d rA . REC CT née À ds doit L pe ln ht e the “ ses 5e L L RE ES pi “ r : s anti thé tete" rireine ras ue cp : c : DCS me de pren Re lens aim non itrehaigatrenl l réa Ritter ét me eue eme eg nt mare à ur enr Cain retes ait me CES x . > . < : . L L « ü . . . L _ à L Frs : + Te . . . L , Le . = D . ve : “ . . . , # 3 + : — Pa + “ e vs - » ” - ee … : ” + x À a : " Ê ver , , Le - 0 . - . - % » … . - L 6 » * 5 N - " . \ 2 . : 3 + = L € ” < t : Û . D i - L. : : " - # . . CE : Boon» /9738 HARVARD UNIVERSITY nu se LIBRARY OF THE MUSEUM OF COMPARATIVE ZOOLOGY /£ STE PALÉOZOOLC puis LUE 1922 REVUE CRITIQUE et ei à . DE ) ET DE PALÉOPHYTOLOGIE ORGANE TRIMESTRIEL Publié sous la direction de \ Maurice COSSMANN avec la collaboration de MM: ANELLI, E. ASSELBERGHS, F. A. BATHER, F. CANU, G. DOLLFUS, H. DOUVILLÉ, P. FRITEL, M. GIGNOUX, J. LAMBERT, H. MANSUY, VAN STRAELEN, P. BÉDÉ, ETC... VINGT-SIXIÈME ANNÉE NÜMÉERO 1. - JANVIER 1922 _ Prix des années antérieures, jusqu’en 1916, chacune : 40 fr. (sauf les années 1897-1899, qui ne se vendent plus séparément). ÿ Années 1917-20 : 45 fr. chacune. Les deux tables décennales : 25 fr. _ Le prix de la collection complète et presque épuisée des vingt premières années est de 750 fr., majoration comprise. Le prix de la collection des années 1900 à 1920 inclus est de 220 fr. majoration comprise. PRIX DE L'ABONNEMENT ANNUEL: 20 FRANCS ' POUR TOUS PAYS Chez M. COSSMANN, Fondateur-Directeur Novembre à Avril inclus : 21, rue Montpensier, Pau (B. Py rénées). Mai à Octobre inclus : 2, Boulä Sadi-Carnot, PURE -les-Baïins (S.et O.). p re ON TLAEM EANTT A SLURENEE PO Te EN à RE TT TE LLC RE CPRS AR ON A à PAR MEN COR OA VU» NAN 1 . F PUBLICATIONS DE M. COSSMANN (1921) Catalogue illustré des Coquilles fossiles de 1’ Eocène des environs de Paris.— Les trois appendices III à V réunis..... RONA TER ES LA LPO AE PTE à 7518 Essais de Paléoconehologie.comparée (1895-1916). Les douze premières AE Le 400 fi Prix de la XIIe livraison, 360 p., 10 pl. ‘HA XIIIe en préparalion)....., 40 fl Mollusques éocéniques de fa [Loëre-Iniérieure. — Bull. Soc. Sc. naï. de l’Ouesl, nn 3 vol. L'ouvrage, complet, avec tables, 56 pl. .......................... 150" 15700 1er Supplément (1920) 4 pl, phot. (Le 2° Suppl. en préparation) HER SOIN 20 1h ‘0 Observations sur quelques Coquilles erétaciques recueillies en France. — Assoc. \r Franc. (1896-1904). 6 articles, 11 pl. et titre ...... HR DID DO nie D HS à lre et 2e tables décennales de la « Revue Critique » (1897-1916) .:........ DD fr. Description de quelques Coquilles de la formation Santacruzienne en Patagonie. We Journ. de Conchyl. (1899), 20 p., ? pl. ....................4....... 5 Faune plioeénique de Karikal (Inde française). icles. Journ. de Conchyl. 7 (1900-1911), 85 p., 10 pl., avec table du 1er vol. ........ CR RSA ÉTEE 20 fr. Etudes sur le Bathonien de l’Indre. Complet en 3 fase. Bull. Soc. Géol. de Fr (1899-1907), 70 p., 10 pl., dont 4 inédites dans le Bulletin ................... ANR ANIME Faune éocénique du Cotentin (Mollusques). ù ! (1900-1905). L'ouvrage complet, 51 pl., avec tables ................... A 2/0 0 dE Note sur l’Infralias de la Vendée. — B. S. G. F. (1902-1904), 5 pl. .......... MATOS. Sur un gisement de fossiles bathoniens près de Courmes (A.-M.). — B. S. G. F. (1902) ; Ann. Soc. Sc. Alpes-Mar. (1905), 3 pl. les deux notes ............ c\7Mr150 Descriptions de quelques Pélécypodes jurassiques de France (1903-1915), 1re série , avec tables (n’est publiée qu’en tirage à part seulement) ......... AA CON à LORS Te Id: 1e art. 2e série, 4 pl. 1921. 2€ art..en préparation TA RP ORNE Note sur l’Infralias de Provenchères-sur-Meuse (1907), 4 pl. ,........... RATIO Tr, à Note sur le Callovien de Bricon (1907), 3 pl. ..... NA Ce 20fr. ne Le Barrémien urgoniforme de Brouzet-les-Alais (Gard). % de Hr. (1907-1916), 11 pl, et fe... ol ane A ci % A propos de Cerithium ecornucopiæ (1908), 1 cd neo a DNA A SN ii 5 fr. | . Etudes sur le Charmouthien de la Vendée (1907-1916), 8 DL NES ON NUE ESS Ho tr. je - Iconographie complète des Coquilles fossiles de l’ Eocène des environs de Paris. À 4 (1904-1913). L’atlas compl. en ? vol. in-40, légendes et tables ......... a eDO fr, RS Péléeypodes du Montien de Belgique (1909), 8 pl. in-40 ............. ue us. ) 00 nl Revision des Gastropodes du Montien. — 1° partie 1915.2m€ part. s.presse.)roy. de Brux.) “4e 0 Conchologie néogénique de l’Aquitaine. Pélécypodes : les deux vol. in-40, 150 fr. T. III, Gastropodes, en deux gros fascicules in-80, 17 pl. in:40........ RD ONTT no -(T. IV en préparation 1922, 1er fase.). FAQ Er. FE The Moll. of the Ranikot serie. — 17e partie (1909), 8 pl. in-40. Calcutta. : 10 fr. à Description de quelques espèces du Bajocien de Nuars (1910), 1 pl. ....... AD b\fr. \ Les Coquilles des Caleaires d’Orgon. — B. S. G. F. (1917), 8 pl. ............ RU ULONTT. (il Etude compar. des Foss. recueillis dans le Miocène de la Martinique et de l’Isthme 1 de Panama ; 1° art., 5 pl., in-80. Journ. Conch. 1913 ..................… “aa TO Er. HS Description de quelques Pélée. bradfordiens et eall. de Pougues. Soc. Nièvre... 5 fr. x Cerithiacea et Loxonematacea jurassiques (Mém. Soc. Géol. Fr.). * he FR Règles internationales de nomenclature zoologique, adoptées au Congrès de. “out Le Monaco (1913) et annotées par M. Cossmann ......:................. 5e 5 fr. AA Monogr. illustr. des Moll. oligoc. des env. de Rennes (Journ. Conch., 4 pl.)..... 15 fr. Bajocien et Bathonien dans la Nièvre. — En collaboration avec M. de Gros- souvre:(1920). B,:5./Gii., 4 DIR MO NES UNIS US ANA RENNES AA EAN 6 Deux Notes extr: C.-R. Somm. S. G. F., avec fig, ..... 1.0! À AN ATEN A AS à 50 a ANNÉE BIOLOGIQUE Fondée par Yves DELAGE . Comptes-rendus des Travaux de Biologie Générale Nouvelle série Publication trimestriel de la “Fédération des Sociétés des Sciences Naturelles, —= D. _ Comité de rédaction : MM. M. CAULLERY, C. DELE- o: ; ZENNE, P. GIRARD, M M. GOLDSMITH. MM. HEN- NEGUY, M. MENDELSSOHN, F. PÉCHOUTRE, CH. PÉREZ, J. PHILIPPE, A. PRENANT, E. RABAUD, TIFFENAU. Secrétaire général : Me M. GOLDSMITH, Secrétaires : MM. F. PÉCHOUTRE (Botanique) ; J PHILIPPE (Psychologie). Fe HE Vingt-cinquième année : 1920-21 Prix d'abonnement : FRANCE, 50 francs ; ÉTRANGER, 60 francs. | Secrétariat : LABORATOIRE DE ZOOLOGIE, Sorbonne, Paris. MASSON et C*°, 120, Boulevard Saint-Germain, Paris. il © L'Institut Encyclopédique Rensoigne sur tout Rédige pour autrui : … Discours, Mémoires, ue Conférences, Livres, etc. Traduit en toutes langues 200 Collaborateurs Spécialistes Directeur : Paul COMBES, I, rue de l'Assomption, Paris, xvr°. « LES PRESSES UNIVERSITAIRES DE FRANCE » ». Société Coopérative d’impression, d’édition et de librairie 49, Boulevard Saint-Michel, PARIS, Ve — Tél. Gobelins, 59-56 Les grandes Sociétés scientifiques et littéraires, conscientes du danger qui menace les intérêts supérieurs dont elles ont la garde, ont décidé, pour parer aux difficultés de toutes sortes que rencontre aujourd’hui l’édition, de créer une Société d’édition et d'impression. Cette Société est, dès maintenant, constituée sous le nom Les Presses Universitaires de France, Société coopérative à personnel et capital variables, au capital actuel de. 600.000 francs. or: \ Grâce à la coopération des participants, à la suppression des intermédiaires, à Ja limi- tation à un taux maximum des intérêts du capital engagé, Les Presses Universitaires - de France permettent de réduire notablement les prix actuels de production et d’affecter une part importante des bénéfices au développement de l'affaire, ou, par ristourne, aux ah travaux effectués. Elles. facilitent la production elle-même et la répandent pour le plus x grand bien du pays. : () Pour adhérer à la Coopérative des Presses Universitaires, il suffit de souscrire au moins une action de 100 francs, et d’en verser le dixième, soit 10 francs. ; Pour avoir droit aux services de la Société, c’est-à-dire pour participer aux ris- tournes sur les commandes, il faut avoir versé le quart d’une action, soit 25 franes. Les Presses Universitaires de France impriment toutes les publications, éditent tous les livres scientifiques, servent toutes les commandes de librairie. : RAT N; À 6 © © © © © 6 © © © © © © à à © © © AUTOGRAPHIE ET IMPRIMERIE DES MINISTÈRES, DES CHEMINS DE FER ET DES TRAVAUX PUBLICS Maison fondée en 1859 $ nee 4 | S L. COURTIER, INGÉNIEUR, #4 L., ee. R | # COURTIER ET C”, successeurs “4 | & 41, 43, rue de Dunkerque — PARIS | + LITHOGRAPHIE —- TYPOGRAPHIE Dessins pour Architectes, Chemins de fer, Industries, Travaux publics et Constructeurs Impressions en Noir et en Couleurs ne SPÉCIALITÉ de plans topographiques. — Plans de villes. — Plans forestiers. — Plans. parcellaires. — Cartes de Chemins de fer. — Cartes et Profils géologiques. — Cartes géogra- phiques. — Travaux d'Art. — Cahiers des Charges, Séries de prix, Notices avec croquis.— | Dessins et Clichés pour publications industrielles. DESSINATEURS-AUTOGRAPHES des : Annales des Mines, Revue Générale des Che- | mins de fer, Bulletin des Ingénieurs Civils, Ministères, Compagnies de Chemins de fer, de la Ville de Paris et autres, etc,, Journaux d’ Architecture, de Sociétes et tous Journaux scientifiques, Chambres de Commerce, 2tc. ZINCOGRAPHIE et Reproductions en noir, par la lumière, de Dessins d’après calques à Av l’encre de Chine. RÉDUCTIONS ET AGRANDISSEMENTS DE PLANS PHOTOTYPIE — CLICHÉS ZINC-ET CUIVRE — SIMILIGRAVURE — PHOTOGRAVURE Impressions et Éditions Techniques sans clichage DEC 3 1925 REMEBEt CR IRIO UE DE ÉAPÉOZ2O0LOCIE ET DE PALÉOPHYTOLOGIE IMPRIMÉ EN BELGIQUE REVUE CRITIQUE DE PALÉOZOOLOGIE ET DE PALÉOPHYTOLOGIE ORGANE TRIMESTRIEL Publié sous la direction de Maurice COSSMANN avec la collaboration de MM. ANELLI, E. ASSELBERGUHS, F. A. BA THER, F. CANU, G. DOLLFUS, H. DOUVILLÉ, P. FRITEL, M. GIGNOUX, J. LAMBERT, H. MANSUY, VAN STRAELEN, P. BÉDÉ, ETC... VINGT-SIXIÈME ANNÉE NUMERO 1. - JANVIER lo22 Prix des années antérieures, jusqu’en 1916, chacune : 10 fr. (sauf les années 1897-1899, qui ne se vendent plus séparément). Années 1917-20 : 45 fr. chacune. Les deux tables décennales : 25 fr. Le prix de la collection complète et presque épuisée des vingt premières années est de 750 fr., majoration comprise. Le prix de la collection des années 1900 à 1920 inclus est de 220 fr. majoration comprise. PRIX DE L’ABONNEMENT ANNUEL: 20 FRANCS POUR TOUS PAYS M Chez M. COSSMANN, l'ondateur-Directeur Novembre à Avril inclus : 21, rue Montpensier, Pau (B. Pyrénées). Mai à Octobre inclus : 2, Boul! Sadi-Carnot, Enghien-les-Bains (S. et O.). 1922 EE ait | DA ART PET NES DE REVUE CRITIQUE DE PA O 7 OO LOC TE. ET DE PALÉOPHYTOLOGIE Numéro 1 — Janvier 1922 SOMMAIRE : Pages Mammifères, Reptiles et Poissons, par MM. CossMANN, etc. . . . . 5 Hriobites, ote.s par M. VANLSTRAELEN: 0.012240 US OMR EN CN TE Crustacés décapodes, par M. VAN STRAELEN. . . . , . . . . . . 20 Paléoconchologie, par MM. JODOT et COSSMANN . . . . . . . . . 21 Bryozoaires, par M. Fr. CANU. . . CR A DD ES ANT MERE O) Animaux inférieurs, par M. G.