DÉSERT HARRIS LITE TSPiTere re Le: ? HHBRHSHNEE 5 HAN ARAES LH 2) RE #4 ZX Den Tnt 100105:066105:09 00 ONU Ÿ | 70/0 7 4 _ REQUEIL DES ACTES rh DE LA SÉANCE PUBLIQUE & DE _ K % 1 {A « ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES = ve DE. SAINT-PÉTERSBOURG. TENUE LE 29 DÉCEMBRE 1843. (D 7 ! LI w sy DURE 0 Cp , RE 57 RE TARN 2 RECUEIL DES ACTES DE LA SÉANCE PUBLIQUE DE L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PETERSBOURG. TENUE LE 29 DÉCEMBRE 1845. ST-PÉTERSEOURCG 1844. ———— sr e—— Se vend chez W. Grarr, libraire, Commissionaire de l’Académie, perspective de Nevski N0 2. LEIPZIC chez L£orozn Voss. Publié par ordre de l’Académie. En Avril 1844. Le Secrétaire perpétuel P.-H. Fuss. TABLE DES MATIÈRES. État du POSE RS Re ie le me, ne M een eee ete eo et] Compte rendu de l'Académie pour l’année 1843, par M. Fuss, Secrétaire pére, a EC ER RSR OC Membres honoraires et correspondants, élus en 1843 . . . . . . , . . 7 Oruers no Orxbreniro pycckaro asbka m caosecaocrm, par M. P. Pletneff, Akcadémicien # 4411 4 Et NEA SAIT AG SiIsrSigTur! x 89 DE L’IMPRIMEBIE DE L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES. _ ÉTAT DU PERSONNEL. 1844. Per .— +4 Ji | à ai Et + NC ah 51e @ an Aube. GERS do | NS: vins Friends Er mit ‘MERS ce HA Éd 4888 8 de % ME bapergera dh Earth à à mt ue E ) : LRPTETS ET x PT , J'NFARAE & GOM DE 67 Le Mt dc ser | | ee Re plie 4 ÉTAT DU PERSONNEL DE L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES ST.-PÉTERSBOURG. EN 1943, PRÉSIDENT: M. sencr Ouvarorr, Conseiller privé actuel, Ministre de l'instruction publique, Membre du Conseil d'état et du Comité des ministres, Sénateur, Membre honoraire de l'Académie Imp. des sciences et de celle des beaux- arts, des Universités de St.-Pétersbourg, de Moscou et dé Kazan, Membre honoraire des sociétés savantes de Russie, Associé étranger de l’Institut royal de France, Membre de l'Académie des sciences de Munich, de celle d’hi- stoire de Madrid, de la Société de Güttingue, de celle de Copenhague, de l'Institut d'histoire du Brésil. et de plusiéurs autres sociétés, savantes étrangères, Conservateur de l'Université de Cracovie, Chevalier des Ordres de St.- Vladimir de la: 17° classe, dé St:-Alexandre-Newski âvec les’insignes en diamants, de l’Aïgle blanc et de Ste.-Anne de la 1° classe, avec les in- signes en diamants et décoré de la couronne Imp. 1818. VICE-PRÉSIDENT: M. le Prince Micner Donroukorr-Karsaxorr, Conseiller’ privé et Cham- bellan, Président du Comité administratif, Membre honoraire de l’Académie des sciences et de l'Université de St.-Pétersbourg, Membre de la Direction centrale des écoles, Chev. des Ordres de Ste.-Arne de la 1"*classe, décoré de là couronne Imp:, de St.-Stanislas de la 1", dé St.-Vladimir de là 4° clisse avec la rosette, et de l’ordre pour le mérite militaire de Prusse. 1835. * a = NN = SECRÉTAIRE PERPÉTUEL: M. Pauz-Hewrr Fuss, Académicien pour les Mathématiques, Conseiller d'État actuel, Dr. en philosophie, Membre du Comité administratif de l'Aca- démie, de la Société Impériale libre économique de St.- Pétersbourg, Membre honoraire de l'Université Imp. de Kazan, de la Société minéralogique de St.- Pétersbourg, de la Société Imp. des naturalistes et de celle d'économie rurale de Moscou, de la Société Courlandaise. des lettres et arts de Mitau, de celle des sciences de Finlande, de l'Association littéraire et pratique de Riga, des Sociétés royales des sciences de Gôttingue, de Copenhague et d'Upsal, de la Société Italienne des sciences de Modène, des Académies royales des sciences, belles-lettres et arts de Bruxelles, d'Anvers et de Palerme, de la Société des naturalistes de Bâle , de celle des naturalistes et des méde- cins de Heidelberg, de l'Académie d'archéologie de Belgique, de la Société royale des antiquaires du Nord de Copenhague, de celle d'encoura- gement des arts utiles d'Édimbourg et de celle des sciences et des arts de Batavia, Chev. des Ordres de St.-Stanislas de la 1° classe, de St.-Vla- dimir de la 3%, de Ste.-Anne de la 2°° classe décoré de la couronne Imp. et de l’Aigle rouge de Prusse de la 2e classe. 1826. I. CLASSE PHYSICO - MATHÉMATIQUE. 1. Mathématiques pures. M. Pauz-Hewn Fuss, 1“ Académicien effectif. (Voy. ci-dessus). 1826. (Adj. 1818). | M. Vicron Bounaxovskx, 2° Académicien effectif, Conseiller d'État, D'. ès-sciences math. de l'Académie royale de France, Professeur à l'Institut des voies de communication et au Corps de la marine, Chev. des Ordres de St.-Stanislas de la 2% classe décoré de la couronne Imp., de St.-Vla- dimir de la 4% et de Ste.-Anne de la 3" classe. 1841. (Adj. 1828). 2. Mathématiques appliquées. M. Micez Ostrocransky, Académicien effectif, Conseiller d'État actuel, D’. en philosophie, Professeur aux Corps de la marine, de l'artillerie et du génie, à l’Institut pédagogique central et à celui des voies de communication, Membre de l'Académie américaine de Boston et de la Société Imp. économique de . "ve St.-Pétersbourg, Chev. des Ordres de Ste.-Anne de la 2"° classe, décoré de la couronne Imp. et de St.-Vladimir de la 4° classe. 1831. (Adj. 1828). M. Maurice-Germain Jacomr, Académicien extraordinaire; Conseiller de Col- lège, D’. en philos., Membre de la Société polytechnique de Leipzig, de celle pour l'avancement des arts utiles de Londres et de l’Académie des sciences de Turin, Chev. des Ordres de St.-Vladimir de la 4”*, de Ste.-Anne de la 3", de l'Aigle rouge de Prusse de la 3° classe et Officier de l'Ordre du Danebrog. 1839. (M. c. 1838). 3 Astronomie. M. Vincent Wisntewsxy, 1° Académicien effectif, Conseiller d'État actuel, Directeur de l'Observatoire de St.-Pétersbourg, Astronome du Bureau hydro- graphique, Membre honoraire du Comité scientifique de l'État-major général de la marine, de la Société des naturalistes de Moscou et de l'Académie des sciences et des belles lettres de Palerme, Chev. des Ordres de St.-Vladimir de la 3" et de Ste.-Anne de la 2° classe en diamans. 1815. (Adj. 1804). M. Hndéues GeonGe-GuicLaumEe Srruve, 2° Académicien effectif, Con- seiller d'État actuel, D’. en philosophie, Directeur de l'Observatoire central” et Premier Astronome, Professeur émérite de l'Université de Dorpat, Membre honoraire des Universités de St.-Pétersbourg, de Kazan et de Kharkov, correspondant de l’Académie royale des sciences de l’Institut de France et des Académies royales des sciences de Berlin, de Stockholm et de Palerme, de l'Académie américaine de Boston, de l'Institution nationale de Washington, des Sociétés royales de Londres, de Güättingue, de Copenhague et de Har- lem, de la Société astronomique de Londres, de la Société mathématique de Hambourg, de la Société Courlandaise des lettres et arts de Mitau et de celle des sciences de Finlande, Chev. des Ordres de St.-Stanislas de la 1"*, de St.-Vladimir de la 3°, de Ste.-Anne de la 2° classe décoré de la couronne [mp., de l’Aigle rouge de Prusse de la 3”° classe et Commandeur de l'Ordre du Danebrog. 1832. (M. c. 1822, M. h. 1826). M. Curerien Peters, Académicien adjoint, Assesseur de Collége, D”. en philos., Adjoint à l'Observatoire astronomique central. 1842. 4 Physique. M. Avozeme-Tnéonore Kurrrer, 2° Académicien effectif, Conseïller d'État, D'. en philosophie, Professeur de physique à l'Observatoire normal du Corps des mines pour le magnétisme terrestre et la météorologié, ainsi qu'à l'Institut pédagogique central et à celui des voies de communication, Conservateur du dépôt central des poids et mesures, Membre de la Sec- tion de Statistique du Conseil du Ministère de l'Intérieur et du Comité scientifique du Ministère des domaines, de la Société minéralogique de St. Pétersbourg, de celle des naturalistes de Moscou, de celle des naturalistes et médecins de Heidelberg, des Sociétés géographique et météorologique de Londres et de celle d'encouragement des arts utiles d'Edimbourg, Chev. des Ordres de St.- Vladimir de la 4” et de Ste. Anne de la 2%° classe. 1828 (M. c. 1826). x M. Eouze Lez, 1° Académicien effectif, Conseiller d'Etat, D’. en phi- losophie, Directeur du Cabinet de physique, Professeur ordinaire et doyen de la faculté des sciences physico-mathématiques de Université Imp. de St. Pétersbourg, Membre correspondant de l’Académie des sciences de Turin et Membre honoraire de l'Association physique de Francfort s. M., Chev. des Ordres de St.-Anne de la 2%, de St.-Stanislas de la 2% et de St.-Vladi- mir de la 4% classe. 1834. (Adj. 1828). ) 5. Chimie générale. M. German Hess, Académicien effectif, Conseiller d'État, D'. en médecine, Membre de la Section de Statistique du Conseil du Ministère de l'Intérieur, du Comité scientifique du corps des mines, Professeur à l'Institut pédagogique central et à celui des mines, Membre honoraire de la Société cantonale de physique et d'histoire naturelle de Genève et de la Société des pharma- ciens du nord de l'Allemagne, Chev. des Ordres de Ste.- Anne de la 27° classe décoré de la couronne Imp., de St.-Vladimir de la 3°°, et de St.- Stanislas de la 2° classe. 1834. (Adj. 1829). M. Juzes Frirzscue, Académucien adjoint, Conseiller de cour, D'. en philosophie, Membre de la Société Imp. des naturalistes de Moscou, de l'Académie Imp. Léopoldine de Bonn, de la Société des naturalistes de Hambourg et de celle des pharmaciens du nord de l'Allemagne. 1838. — NII — 6. Chimie appliquée aux arts et métiers et Technologie. M. Joszem Hawez, Académicien effectif, Conseiller d'État actuel, D’. en méd., Membre de la Société Imp. économique de St.-Pétersbourg, de celles des naturalistes, de l'économie rurale et de la Société physico-médicale de Moscou, de la Société de médecine et de pharmacie de Vilna; de celles des sciences de Harlem et de minéralogie d'léna; Associé étranger et corres- pondant de la Société d'encouragement de l'industrie nationale de Paris, de celles d'encouragement des arts, des manufactures et du commerce de Londres, des sciences et arts de Liége, des naturalistes de Francfort, des géorgophiles de Florence, Chev. des Ordres de St.-Vladimir de la 3° et de Ste.-Anne de la 2" classe en diamans. 1829, (M. c. 1813). 7 Minéralogie. Académieien effectif . . .,. 8 Géognosie et Paléontologie. Académicien effectif sc M. Grücome Hezmensen, Academicien adjoint, Colonel au Corps des ingé- nieurs des mines, professeur à l'Institut de ce corps, Chey. des ordres de St.-Vladimir de la 4° et de Ste.-Anne de la 3”° classe. 1844. 9 Botanique. Académicien effectif . . .. . M, Cmarzes Meyer, Académicien adjoint, Conseiller de Cour, D’. en philosophie, Adjoint au Jardin impérial botanique et Membre Correspondant du Comité scientifique du Ministère des domaines ; des Sociétés forestière et économique de St-Pétersbourg, de celles des naturalistes et d’horticul- ture de Moscou et de la Société botanique de Ratisbonne. 1839. (M. c. 1835). | | 10. Zoologie. M. Jeas-Frépénic Bravor, 1“ Académicien effectif, Conseiller d'Etat, D'. en médecine et en chirurgie, Directeur des Musées zvologique et zooto- mique, Membre du Comité administratif de l'Académie, Inspecteur des études et membre du Conseil dirigeant de l’Institut de Ste, Marie, Membre des Académies des sciences de Berlin et de Turin, de l'Académie Impériale — VII — Léopoldine de Bonn, des Sociétés économique et pharmaceutique de St.- Pétersbourg, de celles des naturalistes de Moscou, de Halle, de Hambourg et de Danzig, de celle des médecins de Prusse, de celle de la culture nationale de Silésie, de la Société médicale Hufelandienne de Berlin, de la Société Cuviérienne de Paris, de la Société rhénane de physique et d'histoire naturelle de Mayence, de celles du Duché de Nassau, de Rostok et d’Em den, de la Société physico-médicale d'Erlangue, de la Société entomologique de Stettin et de celle des pharmaciens du nord de l'Allemagne, Chev. de l'Ordre de St.-Vladimir de la 4”° classe. 1833. (Adj. 1830). M. Crarzes-Envesre DE Barr, 2° Académicien effectif, Conseiller d’État D'. en philosophie et en médecine, Directeur de la 2%° section de la Bibliothèque de l'Académie, Professeur à l’Académie médico- chirurgicale de St.-Pétersbourg, Membre de la Société Imp. économique de St.-Péters- bourg, du Comité scientifique du Ministère des domaines, des Académies royales des sciences de Berlin et de Munich, Associé étranger de l'Aca- démie royale de médecine de Paris, Membre de l'Académie Impériale Léo- poldine de Bonn, de la Société de géographie de Berlin, des Sociétés des naturalistes de Moscou, Halle, Danzig et Gürlitz, de l'Institut de Senken- berg à Francfort s. M., des Sociétés physico-médicales de Kônigsberg et d'Erlangue, de la Société physico-économique de Kônigsberg, de celle des médecins de Prusse, de la Société médico-philosophique de Würzbourg, de la Société minéralogique d'Iéna, de la Société Courlandaise des lettres et arts de Mitau, de la Société royale teutonique de Kônigsberg, et Membre honoraire de la Société économique d'Elbingue, Chev. de l'Ordre de St.-Sta- nislas de la 2% et de St.-Vladimir de la 4° classe. 1834. (M. c. 1826. Acad. ord. 1828 — 1830). 11. Anatomie comparée et Physiologie. M. Pierre Zacorsxy, Académicien effectif, Conseiller d'État actuel, D”. en médecine et en chirurgie, Directeur du Musée anatomique, Professeur émérite et Membre honoraire de l’Académie médico-chirurgicale de St.- Pétersbourg et de la classe de la langue et de la littérature russes de l'Aca- démie des sciences, Membre du Conseil de médecine, de l’Université de Kharkov, de l'Académie médico-chirurgicale de Vilna, de la Société des naturalistes de Moscou, de la Société pharmaceutique de St-Pétersbourg et MIX de’ celle de médecine de Vilna, Chev. des Ordres de St.-Stanislas de la 2° classe avec la plaque, de St.-Vladimir de la 3"° et de Ste.-Anne de la 2°° en diamans. 1807. (Adj. 1805). II. CLASSE DE LA LANGUE ET DE LA LITTÉRATURE , RUSSES. M. le Prince PLaron Scmrinsky-ScHimmarorr, Académicien effectif, Con- seiller privé, Sénateur, Adjoint du Ministre et Dirigeant le Département de l'instruction publique, Président de la Commission archéographique, Chev. des Ordres de l'Aigle blanc, de Ste.-Anne de la 4°, de St.-Stanislas de 14"° et Grand- Croix de St.-Vladimir de la 2% classe. Président de la Classe. 18h41. Mgr Prirarète, Archevèque-Métropolitain de Moscou et de Kolomna, Aca- démicien effectif, Chev. des Ordres de St.-André, de St.-Alexandre-Nevsky, de Ste.-Anne de la 1"° et de St-Vladimir de la {°° classe. 1841. Mgr Ixvocexr, Archevèque de Kharkov et d'Akhtyrsk, Académicien effectif, Chev. des Ordres de Ste.-Anne de la 1" et de St-Vladimir de la 3" classe. 1841. M. Consrannin ArsENErr, Académicien effectif, Conseiller d'État actuel, Membre du Conseil du Ministère de l’intérieur et Dirigeant le Bureau de Statistique de ce Ministère, Chev. dès Ordres de Ste.-Anne de la 1"° avec le couronne imp., de St.-Stanislas de la 1°° et de St.-Vladimir de la 3° classe. 1841. M. Prrre Bourrorr, Académicien effectif, Conseiller privé, Membre du Conseil et du Bureau de Statistique du Ministère de l'intérieur, ainsi que de l'Administration centrale de [a Censure, Chev. des Ordres de l'Aïgle blanc, de Ste.-Anne de la 1"° et de la 4° classe, de St.- Vladimir de la 2° et de St.-Jean de Jérusalem. 1841. M. Avexanpre Vosrororr, Académicien effectif, Conseiller d'État actuel, Premier Bibliothéeaire au Musée Roumiantsof, Conservateur des Manus- crits à la Bibliothéque impériale et publique, Membre et Rédacteur en chef de la Commission archéographique et Membre du Comité administratif de l'Académie, Chev. des Ordres de St.-Vladimir de la 3° et de Ste.-Anne de la 2% classe orné de la couronne Imp. 1841. M. le Prince Pierre Viazewsky, Académicien effectif, Conseiller d'État actuel, Vice- Directeur du Département du Commerce extérieur, Chev. des b ES — Ordres de St.-Stanislas de la 1°, de St.-Vladimir de la 3° et de Ste.-Anne de la 2% classe orné de la couronne Imp. 1841. : M. Jean Davyporr, Académicien effectif, Conseiller d'Etat actuel, Profes- seur ordinaire de la littérature russe à l'Université Impériale de Moscou, Chev. des Ordres de St.-Vladimir de la 3° et de Ste.-Anne de la 9e classe orné de la couronne Imp. 18#1. M. Base Jourovsky, Académicien effectif, Conseiller privé, Chev. des Ordres de Ste.-Anne de la 1", de St.-Stanislas de la 1", de St.-Vladimir de la 2% et de l'Aigle rouge de Prusse de la 1” classe 1841. M. Jean Kavrorr, Académicien effectif, Conseiller d'Etat, Chev. des Or- dres de St.-Stanislas de la 2% classe avec la plaque, de St.-Vladimir de la 3e et de Ste.-Anne de la 2% classe, 1841. M. Azexanore Mmmaïcovsky-DaniEvsxy, Académicien effectif, Lieutenant- général, Sénateur, Membre du Conseil militaire du Ministère de la guerre, Président du Comité de censure militaire, Chev. des Ordres de St.-Alexandre Nevsky, de l’Aigle blanc, de Ste.- Anne de la 1°° et de la #"*.classe, de St.-Vladimir de la 2%, de St.-Stanislas de la 2% classe avec la plaque, de St.-George de la 4”*, de l’Aigle rouge de Prusse de la 1" classe, de celui pour le mérite militaire, Commandeur,, des Ordres du Lion d’Hesse-Cassel, de Charles et du Lion de Zehringue de Bade. 1841. M. Vornewar Panaïerr, Académicien effectif, Conseiller d'État actuel, Directeur de la Chancellerie du Ministère de la Cour Imp., Chev. des Or- dres de Ste.-Anne et de St.-Stanislas de‘la 1°°, de St.- Vladimir de la 3”° et de l’Aigle rouge de Prusse de la 2% classe avec la plaque. 184. M. Prrre Prernerr, Académicien effectif, Conseiller d'État actuel, D’. en philos. Professeur ordinaire de la littérature russe à l'Université Imp de St-Pétersbourg, Chev. des Ordres de St.-Stanislas de la 1", de St.-Vla- dimir de la 3° et de Ste.-Anne de la 2% classe orné de la couronne Imp. 1841. M. Micuez Poconne, Académicien effectif, Conseiller de Gollége, Profes- seur ordinaire de l’histoire de Russie à l'Université Imp. de Moscou, Chev. de l'Ordre St.-Stanislas de la 2% classe. 1841. M. Durry lazyrorr, Académicien effectif, Conseiller d'État actuel, Chev. des Ordres de St.-Vladimir de la 3° et de Ste.- Anne de la 2%° classe. 18%1. NT —= M Buasize Porénorr, Académicien effectif, Conseiller privé, Directeur du département des relations intérieures du Ministère des affaires étrangères, Chev. des Ordres de l'Aigle blanc, de Ste.-Anne de la 1" classe avec la couronne et de St.-Vladimir de la 2% classe. 1842. M. Jacques Berennxorr, Académicien adjoint, Assesseur de Collége, Membre de la Commission archéographique, Conservateur de la 1° section de la Bibliothéque de l’Académie, Chev. des Ordres de St.-Stanislas de la 2%, de St.-Vladimir de la #°° et de Ste.-Anne 3° classe. 1841. M. Micuez Rosserc, Académicien adjoint, Conseiller de Cour, Professeur ordinaire de la littérature russe à l'Université Imp. de Dorpat. 1841. M. Pau Srroïerr, Académicien adjoint, Conseiller de Collége, Membre de la Commission archéographique, Chev. des Ordres de St.-Vladimir de la 5% et de Ste.-Anne de la 2% classe orné de la couronne Imp. 18#1. M. Errenne Cuevyrerr, Académicien adjoint, Conseiller de Cour, Pro- fesseur ordinaire de la littérature russe à l’Université Imp. de Moscou, Chev. de l'Ordre de Ste.-Anne de la 3° classe. 1841. I. CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOLOGIE. 1. Economie politique et Statistique. M. Pierre KôPren, Acudémicien effectif Conseiller d'État, D'. en philos., Membre du Comité scientifique et de la Commission cadastrale du Ministère des domaines, de la Société des sciences physiques, chimiques, agricoles et industrielles de France et de celle d'histoire et des antiquités d'Odessa, Chev. des Ordres de St.-Vladimir de la 4° et de Ste.-Anne de la 3° classe. 1837. (M. c. 1826). | 2. Histoire et Antiquités russes. M. Pnuxwre Knauc, Académicien effectif, Conseiller d'État actuel, D’. en philosophie, Membre honoraire de l'Université de Kazan, de la Société de l'histoire et des antiquités russes de Moscou, de la Société des lettres et arts de Mitau, de la Société royale des sciences de Gothenbourg, de la Société géographique de Paris, Chev. des Ordres de St.-Vladimir de la 3° classe et de Ste.-Anne de la 2"° en diamans. 1815. (Adj. 1805). b* — XII — M. Jran-Anoré Ssôcrex, Académicien extraordinaire, Conseiller de Collége, D'. en philosophie, Membre de la Société de l’histoire et des antiquités russes de Moscou, de celle des amateurs de la littérature nationale de Kazan, de celle des sciences et de la Société économique de Finlande, des Sociétés esthoniennes de Dorpat et de Réval et de celle des antiquaires du nord de Copenhague, Chev. de l'Ordre de Ste.-Anne de la 3°° classe. 1829. (M. c. 18217). M. Nicoras Ousrrrazorr, Académicien extraordinaire, Conseiller de Collége, Professeur ordinaire à l'Université Imp. de St.-Pétersbourg, Membre de la Commission archéographique, Chev. des Ordres de Ste.- Anne de la 2°°, de St. Stanislas de la 2" et de St.-Vladimir de la 4° classe. 1837. 3 Litterature et antiquités grecques et romaines. M. Curérien-Frévéric Graëre, 1° Académicien effectif, Conseiller d'État actuel, D’. en philosophie, Directeur des Musées numismatiqne et égyptien, Professeur émérite de la littérature grecque à l'Université Imp. et à l'In- stitut pédagogique central de St.-Pétersbourg, Directeur honoraire de la 1° Section de l’'Ermitage [mp. pour la partie des monnaies et des camées, Chevalier des Ordres de St.-Stanislas de la 2% classe avec la plaque, de St.-Vladimir de la 3° et de Ste.-Anne de la 2° en diamans. 1820. (M. c. 1818). 2"° Académicien effectif . . . . 4. Littérature et antiquités orientales. M. Cunénex-Marri Fraeux, 1° Académicien effectif, Conseiller d’État actuel, D'. en théologie et en philosophie, Bibliothécaire honoraire de la Bibliothèque Imp. et publique, Membre honoraire de l'Université Imp. de Kazan, de la Société de l’histoire et des antiquités russes et de celle des naturalistes de Moscou, de la Société Courlandaise des lettres et arts de Mitau, de la Société minéralogique de St.-Pétersbourg, des Sociétés asiatiques de Paris, de Londres et de Calcutta, des Académies royales des sciences de Turin et de Lisbonne et de celle d'histoire, d’antiquités et de belles- lettres de Stockholm, des Sociétés royales des sciences de Gôttingue, de Copenhague et d'Upsal, Correspondant de l'Institut royal de France, Académie des in- scriptions et belles-lettres, de l'Académie royale des sciences de Berlin et — XII — de celle d'histoire de Madrid, Chev. des Ordres de St.-Stanislas de la 1°, de St.-Vladimir de la 3° et de Ste.-Anne de la 2° classe en diamans. 18117. M. Isaac-Jacques Scaminr, 2° Academicien effectif, Conseiller d'État, D'. en philosophie, Membre du Département asiatique du Ministère des affaires étrangères, Membre honoraire de l'Université Imp. de Kazan et des Sociétés asiatiques de Paris et de Londres, Chev. des Ordres de Ste.- Anne de la 2% classe, orné de 1la couronne Imp., de St.-Vladimir de la 4"° et de St.-Stanislas de la 2° classe. 1833. (Adj. 1829. M. c. 1826). M. Mane-Fércré Brosser, Academicien extraordinaire, Conseiller de Cour, Membre de la Société asiatique de Paris, Chev. de l'Ordre de Ste.- Anne de la 3"° classe. 1837. M. Berwaro Dorn, Académicien extraordinaire, Conseiller d'État, D". en philosophie, Directeur du Musée asiatique, Professeur de langues orientales à l'Ecole asiatique du Ministère des affaires étrangères. 1839. (M. c. 1835). M. Ornon Bünrrwer, Académicien Adjoint, Assesseur de Collége, D”. en philosophie. 1842. OBSERVATOIRE CENTRAL DE POULROVA. Directeur et Premier Astronome: M. F.-G.-G. Srruve, v. ci-dessus. Adjoints: M. Geonce Fuss, Conseiller de Collége, Chev. de l'Ordre de Ste.- Anne de la 3”° classe. M. Georce Saszer, D'. en philosophie, Chev. de l'Ordre de St.- Stanislas de la 3° classe. M. Ornon Srruve, Maitre-ès-sciences philosophiques. M. Curerien Perers, D’. en philosophie, v. ci-dessus. Mécanicien: M. Uno Pouer, Étudiant gradué. — XIV — OBSERVATOIRE DE VILNA. Directèur . . . . Adjoint: M. Micuez HLusznewicz, maître-ès-sciences de l’Université de Vilna, Chev. de l'Ordre de St.-Stanislas de la 3° classe. ÉTABLISSEMENTS SCIENTIFIQES. Bibliotheque. Bibliothécaires: M. l’'Académicien BAER, voir ci-dessus, (Vassili-Ostroff, place de la Bourse, Hôtel de l'Académie N°. 2) et M. l'Adjoint Jacques BERED- NIKOFF, Voir ci-dessus. (Perspective d'Oboukhoff, maison Soukhareff). Atelier mécanique. Mécanicien: M. Tnéonore GiRGENsonx. (Vassili-Ostroff, place de la Bourse, Hôtel de l'Académie N°. 2). Musée minéralogique. Conservateur: M. Grécone Hezmersen, Colonel au Corps des ingénieurs des mines, Chev. des Ordres de St.- Vladimir de la 4° et de Ste -Anne de la 3”*° classe. (Vassili-Ostroff, Institut des mines). Musée botanique. Conservateur: M. RurPrecar, D'.en philos. (Vassili-Ostroff, place de la Bourse, Hôtel de l'Académie, N°. 2). Musée zoologique. Conservateurs: M. Enouar Ménérriés. (Vassili-Ostroff, 1° ligne, maison de l'Académie N°. 1) et M. Grorce Scaraper. (Vassili-Ostroff, place de la Bourse, Hôtel de l’Académie N°. 2). Musée asiatique. Conservateur: M. Micez Vozxorr, Professeur -adjoint à l'Université Imp. de St.-Pétersb., Cons. de cour. (Vassili-Ostroff, place de la Bourse, Hôtel de l’Académie N°. 2) Musée égyptien. Conservateur: M. Louis Scaarnius, Assesseur de collège, Archiviste de l’Académie, Conservateur des mé- dailles et antiques du Cabinet Impérial de l'Ermi- tage, Chev. des Ordres de St.-Stanislas de la ge, NT de St.- Vladimir de la 4° et de Ste. Anne de la 3° classe. (Vassili-Ostroff, 7° ligne, maison de l'Aca- démie N°. 1). Musée numismatique. Conservateur: Le-mème. ——9— MEMBRES HONORAIRES. Sa Majesté l'Empereur NICOLAS F. 1826. Sa Majesté Frénéric-Guirzaume [V., Roi de Prusse. 1534. Son Altesse Impériale Monseigneur l'Héritier, Césarévitch et Grand - Duc ALEXANDRE. 1826. Son Altesse Impériale Monseigneur le Grand-Duc Micnez. 1826. Son Altesse Impériale Monseigneur le Duc Maximizren De LEUCHTENBERG, Prince d'Eichstädt. 1839. Son Altesse Sérénissime Monseigneur le Prince Pierre d'Oldenbourg. 1834. MEMBRES HONORAIRES DU PAYS. M. de KRusENSTERN, Amiral. 1806. | M. Arexanpre Tourcuénerr, (Cons (M. c. 1803). privé. 1818. — Ouvarorr, Ministre de l'instr. publ. | — Iermororr, Général. 1818. 1811. | — Fiscner, Cons. d'Ét. act. à Moscou. — le P* Vozxonsxy, Ministre de la 1819. (M. c. 1805). Cour Imp. 1813. | — Grec, Amiral. 1822. — Tonircmacorr, Amiral. 1814 — le CG Caxcrin, Ministre des finances. — Wyue, Cons. pr. act. 1814. 1824. — Azexanore Cricuron, Cons. d'État | — Moncensrenn, Cons. d'Ét. à Dorpat. act. 1814. (M. c. 1803). 1826 — XVI — M. le P°® Arexanpre Gozirsyxe, Cons. pr act. de la 1° cl. 1826. — Je C* Morpvworr, Amiral. 1826. — Je P® Liven, Général. 1826. — le C! BLounorr, Cons. pr. act. 1826. — Je C*° Mrcmez Vorowrsorr, Gouver- peur-gén. de la Nouv.-Russie. 1826. — Gorémsremerr Kourousorr, Lieut. Général. 1827. — Scausert, Lieut. Général. 1827. — Je C'° Bewxenporrr, Général. 1827. — le C'° Serce Srroconorr, Lieut. Gén. 1827. — de Srruve, Cons. privé. 1828. (M. c. 1816). — le P® de Varsovie, C* Pasrévirca- Errvansry, Feld-Maréchal. 1829. — le C* Koucnezerr - BEzsoronKko, Cons. d'Ét. act. 1830. — Enceznarnt, Géneral-maj. 1830. — le P Mexcmxorr, Ministre de la marine. 1831. M. le C® Gr. Srroconorr, Cons. pr. act. 1832. — Teener, Lieut. Général. 1832. — Je C* NessezronEe, Vice-Chancelier. 1833. — BrovssiLorr, Cons. d'Étact. 1833. — le C® Gozoveme, Grand-Cham- bellan. 1854. — le P“ Doxpouxorr-Korsaxorr, Vice- Président de l’Acad. 1831. — le C!° Prorassorr, Procureur-Gén. du St.-Synode. 1837. — Moussne-Poucaxine, Cons. privé. 1837. — le Tsarévitch Trïmouraz de Géorgie. 18317. — Parrot, Cons. d'État. act. 1840. — le B°* Haun, Cons. privé. 1840. — Tansreuerr, Gr.-Chambellan. 1841. — Dévworr, Ass. de Coll. 1841. — Desrrem, Lieut. Général. 1842. — XVII — MEMBRES HONORAIRES ÉTRANGERS. MEMBRES CORRESPONDANTS DE L'ACADÉMIE, TANT DU PAYS, QUE DE L'ÉTRANGER. MAT HSM TNT QU"E"S , |. 99 Mm. hh, ext, MM. Gavss, à Güftingue. 1824. (M. c. 1802) Cavcar, à Paris. 1831. Jacogi, à Kônigsb. 1833. (M. c. 1830), . . . . . . . . UE Mn. ce. d. p. MM. Myrourorr, à Qdessa, 1815. SCHULTEN, à Helsingfors. 1821. Paucxer, à Mitau. 1822. TscnuyErr, à S1.- Pétersbourg. 1826. Narnorsxor, à Moscou. 1827. . . . . 5 Mm. cc. ext. MM. Fnancozur, à Paris. 1809. Cozzrccm, à Naples. 181$. On, à Berlin. 1826. LAmE, à Paris. 1829. Czarrrrow, à Paris. 1850. BAsB4GE, à Cambridge. 1852, Cneizr, à Berlin. 1854. STURI, à Paris. 1836. HAmiLTon, à Dublin. 1837. LEEuNE- Daricxcer, à Berlin. 1857. Liourizze, à Paris. 1840. . . . 11 ASTRONOMIE ET GÉOGRPHIE . 45 M. hh. ext. MM. Bssszz, à Kônigsb, 1814. Hrnscmez, à Londres. 1826: ENCKE, à Berlin. 1829. Souru, à Londres. 1832. LiNpENAv, à Dresde. 1840. 5 Mn. cc. d.p. MM. G. Wrancrz, à Reval. 1828. Knorne, à MNicolaïi-ff. 1828. SImoNorF, à Kazan. 1829. PÉRÉ VOSTCHIKOFF, à Moscou. 1852. . 4 Mm. cc.ext. MM. Scavmacer, à Altona. 1Â824. AnçrLANDrR , à Bonn. 1826. Hanseÿ, à Gotha. 1835. Sremuril, à Munich. 1835. PLANA, à Turin. 1859. Amy, à Greenwich, 1840. . . . . . . , 6 GÉOGRAPHIE ET NAVIGATION. 6 Mm. hh ext. MM. Pasnr, à Londres, 1826. Sapin, à Londres. 1826, RiTTER, à Berlin. 1835 . ARTE, PT inc lents AMEL Le Mn. cc. d.p. MM. Rrconp, à S1.- Pétersb. 1818. F, Wrancrz, à St-Pétersb. 1827. Line ans = PérénshS 1829 it te tint ARE dec ce ae 145 ot MÉCGANJIQUE PRATIQUE . . . 4 M c, d. p. M. Russie, DOI ECTS OUR LOL De ee nee le let re ne sd Min. hh.ext MM. Mu. cc. d. p. MM. Mm. cc. ext MM. Mn. hh, ext MM. Mn. cc. d. p. MM. Mm cc. ext. MM. — XVII — R' HE NAS À FQOOÛU Gr 2H A (le A. pe HuwsOzoT, à Berlin. 1818) BroT, à Paris. 1819. 15 Mowcxe, à Heidelh. 1826. Banzow, à Londres: 48°?6./ Ar4c0, à Paris. 1829. OersTED, à Copenhague. 1830. BREWSTER, à Edinhourg. 1830. HANSTEEN, à Christiama 1831 Hiäccsraôm, à Helsingfors. 1826. Haur, à Odessa. 1828. Nenrannsr, à WHelsingfors. 1842: . 1. 1. u . . 1827. Mgcronr, à Paris. 1856. INEUmANN, à Künigsherg. 1838 Dore à Berirm A812.7 . Le Caen Mr Eee 15 Berzerius, à Stockholm. 1820. THEeN4rD, à Paris. 1826. Gar-LussAc, à Paris. 1829. Farap4r, à Londres. 1830. GAD0LIN, à Helsingfors. 1811. CHoDK1EWICZz, à Varsovie. 1818. SoLOrI£rF, à 1.-Petersb. 1826. HERMANN, à Moscou. 1831. GoBEL, à Dorpat "AS80-00- 0--REe 0-0 -CRE- E Reuss, à Moscou. 1805. WurTic, à Berlin. 1810. H. Ross, à Berlin. 1829. MirscHenLiCn, à Berlin. 1829. Lieic, à Crée AB A0 NE. le dire tree . ANATOMIE COMPARÉE ET PHYSIOLOGIE.. M. h. ext. M. TiepemAnn, à Heidelberg. 1833. Mm. cc. ext. MM. Mr. hh. ext. MM. Mn. ec. d:p. MM. BurpAcx, à Kôünigsberg. 1818. RATHKE, à Kônkssberg, 1832, Mücrer, à Berlin. 1832. Carus, à DEN 1833. PURKINE, à Breslau. 1856. Owen, à Londres. 18539. 20 OC OPTE L'OMGLAT PE: NE NAN MERE Tizesius, à Mulhouse. 1817. LICHTENSTEIN, à Berlin. 1832. Prince Maxmizien de Wied-Neuvied 1855. EHRENBERG, à Berlin, 1840. (M. c. 1829). Cuanses Bon4parte, P% de Ca- nin0, à (Rome ABSA2T NS EN CR Er AT UE ÆEicawain, à Sr.-Pétersb, 4826. Le C® MANNERHEIM, à Wi- - bourg. 1827. GEBL1ER, à - Barnaoul. 1855. Norpmann, à Mn. cc. ext. MM. Odessa. 1834. Erwrnsmans, à Kazun. 1842. . loc) BizcBERG, à Stockholm. 1820. Kzuc, à Berlin. 1836. Tzw- uiINCK, à Leyde. 1837. HArLan, à New-York. 1858 GAIMARD à Parts. 1839. BLAINVILLE, à Paris. 1840. DuyerNor, à Park. 1840. Cror-Ber, au Caire. 1842. . . . « + . 18 L. ONE = B#.0/ TI 24 IN D Q UUE. Mm.hh ext. MM. Bnonn, à Londres. 1827. (M. c.1826.) OM Main. cc. d:p. MM. Sr5r2v, à Simphéropol, 1815. Fisonrn, à St.-Pétersb, 1819. Zicra, à Riga. 1821. TourczANNorr, à Lénisseïsk, 1850. Wrn- MANN, à Pavlofsk. 1851. Buncr, à Dorpat. 1855. TRrAvt- VETTER;à Kiev. 1837. , . . Ps NM. Mr. ce. ext. MM, Lsnrsour, à Heidelberg. 1814. RER. Eh. 1822. M£EYeEr, à Gôttingue. 1826. Nrss D'Esenseck, à Breslau. 1826, AD. BRONGNIART, à Paris. 1829. Mantivs, à Munich. 1834. AuG, ST.-Hiz4iRs, à Paris. 1855. Hooker à Glasgow. 1831. GÉOGNOSIE ET MINÉRALOGIE. NU RER NP RENDEBUeR, a berlin 1882. + telle ii. ae, ee Lt Mn. cc. d.p. M. NonpexsriôLb, à Abo, 1819. are ts 2 st Mum. ec. ext, MM. LeonxarD, à Heidelb. 1811. EE à ea 1845. a. SÈR, à Neusohl' 1818. G. RôsE, à Berlin: 1829, . . . ro EN rc M. ce. d. p. MM. Krsmn, à Krôhstur. 1827, ÆEnpmAnN, à Dorpat. 1860. \ Lion à TENSTAEDT, à SL=Petersb. 1835. MO ANNEE Pi CNE Min. cc. ext, MM. Ko, à Londres. 4805. Cr, à Londres, 1821. SGIENCES POLITIQUES... .. Mm. hh: ext, M. Durin, à Paris, 1826. 10, CAL Te à Mm. ce di p. MM Bzcx, à St.- Pétersb. 1846. F6 5:77 » AE LATE MM. cc. ext. M. ScavrzLer, à Paris. 1839: HorFirAnn,. à > Berfn. 1843. HAS UT OMPRE ET CAIN OUI TES... : Mr. hh. ext. MM. R4ouz-RocxeTTe, à Paris. 1822. BARANTE à Paris. 1836. Mn. cc. d.p. MM. 1826. Porrroï,àSl.-Pétersh. 1851, CHAUDOIR, à Kiev, 1836. Racer, à St.- Pétersb. 1839. Lorenz, à St.-Petersb. 18 TscaenTrorr, à Moscou. 1842. NarienskŸ, à Riga. 1843. Mm. ce. ext. MM. Finn-Macnusen, à Copenhague. 1833. LAppensenc, à Hum- bourg. 1854. RArN, à Copenhague. 1840. . . . . . . . 16 41 ES = ME LITTÉRATURE DES PEUPLES SLAVES ET HISTOIRE LITTÉRAIREL SMART GAS Mm. cc. d. p. MM. Grsrsc, à S1.- Pétersb. 1827. ReckE, à Mitau. 1829. Fner- GANG, à Venise. 1832. D à St.-Petersb. 1838. LINDF, à Varsovie. 18359. Rézroi, à St.-Peétersb. 1843. . . . . à Mum. cc. ext. MM. Korirar, à Vienne. 1826. SCHAFFARIK, à Prague. 1859. A a Prague: AB40.7. 2.8" OR EEE EEE OTE PH IE OL 0:G PE CU A TS SUN E Min. hh. ext. MM. Hrenruann, à Leipsic. 1825. JAcogs, à Gotha. 1833. ANGE- zo Mar, à Rome. 18453. MEzzoFanT!, à Rome. 1843. . Mm. cc. ext. MM. Has, à Paris. 1821. H4np, à léna. 1825. THerscx, à Munich: 1826, A MEME RER ICT CI ET LITTÉRATURE ET ANTIQUITÉES DE L'ORIENT. 17 Mi. hh. ext. MM. Ovsezer, à Londres. 1815. H4mmer, à Vienne. 1823. SCHLEGEL, äwBonn: 18%. rene tele MM de CNRS EN Mm. cc. d.p. MM. Spassxr, en Sibérie. 1810. Le R. P. PIERRE (Kamensky), à Nijni-Novgorod. 1849. Le R. P. HyrACINT#E (Bitchourine) à St.-Pétersb. 1828. SENKOVSKY, à S1,-Pétersb. 1828. KAZEUBER, à Kazan. 1855. Korazsvsxr, à Kazan. 1837. Le R. P. EUGÈNE, GNTL/Irs 418580 CUT ME : HORDE SEE a Mum. cc. ext. MM. Môzrer, à Gotha. 1850. Rerren « à Bonn. 1831. Ewan, à Tubingue. 1834. OVERmMEER-FISCHER, à Amsterdam. 1858. KOSEGARTEN, à Greifswald. 1839. Bunnour, à Paris. 1842. ReWaub, va\Pariss 18224 CAE, AMEN — OR MEMBRES HONORAIRES DE LA CLASSE DE LA LANGUE ET DE LA LITTÉRATURE RUSSES. M. Drourmne, Cons. pr. — Pissarerr, Lieut.-gén. — leP“ Scmaxmovsxoy, Cons. d'Ét. act. — Mouravierr-Arosroz, Cons. pr. — Prokopovircx - Anronsky , Cons. d'Et. act. — Grécome, Archev. de Tver. — Zacoskine, Cons. d'Ét. act. — Tonwerr, Cons. d'Ét. — Losanorr, Cons. de Coll. —_ Koromérorr, Protohiérée. — Myscovsky,, Protohiérée. — Kazanaïerr, Cons. pr. — Boroznne, Cons. pr. — KaTénne, Gén.-maj. — Zacorsky, Cons. d'Ét. act. M. Marorr, Protohiérée. — Frpororr, Ass. de Coll, — Pérévosremkorr, Cons. d'Ét. ME" ParraRèTE, Métropol, de Kiev. M. Kwuséviren, Cons. pr. — Busanorr, Protohiérée. — Mouravierr, Cons. de Coll. — Kraçovsky, Cons. d'Ét. act. — Sersnovircn, Cons. d'Ét. act. — Lousranovsky, Cons. pr. — Scnouzeune, Cons, d'Ét. act. — Sozovierr, Cons. d'Ét. — Nercmaïerr, Cons. d'Ét. — Soxocorr, Gén.-ma]j. — Gricorovrrcn,: Cons. de Coll. — Nororr, Cons. d'Ét. act. XXI — LISTE ALPHABÉTIQUE DES MEMBRES DE L'ACADÉMIE ET DES MEMBRES HONORAIRES DE LA CLASSE RUSSE. ‘) Abbréviations: A. o. Académicien ordinaire. — A. e. Académicien extraordinaire, — Aa, Aca- démicien adjoint. — m. h. Membre honoraire. — m. c, Membre correspondant. Airy m. c. à Greenwich Arago m. h. à Paris Argelander m. c. à Bonn Arsénieff À. o. Babbage m. c. à Cambridge Baer À. o. Bajanoff: Barante m. h. à Paris Barlow m. h. à Londres Beck m. €, : Benkendorff CG m. b. Berednikoff A. a. Berzelius m. h. à Stockholm Bessel m. h. à Künigsberg Billberg m. c. à Stockholm Biot m. h. à Paris Bitchourine m. c. Blainville m. c. à Paris Bloudoff C° m. h. Bôhtlingk A. a. Bonaparte m. h. à Rome Borozdine. Bouniakovsky A. o. Boutkoff A. o. Brandt À, 0. Brewster m. h. à Edinbourg Brongniart m. €. à Paris Brosset À. e. Broussiloff m. h. Brown m, h. à Londres Buch m. h, à Berlin Bunge m. c. à Dorpat Burdach m: c. à Kônigsberg * Burnouf m. c. à Paris Cancrin C* m. b. Canino — P“ de — v. Bonaparte Carüs m. c. à Dresde Cauchy m. h. à Paris Charmoy m. c. à Strasbourg Chaudoir m. c. à Kiev Chodkiewicz C* m. c. à Varsovie Clapeyron m. c. à Paris Clot-Bey m. c. au Caire Collecchi m. c. à Naples *) Les noms de ceux-ci sont en lettres italiques. — XXII — Crelle m. c. à Berlin Gauss m. h. à Gôttingne Crichton m. h. à Londres ‘| Gay-Lussac m. h. à Paris Dabhl m. c. | Gebler m. c. x Barnaoul Davydoff A. o. à Moscou. Gübel-m. e. à Dorpat Demidoff m. h. Golénistcheff-Koutousoff m. h. Destrem m.h Golitsyne P“ A. m h. Dirichlet m. e. à Berlin Golovkine Cm. h, Dondoukoff-Korsakoff P® m:h. Graefe A. o. Dorn A.e. D Granville m: c. à Londres Dove m. c. à Berlin Grégoire. Droujinine. Greig m. h. Dupin m. h. à Paris Gretch m. ec. Duvernoy m. c. à Paris Grigorcvitch. Ehrenberg m. h. à Berlin Hällstrôm m. c. à Helsmgfors Eichwald m. c. Hahn m. h. Encke m. h. à Berlin Hamel A. o. à Moscou Erdmann m. c. à Dorpat Hamilton m. c. à Dublin. Eschwege m: ce. à Lisbonne Hammer m. h.: à Vienne Eugène m. ©. à Tiflis Hand m. c. à Jéna Ewald m. c. à Tubingue Hanka m. c. à Prague Ewersmann m. c. à Kazan Hansen m. ©. à Gotha Faraday m. h. à Londres Hansteen m. h. à Christiania Fedoroff. Harlan m. c. à New-York Fischer F. m. c. Hase m. c. à Paris Fischer G. m. h. à Moscou Hauy m. c. à Odessa Frähn A. 0. Helmersen A. à. Francoeur m. €. à Paris Hermann m. c. à Moscou Freygang m. c. à Venise Herrmann m. h. à Leipzig Freytag m. c. à Bonn Herschel m. h. à Londres Fritzsche A. a. . | Hess A. o. FussrA::0. 0 ” Hofmann m. €. à Berlin. Gadolin m. c. à Helsingfors Hooker m. c. à Glasgow Gaimard m. €. à Paris Humboldt m. h. à Berlin Hyacinthe v. Bitchourine Iazykoff À. o. Iermoloff m. h. à Moscou Innocent À. 0. à Vologda. Jacobi m. h. à Kônigsberg Jacobi A. e. Jacobs m. h. à Gotha Joukovsky À. o. Kamensky m. c. à Nijni-Novgorod Katénine. Kazadaïeff. Kazembek m. c. à Kazan Klug m. c. à Berlin Kniajévitch. Knorre m. c. à Nicolaïeff Kônig m. c. à Londres Kôüppen A. e. Kopitar m. c. à Vienne Kosegarten m. c. à Greifswald Kotchétoff. Koucheleff-Bezborodko C'm.h. Koutousoff v. Golénistcheff Kovalevsky m. c. à Kazan Krassovsky. Krug P. À. o. Krusenstern m. h. Kryloff A. o. Kupffer A. o. Kyber m. c. à Kronstadt Lamé m. c. à Paris Lappenberg m. c. à Hambourg Ledebour m. c. à Munich Lehmann m. c. à Hambourg XXIV — Lenz A. o. Leonhard m. c. à Heidelberg Lichtenstädt m. c. Lichtenstein m. h. à Berlin Liebig m. c. à Giessen Lieven P* m. h. en Livonie Linde m. c. à Varsovie Lindenau m. h. à Dresde Liouville m. c. à Paris Lobanoff. Lorenz m. c. Loubianovsky. Lütke m. c. Magnusen m. c. à Copenhague Mai m. h. à Rome Maïouroff m. c. à Odessa Maloÿ Mannerheim C* m. c. à Vibourg Martius m. c. à Munich Melloni m. c. à Naples Menchikoff P® m. b. Meyer m. c. à Gôttingue Meyer A. a. Mezzofanti m. h. à Rome Mikhaïlovsky-Danilevsky A. 0. Mitscherlich m. c. à Berlin Môller m. c. à Gotha Mordvinoff C® m. h. Morgenstern m. h. à Dorpat Mouravieff. Mouravieff- Apostol. Moussine-Pouchkine m.h.àaKazan Müller m, c. à Berlin Muncke m. h. à Heidelberg Myslovsky. Napiersky m. c. à Riga Navrotsky m. c. à Moscou Nees d’Esenbeck m. c. à Breslau Nervander m. c. à Helsingfors Nesselrode C"® m. b. Nétchaïeff. Neumann m. c. à Kônigsberg Neuwied P*m. h. à Neuwied Nordenskjôld m.c. à Helsingfors Nordmann m. c. à Odessa Noroff. Oersted m. h. à Copenhague Ohm m. c. à Berlin Ostrogradsky A. o. . Ouseley m. h. à Londres Oustrialoff A. e, Ouvaroff m. b. XXV Overmeer-Fisscher m. c. à Am- sterdam Owen m. c. à Londres Panaïieff À. o. Parrot m. b. Parry m. h. à Londres Paskévitch P® m. h. à Varsovie Paucker m. c. à Mitau Pérévostchikoff m. ec. à Moscou Pérévostchikoff. Peters A. a. Philarète A. o. à Moscou Philarète. Pierre v. Kamensky Pissareff: Plana m. c. à Turin Pletneff À, o. Pogodine À. 6. à Moscou Polénoff À. o. Polévoï m. c. Prokopovitch - Antonsky. Protassuff C® m. h. Purkinje m. c. à Breslau Rafn m. c. à Copenhague Raoul-Rochette m. h. à Paris Rathke m. c. à Kônigsberg Recke m. c. à Mitau Reichel m. c. Reinaud à Paris Reissig m. c. Reuss m. c. à Moscou Rezwoi m. c. Ricord m. c. Ritter.m. h. à Berlin Rosberg A. a. à Dorpat Rose G.:m. c. à Berlin Rose H. m, c. à Berlin Sabine m. h. à Limerich Schaffarik m c. à Prague Schakhovskoï P°° Schevyreff À. o. à Moscou Schirinsky-Schihmatoff P°A.o. Schlegel m. h. à Bonn Schmidt À. o. Schnitzler m. c. à Paris Schoulguine Schubert m. h. Schultén m. c. à Helsingfors Schumacher m. c. à Altona d — XXVI — Senkovsky m. c. Serbinovitch. Simonoff m. c. à Kazan Sjôgren A. e. Sokoloff: Solovieff m. c. South m. h. à Londres Spassky m. c. à Moscou Steven m. c. à Simphéropol Steinheil m. ce. à Munich St. Hilaire m. c. à Paris Strogonoff C* G. m. h. Strogonoff C* S. m. h. à Moscou Stroïeff A. a. à Moscou Struve G. À. o. Struve H. m. h. à Hambourg Sturm m. c. à Paris Tatistcheff m. h. Tschertkoff m. c. à Moscou Tchijeff m. c. Tchitchagoff m. h. à Londres Teïmouraz P® m. h. Temminck m. c. à Leyde Tenner m. h. à Doubno Thénard m. h. à Paris Thiersch m. c. à Munich Tiedemann m. h. à Heidelberg Tilesius m. h. à Leipzig Tourczaninoff m. c. à Jénisseïsk. Tourguéneff m. h. Trautvetter m. c. à Kiev. Varsovie P de — v. Paskévitch Viazemsky P‘ A. o. Volkonsky P% m. h. Vorontsoff C* m. h. à Odessa Vostokoff À. o. Weinmann m. c. à Pawlofsk Wisniewsky A. o. Wrangel F. m. c. Wrangel G. m. c. Wuttig m. c. à Berlin Wylie m. h. Zagorsky A. o. Zagoskine. Zigra m. c. à Riga Zipser m. c. à Neusohl — XXVII — DISTRIBUTION SOMMAIRE DES MEMBRES DE L'ACADÉMIE PAR PAYS. Membres | Hono- | Corres- effectifs. | raires. |pondans. Russie: ne St.-Pétersbourg . ., &0 35 21 Moscou 5 Gouvernements 23 Pologne Finlande Afrique Allemagne Amérique, Etats-Unis Autriche Danemarck France Grande-Bretagne _ D O9 GO 7 O1 me GO me Où Go > ND Portugal Prusse LI GS CO à NO = 3 5 1 2 — 6 — 1 8 5 — 1 1 & 1 3 8 15 9 7 3 3 — 2 — 1 10 9 2 1 De ce nombre: en Russie à l'étranger . . .. * Y compris ceux qui sont en congé ou en mission temporaire, ainsi que les employés russes qui ont des missions permanentes à l'etranger. ST De OS VE DAT NT TT ge v Ni he: 4 ARE “EVRX AHIAuMOE OP æTe ÉG ;°. 00 Rire AT 2e ei + « Me e = : És LA ni 2! " \ * - 4 | 7? } , Û ") VA +. 4 ï M 2 sr Ii ITirttiriirée =. 10 è | ee Es Dr mi re a : ” ana à asian | | e, . 3 x * €; ds tv 7 . | - 2 ee LA À #Ai 1 CA do : È L , « . L LS ET ; LA COMPTE RENDU DE L'ACADEMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSBOURG POUR L'ANNÉE 1845. PAR M. FUSS, SECRÉTAIRE PERPETUEL Pr A TRUR « DPI rm À we mn #7 p* ue % . N'ES a 1 = Ê Lt RTE { ; ‘ PE eu "1 QOUMPTE RENDU POUR L'ANNÉE 1843. IL CÉLEBRATION DU VINGT-CINQUIÈME ANNIVERSAIRE DE LA PRÉSIDENCE DE M. OUVAROFF. Le commencement de l'année académique qui expire a été marqué, dans nos annales, par une solennité d'autant plus significative que le mouvement qui l'avait dictée avait été tout-à-fait spontané et una- nime. Je veux parler de la fête du 12 janvier de cette année, vingt- cinquième anniversaire de la présidence de M. Ouvaroff. On sait la manière dont l'Académie a célébré ce jour; il ne s'agissait point alors de longs et laborieux préparatifs. Dans une séance improvi- sée, solennelle par le sentiment plutôt que par l'apparat, on s’est rappelé l'état de délaissement dans lequel l'illustre Président, à son entrée en fonction, avait trouvé l'Académie; on a passé en revue les nombreux changements et les améliorations opérées dans ce laps de temps; on s'est rendu compte enfin de la signification actuelle de l'Académie, de la haute importance de sa mission et de la manière dont elle tâche de s'en acquitter; et ce tableau, animé par la richesse du sujet, a fini par devenir involontairement un panégyrique indirect * Ut — des plus éloquents en l'honneur de celui qui, par le juste coup d'oeil dont il a apprécié la portée de sa noble fonction, par l'in- fluence morale qu'il a exercée sur ce Corps savant, avait su l’élever aux yeux du monde et maintenir en lui le sentiment de sa propre dignité. L'orateur de ce jour, témom oculaire lui-même de cette période de régénération de l'Académie, dès son commencement, avait bien compris qu'on pouvait se passer de l'etaïage des mots là, où les faits parlent. Organe de ses collègues depuis dix-huit ans, jamais, comme dans ce jour, il n'a été plus intimement convaincu d'avoir bien deviné leurs sentiments; jamais leur suffrage ne lui a causé une aussi douce satisfaction. Le procès-verbal de la séance dont nous parlons, ainsi que les pièces qui y ont été lues, sont, depuis longtemps, sous les yeux du public; nous pouvons donc nous dis- penser de nous étendre d'avantage sur cette journée; il sufht de l'avoir con ignée daus nos annales. IL CHANGEMENTS SURVENUS DANS LE PERSONNEL DE L'ACADÉMIE. 1. Nomination de M. Kôppen. Le personnel de la Conférence académique n'a subi aucun”change- nent quant au nombre des membres qui le composent. Cependant, M. Kôppen qu, depuis la mort de notre respectable Storch, a, pour ainsi dire, exercé les fonctions d'académicien ordinaire pour la Statistique et l'Economie politique, a été promu à ce grade le 1e d'avril. Cette promotion, que les travaux nombreux et distingués de M Kôppen ont pleinement justifiée, a obtenu la sanction suprème. 6 2. Décès Les listes, au contraire, de nos membres externes ont subi quelque réduction par la mort de trois associés honoraires et d'autant de cor- respondants. Les premiers sont: M. Olénine, conseiller privé actuel, membre du Conseil d'état, président de l'Académie des beaux arts et directeur en chef de la Bibliothèque impériale et publique; M. Ade- lung, conseiller d'état actuel et directeur de l'Institut des langues orientales au département asiatique du Ministère des affaires étran- gères, et M. Engelhardt, général en retraite; — les correspondants: M. Kaïdanoff, ancien professeur d'histoire au Lycée nnpérial de Tsarskoïé-Sélo, M. Krug, conseiller intime de S. M. le roi de Prusse et frère de l’Académicien de ce nom, et M. Raucourt, autrefois colonel au Corps des ingénieurs des voies de commu- nicalion. 3. Démissions et nomimations à des charges secondaires. M. le conseiller d'état Slavinskyÿ, directeur de l'Observatoire et ancien professeur d'astronomie à l'Université de Vilna, a été, sur sa demande, admis en retraite avec la conservation de son traite- ment comme pension, en récompense de vingi-cinq ans de service accomplis. La direction de l'Observatoire a été commise ad interim à M. Hluszniewicz, astronome-adjoint. M. Zagorsky a résigné la fonction de directeur du musée ana- tomique, et M. Alexandre Zagorsky, le fils, celle de conserva- teur de ce musée, ainsi que du musée zootomique. La direction de ces deux musées a été confiée aux soins de M. Baer, et M. le docteur Schulz en a été nommé conservateur et prosecteur. Ce + changement de personnel a eu pour suite une nouvelle organisation du service de ces deux établissements et la fondation d'un laboratoire zootomique. IT, TRAVAUX DE L'ACADÉMIE. 1. Ouvrages publiés La publication des Mémoires de l'Académie, quoique naturelle- ment fort ralentie par suite de la fondation du Bulletin scientifique, a été cépendant considérablement avancée dans le courant de cette année. ÏÎl en à paru trois livraisons de la section physico-mathé- matique ‘), deux de celle des sciences naturelles?), quatre de celle des sciences historiques et philologiques*) et une du Recueil des sa- vants étrangers‘), en tout dix livraisons formant 133 feuilles d'im- pression. Le Bulletin qui, par son caractère de feuille périodique, offre un moyen plus rapide à la propagation des idées et découvertes, est devenu le dépôt presque exclusif pour certaines spécialités, telles que les mathématiques, la physique, la chimie, où, quelquefois des travaux même d'assez longue haleine admettent une certaine concision dans l'énoncé, et dédaignent généralement le lourd attirail qui fait l'attribution des études historiques et philologiques. Par cette raison, et pour faciliter l'abonnement de notre feuille, on a décidé de la sé- parer en deux journaux distincts et indépendants, l'un, spécialement consacré aux travaux de la Classe physico-mathématique, l'autre, destiné à servir d'organe à la Classe d'histoire et de philologie. Ce 1) IL. 1. 2. 3. — 2) V. 4. 2 (IV. 6 manque encore). — #) VI. 1. 2. 3. (V. 8.6 manquent) et VIT. 4. (VI, 4. 8. 6 manquent). — 4) IV. 8. D nouvel ordre de choses à été introduit dès l'achèvement du dixième volume de l’ancienne suite du Bulleün: la Classe physiço-mathéma- tique a publié, depuis, 39 feuilles ou numéros, la Classe historique 18. Les actes des deux séances annuelles et publiques de 1841 et 1842, ainsi que ceux de la séance solennelle tenue en l'honneur de M. le Président de l'Académie, le 12 janvier passé, et dont nous venons de parler, ont été recueillis en un même corps d'ouvrage et distribués aux membres de l'Académie et aux sociétés savantes de tous les pays. L'Académie voit avec plaisir que les journaux les plus répandus de la France et de l'Angleterre s'empressent de reproduire ses comptes rendus immédiatement après leur publication. Le rapport sur la douzième distribution des prix-Démidoff, for- mant, avec les analyses des ouvrages couronnés, un volume assez étendu, a paru également. Outre l'influence salutaire que cette belle fondation exerce incontestablement sur la direction et l'esprit de notre jeune littérature nationale, la publication annuelle d'un grand nombre d'analyses raisonnées d'ouvrages marquants, — analyses parmi les- quelles il y en a souvent de. fort sensées et savantes, — promet d'imprimer, avec le temps, à notre critique littéraire ce cachet de rigueur impartiale et de bienveillance à la fois, qui doit caractériser tout jugement en. matière, de littérature et de sciences. — À côté de ces publications qu’on pourrait nommer régulières et officielles, parce qu’elles émanent de l'Académie comme corps, et se rapportent à sa sphère d'activité ordinaire, il y en a encore d'autres, dues également au patronage de l’Académie, mais dont le nombre et l'étendue ne sont astreints à aucune règle. On devine que je veux UE parler des grands travaux qui forment le sujet des ouvrages détachés publiés de temps à autre par divers académiciens. Cette année a été assez productive sous ce rapport, et bien que, dans nos comptes rendus précédents, lorsque ces ouvrages se préparaient encore ou n'exislaient qu'en manuscrit, nous en ayons fait mention déjà, il convient cependant d'y revenir encore à présent que ces ouvrages sont devenus propriété publique et destinés à rendre témojgnage de la part qu'a notre Académie au mouvement général qui se manifeste dans le monde intellectuel et à l’avancement successif des sciences qu'elle est appelée à cultiver. Nous commencerons notre énumération, qui d’ailleurs ne sera pas longue, par un recueil de morceaux de critique et de haute littérature dont les plus anciens ont valu à leur auteur le titre de membre de notre Académie, longtemps avant sa nomination auû fau- teuil de président de ce Corps savant. Il était juste de recueillir en un même corps d'ouvrage ces écrits épars, publiés à de longs in- tervalles, soit à un très petit nombre d'exemplaires, soit dans la collection de l'Académie même. L'illustre auteur, en accordant son assentiment à la publication de ce recueil, sous le titre modeste d'Études, a bien voulu mettre à la disposition des éditeurs deux pièces non-imprimées encore: »Les vues générales sur la philosophie de la littérature“ et une lettre du célèbre auteur des ,, Soirées de St-Pétersbourg“ relative au ,,Projet d'une Académie asiatique“ et écrite lors de la première publication de cet ouvrage. La première de ces pièces surtout donne un charme particulier à cette édition, en ce qu'elle prouve que l'homme érudit, absorbé même par les devoirs d'une haute charge administrative, ne se laisse pas tout-à- FOX nes fait éloigner de ses goûts littéraires, et se plaîl à leur consacrer ses rares loisirs, dût-il les dérober à ses heures de repos. La Correspondance mathématique des célèbres géomètres du siècle dernier, d'Euler, de Goldbach et des Bernoulli, publiée par l'Académie, à été accueillie avec transport par les savants de tous les pays. Quand on pense combien ces noms doivent être chers à notre l'Académie, par l'éclat qu'ils lui ont prêté lors de son premier début, on verra dans le patronage qu'elle a bien voulu accorder à celte publication, non pas seulement l'accomplissement d'un pieux devoir, mais encore un service essentiel rendu aux lettres; car. si ce recueil ne peut et ne doit pas prétendre enrichir la science de faits nouveaux, la lumière qu'il fait jaillr sur une époque des plus marquantes de l'histoire des mathématiques, et sur l’enchaînement des idées qui ont conduit aux plus belles découvertes, les traits bio- graphiques qu'il révèle, et l'intérét presque dramatique qu'il offre, en rendent la lecture aussi altrayante qu'instructive. L'éditeur y a joint des notices biographiqnes et littéraires sur les auteurs de ces letires et un article plus étendu sur la vie et les écrits d'Euler, suivi d'une liste systématique de tous ses ouvrages tant imprimés qu'in- édits. Dans un voyage qu'il a fait l'été dernier, il a été assez heu- reux pour acquérir, à Paris, une collection précieuse inédite de letires d'Euler à Lagrange, et une correspondance entre ce dernier et d'Alembert ayant pour objet presque exclusif les travaux de notre immortel géomètre, et à Bâle, un supplément de la correspondance entre celui-ci et Nicolas Bernoulli, du plus haut intérèl. Dans nos deux derniers comptes rendus nous avons parlé d'un grand travail de quinze mois, exécuté par nos astronomes de Poul- 2 — (10 — kova, et qui a eu pour objet une révision de l'hémisphère céleste boréal par rapport à toutes les étoiles fixes jusqu'à la septième gran- deur inclusivement. La riche moisson de nouvelles étoiles doubles et multiples qu'a fournie cette révision a été consignée dans un cata- logue, semblable à celui de Dorpat de l'an 1827, et publié au com- mencement de cetie annce. MM. Baer et Helmersen ont émis, dernièrement, deux vo- lumes, le 6ème et le 8ème, de leur intéressant Recueil pour servir à la connaissance de la Russie: et des pays limitrophes de l'Asie. Le premier de ces volumes contient la suite du voyage fait par l'un des éditeurs, M. Helmersen, de 1835 à 1855, à l'Oural et dans la steppe des Kirghises. Il est consacré exclusivement aux observations baroméiriques et psychrométriques et à la mesure des hauteurs; une carte géognostique el quelques coupes verticales de montagnes lui sont annexées. Le 8è"e volume renferme trois mémoires de M. Eich- wald, membre correspondant, relatifs à la géognosie de l'Estonie, de la Finlande et de la Suède, et le rapport de M. Middendorff, sur les résultats ornithologiques de son voyage en Laponie, en 1840. Le 7ème, ainsi que le Jème et le 10ème volumes sont à la veille ‘de quitter la presse. M. Vostokoff a publié son édition critique et: philologique du livre des évangiles dit d'Ostromir, que nous avons signalé, dans notre dernier compte rendu, comme étant le plus antique de tous les monuments connus de l'écriture cyrilliquè-slavonne, et dont l'origi- nal, offert, on sait plus par qui, à l'Impératrice Cathérine Il. se conserve, depuis 1806, à la Bibliothèque impériale et publique. Nous ne irouvons rien à ajouler à ce que nous avons dit antérieurement > Tr = sur ce précieux document palcographique, si ce n'est que le travail du savant éditeur, la comparaison des textes slavon et grec et les nombreuses notes grammaticales et philologiques, répondent parfaite- ment à ce que l'Académie et le monde savant étaient en droit d'at- tendre de sa profonde érudition. On sait d'ailleurs que ce travail de noire docte confrère n’a rien de commun avec sa qualité actuelle d'académicien; qu'il a été appelé par l'Académie à l'entreprendre longtemps avant sa nomination à cette charge honorable, et que, par celle raison aussi, nous sommes en droit de mentionner son ouvrage dans ce compte rendu et d'en revendiquer ainsi une partie du mé- rite à notre Classe historique. Enfin M. Schmidt a terminé la publication de son dictionnaire de la langue tibétaine et l'édition du texte tibétain du D:angloun, avec la traduction allemande en regard. Ces deux ouvrages forment, avec la grammaire de la langue tibétaine publiée, en 1440, l'appareil complet nécessaire à l'étude de cette langue. C’est ainsi que, par six ouvrages qui se sont suivis à courts intervalles, notre laborieux confrère a, le premier, ouvert à l'exploitation des savants, deux littératures de l'Asie centrale qui, avant lui, passaient presque pour inaccessibles. 2. Mémoires lus dans les séances. Les Classes physico-mathématique et historico-philologique ont tenu, chacune, dingt et une séances. Le nombre des articles traités dans la première a été de 351, dans la seconde de 184. Nous en extrairons, comme à l'ordinaire, ceux qui se rapportent aux travaux de cabinet destinés à la publicité, ou en partie imprimés déjà, soit dans le Bulletin, soit dans le recueil des Mémoires, soit enfin sé- de PR parément, comme ouvrages détachés. Dans l'énumération de ces articles, nous suivrons, comme par le passé, l'ordre des sections et des sciences, et nous commencerons par les sciences mathématiques proprement diles. a) Mathématiques. M. Ostrogradsky, dans ses recherches de balistique qui l'occu- pent depuis plusieurs années, a été conduit à traiter la question du mouvement du pendule dans l'air, en adoptant les hypothèses sur la résistance et le frottement de l'air que l'on admet généralement dans le mouvement des projectiles de l’artillerie. Le but de ce mé- moire est la détermination des trois coefficients que les hypothèses dont il s'agit, introduisent dans la théorie de ces projectiles, et dont l'un seulement est à peu près connu. Il résulte de l'analyse de M. Ostrogradsky que le temps d'une oscillation entière est presque le même que dans le vide; mais les amplitudes décroissent de plus en plus, et au bout d'un temps considérable, finissent par décroître en progression géométrique. La même question a déjà été traitée par Poisson qui a tenu comple des troisièmes puissances des ampli- tudes. Notre géomètre n'a pas jugé nécessaire de pousser plus loin l'approximation. Mais Poisson a omis plusieurs termes du troisième ordre, ce qui fait que sa formule est incomplète; elle a, en outre, l'inconvénient de contenir le temps en dehors du signe des fonctions périodiques et des fonctions continuellement décroissanies, ce qui rend l'approximation fautive au bout d'un temps un peu considérable. Le même cas se présente, comme on sait, dans la théorie des pla- nèles, et donne naissance aux inégalités séculaires; il se présente, en — MD — général, dans toutes les applications de la méthode des approximations successives. M. Ostrogradsky s'est aussi servi de cette méthode, mais avec les modifications qu'il y à apportées en 1835; il a évité les arcs de cercle, c'est à dire, le temps en dehors des fonctions périodiques, et il n’a omis aucun terme du troisième ordre qui est celui auquel il a porté l'approximation. La comparaison des formules contenues dans ce mémoire, avec l'observation, doit fournir à M Ostrogradsky l'un des coefhicients cherchés. Pour trouver l’autre, notre savant collègue s'occupe à présent de recherches sur les oscil- lations tournantes des verges élastiques. L'expérience à faire que ce travail suppose, consiste à attacher un projectile d'artillerie à une verge métallique, de fer, par exemple, et après avoir tordu cette verge, à observer les oscillations tournantes qui en résultent. A côté de ces travaux, M. Osirogradsky continue de surveiller l'im- pression de son Calcul différentiel qui touche à sa fin. — M. Bou- niakovsky, dans un mémoire intitulé ,, Considérations sur les prin- cipales démonstrations de la théorie des parallèles,“ nous a fait voir l'insuffisance des démonstrations de cette doctrine, imaginées jusqu'à ce jour, et qu'on trouve exposées en détail, par Legendre, dans le tome XII des Mémoires de l'Académie de Paris. En réduisant toules ces méthodes au plus grand degré de simplicité, M. Bouniakovsky montre qu'elles sont loin de satisfaire à la rigueur qui doit caracté- riser toute spéculation géométrique, et il termine son mémoire par quelques vues nouvelles, relatives à cet objet. Le même académicien a, en outre, achevé un manuel d’arithmétique en langue russe qu'il se propose de publier prochainement. Îl est à espérer que les chan- gements que le savant académicien à cru devoir apporter à l'exposi- = CE — tion usilée de cette branche élémentaire des mathématiques, en fa- cilitera l'enseignement. Pour ce qui concerne l'ouvrage sur le cal- cul des probabilités, commencé par M. Bouniakovsky, et dont nous avons parlé dans nos derniers comples rendus, il avance au fur et à mesure que d'autres occupalions permellent à l'auteur d'y travailler: la seconde partie cependant, celle qui traite de la démonstration des probalités à posteriort, à élé commencée. Enfin, le même savant a publié, dans un journal russe, une analyse assez détaillée de la Cor- respondance mathématique. — Le célèbre astronome de Künigsberg, M. Bessel, associé étranger de notre Académie, nous a communiqué un résullat général et intéressant de ses recherches très compliquées sur les changements que la pesanteur fait subir à un cercle divisé, établi verticalement. Quelle que soit la densité et la flexibilité des différentes parties de ce cercle. quelles que soient les tensions qui ont lieu entre elles, M. Bessel trouve une expression fort simple pour le déplacement d'un trait de division quelconque, expression moyennant laquelle on peut affranchir de toute influence de la pesan- teur tant les observations instituées à l'aide de ce cercle que l'examen de ses divisions. L'illustre géomètre soupçonne que sa formule n'est qu'un cas particulier d'un théorème général de la statique des corps élastiques, lequel établirait peut-être que la figure de chaque corps élastique, assujetti à l'action de la pesanteur, est exprimée par trois fonctions dépendantes uniquement de sa constitution, et non de sa position. — Un autre membre honoraire de l'Académie, résidant dans li même ville, M. Jacobi, nous a annoncé, dans une note, la dé- couverte d'un nouveau principe de dynamique, très général. Quand les forces motrices sont fonctions seulement des coordonnées des mo- — 5 — biles qui composent un système, et quand les fonctions dont il s’agit remplissent les conditions nécessaires à l’existence des principes ou lois connues de la dynamique, ces mêmes principes fournissent des intégrales premières des équations du second ordre, relatives au mouve- ment du système. Le nouveau principe établi par M. Jacobi sup- pose seulement que les forces motrices soient indépendantes des vi- tesses des mobiles, mais elles peuvent être des fonctions quelconques des coordonnées. L'application de ce principe exige que l'on con- naisse toutes les intégrales du problème, moins deux, ce qui réduit le problème à l'intégration d'une équation du premier ordre à deux variables. Or, le principe même de M. Jacobi fournit un facteur qui rend ceite équation intégrable et, par suite, achève la solution du problème. Dans une seconde note, le même géomètre distingué a bien voulu nous communiquer la démonstration d'un nouveau théorème relatif à la théorie des fonctions abéliennes, et qui n'est que le développement ultérieur d'un autre théorème découvert par le même auteur. L’énoncé de ces théorèmes est impossible sans l’em- ploi des signes de notation; l'article dont nous parlons est d’ailleurs publié dans notre Bulletin. — Dans le 22ème volume du journal des mathématiques de M. Crelle, les géomètres ont remarqué avec in- térêt un arlicle dans lequel M. Minding, actuellement professeur à Dorpat, donne une règle nouvelle pour déterminer, entre deux équa- tions aloébriques à deux inconnues, le degré de l'équation en une de ces inconnues, résultant de l'élimination de l’autre. Cette règle, bien qu'elle ne laisse rien à désirer pour la facilité de l'application numérique, s'est pourtant trouvée sujette à un défaut, pour ainsi dire théorique, puisqu'on n'y voit pas entrer, d’une manière symé- ERP TE trique, les éléments tirés des équations données et qui composenl l'expression du degré final. Or, par la nature de l'objet, il doit y avoir une expression qui satisfasse à celle condition de symétrie, et M. Minding lui-même est parvenu à la développer dans un mé- moire qu'il a adressé à notre Académie et qui doit prochainement paraître dans le Bulletin. Enfin M. Borenius, de Finlande, nous a communiqué des recherches théoriques, tendant à déterminer l'in- fluence que l'attraction d'un pays détendue donnée exerce sur la forme de la mer environnante. Quant à ce mémoire, nous y re- viendrons plus tard, lorsque M. Ostrogradsky, chargé de l'exa- miner, nous en aura rendu compte. b) Astronomie et Géographie. On sait déjà, par une notice préliminaire que nous avons men- tionnée dans notre dernier compte rendu, que M. Struve s’est servi avec succès de son admirable lunette de Repsold, établie dans le premier vertical, pour donner une nouvelle détermination, aussi exacte que possible, du coefficient constant de l'aberration de la lumière des étoiles fixes. Ce travail est à présent achevé, et forme le sujet d'un mémoire, lu au commencement de cette année et qui se trouve même déjà entre les mains des astronomes. Le résuliat final fixe la valeur du coefficient cherché à 20”,455 avec l'erreur probable d’un centième de seconde. La vitesse de la lumière déduite de ce chiffre serait de 41519 milles géographiques par seconde. avec une incer- titude de 22 milles seulement en plus ou en moins, et le temps qu'emploierait la lumière pour parcourir la distance moyenne du soleil à la terre serait de 8‘17”,8. En outre, les observations font Ni —= voir qu'il ny a pas lieu d'admettre une différence quelconque dans la vitesse de la lumière des différentes étoiles fixes. — C'est donc ainsi que l'astronomie pratique doit déjà à notre Observatoire central la détermination nouvelle des trois éléments principaux qui servent à la réduction des lieux des étoiles fixes, savoir de la précession des équinoxes, de la nutation de l'axe terrestre et de l'aberration de la lumière. On pouvait s'attendre à voir bientôt ces nouvelles valeurs fondamentales adoptées généralement par les astronomes; aussi se propose-1-on, à Poulkova méme, de procéder incessamment au calcul de nouvelles tables de réduction, basées sur ces valeurs, et qui remplaceront les célèbres Tables de Künigsberg. En attendant, M. Nicolaï, astronome de Mannheim, a calculé, sur ces nouveaux éléments, des tables générales qu'il a publiées dans le journal astro- nomique de M. Schumacher. — Outre le mémoire sur l'aberra- tion. M. Struve a préparé à la publication la troisième et dernière partie de son vaste et important travail sur les étoiles doubles et multiples, observées à Dorpat. On sait que ce travail commenca, dans celte ville, par l'édition, en 1827, d'un nouveau catalogue plus complet des étoiles composées. Plus tard, la mesure micrométrique des positions relatives de ces étoiles devint l'objet d'un second ou- vrage étendu, publié en 1857, déjà par notre Académie. Il restait encore, pour couronner l'oeuvre, à délerminer les positions absolues moyennes de ces astres, ou plutôt de l'étoile principale de chaque groupe isolé, et c'est là le but du troisième ouvrage dont nous par- lons et qui est déjà sous presse. Remarquez d'ailleurs qu'il ne s'agit ici que des étoiles composées, enregistrées au catalogue de Dorpat; or, on a vu que l'inventaire de ces groupes remarquables n'est pas 3 D = clos; qu'il s'est, au coniraire, encore considérablement accru, depuis, grace aux moyens puissants dont dispose l'Observatoire central. Les systèmes nouvellement découverts à Poulkova, et: dont nous avons annoncé le catalogue, seront soumis à une pareille discussion, et fourniront un supplément important à une partie de l'astronomie dont Herschel, le père, a jeté les premiers fondements, et qui, de nos jours, a reçu les plus amples développements à deux observatoires de Russie. M. Peters nous a lu un mémoire sur la latitude géographique de l'Observatoire central, déduite des observations de l’étoide polaire. Le but de ce travail était, d’abord, de déterminer le degré d'exacti- tude dont le grand cercle vertical d'Ertel, ms'rument de construc- tion particulière, était susceptible dans l'observation des distances zénithales des astres. Cet examen repose sur 289 observations de la polaire, instituées dans l’espace de quatorze mois; il a prouvé que l'observation d’une culmination isolée, prise dans un état d'air favo- rable, peut fournir des distances zénithales dont la valeur ne soit aflectée que d'une erreur probable de 0,12 de seconde, ce qui assig- nerait déjà à notre mstrument une place éminente parmi ceux qui servent à la détermination des hauteurs du pôle et des déclinai- sons. La latitude de l'Observatoire, trouvée par ce moyen, est de 59°46'48",78, et l'erreur probable de ce résultat ne va pas au delà de 0,04 d'une seconde. En outre, le travail de M. Peters fournit une dé- termination très exacte de la déclmaison moyenne de la polaire et, par la recherche de sa variation annuelle, une valeur mdépendanie pour l'aberration et une valeur positive pour la parallaxe annuelle de cette étoile. Cette dernière ne se monte, à la vérité, qu'à 0,08 d'une se- a conde, mais ce chiffre est encore sept fois plus grand que son erreur probable. Euler, dans sa Théorie du mouvément des corps solides, en développant, avec la clarté et la sagacité qui caractérisent tous ses immortels ouvrages, les lois de la rotation de la Terre, a prouvé théoriquement que la position de l'axe terrestre, dans l'intérieur. du globe, pouvait être sujelte à une certaine variabilité. En vertu de ces changements de position de l'axe terrestre, les lieux successifs du pôle vrai décriraient, autour du pôle moyen, un petit cercle dont la période serait de 309 jours. On n'avait pas tenté jusqu'à ce jour de constater, par l'observation, l'existence de ce phénomène remar- quable qui, évidemment, devrait se manifester par des changements périodiques, fort minimes, dans la latitude d'un lieu. M. Peters a distribué par groupes, au nombre de dix-huit, les valeurs de la hauteur du pôle qu'il a déterminées dans l'espace de quatorze mois, et il les a soumises à un examen très rigoureux, pour voir s'il ne s'y découvre pas quelque trace de cette périodicité. Effectivement, il résulte de cet examen, que les petites variations des hauteurs du pôle observées s'expliquent en admettant, que les pôles correspon- dants aux différentes observations, décrivent autour du pôle moyen un cercle dont le rayon est de 0,08, chiffre qui surpasse de 4 à 5 fois son erreur probable. Le phénomène en question ne serait donc plus sujet à aucun doute, s'il n'ÿ avait pas encore lieu de supposer que, peut-être, une pete périodicité dans la réfraction, échappant au calcul et dépendant de la période annuelle, ÿ fût pour quelque chose. Ce soupçon, heureusement, peut être écarté par des obser- vations prolongées, la période des changements de la hauteur du pôle n'étant que de courte durée, et dans six ans au plus, la ques- « — 920 — tion doit être définitivement décidée. — M. Mädler, de Dorpat, nous a adressé ses recherches sur l'orbite de l'étoile double # de la Grande-Ourse, travail qu'il a publié depuis; et M. Weisse, de Cracovie, des tables de précession, calculées par lui pour l'an 1825 et pour les déclinaisons de — 15 à + 15 degrés. — M. Siruve, le jeune, nous à communiqué, dans un mémoire, la détermination des posilions géographiques de Noxgorod, de Moscou, de Riazan, de Li petsk, de Voronèje et de Toula. Le voyage entrepris par l'auteur, l'année dernière, pour l'observation de léclipse du soleil, et dans lequel il a parcouru 3500 versies dans 39 jours, lui a fourni le ré- suliat géographique qui fait le sujet du mémoire dont nous parlons. Ce travail peul encore étre considéré comme premier essai heureux de l'emploi des chronomètres pour la détermination exacte des lon- gitudes dans de longs voyages par terre. En outre, le mémoire de notre jeune astronome a cela de particulier qu'on y trouve, pour la première fois, les valeurs respectives des chronomètres qui ont servi au transport du temps, ou si l’on veut leur poids respectif, déduit de leur comparaison journalière, procédé qui est très utile toutes les fois qu'il n'et pas permis de calculer ces valeurs par la déter- minalion réitcrée de la longitude d'un mème lieu. c) Physique. MM. Jacobi et Lenz ont communiqué à l'Académie, dans un second et troisième mémoire, les résultats ultérieurs de leurs re- cherches sur les lois de la force électro-magnétique. Après avoir, dans leur premier mémoire, envisagé le magnétisme d'induction, en tant qu'il est déterminé par le courant galvanique, et montré com- — 21 — ment, pour un cylmdre de fer donné, il fallait disposer la pile et les circonvolutions des fils, afin de produire le plus grand effet possible, ils traitent, dans la suite de leur travail, la question de savoir en combien la force magnétique, excitée dans le fer, dépend des dimen- sions du cylindre même. A cet effet, ils examinent d'abord l'in- fluence que l'épaisseur du noyau exerce sur l'intensité du magnétisme induit, et ils trouvent que, dès que celte épaisseur va au delà d'un tiers de pouce, toutes choses d'ailleurs égales, la quantité totale du magnétisme décomposé croît en raison du diamètre. Ensuite, on a mesuré la force magnétique, excitée dans des barreaux de fer de même diamètre, mais de longueurs différentes, ou plutôt l'intensité mag- nétique des pôles d'un tel électro-aimant, ce qui est le plus impor- tant en pratique, et l'on a trouvé la loi remarquable que l'action. polaire des barreaux de fer, aimantés par des courants galvaniques de même force, es mdépendante de la longueur de ces barreaux, et se manifeste seulement en raison du uombre des circonvolulions de l'hélice électro-magnétique dont ces barreaux forment le noyau. En combinant cette loi avec la précédente, on en tire la conséquence importante, savoir, que le magnétisme des pôles des cylindres électro- magnétiques est en raison du produit de la longueur de l'hélice par la force des courants. Nos physiciens soumettent ensuite à un examen soigné les lois de la distribution du magnétisme libre dans les bar- reaux de fer recouverts, sur toute leur longueur, de spirales électro- magnéliques, ce qui est une question importante lorsqu'il s’agit d'em- ployer de pareils aimants électriques à l'induction de courants mag- nélo-électriques. Ces expériences, faites sur des barreaux de sept longueurs différentes, depuis 4 pieds jusqu'à un pied, ont fat voir ENT qu'en prenant pour abscisses les différentes portions des barreaux, et pour ordonnées, les quantités de magnétisme, correspondantes à, ces portions, la loi de la distribution du magnétisme sera représentée par une parabole dont le sommet, répondant au maximum de la force magnétique, est situé au milieu du barreau. Ce dernier pro- blème a été plus amplement développé par M. Jacobi seul, dans une addition qu'il a fait suivre aux deux mémoires. en question. — M. Lenz a, en outre, institué des recherches sur les lois du déga- gement de la chaleur par l'action du courant galvanique, et nous en a rendu compte dans deux mémoires qui, bientôt, seront suivis encore d'un troisième. Le premier article, lu déjà en 1842, mais dont, alors, nous n'avons pu que citer le titre, était consacré à la description des appareils qui ont servi à ces recherches, et des mé- thodes de leur recüfication. La force du courant a été mesurée par le mulüplicaieur de M. Nervander, les résistances de la pile, par l'agomètre, nouvel instrument dù à nos physiciens. La loi qui règle les rapports entre les déviations de l'aiguille du multiplicateur et les forces du courant qui opèrent ces déviations, a élé déterminée par trois méthodes différentes connues qui, toutes, ont donné pour ré: sultat, que les forces du courant sont eu raison directe des tangentes des angles de déviation, toutes les fois que ces angles ne dépassent pas 40°, Ensuite, M, Lenz a iâché d'éclairer un point qui, pour le dégagement de la chaleur dans les liquides, est de la plus haute importance. Depuis que M. Fechner avait publié ses travaux de mesurage de la pile galvanique, excellents pour l'époque d'alors, il était généralement reconnu, du moins en Allemagne, qu'un courant galvanique, passant par un liquide, est sujet à deux espèces diffe- D3 — rentes de résistance; l'une, en dedans du liquide, l’autre, au passage du conducteur solide au liquide, ou vice versa, au passage du con- ducteur liquide au solide. Cette résistance de passage fut donc'ajoutée aux autres résistances de la pile. Bien qu'autrefois, M. Lenz eût aussi partagé celle opmion si généralement accréditée, ses recherches ultérieures lui ont prouvé, qu'il n’y a pas lieu d’avoir égard à cette résistance, vu que, si elle existe, son action se combine tellement avec ce. qu'on nomme la polarisation des plaques, que nos expé- riences ne sont guère en état de l'en séparer. Le second mémoire de M. Lenz, lu cette année, a pour objet le dégagement de la chaleur dans les fils métalliques par la même action du courant gal- vanique. Ses expériences lui ont confirmé, d’une manière très pe- remptoire, l'existence des deux lois suivantes, avoir, que la produc- tion de la chaleur s'opère en raison directe, et des quarrés des forces du courant, et des puissances simples des résistances, mdépendam- men! des qualités des fils. Notre physicien en a tiré diverses con- séquences dont la plus frappante est peut-être que, pour une surface de zinc donnée, on peut, moyennant la disposition la plus favorable de la pile, quelle que soit d’ailléurs la masse du métal employé, produire toujours la même quantité de chaleur, et pas au delà, en sorte qu'ici, également, la masse morte du métal ne fait que donner passage à la force du courant de la pile galvanique. Pendant que M. Lenz élait occupé de ces dernières expériences, des recherches analogues ont été publiées simultanément à Londres et à Paris, par MM: Joule et Edmond Becquerel. Ces deux savants, poursuivant des routes toutes différentes, ont été conduits absolument aux mêmes résullats, ce qui constate non seulement la justesse des lois décou- a vertes, mais prouve encore le haut intérêt du jour qui s'attache à ce sujet. — Les aulres recherches de M, Jacobi, renfermées dans deux notes et un mémoire qu'il a préparé pour la séance d'aujourd'hui, se rapportent à ses travaux de télégraphie électro-magnétique qui ont été couronnées du plus brillant succès. Comme il doit, lui-même, vous en rendre compte, je m'abstiens d'en dire davantage. Le même académicien nous a lu encore un arlicle intéressant du prince Pierre Bagration, lieutenant des pionniers à cheval de la garde, sur la propriété que possèdent les cyanures potassique et ferroso -polassique de dissoudre les métaux, article que l'Académie s'est fait un plaisir de publier dans son Bulletin. 11 nous a rendu compie enfin, dans une note, de l'invention fort remarquable d'une pile galvanique à effet constant, due à ce même jeune et habile officier, et qui promet de simplifier beaucoup les nombreuses et importantes applicalions d'une force qui, de jour en jour, devient d'un usage pratique plus étendu. M. Crusell qui, comme on sait, s'occupe, depuis nombre d'années, et non sans succès, d'expériences intéressantes sur les vertus curatives du courant galvanique dans certaines maladies d'yeux, est parvenu à construire un système parfaitement astatique d'aiguilles aimantées, tel qu'il lui en faut pour éviter les trop fortes secousses dans ses opérations. M. Sabler, astronome-adjoint de l'Observa- toire central, a imaginé une méthode pour déterminer le pouvoir rélringent des corps transparents, par la transmission de Ja lumière blanche, homogène, c'est à dire, non décomposée en rayons colorés. Outre ce dernier avantage, par lequel cette méthode se dis'ingue de tous les procédés connus jusqu'à ce jour, elle a encore celui d'être facilement applicable en pratique et de fournir des résuliats dure = 0 = précision suffisante. M. Sabler, pour atteindre à ce but, n’a fait que remplacer le prisme par des surfaces planes parallèles. M. Knorr, de Kazan, nous a adressé ses remarques sur l’intéressante découverte de M. Moser de Künigsberg et sur une méthode particulière de produire des {hermographies. M. Knorr, comme on le voit par ce mot, ainsi que d’autres physiciens avant lui, attribue les phéno- mènes, observés pour la première fois par M. Moser, à l'action de la chaleur plutôt qu'à celle de la lumière. — M. Kupffer qui, à l'Académie, doit être considéré comme le représentant de la phy- sique du globe, a présidé, comme par le passé, aux travaux relatifs à la météorologie et au magnétisme terrestre, travaux qui s’exécutent, dans toute l'étendue de l'empire, sur une échelle vraiment imposante. Aussi M. Kupffer, outre une note qu'il a lue à l'Académie sur _J'inclinaison magnétique de Pékin, a-t-il, en sa qualité de directeur en chef des observatoires magnétiques et météorologiques des mines, publié, cette année, le Recueil des observations livrées par ces éta- blissements. Or, ces travaux purement mécaniques et matériels, une fois réglés, notre académicien a dû naturellement porter son atien- tion sur le côté scientifique de ses études de prédilection: les mé- thodes d'observation, par exemple, étant encore, même après les vues nouvelles, ouvertes par un génie tel que celui de M. Gauss, susceptibles de bien de perfectionnements, M. Kupffer, adonné à ces travaux, s'est bientôt vu arrêté par le manque d'un emplacement convenable. A l'observatoire magnétique central, l'urgence des ob- servalions courantes ne permet pas d'établir, pour quelque temps, d'autres instruments magnétiques dont les aiguilles pourraient, par leur attraction, introduire de grandes erreurs dans les observations k -. E — absolues. Dès lors, l'utilité d'un établissement spécialement consacré à toutes les recherches qui se rapportent à la physique de la terre, sans entrer précisément dans le système des observations journalières, s'est présentée à son esprit, et il en a suggéré l'idée à ses chefs éclairés, M. le général Tchefkine, chef de l'état-major des mines, et à M. le Comte Cancrin, ministre des fmances. Ce haut fonc- tionnaire, durant son long minislère, a doté la Russie d'un si grand nombre d'institutions utiles qui immortaliseront sa mémoire dans les annales des sciences, qu'on ne doit pas être élonné de le voir saisir avec ardeur cette nouvelle occasion pour satisfaire aux besoins si va- riés des études physiques, dans la plus large acception de ce mot, en fondant, avec l'autorisation de S. M. l'Empereur, un Obser- valoire physique dont nous ne pouvons mieux énoncer le caractère, qu'en vous communiquant ici un extrait de la lettre par laquelle lillustre fondateur lui-même a annoncé à M. de Humboldt les in- tenlions gracieuses de S. M. Impériale: ,,Cet observatoire, écrit M. le Comte Cancrin, sera placé dans un bâtiment construit à cet effet avec les salles et cabinets nécessaires. Un directeur, avec un conservaieur el un personnel subalterne suffisant, seront logés dans l'établissement. Celui-ci sera muni des instruments nécessaires à la culture des principales branches de la physique, surtout dans ses rapports avec Je travail des métaux, le mécanique et l'électricité, ainsi qu'avec la météorologie et le magnétisme terrestre, qui au reste, conserveront comme succursale, l'observatoire magnélique existant ac- tuellement. L'établissement sera doté de façon à pouvoir se com- pléter des instruments nouveaux, indiqués par le besoin de la science, et à satisfaire aux frais des expériences courantes. En un mot, l’ob- ss D servatoire physique de l'institut des mines, établi sur une échelle large, mais dénué de faste, sera à méme de satisfaire au triple but: 1° d'étendre, par des recherches approfondies, les limites de la phy- sique et de ses applications uliles; 2 de réunir et d'utiliser pour la science les découvertes et expériences partielles, faites en physique dans l'étendue de l'empire; 3° de propager et de perfectionner l'étude de cette science par un cours supérieur, principalement à l'usage des élèves de l'Institut des mines, et d'autres personnes suffisamment préparées. — On sait que, depuis quelques années, l’Académie fait instituer des observations régulières des marées sur la côte Nord-Ouest de l'Amérique, au moyen d'un appareil qu'elle a fait construire à cet effet et envoyé à Sitkha. Le résultat satisfaisant qu'ont déjà fourni ces observations, a engagé l'Académie, sur le rapport de M. Lenz, d'offrir un semblable appareil à un oflicier de la marine qui serait chargé de diriger ces sortes d'observations à Arkhangel, sur la côte de la mer Blanche. Le directeur éclairé du département hydrographique du Mi- nistère de la marine, M. le général Willamoff, a bien voulu entrer dans nos vues, et nous pouvons nous attendre, sous peu, à une suite également instructive d'observations de ce port de mer septentrional. En attendant, M. le vice-amiral Lutke qui, le premier, a suggéré l'idée de l'Lrpsalographe*), a recueilli plusieurs observations de marées, tant de nos colonies en Amérique, que de Ja mer Blanche et de la mer Glaciale, les a discutées en physicien habile, et en a déduit quelques résultats intéressants qu'il a bien voulu nous com- muniquer, accompagnés de deux cartes représentant la marche de la marée dans les parages indiqués. L'auteur, en compulsani, dans ce *) De vyos, haut, et «Ac, la mer. = JS — mémoire, des observations dont les Anglais n'ont tiré aucun parti, tâche d'expliquer les phénomènes de la marée de l'océan Pacifique et de la mer Glaciale. Il nous fait voir comment les ondes se propa- gent le long de la côte occidentale de l'Amérique, el comment, près des îles Aléoutes, elles se tournent au Sud. Il fait observer ensuite que, dans des lieux assez rapprochés les uns des autres, on remarque de grandes irrégularités dans le phénomène, causées vraisemblable- ment par l'interférence. Mais ce qui surtout mérite l'attention des physiciens, c'est que les prétendues inégalités journalières ont lieu, non seulement dans la hauteur de la marée, mais encore dans le temps, ce qui, avant M. Lutke, n'a guère été observé. Cette iné- galité tient, comme on sait, à la distance de la lune à l'équateur; or, théoriquement, l'influence de cet élément sur la hauteur des marées du matm et du soir est facile à comprendre, ainsi que Newton déjà l'a fait voir, tandis que les inégalités dans le femps exigent encore une explication: elles dépendent entièrement de la localité, et ne s'observent, par ex., pas dans le canal Lamanche. Une conséquence naturelle de l'existence de cette mégalité est que le temps d'un port, déduit d'une seule observation, n'offre aucune certitude. Enfin ce mémoire discute encore le phénomène de la Manikha, dont l'auteur, dans ses voyages antérieurs, a signalé, le premier, l'existence dans la mer Blanche, à l'embouchure de la Dvina, el qui consiste en un état stationnaire, même en une rétrogradation, dans la marée montante, ayant lieu à l'époque de sa hauteur mo- yenne, pendant une demi-heure environ, tandis que la marche du reflux procède sans interruption. Ce mémoire intéressant a été publié dans le Bulletin. — Un autre phénomène dont l'étude, depuis peu, = 99 est fort en vogue dans l'Ouest de l'Europe, je veux dire le phéno- mène des glaciers, vient d'attirer récemment l'attention de l’Académie. Au retour de son voyage au Caucase, M. Fritzsche nous apporta la nouvelle que cette chaîne remarquable récèle aussi des glaciers semblables à ceux des Alpes, et nous signala particulièrement un glacier situé au pied du Kasbek, et qu'un jeune officier des voies de communication, M. Bakhméteff, résidant dans ces lieux, serait dé- sireux d'examiner, si l'Académie consentait à le munir des instruc- tions nécessaires à cet effet. Ceci étant fait moyennant l'envoi des ouvrages de MM. Agassiz, Forbes et Hugy, l'Académie espère obtenir bientôt un premier rapport de M. Bakhméteff. En atten- dant, une jeune naturaliste autrichien, M. Kolénati, voyageant dans ces contrées avec le secours de l'Académie, a visité le glacier en question, et nous en a adressé quelques notices préalables qui, non seulement constatent l'existence du phénomène, mais encore en don- nent une idée assez netle, élant accompagnées d'une petite carte levée à coup d'oeil. Nous pouvons citer enfin, comme appartenant à cette partie de notre rapport, un mémoire manuscrit qui nous a élé adressé de Dresde, et dans lequel un physicien allemand, M. Petz- hold, expose ses vues sur la formation des glaciers, faisant opposi- tion aux théories établies par M. Agassiz de Neufchatel et M. For- bes de Londres. d) Chimie. M. Hess, en poursuivant avec ardeur ses expériences relatives à la thermochimie, a préparé, en outre, à la publication la 6ème édition de son iraité de chimie en langue russe. M. Fritzsche a tâché de compléter la série des combinaisons cristallisées du soufre avec — (D — lammonium. 11 avait déjà découvert antérieurement. le heptasulfure et le pentasulfure; à présent, il vient d'ajouter à ces deux combi- naisons, une troisième, le tétrasulfure, dont il a décrit, dans un mé- moire, la formation et la composition. En outre, M. Fritzsche, dans une note, a appelé l'attention des chimistes sur l’analogie qui existe entre le Chloranil et le Chlorqumoyl, deux substances qui, n'ayant aucun rapport entre elles relativement à la formation, pa- raissent cependant, d'après la théorie des subslitutions, appartenir à une même série. e) Botanique. M. Meyer nous a communiqué, dans un mémoire, ses remarques sur les genres des Daphnacées dénués d’écailles périgynes, remarques qui lui ont fourni la base d'une nouvelle distribution systématique de cette famille. Il a établi et précisé, dans un second mémoire, les caractères des genres HMonolepis Schrad., Oligandra Less., et Nano- phytum Less. Il a livré, de plus, dans trois notes, les diagnoses d'un grand nombre de plantes nouvelles, ou msuffisamment décrites, que M. Schrenk}, voyageur du jardm impérial botanique, a re- cueillies dans ses voyages, et principalement sur le fleuve Tchou, en Songarie; l'une de ces notes se rapporte spécialement aux Ché- nopodées et aux Statices. Enfin, le même académicien a rédigé le texte de la 7ème et de la 8è"e décades de l'ouvrage commencé par feu Marschall-Biberstein sous le titre latin de Centaine de plantes rares de la Russie méridionale, particulièrement de la Tauride et du Caucase, ouvrage dont l'illustre auteur n'avait publié que la moitié, lorsque la mort l'enleva, et à l'achèvement duquel l'Académie s’est engagée à pourvoir. Une entreprise fort utile, et dont M. Meyer à — D — fourni la première idée, consiste à faire recueillir, dans tout l'empire, les plantes qui croissent spontanément dans les différentes provinces. et à les envoyer ici marquées chacune de sa dénomination locale. Cette mesure va nous fournir, un jour, les matériaux complets d’un dictionnaire botanique russe qui manque encore à notre littérature. En attendant, elle est déjà d'une grande utilité au dictionnaire gé- néral de la langue russe, publié par notre seconde Classe, et auquel plusieurs membres de la Classe physico-mathématique, nommémenti MM. Wisnicvsky, Brandt, Bouniakovsky et i1eyer prennent une part fort active. Le troisième département des domaines à bien voulu prêter main forte au projet louable de M. Meyer. Ce même aca- démicien nous a lu un article tiré de sa correspondance avec M. Ba- siener, et qui donne un aperçu succinct de la végétation automnale des côtes du lac d’Aral et du khanat de Khiwa, contrées qui, comme on sait, appartiennent au nombre des plus difficilement accessibles. Enfin, M. Bunge, membre correspondant, nous a adressé de Dorpat un mémoire sur Pedicularis comosa de Linné, et les espèces qui lui sont analogues. f) Zoologie et Physiologie. Les occupations littéraires de M. Brandt ont eu pour objet les mammifères et les oiseaux de Russie. Il nous en a rendu compte dans deux mémoires et huit articles de moindre étendue qui tous, à l'exception de deux seulement, sont déjà publiés dans le Bulletin. Par ces travaux, la classe des mammifères à été enrichie de deux nouvelles espèces de Spermophile dont la description forme le sujet d'une note. Deux mémoires assez étendus sont consacrés à l'histoire naturelle des Gerboises et des Sousliks sous le rapport de leur clas- EN sification systématique, de la structure du crâne, de l'aflinité des espèces entre elles et de leur distribution géographique. A cette oc- casion, notre zoologue a établi un nouveau genre et six nouveaux sous-genres de cette famille d'animaux rongeurs; il a étendu et rec- tifié, en outre, par de nouveaux critères, la caractéristique de la fa- mille des Dipodes et des écureuils. L'ornithologie de la Russie lui doit des éclaircissements sur un nouveau sous-genre des perdrix- géants, établi par lui, et de nouvelles recherches sur le Passer arc- tous de Pallas, espèce à laquelle notre zoologue a cru devoir assigner une autre place dans le système. Il a livré, en outre, la descrip- tion de huit espèces nouvelles d'oiseaux de Russie. Il a publié enfin, dans le journal russe des haras et de la chasse, un mémoire sur la perdrix-géant du Caucase, et dans les Annales anglaises d'histoire na- turelle de M. Jardine, des remarques sur plusieurs oiseaux de Sibérie, peu connus aux ornithologisies étrangers, et sur lesquels M. Sirick- land lui avait demandé des renseignements. Deux travaux d'anatomie comparée dont s'occupe notre zoologue, ont pour objet le muse mâle et le Coïpus, espèce très rare dont l’autopsie n'a été faite qu'une seule fois. — Quant à M. Baer, nous nous félicitons de pouvoir an- noncer qu'il a repris ses importantes recherches sur l’évolution des animaux, recherches qu'au plus grand regret des physiologistes, il avait depuis long-temps abandonnées. Il nous à livré, en ouire, quelques nouvelles preuves constatant l'émigration des renards blancs vers le Sud, et une notice intéressante sur des os d'homme d'une grandeur extraordinaire. La comparaison de ces os avec les analogues du squelette de Bourgeois, garde-du-corps de Pierre-le-Grand, fait conclure que l'individu auquel ces os ont appartenu a dû avoir RE Je près de 9 pieds de hauteur. Or ce fait surpasse tous les exemples connus et. dûment avérés. — M. Ewersmann, de Kazan, nous a adressé, dans un mémoïre, ses souvenirs zoologiques de la montée Sud-Ouest de l'Oural, renfermant plusieurs observations intéressantes et peu connues de la faune de cette contrée; et M. le docteur Weisse, le catalogue de 155 infusoires observées par lui à St.-Pétersbourg, tra- vail d'autant plus intéressant que M. WVeisse est, tant qu'on sache, le seul savant en Russie qui s'occupe de celte partie de la zoologie microscopique. Enfin M. Ménétriés a décrit les caractères d'un nombre assez considérable d'insectes provenant d’un envoi de la côte Nord-Ouest de l'Amérique. g) Paléontologie. La Paléontologie n’est encore représentée, cette fois, que par un seul mémoire; — mais par un mémoire émané du Palais de nos Empereurs; car il a pour auteur un auguste Membre de la Famille impériale que nous comptons avec orgueil au nombre de nos Asso- ciés,, et dont nous avons déjà eu l'occasion de citer le nom dans nos compies rendus précédenis. Je veux parler de la Description de quelques restes d'animaux fossiles des environs de Tsarskoïé-Sélo, publiée, en langue allemande, par Son Aliesse impériale Monseigneur le Duc de Leuchtenberg. On sait le haut intérét que les géo- logues, surtout depuis le beau travail de M. Pander, attachent au terrain de: Pavlovsk et de ses environs, les pélrifications variées qu'il récèle et qu'il offre en abondance à quiconque veut se donner la peine d'y fouiller. L'augusle Auteur du mémoire dont nous parlons n'a pas dédaigné d'aller lui-même à la recherche, et ce sont des 5 _— 54 — échantillons de sa propre collection dont il nous livre la description et les figures. Dé vingt-huit espèces décrites dans ce mémoire et appartenant aux Trilobites, aux Testacés, aux Crimoïdes et aux Coraux, il n'y en a pas moins de dix qui sont iout-à-fait nouvelles; les autres le sont par rapport à la localité. L'Obolus ingricus, espèce de Testacé, établie par M. Eichwald, a été décrit et figuré ici d'après le seul exemplaire complet, c'est a dire à deux valves, qui existe, et que l’auteur lui-même a découvert dans la couche jaune- clair du grès de Podolova. h) Histoire. ; On sait le grand nombre d'opinions diverses, les unes plus ha- sardées que les autres, qui, successivement, oni été établies sur l'ori- gine du mot russe grivna. M.Krug, ne pouvant s'accorder avec aucune de ces opinions, a essayé de trouver une nouvelle étymologie de ce mot qui puisse éclaircir, à la fois, les deux acceptions diffé- rentes que lui attribuent les plus antiques documents slavons, savoir celles d'ornement et de poids. A cet effet, il a porté d’abord son attention sur la traduction slavonne de la bible qui existait déjà lorsque les Russes, sous Vladimir, se convertirent au christianisme, et yÿ a recherché tous les endroits où se rencontre le mot grivna. Cette traduction ayant été faite, comme on sait, sur celle des Septante dont s'étaient déjà servis les Évangélistes et les Apôtres, il s'en suit que les différents mots grecs qui, en slavon, se trouvaient rendus par grivna, devaient conduire à l'explication du sens que les Slavons .attachaient à ce mot. Or, tous ces mots grecs, sans exception, ren- ferment l'idée de quelque chose qui entoure, embrasse où enceint, tels que colliers, bracelets, anneaux, quelquefois aussi agrafes, boucles, — DD — au moyen desquelles on attachait le vêtement de dessus. L'auteur croit donc qu'originairement, le mot grivna signifiait un ornement en métal et en forme d’anneau. Il fait voir ensuite, par un grand nombre de citations, que chez les différentes nations de l'antiquité, ainsi que plus tard, au moyen âge, chez les Anglo-Saxons, les Scan- dinaves, les Byzantins, etc. la coutume se maintint de récompenser le mérite par ces sortes d'ornements, ou d'en marquer certaines dignités accordées. La même chose se rencontre chez les Russes; car nous retrouvons encore le mot griyna dans la chronique de Nestor ab- solument dans la même acception que lui attribue la bible slavonne. De même que dans celle-ci, Pharaon attache au cou de Joseph la ltorquem auream, vpusny 34ary, de même, pour n'en citer qu'un seul exemple, tiré de la chronique, Boris, fils de notre grand-prince Vladimir, accorde un ornement semblable au Hongrois George à qui ses assassins coupent la tête pour s'emparer plus tôt de la griona d'or qui donc, évidemment, était un collier. Ensuite, notre historien, en s'appuyant de plusieurs passages tirés soit de la bible, soit de différents auteurs, romains et autres, fait voir que ces colliers et bra- celets avaient un poids déterminé. Des pesées soignées, instituées par lui sur différents échantillons de ces anneaux; et qui toutes ont donné soit exactement le poids d'une livre, soit la moitié d'une livre, ou les multiples de ‘cette moitié, lui ont encore confirmé ce fait. Des anneaux du poids d'une livre se nommaïienl griyna; ceux qui ne pesaient qu'une demi-livre s’appelaient grivenka. Faute d'argent monnayé, on se servait des uns et des autres dans le paiement de fortes sommes; ainsi que cela se pratiquait aussi chez plusieurs peuples de l'antiquité, nommément chez le Bretons qui, selon le, témoignage * nr AT de César: vtuntur aut aere aut annulis ferreis, ad certum pondus examinatis, pro nummo*).. Par la suite, pour plus de commodité dans le commerce, on substitua la forme de lingots à celle d’an- neaux. — Or, cela nous mènéraït trop loin, si nous voulions suivre pied à pied le savant historien dans ses doctes argumentations. Hätons nous donc d'arriver à l'étymologie même qui, par ce que nous ve- nons de dire, nous paraît déjà suflisamment corroborée: Le mot allemand Ring, anneau, est commun aussi à l'ancienne langue du Nord, à l'anglo-saxon et à l'ancien haut-allemand, avec la seule différence que, dans ces idiomes, l'r est encore précédé d’un À aspiré; or, on sait.que le 2 russe s'emploie aussi bien pour le g que pour l'A aspiré. Effectivement les Bohèmes écrivent Arwwna, mot dont l'identité avec hringa ne paraît, dès lors, sujette à aucun doute: — Nous avons dit, dans notre dernier compte rendu, que S. M. l’Em- pereur, sur le rapport de M. le Ministre de l'instruction publique, a daigné ordonner d'admettre M. Oustrialoff aux archives de l'em: pire, pour y extraire les matériaux relatifs à une histoire authentique de Pierre-le-Grand dont s'occupe ce savant. Noire collègue a com- mencé par l'exploration des archives du Ministère des aflaires étran- gères, les plus riches en documents historiques, parce que tous les pa- piers trouvés dans le cabinet particulier de Pierre-le-Grand après sa mori, y ont été déposés dans le temps. M. Oustrialoff a examiné, dans l’espace d'un an, soixante /»-folio renfermant chacun près de 1000 pages, dont chacune, à son iour, appartient à l'histoire. Car, écrites, pour la plupart, de la main du Tsar, en forme de minutes, elles ren- dent le plus éloquent témoignage de l’universalité étonnante de ce *) De bello Gallico. D, À - génie-réformateur, et jettent une vive lumière sur ses immortelles actions, comme sur ses conceplions les plus secrètes. Le grand nombre d'extraits, tirés par M. Oustrialoff de cette précieuse collection, et qu'il a mis sous les yeux de l'Académie, font espérer le plus beau succès à son utile entreprise. — M. Brosset a expliqué, dans une noté, la signification de deux noms propres qu’on rencontre dans les chroniques géorgiennes, et dont l'un, Savalla, a été pris à tort pour le nom de la ville où se retira, dit-on, le fils du grand-prince André Bogolioubsky avant d'épouser Thamar, reine de Géorgie. M. Brosset y voit le nom défiguré de Vsévolod. L'autre nom de ville, Sevindch, où se réfugia plus tard le même prince, est peut-être la ville russe de Svinetsk; maïs plus probablement, selon M. Brosset, le nom d'un prince Qiptchak. Le même académicien nous a lu une note sur une série de dix-sept Catholicos d'Aphkhazie dont le plus ancien est Arsène, installé en 1390, et le dernier, Maximé, mort à Kiev, en 1795. Comme il n'existe mi histoire mi liste connue de ces Catholicos, l’auteur a tiré ces noms des chartes géorgiennes dont les copies existent au musée asiatique, d'mscriptions d'images mingré- liennes et de divers matériaux. Quant aux dates, il les a fixées, pour la plupart, en s’élayant des synchronismes fournis par les monu- ments. Æn outre, notre orientalisie a continué la traduction de la chronique dite de VVakhtang dont il nous a présenté la seconde moitié, ainsi que l'histoire du Karthli, faisant partie de celle de Géorgie, depuis 1469 jusqu'en 1754, par VVakhoucht. En mettant ce travail sous les yeux de l'Académie, il l’a accompagné d’une note, ayant pour but de prouver que le roi Wakhtang VI n'est point l’auteur de la chronique de Géorgie qui lui est vulgairement atiribuée, ose. Er et qu'il n'a fait que réunir en un seul corps les annales existant avant lui, et où, tout au plus, il aura ajouté quelques faits tirés des historiens des nations voisines. Nous trouvons encore, dans le Bul- letin, trois articles du même auteur, savoir, une histoire des Ba- gratides géorgiens, d'après les auteurs arméniens et grecs, jusqu'au commencement du XIème siècle, — une notice extraite de la chro- nique de VVakhtang, sur le mari russe de Thamar, reine de Géorgie, et une autre sur un manuscrit géorgien appartenant à l’église de Mtskhéta et communiqué à l'Académie par Mgr. l'Exarque de la Géorgie, manuscrit qui a fourni à M. Brosset la solution de quel- ques questions de chronologie. Enfin cet académicien nous a lu ré- cemment une notice sur Pharsadan Giorgidjanidzé, historien géorgien du 17è%e siècle, nouvellement découvert par M. Jossélian, et dont l'ouvrage historique commence à la conversion de la Géorgie au chris- tianisme et fmit avec le 17ève siècle inclusivement. — M. Dorn nous a livré la cinquième partie de son Recueil de matériaux relatifs à l'histoire des pays et des peuples du Caucase, renfermant des notices géographiques tirées des historiens et géographes arabes peu exploités sous ce rapport. Lui et M. Frähn nous ont rendu compie, en outre, dans trois articles raisonnés, de différentes acquisitions impor+ tantes de monnaies orientales, rares ou inédites, dont s'est trouvé enrichi notre musée asiatique, grace au soin de son ancien directeur et à l'intérêt bienveillant que M. le comte Cancrin, Ministre des finances, se plat à vouer à cet établissement. Un autre travail de numismatique de M. Dorn à pour objet quelques momnaies, incon- nues jusqu'à ce jour, d'Hormisdas 1, troisième roi Sassanide, MM. Dittel et Bérézine, anciens élèves de l’université de Kazan, voya: nn Dé geant en Orient avec des instructions de nos orientalistes, nous ont adressé une note sur le défilé nommé 7Tsour par Procope, et Dchor ou Tchogh par les historiens arméniens, et une autre, sur les po- pulations géorgiennes de la Perse, accompagnée de copies de quelques inscriptions tumulaires. i) Philologie et Archéologie. M. Graefe à discuté, dans un premier mémoire, certaines formes du verbe grec qui ne peuvent guère s'expliquer, qu’en ayant recours à leurs analogues dans le sanscrit. Dans un second article, rédigé en forme de discours, et lu dans la séance solennelle du 12 janvier, il a soutenu la thèse, que les nations les plus civilisées et les plus puissantes de la terre se trouvent jointes entre elles par le lien com- mun des langues imdo-européennes. — M. Bühilingk, dont nous avons annoncé la nomination dans notre dernier compte rendu, à débuté d'une manière distinguée, par des recherches grammaticales surle sanscrit, fruit d’une étude assidue et consciencieuse des anciens grammairiens des Indes; car en Europe, les sources classiques de de cette langue, vu les grandes difliculiés dont elles sont hérissées, n'ont guère été dûment approfondies. M. Bühilingk médite une grammaire détaillée et philosophique du sanscrit dont ses travaux ac- tuels, renfermés dans trois mémoires étendus et autant de notes, ne sont que les préliminaires. Ces iravaux, du reste, sont déjà impri- més, soit dans le recueil des Mémoires, soit dans le Bulletin, et offrent le premier exemple d'impression sanscrite en Russie. Le beau caractère dont se sert notre typographie, a été gravé ici-même, sous la direction de notre jeune orientaliste. — M. Edouard Muralt nous a adressé une note sur Dénys l’Aréopagite, premier évêque — 47 — chrétien d'Athènes du 17 siècle de notre ère, et sur les ouvrages de théologie mystique qu'on lui attribue, d'après un manuscrit qui se conserve à la bibliothèque de l'Académie; dans une seconde note, le même savant a décrit quelques manuscrits grecs nouvellement dé- couverts, de la bibliothèque impériale et publique. Un mémoire, qui nous a été adressé par M. Kühne, jeune archéologue de Berlin, a pour objet deux antiques monuments inédits relatifs au mythe d’Ac- téon. Enfin nous nous félicitons de pouvoir annoncer ici, que nous venons de faire l'acquisition de la riche succession littéraire inédite de noire célèbre archéologue, feu Kühler, succession qu'on avait cru périe dans l'incendie du palais d'hiver, et qui non seulement ren- ferme, au milieu d’autres manuscrits,. l'ouvrage sur les pierres gra: vées dont l'impression a été brusquement. interrompue par la mort de l'auteur, mais encore une collection précieuse d'un grand nombre de dessms, supérieurement exécutés et représentant les pierres gra- vées et les monnaies du Bosphore les plus rares, des célèbres musées de l'Europe que l’auteur avait visités à différentes reprises. k) Statistique. Notre statisticien, M. Küppen, a visité, cette année, les gou- vernements de Riazan, de Tambov, de Voronèje, de, Kharkoy, de Koursk, d'Orel, de Toula et de Kalouga. Ce voyage, avec celui qu'il fit en 1840, lui a fourni le sujet d’un ouvrage étendu, em- brassant la partie centrale de la Russie européenne, et qu'il prépare à la publication. Outre les matériaux, recueillis ainsi par l'observa- tion immédiate, une vaste correspondance, soit officielle, soit privée, fait affluer dans nos archives statistiques un grand nombre de ren- = À = seignements importants que M. Küppen se fait un devoir de com- pulser et de rédiger avec son assiduité accoutumée. C'est ainsi qu'il nous a lu, cette année, un mémoire sur la distribution des habi- tants de la Russie, selon les conditions, dans les différentes pro- vinces, el un autre, sur la population non-russe des domaines d'apanage. Il nous a communiqué, de plus, dans une note, des renseignements fort curieux sur la partie Nord-Est du gouvernement d'Arkhangel, d'après le rapport d'un marchand d'Oust-Syssolsk, nommé Latkine, qui le premier a franchi les monts Oural à une latitude aussi élevée; et dans une seconde note, il nous a fait voir que les Karataï, peuplade dont parlent certains auteurs orientaux et que Lépékhine a encore visitée dans ses voyages, sont une tribu des Mordvas, et existent encore, en très petit nombre, dans le gou- vernement de Simbirsk. On voil, par ce rapide aperçu, que, sans compter les 14 ou- vrages de date antérieure et dont seulement l'impression a élé achevée en 1843, le nombre des manuscrits présentés, et lus eu partie, dans nos quarante deux séances de cette année, s'élève à 96, parmi les- quels on peut compter 13 articles assez volumineux pour former des ouvrages détachés, 32 mémoires et 51 notes. La section physico- mathématique, proprement dite, y est représentée par 36 articles. celle des sciences naturelles, par 26, et la Classe d'histoire, de phi- lologie et des sciences politiques, par 34. Vingt académiciens ont livré 71 articles, y compris les 13 ouvrages étendus, 7 autres ar- ticles ont pour auteurs six membres honoraires ou correspondants, 2 mémoires nous ont été présentés par des employés attachés au 6 LU service de l'Académie, sans être membres, et le reste, savoir 16 ar- ticles, ont été soumis au jugement de l’Académie par quinze sa- vants éirangers. IV. VO YA Cr Nous passerons sous silence l'importante expédition scientifique de M. Middendorff, bien que nous ayons eu de ses nouvelles de Touroukhansk. Nous aimons mieux vous présenter, plus tard, un ensemble plus complet des résultats marquants dont ce voyage d’ex- ploration promet d'enrichir la science. 1} en est de même des courses pénibles, non terminées encore, de notre zoologue-préparateur W 0z- nessenskyÿ, dans les lointamns parages des mers du Kamichaika et d'Okhotsk. Mais nous ne saurions nous dispenser de dire quelques mots d'une expédition commencée et heureusement accomplie dans le courant de cette année, et qui a eu un but tout spécial. La géographie mathématique d’un pays peut être avancée de deux manières différentes, d'abord, par les levées trigonométriques, ensuite, au moyen de la détermination astronomique des lieux. Une institu- tion parliculière, le dépôt militaire et topographique de l'état-major de Sa Majesté, organise et surveille des opérations trigonométriques d'une étendue imposante; des travaux analogues par rapport au litioral de la mer Baltique ont été entrepris et habilement exécutés par le département hydrographique du Ministère de la marine. Ce n'est que dans des cas exceptionnels, et nommément lorsqu'il s’agit de recherches relatives à la figure de la Terre, que des opérations tri- gonométriques peuvent être du ressort de l'Académie et de son éta- blissement astronomique. Or, non obstant le développement qu'on = 5 a donné, jusqu'à ce jour. aux trianpulations, celles-ci ne peuvent cependant s'étendre que sur une partie seulement du vaste empire, et il se passera encore bien des générations avant qu'un réseau tri- gonométrique continu ne vienne embrasser la Russie européenne en- tière On voit donc que, sans l'appui des déterminations astronomiques des lieux, la géographie de la plus grande partie de l'empire man- querait de fondement, et c’est avec raison que l'Académie, dès sa fondation, a constamment envisagé comme ‘une de ses missions prin- cipales, les travaux tendant à l'avancement de la géographie de l’em- pire. Aussi peut-elle le dire avec orgueil: la géographie mathéma- tique de la Russie repose presque uniquement sur des opérations dirigées par elle. Désormais, l'observatoire central doit être le centre et le point de départ de toutes les opérations de ce genre. Or, à cet effet il était indispensable, avant tout, de bien déterminer la position de cet établissement même, par rapport aux points fixes de la terre. Sa latitude, que nous venons de citer, est exacte à ‘/,, de seconde près; mais sa longitude était affectée d'une incertitude de 3" en temps, ou de 45" en arc. Il eût été déplacé de vouloir aug- menter encore la confusion provenant déjà de l’acception de plusieurs premiers méridiens; il s'agissait plutôt de fixer la longitude de Poul- kova par rapport au méridien de l'observatoire de Greenwich, le plus ancien qui existe et que les astronomes de tous les pays sont con- venus de considérer comme le vrai point zéro des longitudes ter- restres. Le transport du temps par de bons chronomètres paraissait être le moyen le plus propre à ce but, vu la grande facilité de com- munication qu'offraient les bâteaux à vapeur. Une jonction immédiate entre Poulkova et Greenwich nous eût, il est vrai, le plus prompte- * RÉ. es ment conduit au but; mais la rareté des communications directes entre ces deux lieux, et les longs intervalles de temps entre les arri- vées et les départs des pyroscaphes anglais, ont fait préférer de choisir un point intermédiaire plus rapproché, savoir Altona, dont d’ailleurs la longitude par rapport à Greenwich devait être supposée exactement connue par l'expédition chronométrique anglo-danoise de 1824. L'Aca- démie mit donc sous les yeux de M. le Ministre de l'instruction publique, son président, le plan d'une suite de voyages à faire, sur les bâteaux à vapeur de Lubeck, durant une saison entière, dans le but de déterminer au juste, par le transport réitéré du temps, la différence de longitude entre les observatoires de Poulkova et d’Al- tona. Il fut facile d’intéresser à ce projet aussi M. le Ministre des finances et d'obtenir, par la puissante coopération des deux Ministres, l'assentiment de S. M. l'Empereur à ce projet, et les moyens nécessaires pour le mettre en oeuvre. L'opération commença donc en mai de cette année et fui terminée, après dix-sept trajets, au mois de septembre. L'appareil de l'expédition consistait d’abord en 35 chronomèires appartenant soit à l'observatoire, soit à l'état-major ou à l’amirauté, soit à des personnes privées. L'astronome d’Altona, M. Schumacher, eut l’extrème obligeance de metire sur le champ à la disposition de nos astronomes plusieurs beaux chronomètres de son observatoire, et les artistes-horlogers les plus distingués de tous les pays, tels que MM. Hauth de St.-Pétersbourg, Kessels d'Al- tona, Tiede de Berlin, Dent et Muston de Londres et Breguet de Paris, s'empressèrent à l’envi de suivre l'exemple donné par l'astronome danois, en envoyant à ce concours les productions les plus parfaites de leur art, de sorte que le nombre des chronomètres = au service de l'expédition s’éleva bientôt à 86. M. Struve lui-même se chargea de la direction du premier voyage, tant pour initier les jeunes astronomes à la conduite de cette importante opération, que pour s’aboucher avec M. Schumacher et arrêter, de concert avec lui, les nombreux détails de l'opération; les trajets subséquents furent confiés à la direction de MM. Struve, le jeune, et Sabler, secon- dés successivement par MM. Peters, George Fuss, Savitch, Schidlovsky, Liapounoff et Woldstedt et par les astronomes danois MM. Petersen et Nehus. Pour ne pas perdre le fruit d'un voyage, dans le cas d’un retard accidentel, deux stations auxiliaires furent établies à Lubeck et à Cronstadt. M. Nehus, capitaine du génie au service danois, fut chargé de la direction du petit obser- vatoire temporaire de Lubeck, pendant toute la durée de l'expédition, tandis que MM. George Fuss et Savitch se relevèrent alterna- tivement à Cronstadt, pour y faire les observations nécessaires à la détermination du temps; il n'était d’ailleurs pas hors de propos, à cette occasion, de réunir le port principal de l'empire directement avec l'observatoire central. La longitude de l'observatoire de Poul- kova, telle qu'elle résulte définitivement des dix-sept voyages chro- nométriques, est de 1/21/32"50 à l'Est de l'observatoire d’Altona, et cette détermination, n'étant affectée que d'une erreur probable de quelques centièmes de seconde, doit à juste titre être considérée comme étant plus rigoureuse, qu'aucune autre détermination de lon- gitude qui existe. En outre, notre expédition a prouvé de la ma- nière la plus irrécusable l'immense utilité qu'offrent les chronomètres, lorsqu'il s'agit de pousser au dernier degré d'exactitude les détermi- nations géographiques, et cela, même dans le transport de ces in- RE pee struments délicats à des distances irès considérables, aussi bien par mer que par terre. Elle a livré enfin une échelle infaillible pour l'appréciation de la valeur ou du poids respectif des chronomètres. Sous ce rapport, le premier prix appartient à M. Dent à Londres, le second, à notre horloger de Si.-Pétersbourg, M: Hauth; les chronomètres de MM. Kessels, Tiede et Muston occupent le troisième, et ceux de M. Breguet le quatrième rang. En général, le succès brillant de cette expédition est dù, en grande partie, à la haute protection qu'a daigné lui accorder S. M. le Roi de Danemarc, et à la coopération empressée de son célèbre astronome, M. Schu- macher. Ces dispositions bienveillantes nous font espérer la réussite prochaine d'une autre opération chronométrique, indispensable pour compléter notre oeuvre, je veux dire d'une vérification soignée de Ja différence de longitude entre Altona et Greenwich, le résuliat de l'expédiion de 1824 s'élant trouvé, pour la précision, inférieur au nôtre, et par conséquent, n'offrant point les garanties désirées. M. Struve nous a déjà présenté la relation complète sur l'expédition chronoméirique de 1843, et l'Académie en à ordonné la publication. Nous pourrions encore ajouter bien des choses sur le vaste champ qui s'ouvre à présent à la géographie de l'empire et aux recherches ultérieures sur la figure de la Terre, par la mesure des degrés de longitude ; el bien que, sous le premier rapport, il y aït déjà un projet tout arrêté pour l'année suivante, ce serait toujours anticiper sur les travaux à venir que de vouloir en parler à présent. Nous aimons donc mieux en remettre la relation à notre compte rendu prochain. LISTE DES MEMBRES ÉLUS A L'OCCASION DE LA SÉANCE ANNUELLE du 29 décembre 1843. MEMBRES HONORAIRES. Étrangers : Classe d'Histoire et de Philologie: Mgrs. les Cardinaux Angélo Maï et Mezzofanti, à Rome. MEMBRES CORRESPONDANTS. Du pays: Classe de la langue et de la littérature russes: M. le Conseiller de de cour Modeste Réswoi. de Classe d'Histoire et de Philologie: M. le Conseiller de collège Charles-Edôuard Napiersky, à Riga. Étranger : Même Classe: M. J.-G. Hoffmann, membre de l’Académie royale des sciences de Berlin. en eaa $ | nu AU Agmiae ii dû ET % ae me s | sat y ci} ant VE dis ceRAu RO OIE BE 9 bou él a got 4 ape RCE LE à de PET al. sh Lara t ia ses se So. af nr :à geo k ei k roiqeñ bai share sismbir ht %, sion canevaloff l A Hz, tté nil ù ; sde F 2 L , è % | » t Ve He À É Un. OTUET"H I0 OTABIENIO PYCCRATO SBBIRA I CGIOBECHOCTE, COCTABAENHLIA IL. À. HAETHEBPLIMB OPAUHAPHBIMB AKAMEMHKOME. NW Meuse Clé 0 Mi 4 ECTS +. 4 ‘hË sx 00 PT Mr. (7 ACTES ENS. 4 (4 : r.fté Du co, ñ 4 # - É « 4 a À + + , ru ï É 4 arr WU re 4 a, ve ë b ide Ms vases Tr LE ATODEIOLD ll LR dE baie 8 he sereine eur “ed Mrs ntgeurts babe 2° bots -enirh Lu: Qi - + T7 LL À W 14 44 EX he ju net Xe À réf ÿ fige a Nés ou 1 itraipis 4 AD QU aa D ic a re hfh VA ES un “ ; she LT A CN ré. reg meer Pt CUS FU SL TN 2 À ns de * 4 qe : dore or Ma vs 102 no k D EME oeten KkHO YOÉBAUTECA, npo- unTaBB H3AAHHYVIO HMB ele BB MO1040CrH ero Kkaary: Flores lin- guae Latinae, Prisma Pocciñcraa Akagemia, ropxecrsenno cosua- Bañ 3aCAÿrH APxHNACTLIPA BB OTHOMENIH KB OTEHCCTBEHHOMY A3BIKY, 10-ro Max 1819 roya n36para ero 8x cBon Arücrenrersasie Uueusi. Ilpu o6pasosanin Orasaenia Pycekaro assixa n Caosecnocrn on% 6BIAB YRe OCPMNACATUNATHABTUUML CTAPIEMB H CABAOBATEABHO ue BB CHAAXB NPNCTYIUTS KB YUJaCTIIO BB €TO NEPBLIXE TPYAAXE. Ho camaa rouuuua sacrnraa ero Kar% HEHSMBHHATO PEBHUTEAA Xpucrianckuxs 4061ecreñ u [pasocraria. T'ocy 4aps HunEparors, Hapasab CO Bcelo naCrBON lepapxa, nouruxs npucyrerBiemMs CBONME ero norpebenie, CosepmuBmeecs Br AAeKCAHAPOHEBCKOME MOHA- crsipi 24-ro fAusipa. Huubuz nexbsa npuauane sararouurs 0 HeMB BOCNOMUHANIA, KAKB NOBTOPUBE 34BCE CAoBa Încyca, crima Cupaxosa, npnseenuvia 85 uayrpoônoms caoës Bricokonpeocs1- iueneomy Apxumanapurous Haeananxow®: ,, ko coanne, ciaro- mee ma Iepross Bsimuaro, n akun 4yra, cebramasca na o61a- sr rente WBXE CAABHI, Bb BOCXO#KACHIH OATAPA CBATATO NPOCHABH OACKAV CBATBIAH .‘* Bx Oruerb 2a npomeamiä rOA5 NOApOHO H310XEHO, KAKAM'E o6pasomB, 110 npemoxeniso V. Ipeacsaareascrsyromaro, Oratue- nie NPUCTYDHAO KP HCHOAHCHIO TAABHBIXE CBONXR OÔA3aHnocre: Pacnpexranss mex1y aenamu rpyasr m0 pesakuin Caosapa n co- crapaenito 06%aCHeBiñ Ha TB CA0Ba, A0 KOTOPBIXE He AomAa Poc- ciñckaa Axagemia, Orataeuie, eme 85 KkonwB 1842 roxa, nasna- uno Ha60PB BCBXB UETRIPEXE TOMOBE, NPeMIOIOKEBIUN BbICAY- IUBATE Bb:3ACH/AARIAXE CBOUXR KOPPEKTYPHBIE ANCTHI AIA OKOH4A- reAsHaro UxXB yrsepx4enia KB neuaranio. Ho nocr5 nbcko1skuxs ONPITOBE OHO YOBAUAIOCR, TO TB CAOBA (uncrous 71,626), Koro- psia OÔFACHEHPI M PasCMOTP'EHPI 6s1an BB Akayemin, Tpe6osaan Gorxbe orderTAuBArO 0ÔLACHEHIA, MHCTAMH COBCPIHEHHBIXE HEPEMPHP, a MCTAMN M AONOJHEHIH. TO OOCTOATEARCTBO, NPH CAMOMB Hauaïh TPYAA, nepembHMIO ero XAPAKTEPR M npeanoroxenia Orabrenis. Uenvi, 3aHnMaBIuieCA OÔRACHEHIEMB HOBBIXB CAOBB, HE MOTAH OC- TaTECA ToAsko Pezarropaun marepiaiogs, npuroroszennsixe Poc- ciñckor Arayeiero. Onu n 345CP npunsaau na ce6a T5 xe 0643a4- HOCTH, KOTOPBIXE rpe6oBalo nepBouadaisHoe O06RACHEHIE C10BF HO- ebixB., B5 CASACTBIE CerO, CR. CAMBIXB HEPBLIXE ÉYKBB BCBXP AETI- pexB TOMOBB, KaKAbI ACTE CR HAUHAAA HbIHBNATO FOAA A0 CHXE nopr Cnepsa 06paGorsisaerca Pezxarropaun, nocar roro pasci- AaeTCA AIA SaMbgagiü KB Apyrams Uurenaus Oratuenia, noroms nepeaerCA JAHIAMB, YUACTBVIOINNME BE HCHpaBIeBin OÔLACHEHIA TEPMUHOBZ TEXHHIECKHXE * HAH CHCUIAAEHBIXB, HAKOHEWB NPOUNTHI- BA6TCA BB SacbJanin Orabienia — 4 OGMUNE NPHTOBOPOME YTBep- Li … DE HAACTCA er0 neyaTaHIe. Caosapr, BB HBIHBINHEML BHAB CBOCMT, Gyaerz yKe BeCh OTBBTCTBEHHPIMB TPYAOMB Orxrrenis, Koropoe BHAMATEABHO NOAILSYETCA, AAA O6oraimenis Pyceraro a351Ka, BCbMH HOBSIMU ns4aniamn Apxeorpaœnueckoi KRouunccin, pasasimn y3ako- Heuiamu n nocranosreniauu [pasnrezscrea w Apyramn namaraukamu Hayks n cospemenuoïñ nameñ Caosecnocrn. Marepiarvi, sno8s OTKPBIBAEMBIE AAA nonoïmenia Carosapa, sacraszarors Orabrenie BO3BPAUATECA KB TOMY, UTÙ npexJe KagazoCb OKOmJenuLIMR. Des ABHarO HapyluieniA CYINeCTBEHHBIXE O6ABAHHOCTEN CBOUXB OO HE MOXKETB 3a00THTECA EAUHCTBEHHO O CKOPHHMEMS neuaranin C108ap4, npene6peraa noAHOTOO er0 H TOUHOCTIIO BB CBOUXB O0BACHEHIAXD H YKA3aHIAXT. MexAy THMS, 03a60unBach COCANHNTR NO BO3MOXHOCTH WC- npaBuOCTE HSJania CB ero Oe30CTANOBOUHBIME ABnKeHIeuT, Oryt- Aenie ONPeABANAO BE HBIHPINHEMB TOAY, UTOÔLI, HE3ABHCHMO OTB ero sacbaaniñ, Uueusr, sannmatonieca npurorognTeABHOI pa6oToro no cocraszenho Crosapa, o6pasosarn n38 ce64 oco6yro 34506 Kow- MHCCIO H NPOUATHIBAAN ÜbI BB HE HPEABAPUTEALHO MATEPIAASI, 3a- rOTOBAAEMBIE HMH AA npeiCraBieniA BB 3acbauie Orabienis. Br 1843 roy 8cbxx sacbaauit Orxbrenia Pycerkaro aspika u Caosecuocru 66110 coport ceus. Ooœnuiatsusixs 6ymars Ha pascyx- aenie Orabreuia Baeceno Tpucra copors narTs. Bc5 #5xa no nx& co- ACPXAHIO OKOHAEHHI, KPOMB NPAHAIIEKAIUXE KB NOCTOANHBIMB 3a- uaATiAMB Oratreuis. Ilouerusie Urensi ero: Korrexcriñ Cortranrs Ao6anoss u Ilporoiepeï Kouerors, «5 Bricouaïñmaro pasp5- IeHÏA NOCTOAHHO pasxbAAïOIMIe sagaria Abäcrenrersubixr Uieuo8r Oraszrenia, HAXOAAIQUXCA 8 Îlerepôyprs, pesnocrao ucuornaau = D = cson o6asaumocru. Îouernvie Uuensr, Ârücrenrersnsie Crarexie Costrunxn 3aropckiä u Kpacogckiit paBabime o6pasoms sann- maancs 06pa6oTsBaHIeM CA0BB H HPHCYTCTBOBAAN BB 3aCHAAHIAXT. Bx o6muxs cyx/AeniAXB BO BPeMA 3aCBIAHIA NPHBHMAIS yuacrie Houeravi Uaens Kozxexcriñ Acceccoprs Oexoposz, npucyrerso- BaBE HHOrAA BB OTAtIeHN. Heusmbagbii DOPAIOKE, TOCHOACTBYIONIA BE SAHATIAXE Orat- aenia, nocrosgmoe ycepaie Ureno8s ero BR HCHOAHenIH B0310>KeH- HBIXB Ha HUXB 0043AHHOCTEËÏ H CAMO OMVINCHIE HOAP3BI HPEANPIA- Tia HXB, KaKB BOOÛIE AAA YCHEXOBL OTeuecrBennoñ CAoBeCHOCTH,; TaKB M AAA KaKJarO NUCATEAA, AAACKO HOABUBYAN ÜbI TAABHO€ ABAO BB NPOANOMKENIN TOJA, CAN ObI Orabienie ne 65110 npnay4en0 ocranoBuTs ero nepepaGorsiBaniems Marepiarogs Caosapa Pocciä- croit Arazewin. He cuorpa Ha To, BB Ka>xx40e H35 er0 sacbjaniÿ BHOCHMBI OBIAN AA OGIMArO CAYINAHIA H PYKONHCH CB HOBBIMH Ma- repiasaun Caosapa n ropperktypneie ero Ancrsi. [leuaramie BcHx% JeTBIPEXE TOMOBB OTMBHEHO He 65110. CBePxB NPArOTOBAEBHIXE pa6oTR, KOTOPBIA CR 3aMBJaHiAMn H nonparkamn Orabienis, no npuuaaiexnocTu nepezaupt Pesakropamz, oKon1aTeABnO HaneuaTaHO HBIH ABAAUATE ANCTOBE CA0BAPA. ATOTE, NO HAPY>KHOCTH He 60.15- où YCnbxB, OLIAB INATOMB, UPC3BLINAÏHO BAKHBIMB 414 Orxbie- xia, Pezarropors n BCHxE uenoss, saunmarommuxca 06%a1cHeñiems caoëB. Our 1CH0 onpeatanxre 414 HUXE TO, UT Dpn Hauaïb 6BI10 OAHUMB TOABKO NPeANOA0KEHIEMT. | K% uncay o6muxs sanariü no Orarienio, KacaromuxCA np4- Maro €erO Ha3Haïenis, OTUOCATCA CAFAYIOMIA. Îo onpextaenio KRouvepeauiu Huneparopckoñ Arazemin Hayks, na pascuorprnie Orataenia Pycckaro asbika n Crosecuocru nepezansr a8a couu- HeHi4, NPeACTABICHHLIA BB /lemuaoscki KOHKYpCE Ha 1843 roxr KB Conckanio Aeunyosckux3 Harpaas. Orataenie npeacrarurs Kou- œepenuin MubuiA CBON KO Bpemenn o6maro pas6opa cousmenif, NPHCAAUHEIXE BB AKka4emio no cemy Kogkypcy. Ero Hmnepa- rorckoE Bsicouescr8o L. Tpesuaenrs Huneparorckoï Axaye- min Xy40xeCcTB5 OTHOINEHIEME CBOHMB KB ÏL. Muuncrpy Buyrpeu- nuxB Â5AE npocniE nCxo4aTañCTBOBaTS Bricouañmee conssoenie ua yrsepxueuie HaAnuCch AAA namaruka KRapawsuuy, coopy- xaemaro 85 CnuGupck5. T. Tosapuiux Muuncrpa Hapoauaro Ilpo- ceblnenia, no OTHomenTo K& nemy Muaucrpa Bayrpenanxs Aa, npesroxnar Muneparorcrkoï Akaremiu Hayks nopyuurs Oras- zenio Pyceraro aarixa w Caosecnocrn cocrarzenie yuoMAnyro HAANNCH , KOTOPO“ OÔPASUBI, BB TOME unCcab oAunr [ouernaro Ureua Ao6auosa, npenposoxzenst Oratreniemrs n0 npnaayzaex- nocTu. Îlo Bricouañmeuy nosexbnio TV. Muancrpours Hmnepa- TOPCKArO /sopa npucaausr 6piau Kk% V. Ynpasxaromeny Munu- crepcrsomus Hapoanaro [pocetmenia, 411 pascmorpnia B& Axa- aewin Hayk?, nañaemusia #5 Mocket Apesnocru. Ilpn semaauvixs paGoraxr y Rpeura orkpsirst nepramunmeie n 6ymaxnsle cseprkn CB ABYMA KYCKAMH ÆKeAXBSHOË pyAr. On naxoAnAncL BE MbAHOME COCYAB, KOTOPPIH, NO CHIPOCTH MÉCTA, HANOAHHACA BO40K60. Pas- cuorpônie 9THxB Apesnocreñ, no npeanucanno V. Ynpasaaromaro Muuucrepcreoms Hapoauaro Tpocstiuenis, Boz1oxeno ma Orar- iemie Pyceraro s3bixa n Caosecnocrn, xKoropoe nopyunao Âurx- ionkTy bepeannro8y sanarkca mx OnncanieMs n n351CHeHIeML. Bz APEBHHXB CHXY PYKONACAXE TOAEKO HeEMHOTIA OTABALHPIA CAOBA 8 OCTABAANCE HENOBPEKACHNLIMN; npouii Xe, OYAYAN N3TIAACHHI, rpefosaru BO3CTAHOBACHIA XD XHMHHCCKNMH CnocoGamm. Îlpn co- asñersin Opaunapaaro Arasemura Tecca, Kkoropsii Goasmyro uacrs noGTbANPEMUXE CYELB NPnBeJB BB ACHOCTR, UTeHIE HXB OKA3AAOCE BB HBKOTOPOÏ CTENEHN BOSMOKASIMS. Baxkabäinnms n35 9ruxE Apes- HUXB aKTOBR MOxXHO cuutarb lpamory Bexuraro Kuasa Auwnrpia Aonckaro, nnCanHyio Ha ACTE, CABAAHHOMB H3B XAON4ATO 6y- maru. Mawbcrao, uro #5 Poccin rakaa Gymara noasnaace 8% nep- soñ nosogumb XIV croxbria. lo passickaniams Aysronkra bPe- PeAHHKOBA BHAHO, uTO osHaudenHai lpamora cocroraacs Mexk4y 1562 u 1374 roxour; 970 onpexbAaeTca BCTYNACHIEML Ha HPeECTOAB Besukaro Kuasa Aumurpia n cmepriro ynounnaemaro 85 ueñ Tsi- cauxkaro Bacuaia. Orors nogaunauvi jorymenrs ecrs JPrOTHaA lpamora, qaunas oquouy n35 Hororopzkeruxr :xnreaeñ no cayuaro nepecerenia ero u3r Top:Kka 85 KRocrpouy : OT OCROGOHJAETCA OTB AMCKOÏ TOHLOPI, TAMOKENHLIXB H BBCUNXR HNOMANHB, OCHMHH- Waro, NOAATH 34 NPOBOSL TOBAPOBR, ACHEKHPIXB COOPOBB Ha npu- CTAHAXB H TOPTOBBIXB HOABOPPAXB H NPOI., BMBCTO UerO IIATHTB ekOTOAUBI 06porr n0 nirn Kyur. © Tricaukous Bacnain, yno- M4añÿTOuS 88 l'pamorb, nssbcrno, uro om 612% sHamenurpii Mo- CKOBCKIH CaHOBHUKE, H30pauusiñ 85 Tricauiie 85 1557 n ckonuas- iiñcA BB 1974 ro4y, NU HasBans B5 Fpauorb asxero Beauraro KRassa Auunrpia, sbpoarno norouy, uro cbins ero Hurkozañ xe- gars Gps na Cyszaascroï KRuaxab Mapiu, Kroropoñ Maaamaa cecrpa Evsioria Gvrra 5 samyxcrs$ sa Beanxuus Kuasems. Ilpo- uie HAÏIEHHLIE DEPrAMAAUBIE AOKYMEHTbI, Aaxke. 10 XHMHIECKOMB BO3CTAHOBIEHIH GyKBB, UHTAHOTCA He BHOAHF , a Ha APyYrnxXBE BOBCE ')— HeNPAMBTHO CAHIOBT NCA. Be5 or pasxbaniorca na lpamormr, IOpnanueckie akrbt n BrMmuCu ueusskcrHaro cogepxanis. © 40- CTONHCTBE HXB BB APXCOAOTHUCCKOMB OTHOMCHIN AOXKHO 3AMBTATE cabayiomee: 1. Moi snaan aocext ne Goxbe mecrn noxanmapixs Fpavors Auuurpis Aouckaro — 1 raks BnoB& OTKpsirsiA ymno- KAIOTF UUCAO H3BBCTHBIXB, M OJUA N3B HUXB MOKETE CYTATECA ACBATINE AOXYMEUTOMRE BB PAAY MNCAHHPBIXE Ha XAONIATOÏ 6YMArS. 2. IOpnauueckie akTb1 CB NeYATAMH COCTABAAIOTR HAMATHHKN Pyc- ckoë Cæparnerukn HN NpHMBIATEABHEI KaKB O6pasupr T0YCPKOBT XIV croxsris. Orasaenie Pycexaro assika mn Caosecnocrn n010- KHAO HaNeaTATE BB H3JaniaxB Apxeorpaænuecko KRommuccin 485 Fpawors: Auunrpia Aonckaro, a npnrorosieunbie canmkn C3 npo- UHUXB AKTOBR HW nedareñ NOMBCTUTS Br Dioxierenb Arazemin Ha- yYK6, au 88 #Rypuaas Munucrepcrea Haporaro Ipocstinenis, na uxù . Munucrprs u [pesnzenrs Akazemm ncxosarañcrsosax, Bricouaïnmee coussozenie. Tloipoôuas sanuera, coxepxamaa pr ceOb onncanie H n3BACHeHie TOrO, TO NPeACTABAAIOTR HA JeHHpIe ncropnueckie akTBi, npenposoxkiena Orasaeniems k5 T,. Ynpasus- iomemy Muaucrepersous Hapoaaro pocerinenia. Apoe ur uacr- HBIXB AI0/€A OTHOMEHIAMH CBOUMN O6paruaancs KB Orabienito, nep- BeTÜ 00% N3MbNENIM OAUOÏ N3B TPAMMATHHCCKUXB. POPMB NphJa- raTeAPAarO, à BTOPO CB NPOEKTOMB KOHKYPCA AAA Counnenia Pyc- ckoñ Vpauwarnku. Ho Kakr, no orsv8y Mocrosckoñ Bpeveunoü KRowwuccin, npeataraewan nepembsa ne coorebrersyerr 4yxy Pyc- ckarO ASPIKA, à AAA COCTASAHIA COUnUTeAeN eCTB np Arayein Haykr Konkyper; To o6a npeacrabienia n ocrasrenbt Oratie- Hiemñ 6e3% Aaïbabünaro Aguxenia. [lo npesroxenio VF. Ynpa- Li NO BAsiomaro Muuucrepersoms Hapoanaro Ilpocesmeuis Mcnpasxaro- memy 4oxxnocrs [peactaarezsereyiomaro, Oratrenie nozyun10 ua pascmorphnie PYKONnNCE, 048 Hassagiems: Corpameunaa Pyc- cKkaa lpaumaruka, counnemnañ À. Bocrokrosrius. Ilouerasii Unens Jo6anour, uo nopyuenño Orxbienia, CAIAXS Ha Hee sambuagis “ upeAcTaBn15 uxr Orabienito, KOTOpOE HXE O106PHAO, H ABTOPT CABAAAR HO HHMB U3MbUeHIA BR COuAHeHIn. Sanncka Ilouernaro Urena Jo6anosa cs Aouecenieus Oratienia npeuposoxyena K% Ero Ciareascrey. Bx aonozmenie ouepra 4b4rexsuocrn Orabrenia nago6no yno- MAHYTB © HBKOTOPHIXB erO HOpydeHiaxs /bäcrenrexsusims n [lo- ueTasimT Ürenams ero, rarkke Akazemnkams Apyruxe Oratienii n JACTHBIMT AnHaMB. Dest 2ruxs nopyueniñ HeBO3MOxKHO 6bIAO pr- INuTB CNEIAABHBIXE ŒHAIOAIOTHUECKHXE BONPOCOBE, KOTOPBIe Tpe6o- BAIN COJPÜCTBIA AHUB, NOCBATUBINUXB Ce0A H3YUeHIIO OAHOË Ka- KOË HHÔYAB HAYKH HAH HCKYCCTBA. fRelaA AOCTABNTE OO BACHATEAE- Homy Tekcry Caosapa 6orbe exuacrea u B5puocru, Orabaenie n0- pyuazo Araiemney Bocrokony pascmarpusats #HKoropeia rpamma- THUeCKIA YKAOHCHIA, M NO BBICAYIMAHIN €TO MHBHIH MACTIO VAE BOCTIOAB30BAJOCE HMH, à YACTIIO HAMBPEHO BOCHOAB3OBATECA BB Npe- ancaogin k5 Caosapro csoemy. Îlouerasiñ Uxeux l'pnroposuus, no ornomenio Orabienia, BHI3BAACA COAHÉCTBOBATE MY OÔBACHEHIENF 85 CAo8aph TEXE CAOBB, KOTOPHIA YHOTPEONTEABHBI TOAPKO BH H3AIKHBIXB HCKYCCTBAXE: KHBOUNCH, BAAHIN, 3044€CTBP, pi386B Ha KAMBAXB H MeTAAIAXB. JA coo6paxenia ero, Orabienie npenpo- BOAHAO KB HEMY CO6panie CAOBB, YNOTPEONTEAHBIXE Bb HSALHPIXS NCKYCCTBAXT, CB NXB OOLACHEHIEME, COCTABACHHBIMB HO HOPYICHIO = 6t = 6vmmei Pocciñcroï Arasewin Arücrenrexsusimz Crarcknur Cosbr- unkous Canoxnnro8bimr. [louerarit Urens Orxtbrenia Corko- 108%, lenepaaz-Maiops J'opasixs Hu:kenepors, usra8na5 coraacie YUACTBOBATE BB OÔLACHEAIN CAOBB H BHIPAKEHIH, BCTP'EAAIOMUXCA HC- KAIONTeARRO 8% lopusixs Hayraxz. Ero Bricoronperocxoxmrezscer8o Aasupaas IL. M. Puxopar npoioxxraerr cr rarkoïo Ke pesnocTik YUACTBOPATE BB OÔBLACHEHIN MOPCKHXB TEPMHHOBB, CB KAKOIO TOTOB- HOCTIIO BBI3BA/ICA OHB HA 9TO coxbücreie Orybrenito. 30010rH4eCKIA, anaromnueckiA H œusioaornueckif CTarTsn Pycckaro Croapa Tpe6o- paau yuacria Dusuko-Marewarnaecraro Orarienia, Koropoe nopy- unAo npocmorps Cuxr crareñ Opuaapnouy Araremnxy Bpanary. Ilo ero npeacrasseniro Pexarropsi Caosaps, 44 cosepmeucrsogania 9r0û YaCTH, NPEABAPATEABHO PasCMaTpuBaAn 300rpaæiro [flazzraca, Koeñ peecrp#, Cocrasrennsii Opannapnsme Arkayemnroms b5pour, 3aKAHOUACTBE BB Ce0B MHOKECTBO HMEHB TY3CMHBIXB H 3ANMCTBO- BAUHBIXS PycCKHMH OTE Apyruxs napouost. Opanaaparie Arazeuakn: Bumunescrit, Bynarogcriñ, l'eccz, nu Ayproukrs Meñep®, KAK ADI NO JACTH HAYKH, MB O6pa6orsIBaeMOñ, PaBHBIME 06pa- 30MB, n0 nopydenito Orxbrenia Pyccraro assma n Caorecnocru, ydacrsoBaln BB HCNPABIERIM YACHBIXE TEPMHHOBH Caosapa. Hay- sopañti Cosbrunrtzs Pessoñ, nsphcrarii Ar060BIIO CBOCIO KB MY3bI- KB, KOTOPYIO H3ÿ4ACTB OMB H TEOPETHUECEN H HNPAKTHUECEU, UPH- rames 612% Oratieniems KE yuacrito 8F 06BACHEHIN TEPMAHOBH, KACAÏOIAXCA DTOrO HCKYCCTBA. OH Co BCHMB yCePAIEMB NPHHAACA 3a nOAe3H0€ H CTOAB HOBOE y HacB 4610. CparBausas 065A1CcHeniA MY3BIKAABHBIXT TEPMHHOBE, NOMBIEHABIA BE Crosaph Dpanuyackoi Akazein, CE HBIMBIMIHUME COCTOAHIEME TeOPIn MYSHIKH, OUB YBU- as Où xb25, A0 KaroÏ Crenenn ObI10 ÔbI HEAOCTATOUHO 970 NOCObiE AAA 406pocOBHCTHArO ncnoaHenia AbAa. LT raks on phinuaca subcro uepepa6oTeIBaniA crareïñ, BHeCCHHBIXB BB KOPPERTYPHBIE ANCTLI Ha- wero CAosapa, nôcrenenno cocrasaars Oratasusiü Caosaps my- BI, KOTOPHIË, KB GOALOMY YAOBOABCTBIEO Orabienia n K%5 06- ne noassb Pyceknxr Anreparoposr, FT. Pessoï yxe ycn5rs rou- durs u npeacrasurrs 88 Orxbaenie. Bors, uro mex4y npouumz crazauo MB 008 9TOMB TpyAB BB ero nucemb Kk3 |. Ipesctya- TEABCTEYIOIEM Y Orataenia: ,1. Ilo BcHm% orpacaaur npocrbmenia cymecrTByIOTB BB GOAbIIEMR HAN MEHLINEME n500niR Ha Pyccroms, »abixb Treoperudecris cognsenis. [lo oimoï Toasro mysrixb, Kart BB XYAOKRECTBEHHOMP, TAKE H YYEHOME OTHOMEHIH, A3bIKB HAE HE uMBeTB NOUTH HHKAKUXB NPOUHBIXR OCHOBaHIH. To, uro 40 cuxt nopz GLbIO H3AABACNO NO TOÏ UACTH, COABHCTBOBAIO, MOXKETRE Gvrrb, KB B0ABOPEHIO H PaCTPOCTPAReRIEO NOHATIH © MY3BIKAABHOME neryccTe B5 Hatem? orTeuecr8h; no Pyceraa repunnozoria my- 3bIRM, NOJABAACMAA BPIPARKCHIAMH, H ŒOPMaAMN SANMCTBOBAHNBIMN 6esm paz6opa y Dpaunyso8s, Mrazianners n Himuers, neprano soBCce HECBOfCTBEHHBIM AYXY HAIN@TO A3BIKA M ZAPaBOMY CMbICAY, noAYANTA KaKOC-TO 1y/A0Bnmu0e 6es06pasie H HEONPEABANTEALHOCT. Asa BechMa xOpoiie MY3BIKANTA MOryTB n0-PyccKH roBopure 0 MY3BIKAIPHOMB HPEAMETÉ, HMB O6ONMB COBEPHICHAO 3BAKOMOMB, H He NOHHMATE APYTB APYTA, CAUHCTBEHHO NO HECXOACTEY TEPMHHO- AOTIH; KOTOPBIME Ka ABIÜ 3% UUXE CABAyers. 2. Îlo orBreuenno- CTH MYS3bIKAJIBHBIXB HOHATIH, TAKD KAK® OHH OTHOCATCA KB HCKYC- CTBY CAMOMY HACAABHOMY, OKASBIBACTCA MHOTAA 3ATPYAHUTEAPHPIME CABAATE KpaTKk0Oe OnpexbieHie KaKorO AUOO CAOBA NO YACTH MY- EN 7 aBIRI 6e35 MHKOTOPATO ONNCATEABHATO AONOAMERIA HAN OÔTLACHENIA. 3. Pyccrie nubrors Go1PuIÿI0 HAKAOHHOCTR, MOKHO AakKE CKASATR — BPOXACHHYIO CTPACTE KB MYS3BIKB; HO 110 HEAOCTATKY CAOBL HE BCE- rAà MOrÿTR BBIPASNTE HA POAMOML A3bIKB TO, UTO OHH UYBCTBYIOTH. Bors npuunnst, nO KOTOPRIME MHB KA3AAOCR HMPOCTHTEABHBIME M Aake ByKHPIMB (npozorxaers L. Pessoñ) 4onycrurs 85 Pycekomr Caopsapt n'HCKOABKO, XOTA H BECRMA He3HAUNTEABHO, COAPMYIO Nu- Apo6nocrs npu 06461KB CAOBD, OTHOCAMNXCA KB MY3BIKB. Bupoueur, A HCKAAB NO BO3MOKHOCTH U30BrTATR H3/A0%KRCHIA DHUHKAONEJIHÜC- CKarO n BCHXB BOOÔIE H3AMMEUXTS noApoOnocreñ. Axa ycrpauenis HBKOTOPBIXE HOBTOpEHIH, 0C3D NOAbBHI YBCAHUNBAIOINUXP OÛBEME COUHHEHIA, A CTAPAACA, TAB OKA3bIBAAOCR YAOOBPIMB, COBOKYIAATE BB OJHY CTATBIO BCE TO, UTO MO:KHO 6LIAO KB HeÏ OTHECTU, HE PasApoGzAA Hanpacno npeAmera, OTPANHYNBAACR HOTOMP, BB CBOCMT, MBCTB, OANBMH CCBLAKAMH Ha Ty CTaTRI0. [lo 9romy xora uuca0 CA0BB NO MY3BIKAABHOË JACTH, NPEANOAOKENHBIXB MHOIO AAA BKAIO- : uenia 85 Caogape, npocrnpaerca 40 790; no, sa ncKrAroueniemr CCHIAOKR, 910 UHCAO €ABA AU 3HauureABHO npessoñerr 000. Mno- >ECTBO CAOBB, BECEMA BAKHBIXT AAA CHeniaAbHaro CA0BAPA MY3bIKH, Mb KASAAUCL HeyMBCTHBIMU BB PyccKkomz Caogapt, H noToMÿy MHOI COBePIIEHHO NCKAHOUEHPI * B5 usinbmnems ro4y, no npeacrasrento Orxbaenia Pyccraro asbika n Caopgecuocrn, o6muME co6panieus Arkazeuin Haykr onpe- AbAenO neyarars 88 €e4 Mcropuro-Duarororuuecroms broxterent, BB BUAB npuéasrenia, lpammaruueckia crarsn Bpemeunoñ Mo- cro8cro Kommuccir. Iepssims ONBITOMB 3TOTO npu6agienia Gba crars4 Opausapuaro Arazemnka Aazvriaosa. Ona coxepxnrs ero ET nscatiogania o Mécroumeniaxz BOoÛIue n 0 Pycerkuxr, BB OCO6eH- HOCTH. Komwnecilo AAA npeABapnTeAPHarO UTEHIA OOBACHAEMPIXE CAOB, ne BOMeANUXE BB Marepiazbi Caosap1, Hauararo Pocciñcrkoro Aka- aemielo, cocraBAaau Th came Urenpr Orxienia, Koroprie Bbi3Ba- AUCB HPOAOTKATE 3arOTOBAenie Marepiano8s. BE reuenin ro4a 3ac5- aaniñ KRowwnccin 6LI10 COpoKB AeBATS. Bx auxs npouuransi y pasCMOTPEHPI 40 KOHIHA BCB CAOBA, HAUHHAIOMIACA GyKBamn : O0. I n T. — Uueus Koumuccin, Opaunapusiñ Akasemurs Bocrokoss o6paorazs H HPOYTAAB BE 3acbaamiaxr Roumuccin 1,204 caosa. Uueurs Rowunccin, Opannapusi Arkaseunxkr Ilozsnosr npuroro- BnAB H npouuralrs BE Sacbaniaxs €4 1,410 caosx. ienoms Kow- wuccin, Iouernpims Urenomr Orabrenia Aoéanossims npouurano 6,274 caopa. Uuenr KRomwucciu, Ilouerarsiñ Mens Orasaenia Ipo- roiepeñ KRoueross npounraas 455 caosa. Taknus 06pazon Kow- wucci 06pa6oTala HOBBIXR CAOBE BE Teuenin ro4a 9,521. Ilepexoaa KB UaCTHLIMS 3aHATIAME BL O0/1aCTH Pyceroü aure- party ppt Urenoss Oratienia 86 1843 roxy, HaxOAnMB, TO nc- noïnenie AXE OGIUXB 00A3AHHOCTEÏ N BO3AOKEBHPIA Ha HUXB APY- rin BB rOCYAAPCTBB AOAKHOCTH HE COBCHMP BOCNPENATCTBOBAAN HME aocrurars wbau Orabienia, yrasannoñ 85 17 n 18 (( Ilozoxenia. Opanapasni Arazemnxs , Bricoronpeocsamenevi Duaiaperr, Murponoaurs Mocroscriñ, BL n34a8aemsixB Mocroscro1o Ayxo- pnoro Araemiero Tsopeniaxz Csarsixe Oruess, nomMBCTHAB H5- CKOIBKO CAOBR, OTAHUAIOIUXCA BPICORNMB XPHCTIAHCKHMB AOTMA- TH3MOMB H KPACHOPPAIEMB YBACKATEALHBIMR. Pasuo o6paznosrimr nponsBeeRiEME MOKETB HOUECTECA Pour ero K®» co6pañubim» H3D “ Gescpousaro OTnyCka BONHAMB, nponsHecennas BB Bricouaïñniemx Ero Muneparopckaro Bexnuscrsa npucyrersin 2-ro Okraépa cero ro/a. Apyroï Aapognrslñ HePKOBHBIA BATIA Hams, Opaunapavii Ara- aemuk, Îpeoceamenani Manokenriñ, Ennckons Xapsroseriñ u Axrsiperit, Aocragnat 85 Orabienie 9Kk3emn14p5 naneuaran- uaro MM HA3HAATEABHATO CoGpania Cuoes ks Boxozo0cxoù naCMET», npu CABAYIONEMB CKPOMHOMS OTHOMeHN Ha uma l. IIpexcraarezr- CTRYIOIArO: ects HMBIO NpeAcTaBuTE BAMT KHmxKkKy Bororoickaro n345- ais. JAureparypaoe 4ocrouucrBO e1 Tak% HeBeAnko, TO, 638 Co- mabnia, He GbLAO Gb1 HNKAKOÏ NOTEPH AAA Pyccrkaro caosa, ecan Gk1 CoAepXHMOE €IO OCTAAOCE BB HEH3BHCTHOCTH AAA CBÉTA: HO HeAB3A GbLIO He YCTYNNTE YCHALHOMy keAanio Booxkanr nmbrs y ce6a uTo 4n60 Ha naMATE MONXE Oe3BICKYCTBEHHBIXR CO0ECHIOBARIA CB HUMA 85 xpamb boxieus. aa cero, cnycra roxr, Haxtexao U35 NAMATH BO3OOHOBATE TO, UTO H BB CBOE BPEMA TOBOPHAOCE NO oanoë ramaru. KRacarocs cuxz OGcroarerscres Ha TOTS KOHews, 4a661 Bame Ciarezxserso Gaarogoznan nckaTs BE ceñ Kauxkt ne KaKHXB A0O COBEPHIEHCTBF H KPaCOTE HEPKOBHATO BHTIHCTBA, à OAHHXE MPOCTHIXE CAHAOBE MOTO AYINéBHarO YCePAia KE npexJe- Gvigmeñ nacres moeï. Mex4y TMB He CKPOIO OTE BACE, UTO AAA MeHA TIPIATHO OYACTB, ECAN AOCTONOUTEHHOE Orxtrenie Pycckaro ASbIKA YBHAUTE H3B CErO MalarO npoussezeHiA, urO Couxrens ero, PH BCE 3ATPYAUNTEABHOCTH OÔCTOATEARCTEE ; BB HPOIOTKERIN ABYXASTIA He OCTABAAUE BOBCE AbATEABHOCTH HA NONPHIÉ CAOBA OTeuecTBeHHaro.KEHIA HEH2BPCTHBIA, HAH OCTABABUNIACA 0e3E HaJAeKAUArO O0 RACHEHIA. Aasoukrs bepexnukoss, Pexarkrop® Il-ro r. Caosapa, npey- crasuas Orabienio pascuorpinie crarsn Akazemura Aassiao8a: O MBCTOnMenIAxB BOOGmE n o Pycekuxs 85 oco6enuocru. Ilo nopy- uenio Oratbienia oB coctTagnir cucremaruueckyro pocnucs Pyc- CKHXB KHNTB H OPOIOPE, BBUUCANHXE BE CBBTE BB 1842 roxy. Tous pezaknier Aysiourra BepeanukoBa Bbimexr BE CBbTR BTO- poñ roms [loxnaro Coépania Pycekuxs Jsronuceñ, 86 Koropous sakAruaerCa Vnariesckaa JÂsronucs. Oua naneyarana no rpens CHUCKAMB H COCTABAACTB APEBHbANE MH CAUHCTBEHABIÏ NAMATHUKE, COXpañuBmif OT5 3a0BeHiA AbAa HAUHXE HNPeAKOBE BB NEPIOIE camosiraacru Poccin 40 noropenia ea Mourozaun n JAursox,. Csepxr ‘roro, no sBanix l'aasmaro Pesarropa Apxeorpaœnuecroÿ Rowwncciu, ous npurorosaaers K5 neuarauiro: 1) Ileprepi Tous [oxnaro Co6pania Pycexuxz Jsronuceñ, 85 KOropour sakxroua- rca: a) Bpeweuauxrx Hecropa, pasaiaenasiñ a Tpn rekcra, 4pes- Hi, Cpeauiü H HOBbi, n canuennbiä no 58 cuuckamB, b) u npo- aomxkenie Jaspenriescko Jvrouncu; 2) Ilepeiï rows Aonozme- niä KB Akraus lcropuueckums: 85 ce Kanrb nombmenst GYAYTE = € BAXKHBIE MaMATHUKN Hate Mcropin Aunaomarnen, Haunnañ 5, Ycrasa Brazumipa 0 Leprosnows CyYAS n0 cnucky Coæiñckaro Ho- mMoKkanoua XIII s5ka 40 akrorr CMYTHATO NePI0IA, HAÏACHHBIXT BE locyzapcerseunour Crorkrorsmckous APXHBB H OÛLACHANOINXE A2AMU- HUCTPANIEO Hosropoza BB TO BPeMA, KOr/Ia on C5 1611 no 1614 TOAR SaHATE GBA Îlsezauwu. , Arvronkre Pos6eprx 25 usrmbmmeus TOAY HanedaTAAT Kanry: Oueprs Bceobwei Acmopiu Apeenneo “MIpA. JTO Ccounmenie ecrs 1048 ro, YCNBMHArO npenozasania Pycckaro aarika n Caosecno- cru 8% Aepnrckour Yansepcurers, KOTOparo CTyAeuTsT, NO45 py- KOBOACTBOMS [Ipoæeccopa, NePBBIÏ NOKA3AAH ONBITE, KAKE OBH BAAABIOTE HE HNPHPOAREIMR ASHIKOMB, O6PaGOTARE Ha HEMB CTOAM 3aMB4ATEABHOC NPOn3Be/enie. Touerasie Ureusi: Ilporoiepeñ Kouerosz, Pezakrops IV-ro r. Caosapa n Uuenx Koumuccin npu Orataenin, n Aväñcrenreas- asie Crarckie Cortrauxu: Sacopcrit u Kpacoscxit coxticreosaan YCHEXY TAasaaro npeanpiaria Orasaenia me roxsro NPHrOTOBIe- HieMB OÔEACHEHIA CIOBB AAA UTeHIA BE 3aCBAAHIAXB, HO H AOCTA- BHAN npouums Pexaxropams no NPHHAAICHHOCTH 3HAYATEARHOC KO- AnyeCTBO BBIPaXEHIA, Npexk/e NponYmenuBixE BE Caosapt. Ilouer- Hpiñ Uuenr Kpacosckiü npounTaar BE Orxbrenin 4357 crorr, 06paGOTARHEIXE ME BE HBIHBIIREME TOY. Houeruvi Ureur Ao6anosz, Peaakrops Ill-ro r. Crosapa n Ureus Komwuccin npn Orybenin, CBEPXB 3aHATI CBOUXE NO CHME oéasannocrams, Buecx 85 Oratrenie croï pa360p% crarsu Akaye- Muka Aassiaosa: © mrocmoumeniu. mt CD Uouerasr duens Îlepesomuro8r npnaymaars 4511eA800e yua- crié 85 HCNpaBAeHin KOPPEKTY PAPIXE AUCTOBT Caosapa, 10crasaa1 Ovasrenito CBON Ha HEXE 3aMBIAHIA, KOTOPPIA OHO DPHHNMAAO 8 cooôpasrenie npu: CyAACHIAXE |CEOUXB BO: BPEMA 3aCH/AAHIË Mocroscraa Bpemennan Komwnccia, 8% NpOAOTKEHIE HCTEKAIO- maro 1845 roxa, HMbJa E>KEMBCAUHO 3aC BAHIA, HCKOUAA BAKAIION- uvre mocausr ons uw Anrycrr. B5 cnxs sacrianiixe eur: Koumnecii CoBbtaaucR © MpuroTOBAAeMBIXB Marepiaraxr Pyceroi Âraremmuecroñ lpammarnkn, unraan pascy*Aenia 10 npermerame Fpawmarurn n Apyria counnenis, OTHOCAIMIACA KB yuenoñ Pyccroï anTeparÿp5. * Opausapuriñ Akaremurz AaBpi408% UnTAaïR CABAYIOUIA CTATEH: 1) Bossptnie a passutie a3b1Ka 8006me; 2) Oprannueckoe 3ByKo- o6pasoramie; 3) Cocrasr umenr; 4) OGmis csoñcrsa raarora. — Crepxr roro ox5 npéicrasrLrs Huneparopcroi Arasemin Haÿyrs Orasreniro Pycckaro assixa wm Caosecuocrn pascyxaenie o llpu: AG2AMEALHLIXS , NO O6HEMY I CHOCOY N310%KEHIA COOTBPTCTB YONNE OGIHEMY HAAHY, 0 KOTOPOMy npeanozo%keno cocrasiénie PyceKoï lpaumaruru. Opannapusiñ Akasemuks [loroanaz uurTaas h NPArOTOBHAT: 1) Hcropuueckia cnpaskn 06% loanems 9ksapxs Bosrapcrour; 2) O Uepnopnsut lakoe5, nncarerb XI ebKa, CE npnioxenieMr ero Co- HUACHIR, SAUMCTBOBAHABIXE 135 pyKonnceñ: a) [oxsara C8. Braan- nipy: b) Rurie Braaumipa; c) Ruwrie Bopnca n l'r56a; d) Ilocxanie k3 Rus3y Aumurpiso; e) rpn Crosa HensBhCTHBIXB NPONOBbAHIKOBS, rosopeaubia 40 Mouroioëz n BCKOpH nocrb nxP HCMECTBH. — + Ausourrs Axasenin Crpoesm sanuwazcn nporoz#enmiemt: CB01a Pycexuxs Fpawmarurz. :CBepxr roro; aus neuaraemsixs uws Bvi- xozusixm kuurs [apeñ, ‘ont ‘cocraënar :Yrkasareas ucropnuecrif, TOnOrpaænaecki , peaasapii ‘1 ænrorornaeckit. Kpows cevrzonr Ha CrpanuusI, BCb apxeororudeckie TEPMHHPI, BCTPHUAIOIMIeCA BT STIXT KHHTAXB, CAMUYEHET DAME CH HETATHPIMA M THCHMEHHBIMH HCTOY- HuKaMu nn 002ACHeHbT COOCTBeNRBIMM l'erO0 3AMBIAHIAMN, TARD JTO STMB TPYAOMB CABIANT ,| MOKHO CRASATE, (YAAUHLIH ONBITE 007D- acnenia Pycekuxs /lpernocrei 10 cnoco6y} 1por0#KeHHoMy 414 kpn- THMUSMA SHaméaursiMe lpuuoms 65 usBberuo“ Kaurb ero: Apes- uocru l'epuaucraro [pasa (Deutsche Rechts-Alterthümer). Aamiouxrs Arazemin Ilesvrpes® n3roro8n1T CAHAYIONIA CTATEH: 1) 06% locnæs Bozonrour n ero counneniaxr,; 2) O63op% Pyceroï Caosecnocrn 8% XII 85Kk6; 3) O cross Rxous 85 Oxerosour 40- rosoph; 4) O cmab orpnuania 8% Pyccrows a3bw5; 5) O Rapuaat Btaosepckows. Csepx& Toro nmz co6paurt marepiaasr Pycceroü Caosecnocrn na 2 roma, paguo muorie marepiaast 424 Mcropin Pyc- CKArTO A3LIKA U CAora, H npuroroBAieno 06mee BBeJenie BB Hcropiro Pyceroï Carosecnocru. Oratuenie Pycexaro assika n Caosecuocru, npusmagaa n07e3- HbIMB YuacTie Aa%ke HNOCTOPOHENXE AUXB BB NOnOAHeHIH CA0BaPA, OnpeAbAUAIO HePeJaTE 0 NpHHasAekHOCTH PexakTopamE 414 06%4- CHEHIA CMbICHA H HNOAKPHIAeNIA erO HPHMBpaMn Cco6panie CTapus- HBIXB CAOBP, NpeAcTaBennbixBs L. [lpeactaareascreyromemy Ko4u- AexCKHMB Accecopous MeHnoBbiM®, KOTOPBIA BLIGpAAE OUR 3H KHHTB, HANCYATAHHBIXE Apxeorpawnuecror Rommucciero. RS LR Takoso 68140 ABHXeHIe BE HBIMPBINHEMB TOAY Pa3HbIXB NPei- MeTOBB, BOINCAUUXE BB KPY[E YAeHO“ ABATEABHOCTH Orataeuis. IlpeacraBaa cBOË OTUeTE O 3AHATIAXB, OHO CB YOBkJeHIEMB Npn- coeannAeT, JTO Ha ITA HOBOMB eMÿ TPyAHO ObI40 6b1 ABHCTBO- pars TaKE HeOCAa6H0 H PaBHOMBPHO, eCAN ÔBI ÿCHAÏA ero He Gba noCTOAHHO NOAKPETAAEMEI KUBBIMB Y{IACTIME NPOCBPINEHHOÏË Oco- Gs1, Koropoñ Bsicouañme BB5peno HaOAIOJeHie 3a erO ÿCnEXAMN: T. Muuncrps Hapoanaro Ipocsbmenis C2 0C06eHHO 41060Bir0 BXOAUAT 80 BCb no4po6uocru sanatiñ Orabieuis, cEhAbTeARCTByA THME 1epeir ÂkaleMHKAMn, KaKR EMÿ APATONHHHG BCE, KACAIOIUEECA ao Pycckaro asbiKka, 3T0r0 8a40ra HapOAHO CAaBbi. DE LA SÉANCE PUBLIQUE DE L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOURG, LE 29 DÉCEMBRE 1844. JC) (has A$ (a dirt 1010) 7 x 4 7 Ne tr Le \ 'ÉMEuS S 2e ge SACS 2 K Ga . to Re "#1 4 ‘Lx A é 2 RS : LA VE n L. # \ RECUEIL DES ACTES DE LA SÉANCE PUBLIQUE DE L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOURG, TENUE LE 29 DÉCEMBRE 1844. Avec les portraits de Ph. Krug et de C. B. Trinius. 7,5 CG > Ta ë PAL à ST. -PÉTERSEOURG 1845. ———— st —_— Se vend chez W. Graërr, libraire, Commissionnaire de l’Académie, perspective de Nevski N° 2. LEIPZIC chez L£orozr Voss. a —————_——— — — —— — … — ——…—— DF L IMPRIMERIE DE L'ACADÉMIE IMPERIALE DES SCIENCES. ——————_—_—_—_—_—_—_—_——_——_—_——————————…—…—…—…—……—…—…—……—…—…—…——……——……—.—.—….…—…—…—.—_—.———.—.—————— ÉTAT DU PERSONNEL. 1845. ÉTAT DU PERSONNEL DE L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSBOURG. EN 1845. PRÉSIDENT: M. Serge Ouvarov, Conseiller privé actuel, Ministre de l'instruction publique, Membre du Conseil d'état et du Comité des ministres, Sénateur, Membre honoraire de l’Académie Imp. des sciences et de celle des beaux-arts, des universités de St.-Pétersbourg, de Moscou et de Kazan, Membre honoraire des sociétés savantes de Russie, Associé étranger de l’Institut royal de France, Membre de l’Académie des sciences de Munich, de celle d'histoire de Madrid, de la Société de Güttingue, de celle de Copenhague, de l'Institut d'histoire du Brésil et de plusieurs autres so- ciétés savantes étrangères, Conservateur de l’université de Cracovie, Chevalier des Ordres de St.- Vladimir de la 4'° classe, de St.-Alexandre-Nevski avec les insignes en diamants, de l’Aigle blanc et de Ste.-Anne de la 4" classe, avec les insignes en diamants et décoré de la couronne Imp. 1818. VICE-PRÉSIDENT: M. le Prince Michel Dondoukoff-Karsakoff, Conseiller privé et Chambellan, Prési- dent du Comité administratif, Membre honoraire de l’Académie des sciences et de l’université de St-Pétersbourg, Membre de la Direction centrale des écoles, Chev. des Ordres de Ste.-Anne de la 4'° classe, décoré de la couronne Imp., de St.-Stanislas de la 4°, de St.-Vladimir de la 4 classe avec la rosette, et de l’ordre pour le mérite militaire de Prusse. 1855. SECRÉTAIRE PERPÉTUEL: M. Paul-Henri Fuss, Académicien pour les Mathématiques, Conseiller d'État actuel, D°'. en philosophie, Président du Comité d'enseignement établi près de la 4° section de la Chan- cellerie particulière de S. M. l'Empereur, Membre du Comité administratif de l’Académie, de la Société Impériale libre économique de St.-Pétersbourg, Membre honoraire de l’université Imp. de Kazan, de la Société minéralogique de St.-Pétershourg, de la Société Imp. des naturalistes et a* INT AS de celle d'économie rurale de Moscou, de la Société Courlandaise des lettres et arts de Mitau, de celle des sciences de Finlande, de l'Association littéraire et pratique de Riga, des Sociétés royales des sciences de Gôttingue, de Copenhague et d’Upsal, de la Société Italienne des sciences de Modène. des Académies royales des sciences, belles-lettres et arts de Bruxelles, d'Anvers et de Palerme, de la Société des naturalistes de Bâle, de celle des naturalistes et des médecins de Heidelberg, de l’Académie d'archéologie de Belgique, de la Société royale des antiquaires du Nord de Copenhague, de celle d’encouragement des arts utiles d'Edimbourg et de celle des sciences et des arts de Batavia, Chev. des Ordres de St.-Stanislas de la 4° classe, de St.-Vla- dimir de la 3"°, de Ste.-Anne de la 2% classe décoré de la couronne Imp. et de l’Aigle rouge de Prusse de la 240 classe. 4896. IL CLASSE PHYSICO MATHÉMATIQUE. 1. MATHÉMATIQUES PURES. M. Paul-Henri Fuss, 1% Académicien effectif. (Voy. ci-dessus). 1826. (Adj. 1818). M. Victor Bouniakovsky, 2% Académiien effectif, Conseiller d'Etat, Dr. ès-sciences math. de l’Académie royale de France, Professeur à l’Institut des voies de communication et au Corps de la marine, Chev. des Ordres de St.-Stanislas de la 2% classe décoré de la couronne Imp., de St.- Vladimir de la 4% et de Ste.-Anne de la 37° classe. 1841. (Adj. 1828). 2. MATHÉMATIQUES APPLIQUÉES. M. Michel Ostrogradsky, Académicien effectif, Conseiller d'État actuel, Dr. en philoso- phie, Professeur aux Corps de la marine, de l'artillerie et du génie, à l’Institut pédagogique central et à celui des voies’ de communication, Membre de l'Académie américaine de Boston et de la Société Imp. économique de St.-Pétersbourg, Chev. des Ordres de Ste-Anne de la 2% classe, décoré de la couronne Imp. et de St.-Vladimir de la 4% classe. 1831. (Adj. 1828). M. Maurice-Germain Jacobi, Académicien extraordinaire, Conseiller de Collège, D'. en philos., Membre de la Société polytechnique de Leipzig, de celle ‘pour l'avancement des arts utiles de Londres et de l’Académie des sciences de Turin, Chev. des Ordres de St.-Vladimir de la 4%, de Ste.-Anne de la 3"°, de l’Aigle rouge de Prusse de la 3° classe et Officier de l'Ordre du Danebrog. 14839. (M. c. 1838). 3. ASTRONOMIE. M. Vincent Wisniewsky, 1% Académicien effectif, Conseiller d’État actuel, Directeur de l'Observatoire de St-Pétersbourg, Astronome du Bureau hydrographique, Membre honoraire du Comité scientifique de l’État-major général de la marine, de la Société des naturalistes de Moscou et de l’Académie des sciences et des belles lettres de Palerme, Chev. des Ordres de St.-Vladimir de la 3% et de Ste-Anne de la 2% classe en diamants. 4815. (Adj. 1804). M. Frédéric-Guillaume Struve, 9° Académicien effectif, Conseiller d'État actuel, D'. en philosophie et eu droit, Directeur de l'Observatoire central et Premier Astronome, Professeur émérite de l’université de Dorpat, Membre honoraire des universités de St.-Pétersbourg, de Ka- zan et de Kharkov, correspondant de l’Académie royale des sciences de l’Institut de France et des Académies royales des sciences de Berlin, de Stockholm et de Palerme, de l'Académie amé- OUR — ricaine de Boston, de l’Institution nationale de Washington, des Sociétés royales de Londres, de Güttingue, de Copenhague et de Harlem, de la Société astronomique de Londres, de la So- ciété mathématique de Hambourg, de la Société Courlandaise des lettres et arts de Mitau et de celle des sciences de Finlande, Chev. des Ordres de St.-Stanislas de la 1°, de St.-Vladi- mir de la 3°, de Ste-Anne de la 2° classe décoré .de la couronne Imp., de l’Aigle rouge de Prusse de la 3" classe, de celui de l'Étoile polaire de Suède et Gommandeur de l'Ordre du Danebrog. 4832. (M. c. 1822, M. h. 1826). M. Chrétien Peters, Académicien «djoint, Assesseur de Collège, D'. en philos., Adjoint à l'Observatoire astronomique central. 1842. 4. PHYSIQUE. M. Adolphe-Théodore Kupffer, 2% Académicien effectif, Conseiller d'État, D'. en philosophie, Professeur de physique à l'Observatoire normal du Corps des mines pour le mag- nétisme terrestre et la météorologie, ainsi qu’à -l'Institut pédagogique central et à celui des voies de communication, Conservateur du dépôt central des poids et mesures, Membre de la Section de Statistique du Conseil du Ministère de l'Intérieur et du Comité scientifique du Ministère des domaines, de la Société minéralogique de £t.-Pétersbourg, de celle des naturalistes de Moscou, de celle des naturalistes et médecins de Heidelberg, des Sociétés géographique et météorologique * de Londres et de celle d'encouragement des arts utiles d'Édimhourg, Chev. des Ordres de St Vladimir de la 4% et de Ste.-Anne de la 2% classe. 1828. (M. c. 1826). M. Emile Lenz, 1% Académicien effectif. Conseiller d'État, D', en philosophie, Directeur du Cabinet de physique, Professeur ordinaire et doyen de la faculté des sciences physico-mathé- matiques de l’université Imp. de St-Pétersbourg, Membre correspondant de l’Academie des sciences de Turin et Membre honoraire de l'Association physique de Francfort s. M., Chev. des Ordres de St-Anne de la 24, dé St.-Stanislas de la 2% et de St.-Vladimir de la 4 classe. 1844. (Adj. 1828). 3. CHIMIE GÉNÉRALE. M. Germain Hess, Académicien effectif, Conseiller d'État, D', en médecine, Membre de la Section de Statistique du Conseil du Ministère de l'Intérieur, du Comité scientifique du Corps des mines, Professeur à l’Institut pédagogique central et à celui des mines, Membre honoraire de la Société cantonale de physique et d'histoire naturelle de Genève et de la Société des phar- maciens du uord de l'Allemagne, Chev. des Ordres de Ste.-Anne de la 2" classe décoré de la couronne Imp., de St.-Vladimir de la 3%, et de St-Stanislas de la 27° classe. 1834 (Adj. 1829). M. Jules Fritzsché, Académicien extraordinaire, Conseiller de cour, D'. en philosophie, Membre de la Société Imp. des naturalistes de Moscou, de l’Académie Imp. Léopoldine de Bonn, de la Société des naturalistes de Hambourg et de celle des pharmaciens du nord de l'Allemagne, Chevalier de l’ordre de St.-Stanislas de la 24e classe. 1838. 6. CHIMIE APPLIQUÉE AUX ARTS ET MÉTIERS ET TECHNOLOGIE. M. Joseph Hamel, Académicien effectif, Conseiller d'État actuel, D'. en méd., Membre de la Société Imp. économique de St.-Pétersbourg, de celles des naturalistes, de l’économie rurale ET et de la Société physico-médicale de Moscou, de la Société de médecine et de pharmacie de Vilna; de celles des sciences de Harlem et de minéralogie d'Téna; Associé étranger et corre- spondant de la Société d'encouragement de l'industrie nationale de Paris, de celles d’encourage- ment des arts, des manufactures et du commerce de Londres, des sciences et arts de Liége, des naturalistes de Francfort, des géorgophiles de Florence, Chev. des Ordres de St.-Vladimir de la ge et de Ste.-Anne de la 2% classe en diamants. 4829. (M. c. 1813). 7. MINÉRALOGIE. Académicien effectif . . .. 8. GÉOGNOSIE ET PALÉONTOLOGIE. Acadëmicien effectif . . .. M. Grégoire Helmersen, Académicien adjoint, Colonel au Corps des ingénieurs des mines, professeur à l’Institut de ce corps, Chev. des ordres de St.-Vladimir de la 4" et de Ste.-Anne de la 3" classe. 1844. 9. BOTANIQUE. Académicièen effectif . . ... M. Charles Meyer, Académicien extraordinaire, Conseiller de Cour, D'. en philosophie Adjoint au Jardin impérial botanique et Membre correspondant du Comité scientifique du Mi- uistère des domaines, des Sociétés forestière et économique de St.-Pétersbourg, de celles des na- turalistes et d’horticulture de Moscou et de la Société botanique de Ratisbonne. 14839. (M. c. 1835). 10. ZOOLOGIE. M. Charles-Erneste de Baer, 2% Académicien effectif, Conseiller d'État D. en philo- sophie et en médecine, Directeur de la 2% section de la Bibliothèque de l’Académie, Professeur à l’Académie médico-chirurgicale de St-Pétersbourg, Membre de la Société Imp. économique de St-Pétersbourg, du Comité scientifique du Ministère des domaines, des Académies royales des sciences de Berlin et de Munich, de la Société royale des sciences de Copenhague, Associé étranger de l’Académie royale de médecine de Paris, Membre de l’Académie Impériale Léopol- dine de Bonn, de la Société de géographie de Berlin, des Sociétés des naturalistes de Moscou, Halle, Heidelberg, Danzig et Gürlitz, de l’Institut de Senkenberg à Francfort s. M., des Sociétés physico-médicales de Künigsberg et d'Erlangue, de la Société physico-économique de Kônigsberg, de celle des médecins de Prusse, de la Société médico-philosophique de Würzbourg, de la So- ciété minéralogique d’Iéna, de la Société Courlandaise des lettres et arts de Mitau, de celle de l'histoire et des antiquités des provinces Baltiques de Riga, de la Société royale teutonique de Kônigsberg, et Membre honoraire de la Société économique d'Elbingue, Chev. de l'Ordre de St.- Stanislas de la 2% classe décoré de la couronne impériale et de St.-Vladimir de la 4% classe. 1834. (M. c. 1826. Acad. ord. 1828—1830). M. Jean-Frédéric Brandt, 1% Académicien effectif, Conseiller d'État, D'. en médecine et en chirurgie, Directeur des Musées zoologique et zootomique, Professeur de zoologie à l’In- stitut pédagogique central, Inspecteur des études et membre du Conseil dirigeant de l’Institut de Ste.-Marie, Membre des Académies des sciences de Berlin et de Turin, de l’Académie Im- — VII — périale Léopoldine de Bonn, des Sociétés économique et pharmaceutique de St.-Pétersbourg, de celles des naturalistes de Moscou, de Halle, de Hambourg et de Danzig, de celle des médecins de Prusse, de celle de la culture nationale de Silésie, de la Société médicale Hufelandienne de Berlin, de la Société Cuviérienne de Paris, de la Société rhénane de physique et d'histoire na- turelle de Mayence, de celles du Duché de Nassau, de Rostok et d'Emden, de la Société phy- sico-médicale d’Erlangue, de la Société entomologique de Stettin et de celle des pharmaciens du nord de l'Allemagne, Chev. des Ordres de St.-Stanislas de la 2€ et de St.-Vladimir de la 47° classe. 1855. (Adj. 185). 41. ANATOMIE COMPARÉE ET PHYSIOLOGIE. M. Pierre Zagorsky, Académicien effectif, Conseiller d'État actuel, D'. en médecine et en chirurgie, Directeur du Musée auatomique, Professeur émérite et Membre honoraire de l’A- cadémie médico-chirurgicale de St.-Pétershourg et de la Classe de la langue et de la littérature russes de l’Académie des sciences, Membre du Conseil de médecine, de l’Université de Kharkov, de l'Académie médico-chirurgicale de Vilna, de la Société des naturalistes de Moscou, de la So- ciété pharmaceutique de St.-Pétershourg et de celle de médecine de Vilna, Chev. des Ordres de St.-Stanislas de la 2% classe avec la plaque, de St.-Vladimir de la 3° et de Ste.-Anne de la 2° en diamants. 1807. (Adj. 1805). IL CLASSE DE LA LANGUE'ET DE LA LITTÉRATURE RUSSES. M. le Prince Platon Schirinsky-Schihmatov, Académicien effectif, Conseiller privé, Sénateur, Adjoint du Ministre de l'instruction publique, Président de la Commission archéogra- phique, Chev. des Ordres de l’Aigle blanc, de Ste.-Anne de la 4", de St.-Stanislas de 4° et Grand-Croix de St.-Vladimir de la 2% classe Président de la Classe. A8M. Mgr. Philarète, Archevèque-Métropolitain de Moscou et de Kolomna, Académicien effectif, agrégé aux Ordres de St-André, de St.-Alexandre-Nevsky, de Ste.-Anne de la 4% et de St. Vladimir de la 4" classe. 1841. Mgr. Innocent, Archevèque de Kharkov et d’Akhtyrsk, Académicien effectif, agrégé aux Ordres de Ste.-Anue de la 41° et de St.-Vladimir de la 3" classe. 4841. M. Constantin Arsénuiev, Académicien effectif, Conseiller d'État actuel, Membre du Conseil du Ministère de l’intérieur et dirigeant le Bureau de Statistique de ce Ministère, Chev. des Ordres de Ste.-Anne de la 4® avec le couroune [mp., de St.-Stanislas de la 4" et de St.- Vladimir de la 3° classe. 1841. | M. Pierre Boutkov, Académicien effectif, Conseiller privé, Membre du Conseil et du Bu- reau de Statistique du Ministère de l’intérieur, ainsi que de l'Administration centrale de la Cen- sure, Chev. des Ordres de l'Aigle blanc, de Ste.-Anne de la 4° et de la 4%° classe, de St.-Vla- dimir de la 21 et de St.-Jean de Jérusalem. 1841. M. Alexandre Vostokov, Académicien effectif, Conseiller d'État actuel, Membre et Ré- dacteur en chef de la Commission archéographique et Membre du Comité administratif de l’A- cadémie, Chev. des Ordres de St.-Vladimir de la 5% et de Ste-Anne de la 2% classe orné de la couronne Imp. 1841. — VII — M. le Prince Pierre Viazemsky, Académicien effectif, Conseiller d'État actuel, Vice-Di- recteur du Département du commerce extérieur, Chev. des Ordres de St.-Stanislas de la 4", de St-Vladimir de la 37° et de Ste.-Anne de la 2% classe orné de la couronne Imp. 1841. M. Jeau Davydov, Académicien effectif, Conseiller d’État actuel, Professeur ordinaire de la littérature russe à l’université Impériale de Moscou, Chev. des Ordres de St.-Vladimir de la 3% et de Ste.-Anne de la 2% classe orné de la couronne Imp. 1841. 4 M. Basile Joukovsky, Académicien effectif, Conseiller privé, Chev. des Ordres de Ste. Anne de la 4", deSt.-Stanislas de la 4", de St.-Vladimir de la 29€ et de l’Aigle rouge de Prusse de la Are classe. 1841. M. Alexandre Mikhaïlovsky-Danilevsky, Académicien effectif, Lieutenant-général, Sé- vateur, Membre du Conseil militaire du Ministère de la guerre, Président du Comité de censure militaire, Chev. des Ordres de St.-Alexandre Nevsky, de l'Aigle blanc, de Ste.-Anne de la 4% et de la 4% classe, de St.-Vladimir de la 2%, de St.-Stanislas de la gde classe avec la plaque, de St.-George de la 4", de l’Aigle rouge de Prusse de la 4% classe, de celui pour le mérite mili- taire, Commandeur des Ordres du Lion d’Hesse-Cassel, de Charles et du Lion de Zehringue de Bade. 1841. M. Voldémar Panaïev, Académicien effectif, Conseiller privé, Directeur de la Chancellerie du Ministère de la Cour Imp., Chev. des Ordres de St.-Anne et de St.-Stanislas de la 47°, de St.-Vladimir de la 5° et de l’Aigle rouge de Prusse de la 2% classe avec la plaque. 1841. M. Pierre Pletnev, Académicien effectif, Conseiller d’État actuel, D'. en philos., Profes- seur ordinaire de la littérature russe et Recteur de l’Université Imp. de St.-Pétersbourg, Chev. des Ordres de St.-Stanislas de la 4°, de St.-Vladimir de la 3% et de Ste.-Anne de la 2% classe orné de la couronne Imp. 1841. M. Michel Pogodine, Académicien effectif, Conseiller de Collége, Professeur ordinaire de l’histoire de Russie à l’Université Imp. de Moscou, Chev. de l'Ordre de St.-Stanislas de la 2% classe. 1841. M. Dmitry lazykov, Académicien effectif, Conseiller d'État actuel, Chev. des Ordres de St-Vladimir de la 37° et de Ste.-Anne de la 2 classe. 1841. M. Basile Polénov, Académicien effectif, Conseiller privé, Directeur du département des relations intérieures du Ministère des affaires étrangères, Chev. des Ordres de l’Aigle blanc, de Ste.-Anne de la 4"° classe avec la couronne et de St.-Vladimir de la 2% classe. 1842. M. Michel Lobanov, Académicien effectif, Conseiller d'État, Conservateur du Musée Rou- miantsov, Chev. des ordres de St.-Stanislas de la 2% et de St.-Vladimir de la 4% classe. 1845. M. Jacques Bérédnikov, Académicien adjoint, Conseiller de Cour, Membre de la Com- mission archéographique, Conservateur de la 4° section de la Bibliothéque de l’Académie, Chev. des Ordres de St.-Stanislas de la 2%, de St.-Vladimir de la 4" et de Ste.-Anne 3° classe. 1841. M. Michel Rosberg, Académicien adjoint, Conseiller de Cour, Professeur ordinaire de la littérature russe à l’université Imp. de Dorpat. 1841. M. Paul Stroiïev, Académicien adjoint, Conseiller de Collése, Membre de la Commission archéographique, Chev. des Ordres de St.-Vladimir de la 3° et de Ste.-Anne de la 2% classe orné de la couronne Imp. 1841. M. Etienne Chevyrev, Académicien adjoint, Conseiller de Cour, Professeur ordinaire de la littérature russe à l’université Imp. de Moscou, Chev. de l'Ordre de Ste.-Anne.de la 3% classe. 1841: ES III. CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOLOGIE. 1. ÉCONOMIE POLITIQUE ET STATISTIQUE. M. Pierre Küppen, Académicien effectif, Conseiller d'État, D', en philos., Membre du Comité administratif de l'Académie, du Comité scientifique et de la Commission cadastrale du Ministère des domaines, de la Société des sciences physiques, chimiques, agricoles et industrielles de France et de celle d'histoire et des antiquités d'Odessa, Chev. des Ordres de St.-Vladimir de la 4€ et de Ste.-Anne de la 37° classe. 1842. (Adj. 1857. M. c. 1826). 2. HISTOIRE ET ANTIQUITÉS RUSSES. . M. Nicolas Oustrialov, Académicien effectif, Conseiller de Collége, Professeur ordinaire à l’université Imp. de St-Pétersbourg, Membre de la Commission archéographique, Chev. des Ordres de Ste.-Anne de la 27, de St.-Stanislas de la 2" et de St.-Vladimir de la:4"® classe. 4844. (Adj. 1837). ; M. Erneste Kunik, Académicien adjoint, Assesseur de Collége. 1844. 3. LITTÉRATURE ET ANTIQUITÉS ORIENTALES. M. Chrétien-Frédéric Graefe, 1® Académicien effectif, Conseiller d'État actuel, D'. en philosophie, Directeur des Musées numismatique et égyptien, Professeur émérite de la littérature grecque à l’université Imp. et à l’Institut pédagogique central de St-Pétersbourg, Directeur ho- noraire de la 4° Section de l’Ermitage Imp. pour la partie des monnaies et des camées, Chevalier des Ordres de St.-Stanislas de la 2 classe avec la plaque, de St.-Vladimir de la 3° et de Ste. Anne de la 2%® en diamants. 1820. (M. c. 1818). 2" Académicien effectif . . .. 4. LITTÉRATURE ET ANTIQUITÉS ORIENTALES. M. Chrétienu-Martin Fraehn, 1% Académicien effectif, Conseiller d'État actuel, D'. en théologie et en philosophie, Bibliothécaire honoraire de la Bibliothèque Imp. et publique, Membre honoraire de l’université Imp. de Kazan, de la Société de l’histoire et des antiquités russes et de celle des naturalistes de Moscou, de la Société Courlandaise des lettres et arts de Mitau, de la Société minéralogique de St.-Pétersbourg, des Sociétés asiatiques de Paris, de Londres et de Cal- cutta, des Académies royales des sciences de Turin et de Lishonne et de celle d'histoire, d’auti- quités et de belles- lettres de Stockholm, des Sociétés royales des sciences de Gôttingue, de Co- penhague et d’Upsal, Correspondant de l’Institut royal de France, Académie des inscriptions et belles-lettres, de l’Académie royale des sciences de Berlin et de celle d'histoire de Madrid, Chey. des Ordres de St.-Stanislas de la 4"°, de St.-Vladimir de la 3" et de Ste.-Anne de la 2€ classe en diamants. 1817. M. Isaac-Jacques Schmidt, ® Académicien effectif, Conseiller d'État, D'. en philoso- phie, Membre honoraire de l’université Imp. de Kazan et des Sociétés asiatiques de Paris et de Londres, Chev. des Ordres de Ste.-Anne de la 2% classe, orné de la couronne Imp., de St.-Vla- dimir de la 3% et de St.-Stanislas de la 2 classe. 4835. (Adj. 1829. M. c. 1826). b ET M. Marie-Félicité Brosset, Académicien extraordinaire, Conseiller de Cour, Membre de la Société asiatique de Paris, Chev. de l’Ordre de Ste.-Anne de la 5" classe. 1837. M. Bernard Dorn, Académicien extraordinaire, Conseiller d’État, D'. en philosophie, Directeur du Musée asiatique, Bibliothécaire de la Bibliothèque Imp. et publique , Chev. de l’Or- dre de St.-Stanislas de la 2% classe. 1839. (M. c. 1833). M. Othon Bôhtliugk, Académicien adjoint, Assesseur de Collége, D'. en philosophie. 8. ETHNOGRAPHIE ET LINGUISTIQUE DES PEUPLES DU CAUCASE ET DE CEUX DE RACE FINOISE. M. Jean-André Sjôgren, Académicien effectif, Conseiller de Collége, D'. en philosophie, Directeur du Musée ethuographique, Membre de la Société de l’histoire et des antiquités russes de Moscou, de celle des amateurs de la littérature nationale de Kazan, de celle des sciences et de la Société économique de Finlande, des Sociétés esthoniennes de Dorpat et de Réval et de celle des antiquaires du uord de Copenhagne, Chev. de YOrdre de Ste.-Anne de la 3" classe, 1844. (Adj. 1899. M. c. 1897). OBSERVATOIRE CENTRAL DE POULKO VA. Directeur et Premier Astronome: M. F.-G. Struve, v. ci-dessus. Adjoints: M. George Fuss, Conseiller de Collége, Chev. de l'Ordre de St.-Anne de la 37° classe. M. George Sabler, D'. en philosophie, Chev. de l'Ordre de St.-Stanislas de la gne classe. M. Othon Struve, Maître-ès-sciences ee LÉ Chev. de l'Ordre de St.-Sta- nislas de la 3° classe. M. Chritien Péters, D'. en philosophie, v. din Mécanicien: M. Uno Pohrt, Étudiant gradué. OBSERVATOIRE DE VILNA. Directeur . .. Adjoint: M. Michel Hluszniewicz, maître-ès-sciences de l’Université de Vilna, Chev. de l'Ordre de St.-Stanislas de la 3" classe, ÉTABLISSEMENTS SCIENTIFIQUES. Bibliothèque. Bibliothécaires: M. l'Académicien Baer, voir ci-dessus, (Vassili-Ostrov, place de la Bourse, Hôtel de l’Académie N°. 2) et M. l'Adjoint Jacques Berednikov, voir ci-dessus. (Perspective d’Oboukhov;, maison Soukharev). : —"#@M}? = Atelier mécanique. Mécanicien: M. Théodore Girgensohn. (Vassili-Ostrov, place de la Bourse, Hôtel de l’Académie N°. 9). Musée minéralogique. Conservateur: M. Blôde, Lieutenant-Colouel au Corps des ingénieurs des mines, Chev. de l'Ordre de St.-Stanislas de la 3° ciasse. (Vassili- Ostrov, Institut des mines). Musée botanique. Conservateur: M. Ruprecht, D'. en philos. (Vassili-Ostrov, place de la Bourse, Hôtel de l'Académie, N°, 92). Musée :00logique. Conservateurs: M. Edouard Ménétriés. (Vassili-Ostrov, 71° ligne, mai- son de l'Académie N°. 4) et M. George Schrader. (Vassili-Ostrov, place de la Bourse, Hôtel de l'Académie NO. 9). Musée asiatique. Conservateur : M. Michel Volkov, Professeur-adjoint à l’Université Enp. de St.-Pétersb., Cons. d'Etat. (Vassili-Ostrov, place de la Bourse, Hôtel de l’Académie N°. 9). Musée égyptien. Conservateur: M. Louis Schardius, Assesseur de collège, Archiviste de l’Académie, Conservateur des médailles et antiques du Cabinet Im- périal de l’'Ermitage, Chev. des Ordres de Si.-Stanislas de la 2%, de St.- Vladimir de la 4% et de Ste.-Anne de la 3% classe. (Vassili- Ostrov, 7% ligne, maison de l’Académie N°, 4). Musée numismatique. Conservateur: Le-mème. —Ss"=— MEMBRES HONORAIRES. Sa Majesté l'Empereur NICOLAS F. 18926. Sa Majesté Freneric-Guicraume IV., Roi de Prusse. 1834. Sa Majesté Oscar I, Roi de Suède et de Norvège. 1844. Sa Majesté Carérien VIIL, Roi de Danemark. 1844, Son Altesse Impériale Monseigneur l'Héritier, Césarévitch et Grand - Duc ALEXANDRE. 18926. Son Altesse Impériale Monseigneur le Grand-Duc ConsranTin. 1844. Son Altesse Impériale Monseigneur le Grand-Duc Micner. 1826. Son Aliesse Impériale Monseigneur le Duc MaximiLieN De LEUCHTENBERG, Prince d'Eichstädt. 1839. . Son Altesse Impériale Monseigneur le Prince Pierre d'Oldenbourg. 1834. b* — XII — MEMBRES HONORAIRES DU PAYS. M. de Krusenstern, Amiral. 1806. (M. c. | M. de Struve, Cons. privé. 1898. (M. c. 1816). 1805). | — le P°® de Varsovie, C!® Paskévitch-Éri- — Ouvarov, Ministre de l'instr. publ. 4811. vansky, Feld-Maréchal. 1829. — le P® Volkonsky, Ministre de la Cour | — le C® Kouchelev-Bezborodko, Cons. Imp. 18153. privé. 1850. — Tchitchagov, Amiral. 1814. — le P° Menchikov, Ministre de la marine. — W ylie, Cons. pr. act. 1814. 1831. — Alexandre Chrichton, Cons. d'État act. || — le C® Gr. Strogonov, Cons. pr. act. 1832. 1814. (M. c. 1805). | — Tenner, Lieut.-Genéral. 1832. — M. Alexandre Tourguénev, Cons. privé. | — le C Nesselrode, Chancelier. 1833. 1818. | — Broussilov, Cons. d'Ét. act. 1835. .— Ilermolov, Général. 1818. — le C® Golovkine, Grand-Chambellan. 1834. — Fischer, Cons. d'Ét. act. à Moscou. 1819. | — le P°® Dondoukov-Korsakov, Vice-Pré- (M. c. 1803), sident de l’Acad. 1837. — le C® Cancrin, Géuéral. 1824. — le C® Protassov, Procureur-gén. du St. — Morgenstern, Cons. d'Et. à Dorpat. 1826. Synode. 1837. — le C!® Bloudov, Cons. pr. act. 1826. — Moussine-Pouchkine, Cons. privé. 1837. — le C® Michel Vorontsov, Gouverneur || — le Tsarévitch Teïmouraz de Géorgie. 1837. gen. de la Nouv. Russie. 4896. | — Parrot, Cons. d'État. act. 1840. — Golénistchev-Koutousov, Lieut.-Géné- || — le B' Hahn, Cous. privé. 1840. ral. 4827. | — Tatistchev, Gr.-Chambellan. 1841. — Schubert, Général. 1897. — Démidov, Ass. de Coll. 1841. — le C® Serge Strogonov, Lieut.-Général. | — Destrem, Lieut.-Général. 1842. 1827. | — Berg, Général. 1844. — XII — MEMBRES HONORAIRES ÉTRANGERS. MEMBRES CORRES- DE L'ACADÉMIE, TANT DU PAYS, QUE DE PONDANTS Mr. hh. ext. MM. Mm. cc. d. p. MM. Mm. cc. ext. MM. L'ÉTRANGER. MATHÉMATIQUES. Gauss, à Güttingue. 1824. (M. c. 1802). Cauchy, à Paris. 1831. Jacobi, à Kônigsb. 1835. (M. c. 1850) à Maiïourov, à Odessa. 4815. Schultén, ls 1821. Pausiet à Mitau. 1822. Tschijev, à St-Pétersbourg. 1896. Hs à Moscou. 1827. Fraucoeur, à Paris 1809. Ge cuis à Naples. 1818. où, à Berlin. 1826. Lamé, à Paris. 1829. Clapeyron, à Paris. 1830. Babbage, à Cambridge. 1852. Crelle, à Berlin. 1834 Sturm, à Paris. 1856. Hamilton, à Dublin, 1837. Lejeune-Dirichlet, à Ber- lin. 1837. Liouville, à Paris. 1840. Dés. A PATIO ES. ASTRONOMIE ET GÉOGRAPHIE. © Mr. hh. ext. MM. Mm. cc. d. p. MM. Mm. cc. ext. MM. GÉOGRAPHIE ET NAVIGATION. Mm. hh. ext. MM. Mn. cc. d. p. MM. Mm. hh. ext. MM. Bessel, à Künigsb. 1814 Herschel, à Londres. 4826. Encke, à Berlin. 1829. South, à Londres. 1852. Lindenau à Dresde. 1840. G. Wrangell, à Réval. 1828. Knorre, à Nicolaïev. 4828. Simonov, à Kazan. 1829. Pérévostchikov, à Moscou. 1852 Schumacher, à Altoua. 1824. Argelander, à Bonn. 4896. Fes sen, à Gotha. 4855. Steinheil, à Munich. 1855. Plana, à Turin. 1839. Airy, à Greenwich. 1840. . Parry, à Londres. 18926. Sabine, à Londres. 1826. Ritter, à Ber- lin. 1855. à Ricord, à St. _Pétersh. 1818. F. Wrançell, à St-Pétersb. 1807. Lütke, à St-Pétersb. 1829. ! £ L LD MÉCANIQUE PRATIQUE,.X . . . . 1 Reissig, à St-Pétersbourg. 1814. . PY'HI-X1S KO DrE. » A. de Humboldt, à Berlin. 4818. Biot, à Paris. 4819. Due à Heidelb. 1826. Bérlo w! à Londres. 1829. Arago, à Paris. 1829. Oersted, à Copenhague. 1830. Brewster, à FRMQNE 1830. Hiren. à Christiania. 1830... 5 V2 À: . Hauy, à Odessa. 1828. Nervander, à Éeogte 1822. nn . Melloni, à Paris. 1856. Neumann, a FN LE 1838. Mine à Berliu. 1849. de + PAS 19 15 6 LA Mi] Min. hh. ext. MM. Mn. cc. d. p. MM. Mm. cc. ext. MM. G Mo: ext M: Mm. cc. d. p. M. Mm. cc. ext. MM. M. h. ext MM. Mm. cc. d. p. MM. Mm. cc. ext. MM. Mm. hh. ext. MM. Mm. cc. d. p. MM. Mm. cc. ext. MM. CN — CLHE EE ME Be EN OM OO 2188 ME Berzélius, à Stockholm. 1820. Thénard, à Paris. 1896. Gay- Lussac, à Paris. 1829. Faraday, à Londres. 1850. . 40 Gadolin, à Helsingfors. 48114 Chodkiewicz, à Varsovie. 1848. Soloviev, à St. Pétersb. 1826. Hermann, à Moscou. 1851. Del à Dorpat. 1855. : "LRO Reuss, à Moscou. 1805. Wnttig,. à Berlin. 1810. H. ia à Ber- lin. 4829. Mitscherlich, à Berlin. 4899. Liebig, à Fruit 1830. ENO CANIONSEINE NE UD OOMETENNE PR UAUT ONCE NE NANERNE L. de Buch, à Berlin. 1852. . Nordenskiold, à Abo. 1819. LA de t-elle ad lee ne bd nn Leonhard, à Heidelb. 1811. Eschwege, à Lisbonne. 1815. Zip- ser, à Neusohl. 1818. G. Rose, à Berlin. 4829, . . . . . B . OU AMEN AL OMUINES- LE MEN rs cu cle, 146 Brown, à Londres, 1827. (M. c. 18926.) . . . D Steven, à Simphéropol. 1815. Fischer, à St.-Pétersb. 1819. pic à Riga. 1821. Tourczaninov, à Jénisseisk. 1830. Weinmann, à Pavlovsk. 4851. Bunge, à Dorpat. 1835. Trautvyetter, à Kiev. 1837. Ledebour, à Munich. 14814 Lehmann, à Hambourg. 4822. Meyer, à Güttingue. 1826 Nees d’Esenbeck, à Breslau. 1826. Ad. Brongniart, à Paris. 1829. Martius, à Munich. 1854 Aug. St.-Hilaire, à Paris. 1855. Hooker, à Glasgow. 1837. . . . . . Zn O TOR Cr'QNGADTrES:L1: d50 E NC U MAN Tilesius, à Mulhouse, 1817. Lichtenstein, à Berlin. 1852. Prince Maximilien de Wied-Neuwied 1833. Ehrenberg, à Berlin. 1840. (M. c. 1829). Charles Bonaparte, P° de Canino, à Rome. 1842. . . Eichwald, à St.-Pétersb. 1826. Le C!® Mannerheim, à Wibourg. 4827. Gebler, à Barnaoul. 4853. Nordmann, à Odessa. 1854. Ewersmann, à Kazan. 1842 . . . . DFE PAT CARE Klug, à Berlin. 1856 Temminck, à a 1837. Harlan, à New-York. 1858. Gaimard, à Paris. 1859. Blainville, à Paris. 1840. Duvernoy, à Paris. 1840. Clot-Bey, au Caire. 1842. . . . . . ANATOMIE COMPARÉE ET PHYSIOLOGIE. . . . 7 M h ext. M. Mm. cc. ext. MM. Tiedemann, à Heidelberg. 1833... . . . . Burdach, à Kônigsberg. 188. Rathke, à Kônigsberg. 1852. Mül ler, à Berlin. 1852. Carus, à Dresde. 1853. Purkinje, à Breslau. 1836. Owen, à Londres. 1839. . . . . .:. . » 7 cu tee =. DU — M2 ÉD) EC AUNPBNIANMONOU 2218 Mm. cc. d. p. MM. Kyber, à Kronstadt. 1827. Erdmann, à Dorpat. 1850. Lichten- staedt, à St.-Pétersb. 1855. . . . . ARRET Mm. cc. ext. MM. Kônig, à Londres. 1805. Granville, à Hidiuss 1826 . . SCENE GE SM NIOND DT DQUU:E Sum ae) oo létr Eu ol M. h. ext’ M. Dupin, 4 Paris. 1896 . . . . . Es icon PP RRNEE M. c. d. p. M. Beck, à St.-Pétersb. 1816. . . . . ARE MM. cc. ext. MM. Schnitzler, à Paris. 1859. Hoffman x Belin. 1825. DE HISTOIRE ET ANTIQUITÉS...,. . . 14 Mm. hh. ext MM. Raoul-Rochette, à Paris. 1822. Barante, à Paris. 1856. . Mm. cc. d. p. MM. Polévoï, à St.-Pétersb. 1831. Chaudoir, à Kiev. 1856. Reichel, à St.-Pétersb. 1859. Lorenz, à St.-Pétersb. 1840. Tschertkov, à Moscou. 1842. Napiersky, à Riga. 4845. Hipping, à Wichtis. 1844 Mm. cc. ext. MM. Finn-Magnusen, à Copenhague. 1853. Lappenberg, à Hambourg. 1834. Rafn, à Copenhague. 1840. . . . . . . . . . . . . LITTÉRATURE DES PEUPLES SLAVES ET HISTOIRE LITTÉRAIRE 8 Mm. cc. d. p. MM. Gretsch, à St. Pétersb. 1827. Recke, à Mitau. 1829. Freygang, à Venise. 1832. Dahl, à St.-Pétersb. 1838. Linde, à Varsovie. 1839. Rézvoï, à St. Pétersb. 1843. . . . . . É d'erone MF Mm. cc. ext. MM. Schaffarik, à Prague. 18359. Hanka, à Pagués 1840. . PHILOLOGIE C'ÉAS STONES re 0 Mm. hh. ext. MM. Herrmann, à Leipzic. 4893. Jacobs, à Gotha. 18533. Angélo Mai, à Rome. 1845. Mezzofanti, à Rome. 1843 . . . . . . . . . Mm,. cc. ext. MM. Hase, à Paris. 1821. Hand, à Iléna. 1825. Thiersch, à Munich. 1826. Bückh, à Berlin. 1844 Eichstaedt, à Léna. 1844. Bekker, SATA TRE CR EN NU cet et se de LITTÉRATURE ET ANTIQUITÉS DE L'ORIENT.. . 15 M: h ext MM. Hammer, à Vienne. 182% |. . . . . . . Me Ne : Mm. ce. d. p. MM. Spassky, en Sibérie. 1810. Le R. P. Pierre aan à Nini- Novgorod. 1819. Le R. P. Hyacinthe (Bitchourine), à St.-Pétersb. 1828. Senkovsky, à St.-Pétersh. 1828. Kazembek, à Kazan. 1835. Kovalevsky, à Kazan. 1857. Le R. P. Eugène, à Tiflis. 1838. . Mm. cc. ext. MM. Müller, à Gotha. 1850. Freytag, à Bonn. 1831. Ewald, à Tu- bingue. 1834. Overmeer-Fischer, à Amsterdam. 1858. Kosegar- ten, à Greifswald. 1859. Bournouf, à Paris. 1842 Reinaud, à PAM OA NES SU CNET Ne ele = Me pete se: + 1e A [1] — XVI — MEMBRES HONORAIRES DE LA CLASSE DE LA LANGUE ET DE LA LITTÉRATURE RUSSES. M. Droujinine, Cons. pr. M. Fedorov, Ass. de Coll. — Pissarev, Lieut.-gén. — Pérévostchikov, Cons. d’Et. — le P® Schakhovskoy, Cons. d'Ét. act. Mgr. Philarète, Métropol. de Kiev. — Mouraviev-Apostol, Cons. pr. M. Bajanov, Protohiérée. — Prokopovitch-Antonsky, Cons. d'Ét. act. | — Mouraviev, Cons. de Coll. — Grégoire, Archev. de Tver. — Kraçovsky, Cons. d'Ét. act. — Zagoskine, Cons. d'Ét. act. — Serbinovitch, Cons. dÉt. act. — Tchijev, Cons. d'Ét. act. — Loubianovsky, Cons. pr. — Kotchétov, Protohiérée. — Schoulguine, Cons. d'Ét. act. — Myslovsky, Protohiérée. — Soloviev, Cons. d'Ét. — Kazadaïev, Cons. pr. — Netchaïev, Cons. d'Et. — Borozdine, Cons. pr. — Sokolov, Gén.-maj. — Katénine, Gén.-maj. — Grigorovitch, Cons. de Coll. — Zagorsky, Cons. d'Ét. act: — Norov, Cons. d'Ét. act. — Malov, Protohiérée. — XVI D — LISTE ALPHABÉTIQUE DES MEMBRES DE L'ACADÉMIE ET DES MEMBRES HONORAIRES DE LA CLASSE RUSSE*). Abbréviations: A. o. Académicien ordinaire. — À, e. Académicien extraordinaire. — A. a. Aca- démicien adjoint. — m. h. Membre honoraire. — m. c. Membre correspondant. Airy m. c. à Greenwich Arago m. h. à Paris Argelander m. c. à Bonn Arséniev À, o. Babbage m. c. à Cambridge Baer À. o. Bajanov Barante m. h. à Paris Barlow m. h. à Londres Beck m. c. Becker m. c. à Leipzig Berednikov A. a. Berg, m. h. Berzelius m. h. à Stockholm Bessel m. h. à Kônigsberg Biot m. h. à Paris - Bitchourine m. c. Blainville m. c. à Paris Bloudov C!'® m. h. Bückh m. c. à Berlin ; Bôühtlingk À. a. Bonaparte m. h. à Rome Borozdine Bouniakovsky A. o. Boutkoy A. o. - Brandt A. o. Brewster m. h. à Edinbourg Brongniart m. c. à Paris Brosset À. e. *) Les noms de ceux-ci sont en lettres italiques. Broussilov m. h. Brown m. h. à Londres Buch m. h. à Berlin Bunge m. c. à Dorpat Burdach m. c. à Konigsberg Burnouf m. c, à Paris Cancrin C'€ m. h. Canino — P°® de — y. Bonaparte Carus m. c. à Dresde Cauchy m. h. à Paris Charmoy m. c. à Strasbourg Chaudoir m. c. à Kiev Chodkiewicz C'® m. c. à Varsovie Clapeyron m. c. à Paris Clot-Bey m. c. au Caire Collechi m. c. à Naples Crelle m. c. à Berlin Crichton m. h. à Londres Dah]l m. c. Davydov A. o. à Moscou Demidoy m. h. Destrem m. h. Dirichlet m. c. à Berlin Dondoukov-Korsakov P® m. h. Dorn A. e. Dove m. c. à Berlin Droujinine Dupin m. h. à Paris Duvernoy m. c. à Paris Ehrenberg m. h. à Berlin Eichstaedt m. c. à léna Eichwald m. c. Encke m. h. à Berlin Erdmann m. c. à Dorpat Eschwege m. c. à Lisbonne Eugène m. c. à Tiflis Ewald m. c. à Tubingue Ewersmann m. c. à Kazan Faraday m. h. a Londres Fedorov Fischer F. m. c. Fischer G. m. h. à Moscou Frähn À. o. Francoeur m. €. à Paris Freygang m. c. à Venise Freytag m. c: à Bonn Fritzche À. e. Fuss À. 0. Gadolin m. c. à Helsingfors Gaimard m, c. à Paris Gauss m. h. à Güttingue Gay-Lussac m,. h. à Paris Gebler m. c. à Barnaoul Gôübel m. c. à Dorpat Golénistchev-Koutousov m. h. Golovkine C!® m. h. Graefe À. o., Granville m. c. à Londres Grégoire Gretch m. c. Grigorovitch Hahn m. h. Hamel À. o. Hamilton m. c. à Dublin Hammer m. h. à Vienne Hand m. c. à léna Hanka m. c. à Prague Hansen m. c. à Gotha Hansteen m. h, à Christiania Harlan m. c. à New-York XVII — Hase m. c. à Paris Hauy m. c. à Odessa Helmersen À. a. Hermann m. c. à Moscou Herrmann m. h. à Leipzig Herschel m. h. à Londres Hess À. 0. Hipping m. c, à Wichtis Hofmann m. c. à Berlin Hooker m. c. à Glasgow Humboldt m. h. à Berlin Hyacinthe v. Bitchourine Iazykov À. o. Ilermolov m. h. à Moscou Innocent À. o. à Akhtyrsk Jacobi m. h. à Berlin Jacobi A. e. Jacobs m. h. à Gotha Joukovsky À. o. Kamensky m. c. à Nijni-Novgorod Katénine Kazadaïev Kazembek m. c. a Kazan Klug m. c. à Berlin Knorre m. c. à Nicolaïev Kônig m. c. à Londres Küppen À. o. Kosegarten m. c. à Greifswald Kotchétov Kouchelev-Bezborodko C'® m. h. Koutousov v. Golénistcher Kovalevsky m c. à Kazan Krassovsky Krusenstern m. h. Kunik A. a. Kupffer A. o. Kyber m. c. à Kronstadt Lamé m, c. à Paris ‘ Lappenberg m. c. à Hambourg Ledebour m. c. à Munich | Lehmann m. c. à Hambourg Lenz À. o. Leonhard m. c. à Heidelberg Lichtenstädt m. c. Lichtenstein m. h. à Berlin Liebig m. c. à Giessen Linde m. c. à Varsovie Lindenau m. h. à Dresde Liouville m. c. à Paris Lobanov A. o. Lorenz m. c. Loubianovsky Lütke m. c. Magnusen m. c. à Copenhague Mai m. h. à Rome Maïourov m. c. à Odessa Malov Mannerheim Ct m. c. à Vibourg Martius m. c. à Munich Melloni m. c. à Naples Menchikov P® m. h. Meyer m. c. à Güttingue Meyer À. e. Mezzofanti m. h. à Rome Mikhaïlovsky-Dauilevsky A. o. Mitscherlich m. c. à Berlin Müller m. c. à Gotha Morgensteru m. h. à Dorpat Mouraviev Mouraviev-Apostol Moussine-Pouchkine m. h. à Kazan Müller m. c. à Berlin Muncke m. h. à Heidelberg Mryslovsky Napiersky m. c. à Riga Navrotsky m. c. à Moscou Nees d’Esenbeck m. c. à Breslau Nervander m. c. à Helsingfors Nesselrode C!° m. h. Nétchaïev Neumann m. c. à Kônigsberg Neuwied P°® m. h. à Neuwied Nordenskjold m. c. à Helsingfors — XIX Nordmann m. c. à Odessa Norov Oersted m. h. à Copenhague Ohm m. c. à Berlin Ostrogradsky A. 0. Oustrialov À o. Ouvarov m. h. Overmeer-Fischer m. c à Amsterdam Owen m. c. à Londres Panaïev A. o. Parrot m. h. Parry m. h. à Londres Paskévitch P°® m. h. à Varsovie Paucker m. c. à Mitau Pérévostchikov m, c à Moscou Pérévostchikov Peters À. a. Philarète A. o. à Moscou Plhilarète Pierre v. Kamensky Pissarev Plana m. c. à Turin Pletnev À. o. Fogodine A: o..à Moscou Polénov A. o. Polévoi m. c. Prokopowitch-Antonsky Protassov C!® m. h. Purkinje m. c. à Breslau Rafn m. c. à Copenhague Raoul-Rochette m. h: à Paris Rathke m. c. à Kôünigsberg Recke m. c. à Mitau Reichel m. c. Reinaud m. c. à Paris Reissig m. c. Reuss m. c. à Moscou Rezwoï m. c. Ricord m. c. Ritter m. h. à Berlin Rosberg A, a. à Dorpat Rose G. m. c. à Berlin Rose H. m. c. à Berlin Sabine m. h. à Limerich Schaffarik m. c. à Prague Schakhovskoï P°® Schevyrev À. 0. à Moscou Schirinsky-Schihmatov p°A070. Schmidt À. o. Schnitzler m. c. à Paris Schoulguine Schubert m. h. Schultén m. c. à Helsingfors Schumacher m. c. à Altona Senkovsky m. c. Serbinovitch Simonov m. c. à Kazan Sjégren À. 0. Sokolov Soloviev m. c. South m. h. à Londres Spassky m. c. à Moscou Steven m. c. à Simphéropol Steinheil m. c. à Munich St. Hilaire m. c. à Paris Strogonov C*® G. m. h. Strogonov C® S. m. h. à Moscou Stroïev A. a. à Moscou Struve G. À. 0. Struve H. m. h. à Hambourg Sturm m. c. à Paris XX Tatistchev m. h. Tschertkov m. c. à Moscou Tchijev m. c. Tchitchagov m. h. à Londres Teimouraz P® m. h. Temminck m. c. à Leyde Tenner m. h. à Doubno Thénard m. h. à Paris Thiersch m. c. a Munich Tiedemann m. h. à Heidelberg Tilesius m. bh. à Leipzig Tourczaninov m. c. à lénisseïsk Tourguénev m. h. Trautvetter m. c. à Kiev. Varsovie P® de — v. Paskévitch Viazemsky P% A. o. Volkonsky P° m. b. Vorontsow C!° m. h. à Tiflis Vostokov À. o. Weinmann m. c. à Pawlovsk Wisniewsky À. o. Wrangel F' m. c. Wrangel G. m. c. Wuttig m. c. à Berlin W ylie m. h. Zagorsky À. o. Zagoskine ZLigra m. c. à Riga Zipser m. c. à Neusohl. — “XXI — DISTRIBUTION SOMMAIRE DES MEMBRES DE L'ACADÉMIE PAR PAYS. Membres! Hono- | Corres- effectifs. | raires | pondants Russie : St.-Pétersbour: 8° Moscou. . : FRERE . Pologne Finlande . Afrique . + . . . Allemagne : . . Amérique, États-Unis Autriche « +. «+ « Danemark +: . France « + + + . Grande-Bretagne . . LATCSÉNORCME Pays-Bas. . . Portugal . . . Prusse cu Suède et Norvège CE = _ ot @c où 1 = À» @ 10 À © _ 1© La © nBsrunltuneteous ue | | oucocorom | ee | | mn ex ox |'Smicrn & De ce nombre: en Russie . à l'étranger . * Y compris ceux qui sont en congé ou en mission temporaire, ainsi que les employés russes qui ont des missions permanentes à l'étranger. ; RTS aurun os nAtxa “AtAN at der | mL UE à - #44 FR RUES Pa ne 08 73 af 116 PUR 5. > A PR " NE : = No FPS L "4 al F RAT ect sed oivri 0x m6 Je LUE LITTLE n TT Ve PAS ere COMPTE RENDU DE L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSBOURG POUR L'ANNÉE 1844. PAR M. FUSS, SECRÉTAIRE PERPÉTUEL LA RRR ie DE cl De- ÿ CRT TL sun d pe dos. fr "EEE , è “4 AA ue , a ù D''EEes : QOMPTE RENDU POUR L'ANNÉE 1843. ee — I. CHANGEMENTS SUR VENUS DANS LE PERSONNEL DE L'ACADÉMIE. 1. Décès. a. Académiciens ordinaires. Par un hasard étrange, la mort, en frappant les membres de cette Académie, ne se contente que rarement d’une seule victime dans la même année. Scherer et Sévastianoy moururent en 1824, Schu- bert et Fuss en 1825, Lenz et Zakharov en 1836, Kôhler et Herrmann en 1838, Tarkhanov et Bongard en 1839”). Après quatre ans de répit, nous avons eu de nouveau à pleurer, cette année, deux pertes douloureuses, celles de notre vénérable Krug et de Trinius, — deux noms, auxquels la science conservera à ja- mais un souvenir reconnaissant, et dont il nous importe d’honorer la *) En considérant les retraites volontaires des membres comme autant de pertes pour l’Académie, le nombre de ces exemples peut encore être multiplié; car les années de la mort d’Ozeretskovsky (1827), de Mertens (1830), de Storch (1835) et de Collins (1840), coïncident avec celles de la retraite de MM. Pander, Baer, Charmoy et Parrot. Le NN es mémoire, en rappelant en peu de mots, dans notre compte rendu, les moments principaux de leur vie littéraire, et en signalant surtout la partie impérissable de leur succession: les ouvrages dans lesquels ils se sont survécu. Jean-Philippe Krug, docteur en philosophie, conseiller d'état actuel, académicien ordinaire et chevalier de St.—-Vladimir et de Ste.— Anne avec les insignes en diamants, membre honoraire de l’université impériale de Kazan, de la société de l'histoire et des antiquités russes de Moscou, de la société courlandaise des lettres et arts de Mitau, de la société royale des sciences de Gothembourg et de la société géogra- phique de Paris, naquit à Halle, le 29 janvier 1764, de Jean-Phi- lippe Krug, contrôleur à l’intendance des bâtiments publics de cette ville, et de Jeanne-Élisabeth, née Heinrich. Après avoir fait ses cours au gymnase et à l’université de sa ville natale, Krug entra au service du margrave de Schwedt, en qualité de secrétaire et de lec- teur. En 1788, il accompagna l'épouse de ce seigneur dans un voyage à Varsovie, où il fit la connaissance de la comtesse Orlov qui lui confia l'éducation de son fils et l’amena, en 1789, en Russie. Ce fut dans la maison de cette dame, à Moscou, que notre défunt collègue prit goût d'abord pour la numismatique russe. Dans un acte, par lequel il a lé- gué à l’Académie son superbe médailler, il raconte, entre autres, l'his- toire de cette collection, et révèle en même temps par quel heureux _ Concours de circonstances il a été mis sur la route que nous l'avons vu suivre avec tant de succès et de gloire. «A mon arrivée à Moscou», dit il dans ce document remarquable, «lors du règne de l’Impératrice Catherine, j'avais une collection considérable de monnaies et de médailles étrangères, collection que j'a- dur * Di is vais ramassée dès ma jeunesse et dont une partie m'était acquise par héritage. Elle excita l'envie d’un seigneur russe, propriétaire d’une belle collection de monnaies de son pays qu'il m’offrit en échange de la mienne. Le conseil d’un connaisseur, le professeur Bause, me détermina à ac- cepter l'offre. Je m'étais dit d’ailleurs à moi-même que, pour continuer comme j'avais commencé, il fallait être beaucoup plus riche que je ne l'étais, et encore renoncer à l'espérance d'atteindre jamais à un certain degré de complet; tandis qu'il y avait possibilité d’y parvenir un jour, en me bornant uniquement aux monnaies du pays que je devais consi- -dérer désormais comme ma patrie adoptive. Dès lors, la tâche de bien connaître mes trésors nouvellement acquis, devint le problème principal de ma vie. Cependant, malgré mes succès dans l'étude de la langue russe, je n’atteignis qu'imparfaitement au but que je m'étais proposé, et les explications qu’on me donnait des légendes des monnaies anciennes me faisaient souvent concevoir des doutes fort graves. Quelques savants ecclésiastiques du pays, que je consultais, me donnaient, il est vrai, des renseignements un peu plus satisfaisants, mais un Archimandrite, dont j'avais fait la connaissance dans la maison de la comtesse Orlov, me déclara en toute franchise, que ni lui ni ses collègues ne s’y enten-— daient, vu que leurs études avaient une direction toute différente, et que, si je voulais m'instruire complètement à ce sujet, il n’y avait qu'un seul moyen: c'est de m'appliquer moi-même à l'étude des anciennes chro- niques manuscrites slavonnes. Je suivis ce conseil, — ce à quoi l’an- cienne capitale avec ses archives et bibliothèques m'offrit la meilleure occasion, et voilà ce qui m’amena à l'étude de l’ancienne histoire de Russie. » En effet, le travail littéraire par lequel débuta notre savant collègue, [2 = = âgé déjà de 40 ans, avait pour objet la numismatique russe. Ses ma- tériaux pour servir à la connaissance des monnaies russes (Zur Münz- kunde Russlands) furent annoncés à l’Académie, par un de ses com- missaires, comme un travail «digne de la main de Schlôzer», et, soit dit en passant, ce jugement qui s’est confirmé d’une manière si éclatante, fait preuve en même temps de la perspicacité et de l'universalité des connaissances du juge qui n’était ni plus ni moins que — l’astronome Schubert. Le titre de l’ouvrage indique d’abord que l’auteur ne pré- tendait nullement donner une histoire monétaire complète de la Russie, mais simplement éclaircir certains faits de cette histoire, ainsi que d’autres matières qui s’y rapportent plus ou moins directement. Néanmoins ces prémices des études de notre défunt collègue obtinrent un succès re- marquable aux yeux des savants historiens de cette époque. Schlüzer était alors au faïte de sa gloire littéraire; personne encore n'avait osé s'attaquer à ce critique habile et implacable. Krug entra en lice avec lui; et dès ses premiers pas dans la carrière, il lui fit sentir sa supé- riorité dans tous les cas où une connaissance profonde et variée des sources, un jugement froid et sans prévention et une investigation Con sciencieuse peuvent seules conduire à des résultats certains. Il fit voir que le commentaire sur Nestor, tel que Schlôzer l’avait commencé, avait besoin de grands développements avant qu’il fût possible d'élever l'ancienne histoire de Russie au rang d'une science organisée. Plusieurs passages de l’ancien annaliste, que Schlôüzer avait laissés sans explica- tion, ou auxquels il avait supposé un sens plus ou moins arbitraire, se trouvaient commentés, de la manière la plus judicieuse et la plus natu- relle, dans les recherches de Krug; et Schlôzer lui-même, oubliant sa suscepübilité habituelle, exprime, dans ses lettres, sans réticence, la dd du haute admiration que lui ont inspiré la vaste érudition de son jeune ad- versaire et la force de ses arguments victorieux; il convient de ses er- reurs et engage Krug, avec une aimable candeur, à faire passer au creuset de sa critique certaines hypothèses qu’il a hasardées dans son édition de Nestor. Ce fut aussi le conseil de Schlôzer qui détermina Krug à se vouer exclusivement et avec toute la force de son génie scrutateur, à l'étude de l'époque la plus reculée de l’histoire nationale, et d’en négliger les autres régions, ce que bien des personnes lui ont durement reproché, Or, on oubliait que, dans les profondes ténèbres où, alors, étaient en- sevelies les origines de l’histoire de Russie, la force d’un seul homme ne suffisait guère pour l’embrasser dans toute son étendue. Krug avait donc raison en préférant d'éclaircir, par des recherches spéciales, les par- tes les plus obscures de cette histoire et de se borner strictement à une période déterminée. S'il choisit la plus difficile, on ne peut que l'en admirer davantage. Son ouvrage numismatique lui avait ouvert les portes de l’Académie, et la marche qu'il donna, dès lors, à ses études, prouve avec quelle clarté il avait compris sa mission. Il tâcha d’abord de mieux se familiariser avec la langue ecclésiastique slavonne, comme étant celle des chroniques. Il lut et relut quatre fois la bible slavonne, d’après les textes anciens et récents, d’un bout à l’autre et l'original grec à la main; il étudia, à différentes reprises, les chroniques russes de la période antérieure à l'invasion des Mongols; il ne négligea pas non plus les nombreuses sources étrangères en tant qu’elles offrent des rap- ports plus ou moins directs avec l’histoire de Russie, et il acquit bientôt la conviction qu'à cet égard, les Grecs et les Normands méritent le plus d'attention. Schlôüzer déjà, lui avait indiqué nommément l’histoire by- a M a zantine comme doctrine auxiliaire et indispensable de celle de Russie, et lui avait fait sentir la connexion intime qui existe entre les deux chro- _nologies. Krug s’adonna avec une persévérance à toute épreuve à l’é- tude des historiens de Byzance, étude qui lui fournit le sujet de plu- sieurs de ses mémoires, et finalement de son Essai critique sur la chronologie byzantine dans ses rapports avec l’ancienne histoire de Rus- sie, ouvrage admirable qui parut en 1810 et offrit un vrai modèle de la manière de traiter un sujet aussi difficile et aussi embrouillé que l’est généralement la chronologie du moyen âge. En vérité, il fallait y ap- porter ce jugement sùr et impassible, cette force de réflexion posée et profonde et cette sagacité dont notre collègue était doué à un degré si éminent, pour mettre de l’ordre dans ce chaos qui avait résisté aux efforts des premiers chronologistes. Aussi, les suffrages avec lesquels ce travail fut accueilli par les coryphées de la science étaient-ils una nimes. Hüllmann, Schlosser, Rühs, Hase le comblèrent d’éloges, et l'illustre Heeren le salua comme «le phénix de la littérature histo— rique», Schlôüzer même venait de mourir avant l'apparition du livre de Krug qu’il avait attendu avec tant d'impatience. Étranger à toute jalousie mesquine qu’aurait pu lui inspirer un rival aussi redoutable, en parlant, dans le journal littéraire de Güttingue, de certaines difficultés chronologiques dans l’histoire ancienne de Russie, il dit, entre autres, en 1806: «Puisse Krug exercer toujours le contrôle sur les écrits de Schlôüzer, tant que celui-ci aura la force de manier la plume! Les deux partis, et ce qui plus est, la vérité et la dignité de l’histoire de Russie y gagneront infailliblement.» Il est vrai qu’en écrivant ces pa roles, Schlôüzer ne pouvait guère soupçonner que, dans l'ouvrage de Krug, il serait en butte à une attaque aussi vigoureuse; mais il ne = ‘Or = s'agissait de rien moins que de la défense de Nestor contre la critique outrée de son savant commentateur et de la preuve, par voie chrono logique, de l'authenticité des traités d'Oleg et d’Igor avec les Grecs, traités dont Schlüzer avait révoqué l'existence en doute. Le mérite d'avoir corroboré ce fait de nouvelles preuves irrécusables, et de l'avoir, pour ainsi dire, réintégré dans le domaine de l’histoire’, serait à lui seul suffisant pour assurer à Krug, à jamais, une place des plus honorables dans la littérature historique de notre pays. Les travaux subséquents et inédits de notre historien étaient égale- ment les fruits de la lecture soignée des trois espèces de sources que nous venons de nommer, ét qu’il savait combiner entre elles d’une ma- nière si savante et si judicieuse. Il s’appliquait, entre autres, à recher- cher les sources où Nestor lui-même avait puisé ses données, et il eut la satisfaction de découvrir — le premier de tous les historiens russes — que la source primitive de Nestor était la chronique grecque inédite du moine George Hamartolus. Cette découverte, dont il ne fit part à l’Académie qu’en 1827, avait été faite cependant longtemps avant, à une époque où la traduction de cette chronique en langue ancienne bulgare, la même dont Nestor s'était immédiatement servi, n’était pas encore publiée. Par sa connaissance intime des sources byzantines, Krug parvint aussi à‘ découvrir certains rapports qui existaient entre les coutumes des anciens Russes et celles des Byzantins, rapports dont on n'avait eu aucune idée jusque là, tels que, par exemple, l’analogie de la hiérarchie politique en Grèce et en Russie, qui fait le sujet d'un de ses savants mémoires. Parmi ses travaux basés sur l'autorité des sources normandes, nous citerons, en premier lieu, ses Remarques relatives au rapport d’Ibn Foszlan sur la langue, la religion, les moeurs et les L 2 10 usages des Russes païens du 10ème siècle. Notre docte confrère ÿ dé- montre, de la manière la plus incontestable, que le fonctionnaire arabe a eu devant lui des Russes d’origine normande, qui s'étaient établis dans le Levant. Ses idées sur la plus ancienne constitution et administra— tion de l’état en Russie roulent sur un sujet analogue. De même que plusieurs autres articles de moindre étendue, cette pièce fait preuve d’un vaste savoir autant que d’une heureuse combinaison. Dans un supplé- ment enfin qu'il ajouta, en 1838, au mémoire de son savant collègue, M. Frähn, sur les Russes de l’auteur arabe Ahmed-el-Katib; il a ré— sumé, en peu de mots, les résultats de ses profondes investigations sur la parenté qui existe entre les Russes et les Normands. Dans sa longue carrière académique, Krug a souvent été chargé de commissions particulières, et il savait toujours s'en acquitter en sorte que la science y gagnât quelque chose. Pour en faire preuve, nous n'avons qu'à citer son rapport, — disons plutôt sa dissertation sur. la sortie des Hongrois de la Russie, travail où la profondeur de son exé— gèse de Nestor s’est surtout manifestée de la manière la plus frappante, — ou son analyse de l'Histoire de la Horde d'or du Baron de Ham-— mer, analyse où, — chose assez rare, — le savant orientaliste de Vienne convient lui-même avoir puisé de l'instruction. Dans la succession de Krug on a trouvé ses deux ouvrages princi- paux, la Numismatique et la Chronologie, reliés et interfoliés grand in-4°. Les feuilles sont remplies de notes et d’additions de sa main qui en doubleront le volume, à une nouvelle édition de ces ouvrages. Or, ces suppléments ne sont nullement de nature à modifier les recherches an térieures, ou à en. détruire les résultats. Ils prouvent, au contraire, que ces deux doctrines sont nommément celles, où Krug s’est acquis, M ‘0 dès le premier abord, une supériorité absolue et non-contestée. A très peu d’exceptions près, ces suppléments n’ont d'autre but que de mieux préciser la marche des premières recherches et d’en consolider les ré- sultats par de nouvelles preuves. Les deux ouvrages en question ne s'en trouveront donc pas tant perfectionnés ou corrigés, que plutôt com- plétés. Nous n’entrerons pas dans de plus amples détails sur les travaux de notre célèbre historien; d’autant plus qu’une partie de sa réputation, pour ainsi dire, est encore à faire. Car de 46 mémoires qu’il a lus à l'Académie, un très petit nombre seulement sont publiés. Ce serait donc anticiper sur le jugement du public que de vouloir les citer ici comme autant de titres à la gloire littéraire de notre collègue. — Demandons- nous plutôt, d’où vient cette extrême réserve qui a pu engager Krug à tant différer la publication de ses travaux? Certes, après les succès qu'obtinrent ses premiers ouvrages, ce ne pouvait guère être une cou— pable indifférence pour sa propre réputation. Ce n’était pas non plus une crainte puérile du jugement des connaisseurs; nous n’avons, pour écarter cette idée, qu’à nous rappeler un passage de la préface de sa Chronologie des Byzantins où il provoque la critique la plus sévère sur son propre ouvrage, et le condamne le premier, s'il n’y tient ferme’) *) Ce passage est si caractéristique que nous ne pouvons nous refuser le plaisir de le reproduire textuellement: «Je supplie les critiques de cet ouvrage» dit-il, «de ne pas me passer la moindre erreur qu'ils pourraient y remarquer. Au contraire, de les relever toutes sévèrement. Comme un écrit de cette nature trouve générale- ment peu de lecteurs, et qu'il y a encore moins de personnes qui veulent bien se donner la peine d'approfondir des matières aussi sèches et minutieuses, il se pourrait bien qu'on eût pris des arguments fort spécieux pour des raisons solides, et qu'on # = 1 = Cette réserve, tranchons le mot, avait plutôt sa source dans ce qu’on appelait le tempérament flegmatique de Krug, et ce qui n’était qu’une particularité de son caractère qui lui faisait éviter avec un soin scrupu- leux tout ce qui pouvait lui causer du dépit, du mauvais sang. L'étude de l’histoire du pays qui, jusque là, avait été l’apanage exclusif de quel- ques érudits étrangers, se répandit petit à petit parmi les nationaux; une espèce de faux patriotisme vint s’en mêler et menaça presque de re- plonger dans les ténébres, ce que de longues et consciencieuses études en avaient à grande peine retiré. Malheureusement, ces soi-disant his- toriens de la nouvelle école avaient plus de zèle qué de connaissances solides, plus de présomption que de critique. Prévoyant l'impossibilité d’un combat à armes égales, Krug redoutait le conflit avec ces adver- saires, et toujours plus ami de la paix à mesure qu'il avançait en âge, aucunes protestations, aucunes remontrances de ses amis ne pouvaient le déterminer à rompre son dédaigneux silence. Néanmoins il continuait à travailler assidèment, en se dispensant toutefois de donner la rédaction finale à ses travaux. Il espérait toujours trouver, parmi les savants plus jeunes, celui qui, un jour, lui rendrait le service que, jadis, il avait lui- même pieusement voué à la mémoire de son excellent ami et collègue, le savant Lehrberg. Ewers, qui lui avait donné sa parole solennelle eût substitué aux anciens nombres inexacts, de nouveaux qui ne seraient pas moins fautifs. Je pense donc que, par cette raison, il est particulièrement du devoir du critique d'avertir le lecteur qu'il se tienne en garde, et de ne point accorder grâce à l'auteur. Que l'application apparente que celui-ci a mis à son ouvrage n'en impose pas au critique: si l’auteur n’a pas su combiner avec ses efforts consciencieux un esprit d'mvestigation impartial et un raisonnement juste, son labeur est en pure perte, et qu'il subisse alors le blime qu'il mérite.» RS dé de s’en charger quand il ne serait plus, la précédé, comme on sait, de plusieurs années. Sa mort prématurée affecta vivement notre défunt collègue, et bien des fois, depuis ce temps, il m'a recommandé avec instance de laisser inédits ses manuscrits, encore dix ans après sa mort s’il le faut, plutôt que de les confier au premier venu. Heureusement il n’y aura pas lieu de recourir à ce parti extrême. On verra par la suite que Krug a eu le temps de désigner lui-même l'éditeur de sa succession, et que l’Académie s’est empréssée de se l’associer, par dé- férence pour le témoignage et les dernières volontés de son illustre membre. | Personne n'ignore les progrès immenses qu'a faits, de nos jours, l'é- tude de l'histoire nationale. En effet, qui voudra nier que les impor- tantes publications de la Commission archéographique ont fait jaillir de nouvelles sources inconnues, causé une révolution dans les idées, im- primé une nouvelle direction et donné une nouvelle face à la science historique de notre pays? Mais cette heureuse révélation de trésors si longtemps enfouis, à qui en est on redevable si ce n’est à l'Académie et à son expédition archéographique? Et les projets hardis de M. Stroïev eussent-ils été accueillis par l’Académie avec un si noble empressement, sans le ferme appui que leur prêta l'autorité imposante et toujours re spectée de Krug? | L'une des périodes les plus heureuses et les plus fertiles de sa longue et laborieuse carrière fut, sans contredit, celle où il était admis au commerce intime et jouissait de l’amitié particulière du célèbre chan- celier comte Nicolas Roumiantsov à qui l’histoire de son pays doit de si insignes services. À coup sûr, ce n'est pas un des derniers fleu- rons dans la couronne de cet illustre Mécène, que cette pénétration qui R — lui fit reconnaître en Krug l'organe le plus propre à mettre en oeuvre ses grandes et utiles intentions. Il lui accorda sa confiance entière, et dès lors, on voit les entreprises du chancelier tendant à l'avancement de l’histoire nationale, empreintes du cachet soit de la conception im— médiate de Krug, soit de sa participation active par le conseil ou le fait. Bien des personnes peut-être ne se doutent pas non plus de la part qu'a eue Krug aux notes savantes qui ornent l'Histoire de l'em- pire de Russie, ouvrage qui, encore aujourd'hui, est chez nous l'objet d'un juste orgueil national. L'illustre historiographe venait souvent cher- cher de l'instruction chez le savant académicien, et dans les cas même où il ne pouvait se résoudre à céder à son autorité, il ne dissimulait jamais la haute estime et l'admiration sincère que lui inspirait sa pro- fonde et judicieuse critique. a Il nous reste encore à suppléer quelques faits relatifs à la carrière civile de Krug et que nous extrayons de ses états de service. Arrivé à St-Pétersbourg vers 1795, il obtint, en 1805, l'emploi de bibliothécaire adjoint à l'Ermitage impérial, et fut admis, dans la même année, en qualité d'adjoint à l'Académie des sciences. En 1807, il fut avancé au grade d’académicien extraordinaire, et en 1815, à celui d'académicien ordinaire. En 1817, l'Empereur Alexandre lui conféra le titre de conservateur en chef de Sa bibliothèque de l'Ermitage. Il fut promu au rang de conseiller d'état en 1819, et à celui de conseiller d'état actuel en 1832. Quoique célibataire, Krug, grâce à eon penchant pour la vie so— ciale, n’a point mené une existence solitaire. Accueilli avec empresse- ment dans le cercle intime de plusieurs familles des plus respectables, où il était comme chez lui, il partageait son temps entre le travail as- PT sidu et les devoirs d'une amitié franche et cordiale. Aussi n'y avait-il, dans ses manières, rien qui rappelat cet air raide et pédantesque dont s'accoutrent facilement les savants solitaires, confinés dans les murs de leur cabinet, et qui a donné naissance à l’épithète déplaisante de «sa- vant de cabinet de l'Allemagne». Causeur aimable avec les femmes, il paraissait ordinairement préoccupé et taciturne dans les cercles d'hommes, et ne devenait communicatif que lorsque la conversation touchait son sujet favori; alors il s’animait, et on pouvait avec délices l'entendre parler des heures entières. Ses facultés intellectuelles, surtout la mé- moire, avaient conservé leur fraîcheur primitive au point, qu'en avril de cette année encore, il a lu à l'Académie sa dernière dissertation que personne, à coup sûr, ne prendra pour le travail d’un octogénaire; tant la concision du style, la conséquence rigoureuse de l'argumentation et la force de la conviction dans ce mémoire rappellent les qualités ana- logues de ses premières productions littéraires. La vie sobre et régu- lière qu'il menait, l'exercice qu'il se donnait tous les jours, le calme imperturbable de son âme noble et élevée lui avaient conservé aussi l'usage de ses forces physiques, et paraissaient lui garantir une vie longue et exempte des infirmités de la vieillesse, lorsque, le 19 mai de cette année, en se rendant, comme toujours, à pied, chez un de ses anciens amis où, ce jour là, il avait l'habitude de prendre son repas, il fut at- teint d’un accident malheureux. Au passage de la {ère ligne, entre le boulevard de la grande perspective et le corps des cadets, une calèche attelée de deux chevaux qui avaient pris le mors aux dents, sortit de la cour de ce dernier bâtiment et le renversa. La commotion qu'il en éprouva fut si forte qu'il en perdit connaissance, et bien qu'il n'y eut ni luxation ni fracture, et que les contusions que lui avait causées la — 16 — chûte violente, guérirent petit à petit par les soins qui lui furent pro- digués par d'habiles médecins et de tendres amis, ses forces faiblirent sensiblement, et le 4 juin, survint une apoplexie des poumons qui mit fin à ses jours aux profonds et sincères regrets de tous ceux qui l'a- vaient connu et chéri. La carrière de Trinius a été moins longue que celle de Krug, et sa spécialité, bien que qualifiée par Linné du nom de science a- mable, n'offre cependant pas d'intérêt assez général, pour qu'il soit per- mis au biographe de s'étendre longuement sur les résultats que la science peut avoir retirés de ses travaux, ou de trop s'arrêter sur ceux d'entre eux qui, peut-être, précisément par les recherches délicates et minutieuses qu'ils renferment, sont le plus appréciés par les botanistes. Nous pouvons donc, sans faire tort aux mérites de notre défunt col- lègue, donner plus de concision à l'article que nous allons lui consacrer. Charles-Bernard Trinius, académicien ordinaire pour la bota- nique, conseiller d'état, docteur en médecine, directeur du musée bota— nique, membre de l'académie impériale léopoldine de Bonn, de l'acadé- mie de Bologne, des sociétés des naturalistes de Moscou et de Güttingue, de la société botanique de Ratisbonne, chevalier des ordres de St Vladimir, de Ste.