0 ab 70 .9510 '$ ScU7r . 9S-/Z Y‘ )J:. 1-Su LEPID0FTERE8 DE ü S1BER1E ORIENTALE ET EN PARTICULIER DES RIYES DE L’AMOUR. PAR £. 9IEIVETR1ES. Stbrenck’g Amur-Reise Bd. II. 1 J’ai pense qu’il etait plus convenable de reunir dans un seul travail 'es recoltes de M. Maack, qui fut envoye par ]a Societe geographique, et celles de Mr. Schrenck commis- sionne par l’Academie des Sciences, afin d’offrir un eusemble plus complet de materiaux Ipour l’histoire topographique de cette partie de l’Empire de Russie. Comme ces Messieurs out imprime la partie hislorique de leur voyage, je m’abstieudrai de parier de l’ilineraire qu’ils ont suivi, mais me bornerai seulement ä indiquer les limiles opposees des regions exploitees par ces deux Naturalistes. M. Maack a dabord parcouru tout le cours du Viloui jusqu’ä son versement dans la Lena; puis il a debouche par les afüuents superieurs de l’Amour, et a suivi le cours de ce fleuve jusqu’ä sa partie la plus meridionale. Mr. Scbrenk a exploile tout le cours de l’Amour jusqu’ä son embouchure dans l’Ocean; quant aux autres contrees parcourues par ce voyageur, quoique riches en resultats sous beau- coup d’autres rapports, ils ne nous ont offert aucun Lepidoptere, la saison pendant laquelle ces voyages furent enlrepris s’y opposant completement. J’ai enfin reuni ici quelques Lepi- dopteres interessants rapportes du Kamtchatka par le mineralogiste Ditlmar. L’inspection de la recolte lepidopterologique de ces Messieurs m’a offert quelques faits forls interessants concernant la distribution geographique de cet ordre d’insectes, soit sous le rapport d’habitat que presentent les nouvelles especes avec leurs congeneres, soit pour mieux faire ressortir l’apparilion ä l’Est, d’especes trouvees precedemment dans des latitudes bien differentes. Les especes recoltees par M. Maack, depuis Irkoutsk jusqu'ä l’emboucbure du Viloui, celles des bords de la Lena, de l’Onon et du Schilka (Amour superieur), appartiennent ä la faune du Nord de l’Europe et ä la Daourie. Mais ce qui merite d’etre consigne ici, et peut servir ä caracteriser ces contrees, ce sont certaines especes qui affectent des localites differentes; ainsi l’on retrouve quelques especes propres: ä l’Europe centrale, Leucania pudorina, — ä l’Europe orientale, Argynnis laodice , Vanessa xanthomelas, Vanessa V-album, (toutes trois se trouvant aussi ä Petersbourg) — ä 1’ Altai, Plusia macrogramma Ev. — ä la Russie meri¬ dionale, Leucania alopecuri, — ä la Laponie , Argynnis freija , Erebia Embla — enfin propres ä l’Amerique septentrionale, Grapla progne et Erebia discoidalis. i IJpidoptercs de ln Siberie orientale et en parliculier des rives de l’Amour. Les especes nouvelles de ces contrees sont: 1 )Colias Viluensis N. voisine de la C.aurora; 2) Chionobas nanna N. voisine de la tarpeya; 3) Noctua cissigma N. voisine de la N. rhom- boidea ; \) la Amphidasis Middendor/fii N. rapportee precedemment d’ L’dskoi par M. Mid- dendorff. Les Lepidopteres des rives de l’Amour präsenten! un earactere europeen, selon les lalitudes plus au moins septentrionalcs de ce fleuve; c’cst ainsi qu’en suivanl le cours de 1' Amour, on retrouve aux deux exlremites de ce long lleuvc, des especes europeennes; mais ä mesure qu’on se rapprocbe du iuilieu de son cours, c’esl-ä-dire vers le sud, la faune change subitement, de maniere qu’ä sa partie la plus meridionale, ou depuis rembouchure du Ssoungari jusqu’ä celle de l’Oussouri , et surtout en remontant ce lleuve aiusi que la fait M. Schrenck, ou remarque nombre d’especes de la Cbinc et du Japon, et meine des especes nouvelles ä formes toutes tropicales. Donc , sous le rapport de la distribution geographique des insectes babitant les rives de ce lleuve, certaines especes dejä connues, et rapportees sur¬ tout par M. Scbrenck, nous olTreut plusieurs faits curieux, et entr'autres, de ceux qui nous permettent de suivre leur raarebe vers l’Est, tantöt en remontant au Aord et passant par Pe- tersbourg, par exemple, tantöt au contraire en se dirigeant davautage vers le Sud, en evitant Petersbourg, et ainsi decrire une courbe opposee. Mais afin de mieux saisir cette marche plus ou moins courbe de l’Ouest ä l’Est , j'ai cru devoir indiquer quelques divisions par rapport aux differentes contrees de l’Europe, afin de mieux faire ressortir le genre d'analogie qu’il peut y avoir entre les especes qui nous occupent dans ce travail, et celles dejä connues de l'Europe. L'indication precise et minutieuse de chaque exemplaire rapporte par M. Scbrenck, nous a permis de saisir quelques rapprochements qui ne me laissent aucun doute; ce qui est d’autant plus precieux, que nos collecteurs ne sont pas loujours aussi consciencieux, ou bien n’attachent pas une assez graude valeur ä specifier rigourcusement l’habitat souvent restreint de chaque espece, encore moins de chaque individu. J’ai donc cherche , seulement sous le rapport de la faune lepidopterologique, ä etablir des divisions en Europe , et ne mentionne ici que celles qui peuvent servir ä caracteriser l aspect de la collectiou qui nous occupe '). J’omettrai ces especes tellement repandues, qu’on les rencontre dans toute l’Europe, et donl plusieurs meine se voient dans tonte l’Asie septen- trionale. La premiere division comprcndra ces especes qui se rencontrent dans presque toute l'Europe, et se repandent en llussie soit en passant par Petersbourg, soit Sans s’y rencontrer; telles sont: Les Pieris daplidice de l’Amour, Leucopbasia sinapis (Yiloui) ä Borbi jusqu’ä Nikolacfsk. Argynnis papliia du Ssoungari jusqu'ä Khome. Arg. adippe de Yiloui et de Bouri. Arg. ino, du Yiloui, et des mouts Boureia jusqu'ä Odjal. Grapla C-album de Yiloui et de Borbi jusqu'ä Nikolaefsk. Sniyrua byperanthus , sur le Ssakhali, et ä Bouri. Cotnonympha hero, ä Borbi. Lycaena acis (espece alpine) Borbi. Chrysophanex virgaureae , ä Yiloui. Litliosia griseola des ') Cc» riitiriqucs n« doivent mo servir qu'A leur comparor uos especes, el ne doiscot poiut tllre eousiderees commc irrevoealileineiil .ulinises. Distribution giographiqne. b monts Boureja jusqu’ä Koulgou. Chelonia russula ä Beller. Odonestis polatoria , de Kidsi ä Ma- rieupost. Clisiocampa neustria ä l’embouchure du Ssoungari. Aglia tau, des monts Boureia. Atlacus carpini, des monts Boure'ia. Cymalophora or, des rives de l’Amour. Taeniocampa nibri- cosa, pres de Kidsi. Dianthoecia conspersa, ä Borbi. Cloantha perspicillaris , sur les rives de l’Oussouri. Thephrosia crepuscularia , ä Marienpost. — Toutes ces especes se rencontrent ä St.-Petersbourg. — Les argynnis daphne des rives de l’Oussouri, et YAngerona prunaria de Ssamabagdou, n’ont pas encore eie prises ä St.-Petersbourg. De ces 23 especes, 21 se rencontrent ä St.-Petersbourg, et babitent egalement la partie superieure et la partie inferieure de l’Amour; il est vrai que 2 especes onl ete trouvees vers la partie meridionale de ce fleuve, mais comiue ces especes sont tres repandues, et souvent fort communes dans certaines localites, je crois cette particularile de peu d’importance. La seconde rubrique comprendra les especes designees comme plutöt propres au Nord de l’Europe; telles sont: les Colias palaeno , de 1’ Amour inferieur et jusqu’ä Nikolaefsk. Argyn¬ nis ossianus, Amour superieur. Coenonympha isis, Viloui. Lycaena oplilele, Ssakhali et Pakbale. Cyclopides sylvius, Djai jusqu’ä Kidsi. Cydopides steropes , Amour inferieur. Lophopteryx came- Hna, de Bouri. Hydroecia micacea, de Nikolaefsk. Hydrella uncana, du Viloui. Amphipyra per- ftua , de l’embouchure du Ssoungari. Eupisteria quinquaria, du Viloui, et de l’Amour inferieur. Ypsipetes elularia , du Viloui, Melanippe hctuaria , du Viloui et de l’Amour inferieur; toutes ces especes se trouvent ä Petersbourg, et la seule de cette division qui n’y a pas encore ete prise est la Melanippe unangularia qui a ete trouvee ä l’embouchure du Ssoungari. Ces 1 3 especes appartienneut ä peu-pres toutes ä la region superieure et la r^gion in¬ ferieure de l’Amour, dont les especes meme se rencontrent sur les rives du Viloui; 1 espece fait exeption, ayant ete prise vers l’embouckure du Ssoungari. La troisieme rubrique serait celie qui presente de l’analogie avec l’Europe centrale et comprend 23 especes dont 10 seulement se trouvent ä St.-Petersbourg; telles sont: Melitaea, diciynna , de Bouri. Araschnia prorsa, de Djai et de Kidsi. Vanessa Jo., depuis les monts Bou¬ re'ia jusqu’ä Odjal. Limenitis populi , de Zollazi jusqu’ä Djai. Lycaena orion, des monts Boure'ia. Cyclopides paniscus, de Kidsi. Lilhosia rubricollis , de Djai. Lasiocawpa quercifolia, d’Odjal jusqu’ä Marienpost. Mamestra abjecta, depuis l’emboucbure du Ssoungari jusqu’ä Marienpost. Cidaria marmoraria , de la baie de Castries. Les suivantes ne se rencontrent point autour de notre capitale: Melitaea didyma, de l’embouchure de l’Oussouri jusqu’ä Pakbale. Apalura ilia , de Kbome ä Marienpost. Apalura iris, des monts Boure'ia jusqu’ä Beller. Satyrus phaedra, des monts Boure'ia jusqu’ä Ssakhali. Coenonympha Ocdipus, de l’embouchure de l’Oussouri. Ly¬ caena Amyntas , des monts Boure'ia. Lilhosia quadra, de l’embouclnire du Ssoungari. Liparis dispar, de l’embouchure de l’Oussouri. Leucoma V-nigrum, des bords de l’Oussouri. Leucania pudorina du Viloui. Apamea gemina, partie meridionale de 1’ Amour. Hydroecia nyctitans , non loin d’Irkutsk. Toxocampa pastinnm, de l’Amour superieur. Presque toutes ces 23 especes se rencontrent ä la partie meridionale de l’Amour, c’est- ä-dire depuis le 48° degre de latilude jusqu’au 52°, mais pas au de-lä, — je ne connais 6 LJpidopleres de la Siberie orientale et en particulier des rit'es de FAmour. quc dcux cspeces qui feraient exception, l'une qui se trouverail ä Viloui , et l’autre pres d'Irkoutsk. La quatricme rubrique designerait ces especes qui se trouvent plus particulierement dans l'Europe orientale; sur 14 especes, il y en a cependant 6 qui passent par Petersbourg. Ainsi les Argynnis laodice, du Viloui, et de l’Amour superieur jusqu’ä Sselgako et Noor, et pas plus ä l'Est. Vanessa V-album de Khotoum, et des monts Boureia. Vanessa xanlhomelas, du \iloui, des monts Boureia jusqu’ä Ssama-hagdou. Aplecla occulla, de l’embouchure de l’Oussouri. Phorodesma smaragdaria de l’embouchure de l'Oussouri jusque vers le 51° degre de latitude. Tortrix palleana, pres de Beller, qui se reneontrent toutes aux environs de notre capitale, tandis que les 8 suivantes ne s’y voient point. Neptis aceris, des monts Boureia au sud jusqu’ä Noor. Neptis lucilla , pres de Noor, et ä Nikolaefsk. Pygaera tirnon des monts Boureia. Cerastis serotina, des rives de l’Amour. Catpe tlialiclri, de l’embouchure du Ssoungari. Pyralis regalts, du möme endroit. Zerene almaria , de l’Amour meridional. Py large commutaria, de l’Amour mais pas au de-lä du 51° de Lat. — Ces huit dernieres especes se trouvent plus volontiers sur la partie meridionale de l’Amour , tandis que les six premieres paraissent appartenir plutöt ä sa partie septentrionale, si ce n’est le Laodice, qui outre qu’il se rencontre sur les bords du Viloui, descend cependant jusqu’ä la partie meridionale de l’Amour, mais ne depasse pas ä l’Est le 1 35° degre de longitude de Greenw., — du reste celte espece se trouve aussi ä la Chine et au Japon. Enlin la cinquieme rubrique offrirait des cspeces qu’on ne rencontre en Europe que dans la partie meridionale, telles que: Anthocharis tagis, prise ä deux reprises differentes au Kamtcbatka. Melilaca trivia pres de Myllki. Tltecla sptni, pres de Bouri et Djare. Lycaena ballus, sur les rives de l’Amour. Pyrgus serratulae, depuis les monts Boureia jusqu’ä Djare. Thyris fenestrina, pres de Beller et de Kidsi. Aspilates gilvaria sur les rives de l’Amour. — Les sept especes ne se trouvent nullemeut ä St. -Petersbourg, mais paraissent ne pas depasser ä l’Est le 51° | degre, ä l’exception de V Anthocharis tagis dont la presence au Kamtcbatka me parail un fait important. Ces cinq divisions sont peut-ötre trop peu tranchees pour autoriser des conclusions rigoureuses, et il est vrai que ces denominations <1’ Europe centrale et .Xord de l'Europe oflrent taut d’analogie entre elles , qu’il doit se trouver des especes dont la repartition peut ofl'rir quelques diflicultes; puis nos donnees sont parfois insuflisantes, bien qu'on ait dejä beaucoup fait. C’est surtout le bei ouvrage de Speyer (Geograph. Verbreit, d. Scbmett. Deutschi, und der Schweiz) auquel j’ai cu recours pour me guider ä elablir ces dillerents groupes, puis celui de Herricb-Schaelfer; j’ai consultä de plus pour les Nocluelites et les Pyralides 1’ ouvrage de Guenee, et enlin celui de Godart et Duponchel. Maintenant viennent des rubriques, qui ne peuvent i'tre enregistrees dans les cinq divi¬ sions precedentes; elles comprendront des especes qui n’ont jusqu’ä präsent jamais ätä trouväes ailleurs que dans les pays inditpies en töte de chaque rubrique. Distribution geographiqne. 7 1) Alpes de la Suisse: Chelonia ßavia, des environs d’Irkutsk, du reste cette espece avait dejä eie trouvee sur 1’ Altai etc. 2) Laponie jusqu’ä St.-Petersbourg : Argynnis freija, de Ivhotoum. Erebia Embla de Outchour. Chionobas julta, de l’Amour superieur. 3) Russie orientale et septentrionale : Agrotis fennica, de l’Amour supärieur. 4) de l’Oural: Psecadia pyraustella, des bords du Ssoungari. 5) Altai et Siberie orientale: Parnassius nomion, de l’Amour superieur. Parnass. Stuben- dorffii, de Kidsi. Parnass, tenedius , des bords de la Lena. Melitaea latonigena , de l’Amour supe¬ rieur. Melilaea dictynna, var. erycina, Kidsi. Argynnis oscarus, de l’Amour superieur et inferieur. Limenüis sydyi de Pakhaie. Erebia parmenio, de l’Amour superieur. Ereb. eumonia, de Niko- laefsk. Ereb. Sedakovii, des monts Boureia. Chionobas urda, de l’Amour superieur. Plusia macrogramma, des bords du Yiloui. 6) Russie meridionale: Aspilates mundataria, des bords de l’Oussouri. Aspil. formosaria , des memes localites. Leucania alopecuri, des rives ylu Yiloui. 7) Asie mineure: Lycacna zephyrus, des rives de l’Amour. 8) Chine et Japon: Papilio xuthus, depuis la partie meridionale de l’Amour jusqu’ä Djare. Pieris melete, meme patrie que le precedant. Argynnis sagana, trouvee ä Kidsi. Argynnis pan- lina, des monts Boureia. Pararga deidamia, prise pres de Borbi. Goniuris gultatus, pris ä Noor sur l’Oussouri. Syntomis ihelebus, commune entre l’embouchure du Ssoungari et de l’Oussouri, — prise aussi ä Marienpost. Brahmaea lunulata, ä l’embouchure de l’Oussouri. 9) Teneriffe, Madeira, Himalaya: Pyrameis callirhoe, pres de Kidsi. 10) de l’Inde: la Limacodes hilaris , embouchure de l’Oussouri. 11) Amerique septentrionale : Grapta progne , sur les bords du Viloui. Erebia discoidalis, Oujan. Quant aux 38 especes nouvelles, on peut les repartir ainsi qu’il suit, d’apres l’analogie qu’elles presentent avec les especes dejä connues. I. Les especes ä forme europeenne, et qui se rencontrent sur les rives de l’Amour sont: Leucophasia amurensis, voisine de la L. sinapis. Gonopteryx aspasia, voisine de la G. Rharnni. Melilaea prolomedia, analogue ä la M. dictynna et la Parthenie. Neptis philyra assez analogue ä la N. aceris . Limenüis amphyssa, voisine de la L. lucilla. Erebia eumonia, tres voisine de la E. liyea. Arge halimede, voisine de la A. lachesis. Coenonymplia rinda, voisine de la C. amaryllis. Pyrgus inachus assez voisine de la P. serralulae. Smerinllms caecus voisin du S. ocellata. Smerinlhus argus voisin du S. ocellata. Lilliosia nyclicans peu d’analogie avec les especes d’Europe. Chelonia leopardina voisine de certaines especes europeennes. 8 Lepidopteres de la Siberie orientale et en parliculier des rives de FAmour. Ileliolhis camptostigma analogue aux especes europeennes. Atnphipyra Schrenckii voisine de la A. pyramidea. Zedies subfalcala , peu d’analogie avec l’espece europeenne. Geometra glaucaria, analogue ä la G. papilionaria. Gcomeiru herbacearia, analogue ä la G. papilionaria. Zerene /lavipedaria, voisine de la Z. grossulariata. II. Les especes qui se rapprochent des formes tropicales, et qui ne se reucontrent que vers la partie la plus meridionale de 1’Amour. Papitio Maacliii — tres voisin du P. bianor de l'lnde. Metilaea amphilochus qui rappelle quelques especes de Californie. i\eplis thisbe, voisine de la iY. zaida de l’lnde. Lasiommata epimenides . que uous avions dejä recue du Japon, et qui du reste u'a rien d’Europeeu. Alywa nycleis, voisine d’especes des Indes et du Japon. Atyma cassiope, voisine d’especes des Indes et du Japon. Adolias Schrenckii. — Genre de l’Asie meridionale. Pronophita? Schrenckii. Les 7 especes de ce genre sont de l’Amerique centrale. Yptliima amphitea, voisine de la F. aslerope de Syrie. llalthia eurypile — voisine des Agaristes. Dionychopus niveus, — voisine d’especes de Chine. Lasiocampa femorala, voisine de la L. taurus des Indes orientales. Bombyx fasciatella, espece bien etrangere ä l’Europe. Anthoecia sigillata, espece bien etrangere ä l’Europe. Zetlies musculus, nous avions dejä recu cette espece du Japon. III. Enlin les quatre nouvelles especes, dont nous avons dejä parle, et qui proviennent soit des rives du Yiloui soit de l’Amour superieur. Si maintenant nous recapitulons le mode de repartition des Papillons de ces deux voyages, en tenaut compte pour les especes connues des lieux oü on les avait trouvees precedemment, et que par analogie nous intercalions les nouvelles especes dans les rubriques geographiques dont eiles paraissent se rapprocber par leurs formes, nous obtenons une opinion, aussi exacte que possiblc, sur l’aspect general de ces deux recoltes. Ainsi des 212 especes de ce Catalogue, nous trouvons que: 52 sont repandues dans toute l’Europe, et nu'me une partie de l'Asie, 80 sont essenliellement europeennes, 19 especes nouvelles, appartiennent aux formes europeennes. 3 especes de Laponie, 1 des Alpes de la Suisse, 17 sont entierement propres ä la Uussie, Distribution geographique. 9 4 especes nouvelles du voyage de Maack, viennent par analogie se ranger ä cette calögorie, 8 varietes propres ä la Russie. 9 sont connues comme habitant la Chine et le Japon, 1 5 nouvelles especes, ä formes etrangeres ä l’Europe. 2 especes americaines. 1 espece de Madeira et de l’Himalaya, 1 de l’Asie mineure. II s’en suit de cet expose, que nous comptons dans cette collection: 154 formes europeennes. 30 formes de la Faune russe, 28 formes tout-ä-fait etrangeres ä l'Europe. J’ai cherche par cet expose ä faire ressortir le degre d’analogie que les papillons rap- portes par ces deux voyageurs presentent avec la faune europeenne; ainsi l’on peut voir que les formes de celle-ci se repandent ä une grande distance ä l’Est, et ainsi que je l’ai dejä remarque1): il paraitrait que certaines especes se dirigent d’autant plus vers le Kord qu’elles se repandent davantage vers l’Est; ce fait s’observe surtout pour certaines especes qui se ren- contrent jusqu’au 50° de latitude ä l’Est, tandis qu’ä l’Ouest on ne les observe qu’ä des lati- tudes plus meridionales. II n’est pas moins surprenant de voir des formes semitropicales qui se rencontrent jusque vers le 47° de latitude; surtout, si l’on reflechit que l’hiver est long et rigoureux meme vers la partie meridionale de l’Amour, on aura peine ä comprendre que ces especes s’avanturent aussi haut vers le Nord. Loin de moi cependant de vouloir tirer des consequences d’une trop haute portee , par la seule inspection d’une collection que nous ne pouvons regarder comme complete pour ces contrees; nous devons au contraire supposer par analogie, que les Noctuelles, Geometres et Microlepidopteres doivent dans ces lalitudes etre plus richement representes. Cependant, je n’envisage pas moins ces collections comme fort importantes pour l’histoire topographique de ces contrees, et je termine en remerciant publiquement M. Schrenck de la peine qu’il s’est donnee, de noter l’habitat de chaque exemplaire qu’il a recueilli; il ne me reste qu’ä exprimer le desir que ce mode d’agir soit imite par nos futurs Naturalistes voyageurs. *) Sur quelques Lepidopt&res recueillis dans le Gouvernement de Jakoutsk, Bullet. Phjs.-math. de l'Acad. Schreock’s Amur-Reise Bd. II. 2 10 Lepidopteres de la Siberie orientale et en parliculier des rives de l’Amour. RHOPALOCERA. 1) Pupilio llaackii. Menetr. Bullet, de l’Acad. XVII. p. 212, Nr. 1 Tab. I, fig. 1. Alis nigro-brvneis, viridi-irroratis coeruleo-micantibus; ante marginem externum fascia viritli - »ii 'tente radiatim interrupta, maris sub anyulo interne plaga magna velutino-nigra; posticis dentatis, caudatis, fascia media transversa viridi-nitente vel cyaneo-micante , lunulisque septem in mare viri- dibus, in femina violaceo-rubris, inslructis. Enverg. 4 pouces — 4J pouces. Cette belle espece appartient ä la 4. Divis, ou groupe de Boisduval, et est intermediaire enlre le Bianor, Iliibn. exot. Schmett. III. B. — (la meilleure figure) Cr. Dehaau, Verhandl. der Naturl. gesell, der Nederland. overzees. Bezitt. — Insect. Tab. I, lig. 1 , 2, et le Polyctor. Boisd. spec. gener. des Lepid. T. I, p. 205, Nr. 18. — Iliigel Kaschmir und das Reich der Siek. IV, Tab. I, pag. 403. En dessus les ailes sout noires, et saupoudrees d’atomes qui apparaissent d’uu vert dor6 lorsqu’on regarde l’insecte en tournant le dos ä la luniiere, ou bien d un beau bleu fonce si le papillon se trouve place entre la luniiere et l’observateur; ce que ne presente que la lache des ailes inferieures du Polyctor. Nous decrirons l'insecte eclaire de cöte: ces atomes sont un peu nioins serres que chez le Polyctor, et forment coinine chez cette espece une bande transverse sur les ailes superieures, et non loin de leur bord externe; cette bande se distingue cependant de celle du Polyctor en ce qu’elle est plus etroite et interrompue par les nervures qui sont noires. (Cette bande inanque chez le Bianor.) De plus, l’on reniarque chez le mäle seulement un espace cotonneux, noir, presque carre, ä peu-pres comme chez le Bianor. Les ailes infe- rieures ont pres de leur bord auterieur un reOet bleuätre, inais qui ne forme pas, comme chez le Polyctor une taclie eu miroir, mais au contraire aboutit ii une bande etroite qui pari de l’angle externe, traverse l’aile jusqu’ä l’oeil aual: cette bande plus ou nioins large presente sa moitie anterieure bleuätre, et l'autre moitie ou interne de couleur verte; cette bande est bordee inferieurement par un large espace d’un beau noir veloute chez le male, nioins brillant chez la femelle, et qui est limite inferieurement par une rangee de six lunulcs qui, chez le mäle, sont formees d’alomes d un vert bleuätre. ä peu-pres comme on le voit chez le Bianor, si ce n'esl que ces lunulcs sont souvent peu convexes, surtout celle qui surmontc le prolongement en queue et qui est plutät concave; cette queue, chez les deux sexes, est egalement inarquee loiigitudinalemcnt d une raie d un vert bleuätre; chez la femelle, les quatre lunulcs les plus internes sont remplacees chacune par un large trait rouge; chez quelques individus, ces taclies rouges s'obliterenl en partie et sont remplacees par des traits verdälres; l’oeil anal est forme d une grosse prunelle noire, sunnonlee chez le mäle d un iris etroit violet, souvent tres peu marque, mais loiijours entoure d un trait bleuätre, encadre enfiu d une ligne noire, mais chez Rhopaloeeres. 11 la femelle la prunelle est plus large, et surmontee d’une large bande d un rouge qui se nuance de violet jusqu’au large cerle noir qui eucadre le tout. En dessous, les ailes superieures, chez le male, different de eelles du Bianor , en ce que l’eclaircie blanchätre forme une bande etroite correspondant ä la bande verdätre du dessus. Les ailes inferieures sont saupoudrees de vert jusqu’aux deux tiers de leur longueur, d’une maniere bien limitee, surtout chez quelques exemplaires n’importe le sexe , par une bande etroite formee d’atomes plus serres; entre celle-ci et la rangee de lunules, sur toute l’etendue de la largeur de l’aile se voit un espace , d’uu beau noir , qui devient un peu plus clair pres des nervures et sur celles-ci, espa<^ qu’on ne remarque ni chez le Bianor ni chez le Polyctor; ces lunules qui ont la forme de eelles du Bianor, et en general plus larges chez la femelle, sont comme chez le Polyctor, d’un rouge plus orange chez la femelle, et chacune surmontee d’un lisere rose: l’oeil anal est toujours bien rnarque chez les deux sexes, et consiste: en un gros poiut rond, tres noir, surmonte d’uu large iris d’un rouge orange, lequel est limite par une ligne d’un rose violet qui se recourbe exteri eurement jusqu’ä la frange, et le tout encadre d’une ligne noire; il y a independamment au dessous de la pupille, daus la premiere echan- crure, une tacbe d’un rouge orange qui est plus large chez la femelle. Les quatre ailes sont frangees d’un blanc brillant au bord externe des superieures, et aux echanerures des inferieures, mais chez les femelles ces echanerures sont d’un fauve clair en dessous: ces ailes presentent leurs dents plus larges que chez le Polyctor, surtout chez la femelle ou elles sont plus arrondies ä leur extremite. Le corps est noir , saupoudre en dessus et sur les cötes d’atomes verts , mais la ligne longitudinale noire est moins sensible que chez le Polyctor. J’ai dedie cette espece ä IVL Maack, Naturaliste envove par la societe geographique, et qui a le premier rapporte cette espece des bords de l’Amour, nou loin de l’embouchure de l Oussouri; depuis, notre voyageur M. Leopold Schrepck, qui en a aussi rapporte un bon nombre d’exemplaires, nous apprend que ce papillon se repose volontiers sur les pierres hu- • mides pres des rivieres, pendant le mois de Juillet. 11 se trouve depuis les promontoires des montagnes de Boureia , tout le long de l’Amour jusqu’ä Khome, c’est--ä-dire vers le 50 et ^ degre de latitude, ce qui est extraordinaire pour une forme toute tropicale. 2) Papilio Yutlius. Linn. Cram. PI. 73, lig. A. B. — Boisd. spec. gen. I, p. 327, Nr. 170. M. Maack a trouve cette espece sur les rives de l’Amour, entre le Ssoungari et l’Ous- souri, et M. Scbrenck l’a prise vers la moitie de juin et jusqu’ä la fiu de juillet. seulement depuis les monts Boureia jusqu’ä Djare, mais pas ä l'Ouest de ces montagnes. Comme on le voit, cette espece chinoise remonte au nord, jusqu’au 49°, peut-etre que certains voyageurs l’ont envoyee ä Kiachta , d’oü alors eile a pu etre expediee en Europe comme venant de la Siberie. 12 Lepidopteres de la Sibdrie Orientale et en particulier des rives de PAmour. 3) l*U|>ilio inueliuon. Linn. lliibn. Euro|). Scbmett. Pap. f. 390, 301. Gelte espece parait moins commune que le Xulhus , et a ete prise depuis l’Oussouri jusqu’ä Borbi, au mois de juin. 4) l*nrnas*ius \oiiiion. Fisch. Entoni. de la Kuss. II, p. 242. PI. 6. — Boisd. spec. gen. I, p. 397, Nr. 2. De la partie septentrionale de l’Amour, et de la Daourie par M. Maack. 5) Parnassiiis l*lioel>us. Fahr. Boisd. spec. gen. I, p. 398, Nr. 3. — Delius Esp. Scbmett. PI. 1 1 5, cont. 70, lig. 5. Cette espece varie tellement, qu’il est difücile de lui assiguer des caracteres, etm^meceux que M. Meyer-Dür, Verz. d. Scbmett. d. Schweiz, p. 18, donne d’apres un hon uombre d’exemplaires qu’il avait en sa possession, sont egalement sujets a varier, au moins pour les exemplaires qui se trouvent en Kussie; il est meine dejä difücile d’elablir une diagnose pour distinguer le Ph oebus de V Apollo, si ce n’est la taille, et cependant on ne peut reunir ces deux especes. Ayaut sous les yeux un grand nombre d’exemplaires, que je considere comme apparte- nant au Phoebus, et qui proviennent soit de la Suisse, soit de l’Oural, ou de 1' Altai ou du Kamtchatka, il en resulte qu’apres avoir longtemps besite, je n’ai cependant pas reussi ä con- fectionner des diagnoses propres ä etablir plusieurs especes, et que je me vois force de reunir dans une seule, des iudividus qui pris separement doiveut paraitre ä tout naturaliste des especes differentes. Mais puisqu’on admet que les figures, donnees par Hübner 567, 568, 649 — 652, 684, et par Herr. -Sch., suppl. 317, 318, appartienneut toules au Phoebus , il faut conclure que le P. corybas Fisch., et le P. intermedius Menetr. ne sont aussi que des varieles. Alors voici comme je proposerai de les distribuer: Parnassius Phoebus, Fab. — Delius Esp. etc. Var. iutcrincriia. Menetr. Ciemachko, PyccK. ‘Fayua, TeTp. IV. fig. 1. Parnassius intermedius. Menetr. Calal des Lepid. de l’Acad. ,, Descript .*• p. 72. Nr. 108. f Point de tache noire pres du bord interne des ailes superieures. Forme a) altaica, dont le male presente la bande submarginale des ailes superieures ^plus marquee1) continue, et les taches noires du bord anlerieur de ces ailes sonl pelites ou etroites; ce serait la Var. Sminlheus a), Lederer, Verbandl. d. zool. bot. Vereins in Wien. V, p. 100. — Speyer, Geogr. Verbreit. I, p. 282. *) Chez les exemplaires du Phoebus, que nous possedons de la Suisse, rede bande esl peu marquee, el comme inlerrompue a la sixii^me nervure, oti plus bas eile se reproduit, mais est peu distinete. 2) Je ne crois pas qu'oo doive lui rapportcr le P. Smintheus Doubl. Gcncr. Diuro. Lepidopt. PI. IV* tig. 4, qui serait alors mal dessine; la coooaissaoce de la femelle pourra devider. Rhopaloceres. 13 La femelle est bien representee par Herrich-Schaeffer, Syst. Bearb. suppl. var. De¬ lhis Tab. 66, fig. 317, 318, — ce serait la Poyyei Kinderm. Gelte forme a ete rapportee de T Altai par Kinder mann. Forme b) uralensis, dont le male a les taches noires des ailes superieures plus grandes, plus epaisses et la bordure submarginale de ces ailes tres large, bien prononcee et descendant sans interruption jusqu’ä la 2e nervure interne. La femelle differe de la figure 317 d’Her- ri ch-Schaeffer , en ce que les taches rouges des ailes superieures sont fort pales, et que les ailes inferieures n’onl pas de taches rouges anales, et enfin qu’il n’y a pas de taches en chevron submarginales. Rapporte des monts Ouralsk par M. le General Hoffmaun. Forme c) kawlchatica. Le male se rapproche davantage du Phoebus de la Suisse , forme normale, ou de la figure qu’eu donne Godart, Hist. nat. d. Lepid. de Fr. II, PL II, fig. 2, mais la femelle ne se distingue de la fig. 317 de Herrich-Schaeffer, que par ce qu’il n’y a qu’une tache rouge au sommet des ailes superieures; on ne remarque aussi aucune couleur rouge sur la tache noire du bord interne de ces ailes; les taches anales inferieures n’offrent du rouge qu’en dessous. M. Wosnesenskv a rapporte du Kamtchatka deux mäles et deux femelles. ff Une tache noire, petite et ronde pres du bord interne des ailes superieures. Forme d) Var. Corybas. Parnassius Corybas . Fisch. Entom de la Russie, 11, p. 242, tab, VI fig. 1, 2. Phoebus (sibiria) id. tab. VII. Le male ressemble tout-ä-fait aux individus tigures sur la tab. VII de l’ouvrage de Fischer; mais la couleur generale est d’un blanc jaunätre; la bande noire submarginale des ailes superieures est moius marquee que sur les Varietes precedantes; sur deux exemplaires il y a deux taches rouges au sommet de ces ailes, et celles des ailes inferieures sont pupillees de blanc, tandis que sur un troisieme il n’y en a qu’une seule et pas de pupille blanche sur les taches rouges des ailes inferieures. La femelle ressemble bien ä la figure du Corybas que donre Fischer, mais les ailes sont moins saupoudrees de noir; il n’y a que trois taches rouges au sommet des ailes superieures, et la tache noire du bord interne de ces ailes, quoique bien marquee , n’offre point de rouge sur son milieu. Les taches rouges des qualre ailes ont une teinte de carrnin vif, et quoique grandes n’offrent aucune trace de pupille blauche dans leur milieu, ce qui a lieu au contraire chez les individus de X Apollo et du Nomion , lorsque ces taches sont grandes1). D’apres 3 mäles et 2 femelles, rapportes des montagnes d’Awatcha, au Kamtchatka, par MM. Schrenck et Diltmar au mois de Juillet; ce dernier voyageur m’a meine assure que cetle espece etait des plus communes. l) Quant ä la tache rouge sur le corselet, dont parle M. Fischer, je n’ai rien tu de pareil chez nos individus, mais je n'y altache que fort peu d’importance, supposant nidme qu’il ja eu Illusion. I i Ltpidopteres dp la Siberie orientale et en parliculier des rives de l’Amour. La figure 567 de Hübner ine parait ätablir le passage entre la var. Carybas, par sa lache noire pres ilu hord interne des ailes superieures, et la var. inlermedia urulensis , par la hantle sinueuse suhmarginale de ces niemes ailes loule aussi longue el aussi marquee. La ligure 68i de Iliibn. est une variete remarquahle, qui se rapproche de mon Pnr- nassius Sedakovii Catal. Nr. 107; ce dernier est beaucoup plus pelit. Enlin la variete liguree par Meyer-Dür dans son Verz. d. Schmelt. d. Schweiz lab. 11. lig. 1, est lies remarquable, niais d’un toul autre ordre que ces variations qui nous occupent ici. ti) PariiHNKiiis tcnciliiiM. Eversm. Bull, de la soc. des Natur, de .Mose., 1851, Nr. II, p. 621. Nr. 10. — Herr. -Sch. Schmelt. v. Europ. Tab. 131, lig. 632, 633. — Tab. I, lig. 3, la femelle. M. Eversmann a parfaitemeut decril le mäle de cette espece; seulement je dois observer, que Texemplaire que j’ai sous les yeux ne laisse appercevoir aux secondes ailes, que la trace de la rangee submarginale de taches noires qui sonl si bien marquees en dessous. — Cette espece, voisine du Nomion , Fisch., et de 1’ Intermedins, Mcnetr. s’en distiugue facilement, par l'absence de taches rouges aux ailes superieures, — par les taches du bord auterieur des pre- mieres ailes qui sont etroites et longues — par la rangee suhmarginale de taches noires aux premieres ailes , et enlin par les taches rouges de la hase des ailes inferieures en dessous qui au nomhre de trois, sonl lougues et etroites, — rnais mal rendues dans la fig. qu’en donue Herr.-Sch. La femelle presente en dessus, quelques rapports avec celle de Vintermedius , mais on la distiugue bientot: les ailes anterieures ont leur bord externe plus arrondi. et comme la rangee semimarginale de taches noires, dont chacune repose sur une lache blanche externe, suit ce bord, il en lesulte qu elle est beaucoup plus convexe en dehors; la rangee plus interne de taches noires, et qui pari du bord anlerieur de ces ailes pour atteindre le bord interne, est plus fortement sinueuse , ou plutöt dessine d’abord une forte convexile puis une concavite non moins marquee; enlin le bord auterieur ä sa base est d’un jaune un peu rougeätre. Les ailes inferieures sont fortement saupoudrees de noir ä leur base, et laissent cependant enlrevoir une lache rouge comme chez les deux especes con geileres: de ce crochet noir, si caracterislique chez le Nomion, on ne voil qu’un trait noir qui en simule l'extremile, et qui est tres bien in- diquä par Eversmann dans la description qu'il donne du mäle; mais ce qui n'existe que chez la femelle, c'esl une autre lache noire allongee, et siluee dans la parlie anlerieure de la cellule discoidale; les deux taches rouges ordinaires: l’une pres du hord anlerieur, I autre presque sur le disque, sont d’un rouge lonct4, petites, et la hordure uoire en est plus large; la rangee suhmarginale de taches noires difl’erc de celle du Nomion , parceque chaque lache est plus euneifoi me. ou triangulaire, plus prononcäe et ne touche nullement les nervures; enlin, ce qui est bien caracterislique. c’est que sur le lisere noir, qui tennine l'aile et surmonte la frange blanche, s'appuie un cordon etroit el noir, qui se inontre un peu plus large el plus convexe entre chaque nervure. Bhopaloceres. 15 En dessons les ailes superieures ne different poiut du dessus , si ce n’est que les taches noires sonl moins foncees. Les inferieures presentent comme chez le male, les trois taches rouges de la base, mais plus graudes et mieux dessinees: la premiere situee entre la 7 et 8 nervure (selon Herr. -Schaff.) ronde, la seconde tres allongee et etroile, placee dans la cellule discoidale, et la troisieme contenue dans le pli de l'aile; (margo inlerior Herr. -Sch.) ces taches sonl d’un blanc rose, hordees d un beau rouge qui est ä son tour ceint par un ruban d’uu noir fonce. Outre les deux taches rouges ordinaires, l’on remarque entre la seconde et le bord interne de l’aile, quatre taches noires, une entre chaque nervure, dont les deux inter- mediaires sont rouges au milieu; enlin , la rangee submarginale des taches cuneiformes du dessus est bien marquee, mais la tache anale etant la plus large, et les autres diminuant pro- gressivement de largeur, il en resulte que les deux dernieres, vers l'angle externe, sont les plus etroiles, et rouges. Les anleuues sont noires et la massue plus tronquee , ce qui la distingue encore de ses congeneres; il n’y avait pas de sac chez cet individu. Cette espece a ete trouvee aux lavages d’or d’Olekminsk, pres de la Lena. 7) SParnassius Stubliendorffii. Menetr. Insect. recueil. par Lehmann, p. 273, Nr. 711, PI. VI, fig. 2. M. Schrenck a pris cette espece au mois de Juin pres de Kidsi, vers le 50° de latilude. S) Leiicoiiltasia sinapis. Linn. Hübn. Eur. Schmett. Pap. f. 410, 411. — Boisd. spec. gen. I, p. 429, Nr. 1. M. Maack l’a prise pres du Viloui; — et M. Schrenck, depuis Borbi, le 28. Mai, jusqu’ä Nikolaefsk, au mois d’aoüt, ainsi entre le 51° et le 53°. 9) ILeueopliasia amurcnsis. Menetr. Bull, de l’Acad. XVII, p. 213, Nr. 2. — Tab. I, fig. 4 le male, 5, la femelle. Alis oblongo-elongatis, albis; maris, anticis margine exteriore sinualis, apice macula nigra notatis, feminae immaculatis; maris sublus alis posterioribus concoloribus, vix slriga transversa nebu- bulosa notatis. Enverg. 15. lign. Cette espece est tres voisine de la L. sinapis , mais la coupe de ses ailes la fait facilement reconnaitre; eile offre des caracteres plus tranches que ceux de la L. lathyri Huhn. Duponch. Les ailes superieures sont plus elroites, plus allongees, leur bord anterieur est droit; elles sont arrondies au sommet (ou angle apical), puis faiblement sinuees ä leur bord externe, chez le male, car chez la femelle ce bord est droit jusqu’ä l’angle interne qui est sensible chez les deux sexes, et non arrondi comme chez la sinapis. Les ailes inferieures ont leur bord externe moins arrondi; chez les mäles la partie de l’aile la plus longue est plus proche de l’angle externe, tandis que chez la sinapis eile se trouve au milieu de l’aile; le bord posterieur 1 (i Upidopleres de la Sibtrie Orientale et en parliculier des rives de f Amour. est plus droit et non arrondi; chez la femelle tout le bord externe, depuis l'angle externe jusqu ä l’angle interne forme un oval. En dessus les ailes sonl blanches; les superieures presenten! une taehe noire ä leur sommet ä peu-pres comme chez la sinapis (cette tacbe varie de forme), mais quelquefois de leinte brunälre claire, et qui disparait entierement chez la femelle. En dessous, les ailes sout blanches: chez les mäles, les superieures ofTrenl le long du bord anlerieur, depuis la base jusque vers le milieu de ce bord une large bande ä teinte jaunätre fortement saupoudree de noir, mieux marquee que chez la sinapis, mais qui laisse egalement blancbätre, le Croissant situe a l’extremite de la cellule discoidale; la tache noire du sommet est representee par une teinte jaunätre. I.es ailes inferieures presentent quelquefois la trace de la bande transversale inferieure de la sinapis. La femelle diflere par ses ailes inferieures faiblement teinles de jaunätre et saupoudrees d’atomes bruns , plus serres le long de la 5e cöte (Pterographie Herrich-Schäffer), taudis que l’intervalle enlre la 5e et la 6e cöte ou nervure, forme une bande blancbätre depourvue d’atomes et qui se continue ä travers la cellule discoidale, ä peu- pres comme chez la sinapis mais sans interruption. Le reste comme chez cette espece. D'apres G individus mäles, et 3 ferne! les rapportes des rives de l’Amour par MM. Maack et Schrenck. Ce dernier voyageur qui a 6te fort exact ä noter le lieu et l'epoque de ses chasses, les a pris vers la fin du mois de juillet. Cette espece est repandue, selon M. Schrenck, depuis les montagnes de Boureia jusqu ä Pakbale, ainsi entre le 48 J-° et le 50^°; depuis nous l’avons recue de Kiachta par M. Popoff. 10) Picris ci*atae$ct. Linn. Hübn. Eur. Schmett. Pap. f. 339, 340. — Boisd. spec. gen. 1. pag. 445, Nr. 11. M. .Maack a pris cette espece sur les rives du Viloui, et M. Schrenck sur celles de l’Amour, depuis l’Oussouri jusqu’ä Pakhaie. I!) Pieris ilupliilice. Linn. Hübn. Eur. Schmett. Pap. f. 414, 415. — Boisd. spec. gen. I, p. 544, Nr. 154. par M. Schrenck, sur les rives de l’Amour, pres Choula, au mois de Juillet. 12) Pioris napi. Linn. Hübn. Eur. Schmett., Pap. f. 406, 407. — Boisd. spec. gen. I, p. 518, Nr. I 18. Happortee de üujan par M. Maack. 13) Pieris rapae. Linn. Hübn. Eur. Schmett. Pap. f. 404, 405. — Boisd. spec. gen. I, p. 520, Nr. 120. M. Maack a rapportä cette espece des Mines deOlekminsk et des bords du Viloui. 14) Picri* melete. Menetr. Catal. de la Collect entom. de l’Acad. p. 69, Nr. 1142. — Descript. p. 113, tab. X, lig. 1 , 2. M. Maack a pris cette espece sur les rives de 1’ Amour pres du Ssoungari, et M. Schrenck Bhopaloceres. 17 en a rapporte plusieurs exemplaires qu’il avait trouves les uns au mois de Juillel sur les monls Boureia, d’aulres ä Djare, et enlin ä l’emboucbure de l’Oussouri le 6 Aoüt. 15. Antliocliaris cardaiiiiiies. Linn. Hübn. Eur. Schmett. Pap. f. 41 9, 420, 424, 425. — Boisd. spec. gen. I, 564, Nr. 9. Depuis Marinski jusqu’ä Nikolaefsk, oü eile a etü prise au mois de Septembre par M. Sehrenck. 16) Antliocliaris tagis. Hübn. Eur. Sehmett. Pap. f. 565, 566. — Boisd. spec. gen. I, p. 560 Nr. 4. Mr. Sehrenck l'a rapportee du Kamtchatka, oü il Ta prise au mois de Juin. 17) Gonopterjx rhainni. Linn. Hübn. Eur. Schmett. Pap. f. 442 — 444. — Boisd. spec. gen. I, p. 603, Nr. 6. Cette espece se trouve jusqu’ä la partie occidentale des montagnes de Boureia, mais pas dans les contrees plus meridionales. 