-F. Doieus. NA dons ee Era UE Paléozoologie Paleozoology | Paleozoologia MAMMIFÈRES, REPTILES, POISSONS Gilmore, Ch. W., THE FAUNA OF THE ARUNDEL FORMATION OF MARYLAND. Proc. U. S. Nat. Mus., vol. 59, pp. 581-594, pl. 110-114. Washington, 1921. La formation d’Arundel, Maryland, a fourni une faune de Vertébrés qui se rapporte assez exactement à celle du Crétacé supérieur (Atlanlosaurus Beds). Déjà étudiée par Marsh et par Lull, elle est l’objet d’une complète revision générique dans ce Mémoire de M. Gilmore. Dryplosaurus medius MARSH (Allosaurus) est représenté par des matériaux trop insuffisants pour que la détermination en soit définitive : on se rend seu- lement compte qu'il s’agit là d’un grand Dinosaure carnivore Dryplosaurus ? polens Luzz (Creosaurus), la vertèbre caudale figurée ressemble beaucoup à celle de D. aquilunguis CoPe, du Crétacé de New Jersey. Cœlurus gracilis MARSH a été établi sur une phalange unguale appartenant à un Dinosaurien de petite taille qui se rapproche indubitablement de celui de la formation Belly River. Ornithomimus affinis GiLMorE, dont il existe de nombreux cotypes (astragales, métatarses et autres éléments du pied) qui ont bien les caractères des Théropodes, par opposition à ceux du pied des Orthopodes. Trois Sauropodes du G. Asirodon, dont deux étaient décrits par Marsh comme Pleurocælus, le troisième est Astrodon Johnstoni Lerpxy. 6 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE M. Gilmore n’a identifié qu’un seul des deux Orthopodes signalés par Marsh et Lull : Prionodon crassum Mars, soit une dent à contours festonnés. Les Crocodiles sont représentés par une dent de Goniopholis ? affinis LuLL, caractérisée par la présence de côtes secondaires entre les côtes prin- cipales ; un seul membre de la Famille Pleuroslernidæ, Glyplops cœlalus Hay (1908) dont aucune figure nouvelle n’est publiée ici par M. Gilmore ; enfin des débris de Ganoïdes rappelant le G. Plychodus, de la formation Niobrara. Dans ses conclusions, l’auteur fait observer que — d’après les recherches paléobonatiques de Berry, la formation d’Arundel serait beaucoup plus élevée que celle de Morrison, dont la flore a une apparence de Crétacé inférieur, du moins dans l'Est des Etats-Unis. M. CossmANn. Fabiani, R.\SopRA UN CRANIO D'URSUS PRISCUS DELLA CAVERNA DEL PASs- TORE O LiVREA IN LiGuRiA. slil. Geol. R. Univ. Padova, 16 p., 1 pl., 4 fig. texte. Padoue, 1921. Après un examen sommaire des Ours quaternaires de la Ligurie, l’auteur décrit le crâne d'U. priscus Gozpr. et Guv., de la caverne del Pastore ; les diverses vues du crâne et des mâchoires sont représentées sur la planche, et, à titre comparatif, le crâne bien différent d’'Ursus spelæus, de la caverne delle Fate ; toutefois U. priscus a souvent été considéré comme un synonyme d’U. horribilis; aussi M. Fabiani insiste-t-il sur les différences que présente le profil des crânes de ces deux formes qui ont pour commune origine UÜ. etruscus CUVIER. M. CossMANN. Fabiani, R., ResrTi D1 MAMMIFERI QUATERNARI DELLA « BUCA DEL TASs0 » NELLE ALPI APUANE. Islit. geol. R. Univ. Padova, Aüli. r. Ist. Ven. Sc. lell. Arli, t. LXXX, pp. 295-302, 1 fig. texte. Venise, 1921. Les récoltes du professeur Nello Puccioni, dans la grotte dénommée Buea del Tasso, en 1919-1920, ont fourni : Ursus spelæus, Meles meles, Marles foina, Canis lupus, Felis silvestris, Hyæna crocutla dont une mâchoire gauche est figurée, Lepus europæus. Marmota marmota, Glis glis, Rhinoceros Mærcki, Sus scrofa, Cervus elaphus, Capreolus capreolus, Rupicapra rupicapra, Capra ibex, Ovis aries, Bos laurus. La présence de Rhinoceros Maærcki surtout indique un climat doux, à la limite supérieure du Wurmien.. | M. CossMANN Cabrera Latorre, À., MAMIFEROS DEL YACIMIENTO SOLUTRENSE DE SAN JULIA DE Ramis. Traballs Mus. Ciences Nalur. Barcelona, vol. VII — 1919 — p. 21, 3 pl. Barcelone, 1921. L'auteur assure que, pendant la période solutréenne, il a existé en Catalogne un Cheval trés différent de toutes les espèces actuelles et pléistocéniques, du Genre Equus. Ce Cheval, qu’il décrit sous le nom Æquus Cazurroi, est sem- blable à Æ. capensis, mais d’une taille plus petite, et il suppose que cette espèce a disparu avant que l’homme ait tenté la domestication des Equidés. Il mentionne en plus: Lyn® pardellus Mirrer, Oryclolagus cuniculus algirus LocHE, Cervus elaphus germanicus DEsmaresT, et Elephas primi- genius BLUM. M. San Micuez. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 7 Stensio, Erick A. Son, TriAssic FISHES FROM SPITZBERGEN, Part I, pp. 1-307, pl. 1-35. Vienne, 1921. In this part of his work the author gives first a description of the geology of the Spitzhergen Trias sie, mainly with regard to the Ice Fjord region. The stratigraphical results arrived to in this description agree in general with those of Stolley in 1911. The author gives the following list of fossil Vertebrates hitherto known from the Triassic rocks of Spitzhergen : Ichthyosauria Sauropterygia Parasuchia Incertæ sedis Stercospondyli Elasmobranchii (Family Cestracionidæ) « REPTILIA Phalarodon Nordenskiôldi (HULKE). Pessosaurus polaris (HUIKE). Pessopteryæ Nisseri WiMAN. Pessopteryæ arctica WIMAN. Pessopteryx pinguis WiMAN. Pessopteryz minor WIMAN. Ichthyosaurus sp. À vertebra of a Plesiosaurian A Belodon-like vertebra. Omphalosaurus sp. AMPHIBIA Lyrocephalus Euri WimaAN. Lonchorhynchus Œbergi WiIMAN. Lonchorhynchus sp. Aphaneramma rostratum A.-S. WOODWARD. Platystega depressa WimaN. Tertrema acutum WiMAN. Capitosaurus polaris WiMAN. Cyclotosaurus ? spilzbergensis WIiMAN. Peltostega Erici WiMAN. A number of remains of indeterminable species. PISCES Hybodus rapax n. sp. Hybodus sasseniensis n. sp. Hybodus microdus n. sp. Acrodus spitzhergensis HULKE. Acrodus vermiformis 7. Sp. Acrodus seaber n. sp. Acrodus Oppenheimeri 7. Sp. Polyacrodus pyramidalis n. sp. Polyacrodus angulatus n. sp. Palæobates polaris n. sp. Various Selachian species, not nearer determinab'e. œŒ Dipnoi Crossopterygii (Family Cæœlacanthidæ) Actinopterygii PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE Ceralodus sp. Wimania sinuosa n. sp. Wimania ? sp. Wimania ? multistriata n. sp. Sassenia tubereulata 7. sp. Sassenia ? guitala (A.-S. WOODWARD). Azxelia robusta n. sp. Azxelia elegans ñn. sp. Mylacanthus lobatus n. sp. Mylacanthus spinosus n. sp. Scleracanthus asper n. sp. Certain undefinable fragments probably referable to new species. À Family Palæoniscidæ Birgeria Mougeoti (AGASSIZ). Birgeria sp. Glaucolepis gyrolepidoides n. sp. Pygopterus de Geeri n. sp. Boreosomus arclicus (A.-S. WOODWARD). Boreosomus Reuterskiôldi n .sp. Boreosomus sp. Boreosomus ? seaber n. sp. Acrorhabdus Bertili n. sp. Acrorhabdus Asplundi n. sp. Acrorhabdus latistriatus n. sp. Family Platysomidæ Plaiysomus Nathorsti n. sp. Platysomus sp. Family Catopteridæ Perleidus Woodwardi nom. nov. Family Saurichthyidæ Saurichthys ornatus n. sp. Saurichthys Wimani {A.-S. WooDWARD). Saurichthys Hamiltoni n. sp. Saurichthys elongatus n. sp. Family Semionotidæ An undefinable species. Of these the Saurians and Stegocephalians have been described by Wiman in several papers, the first of which was published in 1910. Of the Fishes all — with exception of the Saurichthyids and the probable Semionotid — are dealt with in the first part of the work here under consideration. The Sau- PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 9 richthyids and the probable Semionotid will be described in the second part of the same work, which is probable to be published rather soon. The Cestracionids, wich are described, are fragmentarely preserved being in most cases represented merely by detached teeth and fin-spines. Valuable informations with regard to the dentition and the jaws give, however, such species as Acrodus Oppenheimeri and Palæobales polarts. The Ceralodus species is represented by a fragment of a tooth, wich seems to have much resembled those in C. Slurii and C. Kaupui. Cœlacanthids are shown to be very common in the Spitzhergen Triassic and to occur with an unusually great variety of forms. Such species as Wimania ? mullistriala attained a very considerable size, the jugular plates for example measuring nearly 1/2 m. in length. Other forms as Aexlia, Mylacanthus and Scleracanthus are developed with a typically tritoral dentition consisting of spheroidal teeth. From anatomical point of view, certain of the Spitzhergen Cœlacanthids are very well preserved with regard to the skull, and it thus has been possible for the author to make several new observations, wich, in their turn, made it necessary to give new interpretations of the homologies of many of the bones. The course and position of the sensory canals could be traced rather well and have been of great value for the understanding of the dermal bones and the fusions of dermal bone-elements, wich undoubtedly has taken place. After having given a summary of the organisation of the Cœlacanthids, the author compares these fishes with the other Crossopterygians and then with the Dipnoans, Actinopterygians and Tetrapods, arriving to the conclusion that some primitive Rhipidistids may be the ancestors of the Cœlacanthids or that the Cœlacanthids are developed from certain primitive, mainly Rhipidistid-like, Crossopterygians. Polyplerus and Calamoichthys are sepa- rated from the real Crossopterygians and placed for themselves in the Order Brachioplerygii between the order Crossoplerygii on one side and the Order Aclinoplerygii on the other. The Palæoniscids are found to be represented by a rather great number of species. The most remarkable among these is undoubtedly Birgeria Mougeoli, wich, so far as can be seen at present, is elosely related to or perhaps identical with the so-called Saurichthys Mougeoti of the description of Agassiz and several other palæo-ichthyologues. In this species the primordial neurocranium is partly very well known and in the main it has even been possible to give interpretations of all its foramina for nerves and vessels. Moreover a very primitive, paired, myodome has been shown to exist and several facts seem to indicate that a real trigeminofacialis-chamber was developed. Poreosomus and Acrorhabdus show several Caloplerid-like characters and differ from the other Palæoniscids also in the position of the dorsal fin far forward above or partly anteriorly of the ventral fins. The Platysomids are very poorly preserved. Noteworthy is that Plalysomus Naïhorsii attained a very large size, its flank-scales sometimes being not less than 85-90 mm. high. To the Family Calopleridæ the author refers the Genera Caloplerus, Dic- lyopyge, Colobodus s. sir., Perleidus, Dolloplerus, and with hesitation Meri- 10 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE densia. À detailed description of Perleidus Woodwardi is given and in connec- tion with this also other forms among the Catopterids are dealt with, espe- cially Colobodus maximus and C. Bassanii. The Catopterids are found to be closely related to the Palæoniscids, at least with regard to the skeleton of the head and the course of the sensory canals, and their ancestors seem to have been Palæoniscids. According to the facts so far known the Catopterids seem not to be directly related to the Semionotids and other more specialized Ganoïds and Teleosts, i. e. they form no transitional forms between the Chondrostei, on the one hand, and the Protospondyli and other higher Ganoids and Teleosts, on the other. At last a comparision between the Palæoniscids, Platysomids and Catop- terids on the one hand, and the recent Ganoids and Teleosts on the other, is given. Analyse d’auleur. Ishiwara, Y., On Some Fossiz SHARK-TEETH FROM THE NEOGENE OF JAPAN. Sci. Rep. Tohoku Imp. Univ. ( Geology), Sendaiï, vol. V, n° 3 — 1921 — pp. 61-74, pl. X-XIT. Illustrated are Isurus hastalis (AG.), Carcharodon megalodon (CHARLES- WORTH), GC. Arnoldi JORDAN, C. carcharius (L.), C. sp., Carcharias cuspidalus (AG.), Carcharias gangelicus (MüLLer and HENLE) and C. Commersoni BLAINVILLE. H. VABE. Fritel, P. H. SUR UN POISSON FOSSILE, D'ESPÈCE NOUVELLE, TROUVÉ AU SÉNÉGAL. Bull. Com. élud. hist. scient. Afrique occ. franc., n° 3 (1920), pp. 301-307, 2? fig. Paris, 1920. Ge Poisson fossile provient d’une carrière exploitée entre Bargny m’hote et Maotal (4 km. E. de Rufisque), sur la ligne ferroviaire de Dakar à St-Louis. Il est inclus dans un nodule de calcaire sublithographique provenant de couches lutétiennes. L'auteur a pu reconnaître dans cette empreinte un représentant du Genre Thynnus et qu’il constituait une espèce nouvelle : T'hynnus Huberti FRITEL, la dédiant à M. H. Hubert, administrateur en chef, qui avait bien voulu la lui communiquer. Cette espèce viendra se placer, parmi les Thons fossiles, à côté de Th. lanceolalus Acass. et de Th. lalior Acass., du Lutétien du Mte Bolca (Italie). Cette trouvaille semble confirmer l'opinion de M. Chautard quant à l’âge éocène des formations fossilifères situées au Sud de Rufisque. Analyse de l’auteur. Pellegrin, J., SUR DES OTOLITHES SUBFOSSILES DE PoissoNs DU SAHARA MÉRIDIONAL ET LEUR SIGNIFICATION. C.