-Anne et de St.-Stanislas, naquit à Eisleben en Saxe, le 7 mars n. st. 1778. A peine âgé de cinq ans, il perdit son père. Sa mère, soeur du célèbre docteur Hahnemann, auteur de l'homéo- pathie, épousa plus tard le docteur Müller, surintendant général des églises de Saxe. Elle prodigua tous ses soins à l'éducation de son fils qui, après avoir, en 1796, achevé avec distinction son cours d'études au gymnase de sa ville natale, se rendit d'abord à l'université d'Iéna, et D 2 ue” OR de là successivement à Halle, Leipzig et Güttingue où, en 1802, il prit ses grades. Ces six années d’études n'avaient été interrompues que par un séjour de quelques mois qu'il fit à, Bückebourg près de son oncle maternel qui, alors déja, le guérit, par sa méthode, d’une maladie ner- veuse, ce qui, peut-être, a eu quelque influence sur sa conversion, quoique tardive, à la nouvelle doctrine. À Berlin, où il subit son exa- men pour l'obtention de la licence de pratiquer son art, il fut accueilli avec bienveillance par le célèbre Hufeland qui, sollicité de deux côtés différents de recommander des médecins, désigna Trinius pour une place en Westphalie. Or, par suite d'une confusion des adresses, il ar- riva qu’au lieu de cette place, Trinius en obtint une en Courlande où bientôt, il fut agrégé, en qualité de médecin, au service de Madame la Duchesse Alexandre de Wurtemberg, née princesse de Saxe-Co- bourg, qui, en 1809, l’amena à St.-Pétersbourg. Ici commence sa car- rière littéraire par trois ouvrages qu'il publia à courts intervalles, con- jointement avec le docteur Liboschütz, savoir le tableau botanique des genres observés en Russie et disposés selon la méthode naturelle (1810), la flore des environs de St.-Pétersbourg et de Moscou (1811) et la description des mousses qui croissent aux environs de St.-Péters- bourg (1811). Aussi nommé, dès lors, membre correspondant de l'Aca- démie, fournit-il, en 1815, un travail au recueil de ses mémoires. Il paraît qu'à cette époque, les études de notre botaniste ont pris cette direction toute spéciale qu'il a poursuivie avec autant d’ardeur que de succès jusqu'à la fin de ses jours, car, en 1820, parurent ses fonde- ments de l'agrostographie, ou théorie de la structure de la fleur des graminées, accompagnée d’une énumération des genres de cette famille, et en 1822, la clef de l'agrostographie ancienne, ou aperçu de l'état de 3 = 8 cette science jusqu'à Linné, suivi d'un essai de réduction des anciens synonymes aux noms ordinaires, usités aujourd'hui, — ouvrages qui, en 1823, valurent à l’auteur le fauteuil d'académicien, vacant depuis la mort de Rudolph. L'activité qu'il déploya dans cette charge hono- rable devint doublement utile à l’Académie, car, à côté des travaux de cabinet dont il enrichit le domaine de sa science, ou plutôt de la spé- cialité qu'il s'était exclusivement réservée, le vaste chapitre des grami- nées, il devint le fondateur de notre musée botanique. Les collections de plantes, rapportées jadis par les célèbres voyageurs de l’Académie, pourrissaient alors, oubliées, dans un grenier de l'ancien édifice du musée. Trinius les soumit à un examen soigné, et les 4 ou 5 mille échantillons qu'il parvint à en sauver, formèrent le noyau du nouveau musée qui, sous sa direction immédiate et par ses soins infatigables, se développa rapidement et atteignit, dans le court espace de vingt ans, à ce degré de complet et à cet état florissant où nous le voyons aujour- d'hui. Il est vrai de dire aussi que l’encouragement et l’appui matériel ne lui manquèrent pas; mais l'histoire même de notre Académie n'a que trop prouvé, que la condition la plus essentielle de la prospérité de ces établissements scientifiques, leur principe vital repose bien plus dans l’ar- deur et le savoir du directeur que dans des circonstances extérieures et fortuites, quelque favorables qu’elles puissent être. L'intérêt, on pour- rait presque dire l'affection que Trinius portait à sa création avait quelque chose de touchant. Non seulement il lui consacrait une grande partie de ses journées, y ayant établi son cabinet de travail, mais il savait y intéresser ses amis au point, que plusieurs d'entre eux s'em- pressaient à l'envi de l'aider dans ses travaux d’arrangement, uniquement par amour de la science et sans rétribution quelconque. On n'a qu'à sr “OR: se rappeler le zèle de l’aimable Prescott qui dérobait à ses affaires de commerce les heures qu'il passait à notre musée à épousseter et à ranger des paquets de plantes, le dévouement de Bongard qui, long temps avant sa nomination à l'Académie, sacrifiait tous ses loisirs à ce dépôt qu'il avait vu naître, et d’autres botanistes encore à qui Trinius avait su communiquer le- chaleureux enthousiasme dont lui-même il était animé, et qu'il encourageait de son exemple. Ses travaux littéraires ne tendaient à rien moins qu'à établir un nouveau système de classification des graminées d'après des principes plus naturels et plus conséquents que ceux qui, jusque là, avaient déterminé les ordres de cette vaste famille, et sous ce rapport il importe, avant tout, de citer son grand ouvrage, publié par livraisons, pendant huit années consécutives, sous le titre de Species graminum, et formant trois volumes 2n-quarto ornés de 360 planches et d'excellentes analyses dessinées par lui-même. Aussi ses opinions en cette matière avaient-elles acquis tant d'autorité, qu'il pa- raissait déjà s'entendre de soi-même que tout ce que des voyageurs russes -rapportaient en fait de graminées, devait nécessairement passer par les mains de Trinius. C'est ainsi qu'il a déterminé et décrit les récoltes agrostologiques faites dans l’Altaï, à deux reprises, par MM. Lede- bour et Bunge, celles du Caucase et de la côte occidentale de la Mer Caspienne, rapportées des voyages de MM. Meyer et Eichwald, du voyage à Sitkha de Mertens, de celui de M. Bunge dans la Chine septentrionale, de l’excursion botanique de M. Hohenacker dans la province de Talyche, et même du voyage de M. Pôppig dans l’'Amé- rique méridionale. Ce dernier exemple prouve déjà que cette autorité dont nous parlons s’étendait hors des limites de notre patrie. Effective- ment, dans le voyage qu’entreprit notre botaniste, en 1836, dans l'in- L 2 sw ( - térêt de la science plutôt que dans celui de sa santé altérée par les fatiques du travail, il visita, pendant deux ans, les plus célèbres herbiers de l'Allemagne, et eut la satisfaction de voir ses travaux justement ap- préciés par les premiers botanistes. MM. Kunth et Nees d’Esen- beck, les seuls rivaux qu'il eût, allaient même jusqu’à lui céder le pas, s’empressant libéralement de mettre à sa disposition les riches trésors confiés à leurs soins et ceux de leurs propres collections. Ce fut dans ce voyage, au milieu d’une activité incessante et des espérances dont il se berçait de pouvoir, sous peu, rendu à ses foyers domestiques, s’a- donner avec toute son ardeur accoutumée à la rédaction de ses nom- breux matériaux, que tout à coup, à Munich, il fut frappé d'une para- lysie des nerfs qui mit en danger imminent, sinon sa vie, du moins ses facultés intellectuelles. 11 n’en guérit que lentement et imparfaitement, et bien que, depuis ce temps, il ait encore présenté à l’Académie plu- sieurs mémoires qui ne se ressentent guère de son état souffrant, ces travaux-là ne peuvent toutefois être considérés que comme les fruits de recherches, antérieures à l’accident que nous venons de rapporter. Dans les deux dernières années de sa vie, il n'a fait que végéter, tout en conservant la conscience de son état déplorable et le souvenir de son ancienne énergie, ce qui naturellement a dû rendre ses souffrances en- core plus poignantes. De même que son ami et collègue Krug, il a disposé de son vivant, de sa belle et riche collection de graminées, à la formation de laquelle il avait prodigué, pendant vingt ans, des soins et des frais considérables, et sans laquelle, disait-il, le musée de l’Aca- démie, quelles que soient d’ailleurs les richesses qu’il peut acquérir dans l'avenir, resterait toujours incomplet. Ce fut donc à cet établissement qu'il confia ce dépôt précieux. Il y sera pieusement conservé comme — db à. : monument propre à perpétuer, dans les annales de ce musée, le sou- venir de son fondateur et premier directeur, et comme gage de l’atta- chement sincère et désintéressé qu'il lui portait. Les personnes, qui ont connu Trinius avant sa longue maladie, s’accorderont à dire qu'il appartenait au petit nombre de ces hommes d'élite qui, par la tournure originale de leur esprit fin et souple, par l'élan généreux de leurs passions, par leurs qualités de coeur et par une imagination vive et ardente, se font l’âäme de la société dans laquelle ils vivent, et gagnent d'emblée, sans avoir l’air de la rechercher, l'af- fection et la sympathie de tous ceux qui les approchent. Doué d’une conception vive et facile, il était parvenu aisément, soit par le commerce avec des savants et des hommes d'esprit, soit par une lecture choisie, à s'enrichir d’une multitude de connaissances variées, hors sa spécialité. Mais ce savoir, outre qu'il n’était pas profond, prenait souvent en lui une direction particulière, pour ne pas dire paradoxale, par suite de l’o- riginalité de son esprit et de l'extrême mobilité de son imagination poé- tique. C'est ainsi que chaque nouveau système, chaque nouvelle dé- couverte exerçait sur lui un pouvoir irrésistible et l’entraïnait malgré lui. Tour à tour partisan déterminé de la philosophie naturelle des Alle- mands, du magnétisme animal dans ses croyances les plus extravagantes, de l’homéopathie, de la spontanéité du mouvement des molécules, il n’était positif et éclectique que dans ses recherches sur les graminées. Calme et sans préventions près de son microscope, il s'était habitué à ne voir ni plus ni moins que ce que cet instrument lui révélait; à ces observations, fidèlement consignées, il appliquait ensuite ses principes de classification, et étranger à toute vaine ostentation, il livrait à la critique savante les résultats de ses investigations, sans trop se soucier des moyens _ JR = employés ordinairement par les innovateurs pour faire valoir leurs idées. La polémique littéraire lui était odieuse, et il ne s'y engageait que pro- voqué, mais alors même il ne perdait jamais de vue la dignité de la science, et bien que possédant à un degré remarquable l'esprit des re- parties piquantes, il ne s’y livrait qu'avec réserve, persuadé qu'il était, que, tôt ou tard, la vérité doit se faire jour en dépit des efforts et des passions des hommes. Nous avons déjà dit que Trinius était médecin. La confiance qu'en cette qualité il s'était acquise auprès du duc et de la duchesse de Wur- temberg, proches parents de notre maison impériale, lui valut, en 1824, le titre de médecin ordinaire avec les émoluments qui y sont attachés, et qu'il conserva, en guise de pension viagère, après sa retraite, en 1827. Plus tard, en 1829, il fut appelé à faire un cours de sciences naturelles à l’auguste Héritier du trône de Russie, et le souvenir du bonheur et de la satisfaction que lui avaient causés ces rapports inté— ressants avec son auguste Élève, adoucissait encore ses souffrances sur le lit de mort et ne le quitta qu'avec le dernier souffle. Son décès, arrivé après une longue et douloureuse agonie, le 29 février, a laissé un vide irréparable dans sa famille et dans le cercle de ses amis. Dans les annales de l'Académie, son nom ne périra pas. b. Membres honoraires et correspondants. 4 Nous laisserons à notre seconde Classe le soin de vous tracer la vie et les mérites d’un troisième académicien que la mort nous a enlevé, du célèbre et aimable Krylov. — En général, les changements qu'a subis le personnel de notre Académie ont été nombreux cette année; car, outre les académiciens ordinaires que nous venons de nommer, nous ; — 23 — avons dù rayer de nos listes les noms de cinq membres honoraires et de trois correspondants. Les premiers sont: les aides-de-camp géné- raux Prince Golitsyne, gouverneur général et militaire de Moscou, et Comte Benkendorff, chef du quartier général de S. M. l'Empereur, le conseiller privé actuel de la 1ère classe Prince Alexandre Golit- syne, le Comte Fossombroni à Florence et Sir Gore Ouseley à Londres; et les correspondants : MM. Hällstrôm à Helsingfors, Ko- pitar à Vienne et Billberg à Stockholm. 2. Promotions. . MM. Sjôgren et Oustrialov ont été promus au grade d’académi- cien ordinaire, le premier, pour l’ethnographie et les langues des races finoises et caucasiennes habitant l'empire de Russie, le second, en rem- placement de feu Krug, pour l’histoire de Russie. De même, MM. Fritzsche et Meyer, de la Classe physico-ma- thématique, ont été avancés au grade d’académicien extraordinaire. Les mérites de ces quatre savants sont suffisamment connus par nos comptes rendus précédents et appréciés en Europe, pour qu'il y ait besoin de motiver davantage ces nominations. Elles ont obtenu toutes la sanction de S. M. l'Empereur. 3. Nouvelles élections. M. Grégoire de Helmersen, de Livonie, colonel au corps des ingénieurs des mines et conservateur de notre musée minéralogique, connu par ses voyages et ses travaux géognostiques en Russie, a été élu académicien adjoint pour la géognosie et la paléontologie, et M. Er- nest Kunik, de Silésie, auteur d’une savante dissertation sur les pre- mières origines de l'empire de Russie, académicien adjoint pour l'histoire = ÉR nationale. C’est à lui que nous avons fait allusion en parlant de l’édi- teur désigné de la succession de Krug. A l'article des travaux de l'Académie, nous reviendrons encore sur ses Ouvrages qui lui ont mérité l'attention de ce corps savant. Ces deux nominations ont également été approuvées par Sa Majesté Impériale. 4. Autres nominations. M. Blülde, lieutenant-colonel au corps des ingénieurs des mines, a remplacé M. Helmersen en qualité de conservateur du musée miné— ralogique de l'Académie. Enfin M. Kôppen est nommé, pour deux ans, membre du Comité administratif de l’Académie, en remplacement de son collègue, M. Schmidt. IL TRAVAUX DE L'ACADÉMIE. Si dans l’exposé qui suit, des travaux de l'Académie, nous voulions nous conformer à l’usage ordinaire, c’est à dire, vous présenter un précis abrégé, mais complet, de tous les articles savants dont la lecture a oc cupé nos séances, nous devrions craindre de fatiguer trop votre atten— tion, après avoir employé aux deux esquisses biographiques près de la moitié du temps que requiert ordinairement la lecture de notre compte rendu. Car, non seulement les matériaux que nous fournissent nos procès verbaux de cette année, sont plus abondants que de coutume, il y a même, dans ce nombre, plus d'articles marquants et d’un intérêt général que n’en ont offert les dernières années. Nous commencerons donc par la revue sommaire, ou statistique de l’activité de l’Académie, et nous ferons suivre l'analyse des travaux les plus importants, en supprimant à la lecture, avant tout, les ouvrages que des savants étrangers ont soumis au jugement de l’Académie, ouvrages qui, généralement, ne doivent en- ss ‘ue trer dans le cadre de nos comptes rendus qu'en tant qu'ils ont pu offrir des sujets de discussions, quelquefois assez importantes. La Classe physico-mathématique a tenu 20 séances, celle d'histoire 21. Le nombre des articles traités a été de 346 dans la première, et de 231 dans la seconde. De ces 577 articles, 112 se rapportent à des lectures d'ouvrages ou de mémoires, destinés à la publication, et dans ce nombre il y a 17 ouvrages étendus, 44 mémoires et 51 notes. La Section physico-mathématique y est représentée par 43 articles, celle des sciences naturelles, par 33, et la Classe d'histoire et de philologie a fourni le reste, savoir 36 pièces. Vingt-six académiciens ont livré 70 articies, y compris 1# ouvrages détachés qui, en partie, sont déjà sous presse; 8 dissertations ont été présentées à l'Académie par quatre em- ployés attachés à son service, et 3 autres par autant de ses membres correspondants, enfin 31 pièces ont pour auteurs 23 savants qui ne tiennent par aucune espèce de liens à l’Académie. 1. Ouvrages publiés. Avant d'aborder notre énumération, nous allons donner un aperçu rapide de l’activité de nos presses. Deux volumes des Mémoires, le 3ème de la Section physico-mathématique, et le 6ème de la Classe d'histoire et de philologie, ont été achevés. Le nombre des livraisons émises de ces recueils s'élève à 9°), formant environ 120 feuilles d'impression. 35°") numéros ou feuilles du Bulletin physico-mathématique, et 15***) numéros de celui de la Classe historique ont été distribués aux abonnés; par leur émission, trois tomes de ce journal scientifique se sont trouvés *) Mémoïres sc. math. et phys. TL. %, 5. 6. IV. 1. sc. histor. IV. 4. 5. 6. VIT 2. 3. **) Les numéros 38-72. **) Les numéros 18—32. PR Dee complétés, savoir le 2ème et le 3ème de la section physico-mathéma- tique, et le ler de la section historique. Le recueil des actes de la dernière séance publique et le rapport sur la treizième distribution des prix Démidov ont paru à l'époque ordinaire, ainsi que le tome 10ème des Matériaux (Beitraege) de MM. Baer et Helmersen, renfermant la traduction allemande du Nestor de M. Pogodine et d’une disser—. tation de M. Danilovitch sur les chroniques lithuaniennes. M. Struve a publié le rapport sur l’expédition chronométrique exé- cutée, en 1843, entre Poulkova et Altona, ouvrage dédié à S. M. le Roi de Danemark et contenant, dans sa première partie, l'historique de l'expédition et les résultats approximatifs, et dans la seconde, les détails, les calculs et les résultats définitifs. On se rappelle encore que la dif- férence des méridiens de Poulkova et d'Altona a été trouvée de 1* 24 32° 52, avec l'erreur probable de ;4, de seconde, et qu'outre ce ré- sultat principal, la même expédition nous a fourni une détermination exacte de la longitude de Kronstadt par rapport à l'observatoire central, ainsi que la latitude de ce premier port de mer de l'Empire. Les moyens dont on s’est servi pour les observations, pour le transport du temps et le calcul ont dù être exposés en détail, parce qu'il s'agissait de mettre la certitude du résultat hors de toute contestation. Deux con- ditions essentielles déterminent l’exactitude de toute opération de ce genre: il faut d’abord que les déterminations absolues du temps aient l'exactitude requise, et qu’ensuite, toutes les erreurs, qui pourraient af- fecter le résultat d’une manière constante, soient évitées soigneusement. Or, dans l'ouvrage indiqué on trouve non seulement alléguées toutes les preuves de l’exact accomplissement de ces conditions, il fournit, de plus, peut-être le premier exemple de l’heureuse application du calcul =, NN = des probabilités à l’une des opérations les plus compliquées. Je dis heureuse, parce qu'on est parvenu non seulement à reconnaître le ré sultat le plus probable, mais encore à déterminer avec sûreté les limites de l'erreur dont il peut être affecté. On sait, par notre dernier compte rendu, que le troisième départe- ment des domaines avait offert à l'Académie son concours pour la con- fection d’un dictionnaire, complet au possible, des dénominations russes locales de toutes les plantes usuelles qui croissent dans la vaste étendue de l'Empire. Le grand nombre de collections de plantes qui, par suite de cet arrangement, nous sont parvenues de toutes parts, et dont l’exa- men est commis à M. Meyer, ont suggéré à cet académicien l’heu- reuse idée de s’en servir, en outre, pour la rédaction de Flores gou- vernementales isolées, dont la réunion, avec le temps, formera un tableau complet de la végétation en Russie, selon les provinces, tout en donnant une nomenclature russe exacte, et telle qu'elle existe dans le langage du peuple, tandis que les anciens dictionnaires botaniques se sont con- tentés de nous livrer des traductions littérales et tout à fait oiseuses des noms systématiques latins des végétaux. Des notices sur les qualités usuelles des plantes achèveront l'utilité de cette intéressante publication. Le commencement en a été fait par l'émission d’une première livraison, renfermant la Forule du gouvernement de Tambov. La persévérance de notre laborieux botaniste nous en garantit la continuation prochaine et non-interrompue. Les caractères des plantes sont donnés en latin, et le texte en russe et en allemand. . En acquérant la succession de l’illustre botaniste russe Marschal- Biberstein, l'Académie s'était engagée de conduire à la fin son der- nier ouvrage, la Centaine des plantes les plus rares de la Russie méri- * + 98 — dionale, principalement de la Tauride et du Caucase, ouvrage dont lau- teur n’a eu le temps de publier que la moitié ou le premier volume. Par les soins de M. Meyer, l'Académie vient d'émettre, cette année, la 2ème et 3ème décade du tome second. M. Sjügren a achevé la publication de sa grammaire de la langue ossétique dont nous avons souvent parlé dans nos comptes rendus pré- cédents. On sait que ce travail est le fruit du voyage que notre savant collègue fit au Caucase, dans les années 1836 à 1838, dans le but exprès d'étudier sur les lieux les principaux dialectes de la langue des Osses, celui de Digorie et celui du Tagaour, vu que cette langue, de- puis les notions insuffisantes que nous en rapporta Klaproth, au com- mencement de ce siècle, avait attiré à un haut degré l'attention des historiens et des philologues. Il s’agissait de décider, par une étude ap- profondie et philosophique de ces idiomes, la question de savoir si ef- fectivement ils tirent leur origine de la grande souche indo-germanique, et d'élever ainsi au rang d’un fait incontestable ce qui, jusqu’à ce jour, n'avait été qu’une vague conjecture. Le beau travail de M. Sjügren fournit tous les éléments nécessaires à cette discussion, et ses collègues de la section philologique, en recommandant ce travail à Pattention de la Classe, se sont servis des termes les plus flatteurs. «En voyant cette grammaire,» disent-ils, «on est saisi d’admiration à l’idée, qu'il a été possible à un savant isolé, au milieu d’une population ombrageuse et taciturne, n’ayant ni culture ni documents écrits, de saisir, par l’ouie seule, une telle abondance de formes grammaticales, une phraséologie aussi riche, des distinctions dialectiques aussi délicates et aussi neuves, de les rassembler d’abord avec patience et circonspection, et ensuite, de construire de ces matériaux épars un édifice grammatical aussi complet des DU et aussi bien ordonné.» M. Sjôgren a adapté à la langue ossétique l'alphabet russe avec les additions et les changements nécessaires, et comme sa grammaire a le double but d'ouvrir une nouvelle carrière aux savantes investigations des philologues et de servir à l'usage pratique dans nos provinces trans-caucasiennes, il y à joint un vocabulaire assez complet et en a publié à la fois deux éditions, l'une avec le texte al- lemand in-4°, et l’autre avec le texte russe in-8°. Sa Majesté l’Em- pereur a daigné très gracieusement en agréer la dédicace. ‘ 2. Ouvrages manuscrits. a) Mathématiques. Nous commencerons notre revue des ouvrages manuscrits présentés à l'Académie dans le courant de cette année, par un nom illustre qui, après deux générations qui se sont succédées depuis la mort de celui qui le portait, éveille encore, au sein de l'Académie, des réminiscences de gloire, toutes les fois qu'il y est prononcé. Je veux parler de la découverte de plusieurs ouvrages posthumes d'Euler. Les admirateurs de ce génie immortel, — et quel est le géomètre qui ne le serait pas! — ont accueilli avec enthousiasme la nouvelle de l'existence de ces souvenirs d’outre-tombe; car si, généralement parlant, les mathé- matiques ont cela de particulier que les méthodes et les aperçus de cette science portent à un tel point le cachet de l'individualité de leurs auteurs, que ceux-ci peuvent, dans bien des cas, en retarder à leur gré la publication, sans crainte de se voir devancés, ceci se rapporte particulièrement aux doctes élucubrations de notre immortel géomètre. Les Éléments d’Euclide, après vingt siècles d’existence, sont encore en- seignés dans nos écoles. Quel serait, au contraire, le professeur d'his- ET | — toire naturelle qui, dans ses leçons, voudrait prendre pour guide, je ne dirai pas les oeuvres d’Aristote ni de Pline, mais celles de Buffon? Euler, sous ce rapport, l'emporte même sur les géomètres, ses con- temporains; Car, tandis que, aujourd’hui encore, on le voit cité et com- menté à chaque pas, réimprimé et traduit dans toutes les langues, les oeuvres de D’Alembert, par exemple, jadis son rival et son cadet en âge, sont presque relégués dans le domaine de l’histoire. Ceci explique le haut prix qu'on ne cesse d’attacher à chaque page inédite de notre illustre académicien. Un hasard avait conduit, il y a deux ans, à la découverte du traité de mécanique céleste qui, déposé après la mort de l’auteur, avec un tas de papiers de peu d'importance, aux archives de l’Académie, avait ainsi échappé à l'attention de ses successeurs im- médiats. (Cette découverte, cependant, m'avait engagé à soumettre à un examen soigné une liasse volumineuse d’autographes conservés parmi les papiers de famille, et c’est là que j'ai trouvé, non pas seulement de simples ébauches d'ouvrages que le grand géomètre avait médités, mais des traités d’une certaine étendue, inconnus jusqu'à ce jour, tout rédi- gés et en grande partie déjà copiés au net de la propre main de l’au- teur, ainsi qu'un nombre considérable de mémoires sur toutes les branches des sciences mathématiques, en partie ébauchés seulement, et qui n’ont également jamais vu le jour. Nous ne citerons ici que les fragments volumineux et finalement rédigés de grands ouvrages dont l'état de posthumes est dûment constaté et dont l'Académie est devenue propriétaire légitime. Il y a d’abord un manuscrit latin sans titre, ren fermant les chapitres 1 à 16 d’un traité de la théorie des nombres; ensuite, un ouvrage latin sur l’application du calcul différentiel à la géo- métrie des courbes, destiné à ce qu'il paraît, à former la troisième — 31 — partie des Leçons du calcul diflérentiel, et partagé en six chapitres; puis, un traité latin de statique, renfermant 18 Ç$ de notions préliminaires et 193 $$ sur l’équilibre des forces appliquées à un point. Il y a, de plus, un cours de physique en langue allemande, composé de 21 cha- ‘pitres en 161 $Ç; enfin, deux ouvrages de dioptrique en français, pos- térieurs au grand traité latin de cette science, et dont le précis d’une théorie générale de la dioptrique, inséré dans les Mémoires de l'Acadé- mie de Paris de l'an 1765, n’est évidemment qu'un maigre extrait, sans parler d’un grand nombre de mémoires détachés et en partie mis au net. Toutes ces pièces, sans exception, sont autographes, nous le ré- pétons, de sorte que, pour l'authenticité, il ne peut y avoir aucun doute. D'ailleurs, aux yeux des connaisseurs, l'esprit de ces ouvrages trahit la main du maître. L'Académie ne méconnaît point, nous aimons à le dire, l'obligation qu'en acceptant ce dépôt, elle à contractée envers le monde savant, savoir de le rendre public aussi tôt que possible. Elle y rattache un autre projet, celui d'offrir aux géomètres de tous les pays une nouvelle édition des oeuvres complètes d’Euler, et elle ose espérer que, tôt ou tard, notre Gouvernement éclairé daignera prêter son puissant concours à la réalisation de ce projet. M. Ostrogradsky nous a communiqué, dans un mémoire, une méthode qu’il a imaginée pour simplifier, à quelques égards, l'intégration des fractions rationelles sans se servir du procédé connu de Jean Ber- noulli, et qui consiste à décomposer la fraction à intégrer en fractions simples. Un second mémoire du même académicien se rapporte à la théorie du mouvement des fluides. Les géomètres qui, depuis La- grange, se sont occupés de cette théorie, ont tous admis une équation qui ne leur paraissait pas s’y rattacher directement, et qu'on n’introdui- ce sait que pour limiter la trop grande généralité de la matière, en excluant certains mouvements trop compliqués. L’équation dont nous parlons est celle qui assujettit les molécules fluides à ne jamais passer de la sur- face dans l'intérieur, ni à sortir de l'intérieur pour se placer à la sur- face. De cette manière, la surface fluide sera composée des mêmes molécules, pendant toute la durée du mouvement. Lagrange paraît être le premier qui introduisit cette condition dans la théorie du mou- vement des fluides; au moins ne la retrouve-t-on dans aucun écrit an- térieur à celui de cet illustre géomètre. En la donnant, Lagrange s'exprime ainsi: «Si l'on veut que les mêmes particules qui sont une fois à la surface, y demeurent toujours, condition qui paraît nécessaire pour que le fluide ne se divise pas, et qui est reçue généralement dans la théorie des fluides, il faudra que l'équation de la surface libre ne contienne point le temps.» M. Ostrogradsky, dans son -mémoire, établit la condition dont, il s’agit très simplement et presque sans calcul; il fait voir qu’elle est une suite nécessaire de la continuité du fluide et des formes que l’analyse mathématique prête pour représenter les por- tions limitées de l’espace à trois dimensions. — M. Bouniakovsky s’est principalement occupé de son traité du calcul des probabilités. Dans les chapitres qu'il a terminés cette année, il a développé, avec beaucoup de détail, la théorie et les applications de l'analyse des ha- sards aux probabilités de la vie humaine, aux tables de mortalité, aux rentes viagères, aux caisses des veuves, aux tontines, aux assurances sur les choses, etc. Dans ces recherches, il a considéré quelques questions intéressantes qui se rapportent aux données statistiques de l'empire de Russie. Mais c’est surtout la théorie des résultats les plus avantageux, tirés d’un grand nombre d'observations, que notre académicien a cherché 7 ‘Ne à exposer avec un soin particulier, vu les difficultés et l'importance de la matière. Nous pensons que ceux qui liront ce chapitre dans son ou- vrage, y trouveront des développements et des remarques nouvelles qui ne seront pas sans utilité pour l'intelligence de l’immortel ouvrage de Laplace. En outre, M. Bouniakovsky a livré, dans un mémoire, la solution d’un problème de l'analyse des combinaisons, concernant la théorie des équations simultanées, et publié un traité d’arithmétique rai- sonnée, admis par le Ministère de l'instruction publique pour l’enseigne- ment dans les gymnases, b) Astronomie. La fréquence de plus en plus croissante des comètes, par suite du perfectionnement successif des instruments d'optique, et d’un autre côté, la propagation de connaissances solides et de notions justes sur la na- ture de ces corps, leur a enlevé une grande partie du prestige qui, autrefois, s’attachait à leur apparition sur la voûte étoilée. Or, si la dé- couverte d’une nouvelle comète n’excite plus de nos jours ces craintes supersüitieuses des temps passés, elle ne laisse néanmoins pas d'intéresser vivement toutes les classes de la société, et bien des fois, à l’occasion des dernières comêtes découvertes à Berlin, à Paris, à Rome, nous avons entendu des personnes éclairées exprimer de l’étonnement de ce que nos astronomes se laissent ainsi devancer par des savants moins fa- vorisés qu'eux sous le rapport des moyens d'observation. Rien n’est plus aisé que de répondre à ce reproche. Sans nous prévaloir de l'exemple de l'observatoire de Greenwich, si justement célèbre par une activité non interrompue de plus d’un siècle et demi, et où cependant jamais comète n'a été découverte, — nous n’avons qu'à rappeler la L 5 2 position septentrionale de notre observatoire, la clarté de nos nuits d'été, l'état brumeux de notre ciel qui ne nous offre que le stricte nécessaire en fait de nuits propres à l’observation, le vaste plan des occupations de nos astronomes enfin, qui ne leur permet réellement pas de con- sacrer leur temps précieux au travail ingrat et au succès précaire de la chasse aux comètes. En revanche, nos astronomes possèdent et mettent en oeuvre des moyens tellement distingués pour l'observation du cours de ces astres, que non seulement leurs déterminations des lieux l'em— portent par l’extrême précision, mais encore que, dans la plupart des cas, leurs observations peuvent être prolongées beaucoup au delà du terme de la visibilité de ces corps célestes aux autres observatoires. Ce fut en novembre 1843 que M. Faye à Paris découvrit une petite co— mète télescopique. Peu de temps après, M. Goldschmidt de Güt- tingue nous annonça que C'était une comète à courte période qui opérait sa révolution autour du soleil en 7 ans, ou à peu près. Comme, jusque là, on n'avait connu que deux comètes à courte période, il fallait apercevoir dans cette découverte une acquisition importante de notre système solaire, et s'attendre à voir les astronomes de tous les pays suivre avec ardeur le cours apparent de cet astre remarquable. Or, après trois mois déjà, avant la fin de février, il disparut aux yeux des autres astronomes de l’Europe, et alors ce ne fut plus qu'a Poulkova, qu’au moyen de la grande lunette on le poursuivit encore jusqu'au 10 avril, de sorte que, grâce à cet excellent instrument, demeuré maniable même par un froid de 20 à 25 degrés R., la série des observations a pu embrasser un espace de 5 mois. Les éléments elliptiques de cette comète, basés sur trois observations très exactes de M. Struve le jeune, furent calculés par cet astronome même, conjointement avec M. Lia- 0 — pounov, préséntés à l'Académie, et publiés ensuite dans le journal astronomique de M, Schumacher. Des trois comètes à courte pé- riode, l'orbite de celle de M. Faye est la moins allongée; dans son péribélie, elle se rapproche considérablement de l'orbite de Mars, et près de son aphélie, elle coupe celle de Jupiter à proximité d’un noeud. Il s’en suit que cette comète est exposée à de fortes perturbations par l’action de ces deux planètes, surtout de la dernière. A cette occasion, on a dù naturellement se rappeler la comète de 1770 dont notre cé- lèbre Lexell avait calculé le cours, et qui, alors, accusait aussi une période de cinq ans, sans que jamais, depuis, elle ait reparu, son cours ayant évidemment été troublé par l'attraction de Jupiter. Après la dé- couverte de M. Faye, on avait conçu l'espoir de trouver sa comète identique avec celle de Lexell, ramenée peut-être dans notre système solaire, par de nouvelles perturbations de Jupiter. Cependant, cet espoir ne paraît pas se réaliser. Et voilà que, au mois d’août, on découvre à Rome une nouvelle comète dont, bientôt après, on trouve la période de six ans et demi. : Cette comète, tant qu’on sache, n’a pu être observée nulle part au delà des premiers jours de novembre; nos astronomes l'ont vue jusqu'au 14 décembre, et il y avait apparence de la voir se prêter encore aux observations après la lunaison de ce mois. L'identité de cette comète là avec la comète de Lexell paraît assez vraisemblable; néanmoins la décision définitive de cette question réclame des recherches ultérieures et en partie très compliquées. — M. Peters a lu un mé- moire sur les parallaxes des étoiles & de la Lyre et de la 61ème du Cygne, déduites des distances zénithales observées au grand cercle ver- tical d’Ertel. La valeur que donne notre astronome pour la parallaxe de la 6ème du Cygne est absolument identique avec celle qu'avait + — 1396: — trouvée l'illustre astronome de Kôünigsberg °); en sorte que, désormais, cette quantité doit être considérée comme définitivement déterminée, Quant à « de la Lyre, sa parallaxe déduite des observations de Dorpat était de 0,26, tandis que celles de Poulkova ne lui assignent que la valeur de 0:11. Sa réalité n’est donc sujette à aucun doute, bien que la fixation de sa véritable valeur demande encore des recherches ulté- rieures. En admettant provisoirement la moyenne arithmétique des deux chiffres cités, et en y joignant les diverses déterminations de la parallaxe de la Polaire dont la moyenne comporte 0,10, on à trois étoiles fixes : du ciel boréal dont, à présent, la distance de la Terre est connue, sa- voir: la 61ème du Cygne, & de la Lyre et la Polaire, et les distances respectives, exprimées en rayons de l'orbite terrestre, seraient représen- tées par les chiffres de 600 mille, de 1100 mille et de 2 millions. Les observations de M. Peters s'étendent encore à d’autres étoiles et nous pouvons espérer, sous peu, de connaître les parallaxes d’Arcturus, de la Chèvre, d’« du Cygne, d’: de la grande-Ourse et de l'étoile à grand mouvement propre, découverte par M. Argelander. — Nous avions annoncé, dans notre dernier compte rendu, que M. Nicolaï de Man- heim avait calculé des tables générales de réduction pour les lieux ap- parents des étoiles fixes, d’après les nouveaux éléments de l’aberration, de la nutation et de la précession, fournis précédemment par nos as- tronomes. Or ces tables, quelque utiles qu’elles soient, lorsqu'il s'agit de calculer le lieu d’une étoile isolée, ne satisfont cependant pas aux besoins du calcul astronomique, quand on a de grandes masses d’obser- vations à réduire. Il fallait donc, pour répondre à ce but, se résoudre *) 0,348. = 4 = à calculer des tables de réduction plus étendues, d’après un plan con- forme à celui des célèbres Tables de Kônigsberg, et ce travail a été exécuté par MM. Peters, George Fuss et Liapounov, et présenté à l’Académie qui vient d'en ordonner la publication. Ces tables de Poulkova donnent les constantes besséliennes, pour 0” temps sidéral, de chaque jour, des six années 1840 à 1845, et l'on se propose de les continuer au fur et à mesure. c) Physique. M. Peters a examiné la question de savoir, si les petites déviations du niveau, produites par les attractions du soleil et de la lune doivent, ou non, être prises en considération dans les observations méridiennes, vu la grande exactitude à laquelle ces observations sont portées de nos jours. Il trouve, par un calcul rigoureux, la valeur des erreurs minimes qui peuvent en provenir dans différents cas et les corrections à apporter au résultat final pour l'en affranchir. À cette occasion, il développe une idée que lui a suggérée M. Struve, et selon laquelle un moyen avan- tageux pour déterminer la densité de la Terre consisterait peut-être à observer, sur les deux côtes opposées de canaux ou de baïes de mer, où la marée atteint une hauteur considérable, la différence des directions du fil d’aplomb, lors de la plus haute et de la plus basse marée. M. Struve indique, comme paraissant très propre à ces observations, le canal de Bristol, vu que la marée y monte à 30 pieds et au delà, et qu’en outre ce canal a presque exactement la direction Est-Ouest. Cette idée a engagé M. Peters à trouver, par le calcul, la valeur approximative de la déviation de la ligne d'aplomb que produirait l'attraction d’une pareille masse d'eau. Il applique enfin le même calcul à la recherche de l'effet 7 de l'attraction que doit exercer la grande pyramide d'Égypte. — Le : docteur Crusell avait observé, dans ses cures galvaniques, qu'en assu- jétissant plusieurs personnes à la fois à l'action d’un courant galvanique, ce courant agissait sur chacune d'elles avec la même force que s’il n’y avait qu'un seul individu. Cette observation a donné lieu à M. Lenz d'examiner théoriquement le cas où plusieurs batteries galvaniques, pla- cées parallèlement l'une à côté de l'autre, formeraient pile, et il a fait voir d'abord, que le phénomène observé par M. Crusell n’est qu'un simple corollaire de ce cas général; ensuite, que plusieurs batteries gal- vaniques d'égale construction, juxtaposées et jointes en un conducteur, produisent le même courant qu'une seule pile à nombre égal d'éléments, mais où la surface de zinc de chaque couple serait augmentée d'autant de fois qu'il y a de batteries. Ce dernier principe, bien qu'il manquât de démonstration, a cependant souvent été employé. Enfin, M: Lenz fait voir que, dans la décomposition de l’eau, au moyen d'un nombre déterminé de voltamètres d’égale construction, ceux-ci peuvent indiffé- remment être introduits dans la pile, soit successivement l’un après l’autre, soit à la fois, à moins que la pile même, à surface de zinc constante, ait l’arrangement convenable. Dans un second mémoire, M. Lenz, conjointement avec M. Savéliev, a développé les lois de la polarisation galvanique des électrodes, et examiné la force électro- motrice des piles hydro-galvaniques. Ils ont trouvé que la prétendue polarisation des électrodes n’a point lieu dès que le dégagement du gaz cesse, ce qui leur a fourni le moyen de déterminer la polarisation à chacune des électrodes à part, et de la faire entrer dans le calcul. En employant des électrodes différentes dans la cellule à décomposition, l'addition et la soustraction entre la polarisation et la force électromo- = # = trice s’opèrent simplement. Les forces électromotrices peuvent, ainsi que Volta l'a fait, être ordonnées en une série selon les intensités; mais alors il faut prendre en considération les métaux, non pas isolé ment, mais dans leurs rapports aux liquides dans lesquels ils plongent. C'est ainsi, par exemple, que la force électromotrice du zinc dans de l'acide sulfurique, avec du platine dans de l'acide nitrique (élément Grove) équivaut à la somme des- forces électromotrices du zinc dans de l'acide sulfurique avec du cuivre dans la solution du sulfate de cuivre (élément Daniell), plus un élément combiné de cuivre dans du sulfate de cuivre, avec du platine dans de l'acide nitrique. M. Jacobi a con- stamment tenu l’Académie au courant des recherches intéressantes aux quelles il s’est livré, dans l’espace de cette année. Or, comme ces re- cherches continuent encore, nous devons nous réserver d’en rendre compte à une occasion prochaine, lorsque notre habile physicien en aura ordonné tous les résultats. En attendant, nous dirons seulement qu'une grande partie de son temps a été consacrée à la construction des télégraphes galvaniques et à l'étude consciencieuse des nombreux et divers phénomènes que lui ont oflérts les conduits télégraphiques. M. Nervander de Helsingfors, membre correspondant, nous à annoncé un travail étendu de météorologie, qui paraît lavoir mis sur la trace de la loi de périodicité qui règle la marche de la température sur la terre. Pour en donner une idée succincte, nous extrayons du rapport de nos commissaires le passage suivant : M. Nervander avait découvert anté- rieurement, par une recherche sur le temps de la débacle de quelques rivières, que ces époques manifestaient une périodicité de sept ans. Sup- posant que cette période devrait se retrouver dans la marche des tem- pératures, il tâcha de la rendre évidente en groupant les observations ERR" es par périodes septennales. Le résultat d’abord ne répondit point à son attente, En conséquence, il dirigea son attention sur des périodes de plus courte durée, mais qui puissent diviser, sans resle, l'espace de sept ans. Cela le conduisit à examiner la période d'une révolution du soleil autour de son axe, laquelle, pour un observateur placé au centre de la terre, a été fixée, en dernier lieu, par M. Laugier, à 27,32 jours. M. Nervander ordonna les observations thermométriques de Paris en groupes d’après cette période, et il obtint pour résultat qu'il existait nés ellement une période semblable pour les températures. d) Chimie. M. Hess avait publié, en 1839, une note ayant pour but d'établir que deux substances se combinant en plusieurs proportions, les quantités de chaleur dégagée se trouvaient entre elles en proportions multiples. Ensuite, notre chimiste nous communiqua d’autres recherches, intimement liées au sujet de cet énoncé, et il désigna la direction particulière de ces travaux en les nommant Recherches thermochimiques. Peu après, plusieurs autres savants s’occupérent du même sujet; nous n'en nom-— merons que MM. Andrews et Graham à Londres. Depuis, l'Acadé- mie des sciences de Paris en a fait le sujet de son prix de concours en demandant, entre autres, que les résultats de M. Hess soient con- firmés par de nouvelles recherches. Le terme de ce concours n'est pas encore échu. En attendant, les résultats obtenus par M. Graham ne s’accordant pas avec ceux de notre collègue, un savant français, M. Abria, a soumis les points essentiels de la question à de nouvelles investigations, et il est tombé d'accord, dans ses résultats, avec ceux de M. Hess. En dernier lieu, notre chimiste vient de communiquer à 0 à l'Académie un nouveau travail qui a pour but d'introduire une nouvelle méthode dans ces sortes d'expériences. Jusqu'à présent, les résultats obtenus n'étaient nullement susceptibles de fournir une preuve de leur exactitude, et il n'y avait aucun moyen de déterminer, dans quelles li- mites les données de l'observation s'écartaient de leur valeur réelle. Chaque observation devait donc nécessairement être répétée par d’autres observateurs. On sait que beaucoup de vérités admises en physique ne s'appuient que sur l'autorité d'observations plus ou moins répétées et plus ou moins d'accord entre elles. La méthode que donne M. Hess est destinée à obvier à cet inconvénient; elle dispose les expériences à exécuter de manière à fournir des relations qui peuvent être soumises au calcul, et indiquent au juste le degré de l'exactitude des observa- tions. Cette méthode est d’un emploi général pour toutes les. quantités de chaleur dégagée par voie humide, mais elle n’est pas susceptible d'un exposé verbal, sans le secours de formules. On sait que M. Fritzsche a fait partie d’une commission qui l'année dernière, fut envoyée au Cau- case, par ordre du Gouvernement, pour y organiser l'établissement des eaux minérales. Notre chimiste a été chargé spécialement de faire une nouvelle analyse de ces eaux, et la manière distinguée dont il s’est ac— quitté de cette charge, lui a valu une marque flatteuse de l'attention de ses supérieurs. Il nous a communiqué, dans un mémoire, les résul- tats de son travail. e) Géognosie. M. Helmersen a mis sous les yeux de l'Académie un savant mé- moire sur la constitution géognostique de l'Oust-urt, et particulièrement de la pente orientale de ce plateau vers le lac d’Aral. EL f) Botanique. MM. Fischer et Meyer ont continué à livrer, dans notre Bulle- tin, des aperçus préalables de la riche récolte botanique de M. Schrenk en Songarie. Trois articles sont consacrés aux diagnoses des plantes nouvelles ou peu connues, rapportées par cet infatigable voyageur. Dans une quatrième note, les mêmes savants ont établi, sous le nom d’4s- terostygma, un nouveau genre de plantes du Brésil. A l'article des ou vrages publiés, nous avons déjà mentionné le premier fascicule des Ha tériaux de M. Meyer, renfermant la flore du gouvernement de Tambov, _et le texte de deux décades de l'ouvrage de Marschal-Biberstein, rédigé par lui. Il nous a livré, en outre, un mémoire étendu sur quel- ques espèces de Cornus, de la division des Thelycrania. M. Baer a recueilli, dans une note, des données intéressantes sur les périodes de végétation de l'orge, dans différentes latitudes géographiques. M. Ru- precht a présenté à l’Académie ses observations sur la flore du pays des Samoïèdes, situé en deça de l’Oural. Il a livré, de plus, un mé- moire sur la distribution des fougères dans l’empire de Russie, et un autre, sur l'histoire des végétaux de la flore de St-Pétersbourg. Ces trois mémoires sont réunis sous le titre général de matériaux pour servir à la connaissance de l’histoire et de la géographie des plantes de Russie. Le même savant nous a communiqué une nouvelle observation sur les Oscillaires et les mouvements spontanés que certains savants prétendent y avoir découverts. g) Zoologie. Les travaux de M. Brandt ont eu particulièrement pour but de rem— plir quelques lacunes sensibles de nos connaissances sur les animaux nn vertébrés de la Russie. Ils se composent de quatre notes et d’un mé- moire étendu. M. Brandt y établit une nouvelle espèce de faisan, il ‘assigne à trois autres espèces d'oiseaux leur place dans la faune de Russie qui, jusque là, leur avait été contestée, et il fait voir que le Cervus Pygargus de Pallas ne peut guère être considéré désormais comme simple variété du chevreuil ordinaire; qu'il doit plutôt former une espèce distincte. Le grand mémoire de notre zoologue commence par une introduction historique sur les travaux antérieurs, relatifs à la faune de la Sibérie, et offre ensuite une liste complète et critique de tous les animaux vertébrés connus de la Sibérie occidentale. L'auteur a pris soin d'y joindre des observations sur chaque classe d’animaux, observations qui seront d’un intérêt particulier pour la connaissance de la distribution géographique des espèces. En outre, ce mémoire ouvre des vues nouvelles sur le rapport qui existe entre les faunes de l'Europe et de l'Amérique septentrionale d’un côté, et de la Sibérie, ce vaste pays intermédiaire, de l’autre; et ce qui doit le plus nous intéresser dans ce travail, c'est qu'il nous a été annoncé par l’auteur comme pré- curseur d'une revue synoptique générale de la faune de Russie, qui manque encore, et pour laquelle, nous le savons, notre zoologue, ras- semble, depuis longtemps, de précieux. matériaux. — M. Nordmann d'Odessa, membre correspondant, nous a adressé une monographie du Tergipes Edwardsü, espèce de moilusque gymnobranchiate, et M. Geb- ler de Barnaoul, une revue des coléoptères des steps de la Songarie, recueillis par M. Schrenk, voyageur du jardin impérial botanique. h) Anatomie et Physiologie. La question de savoir, si les monstruosités à double corps, dont toutes les classes des animaux vertébrés offrent de fréquents exemples, * ER D — sont produites par une évolution anormale du foetus -dès le moment de la conception, ou par une concrétion mécanique d'individus, séparés originairement, — cette question, dis-je, occupe depuis longtemps les physiologistes, et leurs opinions à cet égard sont partagées entre les deux hypothèses que nous venons d'énoncer. Si la dernière, celle de la concrétion, est soutenue par des noms illustres, tels que ceux de M. Burdäch, d’Isidore-Geoffroy St.-Hilaire etc., l’appui que prête à l'autre hypothèse l'autorité de Haller, de Meckel et de notre savant physiologiste, M. Baer, n'est certes pas moins imposant. Pour remettre cette question à une nouvelle discussion approfondie, notre collègue a réuni, dans un mémoire, un nombre considérable de cas in= structifs, soit observés par lui-même, soit rapportés dans différents ou vrages, et en se guidant de ses propres recherches et de celles d’autres savants sur l’histoire de l’évolution des animaux, il s’applique à appuyer de nouvelles preuves ses convictions tératologiques et à réfuter par des raisons majeures l'opinion de ceux qui admettent la concrétion, soit par suite de l'attraction organique, soit par d’autres causes, dans une période avancée de la grossesse ou de la portée des animaux. — Il nous a présenté, en outre, dans une note, la description d’un cas très rare de deux jumeaux accollés l’un à l'autre par les fronts, d’après un échan- tillon qui se conserve à notre musée anatomique, et il a pris soin de comparer ce cas remarquable avec d’autres difformités analogues. Le haut intérêt physiologique et ethnographique qui s’attache à l'étude des crânes humains a dû appeler l'attention de notre savant collègue sur l'extrême insuffisance des matériaux de comparaison qu'offre, sous ce rapport, notre musée anatomique, et a dù l’engager à y remédier par tous les moyens dont l’Académie puisse disposer. Aussi, dès le premier = A) == abord, ses soins n’ont pas été sans succès, et parmi les nouvelles ac- quisitions que lui doit déjà notre musée, un crâne de Karagasse, offert par M. le colonel Hofmann, et un crâne de Samoïède, rapporté par M. Ruprecht, lui ont fourni le sujet d’un article intéressant qu'il a publié dans le Bulletin. Une autre note du même auteur se rapporte à l'observation de plusieurs formes différentes d’animalcules spermatiques dans une seule et même espèce. Enfin, il nous a annoncé, comme prêts à être publiés, un travail étendu sur l'anatomie et la physiologie du marsouin (Delphinus phocaena), et un traité de l’évolution de l’homme et des animaux, eu égard aux difformités organiques qui s’y rencontrent. Ce dernier ouvrage doit paraître en russe sous les auspices de lPAca- démie médico-chirurgicale qui compte M. Baer au nombre de ses pro— fesseurs. | ï) Lettres et antiquités orientales. Notre digne représentant de la science numismatique mohammédane, M. Frähn, nous à fait hommage, cette année, d’un ouvrage longtemps attendu avec impatience par les orientalistes, savoir du second tome de l'important travail par lequel, il y a dix-huit ans, il salua la fête sécu- laire de cette Académie. Il y a consigné, par ordre systématique, et expliqué les riches trésors numismatiques dont, depuis ce temps, et prin- cipalement par les soins mêmes de M. Frähn, a été enrichi notre musée asiatique. Il nous a, en outre, rendu compte, dans deux notes, de quelques acquisitions récentes du médailler de ce musée, dues en partie aux soins obligeants de M. son fils, attaché à la légation russe en Perse, en partie aux fouilles instituées dans le gouvernement de Tver, par M. Ouchakov, propriétaire. M. Dorn, à qui nous devons déjà la première grammaire du Pouschiou, ou de la langue des Afghanes, a — 40. — livré, dans un mémoire, des remarques supplémentaires à cette gram— maire, ainsi qu'une chrestomathie afghane qui est sous presse. Il a décrit, dans une note, un astrolabe à inscriptions orientales, appartenant au Mufti d'Orenbourg qui a bien voulu, sur la demande de l’Académie, le mettre à cet eflet à la disposition de notre orientaliste; il a, de plus, analysé, dans une seconde note, un manuscrit persan, intitulé: Aperçu chronologique de l'histoire, et dont l’auteur, nommé Faszih, a été ignoré jusqu'à ce jour au point, que même Hadji-Khalfa ne le cite point dans son dictionnaire bibliographique. Le manuscrit en question, composé au commencement du 15ème siècle, appartenait à la succession du comte Suchtelen, et a passé, avec d’autres ouvrages orientaux, à l'école asiatique du Ministère des affaires étrangères. Enfin M. Dorn vient d'achever et de livrer à l'impression une esquisse historique du musée confié à ses soins, depuis sa fondation, en 1818, jusqu'a l’époque actuelle. L'imperfection avérée de la rédaction des annales géorgiennes, tant sous le rapport de l'exposition des faits que relativement à la -chro- nologie, les lacunes en ce qui concerne plusieurs princes et princesses du sang royal, le silence complet des historiens sur les rapports de la Géorgie avec la Russie, jusqu’en 1650; tous ces motifs décidèrent l'A cadémie à solliciter pour M. Brosset la permission de compulser, dans les archives de Moscou et dans la bibliothèque patriarcale, les docu- ments historiques dont une première, mais trop courte exploration, en 1838, lui avait fait connaître l'existence. Vérifier, critiquer et compléter les récits des auteurs géorgiens, pour les trois derniers siècles, tel était le but de ce voyage. L'autorisation nécessaire ayant été accordée avec cette libéralité qui accueille en Russie tous les projets tendant à l’avan- cement des sciences, M. Brosset a consacré les quatre mois d'été à LÀ ss 1 ses recherches dans les archives de Moscou. Le résultat de ces re- cherches, consigné dans un rapport à M. le Ministre, président de l'A- cadémie, (maintenant sous presse) n’a pas été au dessous de nos espé- rances. Un examen critique des annales géorgiennes, pour l’espace de temps ci-dessus indiqué, fera connaître au public savant la succession, les détails et les dates d’une foule de faits, peu ou point connus, même après les intéressantes relations de l'historien arménien Arakel et de l'auteur persan Iskender-Moundji, déja publié par les soins de M. Dorn. Le travail de M. Brosset, vu l'extrême abondance des matériaux, ne s'étend aujourd’hui qu'à un intervalle de 64 ans, de 1586 à 1650, durant lesquels il y eut, entre la Russie et la Géorgie, un échange de 22 ambassades réciproques. Le Cakheth, ou Géorgie orien-— tale, noua les premiers rapports; le Karthli l'imita, en 1605; la Min- grélie et l’Iméreth suivirent, en 1636 et 1650. Témoins oculaires de tout ce qui se passa d’important dans ces contrées, les ambassadeurs russes le racontent avec une simplicité, avec une précision de dates, qui ne laissent aucun doute sur leur exactitude. D'autre part, les relations d’Ivan Tolstoï, agent de Pierre-le-Grand auprès de Wakhtang VI, de 1722 à 1724, répandent une vive lumière sur la catastrophe qui précipita ce dernier de son trône, contiennent les détails les plus intéressants sur le prince Wakhoucht, le grand historien de la Géorgie, et font ressortir l’admirable loyauté, la munificence de Pierre ler en- vers son malheureux allié. La bibliothèque patriarcale de Moscou à fourni également à M. Brosset de bons renseignements. Un beau ma- nuscrit grec appartenant à ce riche dépôt, et qui paraît remonter au 15ème siècle, contient l'histoire de l'image de Notre-Dame d’ibérie, dite de la porte, Portaïtissa. On y trouve, sur la fondation du fameux == 8 = couvent ibérien du mont Athos, des détails entièrement conformes à ceux, déjà publiés, fournis par les auteurs géorgiens. La date de cette fon- dation s'y trouve placée aux environs de l'an 976, après la défaite de Sclérus; quant à l’image elle même, elle fut installée, d'après les mêmes autorités, au dessus de la porte du couvent, avant la fin du 10ème siècle: de là, le culte s’en est répandu en Russie. — M. Bôht- lingk a examiné et décrit un manuscrit. en caractères Päli-carré qui se trouve à notre musée asiatique, et renferme les chapitres ler et 4ème d'un ouvrage composé de sept chapitres et qui, sous le titre de Kar- mavakia, où «Exposé des devoirs», traite du rituel de la prêtrise boud- dhistique. Le premier chapitre de cet ouvrage, le seul qui existe à Paris, a été commenté par MM. Burnouf et Lassen. M. Bôht- lingk cite, dans sa note, d'abord les variantes de ce premier chapitre, et reproduit, ensuite, le texte du quatrième qui manque dans l’exem- plaire de Paris. Le même académicien a livré, dans une seconde note, quelques suppléments et corrections à apporter à son édition du Ring Cäkountala; mais le travail le plus utile, sans contredit, que nous devons à notre jeune orientaliste, c’est une chrestomathie sanscrite, destinée à faciliter, en Russie l’étude de cette langue, et dont une grande partie est déjà imprimée. k) Philologie. M. Graefe a fourni, dans deux mémoires, quelques suppléments aux inscriptions grecques, commentées par lui antérieurement; il en a restitué et expliqué d’autres dont les copies lui ont été envoyées ré- cemment du midi de la Russie, ainsi que quelques uns des épigrammes métriques les plus difficiles, publiés dans le second fascicule du recueil de M. Ross. Nous avons déjà cité, à l’article des ouvrages publiés, les D'R deux grammaires de la langue ossétique de M. Sjôgren. Son com- patriote, M. Castrén, voyageur-ethnographe, désigné par l’Académie pour une mission scientifique en Sibérie, a publié une grammaire de Ja langue zyrainique qui lui a valu lhonneur d’un prix Démidov, et vient de nous adresser dernièrement une dissertation philologique sur l'influence de l’accent dans la langue laponne. 1) Histoire de Russie. Le dernier travail de notre respectable Krug, travail auquel nous avons fait allusion dans sa biographie, a pour objet une nouvelle éty- mologie ingénieuse du mot Oenuwsanuns qui se rencontre souvent dans les anciennes chroniques et dans la Bible slayvonne, où cependant ce mot, pris dans son acception,ordinaire, n'offre point de sens. L’étymologie qu'en donne Krug paraîtrait hasardée, si on voulait l’énoncer en peu de mots, et cependant le temps nous manque pour reproduire ici, même en extrait, les habiles arguments dont il l’appuie. Il ne nous reste donc qu’à renvoyer ceux qui s'y intéressent au mémoire même, lorsqu'il aura paru. M. Bérednikov, de la Classe russe, a publié, dans notre Bul- letin, une notice sur quelques anciens parchemins découverts récemment dans le Kreml de Moscou. M. Oustrialov a continué, pendant la première moitié de cette année, ses recherches dans les archives du Ministère des affaires étrangères, en y exploitant, pour son histoire de Pierre-le-Grand, une source à laquelle personne avant lui n’avait puisé. On connaît plus ou moins les rescrits et les oukases de l’Em- pereur lui-même, tandis que les rapports de ses ministres, de ses gé- néraux et d’autres personnes de ses entours, à l'exception seulement des lettres de Schérémétev, de Menchikov et d’Apraxine, publiées par 7 = 50 — Müller et Berch, étaient demeurés inaccessibles aux historiens. Ces documents sont renfermés dans 90 volumes #n-folio dont M. Oustria- lov a fait de nombreux extraits, relatifs aux huit années du règne de Pierre, depuis 1700. C'est un tableau complet et animé de tout ce qui s’opérait alors sur les champs de bataille et dans l'administration intérieure. On y trouve les explications les plus détaillées des événe- ments du temps, des conceptions administratives et politiques du Mo- narque, des mérites et des défauts de ses compagnons d'exploits, et de la part qu'a eue chacun d’eux à l'exécution de l’oeuvre immortelle dont l'Empereur seul était l'âme. Une longue et grave maladie a interrompu les occupations de M. Oustrialov, pendant plus de six mois, et nous prive encore aujourd'hui de sa présence. Nous pouvons espérer cepen- dant le voir retourner, sous peu, à son activité accoutumée. Nous ci- terons enfin, pour terminer notre aperçu, les travaux par lesquels vient de débuter le plus jeune de nos collègues: Le problème relatif à l'origine des Varégo-Russes, problème soulevé par l'Académie, il y a juste 100 ans, vient d’être abordé encore une fois par M. Kunik, parce que, jusqu'à ce jour, on n'est pas encore parvenu à découvrir une pleuplade ou une tribu quelconque à laquelle on. ait pu, avec quelque certitude, appliquer le nom de Varégo-Russes. Le résultat va- guement énoncé que les Varègues ont été vraisemblablement des Nor- mands, ce résultat, dis-je, loin de trancher la question, paraît plutôt fait pour exciter à de nouvelles investigations. Bien que persuadé qu'il n’est plus à propos, ni même permis de nos jours de se borner exclu sivement à l’histoire ancienne de Russie, vu que d’autres périodes de cette histoire réclament enfin, tout aussi impérieusement, le flambeau de la critique, M. Kunik a cependant voulu essayer d'entamer la question = HD = de l'origine du peuple russe par un nouveau côté, espérant la conduire ainsi, une fois pour toutes, à la solution désirée. La langue d’une na- tion, dit-il, est l'une des sources principales de son histoire; l'étude de ses lois doit nécessairement conduire à la découverte des éléments étrangers qui s’y sont intrus dans le cours des siècles. En suivant donc la méthode que la grammaire historique prescrit dans ces sortes de re- cherches, l'auteur parvient à prouver que tous les neufs mots russes qui se terminent en #28, sont de formation germanique plutôt que slave. Il a trouvé, de plus, que le mot Pycv, inséparable de Bapaes, a été introduit d'abord par les Finnois, et qu'il se rattache au nom de Ruossi, que les Finnois de Vibourg donnent aux Suédois, absolument de la même manière que Cymv à Suomi. Une analyse ultérieure a fait voir qu'il y a connexion intime entre les Pyce et les Roos dont parlent le code d'Uplande et l’ancienne chronique suédoise rimée, en désignant par ce mot des rameurs, des marins. Malgré tout ce qui a déjà été fait pour éclaircir les témoignages historiques relatifs à cet objet, M. Kunik a cependant jugé nécessaire de commenter les écrivains qui en parlent, par leurs propres dépositions. C’est ainsi qu'il a trouvé, entre autres, que Nestor connaît non seulement les Roos suédois du 9ème siècle, mais encore ceux de son temps, c’est à dire, du 12ème siècle. Ceci devient évident lorsque, en suivant l’auteur dans ses recherches, on voit que c’est à un navigateur normand que Nestor doit ses connaissances géographiques et ethnographiques du nord et de l’ouest de l’Europe. L'analyse philologique de la terminologie ethnographique en fournit des preuves tellement frappantes, que l’auteur a jugé à propos d’ajouter à son Ouvrage une carte ethnographique. Il ne se contente pas de con- stater la thèse générale de ses devanciers, savoir, que les habitants de + = 59 — Roslagen formaient, dans le moyen âge, la marine armée du pays; il s'applique, en outre, à examiner d’une manière positive le développement historique des Roos, et nommément leurs rapports avec la Suède et la nation suédoise. 11 y parvient en démontrant d'abord que les peuples, tels que les Normands, les Francs et les Anglo-Saxons, qui, venant de l'Allemagne en masses guerrières, envahissaient les pays étrangers, avaient à peu près une même constitution militaire; puis, que la distribution des terres conquises dans l’ouest comme dans le nord, et la division géo- graphique du pays, chez les Francs, les Anglo-Saxons et les Suédois des temps anciens, reposaient sur des principes purement guerriers. Dès lors, ils paraît prouvé incontestablement que la première organisation de la marine normande, et partant la séparation des Roos, où marins de Suède, d'avec la nation suédoise, proprement dite, a eu lieu dans l'an tiquité la plus reculée. Or, cette preuve se trouve complètement con- fiimée par le témoignage de Tacite qui parle des Suédois de son temps non seulement comme d’une nation belliqueuse, mais encore cé lèbre et puissante par ses flottes à rames. Il s’en suit que le nom de Varégo-Russes n'appartient nullement à un peuple particulier, mais dé- signe plutôt une association guerrière sur la côte suédoise, entre le lac de Mélar et le Dalell. Une pareille tribu maritime a pu seule se ha- sarder dans les rivières de la Russie, et opérer, en si peu de temps, la _jonction des peuplades isolées, finnoises et slaves, et la formation d’un état compact depuis la Baltique jusqu’au Pont-Euxin. — Un autre mé- moire du même auteur, intitulé: La dynastie et la haute noblesse des Lingues,. chez les Slaves de Pologne et de Bohème, a quelques rapports avec l'ouvrage précédent, en ce qu'il a pour but d’assigner le vrai point de départ aux nombreuses hypothèses sur les Lèques polonais et bo- ss 0 + hèmes et sur leur signification historique dans le Slavisme. L'auteur prétend qu'ici de même, ce n’est que la grammaire historique qui puisse fournir une base solide aux hypothèses. A cet effet, il examine la ques- tion de savoir, si les noms de Lèque et de Tchèque, dans leur forme actuelle, peuvent se réduire aux lois d'une étymologie slavonne pure? et il trouve que ces noms, dans les langues polonaise et bohème, ont absolument la même nature exceptionelle que Bapaes en russe, et que, dans leur forme primitive, ils se terminaient aussi par la syllabe nasale ing, ainsi qu'on le voit encore aujourd'hui dans les noms dont les Hong- rois et les Lithuaniens désignent les Polonais, savoir Lengyel, Lénkas et Lynkas. Après avoir établi ce point de vue, l’auteur cite plusieurs passages, tirés de différentes sources historiques, par rapport à la pre- mière apparition des Lèques dans l’histoire. Il s'en suit que les Slaves, parlant la langue polonaise, ne se sont jamais eux-mêmes appelés Lèques, et que ce nom ne leur a été donné que par des nations étrangères et des chroniqueurs-poètes qui, du reste, l’attribuent en outre à une dy- nastie princière fort ancienne. Aussi les retrouve-t-on, dans la même signification, chez les Bohèmes et les Moraves qui, ainsi que leur his- toire et leur langue nous l’enseignent, sont sortis, dans le 5ème siècle de notre ère, de l’ancienne Pologne, pour s’établir dans leurs habitations actuelles. II. EXPÉDITIONS SCIENTIFIQUES. 1. Expédition chronomeétrique. Les travaux tendant à la fixation définitive de la longitude de lob- servatoire de Poulkova, comme étant désormais le point de départ de toutes les opérations géographiques de l’empire, ces travaux, dis-je, ont EE 7 été conduits à une heureuse fin par l'expédition chronométrique, exé— cutée, l'été dernier, par ordre de S. M. l’Empereur, entre les obser- vatoires d’Altona et de Greenwich. Nos astronomes, dans cette entre- prise, ont eu à se louer de l'appui le plus libéral et le plus empressé ; des gouvernements danois et britannique et de la coopération active et éclairée de M. Schumacher d’Altona et de M. Airy, astronome royal à Greenwich. Grâce aux autorités locales, on a rencontré toutes les facilités désirables pour la communication, par rapport aux lignes des douanes. En vertu d’un contrat passé avec la compagnie britannique de la navigation à vapeur, pour seize trajets consécutifs, chaque bateau à vapeur était tenu de s'arrêter devant Greenwich et Altona pour rece- voir ou pour débarquer les chronomètres, et à cet effet, une grande chaloupe de l’amirauté de Londres et une embarcation du vaisseau de garde danois, stationné sur l'Elbe, étaient mises à la disposition des as- tronomes. La conduite de l'expédition avait été confiée à M. Struve le jeune, ‘adjoint de l'observatoire central, et M. Dôllen, ci-devant adjoint à celui de Dorpat, avait été appelé à le seconder dans ces tra vaux. Le Directeur de l'observatoire central lui-même n’a fait qu'un seul voyage de courte durée et dans l'unique but de se convaincre sur les lieux de l'efficacité des mesures prises pour assurer les succès de: l'opération. Dans l'expédition de l'année dernière, les déterminations principales du temps avaient été faites aux lunettes méridiennes des ob- servatoires de Poulkova et d’Altona. Or, ces observations exigent un sacrifice de temps considérable; on ne pouvait donc guère prétendre à. ce que les astronomes de Greenwich se chargeassent de ce travail dans nos vues et d'après nos méthodes, en faisant servir à ce but leur propre instrument des passages et en arrêtant ainsi la marche régulière de leurs “= M = propres observations. On sollicita donc et on obtint la permission de l'Astronome royal d'établir dans ce but un instrument de Poulkova près de l'observatoire de Greenwich, dans une maisonnette que l’amirauté bri- tannique y avait fait construire exprès dans ce but, et que M. Schu- macher eut l'obligeance de munir d'une excellente pendule de Pen- nington. Une semblable lunette fut établie à Altona; et c’est à ces deux instruments que, pendant la durée de l’expédition, se faisaient les dé- terminations du temps, par des astronomes russes et indépendamment des travaux des deux observatoires respectifs. Les deux lunettes étant de dimensions considérables, savoir de 3 pouces d'ouverture sur 3”, pieds de foyer, elles répondirent parfaitement à leur but. Mais en outre, cet arrangement fournit encore un second avantage non moins essentiel ; c’est que, après quatre trajets accomplis, on a pu faire changer de sta- tion les deux observateurs avec leurs instruments, et répéter cette même opération après huit nouvelles courses. Par là, non seulement l’équa- tion personnelle des observateurs, mais encore une erreur possible, pro- venant peut-être de l’individualité des instruments, devaient se trouver complètement éliminées du résultat final. On sait d’ailleurs que, dans le calcul de l'expédition de l’année dernière, on a eu égard aux équa- tions personnelles, lesquelles avaient été déterminées d'avance par des observations comparatives réitérées. Cette expédition avait eu 86 chro- nomètres à sa disposition dont cinq étaient distribués dans les deux sta- tions, et le reste employé au transport du temps. Parmi ces derniers, treize chronomètres, reconnus comme imparfaits, comparativement aux autres, furent mis de côté. Il n’en resta donc proprement que 68 pour servir à la détermination de la longitude, et encore y avait-il parmi ceux-là une grande différence quant au poids respectif. On résolut de = 6 — Al réduire considérablement le nombre des chronomètres à employer dans la nouvelle expédition, et de n’admettre que des horloges éprouvées et d’une valeur supérieure. Leur nombre s’éleva à 44*) dont deux furent employés à la comparaison des chronomètres de voyage, et le reste au transport du temps. Ces derniers ont fait le trajet entre Altona et Greenwich 16 fois, depuis le 16 juin jusqu'au 8 août. Pour les sur- veiller et les remonter en route, on avait engagé exprès un des adjoints de l'observatoire d’Altona, M. Sievers. Nos deux astronomes viennent d'achever les calculs dans leurs parties principales, et ont déjà mis sous nos yeux le résultat final très rapproché de la vérité. Il s'en suit que la différence des méridiens d’Altona et de Greenwich comporte, à peu de centièmes de seconde près, 394624 et s’écarte de 0°,33 du ré- sultat obtenu, en 1824, par l'expédition anglo-danoise où, comme on sait, les équations personnelles avaient été négligées. La combinaison des résultats de nos deux expéditions fournit. la longitude de Poulkova, par rapport au méridien de Greenwich, 24118°76. Le lieutenant-général Schubert, dans son rapport, publié en 1842, sur la levée trigono- métrique de plusieurs gouvernements, admet pour cette longitude le chiffre de 241°20°,78, ce qui prouve que la longitude de Poulkova, ad- mise comme la plus probable, il y a deux ans, et qui forme la base des opérations géodésiques de tout l'empire, est fautive de 2,02 en temps, ce qui équivaut à 30;3 en arc, ou à une dimension linéaire de près d’une demi-verste. On peut dire, sans exagérer, que jamais dif- férence de longitudes entre deux observatoires n’a été déterminée avec *) 10 de l'observatoire central, 1 de l'amiral Greïg, 1 de M. Hauth, 1 de l'é- tat-major, 20 de M. Dent de Londres et 11 de l’observatoire d’Altona. .® = une si parfaite exactitude, et que, par conséquent, le but de nos deux expéditions a été complètement atteint. Mais aussi, convenons en, ja- mais observatoire n’a été muni de moyens aussi puissants que le nôtre, sans parler -de la munificence avec laquelle notre magnanime Souverain a daigné allouer les fonds nécessaires à ces importantes opérations géo- graphiques. 2. Mesure des degrés de méridien en Russie. Les travaux relatifs à cette importante opération géodésique furent commencés par M. Struve en 1820, et après dix ans, en 1830, il publia son savant rapport sur la mesure d’un arc de méridien dans les provinces baltiques, arc qui embrassait alors l'étendue de 3°35° entre la Duna et l’île de Hochland. Plus tard, les opérations géodésiques exécutées par le lieutenant-général Tenner au sud de la Duna et jusqu’à Bélin, dans le gouvernement de Grodno, fournirent les matériaux nécessaires pour la mesure d’un second arc de 428, et le rapport sur la jonction de ces deux opérations, rédigé par notre astronome, fut dé- posé, en 1832, dans le Recueil de nos mémoires. On sait que, par ordre de S. M. l'Empereur, M. Struve fut chargé, en 1830, de la continuation de ces travaux vers le nord, par le grand-duché de Fin- lande”). Ce n’est que depuis l'été dernier qu'on peut dire, qu’une . ‘) Le gouvernement avait alloué à cet effet, sur le trésor de l’état, la somme annuelle de 10,000 r. ass. pendant dix années consécutives; et lorsque, après quinze ans de travaux non-interrompus, les fonds de l'expédition se trouvèrent épuisés avant qu'elle ne füt entièrement achevée, l’Académie demanda et obtint l’autorisation d'y appliquer encore le restant de la somme de l’expédition qui, en 1836, avait été organisée pour le nivellement trigonométrique entre les mers Noire et Caspienne, restant qui s'élevait à près de 6000 r. ass. — 58 — Û chaîne non interrompue de triangles joint l’île de Hochland avec la ville de Tornéo, et par conséquent aussi l'opération russe avec celle que le gouvernement suédois avait fait exécuter au commencement de ce siècle. Le réseau qui, à présent, s'étend depuis Pahtawara, point extrême, situé déjà sur le territoire suédois, jusqu'à Bélin, limite méridionale de l'arc mesuré, se compose de 183 triangles et embrasse 15° 6’. 11 renferme quatre bases dont la dernière, située dans le midi de la Finlande, au nord de Borgo, vient d’être mesurée, l'été dernier, par MM. Sabler et Woldstedt. Pour compléter ce travail géodésique, il ne reste plus qu'à mesurer une seconde base en Finlande, près d'Uleaborg, ce we sera fait infailliblement en 1845. M. l’aide de camp général de Berg, dès son entrée en fonction de quartier-maitre général de l'état-major de Sa Majesté, dirigea son attention éclairée sur l'avantage qu'il y aurait de prolonger la mesure du méridien russe, déjà si avancée, au sud, et invita notre astronome à se concerter à ce sujet avec le général Tenner. Le mémoire que M. Struve rédigea à la suite de cette conférence, et dont il déposa une copie à l’Académie, fut mis par M. le Ministre de l'instruction publique sous les yeux de S. M. l'Empereur, et eut pour résultat l'ordre suprême 1” de mettre à la disposition de l’Académie les jour- naux des opérations du général Tenner au sud de Bélin, à l'effet d’en extraire tout ce qui peut servir à la prolongation de la mesure du mé- ridien russe, et 2° d’aviser aux moyens nécessaires pour la continuation ultérieure de cette vaste et utile entreprise par la Bessarabie, jusqu’à Ismaïl sur le Danube. C’est ainsi que nous acquérons, dès à présent, un réseau de 50 nouveaux triangles, s'étendant déjà jusqu’à Balta, limite méridionale de la Podolie, et qui, avec les 183 anciens triangles em-— brassent un arc de 19° 15° et offriront, sous peu, sur toute l'étendue, six bases mesurées. Mais, ce qui plus est, cet arc sera porté à 21° 48’, lorsque l'opération projetée en Bessarabie sera achevée. On se souvient que la célèbre triangulation française s'étend depuis Dunquerque jus- qu'aux îles Baléares sur 12° 23° de latitude; celle des Anglais dans les Indes sur 15° 58. Donc l'opération russe non seulement l'emportera en étendue sur celles-ci; elle sera, en outre, grâce à la position émi- nemment favorable de notre méridien, la plus grande possible sur la terre, surtout si le gouvernement suédois trouve les moyens de la pro longer encore vers la limite extrême du continent européen, le Cap-Nord. Pour réclamer ce concours de la puissance voisine, M. Struve était chargé par l'Académie, en revenant, l'année dernière, de Greenwich, de se rendre à Stockholm, et il a été assez heureux pour y rencontrer non seulement l'intérêt le plus empressé de la part des autorités savantes, nommément du colonel Baron Wrede et de l'astronome Selander, mais encore les assurances les plus grâcieuses de la haute protection que S. M. le Roi daigne accorder à cette entreprise scientifique. L’A- cadémie de Stockholm, à laquelle, en conséquence, la nôtre s’est adressée formellement, vient de nous informer que déjà une reconnaissance préa- lable du terrain est ordonnée, et qu’elle. nous tiendra au courant de l'avancement successif de cette aflaire. En cas de réussite, l'étendue totale de l'arc mesuré comportera 25° 50°. 3. Expédition de Sibérie. Partie physique. Depuis 1837, il a été question annuellement, dans nos comptes ren- dus, du puits creusé à lakoutsk, à la profondeur de 382 pieds, par le sieur Cherguine, alors commissionnaire de la Compagnie russe-améri- * x CE = caine, ainsi que des observations que le même Cherguine y avait in- stituées et qui constataient le fait connu, savoir, que la température du sol augmente en raison des profondeurs. La température au fond du puits fut encore trouvée à un demi degré au dessous de zéro. Toute- fois, quelques inexactitudes remarquées dans ces données firent soup- çonner que l'observateur n'avait pas su éviter l'influence de l’air exté- rieur sur les indications de ses thermomètres. Néanmoins le phénomène frappant de la pénétration du froid dans le sol à une si énorme pro- fondeur, parut à plusieurs physiciens et géologues, sinon douteux, au moins inattendu et remarquable, et engagea l’Académie, en 1838, à nommer une commission pour aviser aux moyens de faire continuer ces observations, et surtout de leur imprimer. une marche plus régulière et scientifique. Les commissaires opinèrent qu'avant de pousser plus loin le forage, afin d’atteindre le point zéro de la température, il s'agissait nécessairement d’instituer des observations exactes dans l'intérieur des parois latérales du puits, à des profondeurs horizontales suffisantes, pour que la température intérieure ne puisse y exercer aucune influence. Ces expériences conduiraient immédiatement à la loi de la propagation de la chaleur dans le sol gelé, et l’on pourrait en déduire à priori la pro- fondeur verticale de l'endroit, où la température devait atteindre le point de congélation. En outre, les commissaires firent observer qu'en faisant instituer des observations de la température du sol sur plusieurs points de la Sibérie orientale, ces observations combinées avec celles que nous possédons déjà de MM. Erman et de Humboldt, fourniraient des . données assez positives pour déterminer la véritable étendue des glaces éternelles que récèle le sol dans la partie septentrionale de l’ancien continent. Plusieurs années s’écoulèrent ensuite sans qu'on eût pu trou- re ver un observateur propre à cette mission difficile; car ce ne fut qu'en 1841 que M. Middendorff, alors professeur de zoologie à l’université de Kiev, offrit à l’Académie ses services dans ce but. On conçoit bien que non seulement cette offre fut accueillie avec le plus grand empres- sement, mais qu'on résolut sur le champ de mettre à profit cette heu- reuse circonstance pour d’autres recherches fort importantes, relatives à l'histoire naturelle des corps organiques de ces contrées lointaines. On connaissait d’ailleurs le savoir, l’activité et l'énergie extraordinaire, phy- sique et morale, de ce jeune savant; on le savait chasseur intrépide, aguerri contre toutes les fatigues et privations, et ce qui plus est, natu— raliste distingué à qui aucune région des sciences naturelles n’était étran- gère, et capable, par conséquent, d'apprécier à sa juste valeur l’impor- tance de sa mission. Il s'agissait donc d’une exploration de la partie la plus septentrionale de la Sibérie, au delà de Touroukhansk, sous le rapport de ses productions organiques. Personne n'ignore que, depuis les célèbres voyages que l’Impératrice Catherine II avait fait exé- cuter dans toute l'étendue de son vaste domaine, la distribution géogra- phique des corps organiques sur la face de la terre est devenue l'un des points de vue principaux des science naturelles. Pendant longtemps, la _ Laponie, comme étant le pays où les forces productives de la nature, surtout la chaleur, agissent le plus faiblement, avait servi de point de départ à ces recherches. Peu à peu, un grand nombre de voyages vers le nord nous ont fait connaître les productions naturelles de régions bien plus boréales que la Laponie. Le nombre des espèces terrestres dimi- nuait sensiblement, plus on avançait vers le nord. Cependant, comme tous ces voyages, excepté l'expédition de Franklin, se faisaient par mer, On avait dù borner ses observations aux îles et aux limites extrêmes NE des côtes. Or, on sait que même. dans les régions tempérées, de pe- tites îles offrent un nombre très restreint d’espèces de plantes et d’ani- maux, par suite de la difficulté que la mer doit naturellement opposer à leur propagation. Comme, en outre, les recherches relatives à la dis- tribution de la chaleur sur la surface de la terre nous ont éclairé sur l'immense influence que la mer, surtout dans les latitudes élevées, exerce sur la marche de la température, il s’en suivait que les îles et les côtes, dans ces régions, ne peuvent guère fournir d'échelle valable pour la fa- culté productive et les rapports climatologiques du continent septentrio— nal. L'une des premières questions même, qui aient été soulevées à ce sujet, je veux dire celle de la limite des forêts, ne peut pas être con- sidérée comme résolue, tant que des observations faites dans l’intérieur même d’un continent très septentrional manquent. Car partout où, jus- qu'à ce jour, on prétend avoir trouvé la limite septentrionale des forêts, cette détermination est douteuse, à cause de la proximité de la mer dont l’influence, dans les latitudes boréales, est évidemment hosüle à la croissance des arbres de haute futaie. Quant à la Sibérie, les botanistes ont toujours avancé que les bois ne s'étendent pas au delà du 67°, parce que Zouïev, en descendant l'Ob, n’en a point rencontré, passé cette latitude. Cependant les voyageurs plus récents, MM. Wrangell et Anjou, ont encore trouvé des forêts au delà du 70°, sous le ciel bien plus rigoureux de la Sibérie orientale. La portion la plus septen— trionale de ce pays, celle qui, entre les rivières Piassina et Khatanga, s’avance le plus dans la mer Glaciale, et non en forme de langue ou de presqu'île étroite, mais en masse compacte et large, cette contrée, dis-je, devait donc se présenter comme essentiellement propre à l’ob- servation de l’aspect que prend la vie organique dans le haut nord, à — 63 — une distance de la mer, suflisante pour en neutraliser l'effet. Ce pays, auquel notre voyageur donne le nom de Taimyr, d'après une rivière et un lac de ce nom qui l’arrosent, n'avait jamais été foulé par le pied d’un naturaliste. Quelques officiers de la marine l'avaient bien parcouru, il y a cent ans, mais seulement en hiver, et aujourd'hui, il n'y avait plus aucun moyen, pas même dans la ville prochaine, Touroukhansk, de se renseigner d'avance sur les mesures à prendre pour y pénétrer. C'était donc absolument une terre inconnue, même sous le rapport de sa conformation géographique, de ses habitants et de leurs chétifs moyens d'existence. Un voyageur hardi et entreprenant seul pouvait tenter cette entreprise périlleuse avec quelque espoir de succès, et encore devait-il réduire son bagage au stricte nécessaire et bien se garder de s’entourer d’un personnel trop nombreux. M. Middendorff avait parfaitement compris cette nécessité; outre son compagnon de voyage, M. Branth, ancien officier forestier de Danemark, sa petite société n’était composée que d’un sous-oflicier topographe du corps détaché de la Sibérie et d’un apprenti préparateur de notre laboratoire zoologique. On sait que cette première partie de l'expédition a été heureusement achevée; nous ne nous arrêterons donc pas pour répéter comment notre intrépide voyageur, dans une frêle embarcation bâtie de ses propres mains, est descendu le Taimyr jusqu'à son embouchure dans la mer Glaciale; comment, dans le fort de l'été, il a eu à lutter contre les glaces et a failli être ense-— veli dans les neiges; comment, après avoir renvoyé ses compagnons pour retrouver la trace des guides, lui seul au milieu de ce désert glacial, il fut atteint d'une fièvre et ne revint à lui qu'après dix-huit jours de souffrances et d’angoisses inexprimables; comment enfin une misérable cabane sur le bord de la Baganida, où il avait laissé une partie de ses 6 : compagnons, est devenue, grâce aux observations qui y furent faites, pendant plusieurs mois, l'un des points fixes pour nos connaissances sur la géographie des plantes et des animaux. Tous ces détails ont fait le tour du monde, dans les journaux; on les a lus avec intérêt, et l’on a admiré, avec raison, ce noble enthousiasme, cette abnégation de soi- même que l'amour de la science est capable d’inspirer à ses vrais dis- ciples. Il suflira de dire que toutes ces fatigues et ces périls n’ont pas pu refroidir le zèle de notre voyageur, et que, sur sa demande, l’expé- dition a reçu, dans le courant de l'été dernier, une nouvelle extension vers la limite orientale de l’ancien continent, c’est à dire vers Oudskoï- Ostrog, situé sur les bords de la mer d’Okhotsk, près de la frontière de la Chine, ou plutôt du pays inconnu des Mandchous, et que notre auguste Souverain à daigné allouer à cet effet une subvention extraor- dinaire de 5000 r. arg. Cette région n’a non plus jamais été visitée par aucun savant. Un officier de .la flotte, M. Kouzmine, est le seul homme instruit qui y ait mis le pied, et par conséquent aussi la seule personne qui ait pu donner des informations sur les moyens d’y parvenir en été. Un rapport que M. Middendorff nous a adressé, sous la date du 15 août dernier, de Nichta; sur le cap occidental de la baie de Tougour, nous annonce qu'à travers mille difficultés dont la moindre eût été suffisante pour arrêter un voyageur ordinaire, il a heureusement atteint au but de son voyage. Son premier soin a été de nouveau la construction d’un bateau qui, comme l’année précédente, fut lancé à l'eau, le jour de l’anniversaire de S. M. l'Empereur, et dont il se servit pour visiter les îles Schantar, à travers d'énormes glaçons qui, malgré la. saison avancée, obstruaient ces parages inhospitaliers. Le récit historique de cette expédition remarquable est publié; ce qui nous —. dt dispense d'en donner ici les détails. Nous ferons observer seulement que la route que M. Middendorff se propose de prendre en quittant Oudskoï ne lui à pas été tracée dans ses instructions, mais qu'il l'a choisie de son libre arbitre. 11 nous annonce qu'il renverra M. Branth à Takoutsk, tandis que lui, il veut essayer d’aller d'Oudskoï directement à Nertchinsk, le long-de la frontière chinoise. Si ce projet réussit, on devra à notre voyageur les premières notions sur la formation de cette frontière, car, autant qu’on sache, elle n’a jamais été visitée, pas même par des Kozaques; les cartes géographiques la tracent d'une manière entiérement arbitraire, ou tout au plus, selon les renseignements donnés par quelques marchands pelletiers d’Iakoutsk qui, de temps en temps, y viennent chasser ou trafiquer avec les indigènes. On sait que la fron- tière russe-chinoise n’a été rectifiée que jusqu’à la Gorbitsa, petit affluent de l'Amur, et que dans le traité de bornage de Nertchinsk, de l'an 1689, il est dit simplement que cette frontière, depuis la Gorbitsa, s'é- tendra à l’est le long de la chaîne de montagnes. Aussi la frontière est-elle gardée ni du côté russe ni du côté chinois, et l’on ne connaît réellement pas au juste la direction des montagnes, si ce n’est qu'au dire des chasseurs, elles s'étendent à l’est et ne sont que d’une hauteur médiocre. Il suffira d’un seul coup d'oeil jeté sur la carte, pour convenir que de toutes les expéditions arctiques qui aient jamais été exécutées par terre, la nôtre est sans contredit la plus étendue. Car la contrée d'Oud- skoï et le pied de toute la partie orientale des monts Iablonnoï appar- tiennent évidemment, quelque étrange que cela puisse paraître pour une latitude géographique de 55°, à la région arctique, à moins qu'on ne veuille, en dépit des vrais principes climatologiques et sans égard à la 9 EN CO température et à la végétation, circonscrire cette région en deçà d’un certain parallèle. Or, il n'est guère douteux que le sol. constamment gelé ne s’étende jusqu’à la partie septentrionale du Iablonnoï; vraisem- blablement il va même au delà de cette chaîne. Mais ce n'est pas seulement l'extension de cette expédition qui en fait le mérite;. l'Acadé- mie ose se flatter, en outre, qu'aussi sous le rapport de l'importance des résultats qu'elle aura rapportés, elle occupera une place honorable parmi les expéditions arctiques les plus célèbres. Chaque observation. con- sciencieuse, quelque isolée qu'elle soit, sur la constitution physique et les productions organiques de ces régions, si difficilement accessibles, est une acquisition pour la science. Or, ce qui peut être saisi au passage dans une pareille expédition, n’eût été toutefois que peu de chose, si M: Mid- dendorff n'avait eu l’heureuse idée d'établir la station sur la Baganida dont nous avons parlé ci-dessus, et de laisser son préparateur à Oud- skoï, pour toute une année, à l'effet d'y instituer des observations ré- gulières de la température et de collectionner toutes sortes de produc- tions naturelles. C’est ainsi que nous acquerrons le terme de compas raison pour la température des côtes orientale et occidentale de la partie boréale de l’ancien continent, ainsi que des matériaux inappréciables pour la connaissance de la géographie des plantes et des animaux. Un ‘troisième résultat important pour la physique du globe, c'est Ja détermination ‘plus exacte de la température dans l'intérieur du puits Cherguine à lakoutsk. M. Middendorff, a trouvé qu'à la profondeur de 382 pieds, le sol est encore à la température de — 2°,4 R. et que, par conséquent, la couche gelée s’étend encore à quelques cen- taines de pieds de plus au dessous de la surface de la terre, Paugmen- tation successive de la température étant d'environ 1° sur chaque cent NX = pieds. On s'occupe encore, à l'heure qu'il est, à faire des expériences comparatives sur d'autres points, afin de s'assurer si cette énorme épais- seur de la couche gelée n’a pas, à lakoutsk, des causes purement locales. Il est prouvé, en outre, d'une manière positive, que, dans des cir- constances favorables, la culture du seigle réussit parfaitement au dessus de cette couche gelée. M. Middendorff assure que près d'Amguinsk la moisson du seigle est plus abondante qu'en Livonie. Si, d’après ce que nous venons de rapporter, l'intensité du froid dans la Sibérie orientale surpasse encore l'attente de la plupart des physiciens, il est d’autant plus surprenant de voir que la température du sol à Tou- roukhansk, sous 66° de latitude, ne descend guère au dessous de zéro. Un autre résultat climatologique de ce voyage, non moins important, c'est que dans la région du lénissei, au delà de Touroukhansk, la na- ture produit encore une végétation assez énergique. Le seigle d'hiver mürit encore par une latitude de 59° 30° (à Nasimovo) celui d'été sous 61° (Vorogrovo). Par 61° 40° on cultive avec le meilleur succès des navets et des betteraves; les pommes de terre n’y atteignent que la grosseur des noix. Tous ces légumes se rencontrent dans l'Europe oc- cidentale, sous des latitudes beaucoup plus septentrionales. Les plantés indigènes, au contraire, qui exigent une moindre durée de la chaleur, croissent encore avec une certaine énergie jusqu'au delà de Tourou- khansk, et l’on a rencontré encore des bois à tige droite vers 72° de latitude, c'est-à-dire, beaucoup au delà de la limite connue jusqu'à ce jour. Il s’en suit évidemment que la période de végétation, nécessaire à une plante, détermine essentiellement son étendue géographique, et que par conséquent la distribution de la chaleur entre pour autant dans cette question que son degré d'intensité. En L'Académie doit déjà à cette expédition une grande abondance d'ob- jets des trois règnes de la nature, bien que les envois d'Oudskoï ne nous soient pas encore parvenus. On conçoit aisément que le nombre des espèces dans ces pays arctiques ne peut pas être très considérable. Mais, par la grande richesse des échantillons ramassés, M. Midden-. dorff a non seulement élargi nos connaissances sur la force productive de la nature dans cette contrée inconnue, il a en outre fourni des ma- tériaux précieux pour l’histoire naturelle générale, en révélant les nuances des variétés dans les espèces, à l'état libre. C’est ainsi, par exemple, qu'il a découvert, dans certaines espèces de lemmings, des variétés non seulement par rapport à la couleur des poils, mais encore par rapport à la formation des ongles et des doigts, variétés que les zoologues au- raient de la peine d'admettre, si les preuves n’existaient pas. Nous passons sous silence toutes les autres spécialités, et nous ferons seulement observer que, tandis que notre voyageur rend la plus grande justice à la persévérance et à la véracité d'un de ses intrépides devan- ciers, Laptev; qui sous le règne de l'Impératrice Anne, a visité quel- ques unes des contrées par lesquelles a dù passer aussi M. Midden- dorff, — de notre côté, nous ne pouvons que rendre un juste tribut d'éloges et d’admiration au courage avec lequel notre jeune voyageur a bravé les intempéries, les fatigues et les périls, à son activité, à son savoir et à sa résolution prompte et ferme dans les moments décisifs. L'Aca- démie s'attendait à beaucoup de cette expédition; son attente a encore été surpassée. La branche ethnographique de l'expédition de Sibérie a été ajournée, comme On sait, pour cause de maladie du savant à qui la conduite en devait être confiée. Nous espérons qu'en 1845, M. Castrén sera en — 69 — état d'entreprendre son voyage de trois ans et qu'il s'en acquittera avec la même distinction que M. Middendorff, étant doué des mêmes qua- lités, moins peut-être la force physique. Or l'objet de ses recherches étant l’homme, ses moeurs et sa langue, il n'aura pas l’occasion, comme son collègue, d'en venir aux prises avec les éléments déchaînés et face à face avec une nature äpre et hostile, loin des habitations humaines. Quant au but de cette partie de l'expédition, il est suffisamment connu aux savants par les instructions données à M. Castrén et que nous avons publiées dans notre Bulletin. Et, LE APPENDICE. LISTE DES MÉMOIRES PRÉSENTÉS À L'ACADÉMIE PAR DES SAVANTS ÉTRANGERS, ET QUI N'ONT PAS ÉTÉ MENTIONNÉS DANS LE COMPTE x RENDU. I Classe physico-mathémathique. A. Section physico-mathématique. Claus. Ueber den Platinrückstand. Découverte d’un nouveau métal (le Ruthénium); lettre à M. Hess. Ueber den Platinrückstand, 2te Abtheïlung, nebst vorläufiger An- kündigung eines neuen Metalles. Tchebychev. Méthode générale pour intégrer les différentielles ratio— nelles par rapport à une variable et à une racine carrée d’une fonction rationelle de cette variable, au moyen des fonctions al- cébriques et logarithmiques. Crusell. Procédé pour opérer la division du courant galvanique. Clausen. Ueber die Bestimmung der Lage der Hauptumdrehungsaxen der Kôrper. Ueber eme Vervollkommnung der Pendeluhren. Bemerkungen zu Laplaces Mécanique céleste. T. L p. 306. = Popov. O roznenin xuarocreï. Zinine. Ueber die Producte der Entwickelung des Schwefelammoniums auf einige organische Kôrper, und über die copulirten Säuren der Chlornaphtalinverbindungen. Fadéïev. Mémoire sur quelques expériences tentées dans le but de rendre la poudre de guerre inexplosible pendant sa conversation. NE OMR Savéliev. Magnetische Beobachtungen und Ortsbestimmungen, angestellt im J. 1841, während einer Reise an die Küsten des Weissen und Eismeeres. Borissiak et Einbrodt. Sur l'aërolithe tombé dans le pays des Ko- zaques du Don (Bepxue-unpcras cranuna), le 30 octobre 1843. Hofmann. Ueber die Goldwäschen in Ostsibirien. Voskressensky. Ueber die Einwirkung der Alkalien auf das Chinon. Kolénati. Die Ersteigung des Kasbek am 14. (26.) August 1844. Savitch. Remarques sur la méthode de déterminer le temps au moyen des observations des passages des étoiles par le fertical de l'étoile polaire. Lysevsky. Cncrema 8yaranosz. Nikiforov. Ipakruueckia npasnaa 414 8brancaenia pasmbpeniñ na— POBPIXBR MAIUHB. B. Section des sciences naturelles. Volborth. Ueber die Arme der bisher zu den armlosen Crinoiden ge- zählten Echino-Encrinen. Avé Lallemant. Tulbaghiae species, quae hucusque innotuerunt. Weisse. Notice sur la Conchularia paradoxa, nouvelle espèce d’infu- soires. Zweites Verzeichniss St. Petersburgischer Infusorien. Monas Okenii. Girgensohn. Ueber das Nervensystem der Fische. IL. Classe d'histoire et de philologie. Savéliev. Notiz über fünfzehn neue Ausgrabungen kufischer Münzen CR: Dee in Russland, als Ergänzung zu Frähn's topographischer Uebersicht . der Ausgrabungen von aliem arabischen Gelde in Russland. Kolénati. Rapport sur les peuples du Caucase, accompagné de copies d'inscriptions et d’une histoire abrégée traditionelle des Khans de Schéka. Muralt. Uebersicht der im Corpus inscriplionum graecarum noch feh- lenden südrussischen Inschriften. Bernhardi. Sur le royaume des Francs et les causes qui en ont dé- . terminé le caractère. LISTE DES MEMBRES HONORAIRES ET CORRESPONDANTS proclamés dans cette séance —t=— Avec l'autorisation suprême de S. M. l'EmPeREuUR, l'Académie à eu l'hon- neur de recevoir au nombre de ses membres honoraires Sa Majesté Curérien VII, Roi de Danemark. Sa Majesté Oscar 1, Roi de Suède et de Norvège. Son Altesse Impériale Monseigneur le Grand-Amiral et Grand-Duc CoNsTanNTIN. En outre, ont été élus: Membre honoraire, M. le Quartier-maître général de l'État-major de S. M. l'Eueereur, Aide de Camp général de Berg. Membres correspondants, dans la Classe d'histoire et de Philologie, section de philologie classique: M. Eichstaedt, professeur à l'université d'Iéna ; M. Bückh, secrétaire de l'académie royale des sciences de Berlin: - M. Bekker, professeur à l'université de Leipzig; section d'histoire: M. Hipping, prévôt d'église à Wichtis en Finlande. L = “ x 15: CEA 4 . 1h ‘ ‘ £ \ Û “ k nl Û 71% : 4 Lire MR ', cétéicanpéentithe out OMR NA | "AE 0 à * th AE Etc. 6 OTUET "HE 0 OTABIENNO PYCCRATO SSbIRA I CJOBECHOCTH, COCTAB/IEHEABIÙ IL À HUJETHEBLIMB OPARBAPHEIME AKAAEMNKOME. Li sabre rad hdi tee Liens Ac de ai nr FÉES LPS HA rt Fe: Honnre tin fn: | Was sine tn eh LE Re bi 2 ir dé 7. Aut93) did L perd Diet pharaon Sas Eee trees x pe ras om sat a he toc À see. Mec rates LUE s UNE ; ï F. Fe { LOS Li a a, PACE f part ETAITE CAE | . = t. é * « NUE s HTC TS L £ PT AA “ia £ dd: "M Orxiaenie Pyceraro asbika n CiosecHOCTH BB HBIHBIIHEMB rOAY JU WMJOCb OAHOTO 35 APCTBHTEIBHBIXE IeHOBB CRONXB, H ITA HOTEPA CTOIPKO K€ He3aMbHNMA, CKOJIbKO H HeBO3HarpaznMa — 11 Orabienia n aaa pceñ Poccium 9-ro Hoaôpa cronuaïca Msams Anapeernub Kpsuogs. CB 3TAMB nmMeHeMB BC MbI NPHBBIRIM COCANHATE MBICIb 0 HEPBOCTENEHHOMB TAJAHTÉ, O COBEPIIEHHOÏ NO93iH, O0B YANBUTEIb— HOME Mb, Oo ayamemBs Pycekoms A3bIRS — BCh, Ge3B pasmmuis CO— ci0Bi, OÔpasOBAHHOCTH H BO3paCTOBs. KpbuoBB AM APYrEXS Hauiï HaBCerAa OCTAHETCA KaKB CaMbl BÉPHBIÏ M TOYHBIÏ NPeACTABNTEIP TOTO, UTO ECTb TOIBKO OPHTHHAABHATO, AIOOONBITHATO M BbIPA3NTEIb— Haro BB Pycerom» Ayxb, 85 PycckuxR HpaBaxs, BB Pycekoms co06-— paxeHin M APATEABHOCTH MbiCau. locBATHBB CBOÏ TAIAHTBE NPeUMy— NIECTBEHHO ATlOJOTHACCROÏ TO93iH, He CMOTPA Ha TÉCHYIO PaMyÿ ef, OH YMÉIB OOHATE TAABHOE BB HAPOAHOÏË KUSHH H HAPHCOBATE KAPTHHPI CBON XAPaRTEPHBIMH KPaCKaMU, 3aUMCTBOBAHHEIMU 35 Hameñ [lpmpoari, "35 Halle OOIEKUTEIBHOCTH, 35 Hameï uucroï pan. Mayuenie HHOCTPAHHBIXB A3BIROBD, UTEHIE IACAHHBIXB Ha HUXB COUNHEHIN, COM KeHie C5 JOABMN PasHBIXB Haii, NpHATIe MPHBLIHCKB, PaSIYAAIOMMXE HaCB CB YHCTO—-PYyCCKRAME OBITOME — CIOBOMB, BCE BJIAHIE TOÏ 06— — TB — ULNTEABHOCTH, KOTOpaa BB EBponb TakB CrIa#KNBaeTR HANIOHAIBHbIA oco6eHoCTu, He nokopuun CeOb KpprioBa, KaK& MHOTNXE u3R Ha- LNXB NNCATEIEËH — H OHB CROUMU COMAHEHIAMN OCTABILTB HOTOMCTBY TaMATHUKB PYyCCKOÏ HAPOAHOCTH BB COBePIEHHbËMEME BA TO CO3— AaHIHO, H3I0KEHIIO I KPaCKAME. saurs Anapeesnub KRpbiaops poaraica 88 Mockek 2 e- gpaus 1768 roaa. Oreurs ero, COCTOA BE BoeHHOË CIyKOB, OTHpa— BACH CB CEMEÏCTBOMB BB OPeHGYPrB NPA OTKPHIBINNXCA TOTAA CMA— reniaxs o7B Ilyrauesa. PacrasbiBators, uro 34046ü, pa31parkeHHBrñ OTBAKHOIO BalIMTOI,- KaRYIO OKa3alB OTeIB. MaleHPKarO KRpb110Ba BB OZAHOÏ KPBNOCTH, HA3HAUMIE YKE MbCTO, TAB HabAICA KA3HUTE BCe aro cemeñcr8o. [lposnafnie COxpamiO HeBHHHIXR — n BE peOenré HpuroToBiO OYyAYIYIO Ciagy Poccin. S3am$uarelsHo crpannoe 06cro- ATEILCTBO, TO NOUTH BB 9TO ke BpeMs, BB MockB$, KkOrda OTNpañnm Ty4aa 3axsauenHaro [yrauesa, 1pyroï pe6enors, cMoTphsuiñ Ha Hero CO CTPAXOMB, TaKKE BNOCISACTBIM CAbIAICA MOOUMPIMB Pyccrume 6ac- HOnuCneMs. To OBS Msaur Mpsanosuus Amurpiess. Koraa HpERPATHINCR BOCHHBIA APCTBIA BB OpeHOYPrCKOMB Kpab, OTenp KRp»iaoBa nepemeis BB Tpak/JaHCKYI0 CAYKOY H HNOCEMICA BB TBepn. 3xbcb 6yAyIniH NOTE HauïB Hayaïs repBoe CB0e 06pa3opahie, He B5 YU, à HOAP PYyKOBOACTBOMB HbXKHOËÏ, YMHOÏ MaTePn, KOTOPAA, m0 CMEPTH Myxa, BCÉ CBON 3a007B1 06parma Ha China. Herocrarou- HOG COCTOAHIE TPAHYAHIO ee PaHO TOMBCTHTR CBIHA Ha CAYKOY BB O1HO U3B NPHCYTCTBEHHBIXB MÉCTB. Mexiy TÉMB uTeHie KHUPB M TAJAHTB, XOTA Oe3CO3HATEIBHBIH, HO MHHCTBYIONNI BB AVIS, COOXa- saman KRps110Ba — n OHB, NATHAAMATE BTE OTHPOAY, CAÉIAICA CO— — OU — \HHATEIEMB, HATUNCABB Onepy: Æopeïnuwya, KOTOpaA, BnpoueMs, Hn- KOTAa HeYATH HE Y3Hala. Ipuôrigs 85 Caukrnierepôypre CB MaTephi0, KOTOpoï Ha106H0 6bMO XIONOTATR 0 HOHCIL 3a- CAYROY, Myxa, KRphi108B cayuañno VaHATB, ATO 3AbCR eCTb CTPaCTHBIË OXOTHNRB A0 MY3BIKM H 3HATOKB 8B He, Tunorpaæmmrs Bpeüñrronærs. Massanrs nocmémmare KB HEMY CB CBOH ON6POIO, HpOC4 KYHUTE ee ÿ Hero. Topre cocroaica ua 60 pyOxaxB, BMÉCTO KOTOPBIXB ABTOPB BBINPOCHIB Y HOKYNULHKA HCKROIBKO PPpAHLY3CRUXB KRHATB, BB UHCIb UXB CounHenis Pacuna, Moavepa u Byaïo. KRpriio8y Toraa Gbuo 17 brs. [lo-Ppanuys- CRI OHB Haÿ4aniCs BB Tsepn ÿ ryGepHaTopcraro ryBepHëpa, KOTOPB1i, KpOMB BOCINTAHHHKOBB CBONXB; OOYAAIB M HNOCTOPOHHNXB APTE. lpuuasumcs 3a arenie Tpareaiï, HaB HOPTB YBIEKCA 9TUMB POIOMB. Ou CKOpO H CaMB COYHHMIB Tpareaio Axeonampy, CB KOTOPOIO. 06— parTuica 3a COBbTAMN KB 3HaMeHUTOMy AmnTrpesckomy. BH nepsbiü pass yaaïocb KRppli0BYy BBICIYINATR Teneph 3aMB4aHiA 3HATOKA. Auurpesckiü, ANTai CB HAMB 34 CTIXOMB CTHXB, OÛBACHAIB TO HEAOCTATKH CO CTOPOHPI N093iM M CO CTOPOHBI CHEHMAECKATO HCKYCTBA. Kpururs phlumrB, HaKOHENP, AUTO ABTOPÿ Ha100H0, HE AaBaA ABIKEHIA nepsoï TpareAin, HATNMCaATh HOBYIO. OR He nCnyraHb OBIIB TAKHMB HOkEPTROBAHIEMP H HOBBIMB TPÿAOMB: CKOPO ObIa TOTOBà ele Tpa- reaia Duaomera, KOTOpaa Takxke He yBuxbla Tearpa. RPBI10BE CB Marepbr ocraica xuTs BB Caurrnerepôypré. Ero npunaum Ha CAy:RGY es KRaseuuyr Ilazary. Our ammmicx Marepn, KorAa emÿ ncroammaiocs asazuars br3.. He camuroMB o3a0ounsaach CozepkaHieMB o1H0r0 CeO4, OHB Hauaïr 60416 : YAbIATR BpeMEHN: JAHTEPATYP$ , HeKEIN cayxOB. Ero mwa ocralock- Ha 3arJaBHBIXE :AHCTAXB TOTAAUIHUXB €eKe— Ne mbcagabixs m3aaniñ: Âoums Âyxoes, Spumerr n Canxmnemep- Gypecxaco Mepypia. K% rearpy oms Toxe coxpannis npnsasan- HOCTR CBOH, HO, BMbCTO TpareAiñ, NHCAIB YKE KOMEJIIU, KOTOPBIA npauATEL GB H Ha CUEHY, KaKB Hanpum.: //poxasnuxu n Couuxu- mer 65 npuxoaceü. B% 370 %e Bpema Harnncana mms onepa: br- wenan CembA. 1 B» 1802 roy KpriaoB® Ccoctoars cekpetapems 85 Pur npu TAMOWIHEMB BOCHHOMS ry6epnaroph. Bossparace cKopo oTTryza, 0H BBINJB H3B CIYKOBI BB OTCTABKY H COBEPIIEHHO HOCBATIIB CEOA AH— reparypé. B5 1805 roay ous crbsanrs 88 Mocksy u Gaxe n0- 3HAROMHICA CB TAMOIUHNMH JANTEPATOPAMI. OGCTOATEIRCTBO 9T0 TÉMB 3aMb4aTeIBHO, UTO HaBeJO TO Ha HCTUHHPIÏ HYTb 3aHATIÜ, Ha nO— npuime, AIA KOTOparO OHB OBIIB CO31aHB. Jo CuxB nopr eMy co- BCÉMB He HpaBmiOCL CounHenie Gacens. Br Mocke$, BE npomexkyTkn MexkAY TOCHINeHIAMH APy3eH M OTABIXAMN, OHB nepeBels A8b Oacan u35 Aa+oHTeHA NH HPeACTABNIE CBOË ONBITE Ha CYAB NOTA, YKE 3Ha— MeHATATO BB 9T0MB po4b, M. M. AmurpieBa, KOTOpbIü TakB 40B0- JeHB ÔBIIB MaCTePCTBOMB TO HTPHBATO I OCTPOYMHATO PaCKa3àa, 4TO pacoBbTOBAIB MY O01be 3aHNMATRCA 9THMB POAOME no93in. Kppi- 10BB YBICUCHB OBLIB CTOXb JCCTHBIMB OTSbIBOMB CYABI 3aKOHHATO. Ou ASÜCTRNTEIBHO OTAAICA HOBOMY 3anarTio. Mexay TÉMR n KOMeaix He ObLa nMB 3a06biTa. IlyransocTb, à 4aCTO H yMHas KOJKOCTE BbI- 3bIBAA TePO er0 He TOIBKO KB aMeTOPHIECKNMB HAMEKAMB, HO H KB TIPAMBIMB H300PakEHIAMB HEAOCTATKOBB, CJa00CTEËH H CMÉIHHBIXP CTO— POS BB HpaBaxB. OHB COUNHMIB BB 2TO Bpemi Komexio: Mona Aaëka WU Onepy: ÂZavn Bozamvpe. Tlocrbanen aanio ero Tearpy Gba Komexia Ypoxs Oouxams. Hakonems, 88 1809 roay, asaaocr PR epsoe n31aHie ero Bacenvb. Oo NPHBIERIO KB Ce0b oômee BHHMa— Hie, KOTOPOE npekpacHO YMbIB BBIPA3NTR OAMHB H3B TOTAAMHEXE Mocroséknxs xypnaancrors, B. A. KyroBckiï, yuacrsosarmiñ BB pesarnin Brocmnuxa Eeponv. Hpu orrperrin Munerarorcroï IyGmumoïü Bnôxiorern, »5 1811 roxy, Rpsi108% npnriamens GBLITB Ha CAYKOY NpH HeË ANPEKTOPOME ea À H. Orennubimr. SA$Cb OHB, OCTABaaCh OuO1i0TeKapeMB 07— abaenis PyccruxB KHurB, NPOBETB HOUTN BCIO CAbAYIOIYO XKN3Hb CROÏO — H BBINIEXB BB OTCTABKY TOJIPKO TOJ4 3à UCTHIPE A0 KOHUMHBI cBoeïñ. JTOTB CaMbli AOJTIH HePiOAB OBIIB BMBCTÉ H CaMblï Cuacr— AmBbl Hepioys ero Ku3HI. RPPIAOBR HANHCAIB BB 9TO BPEMA O01b— ITYIO 4aCTB CBONXB OaCEHb, TOAB OTB lOAY BOCXOAA BBIIIE BB CO00— pakeHin UXB, Bb OPUHTHHAIBHOCTH MBICICË H ONNCAHIN, BB TYOORO3Ha— UUTEMPHOCTH BBIMBICIOBH, BB HeIOAPaKkAeMOÏ BPPHOCTH XAPaRTEPOBS, BB H3YMHTEIbHOÏ TOYHOCTH PyccKaro a3birka nm O6pnco8r$ Ilpupoapr. Tpexze BbicOuaïñmero HOXBAIOI 411 GacHOnnCHa OBIIO ÿ HaCB BbIpa— æeHie: «2ro Pyceriñ Aaæonrenr.» Ouo ais Kpriaoga Treneps yxe 6B10 61 HecripageinBoctTio. Br ero Co31aHiAxB, NpnHAAICKAIMNXPE Jyumeïñ 9n10xb ero, BHASHB CaMOObITHPI reHiü, M3BIeKAIOMIH BCE H3B COGCTBEHHOÏ AYIUM, U3B OKPYKaIOINArO €ro OOIIECTBA, N3b KUSHH H3ÿ— deHHArTO HMB HaPOJa, 3 CMPBICIA H AYXA POAHATO A3bIRA H BHATHOÏ cepauy nosra Hameñ Jlpapoasr. Ms scbxr Pyccruxs nucareseñ xau6orke KRprriopy yrpoxaun 486 Kpañnocru: nocx$ Jasonrena ox HEUYBCTBATEIBHO MOTB BNACT Bb INPHHYKACHHOE PPAHHY3CKOC Npo— CTOAYINIE H HPHBBIRKHYTR KB H3BICKAHHOCTH Bb PaCKka3b M OTAbIKE CTH- XOBB; UAH, YBICKIINC JOKHOIO, TaKB HA3bIBACMON, HaPOAHOCTIIO, OHB MOrB OÔPEMEHHTE, Aaxke 006e306pa3nTb CBON NPOH3BEICHIA BbIHYKACH— 11 HO-HNPOCTEIMN BBIPAKCHIAMN, OC3BRYCHBIMI KaPTHHAMN H HEYMbCTHBIMB -BO BCeMB I04pa#kaHieMB TpyO0Ë NpOCTOHApOAHOCTH. Ero Taiaurs, ero TOHKiü YMB, €TO BPOXICHHOC, TaRB CKA3ATb, AYTHE, YKA3AIN EMY HCTHHHBIÏ IYTb NO KaKAOÏ CTOPOHB HCKYCTBA — M OHBb CAbJIAICA PyccrumB HapOAHPIMR HUCATEIEMBE BB OXATOPOAHOMB, Bb HAJIeKAIEME 3HaueHin 9TOro Ci0Ba. Ero GacHn BPpa3ÿMNTeIbHbI, YBICKATEJBHBI H UCHOJIHEHBL HO98iH JIA BCPXB BO3PACTOBB, AA BCbXB COCI0BIH. OHB IPOCTE BB CO3AAHIN, KpaTORB, HO OIOHB BB PaCKA3b, HKNBB I CAMO— o6paseHB BB YKPalleHIAXP, TOJCHB, BCET/à HPABHICHB, BPIPA3HTEIEHB HN HOBB BB A8bIK$. BbiCOuaïmaa TaïñHa Marnueckaro nCKYCTBa ero 3aRAHO4AJACE BB HOJHOMB €TO COUYBCTBIN CB AYXOMB HaPOJa: YMB, cepaue H AÿIla er0 MpOHBRHYTEI OBIIR PYCCRHME 21emenTamn. Vucrseuuaa zxbareznocts KpriioBa He Oblia AbATEIPHOCTEE YHeHOIO BB TOMB CMBICTb, RaKb IOHHMAIOTB €e OÔBIKHOBEHHO. Emy GBLIN AYKAbI 3TH YTOMUTEAIBHBIE, Pa3HOOOPAZHBIE, XOTA H OAHOPOARBIE akazeMnaeCKie TPYAbI, KOTOPHIe H3B HaÿKM O0Pa3ÿNOTBE HOCIbAOBATEI- HOCTb HEPBOHAMAIBHBIXE HAE, UXB YCIPXOBB H OKOHMATEJPHBIXD BbI- 804085. Hu dacrnas, Hu 06mas, an cpasaureanas l'pawmatura, min Jercurorpasia He npnsseran ero BHumanis. uaosoris, Kpuruxa, 9c- TeTuKa x miocogia He npio6phin OT5 HerO OCOÛEHHBIXE H3CIBAOBA= Hi, pascyxaeni nm cucrems. IÎlpapza, BE 9TOMB 3HaueHin OHB He OBLIB AKaeMNKOMB; 34 TO OHB OBLIB €ABA JU He Wb10I0 AKkazeMien. B5 TBOPHECKOMB, CBBTIOMB H AbATEIPHOMB YMÉ €rO BOSHMRAIM, IPH— HUMAI OOpasbl I HNOIHYIO KU3Hb r'eriaIbHBLA OTKPOBEHIA, BÉAHBIA HCTHHBI, YPOKH MYAPOCTH, 3aBÉTBI ONBITORS, HAealIBl XÿA0KHHMHECKROÏ KpacoTBL. xB npunain muaxionbi 01eù BB TbxE BbUHO-HeN3MbH- HBIXB &OPMAXB, CB TMB MHOTO3HAUNTEIBHBIMB BPIPAKEHIEMB, KäKiA …. 93 cosmaaroren TOibkO [lpupouoro, aa renismn. Bc$ Aragemin 85 mips He MOTYTB HOXBAINTPCA CTOIB AbÜCTBHTEIPHBIMB BJiAHIEMB Ha YM— CTBEHHOC, HPaBCTBEHHOE, TPakAaHCKOE H Jake peluriosH0e 00pasosanie yeroBb4eCTBa, KRaKOC NPON3BOANTE HE3AMÉTHO, HO HOBCEMÉCTHO x 6e3— PePPIBHO, OANHB TeHIAIPHOÏ Care. OHB HE TOIPKO TBOPENR H 3aROHOJATEIB ASBIKA, HO IH BCErO, UTO BB AYINY HaY BXOANTE H3B aroïñ meraænsndecroï Bcereanoï. Pacrppirie n o6wacnenie cm m 3aRKOHOBB TEHIAIBHATO HUCATEIH — 9TOË HATYPAIPHOÏ AKazeMin — AOCTATOUHO CHAGXKAIOTE OJATOPOAHPIMB TPYAOMB BCÉXB AKaleMMKOBE, XOTA HePhARO H 3AbCL OHN TaKB %Æ€ NPHXOAATE BB HeAOYMBHIE, KAKF nCnBITYA CHABI HN 3akOHbt [pnpoasr. Feniaisnbia nponsseyenis, no- ao6uo nponsseaeniams Îlpnpoasi, OCTaBIAIOTE BB HACE HeN3rIaAnMbIA Bne4aTibHiA; HO TS M ADPYrIA, TaKb JETKO H CBOOOAHO CAUBAACE CH AyINOIO HalUeI0, 110 OOJbNOÏË JACTH XPAHATCA BB HEÏË HEPA3TAAAHHPIMN. He yausurezsno, uro Kps1108®%, He BbIXOAA n3B CBoeï, TÉCHOË, O0 HaPYKHOCTH, CCPBI AbATEIPHOCTH, HPOHDKHYIB CBOUMB TeHIEMB gs Kaxyoe Pyceroe cepane mn maceaurs Kaxy0e BOOÔpaxkeHie CBOHMA crasaniamu. He oamme cxbnoï uHCTHHKTE BBeXB ero, KakB HAaCTa— BHUKA, JIOOUHMNA H APYra, BB CeMeHHBli KpyrB 406paro Pyccraro Ha- poza H BB IYMJANBBIE KAaCCHI ABTEH; €rO YTHAM, H3ÿIAIN H HOIb30— BaICb YPOKAMH €TO JAN BbICIIATO OOPa3OBAHIA, Ha BCXB CTYUEHAXB rpaxzanckoï abaremsnocru. Ero nourumm Buumanieme, 6xaroBoïeHiems, m06opiro za Monapxa Ham, AxEercAHar n Hukozaïÿ. Baarogo- iamee KO BCeMy nperpacuomy, Cemeïücrso JIx3 yciaamo xn3ms ero HbKHBIMB YAaCTIeMB M OCbIMAIO Tp00B er0 UBÉTAMH TPOrATEIbHArO BocnommBanis. Bc$ yaenbli COC108ia Ham TOPRECTBEHHO BHECIN HMA ero BB CBOH J'ÉTONNCH, KaKB AbATEIBHATO Y4ACTHUKA BB OOILENO1e3— * Le Ce HBIXB TpyAaXb UXB. Dripmaa Mmneraropckaa Pocciñcraa Akaze- mia u36paia ero, 85 16-ü aemb AeraGpx 1811 roua, #5 con Abü- crenreibHbie ueHbl — 3BaHie, KOTOPOE HOCHIB OHB 10 KOHUMHBI csoeñ m 88 Orabienin Pycckaro ssbira mn Caosecaocrn AKrayemin Hayrs. Ho unrorya eme n nHnkro n38 Pyccrux3 nucateseï, mpn KUS3HN CBOEÏ, HE OBLIB CBHATEIEMB CTOIP OOIMATO, CTOIB CAMHOAYIN— HärO M CTOIb CHIbHarO 9HTY3laCMa, KäROÏ BHAbIB BOKPYrB CeOA Kpoiao8m 2 espara 1838 roa 9OTo GPO NpazAHeCTBO nATHAe- CATILTÉTHATO H00mIeA AUTEPATYPHOËÏ KH3HH €TO, NPA3AHECTBO, NPHTO— TOBICHHOCE BB 3AbIHEË CTOINNS TNOANTATEIAMN €erO TalaHTa. OHo B036yamuo yuactie Bceï Poccin, Bbipasngmeecs yapexaeniems Kpri- 10BCKHXB CTHNEHAIH. BE STOME Xe rOAY HanncaHa UN NOCISAHAA Gacaa ero: Bervmonca. Ona oCTaHeTCA At HOTOMCTBA HAMATHHKOMB, 4TO H BB Crapocru reuiä Rpb110Ba COXPaHILTB BCHO CBOIO CBBXKECTR M CHAY. Konumma nosra Hamero Gb1Ia BTOPOIO 31I0X010 BOCIIAMEHEHIA BCE— OGIAro 3HTY3laCMa KB ro reHilo. Ha nyTH CBOEMB KB THXOMY HNPu- CTAHHUIY OHB CONPOBOKAACME OBIIB BCBMH, KRTO TOJIPKO YSHATB 00H 3TOMB BB TOPOXb H MOTB ABNTECA KB TOPKECTBEHHO-NEAAIBHOMY IUe— crBiro. JcrozrosaTelb HapoAaHOü TpH3HATEIHOCTH H YMHINTEIPHArO sceoGmaro Gdarorosbais kB namarn KRpsaoga, l'ocnoamas Maancrps Hapoanaro Tpocsbmenis w Ilpesnaeurs VmunEeparorcroïü AkazeMin Hayrs Cepriï Cemenognur VBapos®, nmbip Cuacrie nCXOAaTaë— crBogatTs y Ero Ymneparopckaro BEunuecrRA BBiCO4AÏMEE pasphmenie, uro6ë1 orkpbira Gba noscembcrao 88 Poccin noanneka Ha coopyxenie Rpb110BY naMATHuKa, KOTOPHIÏ BOSABHTHYTE OYACTE sabcs 85 CaukTnerepôypré, rab cosepuiaiucs Mnpable noagurn 0e3— cMeprTHaro Hapoznaro Pyccraro n03Ta. Us» uncaa Tlouernsixs ienoss csonxr, Orxbaenie Pyceraro asbika m Ca0BeCHOCTH, BB HBIHBIIHEMB KE TOAY, JMUMIOCb, ObIBUIArO Iloneunrexems Ouecckaro VueGnaro Oxpyra, Taïünaro Cosbramxa Anmurpia Marcumosnua Rusxepsnua. Ha nyrn m3» Oueccri r5 Caukrnerepôyprs ou$ crkom4aica Î-ro Okra6pa [loirascroï ry6epnin Soioronomeraro yb3aà BB Cexb Bypomkb, BB A0Mb BiaxbreisHnnpi cesa Emncaserbir Muxaïñaosabi Pporosoï-barpheroï, ypoxaennoï pa eunm Cnepancroë. Ilonpmme, Ha KoTopomMs o3Haumancrs cxbapi npe- kpacaoï ymcrsenaoïü abaressnocrn À. M. Rasxepnua, pasxbaaercs Bb T0 ÆUSHN Ha ABb AaCTH, UPE3BBIHAÏHO HEPABHOMPPHBIA. Ilepso- Ha4AIBHO, CB CAMarTO NOUTH AbTCTBA, BB HNPOAOIKEHIE TPHANATH INCCTH 4BTB, OM SaHATB OBIIB TPaKAAHCKON CAyROOI BB BbaomcreS Lo CYAAPCTBEHHATO Kassaueïücrsa. Hocrbamin cews frs xngnm ero npo— BeACHBI OBLIM BB 3aHATIAXB HO TOÏ AOMKHOCTH, Bb KOTOPOÏ OH, n106YKAAEMPIÏ 3A00TAMH O CBOUXB OOA3AHHOCTAXP MH PEBHOCTIO KB HCNOJHEHIO UXB, TaKB HEOKHAAHHO H TaKB TPOTATEIPHO AOMKEHE GIP, HPO3EKHMB CTPAHHHKOMB, BCTPTUTR Ha AOPOTB CBOÏ KOH4UHY. Rare ux pasuopoanbr mpeametbi H TpeOoBaHiA TOË H APyrOË CIYKODI, YMB H Cepaue 00pa3oBaHHaro YelOBbKa TOBCIAY COOGMAIR TO KH3HNM M APATEIPHOCTH OANHB XAPaKTEPB, OAHO CTpeMIeHIE: OHB NOIOHB GbIXIB JF00BR KO BCEMÿ OJaTOPOAHOMY H AOOJCCTHOMY; OHB CTPEMMICA KB OCYINECTBICHIO UPeKPaCHEIXB HACË CBONXB. JAM, yBieraeMble BHYTPEHENMB HOGyKRACHIEMB KB COBEPIICHCTBOBAHIO BB CeOB M Bb APYTHXB CTOPOHB HpaBCTREHHBIXB, He NPHKACAIOIMUXCA HENOCPEACTBEHHO KB MEXaHNCMY CIYKOBI, PasAPIAIOTR TPyAbI CBON H, TaKB CKAZATP, ABOATB CBOE CyImecrBsopBanie. VIxR UaCTHPBIA, YEANHEHHEIA 3AHATIA BHO— CATB CB M3OHITKOMB BOCTOJHEHIE NOTEPb, OTB KOTOPBIXB AYIIA He L. nn Re MOXeTB 3aIUUTUTHCA BB HNOKOPHOCTH OOCTOATEMCTBAMB. TaroBo 6B110 aogroe BpeMA no10xeHie À. M. Kusxegnua. Ou poanaca 85 Casrrnerepôypré 25 Anpbas 1788 roza. Orens ero, nlepemeaniñ n3B BOCHHOÏ CAYKOBI BD TPAKRAARCKYIO, YTBEPANTE HaKOHEIIB CBOE ÆUTEASCTBO BB Rasaun. Br Tamommeï l'uvnasin no- sy4mB nepsoe 06pasoBanie CHIHB €rO, à MTHIPHAMATH AÉTE ONMpe— xbaems Obs 88 Cankrierepôypré Ha CayxOy. ‘“epesr A1BSHaznaTe ISTR OTKPEIICA MY CIÿUali UTP AOBOIPHO AOITO 3a TPaHMNeO BH [park n Bhnb, rab OHP Ha3Ha4€HB GBIIB COCTOATR RAKD UMHOBHHKE npn OAHOÏ HSE HAUNXB IURBHAATIOHHBIXBE KOMMNCCIH. Jo oTôpiria croero m3B OTeueCTBa, OHB YCHBIB HOObIBATR TaMB, TAB HadaAOCh ero yMCTBEHHOE gocnnTanie. OF He OAHbMN 0##HHialBHPIMN Gyma- ram sasumaics 8% croamb: aeuguncs #5 Rasaucriï Yansepeurers, oMB NoKeJAIB IpeACTATR Ha nCHbITAHie, HO KOTOPOMY H MpiOOphIE upasa yansepcnretcraro CryaenTa. Apyxecria CHOmEHIA CB HÉKOTO— pHMn u35 TOTAAUHUXB JANTEPATOPOBE HAIXE M COOCTBEHBBIE ONbITHI ero BB COUHHEHIAXB H HEPEBOIAXP OOICTUUII €MY 9T0 Pa3HOCTOPOH— ee 06pa3oBaHie, KOTOPOE, He BB CBOE BPEMA H HE BB CBOCMB MbCTb, Tpyao zocraeTcs. Ja TpaHHNelO, NPA CAMBIXB MHOTOTPYAHPIXB 068 3aHHOCTAXB CIVKEOHBIXB, OHB HAXOANTE BPEMA AONOMHATE CBOH JW TepaTYpHbIA 3HAHiA H AAKE VAACTBOBATR TPÿAAMN CBOUMN BB HÉKOTO- PHIXS H3B TaMOIIHUXB H3AaHii, OBIAAbBE A3bIROMB Hémeuxums. Bx 1820 roay ous Bossparmaca 85 Caurrnerepôyprs. ‘“Îuxosaurs 06pa- 30BAHHDIÜ, ONBITHPIÏ H 3ACIVKUBIIA HOJIHYHO AOBÉPEHHOCTE BbICIHATO HauasscTsa, OHB, 10 ncreuenin AeCaTu br, GPL ÿXe /upekropoms TOrO CaMaro BÉAOMCTBA, BB KOTOpOe peGeHROMB, 34 ABAANATE ACBATb sbTR, 4BHICA KRarB nucemz. IlorpeGHocrh 3anatiü 9CTETHAeCREXE, ni “ON , = crpemieHie KB COBePIIEHCTBOBAHIO CHOCOOHOCTEN MBICIN H BbIPAKEHIA He nokmAain er0 Huraxb n Hmkorda. On ycnbBals 06paGOTBIBATR HO AOJMKHOCTH CAMBIA 3aNYTAHHBIA, CAMBIA MHOTOCIOKHPBIA H CAMblA YTO— MUTEJIBHDIA AbIA — à MexkAy TÉMB erO %Ke BHXbAN OAHEMB H3B Ab— arexsabüunxs ienoss BB TorAautauxs Aureparypabixe OGmecrTsaxs, KOTOPBIA H3AaBaIN CBOM KYPHAIBI M OJATOTBOPHIN HEAOCTATOHHPIMP AunaMs yuenaro 3Bauis. ÎlouTu BB OA1HO H TO xe BPEMA OHB npn— rOTOBEIB KB M3JAHIO M HANeHATATB OAHO H3B JAYUMIXB ÿ HACB CO— Gpani PyccruxF nociognns, noMbMAIS BB PasHBIXB HOBPEMEHHBIXP H3AaHiAXB ONBITHI CBOCrO O0PACHEHIA PYCCKUXE CHHOHHMOBS H 1041- aepxuBalz COOCTBEHHBIMN HePeBOIAMN H30paHHBIxXB HÉmeuruxs n0— gbcereï wbioe usaanie Anreparypaaro #KyÿpHaïa BB BHXb nmpuôaBieHiA KB «Couny Omeuecmea.» Bsismas Muneparopckaa Pocciñcraa Akagemis, npnamman 88 yBakeHie CTOIPKO HPEKPACHBIXB 3AIOTOBB AIOOBH I 3HAHIA NPeAMETA, KOTOPSINR CaMa OHa OGx3aHa GbLA SaHNMATRCH NCRMOUNTEIPHO, Bb 1837 roy ms6para À. M. Kaaxesnua 88 Âbücrenrexnbie cBon ueuvi. pu npeo6pasosanin ea Bo Bropoe Orxbaenie Axazemin Hayks, ouB coxpanur 3sanie Îlouernaro ero Arena. Hogpia 444 Hero OOCTOATEIPCTBA, HMOBHAUMOMY, COAMKABINIA CE num» Oômecrso uns, nocRATHBUNXE XKNSHB O6PAOOTHIBAHINO YUCHBIXE HPEAMETOBH, KB KOTOPHIMB CTPEMHICH OHb H3B APÿTOË CHEPPI KUSHN, Bb TO KE BpeMA pa3lyunin ero H CB CaHRTNeTEPOYPrOMB, H CB 3ABIUHIMN ero ApyY3bAMU n nountarTesamu. 28 rois 1837 ro4a, no rmpeicraBienix Focnoamaa Muancrpa Hapoasaro Ipocsbwenia, Bricouaïüme noserbno emy Obirp Iloneunrezems Ozecckaro VueGnaro Okpyra. Ilepecemes #5 Oueccy, A. M. KaaxeBnur o6paturs Bce BHu— SR pre manie, BCIO AbATEIBHOCTE CBOIO Ha YCHICHIE HPaBCTBEHABIXB M MaTe— Pia JPHPIXP Cn0C000BB, KOTOPbIE ObI HECOMHÉSHHO MOT BO3BBICHTE Pomenëscriñ Juneñ, ero l'ammasiro n yryammre cocroanie yanamnre sooôme BB ero Okpyré. Pacnopaanrenpiñ yMS ero, 06oramrenxbrü ONBITAMH, €TO OCHOBATEIBHBIA I MHOTOCTOPOHHIA 3HAHÏA, CEPALE, BOC— IIAMeHABIIEECA OTB KaKAOÏ OJATOPOAHOÏË MPICIH, TPYAO146006ie, Hero He yCTpaluaBIneecA, NpeACTABIAIM BSPHbËIMIA CPEACTBA KB AOCTHREHIO GaarorBopaBixs mbieïñ. I Hopopocciïcriä rpañ CKOpO nouyBCTROBarr w$y Tpyaoss mogaro Îloneunreus.: Ecan #5 Jnne$ uncio yuammxes MOrIO BO3PaCTEH Hp HEMB OTB 20 dexogbks 10 130; To xerrk0 B006— pasuTb, CKOIPKO TOCTÉAOBAIO APYTUXB YAÿAmeHi 10 mbIOMÿ Orpyry. HazoGmo cra3aTk Jake, UTO OH, BB H30BITKB YCePAIA KB AOITY CBO— eMY, HaJaralB Ha Ce04 JNAIHO M TaKkie TPYABI, KOTOPBIE HMJIB MpaBo pasAAATR MeXAY ANUaMn, My no18bA0MCTBeRAEIME. OKkpyrs 0613amr eMY Ha4ePTaHiEMB HPOTPAMMB AXA NPeNOAABAHIA BCÉXB NPEAMETOBB 85 lumnasiaxp, BB Yanimmaxe YÉ3AHBIXS M npuxo1ckux8. Exeroamo noBbpATB OHB CaMB HCIOIHEHIE BCHXP HAYCPTAHI CBONXB, OCMATPH- BAf -CAMbIA OTAAJCHHBIA OTB Ojecchi 3asezenis. OP He nodarars pasimuia CBOCMY BHUMAHIO M YuaCTiO 10 paszimdiro OOY4ArOMEXCA H npernozasareleñ; OHB XpaHmIB yObkAEHIe, YTO HCTHEHOE OxarO, Ab GI OHO HU Ha4aJOCb, AOJKHO HeTPEMbHHO NPHHECTH KEIAHHBIË TAOAB cBoï. KRark® Hn TpyAHO ObIIO OAHOMY H TOMY K€ Auuÿ, TPM TO 06— IHPHOCTH 3aHATIH, CB aAMMHHCTPATUBHEIMN AbJAMH COCAHHHTR HpeA- npiATIA YACHO—ANTEPATYPHBIA M HCHOIHUTR HXB CH OCOOEHHEIME YCNb— XOMB; OAHakO %e À. M. KRusxepnub n BB Oecc$ A0CTHTHY.rB 3TOr0, KaKB YÆKE YAABAIOCR eMy Toxe AbJatTs BB CankTnetepôypré. Eme Re IN 3aCb BB NOCTbAHEE BPEMA Y HETO PasBHACh HAKIOHHOCTE KB YACHOMY 06paGorbisaniro Hauars Ceascraro Xossïücrsa. Pacnpocrpaneuie ocHo— BaTeabHaro ÿueuit 00B 2ToMB npeamerb 85 Hogopocciicroms Kpañ HCAb3A OLIAO HE HA3BATh HCTUHHBIMB OJATOXbAHIEME. JHAA, BB KakOÏ mbph x0opouiä kYpHaAIB COXbÉCTBYETS KB OOIIEMY YMOHANPABIEHIO BO BCAKOÏ OTpacan BbAHIA, OHB NpPHHATB Ha Ce04 pezaruio Jucmroes Oôwecmea Cearvcrazo Xosaücmea IOncnoü Pocciu. Ero xe ne- NOCPeACTBeHHOMY yuacrio Anreparypa Hama o6a3ama Odeccxums Aav- MAHAXOMS, BHIXOAUBIUNMS ABa roza. B% nobsy GbARBIXE yyennross Junex x Okpyra sbmpomennoe nms-y Mbcraaro Hauarscrea nszanie Hosopocciücrazo Karen0apa, roropbiü api Cozepxurs 85 ce6$ ncro- puueckie, TOnorpaænuecrie M CTATHCTHUECKIE OTHETBI KACATEIBHO HOXK— noï Poccin, ocranerca HaBcerAa BB 3HadeHin HeNPAKOCHOBEHHATO Ka— nuTala , CO3AaHHArO ero GOJaropasyMieMB H A06pocepaieMr. Prouu, KOTOPBIA NPOH3HOCHAB OHB HPH TOPKECTBEHHPIXB COOPAHIAXE BB ]n- neb w neuarammisez #5 Axraxs ero n Ojeccroms Bécranr$, coaep- KATB MHOKECTBO HPeKPACHBIXB, HOBBIXB, CBÉTIBIXB Mbicieü, Ho BakWbñINUMS BB Oecch HNaMATHUKOMB OlarOpoAHOËü APATEIBHOCTH À. M. Kusxepuua ocranerca Hasceraa Odeccxoe Obwecmeo Hcmopiu u /peenocmeü. Ono nw% OHIIO CO31aH0, XOTA MbICIb O HEMB ABI4— Jacb TaMB n npexze. (COôumxrenie annp, KOTOPHIA AOCTOMHBI OBIAN 06pasosars OGmecrso, cocrTaieHie HpeaHauepraHis, KaKb UMB Abü- CTBOBATE, H300phTenie CHOCOOOBB, KOTOPBIMH AO0JHKHO OBLIO CYILECTBO— Bath OGuiecrBo — BCe TPON3OuLIO KakB CABACTRIE HEYTOMUMLIXB 3a— Go1B o4moro dexosbra. ÜTB CIOBA A0 C10Ba, COGCTBEHHOI PyKOIO, oms Hanucars Verass OGmecrsa, yrsepxaennbiü locnoamnows Mu- aucrpows Hapoauaro Hipocsbmenis. AoGnresiws Mcropnueckaxs Ape- 12 — 90 — enocrei m3sbCTHBI OJarOTBOPHBIE IIOABI 2T0r0 yupexaenis. À. M. KusxeBnub OTAABAIB KAKA0C CBOOOAHOE OTB AOIKHOCTH MrHOBeHIE moGumomy rsopeniro ceoemy. Ono, RMbCTÉ CE LIAHAMN CHENIAIHBIXE PyKOBOACTEB NO PaSHbIMB HPEAMTAMB YALIMIHATO nperio1aBaHiA, CO— CTABAAIO DOCIBAHEOFO MBICAB, IPEACMEPTHYIO 3a00TÿY BB €TO 5RH3HM. [purorosnss KB u3Jauiro mepsbiäi BbinyCKe Jéronnceu Oômecrsa, os BCe TIPOIIOE IÉTO TpOBEXS 3à HPOCMOTPOMB HeXATABMENCA KHATE — u easa 10-ro Cenraôpa mors BbrbxatTs n3B Ojecchi C5 Ha1exk10x mcupocurs y Bricmaro HauaxbcrBa Yrsepxaenie IMaHOB5 Alf Cne— HiAIBHBIXB PYKOBOACTRS I andmo npezcragnre Âbronncs OGmectsa ThMB O0C06aMB, KOTOPBIXBR BHHMaHie H y4actie ObLIN AOPOTH A00pO+ BOIBHOMY Tpyxkenury. «Yxe Goasnoï (rogopurs agrops er0 Hekpo- «iora 85 npnôasienin KB Jbronncn Oômecrsa), yxe Ha noporé «CMEPTH, OHB HYCTHICA BE AAMBHION A0pory, u35 Oueccsi 85 Îlerep- «Oyprp, He AlA Ce04, HO 110 AbJAMB CAYKOBI. Bx> ortoï aoporb, 3a «HÉCROIBKO AHCÏ 10 KOHUMHBI, 34 HÉCROABRO BEPCTB OTB MÉCTA, PA «OXKIHIAIB €TO Tp00B, OHB HMbIB ele CTOABKO CAMOOTBEPKEHIA, &CTOIBKO, MOKHO CKA3aTb, IIpeHEOPEkEHA Kb HOCIPAHAMB OCTATRAMB «yracaBluei BB HEMB KU3HM, UTOOBI, H3B AOPOKHATO JKHNAKA, Bb A0— CPOKHOMB IMATPÉ, 3aiTU BB Excaserrpaacroe Ybsauoe Varie, un «IIPOBCCTR TAMB OKROIO UCTHIPEXB UACOBB BB HMCIBITAHIN Y4AUHXCA, «BB HACTABICHIN YAaINXB. » Tpersro HOTePIO BB HBIHPIIHEMB %XKE TOAY Orabienie r0Hec40 cmeprio uocrpannaro rena-Koppecnonaenra cBoero, ABCTpiñcraro Haasopuaro Cosbramka Bapeoïomba Konnrapa, COoCTo4Bmaro BB KadeCTR$ repsaro xpannreas 85 Bbacroï [mneparoperoï npaasopoï Bnôaiorerk. ma ero, rakb orimramaro CaraBanCkaro æm1010ra, w3- en US ‘de. sbcruo BcbMR yuenbims Esponsr. Ons Gburs Kpanacriïi ypoxenerrx, mzs Cesa Phnan, rx orens ero oTnpasaas 104KH00TB Cyabm. Ko- uuraps poamica 23-ro Agrycra 1780 roza, o6yuaaca cnepra #5 Jaïôaxcroï lammasin, a norows #5 Bhucrkomus Yansepeureré. Kou- uma ero nocrbaosasa 30-ro Cexra6pa, Ha 64 roay ero xmsam. Bau- varie YJeHBIXB BIPBHIE OOpATHIB OHS Ha CeO n3aaniems L'pamma- THKM TOrO Hapbait, KOTOpoe ynorpeGzaerca 85 Kapuurin, Kapnioain w Hirupin. Yeaxenie æmioïoross KB 3TOMy counxeniro Bnano n35 TOTO, YTO OHM NpeACTABIAIM TO OÔPA3IEMB, TO KOTOPOMY GbI Ha sexxalo CocTaBiaTs pammarurn n Apyruxs #3bro88. Îlagapur®, gs CcBoeñ Mcropin Caasamckaro a3bIka n Aureparypsi, Haspipaers KRonnrapa mapbicraresems, OKka3aBnMB BeInKIA VCAYrA CJaBAHCKOMY mipy. Cas AoGposcrii cozmaerca, uTo eMy 0643aH5 MHOTHME BB o6paGorbiBanin cpoeñ Lpammarurn. B5 1813 roay Konnrapr n3- aaas Kaury: Dszan0s na Caacnnckin Hapruin, à uepeszb 1eB4Tb abrs nocx$ roro: Pasbops Caasancroë Tpammamuru Æo6poecraeo. OTn coumneHiA, HO rAÿYOORUMB H3CIPAOBAHIAMB ABTOpa n 3aMb4aTen— HBIMB BbIBOIAME KaACATEIBHO PA3IMAHBIXB OCO6eHHOCTEN CJaBAHCRAXE #3bIROBB, AOCTABHAN eMY BB Egporb nouTi Takoe x—xe yBaxkeHie, Ka KHMB TOÏb3YETCH M3BSCTHDIN EHIOAOTB ArkOBS l'pummr. Br 1836 roay Konnraps Haneuarars Haïñaenusie nur l'aneoaumcrie ompriexu. Ou, no cpoeïñ ApeBHOCTH, KOTOPyO Haurs æno1ors À. X. Bocro- KOBB OTHOCHTBS kB XI BbKY, CIBAOBATEABHO KB 910xb Ocrpomnposa Esanresis, moryrs Obrrs ynorpeOienbr A1f onpexbienit 3aKOHOBS Toraammeñ Crasancroï nucemennocrn. Jlocroaanoe yuacrie npnun- * = 101 0e mars KonnTapÆ BB CoCTaBsenin Broncxuxs YVuenwxs Aromonucei. B% ero counHehiaX& OOHApYyKHBAIOCb He TOIPKO YACHO-KPATHIECKOE HarpaBieHie, HO 4aCTO H OJATOPOAHOC HeTOAOBaHIE HA AH01€Ï, IOBEPx— HOCTHO H3JATAHOUEXB HCTHHPBI MH TÉMB PaCNPOCTPAHAIOMEXB JIORKHBIA HA HENOJHBIA NOHATIA O NPEAMETAXB, CTOAB APATONPHHBIXB ANA ÿIe— Haro narpiora. ss npeanciosia kB Zpammamurr Ao6poecxkazo ussbcruo, uro Konnraps Tpyamica Hays cocrasieniems Caxoeapa Caasauo-T pexo-/amunckazo. Emme BB ABAAUATBIXE TOAaXB, MO nucsMamB ero KB Arazemuky IL M. Kenneny, Bnano Gbro, ro OH SaHIMAICA APHAYMCEUME A3PIROMB, KOTOPIÏ TPHHAMAIS OH 3à OCTATOKS 43bIKa apesne-Mrmpiücraro. Oôcrosrerecrsa, BÉpOATHO, He AONYCTHAN er0 NpuBeCTH BB HCNOIHEHIE CTOIPKO BAKHPIXB NPEANPIA- Ti, KB UNCIY KOTOPBIXB HAA00HO OTHECTH M NO3AHPHIIYEO €TO MBICAb 00% uszanin Ha HhMenrome a3bR$ Caacancxaeo #Rypnaaa. B3 uacrabixR CHomeniaxr KRonurap® Oka3biBals MHOrO npe- KpaCHBIXE KaueCTBE Ayius. Mssberabi Cepôcriñ anreparopr Byr® _Cresanosnus Kapazxnur eMy o613amB BCÉMB, YTO npio6phrs Ha CBOEMP nonpanré. RonuTap® ykphnms BB HeMB CTPaCTh KB M JOIOTHUECKHMB H3CISAOBAHIAMB. OHB OKA3AIB EMY HNOMOIB BB CO— crapsenin Cepôcxazo prounuka; MOOMPAIB erO Kb 3aHATIAME H, NO MÉph BO3MOKHOCTH, COXbCTBOBAIB KB HCHOIHEHIO NpeANpiATIH ero. Yaocrpannpi, nochmarmie B‘sackyro GuGriorery, BCerAa HaXOANIN BB HEMB A00POOXOTHATO PYKOBOANTEIA M HACTABHHKA BO BCHXB CAYHAAXB, KOTAà UMP Ha100H0 OBIO npnôbraTs KB ONBITHOCTM SHaTOra. CaHkT— nerepôypreras Muneparopcras Arazemis Hayrs, OTAaBaf noIHYIO CPABeAINBOCTR YACHBIMB 3aCIYrAMB €TO M >XK@XA4 NpioOPhCTR BB HEMB YAaCTHHRA BB AbJAXP KACATEIBHO BONPOCOBE © CAABAHCKOÏ PEHAOIOTIH, ue ‘ON le eme 85 1826 roy ns6para ero Br uncio csouxs renors-Koppe- cnozenToss. KonnrTap® cosepinrs mhCKoïKo rnyremecrsiü no apyrums 3emaam Esponsr, uro coxbücrsogaïo cKkoasko k& pacmupe- Hilo 3Hanii er, CTOIPKO ff KB YMHOXKEHIO eTO AparoubHHArO COGpania Crasaucxuxs kaurs. Br 1814 roy on$ Gb nocpuans 85 Ilapuxs AIA npuatia O6paTHo pykonnceñ, yBe3eHHbixB Hanoïeonoms u35 Bbavr. BB» cxbar 3a TÉMB O8, 006Pbxa8s l'epmaniro, noGkiBars BR Jouioub nm Orcsopré. Br 1837 n 1842 rozaxs om nocbmars Pums m Crapaica CoGnpaTh Tam» Oco6enno l'aaroamrekia pyKonnen. Ipioôpéreuie Caassncroï ero Gnôxiorern nociyxmO GB1 aparonbn- HBIMB AONOIHEHIEMB KaKJATO H3b CIABHbHIUNXE BB EBpon$ KHuro— XPaHHIHNTE. Bs cocragb Orxbienis Pyceraro asbirka n Ciosecnoctn, 85 Teueie 1844 roua, Apyruxe nepembns He nocrbxoBaro. 8-ro lroxs Yrrepx- aemo locnoammoms Muaucrpows, 85 BuYb onpbiTa Ha math 267», Îlo- soxenie © nopaarb ns6panis 88 Abücrenrerupie uiensr Munera- ropcroï Arazemin Hayrs. B% Oraxbienin Pyccraro sa3ptRa mn Cao— BeCHOCTH, n0 4-My naparpaæy [loxoxenis; Kamamaarsi Ha ssaie Op- AMHAPHBIXBS AKkaleMHKOBB NpeiaraloTCA mix HerocpeacrsenHo Îlpea- ChAATEIPCTBYIOINUMB, MAX HAPAKEHHON MB AA Toro Rommuccier. lo cuxb 6-ro naparpasa, Orabaenie npeacrasaaers OGnremy CoGpa- HiO Ha OKOHUATEIBHOC H30panie TOIbKO TXB 35 RaHAMIATORE, KO— TOPBIE, NPA O210TMPOBKÉ BB HEMB, HOJIYAATE H3OHPATEIPHBIXE IAPOBE He Mex$e ABYXB Tpereïi BCErTO UNCJA HAMMUHBIXS usOmpareseñ. Î4-m8 Haparpa#OMB HOCTAHOBICHO, UTOOBI BO BCÉXB CIYIAAXB, 03B HCKAO— deHis, BCaroe Cabiannoe Orabaeniro npeaoxenie o KRanamaarb Ha ssanie Âhücrenreisnaro iena, min Ha BPICHIYIO AKaAeMAICCKYIO CTE— D. ln eHb, NPEABAPUTEAPHO 0106peno 68110 [fpesuremroms Arazemin. To- cnoamms Hpeachaareascreyiomiä, 3a 07563408 locnoauma Muaucrpa Hapoanaro Hpocsbimenis n35 croauust, ynpasxurs ce Bricouaïmaro conssosenia Mnancrepcrsoms BB nposoxxenie Agrycra n Cexraôpa. Bx cxbicrsie npeaoxenis ero Opannapnsiï Arkazemuxs B. A. I[o- bHOBB HCHPABIAIR AOMKHOCTR Ipeachzareascrsyromaro 85 Orab- 1eHIN. OGrirnogennbia CoGpania [-ro Orabienia 85 nmpeamecrsosagmie ABa TOJa IPONCXOANIM 10 OAHOMY pasy BB Hezbaro. Br nocrbaniü 435 HUXB, Bb NPEANOIOKEHIH VCKOPATE BbIXOZB CaoBapa, Orrbienie o6pasopaio oco6yro Rommncciro n35 uncia ienogs CBOUxR, 3annma- IOIHXCA NPHrOTOBIeHIEMB AJA HerO MaTepiasogs. JÎlocrb sroro pa- CHOPAKEHIA 3AMÉTHO OBICTPSE HPON3BOAMIOCL OKOH4ATEABHOC HPHCYE— AeHIE KB NEUYATAHIO KOPPEKTYPHBIXB ANCTOBB, BHOCHMBIXB PezakTOpaMn Caosapa 8% sachaania — n 82 1843 ro1y orneuarano 6b110 06a0- wamb AUCTOBB, COAePKAIMUXE BB CeOb o6pacnenie 10,213-rn caors. Mexay TbMB OGIIMPHOCTR TpyAa, BO3I0KEHHATO Ha OTBÉTCTBEHHOCTR | Orxbienia; TpeGopala CB ero CTOPOHBI H3bICKABIA HOBPIXB CPEACTBE ycuanTs ABrkenie u3zanis. 19 espasa, no npemoxeniro l'ocrnoamma IpeacbaareïscrByrouaro, onpexbieno 6b110 coGnparsca ieHams Or- abieHiA BB OOBIKHOBEHHBIA 3aCbJaHi4 HO ABa Ppasa BB Heabaro. Ilpn KOHIb TOAMUBBIXB SAHATIH 2TO PacnopækeHie ORA3AIOCR, KaKB HEAb3A Ayaiue, COOTBSTCTBYIONMB CBOGË bAH; nOTOMy-uTo Orabienie BB 1844 roay ep Tpn pasa Goxbe cosepmmio, Hexeau BB 1843, a HMEHHO: OHO YCbIO ROHYITR HeuATAHIe HOBBIXB WECHUDECAMU A CTOBB, BB KROTOPPIXB O00BACHEHO 29,292 ciopa. Tpyabi Cros pes- HOCTHBIE H YCHÉXB HEOOPIRHOBEHHBIÏ OOPATHAN Ha CeOA OC06eHHOe = 9 — sanmanie l'ocnoanuna Mnancrpa n Ipesnaeurta, Kkoroppi mb cuacrie AOBOAUTE © TOMB 40 CBbabnia Ero Mmneparopckaro.BEanuEcrs. Bebxs sacbaaniñ Orabaenin 25 nswrbmmems roay 6510 cembdecams mpu. OnniabHbiXS AI, 34 HCKHOUCHIEMB OTHOCAIEXCH HeNO— cpeacTBeHHO KB COCTaBJeHio C10BapA, HpeAIOKEHO BB COOPAHIAXE 1 KOHUEHO C0 0ea0uyame. Bs Kowwnccin 414 mpeasapnremsnaro urenia marepiaiogs Caopapa, npeAcTaBsAeMBixB Pezarropamn Orabienio, BB HbIHBIIHEMB rOAY 610 TPUHAUATE derpipe CoGpauis. Hlpounrannbit BB He CIOBa CB uxp OÛBACHEHIAMN, NOC1b HazieKalaro nCnpasienia uxB uienamn BMbCTÉ H NO MPHHAAMEKHOCTH KAKABIMb HOPO3Hb, HOCTYNNIN BB OÔIeE NC CI0BD, HANCYATAHHBIXB OTAÉIeHIEMS. Wz5 Mocxoscroï Bpemennoïü Romwmecin npeacrariens Orient crbayromii Oruers KaCaTeIBHO TOAMUHBIXS €A 3agatiñ: «Br nporoi- enie ucreraromaro 1844 roaa Mocrorcras Bpemesnaa Komunecia UMbJA eNCeMIbCAUHEA 3ACHJAHIA, HCRAIOJAA BAKANIOHHBIE MÉCANI: Bons, lou n Agrycrs. Br cnx» sachaaniaxr uempbr Arazemin co- BBINAAMCR © MPHTOTOBIACMBIXB Marepiaraxr Pyccroï Arazemnuecroï Fpammarukn, aurai coummenia no mpeamerams lpammarure n cropin Pycexoï Caiogecnocru. Opaunapasims Araremuroms n [poæeccopows M. M. AasbiaoBbiMB 06paGoTaubi 10 IMaHY, 110 KOTOPOMY HNpeAIO— xeHo cocrasienie Pyccroï Fpammarmeu, crarbn: 1. Jucrumearnvn umena n 2. Haprouin. Wepsaa n35 9Tuxs crareñ mpeacrasiena Il-uy Orxbienio Axazemin. AxprourTrs Akajemin CTrpoeBB npo40xxkars cBoAB Pyccrnxs lpamwarurs. Ayrpionrrs Arañemin, Opaumapabiü Fpo- æeccops Hlessipes® npurorosnrs crhayromia crarbn: 1. OGospbuie Pyecroñ Caosecnocrn 85 XIV BbKb; 2. 0 HÉKOTOPHIXB CBOÏCTBAXP A seanxo-Pyceraro 06pasoBaHHarO HNPOHSHOINEHIA BB OTEHECTBREHHOMB aix. Kpomb ororo, os npeicrasmres 38 Bsezenia 85 cropiw Pyceroï CiosecHocrn math HEPBBIXS UTeHiï, n umexuo: |. scrynn- TEAbHO, BB KOTOPOME H310XeH0 Oômee B0s3pbuie Ha Mcropiro Pyceroï Caogecnocru; 2. 0 nepeBoab Ceamennaro Ilucania nm Cparbixr Or- uesbi 3. O CI0BS nponoBbAuOMB, AYXOBHBIXB HOCIAHIAXBE H HPOU.; 4. Ilamaramem BorocioBia A0rMaTudeckaro, CO3epnaTelPHaro H HO4e— mugecraro; 5. xutia CBATHIXB. Bc$ Tu uyreHis Gb HANedATAHI es Mocreumanunr. Tposeccops Illersipess npo4oxraers 06pa6o-— THIBATE HO DOPAIRY H CISAYIONIA JTEHIA; HO TeNEPP . NPAHYKACHBE Ha-BpeMA OCTABUTE 9TH SaHATif HO CIYHAO OTRPBITIA nyOAMIHATO kypca Hcropin Pyceroï Caosecuocru. Opaunapusi Akatemuxs ÎLo— TOAUHBE Bb HBIHSIIHEMB TOAY OACPKUMB OBLITB TÆKKOFO GOM3HIO, n0 NpHINHÉ KOTOPOÏ OHB NPNHYKACHB OBLIB OCTABUTE Ÿ'HHBEPCUTETE n He Mors yaacrBopars BB samariaxs Rowwuccin. WE rars, “eus Mocroscroï Bpemeunoï Kommnccin, npn ncnoanenin ApyruxB CryKke0— HBIXB O0A3AHHOCTeÏ, CIN IE 40 CHXB HOPB He MOTIH 3HAYHTEABHO noABnHYyTb Bépexs riasHaro npeamera — Pycckoï lpammaturn; no Kpaïñneïñ MÉpb TPYAMINCE HO BO3MOXKHOCTH, OOpaOOTBIBAA CTATEH TPaM— MaTuuecrif NO IJAHY, UMN NPCAHAUICPTAHHOMY, M COHPAA MaTEPIaBl aaa Mcropin Pycexaro aspira n Caosechocru.» Arazemurn Î w IL Orxbienia, npunagmie Ha ceOn 00643aHH0CTh npocMaTpusaTs AUA uCHpasieHia Th KOppekTypHble AucTsi CaoBapa, BB KOTOPBIXB HAXOJATCA TEPMUHBI, HpHHAMEKANIE OOPACOTHIBAEMOÏË Kak— ABIMR H3B5 HUXB HayÿkB, H BB HPIHPIUHEMB [OAY, H0100H0 KaKB BB npeANeCTBOBABIIEM, OKASHIBAAN IOIHOC CBOE COAHCTBIE BB 3AHATIAXE Il Orabaenis. TV, Auperrops Borannuecxaro Mysex Arazemin Hayks RO Araremmrs Meïñep®r, aonecr Orxbienio nsnxo-Maremarnuecrknxs Hayr®, TO Tark5-Kkakb PasCMaTpuBaie pacreHiñ, noayuaemsix5 Bora- uuaecxums Myseems n35 pasnbixs ryGepuiñ Pocciäcroï Vunepiu, no KONMB numbers pire Cocrasiens Borannaecriñü Caopaps, norpe6yers AOBOÏPHO TPOAOMKATEIHATO BPEMCHH, H KaKb, BbpOATHO, Bropomy Orzbaeniro Arazemin, npm cocrapaenim Pyccraro Caopapa, Gyaers NpiATHO HOJIP3OBATRCA YKE TOIYICHHBIMN PyCCRHMA nMeHaMn pacreuiÿ, TO HMB M COCTABIEHO AA Ce MÉMI nasleuenie n3B CHnCKa PyccKnxE Ha3BaHiä paCTeHIN, YNOTPEOUTEILHÉNNXBE BB HAPOAHOMB OBITY 110 TawGosckoï ryGepuin, BB KakOBOMB CnnCk$ ONYINCHBI HMB BCÉ CA KOMB 3BPCTHBIA Ha3BaHIA PaCTeHif, à TaKKe H Th HAa3BaHIA, KOTOPBIA HENPABMIBBBI HAN NOABEpKEHPI COMHBHIO. TL. Meñepr npocurs Pu- snxo-Maremarmiecroe Orxbienie, BB Ciy4ab, exKeAIN OHO 0406puTS ero npeanoïoxkeHie, TPenposoanTs Ce Crucoks BB Orabaenie Pyc- ckaro A3bika nm Ciosecnocru. nsuxo-Maremarnuecroe Orabaenie, 0106pax Bomb Takopoñ Tpyas l. Meïepa, npenposogmo cocra- * BICHHBIÏ HMB CHHCOKB, BB HOAIMHHNKS, Ha yCMorTpbuie Broparo Or- abienis, KOTOpOe n3BJeuenie 35 Cnucra PyccknxR HasBaiä pacreuiü, cocrasiennoe Arkazemnxoms Meïepom, nepezalo 10 npnHaiexkHO— cru Fr. Pezarropams Caopaps. ro racaerex 10 Oco6B ToCTOPOHHNXBE, BHI3BABINNXCA, TO AF00Bn KB HAYKAMB, CNOCMbINECTBOBATE CHEUIAIPHPIMN HXb 3HAHIAMN 0OpaOoTkE Caosapa, n35 uncia uxB, BB nOCIbAHEË NOIOBHHÉ HBIHbIHATO roJa He MOrB HPOAOJHKATE CBOTO AaCTiA BB TPyAaxB Orabienit Aammpars IL M. Puropar, no npuommé ors634a csoero n38 CaurTnerepôypra. Ho, ycepacrsya, uro6p1 06menoiesnoe xb10 H BB er0 OTCYTCTBIE po - AOXKAÏOCE CB TIPEKHAMP YCTÉXOME , OHB IEPEAAÏB CBOC 3aHATIE, CB 13 = IDR coraacia Orabaenis, cayxamemy 85 Mopexows Kazercroms Kopnycé Kanmrams-Jeïrenaatry 3e1e6HO0MY, KOTOPBIÏ A0 CUXB NOPB CB ÿCEp- aies = A06pocoRÉCTHOCTIO TPHHNMACTB y4aCTie BE OÛÜBACHEHIH TEp— MAHOBB MOpeIMABAHIT M KOPAOIECTPOCHIA. Tpyas1 Aka4eMUKOBE Orabienia Pyccraro a3pixa m Caopecaocru no m3Aaniro Ci0Bapx, KaKB PaBHO M BOOÔIE NO YACTH OTeeCTBEHHOË JAureparypsi, 88 Teuenie 1844 roxa, Gb cabayiomie. Opannapariü Arazemmrr, Mpeocsamennori Manorkenriä, Emmerons Xapsroscriñü nm Axrsrpoxiñ, 88 Ma npenposoaurs 85. Orxbsenie Co- Gpanie mponosbieïñ CBonxS, no4r sardasieut: © Zprxn, n #5 Crbas ga Thu nucemo K3 l'ocnoauay Ilpezchaareascreyiomemy. «[penpo- poxaennas k5 Bams Kkanxka © J'prxr (rosopurs om5), 6e35 comm— Hif, SaCTaBnJa YKe OKNAATR IUCHMa © He. THms uyscrenreisnbe GbLIa AA MeHA HeBO3MOXHOCTR nucars. Buaesannan Goxb3Bb 40 Toro cpagala pyku, uro Gorbe Hexban HeM34 OELIO B3ATECA 3a Hepo. Io- syaus» Teneps o0derdenie, CnBMY, BO-NEPBHIXB, (CRHAÉTEIPCTBOBATH Bamemy Ciarezscrey Moe ayesnoe yBaxkeHie 1 BMCTÉ CE HBMB 10— KopHbÏIUE NPOCHTP, NPIOOMUBE OAMHB 9RSCMIIAPE CE KHUKKA KB Bameïñ GnOaiorerb, npeacraBuTk npouie OiarockIOHHOMY BHAMAHIHO nourennbäüuaro Orxbienia Arkaremin Hayre no uacrm Caoga ore- ueCTBEHHATO, KaKB SHaKB H MOTO YCepAiA KB CeMÿ CIOBY. B5 KOHNb roza HaXSrOCR NpeACTABNTE BB CEMB KE POAb Hn eme HMÉCKOIPKO ONBI— TOBB, HaXOJSIUUXCA TeNEPh HOAB HpeCCOMB TIMOrparnueCKUMBE.» BE Okrx6p$ Ilpeocsamenmhümii npenposoaurs 85 Orabaenie apyroe co- Gpanie cBOnxB mponogbaeñ, AÏf KOTOPBIVE OCHOBAHIEMB HOCIYKHAN Caosa moaurebr Cr. Espewa Cupnna: Z'ocno0u u Baadbwxo acueoma . moceo. Tlpx cems Gsmuo rK5 locnoammy Ilpeachaaremcreyrouemy = (097 = crbayionree nucsmo : «Mcnormax o6bmanie, 4ecTe nMb10 npeacranrs Bas oAnms u35 BEAURONOCTHBIXB ILI010BB NpOueAUArO rozxa. Kars OT mA01a BeankonocTHaro, Bp1 He Gyaere Tpe6oBaTh OTB Hero 0c0- GexHoÏ CIAAOCTH; BEIHKOAYINHO N3SBHHUTE A4KC, CCIN Bb HEMB OKa-— KeTCA Kakas 200 ropeus. Br nosoxenin Ilacrsipeï Iepken me 40 pockOmm n CIAIRUXB KYNAHbERB, à AO TOrO, UTOÔBL He OCTARNTE KOr/Aa JIn060, OCOGEHHO BB TAKOE BPEMA, KaKB CBATAA ersipezecaramna, BOBCe TpaBOCJABHBIË HapoxBs 6e3B npelomienix xrbOa AyxoBHaro.» B% ubimbumems MbCau$ noryuenbt 075 Îlpeocsamennaro lunokenris eue MPONORÉAN, TOIPRO-UTO OTNEJATAHHBIS M HA3BAHHBIA HMB: Co namu Boes; 6ecrode na Podecmeo Xpucmoeo. Opannaparr Arazemure IL T. Byrrkos, npn pascmarpnsanin KOPPERTYPHBIXB JANCTOBP, OOPAMAIE OCO0eHHOC BHHMAHIE Ha APEBHIOIO Pyceryro CiosecHocrs, H 3anMCTBOBAHHEIMN H3B HA BbIPAKCHIAMN H MPAMÉPAMM NONOIHAIB COGpaHie CI0BB, BHOCHMBIXB BB C10Baps. Opannapasri Akaremnrs A. X. Bocrokos®z npoaomxkars pexarniro I-ro roma Caosapa u, Kkpomb sachaaniñü BB Orabienin, nmpacyrerBo- Bab BB COOpaniaxs Rommnccin, sannmagmeïñcs npe1sapaTesbHbINE pascmarpusaniems Marepiarogs Caosaps. Vcnoxman nopyuenie Orab- ieHiA, OHb HPeACTABHIB OC000€ MHÉHIE KaCaTEIBHO YnOTpeOieHia NpeAIOTOBB, BB KOHUHB KOTOPHIXB OYKBY 3 Bb TPOH3HOIICHIN, à JACTO H BB NPABONICAHIN 3AMbHAOTE Y HACB OYKBOI C. CBePXB Toro, OHE Bb HBIHbIIHEMB TOAY KOHUHIB HCpaBIeHHOE u3zanie CBoeñ Pyccroï lpammarnen n sannmaerca KOPpekTYpOIO HoBaro m3Jania CBoeï ke Corpamennoïü Pyceroï lpammaruku, BHOBL npocmorphanoï MB n KOPOUe HPOTHBS HNPEKHATO H310KEHHOÏ. Opannapneri Arxaremuxs À. M. Mnxañaosckiñ-/Aanniescriü * — 100 — HaneuaTars BB HbIHBIIHEMB TOAY HOBOE CBOe Counenie: Onucanie nepe0“ 60H Hmnepamopa Arerkcandpa cs Hanorconoms, 66 1805 200y, no Bucouaüwemy nocexrvnto cocmasaennoe, c& 9-10 kapmamu u naanaMu. Tar5-Kak 3auAtia erO 10 PasHEIME A0JKHO— CTAMB H 3arOTOBIEHIE MATePIalOBB AIS HCTOPHICCKHXE COuNHEHIÉ HE OCTABIMIOTE EMY cB06oaHaro BPEMCHN A4 OOPAGOTRE H HCHpaBIeHIA BXOAMIUUXB BB CIOBAPb BOCHHBIXB TEPMIHOBB, Ha UTO OHB OXOTHO BbI3BAICA NPH Hadalb akaJEMHUCCKATO TPYAA, TO HBIHP OHB H3PABHID xeJaHie, UTOOBI 2TOF0 yacrTio CAOBAPA, HNOXB er0 PYKOBOACTBOMB, 3a— Bbabisars Ranuraus l'enepaisnaro I[lra6a Feseonos%, uTo n npn- aro Orxbieuiems. Opammaparri Arazemurs IL A. Ilrermer5, no nopyueniro Or- xbienis, CBePXB yuacria ero BB peaaruin Î-ro roma Caosapa, 3arb— ABIBAIB HENATAHIEMB, BB BHAS OCO0OË KHIKKH, ABYXB TOAMIHBIXB Omuemoes Omdnaenia. W3r Co6CTReBHBIXE JUTEPATYPHBIXB TPYAOBB ero Bb HBIHBIIHEMB TOAY Haneuaranbi: |. Â/cmopuuecxan Sanucxa o nepeoms Oeadwamunamuaromin Mmnepamopckazo Canxmne- mep6ypecxaco Ynusepcumema; 2. Xapaxmepucmurka Cmuxom60p- HbixS couunentü B. 4 jKyroeckaeo, HanncanHa 10 C1y4ar0 n04B4e- Hi BB neyaru Ha Pyceroms asbixb Muxbücroï nosmbi, nepesezemnoï RyYROBCRHME u3B Piorepra: Hazv u Aamannmu; 3. Biozpapia ÆE. À Bapamwnckazo u xapaxmepucmura e20 cmuxomeopenii. Csepx5 roro, om5 nsxars XXXIIL, XXXIV, XXXV « XXXVI romi Coepemennuxa. Opannapnsrit Arazemnrs B. A. Ilorbno8s, peaarrops Î-ro roma Caogapa n dieu KRommuccin, sanmmaromeïes HPEABAPATEIPHBIMB NpO— CMOTPOMB MaTePialOBB, CBEPXE OOPAGOTRH CIOBB, BB €r0 TOM CO— — 101 — AepKaIIXCA, M HOCTOAHHArTO 3acbaania Kakb BB KRoMmnccin, Take n BB Orabienin, PeBHOCTHO COGHpATS H3B PasHBIXB HCPKOBHBIXB KHHTB, oco6enmo Muneu mrcaunoü w [poroea, rakia Ciosa c8 nmpnmbpaun, KOTOPBIA He BONE BB npexHie Caosapn. ucio ero aonodHeniñ 85 HBIHÉIUHEMB TOAÿ AOXOAUTB HNOUTH A0 THICHAN. Opaunapubiü Arasemurs À. M. A3riKko8%, 88 reuenie 1844 roaa, 3aHHMAICA BBIINCKAMH H3B Pa3HBIXB, KaKB CTAPHHBBIXB, TaKb M HO— BbÏIIUXB KHNTB, TAKHXB CIOBB, KOTOPHIA MIN He BHECCHBI BB HpexHie Ciopapu, man ocrasienbi 6e3B NpAMbPOBE H HAAICKAIUXE O0BACHEHIH, HAH; HaKOHCNB, HE CHaOKEHBI HEOOXOANMPIMU ÿKasaniamn. ucro HPEACTABICHHBIXE UMP Bb 9TOMB POzb npioôphreni BOCXOANTRE 40 aBÿXB TBICHIP. OHB, KPOMÉ TOrO, NPHrOTOBMIE KB Haneuatanio Bi TUCKY 35 Janucors /Arora Aeaupiu, GbiBmaro Mcnancraro Tocsa npn Ihmeparopero-Pyccroms Asop$ 85 napcrsosanie [lerpa I n Annpr loamsoBnbi, CB npncoeanneniems 3ambuanii … O0BACHEHIN N3AATEA. Aasionkrs Aragemin A. IL BepeanuroB3, CBepxB yuacria BB pezaruin Îl-ro roMa, ncknounTeIL HO 3aHnMaiC4, 10 npuriamenio OT- abaenia, 414 I, Il n III roma Caosapa o62acueniems apesanxs c1085, BCTPÉHAIOMNXCA BE JMÉTONNCAXS , TPaMOTAXE M APYTUXB aKTAXB Ap- xeorpasnaecroï KRommnccin. Tu MHOTOCIOKHBIA 3aHATIA TPEOOPAIR He MalarO TPyAa H OOMPHBIXB CRAHIT BB OTEYCCTBEHHPIXB JApe- BHOCTAXB. OH KoHUMIB 411 o6paCHeHIN Ha CrapuHBIA CIOBA, pez- CTABICHHBIA OTASIEHIO H3B BBINIETNOMAHYTBIXB HCTOUHHKORE Roïex- crknmB. Accecopous Mennogpims 85 uucrb 6,000 x Kozrexcrknme Corbranxoms Koprynogsims 88 uncxb 51. Ilo spaniro laapnaro Pezarropa Apxeorpaæraecroï Kowmnccin, Aasionkrs A. M Bepes- HHKOBB HAOHOAAIE 3a HEJATAHIEMB HEPBBIXE TOMOBE /loanazo Cobpanta Pycexuxs Armonuceü u Aonoaneni rs Akmums Hcmopuuecrums, n HPArOTOBIAIB KB H31aHi0 BTOPOË TOMB O3HAYHHBIXS Aonormeniï. B» nocrbanemMp, CBEPXB S3aROHOAATCIBHBIXE HAMATHHKOBE, OYAYTB nowbinmembi MaTepiaïbl, OTHOCAIIECA KB HCTOPIH MEPBHIXB lOAOBB napcrsopanis Muxamia Orozopognua. OHn COCTABATE XKUBYIO H 410=- GONBITHYIO RaPTHHY TOTO BPeMEHH, KOTAA, UOPOKACHHBIA MEKAÿNAp— crsieMB, GesHauaiie H HeYCTPOÏCTBO, HOA1B CKHIETPOME Bar [aps, noCTeneHHO CTIAKHBAIUCR H HCHE3AMM, H BOABOPAICA HOPAAOKH, IPN roTogngiñ BB HOCrbACTBIN CHAY n Csarozeucrsie Poccin. [ouerubri ren Orxbienis, npnauMaromiü BB er0 3aHATIAXB cz Bsicouaïümaro pasphmenis nocrosamoe yuacrie, M. E. Ao6a- HOBB 3aHHMaIC4, KkakB Pezarxrops IIl-ro roma, mparorosieniems A4 Hero MarepialoB HN 3aFbAIBAHIEMR HeaTABIA er0. OHB NpeACTABMIB ocooe mubie KaCaTeIBHO ÿnoTpeOIeHiA OYKBEI 3 Bb NPEAMOrAXS. Csepx3 nocroamasnxr 3achaaniñ BR Orabienin, Oo, rar» ‘“iems Komwnccin, pascmarpngaroneñ Marepiatbi CioBaps npeasapuTeipHo, PHCYTCTBOBATE BB €A 3aCbAABIAXB, COCTABIAA HW MPOTOKOMBI COOpa— Hi 4. louer ess Orxbienix, npnanmaromiñ BB ero 3aHATISXB CB Bricouaümaro paspbmenia nocroamnoe yuacrie, [iporoipeï Ioa- K«um» Cemenognus KRoueror®r 3asbapiBals neyaranieMs 4 npuro— TOBJeHieMB MarTepiaroB 1V-ro roma Caosaps, KkOTOparo oMB Pezakro— pour. KRar5 Uurens KRommnccin, npeasapnTresbHO npocMaTpnsaromeñ MaTepiaibl, DPeACTABIACMBIE 110 u3zaHio Caopapa 88 Orabienie, OH» YAaCTBOBATB BB 3aC1AHIAXE CA, PaBHO KaKB M CaMAro Orxbaenis. Us» uncia npouuxs Ilouerabixs “ienoss Broparo Orxbienis Araremin Hayrs, BB 3achlaniax» ero m Bb npuroTOBIEHIN CAMBIXB — 103 — marepiaiog CaoBapa, BpeMexno npuanmasn yuacrie: IL A. 3arop- eriü u À. IL Kpacoscriü. OGracueniamn n 4ono1meniems 5 Caosapb TepmunoBs 10 lopabiMB HayraMB HeOC1a06H0 H CB OCOÔCHHEIMB yua— criews sagumauca A. IL. Coroïoss. Ipocmorpoms KOPPERTYPHBIXB ANCTOBB HOCTOAHHO saummaica [ouernbiñ uiens Bacuaiñü Marsbe- guub IleperomnroBB, AOCTABIAA BECHMA OCHOBATEIBHBIA 3aMbuaniA, B% Anpbré 1843 roga, no coraacio [louersaro uera B. H. Tpuroposuua, Orxbienie BO310%H10 Ha Hero nCnpaBleHie H HONO04— HeHie CIOBB H BbipaxkeHiü, OTHOCAMEXCA KB Maamumpims Mckycrsam», x Ha 2707 KOHeuNS upeszs l'ocnoanma [peachaarezscrsyiomaro 40cra- BHIO KB HeMY Onvimé CO6panin CA065 U GbIpaNCeHIL OMHOCUMEAbHO Hsnumuxs Mokycmes, cocrasiennpri À. C. C. Canoxanrogbms. Bs ambumems mécau$ locnoanus Ilpezchaaremcreyromiü, noïyanss o6paro pyKkonmcr, GB yBbAomMieHs B. M. l'puropoguuemr, ro, no mpaunab YaCTHIXB Corb3Heï, 3aHATIA NO, CAYKOb H APYTIMB 00% 3aHHOCTAMP, OHB AOCEMb He MOTB yerO:Jn00 NPEANPAHATE Aat OTab- seHiA, HAAŸACh, BIIPOICMB, KOTIA CHABI EMY AO3BOIATB, IMPEACTABAT cBoÏ TPYAS, KOTOPHIË, RAKB OMB NOJArACTR, He OYACTBE OC3N0IC3HLIMD MarepialOMB NPA HOBOMB u3zanin Caosaps. Orabienie repezalo Cco-— 6panie cio8p, Ccocrasiennoe Î. CanoxHanroBbiMB, Opannapnomy Axazemuxy B. A. Ilo1$HoBy, us2ABnBueMy roTOoBHOCTE HOnOHATE n3B HETO KOPPeKTYPHBIe ANCTHI, 4 CIOBA, KOTOPBIA Bb HEXB BOTH yxe He MOrYTB, BRHOYUTE BB /Jonoanenie x5 Caoeapto. Iouerapiñ ie A. C. Hoposs 88 Maprh abimbmHAro roaa npe- nposoamrS BB Orxbienie 2-0e nsjanie csoeï kauru: [lyremecrsie no Cearoï Sewrk. B+ uncr$ npuôarieniï KB 3TOMY H34aHil0 HaXOA1ATCA THpumbuanis Ha [yremecrsie Mrymena Aaninaa 85 XII Bbk6. Orab- — 104 — semie nOopyanio AABIOHRTY #. I. BepeznuroBy, pascmorpbrs np MbuaHiA, HpeACTABUTE munie O BaKHOCTH H AOCTONHCTBÉ uxr. By Anpbarb BHeCCHB ObLIB gb Orabienie CISAYIOMI ro OT3BIBB: «Rar? uesosbr, nocsaragmiü ce6x usyueniro Pyccruxr Apernocreïü, 1 06pa- TuXB 0CO6eHHOC BHMMaHie Ha CTATHIO, 3aRIHOUAHOIIYIO BB CeO$ 3amb- dania na Ilasomaure Ürymena Aanima, namarunrs Caosecaocru XI gbra. ABTOPB IPHBOANTE HÉKOTOPHIA €TO BBIPAKCHIA, HNCHOPACHHPLA nucuamm. ÏÜlpexaras ucrnaHoe nx5 yTeHie, OHB, CCHLKOIO Hà nCTOY— HUKH M 10 APYTHMBE COO6PAKEHIAMB, AOKASHIBACTBE CHPABEAIMBOCTE CBO— uxB lOnpaBorB. (CBepxB TOrO, BB CaMOÏ er0 KHUTb HaxXOANTCA MHO— KECTBO TEOTPAPTIECRUXB H TONOT PAS IECREXE 00PACHEHIH, CIYKAMAXE KB ncnpasieniro [laromauxa. A. C. Hopos5, Kars camosurens Cs. 3emiu, u3yumBlui ea reorpaæilo 10 OnOIeÏCRAMPE H APYTAMB HCTOIHH— KäMb, NPEHMYINECTBHHO MOTB BBIMOIHNTR NOA00HBI TPYAP, MB BBICOKO® 3HaueHie BB Halle ANTEPATYPÉ; HÔO OHB HE TOIbKO 60C7PO— u3600uM& OAUHE 35 APEBHÉHIIUXB A NAMATHHROBP, HO M HOATBEPÆ— aaerz ero Aocrosbpnocrs nobprorw crasaniñï [laromauxa C5 :knB0x mbcruocrio [laïecrumpr. » B% Orueraxs Orxbienia, exeroAHO NpeACTaBIACMBIXE BHMMAHIO npocBÉMEHHEIXR AOOnTeJei orTexecrseHHaro C10Ba, He BO3paCTaeTR HU pa3Ho06pasie npeAMeTOBB, HM OTHOCHTEIPHA BAKHOCTE 3aHATIH. JTO eCTECTBEHHO — M AOJIKHO TaAKB OCTABATBRCA A0 TÉXB HOPB, HOrà OT— abienie He CoBepunTes Hbimbugeñ o6asammocrn csoeñ. Cocrags Cio- BapA, BOCHOIHEHIE er0, OOBACHEHIE BBIPaKEHIÏ M MHOKECTBO 104006— HbIXB TPeOOBaHIË BB 2TOMB AbIb — BCE AA TNOCTOPOHHATO CAÿINa— — 105 — resa n Grbao n cyxo. Ho Orxbienie yrbmaers ce6a mbicaio, uro yuacTie BB 3aHATIAXB TO, H3BABIAEMOE NOCTOAHHO locnoammoms Mu- aucrpoms Hapoauaro Hpocrbmenis n Ilpesnaenrows Arayemin, co- axbücrsie nocroponauxz Oco6% K3 ycmbxams arkalemnuecraro Tpy4a m oômee couyBcTBie OlArOMPBICAAIUXB AMO0JeË CB 3a00TaMn AKkazemn- KOBb — He HalNpaCHO BBICKA3bIBAIOTCA: N3B 2TOTO OAHOOÔPa3HArO n YTOMHTEABHATO AbJa AOMKHO H$KOTAA BO3HHKHYTP ABICHIE, TBCHO CBA— 3aHH0e CB GJaroMB OÔULECTBEHHPIMB. 1% A LUS «ete QUEL : D Et ME s a: x Ni AS “’ a, N " » : HA ‘ FT 2 “ : PA AE AC MO ICES Ar" “a æ— er À Re LE : k t : | PRE à ou OHLUAM nd, (LE DATES 1% ‘simon A CEA CNE, AMOTNEROtE sv4 DS ru: ANS. à - sq à amérst, jai D J 7 1 ao K 4 À agi sole L mic PL 2 Han KZ ns 7, fe nee 4 dE l NA rs NY (s ji 1e Vas re at PE) (ae on Ÿ à DE LA SÉANCE PUBLIQUE FT | ‘ IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOURG. TENUE ® + LE 29 DECEMBRE 1845. ( D Lacan dei aellete RECUEIL DES ACTES DE LA SÉANCE PUBLIQUE DE ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PETERSBOURG, LE 29 DECEMBRE 18%5. Avec le portrait de Tradescant et une carte, 18H ns” ST.-PÉTERSEOURG 1847. ——S——— Se vend chez Eccens, libraire, Commissionnaire de l'Académie, perspective de Nevski NO 42. LEIPZIC chez Léopozn Voss. ATTOA CA AC 1 mor dre AE M de | Fe 4 2ADANDE 2H “A LL Li if: LM 1ah9A En dE ie _ Le Secrétaire perpétuel 17 7 Fees. . ND CP CES A4 - (NAT a “ ‘ . Es - ciet SUMANDUQ 6$ 4 Rs LE DIESIA ST : éeoV DA" RS Te TABLE DES MATIÈRES . . Pag. Compte rendu de l'Académie pour l'année 1845, par M. Fuss, Secrélaire RRINT RE IL ECOLES CC __ Membres honoraires et correspondants, élus en 1845 . . . . . . 057 _ Oruers no Orabienito pycekaro 18BIKa 4 c10BeCIIOCTn, ir M. P. Pletnev, | : Académicien … : . . | E à Ie 59 ' | Tradescant der Aeltere 1618 in Russland, par M. J. pr een 7. ho à —282——— # + + … 2. A HART AM 'é 4 ms (l fa 48 JR ' dnifà SO 14 À sort DF L'IMPRIMERIE DE LACADÉMIE IMPERIALE DES SCIENCES. an msn ‘_ . x ! 4 : ‘x f , 1) COMPTE RENDU DES TRAVAUX DE L'ACADEMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSBOURG POUR L'ANNÉE 1845. PAR M. FUSS, SECRÉTAIRE PERPETUEL. pe ' | Et , ty 108 pr Pam pre * pole 6 dE LE CREUSE | x ! j à “ # 4 tl$ D’. FA N : ; HP :: ARE hs + Fi tagedpe , RXT RL LS ; se mt Le at PTS AA : £ 7 : NE do NT. 4. crée Mie : trop y sis Ë De) rt None: Re. : Ne: D, . mms n >" Rédi ie ce andre tds er 1aUTS ua SRE . PR , teen eh si abat # PL RS CN DS. à ; ARE RER 3h saine Aya PT ve A os - je Re Srricer ser Ti agp ue ni ed: si a: e ta | né 2 OT 0 à Liv èS st à = ‘ > 42% ef PO 11 ; , : Je , NE QOMPEIE RENDU POUR L'ANNÉE 1845. | INTRODUCTION. Le devoir que m'imposent nos règlements, de résumer, une fois par an, les travaux de mes savants collègues et d'en soumettre un exposé suc- … cinct et bien ordonné au jugement éclairé d’un public nombreux que le goùt des études sérieuses et l’amour des lettres réunissent annuelle- — ment dans cette enceinte, — ce devoir, que j'exerce aujourd’hui pour la vingtième fois, a fini insensiblement par devenir pour moi une douce “habitude, Eh! que peut-il exister de plus consolant pour l'esprit con- templatif, — outre le plaisir de la production, — que de se trouver - constamment en présence des hautes intellisences d’une Académie pleine —… de vie et d’ardeur, d’être témoin des nobles efforts tentés de toutes parts . pour l'agrandissement du domaine des sciences, de suivre d’un oeil at- “entif les investigations dirigées à la fois sur tant de points divers, et d'en consigner et classer les résultats et les succès, dans des intervalles “de temps déterminés, pour que rien ne se perde ni ne s’oublie de ce “qui, LÔt ou tard, pourra servir de jalon à ceux qui parcourront la route = après nous. Tel est le point de vue dont j'envisage ma mission en ce jour solennel, et c'est en cette qualité d'annaliste de l'Académie que j'ose réclamer votre attention pour le compte que je vais avoir l'hon- neur de vous rendre sur les travaux de l’année académique qui expire. Quoique nos comptes rendus, par la nature même des matières qui y entrent, soient et doivent être tous, plus ou moins, formulés sur le même modèle, l'auditeur ou le lecteur attentif y remarquera cependant sans peine des différences très prononcées, en en comparant les années consécutives entre elles. Sans parler de la grande diversité des sujets, les deux divisions principales dont se composent ces rapports annuels : celle des événements et celle des travaux, y jouent alternativement des rôles plus ou moins importants. La première, soit qu’elle offre des biographies de membres décédés, comme l’année dernière, soit qu’elle se rapporte aux progrès des musées, n’en est pas moins une partie in— tégrante de la seconde; car, dans le premier cas, outre l'intérêt de piété qui s’y rattache, ces revues rétrospectives de travaux anciens, embras- sant toute une vie laborieuse, consommée au service des sciences et, en partie au moins, au sein de l'Académie, ne sont certainement pas dé- pourvues de ce caractère essentiellement scientifique qu'on est en droit d'exiger d’un rapport académique : dans l’autre cas, les acquisitions mar- quantes dont s'enrichissent, de temps à autre, nos musées, sont autant … de matériaux pour servir aux travaux futurs des académiciens, et mé-— - ritent comme tels d'être mentionnés dans nos comptes rendus. La se conde partie enfin, la revue des travaux de l'année, ou le compte rendu proprement dit, varie selon les circonstances. Tantôt ce sont les publi- « cations qui, par leur étendue et leur importance, absorbent l'intérêt aux dépens des autres articles; tantôt, l'abondance et la nouveauté ‘des re- à = D — cherches isolées, communiquées à l’Académie, sous forme de mémoires ou de notes, et lues dans les réunions des Classes, l'emporte sous le rapport de la variété des détails ou de l'à-propos du sujet: tantôt en- fin, on passe rapidement sur ces parties obligées de l’activité de l’Aca- démie, pour s'arrêter davantage à ces expéditions scientifiques ou voyages d'exploration que l'Académie fait entreprendre de temps en temps, et qui, ayant pour but direct la connaissance plus intime de la géographie, de la constitution physique, des productions naturelles, ou de l’histoire, _ des antiquités, de l’état social et des forces productives de la patrie, — éveillent naturellement dans le public des sympathies d'autant plus vives Ÿ qu'elles ont leur source dans le sentiment patriotique de la nation. I. CHANGEMENTS SURVENUS DANS LE PERSONNEL DE L'ACADÉMIE. 1. Décés. gr a) Académicien ordinaire. _ Notre compte rendu aujourd'hui, comme dans les années précé- 'dentes, n’embrassera que les travaux des deux anciennes classes de l'Aca- ._ démie, de celle des sciences physico-mathématiques et de la Classe d’hi- stoire et de philologie. Nous laisserons donc au rapporteur de la Classe russe le soin de vous tracer la vie et les mérites littéraires de feu l’a- 4 _ cadémicien lazykov qui vient de succomber à une courte maladie, à _ Yâge de 73 ans, aux profonds et sincères regrets de ceux qui l'ont Connu et ont été à même d'apprécier ses rares qualités d'esprit et de coeur. — 6 — b) Membres honoraires et correspondants. Outre ce membre effectif, l'Académie a perdu six de ses membres honoraires du pays, dont il suflira de citer les noms pour rappeler en même temps la gloire qui s’y rattache. C’est le Prince Charles Lie- ven, prédécesseur de notre illustre Président au ministère de l’instruc- tion publique, les amiraux Greig et Comte Mordvinov, le Comte Cancrin, ancien ministre des finances, le Grand-Chambellan Tatistchew, ancien ambassadeur de Russie à Vienne, et le Conseiller privé Alexandre Tourguénev, — tous, hommes d’état célèbres et qui, à côté du rang éminent que leur assignait leur position sociale, n'avaient point dédaigné de se parer du titre d’associé de notre Académie. C’est toujours un spectacle beau à voir, et qui, disons le en l'honneur de la civilisation croissante, devient de jour en jour moins rare, que cette franche et gé- néreuse protection accordée aux sciences par les Grands, et certes, il y aurait de l'ingratitude à ne pas reconnaître ce que les sciences y ont gagné tant en considération que matériellement. Mais, ce qu'on ren- contre moins souvent, même de nos jours, dans cette sphère élevée de la société, c’est ce noble enthousiasme de la science, tirant sa source d'une connaissance intime et approfondie de ses mystères; et sous ce rapport là, il y a un nom parmi ceux que nous venons de citer qui mérite particulièrement d’être signalé en ce lieu. Je veux parler de l'amiral Greig. Si les efforts faits en Russie pour l’ayancement de la science des astres occupent une des plus belles pages dans l’histoire de l'astronomie moderne, — ce que personne ne voudra contester, — il nest pas moins certain qu’on ne saurait guère parler des progrès de cette science sublime en Russie, sans y mêler le nom de Greig et la belle part qu'il a eue à ces progrès. L'Académie surtout à eu plus d'une = 16 occasion d'apprécier ses grands mérites; elle lui conservera à jamais un souvenir reconnaissant et un monument durable dans les annales de son Observatoire central. Une des sommités littéraires de l'Allemagne , le célèbre Auguste Wilhelm Schlegel, et un digne ecclésiastique, le révérend Archiman- drite Pierre, connu comme sinologue habile, morts tous les deux cette année, étaient également, le premier associé étranger, le second, membre correspondant de l’Académie. 2, NOMINATIONS. a) Académiciens ordinaires. M. Michel Lobanov, membre honoraire de la Classe russe, et | M. Meyer, académicien extraordinaire, ont été nommés académiciens ordinaires, en remplacement de MM. Krylov et Trinius, décédés l’an- née dernière. M. Roderic-Impey Murchison, célèbre géologue anglais, qui a visité la Russie à différentes reprises, et s’est trouvé ici, l'été dernier, pour présenter à Sa Majesté l'Empereur un grand ouvrage dont ses voyages en Russie lui ont fourni le sujet, et qu'il a publié conjoin- tement avec M. de Verneuil et le Comte Keyserling, fut élu, le 5 septembre, membre honoraire de l’Académie, par exception. Sur le rapport qui en fut fait à l'Empereur, Sa Majesté Impériale, par un oukaze donné au sénat dirigeant, sous la date du 21 septembre, a daigné accorder à ce savant les droits et les privilèges des académiciens ordinaires, et l’agréger au service de Russie auprès de l’Académie des sciences, comme dit l’oukaze : ,,pour récompenser ses travaux distingués en géologie et ses recherches réitérées locales tant en Russie que dans = différentes contrées du continent européen, recherches qui ont enrichi la science d’une foule de nouvelles observations et découvertes. “ rw b) Académiciens extraordinaires. MM. les adjoints Bérédnikov, de la Classe russe, et Béhtlingk, de la Classe d'histoire et de philologie, ont été promus au grade d’aca- démicien extraordinaire, en considération des succès marquants dont is ont fait preuve, chacun dans sa spécialité respective. In c) Académicien adjoint. M. Alexandre Middendorff, le courageux explorateur des der- niers confins de la Sibérie, du pays de Taimyr, des îles Schantares et de la portion la plus orientale de la frontière chinoise, a été nommé académicien adjoint en zoologie. Toutes ces nominations, à l'exception de la plus récente, celle de M. Bôhtlingk, ont obtenu la sanction suprême de S. M. l'Empereur. | 3. NOMINATIONS A D’AUTRES CHARGES. Le Secrétaire perpétuel a été nommé Président du Comité d’en— seignement établi près de la 4ème section de la Chancellerie particulière de l'Empereur, et Vice-Président, par intérim, de la Société russe de géographie, pendant l'absence de l'aide-de-camp général Lütke..… I. OUVRAGES PUBLIÉS. F Le recueil des Mémoires de l'Académie est le principal organe par lequel elle communique avec le monde savant de tous les pays et des temps à venir. (C'est le dépôt des travaux muris et élaborés avec soin, et par cette raison même, la publication de ce recueil ne peut avancer que lentement. Nous en avons émis cependant, cette année, = (9 . quatre livraisons, et autant du Recueil des Savants étrangers, ce qui fait, au total, plus de cent feuilles d'impression. Trois tomes s’en sont trouvés achevés : le quatrième de la section des sciences naturelles, le cinquième de la Classe historico-philologique et le quatrième des Savants étrangers. ….. Quant au Bulletin, nous en sommes au 5è"e volume de la Classe physico - mathématique, et au 3e de celle d'histoire et de philologie. Chaque Classe en a livré 28 numéros ou feuilles dans le courant de l'année, donc, au total, plus d’un numéro par semaine. Le Recueil des actes de la dernière séance publique, renfer- mant les comptes rendus des trois Classes, pour 1844, a été distribué à toutes les académies et sociétés qui entretiennent avec la nôtre des relations de réciprocité, ainsi qu'à tous les membres, sans exception. 1] a été orné, cette fois, des portraits fort ressemblants et bien exécutés des académiciens Krug et Trinius, décédés l’année dernière. Le Rapport sur la quatorzième distribution des prix Démidov, “au concours de 1844, a également été mis en circulation. Il renferme, . outre le rapport général, quatorze analyses d'ouvrages couronnés ou ré- | compensés d'une mention honorable. Le grand prix a été décerné à un ouvrage posthume de feu M. Adelung, membre honoraire de lA- _cadémie”), et huit ouvrages ont obtenu des prix d'encouragement *). Le total de la somme distribuée s'élève à 27000 r. ass. 7 ] # x) Cet ouvrage est sous presse; il portera le titre de ÆXritisch- literarische Uebersicht aller : Reisen der Ausländer in Russland bis 4700, deren Berichte bekannt sind. Lay #*) Machine à calculer de M. Slonimsky. Kparkoe pykoso4crso nauepratezsuoï reometpin, par le Capitaine- Lieutenant Zelen yi. Syÿmbolae ad historian et geographiam plantarum Rossicarum, par M. le Dr. Ruprecht. 2 mn 0 L’excellent Recueil de MM. Baer et Helmersen continue à paraître; il a été avancé, cette année, de trois nouveaux volumes , le 7ème, Je 9ème et le 1lème (le 8ème et le 10éme ayant paru en 1844). Le premier de ces trois volumes contient, sous le titre modeste de No- tices de la Sibérie , recueillies par M. Baer, entre autres, le mémoire sur le produit de la chasse dans ce vaste pays, mémoire dont nous avons rendu compte en détail dans notre rapport de 1843. Deux notes de M. Dahl, membre correspondant, et un rapport de M. Schrenk sur son voyage dans le step des Kirghises de la Songarie composent le reste de cette intéressante livraison. Le neuvième volume est consacré en entier à un aperçu extrêmement remarquable des travaux et voyages scientifiques, exécutés, continués ou entrepris depuis 1840, dans le but de mieux faire connaître l'empire de Russie sous les rapports topogra- phique, physique, historique et ethnographique. Ces sortes de revues, réitérées de temps à autre, ne peuvent manquer de produire le plus heureux effet, en ce qu’elles fixent les points de départ des expéditions à venir, et offrent des rapprochements de tous les efforts isolés tendant à la connaissance de la patrie. Ce sont précisément ces rapproche- ments, ou, si l'on veut, la publicité qui manque chez nous. On a exé- cuté de tous temps, et l’on exécute encore des travaux d’une haute importance, sur une vaste échelle et à grands frais; on les voit cou- ronnés des plus beaux succès, — et l’on finit souvent par en encom- Fauna lepidopterologica Volgo-Uralensis, par M. le Professeur Ewersmann. C1080 0 noaky Mropess, par M. Doubeusk y. Kparkan Canonnmuxa JAarnucxkaro asia, usxoxenHañ no Aeaepaeñuy, par M. Ilïienkov. Mittheilungen aus dem Strafrecht und dem Strafprocess in Livland, Ebstland und Kurland, par M. Wolffeldt, Heropis soemnaro nckycrsa, par M. le Général baron Seddeler. de: OR de. brer les archives. Honneur donc à ceux qui contribuent à remédier à cet inconvénient. Le premier essai fourni par M. Baer est, comme de raison, le résultat du concours de plusieurs savants. Ce sont nommé- ment, outre l'éditeur lui-même, MM. Kôppen, Meyer et Kunik, qui y ont pris une part active. Le dernier volume enfin renferme un mé- moire de M. Küppen sur quelques relations territoriales du pays situé entre le Dnièpre inférieur et la mer d’Azov, — des notices sur les steps de la Russie méridionale et les domaines du Duc d’Anhalt-Kôthen, par M. Teetzmann, et un rapport de M. Middendorff sur une excursion qu'il fit, en 1840, à travers la Laponie. L'activité que déploie notre Observatoire central, nous fournit ré- gulièrement un sujet intéressant pour nos comptes rendus annuels, et lon peut bien s’imaginer , que ce n'est pas faute de matériaux, si la publication des Annales de cet établissement a été retardée jusqu'à ce _ jour. On sait d’ailleurs que deux ouvrages importants: un catalogue de quelques centaines de nouvelles étoiles composées, découvertes au moyen de la grande lunette de Munich, et le Rapport de la première expédition chronométrique entre Poulkova et Altona, ont déjà été pu- bliés par les soins de nos astronomes et doivent être considérés comme précurseurs des Annales. Quant à cet annuaire astronomique même, M: Struve a eu l’idée très judicieuse de le faire précéder d'une de- scription exacte et illustrée de l'observatoire, tant sous le rapport archi- tectonique que sous celui des instruments qui en forment l'appareil scien- tifique. Sa Majesté l'Empereur a daigné non seulement approuver - cette idée comme digne d’un établissement aussi monumental, mais en- core allouer 5000 roubles d'argent pour faire face aux frais de cette publication, et en agréer d'avance la dédicace. L'ouvrage vient de quit- * …. à ter la presse, et nous nous félicitons de pouvoir vous présenter aujourd’hui un des premiers exemplaires. Un simple coup d'oeil jeté sur la table des matières de cette belle édition suffira pour faire voir qu'il n’est nul- lement question ici d’un atlas de planches, accompagné d’un texte expli- catif, comme on serait peut-être tenté de le croire d'après le titre. Loin de là, le texte est un ouvrage de science profond, en ce que, outre la description proprement dite des édifices et des instruments, il renferme une introduction historique sur les travaux d'astronomie, exécutés en Russie, depuis la fondation de l’Académie, et un aperçu complet de l'ac- üivité de l'Observatoire central dans les cinq premières années de son existence, article qui en constitue essentiellement le caractère d’Antro- duction aux Annales de l'observatoire. Du reste, la description même des instruments ne se borne nullement à l'état où nous les voyons ac— tuellement; elle fournit en outre une foule d'aperçus ingénieux et de recherches délicates et instructives, à la suite desquelles tous les instru ments principaux ont obtenu successivement des perfectionnements nota- bles, pour mieux les adapter au service des astronomes et aux exigences de plus en plus rigoureuses de la science, exacte par excellence. Sous ce rapport là, le livre de M. Struve contient un trésor d'expériences et d'instructions dont, désormais, aucun astronome ne pourra se passer, soit qu'il ait à diriger la construction d’un local d'observation, ou à ma- nier un instrument de dimensions extraordinaires ou d’un mécanisme inu- sité. La partie architectonique de l'Atlas a été exécutée sous la direc- tion immédiate du constructeur même , notre architecte distingué, M. Brullow. ? L'une des attributions les plus importantes de l'Observatoire, vu son éloignement de la Capitale, c’est sa bibliothèque astronomique et PRE De mathématique, l'une des plus riches peut-être qui existent. Les soins qu'a mis le Directeur à la formation de ce dépôt précieux, surtout à la découverte d'éditions principales et rares, et ensuite, à sa classifica- tion, font reconnaitre en lui un bibliographe consommé et — tant sait peu bibliomane. Les instances de ses amis ont déterminé M. Struve non seulement à joindre son catalogue systématique, en guise d'appen- dice, à la Description de l'Observatoire, mais encore à en publier une édition à part 2n-octavo, dont la préface, pleine d’une érudition qui rap- pelle l’ancien philologue, renferme l'historique de la formation successive et rapide de cette bibliothèque. L'auteur y établit des points de com- paraison curieux entre son catalogue, la Bibliographie de Lalande et “ d'autres recueils de ce genre. Il y rectifie les erreurs, complète les la- x cunes de ses devanciers, et donne, à titre d’excursion, un recensement, complet au possible, des écrits de Keppler, travail dont les astronomes et les bibliographes lui sauront également gré. Nous avons annoncé, l’année dernière, le projet formé par M. Meyer de publier une suite de Flores. locales des provinces de l'empire, au fur et à mesure que les matériaux lui en parviendraient, soit par l'obli- geance du département de l’économie rurale du Ministère des domaines, soit de la part des botanistes du pays qui voudraient bien s'intéresser à . cette entreprise; et nous ayons même pu ajouter qu'une premiére livra- son de cet utile recueil, renfermant la Flore du gouvernement de Tam— boy, avait déja paru. Nous avons fait mention ensuite, dans notre compte . rendu de 1844, de trois mémoires de M. Ruprecht, dont l'un, fruit de son voyage arctique de 1841, renferme des observations sur la Flore * 5 ‘du pays des Samoïèdes, tandis que les deux autres ont pour objet la ( Le distribution des fougères en Russie et une Flore des environs de St.—Pé- — AE — tersbourg. Ces trois mémoires, réunis sous un titre général, ont été re= connus tellement distingués par l’Académie, qu'elle a cru devoir récom- penser l’auteur d’un prix Démidov et permettre à M. Meyer de publier ce travail dans son recueil. Aussi deux livraisons en ont paru cette année et la troisième est sous presse. Chacune de ces livraisons ren ferme un mémoire de M. Ruprecht. Un semblable recueil, consacré spécialement à l’entomologie du Cau- case et calculé à. un nombre limité de livraisons, se publie également sous les auspices de l'Académie, par les soins de M. Kolenati, à qui non seulement nos musées, mais encore ceux de quelques universités du pays doivent d’abondantes récoltes d'objets d'histoire naturelle qu'il a rapportés de ses voyages dans ces pays montagneux et inhospitaliers. Selon le témoignage de M. Brandt, les collections entomologiques de M. Kolenati fournissent à la science 214 espèces nouvelles, et doivent, par leur richesse, être considérées comme une acquisition marquante pour la connaissance de la Faune de l'empire, sous le rapport de la distribu= tion géographique des insectes. Une première livraison, ornée de deux planches, vient de paraître sous le titre général de Melelemata entomo=— logica. Me M. Kunik vient d'émettre la seconde partie de son ouvrage sur les origines russes ou sur l'appel adressé aux Roos suédois par les Fin— nois et les Slaves. Nous avons déjà indiqué, en parlant dans notre der- nier compte rendu de la première partie de ce travail, la marche gé- \ RE nt CALE C0 ee ei Le nérale qu'a suivie notre historien dans ses investigations. Nous ajoute= rons donc seulement que, dans cette seconde partie de son ouvrage, qui sera la plus volumineuse , ainsi que dans une note qu'il a insérée au Bulletin, il a soumis, entre autres, à une discussion approfondie l'é- R-AMA æ 15 poque précise de l'introduction du christianisme en Russie au 9ème siècle. Jusqu'à ce jour, il y avait, à ce sujet, deux opinions diverses. Les uns, etrnommément les historiens de l'église catholique-romaine, prétendaient que le patriarche grec Photius s’est attribué à tort la conversion des . Russes en 866, mérite qui appartient à son successeur, le patriarche Ignace, le même qui reconnut de nouveau la suprématie du Pape. Les historiens russes et quelques uns de l'Allemagne ont cru trouver la vé- rité au milieu entre ces deux versions extrêmes, en admettant que Pho- tius à commencé et qu'ignace a continué l'oeuvre de la conversion. M. Kunik, en recourant aux sources, nous apprend qu'aucune de ces deux suppositions ne peut être soutenue avec certitude, et que les par- - {isans de l'une et de l’autre n'ont pu parvenir à l'intelligence exacte des “ sources, par la raison qu'au lieu de puiser au texte grec original , ils | ont dù se borner à consulter les traductions latines. Or, de la com- - paraison des différents textes grecs entre eux, il résulte évidemment que ce n'est nullement Photius, mais ses copistes postérieurs qui ont déna- - turé le récit du baptême, et que celui-ci a réellement eu lieu sous le patriarcat de Photius, en 866. Il s'en suit donc que le christianisme a . été introduit, pour la première fois, à Kiev, à l'époque où la séparation _ des deux églises catholiques, grecque et romaine , s'était déjà effectuée. ‘ On ne saurait, ce nous semble, assez applaudir à la manière adoptée par M. Kunik de citer, autant que possible, les textes originaux, sou- - xent difficilement accessibles, dans la discussion de questions d’un intérêt ï “historique aussi grave. La troisième et dernière partie de ce travail suivra . incessamment, et sera accompagnée de la carte ethnographique que l’au- “eur nous a fait espérer. Quiconque s'intéresse aux progrès des lettres orientales, n’aura peut- CN D — être pas oublié avec quel plaisir nous annoncions , en 1834, que le Comte Cancrin, alors ministre des finances, cédant aux instances de M. Frähn, avait alloué une somme assez considérable pour être ap- pliquée à l'achat de manuscrits rares, arabes, persans et turcs, particu- liérement relatifs à l’histoire et à la géographie, et que les employés des douanes de nos frontières asiatiques, qui furent spécialement chargés de ces recherches, obtinrent des instructions précises au moyen d'un cata logue des désidérata publié, dans le temps, par les soins de M. Frähn. Cette mesure a produit tout l'effet qu'on pouvait en attendre, et nous nous félicitons d'autant plus de pouvoir annoncer aujourd’hui que le Mi- nistre des finances actuel, M. de Vrontchenko, entrant dans les vues de son illustre prédécesseur, a bien voulu donner une impulsion nou velle à ces recherches importantes, en chargeant M. Frähn de rédiger et de publier un nouveau catalogue d'ouvrages en langues arabe, persane et turque, dont il faudra tâcher de s’enquérir pour compléter nos dépôts de lettres orientales. C’est pour annoncer ce travail bibliographique de notre savant collègue que nous avons dà rappeler à votre souvenir toutes ces circonstances. Nous profiterons cependant de cette occasion pour ajouter encore, que l'intérêt éclairé que M. le Ministre des finances daigne vouer aux études orientales ne s’en est pas borné là. Persuadé que le produit des recherches ordonnées par son prédécesseur et qu'il vient de faire continuer sur le même pied, ne saurait mieux fructifier « qu'entre les mains de l’Académie et de ses orientalistes, M. de Vron- | tchenko a demandé et obtenu l'autorisation de S. M. l'Empereur de - déposer à notre Musée asiatique tout ce que les tentatives antérieures ont rapporté en fait de manuscrits orientaux, et de donner une pareille “ x destination à toutes les acquisitions futures de ce genre. A ce don, déjà \ » i ” 3 "D D “très précieux, comme on peut en juger par les rapports qu'en ont faits publiquement, à différentes reprises, MM. Frähn et Dorn, M. de Vrontchenko «a bien voulu ajouter encore la célèbre pierre: à in- scription mongole, découverte dans les ruines des environs de Nertchinsk, transportée ici, il y a quinze ans, et dans laquelle notre collègue M. Schmidt avait immédiatement reconnu un monument en l'honneur des exploits militaires de Tchinghis-Kban. Le public de la Capitale se souviendra d’avoir vu cette pierre dans le vestibule des salles de l’ex- position des produits de l’industrie manufacturière à l'hôtel de la douane. Ællé orne aujourd'hui, plus convenablement, le palier supérieur, à l’en- trée du Musée asiatique, dont les visiteurs sauront mieux apprécier la haute valeur de cet intéressant monument historique. N La Chrestomathie sanscrite de M. Bôhtlingk, que nous avions “ännoncée dans notre dernier compte rendu, a quitté la presse au com- Hencement de cette année. Tout pénétré d’une juste admiration pour Son illustre maître, notre jeune auteur n’a cependant pas voulu se faire “lusion sur les défauts de l’anthologie de M. Lassen, laquelle ne pa- ait guère propre à donner au commençant une juste idée de l'esprit ét de la langue des anciens Indous. Placé lui-même dans une position « extérieure des plus favorables, M. Bôbtlingk a voulu essayer d'offrir Ma jeunesse studieuse une chrestomathie qui, par son étendue, la haute antiquité de quelqués unes des pièces qu’elle renferme, la diversité des genres du style et l'intérêt varié des matières, puisse satisfaire à la fois à un besoin urgent et remplir dignement une lacune par trop sensible. Notre collègue a le projet de faire suivre ce travail d’un dictionnaire qu'il prépare depuis longtemps et d’une grammaire basée sur les ou- vrages des grammairiens indigènes qu'il exploite, comme on sait, avec 3 = D — autant d’habileté que d’ardeur. Le suffrage général, qui a accueilli ses travaux critiques préparatoires, lui présage les plus beaux succès dans la carrière qu'il a embrassée. 5 g 4 LA IN. MÉMOIRES LUS DANS LES SÉANCES. . 1. CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE. Li a) Mathématiques. = Déjà à la fin de l’année dernière, notre respectable doyen, , M. Wisniewsky, nous annonça une découverte qu'il qualifie du nom de Système réel de l'Analyse mathématique. Frappé du non-accord ap- parent qui se fait remarquer parfois entre l'expression analytique des vé- rités géométriques et les résultats du tracé, M. Wisniewsky a cru devoir en chercher la cause dans une confusion des idées dont se trouve affectée l'exposition élémentaire des principes de l'analyse mathématique, savoir, en ce que l'on ne distingue pas suffisamment les signes des pre- mières opérations analytiques d'avec ceux qui marquent les qualités des grandeurs algébriques. . Il établit donc cette distinction : d'attribut de qualité et d’attribut de relation; il introduit un algorithme nouveau pour désigner les quantités positives et négatives comme telles, et conserve l'emploi des signes ordinaires uniquement pour marquer les: opérations de l'addition et de la soustraction. De cette manière, et en considé- rant ce qu'il nomme le principe de continuité, il parvient à ces propo— sitions étranges : que les puissances paires des quantités négatives sont également négatives, et que, par conséquent, les quantités dites imagi-- naires n'existent pas dans l'Analyse. On voit bien, par ce que nous venons de dire, qu'il s’agit ici d’une nouvelle métaphysique des quantités =— 49 — algébriques, laquelle, appliquée avec une conséquence rigoureuse au sy stème entier de la science, peut, si non en changer la face, comme le prétend M. Wisniewsky, du moins conduire peut-être à quelques aperçus nouveaux, ou à quelques simplifications importantes des procédés usités. Or, ceci reste encore à prouver, et l’Académie a dù se réser- ver son jugement définitif sur cette découverte, jusqu'à l'époque où l’au- teur lui en aura fait l'ouverture complète. En attendant, elle n’a pas voulu empêcher son célèbre astronome d'annoncer publiquement sa découverte, ou son invention, puisqu'il préfère ce mot, de la manière qui lui paraîtra la plus convenable. — M. Bouniakovsky, à qui mous devons déjà une revue critique des démonstrations principales, qui existent, de la théorie des parallèles , vient de nous en présenter un essai à lui, qu'il qualifie, dans son préambule, comme tout-à-fait élé- mentaire, à Vlabri de toute objection et ne contenant rien d’abstrait. ÆEspérons avec l’auteur que sa nouvelle théorie sera considérée, par les rigoristes en cette matière, comme la première qui satisfasse complète- ment aux exigences des géomètres. Le sujet n’est pas de nature à se prêter à l'extrait M. Bouniakovsky a employé le reste de son temps à achever sa théorie mathématique des probabilités, dont nous avons parlé à différentes reprises, et àen surveiller l'impression qui avance rapidement, ainsi qu'à la révision des articles de mathématiques qui en- trent dans le grand dictionnaire de la langue russe que publie notre seconde Classe. — M. Ostrogradsky nous a lu un mémoire sur la théorie des surfaces et des lignes courbes, mémoire dont nous tâcherons de donner une idée, autant qu'il sera possible de le faire sans le se- cours de formules, parce que le sujet nous paraît important et propre à imprimer une direction nouvelle à l’une des branches, les plus fertiles * © en applications, des mathématiques pures. Pour. discuter les surfaces ou les courbes, dit notre auteur, on se contente, dans la géométrie, analy- tique, d'étudier leurs équations; ce qui fait qu'on ne prend en considé— ration -que les points situés sur les surfaces mêmes ou sur les courbes, et qu'on rejette tous ceux qui se trouvent en dehors de ces étendues. Or, il a paru important à M. Ostrogradsky de ne pas négliger ces derniers. Ils appartiennent aux figures découpées par les surfaces ou les courbes que l’on discute, et il est manifeste que la considération de ces figures doit aider dans la discussion des coupes mêmes qui en.sont les limites. Une surface ou courbe est donnée par son équation que l'on peut toujours ramener à l'égalité à zéro d’une fonction des coor- données. Cette dernière, nous l’appellerons, pour la commodité du discours, fonction de la surface ou de la courbe, selon ce que l'on discute. Notre géomètre ne se contente pas de considérer les coordon- nées qui rendent zéro la fonction dont il s’agit; il fait attention, en outre, à celles qui font acquérir à cette fonction des valeurs positives ou né— gatives, et qui appartiennent aux points situés en dehors de l'étendue que l'on considère. Il est manifeste que la fonction d’une surface change de signe chaque fois qu’on traverse la surface. Ainsi, elle acquerra deux valeurs de même signe pour deux points situés en dehors de la surface, quand il sera possible d'aller d'un de ces points à l'autre sans traverser la surface, ou en la traversant un nombre pair de fois. Au, contraire, les deux valeurs dont nous parlons auront les signes contraires , s'il est impossible de faire le chemin, dont il s'agit sans rencontrer la surface un nombre impair de fois. L'inverse de cette proposition subsiste éga- lement. La discussion des diverses conséquences, amenées par la con sidération des fonctions, relatives aux surfaces ou aux courbes , forment im— OÙ — lersujet.du mémoire dont nous parlons. 11 nous reste à ajouter encore que. la considération des points situés hors d’une surface, résoud , avec une.extrême facilité, la question qui consiste à mener une normale à cette surface dans un sens déterminé. Cette’question, très simplé par . la nouvelle théorie, a été regardée par des géomètres illustres, tels que Poisson, comme surpassant les forces de l'analyse mathématique (v. sa — Mécanique T. IL p. 66.) — Enfin, M. le professeur Minding de Dorpat nous a communiqué , dans une note, quelques remarques sur l'intégration des équations différentielles du premier ordre à deux varia- bles. . Il s’agit d’une équation proposée d'abord par Euler, et généra- » Jisée par M. Jacobi.. M. Minding fait voir que, par la recherche et l'emploi d'intégrales particulières, l'intégration de cette équation peut être . considérablement simplifiée. L “ b) Astronomie et Géographie. . =! On sait que le dernier mois de cette année a été signalé par la découverte d'une nouvelle planète. M. Hencke à Driesen, amateur d'astronomie dont le nom a été inconnu jusque là, en comparant, le 8 décembre, avec le ciel, la carte stellaire, fournie par M. Knorre de Nicolaïey au célèbre Atlas céleste de Berlin, découvrit une étoile téles- copique de 9e grandeur, à un endroit où la carte n’en accusait au- . cune., Les astronomes de Berlin, dès qu'ils en eurent connaissance, par les. feuilles publiques , se mirent sur le champ à observer le lieu de . cette étoile, et en reconnurent dès lors le mouvement progressif d'heure en. heure. Leur observation, datant du 14 décembre, fut incessamment communiquée à notre Observatoire central, et nos astronomes furent assez heureux pour en recueillir encore deux observations exactes, le — D9 26 et le 30 de ce mois, lesquelles combinées avec celle de Berlin, suffisaient déjà pour y baser la détermination de la courbe que parcourt ce nouvel astre autour du soleil. Ce calcul fut entrepris immédiatement par MM. Peters et Othon Struve et achevé dans l'espace de dix heures, suivant les excellentes méthodes de l’illustre astronome de Gôt- tingue. Il fournit des éléments elliptiques, d’après lesquels la nouvelle planète opère sa révolution autour du soleil en 1555 jours, à une di- stance moyenne de 2,626 rayons de l'orbite terrestre; l'angle d’inch- naison de l'écliptique est de 50° 20° et l'excentricité de 0,214. Ces éléments se rapprochent beaucoup de ceux de Junon dont la période de révolution est de 1594 jours. Il n’est donc plus sujet à aucun doute que ce ne soit un cinquième astéroïde qu'on vient de découvrir, aprés | une pause de 38 ans écoulés depuis la découverte de Vesta par Olbers. Mais, ce qui plus est, l'hypothèse hardie de ce célèbre astronome, en vertu de laquelle ces astéroïdes ne seraient que les morceaux d’une grande planète qui, autrefois, aurait occupé l’espace entre Mars et Ju- piter et aurait éclaté par suite de quelque catastrophe , — cette hypo- thèse, dis-je, obtient une nouvelle confirmation par la découverte de M. Hencke. En traçant les cinq orbites de ces petites planètes on M trouve, sous 188°,3 d’ascension droite et + 3°,6 de déclinaison, un point du firmament, distant à moins de 4° de chacune de ces orbites. Bien que, dans cette direction, les distances qui séparent du soleil les cinq planètes soient quelque peu diflérentes, on sait, d’un autre côté, . que les axes des orbites et les lignes des noeuds sont sujets à des mou- vements si considérables par suite de l’action des grandes planètes, que l'intersection exacte des orbites dans un seul et même point doit cesser | avec le temps. Lorsqu'un jour ; les coefficients de ces perturbations — 129 seront déterminés avec soin, alors on pourra décider la question de sa- noir, si jamais le passage des cinq orbites par un seul et même. point a réellement eu lieu, et dans ce cas, fixer même l’époque de la de- struction de cette grande planète dont depuis, on ne retrouve plus dans l'espace, que des tessons isolés. : Les principales occupations de nos astronomes, vu la nature de ; Wobjet, sont pour la plupart, des travaux de longue haleine et dont la LI nl . . valeur, souvent, ne peut être appréciée qu'à de longs intervalles. M. Struve, comme on a vu, a dû consacrer une partie notable de « son temps à la publication de la Description de l'Observatoire central. Plusieurs recherches spéciales , auxquelles il s'est voué dans le but de rendre cet ouvrage plus conforme à sa destination, ont dà naturellement y trouver place, sans que l'Académie eut pu en prendre acte au préa- lable. M. Struve, le jeune, a achevé et fait présenter à l’Académie son rapport sur la seconde expédition chronométrique, de 1844, celle qui a eu pour objet la jonction des observatoires d’Altona.et de Green- wich, et dont la direction lui avait été spécialement confiée. Ce rap- « port, qui est sous presse, formera un ouvrage détaché, à l'instar du rapport relatif à la première expédition de 1843, et portera en tête le nom de la Reine Victoire qui a daigné en agréer la dédicace. — M. Peters a continué ses recherches sur la parallaxe de certaines - étoiles fixes, recherches dont nous avons annoncé le commencement dans notre dernier compte rendu. En attendant qu'il nous soit permis de donner un aperçu complet de la marche et des principaux résultats de ce travail, nous nous bornerons à annoncer aujourd'hui, comme un fait curieux, que, contre toute attente, l'étoile à grand mouvement propre, découverte par M. Argelander, n'offre pas la moindre trace d'une _ où parallaxe assignable , et que, par conséquent, cette étoile doit êtrevin- comparablement plus éloignée de notre système que la 61ème du Cygne, celle dont M. Bessel avait déterminé la parallaxe avec une précision si admirable. A côté de ses travaux savants, M. Peters est encore chargé du calcul de la partie astronomique de notre calendrier, tâche dont il s’acquitte régulièrement avec sa ponctualité accoutumée. Cette A année, il a eu, en outre, à calculer le calendrier mahométan des ‘trois années 1846, 1847 et 1848, à l'usage de la population musulmane des provinces transcaucasiennes qui, jusque là, pour satisfaire à ‘ce’ besoin, avait dû avoir recours annuellement aux astronomes de Téhéran. ‘La manière tout-à-fait scientifique et consciencieuse dont notre astronome s’est pris dans cette occasion, est d’autant plus digne d’éloges , que les ouvrages les plus réputés de chronologie, qu'il a dû consulter à cet effet, l'ont presque laissé sans secours, vu le vague et l'arbitraire des principes que paraissent suivre les astronomes orientaux dans leurs cal « culs. La traduction persanne de ces calendriers a été livrée par M. Dorn. — La connaissance exacte de la surface d'un pays*et de M ses parties forme, comme on sait, l’une des bases fondamentales de la statistique; le rapport, qui existe entre cet élément et la population du « ? L même pays, détermine la densité relative de cette dernière. Le chiffre « total de l'étendue de l'empire de Russie ne pourra être évalué avec quelque certitude que lorsque la conformation des limites extérieures ‘de ce vaste pays sera connue avec la précision désirable et à mesure de “ l'avancement successif de nos connaissances géographiques. ‘ Or, les bases, même par rapport aux limites de la Russie européenne, nous manquent encore, vu l'incertitude de la direction de la chaîne de l’Oural à partir du 60ème degré de latitude jusqu'à la mer Glaciale. D'un autre côté, æ. CR | ; 4 À = SG la grande carte spéciale de la partie occidentale de la Russie, publiée en 1832, par le général Schubert, sur 59 feuilles, offre déjà des données suffisantes pour l'évaluation de la surface de 37 gouvernements et provinces. Ce fut sur les instances de son statisticien, M. Küppen, que l'Académie commit la direction de ce travail à M. Struve, et . pour ne point détourner ses astronomes de leurs occupations régulières, » “lle trouva nécessaire d'engager à cet effet un calculateur extraordinaire, et de demander à M. le ‘Ministre de l’intérieur l'allocation d’une somme pour la rétribution de ce travail qui devait fournir une base solide à une Science dont les applications ressortissent immédiatement de la com pétence de ce ministère. Ce haut fonctionnaire éclairé reconnut sur le champ l'utilité de l’entreprise dont il s'agissait, et s'empressa d'y prêter main forte. M. Schweizer, aide-astronome surnuméraire à l’Obser- watoire central, fut chargé des mesurages et des calculs, et rendit compte ensuite à l’Académie, dans un mémoire, des moyens graphiques et des méthodes de calcul qu'il avait mis en usage tant pour l'exécution que « pour le contrôle de son travail. Il y joignit deux tables auxiliaires, cal- _ culées par les: soins de M. Woldstedt, l'une, donnant les surfaces, “ en verstes quarrées, de chaque portion de zone d’un degré de longitude sur 10° de latitude, entre le 38ème et le 80ème degré du méridien, tan- dis que l’autre indique, pour les mêmes limites, la valeur d’une minute en arc, tant en longitude qu'en latitude, et de 10 à 10 minutes. Ces tables, calculées d’après les dimensions du sphéroïde terrestre fournies par M. Bessel, seront d’une grande utilité dans tous les travaux futurs de ce genre. Dans un second mémoire relatif au même objet, M. Struve a recueilli les résultats des calculs de M. Schweizer, embrassant l’es- pace de 38572 milles géographiques quarrées qu’occupent les 37 gou- 4 #0 NE — vernements mesurés. Tous les lacs d'au delà de 100 verstes quarrées. d'étendue ont été mesurés séparément et forment une surface de 824 milles quarrées d’eau, ou près de 2 p.C. de l'étendue totale. Les ex- trêmes de ce rapport sont: d’un dixième de p.C. environ, pour les steps, et de 17 p.C., pour le gouvernement d’Olonets: —: En partant de la conviction sensée qu'il n'est pas moins méritoire de donner la rédaction - finale à des travaux antérieurs, pour- les faire fructifier au profit de science, que d'entamer des matières nouvelles, M. Struve à mis la dernière main à un mémoire étendu qu'il a présenté, cette année, à l'Académie sous le titre de Positions géographiques , déterminées astro momiquement dans la Turquie européenne, la Caucasie et l'Asie mineure, par des officiers de l'Etat-major général, dans les années 1828 à 1832. Le nombre des points déterminés dans cette pièce s'élève à 89, situés en Turquie, et à 20 dans les provinces du Caucase et l'Asie mineure. Les longitudes reposent en partie sur 186 différentes culminations de la lune et sur 10 occultations d'étoiles, en partie, sur le transport du temps, les signaux à feu et autres opérations géodésiques. Une circon— stance qui mérite d’être signalée , à propos de ce mémoire , c'est qu'il | renferme le premier exemple de l'application de la méthode des hau- . teurs de la lune à la détermination des longitudes géographiques, et ce | fut nommément M. Vrontchenko, alors Capitaine d'état-major, au- jourd’hui Conseiller d’état actuel, qui s'en est servi avec le plus grand succès à Varna, Bourgas et Andrinople. — Nous avons eu occasion : souvent de parler de la riche moisson d'excellentes observations qu'a : rapportées à la géographie de Russie, notamment de la Sibérie; de à voyage que fit M. Fedorov, aujourd’hui professeur d'astronomie à Kiev, # dans les années 1832 à 1837. On sait que cet habile astronome à | Lo Se observé sur 42 points divers non moins de 337 culminations de la lune, 45 occultations d'étoiles et une éclipse du soleil. Comme auteur du plan et directeur des opérations de ce voyage pendant toute sa durée, M: Struve doit être particulièrement intéressé à en voir enfin les fruits livrés ‘aux savants qui ne les attendent déjà que trop longtemps. Il invita donc M. Fedorov, absorbé d’ailleurs par ses fonctions de pro _ fesseur et de recteur, à lui envoyer une copie nette et collationnée du - journal de ses observations de voyage, et il en confia la partie la plus difficile, c'est à dire la réduction des observations astronomiques pour | la détermination des longitudes , à M. Schidlovsky, aujourd'hui pro- fesseur à Kharkov, alors à Poulkova. M. Fedoroy lui-même se char- gea du calcul des hauteurs du pôle, des opérations géodésiques et de quelques longitudes chronométriques. M. Schidlovsky ayant achevé sa tâche, le nombre des lieux de la Sibérie occidentale, déterminés par räpport à la longitude , se monte à 49, dont Irkoutsk est le point le Plus oriental. Le point extrême méridional de ce réseau est l'embou- - Chure de la Lepsa dans le lac Balkhache sous 46° 20° de latitude, et | le point opposé, au nord, l'embouchure de la Nijnaïa-Toungouzka sous > 65° 45. A présent, pour commencer la publication de ce voyage géo- graphique important, on n'attend plus que la partie la moins considéra- ble du travail que M. Fedorov s'est réservée lui-même. ai ur, de. à craft At ENT ne + service essentiel non seulement aux propriétaires des lavages d'or, mais encore aux voyageurs savants qui, dans leurs courses futures pourront _y intercaler de nouvelles données géologiques et autres observations. — Un autre savant géologue, M. le Colonel Hofmann ayant visité ces mêmes contrées en mission spéciale, a bien voulu mettre lé rapport de son voyage à la disposition de son collègue, M. Helmersen, pour le Recueil que ce savant publie conjointement avec M. Baer. — M. le Comte Keyserling, qui s’est chargé de la rédaction des matériaux pa- léontologiques, rapportées par notre expédition de Sibérie, s'en occupe 4 avec ardeur. Une partie de ces collections, ayant été données à (! M. Middendorff par des indigènes, après avoir passé par plusieurs mains, se trouvent, pour ainsi dire, hors de rapport direct avec le pro- t … duit de l’expédition proprement dite. Cependant, comme elles se com- « posent de pétrifications provenant de la lisière septentrionale de la Si- } L hérie et qui accusent la présence du calcaire coquillierdans ces con- trées, au milieu de-la formation jurassique et à plusieurs miliers de verstes “ de son gite ordinaire, le Comte Keyserling a cru devoir en faire le Al “ sujet d’un mémoire à part qu'il à fait présenter à l'Académie pour son - Bulletin, et dans lequel il offre aux géologues la description de quatre « nouvelles espèces de cératites appartenant à ladite formation. D t D f) Botanique. A! f Q | En fait de Botanique, nous n'avons à citer que trois mémoires : Vessai d'une monographie du genre Ephedra, et quelques remarques sy— “ stématologiques sur les genres Pomelea de Banks, par M. Meyer, et une Enumération monographique des espèces du genre Hedysarum, par à sn 4! M. Basiner. Ce dernier mémoire a été jugé mériter une place dans le recueil des Savants étrangers. j | tea CRE A2 g) Zoologie et Physiologie. Lorsque la seconde expédition de Bering fit dos près. pen lle qui porte le nom de cet audacieux navigateur, Steller observa., pour la première fois, et décrivit exactement une nouvelle forme de Manati dont, en 1768, le dernier individu fut exterminé par l’avidité des .chas- seurs, ainsi que les recherches de notre savant collègue, M. Baer, nous l'ont prouvé jusqu’à l'évidence. L'unique trace que cette espèce éteinte nous ait laissée, comme pour constater son existence éphémère dans la science, c'était une plaque palatine d’une structure particulière que M. Brandt découvrit, il y a 13 ans, dans notre musée, et dont, ! alors même, il livra une description détaillée. On sait que tous les .ef- forts que fit l'Académie, à différentes reprises, pour retrouver au moins quelques restes de plus de cet animal curieux qui, par son sort extra- ordinaire, est presque devenu un mythe aux yeux de certains naturali- stes sceptiques, — que ces eflorts, dis-je, ont été sans succès jusqu'à ce jour, On trouvera donc explicable le triomphe avec lequel nous nous empressons d'annoncer aujourd’hui la découverte d’un crâne presque complet de la Rhytine de Steller, découverte que nous devons à la persévérence de notre laborieux préparateur Voznessensky qui, depuis 1839, exploite avec autant d'habileté que de zèle la côte Nord-Ouest de l'Amérique et les groupes d'îles de l'Océan pacifique, sous le rap- port des productions naturelles propres à ces parages. . On seferasans difficulté une idée de l’ardeur avec laquelle M... Brandt a dà s'emparer de cet objet précieux et véritablement unique dans..son genre pour en — 00 «= LL « … faire objet d'une étude comparative soignée. Les résultats isolés que lui fournirent ses recherches, conduites dans différentes directions, ont été annoncés à l'Académie dans quatre mémoires consécutifs que l’auteur a ensuite réunis sous un titre général et livrés à l'impression. Ce tra vail contiendra, entre autres, une classification systématique de la famille … à laquelle appartient la Rhytine, formant, à elle, le type d'un genre particulier d'édentés. M. Brand y a joint une nouvelle analyse exacte et microscopique de la plaque palatine, comme nous n’en possédons pas * de semblable sur aucune substance cornée, et qui répand un nouveau jour sur la structure cellulaire de ces sortes de tissus. Le même aca- démicien a ajouté quelques nouveaux développements à ses recherches histologiques, relatives au Rhinocéros antédiluvien, et a complété, par là, # son grand travail sur cette espèce éteinte, dont nous avons parlé dans 4 notre. compte rendu de 1840, et qui, avec le mémoire sur la Rhytine, remplira les trois dernières livraisons du tome V des Mémoires, section … des sciences naturelles. Enfin notre Zoologue nous a communiqué, dans : une note, ses observations sur le changement du poil, en hiver, du … hamster de Songarie. — M. Nordmann, membre correspondant à 4 . . A , . . … Odessa, nous a adressé quelques observations relatives à l’ornithologie À - de la Russie méridionale, et nommément sur la coutume des étourneaux Î rosés de faire leur nid en commun, et sur deux espèces d'oiseaux, | neuves pour la Faune de Russie: le cassenoix ou Mucifraga Coryaca- tactes et le Circus pallidus, espèce de faucon. — M. Kolenati, dont nous avons déjà cité les travaux entomologiques, nous à communiqué, en outre, des observations sur le puce des glaciers qu'il a retrouvé dans ceux du Caucase, et trois notes : sur la manière de faire la chasse à la chèvre caucasienne dans les environs du Kazbek, sur la chasse PURE 7 aux faucons des Tatares et sur l'affût à la charogne près d’Elisabethpol. » — M. le Comte Mannerheim, membre correspondant, a publié dans notre Bulletin, sous forme d’une lettre adresséé à M. Ménétriés, des remarques critiques sur quelques espèces de carabiques de Californie, et M. le docteur Weisse un troisième catalogue des infusoires de St.