18) (nonopteryx. Aspasia. Menetr. Bull, de l’Aead. XVII, p. 213, Nr. 3. — Tab. I, fig. 6, le male. Mas. alis virescenti-albidis; anlerioribus falcalis , disco citrino. Cette espece se rapproche beaucoup des G. rhamni et Cleopatra ’), mais j’ai cru trouver, d’apres l’examen de 6 mäles et 2 femelies, des caracteres constants capables d’etablir une bonne diagnose de cette espece, ce qui me semble une raison de plus pour separer la rhamni de la Cleopatra , et ainsi d’imiter MM. Herrich-Schäffer, Zeller, Lederer etc., quant ä ce que M. Standfuss, dans le «Stettiner Zeitung», 1857, les reunisse de nouveau, eela est peu important, puisque cet auteur ne nous donne pas de bonnes raisons. Je comparerai cette espece avec la G. rhamni avec laquelle eile ofTre le plus de rapproche- ments; eile s’eloigne eucore davantage de la R. farinosa , Zell. Isis 1847, p. 5 par la coupe des ailes. Les ailes superieures offrent ä leur bord anterieur et pres du sommet une plus forte convexite, laquelle se prolonge en une pointe plus longue et plus aigue; le bord externe est forlemenl echancre et l'angle interne largement arrondi; les ailes inferieures presentent au con- traire l’espace du bord externe compris entre l’angle externe et l’angle interne, arrondi environ en quart de cercle, ainsi moins proeminent que chez la rhamni et la Cleopatra , vu que ce bord est moins echancre pres du prolongement de l'angle interne. — En comparant la dispo- *) Je ne puis me Tanger de l'opinion de Boisduval, Lucas etc., qui reunissent ces deux especes. Si dans la coupe des ailes on ne trouve pas grande difference, si les ehenilles sont ä peu-pr6s semblables, il me semble que la sur- face orangee qui orne les ailes superieures du mäle de la Cleopatra , et qui est toujours constante dans sa forme et dans sa teinte, constitue un caractere assez important; si l’on reflechit que la Cleopatra ne se trouve pas en Russie (NB. car ce que Kolenati avance dans ses Meletemata, est tris apocrypbc), dans ces contrees, qui par leur climat offrent du reste tant d’analogie avec la Provence et en general l’Europe meridionale, on se demande pourquoi ne trouve-t-on pas cette soit-disante Variete, en Russie, la G. rhamni etant partout si commune. — Il faudrait elever pendant 2 on 3 gene- rations des chenilles de la Cleopatra , et s’assurer si l’on peut en obtenir des rhamni. Schrenck's Araur-lteise Ed. II. 3 IS IJpidopteres de la Siberie orientale et en pariradier des rives de i Antour. sition des nervures des ailes inferieures de ces trois especes , j'ai trouve chez celte nouvelle deux caract er es qui la dislingueraient des deux especes europeennes: 1) l’espace enlre le pli inlcrmediaire et sous-mcdian ') est plus elroit el plus paralelle chez nolre espece; 2) la nervure de la cellule discoidale qui ratlache la ner vure sous-coslale avec la lre superieure , esl plus courte chez celle nouvelle espece. Le male en dessus est d un blaue verdätre a peu-pres comme chez la femelle du rhamni, mais les ailes superieures presenten! le disque, v cornpris la base, d un jaune citrou, absolu- urent de la möine maniere que la teinle orangee recouvre les ailes superieures des miles de la Cleopatra; vers le milieu de chaque aile se voit un petil point orange. En dessous, le male est d une teinte un peu plus jaune que celle qui orne la fenielle de la rhamni , mais moins jaune que chez le mäle de celte espece; les nervures des ailes infe¬ rieures sont moins epaisses et moins blanches que chez la rhamni; nrais le point ferrugineux du disque ainsi que les pelits points hruns de la rangee circulaire des ailes inferieures et ceux qu'on reniarque sur la frange ne different point de la rhamni. La femelle ressemble par sa couleur ä celle de la rhamni. Les antennes m'ont paru plus droites, d un rougeätre plus fonce , sans teinte plus claire sur aucune de leurs parties. Le corselet, en dessus, parait plus noir, les poils qui le recouvrent etant blancs, möme chez le male. Celte espece a ete prise sur les bords de l’Amour par M. Schrenck, depuis Bouri ä Tem- boucliure de l'Oussouri, jusqua Kidsi, pendant les mois de Juin et Juillet. 19) (olius Yiliiiensis. Menetr. Bull, de l'Acad. XVII, p. 213, Nr. 4. — Tab. 1, Gg. 7. Alis externe rotundatis, f lavo-vix auranliacis; limbo exteriore fusco, / lavo-irrorato , intus ex- cavalo-denlato ; subtus ßavo-virescentibus nigro-aspersis, immaculatis. Ailes superieures arrondies ä leur bord externe; d'uu jaune faiblement orange; bordure marginale fortement saupoudree de jaune, et formant des concavites regulieres ä son cöle in¬ terne; pas de rangee circulaire de taches en dessous. Elle est ä peu-pres de la taille de la C. edusa et un peu plus gramle que la C. chrysosteme , avec laquelle eile a beaucoup de ressemblance, mais la coupe des ailes superieures l'eu distin- gue; celles-ci ont tout le bord externe arrondi; ce bord est droit et reutre meme en dedans chez les especes citees plus baut. — La teinte generale, en dessus, est un peu plus orangee, mais beaucoup moins que chez la myrmidone. La bordure marginale des qualre ailes ressemble assez par sa disposition et sa largeur ä celle de la C. chrysosteme ; eile esl de meine fortement sau- poudrie de jaune, et coupee vers le sommel des superieures par des lignes jaunes, mais celle bordure forme ä son cöle interne aulaut de concavites qu'il y a d'iutervalles de nervures, et cela d une maniere tres reguliere surtout aux ailes superieures, ä peu-pres comme on le voit chez la C. Iielena Bisch. , mais par contre le point discoldal a la forme d un oval allonge , esl ') J'ai auivi, ici, la lUcrologie de Lofebrrc, dans Um Aua.ilt» de l.i soc. eutomol. de France T. XI, lHt‘2. PI. 1. Ithopaloceres. 19 forme d’atomes noirs, et präsente dans son milieu une petite lache d’alomes jaunätres; la tache disco'idale du dessous des secondes ailes n’apparait que bien faiblement en dessus, d une nuance un peu rougeatre. En dessous, les ailes sout fortemenl saupoudrees d’atomes noirs, rnais plus serres pres de la base que sur le disque, et disparaisseot pres des bords; la bordure marginale du dessus se soupconne en dessous, parceque la teinte jaune un peu orangee des ailes superieures, ou ver- dätre des inferieures est bien limilee comme en dessus, surtout aux superieures; le poiut dis- coidal de ces dernieres est plus largement blanchätre; celui des secondes ailes forme une tache d un blanc argente, entouree d une bordure rougeätre bien limitee interieurement , avec une seconde tache semblable mais tres petite et transversale , contigue et placee au dessus un peu en dehors; on neremarqueaucune trace de rangee circulaire de taches, comme chez les especes voisines, ce qui est bien caracteristique. Le corps est noir, avec des atomes jaunes sur les cotes et en dessous, mais sans teinte rouge sur le corselet , qui est orne sur les cötes de poils blanehälres. Les aulennes sont d’un brun clair, avec l’exlremite de la massue de teinte tres claire. Cetle espece, comme on le voit, est voisiue de la C. Helena, Bisch. Herr.-Schaeff. syst. Bearb. fig. 206, 207, mais s’en distingue au premier abord, par le manque total de taches le long des bords exterieur et posterieur des ailes en dessous. D’apres deux exemplaires, rapportes des rives du Viloui par. M. Maack, voyageur de la societe geographique. 20) Colias palaen«. Linn. Boisd. spec^ gener. 1, p. 645, Nr, 1 2. Var. europome, Esp. Cette espece tres repandue au Nord jusqu’ä Nikolaefsk, ne se rencontre pas sur la partie meridiouale de l'Amour. 21) Argynnis Paulina. Damora Paulina, Nordm. Bull, de la soc. des Nat. deMosc. 1851, Part. II, p. 440, tab. XE Gg. 1, 2. Nous devons cette belle espece ä M. Sehren ck, qui l'a prise sur les montagnes de Boureia, le 22 Juillet. — Je ne crois pas qu’on la trouve pres d’Irkutsk , ainsi que le dit M. le Professeur Nordmann. D'apres M. Schaum (Wiegmaun’s Archiv 1852 II, p.212. — Jahresbericht für 1851.), cette espece se trouve aussi auJapon et au Nord de laChine, et porte intime dans les collections les noms inedits de Argynnis Klugii Dehaan, — et Feislhamelii Boisduv. 22) Argynnis Sagana. Doubled et Hewils. Gener. of Diurn. Lepidopt. Tab. 24, Gg. 1. Cette forme meridionale a ete donnee ä M. Schrenck comme trouvee ä Kidsi le 1 Juillet. 20 Lepidopleres de la Siberie orientale et en parlicuKer des rives de l’Amour. 23) Arjtymiis papliia. Lina. Ochsenh. Sclimett. v. Europ. I, 1, 96. — Hübn. Eur. Sclimett. Pap. f. 69, 70. M. Schrenck a pris cette espece au mois de Juillet depuis Kbome jusqu'ii Dsougmi. 24) Ir^niiis as sont frangees de blanc. En general, la femelle parait plus fonc£e en coulcur; en dessus les lignes brunes plus larges; en dessous le dessin est aussi plus marque et es lignes plus larges. Le corps esl brnn, recouverl d une pubescence fauve; une ligne jaunätre se dessine de chaque eilte, et le dessous du corps esl aussi de celte derniere leinte; l’extremite de l'abdnmen est couverte de poils longs, serres et roussälres. Les anlennes sont noires, annelees de blanc; la massue est noire en dessus, fauve en dessous, avec Fex trennte d un fauve vif. M. Maack a rapporte cette espece de Viloui et des bords de l'Amour, pres de l’Oussouri, et M. Schrenck en a aussi rapporte un exemplaire, de l’Amour inferieur. •VI) llilitaea dietynna. Esp. Ochsenh. Schmett. v. Eur. I, 1, 4?. Var. Herr. Sch. Syst. Bearb. Tab. 124, fig. 601, 602. De Bouri par M. Schrenck. Var. erycina , Kinderm. Speyer Geogr. Verbr. d. Schm. Deutschi. u. d. Schw. I, p. 164. Des rives de l’Amour par M. Maack, et de Kidsi par M. Schrenck au mois de Juin. 42) Iflilitaoa atiialia. Esp. Ochsenh. Schmett. v. Eur. 1, I, 44. Var. anibigua , Nob. — Tab. II, fig. 4. Cette variete s’eloigne un peu par ses leintes et son dessin de l’espece type; en dessus eile ressemble ä la M. proiomedia N., mais eile noffre aucune trace de points dans la bande maculaire et submarginale des ailes inferieures, möme chez le male; en dessous, cette variete peut etre comparee ä la M. deione, Hiibn. 948, 950, avec laquelle eile ressemble assez, mais on ne remarque sur la frange, aucun point noir sur le prolongement des nervures. Rapportee par M. Schrenck, de Djai (26. Juin). 43) Arasrlinia prorsa. Linn. Var. levana, Linn. Hübn. Eur. Schmett. Pap. fig. 97, 98. Entre Kidsi et Djai, au mois de Juin, par M. Schrenck. 44) Grapla «•-ullmin. Linn. Ochsenh. Schmett. v. Eur. I, 1, 125. — Hübn. Eur. Schm. Pap. f. 92, 93. DeBorbi, au mois de mai et ä Nikolaefsk au mois d'aoüt par M. Schrenck: .M. .Maack a aussi rapporte cette espece de Viloui. 45) f>ira|»sa. Nob. Hulk de l'Acad. T. XVII, p. 215. — Tab. III, fig. 1. Alis subdenlalis fuscis, subtus ferrugineis, utrinque fascia posticarum obliqua; maris anticarum basi linea longitudinali interrupta, apice latacuncata; subtus posticarum basi e.inereo-coerulescentibus. Enverg. 2 po. 2 lign. Celle espece, par le dessin est tres voisine de la L. helmanni, Hindern)., Lederer, Ver¬ bände des Zöol.-Bol. Ver. in Wien, 1853, p. 356, taf. 1, hg- 4, mais les ailes sont a peine dentelees, plus 6lancees, le bord externe des anterieures au lieu d’etre arroudi comme chez la L. helmanni, est un peu concave dans son milieu, de plus, tres peu arrondi vers l'angle interne chez la forme que nous supposons tMre le male, et droit chez l'autre sexe; les ailes inferieures sont un peu moins arrondies exterieurement, surtout chez la femelle. En general, par la coupe des ailes la L. helmanni sc rapproche davantage de la IS7, lucilla, tandis que uotre espece pre¬ sente ä peu-pres le port de la L. populi, mais est beaucoup plus pelite. Elle est en dessus d un brun foncc, avec les taches et bandes d'un beau blanc. Les ailes superieures presentcut chez les deux sexes les niemes taches que celles de la L. helmanni, avec la diflerence que les deux avant dernieres taches de la bande, alignees comme chez celle espece, sont plus grandes et plus ovales; ce trait blanc longitudinal qui pari de la base de l'aile et qui repose sur la nervure, — et si caraclerislique chez la /.. helmanni, — se reproduit de mi'me seulemenl chez le male de uotre espece, et s'elargil ä l'exlremile qui est arrondie; ii une petile distance de ce trait, sc trouve chez les deux sexes une lache qui en siniule le prolonge¬ ment, et qui chez le nulle est roupee carremeni ä son bord interne, se lermiue en caboehon exterieurement, ct chez la femelle est etroite et oblique. Les ailes inferieures olfrent sur leur milieu une bande blanche scmblable a celle qui orne cos ailes chez la /.. populi, taut par la largeur que par son inflexion, tandis que chez la L. helmanni, cetle baude est etroite, presque IUiopaloceres. 31 transverse et les 5e et 7e taches sont tres petites; Don loin du bord externe des quatre ailes est une ligne etroite, blanchätre, peu apparente chez le male, mais enliere et loujours mieux in- diquee que chez la L. helmaimi, taudis que chez la fetnelle de notre espece, eile est bien dessinöe et plus blanche. En dessous, les ailes sont d’un fauve moins brillant que cbez les L. populi et helmanni; les taches blanches du dessus se reproduisent de meine, mais avec un reflet bleuätre; chez la femelle, un remarque de plus aux ailes superieures, non loin de la base et du bord interne, une petile tache blanche; en outre la ligne blanche non loin du bord externe de ces ailes re- monte visiblement cbez la femelle jusqu’au bord anterieur, et est un peu moins accusee chez le male, mais jamais si longuement obliteree connne on le remarque chez la L. helmanni. Les ailes inferieures ressemblent tout-ä-fait ä celles de cette derniere espece, c’est-ä-dire que la base est d’un cendre bleuätre, entouree d’une bande etroite fauve ä bords liseres de noir; au de-lä de la bande blanche du milieu et jusqu’aux bords externe et posterieur, la teinte fauve du fond est plus vive, surtout chez le male, et eile est Iraversee par une ligne blanche entiere, qui correspond ä celle du dessus, mais est plus marquee dans toute sa longueur, tandis que chez la L. helmaimi eile n’est indiquee tout au plus qu’ä la moitie iuferieure; puis au dessus de cette ligne se remarque entre chaque nervure, une tache de teinte plus foncee; enfin sur l’angle anal sont dcux poinls noirs, tres marques chez la femelle. Les quatre ailes sont de plus ornees d’un lisere blanc qui longe tout le bord externe, et qui est plus marque chez la femelle. Le corps est d'uu brun olivätre en dessus, gris bleuätre en dessous, ainsi que la poitrine; les pattes, les palpes et une ligne aulour des yeux blanches; les antennes sont d’un brun fonce, tinement annelees de roussälre, et leur extremite est jaunätre. D’apres deux mäles etdeuxfemelles rapportees par MM. Schrenck etMaack, du premier des monls Boureia, et du second pres de l’embouchure de l’Oussouri. 62) Adolias Sclu*e»ckii. Menetr. Bull, de l’Acad. T. XVII, p. 215, Nr. 12. — Tab. III, ßg. 2. Alis subdentatis, supra fuscis; anlicarum fascia Iransversal i obliqua, poslicarum disco albis; super marqinem inleriorem macnlis duabus fulvis; subtüs , anticis basi violaceo-coerulescentibus] poslicis cinerascenli- argenteis, slriga transversa extrorsum lunulala, margineque quatuor alarum fulvo- fuscis. Enverg. 3 po. 4 lign. Les ailes sont larges; les anlerieures presentent leur bord externe presque droit, tres faiblement echancre dans sou milieu; les inferieures ont leur bord externe arrondi, et plus fortement dente. Cette belle espece a ses ailes, en dessus, d’un brun fonce; sur les superieures se dessine une bande maculaire transversale, composee de cinq taches blanches, qui part du milieu du bord anterieur et aboutit un peu au dessus de l’angle interne; de plus, ilya trois taches fauves alignees en sens conlraire, dont la premiere, fortement en chevron, presente sa concavite en .‘J2 Ldpidnpleres de la Siberie orientale et en parliculier des rives de CAmour. retard de la cinquieine lache de la bande blanche, et n'en est separee que par un espace brun funce qui forme prcsque un gros point, et la derniere, allongee, repose sur la moilie du bord interne; non loin du sommet, on distingue un trait hlanc etroit et transverse, ainsi qu’un petit point au dessous et un peu plus en dehors. L<-s ailes inferieures sollt ornees sur leur milieu d une grande lache blanche, d’abord etroite depuis le bord anterieur, et qui emhrasse en suite toute la cellule disco'idale; cette lache olTre de plus, de chaquc cöt6, ä sa partie la plus large, une bordure d’alomes cendre-bleuätres; sur 1'augle externe, se reniarqueune petite lache blanche qui simule le commencement d une rangee marginale, donl les deux suivantes ne sont plus que tres faiblemcnt indiquees. En dessous, les ailes supärieures sont ä leur base d un cendre bleuätre, jusqu'ä un espace qui occupe le reste de la cellule disco'idale d’un bleu violet, sur lequel se dessinent deux larges trails transversaux, formes cliacun de deux taches d un noir prolond; la bande blanche macu- laire du dessus se reproduit ici, et eile est meine augmentee d’une sixieme tache qui repose sur l'angle interne, et qui ainsi que leurs deux superieures, sont saupoudrees d'atomes violels; une lache triangulaire, d'un bleuälre argente, occupe l’angle du sommet, saus cependant toucher le bord; les deux taches fauves du dessus se reproduisenl d une leinte plus brillante, mais la superieure, plus rapprochee de l'avant derniere tache de la bande maculaire, est separee de celle-ci par un point noir plus petit qu'en dessus, tandis que la seconde tache fauve, en chevron des deux cäles, est bordee interieuremenl par uu chevron lilas; l’espace entre cette seconde tache fauve et la sixieme tache blanche de la bande, puis celui entre cette bande et le cendre- bleuätre de la base, sont d'un beau noir ä rellets bleus; tandis que l'espace entre la bande blanche et la tache triangulaire du sommet est d’un brun fauve. — Les ailes inferieures sont d’un gris bleuälre argente luisant; la tache blanche du milieu de l'aile apparait, mais saupoudree d’atomes de la couleur du fond; du milieu du bord anterieur pari une bande etroite, un peu co urbee en dehors, puis droite, et vienl aboulir ä l'angle anal; cette bande est limitee ex- terieurement par des chevrons bruns, qui se trouvent chacun entre deux nervures; cette bande, ainsi qu'une autre presqu’aussi large qui encadre le bord externe des quatre ailes, sont d'un brun fauve, plus fonc6 ä leur bord interne et sur les nervures; le bord interne des secondes ailes est lisere de cette derniere leinte. Le corps en dessus est d'un brun olivätre, et plus clair sur les parties laterales, mais tout le dessous de l’abdomen, de la poitriue et les pattes sont d’un gris argente bleuälre. La trompe est jaune; les yeux de couleur marron; les palpes noires supärieuremeut, sont blanches en dessous. Les antcnnes sont noires, linement annelees de roussätre en dessus; et la inassue presente l’extremite de cette derniere leinte. D’apres un seul excmplaire, rapporte par M. Scbrenck, des moutagnes de lloureia, et pris le 1 5 Juillet. (>■’)) iri«. Linn. Ochsenh. Schmett. v. Eur. I, 1, 154. — Höhn. Eur. Schm. Pap. fig. 1 17, 118,584. Pris d'abord le 1 Juilletä Beller, et jusqu'aux monts lloureia le 24 Juillet, par .M. Scbrenck. Rhopaioceres. 33 64) Apatura ilia. Fahr. Ochsenh. Scliruett. v. Eur. I, 1, 160. — Hübn. Eur. Schniett. Fap. fig. 115, 116. De Chome ä Marienpost, au mois de Juillet, par M. Schreuck, Var clylie, W. V. Hübn. Eur. Schmett. fig. 113, 114. Cette variete est tres commune ä Marienpost au mois de Juillet et se trouve aussi, mais plus rarement sur les monts Boureia. 65) Pronopliila Sclirciicliü. Menetr. Bull, de l'Acad. T. XVII, p. 215, Nr. 13— .Tab. III, fig. 3. Alis ampliatis, valde rolundalis, subdentalis, supra cinereo-fuscis; posticis punctis quinque , terlio minimo , fusco-nigris ; alis sublus flavescenii-fuscescenlibus, lineis Iribus marginalibus , alleris sub disco jlexuosis fuscis; anticis ocello unieo apicali , poslicis sex, 1, .5, 6‘, majoribus, atris, flavo- cinctis , albo-pupillatis. Envergure 2 po. — 2 et 3 lign. Les ailes sont larges, fortement arrondies, ä bords externes un peu dentes, surtout aux inferieurcs, mais ne presentant aucun prolongement, comme on le voit chez la plupart des especes connues de ce genre. En dessus, les ailes sont d’un brun grisätre, surtout chez la femelle, et de plus ä reflets olivätres chez les mäles bien conserves. Les superieures presentent pres de leur sommet un point brun, petit, quelquefois accompagne d'un second un peu plus bas; ces points disparaissent chez quelques exemplaires. Les ailes posterieures offrent, non loin du bord externe, cinq points d’un brun fonce, faiblement entoures d’un cercle de teinte plus claire que le fond; ces points assez bien alignes, sont de grosseur differente, le troisieme est tres petit et le quatrieme est le plus gros. En dessous, les ailes sont d'une teinte plus jaunätre et comme salinee; eiles presentent, outre la ligne qui limite le bord externe des ailes etquiest brune, deux autres lignes paralleles d'un brun plus olivätre, dont la plus interne est un peu ombree aux ailes anlerieures; les ner- vures sont de teinte plus foncee et assez proeminentes. Les premieres ailes offrent non loin du sommet une tache eu oeil ou point noir entoure d’un cercle jaunätre ä pupille blanche, meme chez les individus qui ne presentent aucun point noir correspondant en dessus; mais cbez ceux qui sont marques de deux points en dessus, on retrouve en dessous un second petit oeil place egalement sous le premier et moins marque; cet oeil repose sur une bande assez large, parallele au bord externe, d une teinte plus jaunätre, et limitee par une ligne tres flexueuse d’un brun olivätre; dans la cellule discoidale se trouve aussi un trait transversal de cette derniere teinte. Les secondes ailes presentent une rangee flexueuse de six yeux dont le premier est place non loin du bord anterieur, le cinquieme et le sixieme sont situes au dessus du bord posterieur, et tous trois d’ egale grosseur, mais les trois intermediaires sont plus petits, surtout le troisieme, et sont places plus en dehors et vers le bord externe; tous ces yeux sont formes chacun d’un gros point d'un noir profond, marquä dans sou milieu d’un point blanc eclatant, Schrenck’6 Amur-Reise Bd. 11. 5 34. IJpidopteres de la Siberie orientale et cn parliculier des rives de l'Amour. el entoure d'un cercle jaune assez brillant; ces yeux reposent sur une oinhre d un brun olivälrc, et sont surmonles d une ligne de cette leinte qui limile la courbe que produil leur position; enlin, la cellule discoidale est traversee par un trait qui pari du bord auterieur, et se dirigc vers le inilieu du bord abdominal; la nervure qui ferme la cellule discoidale est aussi de cette derniere teiute. La frange des quatre ailes est blanche. Le corps est de la leinte des ailes, mais plus claire en dessous. Les antennes sont roussätres, tinement annelees de brun, avec une bände noire transversale un peu avant l'extremite. Les yeux sont roussätres, bordes de noir, et encadres d une ligne blanche. Les palpes sont longues, blanches, avec une ligne longitudinale d’un brun olivätre sur lout le bord externe. C'est avec hesitation que je rapporte cette espece au genre Pronophila, car eile s’eloigne par son habitus des sept especes dejä connues et qui sont loutes de l’Amerique centrale; mais je ne suis point partisan de ces uouveaux genres qui ne renferment qu’une seule espece. D apres huit exemplaires rapportes par MM. Maack et Schrenck. — J'ai pris la liberte de dedier cette espece ä noire intrepide voyageur coumie simple tribut oirert a celui qui nous fait connaitre les richesses du fleuve Amour. Cette interessante espece se trouve depuis les montagnes de Boureia jusqu’ä Djare, au mois de Juillet. 66) Erehin disco'itlalis. Ivirb. Richards. Faun. Boreal. Americ. p. 298, Nr. 416. Plat. 111. fig. 2, 3. M. Maack a rapporte cette espece d'Oujan, sur la mer d Okbotsk. 67) Erebia parmenio. Bocb. Mein, de la soc. d. Nat. de Moseou, T. II, p. 306, PL XIX. — Herr. -Schaff. Pap. Europ. PL 89, lig. 421, 422, PL 98, tig. 464 — 466. Des rives de l'Amour, (probablement de la partie anterieure?) par M. Maack. 68) Erebia ciimonia« Menetr. Bullet, de l’Acad. T. XVII, p. 216, Nr. 14. Ligea , var. ajanensis , Nob. Catal. des Lepid. de I Acad. de St.-Petersb. Part. II, p. 104, Nr. 710. — Tab. III, lig. 4. Alis fusco-bruneis, faseia externa maris ferruginea feminae ochracea, singulis ocellis quatuor rarö albo-pupillatis; subtus pallidioribus , posticis faseia media sinuato-dentata, extiis omninö nn eo- margitiata. Maintenant que grAcc ä noire voyageur M. Schrenck, nous possedons 12 inäles et 5 fe- melles de cette espece , il nous a etii facile de saisir des caracleres conslants et de valeur süffisante pour elablir une espece nouvelle; d'ailleurs c'est aussi 1 opinion de M. Ilerrich- Schäffer ä laquelle je m’en suis refertL Les ailes superieures sont, chez les mAles, plus droiles ä leur bord auterieur, ainsi plus aigues a leur soiumel, que celles de la Ligea; quaut aux femelies elles out cette partie plus Rhopaloceres. 35 arrondie. Les mäles n’atteignent que rarement la taille des Ligea, mais les femelies sont tou- jours plus petites. Ed dessus, les ailes sont d’un brun, moins fonce chez les femelies, avec une bande d un fauve ferrugineux chez les mäles, (toujours de teinte plus claire que chez la Ligea ) et de leinte plus jaune ou ochracee chez les femelles, oü eile est plus large. Celte bande est marquee aux ailes superieures de 4 yeux noirs dont seulement les deux anlärieurs sont le plus souveDt pu- pilles de blanc, et sont reunis ensemble; le 3e, quelquefois tres pelit, est situe ordinairement un peu plus en dehors. Aux ailes posterieures, chez les deux sexes, on compte 4 yeux, plus petits que chez la Ligea; quelquefois, il n’y en a que deux, et sont tres rarement pupilles de blanc: ces yeux reposent sur une bande de la meine teinte que celle des ailes superieures. En dessous, les ailes sont d’un brun uniforme, plus clair qu’en dessus chez les mäles et un peu grisälre cbez les femelles, ne laissant que chez fort peu d’exemplaires apercevoir sur le disque des superieures une tres pelite place teinte de ferrugineux; sur les premieres ailes le 3e point noir manque plus volonliers. Les ailes inferieures presentent, chez les mäles, leur bande mediane peu dislincte, si ce n’est que exterieurement, eile est limitee par une large ligne d’un blanc eelatant, enliere, depuis l’angle externe jusqu’ä l’angle anal , sur laquelle ligne la couleur du fond dessine 3 ou 4 dents profondes et arrondies, bien arrelees, ce qui chez la Ligea n’est jamais aussi accuse, et cette ligne blanche jamais enliere; chez la femelle cette bande du milieu est plus apparenle etant limitee egalement ä son bord anterieur par une ligne blanche quoique plus etroile et moins eclatante; chez les mäles, quelquefois cette ligne blanche anterieure est represenlee par 3 taches blanches, plus ou moins effacees; chez les fe¬ melles la ligne blanche posterieure est bien marquee et souvent un peu plus large. Chez les deux sexes, les ailes inferieures sont ornees de 3 ä 4 yeux noirs ä iris fauve clair chez les mäles, plus jaune chez les femelles, et ä pupille blanche, mais ces yeux ne reposent pas sur une bande nuancee plus claire, cotnme chez la Ligea, mais sur la couleur du fond. Les autres parties de l'insecte, telles que la frange, le corps, les antennes etc., ne different point de celles de la Ligea. Outre les deux exemplaires femelles rapportes d’Ajan par Wosnesensky, nous avons eu sous les yeux 17 individus que M. Schrenck a pris vers la (in de Juillet pres de la baie d’Hadsbi, sur les cotes de la Mandshourie, par le 49° de Latitude, et ä Nikolaefsk le 12 Aout. 69) Erebia setlakovii. Eversm. Bull, de la soc. des Nat. de Moscou, 1847, p. 70, PI. I, fig. 5, 6. — Herr.- ScbäiL Pap. Eur. PI. 123, fig. 591, 592. Des monts Boure'ia, au mois de Juillet, par M. Schrenck. 70) Erebia Einbia, Thunb. Dissert. Acad. Upsala de Insect. suec. III, 2,38. Tab. V, lig. 8, 8. M. N aack a rapporte cette espece d’Oujan et d’Outchour. Dans notre Calalogue des Lepidopl.de l’Acad. etc. « Descript .» p. 105, j’ai emis l’opinion 3G Lepidopteres de la Siberie orientale et en particulier des rives de l’Amour. que cette espece devrait probahlement ötre reunie ä la E. Disa , Thunb., ne pouvant assigner ä ces deux especes des caracteres tranches, que ne presenlent point des formes intermediaires. l)ejä, alors, la Disa representee par Frey er, N. Beitr. Bd. V, Tab. 416, lig. 1 — 2, me paraissait contrarier inon opinion, mais n'ayant vu aucun exemplaire parfailement semblable ä la ligure de Freyer, je soupconnais cetle ügure un peu exageree, lorsque M. llopffer, de Berlin, me fit part qu'il possedail une paire de la veritable Disa, parfailement identique avec la ligure de Freyer. Plus tard, AI. Slaudinger eut l'obligeance de me ceder cette paire, et y joignit ses arguments, avec une teile sagaeite, dans le but de separer la Disa de la Embla, que je me vis oblige ä une nouvelle revision des exemplaires que j’ai ä ma disposition; revision d’autant plus possible que, outre la Disa , Freyer, nous recumes, depuis l’apparition de notre Catalogue des Lepid. de l’Acad., six exemplaires de la Embla que le Professeur I’awlosky nous a envoyes deJakoutsk. Les resultals de cette inspection ebranlerent tellement le jugement que je portai precedemment, que je m’empresse d’en consigner ici les conclusious. — Yoici en peu de ruots l’etat actuel de la question: Thunb erg, le premier qui nous parle de ces deux especes, leur assigne des caracteres qu'on peut resumer ainsi: la Disa ofirirait aux ailes superieures quatre ocelles sans pupille, et chez VEmbla l’ocelle anterieure serait bipupillee de blanc; — chez la Disa, les ailes inferieures seraient sans taches en dessus, tandis qu’on compte quatre ocelles, ä pupille noire, cbez 1 autre espece; — cbez la Disa ces dernieres ailes, grisätres en dessous, seraient traversees dans leur milieu par une bande noire, qui disparait cbez VEmbla; et de plus chez la Disa entre cette bande et le bord terminal, sevoilune ligne ondulee noire. — Zetterstedt (Insect. Laponp.904!, qui reproduit la description de Thunberg, ajoule: que VEmbla est caracterisee par les ailes superieures ornees d une bande maculaire, donl les taches presque contigues formeraient une veritable bande jaune, et que la massue des antennes de VEmbla serait moins grele, que celle de la Disa etc. — Boisduval (Icon. hist. p. 162, PI. 32, lig. 1 — 3), ligure une vraie Disa qu’il nomme Embla. — Duponchel (God. bist. nat. des Lepid. de Fr. supplem. 1, p. 232, PI. 36, fig. 3, 4) figure une Disa, mais ainsi que Boisduval, il reunit ces deux especes dans sa synonymie. — Herrich-Schäffer (Syst. Bearb. I, p. 62), sans prendre l ini tialive, nous eite un exemplaire qu’il a vu et (|ui, dit-il, fait le passage de VEmbla ä la Disa. — Freyer, Neuere Beitr. Bd. V, p. 54, Tab. 416, lig. 1 — 4), a parfaitemeul fait ressortir les difierences de ces deux especes. Nous possedons du reste des individus de VEmbla qui olTrent aux ailes superieures de 3 a 5 ocelles, ou points noirs cercles de fauve, plus ou moins st*pares les uns des autres, ou a cercle fauve lellemcnt elargi, et se confondant, de mauiere ä produire une large bande fauve, sur la quelle reposent des points noirs; tantöt ces ocelles sout pupillees de blanc, tantöt eiles sont aveugles. — Les ailes inferieures, en dessus, ou presenlent de I a 5 ocelles plus ou moins marquees, ou n oilrent aucune trace d’ocelles; ce sont ces exemplaires qu’on prend ordinairement pour des Disa. Les ailes sont en dessous plus ou moins grisätres, — quelquefois noires; dans le premier cas, elles oll'reut une bande mediaue qui les traverse et qui alors est de leinte plus Rhopaloceres. 37 foncee; cette bande peuts’effacer completement, mais eile esl toujours soupconnee etant indiquee par des taches blanches ou blauchätres, qui la liuiitent: 1’une, superieure, touchant le bord anterieur de l’aile, les deux aulres inferieures ä cette bande; — celle qui persiste davantage est celle qui se trouve ä l’extremite de la cellule discoidale. Si l’aile inferieure est uniforme- ment noire, le bord externe et posterieur est un peu grisätre et Supporte des points noirs — qui sont quelquefois encadres d’uu cercle fauve plus ou moius marque; seulement, ainsi que je l’ai deja remarque dans notre Catalogue, les points et ocelles du dessous des secondes ailes, sont d’autant plus marques qu’ils sont plus apparents en dessus; ce n’est donc seulement que la reproduclion, mais plus faible, du dcssin du dessus; de sorte que chez les exemplaires qui n’offrent aucune tache, sur le dessus des ailes inferieures, il n’y a pas de points noirs en dessous, mais plutöt ä leur place des points blancs. Ces caracteres, ainsi que leurs variations, paraissent communs ä ces deux especes, mais le seul caractere, qui jusqu a present apparliendrait en propre ä la Disa, est la ligne ondulee (dont parle Tbunberg, et sur laquelle M. Staudinger a dirige mon attention, d’apres ses propres observations), formee de traits, dont la concavite regarde le bord externe , rapproches bout- ä-boul, de maniere ä former une ligne ondulee , placee entre la bande mediane et le bord terminal, et parallele ä celui-ci. Lorsque je crus devoir reunir ces deux especes, je pensais que cette ligne ondulee ne pro- venait que de la reunion des points noirs, qui se rencontre chez quelques exemplaires jusqu’au nombre de six; mais, n’ayant pas encore trouve d’individus chez lesquels les secondes ailes, sans taches en dessus, presentent des points noirs en dessous, — une teile reunion n’est plus admissible. Je dois donc suspendre mon jugement, et revoquer meme celui que j’avais porte precedemment dans le but de reunir ces deux especes. J’ai l’espoir de recevoir bientot de Jakoutsk des exemplaires bien conserves de ces especes, et peut-etre serai-je assez heureux de resoudre definitivement cette question. De Outchour, par M. Maack. 71) Arge IiaBimede. Menetr. Bullet, de l’Acad. T. XVII, p.216, Nr. 16. — Tab. III, ßg. 6, le male, 7 la femelle. Alis subdenticulalis, albis , nigrö-maculatis ; anticisvalderotundatis, margine interiore ulrinque nigro; subtus, flavescenli - setosis , bis slriato-marginatis , poslicis propre marginem ocellis tribus conspicuis. Enverg. 22 — 25 lign. Cette espece offre quelques rapports avec YA. Lachesis, Herbst., dont eile a la taille, mais les femelles sont plus grandes. Les ailes sont plus larges, surtout plus arrondies exterieure- ment, et faiblement denlees. En dessus, les ailes sont blanches, surtout les femelles, et presentent meme un reflet opalin; le dessin est ä peu-pres celui de la Lachesis, si ce n’est que le bord anterieur des pre- mieres ailes est plus ou moins ombre, que la marge noire ne presente le plus souvent que deux taches blanches, savoir; celles qui sont les plus grandes chez YA. Lachesis, c’est-ä-dire ;]H LSpidopleres de la Siberic orientule et en parlüvlier des rt'ves de fAnovr. l’une pres du sommet ct l'autre qui repose sur 1’angle inlerne ; mais un caracterc qui distingue cette espece de loutes les Arge connues, c’est que lout le Lord interne, depuis la base jusqu'ä la lache blanche de l'angle inlerne, est de pari et d’aulre d'un beau noir. surtout chez les femelles ou celte bande est plus large. Les ailes iuferieures, outre le dessin de la Lachesis, sunt bordees exterieurement d’un double lisere noir bien distincl. En dessous, les ailes sont satinees de jaunätre, surtout les femelles, et bordees d’un double lisere noir; ainsi que chez la Lachesis, ellcs oll’rent tres peu de taches noires, aux ailes supe- rieures, et la ligne en festons qui eutoure le sommet et une parlie du bord externe chez la Lachesis, se prolonge chez notre espece jusqu’ä la tache blanche de l’angle interne, est bien marquee et legerement flexueuse. Les secondes ailes ne presentent aucuu dessin sur leur disque, et les deux ocelles pres de l’angle externe ne forment qu’une lache legerement brunälre chez la femelle, et lout au plus chez les mäles on distingue deux points noirs sur cette tache; mais vers le bord posterieur, les trois ocelles, dont l’anale est double, sont assez dislinctes chez les mäles, et beaucoup moins chez les femelles, oü elles ne sont souvent indiquees que par une pupille en trait transversal d’un blanc opalin; ces ocelles reposent sur une ligne noire dont les festons ont leur sommet arrondi et non anguleux comme chez la Lachesis; le corps et les antennes comme chez les especes congeneres. Une variete, präsente en dessus les bandes marginales et les taches noires beaucoup plus larges; et les ocelles du dessous plus distinclcs. D’apres 16 individus rapportes par MM. Maack etSchrenck; comme ce dernier voya- geur a ete des plus scrupuleux ä nous indiquer l’habi lat de tous les objecls de ses recoltes, ce sont donc ses indications que je citerai loujours. — Au nmis de Juillet dans les montagnes de Boureia jusqu’ä Chome, et sur les rives de la riviere Ssakhali appeläe lleuve Amour, apres sa jonction avec le Ssoungari. 72) C’liionoltas \aniia. ’) Menetr. Bullet, de l’Acad. T. XVII, p. 216, Nr. 15. — Tab. 111, fig. 5. Alis pallide-fuscis, fascia lata fulva, singulis quinque nigro-punctatis, subtus dihitioribus fermgitieo-marmoratis et striqulalis, maryine anteriore nigro-strio/alo; anlicis punclis qualuor nigris , albo-pupillalis, livido-circumdatis; poslicis basi fasciaque valde obliquata fuscis, punclis qumque minulis nigris. Enverg. 1 po. 9 lign. Cette espece presente ä peu-pres la taille et le port de la C. tarpeja, Esp., mais les ailes sont un peu plus larges; en dessus, eile lui ressemble aussi par son dessin, mais la base des ailes etant de leinte brune, la couleur fauve, qui est de leinte plus vive que chez la C. tarpeja, forme sur chaque aile une bande large sur laquelle sc dessinent cinq points noirs, petils et iuegaux, dont le second et le dernier sont les plus gros; ces points sont sur les ailes superieures moins rapproches du bord externe que chez la tarpeja. En dessous, les quatre ailes out leur bord antericur blaue, partage par un graud nombre ’) Kpouto de Ralder, dans la Mvtbolügio du Nord. RhopalorerPS. 39 de petites lignes brunes. Les ailes superieures sont de teinte plus claire qu'en dessus, et meme blanchätres ä leur somrnet; la base est aussi moins brune et marbree de ferrugineux, et toute l’aile est marquee de tres petils traits transversaux tres serres, de teiute plus fauve que le fond; les points noirs alignes du dessus se reproduisenl seulement au nombre de quatre dout le premier est du double plus gros que les autres qui sont tres petits; ces points sont tous ä pu- pille blanche, et entoures d’une nuance plus pale que le fond. Les ailes iuferieures sont d’un testace clair, et maillees ou couvertes de petits traits vermicules ferrugineux; la base de ces ailes est brune ainsi que la bande mediane qui, tres irreguliere, descend en pointe sur le milieu de l’aile beaucoup plus bas que chez aucune autre espece, et n’est point saccadee ä son bord exterieur, mais forme une ligne bien Iranchee; cette bande ainsi que la base sont marquees de traits et taches blanchätres; au dessous de cette bande. on remarque la ligne circulaire com- posee de cinq points noirs tres petits, et les bords posterieur et externe de l’aile ainsi que la frange sont bruns, et entrecoupes de sept ä huit taches blanches; les nervures de ces ailes sont blanches, mais d’une mauiere moins Iranchee, sur la moitie posterieure de l’aile , que chez la tarpeja. Le corps est noir en dessus, la poitrine et les cuisses sont d’un noir luisant, les jambes roussätres , l’abdomen grisätre en dessous et sur les cötes vers l’extremite; les antennes sont jaunätres, faiblement annelees de brun jusqu’ä la massue qui est de teinte uniforme. D'apres un individu male rapporte des rives de l’Amour, par M. Maack. — Par ana- logie, je suppose que la patrie de cette espece est plus volontiers vers la partie septentrionale de ce fleuve. 73) Cltionobas urtla. Eversm. Bullet de la soc. desNat. de Moscou 1847, III, p. 69, PI. 2, fig. t — 4. — Herr.- Schäff. PI. 97, üg. 461 — 463. Des rives septentrionales de 1’ Amour. 74) Cliionobas Jutta. Hübn. Eur. Schmett. Pap. fig. 152, 153. — Herr.-Schäff. Syst. Bearb. d. Schmett. v. Eur. Bd. I, fig. 116, 118. — Catal. des Lepid. de la Coli, de l’Acad. de St.-Petersb. II, p. 107. Des rives septentrionales de l’Amour, par M. Maack. 75) liasioinniata epimenides. Nob. Tab. III, fig. 8 le male, 9 la femelle. Alis denliculatis , cinereo-fuscis, subtus pallide-ßavescentibns ; anticis maculis duabus ßavidis, atque ocello unico inlerposito, in fern, fascia maculari jlavida; posticis sex ocellatis, ocellis omnibus nigris, albo-pupillatis , ßavo-cinctis; illis sublns basi strigis angulalis fuscis , ocellis sub plaga albes- centi positis : lmo ( anlico ) majore, 2, 3, minimis extus distanlibus, ultimo ( anali ) pupilla geminala. Enverg. 2 po. — 2 po. 2 lign. Les ailes sont legerement dentees, et presenteut au premier abord quelques rapports avec la L. Goschkevilschii, de notre Catalogue des Lepid. de l’Acad. Nr. 1298, tab. X, fig. 4. 40 Lipidopleres de la Siberie orientale et en parliculier des rives de FAmour. En dessus, les quatre ailes sont d un brun grisätre, laissanl apercevoir les lignes brunes du dessous; les anterieures presentent ä lcur summet un poiut noir pupille de blane et cercle de jaunätre, et au dessus et au dessous de ce point se remarque une lache jaunätre, pelite et ronde chez le nulle, jilus grande et oblongue chez la femelle; cbez celle derniere, on observe independamment une bande maculaire irreguliere formte de tacbes d un blane jaunätre. I.es ailes inferieures sont ornees, pres du bord posterieur, de si\ tacbes en ocelles, d’inegale grandeur et dont la pupille blanche est peu apparente. En dessous, les ailes sont de teinte plus claire et plutöt jaunätre, et eiles presentent ä leur base des traits angulaires bruns, lesquels occupent presque la moitie anterieure des secondes ailes: aux ailes superieures, la bande maculaire, qui est bien indiquee en dessus cbez la fe¬ melle, est ici cbez les deux sexes, indiquee par deux lignes limitropbes, brunes et mieux marquees chez la femelle, chez laquelle en outre, les trois premieres tacbes de cette bande sont blanchätres. Les ailes inferieures presentent sur leur milieu une large bande circulaire et transversale blancbätre, sur laquelle reposent les six tacbes en ocelles, mais qui sont plus marquees et plus eclatantes; ces ocelles ä pupille d’un beau blane sont cerclees de jaune et plus exterieurement de brun, et sont ainsi placees: la premiere est la plus grande et louche presque le bord anterieur de l'aile; plus bas, et en dehors, sont deux autres beaucoup plus pelites; les trois autres, un peu plus grandes, sont contigues et alignees, parallelement avec le bord posterieur de l’aile, mais banale contient deux points noirs chacun pupille de blane. Le bord terminal des quatre ailes presente trois lignes brunes, moins marquees en dessus, dont l’inlerne et l’externe sont en festons, c’est-ä-dire dessinent une concavite en regard de chaque intervalle de nervure, tandis que la ligne du milieu est plus large et presque pas courbee. La frange des ailes est blanche, mais ä l'exlremite de chaque nervure presente une lache brune. Le corps est d’un brun grisätre, plus jaunätre en dessous. Les palpes sont blanches sur les efttes, ciliees de poils noirs en dessous, et sunnontees d’une ligne brune en dessus. La trompe est noire, et les yeux d’un rouge marron. Les antennes sont d un brun rougeälre, plus fonedes ä l’extremile, tres finement annelees de blane mais moins visiblement ä l’extremile. M. Schrenck a pris cette espece ä la tin de Juillet sur les montages de BoureTa et jusqu’ä Noor sur l'Oussouri, et au mois d'Aoät pres de l’embouchure du Ssoungari. 