-R. Ac. Se., t. 172 — 21 mars 1921 — pp. 774-776. Paris. L'étude des restes subfossiles de Poissons recueillis dans des points fort divers du Sahara, montre que le régime hydrographique du « grand désert » PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 11 était — à une époque relativement peu éloignée — fort différent de ce qu'il est aujourd’hui. Divers ossements rapportés par la mission Tilles des Pays- Bas, du Tchad, entre ce lac et le Borkou, ont déjà prouvé la présence en ces lieux, aujourd’hui complètement desséchés, de grands Poissons — comme les Lates ou Perches du Nil — qui mesuraient jusqu’à 2 mètres de longueur, et de divers Siluridés. Dans le Sahara méridional, on trouve également des fragments de Poissons appartenant à des espèces actuelles : C’est ainsi que des otolithes ou « pierres de l'oreille » récoltés par M. René Chudeau, à Bou Djebeba, dans l'Azaouad, à 200 km. NNE de Tombouctou, et par M. Huchery, dans la région de Kidal (Adras des [foraso), doivent être attribués à de grands Siluridés du groupe Arius. La découverte de ces otolithes, dans plusieurs localités de la lisière méri- dionale du Sahara, montre que, comme dans les parties orientales, existaient là, il y a peu de temps encore, de grandes rivières ou de vastes lacs, seuls capables d’abriter une faune ichtyologique si volumineuse ; elle corrobore donc l’hypothèse du dessèchement progressif de ces régions. Analyse de l’auteur. TRILOBITES par V. VAN STRAELEN. Raymond, Percy E., THE APPENDAGES, ANATOMY AND RELATIONSHIPS OF TRILOBITES. Mem. Connect. Acad. Aris Sc., vol. VII, 169 pp., XI pl. 46 fig. texte. New-Haven (Connect.), 1920. Ce beau Travail, précédé d’une préface par Charles Schuchert, est dédié à la mémoire de Charles Emerson Beecher, qui a tant contribué à la connais- sance des Trilobites. La plus grande partie des matériaux utilisés furent réunis et préparés, il y a longtemps déjà, par Beecher. Les planches également furent . confectionnées sous sa direction, mais la mort, survenant, ne lui permit pas de pousser plus loin l'achèvement de son œuvre. L’auteur, chargé d'exposer les résultats des recherches de Beecher sur l’anatomie de la face ventrale des Trilobites, fut amené à étudier tout ce qui avait été dit sur les appendices de ces animaux. Il le fit d’un point de vue éthologique, ce qui le conduisit à faire une étude critique des travaux relatifs à la structure et à l'anatomie des Trilobites, et finalement à rediscuter les rapports des Trilobites avec les autres Arthropodes. L'entreprise était vaste ; aussi y a-t-1l des lacunes, surtout dans la partie éthologique, qui n’empêchent pas que ce Mémoire est l’un des plus intéressants qui aient paru sur ce sujet. Les appendices des Genres Neolenus, Isotelus, Triarthrus, Plychoparia, Koolenia, Calymene, Ceraurus, Acidaspis et Cryptolilhus sont successivement étudiés. Sauf pour Plychoparia, Koolenia et Acidaspis, l’auteur est à même de présenter des restaurations de la face ventrale. Les appendices de Neolenus sont l’objet d’une description minutieuse, basée sur les travaux antérieurs de C.-D. Walcott et sur l'examen de huit individus. La restauration de la face ventrale de Neolenus est assez différente de celle qu'avait présentée C.-D. Walcott en 1918. Les exopodites étaient 12 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE larges, non segmentés et dirigés vers l'avant. Les endopodites, robustes et à peu près identiques tout le long du corps, servaient à la fois à la nage et à la progression sur le fond. Quoique les exopodites aient une forme en palette natatoire, leur position ne permet pas de conclure qu'ils aient servi exclu- sivement à la natation. En passant, l’auteur fait une remarque intéressante sur Naïhorslia tran- silans WaAr.coTT. Cette espèce lui paraît être un Neolenus ou une forme voi- sine, venant de subir la mue et dont la carapace n’est pas encore reconstituée. La restauration de la face ventrale de Jsolelus n’est pas aussi parfaite que celle de Neolenus. On ne possède aucune indication sur les exopodites. Les coxopodites des appendices céphalothoraciques postérieurs et abdominaux étaient extrêmement développés. Jusqu'à présent, la face ventrale de Triarlhrus élait la mieux connue. Les articles des endopodites abdominaux portaient un grand nombre d’épines. Ce caractère paraît important à l’auteur, il ÿ voit le début de la différenciation régionale des appendices. Quoique Triarlhrus soit généralement considéré comme une forme primitive, ses appendices sont plus spécialisés que ceux de n'importe quel Trilobite connu. D'autre part, l’auteur a pu saisir quelques relations entre les sillons de la glabelle et les appendices. Les antennules sont fixées sous la glabelle, en regard de la seconde paire de sillons glabellaires. Tous les appendices céphaliques, en arrière des antennules, sont fixés en dedans du sillon circumglabellaire, la première paire d’appendices venant se placer à hauteur des antennules et la dernière paire venant apparemment s’insérer sous l’angle antérieur de l'anneau occipital. Ces insertions ne paraissent pas correspondre aux sillons glabellaires postérieurs et au sillon occipital. La dernière paire d’appendices céphaliques est fixée sous l'anneau occipital et la première paire d’appendices sous la troisième paire de sillons glabellaires. Une particularité intéressante, c’est la plaque anale, bordée de petites épines, qui est placée à l'extrémité du pygidium. Cette plaque anale est munie d’une perforation, correspondant évidemment à l'extrémité du tube digestif. Les Genres Ceraurus et Calymene, sur lesquels C.-D. Walcott avait fait ses premières et sensationnelles découvertes, sont longuement étudiés. Dans ce but, C.-D. Walcott a permis à son jeune émule de réexaminer les coupes minces qui avaient été confectionnées lors des premières recherches sur les Trilobites à face ventrale conservée. Après une discussion serrée, qu’il est impossible de résumer ici, l’auteur arrive à la conclusion que rien de précis n’est connu sur les antennules, les exopodites du céphalothorax et, que des appendices du pygidium, on ne connaît que les coxopodites. Les deux premières paires d’appendices céphaliques ne sont que faiblement développés. Les endopodites sont courts el très minces, les coxopodites étant parallèles aux bords de l’hypostome et semblant très réduits. Dans la région abdominale, les coxopodites semblent avoir des endobases (ce sont les prolongements internes des coxopodites) à peu près cylindriques et incurvés vers l’intérieur. Les endopodites sont grêles, s’amincissant graduellement, ne s'étendant pas au delà du test, et pourvus de petites épines à l’extrémité distale de chaque segment. Les exopodites abdominaux possèdent un long processus non segmenté, auquel sont attachées en grand nombre, des soies longues et apla- PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 13 ties, ce sont les branthies. La détermination de la forme de la branchie est particulièrement la bienvenue. A la suite de Walcott, on se figurait généra- lement la branchie de Calymene comme constituée par deux tubes spiraux. Cette structure, ne pouvant être rapprochée d’aucune de celles que l’on con- naissait, augmentait encore la difficulté qu’il y avait à comprendre l’orga- nisation d’un Trilobite. On ne possède pas beaucoup de renseignements sur les appendices d’Aci- daspis, ils semblent se rapprocher de ceux de Triarthrus. Le dernier Genre traité est Cryplolithus (— Trinucleus, pars), dont les appendices céphaliques sont imparfaitement connus. Les antennules sont longues et dirigées vers l'arrière ; c’est la première fois qu'une disposition semblable est signalée chez les Trilobites. Aucun des appendices ne déborde la carapace, les exo- podites plus longs que les endopodites atteignant à peu près le bord du test. Les trois premiers segments des endopodites sont dirigés extérieurement et vers l'avant ; les quatre derniers, étant au contraire tournés vers l'arrière, sont ainsi parallèles au rachis. À la partie antérieure de l’abdomen, se trouvent les appendices les plus développés. Les dactylopodites endopodiaux portent un bouquet de soies, au lieu de trois épines comme chez Triarthrus ou Neolenus. De la structure des appendices, l’auteur conclut avec Beecher que Triarthrus était adapté à la vie fouisseuse. Ce Travail n’apporte rien de nouveau au sujet du nombre de segments constituant le céphalothorax, l’auteur se ralliant à l’avis de Beecher qui admettait que la glabelle est formée de quatre segments. Chez les espèces possédant une glabelle à quatre paires de sillons, il faut admettre une division secondaire du premier lobe. Quelles sont les fonctions des appendices ? Evidemment, les antennules sont des organes tactiles. Pour beaucoup d’observateurs, les exopodites sont avant tout des palettes natatoires, leurs fonctions respiratoires étant subordonnées. Pour l’auteur, et il est probable que tous ceux qui étudieront son travail partageront cet avis, les exopodites sont avant tout des branchies. Les endopodites sont des organes locomoteurs, utilisés à la fois pour la pro- gression sur le fond et pour la natation. Parfois, comme chez Cryplolithus, ils servirent au fouissement. Ils sont également intervenus dans la préhension des animaux servant à la nourriture, comme l’indiquent les nombreuses épines qu'ils portent. En examinant l’évolution du pygidium chez les différentes Familles, l’auteur arrive à suggérer que cet organe a perdu sa fonction uniquement protectrice de la face ventrale. Chez les formes supérieures, le pygidium est devenu une palette natatoire. Tout en ne tranchant pas, l’auteur fournit une série de raisons qui militent en faveur de cette hypothèse, formulée déjà par W.