-Pé- tersbourg et la description de quelques espèces nouvelles de ces animal- cules qu'il a observées dans les eaux stagnantes aux environs de notre capitale. — M. Baer, après un séjour non-interrompu de dix ans en Russie, a ressenti, cette année, le besoin impérieux de visiter les établis- sements scientifiques des pays étrangers. Les progrès rapides qu'a faits, ‘ dans ce laps de temps, l’histologie combinée avec des recherches de chi- 4 mie microscopique, et surtout ses propres travaux de tératologie et de craniologie, avaient dù faire naître en lui ce désir, que l'Académie s'em— pressa d'autant plus d'appuyer de son côté, que la santé de son savant physiologiste avait visiblement souffert, par suite des travaux continus de cabinet auxquels il a l'habitude de se livrer. On sait qu'avant sa rentrée dans la patrie, en 1834, M. Baer s'était de préférence occupé de hi". stoire de l’évolution des animaux, que ses découvertes, ayant particulière ment contribué à l'avancement de cette partie difficile de la physiologie animale, lui avaient acquis un haut renom, et que ses nombreux amis et partisans en Allemagne l'ont vu à regret déserter le champ qu'il paraissait spécialement appelé à cultiver. C’est qu’alors, dans le cours de sestre- cherches, il était justement parvenu à un point, où la Russie et sa ca pitale septentrionale ne pouvaient réellement pas lui offrir les matériaux d'observation dont il avait besoin pour continuer à exploiter, avec lemême succés, cette carrière spéciale. Dans cet état des choses, la souplesseret l'universalité de son esprit ne le laissèrent pas indécis un seul moment, de: A is etle grand nombre et la variété des objets dignes de son. attention et de ses eflorts, que lui offrait sa patrie, n’embarassèrent guère .son choix. On sait que, pour avoir changé de direction, son activité parmi nous n’en a été ni moins énergique, ni moins utile. Mais, par un retour naturel sur soirmême que nous serions les derniers à vouloir qualifier de versatilité, — une fois arraché à la contrainte que lui imposaient les circonstances lo- cales, libre dans le choix de la direction à ‘suivre, il s'est, laissé aller à son ancienne prédilection; le désir ardent qui l’animait, en 1834, de visiter les bords de la Méditerrannée! pour étudier les animaux de mer évertébrés, s’est éveillé: en lui avec une nouvelle force, et comme poussé par-un pressentiment, il à fini par céder à ce penchant, bien qu'il l'en- > train4t dans un sens diamétralement ‘opposé à celui qu'il s'était tracé lui-même dans son plan primitif. + Pendant plus de quatre mois, l'Aca- démie fut sans nouvellesde-son savant physiologiste ; lorsque , dans les ‘derniers jours de novembre enfin, elle reçut de lui un rapport détaillé | sürune suite nombreuse d'expériences de ‘fécondations artificielles , qu'il äVait ‘instituées, d'abord à Gènes, ensuite à Trieste ; sur des oursins de mer et des ascidies, et qui ont été couronnées du plus heureux succès, id moins pour les premiers Stades de l'évolution. Dans cés expériences, Vôbservation microscopique des oeufs; immédiatement après la féconda- tion, lui a fait découvrir, dans l'intérieur du moyeu, et avant sa sépa— ration, une lueur oblongue qui se trouve être évidemment dans un rap- port'éausal avec la séparation succédente du moyeu, et dont il à scru- puleusement, ‘et’ pendant ‘des heures entières} poursuivi-les modifications progressives. 1 L'intérét trop spécial de ces recherches. nous oblige à passer sous Silence les ‘détails’ ultérieurs des observations de notre phy- * siologiste et des conséquences importantes qu'il en déduit: Disônsseule- 6 = — ment qu'il considère ‘et qu'il annonce sa découverte, sans aucune réserve ou hésitation, comme un grand pas fait en avant pour pénétrer dans.le mystère de la génération, — comme un nouveau fait constaté, renfer- mant en lui le germe d’autres découvertes, plus importantes encore, aux— quelles on parviendra par l'observation, combinée avec la loi de l’ana- logie qui préside à l’oeuvre de la création. Nous ne doutons pas que M. Baer ne se fasse un devoir de mettre, le plus tôt possible, à la disposition et à l'appréciation des savants, sa nouvelle conquête dans le domaine de la science, et nous féliciterions celle-ci, si ce nouveau succès que notre collègue vient de remporter, contribuait à le ramener dans sa direction primitive qui paraît décidément être celle où sa vocation l'appelle. Deux mémoires de notre collègue, M. Hamel, forment en quelque sorte, la transition entre les travaux de la section des sciences naturelles et ceux de la Classe historique. Car, dans l'un de ces mémoires ; qui porte l'inscription ,, Dinornis et Didus, deux genres d'oiseaux éteints,“ M. Hamel, après avoir donné un court aperçu des recherches aux- quelles les ossements fossiles de ces oiseaux ont donné lieu à M. Owen, entre dans une discussion savante de l'époque probable de leur extinc- tion, et établit, à cet effet, des rapprochements fort curieux entre les plus anciens rapports de voyages qu’il a été à même de consulter dans les riches dépôts de livres de la Grande-Bretagne. Ce mémoire que M. Hamel nous adressa de Londres, au commencement de cette année, était accompagné des plâtres de la tête du Didus ineptus ou Dodo et d'une tibia, d'un fémur et d'un farsometatarsus du Dinornis giganteus, espèce qui, à en juger par les dimensions de ces ossements, a dù avoir 10, pieds de haut. Les originaux de ces plâtres ont été’ découverts dans la Nouvelle-Zélande. D re sun Le second travail de M. Hamel se rapporte à une découverte qui intéresse particulièrement l’histoire des voyages en Russie et celle des rapports commerciaux de notre patrie avee la Grande-Bretagne. Le voyage dont il s’agit, et dont M. Hamel nous a rapporté une rela- tion inédite, date du commencement du 17ève siècle, et a eu pour pre- mier but, par conséquent, l'unique port de mer qui, à cette époque, entretenait des liaisons avec les puissances maritimes étrangères , celui d'Arkhangel. Le nom du voyageur, John Tradescant (découvert par “conjecture, car le manuscrit est anonyme) paraît d'autant plus mériter d'être tiré de loubli, qu'il appartient au premier fondateur d'un musée d'histoire naturelle dans sa patrie, musée qui existe encoré , mais sous %e nom d’Ashmole. Tradescant était attaché à la suite de l’ambas- “sade anglaise de Sir Dudley Digges, 1618 et 1619, et fait preuve, “dans sa relation, d’un talent remarquable pour l'observation, car, entre : “autres, il y parle des blocs erratiques et du phénomène particulier qu'of- _ frent les marées dans la Mer blanche et que les indigènes nomment Manikha , deux objets qui, de nos jours encore , attirent à un si haut . degré l'attention des géologues et des physiciens. L’avidité, avec laquelle on recherche chez nous, et non sans raison, les anciennes relations des _ “étrangers sur la Russie, fait de la découverte de M. Hamel une véritable acquisition pour l'histoire de notre pays. Un rapport circonstancié dont motre collègue voulait nous faire lecture aujourd'hui, si le temps l'eût : permis, sera incessamment offert au public dans le Recueil des actes de cette séance. à ln 2, CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOLOGIE. bone ,dnutl. el vies, a) : Histoire. _ M: Oustrialov, occupé presque exclusivement à compulser, à classer * — M — A et à rédiger les sources qui lui affluent en abondance pour-son histoire de Pierre-le-Grand, nous a communiqué; pour son tour de lecture, à titre d'échantillon de son travail, une revue’critique des ouyrageshisto— riques relatifs à ce grand Monarque. Il a employé les mois d'été à faire un voyage en Allemagne et en France pour la recherche de documents historiques inédits qui ont rapport à cette même période glorieuse de l'hi- stoire de Russie, et nous avons vu, par la relation qu'il nous a faite-à son retour, qu'il a été assez heureux pour trouver ; dans les archives se- crètes d'état de Vienne , des matériaux éminemment importants .et.en grande abondance, relatifs surtout à Yhistoire du malheureux tsarévitch Alexeï. L® même académicien, aidé par MM. Sjügren et Kunik, a soumis à une révision soignée les manuscrits de feu Krug, et en a fait lobjet d'un rapport détaillé, accompagné d'un inventaire complet de cette précieuse succession littéraire. Elle aété, en définitive, confiée aux soins de M. Kunik qui se propose, dès l’année prochaine, d'en faire. com- mencer l'impression. Cet académicien, outre son ouvrage sur les Roos suédois, dont, comme nous venons de le dire, il a publié, cette, année, la seconde partie, nous a lu un mémoire dans lequel il établit la con- nexion qui existe entre les deux campagnes maritimes que le grand-prince Igor entreprit vers Byzance, et la seconde campagne des Russes dans la mer Caspienne, connexion qui n’a pas encore été dèment expliquée ‘ Jusqu'à ce jour. En comparant les renseignements fournis par Nestor, avec différentes sources orientales, on trouve que, dans sa seconde cam— pagne à Byzance, en 944, Igor ne parvint qu'aux embouchures du Da- nube où la paix fut conclue. Il retourna dès lors, avec sa suite, à Kiev; mais sa cavallerie turque eut l’ordre d'envabir la Bulgarie, tandis # que l'élite de ses forces navales ; sous le. commandement. de Kintal , se ER dirigea vers la: mer Caspienne dont ces pirates varègues ‘ravagérent. pendant plus d'un an, les côtes. — Dans un second mémoire, sur les premières origines et le développement successif de la noblesse slave, llesmême historien établit la distinction de trois éléments divers qui ont concouru à former cet état, et qu'il désigne des noms de pur-slavon. dergermanique et de turk. M. Kunik, en s’aidant de l'archéologie indo— germanique et turque, fait voir que ces trois éléments se confondirent déjà dans les derniers siècles du paganisme et au commencement de la période chrétienne de l'histoire des peuples slaves. — Nous ne devons point passer «sous silence ici un titre que M. Kunik s'est acquis à la reconnaissance de tous les amis de l'étude rationnelle et critique de l'hi- stoire-de Russie. En examinant avec soin la correspondance littéraire de . feu Krug, notre collègue a trouvé, entre autres, une suite nombreuse . de’ lettres du célèbre helléniste de Paris, M. Hase, dont Krug avait réclamé l'assistance, pour la mise à exécution des projets éclairés de . feu le Chancelier Comte Roumiantsov, par rapport à l'édition critique de certains historiens de Byzance et des sources orientales les plus im- portantes pour l'éclaircissement des points obscurs de l’histoire de Russie. | M: Hase lui-même avait déjà donné sa savante édition de Léon-le-diacre, ets s'était chargé, en outre, de celle de Psellus et de George Hamartolus: ilbavait déterminé feu Saint-Martin de se charger des extraits à faire desvauteurs orientaux. La: libéralité du Chancelier avait mis des sommes considérables à Ja disposition de ces illustres savants, pour faire face aux frais de ces publications qui, cependant, n’ont jamais vu le jour, et Jaffaire entière paraissait vouée à l'oubli. L'Académie, sur le rapport qui lui en fut fait par M. Kunik, jugea la chose trop importante, pour À ne pas tenter au moins un essai de la remettre en marche. M. Hase : . ‘ À - CE e- lui-même vint au devant de tous ses désirs. Des occupations gravesvet pressantes, dont cet illustre savant avait été chargé par son gouverne- ment, l'avaient forcé de mettre de côté d’abord, et ensuite de perdre:de vue le travail qu'il avait entrepris pour le Chancelier, particulièrement dans l'intérêt de l'histoire de notre pays. Saint-Martin était mort sans avoir achevé sa tâche, et il n’y avait personne à Paris qui aurait pu le remplacer. Cependant les sommes destinées à ces éditions étaient dépo- sées intactes, en attendant leur destination future. seu s'élèvent à au- delà de 17 mille francs. M. Hase, en exprimant à l'Académie ses re- grets de ne pas pouvoir encore songer à s'acquitter de sa tâche, arce- pendant accueilli, avec l’empressement le plus désintéressé, la proposition qu'elle lui a faite d'en charger , sous sa direction immédiate ; quelque jeune et habile philologue de sa connaissance. Son choix s’est arrêté sur M. Miller, helléniste distingué, attaché, comme M. Hase lui-même, à l'administration de la Bibliothèque royale de Paris, et nous pouvons annoncer aujourd'hui que l'impression de Psellus a recommencé et qu'il y a lieu vi de voir désormais cette affaire, que le Chancelier avait tant à coeur, avancer sans interruption ultérieure. l10q M. Dorn a préparé une édition du texte persan, avec la traduction allemande en regard, de l'Histoire du Mazandéran et du Tabéristan par Sehir-eddin, et nous a lu un mémoire relatif à l’histoire de l'Emireaf- ghane Khandjéhan-Lodi, d’après Nimet-ullah. 11 a complété sargram- … maire de la langue des Afghanes en y joignant un choix convenable de | pièces tirées des auteurs de cette nation, et nous a rendu compte, dans un rapport, de ses occupations dans la bibliothèque grand-ducale de Gotha qu'il a visitée l'été dernier. | 18. ip M. Brosset qui, également, vient de faire un voyage à Venise À Ù À eboà Paris, a noué des liaisons utiles avec la congrégation des Mékhi- taristes de la première de ces villes. Non obstant une absence de trois mais, notre laborieux collègue a cependant trouvé le temps d'achever un ouvrage volumineux qu'il nous a présenté sous le titre de Révision des lawtraduction des annales géorgiennes jusqu'au règne de Bagrat IV, 4027 de J.-Chr. avec différentes additions, comprenant, entre autres, la traduction d'une chronique arménienne qui est l’abrégé des annales jus- qu'au même règne. | … Le voyage de M. le professeur Abich de Dorpat a fourni à notre Bulletin un article fort intéressant sur les ruines de la ville d’Ani en Géorgie, accompagné d'un dessin des principaux monuments d'architecture, seuls restes que ce lieu remarquable a conservés de son antique splendeur. L b) Lettres orientales. M. Bôhtlingk, après l'achèvement de sa Chrestomathie dont nous avons fait mention, à l’article des ouvrages publiés, a entrepris l'édition du Mugdabodha de Vopadéva, ouvrage grammatical fort considéré dans le Bengal, et qui non seulement par le système, mais encore par la terminologie, diffère essentiellement de la grammaire de Panini, et ré- _ clame, par cette raison, des études particulières. Le texte de la gram— maire, accompagné de courtes scolies en langue indoue, à paru, il y a quelques dix ans, à Calcutta. L'édition, que va nous donner notre san seritiste, renfermera, outre le texte revu soigneusement sur les manuscrits de Tubingue et de Copenhague, une explication des termes techniques, un registre alphabétique des règles et, dans la préface, un exposé rapide du système de ce grammairien. Dans une note sur l'appareil sanscrit de la bibliothèque du Département asiatique du Ministère des aflaires M: 'S du étrangères, M. Bühtlingk croit avoir donné la première notice” d'ou vrages sanscrits imprimés en Chine. Ils se rapportent tous à la littéra- ture bouddhistique et sont tellement défigurés, qu'on ne saurait en re stituer un texte sanscrit tolérable qu’à l'aide de la traduction tibétaine qui y est jointe. D'un autre côté, notre orientaliste signale, comme très utiles, les dictionnaires sanscrit- tibétains et tibétain — sanscrits de cette bibliothèque, et il reproduit, comme curiosité, un échantillon d'écriture prétendue russe, extrait d’un syllabaire, mais qu'on n’est guère parvenu x déchiffrer. Une seconde note du même auteur fournit des éclaircisse- ments, des additions et des corrections à la seconde édition de la gram- maire abrégée et critique de la langue sanscrite de M: Bopp:1Une traduction tibétaine de l'Amara-Koja que possède notre Musée -asiatique a fourni à M. Bôéhtlingk le sujet d'une troisième note. C'est le plus ancien et le plus célèbre des lexiques sanscrits, car il remonte au com mencement de l'ère ‘chrétienne ; ‘et l’on ignorait jusqu’à ce jour qu'il en existât une traduction tibétaine. Nous ‘ajouterons encore que notre jeune collègue a secondé activement M. Schmidt dans’ la confection-di! ca talogue de la grande collection tibétaine provenant de la succession du baron Schilling de Canstadt, et qui forme l’un des plus beauxorne= | ments de notre musée asiatique. — M. Bollensen, professeur-adjoint à l'institut pédagogique central, a préparé une nouvelle édition critique « de l'Urvasia, drame sanscrit de Callidasa, en grande partie d'après les M matériaux , recueillis encore par notre défunt collègue, M. Robert Lenz. M. Béhtlingk se serait fait luizmême un devoir de piété de » se charger de ce travail, important pour l'étude des dialectes modernes ; et populaires de la langue ‘des Andous: Mais comme il eût été dé- … tourné, par là, de ses occupations habituelles et favorites, l'Académie a “ 09 — accueilli d'autant plus favorablement l'ouvrage de M. Bollensen, et s'est empressée de le publier sous ses auspices. c) Philologie Classique. M. Graefe a offert aux philologues, dans deux mémoires consé- cutifs, des observations critiques, tendant à établir les règles générales qui régissent les conjugaisons dans les langues indo-européennes, et il nous a présenté, en outre, de la part de M. Muralt le jeune, un tra- vail d'histoire littéraire, relatif aux codes manuscrits de Grégoire de Na- ziance, de Glykas, d’Aristote et de ses commentateurs, et accompagné de notices sur la littérature grecque moderne, travail auquel ses occupa- . tions à la Bibliothèque impériale et publique ont fourni le sujet à l’auteur. a d) Linguistique. Notre voyageur-ethnographe, M. Castrén, avant son départ pour . la Sibérie, a déposé à l'Académie un mémoire de philologie comparée sur la signification de l’accent dans la langue lapponne, mémoire que M. Sjôgren a jugé digne de figurer dans le Recueil des savants étran- - gers. — M. Middendorff n’a pas non plus négligé, dans ses courses, . de recueillir avec soin les notices de linguistique et d'ethnographie qu’un - séjour plus ou moins prolongé au milieu des diverses peuplades de la Sibérie a pu offrir à son attention. C’est ainsi que nous lui devons des . recueils de mots et des observations grammaticales des langues des Toun- gouzes et des Yakoutes dont les philologues lui sauront quelque gré. Aussi une partie de ces notices, celles nommément qui concernent la . langue toungouze ont-elles été confiées au savant M. Gabelentz d'A tenbourg. Quant au yakoute, qui tient le milieu entre le. tatare et le 7 = 00 — mongol, M: Bühtlingk a été,tenté.de s'en occuper, en: s'aidant/toute- fois des lumières de ses collègues, MM. Schmidt.et Dorn. 4, 1. e) Statistique êt Economie politique. M. Küppen a publié, dans là gazette russe, un article sur’ l'em- ploi des moÿennes arithmétiques dans les recherches'de statistique. . Pour donner un exemple de l'application des règles qu'il y établit, il y'a joint un aperçu du mouvement du commerce extérieur d’après les don- nées officielles publiées par le Ministère des finances. ‘Cet exemple lui ayant offert des résultats ‘instructifs, il a cru devoir le reproduire dans le Bulletin, à l'usage des lecteurs étrangers. Le même Académicien’s’est empressé de soumettre au calcul la densité relative de la population dés 37 gouvernements occidentaux dont le travail de M. Schweizer nous a fait connaître la surface. — Enfin M. Bernhardi, qui s'est déjà . recommandé à l'Académie d’une manière distinguée par plusieurs/savantes analyses ainsi que par un ouvrage manuscrit étendu sur les causes qui ont déterminé le caractère du royaume des Francs, vient de nous ‘com= muniquer, cette année, un mémoire dans lequel il discuté les cônséz quences de la division des biens-fonds sous le ‘point de vue des prin- cipes de l'économie politique. Foie vb nn | fn roly mode if és hi Résumons : La Classe physico-mathématique et celle d'histoire et de philologie ont tenu chacune 19 séances. Le: nombre des articles traités dans la première a été dé 312, dans la seconde de 234. : Dé ces 543 articles, 86 se rapportent à des lectures d'ouvrages ou'dermé= © moires destinés à° la publication, ‘et dans ce nombre, il ‘y a° 14 ouvrages + 1 étendus, 27 mémoires et 45 notes. La section physico-mathématique y “estrreprésentée par 33 articles, celle des sciences naturelles, par 26, . etrla Classe d'histoire et de philologie a fourni le reste, savoir 27 pièces. Wingt=trois académiciens ont livré 50 articles, y compris 11 ouvrages détachés qui, en partie, sont déjà sous presse; 5 dissertations et 2 ou- wrages ont été présentés à l’Académie par trois employés attachés à son service, ‘et 6 autres pièces par trois de ses membres externes, hono- “rires où correspondants, enfin 23 articles, y compris un ouvrage détaché, Lemon À à ad : ti Li mor: ont pour auteurs 19 savants qui ne tiennent par aucune espèce de rap ports à l’Académie. | hits | “4 IV. EXPÉDITIONS SCIENTIFIQUES. +. 1. ExPÉDITION CHRONOMÉTRIQUE ENTRE PouLxkova, Moscou D hier vb jollo °.), ET N ARSOVGE. … En 1842, M. le général Schubert, alors directeur du dépôt mi- Jitaire et topographique de l'Etat-major! de Sa Majesté, avait conçu le “projet de soumettre les grandes opérations ‘géodésiqués de l'empire, à . mesure de leur étendue toujours croissante, à un contrôle sûr, au moyen “de la détermination astronomique de quelques points, dispersés ça et là ldans: l'enceinte ‘de ces opérations. Comme à toute"entreprise utile, la sanction ‘impériale: ne put: manquer à ce plan sagement conçu ; la di- rection spéciale en fut confiée à notre Observatoire central, et une somme Suffisänte mise à la disposition de l'Etatmajor, pour défrayer les astro- _ nômes qui devaient y être employés. Or, comme il s'agissait, avant tout, de’ bien fixer la longitude de Poulkova par rapport à Greenwich, an méÿen des’ déux expéditions ‘connues dé 1843 et de 1844, il fallait * + 1 remettre à 1845 l'exécution de cette nouvelle opération qui avait pour but de joindre Moscou et Varsovie avec Poulkova, et de comprendre dans cette jonction un point intermédiaire sur chacune des deux lignes, savoir Valdai d'un côté, et Vilkomir de l’autre. Ce fut encore M. Othon Struve qui fut chargé de conduire en personne l’ensemble de ces opé- rations. La station de Moscou fut confiée à M. Dôllen et munie d’un des instruments des passages qui, l'année dernière, avait servi à Greenwich, et d'une excellente pendule de Kessels appartenant à l'observatoire. de Moscou. MM. Liapounov de Kazan et le lieutenant Alexandrov s'établirent à Valdaï avec deux chronomètres et une pendule de Muston. M. Struve le père se chargea lui-même à Poulkova de la détermina- tion du temps à l'instrument des passages de 4 pieds. M. Baranovsky de Varsovie fut appelé à Poulkova pour se comparer avec nos astro nomes, et pour se familiariser avec leurs méthodes d'observation, et M. Struve le jeune le reconduisit à Varsovie, à l'effet d'y présider en personne aux arrangements nécessaires pour obtenir le plus parfait ac cord possible entre les diverses parties de l'expédition. Quant à Vilkomir, M. Alexandrov eut le temps de s’y rendre de Valdai et d'y établir un petit observatoire temporaire avec les instruments et horloges néces- saires. Quarante chronomètres étaient destinés à servir au transport du temps, car M. Dent nous avait de nouveau fourni, avec le plus grand désintéressement, douze de ses excellents chronomètres qui même n'a- vaient besoin d’être remontés qu’une fois par semaine, et pouvaient par conséquent être confiés aux conducteurs des mallespostes qui, à cet effet, avaient obtenu des instructions très positives de la part de M. le Di- recteur des postes de St-Pétersbourg. Le 19 juin, les quarante chro- nomètres avaient déjà fait huit fois le trajet entre Poulkova et Moscou, es darhe re AT MT Us et le 1 septembre, le même nombre de courses entre Poulkova et Var- sovieétait terminé, et l'on pouvait immédiatement procéder aux caleuls. Bien que ceux-ci ne soient pas encore entièrement achevés, nous som- mes cependant déjà en mesure d’en citer les résultats principaux. La position de l'observatoire de Moscou est à 287 58°,2 en temps à l'est de Poulkova, et ce résultat ne diffère que de ?,, de seconde de celui que M. Othon Struve avait trouvé, en 1842, par un seul voyage avec douze chronomètres. L'Observatoire de Varsovie est situé à 37” 115,36 en temps à l'ouest de Poulkova, ou à 14 14” 45;,7 à l'est de Paris, chiffre qui diffère de 17, de seconde en temps, ou de 25°, secondes en arc de celui qui avait été admis jusqu'à ce jour. Le contrôle dé- finitif de ces chiffres, qui reste encore à faire, ne pourra guère les al- térer de plus d'une dixième de seconde. Nous ferons observer finale- ment que notre expédition de cette année a mis hors de contestation les deux faits suivants auxquels on éteit loin de s'attendre à priori, sa- woir Î. que la marche des chronomètres, dans le transport par terre, est plus constante et plus régulière que dans les voyages de mer, et 2. que l'exactitude des longitudes chronométriques, déterminées à l’aide d'un seul chronomètre, dépend, avant tout, ‘de la perfection de sa com- pensation. 2. MESURE DES DEGRÉS DE MÉRIDIEN EN FINLANDE. … La mesure des degrés de méridien en Finlande , entre l'ile de Hochland et Torneo, est enfin terminée après quatorze ans de travaux pénibles; car, l'été dernier, MM. Sabler et Woldstedt ont mesuré | la seconde base près d'Uleaborg et déterminé la hauteur du pôle à » Torneo. Le mérite principal de l’heureux achèvement de cette grande opération géodésique appartient à M. Woldstedt qui, depuis 1836, SE 7e en a été chargé presque seul, et y a par Conséquent employé dix belles an— nées de sa vie. Nos voyageurs ont rencontré à Torneo les savants suédois, chargés par leur gouvernement de la reconnaissance du terrain entre Pahtawara en Laponie et la frontière du Finnmarken norvégien. Nous nous félicitons de pouvoir annoncer que ces savants ont déjà marqué un réseau de triangles jusqu’à Kautokeino, et que nous attendons, sous peu, la nouvelle de la démarcation d'un second réseau, du côté de la Nor- vège, entre Kautokeino et le Cap-Nord. Dès lors, il n'y aura plus à dou- : ter que: la grande opération russe ne soit continuée jusqu'à la pointe septentrionale extrême du continent européen, grace à la haute protection qu'a daigné accorder à cette entreprise le Monarque éclairé de la Suède, tandis que, chez nous, ons’apprête à faire commencer, en 1846 ,1 les opérations analogues qui doivent joindre le Dniéstre avec le Danube. Nous ajouterons à ce propos, que M. le général Tenner, conformé- ment à l'ordre suprême que nous avons annoncé dans notre dernier | compte rendu, a déjà déposé à l'Observatoire central une ‘copie nette de la relation de ses travaux géodésiques, exécutés, depuis 1816 à 1840, avec une si noble persévérance, dans les gouvernements de Vilna, de Ja Courlande, de Grodno, de Minsk, de: Volhynie et de Podolie. + 1 3. ExPÉDITION DE SIBÉRIE. Pour compléter notre compte-rendu, il ne nous reste plus qu’à ajouter quelques mots sur la partie de l’expédition de Sibérie que M. Middendorff vient d'achever avec tant de suécès. A son retour de la grande île Schantar;: le 14 août 1844, notre voyageur se hâta, comme on sait, d’expédier son bateau avec tout l'équipage et lesucol- lections à Oudskoï, afin de prévenir la saison des neiges, si précoce dans PR he leStanovoi-Khrébet. Accompagné seulement du topographe Waganov, ibs'embarqua lui-même, dans une petite chaloupe à deux rames; pour serendre vers, le sud à l’embouchure du Tougour, et de à, en fran- chissant avec des: rennes la chaîne des montagnes Kouroundou, vers l’est, où,les Ghiliaques , peuplade qui ne reconnaît aucune souveraineté ; ont leurs habitations fixes. Ici, nos voyageurs entreprirent la levée de la A b côte, de mer, inconnue à mesure qu'elle s'étend à l’est, lorsque les tem pêtes, d'automne les forcèrent, à trois journées seulement de l’embou- chure! de l'Amour ; de rebrousser chemin, pour regagner le Tougour. Le 20, septembre, M. Middendorff, accompagné de son fidèle topo graphe .et de trois Yakoutes ; comme guides , .se mit en marche vers Vouest, en longeant la frontiére chinoise, tantôt à pied, tantôt montés sur des rennes. Ces utiles animaux servaiént aussi de bêtes de somme pour le, ansport des provisions; ils avaiént été fournis par les Yakoutes de fort loin, et des relais attendaient: les voyageurs aux sources de la riviére Silimdji. Le voyage se faisait le long de la pente méridionale du Sta- - noyoï, à travers .de forêts épaisses et vierges, riches, de nos jours encore, . d'animaux à fourrure de toutes espèces, et offrant d’amples moyens à … la subsistance du Toungouze-chasseur. Les Toungouzes et les Yakoutes, « sujets russes, se rencontrent ici avec les Ghiliaques indépendants et les sex re née Ngatkou, originaires des îles Kouriles, et avec diverses peuplades de race . mongole, reconnaissant la souveraineté de la Chine et dont les Dahou- riens seuls sont cultivateurs sur les rives de l'Amour. En général, au- … cune de ces nations, soumises au sceptre chinois, ne se sert de rennes, ce qui fait que les vallées seules et les pieds de montagne leur sont accessibles, tandis que la pente occidentale du Stanovoi a été, de tous temps et dans toute son étendue, habitée seulement par des Toungouzes D = ‘D = russes. Aussi cette frontière naturelle est elle tacitement reconnue par le gouvernement chinois et marquée même par des bornes ou piles de pierres, placées de distance à distance sur plusieurs affluents de FAmour. La borne, p. ex. qui se trouve sur le confluent du Ghilouï et du Dji est visitée, tous les trois ans, par un employé chinois, chargé de rem- placer l’ancienne lettre de bornage par une copie fraîche. En adoptant M donc cette frontière naturelle et reconnue par les Chinois, au lieu de celle qui est tracée sur nos cartes, le territoire russe s'en trouverait agrandi d'un espace de 50 et quelques mille verstes carrées. Le 15 novembre, notre expédition traversa le Silimdji, et le 15 décembre le Dji, larges tous les deux d’une verste, et parvint le 12 janvier de cette année à la rive de l'Amour. Le 14, on atteignit la première vedette kosaque, au confluent de la Schilka et de l’Argoun, d'où, en suivant les | routes de poste, nos voyageurs revinrent à St-Pétersbourg, le 20 mars. Nous an’avons guère besoin d'ajouter que M. Middendorff, se- condé par quelques savants amis , travaille avec ardeur à la relation de son intéressante expédition, et que l’Académie s'est chargée d’aviser aux hi moyens de la publication de ce voyage. k { CIC L. LISTE % ES MEMBRES ÉLUS A L'OCCASION DE LA SÉANCE ANNUELLE - DU 29 DÉCEMBRE 18%5. MEMBRES HONORAIRES. M. le Conseiller privé actuel Vrontchenko, Ministre des finances. | : M. le Comte de Salvandy, Ministre de l'instruction publique en France. MEMBRES CORRESPONDANTS. gers: Classe Physico-mathématique, Section de Physique et de Chimie : M. J.-B. Dumas, Membre de l’Institut de France. 4 Classe d'Histoire et de Philologie, Section des lettres orientales : D. M. Stanislas Julien, Membre de l'Institut de France, et M. H.-H. Wilson, Vice-Président de la Société asiatique de Londres. EC ——— 0 3% sr d À e ane « 14 û ste (rene: ré: nérdreé a eus ; ide: L'intS rh LA & A net SE Mit y > urres puu0ées hé atanoe à distapar eur phare mi | É La Due, 1 dr sl se MÉTOEE- veà r 6 situe, ee des trobte 108 Lu) GEAR à 1 2 “ehgcaé AT LA EN RARE LÉ: cut Mate re ne où eu de à | sien de Ch bé D “ryraudé ra spas. 5-40) se werden vert rt bi PDT RE ALL. 220 7 DRE LEE VENTE TE LE + robot LLodandstaent oi rang) + pal pes ji é Doha: Nos) ca a Meséiiie arr rend Le à te oh tr Ge MX RG TAN NO Tea MPOD et» PÉRR ER EE. es soaetl 3h me OUT REPTPT E sen D csigolotidt "sb 15 Siaift svel' do onett 05 Jntikealt ob srmeW CAR 7 mme eee em nn .. he NE. 7 semence “ap 4466" oi A te ET ee as hs, SEE. br m0 [ER Late Pre ART PL COR OTUYETB 0 OTAAEHIO PYCCRATO SBPIRA IE GAOBECHOCTH, IL À HAETHEBLIMB OPAUHAPHEIME AKANEMNKOME. à de DC du RATE ARE 4 “ ô AL rie er tas éie De 2e der fi CT | ' Pur s 05 à 4 ver CR De 4 cr trie à na AEtE se RAM 4 da EE PAR ET ARS AT on ET TT Je T7 PT a cd. A NA LE PR ET A ET LE D ns ep Poe CAR à émis Re AE et ler 1 4 ST A. DE PRIS pi à mnt ah rs: ion à C2 D ui Da. + ARE à LEE CDS Rnb). € à 4 LA 1/1 Hauark Hbimbmuaro ro4a, Orxbaenie Pycckaro asbira n Caosecno— era) Ha ocHopain 5 Iloxoxenix cBoero, BouMO CE npeacrasieniems rs Oômee Co6panie Akazemin Hayks 068 u36pania Ilouersaro iena rabienia M. E. AoGanosa 88 Opaunapnbie AkazeMuru Ha BakanT- Hoe mécro no Konuum M. A. Kpriioga. : Crarcriñ Cosbrauxs M. E. AoGanopz, coraacno cr Bricouaü- 5: pasphiueniems 07» 24 Hoa6pa 1841 roua, npaanmars nocroan- pe. yuacrie #5 sauatiaxr Orabaenis. Ous bus 13 xbrs Abücron- is Uienomws mneraropckoïñ Pocciäcrkoä Axazemin, m c5 spoiria Orxbaenia ocraerca Pegakropows IIL roma Caosaps. : Ha HE OAHOKPATHO BO3IATAEMO OBLAO Pa3CMOTpbHIE TPaMMATHUYeCKHXB iñ m CTaTeñ, COCTaBeHie NOAPOOHBIXB NPOTPAMME NpeTOAaBa— arO ASbIKA BB YACOHPIXBE 34BE1CHIAXB H T. IL OHE AABHO BE Jareparÿph nousyerca YBaxeHieMB 3a NePEROAE CTHXAMN CHE DBBIXS Tpareaiñ: «snrenia #5 Ariuab» u «ezpa.» CoGcrsen- counueuin ero, KaKB HaNPAMbPR Tparezaia BB CTHXAXB: «l'oAy- : H HÉKOTOPBIA JHpHACCKIA CTHXOTROPEHIA H3BÉCTHBI 3aHHMAIO— a Pycexor Caosecnocrrio. lo npeacrapienio Orabaenis, Oômee ue Coôpauie ,Akazemin n36paio ero 85 Opannapurie AkaleMnkn, Ha UTÔ nocrb40Balo 1 BbICO4AIUEE yrBepx4enie. Ha ocuosauin 4 [loxoxenis csoero, Orxbienie BB CKOPOME Bpe- MeHN BOIMO CB npeacTasienieMs 85 OGmee CoGpanie Akazemin 0 ne— peumexoganin AzxBronkTa Orabienis A. HU. Bepeannroga 85 9rkcrpa- OpAnHapHPIe AKka1eMnrN. Ou cocrours Pegarkropoms Il-ro roma Caosapa un sanumaerca OÛBACHEHIEMB CTAPUHHBIXB CIOBB, BCTPPAAIOINXCA BE APEBHEXE .Na— marTauraxB Pyccroï Ciogecaocru, Kakk ncropauecroï, TakB H 10pnAn- uecroï. OrAbienie Bo3Jaraers Ha Hero pasCMoTpie KHUTP, TPEOY IuxXB OCOGCHHATO 3HAHÏA ApeBHOCTEÏ, PHIOIOrIM 1 naïeorpaæin. Ha asopabii (nomb Komexcriü) Cosbramrs À. M. Bépeaunrors c5 1830 roxa o6parnas runwanie sceñ Poccin ua yuenbie TpyAbi rom. Ou, rar» yuacraurs #B Apxeorpasnuécrof Dkeneammin, OTASAËHO npOnsBETE PasbICRAHIL BB MOHACTBIPAXT : Coxosenrows , ‘Baxañero— Hsepcromr, Boropoammxo-CsinkcroM, Marapieso-Kaassnnicroms, Huio— Hosoropkeroms n 85 Diropumesoñ nyCTbIRÉ. Crepxs Toro, OHB 0062 bxars Ouonenryr n Bsreryro ryGepuin n paso6pars apxusbi MAOrHXS MOHaCTBIpeñ M YÉ3AHBIXE ropozoss BB Hosroporcroï, Iekoscroï, Treperoï, Apocrascroïü, Kocrpomceroü, Biaammipcroü, Hwxkeroporcroï HAKAHEINE raiiref, ornncois, CYAMSIVE AE, POSLICKOPS 1 NpOL CS XIV no XVII 66.» Muoxxecrso aktopr, Pb HAVE 3aKMOUATOMNXEM | CHATHI CH HNOAIMHHAKOBS A. VU: DepeAnt ROBES COGCTBEHHOPy4HO} u CB 9THXB CHUCKOBB Ou nedaraimcr. B5 1835 ro1y, no yuperret Croidencrows ; Auercasapo-Ceupcrows , Tnxsnnickows = Venenckow® | De tr e n KRasancroï ryGepniaxs. Br 1834 roay Okeneamnis npeacrasnaa Ara® - aemin Hays # Aecarn æoiianraxs «Coôpanie Aapernuxs rpamMaT#, - — 63 — min npn Aenapramenrk Hapoamaro Ilpocrimenis Apxeorpasnsecxoï _ Kowwuccin, À. M. Bepeanuros®s, Kakb 1er e4; mpusexs #5 nopa- É A0KB M NPATOTOBHAIB KB NEJATAHIO NEPEAAHHPIA BB He npio6phrenia Oxeneamniu n, no nopyueniro e1, ocmorpbas C Ilerepôypreria 6nôaio- . ren Munerarorckyio UyGmmmyr, Opmnraxnyro, Akaremim Hayks { … n Pymamnogckaro Myseyma, #5 KOTOpBIXS, ALT NONOAHERIA KOLICR HI Jkcneamnin, sbmmCars MHOriA 3aMbuareabhpia rpammarb. B5 1836 » OA: 35 npioôphrenii ef BEUUAN BB CBbTB GAKTBI,, COOpaHHbie BB | 6n6 iorekax® un apxusax Pocciñcroñ Junepin» 85 4erTbipexB ToMaxr, b KOTOPBIXB NePBbIË, HATNEMATAHB NO1B peaakuieo A. M, Bepei- mi OBa, CB COCTABICHHBIMH HMB NPeANCIOBIEMB H O0BACHATEIBHBIMN wbuaniamu. Br 1837 roxy na Hero pos10xeH0 6110 Kommncciero menie 150 Bpemenauross n HasHauenie OCHOBHBIXB M TNOOOUHPBIXE ickoBB Kaxyaro. Br 1839 roy om npeacrasurs KRommuccin cn- MaTH4ECKOÏ KOHCTEKTB NOHaro n34aHia JbTonnceñ, KOTOpOE COCTA— ors 20 40 25 romoss. Ilo sromy muauy, yrsepxaennomy Row icciero, usaaub1 À. M. BepezxanuroBsims sropoñ uw Tperiñ ToMb1 maro Coôpania JAbronnceñ, #5 KoTOpsIxS sarkaiouarorcs Jhronnen escxaa m Hosropoackis. Crepxs Abronnceñ, on 3arbabisars Sayrommmu nsaaniamn : |, Axross FOpnanuecruxs ; 2, Corpemennoïñ a Koromuxnma o Poccin #5 uaperrosanie Auercia Muxanro— a (npu ue COCraBuTS NpnMbUAHIA H CAOBAPE CTAPMHHBIXE CIOBH, ep scrphuarommxea), n 3, Ÿraszareia kB Arrams Apxeorpaænuecrkoï exunin. OGmee Co6panie Akazemin n36paio Azrsrouxra À. I. Be- ANKOBA BB JRCTPAOPAUHAPHBIE ÂKkaleMHKM, HTÙ GJarOÿrOAH0 OBI1O paurs u Ero Mmneraropcromy BEanuEcr8y. Tour npn KkoBUÉ HbIHBIHATO rOIA, HEOKHAAHHO, NOCMbAOBAIA 10— — 64 — repa oaoro n3 Uaenors Orabienis. 13 Hor6pa ono amunaocs 8% sanb Aéäñcrsureasnaro Crarckaro Cosbranxa À. M. AsriKkopa, aba- Tea ÿCepAHATO H 3acryxenHaro. Aroônrem Pycexaro ciosa nm Pyc- ckoÿ Mcropin He MOoryTR 3a6bITL TÉXB YCAIYPB, KOTOPHIA OKA3AÏE Haÿ— KAMB NOKOHBIÉ AKaJeMHKB, H TO PEBHOCTH, Ch KaKOIO OHB TOCBA— Wal HMB TPYAbI CBOH H 3HAHi4 AO NOCrbAHATO daCA KUBHN. À. M. Asmikos» poanaica 85 Mockeb, 14 Okra6pa 1773 r. Orens ero, nowbmmxs [llanxaro ybsxa TamOoscroñ ryGepnin, BocnTbipars n yuux» CHIHA Criepsa 10Ma, 88 Cerb [lapanosb , a norowes oTaare gs Mocrogckiñ nancioks l. Baproais. Ilpexye, nexxeam MO1010Ë 4e s0BBKB KOHUAIB HAAICKANIEMB OÔpa3OMB yueHie CBC, ABÉHAANATH JÉTS | sanncain ero BB CeMeHOBCKiñ NOIKB CEPXKAHTOMB, OTKYA4, NOIYAABIUN | osnnepCroË uuxB, BB 1797 rOAY OHB BHINIEIB BB OTCTABKY H OCTANCA R» CBOeMS umbniu. epess Tpn rosa, Ilauxoe Asopancrso n36paso ero BB noMoutHmKn cBoero IlpeusoanTeaa npn ycrpoenin no Bsico- UAÏIIEMY NOoBe.rbHIO 3anaCHBIXB CEIPCREXS Mara3nHOB5. Br 1802 roay A. M. fAssikoss npnôburs BB C. Ilerepôypre n onpexbamica Ha cayx6y 88 Aenapramenrs Hapoanaro Tpocrbmenis. 3a nekaroueniews AeCATH JÉTH, BB IPOAOMKEHIE KOTOPBIXB OHB COCTOMIS BB Kannesapiu. l'aasnaro Îlpartenis Vanannrs , 3xbcb, 85 Aenapramenrb , nposeaenà 6bIa HMB NOUTA BCA CIYKEOHAN KU3HB. TO OOCTOATEIPCTBO MHOTO xbHCTBOBAIO HA TO NOCTOHHCTRO YACHBIXE TPYAOBB €r0, Ch KOTOPIME OHB He Pa3IV4aiCt, KOHCUHO, NOAIePAKABACMEIÈ NPHPOAHON KE HAMB HARKAOHHOCTIIO H JIH0003HaTeMBHOCTIIO. Haxo1acb BB nenTph aan CTPamiU HAPOAHArO mpocBbniIeHIA H JACTO CHOCACb HENOCPEACTBEHHO CH | sunamu, [pasnrezmcrsoms onpexbiaembimn BR VACHYIO CIYKOÔY, OH# GesnpepsirHo CAAOBATE 3a pasBUTIeMB HAEÏ M CAMPIXB CIOCOOOBE pac— npoCTpaHeHIA 3HaHi. Hauaro XIX crorbris 5 Poccin npeACTABIAETBE 3PÉINME, TAYOOKO— } sHaunreibHoe AA ea Obrronncanis. HOnbi Muneparops BocxoanTs … Ha mpecrorzs CB YOÉKACHIAME BOSBBIMENHO-YNCTIME. Pacnpocrpanenie _ mpocsbuenis npeoôaaaers Haas schmn Ero xesaniamn mn agnxers _ momo Ero. Caiasa mupnrixs noasurogs yMa npezcrapaserea Emy 85 _ camoms Osecraimems Buab. Mcropix noasracraaro Emy mapoaa — npo- s#bCTHANA A001CTEÏ H OXPAHATEIPHAUA HPABORB — OÔPalaeTE Ha oco6enkoe BHuMañie Kporkaro Monapxa. Snamennrbii n35 yue- Gsimmiñ 8% Poccin eme npn Ekarepuns [l-ü, Konunrs B5 570 COpOKa—-1bTHI TPYAB CBOÏ, KOTOPOMY CYKAICHO OBLO npe06pa-— y HaCB HAer0 06paGorTbisania Pycexoï Mcropin. Ilossaenie r5 cebrb Iiëueposa Hecropa paaocrao orossaïoce 8 cepanrf » Juneparopa. Hu oamus locyaaps He noka3bisars 10 caxe s TAKOÏ YTOHHCHHOCTH BB H300PÉTEHIN HATPAAbI, KaKYIO HOKA3alp cauxps À, marpaxaaa Illiénepa. 9ro narpiornuecxoe asmxenie coo6muiocs 4 Hameï Anreparyph. Toraa senuexs Kapausnns à Gescmeprabiñ noasurs. Baumasie À. I. A3riKkopa 06parn- saxabäuiä YAeHBI TPYAB, KOTOPPIMB OHB IOCTABHIB CEOA 5 ussbcraocrs. Îleperoas I[iéneposa Hecropa oxonuenr ame 5 85 1808 roay. l'ocyaape npukasark n3804n418 HaneuataTs ero Ha s KaGumera Ero BEinuEecrea BB noïb3y nepesoaunka. Bnpo- , OHB HE NEPBHIMB OBIXB ONbITOMB AHTEPATYPHBIXB TO 3AHATIH ; cp Hero COOCTBCHHO HAUHHACTCA OOOPOTB TO BKYCA KB IPON3BE— b, OTHOCHMAMCT TpAmMo KB oTedecrsennoïñ [cropin. Ao cuxx PS, KäkKB MHOrie H3b, MOAOJIBIXB JNTEPATOPORB, OHB HE COCPEAOTO— 9 UHBAlB YMCTBEHHOÏ AATEILHOCTE CBOeË Ha ar006nmoû uae$. [lepsbit u35 HaleYATAHHBIVE MB NePEBOAOBE H31auB BB 1803 roxy. Aro Ob110 «Pascyxaenie Bexkapia o npecrymeniaxs n Haraganiaxe.» Bs 1807 TOAY ABHICA OH CB Aioraïesoñ apamoñ: «BuoGtennbiï [ercnnps.» Ha crbayromiü roxs nepeserenbi um» Gb C5 H'hmenxaro A3bKa © «Cpasnenia, 3awb4ania 1 MeutaHia, nucanubia BB 1804 roay 80 Bpema nyremecTsia OAHuMB Pycexnuz.» B% o1n0 spema cx Hecropoms ne- yaTaiCA €rO HepeBO1B 3HaMeHuTaro Tsopenia Monrecreë : «O cymecre 3ak0H0BB.» Br 1812 roay BbimOo BB CBÉTE niepese1eHH0€ MB 135 DeñepOaxa : «Dniocosnuecro-HOpnanuecroe nscrbaoganie Focyaap- CTBeHHOË N3MbHPI HN NpeCTynieHia nporuss Beimuecrsa, CD KpaTkHMB HadePTaHieMB HCTOPIN 3AKOHOAATEIRCTBA O CEMB NPECTYIHIEHID.» Bor urTùd cosepmieno GEO BR TedeHie AeCATR JÉTB OAHNMBE M4e— AOBÉKOMPB , KOTOPbIÜ BB TO %KC BPEMA HE HNOKHAAYB FIaBHOÏ CBOCÏ cayxOb1. Ilepexoax KB ApyroMy nepioay ero anrepatypabne 3an4miñ: HEJb3A HE S3aMBTATE , UTO OHB H BB O00PaOOTRÉ A3bIKA CIbAOBAIE 8a yerbxamn gbra. BR aecatb J$Tz, Co spemexn yupexaenis Mnancrep- crsa Hapoanaro Ilpocs$menia, a3bB Pyccriñ, æopMb1 ero n camsya YKpalueBis BbipaxkeHi HOBCEMÉCTHO npnaaan BB Poccin 10rm4ecrÿr0 TIPABHABHOCTP, TOHHOCTH, ACHOCTb, ACTKOCTB H NPOCTOTY — BakHbiMeE u3B HOBBIXB €rO KaueCTBB. TakHMB O6pa3OMB BB HOBBIXB TPYAaX5 À. W. A3pKOBa COCAMHAIOTCA AA HaCB ABa AUCTONHCTBA : : BBIOOPB npexMeToRs, KACAIOIMNXCA nCKHOunTeHO Pyceroï Mcropin, n 13518, OTAMAAIOIMIHCA COBPEMEHHOI OTAAIROI. Ilocrb Hecropa, #8 1819 rO1Y, HlépeBels OHL H3JAHHBIA AKazemnroms Kpyrom®s «.lep6eprons n3CrbAOBAHIA, CIVKAUUA KB 00BACHeHIO Apesneïñ Pyccroï Hcropin.» Ha apyroï roar naneuarano am 6b140 «Kmar6ypreposo Kparkoe u3— — 67 — sbcrie © Pyceroï Toprogrb, KaklMB OOpasOMB OHaf NpON3BOANIACE pes 8c10 Poccuo 85 1674 roay.» 3naromerso © npeameramn, cay— KAUUMN AOOONBITHEIME AONO1HeHIEMS KB Mcropin nonruuecroÿ, n0o— 13H0-6B10. KAKB AUA TlEpPEBOAUHKA, TK H A14 yOanKn. Oco6enno camp .onB Oo1be nu Ooïbe BXOANIB. BB H3Y4eHIE BHYTPEHHATO ObITA apesneï Poccin , 3anacaacs marepiasamu Ha noacHenie TpyARbüMEXE sonpoco8r. Br 1822 roay nszars on6 Kanxky: «Cnyranks #5 [ap cr8o [loascroe n 82 Pecny6anry Kparocry10. ». Mexay ThMs on TOROBHAB YACHOMY CBbTY HOBbIÏ HOAAPOKB, KOTOPBIÏ NOABIEHIEMB CRONMB AOdKeHB ObIIB HANOMBUTE Hecropa, CyaA 10 BaKHOCTH CBoeï H HOIB3É aa #amueïñ Vcropin. «CoGpanie nyremecrsiñü kB Tarapams un Apyrums Bocroumbims Hapoaame , 85 XIII, XIV x XV crozbrin, 1) Iliano— Kapunun n 2) Acueanna», sbuo 88 1825 r. Ilepesoaunrs Haneua- TaiB -er0 CB JaruCkEMB NoAMBHHUKOME. x MmnevratTorcris BsauuecrsAa Bcewsiocrnsbüue yÿaocronin noxalosats emy Gpraian— TOBBIE HEPCTHN 3à TPÿAB, CTOIb 3aMP4ATEABHPIË H ACIOIHEHHEIE CH | HCTAHHBIMB ÿCTÉXOMB. Tocroancrso À. WU. A3rirosa BB anTeparypabix 3aH4TiaxB, 10— CTOHHCTBO MHOTOUHCICHEDIXB TPYAOBB €TO H BHAUMAA HOJB3A, KOTOPYF0 UPUHOCHIR OHH HaYKAMB, AOCTABHIN EMY BB KPYTY Y4EHBIXB HECOM— mbnnoe, ysaxenie.. Bc$ aux Yuenpix OGmecrsa n Yunsepcurerm HpHCIAAT EMY. AUTIOMPI, OAHH Kakb CBOCMY AbüCTBUTEIPHOMY, Apyrie sarb [ouernomy ueny. B2 uncr$ 3THxB JeCTHPIXR 3HAKOBR BHHMa— Bis, 0e3B COMHBHIA, OHB OCO6eHHO KB CEPAUY DPHHAIB HECTh, OKA3AH— LA euy MunEPATOPCKOI0 Akazemiero Hays, 88 1830 roay u36pas- mer ero 8% cson Houerabie Uuembr, n Humnerarorerorw Poccii- ckoio Akazemiero, 88 1833 ro4y npioOmuBuelo ero KB unciy Abücr- * me. ER BBTEMBHBIXS ienors csoux8. B5 sro pes, c5 1825 roaa, À. HE. Ass «og» 6bLrB yxe Auperkropoms Aenapramenta Hapoanaro Tlpocrtme- is. PascrpoenHoe 310poBbe 3aCTaBy10 er0 OANAKO Ke BCKOPÉ OCTABHTE rPAKAAHCK YIO cayxOY , TBMB Ooï1be A4 HErTO TPYAHYIO, ATO OHB HE MOTB Pa3CTaTRCA CB JMOOHMBIMN CBOUMM 3aHATIAMN HO JAUTEpaTypé. Bx Pocciücroï Axasemin, no cmepra Henpew$anaro ex Cexperapa IL. M. Cokouïosa, À. M. A3r1KkoBR yrsep:kaemr GbLTE BB 3TOMB N0— JeTHOMB 3BaHiH, KOTOPOE, CP OCHOBAHIA AKaJeMIH, 3aHHMA4B OH Tpe— Tiñ, CYATAA CB 3HaMennTaro Jenexuxa. Îlpn yapexaeniu #5 Akate- im Hayks Oratienia Pyccraro aspixa n CiosecHocru, Ha Hero 346cx, C5 3BaHieM3 Opaunapharo AKkazeMuKka , BO310#KeH0 GbLIO COCTaBieHie npoToro1oBs 3acbaaniü. Î3r roamunbixr Orueross Orabienia B4aRo, Ch KaKOIO PeBHOCTIO OHB COXbCTBOBAIME MY BB nonozHenis Pycckaro CaoBapa, BBINNCHIBAA H3B CTAPUHHBIXE H HOBBIXB KHNTB TakiA CIOBa, SOTOPBIA HAN He BHCCEHBI BB NpexHIe CIOBAPH, MA OCTABICHEI 035 npuMÉPOSE H HAAICKANMXE OÙPACHEHIÜ, HAH, HAKOHEUMD, HE CHAÜKEHEI HEOOXOAUMBIMH YKä3aHiAMH. TO nOnOJHeHIe 34HNMalO €rO AbATeab- HOCTR H BB HBIHbIIHEMB TOAY. . Mexay TbMB neproHauaïbHaro €r0 CTPEMIEHIA KB H3JAHIO KHBTE no uyacrn Pyceroï cropin He Morin ocraoenTs Hpkakif nepembnbt rs ero notoxenin. Br 1838 ro1y nus Haregarana : «Kuaura Boas- womy Ueprexy, nan Apesnaa Kapra Pocciäckaro locyaapcrsa, nono senHaa Bb Pasparxb n cnncannas #5 Kaury 1627 roxa» One crapa- TAbHO OTBICKHBAIB YŸ UACTHBIXB JA PYKONNCH, BB KOTOPbIXE COXPAaHAINCR HCTOPAYECKIA H3BÉCTIA, MH COONPAIS HXB AIA NONOAHEHIA cBbabHiñ © pasHbix anoxax3. Taks 83 1842 ro4y Gb1IN n31aRb1 MB: «3anncxu Bacnaia Asercanaposnua Hamokuna.» Ouf o6aumarors ne ds. MN pioas Pycexoï Hcropiu ors spemexs Ierra L 10 Exkareranm Il M AOCTABIAIOTE UHTATEIO MHOKECTRO MOOONBITHBIXE HOAPOOHOCTEÏ, Kaks © abücrsiaxs Ilpasnreïscrsa, rak5 n aacrabix aroaeü. B6 Hbi- nbmmews roay A. M. Asvikoss yenbrs Bbyars #5 CRÈTE nepese— ae es ©» paunysckaro as6iKa «Banncrn Atoka JAnpiñckaro # Pepsmkeraro 80 Bpema npeGbisanin ero npn Muneparorckom® Poc- ciäckoms Asoph 88 38anim [locra Kopoaa Menancraro 1727 — 1730 TO10B5.» TH BCÉ TPYABI He OBLIM TPOCTO MEXAHHYECKOÏ, KAKB TO— BOpurca, paGorToro. Ilepesoaunrs 060raimais ux5, 414 60abmieï no4b3b1 durTaTeieñ , HCTOPHYECKAMA- IPAMbYAHIAMH , BB KOTOPBIXB BHAHBI TO OGMMpHHIA 3HaHiA w HadwrannocTs. Ilocrbamee yuenoe npeanpiarie, 3à KOTOPHIMB 3aCTada ro BHe3anHañ KOHJHHA, ObAO npurorosseHie KB NEYATAHIO KHATH, 10 BCÉMB OTHOMEHIAMB sambuareasæéüme. Bors gr nncars omB © Heñ 20 Orraôpa rk8 TT. Ilperchaaresscreyromeny ss Orabuenin Pycexaro asbika mn Ciosecnocrn: «Caimurows Tpnauars MTS TPYANICH À HAAB COCTABIERIEMS RHHTM, KOTOPOÏË HEAOCTABAIO BE Hameñ anreparyph: 970 «Ilepropnsri Ciopaps. » Ilpuseaa KB OKOH- qamiro NepBbia ABB UaCTH, 4 BHeCES x» BB Ayxosabiiü [leacypariü Komurers, ors KoToparo ob GB npeAcrasienpt Csarbümemy [pa gureascrsyionmemy Cunozay. Ilo pascmotphuin rpyaa moero, Cearbünii Cunoxs OGsaroc10BnIE OHBI KB HaredaraHi. Bcabacrtsie cero, 4 Ca6— Jaxs upezb BBAOMOCTH H KYPHAIBI OÜBABICHIA, KAKB O MOEMB TPY/6, TaKb MH O NOANUCKÉ Ha HnePBbIA ABb UaCTH. ATO 00PABIeHIE HMbH uecTb NpHIOKHTE Y Cero», 4 npou. Bce counnenie Morio cocrasuTe OKO40 OCbMR TOMOBE. Ono NpeACTABHAO ÔbI H3BACHEHIE KaAKAATO CAOBA, OTHOCAIHATOCA KB NPeEAMETAME Leprss, H3BACHEHIE, HE TOAPKO CO CTO— poubi 4HAOAOTiU, HO n nCTOPIN , reOrpa#if, APeBHOCTEË H pou- sé D Exean KB 97HMB TPYAaAMP, YÆC O0HAPOAOBAHHLIME C5 HMeHeMB À. I. A3b1KOBa, NpACOCAMHNMB Ge34NCIEHHOE MHOKECTBO COUHHEHIÏ, KOTO— PIA TOuTH exeMbCAIHO noMÉMArS OR 6e3B NOANNCH HMEHH CBOErO BB PasHbiXB NEPIOANAECREXE IBAAHIAXS, BB JHUNRIONEAIECKOME Jer— CHKORb, M BB 3anncKaxB VuenbixB OGmecrss, ere npu6aBnME KE HIMB er0 OTpOMHOe CO6panie PyRONNCHBIXB HCTOPEMECKUXE. MaTepia— J0BB, KOTOPBIE CB TaKOIO AFOOOBIO M HEYTOMHMOCTiIO HAKROILIAÏB H XPa— HHAB OHB AA PasHBIXB HPEANPIATIH; TO MOKHO BOOOPA3HTP , KaKYI0 Gn6moTeRy MOrAN ObL COCTABHTR IMOABI KAÜHHETHOË KU3HH PTOTO, MO— 603HaTeIBHATO TPYKEHHKA. | osPaoTos , HoLICTMP B% npoaorxenie upiabusaro roga, Orabaemie Pyceraro a3biKa 4 CaoBecHOCTH, KaRB 1010%eH0 Ob110 BB 1844 roAy, COGnpatoce HO ABa pasa BB Heabaro. Bcbxx ero sachbaaniñ Gbiso 75. laapnoe m3 3a- Hariñ ero BB 3aCbAaHiAXB OCTABalOCb HO NpekHeMÿ CocTaBienie, Pyc— craro Caosapa, Br reuenie 1845 roza npousrano, ucnpasieno n ROHueHO neuaraniems 64 ancra, BB KOTOpIXE 00BACHEHO 29,767 c108S. TaruwB& 06pasom, co Bpemenn yapexaeuis cBoero , Orabienie sañe— uaTal0 KB KOHIY HaCTOAIArO TOJà BOOÔIE 110 COCTaBieHio C10Bap4 144 ancra, KroTophie coaepxars o6%acuemie 40 70,000, c1085. ro KacaerC#, 40 oco6oï Kommuccin aus npeasapureibHaro uTeHia, Mate piauogs Caopapa, npeacrapasembixs. Peaarropamn, Orafienio, #5, Heü He HaCTOAIO O0.7be Ha1OOHOCTH , TaKB KakKb BCE NPHTOTOBIEHHOE ,AJ4 eA NPOCMOTPA OBLIO NPOUHTARO — U OHa CB HaMala TEK)IUATO PO4à SakpbiTa. Âb1B, oébnniaisno nocTynnsmuxe 8 Orabienie , HpeMO= XCHO BB COÜPAHIAVE H KOHUYEHO BB 1845 roay 35. . 200 CHE 3anaria, TpeOoBauia 06pasoBanis 0c06B1xB Rommucciü u3B HBCKOIb— KAXB AKa1eMHKOBB, IH CHEHAIPHLIXS TPYAOBE OAHOTO H3B. Ü1eHORS EE + Orxbienis, He npephisaancs BB Treuenie ro1a. : K5 HumB Orabienie BbISHIBAEMO ObIO NPA CSAYIOIXBE CAy4aaxB. — |. l'ocnoamms Mn- aucrp5 x [pesnaeurs Akagemin npuka3ars npenpoBoAuTs Ha pa3cmo- Tpbnie Orabieuia Tpn Terpaan «Kypca Caosecnocrn a1a lummasiïü», cocragienxaro acnekropoms ToGoasckoï lomasin, Koirexcrnus Ac- ceccopoms Epmossims. — IL Kannrans-Jeïürenaurs 3esenoû npeACTABHIB BB Orabuenie HÉKOTOPOE YHCAO COOPAHHEIXE HMB 00.14C7- HbIXB C10BB CB OOBACHEHIEMB 3HA4EHIA UXB, BB NPeANOIOKEHIN, He noxesaerzs an Orxbienie BOCNOM30BATRCA HMH AA nonoïHeHia C10— Hapx, 4rù n O5MO n0B0A0MB KB COCTaBienio #B Orabienin oco6aro sa orors npeamers [losoxenis. — III l. [lpeachaareascreyromi nosyagas 075 locnoauma Muuncerpa n Ilpesmaenta Akaaemin cabay- iomee npexoxemie : «[. Muaucrps Bayrpennuxe Aa, no cooôme- go Ero mneraroperaro Bricourcr84a lepnora Marcnmuu- JIAHA ÂEËXTEHBEPTCKATO, UTO PaCOTHI NO naMATHHKy Âepxasnua, B034BnraemMomy BB KRasaur, ‘NpHBOAATCA BE Akazemin Xy10xeCTBE KE OkOHYAHIO, IPOCHTE COCTABUTE BB ÎImnEeraToPckOÿ Akazemin Hayke npoekTB HAaANHCH, HASHAEHHOËÏ HA OAHOË CTOPOHÉ NbeACCTAIA HaMAT— .#nka. Borbacrsie cero nokopnbäme npomuy Bame Ciareascrro npea- soxume Orabieniro Pycekaro a3bixa nm Caosecuocrn 3anatbca counne- HieWB IOMAHYTATO HPOEKTA, H HOTOMB COOOUIHTE OHblü MHb, AIA npeacrapienia Ha BpicouañuEE Gaaroycmorpbuie.» [lpezroxeuie Toraa ke H ObO ncnoaneno. — ÎV. Orabienie ciymaso ssinncery “35 npororoïa Orabienia Hcropaueckuxs Hayks n Duiotorin 0 roms, uTo, no cmepru Hazsopnaro Cosbrauka [lnmrkesuua, asropa eKop- mecaosa Pycekaro a3biKka, 0106penHaro Akaaemiero Hayr3 , ocraiocs MHOrO PYKONHCHBIXS CounHenii; ro locnoamms Muuucrps n Ilpesu- | = 70] = aenTB AKaJeMin, NOJAraA, ATO PasCMOTPÉHIE OHBIXE MOKETBE ObITb He Gesrote3HO kB y4eHOMB OTHOIMEHIR, nperposoxaaers Tpyast LT. Iam- KeBnua 85 KoHæepennio AA n0py4enif, KOMY cbayers, pazcmoTp$- HiA OHBIXE H AA AOHeCeHia © 4oCTOuaCTRÉ nx8 Ero Bricokonperocxo- auTeisCTBYy, à n0ocemy Mcropuro-Dnaoïornuecroe Orabienie, oro6pars nÿb UHCJA CKASAHHBIXB PyKONuCeñ OTHOCANMIACA A0 CAaBAHCKHXB Ha— phuiñ, NOAOKAIO NpeNPOBOANTS HxB Npn OnuCu Ha pascmorphnie Or xbienia Pyceraro aspika n Caosecnocrn. — V'. Koxexcriñ Acceccop® MeuuoBw npeacrasiars BB Orabienie no HÉCKOAKY pass Oo4buiA BBHIHCKH CAOBB, BHIOPAHHBIXE HMB H3B PasHBIXB CounHeHiñ. — VI. Op- angapubiñ Axaaemurs IL M. Kennens npocnrs l. [peacbaareas- CTBYIOIATO OÔpaTUTS BHAMaHie OTafienia Ha NPATOTOBIHHOC HMB BB NpozoixkeHie HÉCKOIBKEXE JTE COOpasie AON01HeHIÉ KB NpEKHAMB Caosapaws n cocrasiaionee Gorse 20,000 cons , urù a nepezano 6b110 Orabieniems BB 0C06yI0 Kommneciro. — Asa roumbäuaro O0BACHEHIA CIOBH , HA3bIBAEMPIXB TEXHH4ECKHMH, HI NPAHAMEXKAUNMXB CHENIAIPHO KaKOÏ HAOYAb Haykb, BB TPyAaxB I-ro Orxbaenia npaauMain yuacrie; KakABI n0 06paGorTsIsaemoñ aMB naykb, lr. Arkaremurn I-ro Orabaenin: B. K. Bummesckiü, B..4. Byuaroscriñ, K. A. Meñeps n A. À. Kynæsep®. Msx ancaa Houerubixs ienogs Orabienia Pyccraro a3bika u Ciosecnocru, Fe- nepars-Maiops lopasnxs Hukenepors A. H Cokoïoss cs npex- HHMB YCePAIEMB HPOAOMKAIS OÜBACHATE CAOBA NO 4acTH l'opasixs Hayrs; a Crarckiñ Cosbraurs B. M. Ilepesomnro8® sannmaica pascma- TPABAHIEME KOPPERTYPHBIXE AuCTOBB CioBapa, Cco06man 88 Orxbienie noïesHbia sambuauis. Vs nocroponanxs Auws, TePMHHBI NO “ACT HABUrANI A KOPaGIECTPOEHIA, KaKB H Bb TPOMEANEME rOAY, OOBACHANE — D D — Kanuraus-leïütenanrs À. IL. 3Sesenpiñ, a no soeunomy nekyctey Ka- nurams L'eneparsnaro Lra6a I. M. l'exeono8e. Ws5 Bpemeauoï Mocrosckoï Kommnccin, 3a abibiuHiä TO4B, Hpea- craBiens 85 Orabienie Oruers CxbAyIOMaAro Co1epxaHIA: (Ta : «Mockoscraa Bpemennax Kommuccix 85 1845 roy npoaoxrxaua o6brasIA CBON 3aHATIA NH HMbJa exkeMbCAUHBIA 3aCHAAHIA, HCKIOUAA sakanionBie MÉCAuBI n Th, 8» rotopbie ieupr onoï, M. M. Aasri- ao8® un C. Il. Ilegvsipess, 0643aHb1 npnCyTCTBOBATE pu YHHBep- CUTETCKAXB JK3AMEHAXE H BB OHBIXE YAACTBOBATE. BB CHXB 3acbJa- niaxs uenpr Akagemin unrTaan pascyxaenin no uacru Pyceroï Fpam- MaTHRu uw Mcropin Pyceraro aspra n Crogecnocrn, m COBbINAINCE 0 NPHTOTORIEHHPI VE 110 CHMB HPeAMTAME MATPIA TAXE. Opanmapurims Aratemnxows n Sacayxennbnrs [poseccopows M. W. AassraoBbim, corJaCHO CR 3ambuaniamn Arazemnra À. X. Bocro- KOBa, TepecmoTphHa CTATbA O TucaumelnbIts UMENALT, M NPEACTA- siena Araremin Hayrs gnopb o6paGoranas crarba 0 Hapnuinx. "Opannapusi Axazemues M. IL [oroauu», noayungs o64eruenie OTB THKKOÏ OOMb3HH CBOCË, HO NPHAIAHÉ KOTOPO OHB NPHHYKACHPE 6buB ocrasuTs Vunsepcnrerr, unTars BB OAHOMS ns sachaaniñ Rom— Muecim Joxeawnoe caoeo Kapamszuny, manncannoe MB 110 ciyaaro o0T- Kp5imia 85 CumOnpcrb naMATanka HesaôBennomy Hcropiorpaæy. -mAmmonrrs Akazemin, Opannapabiü Hlpoæeccops C. IL espi- peus, enprrorosnas crbayiomir cran: 1) Gnauenie omeuecméennero | BBA 60 ECEMIPNOME, NACMENHOME U HAPOUROMS omnoweniaxz; 2) O ne- pesodn Cenuennao Mucanin na Caacancrüt asvxs u 06 omnowenu Ca- enno-Ueproenwo asewa Ks Pyccromy. CsepxB Toro, OHB npo40.rrarr nyOsnaubia seruin Heropin Pyceroi Ciosecnocrn. 10 ns AR ds AzaBionrrs Arxatemin IL M. Crpoess saunmasca Céodoms Pyc- cxuxs Lpammamuxs w usxaxs Kamaaors Gubaiomeru Hunepamopckaro Oéwecmea cmopiu u Apesnocmeu Pocciucruæs. TaknmB o6pasoms ‘iembr Mocxosckoï Bpewennoï Kommuccis, HCTIOIHAA cayreOmiA cBON OGA3AHHOCTH, H 5 HBIHÉUHEMS TOAÿ no BOSMOXHOCTH NOCBAIIAIR TPYAbI CBOH 3AHATIAMB ÂKAIEMHUeCKHMB — cocraBieniro Pyceroï lpammaruku n co6npauir Marepiatosr 414 Mcro- pin Pyccraro asbixa n Caosecnocru.» M33 uucia apaauaTu am», Cocrasaarommx» Il Orabienie Axkaze- min Haykp, ToibrO ABbHAANATE HAaXOAATCA 34bCP BR Crotmmk. Ho TaKB KaKB COCTaBienie C10BapA He eAMHCTBEHHAA OOH3AHHOCTR AKka4e— MUKOBB , Aa H NPAMÿIO noabsy PyccromMy #3bKky n CaioBecHOCTH npa- HOCHTE KaKAbl JNTEPATYPHBIË TPYAb, O3HAMEHOBAHHEIË PaCNPOCTpa- HeHIEMB HOJIC3HBIXE UCTHHB M CIYKAILiË PYKOBOACTBOMB KB BbIACHEHIO 3aKOHOBB AH3bIKa; TO OTxbienie CHHTAETE A0ATOMB CBOHMB NPEACTABATE 3a$CE yKkasaHie Ha 3aHatia ‘lienoss CBOuxB no uacru Pyccroï Cio— BeCHOCTH BB Teueie 1845 roga. Opamnapariü Akazemure Kaase IL A. Iupnackiñ-IHuxmaross, Epeachaareacreyioniü BB Orabienin, n0 06asaHHocru cBoeï, BO3Ia— raemoñ na Hero 12 Ilozoxenia, pacnopaxaaca BCÉM, uTd Kacaerea AO NOPAAKA 3aHATI BB OTAbIeHIN, NPHCYTCTBOBAXB BO BCbXE erO 3a— CPAAHIAXP, OCTOAHHO BHOCIAB BB COOpagie 3aMbuaHiA CBOH Ha RaKAbIË #3B JNCTOBR CAOBAPA, H NPOYHTEIBAAE HXB EULE Pa3B HO OROHMATEIH— HOMB IIPHrOTOBIEHIN KB NeXaTaHio. OHB, BB OTCyrCTsie l'ocnoamma Muauucrpa Hapoanaro Ilpocrbmenis, ynparaars Munncrepcrsoms € 15 Tous no 15 Okraôpa, a mbwmb 3 rperiñ pass l'ocnoammous Mu- a me D aacrpomz x [lpesuaentoms Arkañemin n36pats n yrsepxaens Tpeaci- aareascrsyrommme Îl-ro Orxbienia Ha cxrbayromie A8a roya. Opannapuariñ Akatemnxs Dnsaperr, Murponoaurs Mocrosckii ma Kozomencriä, Aocrasuar B& OTa$ienie nponoBbau CBOH np Cr$— ayiomews nacemb na uma TV. Ipeacbaareascrayiomaro: «Ilamarys moro 0643aHHOCTE, BB OTHOINEHIH KB npeABOAnMOMy Bamu Orxbieniro Aka- aemin Hayks, u :xKetan AaTb OTUCTR BB TOMB, ATO CiA OOH3AHHOCT, Bb INOAUHHEHIN WbAAMB CYILECTBEHHATO MOTO CAYKEHIA, MHOIO HOCHIBHO HCNOAHACTCA, NpenposoxAar npu cewrs Kk3 Bamewy Cisreascrey n31an- HBIA AHOOHTEAAMH UepkOBHaro uTeHia Caopàa n Phun, BB TpexXE TOMaxr, BH HÉCKOAPKO ÜCAOBB OTAPAIBHO HAale4ATABHBIXB , NOKOPHbIUE NpoCA PEACTABATE OHbIA OTxbieHio. » ir Oparmapnrii Arazemurs MunorkenrTiÿ, Apxienncrons Xaprkos- cxiä m AxTBIPCKIH, MperposoauBun 85 OrAbieHIe HANEYATAHHBIA HOBb{A Tpa cson Ilponosban n oauy Pur, cooGumas 8 nucbm$ K3 l. Ilpe1- chaaTeabCTByIOIeMY CAbayIOmiA n3BbCTIA: «ecrs MIO npeACTABnTE B» OoraryiO KOppany Bainy HÉCKOAIBKO MaabiXB AENTE OTB yOoraro Tpyaa csoero. Kezazocb GbI CAYKUTE OOMBIIHMB, HO Ha Ce pazp He Moxems. Bmbcro Toro, A04roMS nounTaw ao8ecra 40 cBbxbnia Bamero, YT0,BB HPOAOIKEHIE HACTOAIATO TOAA OKOHAEHE MHOH, COCTABIABINIHCA no nopyueniro Hauaascrsa, «Élamarauxs B'spr1 Tpasocrasnoÿ»; pasuo HPArOTOBAEHbI KB H3AAHIO BB CBbTB «bBecbabt Ha CBaryr etbipe- AeCATHHny Oo rnaaenin AzamoBoms» n «Caosa mn Phuu Ke nacr8$ Xapr- sogcKoË.» B csoe ppewa Bce cie He npemnners ABNTBCA Ha Baurs CYAB, CTOAPKO K€ CHHCXOANTEABHBIË, KaKB H NPOCRÉINERHBIË. Ja CHMP, npæsbisaa Ha, Bacs w pc Arkazemiro Hayrr, Giarociosenie Bora pasy- % y HE X < LAND A _— 6 — 7,4 so85, CR AYECTBOMR AYIeBHaro ysaxenit kb Bams 1" 1106Bn 0 Xpa- CT, UeCTR MMBIO OBITH», M PO 0 bi : SD FPT RNA Opansapaniñ Arasewnrs R. IL Apcenses», nporomxaa coGnpaTs nosokuTeaspiA CBbAbHia o Poccin 414 06oramenis nun OTEMECTREHROÏ Crarnerurn, 0603phsarB, 10 8046 Hauapcrsa CRoero, pasaeit ry6ep— ain. Kpomb o#unialbHbIXB PallOpTOBB, KOTOPBIE OHB CBOCBPEMEBHO npeacrasaaas Locnoammy Muaucrpy Bayrpenanxs Abies, Hanncanpi HMB, 80 BpeMA npob31a 10 ryOepHiaMB, 3aMbU4AHIA O COCTOAHIN FOpO— 1085 n yÉ310Bb, JeKAUWXS Ha Tparré. Ero nyregbit 3ambTkn Hane— yaranbi 88 #Rypaar Muuaucrepcrea Bayrpeñuuxs Abus Opannapariÿ Arxazewurs IL. T. ByrKko8®% npucyrersosars 80 BCbXH sachaaniaxs Orafienis, yaacrsOsals BB OGILUXB TPYAAXB T0 H HO cTOAHHO AOCTABIAIB CBON 3awbuauis Ha KopperTypnpie anCTb1 CA0BaPA, HPACOBORYIAAS OÛBACHEHIA HA MHOTIA HS CTAPHHHBIXE CA108E PycCKaro A3bIKA. | fiat, ir» Opanuapusrü Arazemurs A. X. BocroroB® sannmalca cocraie- HieMB H peaaruiern Broparo Toma Caosaps. Or snecr 85 Orxbienie sawbuania cson Ha oTsbirs Araremnra M. IL Aassiaopa, Kacareïbno ero TeOpiH CHPHIATATEIBHBIXS BOOÔuIe um PyccrnxB BE 0C06eHHOCTH:» Bx Komwmncciu, cocrasienHoÿ AïA pas6opa pyKonnceñ Haasopnaro Co- sbranxa Iinmresnua, emy nopyaeno 6b110 pascmorphaie «Kopaecaosa #bisa Boremcraro, Ciosapeñ 1351KkoBR Boremckaro, Crasoncraro, Cep6= craro, Bepxne-Aysauxaro n Boaraperaro, lpamwarmee 135Ko8R Cua= soHCKkaro, Boremckaro, Bepxne-Aysanxaro x Kpauackaro, rakxe Tpa- BEI 00pa30BB CI0BR BB DBoremcrome sa3b1kb m Bnôxiorern Crarat— cxnxB Hapbuiÿ.» Vcnoamnes 510 nopyaenie, ons RHeC& 85 Orxbaeie CBOH COOÛPAXKEHIA, KOTOPBIA H OBLIR 0Z06peHBI. OHB yAaCTBOBAIE BB NE Dre Kowwccim aan Ganxaïñmaro no1po6Haro pascmorphnir 20,000 caso, gsreueñie MHOTAXB JÉTE COGpaHpixB Axkazemnroms Il. U. Kenne- HOMB U HPEACTABIEHHBIXS UMB |. Tpe Ch AAT EM CTRYIOUTEMY Orxbae- unis... Parueims 0o6pasoms Orxbaenie n36paso ero #8 ren: Komunccin, LM cocragienuoï no orTHomeniro Akazemnka M. M. AagbiaoBa, npn KoTo— poMB .OHB TpeACTABMIB epecmorphHnoe rpexHee pascykAeHie :CBOE “0 MUCAATEMPHBIXE HMEHAXB? M BHOBb HOABEPTAEMOE Pa3CMOTPÉHIO «O mapbuiaxs Boo6me n o Pyceraxz 88 oco6eHHocTy. » Opanmapariñ Arkasemurs B. A. KyKkoBckiñ, KakB Ye CO06mEHO HÉKOTOPEIMH H3B repioauuecraxr PyccKuxR n34aHiä Bo BCeo6meE u38b— crie, mepesexs nepsbia XII nbcneï lomeposoÿ Oyucceu pasmkpoms noaamanura. BB «Mockenranunb» (1 4., 39 crpan.) naneuarano 35 MaCTHArO NUCHMA HÉCKOAPKO MBICICË CamOro neperoaunra © lomep BOOÔINE 1 o cnoco0Ë nepezasarb er0 Ha apyroë a43bIKkB. Mpican 3Ha-— menuraro loora cocrasimors o6mee aocroanie — x noromy 34bcv L ob 101KHb1 ObiTS npnseaenpl. (Îlepesoxs l'omepa (rosopurs Haure Axasemnxs) He MOXKeTB OBITR HOXOKB HU Ha Kakoï apyroï. Bo Bc1- KOMB ApÿrOMB 109Tb, HE NePBOÔBITHOMB, à YKE HO2Tb-XYAOKHAKE, scrphuaeum OesnpecTaHHO CB ECTECTBREHHBIMB TO BIOXHOBEHIEMP K _ paGory nerycTsa. Karaa oTASIKa gs Bnprruiu; cKko1skO wbABIXB CTpa-— | map, TA RCAKOE CIOBO KNBONNCHO, HOCTABIEHO Ha CROMB MCTÉ, n CKOMBRO OTAÉABHBIXE CTHXOPS ;: NOpAKAIOINXB CROCIO OCOGEHHOIO pe _ «ecrol .B% lomeph 2Tor0o uekycersa HbTB: OHB MiaieHeWb, HOCTH- . rnymmii sce HeOeCHOE n 3eMHO06, n Jeneuyuii 00B 2TOMBE Ha TpyAn à y CBC“ ROPMMIHIPI — NPHPOABL ATO THXAA, CBTAAA phKra 6er _BOAW, ANCTO OTPaKAIOIAA HeGO, Oepera H BCe, YTÙ Ha GeperaxB Kn- ser M ABmkeTCx. Banane oxmo Bépnoe orpaxeHie, a CBTABIH Kpn- FUN craauB OTpaxaloiniñ raks 6yaro He cymectsyerz. Îlepesoan l'omepa, HezaiekO YhAClUb, CAM 3aÏMEIUPCA EOPTYHOF KaKAATO CTHXA OTAABHO ; n60 y Hero HBTB OTAbABHBIXB CTUXOBB, ‘à ECTb HOTOKE HXB, KOTOPHIË Ha400HO0 CXBATUTE BeCb BO BCe ero noanoTb m cBbraoctn. Hazo6no côepeub BCAKOe CA0BO H BCAKOÏ 9NUTTE, H Bb TO %—e BpeMA BCe 4aCTHOE 3aOBITR AA HbJIATO; MH BB BbIOOPP CIOBH Ha100HO COGAFOAATE OCO6eHHYIO OCTOPOXKHOCTH; ACTO CAMOE HO09TH4eCKOE , KABOTHCHOE, 3aHOCunBoe CA0BO NOTOMY UMEHHO H HeroaHO 4ata l'omepa. Bce, umb- OIee BHAB HOBH3HBI, 3aThHAUBOCTH HalUerO BPeMEHH, BCE HEOOBIKHO— Bexmoe, 34bcr He. y Mbcra. HaoGHo BO3BpaTuTbCa KL 43bIKÿ nepso— OBITHOMY, NOTEPABIIEMY KE CBOIO CRBKECTR OTB TOO, UTO BC ero ynoTpeGiAAM, 3aMCTBYA €rTO y npaorTua nos3is. Hao6no 3T0T% #3H0— INGHHBIÏ A3BIKB BO3CTAHOBATE BO BCE eTO NePBOOLITHOÏ CBBKECTH H OTKA3ATECA OTB BCBXE HOBOBBEACHIH, KAKHMH A3BIKD TO9THUEGKI, YAA— XAACB OTB TIPOCTOTHI NEPBOOPITHOË, NO HEOOXOAMMOCTH 3aMbHHIB 3TY MAaieH4eCkyIO npocroty. JÎlosrs Hamiero Bpemenn He MOXeTR nacaTs A3bIKOM3 Tomepa: Gyaers Kpuszanse. [lepesoaunxs lomepa uuuero He MOXKETB SaHATL ÿ NOPTOBB HalleTO BPEMEHM BB NO4b3Y COKECTBEH— HarO CTapuka CBO6TO H €rO MOAOIEHPKOË MY3BL (THOCHTEAPHO 103— TH4eCKATO A3BIKA, A HNONAÏB BB OOAACTR obus MIOCMS, M HYb JTAXE OAPAXIUNXE HHBAIHAOBB IO93iN, BCMH YKe TpeHeOPEKEHHPIXB, Ha4de— KATB MHb CAbIATE KUBPIXE, HOBOPOKACHHBIXB MAazenness. Ho raroe ouapoganie BB 970 paGoTÉ, BB 3TOMB NOACAYINNBAHIM, Pak AAHOIMECA u3B MÉHPI MOPCKOÏ, AHaJiOMEHbI, n00 OHa eCTb CHMBOrr l'omeposoi. NO93iH; Bb TOMB TPOCTOAYIIM CAOBA, BB 9TOH HNEPBOÔBITHOCTR Hpa— BOBB , BB 9TOÏ CMbCH AHNKATO CB BBICOKAMB, BAOXHOBEHHPIMB H Npe— JeCTHBIMB; Bb 9TOÏ KHBONHCHOCTH 0e3B BCAKATO H34BIUECTBA; BB 9TOÏ CR PRE. VIP H3aTbMAABOCTA BLIPAKEHIA; BB 9TO OOATOBHB , JACTO H3IHINHEÏ , HO npasaatekameñ xapakTepy O3BICKYCCTREHHOMY, H BB OCOOEHHOCTR BE JTOË MEXAHXOAÏH, KOTOPAA HEUYBCTBATEAPHO, 0€3B BBAOMA HO9T4, KH— nAïïmaro H KHABYINATO CB OKPYKAIOIAMBE TO MiPOMB, BCE NPOHHKAËTE ; m60 9Ta Mexanxoiii He eCTb AIO ŒAHTA3IM, COBA4IONEË MPOASBOABHO TPYCTHBIA, HM Ha JCMB He OCHOBAHHBIA CÉTOBAHIA, A SARAHOUACTCA Bb camoä npaporxb Beleñ TOrAalHAro Mipa, Bb KOTOPOMB BCE HMb4A0 ÆH3Hb IAACTHUCCKH—-MOTYAYEO BB HACTOANIEMB, HO H BCE ObIAO HHATO— =HO, u00 Aylua He nMbxa 3a rpanuneï Mipa CBOerO OYAYINArO H y4e— Tala CB 3eMAn OC3KA3HEHHPIMB TIPH3PAKOMB; H Bbpa BB Oe3cMeprie, nocpean 3TOro KANHIA KA3HA HACTOHINEÏ, HAKOMY He IeNTada CBOAXE BeAURHXE BCCOKABAAOMUXE yrbmeiï.» BE sakiiouenie nepesoaunre Oamccea npuôapraers: «Mn xouerca cabaarh Apa nsaanis Oanccen Pyccroï: oamo 411 BCÉxXS unTareseñ; Apyroe 444 10HoCTH. Ho moewy MHBHIO, HÉTB KHNTH, KOTOPAA ObA OI HPHANYHÉE HEPBOMY, CBbREMY BO3paCTYy, KaKB UTeHIe, BO30yKAAIOUEE BCÉ CIOCOOHOCTH AYIUH npete— CTiO paszHo06pasnoro. Toabko Ha106H0 AaTb BB PYKH MO1016KXA He CYXYIO BBINNCKY BB Npo3b 35 Oanccen, à CaMoro, HBarO packatimka Fomepa. A aymaro, uTo CE MonMs nepeso1oMs 370 OyAeTR CAB4ATE Jerkxo. OHB npocTs M AOCTYNEHB BCÉMB BO3PACTAMB — H MOKETE 6biTe BO BCAKOË yueOHoï x zaxe abrekoë. HazoGno roasko cabaaTe BbINYCKA H HNONPABKU: HXB OYACTB CAPIATE JETKO — H YHCAO HXB OY— aeTs BeCEMa He Beauxo. K% 3TomMy ounurennomy l'omepy 4 Hambpen® NPHAATE POAB HPOAOrA: HPEACTABNTE BB OAHOË KaPTHHB BCE, YTÔ OBLIO A0 Haaïa CTpanCTsia Oancceera. Ta KapTHa OÔXBATHTB BECb Hep— BOOBITHBI , MHOO4OrnueCKIH H repondecxiä Mips lperogs. Packasr 404KeH5 Obirs 8% npozb. Ho pce, uTù HenocpeACTBeHHO COCTABAAETE FRE er nbioe 8 Oancceero , To ecrb, Tpoancran BoûHa , rHÉBE AxHHORB, cyab6a Axuma n ÎlpiamoBa 40Ma, BCE 404KHO COCTABUTE OAUHB CHAT | packa3ÿB TER3aM6TPAMH, PaCkaSB, CIUNTBI HS PasHbIXB. OTPHIBKOBS Maiaasr, Tparmrors n JHenAbl, H NPHBEACHHPI KB OAHOMY 3HAMEHA— rearo. B% 2T0TB pacra3 BOL GPL OAHARO HÉKOTOPHIA mbcan Maiaast, emo nepesezenusia. Taknm» 06pasoms Oancces ais rbreñ 6braa 6b1 BB OAHO BpeMA M xn8o10 Mcropiew apesneïñ l'penin n noxmor KäPTHHOIO €A MHO01OTI, H CAMOH OOPASOBATEIPHOIO ABTCROIO KHATOIO:» Mzs yncia coGcrBeHHbIXB CTuxOoTBOpeiñ Arazemura B. A. KyKkoB- CKATO BB HbIHUHEMB lOAY HaïleuaTaHO O1H0 BB «Mockenrannmb» (1 y, 12 crpau.), apyroe 85 «Cospemenaur (T. XXXIX, crpa. 225).» O nepsoms aBTOpB TOBOPATS Bb BbHNCNPUBCAEHHOMBE HnCLMb: «OO npasaziekaTs KB COGpanio, ere He cymecrsyromemy, [ogbcreï 444 IOHOIHECTBA, KOTOPBIA HAMPPeHB A n34aTb 0C060. Omb BChb OYAYTH N- canbi HAN AMOamn 6e38 premz (rar nochHaemas [losbcrs), min Monms CKA3OUHBIMB TEK3AMETPOMB , COBCPIIEHHO OTIMAHBIMB OT TEK3AMETPa lomepnuecraro — m 3TOTR CIOTB AOXKEHB COCTABIATR CPEARHY ME— KAY CTHXAMH H Pos“, TO €CTB, HE OBIRB NPO3ANIECRIMN CTHXAME, GbITR OAHAKO CTOIB K€ HPOCTHIMB MH ACHBIMB, KaKB NP03à, TAKB, | ATO— 6bI pacra3B, He CMOTPA Ha 3aTPyAHeHie MeTpa, AMICA KaKB TPOCTA, HeNpHyxkAeHHaA pbus.» Apyroe cruxorsopenie, PyccKkas Hapoanat CKa3Kä, ele 3aMbAATEIHÉE HO KPaCOTAMB A3BIKA H HO TÉMB CO00pa— REHIAMB KACATEIbHO HAPOAHOÏ NON, KOTOpHIA CooGmenbt Îlosrows BB NuCEMb KB Peaartropy «Cospemenunra.» «Mmb xouercx co6pars (rosopnTe OHB) HÉCKOIBKO CKA30KB, GOIBIIUXE H MAIBIXB, HAPOARBIVE, HO-HE OAHNXB PyCCREXBE, UTOHI HOCAÉ HXB BEIIATR, NOCBATHBBE B3PO= CIBIMB ABTAMB. A noaararo, uro Craska Jia abTeïñ AOMKHA ObITE 0Ù — HHCTO CKa3KOW , 6e3B BCAKOË APYrOË NbAn, KPOMÉ npiaTHaro , Heno— poumaro 3aHaTia panrasin. HaaoG6mo, uroôsi 3 abrekoï Crazxb (ue AAA HéPBaTO, à AAA BTOPArO BO3paCTa) BCE OBLIO HPaBCTBEHHO —UACTO ; TOOL OHa CROUMN CEHAMH IpeACTABIAIA BOOÔPAKEHIO OAHH CBÉT- Aie Opasbl; UTOÜBI 9TH OGpa3bi HHKAKOTO AYPHarO, HEHPaBCTBeH- Haro pneuarrbnia nocxb CceOa He OCTABIAAM — TOO AOBOAbHO. Cxaska AomkHa ObITR Takh %K€ KHBA M BO3OYANTEABHA AlA AYINH, KaKB ABTCKIA HIPBI BOSOYAUTEABHBI AAA CAB TÉACCHBIXB. — Jlpn BocnuTanin, CKaska OYATR 3anAmieMT YACTO NPIATHEIMB H 06pa- 30BATEJPHBIMH; M @A NOAb3a OYACTE BB CA NPHBACKATEABHOCTH, à He Bb TÉXB HPABCTBEHHBIXB HNPABHIAXB, KOTOPHIA TOABKO OCTAFOTCA BE NaMATH, PPARO AOXOAATE AO CEPANA, H MOTYTB CPaBHATECA CB Palb— TUMBHIMU UBTAMH, KOTOPHIE (CIM HXB AATb IPEKACBPEMEHHO BB PYKH), CBOGFO MEPTBO KPaCOTO, AbJAIOTB HACB HE CTOAB YYBCTBHTEABHBIMN KB KHBOË, OIATOBOHHOË CBÉKECTH HBbTOBE ecrecrsenmbixr. He 3naro BNPOYEMP, OTBSAAIOTE In Th CKASKH, KOTOPHIA MHOIO AOCTABIEHEI, TOMY maeazy ASTcKuxs CKka3OKB, KOTOPBIA A nMbIO HE mbican. Ecau me o7- BÉYAIOTB, TO OHb BCE OYAYTE NPABIEKATEMBHLIMS UTEHIMB AIA AbTEÏ B3POCABIXE, TO CT ANA HaP0/Ja.» | Opammapanii Akasemmes A. M. Muxaïñaoscriñ-Aanmaescki, 25 1845 roay, nsrorosxrs K5 Haneuatanito «Hcropiro BoïHb1 Vune- PATOPA A4EkCAHAPA C5 Hanoïeonows 85 1806 w 1807 rozaxz. Eme ons cocrasiars xusneonncanie l'enepasors, KOTOPBIXE noprperbi HaXOAATCA BB SuMHeMB Asopu. Aoupbinb n34aH0 BB CBÉTE OKO410 50 Giorpaæiñ. Kpomb roro ons Haneuarars CTaThKO 1045 3ar4aBiemr : «Ouepkn u35 xusan Tpasa Muiopazosnua. » Opannapasi Axazewmrs IL A. Il1ermers nocrosanoe npuas- 11 Mas YuacTie BB 3aHATIaXB OrAbaeHif, MPHCYTCTBÿA BB er0 3acbaa— Hiax3. OH HareuaTas «Oiorpaællo nokoäHaro Arazemura IL A. Kpmi- sopa.» [lporoxxas us1asars ÿueHoanreparÿpabii :xypHa4s «Cospe- Menanrkb» (88 1845 r. naneuaranbr XXXVII, XXXVII, XXXIX LX Trombi), OHB NOMSCTHIE Bb HEMB Pas00pHI BCÉXR 3aMb4areab ab IUBXb KHMPB, KaKiA TOAbKO BBIUAN Ha PYCCKOME A3BIRb BB Tete HIe TOJa. Opasnapabiñ Akaremurr B. A. IloxbHoB% npozoxxars cocrasse- Hie m pezakmiro Î-ro roma Caosapa. C9 15 lioxa no 15 OkKra6pa OHB HCNPaBIATE A04KkHO0CTs Jlpexcbaaresscreyromaro 85 Orabaenis. Vuacrsya B0 BCÉXE ero 3aCbAaHIAXB HU 3aHATIAXB, OHB PEBHOCTHO 000— ramars C40Bapb, BbIOHpAA C10Ba H3B Pa3HBIXB HEPKOBHBIXE H CTAPHB— HBIXB KHNTB, HEBOIUeAUIA BB NPeKHIA H314HiA, NOACHAA UXB 3HAMeHIE H npiuckugaa npambpsi Koppekrypabie AuCTHI OHB AONOAHAB HO04e3— HBIMH 3aMBUAHiAMN — H PeBHOCTHO KeJAA COXbHCTBOBATR YCITÉXAME oreuecrBenHoï C10BeCHOCTH, YXKe NPHCTYIMIB BB COCTAsieHiO Aonoz- Hexia kB C40Bapr0, ne4aTaeMOMy HBIH$ Orabseniews. Opauaapabiñ Axazemars M. E. AoGanos® 3annmarca cocrasse- HieMB un peaaruiero II-ro roma Caosaps. Emy na pascmorphriewne- peaasa Kkagra l. Epimoga. Our yuacreopars 85 Kommuccin, pascma- TPHBaBILIË OT3BIBB H TPAMMATHUECRIA CTATBH, NPACIAHHBIE AKa1éMn— koMB Ü. M. Aapbiaosbimr. Parabims 06pasoms Orabaienie n36paso ero 88 ren: Kommuccin np pas60ph 108, npeACTABIeRHHIXE Arâ— aemnkoms ÎL M. Kennenoms, ” pyronnceï T. IMnmrkesnua. By noCxPAREME CAY4ab OHB pascMarpusarr : «Caosapn Crasano-P yceraro napbuia n Îleprogao-Caapaneraro a3biKa, Co6panie Pyccknxs 064acr- HBIXB CI0BB, COGpaie CTAPAHHBIXB H NPOCTOHAPOAHEIXE CAOBB, H3BIE— — 83 —. JeHHBIXE H3B MÉCEHE H NOCAOBMNVE, JalaCs KB COCTABAeHiO C6opauka HHOCTPAHHPIXB CIOBB, YHOTPEOAAEMBIXE BB PyCCKOME H3BIRS, CB n0— À RaganieMB CpeACTBE KB 3aMbHb nxB Ty3eMHbIMH.» Bcb mabnix ero vraepxaeusr Obran Orxbaeniews. Îlo cayuaro cyaenis 0 ciopaxs …_._ o6JacTHBIXS, npeacraBiennBixs Orxbaenio ll. Sexenrimr, Akazemuk® | M:E. Ao6anos% Hanucaxs npoekrs 06maro cOopa #8 Poccix 06xact- HBIXB CAOBH, KOTOPHIH OBIXB CANHOTAACHO NPUHATB H YKE HPABOANTCA g» ncnosmenie. IÎlocbmas nocromno sacbaanis Crabaenis, our pas- xbasers yuacrie Bo BCÉXB ero 3anariaxs. Hpimb, Ha ocHopanin 24 u 29: Ilosoxeuis, no npeacraraenio TV. Ilpeac$aareascreyiomaro es yrsepxaenia Pocnoauma Muaucrpa n Tlpesnsenta Akazemin, emy nopyaeHo CocTagieHie HPOTOKOIOBR 3achaaniñ OTabaenis. nBrerpaopanmapasri Arazewmrs À. M. Bepeannross, Pesaxropr H=ro roma Caosapa, Haxoamaca 85 Rommuccin 411 pa36opa pyronmceñ PIumresmua. Emy nopyueno Gbl10 COCTaBuTE OT3BIBB 00% ero «Bbao-Pycexous Caosap$.» Mubuie ero npuaaro Orabaeniems. On pascuarpusars «C1o80 0 noaky Mroperb,» o6s1cuennoe 10 Apesanue nuceMeHHBIMR namaraurams Marucrpous Ay6eucrkums. Ilo 38anir laassaro Pezaxropa Apxeorpasnaecroë Kowwuccia ñ Bb HbIWIUHEME rO4Y, 0HB ROH4HIB usaanie Î1-ro roma Âéronnceñ n ABYXB TOMOBH _ Aonomeniä KB Akxrams Mcropnueckmms. Aoarorpenenuoe n3yueHie . apesauxs namarTaukogs Pyccraro a3bika 10cTasmao Akaremnry A. U. BepelHuKkOBY MHOXKECTBO AHOOONPITHBHIINXE MATePiaiOBb Kb 00B— ACHEHIO CAMBIXB TPYAHPIXB M TEMHBIXB MÉCTB BB CTAPHHHPIXE NHCa— TeAaXB HaluuxB. lo 2TOMY, A41 BCÉXB TOMOBB, OHB MCKIHOYHTEIBHO OnpexbJAETB CIOBA, H3B CTAPMHHATO A3BIKA BHOCHMbIA BB Ci0Bapb CO— CTAaBHTEAAMH, HIH NOCTOPOHHHMH IHUAMH. . — 84 — Ilouerabiü uiems Orabienia, npuanmaromiñ 85 ero 3aHATiAXE C» Bsicouaïaro pasphmenis nocrosmmoe yuacrie, Ilporoipe I. C. Ko- JeTOBR SAHHMAICA COCTapIHIEMS n pezaruier ÎV-ro roma Caopapa. Ons nochmars sachaanis Orxbienis, yuacrsopars BB ero 3aHATIAXDE M npeACTaBiaïB OÔBACHEHIA CBOH KaCATEMHO CAOBB, OTHOCHIAXCA KB npeameram® Îlepken n Borociyxenis. Oraxfaenie 36paao ero 85 ue- us Kommuccin , pascmaTpuBagmeï TPamMaTuuecKkiA CTATEH ÂKa1eMAKa M. M. Aaps1zo8a. Apuxenie, coo6mennoe Orxbieniems Pyccraro a3bira 4 CaoBeCHOCTH nsaaniro CA0BAPA AOMKHO NPeHMYINeCTBEHHO CBHATEARCTBOBATE NPEAB YAHBIME CBÉTOMB, UTO TPYABI AKa4eMHKOBE er0 OBIAN He HAMPpaCHbI. Oxonuanie 3TOr0 noiesHaro, Aaxe He06XOAMMaro NpeANpiATIA, TeNEPb, CKOMbKO MOXKHO SaKiO4ATE 10 XOAY Abia, yxe ne aasexo. Exeax Orabienie ycmbers onpaBaaTs HayexAbi aroOureteñ Pyccxaro 43bIKka, OHO KOHEUHO 10 BCE CIPABEAIUBOCTH AYUIIYIO ACT YCIÉXOBB CBOUXE TOPXECTBEHHO npunmmeTs Oe3NPEPBIBHOMY BHAMAaHiO KB €rO TPYAaMB Tocnoama Muuncrpa x [lpesnaenra Axayemin, C5 TakON 210608Bir0 o6pamaromaroca Tyaa, rab Haykn man CaosecocTe oxAaioTs ero npocebtenHaro yaacTia m COAbACTBIA. TRADESCANT DER AELTERE 1618 IN RUSSLAND. Der Handelsverkehr zwischen England und Russland in seiner Entstehunpg. Rückblick auf einige der älteren Reisen im Norden, Geschichtliche Beiträge, mitgetheïlt der HKaiïiserl. Akademie der Wissenschaften zu St. Petersburg yon Dr. J. Hamel, Akademiker, wirklichem Staatsrath und Ritter. Mit Tradescant's Portrait uud einer Karte. Da ich beabsichtige, den im Jahre 1618 bei uns in Archangelsk _gemachten Besuch eines die Naturwissenschaften liebenden Engländers, Namens John Tradescant, zu beschreiben, so halte ich es für zweck- mässig, einleitend, einen Rückblick auf die erste Ankunft der Englän- der an der Dwinamündung zu werfen. Es sind nun bald drei Jahrhunderte verstrichen, seitdem Albion hier zum ersten Mal Moscovia begrüsste. Das fast ungestürt zwei bundert drei und neunzig Jabre hindurch bestandene freundschaftliche Verhältniss zwischen England und Russland ist von so grossem Nutzen für Handel, Technik und Industrie überhaupt gewesen, dass eine Gedächtnissfeier der gegenseitigen Freundschaftsbe-- gründung, welche vor dreihundert Jabren Statt gefunden, in beiden Rei- chen beschlossen und seiner Zeit (1853) auf eine würdige Weise began- gen werden sollte. * Es war am 24. August des Jabres 1553, als das von dem in der Geschichte der Schiflfahrten unvergesslichen Stephen Burrough (und seinem Gehülfen John Buckland) geführte Schiff Edward Bonaventure, auf welchem Richard Chancellor Oberbefehlshaber war, am südli- _ chen Gestade des Weissen Meers vor dem Flecken (Possad) Nenocksa ohnweit der Korelischen Mündung der Dwina Anker warf. 12* —)\au Die Ankunft dieses englischen Schiffs an Russlands Küste war ein “blosser Zufall, denn seine eïgentliche Bestimmung war nach China und Indien. Die vorhergegangenen grossen, weltumfassenden, geographischen Entdeckungen hatten die Absendung desselben veranlasst, so dass diese Landung unweit Nenocksa mit der allerwichtigsten Epoche der Geschichte der Seefahrten zusammen hängt. : Lissabon war in Folge der im letzten Viertel des funfzehnten Jabr- hunderts von den Portugiesen im Westen Afrika’s gemachten Eroberun- gen und der Besitznahme Indiens durch Vasco de Gama ein zweites Venedig geworden. Spanien häufte zu Cadix und Sevilla unsägliche, durch Colon’s Entdecknng des südlichen Theiïls der Neuen Welt ihm zugefallene Reichthümer. Diese hatte sich bekanntlich England entgehen lassen, und es musste sich nun mit den weniger bedeutenden commer- ziellen Vortheilen begnügen, welche ihm durch die Cabot’sche Auffin- dung des Nordens vom neuen Continent zu Theil wurden. Dabei war Englands Seehandel überhaupt noch sehr bedrängt, ob gleich schon gar manches Hinderniss seiner Ausbreitung beseitigt worden war. Die Hansa suchte ihr altes, odiôses, Monopol zu behaupten, ob gleich seit 1505 auch eine englische corporirte Gesellschaft von Mer- chant Adventurers für den Handel nach den Niederlanden bestand, wo Antwerpen unter den Handelsstädten Europa’s die erste Stelle einnahm, Erst 1551 kam es zur ernstlichen Untersuchung der wiederholten Kla- gen über die Hansa, in Folge deren der Steelyard in London seiner uubilligen Vorrechte endlich verlusig ward. Hiermit war eine starke Fessel der Handelsspeculation in England gelôst. Man sann in London darauf, das Beispiel Portugals und Spanien’s nachzuahmen und neue Handelswege zur See zu suchen. Ein günstiger Umstand war es, dass M = sich damals der, jener grossen Entdeckungsperiode noch angehôrige, Sebastian Gabot wieder in England befand, denn er konnte, als Rathgeber, Erfahrungen mittheilen, welche er sich im Verlauf eines halben Jahrhunderts erworben hatte. Als zwanzigjähriger junger Mann hatte er bereits 1497 auf dem Schiff Matthew von seinem Geburtsort Bristol aus die bekannte Fahrt gemacht, auf welcher am 24. Juni Nord- amerika entdeckt wurde. Sein Vater, Giovanni Cabot, war ein Venetianer, Sebastian aber, wie gesagt, zu Bristol um das Jahr 1477 geboren; der Vater nabm ibn, als er erst vier Jabre alt war, auf eine Zeitlang nach Venedig. Das Pa- tent von Henry VIL. für die Nordwestfahrt, durch welche Europa vom Norden Amerika’s Kenntniss erhielt, war schon 1496 am 5. März auf den Namen des Vaters und seiner drei Sohne ertheilt. Der Kônig von Aragonien, Ferdinand IL, schrieb 1512 an Lord Willoughby, Baron von Broke, der sich damals mit den wegen der Allianz gegen Frank- reich abgesandten englischen Truppen in Aragonien befand, dass er Se- - bastian Cabot einladen môge, aus England zu ihm zu kommen. Dies geschah, und Cabot trat in Ferdinand's Dienste, kam aber nach des | - Letztern 1516 erfolgten Tode wieder nach England zurück. An seine . Thätigkeit hier, und dann schon von 1518 an wieder in Spanien, s0 wie an die von ihm gemachten Seefahrten zu erinnern, würde zu weit führen, doch wäre anzumerken, dass, nachdem er 1548 zum letzten Mal nach England zurückgekehrt war, Kaiser Carl V. 1549 durch Sir Thomas Cheyne, welcher wegen der Beschützung von Boulogne bei ihm als Gesandter gewesen war, den Kônig Edward VI. ersuchen liess, er môge Cabot aus England zurück nach Spanien senden, indem er … ihm, dem Kaiser, sehr nôthig sei, auch von ihm Pension erhalte , wäh- ER |: rend England bei seinen damaligen nautischen Unternehmungen einen wez niger wesentlichen Nutzen aus dem Wirken dieses Mannes ziehen werde. : Cabot blieb jedoch in England, wo ihn sowohl der Hof als das specu- lirende kaufmännische Publieum wohl zu schätzen wusste.. Er bekamschon im Jabr 1549 eine Pension, später, 1551, auch ein Geldgeschenk, ‘und man suchte seine so umfassenden Kenninisse im Seewesen zu benutzen. Schon lange bhatte er die im Wesentlichen bereits von Robert Thorne zu Bristol 1527 ausgesprochene Idee gehabt, man müsse ver- suchen, ob man nicht von England aus um Norwegen herum durch eme Strasse, etwa wie die Magellan’sche, nach China (damals Cathay, wie bei uns auch noch jetzt Kitai genannt) und nach Indien gelangen kônne, um auf diese Weise mit Portugal und Spanien zu concurriren: Diéses Project theilte er mehreren mit dem Auslande handelnden Kaufleuten (Merchaut Adventurers) in London mit, welche in Verbindung mit ver schiedenen anderen Personen eine Gesellschaft auf Actien errichteten; Cabot, den Anreger der Sache, zum Director derselben ernannten ‘und einen Versuch zu machen beschlossen. Die Compagnie bekam den Na men: the Mystery, Company and Reloviship of Merchant Adventurers for the discovery of unknown lands etc. Es wurden 1552— 1553 drei Schifle aufs Sorgfältigste ausgerüstet. Die Bona Esperanza von 120, der Edward Bonaventure von 160 und die Bona Confidentia von 90 Tonnen; zu jedem Schiff gehürte eine Pi- nasse und ein Boot. Da Cabot zu alt war, um selbst die Leitung der Fahrt zu übernehmen, so musste sie Andern anvertraut werden. + Hhm ward jedoch die Abfassung der Verhaltungsmaassregeln für die Reise anheimgestellt. Die Gesellschaft ernannte zum ersten Chef der Expedition Sir Hugh Willoughby und zum zweiten Richard Chancellor: 1 . > dt 4 = «Es entsteht hier die Frage, wer denn diese als Seefahrer nicht be- kannten Personen gewesen, und wie es sich gemacht, dass gerade ihnen die Leitung dieser wichtigen maritimen Unternehmung übertragen worden. Aus der Beschreibung der Expedition, welche der Hofmeister der Kôüniglichen Pagen Clement Adams nach Chancellor’s Mittheilungen entworfen hat, wissen wir von Sir Hugh Willoughby nur, dass er em . Mann von gutem Herkommen (vir strenuus non obscuro loco natus), seiner militärischen Verdienste wegen (ob singularem in re bellica indu- striam) bekannt und durch ein stattliches, imponirendes Aeussere (ob corporis formam; erat enim procerae staturae) ausgezeichnet war. — Su- “ chen wir die Verhältnisse dieses für uns so interessanten Mannes näher _ kennen zu lernen. … Sir Hugh Willoughby's ältester nachweisbarer Vorfahr war’ zu _ Ende des dreizeMnten Jahrhunderts zu »Willoweby upon the would‘ an der südlichen Gränze der Grafschaft Nottingham ansässig. Damals hatte ein anderer Willoughby (man schrieb zu jener Zeit Willegby, Willo- - weby u. d. m.) im angränzenden Lincolnshire durch Verheirathung mit - einer Erbin aus dem schon alten Hause von Bec bereits den Titel eines Barons von Eresby bekommen, welche Familie noch besteht und seit 1828 durch Peter Robert (Drummond-) Burrell repräsentirt wird. . Auch sind diesem Stamme zwei andere Familien mit dem Baronstitel entsprossen: 1492 die Brokesche, und 1547 die Parham'sche, welche letztere seit 1779 ausgestorben ist. Oh sich gleich des Nottingham’schen Willoughbys Nachkommen, 4 Sir Hugh’s Vorfabren, nicht eben so plôtzlich hoben, ‘so finden wir sie doch schon im Jahre 1320 im Besitz des Landgutes Wollaton, vier 4 . Meilen westlich von der‘ Stadt Nottingham, und bald darauf auch des Cu =. HD Æ nicht weit davon gelegenen, jedoch zu Derbyshire gehôrigen Landgutes Risley; späterhin kamen sie auch in den Besitz von Middleton in War- wickshire, so wie von anderen Ortschaften. Unseres Sir Hugh’s Vater hiess Henry. Er hatte sich durch Aus- zeichnung in Schlachten nicht nur den Titel eines Ritters, sondern auch den eines Bannerets erworben. Die Ritterwürde hatte er nach dem Siege bekommen, welchen er am 16. Juni 1487 in Gegenwart des Kÿ= nigs Henri VIl. über die zu Gunsten des Prätendenten Lambert Simnel zusammengebrachte Schaar deutscher und irländischer Truppen erfechten half. Diese Schlacht fand in Nottinghamshire, nicht gar weit von Wollaton Statt, nämlich zu East Stoke südlich von Newark upon Trent. Banneret ward er am 17. Juni 1497 in Folge seines ausgezeich- net tapfern Benehmens in dem Gefecht auf der Haide Blackheath bei London, wo die aus Cornwall andringenden Rebellen* besiegt wurden. Er starb am 7. Mai 1528 und liest in der Kirche zu Wollaton begra- ben. Sir Henry war viermal verheirathet. Aus der ersten Ehe hatte er zwei Sühne, John und Edward, die zweite und vierte blieben kin— derlos; unser Hugh war aus der dritten. Der älteste Sohn, John, aus Sir Henry's erster Ehe mit Marga- ret Markham, einer Tochter Sir Robert Markham's von Coatham in Nottinghamshire, ward im Jahr 1533 bei Gelegenheit der Krünung * der zweiten Gemahlin Henrys VIIL, Anna Boleyn, zum Ritter ge- schlagen. Er war verheirathet mit Anna Grey, der älteren Tochter des Barons Edward Grey, Viscount von Lislet). Er starb 1547 ohne Kinder zu hinterlassen. !) Sein älterer Bruder, Baron John Grey, welcher 1460 in dem Treflen zu St. Albans erschlagen wurde, war der erste Mann der schünen Elisabeth Wood- OUR Sein jüngerer Bruder, Edward Willoughby, dessen Linie nach John's Tode m den Besitz der Güter kam, verheirathete sich mit Anna Filliol, der ältern Tochter des Sir William Filliol von Woodlands in Dorsetshire!), und Miterbin seines grossen Vermôgens. Er hatte mit ihr einen Sohn Henry. Dieser Henry Willoughby nahm Anna Grey, eine der Tôchter Thomas Grey's, des zweiten Marquis von Dorset, zur Gattin?) und +18 die auch noch als Wittwe Kônig Edward IV. mit ïhren Reizen zu fesseln vermochte. Sie ward 146% Kônigin und ist die Mutter Kônig Edwards V. und der Kônigim Gemahlin Henry's VIL. In Folge dieser Heïrath gelangte die Familie der Le. Grey (von Groby) zu hohem (ae sie War aber auch die Veranlas- : sung zu dem blutigen Kriege und zu allen den grossen Ereïgnissen von 1469 und den folgenden jébrèn: Der Sohn dieser Elisabeth, Thomas Grey, ward erst Graf von Huntingdon und später Marquis von Dorset, 1) Die jüngere Schwester, Catherine Filliol, war die erste Frau von Ed- Hard Seymour, später (1547) Herzog von Somerset. Anna Filiol verheirathete sich nach Edward Willoughby's Tode mit Lord St. John, einem der sechszehn taatsmänner, welche Henry VIIT. testamentarisch zur Führung der Landes-Regie- + rung während der Mnderjährigkeit semes Sohnes Edward ernannte. ?) Er war der Sohn des bereits erwähnten Thomas Grey. Der Bruder dieser - Anna Willoughby, Henry Grey, der dritte Marquis von Dorset, tral in noch - hôhere Verbindungeu, als ïhm schon durch seine Geburt geworden waren. Seine . Aweite Frau, Frances Brandon, war nämlich eine Nichte des regierenden Kônigs. _ Da sie als einziges Kmd und Erbin von Charles Brandon, dem FR von Suf. folk, aus seiner (dritten) Ehe mit Mary Tudor, der Wittwe Kônigs Louis XII und Schwester Henrys VIIL, nachgeblieben war, so erhielt ïihr Gemahl (1551) . die Herzoglich Suffolk’sche Würde. Die älteste Tochter aus Grey's Ehe mit der . Frances Brandon war die 50 interessante Jane Grey, welche Roger Asham “1550, als sie dreizehn Jahr alt war, auf dem Landhause zu Broadgate mit Plato in der Hand überraschte, während die Familie sich ausser dem Hause belustigte, und …_elche drei Jahre später, 1553, ohne es gewünscht zu haben, eine kurze Zeit Kôni- _gin von England bhiess, nachdem sie zuvor mit Lord Guilford Dudleyÿ, einem . Sohne John Dudley's, Herzogs von Northumberland (seit 1531, Graf von Warwick seit 1547, Viscount von Lisle seit 1542) verheirathet worden war. Eine Schwester 13 = (O4 — hatté von ihr zwei Sôhne: Thomas und Francis. Er selbst ward 1548 zu Norwich erschlagen, wohin er mit den Truppen gekommen war, welche die von Robert Ket, einem Gerber, geleitete mächtige Rebel- lenmasse zerstreuen sollten{). Der junge Thomas Willoughby trat nach dem Tode seines Va- ters Henry (1543) in den Besitz von Wollaton und den andern Gü- tern. Als sein Grossonkel, Sir Hugh Willoughby, 1553, die Fabrt nach Cathay unternahm, war er erst dreizehn Jahr alt. Er hatte kaum Dorothy Paget, eine der Tôchter des talentvollen Diplomaten Baron William Paget von Beaudessert (dem Vorfahren des jetzigen Marquis von Anglesey) geheirathet, als er, ohne einen Erben zu hinterlassen, starb (1558). Das Vermôgen fiel nun seinem jüngern, damals erst eilf Jahr alten Bruder Francis zu. Dieser baute späterhin, von 1580 bis 1588, das Haus zu Wollaton, welches als einés der schônsten architectonischen Mo- numente aus Elisabeth's Zeitalter dasteht?). Sir Francis Willoughby dés Lord Guilford Dudley, Catherine, heïrathete Henry Hastings, dritten Grafen von Huntingdon, hatte aber keine Kinder. Ibr Gemahl war der Sohn von Francis Hastings, dem zweïten Grafen von Huntingdon und von Catherine Pole, der älteren Tochter von Henry Pole, Baron von Montacute (Enkel von George Plantagenet, Herzog von Clarence, und Neffe des Kônigs Edward IV.). Henry Hastings hatte zwei bedeutend jüngere, unverheïrathet gebliebene Schwe- stern, Anna und Mary, welche ich hier nenne, weil die Kônigin Elisabeth dem Zaren Iwan Wassiljewitsch vorschlug, eine dieser Ladies Hastings (wahrscheïn- lich die jüngste. Mary) zu heïrathen, als er Neigung zeiïgte, sich um ibre, der Kô- nigin, Hand zu bewerben. ‘) Der eben genannte John Dudle y; damals Graf von Warwick, hatte den Oberbefehl, als der Sieg errungen wurde. ?) Der Architect war Robert Smithson; Thorp scheint aber consultirt wor- den zu sein. Der Baustein ward bei Ancaster in Lincolnshire gebrochen; man soll ibn gegen Steinkohlen eingetauscht haben. » € = heirathete Elisabeth Lyttelton, die älteste Tochter Sir John Lyttel- ton's von Frankeley!), die ibm sechs Tôchter gebar?). Er starb 1597. Die älteste Tochter, Bridget, welche Wollaton und viel vom übri- gen Vermügen erbte, heirathete Per cival Willoughby (seit 1603 Rit- ter) von Bore Place in Kent5). Sie hatten einen Sohn Francis. Dieser Francis Willoughby, der in der Folge auch Ritter ward, heïrathete Cassandra Ridgway, die Tochter von Thomas Ridgway, Graf von Londonderry. Aus dieser Ehe entspross 1635 der jedem Na- turforscher als Ornitholog und Ichthyolog wohl bekannte Francis Wil- * Joughby. Er brachte seine Jugendjahre in Trinity College in Cam- bridge zu und befreundete sich daselbst mit dem später als Botaniker so berühmt gewordenen John Wray (seit 1669 Ray), dem Linnaeus seiner Zeit. Dieser war acht Jahre älter als er und hatte seinen Unter- . richt geleitet, Willoughby dagegen verschaffie ihm wiederum die Mittel - zum Studium der Natur und zum Reisen. Von 1661 bis 1666 machten 1) Unter mehreren Gütern, welche Sir John käuflich an sich brachte, war auch “ der schôüne, seitdem von Pope besungene, Landsitz Hagley Park, ohnweit Stour- … bridge, der noch jetzt seinem Abkômmling, Lord Lyttelton, gehôrt und von ihm robnt wird. ?) Ich finde, dass er sich später wieder von dieser semer Frau getrennt hat. Dreizehn Monate vor seinem Tode verheïrathete er sich nochmals und zwar mit der Wittwe Dorothy Tamworth (gebornen Coleby), die viel von dem Vermôgen » durchzubringen verstand und gleich nach Willoughbys Tode Lord Philipp Wharton's Gemahlin ward. _*) Thomas Willoughby, ein Onkel sowohl des ersten, am 17. Februar 1547 + zum Baron von Parham ernannten William Willoughby von Eresby, als auch = des erwähnten Charles Brandon (indem dieser nach der Kônigstochter noch als vierte Frau Catherine Willoughby von Eresby geheirathet hatte), war 1539 von … Henry VIIL. zu einem Lord Oberrichter (im Court of common pleas) ernannt wor- . den. Der oben erwähnte Percival, welcher die Bridget ALT heirathete, 4 ' … war sein Grossenkel. 13* Æ 96 Æ sie zusammen. mehrere naturwissenschaftliche Reisen im In- und Aus- lande”). Bei der Bildung der Royal Society im Jahr 1663 war Francis Willoughby sogleich zum Mitglied erwählt worden, wäbrend Wray diese Ehre erst 1667 zu Theil ward. Willoughby (dessen Vater 1665. : gestorben war) wobnte zu Middleton-Hall, wo er ein naturhistorisches Museum angelegt hatte. Er heirathete 1668 Emma Bernard, die Toch- ter des Sir Henry Bernard?) Einige Jahre darauf fasste er den Vor- satz, eine naturwissenschaftliche Reise nach America zu unternehmen, starb aber am 3. Juli 1672, nachdem er seinen Freund Ray zum Er- zieher seiner zwei noch ganz jungen Sôhne Francis und Thomas ernannt hatte5). | 1) Sie besuchten gewiss jedesmal, wenn sie nach London kamen, das Tradescant’- sche Museum nebst Garten in South Lambeth. Ray sagt uns (1676), dass sie dort den ausgestopften Dodo gesehen haben. Er, Ray, fand den daselbst aufbewahrten und Seite 3 des Tradescant’schen Catalogs erwähnten Puffin (Anas arctica Clusir; Mormus arcticus-seu Fratercula arctica der Neuern), so wie auch den in der Samm- lung der Royal Society befindlichen (Grew's Musaeum Regalis Societatis; 1681, p. 72), grôsser als das von Willoughby beschriebene Excpler - Im Auslande bereisten sie von 1663 bis 1666 Holland, Frankreich, Deutschland, die Schweïz, Italien, Sici- lien und Malta. Willoughby war 1664 auch m Spanien. ?) Ray wohnte bald ‘darauf bei ïhm zu Middleton-Hall; sie machten zusammen Beobachtungen über die Bewegung des Saftes m Bäumen, Im Jahre 1670 dedicirte Ray seinen Catalogus plantarum Angliae seinem «hochverehrten Freunde und Mae- cenaten» Francis Willoughby. Des Letztern Mutter starb 1676. #) Ray blieb deshalb zu Middleton-Hall wohnen. Er schrieb daselbst noch 1672 : (wie er sagt zum Gebrauch für seine Eleven; der älteste war jedoch erst vier Jahr alt) semen Nomenclator Classicus von Thieren und Pflanzen, und beschäftigte sich sodann mit der Bearbeitung und Herausgabe der von Willoughby bite { Geschichte der Vügel. Diese Ornithologie erschien zuerst lateinisch 1676. Wil- loughbys Wittwe, die Emma Bernard, hatte die wegen der sieben und siebzig Kupfertafeln bedeutenden Kosten bestritten. In der Vorrede beschreibt Ray die vorzüglichen Eigenschaften des Herzens und des Verstandes seines verewigten Freun- des und Patrons. Die Ichthyologie bearbeitete er erst 1684; sie erschien 1686. Bei- =, Où — Der ältere Sohn Francis Willoughby war noch nicht sieben Jabr alt, als er 1676 (wabrscheinlich aus Anerkennung der wissenschaftlichen Verdienste seines Vaters - die Ornithologie war eben erschienen) zum Baronet ernannt wurde. Er starb 1688 unverheirathet. Sein: Bruder Thomas kam nun in den Besitz des Vermôügens und des Titels!). Dieser zweite Baronet Sir Thomas Willoughby ward 1693 zum Mitglied der Royal Society erwählt. Er war mehrere Ses- sionen hinter einander Mitglied des Parlaments. Im Jahre 1711 ertheilte ihm die Kônigin Anna die Würde eines Barons als Lord Middleton von Middleton. Er starb 1729. Der gegenwärtige Repräsentant der Familie, Digby Willoughby, ist (seit 1835) der siebente Baron. Er besitzt ausser dem in architectoni- scher Rücksicht s0 interessanten Wollaton-House auch Middleton-Hall?). Ich komme nun zu Sir Henry Willoughby's drittem Sohne, un- - serm Hugh Willoughby. Seine Mutter war Ellen Egerton, Toch- … ter und ÆErbin John Egerton’s von Wrinehill in Gheshire, der die 4 älteste Tochter des Sir John Gresley geheirathet hatte5). Jiufig bemerke ich, dass der Zoolog somen. Namen «Willughby» schrieb; sem —… Grossyater, Sir Percival, und auch sein Urgrossvater, Sir Francis, hatten «Wyl- . lughby» geschrieben. 1) Ihm dedicirte Ray 1690 ske erste Angabe seiner Synopsis methodica Stirpium Britannicarum. Er ermahnte ihn, dem Beispiele seines vortrefflichen Vaters in Fôr- —… derung der Naturwissenschaften zu folgen. - + 2?) Sein Haus in London ist in Montagu Street (Portman Square) N° 11. Er ist. — bereits sechs und siebzig Jahr alt. 5%) Wer erinnert sich nicht bei dem Namen Egerton, ausser dem so bekannten Reïchskanzler Thomas, Baron von Ellesmere, später Viscount von Brackley, an - Francis, den dritten und letzten Herzog von Bridgewater, der mit Hülfe Brind- - leys, Englands innere Schiflfabrt begründete und Manchesters Industrie durch sei- . nen Canal so wesentlich gefôrdert hat. Seine Majestät unser allergnädigster Kaiser COS . Aus dem, was über Hugh Willoughby's Brüder gesagt worden, wissen wir, dass er gute Verbindungen bei Hofe hatte. Als Henry VIE. seine vierte Braut, Anna von Cleve, durch eine Flotte aus Flandern abholen liess, war er einer von Denen, welche zu ihrem Empfange (1539-1540) gebraucht wurden. Er war auch Kôniglicher ,, Steward“. ‘Hätte Hugh’s Bruder Edward eben so wie der ältere John kei- nen Sohn hinterlassen, so wäre er, Hugh, zum Besitz des Wollaton- schen, Middleton'schen und übrigen Vermôügens gelangt. Da aber Edward seinen Sohn Henry und dieser wieder Thomas zum Erben hatte, so war er veranlasst, sich dem Militärdienst zu widmen. Bei den dama- ligen Verhältnissen Englands, wo man bald gegen Schottland, bald gegen Frankreich zu kämpfen hatte, fehlte es nicht an Gelegenheit, sich auf dem Felde der Ehre Rubm zu erwerben. bat dieses grosse und nützliche Werk am 21. December 1816 (2. Januar 1817) in Augenschein zu nehmen geruht und ist auf dem Bridgewater Canal und Tunnel zu Worsley weit ins Innere des Berges hmeïingefahren, um die Gewinnung der Stein- kohlen daselbst zu sehen. Die vortrefflichen «auf die m der Schôpfung offenbarte Macht, Weïsheit und Güte Gottes hmweïsenden» Werke Buckland’'s, Whewell's, Charles Bells, Rogets, Kirby, Kidd's, Chamberss und Prouts werden auf immer an Henry Francis, Grafen von Bridgewater, mit welchem 1829 auch dieser Titel ausstarb, erinnern*). - Wrinehill ist später m den Besitz der Familie der Lords Grey von Wilton übergesgangen. Das sebr alte Haus Gresley hat noch jetzt seinen Repräsentanten zu Drakelow in Derbyshire. *) Als Zusatz bemerke ich hier, dass Lord Francis Leveson Gower (der Bruder des jetzigen [zweiten] Herzogs von Sutherland: George, Granville) 1853 den Namen Eger- ton annahm, weil er das, ganze, grosse Bridgewater'sche Vermügen geerbt hatte. Er ist, wie der Herzog, Grossenkel von Louisa Egerton, der Tochter des ersten Herzogs von Bridgewater und dieser wiederum war Urenkel von John Egerton, dem ersten Grafeu von Bridgewater, welcher eine Urgrossenkelin der erwähnten Kônigstochter Mary Braudon zur Gattin hatte. Jetzt (Juni 4846) ist Lord Francis Egerton zum Viscount Bratkley von Brackley und zum Grafen von Ellesmere ernannt worden, (Er unterstützte bekanutlich Agassiz bei der Heraus- gabe seines Werkes über dic fossilen Fische des alten rothen Sandsteines. É KE PER 2 : PT Schon 1542 war ein Heer nach Schottland gesandt worden. ‘ Bald darauf ward Mary Stewart geboren. Henry VIII. wünschte sich den Besitz dieser Prinzessin für seinen damals fünfjährigen Sohn Edward zu sichern. Da dies in Schottland 1543 zugesagt, gleich. darauf aber vom Cardinal Beaton bhintertrieben worden war, so schickte Henry VII. im Jahre 1544 eine starke Armee unter des Grafen von Hertford Ober- befehl dahin. Hugh Willoughby befand sich bei dieser schottländi- schen Expedition. John Dudley, damals Viscount von Lisle und Lord Admiral von England (späterhin Graf von Warwick und zuletzt Herzog von Northumberland), nahm am Ausfluss des Tyne, unterhalb Newcastle, die dahin marschirten Truppen auf seine gegen zweihundert Segel starke, Flotte und setzte dieselben im Firth of Forth zu Granton und Newha- ven, ohnweit Leith, ans Land. Dieser Ort sowohl als Edinburg, wo sie durch die Cannongate eindrangen, ward genommen und grossentheils ver- brannt; auch die Umgebungen wurden verheert. Bei dieser ganz eignen Art von Brautwerbung hatte sich Hugh Willoughby ausgezeichnet. ÿ Er ward am 11. Mai zu Leith vom Oberbefehlshaber, dem Grafen von Hertford, zum Ritter geschlagen!) und bei dieser Gelegenheit ward sei- (7 *) Ich brauche kaum daraut aufmerksam zu machen, dass der Graf von Hertford derselbe Edward Seymour ist, von dem bereits erwähnt worden, dass er Ed- ward Willoughbys Schwägerin geheirathet hatte. Er war Bruder der Jane Seymour, der Mutter Edwards, ward 1533 zum Ritter geschlagen und bekam 1536, als Henry VIIL. diese seine Schwester heirathete, den Titel Viscount von Beauchamp. Bei der Geburt Edward's (1537) ward er Graf von Hertford, nachher Ritter des Hosenbandordens, dann Oberkammerherr. Im Jahre 1544 wurde er zum Oberbefehlshaber im Norden ernannt; denn da England damals eme Landgränze batte, so war, ausser den «wooden walls» längs der Küste, auch eme Landmacht zur Beschützung dieser Gränze erforderlich. Am 6. Februar 1547 schlug er den so eben Kônig gewordenen Edward VI, semen Neffen, zum Ritter. Dies war seme erste That, nachdem er die Zügel der Regierung als Präsident der in Henrys VII. EL — 100 — nem früheren Wappen ein Drache hinzugefügt. Im väterlichen Wappen- schilde führte Hugh Willoughby sebr alte militärische Bezeichnungen, die nicht oft vorkommen, nämlich: drei doppelte (durch einen Riemen oben verbundene) Wasserschläuche, ,,waterbougets“ wie sie ehedem ge- braucht wurden, um auf dem Rücken Wasser ins Lager zu tragen. Man kann sie noch in Lord Middleton’s Wappen sehen!). Sir Hugh Wil- loughby blieb auch später dem militärischen Stande treu -und focht brav bis zum Ende des damaligen Krieges. In der letzten Periode der Fehden mit Schottland unter Somerset's Administration war er Vertheidiger des den Schotten genommenen Forts Lowder. Dies ist. das gegenwärtige Schloss Thirlestane in Berwickshire, nahe bei der Stadt Lauder am Lea- derfluss, von dessen Thal Lord Lauderdale, dem auch Thirlestane ge- Testament bestellten Regierungsrathes in die Hände bekommen hatte. Er ward am 10. Februar Lord Schatzmeïster, am 16. Herzog von Somerset, am 17. Lord Mar- schall von England und bekam den Titel Gouverneur Seiner Majestät, Protector des englichen Reiïchs und General-Lieutenant des ganzen Kriegsheeres. Er liess für sich durch einen iltalienischen Architecten im Strand einen Pallast erbauen. Dieses, gegen 1775 renovirte und sehr vergrôsserte Gebäude (Somerset House) ist gegenwärtis der Brenvpunkt der Wissenschafl in England, Hier versammelt sich seit 1780 die Royal Society, seit 1781 die Antiquarian und seit neuerer Zeit die astronomische, die geo- logische und andere gelebrte Gesellschaften, wie auch der Senat der Londoner Uni- versität. Hier ist Kings College, wo Daniell Chemie lehrte und Wheatston Physik vorträgt, die freie Zeichnenschule in den Sälen, wo ehedem die Gemälde- ausstellungen Statt fanden und ausserdem sind hier eine Menge Bureaux, theïls zur k Verwaltung der Marne, theïils zum Fiscus, zur Armenversorgung u. d. m. gehôrig. Somerset's Bruder,. Sir Thomas Seymour (er war 1539-1540 mit Hugh Wil- —Jougby zusammen beim Empfang der Anna von Cleve gewesen) ward am 17. Fe- bruar 1547 Baron von Sudley und auch Grossadmiral. Er heïrathete die verwittwete Kônigin, Catherine Parr, 1) Diese «waterbougets» soll schon im dreizehnten Jabrhundert der Vorfabr der Familie (Bugg), welcher von dem ‘ihm gehôrigeu Ort Willoughby den Namen an- nahm, für das Wappenschild gewählt haben. fl L — 101 — hôrt, seit 1624 den Titel führt. Diese Feste ward 1549-1550 eben so wie die andern von den Engländern besetzten Forts aufs Erbittertste und Hartnäckigste von den Schotten und Franzosen angegriffen und be- lagert. Broughty Castle im Firth of Tay ward am 20. Februar 1550 genommen und die ganze englische Besatzung ohne Barmherzigkeit nie- dergemetzelt!). Fort Lowder aber wusste der tapfere Sir Hugh zu halten. Schon war er von Vertheidigungsmitteln so entblôsst, dass er alles zinnerne (Pewter) Geschirr seiner Garnison in Kugeln umgiessen liess, als es Friede ward. Sir Hugh Willoughby heirathete Jane Strelly, eine Tochter des Sir Nicholas Strelly von Strelly, ohnweit Wollaton. Diesen finden wir 1551 an der damaligen Landgränze zwischen England und Schott- land, und zwar an dem ôstlichen Theil derselben (in the East-marches), im activen Mülitärdienst. Sir Hugh bhatte einen Sohn Henry. Sein Name findet sich in Sir Francis Willoughbys (des Erbauers von Wollaton-House) Rechnungen von 1578 mit einer jährlichen Rente von ‘ zwanzig Pfund aus dem Wollaton'schen Gute. … Der 1549 eingeleitete und Anfangs 1552 mit dessen Hinrichtung 3 « xollendete Sturz Somersets, welcher seinen gegen ibn intriguirenden Bru- ? FR nn Lt Pre “ der, den Grossadmiral Baron von Sudley schon 1549 aus dem Wege geräumt hatte, war vielleicht Sir Hugh Willoughbys weiterer Befor- « derung in seiner militärischen Laufbahn nachtheilig. Es blieben ihm je- doch andere Bekannte unter den hohen Administratoren, und es verdient LP FTEFRENRSRS 2” *) Broughty oder Broughty Ferry ist jetzt gewissermassen em Pawlowsk für die …— Einwohner von Dundee (wo man unseren russischen Flachs in grosser Menge ver- — spinnt), indem diese Orte durch eine Eisenbahn verbungden sind. Die Reste der Fe- — stungsgebäude dienten neuerdings als Behälter für Eis zur Verpackung der aus dem … Tay nach London gehenden Lachse. 1# — 102 — ci bemerkt zu werden, dass es vorzugsweise solche Personen waren, die - mehr oder weniger mit dem Marinewesen zu thun hatten. Somerset’s frühere hohe Stellung in der Regierung war dem Her- zog von Northumberland anheimgefallen. Dieserhatte, wie wir gesehen, 1544 als Lord Admiral, damals Viscount von Lisle, die Flotte befebligt, welche die Truppen, unter denen sich Sir Hugh Willoughby befand, nach Schottland führte. Der aus Boulogne zurückgekehrte Edward Clinton (Baron von Clinton und Say), hatte 1550 des Barons von Sud- ley Stelle als Lord Grossadmiral von England, Irland und Wales!) ein= genommen. Diesem neuen Chef der Marine war Sir Hugh auch seit 1544 bekannt; sie hatten beide an ein und demselben Tage vom Grafen von Hertford den Ritterschlag erhalten?). In Künig Edward’s VI. eigen- händigem Tagebuch steht unterm 4. Juli 1551 Folgendes: ,,Lord Clinton gab mir ein Fest ([ was banketted by the L. Clinton) in Deptford, . wo ich sah, wie die Schiffle Primrose und Marie Willouby vom Stapel gelassen wurden‘. Das Letztere muss nach Marie Salines benannt wor- den sein$). Sie war die Mutter der Catherine Brandon, und diese wieder die Stiefmutter der Frances Grey. 1) So wie auch von den Besitzungen und Inseln derselben, von der Stadt Calais und ihrem Bezirke, von der Normandie, von Gascogne und Adquitanien. 2) Lord Clinton war es auch, der 1547, als Hertford die Schlacht beï Pinkey gewann, als Admiral der Nordsee, Broughty Castle im Firth of Tay eroberte. 3) Sie war von Geburt eine Spanierin, und hatte sich am Hofe der ersten Ge- mablin Henryÿ's VIIL, der Catherine von Aragonien, befunden, durch deren wohl- wollende Vermittelung sie die Gattin des reichen William Willoughby's, des letzten Barons von Eresby in der ursprünglichen Reïhenfolge geworden war. Sie beschenkte ïhn mit einer Tochter, und dies war die, nach der Künigin benannte, Catherine Willoughby, deren persünliche Eïgenschaften sowohl als ibre so be- deutende Erbschaft Charles Brandon, den Herzog von Suflolk, vermochten, sie nach der Künigstochter Mary Tudor zur (vierten) Gattm zu nehmen, wodurch sie 40 — Wir haben gesehen, dass im Jahr 1512 Lord Willoughby von Broke in Folge des. vom Kôünig Ferdinand geäusserten Wunsches Ca- bot eingeladen hatte, sich in aragonische Dienste zu. begeben. Dieser Lord Willoughby hiess Robert und war der zweite, aber auch schon - der letzte directe Baron von Broke. Er hatte zur (zweiten) Gemablin 2: { Dorothy Grey, die Schwester des Thomas Grey, des zweiten Mar- quis von Dorset, welcher damals (1512) den Oberbefehl über das ganze brittische in Aragonien befindliche Kriegsheer fübrte. Wir wissen ferner, dass dieses Thomas Grey's Tochter Anna (die Schwester des Herzogs von Suñolk, Henry Grey's, und auch Tante der Jane Grey) die Gattin Henry Willoughby's, des Nefflen unseres Sir Hugh’s, war). Cabot war also durch einen Verwandten Sir Hugh Willoughby's zuerst zu Férdinand, den Kônig von Aragonien, gekommen und sonach - darf man wohl glauben, dass dieser Umstand mit dazu beigetragen habe, î dass Cabot den Sir Hugh zum Chef der grossen Nordost-Expedition panee Cathay machte, Eine Grey’sche Connexion galt in jener Zeit gar viel. Loge Stiefgrossmutter der Jane Grey ward. Der Neffe dieser Marie Willoughby, \ . welcher nach ihrem Gemahl den Namen William bekommen hatte, war derjenige, Ê dem am 20. Februar 1547 der Titel eines Barons von Parham ertheïlt wurde. Sein *Sohn heirathete Margaret Clinton, die Tochter des Grossadmirals. Catherine Ë MWilloughby hatte AT des Herzogs von Suflolk 1545 erfolgtem Tode Richard Bertu zum Gemabl genommen, dessen Sohne Peregrine der erloschene Titel: - Baron von Eresby ertheilt wurde. Ihre zwei Sühne aus der ersten Ehe, Henry + z0g von Suffolk) und Charles Brandon starben beïde innerhalb weniger Stun- den. am, zehnten Tage nach der Benennung des Sehiffes nach ïhrer Grossmutter, nämlich am 14. Juli 1551. ê 5 A... 1) Es môchte vielleicht noch verdienen angemerkt zu werden, dass des damali- - gen Grafen Arundels (Henry Fitz-Alans) Mutter, Elisabeth Willoughby, eine Tochter des hier erwähnten Lords Willoughby von Broke gewesen war und dass -er, der Graf Arundel, wiederum Catherine Grey, die ältere Schwester der Anna … MWilloughby, zur Gemablin hatte. # E - 14 — 104 — Cabots Vorschlag wegen einer Entdeckungsreise zur See gehôrte vor des Grossadmirals Clinton Forum. Aus handschriftlichen Documen- ten habe ich sersehen, dass dieser sich willig erklärte, Sir Hugh die nôthigen Ordres wegen der erforderlichen Schiffsmannschaft auszustellen. Ich besitze auch eine Abschrift von dem unyedruckten, in des Künigs Namen ausgefertigten Schreïben, durch welches er zur Bemannung und Verproviantirung der drei Schifle, so wie zur Ausübung der nôthigen Disciplin auf denselben, autorisirt wird. Der zum zweiten Befehlshaber bei der Expedition gewählte Richard Chancellor war hierzu von Sir Henry Sidney, dem Vater des noch bekannteren Sir Philipp Sidney vorgeschlagen worden‘). Er empfahl ihn der Gesellschaft in einer Anrede als einen zur Ausführung ihres Vor- habens hôchst brauchbaren Mann, den er aus täglichem Umgange sebr genau kenne (quotidiano eonvictu hominis ingenium penitus habeo per- spectum et exploratum). Es ergiebt sich, dass Richard Chancellor schon früher eine See reise, obschon nicht als Befehlshaber eines Schiffes, gemacht hatte. Im Jahre 1551 befand er sich mit dem Capitän Roger Bodenham auf dem, Sir Anthony Aucher gehôrigen, Fabrzeug (Barke) Aucher, wel- ches mit Kaufmannswaaren nach Chio und Candia ging. Es war schon im November 1550 aus der Themse ausgelaufen, konnte aber erst am 13. Januar 1551 von Plymouth absegeln. Beinahe wäre es von den 1) Henry Sidney war mit dem jungen Edward zusammen erzogen worden; indem sein Vater, Sir William Sidney, Kammerherr und Haushofmeister beï diesem Prinzen war. Er ward daher, als Edward Künig geworden, zu einem ser: ner vier geheimen Kammerherren ernannt, von denen er der vertrauteste war Im ® Jahre 1550 ward er Ritter und 1552 heirathete er Northumberland's Tochter, Maëyre ’ Dudley, deren Bruder, Guilford, 1553 Jane Greys Gemahl wurde. — 105 — Türken weggenommen worden. Die Rückladung bestand vorzüglich aus Weinen. Der Führer des Schifles hiess William Sherwood. Chancellor muss auch in Frankreich gewesen sein, denn bei sei- ner Beschreibung der Kriegsrüstungen des Zaren Iwan Wassiljewitsch erklärt er: ,,1ch habe des Kônigs von England und des Kônigs von « Frankreich Pavillons gesehen; sie sind schôn, aber diesem kommen sie nicht gleich!)“. Er scheint mechanisches Talent besessen zu haben, denn er hatte “A nach seiner eigenen Angabe einen Quadranten von fünf Fuss Halbdurch- —…. messer anfertisen lassen, mit welchem er nach seiner Zurückkunft aus - Russland mit John Dee Beobachtungen machte, deren in des Letztern - Ephemeriden (1554 und 1555) Erwähnung geschieht?). Ed Richard Chancellor war Wittwer und hatte zwei Sôhne (reliquit - abiens (1553) duos filios parvulos orphanos futuros si asperior aliquis - casus eum sustulisset). Den einen hatte er auf seiner zweiten Fahrt nach Russland (1555) mitgenommen, um ihn die Zarenstadt sehen zu lassen. Der andere, Nicholas, ward 1560 als Handlungslebrling aus ip 2) «The Dukes pavilion is covered either with cloth of gold or silver, and so set with stones that it is wonderful to see it. I have seene the kings Maiesties of Eng- L land and the French kmgs pavilions, which are fayre, yet not like unto his». +) Dieses Instrument hatte John Dee, der es ein vortreffliches nennt (one excel- lent strong and fayre quadrant, first made by that famous Richard Channcelor, wlerewith he and [ made sundry observations), später durch den gewesenen Artil- lerie-Lieutenant Bromfield, welcher es hatte ausbessern lassen, erhalten; es ward im aber samint seinen übrigen Instrumenten während seiner astrologisch-alchemi- schen Reise auf dem Continent (1583-1589), die sich glücklicherweïse nicht bis 4 à à |: is ausdehnte, verdorben (most barbarously spoyled and with hammers smytt + peces). Dee sagt auch, dass er einen zehnfüssigen Radius astronomicus besessen, | — dessen Stab und Kreuz auf eine interessante Weise (very curiously) getheïlt waren “(nach Art des Richard Chancellorschen Quadranten». — 106 — London nach Moscau geschickt und den Agenten daselbst von den Di- rectoren der Gesellschaft besonders empfohlen. Letztere hatten diesem verwaisten Knaben in London Schulunterricht ertheilen lassen!). Nicholas Chancellor war 1580 zur Besorgung etwaiger commer— zieller Angelegenheiten bei der, Arthur Pet (aus Ratcliff) und Charles Jackman (aus Poplar) übertragenen See-Expedition, welche, nach Auf- suchung des ,, Willoughby-Lands‘* einen Versuch machen sollte, von Wai- gatsch und Nowaja Semlja aus weiter nach Osten hin vorzudringen, um nach Cathay zu gelangen. Chancellor war glücklicherweise in Pet’s?} Schiffe, dem George, denn Jackman’s, der William, ist mit der ganzen Mannschaft, man weiss nicht wo, verloren gegangen. Hakluyt fertigte für diese Expedition eine Liste der Sachen an, die mitgenommen wer- den sollten, und auch eine Instruction für den Kaufmann (a note .and caveat for the merchant), also für unsern Nicholas Chancellor. Ich habe in England das von des Letztern Hand geschriebene Journal die- ser Reise aufsefunden®). Er muss übrigens schon bei der zweiten der À von Martin Forbisher 1576, 1577 und 1578 ausgefübrten drei Rei- L sen gewesen sein, nämlich in der vom Jahr 15774). Später findet wir F 1) «He hath been kept at writing schoole long: he hath his Agorisne and pe 1 understanding of kéeping of bookes of reckonings». 2) Dieser Arthur Pet ist derselbe, welcher 1553 mit Ciencil ed auf. ie Î ersten Fahrt war. Er kam als Capitän des Schifles Jesus 1560 wieder an die Dwina? Ni 3) In Hakluyt von 1599 findet sich das von Hugh Smith geführte Tagebuch à derselben. Ich freute mich, als ich das Chancellorsche entdeckte, fand aber später, « dass es in Hakluyt's erster, seltener Ausgabe von 1589 abgedruckt ist, Ich habe ! auch eine von Arthur Pet gemachte, sebr flüchtige Skizze, die Stellung: beider » Schiffe im August 1580 bei Nowaja Semlja bezeichnend, m England copirt, #1 L #) Dieses ergiebt, sich aus folgender von John Dee im Jahre 1577 geschriebenen € Notiz: «The North Cape (was) first so named by the worthy of actual good fame and gratefull memory my derely beloved Richard Chancelor, father to se M ihn als Zahlmeister (Purser) auf einem neuen Edward Bonaventure, der im Jahre 1582 mit der Gallione Leicester, unter Edward Fenton’s Commando um das Vorgebirge der guten Hoffnung nach Ostindien und China zu gelangen suchen solltet). Von Seiten der Kaufmannschaft gaben sich der damalige Lord Mayor von London, Sir George Barnes und einer der Sherifs, William Garret (später in Gerrard und jetzt in Garrard umgewandelt), bei der Ausfübrung von Cabot's Vorschlag besonders viel Mühe?). -Noch môge hier an eine andere kaufmännische Familie erinnert wer- 6 den, an die der Greshame. Sir Thomas Gresham war seiner Zeit der -gebildetste Kaufmann in London. Er hatte in Cambridge studirt, ® sôdann die Handlung bei seinem Onkel Sir John Gresham erlernt, - und wurde von 1551 an viel als Finanz-Agent der Regierung in den - Niederlanden gebraucht, daher man ïhn bisweilen den Kôniglichen Kauf- this Nycholas Chancelor whose diligent panful und faythful service is known both in the Moscovy Region and now in the Atlanticall northwest attempt». Beï dieser zweiten Fahrt nach Meta Incognita, von wo man Golderz mitzubringen hofte, -béfand sich als Capitänsgehülfe auch der in Folge der Fahrt nach Nowaja Semlja (1580) verunglückte Charles Jackman; nach ihm wurde eine Bucht «Jackman's Sound» genannt. ? 4: - In beïden Listen des Personals der Schifle fand ich emen «Distillirer von _ Salz wasser» angeführt. À gi 2) Der Sohn von Sir George Barnes, ebenfalls Sir George, war 1586 Lord € Mayor; er hatte Sir William Gerrard's Tochter Anna geheïrathet. Die Nach- kommenschaft schreibt den Namen: Barne. Sie besitzt Sotterley und Dunwich Park in der Grafschaft Suffolk und hat in London ein Haus in Grosvenor Street N° 37. Sir William Garret war im Jabre 1555 Lord Mayor. Er starb 1571 und ward 4 in der St Magnus’s (des Märtirers) Kirche in Lower Thames Street begraben. Sen à _ Sohn, ebenfalls Sir William, heiïrathète eme Enkelin des Sir John Gresham. Das Vermôgen ist 1767, kraft eines Testaments, auf Charles Drake, einen Ver- tn, übergegangen. Die Familie Drake Garrard besitztt Lamer Park in Hertfordshi ire. — 108 — manñ nannte. Beinahe unmittelbar vor Sir Hugh Willoughby's und Chancellor's Abfertigung nannte er in einem Briefe vom 16. April (1553) an den Herzog von Northumberland (vielleicht zum ersten Mal in England) den Handel eine Wissenschaft, die erlernt werden müsset), Ihm verdankte die erste Londner Bôrse, zu welcher er 1566 den Grund- stein leste, ihr Dasein?). Er stiftete da, wo jetzt die Excise Office ist, die nach ihm benannte, auf eine unverzeihliche Weise vernachlässigte, üffentliche Lebranstalt: Gresham College, wo Astronomie, Geometrie, Me- dicin und andere Wissenschaften gelehrt wurden und welche die Wiege der Royal Society war). À 1) Er schrieb: «Please your grace, how ys yt possibell, that ayther a mynsterell- . player or a shoye-maker, or anny craftye men, or any other that baythe not bynne browght vppe iu the syence, to have the pressent understonding of the feat of the Marchaunt Adventorer? To the wyche syence [| myselfe was bound prentisse NIIL yeres, to come by the experyence and knowledge that I have» . . . ?) Sein Vater, Sir Richard, hatte bereits 1537 den Vorschlag gemacht, in Lon- don eine Bürse zu bauen. - Als 1570 die Künigin Elisabeth die Bôrse besuchte, beehrte sie Sir Thomas mit einem Besuch. 5) Von ïhrer Begründung m London an bis zum grossen Brande im Jahre 1666, und dann wieder von 1673 bis 1701 hielt sie hier ihre Versammlungen; hier war auch ihr 1681 von Dr. Grew beschriebenes Museum von Natur- und Kunst-Selten- … heïten. - Zur Zeit der Willougbyschen Expedition war Sir Thomas Grésham in Antwerpen; sem Onkel aber und mercantilischer Lebrherr, Sir John Gresham the elder, pahm Cabot's Vorschlag mit Wärme auf und stellte sich mit an die Spitze der Gesellschaft, welche die Ausfübrung zu übernehmen beschlossen hatte Er war schon seit 1517 mit auswärtigem Handel, zumal nach der Levante, beschäf- tigt gewesen. Als Sheriff von London 1547, während sein Bruder, Sir Richard, Lord Mayor war, ward er Ritter. Bei Edward’s VI. Antritt der Regierung war er Alderman und das Jahr darauf (1547-1548) Lord Mayor. Der Biograph der Gres=… hame, J. W, Burgon (the Life and Times of Sir Thomas Gresham, 1839)ust ; im [rrthum, wenn er glaubt, ein anderer jüngerer Si John Gresham, nämlich der * # Neffe des erwähnten, der ältere Bruder von Sir Thomas, sei derjenige gewesen w welcher sich für die Willoughbysche Expedition mteressirt habe, Dieser. jüngere! — 109 — — Von Kônig Edward VI ist in der Kaiserlichen Eremitage im Saal XLVIL unter N° 19 ein Portrait von Hans Holbein aus der Kônigli- chén Samnilung in England, die wäbrend der Unruhen unter Carl's I. Regierung zerstreut ward. Es kam aus Lissabon in die Houghton’sche Gallerie, deren Gemälde die Kaiserm Catherina Il. ankaufte. } … Von Sebastian Cabot giebt es ein, wabrscheinlich auch von Hol- . bein gemaltes Portrait, welches zu der erwähnten Zeit aus White-Hall seinen Weg nach Schottland gefunden hatte und jetzt im Besitz der Harford’schen Familie zu Bristol ist. . Sir George Barnes und William Garret (oder Gerrard) sind von Holbein gemalt, in der Halle in Bridewell zu London in dem . Bilde, welches Edward VL vorstellt, wie er 1553 (also im Jabr der Willoughby-Chancellor'schen Expedition) dem in Scharlach geklei- _ deten Lord Mayor Barnes die Stiftungs-Urkunde (Charter) überreicht. Man hat von diesem Gemälde einen Kupferstich von Vertue. — Von Sir Thomas Gresham befindet sich in der Kaiserlichen Ere- _ mitage ein hôchst schätzenswerthes Portrait von Sir Antonio Moro, RE — 57 | Sir John Gresham war mit Hugh Willoughby zusammen beïm Empfange der Anna von Cleve gewesen, In einer ‘handschriftlichen Liste der hierzu bestimmten onen steht; «yonge. Greshamy».: Im Jahre 1547 ging er mit dem Protector omerset nach Schottland und ward von ihm nach der Schlacht bei Pinkey zum E “geschlagen. Er wurde auch im Documenten noch 1550 Si John Gresham 4e ke yonger, knight, genannt, Was Burgon, Theïl I, Seite 370 bis 372 von ihm 28 gestrichen nets Er starb 1560 und hinterliess bloss eme Tochter. Sir L. mr einziger Sohn starb 156% unverheirathet; ‘er selbst 1579. Sir John Gres- ans des älteren letzter, directer Nachkomme war der 1801 verstorbene Baronet L Gresham, dessen Tochter und Erbin einen Stiefbruder des ersten Marquis von Staford und Stiefgrossonkel des jetzigen Herzogs von Sutherland, also auch seines ï uders, Lord Francis Egerton *), und ihrer Schwestern, der Herzogin von Nor- folk und der Marquise von Westminster, beirathete, : fs *) Jetat, 1846; Graf von Ellesmere. , : — 110 — Es war mir bekannt, dass ein solches mit der Sammlung aus Hough- - ton zu uns gekommen, man konnte es mir aber: nicht bezeichnen:: ‘Mit nicht geringem Vergnügen erkannte ich es! im! Saal XLVIL-unter N° 134). Sir Hugh Willoughby's Portrait befindet sich zu Wollaton-House: Sir Nisbett Willoughby hat vor einigen Jabren durch: den Maler Barker in Nottingham eine Copie davon für den grossen Gemälde-Saal zu Greenwich machen Jassen. Sie befindet sich daselbst unter N° 1.1 Am 11. Mai 1553 lichteten die drei nach Cathay bestimmten Schifle vor Deptford die Anker und passirten Greenwich, wo sichder Hof'auf- hielt. Die: Matrosen rwaren hellblau (watchet) gekleidet; man feuerte die Kanonen ab. : Edward war schon zu krank, um sich zu zeigen; - wie man es gehofit hatte. Das Unternehmen erregte eine allgemeine Theilnahme; es war ein neues und wichtges. Nie zuvor war ein englis sches Schiff um Norwegen herum, wenigstens nicht über Wardühuus nach Osten hin, gesegell. : Das Nord-Cap hatte diesen, Namen noch nicht es bekam ihn wäbrend dieser: Fabrt von Richard Chancellor und Ste- phen Burrough. Die russischen Schiffer nannten es aber schon lange: Murmansky Noss, das heisst: Nase oder Cap von Normannien. Zwei dér Schifle, die Bona Esperanza und die Bona Confidentia, von denen das erste Sir Hugh Willoughby als Oberbefehlshaber am Bord hatte, während es von William Gefferson, das andere aber von Cor= nelius Durforth, geleitet wurde, waren bis hoch in den Norden ge segelt, wo Willoughby am 14. August Land, wahrscheinlich den zwi- ——_—_—_—_—_——— C “ | !) Im Catalog der Gemälde-Gallerie der Eremitage ist dieses Bildniss auf Seite 480 folgendermassen beschri-ben: «Portrait à mi-corps d'un honime vêtu de noir assis dans un fauteuil tenant les gants dans la main droite., Ses traits portent l'em- preinte d'un caractère sérieux et méditatifs». Es war also nicht bekannt, dass hier der berühmte Sir Thomas Gresham vorgestellt ist. h ef — schen-dem nôrdlichen und südlichen Günse-Cap (Gussinü Noss) gelege- men. Théil der Küste von Nowaja Semlja, zu Gesicht bekam. Das feste Land von Russland scheint er am 23: August zum ersten Mal erblickt zu haben. : . Esrergiebt sich, dass Willoughby entweder an demselben Tage, - - oder ewwa einen Tag früher als Chancellor (Letzterer landete am 24. 4 August), semen Fuss auf russischen Boden ‘gesetzt hat. Am 14. Sep- * {ember machte man eine abermalige Landung ünd zwar an der lapp- lindischen Küste, in der westlich von der Insel Nokujew befindlichen L Bucht,-wo man einige leidliche Ankerplätze fand. Willoughby segelte nun mit beiden Schiflén längs der lappländischen Küste südüstlich gegen _ das Weisse Meer zu, und hätte er so fortfahren kônnen, so wäre er wahrscheinlich entweder. zum Ssolowetz'schen Kloster oder zu Chan - cellor nach Nenocksa gelangt: Er scheint aber nur: bis an einen bei unseren Küstenfabrern längst verschrieenen Ort gekommen zu sein. Dies … istdie ;,Swätoi Noss“ genannte sLandzunge (vielleicht das unenträthselte : Wattunäs [die Wassernase] der Sagen), welche mit Kanin Noss gleichsam | L de. Pforte des Weissen Meeres bildet. Von diesem Cap Swätoi Noss, ra und von ‘anderen Theilen der lappländischen Küste, hatte Herberstein ra Yon. unserm Grigory Istoma, so wie auch yon Wassily Wlassy und - Dmitry Gerassimow Nachricht erhalten, ihre Mittheilung aber, welche er die Schiffung nach dem Moer, das man das Eisig oder gefrorn Moer _ mennt“ betitelt, ist von ihm dermassen entstellt worden, dass es Mühe Kostet die gemeinten Orte zu erkennen, weshalb denn die Erzäblung un | . nomir serer Landsleute viel weniger berücksichtigt worden ist, als sie es verdient. “Obgleich die genannten Moscoviten nur Dolmetscher in Gesandt- 1 » schufsangelegenheïten wären, : S0 sind, sie, doch einer besondern Beach- Vo — 112 — # tung würdig. Ihrer Vermittelung hat män es zu verdanken, dass der - Westen Europa’s noch in der .ersten, Hälfte des sechszehnten Jahrhun= derts durch gedruckte Beschreibungen näbere Kenntniss von Russland erhalten konnte. Sie waren nämlich durch die Erlernung der lateinischen Sprache in den Stand gesetzt, gebildeten Deutschen sowohl als ltalienern über unser Vaterland die gewünschte Auskunft zu geben, welche diese sodann durch den Druck verôffentlichten. Früher hatte man sich bei uns zu diplomatischen Sendungen in's Ausland einiger Griechen bedient, welche aus Rom und Constantinopel nach Russland gekommen waren und ltalienisch sprachen. Grigory Istoma scheint von den russischen Dolmetschern der erste gewesen zu sein, der die lateinische Sprache gelernt hat. Von ihm erhielt Herberstein manche Notizen. Er war nicht nur, 1517, in Moscau einer seiner Dolmetscher, sondern reiste auch nachher (1517 und 1518) in seiner Gesellschaft zam Kaiser Maxi- milian über Krakau und Wien nach Innsbruck und Hall und von da zurück nach Wien!) Wassily Wlassy war ebenfalls 1517 als Dolmet- 1) Grigory Istoma machte, nach Herberstein, seine erste Fahrt um Norwe- gen herum unter Iwan Wassiljewitsch im Jahre 1496. Aus dänischen Archiv- documenten ergiebt, sich , dass er, 4507, auch von Wassily Iwanôwitsch nach Dänemark gesandt ward. Dort soll er sein Latein- gelernt haben. Als Herberstein, der ihn «homo industrius» und «aïnen beschaïdenen sitlichen man» nennt, 1517, in Gesellschaft des aus Deutschland :zurückkehrenden Grigory DmietriewitschSa- gräshsky, wegen der damaligen Verhältnisse mit Polen zum ersten Mal nach Russ- land kam, war Istoma der Dolmetscher, welcher unweit der Residenz, als Her- berstein von der Warte-Station (ocrauounoëñ #wx) bei Nicola zu Chlinsk aufbrach; ihm entgegen kam, um ihm zu melden, dass er vom Pferd absteigen müsse, um die im Namen des Grossfürsten von dem zu seinem Pristaw im Moseau bestimmten Timofei Constantinowitsch Chludenew (nicht Chaldenew) abzustattende Begrüssung zu vernehmen, « Herberstein freute sich sebr mit Istoma Lateinisch sprechen zu kônnen. Seine, durch den Salzburger Cardinal Matthäus Lang gestei- gerte Begierde, Nachrichten über Russland zu bekommen, War so gross, dass er + — 113 — scher bei Herberstein. Er verstand ausser Latein auch Deutsch und ist als die Quelle der von Dr. Johannes Faber (Heigerlin) 1525 zu Tübingen gedruckten Beschreibung der Religion der Russen anzuse- hen, welche der Erzherzog Ferdinand (dessen Secretär sowohl als “ schon beim Einreiten in Moscau mancherlei Fragen an ïhn richtete, so dass der - Pristaw nicht wusste, was von so ungewohnter Neugier zu halten ser. Herber- | stein sagt: «Als ich den Tulmätsch vernahm Lateïnisch reden, sprach ich zu im am einreitten. [ch erfreyet mich das ich mich môücht mit jme bereden, dan ir Land wäre by uns unbekhant, wolt des gern ain verstand nemen, so het ich auch aller unser Land Tafeln (Landkarten), der wolt ich jne auch gern berichten. Der Pristav fragt bald was ich gesagt hette. Mit dem und das ich ainen Lithischen Pueben mit —…._ mir het, macht ich mir ainen grossen verdacht». Es scheint, als ob in der ersten . Zeit Istoma nicht viel um Herberstein habe sem dürfen, späterhin aber war er … es jedoch, der see offiziellen Schreiben anfertigte, zum Beispiel das, wo er vor- . schlägt, Smolensk an Polen abzutreten. Wenn dann aber auch Herberstein in —. Moscau verhindert worden wäre, Istoma frei auszufragen, so hatte er späterhin Ge- _ Jegenheït, es nach Herzenslust, zu thun, denn Istoma ward, nebst dem Djak Wla- …— dimir Ssemenow Plemännikow, gegen das Ende des Jabres 1517, als Herber- . Stein zurückreiste, zum Kaiser Maximilian gesandt. Sie waren Herbersteins : Sorgfalt und Schutz bis zur Ankunft bei demselben anvertraut und machten die Reise über Wilna (von wo aus Herberstein nach Trocki zu den Auerochsen _ fur, Krakau, Wien und Salzburg grossentheïls zusammen. Bei ihrer Ankunft …_ (Ende Mirz 1518) vor Innsbruck, wo sich Kaiser Maximilian : damals aufhielt, _ kamen ihnen zwei hohe Statiispersdas zur Begrüssung entgegen. Herberstein —…. war nämlich etwas vorausgeeilt, um dem Kaiser vorläufigen Bericht abzustatten; er érhielt den Befehl, bei der Bewillkommnung zugegen zu sein. Nach gegenseiligen _ formellen Anreden, russischer Seits durch Istoma, ritt man in die Stadt, Plemän- - nikow zwischen den zwei Hofbeamten, Istoma aber hinter ihm, mit. Herberstein _zü semer Linken. In Innsbruck selbst ward später beï m Reiten zur Audienz und b “nach derselben zum Quartier dieselbe Ordnung beobachtet. Bei der Audienz ward . Plemännikow (der nur Djak war) vom Kaiser aufgefordert, seine Anrede sitzend md mit der Mütze auf dem Kopfe vorzutragen. Dem Dolmetscher Istoma befah]l Seme Majestät auch, sich zu setzen; er that es aber nicht, sondern dolmetschte ste- hend. Herberstein hatte Befehl, Sorge zu tragen, dass es Plemännikow und | … Istoma während ihrer Anwesenheit zu Innsbruck an nichts mangele. Da Herber- | n stein in Moscau am Feste der Himmelfahrt Mariä in der. nach diesem Feste be- [= e Rath und sogar Beichtvater' Faber war)‘bald nach ibrer Erschéinung'an Herberstein sandte mit dem Aufirag, sie während seines Aufenthaltes in Russland nach Môglichkeit zu vervollständigen. ‘Herberstein! war : damals bereits auf seiner {zweiten) Reise nach Moscau, und in seiner navnten Cathedralkirche ‘im Kreml (Venencriä Cn6opz) dem in Gegenwart des Grossfürsten vom Metropoliten W arlaam abgéhaltenen feiéflichen Gotéslienét! bei: gewohnt hatte,; so wiünschte der Kaïser, dass unsere Lanüsléute am Palmsonntage in - der Kirche zu Innsbruck zugegen sem môchten und sandte deshalb Herbérstéin züm Bischof von Brixen, aber der war «aïner vom Schrofnstain, der fandt in séinér Doctoresen Rath, nil zuezulassen weil sy der Rômischen Khirchien nit gehorsanib- ten». Nach einem vierwôchentlichen Aufenthalt in Innsbruck begleitete /sie Fer: berstein nach Hall (im Innthal), wohin sich der Kaiser bégébén hatlé. der ’sie zu «dem hoch Ambt, des er in seiner Capellen dasélbsten durch ‘sein Cantrey mit hal- ber stimin’singen liess» einlud. Herberstéin setzt hinzu: «Das gefiel dem Mos: coviter dér sprach das ist nach unserm ‘(oro no uamemy) sovil get väch unserm Prauch mit nider oder sanffter Stim den Gottesdienst zu verrichten»s. Nach' der Ab schiedsaudienz fuhr Herberstein mit ihnen auf dem, Inn und auf der Donau nach Wien, wo sie die Ankunft des Kaisers abwarten sollten. Von Wien aus reisten Plemännikow und Istoma mit den neuen Gesandten Maximilian's, Francesco da Collo und Antonio de Conti, welche den’Frieden zwischen Russland und Polen zu vermitteln suchen sollten, und welché mit ihnen und Hérberstéin zu- gleich von Innsbruck nach Wien ‘gekommen waren, wieder nach Moscauw zurück, wo sie im Juli 1548 anlangien. Istoma hat das Verdienst, seiném Vaterlande auf dieser Reise einPaar nützliche Geschützmeïster verschafft zu haben; die er ‘wäbrend seiner Anwesenheït zu Innsbruck contractniässig! angewoïben’ halte. Dies muüsste mit Umsicht geschehn, und Herberstein sagt ans wie man sich benalim. «Der Pot het in bevelch umb Püxenmäister sich zu bewerben, das er offenliciien nit'thuerm thuen gab seïnen dienern gelt;+ damit sy zuden gemainen Hotiweéibern zu rabents giengen, durch des haben sy fünff Personen érfragt, die sich beuiliigten in die Mosqua zu tziehen». Diéèsen fünf «Püxenmaistern» (nymeuuuws macrepass) ‘ ‘gab Istoma Geld, damit sie sich Pferde kaufen koñntén, mit welcien sie naeli Lübedil reisten, wo sie sich nach Liefland einschifften und: von dal weïler nach Moséan gim= gen. Zweï von ilmen starben bald, dér dritte, Namens Waleb, cblindéteænd kehrte mit Erlaubniss des: Grossfürsten im Jahr 1526 mit Herberstéin in seintMaf terland zurück. Die übrigen zwei: Niclasen aus der Nähe ‘on Spévér. und Ford dan aus Hall im Innthale wollte: Wassily Iwañowitseh® daials noch! nichwentz ! Li de sad, dec à : set um et: — 5 — Gesellschaft ‘befand” sich der mit. dem Fürsten Iwan: Jarosslawsk y Sassekin aus Spanien von Kaiser Carl V. zurückkehrende Wlassy, nach dessen Dictaten das Büchelchen nur wenige Monate zuvor zu Tü- bingen angefertigt worden war!). Dmitry Gerassimow, ein Russe, … Jassen. Sie hatten sich besonders, 1521, bei Gelegenheit des Vordringens des krim- schen, Chans Machmet-Girai bis Moscau Ansprüche auf seine Dankbarkeït erwor- ben. ,Niclasen $ollte danals den Kreml mit dem schweren Geschütz vertheïdigen; man!.vérlangte, sogar, er solle in der Eïle die berühmnte grosse Kanone an einer Pforte des Kreimls schiessfertig aufstellen. Jordan war bei dem Rückzuge der Ta- _ Laren in, (Alt) Räsan, dessen Uebergabe der Chan verlangte. Ohne von seinen Be- 4 . fehlshabern. autorisirt zu sein,, benutzte Jordan einen günstigen Augenblick, und ._ verbreitete durch das unerwartete Abfeuern des groben Geschützes unter die dich- ten Haufen der vor demselben befindlichen Tataren einen so grossen panischen . Schrecken, dass sie «yederman nur davon» eiïlten, wodurch die vom Chan dem Grossfürsten, als es sich um Moscaw's Rettung handelte, gleichsam abgezwungene _ Unterwerfungsacte in Räsan zurückblieb. Hans Jordan's Gewerbe war von Hause aus das Schmieden von Kanonenkugeln; er war «ain Kuglschmid». Er hatte in … Moscau eine Russin geheirathet und er war es, der Herberstein, 1526, das alberne - Mäbrchen aufband, als ob die Weïber in Russland Schläge von ihren Männern als ise_ihrer Liebe ansähen. :«Er (Jordan) hat mir selbst gesagt, das sy (seine Fre » jme vil mehr liebs weder vor niehe ertzaigt hat, zuletst erschlug er sy gar»; ma korumt in unsern Acten, eben so wie andere Dolmetscher aus jener Zeit, dem..Beïworle «Maloi» vor, was in diesem Falle sich weder auf Grüsse noch -sondern auf die untergeordnete Stellung bezieht. Herberstein schreibt ïhn sthumen, Ystumen (Istomin). 2) Wassily Wlassy wird von Herberstein im Vergleich mit Istoma «auch » ain ziemblicher gueter man» génannt. Er lernte ibn, wie jenen, während seiner erslen, Anwesenheït in Moscau (1517) kennen. Er war es, der zwei Tage nach sei- ner Ankunft, am 20, April, auf Anordnung des Grossfürsten, vom Pristaw Chlu- » denew, samunt-dem Gehülfen des Letzteren Jelisar (Jielka) Ssergejew zu ihm suHaus, geschickt ward, um ihm die Tages zuvor durch den Pristaw selbst ge- $ chte Auzeige zu wiederholen, dass die Audienz auf den folgenden Tag festgesetzt Fernerihatte der Grossfürst verordnet, W lassy solle sich am Audienztage des gens zu Herberstein begeben, um ïhm zu melden, dass, ausser seinem Pristaw, Bojaren-Sohn Grigory Fomin ssün Iwanow mit dem Djak Missur Mune- \ — 116 — den man mit zwei verschiedenen Griechen, die den Namen Dmitry führ- ten, für eine und dieselbe Person gehalten hat, theilte um dieselbe Zeit, nämlich 1525 und 1526, in Rom dem Literator Paolo Giovio alle jene Nachrichten mit, welche das Material zu der von Letzterem im Druck BeAukaro ueACBbKa, KOTOPHË y Hero 55 u365 xusers lparopra Oomuna ctna Usa- uosa). Bei der Audienz selbst machte Wassily Wlassy den Dolmetscher. Er war früher beim Uebersetzen von Kirchenschriften in's Russische viel gébraucht worden: : Bekanntlich, war im Jabhre 4506 der Mônch Maxim (bei uns gewôhnlich: Maksim Grek genannt) vom Berg Athos nach Moscau gekommen, und, nachdem er die da- mals in grosser Zahl im Kreml befindlichen griechischen Schriften revidirt hatte, beauftragt worden, mehrere derselben zu übersetzen. Da er aber nicht Russisch verstand, so ward ihm Wassily Wlassy und auch Dmitry Gerassimow zuge- geben, um seine lateinischen Uebersetzungen in's Russische zu übertragen, wodurch denn Wlassy mit dem Kirchenwesen näher bekannt ward. Von ihm und Maxim allein sind die Absätze 31 .bis. 51 der, 1520, auf Anordnung des Metropoliten War- laam übersetzten Commentarien zu der Apostelgeschichte des Chrysostomus ua: (Toarosanie avauiaws Cearuxs Anocrors Cr, loanna Saaroycraro 4 uamx). Im Jahre 1525 war er als Dolmetscher mit dem Legaten Fürsten Iwan Jarosslawsky Sassekin (Herberstein schreibt Posetzen, was aber keinesweges, wie Adelung glaubte, einen Possadnik bedeutet) und dem Djak Ssemen Borissow Trofimow zu dem bereits im Jabre 1519 gewählten Rômischen Kaiser Carl V. nach Madrid gesandt worden, und als sie im Januar 1526 nach Russland zurückkehrten, machte Herberstein, der mit Leonhard, dem Grafen von Nugarolis, zu uns abgefertigt war, die Reise mit ihnen, Unser Gesandter hatte sich eine Zeitlang im Tübingen auf- halten müssen. Diese Gelegenheit hatte der eifrige Katholik Dr. Faber benutzt, um von Wassily Wlassy jene Nachrichten über die Religion der Russen zu erhal- ten, die er sogleich, noch 1525, unter dem Titel: ÆEpistola de Moscovitarum juxta mare glaciale religione ete. drucken liess,, und welche der Erzherzog Ferdinand den beiden Gesandten (unter’m 1. Februar 1526 von Augsburg aus) nachschickte, damit sie sie wäbrend ihres Aufenthaltes in Moscau zu vervollständigen, auch den Unterschied. der: beiden Kirchen und die Glaubenslehren, so wie die kirchlichen * Gebräuche genau aufzustellen im Stande sein môchten (erit nobis haec inquisicioet labor, omnis: vester perjucundus). Es ist hôchst wahrscheinlich, dass diese Aufforde rung von senem.Rath Dr. Faber veranlasst war. Herberstein konnte sich schon unterweges.Vieles näher beschreiben lassen., Wlassy hiess bei uns roavaus AATEIA ckiä,u asmeuxiä. Faber sagt von ihm: «germanice et latine mediocriter callebat». Éd baths pe. à — 117 — herausgegebenen und ihrer Zeit so willkommen geheissenen Beschrei- bung von Russland lieferte, und welche auch mit den Herberstein- schen Commentarien gedruckt worden. Gerassimow war den Sommer vor Herberstein's zweiter Ankunft in Moscau nach Rom gereist und - kam erst 1526 zurück, als sich Letzterer schon eine geraume Zeit bei uns aufgehalten hatte!). Das Wesentliche, was wir aus Istoma's, Wlassy's : 1) Der Erzhischof von Nowgorod und Pskow Gennady batte, wahrscheinlich . . zu Anfang des Jabres 7001 einen Griechen Dmitry aufgefordert, ihm Auskunft zu … geben: 1) über das dreifache Hallelujah, 2) über die slavonische Uebersetzung des ersten Verses des Psalmes XXXII, besonders aber der Worte: npukpsnnaca rpseu, _ und 3) über die Berechnung der sieben Jahrlausende von Erschaffung der Welt. Es war nämlich damals nach der griechischen Zeïtrechnung bereits das Ende des siebenten Jabrtausends verstrichen, ohne dass das für diesen Zeitpunkt befürchtete . Ende der Welt erfolgt wäre. Dmitrys Antwort, betitelt: O O rpery6oï axteryx x Oo 1SrBxS cemx 8bkos® ist von 7001 (1492-1493). Meiner Meinung nach ist der Merfasser kein Anderer als Dmitry Manuilowitsch Trachaniot, der schon 1472 —. mit Sophia, der Braut des Grossfürsten Iwan Wassiljewitsch, als Abpgesandter ilrer beiden Brüder Andrei und Manuil aus Rom nach Moscau gekommen war. - Ob er gleich Anfangs 1473 nach Rom zurückgekebrt, und 1474 wieder, von So- — phien's Brüdern gesandt, nur auf kurze Zeit nach Moscau gekommen war, so hat en doch später seinen bleibenden Aufenthalt bei uns genommen. Gennady wandte — sich an ihn, um die Ansichten eines Griechen zu erfahren; überdem mochte auch | _die Stellung des Letztern bei Hofe dazu beïgetragen haben, dass der Erzbischof an ihn schrieb. Im Jahr 1500 war er bei der Vermäblung von Iwan’s und Sophien's … Tochter Theodosia mit dem Fürsten Wassily Danilowitsch Cholmsky zuge- gen. Er hatte die Ehre sammt semem ältern Bruder Jury und seinem eigenen Sohn, der auch Fury hiess, neben dem Schlitten der Grossfürstin Sophia und ihrer … Tochter, der Braut Theodosia, in Prozession zur Kirche zu gehn. Sein Sohn, der É erwähnte Jury, war 1472 mit ihm nach Moscau gekommen, als er die Braut So- phia dahin begleitete. Dieser jüngere Trachaniot verdient etwas näher gekannt } au | et da Herberstein oft mit ihm zusammen getroffen ist. Er war Siegelbe- Eu Wabrer (neuarnuxs), eigentlich Schatzmeiïster des Grossfürsten Iwan Wassilj je- witsch. bis an dessen Ende und wird als solcher im Grossfürstlichen Testament … genannt, in welchem seinem Vater Dmitry und seinemOnkel Jury goldene Kreuze zum Andenken vermacht werden. Er war von Iwan's und Sophien's Sohn, dem 16 — 118 — und Gerassimow’s Mittheilungen an Herberstein über die frühen Rei- sen der Russen im Eismeer lernen künnen, besteht kürzlich in Folgendem. Noch ehe Vasco de Gama seine erste Fahrt um die Südspitze Afrika’s machte, hatten Russen in Aufrägen ibres Souverains den Weg jungen Grossfürsten Wassily jederzeit besonders geliebt worden und hatte sich, 1505, eingebildet, er werde vielleïcht seine Tochter heïrathen. Die Räthe, deren einer er war, hatten mehrere Gründe aufgestellt, warum es gut sein müchte, dass der junge Grossfürst eine Eingeborne heïrathe. «Dises Rats (sagt Herberstein) war ursacher der clain Georg Schatsmaister aim Khriech der angenembste Rat, der selb verhoffte sein Tochter solte an die stell khumen». Man war gewohnt gewesen, ihn Jury auch Juschko maloï zu nennen, weïl er der Jüngere, nicht aber, wie Adelung glaubte, weil er klein und schwächlich war. Es geschah zum Unterschied von seinem Onkel, dem Jury staroï, dem Aelteren, und man fubr auch später fort ibn so zu bezeichnen, daher er denn auch bei Herberstein «der klain Georg» heisst. Im Register zu Pantaleon’s Uebersetzung von Herbersteïn steht er gar als «Georgius Klein ein getreuyer Rath». Gewiss wird man hier nicht sogleich Ju " Dmitriewitsch Trachaniot erkennen. Wassily Iwanowitsch, als Souverän, schätzte ïhn fortwährend sehr hoch. Er war sem «inndrester Rat, Schatzmaister und Cantzler». Doch war er einmal wegen kirchlicher Angelegenheïiten auf eine: kurze Zeit m Ungnade gerathen, und diese hatte seme Frau, 1516, auch fübhlen müssen, weil sie und eine andere Dame das Gerücht verbreitet hatten, dass Solomonia, Wassilys verstossene Gemahlin, bald nach ïhrer Tonsur, als Nonne Sophia im Kloster einen Sohn geboren habe: Der Grossfürst konnte jedoch des seiner Aemter Le entsetzten «klarnen Georgs nit wol emperen, nam den zu gnaden aber in andere « ämbter an, dan er war gelert und viller sacher erfaren. Wan der Fürst sein be- … dôrfft und nach jme geschickht und er zu den stiegen bracht, hat etlichen’ seinen . ansehenlichen Rätten bevolhen, jne mit säamt dem schlitn darinnen er sass, in sein Zimer zu tragen, Als er aber sich des entsetzie und werte, sich gemachs über die stiegen auffueren liess, wie pald das der Fürst vernam, entzürnt sich sebr, die mues- ten den denocht hinauf m des Fürsten Zimer tragen, Wan er dan mit jme séin. sachen beratschlagt helte, musse man den wieder die stiegen ab tragen». Jury. Dmitriewitsch Trachaniot war fast immer eine der Hauptpersonen, die “sich mit Herberstein, nach seinen Privataudienzen in der Grossfürstlichen Wohnung im Kreml, im dem nach dem Moscaufluss gelegenen Saale (88 naGepexnoï narars) zu besprechen hatten. Er war es, der ïihm des Grossfürsten Recht auf Litthauen und Polen durch die Abstanmung der Ungarn, Mähren und Polen von den Ugri dar- — 119 — zur See um die Nordspitze Skandinavien’s auszufübren gewusst. Veran— lassung dazu gaben die damaligen Verhältnisse Schwedens mit Russland. Man fubr auf ganz kleinen Fabrzeugen, die über nicht breite Land- zungen geschleppt werden konnten, von der Dwina aus längs der rech- . zuthun bemüht war. Für Niemand bei Hofe (1516) hatte Herberstein so hohe Achtung als für Trachaniot. Beiläufig bemerke ich hier, dass der von Adelung zweimal, als Herbersteinen beïgegeben, genannte «Dobrago Dadiana» nie, _existirt hat. Dieser Name ist durch falsches Lesen folgender Stelle in unsern Acten entstanden: Der Grossfürst befahl bei Herberstein's Ankunft: nasnauars csrma Goapcraro 406paro 4a aiaka (es solle em guter Bojaren-Sohn und ein Schreiber be- stimmt werden) um ïhm die Honneurs zu machen. Die Wahl fiel ‘auf Grigory Fomin ssühn Iwanow und auf Missur Munechin. Durch unrichtisges Lesen 3 des Wortes: 8(s)crans ist auch: der Podjatschy Ostan beï A delung entstanden. * Bei Herbersteïn’s zweiter Anwesenheit im Moscau suchte er Trachaniot verge- … bens «ich fande den selben khlarnen Georgen nimer.» Wenden wir uns nun zu einem andern Dmitry. - Ebenfalls auf den Wunsch des Nowgorod'schen Erzbi- schofs Gennady, der diese Würde von 1485 bis 1504 bekleïdete, hatte sich em Dmitry in Rom hislorische Auskunft über die weiïsse Bischofsmütze (o 6510m8 Ka06ykt) verschafit, die er, nicht ohne vieles Bitten, vom Kirchenbibliothekar Jacob erhielt (npnaackaxea ass KO kumroxpanureaï uepkex Pamckin nmenems Akosy #1 MHOTHMH AaPMH OJAPHXE €rO . . CO MHOTHMB MOJeHIeMB NPHNAJOXB KO KOMBHOMH | ero xa6ët MBI AAA HanHCaHie O CEMB H CB BEAHKHMB 3aKAHHAHIME eABA YUPOCHAE 4 Bb Taä Hanncaas uoxauuo) Er schickte sie aus Rom durch den moscowischen . Kaufmann (rocrs) Foma Salarew (auch Sarew und Larew geschrieben) zu dem . Erzbischof. Dieser Dmitry war, wie ich glaube, der 1485 mit seinen Eltern und Bus seinem Bruder Manuïl aus Constantinopel nach Moscau gekommene Dmitry Iwanowitsch Ralew oder Larew. Er war schon 1488 mit seinem Bruder Ma- nuilzu einer Mission nach Rom, Venedig und Maïland gebraucht worden, von der ê sie Anfangs 1490 in der Gesellschaft von Andreï, dem Bruder der Grossfürstin % Sophia, nach Moscau zurück kamen und ausser dem unglücklichen Arzt Leo, dem … schon am 22. April auf der Bolwanowka der Kopf abgeschlagen ward, weïl der Li junge Iwan am 6. März unter seiner Behandlung gestorben war, mebrere Techni- _ ker und geschickte Handwerker mitbrachten, unter welchen auch der Architect war, … der die Granowitaja Palata beendigte und auf dreien der Pforten des Kreml's Schiess- thürme (crpsasaumsr) errichtete. Manuil Iwanowitsch bepgleitete 1491 die im Auslande sneiendn zwei Bergleute, welche an der in die Petschora fallenden 16* cn DD ten Küste des Weissen Meers, sodann links hinüber zum Ter’schen Ufer, und folgte demselben wiederum nordwärts ,,das Petzeroysch Moer an der rechten hand gelassen‘‘ zu dem erwähnten Cap Swätoi Noss. An die Westseite dieser fast zehn Seemeilen weit in nord-nord-westlicher Zilma Kupfererz fanden. Dmitry Iwanowitsch wurde 1493 mit dem Djak Dmi- | try Saizew zu Johann, Kônig von Dänemark, abgefertist, zugleich mit dessen zurückkehrendem Gesandten, Johann Jacobson (Ravensberg), und kam 149% mit dem dänischen Herold David zurück. Im März 1499 ward er wieder mit Mitrofan Karatscharow, über Krakau und Ungarn nach Italien gesandt, um Architecten, Stückgiesser und emige andere Gewerksleute für Russland anzuwerben. Mit ihm gleichzeitig war Aleksei Jakowlew Golochwastow nebst mehreren moscowi- schen Kaufleuten abgereist; er sollte den Don hinab über Asow nach Constantinopel | gebn, um daselbst Begünstigungen für den russischen Handel auszuwirken. So ging denn wahrscheinlich der erwähnte moscowische Kaufmann Salarew mit nach Ita- lien, und durch ihn ward das Schreïben nebst dem Mémoire von Dmitry Manui- lowitsch Ralew, wahrscheinlich um's Jahr 1500, für den Erzbischof Gennady . aus Rom mitgenommen. Ralew kehrte erst im November 1504 von seiner Mission zurück; Gennady war bereits im Juli desselben Jabres abgesetzt. Im Jabhr 1506 finden wir Dmitry Ralew als Theïlnehmer an dem Feldzuge gegen Kasan. Die an Gennady gesandte historische Beschreibung der Einführung der weissen Bischofs- mütze, von der es viele Abschriften giebt, hat bekanntlich späterhn zu Discussionen Anlass gegeben, und ist von der grossen Kirchenversammlung zu Moscau im Jabr 1667, bei welcher dreï Patriarchen zugegen waren, als unrichtig verworfen worden. - Der dritte Dmitry ist unser Landsmann Gerassimow, der sich 1525 in Rom Demetrius Erasmius schrieb. Er muss 1465 geboren sein und soll semen Ele- mentarunterricht in Liefland genossen haben, wo er dann auch Latein gelernt hat. Er war als Dolmetscher hei mehreren Sendungen ins Ausland gebraucht worden; am Hofe Kaiser Maximilian's soll ihm Gelegenheit geworden sem, sich etwas aus zubilden (dum im aula Caesaris omnis generis hominum refertissima versaretur, si quid barbarum quieto docilique ingenio imerat, elegantium moruw observatione de- tersit). Zugleich mit Wassily Wlassy ward er, wie bereits erwähnt, bei der Ma- xim Grek aufgetragenen Uebersetzung von Kirchenschriften gebraucht; eins der Hauptwerke, und zwar die erste Arbeït, waren Commentarien der Psalmen (Icas- THIPB TOAKOBAA CEMH TOAKOBAHKUBE). Beide Russen übersetzten bloss den von Ma- xim aus dem Griechischen in’s Lateinische übertragenen Text ins Russische. Wäre Gerassimow selbst Grieche gewesen, so hätte man natürlich nicht erst eine latei- RSR sa 2 de 17 4: Fer à Li Ru " — 121 — Richtung vom festen Lande vorspringenden schmalen Landzunge, so wie auch an das breite Ufer, welches die durch sie gebildete Swätonoss’sche - Bucht-südlich begränzt, stôsst die beinahe parallel mit der Richtung des -dortigen Theils der lappländischen Küste, nämlich von Nordwest her nische Uebersetzung zu machen gebraucht. Uebrigens sind die erwähnten Commen- tarien der Psalmen, obgleich vom Metropoliten und von der Kirchenversammlung approbirt, eben so wenig als die Mehrzahl von Maxim'’s andern Uebersetzungen und Schriften jemals gedruckt worden. Eine schôüne Handschrift der Commentarien, copirt 1692, befindet sich zu Moscau in der Synodal-Bibliothek. Maxim's Thätig- keïit im Kreml wurden 1525 Gränzen gesteckt und dieses Jabhr ward zum merkwür- digsten nm Gerassimow's Leben. Schon 1520 war der Genuese Paolo, empfohlen vom Papst Leo X., zum Grossfürsten Wassily Iwanowitsch mit dem Project - gekommen, die Wolga, das Caspische Meer, den Oxus, den Indus u. s. w. zu ei- nem Handelsweg von Moscau aus nach Indien zu benutzen, um dessen Erzeugnisse zu bekommen, die dann weiter in verschiedene Staaten Europa's versendet werden sollten, damit Spanien und Portugal nicht allein emen so grossen Vortheil vor In- dien zôgen. Man ging aber beï uus nicht darauf ein. Uebrigens hatte ja schon em * halbes Jabrhundert früher der Twer'sche Kaufmann Afanassy Nikitin von Twer aus einen Weg nach Indien und auch wieder zurück zu finden gewusst. Im Jabr 4525 kam Paolo zum zweïten Mal mit dem vorigen Plane nach Moscau, brachte aber auch ein Schreiben von Clemens VIL mit, welches sich auf die Vereinigung der griechischen und rômischen Kirchen bezog, musste jedoch nach einem zweimo- natlichen Aufenthalte bei uns seine Rückreïse antreten, ohne weder die eme noch . die andere Absicht erreicht zu haben, und unser Dmitry Gerassimow ward be- stirmt, ihn nach Rom zu begleiten; er ward mit emem Grossfürstlichen Schreïben an den Papst versehen. Dieser liess thm eine schüne Wohnung anweïsen, ibn statt- Jich in Seide kleiden, gab ïhm einen Bischof zum Führer, ertheilte ïhm eine gnä- dige Audienz und forderte den Literator Paolo Giovi (gebürtig aus Como, nicht aber dortiger Bischof) auf, seine nähere Bekanntschaft zu machen. Dieser fand ibn wohl unterrichtet (humanarum rerum et sacrarum literarum valde peritum) und wusste ïhm viele Nachrichten über Russland abzulocken, die unter dem Titel: de ÆLegatione Basilii Magni Principis Moscoviae liber etc., zuerst 1537, dann 1545, « 1551 u.s. w. gedruckt wurden. Die auf dem Titel erwähnte Legation oder Ge- - sandtschaft bestand aus Niemand mehr oder weniger als dem Dolmetscher Dmitry us der als Quelle dieser Beschreïbung von Russland, welche, vor der Herberstein'schen mit Recht für die umfassendste galt, angesehen werden muss. * — 122 — stromende Fluthwelle an, so dass sich die Wassermenge in diesem ge- rade gegen den Strom gekehrten cul-de-sac anhäuft und ein Theil davon längs der Landzunge wieder auszustrômen gezwungen ist, da denn die- ser Rückstrom aus der Bucht am Ende des Cap's gegen die allgemeine Um des Vaterlandes Reiïchtbum an nützlichen Producten durch ein Beispiel zu be- legen , erzählte er die possirliche Geschichte von dem Bauer, der in einem hohlen Baum Honig sammelte urd darin stecken geblieben war, bis er von einem Med-wed (Honig-Kenner, d. h. Bären) der rückwärts m die Hôhlung hinemsteigen wollte und den er fest packte, herausgezogen ward. Gerassimow kehrte im Juli 1526 nach Moscau zurück. Mit ihm kam Johannes Franciscus de Potentia, den der Papst zum Bischof von Scara in Schweden ernannt hatte, welchen aber Kônig Gustav I, nicht anerkennen wollte. Er war als päpstlicher Legat wegen der polnischen Ange- legenheiten bei dem Grossfürsten, und hatte unterweges auch von Kônig Sigismund eine Instruction bekommen. Gerassimow beschäftigte sich später m Nowgorod in Auftrag des Nowgorod'schen und Pskow'schen Erzhischofs Makary mit der Ue- bersetzung der Brun o’schen Commentarien der Psalmen, welche Cochleus 1533 zu Leipzig unter folgendem Titel herausgab: Psalterium Beati Brunonis, ÆEpiscopi quondam Herbipolensis a Johanne Cochleo Presbytero restitutum et Hebraica veri- tate adauctum. In unserer academischen Bibliothek befindet sich, seit 1763, ein wohlerhaltenes . handschriftliches Exemplar dieser Uebersetzung des Bruno’schen Werkes von Gerassimow mit einigen Zugaben des Letzteren; em anderes Exem- plar mit denselben Beigaben wird in der Bibliothek der Sophienkirche in Nowgorod aufbewabrt. Gerassimow endete seine Arbeït am 15. October 1535 (nicht 1536). Die Handschrift hat zweï Titel, von denen der erste sich auf Gerassimows Pro- log bezicht, der andere aber also lautet: Co6panie roxprovanieus Ha Kugry cro 4 niaT AeCiaTh NCAIMB OTB PasJHUHBIXE OyuuTtereñ norpyxeHiems Baaxeunaro Bpy- Hona Euucrona l'epôunoasckaro. Der Uebersetzer nennt sich: rphwmoä # maro oysenbrñ Aumurpin Cxozacruxs pekme oyaenuxr. Er bemerkt, dass er die Arbeit übernommen habe, indem er dem Befehl des Erzbischofs Gehorsam geleistet «ne aKo MHAIMACA BbAATH H3BbCTHO IOKAAA 80 H CBOeTO OYPOKENATO A3HKA MHOTO HeBB/AYINa a uiOxyarO 3610 maso. Bcaxiu Go xurpenrs cBOeï XHTPOCTH HMeHa OTUACTH BBCTE | a HHKTOXKE TOXBAJUTHCA COBEPIIEHHO BCA BHAATH , . AKOXKE OYO0 H KHHKHBUBI KBHXK= Ha4 BbAATE noeaukomy Bors noxapyeTe; BOHHH BOUHCKaA, BB KOPAOTBXE MAABAN= Ii& MOPCKAA H DPHCTOAMUXE ABAE KOPAOJEHHXE HMeHa BBAATE; NOICTHKATEAH 3EM- CAeABAATEAHAN, TEKTOBBI H KOBAUH H IN@BUHI H NPOUÏH PEMECTBEHHUEI AKO CYKHO Kpa- HAHH H HpOuie NOCTABEI AbAAIOIEH OKCAMHTHHKH GaPxaTHHKBI KAMOUHHKBI H DPOMIH EE dat 7 ARE ce 2 À — ” J a cts ss on ue ml — 123 — Meeresfluth unter einem stumpfen Winkel anstôsst, wodurch eine gewal- tige Brandung im Meere entsteht, die man bei uns Suloi oder Suwoi nennt, und die bis zehn Werst weit ins Meer hinein bemerkbar sein soll. Herberstein giebt die Schilderung der von Grigory Istoma und SAATHIAH Cepe6pensle H HIOAKOBBIE HOCTABET ABAAOMEH KOH/AO BBAATB CBOHXB XHTPOC- Te HMEHA H OCHOBaHIE H KPACKAMB PaCTBOPEHIA H MBpam» oypaxenia, 3a He BCAKYIO Bel MÉPA KpaCHTE KPOMB Xe MBPHI MHBIMAACA A0Ôpa OBITH Ha BPEXB NPEABAPAIOTE. Bezie oy60 ne oy406crs0o umars era Goxecrsenoe nucaHie OTB A3EIKA BD HHB ASHIKB npezraraerc1 H BbAATE Cie MHOTO OYUEHHIH IHK€ MHOTBIMB AS3HIKOMB HCKOYCHH COYTS. Bo acruny 60 Goxecrsenaro nucasia BsicOTa 4 rAyOaua HEH3MBPHMBL COYTE. H HHKOH XHTPOCTH OT BEUNEPEUEHHBIXB XHTPOCTEH UOAOÔHH COYTB TOH. 43€ alle H TPyÔE ecMk H HeBBXa CAOBOMB HO OYNOBalO Ha MHAOCTS OOKIO H Ha fOBCABBILATO MHB HpeOCHEIEHHYIO rAABOY O HCNpaBAeHiH BHEAOBHAOMBIXP H CYMHHBHHIXBY, Ich wollte nicht unterlassen, der alten technischen Terminologie wegen, diese Stellen hier an- zuführen. Ueberhaupt dürfte wohl eme Vergleichung der Arbeit Gerassimow's von 1535 mit der von ïhm und Wassily Wlassy:mebr als ein Viertel Jabrhun- _ dert früher vollendeten, in Bezug auf die Ausbildung der russischen Sprache nicht ganz uninteressant sein. Der Grieche Dmitry Trachaniot nannte sich 1493 in sei- . nem Schreiben an Gennady, Dmitry staroi (der Aeltere). Der Grieche Dmitry Rale w, der um's Jabr 1500 eine Abhandlung aus Rom an Gennady sandte, schrieb sich Mitä maloi (der Jüngere, zum Unterschiede von Trachaniot). Der Russe Dmitry Gerassimow nannte sich, 1535, Dumitry scholastik, worunter er Schü- ler versland, denn er setzt hinzu: pekme oyueur5. Andere erwähnen seiner als À Dmitry tolmatsch (der Dolmetscher), aber eben so ward auch der Grieche Dmi- try Ralew genannt. Uebrigens ist Dmitry Gerassimow auch mit Mitä maloï und Tolmatsch latünskoï bezeichnet worden. Aus diesen unbestimmten Benen- mungen entstand der erwäbnte Irrthum unserer Historiker. Im Wôrterbuch der rus- rischen Kirchenautoren (Gaovaps ueropuaeckiñ o nucare1axB AÿXOBHATO "IHHa PpeKko- Deprroi uepxsu) hält man den Uebersetzer des Bruno’schen Psalterium's für den er oder wenigstens den Uebersender der historischen Beschreibung der weis- sen Bischofsmütze und diesem wird im Catalog der Rumänzow'schen Manuscripte die Abhandlung von 7001 über das Hallelujah und die siebentausend Weltjabre zuge- schrieben. - Léhrberg bei Krug (Untersuchungen zur Erläuterung der älteren Ge- schichte Russlands) giebt das Jabr, in welchem Gerassimow in Rom war, unrichtig mit 1522 an, denn in dem Datum bei Jovius: anno septimo millesimo tricesimo, |tertio Aprilis, hätte sich: tertio auf die Jahreszahl (7033, d. h. 1525) beziehen sollen. — 124 — seinem Gefäbrten bei Swätoi Noss ausgestandenen Gefahr nach der von Ersterem ihm gemachten Mittheilung, da ihm aber die Ursache der un- gewôbhnlichen Bewegung des Wassers, nämlich des Suwoïs, nicht klar war, so ist auch seine Beschreibung dunkel!). Herberstein hat ferner nicht verstehn kônnen, was das für ein Fels gewesen sei, von welchem Istoma erzäblte, dass ihm sein Schiffer heimlich eine Spende von Ha- fermehl mit Butter vermischt dargebracht habe, um bei ihm vorbei zu kommen. Er wusste nicht, dass dieser Fels (Kamen), Woronucha ge- nannt, kaum eine Kabeltaulänge von dem spitz und ganz niedrig auslau- fenden Cap Swätoi Noss entfernt ist und nur zur halben Ebbezeit über der Oberfläche des Meers hervorzuragen beginnt, dagegen bildete er sich ein, es müsse eine grosse hohe Felsenmasse, ein Berg, sein°). Dass 1) Er sagt: «Undter dem gepürg (Sweti Noss) sicht man wie das Moer einfelt und sich ver(f)leust, als auf sechs stund, und dan wider über sich heraus mit gros- sem sauss in die hôch wallund aussfleust, und das in ewige zeït, von sechs zu sechs stunden wachsend, und ablauffend gesehen wirdt, so es dan in sechs stunden das | Moer einfleusst, zeucht so starckh an sich, dass die Schiff welche etwas in die nahent khumen, ye gar verzuckht, also das die zween (er meint Istoma und den Herold) mit grosser mühe und arbait sich darvor enthalten haben». «Neque (Istoma) se un- quam in maiori periculo fuisse aïebat. Nam gurgite subito ac violenter navem, qua vehebantur, ad se attrahente, vix magno labore renitentibus remis sese evisisse», - Hulsius glaubte noch im Jahr 1602, dass das «Cap Heïlige Nase» das Nord-Cap ser. ! Indem er, nach Herberstein, von lstoma’s Fabrt spricht, heïsst es: «Von dannen sie zum Cap Heïligen Nasen kommen, so ohne Zweïffel vom Plantio, Hondio und nachfolgenden Nord-Cap genannt wird, dabey en wunderbarer Wirbel ist» u. s. w. 2) Herberstein schreibt: « Wie sy umb den Perg der heïligen Nasen, send sy wider zu amem Felsigen Perg khomen, da seind sy durch den Windt etliche tag aufgehalten worden, so spricht der Scheffman, der Fels den es secht, haïst Semes soverr wir den pit mit ainer vereherung ermildern, khumen wir nit leichtlich hin- für, als die baidt (1stoma und der Herold) dem Schiffman darumb zuredten, schwig er darüber stil, sy seind'vier gantzer tag also da aufgehalten worden, erst hôrte der Wind auf, und sy furen hin mit guettem Wind, sagt der Schifman wi- der, jr habt mein vermonung den Felsen zu sonfften verspot, hette aber ich den nit — 125 — aber Istoma hier nichts Anderes als den zur Fluthzeit unsichtbaren Fels: Kamen Woronucha gemeint bat, darüber erhalten wir die Gewiss— heit durch Anthony Jenkinson. Als dieser 1557 zum ersten Mal _&u uns kam, schrieb er in seinem Reisejournal: ,, Am 7. Juli kamen wir ‘an ein Cap genannt Svetinose, welches den Eingang in die Bai von . St” Nicolas bildet. An diesem (Cap liest ein grosser Stein (a great : stone), welchem die vorbei passirenden Fahrzeuge (barkes) Spenden von Butter, Mehl und anderen Victualien darzubringen pflegten, indem Fe sié glaubten, dass, wenn sie dieses unterliessen, ibre Barken oder an- fi derweitigen Fahrzeuge verloren gehen müssten, - was auch oftmals Statt i gefunden hat‘, Wir dürfen uns daher, nach emem solchen directen … Zeugniss, durch die falsche Benennung: Semes, die Herberstein die- % … sem Felsen giebt, nicht irre machen lassen. Er konnte Istoma's latei- 5 nisch geschriebenes Wort: Camen (Fels) eben so leicht in Semes um- 1 wandeln, als er aus Borsü (-ja sobaki), was Windhunde bedéutet, das - bisher nicht enträthselte Wort ,,Kurtzi‘ gemacht hat!). 4 F : # % ; Verehrt, wir wären noch nit herdan khumen, sy fragten jne wie er gethon und den ' ve chret hette, sagt er wäre bey dér nacht hienauff gestigen, und hette ain haber- mel mit ainem Putter abgemacht, und auf den Stain den sy sahen, gegossen». «Su- )e ato S. Naso, ad quendam montem saxosum, quem cireumire opportebat, perve- … nie: ubi cum ventis reflantibus aliquot diebus detinerentur, nauta, Saxum (inquit) | hoc quod cernitis, Semes appelant: quod nisi munere aliquo a nobis placatum fuerit, 3 baud facile praeteribimus, quem Isthoma, ob vanam superstitionem se increpasse b: t, mcrepatus nauta subticuit, totoque illic quatriduo vi tempestatis retentos, ven- postea quiescentibus, solvisse. Cumque secundo iam flatu veherentur, nauclerum se: Vos admonitionem meam de placando Semes saxo, tanquam vanam super- ï onem irridebatis: ‘at nisi ego noctu clam ascenso scopulo, Semes placassem, ‘ne- 0 nobis concessus fuisset. Interrogatus, quid Semi obtulisset? ave- … näe farinam butyro permixtam, super lapidem qüem prominere vidimus, se fudisse tn 5 1) Bei Beschreïbung der Hasenhetze, welcher Herberstein in Gegenwart des 17 Damit Istoma und sein Gefäbrte auf der weiteren Fahrt, nach War- dôhuus zu, nicht um die weit-in’s Meer hineinragende und einen sehr grossen Umfang habende Halbinsel Rübatschy herumzufahren brauchten, hielt man sich nahe an die Küste des festen Landes und fuhr äm den von demselben und dem südôstlichen Theil der: Halbinsel gebildeten Motower Busen, von welchem (namentlich aus dem am Ende desselben befindlichen und 1823 vom Capitän Lieutenant, jetzt Admiral Lütke nach seinem Schiff: Nowaja Semlja benannten Hafen) die (vier). Fabr- zeuge, so wie das Gepäck, über den hier sehr schmalen Landstreifen, welcher die Halbinsel Rübatschy mit dem Hauptlande verbindet, in. die grôssere (nürdlichere) der zwei wolokoflschen Buchten!) binüberge— schleppt wurden, und dann schiffle man um Murmansky Noss herum an die Westküste Norwegen’s in den Drontheimer_Fiord; von Drontheim Grossfürsten Wassily tone SNEÈE beiwohnte, sagt er: «wan sy die Faghund in die schächle lassen, gehn sy nebeneinander mit grossem geschray, das sich gar nichts | enthalten mag, hervornen helt man mit reschen hunden, die sy Kurtzen nennen , (Kurtzos dictos)» Adelung versuchte das Wort «Kurtzen aus Kyprysas co6ara | und aus dem Canis cursalis des Mittelalters zu erklären. - Rücksichtlich des Wortes 1 Semes wäre es auch môglich, dass Istoma, ausser Swätoi Noss, auch der Sieben \ Inseln, Sem Ostrowow, beï denen er vorbeï gefahren, erwähnt, und dass Herber- 4 stein diese Sem nach seinen Noten hier mit jenem Felsen, Kamen, Woronucha, verwechselt habe. Uebrigens wurden damals fast alle russische Benennungen sebr | entstellt. Noch im Jabr 4555 hat Stephen Burrough aus Iwanowskije Ke h «Swan Crist» und aus Cap Teriber «Cape Sowerbeer» gemacht, dE 1) Von wolotschit: schleppen. Da diese Landenge hier sebr schmal ist, so | 1 die Halbinsel oft Insel genannt (Vischer Eïlant). In früheren Zeiten wäre diese Be- nennung wahrscheinlich die richtige gewesen. Die Landecke, wo der Motow’sche Busen sich nôrdlich wendet, um dann den Nowaja Semlja-Hafen zu bilden, heis Motka und daher kommt es, dass bei Herberstein die ganze Halbinsel Motka nannt wird. «Aïn Perg der sich in das Moer gelassen, mit Namen Motka‘zu seben als stuende der gar im Moer, wie ain Innsl». Irrig giebt Herberstein Wardohuus (beï ibm Barthus) als auf der Halbinsel Motka, d. h. Rübatschy liegend an: man die Reise zu Teen it bis tach Bergen, ! ai Pferden weiter gegen Copenhagen zu. + Un der hier +beschriebenen Richtung wurde diese ah 1496 von # | Itommund, wie Herberstein sagt, später auch von Wlass y gemacht. zterer stieg erst zu Bergen ans Land à. Beiïde kehrten von Copenha- à das Baltische Meer und. mn à Liefland nach Moscau zurück. 1 mu “pepe 2 ss tant verbe 28 hd Trachaniot?) pr e )'Es ist Herberstein Pre zu hestlohs di er sagt: Dront (Drontheim inde sich zweïhundert Meilen nôrdlich* von der Dwina, urd Bergen seï «zwischen © Mot A rh gelegen. = [stoma hatte die Reïse zur Dwina über orod gemacht. Wlassy aber ging von Moscau nach Pereslawl, Rostow, Jaros- Wal, Wologda. Von Rostow aus machte er die Reise grossentheïls zu Wasser. ) Jui # Manuilowitseh Trachaniot, emer der aus Rom zu uns gekomme- j PEL gehürt vorzugsweise jener interessanten Epoche an, in welcher Russ- Jand dem Westen Europa's in Verbindung trât, und er war selbst bei Vermit- elune z dersellen “thätig. Am 11: Februar 1469 kam er im Moscau an, um von e hen Stuhls dem seit 1467 verwittweten Grossfürsten Iwan Was- re D © Tr pres à Sophia (Fominischna), Nichte des letzten ph pret vorzuschlagen. -Als diese 1472, schon als ‘ange- 16 , nach Mostau reiste, war, wie bereits erwäbhnt, Dmitry Manuilowitsch T fichan Dept, Bruder dieses Jury, mit seinem Sobne Jury in ihrem. ‘Gefolge; Jury Manu sch. kam später nach Russland, um da zu bleiben. Durch die Verhei- qu Taus mit einem Sprôsslinge des griechischen Kaiïserhauses kam der dop- er in das rüssische Reichswappen und in Folge der wiederholten Reisen ssland nach ltalien kamen viele nützliche Techniker nach Moscau, deren “Theïl noch jetzt im Kreml zu séhen sind. Deutschland ward nun auch aufmerksam. Kaiser Ferdinand -IlL. gab einem gebildeten gereisten 1, Nicolaus Poppel 1486 einen Empfehlungsbrief an Iwan Wassilje- Wie es scheint, sollte er, ausser der Erwerbung allgemeiner Kenntnisse jr É Ro tuiBee erforschen suchen, ob wohl eme Verbindung des Sohnes s Ki, des _damals verwittweten Kônigs von Rom, Maximilian, mit einer der hter Iwan's, ‘Helena und Feodosia, eingeleitet werden’ kônne; oder ob 1 sie mitGliedern anderer deutschen Regentenhäuser: Baden, Sachsen oder Bran- den burg, * -zu Vermählen geneïgt seï. Nach seiner Zurückkehr im Jahre 1488, fand ? 0 ppel den Kaiser gerade zu Nürnberg auf dem Reïchstage. Er erzählte ihm und . 4 17* — 128 — die beschwerliche Reise um Murmansky Noss in der entgegengesetzten Richtung, nämlich aus Dänemark nach Russland zurück kommend, So wohl mit Istoma (1496 und 1507) als mit Jury Trachaniot, 1501, machte die Fahrt als Herold des Kônigs von Dänemark, ein Schotte von + der hohen Versammlung viel von dèr Grôsse und Macht Russlands, so wie auch von den vorzüglichen Eigenschaften sernes Herrschers, worauf er, sowohl vom Ka ser Ferdinand, als von seinem Sohne, Maximilian, dem Kônige von Rom, offi- ciell nach Moscau gesandt ward, wo er, ausser Anderm, die erwähnten Heirathsvor- schlige machte. Mit Poppel zusammen ward im März 1489 Jury Manuilo- witsch Trachaniot vom Grossfürsten als Gesandter zum Kaiser und zum Kônig abgefertigt; von gebornen Russen gingen Iwan Chalepa und Constantin Aksent- jew mit. Ausser den. Hauptangelegenheiten der Mission war Trachaniot und die- sen Letztern aufgetragen, sich zu bemühen, einen Erzkundigen und einen Metallur- gen, einen Militäringenieur, emen Ârtilleristen, einen Baumeister und einen geschick- ten Silberarbeïter zu engagiren. Schon einige Jabre früher, ehe, Poppel die Ver- bindung mit Deutschland einleitete, hatte der Grossfürst den ungarischen Kônig: Matthias gebeten, ïhm dergleichen Künstler zu senden. Der Kônig von Rom hatte , gerade 1489 im Namen seines Vaters, des Kaiïsers, den Vorsitz auf dem Reïchstage, : der zu Frankfurt am Main gehalten wurde. Unsere Gesandtschaft ward vom Kô- nige auf dem Rathhause, in Gegenwart vieler der zum Reichstag gekommenen Her- ren, empfangen. Trachaniot, der weder Latein noch Deutsch verstand, hielt eine italienische Anrede an den Kônig, welcher sie durch Dr. Georg von Thorn, 1 gleichfalls italienisch, beantworten liess. Trachaniot überreichte, als Grossfürstli- ” ches Geschenk, drei Pelzfutter, eins von Zobeln (copoxx coëoaeñ), eims von Her= … melin (wy6a ropnocrañna) und eins von Vehin (my6a Gsaumuna). Chalepa und | Aksentjew, die man dort Ritter des Gesandten nannte, brachten jeder ein Vehin- futter dar. Am folgenden Morgen hatte Trachaniot Privataudienz. Er reïste auch noch zu bem damals schon vier und siebzig Jahr alten Kaiser, der ïhn sehr gnädig # empfing, ‘ïihm aber kein Schreïben an den Grossfürsten gab, so dass er beï seiner Rückkehr nach Moscau im-Juli 1490 blos eins vom rômischen Kônig Maximilian überreïchte. : Als Gesandter von Maximilian war der erwähnte, italienisch spre- chende, Dr. Georg, von Thorn (bei uns unrichtig Aesarops geschrieben): mit gekommen, der nicht nur beïm Grossfürsten im Beïisein semer Sohne Wassily und Jury Audienz hatte, sondern auch noch der Grossfürstin Sophia besonders vorge-. stellt wurde, welcher er, inebst einem Stück grauen Tuches, einen Papagaien ver- ehrie. Karamsin, verleitet durch unsere Jahrbücher, sagt: Jury Trachaniot seï - L l L 2.100 — Geburt, der in unsern Acten und, in Folge der Mittheilungen unserer Dolmetscher, auch: bei Herberstein nur mit seinem Taufnamen David bezeichnet wird. Ich vermuthe, dass sein Familienname Cocker, oder etwas dem ähnliches war; keinesweges aber hiess er Gerold oder gar 1499 als Gesandter von Russland in Rom gewesen. Dies ist ein Irrthum, der au- genscheinlich daraus entsprungen ist, dass man seine Mission zum Kônige vom Rom mit einer Sendung nach Rom verwechselt hat. Nach einem Aufenthalt in Moscau von weniger.als sechs Wochen, nämlich im August 1490, reisten Jury Tracha- niot und Dr. Thorn wieder nach Deutschland; Ersterem war der Djak Wassily Kuleschin beigegeben. Ausser den diplomatischen Angelegenheiten hatten sie dem Kônige von Rom zu melden, dass der Grossfürst bereit sei, ihm eine semer Tôchter zur Gemablin zu geben. Sie sollten auch suchen, einen guten Arzt zu engagiren, denn Leo's tragisches Ende bhatte schon Statt gefunden. Sie trafen den Künig zu Nürnberg, waren bei ihm vom März bis Juni 1491 und kamen im Spätjahr nach — Moscau zurück, wo bald nachher auch Dr. Thorn, zum zweiten Mal, als Gesand- tee won Maximilian erschien. Er hatte zu melden, dass der Kônig, da er lange — keinen Bescheïid von Moscau erhalten, sich entschlossen habe, die Anna von Bre- | tagne zu heïrathen. Da man aber beï uns später die Nachricht erhielt, dass sie ihm der Kônig von Frankreich abwendig gemacht habe, so ward Thorn, als er im Erübjahr 1492 wieder nach Deutschland reiste, aufgetragen, dem Kônige Maximi- _ Jian unter Anderm zu verstehn zu geben, dass er noch hoffen künne, eine der tlichen Tôüchter für sich, oder für seinen Sobn Philipp zu bekommen. selbe Commission erhielt der bald darauf abgefertigte Jury Trachaniot, wel- E- zwei Djaken, Michailo (Klepik) Jaropkin und Iwan (Wolk) Kuritzin als Ketzer verbrannt), zugegeben wurden. Sie waren bei dem Kônig von | ft Colmar, kamen aber im Juni 1493 nach Moscau zurück, ohne etwas ausge- _richtet zu haben, und die Grossfürstin Helena ward Alexandern, dem Grossfür- . sten von Litthauen, nachherigem Kônig von Polen, angetraut. Der früher erwähnte … Wassily Kuleschin, welcher jetzt Schatzmeister war figurirte beï der Trauung in Wilna. Nachdem Jury Manuilowitsch Trachaniot im Februar 1500 mit sei- -Bruder und Neffen bei der Vermäblung von Iwans Tochter Feodosia mit olmsky ehrenvol] gebraucht und bei den darauf folgenden Huchzeitsfestlichkei- ten zugegen gewesen, ward er im April mit dem geschäfiskundigen Djak Wassily (Tret jak) Dalmatow, m Gesellschaft der im Februar angelangten dänischen Ab- gesandten Johannes, Anderson, Andreas Christenson und Andreas Glob nach Diänemark geschickt, von wo dann Trachaniot sammt Dalmatow mit dem 2 100). = Gerlad, wie er in Folge von unrichtigen Uebersetzungen., nicht nur bei uns, sondern auch in dänischen Schriften.wiederholt genannt worden ist!).1 Ich habe schon .darauf hingedeutet, dass das Cap Swätoi Noss we gen des Wasserstrudels an seiner Spitze bei den Biarmafahrern vielleicht: dänischen Herold im August 1501, wie schon bemerkt, «um Norwegens Cap: herum® (uuxo Mypuaucraro moca) zur Dwina zurück kam. Dass dieser «Jury staroinebst seinem Bruder und Neffen: in Iwan’s Testament. bedacht worden, ist bereits erwäbnt.. Wassily Dalmatow war schon 1477 bei der Unterwerfung von Nowgorod und 1493 zu Sendungen wegen der damals projectirten Verheirathung einer Mochter: Iwan's mit Conrad, dem Fürsten von Masowien, gebraucht worden , später-aber;t 1509 und 1510, war er bei der entscheidenden Unterwerfung von, Pskow der Haupt- agent. Von ihm erzählt Herberstein, dass ibn Wassily Iwanowitsch sehr geschätzt habe (charus Principi, et inter intimos Secretarios habitus), dass er ïhn aber nach, Belosero ins Gefingniss gesandt habe, wo er gestorben seï, und dass man dann sen ganzes Vermôügen confiscirt habe, weil er Armuth vorgeschützt, um sich einer ihm vom Grossfürsten aufgetragenen Mission an den Kaiser Maximilian zu entziehen: Seine Brüder Nemetz (Feodor) und Sachar waren 1517 Herbersteinen entge- gen gésandt worden und waren auch bei der: Rückreïseseme Geleitsmänner won: Moshaisk an die Gränze hinter Smolensk. abat als :) Den ganz falschen Familiennamen Gerold bat dieser Herold durch unricliti ges Lesen und Uebersetzen der Jateïnischen Schreïben des Kônigs Johann.von Dä- nemark erhalten. Man bat den Heroldstitel: David Heraldus (noster) für.einen Fami-® … liénnamen gehalten. Da nun im Russischen das H durch G ausgedrücktowird, sossistt daraus Gerold entstanden und dieses ist sogar noch in Gerlad verwandelt wor= … den. Seinen wahren Namen müssen wir aus den dänischenArchiven zu serlernens hoffen. Bei uns fand ich in einer Copie der lateinischen Uebersetzung eines Schrei= bens des Grossfürsten Wassily Iwanotwitsch an den Kônig Johann die Wonte:r » «Vestrum Oratorem Heraldum Magistrum David Kocken». Hierauf bin erlaube ich mir einstweilen anzunehmen, dass sein Familienname Cocker war. Einige Berück= sichtigung verdientderhier angegebene Name wohl; denn.die von mir benutzte, | von dem ehemaligen Reïchskanzler Grafen Rumänzow besorgle an geheimen Staats-Archiv zu Copenhagen-befindlichen Originals ist unterzeïchnet: « x’ charta coaeva Archivi Regii secretioris accurate excripsi Grimus Jobannes “Dhorkelin. Archivi Regii secretioris Praefectus». Ich wünschte sehr, das. Original des angeführ- ten Schreibens wegen des Wortes K:ocken sehen ‘zu kônnen. Unsers [stomais Name ist in allen von Herrn Thorkelin vidimirten Abschriften auch nicht ein éin* PONTS N° +814 Wattunäs, Wassernase hiess. Es war nôthig, hier auf diesen Suwoi auf- merksam zu machen, denn ich halte dafür, er habe mit dazu beigetra- gen, dass Sir Hugh Willoughby seine Fahrt südüstlich zum Weissen Méer nicht weiter fortsetzte. Aus dem von ihm geführten Journal wis- | s Mal richtig geschrieben. Zu fernerem Beleg aus dänischen Schriften, dass das 1 Herold die Function, nicht aber den Familiennamen bedeute, müge eme Stelle .aüs Huitfeld's Werke: Danmarkis Rigis Kronicke, Il, S. 1075, die sich in semer: Kong Hansis Kronicke, S. 270, wieder findet, dienen. Da steht: Sin (Kong Hansis) Herold, Mester David u. s. w. Schade ïst es, dass auch hier der Familienname nicht angegeben wird. Herberstein sagt uns, dass Mester David ein Schotte war. “ Dass jemand von dieser Nation in Kônig Johanns Dienst stand, dürfte schon des- ._.wegen nicht auffallen, weiïl der damalige Kônig von Schottland, James [V., Jo- “haun's Nefle war. James LIL. hatte nämlich, m Folge eines schon 1460 vom K- | nig von Frankreich, Car] VIL., gemachten Vorschlags, 1470 seine Schwester Mar- | gareta geheïrathet und als Mitgabe die Orkney- und Shetland-Inseln bekommen. Zur Abschliessung eines Bündnisses zwischen Dänemark und Schottland (mit England — Pestind eines schon seit dem Jahr 1490) war im Mai 1493 eine Gesandtschaft aus Schottland nach Copenhagen gekommén; unser David hat in ihrem Gefolge sein kônnen. Kônig Johann wünschte den Grossfürsten Iwan Wassiljewitsch zu [ en Angriffen auf das der dänischen Krone treulos gewordene Schweden oder Wenigstens auf das dazu gehürige nahe liegende Finnland zu bestimmen, wofür er im wieder seinen Beïstand gegen Litthauen zusagte. Der im Juli 1493 zur Begrün- ing einer solcheu Abmachung wegen gegenseitiger Hülfsleistung nach Moscau ge- imene dänische Gesandte, welcher der Erste von allen war, ist in keinem Werke * Namen bezeichnet. Man hielt in Dänemark seine gegen Schweden gemünzte gso: geheïm als nur môglich. Jedoch bekam der Autor der schwedischen "À onik Notiz davon, und er sagt in seinen Versen ganz kurz: der Dompropst on (Domprosten aff Roskel) ser vom Kônig dati nach Russland geschickt . worden: Dies copirt Messenius (1620), so wie auch Dalin (1750) ohne zu prü- aiduSchlégel glaubte (1769) irig, Meister David und dieser Dompropst sei ine und dieselbe Person. Nach mener Meinung war der dänische Gesandte, der 4493 über Gothland, Liefland und Nowgorod im Juli nach Moscau kam, niemand ders als Johann Jacobson (Jens Ibson, Jebson, Ipsün u. a. m.), welcher sieben e später Bischof zu Roschild wurde. Er war aus der Familie Ravensberg. Sein. Vater hatte ihn als jungen Mann mit einem Tutor nach Côln gesandt, um ‘bn dort auf der damals berühmten Universität studiren zu lassen. Ein daselbst von 1192 2 sen wir, dass er am 14. September in eine Bucht am lappländischen Ufer eingelaufen war, wo er zum Ankern taugliche Plätze fand. Es un terliegt keinem Zweifel, dass diese die grosse Bai bei der Insel Nokujew war. Wie lange er hier verweilte, wird nicht erwähnt, er hat sie aber ihm geschlossenes, unpassendes Ehebündniss (turpi amore captus est libidine cecus, uxorem duxit meretricem quandam, nomine Christinam) wurde nach seiner Rück- kehr, durch Vermittelung seines Vaters wieder aufgelôst und Jacobson ward Ca- nonicus, auch Priester am Stifte zu Roschild. Kônig Johann nahm ihn als seinen Secretär mit auf die Reise, welche er 1482 nach Schleswig und Holstein, auch nach Hamburg, machte, um sich und semem jüngern Bruder, dem Prinzen Friedrich, daselbst huldigen £u lassen. Späterhin finden wir Jacobson als Propst oder Vor- gesetzten (Provist, Forstander) des Klosters zu Dalby auf Schonen genannt, auch kommt er als Decan von Roschild vor. Er machte im Aufträgen des Kônigs Jo- hann eine Reise nach Schottland und England, und nach dem 1500 erfolgten Ab- leben des Bischofs von Roschild ward ihm, Jacobson, diese hohe Würde zu Theïl. Beréits als Bischof (Johann VI) ward er 1501 in Gesellschaft von Heinrich Kru- meridge mit einer Flotte nach Opslo m Norwegen gesandt, um die abgefallenen Norweger zum Gehorsam gegen ihren Souverän zurückzubringen. Kanut Alfson, der dortige Anführer, ward auf des Bischofs Schiff erschlagen. Dieserhalb sowohl, als auch wegen der Ermordung des Reichshofmeisters Paul Laxmand (1502) wirft. die Geschichte auf Jacobson den Verdacht geheimer Mitwirkung. Uebrigens wird er als em gelehrter und staatskluger, zugleich aber auch als ein sebr sinnlicher und prachtliebender Mann (regem ipsum vivendo sumptuose et splendide superavit), .ge- schildert, der jedoch den Bedürftigen gerne Gutes erzeigte. Er unterhielt auf seme Kosten etliche hundert Reiter zum Dienst für den Kônig. Er starb 1512, auf dem : Schlosse zu Hiortholm, in zerrütteten Vermügensumständen, nachdem sein späteren Nachfolger, der Cantor Laug Urne, schon eme Zeitlang für ibn vicarirt hatte. Er ward im Hauptgange der alten, 1716 auch von Peter dem Grossen besuchten Stifts- kirche zu Roschild, der frühern Residenzstadt Dänemarks, wo: viele Kônige ruhen, begraben, und zwar, wie man 1753 zufällig entdeckte, im bischôflichen Ornate und mit Hostiénteller und Kelch auf den gefalteten Händen. Beiïläufig erinnere ich hier daran, dass sich seit 1642 in dieser Domkirche auch der Sarkophag des 1602 zu Moscau verstorbenen Herzogs Johann des jüngern von Dänemark befindet, welcher in der erst das Jahr zuvor, 1601, mit Erlaubniss des Zaren Boris Feodorowits Godunow in der deutschen Slobode «von eitel Dannenholz» erbauten lutheri Kirche in einem gemauerten Gewôlbe beïgesetzt worden war. Bekanntlich hatte er PUR EE — 133 — wabrscheinlich am folgenden Tag, oder wenigstens am 16. September - verlassen, um der Küste südôstlich zu folgen. * Nun hatte er aber ganz conträren Wind; beim Laviren konnte es daher nicht fehlen, dass seine Schifle in die vom Cap Swätoi Noss sich in nord-nord-westlicher. Rich , mit der einzigen, schônen und ygebildeten Tochter. des Zaren, der Grossfürstin - Xenia Borissowna Godunowa, welche dreï Jahre später ein so schmahliches : Loos traf, vermählt werden sollen. An einem Pfeiler, wo die Länge des Kürpers s yon Christian I. bemerkt war, liess Peter der Grosse 1716 die seinige auch be- … zeïichnen. Joachim Beck, der Schwiegersohn des neben Johann Jacobson begra- — hbenen Bruders desselben, Joachim, hatte für Johann, den Bischof, eme Grabschrift : angefertigt, in welcher Folgendes vorkommt: «Interea in Angliam et Scotiam missus —… Legatus, qua in Jegatione ïta se gessit, ut jucundissima, gratissima et gloriosissima sit ejus nominis memoria, et apud Anglos et Scotos, quos ipsos etiam eodem tempore, cum inter se maximum bellum gessissent et starent jam utrmque instructi exercitus in- _ festis animis et signis, alter in alterius perniciem accincli, in concordiam dissidentes . reconciliavit. Factum omnibus seculis memorandum. Tanti erat illius viri, apud | peregrinos etiam homines, quaedam vocis et vultus augusta majestas et gravissimis - in rebus nominis autoritas». Leider wird uns nicht gesagt, in welchem Jabre Jacobson seme Reise nach England und Schottland gemacht habe. Ende Februar’s 1493 war in London eine dänische Gesandtschaft, bestehend aus einem Canzler (Se- _ cretär) des Kônigs, dessen Bruder, einem Doctor und einem Herold, im Begriff abzu- -reisen. Nach dem Inbalt der Grabschrift ist man verleitet zu glauben, dass Jacobson m Jabr 1497 in Schotiland gewesen und dass er dort vom Kônig James IV. bei Vermittelung des in diesem Jahre bewerkstelligten Waffenstillstindes mit ge- cht worden sei, wie sich denn auch der Kônig von England semerseits hiezu gines Fremden bedient hat, nämlich des Don Pedro Ayala, der in Angelegenheït k der projectirten Vermäblung des Prinzen von Wales Arthur mit der Catherina von Arragonien, die nach seinem Tode die Gemahlin seines Bruders Henry ward, 4 nach London gekommen war. Zugleich mit dem politischen Geschäfte scheint auch | ë eits 1495 eingeleitete, aber erst 1503 vollzogene Vermählung der englischen zessinn Margaret, Henry's VII. ältesten Tochter, mit dem Künige von Schott- nd James IV. betrieben worden zu sem. Diese Heïrath ist als die Grundlage zu der 1603, also gerade hundert Jahr später erfolgten Vereinigung Englands und «. Schottlands anzusehen. Wènn Johann Jacobson erst nach seinem Besuche bei uns in England und Schottland gewesen ist, so hat er natürlich in diesen beïden Reichen von Russland und Moscau erzählen kônnen. Æs scheint, als ob der englische Hof 18 she — 134 — tunig_ausdebnende Suwoilinie kamen. Däss seine zwei Schille die klei- neren der Expedition waren, wissen wir; das grüssere derselben war nur von hundert und zWanzig Tonnen. Da nun der Wind gerade gegen die, Fluthwelle anging, so muss der Suwoi sehr heftig gewesen sein, und um jene Zeit angefangen habe von Russland Notiz zu nehmen. Im ersten Jahre der Regierung von Henry VII, nämlich 1510, ward am Fastnachtssonntag im Par- lamentssaale. zu Westminster ein costümirter Ball veranstaltet, wo der Kônig selbst in türkischer, der damals eben ernannte Graf von Wiltshre, Henry Stafford aber, und der Baron Fitzwalter, später Viscount und Graf von Sussex, invrussi- scher Tracht mit Mützen von Grauwerk erschienen (in two long gounes of ‘yelowe satin traversed.with white satin and in every bend of whyte was a bend of cremson satin after the fashion of Russia or Ruslande with furred hattes of greye on ‘their hedes, either of them havyng an hatchet in their handes and bootes with pykes turned up), u s. w. Vielleicht hatten ähnliche «goodly bankets» schon beï den Hochzeits- festen des Künigs von Schottland und der Prinzen von Wales Statt gefunden. Anzu- fübren môchte noch sem, dass im Jahre 1496 zwischen Kônig Johann'von Däne- mark und Kônig James [V. von Schottland ein Commerztractat abgeschlossen wurde, Jacobson’s Sendung, nach Russland fand nicht, wie Huitfeld schrieb, wegen Grenz- bestimmungen Statt, sondern es handelte sich, wie schon gesagt, um Hülfe gegen Schweden, welches Lübeck und andere Hauséstädte in sem Interesse gezogen und _gegen Däinemark und Russland aufgereizt hatte. Von Kemi (an der Mündung des Kemiflusses elwas ôstlich von Torneä) aus war im Frühjahr 1490 ein Schreïben:ver= ôffentlicht worden, das zum Zweck hatte, Jedermann gegen Russland aufzubringen und die Hinrichtung einer grossen Zahl Russen zu entschuldigen. Man beschrieb die seit einer Reïhe von Jahren von den Russen in Norrbotten und im Osthotten wie- derholten Ueberfille, indem sie, sich auf den bestehenden Frieden berufend, unter dem Vorwand Handel zu treiben, dahin gekommen und dann über die wehrlosen Einwohner hergefallen seien, dieselben nicht nur um ihre Habe, sondern auf grau- same Weïsen um’s Leben gebracht haben: dass von ihnen die (am nordôstlichen Ufer des Bottnischen Meerbusens gelegenen) Kirchdôrfer Kemi, Ijo und Limingo verbrannt worden seien; dass sie’ behaupteten, der ganze Lachsfang im pôrdlichen Theiïle des Bottnischen M gehôre Russland, nt zwar nicht nur an semer ‘ôst- lichen Küste bis nach Pybäjoki herunter zum Fels Hanakiflwi, sondern auch an der schwedischen Seite bis Biureklubbe im Kirchspiel Skellefieä herab, und dann im Norden die (üstliche) Hälfte des Kemiflusses bis nach Rovaniemi hinauf; ausserdem habe jeder Kopf drei weisse Felle (6sannuns, Grauwerk) abzutragen. Hanakiffwi — 135 — Sir Hugh, der nicht wissen konnte, warum sein Schiff so gewaltig um- ber geworfen wurde, gab am 17. September, wabrscheinlich während der Fluth, welche am frühen Morgen dieses Tages Statt fand, beiden Schiflen den Befehl umzukebren, indem er in die früher besuchte Bucht oder Hanhikiwi ist ein funfzehn Klafter im Umkreïs habender und mehr als drei Klafter aus dem Wasser hervorragender Fels am Ufer des Meerbusens; es sollen In- schriften darauf gewesen sein. Biureklubbe ist em Fels am entgegengesetzten, westli- chen Ufer des Busens. Man hatte einen Ort, Turka, zweï Meïlen von Uleä, bestimmt, den die Russen nicht überschreïten sollten; da dieses, aber damals. doch wieder geschehen war, s0 hatte der Vogt Hans Anderson einundzwanzig derselben him- richten lassen; die Uebrigen waren gegen das Weisse Meer hin geflohen. Der erwähnte Ort Turka befand sich auf einer kleinen Insel im Uleäfluss, wo, nach spätern Nach- richten, an den Sonntagen während des Sommers für die mit Lachsfang beschäftigten Fischer Gottesdienst abgehalten wurde. Bei der Kapelle Mubhos, ebenfalls am Uleä- _ fluss, vier Meïlen von Uleä, soll ein drei Ellen hoher und eben so breiter Stein, Ruskonkiwi genannt, gewesen sein, in welchem als Grenzzeichen: der Lüwe für * Schweden, ein Kreuz für Russland und der Hammer für Lappland eingehauen wa- ren. Der Grôssfürst Wassily Iwanowitsch hatte zur Sicherheit gegen Liefland 1492 die Feste Iwangorod, Narwa gegenüber, erbauen lassen, und er gmg, 1493, gern das vom Kôünig von Dänemark, Johann, vorgeschlagene Bündniss mit ibm ein. Um ein solches wirklich abzuschliessen, wurden nun Dmitry Iwanowitsch Ralew à und der Djak Dmitry Saitzew mit dem zurückkehrenden Johann Jacobson ohne Zeitverlust nach Dänemark geschickt. Dmitry Ralew war, wie wir gesehen - habeu, schon 1488 zu einer Mission nach Italien gebraucht worden; nachher war er - wieder abwesend von 1499 bis 1504, und sandte aus Rom die Abhandlung über die | Meisse Bischofsmütze. Er muss wohl, ausser Iialienisch, auch Latein verstanden haben, und konnte sich also Jacobson unterwegs verständlich machen. Beim Künig Johann befand sich dazumal ein italienischer gelehrter Doctor der Rechte, von wel- _chem bekannt ist, dass er 1495 auf der Seefahrt mit dem Kônig zum calmarschen . Reïchstag in Schweden um's Leben kam, indem auf dem Schiff, auf welchem er … sich mit den Documenten befand, Feuer ausbrach. Jury Manuilowitsch Tracha- niot/kam erst nach Ralew's Abfertigung von semer letzten Sendung zum Kôünig von Rom zurück, sonst hätte er vielleicht mit Jacobson nach Dänemark gehen müssen, denn er war: bei seiner Hinausreise in den dänischen Besitzungen schlecht . behandelt worden, und hatte darüber Klage geführt. Uebrigens scheint er mehr beï Missionen in Heïrathsangelegenheiten gebraucht worden zu sein. Die schwedische Reïm- 18* — 136 — hinter der Insel Nokujew wieder einzulaufen gesonnen war. Er konnte dies an demselben Tage nicht bewerkstelligen; auch war es nicht rath- sam, es während der Nacht zu thun, denn er wusste aus seiner frühern Recognoscirung, dass sich in der Mitte der Bucht ein kleiner isolirter Chronik meint Ralew und Saitzew da, wo sie von zweï aus Russland gekommenen Bojaren (twa Bajora) spricht; zugleich erzählt sie uns, dass in Allem nicht weniger als zwanzig Russen damals nach Dänemark gegangen seïen, und dass sie sich zu Reval eingeschifft haben. Vielleicht befand sich in diesem Gefolge auch Grigory Istoma; die Chronik meldet, dass einige Russen 1493 in Dänemark zurückgeblieben seien. Der lateinisch abgefasste Tractat ward am 8. November zu Copenhagen ausgefertigt ; wir besitzen eine Abschrift davon. Johann versprach Beiïstand gegen den Her- zog von Litthauen, er aber bedurfte Hülfe: «contra suos inimicos et hostem Swan- tonem Regni Swecie occupatorem gubernalorem. Et quum aliquis nostrum incipiet lites adversus Swantonem qui nunc gerit se pro gubernatore regni Svecie, Ericum Sture Capitaneum in Wiburg aliosque occupatores regni nostri Suetii infideles sub- ditos atque rebelles tunc primus inter nos alter utri significabimus». Die Gesandten des Einen sollten im Lande des Andern frei reisen kôünnen (viam mundam in terris et aquis absque impedimento habebunt); Handel und Gewerbe wurden bedacht, aber davon, dass Kônig Johann dem Grossfürsten Wassily Iwanowitsch einen Theïl Finnlands, und, nach Messenius, namentlich Aeyräpää, Lasche (Jäskis) und Sawo- lax versprochen habe, steht in diesem Documente nichts. Mit Ralew und Saitzew kam nun der Herold David nach Moscau, der vielleicht Jacobson schon das Jahr zuvor dahin begleitet hatte. Sie waren die Ueberbringer des Tractatsÿ da sie aber wegen der Jahreszeit und der Gefahr vor den Schweden und deren Verbün- deten nicht über das Baltische Meer zurück reisen konnten, so liess sie der Kô- nig nach Marstrand in Norwegen, damals an seiner südlichsten Spitze gelesen, brin- gen, wo sie auf seinen Befehl Geleitsmänner bekamen, um die Fahrt um Schweden herum, durch Norwegen, also mit Rennthieren, zu machen. Die schwedische Reim- Chronik missbilligt es séhr, dass der Kônig die Russen mit dem Weg durch Nor- wegen bekannt gemacht habe. Nach Huitfeld ist ein Theïl von ihnen über Narwa (Iwangorod) zurückgereist. Der mit Ralew und Saitzew gekommene Mester David ist unseres Wissens der erste nach Moscau gelangte Schottländer. Wenn Istoma 1493 im Ralews Gefolge nach Copenhagen gegangen war, so musste er noch vor dem im Jahr 1495 erfolgten Ableben der Kônigin Mutter Dorothea, nach welchem die Feindseligkeiten von Seiten Schwedens offen ausbrachen, zurückge- kebrt sein, den wir wissen durch Herberstein, dass er im Jahr 1496 mit David — 137 — Fels befinde. Sir Hugh's zwei Schifle, die Esperanza und die Confiden- tia, liefen daher erst am 18. September in die Nokujew Bai ein. Wenn jener Schwierigkeiten der Schifffahrt, welche unserem 1stoma und dem Herold David, so wie manchen anderen frühen Befahrern der die Fahrt von der Dwina aus durch das Weiïsse Meer und den Nord-Ocean um Murmansky Noss nach Drontheïm in Norwegen machte. Es war m dem letzlgenann- ten Jahre nicht môglich auf dem gewôhnlichen Wege nach Copenbagen zu reiïsen, weil Russland in Finland einen blutigen Krieg führte; auch kam, als Reaction bie- von, eine schwedische Flotte von Stockholm herüber nach dem erst vier Jahre alten Iwangorod bei Narwa, welches erobert und zerstôrt wurde. Bereits gegen das Ende des Jahres 1495 hatte bekanntlich unser, meistens aus Pskowern gebildetes Heer eine Zeitlang vor Wiburg gestanden, ohne etwas ausgerichtet zu haben. Im Februar 1496 waren russische Truppen von Nowgorod aus, wohin sich der Gross- fürst Iwan Wassiljewitsch 1495 begeben hatte, schon wieder in Finnland, und zWar in seinem südwestlicheren Theïl, in den sie wabrscheïnlich über das Eis des Finnischen Meerbusens gedrungen waren. Es war gerade eïn äusserst strenger Winter (ciaxe suma arora GBICTS, Mpasbt OPIAH BEARUBI H cueru), demungeachtet aber rich- teten sie grosse Verheerungen an (semao nememkyro nyCTy YUHHHIMA H HOxTOIA H AK4eH nocekoma x Bno1ous mHoxecrso saaua). Noch ehe Thauwetter eintrat, näm- lich im Monat März, waren sie bereits nach Nowgorod zurückgekebrt. Um diese Zeit z0g eine neue mächtige, von zwei Fürsten Uschatoi geleitete Schaar russischer À Kriegsvôlker aus der Gegend um Ustjug, Onega und aus dem Dwinalande in das jetzige Uleñborgsche Gouvernement an das Nordende des Bottnischen Meerbusens nach Kemi (Kews) und Torneä (ropna), vielleicht bis zu dem, auch jetzt, zu Schwe- _ den gehôrigen Kalikself (Kosokons, wenn dieses nicht etwa Kalajoki bedeuten soll) und bekriegte ebenfalls die Bewohnér des nordôstlichsten Theïls des Ostufers des Meerbusens, wo verschiedene, nach den russischen Namen nicht ganz leicht zu er- kennende Orte und Flüsse erwähnt werden, als: jo (11), Haukipudas (Hechtbucht; raëka, nyrams), Uleñ (osayn, wo jetzt Uleñborg steht), Limingo (ammuura), Lumijoki (cena), Siikajoki (nach den Fischen: Sigi, Salmo lavaretus, benannt; curonaa) und Salo. Ein Theil der Truppen muss aber im Juli auch weit südlicher, nämlich in dem jetzigen Kuopio’schen, so wie in dem Wiburg'schen Gouvernement gewesen sein, denn die Reim-Chronik sagt, dass die Orte Jokkas und Oloffsborg, d. h. Nys- lott, verbrannt worden seien. Arzübüschew, der Autor der Iosscrsosanie o Pocciu, 1838, schreibt (IV, 68), diese so grosse russische Heerschaar sei auf Schiffen von dem Dwinaflusse aus durch das Weisse Meer und den Nord-Ocean um Murmansky — 138 — Küste Lapplands bei Swätoi Noss wegen des Suwoïs aufstiessen, und welche vielleicht auch Sir Hugh Willoughby zur Rückkehr in den Ha- fen bewogen, in unseren Zeiten nicht mehr so häufig gedacht wird, so. erklärt sich dies sehr natürlich aus der Verschiedenheit der Grôsse der Noss berum zu den Orten, wo sie gekämpft hat, also zum Bottnischen Meerbusen, gelangt (on, esi6pasmucs ce Asunrr, ‘Bxaau Mopems MaMo Mypmaucxaro uoca). In diesen auffallenden Irrthum hat er sich durch den archangelogorod'schen Letopissetz verleiten lassen, wo nach kurzer Erwähnung des Feldzuges zu den Flüssen, die er nicht aufzufinden wusste, gesagt wird: «a xoguan ce /Âeuasr Mopems AkiaHOW®8, 4a uepess Mypuasckoë Hocs» was sich wahrscheinlich auf [stoma's und David's Fahrt beziehen sollte, - Herberstein meldet, dass Istoma sein Latein in Dänemark ge- lernt habe, es ist dieses also vermuthlich unter der Leitung von Johann Jacobson, des Kônigs « Archigrammaticus» geschehen. Da nun Istoma unser erster Dolmet- scher war, der Latein verstand, und da er sich dadurch Herberstein, durch 1bn aber der vaterländischen Geschichte nützlich gemacht hat, so verdient dies hier be- merkt zu werden. Seï es, dass Istoma schon 1493 nach Copenhagen gekommen und eine Zeitlang dort geblieben war, oder dass er sich erst später dort aufhielt, so kann es ihm an Mitteln, sich zu bilden, nicht gefehlt haben. Die Universität war 1478, nach Beratbung mit dem damaligen Bischof von Roschild gestiftel worden, welcher zusammen mit dem Decan und dem Propst dieses Stifts, so wie mit dem Decan von Copenhagen den Senat der Universität bildete. Die ersten Lehrer waren von Côln, wo Jacobson studirt hatte, der. wie wir gesehen, im Jabr 1500 selbst Bischof von Roschild, : und somit Kanzler der Copenhagener Universität ward. Die lateinische Sprache wäre also zu uns nach Russland aus Côln über Copenhagen gekommen, und Johann Jacobson Ra vensberg hätte zur Einführung derselben beigetragen. Der lateinische Tractat von 1493 ist für uns interessant, weil er wabrscheinlich von ihm redigirt worden ist. Unsere Copie müsste mit dem Copenhagener Original verglichen und dann gedruckt werden. Dass meine Vermuthung, Jacobson sei der 1493 nach Moscau gekommene dänische Gesandte gewesen, gegründet ser, wird durch eine von mir so eben aufgefundene Angabe bestätigt. In den von Karamsin benutzten hand- schriftlichen Jahrbücheru, welche man die archivischen nennt, weil sie im Moscowi- schen Archiv aufbewahrt wurden, fand ich des Gesandten Taufnamen Hrauy, also Jo- hann. Die Stelle lautet so: roroxr mbcama mioun (7001 — 1493) npamexs noco48 KBBAHKOMY KHASIO USHbMenKHe 3eMAH OTAaTHKarO KOpo1a Hans © A6068n n 0 Gpar- CT8€ H KHA3B BEAHKH NOYTHBE 10 H OTHYCTHAE à XKOPUAK AATUKOMY lOCAAAR CBOHXE NOCAOBB CAOOOBHKO H 36PATCTBOMB AMUTPEA rpeka pasbBa faxeio4ora 4a aMuTpen — 139 — Fabrzeuge, so wie aus der Vervollkommnung der Schifffahrt in allen ibren Theilen, aus dem jetzigen Besitz vortrefilicher Seekarten und aus der erlangten Kenntniss der Ursache und der Natur des Suwors selbst. -, Uebrigens hatte der 1500 verunglückte Diaz weniger Grund, die von gaamosa. Î[n andern weniger zuverlässigen Jahrbüchern, welche dieselbe Quelle be- nutzt haben müssen, ist Msans zu [sana gemacht, weïl man glaubte, es beziehe sich auf den Kônig, dessen Namen man kannte. Die gedruckte Nikonsche Letopiss, der Schlôtzer'sche CE Patriarchalis u. a. m. haben auch [sauna und setzen [sauy beï der zweiten Erwähnung des Künigs hinzu. Daher mag es gekommen sein, dass Kara m- “ sin vorzog gar keinen Namen zu nennen. Im bre 1499 batte Iwan Wassil- L. jewitsch bei Kônig Johann um ‘dessen Tochter Elisabeth für seïinen Sohn den Grossfürsten Wassily anhalten lassen, und es gmg eine dänische Gesandtschaft, bestehend aus Magister Johannes Anderson, Doctor Andreas Christenson und Magister Andreas Glob nach Moscau ab, wo sie im Februar 1500 anlangte. Um diese Heirathsangelegenheit weiter zu betreiben, wurde schon im April, wie e reits erwäbhnt, Jury Manuilowitsch Trachaniot mit ihnen zum Kônig Johann - abgefertigt; diese sandten aber bald vom Wege die Nachricht, dass Elisabeth an Joa- . chim, den Markgrafen von Brandenburg verheirathet sei. Ueber die hier erwähnte Gesandtschaft giebt unsere Geschichte nichts Näheres. Karamsin hat bloss (B. VI, … Anm. #34) nach der Archivischen Letopiss «npuae nocoxs ma Mocxey ors Aauxaro Kopour Meana Karnaaur, muesems Meaus». Mit diesem Kanaans Msans ist der Ma- _ gister Johann Anderson gemeint und er ist niemand anderes als der in der dä- nischen und schwedischen Geschichte so wohl bekannte Jens Andersen, mit dem _ Binamen Baldeneck, nach semem kahlen Kopf so (auch Calvus) genannt. Er war 4 der Sohn eïnes Schusters, hatte zu Merseburg studirt un eine Zeitlang in Italien | gelcbt. Nach Dänemark zurückgekehrt, ward er Kônig Johann's geheimer Secretär und bekam 1502 das Bisthum Odensee auf der Insel Fühnen. Er war'eim kluger. und wurde vielfach im Staatsangelegenheiten gebraucht. Nach nie Ermordung bekam er dessen Pallast zum Geschenk und die Geschichte wirft auch auf ibn Verdacht in Bezug auf dieses Ereigniss. Er durfte es wagen, dem Kônig | wegen einer Geliebten einen warnenden Wink zu geben. Im Jake 1503 ward er - nach Lübeck zu dem damals dort anwesenden leu Legaten Cardmal Ray- _mund gesandt und bewirkte der Künigin Christina’s house aus Stockholm gegen Versprechung einer grossen Summe Geldes, was für ibn später, 1517, Verant- wortlichkeit und sogar Gefangenschaft zur Folge hatte. Zwischen 1504 und 1508 -erbaute er den bischôflichen Pallast zu Odensee. Im Jahr 1520 spielte er beï der ? — 140 — ihm, meiner Meinung nach, am 1. Mai 1487 erreichte Südspitze Afrika’s Capo tormentoso zu nennen, als unsere damaligen Umschiffer von Mur- mansky Noss gehabt haben würden, wenn sie dem Cap Swätoi Noss eine ähnliche Benennung gegeben hätten, denn wenn hier der für sie gefähr- Krônung Christian's IL. zum Kônig von Schweden, und beï dem auf diese Feïer- lichkeit folgenden Blutbade zu Stockholm eme Rolle. Er war es, der die Rede an die Stinde hielt, um sie zur Anerkennung des Kônigs zu bewegen, und er schlug später die Verbrennung aller der Hingerichteten in dreï Parteien vor. Kônig Chri- stian IL. hatte ihn 1520 zum Bischof von Strengnäs in Schweden ernannt. Während der Belagerung von Stockholm aber, 1521, entwich er nach Dänemark, wo ilhn der Kônig, man weiss nicht warum, aus emem Gefängnisse ins andere, zuletzt nach Hammershuus auf Bornholm bringen liess. Die Lübecker befreiten ihn 1522 beï Eionahme der Insel und nach Christian's IL Flucht kehrte er wieder nach Oden- see zurück. Im Jahr 1529 trat er dieses Bisthum für Geld an Knut Gyldensterna ab und begab sich nach Lübeck, wo er 1539 starb. Da ich emmal des Stockhol- mer Bluthades erwähnen musste, so will ich hier noch einige Worte über einen ebenfalls dabeï betheiligten Mann, der auch bei uns in Moscau gewesen ist, beï- fügen. Es ist der bereits genannte Johannes Franciscus de Potentia, ein neapo- litanischer Münch. Dieser war im Jahr 1520 von Papst Leo X. als Commissär in kirchlichen Angelegenheiten des Nordens-nach Dänemark gesandt, vorzüglich auch. um wegen des Stockholmer Bluthbades Untersuchungen anzustellen. Die Hauptschuld ward auf Dietrich Slaghôk geworfen. Dieser war em Landsmann und Verwand- ter der berüchtigten Sigbrit, der Mutter der Dyveke, Christian's I. Geliebten (wegen welcher 1516 Herberstein zu diesem Kôünig gesandt ward), von Haus aus ein Barbier, der in Dänemark Geïstlicher und 1520 sogar Bischof von Skara in Schweden geworden war. In Folge der von Johannes Franciscus eingeleiteten .Untersuchuñg ward er im Anfang des Jahrs 1522 erst unter den Galgen gestellt und dann, nachdem ïhn der Henker an eme Leiter gebunden hatte, in einen bren- nenden Scheiterhaufen geworfen. Im Jahr 1526 hatte Papst Clemens VL. den Jo- hannes Franciscus an dieses Slaghôük’s Stelle zum Bischof. von Skara ernannt, und er war auf dem Wege nach Schweden zu diesem Bisthum, als er mit Dmitry Gerassimow zusammen aus Rom nach Moscau kam. Daher erwähnt Herberstein seiner, ohne ïhn “übrigens zu nennen, als «ain Bapstischer Pot ain Titulierter Bi- schove Scaren». In unsern Chroniken steht unterm Jabr 1526: npHLEX HOCHAH- HHKB BEAHKATO KHASA OTL puma Mura Maroï TOAMauL AaTBIHCKOÏ, à CB HHM£ BMBCTE npateAL Kb BEAUKOMY KHAS(O OTS uaus pumckaro Kauvwenra umenewr Msaus spen- — 141 — liche Strudel auch nicht permanent ist, so wiederholt er sich doch unab- lässig zu regelmässigen Perioden von sechs zu sechs Stunden,da hingegen Diaz nur zufällig mit heftigen und widrigen Winden zu kämpfen hatte. In einem ungedruckten, dem hochseligen Kaiser Alexander zu- wozxxoss (bei anderen: œpyuuexkckoï) Gaurynr ». Künig Sigismund bhatte ihm auf semer Durchreise durch Polen eme schriftliche Instruction gegeben, in wel- ‘cher er ihm anbefehlt, semen Vortrag beim Grossfürsten wegen des Friedens mit » Polen so abzufassen, dass man ja nicht glauben môge, er, der Kônig, habe darum - angesuchl; übrigens wünschte er Smolensk zurück zu haben, worum sich später auch Herberstein fruchtlos bemühte. Andreas Christenson war ein Car- -meliter und Doctor der Theologie. Ich finde ïhn unter dem Jabr 1519 erwähnt … bei Gelegenheit der Ueberführung des Carmeliterklosters von Landserona nach Co- penhagen in ein neu dazu errichtetes Gebäude. Er wurde damals Magister provin- . cialis genannt. Der dritte von den im Jahr 1499 bei uns gewesenen Dänen war - der Magister Andreas Glob. Er ist mir unter’m Jahr 1512 als Secretär des Bi- schofs Jens Anderson Beldenack von Odensee, also demselben, mit welchem er » in Moscau war, vorgekommen; später war er Propst bei diesem Stifte. Im Jahre 1520 . ward er vom Kônig Christian IL. nach Segeberg m Holstein gesandt, um Urkun- den von da nach Sonderburg zu bringen; viele der wichtigsten sollen damals, wie vermuthet absichtlich, vernichtet worden sein. Er scheint später zu Gamborg an der Westküste von Fühnen ansässig gewesen zu sein, auch bewohnte er zuwei- _len ein anmuthiges Landhaus auf der nahebeï (im kleinen Belte) gelegenen Insel Svi- x] en; die Inschrift auf dem Stein ist aber schon lange nicht mehr lesbar. Die mit den dret von mir hier bezeïichneten Gesandtschaftspersonen nach Dänemark abge- a : : : : reïsten Jury Manuilowitsch Trachaniot und Tretjak Dalmatow müssen bei k n Kôünig Johann zu Anfang des Jahres 1501 in Schweden gewesen sem, denn -die dasige Chronik erzäblt, dass auf dem zu jener Zeit in Stockholm gehaltenen à eichstage ein russischer Gesandter emgestanden habe, es sei von Kônig Johann dem “Grossfürsten Iwan Wassiljewitsch ein Theïl von Finnland zugesagt worden. Dies _soll nicht wenie dazu beiïgetragen haben, dass die Schweden von Neuem abfielen. -Sten Sture nahm Stockholm ein und machte sogar die auf dem dortigen Schloss “zurückgebliebene Kônigin zur Gefangenen. Knut Alfson gmg nach Norwegen und . wiegelte das ganze Land auf. Der Roschilder Bichof Johann Jacobson Ravens- berg war dabin geschickt worden, um ihm entgegen zu wirken. Der damals so : | 19 — 142 — geeigneten Memoire, welches eine Beschreibung der lappländischen Küste von der Fischeransiedelung an der Lumbowschen Bucht bis zum Fischer+ - dorf Plotna, welches sich bei der Swätoi Noss'schen Bucht hinter den Joakanschen Inseln befand, liefert, wird der Suwoi bei Swätoi Noss mit allgemeine Aufstand in Schweden und Norwegen war die Ursache, dass Trachaniot und Dalmatow nicht auf dem gewühnlichen Wege nach Russland zurückreisen konnten, und daraus erklärt es sich, warum sie im August 1501 um Murmansky Noss | herum zur Dwina kamen. Es kann sein, dass sie, um Swätoi Noss zu vermeiïden, - den Weg durch Russisch Lappland bis zur Küste vom Kandalaxschen Meerbusen | machten, und sich dann wieder einschifiten. denn es heïsst, sie seien beim Solo- wetz'schen Kloster vorbei gekommen. In ihrer Gesellschaft war der Herold David, welcher die Fabrt um Murmansky Noss mit unserm Istoma 1496 in der entge- | gengesetzten Richtung gemacht hatte. Als Iwan Wassiljewitsch im Jahre 1503 den David, mit seinen Angehôrigen, in Begleitung emes eigenen Boten, zum K6- nig Johann nach Dänemark zurückzusenden wünschte, liess er durch den im No- vember an seinen Schwiegersohn Alexander, den Kônig von Polen und Herzog | von Litthauen, abgefertigten Djaken Mikita (Guba) Semenow Moklokow um emen Geleitspass für sie zur Hin- und Rückreise durch Litthauen und Polen an- halten. Es wurden ihrer zweï zu Krakau am 13. Januar 1504 ausgefertigt, einer m russischer Sprache für Litthauen und ein lateinischer für Polen. Moklokow brachte sie nach Moscau. Sowohl in den russischen Schreiben wegen dieser Ange- legenheit als in dem Passe selbst steht «nocoxs wancrps Aassias». Nach dem im October 1505 erfolgten Hinscheiden des Grossfürsten 1wan Wassiljewitseh kam David mit emem noch an den Verstorbenen gerichteten Schreïben nach Mos- cau, wo er verweilte, bis im Jabre 1507 ein neuer Bote, Johannes Plagh, vom Kô6- nig Johann beim Grossfürsten Wassily Iwanowitsch angelangt war. Beïde, der. Herold David und der Bote Plagh, wurden nun, zusammen mit Grigory Istoma; nach Dänemark abgefertigt, wo damals, zu Nykiôbing auf Falster, wegen der lübecki= schen Angelegenheïten eine Art von Congress Statt fand, zu welchem lübeckische frapzésische und schottländische Abgesandte eingetroffen waren. Da das aus Moscau überbrachte latemische Schreïben de Grossfürsten Wassily Iwanowitsch an Ko- nig Johann wahrscheinlich von Istoma, unserm ersten diplomatischen Latemer. abgefasst worden ist, so kann ich nicht umhin es hier ganz anzufübren. Es lautet folgendermassen : «Annunciamus vobis plurimas et amicabïles salutationes, serenissime et carisseme frater. Scribimus ad vestram celsitudimem quantum vestra misit celsi- tudo ad genitorem nostrum Johannem Imperatorem et Dominum tocius Russie et î — 143 — einiger Ausfübrlichkeit geschildert und man sieht, dass derselbe auch noch im Anfang des gegenwärligen Jahrhunderts als sebr gefäbrlich für kleinere Fischerfahrzeuge galt. Sie sollen, wenn sie zufällig, z. B. bei _mebeligem Wetter in denselben gerathen, grosser Gefahr ausgesetzt sein, Magnum Ducem vestrum Oratorem Heraldum Magistrum David Kocken (Kocker ?), … Dei autem voluntas facta est quod genitor noster migravit im dominum. Deinde à | vobis ad nos venit vester nuncius Johannes Plagh cum vestris credencialibus litteris Ë et verbis nam quid vir vester Magister David post obitum palris nostri a vobis re- … tulit vester nuncius Johannes Plagh nobis ex parte vestra ille idem retulit quod si divina providencia genitor noster migrasset in domino ut nos tunc vobiscum essemus - simili modo sicut vos cum genitore nostro in fraternitate et amicitia fuistis contra - omnes inimicos, et nuncium quoque nostrum ad vos fratrem nostrum Johannem Regem cum hoc una cum vestris (nicht nostris) nunciis mitteremus. Nos autem Yobiscum cum fratre nostro Johanne Dacie, Suecie, Norwagie etc. Rege amiciciam et . fraternitatem habere volumus eodem modo sicuti vos cum nostro genitore habuistis. Et nunc ad'vos nostrum nuntium Ysconiam (soll augenscheinlich Ystomam heissen) una cum vestris nunciüs remittimus., Cum Deo favente “A vos vestri nuncii pervenerint «una cum nostro nuncio Yschonia (Ystoma) cum hiüs nostris litteris, optamus quatenus | vestras fortificatas litteras de amicicia et fraternitale nomme vestro scribere mandare- tur qualiter apud genitorem nostrum vestre litlere fuerint et huius modi litteris 4 vestris sigillum vestrum mandaretur appendi. Et super lüs litteris ad nos cru- _cem in presencia nostri nunci Ysconie (Ystoma) osculari velitis, ïstas quoqne sic k | fortificatas litteras cum vestro nuncio una cum nostro nuncio Yscania (Ystoma) ad nos mittatis nobis hujusmodi tales vestras litteras obsignando. Et Deo favente cum ém noster nuncius Yscania (Ystoma) una cum vestris nunciis cum huiusmodi vestris F0 litteris ad nos redierit, quibus nobis visis nos vice versa de verbo ad ver- . buüm litteras nostras scribere nec non sigillum appendi manderemus, et super tali- bus litteris nostris in presencia vestri nuncit crucem osculari volumus, et de post easdem nostras roboratas litteras ad vos una cum vestro nuncio remitlamus. Et sic Deo auxiliante vobis volumus obsignare nuncium quoque nostrum Ysconiam (Ysto- 2 L d L: qu ad nos absque mora remittatis Ex Muscovia anno septimo millesimo decimo À quinto mensis Julit septuagesima die». Es würde ein Leiïchtes sem, die russischen "Worte des Concepts, nach welchem Jstoma dieses lateinische Meïsterstück ange- | fertigt hat, fast auf den Buchstaben wieder zu geben. Wir besitzen auch die À Tr des Concepts der Antwort des Kônigs Johann an Wassily Iwano- witsch. Sie fing an: «Johannes etc. Basilio Locius Russie Imperatori salutem et sin- 13° = AA — ja oft ganz verloren gehen. Dieses Memoire bildet den ersten Theil eines Werkes, welches der Verfasser, der gewesene polnische Gesandtschafis- rath Anton von Poschmann über den Fischfang an diesem Theil der lappländischen Küste auszuarbeiten gesonnen war; der nautische Theil cerem atque fraternalem in Domino dilectionem. Dilectissime frater et confederate. Vestre Majestatis nuncius Ysiania (Ystoma) tali die N. ad nos una cum David He- raldo nostro applicuit atque veuit nobis vestras litteras exhiïbens atque presentans, Ex quibus litteris clarius accepimus vos velle pie memorie domini Johannis Basilii vestigia in omnibus imitari et precipue fratervalem amicitram atque confederacionem nobiscum contrahere ac insuper tali amicicia et confederacione litteras nostras con- ficere et eos ad manus vestras una cum memorato nuncio nostro N. ac Yscania (Ystoma) in presentiarum dirignnus atque transmittimus summopere desirantes atque deprecantes ut similes litteras vestras eandem amiciciam et confederacionem continen- tes nobis remittere velitiss © Princeps frater noster socer ac parens . . hier folgte eine Erwähnung dessen, was sich zugetragen, als Kônig Johann Anfang 1501 nach Schweden gekommen war, wo damals, wie bereits erwähnt, auch unser Gesandter Jury Manuilowitsch Trachaniot nebst Dalmatow gewesen sein muss. «Post- quam regnum (nostrum Suecie) intravimus cum paulo populo ut voluerunt (ne regni- cole nimium aggravarentur) opposuerunt se robis in effectum faciendes nobiscum sicul Judeï fecerunt contra Christum. Et tune manus istorum Suecorum rebellium nostro- rum sicut Deo placuit in persona evasimus. Et sic prefati Sueci rebelles adhue totum nostrum regnum Suecie occupant el detinent contra Deum contra justicram et iuratam fidelitatem nobis prestitam. Unde ex corde monemur rogare fratrem et confederatum nostrum ut iniquitatem rebellium nostrorum menti sue habeat u. s. w. Im Jahr 1514 kam der Herold David zum ersten Mal als Abgesandter vom Kônig Christian IL. nach Moscau. Er wird jetzt in unsern Annalen schon David staroi (der Alle) genannt. Im Frübling 1515 reiste er mit dem Gesandten Iwan Miku- lin Jarowo-Ssabolotsky und dem Djak Wassily Beloi zur Einleitung eines Freundschafisbündnisses mit Kônig Christian Il nach Dänemark. Alle drei kamen im August desselben Jahres wieder nach Moscau im Bezug auf diesen Vertrag. Im Jahre 1516 reiste David mit dem Djak Nekrass Dalmatow nach Copenhagen zurück. Herberstein schreibt, dass er mit «Maister David des Khünigs im Den- marckht gesandten khundschafft gemacht» habe. Obpgleich es aber, weder aus Her- berstein's deutscher, noch aus seiner lateinischen Beschreïbung klar ist, ob er mit David 1517 in Moscau oder aber 1516 in Nykiôbing zusammengetroffen seï, sa ist es doch wabrscheïnlich, dass er ihn in Moscau sah, denn in der dänischen Ueber- — 145 — scheint auf den im Jahre 1800 von dem Flotte-Lieutenant Kordjukow hier gemachten Beobachtungen und Untersuchungen zu beruhen!). + Die positive Gewissheit, dass die Bucht, in welche Sir Hugh Wil- loughby nach seiner Rückkehr einlief, die westlich von der Insel No% setzung eines Schreibens des Grossfürsten Wassily Iwanowitsch an Kônig Chri- - stian Il. vom Juli 1517 hcisst es ausdrücklich, dass «Meister David Gerhold» . von dem Kôünig beï ihm gewesen sei und angesucht habe, dass dänische Kaufleute in Nowgorod und in Iwangorod wohnen, ‘auch daselbst ihre eignen Kirchen haben dürften , was denn der Grossfürst bewilligt; es werden sogar die Stellen in bei- den Städten genau bezeichnet, ibr Umfang bestimmt, und als Baumaterial Holz ge- - nannt. Da nun Herberstein am 18. April 1517 in Moscau ankam, so hat er ohne … Zweifel den dänischen Herold David, den mebr als zwanzigjährigen Bekann- tèn Istoma’s, dort noch angetroffen, denn David war wahrscheinlich selbst der Ueberbringer des Grossfürstlichen Schreibens vom, Juli. Merkwürdig ist es, dass * die Uebersetzung des erwähnten russischen Schreibens mit dem falschen Namen des L erolds in dänischen Schriften abgedruckt worden ist, z. B. in Huitfeld's Histo- riske beskriffuelse om hues sig haffuer tildragit under Kong Christiern den Anden; K obenhaffn, 1596, S. 49: «Oss hafver besogt paa vor Broders K. Christens udi D n arck bans vegne, Huis Sendebud haffuer voerit Mester David Gerhold» u. s. w. che dasselbe in Huitfeld's Danmarkis Rigis Krünicke IL, S. 1114). Nach dieser m7 \ da gedruckt zu uns zurückgekommen. Das zwischen Wassily Iwanowitsch und Christian Il. geschlossene Freundschaftsbündniss, ähnlich dem durch Johann Ja obson's Vermittelung 1493 mit Kônig Johann begründeten, ist datirt: Mos- u am 2. August 1517. Wahrscheinlich war also der Herold David damals noch Moscau. Herberstein blieb daselbst bis Ende November. Im Zarischen Archiv < m Krem] befanden sich ehedem sechs Originalschreiben der dänischen Kôünige Jo- ann und Christian II. an die Grossfürsten lwan und Wassily und eben so viel Concepie von Gramoten dieser Grossfürsten an die genannten Künige. "à ) Poschmann's bandschrifiliche Beschreibung des ohnweit Swätoi Noss gele- genen Theïls der lappländischen Küste ist betitelt: Zawsuanie o 65108 MOp H Gepers oHaro (naue o Gepers ero or mbcreuka Îlaorms 10 Îyméosckaro cezenis). Der zweite Theiïl sollte weitere Nachrichten über den F ang von Kabeliau, Hering und andern Fischen, besonders aber auch Vorschläge zur Hebung dieser Industrie enthal- — 146 — kujew gelegene war, verdanken wir wieder Anthony Jenkinson, wel- cher 1557 in seinem Reisejournal unter dem schon erwäbnten 7. Juli bei Cap Swätoi Noss folgendes hinzufügt: ,,Notire dass wir gestern (am $: Juli) den Ort vorbei passirten, wo Sir Hugh Willoughbie mit sei- ner ganzen Mannschaft umkam; welcher heisst Arzina reca, das bedeu- tet: der Fluss Arzina‘“. Jenkinson war im Stande, den Ort anzugeben, weil er Jemand bei sich hatte, der zwei Jabre zuvor an der Dwina- mündung gewesen war, als die beiden Willoughby'schen Schiffe dahin gebracht wurden. Dies war Robert Best, der ihm jetzt zum Dol- metscher diente. Die kurze Beschreibung, welche uns Sir Hugh Wil- loughby selbst in semem Journal von dem für ihn namenlosen Hafen, ten. In Bezug auf die Gefäihrlichkeit des Suwoïs steht hier: «Cr 065uxE CToponr BOAA KaKb MOJICTPOMBE TPHTATHBAETE KB CYBOIO, BOXHeHIE ;Ke AP/AIETCH UpesBEItaHNOE KakB 6B1 GypyHB Ha Kameupaxs. Upess ce cyBo“ Bec&Ma ONaCHO HPOXOAUTE BO BpeMA npHAUBA HEUACHHENE CAY4aMB BE TYMaHS 10 OmnOks. [IpomsmrennukH Ha CBOHXE PHIGOAOBHEIXB IMHAKAXB H Aaxke Ha NaPYCHHIXB AOABAXE HONABIUH BB CIO NYYHHY uacrO noruôarrs. HeoôsxnosenHoe ouoe BoiHenle HauuHaeTE CYAHO CB OOKY Ha Cox Kauars H HarOCTSAOKE 8azupaerca 4 noronuaer(cu]. Cusa sbTpa BE ceMR cAyuas He ABÉCTBYETS à PHCTH H NO4AëHO HEAB3A HOTOMY UTO 80ANéHie OHO€ NEPEAOMANETE _8c5 secsa. Ecrbax mnorga x cnacatorca To Tor4a KOrAa nonayal0rs npH Hauaxb cero CYBOA HAH KOTJA BOABI H€ CTOAB CHABHO ABHCTBYIOTE, KaTB TO: BO BPEMA UeTBepre“ MHCAUA, TO BHHOCHTB TeueHiems 88 Mope «5 N° no ceñ crpy5. Uems zarbe 07 Gepera THMB Menbe cie HeOOsKHOBeHHOe BOAnenie H Teuenie. Ceñ cyB0H AbAaerca np NPHAUBÉ BOAHI, à HPH OTAHBAXB BOABI CUOpa nero Hbr8. Bo BpemA HoBo1yHia H NOAHOAYHIA Ce CyBOH TOPasA0 CHABHFe ABACTBYeTB HEXKEIH Bb ApYr0e BpeMA. Vaaasre w cuSasie npoxo4aTE H 80 BpeMA cerO CyB0A TOASKO GAH3B CaMarO CBATarO HOCA TäKE uTOOB EABa BeCAAMH He AOCTaBaïO 40 Gepera. Tyrs ecrs KkaMenk BOpo- HYXA HaSHIBA@MA4, TaKB M@XKAY HMB H GeperoMb NPOCKAKHBAIOTB, TOABKO BEAHKOH OHACHOCTH HOABEPraIOTCA, HOTOMY XOTB H@MHOTO OIMOIAIOTE , TO TOTUACE YTAMHTP BB Ci CTPYI0 H TAKE ECTHAH He 3a1BeTB TO yTamurs BB Mope», — Noch vor nicht gar langer Zeit gmg unter den Küstenfahrern die Memung, bei Swätoï Noss :seien Würmer gewesen, welche die Wasserfahrzeuge durchlôcherten, sie seen aber durch einen Spruch verbannt worden. : La — 147 — oder vielmehr von der Bucht gibt, passt ganz vollkommen auf die von der Westseite der Insel Nokujew und von der gegenüber liegenden Küste gebildete Bucht. Es heisst bei ibm: ,,dieser Hafen erstreckt sich in das Land hinein ungefähr zwei Leagues weit und ist eine halbe League breit; das Land ist hoch und felsig. Nach des Capitän Lieutenants Reineke Beschreibung von 1842, welche sich hier auf des Lieutenants Affanassjew Messungen von 1840 gründet, ist die westliche Nokujew- sche Bucht ungefähr sechs und eine halbe Werst tief, am Eingang drei, in der Mitte anderthalb Werst breit, und läuft nach Süden hin fast spitz zu. Die Felseninsel (zur Ebbezeit Halbinsel) Nokujew bildet gegen Nor- - den, nämlich gegen die See zu, das hôchste Land an diesem Theil der Küste. Hier hatte Willoughby vollkommenen Schutz vor dem damals - tobenden Südost-Wind. Er konnte bis an die südlichste Spitze der Bucht fahren, wo die Drosdowka hinein fällt, es ist aber wahrscheinlich, dass er sich, wenn nicht gleich, so doch später, in der kleinen Bucht beim Ausfluss der Warsina an der Westseite jener grossen vor Anker - gelegt hat; an beiden Orten gibt es Stellen mit sechs Faden Tiefe, wel- ches die seines Ankerplatzes war. | __ Sir Hugh Willoughby hatte in dieser Bucht bloss eine Wendung , des ihm conträren Windes abwarten wollen; diese erfolgte aber nicht. Dahingegen trat sehr schlechtes Wetter mit Frost und Schnee ein, der Mond war seit der Nacht vom 21. auf den 22. September im Abnehmen, und nach einer Woche verzweifelte Sir Hugh an der Môglichkeit weiter zu … reisen und beschloss da zu überwintern. Drei Parteien, die in verschiedenen À Richtungen auf drei und vier Tage ausgesandt worden, um Menschen _aufzusuchen, kebrten erfolglos zurück. Alle Fischerleute hatten sich schon für den Winter weit in’s Innere zurückgezogen. Die Tage wur- — 148 — den immer kürzer und vom 25. November an sah unsere Gesellschaft auch zu Mittag nichts mehr von der Sonne. Da man nicht ve rstand, sich vor der Kälte zu schützen, auch nicht das Nôthige dazu bei sich lübrte, indem man von einem Winter in Russland und im hoheniNorden überhaupt damals in England keine Idee hatte, vorzüglich aber, weil die Umgebung der Nokujew’schen Bucht ganz von Holz entblôsst ist, so — — erfror, mit Sir Hugh Willoughby, die ganze auf beiden Schiffen befindliche fünf und sechzig Mann starke Mannschaft. Die Meisten von ihnen mügen in der über einen Monat langen Nacht vom 25. November bis zum 29. December ihren ewigen Schlaf begonnen haben. Aus einer Unterschrift Willoughby's ersieht man, dass der- selbe Ende Januar 1554 noch am Leben war: er hat sich also wabrscheinlich vor seinem Dahinscheiden noch manchmal um Mittagszeit des Anblicks der Sonne erfreuen kônnen, aber welche grausenerregende Scene beleuchtete sie! Zwei eingefrorene Schifle voll erstarrter, zum Theil von Schnee überwehter Bekannten, nach denen sich die Blicke der nachgebliebenen, nur halb noch lebenden Unglücksgefäbrten unwill- kührlich hinwendeten, die ohne Hoffnung und selbst der Trüstungen der « Religion beraubt, in ibrer verzweiflungsvollen Lage desselben Schicksals gewärtig waren; der Seelsorger befand sich bei Chancellor. Willough= by's Schiff führte zwei Chirurgen: Alexander Gardiner und Richard Molton; sie waren erst bei Harwich an Bord gekommen. Auf der Esperanza befanden sich zwei, nicht wie Hackluyt schreibt sechs, Kaufleute; auf der Confidentia waren ihrer dreit). 