70) l*arar^a «lcjunira. Lion. Ochscnh. Schmett. v. Eur. 1, 1, p.929. — Höbn. Eur. Schmelt. Pap. fig. 170, 171. Des monts Bourcia jusqu'ä Odjal, au mois de Juin par M. Schrenck. 77) l'ararga d«‘i«lanila. Eversm. Bullet, de la soc. des Natur, de Moscou, 1S51 , N. II. pag. 617, N. 0. — Ilerr.- Schäll. Bearb. d. Schm. v. Eur. I, Tab. 120, lig. 009 — 610. Snlynis Meuetriesii. Bremer, Etud. entomol. de Mötsch. 1 S52, p. 59, N. 5. — Bre¬ mer, Beitr. zur Schmelt. des nordl. China s, p. 8, N. 25. — Catalog. desLepid. de l'Acad. de St.-Pdtersb. N. 781, lab. VI, tig. 4. Rhopaloceres. 41 L’exemplaire, qiie M. Schrenck vient de rapporter de l’Amour, est parfaitement sem- blable ä la fig. 609, 610, qu'en donne M. Herrich-Schäffer; ainsi comme on peut en juger par la fig. 4 de la Vle PI. de notre Catalogue des Lepid. de l’Academie, l’espece de Chine m'avait paru assez differer pour lui conserver le noin, queM. Bremer lui avait donne; mais en comparant rnieux l'exemplaire de l’Amour avec celui de la Chine j’ai pense que les differences qu’on y trouvait n’exprimaient qu’une variete. Comme on le voit par la figure de notre Catalogue, qui est tres exacte, les ailes offrent de part et d'autre une teinte generale plus claire, les taches blanches du sommet des ailes superieures sont plus larges et plus mar- quees, et si les ocelles anterieurs des secondes ailes, en dessus, sont elYaces, — ils sont par contre en dessous, tout aussi apparents que chez l’individu de l’Amour; seulement chez l’in- dividu de la Chine, les taches blanches, qui surmontent la rangee submarginale d’ocelles des secondes ailes en dessous, sont conlinues en bande sur toute la largeur de l’aile, laquelle bande est mßme faiblemenl indiquee en-dessus. Je dois ajouter que, sur nos deux individus, celui de la Chine comme celui de l’Amour, le bord posterieur des secondes ailes, en dessous, presente trois lignes marginales et au-dessous des ocelles d’un gris jaunätre dont la superieure encadre par ses Croissants chacun des six ocelles, les deux autres au contraire fort proches de la frange forment des Croissants en sens inverse, qui vont de nervure en nervure; tandis que la figure 610 de Herrich-Schäffer n’en represente qu’une seule ligne. M. Schrenck, a trouve un seul individu, le 28 Juin 1855, sur la rive droite de l’A- mour, pres Borbi. 78) Satyrus phaeilra. Linn. Ochsenh. Schmett. v. Eur. I, p. 186. — Hübn. Eur. Schmett. Pap. fig. 127 — 129. Assez cornmun sur les bords du Ssakhali, — ä l’embouchure du Ssoungari et sur les monts Boureja, au mois de Juillet, par M. Schrenck. 79) Satyrus liyperantlius. Linn. Ochsenh. Schmett. v. Eur. I, l,p. 225. — Hübn. Eur. Schmett. Pap. fig. 172, 173. Sur les rives de l’Amour pres Bouri, et sur celles du Ssakhali par M. Schrenck. 80) Yptliima ampliitliea. Menetr. Bullet, de l’Acad. T. XVII, p. 216, Nr. 17. — Tab. III, fig. 10. Alis integris, supra fuscis, singula ocello unico nigro, vix pupillalo; sublus einer eo-undatis, anticis ocello bipupillato, posticis ocellis tribus, pupillatis, omnibus flavescente-cinctis. Cette espece est entre autre remarquable, parce que les ailes superieures presentent leur bord externe, au lieu d’etre arrondi, plutot coupe carrement vers leur angle interne, et que les ailes inferieures ont l’angle anal plus proeminent. En dessus, les ailes sont d’un brun fonce uniforme, et sur chaque aile on reruarque un point noir, saüs trace d’iris, avec chacun une pupille simple ä peine sensible; le point des Schrenck’s Amur-Reise. Bd. 11. ß 42 IJpidopteres de la Siberie orientale et en parliculier des rives de P Amovar. ailes superieures, plus pclit que celui des ailes inferieures, est place un peu plus loin du som- iuot et plus intärieurement que cbez l’asterope Kl. En dessous, les ailes so»t d'un brun moins fonc6, recouvertes de lignes ondulees d un brun grisütre, peu apparentes sur les ailes superieures; sur ces dernieres ailes, l’oeil est un peu plus grand qu'en dessus, entoure d'un cercle un peu jaunätre, et ä double pupille peu marquee d’un blanc violet. Les ailes inferieures presenten! trois yeux places comme chez YAslerope Kl., mais plus grands, surtout les deux premiers, celui pres de l’angle anal etant un peu plus pctit; ces trois yeux, d'un beau noir, sont entoures d’un cercle bien limite de teintc un peu jaunätre, et presentent une pupille simple d’un bleu d’acier poli. Cetle espece, ainsi qu’on a pu le voir, se rapproche beaucoup des Y. aslerope Kl. Ebrenb. svmb. pbysic. lab. 29, tig. 11 — 14, et de Y. nareda, Koll. Hügel’s Reise in Kaschmir, p. 451, XII, mais on peut la distinguer facilement parce que: en dessus, le point noir, ou oeil des quatre ailes n'ofl’re que la trace d’une pupille simple, et pas de cercle ou iris de Cou¬ leur claire, et qu’enfiu l'angle interne des ailes inferieures est plus saillant. D’apres un seid individu rapporte par M. Maaek, des rives meridionales de l’Amonr, non loin du Ssoungari. Sl) Coeiioiiymplia oedipus. Fahr. Ochsenb. Schmett. v. Eur. 1, p. 315. — Hübn. Eur. Schm. Pap. fig. 702, 703. M. Maack a pris cette espece sur les rives de l’Amour non loin de l’embouchure de l’Oussouri. 82) Cocnoiiyni|»lia lim». Linn. Ochsenh. Schmett. v. Eur. I, 1, 313. — Hübn. Eur. Schmett. Pap. lig. 252, 253. M. Schrenck a trouve cette espece, pres du vilhjge Borbi, sur les bords de l’Amour, le 28. Mai. 83) C’oeiiuiiyniiilia rimla. Menetr. Bull, de l'Acad. T. XVII, p. 217, Ar. 18. — Tab. IV, üg. 1. Alis suödenlatis, ochraccis, anticis ocellis tribns paginae inferioris sub-transparcnlibus, poslicis immaculalis; subtus pallidioribus, anticis linea interna livida , ocellis tribus albo-pupillatis, postici fusco-pulecratis , punctis duobus nigris , minutissimis. Enverg. 1 po. 3 lign. Cetle espece presente quelque ressemblanre, par sa tadle et ses couleurs, avec la C. ama- ryllis, Herbst. (Catal. de l’Academie. No. 787.). En dessus, les ailes sont d'un jaune d'oehre brillant, ä peu-pres comme chez Y Amaryllis, mais saus aucun dessin, si ce n'est qu’on a ereoil une faible transparence des ocelles du dessous des ailes superieures; les quatre ailes ont leur bord exterieur lisere de bruu, et la frange est d’un gris blanchätre. Rhopaloceres. 43 En dessous, les ailes sont de teinte plus claire; les superieures olTrent leur bord ante- rieur brunätre; non loin du bord externe sont trois yeux noirs, dont le premier et le troisieme ont une pupille blanche, et une iris de teinte plus claire que le fond, l’oeil intermediaire n’e- tant plus qu'un point noir sans prunelle; ces yeux distances ägalement et placäs Tun au dessous de l’aulre sur la meme ligne, sont precedes inlerieurement par une bande blanchätre et parallele. Les ailes inferieures sont saupoudrees de brun un peu verdätre, et de teinte plus foncee ä la base; mais au contraire le tiers anterieur, ainsi que la partie anale de l’aile, ne sont que tres legerement couverts d’atomes bruns; on ne decouvre aucun autre dessin, si ce n’est deux tres pelits points noirs eutoures d une etroite bande de la couleur du fond; Lun de ces points est situe pres de hangle externe, l’autre non loin de l’angle interne. Le corselet est brun, habdomen jaunätre, les pattes brunes ä pubescence grisätre. D’apres un exemplaire rapporle des rives de l’Amour, par AI. Alaack. 84) Coenonympya Isis. Tkunb. Dissert. academ. Upsaliae, vol. 3, p. 45. — Herrich-Schäffer Bearb. d. Schmett. v. Eur. I. fig. 293 — 296. D’apres un assez grand nombre d’exemplaires que j’ai sous les yeux, je crois que V Isis, Thunb. Zetterst. n’est qu’une forme septentrionale du Davus Linn; et afin de porter quelque lumiere sur cette question, je decrirai ici les differentes formes et entre autres celle de Viloui rapportee par AL Alaack, et qui s’eloigne beaucoup du Davus et cependant parait former le dernier chainon du groupe Davus-isis. — Yoici les formes d’Isis que nous rencontrons. Forme A. Les deux sexes ont les ailes en dessus, plus fortement ombrees de brun sur les bords exterieurs, surtout aux secondes ailes, que chez la forme B. Les superieures en dessus, presentent ä leur sommet un oeil, qui consiste en une petite tache ronde jaunätre. avec la trace d’un point noir au milieu; vers hangle anal des secondes ailes, on voit une petite tache jaunätre, plus petite et moins apparente qu’aux superieures. En dessous, les ailes anterieures presentent la bande claire transversale comme chez le Davus, et l’oeil du sommet, plus petit que celui du Davus est forme d’un cercle etroit jaune, tres tranche avec un point noir au milieu, lequel est pupille de blanc; le second oeil, pres de hangle interne n’est represente que par un tres petit point jaune peu apparent. Les ailes inferieures sont plus fortement saupou¬ drees de brun que le Davus, le bord externe est largement grisätre, la bande jaune transver¬ sale est plus interrompue, n’etant meme representee vers le bord interne que par une petite tache; vers le bord exterieur, on ne voit que deux tres petits points jaunes, pupilles de noir, et du reste peu apparents. Forme B. la veritable isis de Thunb., et la plus commune ici ä St.-Pätersbourg, dans les endroits marecageux. Elle differe de la forme A. parce qu’on ne voit pas d’yeux en dessus. Les ailes supe¬ rieures en dessous präsentent un oeil forme d’un cercle jaune qui entoure un point noir; — (sur 1 0 exemplaires, un seul n’en präsentait aucune trace) la bande transversale est generale- ii Ldpidopleres de la Siberie orientale et en parliculier des rives de FAmour. ment plus longue que chcz le Davus et la forme A. Les ailes inferieures presentent leur bord exterieur marque de deux petits points jaunes, peu visibles, et qui siniulent les yeux; leur bande transversale, est marquee comme chez la forme A. Forme C. — c’est je crois la demophile Freyer, Neuer. Lepid. Beitr. p. 97. Tab. 439. fig. 3, 4. Les ailes sont plus brunes en dessus, chez les mäles, ne laissant plus sur chaque aile que le disque de teinte fauve; la femelle par contre est moins ombrüe que la forme B. En dessous, les ailes superieures onl leur oeil du sommet, bien marque et pupille de blanc; la bande trans¬ versale atleint presque le bord interieur. Les ailes inferieures sont uniformement saupoudrees de brun, ne laissant que le bord exterieur de teinte plus claire, mais sans aucune trace d’yeux ou de points. Celte forme est plus rare ici. Forme D. — Viluiensis, N. En dessus, les ailes sont d’un blanc grisatre, ä peine lave de fauve, laissant appercevoir, par une teinte plus claire, les baudes blancbes du dessous; il n’y a aucune trace d’yeux. En dessous, les ailes superieures sont de teinte plus grisatre, et möme un peu verdatre a la base, ayant le sommet blanchätre, sur lequel se dessine uu petit point noir peu marqud, et enloure d une miance blancbätre; la bande blanche transversale est ombree de gris ä son bord interne. Les ailes inferieures out leur bande transversale blanche, plus entiere que les autres formes d’ists; le bord exterieur sable de brun clair et de gris, n’offre aucune trace d’yeux ou de points. Gelte forme, comme on le voit, s’ecarte beaucoup de la forme B., ou isis de Thunb., mais n’ayant qu’un exemplaire ä ma disposition, je n'ai pas ose en constituer une espece. M. Maack nous a rapporte cet exemplaire des bords de la riviere Viloui. 85) Tliecla rubi. Linn. Ochsenh. Schmett. v. Eur. 1, 2, p. 91. — Hübn. Eur. Schmelt. Pap. tig. 364. 365, 786. Des bords de l’Amour par M. Maack. 86) Tliccia spini. NY. V. Ochsenh. Schmett. v. Eur. I, 2, p. 103. — Hübn. Eur. Schmett. Pap. lig. 376, 377, 674, 675. — Lynceus, Esp. Catal. des Lep. de l'Acad. N. 91 1. Depuis Bouri jusqu’ä Djare, au moins de Juillet, j>ar M. Schrenck. 87) liy«*aena ainjiilas. W. V. Ochsenh. Schmett. v. Eur. I, 2, p. 59. — Hübn. Eur. Schmett. Pap. fig. 322 — 324. Des montagnes Boureja, en Juillet, par M. Schrenck. Rhopaloceres. 45 88) liycaena arion. Linn. Ochsenh. Schmett. v. Eur. I, 2, p. 4. Hübn. Eur. Schmett. Pap. fig. 254 — 256. Rapportee des montagnes de Boureja, par M. Schrenck. 89) Cycaena cyllarus. Rott. Ochsenh. Schmett. v. Eur. I, 2, p. 1 2. — Var. iristis Bisch. Gerhard Monogr. PI. 15, 4, a, b. Le type et la variete ont ete rapportes des rives de l’Amour, par M. Maack, mais sans indication plus speciale. 90) liycaena acis. W. V. Ochsenh. Schmett. v. Ehi\ I, 2. p. 14. — Argiolus Fahr. Hübn. Eur. Schmett. Pap. fig. 269 — 271. Prise ä Borbi, le 28. Juillet par M. Schrenck. 91) liycaena optilcte. Ivn. Fahr. , Ochsenh. Schmett. v. Eur. I, 2, p. 51. — Hübn. Eur. Schmett. Pap. fig. 310 — 312. Rapportee de Pakhaie et des rives du Ssakhalin, au tnois de Juillet, par M. Schrenck, et de Khotoum par M. Maack. 92) liycaena zepliyrus» Frivalsk. Herrich-Schäff. Syst. Bearb. der Schmett. v. Eur. I, p. 126, fig. 208 — 21 1. Des rives de l’Amour? 93) liycaena battus. VV. V. Ochsenh. Schmett. v. Eur. I, 2,p. 64. — Hübn. Eur. Schmett. Pap. fig. 328 — 330. M. Maack l’a rapportee des rives de l’Amour. 94) Clirysoplianus plilaeas. Linn. Ochsenh. Schmett. v. Eur. I, 2, p. 87. — Hübn. Eur. Schmett. Pap. fig. 362, 363. Des rives de l’Amour par M. Maack. 95) Clirysoplianus virgaureae. Linn. Ochsenh. Schmett. v. Eur. I, 2, p. 85. — Hübn. Eur. Schmett. Pap. fig. 349 — 351, 884—887. M. Maack a pris cette espece sur les bords du Viloui, ainsi que sur les rives de l’Amour. 96) Clirysophanns cliryseis. W. V. Ochsenh. Schmett. v. Eur. I, 2, p. 97. — Hübn. Eur. Schmett. Pap. fig. 337, 338, 355. M. Maack a trouve cette espece sur les rives de l’Amour non loin de l’embouchure de l’Oussouri. 46 Leptdopkres de la Siberie orientale et en particulier des rives de lAmour. 97) (■oniuris £iitar M. Schrenck. 113) Syntoniis tlielclins. Fahr. Ent. Syst. III, p. 391. Nr. 19. Celle espece est tres voisine de la S. fenestrata Fahr, liguree par Drury et Boisduval: seulemenl la thelebas Crainer, (et non thelebus, tel que l’ecrit Walker, List, of Lepidopt. of Helemcera. 49 the Brit. Mus. Heteroc. I, p. 124, 16) esl une toute autre espece que la fenestrala Fahr. — de meme que la fenestrala Sloll, p. 140 tab. 30 fig. 5 n’a rien de comrmin avec l’espece du meme nom de Fabricius, et appartient meme ä un autre genre. Quant ä la S. fenestrala figuröe par Herrich-Schäfler, Lepidopt. exot. fig. 270, loin d’appartenir ä la fenestrala Fahr, eile doit peut-etre bien etre rapporlee ä notre espece, cesl-ä-dire la thelebns, Fabr. Les principaux ca- racleres qui distinguent cette deruiere de \afenestrataFahr. sont: la lache simple des ailes infe- rieures et la couleur du corps. Le devaut de la tete est d’un blanc jaunätre ou jaune, avec les yeux, la trompe et les palpes noirs; derriere la tele un collier noir; le thorax et tout le corps sout d’un beau jaune, quelquefois fonce et presque fauve (je crois chez les individus fraichement eclos); les epaulet- tes d’un brun fonce ou noires, avec six anneaux noirs ou cercles etroits, sur l’abdomen; ces anneaux sont un peu plus larges sur le milieu de la parlie superieure, et ne s’etendent point au delä du rebord que presente chaque cöte du corps; l’anus est aussi jaune. Les pattes sont noires avec les tarses grisätres. Les antennes sout noires avec l’extremite superieure et laterale d un gris blanchätre. Les ailes sont noires avec les taches transparentes d’un blanc jaunatre; les superieures sont marquees ä leur base d'un groupe de poils serres d’un beau jaune, mais les nervures sont noires; les tacbes transparentes sont les mßmes que celles de la fenestrata Fabr. et ne varient nullement de forme ni de grandeur, si ce n’est que celle du sommet est quelque¬ fois divisee superieurement par une nervure. Les ailes posterieures ne presentent qu’une seule grande tache transparente qui occupe plus des deux tiers de l'aile, ne laissant de noir qu’une bordure un peu plus large vers l’angle externe; cette tache quelquefois, iuferieurement, remonte un peu le long de la premiere nervure, mais jamais autant que l’indique la figure 270 d’Herrich-Schäffer. Celle espece a ete rapporlee, par M. Schreuck, des bords de l’Amour, entre l'embouchure du Ssoungari et de l’Oussouri, oü notre voyageur la diton ne peut plus commune vers le 9 ou 10 de Juillet, — tandis qu’il l’avait dejä prise, mais en pelite quantite, le 9 Juin, pres de Mariinskoi-Post — ainsi ä une latitude tres septenlrionale pour une espece chinoise. Nous avions dejä recu cette espece du Japon d’oü M. Goschkewitsch nous l’avait rapportee. 114) Litliosia l'iibrieollis. Linn. Ochsenh. Schmett. v. Eur. UI, p. 142. — Godt. Lepidopt. de Fr. V, p. 22, PI. 42, fig. 3. M. Schrenck l’a prise ä Dja'i, au mois de Juin. 115) Uthosia « (lliibn. Aloa Walk,) iiiveus. .Menetr. Bull, de l’Acad. T. XVII, p. 218, Nr. 23. — Tab. IV, lig. 6.; Alis candidis, selosis. nervis promimilis exlaiilibus; corporis dorso et subln» a latere maculis alterne minutis nigris, laleribus maculis majoribus ö vel 6 fcmoribusque coccineis; sublus alarum disco angulo nigro-uotato. Enverg. 2 po. 4 lin. — 2 po. 8 lin. Les ailes superieures sont etroites, ovales, ä sommel pointu chez les mäles et arrondi chez les femelles; les inferieures presentent cbez le premier sexe leur angle externe un peu plus saillant. Les ailes sont d’un blanc de neige, ä reflels soyeux, les nervures sont saillantes, et comme clles se denuent facilement de leurs ecailles, dies apparaissent alors brunitres. En dessous les ailles sont d'un blanc un peu moins brillant, et les nervures sont plus apparentes; les ailes superieures offrent la nervure, qui forme la cellule discoidale, noire ä chacune de leur extr£- mite, ou quelquefois dans loule sa longueur, cc qui alors forme un trail en Croissant angu- leux; les ailes inferieures offrent un trail pareil, mais mieux marque ii rextreinile de la cel¬ lule discoidale. Les antenues sont pectinees, blancbes avec les barbes brunes sur leur face interne. La löte et le corselct sont blaues, cotouueux, surloul ii la parlie anterieure de la tele, ce qui la Helerocera. 53 prolonge en avant; les yeux sont noirs. L'abdomen est blanc, et le dernier article est orn6 d’un pinceau de poils de chaque cöt6; sur les 3°, 4e, 5e, 6e et 7e arlicles de l'abdomen, on remarque sur la parlie supörieure un trait transversal noir, plus ou moins apparent; puis sur les cotes en dessous, un point noir, sur chacun de ces dits arlicles, et enlin sur les parlies laterales du corps, un large trait transversal d’un beau rose vif; sur chacun des meines articles; ces traits rouges sont separes les uns des autres par la partie inferieure de chaque anneau qui est blanche comme tout le resle du corps. En dessous, la trompe est d’un fauve clair, les pal- pes sont ä leur base d’un beau rose carmin. Les hanches (coxae) sont aussi de cette teinte, avec une large ligne noire sur tout le milieu de leur longueur; les cuisses sont du meine rouge avec la partie inferieure blanche, mais le bord externe de celles-ci, ainsi que le genou, et la partie interne des deux premieres paires de jarnbes, et tous les larses, sont noirs. Cette espece ressemble beaucoup ä la Dionychopus [Chelonia) alba, (Spilosoma Walk.) Bremer Beilr. zur Schmett. des Nördl. Chinas, No. 71, mais le corps, le corselet et les pattes sont autrement colorees; du reste, je dois ajouter que par un de ces abus de confiance que la jus- tice flctrit lorsqu’elle en est informee, nous ne possedons pas l’exemplaire qui a servi ä la descriplion de Bremer. D’apres 4 exemplaires 3^ et l^P parfailement semblables entr’eux, rapportös des rives meridionales de l'Amour et des monts Boure'ia, par MM. Schrenck et Maack. 125) Uiuacoiles liälarss. Westw. Oriental Enlomology, p. 50, PL 24, fig. 3. Pris par M. Maack, pres de l’embouchure de l’Oussouri. 126) Iiipavis (Ocneria Herr.-Scbäffer, Speyer) dispar. Linn. Ochsenb. Schmett. v. Eur. 111, p. 195. — Hübn. Eur. Schmett. fig. 263. — God. Lep. de Fr. IV, p. 256, PI. PI. 25, fig. 12. Des rives de l’Amour, jusqu’ä l’embouchure de l’Oussouri, par M. Maack. 127) Leucnina ( Laria Sehr. Speyer) % -uigniiii. Fahr. Steph. Ochsenb. Schmett. v. Eur. 111, p. 200. — God. Lepid. de Fr. IV, p. 268, PI. 27, fig. 1 . M. Maack a trouve cette espece, sur les rives de l’Amour, pres de l’embouchure de l’Oussouri. 128) lja$iocanipa quercifwlia. Linn. Ochsenb. ( Gaslropacha ) Schmett. v. Eur. III, p. 247. — God. Lepid de Fr. IV, p. 76, PI. 7, fig. 1, 2. Cette espece se trouve a Odjal et ä Marienskoi-Post, d’oü l’a rapporlee M. Schrenck; quant ä M. Maack, il indique l’embouchure de l’Oussouri. 129) E.asincaiiipa feuiorata. Menelr. Bullet, de l’Acad. X. XVII, p. 218, Nr. 24. — Tab. IV, fig. 7. 54 Lipidopteres de la Siberie orientale et en particulier des rives de FAmour. Alis inlegris , anticarum limbo valde rotundato, ochraceo-corticinis; anticis fascia media obliqua , femori-fnrmi, superne fusco-ferruginea, prope marginem extermim linea seit inßexa e punclis fuscis; posticis vitlis duabus transversis oblileralis; subtus alis pallide-ochraceis concoloribus, Enverg. 3 po. 7 lign. Cette espece doit ötre placee non loin de la L. pini Linn., et est fort voisine de la L. tau- rus ßoisd., qui se trouve aux Indes orientales, mais le bord externe des ailes superieures est encore plus arrondi. En dessus, les ailes sont d’une teinte d’ocre-tannA, plus brunätre sur le milieu de la partie exterieure des premieres ailes, ainsi que la moitie anlerieure de cette bande transverse et un peu oblique qui orne le milieu de ces dites ailes; cette baude tronquee ä sa partie an- terieure qui regarde le sommet de l'aile, est un peu echancree sur sa moitte exterieure, et forme äsa partie interne une proeminence arrondie, pour se retrecir ensuite et atteindre le bord interieur de l’aile, mais au contraire ne touche pas le bord anterieur; cette dite bande simule assez bien le sommet de l’os de la cuisse ( femur ) d’un vertebre; on ne distingue aucune trace de ce point blanc qui orne le plus souvent le milieu des ailes superieures des especes de ce genre; non loin du bord externe, se remarque sur toute la langueur une ligne flexueuse, composöe de points d’un brun fonce, dont le dernier situe pres de l'angle interne est le plus gros et noir. Les ailes inferieures sont de teinte uniforme un peu plus ferrugineuse, si ce n’est que ces ailes sont traversees sur leur milieu par la trace de deux lignes dislancees de teinte un peu plus foncee. En dessous, les ailes sont d’une teinte un peu plus ferrugineuse qu’en dessus, et pre- sentenl pour tout dessin: aux superieures, la trace d'une bande sinu£e qui traverse l’aile, non loin du bord externe, et aux inferieures les deux lignes du dessus, mais plus larges et tout aussi peu distinctes. Le corps est d’une teinte ferrugineuse, plus foncee en dessus et ä l’anus; la partie ant6- ricure et avancee de la tele est d’un beau rouge marron. Les antennes du mäle (seul sexe que nous possedions) sont moins fortement pectinees que celles de ce sexe chez la L. pini. M. Schrenck a rapporte cette espece de la partie la plus meridiouale de l'Amour. 130) 0ri<*osa. W. V. Treitschk. Schmett. v. Eur. V, 2, p. 396. — God.-Duponch. Lepidopt. de Fr. VI. p. 99, PI. 79, lig. 4 [orthosia). Höhn llerr.-SchälT. Trouvee aux environs de Kidsi, par M. Schrenck. 150 Ccrastis scrotina. Ochs. Treitschk. Schmett. v. Eur. V, 2, p. 418. — Freyer, Neue Beitr. fig, 435. — 1 1 Im . Eur. Schmett. Noct. fig. 604. Des rives de l’Amour par .41. Maack. 151) lliaiifliocHa coiispcrsa. W. V. Treitschk. Schmett. v. Eur. V, 1, p. 387. — God.-Duponch. Lepidopt. de Fr. VI, p. 354, IM. 95, fig. I. Pres de Borbi, au mois de Juin, par M. Schrenck. 152) .%|»lccia ('lirysltis. Linn. Treitschk. Schmelt. v. Eur. V, 3, p. 169. — God.-Duponcb. Lepidopt. de Kr. VII. 2, p. 21, IM. 134, lig. M. Maack l a trouvee enmmunemcut dans les environs de Tomsk. Heterocera. 61 158) l*lusia inacrograinma. Eversm. Ballet, de la soc. des Natur, de Moscou, 1842, N. 111, pag. 554. — ibid. Noctuel. p. 452, N. 22. — Herrich-Schäffer Bearb. d. Schmett. v. Eur. II, p. 31)4, N. 632, Noct. fig. 266. Des bords du Yiloui, par M. Maack. 159) Calpe tlialictri. Borkb. Treitschk. Schmett. v. Eur. V, 2, p. 169. — God.-Duponch. Lepidopt. de Fr. VII, 1, p. 483, PI. 131. Prise par M. Sch reu ck vers l’embouchure du Ssoungari, le 14 Juillet. 160) Gonoptera lihatrix. Liun. Treitschk. Schmett. v. Eur. V, 2, p. 172. — God.-Duponch. Lepidopt. de Fr. VII, 1, p. 478, PI. 13t. Des rives du Viloui, par M. Maack. 161) Auipliipyi'a pyramidea. Linn. Treitschk. Schmett. v. Eur. V, 1, p. 285. — Godt. Lepidopt. de Fr. V, p. 136, PI. 56, fig. 4. — Hübn. Eur. Schmett. Noct. fig. 36. Sur les montagnes Boureia, au mois de Juillet, et rapportee parM. Schrenck des envi- rons de Djai le 27. Mai. 162) Ampliipyra perflua. Fahr. Treitschk. Schmett. v. Eur. V, 1, p. 289. — Godt. Lepid. de Fr. V, p. 134, PI. 56, fig. 3. — Hübn. Eur. Schmett. Noct. fig. 35. M. Maack a trouve cette espece pres de l’embouchure du Ssoungari. 163) Amplupyra §clirenckii. Menetr. Bull, de l’Acad. T. XVII, p. 219, Nr. 27. — Tab. V, fig. 4. Fusca; alis anticis sligmale orbicu/ari puncto albo indicato, atque area media lineis nigrisex- tus albido-punctalis, macula albo-ßavescente ad apicem; posticis fusco-cuprescenli ad marginem an¬ teriorem virescenti-micantibus ; fimbria fusca, subtus cupreo-setosis, disco puncto lineaque trans¬ versa fuscis. Enverg. 2 po. 3 lign. Cette nouvelle espece est plus grande que la A. pyramidea , Linn., et se rapproche par le port de la A. perßua, F. En dessus, les ailes superieures sont d un brun qui devient d’autant plus fonce, que de la base on se rapproche du bord exterieur; la bande transversale du milieu n’est appreciable que par les deux lignes qui ordinairement la limitent, et qui, chez cette espece, sont noires bordees exterieurement, ca et lä de taches blanchätres; la tache orbiculaire est remplacee par un point blanc, et la tache reniforme est invisible; l’angle apical est couvert par une tache d un blanc, quelquefois un peu fauve, tache qui la fait reconnaitre au premier abord, et rap¬ pelle la Mania maura, Linn. Les ailes inferieures sont d un brun ä reüets cuivres luisants, 62 Lepidopleres de la Siberie orientale et en particulier des rit'es de l’Amour. et vers le bord anterieur, on distingue cbez les exemplaires bien conserv^s un reflet vert opalin. La frange de ces ailes est brune, marquee interieurement d un liserl; blanc fauve. En dessous, les ailes sonl d un brun clair cuivre tres luisant, un peu plus fonce vers le bord externe, avee un point brun sur le disque, plus ntarque sur les ailes inferieures; de plus, on remarque sur le miiieu de chaque aile, une ligne transversale cintree egalement brune. Le corps estbrun, plus clair sur la poitrine, lespalpes et les pattes; lesjambes anterieures et leurs tarses sont de plus marquees de taches jaunAtres. La trompe est d un fauve clair. M. Scbrenck a rapport^ 3 exemplaires des monlagnes de Boure'ia, oü il les avait pris le 23 — 24. Juin 1856, et le Botaniste Maximovi tc b en prit 2 exemplaires ä la m£me epoque ä Ividsi ou Marienskoi-Post pres de l’embouchure de l'Amour. 164) Toxocaiiipa Guen. )>ast inmii. Treitscbk. (ophiusa) Schmett. v. Eur. V, 3, p. 297, et suppl. p. 153. — Herrich- SchälT. Syst Bearb. der Schmett. v. Eur. II, Noct. lig. 242, 243. Partie seplentrionale de l’Amour. 165) Eiiclidia glyphica. Linn. Treitscbk. Schmett. v. Eur. V, 3, p. 390. — Godt. Lepidopl. de Fr. V, p. 96, PI. 52, lig. 2. M. Maack a trouve cette espece sur les rives du Jeniseisk et sur celles de l’Amour. 166) Ketlies ■iiusciilii^. .Menetr. Bullet, de l'Acad. T. XVII, p. 220, Nr. 30. — Tab. V, lig. 6. Alis cinereo-fuscis, m arg ine externo late grisescente, I ineis tenuibus duabus transrersis leviter /lexuosis /lavis, pnsticarim obliteratis; subtus pallidis, linea posteriori comtnuni, disco lunulaque dilutioribns. Enverg. 1 po. 1 0 lign. Cette espece est un peu moins grande que la suivante ou Z. snbfalcata; les ailes supe- rieures, presentent leur summet plus obtus, et leur bord externe plus arrondi et ainsi qu'aux ailes inferieures l’angle a I'extremil6 de la 2P nervure inferieure n'est pas en pointe coinme cbez sa congenere, mais arrondi. En dessus, les ailes sonl d un brun grisAtre, avee le bord externe largement marque de leinte plus grisätre, ee qui forme aux ailes superieures une bande plus large et plus oblique que cbez la Z. snbfalcata, et qui, au lieu des trois convexites qui la distingue, est droile, et roupe les ailes iuferieurs par la moitit1; cette leiule se rembrunit graduellemenl jusqu'au bord externe des quälte ailes, dont la frange au lieu d’ötre festonee ne porle qu'uu lisere de leinte plus jaunAtre. Les superieures olTrent en outredeux ligues transversales, tres lines et non den- tees d un gris jaunAtre, omlu ees de brun ii leur bord interne: la premiere ou extrabasilaire, est llexueuse en accolade; la seconde ou coudee, est tres ldgerement flexucuse; un trait trans¬ versal apparail a peine a la place de la lache costale. La premiere de ces lignes manque aux ailes inferieures, et la seconde n'est representee que par un trait transversal uioins apparent. Heterocera. 63 En dessous, la teinte des ailes est plus claire, surtout ä leur bord interne; on nedecouvre aucune trace de la ligne extrabasilaire, mais au contraire la ligne coudäe est plus transver¬ sale, commune aux quatre ailes, et ombree plus largement de brun ä leur cote interne: les quatre ailes präsentent de plus sur leur disque, un petit trait plus clair; sur un individu des bords de l’Amour, la bande extärieure et grisätre du dessus se reproduit visiblement en dessous, oti eile est bien limitee de la couleur du fond, et simule assez une seconde bande transversale. Le corps est en entier d’un gris de souris, avec les articulations des tarses jaunätres; les antennes et la trompe sont roussätres; le front est nu, roussätre et luisant(?). L’abdomen pre¬ sente le dernier segment couvert de longs poils tres serres. D’apres un exemplaire rapporte par M. Schrenck des rives de l’Amour, non loin de l’embouchure de l’Oussouri, et d’un exemplaire pris au Japon par M. Goschkewi Ich. 167) Zetlies subfalcata. Menetr. Bullet, de l’Acad. T. XVII, p. 220, N. 31. — Tab. V, lig. 5. Alisfuscis; margine externo late /lavo -einer ascente ; lineis transversis [extra- basilari anticarum posteriori communi utrinque ) dentatis, nigris, cinerascenle-marginatis ; sublus fusco-cinereis , disco lunula dihiliore notatis. Enverg. 2 po. Cette espece, la plus grande du genre, ainsi que la precedente, me paraissent appar- lenir aux Zethes de Rambour; au moins les caracteres qu’il en donne, et qui sont mieux pre- cisäs par Guenee et Herrick-Sckäffer, leur conviennent parfaitement. Notre espece offre l’abdomen des mäles termine par deux paquets de poils courts et tres serres; en dessus, le cloaque est grand, forme de deux valves concaves, nues interieurement, mais couvertes de poils courts et tres serres exterieurement. Elle presente assez le port de laZ. insularis , Ramb. Ann. de la soc. entom. de Fr. 1833, mais les ailes sont plus visiblement dentees, leurs angles plus saillants, surtout celui du som- met qui, ckez les mäles est plus prolonge et recourbe. Les ailes sont en dessus d’une teinte brune, un peu moins foncee ä la base; tout le bord externe est largement d’un gris roussätre bieu trancke, surtout aux ailes superieures oü la teinte brune foncäe se dessine anguleuse, en formant trois convexites sur la longueur, tandis qu’aux ailes inferieures la ligne coudee forme la limite de ces deux teintes; les ailes supe¬ rieures presentent en outre la ligne extrabasilaire (ou transversale anterieure) et une lunule sur le disque, faiblement marquees; la ligne coudee (ou transversale posterieure) est commune aux quatre ailes, flexueuse aux superieures, et dentee, mais ä dents plus aigües aux inferieures; ces lignes sont d’un brun fonce, et bordees de ckaque cote d’une ligne d’un gris brunätre; tout le bord externe, etpres de la frange, est marque d’un feston terminal noir, qui dessine bien les dentelures des ailes. En dessous, les ailes sont d’un gris brunätre; la large bordure marginale est d’un gris jaunätre; sur le disque de chaque aile se remarque un croissant grisätre; la ligne extrabasi¬ laire n’est point visible, mais la ligue coudee est bien marquee, reproduisant parfaitement le 64 Upidopteres de la St'berie orientale et en particuher des rives de f Am our d essin du dessus, inais n'est bördle qu'exterieurement de gris jaunätre: le lisere ou feston ter¬ minal li est pas aussi visiblement marque qu’en dessus. La femelle ne diflere pas autrement du mäle. Le corps est d un brun grisätre, et la trompe rougeätre. D a pres deux males rapportes par M. Schrenck, des monts Boureia, en Juillet, et de Bouri; une femelle a ete prise par M. IM aack sur les rives de l'Amour non loin de l’embouchure de lOussouri. 168) Kivula seriecalis. W. V. Guen. Treitschk. Schmett. v. Eur. VII, p. 125. — God.-Duponch. Lepid. de Fr. VIII. 2, p. 145, PI. 219, lig. 4, 5. Des rives du Viloui, par M. Maack. 169) Pyralis regaliü. W. V. Treitschk. ( Asopia ) Scbmett. v. Eur. VII, p. 1 53. — Hiibn. Eur. Schmett. lig. 1 05. De Tembouchure du Ssoungari, par M. Maack. 170 Aglossa piii^iiiiialis. Linn. Treitschk. Schmett. v. Eur. VII. p. 39. — God.-Duponch. Lepid. de Fr. VIII, 2, p. 63, PI. 213, lig. 6. M. Schrenck a trouve celte espece vers la parlie inferieure de l'Amour. 171) l'^lmlea sainliucalis. W. V. Guen. Treitschk. Schmett. v. Eur. VII, p. 83. — God.-Duponch. Lepid. de Fr. VIII, 2. p. 131, PI. 218, fig. 3. M. Maack Pa rapportöe de Sib^rie. 172 £|»ilo(icolliüi. Menetr. Mötsch. Die Käfer Russlands p. 74. Ilrevis, convexa, nitida, supra uigro-aenea, subtus nigra, pedibus piceis, fenwribus rnfis; capite triangulär i , inter antennas profunde transversim impresso; tliorace transverso, parvo. postice angustalo, basi fere impunctalo, angulis posticis reclis, luleraliler non productis ; anticis truncatis non prominulis; elylris profunde striatis, striis vix distincte punctalis, interstitiis S et ä foveolatis. Long. 3J 1. — lat. 1J 1. Tab. VI, lig. 28. • Plus petite et surtout plus courte que notre P. borealts ä laquelle eile ressemble beau- coup, mais s en distingue constainmenl par l'impresMon transversale lorlemeul inarquee sur le front entre l'insertiou des anlennes. Du Kamtschatka. 91) I*. marjcinatu. Maunh. lluiu. Ess. ent. 111. 39. Kamtschatka. 99 Cotöopteres. PROCERIDES. 92) Carabns incompletus Fisch. Bull, de Moscou. C. palustris Eschh. Germ. Sp. Pres du village Osmoi et de Mongole. 93) C. nieander. Fisch. Dej. 1c. I, tab. 41, fig. 1. A Kidsi. 94) ©. granulatns. L. Dej. 1c. I, tab. 51, fig. 2. Sur lout l’Amour jusqu’a Kidsi. 95) C. Faldermanni. Dej. Sp. V. 543. 96) C. Hannerliciniii. Dej. Ic. I, tab. 38, fig. 1. Sur les montagnes Boure'ia en juillet. 97) Coptolabrus ? Sclirenckii. Menetr. Elongato-ovatus, convexus, punclalissimns , viridi-aureus , melhalhorace , abdomine femori- busque splendido-violaceis, clypeo, ore, palpis, antennis, tibiis, tarsis elytrorumque carinulis inter- ruplis nigris; capite, elongato, punclato-rugoso, fronte medio longiludinaliter elevato, cupreo; thorace transversim ruyuloso, fere elongato, anlice anguslato, poslice impresso, subcordato, angulis poslicis lateraliter prominulis, rolundatis ; elylris thorace latioribus, elliplicis, apice acuminatis, non sinua- tis, serialim grosso-foveolalis, foveolis punctatissimis, smaragdinis, instertiliis cancellato-elevatis, nitidis , impunctatis, nigris, alternis costis latis mlerruptis ad marginem sparsim grosso-punctatis, formantibus. Long. 10 1. — lat. 3^1. Tab. VI, fig. 29. C’est la troisieme espece de Coptolabrus Solier connue, qui a la plus grande ressemblance avec le Copt. smaragdinus , mais chez laquelle la sculpture des elytres est inverse, c. ä. d. que ce qui est eleve chez ce dernier est concave chez le Schrenckii et ce qui est noir y est vert. La plus belle decouverte deM.Schrenck dans les parties meridionales et boisees desenvirons du fl. Amour, k Djare en Juillet. 98) ©optolalirus smaragdinus. Fisch. Ent. II. 103. Sur les montagnes Boure'ia. 99) Callosoma danricum. Mötsch. Ins. de Siberie p. 119. Sur les ilots sablonneux de l'Aniour, entre Tchianka et l’Oussouri. HYDROCAHTH ARES. HALIPLIDES. 100) Haliplus Sibiriens. Mötsch. Hydroc. de la Russie p. 3. Oblongus, jlavo-leslaceus, capite , thoracis basi, elylrorum lineis maculisque vix dislinctis plus mmusve infuscatis ; thorace convexiusculo,valde transverso, punctura minus profunda; elylris punc- lato-slriatis, inlersliliis punclis minutis in seriam disposilis , nolalis. Long. 1 \ 1. — lat. | 1. Tab. VII, fig. 1 . 100 Culiopteres de la Sibtrie orientale et en particulier des rives de C Amour. Voisin de nos //. impressus et II. /luviatilis, mais plus allonge et ordinairement aussi plus graad; les lignes noires sur les elytres, qui recouvrenl les slries, plus prouonceeset pluslarges. Trouve par M. Sclirenck daus les eaux de l’Aaiour, mais conimun aussi daus le reste de la Siberie meridionale. Une espece plus grande et surtout plus large et plus ovalaire, est mon Ilal. maculatus des steppes des Kirguises et des euvirons deGourjew sur la mer Caspienne ; eile se distingue faci- lernent par les petites taches uoires allongees loügitudinales qui sont placees en ecbec sur la rnoitie posterieure des elytres , ne se confondaut pas et ne furmant pas des sinuosites comiue c'est le cas chez le II. variegatus Dej. IIYDR0P0RIDES. 101) Hydroooptus (llydroporibi) obscuripcs. Mötsch. Hydr. de la Russie p. 5. Oblongo-ovalis, depressiusculus, punctalus, subnitidus, sparsim pilosus , niger, vel nigro-picem, elylronim lateribus subinfuscatis, anlennarum basi, capitis margine poslice pedibusque piceis ; elytris sntura subelevata , utrinque linea punctorum vix distincta impressa. Long. 1 j 1. — lat. 1 1. Tab. VII, fig. 2. II ressemble beaucoup ä nos//. nigrita, piceus, nivalis et pareils, mais il est plus allonge, plus parallele et un peu plus grand. Trouve par M. Sclirenck dans les eaux du (1. Amour, et par moi en Mongolie pres de Kiackta. Hydr. caminarius. Menetr. Mötsch. Hydr. de la Russie p. 5. Farait ötre une variete un peu plus petite et plus claire de mon Hydr. melancholicus. Bull, de Moscou 1 845. No. 27 (//. lugubris). 102) Ilydrocoptus (Hydroponik) dauriciiüi. Mötsch. Hydr. de la Russie p. 6. Elongato-ovatus, poslice attenuatus, subdepressus, subsericeo-nitidus. testacem ; capite antice, tboracis maculis, elytris lineis utrinque seplem plus minusve con/lueulibus, anlennarum annulis cor- poreque subtus nigro-fuscis ; elytris striis punctorum dislinctis tribus, alternis solum longitudinaliter undulalis, intersliliis sublilissime punctulatis fere glabris ; thorace transverso, rectangulo. Long. 2 I. lat. 1 1. Tab. Yrll, iig. 3. Un peu plus grand que les Hydr. griseostriatus Dej. et Hydr. borealis Gyll., plus acumine posterieure ment, et facile ä reconnaitre par les trois lignes de poiots, fortement imprimes qu'on voit sur chaque elylre. — Fris par M. Dilmar aux environs de Nikolaevsk sur F Amour septentrional, et par moi precedemment sur les alpes de la Daourie. 103) Ilydroporus srptcntrioiiulis. Gyll. Jusqu'ä Nikolaevsk. 104) llydrop. porosu*. Ge bl. Dans les eaux du fl. Amour. 101 CoMopteres. DYTISCIDES. 105) Dytiscus frontalis. Mötsch. Hydr. de la Russie p. 6. Oblongo-ovalis, supra nigro-olivaceus, sublus late nigro-annulatus, orje, clypeo, fronte linea triangulär i angulala antice ad oculos dilalata, thoracis limbo , elytrorum lateribus, segmenlorum marginis sublus pedibusque testaceis; thorace trapeziforme, angulis posticis prominulis ; coocarum posticarum laciniis valde acuminalis, acutissimis; § elytris laevibus. Long. 10-11 1. — lat. 54- 6 1. Tab. VII, fig. 4. Corselet plus etroit que chez nos especes d’Europe, rappellaut le D. lapponicus, et facile ä distinguer par la tacke en lieche sur le front, qui n'est pas interrompue lateralement. Du Kamtschatka. Une espece tres voisine est le D. slrigifrons Menetr. d’Ounalaschka , qui se distingue par son front fortement strigule et par les elytres costees chez la femelle. Le Dyliscus lapponicus de Siberie, parait aussi etre different de celui de Lapponie, ayant toujours un corselet plus large et des elytres moins attenuees posterieurement ; je l’ai distingue sous le nom de D. borealis. 106) Dytiscus coufnsus. Mötsch. Hydr. de la Russie p. 6. Oblongo-ovalis, supra nigro-olivaceus, ore, clypeo, fronte macula triangulari minuta, thoracis limbo, elytrorum lateribus , corpore sublus toto pedibusque testaceis; thorace trapeziforme, angulis posticis prominulis, aculis ; coxarum posticarum laciniis aculis, mediocre productis , § elytris laevibus. Long. 11-12 1. — lat. 6-6^ 1. Tab. VII, fig. 5. Forme plus etroite que notre D. marginalis, dont il n’atteint pas la taille , presentant un corselet ä angles posterieurs plus saillants. II se trouve dans toute la Siberie orientale, jus- qu’au Kamtschatka et a ete aussi rapporte du 11. Amour par M. Maack. Une espece plus large et plus courte est gönöralement confoudue avec le D. marginalis, duquel eile se distingue par un corselet ä angles posterieurs plus saillants et plus aigus et par les coles eleves sur les elytres de la femelle , qui ne surpassent pas les deux tiers de la longueur des premieres. C’est une espece commune en Lithuanie et dans le Nord de la Russie et je l’ai enumeree sous le nom de D. curtulus. COLYMBETIDES. 107) mutntiis liigriventris. Mötsch. Hydr. de la Russie p. 7. Ovalus, subconvexus, nitidus, lestaceus, macula transversa fronlali, capite postice, oculis, ma¬ cula in medio thoracis corporeque sublus nigris; elytris nigro-irroratis, punclorum triplici Serie sub- confluentibus. Long. 4 1. — lat. 2^ 1. Tab. VII, fig. 6. Tres voisin de notre Rh. conspersus , mais de forme plus large et plus convexe, ayant le dessous du corps, ä l’exception des cötes du corselet, noir. Kamtschatka. Une espece tres remarquable et qui devrait aussi se trouver dans les eaux qui tombent dans le fleuve Amour, est mon Rh. vermiculatus de la Daourie. II est plus allonge que notre Rh. notalus, d’un lestace plus clair et avec les elytres fortement rugueuses par de petites 1 02 Coltopteres de la Sibirie orientale et en parliculier des rives de l’Amour. scariücations longitudinales enfoncees, ce qui rappelle un peu la sculpture de celles du (jrapho- derus verrucifer Sahib. Serail-ce une simple variete locale ? 108) ltli. infuseatiis Eschh. Dans toute la Siberie orientale, tnais rare. 109) ltli. luteieollis. Mannh. — .Motscb. Bulletin de l'Acad. Imp. des Sciences. 1859. I. 293. Des parties meridionales du II. Amour. I 10) llydaticus Magnalix. L. Sturm. Fn. VIII. 54. 7. Une fois aux embouchures de l’Amour. 111) llyobius lateralis. Gebt. Dans la Siberie orientale, assez rarement. 112) C'olynihetes ehaleonatiis. Pz. Fn. 38. 78. Nikolaevsk. 