-K. Spencer il y a une vingtaine d'années. Les connaissances relatives à l'anatomie des Trilobites sont longuement examinées. De cette étude, il faut surtout retenir la discussion sur la nature de la pustule médiane que beaucoup de Trilobites portent sur la glabelle. Cette pustule a été rapportée tantôt à un œ1l médian, tantôt à un « organe dorsal » comparable à celui que l’on trouve chez Apus, où il a une fonction excrétrice. L'auteur estime que ce tubercule est le point d'attache du liga- 14 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE ment qui supportait le cœur. Enfin, tout ce qui a été dit sur les œufs des Trilobites est à revoir. Les petits globules brillants décrits par Barrande seraient des végétaux ! En partant des recherches de L. Dollo, complétées par Staff et Reck, l’auteur présente un essai de paléontologie éthologique, dont on ne peut guère reproduire ici que les conclusions. Les Trilobites, ainsi que leurs larves protaspis, étaient pélagiques ou benthiques, les formes pélagiques pouvant être planctiques ou nectiques. Les premiers protaspis de tous les Trilobites avaient la vie planctique primaire, alors que la vie planctique secondaire était le fait de Deiphon, Odontopleura, et d’autres encore, Les protaspis, aux derniers stades de leur développement, et Naraoia représentent la vie nectique primaire. Beaucoup de Trilobites à grand pygidium et à carapace épaisse, ainsi que les Cyclopygidæ et les Remopleuridæ étaient adaptés secondairement à la vie nectique, ces deux dernières Familles étant même dysphotiques. La majorité des Trilobites étaient benthiques. La plupart des formes à petit pygidium, Triarthrus, Paradoxides, ete., étaient des organismes marcheurs eb mauvais nageurs, alors que /solelus, Dalmaniles, pourvus de grands pygidiums, étaient marcheurs et bons nageurs. Les Trinucleidæ, Harpedidæ, quelques Mesonacidæ étaient marcheurs, fouisseurs et mauvais nageurs. Le régime alimentaire a dû être carnivore en principe, mais non prédateur, érennn plus tard omnivore. Tout fait supposer que les Trilobites dévoraient des cadavres d'animaux. Certains d’entre eux, Cryplolithus par exemple, se nourrissaient en avalant la boue du fond avec les petits organismes que celle-e1 renferme. Les découvertes récentes faites sur les appendices des Trilobites n’ont pas contribué à fixer définitivement la position systématique de ce groupe. On ne peut plus guère nier que les Trilobites soient des Crustacés, à caractères plus primitifs et moins spécialisés que n'importe lesquels des Crustacés connus. L'auteur repousse les vues de Ray Lankester. On se rappellera que certains zoologistes unissent les Trilobites aux Arachnomorphes et aux Pantopodes, comme ayant deux segments préoraux, les opposant ainsi sux Crustacés et aux Trachéates, ayant trois segments en avant de la bouche. Malheureuse- ment, cette controverse n’est pas encore définitivement close : la position de la bouche chez les Trilobites n’est pas connue avec précision. Est-elle dans le troisième ou dans le quatrième segment ? Le présent Mémoire ne permet pas de conclure à ce sujet; bien plus, l’auteur, en se basant sur les dimensions si variables de l’hypostome, admet que la position de la bouche n’est pas constante. Avec raison, il insiste avec force sur Le fait que les ressemblances avec les Mérostomes sont superficielles, il semble n’y avoir là que de la convergence. On a souvent rapproché les Trilobites des Branchiopodes. Parmi les formes actuelles de ce dernier groupe, Apus a une organisation qui se rapproche le plus de l’organisation théorique ancestrale. Mais aucun Trilobite connu ne peut avoir donné naissance aux Branchiopodes et inversement, les Trilobites ne peuvent être dérivés des Branchiopodes; seulement, les deux groupes sont encore très rapprochés du tronc ancestral. L'auteur trouve qu’il y a plus de ressemblances avec les Eucopépodes non parasites, dont les antennules, PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 15 les antennes et les.mandibules ressemblent étonnement aux appendices homologues des Trilobites. Parmi les Malacostracés, les Phyllocarides se rapprochent très fort des Trilobites par leurs appendices. Les Syncarides paraissent issus des Trilobites. Quant aux Isopodes, on les a souvent rappro- chés des Trilobites. Il semble que l’auteur admette que ces derniers ont donné naissance aux Isopodes. | Ce Travail apporte des innovations dans la systématique, plaçant parmi les Crustacés, des formes qui, jusqu’à présent, avaient été considérées comme des Mérostomes. Les Trilobites constituent une Sous-Classe des Crustacés. À côté des Ordres généralement reconnus, vient se placer l'Ordre des Nektaspia constitué par les Naraoidæ. L'auteur forme deux Sous-Classes : Haplopoda et Xenopoda. Les Haplopoda renferment l'Ordre des Marellina, constitué par une seule Famille : les Marellidæ, et l'Ordre des A glaspina renfermant également une seule Famille: les Aglaspidæ. La Sous-Classe des Xenopoda est constituée par le seul Ordre des Limulava, renfermant les Sidneyidæ et les Emeraldellidæ. Partant du principe que les Arthropodes sont monophylétiques, l’auteur arrive à la conclusion, déjà formulée par Handlirsch, que les Trilobites sont les ancêtres directs ou indirects de tous les autres Arthropodes. Les Trilobites sont les plus anciens Arthropodes connus. À toutes les époques, le nombre des anneaux abdominaux est variable, avec une tendance à devenir fixe dans chaque Genre, mais le nombre de segments constituant le céphalo- thorax est constant. La position de la bouche serait variable, de telle sorte que les Crustacés aussi bien que les Arachnomorphes pourraient être dérivés des Trilobites. L’appendice du type trilobitique est le plus simple et se rencontre chez tous les Arthropodes, au moins à l’état rudimentaire. On peut en dériver tous les types connus d’appendices. Les plèvres et le pygidium sont des spécialisations précoces qui se réduisent dans chaque groupe. Quant à l’ancêtre des Trilobites, on doit se le figurer comme un animal nageur, formé d'un petit nombre de segments, aveugle ou presque, le corps étant mou et déprimé. Dans l'appréciation de ce beau Travail, il faut faire deux parts : 10 les précisions qu'il apporte à la connaissance de l’anatomie des Trilobites, 29 les hypothèses nouvelles, les interprétations ingénieuses et les aperçus pleins d’originalité sur l’éthologie et la systématique. Les héliotypies ne per- mettent guère de contrôler les descriptions, il faut accepter les reconstitutions Lelles que l’auteur les présente. Ces reconstitutions font faire un progrès considérable à la connaissance des Trilobites. Quant à la seconde part, il n’est pas difficile de prévoir qu’elle fera couler beaucoup d’encre. Bien des con- clusions, surtout celles qui ont trait à la systématique, sont hardies, mais elles excitent à la réflexion. Tout en résumant l’ouvrage, on doit se retenir de for- muler les objections qui se pressent sous la plume. Ce ne sera pas un des moin- dres mérites de l’auteur que de provoquer des recherches et des discussions nouvelles. V. VAN STRAELEN. Wedekind, R., PALAEONTOLOGISCHE BEITRAEGE ZUR GEOLOGIE DES KELLER- WALDES. ERSTER TEIL: STRATIGRAPHISCHE VORBEMERKUNGEN. Z WEITER TEiL: TRILOBITEN. Abhandl. Kônigl. Preuss. Geolog. Landesanst., Neue Folge, Heft 69. 84 pp., 26 fig. texte et D pl. Berlin, 1914. ; 16 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE Les événements ont fort retardé la publication et aussi l’analyse de ce Travail, dont certaines parties datent de 1912. L'auteur a repris l’étude du Silurien supérieur du Kellerwald, en s’aidant des matériaux qu'avait réunis A. Denckmann. Il présente une mise au point de la stratigraphie encore im- parfaitement connue du Silurien du Kellerwald, à laquelle feront suite une série de monographies paléontologiques, dont la première, consacrée aux Phacopidæ, Bronleidæ, Lichadidæ, Proelidæ et Harpidæ, est résumée ici. Le Silurien du Kellerwald a heureusement fourni des Graploliles qui ont permis de retrouver quelques-uns des étages reconnus dans le Pays de Galles. Dans ce travail, l’auteur établit le parallélisme suivant : Les schistes à Graplo- liles des couches de l’Urf; les schistes de Môüscheïd et une partie des quartzites du Kellerwald correspondent au Llandovery, la partie supérieure des quart- zites du Kellerwald et les schistes à Graplolites de l’ancien étang près Mossheid correspondent au Tarannon;le Wenlock n’a pas été retrouvé; enfin les couches de Steinhorni, inférieures et supérieures, correspondent respectivement au Ludlow inférieur et moyen. Les quartzites du Kellerwald n’ont pas fourni de fossiles déterminables, mais l’auteur les a datés d’après leurs conditions de gisement. La faune trilobitique silurienne du Kellerwald se compose en majeure partie de Phacopidæ. Avant de passer à la description, l’auteur reprend l’étude de la morphologie des Trilobites, en envisageant surtout les Phacopidæ. Il décrit minutieusement un échantillon bien conservé de Phacops cf. rana GREEN. Cette description claire, appuyée de bonnes figures, n’est pas la partie la moins intéressante du Travail. Il reste encore tant de choses à voir dans l’organisation des Trilobites que, même après les dernières publications de C.-D. Walcott et de P.-E. Raymond, ci-dessus analysées, une bonne des- cription apporte toujours quelque chose de neuf. L'auteur apporte des précisions sur le mode d’articulation des anneaux abdominaux; il signale aussi que chez Phacops, la doublure inframarginale du céphalothorax est souvent dentelée vers l'arrière. Les paires de sillons de la glabelle évoluent par réduction de l’avant vers l'arrière, ce sont généralement les formes cambriennes qui en possèdent le plus. Dans les descriptions, l’auteur propose de numéroter ces paires de sillons en commençant par l'arrière. Il étudie soigneusement les variations de la segmentation de la glabelle chez Phacops, posant en principe qu’une forme ayant perdu la seg- mentation de la glabelle ne peut être l’ancêtre d’une forme à segmentation bien nette. Mais on peut conclure d’une note infrapaginale, que le céphalo- thorax est constitué par un nombre d’anneaux variable d’après les Genres. Cette opinion soulève des objections sérieuses au point de vue zoologique. La systématique des Phacopidæ est reprise par l’auteur. Les limites du Genre Trimerocephalus MCoy sont modifiées ; Reedia est créé pour désigner les formes du groupe de Ph. Bronni Barr; Gloekeria, pour les formes du groupe de Ph. Glockeri BARR.; enfin Denckmannites, Sous-Genre de Glockeria, comprend les formes du groupe de Ph. Volborthi Barr. Ces coupures nou- velles ne modifient pas beaucoup la répartition des formes dans les limites de la Famille. Le matériel dont l’auteur a pu disposer se borne généralement à des cépha- lothorax souvent incomplets ou déformés, à l’aide desquels un nombre PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 17 assez considérables despèces nouvelles ont été créées : Phacops Pompeckiji, elegantulus, planilimbatus, tetricus, rubidus, globosus, Denckmannites fecundus var. communis BARR., durus, latus, Reedia Lotzi, primæva, Frideriei, Holmi, steinhornensis, Walcotti, Clarkei. Il y a en plus trois espèces de Phacops, représentés par des pygidiums qui n'ont pu être déterminés de façon plus précise, ainsi que des fragments se rapportant à quatre espèces de Haus- mannia. Le surplus de la faune trilobitique est constitué par Bronleus n. sp. (groupe de Pr. brevifrons), Lichas (Euarges) pusillus ANG., Cheirurus Slernbergi Bock, Acidaspis cf. minula BARR., Proelus obseurus, Cyphaspis cf. Halli Barr., Cyphaspis sp., Harpes Kœneni. V. VAN STRAELEN. Novak, O. et Perner, J., TriLoBiTI PasMa D — d, y Z OKOLIPRAZSKÉHO (Rukopisna Studie + Prof. Otomar Novaka k tisku Upravil a Dopluky opatril Jaroslav Perner), avec un résumé en allemand : Dre TRILOBITEN DER ZONE D — d; y von PraG üuND UmMGEBuNG (Eine manuskriptstudie des + Prof. Ot. Novak, redigiert und mit Ergänzungen versehen von J. Perner), Palæontogr. Boh., IX, pp. 1-56, pl. I-IV. Prague, 1918. Vers 1890, O. Novak rassembla une série de notes manuscrites sur la faune trilobitique des couches D-d!y du Silurien de la Bohême. Ce Travail ne fut jamais publié. Cependant, les Notes de O. Novak étaient connues de quelques spécialistes. C’est ainsi, qu’un certain nombre d'espèces nouvelles qui s’y trouvaient décrites, avaient été reprises dans des listes de fossiles et figuraient dans la littérature. J. Perner s’est chargé de rédiger ces notes, en ne les com- plétant que dans la mesure qui était absolument indispensable. Il y a donc bien des choses danse Travail, qui apparaissent un peu vieillies, mais qui ont été maintenues par respect pour la mémoire de O. Novak. Les formes suivantes sont décrites ou donnent lieu à des remarques : Agnoslus accedens, bohemieus, perrugalus, Tullbergi, Acidaspis Buchi, Æglina Bergeroni, prisca, speciosa, Areia Barrandei, Barrandia bohemica, Calymene (Synhomalonolus) Aragoi, inopinata, C. (Pharosioma) pulchra, Chei- rurus paler, Dalmania Barroisi, alava, avec quatre variétés microphthalma intermedia, transiens et macrophthalma, Dicellocephalina bohemiea, Dindy- mene bohemica, Illænus aratus, parabolinus, sarkaensis, Placoparia Zippei, Amphion (Pliomera) senilis, Niobe (Plychochilus) discrela, Asaphus (Megalaspides) alienus, Ogygia (Asaphellus) desideratus, Trinucleus Reussi. Aux environs de Prague, Dalmania alava présente de nombreuses variétés à côté des formes typiques. Il est à remarquer que ces variétés constituent une série caractérisée par l'augmentation progressive du nombre des facettes oculaires. Ces variétés passent à Dalmania oriens et J. Perner estime que les différences entre les deux espèces ne sont pas suffisamment importantes pour maintenir D. oriens comme espèce distincte. Dicellocephalina bohemica est décrit et figuré pour la première fois. Cette forme remarquable est mentionnée depuis longtemps dans les listes de fossiles sous le nom Dicellocephalus bohemicus, Novak mss. et se rapproche de Dicellocephalina (Centropleura) dicranura ANGELIN sp. par la forme du céphalothorax. V. VAN STRAELEN. 