1) Drei und vierzig Jabre später (1596—1597) überstanden mit Jacob Heems- kerk und Wilhelm Barentz eilf Holländer, zwar unter vielen Leiden, im seit dem nicht wieder erreichten hohen Norden von Nowaja Semlja einen Winter, indem — 149 — Im Sommer kommen an die, während des Winters unbewohnte, lapp- Findische Küste viele Fischer, und so wurden denn in der Nokujew’schen Bucht die beiden englischen Schiffe mit den todten Menschen, den Waaren und dem Geräth 1554 vorgefunden. Als der Zar Iwan Wassiljewitsch, sié am Ufer genug angeschwemmtes Holz zur Feuerung und zum Bau einer Woh- pung fanden.Merkwürdig bleïbt es, dass sie, da ihr im Eise eingeschlossenes Schiff uüunbrauchbar geworden war, sich ïhre zwei Bôte (schuyt ende bock; scapha et lin- ter) so zurichten konnten, dass es môglich ward, auf denselben von Nowaja Semlja an die lappländische Küste zu gelangen, und dass sie diese Bôte nach ïhrer Ankunft zu Kola mit Erlaubniss des damaligen Wojewoden (am 11. September 1597) auf den Kaufhof brachten, damit sie «zum Angedenken ïhrer unerhôrten Fahrt» da- - selbst aufbewahrt werden müchten. Wir verdanken diesem Umstande eine An- sicht des damaligen Kola mit dem abgesonderten Kaufhof (Gasthof, rocrunumii Asopæ), m dessen Mitte eme grosse Wage aufgehängt war. Es ergiebt sich, dass die Holländer mit den beiden kleinen Fahrzeugen, obschon einzeln, denn sie waren schon - jénseits Kanin Noss getrennt worden, die lappländische Küste nm der Nähe der No- D. Bucht, m welcher die Engländer 1553-1554 erfroren waren, erreicht ha- | : Heemskerk scheint direct zu der Bucht hinter der Insel Kitaï, wo sich Krug- e Stanowischtsche befindet, gelangt zu sein. Er traf hier eine Lodje mit dreizehn , von denen er und seine Gefährten gastfreundschaftlich aufsenommen wurden. h Das andere Boot war schon früher zufällig nicht weit von diesem Orte an die Küste gelangt und man vereinigte sich. Nachdem sie einige Tage hier verweïlt, sich erfrischt und daher beschlossen hatten, diese Bucht Comfort zu nennen, fuhren sie zusammen Weiler. Sie wollten nach Wardôhuus zu gelangen suchen, wurden aber vom Wetter F. De in eine schon westlich vom Kolaer Busen gelegene Bai einzulaufen, wo ein Haus mit drei Lappen vorfanden, welche ihnen bestätigten, was sie schon von Fi Misc sern bei den Sem Ostrowow und bei Kiïldin gehürt hatten, dass bei Kola ein ndisches Schiff liege. Es fand sich, dass der F übrer desselben der das Jahr zu- r mit ibnen gewesene Johann Cornelis Ryp war. Sie machten nun die Reise À iach Holland auf seinem Schiffe und konnten daher ihre Bôte in Kola zurücklassen. | Obgleïch Kola in unsern Annalen schon früh gerannt wird, so ist doch darunter keineswegs ein bedeutender permanent angesiedelter Ort zu verstehen. Die Lapp- änder «vom Murmanschen Meer», welche 1533 getauft wurden, waren vom «Kola- … {lusse (ckoaër p#kn), vom Tutoloma (cryroromu)» - so hat es die archivische Leto- piss - «und von Swätoi Noss (acsararo uocy}». Sie bekamen aus Nowgorod die nôthigen _Geïstlichen, um in ihrem, der Lappen, Lande (#5 csoeä sewa5) zweï Kirchen, zu 4 20 — 150 — bei dem Chancellor bereits gewesen war, über dieses Ereigniss Bericht erhalten, befahl er dem Dwinaschen Namestnik (Statthalter) Fürsten Se= men Iwanowitsch Mikulinsky-Punkow, alles auf den Schifien Vor= gefundene auf Lodjen (dort gewübnlichen Fahrzeugen) nach Cholmogorü Mariä Verkündigung und zum heiïligen Nicolaï, zu begründen. Wenn Stephen Bur- rough 1556 während seïnes vierzehntägigen Aufenthalts in dem Kolaer Busen bis dreissig Lodjen mit wenigstens vier und zwanzig Mann in jeder derselben, von Kola her kommen sab, so waren dies nicht lauter dortige Einwohner, sondern meistens Leute, die sich zum Fisch- und Wallrossfang aus südlichen Gegendén dahin begeben hatten. Es muss lange gedauert haben, ehe sich eine bedeutende Ansiede- lurg, da wo jetzt Kola liegt, bildete, denn als im Jahre 1565 em holländisches, dem aus Wardühuus entwichenen Philipp Winterkônig zugesandtes Schiff zum Ueber- wintern da anlegte, bestand der ganze Ort aus nicht mehr als drei Häusern, deren Bewohner bei Ansicht des Schiffes in den Wald liefen. In den folgenden Jabren nabm die Zahl der Einwohner zu, und es langten auch andere Schiffle daselbst an. Bis zum Jahr 1582, in welchem einige dänische Schifle sich bei Kola Plünderungen erlaubt batten, war kein Wojewode in Kola oder Malmuss gewesen; die Steuerein- nehmer für den Norden von Lappland hatten gewôbnlich in Kandalakscha gewobnt. Der erste Wojewode Awerki Iwanowitsch baute 1582 den Kaufhof mit der Wage für die Norweger, und der zweite Wojewode Maxaka Fedorowitsch Ssudimon- tow baute 1583 den Ostrog mit den Thürmen an den Ecken, von welchem noch jetzt Ueberreste zu sehen sind. In diesen Ostrog ward das 1590 von den Fmnlän- dern zerstôrte Petschensche Kloster verlegt. Zwischen dem Ostrog und dem Kauf- hof floss damals der Kola, der sich seitdem ein Flussbett weiter ôstlich auszewühlt, und dadurch eine Art Insel: Monastürsky Ostrow gebildet hat. Im Herbst 1595 war Iwan Samoilowitsch Salmanow Wojewode; wahrscheinlich war er es, der die Fabrzeuge der Holländer in Empfang nahm. Mit Hülfe der jetzigen vortrefflichen ® Karten der lappländischen Küste, welche wir dem Admiral Lütke und dem Capitän Lieutenant Reineke verdanken, lassen sich die kleinen Ansichten und Kärtchen von Gerhard de Veer, welcher mit in Nowaja Semlja überwintert hatte, verständlich | machen, was früher nicht môglich war, da die Namen selten an ihrer wabren Stelle stehen. In Veer's, schon 1598 holländisch, lateinisch und franzüsisch herausgegebe- nen illustrirten Beschreïbungen (Waerachtige Beschryvinge; Diarium Nauticum und Vraye Description etc.) ist eine Karte, auf welcher die Küste von Swätoi Noss (Swetenos) bis jenseits des Kolabusens dargestellt ist. Die Nokujew Bucht ist wegen des in der Mitte ihrer Einfahrt befindlichen Felsens nicht zu verkennen; auch ist sie — 151 — bringen zu lassen und es daselbst einstweilen unter Siegel zu verwah- ren. Mit der Ausführung wurde das Cholmogorsche Stadthaupt Fofan Makarow, nebst einigen anderen Personen (Kossitzün, Posselsky und Jepichow) beaufragt. Dies geschah im Frübjabr 1555. mit dem Namen Mokogef bezeichnet. Nordwestlich von derselben sieht man die beïden Büte. also schon nach ihrer Vereïnigung. In späteren Ausgaben der Veer'schen ilustrirten Beschreibung, z. B. bei Hulsius von 1612, erscheint die russische Lodje und Heemskerk’s Boot, auf welchem auch de Veer sich befand, in einer run- den Bucht mit engem Emgang, und Veer sagt uns, dass sie mit dem Boote zwischen Felsen hineingefahren seien. Es unterliegt daher wohl keïvem Zweifel, dass dieses die durch die [sel Kitai gebildete Kruglaja (d. h. runde) Bucht sei. Auf einer Anhôhe, welche Reineke auf zwei hundert und sechzig Fuss bestimmt, sind zwei Holläinder von dem andern Boote hingezeichnet, welche von da die Lodje und Heemskerk's . Boot entdecken; das Boot selbst sieht man aus einer nordwestlicher gelegenen Bucht » berauskommen. Dies muss wohl die Dworowajabucht sein. Bei Hulsius (1612) L steht hier mit Unrecht Mokogef; Comfort aber liest man bei den Häusern an der 2 Kruglajabucht, wo auch jetzt eine Stanowischtsche ist. Warsina ist irrig den Sieben | _ Inseln gegenüber gesetzt. Ferner stehen hier die beïden Bôüte wieder in einer Bai westlich von dem Kolabusen, wo auch das in der Beschreïbung erwähnte Wohnhaus mit den dreï Lappländern und dem grossen Hunde dargestellt ist; wahrscheinlich war dies die Urabucht. Einen andern FAR pe Ten der nahebei auf ‘qu Anhôhe ge- | miethet ward, sieht man nun als Begleiter des von hier nach Kola oder vielmehr + zù dem Schifle abgefertigten Holländers. Dieses, von Ryp befehligte Schiff liegt in der Kola Bucht nicht gar weit vom Ostrog und dem a Kaufhof mit 1 Wage. Man sieht nun die beiden Bôte noch einmal, wie sie die Bucht herauf h dem Schiff hin fabren. Die drei Meiïlen unterhalb Kola am rechten Ufer des | Busens bestandene Salzsiederei ist auch verzeichnet, und auf einem der früher ange- fübrten Blitter sieht man, wie ein Boot von sechs Menschen über Land getragen wird. Die Veerschen Illustrationen machen uns ziemlich genau mit dem Bau der _ damaligen russischen Lodjen bekannt. Es braucht wohl nicht daran erinnert zu werden, dass der uns ‘unvergessliche Barentz auf der Fabrt, bald nach der Abreise 4 “von Nowaja Semlja gestorben war, und dass Heemskerk derselbe sei, welcher mit den Expeditionen von 1598 und 1601 aus Holland nach Indien ging. Abtheïlungen dieser Flotten haben auf Mauritius stark zur Ausrottung der Dodo beigetragen. Heems- kerk fand seinen Tod als Admiral 1607 in der Seeschlacht bei Gibraltar. Man setzte | seine Leiche beï und errichtete ihm ein Monument in der alten Kirche zu Amsterdam. 20* — 152 — Dass seiner Zeit über Sir Hugh Willoughby's trauriges Ende,so wenig geschrieben worden, erklärt sich einerseits daraus, dass 1553 als die Expedition Statt fand, die Wollaton’sche Familie, wie schon bemerkt, durch einen dreizehnjäbrigen Jüngling, Thomas Willoughby, reprä- sentirt wurde, und dass bei dessen 1558 erfolgten Tode sein Nachfol- ger Francis auch nicht mehr als eilf Jahre zäblte. Ferner war zur Zeit der Reise und nach Beendigung derselben die Aufmerksamkeit Englands auf viel zu wichtige Angelegenheiten für Staat und Kirche gerichtet, als dass Sir Hugh Willoughby's Schicksal eine grosse Theil- nahme im Publicum hätte erregen künnen. Unmittelbar nach seiner Ab- reise aus England ward die bis dahin bestandene Ruhe gestôrt, und es folgte eine hôchst stürmische Zeit. Am 6. Juli war Kônig Edward VL gestorben. Lady Jane Grey ward am 10. Juli als Kônigin proclamirt. Man griff zu den Waffen. Mary bestieg den Thron. Northumberland ward hingerichtet. Die Wiedereinführung des rômisch-catholischen Cul- tus, so wie auch das Project der Kônigin, Philipp von Spanien, den Sohn Kaiser Cars V. zu heirathen, wodurch man’ Englands Selbststän- digkeit gefährdet glaubte, veranlasste aufrührerische Bewegungen. Wiat drang in London em, ward aber ergriffen und enthauptet. Die Gefäng- nisse waren mit Personen von Rang angefüllt und zu derselben Zeit, wo an Lapplands Küste Sir Hugh's Blut in seinen Adern erstarrte, floss das seiner jungen Grossnichte, der Jane Grey, auf dem Schaffot im Tower 4 fast gleichzeitig mit dem ihres Gemahls, Lord Guilford Dudley,s dem sie sehr bald nach der Abfabrt unserer Schifle angetraut worden War. R Kurze Zeit nachher musste auch das ihres Vaters (Henry Grey, des Bruders der Anna Willoughby), und das senes und ibres Bruders (Thomas Grey), fliessen. Im Juli ward Marys Heirath mit Phi- — 153 — lipp vollzogen. Religiôse Verfolgungen ohne Zahl, Verbrennungen einer Menge von Protestanten, Frauen, sogar schwangere nicht ausgenommen, Inquisitions-Prozeduren, Torturen u. d. m. beschäftigten damals die Ge- müther zu sehr, als dass weder Chancellor’s 1554 in London bekannt gewordene sogenannte Entdeckung Russlands, noch die später angekom- mene Nachricht von Willoughbys und seiner Gefährten tragischem Ende die Aufmerksamkeit des Publicums besonders hätte in Anspruch nehmen künnen. PT Es wäre zu wünschen und unserer an Beweisen von Dankbarkeit für längst verschollene Verdienste so reichen Zeit nicht unwürdig, auch dieser Begebenheit, die sich der durch Cabot eingeleiteten Verbindung Englands mit unserm Vaterlande unmittelbar anschliesst, und bei welcher der. Anfühbrer dieser geschichtlich merkwürdigen und so erfolgreichen -marilimen Expedition, Sir Hugh Willoughby, mit nicht weniger denn Fund sechzig Engländern ein Opfer des kühnen Unternehmens wurde, einverewigendes Denkmal zu setzen. Das nun bald, und namentlich im Jahr 1853 einfallende dreihundertjäbrige Jubiläum des freundschaftlichen eéimvsolches Denkmal aufzustellen. Der vierhundert Fuss hohe abgerun- E. einer der hôchsten dde auffallendsten Punkte an dieser Küste, Wäre zur Errichtung einer Denksäule -besonders passend, welche man aus russischem und britlischem Granit zusammensetzen künnte. Gewiss würde die | Brittische Factorei in St. Petersburg, gemeinschafilich mit der Russia | Company in London gern zu einem solchen Unternehmen die Hand bi en; auch Lord Middleton dürfte vielleicht wünschen, etwas dazu beizutragen, indem Sir Hugh Willoughby zu den Familiengliedern sr SU seiner Vorfahren gehôrte!). Ob ein solches Denkmal vielleicht mit ei- nem auf der bezeichneten Stelle zu errichtenden Leuchtthurm vereinigt werden künne, so dass daraus Nutzen für die Schifffabrt und zugleich eine Beschützung menschlichen Lebens entstände, unterliegt nicht meiner Beurtheilung. Die Genueser wollen jetzt ihrem Columbus ein Monu- ment setzen; Cabot hat keines, weder in seiner Geburtsstadt Bristol, noch in der Metropolis von Grossbritannien. Man kennt nicht einmal die Grabstätte des in oder bei London verstorbenen Entdeckers von Nord- America, wo England sowohl als Russland jetzt so bedeutende Besitzungen haben. Die Willoughby'sche Expedition, zu welcher der nach Moscau zum Zaren Iwan Wassiljewitsch gelangte Richard Chancellor ge- hôrte, war das letzte grosse von Cabot eingeleitete Unternehmen ; das Mo- nument zu Nokujew würde daher zugleich ein Denkmal für Cabot sein?). 1) In dem Lord Middleton gehôürigen Wollaton-House beï Nottingham werden Kleïder aufbewahrt, welche die sein sollen, die man auf dem Kürper des erfrornen Sir Hugh Willoughby gefunden hat. Pennant erzählt, dass ein Diener in Wol- laton House, wenn er einem Fremden das Portrait von Sir Hugh Willoughby (a whole length in large breeches, according to the fashions of the times) zeïgte, dabeï zu sagen pflegte, es stelle ïhn vor in der Attitude, in der er erfroren wäre (fiom his meagre appearance the servant tells you that it represents the attitude in which he was found starved). Schwerlich wird einer seiner Unglücksgefäbrten, die ïhn überlebt haben môgen, daran gedacht haben, den Erstarrten zu porträtiren, auch hat es gewiss keiner der F che dotté die im Frübjabre die Schiffe entdeckten, getban. Uehrigens verdient die Scene zu Nokujew von 1553-1554 wohl von einem | Künstler besser dargestellt zu werden, als bei John Pinkerton in seinem Reise- ! werke; À general collection of the best aud most interesting voyages and travels, auf \ dem Titelkupfer zum ersten Band, 1808, geschehen ist. ’ ?) Es darf wohl daran erinnert werden, dass gerade zu der Zeit, als Cabot seine Entdeckungsfahrt (1497) nach dem Norden America's machte, Don Pedro de … Ayala als es von Spanien wegen der Verheirathung der Catherina von Ara- f gonien in Emo war, und vale elich über Cabot's Reise an semen Hof be- IE richtete. Das Jabr darauf, 1498, erreichte Columbus den Continent von America: Das dritte Schiff der Cabot'schen Expedition, Edward Bonaventure, wurde schon am 30. Juli 1553 in der Nordsee durch einen heftigen Sturm von den beiden andern getrennt, und hatte eine ganze Woche lang zu Wardôhuus, welcher Ort für einen solchen Fall zum Rendezvous . bestimmt worden war, vergeblich auf sie gewartet. Dann war es in das Weisse Meer und in die Nähe der Dwinamündung gelangt. Es trug, ausser Richard Chancellor, Stephen Burrough und John Buck- - land, noch sieben und vierzig Personen. Der schon erwähnte Geistliche hiess John Stafford, der Arzt Thomas Walter (in einer Handscbrift: - Water). Kaufleute waren zwei: George Burton, welcher nach dem — Cap Handel trieb, und Arthur Edwards. Zu nennen wären noch John Hasse, weil er schon damals etwas über Russland geschrieben _ hat, Arthur Pet aber, William Burrough, Richard Johnson, John Sedgwicke und Edward Passy!), weil sie nachgehends, eben so wie Chancellor, Stephen Burrough, Buckland und Edwards, D. zu uns gekommen sind. Le aus England zum ersten Mal russisches Brod und Salz vorgesetzt “werden konnte: Nenocksa siedete sein Salz selbst?). D Nenocksa war der Ort, wo diesen ganz unerwartet angelangten Gä- i: 2 ) Diesen Passy habe ich auch Pacie, wie bei Hakluyt, geschrieben gefunden Ÿ ich erlaube mir zu vermuthen, dass Hakluyt diesen Namen bei einer spätern Fa Gelegenhet Price gelesen hat. Wenn dem so ist, so wäre Edward Price von té r zweiten Fabrt nach Russland kein anderer als dieser Passy. 2) «Csoesapka cz Henokckux8 pocosssixe Bsroks». : Das Kloster des heïligen | Nicolai betrieb zu Nenocksa Salzsiederei. Durch eine Gramota des Zaren Iwan Was- re xom Jabr 1545 war ïhm erlaubt, m der Umpgegend Salzsohle aufzusu- chen, Rôbren zu setzen und Salz zu sieden (co1aumxe noxmanms [pocoay coaamaro] à H TPYÔBI H BaPHHUBI CTABUTH H CO1B BapaTa). Es wird auch jetzt noch, so- _wrohl hier als bei Una und an andern Orten der Umgegend, Salz gesotten. — 156 — Das ôstlich von Nenocksa, dicht an der Korelischen Mündung der Dwina gelegene Kloster des heiligen Wunderthäters Nicolai war der erste Ort, den die Engländer von Nenocksa aus besuchen mussten. Aus einer kaun zwei Jabre vor ihrer Ankunft gemachten Beschreibung der Kir= chen und des Besitzthums des Klosters wissen wir, was sie dort gene hen haben und wer die damals gegenwärtigen Personen: gewesen. Chancellor musste nun den Character emes Gesandten (Possol) von England annehmen. Er fubr mit mehreren seiner Schifisgefäbrten auf der Malokurje und Dwina nach Cholmogorü. Das dortige Stadt. haupt Fofan Makaroff und die Landrichter rapportirten über die An- kunft der Engländer an den Zaren Iwan Wassiljewitsch. Das Schif ward auf ibre Veranstaltung zum Ueberwintern in die westlich von Ne- nocksa befindliche Unabucht gebracht!) und Chancellor reiste, ohne noch vom Zaren selbst eine Einladung oder Erlaubniss erhalten zu ha= : ben, die ihm jedoch unterwegs von Moscau aus entgegenkam, am 23: November zu Schlitten nach der Residenz ab. bi 1) Dies geschah im October. Es muss ein sebr harter Winter gewesen sein, denn Chancellor erzählte Adams in London, das auf dem Schiff zurückgebliebene Volk habe viel davon gelitten. «Nautae certe nostri, qui.in nave remanserant ex inferiori stega im foros scandentes, tam subita lipothymia nonpunquam sunt correpti, ut in- termortui submde ruerent: tanta erat illic rigentis coeli imclementia». In der an der Unabucht 1599 errichteten Pertominschen Einsiedelei brachte Zar Peter während seines zweïten Besuches an der Dwina, 169%, drei Tage zu und verferligte da ein hülzernes Kreuz mit einer Inschrift, welches er auch selbst ans Meeresufer tragen half und selbst dort aufstellte, zum dankbaren Gedenken seiner Rettung, indem er « auf der Fahrt von Archangelsk nach dem Solowetzschen Kloster, vom Sturm. über- fallen, m grosser Lebensgefahr gewesen war. Seine Rettung hatte er der Entschlos- Ÿ senheit und Geschicklichkeiït des Lootsen Antip Timofeew zu verdanken, ee das Fabrzeug glücklich in die Unabucht hinein steuerte. - Ob sich der Zar dama s wohl erinnert haben mag, dass diese Bucht 1553-1554 das erste zur Nordküste Russlands gekommene Schïff aufsenommen batte? Die Ankunft dér Engländer in Russland trifft fast züsammen mit einigen der wichtigsten Ereignisse in unserer Geschichte. Der Zar Iwan Wassiljewiteh war nicht lange vorher glorreich von der Eroberung Ka- » sans nach Moscau zurückgekommen. Astrachan ward bald darauf ge- ; zwungen, Russland die Pforte zum Caspischen Meer zu offnen. Sibirien, seinen goldenen Boden nicht kennend, schickte sich an, dem Herrscher » Russlands Zobel und Grauwerk als Unterwerfungsbeweise anzubieten ; - Fürst und Volk huldigten dem Zaren, und hiermit war der erste Schritt - zur Besitznahme von dem unermesslichen, meiallreichen Lande gemacht, . von welchem man sogar nach Nordamerica hinüber ging. - … Zwülf Tage nach Chancellor’s Ankunft in Moscau meldete ihm der … Jarische Djak Iwan Michailowitsch Wiskowatü, welcher damals sere auswärtigen Angelegenheiten besorgte!), dass ihn Iwan Was- ewitsch zur Audienz zulassen wolle, worüber er sich nicht wenig ute. Der bekannte Liebling Iwan's, Aleksei Fedorowitsch Ada- hew war bei Chancellors Empfang zugeyen; die beiden Kaufleute arton und Edwards begleiteten ihn?). Er überreichte dem Zaren offenes Schreiben vom Kônig Edward VI, wie deren jedem Schifle Expedition einige Exemplare in verschiedenen Sprachen, für alle Resenten, in deren Länder sie gelangen dürften, mitgegeben waren). EAU. 0: Er war übrigens gerade um die Zeit der Anwesenheit Chancellor's in Mos- in Untersuchung wegen seines Beitritts zu der Baschkin'schen Heresie. Sein ch angebliche Verrätherei zu Günsten Polens u. s. w. im Jahr 1570 herbeïge- Les. chmähliches Ende ist bekannt. | L 18 ) inkerton hat im ersten Bande seines erwähnten Reisewerkes gesucht diese Audienz, welche dem damals gebräuchlichen Ceremoniel gemäss Statt fand, nach ë hancellors Beschreibung bildlich darzustellen. …_ *) «Ad Principes septentrionalem ac orientalem mundi plagam inhabitantes juxta mare glaciale nec non Indiam orientalem.» - 21 In dieser Schrift war vorzüglich Englands Wunsch, commerzielle Verbin— dungen anzuknüpfen, ausgesprochen!). Nach der Audienz hatte Chan- cellor und die beiden Kaufleute die Ehre, zur Tafel gezogen zu werden. Chancellor gab sich viel Mühe, Kenntniss von den für England interessanten Handelsverhältnissen Russlands zu erhalten. Wir besitzen von ihm selbst das Resultat seiner Beobachtungen in einem englischen Schreiben an seinen Onkel Christopher Frothingham, und Cle- ment Adams hat uns Chancellor’s Mittheilungen über seine Reisé lateinisch wiedergegeben?). Der bei Letzterem befindliche John Hasse beschrieb zur Belehrung der englischen Kaufmannschaft die Münzen, Gewichte und Maasse Russlands, so wie auch die üblichen Zollgebüh- ren, Anbei lieferte er Notizen über russische Erzeugnisse und schlug 1) Es heisst darin unter Anderem: «Concessimus viro honorabili et forli, Hugoni Wilibeo, et aliïs qui cum eo sunt servis nostris fidis et charis, ut pro sua voluntate, in regiones eis prius incognitas eant, quaesituri ea quibus nos caremus, et adducant illis ex nostris terris id quod illi carent. Aique ita ïllis et nobis commodum inde accedat, silque amicitia perpetua, et foedus indissolubile inter illos et nos, dum per- mittent illi nos accipere de rebus quibus superabundant in regnis suis, et nos con cedemus illis ex regnis nostris res, quibus destituuntur». ?) Eden schrieb 1557, Chancellor habe ihm erzählt, dass er in Moscau emen Gesandten vom «Kônig von Persien (the kinge of Persia, called the great Sophie)» getroffen habe. Dieser sei ganz in Scharlach gekleidet gewesen, und habe dém Zaren Manches zu Gunsten der Engländer gesagt, denn England und sein Handel seï 5hm nicht unbekannt gewesen (The ambassador was appareled all in scarlet, and spoke muoh to the Duke im bebalf of our men, of whose kingdom und trade he was not ignorant). Unsere Jabrbücher enthalten keine Nachricht über die Anwesenheït eines persischen Gesandten in Moscau im Jahr 1553-1554. Chancellor selbst, und nach thm auch Adams beschreibt den Pomp, mit welchem zwei Gesandte nach Litthauen abgefertist wurden. Hasse meldet, dass, während er mit Chancellor in Moscau gewesen, ein «grosser Ambassadeur» aus Liefland angelangt seï (for the assurance of | their priviledges). Dies muss die bekannte Gesandtschaft des Heermeisters von Lief- Jand und des Dôérptschen Bischofs gewesen sein. 9 7 — 159 — zur Begründung eines zweiten Handelshauses oder Depots für englische Waaren, ausser Moscau, Wologda als den passendsten Ort vor!). In Folge von Chancellor’s Gesuch, den Engländern Handelsverbin- dungen mit Russland zu gestatten, ward im Februar 1554 ein Schrei- ben des Zaren Iwan Wassiljewitsch an Kônig Edward VI, der aber schon das Jahr zuvor am 6. Juli gestorben war, ausgefertigt?). Nach - dieser Gramota sollten englische Kaufleute in Russland sebr gern gesehen und ganz freien Handel zu treiben ermächtigt sein. Das Document ist nicht nur interessant, weil es das erste aus Russland nach England ge- langte Schreiben ist, sondern es verdient näher gekannt zu sein, weil Hakluyt 1599 bei der Publikation einer englischen Uebersetzung des- selben sich erlaubt hat, den Titel des Zaren Iwan Wassiljewitsch ® nach viel spätern Gramoten zu drucken, so dass Astrachan, Sibirien und Liefland hier früher im Zarischen Titel erscheinen, als dies wirklich der Fall war und sein konnte. In dem Schreiben des Zaren vom Februar 1554 war weder Astrachan, noch Sibirien, noch Liefland genannt). ET !) Er hatte auch den Aufenthalt zu Wardôhuus benutzt, um sich mit dem dort gebräuchlichen Gewicht bekannt zu machen. Vom Stockfisch und Lachs sagt er, sie _kommen nach Cholmogorü von einem nicht weit von Wardühuus befindlichen Ort, t Mallums; dies soll Malmuss sein, nämlich Kola. _ ?) So eine baiéé Zeit konnte damals verstreichen, ehe aus England nach Russ- land Nachricht von emem so wichtigen Ereïgniss kam. - Welcher Contrast mit Jetzt! 8) Ich habe in England vergebens nach dem Original dieses Zarischen Schreïbens gesucht, glaube aber die erste davon gemachte englische Uebersetzung gefunden zu haben. Ausserdem habe ich mir auch jene Uebersetzung, welche Hakluyt benutzt haben muss, abgeschrieben. Diese Handschrift ist stark vom Feuer beschädigt; ich “habe aber das Fehlende aus eïner früher gemachten Côpie ergänzen künnen. Alle drei Exemplare bezeugen, dass sich Hakluyt bei Herausgabe seiner Principal Navi- _gations von 1599 eine unverzeïhliche Freïheit erlaubt hat. Denn da ïhm die Namer der vom Zaren beherrschten Länder zu unverständlich schienen, so hat er den — Zarischen Titel aus späteren Gramoten abgeschrieben, so dass Iwan Wassiljewitsch ne { * Chancellor und seine Begleiter verliessen Moscau im März (1554). Man wartete an der Dwina die günstige Jahreszeit ab, und reiste: dañn auf dem Edward Bonaventure nach England zurück. Das Schiff hatte das Unglück, unterwegs von Flamändern überfallen und beraubt zu wer- schon Anfangs 1554 als Zar (king) von Astrachan, als Herr und Grossfürst (lord and great duke) von Liefland, und als Befehlshaber (commander) von ganz Sibirien erscheint. Hierdurch ward Karamsin verleitet zu glauben, der Zar habe sich wirk- lich schon damals (im Februar 1554) so betitelt, obgleich unsere Annalen erst 4555 von der zu ibm nach Moscau mit Unterwerfungsanerbietungen gekommenen Gesandt- schaft Jediger’s, des Beberrschers von Sibirien, Meldung thun. Da Karamsin von Astrachan und von Liefland nichts erwälint, so schemt er es für müglich gehalten zu haben, dass Iwan Wassiljewitsch diese Länder schon 1554 m semen Titel aufgenommen habe. Hakluyts Verstoss vom Jabr 1599 ist um so auffallender, da er selbst in seinem frühern, übrigens sehr seltenen Werke von 1589 den Titel des Zaren richtig geseben hatte. Er scheint die russische Originalgramota noch gesehn zu haben, denn er beschreibt die russische Schrift sowohl als das angehängte Siegel mit dem geharnischten Reiter, im Kampfe mit dem Drachen. Sie war auf Papier geschrieben und es war eme deutsche Uebersetzung derselben dabeï. Die von mir aufgefundene ältere énglische scheint vou dieser deutschen gemacht zu sein, und zwar wieder von einem Deutschen in London. Ich sliess auf sie in einem Bande, der einst dem Heroldsamt gehôrt haben muss, welchen aber später unter Axdern Sir Robert Cotton, und zuletzt der berübmte, 1809 verstorbene Antiquar Richard Goungh besessen hat. Bei der Versteigerung seiner Effecten in 1810 ward dieser Band für das British Museum gekauft. Auf der Rückseite des Blattes 175 und auf Blatt 176 steht daselbst: The coppye of the lettre which was sente to Kinge! Edward Ao. 1554 The almyghtie power of God with the feare of the hodly … Trynytie: À right christian belever: we greatiste Lord Jobn Vasselevitche: by the grace of god Emperour of all Russes: and greate Duke Volloïdemersque: Moskosque: nogrottsque: kassanque: placestosque: Smallentsque: Tweresque: Iverdsque: permys= que: vettsque: bolgorsque: and of other lands Emperour and greate Duke to new- gorod ‘n the lowe cuntrey: Chernegofsque: Rasnsque: Wollotsque: yerzeffsque: belsque: Rostosque: yeraslawsque: beloweshersque : udorsque: cbdorske: ffondynski: with dyversse other lands: lorde on all the northe side and petisioner.. In primis greattisl and famous Edward Kinge of Ingland: our gracious word, with good and frendlie remembrannce in all reason from our christian fayth{ull greate takingrawetos ritie by commanndment of the hyghest of our Awneestrye: this our lordlie writinge L — 161 — den; die Gesellschaft gelangte aber doch nach London mit dem an Edward VI. gerichteten Schreiben des Zaren, welches der Kônigin Mary dargébracht wurde. Chancellor erzählte überall, wie gnädig er zu Moscau von Iwan Wassiljewitsch aufgenommen worden war. to À kynglie desyre, accordinge to the peticon of one Richard, trewlie sent with the reste of his fellowshippe whem he shall trewlie com to you. By yt celf the 20 yere of our Jordshippe, lo our seacoste ÿs com folk in one shippe theade Rychard, withys felowshippe and have said (hat they arre frinds they have desyred to com within our lordlie dominion, and accordinge to theyre requests they have fullye granntid, and have byn in our lordlye howsse in presence of our sight and hathe desyred us … accordinge to Your kinglie requests that we wold permytt Your marchants to travaile . to our Subiects and dominions, to occupie withall manner of wares, without hyn- derannce, Staye or Interrupcon, and hathe geven us Your lettre in which lettre ys written the like request, to manner of men in theire dominions, wheresvever they shalhappen to com sent by Your trewe Servannte, Hughe Willowghbie the which ighe Willoughbie in our dominions hathe not arryved and whereas Your sser- ainte Rychard ys com to us, we wythe christian trewe assurance in no manner wyse will refuse his petision, and by our faythfull grante, we will not forsake - thye request, by the which Your ymbassett that Yow sent to us, the same thy 4 Imbasset with good ffree will to passe Lo us and from us withowt anye hynderance - or losse, with suche message as shall com to us, the same message to retourne to |: cie well awnswerid withall suche marchannts as shall com forthe of Yaur e withall manner of ware, if they will traveile toceupie within our lordom, the e marchants with free marchandise in all our lordshippe, withall manner of ware and uppon all manner of ware freelie to travele owt and in, without hynderannce and losse accordinge to this our lettre, and a further assurannce of our worde we have caused our Signet to be sett to this our lettre, written in our lordlie howsse lice the Musco. In the yere 7042 (sollte 7062 seyn) the monethe of februarye. Da sich Hakluyt, nach sener Gewohnheit, erlaubt hat, auch die von ihm benutzte setzung willkührlich abzuändern, so gebe ich sie hier genau, wie sie sich im Museum, unter Otto, E, III, Seite #9 und 50 vorfindet. Die verbrannten en ergänze ich mit Cursivschrift aus einer vor dem Brande gemachten Copie, he ich bei Lansdowne 141, Seite 342, vorfand: The Allmightie power of God d the incomprehensible hollie Trinitie of our rightfull Christian beliefe. : Wee greatest Lord Ivan Vassilewiche by the grace of God’ Emperour of all Russia and s eat Duke Vslademerski Moskouskij Nougordskiy, Cazanskij Pskouskij Smollenskij — 162 — Es bildete sich nun in London aus Kaufleuten und einigen Personen vom Adel eine neue Gesellschaft, welche die Aufsuchung unbekannter Länder im Norden, ostwärts sowohl als westwärts, zum Zweck hatte. Die Compagnie ward von Philipp und Mary am 26. Februar 1555 Tuerdskij Yogorskë; Permskij Veatskij Bolgarskij and other Jands, ÆEmperor and great Duke of Novago roda and in the /owe Countreys Chermpgosskij Rezanskij Vo- lotskÿ ÆRzesskij Belskij Rostouskij Yoroslauskij Belocherskij Oodorskij Obdorskij Condinskij and manie other countries Lord over all the north Cost greetinge. Before all right great and of honor worthye Edward _Kinge of England our most hartie and of good zeale with good intent and frendlie desire and of our holie Christian faith and of great governannce and in the light of great understanding our answere by this our honorable wrightmge unto Your Kingelie Governannce at the request of Your faithfull servannt Richard with his company as he ‘shall wisely lett You knowe, is this. In the strength of xxtie yere of our governance be knowne at our sea Coast arived a shipp with one Richard and his Companie and said that he was désirous to come into our dominions and according to his request hath seene our lordshipp and our heires (in Otto, E, III, stand hier gewiss: eïes; auch hat es Hakluyt so) and bath declared unto us Your Ma-ties desire that wee schould grannt unto Your subiects to goe and come and amonge our dominions and subiects to frequent free merkett with all sort of merchandizes and uppon the same to have wares for their retorne and they delivered unto us Your letters which declared the same request. And uppon that we have geven order wheresoever Your faithfull servannt Hugh Willobe lande or touche im our dominions 10 be well enterteyned wbich as yet is not arrived the which Your servannt Richard cann declare. And we with Christian beleife and faithfullness and according to Your hon-ble request and my ho-ble commandement will not leave it undonne. The which both wilbe You to send unto us with Your shipps and vessells when and as often they may with good assu- rance to see them harmeles. And yf You send me one of Your Ma-ties Councell to treat with us whereby Your countrey merchants maïc with all kind of wares and wheare they will make ther market in our dominions and ther to have their free market with all free liberties throughe my whole dominions with all kinde of wares and of all kinde ot wares to come and goe at ther pleasure without any of ther lett. damage or impediment according and by this our Lettre or word with my seale and this my vill or Lettre wee have comanded to be undersealed. Written in our dominion ir our Towne and our Pallace in the Castell of Moscovie m the yere seven thousande and sixtie the second month ffebruarye. De € ns à lt Us RE nd — 163 — durch eine besondere Urkunde (Charter) bestätigt. Cabot wurde für die Zeit seines Lebens zum Präses derselben ernannt, und da Chancellor bei Iwan Wassiljewitsch bereits die Zusicherung einer speciellen Begünstigung für England ausgewirkt hatte, so ward dieser Gesellschaft ein ausschliessliches Privilegium zum Handel mit Russland ertheilt!). Man hat sich in England bemüht, Chancellor’s Ankunft zu Ne- nocksa gleichsam als eine Entdeckung von Russland darzustellen?). Es 2e SRE 1) Diese Gesellschaft hat im Verlauf der Zeit ihren Namen üfters geändert. Sie bes'eht noch jetzt, obgleich ohne die früheren Privilegien, als die Russische Com- pagnie (the Russia Company). Ich besitze die Namen aller ihrer ersten Begründer, welche nirgends gedruckt sind. Unter sechs Personen vom hohen Adel befand sich William Howard, Graf von Effingham, damaliger Lord Gross-Admiral von Eng- land. Von ihm steht noch in der neuesten Ausgabe von Burke’s genealogical and - beraldic Dictionary of the Peerage and Baronetage of the British Empire (unter Ef- . fingham), dass er 1553 als Gesandter zum Zaren von Moscovia gebraucht worden, _ mnd dass dies die erste Ambassade von England nach Russland gewesen sei. Diese ganz grundlose Behauptung müssle in der nächsten Ausgabe der Peerage gestrichen - werden. Ausser jenen sechs adeligen Personen waren hundertvier “undachtzig andere Mitglieder, von denen hier etwa zu bemerken sein môchten: Sebastian Cabot, Sir . Henry Sidney, Sir William Gecil, Sir William Peter, Sr George Barnes, William Gerard, Thomas Offley der Aeltere und John Dymmock, weïl sie sich der Gesellschaft auf verschiedene Weïse nützlich gemacht haben; Richard Chancellor, Stephen Abroughe (Burrough), John Buckland, Arthur Ed- A 0 George Burton, Thomas Banister und John Sparke aber, weil sie in ussland gewesen sind. Die im British Museum in der Cottonschen Sammlung von Handschriften unter Otho E. LIL. S. 49 und 50 aufhewabrte Liste der ursprüng= _ dichen Mitglieder. ist, wie leider so viele andere Documente dieser Abtheïlung, halb werbrannt, so dass die äussere Hälfte aller Blätter fehlt. In der Lansdowne’schen 2 Sainnlung, Num. 141, S. 3#3-352 fand ich eine Abschrift, aus der ich das Fehlende ergänzen konnte. Hakluyt hat bloss die Namen der Lords aufzunehmen gewürdigt. ?) Hakluyt schrieb noch 1598: «Wil it not in all posteritie be as great a . renowne unto our English nation, to have bene the first discoverers of a Sea be- de. yond the North cape (never certainly knowen before) and of a convenient passage into the huge Empire of Russia by the bay of St. Nicolas and the river of Duina; as for the Portugales to have found à Sea beyond the Cape of Buona Esperanza, MTS 7 sat À +7 maf — 164 — verdient daher untersucht zu werden, ob Willoughby und Chancel- lor vor ihrer Abreise Kenntniss von dem Weissen Meer, der Dwina und der nordôstlichen Gegend Russlands überhaupt haben konnten. Man weiss, dass die älteste Nacbricht von einer Fabrt um Norwegen, nämlich um Murmansky Noss (seit 1553 Nord-Cap genannt), durch Kônig Alfred von England, einem Kônige, der Schwert und Feder gleich wohl zu führen wusste, und den man als den Begründer der englischen Flotte betrachtet, abgefasst ist. Seine Nachrichten hatte er nach den Worten des Normanen Other niedergeschrieben, welcher schon zu Rurik's Zeit, oder doch bald nachher, wabrscheinlich im letzten Viertel des neunten Jahrhunderts, eme Seefahrt von der Westküste Nor- wegens nach dem Weissen Meer unternommen batte. Es ist merkwür- dig, dass die älteste Beschreibung einer Seereise zu unserer nordischen Küste der Feder eines Kônigs entflossen ist, wäbrend wir fast eben so alte Nachrichten über frühe Wasserfahrten, welche von Russland aus auf dem Schwarzen Meer gemacht wurden, einem Kaiser, nämlich Con- stantin IV porphyrogeneta, verdanken. Es scheint mir keineswegs gewiss zu sein, dass der Fluss, zu wel- chem Other kam, wie gewübnlich angenommen wird, die Dwina gewesen sei, wohin wohl Erik Blodyxa mit Harald Gräfäll, Thorer Hund mit Karli und Guastein, so wie bis zum Anfang der Mongolenperiode (1252) gewiss noch viele Biarmafahrer gesegelt waren; Other mag an dem Mesenfluss gewesen sein. Im Weissen Meer, oder bestimmter am Eingang in die Bucht vor dem Ausflusse des Mesens (Mesen Bucht) be- and so consequently a passage by Sea into the East Indies; or for the Italians and Spaniards to have discovered unknowen landes so many hundred leagues Westward and Southwestward of the streits of Gibraltar, and of the pillers of Hercules» Er her r 5 — 165 — findet sich links eine Insel: Morshowetz, nach den Wallrossen, Morshü!), früh so benannt. Rechts ab liegen die Morshowüja Koschki, d. h. die Wallross Sandbänke. Other sagt uns, dass die Kunde vom Wallross- fang die Hauptveranlassung zu seiner Reise gewesen sei, indem die - Wallrosszähne, das Elfenbein jener Zeit, einen hohen Werth haben und die zur Schiflfabrt nôthigen Taue aus den Häuten der Wallrosse gemacht . werden, was beiläufig auf das schon-zu jener Zeit hohe Alter der + Schiflfabrt in diesen Gewässern bindeutet?). Da Other dem Kôünig Al- “ fred einige Wallrosszähne aus dem Weissen Meer verebrte, so waren + dies die ersten aus diesem Meer von der jetzigen russischen Küste nach 1) Herberstein schrieb 1549: Mors, und der Uebersetzer semes lateinischen — Werks Pantaleon, setzt 1563 willkübrlich zu Mors hinzu: «oder der Tod». Der Pole Miechow hatte 1517: pisces morss geschrieben. Chancellor sagt 1554: a fish called a Morsse, und Adams setzt (auch 1554): bellua Mors nominata. d ?) En sehr erfahrener Mesener Bürger Aleksei Fedorow Okladnikow ver- . sichert mich, dass noch vor zwanzig Jahren an der Ostküste des Eingangs zum Weïs- sen Meer zwischen Kija und Kanin Noss viele Wallrosse erlegt worden seien. Die — Stationen waren bei den Flüsschen Salnitzü und Bolschija Bugränitzü. Herber- _ stein erwähnt der Wallrosse als häufig vor der Petschoramündung und Chancel- s. lor sagt: die Fänger derselben wobnen in Pustosersk. Ersterer schreibt: «Vor dem — Gmund der Petzora sagt man von wunderlichen thieren, ains wirdt genent mors sol - als ein ox gross sein hat khurtze füss wohnt im Meer hat oben zween lang zend — - Man fecht die allain der schünen weïssen zend halben, davon man schône messer- LE. macht. Die Moscowiter, Türken und Tattern machen an jre wehr und sonder- Jichen an die khurzen als wie wir Tôlche oder Hessen tragen, gar schône hefft und b ist alain zu ainer zier und nit von der schwär wegen, damit ainer ain krefftigen . straïch môche thuen, wie ainer davon geschriben bat (Herberstein spielt hier auf en erwähnten Miechow an, der dieses 1517 in seiner hbekannien Sarmatia geäussert - batte), man verkaufft die zend nach der waag, und haist man die gemaïingelichen . Vischzend» (pm6iu 3y6z). Die ergiebigste Wallrossjagd ist auch jetzt auf den Gu- … laïewschen Sandbänken vor der Petschorabucht, auf Waigatsch und an der West- _küste von Nowaja Semlja. Zu Others Zeit aber kônnen Wallrosse auf der nach ih- … nen benannten Insel, und an der Küste südlich von Kanin Noss häufig gewesen sen. 22 — 166 — England gebrachten Gegenstände. Wahrscheinlich nabm Other nicht nur Zähne, sondern auch Häute mit, so dass dieses die ältesten (be- kannten) Exportartikel aus dem Weissen Meere nach Norwegen wären. Wir kônnen nicht nachweisen, ob Cabot, für welchen Kônig Alfred's Beschreibung von Others Reise grosses Interesse haben musste, Kennt- niss davon gehabt habe!). Aber verschaffen konnte er sich die gedruckte italienische Uebersetzung von Herberstein's Werk über Russland (Com- mentari della Moscovia), in welcher sich die Fahrt unseres Istoma und des dänischen Herolds David um Murmansky Noss, nebst Notizen über das Eismeer, die Dwina, die Petschora und den Ob befinden. Sie war schon im Jahre 1550 zu Venedig, wo Cabot seine Jugendjahre ver- lebt hatte, gedruckt und es befindet sich dabei die vom piemontesischen Cosmographen Giacomo Gastaldo angefertigte Karte von Russland, auf -welcher sowohl ,,das Eismeer‘ (es ist bloss ein Theil des Weissen Meers), als die Flüsse Dwina, Mesen, Petschora, sogar mit der Zilma (wo man Erze gefunden hatte) und auch der Ob angedeutet sind. Der letztere entspringt aus einem grossen See am rechten (éstlichen) Rande der Karte, dem ,,Kithai See (Kythay lago)‘, und im Buche steht da- !) Ich kann hier nicht unbemerkt lassen, dass ich im British Museum Alfred's Beschreibung von Others Fahrt neben William Cecils Tagebuch von 1552 bis 1557 aufbewahrt gefunden habe, Cecil hatte erst Mary, eine Schwester Sir John Cheke’s, und dann Mildred, die Tochter Sir Anthony Cooke’s, geheïrathet, Da Cheke und Cooke die Leiïter der Studien des jungen Edward's waren, so war Cecil durch sie nicht nur dem Protector Somerset. sondern auch dem! jungen Mo- narchen selbst näher bekannt geworden und zu ansehnlichen Würden gelangt. Da er auch in Handelsangelegenheiïten, zum Beispiel 1551 beï der Aufhebung des Mono- pols des Steelyards thätig war, so darf man wohl glauben, dass Kônig Alfred's Be- schreïbung von Others Reise dem Kônig Edward vorgelegt worden ser, und dass man sich auch mit Cabot, der bei Hofe Zutritt hatte, und dem wisshegierigen Ed- ward oft Vorträge über Sachen der Marine machte, davon unterhalten habe. = 107 — _ von: ,,il lago de Kithai, dal quale il gran Chane di Cathaia, il quale gli Moscowiti Czar Kythaiski appelano, ha il nome‘. Wie sehr musste nicht eine solche geographische Notiz den Urheber der Nordostexpedition nach Cathay interessiren, und es ist kaum zu bezweifeln, dass Cabot dieses Buch nebst der Karte nicht aus Venedig bekommen haben sollte. Von Finmark und von Wardôhuus hatten Sir Hugh Willoughby und Chancellor Kenntniss, denn sie waren übereingekormmen, sich, im Falle ihre Schifle in der Nordsee getrennt werden sollten, in Wardôhuus _ einander abzuwarten, Da nun bei Herberstein, in Istoma’s Erzählung - seiner Reise auf dem Eismeer, die Fabrt zwischen Wardühuus und der Dwina beschrieben ist, so war der Weg dahin angezeigt und Cabot konnte Kenntniss davon haben. Nun erklärt unser Dmitry Gerassi- _ mow in seiner, Herbersteins Werk beisefügten, Beschreibung von | Russland, dass, wenn man von der Dwina aus rechts am Ufer hinsegele, . man wahrscheinlich nach Cathay werde gelangen künnen, und Geras- _ simows Nachrichten waren von Paolo Giovio schon 1537, dann - 1545 und 1551 lateinisch durch den Druck verôflentlicht worden. . … Deutschland hatte schon 1488 durch Poppel, so wie von. 1489 . bis 1492 durch Jury Trachaniot, Chalepa, Aksentjew, Kule- . schin, Dr. Thorn, Jaropkin und Kuritzin mancherlei Kunde von Russland erhalten. Auf dem Reichstage zu Frankfurt 1489 wurden dem | Künig von Rom, Mäximilian, Zobel-, Hermelin= und Vehinfelle dar- gebracht. Bald darauf wurden Zobel- und Vehinfelle den Metallurgen und andern Technikern, die man für Russland anwarb, als Zahlung an- _geboten. Poppel _sandte bald -nach seiner Zurückkunft nach Deutsch land Jemand, der nach dem Nordosten Russlands reisen und einen der - Wogulen ,,die rohes Fleisch essen‘“ auch ein lebendiges Elenthier für À 22e — 168 — den deutschen Kaiser Friedrich IL. mitnehmen sollte. Michael Snups kam 1492 nach Moscau, um eine Reise an den Ob zu unternehmen und die dortige Gegend geographisch und überhaupt wissenschaftlich zu untersuchen. Iwan Wassiljewitsch bewilligte diese Reise nicht. Bei Ramusio finden wir, dass ein Russe in Augsburg einem dortigen Gelehrten eine Karte vorgelegt habe, um zu zeigen, dass es vielleicht môglich sei, durch das Eismeer zu den Gewürzinseln und Gewürzländern, d. h. nach Indien zu gelangen. Dies kann der 1525 mit dem Fürsten Iwan Jaroslawsky Sassekin aus Spanien zurückkehrende Wassily Wlassy gewesen sein; wo nicht, so war es Dmitry Gerassimow, entweder 1525 auf der Reise nach Rom mit Paolo (Centurione) oder 1526 auf der Rückreise mit dem vom Papst für Skara in Schweden zum Bischof bestimmten Johannes Franciscus de Potentia, den je- doch Gustav Wasa, wie schon erwähnt worden, niemals anerkannt hat. Dass russisches Pelzwerk um die Zeit der Willoughby'schen Ex- « pedition auch in England eben so wie anderwärts, längst häufig im Gebrauch gewesen sei, davon zeugen viele der von Hans Holbein in England von 1526 bis 1554 gemalten Portraits. Ich nenne hier nur als Beispiele das des Bischofs von Canterbury, Warham, gestorben 1532, « das des Kanzlers, Sir Thomas More, hingerichtet 1535, und das der Kônigin Anna Boleyn, enthauptet 1536. Die Kônigin von Polen, Helena Iwanowna, hatte gegen das Ende des Jahres 1503 ihren Vater, den Grossfürsten Iwan Wassiljewitsch, gebeten, er môge ibhr einen schwarzen Zobel mit den Vorder- und Hin- terfüssen und den Krallen an denselben schicken. Iwan Wassiljewitsch antwortete ihr im März 1504, man schneide dort, wo die Zobel gefan- gen werden, die Beine immer ab, er habe aber Befehl ertheilt, dass , | — 169 — man welche für sie, so wie sie dieselben wünschte, besorge und nach ihrem Empfang wolle er sie ihr sogleich zukommen lassen!). Im April 1555 ward Chancellor wieder auf dem Edward Bona- venture nach Russland gesandt. Er war mit einem griechisch, polnisch - und italienisch abgefassten Schreiben von Philipp und Mary vom 1. April an den Zaren versehen, worin für den gnädigen Empfang Chan- | cellor’s bei semer ersten Ankunft in Moscau gedankt und um aberma- Q lige oütige Aufnahme seiner und der bei ihm befindlichen Personen, so wie auch um fernere Begünstigung des Handels angesucht ward?). !) Herberstein brachte 1527 aus Moscau lebendige Hermelme und Eichhôrn- - chen (die das Grauwerk liefern) mit nach Deutschland, von welchen letztern ïhm aber dreï unterwegs m Dubrowna verloren gingen. «Ich bracht mit mir Lebendige » Feech und Härmel zu nachts undter meinem Pet hat der Harmel drei Feech zu …. todt gepissen und am genickh ausgefressen ». er ?) Ich finde in dem englischen Concept zu diesem Schreiben die Bestätigung mei- ner Vermuthung rücksichtlich des Alters der von mir zuerst mitgetheïlten Ueber- Durs der Zarischen russischen Gramota von 1554, denn es kommen hier an emigen | Stellen die identischen Worte derselben vor, z. B. in folgender: «Your Maïestie | have granted that all marchants with al maner of wares, if they wil travel or oc- cupie within your dominions, the same marchants with their marchandises in al your lordship may freely, and at their libertie travaile out and in without hinderance or y manner of losse: farther that our ambassadours shall with free good will passe } and from you without any hinderance or losse, with such message as shall come _ unto you, and to returne the same to our kmgdomes well answered». Jene Ueber- | setzung war also die offizielle, nach welcher die Antwort abgefasst ward. Es erhellt ‘auch aus diesem Concept, dass bei Chancellors erster Anwesenheit in Moscau . eïnige seiner Gefährten mit ihm zusammen bei der Audienz und an des Zaren Ta- _fel waren, denn es heisst hier: «Your Majestie did call Chancelour and certaine of ‘4 “his company to your emperiall presence and speech, entertayned and banqueted À them with all humanitie and gentleness». Aus dem Kôniglichen Privilegium vom … 26. Februar 1555 erhellt, dass dieses die Kaufleute waren, also George Burton und . Arthur Edwards. «Lord John Basilivich, Emperour of all Russia, did not ne admitte the Captaine and marchants our subjects into his protection and princely . presence, but also received and intertained them very graciously and honourabl}». Stephen Burrough blieb diesmal in England. John Buckland, der auf der ersten Fahrt sein Gehülfe gewesen war, leitete jetzt das Schiff. Chancellor nahm einen seiner zwei jungen Sôhne mit. Zugleich ka- men die beiden ersten zu Handelsagenten in Russland bestimmten Kauf- leute. Der eine von ihnen hiess George Killingworth!), der andere ?) Killingworth war Tuchhändler, draper, in London gewesen. Die Compagnie rechnete damals besonders auf emen guten Absatz von Tuch im Russland. Der Er- folg zeigle, dass sie sich nicht geirrt hatte. ÆEs war die Periode, wo der Schaafpelz dem Kaftan zu weichen begann. In London kostete der Compagnie das nach Russ- land gehende Tuch (broadcloth) von gewühnlichen Farben, em Stück in’s andere L5,9s., Scharlach jedoch kam auf L 17,13 s.6 d. und femes Violet auf L 18, 6 s.6 d. zu stehen. Der Rubel ging damals zu sechszehn Schillmg acht Pence; .man hielt ihn aber nur zwôlf oder dreïizehn Schilling werth. Ich habe m Moscau oft in Gra- moten über Zarische Schenkungen gefunden: Sukno lundüsch; dies bedeutet nichts Anderes als Londner Tuch. In Cambridge fand ich eme Handschrift, aus welcher : ich lernte, dass eine nach Russland gehende Art Broadcloth späterhin selbst von den englischen Kaufleuten «lundish cloth» genannt ward. Die erste bedeutende Sen- dung von Tüchern aus England (zweihundert und neun Stück) kam im Jabr 1557 an die Dwina. Sie war begleitet von fünfhundert und achtzehn Stück Kerseïs aus Hampshire, welche in London L #4, 6 s. das Stück kosteten. Es waren davon nicht | weniger als vierhundert hellblaue (watchet), also muss diese Farbe besonders geliebt worden sein; von den übrigen Stücken waren drei und vierzig blaue, drei und fünf- zig rothe, funfzehn grüne, fünf ingwerfarbene und zwei gelbe. Man hatte einige Baumwollengewebe (ein und zwanzig Stück in drei Ballen zu L 9, 10 s.) mitge- schickt; ausserdem Zimngeschirr (neun Fässer), Zucker u. s. w. Die Preise russischer Producte waren damals in London: Wachs # Pfund, Talg 16 Shilling, Flachs von 20 zu 28 Shilling der Zentner; Thran 9 Pfund die Tonne. In den ersten Jahren wünschte die Compagnie sich hauptsächlich auf die hier genannten Artikel einzu- schränken. Eine Ausfubr von Hanf und Theer beabsichtiste sie in der Gestalt von ge- theerten Tauen und Seïlen zu machen. In Bezug auf Pelzwerk traf sie eine Auswahl; die Directoren schrieben: «as for sables and other rich furres, they bee not every mans. money». Killingworth hatte bald nach seiner Ankunft in Moscau (1555). fünf Zentner Flachsgarn zu acht und ein viertel Pence das Pfund zur Versendunig nach England gekauft. Die Compagnie hatte, wahrschemlich von Napea oder aber von Robert Best gehôrt, dass in Russland und in der Tatarei viel Stahl verfertigt werde, und dass Letzterer der bessere sei (wee heare that there is great plentie of té. — 171 — Richard Gray!) Mehrere andere, meistens junge Persônen begleiteten sie, um sowohl in Moscau als an verschiedenen Orten im Innern des Landes zur Einleitung commerzieller Geschäfte gebraucht zu werden. Ei- . nige von ibnen sind für uns deswegen besonders interessant, weil sie über - die damaligen Handelsverhältnisse, so wie auch über andere Gegenstände « stéele in Russia and Tartarie, and that the Tartars steele is better than that im Rus- sia). Die Direction wünschte daher 1557 Proben davon zu bekommen. Hier muss - Ustjug'scher und Tula’scher Uklad gemeint gewesen sein. Der letztere konnte tata- risch genannt werden, denn man bereitete Vs meéistentheiïls hinter der Linie, auf … welcher Russlands «wooden walls» gegen die Tataren, nämlich die Sasseka, der - Waldverhack, eimgerichtet wurde. ÆEs wird immer geschichtlich merkwürdig blei- ben, dass England aus Russland Stahl zu beziehen wünschte, Deutscher Stahl war damals in London weit theurer als 1551 bei Aufhebung des Monopols des Steel- | yards. Man hatte in London auch Nachricht erhalten, dass Russland reich an Kupfer ei (that there is great plentie of copper); man verlangt Proben davon und nähere —Auskunft. Ueberhaupt wünschte die Compagnie nicht nur von Russlands Natur- und . Industrie-Erzeugnissen Muster zu bekommen, sondern auch von den Fabriksmateria- lien, die aus der Tatarei und der Türkei bezogen werden. Dreï Rubel in Münze sollten aus Moscau nach London gesandt werden, um sie daselbst auf ihren wahren th prüfen zu kônnen. Killingworth war nur ungefähr zwei Jahre an der e der Handlung in Moscau. Er machte Reisen nach Nowgorod, Pskow, Chol- : ü u. s. w. Beï der ersten Ankunft in Wologda 1555 hatte ihm ein Kaufmann f Rubel für ein Stück Tuch (broadcloth) und vier Altin für das Pfund Zucker geboten; er verkaufte aber nicht zu diesen Preisen. Für ein Haus in Wologda, in hem er den grôssten Theil der mitgebrachten Waaren niederlegte, zahlte er n Mitte September bis Ostern 1556 zehn Rubel Miethe. LA y Richard Gray, der zweite Chef der Handlung, war bei Einrichtung der Tau- Fabrik in Cholmogorü thätig, für welche die Meisterleute 1557 von England gesandt Worden waren. Am 14. April 1558 ward ihm, zusammen mit Robert Best, des Za- Bivän Wassiljewitsch Krone mit dem grossen Rubin auf einem Drathe, die stbaren, aber meiïst ungeschliffenen Edelsteine und die reich mit grossen Perlen nd schweren Steimen besetzten Zarischen Gewande gezeïst. Dabeï ward er aufge- “fordert, auf semer bevorstehenden Reise nach England, sich umzusehen, ob er dort bt ähnliche und, wo môglich, noch kostharere Edelsteine, Perlen, Goldstoffe d. m. für den Zarischen Schatz zu kaufen bekommen kônne. Im Februar 1559 ar Gray in Cholmogorü und beabsichtigte von da aus zum Jahrmarkt nach Lam- — 172 — geschrieben haben. Folgende kamen auf dieser Fabrt zum ersten Mal nach Russland: Henry Lane, der im Jahr 1557 zum dritten Agenten ernannt ward und dem wir mehrere Notizen über die Begründung des | Handels verdanken. Ein Theil derselben ist von ihm selbst aufgesetzt, poshnä zu reisen.. Dieser auf einer Insel, achtzehn Werst oberhalb der jetzigen Kreïsstadt Mesen gelegene Ort war dazumal von bedeutender Wichtigkeit für den Handel. Lamposhnä war das Makarjew jener Zeit, indem es den Austauschpunkt der Handelsartikel des diesseits der Dwina gelegenen Theïls von Russland mit den Ergebnissen der Jagd auf Nowaja Semlja, Waigatsch und andern Inseln, den Aus- beutungen der Promüschlenniki des Samojedenlandes, so wie Ugriens und überhaupt des ganzen damals bekannten Nordostens bildete. Alle Arten dortigen Pelzwerkes, Rennthierhäute, so wie auch Fisch-, nämlich Wallrosszähne, wurden mit Renuthie- ren von Pustosersk nnd andern Orten her nach Lamposhnä gebracht, wo zweimal | im Jahre Markt abgehalten wurde, zu welchem russische Kaufleute, meistens von Cholmogorü aus, reisten. Die eingetauschten Waaren wurden über Pinega 3 Cholmogorü gebracht und von hier wurden die für das Ausland bestimmten, vor der Zeit dass die Engländer den Weg nach der Dwina gefunden batten, nach Nowgorod gesandt, Russland aber wurde über Wologda und Moscau damit . verse- hen. John Hasse hatte schon 1554 Lamposhnä zwischen Pinega und Pustosersk genannt (Penninge, Lampas and Powstezer). Er sagt man bringe von Cholmogorü h ‘unter Anderm Tuch, Zinn- und Kupfergeräthe (cloth, tinne, batrie) dahin' zum Aus- tausch. Chancellor führte das verschiedene Pelzwerk an und sagt, es werde, sammt. den «Fischzähnen», auf Rennthieren (on harts) nach «Lampas» zum Verkauf gebracht, von Lampas aber führe man das Erhandelte nach Cholmogorü, wo der Jabrmarkt am St. Nicolaitage gehalten werde. Nach ihm erzählt Adams hievon und schreïbt, die Waaren würden auf den Rücken der Rennthiere nach Lamposhnä gebracht (Mercimonia cervorum dorsis ad oppidam Lampas feruntur). Chancellor hatte dies mit seinem «on harts» nicht so bestimmt ausgedrückt Wenn er aber geglaubt hat, dass die Rennthiere mit den Waaren belastet wurden, so ist er im Irrtbum; sie. wurden zu Schlitten gebracht und diese von Rennthieren gezogen. Durch Richard Johnson erfahren wir, dass 2w eimal im Jahre in Lamposhnä Markt gehalten wurde. Gray schrieb, dass 1559 mehr Leute in Lamposhnä zusammenkommèn würden, als in den letzten zehn Jahren der Fall gewesen sei (this lent [1559] cometh to Lampas such a number of men of divers nations with wares, as hath not been seene these/ten yeeres); er erwähnt besonders der Ugrier (thither come many out of Ugori), auch. nennt er Cholmogorsche Kaufleute, die bereits dahin gereist waren; er selbst wollte… ce AND — | der andere findet sich in der von ihm zur Verôfientlichung mitgetheilten Correspondenz. Ob er gleich ursprünglich zum Agenten der Compagnie . für Cholmogorü hestimmt war, so befand er sich doch als solcher spä- _terhin auch in Moscau. Er verliess Russland im Jahre 15601). | eine Quartität Fuck (Kerseïs) zum Eintausch mitnehmen. Lamposhnä, ist auf unsern F Karten unrichlig angegeben. Die wabre. Lage dieses Ortes ist auf Lamposhensky - ostrow, der südlichsten und grôssten von nds Dutzend Namen habender und meist . vortreffliche Graswiesen enthaltender Inseln im Mesenfluss, dessen rechts, üstlich - von diesen Inseln, fliessender schmälerer Theïl hier Kurjabucht genannt wird. Am _südlichen Ende der ungefäbr zwôlf Werst langen, genannten Insel liegt das Dorf ; | Bamposhnä, welches zwei Kirchen besitzt; ihm gegenüber fällt das Flüsschen Schuk- ‘scha von Westen her in den Mesen. Ein Winterweg, der vier Slationen hat, fübrt “von da aus nach der Kreïsstadt Pinega. Lämposbnä ist gegenwärtig der Sitz der Ver- « waltung eines Districts von Kronsbauern (Wolostnoje Prawlenie). Ueber das Alter » des Ortes als Marktplatz müssten Forschungen angestellt werden. Vielleïcht ist er on Biarmafahrern besucht worden. Im Frühling sollen ‘beÿm hohen Wasser biswei- en Theïle von alten Gebäuden ausgewaschen werden. Dem jetzigen Namen scheint das russische Wort Poshnä (noxus, Heuschlag, Wiese) zu Grunde zu liegen. In eï- eht: «Camotausr npisaxarors Ha Jamnoxuto roprosarx cs Pycaxn.. 4a C5 Toe x5 es Jaunoxau Jlamnoxuaux gars mus Berurkomy Kussro #5 Kassy no rpu fu Ha rOAB.. U YTOOB HMB npibzkaa Ha /lamnoxH1o Toprosaru GEMO rAb CTaBn- CH à HaAAAAYTE Ha{B CTAPBIME OÔPOKOMB HOATHHY» U. 5. W. ) Henry Lane war ein gebildeter Mann. Er hat Verschiedenes über die erste des Aufenthalts der Engländer in Russland geschrieben, besonders auch über die Audienz im Jabre 1555, bei welcher er zugegen war. Er erwähnt, dass Ste- ben und William Burrough die Insel Waigatsch zuerst in eine Karte eingetra- haben (an island called Night first by them put into the carde or mappe). einer andern Gelegenheit beschreibt er, wie kurz vor seiner Abreise aus Moscau ein Handelsstreit mit Schirai Kostromitzky und einigen anderen russischen Kaufleuten gesetzmässig durch's Loos zum Vortheil der englischen Compagnie ent- hieden wurde. Er reiste mit Jenkinson nach England zurück. Im Jabre 1566 var er Agent der Compagnie in Antwerpen und Amsterdam. Das Jabr zuvor hatte, ïe ich weiterhin zeigen werde, ein Îtaliener Raffaelo Barberini gesucht, von werpen aus einen Handel nach Russland einzuleiten; er battle 1564 gewusst sich Vom Zaren Iwan Wassiljewitsch ein Privilegium dazu auszuwirken. Als 1567 die 23 , 27) se — 174 — Christopher Hudson war erst einige Zeit in Nishnÿy-Nowgorod, und nachher zwei Jahre lang erster Agent in Moscau, wo, wie ich aus einem seiner eigenhändigen Briefe (an Cecil) ersehen, einige Artikel für den zwanzigfachen Werth verkauft wurden!). Er reiste 1562 nach England moscowischen , Kaufleute Twerdikow und Pogoreloi nach England kamen, diente er ihnen, so gut.er konnte, als Dolmetscher beï den Audienzen, die: ïh- nen die Kônigin Elisabeth ertheilte. Beï einer später, nach 1582, gemachten Erwäbnune der von diesen Moscowiten dargebrachten Zarischen Geschenke, die in Pelzwerk bestanden, spricht sich Lane mñt viel Wärme zu Gunsten dessel- ben aus, während er die damalige Einführung von allerhand Seidenzeugen tadelt. «At that time (1567) that princely ancient ornament of furres was yet in use. And great pitie but that it might be renewed, especiall in Court and among Magistrates, not onely for the restoring of an olde worshipfull Art and Compagnie (er meiïnt das Handwerk und die Zunft der Kürschner, skinners) but also because they be for our climate wholesome, delicate, grave and comely: expressing dignitie, comforting age, and of longer continuance and better with small cost to be preserved (?), then these new silks, shagges, and ragges, wherein a great part of the wealth of the land is hastily consumed». Der grôssere Theïl ‘der für uns so interessanten früben com-. merziellen Correspondenz der Engländer in Russland, welche Haklu yt verôffentlicht hat, war diesem von Lane mitgetheilt worden. 1) Dieser Hudson schrieb sich selbst Hoddesdon. Er war in Lendon Hand- lungsdiener bei Sir George Barnes gewesen und blieb sieben Jabre in Russland: Den oben angefübrien Brief fand ich unter Pepyss Papieren in Magdalen College” in Cambridge. In Nishny-Nowgorod (Nisnovgorod in the confynes of Russia) hatte er dasjenige Tuch (sorting cloth), wovon das Stück mit allen Unkosten an Ort und Stelle nur auf sechs Pfund Sterling zu stehen kam, zu siebzehn Rubel verkauft, was, wie er selbst sagt, nach dem damaligen Werthe des Geldes beinahe das Dreifache ausmachte. Der Rubel wäre also dem Pfund Sterling fast gleich gewesen. Hud= son war zwei Jahre hindurch erster Chef der englischen Handlung in Moscau. Er. erzählt unter Anderem, dass er Waaren, welche L 6608 gekostet batten, für L 1364% verkauft habe, also mit mehr als hundert Prozent Gewinn. Im Jahre 1562 kehrteer EL 57: nach England zurück, wo er nun auf eigene Rechnung Geschäfte machte. Vier Jabre… später ward er aber wieder von der Compagnie gebraucht, um den Handel mit Narwa zu erweilern. Ich besitze Abschriften von den Briefen, welche die Kônigin. Elisabeth am 16. März 1566 an die Kônige von Dänemark und von Schweden schrieb, um ïhn wegen der damaligen kriegerischen Zeit ibrem Schutze zu empfeh- NÉRÉÉÉÉSS SE ES — 175 — zurück. Im Jahr 1566 sandte ihn die Londner Compagnie nach Narwa, um dort für ibre Recbnung ein Handelshaus zu erôfinen. … Robert Best war schon 1556-1557 im Stande bei unserm Gesand- ten Nepeja und auch bei Jenkinson den Dolmetscher zu machen. len: Er wird m diesen Schreiben genannt: «Cbristophorus Hodesdon, mercator Lon- … dinensis, spectatae quidem et probitatis et fidei vir». Elisabeth hatte sogar schon … am 4. December 1565 vorläufig an beide Künige geschrieben. Den einen, wie den ; andern, versichert sie, dass die Schiffe der Compagnie den Moscowiten keine zu Kriegsoperationen erforderliche Gegenstände zufübren würden. Im Jahre 1567 wurde - Hudson aufs Neue und zugleich für L 11000 Tuch, Kerseïs und Salz nach Narwa À gesand. Die Directoren schrieben aus London an den damaligen Agenten Wil- # liam Rowley in Moscau unter'm 18. April: «We have sent M. Cristopher Hoodson this yere to the Narve (whome we think to be arrived ther by this tyme) about 200 … clothes, 200 kersaies, seven ships laden with salt and othér wares to the valeve of L 11000 and sbippes to the burdon of about 1300 tonnes ther to be laden and the … wares solde and the (w)hole retourne lo be made this sommer if it be possible». L Hudson meldet, dass er der damaligen ungünstigen Verhältnisse ungeachtet der on ipagnie einer Gewinn von vierzig Protènt verschafft habe. Im Jahre 1569 kam en Schiffen schrieb er der Compagnie, sie môge im nächsten Frühjabr (1570) drei- n Schiffe herüber senden, die er damals alle befrachten zu kônnen hoffte. Er h, die Schiffe wohl mit Geschütz zu versehen, weil zahlreiche Freibeuter zu _be efürchten seien; er éelbst war auf seiner letzten Fabrt nach Narwa mehreren be- | gegnet. Die Führung der von Hudson gewünschten Flotte von Kauffabrteischiffen “aus der Themse ward William Burrough anvertraut. Dieser stiess wirklich am 10: Juli bei der Insel grosse Tüters (Tuttee) auf sechs polnische Freibeuterschiffe. ns derselben entkam, ein anderes ward von ïihm verbrannt und die vier übrigen er. der früher mehreren Engländért das Leben gerettet halle, ausgenommen, dem eistoden ausgeliefert wurden. Den Bericht an den Zaren über dieses Ereig- niss unterschrieb Hudson als Chef der Factorei mit Burrough zusammen. Spä- “térhin hatte Hudson Unannehmlichkeiten, weil ihn die Cour beschuldigte, er habe nebenbei für sich Geschäfte gemacht; sie verlangte von ïihm hundert Pfund “Straf- und Ersatzgeld: Der von mir in Cambridge aufgefundene Brief ohne Datum f an «Syssel», der 1571 Lord (Baron) Burleigh wurde, war von ihm in Bezug 4 23° — 176 — Er war für Ersteren, nach dem an der schottländischen Küste erlittenen Schiffbruch, von wesentlichem Nutzen, und wir verdanken ihm auch ei- nige Nachrichten über Russland®). Späterhin, und namentlich im Anfange des Jahres 1571 ward er von der Kônigin Elisabeth mit einem Schreiben hierauf geschrieben. Hudson erwähnt in demselben, er sei 1553 nach Russland gekommen und zweï Jabre später, 1555, sei er von Moscau mit Tuch nach Nishny- Nowgorod gesandt worden. Er hat sich hier gewrt; er kam erst 1555 nach Russland. 1) Robert Best ist mener Meinung nach der Verfasser einer anonymen recht interessanten Notiz, die man bei Hakluyt gedruckt findet. Dieser Aufsatz enthält die Beschreïbung der Reise Nepeja's und seiner englischen Begleiter vom Kloster St. Nicolai nach Moscau, mehrerer ceremonieller Audienzen und Mahlzeiten beïm Zaren, auch emes Besuches, den Best im reich ausgestatteten Troitzkischen Kloster, gemacht hat; ferner Bemerkungen über den Zaren selbst, über die Wasserweihe | und die Ceremonie am Palmsonntage in Moscau, über Taufen, Hochzeiten und Be- … gräbnisse in Russland überhaupt, endlich eine Schilderung der Artillerie-Uebungen, welche damals alle Jahre im Winter bei Moscau Statt fanden. Da der Autor un- bekannt war, so hat man diese Notiz wenig beachtet; ich will hier Einiges daraus anführen. Das Wort Zar schreibt Best für seine Landsleute: Otesare. Er sagt: «this « word Otesare his Majesties interpreters have of late dayes interpreted to be Empe- rour, so that now hee is called Emperour and Great Duke of all Russia.. He is no. more afraid of his ennemies which are not few, then the hobbie of the larks» (hobby ist der Lerchenfalk: Falco subbuteo).. I thinke no Prince in Cbristendome is more feared of his owne nobles and commons then he is, nor yet better beloved... He delighteth not greatly in hawking, bunting, or any other pastime, nor in bearing in= struments or musicke, but setteth all his noble delight upon two things: first, to serve God, as undoubtedly he is very devoute in his religion and the second, howe to subdue and conquere his enemies».. So beschrieb ein Engländer den Zaren [wan Wassiljewitsch im Jahr 1558.- Auf den Mauern des Troitzkischen Klosters fand Best metallene Kanonen vor (it is walled about withe bricke very strongly like a castle and much ordinance of brasse upon the walls of the same), und in den zehn - Kellern sebr grosse Fässer (of an unmeasurable bigness and sise; they conteine Six Or | seven tunnes a piece). Alle Winter im December fand, wie gesagt, bei Moscau eme ï Le j Artillerieprobe Statt. Das grobe Geschütz wurde an emen dazu bestimmten Platz gebracht und man schoss auf hülzerne Häuser, die eigens hierzu erbaut und mit - Erde angefüllt waren. Mit den Handgewehren feuerte man auf sechs Fuss hobe, zwei Fuss dicke Eisblôcke, welche in einer etwa eine Viertelmeile langen Reihe — 177 — zum Zaren Iwan Wassiljewitsch gesandt, welcher, wie wir sehn wer- den, damals nicht gut gegen die Kônigin gestimmt war, weil er auf seine ïbr durch Jenkinson schon im Jabr 1567 gemachten geheimen Erüff- . nungen keine befriedigende Antwort bekam. In übler Laune hiérüber neben einander aufgestellt waren. Am 12. December 1557 wohnte Best, wahrschein- …_ Jich mit Dr. Standish und andern unlängst nach Moscau gekommenen Engländern . dieser Artillerieübung bei. Er sah den Zaren Iwan Wassiljewitsch zu Pferde ankommen. Auf dem Haupt hatte er eine scharlachrothe mit Perlen und Edelstei- nen besetzle Mütze; sein Kleïd war aus reichgeblümtem Stoffe. Die Boyaren und - der übrige Adel:in Goldstoffgewändern ritten drei Mann hoch vor ihm her und den M eroffneten fünftausend Arquebusiere, in Gliedern zu fünfen marschirend, jeder … mit einer Hakenbüchse auf der linken Schulter und mit der Lunte in der rechten “ Hand. (The Emperors Majestie and all his nobility came into the field on horse- 1 backe, in most goodly order, having very fine Jennets and Turkie horses garnished . with gold and silver abundantly. The Emperors Majestie having on him a gowne - wf rich lissue, and a cap of skarlet on his head, set not only with pearles, but also with a great number of rich and costly stones. His noble men were all in gownes … of cloth and gold, which did ride before him in good order by three and three, and before them there went 5000 harquebusiers, which went by five and five in a rank in very good order, every (one) of them carying his gun upon his left shoulder, —and his match in his right hand, and in this order they marched into the field where the ordinance was planted). Für die «harquebusiers» (russisch Pischtschalniki) war allel mit den Eisblücken in einer, Entferoung von upgefäbr fünf und ‘ZWanzig ashben ein etwas erhôhter Stand von Brettern gemacht, wo sie sich aufstellten, chdem der Zar den für ihn bestimmten Platz eingenommen bhatte, fingen die schalniki an auf das Eis zu schiessen, womit fortgefahren wurde, bis es gänz- à zertrümmert war. Nun wurden die Môrser abgefeuert und dann schoss man mit dem groben Geschütz die Häuser zusammen. Man fing mit den kleineren Ka- - nonen an und endete mit den grôsseren; dies ward dreimal wiederholt. (They have faire ordinance of brasse of all sortes, bases, faulcons, minions, sakers, culverings, cannous double and royall, basiliskes long and large, they have six great pieces ose shot is a yard of height, which shot a man may easily discerne as they flee: - they have also a great many of morter pieces or potguns, out of which pieces they “shoot wild fre). Beiläufig bemerke ich hier, dass zwischen Chancellor's erster “und zweiter Anwesenheit in Moscau daselbst zwei grosse Kanonen gegossen worden aren. Die eine goss man im Seplember 1554. Sie wog tausend zweïhundert Pud ; — 178 — hatte er 1570 der englischen Compagnie ihre Privilegien entzogen. Man berichtete sogleich hierüber nach London und die Directoren machten- eine Vorstellung an die Kônigin, was dann die ungesäumte Abfertigung des Robert Best über Schweden zur Folge hatte. | ihre Mündung hatte funfzehn Werschock im Durchmesser. Der darauf angebrachte Titel des Zaren enthielt Kasan zwischen Nowgorod und Pskow. Die andere Kanone war unmittelbar vor Chancellors zweiter Ankunft in Moscau fertis geworden, nämlich im September 1555. Sie wog tausend und zwanzig Pud und hatte eine Mündung von vierzehn Werschock Durchmesser. In dem Zarischen Titel auf der- selben stand Astrachan zwischen Kasan und Pskow. Auffallend ist, dass Chancel- lor schon nach seiner im Jahr 1554 erfolgten Zurückkunft nach London von seiner ersten Reise zu uns von der Eroberung Astrachan's erzählt hat. Eden sagt in semer 1555 gedruckten Uebersetzung von Peter Martyrs Decaden: «At Richard Chan- cellor his being in Moscovia (1553- -155%) fyrst Duke John Vasilwich that now rey- neth, subdued all the Tartars with their regions and provinces even unto the great citie and mart towne of Astrachan and the Caspian Sea». Chancellor muss wohl die vorläutige Unterwerfusg Astrachan's von 1552 gemeïint haben, denn die Nach- richt von der entscheidenden Besitznahme von Astrachan erhielt Iwan Wassilje- witsch erst am 29. August 1554, Chancellor war aber schon im März von Moscau und also hôchst wabrscheinlich Ende August auch von der Dwinamündung abgereïst: Es wäre hier noch anzuführen, dass ôfters, und sogar in einer Zarischen Gramota (von 1570) gesagt worden ist, Chancellor sei dreimal in Russland gewesen. Wäre er aber auch etwa während des Winters 1555-1556 auf ganz kurze Zeit nach Eng- land gereist, so war doch damals Eden’s Buch schon gedruckt. - Best beschreïbt die ihm (am 14. April 1558) vor seiner Abreise von Moscau nebst andern Kleino- dien und Kleïdungsstücken gezeigte Zarische Krone so: «His Majesties crowne being close under the top very faire wrought (of gold) was adorned and decked with rich and precious stone abundantly, among the which one was a rubie, which stood a handfull higher than the top of the crown upon a small wier, it was as big as a good beane: the same crown was lined with a faire blacke Sable, worth by report forty robles». Des Zaren Stab (Possoch) beschreïbt Best so: «a staff \ of goldsmiths worke well garnished with rich and costly stones». - Henry Lane erzählt von Best, dass er «a strong willing Englishman» sich im Jahr 1560 erbo- ten hatte, mit den erwähnten russischen Kaufleuten (Schirai Kostromitsky u. a) "im Interesse der englischen Compagnie in Moscau einen gesetzlichen F austkampf enzu- gehn. Jene hatten durch dieselbe russische Producte nach England gesandt und ver- — 179 — Thomas Hawtree war eine Zeitlang Agent der Compagnie in Wo- logda. Ich habe in England einige Andenken von ihm vorgefunden). Richard Judde, wahrscheinlich ein Verwandter des Sir Andrew Judde, eines thätigen Mitgliedes der Compagnie in London. langten nun mehr, als nach der von dem Agenten Lane gemachten Berechnung ibnen zukam. Best's Anerbieten wurde von den russischen Kaufleuten nicht ange- nommen und die Sache sodann durch's Loos entschieden. Ich besitze die Copie ei- nes Schreibens der Kônigin Elisabeth vom 21. April 1565-an Dr. Albert Knop- per, Rath Friedrich's IL, Kônigs von Dänemark, worin sie bittet, Robert Best und William Rowley, die damals für Rechnung der russischen Compagnie mit einer Ladung Tuch nach Narwa gingen, im Fall der Noth Beistand zu gewähren. Eine Copie des durch Robert Best überbrachten Schreibens fand ich in der ôffent- lichen Bibliothek zu Cambridge. Es ist vom 2% Januar 1571. Best wird darm nicht genannt. Die Kônigin sagt: «De his singulis caeterisque rebus Serenitatem Vestram sigillatim magis certiorem facere poterit is qui has perfert». In einem Best . mitgegebenen Schreïiben an Johann, den Kôünig von Schweden, wird er ebenfalls nicht mit Namen genannt, sondern mit «praesens hic nuncius» bezeichnet. Zar Iwan … Wassiljewitsch antwortele der Künigin erst einige Monate nach der Einäscherung Moscau's, nämlich im August 1571, aus der Alexandrow'schen Sloboda. Aus diesem - Schreiben ersieht man unter Anderem, dass er den «Robert» (Best) selbst gespro- chen habe. In der englischen Uebersetzung steht: «having asked your ambassador Robert he hath spoken unto us by the same words that were wrylien in your letter _and we have caused annswere to be gyven unto hym upon his talke accordinge, as … We have wrytten unto you in our letter». - Das Nähere an seinem Ort. !) Auf der Bibliothek in Trinity College zu Cambridge fand ich ein handschrift- À liches Büchelchen, welches diesem Thomas Hawtree nm Wologda gehôrt hat Es enthält 1) Hauaro yuenis aÿrams, und 2) Nauka krôtka ku ezytaniu pisma polskiego. - Von Hawtree's Hand steht darin: «Thomas Hawtrie of London marchannt of the * Moscowia». Ferner von emer andern Hand: «So sayeth the worthie merchant of - Winchcombe with the winching paynted spoons and Brass cups». Dieses ist eine - der drei Schriften, welche in dem Catalogus librorum manuscriptorum Angliae et Hiberniae (von 1697) unter N. 626 stehen als: 3 Books m the Russian language. - Unter den Manuscripten der Bodleïschen Bibliothek zu Oxford fand ich ein Bü- + chelchen, betitelt: Crasanis Kuurs asanis anocroackux5 nanmcano Ayrorw Eranrein- CromB.. Darin steht von Hawtree' geschrieben: «This boke cost one roble one h aliyne and 2 d(engï) and was wrytten in Colmogro and bounde at Vologda the 7. — 180 — Folgende hatten schon die erste Fahrt mit Chancellor gemacht: Arthur Edwards (Kaufmann), der 1565 mit Richard Johnson und dann zu wiederholten Malen bis 1579 durch Russland nach Persien ge- reist ist; er endete sein Leben in dem genannten Jabre zu Astrachan: November anno 1557». Dieses Letztere ist der Oxforder Bibliothek 1601 von dem Leïbarzt der Kônigin Elisabeth, Dr. Lan celot Browne verehrt worden. In dem erwähnten Catalog steht es unter N. 2903 als: Liber lingua Russica seu Moscovitica, MS.:- Da Hawtree bald nach 1557 einen Besuch in England gemacht bat, so ist es wabrschemlich , dass er damals diese Schriftchen sernen dortigen Verwandten oder Freunden als Andenken nachgelassen hat. Er kam 1560 wieder nach Russland. Im Jahr 1567 bestätigte er mit semer Unterschrift, zusammen mit Jenkinson und eini- gen Andern, die von Raffe Rutter gemachte Uebersetzung der damals ausgewirkten Privilegien. Das Jabr darauf, 1568, ward er von der Kônigin Elisabeth in einem Schreiben an den Zaren vom 16. Seplember mit mehreren Andern bezeichnet als emer, der gesetzwidrig für sich Geschäfle mache. Als solcher ward hier auch Ni- cholas Chancellor (der einzige‘Sohn von Richard Chancellor), genannt. - Noch fand ich im Ashmolschen Museum in Oxford in einem Büchelchen mehrere Notizen, die 1557 in Cholmogorü geschrieben waren. Nach einer von «Trytiak afnuti of Coboylove» gemachten Erzäblung sollte sich der See zu Pereslawl (Salesssky) am 16. Mai (1557) dreïmal gehoben hahen; es war deshalb eine Procession zur Kirche angestellt worden u. s w. Am 13 Juni wüthete zu Cholmogorü ein fürchterliches Gewitter bei grosser Hitze. Es schlug an verschiedenen Stellen ein, zündete und tôdtete mehrere Personen in der Slobode, so wie auch in emem Nassad des Zaren (in a nosad of themporors) u. s. w. Ich führe dieses hauptsächlich deswegen an, weil wir zufällig gerade von dieser Zeit auch Nachricht über das Wetter an dem 2° 34’ nôrdlich entfernten ôstlichsten Rande der lappländischen Küste, ber Tri Ostrowa, haben. Stephen Burrough, der sich damals (mit seinem Bruder William) auf der Recognoscirungsfahrt wegen der nicht nach England gelangten Schiffe Confiden- Rd an à nt ich. tia, Esperanza und Philip and Mary befand, schreibt in seinem Journal, dass ber : Cap Orlow (meice op408%, fon ihm Cap Race genannt), es des Abends am 10. Juni beï emem Sturm aus Norden nach starkem Nebel so kalt geworden seï, dass Segel und Tauwerk gänzlich mit Eis beschlugen und er Gott dankte, dass er hinter die zwei Leagues südlicher gelegenen Drei-Inseln (Tri Ostrowa) gelangen konnte, wo er Anker warf. Der Sturm und die Kälte dauerten nicht nur bis zum 13., an welchem Tag die grosse Schwüle in Archangelsk Statt fand, sondern bis zum 16.; wegen des vielen Eises fand Burrough es aber erst am folgenden Tage môglich auszulaufen. — IS — Richard Johnson, der 1556 mit den Burrough’s die Fahrt nach Waigatsch gemacht haben soll. Im Anfang des Jahres 1557 war er ‘bei den Samojeden, Anfangs 1558 aber in Nowgorod. Noch in demselben Jabr ging er mit Jenkinson nach der Bucharei, später aber, 1565, als Chef der dritten Expedition nach Persien. … John Sedgwick, der 1557-1558 in Nowgorod und an andern Or- ten Hanf und Flachs aufkaufte!); endlich Edward Prise, wenn näm- F lich dieser Name mit Passy und Pacie hier identisch ist. À Ausser dem Edward Bonaventure war noch ein anderes Schifr: Philip and Mary unter Leitung des Capitäns John Howlet von Lon- . don ausgesandt. Auf diesem Letztern befand sich John Brooke, wel- © cher zu Wardôhuus untersuchen sollte, ob von dort ein Handel mit 4 England eingeleitet werden kônne. Es ist nirgends bestimmt gesagt, ob . dieses Schiff bis an die Dwinamündung gesegelt sei. Der Edward kam | daselbst am 23. Juni an. Seine Ladung wurde auf Fahrzeugen, die S ppon zu Cholmogorü gemiethet hatte, nach Wologda gefübrt, wo man È damit am 1. September sangle, is Theil der Gesellschaft musste L') Er zahlte in Nowgorod anderthalb Rubel für ds Berkowetz Hanf. Weisser Flachs kostete dreï Rubel. In Wologda war der Preis für Hanf drittehalb Rubel. dés) Killingworth schrieb, dass er, Chancellor, Lane, Prise und Best gleich 12 h Moscau gegangen seien. Lane aber nennt Edwards anstatt der beiden Letztern. Von Hudson habe ich in England einen Brief, datirt aus Jaroslawl vom 7. No- aber 1555, vorgefunden. Er “bref darm, es seien an dem Tage wohl dreitau- a d Stôre (sturgeons) auf dem Markt gewesen; er habe einen derselben für sieben Alün gekauft. In Danzig habe er für einen weniger guten neun Mark zablen müssen. — Letzterer war wohl der Acipenser Sturio Linn.; die Unsrigen aber werden meï- _stens Acipenser Güldenstädti Brandt. (russisch: Ossetr) gewesen sein. 2% — 182 — kowatü liess die Hauptpersonen zu sich bitten, empfing sie mit grosser. Artigkeit, bat sich das kônigliche Schreiben zur Durchsicht aus, sorgte für Logis und Bekôstigung, und wirkte ihnen schon für den 10. Octo- ber eine Audiènz aus, bei welcher sie dem Zaren das Schreiben von Phi- lipp und Mary überreichten. Das für denselben bestimmte, noch nicht angelangte Geschenk (Zucker und ,,Hollocke“) wurde nur angemeldet!). Killingworth berichtet, der Lar habe Jeden bei der Hand genom- men, aber Lane schreibt, sie seien zum Handkuss zugelassen worden. Nach der Audienz wurden die Engländer zur Tafel geladen, bei welcher auch der Metropolit Makary zugegen war. Man nannte sie: die Schifis- Gäste ,,gosti korabelnije‘ und setzte sie an einen Tisch dem Zaren ge- genüber, welcher einem Jeden von ihnen, bei Nennung seines Taufna- mens, Brod, verschiedene Gerichte und Getränke zusandte?). Der Zar hatte das Schreiben von Philipp und Mary gut aufge- nommen) und Chancellor und Killingworth sannen mit Fleiss auf 1) Das Fass mit Hollocke ging später verloren, weïl der Schlitten umwarf (the Emperours present was delivered to a gentleman at Vologda [vielleicht Nepeja], and the sled did overthrow, and the butte of Hollocke was lost, which made us all very sory). Der Winter stellte sich 1555 sehr spät em; das Wetter waï milder, als es die ältesten Leute sich erinnern konnten. Daher war der Weg im November sebr schlecht und die Waaren der Engländer mussten lange in Wologda bleiben. 3) Nach der Mahlzeïit liess der Zar einen Jeden der «korabelnije gosti» zu sich treten und reïchte ïhm zu trinken. Bei dieser Gelegenheit bewunderte er Killing- worth’s schônen, nach Lane’s Zeugniss fünf Fuss zweï Zoll langen, breiten und starken, blonden Bart. Er hielt ihn dem Metropoliten Makary vor, welcher sagte: Poxin 4ap% (das ist eine Gabe Gottes). Es klingt jetzt sonderbar, dass in Moscau der Bart eines Englinders habe auffallen künnen. Bei Herberstein's Audienz 1527 fragte ïhn der Grossfürst Wassily Iwanowitsch, der sich bei seiner zweiten Ver- mäblung den Bart hatte abscheren lassen, ob er sich je rasirt habe: bril li borodu? Herberstein verstand dies und antwortete stracks: bril (ja, ich habe mich rasirt). 3) Ueber dieses Schreiben steht in der archivischen Letopiss: «85 rpamoraxr t4- — 183 — Maassregeln, um Englands Handel in Russland auf eine solide Weise zu begründen und ausgedehntere Handelsprivilegien zu erhalten, wobei ih- nen der jetzt zum Okolnitschy ernannte Aleksei Fedorowitsch Ada- schew, mehr noch aber der Djak Wiskowatü wohlwollend an die Hand gingen. Bei Letzterem wurden mehrere Comitätsyersammlungen gehalten, denen auch russische Kaufleute beiwohnten, Man hielt es für das Zweckmässigste, vor der Hand in Cholmogorü, in Wologda und in Moscau Niederlagen einzurichten. Man glaubt allgemein, Zar Iwan Wassiljewitsch habe in Folge - yon Chancellorss und Killingworth's Gesuch von 1555-1556 den - Engländern vollkommen freien Handel ohne Zoll und Abgaben durch - ein Document aufs Neue bestätigt, auch ihnen viele persônliche Vor- . rechte ertheilt; es ist jedoch kein directer Beweis dafür vorhanden!). caa5 (wScapbsa KapaycoBa CBS arAMHCKIA GHAHUB KOPOAE 4 ero Kkoposesa Mapia) Ko: Mapio w sexukomuy Kunst cs sérukoio 110608H10 4 noxsaloio 4 yapems ero 64a- TodecrHBsIMR Hapbuañ ua MHOruxS locyaapcrgaxs n ue1ows Gsers Hcnpoueniems o 3 406pe». !) Ich habe kein Original émes Zarischen Privilegrums von 1555 oder 1556 auf- “nden kôünnen, Was für em der Londoner Fal f ertheïltes Privilegium von 1555 gilt und auch als solches bei Hakluyt steht, ist augenscheinlich von den . Engländern geschrieben und kann nur als V orschlag oder Concept dazu angesehen werden. Wirklich sagt Killingworth in einem am 27. November 1555 durch MWiscowatüs Vermittelung über Danzig nach London abgefertigten Brief: «We were by divers Italians counselled to take heed whom we did trust to make the copie of the privileges that we would desire to have,’ for feare it should not be Written im the Russie tongue, as we did meane. So first a Russian did write for us abreviat to the Emperor, the tenour wherof was, that we did desire a stronger ivilege: and when the Secretary (das ist Wiscowatü) saw.it, he did deliver it to his grace (hier ist der Zar gemeïnt), and when we came againe, his grace willed us to write our minds, and hee would see it, and so we did. And his grace is so troubled. with preparations to warres, that as yet wee have no answere». Weiterhin FE schreibt er: «if wee were dispatched heere of that we tary for, as ['doubt not but 24* ‘ — 184 — ZLufolge einer von der Londner Compagnie erhaltenen Instruction war der Edward Bonaventure noch während des Sommers 1555, von Jobn Buckland gefübrt, nach England zurückgekehrt!). Im folgenden Frühjabr, nämlich Ende April 1556, wurde er nicht nur mit Waaren, sondern auch mit neuer Mannschaft (lauter Todes-Candidaten) für die beiden Schiffe Bona Esperanza und Bona Confidentia, nach Russland abgefertigt. Der Philip and Mary, der ebenfalls 1555 nach England zurückgekehrt war, kam 1556 mit dem Edward von dort zu uns. Die beiden bei No- kujew neu bemannten Schifle wurden mit zur Dwinamündung gebracht. Obgleich John Buckland bei dieser Expedition wieder der Capitän des Edward’'s war, so batte doch Stephen Burrough Befehl, die Reise auf demselben bis Wardôhuus mit zu machen. Von da sollte der Edward mit Buckland weiter gehen, Burrough aber auf der Pinasse Searchthrift, die ihm zu diesem Zweck mitgegeben war, eine Entdek- kungsreise nach Osten hin unternehmen, und wenigstens zu dem Obfluss zu gelangen suchen. Auf dieser, von Cabot in Verbindung mit der jetzt corporirten und neu privilegirten Gesellschaft vorgeschlagenen, Fabrt begleitete den Ste- we shalbe shortly (you know what I meane) - er spielt hier auf das gen ünschte Privilegium an - then as soone as we have made sale, [I doe mtend to goe to Novo=" grode, and to Plesco, whence all the great number of the best tow flaxe commeth» u. s. W. - Die m dem für das Privilegium geltenden Schreïben aufgestellten Mor-m theïle sind bedeutend. Im Bezug auf den freien Handel steht da: wwe graunt free licence and power to exercise all kinde vf merchandizes freely and quietly without any restraint, impeachment, price, exaction, prest, straight custome, toll, imposition, : or subsidie to be demanded, taxed or paid, or at any time hereafter to be ee taxed, set, levied or inferred upon them» u. s. w. ‘) Wenn es wabr ist dass Willoughbys Leichnam nach England hdi worden, so kann es bei dieser Gelegenheit geschehen sein. — 185 — phen Burrough sein jüngerer Bruder William, der schon auf der ersten Reise 1553 als sechszehnjäbriger Jüngling mitgewesen war und der sich später in der englischen Marine bekannter wie Stephen ge— macht hat!). Es waren noch acht andere Personen bei ihnen. Wenn Richard Johnson einer von diesen gewesen ist, so muss er wWährend - des Winters 1555-1556 aus Russland nach London gereist sein. 1 … Am 9. Juni segelte Stephen Burrough mit der Pinasse Search- vthrift auf eine geringe Strecke in den Kola-Busen, den er Kolafluss nennt. : 1 Diese Burrough's schrieben sich ehedem Abourough. William brachte 1566 Anthony ich er zu uns. Stephen und er führten 1568 den Ge- “ sandten Thomas Randolph und seine zahlreichen Begleiter zur Dwina. Ich habe ke Instruction für James Bassendine (Bassington), James Woodcocke und ichard Browne, welche im Jahre 1569 von der Petshora aus eine Entdeckungs- …reise nach Osten machen sollten, von William Burrough's Hand gesehen. Ha- _Kkluyt datirt sie irrig vom 1. August 1588; dies sollte 1568 heissen. Dass die- ser Burrough im Jabr 1570 dreizehn Kauffartheischiffe nach Narwa brachte und - enige Freïbeuterschiffe wegnahm, ïst schon erwähnt. Adelung irrt, ndem er sagt: » Christofer Hodsdon sei dabei gewesen. In den Jabren 1574 und 1575 war Wil- iam Burrouoh als Agent der Company in Russland. Er reiste vom St. Nicolas Tafen nach Moscau, von da nach Narwa und zurück nach St. Nicolas und fertigte e Karte von Russland an, die er der Künigin Elisabeth zueignete Er schrieb ibr D Ucbersendung derselben: «every thing is placed aright in true latitude aud lon- | gitude as till M: time no man bath done the like». William Burrougbh, der auch zu Rochelle in Frankreich gewesen, ward vielfältig von der RÉcschén Company À QUE gezogen, z. B. 1576 über den Handel mit Narwa und mit Kola, so wie F andern Orten der lappländischen Küste; ferner über die beste Zeit der Abfer- -tigung von Schiffen nach St. Nicolas. Als Pet und Jackman 1580 ibhre Fabrt gen Cathay unternahbmen, setzte er für sie eme Instruction auf. In der englischen Mari- _ neverwaltung bekleïdete er den Posten eines Controlleurs (Comptroller of the Navy). k “Christopher Burrough, Sohn yon Stephen, machte 1579-1581 mit Arthur Edwards und “emuudzwanzig Andern die Reise über Astrachan (wo Edwards “starb) nach Persien und beschrieb sie. Er kehrte 158% nach England zurück. Im . Jabr 1587 wurde er von der «Muscovia Company» wegen Zwistigkeiten unter den ; Moscauer Agenten um seine Meinung befragt. — 186 — Da er hier sein Fahrzeug ausbessern liess, auch nach dem Auslaufen durch widrigen Wind gezwungen worden war dahin zurückzukehren und bis zum 22. Juni zu bleiben, so hatten sich viele die Bucht herab. gekommene Lodjen in seiner Nähe gesammelt, welche in die Gegend der Petschora auf den Wallross- und Lachsfang zu segeln gesonnen wa- ren. Er lief nun mit ihnen zugleich aus dem Kola-Busen aus. * 4 Burrough's Fabrt nach Waigatsch, über welche er auch eine, leider verloren gegangene, Karte anfertigte), ist bekannt genug und ich brauche* mich nicht bei einer Beschreibung derselben aufzuhalten, kann aber doch nicht umhin, ein Wort zur Ehrenrettung eines redlichen russischien Schiflers aus jener Zeit zu sagen, auf welchen durch einen auf Unkennt- niss der russischen Sprache beruhenden Irrthum in der Erman’schen deutschen Uebersetzung des vortrefflichen Werkes des Admirals Lütke neuerdings ein sehr falsches Licht geworfen worden ist. Unter den Lodjenfübrern, mit welchen Burrough während seines Weilens in dem Kola-Busen bekannt geworden war, befand sich einer, Namens Gawrila, Sohn eines Geistlichen, der sich ibm zum Geleitsmann anbot und der : sich mit russischer Gutmüthigkeit auf alle nur môgliche Weise bemühte, dem Fremden zu dienen, ihm auch wirklich von dem wesentlichsten Nutzen war. Burrough lässt unserm Gawrila in seinem Reisejournal | mehrere Seiten hindurch alle Gerechtigkeit widerfahren. Admiral Lütke zieht dieses zusammen, indem er sagt: Byppo He mors HaxBalnTbCa ycayxamRocTbr0 cero l'aspuai, d. h. Burrough konnte die Bereitwil- ligkeit dieses Gawrila’s, ihm zu dieneu, nicht genug rühmen. Er- !) Ich babe in England eine freilial nur sebr flüchtige Skizze von William Bur- roughs Hand, die Lage von Waigatsch bezeïchnend, aufgefunden und nicht unter- lassen sie zu copiren. EP PR DV PTE TT TR TE — 187 — man setzt aber ,,Bourrough entschloss sich dazu (sich von ihm leiten zu-lassen), hatte sich aber in der Folge der Dienstfertigkeit dieses Ga- wrilo und seiner Gefährten nicht sehr zu erfreuen.“ Stephen Burrough, der nicht nur nach Waigatsch, sondern an die Küste von Nowaja Semlja gelangt war, verzichtete am 22. August auf weiteres Vordringen und kam am 11. September nach Cholmogorü zurück, indem er den Versuch, an den Ob zu gelangen, auf das Früh- _ jabr 1557 verschob. Wir werden sehen, warum er unterblieb!). | An der Dwinamündung lagen im Juli 1556 vier englische Schifle à vor Anker, nämlich die beiden in diesem Jahre aus England gekom- - menen, Edward Bonaventure: und Philip and Mary, dann aber die . mittelst der neuen Mannschaft aus der Nokujewer Bucht dahin gebrach- ten, Bona Esperanza und Bona Confidentia. Am 2. August 1556 segelten alle eben genannte vier Schifle zu- . sammen nach England ab. Auf dem von John Buckland geführten Edward Bonaventure befand sich, nebst Richard Chancellor und . seinem Sohn, der Edelmann von Wologda Ossip Grigorjewitseh Nepeja’) als (erster) Gesandter des Zaren Ewan Wassiljewitsch an + 1 mn D Richard Johnson. der die Burrough's begleitet haben soll, befand sich im Anfang des Jahres 1557 bei den Sao Er hat béschrieben, was für vermeinte Zauberkünste er bei diesem Volke gesehen. Er giebt auch einige geographische No- tizen, z. B. «East Northeast of Russia lieth Lampas, which is a place, where the | épi Tartars and Samoeds meete twise a yeére, and make the faire to batter wa- res for wares. And Northeast from Lampas lieth the country of the Samoeds, which De about the river of Pechere. And Northeast from the river Pechere lieth Vaygatz. 2 Beyond Vaygatz lyeth a lande called Nova Zembla, which is a great lande, but wee e no people, and there wee had Foule inough, and there wee sawe white Foxes and white Beares» u. s. w. Diesen Worten nach wäre er wirklich dort gewesen. _ Nicht Nejelow, wie Polewoï irrig schreibt. - Wabrscheinlich ward er ge- hit, weil m Wologda ein englisches Handelshaus angelegt werden sollte. Lu — 188 — Philipp und Mary mit einem Gefolge von sechzehn Personen (Russen); er war schon am 25. März vom Zaren in Moscau entlassen worden: Der Handlungsdiener Robert Best ging als sein Dolmetscher. mit: Auf der Bona Esperanza hatten sich zwei Cholmogorische Kaufleute, das erwähnte Stadthaupt Fofan Makarow und Michailo Grigorjew. nebst noch acht Russen eingeschifft, um in England directe Handelsver-= bindungen anzuknüpfen. Von russischen Waaren hatte, zum Theïl auch für Rechnung des Gesandten Nepeja und der erwähnten Cholmogorischen Kaufleute, der Edward Bonaventure für zwanzig tausend und die Bona Esperanza für sechstausend Pfund Sterling geladen. In der Nordsee wurde die Esperanza sowohl als die Confidentia und der Philip and Mary durch Siurm an die norwegische Küste bei Drontheim verschla- _ gen. Die Confidentia, auf welcher 1553-1554 die ganze Mannschaft | erfroren war, scheiterte daselbst an einem Felsen und ging sammt Ladung und Equipage zu Grunde. Von der Esperanza, auf der Sir Hugh Wil= loughby mit seinen Gefähbrten erfroren war, und auf welcher sich jetzt zehn unserer Landsleute, ausserdem aber vierzehn Engländer befanden; … hat man nie erfahren, wo sie nach ihrem Auslaufen aus dem Dronthei= mer Fiord verunglückt ist, so dass wir nicht wissen, wo die ersten … russischen Kaufleute, welche sich nach England begeben wollten, vom … ‘ Ocean verschlungen worden sind. ds Der Edward Bonaventure ward nach langem Herumtreiben in der Nordsee endlich an die schottländische Küste verschlagen und ankerte am | 10. November in der Bay bei Pitsligo an der Nordküste von Aberdeen= à shire. Da in der Nacht der: Anker wich, so scheiterte das Schiff, wobei Richard Chancellor mit seinem Sohn und sieben Personen (Russen) aus des Gesandten Nepeja’s Gefolge, die in einem Boot das Ufer zwer= NO reichen suchten, ertranken; der Gesandte aber ward wie durch ein Wun- der gerettet; auch John Buckland, der Führer des Schifles, so wie Robert Best, des Gesandten Dolmetscher, entgingen dem Wassertode. Fast die ganze Ladurg und die für den Kônig und die Kônigin bestimmten Geschenké des Zaren, ein schôner Falke nebst Jagdgeräth, vier leben- _ dige Zobel und kostbares Pelzwerk gingen verloren, und was wir jetzt am Meisten zu bedauern haben, ist wohl der Verlust der von Chan- . cellor und seinen Gefährten vom Juni 1555 bis zum August 1556 ge- .sammelten Nachrichten über unser Vaterland. … So waren denn die drei ersten 1553 von England ausgesandten Fahr- æeuge alle im Meer versunken, und dieselben beiden Schifle, deren ge _sammte Mannschaft in der Nokujew-Bucht an der lappländischen Küste roren war, -wurden jetzt mit allen Menschen, die sie trugen, von den Wellen des: Oceans verschlungen!). Nur von dem dritten, dem Edward _Bona: enture, war ein Theil des Personals gerettet worden. Ce Der Philip and Mary hatte im Hafen zu Drontheim überwintert. -Nachdem man ihn in London längst für verloren gehalten hatte, langte ee am 18. April 1557 in der Themse an. EADa man im December 1556, zwar von dem Schicksal des Edward Bo aventure durch Briefe zu London schon unterrichtet, jedoch ohne bricht war, was aus den mit ihm zugleich am 2. August von der Dywine mündung ausgelaufenen drei Schiffen: Bona Esperanza, Bona Con- entia und Philip and Mary geworden sei, wovon während des Win- Wahrscheinlich hatten die im Winter eingefrorenen Schiffe stark gelitten, weil icht losgeeist worden waren. Auf Cabots Vorschlag hatte man sie vor der reise mit Blei bekleïdet, um sie vor der schädlichen Enviknng des Seewassers schützen. Dies waren die ersten Schiffe, welche in England auf diese Weise be- gen wurden; in Spanien war es schon früher geschehen, 25 — 190 — ters Nachricht nach Cholmogorü gelangt sein muss, so entschloss sich Stephen Burrough im Frübjabr 1557 zur Aufsuchung, derselben eine Recognoscirung an die Küste von Lappland zu unternehmen und aus die- sem Grunde unterblieb die Ausführung seiner zweiten nach dem Obfluss jenseits Nowaja Semlja projectirten Reise!). sal w3 Am 23. Mai 1557 lief er, wieder in Begleitung seines Bruders Wil- liam, mit der Pinasse Searchthrift von Gholmogorü aus, segelte vom Cap Swätoi Noss, welchem er den Namen Cap gallant gab, immer in der Nähe der lappländischen Küste dahin und gelangte am 28. Juni ins die Wardühuus-Bucht, ohne etwas von den gesuchten Schiffen gesehen oder | gehôrt zu haben. Auf der Rückfahrt sah er sich durch starken widri= gen Wind genüthigt, m eine Bucht am Westende der Halbinsel. Rübat- schü einzulaufen. Vielleicht war dies die Waidabucht. Hier fand er ein Fabrzeug aus Drontheim, und erfuhr von dem Eigenthümer desselben, L dem Sohn des dortigen Bürgermeisters, das Unglück, welches die Jo + LL 1) Es muss hier bemerkt werden, dass Stephen Burrough zur Unternehmung dieser Fahbrt an die lappländische Küste keïineswegs von London aus beauftragt War, Im Gegentheil schrieben die Directoren der Compagnie Anfangs Mai 1557, dass er jedenfalls die Reise nach dem Ob unternehmen solle. «Wee doe perceïve that, Ste-n ven Burrow is returned from his discoverie with the Searchthrift, and wintereth Colmogro, and is minded to set forth in the beginning of June next to seek , river of Ob. We pray God to speede him well, and trust to haye him here im England this yeere to bring us good newes . . We will that Steven Burrowe proceed on his voiage to discover». Es heat als ob Burrough durch seine « Jahr zuvor gemachte Erfahrung die ‘Lust verloren habe, die Fahrt nach Osten noch ein Mal zu versuchen. , Im Jahr 1560 führte er eins von den drei Schiffen (the 4 Swallow), welche aus dér Themse an die Dwina gesandt wurden. Arthur Pet war à damals der Capitän des Schifles: Jesus. Bei dieser Gelegenheït kam Richard Chan- cellor's emzig nachgeblicbener Sohn Nicholas nach Russland. Burrough's Fahrt zur Dwina 1569 habe ich schon erwähnt. In England war er einer der Aufseher über die Schiffe in Medway water, wo sich ausser andérn Orten Chatham befindet… "PAL AM — 191 — Confidentia betroffen hatte. Jenes Schiff trug die Segel," welche die Wel- Jen im Drontheimer Fiord mit den Mastén an’s Land geschwemmt bhatten. Ferner sagte man ihm, der Philip and Mary babe bei Drontheim über- . wintert, sei aber im März nach England gesegelt, wo er, wie wir schon _ Sesehen, auch glücklich (am 18. April) angelangt war. Nepeja hatte nach dem Schiffbruch in Schottland mit vielen Un- . annehmlichkeïten zu kämpfen. Robert Best, sein Dolmetscher, muss ihm » hiér von grossem Nutzen gewesen sein. Als am 3. December die Compagnie in London Nachricht von dem Unglück erhalten hatte, ward die Kônigin Ma ry davon unñterrichtet. Diese — ihr Gemahl war damals auf dem Con- nent — schrieb an die verwittwete Kônigin von Schottland, Marie von pr raine, die Mutter der Mary Stewart und bat sie, Nepeja und seinen Gefäbrten Hülfe zukommen zu lassen. Zu demselben Zweck wurden auch de * Doctor der Rechte Lawrence Hussie und George Gilpin von Li ndon mit einem ,, Talmatsch or Speachman“ zu ihm gesandt. Diese Personen trafen Nepeja am 23. December schon in Edinburg, wo sié En. ss Nepeja reiste am 14. pen 1557 in Gesellschaft der 1 genannten Londner Herren von Edinburg ab). Zu Islington vor L di) Auf englischen Boden, bei Berwick upon Tweed, gelangte Nepeja am 18. Fe- bruar, Hier empfing ihn Lord Thomas Wharton, der Befehlshaber (Warden) am ôstlichen Theïl der schottländischen Gränze (East marches). Zwülf Meilen vor Lon- dc n ward er am 27. Februar mit vielem Pomp von achtzig Kaufleuten zu Pferde mpfangen und zu dem vier Meïlen von London gelegenen Hause.eines der Kaufleute 25 \ — 192 — London kam ihm, am 28. Februar, der Lord Viscount Montague!) mit dreihundert Personen zu Pferde entgegen, um ihn im Namen der Küni- gin zu bewillkommnen. Von der Barrière der City (nürdlich von Smith- field) an ritten Viscount Montague und der Lord Mayor Sir Thomas Offley?) zu beiden Seiten Nepeja’s bis zu dem für ibn bei dem Kauf- mann John Dimmock®) in Fenchurch-street bereiteten Logis. begleitet, wo er, nachdem er verschiedene Geschenke erhalten, übernachtete. Am folgenden Morgen waren nicht weniger als hundert und vierzig Mitglieder der Rus- sia Company mit eben so vielen Dienern dahin gekommen, um ïhn nach London zu geleiten. Man hatte ihm unterwegs eine Art von Fuchsjagd improwisirt. , 1) Er war noch Sir Anthony Brown, als er am 3. August 1553 beïm Eur der Kônigm Mary in London mit einritt. Am 2. September 1554 bekam er ad erwähnten Viscountstitel. Im November desselben Jahres reiste er, zusammen mit dem Bischof von Ely, nach Dover zum Empfang des Legaten Cardinal Pole. Er ward auch (im Februar 1555) mit dem erwähnten Bischof nach Rom gesandt, um dem Papst für die durch den Legaten erhaltene Absolution für ganz England zu. danken. Bei dieser Gelegenheït erhob Paul IV. Irland zu einem Kônigreich. ?) Die beïden Allétaen: William Harper und John White waren aüch da- beï. Sie sowohl als der Lord Mayor waren in Scharlach gekleidet. #) Die englischen Historiker schreiben: Nepeja sei in «Denmark house» Il | worden. So” em Haus gab es nicht. Ich vermuthe, dass sie Denmark für Dimmock gelesen haben. John Dimmock, aus Niederdeutschland gebürtig, gehôrte in London l zur Gilde der Tuchhändler. Er war wäbrend der Regierung Henry’s VIII. und Ed- ward's VI. mehrfach zu Commissionen auf dem Continent gebraucht worden. Ich babe einen Brief von seinem Bruder an ïhn aus Antwerpen vom 16. März 1538 ge- sehen, nm welchem es sich um den Ankauf von Schiesspulver und damaligen Feuer-= gewehren, «halfe huckboshes» (halbe Hackenbüchsen, Arquebusen) genannt, bandelte. \ Im Jahr 1548 hatte er in Friesland mit dem Gesandten Sir Philip Hobby die ge- J heime Anwerbung von zweiïtausend Mann Fusstruppen betrieben, welche gegen Schottland gebraucht werden sollten; das Jahr zuvor waren schon zweïtausend Mann angeworben worden. Er fand Vergnügen daran, sich ausländischen Gesandten in London nützlich zu machen. Im Januar 1561 unternahm er mit Bewilligung der ” Kônigin Elisabeth eine Reise nach Schweden, um dem Kônig Erich XIV. einige Kleinodien zu verkaufen. Bei dieser Gelegenheït hatte er die Dreïstigkeit, den Kô- nig die Môglichkeit blicken zu lassen, dass die schon abgebrochene Heirathsangele- — 193 — + Nach Kônig Philipp's Zurückkunft aus Flandern!) ward Nepeja am 25. März ins Palais zu Westminster geladen, wo er und die Kôni- gin ihm Audienz ertheilten?). Er überreichte sein Schreiben vom Zaren Ewan Wassiljewitsch, hielt eine kurze Anrede und übergab zwei Zim- mer Zobelfelle 5). - genheit mit Elisabeth vielleicht doch noch ins Werk zu richten sei. Er liess 1 durch einen Küustler, den er mitgebracht batte, des Künigs Portrait malen und be- wegte ihn zur Uebersendung einiger Geschenke. Elisabeth, die solches durch des Kônigs Gesandten Dionysius Beurrèus erfubr, liess Dimmock gleich nach semer “ Zurückkunft gefänglich eimziehn, und schrieb an Erich unterm 22. Juni 1561 dass Dimmock von ihr gar keme Aufträge erhalten habe. Hieraus erklärt sich, wie es — kam, dass Cecil am 21. Juli (1561) dem Lord Mayor von London befahl, alle Bil- - der in Büchern, welche Elisabeth's und Erich’s Portraits zusammen enthielten, - vernichten zu lassen. Im December 1565 schrieb die Kônigin wieder an Erich und “bat ihn, zu befehlen, dass dem im Schuldthurm sitzenden Dimmock eine ihm für gelieferte Sachen zukommende Summe ausgezahlt werde. ” !) Diese war einige Tage vor Nepejas Audienz erfolgt, also nicht am 20. Mai, “wie an vielen Orten, unter Anderen auch in: L'art de vérifier les dates, steht. … 2) Lord Montague begleitete Nepeja auf der Themse in einem stattlichen Fabr- zeuge bis zur Westminstersliege, wo später die Brücke gebaut worden ist. Hier em npfingen ihn sechs Lords, um ïhn in ein Staatszimmer im Palais zu geleiten, wo ; che er in den kôniglichen Audienzsaal gerufen ‘ward, die a Wäürdenträger Reiïchs ïhre Aufywartung machten. Diese waren namentlich: Nicolas Heath, : Erzbischof vou York, als Reïchscanzler, William Paulet, rt Marquis von tshire, als Lord Reichsschatzmeister, William Paget, Baron von Beaudessert, al kôniglicher Siegelbewahrer, William Howard, Baron von Effingham, als Gross- ad : und Thomas Thirleby, der Bischof von Ely. nischen, von Se Asham, dem “Secretär für diese nanas abgefassten, Ant- tt wird von dem Schreïben des Zaren gesagt, es'sei voller Freundschaftsversiche- gen gewesen: «Accepimus litteras Vestras amoris et amicitie plenas per dilectum m (nicht, wie man für Alexander Turgeniew copirt hat: vestrum) nuntium egatum Osiph Nepeam (nicht wie in der angeführten Copie: epea) ad nos de- - . Intelligimus . . ex litteris vestris .. vos de vestra liberalitate varia privilegia, a UE Zwei Tage nachher begab sich Thomas Thirleby, der Bischof von Ely!) und Sir William Peter, der erste Secretär Ihrer Majestäten Zu Nepeja in sein Quartier, um mit ihm das Nôthige zu verhandeln?). Am 23. April hatte er seine Abschiedsaudienz5), am 29. desselben Monats gaben ihm die Mitglieder der Russia Company ein Fest{), am 1. Mai in aliqua dilionis Vestre parte mercaturam exercent dedisse et concessisse». - Ne- peja's Anrede wurde englisch und spanisch wiederholt; in der ersteren Sprache wahrscheinlich durch Robert, Best. - Die überreichten Zobelfelle waren vielleicht von Chancellor 155% importirt, - Nepeja ward auf dieselbe Weise, wie er ge kommen, nach der City zurückgebracht. 1) Thomas Thirleby war früher Bischof von Norwich, Im August 1554 er er an des verstorbenen Thomas Goodrich Stelle als Bischof von Ely bestätigt: Im November desselben Jahres ward er, wie schon erwähnt, mit Lord Montague zum Empfang des Cardinals Pole nach Dover gesandt und im April 1555 befand er sich mit Montague im Rom beïm Papst Paul IV. Er und Edmund Bon- ner, der Bischof von London, waren diejenigen, welche 1556 Thomas Cranmer, den Erzbischof von Canterbury, seiner Würde entkleïdet und der weltlichen Gewalt überliefert hatten, worauf er am 21. März zu Oxford als ein «membrum putridum et detestabile ecclesiae et haeresiarchus anathematisatus» verbrannt ward. Im Jahre 1558 wurde Thirleby mit dem bekannten Dr, Wotton zu den Friedensverband- lungen in Cambrai gebraucht. ?) Diese Personen, Bischof Thirleby und Sir William Peter sind sise wo es in dem Schreïben an den Zaren heïsst: «Fecimus ut que ab ïllo (Nepeja) vestro nomine proponebantur per certos nostros consiliarios quibus negotium dedi= mus ut cum üillo tractarent prolixe et diligenter perpenderentur», £ 8) Die Lords Talbot (Graf von Shrewsbury) und Lumley holten Nepeja zu … der Abschiedsaudienz ab. Nach derselben wohnte er, m Gegenwart ihrer Majestäten und in Begleitung des Herzogs von Norfolk (Thomas Howard), so wie der er- n wähnten Lords dem Feste des Hosenbandordens bei. #) Dieses Fest fand in der Halle der Tuchhändlergilde (Drapers-Hall) nm Throg= ] morton-street Statt (a notable supper, garnished with musicke, enterludes and ban- É : kets). Als man auf Nepeja's Gesundheiït trank, ward ïhm gemeldet, dass die Com= pagnie alle Unkosten seiner Reïse und seines Aufenthaltes in Schottland und Eng: : land tragen wolle. Der gleichzeitige Verfasser emer Beschreïbung dessen, was die Russia Company für Nepeja in London gethan hat, sagt: «the like is not in any … president (er meint: precedent) or historie to be shewed ». - — 195 — überbrachte ihm Thomas Thirleby und Sir William Peter das ® Séhreiben des Kônigs und der Kônigin an den Zaren!), so wie die mei- + der für: denselben bestimmten Geschenke?) (auch Nepeja erhielt mehrere) und am 3. Mai fubr er nach Gravesend, um sich dort auf dem Schiff Primrose5) nach Russland einzuschiffen #). a TZ ox | D) Ich habe schon bemerkt, dass es latemisch und von Roger Asham abgefasst war. Es heisst darin: «Speramus hoc fundamentum mutue amicitie hoc modo bene et feliciter jactum et stabilitum magnos et uberes fructus tum fraterni inter nos et *successores nostros amoris et amicitie firme tum perpetui mter subditos nostros com- - Mercii coniunctionem allaturum. Et in magnam spem adducimus fore ut sicut Deus - ex sua infinila bonitate et favore nostris temporibus hanc mari viam et navigationem antea incognitam aperuit sic eliam imposterum in suum honorem et gloriam ad in- crementum christiane et catholice Religionis, ad publicum commodum et utriusque partis subditorum et Regnorum bonum sit eam conservaturus et prosperaturus». - «Et aquontam vester pue Ossiph Nepea, qui se hic apud nos in sua legatione pru- nter et considerate gessit, “jam ad vos redire instituit, qui optime exponere potest, "à speramus tprolixe vobis exponet quo animo sumus ergo hoc commercium nuper % ater Sr vestrosque subditos et utriusque ditionis regna et urbes repertum». 3 1e) Ausser verschiedenen Stoffen und Tüchern ward dem Zaren ein vorzüglicher arnisch nebst Sturmhaube, mit carmoisinfarbenem Sammt und vergoldeten Nägeln eschlagen, übermacht (a notable pair of Brigandines with a Murrion covered with œ mson velvet and gilt maïles). Es ward auch em lebendiges Lôüwenpaar mitgesandt. : Dieses ist eins der zwei Schiffe, von denen Kônig Edward VI. mn senem gebuch unterm 6, Juli 1551 schreibt, dass sie vom Stapel gelassen worden, als sich in Deptford befand. Der Primrose segelte am 12. August 1553 zusammen il dem Leon und einer Pinasse Moon von Portsmouth ab, um nach Guinea zu ge- ” Dieses Unternehmen war von Barnes und Garret kurze Zeit nach der zu gelangten Cathay-Expedition beschlossen. Der Kônig hatte ihnen die zwei Schiffe en. Die hier erwäbnte, durch Capilin Wyndham's Betragen missglückte Un- chmung nach Guinea ist oft, sogar von Strype und GérPhsM mit der Wil- ghbyschen Reise verwechselt worden, *) Gegen das Ende der Anwesenheit Nepeja's in RES waren die Mitglieder der Russia Company doch nicht recht zufrieden mit ihm. In einem Postscript vom . Mai (1557) zu einem schon früher ausgefertigten Schreïben an die Agenten in scau sagen sie: « Wee doe not finde the Ambassadour nowe at the last so con- — 196 — In Nepeja’s Gesellschaft kam der bekannte, mit grosser Gewand- heit begabte und thätige Anthony Jenkinson nach Russland, der uns später noch mehrere Mal von England aus besucht hat. Robert Best machte den Dolmetscher. Auch kam ein Arzt (Doctor Standish), ein Apotheker, undmehrere Personen zur Betreibung verschiedener Gewerbs- zweige mit. Zwei Büttcher sollten an der Dwina Fässer zur Verschif- fung von Thran, Talg u. d. m. binden!). Sieben Tau- und Seilfabrikanten (der Meister hiess Robert Bunting) kamen zur Einrichtung einer Re- perbahn, um alle Arten Taue und Seile zur Ausfubr nach England, wo selbe damals sebr hoch im Preise waren, zu verfertigen. Ein Kürsch- er, Namens Allard, ward gesandt, um die Auswahl des Pelzwerks zu leiten und ein gewisser Leonhard Brian, um ,,in Permien oder an der Petschora, so wie in Ugorien“ die Eibenbäume (Taxus baccata zu untersuchen, und zu bestimmen, ob sich das Holz davon zur Exportation nach England eignen müchte?). Da so hoch im Norden kein Taxus wächst, formable to reason as wee had thought wee Sa ha Hee is very mistrustful], Si thinketh everie man will beguile bim. Therefore you had neede to take heed howe you have to doe with him or with any such and to make your bargaines 2 and to set them downe in writmg» 1) Als am 10. Mai 1557 eïnige der von dem gescheïterten Edward Don tre geretteten Sachen nach London kamen, fand man die russischen Fässer (mit Thran) weit besser als die englischen, deren man damals so eben hundert und vierzig, zum Theïl in Dauben, mit den auslaufenden Schiffen an die Dwina abfertigte. Letzteres geschah zur. Vorsicht, weïl die Directoren, wie man schrieb, nicht gewiss waren, ob es m Russland in hinlänglicher Menge gutes Holz zur Anfertigung von Fässern gäbe. » 2) Wegen dieser Angelegenbeit schrieben die Directoren der Russia Company Folgendes: «We doe understand that in the Countrey of Permia or about the river of Pechora is great quantitie of Yewe, and likewise in the Countrey of Ugory, which we be desirous to have knowledge of, because it is a speciall commoditie for our Realme. Therefore we have sent you a yong man, whose name is Leonard Brian, . that hath some knowledge in the woud, to shew you in what sorte it must be cut, — 197 — so steht zu vermuthen, dass Jemand die mit der Silbertanne (Pinus picea) verwandte Pichta (Abies sibirica ZLedeb.) dafür angesehen hat, denn ihre Blätter haben Aebnlichkeit mit denen des Taxus. Wahrscheinlich ist der frrthum unserem Gesandten Nepeja zuzuschreiben, der den Taxus in England im Winter, also ohne Frucht, gesehen, und da er ‘die (russi- sche) Pichta kannte, die Gesellschaft darauf aufmerksam gemacht haben - konnte. Ferner wurden auf diesen Schiffen zehn junge Leute als Lehr- - linge der Handlung nach Russland abgefertigt'} Die in Pitsligo-Bay and cloven. So our minde is if there be any store, and that it bee found to be good, that there you doe provide a good quantitie against the next yeere for the comming of our shippes: one of the coopers may goe with Leonard Brian to cut and cleve such Yewe as he shall like there». Die Blätter unserer Pichta (nnxra, Abies sibirica), sind denen der Eïbe so älnlich, dass man sie Yew-leaved Fir ge- nannt hat. Ich bemerke hier, dass während der dritten Expedition nach Persien (4565-1567) die Engländer bei Schamachi viel Taxus fanden, der dort zu Flitz- bogen gebraucht ward. Arthur Edwards schrieb am 26. April 1565 nach London: «You shall understand here is plentie of yew for bowstaves. I caused three horse loades to be bought us for to know the trueth: but they were cut out of season this moneth of April, the sap being in them. Three moneths I never left speaking “ to the Contrey men to bring some. Your Agent will send some home for example», -… !) Unter ihnen befand sich Thomas Alcock, den man schon im Verlauf des folgenden Winters über Smolensk und Danzig nach England abfertigte, der aber nm Polen gefänglich eingezogen wurde. Er sagte daselbst aus, er wäre nach London gesandt, mit dem Auftrage für das kommende Frübjabr, 1558, die Ausrüstung eines … Schifles zu besorgen, um die Passage nach Cathay wieder zu versuchen, denn da es ein milder Winter sei und daher auf der Nordsee weniger Eis treiben werde, so künne man sich einen guten Erfolg versprechen. Man warf ibm vor, die Engländer .bräch- … ten viel Kriegsgeräth-nach Russland (thousandes of ordinance, as also of harneis, Ravordes, with other munitions of warre, artificers, copper e. c,). Er erwiderte, man _ babe bloss hundert Panzerhemden aus England nach Russland gebracht; sie seien aber alt und nur frisch aufgeputzt (such olde thinges newe scowred as no man in _ Englande woulde weare). Alcock hatte vierzig Altine (russisches Geld) beï sich, 4 welche ïhm zur grüssern Hälfte die Engländer in Moscau mitgegeben hatten, um sie 1 unter ihre Verwandten in England als Andenken zu vertheiïlen. Er schrieb: «They L 26 — 198 — mit dem Leben davon gekommenen neun Russen aus Nepeja’s Gefolge kehrten auch nach Russland zurück1). John Buckland bhatte sich durch den auf der letzten Fabrt mit dem Edward Bonaventure erlittenen Schiffbruch nicht abhalten lassen, die Führung des Schifles Primrose, auf welchem sich Nepeja und Jen- kinson befanden, zu übernehmen?). Ausser diesem Schiff liefen damals noch drei andere aus: der John Evangelist, die Anna und die Trini- tie5). Der Primrose wäre gleich im Anfange der Fabrt beinahe yerun- glückt. Auch hatte man bei Wardôhuus Unannehmlichkeiten gefürchtet. Nepeja war daher nicht wenig froh, als er am 12. Juli beÿm Kloster St. Nicolai den Fuss aufs feste Land setzen konnte. Er verweilte da- selbst mit den andern aus England gekommenen Personen eine Woche. Dann traten sie sämmtlich, mit Ausnahme Jenkinson’s, ibhre Reise nach Moscau an, wo sie am 12. September anlangten und schon am tooke from me fourtie Altines in Russe money, whereof twentie and more were for tokens». Diesemnach môüchte man glauben, dass schon 1557 Altime geprägt worden seien; es befindet sich aber meines Wissens in keiner Sammlung ein Altin aus je- ner Zeit. Der schon erwähnte Agent Richard Gray sandte seiner Frau und Tochter durch Alcock zwei bulgarische Münzen. Unter'm 26. December 1558 schrieb die . Kônign Elisabeth wegen Alcock's Zurückreisé an Sigismund den Kônig von Polen, so wie auch an dessen Statthalter m Litthauen und an den Gouverneur von Wilna und bat, ihn ungehindert durchreisen zu lassen. Im Januar 1560 befand er sich in Stockholm auf dem Wege nach Russland; die Reise durch Polen war ihm verweigert worden. *) Ihre Namen waren: Issak Iwaschenko (Fwesscheneke), Dmitry, Jermo- laï (Gorbolones), Semen, Jeroffei, Stepan, Luka, Andreï und Foma. . ?) Der Primrose war während dieser Fahrt Admiralschiff der Flotte und Jen- kinson hatte den Titel eines Capitäns desselben, überdem aber hiess er «Captame | general of the flote». : 3) Die Führer dieser Schifle waren: Lawrence Roundall, David Philly und John Robins. Der Kaufmannsoüter, welche die vier Schiffe zu uns brachten, habe ich schon gedacht. — 199 — 14. Audienz hatten, bei welcher sie dem Zaren die rechte Hand küssten. Nachher wurden sie zur Tafel gezogen!). Jenkinson, der die. Schiffe von der Dwinamündung am 1. August nach England zurückgesandt, und sich unterwegs wegen Handelsangele- genheiten viel aufgehalten hatte, erreichte Moscau erst am 6. December. Es war zu spät, um noch an diesem Festtage vorgestellt zu werden; am Christtage aber hatte er Audienz und speiste be’m Zaren?). Die Veranlassung zu Jenkinson’s Sendung nach Russland war fol- gende. Da Burrough’s Versuch, in der Nordsee weit nach Osten vor- übrigen neu angekommenen Engländer ein Pferd zum Reïten in der Stadt. -Am 18. September erhielt er einen Zobelpelz. Am 1. October speiste er wieder beïm Zaren. Re 11. erhielt er siebzig, der Apotheker und die Uebrigen aber jeder dreissig Rubel: Am 3. November, so wie am 6 und am 25. December 1557, am 6. Januar und am 12. April 1558 war er ebenfalls an des Zaren Tafel. ?) Jenkinson kam am 3. August (1557) nach Cholmogorü, fuhr von da am 15. —… in einem kleïinen Boot die Dwina hinauf, notirte noch an demselben Tage an der - Eïnmündung der Pinega die zu beiden Seiten befindlichen Alabasterberge und die — im Boden liegenden Fichtenbäume (pine apple trees lying along within the ground, - which by report have lien there since Noes flood). Zwischen der Pinega und dem —Jemetz beobachtete er die Industrie des Theerschwehlens und die der Pech- und À Potaschegewinnung. Bei Totma auf der Suchana beschreibt er die Schwierigkeit der 4 Fahrt für die Nassaden und Doschniken, die damals zum Salztransport von den Sie- … dereien an der Seeküste nach Wologda gebraucht wurden. Auf dem Wege von Chol- … mogorü bis Wologda war er in kem Haus gekommen; ein Beïl, eine Zunderbüchse 4 und em Kessel waren daher unserem Reisenden unentbehrliche Dinge. Am 1. De- cember reiste er von Wologda über Jaroslawl, Rosstow und Pereslawl zu Schlitten nach Moscau. Er erwähnt nichts davon, dass am Christtag ausser ihm auch andere mit ‘È - ihm aus England gekommene Personen beim Zaren gespeist haben. Am 6. Januar war. € er in russischer Kleïdung bei der Wasserweihe; der Zar erkannte ibn und lud ibn — Wieder zur Tafel ein. Am Dienstag in der Osterwoche (den 12. April) speiste er Ù beïm Zaren, zusammen mit Richard Grä y, wabrscheïnlich auch mit Robert Best mmmtnd Dr. Standish. Nach der Mahlzeit bat er üum die Erlaubniss, seine Reise nach À 4 Cathay, die sich jedoch in der Bucharei endete, antreten zu dürfen. : 26* ; À 1) Zweï Tage darauf sandte der Zar sowohl dem Dr. Standish als jedem der : 4 fl “ » Q ie — 200 — zudringen, misslungen war, so sollte sich nun der im Reisen erfahrene!) und vielfach gebildete Jenkinson bestreben, Cathay (China) zu Lande zu erreichen und zwar durch die Bucharei. Man hatte nämlich gehôrt, dass Caravanen aus China oft nach Buchara kämen. | Das Project gefiel dem Zaren Iwan Wassiljewitsch. Ohne von der Kônigin Elisabeth gebeten zu sein, gab er nicht nur zu Jenkin- son’s Reise über das unlängst von ihm eroberte Astrachan seine Ein willigung, sondern ertheilte auch allen Statthaltern längs der Wolga Be- fehle, ihm behülflich zu sein; überdem versah er den Reisenden mit Empfeblungen- an Herrscher jenseits des Caspischen Meers. Jenkinson verliess Moscau am 23. April 1558. Er fuhr zusammen mit Richard und Robert Johnson die Moskwa, die Oka und die Wolga®?) hinab nach Astrachan, segelte dann über’s Caspische Meer, auf welchem nie zuvor eine christliche Flagge geweht -hatte (Jenkinson’s « 1) Im November 1553, als Chancellor zum ersten Mal an der Dwina war, be- fand sich Jenkinson in Aleppo. Wir verdanken ihm eine interessante Beschrei- bung des mächtigen Truppencorps, welches der Sultan damals nach Persien führte, um den Schach zu bekriegen. Von tausend Pagen in Goldstoffgewanden trug eme Hälfte Hackenbüchsen, die andere türkische Bogen und Kôcher mit Pfeilen. «After the great Turke followed sixe yong ladies, mounted upon fine white hackneiïs ..every : one of them having two eunuchs on each side, and little bowes in their hands». ?) Auch auf dieser Fahrt hat Jenkinson manches Interessante notirt. Er nennt den District zwischen Casan und der Kama zur Linken der Wolga: Vachen. Mül- ler (S. R. G. VIL 435) sagt: « Dieses weiss ich zwar nicht zu erklären: Es ist aber doch gut, solches anzumerken, weil es vielleicht andern zu Untersuchungen Anlass geben kann». Man môchte sich wundern, dass der Historiograph der «Wotäken» in diesem von einem Engländer geschriebenen Worte nicht sogleich die Barumne (Wätschine) erkannte. An einem andern Orte, wo Jenkinson seine verschiede- nen Reisen aufzählt, schreibt er: Vachin. Ebenso steht auch auf seiner bereits - 1562 in London gedruckten Karte von Russland. Hier sieht man, dass der von ihm gemeinte District nicht bis an die Wolga geht, sondern den Wätkafluss umgiebt. ne cat 2 id Pis ñ — 201 — trug ein rothes Georgenkreuz), und drang sodann bis nach Buchara vor. Dort erfubr er, dass die Communication mit China durch Kriegsunruhen schon seit drei Jahren abgebrochen sei; er sah sich daher genôthigt, seinen Plan aufzugeben. Am 2. September 1559 gelangte er wieder nach Moscau und hatte schon zwei Tage darauf Audienz, ward zum Handkuss zugelassen, überreichte dem Zaren einen Yak-Schweif aus Ca- thay und eine tatarische Trommel; nachher war er mit an der Tafel. Am 9. Mai 1560 kam er nach Cholmogorü und schiffte sich bald darauf mit Henry Lane zusammen nach England ein. An Lane’s Stelle wurde Thomas Glover Agent der Compagnie in Moscau!). Schon im folgenden Jahre 1561 kam Jenkinson zum zweiten Mal nach Moscau. Das vorgesteckte Ziel war jetzt Persien?). In einem (la- teinischen) Schreiben vom 25. April an den Zaren Iwan Wassilje- witsch bezeugte ihm die Kônigin Elisabeth ihren Dank für die Jen- kinson bereits erwiesene gütige Aufnahme und Fôrderung seiner Ab- - sicht, und .bat ihn zugleich, er môge denselben, der jetzt in ihrem Dienste stehe (nostrum jam famulatum) seines ferneren Schutzes würdi- gen und ihm ein Empfehlungsschreiben an Tahmasp, den Schach von Persien ertheilen. Ein ähnliches Schreiben hatte ihm die Kônigin selbst !) Er blieb Agent bis 1566, dann ward er der Compagnie untreu und wirkte für sich und emige Andere ein eïgenes Handelsprivilegium aus. Sein Sohn, Sir Tho- mas Glover, war späterhin englischer Gesandter im Constantinopel. 2) Es war ihm nebenbeï aufsetragen, er solle jemand, etwa Richard Johnson, von Cholmosorü über Land nach Osten senden, denn man wollte von Russen ge- hôrt haben: man komme nach dreissig oder vierzig Tagereisen an’s offene Meer. Aus dieser Reise ward nichts. Die Reiserouten unserer Engländer nach Osten erstreckten sich damals bloss von Cholmogorü aus über Pinega nach Lamposhnä und nach der Mesen'schen Slobode (230 Werst), wo die Samojeden Markt hielten, dann aber von Lamposhnä den Mesen entlang über Pogorelskaja und Sesapolskaja nach Juroma (115 Werst), wo sie die Elenthier- (Loss-) Häute für England ankauften. — 202 — gegeben!). Er kam mit dem Schiff: the Swallow zur Dwina. Die Com- pagnie hbatte ihm eine verschlossene Kiste mit kostbaren Sachen, die zum Theil zu Geschenken für den Zaren und seinen ältesten Sohn, den Zarewitsch Iwan, bestimmt waren, mitgegeben. Sie enthielt Juwelen; Goldstofle, Scharlach u. d. m. - Jenkinson‘erreichte Moscau am 20. August, als Iwan Wassil- jewitsch sich eben anschickte, sein Beilager mit der schônen Tscher- kessin Marja Temgrukowna zu halten, während dessen die Thore der Stadt drei Tage lang geschlossen waren und kein Einwohner, Ein- geborner oder Fremder, aus dem Hause durfie®. Da sich Jenkinson hartnäckig weigerte, das Schreiben der Kônigin vorläufig aus den Händen zu geben, so suchte man ihn zu chicaniren; dessen ungeachtet fand die … Audienz etwas später Statt und er ward zur Tafel geladen. Wegen der Reise nach Persien machte man ihm abermals Schwierigkeiten und er hatte bereits einen Pass zur Rückreise nach England erhalten, als durch- Nepeja’s Vermittelung seine Sache die gewünschte Wendung bekam. Am 15. März 1562 speiste er nebst einem Gesandten aus Persien beïm Zaren, der ihn nicht nur mit den zugesagten Geleitsbriefen versah, son dern auch mit verschiedenen Aufträgen beebrte. | Am 27. April verliess er Moscau und reiste in Gesellschaft dieses *) Ich habe folgende hierauf Bezug habende Order des Siegelbewahrers der Kô- nigin, Sir Nicholas Bacon, in Händen gehabt: «Primo Junit 1561. To Thomas Cotton the under Clerk of the Hanaper in the Court of Chancery.- Ye shall allowe for certaine lace myngled with gold and silver putt to several letters patents sent by the Quenes Majestie as well to the Emperour of Russia as to the Sophie which lace amounteth in yards to the number of viij after the rate of vj s. viij d. for every yard and this letter shalbe your discharge. N. Bacon». - Sir Nicholas war bekanntlich der Vater von (Lord) Francis Bacon, damals vier Monate alt. ?) Jenkinson schrieb: the cause thereof unto this day not being known. — 203 — Gesandten wie früher die Wolga hinab. Der Engländer Edward Clark begleitete ihn. Ein kurz zuvor mit den Türken geschlossener Friede war Ursache, dass Jenkinson’s Bemühung, ein Handelsverhältniss zwischen Persien und England einzuleiten, nicht ganz den gewünschten Erfolg hatte, denn Persien bekam damals Tücher und andere Waaren durch die Türken. Am 20. August 1563 kam Jenkinson nach Moscau zu- rück. Er lieferte die für. den Zaren gekauften Edelsteine und Seidenzeuge in die Schatzkammer ab und erstattete Bericht über die Ausführung der - übrigen Aufräge. Der Zar gab ibm seine vollkommene Zufriedenheit zu - erkennen und äusserte, er wünsche ihn ferner zn gebrauchen. 1 Jenkinson benutzte des Zaren Gunst zur Auswirkung eines neuen « Privilegiums, blieb den Winter über in Moscau, schickte Edward Clark L. Lande nach England, fertigte am 10. Mai (1564) eine neue Expe- k dition nach Persien ab!), verliess Moscau am 28. Juni, schiffte sich spä- ter an der Dwinamündung (wieder auf dem Schiff the Swallow) ein Ein langte am 28. September in London an. En) Sie bestand aus Thomas Alcock, George Wrenne und Richard Cheï- nie. Die Reise zu Wasser begann diesmal nicht zu Moscau, sondern zu Jaroslawl. «_Alcock wurde unweit Schamachi ermordet. - Für die im Jahr 1565 nach Persien … gesandte Expedition wurde von Glover, dem Agenten, Richard Johnson zum “Chef bestimmt, so dass der weit fähigere Arthur Edwards unter ihm dienen “musste. Die Directoren der Compagnie schrieben, 1567: «(We marveille that Richard … Johnson was sent into Persia as chefe being a man in our opinions unfitt for that …chardge and nothing so fitte as an other». Doch verlangten sie, er solle eine Karte der Wolga und des Caspischen Meeres anfertigen. «We be desirous to have a Sea _ Carde made of the viage of the Caspian Sea with a note in writing of the courses, …sondings, marks, danngerous places, varriinge of the compasse and latitude of places, “quallitie of harbroughes. . . Will Johnson to make a Charde of the Caspian Sea and — rage down the Volga». Zu der Reise von 1565 war ein eignes Fahrzeug in Jaro- _ slawl gebaut worden und Edwards schlug vor, für künftige Fahrten ein grôsseres _machen zu lassen; er bat, man solle hierzu einen Meister aus England schicken. — 204 — Am 4. Mai 1566 ward Jenkinson aufs Neue zu uns abgefertigt; er kam am 10. Juni auf dem Schiff Harry an der Dwina an). Eine Hauptveranlassung zu seiner diesmaligen Sendung war das Treiben eines ltalieners Raffaello Barberino, der sich zu. Antwerpen - damals noch das Emporium des Handels — aufhielt. Er war der Onkel des berühm- ten Papstes Urban VII. Im Jahre 1564 hatte er'sich von der Kônigin Elisabeth ein Empfehlungsschreiben- an den Zaren Iwan Wassilje- witsch zu verschaffen gewusst. Ein anderes, ibm jedoch weniger nütz- liches, bekam er von Philipp IL, dem Kônig von Spanien (und Ex- Kônig von England). Mit diesen Empfeblungen war er im Sommer 1564 in Moscau eingetroffen. Ein Antwerpner Handelshaus war mit ihm über- eingekommen, ihm den halben Gewinn abzutreten, wenn er vom Zaren » die Erlaubniss zu freiem Handel mit Russland auswirken kônne. Der Zar bewilligte es nicht nur, sondern verhalf ihm auch zu ähnlichen Be- “ günstigungen vom Kônig von Dänemark Friedrich IL, und vom Kônig von Schweden Erich XIV. Kaum war Barberino im Sommer 1565 nach Antwerpen zurückgekehrt, als er ein Schiff (mit Salz und mit Sil- ber-Münze) nach Narwa abfertigte. Die Engländer meldeten dieses nach. *) Jenkinson schrieb am 26. Juni aus Cholmogorü durch den mit den Schiffen « zurückkehrenden William Burrough an Sir William Cecil. Er theiïlt ihm 4 Mancherlei über die damaligen politischen Verhältnisse Russlands, so wie auch über” die Handlungen des Zaren mit. Unter Anderm sagt er von ïhm, er baue eine Burg 4 Li von zweïlausend vierhundert Faden Umfang; die Steine dazu werden fünfhundert Meïlen weit hergeholt, die Fracht dafür koste zwülf Pfennige der Centner. Dies war das Castell, welches der Zar damals zu Wologda haute. Jenkinson übersandte durch Burrough an Cecil ein Elenthier (a strange beast called a loysche [roc] and bred in the country of Casan in Tartarie). - Beiläufig bemerke ich hier, dassin den ersten Jahren die Agenten zu Cholmogorü den Directoren der Compagnie in London mehreremale Rennthiere und weisse Bären als Seltenheiten zusendeten. Seit" 1559 war dazu eine spezielle Erlaubniss des Zaren erforderlich. — 205 — London, nd die Directoren der Compagnie machten der Kônigin eine - Morstellung darüber. Elisabeth schrieb jetzt (unterm 20. April 1566) l durch Jenkinson an Iwan Wassiljewitsch, sie habe ihm den Bar- _ berini als einen Reisenden, keinesweges aber als Kaufmann empfoh- 1 len!). Jenkinson hatte den Auftrag, dem Zaren über Barberini eine Ne .. 1) Raphael Barberini war der jüngste Sohn von Carl Barberini. Sein Bruder Franz war Rechtsgelebrter und wohnte in Rom. Dieser sorgte für die Er- _ ziehung der Sühne des erstgebornen Bruders: Anton, von denen der älteste, Ma- | phaeus, zu hohen geistlichen Würden gelangte und 1623 sogar, als Urban VIIL, L Papst ward. Unter’m 10. Juni 156% schrieb Raphael aus Antwerpen an Franz in - Rom: «Vi dir brevemente siccome mi è venuto qualche occasione .di andare a trat- tare in Moscovia un partito con quel Signore e per far questo primo mi è donato DE) #00 contanti e di poi mezzo a participazione dello stesso negozio». Er bat ihn: «Non diciate che io sia andato se non in Svevia per qualche mio negozio che cosi hù scritto a ciascuno riservalo a quelli di casa e questo accid non mi fossi fatto una - contramina al mio disegno. - Partiro a Santo Giovanni». Das von mir in England -im Concept vorgefundene Schreïben der Kônigin Elisabeth an Iwan Wassilje- witsch ist vom 20. Juni 1564. Sie sagt darin: «Vestrum ergo nos et nostros singu- lire studium facit ut libenter etiam Fi tempore Raphaelem Barberinum, virum uidem Italum, sed nobis, certis nominibus, valde charum, his nostris literis Vestrae estati commendemus. Petimus itaque ut hic vir vestra bona gratia atque volun- até, et iussu eliam atque authorilate, si opus fuerit, benigne a Vestra Maiestate, hu- d Montague, welcher 1557 unsern Gesandien Nepeja in London empfangen seleitet hatte, auch vordem in Rom und später in Madrid gewesen, war im : 1564 mit dem talentvollen Diplomaten Dr. Wotton und dem Staatsmann ter Haddon von Elisabeth nach den Niederlanden gesandt worden, um mit sand und den Niederlanden zu reguliren. Wabrscheilich hatte Barberini Empfeblungsbrief der Kônigin Elisabeth an Iwan Wassiljewitsch durch rd Montague's Vermittelung erhalten. In Moscau genoss Barberini viele Be- weise von Aufmerksamkeit von etes des Zaren, und als im November Abgesandte von Iwan Wassiljewitsch's Schwiegervater aus Tscherkassien, zugleich mit der _ Gesandtsehaft vom Kaiser Ferdinand und vom Ordensmeister Wolfgang (wegen 27 — 206 — ; LS . E td Unterlegung zu machen ünd darauf hinzuwirken, dass ausser der engli- : schen privilegirten Compagnie keinen Ausländern in Russland freier Han del gestattet werde. Auch war es jetzt wünschenswerth, das frühere vom Zaren erbaltene Privilegium auf den Handel von Russland aus nach der Bucharei und nach Persien auszudehnen. Fürstenberg's Befreiung) Audienz hatten, ward Barberini ebenfalls dem Zaren vorgestellt; auch speiste er nachher zusammen mit ihnen in der Granowitaja Palata. Nach Antwerpen .im Sommer 1565 zurückgekehrt, schrieb er am 21. Juli an seinen Bruder Franz: «Avendo ottenuto per il paese del Moscovito franchigie e salvi con- dotti per me e mia gente, spero in futuro avervi a far del bene, perche hù auto certe cognizioni di che pochi sono informati, hù di poï auto passaporti esalvi con- dotti dal Rè di Danimarca e dal Rè di Sueda, cose che le stimo e vagliono molto, e per non perdere |’ PR alli XI del presente (am 11. Juli 1565) hd spedito di quà upa nave con x. m. (10,000) D(?) fra mercanzie e contanti che se a Dio piacerà vadia e torni a ess spero molto bene e cosi seguird in futuro spe- rando che Dio per questa strada ricompensi tutta la casa mia». Am 8. September fügte er zu emem Briefe himzu: «Non sù che dirmi se non che sto semivivo aspet- tando che N. S. Iddio mi faccia grazia che la nave ch'io mandaï venga a salvamento siccome in lui spero». An seinen Vater schrieb er noch im August: «Perche sù che dovete sapere che hd mandato una nave alle Nerve: vi dird avere ricevuto lettere dal Sopracarico (er hatte den Sund passirt). Perd se a Dio piaccia farmi la grazia che ritorni a salvamento sono mollo certo di ristorarmi a doppio di ogni mio danno e da potermi contentare, perche vi hù carico sale, che quindi primo costo mi costa » D 1500 la qual grazia di poterlo passare è stato gran favore che mi hà fatto il Rè di Danimarca a islanzia del Moscovito ‘1 quale mi fece lettere per detto Rè molto in mio favore e me ne fece ancora pel Rè di Sueda per aver passaporto franco dalle sua nave, dalli quali anzi mio ritorno hù tutto ottenuto. (Russland war damals mit Dänemark in gutem Einverständniss. Nach dem Freundschaftsbündniss von 1562 sollien die Russen Kaufhôfe im Copenhagen und in Wisby auf Gothland haben; die Dünen aber zu Nowgorod und zu Iwangorod [Narwa]. Im Jabr 156% hatte Iwan Wassiljewitsch einen Frieden mit Erich XIV. geschlossen). E detto Moscovito mi bà fatto privilegi e franchigie e esenzioni bellisime per me. mia nave, e miei uomini, sicche non pago di cosa alcuna uno soldo. E come ‘l paese chi vi va non ne puo uscire, a me hà fatto, che mia gente sieno d’ogni cosa libere e franche . Perd concludo che vesso la strada aperla da fare del bene e se io lo volessi andare a servire, come infinite volte mi fece dire da due Ferraresi prigionieri che vi sono, pensereï starvi : : ( * % ‘ — 207 — Jenkinson war am 23. August nach Moscau gekommen und hatte am 1. September Audienz. Der Zar, welcher damals in Moscau ein neues Schloss, in Wologda eine Burg und vieles Andere in der Alexandrow— schen Sloboda bauen liess, trug ihm auf, einen geschickten Architecten | (an architecture which can make castells, townes and palaces) in Eng- troppo bene, lasciato da parte la incommodità del paese; ma non me ne risolvo, se la necessita non me ne sforza, perche sd che mai piu potrei uscire di là». Barbe- rini-seizte damals für seine Freunde eine kurze Beschreïbung von Russland auf; 1 diese «Relazione di Moscovia» wird in der Barberinischen Bibliothek zu Rom aufbe- — wahrt und ist 1658 gedruckt worden. Wir verdanken Barberini handschriftliche è Notizen über die Handelsartikel, welche er dazumal der Einfubr werth hielt, auch lernen wir von vielen die Preise kennen. Im Jahr 156% galt in Moscau das Pud Zucker 60, Alaun 55 bis 60, Brasilienholz 30 Altin, gesponnenes Gold das Pfund 18 Thaler, Perlen (grosse weïsse) die Unze 2 Rubel, der Thaler 50 Dengi. Barberino beschreibt, was für eine Panzerrüstung, welche Art von Pferdegeschirr, Schlitten- … und Pferdedecken und was für andere Sachon für den Zaren besorgt werden sollten. « Er rüth, kalekutische Hähne und Hübner, Schyvertbohnen, Blumenkohl und Kürbis- _ Samen, vint buont e grandi, ma non dolci, grosses Papier zum (damals eben mit dem | e Anocroas begonnenen) Bücherdruck in Moscau, Markasit zur Composition der Druck- À Due nach Russland zu senden. Elisabeth schrieb durch Jenkinson an Iwan Massiljewitseh unterm 20. April 1566: «Intelligimus Vestram Maiestatem eam nostrarum literarum rationem habere, ut ad respectum earundem, et plurimum sk nostris tribuat, et plus aliquando alienis etiam in noslram gratiam concedat, _ quam nos ipsae pro illis postulamus. Id quod superiori anno, cuidam homini Italo, Raphaelo Barberino accidit, quem nos, ut peregrinatorem non ut negociatorem Vestrae Majestati commendavimus. Sed de hoc Italo homine, quomodo "" nostra- DELLE literarum commendatione et Vestrae Majestatis bonitate ausit abuti et de alüs | _etiam rebus, quae ad intercursum inter Nos ac Nostros institutum imprimis permet, # Antonius Jenkinson, perdilectus noster famulus, fusius, coram praesenti sui ser- ; pue sed nostris verbis, animi nostri sententism declarabit». - Bekanntlich kam i im “Ritter des St. are) nahm unter ihm oder idtil unter V itelli D lenste als Militär. Seine damalisen Briefe an seine Brüder in Rom sind für die ; Elisab eth gesandt etc. Sein Neffe, Urban VIIL, begründete die Celebrität des Bar- b 4 : 27" © — 208 — land für ihn anzuwerben, ferner einen Doctor und einen Apotheker, so wie Meisterleute, die Gold und Silber auszufinden verstünden (masters such as are conning [nicht coming] to seke ought gold and silver). Es : scheint mir, als ob Jenkinson zu Besorgung dieser Angelegenheit wäh= rend des Winters 1566-1567 eine Reise nach London gemacht habe. In einem Schreiben der Kônigin Elisabeth vom 18. Mai 1567 bittet sie Iwan Wassiljewitsch, das im vorigen Jahre versprochene Privi- legium ausfertigen zu lassen, und meldet zugleich, dass sie den ‘vôm Za- ren begehrten Personen die Reise nach Russland verstattet habe. In der That kamen auch damals (1567) ein Doctor (Reynolds), ein Apotheker (Thomas Carver?), ein Ingenieur (Humphry Lock!), sein Gehülfe John Finton), ein Goldschmidt und Probirer (goldsmythe and golde- finer: Thomas Green) und andere Meiïsterleute?) zu uns herüber. berinischen Hauses. Wer hat nicht von dem Palais dieser Familie in Rom gehôrt? Die-reiche, jetzt leider verschlossene Bibliothek mit dem Schatz von Handschriften ward vom Cardinal Franz Barberini, dem Grossneffen von Raphael, gestiftet. 1) Lock schrieb an Sir William Cecil am 4%. März und am 20. Mai 1568 und sagt unter Anderm: «[ cold do for the Emperor such things and make him such engynes for his warres that he might thereby subdue any prynce that wold stand against him with devyces yf.I would make manyfest 1 cold have land and money inoughe, but that goods is evil gotten, that proffyt pressyts (precipitates) a man down into hell». Ferner erklärt er, er habe in England eine sehr vortheilhafte Ein= richtung zum Salzsieden machen künnen, dieses aber nicht gethan, weïl er fürchtete, Ne. Andere würden den Vortheïil davon geniessen. Am 1. Juli 1568 schrieb er, es seien . Ende Maïs em Doctor, ein Apotheker und em Chirurgus angekommen. «the Doctor was jolyvatyd (er macht ein englisches Verbum aus: xazoBars) with 200 rubles, the potycarye with 100 and the surgeon with 50 rubles». Am 19. Maï 1572 schrieb Lock an Lord Robert Dudley, Grafen von Leicester, dass er nicht wisse, ob der M Zar seine Bauten fortsetzen werde und dass er wünsche nach England zurückzukehren: *) Die Londoner Compagnie sandte noch drei Seiler: Robert Wilson, Robert Bland und John Bushell. Der érste war auf vier Jahre mit L. 9 jährlichem Gehalt, — 209 — -Zar Iwan Wassiljewitsch erklärte nun Jenkinson, er wünsche 1) mit der Kônigin Elisabeth ein Freundschaftsbündniss abzuschliessen (which shall be the beginning of further matter to be done); 2) sie solle seinen Freunden hold, seinen Gegnern aber feind sein, er werde das- selbe thun; 3) besonders solle sie sich nicht mit dem Künige von Polen | befreunden; Sigismund suche ihr und ibrem Volke zu schaden. Dieser habe neuerdings einen Spion zu den englischen Kaufleuten in Moscau “ gesandt mit einem Schreiben, in welchem diese aufgefordert werden, die _ ibm, dem Kônig, geneigten Russen mit Geld und anderweitig zu unter-— | stützen. Die Absicht hierbeï sei gewesen, Verdacht auf die englischen - Kaufleute zu werfen, das gute Vernehmen zwischen England und Russ- … land zn untergraben und dadurch den kaum aufgeblühten Handel zwi- - schen beiden Nationen zu vernichten; 4) sie môge erlauben, dass des - Schiffbaues und der Schiffabrt kundige Personen (masters which can make shippes and sayle them) nach Russland kommen, und dass 5) Ar- ‘tllerie- und andere Kriegsgeräthschafien aus England zu uns gesandt s werden dürften; 6) es solle durch Eidschwur zwischen ihr und ihm ab- acht werden, dass ein Souverän in des Andern Land kommen môge, im Fall er durch Unruhen in seinem Reiche dazu genôthigt werde; | dieses solle geheim bleiben; 7) sie solle zur Abschliessung des Bünd- nisses eine Person von Rang zu ihm senden; endlich 8) wünsche der Zar ihren Bescheid über alles dieses zum Petri-Paultage (29. Juni) 1568 rs Do Ausserdem bekam Jenkinson noch Commissionen, die er pu mit L. 5 für die ersten drei und mit L. 6 für die folgenden drei Jahre ; ommen. Ich weiss nicht gewiss, ob es beï dieser Gelegenheit war, dass Fran- Oder (Ouldre), der die von den Engländern beï uns eingerichtete Fabrik von + + s, d. h. euh Sacktuch, leiten sollte, herüber kam. — 210 — mündlich ausrichten sollte. — Hier muss die geheime Unterhandlung we- gen einer Vermählung mit der Kônigin Elisabeth angefangen haben. Das gewünschte Handelsprivilegium wurde am 22. September 1567 ausgefertigt. Es enthielt die Erlaubniss, nach Casan und Astrachan, nach Narwa und Dorpat, nach Bulgarien, nach Schamachien u. s. w. Handel zu treiben!). Am Eismeer und am Weissen Meer sollten die Häfen allen nicht zur Compagnie gehôrigen Kaufleuten verschlossen sein. Die Häuser der Compagnie in Moscau, Wologda und Cholmogorü wurden ihr zugesichert. lwan Wassiljewitsch hatte 1567 zwei moscowische Kaufleute, Stepan Twerdikow und Fedot Pogoreloi, nach London gesandt, wo sie (die ersten, die dahin gelangten) im August ankamen und in dem Hause der Compagnie in Seething-lane einquartirt wurden. Sie hatten den ‘) Die Directoren der Compagnie schrieben 1566 nach Russland, man solle den Weg von der Dwinamündung bis Nowgorod und Narwa binsichtlich der Wasser- und Landcommunication zum Behuf des Waarentransportes untersuchen. In Folge dessen unternahmen Thomas Southam und John Sparke noch Ende Juli jenes Jahres, 1566, diese nicht uninteressante Reise. Sie fuhren auf emer Lodje von Chol- mogorü aus zum Solowetz'schen Kloster (der Abt desselben, Philipp, war gerade zum Metropoliten von Russland ernannt worden), bekamen da einen Fübrer für dem ersten und schwierigsten “Theil des Weges, segelten bei Soroka in die Mündung des Wäüg, und fuhren dann auf drei kleinen Bôten den Wüg hinauf so weit ‘es ging. Sie “2 sich oft genôthigt, ihre Bôte und Waaren über Land zu schleppen, ka- men endlich nach Voyetz, ruderten den Voyetz'schen See (Wäügsee) entlang nach Telegina, das Flüsschen hinauf so weit es ging, von da aber auf Telegen “es. Po- venetz. Dann schifften sie den Onegasee hinab, durch den Swirfluss in den Lado- gasee und auf dem Wolchow nach Nowgorod, wo sie den neuen aus England über, Narwa gekommenen Agenten William Rowley vorfanden, der nicht AR Moscau reisen durfte, weil die Pest i in Nowgorod war. Das Ergebuiss von Southam's und Sparke’s Untersuchungsreise war, dass zwischen Powenetz und Nowgorod Waaren A AT PS ES nt e” er AT 47 # 4 zu Wasser befürdert werden kônnten, nach Povenetz aber müssien sie von Ssumy aus zu Lande im Winter transportirt werden. Damals wurde von Ssumy iel aux Weissen Meer gesottenes Salz nach Nowgorod zu Schlitten verführt. — 211 — Auftrag, Edelsteine und andere kostbare Sachen für den Zarischen Schatz gegen Pelzwerk einzutauschen. Sie brachten ein Schreiben des Zaren vom 10. April, welches in zwei Sprachen, russisch und deutsch, abge- _fasst war. Das deutsche habe ich aufgefunden. Es ist das älteste in England befindliche Schreiben eines russischen Regenten!). Die Kônigin . Elisabeth empfing unsere moscowischen Kaufleute auf ihrem Landhause - Oatlands, bei welcher Gelegenheit Henry Lane das Dolmetschen über- *nahm. Im Mai 1568 hatten sie Abschiedsaudienz in Greenwich. Elisa- à it * sin !) Der Anfang des Zarischen Titels fehlt. Das Vorhandene lautet folgendermaas- sen: «Obdorski Conde und aller Sieberschen‘ Lande, und Norden seiden beffeller “nd Her des Lifflendischen Landes und anderer Elisabeten Konigine zu Enge- “lant Franckrich und Hiberni und anderer. - Dem Erlichen und Leuchtlichem Konickrich Gesuntheit. Wir haben gesanth zu euger Landes seitten unser Kauff- eut Stefan Twerdiko und Fedota pogorela und mit inen haben wir gesanth wabre “aus unserm Schatze und sie sollen in eugerm Konickreiche zu unserm Schatze kauf- fen Saphir und robine, und Kleidewerk was inn unsernn Schatze dinet, und wonn Mnsere Kauffleut komen in euger Konickreich und so wolt iïhr ihnen lassenn ben frey und volt inen lassen mit eugern Leutten und aus andern Herschafften en welchere zihenn m euger Konickreich mit inen kauff schlan und beutten mit , und furkauffen was inen befollen in unserm Schatze nutze, auch Zoll tamgi fur uberfur und von hoffen und von herbergen und andere welchere Gerech- von unserer wabr und von diesen unsern Kauffleuten und von ihren Leutten Pibr nicht lassen nemen glich also wie auch wir in unser herschafftva von sern Leutten keinerlei Gerechticheit nicht lassen nemen und wos inen wurth ven zu zihen im ander Lande umb unser Bedarfs halber und so wolth ihr menn it geben und won diese unser Kauffleute haben erhandelt, und zuurüge zihen pns und so wolt ïbr sie durch euger Landt beleit sagen lassen das innen nich hte schaden von imanden oder aufhaltunge geschen und in euger schiffe wolt e lassen schiffen das sie muchten zu unser Herschaft gesunth komen. Geschri- in unser Herschafft hoffe der Stadt moskauw, Im ïhare von Schaffung der Welth im Aprile in dictum 10. unser Herschaft (übersetzt: our age) im 34 und unser hum Russischem im 20 Casanschem im 15 Astrachanschem im 13.»- Auswen- steht: «Eancarera Boxier muaocrüo Kopozesne arañucrkie 3eMAH GpaHUOBE XH- où 4 maBixB». Das Siegel ist gut erhalten. — 212 — beth gab ibnen einen (lateinischen) Brief, datirt vom 9. Mai, für den Zaren, sagte ihnen einige Worte und sie küssten ihr knieend die Handt)… . Bald nach der Eroberung von Narwa im Jahr 1558 hatten Engläander, die, nicht zu der russischen Compagnie gehôrten, Waaren dahin zu senden angefangen. Man stützte sich darauf, dass zur Zeit der Ertheilung des: ursprünglichen Privilegium’s Narwa nicht zu Russland, wohl aber schon! lange vor Chancellors Fahrt zu den Hansestädten, gehürt babe. Die Compagnie wirkte 1566 eine Parlamentsacte aus, nach welcher blos. ihre Mitglieder, deren Zahl sich damals auf vierhundert belief, von » England aus dahin Handel treiben durften. Sie hiess jetzt: Fellowship « of english merchants for discovery of new trades. Christopher Hudson | wurde mit Waaren nach Narwa gesandt und sollte dort ein Handelshaus für Rechnung der Gesellschaft einrichten. Demungeachtet fuhren meh- rere Engländer fort, Privatgeschäfte in Narwa zu machen. LES Sigismund, der Kônig von Polen,. that alles Môgliche, um die Com munication zwischen England und Russland zu hindern. Ich besitze Copieen L von mehreren Schreiben desselben an die Kônigin Elisabeth aus den | Jahren 1567 und 1568, in welchen er sich über diesen Handelsverkehr beschwert, indem durch denselben Russland nicht nur viele zum Krieg= führen nôthige Sachen bekomme, sondern auch, was das Schlimmste sei,« PTT MD 7 xt ) Stepan Twerdikow war schon früher m den Niederlanden gewesen. En hatte damals zu Antwerpen den Simon von Salingen und Cornelius de Meye besucht. Diese beiden Personen schifften 1566 von der lappländischen Küste zur Mündung der Onega und begaben sich von da, als Russen verkleidet, über Kargo= pol nach Moscau zu Twerdikow als zu ihrem Bekannten, um sich beï ihm Rathis zu erholen, wie sie ïhre Klage über den an einem ihrer Landsleute verübten Mord" beïm Zaren anbringen kônnten. In London befanden sich unsere moscowischen Kau . leute zur Zeit als die erste PBürse dort unter Sir Thomas Gresham's Leitung gen baut ward. Sir Thomas war damals (1567-1568) viel in London anwesend.. … ; — 213 — Leute erhalte, die nützliche Kenntnisse und allerhand technische Künste daselbst verbreiteten!). Um dem Handel der nicht zur privilegirten Gesellschaft gehôrigen D. in Narwa Einhalt zu thun, schickten die Directoren im Herbst 1567 Lawrence Manley dahin; die Kônigin gab ihm ein kurzes Schrei- 4) So schrieb er unterm 13. Juli 1567: «Quominus autem navigationem in Mos- 4 coviam permittere possimus, videt nos Serenitas Vestra gravissimis non solum nostris privatis, sed etiam religionis et rerpublicae totius christianae rationibus prohiberi. Instruitur enim hostis, ut diximus, commeatu, instruitur, quod magis est, armis in “illa Barbaria inusitatis, instruitur, quod quidem maxime ducendem esse existimamus, artificibus ipsis, ita, ut etiamsi ad illum nihil praeterea importetur, tamen opera arti- 4 cum ipsorum, qui illi, vigente ejusmodi navigatione, libere summittuntur, facile omnia simul et fabricentur in ipsa illius barbara ditione, : quae usus, ipsi belli re- _ quirit, et quae uti hactenus ipsi ignota fuerunt». Am 3. März 1568 schrieb er: «Cum enim hac navigatione recens admodum instituta, hostem non modo regni nostri émporarium sed etiam omnjum nationum Jiberarum baereditarium, Moscum, mguo- bus ïlli paulo post, ad interitum, are absit, omnium nostrorum abutatur, speran- profecto nobis esse non existimamus, ut banc ejusmodi navigationem liberam patiamun». - Hakluyt hat emen Brief von Sigismund aus dieser Zeit gedruckt, denselben irrig vom Jahr 1559 datirt. Hier steht: «We know the Moscowite to grow mightier by the increase of such things as be brought to the Narve, ile not onely wares but also weapons heeretofore unknowen to him, and artificers d arts be brought unto him: by meane whereof he maketh himself strong to quish all others. We seemed hitherto to vanquish him onely im this, that he was of arts, and ignorant of policies. If so be that this navigation to the Narve con- ; What shall be unknowen to him? The Moscowite, with those things that be brought to the Narve, and made more perfect m warlike affaires with engines of Warre and shippes, will slay gr make bound all that shall withstand him: which 04 defend». 28 — 214 — ben vom 14. October an den Zaren!). Ein Vierteljabr später wurde George Middleton nach Moscau gesandt; er brachte ein ausfübrlicheres Schreiben der Kônigin vom 10. Februar 1568?). Iwan Wassiljewitsch liess ihn fragen, ob er etwas über Jenkinson’s Zurücksendung zu ibm wisse, und da er keine befriedigende Antwort érhielt, so nahm er es übel, dass die Kônigin die ihr durch Jenkinson gesandte mündliche Mit- theilung und den Antrag eines engen Freundschaftsbündnisses hintanstelle und bloss wegen kaufmännischer Angelegenheiten Leute schicke und an ibn schreibe. Da man in London erfuhr, dass weder Manley noch Middleton etwas habe ausrichten künnen und dass man sie mit sebr mistrauischen Blicken ansehe, so ward im Juni desselben Jahres Thomas Randolph, ein geübter Diplomat, nach Moscau abgefertigt5). Mit ihm 1) Mit Manley kam auch Nicholas Proctor, der später Agent in Moscau wurde. Zu bemerken wäre, dass Manley abgesandt ward, ehe noch Jenkinson mit dem Schreiben und den Aufträgen des Zaren nach London zurückgekehrt war: 2) In dem durch George Middleton (er war ein gentleman) gesandten Schrei- ben der Kônigm erwähnt sie jedoch nur ganz kurz, dass sie durch Jenkinson des Zaren Zuschrift vom September 1567 erhalten habe, dass sie ihr hôchst angenehm gewesen sei und dass sie das ïhr und ïhren Untergebenen erzeigte Wohlwollen. | dankbarlichist anerkenne. Dagegen erzählt sie Folgendes mit einiger Ausführlichkeit: «Inter alia mandata hoc habet (Georgius Middleton) praecipuum, ut sedula agat cum Vestra Maiestate de apprehendendo, primo quoque tempore, certos istic (in Narwa) Anglos (Thomas Glover, Ralph Rutter, James Watson, Christopher Bennet) qui, ad apertum contemplum nostri, ad summam fraudem nostrorum, ad non lenem irjuriam etiam Vestrae Majestatis, nimium infidos, iniuriosos et iniquos, nobis omnibus sese gesserunt. Qui, uti accephnus, clam. insciüis eorum dominis, qui hic in Anglia sunt,, cum polonis foeminis concubia contraxeré, et propterea, si ratio apprehendendi eos non maturius, non tutius ineatur, pertimescendum est ne brevi in Poloniam confü- « giant». Uebrigens wird gemeldet, dass im Frübjahr ein Gesandter mit einigen ange- Le : sehenen Kaufleuten nach Moscau abgefertist werden solle, um über commerzielle Angelegenheiten und andere Dinge das Nôthige zu verhandeln. *) Thomas Randolph, geboren zu Badlesmeresin der Grafschaft Kent, halte è zu Oxford in Christ Church College studirt, war später Principal des heutigen Pem- — 205 — y kamen: sein Secretär George Turberville!), die Kaufleute Thomas _Banister und Jeffrey Ducket, die nach Persien zu gehen wünsch- ten, James Bassendine, James Woodcock und Richard Browne, die von der Petschora aus eine Untersuchungsreise zur See ostwärts über ] 1 Waigatsch hinaus machen sollten, und noch mebrere andere Personen. Sie kamen auf der Rosen-Insel an der Mündung der Dwina am 2. August an°). … Nach Moscau gelangten Randolph, Banister und Ducket am 16. October. Sie wurden in dem für Gesandte erbauten Hause logirt, es ward aber niemand zu ihnen gelassen, bloss Dr. Reynolds und einige englische Meisterleute besuchten Randolph verstohlener Weise. = Dieser hatte ein ganz kurzes Schreiben der Kônign Elisabeth vom — _broke College, und ging beïm Antritt der Regierung Mary's 1558 nach Frankreich. + Von der Kônigin Elisabeth war er seit 1560 in den Angelegenheiten mit und - wegen der Mary Stuart als ihr thätiger Agent in Schottland gebraucht worden, and nachdem er bei uns gewesen war, sandte sie ihn wieder dahin. Er hatte damals den Titel eines Postdirectors. Im Jahre 4573 wurde er nach Frankreich gesandt. Er starb am 8. Juni 1590 und ward in der Kirche zu St. Petershill, Pauls Wharf, be- ben. Ich habe in England eine grosse Menge Briefe von ihm vorgefunden. Seine itwe, Ursula, geborne Copinger, behielt Quinborough Castle. !) George Turberville war der jüngere Sobn von Nicholas Turberville Wihitechurch in Dorsetshire. Er erhielt seinen ersten Unterricht in einer Schule bei Winchester und ward 1561 Fellow von New College in Oxford. Später betrieb * Advocatengeschäfte in London. Er galt für einen Dichter. Bei uns amüsirte er , an seine Freunde im England, Edward Dancie, Spencer und Parker in érsen zu schreiben, Er verweist Parker auf Herberstein's Buch über Russland, _glaubt aber irrig, dieser sei vom Kônig von Polen zu uns gesandt worden. ; -?) Randolph besuchte das Kloster St. Nicolai. Man brachte ihm dort Salz und xod dar, auch allerhand Fische, so wie ein schwarzes Schaaf mit weïssem Gesichte. f semer Reise durch Wologda gedenkt Randolph der Burg, welche der Zar da- bst von Stein und Ziegeln gebaut hatte (the walls faire and hie). Beï Jaroslawl vähnt er des 1565 von den Engländern auf der Wolga erbauten Fahrzeuges von gefähr dreissig Tonnen, um den Fluss zu hesegeln (which there was never seen efore); es hatte mit der ganzen Ausrüstung nicht über hundert Mark gekostet, 28* = A 12. Juni, welches den Erwartungen des Zaren keinesweges entsprach1), denn er hatte dem Jenkinson wichtige geheime Aufträge an Elisabeth gegeben. Randolph weigerte sich, dem Bojaren Fürsten Afanassy Iwanowitsch Wäsemsky (Statthalter von Wologda) und dem Djak Peter Grigorjewitsch vorläufige Mittheilungen über seine Sendung zu machen und daher unterblieb die Audienz. Endlich kam ein Schrei- ben der Kônigin Elisabeth vom 16. September 1568 über Narwa in Moscau an, in welchem die Randolph gegebenen Commissionen näher auseinandergesetzt wurden. Bei Abfertigung dieser Erklärung schrieb die » Künigin an den Magistrat von Narwa, sie habe mit Verwunderung ver- | nommen, dass Manley und Middleton daselbst angehalten worden, seien, und empfahl die prompte Beférderung ihres beigelegten Schrei- bens an Iwan Wassiljewitsch.?). 1) Die Kônigi sagt bloss: sie habe des Zaren Schreïiben vom September 1567 durch Jenkinson erhalten. Sein darm sichtbares Wohlwollen gegen ihre Uniter- thanen und gegen sie selbst erheische ïhren und ihrer Nachkommen imnigsten Dank. Sie sende jetzt Randolph, weïl der Zar gewünscht habe, es solle ein von ihr. Bevollmächtigter nach Moscau kommen. - Ich besitze die Copie der Randolph gegebenen Vollmacht. Banister und Ducket hatten auch ein ganz kurzes Schrei- ben der Kôünigin an den Zaren und eine Vollmacht als Abgesandte an den Schach von Persien. ’ 4 ?) Folgendes ist das Schreïiben der Kônigin Elisabeth nach Narwa aus Wind- sor vom 16. September 1568: «Magnificis et illustribus Narvensis Emporï, sub potentissimo Imperatore Russiae e, c. supremis Gubernatoribus, amicis nostris charis-« simis. - Magnifici, illustres amici charissimi. Misimus hoc anno duos nuncios Lau- rentium Manley et Georgium Middleton, utrumque nostrum perdilectum famulum, cum literis nostris ad Imperatoriam Maiestatem Russiae. Accepimus, facultatem transeundi per vestram Jurisdictionem ad Imperatorem vestrum nostro nuncio. Geor- gio Middletono a vobis esse denegatam. Quae res eo majorem nobis admirationem commoyet, quo certiores nos sumus, vobis incertum esse non posse, quaequam certa amicitiae ratio, quaequam magna et multa mutuae benevolentiae officia, inter vestrum Principem et nos, inter nostros utrobique subditos, amice et humaniter hoc tempore — 217 — In Folge dieses Schreibens der Kônigin hatten Randolph, Ba- - mister und Ducket am 9. Februar 1569 Audienz, bei welcher sie “dem Zaren nebst ibren Gesuchen verschiedenes Silbergeschirr überreich- ten‘). Einige Tage nachher wurde Randolph Abends zu Iwan Wassil- intercedunt. Sed cum certae jam res sunt momenti magni, quas communicandas habemus hoc tempore cum vestro Imperatore, et quas intelligere imprimis ntererit Sua Maiestate, propterea a vobis primum pro vestra ergo Principem vestrum obe- dientia, admodum requirimus, demde pro vestra, uti speramus, ergo nos quoque observantia etiam petimus, ut has nostras literas, quas cum his vestris conjunximus, 3 primo quoque tempore, ad Suam Maiestatem perferri curetis. Sic, ut nobis certo aliquando constet (id quod ut constare possit, diligenter procurabimus) vos fuisse in hac officii parte et vestro principi obsequiosos Magistratus et nobis gratos et officio- Sos amicos. Quo officio vestro, vos nobis non minimam, et commendationem a mestro Principe, et gratiam a nobis etiam poteritis promereri. Id quod vobis, pro nostra quidem parte, exploratum erit, cum ulla nobis ad id idonea dabitur opportu- nitas. Foeliciter valeatis» e. c. - Auch das neue mit dem hier citirten zur Beforde- rung gesandte Schreïben befriedigte Iwan Wassiljewitsch nicht. Es bezog sich auf - die Angelegenheiten der Kaufleute, zumal aber auf die Unordnungen in Narwa. Die Kbnigin äussert ihr Erstaunen darüber, dass Iwan Wassiljewitsch ein besonderes Handelsprivilegium an frühere Agenten und Comis der Compagnie, namentlich an lover, Rutter, Bennet und Chappell ertheilt habe. Dieses Privilegium wird beï uns erwähnt, als: Tlocysapesa >xa1opaanat rpaMOTa AaHHaa arAnHCKAMB | miinons Tomocy Msanosy chy laosapro 4a Paoy Msanosy ceray Pyreppy. CB TOBa- “pomme, uersipma ueros5romB, 7076 roy. Diese Engländer standen in Verbindung mit | Jacob de la Folia und andern Holländern. - Man hatte die Schreïben der Kôni- Elisabeth, und auch die der Directoren der Compagnie für Randolph und Maarcton nach Narwa an Andrew Atherton zur Befôrderung gesandt. Das Cf Randolph übergab Atherton dem gerade zu Narwa anwesenden Goldprobi- …rer Thomas Green. ‘“Hieraus entstanden für beide Unannehmlichkeïten; man zog _ Atherton, der auch Briefe aus Moscau nach London befôrdert hatte, semer Diener Moscau und Green gefänglich em. Atherton hiess bei uns Anxpeñ Yasanors. cy Narwa befand sich damals der Okolnitschy Grigory Stepanowitsch Ssoba- in, dessen aus so vielen schônen Jungfrauen auserkorene Nichte, Marfa Wassil- ewna, zWeï Jahre später die dritte Gemahlin des Zaren wurde. . 1) Mänley und Middleton waren aus Narwa nach Moscau gekommen und fanden sich bei Randolph, Banister und Ducket, Banister war schon in — 218 — jewitsch berufen, der sich mit ihm wäbrend der Nacht drei Stunden lang unterhielt!). Den Tag darauf reiste der Zar nach der Alexandrow- schen Sloboda ab und nach seiner Zurückkunft, im April, war Randolph wieder mehrere Mal bei ihm°?). Im Juni erhielt er, Banister und Ducket den Befehl, ihm nach Wologda zu folgen. Hier wurde das neue, von den Engländern gewünschte Privilegium ausgefertigt und am 20. Juni bestätigt. Am 24. Juni hatte er seine Abschiedsaudienz. Mit ihm sollte der Edelmann (6amxniü asopaauas) Andrei Grigorjewitsch Ssawin als Gesandter zur Kônigin Elisabeth reisen; der Djak Ssemen Sse- wastjanow ward zu seinem Secretären ernannt. Daniel Sylvester, einer der Handlungsdiener, ging als Dolmetscher, Thomas Glover aber zur Berichtigung der Handlungsrechnung mit. Ende Juli schiffien sie sich an der Rosen-Insel ein und im September langten.sie in London an. Moscau sehr krank; er starb auf der Reise, welche er am 3. Juli 1569 mit Ducket - und dreizehn andern Engländern von Jaroslawl aus nach Persien angetreten hatte. Das Jahr zuvor, 1568, hatte eine ähnliche Expedition von Jaroslawl aus dahin Statt gefunden. Bei dieser befanden sich Arthur Edwards und John Sparke. 1) Man muss nicht glauben, -dass bei dieser gebeim genannten Audienz wichtige Sachen - etwa wegen des Vermählungsprojects - abgemacht worden seien. Ich habe einen Brief von Randolph gesehen, wo er in Bezug auf diese Audienz schreibt: - «I had private tawlke with his Maiestie at good lengethe of maynie matters and cheïffeste poynts of my legation. Much hathe byne said of other parte but no reso- lution taken in anye thynge that yet I have in hande». Randolph war so spät Abends zu Iwan Wassiljewitsch gerufen worden, weil dieser am folgenden Morgen sich aus Moscau nach der Alexandrowschen Sloboda begeben wollte, . ?) Ein Schreïben von Randolph an den Zaren, worin er über Glover, Rut-” ter, Bennet und andere klagt, ist vom 12. April. Den Tag darauf verliess Iwan Wassiljewitsch wieder Moscau. Randolph schrieb an ïhn und an die Räthe am 7. Mai. Er klagte jetzt besonders über Bennet, welcher die Unverschämtheit gehabt hatte, in Narwa anzugeben, dass die Briefe, welche Randolph über diesen nés dl: 2 à = L x nat PTT CT Ort nach England sende, gegen den Zaren gerichtete Ausdrücke enthielten. Man hatte ibm nämlich Randolph's nach Narwa zur Beforderung nach England gesandte Briefe zu übersetzen gegeben. — 219 — Nach dem durch Randolph ausgewirkten Privilegium sollten alle in Russland befindlichen Engländer unter der Administration der von Iwan : Wassiljewitsch vier Jabre zuvor eingerichteten Obpritschina stehen und keinesweges von der Semschtschina abhängen. Das Handlungshaus der Engländer in Moscau war gelegen auf der Warwarka hinter dem Gostinoi Dwor bei der Kirche St. Maxim (Markcuus Mcnorbauuxs) auf dem sogenannten Juschkow'schen Hofe (FOmxogcriä 480p3). Ob nun gleich die Warwarka zur Semschtschina gehôrte, so ward doch das Haus . der Engländer ausgenommen. Eben so sollten ihre Häuser, welche sich in zur Semschtschina gezählten Städten befanden oder daselbst erbaut werden würden, ausnahmsweise unter der Opritschina stehen!). Die Compagnie in London hatte schon 1557 durch Nepeja, mittelst . seines Dolmetschers Robert Best, Kenniniss von dem Eisenerz und den Ukladschmieden im Nordosten von Wologda (so wie auch bei Tula) erhalten. Bei Nepeja’s Zurückreise hatten die Directoren den Wunsch » geäussert, Proben dieses Uklads (eine eigne Art Stahl) zu bekommen. penkinson erhielt 1566-1567 den Auftrag, beïm Zaren um die Erlaub- niss anzusuchen, dass die englische Handelscompagnie in Russland Eisen- _ werke anlesen dürfé. Nun ward dieses mit in das Privilegium derselben - ‘) In emem von mir copirten Brief schrieb Banister nach London: «so that … being of Opprisnay no man of Esemsekye dare meddle with the English». In der handschriftlichen englischen Uebersetzung des Privilegiums steht: «their other houses in our townes of the Sempskyes». Hakluyt aber setzt falsch: «houses in the towne of Senopski». Karamsin, der dieses in Hakluyt las und nicht errathen konnte, _ dass Senopski für Semski und towne für townes steht, glaubte, es sei eine besondere ‘ibm unbekannte Stadt, Senopski, gemeint. In der von mir gesehenen Handschrift des Randolphschen Privilegiums steht: «We have grannted them the said house at . “S. Maxims in the Moscko free», Hakluyt aber hat gesetzt: «at S, Maxims in the …halfe free». Dies ist wieder em unverzeihlicher Fehler. — 220 — eingetragen. An der Wütschegda, an welcher jetzt die Kreisstadt Ssolwü- tschegodsk des Gouvernements Wologda sich befindet, ward den Eng- ländern erlaubt, sich anzubauen!) und Eisenhütten zu errichten, wozu denn auch bedeutende Waldungen angewiesen wurden. Die Meisterleute zur Betreibung der Arbeiten und zur UÜnterrichtung der Russen in der Kunst sollten aus England gesandt werden, denn dort ward damals alles Eisen noch mit Holzkohle geschmolzen und verschmiedet, und erst ein halbes Jahrhundert später kam die Steinkohle oder vielmebr der Goke hiezu in Anwendung. Das an der Wäütschegda verfertigte Eisen sollte theils in Russland verkauft, theils nach England verschifit werden. Die englischen Kaufleute bekamen auch die Erlaubniss, ausländische Thaler einzuschmelzen und in gangbare Münze umzuprägen. Das Glo- ver, Rutter, Bennet und Chappell 1568 ertheilte Privilegium ward cassirt, und es sollten bloss zur Compagnie gehôrige Engländer in Russ— land selbst, und durch Russland in Persien Handel treiben dürfen. Je- doch wurde ausbedungen, dass Artikel von hohem Werth aus Enland sowohl als aus Persien zuerst in der Schatzkammer des Zaren vorgezeigt werden müssten, damit der Zar die erste Auswahl habe; auch sollten die Engländer verbunden sein, von ihm Aufträge zù übernehmen. Es wurde ibhnen erlaubt, die Repschlägerei in Wologda in der Nähe ihres Hauses auf dazu geschenktem Lande einzurichten. Auch bewilligte ihnen der Zar in Narwa einen Platz zur Erbauung eines Hauses. 1) Hakluyt hat: «We have graunted to the English Merchants leave to buy them a house at Wichida». In der Handschrift steht aber: «leave to buïld them a house». - In einem Briefe der Kaufleute Banister und Ducket vom 25. Juni aus Wologda fand ich: «He hath given the company a mine of iron with wood and ground to make the same six miles compasse, lying hard by the waterside and 5 like to growe to great commoditie both to the company and to our countryr. — 221 — Es ist Zeit, dass ich auch von dem Etablissement der Engländer an der Dwinamündung spreche, welches von unsern Geographen und Histo- rikern ganz übersehen worden ist. Es befand sich auf der Rosen-Insel. L« Der ôüstlichste Winkel des Südrandes der Dwina-Bucht im Weissen Meer, ôstlich von Nenoksa, wo Stephen Burrough und Chancellor zuerst den Fuss auf russischen Boden gesetzt hatten, war anfaänglich der Ankerplatz für die englischen Schiffe. Man nannte ihn: Rhede, oder Bucht (auch Hafen) des heiligen Nicolai. Die südlichste der vier Mündungen der Dwina, auf der Reineke’schen mn int 4 4 Karte die Nicol'sche, hiess damals die Korelische. Zwischen dieser und der nächsten, nôrdlicheren, nach wie vor die Pudoshem’sche genannt!), befindet sich eine Insel, welche auf der erwähnten Karte mit Jagrü Locrposs arpbi) bezeichnet ist, im Anfange des siebzebnten Jahrhunderts aber Jagornü (aropatiÿ) hiess, wahrscheinlich so genannt von jakor (sxopr, 1 ein Anker), eben weil hier, seit 1553, Schiffe zu ankern pflegten. È … Diese Insel hatte von den Engländern, wegen der Menge wilder en, welche hier wucherten, den Namen Rosen-Insel (Rose-Island) 4 erhatn. Jbr südlicher Rand ist vom festen Lande, auf welchem sich Kloster des heiligen Nicolai befindet, nur durch den schmalen, süd- chsten Ausfluss der Dwina getrennt, der früher, wie aus alten Documen- En zu ersehen ist, Malokurje (masorypbe) geheissen hat. à (ad; pui » 1). Die südlicheré Mündung hiess die Korelische, weïl sie gegen Korelien gerich- 3 _tet ist; die Pudoshem'sche hatte ihren Namen von dem gegenüber liegenden Pudo- _ shemje (früher auch Podushemje genannt; der Franzose Sauvage schrieb 1586 F udes-James) ; die Murman'sche ist nach dem Murman’schen Meer, der Nordsee, venannt und binsichtlich der Berésow schen, nôrdlichsten, welche für grosse Schiffe int, wissen wir durch Stephen Burrough, dass die Bucht beï derselben Bere- _sowa Guba (Birken-Bucht) hiess, 4 .. 29 — 222 — Auf dieser Rosen-Insel, wo ,,Damascener und rothe Rosen, Violen und wilder Rosmarin‘“ wuchsen, auch Fichten— und Birkenwald war, etablirten sich die Engländer, gegenüber dem Kloster St. Nicolai, bei einer Quelle mit vortrefflichem Wasser‘). Hier wurden aus den von England ankommenden Schiffen die Waaren in Doschtschenike und Nassaden ge= laden, um auf der Malokurje und Dwina nach .Cholmogorü und dann weiter nach Wologda transportirt zu werden. Aehnliche F ahrzeuge brachten auf dieselbe Weise russische Erzeugnisse die Dwina herab zu den Schif= fen an der Rosen-Insel, um nach England, von da aber bisweilen nach dem Süden Europa’s gesandt zu werden?) Hier war kein Zollhaus; es 1), Ehe sich die Engländer auf der Rosen-Insel niederliessen, hatten sie wol- len an der Beresow'schen Bucht ein Haus bauen; es sollte nicht über drei Rubel kosten. Stephen Burrough hatte schon am 29. Maï 1557 die Beresow’sche Barre sondirt und beïm niedrigsten Wasserstande dreizehn Fuss gefunden. Gray schrieb am 49. Februar 1559 aus Cholmogorü an Lane in Male: «I doe intend to set up an house at Boroseva over ta the place whereas the shippes shall ride; ‘it shall not cost above three roblés and yet:1f we will, there shall be two warme roomes in it». » 2) Von den im Jabr 1567 aus der Themse zur Rosen-Insel gesandten sechs Schiffen sollten nach der Vorschrift der Directoren der Compagnié, nur die drei klemeren mit Waaren für London, die übrigen aber mit Wachs und Talg für «Byskrye» und «Gallyssia» (in Spanien), für « bein (in Portugal) und für Rom geladen werden. Für Rom sollte auch Garn zur Probe und eine Quantität Flachs und Hanf geschickt werden (for the flax hathe as good a vent there as here and better all this last yeare). Die Directoren schrieben, es kôünnten m diesen zur Abfertigung nach dem Süden bestimmten Schiffen obenauf Ankertaue (nicht über zehn Zoll stark) Flachspacke, Koroben (mit Fellen, Garn u. d..m.), so wie andere nicht schwere für England bestimmte Sachen gelegt werden, die man zu Harwich (Harwedge) oder in den Downs leicht heraus nehmen und dann die Schiffe weïter segeln lassen kônne. Damals (1567) standen die Preise russischer Erzeugnissewin London so: Wachs der Centner L. 3, 14.s. auch L. 4; Talg 18 s; Flachs 28-3054 Hanf 12 s.; getheerte Taue, von den Engländern in Wologda bereitet 18 ,s. (frü= her hatte England seine Taue aus Danzig bezogen}); Garn das Pfund 11 d.; Mhran @ Le ‘à 4 + — 223 — war ganz freier Handel, man führte ein und aus, was man wollte. Hier, im Hause der Engländer auf der Rosen-Insel, wurden nicht nur die ankommenden und abgehenden, oder vorbei reisenden englischen Han- delsleute, sondern auch die Gesandten logirt und bewirthet. Hier hatten Southam und Sparke 1566 einen Tag (den 13. Juli) zugebracht, als sie ibre Fahrt von Cholmogorü nach Nowgorod machten. Von hier aus batte Randolph 1568 das Kloster St. Nicolai besucht, von hier schrieb er, so wie auch Banister und Ducket am 12. August (1568) durch William of Burrowe‘“ an Sir William Cecil; hier ertheilte dieser Burrowe damals dem James Bassendine seiñe Instruction für die von der Petschora aus nach Osten projectirte Fahbrt. Das von dem Gesandten Ssawin der Kônigin Elisabeth überbrachte | Schreiben des Zaren Iwan Wassiljewitsch war, wie das Privilegium, » datirt: Wologda den 20. Juni 1569. Ich habe es im British Museum aufgefunden. Es ist das älteste russische Zarische Schreiben, welches England besitzt und hat daher auch aus diesem Grunde ein gewisses In- teresse. Die Stelle, wo es gefaltet war, ist durch Feuer stark beschä- - digt, so dass dadurch die Gramota in zwei Hälfien getheilt ist. Den Inhalt derselben scheint bis jetzt niemand untersucht zu haben; im Catalog der die Tonne L 10; Elenthierhäute das Stück 6 s. 8 d.; Häute für Gerber 3 s. 4 d. — Man wünschte damals, was merkwürdig ist, eine Quantität russischer Wolle zur Probe zu haben, weïl sie für gut zur Verarbeitung in Hüte und Filze gehalten wurde. Die Directoren der Compagnie schrieben : «There ïs a certayne kind of - woll verie good im those parts for hatts and ffelts. ‘The Tartarians are accoustomed 0 make their clooks therof, yt is much like the Estrich wooll. We praye you to . d us some therof for a pruoffe, for we have more perfect ffelts made here in L don at this present, than any are made in Spaigne and in great quantitie also». = Noch will ich hier bemerken, dass man dazumal aus England bedeutende Quan- ten Salz zur Rosen-Insel sowohl als nach Narwa brachte. An der Dywina, wo doch : |gesotten wurde, gewann man beïm Verkauf eines Pudes «six Dingots». 1 29* — 224 — Cotton'schen Bibliothek (Nero; B. XI, 90) steht sie als: zwei Schriften, Russische (two papers, Russian)!). cvs Leider ist gerade die Stelle der Gramota, wo der Zar seinen Un- willen darüber ausspricht, dass man seine eigenen Angelegenheiten über 1) Folgendes ist ein Auszug aus dieser Gramota vom 20. Juni 1569: «Gecrps Hamueñ Éausaseru. Boxnero muaocruio Kopoiesne araunckoï spannonckoù xunepeko 060poHHTEAHOË XpHCTHAHCKHE BBps1 4 AuWxL. Üro npucitaaza ec KE HaME nocAa CBOerO TOMOCAa _PaH4040ÿ 3B rpamoroio a B% Heä nucaa ecu.., PI mb Ty TON rpamoTÿ CecTpsi CBOeË BEIHAH M Bpa3yMAM rOPA3A0 H UTO TBOErO Haka3y CB HUM 61130 00 y TO Bce AO HalUBIXB YINb AOHECEHO. H TBOETO NOCIA TOMOCA PaHAOAa BBpHéHIMATO cAÿry TB0ero CB HECTHOCTHIO NOCOICKHMBE OÛBIJ2MB DPHHAIH H KaKb MeXKB HACE cB TO601 CB CECTPOIO cBOetO 6parcrsy H AI06PSH OBITH... H ABAO ABJATH Ch TEOHMH uOCAbI GOAPHHA CBOETO H HAMBCTHHKA BOAOTOANKOrO KHA3A OOOBACHA HBAHOBHMA B4- semckoro Ja Aika cBOerO neTpa FPHrOp5eBa H KaKb nPHrOKXb MeKB HaCB OPATCTEY H 10684 GBITH. H OBH HO HaleMY NOBEABHHI Ch TBOMMB HOCAOMB CECTPHI HAMIEIE CE TOMOCOMB CB PaHAOAPOMB Ha TOME H AOTOBOPE YAHHHAH. MH MEL TBOErO HOCAA TOMOCA PaHAO1va KB TeOB cecTp5 CBOe OTHYCTHAH à Ch HUMB Kb TEÔB NOCAa1H eCMA OTB CBOHXD PÉDHHAMAXE 6amxHero CBOerO ABOPAHHIA OMAPHA TPATOPHEEHUA COBANA Aa CR HHMPB AÏAKa CB0er0 ceMeHa CaBOCTRAHOBA H O BCHXE CBOMXB AbAeXL npurasalu ecM1 Kb TeOB CECTPb CBOEH CB CBOHMB HOCAOMB CE OBAPHEMB 3B lPHTOPHEBHYEMP cs COBHHEIME H CB TBOUMB NOCAOMBE CB TOMOCOME KaKB MX HaCB, OPATCTBY H 110684 GEITH H MeXB OOFHXE 3CMEAB NOKOI H 406POMY nPuÔLITEY OHITH. à O TOME OH ECH Ha HaCb He TOAHBHAA UTO NOCIA ECMA TEOErO Y COOH NO3a4EPKAAH. nocOMS TEOR 1034 Aepxalca TBMB O6BIYa6MB NO TOMY KaKB eCMA KB TCÔB TBOElO NOCIAHHHKA OHTOHIH OTUÿCTHAH H KOTOPEIE PHUH KB TeOb CB HAMB NPHKAIBIBAAH H KaKB [NO TBMB CPO= KOMB KaKB OBIAO KB HaMb GBITH OTB TeOA CECTPH HalUble KOPOAEBHPI ONTOBBIO H HâMB npo OHTOHBA BbAOMA HHKOTOPOrO He YUHHHAOCE à TBOH HOCONb TOMOCB PaHAO1PBE EIO M He NPHMOABKO HHO NPBINOIB NOCAAHHAKB TBOH IOPBH MEAAYBTHHE Ha PYrOAMBE. TaKBXKE H BBIBBIE MBCTA NPHIAH MHOTHE HOCAAHHHKH à CKASBIBIAHCE BCH TBUHMU TOH> BI H MBI XD BEABIH POCNPAUIHBATH TBOË HOCAAHHHKB ONTOHEH CECTPEI Hauye A0 Te6A AOIMOAHAH H UTO O TOME KB HaMB NPHKA3B ECTHAH H KaKb OHTOHEH KB HaMB OYAETB # HAH XTO HHOË BB €rO MBCTO KB HaMB OYACTR H OHH OÔHABCA TOPAOCTHEO Kb HAMb HHKOTOPOrO OTBBTY He YAHHHAH H Kb HaMeMY... ABAO BCTOPOUS. à BO.. BCBXB > 40 Hanepe4B AbJa KOHUAIOTHA Aa NOTOMB DPHÔBITKOBR HIUYT'E. à H NOCOMB TEOB TOMOcB NpubxXABIIBI 3a TME KE 3AMEIUKAAB UTO NOCHIAAAH ECMA KE HEMY H DATA HW méeré Er JTO0B ÿ HAIHXB COBBTHHKOBL OBIAB H AAA TOTO HSBECTHAB CB KaKUMB OH A5iouS x s — 225 — die des Hande!s vernachlässigt, vom Feuer beschädigt. Hier stand, dass des Souverän’s Sachen immer den Privatinteressen vorangehen müssen). : Ssawin übergab der Kônigin Elisabeth die russische Gramota nebst lateinischer und italienischer Uebersetzung?). Er sparte keine - HPHBXAAE H MBI0B HOTOMY €rO NOCOACTBO PHHAAH AAA TOrTO YTO eCMA KOTOPOE CA0B9 £ IKASBIBAAH Kb TeOB KB cecTpE cBoe“ CB OHTOHLEMB H TOMY AbAY ABHO GLiTH He HpHTOX'P H HNOCOAB TBOH He n0BXaAB XXE Kb HAIHMBE Goapom» Ha COBBTE H TO ABAO à 3a TÈMB HpOBOAOKAOCA H KakKb UOCO1B TBOH HAIUH OH BHACAB K 601poM8 HAIUHMB TO … H3BECTHAB UTO 3à HHMB O TOMB AbAE UTO ECMA KB TeOB CE OHTOHBEME IHPHKA3HIBAAH npukass ecTb H Mbl €TO YYaAH XKAAOBATH H TO ABAO HNOUAAOCE ADAATH H COBEPLUHBE TO ABAO OTIIYCTHAH €ECMH €rTO KB TeGB CB CBOHMB HOCIOMb CB OHAPHEMB 3B Tparopp- esxaeup CB COBHHLIME. a YTO eCH npHCiaia KP HaM# CBOIO TPaMOTY CB CBOHMB TOH- UOMB CB IOPLREMB CB MHAAIOHTHHEIME H CB KYHUbI O KYICEUHKOMB AbA1E H O CUETE H Mbt To HPHKA3AAH G0apauy CBOCMY H HaMBCTHHKY BOAOTOALUKOMY KHA3EO O64HACLHO HBaHO- BHMIO BA3EMCKOMY CB TBOHMB [OCAOMB CB TOMOCOMB CBICKATH H KYOULI TBOH CE TEMU Kynnpr KOTOPBIE Y HaCB BB HalleMB rocyAapECTBE CB TOMOCOMB CUHTAAHCE Aa Ccue- | CTHCE 3AñCce He YMBAH. H MI AAA cueTry OTUYCTHAH Bb TBOIO 3€MAIO TOMOCA HBaHOBa , CROHM'b HOCAOMB Cb OHAP5EMB 3B TPHTOPLEBHIEMPE H OHH MEXKB CO0A TAMB CO- TA à KB Te6$ KB cecTpB cBoeñ KOPOAEBHE €AH3aBETH O TBOHXB KYIUBXB O TOMOCE 0 pave Aa 0 XpHCTOHPOpPE TIPHKa3a4H €ECMA TOBOPHTH CBOHMBE CAO0BOMB IIOCAY CBOEMY AP BIO TPHTOPBEBHUIO BB VeMB nepeAb TO6O10 TE KYOUBI BHHOBATH H TLLÔB TBXE Kyn- f Bb AAA HAIETO CA0BA HOK44A0Ba4a ONa41Y CBOHO OTAa4a HMB HO TOMY UTO TB KYOLBI TOMOCB Aa pa®r Bb TOMB Aÿae ch Hauala OBIAH KakKb y Hacr CB TO6010 OBITH ATCTBY H A106BH. a TOCTEMB TBOHMB H KYUHOMB O TOproBie KaKB HM'B BB Halle 0 YAapECTBO H BbIHBIE rOCYAapCcTBa yepes3B Halle TOCYAaPCTBO XOAHTH CH TOPTOME L AAAU ecMA #paMoTy O0 TB0EMY TNPOIEHEIO H HO HXBb yeAOOHTBEO à Y TBOHXEXKE Kyl- b M TOMOCA Y HBaHOBa CB TOBaPHILH TpaMOTY €CMA BSAAH à TY €CMA TpaMOTy qu 6. “K..+ Haime 20684 4 Gparcrsa. [ana rpamorTa... MOCKOB... mupy 303 wscama i ifoH.. a HaPCTBB HAIHXE POCIHCKOTO KŸ° Ka3aHCKOTO 31 acTpaxaHCKOrO €. }) In eïner gleichzeitigen englischen Uebersetzung der Gramota steht diese of marchannt affaires and settinge our highnes affaires aside, as it is the use of all atries that princes affaires should be Grst ended and after that to seek a gaine». = *) In ïbrem durch Ssawin überbrachten Schreiben vom 18. Mai 1570 steht: both which tongues (the romayne and the italian) wee doe well understand». : ? + — 226 — Mübe, die Acte über das Freundschafisbündniss zwischen Iwan Was- siljewitsch und Elisabeth ausgefertigt. zu bekommen. Am 6. Mai 1570 reichte er eine Note ein, in welcher er bat, sie solle in russischer : Sprache (weil der Zar keine andere verstehe) Wort für Wort seinem Wunsche gemäss. abgefasst, von der Kônigin unterzeichnet und mit ihrem Siegel versehen werden; auch solle Elisabeth sie in seiner Gegenwart mit einem Eide bekräftigen. Er bat, die Kônign môge auch ihrerseits einen Gesandten mit ibm abfertigen, da dann Iwan Wassiljewitsch 4 eine äbnliche Acte ausfertigen werde. Er äusserte ferner den Wunsch, dass auch Anthony Jenkinson nach Russland gesandt werden môge, denn durch ibn sei diese Sache zuerst eingeleitet worden. 6 | Ssawin kam im Sommer 1570 mit Ssewastianow, Sylvester und Glover‘) nach Moscau zurück. Die Acte über das Bündniss ist vom 18. Mai. Sylvester hatte sie schon in London auf Sir William Garrard's Wunsch in's Russische übersetzt. Da sie bei uns im Archiv « zu Moscau ziemlich gut erhalten ist, so brauche ich nichts weiter davon zu erwähnen?). Ich erinnere nur daran, dass Elisabeth den Zaren Iwan Wassiljewitsch, der seit dem 1. September 1569 zum zweiten Mal Wittwer war, versichert ,,er werde mit seiner edlen Gemahlin und mit semen lieben Kindern in England gern gesehen sein“. dl | ) Es hatte sich in London ergeben, dass Glover der Compagnie über viertau=M send Rubel schuldig sei, die er nun an den Agenten in Moscau, Nicholas Proctor," zablen sollte. Glover ward von den Directoren der Compagnie, in F olge eme yon Iwan Wassiljewitsch in semem Schreïben gethanen Fürbitte, mit mehr se nuno behandelt, als ohne dieses der Fall gewesen sein würde. à 7) Ich habe im London ein anderes Concept zu dieser Acte vorgefunden. Dan steht: «We have thought good in some secrit manner to send your bighnes or. manifesl and certain token of our good. will to your highnes estate and ray th 4 our secret lettre whereunto non are privie besides ourselfe but our most secrit conncelln:… — 227 — » Unser Gesandtér Ssawin brachte aus England einen Mann mit nach Moscau, der viel Bôses bei uns angerichtet hat. Dies war der Doctor Elisaeus Bomel Er war geboren zu Wesel in Westphalen, batte in Cambridge Medëin studirt und galt für einen geschickten Astrologen. Das Volk in London lief ihm fast wie einem Zauberer nach, auch hatte éreinigen Anhang unter den Grossen. Der Erzbischof Matthew Par- ker liess ihn in die Queensbench setzen und man ging damit um, ihm, unter der Bedingung, dass er England sogleich verlasse, die Freiheit zu -geben, als er am 3. April 1570 an den erwähnten Erzbischof schrieb, er kônne das Mittel angeben, durch welches gewisse England bedro- Mende Uebel abzuwenden seien. Parker schrieb noch denselben Tag an Cecil, an welchen sich Dr. Bomel am 7. April auch selbst wen- -dete, wobei er ihm ein Fragment seiner Abhandlung: de utilitate astro logiae übersandte und aus der Geschichte darzuthun suchte, dass alle fünfhundert Jahre grosse Veränderungen in einem Reiche vorfallen. Zu- eich erinnerte er daran, dass gerade soviel Zeit seit der Normännischen asion verstrichen sei. Offenbar war Bomel’s Absicht, die Regierung invjener trüben Periode einzuschrecken und sich wichtig zu machen. … Anfangs Mai meldete Bomel dem Sir William Cecil, dass der m London anwesende russische Gesandte, also Ssawin, zu ihm ins Ge- ass g geschickt und ihn habe einladen lassen, nach Russlaid zu kom- men, oO. er einen guten Gehalt beziehen solle. Bomel bat Cecil, ésem Vorhaben nicht hinderlich zu sein, denn am folgenden Sonntage ichtigte : Ssawin, bei der Künigin um die, Erlaubniss zur Ausfübrung mzusuchen. Zugleich verspricht er Sir William, er wolle ihm fleissig übe Russland berichten und ihm auch jäbrlich kleine Geschenke (mu- [ scula grati animi significationes) von dort zukommen lassen. Wahr- — 2928 — scheinlich war man froh, Bomel los zu werden und leider kam er wirklich mit dem zurückkebrenden Gesandten Ssawin zu uns‘). ; Dr. Bomel war viel um Iwan Wassiljewitsch, sowohl in Mos- cau, als in der Alexandrow’schen Sloboda und in Wologda. Man irrt, wenn man mit Karamsin glaubt, er habe dem Zaren zuerst die Idee wegen einer Vermäblung mit Elisabeth beigebracht; er hat sie durch seine astrologischen Miystificationen und Berechnungen nur wieder an- geregt. Durch sein listiges und interessirtes Treiben hat er Iwan Was— 1) Folgendes ist der von mir im Original gesehene Brief, welchen Bomel.an , Cecil aus der Queensbench schrieb: «Illustris Domine. Menstruum jam prope tem- pus aderit, quod servitium et operam meam Regiae Majestati per tuam magnificen= tiam addicerem viamque ostenderem qua sine ulla sanguinis effusione hisce intestinis malis mederi posset. Verum quod tam opera quam inventum ïllud meum tuae magnif. non arrideant temporis dilatio testatur. Cum ïgitur indies ad me legatus M Ruthenicus (dies ist Ssawin) nuncios mittat meumque servitium non sine largo sti= pendio anpuo expectet, ego autem nihil omnino sine tuae magnificentiae licentia et consilio ea in re sicut et in alüs agere mecum constituerim, obnixe oro servo meo (er hatte erst: uxori meae geschrieben) m literis optime instituto mentem tuam aperte . indices prius quam legatus die solis proximo libellos meos supplices Reginae exhi beat, causamque meae detentionis in hisce squalidis carceribus ostendat, atque exi- | tum liberum ex bac insula ad Russiam pro me impetret. Hos gratius nihil miïhi fe ceris meque in perpetuum ita tibi devincies ut si Regia haec Maiestas mea opera uti volet, hic me ad nutum semper paratum habiturus sis; si vero ut discedam hincm concesserit, non Moscovitarum et vicinorum lantum mores, temperamenta, coeli qua- | litatem, regionis situm, et res ibi memorandas ex literis meis inde ad te datis cogno= sces, sed et annuatim ea a me mupuscula grati animi erga te significationes accipies, L quae lata illa regio protulerit. Postremo, si Regiae huic Maiestati arte mea pro desse non possim, .obnixe oro tuam magnificentiam ut legato pro me apud: serenissie, mam nostram Reginam oranti Acbates adstes, autorque sis Regiae Majest. ut po 4 vinculis hisce liberet, Quod te facturum pro solita tua humanitate atque innata ir ; doctos ..... non dubito. Valeat tua magnificentia. Bomelii quaeso memor. sis. Ex vinculis Regüis. Tuae magnificentise addictissimus Eliseus Bomelius mn sicus ». Auswendig steht: «To the right honorable Syr Wylliam Cecille Kaiïg principall secretarie to the Quenes most excellent Maiestie these ». #08 — 229 — siljewitsch gewiss zu mancher raschen That verleitet, die ohne ihn nicht Statt gefunden haben würde. Sein fürchterliches Ende soll er sich hauptsächlich durch eine, in Verbindung mit andern Personen zu Gunsten des Künigs von Polen und des Kônigs von Schweden angezettelte Ver- schwürung zugezogen haben). Fwan Wassiljewitsch war mit dem, was Ssawin in London aus- er 1) Er ward nach der F olterung an einen Pfabl gebunden und an's Feuer ge- legt. Als man ibn sodann auf einem Schlitten zum Kreml hinausfuhr um ihn in einen … Graben zu werfen, will Jerome Horsey noch Leben in ihm bemerkt haben; er soil die Augen geüffnet und den Namen Christi ausgesprochen haben. Seine Wittwe Due geborne Ricards, reiste mit Sir Jerome Bowes im Jahre 1583 nach Eng- land zurück.