113) Colymbetes sulM|iiadrntus. Mötsch. Hydr. de la Russie p. 8. Oblonyo-ovalus, postice subdilatatus, apice obluse attenuatus, depressiusculus, subtilissime sca- rificatus fere glabcr, nitidus , niger, supra subaeneus ; ore, anlennis, thoracis lateribus angustissime, abdominis segmentis margine pedibusque rufis ; femoribus infuscalis ; thorace anlice sparsim punc- tato, angulis poslicis reclis ; elytris irregulariter triseriatim punctatis. Long. 2=j 1. — lat. 1J - I. Tab. VII, lig. 7. II ressemble au Colymb. congener Payk. de Lapponie, mais il esl moins ovale sur les cöles et plus elargi posterieurement, tandis que le corselet est plus large en avant, et ses cötes plus droits et presque paralleles. 11 babite tous les ruisseaux en Daourie jusqu’au lleuve Amour, d’oü il a ete rapporte par MM. Sckrenck et Maaak. 1 14) Colyinhetes alpimis. Mötsch. ( C . glacialis.) Hydr. de la Russie p. 7. Elongato-ovatus, anlice posliceque aequaliter attenuatus, nitidus, scarificatus, supra ntgro- fuscus, subtus niger ; capite thoraceque anlice, elytrorum basi angustissime, lateribus, palpis, anlennis pedibusque teslaceis. Long 2j! 1. — lat. 1_^ 1. Tab. VII, lig. 8. Tres voisin du Colymb. arcticus Payk., dont il se distingue par une forme plus atlenuee posterieurement , la lache posterieure du corselet plus developp^e et une couleur un peu plus foncee. Peut-ötre seulement une variete alpine du premier. Je l’ai pris sur les glaciers du llamar-Daban en Mongolie, AI. Scbrenck en a trouveun exemplaire aux euvirous de Nikolaevsk. 6YRINI0ES. 1 15) Orectocliiliis «laiiriciis. Mötsch. Hydr. de la Russie p. 10. Elongatus, subovatus, conve.rus, subtilissime punctalus, nilido-velulinus, supra nigro-aetieus, subtus rufn-piceus ; palpis antennarum apice, abdomine pedibusque teslaceis ; tliorace valde transverso, elytris hoc quinduplo longioribus. Long. 2!j I. — lat. 1 j 1. Tab. Ml. lig. 9. Ordinairemenl un peu plus grand que notre Or. villosus et plus allonge aux elilres. qui 103 Coleopleres. paraissent moins dilatees au milieu el plus paralleles; le corselel est proportioqellemeut plus court et plus large. Cornmun dans les rivreres de la Daourie qui tombent dans le ü. Anaour. Mon Orect. sibiricus Hydr. de la Russie p. 1 0 est au contraire plus petit , plus obtus et encore plus convexe que l’espece d’Europe; la pubescence est plus grisätre ; la ponctuation ä peiue visible. HYDR0PH1LIDES. 1 16) Hydropliilus ruficoriiis. De Geer. Dans les eaux de l’Amour au dessus de Dere, en juillet. 117) liACCobius cinereus. Mötsch. Oblongus, postice anliceque subattenuatus, subconvexus, punctatus, nilidus ; fusco-lestaceus subtus nigro-ftiscus ; macula capitis ad oculos, thoracis lateribus postice ad marginem dilatatis, ely- trornm basi, margine, apice pedibusque plus minusve teslaceis ; capite thoraceqne nigro-subaeneis, crebre punctatis ; elytris regulariter punctato-striatis. Long. |-1 1. — lat. ?-| 1. Tab. VII, fig. 10. Tres ressemblant ä notre L. minutus avec les memes couleurs, et des stries noires sur les elytres, mais constamment plus allonge et moins globuleux. Cornmun dans toute la Siberie orientale. HELOPHORIDES. 1 18) Hydrochus kirgisicus. Mötsch. Hydr. de la Russie p. 13. Elongatus , subparallelus, postice attenuatus, creberrime punclalus, subnitidiis, nigro-fuscus , elytris fusco-brunneis , pedibus fusco-lestaceis, thorace subquadrato, vix distincle 5 foveotalo, postice paulo anguslato ; elytris fortiter punctato-striatis, interstiliis alternis vix elevatis. Long. 1^1. — lat. | 1. Tab. VII, üg. 11. Plus parallele et plus etroit que nos especes d’Europe connues, et facile ä reconnaltre par la couleur d’un brun testace sur les elytres. II se trouve dans le midi de la Siberie jusque au fleuve Amour. Une espece voisine, un peu plus petile, avec le corselet plus etroit est le Hyd. teslacei - pennis ? Küster, qui m’a ete donnee sous le nom de Hyd. bicolor Dahl., provenant de Sicile et un autre exemplaire comme Hyd. filiformis Mgl. de Hongrie. Les autres especes nouvelles de ce genre, que je possede, sont, commencant par les plus petites : Hydroclius violaceomicans Molsch., des Indes orientales, ä peine 3 lignes de long, etroite comme notre H. carinatus, auquel eile ressemble, mais son corselet et sa töte sont moins forte¬ ment ponctues , plus luisants et d’un cuivre violätre; les carenes sur les elytres sont moins elevees, et la 2,le terminee posterieurement par un tubercule assez saillant. Couleur generale d un noir cuivre, avec les pattes d’un brun testace. Hydrochus opacus Mötsch., egalement des Indes orientales, de la taille du precedent, mais plus parallele et de couleur moins luisante, pattes plus obscures, corselet plus carre , presque 104 Coleopteres de la Siberie orientale et en parliculier des rives de F Amour. marginö sur les cötes, plus large posterieurement ; carenes sur les elytres ä peine elevees, le tubercule sur la seconde tres peu distinct. llydroclius binodosus Mötsch., un peu plus grand et proporlionellement plus allonge et plus parallele, de couleur plus bronzee et variolee de verl et de violätre ; pattes d’un testace bru- nötre, avec les cuisses presque noires ; corselet allonge, un peu retreci en arriere, fovöoles du tuilieu profondes , ponctualion forte ; elvtres marquees vers la sulure de petites taches noires, carenes mediocrement elevees, mais le tubercule posterieur sur la seconde bien saillant. Ind.or. llydroclius ausiralis Mötsch., taille, forme et couleur du Uyd. Kirgisicus, mais corselet un peu plus large, plus plane, avec les impressions moins profondes. 11 vient de Port Philippe, ä la Nouvelle Hollande. llydroclius crenulalus Mötsch. Taille et forme du Uyd. Kirgisicus , d’un brynze brunätre avec les elvtres plus distinctement carenees dans les intervalles alternes des stries, de maniere que ces carenes elevees ne vont, comme chez le ilyd. clongalus, que jusqu’ä la moilie des elv¬ tres et de lä elevent en carenes les intervalles qui avaient etö plans anterieurement. Des step- pes des Kirguises. llydroclius sibiricus Molsch., ne difl'ere de notre elongatus , que par sa forme un peu plus etroite et ses elytres plus atlenuees en arriere. 11 se trouve dans la Siberie ä Jeniseisk, et ä Arganatv dans les Steppes des Kirguises. llydroclius ignicollis Molsch., aussi une espece de la forme du Uyd. elongatus , avec les carenes sur les elytres alternativement elevees vers la base et vers l’extremite, mais sa töte et son corselet sont d un vert dore, luisant , ses elytres proportionellement un peu plus courtes et plus elargies en arriere, souvent brunälres. Elle habite la Russie septenlrionale et la Lithuanie. llydroclius grandis Mötsch, de l’Amerique septentrionale , la plus grande espece connue, presque 2* 1. de long et 1. large, d’un gris bronze et variole de cuivre, pattes d’un brun tesUtce ; tete et corselet fortement ponclues, ce dernier pas plus long que large, sensiblement retreci en arriere, impressions medianes peu profondes, elytres regulierement striees par des points imprimes, intervalles alternativement eleves comme chez V elongatus, mais bien moins saillants, sur le second un petite tubercule poslerieurement. 1 19) Eni|»leiiriiM ? sibiri«,u.**. Molsch. Elongatus , altenualus , subconvexus, opacus, punctalissimus, brerissune pilosus, fusco-subaeneus ; palpis, anlennis pedibusque rufo-leslaccis ; tlwrace subcordalo. transrerso, 5 - su lento ; elylris tenue punctato-strialis, interstitiis carinatis, allernis duabus primis suluraquc valde elevalis, pilosis. Long. 2^ 1. — lat. * 1. Tab. VII, lig. 12. II se dislingue de V E. fennicus Gy II., par une forme plus etroite et par les intervalles des stries eleves en carene, dont les deux alternes, apres la sulure, forment seulement des cötes bien prononcees. M. Dilmar l’a rapporte des environs de Nikolaevsk, j’en ai ramasse en Si¬ berie orientale a Tourkinsk. 105 Coleopter es. 120) Enipleiiriis feiuiicus. Gyll. Dans les ruisseaux des montagnes de toute la Siberie. 121) Helnplioi'iis gramlis. 111. Käf. Pr. 272. 1. Assez rare dans les eaux stagnantes pres du fl. Aroour. Les especes nouvelles, que je possede de ce genre , sont en commencant par les plus grandes, et qui n’ont pas de slrie raccourcie subsuturale : Hel. parallelus Mötsch., de la taille et 'des couleurs de 1 ’Empl. Sibiriern, mais plus paral¬ lele sur les cötös, plus obtus en arriere, ölytres profondement stries, stries grossierement ponc- tuees , les intervalles etroits , tous convexes, les alternes un peu plus eleves que les autres. Dans le ruisseau Bel-Agatsch des sleppes des Kirguises. Hel. ventralis Mötsch., presque de la taille et de la forme et avec les couleurs de notre Hel. intermedius , mais ä corselet moins transversal , les cötes lateraux nullement dilatees en avant et distinctement margines , elytres plus elargies au milieu , plus acuminees en arriere, tachetees de testace et de noir , intervalles des stries tous un peu convexes , sans cependant former des cötes elevees. II est toujours plus grand que le lineatus. — Des Etats-Unis d’Ame- rique, aux environs de New-York. Hel. elongalus Mötsch., tres allonge 1 § 1. sur | 1. en largeur, attenue en arriere, rappe- lant un peu par sa forme et ses couleurs notre H. granularis, mais son corselet est plus carre plus fortement relreci en arriere, le front plus large, les elytres plus allongees, avec des teintes obscures et en arriere deux taches subsuturees, testacees. Je l’ai trouve sur les bords du lac salant Bogdo pres du Volga, dans la Russie meridionale. Hel. anguslalus Molsch. , forme allongee du precedent , mais avec les angles anterieurs du corselet beaucoup plus avances et plus aigus, les sillons transversaux sur le milieu plus profonds et la ponctuation sur leurs intervalles plus rugueuse ; couleur generale d’uu testace brunätre assez clair , ä peine cuivree sur le corselet. Je l’ai pris dans les eaux debordees du Nil, en Egypte. Hel. fulgidicollis Mötsch., plus grand et un peu plus allonge que notre granularis , auquel il ressemble beaucoup par la forme et les couleurs ; corselet plus long, plus fortement relreci en arriere, ce qui fait avancer les angles anterieurs, qui sont plus sensiblement arques sur les cötes; la couleur de la tete et du corselet est d’un vert plus vif et plus luisant; la ponctuation dans les stries des elytres est plus grosse et plus profonde , les intervalles plus convexes , les alternes un peu plus eleves que les autres. De la France meridionale. Hel. aegypliacus Mötsch., d’un tiers plus petit que le H. anguslalus, avec les elytres un peu plus courles et plus attenuees en arriere ; corselet comme chez l’espece comparalive, mais elytres marquees de petites taches oblongues, brunätres, disposees en echiquier. Dans les eaux du Nil en Egypte. Peut-etre l'aulre sexe de 1’ anguslatus ? • v Hel. suturalis Mötsch., allonge, elliptique, d’un quart plus grand et surtout plus long que le granularis, plus ohtus et plus elargi en arriere, les pattes paraissent plus allongees. Tete et Schrenck’s Amur-Reise Bd. II. 14 106 Coltopleres de la Sibhie orientale et en parlicxdier des rives de fAmour. corselet verts , ölvtres d’un teslacö brunAlre, avec la suture et quelques taches laterales fon- cöes. Du fl. Ischiin, ä Dschergain Agatsch, dans les Steppes des Kirguises. llcl. alyiricus, Mötsch., de la forme du yranularis , mais d'uu quart plus grand , avec la töte et le corselet plus cuivres, les elytres plus larges, la poncluatiou dans les stries plus forte ; corselet plus convexe au milieu , le premier sillon longitudinal du rnilieu plus dislincleinent angulcux, l’intcrvalle eötre ces angles plus large. D’Algerie. Hel. timidus Molsch., forme robuste et large du precedent avec les mömes couleurs et la möme taille, mais encore plus obtus en arriere, corselet un peu plus long, moins convexe, presque pas retreci en arriere, l’angle du premier sillon du milieu du corselet forme presque sur la partie posterieure de ce dernier , les taches obscures sur les elvtres aussi visibles que la mediane. Des Alpes du llamar-Daban, dans la Mongolie. Hel. limbatus Mötsch., de forme allongee comme les precedents et de la taille du yranularis; töte et corselet noirs a peine cuivres, celui-ci borde tout autour d’un testace clair, transversal et applani, avec les sillons longitudinaux assez profonds ; elytres d’un ä jambes testaeües et ä elytres mar- quees de deux fortes nervures sur chacune. 177) Rliagonyclia nigriventris. Mötsch. Elongala, parallela, subdepressa, nitida, nigra, lestaceo-pilosa ; mandibulis, anlennarum basi, thoracis later ibus lato, elytris geniculisque testaceis,palpis, scutello, tibiis tarsisque infuscatis; thorace subelongato, antice anguslato , fere impunctato, laleribus subsinuatis; elytris rugoso-punctatis ; cor~ pore subtus nigro , punclatissimo, opaco, einer eo-pubescente. Long. 2|-1. — lat. |1. Tab. VIII, fig. 7. Un peu plus grande que notre Rhag. teslacea ä laquelle eile ressemble, mais son corselet parait plus allonge, assez sensiblement sinue sur chaque cöte anterieurement et ses elevations basales plus elevees et plus developpees. De la Daourie et du Kamtschatka. 17S) Bll. cembricola. Esch. Kamtschatka. 179) Bh. geniculata. Gebl. Des rives septentrionales du fl. Amour. 180) Telepliorus melanogastricus. Mannh. Elongatus, parallelus, depressus, nitidus, lestaceus, oculis nigris, antennis, basi exeplo, meso- 118 Coleopter es de la Sibtrie orientale et en particulier des rives de l’Amour. thorace abdomineque fuscis, hoc lestaceo annulato ; thorace rufo testaceo , medio obsolelo nigro-bima- culato, nitido, sublransverso, lateribus re/lexis, arcuatis , anlice subangustalis ; elytris thorace fere latitudine, coriaceo-rugosis , pallido-puberulis. Long. 3 1. — lat. 1. Tab. VIII, fig. 3. Yoisin de notre Tel. lividus , mais d'un tiers plus petit, avec le cörselet plus large et les Elytres plus etroites, ce qui les fait paraitre plus allong^es. Commuu sur les rives du fl. Amour. Unc autre espece tres voisine de la möme localite est nion Tel. pectoralis ; il a les minies couleurs, mais son cörselet est plus Stroit, de teiute testacee saus poiuts noirs sur le milieu. 1ÜLACHIDES. 181) Colloi»ü> obsciiricornis. Mutsch. Subovatus, subdepressus, subopacus, cinereo-velutinus, niger ; elytris subinaequalibus ntgru- subeyaneis, epislomo , mandibulis, antennarum articulo 1° stibtus segmentorumque abdominis mar- gine rufo-testaceis ; capite densissime tenuiter punclidato, rolundalo, subconvexo, fronte impresso, in medio in carinam subelevato; thorace transverso, antice angustato, angulis rotundatis; antennarum articulo 2rfo suboculto, 3° magno, 4° et sequentibus duplo brevioribus, subserratis. Long. 1 j 1. — lat. 3 1. Tab. VIII. lig. 9. Un peu plus allongee que les autres especes de ce genre americain, avec le second article des antennes moins cache et plus distinct. Cette espece d’un genre purement americain vient du Kamtschatka (?). — Une seconde espece de la Daourie est le Coli, limbatusm., qui est un peu plus petite et plus deprimee que roftscun’corm's , de couleur noire, avec tous les bords du cor- selet et des elytres, la base des antennes, les parties de la bouebe et les pattes testacees ; la couleur noire forme sur le cörselet un angle saillant de chaque cöte. Le Maluchius re/lexicollis Gebl., Bull, de St. Petersb. 1842. I. No. 1.11, parait 6tre un Collops ou un Apaloclirus , le Mal. fulvicollis Gebl., Bull, de St. Petersb. 1844, III, No. 7. est un Apalochnis, voisin de YApal. maculicollis m., qui avec la taille, la forme et les couleurs de VApal. femoralis, reunit un cörselet ä cötes lateraux largement roux. II vient des parties orientales de la Russie meridionale et n'est pas rare aux environs de Gouriev. — Dans les steppes des Kirguises , il se trouve encore une espece ressemblant au femoralis , mais qui a les pattes entierement testacees ; eile est aussi un peu plus courte, et je l'ai nommee Apal. pallipes. Une quatrieme espece nouvelle est encore mon Apal. piclus , qui par ses dessins tes- tac6s sur un fond vert ressemble ä VApal. festivus Zubk., Bull, de Moscou 1833. 318. 17. ( variegatus ? Er.), mais sa taille est trois fois plus petite , proportionellement plus courte et plus large; les taches testacees sur les elytres sont disposecs ainsi : une scutellaire se prolonge jusqu’au delä du milieu, puis s'amincit et tourne Pextremite pour remonter derechef en forme de lunule ; le bord lateral est leslace et se dilate iuterieurement au milieu ; sur le dessous du corps le milieu du mcsolhorax, les parties de la bouche, les antennes, les pattes et une marge ütroite autour du cörselet sont d'un teslace plus ou moins clair; la face exUirieure des cuisses est noire. Je l’ai pris sur les bords du fl. Oural sur la route d’üuralsk ä Gouriev. Coldopteres. 119 BRACHELYTRES. OMALINIDES. 172) Olopliruut nigropiceum. Mötsch. Oblongum, postice dilatatum , leviter convexum, sparsim punctalum, nilidulum , nigro-piceum; ore, antennarum basi, elylrorum margine postice pedibusque rufis ; thorace Iransverso, subcordalo, angulis poslicis rectis, subprominulis, laleribus lato re fl ex is, arcuatis; elytris thorace triplo longiori- bus, grosso-punctatis, punclis fere in striis dispositis ; ano trianguläre, infuscato. Long. 2 1. — lat. 1. Tab. VIII, fig. 1 0. Un peu plus grand que notre Ol. fuscum et surtout plus allonge vers les elytres, qui ont leurs cötes lateraux plus droits. Le corselet est distinctement en coeur et encore plus large que chez le fuscum. Du Kamtschatka. OXYTELIDES. 183) Oxytelus borealis. Mötsch. Parallelus, depressus, nilidulus, niger, elytris nigro-piceis; ore, tibiis tarsisque fusco-testaceis ; capite thorace non angustiore, strigoso-punclato, antice transversim impresso ; thorace Iransverso, postice fere semilunato, dorso quadricarinulato, crebrius punclalo; elytris quadratis, slrigatis; abdo- mine fere glabro, in rf1 segmenlo 6° medio subsinuato , 7° prominulo, medio tr anspar ente-testaceo. Long. lil. — lat. i 1. Tab. VIII. fig. 1 1. Toujours plus grand, proportionellement plus allonge et plus parallele que notre 0. ni- tidulus auquel il ressemble beaucoup ; le corselet est plus distinctement ponctue , les carenes sur le milieu plus regulieres , les strigulations sur les elytres ä cöte de la suture plus deve- loppees et plus distinctes, et les cuisses toujours noires. II parait habiter tout le nord de la Siberie orientale, oü il remplace T Ox. nitidulas. 184) Oxytelus clypeatus. Mötsch. Subparallelus, depressus, nitidus, niger, elytris rufo-piceis in medio dilutioribus, pedibus rufo-teslaceis, antennarum articulis primis ad basin testaceo-annulatis ; capite amplo, crebre punc- tato, postice subsulcalo, clypeo trapezoidale, marginato, lateribus valde elevatis; thorace Iransverso, sparsim punctatö, Irisulcalo; elytris sublransversis, rugoso-punctalis ; abdomine laevi, postice subdi- latato, in segmento 6° sublus lamellalo, 7° trianguläre, medio valde excavato. Long. 2 1. — f 1. Tab. VIII, fig. 12. Voisin de TOa:. sculptus, mais different par son chaperon distinctement reborde sur tous les cötes, ses elytres roussatres vers le milieu et sa ponctuation moins serree. De l’ile Behring et jusqu’aux alpes du Hamar-Daban sur la frontiere de la Mongolie. 185) Bledius talpa. Gyll. Sur les bords du fl. Amour septentrional. 120 Coleopter es de la Siberie orientale et en parliculier des rives de FAmovtr. Le genre Zonoplilus des Oxytelides, que j'ai döcrit et figurö dans le Bull, de Mose. 1845 et 1858, vient d’ötre enrichi par une scconde espece europeene du Gouv. de Voronesch, oü M. le Dr. Schubert l’a decouverte, et que je me fais un plaisir de lui dedier en la nommant Zon. Schuberlii. Elle cst de la taille et des couleurs du Coprophilus sriatutus F., mais se distingue par sou corselet convexe sans aucune impression. ilEGALOPIDES. 1S6) Oxjiioniü angularis. Gebl. Ledeb. Reise III, 69. 1. Dans la Siberie orientale. PAEDERIDES. 187} ljatliroliiinn bniiuiipes. F. Er. Staph. 588. 1. Dans toute la Siberie. STAPHILIXIDES. 188) Emus neliulosus. F. Er. Staphil. 360. 22. Siberie. 189) Crcopliilus orientalis. Mötsch. Etudes ent. 1857, p. 67. Elonyatus, subparallelus, nitidus, niger, elytris abdomineque cinereo-villosis; capite mediocri, vix punclulato; thorace transverso, postice semilunato, angutis anticis mediocriter produclis, sparsim cinereo-pilosis, lateribus subsinuatis; elytris abdomineque einer eo-fasciatis ut in Cr. maxiltoso. Long. 5-6 1. — lat. 13-2 1. Tab. VIII, fig. 13. Extrömement voisin de notre Creoph. maxillosus , mais constamment different par son corselet plus court et plus transversal , un peu sinue sur les cötes lateraux et sa töte plus triangulaire. II parait remplacer cette espece le long du fl. Araour jusqu’aux lies Kourilles. Une autre espece, plus caracteristique, est mon Creoph. futvago, qui, sur toutes les parties noires des elytres et de l'abdomen, prösentc une pubescence d'un testace roussätre dore, qui s'apercoit aussi sur les pattes, le dessous du corps et le bord antörieur du corselet. Elle vient de la Mongolie et de la Chine boreale. 190) Creopltilus aroticus. Er. Staph. 348. 3. Trouve par M. Ditmar ä Avatcha, au Kamtschatka. 191) Ntapliiliiius xantlioceplinliis. Menelr. Elonyatus, parallelus , depressus, opacus, punctalissimus, densissimc pubescens, niger; capite, pulpis, antennis, elytris, abdominis segmentis duobus ultimis basi pedibusque /lavo-testaceis ; coxis anticis magnis, fuscis ; capite rotundato elylrisque aureo-puberulis ; thorace subelongato, postice an- gustalo, medio vix carinato , carinula postice laevi, nitida; abdomine stibtilissimc punctulato, nigro- pubcscente. Long. 7 i 1. — lat. 2 I. Tab. VIII, fig. 14. Magniüque espece de la taille de notre Staph. caesareus, mais avec la töte d'un testace 121 Coleop/cres. roussAtre comme les elytres et sans pubescence doröe autour du corselet et des quatre premiers segments de l’abdomen. Le corselet est aussi un peu plus etroit et plus distinctement retreci posterieurement. Une des belles decouvertes de M. Schrenck sur les bords de l’Amour meridional dans les montagnes Boureia, eu Juillet. 192) Ocypus picipes ? Nordm. Er. Staph. 409. 9. Des parties meridionales du fl. Amour. 193) Pliilontluis transbaicalicus. Hocbh. Bull, de Moscou. Siberie orientale. 194) Pliilontluis angulicollis. Motscb. Elongatus , suballennalus , subdepressus, nitidus, niger, elytris nigro-aeneis, punctulatis, fusco- puberulis, mandibulis, palpis, unguiculis, anlennis articulo primo basi apiceque rufo-piceis ; capite rotundalo, convexo, glabro, postice ad angulos foveolato ; thorace capitis lalitudine, poslice vix dila- tato, ulrinque subsinuato, subangulalo, latitudine non longiore, dorso quadripunctato, glabro, scu- tello lanceolato, creberrime punctalo ; elytris quadralis ; abdomine nigro-piloso, segmenlis ad basin crebre, versus marginem sparsim, punctalis, 5° angustissime albo-marginalo. Long. 31 1. _ lat. 11 1. Tab. VIII, fig. 15. Par sa forme, sa taille et ses couleurs, tres voisin de notre Phil, laminatus, mais bien different par les points sur le corselet et les impressions et sinuosites laterales qu’on apercoit aux angles posterieurs ; chez le male le 5ienie Segment de l’abdomen n’est pas prolonge en lamelle et le 6ieme est fortement bilobe ä son extremite. De la Daourie et des bords du fl. Amour. 195) Pliilontlms simiatocollis. Mötsch. Elongatus, attenualus, subdepressus, nitidulus, niger, elytris griseo-pubescenlibus, punctulatis; mandibulis, anlennis articulo primo apice pedibusque plus minusve fusco-piceis ; capite minuto, ro- tundalo, glabro, fronte bifoveolato ; thorace capite sublaliore, fere rotundato, antice truncalo, ulrin¬ que ad angulos poslicis leviter sinualo, dorso quadripunctato ; scutello trianguläre, punctalo; elytris llwrace lalioribus, quadralis; abdomine modice punctulato, nigro-piloso, in segmento 5° subtus lamelliforme produclo, 7° in medio trapezoidale exciso ; antennis subelongatis. Long. 31-4 1. _ lat. 1 1. Tab. VIII, fig. 16. La petite tete et la forme attenuee le rapprochent du Phil, aeneus L. ( polilus auct.), mais la couleur noire et le prolongement lamelliforme du cinquieme segment de son abdomen, comme chez le Phil, laminatus, le font facilement distinguer. II se trouve dans le Nord de la Daourie jusqu'au Kamtschatka. TACHYPORIDES. 196) Ellipsotoimis arcticus. Mus. Petrop. Elongato-subovalus, depressus, nitidus, supra impunctatus; anlennarum basi, thoracis limbo poslice pedibusque rufo-ferrugineis; elytris plus minusve infuscatis thorace 1 longioribus, abdominis Schrenck’6 Amur-Reise Bd. II. iß 122 Colhpteres de la Siberie orientale et en parttculier des rives de CAmour. segmento 6° in profunde exciso 7° quadridenlato, denlibus lateralibus brevissimis, in $ valide irispinoso, spina media basi dilatata, iriangulari, apice subfurcata. Long. 2 1. — lat. ^ 1. Tab. VIII, fig. 25. Tres voisin de YEllips. frigidus, mais ordinairement de couleur plus noirätre et sans ponctuation distincte sur le dessus du corps, tandis que sur le dessous on aperfoit quelques points epars; — Itiö''“' Segment inferieur de l'abdomen chez le male est profondement echancre en demi-lune au milieu , avec les angles un peu courbes et releves, le 7""' fendu trian- gulairement dans toute sa longueur, ce qui forme deux Epines assez courtes , garnies de longs poils; enlre ces dernieres se remarquent deux autres epines un peu courbees, et garnies aussi de longs poils, et entre celles-ci le 7iem‘ segment superieur, qui est obtus et un peu sinue au milieu. Chez la femelle, le 7 ieme segment inferieur est bilobe, cilie par des poils roux et termine superieurement par trois grandes epines, dont les laterales un peu inelinees en cro- chets, celle du milieu triangulaire, dilatee vers la base, fourchue ä l’extremite et un peu plus courte que les laterales. Chez YEllip. frigidus il n’y a pas d’echancrure profonde sur le milieu du 6"“' seg¬ ment inferieur de l'abdomen, mais seulement une sinuosite arquee et une impression longi¬ tudinale sur les deux ou trois segments precedents. Chez la §, le 7‘'me segment superieur se termine aussi par trois fortes epines, mais lepine du milieu est beaucoup plus mince et nullement fourchue ä l’extremite. M. K raatz rapporte ä YEllip. frigidus de l'Amerique septentrionale , un individu prove- nant des Alpes du Tyrol (Naturgeschichte Deulschl. II, p. 402), mais probablement ä tort, car j’ai pris sur la Gourgel-Alp dans le Tyrol une espece voisine, au premier abord, «le 1’ Ellipsotomus de l’Amerique, mais la femelle prösente l'epine mediane des trois , par lesquelles se termine le 7iimc segment du dessous de l’abdomen, en forme de lamelle tronquee beaucoup plus large que chez la $ de YEllip. frigidus, et en consequence je l’ai nomme Ellips. tridens. L’Ellip. arclicus habite les parties les plus boreales et les Alpes de la Sibörie, et a ete rapporte par M. .Middendorf de Bogonide vers le 72° de latitude boreale. 197) EUii»sotoiiius liipustulatus. F. Er. Staph. 260. 27. 11 est commun en Siberie. Colhpleres. 123 B. RHYPOPHAGES. GRASSICORNES. BYRRHIEWS. 198) Byrrhus Kamtschaticus. Mötsch. Breviter-ovatus , punctalissimus, niger, fusco-cinereo-tomentosus ; elytris inlerrupto-nigro-linea- tis , medio striga diademala albida cincta; palpis maxillaribus articulo ultimo elongato, apice alte- nuato; tarsis simplicibus ; alis complelis; thorace conico, inaequali, nigro-variegalo. Long. 3i 1* — lat. 2 1. Tab. VIII, fig. 18. De la forme arrondie du B. fasciatus, mais de la taille du B. pilula, et avec des poils blaues qui forment sur le milieu des elytres un dessin en forme de diademe comme chez le B. oblongus. II habite le Kamtschatka et la Daourie. II est tres possible que cette espece ne soit qu’une variete locale, de couleur grisätre, de notre B.Dianae F., mais je doute fortement que ce dernier soit identique avec le B.jascialusY., comme le pensait feu Erichson, le premier 6tant toujours plus allonge et la bande du milieu toujours plus elargie. La meme chose paralt avoir lieu avec les B. pilula et B. oblongus qui ne se trouvent pas ensemble ; ainsi ce dernier est tres commun sur les Alpes de la Suisse, tandis que la forme courte du pilula ne s’y rencontre pas ; au contraire ici ä St. Petersbourg. c’est pilula qui predomine. BREVICORNES. DERMESTIMS. 199) Dermestes vorax. Mötsch. Elongatus, parallelus, subcylindricus, punctalissimus, pubescens, niger; elytris anlice late rufis, fulvo-pubescenlibus , punctis quatuor nigris; corpore subtus nigro-pubescente. Long. 22-3| 1. — lat. l£-q 1. Tab. VIII, fig. 19. Par la forme, la taille et la disposition des couleurs, il est tres voisin de notre D. lar- darius, mais recouvert d’une pubescence noire sur le dessous du corps, et celle, sur la bande rousse de la base des elytres qui est plus courte* est d’un testace presque rougeätre. Les par- ties de Ja bouche et les tarses sont noires. II se rencontre en Daourie, avec le D. lardarius. 121 Coleopter es de la Siberie orientale et en purticulier des rives de l' Amour. 200) Dermestes larilariiis. L. Sturm. Fn. XIX. 63. tab. CCCXL1X. Assez rare en Siberie. 20t) Dermestes domeMticiis. Geb). Germ. Sp. 83. Dans la Siberie, surtout vers l'Orient jusqu’au Kamtschatka, et les rives du fl. Amour. 202) Oermestes tessellatocoilis. Mötsch. Elungatus, parallelus, subcylindricus , punctatissimus , niger, subtus albo-tomenlosus, supra capite, thorace scutelloque fulvo-fasciculatis , elytris sparsim albo-piliferis ; antennis pedibusque anticis fuscis, posticis albo-annulatis; abdominis lateribus nigro-maculatis, segmentis: 3° et 4° medio in rf1 fasciculatis. Long. 3^ 1. — lat. 1 1. Tab. MII, fig. 20. Forme encore plus parallele que notre D. murinus auquel il ressemble par sa pubescence grisätre , mais son corselet moins transversal et plus convexe , variole de poils d un teslace roussätre, le font aisement reconnaitre, — Dans les steppes de la Siberie orientale jusqu au fleuve Amour. CLATICOBNES. SILPHALES. 203) Silplia perforata. Gebl. N. Memoires de Moscou 1832. 49. 4. Commun dans la Siberie orientale. 204) Silplia oliseura. L. Gyll. Ins. Sv. I. 264. 3. Dans les pleines qui environnent le fl. Amour. 205) Oiccopfoma «*ollaris. Escbb. * Peut-etre variete locale de YOiceopt. thoracica L.? Elle est tres commune au Kamtschatka et ä Nicolaevsk sur le fl. Amour. 206) Oiceopt. sinuata. F. Gyll. Ins. Sv. I, 274. 13. Dans toute la Siberie. 207) Oiceopt. opaca. L. Gyll. Ins. Sv. I, 268. 7. Dans toute la Siberie. 208) Oiceopt. rujsosa. L. Gyll. Ins. Sv. I, 273. 11. Commun en Siberie jusqu’au 11. Amour. 209) Oiceopt. lapponica. Herbst. Käfer, Assez commune dans le Nord de la Siberie, a Ochotsk et jusqu a Nikolaevsk sur le fleuve Amour. 210) Oiceopt. latericarinata. Mötsch. Lata , snhparallela , depresxa , granulosa, opaca, nigra, parce cinereo-piloaa; capite thoracequc densitsime cinereo-pubescentibus, hoc medio nigro maculalo, clypeo nudo, nilido, antice margmatn, postice punctato; thorace transverso, antice angustato , postice rotundato, basi ulrinque sinuaio; scutello triangulari , apice producto, punclatissimo ; elytris thoracis basi vix latioribiu, apict tnm- 125 CoUopleres. catis vel minus ad suturam prominulis (^), utroque luberculo postice carinisque tribus integris, carina 3"' margineque lalerali acute elcvalis ; corpore subtus reliculalo, abdominis segmentis nigro- ciliatis ; anlennarum arliculo ultimo ovato, apice rutundato , penultimis quinque tr unsrer sis, 8° valde Iransverso. Long. 4 1. — lat. 24 1. Tab. VIII, lig. 21. Cette espece appartient ä la division oü se trouve l’ö. terminalaüaxa. et eile se dislingue facilemenl par sa forme plus deprimee, la granulalion des elytres, les carenes plus aigues et plus prolongees obliquement vers l’extremite. — Elle est repandue dans toute la Siberie. 211) Oiceopt. liaioallea. Mötsch. Elongato-quadrangulala , depressa, punctatissima , opaca, nigra, parce fusco-pubescens; capite triangulari, crebre punclato, nigro-fusco-villoso, clypeo producto, anlice laevigalo; thorace trans- verso, fere pentagono, anlice exciso, conferlissime punctato, in medio inaequale pilis fusco-nigris obtecto, angulis anlicis rotundatis nix prominulis, poslicis oblique truncalis, lateribus arcualis, de- planatis; sculello triangulari, creberrime punctato; elylris latitudine thoracis , parallelis , apice sinualo-truncatis vel minus ad suturam prominulis utroque luberculo postice carinisque tribus apice abbrevialis, carina lerlia margineque laterali acute elevatis, intersliliis sparsim grosso-punc- talis ; corpore subtus granulalo; anlennarum arliculo ultimo conico acuminato, penuhimis quatuor transversis. Long. 3-34 1. — lat. lf-l| 1. Tab. VIII, fig. 22. Cette espece a beaucoup de ressemblance avec YOiceopt. dispar Herbst, mais eile est de moitie plus petite, et se distingue facilement par les gros points imprimes peu serres , dont sont convertes ses elytres. On la rencoutre frequemment sur les rives dif lac Baical , sous les Fucus rejeltes par les eaux, plus rarement sur les bords du fl. Amour superieur. GLOBICORNES. NECROPHORIDES. 212) Necroiilioi'iis daiirieus. Mötsch. Oblongus , postice subdüalalus, punclulalus, nitidus, niger ; elylrorum epipleuris fasciisque duabus sinuatis ad suturam interruptis aurantiacis, peclore dense, abdomine , thorace anlice, elylris- que supra et lateribus griseo-pilosis ; capite triangulari, sparsim punctato , antice canaliculato, fur- cato, macula oblonga flava; anlennarum clava nigra; thorace subtransverso , convexo, subtiliter sparsim punclato, postice rolundato, reflexo, antice dilatato, transversim impresso, linea media dis- tincta; sculello magno, crebre punctato; elylris sparsim punctalis, nervis duobus obsoletis; corpore subtus subtiliter punctulato; tibiis posticis rectis. Long. 5-6 1. — lat. 2|-3 1. Tab. VIII, fig. 23. Cette espece ressemble un peu , par la forme du corselet et la disposition des taches sur les elytres, au iV. ruspator Er., mais eile s’en eloigne par la massue noire de ses antennes, et de tous les autres Necrophorus connus par les longs poils d’un cendre dore qui bordent les cötes lateraux, et chez les exemplaires bien conserves couvrent mßme cä et lä, par toufles assez epaisses, la surface des elytres. 1 •>(> Coleoptercs de la Siber •* orientale et en particulier des rives de PAmour. 11 se rencontre dans les parties orientales de la Daourie. Une espece tres voisine, mais moitie plus petite, se rencontre ä Sitka, en Amerique : eile est plus allong^e que les autres especes ä bandes rousses, et son corselet esl ä peu-pres forme comme chez le JV. medius F., mais moins convexe; les bandes sur les elytres rappellent assez leiV. maritimus, seulement l’anterieure est plus large et l’apicale plus pres du bord des elytres: les antennes et Ie dessous du corps sont comme chez cette derniere espece ; la lache jaune en avant du labre est plus dislincte, et les pointes de la fourche anlerieure du chaperon sont plus longues et plus aigües. Elle porte le nom de N. labiatus m. 213) Necropliorus Orientalin. Mutsch. Oblongus, subparatlelus , punctatus, nitidus, niger; elytrorum epiplcuris faseiisque duabus sinua- tis, ad suturam interruptis aurantiacis ; pectore, ano tarsisque anlicis dense griseo-villosis; thoraee abdomine femoribusque fere mtdis; anlennis nigris; fascia media nigra elytrorum lata ; thoracesub- convexo, longiludine non latiore, postice angustato, rotundalo, marginato, antice transeerso impresso, linea media distincta; sculello magno, dense punclalo; elytris sparsim punctatis, nervis duobus obso- telis; corpore subtus sparsim punclalo; tibiis posticis rectis. Long. 7-9 1. — lat. 3-3 .1 1. Tab. VIII, lig. 24. Par sa taille, sa forme et möme ses couleurs, tres voisin du Neer, ruspalor, mais dill'erent par ses antennes entierement noires, la suture des elytres de cette rnörne couleur etparlaponc- tuation plus serree sur le dessous de l’abdomen et des cuisses. Siberie orientale. Une espece tres voisine par sa forme et ses couleurs est mon Neer, sibiricus egalement de la Siberie orientale; mais il a la rnassue des antennes rousse ä l'extremite, et le corselet tres fortement retreci poslerieurement chez le male ; du Neer, ruspalor Er. il se distingue par la suture des elytres noire et du Neer, sepultor Charp., par son corselet plus dilate en avant et distinctement tronque posterieurement, et par la bande noire sur le milieu des elytres, qui est toujours plus large. Une troisieine espece analogue, un peu plus petite est leAccr. suturalis m. de la G^orgie: eile a toute la suture des elytres largemeüt noire, la tache orange du milieu est beaucoup plus 6troite que chez 1 ’orientalis , le corselet plus carre, moins dilate en avant cbez le male, et les trois derniers articles de la massue antennaire roux. 214) Xecro|>ltoriis niorfiiortmi F. Gyll. Ins. Sv. 1, 260. 4. 11 habile toute la Siberie jusqu'au Kamtschatka et les rivages du fl. Amour. Une belle espece voisine est leiVecr. aurora m., de la Russie septentriouale ; eile est ordi- nairenient un peu plus gründe que le mortuorum, et diflere par les dessins oranges sur les ely¬ tres plus larges, ne laissant au milieu aucune suture noire entre elles: segments abdominaux cilies de poils roux, l’extrömitö bordee de poils testaces. MT1DULAIRES. 215) Epurca inoonipleta. Mötsch. Oblongo-ovata , postiee' subattenuala , depressa , punclalissima, testaceo-puberula , ochracea ; 127 Coliopleres. thoracis medio pectoreque plus minusve infuscatis ; capile crebre punctato, fronte transversim im¬ presso; thorace irapezoidali , autiie angustato, later ibus valde re/lexis medio subreclis, angulis anlicis obtusis, vix prominulis , poslicis fere reclis; elylris thorace paulo latioribus et fere triplo longioribus, marginatis, apice ulrinque rolundatis, later ibus subarcualis; tibiis mediis in simplicibus; anten- narum clavae articulo ultimo non dilalato. Long. 111. — lat. 1| 1. Tab. VIII, fig. 25. Taille et couleurs de notre Ep. aesliva L., mais plus attenuee vers les deux extremites, ce qui la fait paraitre un peu plus allongee et plus deprimee. Le corselet est moins decoupe en avant, et les cötes lateraux evidemment comprimes sur le milieu. Tres commune en Daourie. Les autres especes nouvelles d ’Epurea de la Siberie, que je connais, sont: Epurea subangulata m., ordinairement plus petite, surtout plus courte et plus deprimee que la precedente; la couleur generale du corps est plus brunatre, le corselet moins transversal ä angles anterieurs plus aigus et plus saillants, la ponctuation sur les elytr'les plus forte , la massue des antennes plus brunatre, ä 2d article plus gros. Epurea laricina m. se trouve sous Tecorce du Pinus larix, en Daourie. Elle a la forme elargie de YEp. delela, ä laquelle eile ressemble beaucoup , mais son corselet est plus trans¬ versal, ses elytres plus ovalaires ; la couleur est enlierement testacee. Epurea placula Mäklin de TAmerique septentrionale lui ressemble aussi , mais sa forme est un peu plus raccourcie, moins attenuee vers Textremite des elytres et avec le corselet plus trapözoidal en avant. Epurea deplanata m., voisine de notre Ep. immunda , mais de couleur plus testacee et de forme un peu plus ovalaire, surtout aux elytres, qui sont proportionellement plus grandes ; le corselet est plus large, presque pas retreci posterieurement et regulierement, arque et aminci vers les angles anterieurs, qui sont arrondis et ä peine saillants. La ponctuation sur le dessus du corps est plus forte et plus epaisse mais nullement terne, comme ca a lieu chez quelques especes de TAmerique. Les jambes intermediaires chez le cf1 sont renflees ä l’extremite et la massue des antennes d’un testace ä peine plus fonce que le reste du dessus du corps. La couleur du dessous est brunatre, le metathorax et le premier Segment de l'abdomen fortement ponctues, les suivants strigules et garnis de cilstestaces seulement posterieurement, surtout vers l’anus; le demier Seg¬ ment du dessus de Tabdomen est ponctue comme les elytres, par dessus desquelles il sort comme chez les Histeres. L ’Ep. planulala Mannh. de TAmerique septentrionale est de couleur plus brunatre, avec le corselet moins retreci anterieurement et plus arrondi aux angles posterieurs. Epurea trapezicollis m. Couleurs et taille de notre Ep. obsoleta, mais corselet beaucoup plus trapezoidal en avant, plus transversal, les elytres au contraire assez sensiblement dilatees au milieu, ce qui donne ä Tinsecte un aspect un peu elargi posterieurement. Le dessous du corps est fortement ponctue, meme sur tous les segments de Tabdomen. Le dernier article de la massue antennaire est assez grand, mais plus «Stroit que le precedent. Jambes intermddiaires simples. Epurea quadranguta m., de la forme allongee et parallele des Ep. angustula, boreella, ob- longa etc., mais de couleur d’un testace roussälre, et presque de la taille de V Ep. silacea, quoi- que de moitie plus etroite. Elle est donc d’un tiers plus grande que notre Ep. oblonga, avec le |2 Coleopter es. sterni processu subgloboso; tibiis anlicis tridentatis; tarsorum anlicorum articulo 1° in ^ subabbre- viato fere in tibia occulto. Long. 54-6 1. — lat. 3|-34 1. Tab. IX, fig. 7. Plus grande et plus allongee que la GL jucunda Faid., avec les taches blanches’ sur les elytres plus etroites et plus transversales, comme chez notre Celonia aurata , dont eile a aussi les cötes elevöes sur les elytres, et la villosite du dessous du corps, mais sa taille estd’un tiers plus petite. — Sur les rives du fl. Amour meridional. 235) Glycypliana variolosa. Mötsch. Elongato-quadrangulala, poslice suballenuala , subdeplanata, punctata , supra velutina, opaca, subtus nitida, nigra; thoracis maculis mediis binis lateribusque , elylrorum maculis latis conßuenti- bus, abdomine lateral iler duplici Serie pygidioque maculis qaatuor testaceo-albis; fronte, thoracis lateribus, corpore subtus femoribusque lestaceo-villosis. Long. 5 1. — lat. 3 1. Tab. IX, fig. 8. Peut-ötre une simple variete de la Gl. jucunda, dont eile a la taille et la forme , mais de couleur noire veloutee avec des taches blanchätres plus larges et confluentes. M. Scbrenck l’a trouvee sur les bords du fl. Amour, je l’ai recue precedemment de la Mongolie. II existe au sud de la Daourie une quatrieme espece de Glycyphana de la aille de la Gl. jucunda , mais plus deprimee et avec un corselet plus arrondi posterieurement ; sa cou¬ leur est un noir veloute en dessus, luisant en dessous ; la töte et le corselet sont un peu moins opaques que les elytres, couverts de quelques gros points ; front marque d’une ligne imprimee longitudinale; les appendices des mäcboires sont d’un testace roussatre vif; les elytres pre- sentent sur le milieu, vers chaque cöte lateral une grande tache blanche sinuee, et une petite de la möme couleur un peu plus pres de l’extremite ; sur la suture, on voit posterieurement deux petits points blancs tres rapproches l’un de l’autre, sur le pygidium et les cötes lateraux du des¬ sous du corps il y a aussi quelques petites taches ou points ; les cuisses sont garnies de poils cendres. Je l’ai nommee Gl. fulvistemma. 