2 18 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE Kloucek, C., NALEZ TRILOBITU vd,aæ. Zvlasini olisk Z vesiniku Kral. Ceské Spolecnosti Nauk U, pp. 1-5. Praze, 1914 (avec un résumé en allemand : TRILOBITENFUND IN d,a. Prague, 1914). L'auteur annonce la découverte, dans le Sud-Ouest de la Bohême, aux envi- rons de St-Benigna, d’une faune de Trilobites comprenant des Olenidæ, des Asaphidæ et des Cheiruridæ. Cette trouvaille a été faite dans une grau- wacke comprise dans des couches appartenant à l'horizon d;«, que Barrande plaçait dans l’Ordovicien. Sans citer les espèces, l’auteur affirme que la faune découverte est constituée par un mélange de formes cambriennes et silu- riennes, permettant d'attribuer cette partie des couches d;æ au Tremadoc inférieur. V. VAN STRAELEN. Kiloucek, C., UEBER DEN GEOLOGISCHEN HORIZONT DES ERZLAGERS BEI Karvzek. Bull. Inlernat. Acad. Sc. de Bohême, pp. 1-5, 1 pl. Prague, 1915. Depuis longtemps, on exploitait à Karyzek, village situé entre Zbirov et Komarov en Bohême, un gisement d’oligiste. Il appartenait incontesta- blement au Silurien, sans que l’on ait pu se mettre d’accord sur l’horizon auquel il convenait de le rattacher. L'auteur, à la suite de nouvelles récoltes de fossiles, accompagnées d’observations lithologiques, rapporte ce gisement à l'horizon D,yb. Il décrit sommairement et figure {llænus Perneri provenant de cet horizon. Cette forme présente une mutation et est remarquable par la forme subtrapé- _zoïdale de son pygidium. V. VAN STRAELEN. |] Kloucek, C., ÜEBER DIE d, y — SCHICHTEN UND IHRE TRILOBITENFAUNA. Bull. Internat. Acad. Sc. de Bohême — 1916 — pp. 1-16, 1 pl. Les couches d;y, constituées par des schistes noirâtres avec des inter- calations de roches éruptives, renferment un grand nombre de Trilobites. L'âge de ces couches, déterminé à l’aide des Graptolites, est compris entre l'Arenig moyen et le Llandeilo inférieur. A la suite d’une étude soignée des Trilobites, l’auteur est parvenu à subdiviser l’ensemble de ces couches en deux zônes. La zône inférieure, d, y a, renferme 54 espèces el variétés de Trilobites, la zône supérieure, d, y b, en renferme 42. Seulement six espèces sont communes aux deux zônes. [l en est de même pour les autres éléments de la faune. Un certain nombre de formes à affinités cambriennes, Dicello- cephalus (Dicellocephalina) bohemica Novak notamment, se rencontrent encore dans d; 7. L'auteur termine en donnant une série de remarques et d'observations sur des Trilobites de ces couches, ainsi que les diagnoses d’un Genre nouveau eb de plusieurs espèces el variétés nouvelles. Ces diagnoses n'étant pas appuyées par des figures, il ne sera provisoirement pas tenu compte de ces formes nouvelles. Ces listes renferment également une série d’espèces manuscrites de O. Novak, qui furent publiées, en 1918, par les soins de J. Perner. V. VAN STRAELEN. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 19 Richter, R., DIE ENTSTEHUNG DER ABGEROLLTEN « DALEIDER VERSTEINE- RUNGEN » UND DAS ALTER IHRER MUTTERSCHICHTEN. Jahrb. der Künigl. Preuss. Geolog. Landesanst. für 1916, Bd. XX XVII, Teil I, Heft 2, pp. 247- 259, pl. 25-27. Berlin, 1916. Les collections du monde entier possèdent des concrétions fossilifères provenant de Daleiden dans l’Eifel, parfois aussi de Wiltz dans le Grand- Duché de Luxembourg. Ces nodules sont fort recherchés pour la beauté des fossiles qu’ils renferment, et qui les font rapporter aux assises les plus élevées du Dévonien inférieur de la Rhénanie. Presque toutes ces concrétions paraissent avoir été roulées. On admet généralement, qu’elles ont été incor- porées dans cet état aux couches qui les renferment et qu’elles repré- sentent les restes de couches démantelées. Cette opinion fut mise en doute par Beushausen, qui avait rencontré quelques formes mésodévoniennes parmi les Lamellibranches provenant de Daleiden. De ce mélange de formes infra-et méso-dévoniennes, on aurait done pu conclure que les couches renfermant les concrétions de Daleiden appar- tenaient à la partie la plus élevée du Dévonien moyen, ou seraient peut-être plus récentes encore. Or, au niveau de Daleiden, viennent se placer les couches de l’Eifel et de l’Oesling, dont l’âge coblentzien supérieur aurait ainsi été remis en question. L'auteur a étudié plusieurs centaines de Trilobites provenant de Daleiden. En négligeant les Homalonotus généralement absents dans le Dévonien moyen rhénan, et Phacops Potieri Bayle, la faune trilobitique des concrétions de Daleiden est constituée par Cryphæus rolundifrons Emmricx, C. Kochi Kayser, C. Lethææ KAYsER s. sir., Acasie Henni Rub. Ricxter. Toutes ces formes que l’auteur décrit brièvement, sont spéciales au Coblentzien supérieur. L'étude de la faune trilobitique permet done d'affirmer que les con- crétions sont contemporaines de la formation qui les renferme, contrairement à ce que l’on aurait pu déduire des Lamellibranches. En passant, l’auteur insiste avec raison sur le fait que les Trilobites évoluant bien plus rapi- dement que les Lamellibranches et conviennent done davantage puur fournir des fossiles caractéristiques à Ia stratigraphie. Mais les conditions de gisement viennent corroborer les conelusions paléontologiques. Les schistes qui constituent le Coblentzien supérieur de Daleiden furent déposées dans des eaux relativement calmes. Les fossiles sont réunis en petits amas, également répartis dans toute la masse des couches, ces amas correspondant aux endroits que les animaux occupaient de leur vivant. Les Lamellibranches et les Brachiopodes sont bivalves et les Trilobites, enroulés ou étendus, ont toutes leurs parties en connexion anato- mique. La compacité des schistes a empêché les fossiles d’être déprimés, eb _Geux-Ci, unis par un ciment calcaire, forment ainsi des concrétions dures qui sont libérées par l’altération des schistes. Il est difficile de récolter ces con- crétions en place : on les rencontre en contre-bas des affleurements altérés. L’auteur signale que les gisements ne sont pas aussi rares qu'on l’a cru : on les rencontre depuis Wiltz en passant par Daleiden, l’Eifel moyen, Jusque sur la rive droite du Rhin. 20 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE L’aspect «roulé » des concrétions est dû à ce qu’elles descendent le long des pentes avec les éboulis, arrivent ainsi dans les ruisseaux où elles achèvent de s’arrondir. Ces nodules sont généralement récoltés par des bergers qui les vendent à des marchands de fossiles. Des mélanges de faunes sont pos- sibles ainsi, el c’est là qu'il faut trouver l'explication de l’origine des Lamelli- branches mésodévoniens qui intriguaient Beushausen. V. VAN STRAELEN. King, W. B. R., Nores ON THE GENUS SPHÆROCORYPHE (Sedgwick Museum Notes). Geol. Mag., vol. LVII — déc. 1920 — pp. 532-354, pl. XIIT. These notes are largely based on a specimen of Sphærocoryphe Thomsoni R£ep,which had the hypostome preserved in place. This confirms DT Reed’s view that Sphærocoryphe belongs to the Cheiruridæ but it is pointed out that with regards Slaurocephalus,the study of the hypostome does not indi- cate the family to which the peculiar genus belongs. Analyse de l’auteur. CRUSTACÉS DÉCAPODES par M. VAN STRAELEN. Van Straelen, V., HoPpLOPARIA CORNETI, CRUSTACÉ DÉCAPODE NOUVEAU DE L'YPRÉSIEN SUPÉRIEUR DE CUESMES. Bull. Soc. belge de Géol., de Paléontol. el d’Hydrol., &. XXX — 1920 — pp. 136-138, ? fig. dans le texte, el pl. TI, nemebruxelles 02 1e L'auteur décrit et figure {loploparia Corneti, trouvé dans les couches sableuses de l’Yprésien supérieur à Cuesmes (Hainaut). Cette espèce voisinait avec H. gammaroides et Xanthopsis Leachr. Analyse de l’auteur. Van Straelen, V., SUR DES CRUSTACÉS DU JURASSIQUE DE LA Nièvre. Bull. Soc. belge de Géol., de Paléontol. et d’Hydrol., t. XXX — 1920 — pp. 159- 142, une fig. dans le texte et pl. [, fig. 2-3. Bruxelles, 1921: L'auteur décrit et figure Eryma Cumonti, rencontré dans les calcaires marneux du Callovien, zône à Macrocephaliles macrocephalum, à Pougues (Carrières du Mont Givres). Il complète la description. de la pince de Orho- malus virgulinus, à l’aide d’un exemplaire plus complet que le type eb pro- venant des marnes kimméridgiennes à Exogyra virgula de Pouilly. Analyse de l’auteur. Likharef, B., RESTES DE CRABES DES DÉPÔTS TERTIAIRES INFÉRIEURS DU BASSIN DU DonerTz. Ann. Soc. Paléont. Russie, t. 1 — 1916 — pp. 15-24, 1 pl. russe, rés. angl. Pétrograd, 1917. L'auteur décrit deux échantillons de Crabes trouvés à la base de l’étage de Kiew (Xanthopsis Lutugini et Harpaclocarcinus sp. cf. macrodaclylus H. MiLNE-EDWARDS). Pierre BONNET. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 21 PALÉOCONCHOLOGIE par MM. JoporT et COSSMANN. Cossmann, M., Essais DE PALÉOCONCHOLOGIE COMPARÉE. Livr. VIII — 1909 — et livr. XII — 1921. Paris, chez l’auteur. Je viens d'examiner attentivement les classifications de plusieurs Familles de Gastropodes dont l’auteur a abordé l’étude dans les « Essais de Paléo- conchologie comparée », livr. VIII et XI. Je pense qu’il convient dès maintenant de proposer quelques rectifications ; de plus, dans le but de compléter le travail, j'ai dressé le relevé des Genres qui n’y ont pas été signalés. Je souhaite que ces observations rendent service aux lecteurs de la Revue crilique de Paléozoologie. L'auteur est d’ailleurs tout disposé à apporter ultérieurement à son œuvre les rectifications dont il aura, après mûre réflexion, reconnu l'utilité. | Paul Jobor. 1° Livraison VIII : Cest à côté d’Amphimelania (p. 125) qu il faut placer Alsacia ANDREÆ 1884, non cité (Abhandl. z. Geol. Specialk. v. Elsass-Lothringen, IT, p. 274, pl. XII, fig. 3, a, b), dont le G.-T. : À. furbiniformis AND., Oligocène sup. d'Alsace, se rapproche de la figure d’Amphim. ricinus. S1 la détermination d’Hannibal (Proc. Malac. Soc., X, oct. 1912, p. 182) est exacte pour Pachychilus Taylori GALL., Eocène, il faut changer ce nom de Genre de Lea 1850, préemployé par Escholtz 1831, Coléoptère, pour Sphæromelania RovereTo 1899 (p. 126) qui possède ainsi un représentant fossile, et supprimer cette espèce, ainsi que Melania sculplilis et subsculplilis, qui sont identiques à M. T'aylori fide( Hannibal;, de la répartition stratigra- phique de Goniobasis où M. Cossmann les avait placés. Paracrosioma Cossm. 1900 — Brotella RovERETo 1899, non 1858, fide Revcrit….Paléoz. 