- Der erwähnte Horsey, welcher Bomel in Moscau persünlich gekannt “hatte, schrieb von ïhm: «he had deluded the Emperor makinge him believe the Queen of England was yonge and that yt was very favorable for him to marry her». Horsey sagt auch: «he lived in great favour and pompe a skilfull mathe- “matician a wicked man and practicer of much mischieff, most of the Noble wear glad “of “his dispatch for he knew much by them. He had conveyed great riches and “treasures owt of the country by way of England to Waesell in Waestvallia where he was bowrn though brought up in Cambridge, an enymie alwaïes to our nation». _S mype sagte von Dr. Bomel: «he was a physician of great fame pretending to be 4 led much in art, magic and astrology as well as physic, perhaps the son of Hen- on s Bomelius a preacher of God’s word at Wezel». Als man durch seine lateinisch und griechisch, zum Theïl auch in Chiffern gefübrte Correspondenz-Kenntniss von 44 emem verrätherischen Treïben erhalten hatte, legte er sich aufs Leugnen, indem er sich auf emige Freunde verliess, die vom Zaren ernannt waren, mit dem Zarewitsch & lwan seine Sache zu untersuchen. Die Folter brachte ihn zum Geständniss. «Upon “ie racke his arms drawen back disjointed and his leggs stretched from his middell ‘oynes, his back and bodie cutt with wyre whipps confessed much and many things : jore than was written or willinge the Emperor should knowe. The Emperor sent . ps. ord they should rost him Taken from the pudkie and bound to a wooden pooel spitt his bloudy cutt back and body rosted and scorched till they thought no in him. Cast into a slead brought throw the castell. I prest amonge many others see him. Cast up his eys naminge Christ. Cast into a dungeon and died there». erzählt Horsey. Es wäre also nicht ganz richtig, wenn Karamsin sagt, er seï tlich verbrannt worden (scenapoano coxxems #8 Mocrst).. 30 a 930 — gerichtet hatte, keinesweges zufrieden. Dieser suchte sich zu rechtfer- | tigen, indem er schriftlich angab, dass er dort nicht nach Gebühr be- handelt worden sei. Obgleich Ssawin bald darauf starb, so blieb doch dieses Schreiben als ein der ce Kaufmannschaft nachtheïliges Document zurück. Der mit Ssawin in London gewesene Dolmetscher Daniel Syl- vester ward jetzt mit einem Schreiben des Zaren vom 24. October 1570 an die Kônigin Elisabeth abgefertigt. Diese Gramota enthält eme gedrängte historische Uebersicht des bis dahin béstandenen Verkebrs mit England; sie ist aber nicht richtig. Es wird z. B. gesagt, Chancellor sei drei Mal nach Russland gekommen. Der Zar beklagt sich, dass Jenkinson das ibm geschenkte Vertrauen rücksichtlich der geheimen Aufträge nicht gerechtfertigt habe, obgleich er ibn, eben so wie Ralph Ruiter, der als Dolmetscher dabei gebraucht worden war, einen Eid- schwur babe ablegen lassen. Er äussert nochmals sein Missfallen über Randolph, dass er weder an den Fürsten Wäsemsky, noch an sonst jemand babe vorläufig erklären wollen, ob er wegen der geheimen Auf- träge einen Bericht abzustatten habe!). Ssawin sei in London nicht so 1) Als Randolph Anfangs August 1568 an der Dwina «ankam, fand er im eng- lischen Hause auf der Rosen-Insel zwei Briefe von Richard Cheinie vor, über Pi ce - + “xS ee) ÉTE s deren Inhalt er unterm 12. August durch den nach London zurückkehrenden Wil- k liam Burrough an Sir William Cecil berichtete. Cheinie war der Meinung, dass Iwan Wassiljewitsch mit den Engländern deswegen so unzufrieden sei, well sich Jenkinson auf geheime Verhandlungen wegen des Zaren Vermählung einge- lassen habe, und er warte jetzt in Bezug hierauf vergebens auf einen Gesandten £ o von Elisabeth. Aus dem Ton, in welchem Randolph an Cecil schreibt, muss man schliessen, dass Jenkinson nicht den Muth gehabt habe, die ïhm vom Z mündlich gegebene Commission der Kônigin vorzutragen. Er sagt: «These two Jet- ters containe one matter against Jenkinson as [ believe more than is cawse as though he shold have dealt with this prince in some matter of marriage either with a ur — 231 — aufgenommen worden, wie es hätte sein sollen. Elisabeth herrsche als eine Jungfrau ohne Energie und überlasse den Kaufleuten die Leitung der Geschäfte. Nicht die von ihm, dem Zaren, geäusserten Wünsche, nicht die von ihm anbefohlenen Commissionen, sondern bloss kaufmännische An- gelegenheiten habe man im Auge. Daher habe er nun befohlen, sowohl das dem Randolph bevilligte Privilegium, als alle frühere, von Stund an aufzuheben. Zugleich erklärte er, dass er unter diesen Verhältnissen seine bisherige Absicht auf England für jetzt aufgebe!). Noch vor Sylvester’s Ankunft in London hatte die Kônigin, in Folge eines von den Directoren der russischen Compagnie erbaltenen fi) 4 is Emperor which is unlykelye or with his sonne them being married» u. s. w. Randolph's Instruction war ïhm aufoetragen zu sagen, die Kônigin glaube: 4 Jenkinson _habe vielleicht des Zaren Worte nicht ganz richtig wiedergegeben». bui)!In der englischen Uebersetzung der Gramota vom 24. October 1570 heiïsst es: «You have set aside those (our) great affaires and your councell doth deale with . our ambassadour about marchannts affaires. And your marchannts (nämlich die von … der russischen Compagnie) did rule all our busines and wee had thought that youe been ruler over your lande and had sought honor to your self and profitt to your conntrie and therefore wee did pretend those wightie affaires between you and us. But now wee percieve that there be other men that doe rule and not men but — bowres and marchannts the which seeke not the wealth and honour of our maïesties, — but they seeke their own proffitt of marchanndize. And you flowe in your maydenlie 5 estate like a maïde and whosoever was trusted in our affaires and did deceave us, — it were not meete that you should credditt them. And now seeinge it is so wee - } { Le n . 4 doe sett aside these affaires and those bowrishe marchannts that have been the oc- casion that the pretended welthes and honors of our maiesties hath not come to —…. passe but doe seeke their owne wealthes they shall see what traffique they shall 4 have here . . all those priviledges which wee have given affore time shall be from —… this daïe of none effect». Wäbrend der schwierigen Periode von 1567 bis 1571 war b William Rowley der Agent der Compagnie in Moscau. Er war mit dem Tuch- … handel wobl vertraut, denn er war sieben Jahre Lehrling dabeï gewesen und hatte sich in Holland und Deutschland mit dem Füärben und mit der Appretur der Tü- cher bekannt gemacht. 30* ÀTR Berichtes über die Cassirung der Privilegien, den bereits erwähnten Ro- bert Best, einen der russischen Sprache ebenfalls mächtigen und dem Zaren schon einigermassen bekannten Mann, mit einem Schreiben vom 24. Januar 1571 über Schweden zu Iwan Wassiljewitsch gesandtt). Elisabeth versichert, Ssawin sei in England mit allen Ehren empfan- gen und behandelt worden (nihil nec nostra nec aliorum opinione fieri potuerit honorificantius) und bittet, dass ihren Unterthanen der freie Han del, wie früher, gestattet sein môûge. Best kam nach Russland zu einer schweren Zeit. Es herrschte eine fürchterliche Hungersnoth und überdem wüthete die Pest auf eine grau- same Weise. Dies schien des Uebels noch nicht genug zu sein. Am Himmelfabrtstage den 24. Mai (1571) war Chan Dewlet Girei mit einem mächtigen Schwarm von Tataren bis nach Moscau vorgedrungen. À Es gelang diesen Barbaren, in den Vorstädten mehrere Häuser in Brand zu stecken und nach wenigen Stunden lag die ganze Zarenstadt so voll- kommen in Asche, dass, wie ein Engländer schrieb, kein Pfahl nach- blieb, an den man ein Pferd hätte anbinden kônnen. Hunderttausende von Menschen, sowohl Einheimische als Flüchilinge aus der Umgegend, waren theils verbrannt, theils in steinernen Kirchen und in Kellern er- 1) Die Kônign Elisabeth schrieb unter”m 2%. Januar (1571) an Johann Il; Kônig von Schweden, der Zar Iwan Wassiljewitsch habe ganz ohne Grund alle Waaren der Engländer im Russland confisciren lassen (inictis manibus sub arestô custodiantur). Die ces sende daher diesen Boten (nämlich Best, der aber nicht genannt wird), um mit dem Zaren (den sie hier mit Dux betitelt) über diese Angelegenheit zu verhandeln. Sie sagt ferner, die Kaufleute seien gesonnen, ini kommenden Frühjahr ihre m de ne | befindlichen Waaren zu exportiren, um für” die Zukunft nicht ähnlichen Unannehmilichkeiïten aussesetzt zu sein. Sie bittet daher den Künig, er môûge den Boten (Best) ingehitdert durch Schweden hin und zu= rück reisen, im Frühjahr aber die Schiffe der englischen Kaufleute eben so SENS den vorbeï passiren lassen. — 233 — stickt, theils in der Moskwa ertrunken!). Das Haus der Engländer auf der Warwarka ging auch in Feuer auf und in dem dazu gehôrigen Bier- keller kamen gegen dreissiÿ Menschen, Hauseinwohner und bei Annä- herung des Feuers darin aufsgenommene Bekannte und Fremde, um°). 1) Jenkinson erwähnt in seinem Briefe vom 8. August 1571 dasselbe, was Je- mand aus Kônig Sigismund's Gesandischaft am 20. Juni 1570 in's Ausland ge- schrieben hatte, nämlich: dass an einigen Orten Russlands der Hunger die Leute - gezwungen habe, ïhre Zuflucht in der Verzweiflung zu Menschenfleisch zu nehmen. Jenkinson bemerkt, die Pest habe damals gegen drei hundert tausend Menschen hingerafft, und um eine äbnliche Zabl sei Russland durch die mit Dewlet Girei eingedrungene Tatarenschaar ärmer gemacht worden. Daniel Sylvester muss am Ende des Jahres 1570 in London von der grossen Hungersnoth in Russland er- zählt haben, denn die russische Compagnie schickte im folgenden Jahr, 1571, aus England Getreïde an die Rosen-Insel. Ich habe schon bemerkt, dass wahrscheinlich … das Schiff: the Magdalene, auf welchem Richard Uscombe kam, damit beladen … war. Unter den damals bestehenden Vérhältnissen durfte aber das Korn nicht ver- …— kauft werden; erst 1572 wirkte Jenkinson in Staritza beïm Zaren die Erlaubniss . hierzu aus. Der Verkauf ward ganz zollfrei gestattet. ?) Darunter waren folgende Engländer: Thomas Southam, der 1566 die Fabrt von der Dwina nach Nowgorod gemacht hatte, und zwei andere Handlungsdiener: Bhomas Field (nicht Tofild, wie Uscomb den Namen copirte) und John Wa- - verley; Thomas Carver, der, entweder 1567 oder 1568 nach Moscau gekom- mene Apotheker, auch Thomas Chafin, einer der Meisterleute; die Wittwe des - Goldschmidts und Goldprobirers Thomas Green mit ihren beiden Kindern und zwei Kinder von Ralph Rutter; dieser selbst aber und seme Frau, so wie auch … John Browne und John Clarke blieben, wunderbar genug, am Leben. Der frü- here Agent Thomas Glover und der damalige, William Rowley, wagten es, um der Hitze und der schlechten Luft in dem Bierkeller zu entgehen, diesen zu ver- | um einen andern Keller zu erreichen. Cbgleich vom Rauch erblindet, ge- lang es ihnen und sie entkamen, aber ein Knabe, der ihnen auf dem Fusse folgte, Vo von den Flammen ergriflen. In diesem zweiten Keller war auch John D: der 1566 mit Southam die Fabrt nach Nowgorod gemacht hatte und | 1568- 1569 auf der vierten, von Arthur Edward's geleiteten Reise nach Persien mit | gereen war. Thomas Glover, der, wie wir gesehen, mit genauer Noth sein Leben dem Brande gerettet hatte, begab sich nach Narwa. Von hier aus sandte er unter dem 2. Juli (1571) seme Beschreïbung des Unglücks, welches über Moscau und — 234 — Die Einbusse war sehr bedeutend, sie wurde von dem damaligen Agen— ten William Rowley auf zehntausend Rubel angeschlagen. Iwan Wassiljewitsch hatte sich bei Annäherung der Tataren, von Serpuchow jenseits der Oka, ohne Moscau zu berübren, über Pereslawl über das Haus der englischen Compagnie hereingebrochen war, an Sr William Garrard, denältesten der Directoren (er starb noch 1571), als Beïlage zu einem Briefe, durch seinen Diener John Hunt, der mündlich das Nähere darüber mit- theïlen sollte, Er schrieb über die Catastrophe auch an Sir William Cecil, der, ihm unbewusst, seit dem 15. Februar den Titel emes Barons von, Burghley trug. Sir William Garrard schickte Hunt sogleich nach seiner Ankunft in London, nämlich am 17. August, zu Lord Burghley mit dem an ïhn gerichteten Brief und übersandte ihm auch die von Glover erhaltene Notiz. Eine andere, kürzere, nach London gelangte Beschreibung des Brandes scheint mir deswegen von Nicholas Proctor, dem späteren ersten Agenten in Moscau, zu sein, weïl er schreïbt, er habe . Moscau acht Stunden vor dem Thoresschluss und dem Ausbruch des Feuers ver- lassen und sei über Pereslawl und Rostow nach Jaroslawl geeilt. Nun finden wir Proctor bald darauf, Ende Juli, auf der Rosen-Insel, wo er dem gleichzeitig mit Jenkinson dazumal aus England angekommenen Richard Uscombe dasjenige über die Catastrophe mittheilte, was dieser von der Rosen-Insel aus, am 5. August an seinen Freund Henry Lane schrieb und was mit jenem Bericht im Wesentlichen übereinstimmt. Es wird z. B. in beïden gesagt, es seien in Allem fünfundzwanzig Personen im Hause der Compagnie umgekommen, während Glover ihrer dreïssig angiebt.- John Stow, der bekannte Historiograph Englands und London'’s, welcher damals an einer neuen Ausgabe semer «Englishbe Chronicles» arbeitete, hatte die beïden erwähnten, nach London gelangten Berichte, jedoch nicht treu, copirt und sie sogar, ganz unpassend, in einen verschmolzen; auch setzt Stow irrig, wo Glo- ver von sich selbst spricht: William anstatt seines Taufnamens: Thomas. Stow's Handschrift wird im British Museum aufbewahrt. Man hat darauf angemerkt: «ns bc Stows handwriting». Von diesem Blatte hat man für den Grafen Rumänzow eme. … hôchst fehlerhafie und unvollkommene Abschrift gemacht, welche man überschrie=" ben hat: «Destruction of Moscow by John Stow». Hierdurch hat sich Herr Ade= : lung, wie ich so eben sehe, verleiten lassen, zu glauben, Stow sei der Verfasser der» Bbeibutt, und habe sich 1571 in Handelsgeschäften zu Moscau befunden, woker Augenzeuge der Einäscherung gewesen sei und diese furchtbare Catastrophe beschrie- ben habe. Mit der erwähnten Copie ist eine Abschrift der von Jerome Horsey ges machten Uebersetzung eines Schreibens von Fedor Iwanowitsch an Elisabeth — 235 — nach Jaroslawl begeben. Hier befand er sich auf dem Wege von der Hauptstadt nach Wologda!), wo er, 1566, eine feste Burg, die eine aus Stein erbaute Schatzkammer enthielt, errichtet hatte und von wo er sich auf dort für ibn erbauten, geräumigen Wasserfahrzeugen zur Rosen-Insel begeben konnte, um sich nach dem isolirten Ssolowetz’schen Kloster oder im schlimmsten Falle nach England einzuschiflen. Späterhin residirte er in.der zwischen Moscau und Jaroslawl gelegenen Alexandrow’schen Sloboda (jetzt die Kreisstadt Alexandrow im Wladimir'schen Gouverne- ment). Von hier aus antwortete er der Kôünigin Elisabeth im August “ (1571) auf das durch Robert Best erhaltene Schreiben vom 24. Ja- … nuar. Er versprach die Privilegien zu erneuern, sobald ihm Jenkinson 4 genugthuende Auskunft über die ihm gegebene geheime Commission ge- - bracht haben würde?). Im Postscript zu diesem Schreiben steht, dass _ Iwan Wassiljewitsch so eben Nachricht von Jenkinson’s Ankunft - an der Dwina erhalten habe. 4 ‘A Wirklich war Jenkinson am 26. Juli, begleitet vom Dolmetscher Daniel Sylvester auf der Rosen-Insel angelangt, wo er einige Tage ber Dr. Fletcher) vom April 7097, d. h. 1589, zusammengeheftet. Diese letztere setzung einer Zarischen Gramota alt Herr Adelung für den Schluss von ar Es ist môglich, dass FL Wassiljewitsch sich sogar bis MR -Wologda ges batte; in diesem Falle blieb er aber nicht lange da. De). Man hatte Best aufoetragen, Iwan Wassiljewitsch zu ersuchen, dass Tho- s Green und Ralph Rutter, die man, nach Randolph's Bericht, gefänglich zogen glaubte, befreit würden. Green war aber bereits gestorben und wegen utter, der schon frei war und den man nach England verlangte, um der Com- ie über seme Handlungen Rechenschaft abzulegen, erklärte pre Wassilje- sch, dass er nach Erfüllung der erwähnten Bedingung entlassen werden solle. term 2. Juni (4571) schrieb Elisabeth durch Jenkinson nochmals wegen € reen's Befrerung. — 236 — verweilte! . In Cholmogorü musste er sich, wegen der noch immer— fort grassirenden Pest sebr lange aufhalten und erst am 23. März 1572 hatte er in der Alexandrowschen Sloboda Audienz bei Iwan Wassiljewitsch. In dem Schreiben, welches er überreichte, antwor- tete die Kônigin Elisabeth unter'm 2. Juni 1571 auf alle in des Zaren Gramota vom 24. October 1570 auseinandergesetzten Punkte?). 1) Er hatte die Fahrt wieder auf dem Schiff: the Swallow gemacht, mit welchem zusammen auch das Schiff Harry aus der Themse gekommen war. Der kurz vor Jenkinson's Ankunft auf der Rosen-Insel von Moscau dahn gekommene Nicholas Proctor theïlte ïhm mit, dass Iwan Wassiljewitsch hôüchst ungehalten auf ihn sei. Jenkinson fertigte Sylvester an den Zaren ab, und bat um Verhaltungsbe- fehle. Die Kônigin hatte ersterm, ausser dem Hauptschreïben für Iwan Wassil- jewitsch noch ein ganz kurzes mitgegeben, damit er solches voransenden künne, um seine Ankunft zu melden. Ich habe in Cambridge zwei Concepte zu solchen Schreiben gefunden. Sylvester konnte wegen der Pest-Quarantänen eben so wenig wie ein zweiter Bote zum Zaren gelangen, doch haben wir gesehen, dass man schon im August in ‘der Sloboda Nachricht von seiner Ankunft auf der Rosen-Insel hatte, Iwan Wassiljewitsch war damals in der Sloboda mit seiner merkwürdigen Braut- schau beschäftist und am 28. October heirathete er die aus so Vielen erkorene schône Nowgoroderin Marfa Wassiljewna Ssobakina. Diese Flos florum welkte aber schnell und schon siebzehn Tage nach der Hochzeit war sie dahin. Eine Woche nach des Zaren Beïlager hatte auch der Zarewitsch Iwan mit der auf des Vaters Schau für ihn erwählten Jewdokija Bogdanowna Ssaburowa Hochzeit gehal- ten. Der verwittwete Jwan Wassiljewitsch begab sich nach dem nicht lange vorher von ihm so schwer heimgesuchten Nowgorod. Er kam daselbst am 24. De- cember an und verliess es a pes am 18. Januar 1572. Nach semer ge ue in die Sloboda liess er Jenkinson von Cholmogory kommen. #) Von diesem interessanten Schreiben habe ieh auch in der ôffentlichen Biblio- thek zu Cambridge die Copie gefunden. Es ist auffallend, dass in demselben der m des Zaren Gramota vom 24. October 1570 befndliche Irrthum wegen dreimaliger Fahrt Chancellors nach Russland ungerügt wiederholt wird. Es heïsst ‘da: «Scri- bit deinde Serenitas Vestra eundem restes Chansler iterum et tertio missum et semper quidem honorifice tractatum et dimissum incolumem». In Bezug auf die ge- heime Commission steht hier: Jenkinson habe sie semer Zeit richtig erfüllt «eum ad vos hactenus non remisimus quod eïus opera adversus hostes terra marique uti- bamur». Manleys Benehmen wolle sie untersuchen lassen, Middleton aber \ — 237 — Bei der zweiten Audienz, welche am 13. Mai (1572) in Staritza (im jetzigen Twer'schen Gouvernement) Statt fand, erklärte Iwan Was- L A a siljewitsch dasselbe, was er schon durch Sylvester an die Kônigin geschrieben batte. Uebrigens fügte er hinzu, er sei jetzt durch Jen- . kinson's Sendung zufrieden gestellt und wolle die Privilegien erneuern; (quem probum virum cognovimus) müsse wohl nicht recht verstanden worden sein. Randolph habe von ibr den Befehl gehabt, dem Zaren ihr Schreiben direct zu übergeben , che, er noch mit den Räthen über den Inhalt gesprochen. Sie denke, Ssawin's Bericht hätte doch auf jeden Fall genugthuend sein müssen. In Erwi- derung der Anspielung auf die Art ihrer Regierung schreïbt sie: «lle (Jenkinson) verissime narrabit Serenitati Vestrae mercatores nullos statum et res nostras gubernare sed nosmet ipsos rebus gerendis invigilare ut virginem et reginam decet a Deo op- -timo maximo constitutam, nec usquam genlium cuiquam principi maiorem praeberi … obedientiam quam nobis a nostris populis; quod cum Dei optimi maximi munus sit eius numini gratias ob id agimus humilissimas et maximas». Sie hofft, das Privile- gum werde wieder gestatiet werden, erinnert an William Burrough’s Wegnahme von polnischen Freibeuterschiffen bei Narwa im Jabr 1570 und bemerkt: England ; Éônne Russland vielseitig nützlich sein «res omnis generis m vestrum imperium sub- … diti nostri: exportaverunt ad: conciliandam vestram benevolentiam, quas nos ad, alios üllos orbi terrae principes ‘exportari sinimus (hier wird auf Kriegsgeräthschaften an- spielt). Et vero possumus vobis confirmare multos principes ad nos scripsisse (sie éint vorzüglich den Kaiser Ferdinand und Sigismund, den Künig von Polen) : vestram amicitiam deponeremus, nos tamen nullis literis adduci potuimus quin “constanter in amicilia permanerimus». - Nach der ceremonielleh Audienz behielt Lan Wassiljewitsch den Jenkinson noch eine Zeitlang bei sich, da denn, aus- ser einem Secretär, nur der Dolmetscher Sylvester zugegen war. Der Zar sprach À von den Ursachen semes Unvillens. Ausser Manley und Middleton paunte er in zufrieden war; ich habe aber nirgends gefunden, dass Goodman von der Ko- L oder : von den Directoren der Compagnie px gehabt hätte, Jenkinson 31 — 238 — auch wiederholte er bei dieser Gelegenheit, dass er von seinem frühern Plan wegen England vor der Hand abstehe!). Am folgenden Tage erhielt Jenkinson die Entscheidung auf alle seine Gesuche, ein Schreiben an die Kônigin und das Versprechen, dass ihm das Privilegium nach Cholmogorü nachgesandt werden solle, auch wollte man den nach England verlangten Ralph Rutter zu ihm dort hin beordern. Er musste sich jedoch Ende Juli (1572) an der Rosen- Insel ohne das Privilegium und ohne Rutter einschiffen, und am 10. September landete er nach einer langen, hôchst gefahrvollen Reise an der Küste von Norfolk. Obgleich er ein ganzes Jahr in Russland ge- wesen war, so hatte er doch das einige Monate vor seiner Ankunft ein- geäscherte Moscau gar nicht gesehen. Elisabeth antwortete auf das durch Jenkinson überbrachte Schrei- ben vom 14. Mai (1572) zu Windsor am 20. October desselben Jahres. Sie sagt, Iwan Wassiljewitsch habe so viel gethan, dass gar nichts zu wünschen übrig bleibe (nihil uberius fieri potuerit, nec in amicitia honcrificentius). Sie. empfiehlt die zur Compagnie gehôrigen Kaufleute in Russland seinem ferneren Schutz, besonders aber den neuen Agen- » ten in Moscau, Nicholas Proctor, und die aus Persien zurück erwar- « 1) Da Iwan Wassiljewitsch beï, dieser. Audienz HP de ne Betragen mehre- rer Engländer in Russland anspielte, so will ich bemerken, dass schon fünf Jahre | früher die Directoren der Compagnie in London Vieles an der Lebensweiïse ihrer M" Moscau, Wologda und Cholmogorü beï der ‘Handlung angestellten Landsleute geta- delt hatten, Sie schrieben unterm 18. April 1567 an den Agenten William Rowley über die Unordnungen und Missbräuche, die sich eïngeschlichen batten, M CT SL 7 AL À se PORN pis Emme à z. B. grossen Weinverbrauch (typling), Unzucht, Hunde- und Bären-Halten, Herum- reiten (they ride when we goe afoote), unnützen Aufwand in Kleïdern (in velvets and silke) u. d. m. Es wurde ein uniformer Anzug vorgeschrieben und der Preis, eines jeden Theils desselben festgesetzt. Der Pelz (Pelch of furres), der doch drei Jabre dienen sollte, steht auf der Liste mit einem Rubel. — 239 — teten Banister und Ducket (Ersterer war bereits dort mit Tode ab- : gegangen). Sie bittet, den läingst nicht mehr zur Compagnie gehôrigen - Glover, Rutter und Anderen kein Gehôr zu geben, sondern sie durch Proctor nach England abfertigen zu lassen. Sylvester brachte dieses Den der Kônigin nach Moscau!). _ Am 15. April 1573 schrieb Iwan Wassiljewitsch durch Sylve- |_ster an Elisabeth, er habe ihrem Wunsche gemäss Proctor und den | andern zur Compagnie gehôrigen Engländern vollkommene Handelsfreiheit … verlichen, aber Glover, Rutter und andere Widersacher dieser privi- legirten Compagnie des Landes verwiesen. . « Die Kônigin dankte am 26. Juli (1573), und émpfahl dem Zaren den neuen Agenten der Compagnie, William Merrik?). - Am 27. October (1573) und am 26. Mai 1574 schrieb Elisabeth -wieder an Iwan Wassiljewitsch, unter dem ersteren Datum durch . *) Es ist merkwürdig zu sehen, wie sehr sich die Kônigin Elisabeth der An- re egenheiten der russischen Compagnie annahm; Wenn diese etwas von Iwan Was- witsch zu erhalten wünschte, so pflegten die Directoren Sr William Cecil, 571 Lord Burghley, ein Memorandum darüber zuzustellen und dieser machte Kônigin sodann seinen Vortrag. Im gegenwärligen Fall wurde das Gesuch der 1 pagnie vom Alderman Lionell Ducket am 18. October durch Daniel Syl- Her, welchem der Gang und Stand der Sache bekannt war, dem Lord Burghley andt. Ducket bat, Sylvester eine englische Uebersetzung des kôniglichen ibens zu geben, weil er kein Latein verstehe und in Moscäu sich kaum jemand ir finde, der im Stande sei, richtig aus dem Lateinischen in's Russische zu über- : .. Dieses war denn der Grund, dass namentlich Sylvester mit Elisabeth iben nach Moscau gesandt wurde, « L eDie Kônigin hatte von Sylvester gehôrt, es seien in Nowgorod Waaren der pagnie confiscirt worden, weil man erfahren, dass sich viele Éngliader von Jo- IIL, Kônig von Schweden, im Krieg gegen Russland' brauchen liessen. Sie sert die Vermuthung, es müssen Schottlinder sein, Andrew Atherton wird als 31° — 240 — Sylvester. Sie hatte erfahren, dass Ducket's Reisegesellschaft auf der Rückkehr aus Persien auf dem Caspischen Meer beraubt und dass meh- rere Personen bei dem Ueberfall getôdtet, andere aber verwundet worden seien. Sie bittet Ersatz anzuordnen. Zugleich meldet sie, dass die Com- pagnie jetzt, nach Wiedererlangung der Gunst des Zaren.und Entfernung Glover's und andere Unruhestifter, gesonnen sei, jäbrlich viele Schiffe nach Russland zu senden und dass sie William Burrough, den sie, die Kônigin, dem Zaren empfehlt, zu ibrem Hauptagenten ernannt habe{). Iwan Wassiljewitsch antwortete am 20. August (1574) durch Sylvester. Er beklagte sich über das Benehmen mebrerer Engländer in Russland, über das Kriegsdienstthun anderer bem Kônig von Schwe-— den und berührt von Neuem die Nichterfüllung seiner 1567 Jenkinson gegebenen geheimen Aufträge und der dabei geäusserten Wünsche. Am 9. Mai 1575 antwortete Elisabeth durch Sylvester, den sie auch mit einer ausführlichen Instruction versah?). *) Im Jahre 1574 waren auch mehrere Engländer von der Compagnie an die lappländische Küste wegen Tauschhandel gesandt. Es überwinterten dort: Roger. Leeche, James Alday, Christopher Colt und Adam Tunstall, ein Küper;. sie hatten noch einen Knaben bei sich. Seit 1565 war die lappländische Küste von Antwerpner Handelsleuten besucht worden. Im Jahre 1570 wurde die Korelische See zum ersten Mal von ïhnen besucht. Es kamen damals auch auf holländischen Schiflen italienische Künstler und Handwerker zum Ssolowetz'schen Kloster und gingen von da nach der Onega, um sich nach Moscau zu begeben. ?) Die Kôünigin bedauert, dass sich Engländer in Russland schlecht betragen haben : sollten; hofft aber, es seïen solche gewesen, die nicht zur Handels-Compagnie ge- hôrten. Sie wiederholt, dass die vermeinten Engländer in schwedischen Diensten wabrscheinlich Schottländer seien, denen sie nichts zu befehlen habe. Die Sache wegen der geheïimen Commission habe sie seit Jenkinson’s letzter Sendung als ab- gethan angesehn. Den Eïd wegen des Bündnisses habe sie nicht abgelegt, um kein Aufsehen zu erregen; ferner bemerkt sie, dass die Aeusserung ïhres Gesuches um ein Asyl m Russland ihren Unterthanen sehr missfallen haben würde. À Er en rte SE M gt Er + Soie RTE 236 * € t ? É 4 à L " heimen Gang in sein Zimmer gebracht) seine Aufträge gegeben. Die Zü- — 241 — _ Am 29. November 1575 hatte Sylvester in Moscau Audienz bei Iwan Wassiljewitsch in seinem Opritschino-Hause, welches er 1566 ausserhalb des Kreml's, jenseits der Neglinna bei der Wsdwüshenka, da erbaut hatte, wo früher das (im Jahr 1564) abgebrannte Haus seines Schwagers, des tscherkessischen Fürsten Michailo Temgrukowitsch, gestanden. Diese Audienz ist für die russische Geschichte merkwürdig, weil daraus erhellt, dass Iwan Wassiljewitsch damals so eben den tatarischen Chan Ssain-Bulat, der, wie es scheint, erst zwei Jahre zu- vor, 1573, getauft worden, wobei er den Namen Simeon bekam, unter . dem Titel: Grossfürst von ganz Russland (Beanrin Kaas Cumeous Berk- Gyaarognus Bcea Pycin) zum Regenten des Reichs eingesetzt hatte, wäh- rend er sich selbst nur Herr und Fürst von Moscau (locyaaps Kaas - sans Bacursepnus Mocrosckin) nannte. Iwan Wassiljewitsch gab dem Sylvester, der das Russische gut “ verstand, abermals seine Unzufriedenheit darüber zu erkennen, dass Eli- —. sabeth nicht auf alle von ihm aufgestellte Bedingungen des Bündnisses eingegangen sei. Er habe das, was jetzt eingetroffen, schon vorausgese- ben, als er 1567 dem Jenkinson (den er damals selbst durch einen ge- 4 gel der Regierung, die er bisher gelenkt, seien eben jetzt von ihm in —…. die Hände eines Fremden überliefert, der weder dem Lande noch dem S t , “ 1 . Herrscher-Hause angehôre; er, Iwan, habe jedoch den Reichsschatz in $ seiner Verwahrung behalten. Der hier gemeinte Fremde ist niemand anders, als der erwäbnte tatarische Chan Simeon Bekbulatowitsch1). Al o 1) Wir haben bis jetzt den Zeïtpunkt nicht genau gekannt, in welchem Iwan ‘% Wassiljewitsch den Simeon Bekbulatowitsch zum Regenten von Russland …cingesetzt hat. Da wir nun eine im Namen Iwan's, als Zaren, ausgefertigte Gramota — 242 — Seine Abschiedsaudienz hatte Sylvester am 29. Januar 1576 und zwar, meiner Meinung nach, nicht in Moscau, sondern in Moshaisk. An demselben Tage hatten hier die Gesandten des Kaisers Maximilian. IL, Hans Kobenzl von Prosseg und Daniel Prinz von Buchau, ibre kennen, die noch vom 1. December 1575 datirt ist, so dürfen wir annehmen, dass die Regierung des Grossfürsten Simeon gerade um diese Zeit (nämlich in den letzten Tagen des November oder in den ersten des December) angefangen babe, In Wil- lebrand’s Chronicle wäre also das Jabr richtig angegeben., Es heiïsst da: «Im 1575. Jahr trat der Grossfürst Iwan Basilovitz die Regierung seines Kayserthums einem, bei der Einnehmung Kasan gefangenen Tatarischen Fürsten Namens Simeon ab». Jerome Horsey, einer der zu jener Zeit in Moscau befindlichen englischen Hand- lungsdiener, meint, die Ernennung Simeon’s sei haupisächlich als eine Finanz- speculation zu betrachten. So hat er sie auch Dr. Fletcher beschrieben, dessen Büchelchen über Russland - es sei hier beiïläufig gesagt - fast ganz aus Horsey's Notizen zusammengesetzt ist, so dass Fletcher zu Horsey ungefihr in demselben Verhältniss steht, wie Paolo Giovio zu unserm Dmitry Gerassimow und in ei- nem kleïinern Massstabe Dr. Faber zum Dolmetscher Wassily Wlassy. Horsey sagt: Iwan Wassiljewitsch habe Simeon gekrôünt, aber ohne Solennitälen und ohne Zustimmung seines Rathes (crowns him but with noe solempnitie nor consent: of peers). Ferner erzählt er, Iwan habe sich selbst vor Simeon zur Erde ver- neigt und habe der hoben Geïstlichkeit, dem Adel und den Beamten dasselbe zu thun befohlen (He sitts in Majestie. The old Emperor Ivan comes and prostrates himself, causeth his metropolletts bishops priors noblemen and: officers to do the: like). Merkwürdig ist, dass auch Horsey, der Simeon’s Schwiegervaters, des Für- sten [wan Fedorowitsch Mstisslawsky’s Haus frequentirte, den Simeon einen Sobhn des Chan's von Kasan nennt. - Gerade um die Zeit der Installirung Simeon's,. und namentlich am 1. December (1575), langte zu Orscha an der Grünze des Reïchs eine Gesandtschaft vom Kaiser Maximilian Il. an; sie bestand aus Hans Kobenzl von Prosseg und ,Danïel Prinz von Buchau. Dieses musste dem Fürsten von Mos cau unangenehm sein, denn er konnte wobl nicht wünschen, dass der deutsche Kaï- ser auf diesem Wege von seiner Quasi-Abdication Kenntniss erlange. Gewiss hätte er Kobenzl und Prinz gern unter einem guten Vorwande ser iciens ibre Sen dung war aber durch ein Schreiben des Kaisers vom 25. September beglaubiot und sie waren die Ueberbringer seiner Chiffre mit einer Krone in hôchst werthvollen Diamanten. Der Bojar Nikita Romanowitsch Jurjew-Romanow, damals Slatt- halter von Twer, und der Statthalter von Moshaisk Fürst Wassily Andreje- — 243 — Entlassung erhalten. Iwan Wassiljewitsch sprach von Neuem mit Sylvester von seiner Abdication, bemerkte aber, dass er, sobald er es _wolle, die Regierung wieder- übernehmen kônne. Er erwähnte des mit Kaiser Maximilian IL. (eben damals durch Kobenzl und Prinz) …._ mitsch Ssitsky-Jaroslawsky waren nebst dem Djaken Andreï Jakowle- _ witsch-Schts chelkalow zu den bis nach Dorogobush geleiteten Gesandten abge- 4 fertigt. Sie überreïchten ihnen ein Schreiben, in welchem sie von Iwan Wassilje- _ writsch unter seinem gewôhnlichen Zaren-Titel gebeten wurden, ferner daselbst "1 | ss denn er kônne sie, wegen unternommencer Reiïsen (man sagte K o- enzl, es wären Betfahrien wegen der Fasten) nicht empfangen; es solle aber sobald als môglich geschehen und zwar nicht in Moscau, sondern in Moshaisk. Ganzer dre und funfzig Tage mussten die Gesandten in Dorogobush warten, während welcher … Zeit aus den Schatzkammern des Fürsten von Moscau vielerlei Prunkgerälhe nach ; Moshaisk geschafit wurde, um die*Gäste grossarlig empfangen und béwirthen zu . kônnen. Aller Vorsichtsmassregeln ungeachtet war ïhnen doch etwas von der Ab- | dication zu Obhren gekommen; sie hatten gehôrt, Simeon sei. vom Metropoliter —_sekrônt worden. Kobenzl schreïbt: «Paulo ante nostrum adventum quadtaginta rciter nobiles qui in caput ipsius (Joannis) iterum conspirarent, capite plexit, et ob improbitatem subditorum imperio sese abdicans, summam rerum Simeoni Czari Caza- « nensis filio (also wieder Sohn des Chan's von Kasan) tradidit et diadema quoque uti ex quorundam sermoni intelleximus per Metropolitim imposuit». Ko- nal's illirisch abgefasste und ins Italienische so wie auch ins Lateinische über- te Beschreibung seiner Gesandtschaft ist in Italien wiederholt falsch überschrie- worden; man glaubte nämlich, sie sei von dem 1579 in Russland gewesenen ipp Prenistain. Da man aber in der Beschreibung selbst las, dass ibr Autor nn oder Hans gcheissen habe, so schuf man einen Johann Prenistain (Pern- Dieser Fehler der Italiener ist auch bei Turgeniew unverbessert geblieben, Adelung hat Unrecht, dass er Karamsin tadelt, da das, was er selbst unter iann Pernstein und Philipp Prenistain sagt, unrichlig ist. Er bätte seinen um*leicht hemerken kônnen, wenn er das im Rumänzow’schen Museum be- iche italienische, falsch überschriebene und falsch datirte Manuscript mit der im copirten lateinischen Beschreibung von Kobenzl bei Wichman verglichen te. Adelung glaubt sogar, Kobenzl und Prinz seien in Moscau géwesen. s ganze Missionsgeschäft wurde aber in Moshaisk in. grosser Eïle zwischen dem 4 ‘und 29. Januar 1576 ‘abgemacht, und) selbst nachher lud Iwan Wassil jewitsch iese Gesandten nicht ein, nach Moscau zu kommen. Prinz, der uns auch einen — 244 — eingeleiteten engeren Freundschaftsbündnisses und wiederholte nochmals seine Aeusserungen von Unzufriedenheit mit der Kônigin Elisabeth wegen der gleichgültigen Aufnahme seines früheren Gesuches‘). In den ersten Tagen des Juli (1576) langte Sylvester mit einem neuen Schreiben der Kônigin Elisabeth auf der Rosen-Insel an; er Bericht hinterlassen hat, musste in Dorpat bis zum Mai auf den Fürsten Sachary Iwanowitsch Ssugorsky (Statthalter von Belosersk) und den Djaken Andreï Arzübaschew, die mit ihm zum Kaiser Maximilian IL. abgefertist wurden, war= ten. Uebrigens war der Empfang und die Bewirthung dieser Gesandten in Moshaisk sebr glinzend. Kobenzl versichert auf Rülterehre, dass er weder in Rom, noch i in Spanien eine bessere Aufnahme hätte finden künnen, wenn er vom Kaiser dahin gesandt worden wäre. Auffllend ist, dass weder Kobenzl noch Prinz Klage darüber führen, dass sie nicht nach Moscau eingeladen wurden; sie scheïnen sogar zu wünschen, dass man nicht. darauf RP DE werde. Iwan Wassiljewitsch: überschickte den Gesandten reïiche Geschenke für den Kaiser und liess hnen sagen: es würde ihm lieb sein, wenn Maximilian ihm «ain Pawmaister so Kirchen und Schlôsser woll pauen und mauern, Item ein Platner so guete harnisch schlagen khündte, Mer ain etliche guete khurze starkhe schône Püxen zuekommen liess ». 1) Da wir durch Kobenzl und Prinz bestimmt wissen, dass Iwan Wassilje- witsch am 29. Januar 1576 in Moshaisk war, so muss also Sylvester's Abschieds- audienz dort Statt gefunden haben. Auf den verschiedenen, von mir gesehenen; » Copieen der Notiz über diese Audienz steht zwar: «in his Town of Moscowia»; die- ses letztere Wort muss aber von den Abschreibern aus: Moshaisko gemacht worden sein, denn am 29. November 1575 schrieb Sylvestem: «in his Cittye of Musco (nicht \ Moscovia) and howse of Oprisheno». In diesen Abschriften finden sich auch noch andere Fehlér. Iwan Wassiljewitsch theilte Sylvester über seine Abdication F olgendes mit: «Allthough we manyfessted to thyne aparance to have enthronysed another in themperyall dignitye and thereunto have enthrowled both us and ours yet not so muche and the same not so farr resyned but that at our pleasure we can take the dignitye unto us againe and will yet do thearin as God shall instructe us for that the same is not confirmed unto him by order of coronation ne by con= sent elected but for our pleasure». Hier erklärt also Iwan Wassil jewitsch selbst, dass Simeon Bekbulatowitsch nicht gekrônt worden sei. Er sagte ferner zu Sylvester: «Behold (wahrscheinlich stand im Original: We hold) also seven Crow nes (für Turgeniew hat man hier copit: Provinces) yet in our possession with — 245 — begab sich nach Cholmogorü, wo er am 15. des genannten Monats, wäbrend er Vorbereitungen zur Weiterreise machte, im Hause der eng- lischen Handlung vom Blitz getôdtet wurde. Alle seine Papiere und mit ( ibnen das Schreiben der Kônigin, ja das ganze Haus ging in Flammen auf. Als Iwan Wassiljewitsch von diesem Ereigniss Nachricht erhielt, the cepter and the rest of the stately ornaments apertaynynge unto thempyre with- d . allthe Treasures belonginge to eache». Bei der Krônung von Fedor Iwano- “witsch, welche im Jahr 1584 Statt fand, sah mau in der ‘That sieben Kronen. So- - wohl Kobenzl als Prinz erzähit, dassIwan Wassiljewitsch (der doch nur Fürst von Moscau war) beï ïhrer Audienz im Moshaisk eine Krone trug. Ersterer verglich « sie mit der Krone des Papstes; er hatte das Jahr zuvor die Kronen in der Engels- burg gesehen. Neben dem Zarewitsch Iwan stand auch eine Krone. Iwan Wassil- jewitsch hielt in der linken Hand den Scepter, der Zarewitsch aber des Vaters …Stab (nocoxe, scipio). Während der Mahlzeit standen diese beiden Kronen auf einer Bank neben der Tafel. - Es war bis jetzt unberücksicht geblieben, dass Ko- “benzl und Prinz zur Zeit der Regierung des Grossfürsten Simeon Bekbulato- “witsch in Russland gewesen sind. Dieses erhellt aber aus dem, was Iwan Was- Siljewitsch am 29. November 1575 und am 29. Januar 1576 zu Sylvester gesagt hat. Horsey, der sich damals in Moscau befand, erwähnt zwar, dass der Grossfürst meon alle nach Moscau gekommene Gesandte habe empfangen müssen, und dass : ige sich dessen geweïgert (all Ambassadors to resorth before him, which some used); dies bezieht sich aber wohl auf Gesandte aus Asien. Von der kaiserlichen ésandtschaft hatte Horsey nichts gesehen. Wir haben eme Gramota vom Gross- en Simeon vom Januar 1576; diese ist also wabrscheïnlich vor Kobenzl's und z's, so wie auch vor Sylvester’s Anwesenheit in Moshaisk erlassen. Man muss C glauben, dass Iwan Wassiljewitsch, obgleich er nur den Titel eines Für- von Moscau trug, für die Gesandten des Éé Maximilian Il. eine Aus- e gemacht und eben deswegen ihren Empfang m Moscau vermieden habe, Er ahm die Regierung von | Neuem mit dem Anfang des Jahres 7085, denn vom r richtig : «ln dem 1576. Jahre trat der Grossfürst die -wieder an und s den gewesenen Kayser auf seine Landgüter gen Torsick (Torshok) gehen, be- te ïhn auch anbey mit dem Fürstenthum Otufee (Twer)r. Margeret dagegen Unrecht, wenn er sagt, Simeon’s Regierung habe zwei volle Jahre gedauert. sey schreïbt im Bezug auf Iwan Wassiljewitsch’s Entsagung: «the device his own head might have sett him clear beside the saddell, if yt had continewed 32 war er sebr betroffen; er rief aus: Gottes Wille geschehe! — So endete die durch Daniel Sylvester betriebene Unterhandlung!). Ich breche hier meine Uebersicht der frühesten Verhältnisse Russ- lands mit England, die etwas mehr als zwei Decennien umfasst, ab, obgleich die folgende Zeit auch manches Interessante darbietet. So er- but a little longer. Yt is happie he is become invested again in statu quo prius». Fletcher sagt natürlich dasselbe, obgleich mit abgeänderten Worten. Nach dem: Angefübrten hätte Simeon's Regentschaft vom Anfang December’s 1575 bis zum September 1576 (dem Arfang des Jabres 7085), also neun Movate, gedauert. Dass Simeon Bekbulatowitsch nun den Titel eines Twerschen Grossfürsten bekam, den ihm Fedor Iwanowitsch nahm, dass er erblindete, dass der erste falsche Dmitry ihn (am 29. März 1606) m's Kirilow'sche Kloster nach Belosero sandte, wo er den Namen Stephan bekam, dass Zar Wassily Iwanowitsch Schuisky am 29. Mai desselben Jahres (1606) befahl, ihn in’s Ssolowetz'sche Kloster überzuführen, dass auf seine Bitte der Fürst Dmitry Michaïilowitsch Posharsky am 25. Juni 1612 von Jaroslawl aus dafür sorgte, dass er in's Kirilow’sche Kloster zurückgebracht wurde, endlich dass er am 5. Januar 1616 starb und im Simonow'schen Kloster in Moscau (eben so wie seine Gemahlm Anastassja, die am 7. Juni 1607, als Nonne Alexandra gestorben war) beigesetzt ward, wissen wir. - Iwan Wassiljewitsch theilte Sylvester’n mit, dass er mit Kaiser Maximilian IL wegen eines ähnlichen Bünduisses, wie das mit Elisabeth gewünschte (durch Kobenzl und Prinz) un: terhandele, wiederholte nochmals Ausdrücke seines Unwillens über die Art, wie die Kônigin seinen Antrag aufgenommen habe und bemerkte: es müsse bei ibr Hoflarth zu Grunde liegen. Er gedachte der Vortheïle, die er den Engländern in Russland verschafft habe, erwähnte namentlich der Erlaubniss, Taue für die englische F lotte und Kauffartheischiffe in Russland zu verfertigen.. Er schloss mit der Aeusserung; dass er Elisabeth mebr Gefälligkeiten erzeigt, als sie ihm Beweise von Freund= schaft gegeben habe. Der Zarewitsch war bei Sylvesters Audienz, eben so 74 bei Kobenzl’s und Prinzs zugegen. *) Sylvester befand sich im der obern Etage des Quartiers, welches er im eng- lischen Handlungshause bewohnte. Der Schneider hatte ihm so eben ein Kiel (a new yellow satten jackett or jepone) für seine Reise zum Zaren angepasst und war kaum die lreppe hinabgegangen, als ein Blitzstrahl den Sylvester, Iseinen… Knaben und einen ihm gehôrigen Hund erschlug (pearcing down the collar of the inside of his new coate owt the right side of his body not outwardly dun burnt his deeske, lettres, howse all at instant). — 247 — sehe ich, zum Beispiel, aus einer Handschrift Jerome Horsey's (wel- cher im Jabre 1572 als Handlungsdiener nach Moscau gekommen war und sich am Hofe des Zaren Iwan Wassiljewitsch, auch bei Fedor _Iwanowitsch und bei Boris Fedorowitsch Godunow beliebt zu machen gewusst hatte), dass sich die Zarin Irina Fedorowna (Godu- … nows Schwester), welche 1580 mit Fedor Iwanowitsch vermählt : worden, mehrere Male in gesegneten Umständen befunden, ehe sie 1592 … zum ersten Male von einer Tochter, die frühe starb, entbunden wurde. à Horsey hat bei Beschreibung seiner im Jahr 1585-1586 in Aufträgen - von Fedor Iwanowitsch nach England gemachten Reise angemerkt: -,I spent a good time inquiringe of the learned phzicions of Oxford, * Cambridge and London their opinions and directions concerning the Em- poris Irenia in some difficult matters eop ronceprnon (for conception) ‘aHA nporBpaTuoHs (and procuration) 0e unaxpems (of children), had “been married seaven years (es waren 1586 nur sechs Jahre) and often KoncexRez (conceaved) with some other marriage matters, wWherein I was charged with secraecie“. Der russischen Schrift (er setzte jedoch im Wort conception ein p für ein n) bediente sich Horsey, um neugieri- gen Durchblätterern seines Journals unverständlich zu bleiben!). # L #e a) Horsey hatte damals der Kônigin Elisabeth gesagt, er habe Auftrag vom ! _Zaren Fedor Iwanowitsch, sie zu ersuchen, für seine Gemahlin, Irina Fedo- ' xowna, eine gute englische Hebamme ausfindig machen zu lassen. Es ward eine _angenommen und mit Horsey nach Russland aboefertist. Folgendes ist der von mini im Concept zu Cambridge aufgefundene Brief, éd die Kônigin Elisabeth , in. dieser Angelegenheit an die Zarin schrieb: «Elisabetha etc. Serenissimae Orine Russie Imperatrici etc. - Serenissima et potentissima Princeps amica et soror cha- rissima. Singularis quae de insigni vestra prudentia virtutibus rarissimis et moribus tanta principe vere dignis fama stsodeles crebro etiam sermone praestantis viri Doc- _toris Jacobi medici nostri confirmata facit ut Serenitatem vestram vero animi affectu —amemus, eique fausta et foelicia omnia ardenter optemus. Ideoque de valetudine et 32* — 248 — Nikita Romanowitsch Jurjew-Romanow, der Grossvater von Michail Fedorowitsch, hatte sein Haus in Moscau ganz nahe bei : dem der Engländer, indem nur die Kirche St. Maxim Ispovednik, da- zwischen stand. Als ibm einst Iwan Wassiljewitsch. plôtzlich all sein incolumitate vestra non sollicitae esse non possemus. - Îtaque non solum (quod no- bis amanter petit) obstetricem expertam et peritam missimus, quae partus dolores scientia leniat, sed medicum etiam nostrum qui nostram valetudinem curare solebat , ! praedictum Doctorem Jacobum una amandamus, hominem vobis antea cognitum fide plenum ut medica arte in qua excellit, obstetricis actiones dirigat, et’ vestrae valetu- dini fideliter inserviat. Cupimus enim,vehementer, non im hïs solum sed in aliis M etiam omnibus quae Serenitati vestrae placere possunt sororio animo libentissime gra- tificari. Quam Deus oplimus maximus etc, Datum e Regia nostra Grinvici die men- sis Martii 24. anno domini 1585 (dies ist 1586) regni vero nostri 27». - Es scheint mir, als ob man bei Uebersetzung dieses Schreïbens in’s Russische vorsätzlich die Stelle wegen der Hebamme ausgelassen habe. Es wird in derselben blos von dem damals zum zweiten Mal nach Russland gekommenen Dr. Robert Jacob gespro- chen. Wahrscheinlich geschah dies auf Godunow's Veranlassung, dem die Ankunft einer geschickten Hebamme für seine Schwester, die Zarin, unangenehm war. Auch … erlaubte man der Hebamme nicht nach Moscau zu kommen; sie gelangte nur bis Wologda. In einem von mir in England gesehenen Schreïben der Directoren der russischen Compagnie an Lord Burghley steht, die Zarin Irina Fedorowna habe gar nicht erfabren, dass von der Kônigin Elisabeth eine Hebamme für sie nach Russland gesandt worden sei (nor was the Empresse made privie of any suche wo- man [a midwife] commended from her Maieslie; the Empress never knew of her). » Nachdem die Hebamme mehr als em Jahr in Wologda verweïlt hatte, war sie genô- thigt im Spätjahr 1587 ganz unverrichteter Sache auf einem der von der Rosen-In- sel absegelnden Schifle nach London zurückzukebren. Da sie glaubte, Horsey seï «. es Tin SE Ude SC PIE Schuld, dass man sie nicht nach Moscau zur Zarin habe gelangen lassen, so reichte M sie bei der Kôünigin Elisabeth eine Klage gegen ihn ein.-Horsey war schon von Iwan Wassiljewitsch, im Jabre 1580, zur Ausfübrung emer wichtigen Commis- sion über Liefland nach England gesandt worden. Es handelte sich um die An- schaffung von allerhand damals sebr nôthiger Kriegsmunition. Des Zaren Schreïben: an die Kônigin Elisabeth und seine Instruction für Horsey wurde von dem Se-" cretär Sawwa (oder Saweli) Frolow mit Sorgfalt in dem geheimen Seitenbehälter … emer hülzernen Aquavitflasche von schlechtem Ansehen versteckt und Horsey hängte diese unter die Mähne seines Pferdes. Er gelangte glücklich nach London: Die — 249 — Hab und Gut wegnehmen liess, sandte er gleich darauf zu den Englän- dern nach Baumwollenzeug, um für sich und seine Kinder, also auch 4 für Fedor (später Philaret) Nikititsch, die nôthigste Kleidung ma- chen zu lassen. Für den Letzigenannten, der nachher mit seinem Sobn | Michail Fedorowitsch als Patriarch Philaret zusammen regierte, « schrieb Horsey, so gut er konnte, eine lateinische Grammatik mit rus- . sischen Buchstaben. Der junge Fedor Nikititsch fand grosses Ver- —. Kônigin Elisabeth bemerkte, dass des Zaren Gramota nach Brandwein roch. Sie befahl —… alles von Iwan Wassiljewitsch Verlangte abzulassen, und im folgenden Sommer, % 1581, kam Horsey mit nicht weniger als dreizehn grossen Schiffen, die für meun- … tausend Pfund Sterling Salpeter, Schwefel, Pulver , Blei und Kupfer fübrten, zur Rosen-Insel. Er hatte am Nord-Cap mit dänischen Schiffen ein Gefecht bestanden. Dem Zaren stattete er seinen Bericht in der Alexandrow’schen Sloboda ab und ernd- … tete seinen Dank. - Mit Horsey kam damals auch der Dr. Robert Jacob zum er- “ sen Mal nach Moscaü., Die russische Compagnie gab diesem bei der Abreise hun- - dert Rubel und unterhielt ihn auf seine Kosten, bis im December Iwan Wassilje- witsch ibm einen Gehalt bestimmte. Dr. Jacob ärgerte die Compagnie später nicht wenig, indem er für seine Rechnung grosse Quantitäten Wachs nach England sandte und dadurch der Compagnie Abbruch that. Sein Bruder starb m Russland und er kebrte nach Iwan Wassiljewitsch's Tode 4584 mit Sir Jerome Bowes, dem Depotheker Fincham und der Wittwe Bomel nach England zurück. Im Jahr 1586 chte Horsey vielerlei Gegenstände nach Moscau, wodurch er dem Zaren, mehr noch aber Godunaw ein nicht geringes Vergnügen machte., Darunter waren: zwel wen, zwôlf Hunde (mastive dogs, grey and bloud hounds), vergoldete Rüstun- ù Hhôren (admired especially the organes and virgenalls all gilt etc. never seing nor ermge the like before woundered and dclightésl at the lowd and musical] sut rof. Thousands of people resorted and steyed about the pallace to heer the e, my men that plaied upon them much made of and admitted into such pre- e often wher myself could not com). Die grosse Zufriedenheit mit den von sey aus England gebrachten Gegenständen war die Hauptursache, dass der Han- scompagnie ein sehr vuntlieilafiés, Privilegium ertheilt, und den im Russland: be- dlichen Engländern viele anderweitige Vortheile zugestanden wurden. 4 | | — 250 — gnügen am Studium des Lateinischen nach der vom Engländer Horsey angefertigten Grammatik, obschon diese gewiss hôchst unvollkommen war. Bis zur Zeit der Begründung der Stadt Archangelsk war die Rosen- Insel der Stapelplatz unsers Handels mit England durch die Nordsee. Als im Jahr 1583 der Gesandte Fedor Andrejewitsch Pissemsky von seiner Mission wegen der Lady Mary Hastings, die Iwan Was- siljewitsch, der bereits die siebente Gemabhlin hatte, jetzt in Folge von Dr. Robert Jacob’s Empfehlung zu heirathèn wünschte, zusam— men mit Sir Jerome Bowes, dem Gesandten der Kônigin Elisabeth, aus England anlangte, ward Ersterer im Kloster St. Nicolai, Letzterer aber im englischen Hause auf der Rosen-Insel einquartiert!). Obgleich Iwan Wassiljewitsch schon (am 4. März) 1583 befoh- len hatte, nach dem ihm vom damaligen Dwina’schen Wojewoden Peter Afanassjewitsch Naschtschokin vorgelegten Riss eine Stadt bei dem alten, ehrwürdigen, dem Erzengel Michael geweihten Kloster aufzu- bauen, was auch schnell ausgeführt ward, so behielten die Engländer doch auch späterhin die Erlaubniss, ihre Navigationsgeschäfte in ihrem Etablissement auf der Rosen-Insel fortzusetzen?). 1) Pissemsky war Edelmann aus Schatzk. Seinen Secretär, den wir nur als | « Ne-udatsch (Heyzaus) kennen, fand ich in England in der Uebersetzung der von Pissemsky überbrachten Gramota, Ne-udatsch Gawrilow genannt. Pissemskys Dolmetscher war Reginald Beckmann. Der Dolmetscher aber, welcher der Kô- F À nigin Elisabeth im Jahre 1583 des Zaren Iwan Wassiljewitsch erneuerten ge= heimen Wunsch, nach England zu kommen und die Mary Hastings zu heirathen, n mittheilte, war Aegydius Grow. Die Kônigm schrieb an den Zaren unter m 8. - Juni 1583, dass er ïhr hôchst willkommen sein solle. Bekanntlich starb Lwan Was- “siljewitsch am 18. März 1584, noth ehe Bowes nach England zurückgereïst war: 2) In dem bereïts erwähnten, 1586-1587 von Jerome Horsey ausgewirkten; Privilegien steht: «Wir vergônnen ihnen (den Engländern), dass sie ïhr bisheriges Haus und Waarenlager beïm Ankerplatz an der Pudoshem'schen Mündung fortbe- +. Die Rosen-Insel war also eine lange Zeit hindurch das nôrdliche Emporium für Russlands auswärtigen Handel. Sie dürfte, eben so wie das Ufer bei Nenoksa, wo Chancellor landete, ein Denkmal der Er- innerung an die folgenreichen Ereignisse verdienen. Unser Dichter von < À * F k balten und sie sollen nicht verbunden sein, diese Anlagen zu dem jetzigen Anker- platz beï der neu gegründeten Stadt (Nowo-Cholmogorü, später Archangelsk) über- zuführen, sondern es ist ihnen, wie bisher, verstattet, englische Einfuhrartikel und russische Ausfuhrproducte bei ihrem frühern Haus (auf A Rosen-Insel) aus und _emzuschiffen. Die Cholmogorüschen Beamten sollen von solchen Waaren blos Listen bekommen, aber nicht das Recht haben, sie zu besichtigen». Als Horsey, - nach Auswirkung dieser Privilegien und anderer Vortheile für die englische Com- pagnie, wieder nach England zurück reiste, wurde er durch den Wojewoden Fürst Wassily Andrejewitsch Swenigorodsky von der damals noch ganz neuen Stadt Nowo-Cholmogorü mit vielem Pomp auf die Rosen-Insel zum englischen - Hause zu Wasser abgefertigt. «The Duke mett me at the Castellgate with three hunderd gonners shott of their calivers and all the ordinance he had in the Castell … for honnor of my waelcom, all the dutch and french ships (also hat der das Jahr zuvor an die Dwina gekommene erste Franzose Sauvage schon 1587 mebhrere » Nachfolger gehabt) im that roade shott of also their AE by the Duks apoint- ment pee I came. He feasted me the next daie brought me to my barge, had - apointed fifty men to rowe and hundred gonners in pue boats to garde me to ap Iand, did me all the honnor he AL in his golden coate, told me he was manded by the Kings letters so to doe, toke leave and preïied me to signifie his service to Boris Fedorowitsch. Came within four hours to Rose [land beinge but thirty miells wher all the english masters agent and merchants mett me. The onners landed before me MAS in rancke and shott of all their calivers which the s heeringe shott of also some of their ordinance. The gonners and bargmen made iccke at the seller dore and dispatched that night back again to the Castell. The Ÿ next day friers of St. Nicholas brought me a present, fraesh salmons, rye loaves, cupps and painted plaetters. The ter) daye after my arivall (on Rose Iland) ther sent a gentlemann Sablock Savera a Captain from the Duke, delivered me a lmons, 10 geese, 2 swans, 2 cranes, 3 yong beares, a wild boare, #0 gallons of uavita, 100 (65) gallons of mead, 200 (60) gallons of beer, 1000 (600) loaves of : — 252 — der Dwina hätte diese besingen sollen, denn gewiss mag Lomonossow als Knabe mit seinem Vater auf dessen Fischerfahrten von Cholmogorü ins Weisse Meer üfters bei der Rosen-Insel vorbeigekommen sein). In früheren Zeiten babnte der Handel gewôhnlich der Naturforschung den Weg. So kam denn auch auf dem von Chancellor gebahnten Handelswege um das Nord- -Cap ein englischer Pflanzenliebhaber und Thiersammler aus England im Jahr 1618 zu uns an die Dwina. Dies war John Tradescant. \ Wer und was war unser Tradescant? — Wie und mit wem kam er zu uns? — Was hat er bei uns gethan? white bread, 60 (80) bushells of meall, 2000 eggs, garlick and onyons store. There was four great lighters and many water men etc. ther that came with this provi- cion which wear all orderly dismist.. I took some time to make merrie with the master and merchants havinge some pastymes that followed me, plaiers, danzinge bares and pieps and dromes and trompetts, feasted them and devided my provicion m li- beral proportion». Horsey schiflte sich am 26. August mit seiner Gesellschaft beï der Rosen-[nsel ein und landete am 30. September zu Tynemouth in Northumberland, von wo er mit der Post über York in vier Tagen nach London gelangte. Die Kô- nigin Elisabeth liess sich in Richmond von Horsey die russische Schrift des Pri- vilegiums erklären und sagte: «E could quicklie learn it». Sie forderte Lord Essex » (Robert Devereux) auf, die russische Sprache (the famoust and most copious lan- guage in the world) zu studiren. Die Geschenke aus Moscau nahm sie späler zu Greenwich m Augenschein; sie fand sebr grosses Vergnügen daran. ') Die Rosen-Insel ist nicht nur als die Wiege unsers auswärtigen Handels, son- dern auch als die der russischen Marine anzusehn. Die durch die Engländer hier an der Dywinamündung begründete Schififahrt reizte bekanntlich den jugendlichen Zaren Peter, 1693 dahin zu reisen. Hier sah und befubr er zuerst das Meer, be- suchte die ausländischen Sckiffe, fertigte das erste russische Schiff mit Waaren in's | Ausland ab, baute sein erstes Schiff (St. Peter), welches er selbst vom Stapel liess und auf welchem zum ersten Mal die russische Flagge wehte. Hierher sandte er das von ihm 1697 in Saardam erbaute Linienschiff Peter und Paul, hier ward 1701 das erste fremde (ein schwedisches) Schiff von Russen erobert und das Jahr darauf liess Peter zweï hier gebaute Jachten von der Küste bei Kemi über Land und durch niedergehauene Waldungen zum Onegasee schleppen. Diese halfen dem Gründer SL. Petersburgs die Newa in Besitz zu nehmen. — 253 — John Tradescant, der Aeltere, ist der Mann, welcher das gewiss nicht geringe Verdienst hat, in England das allererste Museum von na- turhistorischen Gegenständen und Kunstsachen gestiftet zu haben; er besass auch einen der ersten und seiner Zeit den besten botanischen Garten. Beide Anstalten waren bei einander in South Lambeth, ohn- weit London. Jetzt befindet sich dieser Ort innerhalb der grenzenlosen | Metropolis auf der Ostseite von South Lambeth Road (mit Unrecht die Südseite genannt); die Gebäude stehen gerade gegenüber Spring Lane‘). Die in dem Museum, so wie in dem Garten befindlichen Gegenstände » hat Tradescant's Sohn, von welchem beide Anstalten bedeutend be- - reichert worden waren, durch einen 1656 gedruckten Calle bekannt gemacht. Der Titel ist: Musaeum Tradescantianum: or, a collection of 4 rarities preserved at South Lambeth neer London by John Tradescant?). 1) Das Haus, wo sich das Museum, welches man Tradescant’s Arche nannte, befand und wo die Tradescants, Vater und Sohn, eine Zeitlang auch Esther, die Wittwe des Letztern, nachher aber Ashmole, wohnten, ist so oft in seiner -innern Einrichtung und äussern Gestalt verändert worden, auch hat man so oft zu- à gebaut, dass gegenwärtig nicht mehr ausgemittelt werden kann, welche Zimmer ur- _ sprünglich zum Museum und welche zur Wohnung gedient haben. Auch besteht - das Ganze gegenwärtig aus zwei Abtheïlungen. Den älteren Theïl, Stamfordhouse _ genannt, bewohnt John Alexander < 2 welcher nebenbeï Pfeffer nach einer patentirten Methode mahlen lässt; den anderen neueren Theïl, Turrethouse, aber - John Miles Thorne, Inhaber einer Bierbrauerei zu Nine-Elms unter der. Firma: am Thorne and Son. - … *) Diesem Catalog ist sowohl des Vaters als des Sohnes Portrait, von Hollar L, Die. beigegeben. Auf Seite 4 sieht man, dass in dem Museum unter Anderm nr ” auch en ausgestopfier Dodo von der Insel Mauritius war. . Dies ist das einzige in einem europäischen Cabinet gewesene vollständige Exemplar dieses bereits seit un- L gefähr zweïhundert Jahren vertilgten Vogels. FE babe schon erwähnt, dass Fran- cis Willoughby bezeugt, ihn im Tradescantschen Museum gesehen zu haben | lielleicht ist es derselbe, welcher um's Jahr 1638 in London lebendig für Geld ge- & — zeigl wurde, Jetzt ist von ihm nur der zu Oxford im Jabr 1755 abgehackte Kopt “und einer der Füsse nach: von ersterem habe ich der Akademie den Gypsabguss, k 33 — 254 — Tradescant der Aeltere starb 1638, der 1608 geborne Sohn 1662. Des Letztern einziger Sohn (sie hatten alle drei den Taufnamen John) war vor ibm, 1652, mit Tode abgegangen und daher vermachte der erbenlose zweite Tradescant 1659 am 16. December die ganze Samm- lung in South Lambeth dem Elias Ashmole. Dieser Ashmole, geboren 1617, bhatte sich damals bereits durch drei Schriften bekannt gemacht. Zwei davon, gedruckt in den Jahren 1650 und 1652, handelten von Alchemie, die dritte, 1658, vom Stein der Weisen; ibr Titel war: The way to blisss Bemerkenswerth môchte es sein, dass das Werk, mit welchem Ashmole zuerst (1650) auftrat: Fasciculus chemicus, in Russland und zwar zu Moscau von Dr. Arthur Dee, dem Leïbarzte des Zaren Michail Fedorowitsch im Jahre 1629 lateinisch abgefasst worden war!) Ashmole's zweites, 1652 gedruck- von letzterem aber mehrere photographische Abbildungen der Knochen und Seh- nen vorgelegt. Im British Museum wird ein anderer Fuss aufbewabrt; dieser ist vielleicht derselbe, welchen Clusius vor 1605 in der Sammlung des Professors Pauw zu Leïden, als aus Mauritius gebracht, gesehen hatte, Ich habe der Akade- mie von demselben ebenfalls emen Abguss vorgelegt, so wie ich auch von dem im kôniglichen naturhistorischen Museum zu Kopenhagen befindlichen, aus der Paluda- nischen Sammlung stammenden, Dodokopf einen Abouss erwarte. In Oxford befin- det sich ein grosses Oelgemälde emes Dodo von Johannes Savery mit der Jabrs- zahl 1651, welches ich des Colorits wegen copirt babe. Roeland Savery, der Onkel des eben Genannten, hat den Dodo in seine 1638 gemalte Darstellung des die Thiere bezaubernden Orpheus aufenommen. Das grosse Bild des Dodo im . British Museum stammt aus der Sloan’schen Sammlung, der Maler ist aber un-. bekannt. Nach allen von mir zusammengebrachten Materialien wird jetzt hier von Herrn Jenssen, emem Schüler Thorwaldsen's, ein Dodo modellirt, um sodann colorirte Abgüsse in unsern Sammlungen aufstellen zu kônnen. *) Der volle Titel dieses Büchelchens ist: «Fasciculus chemicus abstrusae heérme- ticae scientiae, ingressum, progressum, coronidem, verbis apertissimis, explicans, ex selectissimis et celeberrimis authoribus, tali serie collectus, et dispositus, ut non modo buius artis tyronibus, sed candidatis, summo emolumento, instar speculi Philosophie … pen ar “ 11 L geworden. Ich habe zu Oxford in Ashmole’s eigenem Exemplare hinten im zwei- ten Theïle einen lateinischen Zeitel eingeklebt gefunden, den ein lieflindischer Rit- 4er Nicolaus von Vilcen in Ashmole’s Hause geschrieben hat: «Generose et no- — 255 — tes Werk war sein Theatrum Chemicum Britannicum: eine Sammlung alter hermetisch-philosophischer Schriften 1), . Seit 1650 hatte Ashmole und auch seine Frau Tradescant den Jüngeren wiederholt in South Lambeth besucht®). Man sieht, dass sich habeatur, a nemine hac methodo distributus. Opera et studio Arthuri Dee, Archi- atr Magni Imperatoris totius Russiae». Das Vorwort an den Leser ist datirt: «Ex Musaeo nostro, Moscuae Kalend, Marti 629». Das Schriftchen wurde noch 1629 in Basel und sodann 1631 in Paris gedruckt, von Elias Ashmole aber ins Englische übersetzt und unter dem Anagramm James Hasolle 1650 herausgegeben. Dr. Ar- thur Dee, geboren 1579, war der Sohn des bekannten Dr. John Dee von Mort- … lake und kam 1621 mit dem Gesandten Issak Iwanowitsch Pogoshew nach Moscau, wo er bis 1626 und dann, nach einem im England gemachten Besuch, wieder von 1627 bis 163% Leibarzt des Zaren Michaïl Fedorowitsch war. Er hatte bei der Iljinschen Pforte sein eigenes Haus, auch war ihm der Niessbrauch eines Landgutes gestattet. Sein Vater war zwar als guter Mathematiker geachtet, dabeï aber ein enthusiastischer Astrolog und Alchemist. Benahe wäre er 1586 - um die Zeit, als Horsey seine Comunissionen für die Zarin Irina Fedorowna in Ox- ford, Cambridge und London zu erfüllen suchte - nach Moscau gekommen. Es wurde ihm, in Folge von Empfehlungen der Engländer im Moscau, vom Zaren , Fedor Iwanowitsch ein vortheïlhafter Antrag hierzu gemacht, wäbrend er, mit È Kelly zusammen, sein Wesen in Bühmen trieb, wie auch schon in Polen geschehen “ war. Sem Sobn war stark von der Schwärmerei des Vaters angesteckt; in dem ju- Fe: gendlichen Russland fand sich jedoch glücklicher Weise wenig Empfäinglichkeit für ‘ solches Uebel. En gewisser Franz Murrer soll sich damals m Moscau mit Astro- logie abgegeben haben; dies ersah ich aus einer, auf Arthur Dee Bezug habenden Handschrift i in Oxford. «Murrerus was an Astrologer of some account at Mosco». 1) Dieses Werk war auch zwei lieflindischen Liebbabern der Chemie bekannt issime Domine. Adfuerunt hic duo Nobiles Germani artis chymicae amatores, qui viderunt et legerunt librum domipationis Vestrae Theatrum Chimicum Britannicum, | quaedam cum Dominatione Vestra communicaturi, si grave non est et horâ commoda | designabitur. - Commorantur in Kingstreet in S. Steefens alle (St. Stephens Alley) ? pie 3 glasses of Mumm. Nicholas von Vilcen, Eques Livonus, 18. Oct. 1670». _ ?) Ashmole halte damals seine zweite Frau und er war ihr vierter Mann; er 33* — 256 — Ashmole bei diesem Tradescant, wahrscheinlich durch astrologische und alchemistische Prahlereien, wichtig zu machen gewusst hatte!). Da nun letzterer keine Hoffnung hatte, von seiner zweiten Gattin, Esther, Kinder zu bekommen, so setzte er, wie schon erwähnt, den keinesweges mit ihm verwandten Ashmole testamentarisch zu seinem Erben ein°?). Die Universität Oxford ertheilte Ashmole 1669 das Diplom eines Doctors der Medicin5), und er bot ibr die Tradescant'sche Sammlung als Geschenk an, mit der Bedingung, dass sie ein besonderes Haus dazu bauen lasse. Sir Christopher Wren (bekanntlich der Erbauer der hatte sie 1649 geheïrathet. Sie wohnte vom 20. November 1652 bis zum 17. Ja- nuar 1653 beï den Tradescants. Am 14. December (1652) sahen sie den Cometen. 1) Er war ihm auch gleich im Anfang seiner Bekanntschaft, gemeinschafilich mit Dr. Thomas Wharton (geboren 1614), welchem er damals durch astrologische Be- rechnungen eine gute Frau auszumitteln beschäftigt war, beï Anfertigung des Cata- logs des Museums und des Gartens behülflich. 2) Esther Tradescant, welche, als Wittwe, den drei John Tradescants auf dem Kirchhof zu St. Mary, Lambeth, ganz nahe beïm Palais des Erzbischofs von . Canterbury, 1662, ein gemeinschaftliches, noch jetzt bestehendes Denkmal hat setzen lassen; protestirteviele Jahre hindurch gegen das von ihrem Manne zu Gunsten Ashmole’s gemachte Testament, verlor endlich (167%) den Prozess und ward ge- zwungen, das Museum an Ashmole abzuliefern. Sie unterschrieb (1676), wabr- scheinlich nicht aus freiem Willen, eine Erklärung, dass sie unrecht gegen ïhn gehan- delt habe, und ersäufte sich (1678) in einem Teich desselben Gartens, m welchem ïbr Schwiegervater und ihr Mann so viel für Pflanzen- und Blumencultur gethan hatten. $) Ashmole, dessen bereits erwähnte zweite, reiche Frau (die sich übrigens schon 1657 bemühte, ïhn los zu werden und deswegen eine nicht weniger als acht- hundert Bogen starke Klage gegen ïhn eingab) 1668 gestorben war, heïrathete gleich darauf eine Tochter von Sir William Dugdale, der bald im Oxford, bald in Lon- don wobnte, um die dasigen Bibliotheken zur Herausgabe seiner Werke (Monasticon, Baronage u. a. m.) zu benutzen. Ashmole gab 1672 die Geschichte des Hosenband- ordens heraus, machte Sammlungen von Antiquitäten, Münzen, Siegeln u. d. m, von welchen er durch einen Brand im Jahre 1679 einen Theiïl verlor. Damals büsste er auch seine Bibliothek ein, welche er bei dem grossen Brande im Jahre 1666 bei der Esther Tradescant in Sicherheit gebracht hatte. Aus einem Brief von — 257 — St. Paulskirche in London) musste einen Plan machen und im Jahr 1679 ward der Grundstein dazu gelegt. Am 16. August 1682 reiste Ashmole nach Oxford, um das neue Haus in Augenschein zu nehmen und 1683 konnte die aus Lambeth (im Februar und März) übersandte Sammlung durch den zum ersten Aufseher derselben bestimmten Dr. Ro- bert Plot daselbst aufgestellt werden). Dieses Gebäude befindet sich dicht bei dem ebenfalls von Sir Chri- stopher Wren 1664-1669 auf Dr. Sheldon’s Kosten erbauten Uni- versitäts-Theater?). Es wird das Ashmole’sche, nicht aber, wie es doch wobhl eigentlich hätte sein sollen, das Tradescant’sche Museum genannt, und daher ist jetzt des wahren Begründers Name fast ganz vergessen. Er würde kaum je ausgesprochen werden, wenn nicht Heinrich Bern- hard Rupp in seiner Flora Jenensis, 1718 nach dem von John Par- kinson 1629 benannten Phalangium Ephemerum Virginianum Joannis — Tradescänti eine eigene Pflanzengattung: Tradescantia aufgestellt hätte. dem durch seme Reiïsen bekannten Sir Thomas Herbert aus York an Ashmole “om 1. September 1680 ersehe ich, dass sich Letzterer damals in sein, nämlich m das Pradescant'sche Haus nm South Lambeth zurückgezogen hatte. Herbert schrieb: «X find by Your letter that You do not frequent the Court as You have formerly, having retyred Yourself to Your house in South Lambeth, a place I well know, having been sundry times at M. Tredescons (to whom I gave several] things I … collected in my travels) and was much delighted with his gardens, so as You have “sequestered Yourself to a place of much pleasure als well as primacy». !) Dr. Plott batte bereits 1677 seine Naturgeschichte der Grafschaft Oxford herausgegeben und war seit 1682 einer der Secretäre der Royal Society Nach seiner …_Ernennung zum erwähnten Posten ward er auch Professor der Chemie und 1686 gab er seine Naturgeschichte von Staffordshire heraus. ‘?) In diesem Theater wurde 1814 dem hochseligen Kaiser Alexander, 1817 dem jetzt regierenden Kaisér Nicolaus und 1839 dem Grossfürsten Cesarewitsch Alexander die hôchste Ehrenbezeugung, welche die Universität zu bieten hat, . durch Ueberreïchung des Doctordiploms erwiesen. — 258 — Tradescant der Aeltere war schon bei dem 1612 verstorbenen Gra- fen Salisbury, Robert Cecil (Sohn von William), Gärtner gewesen. Später war er es bei Edward Lord Wotton in Canterbury), und dann k bei George Villiers, dem Herzog von Buckingham; der erstere starb 1628, der letztere ward in demselben Jabre ermordet. Tradescants Zeit- genossen, der Londner Apotheker und kôünigliche Herborist John Par- kinson, der 1629 seinen Paradisus terrestris und 1640 sein Theatrum botanicum herausgab, so wie Thomas Johnson, auch Apotheker in London, welcher 1633 des Chirurgen John Gerard's allgemeine Ge- schichte der Pflanzen: the Herbal, mit vielen eigenen Zusätzen drucken liess, geben ihm vwiederholt das Zeugniss eines überaus fleissigen und unermüdlichen Sammlers, und zwar in Ausdrücken, welche die hôchste Achtung für ihn an den Tag legen?). Kurz vor seinem Tode, 1638, 1) Edward Wotton, Baron von Merley, war als Diplomat in Frankreich, Por- tugal und Schottland gebraucht worden und bekleïdete nachher wichtige Aemter zu Canterbury, wo er einen Pallast hatte, welcher aus einem Theïl des früheren Augustinerklosters geschaffen worden. Aus Lord Wotton's Garten zu Canterbury sandte Tradescant der Aeltere Pflanzen an Parkinson. Dr. Ducarel meiïnt in semem 1773 gedruckten Briefe an Dr. William Watson (über die frühe Cultur der Botanik in England und einige Nachrichten über John Tradescant) Parkinson habe (Seite 141 seines Paradisus tesrestris) irrig geschrieben: Canterbury, es müsse South Lambeth heiïssen. Man sieht, dass Ducarel nichts von Tradescants Thä- tigkeit in Canterbury wusste. Neben den Portraits der Tradescantschen Familie in Ashmoles Museum, welche Letzterer zugleich mit der Sammlung von Tra- descant ererbt zu haben scheint, befindet sich auch das Portrait von Lord Wot- ton. Ohne Zweifel hat es unserm Tradescant (dem Aelleren) gehôrt, denn Lord Wotton starb zehn Jahre vor ihm. Die Tradescants waren auch Gärtner beï Kônig Charles I. und beï seiner Gemahlin, der Kônign Henrietta Maria. Nach der Grabschrift waren Vater und Sohn: gardiners to the Rose and Lilly Queen. ?) So nennt ihn Parkinson in seinem Paradisus terrestris. Seite 152, einen: «painful mdustrious searcher and lover of all natures varieties», Seite 346 steht wie- der: «that worthy, curious and diligent searcher and preserver of all natures rarities — 259 — hatte die Oxforder Universität den Plan, ihn zum Aufseher ihres medici- nischen Gartens (Physie garden) zu machen, der 1632 auf Henry Danverss, des Grafen von Danby's Kosten eingerichtet worden war. In Oxford wurde die Tradescant'sche Sammlung bald nath ihrer Auftellung im Museum ,,ein nicht hoch genug zu achtender Schatz von - Naturgegenständen (thesaurus inaestimabilis rerum naturalium)‘ genannt”). PALERME and varieties my very good friend John Tradescante», und Seite 575: «my very + good friend Master Tradescante has wonderfully laboured to obtam all the rarest fruits hee can heare off in any place of Christendome, Turky yea or the whole … world. Johnson sagt von ihm in seïiner Ausgabe von Gerard’s Herbal Seite 184: «studious in the knowledge of plants» und nennt ïhn Seite 260 «the great treasurer — of natural rarities». Ausserdem wird Tradescant erwähnt, im Paradisus, auf den … Seiten: 102, 104, 141, 190, 388, 574 und 579; im Theatrum, auf den Seiten: 130, 133, 218, 323, 463, 624, 701, 705, 1058, 1206, 1367, 1454, 1465 1468, 1477 und 4550; im Herbal, auf den Seiïten: 49, 135, 136, 260, 412, 437, 489, 731, 766, 785, 791, 948, 998, 1043, 1208, 1214, 1306, 1427, 1443, 1489 und 1546. }) Dass auch der Dodo von South Lambeth mit nach Oxford gekommen war, érsehen wir aus einem 1700 gedruckten Werke vom Oxforder Professor Hyde, der “aüch Bibliothekar in der Bodleïschgn Bibliothek war. Es heïsst: Veterum Persa- rum et Parthorum et Medorum Religionis Historia Hyde kannte den Dodo aus Herbert’s Reisebeschreïbung und sagt: «ejus exuviae farctae in auditorio anatomico “Oxoniensi servantur». Diese bestimmte Nachricht ist darum besonders wichtig, weïl _ Isaak Watton in der Ausgabe von 1676 seines Complete Anglers, wo er von den im Tradescantschen, damals Ashmole gehôrigen Museum befindlichen Fischen “und andern Thieren spricht, des Dodo's nicht erwähnt. - Der 1692 verstorbene Ash- « mole hatte der Sammlung Büther, Handschriften, Münzen und andere Sachen ver- _macht. Sie hatte schon 1685 von seinem Schwiegervater Sir William Dugdale. später aber von Oxford's bekanntem Historiographen Anthony Wood und von dem Antiquar John Aubrey Bücher und Manuscripte geschenkt bekommen, In den Jahre 1697 wurden die Statuten des Museums gedruckt; damals war Edward + hwyd Custos. - Ich habe angeführt gefunden, dass Peter der Grosse 1698 un- gefäbr drei Wochen vor seiner Abreiïse aus London, nämlich in der ersten Hälfte « Aprils, die Universität Oxford mit einem Besuch beehrt habe. Wenn dieses richtig “ist, so hat der wisshegierige Monarch gewiss auch in das Tradescant-Ashmole- —sche Museum eïnen Blick geworfen. =2.9606— : Was wir von Tradescant dem Aelteren bis jetzt wissen konnten, findet sich vorzüglich in den Kräuterbüchern, welche seine erwähnten Zeitgenossen herausgegeben haben. Mir war eine Stelle in Parkinson's Paradisus terrestris (1629) aufgefallen, wo der Autor bei Gelegenheit der Nieswurz, damals Elleborus albus vulgaris genannt, Seite 346 sagt: Diese wächst an mehreren Orten Deutschlands und ebenfalls an ge wissen Orten Russlands in solcher Menge, dass, nach der Erzählung jenes würdigen, wissbegierigen und fleissigen Aufsuchers und Aufbewah- rers aller Naturseltenheiten, meines sehr werthen Freundes John Tra- descant, dessen ich schon mehrere Male erwähnt habe, ein ansebnliches Schiff, wie er sagt, mit den Wurzeln davon, die er dort auf einer Insel M gesehen hatte, geladen werden kônnte“. Dasselbe steht, nur mit andern Worten, in Parkinson’s Theatrum, Seite 218. | Da mir nun, weder in Moscau, noch sonst irgendwo bei memem - Suchen nach alten Notizen über Russland etwas von Tradescants » Anwesenheit daselbst vorgekommen war, so blieb mir diese Stelle stets 4 im Gedächtniss, weil ich mir gar nicht denken konnte, wo namentlicl in Russland diese Insel voll Nieswurz gewesen sein sollte. C4 Beïm Durchsehen der im Ashmole’schen Museum zu Oxford be- findlichen Handschriften untersuchte ich alle diejenigen, welche sich mehr 3 oder weniger auf Russland beziehen. Unter diesen ist eine, welche im dem so eben erschienenen Catalog jener Handschriften, zu dessen An 2 fertigung man den in dergleichen Arbeiten sehr geschickten Herrn Wil=. ‘+ liam Henry Black aus dem Record Office in London gebraucht bat, ; unter N° 824, xvi folgendermassen eingetragen und beschrieben: ;;A - À Voiag of ambassad (to Russia) undertaken by the right honorable Sir : Dudlie Diggs, in the year 1618“ p. 175-186, — ,, This curious narrative : — 261 — of the voyage round the North Cape to Archangel, begins with a list of the chief persons employed in the embassy, and contains observations of the weather, and on the commercial, agricultural and domestic state of Russia at that time. It is written in a rude hand, and by a person | unskilled in composition. The last half page contains some chronological … notes and other stuff perhaps written by the same hand“. Soweit Herr Black, der Verfasser des Catalogs. … Ich machte mich nun ans Decbhiffriren der Handschrift, folgte dem Verfasser an die Dwina und auf die dortigen Inseln, worunter auch die Rosen-Insel, und als ich an die Stelle kam: ,,helebros albus enoug to load a ship“ so war es, als ob plôtzlich ein Lichtstrahl mich im vorlie- | genden Hefte ein Manuscript von Tradescant erkennen liesse. Fernere, » genauere Untersuchung bestätigte mir, dass ich recht gesehen. Ich habe . die Ueberzeugung, dass es von ihm selbst geschrieben ist. . Ich muss hier bemerken, dass man in England gar nichts von Tra- | descants Hand kannte; man besitzt nicht einmal sene Unterschrift !). re Der volle Titel des Manuscripts, welches ich als von ihm geschrie- « ben erkannt habe, ist: ,, À viage of Ambassad undertaken by the right 4 honorable Sir Dudlie Diggs in the year 1618 being atended on withe 6 Genttillmen which beare the nam of the Kings Genttillmen whose name be heere notted on M. Nowell brother to the Lord Nowell M. Thomas Finche M. Woodward M. Cooke M. Fante and M. Henry Wyeld withe every on of them their man (other folloers on Brigges È Dire M. Jams an Oxford man his Chaplin on M. Leake his ") Ich muss glauben, dass Ashmole die Tradescant'schen Papiere vernichtet, das Journal seiner Reise nach Archangelsk aber glücklicherweise eben so wenig wie _jemand Anders erkannt hat. Lt 34 — 262 — : Secrétary withe 3 Scots on Captain Gilbert and his son with on Car also M. Mathew De Questers son of Filpot lane in London the rest his own retennat sume 13 whearof Note on Jonne an Coplie wustersher ment). M. Swanli of limhouse master of the good Ship called the Dianna of Newcastell M Nelson part owner of Neweeastell‘. Was die Worte bedeuten sollen: ,,Notire einen (aus den dreizehn) . John an (und?) Coplie Leute (?) aus Worcestershire“ ist mir bis jetzt noch nicht klar; jedenfalls muss sich ,,Jonne‘ auf John Tradescant selbst beziehen. Vielleicht wird dieser Satz noch zu der Entdeckung fübren, dass Tradescant nicht, wie man glaubte, aus Holland, sondern aus Worcestershire gebürtig gewesen. Der Name Tradescant môchte ein angenommener sein. Ich will hier nur beiläufig bemerken, dass er auch Tradeskin geschrieben worden ist?), was man Trade-skin lesen, und also Fell- oder Balghändler übersetzen kônnte. Sir Thomas Her- bert schrieb 1680 Tredescon. Sir Dudley Digges, an den sich Tradescant angeschlossen haben mag, um etwas von Russlands Pflanzen und Thieren kennen zu lernen, 1) Aus Documenten, die im Archiy zu Moscau aufbewahrt werden, habe ich die Tauf- namen aller der mit Sir Dudley Digges in Archangelsk angelangten Personen ken- nen gelernt. Nowell's Taufname war Arthur, Woodwards: Thomas, Cookes: Adam, Fante’s: Joseph? (Exosa). Der Secretär war Thomas Leak, der Geist- liche Richard James, der Dolmetscher George (IOpu) Brigges. Dann folgen m Ÿ unserm Verzeïchniss Jessy de Quester, Adam Jones, Thomas Wakefield, John Adams, Thomas Crisp, Leonard Hugh und John Coplie (Axa Kone). Dieser Letztere muss unser Tradescant sem. Wir sehen hieraus, dass mit semem: «Note on Jonne an Coplie wustersher men» doch nur eme Person, und zwar er selbst gemeint sem muss. Der Uebrigen brauche ich hier nicht zu erwähnen. ?) In Flatman's Gedichten, zum Beiïspiel, kommt auf Seite 14 vor: «Thus John Tradeskin starves our wondering eyes By boxing up his new found rarities». $ «swf — 263 — wurde 1618 von James I. an den Zaren Michail Fedorowitsch gesandt, welcher das Jahr zuvor Stepan Iwanowitsch Wolünsky, Statthalter von Räshsk, nebst dem Djaken Mark Posdejew an den Kônig abgefertigt hatte, hauptsächlich um eine Geldanleihe zu bewerk- stelligen, da er beïm Antritt seiner Regierung die Finanzen Russlands in einem sehr zerrütteten Zustande vorgelunden hatte. Gleichzeitig mit Sir Dudley Digges ging auch, in einem andern Schiff, der nach Russ- Jand zurückkehrende Gesandte Wolünsky ab. Das vom Capitän Swan- lie aus Limehouse bei London gefübrte Schif, auf welchem sich Dig- ges mit Tradescant befand, hiess the Diana und war aus Newcastle. Herr Nelson, einer der Eigenthümer desselben, machte die Reise mit. Ich habe mir einige Stellen aus Tradescants Reisejournal copirt. Am 3. Juni (1618) ging man von Gravesend aus unter Segel. Am 16. - warf man:im Hafen bei Tynemouth (in Northumberland) Anker, und Tra- … descant machte den folgenden Tag mit noch Jemand (wabrscheinlich > war es Nelson, der Miteigenthümer des Schiffes) eine Fahrt nach New- 1 castle zum Einkauf von frischer Provision, bei welcher Gelegenheit wir die damaligen Preise der Lachse kennen lernen!). Am Petri-Paultage … ) Tradescant beschreibt dieses so: «Tuesday (the 16. June) to Tinmouth haven - (0 releve our sick men with fresh vittells from Newcastell Wednesday (the 17. + day) boat hoysed to set the people on shore and myself and another to go to New- chastell for make provissione of beef and muttone with many other necessaryes wheare L'bought 11 salmons for 6 s. the cuple and sum for #s. the cupple, whiche at Lon- don would have béen worthe L 2, 10:s. the cuple. (Welch ein Contrast mit der jetzigen Zeit. Der grosse Unterschied in den relativen Preisen ist erstens durch die von Dempster und Richardson am Tay eingeführte Methode der Verpackung der Bachse in Eis und dann durch die Küstendampfschifffabrt hervorgebracht worden). Also we went to suppe at the bist ordinary in the toune with many dishes.. wen “being payd for cam but to 8 d. the peece which m London I think 2 s. the peece | would have hardli mached it. On Thursday (the 18.) we returned to the ship with 34* — 264 — (den 29.) früh Morgens übersandte Sir Dudley Digges Herrn Wo- lünsky aus Artigkeit einige Fleischprovision und Porter, weil er wusste, dass an dem Tage die Fasten der Russen zu ÆEnde waren!). Am Abend desselben Tages kam ein Vogel aufs Schiff, welches sich im sechsund- sechzigsten Grade der Breite und ungefähr sechzig Leagues vom Lande befand. Der Vogel wurde lebendig eingefangen und Tradescant zur Ver- wahrung übergeben, der ihn jedoch nicht kannte; als der Vogel gestor- ben war, bewahrte er den Balg?). In der Nacht vom Î. auf den 2. Juli sh Tradescant von der Sonne in ihrer niedrigsten Stellung einen kleinen Theil noch über dem Horizont5). Am 4. schied eine für Grônland be- stimmte Pinasse ab). Am 6.sahen sie das Nord Cap und den Tag dar- | sume L. 17 worth of provision. Sir George Selbe sent to my Lord Imbassator (Sir Dudley Digges) for a present 2 salmons and on hogshead of beare the mayre of Newcastell the day before sent him on samon using his Genttellmen with much curtisie being a shore at Shields 6 myles short of Newcastell his Lordship keeping abord all the while». Sir Dudley blieb auf dem Schiff; er war sehr seekrank. 1) On Saynt Peetters day (29. June) on the morning my Lord (Digges) sent the Russian Ambassator (Wolünsky) fresh vyttuals on quarter of mutton half a fittill porter etc. 3 live pullets ther lent being but then ended also at new Castell my. ? Lord sent him two small salmons and 9 gallons of Caynary sack the curtiseys hathe passed a yet without requittall. 2) Also on Monday nyght (29.) the cam a strang bird abord our shipe whiche was taken alive and put to my custody but dyed within two dayes after being 60 leagues from the shore whos like I yet never sawewhos case [ have reserved. This was in 66 degrees. 1 3) 4. of July in 67 (degrees) or a little short(?) wear the sunne did showe sume small part of her boddy all the night. Tradescant hatte schôh im 60. Breitegrad am 23. Juni die zum Schreïben hinlängliche Helle der Nacht angedeutet. 4) On Friday the 3. of July a man of M. Delcrafs cam abord of us to take counsel about sending away the pennas for Greenland the year being so far spent » as they thought the Russe being landed the time of the year would be too far spent s' whear it was decreed that see should goe on of her intended voyage. This mans name was M. Spyke who was made welcom according to the manner of the sea. My — 265 — auf sprachen sie ein dänisches Kriegsschiff bei. Wardühuus 1). Am li. brachten ihnen bei der Insel Ssossnowetz lappländische Küstenfischer frisch gesalzene Lachse, von denen Sir Dudley einige kaufte. Trades- cant beschreibt die Lappen sowohl als ihr Boot. Da er dieses mit ei- ner holländischen Schuyte vergleicht, so muss man glauben, dass er in … Holland gewesen sei*). Am 12. sah Tradescant einen grossen weissen Lord (Digges) sent back withe him two bottells of his wine on of Sack and on of Clarret even present fit for such people yet two great as the time required by reason of our long voyag. Satterday the 4. of July the pinnas partted with us. That night * at 12 we saw the sun shine about an howr hyghe just northe. Während der vier vor- » hergegangenen Tage war Nebel gewesen. Am 5. (Sonntag) sahen sie viele Walfische. 1) Monday morning (6. JW) we had sight of the North Cape which is all cove- ‘ - red with snow Ferner heïsst es: «the air is cold, the land high, ali Ilands, with many Bayes. Tuesday morning (7.) on of the King of Denmark men of war demanded of us to com on board to show our pase but we ansered that our boat was stowed we could not besid we had an Inglish Ambassador on board which he: presentlie “desisted from his demand. Our consort also tould him in like sort that he had a “Russ Ambassator a board. Also in his company we found the Companyes other -shepe who had bin from her port from Hamborow 3 weeks with other two in her “company also two hollanders who he caused their boats to com abord. We at that “time had been out of Ingland 5 weeks lackmg a day. The man of war laye to waft or walter the fishermen that fishe upon that coast of Wardhouse whear the King “hathe a Castell withe great comand of Lapland whear many Danes live with the Laps which if I might bave the whole kingdom to be bound to live ther I had rather be: a portter in London for the snow is never of the ground wholly.. The Kings : man i of war gave us a peece or gun whiche we shiséled with another and our Vise Dadmiral gave him 3 and so for that time partted being now short of Wardhouse 3 De. being inglish and strangers 7 sayls bound for Archangel». … 2) Die Insel Ssossnowetz an der lappländischen Küste (in 66° 29”) war von Ste- 1 Burrough im Jahr 1557 wegen darauf vorgefundener Kreuze Cross Island ge- £ Dem worden. An der Mündung der Ssossnowka, hinter dieser Insel, ist noch jetzt eine lappische Fischer - Stanowischtsche. Tradescant schreibt: «11 July we had Small boat of that country of the Cros [land that brought his bote laden withe sälmon 3 dayes salted. My Lord bought on for # s. our money # very great on. ow after wee were so far as Crose [land the snowe began to abate and the natur — 266 — Fisch(?), von welchem man ihm sagte, er sei ein arger Feind und Ver- tiger der Lachse!). Am 13. kamen viele kleine Vogel aufs Schiff, wel- ches nur ungefäbr drei Leagues vom Ufer entfernt war. Tradescant fing ihrer drei und nahm ibre Bälge mit. Er bemerkt, sie seien den englischen Hänflingen ähnlich gewesen?). Am 15. ging das Schiff über of the coaste to change from russet to a greener coller the inland being full of shruby trees and further of we mouythe perseve great woods but all this way no kind of grayne. Now to speake of the boate and the men. On of them was a man aboute 50 yeares withe on eye, hard favored the yonger man was about 25 years well favord and well limbed and both clad in lether withe the skins of sheepe withe the fire syde mwarde bothe having crusifixes about the necks very artificyally mad.. Ther boat was small very neatly mad lik to the maner of hollands seuts». : !) On Sunday bemg the 12. of Juley the wind being contrary bemg some 6 leags short of foxnose we had sight of a great whight fish twse (twice?) so great as a porpos being all over as white as snowe whiche they say is a great destroyer ofthe … salmons. - Fox Nose ist ein von Stephen Burrough 1557 so benanntes Vorge- birge am ôstlichen Ufer des Weïssen Meers beïm Flüsschen Kamennoï, drei Leagues nôrdlich von Keretz, welches letztere wohl das Vorgebnge sem muss, welches er « Dogs Nose nannte, und dieses ist acht Leagues Nordnordwest von Kuiskoï Noss, bei w Burrough Coscaynos. Von Dogs Nose sagte er: It showeth like a gurneeds head ‘and is the better knowen because it is fullers earth and the like 1 have not seen im all that country. Es war daselbst eme Salzsiederei. Das von Tradescant für emen Fisch gehaltene Seethier muss em weisser Delphin (Delphinus Leucas) gewesen sein. Dieser Delphin des Nordens ist bisweïlen mit dem Fisch Beluga (Acipenser Huso) M der Wolga und des Caspischen Meers verwechselt worden, weïl er beï uns densel- ben Namen, Beluga, führt Während meiner Anwesenheit in Schottland im Jabre | 1815 war ein solcher Eismeer-Beluga einige Monate lang im Firth of Forth von den Fischern, zu ihrem nicht geringen Aerger, beobachtet worden. Endlich gelang es, 4 den Lachsfingern ohnweït Stirling, ïhn zu tôdten. Er wurde Herrn Professor Ja-29 meson für das Museum der Edinburger Universität zugestellt ; Herr Patrick Neïll und Dr. Barclay übernahmen es ihn wissenschaftlich zu untersuchen. ?) On the: Monday the 13. of July ther wer many small birds com abordthe shepe bemg sume 3 leags from the shore. I have thre of ther skins whiche were. caut by myself and the rest of the company. They did muche resemble, the PAnegé ‘of: our englishe linnets but far lesser. — 267 — die Barre der Dwina. Es muss die Beresow'sche gewesen sein. Nach dem was Tradescant schreibt, war die Wassertiefe zwôlftehalb Fuss; Stephen Burrough hatte 1557 dreizehn Fuss notirt!). Der Agent der englischen Compagnie in Archangelsk liess ihnen gleich nach der Ueber- . fabrt über die Barre frische Provision zukommen?). Am 16. wurde im ; Hafen, erst Wolünsky, und sodann Digges militärisch bewillkommnet. - Der unserm Autor dem Namen nach unbekannte Pristaw war das Haupt « der Strelizen zu Archangelsk Peter Perfirjew®). Denselben Abend « kamen Samojeden in einem Boot zu dem Schiff; Tradescant beschreibt sie“). Noch unter diesem Datum liefert unser Autor den Beweis, dass er 1) On Tuesday the 14. of Jully we came to the bar where we: spent on daye … because it was calme. On the Wednesdaye we went over the bar having only on “fvote watter mor than the shep drew. - Unter’m 6. August beïm Auslaufen aus der Pudoshem'schen Mündung giebt Tradescant an, dass das Schiff zehn und einen “halben Fuss tief im Wasser ging. …._ 2) At our first entterance over the bar intto the river we reseved from the Agent “on good bullock 2 sheep 10 hens 2 fesants 6 pattriges non lik the inglish. %) On Thursday the 16. day (of July) we came into the harbor but before we me halfe the way the souldyers cam to sallut ther owne Ambassador (Wolünsky), but not us, but in ‘he halfe way passage in the river the Grand Prestave salluted my Lord (Digges) withe mani boats full of souldyers who himself was entterteyned “in the cabbm withe a banket of sweet meats the Agent and the rest of the inglish marchants having had the like enterteynment just before his coming whear at his | ur we gave 3 peeces of ordnance and he us his small shot whiche was but 6 rlie performed ther peces being hardli so good as our calliver neyther had the ds any expertnce like to thees in thees parts. 4) That night (16. July) came abord of our ship a boat of Sammoyets a misse- Dur people of small growth. In my judgment is that people whom the fixtion is ï of that should have no heads for they have short necks and commonly wear “her clothes over head and shoulders. They use boues and arrowes the men and women be hardlie known on from the other because the all wear clothes like mene be all clad in skins of beasts packed very curouslie together stokmgs and all. kill moste of the Loth deer that the brought. The be extrem beggers not to % denied. — 268 — ein guter Beobachter war, denn die merkwürdige Erschemung einer doppelten Fluth, der Manicha, blieb von ihm nicht unbemerkt: ‘Er schreibt: Diese Nacht lichteten wir den Anker wegen der zwei Fluthen; die erste dauert blos zwei Stunden, darauf folgt eine bedeutend starke Ebbe und zwei Stunden später stellt sich eine na: dauernde Fluth, wie die unsrige, ein). PTE Tradescants Ungeduld, die Vegetation des vor ibm liegenden Dwina- landes kennen zu lernen, war so gross, dass er bat, ihn mit dem Schiffs boot an das nahe Ufer zu bringen. Gleich be’m Landen fel ihm eine À Beere auf, die er der Erdbeere ähnlich, aber mit Blättern, welche dem 4 Avens (Geum urbanum?) einigermassen gleichkommen, beschreibt und « von der er sagt, dass sie gegen den Scorbut benutzt werde. Da sie bern- ; | steinfarbig war, so muss es die gelbe Moltebeere, Rubus Chamaemorus, bei $ uns Moroschka genannt, gewesen sein?). Er trocknete einige Beeren, um Samen zu haben und schickte später einen Theil davon nach Paris an den Pflanzengärtner Robin, wabrscheinlich Vespasian, dessen Vater J ean. den ersten guten Garten in der Hauptstadt Frankreichs angelegt hatte,M 4 von wo aus er schon im letzten Decennium des sechzehnten Jahrhunder! 1) Farthef that night (16. July) we wayed anccor by resen of the two fluds ut first is but 2 howres and then a swiit ebe and then presentlie after two hower a long flud like ours. - Bekannilich lässt gerade jetzt unsere Akademie die Manicha an der Dwinamündung und an einigen nahe gelegenen Orten der Küste des Weis- | sen Meeres beobachten vermittelst eines vom Céllegen Lenz eïgens dazn ersonnent a. Instruments, welches den Namen Hy psalograph bekommen hat. ‘10 ?) I desired to have the boat to go on shore which was hard by whear when @ we wear land [ found a bery growing lowe which in bery was muche like a “Ti bery but of an amber coller and of other fation of leaf: the people eat, the La w a medsin against the skurbi the leaves be muche like our Avince (nada GE schrieben) and of such a greene. I have brought sume of them hom to sho dried sume of the beryes to get seede whearof I have sent par to Robiens of Paris — 969 — mit Gerard in London gegenseitigen Sämereienaustausch betrieb!). Wir wissen bestimmt, dass Vespasian Robin unserm Tradescant ame- ricanische Pflanzen aus Paris nach London übersandt hat. Aber nicht nur unsere Pflanzen interessirten Tradescant. ,,[ would bave given five shillings for one of their skins“ sagte er, als Vôgel vor ihm hinflogen, von welchen einer, den er beschreibt, wohl ein Birkhabn gewesen sein muss?). Tradescant notirt sogar den Fund eines Stückes der Haut einer Schlange. .. Am 16. Juli Abends legte das Schiff vor dem englischen Hause in Archangelsk an und den Tag darauf (am 17.) landete Tradescant mit der ganzen Gesellschaft. Sir Dudley ward von dem Pristaw Perfir- jew empfangen. Es waren drei Häuser zu Quartieren bestimmt, von denen zwei Holländern, das dritte aber einem Engländer Wilkinson gehôürte5). 1) Dieses erhellt aus Gerard's Herbal (gedruckt 1597); es wird auch in John- —…. sons Ausgabe wiederholt. Siehe die Seïten 108, 132, 135, 151, 348, 717, 902, 946 und 979. - Auch Parkinson erwähnt der Robins im Paradisus auf Seite 91, 106, … 118 und 43%, im Theatrum auf Seite 323, 324 und 541. In letzterem Buche S. 323 “sagt er, dass Tradescant von Vespasian Robin Wurzeln von Doronicum ameri- . canum (Rudbeckia laciniata) bekommen und mit ihm getheiïlt babe. Jean Robin —cultivirte um's Jahr 1600 in seinem Garten schon über tausend verschiedene Pflanzen. Nach ihm ist die Gattung Robinia benannt. Er hatte von Henri IV den T itel Her- boriste (auch Simpliciste) du Roy bekommen und er war es auch, der dem Pierre « Mallet, welcher den Titel Brodeur ordinaire du Roy hatte, Blumen zum Graviren als Mk für die Hofdamen des Kônigs Henri IV lieferte. Man sehe das Werk: Le Jardin du Roy très chrestien Henry IV Roy de France et de Navarre 1 |dedié. à la Royne par Pierre Vallet brodeur ordinaire du Roy, 1608. * |?) Tradescants Beschreïibung ist etwas sonderbar: «great to the bignes of a fesant the wing whit the bodie groen’ the tayll blewe or dove collar». 4 D ?) They be all built of wholl trees layd on on the top of the other very strong ossi fayr roomes packed betwin the hollowes withe wood moss. Having but pour _ bedsteads content to lay our bodi on the ground. 35 — 2170 — Am 20: Jul erbat sich: Tradescant ein Zarisches Boot, :um die nordwestlich von'Archangelsk: gelegenen : Inseln im Dwina-Delta befahren und die darauf wachsenden Pflanzen untersuchén zu künnen1).: #00 Bei dieser Fahrt war es, wo er auf einer Insel: so ‘viel Nieswurz, Hellehorus albus; das jetzige Veratrum album oder V. Lobelianum, fand. Ich habe schon erwähnt, dass das, was Tradescant davon sagt} mich in den Stand gesetzt hat, ibn als Verfasser- der Handschrift zu -erkennen. Er führt beiläufig auch an, dass diese Pflanze von den Russen: Cama= ritza genannt werde. Hieraus wäre zu folgern, dass bei dem jetzigen Namen Tschemeritza, wie so oft geschieht, das G oder K in Tsch (4) verwandelt ist. Da nun Komar oder Kamar eine. Mücke bedeutet, so ergiebt sich, dass der: russische Name für Nieswurz: Mückenkraut ist, Russland hätte also diese Pflanze nicht wie Deutschland, :nach ibrer ñ Niesen erregenden Wirkung, sondern nach der, in alten botanischen Bü= chern erwäbnten Eigenschaft, Mücken (auch Fliegen) zu tôdten, benannt. Schon Pliniussagt: ,, Muscae, necantur albo (sc. Elleboro) trito et cum lacte sparso“. In Brunsfel's Contrafayt Kräuterbuch von 1532 steht Seite LXV: ,,Willtu im Auosst alle Mücken tüdten, so nim Nyesswurtz, beytze sye in milch und die selbig milch stelle den mucken für zu titi À ken“. Da in Russland im Frühjahr beim Schmelzen des, Schnees. die. La grossen Flüsse so viel Land überschwemmen, was der He # der Mücken, die bekanntlich im Wasser vor sich ua he ist, S0 = #:V0 4 Li 1) On Monday: (20 July) I had on of the Emperors boats to cari me from Iland. 2. to Iland so see what things grewe upon them, whear L found single Rosses wondros sweet withe many other things whiche I meane to. bringe with me.. : We lhad'a comander withe us who was glad to be partaker of coorte cake as we thear could get whiche was sower creame and oatmeall pastill. very poorli. mad which to them … was a great bankit. 4 chod, à — QUA — war es für die Bewohner und Besucher des Dwina-Delta's, wo auch grosse Mengen dieser Peiniger der Menschen erzeugt werden, wichtig, ein Vertilgungsmittel derselben bei der Hand zu haben, daher denn der Name: Komaritza, ,jetzt in Tschemeritza umgewandelt. Ich bemerke je- doch,.dass wir einen, solchen Gebrauch der Nieswurz jetzt nicht kennen. _ 21«Bei.der Traubenkirsche, der Tscheremucha (Prunus. Padus), erzäblt - uns Tradescant, dass die Engländer zu Archangelsk die Beeren der- . selben wilde: Kirschen:nennen. Wirklich liegt der russischen Benennung wohl das: Wort:Cerasus, Kirsche, zu Grunde. Er nahm mehrere Aeste, die im BodeniWurzel geschlagen hatten, in der Hoffnung :mit sich, dass : einige-davon in England fortkommen würden, wobei er die technische . Anwendung dieser biegsamen Holzart zu :Fassreifen im Auge hatte. Er . erzählt} dass die englischen Küper in Archangelsk sie häufig zu Caviar- _ tonnen brauchen, weil die :daraus gemachten Reifen ausserordentlich zäh . und dauerhaft seien. Die Flamänder, Holländer, Hamburger und Russen - sollen damals ebenfalls viel von diesem Holze zu Reifen verarbeitet ha- | ben und auch nach England wurde es verführt, um Fässer für die grôn- ; Hindischen Fischereien zu binden{). Le 4 They have littill trees that they. make hoops of which the Inglishe say they be 4 _wilde, cheryes. but [ cannot believe it. {It is of that kind but is like a chery in leafe — and, beareth a bery les than our Searbis (er meint Sorbus) bery somwhat blackishe DA Mure not ripe at my being theare the wood is wondros pliant and if a twig < . chance, to. tuche the ground. it will take roote as I have seen im many places I took # “up of them in July an brought; them over a plant or two which I hope will growe — for all the unfit season of the yeare they be very willing to grow. Now for the — abundance, of hoopes that-ther .is mad I may imagine for our, coopers, for ther great caske,of caveare and the Fleming Hollanders and Hamburgers and Russes spend such ‘abundance yet our people bring them away for the hooping- of the cask: in Greenland ano by. the report of the coopers they be the best hoops in the world for they say — ina wholl day ihey break not on. ÿ 35* — 272 — Tradescant nennt noch mebrere von ihm gesehene Bäume und Pflanzen. Seine vier Sorten Nadelhôülzer müssen wohl Pinus sylvestris (cocma), Picea (Abies) obovata oder vulgaris (eas), Larix sibirica (ancer- sesagna) und Abies sibirica (Ledeb.) (nuxra) sein. Er spricht von gros- sen Birkenbäumen, Betula alba und dem Gebrauch, ihnen im Mai und Juni den Saft zur Bereitung eines angenehmen Getränkes abzuzapfen{). Von Beeren nennt er noch: rothe und schwarze, auch weisse, Johannis- beeren, Ribes rubrum, nigrum et album (er sagt sie seien grôsser gewe= sen, als er sie je in England gesehen habe); drei oder vier Sorten Vac- cinium, eine rothe: Preusselbeere (Brussnika), V. Vitis idaea, vielleicht auch Moosbeere (Klukwa), Oxycoccos palustris, zwei blaue: gemeine Hei= ; delbeere oder Blaubeere (Tschernika), V. Myrtillus und vielleicht: Rausch= F oder Trunkelbeere (Golubika), V. uliginosum®). Ferner fand er Angelica (Archangelica?), Lysimachia (vulgaris), Pentafolia maior (Potentilla?) Gera- 1) In the cunttrie as 5 parts is woods and unprofitable grounds I have seen sorts of firtrees an birch trees of great bignes whiche in the spring tyme they make incistion for the juce to drinke which they saye is a fine coolle kind of drink which lastethe the most part of May and the begining of June. Ferner sagt Tradescant im Bezug auf von ïhm nicht gesehene Bäume: «By report they have most sorts of u trees that we have in Ingland up in the contrie bothe oake elm and ashe aple peare j and cheryes but the frut les and not so plesant. This have bin tould me and amongst the rest of a plant that growethe upon the Volga whiche they call Gods tree whose leaves be much lik to fennell but the report is is pasing sweet and of great vertues». - Dies ist die Artemisia abrotanum, welche Pflanze im Russischen Bo- shije derewo, würtlich Baum Gottes heisst, wodurch Tradescant sich FRUITS hat verleiten lassen, sie für einen Baum zu halten. te ?) I have seene shrubs of divers kinds as Ribes or as we call them currants whit red and black far greatter than ever I have seen in this cuntrie, - 3 or & sorts Of whorts red ons and two sorts of blewe ons. - The currants and all other things wear so much biger than ours as Î could gather by the vygor of the somer which is so À quick that when a thing is in blosom it never fellethe could till il is a perfect frute: — 273 — nium (flore coeruleo), doch wohl pratense, Saxifraga (Pimpinella?), Sorel] . (Rumex), Rosasollis (Drosera) u. s. w.1). Ich glaube, es ist ein Schreib- oder Druckfehler in Parkinson's _ Paradisus terrestris von 1629, S. 528, wo von einer Art Erdbeere die Rede ist, welche Tradescant aus Brüssel mitgebracht habe; wahr- - scheïnlich steht hier Brussels statt Russia?). Tradescant macht, obschon nur in der Kürze, einige Bemerkun- | gen über den Bau der verschiedenen Getreidearten, über das Brod, das - Fleisch und das Bier, über das Ackerland, die Pflüge, das Fubrwerk, . die Knüppelbrückenstrassen in der Stadt Archangelsk, den geschickten | Gebrauch einfacher Zimmermannswerkzeuge, den Bau der Wohnhäuser, | der Bauerhôüfe u. s. w°). a }) Also I have been tould that thear growethe in the land bothe tulipes and “narsisus. By a Brabander I was tould it thoug by his name 1 should rather think 1 im a Hollander. His name is Jonson and hathe a house at Archangell. He may be “éyther for he always druke (is drunk) once in the day. # D Die Stelle heïsst so: «There is another (strawberry) very like unto this (the Virginia strawberry which carrieth the greatest leafe of any other, except tbe Bohe- “mian) that John Tradescante brought with him from Brussels (Russia?) long ago Lu 18) and i in seven yeares could never see one berry ripe on all sides, but still y large leaves». - Uebrigens muss ich bemerken, dass Tradescant im Bezug auf die Erd beeren Folgendes aufgezeichnet hat, «1 also saw strawberyes to be a but Gble, but they were in nothing differing from ours but only les which mr me “that L did not so much seek after them». Es ist demungeachtet wahrscheinlich, dass Samen mitgenommen hat. 3) Tradescant überschreïbt die von ihm selbst beobachteten Sachen: «Things by ne observed». Da folgt denn: primis for the sowing of rye the sewe in Jully, ther wheat in June, these two growe sume 13 monthes before they be reaped by reason of the snow fal- 5 August or September and so liethe till the May after. | | — 274 — Man zeïigte Tradescant Hafer, der schon sechs Wochen nachder Aussaat gedroschen war. Das Brod fand er so gut, wie an denmei- sten Orten Englands, doch hatte er am Backen und an der äussern Form etwas auszusetzen. Ausser Weizen- und dem gewühnlichen Rog- | genbrod erwähnt er auch einer feineren Sorte des letzteren. 1 “sb AIN, The harvest is in August and the beginning of September their barly oats and pease they sowe in May the last and commonly reaped the first of August or the last of July. | ve vi 0 I have bin showed oats pres very good whiche wer sowne and, mowne Das keapet thrashed in 6 weeks. For ther howses they be made all of long peeces of fire being half cut away ‘oi the insyde. ‘They be glased withe glas called Slude, ther ruffes be flat almost,and. cut bordes of a handfull thick layd longwayes doune the ruffe, they have the rinds of birche trees under the borde which be as broad a yearing calfe or broader änd 3 yards long whiche they laye the edges on above another and doo defend the wet and rayne and snowe. Now for ther warmthe they have stooves wherein they heate her meat whiche i 4 so well don that it givethe great content to all strangers. For beds I have seene none of the Ruses but think for the most, part they sep upon bed steads and most of ther beding is beare skins and other skins. The lish and Leefelanders I have seen ther beds lik to thees borded beds in Ru 1 a mean sort. 4 For ther meat and bread it is resonable god they haye bothe wheat à and bread and is full as good as most places of Ingland doce afford only they ne 1 bake it well and have many foolish fatyons for ther form of, ther loafe sum ons so littill as on may well eat a loaf a two mouthe full other great onse but Lu shaped like a horse shooe but that they be round,and a horse shoe is open in on end. Also they have a broune kind of ryebread whiche is both fine and 4 tast as I have never betterd it in Ingland, such beere brewed by a russe in the ne house bothe for hs we 2 For the mutton and beele it was bothe small and lean, ther shape Mr like — 275 — wrDas-Rindvieh fand er klein, die Schafé denen in Norfolk äbnlich; Rind- und Schaffleisch mager. Hühner und Häbne klein; keine Kapau- nen. Die Ferkel, sagt er, werden gar klein verbraucht; die Schinken schmecken, thranig, weil die Schweine (in Archangelsk) so viele Fische _ au. fressen bekommen. | L'OPME ET! 1 À 14 Northfolk ps ther beefes like runts of k marks price, ther hens and cokes … small and no capons. Ther pidggs they spend wonderfull small the hogs short well trused.swine, ther bacon tasts muche after oylle, because of the Énnba fishe ther n s eate. Ther land so muche as Î have seene is for ther earable fine gentil] land of light Pncula like Norfolke land without stons ther maner of plowes like oure but not so peat muche like to Essex, ploughes withe wheels but the wheels very evill made. 4 The qarts be littill ons long narrow ons muche like them of Stafordshir the wheels be lowe mad of two peeces of slit fir timber being thik wheare the exselltre goeth …thorow and so deminishe les till they com 10 the rime and follow the cattell withe muche labor. For ther horses they be well shaped short kryt well joynted only ther “tarter horses be longe much like to the Barbery horses but of the best use of any ïn the knowne world for as I have heard, Captame Gilbert report that hathe long dived theare (ich werde weiterhin zeïgen, wer dieser Gilbert war) he had on whiche de hathe rod a wholl day together and at night hathe give him a littill provender and the next day hathe don the like and so for many dayes and yet he confessethe he bathe not known seldom on of tire. : ke For ther streets they be paved withe goodli timber trees cleft m the middell, for th ey have not the use of sawing in thé land espetiali in that part whear I was neyther e use of planing withe the plane but onlie withe a shave or as some parts of this dom calleth it a draing knife and yet yu shall see things don beyond any mans ent onli withe a hachet and a chisell and a draing knife and withe muche A but that I think is by reson of the softnes of ther woods. The yards of ther s'be all paved withe timber and devided betwin neybor and neybor with pal- es of yong timber of 12 or 13 foot highe the timber being so big as from “post to post they put throug a long piece.. throw a mortis. Also the cunttrie howses be built like to those of the townes and pallasadeed "hiche be don all m on forme having ther yard rounded withe cowhouses and places for shepe and horse being all open to the yardsyde muche lik cloysters heer Mngland'ther ploughes and carts amongst ther cattell to mak partission an over — 2176 — Das russische Bier im Allgemeinen sei schlecht, aber das von einem. Russen im englischen Hause (in Archangelsk) gebraute so gut, wie erves je in England getrunken habe. Das Ackerland bei Archangelsk vergleicht er mit 5 in Norfolk; die Pflüge fand er denen in Essex ähnlich, aber die Räder schlecht ge- arbeitet. Die Karren klein, schmal und länglich, wie die in Staffordshire. Die Pferde ziemlich gut. Dass die russischen Zimmerleute mit so einfachen Werkzeugen zu arbeiten im Stande seien, môchte Tradescant gern, wenigstens was die Schnelligkeit betrifft, aus der Weiche des Holzes erklären. Die Einrichtung der Bauerhôfe vergleicht er mit der der Klôster in England, indem die Ställe rings um den Hof herum gebaut sind. Mit etwas mebr Ausführlichkeit beschreibt Tradescant fünf Arten von Fahrzeugen, die er auf der Dwina gesehen‘). liethe the hay for the most part they be quadrand and on corner is the dwlling howse and on syde the barn whiche is comonly the front. Farther it is to be ob- served that all thees cuntry howses stand on little hills whiche hathe bin raysed by art at the first and also without the pallisado or fence of inclosure ther stands the bodyes of timber trees some 7 or 8 féet high and from the inclosure some 16 foot and on from an other 7 or 8 foot whiche they say is to defend the isse whiche at the first thawing if it be with rayne makethe a very great flud. uit 1) Now for the navegablenes they use great lyters or barges or lithes for they be some of them that will carry 3 or # score tuns or loads. They goe with crose saylls and the masts made all of on peece like Gravesend barge and at the upper end they have cute thorowe a thin bord of 3 quarters of a yard long sume shape or liknes sume to a foulle and sume to a dragon or any other thing that ther fancy À leads them two and at the end of the wood worke they have fastned sume linenor thin stuffe comonly fringed and most of them have eyther hauks bells or horsbells hanging thereon that maks a noyse withe the winde. For ther hulls of theese wes- sells they be witheout naylls of iron or trunnells of wood for they be sowne toge- ther withe rinds of trees and calked in the seames withe fine mosse and rosinned pi 6 mt lt tel — 271 — Zuerst beschreibt Tradescant die Lodjen. Sie haben, wie er sagt, das Ansehen als ob ein Lichter auf den andern gestülpt wäre; der Ein- gang sei von der Seite; die Decke inwendig mit Baumrinde (Lubki) be- schlagen und die Fugen mit betheertem Moos verkalfatert. Die Masten und and tared but dresed rosen coller ther fation muche like as if on would tak two litters and clap on upon another none being open aloft but they go in on the syd whear they tak the loading in. The top or upper part is under the planks lined withe the rmd of birche trees to defen watter. These great vessels they call loddes they sayle all or els set them of withe long polls the ruder of on of theese is sum- times 10 foot long behind the vessel and of a great thicknes and berathe gyded by a long tiller within bord, I have seen at the lanching of on of theese 3 (Trades- cant wollte 30 schreiben) men presing with leavers to get them of and making a noyse as if all the whole toune had bin together by the ears and for ther labor I durst have bin on of the 6 Inglishe that should have don more than thos 30. Nowe they ly on ground at every port they com to. They commonli never goe with- out a faire wind espetyallie the laps or laplanders for if the Inglish se them coming they still curse them knowing the wind will change and be in ther pops. They have also a littill kind of boats sumewhat les than our wheryes in the river Of Thames whiche they call dingo boats. They will carry sume 8 or 9 per- sons. Thees most of the mossicks be furnished withe to bring the hogs and sheepe and fishe and hense and wild foulle to market whiche they have in great abun- dance. This boat is mad of 4 or 8 deall boards finely claft and then hewed but is for depthe comonly never but two bords on above another sowne together withe rinds of trees. They be very light so that two mene will take on of them and cary them from high watter mark to lowe eyther way as it pleaseth them. They sume time will rowe on of theese boats 3 payre of sulls (sollte sculls sein) the scull - being about 5 or 6 foot long, the blad being the longest part but not as ours be in Ingland but the round almost halfe the way and the other end dothe bear his breadthe equall to the end. The go very swift on of the rowers sitting rit behind the other and keep stroke. Bu (soll but sem) if on sture (stir) they be redy to tumble over by reso(n) of the narrownes of them. They have yet a third kind (of) boat that be mad all of on tree of an mcrd- …. dable bredthe and bignes for many of thees boat be 25 or 30 foote long and longer sume 7 foote broad. The keells of these boat be almost round onttill tapard they heyten the syds of the(m) withe strong heard deall plancks and bayle them all over from end to end withe hoops of this fornamed wild chery tree as the Inglish call 36 — 2178 — Segel fand er denen der Gravesend barges ähnlich. Er erwäbhnt der gewühnlich oben am Mast angebrachten Figuren mit Wimpeln und Fal- ken- oder Pferdegiôckchen, auch des langen starken Steuerruders. An seichten Stellen werden sie mit Stangen langsam vorwärts getrieben. An der lappländischen Küste und auch anderwärts segeln sie gewühnlich nur mit vollem Winde. Tradescant war zugegen, als dreissig Arbeiter beschäftigt waren, eine Lodje mit Hebeln ins Wasser zu schieben und x it and cover it withe birche rinds and sumtims withe sealls skins havmg of these abundance for withe those boats they hunt and persue them and fishe for them for they cache abundance whiche may sapeer by the great store of oylle that they ther make whiche the hollanders ther by (buy) twhiche stinkethe so flthily that it is redy lo poyson all those that go by but being deprived of that sence it ofended me not. The skins I have seene theme lye by blowne out like a blader the hear syd inward, I thinke it was to get the grease out or oyle that would spoyle the skine for in ther tawing of them they be very carfull lo get the oyle cleere oute for | they mak great store of sellers (cellars) of bottells for to keep hot watters (Brand- weïn). They sell most of them to the Duch and the Duche pamts them within and puts the iron worke to them and bring them ther owne agaiïne to sell. They have yet a forthe kind of boats or litters which be flat bottomed of won- derful bignes for bredthe. They be fationed alnomost (almost) ovale the be littell above 3 foot deepe but be mad of suche strengthe that [| have never sene biger timber in any shipe for the myty knees and jyces which ly crose on of theese will load the best shepe that ther was in the harbor at twice going abord. The name [ have forgotten. The (are) open and subject to wet otherwis they weare good for the East Indian Company. They have yet a fift sort suche as the great persons of the land have to pas up | and doune the river. They be of divers bigneses sume greatter sum lesser they be mad of two sort the one bave à fine littill borded house in the poope or after part. Theese be of the leser sort the greater sort have houses in the midell prettili bult wit prtti windowes in them. When any on great person is in them they must then be covered all that part that is like a house withe eyther red blewe or greene but the greatest (of) all red which I judge is of greater state. - Zar Iwan Wassilje- witsch hatte schon 1580 zwanzig grosse schôüne Flussfahrzeuge zu Wologda bauen lassen; sie waren sogar auswendig mit Gold- und Silberblatt verziert und mit aller- hand Thieren bemalt, als: Lôüwen, Drachen, Adlern, Elephanten, Einhornen u. d.m. — 279 — dabei, wie er sagt, einen Lärm machten, als ob sich die Einwohner der ganzen Stadt in den Haaren gelegen hätten. Er meinte dreist behaup- ten zu kônnen, dass er mit noch fünf Engländern mehr geleistet haben würde, als diese dreissig russischen Arbeiter zusammen genommen. Die acht bis neun Personen tragenden Bôte, auf welchen meistens kleineres Vieh und Geflügel nach Archangelsk zu Markt gebracht wird, findet er kleiner als die Wherry's auf der Themse und bezeichnet dabei die Verschiedenheit der Ruder. Fahrzeuge, mit Kielen aus einem Baum bis sieben Fuss im Durch- messer und, bis dreissig Fuss lang, deren Seiten durch Planken erh6ht und erst mit Reïfen von der Tscheremucha (dem Prunus Padus), dann aber mit Birkenrinde oder mit Seehundfellen beschlagen waren, dienten, wie er sagt, in Menge beïm Fisch- und Seehundfang. Bei den Barken bewundert Tradescant die Stärke der dazu ge- brauchten Baumstämme. Er glaubie, sie kônnten der Ostindischen Com- pagnie nützlich sein, wenn sie verdeckt wären. Ferner beschreibt er die Flussfahrzeuge mit Cajüten für Personen von Stande. Endlich findet sich in Tradescant’s Journal über seinen Aufent- halt in Archangelsk auch etwas Geologisches. Es betrifft die in der Nähe der Dwina von ihm gesehenen scandinavischen Felsblôcke (blocs erra- tiques), welche sich bei uns im Nordosten beinahe bis zur Petschora und zum Ural, im Süden aber bis ins Woronesh’sche und Tschernigow’sche Gouvernement vorfinden. Tradescant schreibt: ,, An der Dwina lie- gen eine Menge Steine, deren einige eine halbe Karrenladung und dar- über schwer sind. Ich bat Jemand, der Russisch verstand, zu fra- gen, wie diese Steine dahin gekommen seien, da doch das Land keine habe und gegen die Dwina hin Morasthoden sei. Der Dolmetscher | 36* — 280 — (wabrscheinlich George Brigges) bekam zur Antwort: das Eis bringe sie!). Diese letztere Erklärung ist gewissermassen interessant; die Leute waren aber der Meinung, das Eis der Dwina bringe diese Felsblôcke aus dem Innern des Landes, denn dass sie aus Scandinavién dahin versetzt worden seien, davon ahnten unsere ’ damaligen Dwinabewohner nichts, obgleich manche von ihnen, wie noch jetzt geschieht, lange Irr- . reisen auf Eisbergen in der Nordsee gemacht haben môügen. Am 5. August verliess Tradescant Archangelsk auf der Diana und zugleich kehrte auch Nelson, der Miteisgenthümer dieses Schifles, zurück. Zum Auslaufen muss die Pudoshem'sche Mündung gewählt worden sein, denn das Schiff ankerte den ersten Abend an der zwischen dieser und der seichten Korelischen Mündung gelesenen Rosen-Insel, welche Tra- descant besuchte, um daselbst in der Eïile etwas zu botanisiren?). Obgleich Tradescant die Rosen, welche natürlich wilde waren, nicht gerade bei Gelegenheit der Erwähnung seines Besuchs auf der Rosen- Insel beschreibt, sondern da, wo er im Allgemeinen von den im Dwina- Delta von ihm vorgefundenen Pflanzen spricht, so hat er doch ohne Zweifel die meisten auf der Rosen-Insel gesehen und wenn er sagt: 1) Ther lyethe by the river syde many great stones some of halfe a cart load and mor whiche I demanded on to aske how they cam thear the land bemg withe- out being moorish toward the watters syd and they tould our Interpreter that they wer brought ought (out) of the land by the Isse. ?) The 5. of August we set sayll for Ingland from the point a myll from the toune. That night we cam to an ancor under Rose Iland wheare I (and) divers (other) went on shore whear ther was a littill souldyers hous poorly garded withe sum 10 men whear we bought gras for our live sheepe whear I gathered of all such things as I could find thear growing which wear 4 sorts of berries which E brought awaye with me of every sortt. This Iland is lowe land all over but whear the house stands and that place is a long bank of drie white sand the land being eyther woods or meddow but seldom eyther mowne or fed. VAR ee TN RSS w get Apte — 281 — gegen vier oder fünf englische Acres seien damit bedeckt gewesen; so bezieht sich's gewiss auf diese Insel. Er vergleicht die von ihm bei uns gesehene Rose mit der Zimmetrose. Von den vielen Rosen-Sträu- chern, die er mitgenommen hatte, sagt er: er hofle doch, dass wenig- stens einige davon in England wachsen und fortkommen werden, worin er sich auch nicht getäuscht hat!). Aus dem Catalog des Tradescantschen Gartens sehen wir, dass sich die Rosa Moscovita noch 1656 daselbst befand. Diese Rose stammte auf jeden Fall von den Inseln des Dwina- Delta’s her, vielleicht von der Rosen-Insel selbst. Parkinson beschreibt in seinem Theatrum botanicum, 1640, eine aus Muscovy gebrachte Rosa sylvestris Russica (the wild bryer of Muscovie). Diese muss wohl auch ein Abkômmling von den durch Tradescant importirten gewesen sein. Ich muss hier daran erinnern, dass Russland bis um’s Jahr 1630 keine andere als wilde Rosen besass. Erst zu dieser Zeit brachte Pe- ter Marselius die ersten gefüllten Rosen aus dem Fürstlich Gottorp- ‘schen Garten nach Moscau, die denn auch sebr gut gediehen. Die rus- sischen wilden Rosen hiessen ehedem bei uns: Gul (ryæ), nach dem Persischen. Daher steht auch in alten Moscowischen Rezepten für Ro- senwasser: guläfnaja woda (ryasænas Bo4a) nach Gulaf: dem persischen Wort für dieses Wasser. Die Blumenblätter der wilden Rosen dienten zum “ pharmaceutischen Gebrauch auch noch lange nach der Einfübrung von gefüllten Rosen. Noch im Jahr 1764 wurden von Archangelsk an dreis- sig Pfund für die Apothekenbehôürde nach St. Petersburg gesandt. !) I have seen Roses only single in a great abundance in my estemation # or 5 acres together they be single and much like oure Sinoment Rose and who have the sence of smellmg say they be marvelus sweete. I hope they will bothe growe and beare heere for amongst many that [I brought hom withe the Roses upon them yet some on may grow. — 282 — Bei Gelegenheit der Rosen erfährt man aus Tradescant's Journal, dass ihm der Geruchssinn mangelte, denn er sagt: diejenigen, die ühn haben, erklären, dass die Rosen auf den Inseln wundervoll (marvelous sweete) riechen. An einer andern Stelle findet sich hiervon die directe Bestätigung, nämlich da, wo er vom Thransieden spricht. Dieses verbreitet, sagt er, einen Gestank, der die Vorübergehenden beinahe vergiftet, ,,da ich aber des Geruchssinnes ermangele, so konnte ich mich nicht davon überzeu- gent). — Hier war also eine Compensation für das, was ihm auf der Rosen-Insel abging. Auf der Rosen-Insel fand Tradescant auch eine ihm unbekannte Pflanze mit Beeren, die er ausfübrlicher als andere beschreibt. Es muss der dort nicht seltene schwedische Hartriegel, Cornus suecica, gewe- sen sein. Er nahm Stauden mit, an denen Beeren waren; die Schifis- jungen hatten aber diese verzehrt, ehe er es gewahr ward; doch fand er zu seinem Trost noch einige derselben in der Erde. Zum Begiessen der Pflanzen hatte man ihm auf der See, ohne es ihm zu sagen, salzi- ges Wasser gereicht, weil man mehrere Fässer Trinkwasser über Bord geworfen hatte, als das Schiff beï’m Ausfabren an der Barre auf dem Grunde sitzen blieb°?). !) Diese Stelle m Tradescants Journal ist schon in emer frühern Note ange- fübrt. Dort erfabren wir auch, dass er sah, wie die aufgeblasenen Seehund-Bälge so vie] wie môglich an der nach aussen gekehrten Fleischseite yon ihrem Oel gesäubert wurden, um sodann mit denselben Flaschenfutter zu beschlagen, welche grossen- theils den nach Archangelsk kommenden Holländern m Menge verkauft wurden. Diese strichen sie zu Hause mwendig an, versahen sie mit dem nôthigen Eisenbe- schlag, und brachten sie dann wieder nach Archangelsk zum Verkauf. ?) A sort of plant bearing his frut like Reabb mercury (Mercurialis perennis) - which made a very fine showe having leaves on the tope of every stake having in ca, : LU DU S gr À Te AT RES End 5e “à L2 — 283 — Auf der Rosen-Insel sah er auch Pinks (Feldnelken, Dianthus), so schün wie in England, mit tief eingeschnittenen Blumenblättern!). Am 6. ging die Diana über die Barre, wo Tradescant, wie be- reits erwäbhnt, eilf Fuss Tiefe angiebt. Das Schiff gerieth daselbst auf den Grund, wurde aber doch glücklicher Weise wieder flott. Am 8. war és bei der Insel Ssossnowetz und noch denselben Abend kam es mit dem englischen Kriegsschiff zusammen, welches Wolünsky nach Russland ge- bracht hatte. Vom 8. bis 10. war widriger Wind, dann aber bis zum 13. dicker Nebel, so dass die Diana in vier bis fünf Tagen nur zebhn - Leagues gemacht hatte. Beïm Cap Swätoi Noss scheint das Schiff in den von mir beschriebenen Suwoi gerathen zu sein; es war in grosser Gefahr, an einem Felsen (wahrscheinlich Kamen Woronucha) zu schei- … tern. Am 14. waren mehrere Wallfische in der Nähe des Schifles, Nel- … son rief Tradescant aufs Verdeck, um ihm zu zeigen, wie einer der- —…._selben von einem ,, Thresher‘‘ verfolgt wurde. Am 16. passirte die Diana — das Nord Cap, aber erst am 22. September landete Tradescant im St. - Catherin’s Dock bei London”). 48 loupe a berry about the bignes of a hawe all the 3 berryes growing close - together of a finner bright red than a hawe whiche I took up many roots yet am afraïid that none held because on our being on ground we staved most of oure fresh ÿ Watter and so wear fant to watter withe salt watter but was mad believe it was _ freshe whiche that plant having but a long whit thin root littill biger than a small couch gras and the boys in the ship befor 1 pelr}seved it eat of the berries except | some of them com up amongst the earthe by chance. I found this plant to growe 1) Thear (in Rose Iland) 1 found pinks growing natturall of the best sort we heere in Ingland withe the eges of the leaves deeplie cut or jaged very finely- ?) The 6. of August we weyed ancor (bei der Rosen-Insel) the wind bemg fayer d went for the bar is but 11 foot watter and our shipe drew 10 and a halfe the e being then neape whear we cam on and sat 6 or 8 howers to oure great grefe = JUé — Aus der eben angefühbrten Stelle in Tradescants Journal ersehen wir, dass schon 1618 der Name ,, Thrasher‘ für den als Peiniger der Wall- fische bekannten und sogar ,, Balaenarum tyrannus‘ genannten Delphin, nämlich Delphinus (Phocoena) Orca, russisch Kossatka, im Gebrauch war, obgleich damals erst zwanzig Jahre verstrichen waren, seit die Engländer angefangen hatten sich practisch mit dem Wallfischfang bei Island und a flowd presently rising whiche if it had continewed the shipe must needs have pe- rished but thanks be to God the next tyd we cam of without any harme. The next day we wear becalmed. The 8 day we mad Cros Iland the wind being fayre but small and much raine in so muche that all the decks wear leake which for my own part I felt for it rayned doune thourow all my clothes and beds 10 the spoyll of them all. The 8. day at night we met withe on of the state men of war that the Russian Ambassator cam home in of Cape Grace (achtehalh Leagues nord- ôstlich von der Insel Ssossnowetz). From the 8 to the 10 conttrary winds. From the 10 to the 13 extreme foge so that in 4 or 5 dayes we went but 10 leags a head. Of Cape Gallant (Swätoi Noss) we wear afrayd of being brought upon a rock (wahrscheinlich Kamen Woronucha) but thank be to God it proved beter. The 14 daye bemg Fridaye we sawe mani whales whear the owner of ship (Nelson) sawe on chased with a thresher and called me to see it but they rose no more. The next day (15.) being Satterday we had a great storme the wind being at East. On Sunday (16.) towards night the storme seased and the wind changed west. That night weËmad the North Cape... On Sunday being the 13. of Seplember L with on were walking on the wash of the shipe- I descreyed lande, whiche was present aproved by the whole company which land was to the southward of Boffum Ness part of cuntrie of Scotland. Oure Master imaïened it to be the Frithe but could no more tell than any other. This is in on iuste monthe we had bine without sight of land for the Sunday monthe befor wee had sight of the North Cape of the land called Assumtion... On Friday (18. August; sollte September sein) 12 of the clock, we mad Flambrow head. Saturday (19., wieder August statt September) night we recovered Yarmouth road where we anchored and dined in the toune. On Sunday (20.) after dinner we wayed anchor and that night the wind being fayre we recovered Al(d)boroug the next morning being Monday we wayed and that daye came to Gra= vesend. On Tuesday the 22 of August (muss September heissen) we landed at Saynt Katharine neer London whear God be thanked we ended our viage having no one man sick God be thanked. PL ) Alle unsere vaterländischen Geschichtsschreiber wiederholen einen Fehler, wel- - cher zuerst in dem Auszug aus der leider verloren gegangenen dwina’schen Letopiss -aufgestellt wurde, nämlich dass niederländische (rosraucrix 4 Gapa6auckia) Schiffe | schon 1555, im zweiten Jahr nach Chancellor’s ersten Ankunft, zur Dwina gese- gelt seien. Dies war nicht der Fall. Wir haben gesehen, dass im Jahre 1565 durch . Philipp Winterkônigs Vermittelung das erste holländische Schiff an die lapplin- … dische Küste gekommen war. Zur Dwina aber gelangte das erête, Gilles Hoof- « man gehôrige, holländische Schiff im Jahre 1577, und neun Jabre später, nämlich É 4586, erschien daselbst das erste franzôsische Schiff mit Jean Sauvage aus Dieppe. L * Die seit 4577 oft wiederholten Besuche der Holländer an der Dwina und zu — Archangelsk trugen dazu bei, ihre drei zum Aufsuchen einer Nordostpassage be- _—— «stimmten Reisen von 1594, 1595 und 1596 zu Stande zu bringen. In Betreff der # Jetzteren Fahrt habe ich Gelegenheit gehabt, Einiges über die Rückreise nach Kola ca 38 — 294 — zu bemerken. Hier erinnere ich daran, dass auf der Hinreise nôrdlich vom Nord-Cap in 74° 30’ eine Insel entdeckt wurde, welche die Holländer Bärenland oder Bären- insel pannten, weil sie dort im Meer einen langen Kampf mit einem Bären gehabt hatten, und dass diese Insel im Jabr 1604 von Engländern so zu sagen aufs Neue entdeckt, auch das Jahr darauf nach einem Mitgliede der Moscowischen Compagnie Cherry-Insel genannt wurde. « Wenn wir von dieser Cherry-Insel aus auf einem Globus oder auf einer Karte der arctischen Region die Aufschriften im Norden, Osten und Westen untersuchen, so ergiebt sich Folgendes: à Auf dem gerade nach Norden gelegenen Spitzhergen sehen wir einen Berg mit Muscovie Companies Mount bezeichnet, auch finden wir auf dieser Insel die Namen einiger thätigen Mitglieder der Moscowischen Gesellschaft. Eines derselben, dessen Name hoch im Norden der Insel dreimal vorkommt, Sir Thomas Smith, war, wie wir späler noch anfübren werden, 1604-1605 in Moscau als erster Gesandter von :Kônig James I. und stand eine Zeitlang an der Spitze der Moscowischen Compag- nie. Ein anderes Mitglied, Benjamin Deicrowe, war der Londner Agent dersel- ben; er wird beïläufig von Tradescant in seinem Reïsejournal im Bezug auf Wall- fischfang erwähnt. Im British Museum habe ich eine Handschrift von ïhm gesehen. Zur Rechten lesen wir zum Ruhme russischen Unternebmunpsgeistes und zur M Ebhre der vaterländischen Marme um die halbe Erdkugel herum meistens Namen von Landsleuten. Russische Seefahrer haben ôstlich von Nowaja Semlja und Mat- wejewa Semlja das ausgerichtet, was den englischen und holländischen Schiffern wegen des Eises nicht môglich war. Zur Linken aber, im hôchsten Norden Ame- rica's, steht hoch über Hope Sanderson in Baffin’s Bay der Name Sir Dudley Dig- ges, und noch hôher, ja am nôrdlicksten Punkt des erforschten America's erblicken wir wieder Sir Thomas Smith’s Name. Zwischen beïden sehen wir den Namen eines andern thätigen Mitgliedes der Moscowischen Compagnie, John Wolsten- holme’s, beï einer Bucht, in deren Nähe, zu Sewillack, sich, nach Ross, die nôrd- lichste Ansiedlung von Eskimos befindet, von wo aus Baron Wrangel vorschläot, eine Expedition mit Hundeschlitten über das Eis zum Nordpol zu unternehmen. Die Namen der drei genannten Mitglieder der Moscowischen Compagnie finden wir auch am Eingange m die Hudson’s Baï. Veranlasst sind ‘die angeführten Benennungen im hohen Norden dadurch, dass die grossen geographischen Entdecker: Hudson, Button (mit Nelson) und Bi- léth mit Baffin, deren Namen nur mit der Welt selbst untergehen werden, von Sir Dudley Digges, Sir Thomas Smith, John Wolstenholme und einigen andern Mitgliedern der Moscowischen Compagnie ausgesandt wurden, um Seba- stian Cabots frühere Entdeckung weiïter zu verfolgen. Durch die Moscowische. Compagnie wurde also eingeleitet, dass jetzt zwei Reïche das ganze Erdenrund im RE — 295 — Norden umfassen und dass die Besitzungen Russlands und Englands der Cherry- Insel gerade gegenüber zusammenstossen. Dieser so bedeutungsvolle, grosse Erfolg erheischt emen Rückblick auf die Be- mühungen der Personen, welche ïhn veranlasst haben. Francis Cherry, dessen Name jetzt auf der Weltkarte über der nôrdlichsten Spitze des Festlandes von Europa figurirt, bat sich in Russland und besonders in Moscau zum practischen Leben ausgebildet. Er befand sich schon zur Zeit des Zaren _ Iwan Wassiljewitsch als junger Mann bei der englischen Handlung auf der Warwarka in Kitai-Gorod. Das Russische hatte er so gut gelernt, dass er auch bei Hofe als Dolmetscher gebraucht wurde (Master Francis Cherry was the Emperour Ivan Basiivich his Interpreter). In unsern zu Moscau ausgefertigten Acten wird er Dpanuxs Uapeñ genannt. Er kommt auch als Dpanauxs Msanoss vor, woraus sich ergiebt, dass senes Vaters Taufname John war. Um die Zeit, als durch Jermack das ausgedehnte transuralische Land «mit dem goldenen Boden» an Russland kam, als der moscowische Agent der Compagnie, A n- thony Marsh, einen russischen Commissionär mit einem Samojeden über das Jugo- rische Gebirge zum Tas nach Zobelvliessen sandte, als diesem Marsh einige Pro- müschienniks von Pustosersk aus vorschlugen, Matweïs Land vorbei zum Ob zu segeln, und als die Stroganows durch Oliver Brunel Sibirien vom Eismeer aus zu erforschen gedachten, hat Cherry eine Reise nach Permien gemacht (he has travailed m Person into Permia farre to the East in Russia). Er scheint bis über __ die Stroganowschen Besitzungen hinaus, nämlich auf der Ostseite des Urals gewe- sen zu sein, denn er will Stôre aus dem Ob gegessen haben (Francis Cherry saith, that he hath eaten of the sturgeon that come out of the River of Ob). Gereiste nländer’hatten ïhm gesagt, dass sich im Osten ein warmes (nicht gefrornes) Meer befinde (the Russes that are great travailers say, that beyond Ob to the South-east there is a warme Sea, which they expresse im the Russe tongue: Za Obu reca moria teupla). Es hatten bekanntlich schon 1567 zwei Kosaken ganz Sibirien durchstreift pl waren bis nach Peking vorgedrungen. . Als sich Jerome Her 1587 eben nach England einschiffen wollte, über- | D. ibm Francis Cherry auf der Rosen-[nsel als Geschenk von Boriss Fe- - dorowitsch Godunow ein Stück Goldstoff und “schône Zobelfelle, nm sich ein Kleïid zum Andeuken daraus machen zu lassen. Bald nachher kam Cherry mit einer Gramota des Zaren Fedor Iwanowitsch zu Elisabeth nach England. Im _Jabre 1591 bracble er wieder Schreiben an die Kônigin vom Zaren Fedor und - xon Boriss Godunow, von Letzterem auch an Lord Burghley. Unter dem Jahr 1596 finden wir Cherry als Mitglied der Moscowischen Compagnie genannt. Im Jahre 1598 kam er am 2. Juli wieder nach Moscau mit Schreiben von Elisabeth …—. an den Zaren Fedor Iwanowitsch und an Boriss Godunow; man halte bei 38* — 296 — seiner Abfertigung aus London noch nicht gewusst, dass Ersterer schon am 7. Januar gestorben war. Am 11. Juli hatte er die Ebre, seme Schreïben an den neuen Zaren Boriss Godunow zu überreichen und am 20. berichtete er nach England, dass das von Rom und Spanien aus verbreitete Gerücht, als ob Elisabeth dem Sultan Kano- nen und anderes Kriegsgeräth habe zukommen lassen, von einem Polen herrühre. Im December wurde Cherry über Nowgorod und Pskow nach London zurückgesandt. Er gab dort die erste Nachricht von dem Project einer Vermäblung der Zarewna Ksenia Borissowna mit dem Prinzen Johann dem Jüngern von Dänemark und : meldete, dass die Lübecker ihren Handel in Moscau zu erweitern suchten. Cherry war es auch, der 1599 die Abfertigung des Dr. Timothie Willie nach. Moscau betrieb, welcher an die Stelle des 159% dahin gekommenen und 1598 von Elisa- beth zurück verlangten Dr. Marc Ridley treten sollte. {[m Jahr 1601 wurde er in London gebraucht, um die durch Richard Lea von Godunow an Elisabeth überbrachten russischen Schreiben ins Englische übersetzen zu helfen. Im Jahre 1603 sandte der mit Russland wohl bekannte Cherry ein Schiff, ge- nannt the Grace, unter Stephen Bennets Leitung nach Kola, wo der zum Fac- tor oder Agent für den dortigen Handelsverkehr bestimmte Josias Logan nachge- lassen werden sollte. Von Kola aus segelte das Schiff, der von Cherry gegebenen Instruction gemäss, nach Norden, um wo môglich bis zum 80. Grade zu gelangen und geographische Entdeckungen zu machen. William Gordon aus Hull war zum Factor für diesen Theïl der Reise bestimmt. Am 16. August kam das Schiff an die erwähnte, in 74° 30’ Jliegende Insel. Gordon und Bennet schemen, der damals vorhandenen Beschreïibungen der holländischen Reise von 1596 ungeachtet, nicht gewusst zu haben, dass die Insel schon früher besucht worden war. Cherry wollte diese für England neue Insel näher untersucht haben, zumal da Gordon und Bennet eine Anzeïige vorgefunden hatten, dass sie von Wallrossen … besucht werde. Er schickte daher im folgenden Jabre, 1604, in welchem er auch dem nach Moscau reisenden Sir Thomas Smith bis Gravesend das Geleite gab, ein anderes Schiff, genannt the good Speed, unter dem früheren Capitin Bennet und mit Thomas Welden als Factor ab. Bennet sollte erst zur Kola- und zur Petschenga-Bucht an der lappländischen Küste, wo eine bequeme Baï noch jetzt die ausländische Station (nemetzkoe stanowischtsche) heisst, segeln, dann aber sollte er suchen, wieder jene Insel zu erreichen. Man fand jetzt auf derselben sehr viele Wallrosse, und da man noch nicht verstand, sie mit Lanzen zu erlegen, so schoss man auf sie; nachdem aber alles auf die Insel mitgenommene Pulver und Bleï ver- braucht war, verfiel man auf die Idee, diesen schwerfälligen , jedoch starken Thie- ren mit Blasrübren in ein Auge zu schiessen und sie dann von dér geblendeten Seite her zu attackiren. (Unsere Promüschlenniks pflegen den Wallrossen, wo die Natur des Bodens es gestattet, mit Schaufeln Sand an die Kôpfe und also auch in die Au- — 297 — … gen zu werfen, ehe sie mit den Lanzen über sie berfallen). Nach der Zurückkunft …— des Schiffes mit guter Beute an Wallross-Zähnen und Fellen wurde die Insel in H London nach Sir Francis Cherry benannt. —_ An diese ersten, durch unsern Dpauaurs Msauors aussefertigten zwei Expe- ditionen von 1603 und 1604 reïhten sich nun viele andere. Sie nahmen allmilig in commerzieller sowohl als in geographischer Beziehung an Wichtigkeit zu. | . Bennet und Welden wurden 1605 wieder zur Cherry-Insel gesandt. Da sie … auf der Reise dahin das Unglück gehabt hatte:, von Dunkerkern fast aller ihrer …— Schiessgewehre beraubt zu werden, so erlernten sie, nothgedrungen, die auch jetzt noch hefolgte Methode, Wallrosse mit Lanzen zu erlegen. Aus ihrem Speck siedete man auf der Insel in mitgebrachten Kesseln Thran, wovon eïlf Tonnen als ein _ neues Gewerbsproduct en London gebracht wurden. Im Jahre 1606 ging, ausser den früheren Schiffen mit den genannten Personen, … noch eine von einem andern Mitgliede der Moscowischen Compagnie besorgte Pi- - nasse ab; ibr Führer war Jonas Poole , der die vorhergegangenen Reiïsen auf dem - von Bennet befehligten Schiffe mitgemacht hatte. Man verstand sich auf das neue Gewerbe jetzt schon so gut, dass im Verlauf von sechs Stunden gegen achthundert Wallrosse erlegt wurden. : Im folgenden Jahre (1607) segelte nur em Schiff, the Paul, geführt von Tho- , . mas Welden zur Gherry- Insel , Es wiederholte die Fahrt im Jahre 1608, hatte … aber diesmal von der Compagnie den Auftrag, erst bei « Tipany» in Lappland an- Dulegen: Man kann kaum errathen, dass mit Tipany die Schiffisbucht (korabelnaja £ :) zwischen Cap Tipunow und Cap Korabelnoï (auf der Karte Cap Sergejew) am Ostende von Rübatschü gemeint ist ?). Man erlegte diesmal in sieben Stunden À tnend Wallrosse und .nahm ein paar Junge mit, wovon das männliche nach London, und zwar in das Palais gebracht wurde, um es dem Kônig James zu zei- Den. Es war noch ein zweites, nicht der Compagnie gehôriges Schiff, the Dragon, sel und nahm am 8. Mai formell Besitz von ihr für die Moscowische Compagnie. In dem andern, the Paul, war Thomas Edge, ein Lehrling der eben genannten Jompagnie, der Factor. Dieser sollte wieder erst nach «Tipony» m Lappland hen, um Fische zu laden. Edge kam spüter zur Cherry - Insel und brachte Josias 4 1 Es wurde von einem Londoner Brierbrauer Namens Duppa ausgesandt … 2?) Die Waida-Bucht am Nordende dieser Halbinsel uannte man damals ofi Wedagoba (rañ4a ry6a) oder auch Kegor, nach dem dabei befindlichen Cap Kekur (nsc Kekyperiü). 8%) Es war wieder von Du ppa ausgesandt, wurde aber von Richard Stevens geführt. — 298 — Logan mit. Das Schiff Lioness ging nun nach Archangelsk, mit dem Paul aber, welchen jetzt Poole führte, kehrten die Factoren nach London zurück. Sie braçh- ten zwei junge Büren mit, die lange in Paris-Garden (in Southwark ohnweït der Themse zwischen Blackfriars- und Southwark-Bridge) dem Publicum gezeïgt wurden. Im Jahre 1610 sandte die Moscowische Compagnie abermals zwei Schiffe ab, the Lioness, mit Thomas Edge, zur Cherry-Insel, the Amitie aber, mit Jonas Poole, nach dem Norden, um Entdeckungen zu machen. Poole; dessen Gehülfe Nicolas Woodcock war, gelangte im Mai nach Spitzhbergen, welches schon 1596 von den Holländern und 1607 von Hudson gesehen worden war, und von welchem die Engländer jetzt behaupteten, es sei das von Sir Hugh Willoughby 1553 er- reichte Land. Poole benannte den hohen Berg, dessen Spitze er zuerst «erblickt hatte, Muscovie Companies Mount. Man erlegte auch dort Wallrosse und brachte fürs Erste zwlf Tonnen Güter nach London. Als eine erbeutete Seltenheit wurde der Stosszahn eines‘Narwal's, damals gewübnlich See-Einhorn genannt, betrachtet. Henry Hudson, der schon 1607 pach Norden, 1608 und 1609 nach Nord- osten, in letzterem Jahre auch nach Westen, Reisen gemacht und: den nach ihm benannten Fluss entdeckt hatte, wurde 1610 von Sir Dudley Digges, John Wolstenholme und einigen andern Mitgliedern der Moscowischen Compagnie wieder nach Westen gesandt. Das Schiff scheint the Discovery gewesen zu sein, nämlich dasselbe, auf welchem später Button mit Nelson, dann aber Bileth mit Baffin!) ihre Fahrten machten. Als Hudson in freudiger Hoffnung, die lange gewünschte Durchfabrt gefunden zu haben, in der nun auf immer seinen Namen Ÿ tragenden Strasse dahin fubr, belegte er Cape und [nseln mit Namen in folgender # Ordnung: Gods great mercie, Hold with hope, Magna Britannia, Henry (nach dem Thronfolger, Prmzen von Wales), James (nach dem Kônig), Anna (nach der Ké- nigin), Charles (nach dem zweïten Kônigssohne, später Kônige), Salisbury (nach Robert Cecil, Sohn von William), endlich bei der Einfahrt in die ebenfalls nach Hudson benannte Bai: Digges und Wolstenholme. Es fand sich, dass das mit Sir Dudley Digges's Namen belegte Cap nicht # dem festen Lande, sondern einer Insel angehôrte. Sie ward damals schon besucht, und als die Matrosen im folgenden Frübjabre, nach der gottlosen an Hudson wer- à übten That, mit dem Schiffe zurückkehrten, geschah es auf und beï Digges's-Insel, à dass der Haupträdelsfübrer Henry Green und emige andere von den Wilden ï 4 ermordet wurden. Die Beschreïhung, welche nach der Rückkehr der in Sir Dud- 4] ley Digges's Diensten stechende Abacuck Pricket, von der starken westlichen Strômung bei Diggess-Insel, durch welche das dort an einen Felsen gerathene 1) Auf unserer neuesten arctischen Karte von 1843 steht durch ein Versehen: Bilethhabe unter Baffin’s Commando gestanden. — 299 — Schiff flott ward, machte, war die Hauptveranlassung, dass Sir Dudleyÿ darauf be- stand , im folgenden Jabre (1612) wieder ein Schiff dahin zu senden. Im Jahre 1611 fertiste Sir Thomas Smith, Governor der Moscowischen : Compagnie, zwei Schiffe, die Mary Margaret und die Elisabeth, nach dem das Jahr zuvor von Poole besuchten Spitzhergen ab. Jenes stand unter Edge’s Ober- ! befehle, während Bennet Führer desselben war; dieses hatte Poole zum Chef. …. Letzterer sollte suchen, von Spitzhergen (New Land, Greenland) aus zum Nordpol zu gelangen ; er kam aber nur bis zum achtzigsten Grade. Bei Edge befanden sich sechs geschickte Wallfischfänger aus St. Jean de Luz. Das Eis in den Buchten war dem Fang hinderlich, doch wurden sie eines Wallfiséhes habhaft. Aus diesem wurde in der von Poole schon 1610 benannten Bucht: Crosse road, welche sich ziemlich hoch im Norden der Insel befindet, zum ersten Mal in Spitzhergen Thran … gesotten. Eben so wurde auch in Foule Sound Thran aus dort erlegten Wallrossen gewonnen. Beide Schiffe gingen verloren und das ganze Personal kehrte auf einem - zum Wallfischfang nach Spitzhergen gekommenen Schiff aus Hull, the Hopewell, - gefübrt vom Capitän Thomas Marmaduke, nach England zurück, wohin denn » auch ein Theïl des gewonnenen Gutes gebracht wurde. Sir Thomas Smith sandte gleichzeitig mit den zwei erwähnten Schiffen 1611 —…. den schon 1603 von Cherry als Factor in Kola angestellten und fünf Jahre dort À |gewesenen Josias Logan, mit emem Gehülfen, William Pursglove, und ei- _nem Lebrling, Marmaduke Wilson, nach Pustosersk unweit des Petschoraflusses, um wo môglich dort einen directen Handelsverkebr mit England einzuleiten; denn … in Moscau konnte damals nicht an Handlungssachen gedacht werden. Auf dem von _ James Vaden geführten Schiff, the Amitie, welches die genannten Personen zur Pétschora brachte, befand sich als Pilot William CEE derselbe, welcher ï 1603 mit Bennet von Cherry nach dem Norden gesandt worden und zuerst von | | England aus zur Cherry-Insel gelanot war; ferner, als Dolmetscher, Richard Finch, À der das Russische bei der CRUE im Moscau erlernt hatle und wie wir sehen wer- _ den, im Jahr 1605 vom Pseudo-Dmitry dem von Moscau abgereisten Sir Tho- as Smith nach Archangelsk nachgesandt worden war. 1 Btne: der Barre vor dem durch Petschorsky- und Medjansky-Saworot!) begränzten Petschorabusen gerieth das Schïff auf den Grund. Es ward jedochfrei und kam ohne . 1) Das bei uns jetzt Russky Saworot genannte Cap, welches im Westen den Eingang in den etschorabusen begränzt, nennt Finch immer Petschorsky Saworot. So steht es auch auf der äter näber zu erwähnenden Karte anserer nordischen Küste, die uns Isaac Massa aufbe- wabrt hat, und für uns im Westen môchte dies wohl die passendere Benennung sein. Finch … bezeichuet richtig die Lage der innerhalb dieses Saworot’s im Ssuchoe More befindlichen Insel 4 D olgoi Ostrow und bemerkt, man müsse sie nicht mit der andern, südlich von Matwejew Ostrow F Méclegenen Insel Dolgoi verwechseln. Zur Insel Matwejew segelten die Mangaseifahrer von der — 300 — Beschädigung herüber. Es lag im Busen vor Anker, als am 11. Juli Logan, Purs- glove und Gordon in der Schaluppe mit sechs Ruderern durch Ssuchoje More zum Petschorafluss fuhren, um sich auf demselben nach Pustosersk zu begeben, wo sie auch am 16. anlangten. Unterwegs hatten sie beï verschiedenen Fischerhütten angesprochen, deren Eigenthümer fast alle davon liefen, weil man die Fremden beim ersten Ansichtisowerden für Polen bhielt. Es fehlte nicht viel, so hätte man eïmmal auf die im Boot gebliebenen Schiffsmatrosen geschossen !). Pustosersk hatte im Jahre 1611, eines kurz zuvor Stait gehabten verheerenden Brandes ungeachtet, immer noch gegen hundert Häuser und drei Kirchen., Es war ken Wojewode da; der letzte hatte, wie man Logan erzählte, im Winter 1610- 1611 den Ostrog (castle) in Brand gesteckt, wobeï an hundert Privathäuser in Flam- men aufgegangen waren, und sich sodann davon begeben”). Jetzt bei Ankunft der Engländer, waren die Zolleinnehmer die hôchsten Kronsbeamien im Orte. Erst nach achitägiger Berathung ertheilten diese Logan und seinen beïden Gefäbrten die Erlaubniss zum einstweiligen Bleïben in Pustosersk 3). Diese wohnten später- hin, sonderbar genug, bei einem Polen Jurjewitsch (Uriawich), der früher m To- bolsk und in Beresow gefangen gesessen hatte, zur Zeit des Rostriga's aber nach Moscau gereist war. Bei seinem Uebertritt zur griechischen Kirche hatte er den Na- men Trifon bekommen. Am 25. kebrte Gordon mit Pursglove und emigen em- gekauften Waaren, zur Amitie zurück, Ersterer um weiter zu segeln, Letzterer aber, Petschoramündung aus bei günstigem Winde in dreissig Stunden und von da zum Jugorsky- Scbar in neun Stunden. Linschoten hat 1594 auf Matwejew’s-Insel, die damals von den Hol- lindern Mauritius-Insel genannt wurde, die Aufschrift auf einem dort vorgefundenen grossen hôlzernen Kreuze so copirt: ,,Abra 7085 (1575) nocrasnas Kpecrz-Bepesa-1a Oexopz Ilasa0 cHa& Moro (Masoü?) - noaznucars paimxo (?)<. Auf dem obersten der drei Querhôlzer steht; »Uapz-Caiart, und zu den Seiten der beiden unteren: ,,Iucycr-Xpucrocr-Hun-Ka“. Dieses Kreuz stand an der Westseite einer nach Norden gekehrten schmalen Landzunge. Forster verwech- selt die Inseln Matwejew und Dolgoi mit einander, Den Medünskoi Saworot der jetzigen Karten. nennt Logan: Medenskoi und Finch: Meadanetzkoi; der Bolschoi tschertesh hat Medjanskoi. | !) Die Furcht der Leute wurde gewôbnlich durch Aqua vitae verscheucht. E 2) Man sagte Logan ,,In times past these places have been good for trading, but now, by. reason of a bad Governour, in these troublesome times, upon a spleene he has fired the towne, and burned above an hundred houses, and so by that means they have fallen into poverty and. trading has decayed by reason of his great exactions“. À 3) In the mean time wee made much of them, and feasted them with our Aqua vitae, Bis- ; cuit and Figs, that we might the better obtayne their love. - Ein glücklicher Umstand war, dass Logan gleich Anfangs von einem anwesenden Cholmogorer erkannt wurde, bei dessen Onkel er in Kola Jahrelang gewohnt hatte, wo er von demselben gesehn worden war. Man ermangelte auch nicht, Copieen der verschiedenen früheren Zarischen Privilegien vorzuzeigen. 1 " À | — 301 — um mit Wilson wieder nach Pustosersk zu kommen und verschiedene Handelswaa- ren aus dem Schiff mitzubringen. - Durch Logan und Pursglove, so wie auch durch Gordon, der sie von dem Schiff zur Stadt begleitet hatle, erfahren wir Manches über die dortige Gegend, besonders im Bezug auf Gewerbs- und Handelsbetriebe!). Haupt-Gewerbsgegenstinde der Pustosersker waren 1) am Bolwan'schen Cap im Osten des ausgedebnten Petschora-Delta*), der Fang von Beluga-Delphinen (Del- » : 1) Josias Logan war ein Bekannter von Hakluyt, damaligem Stifisherrn an der Abtei a Westminster, Daher kam es, dass Logan und Gordon auf der Kolgujew-Insel (am 47. Juni) einen Fluss mit Hakluyts Namen belegten, wie ihm denn von den Agenten der Mosco- wischen Compagnie auch anderwärts ähnliclie Ehrenbezeugungen geworden sind, So steht sein Name hoah im Norden von Spitzhergen, und auch in Baffin's Bay ganz nahe bei dem von Sir Thomas Smith. Logan schrieb an Hakluyt am 24. Juli, nämlich am Abend vor Gordon's Rückkehr zu dem in der Petschorabucht wartenden Schiff, dass im Winter nach Pustosersk zwei- (später schrieb er drei-) tausend Samojeden kämen mit Waaren, worunter solche sein müchten, von denen sie, die Engländer, noch nicht geträumt hätten (which may be such as we dreamed not on yet) Er hatte vom Jenisscifluss gehôrt, der nahe bei China fliesse und da er zufällig ein won einem Samojeden gekauftes Stück eines Elephantenzahnes (welches doch wohl von einem - fossilen herstammte) gesehen hatte, so glaubte er sich auf dem geraden Wege nach Cathay …_ und Indien (you may perceive what hope there is of this enterprise). - Am 16. August schrieb ï er wieder aus Pustosersk an Hakluyt über den Reichthum an Lachs, an Beluga-, Wallross- und Sechundsthran, an weissen Füchsen und an Federn. Er erklärt den Wasserweg durch den . Jugorsky Schar zum Ob, erwähnt des Jenisseïs, der Tungusen u. s. w. - Logan hielt seine “Nachrichten für so interessant, dass er Hakluyt bat, dem Lord Reichsschatzmeister Grafen von Salisbury (Robert Cecil) eine Abschrift dieses Briefes mitzuthcilen. - Es wurde also 1611 wie- derholt aus dem an der Petschora gelegenen Pustosersk an den berühmten Historiographen der Re sen, Hakluyt, nach London geschrieben. Da er 4616 starb, so blieben Logan’s Briefe von ibm unbenutzt; sie fielen später Purchas zu, der sie verôffentlicht hat. - In Pustosersk ver- “brachte der junge Andrei Artamonowitsch Matwejew mit seinem exilirten Vater Arta- _ mon Ssergejewitsch und seinem freiwillig mitgegangenen Erzieher, dem Polen Poborsky, ‘drei” Jabre (von 4677 bis 4680). Der Vater war bekanntlich ein Liebling des Zaren Alexei hailowitsch; in seinem Hause lernte dieser Natalia Kirilowna, die Mutter Peter's, en: Der Sohn ward 1691 Wojewode des Dwina’schen Bezirks und 4699 Gesandter in Hol- Im Jabre 1706 war er bei Ludwig XIV. in Paris und 1707 ward er zur Kônigin Anna London gesandt, wo man ihn 4708 auf der Strasse wegen einer kleinen Geldschuld arre- nwollte. Im Jahre 4712 ward er Gesandter in Wien und 4715 Graf des rômischen Reichs. e älteste Tochter war die Grossmutter des Reichskanzlers Grafen Rumänzo w. É 2) Auf Isaac Massa's sehr interessanten Karte steht bei dem Petschora-Delta: semdeceta ; nämlich siebzig Mündungen. Diese 4613 von Hessel Gerard verôffentlichte, von Mül- nicht gesehene Karte war urspränglich in Moscau mit den Benennungen in russischer Spra- étverfasst, und zwar nach dem Jahr 4601, denn sie enthält die in diesem Jahr am ôstlichen des Tas erbaute Stadt Tasowskoi gorod, welche auch Mangasei genannt wurde. — 302 — pbinus Leuca) zum Thran-(oyle) Sieden!), von Lachsen (Salmo nobilis)*) und. von. Omulen (Salmo Omul) zum eiïgnen Genuss sowohl als eingesalzen zum Versenden®) 2) die an verschiedenen Orten ausgeübte Jagd auf Gänse, Enten, Schwäne und Schnee- hühner (die Engländer schrieben partridges, Rebhühner), theïls wegen des Fleisches, das man frisch verbrauchte und für den Winter einsalzte, theils wegen der. Federn, womit Handel getrieben wurde und wovon Logan gleich eine bedeutende, Quanti- tät (fünf und vierzig Säcke voll) ankaufte und auf das mit Gordon und Finch zurückkehrende Schiff brachte“). Aus den Beschreibungen Logan's und Pursgloves ersieht man, dass Lam- poshnä (auf einer Insel im Mesen) 1611 nicht mehr wie früber, in den ersten Jah- ren nach Chancellors Ankunft in Russland, der Ori war, wo grosser Markt gehal- ten wurde, sondern Statt dessen Sslobodka, ein bedeutendes Dorf da, wo jetzt, die Kreisstadt Mesen gelegen ist‘). Hieher kamen jeden Winter zweimal, nämlich von den Advents- und vor den grossen Fasten «Permacks» und Samojeden in grosse Zahl zum Tauschhandel mit den Russen, welche aus Cholmogorü, Wologda und andern, 1) Pursglove war 4612 selbst beïm Fang der Belugas am Cap Bolwanowsky zugegen., Es waren am 23. und 24. Juni gegen funfzig Bôte, Jedes mit drei oder vier Mann, aus Pustosersk dahin gesegelt, was zwei Tage erforderte. Er heschreibt die Grüsse der Belugas, die Art sie zut harpuniren und die Menge Thran, welche sie liefern. Der Fang derselben dauert vom 24. Juni, bis zum 20. Juli; dann begiebt man sich auf die Enten-, Gänse- und Schwänejagd. Den, Wall, rossfang für Thran, Zähne und Häute betrieben die Pustosersker an denselben, Orten, wie die, w Bewohner des Mesen's, der Pinega und der Dwina, nämlich auf Kolgujew, auf Waigatsch und, an der Küste von Nowaja Semlja, auch im Karischen Meer, V4 2) Man sagte Logan, im Jahre 46810 hätten die Pustosersker funfzehn tausend |Lachse) ge- fangen. Er beschreibt sie als sehr fett. Drei davon wogen gewôbnlich ein Pud. Manzahlte, von einem bis vier russische Pence (Dengi) für den Fisch. Auf achtzig bis hundert! Lachse! wurde ein Pud Salz verwendet, Die Lachse waren am Bolwanow’schen Cap so zahlreich, dass, man am Ende des Sommers nicht wusste, was man mit ihnen thun sollte und wirklich gingen. viele verloren, besonders wenn das Salz theuer war. : dat 3) Finch schrieb, dass die Omuli (Wanderlachse) vorzüglich bei den vor Medjansky, Sawo= rot gelegenen beiden Inseln Selennüja (grosse und kleine) gefangen werden. Er beschreibt sie) als den Makrelen äholich (like maccarels) und Logan,sagt, sie seien sehr wohlschmeckend (an xery sweet fish). 1 haut 4) Weisse Schnechuhnfedern verkauften die Pustosersker 4614 zu fünf Altin das. Pud; En tenfedern, worunter auch Daunen, sieben bis acht Altin, Früher hatte man: an Cholmogorer das Pud Schnechuhnfedern für zwei Pence (Dengi) und ein Stück Seife, welches in:Cholmo® gorü zehn Pence (Deugi) kostete, weggegeben. s ; $) Diese Sslohodka war von. den Okladnikows aus Nowgorod begründet. Es wäre zu wün- schen,, dass der niedere Theil des Mesenflusses, wenigstens bis etwas hôher hinauf als Lam- poshnä, richtig auf eine Karte gebracht würde. Ein Ort, genannt Mesen, befand sich'ehedem büher oben am, Flusse dieses. Namens, } QT — 303 — _ Orten dahin reïsten. Die Einwohner von Pustosérsk pflegten vorzüglich Lachse und Omule! (omellies) dahin zu führen, natürlich auch auf Rennthierschlitten!). : Von Sslobodka wurden sie mit Pferden weiter verführt. b nPursglove reiste am 23. November 1611 von Pustosersk nach Sslobodka mit der damaligen Rennthiercaravane, Argisch genannt, welche aus zweïhundert und zebn Schlitten oder Narten bestand, die fast alle mit zwei Rennthieren bespanni waren. Ausserdem liefen noch zwei hundert Stück frei mit, um wechseln zu kônnen. Auf einen Schlitten wurde bis sicben Pud geladen?). Man zahlte zehn Altin Miethe für ‘ ein Gespann von Pustosersk nach Sslobodka, welche Reise, die fast fünfhundert Werst : 1) Fast alle Pustosersker hatten ihre eigenen Rennthiere zum Reisen. Einige Einwohner "hielten deren zu zwawzig und dreissig, die sie im Winter zum Verfahren von Fisch vermicthe- “ten; im Sommèr wurden sie den Samojeden zur Verpflegung überlassen, Im November 1641 gingen gegen siebzig Rennthierschlitten mit Fisch von Pustosersk aus nach Sslobodka. 2) Der Weg von Pustosersk nach Sslobodka, der jetzigen Stadt Mesen, geht über das Ge- birge, welches wir Timan zu nennen pflegen nnd welches oft auch mit Tschaitzin Kamen be- | æeichnet wird. Pursglove nennt es bloss ,, Camgn“, und da er Neuling im Lande war, so hat … er wahrscheinlich die Benennung gerade so wiedergegeben, wie er sie von den Russen 1641 sn bat. Der Lodjenführer Loschak nannte 1556 dem Stephen Burrough das Gebirge k Jugor'schen Schar ,, Bolschoi Camen“. Eine Fortsetzung des Ural’s schen wir deutlich auf ; aïigatsch, eiue des Timan mochite man glauben auf der Kanin-Halbinsel vorzufinden. Sollie “däher nicht Kanin vielleicht eine Corruption von Kamen sein, so dass Kanin Noss eigentlich “Kamennoi Noss heissen müsste und das Cap des Timan’schen Gebirges bedeutete? Wenn Rus- sen, welche, wie Pursglove, den Landweg zwischen Sslobodka und Pustosersk gemacht hat- ! Men und also über den nach Nordwesten streichenden Kamen gereist waren, nun die Fahrt zu Wasser unternahmen, so fanden sie am Wendepunkt ïbrer Reise den Kamen wieder. Aus die- 4 “Sem Kämen môgen Samojeden oder andere Nichtrussen Kanin gemacht haben. Für die lesende Welt hat das jetzige Kanin Noss diesen Namen am 8. Juli 1586 bekommen. An diesem Tage rieb Stephen Burrough in seinem Journal: ,, We plyed neerer the headland wbhich is ed Caninoz“. Den Namen hatte er von den in seiner Gesellschaft aus dem Kola-Busen aus- éfhrénen Lodjenführern gehôrt und kann ihn, wie so viele andere, uorichtig notirt haben, Die Holländer hatten 1594-1597 Candinoes und Candenoes aus Burrough's Caninoz gemacht. "Auf Linschoten's Karte steht neben Candenos noch Camenkh. Auf der erwäbnten, die Süd- lküste des weissen Meers, Waigatsch, Nowaja Semlja und das Karische Meer darstellenden Karte, ] te Isaac Massa in Moscau zu verschaffen gewusst hatte, steht Canninoos und Cami- 3. Gordon schrieb 4611, das in Rede stehende Cap werde fälschlich (corruptly) Candinos | genannt; es hecisse Callinos, Hat Gordon hier nicht etwa Caminos schreiben wollen? Die | rüssische Erläuterung der grossen Karte (bolschoi tschertesh) hat ,,Konez gorû Schamagodskago amojedskago?) Kameni‘ (Ende des Samojedischen Kamen’s). Das Wort Kanin kommt hier gar “nicht vor. Bei Pustosersk wird die Entfernung vom menschoi kaämen, dem Timan, angegeben. - Es müsste von Sprachkundigen untersucht werden, ob nicht etwa Timan allmählig aus Kamen ——cntstanden ist. Wir haben aus Kimin (Cumioum, Kümmel) Timon und £ogàr Tmin gemacht. 39* ?. ss ‘ ‘ NE — beträgt, gewôbnlich in sechszehn Tagen abgemacht wurde. In Sslobodka, wo Purs- glove am 9. December ankam, fand er unverhofit einen daselbst ansässigen Englän- der Thomas Ligon, der sich freute, ïhn in seinem Hause bewirthen zu kônnen *). Von Sslobodka reiste er auf Pferdeschlitten nach Cholmogorü, wo er den Agenten der englisch-russischen Compagnie, Fabian Smith, bei uns immer Oa6ans Var- anoës genannt, vorfand. Diese Reise machten die Frachtschlitten in sechs Tagen; man zahlte vier Pence (Dengi) das Pud. Pursglove kam eben so wieder nach Sslobodka, um mit der Rennthiercaravane nach Pustosersk zurückzukehren; diese be- | stand jetzt sogar aus zwei hundert und funfzig Narten. Er langte am 5. Januar 1612 zu Pustosersk an. Ust-Zülma ist ein mehr als zwei hundert Werst südlich von Pustosersk, nâm- lich hôher an der Petschora, gerade gegenüber der Einmündung (ustje) der Zülma gelegener Ort. Logan reiste mit seinem Wirthe, dem Polen Jurjewitsch, am 26. Mai 1612 zu Boote auf der Petschora dahin?). Die Fabrt dauerte vier Tage. Am 9. Juni verliess er Ust-Zülma und kam am 11. wieder in Pustosersk an. Am 2%. Juni ward Pursglove von Logan an die Mündung der Petschora ge- sandt, wo damals der Fang von Beluga-Delphinen und Omulen begans. Er sollte allen Belugathran an Ort und Stelle einkaufen. Am 5. August begab sich Logan mit Wilson auch dorthin, um das Sieden des Thrans beenden zu helfen. Die Fäs- ser wurden sodann auf eine Lodje geladen und von Logan mit seinen beiden Ge- fihrten nach Archangelsk gebracht, von wo sie sich alle drei nach Cholmogorü be- gaben; sie kamen daselbst am 29. September an. n 1) Thomas Ligon war Diener bei Richard Cockes, einem der von der Compagnie früher in Russland angestellten Personen, gewesen. Dieser Cockes ward, nebst noch fünf Andern, von der Kônigin Elisabeth in einem Schreiben vom 44. Januar 1592 an den Zaren Fedor 1wa- nowitsch als der Compagnie abtrünnig' bezeichnet. Sie ersuchte den Zaren zu befehlen, sie alle nach England abzufertigen. Cockes war jedoch später Mitglied der Compagnie in London und” sein Name steht in dem derselben vom Pseudo-Dmitry im December 1604 ertheilten Privile- gum. Pursglove schreiht von seinem Zusammeutreffen mit Ligon in Sslobodka: ,,Saluting mee in English, he marvelled much to meet me there, and caried me from the rest of my company to his lodging, and gave me there very kind entertaynment, The next morning, L de- parted thence in his sled, having over night hired a horse to the next towne, which was ffteen versts off, and so travelling day and night, changing horses at every convenient place“ ?) Man hatte ihm, wie auch früher schon Finch, gesagt, er werde dort viel Elenthierbäute,» äuch Biber und anderes Pelzwerk vorfinden. Er nahm vorzüglich Tuch und kupferne Kessel zum Austausch mit, konnte aber nicht so viel erhandeln, als er erwartet hatte. Den Ort be- schreibt er als ein Dorf mit etwa vierzig Häusern. Nach der Beschreibung des bolschoi tscher- tesh war dort schon damals, wie auch jetzt, eine dem Wunderthäter St. Nicolai geweihte Kirche. Früher schrieb man Tschilma, auch Schilma. Die bei Ust-Zülma wachsende Gerste fand Lo- gan beinahe so weiss wie Reiss; auch ward dort Rogsen gebaut. + R Fr E a ê = 9% — Das Schiff, the Amilie, welches sie das Jahr zuvor zur Petschora gebracht batte, war gleich nach Gordon’s Zurückkunft aus Pustosersk, nämlich am 1. August 4611 unter Segel gegangen'). Es war Gordon und Finch in London vorgeschrie- “ben worden, dass wenn sie nicht etwa irgendwo Wallrosse (Mohorses) in bedeuten- * der Menge vorfinden, site suchen sollten, von der Petschora aus entweder zum Ob zu gelangen, oder Sir Hugh Willoughby's (problematisches) Land aufzufin- y? Den Tag vor der Abfahrt des englischen Schiffes aus dem Petschoragolf (am 31. Juli) se- lte eine Flotte von gegen dreissig Kotschen oder Lodjen in denselben ein. Diese waren von ha: Cholmogorü, Pinega und Mesen. Sie waren für Mangasei bestimmt, hatten aber wegen widrigen Windes und der späten Jabreszeit die Reise aufgegeben und beschlossen, die Fahr- zeuge mit den Waaren über Winter in Pustosersk zu lassen, selbst aber mit Léses Bôten auf 1 “der Zülma, dann auf der Pesa und anderen Flüssen sich nach ihren Heimathen zu begeben. Gela- den hatten sie Mehl, Speck, Butter, Hafermehl, Tolokno und Salz, auch etwas Hefen, Leder und Tuch. Für Pustosersk selbst waren 4641 nur zwei Fahrzeuge mit dergleichen Waaren ange- kommen, Da man sich meistens von Fischen nährte, so wurde wenig Mehl, und dieses von ringer Güte, verbraucht. Matwejew schrieb 1679 während seines Exils vom dortigen Fisch und Mebl: .,,Ilpex3 cero, cKasHiBaloTs ænTeau Ilyeroosepcrie, Ha numy pH 654% 40cra- TORE H Ha NPOIAKY, A HEIHŸ He TOKMO Ha DpOJaxy Ha X1H0B, CE CaMOÏ BeCHEI 110 IAE A0 CHI- 1 He HabANCE, TaOTE rAA10ME. X1b6Y DPHB03E OBIAE Ma4OË, I TAKYIO NPUBE3AN MYKY, JTO | orpy6n, H TOË MA10 DPOXANTE, OCTABAAITE BE SHMY, BE CaMOÏË TOAOB NPOIAWTE, ATOOEE3ATE …_xopome“. - Ich setze hier noch Einiges aus Logan’s Tagebuch über seinen Aufenthalt in Pustosersk her, denn wir wissen so gar wenig von dem damaligen Treiben in diesem entfernten = Orte. - Am 12. Januar 1612 langte zu Pustosersk die Aufforderung zu einem während gauzer | drei Tage und Nächte zu hbahianlod vollkommenen Fasten an; auch Säuglinge sollten nicht ‘ausgeschlossen werden. Es begann schon den folgenden Tag (they neither eating nor drinking “so much as water, neither admitted they their sucking Babes, save those that fainted, to whom gave a few figs and a little water). - Am 953. langten die » Cartatchey (eigentlich Chür- i) Samojeden in Pustosersk an. Logan lud iEréee Chef, seinen Sohn, Enkel und Nef- Fr am 30. zum Essen ein. Er te dass sie mit den Samojeden von Mangasei in offe- _nem Kriege seien, und daher diesmal nur wenig Waare haben bringen kônnen. Er erwähnte, À ss sie zwei Jahre hinter einander Schiffe bei Waigatsch gesehen, sich aber aus Furcht nicht Le bätten (They seemed to be glad of our comming, when they saw our behaviour, and the 3 tainment they had of us. Neverthelesse, they are very timerous, and unreasonable cove- tous, as by more acquaintance I perceived by them), Am 2, Februar reisten die meisten Samo- Fr # 7 mn mit ihren Waaren nach Sslobodka (am Mesen). Am 4. März zogen die Russen mit ihren ndelten Waaren dorthin ab. Am 41. April kamen die Pustosersker von Sslobodka zurück. e-brachten Roggen, Roggenmehl und andern Proviant. Am 2. Juni segelten sieben, Pusto- ….sersk, Ust-Zülma, Pinega und Meseni angchôrige Ssoimas, nach Mangasei ab.-Logan: und Purs- giove schrieben Molgomsey, Gordon Monganzey und Munganzea. Nach Müller hiessen die üm den Tas sich aufhaltenden Samojeden Mokasse. Hieraus ist für diese Gegend sowohl als für die 4601 dort erbaute Stadt der russische Name Mangasei entstanden, keinesweges aber aus . dem europäischen Worte: Magazin. PCR — 306 — den; hernach sollten sie, auf dem Wege nach Hause, bei der Cherry-Insel an- sprechen. Da nun aber das Schiff eine so geraume Zeit im Petschoragolf hatte vor Anker liegen müssen, konnten sie sich wegen des Eises weder der Waïgatschstrasse noch Nowaja Semlja nähern, ken Willoughby'sches Land war zu finden, und\als man zur Cherry-Insel kam, war Poole unlängst von da mit der Elisabeth nach Spitzbergen zurückgekehrt, wie solches aus einem von ibm nachgelassenen Schreiben erhellte. Sie segelten daher in der Amitie zur Themse. v: Im Jahre 1612 sandte die Moscowische Compagnie zweï Schiffe, the Seahorse (Wällross) unter Thomas Edges und the Whale (Wallfisch) unter John Rus- sel's Befehl nach Spitzbergen. Auf emem derselben befand sich Gordon, der, wie wir eben gesehen, mit Finch, das Jahr zuvor Logan zur Petschora begleitet und auch die Stadt Pustosersk besucht hatte. Es erschien ein holländisches und ein M spanisches Schiff, beïde geleitet von Engländern, die früher im Dienste der Com- ; pagnie gestanden hatten. Der eine, Allan Sallowes, hatte viele Reisen zwischen } der Themse und der Dwina gemacht, der andere, Nicholas Woodcock, hatte un- ter Jonas Poole gedient'). Die beïden fremden Schiffe wurden von Edge weg- gevwiesen*). ; Im folgenden Jahre 1613 wurden sieben Schiffe von der Moscowischen Compag- nie nach Spitzbergen abgefertigt. Darunter war em Kriegsschiff: the Tigris mit en und zwanzig Kanonen, befehligt vom Capitin Benjamin Joseph: Auf diesem ” Schiff diente in einer untergeordneten Stellung der später so bekannt gewordene William Baffin®); er hatte bereits das Jabr zuvor James Halls vierte Reise mit- gemacht und auch beschrieben. Es kamen während des Sommers viele Schiffe an- y derer Nationen nach Spitzbergen. Eines derselben war wieder von einem Englän- 1 : 1) Den Sallowes hatte Edge auf sein Schiff kommen lassen, gab ihn aber doch wieder N: frei. Woodcock wurde nach seiner Zurückkunft nach London auf achtzehn Monate in’s Ge- £ fängniss gesetzt. Im Jahr 1614 finden wir ihn wieder als Befehlshaber des Schiffes Prosperas à auf Spitzhergen. v "wi 2) Thomas Marmaduke aus Hull, welcher ohne Erlaubniss der Moscowischen Compagnie à oft.nach Spitzhergen segelte, will 1612 mit seinem Schiff, the Hopewell, bis zum zwei und achtzigsten Grade gelangt sein. Das Jahr zuvor hatte ihn Woodcock, der, nach dem Verlust - ÿr von Edge’s Schiff, mit einigen Andern von der auf Schaluppen zur Cherry-Insel fahrenden æo Mannschaft verschlagen und nach Spitzhergen zurückgekehrt war, ‘in die von Edge besuchte, zum Wallfischfang geeignete Bucht Crosse road geleitet; was übrigens nach dem Verlust des zweiten Schiffes zur Rettung der Equipage beïder diente. Marmaduke unterstand sich 4612 auf Spitzhergen ein Kreuz. aufzustellen, als ob er es zuerst entdeckt habe. Ich bemerke hier bei- Bufñg, dass 1612 nach Foule Sound ein Londner Schif, the Diana, befehligt von , Thomas Bustion, dwelling at Wapping wall“, kam. - Das Schiff, auf welchem Tradescant mit Sr Dudley Digges 4618 nach Archangelsk reiste, hiess Diana; es gehôrte nach Newcastle. 3) Man hat irrig William Baffin als Chef dieser Expedition genannt. ra — 307 — der Thomas Bonner, der im Dienste der Compagnie gestanden hatte, dahin geleitet worden’). Capitän Joseph, der ein kônigliches Patent unter dem grossen Siegel bei sich batte, trieb alle diese Schifle weg. .… Im Jahre 161% segelten drei von der Moscowischen Compagnie ausgesandte Schiffe - and zwei Pinassen nach Spitzbergen. Sie fanden achtzehn holländische Schiffe vor, von denen vier Kriegsschiffe waren, jedes mit dreissig Kanonen. Gegen solche Ge- walt konnten die Schiffe der Compagnie natürlich nichts ausrichten. Robert Fo- …— therby, welcher das Schiff Thomasine befchligte, auf welchem sich auch William …. Baffin befand, stellte in Maudlen Sound am 23. Juni ein Kreuz auf mit des Kô- … nigs James [. Wappen, worunter eine Bleiplatte mit der Chiffre der Moscowischen “ Compagnie und ein Sixpence genagelt war. Er nahm etwas von der Erde mit und machte noch eine Reise nach Norden, welche aber ohne weitern Erfols blieb, 6b- gleich er bis über den achtzigsten Grad hinauf gelangt zu sein-behauptete. Im eben erwähnten Jahre machte der uns schon bekannte William Gordon von Pustosersk aus eine Reise nach Jugorien, welche belehrend ist, indem sie erstens uns mit Bestimmtheit zeigt, dass, Lehrberg's Meinung entgegen, lugorien sich düch —. wenigstens zum Theïl westlich vom nürdlichen Ural befand und zweitens, weil wir ; daraus sehen, dass die von Fischer aufsestellte Behauptung, als ob im Jahre 1607 ; das Reïsen der Pustosersker, nach Rogowoi Gorodok aufgehôrt habe und der Ort 4 verôdet wäre, nicht gegründet ist, denn gerade hierher nach Rogowoï Gorodok fukir - Gordon. Auch Logan schrieb während seines Aufenthaltes in Pustosersk im Jabr . 4611, dass am 4. December die Einwobner der Stadt zu Lande nach Jugorien (into — Jugoria) abreïsten, um mit den dortigen Einwohnern und mit den Samojeden zu | _ bandeln?). Da nun Logan die russische: Sprache kannte und schon seit Juli in Pu- F “stosersk gewohnt hatte, so sind seme Benennungen zweifellos richtig. …_ ” Gordon schreibt: Am 20. November (1614) um vier Uhr reiste ich von Pusto- f sersk ab nach Jugorien (to Yougorie). Alle Flüsse, über welche die Reise ging, werden von ïhm genannt und dabeï erwähnt, wohin und in welcher Richtung sie * ie e und wo sie sich einmünden, auch wird die Entfernung angegeben: Die je- . den Tag zurückgelegte Distanz wird bemerkt, das Wetter, der Zustand\ des Weges 7 ‘à W A — ) Bonner und das von ihm geleitete: holländische Schiff ward vom Capitän Joseph mit - nach England genommen. | ; 12) Am49. Januar 1612 kamen diese nach ,Jugoria‘ verreisten Pustosersker zurück: Sie hat- icht: viel eiukaufen kônnen (had but a hard voyage), weil die Karatschei-Samojeden we- n damals bestehender Feindseligkeiten mit den Mangaseïschen, nämlich mit den Mokaseis bei Tasowskoi gorod nicht dahin hatten reisen kônnen, und von dort kamen gerade die besten — 308 — und allerhand Vorfille werden beschrieben. Folgendes sind die Namen der Flüsses. Schapkina (ergiesst sich in die Petschora), Novgorotka (fliesst nach Gordon in die, Schapkina; ich habe aber diesen Fluss auf kener Karte finden kônnen), Habeaga (fillt in die Petschora), Haryena (nach Gordon en Zufluss der Kolwa, vielleïcht die Charajaga), Colvoy (Kolwa, mündet in die Ussa), Ssandavets'), dann ein anony- mes, sich in den Ssandavets ergiessendes Flüsschen, Hoseada (mündet in die Ashwa)} Azua (Ashwa, fliesst der Ussa zu). Jetzt ging die Reise über einen bedeutenden: Bergrücken, genannt Yangoda, (nirgends auf Karten angemerkt), dann über die klene (menschaja) Rogowaja auf eine Fliche Koräpina Tundra, nach einem vor emigen) dreissig Jabren hier verstorbenen und begrabenen Russen Koräpa (Correapa).so ge. naont. Endlich langte man am 18. December zu Mitternacht an der grossen (bol= schaja) Rogowaja an, wo sich der Gorodok der Russen befand, die hier mit den: Samojeden ibren Tauschhandel trieben. Ich habe nirgends zwei Flüsse Rogowaja auf Karten angemerkt gefunden. Gordôn sagt von jedem derselben, dass er in die Ussa falle?). Er blieb hier bis zum 6. Januar 1615. Am 30. December beobachteter er mit seinem Astrolabium die zwei Grad über dem Horizont erhabene Sonne Er giebt 66° 8! Breite an, was aber yenigstens um einen Grad zu niedris sem dürfte®)" 1) Diesen Zufluss der Kolwa nennt man jetzt Ssandiwei. - Gordon war mit seiner Gesell- schaft auf der Kolwa sechs oder sieben Meilen Ost zu Nord gefahren und zur Einmündung des Ssandavets gelangt. Die Kolwa kommt da von Nordosten herab, der Ssandavets von Südosten. Hier fuhr man auf der zwischen beiden liesenden Fläche in der Richtung nach Osten,, etwas südlich, zwôlf Meilen dahin, wo Nachtlager gehalten und am folgenden Tag, den 6. December das Fest des heiïlisgen Nicolai gefeiert wurde. Gordon beschreibt dies so: ,, The sixt, being Saints Nicholas day, which with the Russes is held a principall day, in the morning they |caused, their Images to bee brought into the choome, lighting wax-candles before them, making their. prayers to them, according to their order; after which, I gave them a bottle of Aqua vitae, wherewith the guides were drunke that they could not guide their deeres, but set me to di rect the way by compasse, which I did all the day, although I had but little skill, we went À South-east and by East 20 miles. The seventh, being very faire weather, our guides lay all the day with pohmeall and could not goe forward“. Für diejenigen, welche nicht Russisch verstehn, wäre zu bemerken, dass das Wort: Pochmelje, welches Gordon hier anführt, den krankhaften Zustand nach einer Berauschung bedeutet. Die Wurzel des Wortes ist Chmel, hu- mulus, Hopfen. Das gemeine Volk, welches natürlich keinen Begriff von Weingeistbildung! wäh=" rend des chemischen Processes der Gährung des Bieres hatte, scheint geglaubt zu haben, der. Hopfen gebe demselben die berauschende Eigenschaft; daher dann die Ausdrücke: xmh4pHoe," pacxMBAËTE, OXMÉAPTR, IIOXMPAEE, ONOXMÉAÉTE u. d. m. LEP 2) Zum Ruhme Krestinin’s wäre anzuführen, dass er Lepechin zwei Flüsse Rogowajan angegeben habe. def, 5) Fischer hat Rogowoi Gorodok auf seiner Karte gar in 65 Grad und ungefähr 25, Minu= ten gesetzt, yo 6K — 309 — Am 6. Januar 4615 ward die ganz auf demselben Wege ausgeführte Rückreise be- pen und am 19. langte Gordon in Pustosersk an!). - Nach seiner Berechnung hatte er bin und zurück 918 Meïlen mit Rennthieren gemacht. Die let:ten hun- dért und funfzig Meiïlen waren ohne auszurubhen zurückgelegt worden. Die Reisen- den pflegten den Argisch mit den beladenen Narten zu verlassen, wenn sie sich einem — bewohnten Orte nüherten, und mit den auserlesensten Thieren voranzueilen. | Dies - nent Gordon sowohl als Pursglove: mit der Post fahren (riding post)?), Recht sehr wäre zu wünschen, dass der Lauf der: beiden Flüsse Rogowaja und “ die Lage des ehemaligen Gorodok an dem ôstlicheren, grôssern, durch Besichtigung an Ort/und Stelle bestimmt werdén môge. Dieser Ort war vielleicht eine geraume Zeit hindurch der Wendepunkt des Handelsverkehrs zwischen zwei Welttheilen. Ervwar für Europa im Bezug auf Asien gewissermassen das, was noch jetzt Kiachta für Russlands Handel mit China ist: Schon Nestor hatte 1092 aus dem Munde eines Nowgoroder's, Gury Rogowitsch, gehôrt, was man seinem von Pustosersk (Heuepa) nach Jugorien gereisten Commis dort erzählt hatte. Es bezog sich auf das Gebirge, welches zwischen dem von dem Reïsenden besuchten Ort und einem Meer- busen lag. Aehnliche Fabrten konnten, wenn nicht für die Nowgoroder selbst, doch für die ihnen zmsbaren Pustosersker, schon damals etwas Gewôühnliches sein und es « wäre môglich, dass der Ort in Jugorien, um welchen es sich bei Nestor handelt, - 1) Gordons, Logan’s und Finch's Erwähnungen der jährlichen Caravanenfahrten der jen- seits dés Jugorischen Gebirges hausirenden Karatscheja-Samojeden nach Rogowoi Gorodok und über Pustosersk nach Sslobodka zum Mesen machen es wahrscheinlich, dass die funfzig Samoje- - den und zweiïhundert Rennthiere, welche auf dem Jugorischen Gebirge erbeutet wurden, als die Fürsten Uschatoi und Kurbsky um’s Jahr 4500 gegen die Jugorier zu Felde zogen, eine : solche nach Westen gehende Caravane bildeten, welche ‘auf eine Abtheilung der russischen À Truppen stiess, weil sie von ihrem Anmarsch nichts wusste. Der Ort, wo unsere Krieger die Petschora, welche sie stromaufwärts befahren hatten, verliessen, kann Ust-Ussa gewesen sein. eder Müller noch Leh rberg wussten, was sie aus dem falsch abgeschriebenen Ustascha à Stait ycTrsyca) machen sollten. - Es ist sehr zu bedauern, dass wir keine Karte von der und ihrer Umgegend haben. Hier fand während einer geraumen Periode die Communica- tion/zwischen Europa und Asien Statt. -#)uGordon schreibt im Bezug auf dieses Postfahren und den Argisch Folgendes: , Two Deere being yoaked to a sled, they will ruune with such swiftnesse and so long to continue, ass mot to be beleeved, except to those that have seene the same. For riding post, they will ride without rest or sleepe two hundred miles in four and twentie houres, but with their Ar- Ru stuffe, thirtie miles in twelve houres; their women usually doe guide their Argish, 1 ‘is ten sleds and to every sled a Bucke, all made fast one after another‘, - Als Purs- _ glove im Januar 4612 von Sslobodka nach Pustosersk mit dem Argisch (Argeshey) zurückfubr, legte er, in Gesellschaft von sicben andern Post-Narten, die letzten drei hundert und funfzig Werst in vierzig Stunden zurück. . \ M" — 310 — gerade da gelegen war, wo, durch Localverhältnisse bedingt, das von Gordon be- suchte Rogowoi Gorodok stand. Auflallend ist das Zusammentreffen der Benennung des Ortes mit dem Namen des von Nestor gesehenen Nowgoroderss. “ Der sonst so umsichtige Lehrberg hat sich durch einseitige und unrichtige An- gaben der Erklärung des Bolschoi tschertesh verleiten lassen zu behaupten, Jugo- rien habe gar nicht im europäischen Russland, sondern bloss vom Ural ostwärts gelegen. Gordon, der seine Reise um die Zeit der Anfertigung jener Beschreïbung der Karte von Russland machte, überzeugt uns von dem Ungrund dieser Behaup- tung unsers Historikers. Ein Theïl Jugoriens lag in Europa, ein anderer in Asien Dass Jugorien sich im Westen des Urals bis an die See erstreckte, erhellt unter Anderm auch aus der Instruction, welche Stephen und William Burrough in den ersten Tagen des Augusts 1568 auf der Rosen-Insel für die Expedition auf- setzten, welche im Sommer 1569 von der Dwina, oder vielmehr von der Petschora aus nach Osten segeln sollte, um jenseits Waigatsch längs der Küste geographische - Entdeckungen und Beobachtungen zu machen. Beide Brüder waren, wie wir wis- sen, schon 1553 mit Chancellor nach Russland gekommen und hatten 1556 eine solche Fabrt bis Waigatsch und Nowaja Semlja gemacht. Jetzt hatten sie den Ge- sandten Randolph aus England zur Rosen-Insel gebracht. James Bassington (Bassendine) sollte mit seinen Gefährten von der Petschora aus längs der Seeküste von Jugorien (by the Sea coast of Hugorie) zur Durchfahrt zwischen derselben und 1 Waigatsch segeln. Die Lage von dieser Insel und von Nowaja Semlja hatten.die Burrough's auf einer Karte verzeichnet (which Islands you shall find noted in your plat). Jenseits Waigatsch, schrieben sie, sei eine nach Süden ins Jugorienland hineinlaufende Bucht (a bay that doth bite to the Southwards into the land of Hu- x gory), in welche zwei Flüsse, die Kara und die «Naramsy» münden. Dieser Kara golf ist es vielleicht, von velchem im eilften Jahrhundert die J ugorier mit Rogo- witsch's Commis unter der Benennung Luka (Busen) Morja (des Meeres) sprachen. Wenn Rogowitsch's Reisender, eben so wie Gor don, an der grôssern Rogovwaja war, s0 ist der geographische Theïl der Nestor gemachten Mittheilung verständ- lich, denn zwischen dieser Rogowaja und dem erwähnten Luka morja befindet sich das über fünf tausend Fuss hohe Jugorische Gebirge. Erst wenn dieses in geogra- phischer, geologischer und. überbaupt. in mnsthalilihtie Beziehung gehôrigrunter- sucht sein wird, werden wir genauer bestimmen kônnen, was jener Erzählung zu Grunde lag, welche die Jugorier dem Reisenden des Rogowitsch gemacht hatten!}: re y r | day 1) Das Ganze reducirt sich vielleicht darauf, dass damals Chürjutschi ‘oder Mugassi (pfeillose) Samojeden im Jugorischen Gebirge Jagd trieben uudivon zufällig zu ihnen gekommenen Jugo- riern als Austausch gegen Pelzwerk Rien, was sie zu Pfeilspitzen und anderweitig brauchten, zu erhalten wünschten. Nestor's Erklärung sollte von seiner grossen Belesenheit zeugen. — 311 — Gordon’s Rogowoï Gorodok war vielleicht früher en von Jugoriern bewohnter Ort: Ohne die Localität näher zu kennen, darf man jedoch kaum die Vermuthung aufstellen, dass hier eines derjenigen Gorodoks oder Gorods gewesen sein kônne, welche die Nowgoroder 1193 mit bewaffneter Hand zu erobern suchten!). … Wilson, welcher zur Zeit von Gordon's Reise nach Rogowoi Gorodok in dem schon früher, im Jahre 161%, von Logan besuchten Dorf Ust-Zülma war, ja dort den ganzen Winter von 1614-1615 wegen Tauschhandel zugebracht hatte, kam am 9: Juni (1615) mit dem erhandelten Pelzwerk nach Pustosersk zu Gordon zurück?), Am 21. August segelten sie beide, so wie auch John Copman und PES Dogget aus dem Petschoragolf ab) und zwar nach Holland. ” Während Gordon noch im entfernten Petschoralande thätig war, hatte die Mos- cowische Compagnie im Jahre 1615, der eiïngetretenen Édriléés Concurrenz unge- 1) Die Jugorier lieferten bekanntlich zum Tauschhandel mit den Nowgorodern, ausser Zobeln und andern Waaren, damals auch Silber, welches ein Erzeugniss bergmännischen Betriebes im : Osten aus jener von der jetzigen früh abgesonderten Periode gewesen sein muss, von welcher man in Sibirien so viele Spuren aufgefunden bat. + 2) Weder Logan noch Gordon erwähnen etwas von den Erzen, welche sich am obern … Mheïl der Zülma vorfinden. Dieser Mineralgehalt, der schon am Ende des funfzehnten Jahrhun- derts die Aufmerksamkeit der Regierung auf sich gezogen hatte, so dass 1491 auf des Grossfür- sten Iwan Wassiljewitsch’s Befehl zwei im Auslande angenommene Bergleute, denen der früher erwähnte Grieche Manuil Iwanowitsch Ralew zum Dolmetscher und Beschützer diente, dahin gesandt worden‘ waren, hat im Jahr 1859 den Wätka'schen Kaufmann Michailo Iwanow Resanzow bewegt, nicht nur von Neuem Untersuchungen anzustellen, sondern auch ) Arbeiten zur Gewinnung einzuleiten, die jedoch wieder in’s Stocken gerathen sind. Der bereits genannte Mesener Bürger Okladnikow, welcher bei dieser Unternehmung angestellt' war, sichert mich, dass ein guter Erfolg zu erwarten gewesen wäre, vorzüglich an Fe von Norden née Zülma Atddeaden Flüsschen Rudjanka und Kossma, Leider haben wir keine geologi- \ stèle! ja nicht einmal eine gute geographische Beschreibung dieses in doppelter Hinsicht für die « Judustrie interessanten Bezirkes, den in der Nähe des Terrains der hier angefübrten ältesten, - schriftlich aufgezeichneten Erzauffindung in unserem Vaterlande war auch der wicktige, zehn … MWerstüber Land und fünf über Seen gehende Wolok, durch welchen die Rotschuga (der Pjesa) … mit der Tschirka (der Zülma) und bierdurch der Norden Russlands mit dem Petschoralande, mit | Jugorien und dem Ural in Verbindung gebracht-ward. Resanzow soll jedoch das Kupfererz + Ssula, etwa hundert Werst oberhalb ihrer Müvodung, besser gefunden haben, als das Nähe der Zülma gewonnene, Die Ssula fällt in die Petschora etwas südlich vom Dorfe lelikowüssotschnaja. Bei der Rudjanka und Tschirka soll das Erz bedeutend silberbaltig sein, pi 8) Bei Gelegenbeit der Beschreibung von Gordon’s Aufenthalt in diesem Golf werden die | auch jetzt unter denselben Namen bekannten Inseln Glubokoi und Lovezkoi, das Ufer Sacharjew : g und die Bucht Kusnetzkaja (casnets nose; Massa hat coscaja Niesnaja) genannt. Die Un- : (Gulajewskija Koschki) bezeichnet Gordon mit Drie sea; im Jahre 461 gab er auch ss als-russischen Namen.,,Suchoi morie‘, Massa hat auf seiner Karte ,, Soechoïiamore, 40* — 312 — achtet, zwei grosse Schiffe und zwei Pinassen nach Spitzhbergen abgefertigt: Der: Ca- pitäin Joseph befehligte das eme, Edge das andere Schiff} Die Holländer kamen mit drei Kriegs- und eïlf andern Schiffen; es war ihnen daher wieder nichts anzu- haben. Aus Dänemark langten drei Kriegsschiffe an, um von den Engländern eme Abgabe zu verlangen. Dieses waren ‘die ersten dänischen Schiffe, welche Spitzber- gen besucht haben. Den Weg zeigte ihnen James Vaden, derselbe welcher 4614 Josias Logan, William Gordon und die übrige Gesellschaft zur Petschora ge- führt hatte, jetzt aber der Moscowischen Compagnie untreu geworden war. Fotherby ging mit einer Pinasse auf Entdeckungen nach dem Norden, kam aber nicht weit. Im Jabre 1616 segelten acht grosse Schiffe und zwei Pinassen unter Edge’s Be- fehl von England nach Spitzhergen. Sie batten eine so reiche Ausbeute, dass sie nicht Alles mitnehmen konnten!). Es waren vier holländische Schiffe dort: Im folgenden Jahre gingen vieïzehn unter Edge Leitung stehende Schiffe mit zwei Pinassen nach Spitzhbergen; die Ausbeute war gut?). Es hatten sich zehn hol- indische Schiffe, von denen zwei der Marine angehürten, emgefunden. Drei waren aus Seeland. Edge liess diesen Letztern den Ertrag ihres Fanges abnehmen. Die Moscowische Compagnie vereinigte sich jetzt mit der Ostindischen und es wurden im Jahr 1618 sechszehn Schiffe mit zwei Pinassen, wieder unter Edge Befeh]l, nach Spitzhergen gesandt. Aus Seeland waren über zwanzig stark bewaffnete Schiffe angelangt, und es kam am 19. Juli zu emem-heftigen Gefecht. Aus Mra- descants Journal haben wir gesehen, dass sich am 4. Juli eine von Benjamin Deicrowe abgefertigte Pinasse von dem Schïff, welches Sir Dudley Digges nebst Tradescant zu uns brachte, absonderte, um nach Spitzhergen (Greenland) zu se- geln. Sie mag gerade um die Zeït des Gefechtes dort angekommen sein. - Von die- sem Jabr an nahm der Wallfischfang der Engländer auf Spitzhergen ab°). : Im Jahre nach der Zurückkunft von Hudson’s Schiff ward es von Sir Thomas Smith und Sir Dudley Digges, mit noch einem andern, unter Thomas But- l) Es wurden gesen 1300 Tonnen Thran gewonnen. - Eins der Schiffe entdeckte die nach. Edge benannte Insel; man erlegte dort gegen tausend Wallrosse, deren Zähne man nach Lon- don mitnahm, « ?) Man siedete 1900 Tonnen Thran. Ein Schiff ging auf Entdéckungen nach Osten aus: Es stiess auf die Inseln, welche man nach Richard Wiche, einem Mitgliede der Moscowischen Compagnie, benannte. Ein Hull-Schiff, wabrscheinlich von Mis d geleitet, besuchte qi à * die Ostseite der Insel. 3) Die Aussender der Schiffe erlitten 1618 einen bedeutenden Verlust, Es waren 2war im folgenden Jahre von der vercinigten Compagnie neun Schiffe mit zwei Pinassen ausgésandt wor- den; sie brachten aber wieder keinen Gewinn. Im Jahr 1620 übernahmen einige Mitglieder der Moscowischen Conipagnie Edge, Deicrowe, Ralph Freeman (ein Alderman, vachwel- chem auch eine Strusse in Spitzhergen benannt ist) und George Strowd den Betrieb dieses SES nd. . — 313 — ton's Oberleitung in die von Hudson 1610 entdeckte Bucht gesandt. Es überwin- terte 1612:1613, wie schon erwähnt, in der nach Nelson benannten Bucht, in wel- che sich der Fluss dieses Namens ergiesst, und. hielt sich nachher eine Zeitlang auf der Digges-[nsel auf. , Nachdem im Jabr 1614 der mit Button dort gewesene Capitän Gibbon ohne - Erfolg wieder zur Hudsonsbai gesegelt war, ward 1615 Robert Bileth dahin ge- : sandt. Er hatte alle drei früheren Reisen mitgemacht und entdeckte einige neue Orte. } » Im Jabre 1616 ward er von Smith, Digges und anderen zur Davisstrasse ge- …. schickt; William Baffin war sein Pilot. Es gelang ihnen, zu der bedeutenden Hôhe von 80 Grad zu gelangen. Hier ward dann ein Cap nach Sir Dudley Digges, eine Bucht nach John Wolstenholme, eine Insel nach Richard Hakluyt und eine Bai nach Sir Thomas Smith benannt. Auffallend wird es immer bleiben, dass die von Bileth auf dieser Reise zum ersten Mal befabrene Bai nicht nach ihm, sondern nach dem ihm untergeordneten Baffin benannt worden ist. Mit Nachfolgendem glaube ich den Beweis aufstellen zu künnen, dass eine sorg- filtige Prüfung der leider nur in geringer Zahl nachgebliebenen Schriften von Eng- ländern, welche im sechszehnten Jahrhundert bei uns gewesen sind, zu nicht un- wichtigen geographischen Erläuterungen führen dürfte. …. Unsere Geographen geben nicht einer, sondern zwei nôrdlich von Jugorien und Waïgatsch gelegenen Inseln den Namen Nowaja Semlja. Nach alten englischen Do- cumenten kommt aber diese Benennung bloss der südlicheren der beiden lnseln zu; die nôrdlichere hat ursprünglich einen andern Namen gehabt, den man ihr von Rechtswegen wieder zu Theïl werden lassen müsste. + Russische Seefahrer meldeten unterm 21. Februar 1584 aus Pustosersk dem Agen- | ten der englischen Handlung in Moscau, Anthony Marsh, man fabre zum Ob zur See dreï verschiedenen Inseln vorbei; diese seien: Waigatsch, Nowaja Semlja und Matwejewa Semlja. Die im Englischen wiedergegebenen Worte sind: «If You would have us travell to seeke out the mouth of Ob by sea, we must go by the _ Isles (man bemerke die Mehrzahl) of Wayyats and Nova Zembla and by the Land - of Matpheove, that is by Matthews Land». - Christopher Holmes, welcher da- . zumal (1584) Agent in Wologda war, schrieb, man babe Marsh, ausser der Fabrt on «Medemsky Saworot» (am Petschoragolf) in die Kar'sche Bucht (also wohl durch - die Jugorische Strasse zwischen dem festen Lande und Waigatsch) einen andern | nordôstlicheren Weg von Kanin Noss aus nach dem Ob angegeben, nämlich Nowaja pre _ Geschäftes auf 1hre eigene Rechnung. Sie sandten sieben Schiffe aus, hatten aber keinen Ge- ….minu. Im folgenden Jahre ging es den sieben auf den Fang ausgesandten Schiffen etwas besser, _ aber im Jubr 4692 verloren die Unternehmer eins von neun abgefertigten Schiffen, was mit ñ - dazu beitrug, dass diese Industrie von der Zeit an den Holländern überlassen wurde. — 314 — Semlja und Mätjüschin Jar vorbeï (he learned another way by Nova Zembla and Matthuschan Yar). Von Mätjüschin Jar zu der vor der Mündung des Ob's.gelege- nen Insel (also war Beloï Ostrow damals, im Jabre 1584, schon bekannt) segele man in fünf Tagen. Dabei wird angemerkt: Mätjaschin Jar seï an manchen Orten vier- zig, an andern aber nicht mehr als sechs Werst breit. Man wagte natürlich nicht, dieses zuletzt entdeckte Land eine Insel zu nennen und da nun einmal das süd- liche, Nowaja Semlja gegenüber liegende Ufer (Jar) Matwejewa Semlja genannt wor- den, so ist diese Benennung allmählig auf alle die Antheïle des Landes, welche nach und nach gegen Norden zu entdeckt wurden, ausgedehnt worden und gehôrt daher jetzt der ganzen Insel an. Die so bedeutend tief ins Land hinein sich er- streckenden Buchten oder Fiorden der Ostküste scheinen schon 1584 bekannt gewe- sen zu sein, obgleich die Breite des Landes, weniger als sechzig jetziger Werst, zu Kklem angegeben wird; sie war damals bloss aufs Ungefähr abgeschätzt. Dass meine Beurtheilung der englischen Documente von 1584 die richtige seï, beweiïst die erwähnte, wahrscheinlich 160%, spätestens aber 1608 in Moscau angefer- tigte und 1612 für Massa mit holländischer Aufschrift gestochene Karte. Auf ïhr “ist über Jugorsky Schar, der hier zu «Gorgoscoi tsar» gemacht wird, die Insel Waï- gatsch gezeichnet und beschrieben: «Weygats». Gegen Norden in der breiten Oeff- nung der Kar'schen Pforte steht: «Hier mach men by hoogh water overvaeren; anders ist droogh». Dann kommit eine grosse, längliche, nordnordwestlich geneigte Insel, worauf steht: «Nova Zemla». Nôrdlich von dieser ist eine Meerenge, bei deren westlichen Einfahrt steht: «Matsei of tsar». Dies soll heïssen: Matwejew Schar, und es überzeugt uns, dass die jetzige Benennung Mätotschkin Schar unrichtig ist, Im Norden von dieser Seestrasse (Matwejew Schar) kommt nun Land bis an den Rand der im Ganzen aur sechs und einen halben Zoll hohen Kartentafel. Dies ist ; das Land, welches in dem Schreïben aus Pustosersk vom 21 Februar 1584 als Matwejewa Semlja (Matweïs Land) bezeichnet ist. «1 «Î8 Aus dem Angeführten ‘ergiebt sich: 1) dass man schon 1584 die jetzt mit dem Namen Matotschkin Schar belegte Strasse nicht nur kannte, sondern auch zur Durch- fahrt benutzte; 2) dass Maätotschkin Schar ein entstellter Name, Mätjäschin aber, | oder Matweïs (Mariomunz oder Marseess laps) die wahre Benennung seï. Der Entdecker dieser nôrdlich von Nowaja Semlja gelegenen Seestrasse sowohl als des Landes muss nämlich Matwei, wovon das Diminutiv Mätjüschä ist, gehiessen haben 3) dass daher auch das nôrdlich von Matweïs Strasse gelegene Land, von welchem wir jetzt wissen, dass es eine Insel ist, Matweïs (Marseess) oder Mätjuschin's (Mar- somme) Land oder Insel heissen müsste. Die Benennung Matweïs Land (Marseera Semaa) môchte vorzuziehen sein, weil schon eine kleine, bereits erwähnite, westlich von Jugorsky Schar gelegene Insel den Namen Matwejew Ostrow.. vielleicht nach demselben Manne, trägt; ausserdem ist diese ursprüngliche Benennung auch der der | — 315 — südlicheren Insel (Nowaja Semlja) analog, und 4) die kleine Insel, das Cap, die Berge und die Bucht, welche sich ohnweit der Durchfabrt, an der Südwestecke des Matweiï Landes befinden und von welchen jetzt die drei ersteren Mitjüschew, die letztere aber Mitjuschicha genannt werden, haben, der Wahrscheïnlichkeiït nach, alle nach demselben Entdecker: Mätjuschä ihre Benennungen bekommen, denn sie befinden sich sämmitlich ohnweit der nach ihm benannten Strasse. Dasselbe gilt von dem, ebenfalls in der Nähe, aber auf Nowaja Semilja befindlichen Cap Mätotschkin und von! dem Flüsschen Matotschka. Wäre noch ein Beweis erforderlich, dass «Matsei of tsar» wirklich Matwejew Schar bedeutet, so findet er sich auf Massa's Karte selbst. Bei der mebrfach ge- nannten, nôrdlich von Dolgoi ostrow gelegenen Insel Matwejew, welche de Veer in den Reïsejournalen der Holländer von 1594-1597: «Mat Flae, Matflo» und dem ähnlich nannte, steht hier «Matseof», und in der beigefügten Erklärung der russi- schen Namen heisst es: «Matseof bedeutet Mathys eylant». Auf dieser Massa'schen, zuerst 1612 und dann 1613 herausgegebenen Karte sieht * man, dass, nachdem sie der moscowischen Zeichnung äbnlich gravirt war, später bei Nowaja Semlja und bei Matwejewa Semlja die Profile ïhrer Westküsten, nach hollän- dischen, in Folge von Barentz's Reisen entworfenen Karten hinzu gestochen worden sind. Hierbeï bekam Kostin Schar seine Lage sebr hoch in Nowaja Semlja, und der Name, welcher sogar noch hüher zu stehen kam, zeïgt eben so wie das «Matsei of tsar» auf den Matwejew Schar hin; er lautet: Costintsarch. Auf der Karte von ganz . Russland, welche Hessel Gerard dem Zaren Michael Fedorowitsch bald nach seiner Erwählung (1614) widmete, ist das «Matwei of tsar» weggelassen worden, wabrscheinlich weil man nicht wusste, was es bedeuten sollte, und man hat die Meerenge mit «Costintsarch» bezeichnet!). Die unrichtige Eintragung des Costint- sarch,. erst in Massa's und dann in Gerard's Karte, ist auch die Ursache, dass Holländer später bei Kostin Schar vergeblich eine Durchfahrt suchten.. Kostin Schar istleben so wie die Matweïsche Meerenge nach dem Diminutivnamen ibres Entdek- kers benannt, nämlich nach Kostja, welches aus Konstantin, eben so wie Mätjuschä aus Matweï, gebildet ist. _ 1) Es scheint mir, dass ursprünglich das Jahr MDCXIII auf diese Karte gravirt worden war “und dass man später ein viertes I hinzugefügt hat, wabrscheinlich weil sie 4613 nicht fertig “wurde. Gerard hat ihr das Wesentlichste von Massa’s Kärichen einverleibt. Man hätte daher à oscau bemerken kônnen, dass die daselbst angefertigte Karte von der Nordküste ihren Weg nach Holland gefunden hatte. Massa vermied mit Fleiss denjenigen zu nennen, der ihm die —…rüssische Karte verschafft hatte, denn er fürchtete, es würde diesem sehr übel genommen wer- den (Est sola haec tabella rudis duntaxat illius orae delineatio maritimae, eamque magna mo- à Jestia mihi comparavi; si vero resciscerent illi quorum interest, actum esset de Moschi illius À “vita, nomen ideo illius non prodimus. 2 16 — Kostin Schar ist schon vor Barentzs bekannten Reisen von einem Niederländer Oliver Bruel besucht worden, wie solches de Veer in semem Journal unterm 8. August 159% anmerkt. Man hat bis jetzi nicht ausmitteln kônnen, wer dieser Brunel war. Forster und Barrow bebaupteten, er müsse ein Engländer gewesen sein. Ersterer glaubte, de Veer's «Costinsarch» solle constant search, Letzterer aber, es môûge coasting search bedeuten. Ich finde es wahrscheinlich, dass dieser Brunel derjenige «Belgier» war, welchem Johannes Balach zu Arensburg am 20. Februar 1581 einen Empfehlungsbrief an den bekannten Cosmographen Gerhard Mercator in Duisburg gab, aus welchem erhellt, dass er Oliver (Alferius) hiess. Er war Gefangener in Russland gewesen und nachgehends bei den Stroganows, welche erst an der Wütschegda, später aber an der Kama und an der Tschussowaja Ländereïen besassen, angestellt. Anika Fedorow Stroganow bhatte schon 1517 zu Solwütschegodsk ein Salzwerk ange- legt und von da aus einen bedeutenden Handel mit den Samojeden am Ob emge- leitet. Er sandte wiederholt Leute über das Jugorische Gebirge dahm und Oliver (Brunel) war ebenfalls in Aufträgen der Stroganows über den Ural zum Ob ge- reist. Ausserdem hatte er eme Fahrt zu Wasser, * wahrscheinlich den Petschorafluss hinab, und sodann durch die Jugorische Strasse und durch's Karische Meer zur Mutnaja, diese hinauf zum Wolok und die Selenaja hinab zum Ob gemacht. Auch soll er von Sibirien her den Busen des Taes, wo später Tasowskoï gorod (Mangaseï) erbaut wurde, besucht haben!) Das von Niemand enträthselte «Yaks Olgush» in dem Brief an Mercator bei Hakluyt kann sich auf nichts Anders als auf die Taes- bucht beziehen; vielleicht hatte Oliver dem Balach «Taesof guba» aufgezeichnet. Jetzt (1 580?) batten ïhn die Stroganows (wabrscheïnlich soll «Yacouius et Unekius» den Jakow Anikiew bedeuten, denn bei Oliver's Abreise aus Russland kopnte er noch leben) nach Antwerpen gesandt, um dort erfahrene Schiffsleute zu miethen; welche mit zwei Fahrzeugen, die damals von einem Schweden an der Dwina für die Stroganows gebant wurden, Reisen an den Ob machen sollten?). Selbst wollte Oliver ein nicht tief im Wasser gehendes Schiff aus Holland in die Bucht bem St. Nicolai-Kloster, also zur Rosen-Insel, bringen, daselbst dies mit Russen, die von ihren jährlichen Reïsen an den Ob den Fluss gut kannten und samojedisch sprachen, bemannen und Ende Mai von der Rosen-Insel auslaufen, in der Pe- h SLR : ‘ tschorabucht einen Tag anwenden zur Bestimmung der Breïte, zur Aufnahme der Küsten, zum Sondiren der Untiefen (er hatte früher nur etwa fünf Fuss Fahrwasser 1) ,Adiit ipse fluvium Obam tum terra per Samoedarum et Sibericorum regionem,! tum mari per littus Pechorae fluminis ad Orientem, L 2) ,Qui et Samojedicam linguam pulchre teneant et fluvium Ob exploratum habeant, ut qui! quotannis ea loca ventitant“. # OR ne PU TT — 317 — beinerkt), um éine gute Einfabrtsstelle zu bestimmen !)