236) Cetonia «laurica. Mannh. Cette espece a la plus grande ressemblance avec notre C. aenea, mais sa ponctuation est generalemenl plus forte, les taches blanches sur les elytres plus etroites , le dessous du corps, plus violatre et plus obscur, le pygidium avec une tache blanche de chaque cöte. Tres com¬ mune en Daourie et jusqu’au fl. Amour. ANTHOPHAGES. ANOMLIDES. 237) Rliombonyx liolosericeus. F. Syst. El. II, 171. 65. Assez rare sur les rives du fl. Amour. ' 238) Euclilora moiigolica. Fa ldm. Trouvee une fois par M. Schrenck dans les parties meridionales du fl. Amour. 136 Coleopter es de la St'berie orientale et en particulier des rives de FAmour. 239) Aiiomala daurica. Mannh. Mötsch. Etud. ent. 1853, 28 (An. mongolica). Commune sur les rives du fl. Amour et eri Daourie. 24Ö) l*oi»ilia iiidi^onacea. Mötsch. Etud. ent. 1853. 47, 16. Prise une seule fois par M. Schrenck dans les parties meridionales du (1. Amour. 241) ■■liyllopertlia liorticola. L. Ratzeb. Forst-Ins. 81. 10, tab. 3, tig. 9. Commun dans toute la Sib^rie. PBTLLOPHACES. RHIZOTROGIDES. 242) Rliizocolax consperstis. Molsch. Elongato-ovatus, poslice subdilalatus, convexus, punctalus, nitidus, thorace, scutello basipecto- reque densissime cinereo-sericeis; capite obscuriore , conferlissime rugoso-punclato, vertice convexo, carinis transversis vix distinctis , clypeo Iransverso, rolundalo, antice subtruncalo, reßexo; thorace transverso , dense subtiliter punctato, lateribus angulalis, crenalis, angulis poslicis obtusis-, scutello triangulari , sparsim scrobiculato , apice subrotundato ; elytris thorace lalioribus , rugoso-punctalis, pilis cinereis sparsim adspersis, sutura nervisque latis quatuor utrinque vix elevatis; corpore sublus femoribusque sparsim punctatis, abdominis segmento penultimo pygidioque confertim scrobiculalis cinereo-piliferis, unguicutis apice fissilibus; tibiis anticis tridentatis ; antennis decem artiailatis. Long. 5 « I. — lat. 2| 1. Tab. IX, lig. 9. Ce nouveau genre de la Daourie a completement la forme des Aplidia et surtout celle de 1' Amphimallus pilicollis , mais il se distingue facilement , par ses crochets fendus presque comme chez les Sehizonycha , les antennes composees de dix articles , le dernier article des palpes maxillaires plus allonge, le lobe externe des mächoires tridactvle , l’interne oblong, eilie, sans dentelurc apicale; les jambes intermediaires ollrent plusieurs petites dents sur le röte exterieur, mais aucune interieuremcnt etc. Dans toute la parlie meridionale de la Sib6rie orientale. Une seconde espece de ce genre est le Rhizotrogus pulchellus Molsch. Etud. Ent. 1853. p. 46, Nr. 12. Si le Rhizotrogus Sedakovii Mannh. est un Rhizocolax, il pourrait £tre identique avec le Rh. conspersus. SERICIDES. 243) Meriearit) fiiMColincnta. Mötsch. Elongata , subcylindrica, nitida, punclalissima, subfusco-testacea; fronte, thoracis medio, lineis elytrorum abdomineque plus minusve infuscatis; capite antice marginato, carina Io. creberrime postice sparsim punctato; thorace transverso , antice allenualo , grosso-sparsim-punctato , medio longitudinali impresso, angulis anticis acutis prominulis , posticis rectis; scutello triangulari, lateribus crebrt 137 Coldopteres. punclalo; elytris thorace sublalioribus, postice subdilalalis , forliler sparsim punctalis, punctis fre¬ quenter confluentibus, longitudinaliter subsulcalis , inlerstitiis subconvexis, infuscatis; antennis 9 -ar ti¬ cul ans , clava in $ minuta, triarticulata, in ^ elongala quinquearticulata , arliculo primo subab- brevialo, oblique-distante Long 3*-i4 1. — lat. 2-2| 1. Tab. IX, (ig. 10. Elle a la forme de notre Serica brunnea, mais la surface de son corps est luisante et plus fortement ponctuee, et la singuliere construclion de la massue des antennes chez les mäles, m’oblige'd’en former un genre nouveau sous le nom de Sericania. Cette massue est deux fois plus allongee que chez la femelle et composöe de cinq arlicles (au lieu de trois), dont les quatres derniers perpendiculaires k l’antenne et presque d’egale longueur, et Ie5iemec. ä. d. le l‘cr de la massue, comptant dp la base de l’antenne, moitie plus court et place obliquement, ce qui le presente comme separe de la massue et dirigö dans un sens oppose vers la töte. Cet insecte a eie pris par M Schrenck, sur les bords du fl. Amour ä Beller, vers le 51° L. b. le 19 Juin, mais j'en possede aussi un ^ pris en Daourie, el que j’avais d’abord consi- dere comme etant la Serica polita Gebl., qui est cependant plus petite, et ne presentant pas ces difterences generiques, doit rester dans le genre Serica. PECTINICORNES. LUCANIDES. 244) Iletoiiodontus dauricus. Mötsch. Elongato-ovalus, subconvexus, nitidus, dense piinctalus, nigro-castaneus; capite transverso, crebre punctato, fronte sitbexcavalo, oblique biimpresso, clypeo truncato, lateribus ad oculos sub- elevatis, sinuato-produclis, mandibulis brevibus, bidentatis, antennis 1 0 arliculatis, clava pubescentia trifoliata, articulo ultimo tato, 7° in spinam producto ; thorace transverso, marginalo, anlice sinualo, postice recto, ad angulos utrinque oblique truncato, lateribus anlice subarcualis, angulis anticis pro- duclis; elytris thoracis laltludine, postice arcuatim subattenualis , humeris distinctis ; corpore sublus sericeo subopaco ; libiis anticis subdilalalis, 5 denlalis, mediis et poslicis reclis unispinosis. Long. 9^ 1. — lat. 4 1. Tab. IX, lig. 11. Tres voisin par sa forme de la femelle d’un vrai Lucanus, surtout de celle de mon L. ibericus, mais plus allouge aux elytres, de couleur plus noirätre et plus luisante; les palpes labiaux sont assez allonges et garnis de longs poils d’un roux dore , la levre superieure est avancee, mais peu inclinee, moins transversale que chez le Dorcas parallelepipedus ; les appen- dices lateraux du chaperon sont triaugulaires et ne divisent les yeux que sur un tiers de leur diametre. Cette espece ressemble extremement ä un M elopodonlus de 1 'Old Calabar dans l’Afrique tropicale, et que M. Murray a bien voulu m’envoyer; la forme, la taille et le corps lui- sant sont les mömes, mais la couleur est d’un brun plus roussätre chez l’espece africaine ; Schrenck’s Amor-Reise Bd. II. IQ 138 Coleopter es de la Siben'e orientale et en particulier des rives de r Amour la nötre se renconlre au sud de la Daourie, et sur les bords du 11. Amour, aux environs du fort Mariinsk, le 27. Mai 1855. 245) l*risiiio;cnittliiis siiliaeneiis. ,M6netr. elongatus, subparallelus , subdepressus , densissime subtiliter punctalo - rugulosus , sericeo- nitidus, castaneo-aeneus, elytris (emoribusque plus minusve castaneis; capite transverso, quadrangu- lato, antice deplanato, supra oculos utrinque angulalo , clypeo subinflexa, sinuato ; labro trapezoidali, upice subbilobo, vix inclinato; mandibulis porrectis, triangularibus, intus serratis , apice supra uni- dendatis; antennis 10 articulalis, articulo 1° triangulari-dilalalo, ctava Iriarliculala ; thorace capite sublaliore, transverso , marginato, antice profunde bisinuato, poslice subdilatato . ad angulos posticos utrinque excavato, basi truncato; scutello semilunato, subaeneo, pqstice punctalo; elytris thorace subangustioribus, poslice arcuatim subatlenuatis , aeneo-submarginatis ; tibiis anticis vix dilatatis, exlus stptemdenticulatis, mcdiis unispinosis, posticis inermibus. Long. cum mand. 1 1 1 1. — corp. sol. 9.1, 1. — lat. thorac. ad aug. post. 4 1. — elytr. med. 33 1. Tab. IX, fig. 12. Cet insecte a beaucoup de ressemblance avec uu petit exemplaire du Cladognathus cinna- momeus de Java, mais sa couleur est plus bronz^e, la suture des elytres non rembrunie, la forme generalement un peu plus allong^e , les augles posterieurs du corselet plus dilates , les cüt6s lateraux beaucoup plus deprimös et plus rebordes , la dilatation anguleuse du cbaperon au dessus des yeux plus saillante , et enlin la forme triangulaire prismatique des mandibules, qui presentent sur la face interne jusqu'ä douze dentelures, le dislinguent facilement. Ces man¬ dibules ä cöte saillante en dessus, sont formees ä peu-pres comme chez le Sphaenognalhus, mais se croisent sensiblemenl ä l’extremile, ce qui m’a determine ä le considerer comme un genre particulier, jusqu’ä ce que l’examen d une femelle puisse mieux Gxer sa place. Cette interessante d^couverle a ete faite par M. Scbrenck, sur les bords du tl. Amour le 1 7 Juillet 1835, dans les grandes foröls de Djare. UTIGENES. TRACHYSCELIDES. 246) Callicoinii!« Kiedcri. Faidin. Bull, de Mose. 1833. 57. ( Diaperis id .) Ce rare insecte a ete retrouve par M. Dilmar, dans la baie Avatscba au Kamtschatka. 247) Callicwmiis liiimerali!«. Es ebb. Zool. All. ( Phaleria id.). Commune au Kamtschatka et sur les iles de l’Oc6an pacilique, mais aussi plus loin dans l'iii- terieur de la Siberie orientale. J’ai s^pare ce nouveau genre des Phaleria , avec lesquelles il avait ete r^uni jusqu'ici, ä cause de sa forme courte et arrondie et la ponctuation serröe qui couvre toute la surface, le labre parail plus transversal, moins retreci en avant , le dernier article des palpes est plus ovalaire, moins en hache : les antennes sont plus greles, leur 7'''n,° article triangulaire, non hrusquement ^largi , et enlin la dilatation de l’extremitö des jambes anterieures plus deve- lopp6e et plus large. CoMopleres. 139 TEJVEBRIOJfilDES. 248) Upis cerainboitles F. Assez commun sous l’ecorce du bouleau, dans toute la Siberie. Encyalesthus Mötsch. Forme des Vpis , mais plus luisant, el de couleur metallique sur les ölytres. Heteromere, avec les jambes anterieures un peu arquees. Corselet transversal, convexe, saus marges et arrondi lateralement. Elytres plus larges que le corselet, allongees et un peu dilatees en arriere, regulierement et profondement striees, stries crenelees dans le fond. Töte presque carree, un peu arrondie sur les cötes: labre tres transversal, en Parallelo¬ gramme et renfle en avant, ecbancrure du menton avec une dent en fleche aigiie ; palpes maxillaires fortement terminös en hache, leur dernier article quatre fois plus grand et plus large que le 3ierae; celui des labiaux grand et ovalaire-; yeux fortement öchancres en avant; autennes assez mediocrement claviformes, de la longueur de la töte et du corselet reunis, com- posees de 1 1 articles, dout les deux premiers petits et reunis, plus courts que le 3icme, qUi est le plus long de tous, les 4ieme et 5’eme n’ayant chacun que les deux tiers de la longueur du precedenf, 6 — 10 triangulairement elargis, formant avec le Hieme, qui est allonge-ovalaire, la massue. 249) Encyalestlms subviolacens. Mötsch. Elongatus, poslice subdilalalus , subconvexus, nitidus, punctulalus, niger, elylris violaceis, an- tennis tarsisque infuscatis, tibiis apice larsisque subtus fulvo-pubescentibus ; capite subrotundalo , de- presso, punclato, inter oculos transversim impresso, oculis magnis, oblongis, vix convexis, antice clypei marginem dividis ; thorace capite laliore, subtransverso, subconvexo, sparsim punclato, lale- ribus arcuatis, angulis anticis subrectis; sculello triangulari, sparsim punclato ; elylris thorace lalio- ribus, striatis, interstiiiis sparsim subtililer punclulatis, poslice subdilatalis, apice attenuatis, humeris distinctis ; corpore subtus subtil iter sparsim punctulato, abdominis segmentis primis medio-rugulosis. Long. 54-6 1. — lat. 21-2 ‘ 1. Tab. IX, fig. 13. Un peu plus grand et plus allonge que le Poecilesthus rufipennis Dej., elytres plus distinc- tement striees , corselet plus allongö, plus etroit et les ölytres au lieu d’ötre rouges sont d'un violet metallique. Trouve par M. Schrenck, sur les bords du fl. Oussouri, le 6 Aout; j’en possede aussi de la Daourie meridionale. CONEPHILES. 250) Gouoceplialuni Kaintscliaticiini. Mötsch. Oblongum, subdilatatum, parallelum , depressum, punctatissimum , nigrum, sordido-cano-seto- sum, opacum; capite transverso, antice dilatato, clypeo triangulariter prvfwide excavalo; labro sub- bilobo, punclato, nilido, nigro; thorace transverso tuberculato-rugoso, antice posticeque late sinualo. 140 Coleopter es de la Siberie orientale et en par ticul ier des rives de FAmour. excavato, angulis anticis prnduclis, posticis reclis, prominulis, laleribus arcuatis, explanatis. sub- re/texis; elytris substriatis , inlerstitiis transversim subrugosis, triseriatim longe setosis; tibiis anticis vix dilalatis, selulosis. Long. 4 1. — lat. 2 1. Tab. IX, lig. I 4. Plus large que nos especes europcennes, et presque de la forme de notre Opalrum gemi- nalum, uiais plus deprimö, avec une ponctuation moins forte, moins profonde et une pubes- ceuce distincte, couchee, plus longue que chez les autres especes du genre ; il a beaucoup de ressemblance aussi avec le Gon. puberulum Chev. de Calabar en Afrique, mais sa ponctuation est plus rugeuse et tuberculee, la pubescence plus longue, le corselet plus large etc. Du Kamtschatka. 251) IMatyscelis rugifroiiü. Gebl. Fisch. Ent. II, 194. tab. XX, f. 4. Peu commun aux environs d’Ochotsk et du fl. Amour septentrional. MELANDRIDES. 252) Scotodes aiiiiulatus. Eschh. Mem. de l'Acad. des Sciences de St. Peters- bourg VI, 453. 3. II se rencontre plus communement dans la Siberie orientale, au Kamtschatka et jusqu'aux rives du fl. Amour, qu’ä St. Petersbourg. D. ANTII0PII1LES. PECTINIPEDES. CEPHALAONIDES. 253) Ceplialaon |»ulleiis. Mötsch. Elongatus, anguslalus, antice poslicegue atlenuatus, vix nitidus, subtilissime punctulatus, seri- ceo-pubescens, testaceus, oculis nigris, femoribus , tibiis larsisque posticis apice, infuscalis ; rapitc elongato, postice subconico, oculis supra frontein approrimalis, antennis llioracis basi subtonginribus , thorace fere conico, supra vix convexo, postice utrinque leviier sinuato, angulis posticis stibaculis laleribus paulo arcuatis; scutello triangulari; elytris llioracis fere latitudine, valde e/ongatis, alte- nualis, supra p/aniuscu/is, apice utrinque arcualo-lruncalis , ad suturam subdeb iscenlibus ; pedibus elongatis, tibiis apice bispinoso, tarsorum articulo 1° longissimo, unguiculis intus appcndiculalis. Long. 3.^-4 1. — lat. l. Tab. IX, lig. 15. Gelte espece d'un genre jusqu’ä präsent puremcnt americain , ressemble beaucoup au Ceph. bpturoides Newm., mais elant un peu plus petile, eile est proporlionellement plus large et d un teslacä uuicolore ; sa töte est plus allongee surtout posterieurement, les yeux plusrap- lil Coldopteres. proches Tun de l'autre sur le front; le corselet ä angles pöstdrieurs moins saillants, les elytres plus etroites, la ponctuation moins distincte, les antennes plus allongties etc. Decouverte par M. Ditmar, ä Kisi sur la partie orientale du fleuve Amour, et par .VI. Schrenck, le 20 Mai ä Kiare un peu plus au Nord. M. Newmann place ce genre dans les Oedemerides , M. Le Conte ä la (in des Vesicanls apres les Horia ; il ine parait que la place la plus naturelle serait dans les Mycophages pres des Hallowenus, Mycetophila et Melandrya. L’appendiculation interne des crochets, sur laquelle M. L econte s’appuie pour le placer dans les Vesicants, n’esl qu’une aberralion du type, comme on le rencontre dans bien des familles et m6me des genresdeColeopteres, par ex. chez les Elaterides, Telephorides, Dasytides etc. 254) Cephalaon varialiilis, Mötsch. Elongalus, antice posticeque atlenuatus, supra planiusculus, subnitidus, punclulalus, ser.iceo- pubescens, niger vel elytris medio abdomineque testaceis vel elytris testaceis, margine postica solum nigro ; ore, palpis antennarumque basi libiisque testaceis, apice plus minusve infuscatis ; capite elon- galo, postice subconico, fronte longiludinaliter impresso , oculis subprominulis, supra frontem vix approximalis ; thorace subconico, angulis posticis fere rectis; sculello triangulari, nigro ; elytris thorace latioribus, in medio laleribus subsinualis, apice atlenualis; tibiis posticis subcurvalis, intus medio leviter dilatato, crenulato ?); anlennis thoracis basi valde superantibus, articulis mediis elongalis. Long. 4|-5 1. — lat. 1|-1^ 1. Tab. IX, lig. 16. La forme de cette espece est plus large que celle du Ceph. pallens et se rapproche beau- coup plus du Cephalaon de l’Amerique , mais la taille est d’un tiers plus considerable, et les couleurs varient depuis un noir unicolore jusqu’au testace presque complet sur les elytres, l'abdomen et les janqbes. Decouverte de MM. Schrenck et Ditmar, sur les bords orientaux du fl. Amour ä Ma- riinsk, en Juillet. ACDMINEES MORDELLIDES. 255) ilordellistena daurica. Mötsch. Longissima, altenuala, supra subdeplanata, punctatissima, nigro-fusco-sericea ; capite rolun- dato, subconvexo, fere glabro, antennis thoracis basi vix superantibus, subfiliformibus, articulo 4° non dilatato, 3*° non longiore, ultimo ovato, obluso ; thorace subquadrato, subconvexo, antice rotun- dato, basi ulrinque profundo-sinualo, ad scutellum truncato; lateribus arcuatis, subdilatatis, angulis posticis fere rectis; elytris thorace paulo angustioribus, ad apicem triangulariter excisis, ad suturam linea longiludinali impressa; mucro caudali valido, conico. Long. cum mucro 2 | 1. corp. 1 1 1. — lat. | 1. Tab. IX, fig. 17. Taille de notre M. humeralis, mais beaucoup plus etroite, ce qui la fait paraitre plus al- 1 12 ColSopleres de la Sibtrie orientale et en particulier des rives de l’Amour. longee. D un noir unicolore recouvert d'une pubesceoce bruuätre, plus claire sur le dessous ilii corps. — Daourie. Ine espece tres voisine par la taille et les couleurs, niais un peu plus large se renconlre Jans la parlie meridionale de la Daourie, et se distingue de la precedente par sa levre supe- rieure et le bord du cbaperon testaces ; je l'ai nommee M. labialis. — La M. pumtla est moilie plus petite ( $ ?). Line espece, moilie plus petite que les plus petits exemplaires de la M.pumila , de couleur noire, et recouverte d'une pubescence grisätre, se renconlre dans les parties orientales de la ltussie d Europe; eile ressemble entierement ä la pumita, sauf sa taille, et je l’ai nonunee M. nana. 256) llortlella aculeata L. Dans toute la Siberie jusqu’au Kamtschatka. 257) .\naspis infiisrata Mötsch. Elongata, attennata, supra subdeplanata , sublilissime transversim strigulosa. cano-pvbescens. teslacea, corpore subtus, oculis , anlenuarum articidis octo ultimis, palporum tarsisque articuhs apice nigris, elytris postice plus minusve infuscalis; capite subtriangulari . anlennis validis , thoracis hast superantibus, arliculo ultimo obtongo , apice acuminato ; thorace transverso , antice rotundato, vix attenuato , basi utrinque sinuato, lateribus antice arcualis, postice ad angulos subrectis; scutello trian¬ gulär i, testaceo ; elytris thoracis latitudine ad basin vix impressis. Long. 1 1 1. — lat. | 1. — lab. IX, üg. 18. I res voisine de 1' Anasp. arctica Payk., mais plus grande et avec les antennes plus lon- gues, plus fortes, et terminees par un article allonge et Ires sensiblement acumine; de l rinusp. subsulcata Molsch. Bull, de Moscou 1845, eile se distingue aussi par sa taille plus considerable. par le manque des petits sillous ä la base des elvtres, et par ses antenues plus fortes et acumi- nees ä rextremile. Elle habite le Kamtschatka et la Siberie orientale jusqu’au ü. Amour. Parmi les Anaspis de couleur testacee, nous avons encore en Hussie, quelques autres es- peces iuedites : Anaspis maculicollis Molsch., un peu plus etroile que V Anasp. /lava L. et avec une grande lache longitudinale noire sur le corseleK la moilie poslerieure de la t£te, les yeux, les 6 der- niers artieles des antennes et l'abdomen sont foncäes; le dernier article des antennes oblus. Du midi de la ltussie meridionale d'Europe. Anaspis inderiensis Molsch., moilie plus petite que 1 Anasp. /lava et d un leslace roussätre plus vif; les >eux et l'extremite des antennes sout seulement noirs; le dernier article des an¬ tennes est allonge mais obtus. Des environs du lac Inderskoie pres du fl. Oural. Anaspis sleppensis Molsch., quatre fois plus petite que l'Amuyp. /lava, et proporlionelle- ment un peu plus courte; la couleur est lestactle, un peu rembrunie vers l'extremite des ely- tres : les yeux, la parlie poslerieure de la löte, l extröiuilö des antennes et l'abilomen sont noirs. Le dernier article de l’antenne est Ires forlement acumine. Daus les sleppcs de la ltussie meridionale d'Europe et d'Asie. Coliopteres. 143 OBTDSIPENHES. PYROCUROIDES. 258) I*yrocliroa fuseicollis. Dej* Elongata , postice subdilatata, depressa, nüida, ptiberula, nigra , elytris subopacis , ruguloso- coriaceis , rubris, rubro-pubescentibus ; capite inter antennas transversim, inler oculos supra utrinque longitudinaliter valde profundo-impresso, vertice bifossulato; thorace punclalo, nigro-fusco vel fusco- marginato , subtransverso, medio linea longitudinali, utrinque inßexo, anlice angustato, postice trun- cato , marginalo, angulis anlicis rotundatis, posticis subrectis, non prominulis, lateribus valde ar- cuatis; scutello triangulär i, nigro; elytris thorace lalioribus, utrinque obsolete trinervosis. Long. 3 1. — lat. 1 1 1. Tab. IX, fig. 1 9. Tres ressemblant ä notre Pyroch. pectinicornis , mais un peu plus allongee, et facile ä reconuaitre par son corselet d'un noir brunätre. Les feiuelles n’ont pas de foveoles occipitales. Du Kamtschatka et de la Daourie. Lue espece tres voisine, un peu plus petite, habite dgalement la Siberie orientale, et se distingue principalement par son corselet rouge , avec une tacbe ronde noire au milieu de la base , moins transversale que chez la P. pectinicornis ; je Tai nommee P. punctum. Peut-etre est-ce une variete, et dans ce cas eile constitue le passage de la derniere ä la P. fuscicollis. Une espece tres caracteristique se trouve au Kamtschatka, et je l’ai nommee Pyr. lateraria. Elle est presque de la taille et de la forme de la Pyr. coccinea , mais presente le corselet noir comme la tete ; la couleur des elytres parait etre un rouge moins vif et tirant un peu sur le roux de brique ; la tete est plus petite , le corselet un peu plus etroit et plus arrondi , les elytres moins elargies ä la base ; la pubescence du corselet est noiralre ; antennes, pattes, ecusson, tete, corselet et le dessous du corps noirs. LAGRIIDES. 259) Lagria laticollis. Mötsch. Ovala, postice subdilatata, subgibbosa, ruguloso-punclala, cinereo-pilosa, nigra, elytris fuscis vel fusco-testaceis ; capite rolundato, punctalo , fronte triangulariter impresso, anlennis, in § llioracis basi vix superanlibus, articulo ultimo duobus antecedentibus conjunctis non longiore, in longissi- mis, articulo ultimo tribus antecedentibus conjunctis longiore; thorace in rf subquadrato, in § sub¬ transverso, conßuente-punctalo, medio longitudinaliter impresso, fere canaliculato, angulis posticis modice prominulis, lateribus medio subangulalim produclis, capite sublatioribus ; scutello triangulär i. punctalo, nigro; elytris thorace duplo lalioribus, in § ovatis, gibbosis, in elongato-subovatis, in- dislincte longitudinaliter nervosis, fere striatis, inlerstitiis subconvexis , rugoso-punclalis ; abdominis segmenlis duobus vel tribus ultimis sparsim grosso-punctatis. Long. 3^1. — lat. § 1 1 1. 1 l. Tab. IX, fig. 20. 1 i4 Coliopteres de la Siherie orientale et en particulier des rives de C Amotir. Gelte espece esl ordinairement un peu plus grande et plus robuste que notre L. hiria , et facile a distinguer par la couleur foncee des elylres et leur ponctuation rugueuse. Siberie orientale, Mongolie et jusqu'ä l’Oural. Line autre espece ä elylres foncees se trouve egalement en Daourie, et je l’ai nomniee L. fuscata. Elle se distingue de la L. laticollis par une forme plus etroite dans les deux sexes, par un corselet plus allonge , moins ponclue chez le tf, a angles postericurs peu saillants et les cAtes lateraux presque droits, non anguleux, la ponctuation des elytres plus reguliere, plus grosse, non rugueuse; les antennes plus longues dans les deux »exes, avec le dernier article sensiblenient plus long que les deux precedents reunis chez la femelle, et plus long que les quatre precedents reunis chez le uiäle. L’abdomen esl quelquefois testace. En Tauride et en Grece, on renconlre une espece tres voisine avec des elytres foncees, inais qui est facile ä reconnaitre par les antennes de la femelle qui sont plus courtes , surtout leur dernier article, qui n’atteint pas meme la longueur des deux precedents reunis, et chez le niAle plus courts que les trois precedeuts reunis. Je l’ai nommöe Lagria pontica. Line qualrieme espece, propre au Caucase , constitue le passage de la pontica ä notre hiria, ayant les couleurs de la derniere et la forme elargie de la premiere, mais s’en distingue par les antennes plus allongees, avec le dernier article plus long, chez le de la longueur des trois avant-derniers reunis, et chez la § un peu plus long que le deux precedents reunis. Le corselet est plus fortement ponclue, allong6 dans les deux sexes, assez parallele chez la $, conique chez le les 6lytres sont fortement ponctuees, un peu transversalement rugueuses chez le c?\ l’abdomen est plus ou moins brunälre. Je l’ai nommee /.. caucasica. La L. hiria est generalement plus pelite et plus courte que les especes menlionnees, le corselet carree chez la $, conique cbez le (f, le dernier article des antennes de la longueur des deux precedents reunis chez la $ , des trois avant-derniers reunis chez le : la pubes- cence parait aussi plus serr^e et plus longue. Eniin la Lagria lurida, Krynicki, de la Russie meridionale, est deux fois plus grande que notre L. hiria, avec les tdytres d un testace clair. VESICÄNTS. CANT11AKIDES. 260) 4 ant liari*» Miiiiiaciilatii$. F. Herbst. Käf. VI, 291. 262, tab. 82, f. 8. Dans tout le nord de la Siberie jusqu’ä Nikolaevsk. 352) Erirliimis rotumlicollis. Mötsch. Oblongo-ovatus, postice attenuatus , punctatissimus, vix nitidus, fusco-piceus, cinereo-tessellalus, antennis, libiis tarsisque dilutioribus; rostro elongato, arcualo, longiludinaliler bisulcalo; thorace transverso , subconvexo, fortüer foveolalo-punclato, opaco, linea media nitida, laleribus arcuatis, medio subdilalatis; elytris thorace distinclo latioribus, profundo punctato-slrialis , interslitiis subele- vatis, creberrime granuloso-punclatis, interstilio lerlio postice puncto einer eo-albo. Long. 2| 1. — lat. 1^1. Tab. X, fig. 7. Par sa taille , sa forme et ses couleurs il rappelle beaucoup notre Er. bimaculatus , mais son bec marque de deux profonds sillons dans toute sa longueur et son corselet plus large antörieurement et plus arrondi sur les cöles, avec les angles posterieurs plus rentrants et moins saillants, le fpnt facilement distinguer. II habite les rivages de la Siberie meridionale jusqu’aux bords du fl. Amoür. 158 Coleopter es de la Siberie orientale el en parliculier des rives de f Amt >ur. 353) !£rirliiiiiis rufipet*. Mötsch. Bull, de Moscou. 1845. 48. 67. Dans les parlies orientales du fl. Amour. 354) Erirliimis vecors. Gyll. Ins. Sv. III. 70. Commun dans toule la Siberie. 355) ICrirliiims tulierriilatus. Zett. Fn. Lapp. I. 305, 8 a. Dans les parlies septentrionales du fl. Amour. 356) Soleiiorliinus dcs rcmltrac. Mötsch. Elongato-subovatus , subdepressus, punctatissimus, nitidus , rufo-piceus , squamulis subalbis ad- spersus; rostro , capite pedibusque rufescentibus ; rostro-elonyato, subarcualo, sparsim punclato, medio sublevtgalo, carinula longitidunali indistincta; thorace longitudine non laliore , creberrime punclato, transversim albo-quadripunclato, antice oblique allenuato , non conslricto , postice fere recto truncato, linea media vix elerata; scutello subalbo; elylris fere tlioracis latitudine , profundo foteolalo-striutis , striis mediis latioribus , inlerslitiis creberrime granuloso-punctatis el pilis cinereis adsprrsis , jasciis Coleopter es. 1 59 iransversis , subobliquis , tnedi'o interruptis, subalbis duabus; antennarum articulo 3'° secondo bre- viore, subbonico. Long. 2£ — 4 1. — lat. 1— I. Tab. X, lig. 9. Celte espece ressemble beaucoup au P. Hercyniae, mais eile est ordinairement un peu plus grande ; töte, bec et pattes toujours plus rousses, le second plus lisse au milieu ; corselet plus regulierement attenue en avant et nullement etrangle, angles poslörieurs plus droits ; ponctuation plus serree, granulation sur les ölytres plus marquee, plus luisante, intervalles alternes des stries pas plus elevös que les autres. Elle habite toute la Daouiie jusqu’aux rivages du fleuve Amour, oü eile vit sur le Pimis cembrae. Une autre espece de Daourie, mais presque du double plus grande, est mon P. laricinus ; eile appatient ä la division qui a les points dans les stries des elytres ä peu-pres egaux, mais qui se distingue par le manque de bandes transversales sur les elytres, qui se preseutent comme saupoudrees de fascicules cendres assez uniformes ; le corselet est assez transver¬ sal, un peu retreci posterieurement, arrondi en avant, avec quatre petits points blancs, angles posterieurs droits, bec long, ponctue sans carinule mediane; tout le corps d’un brun noirätre et couvert d’uue pubescence grisälre assez claire; il vit sur 1 e Pinus larix. 360) LixiiS eloiiftatus. Germ. Sch. Cure. VIII, 344. 472. Vers la partie meridionale du fl. Amour. 0T10RIIYNCHIDES. 361) Otiorliyiichus crilirosicollis. Sch. VII, 257. 163. Sur les rives du fl. Amour. CYCL01IIDES. 362) Ptocliiditis costulatus. Mötsch. Elongato-ovatus , humeris prominulis, niger, densissime cano-sqüammosus , fusco-variegalus, postice fasciis obHquis duabus oculisque subnigris; rostro quadrato, depresso, anlice subdilatato, bilobo; fronte subinflexo, carinulato, sparsim pmictato; thorace capile fere non latiore, quadrato , cylindrico , sparsim punctato, medio transversim subplicato , ungidis rectis, laleribus medio pauto dilatalo-arcualis ; sculello oblongo, cinereo; elytris thorace duplo lalioribus, antice subparallelis, postice paulo ampliatis, apice atlenuatis, tenue punctato-striatis, interstitiis alternis subelevatis; cor¬ pore sublus dense squammoso, lateribus sparsim, punctatis; pedibus mediocris, femoribus clavatis, obtuso-unidenliculatis ; aniennis validis, dimidio corporis longiludine. Long. 2— 2| 1. — lat. |— 1>- 1. Tab. X. fig. 10. Tres voisin des Ptoch. cylindricollis, impressicollis et impar , des Indes orientales, que j’ai decrits dans les Etudes entomologiques 1858 p. 88 et 89, mais plus grand, avec deux bandes obliques plus obscures sur la partie posterieure des elytres, les intervades des stries alternes eleves et les cuisses ä peine denlees. De notre Polydrusus undatus, avec lequel il a les couleurs, il se distingue facilement par une forme plus large, ses antennes beaucoup plus longues, le 160 Coleopter es de la Siberie orientale et en par titulier des rt'ves de FAmovr. bec plus anguleux, plus large en avant, les angles humeraux plus saillanls et les elytres un peu cöstees. — Ce genre doil prendre place entre les Phyllobius et Ptochus. II habite les parlies meridionales des rives du fl. Amour. Lne autre espece Pt. tessellatus w., de la nienie localile, est un peu plus petite et sensi- blement plus courle, ce qui la rend plus large et plus deprimee ; la couleur gen erale est un gris cendre , variee de taches plus foncees , sans former des bandes transversales sur les elvtres comme cbez l'espece precedente; l’ecusson est de leinte foncee, les angles humerayx de leinte claire, les antennes et les pattes un peu roussätres; le front est simplement un peu concavesans indice de carene longitudinale; le corselet en peu transversal, cylindrique, ä peine dilale sur les cötes et marque de quelques gros points et d'inegalites sur le milieu ; les elvtres sont plus larges que le corselet, assez fortement dilatees en arriere, oü l'on voit quelques poils öpars, blanchätres; tous les intervalles desstries plaues; cuisses plus forlement denlees quechez le P. costulutus. PHYLLOBIDES. Alsus Mötsch. Bull, de la Soc. Imp. des Natural, de Moscou. 1846. 10 4. N. 305. Forme generale des Phyllobius , mais plus raccourcie et sans ailes propres au vol. Corps squamuleux en dessus et herise de squamules setiformes plus longues, disposees en lignes; pubescent en dessous. Bec court, large, epais, un peu conique, peu sensiblement dilatö en avant et ä impressions dans toute sa longueur; sillon antennaire droit, ne presentant qu’une foveole ä la base de l'in- sertion de l antenne et presqu’efl’ace vers les yeux. Antennes plus longues que la moilie du corps, epaisses, fortes, compos^es de 1 1° arlicles sensiblement coniques ; le 'llcr artide presqu’aussi long que le bec et le corselet reunis, 2 quatre fois plus court et moilie plus etroit, 3"'me presque plus long que le 2d, A““0 moilie plus court, 5'°"" encore plus court , les trois suivants moniliformes, transversaux et tous de la möme largeur; massue plus large, conique, allongee, solide, composee de trois arlicles d egale longueur et dont le dernier le plus etroit, acumine. Corselet transversal, allenue vers la töte, assez convexe et couvert d une ponctuation serree. Ecusson triangulaire, assez grand. Elytres un peu plus larges que le corselet, en oval allonge un peu dilate en arriere et puis attenue en arc vers l'extremilö ; angles humeraux assez saillanls, slries profundes formees par tle gros points imprimes et couvertes chacune d une rangee de forts cils epars. Pattes epaisses et assez grandes, cuisses claviformes, un peu renflees vers leur milieu, mais inermes et sans denliculalion: jambes droites, fortes, pas plus longues que les cuisses. dilatöes, en forme de dent interne a l'extremite, les quatre posterieures sont armees d'un epine plus aiguc; tarses presque moilie plus courts que les jambes, avec leur quatrieme article long. 161 Cottopteres. öpais, claviforme, les crochels courts, assez petits, rapproches el inclinös en dedans; cliez le male les segments de l’abdomen sont applatis au milieu et releves un peu en carene le long de leur marge posterieure. Ce genre reunit la forme des Phyllobius, avec plusieurs caracteres des Ptochus, se distin- guant des uns et des autres par ses antennes et ses pattes singulierement epaisses et grandes. II doit etre placö ä cöte des premiers. 363) Alsus flavipcs. Mötsch. Elongato-ovalus, poslice subdilalatus, punclatissimus, niger, squamis cinereo-subaeneis (lense adspersus, antennis pedibusque testaceis, femoribus paulo infuscalis; fronte longitudinaliler sulcata, punctatissima; capile postice dilatato; thorace capile fere duplo latiore, punclatissimo , antice posti- ceque angnslalo, later ibus aequaliter arcuatis; scutello subalbo-seloso; elytris thorace latioribus et triplo longioribus , profundo punctalo-slrialis , interslitiis brevissime sparsim albo-setosis, setis in lineis disposilis corpore subtns punclulalo, sparsim puberulo, in mare abdominis segmenlis medio sub- deplanalo, margine in carinam subelevalo. Long. 1 1- 1. — lat. f 1. Tab. X, fig. 1 1 . Cette espece a beaucoup de ressemblance avec l’k/sws suralus Sch., mais se reconnait aisement par la couleur testacee assez claire de ses antennes et de ses cuisses, la tete estaussi un peu plus large posterieurement ce qui fait paraitre les yeux moins saillants; les elytres se presentent un peu plus longues, les cils blanchatres disposes en lignes, sont plus roides et plus distincts. C’est probablement l’espece de la Siberie que feu Gebier a nommee suratus, mais qui me parait differer de celle qui habite les steppes de la ßussie möridionale et de laTauride, d’oü provient l’individu dücrit par Schönherr. Outre les deux especes citees, appartiennent au genre Alsus: le Phyllobius sulcirostris Sch. et le Ptochus rufipes Gehl., qui me parait correspondre au Phil, irroratus Sch. et qui n’est pas le Ptochus du meme nom, propre au Caucase. On peut y ajouter encore : Alsus inderiensis Mötsch., du double plus grand que 1 ’Al. suratus, d’un gris un peu plus clair et plus cuivre ; pattes, et antennes d’un brun roussätre; corselet sensiblement attenue en avant, ä cötes lateraux presque blanchatres par les squamules epaisses qui le recouvrent; elytres plus allongees, un peu plus sablees de poinls fonces et avec les series de cils clairs plus epais et plus distincts. — II se trouve aux euvirons du lac Inderskoie, en Crirnee et dans la Songarie. Alsus farinosus Mötsch., Ires voisin de I’^I/sms sulcirostris Sch., mais plus petit et surtout plus etroit, ce qui lui donne un peu Taspect d’un verkable Phyllobius. Tout le dessus du corps est couvert de squammules blanchatres, faiblement argentees, plus luisantes que chez les autres especes, ce qui fait presque disparaitre les series de cils blancs dont sont garnis les intervalles des stries des elytres; antennes d’un teslace assez clair, döpassant ä peine en longueur la base du corselet ; pattes brunätres ; bec sensiblement conique, front sillone mais assez plan ; corselet tres transversal, peu dilate sur les cötes qui sont plus blanchatres que le milieu ; elytres ovalaires, un peu dilatees posterieurement et acuminees ä Textremile. — II habite les Steppes des Kirguises, et peut-etre devrait-on le rapporler au Phyll. planirostris Sch.? Schreock’s Amur-Reise Bd. II. 21 162 Cutöopleres de la Siberie orientale et en parliculier des rives de l’Amour. Alsus collaris Mötsch., un peu plus petit que V Alsus suratus, auquel il ressemble beaucoup par sa forme ramassöe et ses couleurs, mais sou corselel esl plus large, plus dilate et arque sur les cötes; ses ölytres plus attenuees en arriere et nullement dilalöes posteneurement, avec les squammules grises plus öpaisses et plus unies; les antcnnes d un testace beaucoup plus clair que les jambes et les tarses. 11 se trouve dans la petile Kussie et les steppes du Caucase; peut-etre est-ce le Phil, seriehispidus Sch.? Alsus macrocerus Mötsch., de la taille et des couleurs de V Alsus suralus, mais plus court et ä corps plus large, avec les cils elevös dans les intervalles des stries plus laineux; le cor- selet tres transversal, mais sensiblement allönue en avant, presque trapezoidal et peu arque sur les cötes; les antennes fortes, ä peine plus longues que la tete et le corselet reunis; yeux assez saillants. De la Sibörie orientale. 364) l*liyllol»ius Iiiguliris. Mötsch. Elougalus, subovalus, convexus, punctalus , niger, cinereo-dense-squammosus ; elytris atro-les- sellatis; antennarum basi, tibiis tarsisque plus minusve rufo-testaceis ; roslro quadrato, fronte plana, oculis prominulis, nigris; thorace capitis paulo laliore , subtransverso , punctalissimo, poslice leviler dilatalo, lateribus modice arcuatis; scutello triangulari, nigro; elytris thorace fere duplo latioribus, punctato-strialis , interslitiis convexis, vix rugulosis, nitidis, squamulis rotundatis densissime obtectis , Immeris rectis, prominulis; corpore subluscinereo-puberulo; femoribus incrassatis, valido-wiidetilalis. Long. 1. — lat. jj-1 £ 1. Tab. X, lig. 12.‘ Au premier abord il ressemble un peu ä nolre Polydrusus undatus, mais sa forme plus ramassee, ses yeux plus saillants, ses antennes plus longues et plus fortes, les laches foncees sur les elytres plus irregulieres et plus nombreuses et les cuisses denlees le font aisemeut dis- tinguer. Il habite toute la Daourie meridionale jusqu’aux rives du fl. Arnour. 365) IMiylloltiii* nmculosiis. Mötsch. Anyuslatus, elongatus , subovalus , subconvexus, punctatissimus, nigro-fuscus, densissime dilutc testaceo-subviridi-squammosus; antennis teslaccis, clava infuscala; pedibus fusco-teslaceis; rostro an- lice subdilalato, medio longitudinal iter canaliculato , oculis subpromiuulis, nigris; capite clongato, poslice oculis non angustiore, subincrassalo ; thorace transverso, capite vix latiore , medio subinfus- cato, lateribus modice arcuatis, antice paulo angustioribus ; scutello triangulari , nigro; elytris tho¬ race paulo latioribus, elongatis, parullelis , spursim nigro-maculatis, maculis subobliquis, anyustis, striis lenue punctalis, interslitiis planis; corpore sublus dense subteslaceo squammoso, punctata; pe¬ dibus elongatis, validis, femoribus incrassatis, unidentulis, tcstaceo-squammulosis, tibiis elongatis, subincurvis. Long. 2^ 1. — lat. ? I. Tab. X, lig. 13. II a la forme allongöo de nolre Phyl. argenlutus , mais il esl plus parallele, de couleur plus jaun&tre, plus claire, presque saus luslre, et avec des petiles laches etroites noires sur les elytres. Je dois ici mentiouner encoreune espece Siberienne, alhmgee comme le Phyll. argentatus, mais d'uoe couleur d un vert melallique tres brillant, presque dore en dessus : la töte est plus 163 Coleopter es. couique, le corselet plus transversal, plus fortement rugueux, plus large en avant; Tecusson pelit, couvert de squamules dorees ; les elytres en oval tres allongä, presque sans angles humeraux saillants, slriees par des points tres serres qui paraissent noirs, intervalles plans, marques de quelques points noirs tres petits; dessous du corps ponctue et moins metallique que le dessus ; cuisses claviformes, mediocrement renttees et unidentees ; les yeux sont noirs, les antennes d un brun noirätre, plus clair ä la base des antennes, des jambes et des tarses. Elle habite les monlagnes de 1’ Altai, et je l’ai nommee Phyll. auratns. 366) Phyllobius niaculicornis. Germ. Scb. Cure. 278. 22. Assez rare en Siberie. 367) PliylHobius cliloris. Scb. Cure. 278. 