1900, p. 42 (Essais VIIT, p. 127). Je n’ai trouvé nulle part dans les Essais la mention de la rectification de M. Dollfus (Essai sur l’étage aquitanien 1909, B. Serv. Carte Géol. Fr., n° 124, pp. 107-108) : Melanoides OLIVIER 1807 (lire à la place 1804) dont le génotype est Melan. fasciculala OLIVIER qui est une variété de M. tuber- culata MULLER, à la place de M. asperala LAmArRCK. D'autre part, M. Coss- mann a proposé dans la Revue crit. de Paléoz. en 1910, p. 108, le Genre Melamelania Cossm. 1910 pour le génotype Melania asperala LAMK. D’après M. Dollfus, Tiaropsis BroT (1871) appartiendrait au groupe de Melania s. sir. ; quant à Tinnya v. HANTKEN, M. Dollfus dit qu il ne rentre pas dans le groupe des Melanoides, mais il ne précise pas à quel Genre il le rapporte. ñ Strialella BroT (1871), non AGaARDHI, tombe en synonymie de Melanoides puisqu'ils ont tous les deux le même génotype Melania luberculala ; ce qui entraine dans la même synonymie Eumelania ROVERETO, qui avait été proposé pour corriger ce double emploi. Le genre Mesoslomella SraAcHE 1889, G.-T. M. biornata STACHE que M. Cossmann a éliminé de la Famille des Trichotropidæ (Essais, VII, p. 189) 22 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE doit trouver sa place dans les Melaniidæ. Cependant il est bien difficile de s’en faire une idée exacte d’aprèsles figures et le texte de l’auteur, et j'hésite à placer ce Genre, soit près de T'arebia, soit dans les Pleuroceralidæ ; toutefois la coquille n’a pas la constitution ni l'épaisseur des Pleuroceralidæ et provi- soirement, je proposerai de la ranger comme Sous-Genre de Melania. M. Cossmann a considéré Paramelania E.-A. Smirx (1881) comme syno- nyme de Pyrgulifera MEEK 1877 (Essais. VIII, p. 145). C est là une opinion à laquelle je ne peux me rallier, en effet le génotype de Paramelania est P. Damoni SmirH (et non M. nassa WoopwaRo, fide Fischer, p. 701), espèce vivante du lac Tanganyika, tandis que le génotype de Pyrgulifera est une coquille nummulitique qui possède la même architecture, mais dont les ornementations sont complètement différentes ; je suis donc porté à consi- dérer le Genre actuel comme une Section de Pyrgulifera. Voici, à titre d’indi- cation, la hiérarchisation de ses divisions généralement adoptées par les conchyliologistes pour toutes ces espèces vivantes du lac Tanganyika : 1. Section Bourguignalia GirAuD 1885 (B. S. Malac. Fr. 1885 p. 193), G.-T. : B. imperialis GirAUD. 2. Section Nassopsis E.-A. SmiTx, 1881, G.-T. : Melania nassa Woop- WARD ; Nassopsidea VON MARTENS 1897 — Nassopsis. Sous-Section de Nassopsis : Lavigeria BowiGuiGNAT 1888, G.-T. : Nassopsis grandis B. Raudabelia BourcG. 1888, G.-T. : R. caloria BourG. — Lavigeria (jeune). Edgaria BourG. 1888, G.-T. : Nassopsis paucicoslala Bourc. 3. Section Reymondia BourG. 1888, G.-T. : Melania Horei E. SMit. Sous-Section : Giraudia BourG. 1888, G.-T.: G. præclara Bourc. Si de tous ces noms on ne voulait faire qu’un bloc avec Paramelania, je m’yrallierais bien volontiers, pour ne pas compliquer les classifications (2). Il convient d’ajouter comme sous-Genre de Faunus : Wingeastonia H. Icxe et K. Martin 1906, nomen mulalum pro Eastlonia H. Icke et Marin 1906, non Gray 1835, dont le génotype est Paludina Easloni MARTIN signalé dans la Revue de Paléoz. 1906, p. 167. Il convient d'ajouter à la suite de Lyrcæa, les dénominations suivantes préemployées : Martinia HanDm. 1887, non M'Coy 1884, devenu Pannonia PALLARY 1916, non Lor. 1902, remplacé par Ballisliana ParLary 1920 (incorrect) changé en Ballislia Cossm. 1921. Je suis d'accord avec M. PazLary (Revue crit. Paléoz. II, p. 113) pour considérer Marlinia Handm. comme synonyme de Lyreæa : c’est la solu- tion la plus simple. D’après la Revue cril. paléoz., 1916, p. 111, il semble que Microcalpia BoURGUIGNAT 1884, G.-T.: Melanopsis acicularis FÉR., est une Section (2) Tout à fait d'accord avec mon ami M. Jodot pour ne tenir aucun compte de la nomenclature bourguignatienne qui est destinée à être enterrée, attendu qu’elle ne repose sur aucun Critérium évolutionniste. Remarquons d’ailleurs que beaucoup de prétendues omissions se justifient par le motif que les « Essais le Pal. comp. » ne sont pas un Manuel de Conchyliologie actuelle, mais qu'ils visent plutôt l’évolution paléontologique des Gastropodes. (Noie de M. Cossmann). PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 23 de Melanopsis, el je considère que Smendovia Tour. 1882 en est une autre. Calodiona STEFANESCU 1896 (Et. des faunes sarmat. ele., pp. 126 et 131) G.-T. : M. Bergeroni Stef. (non Calodonia, err. lyp. in Revue cril. paleoz., 1916, p. 111) doit également se ranger comme Section de Melanopsis avant Melanoptychia. D'après M. Pallary (Revue cri. Paléoz., 1916, p. 111) Piychoslylus SAND. devrait être rapproché de Piychomelanta SA Go. Dans la Sous-Famille Ochelopsinæ Gossm. 1908 — nom dont j'ai va barre cherché l’origine, — il ne reste plus que Typhobia SmirH, — que j’éeris avec t et non y comme le font tous les malacologistes. Le nom de Smith 1880, préemployé par Pascoi en 1869 pour un Coléoptère, est devenu Hilacantha ANCEY 1886. (Le Naluralisle, p. 293). Dans les Genres de Pleuroceralidæ non fossiles, il convient d’ajouter les renseignements suivants : le génotype du G. Eurycælon serait Goniobasis umbonala LEA, d’après la monographie d’'Hannibal déjà citée (p. 168, note 3) et les G.-T. cités par Fischer et par Tryon seraient erronés. D’après le même auteur, Eurycælon tombe en synonymie d'Anculosa SAY = Ancy- lolus SAY. Ellipstoma RAFINESQUE 1818 (non 1919), fide Hannibal (loc. cil., p. 168) ne serait pas égal à Ancylolus, comme M. Cossmann l’a indiqué p. 199, à l'instar de Fischer (p. 706), mais serait le synonyme de Lilhasia Haldeman 1840 ; son génotype serait Ellips. gibbosa Ra. C’est vraisemblablement à la suite de Lilhasia, qu’il faut placer Litha- siopsis PizsBRY 1910, G.-T. ; L. Hinkleyi n. ‘h (proc. Malac. Soc. IX-1, mars 1910). Spirodon ANTHONY in TRYON 1873, G.-T.: Amonodonloides CONR. — Mudalia Hald. (fide Hannibal loc. cit. p. 168). Gyrolonia SCHUTT. a comme génotype Melania excisa LEA, fide Hannibal, p. 179, au lieu de Schizosloma babylonicum LEA que M. Cossmann a indiqué. A la suite, faire les rectifications suivantes : Au lieu de Schizosloma LEA 1842, non BroNN 1885, lire 1835. Au lieu de Schizocheilus 1853, lire 1852 Au lieu de Melaloma ANTHONY 1847, lire SwAINSsonN in GRAY 1847. Après Apella MicHEezs, ajouter : in ANTHONY 1860 P. 190 au lieu de Telescopella GRAY 1840, lire 1837 (fide Hannibal, loc cit., p'M109) Toujours d’après la même monographie d'Hannibal p. 173, Ambloxus RAFIN., qui n'a pas été mentionné, est le génotype de Goniobasis. Or le génotype de ce dernier serait Melania olivula ConNraAD (voir note infra- paginale p. 179 d'Hannibal). Tout cela est à revoir, si l’on suit la version d’'Hannibal (1). P. 199 au lieu de Anculosa ConrAD 1834, lire Say 1821; après Leploxis RaAFIN., ajouter 1818. P. 232 au lieu de Cassiopella p. 194, lire 197. (2) A-t-elle été contrôlée par M. Jodot aux sources originales ? (Note de M. Cossmann). 24 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 20 Livraison XII. Famille Hydrobiidæ : p. 98 au lieu de Lillorinidea Eyd. et Soul., lire Lillorinida Eypoux et Soul. 1852. Ce même Genre à élé mal orthographié par M. Dollfus dans sa monographie des Hydrobiidæ (Journ. de Conchyl., vol. LIX, p. 192) où l’on peut lire Lilloridina. D’après Hannibal (Proc. Malac. Soc. X, p. 186), il convient d'ajouter à la synonymie d'Hydrobia HarTM. : Heleobia SrimPsoN 1865 (préemployé), G.-T. : Paludestrina culminea d’'Orb. ; ainsi que Tryonia Srimpson 1865 (non Dall. 1876), G.-T. : T. clalhrala SrimPsoN, « syntonic form » de Palu- destrina prolea GouLp. Je suis partisan de ranger auprès de Liobaikalia, mais non de réunir avec lui, comme le propose M. Dollfus, Sireplocerella ANDRUSSOW 1903 (non 1902, comme l'indique M. Dollfusce quin’est pas la date de publication) dont le génotype est Sir. Sokolovi ANDR. Ajouter dans les Genres préemployés (synonymie de Baikalia : Ligea DyBowsk1 1875 (non DuPoNCHEL 1846, Lépidoptère ; non FABRIcIUS, Crustacé), et rectifier Leucosia à la place de Leuconia (err. typ.) qui ferait double emploi. Il faut également ajouter les Sections proposées pour les coquilles sui- vantes : Baikaliella, Parabaikalia, Teralobaikalia, Trichiobaikalia ete., ainsi que Pseudobaikalia KoBezr 1910 (G.-T. : B. Jeulleriana) . Le génotype de Tournoueria Brus. est Paludina Draparnaudi Nysr, comme je m'en suis assuré dans Nys£ (p. 405, pl. 37, fig. 12). M. Cossmann n’a pas mentionné Trachybaikalia E. V. Marrens 1876, dont le G.-T. est T. carinalo-coslala DYBowskr. Il semble se placer près de Godlewskia. De même Gerslfeldia CLESSIN (1880) aurait été créé (ide Fischer) pour réunir Godlewskia et Trachybaikalia. Enfin Dybowskia Darz 1876, G.-T. : Limnorea ciliala DyBowskr: et Maackia CLEssiN 1880, G.-T. : M. costala DyBowskt, se placent également dans le voisinage de Godlewskia. Il faut marquer d’une façon plus évidente la position de Gypsobia TAuscx 1886, G.-T. : G. crelacea T., avec Polycirsus : on le trouve signalé dans la «€ Répartition stratigraphique » ; il ne figure pas non plus à la table. J'avoue que je l'aurais plutôt placé à côté de Polycirsus, mais que je ne l'aurais pas confondu avec ce dernier. P. 111 au lieu de Slomalogyrus, il faut lire Somalogyrus (voir les errala). Il serait bon de mentionner, à propos de Polamaclis SAND8., que Fischer, dans le Manuel de Conchyliologie, p. 726, a commis un lapsus calami en ortho- graphiant Pomalaclis. P. 114 ligne 29, au lieu de Fig. r?, lire Fig. 32 planche-texte À. Pyrqula Nodoli Tour. est citée dans la Répartition stratigraphique de Pyrgula ; or cette espèce est le génotype de Pyrgidium TourNouERr 1869, qui se diffé- rencie de Pyrgula par la présence d’une étroite perforation ombilicale et par un péristome double épaissi ; ces caractères sont suffisants pour élever Pyrgidium au rang de Section de Pyrgula. Il est assez difficile de préciser la place de Celekenia ANDRussow 1903 (Soc. Imp. Nalur. St-Pelersbourg, XXXIT, 1902, p. 72, pl. IT, paru en 1903) : son génotype C. lvanovi ANDR. me paraît devoir se placer, tout au moins provisoirement, près de Pyrgula, à cause de ses tours étagés, bien que l’ou- PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 25 verture ne corresponde pas bien à celle d’un Hydrobiidæ et se rapprocherait plutôt de celle d'un Melaniidæ (lalo sensu). C’est comme Section de Micromelania qu’il faut ranger le Genre vivant Bugesia PALADILHE 1866, dont le génotype, B. Bourguignali PaLAD. des alluvions du Lez (Hérault) paraît être le très proche parent. A propos de Diana CLEssiN 1880 (lire 1878), Gude a fait remarquer (Proc. Malac. Soc., X, pp. 102 et 292), que ce nom avait été préemployé par Risso 1826 (Pisces) et par Lapparent et Gory 1837 pour un Coléoptère, 1l a proposé à sa place Dianella Gude (1913) qu'il faudra mentionner en synonymie de Micromelania (voir aussi Rev. crit. de Paléoz., 1913, p. 193). Le génotype de Diana est Pyrgula Thiesseana, mais j'ignore l’auteur, car Gude signale Clessin, et dans les Essais, p. 117, ligne3, on voit cité Grodet, tandis que dans la Répartition stratigraphique on lit Godet. Quel est le véritable auteur ? Evidemment Clessin (M. CossmanN). M. Dollfus a signalé dans sa Monographie des Hydrobiidæ p.228, le Genre Cœlacanthia Anprussow (1906) pour Potamopyrgus quadrispinosus ANDRUS- sow, proposant de le placer à côté des Lisinskia Brus. Or à propos de Lisinskia, M. Cossmanx signale Cœlacanthis BRUS., non ANDRUSSOW in lu, nec poslea 1906. Mais nulle part ailleurs n’est mentionnée Cœlacanthis AnprussoW. Où faut-il placer ce Genre (1) ? D’après Stimpson 1865, p. 44, il faut faire tomber en synonymie de Büthinella le Genre Microna Z1EGLER in FREUENFELD (Arten der Gattung Litho glyphus Muhlf., XIII, 1863, p. 200). On peut ajouter à la suite des Sections de Bilhinella de la page 123 : Klecakia BourGuiGNAT (1880) bien voisine de Maresia, ainsi que Pannonia LORENTHEY 1902 (pro Pannona rectifié par M. Dollfus), G.