/ Dann sollte das Schiff. Wai- | w ‘vorbei,* ih das’ Karische Meer segeln?)' und zum Ob*), ‘auf diesém'aber zu im früher von ‘ïhm auf anderem Wege besuchten Busen des Tasflusses zu gelan- gen trachten*). Oliver bhoffte noch weiter längs dem unbekannten Lande nach Osten, ja bis an ‘die Gräuze von China vorzudringen. Jn dem Falle aber, dass er durch Eis gehindert würde, beabsichtigte er zur Petschora oder gar zur Dwina zu- rück zu kehren, um da zu überwintern und dann im nächsten Frübjabr die Reise Ro aout | . was Quoniam Pechorae Sinus vel euntibus vel redeuntibus commodissimus est tum subsidä tüm diversorii locus propter glaciem et tempestates“. Die Insel Dolgoi wird genannt; ‘wahr- scheinlich ist die im Petschoragolf ohnweit dem westlichen Saworot gelegene gemeint, 4 2) ,Sinus qui per meridiem vergens pertingit ad terram Ugoriae, in quem adfluunt exigui duo amnes Marmesia atque Carah, ad quos amnes gens ,alia Samoedorum accolit immanis. et efferata‘. Der Fluss, welcher im Briefe an Mercator: Marmesia genannt wird, ist wahrschein- lich derselbe, welcher bei Stephen Burrough, nach des Lodjenführers Loschak Aussage (1556) Naramsay, in der Yon Stephen und William Burrough 1568 auf der Rosen-Insel an efertigten Instruction aber Naramsy heisst; er befindet sich auf Massa’s Karte bedeutend : MEllièher als die Mutnaja (hier Moetnaia) mit Niarontza bezeichnet, Aus der Beschreibung des Bolschoi tschertesh erhéllt, dass das ganze westliche Ufer der Ob’schen Halbinsel: Njaromskoi, Njarmskoi, auch, wahrscheinlich weniger richtig: Narümskoi bereg genannt ward. Auf unserer neuesten Karte fehlt dieser Fluss ganz, ebenso wie die historisch noch wichtigeren Mutnaja und Selenaja. Die Massa’sche Karte hat die Scharapowüja Koschki als: Sarapovi coosci, In ihrer Nähe mündet die Mutnaja,. welche an ihrer Südseite einen See hat, iws Kar'sche. Meer,/ und jenseits des, Wolok’s ist auf derselben Hühe die in den Ob-Busen fliessende Selenaja. Zwischen - der Mutnaja und dem Fluss ,,Paderitzaf ist ein Schar: Mongintzar angegehen, der, meines Wis- sens, von keinem der neueren Seefahrer beschrieben worden ist, Ich vermuthe, es handelt sich | ma, Wasserenge zwischen der Küste und der neuerdings mit dem Namen: Lütke belegten sel. Im Bezug auf den Koleujew gegenüber befindlichen Schar hat bekanntlich Linschoten 1 geglaubt, das Wort Schar, was er in Toxar umwandelt, beziehe sich auf die vor demsel- _liegende Insel, jetzt Sing genannt, und er bezeichnet blos die Mündungen des Schars mit er“ und ,,wester gat“,. Auf Massa’s Karte steht bei der üstlichen Mündung ., bolsoitsart 4 ( où Schar), und bei der westlichen ,,tsermensei“ (Schar menschoi); zwischen beiden liest - man noch ,,mesoetsar“, was uustreitig wieder das Letztere, nämlich menschoi Schar bedeuten “angezeiet, während Massa ihrer mehrere hat; seine im Karatajew’schen Busen und weiter nach 8b ! ] 3) Seine Mündung sollte nach der Samojeden Aussage in siebzig Theïle getheilt sein; wabr- scheinlich ist hier die Petschora mit dem Ob verwechselt, « 4) Der Tasfluss, wo sich, wie erwähnt, die Mokasse-, richtiger Mugassi-Samojeden aufhielten, nd wo die besten Zobelfelle erbeutet wurden, war also den Stroganows schon 14580 bekannt, Die Erklärung des Bolschoi tschertesh lässt den Tas in’s Eismeer münden. L 4 k1 — 318 — fortzusetzen. Da uns nun Witsen benacbrichtigt, dass Oliver Brunel mit einem Schiff aus Enkhuyisen im Petschoragolf gewesen sei, dasselbe aber dort, vielleicht auf dem ,,Ssuchoje more“, jetzt Gulajewskija koschki, verloren babe, so glaube ich annehmen zu dürfen, dass namentlich er der von den Stroganows 1580(?) nach Holland abgefertigte und von Balach zu Arensburg (auf der Insel Oesel) im Februar 1581 an Gerhard Mercator empfohlene Alferius war. Aus dem Angeführten scheint hervorzugehen, dass die Stroganows, denen da Weg über das Jugorische Gebirge zu den Mugassi-Samojeden schon längst bekannt war, zu der Zeit wo sie Jermak behülflich waren, die Tschussowaja entlang über den Ural hnweg in Sibirien einzudringen, namentlich im Jabre der zweiten engli- schen Expedition nach Osten, die Absicht hatten, Sibirien von der Küste des Eis- meers aus, wo môglich bis nach China hin, untersuchen zu Jassen. Da wir bestimmt wissen, dass man um jene Zeit an der Petschora einen Weg durch Mätjüschin Schar um die Ob'sche Halbinsel herum kannte, so würde man vielleicht auch Brunel durch diese Strasse geleitet haben, wenn sein Schiff nicht, wie erwähnt, im Petschorabusen verunglückt wäre. Das Ableben der Gebrüder Jakow und Gri- gory Anikiew Stroganow, und noch mehr Jermak’s Eroberung von Sibirien mag Ursache gewesen sen, dass das ganze Unternehmen einer Erforschung der Nordküste von den nachgebliebenen Stroganows: Semen Anikiew und seinen Enkeln, Maksim Jakowlew und Nikita Gaigosiew als weniger wichtig. betrach- tet und aufgegeben worden ist. Wabrscheinlich war Brunel als junger Mann mit einem der ersten Enkhuize- ner Schiffe m Folge der von Philip Winterkônig 1565 eingeleiteten Handlungs- fahrten an die lappländische Küste gekommen und hatte sich ohne Erlaubniss an die Küste des Weissen Meeres begeben, wie denn auch selbst Cornelis de Meyer und Simon von Salingen verkleidet eme Reise nach Moscau machten. Dieses mag, Veranlassung zu seiner Verbaftung gegeben haben. Wirklich melden hollän- dische Autoren, er seijan die Dwina, also entweder zur Rosen-Insel oder nach Chol- mogorü, gekommen und von den Engländern als ein Spion nach Moscau abgefertigt worden, worauf er einige Jahre in Jaroslawl gefangen gesessen habe, durch die Vermittelung der Stroganows aber freigelassen worden sei. Es steht zwar im Hol- lindischen: «op verzoek van de voernaamsie kooplieden te Cola, de Ameckers | ontslagen». Ich glaube aber, das Wort Ameckers soll Anikiews bedeuten und Cola kann anstatt Sol (Wütschegodskaja) gesetzt worden sein. Wahrscheinlich batte Brunel den Stroganows Hoffnung gemacht, ïhre Niederlage von Pelzwaaren vor- theïlhaft in Holland abzusetzen. Er scheint auch in ihrem Auftrag schon früher eme Reïse nach Holland gemacht, zu haben, denn im Jahre 1577 kam er von dort mit Jan Van de Walle zu Land nach Moscau. Letzterer war Agent für Gilles . van Eychelenberg, genannt Hoofman (früher in Antwerpen, damals aber zu DRE m — 319 — Middleburg ansässig) und er, de Walle, ist es, welcher in Russland die Concurrenz mit der englischen Compagnie begründete. Das erste holländische Schiff, welches 1577 zur Dwina kam, gehôrte Gilles Hoofman. Es war aus Seeland und segelte, ‘eben so wie die folgenden, nicht zu der von den Engländern benutzten Korelischen, son- dern zur Pudoshem'schen Mündung, wo dann die Holländer ibre Packhäuser anleg- ten. Im Jahre 1584 liess Michiel Moucheron, als Agent für seïnen Bruder Bal- thasar, seinen Schiffer Adrian Kruyt die Pudoshem'sche Strasse hinauf bis zum Kloster St. Michail Archangel segeln, wo eben damals die Stadt Nowo-Cholmo- gorä (Archangelsk) gebaut ward, daher der Pudoshem'sche Arm der Dwina bei den Holländern lange Moucheron’s Fluss hiess Nach dem Zarischen Befehl, welcher 1586 in Folge eines von den Holländern durch den Kanzler Andrei Jakowle- witsch Schtschelkalow eingereïichten Gesuchs ergangen war, führten diese ihre Waarenlager von der Pudoshem’schen Mündung sogleich nach Nowo-Cholmogorü über, während die solches sehr ungern sehenden Engländer bis zum Jahr 1591 auf der Rosen-Insel verweiïlten. : Die falsche Benennung des Mätjüschin Schars ist im Jahre 1769 aufyekommen und zwar hat sie der Steuermann von Lieutenants Rang Fedor Rosmüsslew einge- führt, welcher eine lange Zeit in diesem Schar zugebracht batte, um ïhn näher ken- nen zu lernen. - In seinen Beschreïbungen, Journalen und Karten belegt er die Durchfabrt unrichtig mit dem Namen Mätotschkin und Mätotschnik Schar. Ros- müsslows Irrthum müsste verbessert werden, mdem man künftig Mätjüschm, Mat- wejew oder Matweïs Schar (Mariomans oder Marseess Iaps) zu Ebhren des leïder nicht näher bekannten Entdeckers schriebe!). + Eine Hauptursache, warum unsere frühe Kenntniss von der Durchfabrt zwischen Nowaja Semlja und Matjuschinä Semlja verloren gegangen ist, war, dass selbst Isaac Massa in seiner mehr bekannten, grôsseren Karte: Russie vulgo Moscovia dictae, partes septentrionalis et orientalis, welche man bei Blaeu und anderweitig findet, es vorgezogen hat, Nowaja Semlja nach den von den Holländern 1594-1597 ange- fertigten Karten der Westküste einzutragen. Da nun die Holländer den Seeweg zWischen Nowaja Semlja und Matwejewa Semlja gar nicht gesehen haben, so ist er natürlich in ïhren Karten auch nicht angegeben; bloss beï Costintsarch ist em schma- . ler und sich nicht weit in's Innere erstreckender Einschnitt verzeïichnet. Die nach , Osten von «Gorgoscoitsar» gelegenen Orte hat Massa nach dem in Moscau erhal- tenen Kärtchen eingetragen?). "4 ; l) Beiläufig bemerke ich hier, dass Rosmüsslow 1769 noch eine gauz kleine Insel Matwejew xor der, Besimjannoi Bucht an der Westküste vou Nowaja Semlja angiebt. . … *) Er hat jedoch vergessen auf der Ob'schen Halbinsel die Selenaja zu benennen, während die, ;,Reebnaïa‘* und ,,Tsernaia“ so wie der ,,Pyhr‘ bezeichnet sind, auch bat er in der Nähe #1* — 320 — Zu bemerken wäre hier, dass holländische Seefahrer, wie Teunis Ys und Wil- lem de Vlamingh den Uebergang des Namens von Mätjüschin zu Mätotschkin Schar eingeleitet zu haben scheinen, indem sie sowohl Matthys-stroom, als Matus- kinzaar schrieben. Witsen copirle sie, wo er Matys- und Mathys-stroom mit Ma- tiskinjar und Mathys hoeck mit Matuschow nos hat. Ausländern war das Wort Mätjuschka bekannter als der Name Mätjuschä. von Jugorsky Schar, bei den Ssokolji ludü und der Insel ,,Meescoi‘‘ (bei uns Mässnoi und Mestnoi) den Fluss ,.Michalova‘ ausgelassen, Ferner das Flüsschen .,Motsianca‘, durch welches man, dem Kärtchen zufolge, aus dem Tas zu dem Wolok gelangt und von da in die Turuchanka (hier Toergaefhoeck), welche dem Jenissei (bei Massa Teneseia reca) zufliesst und wohin später (1662) Tasowskoi gorod oder Mangasei verlegt ward. Vor der Müvdung des Jenisseïs ist eben so wie vor dem Oh eine Insel, hier bezeichnet: Ostorf. Die Mündung der Pjassida (Peisida reca) ist auch noch auf der Karte verzeichnet. Hieraus erhellt, dass man in Moscau wabrscheinlich schon 1603 diesen Fluss kannte. Wie im Osten die Pjassida der letzte Fluss aaf diesem Kärt- chen ist, so endet es im Westen mit der Unabucht, wo Chancellor's Schiff the Bonaventure 4353-1534 überwinterte und wo 1694 der Zar Peter das seit 1805 in der Cathedralkirche zu Archangelsk aufbewabrte Kreuz verfertigte und aufstellte. Da mehrere der westlich von Jugorsky Schar liegenden Flüsse, Buchten und Caps auf unsern neuesten Karten fehlen, so will ich. alle auf Massa’s Kärtchen befindlichen Namen hier anführen. Oscoriagoeba ( soll Yaekaa ry6a heis- sen); rechts ist das Pertomin’sche Kloster und links, wie es scheint, eine Salzsiederei angege- ben. Testia (?). Usma (Ciosbua). Nenoonsa (Henokca, der Fluss wo Chancellor 1553 landete), Ozera (ein See aus welchem er sich in’s Meer ergiesst) und lavdeinwärts Necocsca osoil (bedeutet den Flecken Nenocksa mit der Salzsiederei (Ycouse). Tostieberg (Berg steht wabrscheinlichk für Bereg, Ufer, etwa Tolstie bereg; ôstlich davon sind hart am Ufer Gebäude gezeichnet). Sooltsa (Coussa). Codina (Kyama). Moasterium Coreelscoi (Kopesscrin Monacrbp5). Die zunächst gele- gene Mündung der Dwina heisst auch hier Corelsca, Kopeascxoe, nicht Nicolskoe; dann:folgen: Podesemscoi (Ilyaoxencroe), Mormanscoi (Mypmauckoe) und Berasova (Bepesogeroe). Am rech- ten Dwinaufer steht t’Casteel Archangeli (ropoxs Apxaureasers, der Ansicht auf Gerard’s Karte ähnlich) verzeichuet. Längs, dem Meeresufer folgt: Moedescoy (Myaswxckim). Sechomou, soll Cyxoe mope heissen, Coeia osoil (Kyx, das Salzwerk ist bezeichnet).. Solotitsa (3o10raua, bier ist ein Dorf mit Kirche gezcichnet). Morsovitz (Mopxoseur, die Insel). Cosci (wopxosekia Kou als zwei Inseln vorgestellt). Coeloeia (Ry40H). Gorigorscoi noos (Kaprosckia mbce). Mesen ( Era Fluss). Bis zum Kuloi und Mesen ist die Gegend mit Somersyde (Aÿraaa cropona) bezeichnet, | Oestlich vom Mesen folgt: Slabota (CaoGoaxa). Zeitza (Cerxa*. Malgaïa (Mesa und Mrua). Nees (Hecz), Titsa (dema, Unxa?). Polosona (Konwomwnar Msicz?), Kia (Kia). Toina (Ioëüna, ‘Topaa?) Canninoos (Kauns% Hocz). Van Mesen tot Caminoos heet men San-ersensco zyde. Crinca (KpseKa)/ ; Moscuica (Mocronua), Zicopa @). Promoi (Hpomoi des Bolschoi tschertesh). Totsa (Tschoscha?). Kolgoi (Kosryésr, die Insel). Tetscaiagoeba (Heckaa ry6a, die Bncht). Teesca landouwe (eckaa 3emaa, das zunächst dem Ufer gelegene Land). Goloebintza (Poay6nasaa oder To1y6san@): Goloebeica (?). Otma (Oma). Oitmitsa (Omnma)! Peisa (Ihonca oder Iletua). Peisitsa (?). Voloinga 4 (Bououra). Nidega (Husera). Swetenoos (Cearoï Hocz). Garnostail (Fopnocraas oder Poproeraït) a a Mb = Das Nordostende von Matweïs Land wartet immer noch auf die Flagge der russischen Marine. Seit zwei hundert und funfzig Jabren ist diese Ecke jenes Lan- L des von keinem menschliclien Fuss betreten worden. Als die Holländer 1596-1597 hier überwinterten, biess die Insel schon wenigstens zwülf Jabre nicht Nowaja . Semlja, sondern Matwejewa Semlja. Es ist kaum zu glauben, dass nôrdlich von Mä- … tjüschin Schar sich noch eine Seestrasse befinde, Vlamingh will bekanntlich 166% um die Nordostecke von Matweïs Land herumgesegelt sein und ein auf semem Schifr gewesener Cornelis Jelmerts (Kok) will hier im Südosten Land gesehen haben. Darauf hin bat zuerst Dirk Rembrantsz van Nierop die Ob'sche Halbinsel mit dem Namen Jelmerland bezeichnet, was sodann andere Kartenverfertiger copirt haben. Auf mehreren unserer russisel en Karten sieht man auch die Aufschrift: Jalmal. Ein Enkel des Mesener Bürgers Aleksei Ossipow Otkupschtschikow!) Becelt (Bears). Hier kommt nun der erwähnte Schar, bezeichnet mit Tsermensei, Mesoetsar und Bolsoitsar, Colcolcova (Kosokoaxosoït Hocz). Pitzaniza (Unaanxa). Petseerscoi savoroot (Ile1opckin Banoporæ). Coscaia Niesnaja (Kysmeukan ry6a). Dolgoi ostrof (Aozroï). Svechoiamore (Cyxoe Mope) Petchora riviere ([esopa pKa). Petzora (Iycrosepeks). Semdeceta ostei (70 ycreü). Bolvanscaia gocba (Bossanckan ny6a). Tserneia (Hepsas). Menseiborandey und Bolsoiborandey. Hier ist um die jetzt Warandei (Bapasaeñ) genannte Insel ein Schar verzeichnet, und die angeführten Namen stehn bei seinen Mündungen. Petsianca Borlovaica (Iecyanaa Bypaoga nach dem Bolschoi tscher- tesh}, Goltsi steht bei Felsen ohuweit der Insel Dolgoi, die, obgleich dargestellt, nicht benannt ist, wahrscheinlich weil sich so nahe dabei im Petschoragolf eine Insel desselben Namens befin- det. Zelentsi (3eseanwr). Korotaea goeba (Kaparaera ry6a). Corotaeva Reca (Kaparaesa pa). Molt- siancova (?). Troscovaja (nach der Erklärung Cabeliau rieviere, also Tpeckopan). Dann folet Gor- .goscoï tsar und westlich von Waigatsch sind kleine Inseln angegeben, bei welchen steht: Zem- ostrof. Westlich von der Kar’schen Pforte ist eine hedeutende Insel mit dem Namen Poronovo, soll wohl Boponorz sein, Hinzu gravirt ist der Holländer Laaghe Eylandt, eben so wie Costin- tsarch. - Westlich vom Ob steht: Sibiria und daselbst hôher oben ist auch Toboll metropolis Sybiriae verzeichnet. Die Aufschrift des Kärtchens ist: Caerte van’t Noorderste Russen, Samo- jeden, _ende Tingoesen landt: alsoo dat vande Russen afghetekent, en door Isiac Massa ver- … «aelt is. - Isaac Massa wurde gleich im Anfang der Regierung von Michailo Fedoro- "4 itsch 1614, 1616, 1618, so wie auch später 4624, von den General-Staaten mit diplomatischen D'UENR nach Moscau gesandt, Richter schreibt ibn irrig Maas, wo er erwähnt, dass im Jahr Mit ibm der Doctor Job (Hiob) Polidanus kam, um Leibarzt des Zaren zu werden, Fer- * nennt er ibn unrichtig Mahs, wo vom Sohn des Apothekers Arensen, dann wo von nem Apotheker »Godsenius‘, dessen wahrer Nime Hassenius war, und endlich wo von dem 24 nach: Russland gekommenen Arzt Damius die Rede ist, Massa hat wesentlich zur Aus- ,# itung des Handels der Holländer in Russland beigetragen und als gebildeter Mann auch ; cht, sich in andern Fächern der Industrie nützlich zu machen, Er hiess bei uns Hcars AMOBE (Abrahamszoon) Macca, j 1) Sein Sohn Pawel befand sich als Steuermanu (Kormschtschik) bei der Lütke’schen pedition von 4893. Der Vater war mebr unter dem Namen Pücha bekannt. — 322 — versicherte mich, dass dieser um die Nordostküsté von Mätjüschin's Land herum in den Ob'schen Busen hinein gesegelt und von dort mit Rennthieren nach Mesen zu- rück gekommen sei. Wirklich bezeugt Krestinin, dass er im Jahre 1788 von dem damals vier und siebzigjährigen Otkupschtschikow in Archangelsk gehôrt habe, er set von seinem dreizehnten Jahre an alle Sommer, bisweilen mehr als ein Mal, im nôrdlichen Theïl von Nowaja Semlja, also Matwejew's Land, gewesen, aber der Fahrt in den Ob’schen Meerbusen wird nicht gedacht. Der Olonetzer Ssawa Fo- fanow Loschkin soll zwei Winter, wabrschemlich 1742-1743 und 1743-1744, an der Ostküste von Matwejewa Semlja zugebracht haben. Tm Jabre 1835 will der Kemier Issakow von Norden her zur Ostküste gesegelt sein und zu seiner Lmken zwei Inseln gesehen haben. - Mochte doch bald bestimmt werden, um wie viel die Nordostecke von Matwejewa Semlja nach Barentz's Bestimmung von 1596-1597 zu weit nach Osten auf den Karten aufoetragen ist. Dieselben Pustosersker, denen wir die Auskunft über den wabren Namen des Matweïs Landes und der Seestrasse zwischen ihm und Nowaja Semlja ver- danken, willigten 1584 ein, für Marsh, seiner Aufforderung gemäss, eme Reise im Innern des Landes zum Ob zu machen. Sie verlangten dazu funfzig Rubel und ei- nen Mann, der zu schreiben verstünde. Sie wollten mit zwei Kotschen, jede zehn Mann tragend, die Petschora und Ussa hinan fahren und dann (wahrschemlich dies- seits vermittels des Flusses Jeletz, und jenseits des Ssob) weiter zum Ob reisen. Am Ob würden sie sodann fünf Gorodki vorbeifabren, welche hier genannt werden: Ich führe dieses an, weil es zu einer geographischen Erläuterung leiten kann. Die erste Feste sollte nach der englischen Uebersetzung des Briefes an der Emmündung des «Padou» in den Ob gelegen sein. Mit diesem Fluss muss der Pad-jaha, rus- sisch schlechtweg Pad, gemeint sein, welcher nach dem Bolschoï tschertesh auch Sba heissen soll. Es scheint unseren Hydrographen nicht aufgefallen zu sein, dass die- ser problematische Sba-Fluss kein anderer als der Ssob sein kann, der auch Ssoba geschrieben worden ist, und welchen der Bolschoi tschertesh fälschlich der Ussa zufliessen lässt, da er sich doch in den Ob ergiesst!). Marsh, auf die Privilegien der Compagnie bauend, sandte die erwäbhnten Pusto- sersker mit einem Commissionär Bogdan und einem Samojedenknaben auf diesem Wege an den Ob. Wahrschenlich besuchten sie auch die Umgebung des Tas. Sie erhandelten für tausend Rubel Zobel und anderes Pelzwerk. Es wurde ihnen aber abgenommen und dergleichen Expedilionen wurden dem Agenten Marsh untersagt?). —E—————— 1) So unzuverlässig ist der Bolschoi tschertesh im Bezug auf einen Fluss, welcher doch die Communication zwischen dem Petschora- und Ob-System über den Ural weg bilden half. ‘ 2) Ich glaube noch anmerken.zu müssen, dass diese Pustosersker 1584 meldeten, es sei ein englisches Schiff an der Mündung des Ob gescheitert (Your people have been at the river gai L pes cn 5 he “mc tre nc A à: 4 Î | | — 323 — Sibirien war dazumal schon erobert und bald darauf, 1585, vollendeten hôher oben am Ob Manssurow’s Kanonen die Unterwerfung und Zinsbarmachung jenes Theïls des Landes, wo 1586 Tjumen und 1587 Tobol erbaut ward, so dass sich hier die Hauptcommunication Russland's mit dem eroberten Lande festsetzte, wo- durch die früheren, nôrdlicheren Wege über’'s Gebirge an Wichtigkeït verloren. Die Stroganows hatten, kurz vorher als sie Jermack zu sich einluden, durch den Enkhuizener Oliver Brunel dazu beïgetrageu, die Holländer des Handels wegen nach Russland zu ziehen und dieses halte wieder, nicht wie man glaubt, die of Obs mouth with a ship} und das Personal von den Samojeden umgebracht worden, weil diese geglaubt hätten, man komme sie zu berauben oder zu unterjochen. - Was für ein Schiff kann dies gewesen sein? Etwa Jackman's? Hakluyt führt zwar an, er habe in einem norwe- gischen Hafen 1880-1881 überwintert und sei von da im Februar mit einem nach Island segeln- den Schiff ausgelaufen; diese Nachricht ist aber nicht documentirt. - Dass 1581 wirklich ein euglisches Schiff zum Ob gekommen sei, wird dadurch bestätiet, dass Horsey angemerkt hat, der nach Moscau gebrachte ,,Sibirische Kaiser“ ,habe ihm gesagt, dass man zwei Jahre zuvor ein - Schiff mit Leuten wie er, Horsey, welches den Ob vorbei nach Cathay segeln wollte, weg- genommen habe (I heerd him tell he had som Euglishmen in his countrie at leastways such men of countenance as [ was taken with a ship ordinance powder and other riches but two years befor that would have passed the river Ob to seek Catay by the North Sea). Horsey kann niemand anderes als den 1583-1584 von Jermak nach Moscau abgefertigten Zarewitsch Mametkul gemeint haben. Da nun Jackman 1581 verloren gegangen ist, so muss man glau- beu, dass er nach seiner Ueberwinterung in einem scandinavischen Hafen noch einen Versuch nach Osten vorzudringen gemacht habe. Er war auf volle zwei Jabre mit Proviant versehen, auch war der Expedition vorgeschrieben, dass, wenn sie genôthigt sein würde, den Winter in einem Hafen zuzubringen, es so nahe wie môglich bem Ob sein môge, den folgenden Sommer aber solle sie den Obfluss hinaufsegeln, um vielleicht zur Stadt ,,Siberia‘ zu gelangen (If you so happen to winter, we would have you the next summer to discover into the river Ob, so farre as conveniently you may. And if you shall finde the same river (which is reported to be wide or broad) to be also navigable and pleasant for you, to travell farre into, happely you may come to the Citie Siberia, or to some other towne or place, habited upon or neere the border of it, - and thereby have liking to winter out the second winter: use you therein your discretious). Das Schiff. kam zum Ob, als gerade Jermak feindlich in Sibirien eindrang und man glaubte wahr- scheinlich, es stehe damit in Verbindung. So wäre also Jackman und die Equipage seines Schiffes (in allem neun Personen) in Folge der Eroberung von Sibirien umgekommen, - Die Pus- rsker kannten schon 1584 sehr gut die Fische, die im Ob gefangen werden. Sie zeigten Harsh folgende an: Slôre und Sterlede (Acipenser sturio et ruthenus), Tschir (Salmo nasutus), Nelma (Salmo Nelma) Pidle (etwa Pelet; Salmo Pelet), Muksun (Salmo Muksun), Sigi (Salmo lavaretus); Lachse (Salmo Solar) gebe es keine im Ob - Sie schrieben, es sei ein Leichtes zur Mündung dieses Flusses zu segeln (and assure thy selfe that from Vaygats to the mouth of Ob, h Sea, is but a small matter to sayle). Diese Worte beweisen, dass uusere Promüschlenniks y damals oft die Fahrt um die Ob'sche Halbiusel berum machten. Einfübrung des Schiffbaues in Russland'), wobl aber ïhre bekannten drei maritimen Unternehmungen von 159%, 4595 und 1596 zur Folge. | Zur Zeit, als die Engländer einen directen Handel mit den Samojeden am Ob und am Tas einzuleiten suchten, nämlich im Jahre 1584, hatten die Hollinder im Moscau durch de Walles Bemühungen schon festen Fuss gefasst?), auch fuhrenvsie bereits mit ihren Schiffen an der Dwitia bis zu dem Kloster, wo damals die jetzige Stadt Archangelsk gebaut wurde. Moucheron, dessen Schiff zuerst dahin gelangte, war es, der PT Jahre später (1594) seinen Schiffer Cornelis Corneliszoon Nay, welcher schon zumôftern die Reise zur Dwina für ihn gemacht hatte, abfertigte, um die lang gewünschte Nordost-Passage zu suchen. Dieser Nay gelangte bekanntlich in dem erwähnten Jahre bis ins Karische Meer, ja bis an die Westküste der Ob- schen Halbinsel, wo nach seinen beiden Schiffen zwei Flüsse, von denen einer wahr- scheinlich die von unsern Promüschlenniks lang zuvor schon benutzte Mutuaja war, mit den Namen Mercurius und Swaen (SE) belegt wurden. Das ganze jetzige Sibirien vom Ural bis nach Rates nl bin war bereits auf bewundernswürdige Weise entdeckt und erobert worden. Russen befuhren schon 1) Ich kañn nicht unbemerkt lasse, dass Storch irrig aus Balacl’s Brief an Mercator gefolgert hat, der Zar Iwan Wassiljewitsch habe 1581 durch holländische Zimmerleute die ersten Schiffe auf dem Weissen Meere bauen lassen, Diesen Fehler haben viele, sogar holländische Autoren, nachgeschrieben, Hakluyt sagt namentlich, dass die Stroganows von einem Schweden (in Balach’s Brief steht: Sueuo [Sueco?] artifice) zwei Fahrzeuge an der Dwina haben bauen Jassen. 2) Sir Jerome Bowes hatte bei seiner Sendung nach Moscau 1583 den Auftrag erhälten, Klage zu fübren, dass man dem Holländer Van de Walle erlaube, dort frei zu handeln (that the Duche man Jobn de Wale who endevoreth to overthrowe the trade of her Maiesties sub- jects is not onely suffered to continuewe his traffike in those places directly against their privi- leges, but also remaiveth free from all taxations). Als nach der Krônung des Zaren Fedor Iwanowitsch am 10. Juni 1584 die Ausländer vorgestellt wurden, wollte man Jan Van de Walle, als Unterthan des Kôuigs von Spanien, vor dem Engländer Horsey vorstellen; dieser wirkte aber aus, dass er ihm vorgezogen wurde (he said, he would have his legges’ cut off by the knees, before he would yeeld to such an indignitie offered to his Soveraigne the Queenes Maiesty of England to bring the Emperor a preseut in course after the King of Spaines subject, or anÿ other whatsoever). Einer der vielen abtrünnigen Commis der englischen Gompagnie, Richard Relph, welcher in Kasan angestellt gewesen war, schrieb von der Rosen-Insel im Juli 1584 an zwei seiner gleichgesinnten Freunde in Kasan (Nicolas Spenser und George Heneage): ,Our English Compagnie has but small friendship at Mosco at this present and John Dowall he is aflote. This Emperor (Fedor Iwanowitsch) has made proclamation that his land shall be open to all strangers and hath sent his letters into France and other places with the said effect“. Doch habe ich in Eugland ein von Fedor Iwanowitsch im Mai 1584, also schon vor der Krôuung cexlassenes, auf Pergament zierlich geschriebenes Privilegium aufgefunden and copirt. Leider ist dieses Document durch’s Feuer bei einem Brande bedeutend beschädigt. — 325 — die Inseln im kamtschatkischen Meere und waren an der Küste von America gewe- sen, als Catharina Il. im Mai 1764 befahl, die erwähnten Inseln näher zu unter- suchen. Fast gleichzeitig erliess die Kaïserin emen Ukas wegen Ausrüstung ‘ciner Expedition nach dem Norden, welche, unter dem Vorwande der Wiederbelebung des Wallfischfanges auf Spitzbergen, versuchen sollte, ob man nicht von Archangelsk aus zu Schiff über den Nordpol oder in nordwestlicher Richtang zur Beringsstrasse und dann weiter nach Indien selangen kônne. Die Aufnahme und Beschreibung der zwischen Kamtschatka und America gele- genen Inseln ward dem Capitäin Krenitzin aufgetragen; sie konnte jedoch erst 1768 und 1769 ausgeführt werden'). Zum Chef der Nordpolexpedition ward der Capitän ersten Ranges Wassily Jakowlewitsch Tschitschagow ernannt. » Müller hat beide Tschitschagow'sche Reisen von 1765 und 1766 nach den Originaldocumenten recht gut beschrieben und seine Arbeit kurz vor seinem Tode Pallas zugestellt; mdessen findet sich nicht dar die Angabe, dass Lomonossow beï Abfassung des Planes für diese Nordfahrten consultirt worden ist. Als die Kaïiserin Catharina II. am 13. (24.) Mai den Ukas wegen dieser soge- pannten Wallfischfangsexpedition unterschrieb, trug sie dem Grafen Iwan Grigor- jewitsch Tschernischew auf, dem Admiralitäts-Collegium den Befehl zu noti- ficiren, dass man, im Fall es nützlich scheine, Lomonossow deswegen zu Rathe zie- hen künne. Dieser übergab denn auch ein Gutachten, welches er spâter noch ergänzte. Die formelle Instruction erhielt Tschitschagow vom gedachten Collegium®). = 1) Der Bericht über die Expedition des nach seiner Zurückkunft nach Kamtschatka ertrun- ‘kenen Capitän's Krenitzin wurde, wabrscheinlich durch die Vermittelung der Fürstin Dasch- kow, dem Kôniglichen Historiographen Schottland’s und Principal der Edinburger Universität Dr: William Robertson, von diesem aber dem 1778 in St. Petersburg gewesenen Cambridger William Coxe übergeben und von Letzterem 1780 verôffentlicht. Die Fürstin Daschkow bhatte Robertson, 1776 schriftlich wegen der Aufnahme ihres, Sohnes in die Edinburger Universität ‘consultirt und sodann, als sie 4776-1779, während der Studien des jungen Fürsten in Edinburg, in Holyroodhouse, wohnte, seine näbere Bekanntschaft gemacht. Auch andere berühmte schottlän- , dische Gelehrte jener Zeit lernte sie damals kennen; wir nennen nur Dr. J oseph Black, Dr. ugh Blair, Dr. Adam Ferguson, und (Dr) Adam Smith d 2) In nachfolgenden Worten drückte das Admiralitäts-Collegium seinen für die Expedition F gemachten Plan aus: ,,Nose1H0 YAUHHTE NOUNCKE MOPCKArO Npoxo4y CHBCPHBIME OKeanoms BE Kam- “HATRY M Aaïbe M AAA CerO YYpeANTE JKCHEANNIO HANMEHOBABE onÿ10 9Kkcneanniern © B0300H0B4e- “nié KUTOBEIXE. NM APYTEXB 3BÉPARBSIXE NM PEÔHHXE IPOMBICAOBE. OKCHEANUIN CeË HAIATE HYTE “ors Apxauresscra 40 sanaauaro 6epera [inmu6epresa, a oTryaa 25 oTkpsiroe mope 2% Becrs “ckiomance K5 Hopay ao Ganxuuxs Gepeross TPeHAABACKUXE, KOTOPEIXE 40CTUFHYBE HPOCTHPATECA _noxa OHBIXB HA UPABYIO PYKÿ KE 8ANAAHO-C'ÉBEPHOMY MBICY CÉBepAOÏ AMePHKA, NORa YAOOHOCTE “spemeuu x oécronreascrsa xonyeraTz“.- Es wurde befohlen, mehrere Promüschlenniks aus Me- sen. und anderen Orten der Nordküste nach Archangelsk zu berufen , um deren Aussagen für die Reise zu benutzen. Unter diesen war der erwähnte AlekseiOssipowOtkupschtschikow. 42 — 326 — Dass Lomonossow vielleicht die erste Anregung für diese unsere Expedition nach dem Norden gegeben hat, kann aus der Thatsache geschlossen werden, dass er in einem russisch abgefassten Memoire, welches er am 10. (21.) September 1763 Seï- ner Kaiserlichen Hoheiït, dem General-Admiral Zesaréwitsch Pawel Petrowitsch!) widmete, nicht nur an die früheren Reisen im ÆEismeer des Nordens erinnert und von der Môglichkeit spricht, durch den sibirischen Ocean nach Ostindien zu gelan- gen, sondern sogar bestimmt vorschlägt, die Nordostecke von Nowaja Semlja, also eigentlich von Matweïs Land, zum Ausgangspunct einer solchen grossen Seereise zu machen. Lomonossow bat sich leider von einer vagen Idee leiten lassen, die we- der Erfabruug noch Wabrscheïnlichkeit für sich hat. Die erwähnte Schrift Lo monosso w's ist eine der letzten Arbeïiten unseres Aka- demikers®): In ihrem geschichtlichen Theïl, nm welchem von den bekannten Nord- expeditionen, von den Fahrten der Normänner an unsere Küste und von dem alten Handel der Nowgoroder im Lande der Petschora und des Ob's die Rede ist, wird auch der «Dünki» (Aswmsku) gedacht, mit welchem Worte ehedem Zobelfelle be- zeichnet wurden. Lomonossow erwähnt dieser Dünki auch in seiner Alten Ge- schichte von Russland. In einem vor beïnahe fünftehalbhundert Jabren ausgefertigten Document habe ich die sonderbarsten Benennungen für verschiedene Arten von Pelz- werk vorgefunden, die von Riga ausgeführt wurden. Auf Spitzbergen, von wo die eïgentliche Nordfahrt Tschitschagow's ausgehen sollte, wollte man zehn hôülzerne Häuser mit Oefen und ein Magazin errichten. Wirklich wurden schon 1764 in Bell-Sound (Klok Baï) fünf Wohnungen nebst einem Vorrathshause und einer Badstube, die man säimmitlich aus Archangelsk dahin trans- portirt batte, aufgestellt, und sechszehn Personen dort einquartirt. Diese kleine rus- sische Ansiedlung befand sich in 71° 32", also etwas hôher als Wolstenholme- Sound und -etwas niedriger als Sir Thomas Smith's-Sound in Baffin’s Bai. ‘ Das Admiralitäts-Collegrum veranlasste, dass fünf Steuermänner nebst drei Gehül- fen und drei Lebrlingen in der Akademie der Wissenschaften während des Winters 1764-1765 unter Lomonossow's Oberleitung in dem Verfahren, astronomische Beob- achtungen anzustellen, unterrichtet wurden. Man fertigte sie sodann nach Archan- gelsk, von da aber, grüsstentheïls auf Rennthier-Narten, nach Kola ab°). Hier im 1) Seine Kaiserliche Hoheit der junge Zesarewitsch war durch einen am 24: December 1763 (4: Januar 1763) in Moscau von der Kaiserin, seiner Mutter, erlassenen Ukas zum General-Ad- miral und Präsidenten des Admiralitäts-Collegiums ernannt worden, in welchem er am 48! (29) August 1765 zum ersten Mal zugegen gewesen war. L ?) Ibr Titel ist: Kparkoe onncanie PasaHiXB nyTemecTBiñ 0 CHBEPHBIME MOPAML H NHOKka- saie BO3MOHarO upoxo1y Cnônpeknms OKeaHOME BE BOCTOJHYEO Muairo. 3 3) Aan o6yaenia y axozammxen npn Akazeuin Hayks IIpoæeccoporss BE Acrponomim o6cep- sauin nOA% CmorpbHiens Crarekaro Cosbruura Aowonocopa.- Damals war Rumowsk y seit vier Sn ol 2 ns dot ent ici D atnlté En) Di po RES #E - — LR cpl — 327 — Catharinen-Hafen batten die drei vom Engländer Lamb Yames für diese Expedi- tion an der Dwina (176%) erbauten Schifle: Tschitschagow, Panow und Babajew überwintert. Man lief am 9. (20.) Mai 1765 von da aus, gelangte jedoch des Bises wegen nur bis zur Hôhe von 80° 26’, eine Breite, welche schon in den ersten Jah- ren die Schifle der Moscowischen Compagnie von England aus unter Edges Lei- tung erreicht hatten'). James Bisbrown aus Liverpool will im Sommer 1765 bis 83° 40’ gekommen sein und vor sich gegen Norden offene See gesehn haben. Die unerwartete, baldige Rückkehr unserer drei Schiffe nach Archangelsk; ohne das Ziel verfolgt zu haben, erregte die Unzufriedenbeït des Grafen Tschernischew, wie solches der von ïhm an Tschitschagow geschriebene Brief bezeupt. Es ward befohlen, die Schiffe sogleich wieder in den Catharinenhafen bei Kola zurückzusenden und von da aus im folgenden Jahre (1767) einen neuen Versuch zu machen. Das Mitglied unserer Akademie für Physik, F, U. T. Aepinus”*) über- reichte dem Admiralitäts-Colleginm ein Memoire. Die Fabrt begann am 19. (30.) Mai. Man kam aber wieder nur bis zum 80° 30’ und aus Bell-Sound nahm man die m der kleinen zwei Jahre alten Colonie von jenen sechszehn am Leben geblie- benen sieben Personen mit nach Archangelsk zurück. Der Engländer Jonathan Wheatley war indessen in diesem Sommer von Hakluyts Headland in nordwest- licher Richtung bis zu 81° 30’ gesegelt, ohne Eis gesehen zu haben. Thomas Ro- binson gelangte sogar bis zu 82° 30’. - Die bekannte Nordpolexpedition des Capi- tän Phipps (Oheim des Marquis von Normanby) im Jabr 1774 hatte aber keinen bessern Erfolg als Tschitschagow's. Jahren der Hauptastronom bei der Akademie und bereits seit einem Jahre Director der Stern- warte. Er hatte den ersten Durchgang der Venus (1761) in Selenginsk beobachtet; wegen des zweilen (1769) reiste er nach Kola. - Die erwähnten Steuermänner wurden am 4. (5) März 4765 aus St. Petersburg abgefertigt. Mit ihnen ward ein der Akademie gehôriger Quadrant, der Popow bei der Bcobachtung des ersten Durchgangs der Venus in Irkutsk gedient hatte, eine aus England erhaltene Uhr, auch eine Notiz über die Declination der Magnetnadel in St. Pe- tersburg an Tschitschagow gesandt. In dieser Notiz. die sich das Collegium von der Aka- demie erbeten hatte, wird von Taubert gemeldet: Nach den neuesten Beobachtungen betrage die Abweichung vier und einen halben Grad westlich; sie ist bekanntlich weit grôsser. - Einen Monat nach der Abfertigung der Steuermänner, nämlich am 3, (14.) April, starb Lomonossow. ww: 1} Edge hat auf seiner Karte von Spitzhergen als nôrdlichste beobachtete Punkte: Deicrowe’s desier und Point Purchas. Mit letzterem Namen scheint: die nôrdlichste Spitze der Insel belegt worden zu sein, welche später von den Holländern: Verlegen Hook genannt worden ist, wonach “sie auf unserer arctischen Karte (nicht ganz richtig) als Mscx Bepanxems steht. 2) Aepinus war einer der Akademiker, die Vorträge hielten, als die Kaiserin Catharina I, 2m 2. Juli 14763 eine ôffentliche Versammlung der Akademie der Wissenschaften mit ihrer An- wesenheit beehrte. Er war Lehrer der Physik bei dem Grossfürsten Zesarewitsch; bei der Aka- demie war er einer der frübesten Arbeiter im Fache der Electricität und des Magnetismus. K2* — 328 — Die ldee, dass eme in commerzieller Hinsicht nützliche Fabrt längs der Küste Sibi- riens nach Osten Statt finden dürfte, ist jetzt und zwar mit Recht aufgegeben. Russ- land kônnte aber, meiner Meinung nach, aus dem Weïssen Meere und dem Nord- ocean einen sebr wesentlichen Nutzen für seine Industrie und namentlich für den Ackerbau ziehen, indem uns die Natur hier das Material darbietet, um grossen Strecken von Ackerländereien, welche längs der in diese Meere fallenden Flüsse be- lesen sind, einen bedeutenden Grad von Fruchtbarkeit zu verleihen. ' Von den Wallrossen, den Beluga-Delphinen und den verschiedenen Seehund- arten werden bekanntlich nur das Fell und der Thran, von den ersteren auch die Stosszähne, benutzt, während der ganze Kôrper verloren geht. Am Strande der Mündung des Mesens und der Petschora, so wie auch im Weïssen Meere werden Tausende von solchen enthäuteten Thieren einer für die Industrie unnützen, natür- lichen chemischen Zersetzung Preis gegeben, während dieselbe, wissenschaftlich ge- leitet, die Gewinnung von Nabrungsstoff für Tausende von Menschen und Hausthieren befürdern kônnte. Es müssten an passenden Stellen längs des Seestrandes Einrich- tungen zur Bereitung emes concentrirten Düngers aus diesen azotischen Producten der Meere getroffen werden. Das Präparat wäre dann auf Doschtscheniken die Flüsse hinauf, in die Gegenden, welche Ackerbau zulassen, der aber wegen Mangel an Düu- ger nicht ersiebig ist, zu verführen, von wo man Mehl, Salz sil andere Bedürf- nisse an die Küste brmgen würde. Russland hat im Nordocean und im Weiïssen Meere eine unerschôpfliche Menge emes solchen die Erzeugung von Vegetabilien frdernden Materials!) und es scheint als ob die wohlwollende Vorsehung es uns darbiete, um das weniger ergiebige Erdreich unsers Nordens auch fruchttragend zu machen, während sie uns im Innern des Reichs, wo die Zufuhr eines ähnlichen Düngermittels nicht angehen würde, emen Tschernosjem gegeben bat, welcher des- sen nicht bedarf. So hoch begünstigt wie unser Vaterland ist in dieser Hinsicht weder Grossbritannien noch Irland oder irgend ein anderes europäisches am Ocean gelegenes Reich, denn unsere genannten Meere enthalten nicht nur, wie die dorti= A gen, fertige animalische Nahrung für den Menschen?), sondern bieten das Mittel zur d ai 1) Sind einmal bei den Thransiedereien an den Mündungen der Dwina, des Mesens und der Petschora Anlagen zur Düngerhereitung aus den dort in der Nähe gefangenen thranliefern= ‘4 den Thieren gemacht, so wird sich berechnen lassen, ob man auch bisweilen von entfernteren Orten ganze Wallrosse dahin bringen kônne. Da die zum Wallrossfang an der Küste von No= waja Semlja gebrauchten Lodja’s fünftausend Pud tragen kônnen, selten aber mebr als tausend Pud Thran und Häute bringen, so môchte es oft erspriesslich sein, diesen an den erwähnten Orten auszusieden; man würde dann weniger Zeit an den entfernten Küsten zu verweilen brau- chen. Das Einfangen und Transportiren der Thiere kônnte vielleicht in manchen Fällen von. der weiteren Bearbeitung ganz getrennt werden. # 2) Die Härings-, Lachs- und andern Fischereien im Weissen Meer und im Nordocean müss- | ‘> " — 329 — Erzeugung von grossen Quantititen Kartoffeln, Getreide und anderer vegetabilischer Nabrung für Menschen und für Hausthiere dar. Dies ist ein Schatz, der gehoben werden muss; eine Goldgrube, die nicht mit einem Mal auf immer zum ausgewa- schenen Caput mortuum wird, sondern von Jahr zu Jahr neue Ausbeute liefert!). * Suchen wir nun die Personen, mit welchen Tradescant nach Archangelsk kam. so wie die Veranlassung zu ibrem Besuche bei uns kennen zu lernen. Da Sir Dudley Diggess Mission nach Russland von vorhergegangenen andern Sendungen bedingt ward, so muss ich dieser erwähnen, zumal da Mitglieder der ten ii einem weit ausgedehnteren Maasse, als jetzt geschieht, und mit verbesserter technischer Béarbeïtung der Ausbeute betrieben werden. Dann kônnen zumal die Häringe ein bedeutender Ausfubrartikel werden, *während jetzt für die Einfuhr derselben grosse Summen aus dem Lande gehen. Da zu hoffen steht, dass auch an der lappländischen Küste unser Fischfang bald mit mehr Thätigkeit betrieben werden wird, so ist gewiss zu bedauern, dass seit Kurzem unsere Gränzlinie auf den Karten weniger weit als sonst gegen den Waranger Fiord hin gezogen er- scheint; denn.auf dem jetzt abgeschnittenen Theil soll ganz vorzüglicher Fischfang sein. - In Bezug auf den Hôringsfang verdient das im Norden Schottland’s gegebene Beispiel erwähnt zu werden. Ehedem fingen Holländer die jährlich vom Norden herabziehenden Häringe hier weg, ükelten sie ein uud Grossbritannien kaufte sie sodann von ihnen. Vor dreissig Een sah ich ot und Stelle, was die Regierung und Privatpersonen thatén, um den Küstenbewohnern von Caïthness- und Sutherlandshire diesen Industriezweig zu verschaffen und jetzt fand ich densel- ben zu Wick, zu Helmsdale und an andern Orten der Nordküste in grosser Ausdehnung perma- nent begründet, In Wick allein giebt er zur Zeit des Fanges gegen achttausend Menschen Be- schäftigung. - Bei meiner frühern Anwesenheit in Sutherlandshire war ich, Zeuge, wie ungern : Hpineqnen dieses Districts mehrere Generationen hindurch eingemiethet gewesenen einzelnen Familien (small tenants), den yon der Mutter des jetzigen, Herzogs von Sutherland getroffenen aassregeln zufolge, ihre erbärmlichen Rauchhütten verliessen, um an der Küste angesiedelt zu Ne. Jetzt fand ich sie in annehmlichen Dôrfern wohnend und das Meer ausbeutend, wo- L sie eine comfortable Existenz haben, während sie früher in den Heaths der Berge urd ner: Innern ein so indolentes Leben führten, dass im Vergleich das Leben der Samojeden en Tundern längs dem Nordocean ein thätisgeres und nützlicheres genannt werden kônnte, den früher für die Industrie ungenutzten Heaths wandern jetzt unzählige Schaafe, die die æwischen der Heïide hervorsprossenden Grashälmchen herauszusuchen wissen und wenn sie das - e tAlter. erreicht haben, grôsstentheils auf Dampfschiffen nach London verführt werden, PT | 1 Das archangelskische Handelshaus Gribanoff, Fontaines und Lührs soll kürzlich (in a indung : mit dem Wologda’schen -Bürger Alexander Iwanow Dengin) durch den Kemier er Michailo LH einen Versuch haben machen lassen, auf der Insel Kolgujew dor- Guauo zu sammeln. Wenn sich auch hier und anderwärts an den nordischen Küsten |’eine gewisse Quantität eines dem peruvianischen und afrjkanischen Guano ähnlichen Stoffes vor- Ne u n sollte, so muss er doch durch die oft wiederholt aufthauenden Schneedecken seiner lüs- , wirksamen Theile grossentheils beraubt sein. Aus diesem Grunde wäre wohl von dieser | Speculation kein besonderes Resultat, jédenfalls nicht auf die Dauer, zu erwarten. — 330 — Moscowischen Compagnie, und: darunter eines, welches früher Jlange Zeit in Russland beïm Handel angestellt gewesen, bei denselben gebraucht wurde: Ein gewisser John Merrick hatte schon als junger Mann bei der Handlung.in Moscau gedient. Ich halte ïhn füriden Sohn von William Merrick,, emem der ursprünglichen Mitglieder der im Jahre 1554 von Cabot. gegründeten Compagnie, denn er hiess bei uns Usaus Yxsauoss und für den Namen William , gebrauchte man früher im Russischen Vasaus. Aus einem im Jabr 1584 auf der Rosen-Insel ge- schriebenen Brief erhellt, dass man John Merrick damals zum Agenten in. Jaroslawl gemacht hatte (In Moscau war zu jener Zeit Robert Peacock an William Turn- bul}'s Stelle gekommen, welcher William Burrough abgelôst hatte). Im Mai 1592 schriéb Elisabeth an Godunow, dass John Merrick zum Agenten in Mos- cau ernannt sei. Im Jahre 1596 war er bereits Mitglied der Moseowischen Compagnie in London; er blieb aber Agent in Moscau. Im März des erwähnten und im Ja- nuar des folgenden (1597.) Jabres rechtfertigte sich die Kônigin bei Godunow we- gen der vou Seïten des Papstes und des Kaïsers beïm Zaren angebrachten Verleum- dungén, als ob sie zum Nachtheïl der christlichen Welt dem Sultan Hülfe gelei- stet ‘hätte. Sie habe durch Merrick Kenntniss von diesen Umtrieben erhalten. Unter'm 14. März 1598 meldete Merrick nach London den schon am 7. Januar erfolgten Tod des Zaren Fedor Iwanowitsch; früher hatte er keine Erlaubniss zur Abfertigung eines Briefträgers bekommen künnen. Jetzt kündete er zugleich die Erwählung von Boriss Fedorowitsch Godunow an und fügte hinzu, er sei i und den Engländern überhaupt sehr gewogen. Dass im Juli desselben Jahres F ran- cis Cherry von Elisabeth nach Moscau abgefertist wurde, um dieGerüchteüber « ibr diplomatisches Verfabren im Bezug auf den Sultan zu widerlegen, wissen “wir: Im Sommer des Jahres 1600 ward zur Befestigung des freundschaftlichen Ver- . kehrs der Edelmann Grigory Iwanowitsch Mikulin und als sein Secretär, [van a Sinowjew, von Godunow zu Elisabeth gesandt. Merrick reiste auch $ nach England !). Mikulin landete am 18. September in Gravesend unter Abfeuerung | von Kanonen. Die Kônigin sandte Sir William Russel (Kaass Vavanr Posctä2))}, dessen Sohn Francis die Herzoglich Bedford'sche Linie fortpflanzte, zu ihm, 1 -& ïhn auf der Themse nach London zu geleiten, wo ihn der Graf Pembroke (Henry Herbert) in Begleitung von vielen andern angesehenen Personen empfng. Die Kë- 4 nigin hatte zwei Staatswagen gesandt. In dem eïnen fuhr Mikulin, vor ihm sass æ Lord Pembroke, zur Rechten (83 asepybx%) Sir William Russel, links unser John de }) Er nahm zwei junge die russische Sprache verstehende Ausläinder, einen Franzosen) Jean * : Parquet, und einen Engländer, William Colliers, mit sich. Lu 2) Für Knight schrieb man bei uns damals immer Kaask, - Hier sehen wir auch wieder, dass Yapam», nicht aber wie jetzt der Gebrauch ist, Bacmaiu, für William geselzt frarde — 331 — Merrick ; im andern Wagen fubr Sinowjew. Die Audienz fand am 14. October zu Richmond Statt'). Am 6. Januar 1601 speisten Mikulin und Sinowjew beï der Kônigin*). Sie schrieb unterm 16. Mai an Godunow durch Mikulin, der . fm Juli nach Moscau zurückkam. Während Mikulin und Merrick 1600 aus Russland nach England reisten, hatte Elisabeth, als Gesandten, Sir Richard Lea zu Boriss Fedorowitsch abgefertigt; dieser kehrte im Sommer 1601 zu ihr zurück. Dem im London nachgebliebenen John Merrick und dem damals dort ansässigen Francis Cherry ward aufgetragen, das confidentielle Schreiben Godunow's, welches Leader Kônigm Elisabeth über- 1; Das Schreiben Godunow’s, welches Mikulin der Kônigin überbrachte, habe ich im Originol zu Oxford im Tradescan to-Ashmole’schen Museum gefunden, Es ist vom 15. Mai 4600. und enthält gar keine Details; der Gesandte sollte , seinen Auftrag mündlich erfüllen. (Mar nparasaan euy re6b Cecrp nameï mo6ureamoï Ecncaser Koposesne rOBOpaTE PiiEN M HTO TOTS salue Îoc1anauks n ABOpABUHE L'puropik yIHeTE TEOÉ TOBOPUTH HN THÔE EMY Pb- PH4a, TO eCTE HAUH pan). ?) Das vou Sinowjew geführte Journal der Mikulin'schan Mission nach London ist nicht uninteressant. Wir haben hier in russischer Spraché Notizen über London (/Iysaa) von 1600 und 4601, den Tower (BHimeropoxs KkamMeHb He BeAuKE, à OROA0 ero BOxBI o6BoauHie), die City (Goæmoï ropoxs cT'bHa KaMeH@&kE, CTONTE Ha POBHOME MbCTB, OKO40 er0 BepCTH CB JeTHIPE), die damals einzige Themse-Brücke, durch welche die City mit Southwark in Verbindung stand, à Ha MOCTy YCTPOEHEL AOMSI KAMCHHÉIE H AABKU). - Die Ehrenbezeugungen, welche Mik ulin und Sinowjew zu Theil wurden, waren gross, Man schoss im Tower mit Kanonen, als sie vorbei- fubren, - Lord Bothwell, Gesandter des Künigs von Schottland (der zwei Jahre später auch Kônig von England ward) besuchte sie zweimal; das erste Mal kam er unter falschem Namen. - Das Journal enthält allerhand Details, sogar dass nach der Tafel bei der Kômgin Mikulin | mit den Häusern und Buden auf derselben (aepess phky Temsb MexB NOCAAOBE MOCTE KaMEHE, : nicht in dem auf ibren Befehl ihm dargereichten silbernen Gefässe die Hände waschen wollie, —…_mäs'sie sehr amüsirte (Kopoesa nouasa Girs secesa, 1 Tpnrops To noxBaamia, TO € NOY- me pyrs npu weñ He ymsisass). - Im Februar (14604) half Mikulin für die Kônigin von England fechten, als die von dem unsinnigen Grafen Essex (Robert Devereux): angezettelte À Verschwôrung in London ausgebrochen war, in Folge deren er am 98. Februar hingerichtet Mit Mikulin kam ein Apotheker nach Moscau, der aber gleich wieder nach England : À “rurückreiste. Ausserdem hatte dieser Gesandte, ebenso wie später der in Moscau gewesene Sir Richard Lea, den 184 mit Bowes nach England zurückgekehrten Apotheker James Fren- _cham aufgefordert, wieder nach Russland zu kommen. Dieser brachte ein Schreiben von Eli- ue an Godunow vom 41: März 1602 (nicht, wie bei Richter, 46014} Wir besitzen die Liste der durch ibn importirten vielfältigen Apothekermaterialien und Preparate. Sir Tho- $s as Smith fand Mikulin 1605 in Jaroslawl. Den Pseudo-Dmitry scheint Mikulin wirklich “den Sohn Iwan’s gehalten zu haben. Mehrere Strelizen, die anderer Meinung waren, wur- den auf seinen Wink von den Uebrigen niedergehauen; er aber ward zum Dumnoi Dworänin “crnaunt. Mikulin hatte schon 1590 vor Narwa mit hundert Tscherkessen Felddienste gethau. 4 — 332 — reicht hatte, zu übersetzen. Noch in demselben Jahre wurde Merrick mit einer Antwort von der Kônigin zu Boriss Fedorowitsch abgesandt. di Er hatte den Auftrag, das Project einer Vermählung der Zarewna Ksenia Boris- sowna mit einem Gliede des üsterreïchischen Hauses zu hintertreiben, was, auch Lea hatte versuchen sollen. Durch Letzteren hatte die Kônigin eine Tochter’ yon Ferdinand Stanley, dem Grafen von Darbie (being of our blood royall and of greater possessions than any subject withm our Realme)!), als Braut für den Zare- witsch Fedor Borissowitsch vorgeschlagen; seitdem hatte sie aber erfahren, dass dieser erst dreizehn Jahr.alt, also vier Jahre jünger als die Gräfin Stanley seï®). Da nun Godunow es ihr überlassen hatte, eine andere vorzuschlagen, so sollte ïhm Merrick eme Liste ïhrer ganzen Verwandtschaft (a draught of the pedigree) vor- legen , “‘damit er sowohl eine Braut für den Zarewitsch, als emen Bräutigam für. die Zarewna aussuchen kônne. Merrick kam am 10. Februar 1602 nach Moscau undver- hielt, seinem Wunsch gemäss, sein Quartier im englischen Hause auf der Warwarka. Schon am folgenden Morgen liess ihn der Kanzler Afanassy Iwanowitsch Wlassew hôflich zu sich bitten und Tags darauf kam er selbst zu ïhm in sem Logis, um ibn aufzufordern, sich gegen Abend bereit zu halten, mit ihm zum Zaren zu fahren. Der Kanzler holte Merrick selbst ab und brachte ihn m seinem Schlitten, in, den Kreml zu Boriss Fedorowitsch (His Majestie then sitting n. private and not in state having his ffeete placed on a footstoole covered with sables; . - he gave me his princely hand to kiss). Nachdem der Zar erfahren, dass Merrick sein letztes Schreïben an die Kônigin (mit Cherry zusammen) zu übersetzen vbe- kommen hatte und er eben deswegen, weïl ihm der Inhalt bekannt ser, zu der, ge= genwärtigen Mission gewäblt worden, so unterhielt er sich mit ihm desto freier. Er ". yM . rt 1) Er hatte keinen Sohn, aber drei Tôchter.. Die älteste, Anna, ward an Grey Ps Baron Chandos, die zweite, Francisca, an John Egerton, cata von Bridgwater, die dritte, Elisabeth, an Henry Hastings, den zweiten Grafen Huntingdor, verbeirathet, CETTE 2?) Elisabeth hatte Merrick mit einem Memorial (a Minute) für Boriss Fedorowitschh versehen, worinsunter Anderm stand: ,,We have thought it our part by this lettre to lett Noun knowe howe the case standeth and to assure You that if we had any of our blood (nay af our own bodie) answerable to Your expectacon, that wee would thinck our self both honored and … strengthned by such a match notsonly in regard of Your self from whom the Prince is descen- | ded but in respect of the great towardlinesse which wee doe understand to bee in him, Seeing therefore it hath pleased allmightie God (who holdeth the hartes of all kinges in his hand)wsoe, to dispose our mynde as it could never geve way to those affections which might havewbeen… the meanes to raise an Issue of our owne person (a matter whereof we have noe causewforsour, owne-mynd to be sorye . . ) wee think it also our part to hold You no longer in expectacon | but to retorne You this our speedie auswere, which we wish would present You the grie have because the earnest desires in both of us of such a union could not take place, 1m « — 333 — lobte den mit Lea gekommenen Arzt Christoph Rietlinger, der aus Ungarn war. Lea hatte den Zaren gebeten, diesem Arzt von sich den Doctor-Titel zu erthcilen. In sehr herben Ausdrücken misbilligte Godunow das Verfahren des Papstes im Bezug auf die Kônigin. Merrick bekam den Auftrag, in Gemeinschaft mit dem Kanzler Wlassew Elisabeth's Briefe und das Verzeichniss der ganzen kôniglichen > Verwandtschaft ins Russische zu übersetzen!).. Am 24. Juli reiste Merrick von : 8 A nach Archangelsk, und von hier segelte er am 30. desselben Monats nach d'ab. A5. September überreichte er Zu Oatlands unweit London der Kô- das Schreiben Godunow’s’) Elisabeth's Antwort an den Zaren lautete scbr fréundschaftlich. Sie schlug eme junge Engländerin, deren Namen sie nicht ” bezeichnete, zur Braut für.den Zarewitsch Fedor vor. Darauf fragte des Letztern Water im April 1603 an, wer und welchen Standes diese Dame sei, erhielt aber xegen des unterdessen erfolgten Todes der Komigin, keine Antwort. Elisabeth : a* NY de ———— à r 43 à € 4 ns Als er am 25. Februar hiermit beschäftigt war, suchte Wlassew aus seinem Schreibepult ein Papier bervor urd fragte Merrick, warum wohl die Kônigin nicht der gräflichen Familien id und Huntingdon erwähne, - Am 5, März kamen die von Godunow nach Dänemark ! dten, am 43: die von Kônig Christian IV. abgefertigten Personen in* Moscau an. Die » Hétzteren überbrachten daswPorträt des Priuzem Johänn. Es ward beschlossen, dass dieser die and der Ksenia Borissowna bekommen solle. Am .22. Juni hatte Merrick seine Abschieds- audieuz, Boriss Fedbrowitsch! empfabl ilm vier junge Russen ,.die er mit nach England néhmen ni ‘dort in einer Erziebungsanstalt unterbringen sollte: Merrick schrieb, Godunow Me ihm gesagt: ,that he did the rather make choice of this our country for the especiall love he beareth her Maiestie and the good opinion he bath of our Nacon; ,and that I should make them known to her Maiestie and desire her in his name that she would be pleased to give leave that they may be trayned up in learninge and not be drawne to forsake their Religion“, di 2) Das Original von dem Schreiben, welches Godunow im Juni 4602 durch Meérrick an Elisabeth gesandt hatte, habe ich im Tradescant'schen (Ashmole’schen) Museum zu Ox- ord aufgefunden. Boriss Fedorowitsch meldet darin, dass er dem von der Kônigin ge- a ndten Merrick Audienz ertheilt, ihr Schreiben empfangen und die dem Ueberbringer auf- | getragene mündliche Mittheilung vernommen babe. Woeiterhin stehf: »oxsazseus Bamy K% vd cepaenyr0 206085 uro Bi o uamems apexous sxoporse paxbere no uamuxe [aperuxs ‘o seauxoms Tocyaape [apcrnue Kunse, Ocrope Bopncosnse scena Pycin n 0 Haperne w CARE OÏ Knaxne Kcenne Bopncosne, n nporues Toro KE re0b Cecrpb nameï moGureanoëñ Ean- le Kopouerre XOTUME CUT Tapcryio = Wo6onE "M ApyMÔY AepxaTu cpsrme IpexHero MAMO “B'BeAnKuxE locyaapeñ n nceuz 100pouS B031aTHÈXOTINE TAË B03NOHO. À HEnbmuee ne- Koen ao6poe 10 mexb Hack Beauxuxs TocyAapcit He CTAIOCE NOTOMY ATO AËTEMS uamumz BCANKOMY Tocyaapro. Uapernay | Kunst Oexopy Bopncosmay. peca Pycin u Amepn name peauroë locyxapsre Ifapenne n seauroï Knnxae Kceune Bôpncogue ncea Pocin ne HpoTusE a878% Dann folg leine Entschuldigang#wegen Nichtgewährung des Reiïsens englischer Kaufleute durch Russ- and nach Persien (y sacz cz nepcuruxnws Uloxoms uame aAë4«o eme ua mbph He craao). Li LA] hatte am 24. März ïihr Leben und mit demselben ihre fünfundvierzigjäbrige glor- reiche Regierung, die auf Russlands Handel and Industrie eineu hôchst. vhhdeee Einfluss gehabt hat, vollendet. ++ set: @ P& Ihr Nachfolger auf dem Thron:, James I (bis dahm James VI: von land), fertigte im folgenden Jahre (1604) den -schon oft erwäbnten Sir Thomas Smith, welcher mehrere Jahre hinter einander als, Governor an der Spitze om ab cowischen! Compagnie gestanden batte, zu Boriïss Fedorowitsch Godunow Smith hatte vier Tage früher als die Nachricht von dem Auftreten des £ Dmitrys in Moscau angekommen war, nämlich am*11. October, seine erste Fe Er erlangte, von Godunow alles was er zum Vortheïl der Compagnie wünschte?). Nachdem er 1605 Moscau wieder verlassen, starb Boriss bald .darauf, am 13. A Da Smith in Wologda die der Schifffahrt günstige Zeit abwarten wollte, 50 ist er von da seine vom verstorbenen Zaren erhaltenen Papiere an dessen Sohn Nachfolger Fedor Borissowitsch nach Moscau absenden,, welcher sie denn augh « semerseits bestätigte, aber schon nicht mehr*am Leben war, bevor noch Smith Russe land verlassen hatte. Der Pseudo-Dmitry sandte ihm den 1600 dnd. 1601 in, a damals neue Stadt Werchoturje Wojewode gewesenen Gawrilo Ssam witsch Ssalmanow®) und, als Dolmetscher, den Richard Fincb, welcher, gesehen haben, 1611 Logan und Gordon zur Petschora begleitete, nach. trafen Smith am 31. Juli m Archangelsk und überreichten ibm em Schreiben, m welchem der Usurpator ihn, Sir Thomas, aufforderte, dem Kônig Ja ames sei- nen Wunsch; mit ihm in freundschaftlichen Verhältnissen zu stehn, vorzutragen u dabeï zu lrngiden , dass er Me nach seiner "Hronne eine Gesandtschaft . % o ; Er 1) Sir Thomas Smith wurde vor seiner Abreise di Kong in ESS 4 durch Lord Sa- lisbury vorgestellt. Das Schiff John and Francis bratbite ibn n#h sde À v Nu " ?) Während Smith’s Anweseuheit in Moscau war John Merriék fortwährend der Hau pagerit der Compagnie und William Russel (fräher holländischer Agent) Merrick's Gehülfe. Smith's Audienz war die Hauptperson Peter Fedorowitsch Bassmanow. Smith nent ibn: a very gallant nobleman, Zur Tafel ward auch Mer LE und Edward Cherrie, pu: leicht ein Bruder von Francis, gezogen. # SE 7) z 5) Gawrilo: Ssamoilowitsch Ssalmanow war im Jahre 1590 vom Zären Fedor AC À nowitsch in Angelegenheiten der Gränzbestimmung zwischen Russland und Norwegen, so | auch in Bezug auf den Krieg mit Schwedeñ, zum Künig von Dä änemark Christian IV. gesanc worden. Wahrscheinlich war er der Bruder von dem erwähnten Iwan Ssamoilowitsch, &eleh wie wir gesehen haben, 1593 Wojewode in Kola war, und vielleicht 1597 die zwei nl Holländer in Empfang nahm, mit wélchu® siewon der Nordostecke von Matwejewa Semlja déhin_ gekommen waren. Arzübaschew, «der Aütor der Ilosiersoganie o Poccin, vermuthet i der in dem Schreiben genudalé Gawrilo À gr (Grigorjewitseb) Puschkin wesen sein. ’ » F” W: jar — 335 — ibn.werde abfertigen lassen. Zugleich wurde Godunow’s Schreiben zurück gefordert. Smith gelangte erst im September nach London. Noch in demselben Jahre (1605) Miess er “eme Beschreibung seiner Reise (Voyage and Entertainment in Rushia with « ‘the “tragicall ends of two Emperors and one Empresse within one month) drucken’). + LMerrick blieb auch während' der 1605 eingetretenen trüben Zeit der englische Agent in Russland. Schon von Tula aus, unterm 8. Juni des genannten Jahres, hâte der "falsche Dmitry ihn, als.er sich eben auf einer Reise nach Archangelsk | éfand, zu sich emgeladen. Merrick kam zu dem Usurpator in sein Lager zu Ko- _#lomenskoje bei Moscau. Hier erhielt er, am 18. Juni, von ihm ein offenes Schreïben “zum Reisen im Innern und nach England, so wie zum zollfreien Handel der Eng- äinder?). + Im December desselben Jabres wirkte Merrick ‘in Moscau vom Pseudo- Dnitry ein formelles Handelsprivilegium aus, welches er noch Re pie des Win- _ rs durch Oliver Lysset nach England sandte *). 2 Lt 2 Wassily Iwanowitsch Schuisky ertheilte auf Mertick's Ansuchen am.#. Juni 1606 den Engländern em neues Privilegium und sandte ihn mit demselben und mit eïner Mer PR das in der letzten Zeit in Russland Vorgefallene zum Kô- + nig James. Er versprach, später. eme russische Gesandtschaft folgen zu lassen. ; In Merrick. Abwesenheit stand Mark Brewster in Moscau dem Geschäfte ii | Dicser blieb re während des verbängnissvollen Sommers von 1611 auf k. 1) Sat] "Sontheby, der als Geistlicher mit Sir Thomas Smith in Moscau gewesen war, wollte auch seine Beobachtungen ôffentlich bekannt machen, es kam aber nicht dazu. : 2) Der archangelskische Wojewode Timofei Matwejewitsch Lasarew und der Djak Ro- _ man Makariew Woronow érhielten den Befebl, Merrick und die übrigen Engländer ihre ai rie Meur te frei betreiben zu lassen. 3) In diesem Document steht Sir Thomas Smith’s Name an der Spitze der Mitglieder der ‘ pagnie. Ich habe scho ‘angefibrt, dass Richard Cockes, dessen Commis (Thomas Mr 1611-1612 in der! (Okladnikôw’schen). Sloboda am Mesen vorfand, auch ge- nannt #ard. John Merrick und Edward’ Cherry sind chenfalls als Mitglieder bezeichnet, ter Anderm wird eïlaubt, auch! jetzt noch, wie fräher, an der Rosen-Insel Schiffe zu be- chten und’ auszuladen. ; TM) Im Sopiper dès Jahres 1609 war einer der Handlungsdiener, GeéorgeBrighouse, von a olmogorü äüb Wladimir mit der Post auf kurze Zeit zu Brewster nach Moscau gekommen. ch seiner Zurückkunft, Anfang September, erzählte er Einiges, was näch England berichtet de. PR Vorfille in und bei Moscau, das Treffen an der Chodünka, Butschinsky’s pu e (Brewster.liess ihm täglich®ÆEssen aus dem englischen Hause zukommen) si Merkwürdig ist eine Notiz, "die wir bei dieser Gelegenheit über eine der drei Wittwen s LÀ itsch. wan Éwanowitsch erhalten. Sowohl auf der Hin- als auf der Rückreise tte Brighouse dy Wladimir bei ir in ihrer Zelle gespeist und war von ihr freundlich-be- . bande Em A Princesse, wife. to Erañ Evanowich, that was eldest sonne to the old Em- _ peror, "she, to whom You gave the good entertainment to, made very much of him; he dined 43* = 396 — der Warwarka wohnen. Nach dem schrecklichen Tage (8. September), an welchem, um die Polen zum Abzug zu nôthigen, auch Kïtaigorod von den Unsrigen: geopfert wurde, erhielt Brewster durch des Fürsten Fedor Iwanowitsch Mstislaws- ky's Begünstigung Erlaubniss in einem Keller des Palais im Kreml zuvwobrien: Merrick, der sich 1611 in Cholmogorü und in ms aufoehalten haite, % von da im Spätjabr nach England dbecrennt * Michailo Fedorowitsch schickte bald nath seiner Thronbesteigung Step Michailowitsch Uschakow und Ssemen Saborowsky sowohl an den Kaiïser N : * 21 6h in her presence; after dinner sent him a great Pfcsent of many dishes ‘and drinkes for Your sake, and often remembered You and Your great kindnesse to her and Lers, still remembering T. La. and kept him so!a longe time in hersowne Cell). ‘Ich halte dafür, dass hier die letzté von den drei Gemahlinnen-gemeint sei, welche der Zarewitsch sim Werlauf von zwei, Jabren gehabt hat Karamsin wusste nicht zu sagen, was aus ihr geworden. +Nach Poss criant sie durch ihren leichten Anzug die Veranlassung, zu ihres Gemahles .tragischem Ende in der Alexandrow’schen Sloboda am 49. November 4582. , Sie hiess als Jungfrau und Gattin Helena Iwanowna, ihr Bruder war der berühmte Feldhèrr Fcdor Iwanowitsch Scheremetem; der Vater Iwan Wassiljewitsch war 4878 im Kloster gestorben. Als Nonne hatte sie ‘den. Namen Leonida bekommen. Es sind zwei Schreiben unter diesem ibren Namen und Siegel vorhanden, eines vom 20. August 4583, das andere vom”2k: Jui 4587; beide aus ‘dem Nowo- dewitsch’schen Kloster bei Moscau datirt. Das erste wird im Troitzkischen Kloster aufbewährt, das andere hesitzt Herr von Bütschkow, Bibliothekar bei der Kaiserlichen ôffentlichen Biblio- thek zu St. Petersburg. Beide fangen an: ,;,0r3 Iapesuuess Kaasa Upara Tpanoruaa ors Ia- paust Aeommasi". Bei Letzlerem ist das Siegel hinlänglich terhalten, um zu sehen, dass” es Worte enthielt: ,, yapesnaa Kkansa Msana Msasopnaa napuns“. Der Inhalt der letztern Gra- mota beweist, dass diese Zariza das Dorf Borissoglebsk im damaligen Kostroma'schen KreiseM{auf” dem Wege von Nerechta nach Nisbny-Nowgorod) mit ihrem Bruder zusammen besass.. Brig-M house’s Angabe ist die einzige, die wir seit 1587 über, diese geschichtlich interessante Dames haben. Nach derselben müsste sie im Jahre 1609 in dem jetzt me Sicbentehalh Jahrbun- $ dert- © Uspenskischen Kloster zu Wladimir gewohnt haben. A” CR, 7 1) Margeret, welcher drei Tage nach der Verheeruug von Kitaigorod, den Kreml verl batte und mit Michailo Glebowitsch Ssaltükow nach Polen gezogen war, schrieb am sat 0 Januar 1612 aus Hamburg an Merrick in London, dass das Feuer durch Brandkugeln der Rus À sen entstanden, und dass das englische Haus (hinter dem grossen Gostinnoi-Dwor) mit ab, brannt sei, ja dass nur drei Gcbäude in dem ganzen Stadttheil ‘unversehrt stehen seblieben@e 4 seien. Er meldete Chodkewitsch's Aükunft im Kreml, seinen Zug gegen Rjäsan u. s. w, CE der Prognose, welche Ma rgeret Russland bei dieser Gelegenheit stelli, hat er sich sebr geirrt, 4 indem er sagle: .,, If the Russes have no forraine helpe, as there is no appearance, no quest it will come 10 pass as Ï writ last to Your Worship that they will be forced to yeeld‘, S kaontlich crdreistete sich Margeret noch im Jahre 4612 nach Archangelsk zu kommen, v. M Russland seine Hülfe anzubieten: er ward aber vom Fürsten Dmitry Michäilowitsch Po- sharsky, wie er es verdicnte, mit Schmach zurückgewiesen. — 337 — Matthias, als nach-Holland und nach, England ab, um seine Erwäblung zum Herr- sclier von -Russland zu verkünden und freundschafiliche Verhältnisse einzuleiten. In Holland und in England sollten sie ausserdem um Beihülfe zur Schliessung eines Friedens mit Schweden und. um eine Geldanleihe nachsuchen!). néant. über welches von 1605 bis 1613 so viel Unglück gekommen war, ‘brauchte Geld, um —_ den von Seiten Polen’s immer noch (aimes feindlichen Handlungen entgegen arbeîten zu kônnen.. Im Jabr 1615. kam Merrick, der gewesene Commis und Handelsagent auf der Warwarka, jetzt von James I. zum Rilter geschlagen und zum geheimén Kammer- . berrn ernannt, als Ambassadeur dieses Künigs mit einem Gefolge von nicht weniger als vierundvierzig Personen in Archangelsk an. Es wurde ihm ein Edelmann Mi- chailo Jelisarowitsch Wikentjew zum Empfang von Moscau entgegen ge- schickt. Sir J ohn Merrick Kuasr Moaus Yasanose Mepuxs) erklärte, dass Künig James bereit sei, Russland eine Summe Geldes vorzuschiessen; eine Mittheïlung ‘die patürlich sehr erwünscht kam. Merrick hatte ferner den Auftrag, als Vermittler eines Friedens zwischen Russland und Schweden* zu wirken. Zu dem Ende bega- ben sich im November des erwähnten Jahres (1615) Merrick und die russischen mmissäre*) in den “Staraja-Russa’schen Kreïs, wo die Verhandlungen Statt finden folens es EEE auch eine holländische Gesandtschaft daselbst an°). Für diesmal SA: dotnss À = - ” A tite sah die Bandung unserer Gesandten in Gravesend, ibren ebrenyollen En 4 pfat in London, ibr Téiliehmen an den Vergnügungen (the running ät Tilt at White-hall) uüd ibre Audienz be’mKônis am 24. März 4614. + * ) Sie waren: der Okolnitschy und Ssusdal'sche Namestnik (Statthalter) Fürst Danilo Iwa- nowitsch Mesetzky, der Schatzkische Namestnik, Edelmann Aleksei Lanowitecl Sju- sin und die Djaken Nicolai Nikitin Nowokschtschenow, (aicht Nowossilzow) und Do- brin Ssemenow. sn. _&) Merrickhward mit seinem Gefolge Zuerst in einem ser dten Landhause bei dem Dorfe Pomanow einlogirt. In diesem Dorfe befand sich der schwedische Feldherr Jacob de la Gardie. Die am 20. November angelangte holländische Gesandtschaft, mit Reyÿnhout van rederode an der Spite, "wurde anfinglidié im nabe gelegeneñ Dorfe Milagona, spâter aber = mntergebracht. Die russischen Commissäre bekamen im Dorfe Diderina Quar- 5,0 wohin später (am 47. December) sowoll Dela Gardie als Merrick mit ihren Gefolgen RES Hier sollte der Tractat in Zelten, «die dazu' auf dem Schnée errichtet worden wa- + act werden; die überaus grosse Kälte veranlasste aber, dass man später bei Mer- ». ‘pres kam. In seinem Logis wurde nach mehrfachen Unterbrechungen endlich am 4. ni, Da Waffenstillstand auf drei Monate abgeschlossen.+ Dies war das ganze Resultat pe, À 24 Unterhandlungen, die mit unsäglichen Beschwerden, verursacht durch die vor- ed eVerheerung der Gegend und die grosse Kälte, gepflogen | worden yaren. Wir ver- en ne mit den holländischen Commissären als Schatzmeister beiuns gewesenen Antho- nis Goeteeris neben der Beschreibuñg der Art, wie die Verbandlungen gepflogen wurder. — 338 — Kim es nur zùr Abschliessung emes-Waffenstillstandes. Der‘ eigentliché Friedens- tractat kam-erst beï einer nachherigen Zusammenkunft zu Stolbowa (zwischen = 4 win und Ladoga gelegen) durch die genannten russischen Commissäre ohne Beïhülfe der holländischen, am 27. Februar 1617 zu Stande!). Merrick untersc als Zeuge \das letztere Aktenstück, zu dessen Abschluss seine ‘Vermittelang* _gewiss sehr wesentlich beigetragen hat. Er reïste hierauf nach London zurück. EL LE. ” Im August desselben Jahres 1617 wurde, wie schon erwähnt worden, der Statt- halter (Namestnik) von Räshsk, Stepan Iwanowitsch- Wolünsky und mit ibm der Djak Mark Posdejew von Michailo Fedorowitsch nach England ge- sandt, theïls um auf die Befestigang des’schon bestéhenden freundéchaftliche Ver- hältnisses zwischen beïden Reichen hinzuwirken, theils üm die beéreits zugesagte Ahléïhe einer Summe Geldes (hundert tausend Rubel) zu betreiben?). -& 0. "Die englische Regierung war bereit, einen Geldvorschuss zu machen, wünschte —— + LJ eu: . | auch bildliche Darstellungen ‘aller der genannten Ortechaften. Bei Diderina sind sogar die dl, hinter denen sicldas von Merrick bewohnte Haus befand, so wie die Prozessiontzu denselben woryestellt.(Eude hebbe vermits ‘die overgroote bittere coude, tot drie mael daer gheveest, eer _ick dat, conde afteykenen), Goeteeris hat uns auch zwei Ansichten yom damaligen Ivangorod Len - Noch im März schickte Gustav Adolph durch Christoph Woldek, der über Ostaschkow reiste, ein Schreiben an Merrick nach Moscau, wohin dieser zarückgekéhrt War. Es. geschah auch durch Merrick's Vermittelug, dass der Künigr Anfangs October die age- rung von Narwa aufbob, und nun ‘beganhen die Unterhandlungen vegen eines Friedens.. Schon am 20. November machte Merrick mit den schwedischen Commissären einen vorläufige trag. In dem 1845 erschienenen XponOtornueckiä YKasareib BRhIDHNXS CoGsiTii Héropin stelt wicht gauz richtig, ‘dass ein Holländischer Gesandter bei tr des Stol- bower Friedens gewesen sei. 1e PQ 4 1) Kraft dieses, Tractats rerhielt” bekanntlich Russland Nowgorod, Staraja-Russa, ps Ladoga, Gdow und noch einige ] Landschaften zurücks trat aber an Scbwedent die ganze S von Iwangorod (Narwa) bis nach Nôteburg (Greghék; Schlüsselburg) ab, also aüch 2: Ter L me. auf welchem jeuzt St. Petersburg steht. 2) Die von Wolünsky überbrachte Gramota des Zaren Miche droit an] James L ‘habe ich unter. den Cotton’schen Papieren im British Museum aufgefunden. Sie i im Catalog unter Nero B. "XI. 9 cingetragen als:",,À paper, Russian“, Der Inhalt ist im sentlichen Folgender: sIlocsaan eeun Kvaus Bpary Hamey aoGureanony KB Beanromy F6 ape fikosy "Kopono nporues Baïme' KHaus Beanrouy Tocyxapro Gparmie apy#6H M 2068 damy, Iapeky10" 6pankyr0 APYÆ6Y En H060 06FABuTR u o BSINOMS AOKOHNARE i O COCAUA ECÈXS HAMUXE OÉMEXE HEAPYTOPEUH © ABHXS HAMNXS © XOGPHIXB 0 BEAUKEXE AC1eXB HO Hamuxs Avopanusa ‘naïmero m HawbCTauKA Pacxaro Crenana sanopnsa BoasincKaro ‘aa* gamero Mapka Mearopa esrma Hosrbepa n 410 OTE ‘Hack Beauxaro locyAapa YYHÿTe Bas | HameMY NOCABL Han rOBOPUTIL H\8H0S HME BTOME 0 BCÉME BÉpHAN, TO ECTE HAT DE. qu cawrs 2& Focyzapereia wamero a0ps BE Uapersyiomenrs rpaaxë Mocket ABTA OT à cosaanie Amp 7495 .. Asryera wbcana. EE — 339 — aber-als Bedingung aufzustellen, dass den Engländern die Fabrt auf der Wolga - und.über das Caspische Meer mach Persien frei stünde, dass ein Contract wegen ; Lieferung von Hanf, Flachs und Tauwerk abgeschlossen würde und dass die Hol- länder nicht gleiche Handelsprivilegien mit den Engländern geniessen sollten; end- lich ward gute Bürgschaft wegen der Rückzablung verlangt!). » Man hielt es für zweckmässig, eine besondere Gesandtschaft in Bezug auf diese Anleihe nach Moscau abzufertigen, zu deren Chef das so oft erwähnte thätige Mit- glied der Moscowischen Compagnie, Sir Dudley Digges, m dessen Gefolge Tra- descant nach Archangelsk kam, ernannt wurde. …. «Sir Dudley Digges war.der Sohn von Thomas, dieser aber von Leonard Digges. Beide sind als Verfasser von mathematischen, geometrischen und andern wissenschaftlichen Werken bekannt.« Die erste Schrift von Leonard: A general Prognostication, “erschien im Jahre der Willoughby schen Expedition (1553). Der Titel des zwei Jahre später gedruckten ,Buches ist: À Prognostication everlasting of right good effect, fructfully. augmented, contayninge playne, briefe, pleasant, chosen . rules to judgethe wether for ever, by the sunne, moone, starres ete. Das Tecto- . nicon erschien 1556. (A book named Tectonicon, briefly shewing the exact measu- | riig and ppeñie reckoning of all manner of lands, squares, timber, stones, steeples | etc) Die Pantometria (@ geometrical prattical treatise, divided into three bookes, Longimetria, Planimetria und Stereometria) “wurde von Th ans mit Verbesserun- gen und Zusätzen erst 4591 herausgegeben. Von den Schriften des Letztern nenne äch hier nur: Scalae mathematicae, Siratioticos (an ârithmetical military treatise), und: | _ A brief discourse what orders were best for repulsing any foraine forces, if at any e they should invade us by Seain Kent or elsewhere. Dudley, geboren 4583, hatte von 1598 bis 1603 im University College in Ox- studirt und sich nachher in London mit dem Rechtswesen beschäftigt. Er ward yon James I. zum Ritter geschlagen und machte zu seiner Ausbildung Reisen dem Continente. Wir haben gesehen, dass ér einer der Urheber der fünf See- Fat welche zur Auflndung emer Nor westpassage mit dem Schiff Discovery 1616 unternommen wurden, und.welche Hudson, Button, Bileth (und Ba 2) ausfübrten. Der unglückliche Hudson “hat, wie oben angegeben Wor- 5 va 4 ist, . auf seiner Fahrt von, 1610 eine Insel an der Hudson's Strasse, so wie | ileth. mit Baffin 1616 ein Cap in Baffin's Bay mit seinem Namen belegt. Dieses dley Digges ist nach Ross’s, Bestimmung,von 1818 in 76° 5 Breite gele- südlich von Petowak, der Anse von Eskimos (der arctischen Hochlande À oui me à do es Car Wolstenholme- Insel Begeniber) 1 und nordwestlich El Diese Gonditionen fand ich in Léhdon im British PT Lansdowne, Num. 160, 71. = 940: — von Sowallick, dem Ort am Ufer von Prince Regent's Bay, wo sich das, metevrische Eisen vorfindet, aus welchem diese Eskimos ihre Messer machen!). 1m Catalog des ursprünglichen Tradescant’schen Museums und Gartens steht Sir Dudley's Name unter den Beschützern und Woblihätern dieser Etablissements?). AUTRE 7 Sir Dudley Digges®) ist als Verfasser. verschiedener Schrifien bekannt. In dem erst lange nach seinem Tode (1655) gedruckten Werke: Compleat. Ambassador werden Elisabeth's Negotiationen wegen ihrer Vermählung mit dem Herzog* von Anjou (1571) und mit dem Herzog von Alencon (1581) beschrieben._ Sein erstes Werkchen über den Werth des. Krieges und der Krieger (Politique discourses of the worthinesse of warre and warriors) erschien schon 1604; die Defence of Trade in a letter to Sir Thomas Smith Governor of the East India Company, 1615. Seine gleichzeitig mit Wolünsky im Jabr 4618 nach Archangelsk. gemachte Reise kennen wir schon. Sobald Michaïlo Fedorowitsch Nachricht von Digges's dortiger Ankunft erhielt, sandte er ibm den Edelmann Fedor Wladimirowitseh . Uwarow von Moscau aus über Wologda und Usjug entgegen, um ihm das Ge- leite zur Metropolis zu VS h 4 Ps , ni 4 ” : + s LORS 1} Baffin, hatte 76° 35” Breite für Cap Dudley Digses angegeben. , Landeinwartshsah Ross hier fé Gebirge, weshalb er diese Gegend die arctischen Hochlande nennt, Es kamen zur Petowak'schen Ansiedelung gehôrige Eskimos mit Hundeschlitten über das Eis zu seinen Schif- fen; Wasserfahrzeuge besitzen sie nicht* Ross brachte einige ihrerMesser mit nach Grossbrit- tannien. Nicht nur Dr. Wollaston in London, sondern ps à Herr Andrew Fyfei in Edinburg wiesen den Nickelgehalt in diesem Eisen nach, wodurch sein ninscher Ursprung wabrschein- lich wird. Die die Baffin's-Bay besuchenden Wallfischfänger müssten auf dieses Eisen unweit Sir Dudley Digges's Cap aufmerksam gemacht und aufgefordert werden, wenn er Zufall sie in die Nähe von Sowallick führt und eine Landung daselbst gestattet, die Lage und EH à va Eisens zu untersuchen, auch soviel als môglich davon mitzubringen. " ?) Sir Dudley Digges brachte Charles I I. cinen Narwal- (Uuicorne-) “Stossaalln dar, el- chen der Konig von seinen Aerzten untersuchén liess. Parkinson; der Botaniker; hat flan schrieben. Der von Digges, Smith utd Wolstenhôlme unter Bileth's Commando. bei der Nordwestexpedition von 1616 gewesene Baffin berichtete an Wolstenholme, dass ner in der Nähe der nach diesen Herren benannten Ortesim Norden von Baffin ‘s-Bay vicle Narwal ge- sehen hätten. In Tradescant’s Museum befand sich ein »Monoceros horne‘. Frobisher hatte auf seiner zweiten Reise (1377) einen, todten Narwal mit dem ,,horne“ gefunden. Zu Windsor wurde ein 'sieben Fuss langes » borne aufbewabrt. Iwan Wassiljewitsch kaufte” 1581 R eine grosse Summe von dem Commis eines Handelshauses zu Augsburg ein mit Edels reich besetztes , drei und einen halben Fuss langes Stück eines Narwal-Zähnes. , Diesen_ »E - horn-t Stab (Possoch) haben die Polen 1611 mit vielen andern Schätzen taus dem Kreml geraubt. 3) In Actenstücken ‘aus dem Jabr 4619, die sich auf Digges's Mission nach Moscau bezie- heo, habe ich seinen Namen*Sir®Dadly Digge geschrieben Hi es +) pie Fedor Wladimirowitsch Uwarow grgehengel Hostruction fängt_ folgendermassen OUT OL PCR nr Le, nb: 2 es — 341 — Damals machten die Polen in vielen Richtungen Streifzüge in Russland. Uwa- row hatte daher, nach vielfältigen Berathungen der angesehensten Bojaren, eine In- struction bekommen, welche Wege er mit der seiner Leitung anvertrauten Gesandt- schaft emzuschlagen habe, im Fall er auf eine solche feindliche Partie sfossen sollte. Digges hatte aber so grosse Angst vor den Polen, dass er, noch ehe Fedor Wla- dimirowitsch zu ihm gelangte, von Cholmogorü aus nach Archangelsk zurück- kebrte und sich nach England einschiffte. Die Besorgung der Mission in Moscau hatte er Thomas Finch und dem damaligen Agenten Fabyan Smith übergeben!). Sir Dudley's Rückkehr aus Cholmogorü, ohne dem Auftrage gemäss nach Moscau gereïst zu sein, zog ihm die Ungnade des Kôünigs James I. zu, welcher ihn auf eine Zeïtlang vom Hofe entfernte*). Doch wurde er 1620 wegen ostindischer An- gelegenheiten nach Holland, und 1621 als Parlamentsmitglied zur Untersuchung des kirchlichen und bürgerlichen Zustandes nach Irland gesandt. Im Jahr 1626 trat er © im Parlament sehr keck gegen den grossen Günstling des Kônigs Charles L., den Herzog von Buckingham, Gevrge Villiers, auf, wofür er, wenn auch nur wenige Tage, im Tower büssen musste. Es sind mehrere semer späteren Reden aufbewahrt; eme derselben, von 1628: on the right and privilege of the subject, ist 1642 ge- druckt worden. Im Jabr 1630 ward ibm, wohl um ïhn zu gewinnen, die einträgli- che Stelle des Masters of the Rolls zugesagt, welche er aber erst 1636 wirklich er- balten. Er starb im Jahre 1639 und ist in der Kirche zu Chilham in Kent begraben _ an: ,, {ra 7196 Arrycra 20. To l'ocyxapesy nu Beanxaro Kansa Muxaïua Oexoposnua pcea ‘Pycin YKasy namaTs Oexopy Boroanmepornsy Yraposy. - Iaers Ko l'ocyaapx Iapw n Beauxony Kunst Muxaüsy Oexoposnuy pcea Pycin OT# aranueraro Akÿ6a Kopoza Ilocoxs ero Ayaan Auxcs à CHIME KOPOJEBCKUXE ABOPAHE MECTE JEAOBbKE AA AAC HOCOACKUXE IH ABOPAHCKUXE TPHUATE QATE de10PbKE, a no locyaapery YKasy pexexo Ilocay nocToaTs Ha Yeriore Besuxoï —… Oezxopy Sxarn oTs Mockpbi 40 Bouorxët m 10 Yerira BeAukoro rAb BCTPÉTATE arANHCKOBO [ocaa, a npaxass Ha Vorrore 060c1aTnca arAUHCKOBO Îlocia CHPHCTABOMS KOTOPOÏ CHNMB NPNCTABE HACTE OT& Apxasreickoo ropoza 1TOÛE HpO Hero CKasaïz Ülociÿ YTO OH npncians KHemy OTE Iap- ckaro Beansecrea . 1) Mit Sir TT Digges war aus England ein für Persien bestimmter Bote Giles Hobbs (Anace Ones, auch Enaes O6e5) gekommen. Digges erbat für ihn uuterm 95. Juli aus Ar- . Changelsk von Michailo Fedorowitsch die Erlaubniss über Astrachan dahin zu reisen. " 2) In einem 1619 dem Zaren Michailo Fedorowitsch zugesandten Schreiben steht: >Notwithstanding the reasons which he (Digges) gave for his excuse, the kinge took this con- tempt of his retorne so distastfully that (allbee ! the freinds he Soul make) hee was presently “commanded from the courte and so remaineth in his Majesties displeasure“. Dabei wird jedoch "gemeldet, Digges's Zurückkunft habe den Nutzen gehabt, dass man durch ihn Nachricht von den feindlichen Handlungen der Polen in Russland bekommen habe, worauf hin James I. dem Re von Polen sein gerade damals gemachtes Gesuch um Hülfstruppen aus England und ottland abschlug. k — 342 — worden. Man hat von ihm ein von H. R. Cooke gestochenes Bildniss nach einem Gemälde von Cornelius Jansen; ein kleïneres in Mezzotinto ist von Woodburn. In den zu Archangelsk ausgefertigten Acten steht er als Kaass Ayaeñ Oomuns Auxcr. Ich muss noch bemerken, dass in Rymers Foedera XVII, 257 die Sir Dudley Digges beï seiner Mission nach Russland ertheilte Vollmacht irrthämlich vom Jahr 1620, statt von 1618, sich datirt findet. Fedor Wladimirowitsch Uwarow hatte Thomas Finch, den Secretär Thomas Leak, den Geistlichen Richard James und vierzehn andere Personen von Wologda nach Moscau geleitet, wo man diese Mission am 19. Januar 1619 mit Ehrenbezeugungen empfing und ihr in Kitai-gorod im grossen Gesandischafts- Hotel die entsprechende Wohnung einräumte. ? Finch weiïgerte sich lange, vor der Audienz bei dem Zaren zu .den Bojaren zu gehen und die gewünschten Erklärungen zu geben. Statt der erwarteten hundert- tausend Rubel wurden aber nur vierzigtausend Thaler (xpecrossie evnmku; an Ge- wicht 5335 Pfund, 36 Solotnik) ausgezahlt, welche nach der damaligen Berechnung etwas mehr als sechszehn tausend Rubel betrugen!). Am 16. März (1619) hatte Finch und seine Collegen die erste Audienz bei Michailo Fedorowitsch und 1) Die Fürsten Grigory Petrowitsch Romodanowsky (Statthalter von Bränsk) und der Fürst Grigory Konstantinowitsch Wolkonsky (Statthalter von Kaschira) leiteten die Unterhandlungen. Die dargebotene Summe wurde so gering befunden, dass man auf dem Punkt stand, sie gar nicht anzunehmen, zumal da mit Polen bereits Friede geschlossen war. Mich ailo Fedorowitsch schrieb im Juli 4619 durch Finch an James I. ,, Ms 6H4M TOb Kas8bl M BSATE Hé XOTÉAN M ABOPABUHE Dam Tomacs um UN nucaps Tomacs JlekB 6OApOMS HAUME TOBOPHAH, TOAKO MBI TO KASHEI B3ATE He BeANME HN Bamemy Koposenckomy BelndeCTBÿ OTE Ha- mero Ilapckaro BeamaecTsa TO GyAeTE He BAH60BE M MEI BeAuKiä loCyAapE AA Baume GpaTekne apyx681 1 1068 JTOÛE BNepexB TÉME MAAHME APAOME MER HACE BeAUKUXE l'ocyaapeñ HeA06A He OBI1O TOB Ka3HY COPOKS THICANB eSUNOKB ÿ ABOPAHNHA Bamero y Tomaca dnema 4a Bamero Focyaapersa y rocTa ÿ daônma YAasanopa aa y nucapa Tomaca Jleka aa Hack B3ATR BeXbAn Ha BpeMA H NPHHNMACME TO OTE BACE GpaTa Hamero BA106085 n ykpbnaesbe“. Der hier erwähnte Fabyan Smith (bei uns ba6nur Yasauosz), welcher als Mittelsmann bei der Geldanleihe ge- braucht wurde, war nach Merrick als Agent in Russland eingesetzt worden. Unsere Regie- rung nahm oft von ihm Sachen, deren sie bedurfte. Im Jahr 4644 crhielt er Zablung für gelieferte eiserne Kanonen und Kugeln, Gewehre (240 numaseïñ pysanxe 4a 11 mnaseïñ sarn- HBIXE CB AAPABUBI M CB NOACOMEN H CR æypMH), Pickenspitzen (320 Konie—& 0€TPOKHBIXE), Tuch zur Verschenkung an das Militär in Jaroslawl u. d. m. Zur Zeit von Sir Dudley Dig- ges’s Ankunft befand er sich in Archangelsk. Nach Smith’s Ableben wurde Thomas Wyche, 1654 aber anstatt seiner Richard Swift (Psmaps HOpsers) Agent in Russland. Ich habe im sogenaunten As hmole’schen Museum zu Oxford die Copie eines hierauf Bezug habenden Schrei- bens von Carl I. vom 51. Juli 4654 an Michailo Fedorowitsch vorgefunden. Swift war schon 4617 von Kônig James zu einer Sendurng nach Moscau gebraucht worden. Dies erhellt = Fr 3 = M = am 15. Juli eine zweite zum Abschiede!). Am 20. August reisten diese Engländer, geleitet von Iwan Fomitsch Ssütin, von Moscau nach Archangelsk ab. Mit ih- nen zusammen machte die Reise der holländische Gesandte Isaac Massa, dém wir die vielbesprochene Karte von emem Theïl unserer Nordküste verdanken. Der bei der Gesandtschaft befindliche Ge:istliche, Dr. Richard James, ein ge- lebrter und sebr fleissiger Oxforder, von dem in der Bodley'schen Bibliothek eine Menge Handschriften, meistens theologischen Inbalts, vorhanden sind, hat eine Be- schreïbung aufgesetzt von dem, was er 1618-1619 in Russland beobachtet hat. Sie ist in dem von Tanner nach James’s Tode angefertisten Verzeichniss seiner Manuscripte so angeführt: An account of his (James’s) travels into Russia, 8. in five sheets. Da die Handschriften des Dr. James durch Ankauf in die Bodley'sche Bibliothek ge- kommen sind, so suchte ich natürlich hier nach der Beschreïibung seiner russischen Reise, ich habe sie aber, aller memer Mühe ungeachtet, nicht aufzufinden vermocht und glaube versichern zu künnen, dass dieses Manuscript jetzt nicht in der Bodley- schen Bibliothek vorhanden ist. Vielleicht ist es gar nicht in dieselbe aufsenommen worden, oder bald verloren gegangen, denn schon in dem Catalog von 1697 ist bei N° 43 der James’schen Papiere himzugefügt: fehlt; und gerade in diesem Fascikel hätte nach Vergleichung mit dem Tanner'schen Catalog die Beschreïbung der rus- sischen Reïse sich vorfinden müssen. Der Verlust ist zu bedauern, da James ohne Zweïfel Philarets Emzug in Moscau und seine Einsegnung zum Patriarchen be- schreibt. Hoffentlich wird es noch gelingen, diese Handschrift, welche für die Kennt- niss Moscau's im jener Zeit von Werth wäre, irgendwo in England aufzufinden. Einiges Litterärisches jedoch, was James aus Russland mitgebracht hat, habe ich in Oxford vorgefunden. Ich nenne zuerst russische Lieder aus damaliser Zeit. Eins derselben bezieht sich auf Philarets Einzug in Moscau. Es lautet: 3pa- aosasoca uapcrso Mockoscrkoe 4 Bc1 3emaa Csaropyckaa. Yuoauas T OCy4aps npa- socaasnoñ Ilaps Kasss Beauxiä Muxau1o Oezoposnus. À uro craxyre? B5- - xaa Bariomka l'ocyaaps Duaapers Muxkuruus ss nesbpuoë semi u3% Aurosckoü; aus einem Schreiben. des Zaren vom September 4617, welches sich in eben demselben Museum befindet. Damals war auch der, bei dem Friedensabschluss mit Schweden gebrauchte Aleksei Iwanowitsch Sjusin mit dem Djaken Aleksei Witowtow nach London gesandt worden. 1) Das Kônigliche Schreiben, welches Finch überreichte und welches Sir Dudley’s Voll- macht enthielt, war vom 31. Mai 1618. Der Fürst Wolkonsky zeigte dem Zaren die Ge- schenke des Gesandten vor. Sie werden leider nicht näher bezeichnet, sondern bloss ,nounakn genannt. In der Rüstkammer Seiuer Kaiserlichen Majestät in Zarskoje#Sselo .befindet sich eine Degenklinge mit der Jahreszahl 4618 und mit den Portraiten des Kônigs James L (lt 53 Jabr), seines Sohnes des Prinzen Carl, des Prinzen von Oranien Moritz und des Churfürsten von der Pfalz, Friedrich V., Eidam des Kônigs seit 1615. IX en VE cB coéor smisesm mroro Kuaseñ Bonpr; eme on» psisezs locyaapesa, Boapana Kuasx Muxanya Bopucosuua [leñna. Crsaxarmcn muorie Karen, Boape # mnorie sacru KO caauomy [apersy Mockoscxomy; xorars scmpsuars Duuapera Maxarua. Ms5 caasmaro rpasa Kkameugoñ Mocxest He kpacuoe coinme Karmaoca; nomeaxr Pocy- aaps Laps scrpsuars ceoero Parsowxa Locyaapx Durapera Muaxuruua, Srocyaapems nomess ero Aaaomka Uvaus Muxaruus Bospuns. ax Cuozu 340p0BB GER Lo- ryaaps moñ Barsomka; a Bariomka locysaps Duuapers Maxuraus. À KakB GYAYTE ous 85 xamennoï Mockeb He nom oub &B XOpOMu BB [apcrue; à nom OHS Ks Îlpeuncro CoGopuoï nr uecrasixe, MO1e6eL0BE, Daarocio8zaaJB, CBOeTO Haya muaaro. Ï aa Cnoau s10po88% 68118 npasocsasanit [aps Kusss Beanxit Muxam10 Oexoporuus; a eMY 31epATH LHapcrso Mocrosckoe x BCA 3eMA4 Csaropyckas. Em anderes deutet auf das Jahr 1605. Es bezieht sich nämlich auf die mehrmals.er- wäbnte, so schône und so gebildete Tochter des Zaren Boriss Fedorowitsch, Ksenia, später als Nonne Olga genannt, für welche; nach des, dänischen Prinzen Johann's Tode, in England (in der Hartford'schen und Huntingdon'schen Fa- milie), in Oesterreich, Schleswig-Holstein und auch im Grusien ein Bräutigam. ge- sucht worden war. Es fingt an: A naauemma ma Mockes Ifapesna Bopacorsa loay- uoga. Uuo Boxe Cuacs muaocepzoë, sa uro name Ifapcrso noru610? 3a Gamroumko- BOAu corphluense? Ga MaTIOIKHHOAH HeMO4enpe?. À CEBTBI BEI Harum BBICOKIE XOPOME, KOMY Bamu OyAeTEs BAagbTu nocab Hamero. [apexoro xursa? Weiterhin folgt: A uro baers «8 Mockes pocrpura, Ja xouers repems 4omarm, mena xouers Îaperny nomMaTu, a Ha Vcryxuy Ha ZKetsuyw orocaaru, mens xouers Îlapesay nocrpaux, H BB PSINeTHATON CAXB 3ACAAUTH, HHO OXTE MHB FOPeBATH, KAKB MHB B TEMHY KEAbIO crynuTa, y urymenu Gaarociosurua. Bekannt genug ist des Rostriga’s Werbrechen an dieser Zarewna, durch welches er bei der Menschheit wohl auf immer em Ge- genstand des Abscheues geworden ist. Ein drittes bezieht sich auf den jugendlichen Held, Fürsten Michailo Wassiljewitsch Sko pin-Schuisky, zu des Zaren Was- sily's Zeit Oberbefehlshaber der Armee, eine bleibende Zierde des Vaterlandes und ein Vorbild seiner Krieger, durch dessen plôtzlich spät Abends am 23. April 4610 erfolgten Tod die damaligen, schon so verwickelten Verhältnisse noch schwieriger wurden. Es hebt an: Muo aro y nacs ma Mocxe5 yumamaoca, cnotÿynoux y Hack BB KOAOKOÏB 3BOHHAM... He CTalO y Hacs Boesoast Bacuasernua Kuasa Muxauia, a cybsxaaucs Kaasx Bospe... Mcrucaasckoë.. Bopormncroë.. 4 Mexy co6010 oHx cA050 roBOpHAH a rosopyau... James hat auch noch andere Piecen mitgebracht, Eine fängt an: Hecuasuaa ryua saryuuaaca. Mypsm... Eine andere: Bepexeuaxp 3PIGIETHA, Ag IECOUHKE CHINICTUA; ACAOUHKE AOMHTHA, AOÔPEI KOHH TOHYTB; MOAOTHEI Tomarua... Eine dritte: Cnaauerna maza nrauka 6Haaa. Helerne1ka, OXTe MHB:.. Diese russischen Lieder smd. besonders deswegen. von hohem Werth, weil sie ganz unverändert so sind, wie man sie für James aufgeschrieben hat; sie‘ wurden im RÉ RT MR ONE ie, - ge Russe nc Æ RÉ — 345 — Frübjahr 1620 von Cholmogorü nach England gebracht, wo sie bis jetzt unbenutzt gelegen haben. Von den neuerdings hier bei uns gedruckten alten russischen Lie- dern kennen wir weder mit Bestimmtheiït die Zeit ihrer Abfassung, noch den Grad der Veränderungen, welche sie später erfahren haben. Ich muss bemerken, dass James länger als Finch und Leak in Russland blieb. Die Gesandtschaft verliess nämlich Moscau, wie gesagt, im August 1619; als man aber nach Archangelsk kam, war das Schiff, welches sie nach England fühbren sollte, der späten Jabreszeit wegen bereits abgesegelt. Als sie nun mit dem letzten Kauf- mannsschiff, welches sie zur Rückreise benutzen wollten, jenseits der Barre Schifl- bruch erlitten hatten, kehrten sie nach Verlust der meiïsten ihrer Sachen nach Ar- changelsk und Cholmogorü zurück. Finch und Leak mit zwei andern gingen jetzt zu Lande (ropoto) ab, James aber mit den übrigen verblieb den ganzen Winter in Cholmogorü, wo dieser thätige Oxforder Gelehrte es sich angelegen sein liess, die russische Sprache kennen zu lernen. Auch eine Sammlung von russischen Wärtern mit Angabe ihrer Bedeutung im Englischen (a russian Vocabulary), welche von James nach England mitgebracht worden war, habe ich vorgefunden. Man sieht aus derselben, dass sich damals die englischen Handelsleute in Russland mit der Landessprache schon recht bekannt gemacht hatten. Mehrere Thiere, Pflanzen, Geräthschaften und andere Dinge wer- den nicht nur englisch benannt, sondern auch näher beschrieben. So heisst es z. B. bei dem Worte: Jitwonke: «Kleine Vôgel ungefähr so gross wie Lerchen, auch mit eben so langen Klauen; Rücken und Bauch von derselben Farbe, aber sie haben zur Seite des Kopfes gleichsam zwei kurze Hôrner von schwarzen Federn und an der Kehle einen schwarzen Fleck. Füsse und Schnabel sind schwärzlich; am Kopf und Hals smd Einmischungen von gelber Farbe. Sie schmecken wie Lerchen, und sind sehr fett. Am %. Oct. (nämlich 1619) assen wir in Cholmogorü ihbrer achtzehn, welche für vier Kopeken gekauft waren; am 6. wurden zwülf derselben mit drei Kopeken bezahlt». - Man sieht gleich aus dieser Beschreibung, dass hier die Schnee- (oder Berg-) Lerche (Alauda nivalis s. alpestris) gemeint ist und wir erfah- ren, dass sie damals Shitwonka von Shito (xuro, Korn) ihrem Futter, gehannt wurde. Bei dem Worte: Kinshal steht: «Ein persischer Dolch. Der Zollbeamte in Archan- gelsk pflegte zu prahlen, dass er mit einem derselben den falschen Dmitry erstochen habe». Das Büchelchen ist in Cholmogorü im Leder geheftet, an welches em schma- ler Riemen angenäht ist, um es nach dem Zusammenrollen damit zu umwinden. Man hat eine von Dr. James 1621 m Oxford gehaltene, aber erst 1630 ge- druckte und Sir Robert Cotton dedicirte Predigt. Ueberraschend ist, dass James in derselben auf die wsraa (necrpas) megbaa und ckrpaaa He4baa (macaanaua), die zweï Wochen vor den grossen Fasten, hindeutet. Dabeï beschreibt er, was er während der Butterwoche (1619) in Moscau gesehen; eine Menge Menschen (scores of men) seien — 346 — im betrunkenen Zustand ermordet worden u.s.w. In cinem von James herrühren- den Gedicht wird ein Weib im Cholmogorü, Maria genannt, bei der er hatte woh- nen sollen, sebr unfreundlich geschildert. Diese Herzenserleichterung hat er über- schrieben: An execration on Marie of Colmogorod in whose house I should have binne lodged if my man had not tould me the condicion of the place. Das Ge- dicht fingt an: À jailors wife and bawd and witch and hoare. Einige andere Zei- len von ihm sind an Anthonye White in Oxford gerichtet, welcher ihn seïnes lan- gen Ausbleïbens wegen für todt gehalten und eïne Elegie auf ïhn gemacht hatte. In demselben Schiffe, in welchem Sir Dudley Digges, Tradescant, Dr. Ja- mes und die übrigen bereïts erwähnten Personen in Russland anlangten, befand sich auch der Schottländer Capitin David Gilbert Dieser Gilbert ist derselbe. wel- cher, wie ich in Moscau'schen Archiven gefunden habe, unter Boriss Fedorowitsch Godunow, zugleich mit Margeret in russische Dienste gezogen worden war, und der ebenfalls mit demselben bei dem ersten falschen Dmitry, in semer aus Auslän- dern zusammengesetzten Leïibwache gedient hatte. Er war einer von den zwei und funfzig Ausländern, die der zweite Pseudo-Dmitry 1610, im Folge ungeoründeten Verdachtes, ohne weitere Untersuchung in der Oka wollte ersäufen lassen. Schon waren diese Ausländer aus Koselsk gegen Kaluga an den genannten Fluss getrieben, als es der Pastor Martin Beer und Capitän Gilbert, mit noch dreï andern, dem Fäbhndrich Thomas Moritzen und zwei liefländischen Edelleuten Reinhold von Engelhard und Johann voh Reenen wagten, über die Oka zu fabren, um die Marina Mnischka durch Vermittelune der bei ïbr befindlichen Fräulein um Fürsprache anzuflehen. Sie wurde auch in der That die Retterin dieser uoschuldig verläumdeten Personen. Gilbert diente später in den Reïhen der Polen, er wurde aber bald gefangen genommen und nach Moscau gebracht. Da bewog der 1617 nach England zurück gekehrte Sir John Merrick den Kônig James, sich beï dem Za- ren Michailo Fedorowitsch für Gilbert zu verwenden. Ich habe im Trades- cant-Ashmole’schen Museum in Oxford die Original-Gramota von Michaïlo Fedorowitsch gefunden, welche eine Antwort an James enthält und worin Gil- berts grosse Verbrechen umständlich geschildert werden. Es heisst da, er habe wegen semes Ueberganos zu den Polen und wegen der Theïlnahme an den vielen Plünderungen und dem Blutvergiessen in Moscau und im Reiïche das Leben ver- wirkt, aber auf sein, des Kônigs Ansuchen, solle er begnadigt werden und mit dem Gesandten Wolünsky, der 1617 nach England abgefertigt wurde, in seine Heimath zichen dürfen!). Dieser Capitän Gilbert kam jetzt, 1618, mit semem Sohn 1) Die erwähnte, von mir in Oxford vorgefundene, russische Gramota ist sehr beschädigt. Es wird darin gesagt, dass in dem von Sir John Merrick überbrachten Schreiben des Kônigs James behauptet werde: Gilbert sei von Sholkewsky's Leuten gefangen genommen und ge- — 347 — ” Thomas aus England zurück, um dem Zaren auf's Neue seine Dienste anzubieten. Auf dem Schiffe erzäblte er Tradescant unter Anderm von der wunderbaren Aus- dauer der tatarischen Pferde. Tradescant schreibt: «Ther tartar horses be longe much like to the Barbery horses but of the best use of any in the knowne world for as I have heard Captane Gilbert report that hathe long lived theare he had on whice he hathe rod a wholl day together and at night hathe give him a littill provender and the next day hathe don the like and so for many dayes and yet he confessethe that he hathe not known seldom on of tire», : Wähbrend semes Aufenthaltes in England hat Capitäin Gilbert dort Einiges von dem ersten Pseudo-Dmitry erzählt. Darnach hatte dieser wenige Tage vor seinem Ende, also auch sebr bald nach seiner Hochzeit (denn zwischen beïden waren nur neun Tage), in der Nacht zwei Erscheinungen, die ïhn so beunruhigten, dass er erst zu Gilbert auf die Wachstube seiner Leïbgarde kam und dann nach seinem Pri- vatsecrelär Butschinsky schickte. Gilbert hat gleichfalls m England erzählt, dass er vom zweiten Pseudo-Dmitry eine schriftliche Einladung erhalten habe, welche den Schreïben des ersten Usurpa- tors nachgeahmt war. Als Gilbert sich mit semen Gardesoldaten zu ihm begeben zwungen worden, in polnische Dienste zu treten; er sei aber, ohne den Russen irgend Schaden zugefügt zu haben, wieder bei den Letzteren in Gefangenschaft gerathen und sitze nun schon bis in das dritte Jahr in Fesseln. Der Kônig bitte, ihn zu befreien und ihm zu erlauben, in seiu Vaterland zurückzukebren oder in russische Dienste zu treten. Hieraaf wird auseinanderge- setzt, dass Gilbert für den Dienst des Zaren Boriss Fedorowitsch angeworben worden, unter Schuisky aber zu dem zweiten Usurpator nach Tuschino und später zu den Polen übergegangen sei. Mit Sh olkewsky sei er dann nach Moscau gekommen und nachher in ei- mem Gefecht von den Russen gefangen genommen worden. Als ich mit Allerhôchster Bewilli- gung im Jahre 1856 die von mir aufgerollten Stolbzü des Archivs der Orusheinaja Palata in Moscau. untersuchte, fand ich unter Anderm, dass David Gilbert mit den Capitäuen Jacob Margeret und Robert Dunbar, so wie mit einem Fähndrich Jacob Hock und einem Neu- getauften Andreas Let durch Afanassy Iwanowitsch Wlassew während des Aufenthal- tes desselben im Auslande in den Jahren 4600 und 4601 in Militairdienst genommen worden. Es wird die Besoldung eines Jeden, angegeben. Damals (1836) entdeckte ich auch die Verzeich- nisse der 1611 aus dem Zarischen Schatz im Kreml von den Polen mitgenommenen Kronen und anderer werthvollen Gegenstände, Unter diesex befand sich, beiläufig gesagt, eine Krone, welche für den Pseudo-Dmitry bestimmt, aber noch nicht fertig gearbeitet war, dessen mit kostbaren Edelsteinen und Gold besetzter Husaren-Sattel und ausser dem erwähnten, reich verzierten »Einhorn-“ Stab noch drei gewôhnliche Narwalzähne, In den von mir aufgefundenen Docu- menten werden alle Edelsteine eiuzeln beschrieben und ihr Werth bezeichnet. Aus Masske- witsch’s Tagebuch wissen wir, dass diese Kostharkeiten aus dem Kreml im Jahr 1614 in Polen unter das Militär vertheilt worden sind. Die einfachen Narwalzähne wurden zersägt und nach Gewicht verabfolgt; Masskewitsch erhielt davon zwei Loth. : PT hatte, soll dieser bei seiner Anrede eme so genaue Kenntniss von den Verhältnissen des ersten Pseudo-Dmitry gezeigt haben, dass Gilbert nach seiner Versicherung durch die richtigen Anspielungen auf frühere Vorgänge an die Identität desselben mit dem ersteren geglaubt haben würde, wenn er diesen nicht persônlich so gut ge- kannt hätte. Der erste war, nach Gilbert, ein recht wohl aussehender Mann, der zweite aber ein sehr verunstaltetes Geschüpf (a very deformed wretch), von ersterem wie Tag und Nacht verschieden. Man muss sich erinnern, dass Gilbert bei dem er- sten Dmitry als Gardeoffizier nm Gunsten gestanden hatte, während ïhn der letztere in die Oka werfen lassen wollte. Gilbert erzählte weïter, er babe diese seine ‘ Ueberzeugung dem polnischen General, der mit dem zweiten Usurpator gekommen seï, also dem Hetman Rushinsky, ganz offen erklärt und ïhn gefragt, wie er diesen Dmitry, der so ganz verschieden von jenem seï, für einen und denselben halten kônne; darauf habe dieser ïhm geantwortet: «Das macht nichts aus, Capitän, er muss uns dienen, um uns an den .. Russen zu rächen (it is no matter, Captame, this De- metrius shall serve our turne to be revenged of the... Russe). Ausser Capitän Gilbert und seinem Sohn kam 1618 mit Tradescant auch noch ein schottländischer Capitän Robert Carr aus England nach Russland. Dieser Carr hatte im Jahr 1610 eine der sechs Compagnieen brittischer Cavallerie befehligt, die bei der unglücklichen Affaire zu Kluschnew am 24. Juni am längsten auf dem Schlachtfelde verblieben. Zwôlf bis vierzehn hundert Mann dieser Compagnieen hiel- : ten gegen acht tausend Polen Stand und schlugen ïhre Angrifle dreïmal zurück, beï dem vierten aber wurden sie geworfen und zerstreut. Carr hatte zwar wie die übrigen Capitäne seme ganze Compagnie verloren, war jedoch von ibnen der einzige, | der am Leben und unverwundet blieb. Die Namen der andern Capitäne waren: Benson, Crale, Creyton (Crichton?), Kendrik und York. Der junge Gilbert (Thomas) und Capitän Carr blieben nicht in Russland, sondern kehrten 1619 nach England zurück; Capitän Gilbert aber blieb beï uns. here pe mit 7 ess DT Jessy de Quester, welcher ebenfalls in Tradescant’s Gesellschaft nach Russ- HN. land kam, muss ein Sohn von Matthew de Quester gewesen sem, welchen Ja- è mes I. zum Postmeister für das Ausland bei der ersten Emnrichtung dieser Behôrde ernannt hatte. De Quester wohnte in Philpot Lane im der City. Ich schliesse hiermit die erläuternden Zusätze, zu denen ich mich durch die Auf- . findung des Tradescant'schen Reisejournals veranlasst fand, und glaube durch meine Mittheilungen zugleïch hinreichend dargethan zu haben, dass Forschungen in den Archiven Englands, wenn ihre Ergebnisse mit dem Inhalt der in Moscau anf- bewahrten Documente verglichen werden, nicht uninteressante Ergänzungen für die Geschichte unseres Vaterlandes an die Hand geben. Van dv Paouel des cles. 1845. 30° L'e. Greameich . lo" Lo = À à S N O R D OC E AN fl dis = “ F3 Vo Wnaur he É = f (ELA SAN NO EE NU) ro — = 70° | | À fl | 1 | \ | il Q 69 À ha 69 a L à é# 1 à, où Î a st ù Ses / Fr ee \J I < n Le KA Hénin Mn ï | LANENSTES EE CRETE 1 L | * Il d 1 C2 Î ETS S je ce 1 R Li H E 2: (A == = RE RE . SE — Cal Î FE = L È L,- | 1 f À ÿ, VA LÉ ASNDENDENTT ASIN LS [AS AN à À / NAT. ln dre | IE À 76 Ortroea FE 1 ÿ | à: ë ki f = À CA Qrchonrete PA 1 | 1 . D ï | J 4 14 [I 1 | x 66 à = Tonsko T7 [ À : A SR Ham , Lh ve 2 à { à À } St 1 1 î \ 65 Y Î \, *., x. " | À à LAND } Pinega À. 1 1 = = RE — "64 7 / F7 mi SOUNDOUSU ITIIT TT IL de : TT SET Avis. L'émission de ce Recueil ayant été retardée au point, ; e celui de 1846 l'a haie précédé de quelques jours, on a trouvé à utile ee à ce volume lÆtat du. personnel de l'Académie, dont lalleurs les Tan les plus récents sont consignés en tête du Recueil des actes de 1846. On prendra soin à l'avenir d'éviter tout retard dans la publication de ces recueils. ro) ‘ ï 2 X 1 Us À : A è =" 7 Va: CI r ù ' « Kg î x \ \ L + . À QE & ' 1 Jen À } or A A . Q'EL t « à À à LL] x ; ps L ÿ à À 4 1 n £ F3 F. \ y ] U ; “ { | è 1 É ; ÿ . \ 2, - à £ sk : \ . : : Ki k : | ä Li "y Lai à ' É LH 64016 UBVE #94 f. Fr 4h } ' N = UE , ' ; ; . à ‘ 4 , LUTTE n “it B (A0 : , EM OMR OMAN NOM IPOMAT CE »: af Hit ù \ * : “ : 1 4 4 À + fu | F t | | “ j tOË) + 4 rtnteYz"t : : 16 à {" uavie By « : F RP : ur Fos = : } RITUIET ' tri 1 # n #4 , #4 'é A 4 ; NN, 97 4 À ln. -e ourde : dl een : ï : \ MEL Ÿ û 3 ï M d ñ 4 Le | s L d \ » ÿ d \ À = , DE . F N ; > A+ , ; 5 A ‘ £ ac Ÿ , \ ‘ $ L) f è « \ Là = * . 2 0 # th \ n x 2 n J ECUEIL DES ACTES DE LA SÉANCE PUBLIQUE ADE TENUE PO LE 11 JANVIER 1847. 1e JE a /A a (4 HE) Ce Li ds | RECUEIL DES ACTES DE LA SÉANCE PUBLIQUE CADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES SAINT-PETERSBOURG, TENUE ST-PÉTERSEOURG 1847. : : — 2 —— _ “ Se vend chez Ecaers, libraire, Commissionnaire de l’Académie, perspective de Nevski NO 42. LEIPZIC z Léorozr Voss. r 2 FETE Ÿ 2 (1 FE JD 17 Ch A7: CCE LRO ON j 4198. 240 LTAITAGUNI HE x 4 Publié par oblre de l'Acalimies En Août 1847. Le Secrétaire perpétuel P.-H. F uss. )HIJOHEAMAT Ce T.Tr11e 1 VUE LE: à rq tr HN EX à 4 bre ° , » n 2 pe en en er pr per + 29 o + LA a x te L \ ” : = qe] (TETI /. k 1 ls lrriowm " “A DIX A n 11 1.1 TABLE DES MATIÈRES. À : Pag. DÉE du personnel . . +. . : . . |. I EE . rendu de l'Académie pour Fos 1846, par : M. Fu PTE HARÉCOURS DE SE Act D 20e CU ER PRES | Membres honoraires et correspondants, élus en 1846 . . . . . . SD || Oruers no Orxbienio pycekaro asbika n caosecuocru, par M. P. 200 iAcadémicient 2141MAAU ,HEMÈGATRA . WLM J 14. 49 Bapons lorauxs Aacerrs Korvs 1697 —1766 Esquisse pres RANCE “ 2 HAAITAM LAC HAE APS : 4 ape ee —— cru ls fatif room. ,21 M et sbancf auou- piadheË lt sh vbs. Strnir & a : ) } Fu: Lo | è V'énum te L2 tOROQR ? Ki . j L4 * Hat és pubs uchaodazrmos 1% oo -sr:dmaoil : re 7 Es Fr DES NE - { J'ILE 4, A 4 2 DF L’IMPRIMERIE DE L'ACADÉMIE IMPERIALE DES SCIENCES. tif + ; L : ré UT tit TT "| L ÉTAT DU PERSONNEL 4 Mn 1847. R . a r : + ah. Le L . * - 3 ’ t L L° ÿ £ s js £ e * a) - F 4 ' . NPA TL sa ri 1 rit A : D ADONBRATAR TE n"Oë ‘ Us à , “ ‘ ñ . ‘ “ De L + hide * en MLIt #44 D û TA À ‘ r vaut : dé ‘ “ pr \ à LE : dde M... CPPEPNTS Léo ne A 'FROEN f re v LE : | ALES *@Y Con HA IE RTE RPC UE “nTTEN venise AR à ot ET ER ÉTAT DU PERSONNEL DE L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSBOURG. EN 187. PRÉSIDENT: M. le Comte Serge Ouvarov, Conseiller privé actuel, Ministre dé l'instruction publique, Membre du Conseil d'état et du Comité des ministres, Sénateur, Membre honoraire de l’Acadé- mie Imp. des sciences et de celle des beaux-arts, des universités de St.-Pétersbourg, de Moscou et de Kazan, Membre honoraire des sociétés savantes de Russie, Associé étranger de l’Institut royal de France, Membre de l’Académie des sciences de Munich, de celle d'histoire de Madrid, de la Société de Gôttingue, de celle de Copenhague, de l'Institut d'histoire du Brésil et de plu- sieurs autres sociétés savantes étrangères, Chevalier des Ordres de St.- Vladimir de la 4" classe, de St-Alexandre-Nevski avec les insignes en diamants, de l’Aigle blanc et de Ste.-Anne de la 4" classe, avec les insignes en diamants et décoré de la couronne Imp.. Grand-croix de l'ordre de Danebrog du Danemark et de celui de l'étoile polaire de Suède. 1818. VICE-PRÉSIDENT: M. le Prince Michel Dondoukov-Karsakov, Conseiller privé et Chambellan, Prési- dent du Comité administratif, Membre honoraire de l’Académie des sciences et de l’université de St-Pétersbourg, Membre de la Direction centrale des écoles, Chev. des Ordres de Ste.-Anne de la 4% classe, décoré de la couronne Imp., de St.-Stanislas de la 4", de St.-Vladimir de la A" classe avec la rosette, et de l'ordre pour le mérite militaire de Prusse. 1838. SECRÉTAIRE PERPÉTUEL: M: Paul-Henri Fuss, Académicien pour les Mathématiques , Conseiller d'État actuel, Dr. - en philosophie, Président du Comité d'enseignement établi près de la 4% section de la Chan- - cellerie particulière de S. M. l'Empereur, Membre du Comité administratif de l’Académie, de la Société Impériale libre économique de St-Pétersbourg, Membre honoraire de l’université Imp. … de Kazau, de la Société minéralogique de St-Pétersbourg, de la Société russe de géographie. a* ni LE de la Société Imp. des naturalistes et de celle d'économie rurale de Moscou, de la Société Cour - landaise des lettres et arts de Mitau, de celle des sciences de Finlaude, de la Société des naturalistes et de l'Association littéraire et pratique de Riga, des Sociétés royales des sciences de Gôttingue, de Copenhague, d'Harlem et d'Upsal, de la Société Italienne des sciences de Mo- dène, des Académies royales des sciences, belles - lettres et arts de Bruxelles, d'Anvers et de Palerme, de la Société des sciences naturelles de Bâle et du Canton de Vaud, de celle des naturalistes et des médecins de Heidelberg, de l’Académie d'archéologie de Belgique, de la Société royale des antiquaires du Nord de Copenhague, de celle d’encouragement des arts utiles d'Édimbourg et de celle des sciences et des arts de Batavia, Chev. des Ordres de: Ste.- Anne et de St.-Stanislas de la 4'® classe, de St.-Vladimir de la 3" et de l’Aigle rouge de Prusse de la 2% classe. 1826. IL CLASSE PHYSICO MATHÉMATIQUE. 1. MATHÉMATIQUES PURES. M. Paul-Henri Fuss, 1% Académicien effectif. (Voy. ci-dessus). 1826. (Adj. 1818). M. Victor Bouniakovsky, 2% Acadëmicien effectif, Conseiller d'État, Dr. ès-sciences math. de l’Académie royale de France, Professeur à l'Université de St.-Pétersbourg, à l’Iustitut des voies de communication et au Corps de la marine, Chev. des Ordres de Ste.-Anne de la 9m classe, de St.-Stanislas de la 2% classe décoré de la couronne Imp. et de St.-Vladimir de la 4% classe. 1841. (Adj. 1828). 2. MATHÉMATIQUES APPLIQUÉES. M. Michel Ostrogradsky, Académicien effectif, Conseiller d'État actuel, Dr. en philoso- phie, Professeur aux Corps de la marine, de l'artillerie et du génie, à l’Institut pédagogique central et à celui des voies de communication, Membre de l’Académie américaine de Boston et de la Société Imp. économique de St.-Pétersbourg, Chev. des Ordres de St.-Vladimir de la 3% et de Ste-Anne de la 2" classe, décoré de la couronne Imp. 1851. (Adj. 1828). 3. ASTRONOMIE. M. Vincent Wisniewsky, 1% Zcadémicien effectif, Conseiller d’État actuel, Directeur de l'Observatoire de St-Pétersbourg, Astronome du Département hydrographique, Membre hono- raire du Comité scientifique du Ministère de la marine, de Ja Société des vaturalistes de Moscou, de la Sociéte géographique de St-Pétersbourg et de l'Académie des sciences et des belles lettres de Palerme, Chev. des Ordres de St.- Vladimir de la 3%° et de Ste-Anne de la 27° classe en diamants. 1815. (Adj. 1804). M. Frédéric-Guillaume Struve, 2% Académicien effectif, Conseiller d'État actuel, D’. en philosophie et eu droit, Directeur de l'Observatoire central et Premier Astronome, Professeur émérite de l’université de Dorpat, Membre honoraire des universités de St-Pétersbourg, dé Ka- zan et de Kharkov, Correspondant de l’Académie royale des sciences de l'Institut de France et des Académies royales des sciences de Berlin, de Stockholm et de Palerme, de l'Académie amé- ricaine de Boston, de l'Institution nationale de Washington, des Sociétés royales de Londres, de Güttingue, de Copenhague et d'Harlem, de la Société astronomique de Londres, de la So- lt. de hpetint TE és ENT 4 ciété de géographie de St.-Pétersbourg, de la Société mathématique de Hambourg, de la Société Courlandaise des lettres et arts de Mitau et de celle des sciences de Finlande, Chev: des Ordres de Ste:-Anne et de St.-Stanislas de Ja 1°, de St-Vladimir de la 5%, de lAigle rouge de Prusse de Ja 3"° classe, de celui de l'Étoile polaire de Suède et Commandeur de l'Ordre du Danebrog. 1832. (M. c. 1822, M. h. 1826). M. Chrétien Peters, Académicien extraordinaire, Conseiller de Cour, D'. en philos., Ad- joint à l'Observatoire astronomique central, Membre de la Société géographique de St.-Pétersbourg. 1842. 4. PHYSIQUE. M. Adolphe-Théodore Kupffer, 2% Académicien effectif, Coriseiller d'État, D'. en- philosophie, Professeur de physique à l'Observatoire normal du Corps des mines pour le mag- nétisme terrestre et la météorologie, ainsi qu’à l’Institut pédagogique central et à celui des voies de communication, Conservateur du dépôt central des poids et mesures, Membre de la Section de Statistique du Conseil du Ministère de l'Intérieur et du Comité scientifique du Ministère des domaines, des Sociétés géographique et minéralogique de St.-Pétersbourg, de celle des naturalistes de Moscou, de celle des naturalistes et médecins de Heidelberg, des Sociétés géographique et mé- téorologique de Londres et de celle d'encouragement des arts utiles d'Édimhourg, Chev. des Or- dres de St.-Vladimir de la 4" et de Ste.-Anne de la 2° classe. 1828. (M. c. 1826). M. Emile Lenz, 1* Académicien effectif. Conseiller d'État, D, en philosophie, Directeur du Cabinet de physique, Professeur ordinaire et doyen de la faculté des sciences physico-mathé- matiques de l’université Imp. de St-Pétersbourg, Membre de la Société géographique de St. Pétersbourg, Membre correspondant de l’Académie des sciences de Turin et Membre honoraire de l'Association physique de Francfort s: M., Chev. des Ordres de St.-Anne de la 2%, de St. Stanislas de la 2% et de St.-Vladimir de la 4" classe. 1834. (Adj. 1898). 3. CHIMIE GÉNÉRALE. M. Germain Hess, Académicien effectif, Conseiller d'État, D'. en médecine, Membre du Comité administratif, de la Section de Statistique du Conseil du Ministère de l'Intérieur, du Co- mité scientifique du Corps des mines, Professeur à l’Institut pédagogique central et à celui des mives, Membre honoraire de la Société cantonale de physique et d'histoire naturelle de Genève et de la Société des pharmaciens du nord de l'Allemagne, Chev. des Ordres de St.-Vladimir de la 3%, de Ste.-Anne de la 2% classe décoré de la couronne Imp., et de St.-Stanislas de Ja 9 classe. 1834. (Adj. 1829). | M. Jules Fritzsche, Académicien ‘extraordinaire, Conseiller de Collège, D’. en philosophie, Membre de la Société Imp. des naturalistes de Moscou, de la Société géographique de St.-Péters- bourg, de l’Académie Imp. Léopoldine de Bonn, de la Société des uaturalistes de Hambourg et de celle des pharmaciens du nord de’ l'Allemagne, Chevalier de l’ordre de St.-Stanislas de la 21e classe. : 1838. 6. CHIMIE APPLIQUÉE AUX ARTS ET MÉTIERS ET TECHNOLOGIE. M. Joseph Hamel, Académicien effectif, Conseiller d’État actuel, D'. en méd., Membre de la Société Imp. économique de St-Pétersbourg, de celles des naturalistes, de l’économie rurale À, UE — et de la Société physico-médicale de Moscou, de la Société de médecine et de pharmacie de Vilna; de celles des sciences de Harlem et de minéralogie d’Iéna;, Associé étranger et corre- spondant de la Société d'encouragement de l’industrie nationale de Paris, de celles d'encourage- ment des arts, des manufactures et du commerce de Londres, des sciences et arts de Liése, des naturalistes de Francfort, des géorgophiles de Florence, Chev. des Ordres de St.-Vladimir de Ja 3" et de Ste.-Anne de la 2" classe en diamants. 1829. (M. c. 1813). M. Maurice-Germain Jacobi, Académicien effectif, Conseiller d'État, Dr, en pa ce Membre de la Société polytechnique de Leipzig, de celle pour l’avaucement rs arts utiles .de Londres et de l'Académie des sciences de Turin, Chev. des Ordres de Ste.-Aune de Ja 2° classe, de St.-Vladimir de la 4°, de l’Aigle rouge de Prusse de la 3"° classe et de l'Ordre du Danebrog. 1839. (M. c. 1838). 7. MINÉRALOGIE. Académicien effectif . . «. 8. GÉOGNOSIE ET PALÉONTOLOGIE. Sir Roderik Impey Murchison, Académicien effectif, Conseiller de Collège, Membre de la Société géographique de Londres, Correspondant de l’Académie royale des Sciences de l’Institut de France, Chev. des Ordres de St.-Stanislas de la 4® et de Ste.-Anne de la 2 classe en diamants. 4845. . M. Grégoire Helmersen, Académicien adjoint, Colonel au Corps des ingénieurs des mines, professeur à l’Institut de ce corps, Membre de la Société géographique de St-Pétersbourg, Chery. des ordres de St.-Vladimir de la 4" et de Ste.-Anne de la 2% classe. 1844. : 9. BOTANIQUE. M. Charles Meyer, Académicien effectif, Conseiller de Collège, D'. en philosophie, Ad- joint au Jardin impérial botanique et Membre correspondant du Comité scientifique du Mi- nistère des domaines, des Sociétés forestière et économique de St-Pétersbourg, de celles des na- turalistes et d’horticulture de Moscou et de la Société botanique de Ratisbonne. 4839. (M. c. 1835). 10. ZOOLOGIE. M. Jean-Frédéric Braudt, 1° Académivien effectif, Conseiller d'État, D'. en médecine et en chirurgie, Directeur des Musées zoologique et zootomique, Professeur de zoologié à l'In- stitut pédagogique ceutral, Membre du Comité scientifique du Miristère des domaines, Membre! honoraire de la Société des naturalistes de Riga, Membre des Académies des sciences de Ber- lin et de Turin, de l’Académie Impériale Léopoldine de Bonn, des Sociétés géographique, éco- nomique et pharmaceutique de St.-Pétersbourg, de celles des naturalistes de Moscou, de Halle, de Hambourg. de Heïdelberg et de Dauzig, de celle des médecius de Vienne ét de Prusse; de celle de la culture nationale de Silésie, de la Société médicale Hufelandienne de Berlin, de la Société Cuviérienne de Paris, de la Société rhéuane de physique et d'histoire naturelle de Mayence, de celles du Duché de Nassau, de Rostok et d'Emden, de la Société physico-médi- cale d’Erlangue , de la Société zoologique d'Amsterdam, de la Société entomologique de Stettin, de la Société royale dés antiquaires du nord de Copenhague et de celle des pharmaciens du nord de l'Allemagne, Chev. des Ordres de Ste.-Anne et de St.-Stanislas de la 26, de St.-Wiladi- mir de la 4%, et de l'Aigle rouge de Prusse de la 37® classe. 1833. (Adj. 185). es — VII — Qn° Académicien effectif + . M. Alexandre de Middendorff, Académicien adjoint, Conseiller de Collège, Membre de la Société géographique de St-Pétersbourg, Chev. de l’ordre de St.-Vladimir de la Ame classe. 1845. 11. ANATOMIE COMPARÉE ET PHYSIOLOGIE. M. Charles-Erneste de Baer, Académicien effectif, Conseiller d'État, D'. en philoso- phie et en médecine, Directeur de la 2% section de Ja Bibliothèque de l'Académie, Professeur à l’Académie médico-chirurgicale de St-Pétersbourg, Membré de la Société Imp. économique ‘et de la Société géographique de St-Pétersbourg, du Comité scientifique du Ministère des domai- nes, des Académies royales des sciences de Berlin et de Munich, de la Société royale des sciences de Copenhague, Associé étranger de l’Académie royale de médecine de Paris, Membre de l’Académie Impériale Léopoldine de Bonn, de la Société de géographie de Berlin, des So- ciétés des naturalistes de Moscou, Halle, Heidelberg, Danzig et Gürlitz, de l’Institut de Senken- berg à Francfort s. M., des Sociétés physico-médicales de Kônigsberg et d’Erlangue, de la Société physico-économique de Kônigsberg, de celle des médecins de Prusse, de la Société médico-phi- losophique de Wüzbourg, de la Société minéralogique d’Iéna, de la Société Courlandaise des lettrés et arts de Mitau, de celle de l'histoire et des antiquités des provinces Baltiques de Riga, de Ja Société royale teutonique de Kônigsberg, et Membre honoraire de la Société économique d’Elbingue, Chev. de l'Ordre de St.-Stanislas de la 2 classe décoré de la couronne impériale et de St.-Vladimir de la 4€ classe. 4834. (M. c. 14896. Acad. ord. 1828—1850). IL CLASSE DE LA LANGUE ET DE LA LITTÉRATURE RUSSES. M. le Prince Platon Schirinsky-Schihmatov, Académicien effectif, Conseiller privé, Sénateur, Adjoint du Ministre de l'instruction publique, Président de la Commission archéogra- phique, Chev. des Ordres de St.-Alexandre-Nevsky, de l'Aigle blanc, de Ste.-Anne de la 4”, de St.-Stanislas de 4"° et Grand-Croix de St.-Vladimir de la 2% classe. Président de lu Classe. 18401: Mgr. Philarète, Archevèque-Métropolitain de Moscou et de Kolomna, Académicien effectif, agrégé aux Ordres de St-André, de St.-Alexandre-Nevsky, de Ste-Anne de la 1% et de St Vladimir de la 4"° classe. 1841. Mgr. Innocent, Archevèque de Kharkov et d’Akhtyrsk, Académicien effectif, agrégé aux Ordres de Ste.-Anne de la 4" et de St.-Vladimir de la 3"° classe. 1841. à M. Constantin Arséniev,, Académicien effectif, Conseiller d'État actuel, Membre du Conseil du Ministère de l'intérieur et dirigeant le Bureau de Statistique de ce Ministère, Chev. des Ordres de Ste-Anne de la 4" ee avec le couroune Imp., de St.-Stanislas de la 4'° et de St.-Vladimir de la 5"° classe. 14841. M. Pierre Boutkov, Académicien effectif, Conseiller privé, Membre du Conseil et du Bu- _ reau de Statistique du Miistère de l'intérieur, ainsi que de l'Administration centrale de la Cen- sure, Chev. des (Ordres de l’Aigle blanc, de Ste.-Anne de la 1"° et de la 4"° classe, de St.-Vla- dimir de la 2% et de St-Jean de Jérusalem. 1841. — VII — M. Alexandre Vostokov, ÆAcadémicien effectif, Conseiller d’État actuel, Membre du Co- mité administratif de l’Académie, Chev. des, Ordres de St.-Vladimir de la 3° et de Ste-Anne de la 2% classe orné de la couronne Imp. 1841. M. le Prince Pierre Viazemsky, Académicien effectif, Conseiller d'État actuel, dirigeant la Banque Imp. d'emprunt, Chev. des Ordres de St.-Stanislas de la 4", de St.-Vladimir de la zne et de Ste.-Anne de la 2% classe orné de la couronne Imp. 1841. M. Jeau Davydov, Académicien effectif, Conseiller d'État actuel, Professeur émérite de l'université Impériale de Moscou, Directeur de l’Institut pédagogique central, Chev. des Ordres St.-Stanislas dé la 4e, de St.-Vladimir de la 3"° et de Ste.-Anne de, Ja 91e classe orné de la couronne Imp. 1841. M. Basile Joukovsky, Académicien effectif, Conseiller privé, Chev. des Ordres de Ste.- Anne de la 4°, deSt.-Stanislas de la 4", de St.-Vladimir de la 2e et de l’Aigle rouge de Prusse de la Are classe. 1841. M. Alexandre Mikhaïlovsky-Danilevsky, Académicien effectif, Lieutenant-général, Sé- nateur, Membre du Couseil militaire du Ministère de la guerre, Présideut du Comité de censure militaire, Chev. des Ordres de &t.-Alexandre-Nevsky, de l'Aigle blanc, de Ste.-Anne de la 4% et de la 47° classe, de St.-Vladimir de la 2%, de St.-Stauislas de la 2e classe avec la plaque, de St.-George de la 4%, de l'Aigle rouge de Prusse de la 4° classe, de celui pour le mérite mili- taire, Commandeur des Ordres du Lion d'Hesse-Cassel, de Charles et du Lion de Zehringue de Bade. 1841. M. Voldémar Panaïev, Académicien effectif, Conseiller privé, Directeur de la Chancellerie du Ministère de la Cour Imp., Chev. des Ordres de St.-Anne et de St.-Stanislas de la 4", de. St.-Vladimir de la 5% et de l'Aigle rouge de Prusse de la 2% classe avec la plaque. 1841. M. Pierre Pletnev, Académicien effectif, Conseiller d'État actuel, D’. en philos., Profes- seur ordinaire de la littérature russe et Recteur de l’Université Imp. de St.-Pétersbourg, Che. des Ordres de St.-Stanislas de la 47°, de St.-Vladimir de la 3° et de Ste.-Anne dé la 24 classe orné de la couronne Imp. 1841. : M. Michel Pogodine, Académicien effectif, Conseiller d'État, Professeur ordinaire de l'histoire de Russie à l'Université Imp. de Moscou, Chev. de l’Ordre de St.-Stanislas de la 2% classe. 1841. M. Basile Polénov, Académicien effectif, Conseiller privé, Directeur du département des relations intérieures du Ministère des affaires étrangères, Chev. des Ordres de St.-Alexandre- Nevsky, de l’Aigle blanc, de Ste-Anne de la 4 classe avec la couronne et de St.-Vladimir de la 24% classe. 41842. . M. Joachim Kotchétov, Académicien effectif, Protohiérée, agrégé aux Ordres de St.-Vla- dimir de la 5% et de Ste.-Anne de la 29° classe avec la couronne. 1846. M. Jacques Bérédnikov, Académicien effectif, Conseiller de Collège, Membre de la Commission archéographique, Conservateur de la 4'° section de la Bibliothéque de l’Académie, Cher. des Ordres de St.-Stanislas de la 2%, de St.-Vladimir de la 4% et de Ste.-Anne 3° classe. 1844: - = IE — M. Paul Stroïev, Académicien extraordinaire, Conseiller d'Etat, Membre de la Commission archéographique, Chev. des Ordres de St.-Vladimir de la 3° et de Ste.-Anne de la 2% classe orné, de la couronne Imp. 1841. M. Etienne Chevyrev, Académicien extraordinaire, Conseiller d'Etat, Professeur ordinaire de la littérature russe à l’université Imp. de Moscou, Chev. de l’Ordre de Ste.-Anne de la 3° classe. 1841. M. Michel Rosberg, Académicien adjoint } Conseiller de Collège, Professeur ordinaire de la littérature russe à l’Université Imp. de Dorpat. 1841. III. CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOLOGIE. 4. ÉCONOMIE POLITIQUE ET STATISTIQUE. M. Pierre Kôppen, Académicien effectif, Conseiller d’État, D'. en philos., Membre du Comité scientifique et de la Commission cadastrale du Ministère des domaines, Membre de la Société géographique de St.- Pétersbourg, de la Société des sciences physiques, chimiques, agri- coles et industrielles de France et de celle d’histoire et des antiquités d'Odessa, Chev. des Or- dres de St.-Vladimir de la 4" et de Ste.-Anne de la 37° classe, 4842. (Adj. 1837. M. c. 1826). 2. HISTOIRE ET ANTIQUITÉS RUSSES. M. Nicolas Oustrialov, Académicien effectif, Conseiller d'Etat, Professeur ordinaire à l'université Imp. de St.-Pétersbourg, Membre de la Comuission archéographique, Chev. des Ordres de Ste-Anne de la 2" classe orné de la couronne Imp., de St.-Stanislas de la 9me et de St-Vladimir de la 4"® classe. 1844. (Adj. 1837). M. Erneste Kunik, Académicien adjoint, Assesseur de Collége, Membre de la Société d’ar- chéologie et de numismatique de St.-Pétersbourg, Correspondant de celle des lettres et arts de Mitau et de celle de la langue et de la littérature finnoise de Vibourg. 1844. 3. LITTÉRATURE ET ANTIQUITÉS ORIENTALES. . M. Chrétien-Frédéric Graefe, 4% Académicien effectif, Conseiller d’État actuel, D'. en philosophie, Directeur des Musées numismatique et égyptien, Professeur émérite de la littérature grecque à l’université Imp. et à l’Institut pédagogique central de St.-Pétersbourg, Directeur ho- . noraire de la 4"° Section de l’Ermitage Imp. pour la partie des monnaies et des camées, Chevalier des Ordres de St.-Stanislas de la gie classe avec la plaque, de St.-Vladimir de la 3"° et de Ste.- Anne de la 9"® en diamants. 4820. (M. c. 1818). . 2 Académicien effectif . . 4. LITTÉRATURE ET ANTIQUITÉS ORIENTALES. M. Chrétien-Martin Fraehn, 1% Académicien effectif, Conseiller d'État actuel, D'. en théologie et en philosophie, Bibliothécaire honoraire de la Bibliothèque Imp. et publique, Membre honoraire de l’université Imp. de Kazan, de la Société de l’histoire et des antiquités russes et de b El = celle des naturalistes de Moscou, de la Société Courlandaise des lettres et arts de Mitau, de la Société minéralogique de St-Pétersbourg, des Sociétés asiatiques de Paris, de Loudres et de Cal- cutta, des Académies royales des sciences de Turin et de Lishonnelet de celle d'histoire, d’anti- quités et de belles-lettres de Stockholm, des Sociétés royales des sciences de Gôttingue, de Co- peshague et-d’Upsal, Correspondaut de l’Institut royal de France, Académie des inscriptions et belles-lettres, de l’Académie royale des sciences de Berlin et de celle d'histoire de Madrid, Chev. des Ordres de St:-Stanislas de la 4%, de St-Vladimir de la 3"° de Ste.-Anne de la 2% classe en diamants et de l’Aigle rouge de Prusse de Ja 5me classe. 1847. M. Isaac-Jacques Schmidt, 2% Académicien effectif, Conseiller d'État, D'. en philoso- phie, Membre honoraire de l’université Imp. de’ Kazan et des Sociétés asiatiques de Paris et de Londres, de la Société ethnologique de Newyork, de la Société des arts et sciences de Batavia et Associé de la Société royale des antiquaires du Nord de Copenhague, Chev. des Ordres de St.-Vladimir de la 57°, de Ste-Anne de la 91e classe, orné de la couroune Imp., et de St.-Sta- nislas de la 2 classe. 1833. (Adj. 1829. M. c. 1826). M. Marie-Félicité Brosset, Académicien extraordinaire, Cowsciller d'État , Membre de la Société lasiatique de Paris, Chev. de l'Ordre de Ste-Anne de la 3"° classe. 1837. M. Bernard Dornu, Académicien extraordinaire, Conseiller d'État, D'. en philosophie, Directeur du Musée asiatique, Bibliothécaire de la Bibliothèque Imp. et PÜBQUE , Chev. de l’Or- dre de Ste.-Anne et de St.-Stanislas de la 2% classe. 1839. (M. c. 1853). M. Othon Bôhtliugk, Académicien extraordinaire, Conseiller de cour, D'. en philosophie. (Adj. 1842.) 3. ETHNOGRAPHIE ET LINGUISTIQUE DES PEUPLES DU CAUCASE ET DE CEUX DE RACE FINNOISE. | M. Jean-André Sjôgren, Académicien effectif, Conseiller d’État, D'. en philosophie, Directeur du Musée ethuographique, Membre de la Société de l'histoire et des antiquités russes de Moscou, de celle des amateurs de la littérature nationale de Kazan, de celle des sciences et de la Société économique de Finlande, des Sociétés esthoniennes de Dorpat et de Réval et de celle des antiquaires du nord de Copenhague, Chev. de l'Ordre de Ste.-Anne de la 3"° classe et de celui du Danebrog. 1844. (Adj. 1829, M. c. 1827). OBSERVATOIRE CENTRAL DE POULKO VA. Directeur et Premier Astronome: M. F.-G.-W. Struve, v. ci-dessus. Adjoints: M. George Fuss, Conseiller d'Etat, Chev. de l'Ordre de St.-Anne de la 3m classe. + M. George Sabler, Conseiller de Cour, D'. en philosophie, Chev. de l'Ordre de St.-Stanislas de la 3 classe. M. Othon Struvé, Conseiller de Cour, Maître-ès-sciences philosophiques, Chev. des Ordres de St.-Vladimir de la Ame et de St.-Stanislas de la 3€ classe. M. Chritien Peters, D', en philosophie, v. ci-dessus. Mécanicien: M. Brauer. H 1 \] ê| | # | À 4 à à) nl RON TE à 6 di à + RE WP OBSERVATOIRE DE VILNA. Directeur . . .. Adjoint: M. Michel Hluszuiewicz, maître-ès-sciences de l’Université de Vilna, Chev. de l'Ordre de St.-Stanislas de la 37° classe. ÉTABLISSEMENTS SCIENTIFIQUES. Bibliothèque. Bibliothécaires: M. l'Académicien Baer, voir, ci-dessus, (Vassili-Ostrov, place de la Bourse, Hôtel de l'Académie N°0. 9) et M. l’Académi- cien Jacques Berednikov, voir ci-dessus. (Perspective d'Oboukhov, maison Soukharev). Atelier mécanique. Mécanicien: M. Théodore Girgensohn. (Vassili-Ostrov, 8 ligne, N°. 4). Musée minéralogique. Conservateur: M. Constautin Grewingk, (Vassili-Ostrov, ligne des cadets, N°. 16. Musée botanique. Conservateur: M. Ruprecht, D'. en philos. (Vassili-Ostrov, place de la Bourse, Hôtel de l'Académie, N°. 9). Musée zoologique. Conservateur: M. Edouard Ménétriés. (Vassili-Ostrov, 77° ligne, mai- son de l’Académie N°0. 1), - : Musée asiatique. Conservateur: M: Robert Frähn (Vassili-Ostrov, maison de l’Académi IN0. 1). ) Musée égyptien. Conservateur: M. Louis Schardius, Assesseur de collège, Archiviste de l'Académie, Conservateur des médailles et antiques du Cabinet Im- périal de l'Ermitage, Chev. des Ordres de St.-Stanislas de la 2%, de St.- Vladimir de la 4% et de Ste.-Anne de la 3% classe. (Vassili- Ostrov, 7° ligne, maison de l'Académie N°. 1). Musée numismatique. Conservateur: Le-mème. Musée ethnographique. Conservateur : M. Leopold Radlof, (Vassili-Ostrov, 3me ligne, N° 9). — 8 b* — XII — MEMBRES HONORAIRES. Sa Majesté l'Empereur NICOLAS Fr. Sa Majesté Freperic-Guizraume IV., Roi de Prusse. 1826. 183%. Sa Majesté Oscar I, Roi de Suède et de Norvège. 1844. Sa Majesté Carériex VIII, Roi de Danemark. 1844. Son Altesse Impériale Monseigneur l'Héritier, Césarévitch et Grand - Duc ALEXANDRE. 18926. Son Altesse Impériale Monseigneur le Grand-Duc Consranrin. 1844. Son Altesse Impériale Monseigneur le Grand-Duc Micnez. 1826. Son Altesse Impériale Monseigneur le Duc MaximiLien De LEUCHTENBERC, Prince d'Eichstädt. 1839. Son Altesse Impériale Monseigneur le Prince Pierre d'Oldenbourg. 1834. — Ouvarov, Ministre de l’instr. publ. 1841. M..le P®Æ Menchikov, Ministre de la marine. — le P® Volkonsky, Ministre de la Cour Imp. 1815. — Tchitchagov, Amiral. 4844. — Wylie, Cons. pr. act. 1814. — Alexandre Chrichton, Cons. d'État act. 1814. (M. c. 1803). — lermolov, Général. 41818. — Fischer, Cons. d'Ét. act. à Moscou. 1819. (M. c. 1803). — Morgenstern, Cons. d'Ét. à Dorpat. 1826. — le C® Bloudov, Cons. pr. act. 1896. — Schubert, Général. 1827. — le C® Serge Strogonov, Lieut.-Général. 1827. — de Struve, Cons. privé. 4898. (M. c. 1816). — le P% de Varsovie, C!® Paskévitch-Éri- vansky, Feld-Maréchal.' 1899. — le C® Kouchelev-Bezborodko, Cons. privé. 1850. 1851. — le C® Gr. Strogonov, Cons. pr. act. 1832. — Tenner, Lieut.-Genéral. 1832. — le C® Nesselrode, Chancelier. 18353. — Broussilov, Cons. d’Ét. act. 1833. — le P® Dondoukov-Korsakov, Vice-Pré- sident de l’Acad. 1837. — "le C® Protassov, Procureur-gén. du St Synode. 1837. — Moussine-Pouchkine, Cons. privé. 1837. — Parrot, Cons. d'État. act. 1840. — le B' Hahn, Cons. privé. 1840. — Démidowv, Ass. de Coll. 1841. — Destrem, Lieut.-Général. 1842. — Berg, Général. 1844. — Vrontchenko, Ministre des Finances. 1848. — Salvandy à Paris. 1845. — le Mis Pietra Catella, à Naples. 1846.. : a en D ne en Dé ee — XII — ASSOCIÉS HONORAIRES ÉTRANGERS. MEMBRES CORRES- PONDANTS DE L'ACADÉMIE, TANT DU PAYS, QUE DE Mm. Mn. Mn. L'ÉTRANGER. M A TI EM AUDI Q'U'HtSs iaciutt £0 5 2 20.049 hh. ext. MM. Gauss, à Gôttingue. 1824. (M. c. 1802). Cauchy, à Paris. 1851. Jacobi, à Kônigsb. 1833. (M. c. 1850) . cc. d. p. MM. Maïourov, à Odessa. 1815. Schultén, d'Helhingfors 1801. Pauties à Mitau. 1822. Tschijev, à St-Pétersbourg. 1896. Mare ion à Moscou. 1827. . cc. ext. MM. Francoeur, à Paris 1809. Collechi, à Naples. 1848. ot) à Berlin. 1826. Lamé, à Paris. 4829. Clapeyron, à Paris. 1850. Babbage, à Cambridge. 1832. Crelle, à Berlin. 1834. Sturm, à Paris. 1836. Hamilton, à Dublin. 1837. Lejeune-Dirichlet, à Ber- lin. 1837. Liouville, à Paris. 1840. Ne : ASTRONOMIE ET GÉOGRAPHIE . .. 44 . hh. ext. MM. Herschel, à Londres. 1826. Encke,à Berlin. 1829. South, à Lon- dres. 4832. Lindenau à Dresde. 1840. . cc. d. p. MM. G. Wrangell, à Réval. 4828. Knorre, A Nicolatcr: 1828. RTS à Kazan. 4829. Pérévostchikov, à Moscou. 1832 . cc. ext. MM. Schumacher, à Altona. 4824. Argelander, à Bonn. 4896. Han- sen, à Gotha. 1833. Steinheil, à Munich. 1855. Plana, à Turin. 4839. Airy, à Greenwich. 1840. . GÉOGRAPHIE ET NAVIGATION... .. 6 hh: ext. MM. Parry, à Londres. 4826. Sabine, à Londres. 1826. Ritter, à Ber- lin. 1855. cc. d. p. MM. Ricord, à St. _Pétersh. 1818. F. |Wrangell à St.-Pétersb. 1827. Lütke, à St.-Pétersb. 4899. 3 Du, LAS MÉ'C A NT QUE PRATIQUE 14 us ... 2 M. c. d. p. M. Reissig, à St-Pétersbourg. 1814. . Ps EN STE SOMU PE MT. . 43 hh. ext. MM. A. de Humboldt, à Berlin. 4818. Biot, à Paris. 4819. hi à Heidelb. 4896. Barlô#, à Londres. 1829. Arago, à Paris. 1899. Oersted, à Copenhague. 1830. Brewster, à bourg 1830. Hausteëd, à Christiania. 4830.. ; Mm. cc. d. p. MM. Hauy, à Oéhsa! 1828. Nervander, à Heléiopfors. 1842. Mm. cc. ext. MM. Melloni, à Paris. 1836. ion a Fa Neo 1838. Dove, à Benin 4842, :.+ . © Hi Ne , ot y à — XIV — $ 4 CHEN ON ELA. NOEL 2418 Î Mr. hh. ext. MM. Berzélius, à Stockholm. 1890. !Thérard, à Paris. 1826. Gay- ÿ Lussac, à Paris. 14829. Faraday, à Londres. 4850. . . . . 4 Fi Mm. cc. d. p. MM. Gadolin, à Helsingfors. 4811. Chodkiewicz, à Va 1818. È Soloviev, à St.-Pétersb. 1826. Hermann, à FEAT 4831. Gübel, 4 à Dorpat. 1853. . . d . x: FD. 1 Mm. cc. ext. MM. Reuss, à Moscou. 1808. Wattig, à Berlin. 1810. H. ne” à en L lin. 4829. Mitscherlich, à Berlin. 1829. Re AEs à Giessen. 1830. F Dumas, à Paris. 1845. . . . . . . . rieur, © pit b) GÉOGNOSIE ET MINÉRALOGIE ....6 M. h. ext, M. .L. de Buch, à Berlin. 4832. . . . . … . . . . . . . . . . . 1 Mm. cc. d. p. M. Nordenskiôld, à Abo. 1819, . . . . . De nn ee en T ES À Mm. cc. ext MM. Leonhard, à Heidelb. 1811. Eschwege, à Lisbonne. 4815. Zip- ser, à Neusohl. 1818. G. Rose, à Berlin. 1829. . . . . . . . . 4 B .0 6 AuINI E QUUMEX xteh. at 0 0 2046 l M. h ext MM. Brown, à Londres. 1827. (M. c. 1826), , . . . A Mm. cc. d: p. MM. Steven, à Simphéropol. 1815. Fischer, à St-Pétersb. 1819. Zigra, ’ à Riga. 1821. Tourczaninov, à Ténisseïsk. 1830. Weinmann, à Pavlovsk. 1831. Bunge, à Dorpat. 1853. Trautvetter, à Kiev. 1837. . 7 Mm. cc. ext. MM. Ledebour, à Munich. 4814 Lehmann, à Hambourg. 4822 : Meyer, à Güttingue. 1826 Nees d’Esenbeck, à Breslau. 1896. Ad: Brongniart, à Paris. 4829. Martius, à Munich. 1834 Aug. St.-Hilaire, à Paris. 1855. Hooker, à Glasgow. 1837. . . . . . 8 F0: ONLAO GENE. Le ur Le PS ANT Mm. hh. ext. MM. Tilesius, à Mulhouse. 1847. Lichtenstein, à Berlin. 1852. Prince Maximilien de Wied-Neuwied. 1835... Ehrenberg, à Berlin. 1840: (M. c. 1829) Charles Bonaparte, P°® de Canino, à Rome. 1842. , % Mm. ce: d, p. MM. Eichwald, à St.-Pétersb. 4826. Le C® Mannerheim, à Wibourg. 4827. Gebler, à Barnaoul. 4853. Nordmann, à Odessa. 1854. Ewersmann, à Kazan. 1842. RES ue CRT A TRE Mm. ce. ext. MM. Klug, à Berlin. 1856 Temminck, à La 1857. | Hat, à New-York. 1858. Gaimard, à Paris. 4859. Blainville, à Paris. 4840. Duvernoy, à Paris. 1840. Clot-Bey, au Caire. 1842 . . . . . 7 ANATOMIE COMPARÉE ET PHYSIOLOGIE. . . . 10 M. h.,ext. M. Tiedemann, à Heidelberg. 1833, ,;, . ,.,. 4: : - . . . . . 1 M. c. d, p. M. Pirogov, à St-Pétersbourg, 1846, . + . -. ER k A Le Mm. cc. ext. MM. Burdach, à Kôuigsberg. 4818. Rathke, A Reborn 1852. Mül ler, à Berlin, 4852. Carus, à Dresde, 1833. Purkinje, à Breslau. 1836. Owen, à Londres. 4839, Millue, Edwards, à Paris. 1846. Bischoff, à Giessen. 1846. . ... 4. 4 ju o ne + + + . + * 8 rs ANRT — MP :D'} EN C MAIN LE KE à SO LC) OS ES (A Mm. cc. d. p. MM. Kyber, à Kronstadt. 1827. , Lichtenstaedt, à St.-Pétersb. 1835. 2 Min. cc. ext. MM. Kônig, à Londres. 1805. Granville, à Londres. 1826 . 2 SICUL EANCUE S MO DEMETIOQULE SCC UE M. h. ext, M Dupin, à Paris. 1826 . . . . . ee. MPa) Nils 1 M. c d. p. M. Beck, à St.-Pétersb. 1816. . . , . . kb 1 MM. cc. ext. MM. de a va à Paris. 1839. Hoffmann, à Berlin, ‘8x. D. db bert, à Kônigsberg. 1846. .,. jai. +1» eee à «4 one » 3 H LS) TUOrL/R EE T. A N TI QU PTS. "2,0 10252 Mm. hh. ext. MM. Raoul-Rochette, à Paris. 1892. Barante, à Paris. 1856. 2 MM. cc. d. p. MM, Chaudoir, à Kiev. 4836 Reichel, à St.-Pétersb. 1839. Lorenz, à St-Pétersb. 1840. Tschertkov, à Moscou. 1842. Napiersky, à Riga. 4843. Hipping, à Wichtis. 1844 Obolenskyÿ, Prince, à Moscou. 1846. . . . Reno tn 0 certe 0 diode Aa à Mm. cc. ext. MM. Finn-Magnusen, ES PA 1855 . Lappenberg, à Hambourg. 4834, Rafn, à Copenhague. 4840. . . . . . . 4 4 4 . 7 3 LITTÉRATURE DES PEUPLES SLAVES ET HISTOIRE LITTÉRAIRE 7 Mm. cc. d. p. MM. Gretsch, à St. Pétersb. 1827. Freygang, à Venise. 1832. Dahl, à St.-Pétersb. 1858. Linde, à Varsovie. 1839. ro à St. Pétersb. ABAG.. .. © . USE 5 Mm. cc. ext. MM. Schaffarik, à ne. 1859. autel # AA 1820. 2 PHILOLOGIE CHDPATSISAIONURE MAR. Se 79 Mm. hh. ext. MM. Herrmann, à Leipzic. 1895. Angélo Mai, à Rome. 1843. Mezzo fanti, à Rome. 1845 . . . . 3 Mm. cc. ext. MM. Hase, à Paris. 1821. Hand, à ER 189$. Dhormen, à Munich. 1826. Bôckh, à Berlin. 1844 Eichstaedt, à Iéna. 1844 Lach- ; MAD PA BETA ARE TS D PRE PEN TL 02 110 LITTÉRATURE ET ANTIQUITÉS DE L'ORIENT. . 16 M. h. ext MM. Hammer, à Vienne. 1823. . . . . ss ds 1 Mm. cc. d. p. MM. Spassky, à Moscou. 4810. Le R. P. Hyde alone St.-Pétersb. 1828. Senkovsky, à St.-Pétersb. 1828. Kazembek, à Kazan. 1855. Fe à Kazan. 1857. Le R. P. EE à Tiflis. 1838. . . . . : CRTC MSP EE Mm. cc. ext. MM. Müller, à Gotha: 1830. Ftesiab à Hu 1851. Ewald, à Tu- bingue. 1834. Overmeer-Fischer, à Amsterdam. 1838. Kosegar- ten, à Greïfswald. 1839. Burnouf, à Paris: 1842. Reinaud, à Paris. 1842. Julien, à Paris 4845. Wilson, à Londres 1845. . . 9 s NE = MEMBRES HONORAIRES DE LA CLASSE DE LA LANGUE ET DE LA LITTÉRATURE RUSSES. M. Droujinine, Cons. pr. Mgr. Philarète, Métropol. de Kiev. — Pissarev, Lieut.-gén. { M. Bajanov, Protohiérée. — Mouraviev-Apostol, Cons. pr. - —'Mouravier, Cons, de CL — Prokopovitch-Antonsky, Cons. d’Et. act. — Grégoire, Archev. de Tver. — Zagoskine, Cons. d'Ét. act. — Tchijev, Cons. d'Ét. act. — Kazadaïev, Cons. pr. — Kraçovsky, Cons. d'Ét. act. — Serbinovitch, Cons. dÉt. act. — Loubianovsky, Cons. pr. — Schoulguine, Cons. d'Ét. act. — Soloviev, Cons. d'Ét. act. — Netchaïev, Cons. d'Et. — Sokolov, Gén.-maj. — Grigorovitch, Cons. de Coll. — Norov, Cons. d'Ét. act. — Borozdine, Cons. pr. — Katénine, Gén.-maj. — Malov, Protohiérée. — Fedorov, Ass. de Coll. — Pérévostchikov, Cons. d'Ét. thon. XVII — LISTE ALPHABÉTIQUE DES MEMBRES DE L'ACADÉMIE ET DES MEMBRES HONORAIRES DE LA CLASSE RUSSE*). Abbréviations: A..0. Académicien ordinaire. — A, e. Académicien extraordinaire. — A a. Aca- démicieu adjoint. — m. h: Membre honoraire. — m. c. Membre correspondant. Airy m. c. à Greenwich Arago m. h. à Paris Argelander m. c. à Bonn Arséniev À. o. Babbage m. c. à Cambridge Baer A. o. Bajanov Barante m. h. à Paris Barlow m. h. à Londres Beck m. c. Berednikov A. a. Berg, m. h. Berzelius m. h. à Stockholm Biot m. h. à Paris Bischoff m. c. à Giessen. Bitchourine m. c. Blainville m. c. à Paris ‘Bloudov C® m. h. Bôckh m. c. à Berlin Bôhtlingk À. e. Bonaparte m. h. à Rome Borozdine Bouniakovsky À. o. Boutkov À. o. Brandt À. o. Brewster m. h. à Edinbourg Bronguiart m. c. à Paris Brosset À. e. Broussilov m, h. #) Les noms de ceux-ci sont en lettres italiques. Brown m. h. à Londres Buch m. h. à Berliu Bunge m. c. à Dorpat Burdach m. c. à Kônigsberg Burnouf m. c. à Paris Carus m. c. à Dresde Cauchy m. h. à Paris Charmoy m. c. à Strasbourg Chaudoir m. c. à Kiev Chodkiewiez C'® m. ce. à Varsovie Clapeyron m. c. à Paris Clot-Bey m. c. au Caire Collechi m. c. à Naples Crelle m. c. à Berlin Crichton m. h. à Londres Dahl m, c. Davydoy A. o. Demidoy m. h. Destrem m. h. Dirichlet m. c. à Berlin Dondoukov-Korsakov P° m. h. Dorn A.e. Dove m. c. à Berlin Droujinine Dumas m. © à Paris. Dupin m. h. à Paris Duvernoy m. c. à Paris, Ehrenberg m. h. à Berlin Eichstaedt m. c. à Iéna Eichwald m. c. Encke m. h. à Berlin Eschwege m. c. à Lisbonne Eugène m. c. à Tiflis Ewald m. c. à Tubingue Ewersmann m. c. à Kazan Faraday m. h.a Londres Fedorov Fischer F. m. c. Fischer G. m. h. à Moscou Frähn A. o. Francoeur m. c4 à Paris Freygang m. c. à Venise Freylag m. c. à Bonn Fritzsche A. e. Fuss À. o. Gadolin m. c. à Helsingfors Gaimard m. c. à Paris Gauss m. h. à Gôttingue, Gay-Lussac m, h. à Panis Gebler m. c. à Barnaoul Gübel m. c. à Dorpat Graefe À. o. Granville m. c. à Londres Grégoire Gretch m. c. Grigorovitch . Hahn m. h. Hamel À. o. Hamilton m. c. à Dublin Hammer m. h. à Vienne Hand m. c. à léna Hanka m. c. à Prague Hansen m. c. à Gotha Hansteen m. h. à Christiania Harlan m. c. à New-York Hase m. ©. à Paris Hauy m. c. à Odessa Helmersen A. a. Hermann m. c. à Moscou Herrmann m. h. à Leipzig — XVII — Herschel m. h. à Londres Hess À. 0. Hipping m. c. à Wichtis Hofmann m. c. à Berlin Hooker m. c. à Glasgow Humboldt m. h. à Berlin Iermolov m. h. à Moscou Innocent À. o. à Akhtyrsk Jacobi m. h. à Berlin Jacobi A.e. Jacobs m. h. à Gotha Joukovsky À. o. Julien m, c. à Paris. Katénine Kazadaïev Kazembek m. c. a Kazan Klug m. c. à Berlin Kuorre m. c. à Nicolaïev Kônig m. c. à Londres Kôppen A. 0. Kosegarten m. €. à Greifswald Kotchétov A, o. Koucheley-Bezborodko C® m. h.- Kovalevsky m. c. à Kazan Krassovsky Kunik A. a. Kupffer A. o. Kyber m. c. à Kronstadt Lachmanvo m. c. à Berlin Lamé m, c. à Paris Lappenberg m. c. à Hambourg Ledebour m. c. à Munich Lehmann m. c. à Hambourg Lenz A. 0. Leonhard m. c. à Heidelberg Lichtenstädt m. c. Lichtenstein m. h. à Berlin Liebig m. c. à Giessen Lindenau m. h. à Dresde Liouville m. c. à Paris Lorenz m. c. — XIX — Loubianovsky Ouvarov C!® m. h. Lütke m. c. Overmeer-Fischer m. c. à Amsterdam Magnusen m. c. à Copenhague Owen m. c. à Londres Mai m. h. à Rome Panaïev A. o. Maïourov m. c. à Odessa Parrot m. h. Malow | Parry m. h. à Londres Maunerheim C!® m. c. à Vibourg Paskévitch P° m. h. à Varsovie Martius m. c. à Munich ‘| Paucker m. c. à Mitau Melloni m. c. à Naples Pérévostchikov m. c. à Moscou Menchikov P°® m. h. Pérévostchikov Meyer m. c. à Güttingue Peters À. a. Meyer À. 0. Philarète A. o. à Moscou . Mezzofanti m. h. à Rome Philarète Middendorff A. à. Pietra Catella Mis m. h. à Naples Mikhaïlovsky-Danilevsky A. o. Pirogov m. c. Milne-Edwards m. c. à Paris S Pissarev Mitscherlich m. c. à Berlin Pen Tart Müller m. c. à Gotha PRE Al Morgensteru m. h. à Dorpat Pogodine À. o. à Moscou Mouraviev * Mouraviev-Apostol Moussine-Pouchkine m. h. Müller m. c. à Berlin . F'uncke m. h. à Heidelberg Rafn m. c. à Copenhague Murchison A. 0. à Londres. Raoul-Rochette m. h. à Paris Myslovsky . Rathke m. c. à Kônigsberg Napiersky m. c. à Riga Reichel m. c. Navrotsky m. c. à Moscou . Reinaud m. c. à Paris Nees d’Esenbeck m. ce. à Breslau Reissig m. c. Nervander m. c. à Helsingfors : Reuss nm, © à Moscou Nesselrode C! m. h. Polénoy A. o. Prokopwitch-Antonsky Protassov C!® m. h. Purkinje m. c. à Breslau Rezwoï m. c. Nétchaïev Ricord m. c. Neumann m. c. à Künigsberg Résres nb Blin Neuwied P°® m. h. à Neuwied Rosberg A. à. à Dorpat _ Nordenskjôld m. c. à Helsiugfors Rose GC: nice 4 Berlin Nordmann m. c. à Odessa , Rose H:m. c. ABerlin ANorov Sabine m. h. à Limerich Obolensky P°® m. c. à Moscou Salvandy C!* m. h. à Paris. Oersted m. h. à Copenhague Schaffarik m. c. à Prague Ohm m. c. à Berlin Schevyrev À. o. à Moscou Ostrogradsky A. o. Schirinsky-Schihmatov P° A. 0. Oustrialov A. 0. Schmidt À. o. Li c Schnitzler m. © à Paris Schoulguine Schubert m. h. Schubert m. €. à Kôünigsberg Schultén m. c. à Helsingfors Schumacher m. c. à Altoua Senkovsky m: c- Serbinovitch Simonov m. C- à Kazan Sjogren A. 0. Sokolov Soloviev m. c. South m. h. à Londres Spassky m. c à Moscou Steven m. c. à Simphéropol Steinheil m. €. à Munich St. Hilaire m. c. à Paris Strogonov C! G. m. h. Strogonoy CS. m. h. à Moscou Stroiey A. a. à Moscou Struve G. À. o. Struve H. m. h. à Hambourz Sturm m. c. à Paris Tschertkov m. c. à Moscou Tchijev m. c. Tchitchagov m. h. à Londres Temminck m. €. à Leyde Tenner m. h. à Doubno Thénard m. h. à Paris Thiersch m.c.a Munich Tiedemann m. h. à Heidelberg Tilesius m. h. à Leipzig Tourczaninov m. C. à Jénisseisk Trautvetter m. c. à Kiev. Viazemsky pce À, o. Volkonsky P°% m. bh. Yorontsov P® m. h. à Tiflis Vostokov À. 0. Yrontchenko m. h. , Weinmann m. C. à Pawlovsk Wilson m. c. à Londre. Wisniewsky À. 0. Wrangel] F. m. c: Wrangell G: m: c: Wuttig m. ce. à Berlin W ylie m. h. Zagoskine Ligra m. c. à Riga Zipser m. c. à Neusohl. — XXI — DISTRIBUTION Russie : St-Pétershourg 04. . 1. ©, 41. à Moscou ete Gouvernements. 1... 100. OEMENN UT LE ICE OP AOC Finlande . . Afrique . . . . HEAR EE ACIER DEUTE Amerique, États-Dnish 1. PDU ct 0. RIDER se let Ne Ua el ie Me vel DETTE SROMRAESIRPRTS OE PESU CLEA ES Mrance: “40,01 CORRE. dE RASE UE © &. Grande-Bretagne . . . LOL E SSMONR ENS Se RUE EL EE DAyS-BAN. Ne + Votes fes (lents ei FOREU PAIN ME een Mn Dee Meter ebie - c cgia fa te Le lp al ets le Suède et Norvège . . . . . + « + + » . . De ce nombre: en Russie. . . . . . . . à l'étranger . . . . . — *% Y compris ceux qui sont en congé ou en mission temporaire, ainsi que les employés russes qui ont des missions permanentes à l'étranger. SOMMAIRE DES MEMBRES DE L'ACADÉMIE PAR PAYS. Membres! Hono- | Corres- effectifs. | raires | pondants 40 27 18 4 3 7 2 5 22 _ 1 1 — — 6 — — 1 — 7 16 — — 1 — 1 3 — 2 3 — 9 18 1 8 8 _ A 3 — — 2 — — 1 — 8 21 == 5 — 47 76 131 46 34 54 1 42 77 Totaux COMPTE RENDU DES TRAVAUX DE L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSBOURG POUR L'ANNEE 1846. PAR M. FUSS, SECRÉTAIRE PERPETUEL COPIE RENDU POUR L'ANNÉE 1846. L CHANGEMENTS SURVENUS DANS LE PERSONNEL DE L'ACADÉMIE. 1. Elévation du Président à la dignité de Comte. L'Académie a eu à se féliciter, en 1846, de l'élévation de son illustre Président à la dignité de Comte de l'empire. L’oukaze du ler juillet lui a causé la plus vive satisfaction; elle aime à y reconnaître un nouveau gage précieux de l'attention et de la sollicitude éclairées dont NICOLAS Ier honore, dans ses états, les progrès de l'instruction et les eflorts de l'intelligence. 2. Décès. a) Académiciens. L'Académie a perdu, en 1846, un de ses vétérans les plus respec- tables, M. Pierre Zagorskyÿ, docteur en médecine et en chirurgie, Académicien ordinaire en anatomie et physiologie, membre du Conseil médical du Ministère de l’intérieur, membre honoraire des Universités et Sociétés savantes de Russie et professeur émérite de l'Académie médico- chirurgicale de St-Pétersbourg, Conseiller d'état actuel et chevalier des ordres de St.-Stanislas 2de classe avec la plaque, de St.-Vladimir 3ème Lt 2 classe et de Ste.-Anne 2de classe avec les msignes en diamants. Né à. Podgornitsa, près de Novgorod-Séversk, dans le gouvernement de Tcher— nigov, le 9 août 1764, Zagorsky fit son cours d’humanités et de philo- sophie au collége de Tchernigov, et commença, en 1784, sa carrière pratique au grand hôpital militaire de St-Pétersbourg, où- se faisaient alors des cours de clinique médicale et chirurgicale. Les occasions fré- quentes que lui offrit cette place, d'étudier, sur les cadavres, l'anatomie du corps humain, une grande habileté naturelle dans le. maniement du scalpel et surtout l'avidité de s’instruire, le firent bientôt remarquer et lui valurent, en 1787, la place de prosecteur d'anatomie à l’école de chirurgie de cette capitale. Or, dans ce temps-là, la culture des sciences était un travail ingrat, et notre jeune médecin, pour gagner sa subsi- stance, dut sacrifier bientôt son goût pour l'étude à la carrière pratique, plus lucrative. Nous le voyons d’abord à Schlusselbourg, en qualité de médecin de ville et de district: süivre, ensuite, comme officier de santé, un régiment de cuirassiers dans une campagné en Pologne, où, sur la frontière de la Gallicie il soigne les blessés; et ce n’est que dix ans aprés, en 1797, qu'il obtient de nouveau une chaire de professeur adjoint d'anatomie et de physiologie, d’abord à l’école de médecine de Moscou, et puis, à celle de St-Pétersbourg. C'est ici que se développa son talent pour l’enseignement: excellent observateur lui-même, il sut non seulement imprimer à la mémoire de ses élèves les détails minu- tieux et arides de sa science, si indispensable au médecin, il sut encore la leur rendre agréable en leur inspirant le goùt des recherches anato- miques. Un cours d'anatomie, qu'il publia en 1802, et dont une cin- quième édition a paru en 1830, ainsi que quelques mémoires détachés de tératologie attirèrent sur lui l'attention de notre Académie qui venait 4 3 ot de revivre sous l'influence bienfaisante des premières années du règne d'Alexandre. Nommé académicien adjoint avec Krug, Scherer, Tile- sius, Horner et beaucoup d’autres, il fut le premier d’entre eux qui obtint le grade d’académicien ordinaire, en 1807, et dés lors, à côté de ses fonctions de professeur, il s'adonna avec plus d’ardeur encore aux occupations savantes. [l renonça aux avantages et à l'ennui de la pra- tique médicale, et porta particulièrement son attention sur l'étude des anomalies extraordinaires auxquelles est souvent sujette l'évolution du foetus humain, — champ vaste et qui, de nos jours encore, exerce la sagacité des premiers anatomes, par les grandes difficultés dont il est hérissé: car il ne s’agit de rien moins que de la découverte des lois occultes d’après lesquelles la nature, abhorrant l'arbitraire jusque dans ses divagations, agit dans ces cas là; découverte qui est d’autant plus dificile à faire, que la fréquence des échantillons, propres à l'étude de ces règles qui régissent les exceptions, est comparativement fort restreinte, ét que, par la nature de la chose, un grand nombre de ces échantil- lons est encore soustrait à l’observation. Les cas recueillis, examinés et décrits par Zagorsky, dans ses nombreux mémoires, appartiennent au nombre des plus instructifs et ont été appréciés par les connaisseurs. Il est vrai de dire aussi, que la tératologie, ou doctrine des monstres, était la seule partie qui püt offrir à notre défunt collègue le sujet de ses travaux savants, car les progrès les plus récents de l'anatomie et de la physiologie comparées, progrès qui, comme on sait, ont imprimé une facé nouvelle à ces sciences, sont, pour ainsi dire, postérieurs à son - époque. Son plus grand mérite, sans contredit, est celui qu'il s’est acquis sur la chaire. Des centaines de nos médecins, y compris les plus haut placés, ont été ses élèves et lui gardent un souvenir reconnaissant. Ces HE sentiments de respect et de dévouement se sont manifestés surtout, d’une manière attendrissante, lors de la célébration du 50ème anniversaire de son entrée au service, comme médecin, le 2 novembre 1836. Une médaille frappée en l'honneur du jubilaire, un cadeau précieux, prove nant de la munificence de L'Empereur, et un beau vase d'argent avec dédicace, furent les souvenirs qu’il rapporta de cette fête mémorable. Les cotisations avaient été si fortes et si nombreuses, qu'elles ont suffi à la fondation d’une. bourse à perpétuité pour l'entretien d'un étudiant en médecine, bourse qui porte le nom de Zagorsky et en conservera à jamais la mémoire. Par les décrets de la Providence, il a été permis à notre défunt collègue de jouir, encore pendant dix ans, d’une vie tran-— quille au sein de sa famille, et d’atteindre l’âge avancé de 82 ans. La mort le trouva calme et résigné, et prêt à joindre sa fidèle compagne qui l'avait précédé d’un an. Des regrets sincères et de nombreux {é- moignages d'estime et d'amitié l’ont pieusement suivi jusqu’à sa dernière demeure. La Classe russe a également eu à regretter la mort d'un de ses membres effectifs, M. Lobanov. Ce sera au rapporteur de cette Classe de mettre sous vos yeux un aperçu de la carrière littéraire de cet Académicien. | Bb) Membres honoraires œ correspondants. La liste de nos membres honoraires à été privée de deux de ses plus beaux ornements: du nom de notre célèbre Krusenstern et de celui de l'illustre astronome de Künigsberg, Bessel. Tous les deux *ont été chers aux pays qui les ont vu naître; mais la douleur qu'ont causée ces deux pertes irréparables a retenti partout où lon cultive les sciences; le monde savant en a pris le deuil. — Sont décedés en outre: les “ OT PIN PNEU VISE "1 Fa BE — membres honoraires: le Grand-Chambellan Comte Golovkine, curateur de l'arrondissement universitaire de Kharkov, le lieutenant-général Golé- nistchev-Koutouzov, président du Comité scientifique de la marine, et le Tsarévitch de Géorgie Theiïmouraz, ainsi que les membres cor- respondants Erdmann, ancien professeur aux Universités de Kazan et de Dorpat, le professeur Bekker de Leipzig, Nicolas Polévoi et Recke. 3. Nominations. La vacance provenue par la mort de M. Zagorsky a été rem- placée par M. Baer qui, avec l’assentiment de M. le Ministre de l'instruction publique, a passé du fauteuil de la Zoologie à celui de l’Anatomie et de la Physiologie. M. Yazykov, de la Classe russe, mort en 1845, a été remplacé par le Rév. Protohiérée Kotchétow. 4. Nomination à une autre charge. M. Bouniakovsky a été appelé à la chaire de mathématiques à l'Université impériale de St.-Pétersbourg. D, Changements dans le service des Musées. Le service de nos Musées a subi des changements notables dans son personnel, par la mort des conservateurs Blôde, du Musée minéralo- gique, et Volkov, du Musée asiatique, et par la retraite du conservateur Schrader, des Musées zoologique et ethnographique. MM. Grewingk, pour la minéralogie, Robert Frähn, fils de l'Académicien, pour les . collections orientales, et Radloff, pour l’ethnographie, justifieront, nous n’en doutons pas, la confiance que nous leur avons accordée. La place de second conservateur du Musée zoologique demeurera vacante jusqu’au retour du préparateur Voznessensky qui exploite, depuis sept ans, les "9 richesses naturelles de la côte Nord-Ouest de l'Amérique, des archipels de l'Océan pacifique et du Kamitchatka. Nous reviendrons plus tard aux résultats les plus récents de cette intéressante expédition. II. TRAVAUX DE L'ACADÉMEE, 1. Ouvrages publiés. En abordant l'analyse des travaux de l’Académie, nous signalerons, en premier lieu, les ouvrages publiés en 1846, et nous passerons, en- suite, à la revue des mémoires dont la lecture a occupé les Classes, dans leurs séances de l’année. c Le recueil des Mémoires de l'Académie se subdivise, comme on sait, en quatre corps d'ouvrage indépendants, dont le premier est con- sacré aux sciences mathématiques et physiques, le second, aux sciences naturelles, le troisième, aux sciences historiques, philologiques et poli- tiques, le quatrième enfin, sans séparation des matières, aux travaux approuvés par l'Académie, mais dont les auteurs n’en sont point mem- bres. La publication de ces quatre recueils marche de front; elle est en quelque sorte modérée ou ralentie, d'un côté, par l'existence du Bulletin qui offre un moyen de propagation plus prompt, d'un autre côté, par la grande facilité offerte aux académiciens de publier sépa- rément tout ouvrage d’une certaine étendue. Néanmoins, la collection de cette nouvelle série des Mémoires, qui ne date que de 1830, a déja atteint le chiffre de vingt volumes. La Section biologique, ou des scien— ces naturelles, a émis, cette année, deux nouvelles livraisons, une de botanique et une de zoologie; ce sont les livraisons 3ème et 4ème du tome \ cinquième. Les deux qui restent étant réservées à un mémoire étendu cn" miel ttirintintt Le. à —)— de M. Brandt sur le Rhinocéros fossile, on a pu commencer, sans at- tendre la fin du volume, le tome suivant. Le tome 5ème des Savants étrangers: a quitté la presse au commencement de cette année; il ne renferme que deux mémoires d’un volume très considérable: la descrip- tion des insectes de la Sibérie de M. Motchoulsky, et les recherches anatomiques et physiologiques sur le système nerveux des poissons, par M. Girgensohn, médecin à Wolmar. Les abonnés du Bulletin ont reçu, cette année, 21 numéros de la Section physico-mathématique et 17 de la Section historique. Par ces émissions, deux nouveaux tomes de ce journal se trouvent achevés, le 5ème de la première et le 3ème de la seconde Section. La distribution des prix Démidov adjugés le 17 avril, a eu lieu en séance publique, le 17 mai. M. Savitch, professeur d'astronomie à l'Université de St-Pétersbourg, et MM. Kovalevsky et Claus, pro- fesseurs à celle de Kazan, ont remporté de grands prix. Des prix d'encouragement ont été décernés à M. Ivachkovsky à Moscou, à M. Wiedemann à Réval et au professeur Henry Bruun à Odessa, Le rapport général sur cette adjudication, ainsi que les analyses des ouvrages couronnés et de ceux qui onf obtenu une mention honorable, ont été publiés de la manière usitée. M. Bouniakovsky a achevé la publication de sa théorie mathé- matique des probabilités, ouvrage dont nous avons eu l'occasion de par— ler dans nos comptes rendus précédents. M. Bouniakovsky a non seulement le mérite d’avoir donné à la liltérature nationale le premier traité original de cette partie intéressante des mathématiques appliquées, il a non seulement fait un choix critique des meilleures méthodes exis- Recueil des actes etc. 1846. 2 ame UD mi: portante, il l'a complétée encore de ses propres recherches et a livré, sans contredit, un travail utile et consciencieux. M. Othon Struve a rédigé et publié le rapport sur la seconde expédition chronométrique, exécutée par lui, en 1844, entre Altona et Greenwich. Cet ouvrage, dédié à Sa Majesté la Reine d'Angleterre, est disposé selon le modèle du rapport relatif à la première expédition chronométrique qui eut lieu, en 1843, entre Poulkova et Altona, à cela près qu’il contient en détail les journaux des observations de nos Astro- nomes et ceux de la comparaison des chronomètres. Ces détails avaient été désirés par MM. Airy et Schumacher. Le résultat final de cette expédition, tel que nous le communique M. Struve le père, dans une note qui précède ce rapport, porte la différence des longitudes entre Poulkova et Greenwich à 2* 1° 18674, avec une erreur probable de 0057. Il faut compter au nombre des grandes opérations de l'astronomie moderne, la détermination des lieux des étoiles fixes par zones, d’abord celle de Lalande, à la fin du siècle dernier, et ensuite celle de Bes- sel, de 1825 à 1833, et embrassant la zone entre —15 et +45 degrés de déclinaison, travail que M. Argelander a continué, depuis, jusqu’à 80° de déclinaison. M. Weisse, professeur d'astronomie à Cracovie, avait entrepris la tâche laborieuse et méritoire de rédiger le catalogue des étoiles déterminées par Bessel, en se bornant toutefois à l’espace entre — 15 et + 15 degrés de déclinaison. Ce catalogue, renfermant 31895 positions d'étoiles des neuf premières grandeurs, réduites à lan 1825, fut présenté par l’auteur à l’Académie qui consentit libéralement de fournir aux frais de sa publication. L'ouvrage vient de quitter la presse et sera, nous n’en doutons pas, accueilli avec plaisir par les as- EST À tronomes calculateurs. M. Weisse a eu soin d'ajouter aux ascensions droites et aux déclinaisons, encore les précessions et leurs variations séculaires, ce qui doit beaucoup faciliter l'usage de son catalogue. Mais ce qui surtout ajoute à la valeur de cet ouvrage et doit, en quelque sorte, racheter la lenteur de l'impression (justifiée d’ailleurs par la dif- ficulté des épreuves et les occupations nombreuses et pressantes de nos Astronomes) — c'est l'introduction dont la muni M. Struve, et qui renferme des recherches profondes et intéressantes, relatives aux lois de la distribution des étoiles de toutes les grandeurs sur la voûte céleste. Ce travail qui, par la nouveauté des aperçus et des faits qu'il révèle, ne manquera pas d'attirer, à un haut degré, l'attention des Astronomes, et qui n'a encore été mentionné nulle part, mérite que nous nous y arrêtions un instant, ne fut-ce que pour en citer les résultats les plus frappants, tirés, comme conséquences nécessaires, ou du moins très pro- bables, des chservations mêmes, sans le secours d'aucune hypothèse arbitraire ou hasardée. On sait que Herschel l'aîné, dans la seule supposition d’une distribution uniforme des étoiles dans l’espace, avait conclu de ses jaugeages du ciel, que notre Soleil appartient à une vaste couche d'étoiles, ayant la forme d’une lentille, et se bifurquant, non loin du Soleil même, en deux branches, couche qu'on est convenu de nom- mer la voie lactée. Ce célèbre astronome va même jusqu'à vouloir dé- terminer la masse de cette couche, dans ses différentes directions. Eh bien! cette hypothèse si habilement combinée et considérée par les Astronomes, depuis 60 ans, comme une vérité irréfragable, — elle est cependant inadmissible. Au contraire, les observations des zones de Bessel, combinées avec les jaugeages mêmes de Herschel, conduisent aux conclusions suivantes: 1) L'immense amas d'étoiles que nous dési- 2% A de (60 gnons du nom de voie lactée, enveloppe effectivement notre Soleil de tous côtés. Une distribution fort inégale des étoiles se remarque dans les diverses parties de ce vaste système. En partant de deux points op posés du firmament, on observe aisément une condensation successive des étoiles, d’abord lente, puis, croissant rapidement vers un plan prin- cipal. La condensation la plus forte des étoiles est ce qui engendre la voie lactée. Quant à la configuration de cet amas d'étoiles, ‘elle nous est absolument inconnue, vu que nos lunettes les plus puissantes n’ont pas encore suffi pour en atteindre les dernières limites; 2) le Soleil se trouve, non loin du plan principal, dans la direction de la constellation de la Vierge, et à une distance qui répond à peu près à celle qui sé- pare les étoiles de 3ème grandeur du Soleil; 3) en adoptant, pour unité des distances, le rayon d’une sphère qui envelopperait toutes les étoiles visibles à l'oeil nu, c’est-à-dire, celles des six premières grandeurs selon l'Uranométrie d'Argelander, on peut dire, que les étoiles de la neuvième grandeur se trouveront à la surface d’une sphère d’un rayon quatre fois plus grand, et que les plus petites que Herschel a pu voir par son télescope de 20 pieds, seront circonscrites par une sphère d’un rayon 22 fois plus grand, ce qui ferait déjà 150 millions de fois la distance du soleil à la terre, espace que la lumière même mettrait 2500 ans à parcourir; 4) Herschel lui-même, guidé par des expériences photomé- tiques, désignait le pouvoir pénétratif de son télescope par le chifire 61, ce qui veut dire que cet instrument devait lui montrer des étoiles 61 fois plus éloignées que les plus petites vues à l'oeil nu. M. Struve fait voir que ce chiffre devrait être porté à 75, c'est-à-dire que Her- schel aurait dû voir même les étoiles 75 fois plus éloignées que les dernières de la 6ème grandeur, d’après Argelander. Or, comment ex- Sr et RÉ LS Sd ) ® t y — 13 — pliquer cette différence entre le pouvoir pénétratif calculé, 75, et celui déduit de l'observation, et qui n'est que de 22? Si ce n’est par une perte que subit la lumière dans son passage par l'espace, perte que nous ne pouvons considérer autrement que comme une extinction successive et d'autant plus forte, que l'espace que la lumière doit traverser, est plus grand. Le calcul, il est vrai, nous montre que, pour, la distance moyenne des étoiles de la première grandeur, cette extinction n’est que de /;;, _ que, pour les étoiles extrêmes de la 6ème grandeur, elle est déjà d’‘/,, et pour celles de la 9ème grandeur d’'/,. C'est ce phénomène de l'extinction qui explique aussi la question, soulevée déjà par Olbers, il y a vingt ans, savoir que, si conformément à la toute puissance du Créateur, l’univers n'avait point de bornes, le ciel étoilé devrait nous paraître dans toutes les directions, resplendissant d'un éclat semblable à celui du soleil. Or, loeil humain serait ébloui de cette lu- mière intense, si la Providence, dans sa profonde sagesse, n'y avait porté remède par le phénomène de l'extinction, “expliqué aujourd'hui par les calculs ingénieux de M. Struve. M. Kolenati, docteur médecin de Prague en Bohème, qui, en 1843 et 1844, a visité le Caucase, et a rapporté à nos Musées de nombreux représentants de la Faune de ces régions alpines, en com- pensation de la légère subvention que l'Académie lui avait accordée pour ce voyage, avait été, à son retour, attaché temporairement à notre Mu- | sée zoologique, ce qui lui fournit la possibilité et les moyens de mettre . en ordre et de décrire la partie entomologique de sa récolte, celle . qu'il a choisie pour sa spécialité. Ce travail de ‘M. Kolenati a paru, aux frais de l'Académie, en cinq livraisons, ornées de Pete colo- riées, sous le titre de Meletemata entomologica. su PE = M. Dorn, en se chargeant, en 1842, de la direction du Musée asiatique, s'était imposé le devoir de faire connaître au monde savant, et particulièrement aux Orientalistes, l’histoire de la fondation et du dé- veloppement rapide de cette belle institution qui, grâce à l'intérêt éclairé de son illustre fondateur et au zèle infatigable et désintéressé de son premier directeur, a atteint, dans le court espace de 25 ans, à un de- gré de complet et d'importance qui le place à côté des plus riches collections de ce genre. Ce travail méritoire a paru et forme un volume de 40 feuilles d'impression in 8-vo, dont le texte proprement dit ne comporte que le quart, tout le reste étant consacré à la longue suite de savants rapports, concernant les affaires du Musée, et que M. Frähn, durant son directorat, a adressés successivement à l’Académie. Ce sont là les véritables sources de cette histoire, et nul Orientaliste ne les lira sans un vif intérêt et une juste admiration. Un jeune Orientaliste du pays, M. Paul Savéliev, a entrepris la tâche utile de publier, à l'usage de ses compatriotes, un extrait de cet ouvrage en langue russe. Un autre travail de M. Dorn, qui vient de quitter la presse, c’est sa Chrestomathie de la langue afghane, suivie d’un dictionnaire afghane- anglais. L’Afghanistan, province persane, renferme une population de plusieurs millions d'habitants, et paraît devoir jouer, un jour, un rôle politique assez important. La langue de cette nation, que les indigènes nomment Pouschiou, a des rapports d'affinité avec le persan moderne, sans qu'on puisse cependant la considérer comme simple dialecte de cette langue, aussi peu que l'idiôme des Kourdes ou celui des Balout- ches. Si l’on voulait comprendre, sous uñe dénomination commune, ces différentes branches de la grande souche indo-germanique, nous serions assez portés d'adopter le nom de langues de l'Iran, proposé par: le sa= = "AUS = vant M. Lassen. Les travaux de Klaproth, d'Ewersmann et de Wilken n'avaient guère sufli pour donner une idée nette de la langue des Afghanes. Ewald fut le premier à établir, dans son Essai, un point de vue plus scientifique; mais ce n’est qu'à M. Dorn que nous sommes redevables de la première grammaire complète de la langue afghane, publiée en 1840 dans nos Mémoires. De même, sa Chrestomathie est le premier recueil de textes originaux, inédits jusque là, d'auteurs af- ghanes, poètes et prosateurs; elle est le fruit de vingt ans de travaux assidus et dispendieux, et peut être placée avec honneur à côté des ouvrages de MM. Schmidt et Sjügren qui, comme on sait, ont aussi été les premiers à frayer la route, l’un, pour l'étude du mongol et du tibétain, l’autre de l’ossète. On se souvient que feu Robert Lenz, frère cadet de notre phy- sicien, s'était occupé, avec prédilection et succès, de l’étude du drame sanscrit, et qu'avant sa nomination à l’Académie, il s'était fait connaître déjà, d’une maniere fort avantageuse, par la publication de ‘son appareil critique d'Urwasi, drame de Kalidasa, dont il méditait une édition, et dont il avait déjà collationné, avec soin, divers textes. On sait que la mort prématurée de ce jeune et habile Orientaliste interrompit brus- quement toutes ses belles conceptions, et détruisit les espérances que son talent et son assiduité eussent, sans aucun doute, justifiées. M. Emile Lenz ne tarda point de déposer au Musée asiatique toute la succes- sion littéraire et manuscrite de son frère, persuadé que c'était là l'unique : moyen de la faire fructifier encore pour la science. Effectivement, l’un des premiers soins de notre Sanscritiste actuel, M. Bôhtlingk, fut de chercher un rédacteur habile des dits manuscrits, et nommément de ceux qui se rapportent à l'édition projetée d'Urwasi; aussi fut-il assez PE in heureux pour le trouver dans la personne du docteur Bollensen, pro- fesseur-adjoint à l'Institut pédagogique central. Ce savant laborieux vient de nous donner une édition épurée du texte original du drame, accom- pagnée d'un vaste appareil de ‘notes critiques et d’une traduction alle- mande, adaptée au possible à lesprit du poète indien, sans toutefois faire violence au génie de la langue allemande. Il appartient aux con- naisseurs d'apprécier ce travail à sa juste valeur. Quant à nous, ap- plaudissons de bon coeur à ces premiers commencements de littérature sanscrite en Russie, et espérons que cette nouvelle branche des études orientales que nous voyons poindre chez nous, grandira et se dévelop- pera en l'honneur de notre patrie. à é Enfin, deux ouvrages de linguistique du Rev. Innocent, Evêque du Kamtchatka, autrefois P. Véniaminov, ministre du St.-Evangile dans les colonies russes en Amérique, viennent d’être publiées par l'Académie. Ge sont 1) des remarques philologiques sur la langue des Koloches et sur celle des habitants de Kadiak, et 2) une grammaire de la langue aléoute; — travaux d'autant plus méritoires que ces langues sauvages, privées comme de raison de tout monument écrit, sont naturellement condamnées à l'extinction, à mesure des progrès de la civilisation, et de la propagation, parmi ces peuples, de -la doctrine chrétienne. 2. Mémoires lus dans les séances. a) Mathématiques et Astronomie. M. Bouniakovsky, absorbé par la publication de son grand Traité des probabilités et surtout par ses nouvelles obligations à l’Université, lesquelles, dans la première année, ont dù naturellement réclamer tous ‘ ses soins, n'a lu à l'Académie qu’un seul mémoire sur une application A M € st aéré sites _— 7 curieuse de l'analyse des probabilités à la détermination approximative des limites de la perte réelle en hommes, qu'éprouve un corps d'armée pendant un combat. M. Ostrogradsky a traité, dans un mémoire lu le 23 octobre, la même question, en lui donnant l'énoncé suivant, plus simple: Un vase renferme des billes blanches et noires dont on con- nait le nombre total; mais on ignore ce qu'il y a de chaque couleur. On en retire un certain nombre, et après avoir compté, parmi celles-ci, les blanches et les noires, et les avoir remises dans le vase, on demande la probabilité que le total des billes blanches ne s’écartera pas des li- mites qu'on voudra assigner; ou plutôt, on demande quelle est la rela- tion entre la probabilité et les limites dont il s’agit On voit bien que les deux questions se réduisent à une seule, et que, suivant qu'on change l'énoncé de ce problème, il peut être appliqué à bien des cas encore, outre ceux que nous venons de citer. Il paraît que des deux Académiciens qui se sont rencontrés sur la même route, M. Ostro- gradsky a mieux saisi le principe de la question, et que partant son analyse l'emporte sur celle de son collègue qui, d’ailleurs, a été le premier à le reconnaître. — Deux jeunes géomètres russes, MM. Tche- bychev et Kolpachnikov, ont adressé à l’Académie chacun un mémoire de calcul intégral. Les Commissaires chargés de l'examen de ces écrits n'ayant pas encore fait leurs rapports à l'Académie, nous en rendrons compte, sil y a lieu, à une autre occasion. L'admirable découverte de M. Leverrier qui, par la voie seule du calcul, a su indiquer aux Astronomes l'endroit dans l'espace où de- vait se trouver, dans un moment donné, la planète inconnue, exerçant une action perturbatrice sur le mouvement d'Uranus, — cette découverte qu'immédiatement après, l'observation à justifiée d’une manière si'écla- Recueil des actes ete, 1846. 3 Ho t— tante, a dû nécessairement appeler nos Astronomes à une activité re doublée, pour bien préciser les déplacements successifs de ce nouvel astre, à l'effet d’en déterminer les éléments. Depuis que M. Struve nous en a rendu compte, dans une notice préalable, les observations de ce corps céleste ont été continuées à l'Observatoire central, et nom- mément, aux lunettes méridiennes, par MM. Peters, Fuss, Sabler et Dôllen, et à la grande lunette parallactique, par M. Struve le jeune. Quant au nom à donner à la planète de M. Leverrier, nos Astro— nomes ont adopté, comme parfaitement convenable, celui qu'a. choisi Je Bureau des longitudes de Paris, d’après une lettre de M. Leverrier lui-même, savoir Neptune, avec le signe du trident Si le temps le per- met, M. Struve aura la parole aujourd’hui pour vous exposer, en peu de mots, les vues de nos Astronomes à ce sujet”). — Les observations d’Astrée, petite planète astéroïde, découverte en décembre de l’année dernière, ont été continuées à Poulkova, aux lunettes méridiennes. jus- *) M. Leverrier. vient de recevoir une marque grâcieuse du baut intérêt qu'a daigné prendre à sa découverte S. M. l'Empereur. Voici la lettre par laquelle M. le Président de l’Académie vient d'annoncer cette faveur impériale à l'Astronome francais: { Monsieur, J'ai placé sous les yeux de Sa Majesté l'Empereur, un rapport de l'Ob- servatoire central de Poulkova présenté par l'Académie Impériale des sciences concernant l’importante découverte que le monde savant doit à vos travaux assidus. _ Sa Majesté, dont l'attention se porte constamment sur le développement général des connaissances utiles, appréciant vos laborieuses investigations et la juste célébrité qu ’elles vous ont acquise, a daigné vous nommer Chevalier de l'Ordre de St.-Stanislas 2de classe, dont vous recevez ci-joint, Monsieur, les insignes accompagnées de la patente qui constate cette nomination. J'éprouve une véritable satisfaction à vous transmettre, au nom de mon au- guste Maître, ce témoignage de haute bienveillance, qui vous paraîtra sans doute d'autant plus honorable qu'il émane du Monarque, qui a créé l'Observatoire MB me qu'au 28 février, et à la grande lunette parallactique jusqu'au 12 mai. Elles ont fourni à M. Struve le sujet d’une note, publiée depuis dans le Bulletin. On n'a qu'à comparer ces observations et celles de Nep- tune avec les observations de Vesta de l'an 1809, pour se rendre un compte exact des progrès immenses qu'a faits, depuis quarante ans, l'astronomie pratique, grace au perfectionnemnnt des lunettes et des méthodes d'observation. L'espace d’un an aura suffi pour déduire, avec exactitude, les éléments d’Astrée, du grand nombre d'excellentes déter- minations fournies par les différents observatoires de l'Europe. — Deux nouvelles planètes et sept comètes, découvertes en 1846, assignent à cette année une place distinguée dans l’histoire de l'astronomie. Nos Astronomes, pour ne point interrompre leurs observations plus impor- tantes des étoiles fixes, n’ont pu accorder leur attention qu'a deux de ces comètes. : L'une était celle de Biéla dont la période de révolution est de: 6%, ans, et qui, à sa dernière apparition, a offert le phénomène extraordinaire et unique dans la science, d’une séparation en deux corps distincts. Ce fut en novembre 1845 que les Astronomes aperçurent cette comète, juste à l'endroit que lui assignait l’éphéméride de Santini; son aspect n'offrait encore rien d'extraordinaire. Mais, vers la mi-janvier, on découvrit, d’abord en Amérique, ensuite à Cambridge et à Kônigs- central de Poulkova et qui n’a pas cessé de vouer, dans ses états, une protec- tion spéciale à tous les progrès de l'Astronomie dans ses diverses applications. Recevez, Monsieur et cher Confrère, l'assurance de ma parfaite considération. St-Pétersbourg, ce 28 déc. 1846 (9 janv. 1847). Le Ministre de l'instruction publique: signé: Comte Ouvaroff. … à Monsieur Le Verrier, de l'Institut, * professeur d'Astronomie à Paris. 3% MT ve berg, que la masse de la comète s'était séparée en deux, chacune représentant un noyau et une enveloppe nébuleuse à part. Les obser- vations de nos Astronomes au nombre de cinq, embrassent l'espace de temps entre le 19 février et le 24 mars; la comète plus méridionale leur est constamment apparue comme la plus brillante des deux; l'éclat comparatif de l’autre a diminué successivement depuis ‘/, jusqu’à ‘,, de celui de la première, en raison, à ce qu'il paraît, de l’augmentation de la distance entre les deux astres, laquelle, dans l'espace de 33 jours, a augmenté de 367 à 830 secondes, ce qui équivaut, à peu près, à la longueur du rayon de la lune. Ce dernier changement d’ailleurs peut être attribué au rapprochement successif de l'astre vers la terre. M. Othon Struve a fait à l’Académie un rapport circonstancié sur les observations de ce phénomène remarquable, rapport qu'il a pris soin d'accompagner de deux dessins fidèles, représentant la comète jumelle telle qu'elle lui avait apparu dans le champ de sa lunette, le 19 et le 21 février. C'est que, dans ces deux ‘jours, un changement notable s'était opéré dans l'aspect de ce corps: L'une des deux comètes, la plus faible, avait entièrement perdu sa queue, tandis que, dans l'autre, la plus brillante, un courant lumineux, non aperçu jusque là, | paraissait sortir du noyau et traverser l'enveloppe nébuleuse, en sens opposé de la queue. On aurait tort de vouloir chercher, dès à présent, à expliquer les causes physiques de ce phénomène énigmatique. Peut-être qu’un plus grand nombre d'observations du mouvement ultérieur des deux corps, ou que les réappäritions futures de la comète jetteront quelque jour sur cette question, ou donneront au moins une base ou une direction aux hypo- thèses à former à cet égard. Toujours est-il, que cet astre, dans ses cinq apparitions antérieures (1772, 1805, 1826, 1832, 1839) n’a offert CR à à né mn net se OÙ rien de semblable. — M. Peters a terminé ses importantes recherches sur la parallaxe des étoiles fixes, travail que nous n'avons pu qu'an- noncer dans notre dernier compte rendu. L'auteur donne, dans la première partie de son mémoire, un précis historique de tous les tra- vaux antérieurs au sien, et qui ont eu pour objet les parallaxes des étoiles fixes. La seconde partie est consacrée aux recherches proprement dites, instituées par M. Peters lui-même au grand cercle vertical, et donne, pour résultat, les parallaxes nouvellement déterminées de huit étoiles. La troisième partie enfin a pour but la recherche de la valeur moyenne de la parallaxe des étoiles de 2de grandeur. L’astronomie se trouve aujourd'hui, par rapport aux étoiles fixes, à peu près dans la . même position, dans laquelle, il y a cent ans, elle se trouvait à l'égard du système solaire. La troisième loi de Keppler avait déjà déterminé les distances relatives entre les différents corps du système solaire et le corps central; mais l’on ne connaissait pas encore l'unité absolue, ou la distance de la terre au soleil, exprimée en rayons de la terre dont la longueur linéaire était donnée par les mesures des degrés de méridien. Ce n'est qu'après les passages de Vénus sur le disque du soleil, qu'on parvint à la connaissance exacte de cette unité, et dès lors, aux dimen— sions absolues du système entier. Aujourd’hui nous en sommes à con- naître approximativement les distances moyennes comparatives des étoiles, selon la différence des grandeurs. Or, ici de même, l'unité absolue nous manquait, c'est-à-dire, nous ne connaissions pas la parallaxe moyenne des étoiles d'une grandeur déterminée, ou leur distance moyenne, ex- primée en rayons de l'orbite terrestre. C'est cette unité là que M. Pe- ters s’est appliqué de déterminer par son travail, et, selon le témoignage de M. Struve, il y a réussi d'une manière distinguée. Notre Astronome un pe trouve, pour la parallaxe moyenne des étoiles de 2de grandeur, la va= leur positive de 0116, avec l'erreur probable de (014, résultat indé- pendant de toute hypothèse relative aux erreurs constantes ou à l'éclat absolu des étoiles. En partant de ce chifire définitif, et en s'appuyant des proportions découvertes par M. Struve, c'est à présent chose facilé _ que de parvenir aux parallaxes moyennes des étoiles des autres classes, et d'exprimer toutes les distances moyennes en rayons de l'orbite ter- restre, ou, si l’on veut, en milles géographiques. Une application immédiate à laquelle se prête le travail de M. Peters, c'est la déter- mination du mouvement absolu de notre système dans l’espace. En 1842, M. Othon Struve avait trouvé que, vu de la distance moyenne des étoiles de première grandeur, le soleil avançait annuellement de 0;3392. Il fallait se contenter alors de cette vitesse angulaire; car sa réduction au mouvement absolu dans l'espace ne pouvait être qu'hypothétique, vu l'ignorance dans laquelle nous étions encore par rapport à la parallaxe des étoiles de première grandeur. Aujourd'hui, que cette valeur ‘est trouvée, nous sommes déjà en mesure de dire que notre système solaire se meut dans l’espace avec une vitesse de 1,578 rayons de l'orbite ter restre, ou de 33 millions de milles géographiques par an, et que ce chiffre est tellement exact qu'on peut parier Î contre 1, qu'il ne sort pas des limites de 28 et de 37 millions de milles géographiques. b) Physique. M. Lenz a publié, cette année, une nouvelle édition, la troisième, de son Traité de Physique à l’usage des gymnases, et y a retravaillé entièrement le chapitre relatif au galvanisme. Abandonnant la méthode historique, bonne pour les doctrines nouvelles et peu développées en- 2 Bt pds it Li qe # tt Le PTE 0} —- core, M. Lenz a cru devoir la remplacer par une autre disposition des matières, plus scientifique, en exposant d’abord, par ordre systématique et indépendamment de toute hypothèse anticipée, les phénomènes, et.en en déduisant ensuite les explications théoriques, comme corollaires. indis- pensables des faits acquis par l'expérience. — M. Jacobi a commu- niqué à l’Académie, dans six mémoires consécutifs, les résultats ultérieurs de ses expériences galvaniques et électro-magnétiques. En examinant, par des instruments très sensibles, la conductibilité d’un fil métallique, passant en ligne droite à travers un liquide, notre Physicien a trouvé, que cette conductibilité n’augmente aucunément, mais que le fil lui- même subit les effets du courant galvanique, de manière que l'extrémité, aboutissant au pôle positif, est oxydée, tandis qu'à l'autre extrémité, réunie au pôle négatif de la batterie, un dégagement d'hydrogène ou des effets analogues ont lieu. S'il est curieux de voir un fil métallique, plongeant entièrement dans un liquide, oxydé et hydrogénisé en même temps, ce singulier phénomène: expliquera peut-être plusieurs anomalies qui se présentent dans les opérations de la galvanoplastique, et qui déroutent quelquefois les praticiens. — Dans les derniers temps, les machines magnéto-électriques, auxquelles l'admirable découverte de M. Faraday a donné l'origine, ont attiré de nouveau l'attention des savants et. des industriels. Les machines magnéto-électriques sont l'inverse des machines électro-magnétiques. Si dans ces dernières, c’est la force éloetro-chimique qui engendre une force mécanique, dans les autres, au contraire, une force mécanique est employée pour produire un courant galvanique. M. Jacobi à précisé les idées sur l’utilité probable de ces machines, en disant que la force électro-chimique n'ayant pu, jusqu’à ce jour, être appliquée au mouvement des machines, par la seule rai- FO ve son que sa production est trop coûteuse, il serait plus avantageux de se servir d’une force mécanique pour obtenir des effets électro-chimiques qui, à leur tour, pourraient être utilisés de différentes manières. L'effet utile, terme d’une importance exclusive, dès qu'il s’agit d'intérêts Écono- miques, n'est, comme on sait, qu'une fraction dans laquelle le prix du produit est le numérateur, et les frais de la production le dénominateur. Or, dans les machines électro-magnétiques, cette fraction est malheu- reusement une fraction simple, tandis que dans les machines dont nous parlons, ce sera une fraction mixte, Toutefois M. Jacobi fait observer que les lois de ces machines n'étant pas encore sullisamment conues, l'examen sérieux de l’effet qu'elles produisent devrait précéder les appli- cations pratiques. À cette fin, notre collègue a entrepris une suite de recherches expérimentales qui l'ont conduit à un résultat contraire aux idées qu'on s'était formées, jusqu'à présent, sur la force électromotrice de ces machines. Dans une note publiée plus tard, M. Jacobi a.com- muniqué à l'Académie des expériences très satisfaisantes sur la réduction galvanoplastique du sulfate de cuivre, opérée au moyen d'une machine très simple et occupant trés peu de volume. — Le même Académicien avait annoncé à l’Académie, il y a quelque temps, la découverte de plusieurs nouvelles combinaisons voltaïques. Ce n'est que cette année, que les occupations de M. Jacobi lui ont permis de poursuivre ces découvertes et de les préparer à la publication prochaine. Nous re- grettons de ne pas pouvoir donner üici les détails de ce mémoire. Disons seulement que, dans ces combinaisons, dont l'application utile ne tardera pas à se faire valoir, nous voyons l'argent, combiné avec #le cuivre, jouer le rôle du zinc et se dissoudre éleetro-chimiquementidans le cyanure de potasse, presque avec la même facilité que le ferait le EX zinc dans l'acide sulfurique étendu d'eau; ou dans une solution d’un de ces sels neutres qui servent dans les, combinaisons voltaïques ordinaires. En remplaçant, dans ces nouvelles combinaisons, l'argent par de l'or, ce dernier métal ne se dissout presque pas, mais donne lieu à la for- mation du para-cyanogène, substance censée être une forme isomérique du cyanogène, mais qui n’est pas encore bien-approfondie par les Chi- mistes. Nous pensons que c’est pour la premiére fois, que cette sub- stance remarquable ait été obtenue au moyen du courant galvanique. — Nous avons déjà plusieurs fois mentionné les travaux télégraphiques de M. Jacobi: il vient de.nous présenter, cette année, deux mémoires très étendus sur les expériences scientifiques auxquelles ces travaux lui ont fourni l’occasion. + Nous devons nous dispenser de donner ici l’ana- lyse de ces mémoirés qui nous fournissent une idée des grandes difficultés qu'avait rencontrées l'établissement. des premiers conduits télégraphiques souterrains. Dans ces conduits, un phénomène très remarquable à lieu, qui jusque là n'avait pas encore été examiné, mais qui influe beaucoup sur la construction des appareils télégraphiques. C’est une polarisation de ces conduits, analogue à celle que présentent les électrodes de pla- line qui. ont servi à la décomposition de l'eau, mais qui en diffère par sa grande énergie, par l'extrême lenteur de son décroissement, et par la marche progressive qu'elle poursuit-à partir de l’origine de la force. ge co Ed he TS ET pes D L'intérêt général qui s'attache à ces recherches, consiste principalement en ce qu'elles ont fourni des données, d’après lesquelles on pourra évaluer. dorénavant l'effet des, courants dérivés, et apprécier déjà a priort la. qualification des différents moyens qu'on choisirait pour isoler les conduits souterrains. Une telle appréciation était encore impossible à lépoque où ces travaux furent exécutés. — Il est connu que le volta- Recueil des actes ete, 1846. k .— 26 — mètre est un instrument dont M: Faraday a beaucoup préconisé l'uti- lité comme mesure de la force électrolytique. M. Jacobi, dans ses expériences avec un voltamètre d’une forme particulière, a été surpris de voir les gaz mixtes, provenant de la décomposition de l'eau acidulée au moyen d'électrodes de platine, diminuer peu à peu de volume et disparaître enfin entièrement. M. Jacobi a répété ces expériences pour rechercher les conditions dont dépend ce phénomène, et a trouvé que l'intensité du courant galvanique employé et la netteté des électrodes influent le plus sur +la rapidité de cette résorption. On doit s'étonner que ce phénomène ait pu échapper jusqu'à présent aux Physiciens qui, dans leurs recherches, ont fait un usage fréquent du voltamètre. M. Ja- cobi nous assure néanmoins que l'existence du fait est hors de doute, et qu'elle a été constatée par d'autres Physiciens qui ont assisté à ses expériences. — Dans la dernière séance de la Classe, M. Jacobi nous a fait voir encore un appareil d'horlogerie, destiné à produire un mou- vement uniforme de rotation, au moyen de poids. On sait que, dans les mécanismes de ce genre; on se sert ordinairement d'un volant qui tourne avec une grande rapidité. La résistance que lair oppose au mouvement de ce ‘volant, et qui augmente à peu près en raison du carré de sa vitesse, tient l'équilibre à la force accélératrice de la pe- santeur, et produit de cette manière un mouvement uniforme. Cette construction a plusieurs inconvénients qui se font particulièrement ressentir lorsqu'il s’agit de produire le maximum de vitesse dans un minimum de temps. L’heureuse idée, qu'a eue M.-Jacobi, de faire tourner son volant dans un réservoir rempli d'huile, l’a conduit à satisfaire à cette dernière condition le plus parfaitement possible et avec une simplicité extrême dans la combinaison des engrenages. On conçoit que la résistance ‘du | | © + 1 volant dans l'huile étant beaucoup plus forte que celle dans l'air, il n’est pas nécessaire qu'il tourne avec beaucoup de rapidité. Le mouvement d'horlogerie que nous avons vu, doit servir proprement aux appareils télégraphiques, mais il est à présumer que l'idée qui lui sert de base, trouvera d’autres applications encore. — Enfin notre Physicien nous a annoncé qu'il a achevé, depuis peu, une nouvelle ligne télégraphique servant d'essai pour celle qui sera établie le long du chemin de fer de Moscou. Dans cette ligne, la terre servira de conduit magistral pour activer deux différents systèmes télégraphiques, avec deux fils seulement. — C'est toujours avec une satisfaction particulière et un juste orgueil que l'Académie, dans l’énumération des travaux savants qui l'ont occupée dans le courant de l'année, aime à signaler ceux de son auguste Mem- bre, Monseigneur le Duc de Leuchtenberg. En 1846 de nouveau, Son Altesse Impériale a daigné nous faire part, d'abord, de Ses recherches sur les solutions de sulfate de cuivre dont on se sert dans les opérations galvanoplastiques, et nous adresser, ensuite, une note sur la formation et les parties constituantes d’un précipité noir qui se dépose sur l'anode, lors de la décomposition du sulfate de cuivre par l’action du courant galvanique. Les deux articles ornent les pages de notre Bulletin physico-mathématique. — En fait de météorologie, M. Kupffer continue, avec sa persévérance connue, de compulser les observations qui lui affluent de toutes parts, et à en déduire des résultats importants pour la connaissance de la constitution climatologique de notre vaste | patrie. Le nombre des stations, où se font ces observations, augmente d'année en année. La Compagnie russe-américaine, qui a déjà rendu de si importants services à la météorologie, vient de: fonder une nouvelle station à Aïan 1 à l'extrémité orientale de l’ancien continent; le général ‘ &* mé. T0 Obroutchev, gouverneur militaire d'Orenbourg, a libéralement doté deux autres stations dans la horde orientale des Kirghises, et naguère encore, le général Rostovtsov, chef de l'Etat-miajor de l'administration centrale des écoles militaires, avec un empressement aussi éclairé que digne de reconnaissance, est venu au devant de nos désirs, en s’offrant d'établir, auprès de ces écoles, dans les provinces, des observatoires météorologiques, partout où l'Académie le trouverait désirable et utile. M. Kupffer a choisi, pour objet de ‘son dernier mémoire, les observa- : tions météorologiques, faites à Sitkha, sur la côte Nord-Ouest de l'Amé- rique, à 222° à l'Est de Paris. Un autre travail du même genre, relatif au climat de Tiflis, sur les confins méridionaux de l'empire, nous est parvenu de la part de M. Philadelphine, dirigeant l'Observatoire de cette ville. | | M. le Ministre de l'instruction publique nous a adressé un mémoire, dans lequel M: le professeur Kämtz de Dorpat examine, avec sa sagacité ordinaire, les caractères climatologiques de la côte septentrionale de l’ancien continent, sous le rapport des vents. - Ce même savant estimable a recommandé à l'attention de l’Académie les recher- ches expérimentales, instituées par un de ses anciens élèves, M. Moritz, et relatives à la cohésion des liquides. L'Académie a trouvé ce mémoire digne de faire partie de son Bulletin. Feu M. Blôde, conservateur de notre Musée minéralogique, nous a laissé un travail très méritoire, con- sistant en un tableau de tous les aérolithes qu'on trouve dans les musées publics de St-Pétersbourg, surtout ceux de l’Académie et du Corps des mines, avec des notices sur l’époque et de lieu de la chûte et les cir- constances particulières qui l'ont accompagnée. M. Borissiak, de Kharkov, nous a° communiqué une notice sur l’aérolithe tombé, en a GE octobre 1843, près de la Verkhné-Tchirskaïa Stanitsa, dans le pays des Kosaques du Don: En passant à la partie géologique, nous remarquons d'abord le voyage dans l’Altaï, fait en 1834 par M. Hélmersen, et rédigé finalement pour faire partie des Besräge que cet Académicien publie conjointement avec M. Baer. Puis; des observations géognostiques sur les steps situés entre les rivières Samara, Volga, Oural et Manyÿtch, recueillies dans un voyage, fait en 1843, par M. Nôschel, rédigées et enrichies de notes et d’additions par M. Helmersen. Nous ferons mention aussi des cartes géologiques de la Russie européenne et des monts Oural, appartenant au voyage de M. Murchison et dont le savant Académicien vient de publier une nouvelle édition rectifiée et considérablement augmentée. M. Abich, professeur de Dorpat, voyageant, depuis deux ans, dans le - Caucase, nous à adressé, à diverses reprises, les résultats de ses savantes investigations. Ils sont renfermés dans trois mémoires et se rapportent aux lacs salants et aux halophytes du plateau de l’Araxe, aux rapports vol- caniques du Caucase inférieur et à une nouvelle ascension de l'Ararat, - exécutée le 29 juillet 1845. A cette occasion, nous ferons mention avec reconnaissance d'une collection précieuse de pétrifications, provenant de la principauté d’Eichstädt, et dont S. A. I. Mgr le Duc de Leuch- tenberg a daigné faire don à notre Musée, fort pauvre encore sous le rapport paléontologique. Ce même Musée doit au zèle de M. Hamel une riche collection de fossiles de la formation du vieux grès rouge ou du système dévonien, collection que le laborieux Académicien a pris soin de former lui-même dans le Nord de l'Ecosse et les îles Orkney. Il a accompagné sa donation d'une première note descriptive dans la- quelle il a fait observer, qu'il a été principalement attiré vers ces études RSR par la considération que la formation du vieux grès rouge se trouve en Russie près de la. surface, sur une étendue très considérable, c.-a.-d. depuis la Mer Blanche, au-delà d’Arkhangel, jusqu'à la rivière Winden en Courlande; elle reparaît même dans quelques gouvernements de l'in- térieur jusqu'à Orel. Or, chez nous la faune ichthyologique de ce système est tout autrement conditionnée qu'elle ne. l'est en Ecosse. En Russie, on ne trouve que des débris d’ichthyolites, tandis que le nord de la Grande-Bretagne les fournit en entier, et quelquefois dans un état parfait de conservation. Chez nous, on n'a pas pu, jusqu'a présent, découvrir un seul Pterychthis ou un seul Coccosteus entier, comme l'Ecosse nous en présente, mais en revanche, nos débris sont d’une so— lidité très remarquable, de manière qu'on peut les soumettre aisément à toutes sortes d'examens et d'expériences, tandis qu'au contraire, les ichthyolites britanniques sont souvent très friables. (On conçoit done qu'une réunion des échantillons russes et éccossais doit offrir à la science le grand avantage d'observations comparatives, et doit faciliter beaucoup l'étude de ces animaux si intéressants, puisque ce sont les plus anciens de tous les vertébrés. — Enfin le Gouvernement britannique nous a offert, avec sa libéralité accoutumée, un exemplaire complet du superbe Recueil de cartes géologiques de la Grande-Bretagne, ouvrage important et digne de servir de modèle aux autres états de l'Europe. Nous en sommes redevables à l'entremise obligeante du célèbre Géologue de Londres, M. De la Bêche. c) Chimie. M. Hess, chargé par le Gouvernement de régulariser les alcoolo- mètres qui sont en usage dans l'empire, s’est particulièrement occupé de. cette tâche. Les nombreuses conférences qu'il a eues tant avec les fer LUC OO PS EP APP + AT #1 — miers qu'avec les possesseurs de distilleries, l'ont éclairé sur leurs besoins mutuels. M. Hess a calculé, soit pour leurs transactions, soit pour leur usage de pratique, des tables dont l'emploi n’exige d'autre secours que celui du compteur ordinaire russe, pour faire tous les calculs qui se présentent fort souvent, non seulement dans les grands dépôts, mais aussi dans les endroits où s'exécute le mouillage et toutes les opérations de ce genre, comme la bonification etc. Des tables de cette nature, desti- nées à être mises fort souvent entre les mains de personnes subalter- nes et peu lettrées, ne doivent pas être volumineuses, aussi celles de M. Hess ne remplissent guère au-delà de cinq feuilles d'impression. — M. Fritzsche s'est occupé de recherches sur les métaux qui accom- pagnent le platine, et surtout sur l'alliage naturel de l’osmium avec l'iridium, substance dont l'analyse avait présenté, jusque là, beaucoup de difficultés, parce qu’elle résistait opiniâtrément aux influences les plus énergiques. Les matériaux, fort coûteux, de ces recherches ont été fournis à notre Chimiste, avec l'autorisation de M. le Ministre des finances, par le laboratoire de l'hôtel de la monnaie. Comme premier résultat, M. Fritzsche a décrit, dans une note, une nouvelle méthode avantageuse de résoudre l’osmium-iridium, méthode qui consiste dans _Femploi d’un mélange fondant de potasse caustique avec du chlorate potassique. Ce mélange agit rapidement sur l’alliage en question, en transformant en oxydes les métaux dont il se compose, sans donner * naissance aucunément aux vapeurs pernicieuses de l'acide osmique que, jusque là, on n’a pas su éviter, ce qui suflirait déjà pour garantir à la nouvelle méthode des avantages positifs sur les anciennes. — MM. Fritzsche et Henry Struve, troisième fils de notre Astronome, ont présenté à l’Académie un travail commun sur un nouvel acide dont la | Di composition offre un très grand intérêt, et qui se forme lorsqu'on fait agir sur l'acide osmique un excès de potasse caustique en présence de l’'ammoniaque. Dans cette action, l'ammoniaque et la moitié de l’acide osmique se décomposent mutuellement," et il en résulte un azoture d'os mium, qui en se combinant, a l'état de naissance, avec l’autre moitié de l'acide osmique, forme avec lui un acide copulé dont le sel potas- sique se dépose en cristaux jaunes. MM. Fritzsche et Struve donnent à cet acide le nom d’acide osmano-osmique, et le procilament comme le premier exemple bien constaté d’une nouvelle classe d'acides copulés, dans laquelle la copule est représentée par un azoture métallique, classe dont M.,Berzelius avait deviné l'existence, dans ses considérations sur les sels de l'acide fulminant. Cet azoture est la cause de ce que les sels du nouvel acide, dont plusieurs ont été obtenus à l'état crystallin, se décomposent à une température élevée avec explosion, et cette cir- constance rend plus que vraisemblable, que l'explosibilité des sels de l'acide fulminant, ou paracyanique, doit être causée par la présence d’un azoture métallique, et que ce dernier acide appartient à la classe des acides nitraniques. En fait de Chimie organique, M. Fritzsche a lu à l'Académie la première partie d'un mémoire étendu sur les semences de Peganum Harmala, et particulièrement sur la harmaline, base orga- nique découverte par M. Goebel, il y a quelques années, mais sur laquelle les données exactes nous manquent encore. Après avoir décrit une méthode très simple d'extraire la harmaline de la semence, notre chimiste prouve, par de nombreuses analyses, que la formule adoptée pour cet alcaloïde doit être remplacée par une autre, dérivée de ces analyses. Il décrit ensuite les sels que la harmaline forme avec plu sieurs acides, et annonce que le bichromate de la harmaline donne, à te ét TS = une température de 130° ou à peu près, naissance à la formation d’un nouvel alcaloïde, reconnu aussi comme préformé dans la semence, et auquel M. Fritzsche donne le nom de harmine. En traitant la har-: maline par des moyens oxydants, on en obtient, en outre, plusieurs nouvelles bases organiques qui, ainsi que la harmine, formeront le sujet d'un second article. M. Fritzsche se propose d'y joindre aussi des recherches sur la couleur rougé tirée de ces semences, et dont on a proposé l'emploi technique. — M. Nordenskjôld, membre correspon- dant, nous a adressé une description du diphanite, nouvelle espèce minérale qui se rencontre dans le gite des émeraudes près de Cathe- rinebourg, dans l'Oural, — et M. Hermann, de Moscou, l'analyse chimique de quelques nouvelles substances minérales, provenant égale- ment de l’Oural, ainsi que des recherches sur lilménium, nouveau métal, l'yttéro-ilménite et le colombite du lac d'Ilmen. Enfin, M. Claus, de Kazan, a examiné, dans une note, les rapports chimiques d’un autre métal, nouvellement découvert, le’ruthénium, comparativement à ceux de l'iridium. d) Sciences naturelles. M. Meyer nous a livré une monographie des roses à odeur de canelle, où il traite particulièrement les espèces qui croissent spontané ment en Russie, et où il s'applique à réunir de nouveau quelques formes que les botanistes de nos jours ont séparées à tort, et à établir des principes de classification, plus rigoureux, pour cette division des rosa- cées. — M. Brandt, dans plusieurs mémoires, relatifs à la rhytine de Steller, nous a fait voir, entre autres, que l'extinction de ce cétacé remarquable paraît avoir entraîné aussi la destruction d’une espèce par- ticulière d'animal parasite, de la classe des crustacés, qui se nourrissait Fecueil des actes etc, 1846. 