23. Du Kamtschatka et des rives du 11. Amour, oü il a 6te trouve par M. Sehren ck. 368) Pliyllobius pacificus. Mus. Petrop. Robustus , elonyalo-ovatus, subconvexus, punctatissimm, nigro-fuscus, densissime laete-viridi- sqammosus , antennis pedibusque pallidis ; roslro brevi, subconico, fronte medio subfoveolata, oculis prominulis, nigris; thorace transverso , punclato, antice conico-anyuslalo, postice recto-truncato, late- ribus vix arenatis; sculello viridi-sqammoso ; elylris thorace fere duplo latioribus, profundo-punc- tato-striatis , interstilns planiusculis, granulato-viridi-squammosis ; femoribus clavatis, modice incras- salis, obtuso-unidentatis, margaritaceo-viridi-subsquamulosis. Long. 2 1 1. — lat. 1 1. Tab. X, fig. 1 4. De la forme ramassee de notrej Phyll. vesper tinus, des chloris Sch. et mutabüis llochh., mais recouvert de squamules d’un vert vif plus granuleuses et plus luisantes; les yeux plus saillants, le front est ä peine foveole, le corselet plus conique en avant, moins arque sur les cotes, les stries des ölytres plus distinctes, plus fortement marquees. II habite le littoral de l’Ocean paeihque, ainsi que celui de la mer d’Okhotsk, et les en- virons d’Oudskoe jusqu’aux rivages du fl. Amour. A ces especes ramassees se rattachent encore deux autres siberiennes, qui presentent les elvtres en oval tres raccourci, ou presque globuleuses, comme chez les Oliorhynchus. Ces especes sont; Phyllobius crassus Molsch., forme d’un Liophlaeus, mais un peu plus attenuee posterieu- rement, avec le corselet transversal, fortement arque sur les cötes ; bec assez court, longitudi- nalement imprimö , front avec une petit ligne , lisse au milieu , yeux noirs un peu saillants; corselet convexe, retreci en avant et en arriere, ponctue, pubescent avec une ligne lisse au milieu; elytres plus larges que le corselet, ovales, un peu dilatees posterieurement, marquees de fortes stries ponctuees, avec les intervalles plans, recouverts de squamules allongees en forme de gros cils d’un gris saupoudre de squamules cuivrees, comme le reste du corps ; an- lennes et pattes d’un roux testace, cuisses dilatees et fortement unidentees. Longueur 2i 1. — lat. li 1. II habite la Siberie boreale, aux environs du fl. Lena. Phyllobius in/latus Molsch., encore plus arroudi et plus dilate vers les elytres que le Phyll. crassus, au lieu de gris, les squamules qui recouvrent le corps sont d un vert melallique plus ou moins cuivre; les antennes et pattes d’uu brun noirätre, les premieres plus allongees que I6i CoUopteres de la Siberie orientale et en parliculter des rives de l’Amour. chez l’espece comparative: les cuisses nioins fortement denlees; le corselet plus etroit, a cötds latdraux presque pas arques. La forme de cet insecle rappelle un peu quelques Eusomus. Lon- gueur 2j 1. — lat. 1 J 1. II vient des montagnes de 1' Altai. U0LYT1DES. 369) IMiytoitonius inuicticniMl». Mötsch. Elongato-ovatus , subparallelus, subconvexus , punctalus, niger, densissime eano-squammosus, subroseo-re/lexus; rostro, antennis . larsis punctisque nonnullis elißrorum poslice plus minusve denu- dalis, nt'gris ; thorace transverso , poslice subcordato, angulis posticis subreclis, vix prominulis, late- ribus ampHatis; elylris thorace fere duplo latioribus, anlice subparallelis, poslice arenatim attenualis, punclato-strialis , interstitiis planis, apice serialim subalbo-setosis ; corpore sublus pedibusque cinereo- pubescentibus. Long. 2 1. — lat. | 1. Tab. X, lig. 1 5. Forme et taille, ä peu-pres celles du Ph. plantaginis , mais saus dessins foneds sur le dessus du corps, bec un peu plus court, plus dpais, antennes et pattes plus foncees. 370) IMiytonoiniis niongoliciis. Mötsch. Ovatus , poslice in/latus, convexus, punclatus, niger . dense subfusco-puberutus, cinereo nigroque maculalus; antennarum basi, unguiculis , libiis tarsisque plus minusve rufo-brunneis; rostro crasso, punctata , medio subcarinato, fronte foveolato; thorace crebre punctatissnno, subquadrato , antice arcuatim rotundato, paulo ampliato, poslice fere recto-truncato, lateribus parallehs non urcuatis; elytris thorace duplo latioribus , ovatis, poslice vix attenualis, punclato-stnatis, interstitiis punctatis- simis, subelevatis , allernis dense cinereo-pubescentibus et nigro-maculatis; corpore sublus sparsim cinereo-puberulo , libiis anticis et posticis incurvis, Long, 2-2^ 1. — lat. 1-1 3- 1. lab.X, lig. 16. Couleurs, taille et forme ovalaire de notre Ph. crinitus, mais plus etroit au corselet et plus elargi vers les angles humeraux, ce qui lui donne un aspect plus trapu ; le corselet est plus parallele et presque pas arque sur les edles, ce qui le lail paraitre plus etroit; les elytres ont les taches noires plus serrees, mais moins foncees et aucune trace de cils blancs eleves. 11 habile la Mongolie, la Daourie jusqu'aux rives du fl. Auiour. 371) llyloliiiis arcticiis. Payk. Sch. Curv, 250. 1. Dans toule la Siberie jusqu'aux rives du fl. Amour. 372) llyloliius nlliosparMiü. Mannh. llyl laricis Mötsch, in Mus. Elongato-ovatus , subparallelus, subconvexus, punctato-rugosus, nitidus, nigro-piceus, sparsim subalbo-fasciculalus; rostro elongalo , crasso , vix arcuato, scrobiculato, longitudinaliter subtricarinato, fronte foveolata; thorace subquadrato, profundo-scrobiculato, medio biimpresso, linea elonyata lunu- laque obliqua utrinque subelevatis, nitidis; scutello-triangulari, nitido, angults posticis rectis, late¬ ribus vix arcuatis, medio paulo dilatalis, antice oblique attenualis; elytris thorace latioribus, paral- letis, poslice attenualis, scrobicu/ato-strialis, interititiis transversim rugulosis; femoribus clavalus, subdentatis, libiis tarsisque rufescentibus. Long. 4J-6 1. — lat. 1 1. lab. X. lig. 17. 165 Coleopter es. Celte espece est generalement consideree comrne variete de notre Hyl. pineti F., raais je crois ä tort, car parmi un tres grand nombre que j’ai pris moi-möme dans la Siberie orientale et un plus grand encore que j’ai vu dans les collections, il ne s’est trouv6 aucun exemplaire qui presente une forme aussi ovalaire et elargie, que Test celle des Hyl. pineti des environs de St. Petersbourg; de plus tous les individus de Siberie oflrent sur le corps une pubescence toujours beaucoup plus blanchätre que cbez notre pineti, le bec est plus distinclement trica- rine, les cuisses sensiblement unidenlees ; si l’on ajoute ä ces diflereuces, la maniere de vivre des deux insectes, dont Tun vit sur le meleze, l’autre sur le pin, je crois pouvoir justilier leur Separation. Le H. albosparsus habite toute la Siberie jusqu’aux rives du fl. Amour. 373) Hylobius pinastri? Gy 11. Sch. Cure. 250. 4. Var. sublaevis Mötsch. Cette variete pourrait cependant 6tre une espece distincte, car eile est generalement de forme plus courte, avec un corselet plus transversal, plus arque sur les cötes, les stries des elytres plus fines, moins profondes, les rugosites dans les intervalles plus granuleuses et moins reti- culees. Elle se trouve dans toute la Siberie et meme, quoique rarement, aux environs de St. Petersbourg. 374) Lepyriis nebulosus. Mötsch. Ovalus, allenualus, subconvexus, ruguloso-punctatus, densissime subfusco-squammuloso-pube- rulus, lateraliter albo-nebulosus ; oculis nigris, antennarum basi unguiculisque rufo-piceis , clava pedibusque nigrescentibus ; rostro elongalo, valido, vix arcualo, tricarinato, punclalo, albo-puberulo ; thorace subtransverso, subplicato -rugoso, medio longitudinaliter carinato, carina et rugosilas nitidis , nigris, utrinque versus laleribus linea obliqua alba, angulis posticis rectis, lateribus vix arcuatis, sub- sinuatis, anlice oblique attenuatis; scutello triangulari, minuto ; elytris thorace lalioribus, punctato- striatis, interstiliis temie rugulosis, sparsim tuberculalis, densissime squamuloso-puberuüs , Immens prominulis, apice subattenuato-produclo ; corpore subtus grosso-punctato, sparsim puberulo, ad lale¬ ribus testaceo-fusco-maculato; femoribus mediocre clavalis, inermis. Long. 3 .*-4^ 1. — lat. 1 lf 1. Tab. X, fig. 18. Forme plus allongee et moins ovalaire , que celle de notre L. bmotatus , avec lequel il a la laille et la pubescence squamuleuse, couchee et soyeuse ; corselet plus Stroit en arriere, plus conique en avant, avec les lignes blancbes laterales plus etroites et plus distinctes ; elytres plus courtes, plus bombees et plus renflees en arriere , les squamules plus petites et plus ser- rees, sans presenter les deux taches claires sur le milieu. Celte espece a ete trouvee sur les rivages meridionaux du fl. Amour par M. Maack. Line espece voisine du L. binotatus , mais encore plus courte et plus attenuee, se trouve en Pologne, etse distingue par ses elytres nullement dilatees au milieu, s’attenuant presque de- puis les angles hnmeraux ; corselet encore plus conique, plus large posterieurement ; ponctua- tion dans les stries des elytres plus grosse, moins serree, pubescence daus les intervalles plus 1 (i(i Coleopter es de lu Siberie orientale et en pur ticult er des rives de l'Ainottr. blanchätre, ce qui les represente comme avant des lignes longitudinales ; «iessous du corps plus fortemenl rugueux. Longueur 4 I. — lat. 1 3 1. Je l’ai nomine L. terrestris. CLEO.YIDES. 375) .%Io|>1iiis nllHiiiotatii*. Mötsch. Elonyatus, subovatus, convexus, punclatissimus, subopacus, n igro-piceus. sparsim brunneo-pube- rulus, subtus cinereo-subvillosus ; scttlello elytrorumque punclis minutis qualuor albis, anlennarum basi unguicu/isque rufescentibus ; rostro elonyalo, anlice subdilatalo, rugoso-punclalo, subvilloso, medio canaliculato; ihorace subquadralo, anlice posticeque aequaliler constricto, myoso-punctalo, medio subcarinalo , angulis posticis divaricalis, prominulis, later ibus subarcuatis; scutello minuto, rotun- dato ; elytris ihorace sublatioribus, subovatis, altenuatis, sparsim yrosso-punctato-striatis, interstiiiis densissime granuloso-punctatis; corpore subtus scrobiculato-punctato , sparsim subvilloso. Long. 3J- 4 1. — lat. 1 4-1 3 1. Tab. X, lig. 19. Yoisine de VAL b-gutlalus Geld., mais de couleur plus noirätre, plus opaque, pubescence moins serree et plus grisätre, points blaues sur les elytres plus pelits , poucluation plus pro- noncee, plus forte, angles posterieurs du corselet plus aigus et lateralement saillants. Trouve parM. Maack, sur les bords du 11. Auiour, et preeädemment parmoi en Mongolie dans les montagnes de Khamar-Daban. Une autre espece egalement ä quatre taches blanches sur les elytres, mais plus large, se trouve sur le littoral de la mer d'Okhotsk ä Aian, et se dislingue de celle qui vient d'älre de- crite, par sa pubescence grisätre sur tout le corps, par son corselet plus carre, ä angles poste- rieurs droits et nullement prokeminents et la ponctuation du dessous du corps inoins scrobi- culeuse. Elle port le nom d’ AL 4 -notatus m. 370) Clcoiius Nidcirostris. L. Sch. Cure. 211. 9t. Dans toute la Siberie meridionale jusqu au fl. Amour. BRACI1YDERIDES. 377) Cliloi'uplianiis« siilmiai'iiinali*. Gebt. Seit. Cure. 199. 5. Cominun dans la Siberie orientale. 378 (Tiloropltaiius Sibiriens. l)ej. Sch. Cure. 199. 5. Aussi conunun en Siberie que le precedent. 379) Cliluropltaniis scnliricolliK. Mötsch. Elougalo-ovatus , subconvexus, poslicc acuminalus, niger , densissime dilule viridi-squammosus , ihoracis elytrorumque laleribus subsulphureis; rostro elonyalo , parallelo , depresso, tricarinalo, antike bilobo, subalbo-ciliato; oculis niyris; ihorace subovato, fere quadralo, anlice posticeque truncalo , Iransversim ruyato, basi medioerc bisinualo , angulis anticis subanyustalis , posticis subacutis lateraliter non proiluctis: scutello trianyulari, viridi-squammoso ; elytris ihorace fere duplo latio- ribus, subtiliter punctalo-slriatis , interstiiiis subconvexit , postice altenuatis , apice acumiiuitis, sut>- Coleopter es. 167 productis; corpore sublus viridi-sqnammoso , laleribus subsulphureis. Long 3-4 1. — lat. 2|-1 j 1. Tab. X, lig. 20. Cette espece ressemble par sa forme, sa taille et ses couleurs ä notre Chi. viridis , mais son corselet fortement rugueux le fait de suite reconnailre. Quand aux especes de Siberie, qui ont un corselet rugueux et qui se ressemblent beaucoup, j’en distingue cinq: Chlorophanus brachythorax Mötsch., ä corselet tres trapezoidal, robuste, convexe, plus large en avant que chez les autres especes, un peu arquö et dilate sur les cötes lateraux vers les angles anterieurs, les poslerieurs dehiscents, avances lateralement; base fortement bisinuee, rugosite assez 6ne saus former des plicatures transversales; bec un peu plus court que chez les especes voisines. Chlorophanus sibiricus Dej. avec un corselet tres trapezoidal, peu convexe, presque droit sur les cötes lateraux, etroit en avant, angles postörieurs dehiscents, triangulaires, base bisi¬ nuee, rugositö forte, formant des plicatures, dont une longitudinale sur le milieu, oü de chaque cöte il y a une concavite assez apparente ; bec long. Chlorophanus scabricollis Mötsch., ä corselet plus etroit que chez les especes precedentes, presque aussi etroit en arriere qu’en avant, un peu arque sur le milieu des cötes lateraux, ce qui le fait paraitre longitudinalement ovalaire et tronque des deux cötes, aussi long que large, ä angles posterieurs acuminös, mais pas dehiscents, ötant diriges en arriere le long de lasinuo- site de la base; rugosites fortes, formant des plicatures obliques et transversales, mais presque sans indices de la carenule elevee longitudinale sur le milieu ; bec long. Chlorophanus parallelocollis Mötsch., un peu plus etroit et ordinairement plus petit que les precödents ; corselet plus etroit en arriere, entierement parallele, presque plus long que large, ä cötes lateraux ä peine arquös, angles postörieures* acumines, un peu dehiscents et avances en arriere, sinuosites basales larges et profoudes, rugosites fortes, formant des plica¬ tures transversales et sur le milieu une carenule longitudinale , qui n'atleint ni la base ni le bord anlerieur; bec long; appendices ä l’extremite des elytres assez longs, un peu dehiscents. Cette espece se trouve ä Nertschinsk, mais aussi sur les bords du fl. Amour, d’oü eile a ete rapportee par M. Maack. Chlorophanus foveolatus Mötsch., forme encore plus allongee que celle du Chi. parallelocollis ä corselet aussi etroit, aussi parallele, mais avec des plicatures rugueuses plus fortes, ce qui fait paraitre la surface comme reticulee et applatie vers la base; bec long et large, avec trois fortes carenes; elytres couvertes de foveoles disposees en stries et dont les intervalles presen- tent lateralement des plicatures elevees transversales; la suture est un peu elevee ä sa partie poslörieure ; la couleur generale des squammules qui recouvrent le corps, est plus verte que chez les autres especes, et les cötes lateraux d’un testace un peu grisätre. Des bords du fl. Amour. Aux especes ä corselet rugueux , doit encore etre rapporte mon Chi. lineolus de Chine, decrit dans mes Etudes entomologiques 1854, p. 64, N. 8, mais qui a une taille presque du 168 Coleoptires de la Siberie orientale et en parliculier des rives de PAmour. double plus grande, sept lignes blanrhätres sur les öl y tres, et des rugosiles longitudinales sur le corselel. 380) Nitones attritus? Sch. VI 253. 35. Var. audax Sch. in litt. En Mongolie et sur les bords du fl. Ainour. 381) lje|»osoiiia varieptta. Mötsch. Bulletin de Moscou. 1845. II, 50. X. 70. Tab. VII, lig. 6 — 6 Kamtschatka et nord de la Oaourie. 382) Uyrsoi»aj£es ve ntricosns. Mötsch. Elongato-uvatus, postice subdilatatus, apice attenuato-rotundatus , convexus, dorso subp/anius- culus, densissime granulato-rugosus, vix nitidus, cinereo-sparsim-pilosus, nigro-piceus, mandibulis, anlennis, tibiis tarsisque rufescentibus; rostro punctalo, antice dilatato, supra impresso, medio con- stricto, mandibulis exserlis, fronte luberculata, antice subfoveolata; antennarum articulis quinque primis conicis, 6-8 globosis, 8° majori, 9-1 1 clava conica formantibus, 11° minulissimo; thorace capite sublaliore, scrobiculato-rugoso, longitudinaliter ovato, antice angustato, medio carinula nitida subelevata, lateribus subarcuatis, angulis posticis fere reclis non prominulis; scutello transverso-tri- angulari; elylris thorace latioribus, ovatis, postice paulo amplialis, densissime granulato-rugosis, tuberculis vix elevatis subseriatim adspersis, pilis longissimis cinereis sparsim obsitis, slriis in- distinctis; corpore subtus pedibusque nitidis, fere glabris, spursim pilosis; femoribus clavalis , iner- mis, tibiis reclis, apice triangulariter dilatalis, intus deute lato armalis, margine antica spinulosa. Long. 4 1. — lat. 1 3 1. Tab. X, lig. 21. 11 a la taille et presque la forme des femelles de notre Brach, incanus, mais son corselet est plus allonge, plus etroil, ses elytres plus convexes sur le dos, sans stries dislincles, ses an- tennes plus fortes, avec leurs articles 6 — 8 presque globuleux, la massue plus large, plus co- nique, avec le 9'cme article tres grand et le 1 lien,e extrömement petil, ses pattes plus greles, ä jambes brusquement elargies en triangle vers l’extremite, qui est largement tronquee et garnie des spinules tres serrees en forme de peigne, et dout l'inlerieure forme une large denl. Le Musee de l’Academie l'a recu de M. Voznessenski, qui l’a rapporte de l’ile Ouroup, la plus meriridionale des kourilles; je l'avais deja de la Daourie orientale. Une autre espece extremement voisine de celle (|ue je viens de decrire, habile nos posses- sions americaines, notamment 1'lleKenai, et ne se distingue que par la pubescence fasciculaire grise qui recouvre les eh tres et qui les fait paraitre comuie taehetees, |)ardescöles tres faible¬ ment tdeves, qui y paraissent remplacer les stries, et par la ponctuation plus prononcee sur loute la löte, qui est aussi de couleur plus roussötre, comme les antennes, et les pattes; les dents et les öpines a l'extremite des jambes sollt plus longues et plus distinctes, le dessous du corps plus roux et moins glabre, presentant une ponctuation peu serree, mais tres visible et une pubescence plus developpee. Elle porte le nom de Byrs. carinatus m. 383) 1'm‘urliiiuiM IomsiiIhIiin. Mötsch. Suborbiculatus, sparsim cinereo-subaeneo-squammosus , squamulis rotundalis, oculis, rostro antice, marginis, fronte in medio, antennarum basi clavaque, thoracis carinis Inbus longitudiiuilibus 169 Coleopter es. elylrorumque fossulis in striis dispositis nigris, nitidis; corpore subtus pedibusque nigris, cinereo- squammosis et puberulis; rostro subelongato, depresso, medio constricto, antice bilobo, marginato, supra planiusculo, fronte in medio longitudinaliter impressa , oculis subprominulis ; thorace capite latiore, punclato, sublransverso, antice angustato, lateribus subarcualis, angulis poslicis rectis; scu- tello minutissimo, triangvlari , nigro; elytris suborbiculatis, convexis, striato-foveolalis, interstitiis foveolarum cinereo-squammulosis , subalbo-tessellatis ; corpore subtus sparsim punctato , abdominis segmentis tribus mediis marginatis; femoribus modice clavatis, inermibus ; tibiarum apice dilatala , spinulosa, intus in dentem producta. Long. 4 1 1. — lat. 1*1. Tab. X, fig. 22. Forme d’un Otiorhynchus , mais avec les 6lytres plus rondes, plus spheriques et tres caracteristiques par les grosses foveoles d’un noir luisant, qui y remplacent les stries ; les squam- mules sont rondes et geu^ralement peu serrees , ce qui n’empeche cependant pas de rendre la surface du corps plus ou rnoins grisätre et assez luisante , surtout sur le eorselet et le bec, oü les carenes et endroits nus ressortent fortement par leur couleur noire tres luisante. Trouve par M. Schrenck, sur le littoral du fl. Amour meridional. APJOJJIDES. 384) Apion flavipes. F. Sch. Cure. V, 361. 60. 98. Dans toute la Siberie. 385) Apion apricans. Herbst. Sch. Cure. V, 361. 60. 92. Commun en Siberie. 3 6) jipioii crassirostre. Mötsch. Conicum, curvalum. subconvexum, vix nitidum, nigerrimum, geniculis paulo infuscatis; rostro valido, subarcuato, antice cochleariforme-dilatato, subconvexo, punclato, nitido; anlennis nigris in medio roslri insertis, funiculo subinfuscato, oculis approximalis, vix prominulis , fronte inflexa, longitudinaliter strigala, subnitida; thorace creberrime punclato, conico , poslice dilatato, capite duplo latiore, subconvexo, lateribus paulo arcuatis, poslice leviler constrictis, angulis poslicis divaricatis, later aliter productis, aculis; scutello minutissimo, triangulari ; elytris thorace paulo latioribus, ob- ovalibus, profundo-crenalo-strialis, interstiliis medio latioribus, subplanis, indislincto-punctulalis, biserialim pilosis, apice subaltenualis ; corpore subtus punctato, abdomine medio transversim impresso ; femoribus mediocre clavatis, inermibus. Long. 1—1^1. lat. |— 4 1. Tab. X, fig. 23. Celte espece a entierement la forme, la taille et les couleurs de notre Apion superciliostim , mais son eorselet plus conique et plus profondement ponctue, et surtout son bec elargi ant6- rieurement en forme de cuilliere, la distinguent de suite. Une des interessantes decouvertes de M. Maack, faite sur les bords du fl. Amour meri¬ dional, que je possedais aussi du sud de la Daourie. 387) Apion craccae. L. Sch. Cure. V, 361. 60. 2. De la Siberie, et sur les rives du fl. Amour. 388) Apion nigricorne. Mötsch. Ovalum, gibbosum, opacum, nigro-subc.yaneum, einer eo-subpubescens; rostro subulalo, basi Schreock’s Amor-Reise Bd. II. 22 170 Coleopter es de la Siberie orientale et en parliculier des rives de F Amour. incrassato, gibboso , punctata, opaco, piloso; fronte slrigata, inflexa, antenuarum bau nigra; thorare conico, creberrime grosso-punclato, medio longitudinaliler carinulato, bau dilalalo, leviler bisinuato, angttlis posticis fere reclis, luteruliter vix prominulis; scutello minutissimo, subquadrato ; elylris ob- ovalibus, poslice subdilatatis, gibbis, punclato-sulcatis, inlerstitiis planiusculis, sparsim cinereo-pube- rulis; corpore subtus punctalissimo , sparsim pubcrulo. Long. 1 \ 1. — lat. ? 1. Tab. X, lig. 24. Tout-ä-fait de la forme, de la taille et des couleurs de notre .4p. craccae, mais avec les antenDes obscures ä leur base, et le corselet plus conique, avec les cöles laleraux presque droits et les angles posterieurs triangulaires, presque droits, moins saillants et moins aigus. II se trouve dans toute la Siberie orientale jusqu’aux rives du fl. Arnour, d'ou il a ete rapporte par M. Schrcnck. II v a une variete ou bien une espece differente de la Siberie occidentale, qui presente la base des antennes ä peine brunätre, mais dont le corselet est encore plus conique, plus etroit en avant et plus large en arriere, oü les angles sont tres saillants et tres aigus, les cötes lateraux ne sontnullement arquöes, paraissant au contraire un peu concaves, la base plus fortement sinu£e ; lebec est un peu luisant en avant, plus allong6 et moins gibbeux. Je l’ain omrne , 4p. angulosum. ATTELABIDES. 389) llliyiicliites lietulae. L. Sch. Cure. V, 336. 46. Assez rare sur les bords du fl. Amour. 390) llliyiicliite!« i’iijsosiis. Gebl. Scb. Cure. V, 346. 33. Plus commun, en Siberie, que le prüeödent. 391) Kliyiicliiteü» |iiibcriilus. Mötsch. Subquadratus, convexiusculus, punctalissimus, brevissime piliferus , cyaneus, antennis octJifque nigris; rostro subcurvato, crebre punctato, antice subdepresso, dilalato, bicarinalo; oris nigro-ftrru- gineis, subexsertis; fronte inflexa, inter oculos excavata, rugosa; capite poslice conico, crebre punc¬ tato, sparsim puberulo; tliorace ovato, antice subangustato, subgibboso, pilifero, poslice marginato. ad scutellum paulo producta, linea media longitudinaliler subimpressa, angulis posticis oblusis non prominulis , laleribus subarcualis, antice subangulato-constriclis; scutello triangulari, apice rotundato, punctato; elylris tliorace latioribus, quadralis, depressis, ad suluram in/lexis , poslice rotundatis, dense punctato-strialis, nervis tribus utrinque subelevatis, marginatis , humeris recte productis; cor¬ pore subtus densissime punctato, puberulo, abdominis stgmentis medio in/lexis; pedibus puberulü, femoribus subclaralis, inermibus, peclore inermi. Long. 3 1. — lat. 1 \ 1. Tab. X. lig. 25. Taille et forme de notre Rhyn. bctuleti , mais de couleur bleu-fonce. recouverte d une pubescence brumUre tres courte et peu serree: pouctuatinn sur le corselet moins serree, re qui le fait paraitre plus luisant, sa forme est aussi plus Limite et un peu plus convexe: intervalles des stries sur les elytres plus lisses et plus pubescents, ponctualion du dessous du corps plus serree et plus fortement vclue, antennes un peu plus allongees. II se trouve sur les rives du fl. Amour, en Siberie, ainsi que dans les steppes du Caucase et de la Transcaucasie. 171 CoUopteres. Rltyncliitcs hetuleti. F. Sch. Cure. V, 333. 35. Dans toute la Siberie, mais peu commun. 393) Rliyiicltites cupreiis. L. Sch. Cure. V, 327. 17. Dans toute la Siberie, mais les exemplaires orientaux, presenlent une couleur plus vio- lätre, et un corselet plus conique en avant que les noires. Peut-etre est-ce une espece ditlerente? 394) Apoderus carbonicolor. Mötsch. Subquadralus, depressus, nitidus, lucidus, niyer , maculis subsuluralibus elytrorum interdum . anlennis, femoribus posticis basi, libiis tarsisque testaceis; capite elongato-lriangulari , glaberrimo, medio linea longiludinali Iransversim slrigulosa , fronte subfoveolata, oculis subprominulis ad angu- los anticis capitis instructis; roslro brevi, crasso, postice subangustato, supra in medio longitudina- hter bicarinato, basi in/lexo, antice subdilalato,rolundalo ; thorace conico, glabro, sublilissime sparsim punclulato, medio antice profundo-impresso, linea longiludinali dislincla, postice iransversim ad marginem valde plicato, angulis posticis acutis , later aliter prominulis; sculello Iransversim sublunalo, glabro , nitido; elytris thorace fere duplo latioribus, subquadralis, antice transverso-impressis, sub¬ til iter punctalo-slrialis, nitidissimis, politis, interslitiis latis, planis, irregulariter tenue-punctulatis, ad basin suturaque paulo carinato-elevatis, humeris tuberculato-productis, glaberrimis, nitidissimis; corpore sublus punctato, nitido; femoribus clacatis, inermibus. Long. 2 * 1. — lat. 1^1. Tab. X, f. 26. Trouvepar M.Schrenck dans lesforets de coniferes, entre Kidsi et Decaslri, le 1 0 Mai 1855. Cette espece a la forme et la surface luisante ä stries tres fines sur les 6lylres, des especes exotiques, et Timpression subsuturale pres de la base des elytres, presente aussi les indices des tubercules propres aux Apoderus du sud ; la couleur du dessus semble varier d’un noir uni- colore jusqu’au noir plus ou moins tachete de testace, et constitue presqu’uo passage ä YApod. /lavimanus m., qui est aussi originaire des rives du fl. Amour, et se dislingue principalement par ses quatre pattes anterieures entierement teslac6es, par ses 6lytres uniformement noires et marquees de deux tubercules eleves sur le milieu, pres de la suture, et par sa tele moins conique, plus courte et plus bombee, les antennes plus courtes etc. Une espece deux fois plus petite, entierement noire, des memes localites, est mon Apod. maurus. Par sa forme il ressemble ä YApod. flavimanus, mais sa taille beaucoup plus petite, et les pattes et antennes noires, le distinguent de suite; la tete est ovalaire et bombee, le corselet semilunaire, convexe, 6lytres carrees, assez fortement striees par des points enfonces, sans tubercules elevees et ä peine impressionees ä leur partie anterieure ; cuisses claviformes, sans dentelures, jambes un peu courbees, surtout les posterieures. 395) Apoderus luunerosiis. Mötsch. Subquadratns, deplanatus, nitidus, rufo-teslaceus, humeris, capite, thoracis lateribus, peclore femoribusque antice plus minusve infuscatis , anlennis, tibiis tarsisque flavo-lestaceis ; capite elongato- conico, glabro, fronte subfoveolata, antice rugulosa, oculis prominulis, rufescenlibus; roslro lalitudine longiore, subpunctulalo, antice subdilalato, rotundato, antice nitido, fronte longitudinaliter bicarinulato, carinulis inter antennas subacutis; thorace triangulär i-conico, vix convexo, linea media parva, pos¬ tice Iransversim marginato, adangulos lato plicato, his acutiusculis, later aliter productis, basi truncato. 172 Coliopleres de la Siberie orientale el en particulier des rives de C Amoitr. rix sinualo; sculello transversim-trianyulari , postice arcuato, apice tridentuto, iruncalo; elylris sub- elonyalo-quadralis, poslice subdilalalis, rotundalis, subliliter punclalo-slriatis, inlerstitiis lalif, pla- uiusculis, ylabris, ad scutellum utrinque paulo elevalis , interslitio 4° basi oblique carinato, hum e ns tuberculiforme-promiuulis, ylabris, nilidis ; corpore sublus fere ylubro, nilido; fcmoribus clavalis, iner- mibus, tibiis rectis, apice extus deute curvalo armalis. Long. 3 1. — lat. t J I. Tab. X, lig. 27. Par sa forme il ressemble beaucoup ä notre Apod. intermedius, mais sa taille est du double plus considerable, la couleur du corselet et de la töte roussätre non noire, ceile des anlennes, des jambes et des tarses d un testace jaunälre assez clair. Sur les arbres qui croissenl sur les rives du lac Kidsi, le 1 Juiu 1856. Une espece voisine, mais plus petite, qui habile le sud de la Daourie , est mon Apod. rubidus, qui est d’uu roux testace sur toul le corps, ä l'exception seulement des veux, qui sont uoirs; les cuisses posterieures sont quelquefois un peu brunälres; eile a entierement la forme et la taille de notre Aphod. intermedius et diflere principalement par son corselet , sa löte, son ecusson et le dessous du corps roux, la forme plus allongee et plus conique des deux pre- mieres et ses elylres un peu plus allongees. L’ Aphod. politus Gehl.'. qui se trouve ögalement sur les rives du 0. Amour, parait differer de notre Aphod. intermedius, etant toujours plus lisse et plus luisant, avec les intervalles 2 el 4 des stries des elylres plans et presque pas öleves en carene, les elylres toujours plus etroites el plus allongees, le corselet plus etroit ä la base, la t p.: Calliyr. marmora- ta Cliev., du Mexique. (6 especes.) dernier arlicle des palpes maxillaires de la largeur du 3"“", cy- lindrique, obliquement tronque, ce qui lui donue parfois une forme un peu ovalaire ; dernier arlicle des antennes plus long que le premier, corps l assez convexe . Bolmyrapha .Molsch. type: Chrys. phiUulel- \ fica F. (8 especes.) I dernier arlicle des antennes plus court que le premier. corps mediocrement convexe . CalliyraphaQiev. t>p.: Cltrys. poiyspila Germ., du Bresil. (8 especes. dernier article des palpes maxillaires large, cylindrique et tronque a angle droit, corps assez convexe, points qui bordent les ta- ches obscures sur les elytres disposes en stries longitudinales. Linoyrapha Molsch. type: Calliyr. muncata Chev., du Bresil. ( 1 esp.) 6. Corps allonge-ovalaire, presque deprime, ponclue, luisant; ely - tres allongees, attenuees en arc et nullement dilatees en arriere, un peu comprimees a la base, irregulieremeut ponctuees, ponctuation serree, bosse humerale distincte, mais peu elevee, saillie laterale careniforme et bienmarquee; corselet ä peine plus large que long, presque carre, un peu deprime, faiblement retreci obliquement vers la löte, cötes lateraux droits, largement rebordes, angles aulerieurs avances iuais peu aigus, les posle- rieurs droits et saillants ; antennes depassant ä peine la base du corselet, claviformes, 1 " r article fortement renflö, les 2— 6 assez courts. triangulai- res, de la longueur du 5‘cm' et plus long que le 6“"“% les articlesT — 10 transversaux forma nt avec le 11"""', qui est ovalaire, la massue : prosternum assez large, marginö et convexe au milieu ; le mesosteruum lamiforme, tronque et un peu excavö anlörieurement . . • • • • Macroliua Molsch. type: Chrys. 2.0-punc- lata F. (3 especes ) 7. Corps allonge-ovalaire, plus ou moins elargi en arriere, assez convexe vers le dos, ponclue, luisant; ölylres allonge-ovalaires, un peu paralleles vers la base, irregulieremeut ponctuees, ponctuation liue et 199 Cnliopteres. / serree, bosse humerale bien developpee, rnarge laterale careniforme dis- tincte, mais etroite et souvent interrompue ou incomplete ; corselet sen- siblement plus Stroit que les elytres, transversal, a cötes lateraux un peu arques , renfles, formant des rebords convexes, limites interieurement par une iiupression un peu arquee plus ou moins profunde et forlement ponctuee, angles antör'eurs assez aigus et saillants, les posterieurs droits ; antennes depassant ä peine en longueur la base du corselet, claviformes, massue ä articles un peu transversaux depuis Je 7‘eme, |e 1 1 ,eroe d’un ovale obtus, le 2d peu renfle, de la longueur du 4ieme, et plus court que le 3'eme ; prosternum aplati, margine, assez large corame chez les Linae.idea de intime que le mesosternum . , . 8. Corps ovalaire, large, peu convexe ponctue, luisant; elytres ovalaires, un peu paralleles vers la base , irrögulierement ponctuees, ponctuation serree, presentant quelquefois des lignes longitudinales un peu ondulees sur le dos, bosse humerale bien developpee, saillante, marge laterale convexe, presqu’en carene ; corselet sensiblement plus etroit que les elytres, transversal, assez convexe, sans rebords renfles sur les cötes lateraux, qui sonl faiblement arques et arrondis antörieurement, avec les angles anterieurs peu aigus et peu saillants , les posterieurs droits ; antennes depassant un peu en longueur la base du corselet, un peu cla¬ viformes, la massue commencant depuis le 6‘eme arlicle, le 1 l'emeen triangle allonge, dont l’extremitö parail comme un 12,eme article, le 2d est ä peine renfle, et de longueur egale avec le 3'eme et le 4ieme; prosternum dilate en arriere, plan, margine et fortement ponctue ; mesosternum elargi et excave anterieurement pour recevoir l extremite arrondiedu prosternum. 9. Corps ovalaire, elargi, peu convexe, ponctue, luisant ; elytres ovalaires, un peu paralleles vers la base, irregulierement ponctuees, ponc¬ tuation serree, presentant parfois quelques lignes longitudinales sur le dos, bosse humerale bien marquee, saillante, marge laterale lisse mais pas en carene ; corselet un peu plus etroit que les elytres. un peu con¬ vexe vers le milieu, sans rebords renfles, faiblement arque sur les cötes, qui ,sont obliquement retrecis vers la töte, angles antörieurs assez aigus mais peu saillants, les posterieurs droits et obtus; antennes plus longues Lina') Megerle. type: Chrys. populi L. (15 especesj. Linaeidea Mötsch, type: Chrys. aenea L. (1 espece.) 1) Chrysomela bulgharensis Schrank, 'F. est une veritable Lina, ayant les edles du corselet rebordes et renfles. 200 Coleopteres de la Siberie orientale et eil parlieulier des rives de l’Aniour. que la töte et le corselet reunis, faiblemenl claviformes, massue commen- canl depuis le 71'“0 article, le l‘er renfle, gros, le 2d ovalaire, le 3"“® plus mince et le plus long de lous, le plus court que le pröcedent, a peine de la loagueur du 2d, le 1 1 iem* cunique, acumine, partage en deux par une impression transversale ; prosternurn assez large, presque parallele, margine sur les cötes, canalicule au milieu, surtout posterieurement; mesosternum convexe, ölargi en avant oü il est tronquö en arc . Plagionmrplta .Mötsch. t\ pe : Lina califormica Mötsch. -Sullr. (1 esp.) 10. Corps ovalaire, tres deprimö, ponctue, luisant: elylres allonge- ovalaires, un peu paralleles vers la base, fortement ponctuees, ponctua- tion irreguliere, laissant libre quelques espaces longitudinaux, eleves, parfois un peu en cötes, base humerale tres saillante, saillie laterale en cöte trancbante ; corselet tres transversal, presque quadrangulaire, de- prime, ä cötes lateraux droits, un peu dilates anlerieurement, largement rebordes , rugueusement ponctues mais peu renfles, angles anterieurs avances et arrondis ä l’extremite, les posterieurs droits ; ecusson lisse transversalement triangulaire, avec l'exlremite arrondie; antennes faible¬ ment claviformes, depassant un peu en longueur la base du corselet, 3'i-me ar(jcje treS allonge ; prosternurn assez large, margine, un peu con- cave posterieurement : le mesosternum large, dilale en avant, ponctue. Linastica Mötsch, type: Chrys. peltoidea Gehl. (2 especes.) E. Angles humeraux des elylres plus ou moins saillanls. Ailes ddveloppees. Second article des tarses toujours plus court et plus etrait que le lier et le Corselet trans¬ versal, presque toujours de la largeur des flytres ä la base, ne formant pas d’ angle ren- tränt tres ouvert avec la base des elylres, rebords lateraux plus ou moins renfles, rare- ment plan, ou mar que seulement d’une impression basale, avec de gros points enfonces. Corps plus ou moins ovalaire ou parallele, rarement raccourci ou hemispherique, tou¬ jours convexe. Elylres ponctuees ou slriees, quelquefois costdes. Antennes toujours plus ou moins claviformes, ordinairemenl un peu plus courtes que la moitie du corps, mais quelquefois aussi aüongies. Second article court, les 3Ume et 4Ume plus allongfo, et presqu'egaux entre eux, le 5iime un peu plus court, le dernier en oval-allonge un peu acumine, souvent paraissant compose de deux articles; massue formee de cinq articles, paraboliques, peu Iransversaux. Dernier article des palpes maxUlaires, un peu plus court que le 3'*me , plus ou moins cylindrique et tronque ä l'extremitC C uisses clavifor¬ mes, sans rainures profundes pour recevoir la jambe, cetle-ci sans cannelure propre pour placer le tarse. Prosternurn plus ou moins elargi anlerieurement, aplati et mar¬ gine; mesosternum tronque, avec deux ou trois buurrelets Iransversaux. Coleopter es. 20t VI. Chrysomeles vraies. a. ailes bim developpees. 1. Corselet sans rebords renfles lateraux. l*) Corps en carre allonge, assez convexe, parallele, ponclue, luisant; ölytres paralleles, striees par paires par des pelits points peu serres, intervalles lisses, la ponctuation se confond vers l’extremitö et les cötes lateraux, bosses humerales bien marquees et saillantes ; corselet trausversal, cötes lateraux un peu attenues et arques en avant, an- gles anterieurs aigus, mediocrement avances et saillants, les poste- rieurs droits; antennes claviformes, depassant un peuen longueur la base du corselet, premiers articles allonges, les avant-derniers trian- gulaires ou carres : le 2d de la longueur du 5'eme, le3ierae plus long; dernier article des palpes maxillaires tronquö, aussi grand et aussi large que le 3ierae ; tarses assez epais, fortement unidentes ä leurbase; mösosternum avec deux bourrelets transversaux peu eleves et con- vexement arques ; prosternum un peu convexe, divise en deux par- ties par une impression profoude longitudinale, egalement elargi en arriere, avec les cötes droits nullement arques . 2. Corselet ä rebords lateraux renfles, droits, avec les angles posle- rieurs droits. 2*) Corps en carre allonge, convexe et elargi posterieurement, ponclue et luisant; elytres un peu gibbeuses en arriere, en ovale un peu renfle, plus ou moins irregulierement ponctuees , avec quelques traces de stries ponctuees , rapprochees par paires sur le dos ; corselet tres transversal, court, attenue vers la tete, cötös latöraux presque droits ä rebords mediocrement renfles; angles anterieurs aigus, un peu avances et saillants, les posterieurs droits et leur impression laterale bien marquöe; antennes depassant en longueur la base du corselet, claviformes, ä articles allongös, le 2d plus court que le 5ieme, le 3'em* plus long, mais pas aussi long que le tl‘ome, qui est terminö en pointe coüique; dernier article des palpes maxillaires plus court et plus etroit que le 3'eme; crochets des tarses simplement elargis vers la base; mesosternum obliquement aplati en arriere, ne laissantqu’un petit tubercule eleve au lieu du bourrelet anterieur ; prosternum Schrenck’s Amor-Reise Bd. II. Tetralica Mötsch, type : Chrys. ru/iceps Mac Leay, de la Nouv. Hollande. (1 espece.) 26 202 Cottopteres de la Siberie orientale et en particulier des rives de PAmour. etranglö au milieu avec Irois carenes dehiscentes en arriere , cötes droits, obliques . Anopachys Mötsch. type: Chrys. asclepiadis Villa. (4 especes.) 3*) Corps en carre tres allonge, faiblement elargi en arriere, ponctue, luisant; elytres en demi-ovale, tresallongö, un peu retrecies vers leur base, convexes posterieurement, irregulierement ponctuees, ponclua- tion plus ou moins forte, quelquefois confondue et rugueuse ; cor- selet transversal, un peu plus ötroit que les ölytres, k rebords cica- trises; cötes lateraux ä peine arquös, presque droits, angles antörieurs mediocrement avances, saillants, peu aigus k 1’extremile, les poste- rieurs droits mais pas saillants ; antennes greles, longues, depassant souvent en longueur la moitiö du corps, k peine grossissant vers l'extremite, tous les articles allonges, le 2J moitie plus court que le 5'cme, celui-ci moitie plus court que le 3,emc, quiatteint la longueur du ll,eme; dernier article des palpes niaxillaires d’un ovale court cbez les plus large et plus tronque chez les $ ; crochets des tarses assez petits, s’^largissanl simplement vers la base: mesoster- num aplati , bourrelet posterieur peu visible ; prosternuni elargi en arc vers les deux extrömites, longitudinaleinent excavö sur toute sa longueur, cötes lateraux elevös en niarge saillante . Oreina') Chev. type: Chrys. tristis F. (15 especes.) 4*) Corps tres allonge, parallele, comprime un peu k la partie anterieure des ölytres, mediocrement convexe, un peu aplati sur le dos, tine¬ ment ponctue, luisant cbez les mäles, opaque cbez les femelles; ely¬ tres allongöes, paralleles, arrondies posterieurement, irregulierement ponctuöes, poncluation quelquefois confondue, formant des rugo- sites tres fines, bosses humerales bien marquees, saillantes; corselel peu convexe, plus elroil que les ölytres, transversal, relröci un peu en arriere. avec les cötös lateraux un peu arqu^s, rebordös, ponclues, angles anterieurs ä peine avancös, un peu aigus mais pas saillants, arrondis exlerieurement; antennes allongees, de la longueur de la moitiö du corps, greles k articles allonges comme chez les Oreina , dernier article des palpes niaxillaires plus etroit que le 3""m", un 1) Un article »ur le* e»p6rp*.de ce genre par M. Kraatz, «e troure dan« le Berliner Entomologischp Zeitv hrin 1RS9. p. 273; maia cet article eat trop »upertiriel pour pouvoir molirer la jonclion d'eapiVe», proposee par l'auteur qui parail meine ne pa* aroir liien dcteimine le» espäce» doul il parle: Oreina tpeciam Kraali n'e*t pas eelle de Panier. Ot. trigti t non plu« eelle de Fabriciu*. CoUupleres. 203 peu conique chez le ovalaire cbez la crochets des tarses et mösosternum comme chez les Oreina; prosternum convexe, avec une carene posterieurement . Alpaeixena Mötsch. type: Chrys. senecionis F. (8 especes.) 5*) Corps tres allonge-ovalaire, plus ou moins atteuue posterieurement. mediocrement convexe, egalemenl arque depuis la tete jusqu’ä l’ex- tremite, ponctue, luisant; elytres en oval tres allonge, plus ou moins fortement ponctuees, bosses humerales saillantes, cötes lateraux un peu arques en dehors, attenuös posterieurement ; corselet en carre transversal, un peu attenuö en avant, cötes lateraux un peu arques, mediocrement rebordes, face exlerieure lisse, l’interieure profonde- menl imprimee en arriere, angles anterieurs assezaigus, maisä peine avancös, les posterieurs droits ; antennes un peu plus courtes que la moitie du corps, presque filiformes ä articles allonges, le 2d moitie plus court que le 5ieme, celui-ci presque moitie plus court que le 3,eme, qui est un peu plus court que le 1 I ,eme, 4ieme plus long que le 5,eme; dernier article des palpes maxillaires aussi grand et aussi large que le 3'eme, obliquement tronque; crochets des tarses assez petits; prosternum plus ou moins excave dans toute sa longueur avec les marges elevees en cötes ; mesosternum ä deux bourrelets, dont l’an- terieur releve au milieu en tubercule plus ou moins saillant, avec les cötes lateraux margines . Dlochrysa Mötsch. type : Chrys. speciosa L (8 especes.) 