-T. : Cyclostoma minima Lor. 1893. Rectifier p. 123, ligne 3 du bas, Maresia Bourg. 1897, lire 1877 ; ligne 5 du bas Lholtelleria Bourg. 1897, lire 1877 ; p. 124, ligne 2 du haut, au lieu de 1910, lire 1912 ; p. 130, ligne 7 du bas, au lieu de fig. 43, lire fig. 48 PI. LEE). Le Genre Fenouilia HeuDE 1889 (Journ. de Conchyl., XX XVII, p. 46) fait double emploi avec le Genre Jullienia Grosse et FiscHEr 1876, fide Bavay et Dautzenberg (Journ. de Conchyl., LVIIT, 1910, p. 16). Je ne suis pas de l’avis de M. Cossmann au sujet de Larlelia BouRG. en synonymie de Paladilhia BourG., je crois au contraire que ces deux Genres sont à conserver, en classant, si l’on veut, le premier comme Section de Paladilhia. Les caractères génériques sont nettement différents (2). Le génotype de Fluminicola Srimpson est — d’après Binney — Paludina Nullaliana LEA 1839. Or c’est précisément le même génotype qui est attribué à Clessinia DYBowskI 1887. Je n’ai pas vérifié pour ce dernier, mais s'ils ont le même génotype, ces deux Genres sont synonymes. (2) L'explication est dans la préface du second Atlas de Brusina ; c’est pour couper court à toute erreur que — d'accord avec Andrussow — il a substitué Lisinskia. (Nole de M. Cossmann). (?) Soit ; mais l’imporlant était d’en rapprocher l'ancêtre Lartetella. (Note de M. Coss- mann), 26 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE P. 142, ligne 15, au lieu de pl. IV, fig. 49-50, lire pl. VI, fig. 1-2. Ajouter comme Section de Fluminicola le Genre Heathilla H. Hannibal 1912 (Proc. malac. Soc., X, p. 186) G.-T. Paludina seminalis Hinds. Voici une liste de Genres qui n’ont pas élé signalés, dont la posilion dans la famille des Hydrobiidæ ne m'est pas connue, et que je classe provisoirement dans les Zncerlæ sedis : Benedictia DyBowski 1875, G.-T. : B. fragilis Dyÿb. Caspia DyBowsk: 1891. Brannerillus HANNIBAL 1912 (Proc. Malac. Soc., X, p. 191), G.-T. : B: physispira HAN. Cincinnalia -11sB8R%Y 1891, G.-T. : Paludina cincinnaliensis ANTH. Pyrgulopsis CALL et PizsBrY 1866, G.-T. : Pyrgula nevadensis STEARNS. Desmareslia HARTMANN 1844 (fide Dollfus, Journ. de Conchyl., 1911, p. 184). Hauffenia PorronEerA 1899, G.-T.: Horalia Tellinit (Dollfus loc. cit., p'2219) Horatia BourGuIGNAT 1887, G.-T.: H. Lelournenxi Bourc. (Dollfus, loemett ip: 2210); Potamopyrgus Stimpson 1865, G.-T. : Melania corolla Gouzp 1847 (Dollfus, locteit ip 0197); Hydrorissa BAVAY vivant ; Kobellocochlea vivant. Le Genre Moiïlessieria BourG. 1863 est classé dans les Hydrobiidæ p.108 (non Moilesseria, error) et dans les Bilhiniidæ p. 163. Son génotype est Paludina Simoniana étudié par Bourguignat, il possède un pied distinct avec opercule microscopique, un manteau très développé et seulement deux ten- tacules filiformes. La position systématique de ce Genre n’est pas encore définitivement fixée, et M. Germain (Moll. de la France. Encyclopédie scient., 1913) proposait de réunir provisoirement ce Genre avec Bugesia, Pyrgula, Paladilhia et Lartelia dans la Famille Melaniidæ. Contrairement à cette opi- nion, je proposerais de les classer dans les Hydrobiidæ comme Section de Hydrobia ; ce n’est certainement pas un Biüthiniidæ. Nous trouvons ensuite (p. 310) Vouaslia dans les Lacunidæ. Je ne crois pas cette classification à l’abri de toute critique, d'autant plus que M. Coss- mann considère ce Genre comme un Lacunidæ d’eau douce ; or les repré- sentants de cette Famille sont tous nettement marins et je n’en connais pas de spécimens dans la faune littorale. Dans ces conditions, vouloir assimiler à un Genre marin, par suite d’une simple coïncidence de forme, Vouastia rencontré avec toute une faunule lacustre, me semble assez difficile. M. Coss- mann allègue, il est vrai, les surprises que nous ont offertes les grands lacs africains. Or il n’est pas du tout certain que les grands lacs d'Afrique soient peuplés d'espèces marines adaptées. A la suite d’un certain nombre de natu- ralistes, je suis disposé à admettre le contraire, et les découvertes de ces dernières années confirment nettement cette opinion. Plusieurs Genres de Mol- lusques du Tanganyika ont été retrouvés dans le Bassin du Niger (voir les travaux de Germain), ainsi que des crevettes, des méduses, etc. qui prouvent la grande répartition de certains Genres. Il y a done communauté d’origine, et par suite la faune du lac Tanganyika ne devrait pas être considérée comme isolée de celle des eaux de l’Afrique équatoriale, D'autre part, le luxe d’orne- PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 7! mentation des coquilles du lac Tanganyika peut être comparé aux ornements des Genres des lac pannoniques de l’Europe orientale pendant le Néogène, ou aux ornementations de Margarya dont M. Mansuy vient de montrer le développement sur place en Indo-Chine pendant le Quaternaire (Bull. Serv. Géol. Indo-Chine, V, fase. III, 7 p., ? pl., 1918). L’exubérance de calcaire de ces coquilles est certainement liée à la composition chimique des eaux, puisque — dans le lac Nyassa — les eaux, dont la composition est différente de celles du Tanganyika, sont peuplées de coquilles à test mince. Si nous nous transportons au lac Baïkal, il doit en être de même, car on rencontre des colonies d'Hydrobiidæ extrêmement différentes de formes. Dans ces conditions, on est conduit à remarquer que les faunes malacologiques actuelles peuvent varier énormément dans les grands lacs, que le dévelop- pement et l’ornementation des coquilles se modifient sous l'influence de la composition chimique des eaux, de plus les questions des profondeurs, de température ete. et tous les facteurs limniques interviennent chacun pour leur part sur la biologie, influençant ainsi directement la morphologie des coquilles. Je ne vois pas pourquoi la faune du Vouast, composée d’un très grand nombre de formes d'Hydrobiidæ, ne se serait pas trouvée dans des conditions biologiques analogues à celle du lac Baïkal actuel. Raspail dit même : «aucune des espèces rencontrées dans la couche à Helix du Vouast ne permet d'envisager cette faune comme étant d’origine saumâtre » ; voilà une phrase qui fortifie mon hypothèse. Si Vouastia n’est pas un Lacunidæ dans quelle Famille faut-il ranger ce Genre ? A vrai dire, il m'est délicat de me prononcer, car je n’ai pas examiné la coquille originale, mais d’après les figures je suis porté à la classer au moins provisoirement dans la famille des Hydrobiidæ. Il me semble que l'ouverture n’est pas sans analogie avec Nemalurella, et qu’elle se rapproche un peu de Peringia (?). Pour les mêmes raisons que je viens d’invoquer, je suis également porté à considérer Limnoscala RasPaiL 1909, G.-T.: Lacuna cliona de ‘RaINc. et Mux. CHAL., comme appartenant également à la même Famille des Hydro- biidæ, comme sous-Genre d’Hydrobia. L'ouverture ovale à péristome entier se présente comme certains Polycirsus. Le déroulement des tours est compa- rable à Liobaikalia. Les côtes transversales, lamelleuses peuvent être rap- prochées des renflements de Trachybaikalia. Evidemment il n’y a pas analogie avec les coquilles que je viens de citer, sans cela Limnoscala se rangerait tout naturellement à côté de ces Genres, mais il me semble que ces rappro- chements sont suffisants pour faire admettre, dans les Hydrobiidæ, cette coquille qui fait partie d’une faune essentiellement lacustre. Ce classement est plus rationnel et la faune malacologique des grands lacs actuels dont les (2) Iei je suis obligé de faire toutes réserves : il est matériellement impossible de nier l’analogie de V. micans avec Lacuna cliona des Couches marines du Guépelle ; mais ce qui m'avait guidé pour le classement de Vouastia dans les Lacunidæ, c’est le protoconque qui s’écarte absolument de celle de Micreschara ; d'autre part l'ouverture et la base n’ont aucune ressemblance avec celles de Nematurella — et encore moins de Peringia. Dans ces conditions, je laisse le soin — à ceux que l'hypothèse émise par moi fait reculer — de trouver une meilleure solution. (Note de M. Cossmann). 28 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE À coquilles offrent des phénomènes de convergence morphologique saisissants avec les espèces marines, doit nous laisser supposer que durant les temps géologiques il en a été de même. BirainripÆ. — P. 147 après Elona Moo. TAND. lire 1855, au lieu de 1852 ; l'ouvrage de l’auteur de l'Hist. Nat. des Moll. terr. et fluv. de France porte 1855. La reproduction des figures de Slaliopsis (p. 154) est mdiquée fig. 58 et 95 ; lire 58 et 59. La Section de Slalioa : Bania BrusINA 1896, G.-T.: Slalioia protolypica Brus. a été omise. L'auteur a rangé Goniochilus SANDB. près de Prososlhenia. À mon avis, ces deux Genres sont nettement différents. Comme on ne connaîl pas l’oper- cule de Goniochilus, il est impossible de préciser la Famille, d'autre part la fente ombilicale ne me paraît pas être un critérium suffisant pour faire pencher la balance du côté des Bithiniidæ. La figuration de Sandberger est différente de celle fig. 61 (planche-texte A) ; ni l’une ni l’autre ne montre l’aspect pupoïde de Prososthenia, ni son ouverture ovale. Les costules seules ont quelques rapports, bien éloignés, il est vrai, mais ne sont pas pour moi suffi- sants pour faire le rapprochement-de ces deux Genres. Contrairement à l’opi- nion de Fischer je suis également de l’avis de M. Cossmann pour ne pas rap- procher Goniochilus de Micromelania. Je proposerai de ranger ce Genre entre Robicia et Vrazia ; comme ce dernier, Goniochilus possède une fente ombilicale, l'ouverture semble tenir le milieu entre ces deux genres, enfin il possède des costules analogues à Robicia. M. Cossmann a catalogué Oncomelania GREDLER comme Jncerlæ sedis dans les Bithinidæ (Essais. XII, p. 162) après en avoir déjà parlé p. 161 à la suite de Prososthenia, ainsi que p. 126 des Essais. VIII comme Section de Melania ; également cité p. 137 comme synonyme de Pachydrobia à la suite de Lithoglyphus. Pachydrobia Crosse et Fischer, outre l’indication précédente, est men- tionné dans la synonymie d’'Oncomelania comme Incerlæ sedis des Bithi- niidæ. Ces nombreuses indications prouvent les hésitations de l’auteur et la difficulté de hiérarchisation de ces deux Genres. Voici quelques indications complémentaires (reçues avec reconnaissance) : Pachydrobia paradoxa Grosse et Fiscner (Journ. de Conchyl., XXIV, p. 320, Cambodge, actuel) est le génotype de Pachydrobia CRossE et FISCHER 1876 et semble bien, d’après la figuration, appartenir à Lühoglyphus par la forme de son ouverture et de son opercule corné. Poirier (Journ. de Conchyl. 