5 ze 2 aux dépens de sa substance et constituait, peut-être, même un genre à part, ainsi que d’une espèce inconnue de ver intestinal de la rhytine. -M. Brandt a été conduit à ces recherches par l'examen d'un second crâne, tout complet, de la rhytine, accompagné d’une vertèbre cervicale et de deux fragments de côtes et du sternum. Cette pièce curieuse et unique que nous devons au zèle persévérant de notre voyageur Voz- nessensky, a fourni à M. Brandt de nouveaux rapports d’affinité entre la rhytine et les manatis, et l’a conduit à des recherches générales sur la destruction d’autres espèces d'animaux encore, dont l'existence est historiquement constatée. — A l'invitation de M. de Humboldt, notre Zoologue à rendu compte à cet illustre savant, dans une lettre, de ses observations microscopiques sur les restes d'aliments, trouvés par lui dans le creux des dents du rhinocéros antédiluvien dont notre Musée possède un crâne complet, recouvert encore de la peau. D'après ces recherches, il paraît que cette espèce s’est nourrie des feuilles et des fruits des conifères, et qu'il n’y a, par conséquent, pas lieu de supposer que ces grandes espèces fossiles, que recèle le sol, dans les régions arctiques de l’ancien continént, aient jamais vécu dans un climat tropi- - | cal. Le poil touffu dont elles étaient recouvertes, et les exemples de mammoutbs, trouvés debout, font plutôt croire que ces espèces ont .effec- tivement vécu là où l'on trouve aujourd’hui leurs restes, et que toutes ces hypothèses géologiques, relatives soit à des changements brusques de température dans les régions habitées jadis par ces animaux, soit à des inondations qui en auraient transporté les restes loin de leur patrie primitive, que ces hypothèses, dis-je, ne sont plus admissibles qu'avec une extrême réserve. Ces communications de M: Brandt, mises sous les yeux de l'Académie de Berlin, ont attiré à un haut degré l'attention PET NT D des savants de l'Allemagne. En outre, M. Brandt a donné ses soins à la partie zoologique de la succession de feu Lehmann, et particu- lièrement aux rongeurs de l'Asie centrale. Par ce travail, l’histoire naturelle des spermophiles, des gerboises et de gerbilles. de Russie se trouve considérablement complétée et éclaircie, moins par l'établissement de formes nouvelles, que par des caractéristiques plus exactes des espèces existantes. Un nouveau palmipède, de la famille des canards, provenant de nos colonies d'Amérique, a fourni à notre collègue l'oc- . Casion de soumettre à une nouvelle révision la classification et les ca- ractères des genres et sous-genres de cette famille. La nouvelle espèce de lampronette (Fuligula) établie par M. Brandt, sera dédiée, ainsi que le mémoire dont elle forme l’objet principal, au respectable vétéran des * zoologistes de Russie, M. Fischer de Waldheim, qui, sous peu, doit célébrer le 50ème anniversaire de son doctorat. — Enfin, en sa qualité de directeur du musée zoologique, notre laborieux collègue a consacré une partie notable de l'été dernier à dresser le catalogue des nombreux objets de zoologie et de zootomie, non encore préparés et accumulés dans nos magazins. — M. Baer, dont nous avons cité, dans notre dernier compte-rendu, les intéressantes observations, relatives à l’évolu- tion des animaux, est retourné, en mai 1846, sur les bords de la Méditerrannée, à l'effet d'y continuer ses recherches sur les oursins de mer et les ascidies, comme offrant, dans leurs oeufs, une pellucidité suflisante, pour voir, à travers l'enveloppe extérieure, le travail de l'évolution dans ses différentes phases après la fécondation. M. Baer nous écrit qu'il s’est convaincu de nouveau, que le noyau de l’oeuf, le point germinatif (Keimfleck) de M. Wagner, est le foyer où, après la fécondation, s’opèrent toutes les formations subséquentes. Ces phases de 5* RE l'évolution ont été observées par lui non seulement dans les ursins de mer, mais encore dans un animal d'une organisation toute différente, le Cerebratulus marginatus. Notre physiologiste se croit donc autorisé de considérer ses résultats comme absolument généraux. D'un autre côté, il a vu des oeufs où le noyau, quelque temps avant la fécondation, devenait invisible, sans qu'il ait réussi de découvrir la manière dont se fait cette disparition. Comme dans la plupart de ces oeufs, peut-être dans .tous, des changements particuliers s'opèrent dans le moyeu, change- ‘ ments qui paraissent avoir quelque rapport avec la disparition du noyau, M. Baer croit qu'ici, le noyau, avant la fécondation, subit, quoique d'une manière différente, à peu près une semblable métamorphose que dans les oursins de mer. Des observations ultérieures conduiront peut- être à découvrir, en quoi consiste cette différence. — En outre, notre savant collègue a profité de l'occasion pour étudier, sous les rapports zoologique et zootomique, les ascidies tant simples que composées. — M. Hamel nous a lu la seconde partie de son mémoire sur l'histoire de l'extinction de deux espèces remarquables d'oiseaux: le Hormis et le Didus, ou Dodo. M. Weisse, l'infatigable observateur des infusoires, nous a communiqué, dans deux notes, un quatrième catalogue de ces animalcules microscopiques, propres aux eaux stagnantes des environs de St-Pétersbourg, et la description de cinq nouvelles espèces qu'il a eu l’occasion d'observer. — M. Middendorff, occupé de la publication de son voyage, a trouvé le temps cependant de livrer, pour notre recueil, et à titre de précurseur d'une Malacozoologie russe, un mémoire sur quelques nouvelles espèces de mollusques. M. Ménétriés enfin, .a décrit, dans une note, quelques formes particulières de papillons de Si- bérie, recueillies et offertes à l'Académie par le docteur Stubendorff. sé de e) Histoire. M. Oustrialov a sous la main, comme on sait, un travail de longue haleine, son histoire de Pierre-le-Grand; il n’a donc pas pu, comme de raison, contribuer beaucoup aux occupations journalières et courantes de la Classe dont il fait partie. Il a pris soin cependant de nous tenir au courant non seulement des progrès de son ouvrage, mais encore des sources qui continuent à lui affluer, particulièrement des archives secrètes d'état de Vienne. — M. Kunik a été détourné, pour . quelque temps, de ses propres travaux savants, par un devoir de piété; je veux dire par l’édition, dont il s'est chargé, des oeuvres posthumes de notre défunt collègue Krug. La publication des mémoires inédits de ce savant Historien avance rapidement, et sera suivie d'une nouvelle édition de son traité de numismatique russe et de sa Chronologie des historiens de Byzance, vu qu'on a trouvé, dans sa succession littéraire, de nombreux et d'importants suppléments à ces deux ouvrages. Néan- moins, M. Kunik, à côté de ces travaux, a trouvé le temps de mürir un projet qui a été accueilli avec des suffrages unanimes par la Classe. I s'agit de la publication d'un recueil de monuments historiques de l'ancienne littérature bulgare. Quiconque s’est appliqué à une étude approfondie du chroniqueur Nestor, a dù de plus en plus acquérir la conviction que, pour bien comprendre et apprécier ce père de l'histoire de Russie, sous les rapports philologique et historique, une connaissance intime de l'ancienne langue bulgare dans toute sa pureté, de sa littéra- ture et de ses rapports avec la littérature byzantine, forme la condition la plus indispensable. Dans son rapport fait à la Classe, M. Kunik considère d'abord le rôle important que joue cette langue dans l’histoire . des langues slaves en général; il représente ensuite l’ancienne langue É Te bulgare comme source historique de l'archéologie slavonne dans ses diverses directions; il examine enfin l'influence que l’ancienne littérature bulgare doit avoir eue sur la marche de la civilisation byzantine en Russie et sur les progrès de Tlhistoriographie russe enñ particulier. M. Kunik croit devoir appuyer sur la distinction qu'il établit entre Ja langue ancienne-bulqare et V'ecclésiastique-slavon, et il en expose les raisons dans un mémoire sur la patrie primitive de cette dernière langue et de sa littérature, jusqu'à l’époque de Preiss, malheureusement trop tôt enlevé à la science. (C’est donc dans ce sens là, c’est-à-dire, en se bornant d'abord aux textes écrits en pur ancien bulgare et qui offrent un intérêt plus ou moins historique, et ‘en s’aidant des conseils de per- sonnes instruites, que M. Kunik propose à la Classe de prendre sous son patronage la publication successive d’un semblable recueil, et d’en autoriser l'ouverture par la traduction bulgare de la chronique de Ma- nassé. Pour se mettre en possession des textes originaux les. plus importants, ou du moins de copies immédiates, soigneusement collation— nées, notre historien a noué des liaisons avec quelques Bulgares instruits qui, appréciant toute l'importance de: l'entreprise, l'ont assuré de leur coopération la plus active. Il nous est agréable de pouvoir ajouter que le plus savant des représentants actuels du Slavisme, le célèbre Schaf- farik, a hautement applaudi à ce projet. — En outre; M. Kunik nous a lu une note sur l’expédition des Russes normands, en 944, dans les pays du littoral de la Mer Caspienne, d’après le poète persan Nizämi et les historiens arabes Ibn-oul-Azir et Aïny. — M. Pogodine, de la Classe russe, a livré à notre Bulletin quelques aphorismes relatifs à l’histoire de Russie, comparée à celle de l'Europe occidentale, sous le point de vue de leur origine respective. M. Brosset nous a donné = 39 — une révision de sa traduction des annales géorgiennes, depuis l’année 1027 jusqu’à l’année 1469, époque de la division définitive de la Géorgie en trois royaumes; cet ouvrage, enrichi de notes et d'additions de notre Orientaliste doit, sous peu, être livré à l'impression. Le même Acadé- micien a lu, en outre, une notice historique sur les trois dernières an- nées du règne de Wakhtang VI, dans le Karthli, d’après des documents authentiques, ainsi que deux articles d'une Revue de numismatique géorgienne, à laquelle lui a donné lieu l'ouvrage du Prince Barataïev. Aussi ces articles ont-ils été publiés dans le recueil des rapports sur la 15ème distribution des prix Démidov, à la suite de l'analyse dudit ouvrage, fournie également par M. Brosset. En fait de numismatique orientale, comme il ne se passe pas d'année, sans que le médailler de notre Musée asiatique ne fasse des acquisitions plus ou moins considé- rables, le zèle de nos Orientalistes ne laisse échapper aucune de ces occasions, pour revendiquer immédiatement, au profit de la science, la part qui lui en est due. C’est ainsi que chaque pièce remarquable ou inédite est sur le champ signalée à l'attention des savants dans des rapports préalables. Nous en comptons quatre en 1846, dont deux de M. Frähn, et deux de M. Dorn. Ge dernier Académicien a, en outre, fait le commencement d’une révision plus détaillée des trésors iumismatiques parses du Musée confié à ses soins, et a décrit, dans un premier mémoire, les monnaies Sasanides des règnes d’Ardschir E jus- qu'à Kouvad. Il a, de plus, fourni l'analyse des manuscrits orientaux, les plus importants de la collection dont l’Académie est redevable à M. le Ministre des finances, ét dont nous avons mentionné, avec reconnaissance, la donation dans notre dernier compte rendu. — Une notice intéressante sur l'introduction et les progrès de là lithographie à NE Tauris, nous à été adressée par M. Tchernaïev et sera publiée dans notre Bulletin. MM. Schmidt et Bôhtlingk se sont partagés dans le travail de la confection d’un catalogue des manuscrits et des xylographies tibétaines du Musée asiatique, et le dernier a livré, à lui seul, un travail analogue pour les ouvrages manuscrits et xylographiés du même Musée et relatifs aux Indes. Ce dernier catalogue a pu entrer encore dans l'ouvrage que M. Dorn a consacré au Musée asiatique. — Tout en surveillant l’impression de la grammaire sanscrite de Vopadéva, com- mencée en 1845, M. Bôhtlingk soigne, depuis le commencement de l'année dernière, une nouvelle édition du dictionnaire des synonymes sanscrits d’Hématchandra, auteur qui vivait vers le 13ème siècle et ap- partenait à la secte des Djaïnas. Son lexique est d’une haute importance pour les sanscritistes, d’abord par sa richesse, et ensuite par l'image claire qu'il donne de la doctrine religieuse et philosophique des Djaïnas. Publié, en 1808, à Calcutta, cette édition, d’ailleurs remplie de fautes, est épuisée depuis longtemps. M. Rieu, de Genève, en a collationné plusieurs textes de Londres et d'Oxford, et a copié, en outre, un com- mentaire provenant de la main même de l’auteur. Avec cet appareil, MM. Bôhtlingk et Rieu ont entrepris en commun le travail que notre collègue seul vient de terminer. Le premier volume, renfermant le texte original, la traduction et des extraits du Scholiaste, paraîtra sous peu. Le second volume contiendra les mots du dictionnaire, ran- : vés par ordre alphabétique et accompagnés des explications. Nous savons d’ailleurs que ces occupations de M. Bôhtlingk ne sont que les préliminaires de deux grands ouvrages qu'il prépare depuis longtemps, savoir d'un système grammatical complet et d’un dictionnaire de la langue sacrée des Indous. — Enfin, M. Schiefner, maître supérieur au "D premier Gymnase de St-Pétersbourg, nous a adressé, par l'intermédiaire de M. Bôhtlingk, quelques remarques relatives au texte Poley du Devimähätmia, eu égard particulièrement à deux textes manuscrits de cet ouvrage que possède notre Musée asiatique, et M. Sommer, jeune Sinologue de Kazan, un mémoire sur les principes de la philosophie chinoise moderne, mémoire qui a obtenu le suffrage du savant Sinologue de Berlin, M. Schott. h) Philologie comparative. Paléographie. M. Graefe nous a fait la lecture de quelques chapitres d’une gram- maire comparative des langues indo-européennes, et M. Muralt le jeune a décrit, dans une note, deux monuments paléographiques curieux, savoir les fragments d'un manuscrit de Chrysostome, du 10ème ou 11ème siècle, et une homélie du 4ème siècle, écrite sur un fragment de papyrus. ë) Sciences politiques. Biographie. Les rapports ethnographiques des diverses populations non-russes, qui couvrent le vaste sol de la Russie, ont particulièrement occupé M. Kôüppen, en 1846. Des données abondantes, fournies à l'Acadé- mie, sur sa réquisition, soit par l’obligeance des gouverneurs civils des provinces, soit par les autorités civiles et ecclésiastiques du grand-duché de Finlande, soit enfin par les curés des villages finnois du gouverne- ment de St-Pétersbourg, en partie aussi les résultats des propres ob- servations de M. Kôüppen, lui ont fourni d’amples matériaux pour la confection de trois cartes ethnographiques; la première, embrassant une grande partie de la Russie européenne, la seconde, consacrée spéciale- ment aux rapports ethnographiques de la Finlande, la troisième enfin, se rattachant à l'excellent mémoire de M. Sjügren sur la population | Recueil der actes ste. 1846, 6 = 0. = finnoise du gouvernement de St-Pétersbourg, et le complétant par des données statistiques récentes et authentiques au possible. Dans ces cartes, les espaces habités par des populations non-russes, sont exacte— ment circonscrits et les diverses nationalités marquées par des teintes de couleurs différentes. Le texte explicatif, renfermant aussi les relevés statistiques, est fourni par M. Kôppen. La nouvelle Société russe de Géographie s’est libéralement chargée des frais de publication de la première de ces trois cartes; les deux autres, ainsi que les mémoires qui s'y rapportent, paraîtront dans les recueils de l'Académie. — Nous avons parlé des propres observations de M. Kôppen: on sait qu'en suite de ses fréquents voyages, il connaît le pays par l'inspection ocu- laire aussi bien, que par l'étude. L'été dernier encore, il a visité les gouvernements de Kazan, de Viatka et de Vologda. : Un aperçu des observations recueillies dans ce voyage sera déposé, dans le recueil de MM. Baer et Helmersen. La correspondance de notre Statisticien avec les provinces baltiques nous a procuré deux notices, l’une sur les Estons, l’autre sur les Lives de la côte septentrionale de la Courlande'); elles sont insérées, toutes les deux, dans notre Bulletin. — Quant aux Lives, ces pauvres restes d’un peuple qui est à la veille de s’éteindre, et qui cependant forme la souche primitive des habitants de la Livonie, — la Société géographique s'est acquis un véritable mérite en faisant rechercher ces restes, parmi la population actuelle, par un savant habile, à l'effet, au moins, de prendre acte de leur existence, avant qu'il n'en soit trop tard, d'étudier, sur les lieux, leurs antiques moeurs et coutu- mes, conservées peut-être encore dans d'obscures traditions, et de re- cueillir soigneusement les débris épars de leur langue qui se. meurt avec. *) par le pasteur Hillner. CE I SE st. Ci RC ad de CS eux. Cette mission honorable a été confiée à notre docte collègue, M. Sjôgren, et personne, à coup sùr, n'y eût été plus apte que lui. M. Sjôgren y a employé l'été entier de 1846, et nous pouvons nous attendre à des renseignements curieux, lorsque le rapport qu'il doit faire à la Société, sera connu. M. Castrén continue avec ardeur ses re- cherches d’ethnographie et de linguistique parmi les peuples tchoudes, à demi sauvages du nord de la Sibérie, et il a soin de nous en rendre compte dans des rapports fréquents et circonstanciés. Or, ces sortes d'investigations, par leur nature même, ont un intérêt trop spécial, pour qu'elles puissent prêter sujet à des aperçus annuels; nous préférons donc attendre l'achèvement de cette expédition, pour réunir alors, dans un seul tableau, tous les résultats qu’elle aura rapportés à la science. — Un savant allemand, M. Alexandre Wald, attaché en qualité d'insti- tuteur à la maison du Prince Viazemskyÿ, dans une terre du gou- vernement de Penza, a profité de ce séjour, pour étudier, sous le rapport grammatical et lexicographique, le dialecte Erza dela langue des Mord- vines. Après avoir mis de l'ordre dans ses nombreuses observations philologiques, et y avoir joint une esquisse ethnographique de cette tribu tchoude, éclaircie par quelques dessins bien exécutés, il a adressé, son travail à l'Académie, avec prière, si elle le juge favorablement, de le faire fructifier par les moyens qui sont à sa disposition. M. Sjôgren va, sous peu, nous en rendre compte en détail. — Un article biogra- phique enfin, qui a pour auteur un haut fonctionnaire d'état, homme d'esprit et de goût, trace, d'après des sources authentiques, la vie lit- téraire et publique du Baron Jean Albert Korff, président de notre Académie sous l’Impératrice Anne, de 1734 à 1740. Nous regrettons infiniment de ne pas pouvoir donner lecture de cette intéressante pièce, 6* SEX ee dans cette séance même; mais nous sommes autorisés à en prendre date d'aujourd'hui et à l'offrir au public dans le Recueil qui sera publié à la suite de cette séance annuelle”). s Résumons: La Classe physico-mathématique et celle d'histoire et de philologie ont tenu, chacune, vingt et une séances. Le nombre des ar- ticles traités dans la première a été de 334, dans la seconde de 243. De ces 571 articles, 76 se rapportent à des lectures d'ouvrages de science ou de mémoires destinés à la publication, et dans ce nombre, il y a 4 ouvrages étendus, 33 mémoires, 31 notes, 5 cartes et 3 cata- logues. La Section physico-mathématique y est représentée par 35 articles, celle de biologie, par 12, et la Classe d’histoire et de philolo- gie a fourni le reste, savoir 29 pièces. Vingt-six Académiciens ont livré 54 articles, y compris les quatre ouvrages détachés; 3 dissertations ont été présentées à l’Académie par autant d'employés, attachés à son ser- vice, sans être membres; 5 autres pièces, par trois de ses membres externes, honoraires ou correspondants; enfin 16 articles ont pour au- teurs 15 savants qui ne tiennent par aucune espèce de lien à l'Académie. _ 3. Expéditions scientifiques. Quant aux voyages faits, en 1846, par des Académiciens, nous avons déja mentioné, dans le compte rendu même que vous venez d'entendre, la mission de M. Baer vers les bords de la Méditerrannée, et celle de M. Sjôgren en Livonie et en Courlande. Nous avons dit également ce qui nous paraissait convenable de l'expédition ethnographique de M. Castrén et du voyage de M. Kôppen. En sorte qu'il ne nous reste plus, pour terminer, qu’à ajouter peu de mots. *) Voir ci-après. RS ‘here a) Expédition de Sibérie. Le voyage de M. Middendorff, qui, deux années de suite, nous a fourni des sujets si intéressants pour nos comptes rendus, se prépare à - présent à la publication. Outre le voyageur lui-même, qui s’est réservé le récit historique et une partie de la zoologie, MM. Meyer, Traut- vetter, Helmersen, le Comte Keyserling et quelques autres savants se sont partagés le reste des matériaux, et l'impression du texte pourra commencer sous peu. Quant à l'Atlas, qui doit accompagner ce voyage -et dont l'exécution eût été trop coûteuse pour les moyens de l’Acadé- mie, nous avons dù recourir à la munificence impériale qui n’a encore manqué à aucune’ entreprise utile. Sa Majesté l'Empereur a daigné assigner à cet effet la somme de 10,300 roubles argent. b) Expédition de Voznessensky. La mission scientifique de notre infatigable voyageur Voznessensky a été prolongée jusqu'à la fin de l’année courante. Après avoir exploité, pendant sept ans, avec une ardeur et un succès également admirables, la Faune de la côte Nord-Ouest de l'Amérique, celle de la mer qui baigne les côtes des deux grands continents et de ses nombreux archi- pels, Voznessensky est arrivé, en juillet 1846, à Aïan, où il a trouvé un accueil bienveillant à la nouvelle factorerie que vient d'y établir la Compagnie russe-américaine. Il y a profité, avec l'autorisation de l’Aca- démie d’une occasion qui s’est offerte à Jui pour visiter la presqu'île du Kamtchatka, but, comme on sait, de deux célèbres expéditions du siècle dernier, mais dont l'intérieur, sous le rapport de ses productions natu- relles, laisse encore beaucoup à glaner. Le port de Pétropavlovsk avec ses environs aura. occupé notre voyageur pendant le reste de l'été der- nier; il emploiera celui de cette année à des excursions dans l’intérieur EN |: : du pays, et nous rapportera, sans aucun doute, de nombreux échantil— lons et des suites complètes au possible, des productions de la nature organique de ces lieux. : c) Expéditions chronométriques. , Une expédition enfin, à laquelle l’Académie n'a eu qu'une part fort indirecte, est celle que M. le Quartier-maître général de Berg a fait exécuter par ordre suprême, dans les années 1845 et 1846, à l'effet de fournir le contrôle indispensable aux, grandes opérations géodésiques de l'Empire. Les deux expéditions chronométriques de 1843 et 1844, qui ont irrévocablement fixé la position de l'Observatoire central par rapport à Altona et à Greenwich, ont fourni une base solide à ces nouvelles expéditions, et ont naturellement fait naître, au Chef éclairé de l'Etat- major général, le désir de voir celles-ci conduites dans le même esprit qui a présidé aux deux autres. M. Struve s'est donc chargé avec plaisir de la direction générale de ces opérations et en a confié l’exé- cution immédiate à M. son fils. Après la jonction, en 1845, de Mos- cou et de Varsovie, ainsi que de deux points intermédiaires, avec Poulkova, on a étendu le réseau, en 1846, jusqu'à Odessa, et on a déterminé la position exacte, en latitude et en longitude, de dix-neuf points, distribués sur toute l'étendue de la Russie européenne. Grâce aux excellents moyens dont dispose notre Observatoire central, on peut dire que la longitude de chacun de ces points est incomparablement plus exacte que n’a été, il y a cinq ans, la longitude d'aucun des observa- toires de Russie, sans en excepter celui de Dorpat avec ses trente an— nées d'observations astronomiques. Et cette exactitude, — quoi qu'on en dise, — est cependant le dernier but auquel doivent tendre les efforts de la science, exacte par excellence. — oo S— MEMBRES HONORAIRES ET CORRESPONDANTS proclamés dans cette séance. ——20— MEMBRE HONORAIRE ÉTRANGER: Don Joseph Céva Grimaldi, Marquis de Pietra Catella, Pré- sident du Conseil des Ministres de S. M. le Roi des deux Siciles. MEMBRES CORRESPONDANTS: Classe physico-mathématique. Section de Biologie: MM. Milne Edwards, a Paris; Pirogov, à | St-Pétersbourg; Bischoff, à Giessen. Classe d'histoire et de philologie. Section d'histoire el des sciences politiques : MM. le Pc Obolensky, à Moscou; Schubert, à Kônigsberg. Section de philologie classique: M. Lachmann, à Berlin. 5 88 tie EN NET UE sd au Lu Le MAR T TEL LS D dy ME LL per 7 A | re CT reuenie 1846 roza oHo couio 3a 10478 06paTuTs BHuMaie n° Ha AaïBHbIuyrIO CBOIO abareabxocts. [lo 17 [losoxenia, 85 Kpyrp 3aHaTiñ ero BXOAUTE cusyuenie C1aBAHCKUXB Haphuiñ BB HXB COCTABÉ «H TPAMMATHUECKIXB SOPMAXB, OTHOCUTEIBHO KB A3BIRY PyccKoMy, «cocrassenie CpagauresbHaro OGmaro Caoronponssoaaro uxE «CaoBapa.» ATOTR npeaMeT» TpebyeTB yAaCTIA ANUA, CNEHIAIBHO KB RU ONE HeMy. npuroToguglarocs. Ao ronuumabi [lpenosasaress Mcropin n JAn- reparyppi CaaBaHCkuxR Haphuiñü mpn Caskrnerepôyprerkoms Yunsepeu- rerb Il M. Ilpeñca, uocrbaosasmeñ 85 Ma HbimbmHaro roga, Orabaenie Moro mMbTs ero BB BHAÿ A14 9Toù ban. Teneps Ha106H0 GIA0 u3OpaTs HOROC Jnile H AOCTABHTP ‘EMY CPeACTBA KB H3Y4EHIHO npeamerta. Orabienie 06paTnio BHnmaHie cBoe Ha Îlpenozagareas Pyc- CKarO 43bIKa AUA CTYACHTOBB-HHOPOAUEBS BB 34BIUHEME Vausepcurerh IL. A. Kysbma, KOTOphi BB TOKE BpeMA OBLIB H CTAPUUME Vun- resewr Pyceroï Caosecocru 88 naroïñ Cankrnerepôypreroïü lamnasin. On oGyuascs 85 Yuansepcurerb C8. Baaaumipa — n 85 nocrbacrein BpeMeHH, HO OCO0eHROÏË CRIOHHOCTH KB HCTOPHUECKUMB M CAOBECHBIME HAYkaMB , HPOAOIKAIB SAHHMATECA UPEHMYINECTBEHHO CraBraCRAMn APeBHOCTAMU H HIOIOTIEIO. On$ Gps u36pan? 88 “ienbi-corpyaaurn Bucouañue yupexaemnoñ npu Kiescroms Boeuxoms, Bosbiacxoms um Hozomeroms Fenepars-l'y6epnaroph Bpemeaxoïñ KRomwnecin aux H3JaHiA APEBHUXE AKTOBD M HOCHHAHB AA 0003PÉHIA KA3eHHBIXE ap— xusoës Kiescxoï ryGepain. B% npooaxenie no$340Kk5 CsOUxE, OB5 COCTABIMIB COOpaHie HaPOABPIXE MÉCEHP H NpeAaHi, YTO H AOCTABHIO eMy en0C008 u3Y4NTR BB CoBepiuener8$ Yrpauacroe n Houseroe na phuis. C5 srmmn cpeacrsamm OH ÿ100H0 AOCTHPHYIB A0 TO3HAHI4 43bIKkOBB “eucraro n Cepôcxaro. Ilo u31B1eHH0My mu npezsapu- TeIbHOMY COrdaciO Ha nyremecrtaie 85 Crapaneria 3emm, Orabsenie COCTABHIO AA HerO HauepTaHie y4eHOÏ nOob3ArN. Faashas wbas nyremectsia [EL A. Kyabwa, orxocnreisao «5 Orabieniro Pyceraro asbixa m CiosecHOCTW, CoeTonTs 85 n3yaeniw #3bIKOBB n Hapbuiïñ Boarapo-Cepôcraro w laxo-“emeraro kopH#, 8» Onperbienin uxB cpoacrBa CB ILeprosno-Caasancknme n° Pyceruws — 53 — #bikowS. Îlyremuecrsenunry BMbHACTCH Bb OGASAHHOCTS HE TOIbKO YIeHBIMb O6pasOMB O3HAROMHTCA CB COCTABOMB, PPAMMATHAECRAMN SOPMaMIM M ynOTpeGIeRIEMb OSHAJCHHBIXB ABbIKOBB, HO M CB CAMOIO ucropiero CiaBAHCKIXE HAPOAOBS M UXB AATEPATYPOIO. CHepxB Toro BO3JATAeTCH Ha Hero OGAH3AHHOCTR HNOCbINATL HyOINUHLIA H JACTHBIA, Go:r$e N3BBCTHBIA, OMOMOTERN, ATOÔBI Y3HATE CaMBIé neTOouHUKN Cra— BHHCKOÏ YUCHOCTH, M HAaROHEMB OZHAROMATEA CB Touepramn Ciara CKEXB MAHYCKPHNTORB, UNCAHHBIXB BB Pa3HOC BPEMA M Ha PasHbIXE HapbuiAxXB, AlA CINNEHIA UXB CH APéBHUMn PyCCRHMN ManyCKkpunTamn M AA COCTABIeHIA BB NOCMbACTBIN BPEMeHN CPABHATEIPHOË HaAeOrpain CaasanckuxE Hapo1085. Asa nocbmienia, HYTEIIeCTREHHUKY O3HAMBBI CBAYIONNA CTPaHbi: Hapcrso [lomcekoe n lepnorcrso Tlosmancroe, JAysauia, Boremis cs Mopasiero, uacrs Beurpin, nacerennax Crasauamn, l'aamuia, abroroprie orpyru Borrapir, Cepôix, Caasouia, Kpaïñna, Uampis à no6epexse Aapia- Tuyeckaro MOp4 40 Parysb. Baxubinuis wbcra rakyoï 3emm, npez- MeTbI, 3aC1YKHBAIOIIE OCOGEHHOE BHAMAHIE; ANUA, H3BBCTHBIA YACHOCTIFO, HAN NO APYFHMb COOOPAREHIAMB OTHOCHTEIBHO KB CHABAHCKOÏË HIO— JOriN; CAMBIE CNOCOOBI, KOTOPHIMN Ha100HO NOIBSOBATEC# AA AOCTH— KEHIA WbIN NYTEHIECTBIA — BCE CB NOAPOOHOCTIO O03HAH6HO BB HaUEp— rain Ovxbienis. Ha nyremecrsennara uo3roxkeno cocraszenie Kara J0r0BB NO PasHBIMB OTPACIAMP CIABAHCKOÏ INTEPATYPHI — H, CBEPXB 06maro oTaera no oRonyanIr YIeHOÏ nOB3ARN, Ha KOTOPYIO Ha3HaUEHO ABa rOAà CB NOIOBMHON, OHMB OÔASAND KaKAbIE dTBIpE MÉCAHA 10— HOCUTE OTAbIeHIO O BCÉXE CRONXB AHATIAXT. Bcb npeanosoxenir Orxbienin no aromMy npeamery npeacrassenbi Gbin Ha ycmorphnie OGmaro co6pania AxaïeMin, KOTOPBIMB M 010— ARRET Er 6penbi. locnoanme Ipesznaenrs nù Muancrps, no ciyaan oTÔbiria coero n3B CTOMNNPI, MPeAOCTABHIB TOBApHIy CBOEMY, YNpaBAAB— iuemy Muancrepcrsomr Hapoasaro Ilpocrbuienia, xouatañcrsosats 0 Bsicogañmems Ero Vmnerarorcraro BEauuecrBA Ha npea- noioKkeHHoe nyrelecTBie COU3BOJeHIN, KOTOPOE H HOCIPAOBAIO BB OkTa6p$ npouaro ro4a, à BB CIbAYIOIIEMR MbCAUS na6panabiü Or xbJeHieMB yueHbli YÆe OTNPABHICA O0 CBOCMY HA3HAMCHIIO. , IL Ipeamecrsyiomie A8a roxa yôbamm OTabienie, Kakoe 6BICTpoe ABmKeHIe TJABHArO ASIA er0 CONPAKEHO CB YCYTYOIEHIEMB EKEHEAÉIE— HPIXB 3aCHbAaHI, H NOTOMY BB TeueHie 1846 roza oo coGnparocr ONATB 10 ABa pasa BB HeAbaro. Bcbxs 3acbaaniñ Gblio 74. Br Huxr TIPOYATAHO, HCNPABIeHO M OKOHHATEIBHO HPUHTOTOBIEHO KB IEJATAHIO 63 ancra, Krotoprie coaepxars BB Ce6b 30,107 caors. I raks, 85 npoaomkeHie HATH ASTB, O6paGoTano, gcero, Oorbe 100,000 cross, KOTOPBIA Harle4aTaHbi Ha 207 Ancraxs. OcoGennbixB BB, Tpe00BaB— IUUXB YUACTIA H HCIOMHEHIA CO CTOpOHBI OTAbieHIA, BB HBIHÉIIHEME roay 6bMO 170. Xora Kkpyrs zbñcrTsiñ ero 40 m3BbCTHArO BpeMEHM OCTACTCA OTpa— HUUCHHPIMD H HE AaTb BO3MOXKHOCTH COCTOATR BB HPaBHIbHbIXB CHOIU@HIAXB CB AMHAMH, JäCTHO O6pPaOOTBIBAIOIIAMM HBKOTOPPIA OTPa— CIN ANTEPATYPPl; MPH BCEMB TOMB Y4eHbIE, KaKB M lPEKAE, TPOAOI- KAIOTB O6palraTeCs BB OTxbieHie, GpeACTaBi4A TPYAbI CBOM H, TaKb CKA3ATH, COCAMHAACE CB HHMB BB CTPeMICHIN KB OA1HOù ubau. Marber— ul Cepôcriü nucareas Byks Creæanosnus Rapaaxnus 40cTa- | æ 00) em, upesz V. [peachaarezsersyiomaro, ain Orxbaenia Pycekaro A3bIKa m CAOBECHOCTH 3K3CMIMAPB HEAABHO H3AAHBBIXE UMB 3ambuanii o Cepôcrkoms npasonncanin # #35Rb B0061me. [poseccops Mockogckaro Yausepcurera C. Il. Ilesvipess npeacrasnrs Orabienito Ba Bb IlYCKa CONHHEHIA CBOTO, NedaTaeMa O0 HMB NO4E 3arJasiemB: «Mcropis Pyccxoñ Caosecnocru, npenmymecrsenno apesneñ.» Ha Tpyas ero Orxbienie He Mor10 He O6paTuTb BHMMAHIA, TPMHHMAA BB coo6paxe- Hie, 4TO OHB COCTABIHETBR KAKB ObI NPEABAPNTEIPHBIË ONBITHE KB TOMY, uTO NpeAICKNTB COBEPIUNTE OTAbIeHIO, H OCOÔEHHO HAXOIA BB er0 . AYXÉ M YACHBIXB H3CAPAOBAHIAXBE CAMOE BbpHOC, CaMOe npamoe Ha— npassenie re ucrumé. Taïñabii Copbraurs 0. IL AyGanosckiü, upess T. IpeachaareiscrByIOmMaAro, Hpenposoaurs BB OTxbienie CBOn «3ambTKu 3a rpasunero BB 1840 m 1843 roaaxs.» Tlpoæeccops Aeprrexaro Yamsepcurera M. IL. Pos6eprs npeacrasnas Orxbaeni cpoï nepe- BOAB AByXB Couuxeuiñ L. Ilpezuaenta AKkazeMin, no48 naspaniems: «Pump» n «Bemenis.» Msr Bapmasckaro VueGnaro Oxpyra yanreas Mokyuriñ , 3sanumaromiica 9Tumoaornaecrumn n3cr$aosaniamn Casa ckarO A43BIKa, BHeCR BB Orxbienie cBon «uaiooruuecria 3aMbTKU 0 CHPOH3BOACTBÉ HÉKOTOPEIXB TPAMMATHAECKUXB EOPMB H OKOHAAHI BB «CraBaHckoME A3bIKb.» XOTA 970 neGoïmoï OnbITB, HO Orabienie NOOPHAO erO OAOOPATEIPHBIMB OT3BIBOMB, HAXOJA BB HEMB OCHOBA— . TeABHOCTE H TPYAB nosesHbiñ. Takb, Ha TpHMbPH, COuNBUTEI pasab— JUXB BCb TAATOIBI TO HEOKOHHATEIBHOMY HäKIOHCHIO Ha TPH BHAa, TIPHHABB KOPEHHBIMB TPH3HAKOMB HPOCTATO BHAA HOCIAHI CIOTE MU (au-ru), mMHorokparaaro—npucoeammenie KB HeMy GYRBBI & CB KAKAMB HAOYAb TpHAbIXAHIEMB (AN-BATH), à OAHORPATHATO — OYKBY ÿ TOKE Ch > npuapixaniems (1ÿ-uyru). Crarcriü Cosbraurs M. A. KoprkynoB®% — 56 — sbiôpars us «lomaro co6pania saronops Pocciïñcxoë Uunepin» # apyrnxz KHnrB OR010 350 COR, HE BOEAUUXS BF NpexHie CI0Bapn, noACHUIB 3HayeHie MHOTEXB U3B HUXB NPUMbPAMN, OTTYAà KE 3amM-— CTBOBAHHBIMH, M lepezars Ha yCMoTphHie Orabaenia, RoTOpoe onpe- xbAn10 10 BO3MOKHOCTH HHBIMH TellePb #Æe BOCHOIb3OBATHCA, à APYTHMH BB AONOJHEHIN KB CAOBAPIO, HEOOXOANMOMY BO BCAKOMB CIYIAb, H © JeMB OHO YKE 3a01aT0BPEMEHHO 3a00TATCA. ELLE. RS uncay pasinIBIXB MÉPB, NOCTOAHHO H3BICRUBACMPIXE Orabie- HieMB AJ AOCTaBIeHIA CO BpeMEHEMB CIOBAPIO BO3MOKHOÏ NOIHOTBI, Ha100H0 OTHCTH ILE MPICIB O COOpaHIN OOJACTHBIXB CAOBB, HEOOXO- AUMBIXB AUA MHOKECTBA HPEAMETOBB MÉCTHOCTH, à JACTO M AIA OOTHXE nouariä. B5 npomeamems ro4y onpexbieno OBI10 HPHCTYNUTE KB ncnoIHeHIO 9TOË MbiCan. OTtxbienie OGPATHIOCE AA CETO KB HOCPEZ- unuecrBy Auperroposs 8cbxE lumnasiñ. Raxabi n35 HuxR n354B8n4% COTOBHOCTB COAbÜCTBOBATR HPEANPIATIO OOINENOIC3HOMY H COTIACHOMY ce» x» C1yx6010. B5 Hbinbinnems roay Ovxbiemie YBHAbIO ÿke OT yacTH MH Camoe cosepruemie zbaa. MuacnerTrops KaseHBbixe Vanne Ozeccrkaro VueGmaro Oxpyra AainroBB 410CTaBn1B COGpañHpIA MS OÔIACTHBIA C1OBà Hosopocciäïckaro Kpas. Iloxo6mo emy roxe cawoe cabaain Auperrophi Vumnasiü: [lepmeroü l'pannucriü, epanroscroü Hesbpog®, Apxaresseroñ Huxoascriñ, Tseperoñ Koumnus, Kauyxcroï AMnoscriü, Taspauecroï Camoïñaors, Exarepunocxaseroü Fpaxoss, ToGozcroï Kauypuu®, Ilerosckoï CKpsiaïioss, Hp- kyreKoü Aunnaen% n Vucnertops Bosorozeroë lumnasin opryna- s sw EE à ro88. Csepxs Toro, Kanuraur-Jeïresaurs 3ezenbiñ rmpeacrasaas OGAACTHEIA CIOBA M O0BACHeHIE HXB, COGpaHBBIA Ha MbcrB Kanura- HOMB Haas Apxasressckums [loprows Kanmranow» Î-ro panra Ky3manmeBbiM#. He meme no4esnoe co6panie C10B5, MaiOYTOTPeONTEMBHIXR , HAU OTHOCAIHXCA Kb HOBBIMB NOHATIAMP, HMH BbIPAKACMBIMB, HU KOTOPbIA nOTOMY He BOUM BB npexHie Caosapu, Orabaenie npioôphio 078 Arazemnka Il. H. KRennena, 8» reuenie mbckoaskuxR JTR yacrno 3AHHMABIUATOCA JTUMB TPYAOMB, H OTB HaCIPAHNKOBBE OKOËHATO EHIO— sora [lumresnua. O6pasosass u3B Cpearr Csoeñ oco6y10 Kommucciro, Orabaenie mpuseso yxe BB n3BbCTHOCT, YÉMB H3B NePBaro COGpaHia MOKeTB BOCNOIBSOBATRCA AA HbIHBIUHATO CA10BapA CBOCTO, HAN 444 * AONOAH6HIA KB Hemy. ocib [nmresnua ocraïocs HbcKo1bKO pyKro- nuceñ, RB KOTOPHIXB COACPKATCA TO N3CIPAOBAHIA Pa3HBIXP NPeAMC- TOBB, BXOJAUIMXB BB COCTABB CiaBAHCKOË Pu10410rin. _ OreuecTseHHb1A ApeBHOCTH, 110 UXB HENOCPEACTBREHHOMY OTHOLLIEHIHO KB AEKCHKOTPAPHAECKHMB TPYAAMB, AA OTASieHiA GBLIN H OCTAIOTCA oaAHoI0 u35 BakHbüIuuxB OTpacseñ usydenia. Ha stToms nonpamté y mac ele Mao OB1O abateleñ. Jo n34anif naMATHnkoRR CrTapanoï Hatueñ nucoMeaHocrTu Apxeorpa#naecror0 Rommnceciero Hezocragaro ca— MbIXB HOCOOÏH KB YCHbXAMB BB 9TOMP 416. BE uncrb xbücrenres- “ubixe duienors Orxbienis, KB CUACTIHO, HAXOANTC4 JHUE, NOCBATHBIUEE ce6x cneniaasHo -n3crb10BaHiaMs OreuecrseHHbixR Apesnocreü. Araze- murs À. M. BepeaxukoB® CBONMN TpyAaMa COCOOCTBYeTE 00B4CHE— “mio TARUXB CI0BB, KOTOPHIA, IPHHAAICKA CTapnasoMy. Pyceromy ABBIKY, AOCTABJAIOTB CPEACTBO BHOCHTE CBbTRE Jake BR OreuecrsenHyr0 Meropiro. Mro6bi 4aTs npnôausnreisnoe noHaTie © BaKHOCTH H 3aHn— 8 nr 08 Mareasnoctu absa, Orxbienie npeactaBiaeTs 31bCb n3BA1CHeHie OAHOrO caopa: « Veunaanuya», waaue yOoriñ 40m, boxiï 10MB, Goxe1omka, ckyaeabamna. «By ApeBHOCTH, BB MOHACTEIPAXB, Y TOPOAOBE H Cexe- Hi, DIMPOKAA H rAyOOKAA AMa, BB KOTOPYIO CTABHIR TPOÔBI CE MEPT— BBIMN THJAMN BB HÉCKOIBKO PAAOBB, M 3aCHINAIH SEMI OAHAKABI BE rOAB, à HHAB NO HANOJIHEHIN AMBI TPOOAMH; BB NOCIbAHEMB CIÿ4AaË TÉJA CTABHANCE BB AMy yKe OTMbTB14. B5 ycbimaïbaunaxs norpe6a- ancb MepTBbIe, HaïAeHHBIe Ha AOPOTAXB, CTPAHHMKA, HUE, M BOOÔmE He npnHaAexaBInie KB UEPROBHBIMB NPHXOIAME, M ÿ KOTO HEMbME 6BIIO 3amMaTaTL 3a MBCTO Ha K/aA6HmTS u 3a norpedenie. Br mona- CTHIPAXS YCHINAMBHENPI SAMbHAIT, KAKETCA, OÔBIKHOBEHHBIA KIA A0IMA. Bs Ycrass Hosropoacxaro Coæiïäcraro Co6opa nomwbmens cr$ayromii unxB OrTnbBania YCOMMUXE BB YOoromMB 10Mb, KROTOPIË OBLIE 8a,rO— poaows npu PoxaecrBeHCKkOMB MOHACTBIPS, OGpaluleHHOMB NpH y4pe- KAHIH INTATOBB BE TpAxXOACKyIO ILepross. r «Bsmnexa u35 pykonucHaro Ycrasa Hosropoacxaro Coæiäcraro Co6opa:» | «B» cpeay 7-4 exbam no Ilacxk nocpuaers Bbcrs Karouaps K3 Mrymeny u3B cepeanuxe MonacTsipeñ Sxare Ha norpeerie r5 Boxiawr aomams. B5 cpe1y K5 4eTBepTKy BE MOHaCTHIpS ‘y Poxaecrsa Xpnerosa noIOTB NOHAXHAY NO YMEPIIUXB, H Bb UETBEPTB CIYKATB OObAREO; H aaers Boxeaomekoùü [lparamuxs Vrymeuy 3a nonaxnay u 3a c1ÿyx0ÿ rpasay Mocxoscryio Ha Beck co6op3. B% uerseprs Beuepz GxaroBbCr KB BeJepHn 3a 9-75 uacoss Houu: [lpibsxaers Mrymens cz cronmy AisrxonomB BB CoebäickyIO BeYePHIO BB: CO00PB, H OJATOCIOBIACTCA Y Csarureaa norpe6ars 88 boxieMs 10My ÿMepluux5, 4 C5 HAME Oxaro— caosamioTca Crapoctsi nonosckie x Aiaronm aecarckie. M no G6xaro- — 59 — ciosemin crbsxaers Urymenx m c5 names Crapocrst n Aisxonn K% Boxiro 1omy. D npibxasr Haynnarors norpe6enie n0 06kI4alo, 4 n0— MBHAIOTB Hà €KRTEHIAXB YMPUUXE NO UMAHAMB; À KOTOPHIMB } Boxezomcraro , [puramura, #5 rOAE YMepIuuxB, NPHÔLUBEIME MATE BB 3anuerb. HÉTE, H TÉXBE HOMBHATH NO HPOYTEHIH HMAHB: (IHOMAHH, locnoau, npecrasamuxeA pa CBONXB, HXB %KC MMEHA TbI CaM», Tocnoan, #bcu, mKe 34 1eKammxB M HOBCIAY NpaBOCIABHBIXB Xpn- CTIAHB, © HUXB %KC. HOMMHAHIE TBOPAMB, © NPOCTATH HMB nperphiue— Hie», H BCe 40 KOuua. M Grisaers norpe6enie Bce 110 06k1uar0. I no norpe6enin boxeaomeroñ Tlpnrammrs nokphiBaeTs YMepIuuxB no10T- HOMB Thao, n no nosorTuy Mrymeus n Csamennnubl noCbINaIOTE 3eM— 4610. ÎloromB noCcTaBIAIOTE CTOMB H Ha HEMB: KYTbO HN HAHHHAIOTE HOHAXNAY, H Ha EKTEHIAXB HNOMHHAIOTE YMEPHNXB TAKOKP, AKO KE H Ha norpeOeHiu, H HPEKHUXE YMePLINXP K€ XOWETB, H NOTE NaHa— xuay no Ycrary. I uno ornbnin nonaxmabr, TROPATB norioHeHie 10 YMePUMMB NO YAHY; H NO NOKAOHCHIN noMuHaers Vrymex5 yMepuux» KyTser0, H no Hem» lepen m Aiaxoun, n Boxexomexoëü [pnrarmux®, n Bcu Goroxro0mein myxie. M zaers Boxezomcroü [puramuk®, 3a npo- _soxenie Mrymeny rpusna, urymenckomy Aiaxouy 10 aeners, Ionamapro 4 aenru, Crapocrams nonoscrkume 10 10 xexers, Aecarcknme Aiako- HaMB n0 6 aeners, JHlonamapems no 2 aeurn, Po:xecrseckomy Mrymeny 2 area. Ne «YGorie 1oMb1 cyinecrsoBaan npn HÉKOTOPBIXE rOpoAAxB 10 map crposanis Erarepauri Il, n yanuroxeub: 88 1767 roay. Aousinb no- -MbCTAMBE BHAHPI OCTATRH YCHIAAPHUNP, à BB A1CRCAHAPOBÉ (YÉ3AHOME wopoab Baaz. l'yGepu.) #5 AbBmusems monacrmips nm 88 Kierb, yes- ‘ # — GÙ — nalbHHNBI COXPAHUANCR BB NpexHemB Bua$. CM. CTarbtO Chesupesa 6% Tpydaxs O6. Hem. u Opesn. Pocc. u. III, 235 — 261» Us aucaa Ilouerabixs uenors Orabaienia, Crarcriñä Cosbraurs B. M. Ilepesomunrog® npnnnmars AbarTelbHoe yuacTie Bb H3AaHIN Caosaps, BHHMaTelbHO HPOCMATPHBaA OÔHACHEHIA CIOBB BOOÔIE fn AOCTABIAA COOCTBEHHLIA CBOH, YACTO OUCHE NOJSHBIA, 3aMb4AHIA, à l'esepars-Maiops lopabixs Maxenepors À. IL Cokvro8s cHaôxaar Orxbienie noApoGHEIMR. HCTOJROBAHIAMH BCXB TeXHAUECKUHXB CAOBB, oTHOCAIMUXCA KB l'OpHEIMB HaykamB. Akasemnkn 1-ro Orabienia me npekpatain H Bb HBIHbIUHEMB TOAY YuaCriA CBO6rO BB 0ÛBACHEHIN rexanuecxuxs caoss: B. K. Bumnescxiä no Acrponouin, B. A. By- uakogckiü no Marewaruxb, K. À. Meïüeps no Boraunxé. Tepuuami no Pur npenposoxaaemb: 6bun Ke 9. X. Jenny x A.A.Kynse- py. M3 nocroponnuxs JUN, HSHABUBIUNXBS KelaHie YAACTBOBAT BB oÛBACHEHIR TeXHHYeCKRUXB TepMuxoss, Kannraus-Jeïrenaurs A. ML 3eseHblä NPOAOIKAIB TPYANTHCA HeOCIAOHO HO 4aCTH Mopenasania n Kopa6zaecrpoenia. Orxbienie npnanmaers ero Tpyabl C5 npnsna- TEIBHOCTIHO. EV. O xbücraiaxs Mocrosckoï : Bpemeanoñ Kommaccin 85 1846 rozy noiyuens BB Orabienin Pycckaro sasbika n Caosecnocru crbayromiñ Oruers: «B5 1846 roy Mocrosckaa Bpemennaa Kommnccia nubra exewb— CAIHO 3aChAaHiA, HCKIOUAA BaKaliOHHBIe MÉCANbI H Th, Bb KOTOPbIE ienbi onoë, M. M. Aapriaors n C. II. Illesbipesr, o0a3anb1 ObIAn mu, C0 mpaeyrersosaTs pa Ÿuusepeurerckuxs 9K3aMeHAXR U BB OHbIXB ua crsogarTb. B5 cuxB 3achaaniaxs uenbt Akazemin unrain pascyxyenia no qacrn Pyccroñ lpammarukn n Ucropiu Pycekaro asbixa n Caosec- socra. Opaunapasiñ Araremurs M. U. Aassioss npeacrasuas 1I-uy Orabieniro cxbayiomia pascyxenia: |) o npeaioraxs Booôme Pyccxux5 BB OCO6eHHOCTH; 2) O CO3axB; 3) 00 Oprann3Mb A3biIKa. Opaumapuriñ AKxazemurr M. Il Iloroaums COCTaABErB Giorpaæiro Kapamsmaa, coGpars marepiaisr ais Giorpaæin DE UM Illypasosa w guTars nocsanie Enncrona Ilepmckaro Cresaya «5 Beinromy Kassro Avurpio Msanosnay. Axsronkrs Akatemin, Opaunapuriñï [poæeccops Ilessipess, uurarz: 1) °0 apesauxs Gorarbipcraxs nhcuaxB Pyccraro Häpoza BB HCTOPHUECKOMB UXB 3HAJeHIT; 2) O AYXOBHBIXB IMÉCHAXE Pyceraro Hapoza; 3) © o6pasosanin Pyccxoms n caosecnocru 8» XI crorbriu: Maapions n Oeouociü; 4) o Hecroposoïä rbronucn; 5) o Caosb 0 Iloxy Hropesf; 6) æbkotopeia Aonomenis K5 HepBEIMS A8ÿME BbINYCKAMB CBOuxB uTeiñ 068 Mcropin Pyceroñ Caosecnocrn, npen- MYIeCTBEHHO ApeBHEË.» V. B% cocragb Orabaenia 85 1846 ro1y npous3ouo HhCKOIEKO w3— wbneniä. Îlo ronuumé Aéücrsenreaxsnaro Crarekaro Corrauxa A. MU. Assikosa, BL quca mectTaaanaru Opauaapasixs Akaaemwxogs II-ro Orxbienis, HasHauennpix3 Iloroxeniews, oamoro Heaocragaio. Oratae- nie, BB Cabactsie npexoxenia l. [lpeachaareacreyiomaro, Ha Ba— KauTH0e MbCTO u306paro cBoero Iloueraaro Mrexa [poroiepes Ioaknma Cemenosaua Koueropa. On Gburs 13-78 br» A'büCTRNTeARHbIMR RENE “rs uenoms Mmunerarorcroï Pocciñcroä Axkazemin, a n0 npacoeannenin ea k3 Akazemiu Hayk noctynuas. 85 [Mouerasie uenpi Il-ro Orab- senia, CR 24 Ho6pa 1841 roua, #5 crbacrrie Bricouaümarospas- phwenia, OHB NPHHAMAIS UOCTOAHHOE ÿaacTie BR 3aHaTiaxs Âbñeren- remusixs ienors Orxfienis. Iporoiepeñ IL. C. Koueross sawbuareas- HbIMH TPYAAMH CBOUMH HOKA3AIB OCHOBATEIBHBIA CRÉAbHIA BB OTexe- CTBEHHOMB 43BIRB. CE camaro orrppiria Orabienia 6yayuu Peaaktropoms IV roma Caosapa, OHB CB npnMSpHON AbATEIBHOCTIO H HOMHEIME YCnbxOMB 3aHHMAICA HCNOJHERIEMB 9TOË MHOTOCIOKHOË M 3aTPYAHH- reasHoïñ o6asaunoctu. Csepx Toro Orabienie HeOAHOKPATHO BO34ara40 Ha Hero PasHblA TOpy4eHis, TpeOoBaBiIA OCOOCHHBIXB CHOCOGHOCTEÏ n yeux. [ocxbacrsix Takoro poaa nopyueiä 10CTOAHHO ONpaBAIBAAR aosbpenHocrs KB Hemy Orabienis. B% Ayxosmoï Pycckoï anreparyp BChME U3BCTHEI COunHeHIA er0: «eprhi ABATEARHOCTH yÿHeHiA, BÉPBI, nan maxoxemie Xpucrianckoï HpascrseHHocTu no Ayxy . [lpanocsasnoï LLepren» m «Hauepranie Xpucriancruxs 06a3amHocreï no yueniro Ipasocaasaoë ILeprsu.» AokasaTelbCTBOME HXB HECOMHÉHHATO AOCTOHE— CTBA CAYKUTE TO, TO OHN ABHIUCE BB 1846 roAyÿ yKe HATHIMR H3/a— niews. B% rnepiormuecroms nsaamin Cakrierepôypreroï Ayxornoï Araewig: «Xpucriancroe renie», nombmeno mars coummeniü [po— roiepea 1. C. KoweroBa —Tpn ncropaueckuxE H A8a HpaBOÿ4HTeb— bip. CREPXB TOrO OTASIPHO MB HANEHATARO TP NOAOOHEIXE | COHM— Henia m oamo 8» Tpyaaxs Pocciäcroï Arazemin. O6mee co6paxie Arazemin Hayk5 coriacnaocs cr mabniems Orabaenia, Ha UTO HOCr— xoBauo n BBICOUAGINEE yTBepx4eHie. | | AE gaib Bs aucrb /l'hücrsuremnbxe ieHors CBOUXE BHE3añnHy1 noTepro yenabio Orafienie 5 Ions abræbiuaaro roaa. Îlocrb Kparkospemennoïü docti nan en. _: mm 07 Gorbsun cronuaaca Crarckiñï Corbramks M. E. Ao6auors. Ero ycep- aie, AbATeasHOCTS M 3Banix npioOphin emy ocoGenHoe yraxeHie Co— Tpyauuxogs ero. Iocrommsie ero rpyabr no Orxbseniro conposoxzaemst Ovlan Bnammbimu ycnbxamn n A06pocogbcraocriro. Karks oxnmms n35 ca- MIX ONBITHBIXB NPENOAABATEIEN OTEHECTBEHHATO A3BIKA H HABÉCTHBIXE Pycexux aureparopors, M. E. AoGauors pagnyi0 npnaocnxs n023y Orxbieniro, KkaCai0Cb am AbIO TEOPETHMECKUXB BONPOCOBE JATEPATY PE , MAR HPaKTUIeCKAXE BB Heñ CBbABHI. C» orkphirin Orabienia san mañcs pegarniero LIL roma Caosapz, ‘OP ©B m060Bit0 npezasasca SaHATIIO CBOCMY M BUAIS YKE CAMYIO JECTHYIO AA YHEHATO HATPa1y— Gamsxoe oKkoBHaHie ÿCnbMHATO TPYJA, KAKB BAPYTB NPeKACBPEMEHHAA KOHAHHA He AONYCTHIA ETO HACAAANTHCA 3THMB Cuactiems. [Ipanocs HbIHÉ er0 :HMCHM M 34CAYTAMB AaHb HCKPEHHEH NPA3HATEAbHOCTE , Orxbaenie CoxpaanTs er0 HaMATb BB JÉTONNCAXBE CBONXB KAKB O1ATO— poanaro AbATeAA Ha T0463ÿ OÔTLYIO. w VL Tpomexuiä roar, KB O6meMy COKaïbHINO, NpHHECE H APyriA YTpa- TL AA Hayrs n Pyccroï crosecnocru. 20 Mapra cKkonuaaca Toueravrü aies Orrbsenia Abücrsnremuasii Crarcriä Cosbrauxs IL A. 3arop- cxiñ Eme 85 spanin AÂfñcrsurezsuaro ‘aena. Mmneparopckoü Pocciñcroï AkazeMin, KOTOpOr OH OBLIB n36paHb BB AKka1eMHKH 34 13-76 2673 40 yupexzenis Orybaenis Pyccraro asbixka n CaosecHocTs, OHE YÿCePAHO 3aHHMaiCA OGMENOIESHBIMB AbAOMS. M 34bcb, yabaaa aa npucyrersiA Bb HAXE CoGpaiaxB acbl, OCTABABIIACA Y HErO CBOOOAHBIMH OTB AOJKHOCTHBIXB AK4JEMH4CCKUXB TPYAOBB O0 YACTH FN es AmarToMin m n3i040riH, OHB HaXOAMIB BO3MOKHOTE. COXBHCTBOBATE yorbxy usaanis Caosapa cBoe onprrnoctio m cosbramu. B3 Tous xe mécanb mexay [ouerasimm iesamn Orxbieuia me craso [poroiepes IL H. Msicaoscraro. Ero perHocraoe ciyxeHie. 10 A01kHOCTH ; en0 11060Bb KB PyCCKOMÿ CI0Bÿ AaBHO YÆKe AOCTABHIH HMeHH ero 06mee ysaxenie. 13-T5 rbT8 GbLIrB OH ÂbücrsnTeibnsis ienoms Mune- paropcroëü Pocciñcroñ Akxazemiu. Cronmu ycmbxamMn 08% Gb 064 3aHB He CTOIPKO- YACHIKO, KOTOPBIMB BB HOHOCTH He YAAIOCb €MY BIOIHÉ BOCIIOIb3OBATHCA, CKOIBKO IPHPOAHOMY YMY H AaPOBaHiAMS. B» 1796 roy, GBIBR ABaANATH JÉTR, OHB YKe KOHAHIB KYPCB. HAYKB r5 AuercasAponeBcroï CeMnBapin, rx BB TOrAaluHee BPeMA Npeno— xagaHie OBIHIO He BB HBBIHbIHEMB UBbTyUIeMB CoCTOaHis. [lpoxoaa pasHbia CTeNEHH CIYREHIA AYXOBHATO, KOTOPOE HaUATB Ch A04AKHOCTR aiarona BB Basaab, OHB NPHPOAHBIMB YMOMB CBOUMB, TBEPAOCTIHO NpasmJB M TOUHOCTIO BB HCNOIHEHIN PASHBIXB NOPy4EHI AOCTHPHYAS TOrO CaHa, KOTOPBI CB TaKHMB AOCTOHHCTBOMB 3aHHMalB BB CToammÉ npu Kaoezparsnoms Co6oph Kasancroï Boxieñ Mareps. OcoGeano YAUBJAIE OHB BCÉXB CHIO YBbIMAHIA, KOrAa OOPallaïs er KB TÉMB HeC4ACTHBIMB, KOTOPIE, OTATAUBS AYINY HPeCTYIEHIAME, TAKE HÿKAa— AUCb BB- HOMO eJeñHaro CioBa cayxuresa ÎLepres. Ha ru Bbicorie nOABUTU HpeHMYILECTBEHHO H OBLIB OHB YUOTPEOIAEMBE, 3a KOTOPbIe ps 27 1emb AeraGpa 1827 roaa l'ocyaaps mneparoPs yaocrouas suyso m3B4BnTe emy Monapmee CBoe Gaarosotenie. Tlporoiepeñ IE. H. Moicaoscriü cromaauca 70 hrs. | | B% nepsoïñ noosmmb 1846 roaa ymepr 85 Mocreb Iloserabii Muiems mamero Orabaenia Kaas A. A. Iaxogcroï, 8cHMB uarbcr- Hbl ApaMaTHdeCKkif NHCATEA, NOUTH IMÉAYIO ÆU3Hb MOCBATHBIIE o6orameniro Pyceroñ cnenbr. On poanica 85 Cmosencroï FyGepuiw, BB OTHOBCKOMB HnOMÉCTPS Des3a6oraxs, 24 Anpbaa 1777 roya, 7. €. BB TOAB KOH4MHbI CYMAPOKOBA, OCHOBATEIA NPABHABHATO Y HaCB rearpa. Îlo-smanmomy, cyas6$ 3axorbioch notepro camaro xbaremmaro H3B CHCHHAECKUXB NHCATEIEA HEMEAICHHO BO3HATPAANTE ABICHICMB Apyraro, KOTOPBIË NPeAUECTBEHHAKA CBOETO EI NPEB3OMEIE OOHIIEMB Npoussezenif BAiAHIEMB Ha yCrbxu Tearpa. Poanrean, Ha ocemoms ‘er0 TOAY OTB POxKACNIA, OTIPABHIM €ro yautsca BB Mocrogcriä Vausepcurercriÿ naucioms. Sanncannbi 10-rn xBT5, no rorzammemy 0OBIRHOBEHIO, Cepxkanroms BB [IpeoôpaxencKiñ no1kB, OH BE Hero ABHACH TOABRO BB 1797 roay, nocrb uero BCKOPb nm npoussezens Gus 86 Iparopmuru. Ao 1802 roza om ocrapaica 85 Boennoï cayxOB, He nepecrasa O6pa30Barb C0 UTEHIEMB, OCOeHHO KIACCH— meCREXB PpaauysCkuxE Tparukog5: Kopners, Pacuna n Boavrepa. B5 s10 Bpemx passmiacs 8B HeMB CTPaCTs KB TEATPy, KOTOPAA BIpo— dems O6HapykpJacs eme panbe: «#ReHCKaA IYTRA», KOMEAÏA BB CTH— XaXB, AMP Hanacaña BB 1795 ro4y. JTors neprsiñ ONbITE npnsierks KB Hemy sanmanie À. JL. Hapsmruna, Gbstaro Torta anperropoms reatpogs. [lpombass mary Ha mepo, KRusass A. À. ITaxozcroü O6paTH1B BCIO CBOIO ASATEABHOCTR Ha TEATPB. Éro oTnpasmim Bo Ppaunio A1A npnriamenis AYSUNXB aprTaCTOss Ha CaukTierepOypr- CRyI0 paauy3ckyO cueny. SHameunrbiñ Tarsma npoussers Ha Hero cuivnoe Bneuarr$nie — m OHB CTapalCA BBeCTH 3AbCR METOAY erO 16— käamauin. B5 Harpaay yenbmmoïñ nobsarn ero 88 Îlapnxr, locyaape Munerarors, 1804 rosa, noxaïopars emy ssanie Kameps-ronKepa, _ Mouozocrb, cuactie n CHibHañ HakIOHHOCTR KB TEATPY HOACTperain ero KB Oe3npepbiBHOÏ APATEMPHOCTH, KOTOPAS HN OBLIA TPAINHON CTOM | 2 EE uacTaro NOABACHIA NBECB TO, BCETAà KHABBIXB, XOTA He 06pa6oran- HBIXB OKOHMATEABHO, H€ BIIOIHb O0AYMaHHBIXB. BR 3TO0 BpeMa oHB COCTABHIB KOMeAio BB npozb: «Kopapnblä», B3ABIIR BB 06pasens Tpecce, oTE uero Ha TeaTp$ OHa rOpas10 Membe YAalacb, HeKeAN MaseHbKaa CoGcTReHHaA ero nseca: «Hogbiï Crepas», ABusmaaca B5 1805 roay. Ha raxAbiñ u3B CrbAYIOIUXS ABYXE TOAOBE ele HPHXO— auTca no 48 HoBBia nsecbi Kuxsa A. A. Iaxosckaro. !L:onr$ COCTABIAAIU He CAMIIKOMBE YAAUHOE 3anMCTBOBaHie H3b MHOCTPAHHATO. Ho 85 1808 roay oTaana GbLIa HMB Ha TeATPR HaniOHAÏPHAA KOME— aia: «Ilozy6apcria 3ar$n», A0CTaBnBIIAA ABTOPy HECOMHbHHYIO 3BbCT- HocTs 85 Pyceroï aureparypé. Ilocrb AByXB HOBBIXB KOMEAÏK, OHB BB 1810 roay Hanncars BB nepsbii paze Tpareaiw: «/Ae6oppa»; Kko- TOpaA BHANMO yKa3biBata Ha Pacuosy «l'oeoaio». lopasao Gorbe en NOIYAUTE YyCMÉXA Ha CueHS nocrb10BaBi 3à HE HaPOAHBIÏ BOAe— guab: «Kosart-Craxorsopenr». OreuecrsenHaa Boïñna 1812 roza 3a- crasnia Kuasa A. A. Ilaxoscrkaro: nperpatuTe a1uTeparypabia sanaTia. EMy Aalm HaualbCTBO HalE OAHHMB OTPAAOMB ONOJMEHIA, CO— Gpasnaro 85 Tsepcroï ry6epnin, ras GOblO ÿ Hero HeOo4bINo0e no— mbcrse. Korqa Axa apmiä He GEO ÿKe HYXKABI BB ONOJIMEHIAXB, ‘OHB BO3BPAaTHICA BB CaHKTIeTEPOYPrE BB NPEKHIOO AOJKHOCTE : sea penepryapaoï 4acTu npu rearpanoï aupernin Br 1814 roy om5 COUHHHIB OAHY H3B AYAUIIXE CBOUXB KOMEAÏH: (ŸpOKE KORETKAMB, HI Junenxia 80150. Âo ysoisHenia ero oTR C1yxOb1 pm Teatph 85 1818 roAÿ, EMYÿ ÿYAAIOCb IPHrOTOBNTR AIS CHEHPI IIIe UCTHIPE NbECHI, AUA KOTOPHIXE COAPKAHIE OHB 3ANMCTBOBAIB 10 OOIBIIOË ACTA H3B TPEA- MeTOBB HaniOHAJBHBIXB, TO M AOCTABHIO HMB YCHÉXE 3aMÉTHBIH. Br IIPOMEXKYTOKB BPeMEHA, A0 noaBienia ero «Îlycroaomos5» 85 1819 OT — roAYy, ele Tp# HeOO4bIA er NbECHI NpeACTABIeHHI Ha Teatpb. Thmr aasbe nOABHrAaiCA OHB Ha CBOCMB HNONPHI, TÉMB IIOAOBUTÉE CTAHO— BHIACE erO AbATEAPHOCTB, Takb-UTO CO6panie BCbXB er0 CounHeHIï MOXKeTB COCTABHTE OOrATYIO H pasHOOOpASHYIO CHeHMIECKYIO OGROAIOTERY. Ho Gore apyruxz counueniñ 3ambuaTeibHa ero KJaccadecka KOMe- -Ai4: «Apucrosaup», aBuBluaaca 85 1822 roay. Huxro me ycomnurcs, 4TO AAA NPOH3BOANTEIPHOCTH, CTOIb OOHIPHOË, CTOAP Pa3HOPOAHOË CTOIb HOCTOAHHOË, TpeOÿETCA MHOrO AYIUeBHOË 9Heprin rnôkiä Ta sauvs. Hexssa OKHAATE paBHaro COBepIueHCTBA BB 2TUXB Üe3YHCIEH— HBIXE HPOU3BEACHIAXE, HACTO DHCAHHBIXB TOABKO HA BbINABIUIH CAy4aïñ m CrbACTBeHHO CO BCelO nocrrbluaoCTio. Ho Bcb cyabn corsacuo npn- 3HABAIn BB 9TOMB NuCATEMS MACTEPCTBO YIPABJATECA CB A3bIKOMSB. Huneearorcras Pocciïcras Aragemis eme #5 1810 rozy H36paia ero 5 uncao Âéücreuresbsixe aenoss csouxs. Kus3b A. A. IIla- XOBCKOÏ, A0 NOCIÉAHEXE AHCË CRONXB, NPEAAHB OBIIB AVION ANTE— paryph Pyccroï m PycekoMy Teatpy, A1A KOTOpHIXE cosbramn cBommm ñ NpHMbPOMB MHOrO O6pasOBaïs TalaHToBs. Îma ero coxpanurca 88 NaMATR BCbXE AHOHTeIEË CIOBECHOCTH, à Ha TEATPb ele AOITO OCTa- HETCA OHB HE3AMPHAMPIMB NACATEAEMB. VIL Abüñcrenressupie ienbi Orxbienia Pycckaro asbixa n Caogecao- CTH, BB TpOAOIKEHIE HBIHBIUHATO TOJa, CBEPXE HCANCICHHPIXE TPYAOBB no m3aamiro CioBap4, 3aHHMAINCh, 10 OG643aHHOCTAMB OTHOCHTEABHO Orxbaenis m Boo6mte Ha noab3y Aureparyphi, CAbAYIONNMN npeame- TaMH. * NN es Opaunapasiü Akazeuurs Kasss IL. À. Iupuncriü-[fuxmaross, Hipeacbaareascreyonmi 8r Orabienin, pacnopæxkaica BChMB; UTO Ka— CaeTCA 40 HOpAAKA 3aH4Tiü BE Orafienin, npaCyTCTBOBAIB BO BOXE ero 3acbAaHiaxXB, NOCTOAHHO BHOCHIB BB CO0paie 3aMbuaHIA CBON Ha KaAKADIËÏ U3B JAUCTOBB CIOBAPA, M NMPOYATHIBAIR HXB ele Paszb NO OROHUATEIBHOMB NPUTOTOBICHIN KB HeaTaio. OHB, BB OTCYTCTBIE Focnoamma Muaucrpa Hapoanaro [pocebmenis, no 3auiro Tosapuma ero, ynpasaas Muuaucrepcrsoms cr 9 Agrycra n0 17 Orra6p4. Opannapuriü Arkazemus naiapers, Murponorrs Mocrorcxiü nu Koïomencriïü, YKpaCHIB CI0BECHOCTR Haluiy HPCKOABKHMH 06pastamn BBICOKäTO BUTIACTBA AYXOBHATO. TakOBb1 HOBDIA HPONOBPAN TO: «O Gaarb, npioôphraemoms Xpnerianamn upes» OCBAIIEHHBIE XPAMbL Boxin», Ha ocsamenie xpama [pecsaroïü Boropoanuer 85 uecre lepy- cainMcKia HKOHPI ea BB ropoab Bponunnaxr; «Ü canckanin Ha ny?n KU3HN KAMCCTBP, BEAYIHUXE KB OCBOOOKACHIO HaCB OTB OCYKACHIA Ha Crpammoms cyab», 88 aeub Cesrureas Auercia; «O nauarb Taïnl Bomomenia XpucrTosa, OTKPIBINCCA Bb 3EMHOMB par», Ha baarogb-— menie [pecsarsia Boropoanubi; «0 TomB, uTo neruanpie nocx$A0Ba— rean XpnCTOBEI HE AOMKHPI CTPANNTRCA HEHABHCTH Mipa», BB A€Hb Ce. mysennra [apesnua Anmurpis — n «O nocaymauin Xpucry, npo— nosbzaunome Ha Oasopb», 83 4exb IlpeoGpaxenis l'ocnoams. Crepxe Toro HaredaTanbi pbax ero: «Ilpurbrerseunaa pbus Focyzapro HunePATOPy», nponsaecenHaa BbICOKONPEOCBAIEHHBIMB NPH BCTY— maenin Ero Beanuecr8a 8e Venencriü Co6op# 30 Cenra6ps 1846 ro4a, u «C10B0 © OÔ43aHHOCTAXB Bpaya», lOBOPEHHOE 10 COBePINEHIM MOZeOCTBiA H OCBAINEHIN BHOBb OTKPPITBIXB KRAHHUKB MockoscKaro Vuusepcurera. OS ES PT CL PORT NET PE cs dl du à = 2) IR Opaunapaniñ Akaaemmks IL VF. ByTrroB®% npucyrersosars 80 BchxB 3acbaaniaxe Orabienia, Ka%kAbI Pa3b COOOIAMB Ha NpOYHTHI- BaeMbIle BB COOpanin AnCrbi CA0BAPA NPEABAPUTEABHO NPHTOTOBIAEMBIE MB HpAMbpHL U3B NPEKHUXE HA HOBBIXB PyccRuxB nucareieï, 38 CTAPUHHBIXB KHUTB H PYyKONUCEË, H3B HAPOAHBIXB NOCIOBAUB, AONOA— HAIB TEKCTB CIOBAMH MAIOH3BÉCTHBIMN, HA OCTAIOIIMNCA Bb APEBHUXE HaMATHHKAXB OTEUCCTBEHHOÏ CAOBECHOCTH, H HOCTOAHHO AOCTABIAÏDE CBOM 3aMb4aHiA Ha KOPpeKTYpHBIe ANCTBI CAOBapA. Opaunapabiit Akazemurs À. X. BocTokog® 3anumaica cocrar- semieMB pezaruielo Broparo Toma Caosaps. On nocroaHno npneyr- CTBOBAJB BB COOpaHiaxB Orxbienis, KOTOPOE CBEPXB TOTO BO3IATAAO Ha HerO PasHbIA TOPYyIEHIA KACATEIBHO Pa300pa KHHPB H PyKOnnCeï. Onx bre uenoms Rommuccin, sanumasmeïñca cocrasieniems Hauep- Tania y4eHaro nyTelieCTBiA 10 CIABAHCKUMB 3EMIAMB. Opannapuri AkaremurB B. A. fRyKkOBCKRiÜ, NpuBOAA BE uc— OJHEHIE MbICIb CBOÏO O COCTABIEHIN ANCTO—INTEPATYPHATO UTEHIA Hp BOCHHTAHIN ASTE BTOPATO BO3PACTA, IPOAOIKAETBE OOPaOOTHIBATE NO3TH4ECKIE NPEAMETBI H3B HAPOAHBIXB PacKka30Bs. Tpu ero nponsse- AeHia Bb 3T0MB poab naneuaranbt 5 XLI, XLIII w XLIV romé Cospemenauka. Opaunapasii Akazemnrs A. M. Mnxaüñaoscrkiñ-/Aannaerckiü HaneuaTAIS KENTY, NOXP Ha3Baniemb: «Onncanie BTOPOË“ BOÏHPI Huneraropa Ausrcanara cs Hanoseonows #5 1806 n 1807 rOZaxB, 10 BHICOUAÏIMEMY rnopBelfbHiO CoumHeHHoe». Opanuapuriü Axazemur8 Il A. [lreresz npucyrersosars n0- CTOAHHO BB COGpaniaxB OTabieHia, NpHHnMaA yuacTie BB erO CYKAC— . miaxB n0 O6padoTkb Caosapz. On HaneuaTars B5 HBIHÉIUHEMB rO4ÿ = O8 = XLI, XL, XL a XLIV vows1 Cospemenuuxa. Îlpu cocrapsenin Hauepranis yaenaro nyremecrsis no CiaBAHCKUME 3EMAAMB OH OBLIB Uienows Kowmaccin. Opanaapabii AraleMuKE B. A. Ilox$HoB®R npozorxkarb COCTas- semie w pezakniso nepsaro Toma Caosapa. C5 9 Asrycra no 17 Oxraôpa ous sacrynars wbcro Ilpeachaareasersyromaro 85 Orabaenin. Vaacr- ByÿA BO BCbXE ero COGPAHIAXE, OHB NOCTOAHHO TIPEACTABAAIB AAA 060— ramemia Caosaps He Bolneauis BB NpeKBIA H3AAHIA CIOBA CB 008- ACHEHIAMA H UPAMbpaMn, BbIOUPACMBIA HMB H3B HEPKOBHBIXB KHUTB. ‘uC10 9TUXB AONOJBNTEABHBIXB CTATEË BB HPIHÉINHEME roay 6bmo 471. Opannapasiä Axasemuxs [lporoiepeñ I. C. RouerTog® 110 npexkHeMy COCTABAAMD HETBEPTPIÉ TOMP CioBapa m 3aBbAbIBAIB er0 peaaknier. Ou nocroaano nochimaïs ‘3acbaania Orabieni, Y4aCTBOBAIB BO BCÉXE ero 3aHATIAXb M OCOOEHAYIO HPHHOCHIB IOMB3Y CBONMH OOBACHEHIAMN caoss no npeamerams ÎLeprken n Borocayxenis. 9rcrpaopausapaniñ Araaemurs fl. M. Bepeanuros®, 55 rauecrsb raagaaro peaarropa Apxeorpaænaecroëä Kommucein, neuartaers nparo-— TOBIeHHBIÈ HMB KB HM3AAHIO MCTBEPTHIÏ TOMB HOJHATO COOpaHiA Pyccruxs rbronnceï. Br HeMR 3ak1tO4aloTcs Hogropoacrkaa uersepras u Ilcroscras rbronneu. Ilepsaa c1ÿxuTR nposorkeniems Tpexz Hogro- POACKEX? , NOMPILEHHBIXB Bb TPETHEMB TOMb 03HadeHHArO COOpaHiA, à nocrbanaa, COCTOA BB CBa3u CB Mcropier JAnrsbi n JAusonin, A0on01- uaers 6prronmcaie Pycexaro Csepa cr XIII no XVII rbr8. /1060- nsiTabia nmoapo6mocrn nazenis Îlcropa, urd ciyxmi0o K5 yrsepxaenir Mocrogscraro mapeTBa, HO OCROpOIAIO npeapascyaku [lcrosuram, pa- cKa3AHbL BB 2TOË JMÉTONNCH CB YBIEKATEIBHBIME HHTEPeCOMB. CBEpxB . CORP OT EN abtae td de dhdid ue Ni roro Akazemnks A. M. Bepeanuxo8s yuacreyers 85 npurotopienin KB TeXATAHIO TpeTbArO TOMa Aonommeniñ KB aKTaMB HCTOPH4ECKHMS. Ilo ronumm$ Axaewmxa M. E. JoGanoga, om5 npuuaas na ce6a cocraBieHie 4 peaarnilo TpetTraro Toma Caopaps. Ilocroæmno yuacrsya BB 3aCbAAHIAXB U 3aHATIAXB OTabieHIA, OHB O0OTANAETE HOBIH Caopapb, npectaBsan BbIpaKeHIA M TPHMbPHI, He BOEANIE BB NPeK— HiA H3JaHiA H KOTOPBIE NpiNCKHBACTB OHMB Bb HNAMATHUKAXE APeBHEÏ Halueñ AutTepaTypsi. B% HbIHbIUHEMB rOAÿ ANCIO JTUXB CTaTeñ, O0E— ACHEHHBIXB HMB CO BCEIO 3AHHMATEIBHOCTHO HIOIOTHIECKON H neropuuecron, mpocrnpaeres 40 360. Ous, 6vmr ienows Komwnccin AAA HauepTaHiA YÿaeHaro nyTemecTsia 10 CJIABAHCKUMB 3EMIAMB, 3a— HAMAACA PezaknieO TO NpOeRTA. Orxbaemie Pyccraro asbixa nm CaoBecnocru o6pamiaio Ha Cea Bb HbIHSIUHEMB roy To saumanie Locnoamma Muaucrpa Hapoanaro Tlpocrbmenia x Ilpesnaenra AKkazemiu, KOTOpOMy Bo BCe nepBoe CB0e HATHIÉTIE OHO O0643aH0 YCITÉXAMN BB AbIS MHOTOCIOKHOME H 3aTPyÿ1- HHTEALHOMB. Ero npocsbmenxoe yuacrtie BE 3aHATIAXB HalUXB, KaKB OHH TO XAPAKTEPY CBOCMY HA CNEHIAIBHPI, KaKB HH CYXH, NPHHOCHIO Ka#kIOMY H3B AkaleMNKOBB HOBYIO GOOAPOCTR M HORYIO 4AF00Bb KB TPYAY, €ABa A He CaMOMY HeGJarO1aPHOMY, 110 KkpañHeñ Mbpb CAMOMY YTOMATEAbHOMY. i ; ù 1e Ë x : sal | MARGE À À S HU ee MMM tOnNE Han nom. : R Ram 7 CM AQU, Jo TETE ro al, Tr x ue rt OR RAA je Riga aire 9 0 SEE ane |. torride LATE CNE OUR 1 ana 6 mr id l AE QU CTET ANAREN DT AU. 0. Re A A Metal Gi LANTA, Va 4 ant Ga PRET EPA AE AP AU piréiol LS Mopiz (EDR EUI SERRE NN CRAN TR PIPSEREU | SPP EE MT 1 NTI LR OLA de LE MA RTC «4 CPAS LENS Popeng 690 MR F0 PR ÿ RIRE d (x }h:r3 Th 4j TOOL deu ir ; RO ICIMAEELTE, » y nt +5: lb L Ÿ ah à 148 vi on fi C Ê in À | ras MAR TL éniiles ago, 5 onde pau beta aa triste matt an DEPOT UE 4 Ed 0 20 MIA NES 67, fu detre 1x NX ANT GTI Ac CERN NE ES sde ge rat uno nt RENE PTS DS PANTIN LE TUET ANT LT CAD EME 17 y ‘ EUR 19 1Q4 on ra dyi * » * à HOME UMR AE T0 HE UMA OR SOS Fer RO +1 ! { : d RS PANANELT : ‘ { È + LRU ce à à : i i \ n + À x - Ep = 1 Ç t w e n [| - ’ eu L : ; . ef BAPOHB IOTAHHB AJBEPTR ROPDE. 1697 — 1766, 10 Bapouxs lorauas Aï6eprs Kopæ®% poauica 30-r0 Hoa6pa 1697 roa, 8% Kypaanain — roraa eme camo6erræome lepnorcre$ — 85 msi3b Penrenros, npnna4- sexaueu Kb HeïenGyprekony kupxmunaw. Poanrean ero Gsian: Maraycs Jpacrs (+-1727), Ilopysurs Ilouscroï c13x#6H1, Boranauurs Perenrosckiä n 3emeucriä, mn Mapia Coaia, ypoxuennan Dons Toprz (°). Mopasuan opranmsania ero DPHHA4- JeKAMA KB JNCAY TÉXB, KOTOPPIA PaSBNBAITCA I AAOTE HaJC#AY AO! TOMBKO 85 BO3pacr Goabe 3phuowr. BR AbTCTBÉ, Aa%ke BB OTPONeCTES, OHE He 06Bapy- ÆUBANR HU AApOBAHIÉ, HU OXOTH KB ÿdeHi0, UN, BOCONTSIBAACE, NO TOrAAIMHEMY oGbiknosenio snarasxs Kypsananers, 85 poanreascroms 40", ahnocrio mn Aaxe Tynoymiemz TakB HCTOMAME Tepnaie CBOUXE HACTABHEKOBb, ATO OAUHE 3 APy- rumz OTB Hero OTkassiBalca. Haronens nocrbaniü, Karkoï-To Carconenrs, npamo BBICKA3AÏB OTUY ATO, PH ABHOMB OTBPANCHIN eTO CHIHA KB YMCTBCHHEIMB 3a4H4- TiAMB, Ha106H0 GPOCHTE BCAKYKN HaAekAY CAbAATS N3B HerO 170 HNOYAB 10PA1O9- Hoe. CTapukB pasCePANACA HN OÛEABUAB ATO, CMHACTBEHHO, He OCTACTCA Hnyero HHarO, KaKB OTAATR €TO BB BOCHHYIO C1ÿOY. Toraa moto4où 1108 KE ONOMENA- CA, CTANB YMOIATL OÛB OTCPOIRS D BB ABA rOAA YCHÉAE BOPOTETS NOTepAHHOE AO Toro, 470 MOTR ÿ%e ornpasnrsca 88 lencriü Vansepcurers. 34ÿcs our Kou- NEAB KYPCB CB G1CTAIUME YCW'ÉXOMS. () O6a norpe6ens 8% HeïüenG6yprekoï npnxo1ckoï nepren. EAU, ces Bossparacs 8B oTedecTBo C3 noxaTsmu 8» Yuusepcnreré 4saspaun, Kopes oubire caydañ CAÆbAATRCA DBÉCTHBINR Æugleñ roraa 85 Murark 84086 Kypsama- ckaro Fepnora puapuxa Baasreaswa, 6 nocrSacrein Vlunerarrnnt Auxs loasnogms. Ona onpeabanta ero Kawepr-lOarepoms K& cBoemy A480py n #8 1728-w8 roy uocaata 85 Mocrsy. Lai nocuania GBMO — XOAATAÏCTBOBATE 0° npuôasr$ neucin, KkoTopy# Ll'epnoruma noayaasa 078 Pyccraro 48opa. Mnancrps Bepxosaro Cosbra oTosBaincs «To rorogsi Cabaarh Bce yÿroauoe l'epuorumé, Ans ÔBI He pacnosaraïe 9TUMB noco6ieus OGepr-losueïcreps ea Bnpons, Ko- TOpony BCb OH Torda ÿÆe OBIN HenpiAsnenabl. AO1KHO AYMATE; BUPOIEMB, ATO, BB OTHOmuenin Auano KB Ropæy, aTa unccia yseinuma eme To 408Fpie, KOTOPEINE cama oHa Gba BsisBana. [lo Kkpaïüneï mp, koraa Mepnornus Auna npnôsisa 8% Mocxsy A4a npuuaria npeaoxeugaro eùï Pycckaro Ilpecroua n PÉMUAACE 803- gpatuTs Ce6$ orpanuiennoe USPÉCTHHNIN 3AMBIC ANT Aosropykuxz n Foanmpmbixe camozepæaie, OH AÉATeABHO ynorpeOden GBIAB Bb TaËBBIXB O TOMB NePerOBO- pax ©B Ocrepuanomr, C1ÿÆa HOCpeAUDKOME MeAÿ Mums n bnponous (*). Ilpn nepewbn Aunoio Îoauxognoio ckpousaro ToTysa B408cTeyiomei lepuo- rnan Kypaasacrkoï ma ropouy [lerra Beauraro, n Kopær, or8 maseuskaro Muras- Ckaro ABOpa, nepemiess, CB TÉME &e spauiews Kamepe-lOurepa, k& Giecrameny agopy Pyccrouy. YKkasa, man Apyraro 068 9TOMR akTa, Mbl He MOrAU OTHICKATR; HO BB 104pO6HOUS ouncagiu koponosauia Aussi loauuoeusi, Kopsz nneuuo norasaus (*) Taks yreepxaaerz cospemesanx3 Maxwureüns, KOTOParo sannckn H3BbCTHBI CEOCHO AOCTO- BÉPHOCTIO M KOTOPOMY He OBI10, KOBETHO, NOBOIA BBIAYMEIBATE (OAOOHYH BeIB. Apyroü coBpe- NeHHUKE, AIRE 2e Jupia, 6siBmiÿ BE Tyxe onoxy Mcnaucknu® [ocr1asaukOMs npn namewrs 180- Ph, BB saNNCKAXB CBOUXB, CAB AOBOABHO HOAPOGHO ONNCHIBAETCA 9T0 16410, O0 Kopæb ne ynomna- eTE H FOBOPATHE, ATO OHO sexexo 6k110 l'epnoruner Mekiem6yprekosw, Kaaruner epracekox n en cecrporo (Pyeckaro nepesoza sanncoxz Atoka Jupiücraro. C. Ilerep6yprz 1845 crp. 90). Pycexi HePeBOAIEKS (ABISKOBE) NnpnÔaBi1ACTE, NO HMbBIINMCA ÿ BerO BB PYKAXB OCOGEIME MaTepiaJaM», ATO KB [IMNEPATPNNS npnaocuan Ka%AHIÏ ACHB MIazesla, BupoBOBa CHIHA, KOTOparo O8a oTnbHHO MOOU1A; MY KAAAN 3à A3YXY SANUCKE 008 YCUbXE AbIa u MMNEPATPHUA, OTHOCA eTO Ha PYKAXE BB CBOIO CNAIBHK, HPOIATHIBAAA TAMB 9TH 3aNNCKU (Tawxke CTp. 181). = — ié — es aucab oare Kameps-lOureposs (esepxs nero: Bpoiuxuus, epasiuerrs, Anpar- ons n Fososuus), woropue, sewbcr cs KRameprepowe Crpmuessims, man no Ea cropouaus. Br rows xe 173G-w5 ro4ÿ on 68 orupasaeus 8e Kypaaiaiw, CB nopydeniews NpelpaCnOlOkNTÉ AICHOBB Jauatara 88 uo43y Baponoscroi œaMmAin, KOTOpaA DCKAdA TOrAA CONpuuTeniA BB TAMOIDHCE ABOPAICKOE AOCTONHCTBO (uuaurenara). Bce Gs1o Bsmoumeuo nu cosepmenuo yaanuo n 88 Ceura6pf 1830-ro roua Puponoscrit poars suecenrs 86 kogrm Kypaauackaro Peiuaperua. He cmorpa ua ro Kopws, roporacs #» Mocrey, Gb upnnars ypeasmuaüno x0- 10480. Ou® OTMÉTHAB O TOMB CaMB Bb CBOUXB OYMaraxXb, HO NPNINNBI TAKOK XO101H0CTR, npu YCnbxb 8&B uopysenin, oCcraaucs eny uenssberusmn. Moxerz 6brre Bupouy ne xorbaocs nokasaTs, 470 oHB Cunraers Ce6a dbmm un6y1r 064- SAHHBIWBE MOAOAOMY 4e1OBKY. Br 1731-u8 roay Kopor Gbuz noxkaïosans 88 Abücrenressusie Rameprepri, à #5 4732-ur, no npuôwrin asopa ns8 Mockes 82 [lerep6ypre, cuosa uociaus #2 Kypaauairo. Tam», cs npeacronemerw cmepriw Fepuora Pepaunasaa, nouTn 80-ru ASTHATO CTApa, 404% OBLB ÿraCHyTE Baaabreasupiü poas Rerieposs. flpura- sauin Bnpoua socxoanim Tor4a ropasao aaïbe npexuaro. Easa npunarbii 8% 4180- paucreo Kypaanacroe, ous xelaas yxe CabaaTsca m o6tagaresens Rypsauain. Bos6yxaaeman csouws so6nmnemrs, Vmoerarenua nopyanaa mosoaouy Kameprepy, KOTOparo 40BKOCTL Gba YKe UCN6ITABA, BTAÏHS MBBIATE D NPUTOTOBUTE Kb TONY YMbI Bb cRoemz oTeeCTRÉ, On upoôsus uo oTouy abay 88 Kypianain 40 1734-r0 roua. Hnxe G6yAeTe Ckazano © noerbacrBiax® ero Crapauii. Mexay rue KRopæy rorognioce uosoe nonpmue, cosepmeuuo CooTefTeTseu- noe ero BkyCaws U TO DPOMbIATEIBHON YAICHOCTH, KOTOPOIO OH HANDUAAMB YÆKE CJABNTRCA KAKB BB CBOCMB KPYTY, TaKb I 3a FPañtletw. Ipa serynienin na npecrors Îuneparenust Anusr, C. Ilerepôypreran Araue- mia Haye uaxoanacs 85 6SacrTeenuous nouoxkenin. Easa ocuosannaa mepexr méme, 00 mycan Ilerra Brankaro, Ekarermnoio 1-10, oua, BB nocsSayiomee uap- .crBoBanie, CB XYAO NOHATHIMb S3HANCHICNB €, 0e3b ONpeAbINTEIBHATO Fpyra EL | RS AŸücTBiA, CB ONeKOI0 Hal Hel0 BB XO3AÏCTBeHHOME OTHOIHIN ANb, He NPUHAA- 1e#ABIIOXE KE VIeHOMÿ COCIOBIO D JYKAEBXE CYIeCTBEHHBIXB eTO NOAE3B, YCH'ÉAA yxe uprATu BE Cosepmennoe pascrpoñcrso. Îlocr$ csasnaro Baymenrpocra n eme 6omke ciaBHaro, XOTA Ha 4pyromB nonprurb, Ocrepmana, IlpesmaenTows sncamaica KeïsepanurB, HO TOIBKO 110 3BaHiW, NOTOMY ATO ONE HAXOAMCA NOCTOAHHO, CB AUTAOMATUIeCKUME nOpyseniamn, 3a rpagnner0. Haziexaïo 3ambanTs ero ue4o8b- KOMB, KOTOPBIH, OCTABAACE Ha MÉCTÉ M NCHPABAAA AŸHCTBNTEABHO CBOU 00A3aHH0- cTn, O6LIB OBI AOCTONHB TaKOTO Ha3HaJeHiA HN NO UMCHI CBOCMY BB YICHOME CBÉT. Bsi6op» na ua bapona Torauna AuGepra, Yrasows 18-ro Cenra6pa 1734-r0 roua ons Hasnauenrs GsuB [lpesnaeuTows, min — 10 BHpaxenio ovonniaasnexe arTogs — ,,aasubine npn Arazenin Kouananpous (*). [pm news Akagemia ror- daCb NpUHAIA HOBYIO ÆRUSHE. ABACL nepesli pas BE ea Co6panin {1-ro Honôpa 1734 roxa, On nponssecs BCTYONTEABHYIO pus Ha Aarumckons a3bIRS (**) m ce TEXE HOPE He TOMBKO YJACTBOBAIB CAMB NOCTOAHHO BE SAHATIAXE AKa/eMHKOBB, HO u CAÏAAAICA HCTOHABIMR, PYKOBOANTEIEMB I CHOCMÉMECTBOBATEAME UXE TPYAOBE. Juamenurslü Hans ucropiorpass leprapxs Muuteps, #5 sanncr$ o Cuônperoms csoears nyremecTBin (xparameïca 88 Apxue$ Akademin BE pyKonncn), 3a 1735-ü robe nnuerp: ,,"ekAy TÉWE BB [Îlerepôypré nasnasens Gbus Ilpeznaenroms Akayemin, He 10 Me TOABKO, HO Ha Canoms aba, Kanepreps Kopes. Co spe- venu uepebsaa asopa m3 Mocresr 8% [lerepôypre, 4 cocroars BE Anunows 3na- KONCTBb Ch TIME Ge310106HEMB JC10BÉKOMB. HE PeBHOCTHO DPIIEXAMB 0 nosb3aXb Haiieñ 2KCDeAUHIN, Kak& Un B006me Aragein. Peaux u 4, no npibzxt »s [lpkyrers, TOT4aCR omyTnam Ha ce6$ nepsoe Gaaroxbreisoe nocrbaAcTBie ero (7) Tak? oHE Hassimaeuz 6B1AB n0C16. BE YKasb 1754-r0 r. BeXHO eMY «A0 YKAa3ÿ BÉAATE H ynpaBsarTs C. Ierep6ypreky© AKkazemi© Haykzr. /Ka1oBaHba 10 9TOMy 3BaBiw sassaseno Kopæy 5 THic. p. C*) 9ra phub, Bu6CTb CB OTBBTOME COCTOASIMArO npu Akasemin #cruuKaro Cosbrauxa lo154- Gaxa. xpagñTea B5 ea Apxnet. INT | ARE seumareasnocrtu. Hacr oxnyain yxe TawB pasnbiA Be, O KOTOPHIXB MI npocnan HAMXE npiareieñ Bb JACTHEIVE TOAPKO NNCEMAXS. Bz roxe BPeMA MBI HOAYININ ors TV. Kameprepa cosorynnoe nncsmo (na Jarnnekoms nsswh), BE Koropows, yBbAOMAAA O CBOCMB HASHANeHID, OHB yBÉMeBANE HACB KB eAuHOAyIMiO. “* — Ipn Kopoÿ OTIPABIEHA BTOPAA Akazemmaecraa OKCHeAUNIA BB Kamsarky, CB air coBepmmTs OTTyAA raBanie KB AwepukaHCkOMB Geperawb, OnpeabuTs no10%eHie fnonin Ke Kamsarkb M OTKPHITR BO2MO>HOCTE Coomenia Mexay Mopaun C'hBep- mms-/lesosnrsmre n Kausarcrkmre. [lo ero msicaams Bosaurkam n pasnbia apyria npeanoioenia, He TOAKO BO36ÿAUBMIA AKkazeMiO OTE npexHeï APEMOTH, HO M aasasmia ei, HÉKOTOPBIME 06pa3owr , 9HUUKAONCANIECKYIO ASATEABHOCTE. Tab, 10 ero Aok4a4amB, CocTonancs Bsicosaüma nosexfnia: o npnroropienin #5 Axagenin mosaro msaania Yaoxenia [lapa Auekcsa Muxaïrognaa, Bmécré ce Yaozxeniemr CBOABEIP, COCTABMeuusiMe npu Îetrs Beankows, n35 A0n01anTeaHbIxR KB npex- uemy uocranoBseniü (1735 roxa Pespaun 6); o noBowE nsaanin npn Axazemin npe- xue HanedaTaunexe 88 Osemeïñ Cenarcroï Tunorpasin Vrkasogs ce 171#-r0 no 1725-ü roAB n O COBpeMCHHOMB NedaTaHin nO rOAAMB COGpanii BHOBE BBIXOIA- muxe ŸKasoes (roro xe ancaa); o cocrarienin xnsneonncaniï [ape Ioanra Bacnasesnaa, Muxauaa OrooPosnaa n Auekc5a Mnxaniopnua, A1a dero Bexfno 6140 nepezars BB Akagemio BCh, Kaki TOABKO PA OTHIUYTCA, ÆYPHMBI, Aaa, BÉAOMOCTH, NNCEMA N npouie AOkÿMeHTHI 9TOû onoxm (1736 roua lwona 23-ro). Haronens npn Kopoÿ #5 Akagemin coungensi npasmia AA nyOAnBIXE 9K3aMe- HoBs BB TOraammems Kaaerckows Kopnych n yipexaeno (85 1735-mE ro1y), 1048 ero npeacbAaTeabCTBOMB, Y'ienoe OGIMeCTBO AAA ONMCHIA M ÿCOBePNENCTBOBAHIA Pyccxaro asbika (*). Br nepsows sacbaanin (14-ro Mapra) roro oGmecrsa, npu- HABmArO HasBanie Pocciückao Coépania, npeCA10BÿTHI TpeabakoBCKi rOBOpuAE (&) 3aars an cams Kopæz Pycckiï A3HIKE, MH BB KaKOÏ CTeNeHN 3HalB, HAMB ReusBÉCT Ho Kc. Ilozesoë BB HäBhCTHOMB CEOCMB «/IOMOHOCOBb» rOBOpuTE uTo IlpesnaenTs AKadeMill. KaKE Himens, n10X0 aaxe OgnMars PyccxiA xbaorbiA Gymarn. TO H BÉPOATHO, XOTA Kaura [losegaro cama n0 ceO eCTB N04ÿPOMAHE He YKA3aHO OTKYAA OUB B3A4AB cBoe cebabuie. =, | BU = péus o uucmomn Pocciückao nsuxa Ho masoe «ncao cnoco6nbxS ‘ienoms, He1OCTATOKE 06pasleBB, HeOCTenenenie CaMOÏ CAOBECHOCTI D H2HIKA N HETOTOBHOCTE roraaumeñ ‘uTaBiueñ UyOANKN DOMOrATR UNCATe1AWB CBOCW paz60pansocTio, Be aonyermAn o6mecrso 10 yenbnmaro passnria. Ono cymecrsoraio Tousko Tpn ro n MbCro ero np AkaleMin 3aCTYnue ITepecoduuueckit Aenapmamenms, KOTOPHi OAHAKO TO CKOPO PasCTPOIACA. Br 1736-u8 roay KRoprs nmbrs mecsacrie Hapiess Ha Ce6a rrrbes Îlunepa- ren. BE ocrasmmuxca nocrb uero Gymaraxe (85 Mnancrepcreÿ lnocrpamnsixe, Ars) onB CaMB CO3HACTCA ATO 3ACAYRILTB 9TOTE THÉ, He BÉICKASBIBAA OAHAKO TÉMB, I rOBOPA TOAPKO JTO NpHINHON er0 meciacria 6h18 Bupons. Ho 85 ocra- Bsenusixe Muutepoms (88 pyronucn) Marepiataxs 414 Pcropin Akxagemin, roso- pures 008 OAHOME NPONCIIECTBIN, CAYINBIIENCA NMEHHO BB TYÆE HNOXÿ H KOTOPOE, MOeTB CTATHCA, COCTOAIO BB CBA3N CB 9TO0 Ona1010. Rop®r — pascrassmaers Muasepr — Gers Bmo0iens 8% Opeñauy mnerareums n nienasummy lpaga Munuxa, Boasaemans. Ho 85 JUS TOrAAMHArTO Bune-Ipesnaenra Kommepns- Kouerin, Kaweprepa Papona Meuriena, asmica conepaurs Goxbe csacrameprit mn Kopæy 65110 oTrkasano BB pyrb Afenmst Bnasaemans. ro Taks B036ÿam0 ero upormes Menraena, 4TO OH PÉMMANCL PasBA3ATE AIO UOCAMBROMB, YÉXABE AAA roro BB Kypaauaito. Ropæs oTnpasnuen Ty4a eHe3anno 20-ro Orta6pa 1736 roxa u Boporemca y%&e 11-ro Ausapa 1737-ro. Iloeaunoxe Konsnaca, KakeTcA, anvbmr, Ho sepezk 9T0 nponcmecrTsie — npnéagaaers Mnuepr — Ropes mnoro yrparuus croero aHayenis upu 480pŸ, nokpaïneñ wbph 82 nepsoe spema. Bsuo an, Bnpo- 4eMB, OHO OAHO TPHJNHON erO HEMIMMOCTI, MAN NPNCOCANHMANCE KB TOMY M APyÿria O6CTOATEAECTBA, M KaKOe GBMO TYTB Biianie co croponsi Pnposa, ne 3naews; Ho Kopær cams nmuers aro © 1737-r0 ro4a noioxenie ero CTanoBn40cs Bce 60e in Go1be HeNPpiATHBIMB HN ÆeJaHie YAAINTE er0 OTR ABOPa BCe upnubrube 06Ha- pyxnsasoce. Bnauo rare 4TO neppaa HeÿAATHAA NONBITKA OXAAANNA eTO HABCEr/a Kb GpauHbIE 1peMOXKEHIANT : OHB BCIO KB CBOI OCTABAACA XOJOCTEIMB, ; rbuz 8% Poccin rOCYAapCTBEHHBIE IIepeBOPOTEI He IMPAU HUKAKIXE BPeAULIXB HO- Pda ART -Hakonens yaasenie Kopoa afücremressno nocxbaopaso. Ono oxmako ne conpo- BO#KAAMOCE HOKARDME BRÉUNUMN 3HAKAMN HEMMIOCTH; MY, HANPOTHBE, OTKPBITO OBMO HOBOe HONpE, KOTOPOMY HOCIÉ OMB OCTABAICA AC BÉPHBME AO KOHTA CBONXE Aueï. 27-ro Mapra 1740-ro ro4a ous Hasnasenrs, na mbcro Fpava Becryxera- Promuna. (*), Tpesssiaïaenrs Mocranaukows 8% Konenrarent n Hwxnecarconcrows okpyrb, CB akpeauTosaniens BMbCTÉ BB BOIBHBIXE rOpolaxE : Pam6ypré, Jio6erb mn Bpemeut. [lo mucrpykuin, euy embua1ocs 85 06asannocrs yCrpemnrs Bce csoe Banane Ha Boïuy mMexay Anraiew n Dcnamiei nm Ha ppaxaeGnbie sambicasr Ise4- caro Muuncrepersa npormms Poccin. Ons oruparnaca «5 cvoemy nôcry 15-ro Anphas. Kparkospemennoe mapersoganie matosSruaro [oauna Auronopnsa e1sa ue npo- uaBC10 OUATS uepemfust BE Kapsepf HOosaro AumiOMatTa. Peckpunrows 18-ro Despaan 1741-r0 ro4a nasuauman so ma ero mbcro 88 Koneurarews Kameprepa Mepusnnesa (ferpa lpnropseensa), a euy camomy sexfan sossparursca 85 Ilerep- Gyprs. Os oamaro ne nobxals I BOOGE BCE 9TO NpOMekYTOINOe no10x%eHie uporowkaïocs Ouens ne A01r0. Cuepsa, no npibsxk epusunesa #5 Koneurarems (12-ro Man), Kopæy sexbno Gsmo ocrasarsCa mCKOAPKO BpeMen np HeMB, AA OSHakOMieniA CB AbJAMN er0 HOCTA, H CB TÉXE NOPE ACNI HOCHLAINCS Ha UMA ux 06onx Bwbcré. Îloroms, peckpuurous 31-ro Okraëpa 17#1-r0, epneuness sasgasens Mnouncrpows #5 Hcnaniwo, a Kopæy rerbuo ocrasarsca #5 Koneurarenb Ha npexuems OcnoBanin. Ous ÿMÉMB BOCHOI30BATECA ANIHBME GAATOPACHO10KE- aiems Kopous Xpneriaua VI-ro, ain crionenia ero kB ymensmenio nonmms € HpOBOSNMBIXE depezb SyHAb PyCCKuxS TOsApOrs; CREME KOPOTFYIO ApyAOY CE uepesore Muuucrpous Aarckuws [yanmows u, me cmorpa na yeuaia Isenin _ BOSCTANOPOTE nporues Hacs Koneurarenckiit ka6unerz, n0oAepxauïs Apy#AeCKiA CHO- menia CB NOCAÉAUNNBE 40 Camaro AGogcraro mupa (1743). Hponcmemuie mexay (© B% nocxtacrein ussbernsi Vocyaapcreenumü Kasuaepz. Cr Konenrareuckaro nocra onx Bashaneurs Gsars 2e Ka6uners-MuaucrTpn, 11 Le D cabacreiñ aa Kopoa. Ons, sanpormes, 15-ro lion 1744-ro roxa noxasopsars Gsu opaenoms C8. Asercanapa Hescraro. B5 crbayiomenrs ro4y, Korxa mapeseu- momy macabauuroms Pyccraro Tlpecrosa Beamkomy KRuaswo Ilerrs OroxoPorny Henoammaiocs CoBepmennorbrie BB Kasecrs$ lepnora loumruncraro, Kopæs ormpasmaca 86 Kuas, Ai npnscaenis Ke npnearé Eny Tanommuxes nnogs: Torows, #5 yroamocrs Bemrows Kuaso, Ha nero Bos1oxeno Gsio craparsca 0 sosppamenin lonnrnnckuxB 8eme, OTTOpruyrTsxe Âañiew eme c8 1713-ro roJa, BO Bpema matorbrerea lepnora Kapra Ppnapuxa. Xpneriars VI-ï npeasa- rars Poccin 3a oTm 3emam (85 1746-m8 r.) MELHONE PexCTAICPOBE; HO HANTE aopæ ne Cortacmacs. Co BCÉME TÉMB, BOÏNBI He HOCAÉIOBAO, IN Aa%e, Npn ycepañows m Gsaropasymnoms coxbücrein Kopoa, mexay o6bnmn Aepxaraun no- cranostenst 65m (10-ro lou) TparTare n Konsennia © Bsanmmoï nonomm. | B5 Tous x%e ro1y Kopæa nepem$cTnin KB ApYroMÿy nôcTy, HO He Haïo4ro. Br Ileenin, Tpn rosa nepers TM, ms6pars GELTE BE HACIPAUNRN Npecrora Euncrons Esrnucrit, Auoïæs Dpnapnxs. Hasnasenie 970 nocab108a10 n0 Tpe- Goganiro Pycceraro ABOpa, KOTOpSNTS OHO noCTanOBieno GHIIO BR AnCIb YCAOBIN KB sarkonenio mupa. Ho HOBLIÉ HACIÉIUNRB, He ÆCJAA NPEACTABIATE Bb TAA3AXE coero Hapoza Kak& 681 BSinslü Tpoweñ ero no6banreieñ, 10 HPnOETIN BB Crorroæws, nmpesasca pannyscro-Tlpyccroï, epaxae6uoi Poccin naprin. 9ro B036yAmA0 #ngbimee HeÿAOBOAECTBie Imeraremnpr Esucaserer Ilertopmsr nm, eme Gorbe, locyaapersemmaro Kammiepa lpaoa Becryxesa-Piommma, roropeit mrraas Juanyio HenasncTs RE pannim 3a To, To paunyscrit np mamewrs /Aropt Ilocors, crapaca ero umsseprayrs. Copanie Ilsescknxs T'ocyrapersenasixs ammosB, Ha 1746- roxB HasHadennoe, MOrA0, 10 Mubailo Hamero KaGmnera, npes- craenTe yAOOBBI Ciyaañ KE nepembæb Mmancrepersa, à spezp TO n KB Hn310%e- io nomaHyToË, menpiasuennoï aams naprin. Ha ro 6818 eb16pars Kopæs. Pec- kpuurows 22-ro Aueapa 1746-ro roaa mpeanncano emyÿ oTnparnrsca 38 Koneura- reua, CB TÉME x%e sBauiemBs ‘pesssiaïünaro Tlocsannuxa, 88 Crokroie (6757 nociŸ, 88 1747-MB rOAÿ, ONE noayauaz spanie ‘pesssraünaro [locsanauxa n e AR: PE — Tosmomoumaro Munuerpa) (*). Bs pecrpunré exasano uro Pmnerarrmma n36npaers ero KB 9TOMÿ NOCTY, NO OTKPHIBINCÏNCA HAAOGHOCTH HOCAATE BE CTOkrOABME 1610- gbka smatomaro m onsruaro. Kopæz yÉxaïs oAnaro ne npexae 12-ro Houa, 3a asb uexban 40 Koñmms Aarcraro Kopoaa Xpneriana Vi-ro. By CBUTY er0 KOMAnANPOBANST Ok, Henocpeacrsenno m3B [lerepôypra, 25 ssanin Asopaus Tocouscrsa, Poapain Tpeoépaxenckaro nowa Tpanopoukes Auerpit Maromrans nm eme vpn apyrie Owumepa: oxmms Cewenoscxaro w Asa Kounorpapaeïücraro HOAKa. Ocpass mscaeï n abüereit Papona Kopæa npn [lseacrows 180pb G6swB co- sepmenno nporusens dpaunyscko-Tpyccroï naprin, Kakb Toro 1 Tpe6oraio name Ipasuresserso; no ons npmuars BB CTOkroasM$ CANMKOMB, MOXETE CTATECA, pésrit Ton, n yropaa Hacrfanmxa 85 neGaarosapnocrn Kk5 Muneparpunk, 4aBare PasyMTE, BE 4ACTHBIXB PAsTOBOPAXB, TO Take PyKa, KOTOPAA BO3BCJA TO Ha HACTOAIIYIO CTeNCHb, MOKCTB ONATE M ANIMTR NPeAUASHAICHHOË MY KOPOUH. Takia BuymeuiA BO36ÿAUAR GoMbe HeÿAOBOILCTBIA HezKeAN CTPAXA, à DPATOME ÿ npnBep- «enness Kopsa, He cmorpa a ero. o6fmanie m 4a%ke noaxyusi (**), He 40CTa10 (*) Ha ero wéero 88 Konexrarens Hasnasens OBS Îymknas, a naxoaumemiüca BE CTOKrOMEMS locsasnure Jso6epacr orossaur BB Ilerep6yprs. C*) B5 Aneapb méeab 1747 roxa — numers lesepass-/leïrenanrs B. À. HamoknnE BE CO- BPEMCHBEIXE CROUXE SaNHCKaxB — nspbcrie 6smMo o Pocciückons Ioanowogsows Iocrb T. Kopæt, KOTOPEIË pm co6panin celima BE CTekroaëmb Oo6phraerca, YTO OBHIÜ ÆANBeTE BE CTeKTOABMÉ BeCEMa CJABHO H npeCoraTsi HMbCTE CTOAB, PU KOTOPOME HenpecTauxo o6pbraerea Isezckoï gamin He ma4oe qnc10 Mlaaxercrsa n Oæunepersa. 06% onows noca$ mhkorToprie IIsexckoË Hanim pasraamarors, GYATO GEI OHB TO ANONTBE AAA NPUrAameniA BB HAaPTiXO CBOW; O MB OTE HerO KO agopy IlseackOMÿ O TaKOBHIXE PasriaCHTEAAXE HPOTECTOBAHO OEHIIO, Ha YTO NOAUTNIECKN COTE asopa Ilsexckaro oTBÉTCTBOBAHO: «NOHeRe onB Ilocoxs corssneckaro A8opa un Ilsexckiü ABOpE HpusnaBaeTs er0 TAKE, KaKB A06pO;ReaTeAA KB KOpOHb Ilseackoï, TO HuKaKosa CyMBÉHIA © uews, Pocciückomz Ilocxb, He nmbeTB.» — À Ha KOTO TOTE NpoTeCcTE CIPAOBAIE, KaKB CIPACTBIA He nponsBexeH0, TO H OCTaBieno ÜesB CaTHCæaKuiU, H nocrË oauxrs lesepass-Maiops Ilseackif # — 84 — AYxa UN OTBArM AbHCTBOBATE BB erO CMbICAS. (CoGpanie YIHOBB KOHMAOCL 6638 BCAKarO CYIeCTBeHHArO pesyasTarTa 414 Poccin, à mpormenoi uaprieio ynorpeGienbr Gsm BC$ yentia uro6s Brute Ropæa n35 Crorroisma. Ero okieseraan nepeas Koposems n B006me xfücrBoBain Taks ycnbuo, uro uaronems Ilsexcroe Tpa- BIITEABCTBO norpeGora.10 xenpewbunaro ero OTasiBa. Haurs 480p%, xoTAa CR cBoeï CTOPOHBI BUOAHŸ OBIMB AOBO1eHE ROPOMBE, HANCACA BEIHYAACAHBINMB HCHOJANTE 9TO sacronreanoe TpeGosanie. Pecrpunrous 31-ro fnvapa 1748 roxa ons oTossams u3B CTokrossna n onpexbiers Ha npeænee mcro 88 Ronenrarems; H0 BE TOME xe pecrpuur$ ÎlmneparPnna O6BABmua emy CBOe ÿAOBOMCTBie H NpuaBHAA, ATO, ANA nokazanin BCBMP, KaKb OHa AOBOIBHA CBOUME MunncTpous, xaiyeTs er0 BB Taïusre Cosbraurkm. Ilocrbanaa pesania ere n3B Crorroasma Gba OT& 13-ro0 Maa 1748 roua. Jo ronanabr Euncaser IÎlerPoBHBr npo1oixaamcs ÿ HaCE .ApyAeCTBeHEBIA CE Aaniew cromenia: Ho co BCrymeniems na npecross [letras Il-ro aÿ4à vpoaaan apyroï 8nas. Ropæy, noæaïosannomy mexaÿ TÉms (9-ro Mapra 1762) 8% Aüc- renreasusie Taïusie Cosbraukn, Bex$uo 66140 cnpocurs y Aarckaro Muancrepersa gambpers an Koposs (*), 444 coxpanenia mnpa c% Poccieiw, yaosiersopurTs Tpe- Goganiars ea ua lepnorcrso Illuessnrekoe, npuCoBokÿnnse, BB HNPOTHBHOME cAyta$, YPOSEI CE Hameït CTOpous. Ho KaK£ BE OTBSTE NOC1FIOBAIN OAHN O6miA yebpenia BE ApyROŸ, TO ÂBops Hans npncTyunrs KE BOOpy#eniNO, M TOIEKO AMA coGmouenia BE 9TOMB Pasp#IBS BHÉIDHATO BIAA DPABOTEI H 414 yObxAeHIA Espons, qTO BUHOÏ BCEMY OAHO YIOPCTEO CaMoï /Janin, no10xeno OBAO Ha3HAIUTE Cueppa npuumpureasasi kogrpeces 82 Bepanré. Ho no$szaxa ryaa Kopsa, koropstit 6514 gasmaems KB 9Tomÿ Kourpecey ewbcré ec» Konvepemnin-Corbrnnrous Careproms, He nvbia AAMBHŸHUXE noCAbACTEIN. XOTA OHN HN CEÉXAANCE BE bepann$ cE x xpyrie PasHBIXB ANHOBE AIOAM PAST iAMaTE TOKE H A0 AHéCB, AKO6BI Pocciückiit oco4s me MAY CYMMY ACHeTB YUOTPEOIAETE, NPNÔHPAA NAPTIO, TOO OEIAN CE €TO CTOPORSI Ha Ce.» () Torxa yxe prupuxe Y. | PP D ét ARE al JNOAHOMOMENHEMN OTB /arckaro Aopa AcceGyproms mn Aucæc4510MB N EMEA yxe nepyio rkonvepenuio 4Â9-ro Jiwoaa (n. c.): oamaro Bce 68110 npepsano BHe- SanHblMB neépeBOpOTOMB, BO3BCANNMB Ha npectrors Exarernuy Il-150 9-ro Jiosa (28-ro Lioua c. c.), no cabaasmmmea 4ocro8bpno msbcrusis 88 Pbepannk To4sro 24-ro los. Orcexb, n0 npekpamenin npexnuxe Tpedosaniï, BO3HNKIMXE TOAKO BB ANJHBIXB BUAAXB ÎlerPa III-ro, cnomenia namm 5 Aanieio poscranognancs na TOME OCHOBAHIN, KAKB OAI NP Eumcarers. Kopws cz croeï cropousr ywbas 3aC1YÆRUTL OCOGennoe Gsarogoienie nm HoBo mmEPATPOE, YCNÉUEENE ,0kOnNa- Hiews AByxX$ Heromianiü: © corsamenin Koposa Aarckaro (85 1762 roay) ocragnrs CBON npuTASaniA HA AAMUHNCTpAIO M COONCKYHCTBO BO BPeMA MaAOMÉTCTBA Beankaro Kuasa Ilasaa Merrornua no semaaws Poacreürs-V OTTOPICKOMB, I O0ÛE yapexuenin (85 1765 r.) MexAy names mn /Aarckums ABOpamn npeasapnreasnaro pacnoparemia o6aacraws loaurrunckaro 40wa. B5 cospemennsrxs peckpnunraxe, na ua Kopoa aanusixe, BC$ noCrynkn ero 10 2TUMB AŸAANBS NPNSHAHHI BeCEMA G4aro-, pasyMubMm N BO3AAHA OCOGennaA HOXBAA PEBHOCTH M 'NCKYCCTEY AbiCTBIN ero Ha NONPUÉ AUTIOMATHTÈCKONE. | | B% nasarb 1766 roaa ckonsasca Ropos Aarcriü Dpnapuxs V-if, a sa nm, ae- pezs mécrousro wécanoss (7-r0 Anphaa) cmeprs nocruraa n mamero Mmamcrpa, na 70-w8 ro4y OTE poxyenia, nocab Kparkoï Gorbsnn. Ha ero mécro nassasens 6ea8 leuepars-Maiops Pmocoworz. Csepxs opaena C8. Auekcanipa Hesckaro, Kopæs ns n opaens Ce. Anapen, KOTOpsi OBUTB My nOka4OBArs BE 1763 roay (*). (*) Tax» 3HayTCA BB HCTOPHIECKUXE H3BICKAHIAXE, COOÔMEHHEIXE MHB (CeHATOPOME K. M. Boposanusims. Crpauno 4To BE PyCcCKUXB HCTOpuIeCKUXE n Oiorpa?nieCcKUXE COIMHERIAXE HurAb He CKasaHo yro6st Bapous loraans A1ïGeprz Kopær nwbrs opaens CB. AHApeñ; PaBabme 06pasoms HÈTE er0 H BB HN3AAHHOMBE (JACTHEIME, BNPOIEME, AHNOME) CHNCKB AHAPECECKUXE Ka- Baiepors. Ho, mHocrpanxsie nCTOIHUKH, JACTIO COBPEMEHHBIE, BCÉ CANHOTAACHO CBHAÉTEAECTEY- IOTB, ATO OHB HMÉAE 2TOTE OPACHE, à BCAKOE BB TOMB COMHbHIE paspbmaeTcA: Â) 8HI6NTON BE HeCTE eMY, TOTHACR NOC1b eTO CMEPTH, MEAAABE (0 HeË 6YACTE TOBOPEHO HUXE), BE KOTOPOË, DpH 4e8Tb, ABCTBeHHO N306paxkenz KpecTE ABIpeeBCKarO OPAXeHA, OPMOI CBOC, KOKE U3PbCTHO, OT- MT en Karks ammaowars, bapous loraure A1Geprs Kopss, 10 eanuorsacnomy ovebBy “amaBMXS er0 I NNCABIMXE © HeWB, OSLTB OANIMB ME BCCEMA MPUMÉIATEMBEDIXE moueï csoeï onoxm. Corpemenbit cenabreus ero abücrsiü 85 [lsenix onncsmaers ero KaKB ‘JelOBŸKA NPaBANBarO, OAHAKO BMÉCTÉ HAXOAINBArO H CB TAYÉOKEME DOANTHIJeCROMU CBÉAbHIAMN, KOTOpArO MHÉHIA M npeMOkeHIA BCErJA NOTE CAY- ÆDAR Oparyaom Aa locysapcrsennaro Kanmuepa lpava Becryxesa-Pionmma; no sawbdaeT, FARB npnunuy meyaain Crorroasucroë ero Muccin, uro one 6BME CAMMKOMB XOA0A€HB M HeYCTYNNIBE UN, OTE HSM 3ANOCINBOCTE BE OOpauienin CE Hepasr JAM ero MICIeË, He MOTB MTL YCNPXA BB lePerOBOPAXB, Tpe- Gosasmuxz yKkAOndn8ocTu. Cnpasezineo 18 970 sambiagie, HAN HÉTE, M MOXHO AU npusHaTs erO OGIMNB, HAN OTHOCUBIIIMCA UMCHHO TOABKO KB 9N0X$ CTOKrOAEM- ckaro n0pydeniAa, LAS, MOCTB OBITH, CAMBlif XAPARTEPB 2TOrO nOPyeHiA BHIEYÆAAAE TAKYIO 3aHOCIMBOCTE; HO -AOCTOBÉPHO TO, 170 ABaanaTuaerrpex4braee Mnancrep- cr80 82 Ronenraren$ IN COPOKAATHAA BOO6ME CAYAOA, BCeTAA Ha BHAY, BCETJA BB HenOCPeACTBEHEBIXB CHOMEBIAXE CH ABOPOME, HPU CMYTHEIXE UePeBOPOTAXE, TAFb JACTO nOBTOpABMNxÈA rorga 88 Poccin, npn nsmSnenin Ans, o6croareascres m cucTews upaBienia, — A0Ka2BBAIOTS Cocanmenie 88 Kopæk, © Apyrmm 4ocrous- CTBAME , 10-Kpaïñnei MÉpé nm AOCTATONHOË CTeNCHU AOBKOCTI. YMÉER Besxb OXPaHATB AOCTOBHCTBO CBOCTO Kaôumera, on JUËAB — HpEMÉPR PpÉAKATO BB TÉ TPYABSIA BPMCHA DSBATIA — H cas ne JHaCTL. Ho exsaan me npuwbaaretsmbe eme 6sure Ropsr KakB ydegbii m IOKPOBATEAE yembixe. Malo so4eï, KOTOpbie NOJb3OBAANCs Ok, BB 9TOMB OTHOMENIM, TAKOIN KaKB OHB O6mMe0 BE CBOe Bpema ueBberaocTio. Toraammie n nozamkümie nucaream npusHawTE TO DePBSME BB UPOUMONS Bbk Îpesmieuroms Akayeuin Hayrs. ausaroniäüca OTE BCÉXE Apyruxs. 2) CTraTEAME RE CoBpemesanxE C. Ilerepôyprekuxr Araxemmue- CEUXE (0#HiasBHBIXE) BHAOMOCTAXE, PYCCEUXE nm HÉMenkuxXE, rAb BE H3BÉCTIN © KOBJuRÉ Kopsa, OHE HNMeHHO HasBaHE KABasepoMB Opaesa Ce. Asapea Ilepsossanuaro. Ilo coxepxagis araxz crareï, Kopærs nubre à opaers Ce. Agabi (roraa eme loamTBackiä); HO BpemAa n0%a40- BagiA €r0 PaBHOMpHO BB TOIHOCTH HEH3BbCTHO. = 00 — cHwkoraa—rosopnrs oAus muoCTpanelre BE DNCHMAXS, nuCanmsxe ue Poccin n o Poccin #5 nepsste roas maporsosania Erarerunst [l-i n ne upeanasnasasmnxea KB nedarm , — mukor4a Îlerepôypreran Arageuis ne mwrf4a nekycnhbümaro n Gorbe aocroïënaro npasnreus. [los ero nasaasCrsoms GbLTB, MOXHO CKazaTh, 3040THI CA sbke. Caws yseusi, Bapors Kopos Broaré ymbrB ONbHATS 2HaniA APYrDXE M nOCTOAHHO HPNCYTCTBOBANE NP BCÉXE KONPePeRTIAXE, ÿOANINBXE M HACTHBIX- Ous nonmmars uro AKkagemilo COCTaBaaiOTR He KanNeAApiA I A ‘MHbI, à COOCT- BeHno KOpnyCB. [poweccopors. Camsn cioxusia pa6orst ArazemnkoBz He npeBoc- XOAUAN Kpyra ero CBÉAŸuif, à OTB TOrO emÿ H He TPyANO GEMO COÉMOAATE CNpa- BeAANBYIO COpazmbpocTs BB pacnpeabienin MekAÿ HUMn Harpay. Ons 3aC1ÿANBAAE Gb Gbrrs Tpesnaenroms 8chxB Akayemi BB CRÉTÉ IL 3ASNHAA HNKkOrAA He nepe- CTAHCTE ONMAKUBATE HOTePIO 2T0rO BeAukaro Je108Hka» (*). Apyroï cospenenauks, PBomuurs, cenabreascreyers aro Koper Gb eauacreennse (10 Toro Bpewenn) Ilpesmaenroms ch Takoi yaenocri, kakOÏ 10 npary MO>HO TpeGosaTs OT TAABbI Akaeuin. Mammreïuzs mmbas meube psrogmoe 0 Kopæÿ manie, HO TOABKO BB OTHOIeHIN KB XO3AÏCTBCHHOMY yupassenio Arazemin. OuB pasCKA3sIBACTE ATO XOTA Uuuerarenna Anna, eme npn pesnaenr Keïsepaourt, yreepaua mrars Arkasemin BB 25 T. PyOA. M HASHAUMIA HA YIMATY CA AO01r0BB 30 T. PyÔI.; OANAKO, npu orsbsak Ropoa 25 Aanio, ua neï sce eue ancamca npexnit Aou. Tlo4o6nsra COGBITIA MOYTE GHITE O6CÿÆNBACME CE AOCTOBÉPHOCTIO PH HOAPOOHOME ANNE aHanin BCÉXE MÉCTHBXB OOCTOATEAILCTES n npnanas. Bnposews, nepeïñaa n Ha aunaomarusecroe nonpmue, Kopos ne sa6bmars a106esnoïû csoeï Akayexio. B& npu- pamenin Arazemnaecroï BuGsiorern c& 1742 no 1746 roxs sHauurca muoro KHUTH, MPUCIABEBIXE UM u3B Koneurarena. CoGcrsennexe coummenii Bapona Kopæa n38bcrno BB nesaTn Toaëro Tpu. Ouuo saymeno euy Gs110 npissuio man yroamBocrio k& 40mÿ Puponoes. Ono, Kars BCÉMB TOHOUB CBOUMB, TaKb OCOOCHHO YHIKEHHOIO HA HCMB HNOAMNCHO, XOTA M AOX%KHO OTHECTIH 6e OTAACTU KB AYXY U HpaBaMB 9HOXH, H TOTAA yÿÆke, 3a AO4rO (*) Hnxenpnsezennan, 85 quCa$ nCTOIENKOBE, kaura [sans 1e-2a-Mapma. RAT | A — A0 ANTAOMATHIECKOË KAPBEPBT ABTOPA, OOANIAMO BB HEMB NCKATEABHATO HAPeABOp- Ha, KOTOPBIi HOKOpA1CA CIS O6CTOATEARCTES Go1$e, MOXETB CTATHCA, HEAR ObI npHAUIEÉTBOBAIO BB ero nouoxenin. Br 1733 roay Koraa mouoyoï Kawepreps HaxXOMMACA, KakB yÿxAe Ckasan0, BB Kypaamin no abaams Pupona, Tame ymeps oreus nocrbauaro nm Kopsz nponsnecr 10 9TOmy CAyaaio HaATpOGHOC NOXBAIbHOE caomo, Koropoe Toraa ke O5MO HañedarTanO HNOAB CAAYIOMNNE SardaBieMB: «Lob- und Abdankungsrede bei dem Grabe des Hochwohlgebornen Herrn, Herrn Carl von Biron, Kôniglichen Cornets, Erbherrn auf Kalnzehm, gehalten in der Mitauschen Dreifaltigkeits-Kirche d. 24. April A. 1733, von des hohen Trauerhausès demüthigsten und ergebensten Diener Iohann Albrecht Korff Mitau. fol.» HagoGuo, Bcnomaurs ro Ropæs, 10 poay n gamin, NPHHAAIERAME KB enarabineñ lepmancroï apucrokpartin, à TOTR, KOTOparo OHB NpOCIABIAMB OBIAE unyrozÆnsli lepuorcxii KOmOmennsI CAyYANTEA, uensrÉCTHArO nponcxo/eHIA , KOTOParO Jake M aMMAIA HUCAMACE EME TOTAA PASANIHO (Biren, Bühren, Beeryn). Ho cpmys ororo npocromoamma 65 yxe munepcruws lpavows n — uré Goxrbe— Oceps - Kameprepoms mn scecnasusnrs MoGnmnems VmnepatPumsr Anust . . . . Apyroe cosmuenie Kopsa, nosanbimee, nowbmeno 85 «Dreiers specimen juris publici Lubecensis» (Butzow et Wismar 1762 S. 305), nos saraasieus: Nach- richt von dem Litthauischen Grossfürsten Gedimin» Tperse ero counnenie — yxAe MÉJAA RHURKA — BO30YAKACNO OBUO HOANTIIECKNNN OÉCTOATEALCTPBAM TOÏ onoxm. Bsnme ynomauyro ro Îluneratrnna Anna xexaua uro6s »5 lepnorm Kypaanacrie n36pans Gb Bupous nm To, AUA npeapacnoïo%keniA KB TOMY yvonr, Kopor, eme #5 1732 roay, nochuams Gb1rB Ha CBoio poanuy. /b40 o70 65110 ÿCmbMO NOATOTOBAENO; HO TYTB BO3HNKAlO elle Onacenie Apyraro poaa, umenno 1To68, © npecbieniems Kerieposcraro poaa, Iloasma He orcrpanmia coBchms BHi6opa mosaro lepnora aan Kypaauain n Boo6me me HucnpoeprAa Ta- mouumei æopmsr Tpassenia, upezs o6pameuie paccassnaro lepuorersa 82 pasay# npoumrs npogmaumio. R& orspamenito nepeBopoTa, : CTOA8 HpOTHBONO.10ÆHATO BNAAMB Ilerepôypreraro raGunera, Kopors #5 1736 rouy — Gez2 commbnia n0 nopytenito \ OO) ed: CBHIIIE — HANNCAME OH NPUMÉIATEALHYIO KEMKKY NO sar4asiems: «Gründlicher Beweis, dass das Recht einen Fürsten zu wählen, den Ständen der Herzog- thümer Curland und Semgallen von ihren Urabnen angestammt, und dass sie solches Recht durch keine entgegenseiende Handlung verlohren, aus ungezweifelten Urkunden und Geschichten dargestellt von einem Patrioten »— Kamxka ota, Gese menu agropa, mn Aarunekiit ea nepesoxs lousaGaxa, Hanesaransr Gsm 8% Ilerepôyprh, 86 Akareunseckoï Tumorpawin, Gesk osnadenin ro4a mn mÉCTA (noTOMs BHo8s nepeneuaranst BB 1763 roay). Muuiep, 5& npnsesennoï Bsuñe PyKONMCH, PasCKASIBACTE NO DTONY CAYIAO AOBOABNO CTPAUNyIO Bems, Ge3E GanxaiuNXxE , BUPOIEMR, 06BACHeHIÉ, MAN AAÆC KAKUXE HnOYAb CL CBOCH CTOPOHBI AOrauoKs. /fin BCeBOSNOzHOÏ rAaCHOCTR nomAHÿTOù KAuxKU, 5-r0 Auphan 1736 roxa uocIams GBUB BB Fam6ypre, CB oksemnaapaun JÂarnuckaro ea nepesoua, Konperrops Axasemnuecroï Tunorpasin [péxeps; no oms norows nukorga yxe Goxbe He Bo3Bpaaica n nponars Gesk Bern. KRakk 651 To un G6b10, Ho ecan coummenie Kopoa moxuo npusnaTs 3a noamrumecky© Aemoncrpanito, To Poccia 2TNMB OAHAKO He OTPAHNIMAACE : —OHà COnpoBoama ee nm Bocano10. KR [orscknms FPAUDNAMB DPUABOMYTE SHATUTEALAHIA CUUBI M OOMMMB PeSYABTATOMB OBLIO: CHEp- ga, BB 1736 roy, nonruepzxaenie, ma Iloasckoms ceüw$, npasa Kypaamain na cso6oamei B6160pR ce66 [pasnresa; norows, 85 1737 roy, nocab cmepru Fepnora Depaunanaa, ns6pauie 88 npeemamen euy, ma Kypiauackons Jangrar#, Bnpoua. ee Ho ecan Kopæs camp mato yabiars ny6anr$ n35 CBOUXB TPYAOBB, TO TÉME Gorbe ymbre où BO30YÆKAATR M NOOMPATE AŸATEABHOCTE Apyruxs. Îlepsown 85 2TOMB OTHOMEHIN 3ACAYTOI erO AAA HACB, PyCCKUXB, ABJACTCA NORPOBHTEABCTBO, KOTOPHME ONE NpOIORMAS Aaasmbümie nyru caasnony namemy JAononocosy. OKon- auBs PU HEME KYPCE BB COCTOnBIeN nOXE BÉAOMCTBONS Akraseuin Pain n cayimaa serum 85 Mapôypreroms Yansepenreré, JAomonocoss, 88 1739 roy, NPNCAAME MY OTTYAA U3BbCTHYIO CBOW O1ÿ Ha 6samie Xomuna, Hanncannyi BIICPBEIE UPABHIBHBIMB TOHUICCKOMBE pas Épome, BB HOCIbACTBIN HaBCer Aa yTBep- 12 — 90 — ausmmmca 8% Pyecroï nossin. Kopss nepezaxs ee sa pascuotphaie Toraamnemy snarory Pycexaro aesma Bacnaio Erioramosnsy Aa4ÿpory (*) n wbkoTopenre ARVIeMIKAMP, UN, 10 0106penit UXE, HANCTATAIB H HOAHECE Uuneparenn. Pcropia gama oxe o6nsana Kopæy — nezapncnno OTE JIOMANYTENE BENUE NOHBITORB CO- craeurs Giorpaoin Tpexs [lapeï Pyccruxs, JTÙ KaKeTCA, He GBIO UplBeJeHO BB ncnoanenie — HÉROTOPHME APJTEMN, abüCTBOTeAsHO COBCPHMBMNNCA TPYAAME. Jioéercrii Cumauxs Âpeïepz, OTsICKaBs BB TaMOHenE Apxu8$ HÉCKOMEKO Jurosceuxs nm Hosropoackuxs rpamars, npuciars nxe euy 88 Konenrarens upocnas o6sacneniä na 9Tu arts. Kopers omsbtars nncsnons, CBMAÉTEACTEOAB- uns 008 Orpomnoï er0 HaïnTaHHOCTE HN OOmUpasxs CRÉASHIAXS, à MeAY TÉMB Koniu © rpamars Ormpasnrs 82 Îlerepôypre ke Muaepy, ce nssasseniens æmesania uTOÔR OMB CoCTagnus noumsii coucors Hosropoackuxe Kaaseï. Hanncas- HyI0 Muuepows 10 2ToNÿ nopoay crarsi0, Kopær DOAYAUAE BO BpeMA TAÆKOÏ Gorbsnu; HO, upn BCews Conporussenin Bpateñ, mposeas ce CB OCO(RHEDIE euuvaniens 0, BE Auguons nucemb k& Musiepy o7B 10-ro Honôpa 1761 roaa, paso6pars n noxBaAIE erO TPJAb, KOTOP5I D OsLb, Bb CIÉAR Sa TÉMB, Hale- garaus 88 Sammlung Russischer Geschichte (Th. V. 1761). Tarmre ke no- KposnTedbCTBOME D noompeniens ero nos3osaiucs Biomuurr, Ilremepr, lay6ep» u mmorie Apyrie yaensie m nncarean. Ou siasaas 82 Poccio n Irernma, n04y- dusmmaro BE NOCAtACTBIN OÛIYIO ÿ HACE naBbCTHOCTS pes CBOR (AHEKAOTHI 0 eres. Beammows.» Craxass ce6$ rpomxyro caasy 8% Jeünmur$ mnorocropoxRer ysenocrio, Ireamxs sawbsexs GB TaMB H 10 n306phTeniO MHOTNXE asJerOPn- JeckuxB npeAcTaBJenii AlA MAMOMUBAUIN, KOTOPHIMN NpasAHOBAIOCh BOCIeCTBie Hà npecross Kopoua [loasckaro Agrycra III-ro. Cocrasienie TakuxXB *#@ aHIerOpH- deCKOXB KaPTUHB KB AMIOMOHAUIAME M PeHCPBEPKAMP , GBIBABIME BB TO BPeMA (*) AZaxÿpoBs COCTOAIB TOrTAA JAIATEAEMP Agazemngeckoùï lumsasim m AXEIOHKTONB MATE- marueu B% nocabacTein OHE OLA YANTeAeME PYCCKarO A3BIKA UP Beankoë Kaarum$ EKATEPURE Auekchezab (Ekarepoub II-ÿ) mn, BE sakarudeie cpoeï KapsePH, ASÉCTENTEALHEINS Taïñbiwe CosbraukomMEe H CeHaTOpomz. j | | > 90 osens sacro npn Herepôyprekons apoph, Bogsaraiïocs Tor4a na Akañemio Hayrs. dro n nocayxuao Kopæy nosozous semucars 8% nee [fremua (#5 1735 r.), c5 asaniems Axsionrra Mcropin; nocax$ sero ons ynorpeGaars ero Trakxe KB Comme Hilo HpOrpaums AUA TeATPAIBEBXB PI. ABOPÉ npeacTabiemit, KB HaA30Py 34 orabieniems rpañeposh I Kb COCTABIenO HCTOPRICCHUXB npumbdanii, KOTOPEIMU conporoxaancs Toraamnin Akatemmeckia #baomocrm. Hakonews ruura, 06parnemaa HA CeOA BB TO BpeMA o6imee snmanie, Pcropia Kypaauacknxe neproensixe n'hcens (Curländische Liedergeschichte. Copenhagen. 1751), Tea, nJana Gta, Kak5 CaMB ABTOPB CENAŸTEALCTEYETB, TARKC NO NO0ÿÆACHIO M NOAB NOKPOBNTEASCTBOMB Kopæoa. B5 oresecre, T. e. Kypaui, ero HASBIBAUN He MHAJE KAKB (yICMbI aopaunws» (der gelehrte Edelmann). 9rors co6pmmers — npnôamers oAmrS ueB ero GiorpavoBs — JanB eMy OL COBCHME OAHAKO H6 BB CMBICIÉ ner bCTHOÏ OCTpoTst AxonCOona, KOTOPHIÉ, KOTAA pass KTO-T0 Ha3Bast ecrepmasia népesmé yanurons v Anriin, B02pasms: CMexAy Aopaaun os, noraïyi, ÿMAHRb, HO MeKAY YMENKAUN BCC Tan OTAMETER TOISRO JAoprou». Bx5 Koneurarer$ Kopes 6518 apessbraaüno a106mw8 n npn 480ph 1 B6 OOute- cre%. Pprapnxe V-i naxoars oCoGemnoe yaosoisersie Gecbiopars CE BMP 0: HaykaXB D 00% yJeusxs. He #aïopaln ero TOABKO — 3anMo/aBnst, MOTOMÿ TO omB Ha CBoi0 GnGuioreky M elle Ha OANNE NpCANeTB,. O KOTOPOWB. CKASANO OYACTE Hike, MlepARmBaïrs ropasio Gorbe nexean nossorm ero Cpeacrsa. Îepraa B03- pacsa nocrenenno 40 TPHAMATH ICT THICAIL TOMOBE N 3akHOTaJA Bb Ce0B LCI MalO BaKHBIXE I A0poruxs Kkunrs. Hrenxeps n Piommmrs, KorToprie ‘acTo 1m MOTO nouszOvaancs 97010 Gnxioreroi D OL ONPITUBINI CYAbAM,. HA3bIBAIOTE ee Aparorrbamoro. : Eït Kopoz nocramars pce croGomoe oTs cayreGnbixs sanamii “M HCOGXOAMMNEXE BErÉ3108S BpeM, HO fe pcérAa Ha OAuÔ renie; CnCTeMaTiIeCKAA YOTAHOBKA KHNrE W BueCenie HXB COÉCTBEHHOPYIHO BB APABNTHBI KATAIOTB, CO- crasaapmit MÉCROARO OMANTOPB, Nputaleramt TOR KE MOMENT TO 34064 Baws. Y nero GbLia Npnuÿia YKPAMATÉ CBON KENTH HAPAAMPINU NeéperieTann. TS, KOTOpHA Os noRynaemsI y NePeneTeHUSIMU, OHB PazmbAIE 0C060, à + 0 |! 1 CB KHHKKAMI MHBArO O6BeMA H GPONHOPAMN PaCHOPAKAICA AOBOABHO OPNTHHAAIE- Ho. ua cocrasienia TOMOBE OAUHAKOBATO &OPMATA, OHB HPUKASHIBANB HEPéATATE TakiA KEUKH M GPONNOPEI HO HCKOIEKY BMÉCTÉ, He 110 OANOPOANOCTI COACpxa- HiA, KOTOPOE HHOrTAA PazHCTBOBAÏO KaKB CBÉTB OTB TBME, à CANHCTBEHHO NO CxOACTBY Beast n +opMs. Ha ropemré TAKE TOMOFE HAMMCHBAIOCE : « CMÉCEA (Miscellaneen), a pasxopoausti CoCTaBe HXE OTMdAICA, CaMIDTE XO3ADHOMB, BB Karaloré. Bpamaacs TaKITB 06pasoMB BE Cæep$ CBOUXB KHUPE M PASHEIVE 3aH4- riü, Kopær, 8e Maÿ 1758 roa, nucase oauomy npiarexo: «Bory msebcrno KakB A Æa%Aÿ Mupa, 117008 umTs OnaTs Gore Bpemenn Ha Gecbay CE mysamu.» Me:xay TÉMB, 3a 9THMN Æ€@ SAHATIAMN, OHB MalO HNOKA3HIBAICA BE CBŸTE M Mal0 TOKE KOTO UPHHNMAME ÿ Ce0A, JTÙ HaBieKaiO eMÿ JACTHIe Ynpekn KkakB OTB Konenra- reHCKarO ABOPa, TaKB H OTB Auniomaruaecraro Kopnyca. B5 1764 roy 6n6rio- Teka ero kyruena Gba ÜuneparPmmetw Ekaternuoio Aa Toraammaro Hacrfaauma npecrosa (ÎLasaa) 3a 50 T. py6., HO na TakOMB ycionin, aro6ë Kopæs no4530- BaiCA €l0 40 CBO6 CMePTH, NOsÿJaa BB YIMATy exeroAu0 no {0 T. py6, (*). B& nOCAŸACTBIN OHà HOCTYNNIA BB COCTABB OnOsiOTeKH noroïxaro [lecapermua Koncrauruma Ilasaosmaa (**). Caus Kopsr, npoxnes nocr$ ea nporaxn meme (*) Harbcraniÿ Ilopomunr, aaxoauemiüca Kasaïepows npn Beaukows Kaas IlAxb Ilerpopnaé KOrAa emy GEIAO ACCATE TE, PA3CKA3HIBAA TOxe 00% 9T0Ë LOKYNKÉ B3 AHEBHUKÉ CBOME (30-ro- Ceara6pa 1764 roxa), npuôasaaerz: «Ero BsicoecrB0o He npexie ciw OuOaioreky K% ce6b DO4YYNTE, KaK& n0 cmepru TL. Kopæa. TyTE A CMbAACA H FOBOpu13, To exeau Kopæz eme UPORHBETE JTE COPOKE, TAKE 9Ta OnOAÏOTEKA AOCTAHETCA KOrAa TocyaapO HATACCATE AT 6yaers. He noroANTE AH, TOBOPHAR A, AO TBXB NOPE YIPAKHATECA BE ÿICHIAXE H BB YTEBIN? Jyame sauatk TorAa, KaKB Takaa xopomaa GnGaiorera 6yAeTs. l'ocyA4Pb MHOFO TÉME H3BOALTE BeceauTsCa. À Muancrpy Kopæy 4T8 y#e OK040 CeMHACCATH.» ; C*) Peëmepez, B% cBoeMs onucanin Ilerepôypra, cocrassennoms 58 1805 roxy, ÿnomnaan 470 6u6aioreka, npnaaxieæagman Kopæ&y (40 36-TH THICATE TOMOBE) Nepemlia, HOC4b HunepaToPa Dassa, ke [ecapesnay KoncranTuuy un, 6HIBE nepesesena 33 laraushi 8 Ilerepôyprs, paswt- mena B% 31aHiU DPH MPAMOPHOME ABOPU, NpnOaBaA18 1TO Gn6aiorTeraps eA, Illpexepz, sawbpe BAaeTCA, CB COn3Botenia Ilecapesnaa, CAb4ATE ee, CE Kona 4804 roxa, AOCTYIHON BcbxE —— ABYXB AT, DOAYIAE, BB CICTB YCAOBICHHOÏ MATH, TOAPKO 20 T. p.; OCTAALHIA Aeubrm O6palienst OBLIN Ha PaCiAATY CB erO KPeANTOPaMN. * Apyroï npeanerTs, na KOTopsi bapors lorauns AuGeprs Kopæs ns1epænsars ons muoro aeners, Gsan—mo6o8mmm. Bnansi, Jaxe DPeKPaCHBIÉ MYÆKIDHA, OHB GELTB BOOGINE CHACTANBS CB ‘ACHUMHAMN; HO, CTPACTHBIH OXOTHUKB AO NePeMÉHE, GesnpecTauno nepexoANYB OTE OAHOË KPACABNUBI KB APYrON, He IAAA HNKAKUXE ÆePTBB AA YAOBICTBOPEHIA CBOUXB DSMÉHINBBIXE BKYCOBB. PasCkasbBAIOTE 1TO oAna m3B erO A000BHMKB, JÂaTCkañ akTPHCa, KOTOpAA CTÔNAA MY OrPOMNHBIXE 4 CYUWB, NOAYINBE OTB HETO HeOKI/AHHO OTKAYB, TAKB NCNYTAIACE NOTEPU IeAparo 41060BHnKa, TO, TOTIACR NO NPOJTEHIN erO 3anuCKN, 3aHeMOrAa TOPAIKOIÏ H depezB HÉCKOABKO AHeÏ ÿMepia. Csepxs oroï deprsi, BE Æusan mn xaparreph Papona Ioranna AuGepra Kopæa ABAACTCA, KB HCIACTIO, ele OAHO BAKHOC ATHO, KOTOParO HCAb3A NePEËTI MO1- sanñiews, TÉME 6o1be, 470 OHO Ordameno ÿxe n.BB nesatu. [lpasansaa Giorpaoia He AO4KHA OBITR HU GC3OTICTHBIME HOXBAIPHBIME CAOBOMB, HU KaPTHHOW BB POAŸ Kuraïcknxr, Koropsia numyrea Geszs rbneï. [pu RcÉxS chonxs AocronHCTsax5, Kopss, Kake BB O6mMeMB MuSHin, TAKE AAKE M MeXAY POABEMN, CABLE 1e10Bb- KOWB 6e3B peanrin, oGRMMIE n3AbEATECA HaAB BCÉMB, AT HN eCTB CBATATO BE yerasaxe Xpucriaucrsa. Eme #5 leuckows Yausepcurerk om nokaaica 018axub Tlacropy 88 CommSniAxB, KOTOPEIA BO30YAAAMNCE BB HWB PASHBIME AOTMATIIECKOME Bonpocamn. Jlacrops yrasars emy, BE pasphmenie oruxz combi, HÉCKOAIBKO KENTB, à Ha C108à Kopsa, 170 OmB mposers yxe He TOAPKO BC Ha3BAHHHIA HMB, HO H roOpa310 AyJniA ele KEUPH, OTBbIAMB: (CCAN TAKB, TO MHŸ HeYÉME BAMB NOCO- - Ours: 4 me ÿm4B GbI CKA3ATS HNerO CIMBHŸE TOrTO, TO TYTB HANNCAHO.» — Takan Cia6an OTroBopra HepasyMHaro HA MasoCBAyAro YiUTeAA HePKBU, He 1 ÆeAAOUEME, TAKE JTO OHa GyAeTE nepBorw ny6anino0 Gnéaiorerow 8% Ilerep6ypré. Ilpexmo10- æenie 2TO, KAKCTCA, OAHAKO He COCTOAZOCE. Ilocxb koBaunb1 Ifecapernua, 6n61iorera ero 40- cTaaack leHepasy AïekCaHApOBY, KOTOPHIME BARHAA €A ACTE I0KEPTBOBAHA BE H04b3y lesbsuar- +opckaro AïeKCaBApoBcKaro Yansepcnrera. …. — 9% — MOrAa He YCHANTE eme 6o1be naryGHBIXB KOJeOaHi MOJOAATO Je10BÉKA. OANTE WE pesuocTRimmxBR ero uonnTaTele“, NOMP3OBABININCA OAUSKOME (CB HUMB. 3HAKOM- et8oms Be Koneurareu$ n cocTroaemii HOTOME EE HOCTOARHOË CE HUE nepennekb, — caaeubii Piommurs, caws cosmaerca aro Kopæa neussa Geo nassars Xpucriann- HOME BB CTPOTOMB CMBICAS CAdBA; HO CTAPACTCA, OAHAKO, ONNCTUTÉ €FO : OTB JKopa BB CoBeprnennous Gess pin mn 1erKOMBICACHHOË HACMÉMANSOCTE. (OANAKABI — umners 2TOTS yen — 4 mubrs cs Baponos Kopoous ami pasrosops 0 PaASHBIXB GOLOCIOBCKOXE Te3aXB, KOTOPHIA OH ONPOBEPrAIb HEOAOINMBIME AOBO/A- mu. Torya, nepeutanes Kkpyrs Hatuero npnia, 4 eKasaïB ATO XOMY SAMMATS He IROMBHYIO AÏAIeKTUEY, à yuenie Cuacwrext … AnoCTO10BB, BB. Ne PBRO06pasHOi, GesPncxkycrsennoï ero aucroré. Îlporuss Toro n ma nedero BO2paxaTs, :07Bb- sas Dapous, 4bws nu uperparmica maurs cuopr. KRorxa 4 nocsars emy moe counenie: «ard ects XpuCTiANnHE«, OHB HaNDCAl» MHË BB OTBÈTE (BE 1754 r.): «odens GAaroZapens BAMB 8à UPeKPACHYO Batuy Kuncy. /RAY OTB HeA. MHOrO HOJP3BI BB TOMB, ATO OA. DOAOPBETE LJABHBIE CTOJNSI He10BŸICCKOXB AYPAICCTEB;, cyesbpie M œanaTusmp: nÔ0 TO KacaeTCA A0 GesBbpiA, ILIN TaKb HA3BIBAeMArO aTeu3Ma, TO He AYMA0, 17008 OH LA HNOYAB Bb MiPb AbÜCTBUTeABRO CYMECTBO= Bab,» — Hukorga — nporosxaere Piomuars —- mu He CAÿ1a10CE CIBIIATE 07%, Hero HacmbMeRBR Ha4b Ppeunriel0, XOTA Bb HAT, HAIMErO, 3HAKOMCTEA, KOLA4 A GB ele UpOCTEIME MarHCTpOmB, (*) eMÿ, KOHeWHO, Hedero OBLIQ MCHA OCTepe- rarsca, Be 1765 roy, ua nuchuo n38 Ilerepôypra 0 x40n07ax8 MOuxB 10, mep- KOBHBIME ASJANB, OH. OTB AIR : «Monceï, BO Bpema ONTBEI, He ONYCKAIB BO3- AÉTEIXE Kb, He0ÿ PyKb: ONOPAME DXB OA Tepnbnie, X1AAHOKPOBie IN Ha4e#/a, Bx% news, npas4a, He AOCTABalO CMJOCTE M OTBATI AT00B CAMOMÿ CTATL, BB PAABY BOÏCKA; HO. OUR OOJAJAMB norpaïseñ MÉPÉ YIOMANYTPMN KAHeCTBAMH,, KOTOPHIA TO COCTABJAIOTB NPNHAAIERHOCTR TO1KOBOATA.» — Moxers GBITS TakiA nMeHHo, HAN, COM N0A008BIA, SaMbdaniA, KOTOPHIA OR UO2B0JMB CeOÉ DPI CAYHAb, M GEAR emÿ BWbHAeMEI BB PAÿMIeHie, Haas peunriei0. Br 1758 roaÿ, koraa Bapous (%) B3 nocrtbacrsin Bomusres GBIAE , KAKB H3BHCTHO, HACTOPOME. = nn, MO led CTAIB ONPABAATÉCA OTB ÆCCTOROÏ IN CHEPBA NPN3RAHHOËÏ OBMO CMEPTEALHOIN 60- JÉSHU, A HANNCAMB CMY NCNOANCHHOC AKUBATO YIACTIA NNCEMO, KOTOPOE 8aKIQIIAB PeBHOCTHBINE NOkEJAIEMB, 1TOOB 9Ta GOAbSRE BOSLUMbAA CIATOMbTEALHBIA 1O- cabacrBia AJA er0 Ayxa. Ürs Takoï 3a60TANBOCTE Moeï © BbIHOME ero Gxarb Om OTHNPPAICA CAŸAYIONMN CAOBAMN: (ATO KACACTCA AO OAMOTO MÉCTA BB BalleWs HUCEMÉ, 4 RCAUB Ok n01po6mbe CB BaMN © HeMB OOBACHUTLCA, €CNOB Teneps uma KB TOuÿ AoCyrB. Mo;keTs CTaTLCA CO BpemenemB yAACTCA nOroBOopaTE 06% oToms no npocrpannbe.» Papons Kopær — sakuouaers Biommanrs — Gas ouens HOAHOKPOBCHE I OTB TOrO GOMŸ3HN erO BCerJa HANHHAANCE BDaACHieMB TOTIACE BB Gesnamarcr80 n Opeas: Take O68MO n CB nocrbaueo BB 1766 roay, nnaseamer ero BB rp00E.» — Jro npnwbiamie, xora Piomuars n He Bbrosapnsaers Bno1nf cBOeï MBICAN, NpnOaBieHO, OJeBHAUO, CE HaMSpeHieWB HOKA3ATh, ATO IN HA CMePT- Homs o4p$ Kopæs ne ouncrnas ce6a Xpncriaucknwe noraauiems. Papons lorauns AuGepre Kopss 68118, Bnpotems, n0 CBnASTeARCTBY 3HABLIMXE ero, Je10BKE OJeHB AOGPHIÏ, CNCTUHHBIÉ APYTB IC10BÉJECTBAY, KaKB OH €rO HaSbIBAIOTB, BB OCOOCHHOCTH AC JPESBBIIAÏNHO YCAYRANBE N OOasaTeienr, Toasko BB OTHOIEHIN KB ATAMB yYMepmaro ero 6para (/]eo epannanta, 0 KOTOpONE Huke ynoNnHaeTCA) noBezenie UXB AHAN—KakKB YBÉPACTE OANMB H3B TO CBOÏ- CTSHHUKOBB, TOxe O uems nucasmiàü (93. F. Pour Aepmay) — 6EMo oueus HenpiasuenHo, BB PÉ2KOÏ NpOTHBÿIOIOKHOCTH CB OGméIO penyTanieln 1eA0BbKO— J106i4, KOTOPOIO OHB n01S30BAACA BE CBÉTÉ. BE cpnabreiscrso o6asateasuoï ero YCAYÆANBOCTH, COUMEMCA ONATS Ha OANHB, pascrasbBaembi Proumeromr, 8% Hans- Hoï ero Manepb, auekaors. «boraraa GnGsiorera Papona Ropæa — nnmerTe one — CAÿÆkIMA MH BaKHBIMB HOCOOieMR BB reOrPabNIeCKEXB MODXB Tpyaaxr. Mu n03- BOMAIOCE BO BCAKOC BPeMA NPNCHHATE 3à KHNTAMH; HO KakB Papons osens Geperz aoporie CBON NePeTMETHI, TO, HP OTCHAKÉ KO MH, BCeTAA CAMP 3ABEPTHIBAIE IXE BB OyMary. OunaxkAs MO NOCIANHËÈIN NPHINEMB KB HCMÿ He YTPOMB, KaKB A Be- 445, à BB OOŸACHHYIO UOpy, KOrAA OMb CHAbIB 3a CTOIOMB CE HHOCTPAHHEINN Muuucrpaun n APyrOMn 3HATHSIMN OCO0AME. TO HE OCTAHOBIAO TO, OAHAKO, TOT- M: ON 5 aCB 00 npoiTeHin MOCË 3alnCKH, BCTATE 30 CTOua, noëtTn BB Gn61i0TeKy, npi- nckaTs TAMB TPeOOBANHBIA MHOÏ KHUTA, OOBPAYTÉ NXB N NPUCIATE MHÉ CB TÉMb æe noctanasims. Ha Apyroï Aenb, KOrAà A ABMACA CB n3BNeHIANN BE ONAOMHOCTH Moero 4a10BbKA, OM OTBÉIAIE: (COBCPNICHHO HANPACHO: A 3HAÏB ATO KHUTH HÿÆAHEI BAMB HEMCAMCHHO I HEXOTÉIB 3AA6PÆATE BaliXE sausrii,» — Bommurs npn6a- BAACTH, 1TO, He OTPARNINBAACS BCETAAMHNMB AO3BOICHIEMB HOAP3OBATECA €TO KHM- ram, Kopæs nouapnas eme eny, CB OC06ennoi0 IeapocTiO, HÉCKOAPKO BaKHBIXE pyronnemeixS A0kymenToss © [senin. Bs saraoenie oroï xaparrepnerurn Papoua Ioramma AuGepra Kopoa, npn- Belle elle, H3B COXPaHUBINEËCA, JACTIO, OGINUPHOËÏ H HHOrAA BeCbMa UpuMÉra- TeABHOÏ Hepennckn er0, ABa DNCHMa, NOKA3HIBAIOMIA B3TAANE ‘ero Ha TPYAB ABYXE HSBÉCTHBIXB COBPEMCNHNKOBE : | 1) 21-ro Anpmua 1761: «Ilpnuure mor G4aro4apnocTs 3a npnCranHyO ma 1-10 sacre Himenxaro nepesora Bousreporoï Hcropin Ilerra Brankaro. Onens AOGONBITCTEYIO 2HATB KaKB 9Ta Künra npuuata 88 Ilerep6ypré. Bsr, ec» croeï CTOPOnBI, CyAUTe O Heï CAMUKOME eme cancxoAnTeusno. [lo mb, Ona mn Hanncana Aake HeXOPOINO: CIOTE OJeHB HePOBCHB M OTSBIBACTCA NOXKIDABMN AÉTAMN ABTOpA. He crauy, pnpoems, pacnpocrpanaTsca Hu © HuTOÆHOCTH nCTOpniecKaro eA AOCTONHCTBA, Hu O Oe3CTHIAUOÏN ACP30CTH, CB KOTOPOIN COYNHNTEM, BB OCHOBY Bcropin Ilerra Beamkaro, craeurs — céox ice Hcropiwo Kapaa XII-ro. Craxy TOABKO MÉCKOABKO CA0BB © npeancuorin. He cosepmennoe 4m on0 crymacépoanoe? Bousrepz GSCnyerCA BB HEMB TOYHO MOIOAOÏ DAACYHB, He AaBa4 CaMOMy Ce0Ÿ 8m Maïbimaro OTJeTa BB TOMB JATO TOBOPUTE. ONE Hana4aeTB Ha Aeroua n Imuara, He YIOMNHAA IH CAOBOMB, TO /AeroTepe OnposeprAyAB y 9TY MATePitO, CKOABKO BIPOIEME MOXHO OAHÉ HNOTESS ONpOBepraTs Apyrnmu. | no KakOMÿy n0B01y On BO BCe 9TO nyCKaeTCa? TouskO nOTOMy, YTO He yMbCTE CaMB CKA3ATE Hero csoero o npouexoxuenin Pyccons. Aa krTo mn nopysars eny nmecsrbaosanie 06% oToms? OT nero rpeGosauocs, BFAB, OAuO Jaume >ueneonncagie [ferPa Beanxaro. ms xe nakonens, ons Bospaxaers Aeruno? Kysaun nycrako8r, Cosepmeuaeimu Æ ON à peéaaecreamm, nomasmn anriresaun! Mn raxeren sro axé Jaron0s, ecan6s ero CHaGAMAN Tarn ze OOTATHIMN Marepiatain, yCrbmmbe BsmOormmare Gkt 970 BakHOC 4510,» 2) 30-ro Anpran 1765: «F. Kionmrors nce éme xtonosers 0 nonounenfit HoBaro Sapbra PasHEMN NpnéABRAMN n32 PYRONNCHENS MATÉPiArONb, CMy OANOMY AOPFAOMEINB; O pacnpeabienin m npnsézenin BE CTPOÏHEIE DOJRT MHAMIONOBE MAAO+ usBbCTHArO eUIe HAPOJA AHreAOBB; 00 yCOBepiuencrpopanin n o6oramenin Hhverr- KarO A3BIKa rnlomomei0 Mpesecraro, # o sosseaenin cruxoTsopersa #5 nacrommit— A3BIKD GOTOBE.» Iocaÿ cueprn Kopsa, ssi6nra Gsma 8% aecrs emy, 82 Koneurarent, na nx- ausenin niemannuka ero, Rameprepa Pnprca, Goaman cepe6panaa mexaus. Ha oamoù cTopoub rpyauoe ero n306paxenie, CR maguncs0 Bokpyre: Io. Alb. lib. Baro de Korff, n c5 osnaseniews roJa n nCaa ero poxAeniA; Ha .Apyroû — naar poOnpri UAMATHURB, CB PasHbIMN ATPUOYTANN YICHOCTI ÿ TO NOMMOKIA UN CB KEHCKOIO œuryporo (KaxkeTCA Cornu mupa), HCPTAMEIO Ha DAMATHUKS Haanmeb: («Animam non candidiorem terra tulit.» Csaa Bocxoimee coamme, à Bam2y roxs n smcuio cueprn Kopæa: Mexass ory Bsipbssmaas Payeps. Ocraica rarxe noprpers ero, aucagnstü Bpaaroms, Koropsi GsLrs noTous Bsirpasnposans 8 Koueurarenb xyA0*#anKous [no Bapons Toranns AïGeprs KRopss 681% sropsnrs n28 mecrm 6parkers nm ABYXB cecreps. Pparsess CyA56a crpasnsprs 06pasows pasépocasa no amy 8ceï Espoir. Crapuii, Jhoxænrs Jpacrs, Mpycerii KRannrams, yômrs noxs Crparraynaomr #8 aa uporuss [lsexops; Apyroï, — nepesit nocr$ Jorauta AuGepra, — Jeo Depannauas, cocroars Hopyunroms #5 Capamneroït cayx6$; Tperi, Toranirs Xpucrowopr, Cayxue Ranurauows 88 Kypenpcre$ Carkconckoms, à 484 maadunxe JMepAn BB 1710 roxy, eme BB MalorSTCTBÉ, OTB CBnpFnCTBOBaBmei TOTAA BB Kypaauain uymsr. Îles cecreps, Covin leprpyaa Gsua BE sauycre$ Cneppa 3a Iframeïücrepows Îmerarenmer Auusr Toannosusr Dnprceows, à norows 3a Jnreis- Gpexroms Auercanapoms Puraurovoms-[leess, Borunuuurows Beürenveasicknme 13 NE LU — (@» Kypranain); myxs Apyroï Auust Euncasersr, *6a8 Morrapas Xpnerovops Mepmessxs-Tioxtesens. Bea oTa amuia Kopæworz, xora 82 61m3kome poacTe CE Goraroro (raasnoto) Kpeïün6yprerot, ne mia snaunreasnaro 40crarra I ÿ Camaro lorauna AuGepra ne GsMO apyroï neasnxnmoï coGcrsennocru, Kpoub mses Pen- reHro4b, AOCTABIMENCA My NOCI1b OTHA, 3a CMEPTIO CTapmiaro Gpara, CO MHOTHMM pnpoueus A401ramm. Pos Kopæoss n0 sToï amnin nposoxxmaca rouisko or Jeo Depauuana, KoTOpelt wbars BB 3amykCTBb FOuiauy, 404 Apyraro Kopea, Dpu- apuxa Kasmipa, Aypéescraro laynrmana n Boranuunxa Tlagaepucxaro. HCTOUHHKRH: IL MEeuaATaheE. a) Prycenie. Onncanie Kopouanin Ea Beanaecrea luneparemnsr n CanoacPxnnsi Bopocciücroï (Auner Joaumosnsr). Mocksa 1730, crp. 11. Caskruerepôypreria saomocru, 1766 Anpban 25, M 33. Onnirs 0 GuGaiorer n Ka6uuerb phaxocreï Caukrnerepôypreroï Aragemin Hayrs. lorauna Baxmeücrepa. Caukrnerep6ypre 1779, crp. 38. Tloioe co6pasie counuenit M. B. Jomonocosa. Caurraerepôypre 1803, a. I. crp. IX. Icropnaecroe coGpanie cnnckogs rasatepawe sersipexe Pocciückuxes op4enog n0 1799 roxs. Baursuna-Kamencraro. Mocrea 1814. Ioanoe CoGpanie saronoes Pocciücroi Hunepiu, r. IX A 6636, 6687 un 6993; T. X. M 71369. s mme" bé dt" = (9ù — Juauraoneauseckiü JAercukows. Caukrnerep6ypres 1835, 4. [, crp. 326 cros- 6er 2-ü. Caosaps aocronamaruexe moe Pyceroï sean. Paursnma-Kamencraro. Mocrsa 1836, . LIL crp. 85. Moxausxs Bacnasesnas JAomouocors. Kcenoæwoura HMouesaro. Mocrra 1836, 1. I crp. 257, «a. II crp. 6 — 12. Sauuckn Bacmais Auekcan1poBna Hamokoua. Caukraerep6ypre 1842, crp. S. 76 n 83. Cemeua Topommua sannckn, cayxamia ke neropin Beaurkaro Kussa Tapas Ilerro- guga. Caukrnerepôypre 1844, crp. 22. Caosaps Pycckuxs csbreknxB nncateacñ, COOTe4eCTBeUHUKOBE 1 mioCTpangers. Murponoanra Esreuia. Mocksa 1845, 4. [ crp. 2 n 3, 4. IL crp. 17, 211, 261 n cab. 6) Hnocmpannue: Inflanty w dawnych swich, etc. Jana Augusta Hylzena, Wilna 1750. T. II p. 19. Altonaer gelehrter Merkur. 1766 S. 137. Histoire et anecdotes de la vie, du règne, du détronement et de la mort de Pierre II. Par Chr Fr. Schwan de la Marche. Londres. 1766 p. 89. S. Petersburgische Zeitung vom 25 April 1766 N 33. : Tetsch Curländische Kirchengeschichte. Riga u Leipzig 1767 Th. Il S. 141 Th. II S. 130, 195 n 196. Büschings Magazin für die neue Historie und Gcographie. Hamburg T. II 1768 in der Vorrede, n Halle 1781 T. XV S. 180, 182 n 155. Ero xe Wôchentliche Nachrichten, {-ter Jahrgang, 2-tes Stück vom 11-ten Januar 1773, #2 pac6op$ kuurn: «Ziegenhorns Staatsrecht der Herzog- thümer Curland und Semgallen. Gauhens Adelslexicon T. II S. 576. — 100 — Ranff Genealogisches Archiv T. XIV S. 565. Mémoires historiques, politiques et militaires sur la Russie, par Manstein. Leipzig 1771 P. 48, 56, 77 et 548. Schmidt-Phiseldeck. Beiträge zur Kenntniss der Staatsverfassung von Russland. Riga 1772 S. 36. Allgemeines deutsches Adelslexicon. 1774 1-ter Band 2-ter Theil S. 210. Zbior nazwiek domdw z'ich herbami w Kuronie Polskiey i Wielkim xiestwe Litewskim. Ewarista Andrziego Kuropatnickiego. 4. I crp. 71. Die merkwürdige Geschichte des unglücklichen Kaisers Peters des dritten. Von © einem Freunde der Wabrheït. Leipzig 1773 S. 150 n 246. Büschings Beiträge zu der Lebensgeschichte denkwürdiger Personen. Halle 1785 Th. II S. 1437, 178, 197, 198 und folg. (3xbcs nowbmensr nomma nncema Bapona Kopsa, rare nplvezennbit nann, Tak N eme #ÉCKOABKO apyrax»). Histoire de la guerre de sept ans, par Frédéric-le-Grand, 8» ero «Oeuvres posthumes» T. IV Berlin 1788 P. 297. | Russland aus philosophischem, historisch-statistischem und litterarischem Ge- sichtspunkte, betrachtet auf einer Reise in den Jahren 1788 1 1789. Aus dem Franzôsischen des Chantreau. Berlin 1794 Th. II S. 58. Hupels neue Nordische Miscellaneen. Riga 1794 9-tes und 10-tes Stück S. 1#7. S. Petersburg am Ende seines ersten Jahrhunderts. Von Reimers. S. Petersburg 1805 Th. I S. 204 nm 329. Allgemeines Schriftsteller und Gelehrten-Lexicon der Provinzen Livland, Ehstland und Kurland, bearbeïtet von Recke und Napiersky. Th. IL. Mitau 1829 S. 499. lohann Albrecht von Korff, von E. G. v. Derschau. In der Beilage zur Allge- meinen deutschen Zeitung für Russland vom 20 Februar 1826 N 8. Curland unter den Herzügen. Von Carl Wilhelm Cruse. Mitau 1837 Th. 1 S. 296 (85 npnubsauin), — 101 — Denkwürdigkeiten des Freiherrn Aschatz Ferdinand von der Asseburg. Berlin 1842 S. h4, 112, 113, 123 n 126. IL. Pyronucnue. encasormaecro-neropniecria paGors © œammain Kopross, lossannrencraro OGepz-Taynrwanna Junaa Ponna. Materialien zur Geschichte der Akademie der Wissenschaften, Tcropiorpava eprapaa Mauepa, xpanamieca 82 Apxort Arazemin crp. 743, 789, 816, 823 n apyr. Bsunern n35 Gymars Papona Ioranna Auôepra Kopoa n u3% 4618, xpanamnxcs #5 Mocrosexows raasnoms Apxusé Mounerepersa Hnocrpannexe 46416, no cHomeniAML Hamnms CB Aauiew n Hisenieiw 3a speua annaomaruseckoï ero CIYAOBI. Pammaensia sanncrn. LU Ye K 4 À FRS * ; { æ Mito). ouudrees,, 108: nt Dasnitr 4. Ê ; LP : * « FT ir cat sd TE : D RER 3 + | PA) re + Wr7 3 ; LE EU ï Etre É ” Es We io { ai en in. “pts a AR vfeteués À audi TP ÿ Ke, ; MOLS bot \e Por PAU sr LU vhs. gr 3 ké AE :UG8T Hex 1m 1 TEE > RU LAiurige + pa ss pa j semer, Late stngu ENT Aa sit ,gregeaegn ts. DT ELLE snghdrraiss 0 d ’ ‘je MP É us ü Le 1 Ben ner ir | ms rm v + ‘ J vv” Le # 4 | " Ê | À “De © NROTLEX pull mi TC PAL TR | ce 60e E à $ ‘ È + Pa AS . ’ " , à L anis ile » t La) x F à F PE. à : y he ot Mot Gate Ts 17 NEA: Fo! 1 PIN tv de Ÿ à Ÿ sat sé FAT RECUEIL DES ACTES DES SÉANCES PUBLIQUES DE L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE SAINT-PÉTERSBOURG, LE 28 DÉCEMBRE 1847 ET LE 29 DÉCEMBRE 1848. J: JE JE JACE : 4 | TE PAPAS ONE AUX ÿ UL ® 6 0? K, à À 4 A d à e RECUEIL DES ACTES DES SÉANCES PUBLIQUES DE L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES | DE SAINT-PÉTERSBOURG, TENUES LE 28 DÉCEMBRE 1847 ET LE 29 DÉCEMBRE 1848. ST. -PÉTERSEOURC. 1849. Se vend chez MM. Eggers et Comp., libraires, Commissionnaires de l’Académie, Perspective de Neysky No. 1/,9; et à Leipzic, chez M. Léopold Voss. Publié par ordre de l'Académie. En Décembre 1849. Le Secrétaire perpétuel P.-H. Fuss. AVERTISSEMENT. ——— Comme, depuis la réunion de FAcadémie russe à l'Acadé- mie des sciences, le temps ne permet plus de faire, dans les séances publiques, d’autres lectures, que celles des deux comptes rendus, et que la Classe russe à l'habitude de publier le sien séparément, l'Académie a arrêté de faire cesser entiè- rement, avec le présent volume, la publication du Receuil des Actes. Le compte rendu des deux Classes de l'Académie des sciences proprement dite, à commencer de l'année 1849, pa- raîtra donc seulement dans les deux Bulletins; il en sera üré, en outre, pour la distribution gratuite et la vente, une édition suffisante, format in-8vo, accompagnée de l’état du person- nel de l'Académie. ct TABLE DES MATIÈRES. , Page. RC PT ne Re M ET RS à can ee AT RER li Compte rendu de l'Académie pour l'année 1847, par M. Fuss, Secrétaire perpéluel . . . . ..... 1 Membres honoraires et correspondants élus en 1847. ............... .......... 44 Oruers no orabaenio Pyccraro s3n1Ka m caosecuocrn, cocraei. II. A. IlxermeBpimp . . . . . . . .. 49 Rapport fait à l'Académie Impériale des sciences par M. W. Struve, sur une mission scientifique HG ee En Pr EPA TR MEET ONE EE RE 67 Sur les manuscrits de Joseph de l'Isle conservés à l'observatoire de Paris. Rapport de M. Othon SÉSUN OS ES EE TS en nn tien 82 / DE L'IMPRIMERIE DE L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES. ÉTAT DU PERSONNEL. 1849. Rs spams eh rédeil nétsle A i14-4 veine æ., és à Fa vit ds OT TEL LI 2 se A ; AE Ve PIN ph DCCCPTUE we LIN Sn de VE, ét T1 vf HA Và #10 # FAUNE: 44 ut AM a ‘12 LE A NE: de | DAUGSAART AUS LR E re } der. Es ON TRS AU 480 Lite ARS ps = “ X res" du À ce eh Je bi té à ut De 2 (ln ds 4 a rates aps É RP Aa ir 298 ” à, fre Wei à LS dé Mana +2 f A à. x sie du k LEE esp rs p geak as À 4" hs 1 PTE pois ET LE de re ut Es LAN x ist 1 ns Done DAT ai ne LA. ADR d “ah matft 8 TA Sn ds M | érodus CRC “ar CDR A CUS ES RAM + ec sl croi Le “4 Lo eE hnmbl LL 4 Mie fn # * LS A er OR EE PA VAT TETE SES LEA LE Miss … wi dur ch «be. jbl à, A rare wrebras it dre due had, -i 9h demo pd bai a Ré à à Le a vtr 47 A par : 8 ic ah, vi pare VE: “ 2 ee dar A à its num: JM) “ & jé : EURO TE 27 4 cb or: | — LUE MNSEPSETER TE 2% FREE: à ÉEreite 29 3 toast EEE $ #4 s. w. Fr À h +44 * RON F2 de] ra 4 \ À N à CE" | PE dead D'OR. CS 0. nur Lol rh SN Le HT, L'ahE s dan 1 un. Ne. D ‘a Con NE 4 } CHR CE Fe or pre DE CR 1 fe ke: A ed CT AN rit re éme à PONT RTE La 80 ARS " PAT cout EE | Et CE De LE 4: AE Pi y NUS A RE à } ER MN Bt n + MR » AU A ré hé of 64 flan her te 08 h hat sr sa 0 ji LUE re du A le die dr; sm ve + vin PE db LL LE CET ENT ade de $ 5: Bite a VE mien ren me med es ENT cd ar a mms sus a onda. 206 | Re SU + tea dingue ris ee pe éme 2 4. æ ES th nee hr PE ésesénss . M | " ? e : : Qi “ RE - É f we n PE var, : ; Fe M. SALE F- fon | s ; Le * # « ï # À Te neue ù NY ÉTAT DU PERSONNEL DE L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSBOURCG. EN 1849. PRÉSIDENT: M. le Comte Serge Ouvarov, Conseiller privé actuel, D’. en philos., Membre du Conseil d’état, Membre honoraire de l’Académie Imp. des sciences et de celle des beaux-arts, des Universités de St-Pétersbourg, de Moscou et de Kazan, Membre honoraire des sociétés savantes de Russie, Associé étranger de l’Institut royal de France, Membre de l’Académie des sciences de Munich, de celle d'histoire de Madrid, de la Société de Güttingue, de celle de Copenhague, de l'Institut d'histoire du Brésil et de plusieurs autres sociétés savantes étrangères, Chevalier des Ordres de St.-Vladimir de la 1" classe, de St-Alexandre-Nevski avec les insignes en diamants, de lAigle blanc et de Ste.-Anne de la 4" classe, avec les insignes en diamauts et 1e de la couronne nes Grand-croix de l’ordre du Danebrog et de celui de l'étoile polaire de Suède. 1818. VICE-PRÉSIDENT: M. le Prince Michel Dondoukov-Karsakov, Conseiller privé et Chambellan, Président du Comité administratif, Membre honoraire de l'Académie des sciences et de l’Université de St-Pétersbourg, Membre de la Direction centrale des écoles, Chev. des Ordres de Ste.-Anne de la 4'° classe, décoré de la couronne Imp., de St.-Stanislas de la 4", Grand-croix de St.-Vladimir de la 2% classe, et Chev. de l’ordre pour le mérite militaire de Prusse. 1835. SECRÉTAIRE PERPÉTUEL: M. Paul-Henri Fuss, Académicien pour les Mathématiques, Conseiller d'État actuel, D'. en philosophie, Président du Comité d'enseignement établi près de la 4"° section de la Chancellerie particulière de S. M. l'Empereur, Membre de la Société Impériale libre économique de St-Pétersbourg, Membre honoraire de l'Université Imp. de Kazan, de la Société minéralogique de St-Pétersbourg, Membre de la Société russe de géograplue, de la Société Imp. des naturalistes et de celle d'économie rurale de Moscou, de la Société Cour- landaise des lettres et arts de Mitau, de celle des sciences de Finlande, de la Société des naturalistes et de l'Association littéraire et pratique de Riga, des Académies des sciences de Vienne et de Madrid, des Sociétés royales des sciences de Güttingue, de Copenhague, d’Harlem et d’'Upsal, de la Société Italienne des sciences de Modène, des Académies royales des sciences, belles-lettres et arts de Bruxelles, d'Anvers et de Palerme, de la Société des sciences naturelles de Bâle et du Canton de Vaud, de celle des naturalistes et des médecins de Heidelberg, de l'Académie d’archéologie de Belgique, de la Société royale des antiquaires du Nord de Copenhague, de celle d'encouragement des arts utiles d'Édimbourg et de celle des sciences et des arts de Batavia, Chev. des Ordres de Ste.-Anne et de St.-Stanislas de la 4'° Sr de St.-Vladimir de la 3" et de l'Aigle rouge de Prusse de la 21 classe. 1896. I. CLASSE PHYSICO MATHÉMATIQUE. 1. MATHÉMATIQUES PURES. M. Paul-Henri Fuss, 1% ÆAcadémicien effectif. (Voy. ci-dessus). 1826. (Adj. 1818). M. Victor Bouniakovsky, 2% Académicien effectif, Conseiller d'État, D'. ès-sciences mathém, de a — Il — l’Académie royale de France, Professeur à l’Université de St.-Pétersbourg, à l’Institut des voies de communication et au Corps de la marine, Chev. des Ordres de Ste.-Anne et de St.-Stanislas de la 2% classe, décorés de la couronne Imp. et de St.-Vladimir de la 4% classe. 1841. (Adj. 1828). 2. MATHÉMATIQUES APPLIQUÉES. M. Michel Ostrogradsky, Académicien effectif, Conseiller d'État actuel, Dr. en philosophie, Professeur aux Corps de la marine, de l'artillerie et du génie, à l’Institut pédagogique central et à celui des voies de communication, Membre de l’Académie américaine de Boston et de la Société Imp. économique de St.-Pé- tersbourg, Chev. des Ordres de St.-Stanislas de la 4, de St.-Vladimir de la 3° et de Ste.-Anne de la 2 classe, décoré de la couronne Imp. 1851. (Adj. 1828). 3. ASTRONOMIE. M. Vincent Wisniewsky, 1% Académicien effectif, Conseiller d'État actuel, Directeur de l'Observatoire de St-Pétersbourg, Astronome du Département hydrographique, Membre honoraire du Comité scientifique du Ministère de la marine, de la Société des naturalistes de Moscou, de la Sociéte géographique de St.-Péters- bourg et de l’Académie des sciences et des belles lettres de Palerme, Chev. des Ordres de St.- Vladimir de la 3"2 et de Ste.-Anne de la 2% classe en diamants. 4815. (Adj. 1804). M. Frédéric-Guillaume Struve, 2% Académicien effectif, Conseiller d'État actuel, D’. en philosophie et eu droit, Directeur de l'Observatoire central et.Premier Astronome, Professeur émérite de l’Université de Dorpat, Membre honoraire des Universités de St-Pétersbourg, de Kazan et de Kharkov, Correspondant de l’Académie des sciences de l'Institut de France et des Académies royales des sciences de Berlin, de Stockholm, de Madrid et de Palerme, de l’Académie américaine de Boston, de l’Institution nationale de Washington, des Sociétés royales de Londres, de Güttingue, de Copenhague et d'Harlem, de la Société astronomique de Londres, de la Société de géographie de St.-Pétersbourg, de la Société mathématique de Hambourg, de la Société Courlandaise des lettres et arts de Mitau et de celle des sciences de Fiulande, Chev. des Ordres de Ste.-Anne et de St.-Stanislas de la 1°, de St.-Vladimir de la 5%, de l’Aigle rouge de Prusse de Ja 3" classe, de celui de l'Étoile polaire de Suède et Commandeur de la Légion d'honneur et de l'Ordre du Danebrog. 4852. (M. c. 1822, M. h. 1826). 4. PHYSIQUE. M. Adolphe-Théodore Kupffer, 2% Académicien effectif, Conseiller d’État, D’. en philosophie, Professeur de physique à l'Observatoire normal du Corps des mines pour le magnétisme terrestre et la mé- téorologie, ainsi qu'à l'Institut pédagogique central et à celui des voies de communication, Conservateur du dépôt central des poids et mesures, Membre de la Sectiou de Statistique du Conseil du Ministère de l’Inté- rieur et du Comité scientifique du Ministère des domaines, des Sociétés géographique et minéralogique de St. Pétersbourg, de celle des naturalistes de Moscou, de celle des naturalistes et médecins de Heidelberg, des So- ciétés géographique et météorologique de Londres et de celle d'encouragement des arts utiles d'Édimhourg, Chev. des Ordres de St.-Vladimir de la 4" et de Ste.-Anne de la 2" classe. 1828. (M. c. 1826). M. Emile Lenz, 1% Académicien effectif. Consciller d'État, D'. en philosophie, Directeur du Cabinet de physique, Professeur ordinaire et doyen de la faculté des sciences physico-mathématiques de l’Université Imp. de St-Pétersbourg, Membre de la Société géographique de St.-Pétersbourg, Membre correspondant de l'Académie. des sciences de Turin et Membre honoraire de l’Association physique de:Francfort s. M., Chev. des Ordres de Ste.-Anne de la 2 classe, décoré de la couronne Imp., de St.-Stanislas de la 2% et de St- Vladimir de la 4° classe. 1834. (Adj. 1828). 3. CHIMIE GENÉRALE. M. Germain Hess, Académicien effectif, Conseiller d'État, D'. en médecine, Membre du Comité ad- ministratif, de la Section de Statistique du Conseil du Ministère de l'Intérieur, du Comité scientifique du Corps — II — des mines, Membre honoraire de la Société cantonale de physique et d'histoire naturelle de Genève et de la Société des pharmaciens du nord de l'Allemagne, Chev. des Ordres de St.-Vladimir de la 3°, de Ste.-Anne de la 2% classe décoré de la couronne Imp., et de St.-Stanislas de la 2" classe, 1834. (Adj. 1899). M. Jules Fritzsche, Académicien extraordinaire, Conseiller d'État, D’. en philosophie, Membre de la Société Imp. des naturalistes de Moscou, de la Société géographique de St.-Pétersbourg, de l'Académie Imp. Léopoldine de Bonn, de la Société des naturalistes de Hambourg et de celle des pharmaciens du nord de l'Allemagne, Chevalier de l'ordre de St.-Stanislas de la 29€ classe. 4838. 6. CHIMIE APPLIQUÉE AUX ARTS ET MÉTIERS ET TECHNOLOGIE. M. Joseph Hamel, Académicien effectif, Conseiller d'État actuel, D'. en méd., Membre de la Société Imp. économique de St-Pétersbourg, de celles des naturalistes, de l’économie rurale et de Ja Société phy- sico-médicale de Moscou, de la Société de médecine et de pharmacie de Vilna; de celles des sciences de Harlem et de minéralogie d’Iéna; Associé étranger et correspondant de la Société d'encouragement de l’in- dustrie nationale de Paris, de celles d'encouragement des arts, des manufactures et du commerce de Londres, des sciences et arts de Liége, des naturalistes de Francfort, des géorgophiles de Florence, Chev. des Ordres de St.-Stanislas de la 4, de St-Vladimir de la 3" et de Ste.-Anne de la 2" classe en diamants. 1829. (M. c. 813). M. Maurice-Germain Jacobi, Académicien effectif, Conseiller d'État, D'. en philos., Membre de la Société polytechnique de Leipzig, de celle pour l'avancement des arts utiles de Londres et de l’Académie des sciences de Turin, Chev. des Ordres de Ste.-Aune de la 9 classe, de St.-Vladimir de la 5%, de l'Aigle rouge de Prusse de la 3% classe et de l'Ordre du Danebrog. 4847. (M. c. 1838. Adj. 1839). 7. MINÉRALOGIE. Académicien effectif . . .. 8. GÉOGNOSIE ET PALÉONTOLOGIE. Sir Roderik Impey Murchison, Académicien effectif, Conseiller de Collége, Membre de la Société géographique de Londres, Correspondant de l’Académie des sciences de l’Institut de France, Chev. des Ordres de St.-Stanislas de la 4 et de Ste.-Anne de la 2° classe en diamants. 4843. M. Grégoire Helmersen, Académicien extraordinaire, Colonel au Corps des ingénieurs des mines, Pro- fesseur à l’Institut de ce corps, Membre de la Société géographique de St-Pétersbourg, Chev. des ordres de St.-Vladimir de la 4° et de Ste.-Anne de la 2° classe, décoré de la couronne Imp. 1844. 9. BOTANIQUE. M. Charles Meyer, Académicien effectif, Conseiller de Collége, D'. en philosophie, Adjoint au Jardin impérial botanique et Membre correspondant du Comité scientifique du Ministère des domaines, des Sociétés forestière et économique de St.-Pétersbourg, de celles des naturalistes et d’horticulture de Moscou et de la Société botanique de Ratisbonne. 1845. (M. c. 1833. Adj. 1839). M. Francois Ruprecht, Académicien adjoint, Assesseur de Collége, D'. en médecine. 1848. 10. ZOOLOGIE. M. Jean-Frédéric Brandt, 4** Académicien effectif; Conseiller d'État, D’. en médecine et en chirur- gie, Directeur des Musées zoologique et zootomique, Professeur de zoologie à l’Institut pédagogique central, Membre du Comité scientifique du Mixistère des domaines, Membre honoraire de la Société des naturalistes de Riga, Membre des Académies des sciences de Berlin et de Turin, de l’Académie Impériale Léopoldine de Bonn, des Sociétés géographique, économique et pharmaceutique de St-Pétersbourg, de celles des naturalistes de Moscou, de Halle, de Hambourg, de Heidelberg et de Danzig, de celle des médecins de Vienne et de Prusse, de celle de la culture nationale de Silésie, de Ja Société médicale Hufelandienne de Berlin, de la Société Cuviérienne de Paris, de la Société rhévane de physique et d'histoire naturelle de Mayence, de a* = IN = celles du Duché de Nassau, de Rostok et d'Emden, de la Société physico-médicale d'Erlangue, de la Société zoologique d'Amsterdam, de la Société entomologique de Stettin, de la Société royale des antiquaires du nord de Copenhague et de celle des pharmaciens du nord de l'Allemagne, Chev. des Ordres de Ste.-Anne et de St.-Stanislas de la 27€, de St.-Vladimir de la 4°, et de l’Aigle rouge de Prusse de la 3" classe. 1835. (Adj. 1830). one Académicien effectif . . . .. M. Alexandre de Middendorff, Académicien adjoint, Conseiller de Collége, Membre de la Société géographique de St-Pétersbourg, Chev. de l’ordre de St.-Vladimir de la Ameclasse. 1843. 41. ANATOMIE COMPARÉE ET PHYSIOLOGIE. M. Charles-Erneste de Baer, Académicien effectif, Conseiller d'État actuel, D'. en philosophie et en médecine, Directeur de la 2% section de la Bibliothèque de l'Académie, Professeur à l'Académie médico- chirurgicale de St-Pétersbourg, Membre de la Société Imp. économique et de la Société géographique de St-Pétersbourg, du Comité scientifique du Ministère des domaines, des Académies royales des sciences de Berlin et de Munich, de la Société royale des sciences de Copenhague, Associé étranger de l’Académie de médecine de Paris, Membre de l’Académie Impériale Léopoldine de Bonn, de la Société de géographie de Berlin, des Sociétés des naturalistes de Moscou, Halle, Heidelberg, Danzig et Gôrlitz, de l’Institut de Sen- kenberg à Francfort s. M., des Sociétés physico-médicales de Kônigsberg et d’Erlangue, de la Société physico-économique de Kôünigsberg, de celle des médecins de Prusse, de la Société médico- philosophique de W iwzbourg, de la Société minéralogique d’Iéna, de la Société Courlandaise des lettres et arts de Mitau, de celle de l'histoire et des antiquités des provinces Baltiques de Riga, de la Société royale teutonique de Kô- nigsberg, et Membre honoraire de la Société économique d’Elbingue, Chev. des Ordres de St.-Stanislas de la 2 classe décoré de la couronue Impériale, de St.-Vladimir de la 4% classe et de celui pour le mérite civil de Prusse. 1854. (M. c. 1826. Acad. ord. 1828—1850). I. CLASSE DE LA LANGUE ET DE LA LITTÉRATURE RUSSES. M. le Prince Platon Schirinsky-Schihmatov, Académicien effectif, Conseiller privé, Sénateur, Adjoint du Ministre de l'instruction publique, Président de la Commission archéographique, Chev. des Ordres de St.-Alexandre-Nevsky, de l'Aigle blanc, de Ste-Aune de la 4", de St.-Stanislas de la 4"° et Grand-Croix de St.-Vladimir de la 2% classe. Président de la Classe. A841. (M. h. 1837). Mgr. Philarète, Archevèque-Métropolitain de Moscou et de Kolomna, Académicien effectif, agrégé aux Ordres de St.-Audré, de St.-Alexandre-Nevsky, de Ste.-Anne de la 1" et de St.-Vladimir de la 1" classe. 1841. (M. h. 1897). Mgr. Innocent, Archevèque de Kharkov et d’Akhtyrsk, Académicien effectif, agrégé aux Ordres de Ste.-Anne de la 4% et de St.-Vladimir de la 5° classe. 1841. M. Constantin Arséniev, Académicien effectif, Conseiller privé, Membre du Conseil du Ministère de l’'intéricur et dirigeant le Bureau de Statistique de ce Ministère, Chev. des Ordres de Ste.-Anne de la 1" classe avec la couroune Imp., de St.-Stanislas de la 4" et de St-Vladimir de la 3" classe. 4841. (M. c. 1826). M. Pierre Boutkov, Académicien effectif, Conseiller privé, Membre du Conseil et du Bureau de Statis- tique du Ministère de l’intérieur, ainsi que de l'Administration centrale de la Censure, Chev. des Ordres de l'Aigle blanc, de Ste.-Anne de la 4° et de la 4% classe, de St.-Vladimir de la 9de et de St-Jean de Jéru- salem. 1841. 2 M. Alexandrie Vostokov, Académicien effectif, Conseiller d'État actuel, Chev. des Ordres de S1-Vla- dimir de la 3° et de Ste-Anne de la 2% classe orné de la couronne Imp. 1841. (M. c. 1896). M. le Prince Pierre Viazemsky, Académicien effectif, Conseiller d'État actuel, dirigeant la Banque 7 Amp. d'emprunt, Chev. des Ordres de St.-Stauislas de la 4°, de St-Vladimir de la 3°° et de Ste.-Anne de la 21 classe orné de la couronne Imp. 1841. M. Jean Davydov, Académicien effectif, Conseiller d'État actuel, Professeur émérite de l'Université imp de Moscou, Directeur de l’Institut pédagogique central, Membre du Comité administratif de l’Académie, Chev. des Ordres de Ste.-Anne et de St.-Stanislas de la 4re, et de St.-Vladimir de la 3" classe, 1841. M. Basile Joukovsky, Académicien effectif, Conseiller privé, Chev. des Ordres de Ste.-Anne de la 4°, de St.-Stauislas de la 4, de St.-Vladimir de la 2% et de l’Aigle rouge de Prusse de la fre classe. 1841. (M. h. 18927). M. Voldémar Panaïev, Académicien ‘effectif, Conseiller privé, Directeur de la Chaucellerie du Ministère de la Cour Imp., Chev. des Ordres de l’Aigle blanc, de St.-Anne et de St.-Stanislas de la 4, de St.-Vla- dimir de la 21 et de l’Aigle rouge de Prusse de la 21 classe avec la plaque. 1841. M. Pierre Pletnev, Académicien effectif, Conseiller d'État actuel, D'. en philos., Professeur ordinaire de la littérature russe et Recteur de l'Université mp. de St.-Pétersbourg, Chev. des Ordres de Ste.-Anne et de St.-Stanislas de la 4"°, et de St.-Vladimir de la 3 classe. 1841. M. Michel Pogodine, Académicien effectif, Conseiller d'État, Professeur émérite de l’histoire de Russie à l'Uxiversité Imp. de Moscou, Chev. de l'Ordre de St.-Stanislas de la 2% classe. 4841. (M. c. 1826). M. Basile Polénov, Académicien effectif, Conseiller privé, Directeur du départemeut des relations in- térieures du Ministère des affaires étrangères, Chev. des Ordres de St-AlexandreNevsky, de EE blaue, de Ste.-Anne de la 4"° classe avec la couronne Imp. et de St.-Vladimir de la 2 classe. 1842. (M. h. 1854). M. Joachim Kotchétov, Académicien effectif, Protohiérée, agrégé aux Ordres de St.-Vladimir de la 37° et de Ste-Aune de la 2% classe avec la couronne. Imp. 1846. M. Jacques Bérédnikov, Académicien effectif, Conseiller d'État, Membre honoraire de l'Université Imp. de Kazan et de la Société de l’histoire et des antiquités russes de Moscou, Membre de la Commission archéographique, Directeur de la 4% section de la Bibliothéque de l’Académie, Chev. des Ordres de St.-Stanislas de la 2%, de St.-Vladimir de la 4% et de Ste.-Anne de la 3" classe. 1847. (Adj. 4841.) M. Paul Stroïev, Académicien effectif, Conseiller d'État, Membre de la Commission archéographique, Chev. des Ordres de St.-Vladimir de la 3% et de Ste.-Anne de la 2% classe orné de la couronne Imp. 1849. (Adj. 1841. M. c. 1826). M. Etienne Chevyrev, Académicien extraordinaire, Conseiller d'État, Professeur ordinaire de la littéra- ture russe à l’Université Imp. de Moscou, Chev. de l'Ordre de Ste.-Anne de la 3"° classe. 1841. M. Michel Rosberg, Académicien extraordinaire, Conseiller de Collége, Professeur ordinaire de la lit- térature russe à l'Université Imp. de Dorpat. 1844. M. Michel Korkounov, Académicivn adjoint, Conseiller d'Etat, Membre de la Commission archéogra- phique, Chev. de l'Ordre de Ste-Anne de la 2% classe, décoré de la couronne Imp. 1847. IIT. CLASSE D'HISTOIRE ET DE PHILOLOGIE. 1. ÉCONOMIE POLITIQUE ET STATISTIQUE. M. Pierre Kôppen, Académicien effectif, Conseiller d'État actuel, D. en philos., Maître-ès-Arts en jurisprudence, Membre du Comité scientifique et de la Commission cadastrale du Ministère des domaines, Membre - fondateur de la Société géographique de Russie à St.- Pétersbourg, Membre effectif: de la Société de l'histoire et des antiquités russes à Moscou, de la Societé d'histoire et des antiquités à Odessa, de la Societé Courlandaise des lettres et Arts à Mitau, de la Société des naturalistes de Moscou, de la Société Impériale économique libre à St. Pétershourg et de ia Société Impériale mineralogique de St. Pétersbourg, Memibre ho- noraire de la Société lettonne litteraire en Livonie, de la Société des amateurs des sciences, qui ont rapport au commerce à Moscou, de la Suciété du musée matioual de Bohème à Prague, de la Scacte de l’histoire et des antiquités de la Poméranie à Slettin, et de celle des Sciences physiques, chimiques, agricoles et industrielles en LE de France à Paris; Membre correspondant du Bureau statistique du Ministère de l'interieur à St. Pétersbourg, de la Société de l’histoire et des antiquités des provinces Baltiques à Riga, de la Société estonienne de l'Uni- versité de Dorpat et de la Société estonienne littéraire de Reval; Associé de la Société des antiquaires du Nord de Copenhague. Chev. des Ordres de St.-Vladimir de la 4" et de Ste.-Anne de la 37€ classe. 4842. (Adj. 1857. M. c. 1826). ’ 2. HISTOIRE ET ANTIQUITES RUSSES. M. Nicolas Oustrialov, Académicien effectif, Conseiller d'Etat, D’. en philosophie, Professeur ordi- naire à l'Université Imp. et à l’Institut pédagogique central de St.-Pétersbourg, Membre de la Commission archéographique, de la Société de l’histoire et des antiquités russes de Moscou et de celle des Antiquaires du Nord de Copenhague, Chev. des Ordres de St.-Vladimir de la 5", de Ste.-Anne de la 2% classe orné de la couronne Imp., et de St.-Stanislas de la 2%° classe, 1844. (Adj. 1857). M. Erneste Kunik, Académicien adjoint, Conseiller de Cour, Membre de la Société d'archéologie et de numismatique de St.-Pétersbourg, Correspondant de celle des lettres et arts de Mitau et de celle de la langue et de la littérature finnoise de Vibourg. 1844. 5. LITTÉRATURE ET ANTIQUITÉS CLASSIQUES. M. Chrétien-Frédéric Graefe, 1% Académicien effectif, Conseiller d’État actuel, D'. en philosophie, Directeur des Musées numismatique et égyptien, Professeur émérite de la littérature grecque à l’université Imp. et Professeur à l’Institut pédagogique central de St-Pétersbourg, Directeur honoraire de la 4° Section de l’Er- mitage Imp. pour la partie des monnaies et des camées, Chevalier des Ordres de St.-Stanislas de la 29e classe avec la plaque, de St.-Vladimir de la 3"° et de Ste.-Anne de la 2" classe en diamants. 1820. (M. c. 1818). 9me Académicien effectif . . . « 4. LITTÉRATURE ET ANTIQUITÉS ORIENTALES. M. Chrétien-Martin Fraehn, 4% Académicien effectif, Conseiller d’État actuel, D’. en théologie et en philosophie, Bibliothécaire honoraire de la Bibliothèque Imp. et publique, Membre honoraire de l’Université Imp. de Kazan, de la Société de l’histoire et des antiquités russes et de celle des naturalistes de Moscou, de la Société Courlandaise des lettres et arts de Mitau, de la Société minéralogique de St.-Pétersbourg, des So- ciétés asiatiques de Paris, de Londres et de Calcutta, des Académies royales des sciences de Turin et de Lis- bonne et de celle d'histoire, d’antiquités et de belles-lettres de Stockholm, des Sociétés royales des sciences de Güttirgue, de Copenhague et d’Upsal, de la Société d'histoire et d’antiquités d’Odessa, de la Société des antiquaires du Nord de Copenhague, de la Société numismatique de Londres, de la Société archéologique de Madrid, de la Société Orientale de Paris, de la Société ethnologique américaine de New-York, de la Société des Orientalistes d'Allemagne, de la Société archéologique et numismatique de St, Pétersbourg, et de la Société littéraire d'Estonie à Reval; Correspondant de l’Institut royal de France, Académie des inscriptions et belles- lettres, de l’Académie royale des sciences de Berlin et de celle d’histoire de Madrid, Chev. des Ordres de St.-Stanislas de la 4", de St.-Vladimir de la 3° de Ste.-Anne de la 2% classe en diamants et de l’Aigle rouge de Prusse de la 2° classe. 1817. M. Marie-Félicité Brosset, ® Académicien effectif, Conseiller d'État, Chev. de l'Ordre de Ste.-Anne de la 57° classe. 1847. (Adj. 1836). M. Bernard Dorn, Académicien extraordinaire, Conseiller d'État, D'. en philosophie, Directeur du Musée asiatique, Bibliothécaire de la Bibliothèque Imp. et publique, Membre de la Société orientale d’Alle- magne, des Sociétés asiatique et numismatique de Londres, de celle des Antiquaires du Nord de Copenhague, et de la Société Courlandaise des lettres et arts de Mitau, Chev. des Ordres de $te.-Anne et de $St.-Stanislas de la 2% classe. 4839. (M. c. 1853). M. Othon Bôbhtliugk, Académicien extraordinaire, Conseiller de Collége, D'. en philosophie, Membre honoraïe de la Société orientale Américaine de Boston, membre ordinaire de celle d'Allemagne et de la Société des Antiquaires du Nord de Copenhague, membre correspondant de la Société littéraire estonienne de Reval, 1842. _— VII — 5. ETHNOGRAPHIE ET LINGUISTIQUE DES PEUPLES DU CAUCASE ET DE CEUX DE RACE FINNOISE. M. Jean-André Sjôgren, Académicien effectif, Conseiller d'État, D'. en philosophie, Directeur du Musée ethuographique, Membre du Comité administratif de l'Académie, Membre de la Société de l’histoire et des antiquités russes de Moscou, de celle des amateurs de la littérature nationale de Kazan, de celle des sciences et de la Société économique de Finlande, de celles de la litterature finnoise de Helsingfors et de Vibourg, de celle de l’histoire et des antiquités des provinces baltiques à Riga, de la Société Courlandaise des lettres et arts de Mitau, des Sociétés littéraires esthoniennes de Dorpat et de Réval et de celle des antiquaires du nord de Copenhagne, Chev. de l'Ordre de Ste-Anne de la 2" classe et de celui du Dane- brog. 1844. (Adj. 1829. M. c. 1827). OBSERVATOIRE CENTRAL DE POULKOVA. Directeur et Premier Astronome: M. F.-G.-W. Struve, v. ci-dessus. Adjoints: M. Othon Struve, Second Astronome, Conseiller de Collége, Maïtre-ès-sciences philosophiques, Chev. des Ordres de St.-Vladimir de la 4me et de St.-Stanislas de la 3% classe. M. George Sabler, Conseiller de Collège, D'. en philosophie, Chev. de l'Ordre de St.-Stanislas de la 3" classe. M. Guillaume Dôllen, Assesseur de collége. Mécanicien: M. Brauer. n OBSERVATOIRE DE VILNA. Directeur: M. George Fuss, Conseiller d'Etat, Chev. de l'Ordre de St.-Anne de la 2m classe. Adjoint: .... OBSERVATOIRE MAGNÉTIQUE ET MÉTÉOROLOGIQUE A SITKHA (NOUVELLE-ARKHANGEL) CÔTE N.-0. DE L'AMÉRIQUE. Directeur: M. Voldémar Middendorff, de la 9" classe. Adjoint: M. Pétrov, employé aux mines. ÉTABLISSEMENTS SCIENTIFIQUES. Bibliothèque. Bibliothécaires: M. l'Académicien Baer, voir ci-dessus, (Vassili-Ostrov, place de la Bourse, Hôtel de l'Académie N°. 2) et M. l’Académicien Jacques Berednikov, voir ci-dessus. (Perspective d’Oboukhov, maison Soukharev). Conservateur: M. An- toine Schiefner. Sous- bibliothécaires: MM. Perstchetsky et Lambine. Atelier mécanique. Mécanicien: . . . . Musée minéralogique. Conservateur: M. Constantin Grewingk, (Vassili-Ostrov, ligne des cadets, N°. 16.) Musée botanique. Conservateur: . ... — VII — Musée zoologique. Conservateur: M. Edouard Ménétriés. (Vassili-Ostrov, 7"° ligne, maison de l’Aca- démie N°. 1). Musée asiatique. Conservateur : M. Robert Frähn (Vassili-Ostrov, 7° ligne, maison de l’Académie N°. 4) Musée égyptien. Conservateur: M. Louis Schardius, Assesseur de Collège, D'. en philosophie, Archi- viste de l’Académie, Conservateur des médailles et antiques du Cabinet Impérial de l’Ermitage, Chev. des Ordres de S1.-Stanislas de la 2%, de St.- Vladimir de la 4e, de Ste.-Anne de la 3%° classe et d'Albert l’Ours du Duché d’Anhalt. (Vassili- Ostrov, 7%° ligue, maison de l’Académie N°. 4). Musée numismatique. Conservateur: Le-mêème. Musée ethnographique. Conservateur: M. Leopold Radlof, (Vassili-Ostrov, 3me ligne, N° 9). —259— MEMBRES HONORAIRES. Sa Majesté l'Empereur NICOLAS F. 1826. Sa Mäjesté Freneric-GuirLaume IV., Roi de Prusse. 1834. Sa Majesté Oscar I, Roi de Suède et de Norvège. 184. Son Altesse Impériale Monseigneur l'Héritier, Césarévitch et Grand-Duc ALEXANDRE. 1826. Son Altesse Impériale Monseigneur le Grand-Duc Constantin. 1844. . Son Altesse Impériale Monseigneur le Düc MaximiLien De LeucaTenrerG, Prince d'Eichstädt. 1839. Son Altesse Impériale Monseigneur le Prince Pierre d'Oldenbourg. 1834. M. Ouvarov, Ministre de l'instr. publ. 1811. M. le P Menchikov, Ministre de la marine. 4851: : — le P® Volkonsky, Ministre de la Cour Imp. | — le C'® Gr. Strogonov, Cons. pr.act. 1852. 1815. | — Tenner, Lieut.-Genéral. 1832. — Tchitchagov, Amiral. 1814. — le C® Nesselrode, Chancelier. 1835. — W ylie, Cons. pr. act. 1814. ë — le P% Dondoukov-Korsakov, Vice-Président — Alexandre Chrichton, Cons. d'État act. 1814. de l’Acad. 1837. 5 (M. c. 1805). | — le C!® Protassov, Procureur-gén. du St.-Synode. — Iermolov, Général. 1818. o 1837. — Fischer, Cons. d'Ét. act. à Moscou. 1819. (M. c. | — Moussine-Pouchkine, Cons. privé. 1857. 1803). | — Parrot, Cons. d'État. act. 1840. — Morgenstern, Cons. d'Ét. à Dorpat. 1896. — le Bon Hahn, Cons. privé. 1840. — le C'® Bloudov, Cons. pr. act. 1896. — Démidov, Ass. de Coll. 1841. — Schubert, Général. 4827. — Destrem, Lieut.-Général. 1842. — le C Serge Strogonov, Lieut.-Général. 1827. | — Berg, Général. 1844. — de Struve, Cons. privé. 1828. (M. c. 1816). — Vrontcheuko, Ministre des Finances. 1845. — le PF de Varsovie, C!° Paskévitch-Érivansky, — Salvandy à Paris. 1845. Feld-Maréchal. 4829, | — le Mis Pietra Catella, à Naples. 1846. — leC'® Kouchelev-Bezborodko, Cons. privé.1830. | — Steven à Simphéropol. 1849. (M. c. 1815). ET — ASSOCIÉS HONORAIRES ÉTRANGERS. MEMBRES CORRESPONDANTS DE L'ACADÉMIE, TANT DU PAYS, QUE DE L'ÉTRANGER. MAS TAN EM ANDIN'OLUE SA ER EU" DE" 19 Mm. hh. étr. MM. Gauss, à Gôttingue. 1824. (M. c. 1802). Cauc ci à Paris. 1831. Jacobi, à Berlin. 14833. (M. c. 1830). . : . 3 Mn, cc. d. p. MM. Schultén, à Helsingfors 1821. ac asent à Mitau. 1892. Pier à es. _p éters- bourg. 1826. Navrotskoy, à SL Pétersbourg. 1827 . . . Nes UN Mm. cc. étr. MM. Fraucoeur, à Paris 4809 Collechi, à Naples. 1818. Ohm, à Berlin. | 1808. Lamé, à Paris. 1829. Clapeyron, à Paris. 4830. Babbage, à Cambridge. 1832. Crelle, à Berliu. 1834. Sturm, à Paris. 1856. Hamilton, à Dublin. 1837. Lejeune-Dirichlet, à Berlin. 1837. Liouville, à Paris. 1840. . . . . . . .11 ANSE ONNIONMMIPE NE UT G'ÉOlGIR /AIP H DE," 0 2/48 Mm. hh. étr. MM. Herschel, à Londres. 1826. Encke, à Berlin. 1829. South, à Londres. 1832. RAT A Dresde 418107 MEME EME ER: MPE 02 Mm. cc. d. p. MM. G. Wrangell, à Réval. 4828. Knorre, à Nicolaïev. 1828. Et nov, AR 0 1899. Pérévostchikov, à Moscou. 1832. SPA TR TE RS CE A Mm. cc. étr. MM. Schumacher, à Altona. 1824. NAS LME A 4826. Hansen, à Gotha. 4853. Steinheil, à Munich. 1855. Plana, à Turin. 1839. Airy, à Greenwich. 1840. Le Verrier, à Paris. 1848 Peters, à Kônigsberg. 1849. . . . . . . . 8 GÉOGRAPHIE ET NAVIGATION... .. IG Mm, hh. étr. MM. Parry, à Loudres. 1826. Sabine, à Londres. 1826. Ritter, à Berlin. 1853 : 5 Min. cc. d. p. MM. Ricord, à St.-Pétersh. 1818. F. Wrangell, à St-Pétersb. 1827. Lütke, à St- DER RMR ID ENT. NES TRE CRU RTE Te Us à: 8 MAL ANCT'ONUNERMPER A TT OEM m0 4 M. c. d. p. M. Reissig, à St-Pétersbourg. 1814. . : 1 PHASE STONE TINE era ; : 13 Mm. hh. étr. MM. À. de Humboldt, à Berlin. 1818. Biot, à Paris. 1819. PAR à Londres. 4829. Arago, à Paris. 1829. Oersted, à Copenhague. 1850. Brewster, à Édinbourg. 4830. Hansteen, à Christiania. 4830 . . . . . . … . . Ve A Mn, ce. d. p. MM. Hauy, à Odessa. 1898.. . . . . . . ... . . 1 Mm. ce étr. MM. Melloni, à Paris. 1836. Neumann, à PAYER 1858 Dove, à Berlin. 1842 Regnault, à Paris, 1848 . . . ; Ro 0 SAR D'ART CRHMISNIATRE: SR PEAR LOU, AO gi 4 Mm. hh. étr. MM. Thénard, à Paris. 1826. Gay-Lussac, à Paris. 1899. Faraday, à Londres. 1850. 3 Mm. cc. d. p. MM. Gadolin, à Helsingfors. 4811. Chodkiewicz, à Varsovie. 1818. Soloviev, à St.-Pétersb. 1826. Hermann, à Moscou. 1851. Gôbel, à Dorpat. 4835. . . . 5 Mm. cc. étr. MM. Reuss, à ..:... 1805 Wautiig, à Berlin. 1810. H. Rose, à Berlin. 14829. Mitscherlich, à Berlin. 4829. Liebig, à Giessen. 4850. Dumas, à Paris. 1845. 6 COCOON DE MSEUOOUNIINEE RTL ONG LE. » , - 6 Mn. h. étre let de Buch, à Bern. 1840 PRE. Mm. cc. d. p. M. Nordenskiüld, à Abo, 4819. , . . . . . . . . . . Mnm. M. Mn. Mm. cc. étr. MM. ue cie Leonhard, à Heidelb. 18114. Eschwege, à Lisbonne. 1815. Zipser, à Neusobl. 1548. G. Rose, à Berlin. 1899... 1e. + © EN BAONTAASNMT ONDES EE Eee CT 20 h. ét. M. Brown, à Loudres. . 1827. (M. c. 1826.) . . . . . + FVo Eu de ce. d. p. MM. Fischer, à St.-Pétersb. 1819. Zigra, à Riga. 1821. Ho. à Iénisseïsk. cc. étr. MM. Min. hh. étr. MM. Min. cc. d. p. MM. Mm. cc. étr. MM. ME héétr. M M. c. d. p. M. Min. cc. étr. MM. Mm. cc. d. p. MM. . ce. étr. MM. M. h. étr. M. M. c d. p. M. MM. cc. étr. MM. Min. Mn. . hh. étr. MM. . ec. d. p. MM. ec. etr. MM. 1850. Weinmann, à Pavlovsk. 1851. Bunge, à Dorpat. 1855. Trautvetter, à Kiev. 1822207 ne 0 LL Mein Lou DR ee cr -2e, <=. Ledebour, à Munich. 4814 Lehmann, à Hambourg. 1822 Meyer, à Gôttingue. 1826. Nees d’Esenbeck, à Breslau. 1826. Ad. Brongniart, à Paris. 1829. Martius, à Munich. 14854 Aug. St.-Hilaire, à Paris. 1855. Hooker, à Glassow. 1607 - 2 su RE Se ne 0 «0e cel" ci RE le L'LO0O0S L550 GT SES - A ME NC RARE Tilesius, à Mulhouse. 1817. Lichtenstein, à Berlin. 1852. Prince Maximilien de Wied-Neuwied. 1833. Ehrenberg, à Berlin. 1840. (M. c. 1829). Charles Bonaparte, P°® de Canino, à Rome. 1842 . . . . . . . . . . 5 . Eichwald, à St.-Pétersb. 1896. Le C® Mannerheim, à Wibourg. 1827. PR de à Barnaoul. 48353. Nordmann, à Odessa. 1854 Ewersmann, à Kazan. 1842. . Klug, à Berlin. 1836. Temminck, à Leyde. 1857. Harlan, à New-York. 1838. Gaimard, à Paris. 1839. Blainville, à Paris. 1840. Duvernoy, à Paris. 1840. . ANATOMIE COMPARÉE ET PHYSIOLOGIE. . . . . . 10 Piedemann, à Heidelberp 4838 NE EE TOUS RL SIC Pirogov, à St-Pétersbourg. 1846. . . . . + . Ste 14 0 8 el ete Mois Rathke, à Künigsberg. 1832. Müller, à Berlin. 1832. Carus, à Dresde. 1835. Purkinje, à Breslau. 1856. Owen, à Londres. 1859. Milue Edwards, à Paris. 1846. Bischoff, à Giessen. 1846. Wagner, à Güttingue, 1848. . . . . . . : Mb Dr ERGNE NW ENS CPP NC CEE Kyber, à Nicolaïev. 1827. . . . . RO A EE RER ER . 67 à Kôünig, à Londres. 1805. Re à Londres. 1826. Clot-Bey, au Caire ROAD LUE NS Le US el lea te. à. “y/iatde Valle Mie ifee Erin fe RCE SCHELNICEASA POULET L'OUEST SA Dupin, à Paris. 1826. PRIT an At RS PR NES ANRT" Sn Beck, à St.-Pétersb. 1816. arte : CRC EN. Li AP Schuitelens à Paris. 1839. D. Shut à KAnipahaé 1846. Quetelet, a Braselles "1847: 500 RE s' ot elfanber os RE Le HISTOIRE ET romeo Re 7: À Raoul-Rochette, à Paris. 1822. Barante, à Paris. 1856. a taire : Chaudoir, à Kiev. 1856. Reichel, à St.-Pétersb. 1839. Le à St.-Pétersb. 1840. Tschertkov, à Moscou 1842 Napiersky, à Riga 1845. Hipping, à Wichtis. 1844 Oboleusky, Prince, à Moscou. 1846. Koutorga, à St. Péters- bonres TABAB A etre reel Ue er se D RS ee veu ele cils Lappenberg, à Hambourg. 1834. Rafn, à Copenhague. 1840. . . . . . . . . LITTÉRATURE DES PEUPLES SLAVES ET HISTOIRE LITTÉRAIRE . 7 cc. d. p. MM. Gretsch, à St. Pétersb. 1827. Dahl, à St.-Pétersb. 1858. Rézvoi, à St. Pétersb. 1845. 3 u rt ass — XI — Mm. cc. étr. MM. Schaffarik, à Prague. 14839. Hanka, à Prague. 4840. . . . . . . . . . . . 2 PH ATOM O!CDEMCIL ANS ISIMONDIENT RM, «0.1 © 9 Mm. hh. étr. MM. Angélo Mai, à Rome. 1843. . . . RE eee cu À Mm. cc. étr. MM. Hase, à Paris. 1821. Hand, à Iéna. 1898. Thiersch, à Munich. 1826. Bôckh, à Berlin. 4844 Lachmann, à Berlin. 1846 ... … . . « « . + : .-. . . 5 M. ctd-Wp-MoiNeue, aDorpat-1418482%. 0400. 0. eh Manet oo Nopuenne cc. À LITTÉRATURE ET ANTIQUITÉS DE L'ORIENT.. . . . 16 M. h. étr. MM. Hammer, à Vienne. 1823. . . . FRE. Mm. cc. d. p. MM. Spassky, à Moscou. 1810. Le R. P. Hénibe achibene) à St. péter 1828. Senkovsky, à St.-Pétersb. 1828. Kazembek, à Kazau. 1855. Kovalevsky, à Kazan. ni Le R. P. Eugène, à Tiflis. 1838. . . . . LEE ee ME et G Mm. cc. étr. MM. Môller, à Gotha. 1850. Freytag, à Bonn. 1851. FA LE à Gôüttingue. 1854. AE, à Greifswald. 1839. Burnouf, à Paris. 1849. Reinaud, à Paris. 4842. Julien, À Paris 1848. Wilson, à Londres 1845. . . . . . . . . . . . 8 MEMBRES HONORAIRES DE LA CLASSE DE LA LANGUE ET DE LA LITTÉRATURE RUSSES. M. Mouraviev-Apostol, Cons. pr. M. Bajanov, Protohiérée. — Prokopovitch-Antonsky, Cons. d'Ét. act, — Mouraviev, Cons. de Coll. — Grégoire, Archev. de Tver. — Kraçovsky, Cons. d'Et. act. — Zagoskine, Cons. d'Ét. act. — Serbinovitch, Cons. d'Ét. act. — Tchijev, Cons. d'Ét. act. — Loubianovsky, Cons. pr. — Kazadaïev, Cons. pr. - — Schoulguine, Cons. d'Ét. act.- — Katénine, Gén.-maj, _— Soloviev, Cons. d'Ét. act. — Malov, Protohiérée. — Netchaïev, Cons. d'Et. — Fedorov, Ass. de Coll. — Sokolov, Gén.-maj. — Pérévostchikov, Cons. d'Et, — Grigorovitch, Cons. de Coll. Mgr. Philarète, Métropol, de Kiev. — Norov, Cons. d'Ét. act. a D > GS———— b* — XI — LISTE ALPHABÉTIQUE DES MEMBRES DE L'ACADÉMIE ET DES MEMBRES HONORAIRES DE LA CLASSE RUSSE*). Abbréviations: A. o. Académicien ordinaire. — A. e. Académicien ‘extraordinaire. — A. a. Académicien adjoint. — m. h. Membre honoraire. — m. c. Membre correspondant. Airy m. c. à Greenwich Arago m. b. à Paris Argelander m. c. à Bonn Arséniev À. o. Babbage m. c. à Cambridge Baer A. o. Bajanov Barante m. h. à Paris Barlow m. h. à Londres Beck m. c. Berednikov A. 0. Berg, m. h. 33 Biot rm. h. à Paris Bischoff m. c. à Giessen. Bitchourine m. &. Blainville m. c. à Paris Bloudov C'® m. b. Bôckh m. c. à Berlin Bôhtlingk A. e. Bonaparte m. h. à Rome Bouniakovsky A. o. Boutkov A. o. Brandt À. o. Brewster m. h. à Edimbourg Brongniart m. c. à Paris Brosset A. o. Brown m. h. à Londres Buch m. h. à Berlin Bunge m. c. à Dorpat Buruouf m. c. à Paris *) Les noms de ceux-ci sont en lettres italiques. Carus m. c. à Dresde Cauchy m. h. à Paris Charmoy m. c. à Strasbourg Chaudoir m. c. à Kiev Chodkiewicz C'® m. c. à Varsovie Clapeyron m. c. à Paris À Clot-Bey m. €. au Caire Collechi m. c. à Naples Crelle m. c. à Berlin Crichton m. h. à Londres Dahl m. c. Davydoy A. o. Demidov m. h. Destrem m. h. Dirichlet m. c. à Berlin Dondoukov-Korsakov P°® m. h. Dorn A.e. Dove m. c. à Berlin Dumas m. c. à Paris. Dupin m. h. à Paris Duvernoy m. c. à Paris Ehrenberg m. h. à Berlin Eichwald m. c. Encke m. h. à Berlin | Eschwege m. €. à Lisbonne | Eugène m. c. à Tiflis Ewald m. c. à Güttingue Ewersmann m.-c. à Kazan Faraday m. h. a Londres Fedorov Fischer F. m. c. Fischer G. m. h. à Moscou Frähn A. o. Franeoeur m. c. à Panis Freylag m. c. à Bonn Fritzsche A. e. Fuss A. 0. Gadolin m. c. à Helsingfors Gaimard m. c. à Paris Gauss m. h. à Güttingue Gay-Lussac m. h. à Paris Gebler m. c. à Barnaoul Gübel m. c. à Dorpat Graefe A. o. Granville m. c. à Londres Grégoire Gretch m. c. Grigorovitch Hahn m. b. Hamel A. o. Hamilton m. c. à Dublin Hammer m. h. à Vienne Hand m. c. à léna Hanka m. c. à Prague Hansen m. c. à Gotha Hansteen m. h. à Christiauia Harlan m. c. à New-York Hase m. c. à Paris Hauy m. c. à Odessa Helmersen A. à. Hermann m. c. à Moscon Herschel m. h. à Londres Hess A. o. Hipping m. ec. à Wichtis Hooker m. c. à Glasgow Humboldt m. h. à Berlin Ilermolov m. h. à Moscou Innocent À. o. à Akhtyrsk Jacobi m. h. à Berlin Jacobi À. e, Joukovsky A. o. Julien m. c à Paris. Katénine Kazadaïev Kazembek m. c. a Kazan Klug m. c. à Berlin XII — Knorre m. c. à Nieolaïev Kônig m. c. à Loudres Küppen À. 0. Korkunov A. a. Kosegarten m. c. à Greifswald Kotchétov A. o. Kouchelev-Bezborodko C® m. h. Koutorga m. ce. a St.-Pétersbourg Kovalevsky m. c. à Kazan Krassovsky Kunik A. a. Kupffer A. o. Kyber m. c. à Nicolaïer Lachmann m. c à Berlin Lamé m. ce. à Paris Lappenberg m. c. à Hambourg Ledebour m. c. à Munich Lehmann m. c. à Hambourg Lenz A. o. Leonhard m. c. à Heidelberg Le Verrier m, c. à Paris Lichtenstein m. h. à Berlin Liebig m. c. à Giessen Lindenau m. h. à Dresde Liouville m. c. à Paris Lorenz m. c. Loubianovsky Lütke m. c. Mai m. h. à Rome Malov Mannerheim C!® m. c. à Vibourg Martius m. c. à Munich Melloni m. c. à Naples Menchikov PC m. h. Meyer m. c. à Gôttingue Meyer À. o. Middendorff A. a. Milne-Edwards m,. c. à Paris Mitscherlich m. c. à Berlin Müller m. c. à Gotha Morgensteru m. h. à Dorpat Mouraviev Mouraviev-Apostol Moussine-Pouchkine m. h. Müller m. c. à Berlin Murchison A. 0. à Londres. Myslovsky + Napiersky m. c. à Riga Navrotsky m. c. à Moscou Nees d’Esenbeck m. c. à Breslau Nesselrode C!® m. h. Nétchaïev Neue m. c. à Dorpat Neumann m. c. à Künigsberg Neuwied P® m. h. à Neuwied Nordenskjôld m. c. à Helsimglors Nordmann m. c. à Helsingfors Norov Obolensky P°% m. c. à Moscou Oersted m. h. à Copenhague Ohm m. c. à Berlin Ostrogradsky À. o. Oustrialov A. 0. Ouvarov C'® m. h. Owen m. c. à Londres Panaïev À. o. Parrot m. h. Parry m. b. à Londres Paskévitch P°® m. h. à Varsove Paucker m. c. à Mitau Pérévostchikov m. c. à Moscou Pérévostchikov Peters m. c. à Kônigsberg Philarète A. o. à Moscou Philarite Pietra Catella Mis m. bh. à Naples Pirogov m.c Pissarev Plana m. c. à Turin Pletnev A. 0. ï Fogodine A. 0. à Moscou Polénov A. 0. Prokopovitch-Antonsky Protassov C® m. h. Purkinje m. c. à Breslau Quetelet m. c. à Bruxelles Rafn m. c. à Copenhague Raoul-Rochette m. h. à Paris Rathke m. c. à Kônigsberg Regnault m. c. à Paris Reichel m. c. Reinaud m. c. à Panis Reissig m. c. Reuss m. c. à Moscou XIV — Rezwoï m. c. Ricord m. c. Ritter m. h. à Berlin Rosberg A. a. à Dorpat Rose G. m. c. à Berlin Rose H. m. c. à Berlin Ruprecht A. a. Sabine m. h. à Limerich Salvandy C® m. h. à Paris. Schaffarik m. c. à Prague Schevyrev A. 0. à Moscou Schirinsky-Schihmatov P% A. o. Schnitzler m. ce. à Paris Schoulguine Schubert m. h. Schubert m. c. à Künigsberg Schultén m. c. à Helsingfors Schumacher m. c. à Altona Senkovsky m. c. Serbinuvitch Simonov m. c. à Kazan Sjôgren À. o. Sokolov Soloviey m. c. South m. h. à Londres Spassky m. c. à Moscou Sreznevsky A. a. Steven m. h. à Simphéropol Steinheil m. c. à Munich St. Hilaire m. c. à Paris Strogonov C® G. m. h. Strogonov CS. m. h. à Moscou Stroïev À. a. à Moscou Struve G. À. o. Struve H. m. h. à Hambourg Sturm m. c. à Paris Tschertkov m. c. à Moscou Tchijev m. c. Temminck m. c. à Leyde Tenner m. h. à Doubno Thénard m. h. à Paris Thiersch m. c. à Munich Tiedemann m. h. à Heidelberg Tilesius m. h. à Leipzig Tourczaninov m. c. à lénisseïsk Trautvetter m. c. à Kiev. Viazemsky P® A, o. ir Volkonsky P°® m. h. Wrangell F. m. c. Vorontsov P°® m. h. à Tiflis Wraugell G. m. c. Vostokov A. 0. Wauttig m. c. à Berlin Vrontchenko m. h. W ylie m. h. Wagner m. c. à Güttingue Zagoskine Weinmann m. c. à Pawlovsk ZLigra m. c. à Riga Wilson m. c. à Londres. Lipser m. c. à Neusohl. Wisniewsky À. o. RENTE DISTRIBUTION SOMMAIRE DES MEMBRES DE L'ACADÉMIE PAR PAYS. == = Membres, Hono- | Corres- effectifs. | raires | pondants joe Russie : St-Pétersbourg . Moscou . Gouvernements . Pologne Finlande . Afrique Allemagne . . . . Amérique, États-Unis Autriche . Belgique . Danemark . France op Grande-Bretagne . Italie . Pays-Bas. . tot nt tient tn te de Éd ES TS ct laumosl=1uxl Portugal . . . Prusse te Suède et Norvège De ce nombre: en Russie . à l’étranger . * Y compris ceux qui sont en congé ou en mission temporaire, ainsi que les employés russes qui ont des missions permaneules à l'étranger. COMPTE RENDU DES TRAVAUX DE L'ACADEÉMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSBOURG | POUR L'ANNÉE 1847. PAR M. FUSS, SECRÉTAIRE PERPÉTUEL. dita Mn CE THE "tr rate ee M Fe SUNSET ANNEE EE ‘ > . " 7 à À > Mas TT 1 p * LL + 0 Frs *# ra c) #* Le P : #7 ri 4: “à Le Ds Nr 274 DA eLE LIANT O) 2 O8 ; LA NRA . k à 3 88 CAC ÉNLALSE LR M PTE NS. (as si né: L di # ù HU AAA ES, î } ET 2 Ç > 4. £ ,- h? à j _— 2 Lars à C À " RE e 1 RE NES A CU: Le “2: RAS ce ui. Lot 2 ART NL den ; er - $ gp Se 6 EN À | #5 ” *# AE mé: re pb4 ke: Lans vous d AE SE À D AL - ya ET à 2 JU EUR ail pi dé WE: ETS Le dtite k jé an SEE are) mit UT Sr: nul COMO ite d Fe in -guapheteae d'os rs a ne. Het en 2 5. 44e Melo à Sri 4 dite SE “ya iv KR ras Bo Bt Per M à ours Don nr one 2 à fe et non diet qe PT 7 GOMPEE EBENDU POUR L'ANNÉE 1847. L CHANGEMENTS SURVENUS DANS LE PERSONNEL DE L'ACADÉMIE. 14. Décés. a) M. Schmidt, Académicien. Ce fut de cette même tribune qu’un jour, nous entendimes exprimer un re— gret, aussi inattendu peut-être par le contraste du lieu, qu'il était néanmoins pro fondément senti, et justifié par l'opportunité du moment. Il était question, si je ne me trompe, de la jeunesse de Lomonossov; de cette lutte incessante entre l'étin- celle divine dans l'âme du jeune pêcheur et les ténèbres de l’époque qui failli- rent l'étouffer. L'orateur, entrainé sans doute par ce sujet sublime, prétendait qu'on serait presque tenté de regretter les progrès de la civilisation moderne, la multipli- cation indéfinie de nos écoles, la facilité qu'elles offrent même au pauvre de s'in- struire, — et qui rend désormais impossible le renouvellement de ce spectacle imposant où le génie, aux prises avec les besoins de la vie matérielle, parvient à se faire jour à travers tous les obstacles, à vaincre toutes les difficultés, à étan- cher enfin la soif ardente de l'instruction qui le dévore, et à se jeter, presque de vive force, dans une carrière immensément différente de celle à laquelle parais- saient le condamner son origine obscure et son éducation. Et dans le fait, ces rares révolutions dans le monde intellectuel, n'ont-elles pas quelque analogie avec les S # — 4 — effets des grandes perturbations des corps célestes, à la seule différence près, qu'ici, la force perturbatrice agit dans l’intérieur même du corps troublé? Or, même de nos jours, est-ce bien réellement dans les écoles seules, que la science va chercher ses disciples favoris? Nous ne le pensons pas. La vocation des jeu- nes gens, souvent étrangement méconnue par ceux qui dirigent leur sort, peut être momentanément assoupie, jamais étouflée; aussi peu que toute autre loi de la na- ture. En dépit des circonstances, elle perce à la moindre impulsion, et se fraie sa route providentielle. Nous n'avons, pour toute preuve, qu'à reporter nos re- gards vers le commencement de ce siècle; et nous voyons, presque en même temps, deux jeunes commis-marchands, l’un à Brème, s’absorber furtivement, par le silence de la nuit, dans de profonds calculs astronomiques; l’autre, dans les déserts de la Russie, dérober à ses affaires de commerce de rares loisirs, pour étudier les idiomes et les croyances religieuses des peuplades à demi-sauvages qui les habitent, rudes descendants de ces hordes sanguinaires qui, jadis, menacèrent d'envahir l'Occident. Le premier de ces commis-marchands, — on le devine — fut l'illustre Bessel dont nous annonçämes la perte dans notre dernier compte rendu; l’autre, notre digne collègue M. Schmidt, que la mort vient de nous en- lever le 27 août dernier. Le premier eut pour protecteur le célèbre Olbers; le second, — nous ‘pouvons le dire sans déroger, — notre Académie, qui l’accueillit en 1829, et lui fournit libéralement les moyens pour développer son beau talent et son utile activité. C'est ainsi, — nous aimons à y revenir quand l'occasion s’en présente, — c’est ainsi que les académies contribuent essentiellement à diri- ger et à régulariser l’activité des intelligences; ce sont elles, en effet, »qui disci- plinent les efforts individuels, qui confondent les diverses classes dans la plus noble de toutes les aristocraties, celle du talent, qui multiplient les rapports entre les nations, stimulent. le travail, contribuent à former les langues, et, souvent, a con- tenir le débordement de théories funestes.« Qu'on n’attende pas de nous une biographie de Schmidt: la tâche ne fut-elle point au dessus de nos forces, le temps ne nous permettrait guère de nous ap- pesantir trop sur un sujet aussi spécial. Nous avons d’ailleurs lieu d’espérer qu’une plume plus habile que la nôtre, celle du savant successeur de M. Schmidt, mins s PT RCE CPE dit at tn À ee OR So dd Sn Sd ss ue fn Éd de don do ét ne. EE ‘A - Re s’acquittera de cette tâche honorable à l'entière satisfaction des orientalistes. 1] suffira aujourd’hui de citer brièvement les moments principaux de sa vie, tels que le modeste savant les a couchés lui-même par écrit pour un recueil biographique qur se publie en France. Isaac-Jacques Schmidt naquit à Amsterdam le 14 octobre 1779. Son père, négociant dans cette ville opulente, n’épargna rien pour donner une éducation soignée à son fils, et lorsque, en 1795, la conquête des Pays-Bas par les troupes de la république française l’eùt privé de toute sa fortune, il consentit à ce que le fils mit à profit, en pays étrangers, l'instruction qu’il avait reçue. Ce fut donc à l’âge de 19 ans, en 1798, que le jeune Schmidt vint en Russie. Il entra dans une maison de commerce dont les affaires lui fournirent l'occasion de visiter, à plusieurs reprises, les tribus nomades des Kalmouks, entre le Volga et le Don et jusqu'aux pieds du Caucase. Trois années, passées au milieu de ce peuple, suf- firent au jeune commerçant pour approfondir sa langue, sa littérature, sa religion, ses moeurs et ses coutumes, connaissances que, dés lors, il résolut de cultiver dans un but scientifique. Au commencement de l’année 1811, M. Schmidt s'établit à Moscou; mais, déjà l’année suivante, l'approche de l’armée française l’obligea de quitter cette ville et d’y laisser ce qu'il possédait, le fruit des travaux de 13 ans, ainsi qu'une collection considérable dont il ne revit plus rien, parce qu’elle devint la proie des pillards et des flammes. Arrivé à St-Pétersbourg, il se chargea, outre ses aflaires de commerce, de l'emploi de trésorier de la Société biblique, fondée sous le patronage de l'Empereur Alexandre. Il fut chargé, par cette Société, de traduire le Nouveau Testament en mongol et en kalmouk, ét assuré de son ave- nir par la munificence de l'Empereur, il abandonna, en 1819, le commerce, et consacra, dès lors, tout son temps à des occupations littéraires. Les deux traductions du Nouveau Testament qui parurent en 1827, un Traité sur l’affinité du système des gnostiques avec le Bouddhisme, qui lui valut les hon- neurs du doctorat à l'université de Rostok, et surtout son histoire des Mongols orientaux d’après le rapport de Ssanang-Ssetzen, attirèrent sur lui l’attention de l'Académie qui se l'agrégea, en 1829, en qualité d’Académicien adjoint pour la littérature et les antiquités orientales. - — 6 — C'est alors que M. Schmidt, quoique âgé déjà de 50 ans, déploya une ac- tivité remarquable. Outre plusieurs mémoires qui ont pour objet les doctrines du Bouddhisme, dans leur signification religieuse et philosophique, il publia la pre- mière grammaire mongole, en deux éditions, allemande et russe, un dictionnaire mongol-allemand-russe et ,,les exploits de Ghesser-Khan,* épopée mongole très- renommée, avec la traduction allemande. Ces ouvrages furent immédiatement suivis d'une grammaire et de deux dictionnaires de la langue tibétaine, ainsi que d’un texte tibétain étendu, tiré de la collection du Kandjour et accompagné également d'une traduction allemande. Ges publications ont servi de clef à deux littératures de l'Asie centrale dont l'accès jusque là, avait été interdit aux orientalistes de l'Europe, et si aujourd’hui de jeunes talents se font remarquer dans cette carrière, chez nous, comme en Allemagne, en France et en Angleterre, il n’y en a, certes, pas un d’entre eux qui ne se fasse honneur de se reconnaître le disciple de notre Schmidt. ”) Après l'achèvement de ces travaux, vers 1842, Schmidt s’aperçut d’un af- faiblissement graduel de sa vue qui allait croissant avec une rapidité allarmante, et bientôt, on ne put plus lui cacher que c'était la cataracte qui se formait sur les deux yeux à la fois. Il supporta ce malheur avec la résignation du chrétien, et fut au comble de la joie, lorsque, deux ans après, une opération heureuse lui rendit l'usage de l’un au moins de ces précieux organes. Malheureusement, il ne fat pas longtemps à en jouir. Enclin à la goutte, la simple opération d'un cor qu'il se fit faire l'été dernier, dut lui devenir funeste; une plaie qui se forma à l'orteil devint gangréneuse et fut cause de sa mort, arrivée, ainsi que nous l'avons dit, le 27 août dernier. Schmidt était membre des Sociétés asiatiques de Londres, de Paris et de Calcutta, de la Société orientale de l'Allemagne et de celle des sciences et des arts de Batavia. Ses services rendus spécialement à la Russie ont été récompensés, à diverses époques, par le rang de Conseiller d'état et les ordres impériaux de St. Vladimir, de Ste.-Anne et de St.-Stanislas. ÊTES *) Voir, à la fin du Compte rendu, la liste complète des ouvrages de M. Schmidt. b) Membres honoraires et correspondants. A Les autres membres dont l’Académie a eu à regretter la perte, en 1847, appartiennent, sans exception, au nombre des externes. Les associés honoraires: le professeur Muncke de Heidelberg, physicien estimé, et l'illustre helléniste de Gotha, Jacobs, ainsi que les membres correspondants: le physiologisté Burdach de Kônigsberg, le Slaviste Linde de Varsovie et le Statisticien Hoffmann de Berlin, ont tous succombé à un âge fort avancé et après avoir consommé avec gloire leur utile carrière. Après le témoignage que l'Académie a publiquement rendu à leur mérite, elle aime encore à leur conserver, dans ses annales, un souvenif reconnaissant. -2, NoMINATIONS. a) Classe physico-mathématique. La Classe physico-mathématique, pour récompenser le zèle et les utiles tra- vaux de trois de ses membres, MM. Jacobi, Peters et Helmersen, les a promu, le premier au grade d’Académicien ordinaire en Technologie et Chimie appliquée, et les deux autres au grade d’Académicien extraordinaire, chacun pour sa partie respective. Ces nominations, qui datent du 6 mars et du 5 juin, ont obtenu la sanction de l'Empereur. b) Classe russe. La promotion de M. Berednikov au fauteuil d’Académicien ordinaire, en remplacement de M. Lobanoy, celle de MM. Stroïev et Cheyyrev au grade d'Académicien extraordinaire, ainsi que la nomination de M. Korkounov à celui d'Académicien adjoint de la Classe russe, vous ont déjà été annoncées dans le rapport de mon docte confrère, M. Pletnev. c) Classe historico-philologique. | 4 La Classe historico-philologique enfin, qui a eu à combler une lacune dou- loureuse, produite dans son sein par le décès de M. Schmidt, a profité avec em- AE pressement de la permission que daigna lui accorder M. le Ministre de l'instruc- tion publique, son Président, de s’agréger le plus savant, sans contredit, des Mon- volistes existants, le disciple et digne rival de Schmidt, M. Kovalevsky de Kazan. Or, pour ne point déroger aux droits des académiciens extraordinaires de cette même Section, en les privant ainsi de l'avancement qu'ils ont si bien mérité, M. le Ministre a consenti, en outre, à ce que le plus ancien d’entre eux, M. Brosset, fût avancé au fauteuil vacant d'académicien ordinaire, et qu'un second fauteuil füt fondé pour M. Kovalevsky, hors de l’état existant, en vertu du cas prévu par le $ 34 des Réglements qui statue que, si l’Académie trouve l'occasion d'associer à ses travaux un savant d’un mérite éminent et d’une réputation établie, il lui est permis de le recevoir académicien ordinaire dans le cas même qu'il n'y eùt point de vacance. Ces deux nominations, confirmées déjà, le 3 décembre der- nier, par l’Assemblée générale, attendent encore l’approbation suprême. d) Nominations à d’autres charges. M. Baer a été nommé membre du Comité temporaire de médecine près du Ministère de l'instruction publique; et M. Oustrialov, Directeur du Cabinet de Pierre-le-Grand qui fait partie des Musées. M. George Fuss, Astronome adjoint à l'Observatoire central, vient d’être nommé Directeur de l'Observatoire astronomique de Vilna. Il a été remplacé, dans sa fonction à l'Observatoire central, par M. Guillaume Dôllen, élève de M. Struve et de l’Université de Dorpat, et depuis plus de trois ans, attaché comme collaborateur extraordinaire à l'Observatoire de Poulkova. La Compagnie russe-américaine qui, depuis nombre d'années déjà, entretient dans le chef-lieu des colonies russes en Amérique, des observateurs pour la mé- téorologie et le magnétisme terrestre, a décidé une fois pour toutes, de consacrer à ce but utile une certaine somme par an, qu’elle met à la disposition de l’Aca- démie, à titre de salaire pour les observateurs, à la condition toutefois que l'Aca- démie prenne sous son patronage immédiat l'Observatoire magnétique et météorolo- gique de Novo-Arkhangelsk, à l'effet d’en régulariser les opérations, et de leur donner une direction conforme à l’état de la science. Ce sera donc à l’Académie des Or de munir l'Observatoire, au fur et à mesure, des appareils de nouvelle construction ou perfectionnés, et de nommer les observateurs, savoir un Directeur et un Ad- joint, qui seraient agrégés au service de la couronne et comptables à l’Académie. Une pareille offre, vu l'importance de la localité, n'a pu être accueillie qu'avec le plus vif empressement; M. Kupffer, comme de raison, a été chargé des détails de l’organisation de l'établissement, et sur sa recommandation, l’Académie a désigné à la fonction de directeur M. Voldemar Middendorff, jeune élève distingué de l’Institut pédagogique central, se réservant de demander à l'Administration des mines un des meilleurs élèves de l'école des conducteurs de Barnaoul pour l’em- ploi d’observateur-adjoint. Ces mesures ayant obtenu au préalable l’assentiment de M. le Ministre-Président, il ne leur manque plus que l'approbation formelle. A l'invitation du Directeur de l'Observatoire central, le célèbre horloger Dent de Londres, le même à qui est dù en partie le beau succès de nos trois expé- ditions chronométriques, ainsi que d’autres opérations géographiques exécutées ré- cemment dans le pays, vient d'établir à St-Pétersbourg une agence où l’on pourra, en tout temps, se procurer des chronomètres et des pendules de sa façon aux prix de Londres. Il a confié la conduite de cette agence à un de ses meilleurs dis- ciples, connu déjà par quelques beaux ouvrages à lui, M. Pihl de Finlande, et l'Académie, pour procurer à cet habile artiste, dès son début, une position ho- norable, et pour s’assurer de ses services, lui a accordé, avec l’assentiment de M. le Ministre-Président le titre d’horloger et de faiseur de chronomètres de l'Ob- servatoire astronomique central. IL. DISPOSITIONS SUPRÈMES CONCERNANT L'ACADÉMIE. Avant de passer à l’esquisse des travaux de l’Académie, nous avons à rendre compte de quelques dispositions très-gracieusement ordonnées par S. M. l'Empe- reur et concernant l’Académie. Par la première, sont exemptés du paiement du droit de passeport les savants russes qui, dans des vues scientifiques, désirent se rendre -à l'étranger et se trouvent munis de certificats de l’Académie constatant le véritable but de leur voyage. Par trois autres ordonnances, Sa Majesté a daigné enrichir nos Musées 1° d’un beau recueil d'ouvrages manuscrits et imprimés de la 2 A 10 litérature géorgienne, recueil formé à grands frais par le défunt Tsarévitch Téi- mouraz et acheté de ses héritiers; 2° de la collection complète des ossements fossiles, provenant des dépôts découverts par le professeur Nordmann dans les cavernes des environs d'Odessa, et 3° de trois échantillons d’aurochs que l'Aca- démie est autorisée à faire tuer dans la forêt de Biélovéjà du gouvernement de Grodno, seul endroit de l’Europe où cette race remarquable de taureau sauvage se soit encore conservée, et où l’on prend grand soin d'empêcher son entière ex- tinction. à IL. TRAVAUX DE L'ACADÉMIE. 1. OUVYRAGES PUBLIÉS. Le nombre des ouvrages sous presse, à la fin de 1846, s'élevait à dixhuit, dont dix appartenaient à la catégorie des publications que, dans un de nos comp- tes rendus précédents, nous avons qualifiées d'officielles ou de régulières. Ce sont les publications qui émanent de l'Académie comme Corps savant, et qui, pour la plupart, ne discontinuent pas. Le reste étaient des ouvrages d’Académiciens, au nombre de huit. L'année 1847 y a ajouté encore trois autres. De ce total de vingt et un, ont quitté la presse, en 1847, les ouvrages et parties d'ouvrages que voici: 1) Mémoires de l’Académie Vlème Série, Section des sciences naturelles, les deux premières livraisons du tome 6ème. 2) Mémoires etc. de la Classe historico-philologique, la 4ème et la 5ème liv- raisons du tome 7ème, 3) le tome 6ème du Bulletin de la Classe physico-mathématique et 4) le tome 4ème de celui de la Classe historique. 5) et 6) le Recueil des actes des séances publiques de 1845 et [846, en deux volumes. 7) le Rapport sur le seizième concours Démidov. 8) le 12ème volume du recueil fondé par MM. Baer et Helmersen sous | = ne — le ditre de Beitraege etc. (Matériaux pour servir à la connaissance de la Russie et des pays asiatiques avoisinants). Enfin 9) le Dictionnaire des langues russe et ‘ecclésiastique slavonne dont le Rapporteur de la Classe russe vient de vous rendre compte en détail. Toutes ces publications, à l'exception de la dernière, sont des recueils d’ar- ticles de science: mémoires, notes, ou analyses d'ouvrages, qui, à l’état de manus- crit déjà, ont.été mentionnés dans les comptes rendus, et sur lesquels il n’y a donc pas lieu de s'étendre davantage. Il n’en est pas de même pour les ouvrages d’Académiciens publiés séparément; pour ceux-là il paraît convenable d’accom- pagner leur émission d’une mention particulière, propre à en caractériser briéve- ment le but et la signification. Nous avons remarqué avec plaisir l'intérêt général avec lequel a été accueilli, dans notre dernière séance publique, l'exposé, trop insuffisant sans doute, que nous avons donné des recherches importantes de M. Struve sur la distribution des étoiles dans la voie lactée, et sur le phénomène de l'extinction de la lumière; nous y avons aperçu une nouvelle preuve du fait déjà avéré, savoir que la science la plus sublime par l’immensité de son objet et la plus transcendante par la profon- deur de ses calculs et de ses combinaisons, est en même temps la plus populaire par l'attrait de ses résultats qui piquent, à un si haut degré, la curiosité de tout homme éclairé et pensant. M. Struve ne s’est point arrêté à ces recherches telles qu'il les avait déposées dans l’Introduction du catalogue des étoiles Besséliennes; il les a poursuivies non seulement par la voie de l'observation et du calcul, mais encore par celle, non moins curieuse, du développement historique des idées que s'étaient formées sur ces objets les plus profonds penseurs du siècle dernier: Kant, Lambert et particulièrement le vieux Herschel. Il a réuni les résultats de ces in- vestigations dans un petit volume qu'il a publié sous le titre d'Etudes d'astronomie stellaire: Sur la voie lactée et sur la distance des étoiles fixes, pièce à laquelle il a donné la forme d'un rapport fait à M. le Ministre de l'instruction publique, Président de l'Académie. Or, il s’est bientôt aperçu que la nouveauté du sujet ne lui permettait pas de se borner à une simple énumération des résultats; il fallait encore, pour les accréditer auprès des hommes de la science, en fournir des * 0 — preuves suffisantes, ce que M. Struve a fait dans des notes jointes à son rap- port, notes qui remplissent plus de la moitié du volume et en constituent pro- prement le caractère scientifique. Nous pouvons déjà dire que ce travail a été vivement applaudi en France, et surtout en Angleterre; car il avait fallu à notre astronome soumettre à un examen sérieux toute la suite chronologique des immor- tels travaux du célèbre vétéran de Slough. Les éclaircissements qu'il y a puissé, et qui échappent facilement à ceux qui ne connaissent Herschel que par quelques uns de ses mémoires isolés, ont jeté un nouveau jour sur la portée de ses dé- couvertes, et ont fait accueillir avec des suffrages unanimes la proposition faite par M. Struve à l'Association britannique d'Oxford, de publier le plus tôt possible la collection complète des oeuvres de Herschel qui, bien que composés de mé- moires épars, forment néanmoins un tout entier, une chaîne continue, dont chaque chaïnon, quelque insignifiant qu’il puisse paraître à lui seul, a cependant une haute signification dans l’ensemble et dans ses rapports avec le reste. M. Kupffer a émis le premier cahier d’un recueil météorologique qu'il pu-. blie, en russe et en français, sous le titre de Résumés des observations météoro- logiques faites dans l'étendue de l'empire de Russie et déposées aux archives mé- téorologiques de l'Académie. «La science, dit M. Kupffer dans son avant-propos, réclame depuis longtemps la publication des observations que les eflorts et les encouragements incessants de l'Académie ont accumulées dans ses archives. Plus on avance dans la météorologie, plus on sent que cette science, si jeune encore, ne pourra jamais s'élever à des vues générales ni s'asseoir sur une base solide, sans comprendre dans ses études ces contrées si vastes et si peu connues encore qui nous présentent un tableau si immense et si varié de presque tous les climats possibles, riche en contrastes, embrassant au nord la moitié de la circonférence terrestre, et s’avançant, au sud, vers la limite des régions tropicales. Or la pu- blication complète de ces importants matériaux dépasse les moyens de l’Académie, forcée à les partager entre tant de branches diverses des connaissances humaines qui ont un droit égal à sa protection». Dans cet embarras, M. Kupffer s’est décidé à publier, en attendant, les résultats principaux de ces observations, c’est- à-dire leurs moyennes calculées pour les besoins les plus pressants et les plus ss ‘Ùù actuels de la météorologie. La première livraison qui vient de paraître contient les résumés des observations météorologiques d’Irkoutsk et d'Yakoutsk tirées, pour l'une et l’autre de ces deux villes, d’une série d'observations de 15 ans, dues, d'une part, à M. Stchoukine, ancien directeur du gymnase d'Irkoutsk, et de l’au- tre, à M. Névérov, négociant d’Yakoutsk. On a mis sous presse le rapport sur l'expédition de Sibérie de M. Midden- . dorff, et une livraison en a paru, renfermant la description des plantes phanéro- games des hautes régions boréales, par M. Trautvetter de Kiev. Cette livraison fait partie du tome premier qui contiendra, en outre, le reste de la Botanique, la Météorologie, le Magnétisme, la Géognosie et la Paléontologie. Le tome second est consacré à la Zoologie; le tome troisième est fourni tout entier par M. Bôht- lingk, et nous aurons l’occasion plus tard de parler de son contenu; le quatrième enfin renferme les observations ethnographiques, géographiques et statistiques, ainsi que le récit historique du voyage. L'impression de cet ouvrage important est ac célérée au possible, trois compositeurs y travaillant à la fois. - M. Bôhtlingk enfin vient de terminer la publication des deux ouvrages sanscrits que nous avons annoncés dans nos comptes rendus de 1845 et 1846. Le premier est la grammaire sanscrite de Vopadéva d’après le texte de Tubingue et celui de Copenhague, avec explication des termes techniques, un registre al- phabétique des règles, et dans la préface, un exposé succinct du système de ce grammairien. L'autre ést une nouvelle édition du dictionnaire des synonymes san scrits d’'Hématchandra, d’après les textes de Londres et d'Oxford. — Tous ces ouvrages sont exposés sur cette table à l'inspection des curieux. 2. MÉMOIRES LUS DANS- LES SÉANCES. a) Classe physico-mathématique. Mathématiques. M. Ostrogradsky, dans un mémoire sur la variation des constantes arbi- traires dans les problèmes de Dynamique, a donné quelques simplifications très Li db: ue considérables dont est susceptible le celèbre travail de Poisson sur cet objet inséré dans le tome 8ème du Journal de l'Ecole polytechnique. Ces simplifica- tions résultent de la forme qu'on a donnée aux équations générales de la Dyna- mique. Elles conduisent, par une analyse aussi simple que rapide, aux résultats que Lagrange lui-même regardait comme très difficiles à démontrer. Comme, du reste, notre Géomètre ne parvient pas à des résultats différents de ceux de Pois- son, il déclare modestement qu'il n’attache pas une grande importance à n'avoir fait que simplifier l'analyse qui conduit à ces résultats. — Ceux qui s'occupent de mathématiques dans cette capitale et apprécient le beau talent de M. Ostro- gradsky d'enseigner sa science et d'en rendre évidentes les vérités les plus ab- straites, auront sans ‘doute déjà appris avec plaisir que le savant Académicien vient d'ouvrir un cours public et gratuit de Mécanique analytique dans les appar- tements de l'Académie. — M. Bouniakovsky, dans un article qui porte le titre collectif de Notes sur quelques points de l'Analyse indéterminée, a esquissé d'a bord une méthode très simple pour, trouver la forme générale que comporte la solution d’une seule ou de plusieurs équations simultanées indéterminées: il a don- né, ensuite, une solution très simple de certaines équations indéterminées dont la résolution, par les méthodes généralement employées, semblerait présenter de gran des difficultés; il a, de plus, découvert une loi de réciprocité qui existe entre deux progressions arithmétiques, formées d’une certaine manière, loi qui sert, entre au- tres, à distinguer les nombres carrés de ceux qui ne le sont pas, sans recourir à l'extraction des racines; il a livré enfin une démonstration facile d’un théorème analogue à celui de Wilson, déduite de la considération des racines primitives. Dans un journal russe, M. Bouniakovsky a publié un article sur la possibilité d'introduire des mesures plus positives dans l’appréciation des résultats fournis par les sciences d'observation, et particulièrement par la Statistique. M. Minding de Dorpat nous a adressé une méthode assez ingénieuse de traiter le problème connu de la marche du cavalier sur l’échiquier. M. Malmsten, jeune géomètre d’Upsale, a soumis au jugement de l’Académie un mémoire sur la théorie des dérivées suc cessives des fonctions d’une seule variable, et M. Kalpachnikov, de Viatka, un travail sur les équations aux différences finies du premier degré à deux variables. 2 = 4 Les Commissaires chargés de l'examen de ces deux mémoires n'ont pas encore fait leur rapport à l’Académie. Astronomie. On se rappelle que l’année 1846 a été signalée par la découverte de deux nouvelles planètes et de sept comètes; l’année qui s'écoule vient, à son tour, ajou- ter à notre système encore trois planètes et six comètes. Bien qu'aucune de ces découvertes récentes ne puisse être comparée à celle de M. Le Verrier, on voit néanmoins que l’ardeur des Astronomes à reculer les bornes de notre système solaire ne diminue pas. Les trois nouvelles planètes, découvertes en 1847, ap- partiennent toujours au nombre de ces astéroïdes qui occupent l'espace entre Mars et Jupiter, et dans lesquels Olbers avait prétendu voir les morceaux d’une grande planète fracassée par quelque catastrophe soudaine. Le nombre de ces petites planètes s'élève donc aujourd'hui à huit, et ce qui est étrange, c'est que l’espace de quarante ans sépare la découverte des quatre premières: Cérès, Pallas, Junon, Vesta, de celles des quatre dernières: Astrée, Hébé, Iris, Flore, el que dans les deux époques, séparées par cet intervalle de temps considérable, les découvertes se soient suivies presque coup sur coup. Les trois dernières de ces planètes ont été observées plusieurs fois à l'Observatoire central, et les éléments approximatifs d'Hébé et d'Iris ont été calculés par M. Peters. Il est fort probable que le plus proche avenir fera découvrir encore de ces petits corps planétaires, et mettra ainsi à la disposition des Astronomes des matériaux suffisants pour un examen ap- profondi de l'hypothèse d’Olbers, laquelle, si elle se confirme, conduira peut- être même à fixer l’époque de la destruction de la grande planète supposée. — De six comètes nouvellement découvertes, trois appartiennent à M. Schweizer, observateur à Moscou et autrefois collaborateur temporaire à notre Observatoire central; seulement, pour deux d’entre elles, il a été prévenu par MM. Mauvais et Brorsen qui les ont aperçues avant lui; la troisième, en revanche, qu'il a été bien réellement le premier à découvrir, est la plus intéressante de toutes, en ce qu'elle offre des caractères très remarquables. MM. Othon Struve et Dôllen lui ont trouvé des éléments elliptiques, en vertu desquels sa période de révolution = 16 ‘autour du soleil a été évaluée à 228 ans. Le premier de ces astronomes en a fait part à l’Académie dans une note publiée dans le Bulletin. — Nous sommes redevables encore à M. O. Struve des premières observations du satellite de Nep- tune, annoncé, il est vrai, par M. Lassel à Liverpool, mais réellement observé et mesuré par M. Struve le jeune, au moyen de l'incomparable appareil micro métrique de notre grande lunette. M. Struve fait voir que l'orbite apparente ac- tuelle du satellite est une ellipse dont le grand axe est incliné vers le cercle de latitude sous ‘un angle de 58° 7, et donne pour le maximum de la distance du satellite au corps central, la valeur de 17"89, tandis que le demi petit axe ne comporte que 4”95. De ces données notre astronome déduit les éléments du mouvement de ce satellite, et détermine avec assez d’exactitude dèjà, la masse de Neptune à ‘4, de celle du Soleil, considérablement plus petite que celle que M. Le Verrier avait trouvée dans ses recherches sur les perturbations d'Uranus. On sait que les orhites des satellites de la Terre, de Jupiter et de Saturne coin-— cident à peu près avec le plan des écliptiques respectives de ces planètes; Uranus déjà offrait une exception frappante de cette règle, en ce que le plan, dans lequel se meuvent ses satellites, coupe presque à angle droit celui de sa propre orbite, et voilà que, dans le système de Neptune, cet angle se trouve encore être de 35°. Ces irrégularités dans la position des orbites des satellites sont un phénomène par- ticulier que la science n’est pas encore parvenue à expliquer. — Enfin M. Othon Struve, dans la vue de parvenir à une détermination plus exacte de la masse d'Uranus, a entrepris une suite de mesures des distances et des positions des deux satellites de cette planète dont on a une connaissance positive, car les quatre au- tres dont on parle ordinairement, ne peuvent être considérés que comme hypo- thétiques. Ces observations ont commencé le 10 septembre et seront continuées jusqu’à la fin de janvier, après quoi seulement on pourra procéder à leur réduc tion et à l'évaluation définitive de la masse cherchée d'Uranus. En attendant, M. Struve, après s'être suffisamment familiarisé avec l'aspect des deux satellites con nus, pour rendre impossible toute confusion, n'a point négligé de porter son at- tention sur d’autres étoiles faibles et très voisines d'Uranus, dans l'espoir de dé- couvrir peut-être un troisième satellite de cette planète; et eflectivement, une pe- tite étoile qui s'offrit au champ de sa lunette le 8 octobre, et qu’ensuite il eut occasion d'observer et de mesurer à quatre reprises différentes, s’est trouvée être un des satellites soupçonnés par Herschel. Il est plus rapproché du corps central que les deux autres satellites connus; sa période de révolution est de 3 jours 22 heures. Ces intéressantes découvertes ont été annoncées à l’Académie par Fauteur lui-même, dans deux notes. — M. Peters a calculé, conjointement avec M. le professeur Savitch, l'orbite de la comète de 1585, d’après les observations ori- ginales de Tycho-Brahé, communiquées aux astronomes, dans un supplément ex- traordinaire des Astronomische Nachrichten, par les soins de M. Schumacher d’Altona. Ce travail, selon le témoignage de l'illustre astronome de Gôttingue, M. Gauss, appelé à la fonction de juge, a remporté le prix fondé par S. M. le Roi de Danemark. Le même Académicien a, en outre, soumis à un examen délicat et rigoureux les fautes de division du cercle vertical d’Ertel, de cet admirable instrument dont M. Peters à su si habilement tirer parti dans ses importantes recherches sur la parallaxe des étoiles fixes, et qui doit servir encore à déterminer les déclinaisons exactes de 500 étoiles brillantes entre le pôle Nord et — 15° de déclinaison, données indispensables pour les opérations futures de l'Observatoire, et qui, avec les ascensions droites de ces mêmes étoiles, que fournira le grand in- strument des passages, conduiront enfin à déterminer de nouveau la position des points équinoxiaux. Le soin extrême apporté par M. Peters dans cette recherche -minutieuse, et le succès qu'il a obtenu sont tels, que désormais les déclinaisons fournies par son instrument ne seront plus affectées que d’une erreur probable de 00 de seconde qui, peut-être, sera encore susceptible d’une correction minime, lorsqu'on aura tiré, de la totalité des observations des étoiles circumpolaires, une valeur plus précise des effets de la réfraction. — Une des grandes difficultés de l'Astronomie pratique: le moyen d’affranchir les déclinaisons observées des étoiles, des erreurs dont elles sont affectées par suite des imperfections inévitables des in- struments, telles que fautes de division, flexion etc. — cette difficulté, comme on sait, à été en grande partie vaincue par les procédés ingénieux imaginés par Bes- sel. Cependant, ayant trouvé, par deux méthodes diverses, deux valeurs différentes pour le coeflicient de la flexion, cet illustre Astronome convient lui-même, que ses 3 — 00 UE — déclinaisons, aussi bien que ses nombreuses observations du soleil, sont susceptib- les d’une correction notable. Nous savons même qu’il méditait une révision com-— plète de ses déterminations antérieures au moyen du cercle méridien de Repsold dont son observatoire venait d’être muni. La mort l'en ayant empêché, et le be- soin d’une pareille révision devenant de plus en plus pressant, le Directeur de notre Observatoire central a jugé à propos de faire exécuter ici ce travail impor- tant, et il en a chargé M. Dôüllen dont nous venons d’annoncer la nomination. La manière dont cet habile Astronome s’est acquitté de cette tâche difhcile est digne des plus grands éloges. Il a soumis aussi, comme de raison, à un nouvel examen le coefficient constant de la réfraction, qui forme un des éléments prin- cipaux du célébre travail de Bessel; il a déterminé ensuite, au moyen de ce coef- ficient corrigé, les déclinaisons correspondantes des étoiles circumpolaires et fon- damentales pour 1820, il les a comparées avec les catalogues de MM. Struve et Argelander, et là, où auparavant il ÿ avait eu des différences constantes de près de 2”, on trouve aujourd’hui l'accord le plus parfait, ce qui rend témoignage de la justesse des procédés de M. Düllen. — Enfin M. Struve le père vient d'achever le calcul du réseau des triangles qui couvrent l'arc de méridien depuis Souprounkovtsy sur le Dniestre, jusqu'a Torneo, et embrasse une étendue de 17° 5’, etil a déposé à l'Académie un aperçu sommaire des principaux résultats de ce travail, contenant les distances définitives des parallèles des neuf stations principales de cet arc, avec leurs élévations respectives du pôle. Il s’en suit que les dimensions de l’ellipsoïde terrestre, fournies par Bessel, sont susceptibles de quelques rectifications, et que le chiffre qu'il a trouvé pour l'aplatissement de la terre est trop petit. — M. Savitch, proffesseur d’Astronomie à l’Université de cette ville, a réuni, dans une note, les diverses formules, établies par M. Gauss dans plusieurs de ses mémoires, et qui, par leur simplicité et leur généralité, se prétent le mieux à l'application dans les calculs géodésiques. L’utilité pratique qu'offre un pareil rapprochement de matériaux homogènes, épars et diflicilement accessibles, a engagé l’Académie à donner à ce travail une place dans son Bul- Jetin. Enfin, M. Le Verrier a annoncé, en même temps, à l'Académie de Paris et à la nôtre, une méthode ingénieuse qu'il a employée pour découvrir si, comme = 10) 4 on avait lieu de le supposer, une des comètes à courte période, découvertes ré- cemment par MM. F aye de Paris et de Vico de Rome est, ou non, identique avec la célèbre comète de 1770, qui porte le nom de Lexell, et dont la ré- apparition, prédite dans le temps, a été vainement attendue jusqu'à ce jour. Les calculs de Pillustre Astronome français l'ont conduit à une décision négative de cette question. La note de M. Le Verrier étant parvenue à l’Académie en ma- nuscrit, nous n'avons point hésité, vu la méthode originale qui y est développée, à en orner les pages de notre Bulletin, bien qu'il. était à prévoir qu’elle paraîtrait aussi dans les Comptes rendus hebdomadaires de l’Académie de Paris. Physique. Dans notre compte rendu de 1845, nous avons fait une mention assez dé- taillée d’une double série d'expériences, instituées à Poulkova, selon le plan tracé d'avance par M. Struve, pour déterminer au- juste le coeflicient de la dilatation de la glace par l’action de la chaleur. Nous avons exposé alors l’état d'incerti- tude où se trouvait la question, par suite de la grande discordance des résultats obtenus jusque là par divers physiciens; mais nous n'avons pu citer alors que le chiffre déduit d’une seule série d'expériences. M. Schumacher jeune, d’Altona, avait trouvé que la dilatation de la glace, pour un changement de température de 80° R. comportait ‘/,,, de la longueur totale, et qu’elle croissait d’une manière uniforme en raison de la température. Le second observateur, M. Pobrt, a de- puis également achevé ses expériences, d’après une méthode toutefois un peu dif- férente de celle de M. Schumacher; mais ayant quitté le service de l'Observa- toire, auquel il était attaché en qualité de mécanicien, il a dû abandonner le cal- cul de ses observations à un tiers. M. Struve confia ce travail à un jeune phy- sicien de Dorpat qui, pour sa propre instruction, était venu s'établir pour quelque temps à Poulkova. M. Moritz a non seulement soumis à une discussion appro— fondie le travail de M. Pohrt, mais en outre, il a entrepris lui-même, indépen- damment de ses prédécesseurs, une troisième série d'expériences sur le même su jet. L'accord des résultats a été très satisfaisant, et celui de M. Moritz donnant pour le coeficient de la dilatation juste la moyenne arithmétique des deux autres, * ER 7 savoir ‘/,,,, ce chiffre peut être considéré comme définitif et affecté seulement d’une erreur probable de 19 millionièmes. En conséquence, la dilatation de la glace est plus forte que celle d’aucun autre corps solide connu, et surpasse même d'une fois et demi celle du zinc; elle est, ainsi que nous venons de le dire, ab- solument uniforme, et la même dans les directions des trois axes principaux. — M. Lenz nous a lu un mémoire «de l'influence de la vitesse de rolation sur le cou- rant d'induction des machines magnéto-électriques». Les expériences faites incidem-— ment sur cet objet par M. Weber de Leipzig ont déjà fait voir, que le courant d'induction ne croît pas en raison de l'accélération du mouvement de rotation; ce que ce physicien, et d’autres avec lui, attribuent à ce que le fer, dans ce mou- vement rapide, n’a pas le temps de développer tout son magnétisme, à l’approchèé du pôle magnétique. M. Weber a essayé d'exprimer par une formule empyrique ja loi de l’augmentation du courant en raison de la rapidité du mouvement, for- mule qu'il a tâché d'adapter à ses expériences, et qui lui donne un maximum du courant pour une certaine vitesse, beaucoup supérieure, il est vrai, à celle qu'il avait employée. M. Lenz a soumis cette question à un examen approfondi, et a constaté positivement l'existence d’un pareil maximum, mais qui ne dépend nul- lement de la vitesse de rotation seule; il fait voir, au contraire, qu'il peut avoir lieu pour des vitesses très différentes, selon la nature des combinaisons des fils d’induction entre eux et selon la résistance de l'appareil sur lequel agit le cou- rant. Si l’on joint les spirales, l’une derrière l’autre, et qu’on les fait ainsi traver— ser toutes par le courant entier, alors une vitesse médiocre suflil déjà pour pro- duire le maximum d'induction; si, au contraire, les spirales sont juxtaposées, au | nombre de six par exemple, comme dans la machine de Stôrer, de sorte que chaque spirale ne donne passage qu’à la sixième partie du courant, alors la vitesse doit être accélérée au point que le courant atteigne le sextuple environ de sa force primitive. Il s'en suit que l'explication du phénomène donnée par M. We- ber n'est point admissible: Selon M. Lenz, c'est dans le courant même qu'il faut en chercher la cause, les maxima d’induction ayant lieu par des vitesses très- différentes, mais toujours par une force du courant à peu près égale. M. Lenz fait voir que ce maximum dépend du magnétisme secondaire que le courant, .pro— JR — duit par le magnétisme primaire, excite, par réaction, dans les cylindres de fer. I s’en suit qu'une accélération du mouvement doit produire un déplacement de la position des cylindres magnétisés, où ils changent leur magnétisme, et que par conséquent, on doit donner, pour chaque vitesse, au commutateur de la machine une position différente, pour produire le plus grand effet possible. Cette règle si importante pour l'application des machines magnéto-électriques a été déduite théo- riquement; elle a été ensuite confirmée par de nombreuses expériences. M. Lenz fait observer, en terminant, que la loi de l'augmentation du courant en raison de la vitesse de rotation ne peut être expliquée qu’en admettant, que l'induction des courants par la production et la destruction du magnétisme dans les cylindres de fer ne s'opère pas instantanément, mais exige un certain temps qu'on n’est nul- lement en droit de considérer comme infiniment petit par rapport à la vitesse de rotation employée. — Dans un second mémoire, notre physicien examine la con- ductibilité des liquides, ou leur faculté de donner passage au courant galvanique, si la coupe transversale de ces liquides est différente de celle des électrodes. Bien qu’il soit parvenu à des résultats satisfaisants, M. Lenz a cependant jugé conve- nable de différer la publication de ce travail, en attendant les nouveaux points de vue qu’on est en droit de se promettre des recherches théoriques de MM. Kirch- hof et Smassen sur ce même sujet. — M. Saveliey a observé et décrit, dans une note présentée à l’Académie, un phénomène particulier de polarisation, pro- duit par le passage des courants magnéto-électriques à travers des liquides. M. Crusell, auteur du traitement électrolytique, pour éviter à ses malades la sensa- tion désagréable des secousses, toutes les fois qu'on ferme ou qu'on ouvre la chaine galvanique, à imaginé un procédé ingénieux pour produire, par l'effet de l'induc- tion magnétique, un courant continu. Il en a fait part à M. Lenz dans une lettre que cet Académicien a jugé digne d'être publiée dans la Bulletin. — Dans une notice sur les vents locaux, M. le professeur Kämtz de Dorpat fait voir, par le rapprochement d'un grand nombre d'observations simultanées, que ces vents, à proprement parler, n’ont de local que le nom qu'on leur attribue; que leur ac- tion n'est nullement circonscrite dans les limites d’un pays ou d’une contrée quel- conque; qu'ils s'étendent, au contraire, très loin, et que l'effet qu'ils produisent, L. ane = bien que le même partout, se fait plutôt remarquer dans une contrée que dans une autre. Enfin M. Perrey, professeur suppléant à la faculté des sciences de Dijon, nous a adressé un recueil dé documents relatifs aux tremblements de terre dans le nord de l'Europe et de l'Asie. Cette pièce étant manuscrite, l'Académie a décidé de la publier à l’usage de ceux qui font de ces phénomènes géologiques l’objet de leurs études particulières. Chimie et Technologie. C'est ici le lieu de faire mention de deux communications intéressantes dont Monseigneur le Duc de Leuchtenberg a daigné honorer l’Académie. Après avoir indiqué, dans un article précédent, les méthodes pour déterminer, dans la dorure et l’argenture galvaniques, la quantité des métaux précieux employés, pour servir de contrôle indispensable dans la fabrication en grand, Son Altesse Impériale vient de nous faire connaître, dans une note, les résultats ultérieurs de ses recherches relatives à la précipitation galvanique de ces métaux. Un second mémoire, formant également la continuation d'un travail antérieur de l'auguste Physicien, renferme de nouvelles expériences sur le précipité noir qui se dépose sur l’anode, lors de la décomposition du sulfate de cuivre par l'action du courant galvanique. — Notre Bulletin de cette année contient aussi un mémoire de M. Hamel, dans lequel il rend compte du développement successif qu'a eu, en Angleterre, l'application tech nique et manufacturière des résultats fournis par la science relativement à la do- rure des métaux par la simple immersion, ainsi qu'a l'argenture et à la dorure par la pile galvanique et au moyen des machines magnéto-électriques. Dans les fabriques de Birmingham et de Sheffield, l’argenture par le courant électrique d’un alliage blanc de cuivre et de nickel a mis presque entièrement hors d'usage l'ancienne fabrication du plaqué métallique et a provoqué l'extraction en grand du nickel, de ses minérais, laquelle fournit en même temps l’oxyde de cobalt pur pour la décoration de la porcelaine et de la faïence. — M. Fritzsche, en poursui- vant ses recherches sur les semences du Harmala, a publié, cette année, deux nouvelles continuations de son mémoire sur ce sujet et une note sur le pigment ‘La A 2 . 