6*) Corps allonge-ovalaire assez regulier, convexe, egalement arque depuis la töte jusqu’ä l’extremite, ponctue, luisant, uniformement mötallique ; elytres ovalaires, un peu dilatees en arc au milieu des cötes lateraux, irregulierement ponctuöes ; ponctuation plus ou moins serree, quelquefois confondue et ruguleuse , bosses humerales peu saillantes, aplaties; corsölet transversal, sensiblement plus etroit que les elytres, un peu attenue vers la töte, sans rebords renfles la¬ teraux, ä cötes simplement ponctues, plus ou moins arques, angles antörieurs aigus mais peu avances, les posterieurs plus que droits ; antennes claviformes, depassant un peu en longeur la base du cor¬ selet mais n’atteignant pas la moitie du corps, ä articles allonges, le 2d plus court que le 5ieme, celui-ci un peu plus court que le 3'eme mais d 'egale longueur que le 4‘em\ le llieme acuroine et plus long que le 3,eme; dernier article des palpes maxillaires aussi grand que 20 i C oleupteres de la St bene orieniate et en parliculier des rives de l’Amour. le 3"'m<\ un peu ovalaire et obliquement tronque a l'extremite; cro- chets des larses petits et peu elargis ä leur base; mesosternum ä bourrelet posterieur assez large, excave en avaDt pour recevoir le prosternum, qui esl assez fortement elrangle au milieu, puis triangu- lairement dilate, un peu concave avec les bords lateraux peu eleves. Chrysomela L. type: Chrys. yraminis L. (14- especes.) 7*) Corps assez regulier allonge-ovalaire, ögalement arquö depuis latste jusqu'ä l’extremite, ponctue, luisant, metallique; ölytres ovalaires, un peu dilatöes en arc au milieu des cötes lateraux, irregulieremenl ponctuees avec quelques traces de stries par paires sur le dos le long des bandes dorees longitudinales, lorsqu’il y en a, et dans ce cas les intervalles sont souvent un peu convexes; ponctuation assez forte et peuserree, bosses humerales peu ölevees mais plus saillantes que chez les Chrysomela; corselet large, transversal, ä peine plus Stroit que la base des dytres, reborde, les rebords renfles, lisses, exterieurement impressionnes et ponclues sur toute leur longueur interieurement, cötes lateraux peu arques, un peu retrecis en arc vers les angles an- terieurs, qui sont peu aigus et un peu avances, les posterieurs droits ; antennes claviformes, depassant un peu en longueur la base du corselet, ä premier article allongö, les cinq avant-derniers trian- gulaires pas plus longs que larges, le dernier allonge, ovalaire, acu- mine, le 2d de la longueur du 4lcme, mais plus court que le 5'einequi est presqu'aussi long que le 3l,:mc; dernier article des palpes maxil- laires presqu’aussi grand que le 3'eme, cylindrique et un peu oblique¬ ment tronquö ; crocbels des tarses petits, dehiscents ; mesosternum ä double bourrelet transversal, l’anterieur tuberculiforme et margine au milieu; prosternum assez large, mediocrement retreci au milieu, triangulairement elargi en arriere ; cötes droits, assez larges, eleves, aplatis en dessus et ponctuös , excavation mediane profunde, trian- gulaire, elargie vers le mösosteruum . Chrysoviorpha Molsch. t\ pe : Chrys. cercalis F. (5 especes. | 8*) Corps allonge-ovalaire, convexe et arque depuis la töte jusqu'ä l'ex- tremite, tres linemeut ponctue ou lisse, luisant, metallique ; elytres en demi-ovale-allonge, convexes, un peu bombees, ornees de bandes longitudinales melalliques, vertes et pourpres, striees par des points tres lins, quelquefois ä peine marques, stries rapprochöes par paires, points peu rögulierement places , ce qui fait paraitre les stries plus 205 Colinpteres. ou moins ondulees, intervalles toujours lisses, de chaque cöte sur la partie anterieure on voit en forme d'ötranglement une large Impres¬ sion transversale fortement ponctuee, bosse humerale large et peu saillante; corselet transversal, plus etroit que les elytres, un peu re- treci en arriere, cötes lateraux tres peu arques, rebordes, grossiere- menl cicatrises mais peu renlles, angles anterieurs arrondis, peu avances, les posterieurs droits ; antennes assez greles, depassant un peu en longueur la base du corselet, coinposöes d'articles allonges, comprimes et ölargis vers l’extremite, le 2d aussi long que le 4,em® et presque plus long que le 5‘em\ le 3ieme de la longueur du 1 qui est ovalaire et attenue ; dernier article des palpes maxillaires grand, un peu ölargi et tronque presqu’en arc ä l’extremite ; cro- chets des tarses assez grands, courbes, simplement plus larges vers la base ; mesosternum un peu a vance horizontalement en lamelle, tronque, ä double bourrelet, dont l’exterieur un peu plus eleve ; prosternum aplati, longitudinalement un peu excave, angles posterieurs saillants. Ambrostoma Mötsch. type : Ambr. 4 -impressa Menetr. (3 especes.) *) Corps allonge-ovälaire, un peu parallele au milieu, convexe, mais peu eleve sur le dos, plus ou moins fortement ponctue, mediocrement luisant et metallique, unicolore sans marges rousses; elytres en demi- ovale, tres allongees, paralleles et un peu cylindriques vers les angles humeraux, assez planes sur le dos, arroudies poslerieurement, mar- quees de gros points epars disposes en lignes longitudinales rap- prochees par paires, intervalles plus ou moins fortement ponctu6s, ponctuation peu serree, irreguliere, bosse humerale peu marquee, sans aucune impression laterale; corselet transversal, presque de la largeur des elytres, un peu retreci et arrondi en avant, avec les cötes lateraux rebordes et renfles, ä peine ponctues et marques seulement de quelques gros points dans l’impression interne, angles anterieurs un peu aigus, mais faiblement avances, les posterieurs droits; anten¬ nes depassant un peu en longueur la base du corselet, assez epaisses, ä articles presque pas plus longs que larges, excepte le 1 ier, le 3ieme et le ll*'“6, dont le 3‘eme est le plus court, le 2d aussi long que le 5,eme; dernier article des palpes maxillaires pas plus large que le 3idme, un peu attenue en avant et tronque ä l'extrömite; crochets des tarses asses courts et larges; mesosternum ä doubles bourrelets trans- versaux, dont l’anterieur moins marque que le posterieur ; proster¬ num assez ötroitement etrangle au milieu, avec une impression lou- •20f> Coleopter es de la Siberie orientale et ev particutier des rives de l’Amour. giludinale bien (listincle et qui s'6largil posterieuremenl , cfttes lateraux margiues ; jambes sans traces de cannelure sur leur face externe . HiUolaeuia .Molsch. type: Chrys. salnae Germ. (8 especes.) 10*) Corps allonge-ovalaire, assez large, convexe et un peu aplati sur le dos, assez linement ponctue, luisant, d'uu brun plus ou moins noirätre avec uu reflet bronze ä peine visible; 6lytres en demi-ovale allonge, un peu alterndes vers le corselet, irregulierement ponctuees, ponc- N tuation assez serree, et marquees en outre par des lignes ponctuees un peu plus grosses et rapprochees par paires, marge exterieure rousse ou rouge, bosses humerales visibles, mais peu elevees, sans impression laterale; corselet tres transversal, de lalargeurde la base des elytres, presque parallele sur les cöl6s lateraux, qui sont rebor- des, reufles, et impressionnes int^rieurement, souvent sans cicatrices profundes dans ces impressions, angles anterieurs assez aigus, mais peu avances, les posterieurs droits; antennes depassant sensiblement en longueur la base du corselet, claviformes, compos6es d articles peu allonges, et elargis vers l'extremite, dont le 1 1 ,eme est en ovale conique et le plus long de tous, le lier un peu plus long que le 3,eme, celui-ci un peu plus long que le 4,eme, qui est plus long que le 2d mais un peu plus court que le 5,ems, composees d'arlicles triangulaires peu allonges, donl le I 1""" en ovale allonge, un peu plus long que le l"’r, celui-ci plus long que le .‘V qui esl d'un tiers plus allonge »jue le i . , le 2'1 presque pas plus courl que le 5i"m<': dernier article des palpes maxillaires un peu plus grand que le 3,,’m0, obliquemeut Ironquö ä l extremile; crocbets des tarses debiscenls, assez longs, peu elargis ä leur base; mesoslornum a double bouitelet transversal, l anterieur triangulaircment aplati en arriere; prosternum tres etroit au milieu. etrangle. excave surtout posterieuremenl, arque sur les cöles qui sonl un peu releves en 213 Colfopleres. carene, eannelure exterieure des jambes assez developpee, ruais de- passanl ä peine la moitie de leur longueur . . . . Ovomorpha Molsch. type: Chrys. Rossii 111. (7 especes). b. alles manquent. 4*) Corps ovale, convexe, bombe, ponctue, peu luisant, noir; elytres en demi-ovale allonge un peu elargi en arriere, irregulierement ponc- tuöes, poncluation peu serree, plus ou moins fine, intervalles lisses, quelquefois releves, inegaux formant des rugosites, bosse humerale effacee, mais ä angle distinct ; corselet transversal, fortement retreci en avant, un peu plus etroit que les elytres, ä cötes lateraux arques, re- bordes mais renfles seulement en arriere vers les angles posterieurs qui sont droits et plus ou moins retrecis, les anterieurs sont aigus et plus ou moins avances, l’impression de cbaque cöte de la base est bien marquee et assez large; antennes presque filiformes, de la lon¬ gueur de la moilie du corps, composees d’articles allonges, dont le 1‘er un peu plus long que le 1 llcme, qui est ovalaire et acumine, le 3ieme aussi long que le 1 lieme et un peu 'plus long que le 4,eme, qui est un peu plus long que le 5ieme presque pas plus long que le 6,e'"e et les suivants, le 2d est le plus court de tous; dernier article des pal- pes maxillaires ovalaire, arrondi ä l’extremite dans Tun des sexes, plus ou moins elargi et tronque dans l’autre; crochels des tarses pe- tits, elroits et debiscenls ; mesosternum ä double bourrelet saillanl, dont l'anterieur elargi et excav^ en carre en avant, angles rentrant de cette excavation, ainsi que le milieu, releves en trois tubercules luisants; prosternum etroit, margine et arque surlescotes, canalicule au milieu, avec une saillie luisante luberculiforme vers le miliqu de la troncature posterieure ; jambes ä eannelure exterieure mediocre- ment prononcee et ne depassant pas le milieu . Threnosoma Mötsch. type : Chrys. helopioides Sull'r. (2 especes.) 5*) Corps ovale, convexe, bombe, ponctui:, luisaut, d’une teinte metallique uniforme; elytres ovalaires, elargies au milieu, convexes sur le dos, irregulierement ponctuees, ponctuation souvent tres forte, rarement fine et peu visible, bosse humerale arrondie, peu visible; corselet plus etroit que les elytres, transversal, trapezoidal ä cötes lateraux, presque droits, tres fortement retrecis vers la tete, rebordes, renfles, lisses, avec une profonde impression interieure ä la base, angles anterieurs droits ä peine avances, les posterieurs aigus et saillants; I 2 1 i Coliopteres de la Siherie orientale et en parliculier des ni es de l’Amour. antennes claviformes, depassant un peu cn longueur la base du cor- selet, assez greles, composees d'arlicles allonges, dont le 1 1 aussi long que le 1 ,er, ovalaire, Ie3'cincd’un tiers plus courl et presqu'egal aux 4ien'l’el le 6,e,noun peu plus court que le 5ieni<\ mais encore sensiblement plus long que le 2d; dernier article des palpes maxil- laires de la largeur du 3,eme, cylindrique et obliquement tronque; crochets des tarses petits et un peu dehiscents ; mesosternum ä double bourrelel, dont l’anterieur elargi et dßcoupe en angle en avant, de Sorte que ces angles* se relevent un peu en forme de tubercules saillants de chaque cöle; prosternuni etroit, margine, arque sur les cöles laleraux, surtout en avant, avec le milieu mediocrement en- fonce et inarque d’une petite saillie mediane ä sa troncature poste- rieure; cannelure exlerieure des jambes peu profunde, mais assez longue aux pattes anterieures . Ovosoma Mötsch, type. Chrys. vernalis Brülle. (8 especes.) fi*) Corps large, ovalaire, un peu retr^ci en arriere, convexe, luisant, ponctue, d’une leinte metallique uniforme; ölvtres en demi-ovale al- , longe, tronquees en avant, un peu attenuees en arriere, irregulierement ponctuees, ponctuation serree, intervalles quelquefois marques d’une ponctuation plus tine, bosse bumerale visible mais peu saillante; corselet un peu plus 6troit que les elytres, transversal, ä cötes late- raux arques et plus ou moins retrecis en avant, droits en arriere oü ils sont rebordes, renfles et plus lisses qu’ant&rieurement, l'impression longitudinale de la base esl assez courte mais forte, angles anlerieurs aigus, inclines, avancäs, les posterieurs droits, saillants; antennes un peu filiformes, presq^ue plus longues que la moitie du corps, coni¬ posees d’arlicles allonges, dont le l'cr aussi long que le 1 t'eme, qui est ovalaire et conique ä l’extremite, le 3'l'me d’un tiers plus court que le lilcrac et de la longueur des arlicles 7, 8, 9 et 10, les 4, 5 et 6icn,e un peu plus courts que ces derniers, mais d’un tiers plus longs que le 2'1; dernier article des palpes maxillaires plus large que le 3icn'°, dilate et largement tronque en avant; crochets des tarses assez grands, dehiscents, mais peu 6largis; mesoslernum ä triple bourrelel transversal, dont l anUirieur 6largi et un peu triangulaire- ment excave et aplati en avant, celui du milieu parlagd au milieu par une impression qui forme deux tubercules plus ou moins eleves, le ppstdrieur enlin souvent deux fois sinu6; prosternum large, aplati. rugueux, assez faiblemenl margine. ii peiue canalicule au milieu, avec *215 CoUopler es. uue faible careue vers le milieu de la troncature poslerieure; jambes canaliculees seulement ä leur base . Ovostoma Motscb. type: Chrys. caerulea F. (6 especes.) 2. Corselet sans indices de rebord lateral anterieurement. a. alles null es. 7*) Corps court, presque globuleux, altenue en arriere, forme des Colaplius , ponctue, luisant, d'une teinte metallique uniforme; ölytres demi-ova- laires, convexes, presque striees par des points peu reguliers sur le dos, intervalles tres finement ponctuös, ponctuation peu serree, bosse hu- merale sensible, mais pas saillante; corselet plus etroit que les elytres, transversal, fortement trapezoidal, avec les cötes latöraux obliques, droits, etroitement margines, simplement convexes, lisses, anglesan- terieurs tres aigus, saillants mais peu avances, les posterieurs aigus, saillants; antennes un peu plus courtes que la moitie du corps, pres¬ que filiformes ä articles allonges, dont le I ier plus court que le 1 lieme, qui est allonge-ovalaire, attenue ä l’extremite, le 3,eme d’un tiers plus court que le 1 ier et ä peine plus long que le 4leme, le 5ierac et meine le 6ieme sont plus courts que le 9ierae et le 1 0,eme, le 2d est presque moitie plus court que le 5'erae; dernier article des palpes maxillaires assez grand, un peu elargi au milieu, tronque ä l’extremite; crochets des tarses petits, courbes, debiscents; mesosternum ä triple bourrelet, dont l’anterieur coupe et aplati obliquement en avant, se reunissant au milieu avec le bourrelet du milieu, qui yest excave, le posterieur transversalement arque, saillant; prosternum rugueux, peu pro fonde¬ ment concave, margine, arque sur les cötes et etrangle au milieu; jambes ä excavation extörieure assez profonde, mais peu allongee. . Colaplioptera Mötsch. type: Chrys. hemis- phaerica Duft. (3 esp.) b. alles bien developpees. s*) Corps ovalaire, plus ou moins allonge, convexe, ponctue, luisant, d’une teinte metallique foncee uniforme; elytres en demi-ovale allonge, un peu paralleles vers les angles humeraux, irregulierement ponctuees ponctuation fine et tres serröe, sur le dos, et anterieurement onaper- coit les traces de quelques stries longitudinales , formees par des points plus gros, bosse humerale distincte, mais peu elevee; corselet a peine plus etroit que les elytres, tres transversal, ä cötes lateraux faiblement arques et un peu retrecis anterieurement, margines et 2 1 (i Cnleopleres de la Siberie orientale et en parliculier des rives de I Amour. lisses, avec une poncluation assez prononcöe a la base vers les angles poslerieurs, qui sont droits et un peu courbes en dedans, les anle- rieurs aigus, saillants et assez avances: antennes depassant sensible- ment en lougueur la base du corselet raais plus courtes que la moilie du corps, claviformes et composees d'arlicles allonges, dont le 1 "‘r aussi long que le 1 l11'"'*, qui esl allonge-ovalaire et attenue vers l'exlre- mite, le 3",n<‘ d un tiers plus court, mais pas plus long que le 5,resque droit, celui du milieu arque, la con- vexitd dirige en avant, le posterieur arque et un peu sinue au milieu: prosternum inegal, rugueux, aplati, convexe et luisant au milieu, for¬ tement arque sur les cötes, qui sont un peu margines; jambes ä ex- cavation exterieure tres courte, velues vers leur extremile . Colaphosoma Mötsch. type: Chrys. yoettingen- sis L. (1 espece.) (i. Angles humeraux des elylres tres saillants, releves, plus ou moins imprimes interieurement. Elylres marquees de poinls disposes en stries regulier es. Ades bien de- veluppees. Corselet peu transversal ou carre, sans rebords reu fies et ä angles poslerieurs plus ou moins droits. Antennes assez fortes , claviformes , pas plus longues que la tn mite du corps, 3iime article mediocrement allonge , souvent plus court que le 4'*m' . Jambes avec une excavalion exterieure vers I extremile. Crochets des tarses elargis d leur base, quelquefois armes d une dev t aigue. Corps plus ou moins ovalaire allonge. mediocrement convexe, rarement presque globuleux. Tarses avec leur 2 d article plus etroit que les untres, spungieux en dessous. 1111. riiratliorinc«. i*) Corps allonge-ovalaire. peu convexe, ponctue, luisant, d une couleur metallique sur les elytres; celles-ci en demi-ovale tres allonge, faible- ment arquees sur les cötes lateraux, couvertes de poinls disposes en stries rögulieres, bosse humerale saillante. un peu relevee, limitee par une impression basale, large et profunde : corselet transversal, plus etroit que les elitres, a cötes lateraux margines, droits et retrecis en arc vers la löte, marques de gros poinls ou grandes foveoles eparses, angles anterieurs aigus, poinlus, mais ii peine avances, les 217 Cntfopteres. posterieurs droits; ecusson cord i forme; antennes de la longueur de la moitie du corps, faiblement elargies vers I’exlremitö, ä article? allonges, augmentant en longueur depuis le 2d, qui est le plus court, le 1lieine le plus long, obconique avec l’extremite l)rusquement atte- nuee comme un douzieme article, le 1 ,er esl bombe et de la longueur du 4ieme; dernier article des palpes maxillaires un peu plus ötroit que le 3‘eme, attenue et tronque ä l'extremite ; crochets des tarses dehiscents, elargis vers la base, les anterieurs armes d’une dent plus ou moins saillante (rf?), qui quelquefois s’oblitere jusqu’ä ün angle peu sensible ?) ; mesosternum k double bourrelet, dont le poste- rieur avance en forme de fleche, l’auterieur simplement transversal; prosternum assez large, convexe au milieu, margine sur les cötes lalö- raux, qui ne sont arques qu’au milieu, triangulairement dilates en arriere; excavation externe ä l’extremite des jambes tres courte . . . 2*) Corps allonge-ovalaire, un peu comprime et parallele vers les angles humeraux, convexe, ponctue, luisant, de couleur variable: 6lytresen demi-ovale tres allonge, un peu etranglees au-dela des angles hum6- raux, couvertes de gros points disposes en stries plus ou moins re- gulieres, serrees et confondues posterieurement, bosse humerale sail¬ lante, impression basale interieure peu profonde; corselet ä peine plus etroit que les 6lytres, tres transversal, ä cötes lateraux tres etroitement margines, droits et faiblement retrecis en arcvers latöte, marques de gros points epars, angles anterieurs aigus, saillants, un peu avances, les posterieurs droits et un peu retrecis; ecusson cor- diforme ; antennes claviformes, depassant peu en longueur la base du corselet, composees d’articles un peu allongös, dont le t ,er le plus long, le 1 lieme d'unquart plus court, ovalaireetegalau 3,eme, celui-ci plus long que le 4,e"’e, qui est un peu plus long que le 5,erae, lequel est egal au 2d, les quatre avant derniers ä peine plus courts que le 1 lieme; dernier article des palpes maxillaires plus grand que le 3'eme, triangulairement elargi et tronque en avant; crochets des tarses courts, larges, fortement dentes ä leur base; mösosternum k double bourrelet transversal, dont le posterieur imprime, ce qui rend con¬ vexe l’espace entre ce dernier et le bourrelet anterieur, lequel estdi- lateetarque en dehors; prosternum excave au milieu, surtout postö- rieurement, oü il parait tronque en fourche, ä marges laterales rele- Schreuck’s Araur-Reise Bd. 11. Lamprotoplera Mötsch. Auslralica maculicollis d’Urville, de la Nouv. Hollande. (3 especes.) 28 218 Coleopter es de la Siberie orientale et en particulier des rives de CAmowr. vees, arquees ; excavation exterieure ä l’extremite des jambes tres courle . Australien Chev. type: Aust, litura .Mac Leay. (1 espece.) 3*) Corps allonge-ovalaire, etroit, plus ou moins parallele sur les cötös, peu convexe, ponctuö, luisant, de leinte metallique, quelquefois testaeö; ölylres en demi-ovale tres allonge, regulierement striees par des points assez lins et seriös, intervalles presque lisses, bosse hu- merale bien saillante, relevee, impression interne large et profonde; corselet plus etroit que les ölvtres, transversal, ä cötös lateraux plus ou moins arques, un peu dilatös vers leur inilieu, marge cachee, angles anterieurs faiblement aigus, nullement avances, les posterieurs droits, un peu saillants ä l'extremitö; ecusson cordiforme; antennes clavilorines, ne depassant pas en longueur la base du corselet, com- posees d'articles triangulaires presque transversaux, ä l’exception du rcr, du 3‘eme et du 1 1lcme qui sont un peu allonges et donl le der- nier est le plus long et altenue en ovale vers l’extremite, le 2a esl aussi long que le 4'ome, massue elargie, composee de cinq articles; dernier article des palpes maxillaires un peu plus etroit que le 3,eme, allongö-ovalaire et altenue vers l’extremite: crochets des tarses de- hiscents, elargis ä leur base plus ou moins anguleusement, quelque¬ fois presque dentes (r/1?); mesosternum ponctue, ä double bourrelet peu distinct, dont le posterieur imprimö, l’anterieur transversalement tronque: prosternum large, plan, ponctue ou rugueux, triangulaire- ment dilale en avant, ä cötes lateraux arques maisä peine margines; excavation extörieure ä l'extremite des jambes courte et peu profonde. IJelodes F. t\pe: Chrys. PheUantlrii L. (9 especes.) i*) Corps mediocrement allonge-ovalaire, un peu arque sur les cAtös, un peu convexe, ponctue, luisant, metallique, colore quelquefois de leinte testaeöe ; elytres ovalaires, arrondies et rötrecies ä leur base, rögulie- rement striees par des poiuts plus ou moins gros, inlervallcs quelque¬ fois relevös, lisses, bosse humorale distincte, mais peu elevöe, im¬ pression interne nulle; corselet presqu’aussi large que les elytres, transversal, assez convexe, ä cAtös lateraux tres etroitemenl margines, presque droits en arriere, attönues et arques vers la töte, angles an¬ terieurs ä peine avancös, presque droits, les posterieurs droits et saillants ä l'extrömite , qui est souvent aigue; ecusson ovalaire; antennes claviformes, depassant un peu en longueur la base du cor- 219 Coleopter es. seiet, composöes d’articles triangulaires ou carrös, ä l'exception du 1er, du 3,eme et du 1 1'emc qui sont allonges et dont le 1,er est le plus long, le 3ieme d’un tiers plus court, ä peine plus long que le 2d, les 5 et 6iemc sont les plus courts, le 1 tll!rae acuminö en ovale, massue composee de cinq articles; dernier article des palpes maxillaires aussi large que le 3,eme, acumine en ovale; crochets des tarses sim- plement ölargis vers leur base; mesosternum ä double bourrelet, dont l’antörieur arque en dedans, le poslerieur en dehors vers le proster- num, qui est etroit, convexe et plus ou moins carene longitudinale- ment au milieu, cötes lateraux arques , assez fortement marginös, arrondis posterieurement ; excavalion exterieure des jainbes assez forte, mais peu allongee . Prasocuris Latr. type: Chrys. aucia F. (2esp.) 5*) Corps tres allonge-ovalaire, parallele sur les cötes , peu convexe et aplati sur le dos, ponctue, luisant, uniformement metallique ; elvtres en demi-ovale tres allonge, quelquefois un peu comprimees sur les cötes , plus ou moins regulieremenl striees par des points assez serres, intervalles plus ou moins ponctues, bosse humerale saillante et relevee, impression interieure large ä la base; corseletun peu plus etroit que les elytres, plus ou moins transversal, peu convexe, ä . cötes latöraux sensiblement margines, droits en arriere, attenues en arc vers la tete, augles anterieurs aigus, plus ou moins acumines et un peu avances, les posterieurs droits; ecusson en triangle arque; antennes claviformes, un peu greles, depassanten longueur la base du corselet, composees d’articles allonges, dont le lier est aussi long que le 1 lieme. qui est presque conique, le 3,eme un peu plus court que ce dernier et ä peine plus long que le 2d, qui est plus long que les 4'eme, 5"™' et autres, massue peu sensible depuis le 7‘eme article ; dernier article des palpes maxillaires ovalaire et acumine ; crochets des tar¬ ses elargis et unidentös ä leur base; mesosternum ä double bourrelet, dont l’anterieur aplati et avec une ölevation lisse plus ou moins pro- longee en arriere sur le milieu, le postörieur arque mais peu avancö; proslernum assez etroit, longitudinalement elevö au milieu, ämarges laterales arquees et saillantes; excavation exterieure des jambes pro- fonde, mais courte . Phratora Chev. type: Chrys. vulgalissima L. (14 especes.) 6*) Corps en ovale regulier, quelquefois un peu dilate posterieuremeDt ( $ ? . inediocrement convexe, ponctue, luisant, d’une teinte metalli- 220 Coliopleres de la Siberie orientale et en parliculier des rtves de CAmour. que presque noire; dlytres ovalaires avec leur parlie la plus large vers le milien, un peu attenuees en arriere, fortemenl striees par des points assez serres, intervalles lisses, quelquefois un peu convexes, bosse humerale elevee, impression interieure obliteree; corselel de la lar- geur de la base des elylres, transversal, alleuue vers la töte, ä cötes lateraux ä peine arques, marge etroile mais assez visible, angles anterieurs un peu aigus, saillants, mais peu avances, les poslörieurs aigus et saillants; ecusson triangulaire; antennes 1. Tab. XI, fig. 16. Tres voisine de notre Pli. vilellinae, mais les elylres sont toujours plus larges et d’une couleur bronzee peu verdätre. Elle a ete rapportee des euvirons d’Ochotsk, par M. Vozuessensk i, mais je l’ai aussi recue de l’Oural boreal et de la Siberie arctique. 428) Pliratora striata. Molsch. Elongata subparallela , punciata, nitida, viridi-coerulea, subtus n igro-sub v irid is, antennarum arliculo 1 0 et 2do subtus apice teslaceis, hie fere longiludine 3° aequali, 4° dttplo breviore, 1° in- jlato, clavato, lerlio non longiore ; ihorace transverso, sparsim punclulato, angulis anticis subaci\tis, productis, posticis rectis; elylris ihorace latioribus, subparallelis, subtiliter punclalo-slrialis , striis subundulatis, lateraliter irregulari-cbn/luenlibus, intersliliis sublilissime sparsim pnnctulatis, Omnibus planiusculis. Loug. 1? — 1 ? 1. — lat. 1 1. Tab. XI, fig. 17. Par sa forme parallele et peu convexe, sa couleur bleuätre et les stries ondulees sur les elytres, eile se rapproche beaucoup des Phral. longula, vnlgatissima etc., mais le manque de carene dans Tintervalle lateral, la disliague suflisammeot. Je dois encore faire mention de deux especes de Phralora, qui me paraissent distinctes, et qui appartiennent k la seconde divisiou de ce genre, sans intervalle lateral carene, savoir : Phralora lalicoUis Mötsch. Tres voisine de la Pli. vilellinae et surtout de la Ph. angusti- collis, dont eile a aussi les couleurs, mais avec un corselel plus large, plus transversal, et les angles posterieurs plus saillants; eile est ordinairement aussi un peu plus grande; base des anlennes ä peine rembrunie, leur l‘er article le plus long de tous, le 3‘eme un peu plus court, le 2a presque d’un quart plus court que le 3‘eme et de la longueur du 4‘eme, le 6ierae le plus court de tous; dessous du corps sans ponctuation, et seulement sur le bord posterieur de chaque segmenl abdominal on voit uue rangee de points assez forts. De la Lapponie russe, mais aussi des environs de St. Petersbourg, sur le saule ä feuilles etroiles. Phralora brevicollis Mötsch., tres vosine aussi de la Phral. vilellinae, mais un peu plus grande et plus large, de couleur bleuätre; corselet tres transversal, ä cötes lateraux brusque- ment attenues vers la tete, ce qui forme anlerieurement un angle bien sensible, les angles an- terieurs sont obtus, ä peine avances, les posterieurs droits; base des antennes testacee, avec le l‘er article de la longueur du 3,erae, le 2d d’un quart plus court, mais plus long que le 4lcme, qui est egal au ö1™6 et au 6,eme ; dessous du corps lisse; eile habite les parties les plus orien¬ tales de la Siberie. , 429) Emmetrus uegiectus. Dej. Gebl. Bulletin de Moscou 1 848, 362. 4. Em. auratus Mötsch. Je doute fortement que ce soit le neglectus Dej., d’Aulriche, qui d’apres le catalogue du savant fran^ais, est synonyme du Ph. pyritosum Dahl., insecte beaucoup plus ovalaire, plus 232 Coltopleres de la Siberie orientale et en particulier des rives de P Amour. large vers la UHe, et de couleur plus bronzee et plus verdälre, tamlis que \auralus estd un cuivre dore. Kare en Daourie, plus commun au Kamtschatka. GALERUCIDES. 430) Galeriieu sa^iHnriae. Gvll. Ins. Sv. III. 511. Dans la Siberie orientale, et sur les rives du fl. Amour. 431) Atliinoiiia eapreae. L. Pz. Fn. 102. 7. I ies commun dans toute la Siberie. 432) Atlimoiiia tanaceti? L. Pz. Fn. 102. 2. Les exemplaires de la Daourie et du Kamtschatka paraissent plus petits que ceux d Eu- rope, et leur corselet est plus distinctemcut echancre sur les edles, ee qui m'a determine ii lui donner le nom Ad. incisicollis. 433) Iiiiperus altaiens. Gebt. Hummel. Ess. ent. IV, 38. Pins rare dans la Siberie orientale que sur l’Altai. 434) Iiiiperorfes iiigripennis. Motscli. Ovatus , tonvexus, nitidus, niger; fronte, antennarum basi, thorace abilomineque testaceis; capite parvo, fere glabro, inter oculos transversim impresso; anlennis dimidio corporis longitudine supe- rantibus; thorace capite sublatiore, Iransverso, quadrangulato, glabro, marginalo, basi ad sculellum arcualo, lateribus angulisque posticis fere rectis; scutello triangufari, impunctalo, nigro; elylris tho¬ race latioribus, distincte punclatis, postice subdilalatis, apice utrinque rotundatis; alis infuscatis; abdomine subinflato ( $ ?), teslaceo, medio supra et subtus plus minusve infuscato,strigoso-punctato, sparsim griseo-piloso; pedibns nigris subpubescentibus. Long. 2| 1. — lat. 1 J I. Tab. XI. lig. 18. Au premier abord on prendrait cet insecte pour une Ilallise de l’Amerique, telles que la Disonyclut collata F., Oedionychis Reichei Cliev. et autres especes ii elytres noires, mais c'est une veritable Gallerucide, ä cuisses posterieures non renflees. II se trouve au sud de la Daourie et sur les bords du fl. Amour. Dans nies Etudes entomologiques 1858 p. 102, j’ai separe ce geure des Luperus et des Phyllobrotica, dans lesquels ces especes ont etd comprises jusqu’ä present, ä cause de la cons- truction des antennes oü le 3'ime arlicle est presque deux fois plus long que le 2J, le 4‘ “* deux fois plus long que le 3,l'me; la tele plus etroite; le corselet sans impression transversale poslerieurement, ä angles posterieurs assez saillants; les elytres ovalaires dans les deux sexes: l'abdomen convexe, avec une impression sur le metathorax et le dernier segment plus ou moins ironque avec deux incisions longitudinales cliez le inile, qui a aussi le lltr arlicle des tarses anlerieurs plus dilale que chez la femelle, dont le l,er segment abdominal avance plus ou moins en pointe au-delä des elytres, * 435) liiiprrotlcN pruciisliis. Motscli. Subovatus, convexus, nitidus, testaceus, ore, antennarum articulis 8" ullimis, oculis, scutello, elytrorum limbo, postice valde dilalato, pectore pedibusqut nigris; capite trianguläre, inter oculos trans- versim impresso, verlice sublilissime punclato; thorace transversa, angulis posticis rectis, prominulis; Coliopteres. 233 subelongatis, subparallelis, dense punctatis; abdomine striguloso-punclalo, sparsim piloso, in tf1 seg- menlo ultimo quadrangulo, truncato, medio impresso , utrinque longitudinaliter profunde inciso. Long. 2^ 1. — lat. 1 ‘ 1. Tab. XI, fig. 19. Un peu plus allongö et plus parallele que le precüdent, dont il n’est pevit-6tre que le male, presentaut outre ses couleurs, la forme du dernier segment de l’abdomen tres differente: ce segment est transversal, du double plus long que les precedents, tronque posterieurement, imprimö au milieu, et cette impression bordee de chaque cöte d’une incision etroite qui atteint presque la moitie de toute la longueur du segment; les lobes genitaux sont bien saillants en forme de pinces pointues et dilatees un peu en arc; le penis est long d’une ^ ligne, en triangle allonge , aplati et un peu arrondi ä Textremite ; le tout de couleur testacee. En Daourie, et sur les bords du fl. Amour. 436) Iaiperodes qiiadriguttatus. Mötsch. Ovalis, convexus, nitidus, niger, capile, antennarum basi, thorace, geniculis tibiisque apice plus minusve lestaceis; elytris maculis duabus pentagonis antice apiceque lato albo-leslaceis ; capile im- punctato, triangulari , impressione inter oculos subtile in medio sinuato ; thorace subliliter sparsim punctulato, transverso, angulis posticis subobtusis, subprominulis, apice aculis; elytris thorace fere duplo latioribus, punctatis, postice subdilalatis, apice arcuatis, ad suturam vix angulatis, corpore sublus nigro, fereglabro; abdomine transversim subruguloso , in cj' segmento ultimo precedentibus longiore, lunato, utrinque profunde inciso, medio impresso; gemtalibus forcipitiformi-produclis. Long. 1 » 1. — lat. f 1. Tab. XI, fig. 20. Par sa forme et les taches jaunes sur les elytres, il est tres voisin de notre Longitarsus i~pustulatus F., mais du double plus grand, avec le corselet et la tete de teinte testacee, et les cuisses posterieures non renflees ; le dernier segment de Tabdomen du male est moins large que chez le Lup. praeuslus et les lobes ou pinces genitales plus cornees, moins larges et de couleur noire. Dans les niemes localites que le precedent. 437) Haltica nitidicollis. Mötsch. Ovata, convexa, nitida, sparsim punctata, teslacea, abdomine infuscato ; oculis nigris, subpro¬ minulis; capile triangulari, inter antennas transversim bituberculalo ; antennis subincrassatis, apice infuscatis; thorace transverso, convexo, subtilissime sparsim punctulato, laleribus marginatis, arcua¬ lis, antice non anguslioribus, angulis posticis rotundato-oblusis ; scntello parvo, rufo-lestaceo; elytris thorace latioribus, breviler ovatis, apice arcuato-allenuatis, antice punctalo-strialis, stria suturali impressa; corpore sublus glabro, segmentis ultimis substrigosis ; pedibus crassiusculis, tibiis mediis inermibus, tarsis anlicis articulo 1° triangulari-dilalato, duobus sequentibus conjunctis longitudine aequali. Long. | 1. — lat. | 1. Tab. XI, fig. 21. Cette petite espece ressemble beaucoup ä notre Ilaltica salicariae, mais ses elytres parais- sent plus courtes, le corselet plus parallele, presque pas plus etroit vers la töte que vers les elytres, sans ponclualion serree et presque glabre, la poitrine plus testacee, surtout ante- rieurement. Schrenck’s Amur-Reise Bd. II. 30 23 i Coleopter es de la Siberie orientale et en parliculier des rives de l'Amour. Tres commune sur les bords du lacBaical; parrni les llallises, rappurlees des rives du fl. Amour par M. Schrenck, se trouve un exemplaire de cette espece. 11 parait que cette Hallise est souvent confoudue avec la salicariae, car je possede de .M. Aube, un exemplaire provenant de Paris, qui parait appartenir ä la nouvelle espece que je viens de decrire. Adoptant les genres Graptodera et Crepidodera de M. Chevrolat, qui sont suflisamment caracterisliques pour 4tre reconnus de suite, je compreods sous celui de Ilallica les especes ä elytres striees par des lignes de points imprimes regulierendem, et qui presentent une forme assez voisine des Pleclroscelis, avec le l'er article des tarses anterieurs triangulaire et du double plus grand que le 3"me, mais sans dilatation denliforme aux jambes intermediaires. Outre les deux especes citees appartiennent encore ä ce genre la Halt, rubi, la Halt, strialella 111.? etc. 438) Plectrosoells costulata. Mötsch. Ovala convexa, nitida, punctalissima, nigro-aenea, femoribus antennarumque apice nigris, his basi tibiis tarsisque lestaceis ; capile rolundalo, punctato, für nitido, inter oculos transversim impresso, oculis prominulis; thorace subtransverso, crebre punctato, convexo, anlice subangustalo, lateribus araiatis, angulis poslicis rolundalis; sculello minuto, triangulari, impunclato; elytris tho- race latioribus, oblongis, versus medium aequaliler dilatatis, crebre punctatis, punctis lateraliter et poslice in slriis disposilis, inlerstiliis subconvexis fere coslulalis; corpore subtus sparsim grosso- punctalo, abdominis segmentis ultimis subtililer punctulatis. Long. 1 — 1 i 1. — lat. -J— | 1. Tab. XI, fig. 22. Cette espece ressemble beaucoup ä notre Plectr. aridella, mais sa taille est toujours plus grande, son corselet plus allonge, la ponctuation plus serree, celle des elytres plus profoDde et plus reguliere vers les cötes lateraux et vers l’extremite ; eile diflere de la Plectr. aridula, par une forme generalement plus large, la ponctuation du corselet plus forte, la base des an- tennes, les jambes et les tarses d une teinte plus testacee. Elle n'est pas rare dans toule la Daourie. Une autre forme plus allongee et tres voisine de notre Plectr. aridula se rencontre aussi en Daourie ; eile a les antennes, les jambes et les tarses d’une leinte plus ou moins obscure, mais son corselet est plus large, moins retreciante- rieurement, avec une ponctuation moins serree et plus grossiere , ce qui le fait paraitre plus luisant; la ponctuation des elytres est moins reguliere que cbez la Plectr. costulala et parfois confondue par des rugosiles transversales. Je l’ai nommee Plectr. granosa. Une seconde forme, du m£me pays, ne surpasse pas la taille de notre Plectr. aridella, et la forme et la sculpture des elytres sont egalemenl analogues, mais la base des antennes, l’ex- tremile des jambes et les tarses sont plus ou moins obscures; outre sa taille eile diflere des deux especes precedentes, par la ponctuation des elytres qui est plus forte vers la base et s'ef- face vers l'extremile comrne cbez notre Plectr. aridella, tandis que c'est toul le conlraire cbez les Plectr. costulala, granosa et aridula. Elle porle le nom de Plectr. convexa m. Aux veritables Pleclroscelis appartiennent encore les Plectr. ilannerheimii et Sahlbergn, qui loutes les deux se rencontrent aussi en Daourie, mais il y a encore une forme exlr^memenl 235 Coleopter es. voisine de notre Pleclr. semicoerulea par la (aille, le corselet plus allonge saus impressions ä la base, la base des antennes et les pattes anterieures plus ou moins brunätres; je l’ai nommöe Plecl. cupricollis. Elle u’est pas rare dans les steppes occidentales de laSiberie etdans les parties orientales de la Russie meridionale d’Europe. 439) Hydropus splendens. Mötsch. Bulletin de Moscou 1845, p. 107 et 108 N. 314. ( Udorpes .) Elongalo - subovalus , convexus, nitidus, nigro - aeneus , elylris coeruleis , fronte thoraceque aureo-aeneis, anlennarum basi, tibiis tarsisque testaceis, anlennarum apice femoribusque nigris; capile Iransverso, grosso-punctato, inler anlennas transversim impresso, carinulato, supra laevigalo; thorace transverso, grosso-punctato, anlice subanguslato, postice truncato, lateribus vix arcuatis, angulis poslicis reclis; scutello subrotundalo, aeneo; elylris elongatis, postice atlenuatis, suboblique punctato-striatis, inler stitiisplanis, impunctalis; corpore subtus grosso sparsim punctato. Long. 1 £1. — lat. j. 1. Tab. XI, fig. 23. Les couleurs rappellent un peu quelques Pleclroscelis, surtout ma Pleclr. cupricollis, tandis que la forme allongee le rapproche plutöt des Psylloides. II est assez commun en Daourie et jusque sur les bords de l’Amour, oü M. Schrenck l’a ramasse. Le genre Hydropus, que j’ai signale en 1845 dans la Bulletin de la Soc. desNaturalistes de Moscou, et qui par une faute typographique a ete imprime Udorpes, se rapproche par la forme des pattes des Pleclr oscellis et des Tlanoma, mais il differe des unes et des autres par la forme allongee et attenuee de son corps, qui rappelle les Psylloides ; il a les 6lytres striees par des points enfonces, et les intervalles plans comme les Tlanoma, mais plus obliquement diriges vers la suture; la dilatation du l‘er article des tarses anterieurs chez le male est mediocre et pas plus large que le 3'eme. Une seconde espece de ce genre a completement la forme de 1’ Hydropus splendens, mais tout le dessus du corps est bronzt*; eile habite aussi la Daourie, mais parait 6tre plus rare. Je l’ai nommöe Hydropus aeneus. Une troisieme espece que je pris aux environs de New-York, est un peu plus large que le Ilydr. aeneus, avec la meine taille et les meines couleurs; le corselet est plus transversal, plus elargi posterieurement, la ponctuation plus fine et moins serree, tandisque sur les elytres eile est plus forte; le milieu des jambes et les articles 2, 3 et 4 des antennes sont de teinte testacee; je l’ai nommee llydrop. americanus. 440) Irgopus iinicolor. Motscb. Breviier-ovatus, subglubosus, sparsim punctatus, nitidus, fulvus, oculis nigris; capile transverso, subdeplanalo, glabro, inler oculos bituberculato ; antennis versus apicem subinfuscatis; thorace sub- convexo, transverso, sparsim punctulato, antice arcualim-anguslato, angulis anlicis acutis, productis, poslicis reclis; elytris breviter ovalis, gibbosis, crebre sparsim punclatis, punclis ad lateribus fere in lineis dispositis. Long. 1| 1. — lat. 11 1. Tab. XI, fig. 24, 236 Coleoplcres de la Siberie orientale et en particulier des rives de PAmour. Tres ressernblant ä V Argopus nigritarsus Geb)., mais ordinairement un peu plus grand et avec les jambes et les larses roux. 11 liabite la Daourie et les pays du fl. Araour, d'oü M. Schrenck en a rapporle un exemplaire. Argopistes Molsch. Forme centrale ronde et convexe des Coccinellides et des Cassidaires, mais les cuisses poslörieures sont renflees. Corps luisant, ressernblant ä celui des Exochomus. Töte petite, inclinee et presqu’entierement cachee sous le corselet; front avec une petite carene en dessus de l’insertion des anlennes, et puis deux plaques lisses separees seulement au milieu; en dessous il y a une carene tranchanle au milieu et deux laterales dehiscentes, qui aboutissent ä la mediane transversale. Levre superieure transversale; palpes assez saillanls: les maxillaires avec leur 2d article allonge et claviforme, le 3iime deux fois plus court, mais pas plus etroit et un peu conique, le 4leme aussi large que le precedent, mais plus long et acumine; les labiaux courls, ä dernicr article acumine. Supports des maxilies tres grands. Anlennes plus courtes que la moilie du corps, surpassant un peu l'augle posterieur du corselet; elles ont le l'cr article grand et assez gros, le 2, 3 et 4R""’6troits, petits et reunis de la longueur du l,er, les suivanls sont coniques de la> largeur du l'er, mais presque trois fois plus courts et egaux cnlr’eux, ce qui leur donne l’aspcct d une longue massue etroite. Corselet comme cliez les Coccinellides, tres transversal, en croissanl, et fortement attenue vers les angles posterieurs. Ecusson tres petit, quoique l’insecte ait des ailes propres au vol. Elytres plus larges que le corselet, rondcs et un peu prolongees ä l’extremite. I’attcs comme cliez les autres llaltises avec le penultieme article des tarses elargi et bi- lobe, le 2d petit et le licr des quatre anterieures cliez le r? un peu plus long, mais pas plus large que le 3R'n‘0, aux pattes posterieures il est plus etroit, et plus allonge et du double plus long que Ie3'cmc. Les quatre jambes anterieures simplement elargies vers l’extremile, les poste¬ rieures avec une rainure exterieure pour le placement du tarse et unpeuen arc sur la lace in¬ terne, qui se prolonge en forme de deux epines peu aigues. 441) Argopistes liiplngintns. Molsch. Coccwellaeformis, rolundalus , convexus, nitidus, sublUiter punclalissimus, testaceus, supra plus minusve infuscatus vel niger, elytris medio plagis duabus rubris vel rups plus minusve dilalalis; capile minuto, Iransverso, inter oculos impresso, fronte subbituberculato, vertice punclalo; thorace semi- lunato, valde transverso . punctato, angulis anticis prominulis, poslicis subrotundatts; srutello triangu¬ lär i, impunctalo ; elytris thorace lalioribus, rotundatis, punctulalis, apice subprominutis, lateribus mar¬ yine angustissime lestaceo; pedibus posticis infuscatis. Long. 1 — 1 ö 1. lat. J-l J 1. l ab. XI, lig. 25. 237 CoUopleres. Au premier abord on prendrait cet insecte pour un Exochomus ou Chilochorus, ou bien pour un Seines, mais les tarses posterieurs ä quatre articles et les cuisses renQees la font placer dans les Ilaltises. Les couleurs de 1’ Agropistes biplagialus varient extrömement sur le dessus du corps, depuis une teinte testacee presqu’unicolore, jusqu’ä un noir fonce, avec deux taches rouges au milieu un peu anterieurement. Une forme tout-ä-fait semblable, ne se distingue que par le manque de taches rouges sur les elytres, qui sont entierement noires, avec une marge testacee tres etroite tout autour et sur les cötes lateraux du corselet; je l’ai nommee Agrop. limbalus. Chez une autre un peu plus grande, tout le corps est noir en dessus et en dessous, ä l'ex- ception seulement des jambes qui sont brunätres et des antennes et des tarses qui seuls sont de teinte testacee; je l’ai nommee Agrop. flavitarsis. Une derniere forme enfin est entierement de teinte testacee, plus ou moins roussatre, etn’a de noirätre que sur le long de la suture des elytres, surtout posterieurement, la tete, le dessous du corps et une partie des cuisses ; eile rappelle un peu nos Micraspis et je l’ai nommee Agr. suturalis. Toutes ces formes pourraient bien n’ötre que des Varietes d’une memeespece, et se trou- vent ensemble en Daourie et jusqu’aux pays du fl. Amour, d’oü M. Schrenck en a rapporte une jolie suite. IIISPIDES. 442) Hispa liigro-cyanea. Mötsch. Elongata, parallela, subconvexa, multo spinifera, vix nitida, nigro-subeyanea; capite subqua- dralo, fronte subdeplanato ; antennis subfiliformibus, arliculo 1° crasso, lalitudine paulo longiore, unispinoso, 2° subquadralo primo duplo breviore, 3° secundo paulo longiore, 4 — 6 subquadratis, 7° majore, 8 — 10 transversis, 1 1° conico, aeuminalo; thorace trapezoidali, punctatissimo, opaco, transversim impresso, antice supra quadrispinoso, laleribus ulrinque trispinosis; etylris thorace latio- ribus, elongatis, parallelis, grosso-punctato-slriatis, seriatim multo -spinosis, singula seria 10 — 12 spinis; corpore subtus punctato, opaco. Long. 1 1— 1 1 1. — lat. | — 1-1. Tab. XI, fig. 26. Du double plus grande que notre //. atra et de couleur d'un noir d’aeier un peu bleuätre, ce qui la rapproche singulierement de la 11. Perotetii Guerin, des Indes orientales, et de laquelle eile ne se distingue que par le lier article des antennes plus court et plus gros, par un nombre plus considerable d’epines sur les elytres chez la femelle, et une ponctuation plus reguliere. Elle se rencontre, en Daourie, etM. Schrenck en a rapporte un grand nombre d’exem- plaires, de l’embouchure du O.Nar dans l’Oussouri, oü eile se tenait sur la Digitaria glabra, le 1 3 Aout 1 855. C’est encore une forme qui rattache tres naturellement nos especes d’Europe, ä toute une serie d’especes exotiques de couleur noire, les quelles peuvent £tre mentionnees ici. Je com- mencerai par les plus petites: 238 CoUopteres de la Stberie orientale et en particulier des rives de l’Amour. Ilispa parvula Molsch., un pcu plus petile el plus large que notre II. aplera, d'un noir un peu grisätre cn dessus, noir eu dessous; antennes plus greles, presque liliformes, premiers ar- licles allonges, ovalaires, sans saillie s|tinifornie exterieure, le 3,cme aussi long que le l"r, qui esl renlle et arme en dessus d une longue epine; ponclualion rugueuse visible sur les elytres, qui sont ainsi que le corselet garnies d’epines ä peu-pres comrne nolre espece d’Europe. Rap- portee de Balavia par M. Dr. de Tengström. Ilispa aplera Bonei, toute noire, öpineuse, avec les antennes epaisses, comprimees, les trois premiers articles triangulaires et armes chacun d'une epine ä 1‘angle externe. Italie. Ilispa algira Mötsch., taille, forme et couleur de la 11. aplera, mais avec le 3,c“e article des antennes plus long et plus gros ä la base, presque cylindrique. D’Algerie. Hispa alra L.. noir presque opaque; second article des antennes transversal, le 3'em' pres¬ que cylindrique, plus long que le 2d, les 4 — 11 fortement transversaux; toules les jambes elargies plus ou moins en angle vers leur milieu. Ilispa Perolelii Guerin , d'un noir fonce luisant, epineux; second article des antennes petit, rond, sans epine laterale, le l‘cr allongö avec une forte epiue en dessus; jambes interme- diaires ä peine elargies, mais fortement courbees; taille de notre II. alra. De Pondichery. Ilispa ceylonica Mötsch., taille et forme de notre II. alra, mais d’une couleur noire metallique luisante, avec les antennes plus greles, ä articles plus allonges, dont le l,cr moins renfle el arme d’une double epine, le 2d ovalaire et arm6 en dessus d’une longue epine courbee, le 3'crae un peu plus long, le 4‘erae un peu plus court que le precedent, le encore plus courl et ainsi de suite jusqu’au 7,emc qui devient dejä transversal, tous ces articles mentionnes se terminent par une longue epine ä leur angle externe ; jambes inlermediaires etroites et courbees. Decouverte de M. N'ietner, sur les montagnes de Noura-Ellia sur l’ile de Ceylan. Hispa fulvipes Mötsch., forme et taille de la II. ceylonica, noire, avec les pattes, les epines sur le corselet et quelques taches peu determinees sur les elytres d’une teinte testacee roussätre; premiers articles des antennes allonges, sans epines, les autres manquent chez l’exemplaire que je possede. Aussi une decouverte de M. Nietuer, dans les montagnes de Noura-Ellia äCeylan. Ilispa cyanipennis Mötsch., un peu plus courte que notre//. alra, et plus compriin£e vers le milieu des elytres, luisante, noire ; 6lytres d’un bleu d’acier fonce, pattes d’un roux plus ou moins brumUre; antennes greles ä articles tres allonges, sans Epines, le l1" et le 2d simple- ment plus gros, celui-ci ovalaire, les 3, 4 et 5 tres etroits et plus longs, le6,cmc etroit et un peu plus court que le 2d; corselet assez lisse, sans epines dorsales; elytres fortement ponctuees avec quatre epines sur leur milieu; jambes un peu courbees. Du Birma. Ilispa brunnipes Mötsch., taille de la II. alra, mais un peu plus anguleuse, plus large, d une couleur noir-luisant, avec la base des epines dorsales du corselet, quelques taches peu determinees sur les elytres et les pattes plus ou moins brunes; antennes ä articles de la base allonges, sans epines ; corselet avec des epines dorsales doubles et les laterales triples, tres lon- gues; celles des elytres aussi tres longues et courbees un peu en arriere; jambes etroites et presque droites. Decouverte de M. Tengström; Batavia. 239 Coleopter es. Hispa tuberculosa Mötsch., un peu plus grande et plus allong^e que la 11. atra , d un noir opaque, plus luisant sur les elytres, oü les epines du dos s’obliterent en tubercules poinlus, celles des cötes lateraux et du corselet sont aussi courtes quechez Tatra; antennes assez fortes, formees ä peu-pres comme chez cetle derniere espece, niais sans 6pines laterales aux articles 2 et 3; jambes peu elargies, les intermediaires courbees et armees d’une dent exterieure au-de- vant de leur extremite. Du Jiepal. Hispa metanaria Baly, encore plus allongee et plus etroite que la H. tuberculosa , avec les elytres d’un bleu d’indigo tres fonce; epines un peu plus longues, mais sur le corselet elles s’obliterent; antennes ä articles de la base allonges, sans Cpines; jambes intermediaires etroites et courbees. M. Murray m’aenvoyecette espece, comme venant du Old-Calabar dans TAfrique tropicale. Hispa filicornis Mötsch., tres voisine de la H. tuberculosa, avec la meme taille, la meme forme et les mömes couleurs, mais ä epines plus prononcees sur le dos et ä antennes plus al- longees, un peu roussätres vers Textremile; leurs premiers articles sont inermes, allonges et le 3"‘me plus long que les deux precödents reunis, les cinq derniers carres. Du Nepal. Hispa auslralica Mötsch., forme et couleurs de la H. tuberculosa, mais un peu plus grande et plus deprimee; epines seulement autour des cötös exterieurs et assez courtes; sur le milieu du corselet elles manquent entieremenl, et sur ledisque des elytres, elles sont remplacees par des larges elevations tuberculiformes, peuelevees; premier article des antennes claviforme, un peu elargi et muni d’une epine en dessus, le 2d petit, rond, sans epine; jambes dilatees, les inter¬ mediaires courbees. De la Nouvelle Hollande. Hispa inermis Zubk. Bull, de Moscou. 1833, 337. 50, un peu plus grande que Yauslra- lica et surtout plus robuste; töte et corselet plus opaques, celui-ci plus large; tubercules sur les elytres ä peine visibles posterieurement, formant comme des rugosites transversales, stries foveolees bien marquees et disposees un peu par paires. Des steppes meridionales des Kirgui- ses et des environs du lac Inderskoie. Les especes qui constituent le passage ä notre Hispa lestacea, sont: Hispa nigripennis Mötsch., plus large que la H. inermis, d’un testace roussätre, avec les elytres d’un noir grisätre luisant ; base des antennes, partie posterieure de la tete, deux taches obliques sur le milieu du corselet et l’exlremite des epines sur ce dernier, d’un brun plus ou moins noirätre ; Textremile des elytres et trois taches longitudinales placees de chaque cöte de la suture sont rousses; epines longues; antennes greles ä articles allonges, sans epines, le l'er aussi long que le 3ieme, le 2d deux fois plus court, ovalaire. Du conlinent indien. Hispa pallescen» Reiche, un peu plus pelite et plus large que notre //. lestacea, d’une cou- leur pareille, mais recouverte de cils cendres soyeux, surtout sur le corselet, qui lafonl paraitre comme saupoudree; epines laterales du corselet plus rameuses et plus rapprocböes entre elles anterieurement; dessous du corps noir ; eile vient de Pondichery. Hispa nigromaculala Mötsch., moitie plus petite que la H. teslacea, d’un testace roussätre, tachete de noir sur les elytres qui sont luisantes ; base des antennes, partie posterieure de la 2i0 Coliopteres de la Siberie orientale et en particulier des rives de l’Amour. töte, milieu du corselet, ccusson cl dessous du corps d'un brun plus ou moins noirätre; epines longues, edles du corselet et des bords lateraux des elylres en dessous de leinte testacee, edles du dessus de ces dernieres noires; anlennes greles, ä articles allongds, le 3icme dela lon- gueur du t‘*rchez le mäle(?),uu peu plus court ckez la femelle ; jambes intermediaires presque droites et pas dilalees. Birma. Uispa pallidipennis Mötsch., un peu plus grande (2 1.) et surtout plus allongee que la II. nigromaculala, dont die a les couleurs, mais les dytres sont d'un testace tres pale ei les tackes noires sont plus petites, epines longues, bruues, päles sur le corselet, qui est opaque, ponctue et pubesccnl sur les bords, avec uue place quadrangulaire lisse et convexe au milieu; yeux noirs; anlennes grdes, ä articles allonges sans epines, lestaces, le 1'" plus long que le 3,,;me, le 2d deux fois plus court, ovalaire; jambes intermediaires mediocrement dilalees et un peu courb6es; tres remarquable par une rangee d'epines placees paralldement auxcötes de l'ecus- sou. Des Indes orientales. Hispa longicornis Molsch., plus large que les especes precedenles, 2.1 lignes de long; d'un testace roussätre, avec les yeux, une tacbe mediane anterieure sur le corselet et une aulre en croissant en arriere ainsi que les äpines du dessus des dytres noires; epines tres longues, sur- loul celles des cötes lateraux du corselet, qui sont triplcs et celles sur le milieu des elytres, qu i sont verticales et un peu arquees en arriere; antennes greles, presque de la longueur du corps a articles allongös, sans epines, le l'er plus long que les autres, le 3lfmc d'un tiers plus court. le 2d pas plus long que large; jambes claviformes, droites. Du Birma. A cetle derniere espece se rattachent les Ilispa erinacca 111., Ilispa dilatata Audoin et Blanch. et autres formes epineuses et dilalees sur les efttes, habilant le conlinent indien. EROTYLIDES. -H3) liUii^nria Mcnctricsii. Motscb. Linearis, postice subatlenuata, vix convexa, punctulata, nilida, nigra; ehjtris obscure viridi- aeneis; capile antice, antennarum basi, ihorace maxima parle pedibusque rufo-testaceis ; capile tri- angulari, fronte subconvexo, sparsim punclulato ; thorace subquadrato, postice paulo angustato, marginalo, vix convexo, sparsim punctato, postice transversim impresso, antice infuscato, angulis rectis; scutello triangulari, glabro, nigro; elylris thoracis basi lalioribus, dense punctato-striatis, interstiliis laevigatis; corpore subtus nitido, sparsim subtiliter punclulato. Long. 2 1. — lat. .1 1. Tab. XI, lig. 27. Lne des especes les plus petites du genre, rappelant celles des Indes orientales, mais dilfcranl de toutes celles que je possede par la couleur foncöc sur la partie post6rieure de la töte et la partie anterieure du corselet. Decouverte par M. Schrenck, sur les bords du II. Amour meridional, ä l'embouckure de l'Oussouri, le 4 Aoüt 1855. II sera peut-dre ä propos d'enumerer ici les especes de Languria que je possede dans nia colleclion, commcncanl par les plus petites: 241 Coltopleres. 1) Corselet roux, allonge: Languria minima Mötsch., forme d’un Agrylus ätroil, ä peine 2 ligncs de long, d’un roux testace avec les elytres d’un bleu d’etain, äcusson d'un brun roussätre ; yeux, massue des antennes, qui est assez grosse, et l’extremite des cuisses plus ou moins noirätres; ponctuation du corselet tine; stries des elytres tres rapprochees, plus fortement ponctuees que le corselet; decouverte par M. Nietner. sur l’ile de Ceylan. Languria chalybeipennis Mötsch. Couleurs comme chez la präcedente ä l’exception des elytres qui sont plus noirätres; la forme est plus raccourcie, plus ramassee, quoique la lon- gueur du corps soit un peu plus grande; ponctuation dans les stries des elytres beaucoup plus forte et plus profonde; massue des antennes moins large. Du Birma. Languria apicalis Mötsch., forme, taille et couleurs de la precedente, mais un peu plus allongäe et plus etroite, avec les elytres d'un bleu encore plus grisätre; les stries sont tres fines, ä peine ponctuees; les trois derniers segments de l'abdomea noirs; eile habite laPensyl- vanie, aux Etats-Unis. Languria Mozardi Latr., deux fois plus grande que la precedente, dont eile a les couleurs, mais les pattes sont de teinte plus foncee; de l’Amerique septentrionale, surtout de la Loui- siane oü eile est commune sur les Cruciferes. Languria fulvipes Mötsch., plus ramassee et plus large que la L. Mozardi, avec les meines couleurs, ä l'exception de l’abdomen et des pattes qui sont entierement d’un testace roux; la ponctuation des stries est plus prononcäe. Des Indes orientales. Languria nigriventris Mötsch., un peu plus grande et surtout plus allongee que la L. Mozardi dont eile a les couleurs sur la tete et le corselet, tandis que les elytres sont d’un bleu fonce violätre presque noir; le dessous du corps et les pattes sont entierement noires; ponc¬ tuation de la tete et du corselet tres tine et serree, celle des stries des elytres forte et profonde. Decouverte de M. Nietner, sur l’ile de Ceylan. Languria collaris De Haan, taille et couleurs de la nigriventris, mais avec la täte et les elytres noires, ainsi que le dessous du corps, les pattes et les antennes; ponctuation des stries des elytres fine et serree, celle du corselet fine et plus serree que chez l’espece precedente, la base de celui-ci transversalement imprimee et distinctementrelevee vers l’ecusson, qui est noir. De Java. C’est ici, je crois, que doit prendre place la Trogosita elongataF ., de Sumatra, qui est une Languria ä tete et elytres bleues, mais que je ne possede pas. 2. Corselet roux, carre. Languria coeruleipennisMolsch., tout- ä-fait comme la L. fulvipes. mais le corselet est pres¬ que carre et l’abdomen noir. Envoye de l’ile de Ceylan par M. Nietner,. 3. Corselet roux, elytres avec des bandes de teinte testacee. Languria trifasciata Say, de l’Amerique septentrionale. Languria bifasciata Mötsch., extremement voisine de la trifasciata, mais un peu plus pe- tite , la couleur bleue des bandes des elytres plus noirätre , ces dernieres plus obtuses ä Schrenck’d Amor-Reise Bd. II. 31 2 42 Culiopleres de la Siberie orientale et en particulier des rives de l'Amour. leur exlrömite, le corselet plus court, plus fortement dilate en avant, avec les angles posterieurs pointus, saillants et debiscents, base avec deux ixnpressions sublatörales: abdomen noir vers l'extremilö seulement. De la cöte de Tranquebar, aux Indes orientales. 4. Corselel et elytres unifoxmemenl de leinte teslaree. Languria jtara Mötsch., d’un roux testace uniforme, ainsi que l'extremite des anlennes et des cuisses; les jambes et les yeux plus ou moins noirätres; corselet allonge, ä peine arquesur les cötes, tres peu retreci en arriere, tres linement ponctue, presque glabre: elytres ä slries ponctuöes peu profondes; longueur 2 1. — Birma. Languria rufo-lestacea Mötsch., un peu plus grande que la//ara, avec les meines couteurs mais ä corselet plus large, plus arque sur les cötes et plus fortement retreci en coeur en ar¬ riere, ponctuation plus prononcee. Rapporte de Batavia par M. le Dr Teng ström; peut-ölre est-ce la mönre que la L. tesiacea Mac Leay. 5. Corselel roux , lächele de noir, carre. Languria thoracica Oliv., d'un roux testace, avec les elytres, un point sur le milieu du corselel, les yeux, les anlennes et les pattes noires. Des Etats-Unis, Pensylvanie. M Chevro- lat comprend cette espece sous un genre particulier, qu’il nomme Janessa , mais dans ce cas il faudrait y reunir toutes les autres especes ä corselet carre. 6. Corselet roux, lächele, allonge. Languria splendens Molsch., long de cinq ligues, d’un bronze-verdälre dore en dessus, cötes lateraux du corselel et le dessous du corps d’un roux testace; yeux noirs; anlennes et pattes noires avec un retiel bleuälre ou verdätre; massue des premieres de qualre articles larges et transversaux; corselet un peu allongö, presque droit sur les cötes, a angles posterieurs tres aigus et tres saillants en arriere; ponctuation des elytres reguliere, mais assez liue, les inler- valles avec une ligne de points extrömement pelits. De Java. Languria ruficenlris Mötsch., un peu plus petite et surtout plus etroile que la splendrns , mais toujours du double plus large que la L. bicolor F., avec les couleurs de cette derniere, ä l’exception de l'abdomeu qui est enlierement d un roux testace; corselet assez fortement ar- rondi sur les cötes ä angles postörieurs droits, pas saillants. Des Elats-Lnis, New^\ork. Languria bicolor F., d'un roux leslacö, avec les yeux, une tache dessus le front, une aulre longitudinale sur le milieu du corselel, les elytres, anlennes, pattes et l'extremite de l'abdomen, d'un noir un peu bronzö. Pensylvanie. Languria nigriceps Mötsch., tout-ä-fait conime la L. bicolor, mais avec la tele et l'abdomen uoirs. On me l a aussi envoyee comme bicolor Say, mais si ce n'est pas l’autre sexe, c’est une espece qui ne s’accorde pas avec la description de Fabricius: eile est du reste un peu plus Etroile et le corselet moins retröci en arriere. Du Tenessy, aux Etats-l nis. Languria femoralis Mötsch., encore une espece allong^e, tres voisine de la bicolor , mais avec la töte bronzee comme les ely tres; l'abdomen lout noir et les pattes rousses et foncees 243 Coldopleres. seulement ä l’extrömite des cuisses et sur les tarses; corselet millemen l rölreci en arriere, mais allonge, trapeziforme, avec sa parlie la plus large aux angles posterieurs, qui sont un peu aigus et saillants; taille d’un tiers plus petite que celle de la bicolor ; je l'ai trouvee aux envi- rons de la Nouvelle-Orleans. 7. Corselet de leinte foncee comme les elytres, allonge. Languria obscura Mötsch., taille et forme de la L. Mozardi, mais d'un uoir verdätre presqu’ uniforme, avec le corselet seulement un peu brunatre; peut-ölre est-oe une variötö ob- scure de la Mozardi ? — Am. sept. Pensylvanie. Languria cyanea Mötsch., taille de la L. Mozardi , mais plus attenuee et plus comprimee sur les cötes latöraux des elytres, ce qui fait ressortir les angles humeraux, comme chez les Stenelytres; d’un bleu fonce uuiforme; corselet convexe, arque sur les cötes, rötreci posterieu- rement; stries des ölytres fortement ponctuees. Du Nepal, aux Indes orientales. 8. Corselet de teinle foncee, carre. Languria angularis Mötsch., longue de 5 lignes, robuste, attönuee, d’un vert noiratre metallique, dore sur les elytres; dessous du corps d’un roux testace ä l’exception des mela et proslernum et de l’anus qui sont de teinte foncee; corselet carre, ä peiue arque sur les cötes, un peu retreci en arriere, fortement bisinue, margine et releve en arriere, angles anterieurs droits, roussätres, les posterieurs aigus, dehiscents et saillants; ponctuation des stries sur les elytres assez line, mais reguliere. Pris aux environs de Batavia, par le Dr de Tengström. Parmi mes Languriens, il y a encore une Serie d’especes qui se distinguent des autres par leur forme fortement attenuee en arriere, par leur corselet trapezoidal elargi posterieure- ment et l’extremite de leurs elytres excavee vers la suture et formant ainsi deux dents aigues ; j’enai forme un genre particulier sous le nom de Langurites, etvoici lesespeces que je possede: Languriles vilticollis Klug., du Mexique, est plus grand et surtout plus large aux angles humeraux que la Languria bicolor, d’un roux un peu testace, avec les yeux, les antennes, les pattes, les ölytres, äl’exception d’unebande humerale de chaque cöte et trois bandes longitudi¬ nales sur le corselet, d’un noir verdatre metallique; corselet trapezoidal, dilate en arriere, avec les angles posterieurs aigus et saillants; stries ponctuees des elytres tres ünes et peu profondes: extrömite bidentee; base des cuisses rousse. Du Mexique. Langurites viltatus Mötsch., taille, forme et couleurs de la precedente, mais avec les bandes longitudinales sur le corselet et les ölytres plus developpees, les deruieres traversant presque toutes les elytres; ponctuation plus forte dans les stries. De Nicaragua. Langurites infuscatus Mötsch., forme allongee de la L. bicolor, mais un peu plus large et plus attenuee, avec la pointe des elytres acuminee et excavee interieurement comme chez les deux especes precedentes; d’un testace brunatre, avec les yeux, les antennes, les pattes, une partie de la poitrine, l'ecussou, le front, le milieu et les cötes lateraux du corselet d'un noir verdätre metallique plus ou moins fonce; corselet arque sur les cötes, rötreci en arriere, avec les angles posterieurs saillants et aigus; exlremite des elytres bidentee. De l’Amerique centrale. *244 CoUopteres de la Sibdrie orientale et en particulier des rives de TAmour. Eulin un troisierae genre des Lnnguriens präsente l’extremite des elytres tronqu6e ou arrondie el garnie de plusieurs denticules assez courtes. Je l’ai nomine : Trapezidera, et voici les especes que je possede: Trapezidera anyusticollis Mötsch., taille et forme allongee, intermediaire eDlre celle de la L. Muzardi et la L. bicolor; d’un noir bronz6 uniforme, avec les parties 'de la bouche, la base des cuisses, les jambes et les angles d’uu testace brunätre; corselet allonge, arque et dilale au milieu, retreci en arriere, avec les angles posterieurs droits et saillanls, base marginee et relev^e en angle au dessus de l’ecusson; 6lytres regulierement striees par des points assez lins, les iutervalles un peu transversalemenl rugueux. De l'Amerique centrale. Trapezidera brtinnipes Molsch., taille de la L bicolor, mais plus large vers la base des elytres, et fortement allenuee aux deuxextremites; le dessus d’un bronze noirätre unicolore, le des- sous et les pattes d’un roux testace plus ou moins clair; corselet trapezoidal, elargi en arriere ä cüles laleraux obliquement droits, les angles posterieurs aigus et saillants; ponctuation dans les stries des elytres peu profoude, les intervalles transversalemenl ruguleux. De l’Auier. cent. Trapezidera lonyicollis Mötsch., longueur de 6 ä 7 ligues, assez etroite et attenuee; d’un bronze noirätre uniforme; corselet trapeziforme-alloug6, un peu dilate en arriere, lisse, avec les cötes laleraux droits, fortement bisinue el margine ä la base, angles posterieurs aigus et tres saillants; extremite des elytres armee de 6 — 7 petites deuts aigues ; stries presque elfacees, ponctuation des iutervalles par series assez serrees, qui se confondent avec les stries, parais- sant presque irr6gulieres; jambes anlerieures allong^es courb^es, et dilalees ä l'exlremite dans l’un des sexes, cuisses renfl^es et un peu arquees. De Nicaragua. Trapezidera dilaticollis Molsch., un peu plus graude el surtout plus large vers la base des elytres que la Tr. lonyicollis, avec les meines couleurs; corselet forlement trapezoidal, dilale en arriere, distiuctemeut ponctu£ conmie la tete, plus lisse vers les angles posterieurs, qui sont aigus et saillants; base bisinuee; elytres aussi peu distiuctement striees et ponctuees de la meine maniere que chez la Tr. lonyicollis ; extremite armee de 5 dents assez forles; cuisses un peu reullees, mais pas courbees ainsi que les jambes. De N icaragua. Trapezidera brunnivenlris Mötsch., forme des pr^cedentes, mais d'un tiers plus pelite et d'uu bronze plus cuivr6 en dessus, l’abdomen d’un roux brunätre un peu metallique; ponctua¬ tion analogue, mais plus distincte sur toutes les parties du corps; corselet trapezoidal, dilate en arriere, ä cötös laleraux obliquement droits, les angles posterieurs aigus, mais peu saillants, et la base mediocrement bisinuee; cuisses anlerieures peu reullees, droit es; extremis des ely¬ tres tres obtusement denticulee. Aussi de Nicaragua. PLATYCEPUALES. 444) lli|»|iotlamia tritleciiii|iuiM'(a(a. L. Mulsant Sp. 10. 1. Trouvee par MM. Maack el Schrenck, sur les rivages du fl. Amour septentrional. 445) AniMOMtlHa ii»veiiitle4‘lm|mii«*tala. L. Mulsant Sp. 37. 1. Trouvee par M. Maack, sur les rivages des 11. Onon et Auiour. 245 Coleopter es. 446) Adouia mntabilis. Scriba. Muls. Sp. 40, 2. Commune dans loute la Siberie et möme au-delä du fl. Amour. 447) Adonia arnoena. Faldm. Memoir. de l’Acad. de St. Pötersbourg. (Savants etrangers) T. II. 453. 96. Rapporte par M. Maack, des parties septentrionales du fl. Amour. 448) Adalia iasciato-punctata. Faldm. Mem. de l'Acad. de St. Petersbourg. (Savants etrangers.) T. II, 455. 98. 449) Adalia bipunctata. L. Muls. Sp. 58. 8. Dans toute la Siberie. 450) Harmonia inipustulata. L. Muls. Securipalpes 112. 2. Dans toute la Siberie. 451) Coccinella quatuordeciinpiistulata. L. Muls. Securipalpes 95. 6. Dans toute la Siberie. 452) Coccinella variabilis. 111. Muls. Securipalpes 95. 7. Commune sur toutes les coutrees du fl. Amour. 453) Coccinella uudeciinpiuictata. L. Muls. Securipalpes 71. 1. Assez rare dans la Siberie orientale. 454) Coccinella uivicola. Eschh. Muls. Sp. 109. 17. II parait qu’elle est exclusivement propre au Kamtschatka. 455) Coccinella septempunctata. L. Muls. Securipalpes 79. 3. Dans toute la Siberie. 456) Coccinella Sedakovii. Menetr. Muls. Sp. 1020. 23. 6. Des parties septentrionales du fl. Amour, et de l’Onon, rapporlee par M. Maack. 457) ' Coccinella transversoguttata. Faldm. Mem. de l’Acad. de St. Peters¬ bourg. (Savants etrangers.) T. II. 454. 97. Assez rare sur les fleurs des Urtica , sur les rives du fl. Amour; Maack, Schrenck. 458) Coccinella trifasciata. L. Muls. Sp. 1 19. 27. Assez rare sur l’Amour, plus commune au Kamtschatka et au nord de la Siberie orientale. 459) Anatis ocellata. L. Muls. Securipalpes 133. 1. Rapportee par M. Schrenck. 460) Anatis mobilis. Molsch. Muls. Sp. 1022. 3. Trouvöe par M. Maack, dans les parties septentrionales du fl. Amour, tres commune dans les contrees du lac Baical. 461) Mysia camtscliatensis. Gmel. Ed. Linn. Syst. Nal. I, 1658. Du Kamtschatka, de la Daourie et de la Mongolie. Je crois que c’est une espece diffe¬ rente de la suivante. 462) 91. oblongognttata, Linn. Muls. Sp. 141, ex parle, presente )e milieu du corselet et le dessous du corps d un hrun noirätre. 246 Coliopteres de la Siberie orientale et cn parliculur des rives de l' Amour. 463) Propylen quatuordeclmpunctata. L. Muls. Securipalpes 152. 1. Elle u’esl pas commune en Siberie et sur les bords du fl. Amour. 464) Leis inirabilis. Mutsch. Uolundala , supra convexa, subtus depressiuscula , lateraliter re/lexo-marginata, nitida, densis- sime subtiliter punctulala , nigra, tboracis laleribus arcuatis, lalo-testaceis, elytrorum maculis tribus ulrinque dorsalibus, duabus elongato - arcuatis lateraliter abdominisque m argine rubro - testaceis ; thorace transverso, angulis oblusis , subrotundatis; elytris thorace latioribus, fere rolundatis, antice truncalis; corpore subtus punctato, tboracis laleribus subtus striyulosis, unguiailis basi angulalim dilatatis. Long. 3.^ — 4.^ 1. — lat. 3—4 1. Cetle magnifique cspece parait etre, au premier aspect, une Cassidaire, mais c'est un veritable Platycephale, intermediaire entre les Synonycha et les Leis, rappelaut beaucoup la Syn. grandis avec un fond noir et des taches rouges; eile a ete decouverte par M. Scbreuck, sur les rives de l’Amour, depuis l'embouchure de la Dseia, jusqu’ä celle de l’Oussouri. 465) Leis Besseri. Faldm. Mem. de l'Acad. deSt. Pelersbourg. ^Savants etrangers.) II. 449. 92. tab. 5. 10. C'est le mäle du Leis spectabilis Faldm. id. 450. 93; eile est commune dans les parties meridionales qu’arrose le fl. Amour, sur les rochers escarpes des rives de ce fleuve et sur les feuilles des Saules qui y croissent. 466) Leis axyrtdis. Pall. Muls. Sp. 267. 15. Commune dans toute la Daourie. 467) Leis noveimleeiiiisigfiata. Faldm. Mem. de l'Acad. de St. Petersbourg. (Savants etrangers.) II. 456. 99. Pas rare non plus dans toute la Daourie. 46S) Leis irighla. Muls. Opusc. eutomologiques. 111. 33. 12. Commune sur les rivages du fl. Amour, vers les montagnes Boureia. 499) Cliiloeoriis liipnstulatus. L. Muls. Securipalpes 170. Daourie; rapporte par M. Maack. 470) Lpilaehna 28-niatiilata. Mötsch. Etudes entomol. 1857. 41. 24. Trouv6e par M. Schrenck, pres de l’embouchure du fl. Amour. 471) Seyiiiniis analis. F. Muls. Securipalpes. 250. 13. Sur les bords du fl. Amour meridional. Table alphabetique Des genres et des especes contenues dans cet ouvrage. Nota: Les genres sont sums des noms de ceux qui les onl donnes, et non de ceux qui les ont deerits. A. 4dalta Muls. bipunctata . 245 asciatopunctata . . * . 245 Adelocera Latr. conspersa . 108 Adimonia Laich. caprea . 232 incisicollis . 232 tanaceti . 232 Adonia Muls. amoena . 244 mutabilis . 245 Aegialia Latr. Kamtschatka . 132 Agapaiithia Serv. cardui . 151 pilicornis . 151 Agonothorax Mötsch. cupreseens . 96 latipennes . . , . 97 longnlus . 97 minutus . 97 nitidus . 96 octocoelus . 97 Agrlotes Esch, pilosus . 112 Agrilus Megerle. olivaceus . .108 Alophus Sch. albonotatus . .166 4-notatus . .166 Alsus Mötsch. collaris . .162 farinosus . .161 flavipes . .161 inderiensis . .161 macrocerus . .162 Alpaeixena Mötsch. senecionis . .203 Amara Bon, affinis . 96 borealis . 96 bipartita . . 95 interstitialis . 96 obscuricornis . . 95 sprata . . 96 Ambrostoma Mötsch. chinensis . 228 nepalensis . . .228 4-impressa . 203 227 Anapachys Mötsch, asclepiades . 202 Anaestlietis Dej. testacea . 151 Anaspis GeofTr. inderiensis . 142 infuscata . 142 maculicollis . 142 stepensis . 142 Anatis Muls. mobilis . 245 ocellata . 243 Ancylochira Esch. punctata . 107 strigosa . . . . . 108 Anisodactylus Dej. intermedius . 92 signatus . 92 Anisostica Chev. 19 -punctata . 244 Anobium F. pertinax . 155 Anodins Mötsch, autographus . 156 Anomala Megl. daurica . 186 Anoncodes Schmidt, coarctata . 145 24-8 Coliopteres de la Siberie orientale et en parlicuher des rwes de l Amour. Ilrontes F. .118 .118 AnopBsites Scrv. sellalus . 1®® 4n(lia\ia Esch. acutiangula . *®® reticulata . 10® /%ntliirro*tt‘rna Mötsch. lenticulata . 1®® Apalochru* Er. fulvicollis . 11® maculicollis . 11® pallipes . pictus . tpliodiu* Hl. semiruber . 1®1 sublimbatus . 132 Apion Herbst. angnlosum . 110 apricans . 1®® r 1 fiO flavipes . 1®® ■ • t fiO mgricorne . Apodcrus Olivier. carbonicolor . Hl coryli . H2 dauricns . H3 flavimanus . Hl huraerosus . Hl Kamtschaticus . H2 longiceps . H3 maurHK . . . .. .lil . 172 . 172 maurus politus . rubidus t*< yilOIIIUM I)ej. sibiricus . H® ttliou« Esch. cinereofasriatus . 108 limbaticollis . 108 .235 94 Attelabns L. cicatricosus cvaneus . . . .173 .174 .4n«tralica Chev. litura . 218 B. Balaninus Germar. glandium . 1°1 Bapidius Sch. rufitarsis . 1 ®1 Argopistes Mötsch. biplagiatus . 236 flavitarsis . 237 limbalus . 237 snturalis . 237 Argopns Fisch. unicolor . ArgulOP Megl. . . iaeinuni Esch. Striatum . 1®2 sabsukatum . 1®2 Bembldium Latr. foveum . Striatum . 88 88 Biogpamma Mötsch. figurata . 1®® Blodiu** Stephens, talpa . 11® Bittotaenia Mötsch, salviae . 260 Biliogpaplia Mötsch. philadelphica . 1®® Bracliimi» Weber, longicornis . ®2 Brachytarsu» Sch. . 153 . 153 ..153 Byppliu» L. . .123 Kamtschaticus . . .123 oblongus . . .123 pilula . . .123 rufipcs . varius Bradycellu* Er. obscuritarsis . 92 BradytuH Zimtn. pallidulus . 9® Bypsopages Falderm. carinatus . 1®® ventricosus . .188 c. Calainoslepiius Mötsch, semiruber . 131 Callicointis Molsch. humeralis . 138 Riederi . 1®8 Callidiuin F. violaceum . 152 Calligpaplia F. polyspila . 198 Collisoma Agass. dauricum . 99 C ampylus Fisch. acuticollis . H3 dilutiangulus . 112 linearis . H® mongolicus . 112 fantliarW L. flavipennis . sulurella . 1^ Carabu» L. Faldermanui . 99 granulatus . 99 incompletus . 99 Mannerheimii . 99 Meander . 99 I Cardlodopa Mötsch, eiclamationis . 1®^ Cardiophorus Esch. curtulus . 112 vnlgaris . 111 Ceplialoon Newm. pallens . 143 variabilis . 141 Centoptera Mötsch. regalis . 207 Cercyon Leach. ovillum . 129 Cetonia F. daurica . 135 Ceutorhyiiclius Sch. haemorhoidalis . 156 Clialcoidea Mötsch. marginata . 209 Chilocorus Leach. 2-pustulatus . 246 Clillothorax Mötsch. guttatus . 132 sublimbatus . 132 subpolitus . 132 ursinus . 132 variegatus . 132 Chlaenius Bon. pallipes . 96 Chloroplianus Dalm. brachytborax . 157 foveolatus . 157 lineolus . '. . 157 parallelocollis • . 157 scabricollis . ....157 Chromodora Mötsch. rnbrolineata . 195 Chrysolina Mötsch. daurica . 229 staphylea . 210 Chrysomela L. artemisiae . 225 auraria . 226 Table alphabelique. blanda . 226 caucasica . 225 cribellata . 226 fastuosa . 226 fulgida . 226 graminis . 204 226 palustris . 226 recticollis . 226 splendorifera . 226 subfastuosa . 226 Chrysomorpha Mötsch. cerealis . 204 cuprina . 227 cyaneoaurata . 227 ericae . 227 Kiesenwetleri . 227 livonica . 227 Megerlei . 227 ornata . 227 quadrangulata . 226 rufolineata . 227 Ciclndela L. laetescripta . 88 spinigera . 88 sylvatica . 88 transbaicalica . 88 Cleonus Sch. sulcirostris . 166 Clerus Geoffr. substriatus . 113 Clivina Latr. fossor . 91 Clytus F. capra . 152 gracilipes . 152 Cneorhynus Sch. fossulatus . 168 Coccinella L. nivicola . 245 14-pustulata . 245 Sedakovii . 245 7-punctata . 245 trans versoguttata . 245 trifasciata . 245 11 -punctata . 245 variabilis . 245 - 249 Colaplioptera Mötsch. hemisphaerica . 215 Calaphosoma Mötsch, goetingensis . 216 Colasposonia Lap. aurata . 179 auripennis . 179 coerulescens . 178 cyanea . 177 mongolica . 178 nigroaenea . 177 nitida . 178 purpurata . 178 rugipennis . 178 splendida . 178 viridicoerulea . 178 viridifasciata . 178 Collops Er. limbatus . 118 obscuricornis . 118 reflexicollis . 118 Colopliodes Mötsch, hottentotta . 212 Colyinbetes Clairv. alpinus . 102 chalconatus . 102 subquadratus . 102 Coinpsidia Muts. balsamifera . . 151 populnea . 151 Coptolabrus Solier. Schrenckii . 99 smaragdinus . 99 Corticarla Marsh. baicalica . 113 ferruginea . 113 fuscula . 114 Corynetes Herbst, violaceus . 113 Craspeda Mötsch. Besseri . 191 Creophilus Stephens, arcticus . . . 120 Schrenck’s Amar-Rei«e Bd. II. 32 25ft Coleopter es de la Siberie orientale et en particulier des rives de lAmour. . 1-20 .152 fu,vag° ; . Crlocephalum Dej rusticum . C'rosita Mötsch, altaica . 1®® Cryptorliynchus 111. Lapathi . 1® 1 C:tenoct>ra Agass. castanea . 1®® humeralis . H® . 110 . 110 paciGca . teslaceipennis . Cucujus F. sanguinolentus . 1®® Cyrtonus Latr, rotundatus . 189 Cystocnemis Mötsch, discoidea . H® D. Decamera Muls. .133 .107 argentea . brunnipes . 1,1,1 caucasica . . . coespersa . 1®® hunganca . livida . mucorea . praticola . ruGpes . Depmestes L. Dicepea Escb. aruniinata . Diclielotarsus Mötsch. angusticollis . I ' ” Hitlionii . 11” flavimanus . H6 . 116 133 133 133 133 124 .124 domesticus . lardarius . tessellaticollis . 194 1 93 vorax . tlavipes . labiatus . .... H” nervosus . H7 recticollis . H" Dicranostepiia Mötsch. picea . 193 Dietyopteru» Latr. atricollis . 11° angusticollis . Hä hybridus . Ho laetus . snperbus . Dout»*P«cainp: Page 92 ligne » 110 — » 132 » » 132 » » 1 32 » » 132 » » 132 » u 132 » »132» » 136 ligne 5 d'en bas aulieu de Sericaria lisez Sericania. » 140\ IS 20 22 27 31 aulieu de Chil. mettez Apliod. — — — de Cephalaou lisez Cephalooo. » 145 ligne 1 en baut sixi&rae lisez cinquiiime. »147 — — — le No. 280 doit itre place apr&s le No. 275. » 155 ligne 12 d’en haut rayez le ; apr^s le mot divisions et mettez le apres le möt Xestobium. » 158 » 7 » » aulieu de Sclenorliinus lisez Solenorhinus. » 176 » 5 d’eu bas aprfes le mot Daourie mettez N. atripes m. » 177 » 14 » » aprfcs le mot Colasposoma mettez cya nea. » 183 » 1 en baut aulieu du cbifTre 7, mettez b, » 188 » 17 d’en bas aulieu de Mötsch, lisez Chevrolat. » 203 » 3 d’en haut aulieu de Alpacixena lisez Alpaeixena. » 227 » 19 d’en bas aulieu de Ambr. lisez Chrys. » 227 » 23 » » aulieu de Ambr. lisez Chrys. Tal. I 7., Tapiho Jfaaclai 3.,Pamasszus teiieTius Tversm.7. U.,leiccopiiasia amurensis et •X ?■ 6-, Cronepteri/x aspasia. $. 7-, Colias Ixluiensis . / Tat,. // / Jle/üata amp/u/oc/tw. t. fC.ma/urna, rar üOtr/niulitu J, /A./jAarAe, rar me/antaa. A, t/.a/Aa/ta, raraarAü/aa. 3. . K part/enU, rar orten ta/ts. 6. Jlprotoaw/Aa ■ J-Z-g 3 .JAft/s /yA/A/ra, 3 Miste. JO r Jf/ f//// ft rtfr. Ys t//jvc . JJ. * J nyr/r/\y. Tn h. ///. /■ L /////'// //t.r n ////// //SSt/. 7. . T/o/i as -SWtreu/i/7 J. Tronoo/u/a 7. ( /tionobas na////n. ,7rge /tff/sAI 10, Pafrvbus cinetns AI II, Sttnvlyibus curlul us AI 12, .V/ c/wtyst/ffs 3f.; 13, ßmcfrfrrus fcny/cor/tts Af, 14. Zypcrv/ifart/s canceflctlu^Af, 15. Psaulw/yobufj S puurfa/usAf 16. /$. aviptrit.v AI 17. Ps. sub yrbbus AI. 18. Stctwrfcrus nibrtfics Af, 19, Ater. ocfietteiis Af 20, P/crosUcfius Ist rn tsrfia/fci/s AI 21, Li/'ns lofitjicdlis AI 22. jJmam brpar/lta - 11 2 3. Alaonotfertu i: r/fprtsce/rs Af 24 Tajnj.sfola subtruciculct AI 25. Pjdsius rv/u/i Htj/iroc/ws EzrtpsicujM, 12, EmpUtrrr/s Sibiriens 3E, 13 , Eeierocerns seriepi/ssits 3lf 1-4?. rlnthaevta rriicti-lada- 3/, !■* ■ -Äi/unis hrti buiicoffts 31, 16, Seiet tosomus cocrn/esceiis3I,\l, $c/nis>somns praet/is 31, 18 , Qerwcevfv lesfaeeipenn is M, 19 • Eris toi ophus claurictis 3f, 20, E bi /er p /riiet rsts Mt IX, EL sobrmus M, 2 ,2fEL. dbhitipcsM, 2 3, Limemms pamtldito J( 2 4, Cai-dzaphenus ru/paris Jf, 25, Cardiap/wrus ntr/n/us ,1/ 26, Gun ppdus difidümpiifus 3f, 27, OpiZu* sirütüiTas M, 28 Eudriet. lUmpo/icitJI 29, Zppistepterus flabeUalusM. UthrJl Münster Iah. VIII. 1. PocZahni* 2. Pc<7ahru* oc7u>7tc«s M. 3, Pofsihms maryincZ/us Jf 3! Podabnts awtnla fas fisch 4, Pic/u:7t>7arstis fUtjuxJf 5 , Pich' fUunmamisM, 6, Dtth, .reeZüoZTis M., 7. R7uiyoni/c/tfc rrrynrci/rrs M, 8. TeZtfihvrns 7Hcfaavya<>trüxisJ[, 9 . Cd/ojis /hscnnvimtrTsJZ, KX^&/*vk — n///t /rnprflfuccwnJf/W, ftryTr/tf** 7?orcci7zjJZ . 1*2, 72v c/i/ftcct/fts JZ 13« Cre0fi7it7//s orr? n in 7/j J /. I4; . S/st^t 7 tZ/f/f/ s .*V7// f7tr>cc/r7rst 7/fs. 13. Pfr = Zon/Zuts «MuZüoIZtsJZ 16, 1'Zil. siniutJzcc7PsM, 17. P77ytstf<„t,,. r a,W,c„s.i/ 18. Biprfms Zcnt.rZta&cujM, 19, Dcrmcstto tvra *Xl,As(yrumuts st'6irictuvJ}f, Z.t/A r sl Münster Tab. X. 1, ß/onocßam mus 4 macalatus M. i * ßf. sarior F 2 , Sap&ria, r/u/aßZescens ^ Wcnetr 3 ruis fosstt7a/opi iiofa/ios, 7/23^ ßpüxt rm.« irostre, ßf. *Vk,A. ntyröcoma- M. 25, JUiyncJutcs pu berufus ßfßl§. ^fpo- derus cetröonioslarßl 27, Jfyl.kumerosus J/28 ^ip . Jcam/scJuxtzczosM. 29, ^fp Irnyictpsßfc-nodr. 30, JZkynoAü 4«r ? cieafrrcosus ßf -IttA. f/u/txVir. Tab. XI. Mhtetem* /»UyutM ?, G/ae/'ewma yaeeo J/ 'i , Gastro/'. hy,a atrvcyaaea M ^Untonwcete orte» täte M 5, Gtmectmi ,ate;M <ä,Go„,,rtr„a ,er/,,J/. 1, Ifetteteta. ,/iertnS'teJT 8. JXac/vyaa, nryateM 9. CAryomneteartemteae J/ 10, C/inarmar/iAa* yututra» yu/a/a Jl 11 , .Imörostema 4- un/tnMOr Möuitr. 12 . TaenterteJut tairlaJl 13. lit/ie/itera. suiaeaea .V 14, SV raten' teyata J. 1 1». ftr. ettua/coHüMVÖ, nr/ate/ienmeM 11, IVrstrMtasM. 18. Zu/ierodes myryumnüMM, Za/i./tmeuat"a3/. 28 £ufi iyattat», .V 1\flat/ica n/ticteelteM *2*2, /Vertröstete re, /"tato M. 23 .Hydrcfu, ,/ltelrknsM. 24, Aryytua nrucoltrrM. 2 5 , Jryc/l'etes bi/t/agv- "tos Jf *26, tfis/ia. niyftyyanetL 21. 21, La oyt' rol Jfrortr'r.o , 7f. 7ftZas mira/ri/isM- JjrfA r.f . HÖKStrr.