0 . rouge qui peut être extrait de ces semences, La première continuation, donne l'ana- — 23 — lyse et la description exactes de la harmine, alcaloïide nouveau, découvert par notre Chimiste et annoncé déjà dans notre dernier compte rendu; l’autre décrit un nou- vel alcaloïde artificiel, résultant de la combinaison directe de la harmaline avec l'acide hydrocyanique. Ce dernier alcaloïde, que M. Fritzsche nomme Æydrocya- noharmaline, offre un grand intérêt pour la théorie des bases organiques en gé- néral, parce que la. harmaline, en se combinant avec l'acide hydrocyanique, ne forme point, comme on devrait le supposer, un sel, mais garde tous ses caractè- res de base; et quoique le nouvel alcaloïde se sépare, par la seule action de la chaleur, dans les deux substances dont il a été formé, les alcalis les plus forts ne lui enlèvent cependant pas l'acide hydrocyanique, et les acides, au contraire, for- ment avec lui des sels caractéristiques. M. Fritzsche trouve que ces faits, quel- que étranges qu'ils puissent paraître, s'expliquent pourtant facilement par la théorie des bases organiques de M. Berzelius. — La note sur le pigment rouge du harmala a été provoquée par un arrêt de M. le Ministre de l'intérieur qui or- donne l'achat et la publication du secret de la préparation de cette couleur, cédé par M. Gübel à un pharmacien de Taganrog, et offert par ce dernier au Gou- vernement. Or, comme, cette publication doit se faire sous peu, M. Fritzsche a _ jugé convenable de publier brièvement les résultats de ses propres recherches sur ce sujet, déposés à l’Académie sous cachet, depuis quelques années. M. Fritzsche produit la matière colorante par la simple humectation de la semence réduite en poudre, avec de l'alcool de 80 pC., procédé qui se base sur une ancienne pré- scription, publiée, en 1837, dans le Journal du Ministère de l’intérieur. Le même Académicien a lu, en outre, un mémoire sur la constitution et la nomenclature de l'acide fulminant, travail qui a principalement pour but de réfuter les objections élevées par M. Liebig contre la nouvelle théorie des combinaisons fulminantes de M. Berzelius. Après avoir démontré que les objections de M. Liebig ne prouvent absolument rien contre l’admissibilité de ladite théorie du célèbre Chi- miste suédois, M. Fritzsche déclare, au contraire, cette dernière comme direc- tement et suffisamment prouvée par l'exemple de l'acide osmano-osmique, décou- vert par lui conjointement avec M. Henri Struve, et que nous avons annoncé dans notre dernier compte rendu. Ensuite, M. Fritzsche propose, pour les dif- SL D — férents acides fulminants qu'il faut maintenant admettre, de nouvelles dénominations, basées sur un nouveau principe de nomenclature pour les radicaux composés de carbone et d’azote: principe qui, outre le double avantage de s'adapter à toute une série de combinaisons et d’en exprimer clairement la composition, présente encore celui de ne causer que peu de changements dans la nomenclature actu elle. — M. Claus de Kazan a publié dans notre Bulletin, ses recherches ulté= rieures sur les métaux qui accompagnement le platine. Il décrit une combinaison intéressante du chlorure d'argent avec le sesquichlorure d'iridium, ainsi que plu- sieurs combinaisons compliquées, résultant du traitement des sels. doubles d'iri- dium, d’osmium, de platine et de ruthénium par l'acide sulfureux. — La difi- culté, avec laquelle le minérai de platine est attaqué par l’eau régale dont il exige ordinairement 8 à 10 fois son poids, est ce qui rend le traitement de cette sub- stance si coûteux. M. Hess a découvert et décrit dans une note, un procédé pour débarrasser d'avance le minérai de platine des métaux qui le rendent si dif- ficilement soluble dans l’eau régale, procédé qui, par cela même, promet des avantages réels à la métallurgie. Le même Académicien a composé, en outre, un traité de l’analysé chimique qu'il se propose de publier en guise de supplément à son traité de Chimie générale: Enfin, MM. Dôpping et Henri Struve ont pré- senté à l’Académie un travail exécuté en commun et ayant pour but la révision des recherches faites à différentes époques sur la pourriture et la fermentation. Les résultats de leurs expériences ne sont pas entièrement d'accord avec ceux de leurs prédécesseurs, et tout en contribuant leur part à l’éclaircissement de ce sujet difficile, ces résultats mêmes fournissent la preuve qu'il est encore loin de sa so- lution définitive, Géognosie et Paléontologie. L'importante découverte, faite par M. Nordmann à Odessa, d’un dépôt, im— mensément riche à ce qu'il paraît d’ossements fossiles d'animaux de toute espèce (Tachydermes, Ruminants, Carnassiers et Rongeurs), — ne nous est connue qu'im- parfaitement dans ses détails. Peu de chose a encore été publié a ce sujet, et M. Nordmann lui-même paraît vouloir différer toute communication détaillée sur nc ÉD l'historique et l'étendue de sa découverte, jusqu'à l'époque où il sera possible de - donner la détermination exacte des objets trouvés. En attendant, il a résolu, à ce qu'il paraît, de porter au moins à la connaissance des Savants les objets les plus marquants. C’est ainsi que dans un premier article, portant le titre général de Notices paléontologiques, il vient de nous communiquer enfin le dessin et la description de l'os de la verge de l'Ours fossile d'Odessa. Nous avons déjà, dit que, par ordre de S. M. l'Empereur tout le produit de cette remarquable dé- couverte doit être déposé à notre Musée. Toutefois il est juste de laisser à M. Nordmann lui-même l'honneur de l’exploiter au profit de la science. M. Hel- mersen a livré la description détaillée d’un nouveau genre de Brachiopodes à - charnière articulée, découvert dans les couches calcaires du terrain permien des environs de la ville d'Orenbourg. Ce nouveau genre, remarquable par quelques caractères qui, jusque là, n'avaient pas été observés dans les Brachiopodes, a été nommé par M. Helmersen Aulosteges, et l'espèce: variabilis. Pour en donner une idée en peu de mots, disons que l’Aulosteges se rapproche très sensiblement du genre Orthis, soit par la forme extérieure de son test, soit par l’arrangement intérieur de la coquille. Mais il en diffère essentiellement par de nombreux tubes qui couvrent non seulement les deux valves, mais encore le deltidium. Ce dernier caractère, savoir les tubes sur le deltidium, n’a été observé jusqu'ici dans aucun genre des Brachiopodes. L'Aulosteges n’est pas moins remarquable par le déve- loppement extraordinaire de Ja dent qui se trouve au milieu de la charnière, sur la valve ventrale, et qui entre profondément dans l'intérieur de la valve dorsale. — Le même Académicien a lu un mémoire sur les observations géologiques recueil- lies dans l'expédition de Sibérie. Ce mémoire est rédigé sur le journal de voyage de M. Middendorff et sur les échantillons de roches et de pétrifications, rap- portés par le même voyageur et présentés à l'Académie. Ce travail de M. Hel- mersen, avec la description des pétrifications dont s'est chargé le Comte Ke y- serlingk, paraîtront dans le grand ouvrage descriptif de M. Middendorff dont nous avons déjà parlé. Parmi les faits les plus curieux qui résultent des obser- vations de notre voyageur, M. Helmersen cite la présence d'un vaste dépôt de couches jurassiques qu'on rencontre dans diverses localités, entre le versant ori- LA # RE ental de l'Oural boréal et la vallée de la rivière Olének. 11 n’est pas moins cu- rieux de savoir que, parmi les fossiles de la collection Middendorff, le Comte Keyserlingk a reconnu plusieurs espèces. du genre Cératite, provenant des bords, de l'Olének. Or d'après M. de Buch, les Cératites sont les représentants les, . plus caractéristiques de la formation du Muschelkalk, si peu répandue sur le, Globe. Donc, la présence de ces coquilles sur les bords de l’Olének prouverait que ladite, formation s'y trouve développée. Enfin notre Géologue a dressé et dessiné de sa main les cartes géographiques et géologiques qui accompagnent le (2ème volume des Beiträge consacré en entier au voyage du Colonel Hofmann dans les districts aurifères de la Sibérie orientale. — En sa qualité de Direc— teur du Musée minéralogique, M. Helmersen a rendu à l’Académie un compte très, satisfaisant des occupations de M. Grewingk, conservateur de ce Musée. Outre ses travaux obligés, tels que la confection des catalogues de toute espèce, considérablement avancés déjà, M. Grewingk a eu l’heureuse idée de rédiger une esquisse historique, complète au possible, du Muséé confié à ses soins; es— quisse, pour laquelle il lui a fallu ramasser à grand'peine les matériaux dans les divers recueils publiés par l’Académie dès sa fondation, dans un bon nombre d'ouvrages publiés séparément et d’actes manuscrits dont il a su se procurer l’m— spection. Un pareil travail, n’eüt-il pas même le degré d'utilité que, cependant, nous devons reconnaître au mémoire de M. Grewingk, mériterait déjà, par le zèle qui l'a inspiré, une mention fort honorable. Plus l’Académie avance en âge, plus il importe de recueillir et d’ordonner petit à petit la masse toujours crois- sante de matériaux qui se rapportent à son histoire; chaque travail de cette na- ture, quelque spécial qu'il soit, sera donc, un jour, d'un prix inestimable pour le futur historien de l’Académie. — M. Abich, ancien professeur de Dorpat, aujourd'hui employé aux mines, nous a adressé de Tiflis quelques notices sur l'orographie du Daghestan, travail qui renferme beaucoup plus que n'annonce ce titre modeste; car l’auteur ne se borne nullement à énumérer simplement les ré sultats de ses observations orographiques; il tâche encore à expliquer le carac- tère des habitants par la configuration géographique du pays, et établit un rap- prochement fort instructif entre les montagnes du Daghestan et les Andes de um M l'Amérique entre 7° de lat. méridionale et 8° de lat. Nord, à l'effet de faire res- sortir tant les analogies que les différences de ces deux chaînes. Botanique. Nos botanistes ont, comme toujours, activement contribué à varier par leurs travaux, l'intérêt des séances académiques. C’est ainsi que M. Meyer, persé- vérant dans son utile projet d’inventorier successivement les richesses ‘végétales de notre vaste patrie, par la publication de florules locales des provinces, à me- sure que les matériaux lui en sont fournis par le Ministère des domaines, a réuni et classé cette fois les plantes qui croissent spontanément dans le gouvernement de Viatka. Ce travail est sous presse et formera le 6ème cahier du Recueil bo- tanique, fondé particulièrement à cet effet par M. Meyer. Le même Académi- cien a examiné, dans une note, une question litigieuse en botanique, celle de sa- voir quelle peut être l'espèce que Linné a désignée du nom de Centaurea phry- gia; il n’a pas non plus négligé de porter son attention sur la nature et les cau- ses probables de la maladie des pommes de terre, objet malheureusement fort en vogue en Europe, et qui intéresse les botanistes aussi bien que les agrono- mes et les cultivateurs, quoique par des motifs et sous des points de vue diffé rents. M. Meyer a déposé ses observations à ce sujet dans le journal du Mi- nistère des domaines, et en allemand, dans le Bulletin. — Un autre travail plus ‘étendu sur le même objet: des recherches anatomico-physiologiques, illustrées par de nombreux dessins, nous ont été présentées de la part du docteur Merk- lin, jeune et habile botaniste de Livonie, qui a eu l’occasion, dans ses voyages, d'étudier les pommes de terre affaquées, dans les différentes périodes de l'évo- lution de la maladie. — Nous avons déjà mentionné, à l’article des publications la coopération active du botaniste de Kiev, M. Trautvetter, dans la descrip- tion du voyage de M. Middendorff. On sait qu'il a livré le contenu du pre- mier cahier de cet ouvrage qui vient de quitter la presse: la révision des plantes phanérogames des hautes régions boréales. — M. Ruprecht, dont le nom a été souvent cité avec éloges dans nos comptes rendus, adonné de préférence à l'étude difficile et peu cultivée des cryptogames, vient de présenter à l’Académie * cs: UE de un Coup d'oeil sur l'état où se trouve en Russie la connaissance de ces plantes, et particulièrement sur la flore criptogame des provinces caucasiennes, d'après les rapports et les observations des voyageurs les plus récents. Zoologie et Physiologie. M. Brandt, occupé d'une monographie étendue des oiseaux palmipèdes et de la famille des canards en particulier, ouvrage considérablement avancé déjà, a été détourné de ces études pour quelque temps, par le grand nombre de matériaux précieux, relatifs à l’histoire naturelle du Dodo ou Didus ineptus, et qui lui ont été fournis soit par l'obligeance de M. Hamel, soit par la libéralité- des Directeurs du Muséum royal de Copenhague. Cette espèce remarquable, ori- ginaire de l’île de Maurice, et éteinte depuis près de 200 ans, lui a fourni le sujet d'un mémoire étendu et de quelques notes. Le mémoire de M. Brandt renferme l'histoire naturelle proprement dite de cet oiseau, et lui assigne sa place dans le système, nommément dans l'ordre des échassiers. L'une des notes traite de la distribution géographique du Dodo et de l’époque probable de sa dispari- tion. Quelques autres espèces du même ordre d'oiseaux, appartenant à la même patrie que le Dodo, et aux îles de Bourbon et de Rodriguez, ont fourni à M. Brandt le sujet d'une seconde note. Ses études ostéologiques, entre autres, l'ont conduit à la découverte de certains osselets propres au crâne des échassiers, et lui ont fourni des caractères nouveaux pour la classification de cette famille, si riche en espèces. Enfin notre Zoologue s'étant chargé de la description des crus- tacés rapportés des voyages de MM. Middendorff et Voznessensky, il lui a fallu, à cet effet, soumettre à une nouvelle révision, détermination et classifi- cation les nombreuses suites de cette classe d'animaux que possède notre Musée zoologique. — M. Middendorff, outre les soins qu'il donne à la publication de son voyage qui, ainsi qu'on a pu le voir, avance à grands pas, a entrepris un ouvrage étendu monographique sur les mollusques de Russie dont il nous a présenté, dans le courant de cette année, deux fortes livraisons. La première contient la description et l'anatomie de plusieurs espèces de Chitons, soit incon- nues, soit neuves pour la Faune de Russie, avec analyse et classification critique és 06 des espèces russes déjà connues. Ce premier mémoire est déjà imprimé. Le se- cond, qui est sous presse, renferme la description et les figures de plusieurs for- mes remarquables des genres Trionium, Murex, Patella, Acmaea, Fissurella et Anodonta. Les résultats principaux de ce travail ont été annoncés par l'auteur dans deux articles insérés au Bulletin, où il a déposé aussi une note sur une nouvelle espèce d’anodonte, envoyée à l'Académie par M. Zenzinov de Nert- chinsk, et à laquelle M. Middendorff a donné le nom d’Anodonta herculea. — M. Ménétriés a publié, dans nos Mémoires, une première partie de son cata- logue des insectes, rapportés par feu Alexandre Lehmann de ses voyages dans le Turquestan indépendant et dans le bassin Aralo-Caspien, et il y a joint la description des espèces nouvelles. Cette première partie se borne aux Colé- optères pentamères. — M. Weisse, poursuivant avec ardeur ses recherches sur les infusoires, a communiqué à l’Académie un cinquième catalogue des espèces qu'on rencontre aux environs de St-Pétersbourg; il a découvert et décrit une nouvelle forme de Zimnias, et nous a fait part d'une observation curieuse qu'il a faite sur le mode de multiplication du Chlorogonium euchlorum d'Ehrenberg. Enfin, M. Sébastien Fischer, médecin ordinaire de Monseigneur le Duc de Leuchtenberg, a adressé à l’Académie un mémoire étendu sur les Crustacés de l'ordre des Branchiopodes et des Entomostracés, propres aux environs de St. Pétersbourg. — M. Baer a publié, en latin, un traité d’Histologie des animaux, et particulièrement du corps de l’homme, à l'usage des étudiants de l’Académie médico-chirurgicale. Il a dressé, en outre, sur l'invitation de M. le Ministre de l'Intérieur, un programme détaillé de Statistique médicale et physique, destiné à servir d'instruction aux employés chargés, dans les provinces, de rassembler les données de statistique nécessaires au Gouvernement. Il nous a rendu compte enfin, dans deux articles, des expériences d’éthérisation instituées par M. Pirogov, d'a- près sa nouvelle méthode, et d'un ouvrage publié par cet habile Chirurgien. — M. Mathieu Volkov ancien officier des voies de communication, nous a adressé de Paris un Mémoire sur l'épaisseur du crâne humain et sur la configuration du cerveau. M. Baer est chargé d'en rendre compte. = 0 = b) Classe d'Histoire et de Philologie. 24 © Histoire et antiquités. On sait déjà que M. Oustrialov a consacré près de cinq ans de travaux assidus à l'examen des archives, tant en Russie qu’à l'étranger, dans l’unique: but de ramasser tous les documents officiels qui existent sur la vie et les actions de Pierrele-Grand. Après avoir employé encore tout l'été dernier à fouiller et à extraire dans ce même but les archives centrales de l'empire que renferme l'an cienne capitale des Tsars, ce n'est que depuis, que M. Oustrialov s'est vu en mesure de procéder à l'exposé pragmatique des faits. Pénétré de la haute im- portance de sa mission, notre historien de Pierre-le-Grand s'est solennellement engagé de n'avoir en vue que la vérité historique. Par cela même, il n’admet d’autres données que celles que lui fournissent les actes authentiques; il n’avance que ce qui peut être corroboré par le témoignage de documents irrécusables; chaque action, chaque pensée ‘de son héros qu'il cite est appuyée de fréquents renvois aux sources; les pièces justificatives les plus importantes, telles que let- tres autographes de l'Empereur etc., seront reproduites textuellement, et ‘les rap ports des contemporains, toujours plus ou moins suspects de partialité, ne se- ront admis qu'après une müre critique de leur véracité. Bien des choses, géné- ralement accréditées sur le compte de Pierre-le-Grand, et que personne ne pense à révoquer en doute, se trouvent à présent être entièrement fausses; d’au- tres, qui manquaient de preuves jusqu'a ce jour, sont cofirmées par des au- torités irrécusables et élevées à la dignité de faits historiques; d’autres enfin, dont personne ne se doutait, viennent se classer soudain parmi les événements les mieux avérés, et établir des liaisons frappantes et non-comprises jusque là, entre les causes et les conséquences. D’après une évaluation approximative, l'ouvrage de M. Oustrialov pourra remplir une dixaine de volumes, et vu la manière dont il avance, nous avons lieu d'espérer de pouvoir, dans un an, vous présen- ter un ou deux volumes achevés. — Le même Académicien, pour compléter son cours d'histoire de Russie à l’usage des gymnases, a publié, en 1847, un apercu historique du règne de Nicozas 1, ouvrage également intéressant et par is. ie l'importance du sujet, et par le mérite de l'exposition. — L’heureuse découverte, faite au Musée d'Oxford, du journal de voyage autogräphe de Tradescant a en- gagé M. Hamel d'approfondir davantage les intéressantes questions qui se rat- tachent à l’histoire des premiers rapports commerciaux entre les Russes et les Anglais, par le plus septentrional de nos ports de mer, celui d’Arkhangel. Ce fut Sir Huges Willoughby qui, en 1553, commandait la première expédition des Anglais au Nord-Est. Vers la même époque où l’infortunée parente de cet au- dacieux navigateur, la célèbre Jeanne Grey, fut décapitée à la. Tour de Londres, lui et les équipages de deux de ses vaisseaux, en tout 65 hommes, périrent par le grand froid de l'hiver de 1553 — 1554, dans la baie à l'Ouest de l'ile No- kouïev, sur la côte de la Laponie. Richard Chancellor, faisant partie de cette expédition, mit pied à terre près du village de Nennoxa, sur la côte de la mer Blanche. Le premier établissement des Anglais fut situé sur une des îles du delta de la Dvina, le Yagornoï Ostrov ou Yagry, située le plus au Sud-Ouest et à laquelle les Anglais avaient donné le nom d’ile des roses, à cause de la grande quantité d’églantiers qui y croissaient. Dans le cours de ses laborieuses recherches sur la Compagnie moscovite fondée, deux ans après, par Cabot, notre Académicien est parvenu à découvrir une foule de faits curieux, à éclaircir bien des points obscurs de l’ancienne géographie de notre patrie, et à rectifier même certaines erreurs, plus ou moins graves, où sont tombés nos historiens, faute de données suflisantes. Il nous est impossible de suivre M. Hamel dans tous les détails intéressants de son mémoire qu'il faut lire, la carte à la main. Nous nous bornerons donc à un extrait de quelques lignes. Le récit d’un voyage, en- trepris en 1614 par un Anglais, depuis Poustozersk, sur des nartes à rennes, vers l’Oural én Yougorie, et notamment à Rogovoïi-Gorodok, paraît prouver que Lehrberg était dans l'erreur en croyant que le pays si intéressant de Yougorie n'existait qu’en Asie, c’est-à-dire à l'Est de l'Oural, tandis qu'en vérité, il s’éten-— dait à l'Ouest en Europe. Nos historiens de Sibérie auraient, d’après ce même document, également tort de croire que les voyages de Poustozersk à Rogovoi- Gorodok avaient cessé en 1607. M. Hamel pense que l'emplacement de Rogo- voi-Gorodok, où s'effectuaient pendant longtemps les transactions commerciales — Je — entre l'Europe et l'Asie, mériterait d'être l'objet de recherches archéologiques. C'est peut-être dans cet endroit, qu'avait été le commis de ce Novgorodien Goury Rogovitch qui, en 1092, visita Nestor à Kiev et lui communiqua ce que son commis lui avait raconté du pays de Yougorie. M. Hamel prouve en outre, par des documents anglais et par la copie d'une ancienne carte faite à Moscou, que la plus septentrionale des deux grandes îles aujourd'hui comprises sous le nom de Nowaïa-Zemlia avait originairement, dans le seizième siècle, reçu le nom de Matvéieva ou Matioüchina Zemlia, et que la véritable dénomination du détroit entre ces deux îles est Matioüchine, et non Matotchkine Char. Les do- cuments anglais dont parle M. Hamel, étant de 1584, on voit que les Hollan= dais avec Heemskerk et Barenz ont passé l'hiver affreux de 1596 à 1597 sur Matvéieva ou Matioüchina Zemlia et non, comme ils le croyaient, sur Novaïa- Zemlia. Après avoir parlé du projet pour tenter de nouveau le passage Nord- Est, projet que Lomonossoy présenta, en 1763, à S. A. L le Césarévitch Paul Pétrovitch, alors amiral-général, M. Hamel rapelle, que le passage à l'Est, le long des côtes septentrionales de la Sibérie, füt-il même possible dans d'heureuses conjonctures, ne peut jamais être d'une grande utilité pour l'industrie, et il fait observer qu'il yÿ aurait un autre moyen plus efficace pour utiliser la mer Blanche et l'océan du Nord. Ge serait, selon lui, de favoriser et de per- fectionner la pêche des harengs, des morues et d’autres poissons, de tirér parti de la quantité énorme de matière azotée produite dans ces mers et qui se perd le long des côtes, de convertir en un engrais concentré les carcasses des mil- liers de phoques, de morses et de bélougas qui recouvrent les côtes de ces mers, et de transporter cet engrais, sur les rivières, aux endroits qui permettent la cul- ture du sol. Les mêmes bateaux rapporteraient alors de la farine et autres pro- duits agricoles dans les régions où la végétation ne fournit que des lichens pour les rennes. Les mers qui baignent nos côtes septentrionales sont une mine (nous reproduisons les paroles de M. Hamel) dont la richesse ne sera pas encore épuisée alors que les dépôts aurifères de la Sibérie auront tari depuis long temps. — M. Kunik a consacré la plus grande partie de son temps à soigner l'édition des oeuvres de Krug. Nous pouvons annoncer que l'impression en est = MD terminée. L'Académie a jugé à propos d'engager M. Kunik à accompagner ce recueil d’une introduction qui aurait pour but d'expliquer, en quelque sorte, la filiation naturelle de ces fragments historiques, et de faire ressortir le principe d'unité qui y règne et l'esprit qui les lie entre eux. Cette tâche difficile et im- portante a dù naturellement retarder les propres travaux de M. Kunik, mais en revanche, l'aperçu qu'il a livré offre non seulement un tableau fidèle de la vie littéraire de Krug, mais encore des vues intéressantes sur le développe- ment progressif de l’historiographie russe. L'étude des oeuvres de Krug, où il est si souvent question des sources byzantines de l'histoire de Russie, a suggéré à M. Kunik l'idée de proposer à l'Académie de donner, par la fondation d’un prix, une nouvelle impulsion à l'exploitation si lente de l’histoire byzantine, ainsi qu'elle l’a fait autrefois, et non sans succès, à diverses reprises, d’après les con- seils-de Schlôzer, de Krug et de Lehrberg. Dans son mémoire sur ce sujet, M. Kunik a fait observer, entre autres, que quelque sages qu'eussent été ces conseils à leur époque, l'état actuel de la science historique réclame une autre méthode de traiter les sources byzantines. L'Académie, considérant l'immense in- fluence que la civilisation byzantine à exercée sur les populations slaves du Midi et de l'Orient, a adopté l’idée. de M. Kunik, et l’a chargé, conjointement avec MM. Sjôgren et Oustrialov, de minuter le programme d'un premier sujet de prix à proclamer lors de l’émission des oeuvres de Krug. Ces occupations n'ont point empêché M. Kunik de préparer à la publication la première livrai= son de ses matériaux pour servir à la connaissance de la langue et de la lit- térature anciennes-bulgares , matériaux spécialement destinés à appeler l'attention des érudits sur différents points étroitement liés à l'histoire de la civilisation by- zantine chez les Slaves méridionaux et orientaux, et dont plusieurs ne peuvent “être éclaircis, ni décidés, qu'avec le concours des philologues et historiens de l'Occident, les études de cette nature, vu leur: vaste étendue et leur difficulté, n'ayant trouvé, jusque là, en Rnssie, que peu d'amateurs. Enfin M. Kunik a publié dans le Bulletin une note sur la première expédition Caspienne des Rus- ses-Normans en 914, d'après la Chronique inédite de l'Arménien Mosé Caghan- -Catovatsi, note dont le texte lui-a été fourni par l’obligeance de M. Brosset. — : 5 me TM ds Sur la recommandation de M. Kunik, l’Académie a pris sous son patronage les prémices des études philologiques d’un jeune savant national, M. Biliarsky, qui depuis nombre d'années, s'occupe avec succès de l’histoire de la langue ec- clésiastique-slavonne, et a étudié, à cet eflet, avec assiduité, non seulement les oeuvres des premiers Slavistes, mais encore ceux des savants philologues de lé- tranger. Le travail dont nous parlons, renferme des recherches originales sur le vocalisme de la langue moyenne bulgare d’après le texte patriarcal de la chro- nique de Manassé, et l’Académie l'a accueilli avec plaisir dans le Recueil des Savants étrangers, tant pour encourager le jeune auteur, que parce qu'elle y voit un premier essai heureux d'approfondir cette langue, si éminemment impor- tante pour l’histoire de la littérature ecclésiastique-slavonne en Russie, et par- ticulièrement pour l'étude critique des sources historiques russes les plus anci- ennes. — M. le Ministre de l'Intérieur nous a adressé une note renfermant les renseignements que Son Excellence a eu la bonté de faire recueillir sur les an- ciennes sculptures dites Kamenmbix 6a61 (femmes de pierre), et qu'on rencon- tre fréquemment dans les steps et les provinces adjacentes du midi de la Russie; renseignements qu'en 1843, l’Académie avait demandés à Son Excellence, sur le désir de M. Kôppen. M. de Pérovsky a bien voulu, à cette occasion, en- joindre aux autorités des gouvernements où l’on rencontre encore ces anciens restes d'un art grossier, de veiller avec soin à ce qu'ils soient conservés intacts, conformément à l'ordonnance suprême du 31 décembre 1826. — Nos orienta- listes, MM. Frähn et Dorn, se sont de préférence occupés de numismatique orientale. Le premier a déterminé et commenté les pièces inédites de diverses collections dont s'est de nouveau enrichi notre Musée asiatique; l’autre a livré un premier mémoire- sur les monnaies parses de ce Musée, en commençant par les Sasanides, depuis Djémasp jusqu’à Ardjir IL — On se souvient du premier essai, livré par M. Frähn, d’une topographie des fouilles qui, en Russie, ont conduit à la découverte de monnaies arabes. Ce nouvel élément introduit dans l'étude numismatique: le lieu de la découverte, a dù ouvrir un nouveau champ aux recherches historiques. Un jeune et habile Orientaliste russe, M. Paul Sa- véliev, a été le premier à suivre les traces de l'illustre maître; il nous a pré- — 3 — senté, cette année, une seconde suite déjà de cette topographie sousterraine des routes qu'ont suivies jadis les migrations des Orientaux sur le sol russe. — Le dernier travail de notre défunt collègue, M. Schmidt, est un essai de déchif- frement de l'inscription en caractères carrés mongols qui se trouve gravée sur une plaque d'argent découverte en Sibérie près de Minusinsk et qui se conserve à notre Musée asiatique; M. Schmidt la rapporte à l’époque du règne de la dynastie mongole Îouan en Chine. — M. Bôhtlingk a décrit, dans le Bulle- tin, une trouvaille remarquable faite dans l’une des terres du Comte Serge Stro- ganov dans le gouvernement de Perme, sur la Kama, et consistant en une coupe d'argent qui offre, sur le fond, une image travaillée en hosse d’une di- vinité indienne à quatre bras, et autour du bord, ainsi qu'au bas du médaillon, des inscriptions gravées en caractères inconnus. Onze monnaies Sasanides trou- vées avec cette, coupe et spécifiées par M. Dorn, font présumer au moins que ces objets ont été inhumés après le 6ème siècle de notre ère. Un dessin fidèle de la coupe, annexé à la note de M. Bôühtlingk fournira aux savants paléo- graphes de l’Europe l’occasion d'exercer leur sagacité au déchiffrement des in- scriptions. — Enfin M. Brosset, occupé dans ce moment à étudier le pays, de- puis si longtemps objet de ses rêves et dont l’histoire, la géographie et la lit- térature lui doivent de si grands services, — nous a lu, avant son départ, une note sur les portes de fer conservées au couvent de Gelath, et deux articles de critique. littéraire. Linguistique. M. Graefe a examiné, dans un mémoire» le verbe gothique dans ses rap- ports aux langues indo-européennes. — M. Sjôgren a repris ses études ossé- thiques, eu particulièrement égard aux affinités avec cette même souche de lan- gues, et nous a communiqué, dans un premier mémoire étendu, les résultats de ses recherches sur les voyelles. Il a publié, en outre, dans le Bulletin, une ana- lyse raisonnée de la grammaire tcherkesse de M. L'Huilier, ouvrage qui s'est annoncé, en public comme approuvé par lAcadémie, tandis que cette approba- tion n'avait été que conditionelle. — M. Bôhtlingk s'est presque exclusive- * = du ment occupé, cette année, de ses études yakoutes. On se souviendra qu'il s'était chargé de la rédaction des matériaux de linguistique recueillis par M. Midden- dorff dans son voyage en Sibérie. Or, ces matériaux se rapportent particuliè- rement à la langue yakoute et sont, après tout, loin d’être complets. Cepen- dant, M. Bôhtlingk a été assez heureux pour s'assurer la coopération d'un homme qui, né a Jigansk sur le Léna, de parents russes, a passé la plus grande partie de sa vie parmi les Yakoutes, et possède par conséquent leur langue en toute perfection. Bien que M. Ouvarovsky (c'est le nom de cette personne) ne se soit jamais occupé de cette langue d’une manière savante, notre philolo- gue ne peut cependant pas assez vanter son bon-sens naturel, sa conception fa- cile, et le zèle et la persévérance surtout dont il a fait preuve dans tout le cours des occupations assez ardues auxquelles a dù l’astreindre M. Bôhtlingk. C'est ainsi, grâce en partie aux matériaux fournis par M. Middendorff, en partie à l'assistance efficace de M. Ouvarovsky, que M. Bôhtlingk est parvenu à. con- struire une grammaire complète, et à ramasser un riche vocabulaire d’une lan- gue qui, pour les philologues de l’Europe, n'avait pour ainsi dire existé que de nom. Pour se créer un texte yakoute, il a déterminé son collaborateur de cou- cher par écrit, bien entendu en langue yakoute, une esquisse de sa vie, de ses voyages et de ses observations sur le genre de vie, les moeurs et le caractère des Yakoutes. Ce texte, accompagné d’une traduction littérale, sera joint à la grammaire et au dictionnaire. Il importe de dire que, dans ses recherches gram- maticales et lexicologiques, M. Bôhtlingk a eu égard constamment aux langues homogènes, espérant par là rendre un service à ceux qui s'occupent des autres dialectes turks-tatares et du monÿol; il engage même instamment les philologues qui s'intéressent à ces dernières langues, à ne plus négliger désormais l’yakoute, vu que ce peuple a été le premier à se séparer de la souche commune turque- tatare, qu'il a évité tout contact avec le Mohammédanisme, qu'il manque d'écriture et par conséquent de littérature, ce qui fait que sa langue a conservé plus pur son caractère primitif. Effectivement, pour ne citer qu’un seul exemple, dans aucune des langues dites ouralo-altaïques la symphonie des voyelles n’est aussi développée, ou plutôt aussi peu dégénérée que dans la langue yakoute. C'est ce travail de M. = Bôühtlingk qui est destiné à former le tome troisième du Voyage de M. Midden- dorff; il en paraîtra toutefois une édition à part, tant én russe qu’en allemand. — Sur la proposition de M. Bôühtlingk, l'Académie a fait tirer quelques centaines d'exemplaires de l'ouvrage connu sous le nom de Vocabulaire buddhique pentaglotte que feu le Baron Schilling de Canstadt, lors de son séjour en Sibérie, a fait graver sur bois par un Bouriate de la Selenga, avec omission toutefois du chinois et du mandjou, et dont les planches se son trouvées au complet dans sa col- lection qui aujourd'hui fait partie ne notre Musée asiatique. M. Bôhtlingk a pris soin d'y ajouter la traduction allemande des mots, et de restituer l’ortho- graphe des mots sanscrits défigurés au suprême degré. — Ce fut en 1833, que le défunt Pierre de Bohlen publia, pour la première fois, les Sentences de Bhartrihari, d’après les matériaux existants en Europe. Or ces matériaux étaient par trop insuffisants pour qu'il eût été possible d'en tirer un texte tant soit peu authentique. Les Sanscritistes sauront donc gré à M. Schiefner, maître supé- rieur de gymnase ici, d’avoir livré, sur l'autorité d’un ouvrage rhétorique, Ja Paddhati de Çärngadhara, dont nous possédons deux textes manuscrits, des re- marques critiques sur l’auteur sus-mentionné. Le même savant a présenté à l’Académie une note sur les ouvrages de grammaire et de logique du Tandjour. Ces deux articles ont été publiés dans le Bulletin. — Parmi la collection que nous venons de nommer, s’est trouvé, entre autres, une note curieuse sur la ma- nière dont le défunt Baron Schilling est parvenu à ramasser la superbe collection de manuscrits tibétains et mongols qui fait aujourd'hui l’ornement de notre Musée asiatique. Il paraît que l’auteur avait destiné cette pièce pour servir de préface à l’Index du Kandjour récemment publié par l’Académie. Or, sa découverte tardive ayant empêché d'en faire l’usage voulu par l’auteur, l'Académie a cru né- anmoins qu'on la lirait avec plaisir, et a décidé en conséquence, de la publier isolément dans le Bulletin. M. Kovalevsky a profité de son séjour à St.-Pé- tersbourg pour dresser un inventaire préalable de nos trésors de littérature mon- gole, et se propose d'en faire à Kazan un catalogue raisonné. — Nous pouvons citer finalement, comme appartenant à cette même branche des sciences philolo- giques, les Eléments d’une grammaire kalmouque et un morceau de critique phi- = (0 js lologique sur un poète arménien, — ouvrages qui ont pour auteur le docteur Jülg à Berlin et font preuve d’un talent éminent pour ces sortes d’études; puis, une grammaire manuscrite de la langue islandaise, en russe, qui nous a été adres- sée de Weimar, par le R. P. Sabinine, aumônier de S. A. L Madame la Grande- Duchesse de Saxe-Weimar. Efnographue. Enfin, outre les travaux ethnographiques de M. Kôppen, annoncés dans notre dernier Compte rendu, et dont un premier échantillon: la Carte ethno- graphique de la Russie, est offert à votre attention, nous avons reçu de Tiflis, de la part de M. Xénophontov, un riche recueil de proverbes turks et tata- res, avec la traduction russe en regard et l'explication de leur origine et de leur signification. Le rapport de nos commissaires décidera de l'usage qu'on pourra en faire. Conclusion. En résumé, nous venons de passer en revue, bien rapidement, il est vrai, 94 articles de science traités dans 39 séances de l'Académie. De ce total, 36 articles de Mathématiques, d’Astronomie, de Physique et de Chimie, et 27 artic- les de Sciences naturelles ont occupé les vingt séances de la Classe. physico-ma- thématique. Celle d'Histoire et de Philologie a tenu dix-neuf séances et a livré 31 pièces à mentionner dans le Compte rendu. En qualifiant les 94 articles selon leur plus ou moins d'étendue et de fini, nous trouvons que 11 d’entre eux for- ment des ouvrages qui, par leur volume, doivent être publiés séparément; 32 au- tres, renfermant des recherches originales et complètes sur des objets de science; doivent être référés à la catégorie des mémoires; 49 appartiennent au nombre des fragments ou des notes, et le reste sonit deux cartes dressées par les soins d’Aca- démiciens sur des données acquises à force d’études. Quand on pense; de plus, que 54 pièces, y compris 8 ouvrages étendus, ont pour auteurs 23 Académiciens; on conviendra qu’au moins l'Académie ne reste pas en arrière des obligations que lui imposent ses règlements. Des 40 articles qui restent, 8 appartiennent à cinq jeu- me NE nes Savants attachés au service de l’Académie, sans être membres; 6 autres, à cinq membres honoraires et correspondants, et 26 à autant de savants étrangers qu'aucune espèce de lien n'attache à l’Académie. Il est agréable de voir que ce dernier chiffre augmente d’année en année; et cela doit être ainsi. Tous ceux qui s'occupent en Russie de la noble culture des sciences, doivent s’habituer à considérer l’Académie comme le point de ralliement commun, comme la protec- trice naturelle des talents nationaux et la juste dispensatrice des honneurs acadé- miques. Si parmi les 26 étrangers, nous rencontrons cinq noms de savants de la France, de l'Allemagne, de la Suède, du Danemark, cela ne prouverait-il pas que même hors de la Russie, les suffrages de notre Académie ne sont au moins pas dédaignés ? APPENDICE, PAG. 6. LISTE COMPLÈTE DES OEUVRES DE M. ISAAC JACQUES SCHMIDT. Ouvrages publiés séparément. 1) Evangelium St. Matthaei in linguam Calmucco-Mongolicam translatum ab Isaaco Jacobo Schmidt cura et studio societatis biblicae ruthenicae typis impressum. Petropoli 1815. 4. < 2) Das neue Testament in's Kalmückische übersetzt. St. Pet. 1826. Fol. obl. 3) Das neue Testament in’s Mongolische übersetzt. St. Pet. 18.. Fol. obl. &) Forschungen im Gebiete der älteren, religiôsen und literärischen Bildungsgeschichte der Vôülker Mittelasiens, vorzüglich der Mongolen und Tibeter. St. Petersburg, 1824. 8. 5) Philologisch-kritische Zugabe zu den von Herrn Abel-Rémusat bekannt gemach- ten, in den Küniglich-Franzôsischen Archiven befindlichen, zwei mongolischen Original- Briefen der Künige von Persien Argun und Oldshätu an Philipp den Schônen. St. Pet. 1824. 8. L 6) Würdigung und Abfertigung der Klaproth'schen sogenannten Beleuchtung und Widerlegung seiner Forschungen im Gebiete der Vülker Mittel-Asiens. Leipzig, 1826. 8. 7) Ueber die Verwandtschaft der gnostisch-theosophischen Lehren mit den Religions- systemen des Orients, vorzüglich dem Buddhaismus. Leipzig, 1828. L. 8) Geschichte der Ost-Mongolen und ïibres Fürstenhauses, verfasst von Ssanang Ssetsen Chungtaidschi der Ordus; aus dem Mongolischen übersezt, und mit dem Original- texte, nebst Anmerkungen, Erläuterungen und Citaten aus andern unedirten Originalwerken herausgegeben von I. J. Schmidt. St. Petersburg, 1829. #. 9) Grammatik der Mongolischen Sprache, St. P. 1831. 4. 10) Dasselbe Werk in russischer Sprache. 11) Mongolisch-deutsch-russisches Würterbuch, nebst einem deutschen und einem rus- sischen Wortregister. St. P. 1835. 4. A 12) oxenrn nenoumennaro sacayre repoa Boras lecceps Xasa, nerpeGnresn 4ecaTm 3048 BB ACCATH CTpaHaxB; repoñcroe npezanie Mouro1o8%, CR manesarausaro 8% Îlekna 9K- 3eMIAAPA BHOBS 3Aaunoe mkAusenieus [wmeparopcroï Arazeuin Hayxs, no48 HaGatoaeniens A. U. Muuara. C. Her. 1836, 4. ET ve 13) Die Thaten Bogda Gesser Chans, des Vertilgers der zehn Uebel in den zehn Ge- genden. Eine Ostasiatische Heldensage, aus dem Mongolischen übersezt von I. J. Schmidt. St. P. 1839. 8. 1#) Grammatik der tibetischen Sprache. St. P. 1839. 4. 15) Dasselbe Werk in russischer Sprache. 16) Tibetisch-deutsches Würterbuch, nebst deutschem Wortregister. St. P. 1841 17) Tuôercko-pyccrit caosaps. C. Iler. 1841. 4. 18) Der Weise und der Thor. Aus dem Tibetischen übersezt nnd mit de Original- texte herausgegeben. 2 Theiïle. St. P. 1843. 4. 19) Verzeichniss der tibetischen Handschriften und Holzdrucke im Asiatischen Museum der Kaiserlichen Akademie der Wissenschaften. Verfasst von I. J. Schmidt und O. Bôht- lingk. St. P. 1847. 8. (Besonderer Abdruck aus dem Bulletin hist.-phil. T. IV. S. 81 — 125.) Ouvrages rs dans différents Recueils, menix Hunepamopcroü aperpet. Hays 65 C. Iemepôypen 3a 1829 u 1830 zodi. Omorsaenie nayks ucmopuuecxuxs, duaoxomueckuxs uw notumuuecruxs. Knuncxa 1. C. em. 1831. 1) Aouecenie o neperoxk c5 Kuraïckaro monaxoms laruneows Puaypnneme cropin TuGera n Xyxymopa, S. 33 — 39. 2) O nabroTopxe ocnoBasxe nosoxeniaxs Byaaunsma. acre nepran. S. #0 — 46. 3) ‘lacs sropas. S. #7 — 51. 4) Aonecenie o cocrasennomz nus pyropoacreé at msyaenia Monroascraro assika. S. 94 — 99. 5) O nponcxoxaenin Tnôerckuxz ntcruems. S. 100 — 103. Mémoires de l'Académie Impériale des sciences de St-Pétersbourg. Sixième série. Sciences politiques, Histoire et Philologre. Tome. I. 1) Ueber den Ursprung der Tibetischen Schrift. S. #1 — 54. 2) Ueber einige Grundlehren des Buddhaismus. Erste Abhandlung. S. 89 — 120. 3) Ueber einige Grundlehren des Buddhaismus. Zweite Abhandlung. S. 221 — 262. Tome II. 4) Ueber die sogenannte dritte Welt der Buddhaisten, als Fortsetzung der Abhand- lungen über die Lehre des Buddhaismus. S. 1 — 39. 5) Ueber die tausend Buddhas einer Weltperiode der Einwobnung oder gleichmässi- gen Dauer. S. #1 — 86. 6 de. Tes 6) Bericht über eine mec aus der ältesten Zeit der Mongolen-Herrschaft. S. 243 — 256. 7) Die Volksstäimme der Mongolen, als Beitrag zur Geschichte dieses Volkes und sei- nes Fürstenhauses. Erste Abhandlung. S. #09 477. Tome. IV. 8) Ueber das Mahäjäna und Pradschnä-Pâramita der Bauddhen. S. 123 — 298. Recueil des actes de la séance publique de l’Académie Impériale des sciences de St. Pétersbourg, tenue le 29 décembre 1833. Die Volksstämme der Mongolen. S. 77 — 94. Bulletin scientifique publié par l’Académie Impériale des sciences de Saint-Pétersbourg. Tome I. 1) Ueber Lamaismus und die Bedeutungslosigkeit dieser Benennung. S. 11 — 14. 2) Ueber die Begründung des tibetischen Sprachstudiums in Russland und die Heraus- gabe der dazu nôthigen Hülfswerke. S. 28 — 31. 3) Ueber das Mahäjäna und Pradschnä-Päramita der Bauddhen. S. 145 — 149. Tome II. #) Ueber die Heroen des vorgeschichtlichen Alterthums. S. 52 — 60. Tome III. 5) Ueber einige Eigenthümlichkeïten der tibetischen Sprache und Schrift. S. 225 — 231. Tome VI. 6) Bericht über eine deutsche Uebersetzung der mongolischen Helden-Sage «die Tha- ten Gesser Chans u. s. w.» S. 26 — 30. 7) Kritischer Versuch zur Feststellung der Aera und der ersten geschichtlichen Mo- mente des Buddhaismus. S. 353 — 368. Tome VIII. 8) Neue Erläuterungen über den Ursprung des Namens Mandschu. S. 376 — 383. Tome X. 9) Sur un ouvrage tibétain, traduit en Allemand. S. 46 — 48. Bulletin de la classe historico-philologique. Tome I. 1) Neueste Bereicherung der tibetisch-mongolischen Abtheilung des asiatischen Mu- seums der Kaiserlichen Akademie der Wissenschaften. S. 46 — 48. PER SE EP RS — 43 — Tome IV. | 2) Verzeichniss der tibetischen Handschriften und Holzdrucke im Asiatischen Museum der Kaiserlichen Akademie der Wissenschaften; von I. J. Schmidt und O. Bôhtlingk. S. 81 — 125. (Auch besonders erschienen; s. 4 19.) 3) Ueber eine mongolische Quadratinschrift aus der Regierungszeit der mongolischen Dynastie Juan in China. S. 129 — 1#1. Tamnadyamoe npucyoxdenie yupencdennuxs IT H. Æemudossrus napaor. Pas6opz cosmmenia T. Ipoæeccopa Kosasescraro noas sar4asiems: Mourosscko-Pycero- Ppaunysckiü ciosaps. S. 79 — 83. St. Petersburgische Zeitung. 1829. MF 17. 1) Ueber den Nutzen des Studiums der ostasiatischen Sprachen überhaupt, und in besonderer Beziehung auf Russland, »> | Se | 1830. A 88 — 90. ”7@) 'Anzeige einér von der Regierung neu-erworbenen Sammlung orientalischer Werke. (Wieder abgedruckt in Dorn's Asiatischem Museum, S. #69 — #87.) 1833. JF 209. 3) Anfang =: Sanskrit-Studien in Russland. 4 1835. M 5. 4) Ucher He ‘Naturansicht der alten Vülker. 1836. Æ 65. 5) Studium des Sanskrit in Russland. 1839. A 214. 6) Beleuchtung einer neuen Uebersetzung. der mongolischen Inschrift auf dem be- kannten Denkmale Tschinggis Chan's. Canxmnemepôypickia Brdouocmu. 1839. AS 224. 1) O nosoms nepesoxk Mouroascroï Haaoncn va mspberaoms namsranré nracr-Xaa. 1846. 4 249. 2) Mouroascraa KBaapaTHañ HaAnucs n38 Bpemems Mourousckaro B1a4b14eCTBà. duuuraoneduuecrit ercuxkous. Unter andern die Artikel: Asiarerit Myseyws Tmneparoperoï Caskruerep6yprekoï Avaenin Hayks, Aïmars, Byara, Byaamens. * sr HR di Bubriomera dar menin. Tous LYXIX. 1846. Horôps. III. Hayxu u xy0owecmea. Cmp. 1 —5. Mouroicran KBaApaTHAA HAANNCS u3B Bpemex& Mourotscraro Baaaiaecrea. Fundgruben des Orients. Bd. VI. Einwürfe gegen die Hypothesen des Hrn. Hofr. Klaproth: Ueber Sprache und Schrift der Uiguren. S. 321 — 338. Journal asiatique. Tome I. 1822. 1) Extrait d'une lettre de M. Schmidt, datée de Saint-Pétersbourg, ‘#/,, Octobre 1820. S. 182. 2) Extrait d'une lettre de M. Schmidt à M. ***, sur quelques sujets relatifs à l'His-. toire et à la Littérature mongoles. S. 321. Tome III. 1823. 3) Extrait d'une lettre de M. Schmidt, de Saint-Pétersbourg, adressée à M. Klaproth, en réponse à l'Examen des Extraits d’une Histoire des Khans mongols. Geschichte der Goldenen Horde in Kiptschak, das ist: der Mongolen in Russland. Von Hammer-Purgstall. Pesth. 1840. Bericht über dieses Werk, abgestattet an die gelehrte Conferenz der Kais. Akademie der Wissenschaften. S. 602 — 642. MEMBRES CORRESPONDANTS PROCLAMÉS DANS CETTE SÉANCE. Classe p#ÿsico-mathématique. Section de Biologie: M. Rodolphe Wagner de Güttingue, en remplacement de M. Bur- dach de Kônigsberg. Classe d'histoire et de philologie. Section des sciences politiques: M. A. Quetelet de Bruxelles, en remplacement de M. Hoffmann de Berlin. _ 14 _—— 4 N NES - ce r = États ane use e Co EX K EE SAR ni LI A Ha à Magie pren de PR + 0 OPEL k 5 (a } =" Aa AT ls eue 2 , 4. TP RC ES or EA BR oc 7 D dat © Fm ehon SORA EE T1 SP DL pme te CAPTER | “ea db a tobé ASE MED some mé. ART es ho AR st À Bron Sber dues Vin} oh ARE de Via É.. rain 5 00 = 0 sie . . PR A k Nf Fo AU K'Ae de ci ve LE ère. eat _d kon ile d fe fé sde = 7 Lite D nt do FU Ls se RE rer fr De tt CE Re OP) HAE A] At re neige : “ati « M ne ane 0" M 50 ; . Dé | D =. n É » * 1 . + ’ \ " j p: 4 " 4 z pe rs 77 x > ». # x = 2 mi - - + VA - OTUET HE HO OTABAENIEO PYCCRATO SBbIRA I CIOBECHOCTH, COCTABIEHHEIË H. A. I AETHEBPbIMB, OPARHAPHEIMB ÂAKAAEMHKOM'B, « # 2 U 41 ‘ {9 « 4 Ç € D À» : ? = F ter: à x NS de De TE RS 2 CL ES + Tv + a o sr à à de 2 RS 5e 0 » - ; 3 Rte "2 g ñ sa 4 ÉRQrÀ . F s me » L 4 A AA URE LAN TEE 2: t 4 "7% t É vi LS 4; & s : PA L Lit ON cd ds A4 An, LOUE à re rame os nr: 2 Gites et La pet ietsebri je ne à re a HTOOORAOND A eLHIdERQEHENT Lu LR merstr a dre Lie es dome mi 2 ‘ É. pairs be ds ses. v istoet Perrine A ph "dre MR AI de DR: ob a RES A LA msn 28 000 8 cr pr hear à éco ro ET +: Étiam Ar se Ha AR part ù ge RNY 7e pt LOC PNR CE E ", ns Se ré er ET 6h, ‘NU ris & tres “s, snif} pt sd ab: PANNE PONTS MARIN" vu HS ATEN ES DE: Per not né Sp LA CE nt Ra CRE, 2 MUR: vis a var # Ma A0 «AA: té si sai 3 v v A » * “ - L + gs or Er ie Pr … 2 0 PA Le LL: 5 Pin * Cx ncreueniews 1847 roza Konumica nepsbiü raasabiñ Tpyar Orabaenia Pyc- cKarO A3bIRà H CIOBECHOCTH: OHO COCTABHIO M Hanewararo Caogaps ILeprosno- Caasauckaro um Pyceraro asbixa. Bcx KkHura pasabiena Ha uerTpipe TOMa, BB KO— TopeixE 246 neuaTaBixe AnCTOBs; BB HuxB 114,749 caops. Créaosaressno 85 nocabaniñ roaz Orabienie Haneuataro 36 AncroBb, BB KOTOPBIXB OKO10 15,000 cross. Tak5-Kars Orxbienie yapexaeno BB KoHuB 1841 roza, TO 2TOTB TPyAB COBePINEHB POBHO BB INCCTb JTE. B% pasmbimenin C10BB, Ha HePBBIË pa3b, NPAHATB HOPAAOKB a30y4Hbli. OxB OAMHB MOT ÿAOBIETBOPATE BakHbüIMEÏË NOTPEOHOCTH, BCÉMH Bb HaCTOAIEE Bpe— MA AYBCTBYEMOÏ, T. €. JCTKOMY I BO3MOXKHO-NOJHOMY YRA3AHIO ACTBUTEIPHPIXB COKPOBHIB OTEeCTBEHHATO A3bIKA. Pyccriä 43BIKB, 11010040 camoï Vmunepin, BB KOTOPO“ OHB ABAHETCA rOC— 0ACTBYIOIUMB, HPEACTABIACTE BE CYABOB CBOCË MHOTO OCO6eHHArO OTB APYTHXB 43BIKOBB. OHB noCTeneHHO n3MPHACTCA, OOOrAIMAETCA H COBEPIMEHCTBYETCA, KAKB BCAROË KHBOÏ A3BIKB; HO BCb HaKNTBIA MB OOTATCTBA He HPONAIANOTE, KäKB GbI COCTABAAA BCerAa CBBKIÏ, TOTOBBIÏ 3allaCb, lOAHBIÏ AA OparopasyMHarO Y10— TpeOienis. TOO OCOGEHHOCTIIO CBOCO OHE 0643am TPeMB CTHXIAMD, H3B KOTO— PHIXB KakAaA BB PyCCKOMB 43bIKB KHBETE H OTAÉIEHO H COBOKÿNHO, HE TEPAA HH 3HAUCHIA, HA CHIBI, HH KPACOTBI NIPH ABHOMB CBOCMB Pa3INdiN HCTOPHIECKOME H 9THMOIOrHueCKOMS. Asbixn [leprosno-Caapamcriñ, crapnanpr Pyceroï n Pyc- 7 RE KOÏË HOBBIH BB PaBHOM CTENEBH MOTYTB OPITb Hä3BAHbl ÆKMBOÏ Yÿ HaCB PÉUbIO. Exeanesno cosepiuaa Mosur8si, unraa Ceainennoe Iiucanie, Haxozach npu Boro- ciYKeHIN H CIYINAA NOY4HIA AYXOBHBINB HACTBIPEË HAUUXB, MbI TaKB UPHBbI- KaeM» KB 43BIKky [leproBHo-CiaBAHCKOMY, TakB yÿCBO1EMB ero MsmieHio 1yameñ yacTH Halero OBITIA, ATO BBIP4KEHIA M OGOPOTHI erO ZAfÜCTRYIOTE Ha HaCB paB— HOCHIBHO CB COOCTBEHHO—KHBOIO phubro. Crb10BATEIbHO COBCÉMBE HeCNpaBeA1NBO mabuie, 6yaro Ileprosno-Ciasancriä 43BIRB A1 HacB TO xxe, urù Jaruackiñ 444 NIeMAHB, TOBOpAIUxB Pomaackumn naphuismu. M crapnanbii Pyccroï a3blke He nepeliers AA HACB Bb Pa3PAlB TAKBb HA3BIBACMPIXB A3BIKOBB MEPTBBIXB, KOTO— pbIe COXPAHAIOTCA TOJBKO BB KHuraxB. B% pagHoïñ MÉp$, KakKB H HaTpiapXaIbHAA ÆU3Hb TPEAROBB HAIUAXB CB €A CBOCOOPA3HOCTIIO M OOBIAAAMN, CTAPHHABIÉ A3BIKB rocrloACTBYeTBE ele BB ThxB PyeckuxB COCIOBIHXB, A0 KOTOPEIXE He AOXOJATH KHHKHBIA HOBOBBeAeHis. Me To1bKO ApeBHiA CKa3aHis, HPATYH, nÉCHM H HOC10— BHUBI OCTAANCE A0 HAUIETO BPEMEBH OOHAMA H >KUBbIMA HCTO4HHKAMN 9TOTO A3bI— Ka, HO €&eAHCBHAA PAP HPOCTArO HapOJa He repecraeT» BO3PAKIATE €FO, le pezarai OTB OAHOTO HOKOISHIA KB APYTOMY TOYHBIA ETO BBIPAKEHIA, IPaBHLIbHBIE 060pOTBI H MY3BIKAIBHPIE 3BÿKH. Î3B COCA108Iÿ, BB KOTOPHIXR KH3HE T0 ele He yracaa, 06pasyerca 88 Poccin He yroiokB, He 064aCTb, HO npeo0Jazaloma Mac ca Hapoza. ÏT Takh Mbl, NOBHAHMOMY TOABKO Ha HOBOMB PyCCRkOME 43bIKB H Aÿ- Marotie H roBopamie H numymie, M H3B 2TOTO HaCIbAOBAHHATO HAMH AOCTOAHIA CBOGOAHO GepemB BCe, uyero TPeOYETE HPeAMETE PhAH, HJIM BPEMA H MÉCTHOCTE n300paxkeHiA. Bezurie nucatein Halum BCer1a 270 YBCTBOBAIM M BCETAA NOJb3OBAIHCL Tpe— HMYIECTBOMB, KaK0E AOCTABHIO HaMB HCTOpH4ECKOe paszBnTie Poccin x 43bIKa es. Bpi6pacpisaTh CI0BA, HOAB HPeAIOTOMB, UTO OHH YCTAPHAN, HAN CAbIAINCE T#— KEIbI, HEYHOTPEONTEIPHI, MOXKETR TOAbKO TOTB, KTO HE CBBIRCA CB HalHMB A3bIKOMB OTB CaMbIXB IOHBIXB AT. A1 npnpoauaro Pycckaro, nocrarmaro CePANEMB CMBICIB KAKAATO BbIPAKEHIA, HÉTB CIOBB HEYNOTPEONTEIPHEIXS HAN TOKAC3HAUYIIUXB. OAUHE H TOTE KE NPEAMETE, AAA HANMEHOBAHIA KOTOPATO €CTH Y HaCB HBCKOIPKO CA0BB, OTB KaAKAATO H3B HUXB NPMHAMACTE AlA HETO TO BHAP Apyroñ, TO OCO0eHHYAO KpaCkYy, TO HOBOC MBCTO, TO HHYIO 9MOxY. aa AoKka3a- De — TeAbCTHA, KaKB CNPABEAINBO 310 MWbHie, AOBOMBHO COCIATHCA Ha Mcropio Ka- pamsuma 4 ua craxorsopenis Kpsiaosa, #Ryrkogckaro n Hywkruua. PyKkoBoacTRyAaCb TakuMn Coo6paxeniamn, Orabienie Pyceraro 43b1Ka m C10-— BeCHOCTR CocTasnio Ciosapb, OGHHMarOMiIH, KaKb OAHO WbIOE, BCb TPH CTHXIN, DACHMEHHOÏË HAN KHMKHOÏË H pasrosopaoñ pbun Hameüñ. Bnpouemr, uTo6b1 40- cTasuTs 601be ONpexbAnTEAHOCTH H JETKOCTH BB YIOTpeOIeHIA T0, OHO HeH3- MbHHO OTMbualO O0à paspala C10BB, HCTOPH4ECKH TNPeAECTBOBABIUNXP A3BIKY COOCTBREHHO—COBPEMCHHOM)Y. Aaa nsyaeuia Heprosno-Crasaucrkaro a3b1Ra Orxbienie no1b30Ba10Ch HE TOAB— ko kunramn Csamennaro Îlacania 85 nepesoxs KRupnasa n Meoozia, 1Bngmemca eme 85 IX crorbrin, H0 TéMu counneniamn PycckuMn, KOTOpbIA OTHOCATCA KB noCIbAYIONNME 3a TÉMB BÉKAMB, H BB KOTOPBIXB A3bBIRB CJABAHCKEXBE HNEPBOY— unreaeñ coxpaunas Ooxbe min Membe CBOI CaMOCTOATeABHOCTE. BR 9Toû 4acrn TPYAà HA BBIOOPB CIOBH, HH HXB O0BACHeHIE He MOrTIN ObITb Ha YeMB HHOYAb OCHOBAHBI, KPOMÉ NNCHMEHHBIXB HAMATHHKOBB. V1 nOTOMY np KaäKkAOMB C10Bb npuBeAeHBI MÉCTA NOAIMHHHKA, OTKYAà 3aHMCTBOBAHO C1080. Mcrounmkn Tarr 06— IUAPHBI, MHOTOPA3ADUHBI H Pa3HOPOAHBI, ATO MHOrie HOTPEOHPI TOAbI H OOIbIIA YCHAiA YAeRBIXS A14 npusezenis [epkogno-Crasanckaro 43bIKa BB JeRCHKOTPa— HUECKYIO TOJHOTY H COBEPIIEHHYIO OTHETANBOCTL. Paspaas ciogs crapnunaro Pycekaro asbika 8B Caosaph Orabienis npei- CTAaBIAETE BakHBHIIYIO 4acrB Tpyaa. Desk Aparonbambixs m34aniñ Apxeorpaæn— uecrxoï Rowumnecin HeBo3MoxkHo Gk110 GBb1 H BBICTYNUTE Ha DONPHIIE, HOUTH HH— K«bM3 ele He nochmennoe. Mex1y TBMB OHO OAHO AOJKHO HKOrAa BO3BPaTUTE Hcropin orsaToe y HacB BpeMeHeMB, HapOAHSIMN OSACTBIAMH H KABUTEIbHBIMH PpakAaCKEMn n3mbHeniamn. Mscxbaopsanie crapnunaro Pyceraro 43b1Kka 060raTuTr HCTHHHBIM COKPOBHILAMM KakAbl POXB H yAeHOË ATeparyphi H m3amHoË. Ao— CTYHHOE HBIHÉ HbITINBOCTH H TEPnBHIO CaMaro TpyAOMHOOHBArO HHAOIOTA COCTA— BAAeTB CIE TOJPKO JACTh Hamero GorarcrBa. Orabienie Pyccraro A3BIKa HN C10— BeCHOCTH, TOIOKHBB Ha4a40 COBOKYIAEBIO erO AA OGIMAro ynoTpeOICHIA, HE BB COCTOABIM OBIIO BCE OOHATR OAHOBpeMeHHO. Ho ono He MOxeTB He PalOBaTPCA, HTO HPOJOKHAO AOPOTY H AA Ce04 COÔCTBEHHO M AA APYTUXBE yaenbixB. Ero - + YKa3aHiA, KOTOPBIMH M 31bCb NOATBEPAHIO OHO NOAIMHHOCTR KaKA4TO CIOBA, OT— KPBIBAIOTB HNCTOUHBKE M OOIETHAIOTE ÿpasyMbHie TEMHBIXB, YACTO COBCÉME He— U3BÉCTHBIXB HPEAMETOBS. Ilpu 6BICTPOMS pasBUTIN TPaKAAHCTBEHHOCTH H AUTEPATYPBI BB HOC1bAHIA 4e carurbria n HOBBIË PyccKkiñ A3bIKE npeACTABIAIB 3aTpyAHEHIA BB COCTaBienin CA0— papa. CF OAHO0Ë CTOPOHBI, NO CHACTIABOMY OPrAHA3MY CBOCMY, 9TOTH A3BIKB TOP— A0 HU CB YANBATEIBHBIMB YCITÉXOMB OOJAUUIB COOCTBEHHBIMN 3BYKAMH HOBBIA NO— HATIA; CB APYTOÏ, HeETEPITÉANBEI , HO HEOIBITHBIE NNCATEAN 06e306pasnin ero CI0BAMH, HE CB €TO AYXOMB, HU CB 3aKOHAMN TO HeYKHBAOMnC4. Ha106H0 6b1- J0 CO BCEBO3MOKHOIO OCTOPOKHOCTHIO HPOBECTH JHHIO PasAbIeHIA MEKAY KpañHO- CTAMU. SAC HOJHOTA MOrJA OOPATATRCA BO BpexB. AaTs npaso rpaxaaHCTBa He- AOCTOËHOMY He 3Ha4NTB JM CTÉCHATR PaBà 3AKOHHO UXB NOIÿAUBIUNXE ? TarkuMB 06pasoms Orxbienie, BOCNO1B30BABIINCR TÉMB, TO 3APABAN MBICIB, AaPOBAHIE M ycnbxu ÿMa npeactTaBmin eMy Aï4 O6oramenis C40Bap4, He npn3Haio 06A3aHH0-— CTH TNOAHHHHTHCA HEPA3YMHOÏË OTBAKHOCTH ONPOMETUHRBIXB HOBOBBOAUTEIEË. OH He HAllIO HeOOXOAUMOCTH BB HNOAKPÉITIEHIN KaKAATO CIOBA YKA3AHIEMB Ha Kak0e uu6yas counuenie. CoBpemeuHoe C10BO He MOXKeTB BO3OYANTR TaKOTO HeA0YMbHIA, KaKB Hañ1eHH0€ BB CTapoñ Kaurb. JIpnroms x—%e 3Ta COKkpoBnmIEnuAa eme un He nCJepraHa BCA NUCATEIAMU. Ja TO BBIPAKEHIA, BB KOTOPBIXE TOHKIÏ YMB H lAy— 6oKko0e nx3 n3y4eHie YMÉIN OTBICKATR 3HadeHie HOBOE, OCOOeHHOC, HO TBEPAO OC— HOBAHHOC Ha AÿXP H 3aKOHAXB A3bIKA, BE3AP NOARPÉIICHPI YKA3AHIAMN. Ecrs 85 HallleMB 43bIKb eme OGMupHBIË OTAbIB CIOBB, HA3BIBACMBIXB 00— JACTHBIMN. On, Kakb M O6IIA CIOBA, BO3HUKAN BB CIPACTBIE TOHATIÏ, KOTOPPIA BAOXHOBEHIE H300paxka€TB 3BYKAMH, NEPEXOAAINMN BB HOCTOAHHOE YnOTpeOieHIE. Ho noxarTia, BbIPaKaCMbIA OOJACTHBIMN CIOBAMH, POKAAITCA OTB HNPEAMETOBB, 1O— TaAaFOINUXCA BB HÉKOTOPBIXB TOIBKO MÉCTAXB, CB KOTOPPIMH CBA3BIBACTR HXB pnpoza nan npomsimsenHocTs. Kpyrs uxB ynotpeOlenia He oGmupens. sr HUXB Malai ACT BHECEHA NNCATEIAMN BB OOJXACTR AUTEPATYPHI; OdIBIIA TPU— HAJJCKNTB TOIPKO YCTHOMY A3BIKky. Orabienie PyccKkaro 43bIKa HN CI0BECHOCTH nombcruao BB Caosaph CBOCMB Th u3B OÔJACTHBIXE CIOBB, KOTOPHIA OBIIN UMP BCTPhUEREI YKE BB A3BIRÉ KHNKHOMB. ‘TO KacaeTCa 40 o6muprhämeñ uxR ya— — 53 — CTH, OHO NPEANOIOKHAO 3AHATHCA CIO OCO0EHHO M COBPEMEHEMB COCTABHTE H3B HuxB AONOJIHEHIE KB CBOCMY CI0BAPIO, BE TakOÏ MÉPb HOIHOE, KaKB TOIBKO Cpei- crBa n103B01178. Marepiaïbl, HeOGXOAUMBIE AAA HerO, HOCTENEHHO NONOIHAITCA. B% reuenie npomaaro 1846 roa n38 oauanaanatn ryGepiä Aupekropamn ram Hasiñ AOCTABIEHBI OI BB Orabienie COOpaia OGIACTHBIXB C10B8. B5 Hp HemB u38 Erarepnaocrascroï Tsepcrkoï noiyuenbi 101n01HeHi4, a BHOBb 10- cryonan 35 Braanmipcroë, Rasancrkoëÿ, Hosropoacroÿ, Iloirasckoï, TamGoscxoï, Apocrascrkoï n Mprkyrckoï. Ilpx cocrasienin C10BapA, HA Ha OAHOMB 43bIKB HEBO3MOKHO 06oTuCL 6e3B HHOCTPAHHBIXB CA0BB. Hapoust, BB nCTOpaueCKOMB PasBHTIN CBOCME, HE TOAbKO TPUMBIKAIOTB OAUHB KB APYTOMY, HO MH NOCTOAHHO OCTAIOTCA NOXB KAKNMB HH— GyAb BaiAHIeMB, CMOTPA 110 MÉCTHOCTH, HO TPAKAAHCKOMY UXB HANPABICHIO H YM— crBeHHOÏ AbATEMBHOCTH. ra TouHArO O3HaUCHIA HOBBIXB NOHATIÜ, 3AUMCTBYEMPIXD y Apÿraro HapOAa H YÿCBOAEMBIXB Halle >KH3HH, MbI ECTECTBEHHO ACPKUMCA H 3a rOTOBOE CI0BO, eKeIN HÉTE COOCTBEHHATO, eMY PaBHOCuAbHaro. Mexay ThMS, 3AÉCL TAKE K€ OAN3KO 10 310YIOTPEOIEHIA, KAKB M BB COCTABICHIN HOBBIXB CIOBB. Bors nouemy Orxbienie CH OCO6eHHOI OCTOPO;KHOCTHHO AONYCKAIO CIOBA H3B aTaro paspaaa BB CrouGup1 Caopapa coero. Ho oHo HnckoibKko He YCOMHHIOCE nOMÉIATE BB HEMB TaKb Ha3bIBACMbIA TEXHHUECKIA CIOBA, AJA KOUXB KOPHN 1O— BCIOAY B3ATBI OOJPINERO UACTIO H3B A3bIKOBB APEBHE-KIACCHUCCKUXB, HIM KOTO— PPIA OGBIRHOBEHHO TPHHAMAIOTCA TaKB, KaKB OHM ABHINCR Ha POANHÉ HXB IO— HATIü. Haronens BB 43bIK$ HaXOANTCA eme pazpAAB CIOBB, KOTOPBIXB NoMbInenie BB Caiopaph Tpe6yeTs oco6eHHaro BBIGOpa, a O0PACHEHIE He MOXKETB O6OÂTHC 6e3B YAaCTIA JMD, NOCBATHBIUNXB CeOA 3AHATIAMB CUCUIAIBHBIMB. BH KaxZoï HaykB CIBINNTCA A COOCTBEHHBIN A3BIKB. COCTABIAA YACTE A3BIKA OGIEHAPOI- HarO, OHB BB IOJHOMB CBOCMB Pa3BUTiH O6PA3YETB ATO-TO YKE HE NPUHHAJIEKA— ee OOuIeCTBY M 3aMKHYTOe BE Cæepb, He Bcbmn aocaraemoÿ. [lpn cocrapseniu oGurenapoanaro C10BaP4, Ha406H0 H3B 9TOrO A3BIKA B3ATb CTOIbKO, CKOAbKO YACT— HBIXB HOHATIA yCnbio yCBONTE Ce0b o6mecrso. Orabienie Pyceraro 43bIka n CI0BeCHOCTH He XKCJIA10 H HE AOJKHO OBLIO OTB CBOCTO TPYAA COBCHMB YCTPa- HT CAOBÀ, ROTOPBIA OOKHANCh Bb PASHBIXE AACTAXB HaYKB, TbME Ooxbe, uTO epsoe Orxbienie Arazemin n Aa%e HBROTOPPIA AACTHBIS AUUA HFHABHAN TOTOB— HOCTB COASHCTBOBATR MY BB AOBepiueHin Oômenoiezmaro abaa. Takums 06pa- 3OMB m 9Ta dacrb CAoBapA ABAAETCA OOPAGOTAHHON BB TaKOËÏ COPA3MÉPHOCTH CH APYTAMM, KakOË TPeOOBAAM COBpEMERHPIE YCI'ÈXA HAYKE M YCBOEHIE YACHBIXE NO— uariñ atiwbwmemy Hamemy o6mectey. Bnpouemr, Orabjenie Pyccraro a3birka n CÂOBeCHOCTH BeCH YCITÉXE 9TOrO AbIa, KaKB H CHPABEAIABOCTB TPEOYETH, OTHO— CHTB COOCTBEHHO KB APATEABHOCTH, YCEPAIO H NO3HAHIAMB COTPYAHHKOBB CBO— nx5. CaMo oHo 03a604eH0 GBI10 eANHCTBEHHO ÿpaBHeHiEMB 4aCTeñ HN MPAHOIMKE- HieMB KB OOIIEMY A3BIKY HPKOTOPPIXB BBIPAKEHIN, CAMUROMB H3bICKAHBLIX. oc 0603phHit CTOIB Pa3HOPOAHBIXB OTASIOBR, ABHBIUUXCA Bb A3BIKÉ BB cabactsie camoñ cropin Hapoza, MÉCTHOCTH ero n yCmÉXOBB 06Pa3OBAHHOCTH, eC— TeCTBEHHO BO3HHKAETE BONPOCH: CO0GmuAIO au Orxbienie Pyccraro A3b1Kka m Ca0— BecHoCTa CA0BapIO HaA1e*KANIYIO TOIHOTY BR TPXB npexbiaxB, Kakle OHO CaMO m36paro ce6b? Sxbce 101KH0 3aMÉTHTR paszimdie BB TPYAS OAHOTO ANA CB TPy— aoMS o6tmecrsa. Oaum Bcer4a cocpeaorouennbe, HexeJm maorie. Oumomy 4erue M OTAAHYTECA, HU IONPABATS, H HEPEMÉHNTE, HEKEIN HBECROIBKHMB. CaMañ MbICAb, UTO CAYUIAIOTE HN 3aMb4arOTB BCb, OCIAOIHETE HHOTAA BHHMaHIE OTASIPHBIXB ANNE BB CO6paHin. JTO HE 3HAUNTH, BIPOUEMB, ATO HÉTB HO463bI OTB TPYAA, NPEAO— CTaBIeHHarO COGpaniro. Meskie He10CTaTRN BE BBICOKOÏ CTeIIEHH BO3HATpakAa— IOTCA 3PhIOCTIIO, Pa3HOCTOpoHHOCTIIO n Cesnpnerpacriems cyx4eiü. ‘OGmecrso, HO HäPY#KHOCTH Pa3BICUEHHOE M MEAICHHO ABHKYIEECA, BCETAA TAYOKE BHHKACTHE BB AbAO, BCETAà AOXOANTE BbPH$E 10 HCTHHPI, BCeTAa YCHbIUHbe AOCTHrAETE Wb— IH, HEKEIN OA1HO Anne, OYAb OHO Jake reHiaibH0e. OCoGeHHO 2TO0 CTAHOBHTCA HECOMHBHHBIMB, KOTAA TPYAB MHOTOCIOKEHE H He 3aBHCHTB OTB OAHOÏ O1ECT4- meñ MbiCIm. Âl rar Bo3Moxuocrs nponyeross BB Ciosaph yKe npeanosaraerca CaMa COOO10, OCO6eHHO, KROTAA OHB COCTABIAETCA BB NEPBbIÏ Pazb NO HOBOË Mbi- cm. OcyxAeHif BB 2TOMB OTHOINEHIN HHUerTO HE MOTYTB OTHAT OTb NO10KH- TEAbHBIXB AOCTOMHCTBS Tpy4a. Hecparnenno ere 3ambTuTs nponyCKkp, HexKeJn HCANCINTS TPYAHOCTH, CB KaKUMH Co6pano nombuenmoe. Kro nogbpaers Cao-— Bapb, TOTB MUICTB OAHOTO TOIbKO CIOBA, HACTE NO OAHOË AOPOTB MH NOAb3YETCA TOTOBOIO PAÜOTOI COCTaBUTeJeË; à OH BCE AOARKMPI ObIAH BbIHECTH Ha CBbTB 433 Mpaka H XAa06a, YCTPEMIAACBS 10 BChMR Hanpasseniams. lparoms %xe 43p1KB KHBOÏ H CAMB Oe3NPephIBHO CTaHOBurea nosube, ÆEro Hapasmb CR AbñÇTsiemp MBNACHIA OCTAHOBHTL HEBO3MOXKHO. CafacrBeHHO, UÉMB BHMMATEABHÉE OKAKYTCA cyavn kB Tpyay Orabaenis, rÉms ono Goxke Bbinrpaers BB AabHbËIUMB 00pa- 6orasix Ca10Baps. Onpexbienie 3Hau4eHiA CA0BB PeACTABIACTE 3a1aUY, KOTOPYIO BCErO TPyAHbe phiunTs yAOBIETBOpUTEABHO. BF 9TOMB AbIS Ha106HO COCAUHHTE BÉPHOCTE CB ACHOCTBIO H°KPaTKOCTB CB NOIHOTO. Ha BCeMB TpyAB AOMKHEI ABUTECA OUIYTH— TeAbHAA COPA3MÉPHOCTE MaCTEË, HEHSMBHHOC CAUMHCTBO HHAOCOSCKHXE HAYAÏB, PaB— HOCHABHAA YTOHYEHHOCTE BB OTTÉHEHIN CABA 3AMÉTHHIXB OTIHMIË, H TOTH J— CTBIË, OO A3bIKB, KOTOPHIÏ, He NPHHAAICKA HA IKO1P, HH 9HNOXP, HH COC10-— Hi, HA HAPTiH, BCÉMB NOHATEHB BCÉMB PaBHO HPaBATCI, HOTOMYÿ YTO CO3AAHE HAPOAHBIME AYXOMB H BCEMIPHOIO 4A0ruKO0. Orabienie Pycekaro A3bIKa H C40— BeCHOCTH YnOTpeOHIO Ha 3TOTB MPEAMETE CTOIPKO YCHAË, CKOIbRO HPEACTABIAAN eMy CnocoOB1 COBÉINATEABHBIXE OpMB H Camoe Bpems. Ha Tpya$, pasxbiennowe M@KAY MHOTAMA NCUOIHATEIAMU, He MOKeTB He OCTABATRCA MÉCTAMH OC00eBHO— creñ, KakB Ôbl HN ÆKeJal0 OÔIECTBO HpusecTu BCe KB eAUHCTBy. Orxbiesie no kpañneñ Mbph nocroaaHO 03a6o4eH0 OBL1O JeKaller0 Ha HEMB OTRÉTCTBEHHOCTEH, XOTA H He MOXKETB Py}4ATHCA 3à COBCPIIEHCTBO OGIArO HCHOAHEHIA TPyAA ero. Aa csoux3 onpexbieniñ OHO He YMYCKalO H3B BHAY HIOIOTHUCCKUXE H3BICKA— Hi, HCTOPHUYECKUXE H3CIÉAOBAHIÈ, ITHMOJOTHAECRHXB CHPABOKE H YKa3aHi apxe— O1OTiH; HO BB CaMblä TeKCTB He MOTA0 OHO BKIHYATb IPEABAPATEABHPIXE Pa— 60TE: BB NPOTUBHOME Cayuab CAOBapb er0 TPeBPATHACA OBL BB 3HHAKAONEAÏH, 85 GnGaioTeky 110 BCBMB OTPACIAMB 3HaHiñ. OAHM BHIBOAI, HEOOXOAMMEIE AA ypaspmbuia npeAMeTOBS, npeacrasiensi B& Caosapb. Om 401xeHB CAbIATECA OC HOPAHIEMB, YKA3ATEIEMB, PYKOBOACTBOMB AA CA0Bapeñ CreniasbabixB. Îlo106H0 TOMY, KkakB «Îlooe Co6paie 3akonoss Pocciücroï Munepim», mecokpymuammi NaMATHUKB AOCTOCIABHATO napcrsoBamia Mmneparopa HUKOJAA TABJIOBHMA, BCÉMB OTKPBIAO CTOCOOBI OOPAGOTEIBATR OTAÉABHBIA HCTOPIH KAKAOË BÉTBH Tpak— aancrsenuocru Pocciu, no106m0 Tomy ubiniuniä Caosaps Hal» npeACTABIATE — cpeacTsa KB Cocrasieniro CaoBapeñ 3THMoiormuecraro, apxeo4ornaecraro, Caa- BAHCKO-CPABHNTEABHATO, CHHOHHMnMeCKATO M Apyruxs. BE 2T70MS co6crBenHo 3a- KaiOuaeTCa BCA sacayra Orabienia Pyceraro a3bIKka nm ciosecnocrn. B% 6-ÿï aenb Aekaôpa meimbwumaro roya l'ocnoaums IlpesuzeaTrs Aragemin Hayrr, Muuucrps Hapoasaro Ilpocr$menis, nmbrs cuacrie npeacrapurs 9K3em- naaps Ciosapa, cocrassennaro Orxbieniems, Ero Vuneparorckomy Beamuecter. IX. B% 1841 roay, l'ocnoamus Ipec$aarerscreyiomiü 85 Orxbienin, mpeararan COCTABICHHBIÜ HMB IMAHB 3aHATIÂ, NPEAMEKAMUXE ÂKa1EMMKAMB, NPOU3HECH, Me— KAY TPOYHMB, CIbAYIONIEE : «ÔTAABAA CHPABEAINBYEO TPH3HATEIBHOCTE NUCATEIAMB HAIUAMB, TPYAMBIIAM- CA CB YCIIBXOMB Halb H310KCHIEMB TeOPIH OTEXECTBEHHATO CIOBA, HEAb3A OAHAKO He CO3HATHCA, UTO He BCE eine BB COCTaBb Pyccraro 43bIKa OKOH4ATEIBHO H0— CTUTHYTO, H ATO Mbl He HMÉbEMB, BB CTPOTOMB CMBICIB, IPaBAIB NPOCTHIXB H ACHBIXB, KOTOPBIA ObI OOHHMAIH BIIOIHb PA3HOCTOPOHHION €TO 3HAMEHATEAPHOCTE ; OAHHMB CIOBOMB, MBI H© HMbEMB Ie YAOBICTBOPHTEIBHOË BO BCXB OTHOIE-— diaxe Pyceroï lpammaruen. Jyamis n3B cymecrsyonmxs HbIHb He BO BCeMB COrJaCHBI MexAY CO6o10. [lpuaaraa renepe cucrema crioneuiü m cnpaxeniñ TakB ApOGuTeIBHA H MHOTOCIOKHA; UTO MbI Haÿ4a€MCA TPABHIbBHO YIOTPEOIATR HXB 6o1be 10 HaBBIRY, HeXKeJn 135 l'pamMatukn. B% 43bIKÉ CaMOCTOATEIHOMB, Ka— KOBB PyCCKOÏ, COCTABIEHHOMB He n3B CIiAHIA PASHOCTUXIHBIXE HAJAÏB HÉCKOM— RHXB A3bIROBB, à OOPA3OBAHHOMB HEPROHAMAIBHO H3E OAHOTO ROPEHHATO A3bIKA, M nOTOMB NOABEPTABINEMCA NOCTEIICHHOMY YCOBEPINIEHIO, CHCTEMA CKIOHEHIÏ M CTpAKEHIÏ He AOMKHA, NO MOCMYÿ MHÉHIO, NOAICKATR CTOIB APOOHBIMB H MHO— TOANCICHHBIMB TPABHIAMB, NOXB KOTOPHIA Terleph ee HOABOAATB; H CCI MbI He nmbems npocrbämaro usJoxenia lpammaruru, BB TOMB BHHOBATRS He 43bIKB HalyB. A noxararo, UTO HHKOMY HE YAalOCb ele B3TAAHYTR Ha COCTABHBIA ACTU e4 CB HäCTOAIEË TOYKH 3PhHIA H HOIOKNTE OCHOBAHIA, Bb IOIHOË Mbph Co- o6pasHbia CB CYINeCTBOMB 4bla, Bce cie npnsoauTe Kk5 YOHKAeHIO BB HeOOx0— 5 = ANMOCTR 3aHATHCA PaSCYAUTEAPHBIMR CAnJCHieMs Ha8bCTHÉHUNXS Hauux» L'pau- MATHKB M KPUTHHECRAMB PASCMOTPHHIEME COOTBÉTOTRYIOMUXS BB HUXB CTATEË, CB TÉMB, ATOOBI YAOBAETBOPAIOMIIA TPEOOBARIAMB HAYKM ObM NPBHATHI, HEAOCTATOU— HBIA NONOAHEHBI, à HEYAOBIETBOPATEIPEPIA 3AMÉHENLL HOBBIMH, OCHOBATEIPHO 06— AYMABHBIMH, H H3B CaMaro CROÏCTRA H3BIKA H3BICUEHHBIME TIPABHIAMN.» | Cozxepxanie npearoxenia locnoansa ilpeachaareaser8yromaro 0 naamb 3a-— uariñ Orxbaenia Pyceraro a3bIKa m CaosecHocTH n Aaïbmhäiuee passatie npa— HAJIEKAIUXE KB HEMY noapo6nocrei GBA npeaMeTaMn pascyxaeiñ Orabienia gb 3acbaaniaxs 3, 10, 17, 24 nu 31 Aapapa 1842 roua, 35 KOUXB BB HEPBBIXB a8yxm npneyrersosars Opaurapabii Akoremnrs M. U. Aasrorr, ynoamomouer- Hblñ mpeGbisaromumn 85 Mocksb ienamn Orabaeria npercrasnTe ux3 mabHie 0 ces xe npeamerk. Iluane sanariñ, nperroxenhiñ l'ocnoannoms [lpezchaarers- CTBYIOIUMB, TPH3HAHE BOOÔIIE COOTRBTCTBYIONINMR CBoeñ bas. Orabienie co- TJACHAOCE TaKKE, ‘ATO, NPA HACTOAIMEMB erO COCTABÉ, HAAICKATE IIO HEOOX01H— : MOCTH*OTPaHHANTE COBOKYNHBIe TpyAB1 uienoss ero Pycceroro lpammaruronw a Caosapews, #5 as6yanoms nopraxé. Oruocureasuo kB nepsoï, Orabaenie, npn— naMas CB npnsnareasnocrio B53088 Mocroscrnxs Cou1enoss cROUXB AÉATEIEHO JHACTBOBATE BB BaKHBMIIUXB H3B TO 3aHATIH, OnpexBinio «CorIacHo cb 20 Ilosoxenia 19 Orra6pa 1841 roxa, cocrasure n35 nuxr Bpemesnyro Kommnc- cito, CB BO310KEHIEMR Ha Hee npuroropsenis kB m3aanio Pyceroï l'pammarnkx no IMAHY, KRaKOÏ Npu3HAHB OYACTB €I0 YAOORPHIAMB H COOOPASHBÉËIIAME CB NPEA- NOOKEHHOIO IPAIO, MH KOTOPHIË AOÏKEHB OBITb NPEABAPHTEAPHO PasCMOTPBHE A oxo6pens Orabieniems.» Mocrosckan Bpemennas Kommnccis roraa 5e m Gba cocrapienHa n35 Opansapabixs Akazemaro8s: M. EH. Aassiaoëa (crapmaro ze- “ga KRomwucciu) x M. IL Ioroauna, n Aabiomkross: IL M. Crpoesa n C. Il. Hespipesa. ; 4 B% aonecenin KRommnccin Orabseniro 85 kon 1842 roaa, Mexkay npounm®, Cragao Gb110: Opannapuabiü Arkaremuxs M. M. Aassraoss npeacrasssers Orrt- Jenio qnTangoe BB 3achzaniaxs KRommnecin Pascyxuenie cpoe: «© Micronmeni- ax BOOM n © PyceknxB BB OCO6EHHOCTH», COCTaBIEHHOE BB TOME BHAS, Bb raromS Kowwnccia npeanosaraers 06paGorpiraTs CTaTbn rpammaTuaecrif. JT 8 166 Pascyxaenie massauo: Marepiamr ais Pyccroë lpammaruxs. Coxepxaie ero cr$- ayiouee: Passurie MÉCTONMeHIA BB OpraHu3mMb C10B8a uesxoBbueCKkaro; 3HayeHie mhcronmenia kak5 OC060 data phuu; pasabienie; n3C1b10BaHie HpOnCXOkAeHIA H 3HaueHia KaAaro BuAa MbCroumegiä. B% npeaucaogin KB Marepiarxame 44 Pyccroë l'pammaruru Kommuccis, MexAÿ npoanm», Bbipasnaact Tak: «JIpuroros- JeHHaA O6pa6oTkA passnunBixB uactreñ Pycckoï l'pammaruku, 85 orTHomenix Te- OPETHAECKOME H HCTOPHYECKOMB, OYACTB H3AABATHCA BbIHYCKAMH. (CTATPHH, KOTO— PHIA BOÏAYTR BB COCTABS MarepiatoBB, GYAYTE 06paGOTHIBAEMBI NO OAHOË MbICAH H BB OAHOMB AYXP, CHauala Oe3B BCAKOË HOCMAOBATEIBHOCTH, à TO OKOHMAABIA OTAPIPHBIXB H3CMBAOBAHIA KAKAOË YACTH PhAM PaCIIOIOKATCA BB CHCTEMATHIE- cKOMB nopaarb. B% npeacrasiaemoñ Teopin mÉcronmenis, 005eMBE H CIIOCOÔE m3— J0KEHIA COOTBSTCTBYIOTB OÔIEMY NAAHY, IIO KOTOPOMY IPEANOIOKEHO COCTABIE- die Pyceroä l'pammaruku: o6mee æniocosckoe yuerie o ciopb ueropbueckOMB CB YKa3aHieMB Ha A3BIKH OAHOPOAHBIE CIYKHATE OCHOBAHIEMB YACTHBIMB H3CIPAO— BaHiAMB A3bIKA OTe4eCTBEHHATO. [IpuTOME BE CuCTeMÉ A3BIKa HE0ÔXOAHMO: Hpe4— CTABHTR OPraHH4ECKOE pasBuTie CAOBA: CAPAOBATEABHO, NPA BCEMB Pa3HO00pasin dacreñ phuu, AOMKHO TOKA3ATb CAUHCTBO MICAM, PaSBHBIEËCA BB 9TOMB Pas- HO06pa3in.» B% nporosxenie Cr$AyIOmuxS derbipexe 4673, Mocrosckaa Bpemennaa Kom- MuCCiA ABHCTBOBAIA BB OTHOICHIN KB OOASAHHOCTAMS CBOUMB 110 OrAbzenio co- rAaCHO CB TÉMB, UTO YKE ONPeABIAIOCE BHUUCNPHBEACHHBIMB €A AOHECEHIEMB. Crapmiä sens ea, Opannapabiä Akazemurs M. M. Aarbiaoë% 85 1843 roy cocTasnrs Pascyxaenie o Ilpaaararesnbix, BB 1844 o ‘“ucanressubixe ume- Hax», Bb 1845 o Hapbuiaxs, a 85 1846 rpa Pascyxaenia: o Ilpeztoraxe 80o— oôre a Pyccraxe 85 oco6eanocru, o Corosaxe 4 008 oprannsmé asbira. Bc$ OHH NpeACTaBieHbi BB Orxbienie. Mexiy ThMB Akazemure M. M. Aasbsiaoss Bricouaïmaws Tpnkasows 7-ro Aunapa 1847 roxa Hasnaues Aupekropoms laasnaro Ilezarorauecraro Mucruryra. Orxbaenie Pyceraro nasbika 1 ciosecHocra, HMBA BB BAY, BO-nep- BbIXB, UTO yupexaenie Mocroscroï Bpemwennoïü Kommwunccin umbao nbaiwo cocra- paenie Pycckoñ lpammaTukn, BO-BTOpHIX, UTO 2THMB AHIOMB, KAKB BHAHO H3B EE ESS Orueross Kommucciu, sahnmaica nckarounreisno Akazemuxe M. M. AaBsiaos®, onpeabAnio : «CB HNEPEBOAOMB n0C1bAHATO BB CauKkTneTepOYprr, TAB OHB MOXKETE nipeACTABIATE NpOAOHKEHIE TpyAa CBoero npamo 83 OTxbienie, Bpemenuyr Kom- muciro 8% Mocrsb 3akpbiTk, H O cemB Aosecru 40 Csbabnia OGmaro CoGpauia - Akazemin. XIX. B> npomeamems 1846 ro1y, ©» Konunuorw Crarckaro Cosbraaka M. E. AoGanosa, oTkphl10Cb BakKaHTHOE MÉCTO BB UNCIB ABAAUATH AHCTBATEABHBIXE uenors Orabienia Pyccraro a3pika nm Cciosecocrn. locnoaums Ilpeachaarear- creyromiñ 82 Orabienin, Ha oCHosanin 4-où crarbn Tloxoxenia o nopaarkb n3- 6panis 85 Âbücrenreasnbie Lienbi Arazemin Hayks, 17-ro Maa rekymaro ro4a HpeAMOKHIB BB AABIOHKTLI Crarcxaro Cosbranxa M. A. KoprkyHoBa, H 10 3TOMY NOBOAY HPOYHTAIS JannCKÿ 00B YICHBIXE H JUTEPATYPHBIXBE ETO TPYAAXB, 432 KOTOPOË BHAHO, MEKAY NPOUAMB, CIbAYHINEE: «dieus n Ilpasnrem 46418 A pxeorpasnuecroï Kommwnccin na Aäcrsnrear- ubiñ tes OGmectsa Mcropiu n Apesnocreit Pocciñcraxr, Crareriü CopbTanke M. A. KopkyHog», Co BpemMenn oroHuaHia KkÿpCa BB Mocroscxoms Yansepcureré 1OCTOAHHO 3AHUMACTB YHCHbIA AOMKHOCTH, TPEOYIEONIA CHENIAIBHBIXE CBBAbHIR BB pasmbixe npeameraxr. CR 8-ro Agrycra 1828 ro4a no 7-e Ausapa 1836 roaa oHB CAYKHIB Npeno4asaresem» 85 Mocxoscroms Yausepcurerh, a cr 13 Mapra 1837 roza cocrours 88 Apxeorpasnuecroï Kommucciu. Bo Bpema c1ÿxOb1 BE Mocxosckoms Yausepcurerk, M. A. KopryHoB® HaneuaTaas CrbAyIOIA CO4H— meHia u nepesos1: a) Counmenia: 1) Onucanie roposa Oxancra, 10 MaTepia-— JaMB, COOpaBHBIMB Ha Mbcrb; nombmeno 85 Bicraurb Esponm; 2) Onncanie pykonucuaro Céopanra, 85 Tpyaaxs Oômecrsa Hcropiu u Apesuocreñ Pocciä- CREXD ; 3) leorpasnuecria csbabnia lomepa, nsxoxenHbia cneTeMaTnueCKn, BB Yuenbixe Sannekaxe Mocrosckaro Yausepcurera; 4) O wcronoxoxenin apcu— ca, 8» Teseckonb, # 5) Tpu natuuubi, CTaTbA HpaBoonncaTeibHa, BB TOMB Xe æypHa4b. 6) Ilepesoabi: eprorx Maïün, n3B ApaGcroïä KaCHabi, NOMSIEHO BE * + (Ge MocroscromB Bhcranxb; 2) O mammous nyremecrsin nankians BoKkpyrz A&- purs npn Hexao, n35 l'ocesena, 85 Yuenbixe Sanncraxs Mocrosckaro Vansep- curera, # 3) O mbcronoïoxenin Oænpa, 88 SKypaars Mumucrepcrsa Hapor- uaro Jpocrimeuis. BR To x—xe BpeMa on8 n31a48 Ilyreimecrsie Kk5 Crarens Mb cTamr, Cogepmenxoe 85 XVII croxbrin Ilepoziaronoms Tponuxoÿ Cepriesbr JAas- psi, Mocksa, 1836 r. — B% Gpirmocrs Ilpasureïems xb1B5 Apxeorpasnuecroï KRoumnccin ucnoïmaïs CrbAYIONIA ÿYAeBbIH NOpyueHiA: OCMOTPÉIB COOpaHIA pyKO— uuceñ, xpauamuxca 85 Onôaiorer C. Ierepôypreroï Ayxosnoï Axkazemin m4 npx MunEpaTOPCROMB Jpmarax$, pazCMOTPÉIS MHOTONNCIEHHBIA KOLICKUÏX CTAPAHABIXE croaôuess, nocrynuBuia 85 Kommnccito n36 Mpryrekaro lyGepreraro Jlpassenis, uz5 Béxeuxaro, Bepxorypcraro w Commrameraro Visaunixe Cyaors, u35 Ko- wunperaro lopoannuecraro Tpassenix n Pocrasmeraro Maracrpara, m cocrasnr n0apo6myr onucs 493 rpamorams n croiônams Hosropoacroï Kasennoï Ilaxa- T1. Mexay ThMB, GYAYAN n NOCTOAHHBIMB COTPyYAHUKOME RypHasa Muancrep- cr8a Hapoanaro [pocs$menia, 3aunmasca cocrasieniems 0603phnia crareï, no— MÉINEBHBIXE BB NEPIOIUHECKUXE H3AAHIAXE no “aCTH Pyceroü Mcropin, n Hane- daTalB Kpnrnuecrie pasGoppi Kaurp: f) Caosapa aocronamarnbxrs myxeñ Pyc croû 3eman, Ccocras. banrsms-KRamencrnm®s, 2) Pyronnen naapera Ila- Tpiapxa Mocroscraro, n31. Myxanossims, 3) l'eorpasnuecraro, neropnuecraro H CTaTnCTHueCKarO OnnCañia CoroBenkaro MOHACTHIPA, COCTABS. APXAMAHAPATOMB Aocneeems, 4) Rpsrmeraro CGopanra, cocras. Kennenoms, 5) O Poccin, co. Koumxura, n31. Apxeorpaænuecroë Komwacciero, n 6) Onvira Arsasnraaro Yra- 3aTeia KB PyCCRUMB nepioanuecrknMs u31aRiAMS, cocr. Bricrposrime. Csepxs roro, nombcrua1B 85 SKypHars :—xe Mnuncrepersa Hapoanaro pocrbmenis cra- ren: 1) Rapry soennanixe xbücreiñ mexay Pycerumn n ozaraun #5 1579 roay n rorAaiuHie HiaHbi ropo1a Moïonra n okpecrabixe Kphnocreñ, mn 2) Onncanie crapauuaro Pyceraro neperus. Br 1840 roy M. A. Koprkynos® onperbiens Tienows Apxeorpasnuecroñ Kommnccin, n BB 2TOMR 3BaHiu Y4aCTBOBAIR Bb 3 aanin Apesanxz Pycckuxs aoxymenror», a nuenno: |) rperbaro Toma AKkToBs HCTOpUMECREXB, BBHUÉAUMATO BB CBÉTE BB 1841 ro1y, 2) nararo Toma Thxr ke Aktoër, HareuarauHaro 85 1842 r., 3) nepsaro 4 4) roparo romors Aonome- = #00 Hiñ kB AKkTaMB uCTopadeckum», 85 1846 roy. B% nacroamee rpema npoaos- #KdeTB YHACTBOBATR BB H3AaHin TpeTbArO TOMa AonoimeHiñ KB O03HAUEHHBIMB Âk— Tam. Hesasucumo oTs yuensixs rpyaoss no Kowwuccin, M. A. KopkynoB®, n0 nopyuemiro locnoanma Tperchrareascersyromaro 80 Il-oms Orxbienin Ara- aemiu Hayks, okasbisaws 82 reuenie 1846 roxa yenbmmoe coxbücrsie BB m34a— uiñ II-ro roma Ieprosao-Crasancraro # Pyccrkaro Caosapa, # npeacrasuas Or- xbienilo 3HaunTeabH0e COGpañie C10BB, NPONYMEHHBIXE BB DpekHUXE C10BAPAXS H BbIOpaHBBIXS uv» us Îlomaro CoGpania Saronops Pocciicroï Mmunepia # APYTAXB KHATB.» Il npeAcrasaeniro Orxbienia Pyccraro asbixa w crosecuocru, Crarexiit Co érunes M. A. Kopkyuoes n36paus 85 Axbioukret OGnnms CoGpaniemrs Arka- AeMin, Ha TO rnocabaoBaïo nu BricouAñmEE yrsepxaenie. pnaumaa BB 0Co0eHH0e BHHMAHIE MHOrOMHCICHHEHT YUCRBIA 3ACAYrH JRC- Tpaopannapsaro Akazemurka fl. M. BepeznukoBa, Kakb OAHOr0 m3B pexakTo— pos Ciosapa n pasbixs n34auiñ Apxeorpasuaecro Kommnccin, npenmymecrsen— HO IIpeXB APYTHMN 3aHAMArOIMATOCA OÛBACHEHIEMB OTEUECTREHHEIXE APEBHOCTEÏ, Oômeée CoGpauie Araremin Hayks, wo mpeacrasseniro Orxbienia Pycckaro a3bika H CAOBECHOCTH, n36paro ero 8 Opannapubie Arazemuru. l'ocvaars MHunera- TOPB H3BOANAB YTBEPANTL n306panñie AKkazeMin. AasrouxTet C. Il Ilessipess n II. M. Crpoes», cocronimie #5 3ToMS 3PaHin CB OTKpbirin OTabienis, AUTEPATYPHBIME M YACHBIMH TPYAAMH CBOUME pH HéCIH CTOILKO 10Ab3IBI OTEACCTBEHHOÏË CIOBECHOCTA H NpioOphan CTOIPKO n3BÉCT- HOCTH BB KPYTY HPOCBbINEHABIXB 41016, TO OTASAeHIe NpH3HAIO O0ASAHHOCTIHO cBoet0 npeactasurs 8» Oôinee CoGpanie AkazeMin © BO3BeAeHIN HXB BB JKCTPa— Opannapabie Araremurn. Ero Vunerarorckomy BEeinuecrey Gxaroyroaino OBIAO YTBEPANTE n36paHie Akazemin. EV. Br nporosxenie 1847 roa, Orxbacnie Pyceraro asbika W cA0BeCHOCTS, n0 XO1Y ABIB HE HAXOAA HAIOOHOCTH YBCIHANBATE UYACIO OOBIRHOBEHHBIXB 3aCbAAUIH sh csoëxB, COGmpasocs, no Goasmeñ 4aCTu, no oAHOMy pasy 82 Hexbaw. Bcbxz sachaanit Gbiuo 51. — 3a ucriroueHieMBs OÔEIKHOBEHHBIXB UTEHIA NO H3AAHIO Caosaps, BCÉXE APIOBHIXE OYMarH, Ha cyxAeHie eTO NOCTYNABIUNXE M HCIOIHEH— HBIXB, OKa3al0Cb 144. — KT 9TOMÿ ANCIÿ OTHOCATCA H MpeACTABIEHIA HROTO— PHIXB AUTEPATOPOBS H ÿHHBIXS, OOpamasuuxca BE OTAbIeHIe NO HXD 3aHATIAMB. Opausapubiñ Arazemur®3 II. H. Kennen®% n324Bm13 xexaHie npeaocTaBatb OT- xbaemiro 1340 caos, BHOBE HMB COOpanabix. Tax KakB neuaranie CaoBapa 8% 3TO BPEMA OKaHAHBAIOCb, TO OTabsenie H He MOr10 HBIH BOCHOIb3OBATECA TPY— aamm Akxazemnxa. Mssbcrabi Cepôcriü aureparops Byr® Rapaaxaue, npa nucsmb kB locnoauay Ilpeachaareascreyiomemy n35 Bup: oT 21 Mas, npe- nposoams 85 Orabienie sksemnaaps 3-eñ xacrn «CoGpania Cepôcraxs Hapoa- HBIXB mécenb.» Pascmotphie KHUrB H PyKONuCe“, BHeCEHHBIXB BB Orabaenie no npearoxeiams locnoamsa Muaucrpa Hapoasaro [lpocebmenis n no orHomeniams Oômaro Co6pania Arazemin, m31araerca BB CIBAÿIOMeMB 00603pbHIH ANTEPaATYp— HBIXB M YIEHBIXE TPYAOBB, KOTOpBIE CoBepluensi Âsäcreureasabimn ieramm Or- abienia 85 1847 roay. . Opausapnsi Akagemure Kuass IL A. Iupuncriü-luxmaros®s, Ilpea- chaareasCTeyIOntii BB OTAbieRin, HAOHIOIAID 3 ABHKEHIEMB BCHXE YUCHBIXE H aureparypasne bas no Orabaenio. Ilpa usaamin Ciosapa om5 pascmarpusars KOPpeRTYPHIe ANCTHI, BHOCHAB HOBbIE CAOBA M HPAMPHI, H NEPEXATHIBATS EME pa3B 9K3eMIIAPbI ANCTOBS, HCUpaBieHHHIe 4 0406penabiè OrxbieniemRs KB neua— Tai. locnoaums Muuucrps Hapoanaro Ilpocsbmenia, IlpeznaenTs Arazemig, 25 Hon6pa 1847 roza, BHoBb u36pars H yTBepauas ero ÎIpeacbaateascTBy0- IBM RE Orabienin Ha rnpeAcroamee AByxxbTie. _ Opausapariñ Arazemuxs Bsicoronpeocsamennbiü usapers, Murponoaurs Mocxogckiñ nm KRoïomegckiü, COUMHUIE H HareuatTals CEMP HOBHIXB NponoBbae: 1) B3 4eu BocmecTBiA Ha npecrors l'ocyaapa MmnePaToP4, 0 co6opaoï nan uepkoBHoñ MOinTBeb; 2) Ha namars Cparureaa Auercia, © 3emHOñ ero KHS3HH H 0 HeHapylueHin nOCTOBB; 3) Ha namars C8. Hukozaa yaorsopua nu BE» Topxe- CTREHHPIË A6Hb TESOHMEHATCTBA L'ocyAAPA MMNEPATOPA, O Mm1OCepAIN KB Oiuxk— HHMB, BB CMbiC4tb Xpucriancroï npascrseanoctu; 4) Jlpear npnsexeniewr #3 ER RU npacarb Asopascrsa Mocrosckoï ryGepain, 10 c1yuar0 BBIGOPOBR, © 3Hayehin f BAKHOCTH KAATBEI BB xbaaxs roCyAapCTREHHArO H OOIMECTBEHHATO CAYKEHIA; D) B% eus o6pbrenia momeÿñ [lpenozo6naro Cepria, o ToMS, 4Td 3HauuTs «pacnars IUOTR CO CTPACTEMH H IOXOTEMH», NO4eMY Cie HYÆKHO H KaKb MOXKETB OBITR 10— crarayro; 6) O rpyaoxo6in, x 7) Caopo, no cayaax npnôanxenia xo1epbl, un ranmmoe 85 Mocrosckuxs neprsaxs 14 Cenraôpa 1847 roya, 0 ToM3, uro o6me- CTBCHHPIA ObACTBIA CYTE OcoGennbia xbäcrsin [posaxbuia Boxia, ynpasiaembia mpaBOCYAIeMB H MHAOCEPAIEMB, H UTO HXB AOÏKHO BCTPÉYATE OJATOBPEMEHHEIME IOKaABIEMB H MOJHTBOH. Opaunapaprü Axazemur3 Tlpeocsamenmbiä Munokentiñ, Apxienncroms XapekosCkiñ, 3141 BB CBSTE COOpaHie npornosbAeñ CBOUXB, HNOXE 3aTAaBIeMS : «Bezuri Ilocrs, maa Becbasr Ha C8. erpipeaecaranuy» Apyroe co6parie Ha- asano: <Îlazenie Azamoso; Becbabr ma Beauxiñ Ilocrs 1847 roxa» Eme nane- darans aus: cÎlepsbit Tows nponosbzeñ KB Xapskosckoï nacrsb,» u Tpu Cao- pa: (O 3umb.» Opausapabiñ Arazemurrs K. M. Apcenbes% neuaraers nanucashbie my &B HBIHSIUHEMB ro4y «dcroparo-Crarucrunecrie ouepkx Poccin.» Opannapariñ Akazemuxs A. X. Bocrorors, 110 nopyuenio Orafienia, pas- CMATPHBAIS ABB KHATH, HOCTYNHBUIA BB KOHKYPCBR AA COuCKaHiA Aemuaoscroÿ npemin. Our snecr 85 Orabienie sawbuanis csou Ha uersipe lpammaraueckia Pascyxzenia Opaunapuaro Akasemuxa M. IL AasbiaoBa. [we pascmorphnr #o- BbI OTABIB «PHAOIOTAUECRAXBE 3AMÉTOKE,» npenposokAeHHBIÉ BE Orabaenie 38 Iapersa Ilossckaro yanresews Crannciasomrs Mukyurum®. Haronens emy Topy4eHO TpArOTOBUTE MHSHIe O0 H31aHin C40Bapa OOJACTHBIXE CIOBE H 00% OTHOCHTEIGHOME AOCTOMHCTBÉ OAHOTO yueOamka, BB TNPeANOIOKEHIN, HE AOIKEHE AA NOC1ÉAHIÉ OPBITE 3AMÉHEHB HOBBIME ? | Opannapuriñ Arazeuurs Kuasb IL A. Basemcriü Haneuarars Kparauecroe pascyxAeHie O HOBOMB CounHenin u3BbCTHaro nucaresa l'oroxa, n31aHHOM% 1042 sariagiems: «Bs16pambia mMCra u33 nepenncra CR Apysbamu.» Eme HaneuaTanpI um3 OiorpaænuecKkiA XäPaKkTEPHCTHKH HeAABHO YMePIUAXE HaunxB nucareseñ: H. M. Asmkosa a C. H. l'iuuxu. à. Me Opausapuriñ Araremnrr M. VU. Aasbiaos, no n36panito Orabienia, Ha— xoamaca Uremomus Kommunccin, Koropoñ nopysemo Gs110 onpexbanTs yyenoe x AuTepaTypH0e AOCTOMHCTBO OAHOrO | OOLRPpHArO pyKkoïncHaro counrenia. Pascmo- Tphuie, COCTaBieHHOe MB C3 4pyrumu “ienaun Kommuccin, Opausapasimn Aka- aemuxamu ÏÎl. A. Ilxermerbims n [poroiepeems 1. C. KoueroBbiM?, BHeceno 8» Orabienie. CBepxR Toro OH pasCMaTpueals ele pyKONMCh, HO HasBauiCMS : «Kyper Caosecnocrn 434 lumnasiü,» counnenie Macnekropa To6orscroü lamna- sin Epwroga. Opauaapabiü Araremurs À. I. Muxaïñaoscriñ-Aaunaepcrif TPOAOI- KaÏB, COCTABIATR Rnsneonncania l'exeparos,» KOTOpBIXB HOPTPETHI HAXOAATCA 8» l'asepeb 3nmaaro Asopua. DURE au} Opaunapuariü Arazemnre I. A. Ilrernes®, no onpexbieuiro Orabaenis, Ha HHCAIB ABà Pa300pa O KHHTAXB, H3B KROTOPBIXB OAHA HA3BIBACTCA: CONBITE Py- KOBOJCTBa BB m3yu4enin Pycekaro 13biKa,» à 4pyraa: «Azercanapr Biarosecrasbiñ, anmueckaa n09Ma.» CBepxz Toro, #5 1847 ro1y on Hare4aTals noiHYyIO 6iorpa— ai ML A Kpsaosa, n Giorpasmuecrie ouepkn Kuassa A. A. Illaxorekaro, lpasa HO. À. T'ososkuna, Aamnpasa M. ©. Kpysenmrepua, Arazemura Il. A. 3aropcraro x Iposeccopors E. D. 31610o8craro, IL. M. Ipeñca n M. T. Bozskosa. Opaunapusiñ Akaaemuks M. IL Iloroans% npororkarr m3aanie y4eno- AUTepaTypaaro xkyprata: «Mockeuraanme.» Opaunapariñ Arkazemuxs B. A. Iloaxbno®s, aux usaasasmaroca Caosapa, npeacraguiB BB Orabienie 294 caosa CB 00%ACHEHIAMN H HIpaMbpaMn, 4 0C000 105 npambpors, BHIOPARBEIXE H3B HEPROBHBIXB KHNVH. Â1A NPHTOTOBAAEMATO . 10— nosHeHis KB CA0BAPIO OR, H3B KHHTB AYXOBHATO COAEpÆAUA, BbIOparB 91 | C1088. Opausapariñ Araremurs I. C. Kouérorss Hanncars pascyxaemie 0 coxep— KAHIH OAHOÏ TpeACTasiennoñ BB AKkazeMilO KHUTH, KOTOPAA HMbJIa OTHOIMCHIE KB AYXOBHBIMB pe AMETAMS. Opaunapañiä Akazemurs A. PL. Bepeannros® npeacrasmars Mubuie 0 rpam- MaTHHECKUXB PASCYKACHIAXD, PB HBIHPIUHCMB TOAY BHECEHHBIXE BB OTabienie Opanuapasiwr ArazemnkomB D. EL. AaBbiaoëbimm. CrepxB Toro, OHB AOCTABHIE 0 — Adi Caosapx 06pacnenie 162 crapnunbixe cior2. Hakoneus ow5 npoaosxars npu- OTOBJIATR KB H3AAHIO H HedaTaTs uerseprbiñ TomB Iloxnaro CoGpania Pycceraxs Jbronnceñ à — npn coxbücrsin Axproukra M. A. KoprkymoBa — rperiï roms Aonoxmeniü KB AKTAMB HCTOPHUCCKHMB, H3AaBACMBIMB Apxeorpaæuueckor Kom- Muccier0. dkCTpaopauHapubiü AkaremukB C. Il. Ilessipers ueuarars #5 Mocrkenta- Hub KpuTnuyeckie Pa3OOphI HOBDIXB KHUTB, 3aMb4ATeIbHPHLUUXE BB Haueñ An Tepapyp$. AzvrourTs M. À. Ropkynos® npeacrasnas 414 Ciosapa 274 ciopa C5 008- ACHeHIAMH H npumbpamu, 4 0C060 57 o0racneniñ n 234 npumbpa, BbI0panubie UMP H3b PasHbIXB KHNT. Taknms 06pa3oMB, HOCTOAHEBIMN YCHIIAMH AKa1CMUKORB, NPA PEBHOCTHOMB coxbücrsin l'ocnoauna [peachiareascrByiomaro mn npocBFMEHHOME HOKpOBATEIR— cr8$ l'ocnoauna [lpesmaenra Akazewin Hay, HbIHb AoCrurHyra o1Ha n35 Baxk- Hbütunxs mbleïñ, 414 KOTOpBIXB MyApbiä MOHAPX"P as noserbrs 06pasogars 3aëcs Orabienie Pycceraro A3bIRa NH C10BeCHOCTH. — CG— D ça î .! 2 00 ATEN à OPTION EN TE TT SIEMENS rs$r ef F1 | OULE EM Prat frrént d'ATAUES PRE nr ps ’ uw . ut | LAN PAU TE RENE “ MPRT Dia 0 VA l'A P À æ à ds LD rte 2 4 Car À: ù LP ne ee VAT IN RER EMRESE ; race Dur. à A4 % L tbe LT TA OSS A une ann ‘ LR TETE j ter sil 1 Re ft "t LL CONCLUE à attire À NA sé SNS SENS LR Ce à 4 ap LCR dat ES er, an | 4 d ao rte s F0 ER RP Rogue Eds Eva ie (nn Do Faire LE Ée % Fe «12 LC - RE ae SE NL ARE VU è 4. detente uX À ei ABS ne ; Lt Le pi % 26: +2 $ En sui x ; 0e er Ei É : nr 4 Ë D } Les C4) CT AE Er à v 24 à és ph À Ra x CA FER sd vs CSS AU Et Le SN TE ET CRNRU due in | PET NE L + 4 PS 6: s DUO s Étape ere 0 s De due A IE RS Li PA ét: LS | » à ; «Pr Se, Ÿ SESEE FPE G he RAPPORT FAIT A L'ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES W. STRUVE, SUR UNE MISSION SCIENTIFIQUE DONT IL FUT CHARGÉ Een ÉS 4%. 9* Eu > : ; 14 F2 sh: cp Ù ‘# fre 4 l'E. . ue % Tv dés etre Fa DRE PT Alu Lie 7 vita ‘# dd: EN ANT AC: Pt ; 4 h dE « nt MG ne #5 L ee - hd Na: é : is. cc c ) N Y j 302 Y. Out eva A A da i 12 : TER le. ARR PACS M CNE < es Dr RTE e Re: TRE ET ANR #« A 4er UMR E m8 bre fine Ne Le neReR er ; LPS D pi ra sy D C2 Eu Le | Labs à . - LE ù Fo AU he ape AS ALES 1e : F vou # NL TA | pme «1 Fe EE re E2S kb : ; SR Le ht 5 rpolre HET a tialates dg5u vtèpeit un AH via ve À n rer ar het vies dr. ne 5440 A hdera pese | met DURS Anse LEA LR ‘ Late 2: 2 sv. « et mé ati lat se \ Fr5 tél Le aire HS + A de 1 05 ! se sa J'avais appelé l'attention de l'Académie sur l'importance d’une comparaison directe des unités linéaires qui avaient été employées aux opérations géodésiques des deux arcs du méridien, mesurés aux Indes Orientales par les astronomes anglais, et dans les provinces occidentales de la Russie. L'unité employée en Russie à la mesure des différentes bases, était un étalon à bouts, de deux toises de France de long, et qui avait été étalonné sur une toise en fer, travaillée par Fortin et comparée à la toise du Pérou par le soin bienveillant de M. Arago, en 1821. La toise de Fortin est déposée à l'Observatoire de Dorpat. L'étalon de deux toises appartient à l'appareil pour la mesure des bases, qui se trouve à l'Observatoire central (Descript. de l'Obsere. p. 229). Par conséquent, le rapport de notre étalon à la toise du Pérou, unité générale de toutes les opérations faites par les savants du continent, est connu avec l'exactitude que peuvent donner ces sortes de com- paraisons; car il n’y a qu'un seul intermédiaire, la toise de Fortin, entre celle du Pérou et l’étalon russe. Mais il en est autrement avec le rapport entre notre unité et les diffé- rentes échelles dont se sont servis les savants anglais, dans leurs opérations géodésiques exécutées soit en Europe, soit aux Indes Orientales; car il n'existe point de comparaison directe de ces échelles avec la toise du Pérou. En effet, le rapport entre notre étalon et celui des Indes dépend, à l'époque actuelle, d'un nombre considérable de comparaisons intermédiaires, faites d’un côté entre la toise du Pérou, celle de Fortin et notre étalon; et de l’autre côté, entre la toise du Pérou et le mètre définitif de France, entre certaines copies de ce mètre et certaines échelles anglaises, entre ces échelles et l’unité légale de la Grande-Bretagne, le fameux standard- yard de Bird; enfin entre ce dernier et l'unité des Indes. L'incertitude du rapport des deux unités, qui résulte de cette complication, est d'au- tant plus contraire aux intérêts de la science, que ce sont précisément les grands arcs mesurés qui contribuent le plus à déterminer la forme et les dimensions du globe terrestre. L'Académie trouva, dans les points indiqués, des motifs valables pour un voyage en Angleterre à entreprendre de ma part, dans le but d'effectuer, s'il était possible, la com- paraison directe des unités linéaires des Indes et de Russie. La proposition formelle de l'Académie, appuyée par le consentement de S.E. M. de Wrontschenko, Ministre des —_ 0 finances, obtint, sur la présentation de M. le Comte d’Ouvaroff, Président de l'Aca- démie, la confirmation gracieuse de Sa Majesté l'Empereur. Une correspondance préalable avec le Colonel Everest, chef des opérations géodé- siques des Indes Orientales, où il avait séjourné, à deux reprises, au-delà de 30 ans, mais alors de retour en Angleterre et préparant la publication de ses grands travaux, m'a- vait donné la plus grande espérance du succès de mon voyage. J'avais appris qu'un des deux étalons des Indes, B, avait été apporté, par M. Everest lui-même, en Angleterre, après avoir été soigneusement comparé à l'autre, 4, qui était resté aux Indes, et que cet étalon B se trouvait maintenant au dépôt de la Cour des Directeurs de la Compagnie des Indes. M. Everest, en déclarant le plus vif intérêt pour mon projet qu'il regardait comme également important pour ses travaux et pour les nôtres, me promit de me donner rendez-vous à Oxford, à l'occasion de la réunion de l'Association britannique au mois de Juin. Je quittai Cronstadt le 1 (13) Juin sur le bateau à vapeur de Lubeck. Un séjour de 36 heures à Altona me donna l'avantage de revoir mon respectable ami M. de Schu-. macher, ce savant que chaque astronome aime à consulter sur des affaires importantes de science. Le 21 juin n. st. je me trouvai à l'Observatoire de Greenwich, cordialement recu par l'astronome royal M. Aïiry qui, comme j'avais prévu, m'aida de ses conseils sur les demarches à faire dans l'intérêt de ma mission dont il approuvait entièrement les motifs. L'ouverture des séances de l'Association britannique pour l'avancement des sciences, cette fois sous la présidence de Sir Robert Inglis, représentant de l'Université d'Oxford au Parlement, depuis nombre d'années, était fixée au 23 juin. Je me rendis la veille, par le chemin de fer, à Oxford, où je trouvai à l'Observatoire une réception amicale et hospitalière de la part de son digne chef M. Johnson, antérieurement astronome de la Compagnie des Indes à l'Observatoire de Ste-Hélene. Je passe sous silence les travaux scientifiques qui furent, pendant une semaine, l'objet des consultations et des discussions de l'Association; car un rapport détaillé s'en publie annuellement de la part de l'administration de cette société. Mais la réunion d'un si grand nombre d'hommes éminents, dans les sciences exactes et naturelles, m'a fait une impres- sion ineffacable, augmentée encore par l'aspect imposant des localités que l'Université d'Oxford avait mises à la disposition de l'Association, et par la dignité qui caractérise la nation britannique, dans la vie soit publique soit scientifique. A côté de la grande satisfaction de revoir mes anciens amis et connaissances, Dr. Buck- land, Doyen de Westminster, M. Challis, Sir J. Herschel, M. Johnson, Dr. Lee, Sir R. Murchison, membre de notre Académie, Dr, Peacock, Doyen d'Elÿy, M. Sabine, Dr. Whewell, maître de Trinity-Collège, etc., j'eus à Oxford l'avantage inappréciable de faire la connaissance personnelle d’un grand nombre de célébrités scientifiques, parmi les- quelles je cite M. Adams de Cambridge, Sir D. Brewster, M. Ehrenberg de Berlin, sis OT due Dr. Faraday, M. Forbes d'Edinbourg, Sir W. Hamilton, M. Lassel de Liverpool, émule des Herschel, MM: Le Verrier et Milne-Edwards de Paris, M. Nilson de Suède, Dr. Powell, Lord Rosse, Dr. Scoresby, le célèbre marin, maintenant ecclésias- tique, M. Sedgwick etc. J'avais à regretter l'absence de M. Everest qu'une indisposi- tion avait empêché de venir à Oxford. Cependant, mon séjour d'Oxford me devint d'une haute importance pour le but prin- cipal de mon voyage. Ayant fait la connaissance du Colonel Sykes, un des Directeurs de li Compagnie des Indes et Vice-Président de la Société Royale de Londres, j'eus l'op- portunité de lui parler en détail sur l'objet qui m'avait amené en Angleterre. C'est aux conseils de M. Sykes et à l'assistance active de mon ami intime M. Airy, que je dois, en grande partie, la réussite complète de ma täche. Ces messieurs m'engagèrent à faire un rapport oral sur l'objet de ma mission au Comité général de l'Association bri- tannique. Sur ce rapport, le Comité prit la résolution suivante (traduite du rapport im- primé du Comité, en date du 29 juin): «L'Association britannique sent profondément la grande importance de faire une comparaison directe, ou du moins une comparaison par le plus petit nombre pos- sible d'intermédiaires, entre l'unité linéaire employée dans les opérations géodé- siques du grand arc du méridien russe-suédois, qui s'exécute maintenant sous la direction du Professeur Struve et des savants de Suède et de Norvège, et l'unité employée à la mesure du grand arc des Indes, exécutée, sous l'autorité de l'hono- rable Compagnie des Indes, par le Colonel Everest qui vient d'en publier la relation. Pleinement persuadée, que la Cour des Directeurs de la Compagnie facilitera, de son côté, les mesures à prendre pour effectuer cette comparaison, et qu'elle consentira à un arrangement par lequel les deux étalons seraient réunis en un même endroit, l’Association charge son Conseil de s'adresser à l'honorable Cour des Directeurs de la Compagnie des Indes, pour l'engager à consentir aux procédés qui conduiront à la dite comparaison». En outre, sur la proposition du Colonel Sykes, en sa qualité de Vice-Président de la Société Royale de Londres, le Conseil de cette corporation illustre a bien voulu adresser aux Directeurs de la Compagnie des Indes une recommandation analogue à celle de l'Association. Il me resta à m'aboucher avec le Colonel Everest; car l'approbation du savant qui avait dirigé les opérations géodésiques des Indes, se présentait comme condition essen- tielle du consentement des Directeurs. Je me rendis donc à Claybrook-hall, campagne de M. Everest, dans le comté de Leicester. Ainsi que je l'avais espéré, non seulement M. Eve- rest fut parfaitement d'accord avec moi, sur la nécessité de soumettre les deux étalons à une comparaison directe, mais il approuva entièrement ma proposition, d'emmener l'étalon des Indes à Poulkova, vu que l'Observatoire central de Russie, avec ses appareils et à me, l'aide d'un atelier mécanique distingué, réunissait tous les moyens pour effectuer la dite comparaison, moyens qu'il serait difficile de créer à un autre endroit quelconque. Les préparatifs étant ainsi réglés, je n'hésitai plus à m'adresser immédiatement à la Cour des Directeurs, par la lettre suivante, dirigée au Secrétaire civil de la Compagnie des Indes, M. J. C. Melvill. (Traduction de l'original anglais). Observatoire de Greenwich le 11 Juillet 1847. Monsieur, jai l'honneur de Vous prier, de bien vouloir présenter l'exposé suivant aux Directeurs de l'honorable Compagnie des Indes et de porter leur attention sur l'objet dont il traite. Dans les opérations trigonométriques, exécutées sur le terrain de son vaste Em- pire oriental, la Compagnie des Indes à donné tous les moyens scientifiques ;que sa libéralité a pu fournir et que l'intelligence de ses savants employés a pu in- venter ou réclamer, pour effectuer la mesure d'un arc du méridien d’une étendue sans égale jusqu'à présent. L'amplitude de l'arc compris entre le Cap Comorin et les monts Himalaya est de 20 degrés 55 minutes. Le gouvernement impérial de Russie a sanctionné la mesure d’un arc du mé- ridien d'une étendue analogue à celle de l’arc des Indes, mesure dont la direction scientifique m'a été confiée. L'assistance du gouvernement suédois-norvégien nous donne la perspective que cet arc qui commence sur le Danube, latitude #5°50', sera prolongé jusqu'au Cap-Nord, latitude 71°10, ce qui lui donnerait une amplitude de 25 degrés 50 minutes. Plus de 19 degrés de cet arc sont déjà mesurés, et il y a lieu d'espérer que l'opération totale sera terminée en 3 ans d'ici. La comparaison de ces deux arcs, voisins l'un de l'équateur, l’autre du pôle, conduiront un jour à déterminer certains points importants qui se rapportent à la figure et aux dimensions de la Terre, avec une certitude que les mesures anté- rieures même combinées n'ont pu offrir. Mais pour produire une combinaison satisfaisante des deux arcs, il est indis- pensable que les deux unités linéaires, employées dans les opérations respectives, soient comparées entre elles avec le plus haut degré possible d’exactitude. L’étalon fondamental de la mesure de Russie se trouve à l'Observatoire central de Poulkova. Des deux étalons en fer, employés aux opérations orientales, l'un est resté aux Indes, l'autre, comme j'ai été informé, est rapporté en Angleterre, et ces deux étalons ont été comparés entre eux à différentes reprises. Une comparaison efficace des étalons des deux grands arcs pourrait donc s'effectuer, dès que la Cour des Directeurs de Ja Compagnie des Indes voudra bien consentir à ce que l'étalon de la mesure orientale, actuellement en Angleterre, fût transporté en Russie, pour y être directement comparé à l'étalon russe. = #74 = J'ai donc l'honueur, Monsieur, de Vous engager à proposer aux Directeurs de la Compagnie, qu'ils consentent à un transport temporaire du dit étalon, en Russie. Si les Directeurs accordent ce que je viens de demander, je m'engage formelle- ment aux conditions que voici: 1. Je me charge des mesures nécessaires pour effectuer le transport de l’étalon en Russie. 2. Pendant que l'étalon est en Russie , il sera, quant à sa conservation, l’objet des soins analogues à ceux que nous vouons à la conservation de notre étalon. 2. Dès que la comparaison sera terminée, l'étalon sera renvoyé en Angleterre et restitué à la Compagnie des Indes, sous la surveillance personnelle d'un em- ployé qualifié de l'Observatoire central. Signé W. Struve. Huit jours plus tard, j'obtins la réponse dont voici la traduction. East India House le 19 Juillet 1848. Monsieur, J'ai eu l'honneur de recevoir Votre lettre, datée du 11 de ce mois, et de la présenter à la Cour des Directeurs de la Compagnie des Indes. La Cour des Directeurs éprouve une grande satisfaction, en prétant toute assistance dont elle dispose, pour faire réussir les buts scientifiques que le gou- vernement impérial de Russie a en vue, par l'exécution de la mesure d'un are du méridien, sous Votre direction. Par conséquent la Cour des Directeurs, conformé- ment à Votre proposition, mettra l’étalon de la mesure des Indes qui est maintenant en-Angleterre, à Votre disposition, afin qu'il soit transporté en Russie, pour une comparaison à l'étalon de l'arc de Russie; ce qui rendra les résultats des deux arcs mesurés parfaitement comparables entre eux, et propres à une juste combinaison. Dès que Vous nous aurez indiqué, quand Vous désirez recevoir l'étalon et l'échelle auxiliaire , la Cour des Directeurs prendra les mesures nécessaires, pour que ces objets soient remis entre Vos mains. Signé J. C. Melvill. L'étalon des Indes, en dépôt à Southhampton, avait été transporté déjà à Londres par ordre de la Compagnie. Le Secrétaire militaire de la Compagnie, M. Philippe Melvill, et le Colonel Bonner me le remirent le 30 Juillet. L'étalon consiste en une barre massive de fer, de 2 pouces de haut sur 0,9 pouce de large, sur laquelle la longueur de 10 pieds est indiquée par deux points très délicats, tracés à chaque extrémité au centre d'un petit cylindre d’argent, enfoncé dans le corps de la barre. Il était renfermé encore dans la même boîte de 11 pieds de long, sur 1 pied de haut et de large, dans laquelle il était venu des Indes. A cette pièce principale fut ajoutée une seconde boîte qui contenait 10 TR une petite échelle en laiton, qui avait servi à la mesure de petites distances et intervalles, une troisième boîte avec deux thermomètres et un thermomètre normal (standard) de Troughton. M. Bonner se chargea encore du transport de la grande boîte à bord du bateau à vapeur russe le Chrabruy, mouillé alors sur la Tamise vis-à-vis de Gravesend. Je dois mentionner ici la circonstance heureuse d’avoir eu l'honneur de faire à Lon- dres un exposé oral sur le but et le succès de mon voyage à Son Altesse Impériale le Grand- Amiral Grand-Duc Constantin, par suite duquel M. l'Amiral Lütke donna les ordres que tous les effets scientifiques que j'avais à envoyer en Russie, fussent placés à bord du dit bateau à vapeur, appartenant à l'escadre russe sur laquelle son Altesse Impé- riale s'en retourna en Russie. Sans cette circonstance, j'aurais été embarassé dans le choix des voies de transport pour la boîte de dimension si grande, qui contenait l’étalon confié à ma responsabilité. L'étalon des Indes se trouve maintenant à l'Observatoire de Poulkova, où je prépare l'appareil qui doit servir à l'exécution de la comparaison avec notre étalon. La construc- tion d'un appareil propre à comparer, avec le dernier degré d'exactitude, deux étalons de différentes longueurs, de 10 pieds anglais et de 12 pieds de France, et dont l'un est à bouts, l'autre à points, est un problème technique assez difficile. - Je crois avoir réussi dans la résolution de ce problème, mais je ne pourrai faire la comparaison définitive qu'en été 1849, et l'étalon des Indes ne pourra être renvoyé en Angleterre qu'au mois de Juillet ou d’Août 1849. J'ajoute au rapport précédent sur l'objet principal de ma mission quelques autres points, par lesquels l'Académie verra que j'ai tâché d'utiliser mon voyage aussi dans d’autres in- térêts de la science et de l'Observatoire confié à ma direction. Ayant présenté au Comité de la section mathématique -et physique de l'Association britannique les dernières publications de l'Observatoire central, j'eus l'occasion de fixer l'attention du Comité sur une édition nouvelle à faire, des oeuvres de l'immortel W. Her- schel, édition dont j'avais indiqué toute l'importance scientifique dans mes Études d'astro- nomie stellaire. C'est Herschel qui a créé cette nouvelle branche de la science des astres, et c'est dans ses mémoires qu'il faut en chercher et étudier les matériaux. Or les 73 mé- moires de Herschel se trouvant distribués dans 39 volumes des Transactions, depuis 1780 jusqu'à 1818, peu d'astronomes ont été en état de faire une étude suivie de ces documents inappréciables. Le Comité, en approuvant entièrement mes vues, déclara que l’Association contribuerait de son côté à la réalisation de ce plan, dès qu'elle saurait que Sir John Herschel, l'héritier du nom et de la gloire paternelle , était disposé à entre- prendre cette publication, et à admettre le concours de l'Association pour ce but. M. Peacock, professeur d'astronomie à Cambridge, fut engagé à se mettre en rapport avec Sir J. Herschel, au nom du Comité. Je me réjouis de pouvoir annoncer à l’Aca- démie, que dans un séjour à Collingwood, campagne de Sir John, j'eus l'occasion de traiter en détail sur cet objet avec mon célèbre ami, et que Sir J. Herschel me déclara, ds qe qu'il était disposé d'accélérer au possible l'édition des oeuvres complètes de feu son père, édition qu'il avait eue en vue depuis longtemps, comme un devoir de piété filiale à rem- plir, dès qu'il aurait achevé certains travaux pressants*). Nous discutämes même un plan de l'ouvrage qui donnerait : 1. la série des mémoires que W. Herschel avait publiés lui-même, distribués chronologiquement en trois sections, a. mémoires sur l'astronomie du système solaire; b. mémoires d'astronomie stellaire; c. mémoires de physique; 2. un supplément contenant soit des mémoires inédits, soit des additions et correc- tions aux mémoires publiés. C'est la grande collection des manuscrits de Sir W. Herschel, en possession du fils, où ce supplément serait puisé. A Collingwood j'eus le plaisir de revoir M. Dawes qui, depuis une série d'années, s'occupe d'observations sur les étoiles doubles et multiples. Les travaux publiés de cet astronome zélé et intelligent sont distingués par l'exactitude inattendue qu'il a su atteindre avec un instrument comparativement faible. Maintenant M. Dawes a établi dans sa maison de campagne, assez voisine de celle de Sir J. Herschel, un équatoréal de Munich, avec un excellent objectif de 6,+ pouces d'ouverture, sur un pilier en pierres, et l'astronomie aura à se féliciter des matériaux que fournira dorénavant l'Observatoire de Camden-lodge. Depuis longtemps l'Angleterre se distingue de tout autre pays, par un nombre consi- dérable d'observatoires privés, qui ont puissamment contribué aux progrès de la science. Dans les annales de l’astronomie, Slough jouit d'une réputation impérissable. Sans vou- loir donner ici la liste complète des observatoires privés, actuellement en activité en Angleterre, je cite les établissements de Sir J. South à Kensington, du Capitaine Smyth à Chelsea qui nous a fourni un beau cycle d'observations célestes, de M. Bishop à Lon- dres, où M. Hind a découvert deux planètes astéroïdes et plusieurs comètes, de M. E. Cooper à Makree-Castle en Irlande, distingué par la découverte d'une autre petite planète par M. Graham, enfin les observatoires de M. Lassel à Starfield près de Liver- pool, et celui de Lord Rosse à Parsonstoun en Irlande. J'aurais vivement désiré visiter tous ces établisements, ainsi que ceux parmi les observatoires publics de la Grande- Bretagne, qui m'étaient encore inconnus, comme celui d'Edinbourg, de Dublin, d’Armagh, de Glasgow etc. Mais un plan aussi étendu était incompatible avec le devoir d'accélérer autant que possible mon retour à Poulkova. J'avais cependant, à mon arrivée en Angle- *) Précisément pendant mon séjour en Angleterre parut le grand ouvrage de Sir J. Herschel, où sont consignés ses travaux astronomiques exécutés au Cap de Bonne Espérance. Cet ouvrage admirable qui porte le titre: Results of astronomical observations made during the years 1834, 5, 6, 7, 8 at the Cape of Good Hope, being the completion of a telescopic survey of the whole surface of the heavens, commenced fn 1825, by Sir John F. W. Herschel etc. London 1847. Grand 40, XX. 452, avec 18 planches, forme le complément des grands travaux du père et du fils, exécutés pendant deux générations sur la partie du ciel, visible en Europe. Sir J. Herschel, l'unique astronome qui ait vu la voûte céleste entière, a donné à la science, dans ses travaux, des bases complètes de l’astronome stellaire. 10* — No — terre, l'intention décidée de visiter l'observatoire de M. Lassel et le télescope colossal de Lord Rosse. Ayant eu l'avantage de faire la connaissance personnelle de Lord Rosse à Oxford, où il était venu, pour un jour, assister aux séances de l'Association, je lui déclarai mon vif désir de visiter son grand télescope et d'acquérir ainsi une connaissance précise de la force optique et de la manoeuvre de cet étonnant instrument. Mylord m'invita de venir le voir à Parsonsstoun au mois d'Octobre, époque où il serait de retour en Irlande, après la clôture des séances de la Chambre des pairs. Dans l'impossibilité de prolonger mon séjour en Angleterre jusqu'en automne, j’ai dû à regret renoncer à ce projet. Quant à l'observatoire de M. Lassel, je me sens une espèce de repentir, de n'avoir pu voir cet observateur excellent travailler avec son télescope à réflexion, parallalactiquement monté, de 25 pieds de long avec un miroir de 24 pouces de diamètre, construit en entier par lui-même, instrument auquel la science est redevable, entre autres, de la découverte d’un satellite de Neptune, et depuis peu d’un huitième satellite de Saturne. C'est comme si j'avais manqué à une obligation scientifique, de n'avoir point exprimé à M. Lassel, dans l'enceinte de son observatoire, tout l'intérêt que m'inspirait je succès distingué de ses travaux. J'avais déjà fixé le jour d’une excursion de Greenwich à Liverpool, lorsqu'une nouvelle inattendue de famille me forca de changer de plan. Greenwich étant, par l'hospitalité de M. Airy, pendant deux mois, le centre de toutes mes excursions, le séjour prolongé à l'Observatoire principal d'Angleterre, n'a pu manquer de m'être aussi intéressant qu'instructif. J'obtins une connaissance plus intime des mesures que l’Astronome royal avait prises, pour effectuer une marche non interrompue des obser- vations, jointe à un avancement régulier des travaux de calcul et de publication.- Je sentis clairement que l'Observatoire de Greenwich devait servir de modèle, dans ces arrangements dont plusieurs me parurent tout-à-fait propres à être introduits dans l'ad- ministration des affaires scientifiques de l'Observatoire central de Russie. Quant aux instru- ments, Greenwich n'avait éprouvé aucun changement, depuis mon séjour en 1844, à l'exception d'un nouvel instrument, construit sur les idées de M. Airy, et qui était destiné à rendre possible la détermination du lieu de la Lune, par les observations hors du méri- dien, pour les cas où le passage par le méridien avait été impossible à observer ou manqué. L'Observatoire de Greenwich considérant le perfectionnement continuel de la connaissance du mouvement de la Lune, comme sa tache primitive et principale, ce nouvel instrument doit être estimé pour un enrichissement important de l'appareil instrumental de cet établissement; car il conduira à doubler peut-être le nombre des déterminations du lieu de la Lune. J'ai fait un séjour d'une semaine à l'Observatoire d'Oxford. La direction de cet établis- sement, dit, en’ honneur de son fondateur, Radcliffe-Observatory, et qui est un des plus beaux des édifices de ce genre en Europe, est confiée depuis 1839 à M. M. Johnson, antérieurement au service de la Compagnie des Indes, en fonction d'astronome à l'Obser- vatoire de Ste-Hélène. De retour d'Afrique, M. Johnson fit un voyage scientifique en tint te Dee. ES . = ir 1834, pour acquérir une connaissance intime de l’état de l'astronomie, surtout pratique, en Allemagne. C'est à cette occasion que je l'avais rencontré à Berlin et à Munich, lors de ma mission pour la commande des instruments de l'Observatoire central. En 184%, je le visitai à Oxford, où je le trouvai occupé depuis # ans d’un travail astronomique im- portant, c.-à-d. d'une nouvelle détermination rigoureuse de toutes les étoiles depuis 40° de déclinaison jusqu'au pôle boréal, dont les positions pour 1810 étaient données dans le catalogue de Groombridge. Le travail de M. Johnson, exécuté avec autant de zèle que de soin, à l'aide d’une lunette méridienne et d’un cercle mural, touche maintenant à sa fin, et fournira un catalogue des plus parfaits qui existent, et de nouvelles données im- portantes sur le mouvement propre des étoiles fixes. L'Observatoire d'Oxford sera bientôt enrichi d'un grand héliomètre, de 7,5 pouces angl. d'ouverture, commandé chez les frères Repsold à Hambourg, depuis 1842. Le retard du travail de cet instrument, produit sur- tout par le grand incendie de cette même année, a donné aux artistes le loisir de per- fectionner l'instrument, dans l'idée et puis dans l'exécution. J'ai vu à Hambourg les par- ties principales achevées de l'instrument, et j'y ai reconnu les grandes améliorations, introduites par les artistes, en le comparant aux héliomètres de la construction primitive rt md par Fraunhofer. M. A. co avait l'intention de conduire l'instrument, en 1848, à Oxford et de l'y placer. A l'Observatoire d'Oxford, j'eus pour voisin de logis M. Le Verrier de Paris. Il m'invita de l’accompagner à Paris; excursion maintenant si facile à l'aide des chemins de fer et des bateaux à vapeur. Certes, je me félicite du séjour de deux semaines, que j'ai fait dans la Capitale de France, car je lui suis redevable d’une liaison intime avec l’émi- nent astronome, auquel la science doit la découverte de la grande planète transuranienne, de la connaissance personnelle des célèbres astronomes, géomètres et physiciens de Paris, dont M. Biot est le véritable doyen, enfin de l'acquisition des manuscrits de Joseph De l'Isle, qui contiennent les observations, faites par lui-même ou sous sa direction, soit à l'Observatoire de St.-Pétersbourg, depuis 1726 jusqu'en 1747, soit pendant plusieurs voyages géographiques de Russie. Par une notice dans la Bibliographie de Lalande, on savait qu'une grande collection de manuscrits de De l'Isle se trouvait à Paris, à l'Observatoire et au Dépôt de la Marine. En 1844, M. Othon Struve visitant Paris, grâce à l'obligeance de M. Arago, eut l'oc- casion d'examiner les manuscrits de De l'Isle, qui étaient conservés à l'Observatoire, et en fit un rapport détaillé à notre Académie. Sur cette base, notre Secrétaire perpétuel, M. de Fuss, s'adressa au nom de notre Académie à M. Arago, pour obtenir le retour de ces manuscrits à l'Académie de St-Pétersbourg, au moins pour un temps limité. A la pre- mière visite que je fis à l'Observatoire, M. Arago me surprit de l'agréable nouvelle, que le Bureau des longitudes, sur sa proposition, avait consenti à céder les manuscrits de De l'Isle à notre Académie, pour un usage scientifique quelconque pendant un temps in- défini. Je ne pus accepter ce don important et désintéressé qu'avec des expressions de 2 gratitude au nom de notre Académie, qui se verrait ainsi en possession de documents précieux historiques du temps de sa fondation. Le lendemain M. Mauvais me remit les 16: volumes des manuscrits de De l'Isle, dont 7 in folio et 9 in quarto*). Plusieurs savants m'ont déclaré leur surprise, de ce que l'Observatoire de Poulkova, peu d'années après sa fondation, se trouvait en possession d’une bibliothèque astronomique tellement riche en livres imprimés, surtout en dissertations spéciales, qu'elle n'ait point à reculer devant une comparaison avec les bibliothèques des anciens Observatoires. De mon côté, j'avoue que j'ai été également étonné d'apprendre, qu'effectivement notre bibliothèque est au moins aussi complète que celles des Observatoires de Paris et de Greenwich. Ce fait n'aura cependant rien d’énigmatique pour ceux qui voudront parcourir l'historique de notre collection, dans l'introduction du catalogue que j'ai publié en 1845. Dès que la fondation de l'Observatoire central était décidée, nous eûmes à disposer de fonds consi- dérables, pour faire des achats sur tous les lieux où il y avait des livres astronomiques en vente. L'acquisition de la Bibliothèque de feu M. Olbers de Bremen donna un noyau solide à notre collection. Ajoutons que l'Académie contribua puissamment à la compléter, en décrétant que tous les ouvrages d'astronomie et de géodésie de sa grande bibliothèque entrassent dans la bibliothèque de son observatoire, et qu'elle m'autorisa de choisir un nombre considérable d'anciens ouvrages de la collection de l'Observatoire de Vilna, ou- “vrages qui n'étaient d'aucun usage à cet établissement. J'ai eu peut-être le petit mérite d'avoir voué une attention particulière à la création d’une bibliothèque distinguée, dès que je fus appelé, en 1833, à coopérer à la fondation de l'Observatoire , et de profiter soigneusement des occasions que m'offraient plusieurs voyages à l'étranger. Mais il me faut signaler encore une circonstance qui a puissamment favorisé ma tâche, c'est l'assis- . tance de mes savants amis**), et la bienveillance avec laquelle les différents Observatoires et plusieurs Sociétés savantes se sont prêtés à concourir à l'enrichissement de notre biblio- thèque. L'Académie verra, dans la liste suivante des dons que j'ai recus, dans mon voyage, soit pour notre bibliothèque, soit pour d’autres établissements scientifiques de Russie, toute l'importance de cette source d’acquisitions, et souscrira à l'expression de gratitude sincère que j'offre ici, en son nom, aux donateurs bienveillants. 1. De la part de Sir J. Herschel. Sir J. Herschel me remit un exemplaire de ses Observations du Cap, que j'ai eu l'honneur de présenter en son nom à l'Académie. Un second exemplaire était pour la bibliothèque de l'Observatoire. Depuis, j'ai recu de sa part encore une vingtaine d'exem- plaires, destinés à être distribués aux différents observatoires et astronomes de Russie. *) Le rapport de M. O. Struve, qui se trouve à la fin de cet exposé, donuera une idée claire du con- tenu des manuscrits indiqués. **) Je cite en premier lieu M. de Schumacher d’'Altona, M. Airy de Greenwich et M. de Littrow de Vienne, pour le secours qu'ils m'ont prêté dans l'intérèt de notre bibliothèque the che hé bte, à té = 0 2. De la part du Colonel Everest. Un exemplaire de son ouvrage sur l'arc des Indes, pour être présenté à l’Académie au nom de l'auteur, et quatre autres exemplaires du même ouvrage, pour la bibliothèque de l'Observatoire, celle de l'Etat-major Impérial, pour M. le Lieutenant-Général Tenner etc. 3. De la part de la Cour des Directeurs de l'honorable Compagnie des Indes. a. Vingt exemplaires de l'ouvrage susmentionné de M. Everest, publié sous les auspices de la Compagnie, furent mis à ma disposition, avec la déclaration formelle, don- née au nom des Directeurs, par M. J. C. Melvill, qu'ils étaient destinés à être distribués aux établissements astronomiques etc. de Russie; b. un exemplaire des quatre volumes des Asiatic Researches, qui contiennent les relations complètes du Colonel Lambton , sur la portion de l'arc du méridien des Indes qu'il avait mesurée. Ce don fait à notre biblio- thèque est d'autant plus précieux, que ces volumes VII, X, XII, XIII, ne forment point un ouvrage séparé des Researches, et que je n’avais vu d'autre possibilité de remplir cette lacune sensible, dans la collection des opérations géodésiques de notre bibliothèque, qu'en m'adressant à la bienveillante libéralité de l'honorable Cour des Directeurs. k. De la part du Comité général de l'Association Britannique. C'est par l'intercession du savant Secrétaire général de l'Association, Colonel Sabine, que j'ai obtenu: a. Les trois derniers volumes des Reports of the Meetings of the British Association, pour notre bibliothèque , ainsi qu'un exemplaire du catalogue de Lalande et du catalogue de Lacaille*). Ces deux ouvrages dont l'Association avait entrepris le calcul et l'édition, venaient d'être terminés et produits dans une des premières séances à Oxford. b. Neuf exemplaires des 11 volumes, 3, #, 5, 6, 7, 10 à 15 des Reports, destinés aux bibliothèques des différentes Universités de Russie, avec la promesse de l'en- voi des continuations. (Les fonds des volumes 1, 2, 8 et 9 étaient épuisés). c. Neuf exemplaires du grand catalogue d'étoiles publié, en 1845, par l'Association Britannique**). d. Neuf exemplaires du catalogue de Lalande et e. Neuf exemplaires du catalogue de Lacaille. Ces exemplaires des trois catalogues sont également pour les Observatoires de Russie. *) 1) À Catalogue of the stars in the Histoire célèste Française of Lalande, reduced at the expense of the British Association by Fr. Baily. London 1847. 8°. X. et 1908. 2) A Catalogue of 4766 stars in the southern hémisphère for 1750, from the Obs. of Lacaïlle etc. by Fr. Baïly. With a preface by Sir J. Herschel. London 1847. 8°. XII. et 299. **) The Catalogue of stars of the British Association, containing 8377 fired stars reduced to 1850, etc. With a preface by the late Fr. Baïily. London 1845. 4°. 92 et 494. = af æ 5. De la part de la Société philosophique de Cambridge. La série complète des Mémoires (Transactions) de cette Société en 8 volumes. 4°. C'est aux soins de l’Astronome royal, M. Airy, et de M. Challis, Directeur de l'Obser- vatoire de Cambridge, que notre bibliothèque est redevable de ce don. 6. De la part de l’Académie Royale d'Irlande à Dublin. Par l'intercession du célèbre géomètre, Sir W. Hamilton: la série complète des Mémoires (Transactions) de cette Académie en 21 vol. 4°. et deux vol. Proceedings. 8’. 7. De la part de la Société Royale d'Edinbourg. La collection complète des Mémoires de cette Société, en 17 vol. 4°. Nous la devons aux soins du célèbre physicien d'Edinbourg, M. Forbes. 8. De la part de M. Airy, Astronome Royal de Greenwich. Sans compter l'envoi régulier des publications importantes de l'Observatoire de Green- wich, nous sommes redevables à M. Airy d'une collection de ses propres publications détachées. 9. De la part de M. Johnson, Astronome d'Oxford. La continuation des Annales de l'Observatoire d'Oxford. 10. De la part de M. W. H. Smyth à Chelsea, Président de la Société astronomique de Londres. Un exemplaire de son ouvrage: 4 Cycle of astronomical observations. London 1846. 2 volumes 8°. 11. De la part du Dr. Whewell, Maïtre de Trinity Collège à Cambridge. La nouvelle édition de son ouvrage: History of the inductive sciences. London 187. 4 volumes 4°. 12. De la part de M. Arago à Parts. M. Arago ayant appris, par mes Etudes d'astronomie stellaire, que je n'avais pu me procurer les ouvrages de Th. Wright*). précurseur de Kant et de Herschel, pour les spéculations sur l'arrangement des étoiles fixes dans l'espace céleste, m'obligea infini- ment par l'offre de l'exemplaire qu'il n'avait acquis de l'Angleterre qu'après de longues recherches. J'ai cru agir d'après l'intention du donateur, en placant ce don rare à la bibliothèque de l'Observatoire. 13. De la part de M. Biot à Paris. Un exemplaire de la nouvelle édition de son Traité d'astronomie physique, en # vo- lumes, et plusieurs de ses mémoires détachés, entre autres ses articles bienveillants sur l'Observatoire de Poulkova, donnés dans le Journal des Savants. *) Th. Wright, Clavis coelestis, being the explication of a diagram, entitled a Synopsis of the Universe etc. London 1742. 4°. Ejusd. An Original Theory of new hypothesis of the Universe. London 1750. 4°. États ol — 14. De la part de M. Le Verrier à Paris. Des exemplaires détachés de ses mémoires publiés dans la Connaissance des temps et ailleurs. 15. De la part de M. Regnault à Paris. Son ouvrage: Relations des expériences pour déterminer les principales lois etc. qui entrent dans le calcul des machines à vapeur. Paris 1847. N°, Notre membre honoraire M. H. de Struve, ministre à Hambourg, m'a fait faire la con- naissance personnelle du bibliologue distingué de cette ville, M. Hoffmann, docteur en droit, propriétaire d'une belle collection d'ouvrages biographiques et bibliographiques, et avec lequel j'avais été en correspondance depuis quelques années. M. Hoffmann s'est empressé de seconder les intérêts de notre bibliothèque, et nous lui devons, sans compter ses intéressantes notices bibliographiques, l'acquisition de plusieurs ouvrages rares ou du moins vainement cherchés jusqu'alors. Comme antérieurement, j'ai fait aussi dans ce voyage plusieurs achats d'anciens livres chez les libraires, surtout de Londres. En outre j'avais taché de rassembler des catalogues de livres d'occasion, en vente sur différentes places, pour en profiter dès que j'en aurais fait la comparaison avec nos catalogues. Toutes les acquisitions, des différentes sources , étant réunies maintenant à Poulkova, notre bibliothèque a éprouvé, depuis l'édition du catalogue en 1845, une augmentation tellement importante, que je proposerai à l'Academie de bien vouloir consentir à la publi- cation d'un premier Supplément de ce catalogue; la rédaction d'une nouvelle édition du catalogue entier devant être remise à l'époque, où la bibliothèque aura atteint de plus près le complet désiré. Je crois que l'impression de tels suppléments offre le seul moyen d’un usage facile de notre bibliothèque, soit de la part des astronomes de l'Observatoire , soit d'autres membres de l'Académie etc., et ils ne manqueront pas même d'un intérêt plus général, le catalogue de Poulkova étant le seul ouvrage de bibliographie systématique en astronomie. Après une absence de deux mois, j'arrivai à Cronstadt le ‘/,, Août, accompagné de l'Astronome Royal de Greenwich, M. Airy, qui vint voir et étudier l'organisation et les instruments de notre Observatoire. M. Airy a donné un article sur notre établisse- ment dans les #stronomische Nachrichten N. 623. Persuadé que l'échange des idées et des expériences fait prospérer la science, je regarde la visite de M. Airy comme un des résultats importants de mon voyage. 11 SUR LES MANUSCRITS DE JOSEPH DE L'ISLE CONSERVÉS . À L'OBSERVATOIRE DE PARIS. RAPPORT DE M OTHON STRUVE. (Lu le 13 Sept. 1841) Après avoir fini les travaux de l'expédition chronométrique entre Altona et Greenwich, je me rendis à Paris pour y prendre, à l'Observatoire, des informations sur les observa- tions astronomiques, que le célèbre Joseph De l'Isle avait faites pendant son séjour en Russie, Ce savant n'avait rien publié sur ses travaux en Russie, à l'exception de quelques occultations d'étoiles et éclipses de satellites de Jupiter. Cependant on savait que le pre- mier Observatoire de l'Académie de St.-Pétersbourg, construit en 1725, avait été riche- ment doté de tout ce que la science pouvait exiger du temps de sa fondation, et que Lalande qui avait vu les manuscrits de De l'Isle à Paris, au Dépôt de la Marine et à l'Observatoire*), avait indiqué une quantité prodigieuse d'excellentes observations faites par De l'Isle. M. Arago m'ayant donné la permission d'examiner les volumes des manuscrits de De l'Isle qui sont à l'Observatoire, je suis maintenant en état d'en donner une notice plus exacte qui, quoique faite à la hâte, ne manquera pas d'intérêt pour l'Académie, comme ce sont précisément les travaux de De l'Isle en Russie, dont les manuscrits se trouvent à l'Observatoire de Paris. Joseph De l'Isle, appelé déjà par Pierre-le-Grand à la fonction de Directeur de l'Observatoire de l’Acadèmie, vint à St.-Pétersbourg sous le règne de Cathérine H, en 1726, accompagné de son frère Louis De l'Isle, dit La Croyère, qui lui devait *) Lalande dans sa Bibliographie publiée en 1803, p. 385, s'exprime dans les termes suivants: «Ses manuscrits et ses observations contenant près de deux cents portefeuilles, sont au Dépot de la marine et à l'Observatoire à Paris, Sa correspondance astronomique avec tous les astronomes occupe quatorze volu- mes in-folio. Ces manuscrits contieunent des richesses dont on n’a pas encore profité, » — 83 — assister dans les observations, et d'un artiste mécanicien, Vignon. Arrivé à St.-Péters- bourg, De l'Isle n'avait à sa disposition qu'un petit quart de cercle de Chapotot de 18 pouces de rayon, qu'il avait apporté de Paris. 11 commenca cependant tout de suite ses observations avec cet instrument; mais ne pouvant ainsi répondre aux exigences de la science, il fit à l'Académie la proposition d'acheter un grand quart de cercle qu'il avait fait construire à Paris sous sa propre inspection. Cette proposition ne fut point acceptée. Cependant, elle avait le résultat désiré, en ce que des instruments plus grands, achetés déjà par Pierre-le-Grand pendant son séjour en Angleterre, et qui se trouvaient au Dépôt de la marine Impériale, furent assignés à l'usage de l'Observatoire de l'Académie. Ces instruments étaient: 1. un grand quart de cercle fait par Rownley, de trois pieds etc. de rayon; 2. un sextant de #'/, pieds de rayon, également construit de Rownley, mais dit sextant mural: 3. quelques lunettes ordinaires de différentes longueurs. De l'Isle avait apporté lui-même de Paris treize pendules, mais qui toutes ne paraissent pas avoir été de grande perfection, car dans ses journaux, il se plaint souvent de ce qu'elles s'arrêtaient, chaque fois qu'on les montait*. Les déterminations du temps pou- vaient être exécutées à l'aide de plusieurs gnomons, établis dans les différents étages de l'Observatoire. Tellement doté, l'Observatoire de St.-Pétersbourg pouvait rivaliser avec les meilleurs des observatoires contemporains, et la collection des manuscrits de De l’Isle prouve qu'il a dignement rempli sa tâche, d'y faire une grande série d'observations astrono- miques exactes. | Pour compléter la collection des instruments de l'Observatoire, De l'Isle répéta en 1735 la proposition, de faire venir de Paris le quart de cercle de sa propre construc- tion, et cette fois l’Académie consentit à ces désirs. Dans ses observations, De l'Isle fat assisté par son frère Louis, ou en cas d’absence de celui-ci, ce qui arriva souvent, à cause des voyages géographiques qu'il entreprit, par les Académiciens Mayer, Krafft et d'autres. Plus tard, le professeur Heinsius prit part aux observations et fut même chargé de la direction de l'Observatoire, pendant le voyage de De l'Isle en Sibérie, en 1740 et #1. De l’Isle quitta St-Pétersbourg en 1747, après un séjour de 21 ans, pour retourner en France. Mais ce n’était que lui, qui pouvait mettre de l'ordre dans la grande masse d’ob- servations, faites soit par lui personnellement, soit sous sa direction. C'est sans doute cette raison qui l’engagea à transporter tous les manuscrits en France, où ils sont restés depuis. Il paraît que De l'Isle s’est occupé sérieusement de la réduction de ces observations. Mais soit par manque de moyens pécuniaires, soit par quelque autre raison, il n'a jamais publié *) Depuis 1736, on se servait à l'Observatoire d’une pendule qui ne s’arrêtait pas quand on la montait 11* HOUR —— ces travaux, quoiqu'il les eût préparés à l'impression. If avait l'intention de publier ses observations astronomiques sous le titre: Recueil genéral des Observations astronomiques à St.- Pétersbourg, ouvrage divisé en sept livres, dont chacun était composé de plusieurs chapitres. Tous les matériaux relatifs à l'édition en vue, se trouvent à l'Observatoire de Paris, arrangés dans cinq portefeuilles volumineux in quarto qui contiennent des cahiers particuliers, pour les différents chapitres. Je donnerai maintenant les sommaires des diffé- rents cahiers, d’après les notes écrites sur les enveloppes, de la main de De l'Isle. La Préface devait contenir 1) un Préambule du Recueil général des observations astronomiques à St.- Pétersbourg , 2) les observations faites en route de France à St.-Pétersbourg, à Roden- stein, Berlin et Dorpat. Les matériaux destinés pour le Préambule se trouvent dispersés en plusieurs mémoires écrits par De l'Isle à différentes occasions. La pièce la plus intéressante que j'ai trouvée, me paraît être un mémoire apparemment écrit en 1735 et intitulé: Mémoire sur l'Astro- nomie, dans lequel on expose ce qu'une Académie des Sciences devait entreprendre de plus utile pour le progrès de cette science, et ce que l’on y a fait jusqu'ici à l'Académie de St-Pétersbourg. C'est dans ce mémoire, que j'ai puisé les notices historiques précédentes. Ce mémoire, quoique parfaitement rédigé, n'a jamais été publié, mais on voit dans les cahiers des journaux, qu'il a été d'une influence notable sur l’activité ultérieure de l'Observatoire. Le texte qui suit la préface, est rédigé dans l'ordre suivant: Licre I. Chap. L. Description du petit quart de cercle de Chapotot de 18 pouces de rayon. IT. Hauteurs méridiennes du Soleil prises à Pétersbourg avec le petit quart de cercle de Chapotot, dans les années 1726, 27, 30, 31, 32 et 33. III. Hauteurs méridiennes des étoiles fixes, observées avec le même instrument, 1726 — 33. IV. Hauteurs du Soleil observées hors du méridien pour les réfractions d'été et d'hiver, avec le même instrument. Livre IL. Chap. I. Description du grand quart de cercle de Rownley de 3 pieds de rayon, sa vérification etc. IL. Hauteurs méridiennes du Soleil observées avec le grand quart de cercle de Rownley 1727 — 3%. II. a) Hauteurs méridiennes des étoiles fixes observées avec le même instrument, 1727 — 34. b) Observations faites avec le même instrument, depuis qu'il a été disposé pour observer des hauteurs près du zénith au commencement de juin 1735. IV. «) Hauteurs du Soleil observées hors du méridien avec le même instrument pour les réfractions d'hiver et d'été. En 1728. b) Comparaison des hauteurs méridiennes, observées avec cet instrument et avec le petit quart de cercle. c) Hauteurs méridiennes du Soleil et de quelques étoiles fixes observées avec le moyen quart de cercle de Rownley par M. Krafft en 1730. (L'in- strument employé paraît avoir appartenu à Krafft.) Livre ILL. Chap. I. Description du plus grand gnomon de l'Observatoire supérieur, avec un ob- jectif de 32 pieds 10 pouces de foyer, et les observations faites à ce gnomon depuis le 7 Juin 1730 jusqu'au 10 Juillet de la même année. IL. Observations faites par un trou simple au grand gnomon de l'Observatoire supérieur sur une planche horizontale, pour les solstices d'été des années 1733, 34 et 35, depuis la fin d’Avril jusqu'au milieu d'Août. TL. Observations faites par un trou simple au grand gnomon de l'Observatoire supérieur, recevant l’image du Soleil sur une planche verticale, distante de plus de 28 pieds du trou, sur laquelle on à fait les observations pour les solstices d'hiver des années 1731 et 34. IV. Observations faites au second gnomon de l'Observatoire supérieur, depuis qu'il a été changé, pendant les années 1741— 45. V. Description du gnomon de l'Observatoire inferieur, dans lequel l'image du Soleil a été introduite dans la chambre obscure, par un trou simple perce dans une plaque posée dans le plan de l'équateur, qui a servi non seulement aux méridiennes filaires horizontale et verticale de cet Observatoire, mais aussi aux hauteurs méridiennes du Soleil, dans les solstices d'hiver des an- nées 1731—39 et #1 et longtemps avant et après ces solstices, en recevant l'image du Soleil sur une planche verticale, distante de près de 29 pieds du trou. Livre, IV. Chap. I. Dessins des marques et observations de leur situation et distance, pour la vérification du sextant de M. Halley et du grand quart de cercle de Paris. IL Hauteurs méridiennes du Soleil et des étoiles fixes observées avec le sextant de M. Halley 1737, Mai 22, — 1739, Mai 26 et 1745, Juin 5 — Juillet 29. Livre V. Chap. IL. a) Description du grand quart de cercle portatif de 3%, pieds de rayon fait aux dépens de l'Académie. (C'est l'instrument qui a été exécuté à Paris d'après les plans de De l'Isle.) b) Opérations pour la vérification de Ja division de mon grand quart de cercle de 3'/, pieds de rayon, faites depuis le 7 Juillet 1722 pendant tout cet été et l'automne. — 0 c) Nouveaux examens de la division de mon grand quart de cercle de Paris faits à St.-Pétersbourg au mois d'Août 1744 avec un microscope micro- métrique. Il y a encore plusieurs petits cahiers destinés à faire partie de, ce chapitre, et qui ne contiennent point d'observations mais plutôt des réflexions générales sur les méthodes de vérification etc. Chap. I. Chap. I. IL. VIIL. IX. Hauteurs méridiennes des planètes et des étoiles fixes observées à St.-Péters- bourg avec le grand quart de cercle de Paris depuis 1739, Mai 27. Livre VI. Description du sextant de Rownley, appelé sextant mural, avec ses vérifica- tions avant que d'être scellé dans le méridien, par les hauteurs méridiennes du Soleil et d'Arcturus en Mai, Juin, Juillet et Août 1734. Hauteurs méridiennes du Soleil observées avec le sextant mural depuis que cet instrument a été scellé dans le méridien le 10 Septembre 1734. . Hauteurs méridiennes de la Lune observées avec le sextant mural. » » de Mercure » » » » » » » de Vénus » » » » » » » de Mars » » » » » » » de Jupiter » » » » » » » de Saturne » » » » » » » des étoiles fixes » » » » » Livre VII. . Éclipses des satellites de Jupiter, observées à St.- Pétersbourg depuis le 10 Juillet 1726 — 2% April 1747*). . Observations des éclipses du Soleil 1730 Juillet 15; 1732 Decembre 17; 1739 Août k# et Décembre 30. . Observations de 12 éclipses de la Lune, 1728— 1747. . Éclipses ou Occultations et Conjonctions des planètes et étoiles fixes par la Lune. . Observations diverses sur le Soleil hors ses éclipses (Taches au Soleil.) . Observations diverses sur la Lune. » » sur Saturne (Oppositions et Observations de l'anneau avec ma lunette catadioptrique de Newton.) » » sur Jupiter. » » sur Mars. *) Ces observations des éclipses des satellites de Jupiter paraissent toutes ètre publiées dans les Mémoires de l'Académie de St.-Pétersbourgq. — Qn — X. Observations diverses sur Vénus. XI. n » » Mercure. XII. » » » la Comète de 17##*). XI. » faites dans le petit Observatoire supérieur, en Juin 1732, du passage du Soleil par différens verticaux, opposés et autres, pour déterminer la plus grande déclinaison septentrionale du Soleil, ou l'obliquité de l'éclip- tique indépendamment des réfractions, en supposant la hauteur du pôle con- nue et déterminée indépendamment des réfractions. Chap. XIV. Passages du Soleil par des verticaux opposés placés à l'Est et à l'Ouest dans l'Observatoire inférieur pour déterminer, indépendamment des réfractions et de la hauteur du pôle, les équinoxes des années 1735 et 1736. Hors ces cinq portefeuilles, dont je viens de donner le contenu, se trouvent encore à l'Observatoire de Paris plusieurs autres, dans lesquels ont été rassemblées d'autres obser- vations faites en Russie, mais pour lesquelles De l'Isle n'avait pas encore fixé la place dans son Recueil. C'est ainsi qu'il y a: A. Un volume in folio, contenant: 1) Une continuation de Livre VI, Chap. IL. 2) Un chap. X. pour le Livre VI, contenant les passages des planètes et des étoi- les fixes par le sextant mural depuis qu'il a été scellé dans le méridien jusqu'au 6 Mars 1740. Avec les passages du Soleil par les méridiennes en même temps: la comparaison des pendules; et enfin les passages de la luisante de la Lyre par sa lunette propre, scellée aux environs du méridien. 3) Toutes les observations faites par Heinsius, ou sous sa direction, pendant l'ab- sence de De l'Isle en Sibérie. Les passages de la luisante de la Lyre furent observés à cinq fils, qui se trouvaient au foyer de la lunette établie pour ce but. On observait en outre le temps de l'entrée et de la sortie de l'étoile du champ de la lunette. Quant au but de ces observations, De l'Isle s'exprime dans son Préambule de la manière suivante: «Ces observations étaient instituées pour vérifier la variation de # secondes du temps que M. Rümer ÿ a décou- verte, et par laquelle M. Horrebow a prétendu prouver la parallaxe annuelle de ces deux étoiles ». L'autre étoile dont il parle, était Sirius, observée régulièrement à la lunette du sextant mural. B. Un second volume in folio, contient : 1) La continuation de Livre VI, Chap. X. 2) De sextante murali Speculae Imperialis Petropolitanae. Autore G. Heinsio. *) Pingré, dans sa Cométographie, ne fait aucune mention de ces observations de De l'Isle. hi — (Productum in conventu ordinario d. 22 Aprilis 1743, in Archivo asservandum, non autem publici juris faciendum.) 3) Altitudines meridianae Solis observatae Sextanti murali a G. Heinsio 1736—17%1. 4) Journal des opérations et observations pour la mesure de la Terre en Russie, 1737 et 1739. 5) Observations astronomiques de De l'Isle à Berezov, l'an 1740. (Copie du Journal d'observations.) 6) Supplément des observations astronomiques faites en Sibérie par l'enseigne géodésiste André Krassilnikow. (Texte russe.) 7) Traduction des principales observations faites par l'enseigne géodésiste André Krassilnikow à Yakoutsk, au Port St.-Pierre et Paul et à Bolchcretskot Ostrog. (Texte latin.) 8) Suite de la traduction des principales observations faites par l'enseigne. géodé- siste A. Krassilnikow et l'étudiant Feodor Popov à Bolcheretskoi Ostrog. (Texte latin.) 9, Observations astronomiques faites par l'enseigne géodésiste A. Krassilnikow, après le départ de mon frère de Yakoutsk pour les côtes de la mer septen- trionale vers l'embouchure de la Lena. (Texte russe qui contient plus que les traductions.) 10 — Copie du Journal en russe des observations astronomiques faites en Sibérie par le lieutenant Krassilnikow, élève de mon frère et de moi, 1743, kk et 45, à son retour de Kamtschatka, après la mort de mon frère, à Yakoutsk, à Jéni- seisk, à Tomsk et à Théonskci Ostrog. 11) ÆKypaaas acrponomnueceuxz maG6xoeniÿ [panopmara Kpacnasamroga. (Suite de l'article précédent.) L'article #) nous prouve que De l'Isle avait l'intention d'exécuter en Russie des opé- rations géodésiques pour la determination de la figure de la Terre. Mais il s'est arrêté au premier pas. Dans les manuscrits qui se rapportent à ce sujet, il donne une relation exacte sur la mesure de la base exécutée sur Je Golfe glacé entre Péterhof et Doubki. La distance de ces deux points de 13*/, verstes fut mesurée, à une très basse tempéra- ture, avec des perches en bois. Aux points extrêmes de cette base furent mesurés les angles entre Pétersbourg, Cronstadt et les points opposés de la base, d'où il déduisit la distance de Pétersbourg à Cronstadt. Voilà tout ce que j'ai trouvé de ces opérations géodésiques. Je n'ai pas pu découvrir la raison de la fin si prompte de ces opérations qu'il avait certainement l'intention d'étendre beaucoup plus loin. Les observations de voyage de Krassiinikow, qui se trouvent dans les chapitres 6 à 11, se rapportent à la détermination astronomique des lieux suivants: 6) 8) et 9) Bolchcretskoï Ostrog, Port d'Okhotsk, es lun L'embouchure de la Méta qui se jette dans l'Okhota, Ouralskoe Kladbistché à la rive droite de la rivière Ourak, Ioudomskaja Krest, Confluent de la rivière Iloudoma dans celle d’Aldan, L'embouchure la plus haute de la rivière Aldan (Verkhno-Oustie) dans celle de Léna, 6) et 9) Yakoutsk, Port St.-Pierre et Paul, Jénisseisk, Tomsk, Théonskoï Ostrog, 10) Auennesckaa KpSnocrs, 2kKesesnucran » Oucraa Kphnocr, lopoar Tapa, » Bepxorypni, » Coamrancr®, » Ycriors Beuvkiü, » Bousoraa. Cette liste contient 20 positions géographiques déterminées par Krassilnikov. De ces 20 positions il n'y a que deux dans la «Table des positions géographiques en Russie» par W. Struve, 1843, celles de Bolscheretskoï Ostrog et du Port d'Okhotsk. Quatre autres positions, celles de Iakoutsk, du Port St.-Picrre et Paul, de Tomsk et de Iloudoms- kaja Krest ont été calculées par l'Académicien Popov en 1750, mais ne sont pas entrées dans la table comme données par Krassilnikov, les trois premières à cause de déter- minations récentes et plus exactes, et la dernière parce que la détermination paraissait trop incertaine. Les autres déterminations de Krassilnikov, au nombre de 14, n'ont été mentionnées nulle part. Quoique l'inspection hâtée des journaux ne me permette point de porter un jugement définitif sur la valeur de ces travaüx, il faut leur attribuer le degré distingué d'exactitude, qui caractérise tous les travaux astronomico-géographiques de ce voyageur zélé. Six de ces points ont été déterminés récemment, savoir: [amy- schewskaja, Jelesinskaja, Omsk et Tara par M. Fedorov, Wologda par M. Wis- niewsky et lénisseisk par Isléniev et M. Hansteen. Il reste donc encore le nombre de huit points géographiques déterminés uniquement par Krassilnikov. Pour les 5 points de Sibérie il vaudrait bien la peine de faire le calcul des positions. C. Un volume in quarto contient tout ce qui se rapporte aux observations faites par De l'Isle pendant son voyage de Sibérie, savoir: 2) Calcul du mouvement des pendules par les observations faites à Berezov 1740, 12 EE De 3) Calculs de l'erreur des fils de l'instrument anglais, c'est-à-dire de leurs dis- tances au méridien à différentes hauteurs selon les observations faites à Be- rezov, 1740, 4) Observations et calculs pour la hauteur du pôle de Berezov, 5) Calculs pour la longitude de Berezov par les observations de la Lune, 6) Observations et calculs pour Novo-Oussolié Sélo, 7) Observations des satellites de Jupiter et de la Lune, faites à Casan en 1740. La signature des chapitres de ce volume qui commence par 2), nous fait voir que le contenu du portefeuille n'est pas complet et que le premier chapitre y manque. Il paraît en outre qu'une copie des observations faites par De l'Isle pendant son voyage de Si- bérie a été conservée à l'archive de l’Académie de St.-Pétersbourg; d'où elles sont par- venues à la connaissance de l'Académicien Grischow. Celui-ci ayant reçu l'ordre de corriger l'Atlas de la Russie, se servit des observations de De l'Esle pour la déduction des positions géographiques de plusieurs lieux. Il déclare cependant que, pour la plupart, ces observations sont de valeur inférieure (Novi Comm. ad annos 1760 et 1761). D. Un volume in quarto sous le titre: Calculs des Observations de St.-Péters- bourg, contient les articles suivants: 1) Des Méridiennes filaires et tables de leurs erreurs par les hauteurs correspon- dantes du Soleil depuis le 1# Juin 1727. 2) Passages du Soleil à la Méridienne à toutes les pendules en 1733 et 34. 3) Passages du Soleil à la Méridienne à toutes les pendules depuis le 1 Juillet 1737. &) Passages du Soleil à la Méridienne inférieure à toutes les pendules de l'Obser- vatoire depuis mon retour de Sibérie. 5) Différences des passages du Soleil à la Méridienne inférieure et au sextant mural depuis le 12 Septembre 1734 jusqu'à mon voyage de Sibérie. 6) Table de la différence du passage du Soleil par la Méridienne filaire de l'ob- servatoire inférieur et par le fil du milieu de la lunette du sextant mural, depuis le 12 Septembre 1734. 7) Tables et calculs-de l'erreur du sextant Er par les hauteurs correspondantes du Soleil depuis le 24 Septembre 1734. 8) Calcul du mouvement de la pendule M par les révolutions journalières des étoiles fixes. Depuis le 10 Septembre 1734. 9) Calcul et tables des intervalles en temps du premier mobile entre les fils du . sextant mural dans les trois différents états de ces fils. E. Un autre volume in quarto, sous le même titre, contient: 1) Calculs et recherches pour la hauteur du pôle à St.-Pétersbourg dans l'Obser- vatoire Impérial. 2) Hauteurs du Soleil. 3) Observations des étoiles de la grande Ourse. A NU — #) Catalogues des étoiles fixes, dont je me suis servi à St.-Pétersbourg pour mes observations. F. Un volume in folio contient le journal du voyage de De l'Isle de St.-Pétersbourg en France 1747. G. Deux volumes in folio contiennent des éphémérides, calculées par De l'Isle et son frère. H. Un volume in folio contient des mémoires traduits de langues étrangères, de l'Ita- lien, de l'Anglais etc. I. Un volume in folio, contient des copies de plusieurs anciens catalogues d'étoiles fixes, les brouillons de quelques mémoires présentés par De l'Isle à l'Académie de St.-Pétersbourg et un cahier de calculs sur les réfractions. Toute la collection des manuscrits de De l'Isle consiste, d'après cette énumeration, en {5 volumes, dont 7 in folio et 8 in quarto. C'est au moins tout ce que j'ai trouvé à l'Observatoire de Paris. Quant aux observations faites en Russie, la collection que j'ai vue, doit être complète, parce que les observations relatives aux différentes branches de l'Astronomie, s'étendent sur la durée entière du séjour de De l'Isle en Russie. On voit, par l’énumeration des différents chapitres qui composent les manuscrits de De l'Isle, que la quantité des observations faites par lui-même ou sous sa direction, est réellement étonnante. Le Recueil embrasse presque toutes les parties de l’Astronomie pra- tique. dans l'état où elle se trouvait de son temps. Le reste de ses manuscrits nous offre des données importantes pour la Géographie de l'Empire. A juger par l'inspection rapide des manuscrits, toutes les observations astronomiques ont été faites avec une assiduité admirable, et l'étude soignée, que De l'Isle a faite de ses instruments, surtout pour en trouver les erreurs constantes, comme celles des divisions, nous porte à croire que ces observations sont au niveau des meilleures observations de son temps. C’est enfin une question qui ne pourra être décidée que par un examen soigné de ces manuscrits, si les observations de De l'Isle ont assez de valeur pour être soumis à une réduction com- plète. En tout cas, les manuscrits que j’ai vus, contiennent des données intéressantes pour l'histoire de l'Astronomie, et le développement de cette science en Russie. Les manuscrits conservés à l'Observatoire de Paris, ne contiennent que les travaux de De l'Isle pendant son séjour en Russie. D'après la notice donnée par La Lande, il faut supposer que les autres manuscrits du célèbre Astronome français se trouvent encore au- jourd'hui au Dépôt de la Marine à Paris. Il serait bien dans l'intérêt de la science, sur- tout de sa partie historique, si un des Astronomes de Paris trouvait le loisir pour les examiner, et pour donner un aperçu général de leur contenu. 12* = Op ADDITION AU RAPPORT PRÉCÉDENT, ÉCRITE EN 1848. Dans le rapport sur le voyage de M. W. Struve en 1847, il a été dit que le Bureau des Longitudes à Paris avait consenti à céder les manuscrits de J. De l'Isle, conservés jusqu'alors à l'Observatoire de Paris, à notre Académie, pour un usage scientifique pen- dant un temps indéterminé, Ces documents précieux, arrivés en automne de Ja dite année, furent confiés par l'Académie à l'Observatoire central. Peu de temps après, M. l'Académi- cien Wisniewsky nous communiqua, qu'a l'ancien Observatoire de l’Académie plusieurs volumes de manuscrits se conservaient, également relatifs aux observations astronomiques faites pendant le séjour de De l'Isle en Russie. Ces manuscrits ont été transportés depuis à l'Observatoire central. Donc nous sommes maintenant en état de faire une comparaison entre les manuscrits de Paris et ceux de St.-Pétersbourg. La différence principale entre les deux collections consiste en ce que les manuscrits de St.-Pétersbourg contiennent les journaux d'observation, tandis que ceux de Paris, donnent les résultats des observations de chaque jour, rédigés dans un ordre systématique et accompagnés d'explications sur les instruments et les méthodes de leur vérification. Il s'en suit, que la supposition énoncée dans l'Introduction historique de la Description de l'Observatoire central pag. 8. «dl paraît que De l'Isle transporta tous les journaux origi- naux à Paris» n'était pas exacte. Au contraire, les journaux originaux des observations sont restés à St.-Pétersbourg, et ce qu'il emporta n'etaient que des copies ou des extraits de ces journaux. Les journaux d'observation laissés à St.-Pétersbourg ne sont pas tous écrits de la main de De l'Isle. La première partie, depuis l’arrivée de De l'Isle à St.-Pétersbourg, au mois de Février 1726, jusqu'au commencement de l’année 1735, est écrite d’une autre main. C'est apparemment une copie nette faite pour le but de l'impression. Les journaux originaux de cette première partie ne se trouvent ni dans la collection de St.-Pétersbourg, ni dans celle de l'Observatoire de Paris, et probablement ils n'existent plus. Le reste des journaux, depuis 1735 jusqu'au départ de De l'Isle en 1747, est tout écrit de la main de De l'Isle, à l'exception des observations faites à l'Observatoire de St.-Pétersbourg, sous la direction temporaire de Heinsius, pendant le voyage de De l'Isle en Sibérie en 1740, et de celles des trois dernières semaines avant son départ pour la France. En outre, nous trouvons, dans la collection de St.-Pétersbourg, un volume d'observations faites à l'Observatoire, dans la période de 1733 à 1737, par l'Académicien Winsheim, adjoint de De l'Isle pour les observations astronomiques. Ces observations ne sont pas copiées dans les journaux tenus par De l'Isle, mais les résultats en sont consignés dans la collection de Paris. 0 — La collection de St-Pétersbourg comprend, par conséquent, les journaux de toutes les observations faites à l'Observatoire de St-Pétersbourg pendant le séjour de De l'Isle en Russie. Elle contient en second lieu le journal d'observation tenu par cet astronome pendant son voyage de Sibérie en 1740, et celui des opérations faites pour la mesure de la Terre, dans les environs de St-Pétersbourg en 1737 et 1739. De tous ces journaux il y a des copies ou des extraits complets dans la collection de Paris. Quoique les documents originaux se trouvent dans la collection de St.-Pétersbourg, néanmoins la collection de l'Observatoire de Paris doit être considérée comme plus riche, parce qu'elle contient, à côté des résultats de toutes les observations, aussi les descrip- tions des instruments, et l'exposé des méthodes employées de leur vérification. A cela s'ajoute encore le contenu du volume indiqué dans le rapport précédent par B, et qui est d'un haut intérêt pour l'histoire des travaux astronomico-géographiques dans notre patrie. Il s'entend que toute la masse d'observations consignée dans les journaux n'a pu être faite par De l'Isle seul. Mais quoiqu'il mentionne dans son Préambule et en d'autres occasions les noms de plusieurs individus qui lui ont assisté dans les observations, néan- moins les journaux n'indiquent nulle part les noms de ceux par qui les différentes obser- vations ont été faites. Dans les journaux tenus par Winsheim et Heinsius, nous trou- vons au contraire, pour chaque observation l'indication de celui qui la exécutée. C'est de ces journaux ainsi que du Préambule que nous avons tiré les notices suivantes sur les différents observateurs. De l'Isle est venu en Russie au printemps 1726, accompagné de son frère Louis De La Croyère et de l'artiste Vignon. Tous les deux lui devaient assister dans les observations astronomiques. Mais il était convenu d'avance que La Croyère devait faire des voyages dans l'intérieur de l'Empire, pour en perfectionner la Géographie. Le premier voyage qu'il fit, fut à Arkhanguelsk, pour déterminer la position géographique de ce port, et pour y faire des observations sur la longueur du pendule et sur la réfrac- tion astronomique qu'on supposait variable avec la latitude. Il retourna d’Arkhanguelsk en 1730, et assista alors de nouveau son frère dans les observations jusqu'en 1733, époque où il fut envoyé en Sibérie avec la célèbre expédition du Kamtchatka. Dans cette expédition il fut accompagné par le Géodésiste Krassilnikov et cinq étudiants. Les résultats astro- nomiques de ce voyage sont principalement dûs à Krassilnikov, surtout par les obser- vations faites depuis la mort de La Croyère, arrivée en 1743, jusqu'au retour de l'ex- pédition à St.-Pétersbourg en 1747. Pendant le voyage d’Arkhanguelsk, La Croyère était remplacé, dans ses fonctions à l'Observatoire, par les Académiciens Mayer et Krafft, . dont le premier paraît avoir pris une part importante dans les observations. Mayer, mort en 1733, eut pour successeur, comme adjoint de l'Observatoire, l'Académicien Wins- heim qui remplit cette charge jusqu'à l'arrivée de Heinsius en 1736. Le journal d'ob- servations tenu par Winsheim a'un intérêt particulier, par les notices biographiques dont il est entremélé. Heinsius est resté second Astronome de l'Observatoire de St.-Péters- ET bourg jusqu'en 1746. Peu de temps avant le retour de De l’{sle en France, Heinsius retourna également dans sa patrie, où il fut depuis professeur d'astronomie à l’université de Leipzic. À ce qu'il paraît, l’astronome allemand n'a pas été toujours à St.-Pétersbourg sur les meilleurs termes avec De l'Isle, et se trouva même gêné dans ses travaux astronomiques. Le mécanicien Vignon qui avait pris part, encore à Paris, sous la direction de De l'Isle, à la construction du quart de cercle dont on s’est servi à St.-Pétersbourg depuis 1737, était en même temps artiste de l'Observatoire et astronome adjoint. Après sa mort en Décembre 1734, sa place de mécanicien ‘de l'Observatoire ne paraît plus être remplie. Mais dans sa charge d'astronome-adjoint il eut un successeur dans la personne de Rolet. Celui-ci, à ce qu'il paraît, n'est pas resté longtemps dans cette charge, car, depuis le commencement de l'année 1736.son nom disparaît du journal de Winsheim, et nous trouvons à sa place celui de Koenigsfeld qui, à ce qu'on sait, fut depuis le principal collaborateur de De l'Isle pendant son voyage à Berezov en 1740. Plus tard, les journaux ne nous offrent plus aucune notice sur les employés de l'Observatoire. Mais à côté des employés permanents de l'Observatoire nous trouvons encore cités plu- sieurs adjoints surnuméraires ou volontaires qui, plus ou moins longtemps, ont pris part aux observations, entre autres Libertus, désigné astronome de l'expédition du Kamtchatka, en 1736 et 37, l’assesseur Tiedemann, M. Le Blond et d’autres. Un rôle très actif, dans les travaux de l'Observatoire, doit être attribué, depuis 1735, à Michel Grüning, antérieurement valet de De l'Isle. 11 l’accompagna encore, dans son voyage à Berezoy, dans la double charge de maître-d’hôtel et d’astronome-adjoint. En outre, les géodésistes ou arpenteurs, dont au moins cinq furent instruits à l'Observatoire, dès qu'ils avaient acquis l’habileté nécessaire, furent tenus à faire régulièrement des observations, principale- ment aux gnomons. C'est de cette pépinière qu'est sorti entre autres Krassilnikov, dont nous avons déjà eu l'occasion de vanter les mérites. Enfin un nombre plus ou moins considérable d'étudiants ont prêté assistance dans les observations. Nous y trouvons entre autres le nom de Popov qui, après le départ de De l'Isle, fut élu membre de l'Académie. Pour pouvoir porter un jugement précis sur le degré d'exactitude que possèdent les observations astronomiques exécutées à l'Observatoire de St.-Pétersbourg, dans la période de 1726 à 1747, il faudrait faire de nouveaux caleuls de réduction, avec des éléments plus rigoureux que ceux dont De l'Isle pouvait disposer. Je ne puis donner ici que ce qu'une inspection superficielle des journaux m'a appris. Les observations se divisent en trois périodes. La première embrasse les observations faites par De l'Isle et son frère, depuis leur arrivée au mois de Février 1726 jusqu'au. mois de Juillet 1727, dans la maison privée de Matouchkin, à l’aide du petit quart de cercle de Chapotot, qu'ils avaient apporté de Paris. A la derniére époque les instru- ments anglais, achetés déjà par Pierre-le-Grand, furent établis à l'Observatoire de l'Académie, et c’est d'ici que date la seconde période qui a duré jusqu'en 1735. La 9 — troisième période enfin embrasse les observations faites depuis 1735 jusqu'au départ de De l'Isle en 1747. Cette dernière période surpasse considérablement les deux autres, sous le rapport de l'exactitude des observations. Les instruments étaient plus parfaits et De l'Isle eut plus de soin à en déterminer les erreurs. Le plus de soin a été voué aux obser- vations des hauteurs méridiennes des astres. Il n’y a pas de doute que ces déterminations des hauteurs méridiennes peuvent rivaliser en exactitude, au moins dans la dernière pé- riode, avec les meilleures observations faites à la même époque dans les observations de Greenwich et de Paris, à juger d'après l'étude profonde que De l'Isle a faite de ces in- struments. Malheureusement, par le manque de meilleurs moyens instrumentaux, les déter- minations des ascensions droites des astres sont sujettes aux mêmes incertitudes que celles des observatoires étrangers de la même période. Les passages des astres furent observés aux fils verticaux du sextant mural, dont il était toujours très difficile de déterminer exactement la position par rapport au méridien. Quant à la déduction des lieux des corps du système solaire pendant cette période, ces observations traitées comme différentielles, peuvent fournir cependant des données assez précises. De l'Isle s'était formé un catalogue de 120 étoiles principales, et il observait régulièrement les passages de plusieurs de ces étoiles à côté de ceux des corps du système solaire. Or les nouvelles déterminations exactes de ces étoiles fourniraient des points très sûrs de comparaison, pour la déduction des lieux des autres astres observés. Sur la qualité des pendules je n'ai aucun jugement. Mais comme après la fin de chaque observation, plusieurs pendules furent régulièrement comparées entre elles, je crois que leur moyenne fournira des données suffisamment exac- tes. Les corrections des horloges furent déduites en général des observations du Soleil, faites aux gnomons dont les positions furent vérifiées de temps en temps par l'observation de hauteurs correspondantes du Soleil ou de quelque autre astre, à l'aide des quarts de cercle. L'instrument des passages quoique inventé déjà par Roemer, ne parvint en usage pour les observations astronomiques qu'en 1727, époque où Halley l'introduisit à l'Obser- vatoire de Greenwich. Vers l'an 1740, le premier instrument de ce genre paraît être apporté en Russie. C’est celui dont De l'Isle se servit pendant son voyage de Sibérie pour l'ob- servation des passages de la Lune, dans le but d'en déduire la longitude de ses lieux d'observation. C'est un fait remarquable que les premiers résultats obtenus de cette manière par De l'Isle sont d'un accord admirable avec les déterminations modernes. Nous trou- vons dans le cahier des «Calculs sur la longitude de Berezov par les observations de la Lune» les deux résultats Berezov à l'Est de Greenwich Hi 19" &3; k 20 42 Moyenne 4 20 12,5. La table des positions géographiques publiée par mon père en 1843 donne la longi- tude de cette ville, d'après les observations de M. Erman — 82° 43° 36” à l'Est de Ferro, ce qui fait ## 20° 16:0 à l'Est de Greenwich. La différence entre les détermina- DENT je tions de De l'Isle et de M. Erman ne va donc qu'à 355. Cet accord est vraiment sur- prenant si l’on prend en considération, que c'est la première fois que les passages observés de la Lune ont été employés à la déduction de la longitude d’un lieu de voyage. Cer- tainement cet accord inattendu doit être attribué en grande partie au hasard, mais.en même temps nous ne pouvons nous dispenser de l'accepter comme un indice en faveur de l'exactitude des observations de De l'Isle et de son habileté dans l'emploi et dans la vérification de ses instruments. Je remarque à cette occasion que De l'Isle n'a pas dé- duit cette longitude de la comparaison directe avec les tables lunaires de Halley, encore très imparfaites, mais qu'il a tâché d'évaluer les erreurs de ces tables pour l’époque cor- respondante, par des observations faites à Paris et à Greenwich. A ce que nous avons vu, le Livre VII du Recueil devait contenir la collection des observations diverses sur les corps du système solaire. A l'exception des éclipses des satellites de Jupiter, il paraît que rien n'a été publié du contenu. Maintenant, après un siècle, ces observations n'ont pour la plupart qu'une valeur historique. Il y a cependant au nombre de ces observations plusieurs qui même actuellement pourraient avoir une valeur scientifique. C'est probablement le cas avec les différents passages observés de la Lune par les Pléïades et les Hyades, de même qu'avec les observations sur la Comète de 1744. Ces dernières sont données dans le Chapitre XJZ7 du volume indiqué. On sait qu'au milieu du siècle passé les observations des comètes étaient d'ordinaire encore tfès inexactes. Or, comme les anciennes apparitions de comètes sont, de nos jours, l'objet de recherches profondes des astronomes, chaque augmentation des observations peut être encore mainte- nant d'une valeur réelle pour la science, surtout si les observations, comme c'est notre cas, peuvent prétendre à un plus haut degré d'exactitude que la plupart des observations con- temporaines. Le cahier cité contient une copie exacte du journal d'observation, et c'est tout ce qui est nécessaire pour la déduction des positions de la Comète (à l'exception des corrections des pendules qu'il faut tirer des observations faites aux gnomons). Les obser- vations ont été faites à l’aide d’une lunette catadioptrique de 5 pieds de foyer. De l'Isle s’est servi pour la détermination des positions de la Comète d'un réticule obliquangle, placé au foyer de la dite lunette, auquel il observait les passages de la Comète et des étoiles voi- sines. La Comète n'ayant qu'un mouvement apparent très lent, les étoiles de comparaison ne sont qu'au nombre de trois, savoir œ, S et « du Pégase, pour lesquelles nous possé- dons des positions très exactes récemment déterminées. Les observations de cette Comète commencent du 5 (16) Janvier, mais ce n'est que le 24 Janvier (5 Février) que De l'Isle pouvait faire les premières déterminations exactes de sa position, ce qu'il continua de faire jusqu'au 18 (29) Février. Dans cet intervalle la position de la Comète a été déterminée 15 fois. Le journal contient aussi plusieurs observations sur la constitution physique de la Comète et les dimensions de sa chevelure et de la queue. Mais comme cet objet est traité avec plus de détail dans l’admirable dissertation de Heinsius, cette partie des observa- tions ne peut être que d'une valeur subordonnée. qe J'ai osé. dire dans mon rapport précédent qu'il vaudrait bien la peine de faire la ré- duction de plusieurs observations, jusqu'ici inconnues , faites par Krassilnikov pendant son voyage en Sibérie. Je me suis persuadé maintenant, par une inspection plus soignée des journaux, que ces observations sont en vérité d'une exactitude surprenante, pour l'époque à laquelle elles appartiennent. Néanmoins l'intérêt qui s'attache à ces détermina- tions des positions géographiques, diminue de jour en jour, par les grands efforts de notre gouvernement dans cette branche de la Géographie. Sous peu, toutes les déterminations de Krassilnikov seront remplacées par de nouvelles déterminations exactes. Il est cepen- dant à regretter que pendant plus d'un siècle une portion considérable des travaux de ce savant voyageur sont restés sans fruit pour la géographie de la Sibérie. J'avais indiqué, dans le rapport sur la collection de Paris, que le contenu du volume C qui traite des observations faites pendant le voyage de De l'Isle à Berezov, est incom- plet. Nous sommes maintenant en état de donner quelques notices sur le cahier qui y manque. En 1846, le Prince Dolgorouki présenta à la Société géographique de Russie un manuscrit qu'il désigna par «Voyage de Koenigsfeld et de De l'Isle à Berezov en 1740». Ce manuscrit, sur lequel mon père a fait un rapport détaillé à la dite Société dans sa séance solennelle de 1847, ‘contient une relation historique sur ce voyage, écrite d'une main inconnue (je suppose celle de Koenigsfeld) mais corrigée et augmentée de notes de la main de De l'Isle. Il est facile à prouver que c'est exactement ce manuscrit qui manque dans le volume indiqué de la collection de Paris. De l'Isle avait numéroté extérieurement les différents portefeuilles de sa grande collec- tion et nous avons reçu de Paris les portefeuilles 115, 116, 117, 118, 119, 120, 121, 124, 125, 126, 127, 128, 146, 158, 159, 161, en tout 16 portefeuilles. Dans chaque portefeuille les différentes pièces sont cotées de numéros conformes au nu- méro général du portefeuille. C’est ainsi que le portefeuille 12%, pourvu du titre «Voyage de M. De l'Isle en Sibérie» contient les cotes 124,2 jusqu'à 124,8. Il ÿ manque la partie qui portait la cote 124,1. Mais la voilà dans le manuscrit présenté à la Société. géogra- phique, où la collection des lettres et des petites pièces est cotée 124,1, À jusqu’à 124, 1, F. Remarquons, en outre, que le portefeuille 124 est trop large pour son contenu actuel et qu'il est clair qu'une portion en a été ôtée. Voilà donc l'origine du manuscrit Dolgo- rouki trouvée; mais j'avoue qu'il serait intéressant de connaître l'histoire de sa migration. La collection de Paris qui nous est parvenue, contient 16 portefeuilles, tandis que dans mon rapport précédent je n'ai fait que l'énumération de 15. Le seizième est celui qui porte le numéro 146. Je l'avais vu à Paris en 1844, mais, comme son contenu ne se rapportait pas directement aux observations astronomiques de St.-Pétersbourg, je nen ai fait aucune mention. Il est cependant pour nous d’un intérêt particulier sous un autre point de vue. Ce volume donne la liste de la correspondance littéraire de De l'Isle depuis 1709 jusqu'à 1768, l’année de sa mort. Cette immense correspondance ayant été vendue au Dépôt de la marine à Paris, avec les autres manuscrits, il est à présumer qu'elle 13 — 9 — y existe encore aujourd’hui. La liste que De l'Isle a dressée de sa correspondance, nous fait voir, qu'il a remis au Dépôt 2606 lettres, dont 151# lui étaient adressées, et 1092 étaient les copies de ses réponses. De ces lettres et réponses 841 datent du temps du séjour de De l'Isle en Russie. Nous voyons de cette liste que De l'Isle a été en correspondance avec les savants les plus distingués de son temps et de tous les pays. Il n'y a presque pas de nom illustre parmi les astronomes et mathématiciens de cette période, surtout depuis 1725 jusqu'en 1760, avec lequel De l'Isle n'ait échangé des lettres. Le plus haut intérêt, dans toute cette correspondance, nous offriraient les lettres échangées entre De l'Isle et deux membres de notre Académie qui avaient quitté la Russie encore avant De l'Isle, savoir L. Euler et Dan. Bernoulli. Avec le dernier la correspondance n’a pas été très fréquente, car nous ne trouvons citées, dans la liste, que trois lettres de Bernoulli et deux réponses de De l'Isle. La correspondance avec Euler au contraire a été très régulière dans le: premier temps après le départ d'Euler pour Berlin. Dans la période de 1741 à 1749, la liste fait l'énumération de 19 lettres écrites par Euler, et de 16 réponses de De l'Isle. Après ce temps, la correspondance a été interrompue et nous ne trouvons, dans la liste, qu'une seule lettre d'Euler à De l'Isle datée encore de Berlin en 1765. A l'époque où la correspondance avec Euler cessa, commence celle avec l’Académicien Grischow et continue jusqu'en 1756. Plus tard De l'Isle n'est resté en relation littéraire avec aucun autre membre de notre Académie, ex- cepté Muller, l'historiographe. Dans le siècle passé où tous les savants se communiquaient les nouvelles de science directement par des lettres, chaque lettre d'un savant éminent à un autre possède une certaine valeur historique et littéraire. Mais la correspondance de De Flsle doit avoir pour nous un intérêt particulier, car il est à présumer qu'elle contient de riches maté- riaux sur l'histoire des progrès des sciences mathématiques et physiques en Russie, dans le premier temps après la fondation de l'Académie. COMPTE RENDU DES TRAVAUX DE L'ACADEMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSBOURG POUR L'ANNÉE 1848. PAR M. FUSS, SECRÉTAIRE PERPETUEL QGOUMLEE RENDU POUR L'ANNÉE 1848. ——» jusqu'à 200 pieds et au-delà, sans trop changer en épaisseur. Dans d’autres plantes, elle atteint l'épaisseur d’un bras d'homme par le dépôt successif de couches concentriques de tissu cellulaire à la périphérie, couches qui sont souvent mieux marquées que les zones ligneuses de nos arbres, par des lignes plus foncées. Tous ces phénomènes, il est bon de l’observer, n’ont jamais été remarqués dans les fucus des contrées tropicales et sous-tropicales ; ils caractérisent particulière ment le groupe naturel des varechs, propres aux zones tempérées et glaciales de l'Océan des deux hémisphères. Un voyage en Afrique, entrepris par un jeune na- turaliste russe, a fourni l’occasion à M. Ruprecht de signaler à l'attention de l'Académie, dans un second mémoire, l'importance d’un examen comparatif des flores des deux mers séparées par l’isthme de Suez. On sait, par des observations antérieures, que plus de la moitié des plantes que recèle même la partie septen- trionale de la mer Rouge, sont différentes de celles que nourrit le sol de la Méditerranée; mais on a presque toujours négligé de bien constater, si réellement . ces formes particulières tiennent au fond de la mer. Il s’agit de’ bien déterminer le rôle important d'isoloir que joue peut-être cette contrée intéressante par rap- port aux températures sous-marines, et partant à la distribution géographique des êtres organiques. Dans le fait, les excellents travaux de M. Ehrenberg sur les polypes, ont fait connaître une si grande richesse de formes particulières, propres à la mer Rouge, et dont pas une ne se retrouve dans la Méditerranée, ainsi que vice versa. Mais encore faut-il remarquer, qu'il n’est pas bien avéré que toutes ces formes appartiennent à la partie septentrionale de la mer Rouge ; on sait, au contraire, que les coraux manquent entièrement au golfe de Suez, ce qui ferait supposer que cette anomalie apparente doit moins être attribuée à l’effet de l’isthme, qu'à la formation géognostique du sol, ou autres causes à découvrir encore. h) Zoologie. Un travail étendu sur le rhinocéros fossile (tchorhinus) dont M. Brandt s’oc- cupe depuis longtemps, et dont nous avons plusieurs fois eu l'occasion de parler, vient de recévoir, cette anné, les derniers développements, et sera sous peu livré — 125 — à l'impression dans une forme beaucoup plus étendue et parfaite que n'avait eue sa rédaction primitive. On sait que M. Brandt a eu soin, de temps à autre, de publier, dans des notes, les additions dont, successivement, il a pu enrichir et compléter son mémoire. Une de ces notes, entre autres, lue en 1848, a pour objet les dents incisives, ou leurs alvéoles, dont M. Brandt a découvert les traces dans une mâchoire de rhinocéros. La classification et la détermination des Asta- coïdes du Musée zoologique a nécessité des études qui ont conduit M. Brandt à quelques résultats nouveaux destinés à faire le sujet d’un mémoire à part. En attendant, deux notes publiées dans le’ Bulletin en ont rendu compte au préalable. L'une de ces notes s'occupe de deux espèces, formant un genre particulier d'écre- visses brachyures, de la section des Corystides ; l’autre établit quatre nouveaux genres qui, avec le genre Lithodes, doivent former un groupe particulier parmi les Crustacés anomures, groupe que M. Brandt enrichit à la fois de cinq nouvelles espèces, toutes découvertes par notre voyageur: Voznessensky. M. Middendorff a annoncé préalablement, dans trois notes insérées au Bulletin, une suite de nou- veaux mollusques, constatés comme appartenant à la Faune de Russie. Ces espèces offrent autant d'éléments essentiels pour la comparaison de nos mers sous le point de vue z00-géographique. Un mémoire étendu du même auteur, formant la se- -conde partie de ses études malacozoologiques, est consacré aux mollusques mono- valves marins de la Russie. Il sera immédiatement suivi d’un travail analogue sur les bivalves, et puis, d’un résumé des résultats généraux de ces recherches qui, à en juger par ce qui est déjà terminé, font entrevoir déjà des éclaircissements no— tables sur les lois de la distribution de ces animaux. En attendant, la démarcation des limites entre les espèces et les simples variétés a fait reconnaître à M. Mid- dendorff, qu'entre les espèces bien établies déjà, on rencontre, surtout dans la Faune du haut Nord, des formes intermédiaires, que notre zoologue n’a su désigner autrement que du nom de variétés hybrides. La fréquence et la diversité de ces formes a nécessité une nouvelle nomenclature, assujettie à un principe simple et immuable qui puisse faciliter, d’un côté, l'intercalation des variétés dans le système, et empêcher, de l’autre, la confusion inextricable dont la création d'espèces nou- — 126 — velles sans fin menace d’envahir la science. M. Middendorff a essayé, et non sans succès à ce qu'il paraît, d'imaginer un pareil principe et d'en soumettre la première application au jugement des savants. Enfin, notre z0ologue à publié, dans le Bulletin de la Société des naturalistes de Moscou, une esquisse de l’histoire de la Malacozoographie russe, avec l'indication, complète au possible, des sources de ? ? ? cette science, et un coup d'oeil préalable sur la distribution géographique des mollusques de Russie. M. Hamel a publié, dans le Bulletin, son mémoire, com plété depuis 1846, sur le Dodo, les Solitaires et l'oiseau de Nazare fictif, mémoire dans lequel l’auteur présente une revue critique de tout ce qui a été noté par des voyageurs et autres relativement à la découverte et à la destruction du Dodo de l'ile Maurice et des Solitaires des îles de la Réunion et de Rodriguez, en démontrant, en même temps, que l'oiseau de Nazare, Didus Nazarenus, n’a jamais existé ailleurs que dans les ouvrages, où il a été introduit par suite d'une cor- ruption de nom. — M. Siemaszko, sur les traces de M. Middendorff, a dé- crit, dans une note, quelques mollusques russes de terre et d’eau douce; M. Ménétriés a livré la seconde partie du Catalogue des insectes recueillis par feu Lehmann, et M. Weisse, un premier supplément à son Catalogue des infusoires de St-Pétersbourg, suivi d’une notice sur la photophobie de l'espèce dite Crypto- monas curvata. M. Baer enfin a mis sous presse ses recherches anatomiques sur ie système vasculaire du marsouin (Delphinus phocaena); il nous a annoncé, en outre, comme achevée, la partie physiologique de son traité sur les monstres doubles, et nous a rendu compte d’un travail de M. Gruber, prosecteur à l'in- stitut anatomique de l’Académie médico-chirurgicale, sur un monstre du sexe fé- minin à fissures partielles de la moitié antérieure et postérieure du corps. Vu la rareté du cas et le soin avec lequel les recherches ont été conduites, ce mémoire, illustré de sept dessins, est admis au Recueil des Savants étrangers. i) Histôire. L'histoire du règne de Pierre-le-Grand qui occupe M. Oustrialov et l'occupera encore de longtemps, bien qu’il nous ait déjà présenté le tome premier — 127 — achevé de son ouvrage et une partie notable du tome second, — cette époque glo- rieuse de notre histoire, disons-nous, a fourni à deux autres Académiciens des sujets d'études qui, pour être plus spéciales, n’en sont pas moins intéressantes; car, dans quelque direction que l’on poursuive les projets et les actions immortelles de ce Prince-Réformateur, partout on rencontre les traces d’une pénétration d'esprit, d'une grandeur et d’une force d’ame qui commandent l'admiration. On sait le penchant qu'a M. Baer pour l’histoire des découvertes géographiques en général, et la noble mis- sion qu'il s’est imposée de signaler particulièrement au monde savant, les mérites in- contestables et trop peu appréciés sans doute, que le Gouvernement et les voyageurs russes se sont acquis dans ce domaine, et les progrès qu'ils ont fait faire à la géogra- phie. Appelé, un jour, à fournir un sujet de lecture à l’une des séances de la Société géographique, notre Académicien avait choisi pour thème la part illustre qu'a eue le génie seul de Pierre-le-Grand aux perfectionnements de nos connaissances géographiques. Lancé une fois dans un sujet aussi fécond et aussi attrayant, natu- rellement M. Baer n'a pu se laisser arrêter par les bornes étroites d’une simple lecture de soirée; l’article petit à petit a atteint le volume d'un ouvrage ayant pour but, d’abord, de combattre l'erreur de ceux qui prétendent obstinément que l'idée des nombreuses expéditions géographiques que Pierre a fait entreprendre, lui a été suggérée par des étrangers ; ensuite, de faire ressortir la haute impor- tance des progrès dont la géographie est redevable aux sublimes conceptions de notre immortel Monarque. Quant au premier problème, M. Baer fait voir que chacune des grandes expéditions, ordonnées par Pierre I, a tiré son origine d’un événement quelconque dont elle fut immédiatement précédée, et que le seul désir de l'Empereur d'étendre le: commerce de son Empire, sa soif ardente de l'in struction ont nourri en lui le goût pour les voyages de découverte. On ne se lasse pas surtout de répéter que la question de savoir, si l'Asie et l'Amérique tiennent ensemble, ou non, lui a été posée par l'Académie de Paris. M. Baer allègue un document authentique dont notre historiographe Müller. n'a pu avoir connaissance, et qui prouve d’une manière irréfragable qu'avant même l'expédition de Bering, les géodésistes Iévréinov et Loujine, ont déjà été chargés d’une — 128 — reconnaissance des lieux sous ce rapport. D’autres témoignages, non moins irré— cusables, attestent que Pierre s’est occupé de cette même question dès les pre mières années du 18è"e siècle, avant qu'il eut noué des relations quelconques avec les savants de France, et que ses projets ne furent frustrés que par la guerre du Nord qui éclata vers cette époque. Pour ce qui concerne les résultats des expéditions qui datent de ce règne glorieux, M. Baer rappelle que nous leur devons la première connaissance de la ‘véritable configuration de là mer Caspienne et de la séparation des bassins du Syr et de l'Amou, de cette mer; que c’est Pierre encore qui nous a appris à connaître au juste l'étendue de la plus grande partie de l’ancien continent, vu que les meilleures cartes de 1720 représentaient encore le Nord de l’Asie raccourci de 50° en longitude, ou d'un septième environ du parallèle. Bien que la seconde expédition de Bering füt ordonnée et exécutée après la mort de Pierre, cependant, comme alors déjà on la considérait comme poursuite ultérieure du problème posé par le défunt Empereur dans les instruc- tions tracées, comme tant d’autres, de sa propre main, M. Baer a eu raison, ce nous semble, non seulement de la comprendre dans son tableau, mais encore de la traiter avec une sorte de prédilection, en faisant voir que cette mémorable expédition, avec ses diverses ramifications, est peut-être ce qui existe de plus grandiose dans l'histoire des découvertes géographiques ; car c’est d'elle seulement que datent nos connaissances de la véritable configuration de la côte septentrionale de l’Asie et partant des vraies dimensions de ce vaste continent; c'est elle qui nous a donné les premières notions exactes de la Sibérie, dans ses rapports géo- graphiques, ethnographiques et historiques, et c’est encore elle qui a fait disparaître de nos cartes les idées fausses et presque chimériques des géographes de ce temps, concernant l'ile des Etats et les pays de Jesso et de la Compagnie, en nous découvrant, d’une autre part, la côte Nord-Ouest de l'Amérique, inconnue jusqu'alors. Parmi les spécialités intéressantes de l'ouvrage, nous citerons les preuves produites par M. Baer pour faire voir que les premiers essais de nouer des re- lations commerciales régulières avec la Chine, ont échoué par suite des intrigues des Jésuites: que la Nouvelle-Sibérie, ou au moins l'archipel Liakhov, avait déjà ‘ — 129 — été découvert par une des anciennes expéditions de Pierre et était seulement tombé dans l'oubli ensuite ; qu'une mission enfin aux Indes, par la Perse, quoique mentionnée par les biographes, n'a cependant pas été suflisamment appréciée, et réclame à juste titre une place dans l'histoire des voyages, en ce qu'elle prouve la spontanéité des actions du Tsar dans ces sortes d'entreprises ; car celle-ci a été ordonnée avant même son premier voyage à l'étranger. — Un sujet analogue a occupé M. Hamel. Dans un mémoire, qui a pour objet l’histoire des expédi- tions maritimes des Anglais et des Hollandais dans l'Océan septentrional, M. Ha- mel signale à l'attention des savants tout ce que ces entreprises ont contribué pour étendre et éclaircir la connaissance géographique du haut Nord, tant de l'ancien que du nouveau continent. Nous devons aux investigations laborieuses de M. Hamel une foule de détails nouveaux qui se rapportent soit à des rappro- chements curieux de certaines dates historiques, soit à la rectification de la géo- graphie et de l'hydrographie de ces parages, soit enfin à l’origine de quelques noms géographiques qui, défigurés tour à tour par les indigènes et les étrangers, ont fini par produire une confusion qu'il y a certainement du mérite à débrouiller. Un autre travail a immédiatement conduit M. Hamel à un épisode intéressant de l’histoire de Pierre I. Des recherches instituées aux archives de Moscou ont fait découvrir incidamment à notre Académicien, d'abord, la véritable date de la fon- dation de l’ordre de St.-André, faussée par Bayer ; ensuite, un chevalier de cet ordre dont les annales ne font point mention, bien qu'il et été le troisième par rang d'ancienneté, étant seulement le cadet de Golovine et de Mazépa. Ce chevalier est Constantin Brancovan, Hospodar de la Valachie, qui, dans les années 1697 à 1700, a joué un certain rôle dans nos relations extérieures, en ce que ce fut lui qui s’offrit à fournir à l'Empereur des officiers et des matelots grecs pour équiper sa flotte naissante de la mer Noire, inaugurée, en 1699, dans la mer d'Azov, par le Tsar en personne qui occupait le rang de capitaine sous les ordres de l'amiral Golovine. Le premier bâtiment de guerre russe qui sillona les vagues du Pont-Euxin fut, selon M. Hamel, Le Hrt (Kpbnocre), ayant à son bord l'ambassadeur Oukraïntsov, porteur des conditions de paix à Constanti- 17 — 130 — nople. Cette paix, conclue en 1700, rendit, pour le moment, inutiles les services de l'Hospodar de la Valachie qui, à cette occasion, fut décoré de l'ordre de St. André. Du reste, les rapports ne cessèrent point, et en 1704 encore, Brancovan reçut du Tsar son portrait enrichi de diamants. Le mémoire de M. Hamel, qui ne tardera pas à paraître, renferme, parmi de nombreux détails, des lettres in- téressantes du Tsar sur les propositions, qui lui furent faites par Brancovan et Mazépa, d'élever son fils, le Tsarévitch Alexis, sur le trône de Constantinople. — M. Kunik, cultivant un tout autre champ de l'histoire de Russie, après s'être honorablement acquitté de sa charge envers son prédécesseur, a repris le fil de ses propres études, et nous a présenté la première partie d’un travail étendu sur l'histoire des divers états en Russie. Cette partie traite d’abord de l’origine et des premiers développements de l'état des princes, des nobles et des fonctionnaires chez les peuples slaves en général; elle fournira ainsi la base aux recherches subséquentes sur l'organisation des états en Russie, dès la fondation de la monar- chie. — Dans une note sur quelques points relatifs à l'histoire extérieure de l'Evangile slave de Reims, le même Académicien a répondu à un slaviste allemand qui s’est posé en arbitre dans une question de litige soulevée entre lui, M. Ku- nik, et M. Hanka à Prague. — MM. Frähn et Dorn ont continué à enrichir de leurs découvertes le vaste domaine de la numismatique orientale, et d'éclairer par là des parties plus ou moins obscures de l’histoire. M. Dorn, entre autres, nous à fait connaître la plus ancienne monnaie sassanide qui existe. Il a livré, de plus, un mémoire sur la géographie du Tabéristan, du Mazanderan, du Ghilan, et du Daïlémistan, mémoire qui forme une partie intégrante de l’histoire de ces pays, depuis nombre d'années objet des études de notre Orientaliste. Il nous a livré, ensuite, une notice de la traduction persanne des quatre Evangiles, exécutée par ordre de Nadir-Schah, vers le milieu du dernier siècle, et fort remarquables par les circonstances dont elle tire son origine. Le même Académicien enfin a pris une part active aux travaux de la Commission chargée, par ordre suprême, de la codification des lois mohammédanes, et s'occupe, dans ce moment, de recherches sur la langue des Kirghises dont les matériaux lui ont été obligeamment fournis — 131 — par le voyageur connu, M. Schrenk. — M. Graefe a décrit, dans une note, quelques objets d'antiquité, provenant des tombeaux du sol classique de la Russie méridionale, et en a commenté les inscriptions. Du reste, l'objet principal et fa- vori de ses occupations, ce sont toujours ses études de philologie comparée dont il nous à présenté, celle année encore, deux nouvelles continuations, consacrées à la théorie des participes dans les langues indo-européennes. Nous sommes au- torisés à annoncer la publication prochaine de ces doctes élucubrations de notre digne philologue. — M. Stephani, de Dorpat, a soumis à une nouvelle re- cherche la question de la véritable époque, de laquelle date le célèbre groupe de Laocoon et en a publié le résultat dans notre Bulletin. Le même savant s'oc- cupe avec ardeur de la restitution des travaux posthumes de Kühler, d’après les manuscrits du défunt, que l'Académie lui a confiés à cet eflet. M. Sjügren nous a lu un mémoire sur les runes magiques des anciens Finnois, accompagné de tra- ductions et de commentaires. — Les études yakoutes auxquelles s’est livré M. Bohtlingk, l'ont conduit dans un domaine qui, jusque là, lui avait été étranger; je veux dire à une étude plus approfondie des dialectes turcs-tatares. Comme fruit de ces études, nous pouvons citer ses remarques critiques sur la seconde édition de la grammaire de M. Kazembek et sur le travail de son traducteur allemand, ainsi qu'un mémoire sur le dialecte tatare du gouvernement de Nije- gorod. La première de ces pièces a été publiée dans le Bulletin, la seconde fera partie du recueil des Mémoires. — M. Schiefner, nouvellement agrégé à notre Bibliothèque, en qualité de conservateur, a livré au Bulletin quatre articles. Dans le premier, intitulé «Sur la foudre d’Indræ, l’auteur s’est appliqué à restituer la forme primitive du signe grammatical qui porte ce nom; il s’en suit que les con- séquences, que les auteurs ont pu tirer de la forme de ce signe, telle qu'on la “rencontre aujourd'hui dans les éditions imprimées, ne sont guère soutenables. — Dans une seconde note sur l'animal dit Tarwas dans l'épopée finnoise, le même auteur réfute l'opinion du savant M. Schott, qui prétend que cet animal n'est autre chose que la marmotte ; M. Schiefner démontre d’une manière très spiri- telle qu'il y a plus de vraisemblance à admettre que ce soit le fouille-merde; 17* — 132 — mais qu’on peut avec autant, et peut-être avec plus de fondement encore y re- connaître la renne. Un troisième travail de M. Schiefner consiste en un supplé- ment au catalogue des manuscrits et xylographies relatives aux Indes et au Tibet, et dont MM. Bôhtlingk et Schmidt avaient livré une première notice. Enfin il a donné une analyse raisonnée du premier texte tibétain étendu qui ait été publié en Europe par les soins de M. Foucaux à Paris, sous le titre de Rgya tch er rol pa, où développement des jeux. Un ouvrage plus considérable du même Orien- taliste et auquel l'Académie a accordé une place dans le Recueil des Savants étrangers, c’est un extrait d’une biographie de Bouddha, écrite en tibétain. On voit par là qu'après la mort de notre digne Schmidt, l'étude de la langue tibétaine ne cesse pas d’être cultivée en Russie. — M. Dordji Banzarov, jeune Bouriate, ayant fait avec distinction son cours universitaire à Kazan, pendant un court sé- jour qu'il fit dans la capitale, a fait preuve de ses solides connaissances par deux articles présentés à l'Académie. L'un intitulé : Note sur deux alphabets de l'Asie centrale, a pour but de prouver, que l'alphabet mongol connu sous le nom de caractères carrés, est réellement inventé par Phagspa-Lama, et non, comme beaucoup de personnes le prétendent, par le Prince Jouan-hao qui vécut dans la première moitié du flème siècle. C’est à ce prince, au contraire, que M. Banzarov attribue l'invention de eet autre alphabet inconnu dont M. Bôhtlingk nous avait communiqué autrefois quelques échantillons qu’il avait rencontrés, sous le nom de Rgya-ser, dans un syllabaire. Ce nom, désignant aujourd'hui la Russie, appartenait jadis à un autre pays dans le voisinage du Tibet. M. Banzarov prouve d’une manière évidente que les paroles en caractères tibétains qui se trou- vent au-dessous de l'échantillon publié par M. Bôhtlingk, ne sont point une traduction, mais une simple transcription de la phrase exprimée par ces caractères inconnus, ce qui a fourni à M. Bôhtlingk l’occasion de découvrir le système qui sert de base à cet alphabet, et d’en construire ainsi les 19 lettres qui man- quent. Puis, dans une seconde note, M. Banzarov nous a expliqué une inscrip- tion mongole en caractères ouigours qui se trouve gravée sur une plaque d'argent, découverte dans une terre de M. le baron Stieglitz, dans le gouvernement — 133 — d’Iékatérinoslav, et obligeamment offerte à l’Académie. Le nom d’Abdullah qu’on y rencontre est, selon toute apparence, celui du Khan de la horde d'or dont nous possédons des. monnaies des années GOèmes du 14ème siècle. A cette occasion, M. Banzarov revient aussi sur cette autre plaque semblable de Minusinsk, dont l'inscription commentée par Schmidt, est devenue, dans le temps, l’objet d’une polémique très vive. M. Banzarov justifie à tous égards l'opinion de Schmidt, sauf quelques légères erreurs, concernant des points d'importance secondaire. 11 pense que ces sortes de plaques ont servi de dépêches dans des cas très graves, en temps de guerres, de rébellions etc. M. Bôhtlingk, de son côté, s'appuyant du témoignage de Marc-Paul, a émis la conjecture qu'elles ont pu servir de sauf- conduits à des voyageurs de marque, chargés de quelques missions importantes. Enfin l’Académie a profité du séjour de M. Banzarov ici, pour faire dresser par lui des catalogues de ses livres mandjous et de la collection des objets rela- tifs au culte bouddhiste. M. Kôppen continue sans relâche à ordonner les nom- breux matériaux de statistique qui lui affluent de toutes parts, grâce à l’obligeance surtout des gouverneurs, et à les utiliser au profit de la science; il a presque achevé le grand atlas-modèle, représentant les rapports ethnographiques .des po- pulations non-russes disséminées sur le vaste sol de la Russie européenne, ainsi que la carte ethnographique de ce même pays, réduite à l’espace .de quatre feuilles, et qu'il publie aux frais de la Société géographique. Un troisième travail analogue, mais plus spécial, a pour objet le seul gouvernement de St.-Pétersbourg, d’après une plus grande échelle. La confection de cette carte ayant nécessité la vérification, sur les lieux, de quelques données, notre Statisticien a employé une partie des vacances à une excursion dans divers districts du gouvernement, et à déposé les renseignements qu’il y a recueillis dans un mémoire. Un dernier travail enfin de M. Kôüppen, qui l'a occupé depuis nombre d'années, a pour objet des recherches historiques sur les recensements en Russie, objet important que l’Aca- démie a jugé mériter l'attention du Gouvernement, en soumettant le mémoire de M. Kôppen à l'autorité compétente. — Le voisinage et les rapports d'aflinité qui existent entre la population de l’ancienne Ingrie que nous habitons, et celle du _— 134 — grand-duché de Finlande, ont dù appeler souvent l'attention de l'Académie sur ce pays. Un jeune Finlandais, M. Warelius, à qui l’Académie avait accordé une subvention pour une tournée ethnographique dans le grand-duché, s’est posé le problème de visiter la limite des deux tribus principales, celle des Finnois occi- dentaux, ou de Tawastland, et celle des Finnois orientaux, ou de Sawolax-Karélie , et d'étudier les rapports réciproques de ces deux tribus, leurs nuances dialectiques, leur caractère national, leurs moeurs et leur genre de vie. L'Académie a eu lieu d'être satisfaite du résultat de ee voyage et du rapport qui lui en a été fait. Nous aurions à mentionner encore les nombreux rapports que nous a adressés de son intéressant voyage, et depuis son retour, M. Brosset; mais nous aimons mieux le remettre à une époque où il nous sera permis de donner un aperçu plus général et plus complet des résultats de ce voyage, ce qui, vu la richesse des matériaux, n’est pas encere possible. Il suffira de quelques mots pour expliquer le but de l’expédition : Depuis que les travaux de Klaproth et surtout les belles recherches de St.-Martin ont fait connaître, sous un jour avantageux, les annales de la Géorgie, la curiosité du monde savant est fortement excitée et ne se con- tente plus des fragments qui lui en ont été livrés. En outre, les quelques anti- quités, recueillies par M. Dubois, ont laissé soupçonner que le sol de la Géorgie pourrait bien fournir une abondante moisson de témoignages anciens et authen- tiques, en ce qui concerne la véracité de ses historiens nationaux. Beaucoup de questions sont déjà résolues affirmativement au moyen des synchronismes que fournissent les historiens de Rome et de Byzance, les auteurs arméniens et mu- sulmans. Restait à étudier sur place les monuments eux-mêmes. Tel est le pro- blème à l’examen duquel M. Brosset, suffisamment préparé d’ailleurs par de longues et laborieuses études, a consacré ‘une année entière *). *) Voici, en attendant, quelques détails préalables que nous devons à l'obligeance de M. Brosset : La Géorgie est couverte d'un nombre prodigieux de grandes et magnifiques églises, construites avec un art depuis longtemps oublié, supposant une opulence fabuleuse, comparativement à l'état présent du pays, une population que représente bien faiblement le demi-million d'hommes disséminés aujourd'hui entre l'Alazan et la mer Noire, entre le Caucase et la chaîne de Pambak. Ce fait seul est une démonstration matérielle des récits écrits. — 135 — Quant à deux autres voyageurs de l’Académie, MM. Castren et Voznes- sensky, l’un, étudiant, depuis trois ans et demi, les diverses populations de la Sibérie, l’autre explorant, depuis huit ans, avec une louable ardeur, les productions naturelles des derniers confins de deux continents : de la côte N.-O. de l'Amé- Mais en outre, la plupart de ces monuments, grâces à leur solidité, à la bonté du climat, à leur position, ont résisté aux injures du temps, à la main destructive de l'homme, aux révolutions politiques; fondés évidemment pour l'avenir, il conservent sur leurs murailles les traces de la pensée d’un autre âge et l'histoire des temps antérieurs. Par exemple : Suivant l’Annaliste, le frère d'un régent de Géorgie, vivant au VII" siècle, construisit vis-à-vis de - Mtzkhéta la jolie église de la Croix-Vénérable ; quelques années après, un antre régent achevait cette construction, en ajoutait de nouvelles et parfaisait l'enceinte. Ces deux personnages sont nommés dans des inscriptions, jusqu'à ce jour inconnues, qui décorent les fenêtres de l'église; inscriptions contempo- raines, suivant toute apparence, puisque le légitime amour-propre des fondateurs les porte à inscrire leurs noms sur les édifices, et surtout à en exclure des noms étrangers en taisant le leur propre. Le prince Démétré, le Patrice Stéphanos et son père Ÿ Hypatos Adarnasé furent donc, comme le dit l’histoire, d'accord avec les inscriptions, les constructeurs de l’église de la Croix, à plus de onze siècles de notre époque. | A l'extrémité méridionale des possessions russes, dans l’ancien pachalik d'Akhal-Tzikhé, s'élève la splendide ruine de l'église de Coumourdo. Toute l'histoire de cet édifice, durant un siècle, est écrite sur ses murs : Îl a été fondé par l'évêque du lieu, loané, sous le roi Léon d’Aphkhazie, au temps du gou- verneur Zwiad, en l’année pascale 184, répondant à 96% de J.-C., un samedi du mois de mai, jour de la nouvelle lune. Enfin, on sait qui j’a enrichi de donations, qui a fait les frais du porche; quel en fut l'ar- chitecte, que le roi Bagrat IV et sa mère présidèrent à celte dernière construction. Quelle précision, pour un monument qui remonte À la seconde moitié du X°% siècle! Au moyen de ces inscriptions, qui sont au nombre de 12, nous pouvons contrôler le calcul de l'historien, qui fixe la mort de Léon à l'an 957, c'est-à-dire 7 ans avant l’époque où fut posée la pierre fondamentale : Le chronologiste s'est done trompé, faute de renseignements positifs. ‘A peine veut-on croire, sur le témoignage des Byzantins, que douze ans après la fondation de Cou- mourdo, en 976, le puissant empereur de Grèce, Basile IL ait dû prier un dynaste géorgien, David Cou- ropalate, de le débarrasser du révolté Sclérus, qui avait soulevé toute la Grèce asiatique. Pourtant le fait est vrai, mais passé sous silence dans les Annales géorgiennes ; le triomphe des Géorgiens sur Selé- vus, la construction de la célèbre laure Ibérienne du mont Athos, avec l'argent provenant des dépouilles des révoltés, est encore attesté par un manuscrit grec inédit, de la bibliothèque patriarcale de Moscou Mais voici un contemporain, un membre de l'expédition contre Sclérus, qui en a consigné le souvenir sur. le mur d'une petite chapelle, à Zarzma, sur la frontière N.-0. du pachalik d'Akhal-Tzikhé ! n'est-ce pas là une des plus belles pages de l’histoire géorgienne? s L'Aphkhazie d'aujourd'hui, morcelée, sans culture, sans industrie, sans commerce, ne trouverait pas un prince qui pût se construire une belle maison en pierres ; il y a neuf siècles, son roi Léon II élevait les basiliques de Mokwi et de Coumourdo ; Bagrat III bâtissait les églises épiscopales de Bédia, de Martwil, de Kouthaïs, celle de Zéda-Thmogwi et tant d’autres, il les enrichissait de croix et d'images, — 136 — rique, du Kamtchatka et des archipels de l'Océan pacifique, — ce sera encore en 1849 que nous pourrons en rendre un compte général et exact. Pour terminer, mon collègue M. Oustrialov va donner lecture du programme d'un prix que l’Académie a décidé de mettre au concours des Savants pour l'an 1852. portant son nom, dont plusieurs ont été vues par notre voyageur; Bagrat IV et David-le Réparateur in- scrivaient leur titre fastueux de Chahanchah et de Chirwanchah sur les églises de Catzkh, de Nicorts- minda, de Gélath; Dimitri I, après avoir enlevé de vive force les portes de Gandja, notre Elisavetpol, fixait ce glorieux trophée auprès du couvent de Gélath, et sur les feuilles de fer arrachées à l'un des battants, il écrivait : Le roi Dimitri a pris ces portes dans l'Aran, en l'année 6743 du monde, la 13°" de son règne. C’est un fait désormais acquis à la science, grâces aux indications de M. Barténief, aux savantes recherches de M. Frähn; nous ajouterons, aux efforts de M. Brosset et à l'intelligence du conducteur Mouslof Ie! De la grande reine Thamar, on ne connaissait qu'une inscription, copiée à Gégout par M. Dubois; une croix portée par cette princesse existe au couvent de Khophi, en Mingrélie; une image, à l'église d’Antchis-Khat, à Tiflis, a été fabriquée par ses ordres; enfin une église fut construite sous son règne, comme l’atteste l'inscription, à Cojor, à une quinzaine de verstes de la capitale de la Géorgie. Du Xe au XIIé%e siècle, les antiquités géorgiennes se comptent aisément; de là au XVèw siècle il est encore possible d'en fixer le nombre ; mais depuis lors jusqu'à notre époque, les monuments. sont réellement innombrables. Les églises de Tzaïch, de Khophi et d'Ilori, ‘en Mingrélie, sont les plus riches dépôts d'images anciennes, avec inscriptions. L'une d'elles, à Khophi, nous donne, pour le milieu du XIIIe siècle la généalogie du Dadian le fondateur connu de Ja dynastie éteinte en 1690; celles d'Ilori racontent les triomphes et les exploits du célèbre Léwan-Dadian, exploits dont le récit a été passé sous silence par l'histoire. Plus modestes, mais non moins curieuses dans leurs résultats, les mille inscriptions des images du Souaneth, dédaignées jusqu'à ce jour par les voyageurs, confirmeront ce que l'on sait par tradition de Ja diffusion du christianisme dans ces régions, de la théocratie qui les régissait, des richesses archéolo- giques enfouies dans ces âpres montagnes. Il est juste de mentionner encore, comme tenant de près à la Géorgie, une série d'inscriptions de la ville d’Ani, au moyen desquelles, entre les années 1020—1269, on peut établir l’histoire de la capitale des Bagratides arméniens, sous les dominations arménienne, grecque, musulmane, géorgienne et mon- gole. M. le professeur Abich en a fait hommage à l’Académie par l'entremise de M. Brosset, qui les a déchiffrées, ainsi que d’une pierre de la même ville, avec inscription de l’an 1206, qui figurera avec honneur dans notre Musée, auprès de celle de Tchinghis-Khan. Si notre voyageur ne s’est pas fait illusion, il peut maintenant procéder à l'impression des Annales yéorgiennes. En faisant la part des imperfections de l'humanité, ce travail des générations passées peut supporter le regard de la critique, et mériter quelques éloges. ne + PROGRAMME D'UN SUJET DE PRIX, CONCERNANT LA CHRONOGRAPHIE BYZANTINE, de l'an 395 à 1056 de J. C. ” apres: Qu FR Lab LE sf dr: À Le <= és, here à hr | - # LT ? x LÉ ANS £ 11 L En publiant autrefois les Memoriae populorum de Stritter, et mettant au con- cours des recherches sur l’histoire byzantine, l'Académie Impériale des sciences s’est efforcée d'encourager des travaux de ce genre, comme offrant de puissants moyens d'élaborer l’histoire slave. Maintenant qu'est mieux comprise la valeur des Chro- nographes dans la littérature slavonne-ecclésiastique, l'Académie appelle de nouveau l'attention des savants, tant russes qu’étrangers, sur un sujet si peu travaillé jus- qu'à présent, et propose un prix pour la solution satisfaisante de cette question : «Présenter, sous forme de résumé chronologique, l'histoire des années 395— 1056, de telle manière que les événements de chaque année, rapportés dans les annales byzantines proprement dites, soient exposés succinctement d'après les sources, comme cela a été fait, pour quelques nations, dans les ouvrages connus dans la littérature historique sous le nom de Regesta, ou Re- gesta chronologica» Ce n’est pas seulement pour l'appréciation judicieuse des sources byzantines et pour l’éclaircissement de leur chronologie, mais encore pour la critique des chronographes slavons, que l’Académie regarde comme un préliminaire indispen— sable l'élaboration de l’histoire byzantine, à ce point de vue. Pour alléger autant que possible un tel travail et en faciliter l'exécution, l'Académie n'exige pas, cette fois, un ensemble de recherches spéciales sur chaque fait chronologique et sur les 18* — 140 — rapports mutuels des sources; mais elle désire que l’exposition des événements soit, autant que faire se peut, fondée sur les autorités prèmitives, non sur celles qui ne sont que secondaires. En tout cas, les matériaux historiques, pour l’époque indiquée, soit qu'ils se rapportent à l’histoire byzantine ou à celle d’autres peuples, doivent être présentés d'ensemble, aussi complets qu'il se pourra et dans l’ordre chronologique. Quand les sources n'indiquent pas l’année, ou se contredisent à cet égard, la distribution chronologique des matériaux est abandonnée au tact historique de l’auteur. Ni le fractionnement des matériaux, parfois inévitable, à cause de la forme particulière de certaines sources, ni la répétition des mêmes faits en divers lieux, ne déprécieront un Mémoire présenté, per qu'il y soit joint un Index complet des personnes et des choses. A ceux qui voudront entreprendre un tel travail, l'Académie fait savoir qu'ils trouveront dans un article particulier, rédigé par un de ses membres, les prin- cipaux détails relatifs à la manière de l’exécuter et aux développements requis. Cet article, sous le titre : «Vorschlag zu einer Preisaufgabe über eine byzantnische Chronographie (Proposition d’un sujet de prix concernant la chronographie byzan- tine)» a été imprimé en russe et én allemand, et se distribue aux amateurs. de la science historique, chez les libraires-commissionnaires de l’Académie à St-Pé- tersbourg, et à Leipzig, chez le libraire M. Léopold Voss. Conformément au but qu'elle a en vue, l'Académie attachera moins de prix à l'étendue matérielle qu'à la précision d'exécution des Mémoires présentés ; le terme pour la présentation est fixé au 1. (13) juillet 1852. En mémoire des services personnels de feu l'Académicien Krug et de l'intérêt actif qu'il prenait à tout ce qui tend à éclaircir l’histoire byzantine, le prix qui a pour but une solution satisfaisante de la question proposée ici, est désigné sous le nom de : Prix de l’Académicien Krug. - Il comporte 200 ducats, environ 2400 fr., à prélever sur la valeur des doubles de la collection de monnaies russes léguée à l’Académie par M. Krug. — 141 — Ne se dissimulant point les difficultés de la question proposée, l'Académie est toute disposée à les prendre en considération, quand le temps sera venu de juger les Mémoires de concours. Si donc, pour ce motif, aucun des Mémoires n’est regardé comme entièrement satisfaisant, comme méritant le prix entier, dans ce cas même elle a l'intention de décerner une récompense inférieure, ou accessu, de la valeur de 100 ducats, environ 1200 fr., à celui des ouvrages qui aura rempli, du moins approximativement, les conditions du problème, et qui sera re- connu comme un bon commencement, une bonne pierre d'attente pour le travail qu'elle a particulièrement en vue. Si l’auteur de l'ouvrage couronné vit en Russie, outre le prix de M. Krug, il ne perd pas le droit à l’obtention d'un prix Démidof. Le Mémoire couronné reste à la disposition de l’Académie, qui se chargera de l'impression, en donnant à l’auteur 50 exemplaires. Les Mémoires de concours doivent être écrits en russe, en latin, en français ou en allemand; le nom de l’auteur ne doit pas être en évidence, mais inscrit dans un billet cacheté, contenant la répétition de l’épigraphe placée en tête de l'ouvrage. Le jugement de l’Académie sur le mérite des Mémoires de concours et l'ad- . judication du prix seront proclamés dans la séance publique de 1852; en même temps les billets appartenant aux ouvrages non couronnés seront brülés. Quant à ces derniers ouvrages, ils peuvent être réclamés par leurs auteurs. St-Pétersbourg, 29 décembre 1848. \ Ni ÿ f : ‘ À ù Re2sr L. L ’ | ; ; \ { A IR HIL ai , FAT NS - Le « Gr : dub st tante 1£ Hal HO TER E a n £ 1 te | HT AN : — ; : Fétiy.. F0 ar. PR 4 / p , LI . : » s Ü ‘ = ! ’ É 1 4 / ’ ‘ ER de AN LA (0 GE Lo LE