1881, XXIX, pl. IT) a rapporté à Pachydrobia des espèces qui ne paraissent pas appartenir à ce Genre. P. Harmandi et P. variabilis, représentés fig. 4 et 5, ont les plus grandes analogies autant qu’on peut s’en faire une idée d’après les illustrations, par leurs tours cos- tulés et leur ouverture ovale transverse, avec Prososthenia, au point qu’on est porté à voir dans ces deux espèces des spécimens vivants de Prososthenia, ou tout au moins, d’un Genre très voisin. Je suis disposé à admettre que Fischer, dans son Manuel de Conchyliologie (p. 729), au lieu de se borner à prendre les caractères du Genre sur le génotype, a appuyé sa diagnose sur PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 29 les figurations de Poirier, d’où la confusion dans l'exposition des caractères de Pachydrobin, et l'identification, qu'il propose de faire, du Genre Onco me- lania GREDLER avec le précédent. Je rapproche une partie des Pachydrobia Poirier (1881) de-Prososthenia plutôt que d’Oncomelania, car la figuration des Essais (planche-texte 62, pl. C) présente une ouverture qui ne paraît avoir aucune analogie avec celle des Hydrobiidæ. Elle se rapprocherait plus de l’ouverture des Bithiniidæ ou de celle des Melaniidæ, mais sans pouvoir mieux préciser. (Je note en passant que la fig. 62 présente une collosité columellaire beaucoup plus déve- loppée que sur la figure originale d’Annandale). Pour tirer la chose au clair, il faudrait savoir ce que l’auteur de ce Genre en pensait exactement ; or je n'ai pas pu me procurer le travail original de Gredler (Jahrb. d. Malac. Ges., VIII, p. 120), cependant j'ai une indication, bien vague il est vrai. En effet dans un travail publié en 1887 (Mal. BL. N. F., Bd IX, p. 163), Gredler cite les espèces se rapportant aux Paludina, aux Biülhynia, aux Hydrobia, aux Melania, et c’est seulement après qu'il parle des Oncomelania. Donc, d’après l’auteur lui-même, Oncomelania devait se ranger dans les Melaniidæ et non dans les Hydrobiidæ ou les Bithiniidæ. D'autre part, les matériaux étudiés par Annandale (Upper Burma : Geol. Surv. India) sont en trop mauvais état pour qu’on puisse en tirer des argu- ments décisifs. Comme conclusion, en attendant qu'on puisse se reporter à la figure originale de Gredler, qui décidera de la position exacte de ce Genre, on peut noter que si l’aspect général et la forme de l’ouverture semblent plutôt mélaniens, la radule est celle de Bithinia, et pour cette raison seulement, je proposerai de maintenir provisoirement Oncomelania dans les Incerlæ sedis des Bithiniidæ. Je pense que c’est par omission du nom de la Famille des Valvalidæ p. 168 que Valvala se trouve directement à la suite des Truncalellidæ. Planorbitina BEeTrA 1868, G.-T.: Valvala cristala Mull. est à ajouter à la synonymie de Gyrorbis Firz. qui a le même génotype. Valvata Falsani Tourn., du Pliocène de l’Ain (p. 170), est le génotype de Michaudia À. LocarD 1883 (Recherch. paléont. s. dépôts tert. à Milne- Edwardsia et Vivipara du Plioc. inf. du dép. de l'Ain, Ann. de Mâcon (2), VI, p. 81). Elle a beaucoup d’affinités avec V. variabilis Fucas, de Ridma- nest. L’ombilic et l’ornementation de la base de la coquille me conduisent à considérer ce Genre comme une bonne Section de Valvala. Famille Paludinidæ. — Ajouter en synonymie de Viviparus fide Chenu, voir aussi Hannibal (Proc. Malac. Soc., X, p. 193), Viviparella RAFINESQUE 1815. Il convient de noter, comme Section de Viviparus, Callina HannrBaAL 1912 (loc. cit., p. 193), G.-T. : Paludina interlexla SAY, ainsi que Lipangopaludina HanniBaL 1912, G.-T.: Paludina malleala R&EVE, comme Section d’/dio- poma PizsBry 1901 (Proc. Philad. Ac. Sc., p. 168), G.-T.: Vivipara henza- densis PiLsBRY, qui est un sous-Genre de Viviparus. Les « Essais » ne mentionnent pas non plus Paludinopsis Icke et Martin : 1906, G.-T. : P. siluliensis n. sp. que leurs auteurs approchent de Neofhamna (Rev. cril. paléoz. 1906, p. 168). 30 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE Enfin dans les /ncerlæ sedis des Paludiniidæ, je placerai provisoirement : Boskovicia Brusina 1884 (die Fauna der Congerienschichten von Agram im Kroatien, 1884, p. 176, pl. XXX, fig. 25), G.-T. : Vivipara ? Josephi Brus. Chlorostracia J. MABILLE actuel. Laguncula Benson 1842, G.-T. : L. pulchella BENSON. Ajouter à la table des matières les Genres non répertoriés : Characebia p. 128, Liogyrus p. 171, Helerocyclus p. 171, Gillia p. 142, Cochliopa p. 327. P. 349, ligne 3, au lieu de p. 27 manque PI. III, fig. 12-13, lire Pl IT, fig. 98-99 planche-texte C, ligne ?, au lieu de Maiïledderia lire Moilessieria. Paul Jopor (1). Hayasaka, [., À NEW SPECIES OF CONULARIA FROM SOUTHERN KITAKAMI, JAPAN. Jour. Geol. Soc., Tôkyô., vol. XX VIII, n° 327 — 1920 — pp. 87-90. Described is a new species of GConularia, C. rectangularis, found together with Luyllonia Richthofeni and other fossils. H. YABE. Quiring, H., BEITRÆGE ZUR KENNTNISS DER SPIRIFERENFAUNA DES MITTEL- DEVONS DER EtFEL. Jahrb. Kœn. pr. Geol. Landesanst., Bd. XXXW, t. 1, Heît 2, p. 327-335, pl. XIIT. Berlin, 1914. Dans cette Etude, l’auteur cherche à délimiter les formes de Spirifer, des couches supérieures du Dévonien moyen, précédemment confondues avec S. elegans STEIN. et récemment attribuées par Frech à S. mucronalus ConrAD, Hamilton Group. Une série de mensurations sur la longueur, la largeur et l'épaisseur des valves, comparativement avec celles du Dévonien inférieur, et appuyées de bonnes figures ,est fournie par l’auteur qui déerit ensuite S. neptunicus, au même niveau (Couches de Wachendorf) ; malheu- reusement, pour ce dernier, les matériaux figurés sont très inférieurs aux échantillons de la première espèce, encore empâtés dans les blocs de la roche en question. Aucune conclusion, relative à l’évolution de ce groupe, ne paraît avoir été envisagée par M. Quiring dont la Note n’a par suite qu'une importance docu- mentaire. M. CossMANN. Dienst, P., Die FAUNA DER UNTERKOBLENZSCHICHTEN DES OBEREN BERN- BACHTALES BEI DENSBERG 1M KELLERWALD. Jahrb. Kœnig. pr. Geol. Lan- desanst., Bd. XXXIV — 1913 — t. I, p. 539-615, pl. XVI-XVIIL. Berlin, 1914. Les couches de Michelbach appartiennent au Coblentzien infér. et ren- ferment une centaine d'espèces, pour la plupart déjà connues : onze seulement sont nouvelles. (2) Je souhaiterais que mes livraisons fussent lues et épluchées par nos collègues, avec le soin scrupuleux et la compétence ordonnatrice qu’y a apportés M. Jodot — ce dont je le remercie sincèrement. (Note de M. Cossmann). PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 31 Outre des bouclierstcéphaliques d’Acaste (Phacopina) Schmidii RIiCHTER, et deux Homalonolus non figurés, la faune comprend un certain nombre de Mollusques, surtout des Pélécypodes, puis de nombreux Brachiopodes ; les Bryozoaires, les Cœælentérés et les Crinoïdes n’y sont que faiblement représentés. Je signalerai principalement : Bellerophon (Bucania) sphæricus WALTHER assez bien conservé, Plalyceras Loranum Fucus mscr., Plalyceras Drevermanni nommé d’après la figure antérieurement publiée par Drever- mann : Liopleria crenalo-lamellosa [SanD8.], Plerinea Denckmanni repré- sentée par deux bonnes contre-empreintes montrant l’ornementation et la charnière ; Mylilarca dentata très médiocre conservation, Plethomylilus procerus en meilleur état, Modiomorpha Kayseri dont les principaux carac- tères internes sont bien visibles, plusieurs Clenodonta non figurés, Cucullella elliptica MAURER, avec une bonne figure sur trois, plusieurs moules internes de Myophoria, Cypricardella elongata BEUSH., Carydium inflatum très inté- ressant, enfin plusieurs Goniophora, celle qui est figurée n’est pas dénommée. Les Brachiopodes débutent par la longue série des Spirifer de ce niveau : l’auteur insiste particulièrement sur S. Bischofi Rœm. et sur S. daleidensis Srein., S. Trigeri de VERN. ; Tropidoleplus carinalus est représenté par un échantillon médiocre ; Megalanteris media MAURER, plusieurs Rhynchonella et Choneles, Craniella cassis ZEIL assez bonne empreinte, enfin Lingula denshergensis dont les différences avec les espèces connues sont peu saisis- sables. Un tableau final donne la corrélation de cette faune avec celle de quelques autres régions, notamment avec les Brachiopodes hercyniens de Marbourg. M. Dienst en conclut que la faune rhénane est plus jeune que celle de Bohême et que les couches d’où elle provient sont en transgression sur elle. M. COSSMANN. Viëtor, W., DER KOBLENZ, SEINE FAUNA, STELLUNG UND LINKS RHEINISCHE VERBREITUNG. Jahrb. Kgl. pr. geol. Landesanst., Bd. XXX VIT — 1916 — t. Il, Heft 3, pp. 317-476, pl XVI-XVIII, ? cartes géol. Berlin, 1918. Les quartzites coblentziens appartiennent à la partie supérieure de cet étage, mais représentent — d’après l’auteur — plutôt un faciès qu'une véri- table zône. Quoique mal conservée, la faune y est très riche, 197 espèces d’après le tableau résumé qu’en a dressé l’auteur. Outre une épine de Poisson attribuée au G. Machæracanthus, nous enre- oistrons : Homalonolus intermedius assez fruste, Cryphæus rolundifrons Em. trois petits boucliers ; Bellerophon (Tropidodiscus) Sandbergeri BARROIS, Pleurotomaria daleidensis Rœm., les quelques autres Gastropodes simplement cités. Les Pélécypodes sont nombreux, l’auteur en a fait figurer un certain nombre : Gosselelia intermedia finement rayonnée, Cyrliodonia Kayseri FRecH, var. elongata peu caractérisé, C. rhenaria encore moins net que le précédent, de même que C. rhensensis ; Modiola anliqua GoLDF. var. arcuata, de nombreux Nuculacés non figurés ; Clenodonta Krotonis Rœm., C. eïfeliensis et beaucoup d’autres formes non reproduites sur les planches ; Myophoria rhensensis malheureusement non figurée, de sorte que la dénomimation nou- velle est encore caduque ; Goniophora nassoviensis KAysER très fruste, 32 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE Palæosolen simplex MAURER var. rotundatus qui a un faciès de Cullellus, Conocardium rhenanum BEUSH. Pour les Brachiopodes, je n'ai guère à signaler qu’un beau spécimen de Spirifer paradoxus SCHLOTH., S. carinalus SCHNUR Var. ignoralus MAUR., S. cullrijugalus Rœm., S. prumiensis DREV., etc. le nombre en est évidemment exagéré ; Siropheodonla bifida Rœm., S. Sleiningeri DREv., Orlhis strialula SCHL., Megalanleris Archiaci SUEss. J’observerai seulement que l’auteur omet généralement un point essentiel, c’est le renvoi synonymique à la figure ori- ginale. M. Cossmann. Dahmer, G., DIE FAUNA DER OBERSTEN KOBLENZSCHICHTEN VON MANDELER BEI DILLENBURG. Jahrb. K gl. pr. geol. Landesanst., Bd. XX XVI — 1915 — t. I, Heft 1, pp. 174-248, pl. V-IX, 1 pl. et 1 fig. dans le texte. Berlin, 1915. La faune étudiée dans ce Mémoire comprend 95 espèces — pour la plupart Mollusques et Molluscoïdes — appartenant au Coblentzien supérieur, Dévo- nien inférieur rhénan. Il ÿ a lieu d’y signaler quelques débris non figurés de Trilobites, eb parmi les Céphalopodes, Orlhoceras nassa, du Groupe d’O. calamileum BaARR. en Bohême. Les moules internes de Gastropodes sont d’une détermination peu certaine ; néanmoins l’auteur décrit Pleuroltomaria detornata, Murchisonia anomala dont la bande antérieure et imbriquée est soulignée par des plis obliques ; Rolella Kayseri appartient peut-être au G. Andirolella que j'ai proposé, en 1918, pour À. heliciformis GoLpr., du Dévonien de Pañffrath. Parmi les Pélécypodes, Avicula lævicoslata FoLLMANN, Plerinæa costata. GoLpr. montrant sa charnière, avec une variété nouvelle spinosa fondée sur deux costules seules conservées ; Plerinea subcoslala FRECH, PL ingens remarquable par sa Laille et sa convexité sur la valve gauche ; une autre forme presque aussi grande, caractérisée par son adducteur elliptique, est PI. aff. oralis FoLLM. ; Aclinodesma malleiforme SANBD., remarquable par ses oreillettes rostrées ; Follmannia pseudaleclryonia FRECH., très incomplète, F'. cancellata MAUR. dont on distingue du moins la charnière à défaut de la surface cancellée ; Cyrlodonla (Cyrlodontopsis) pseudomodiola avec charnière, Modiomorpha plana, quelques bons échantillons ; Parallelodon mandelense est plutôt une Beushausenia d’après l’inclinaison des dents antérieures ; Nucula Drevermanni, Clenodonta subcontracla Beusx., CI. nassoviensis avec une ornementation de fines lamelles ; Cucullella bisuleata à deux séries de dents chevauchantes, moins elliptique que C. elongala ; Cypricardinia Richteri dont on distingue bien l’ornementation plissée ; Conocardium rhenanum BEusx. et Grammysia anomala GoLpr. var. rhenana BEuUSH., non figurés. Quant aux Brachiopodes, nous retrouvons la citation de la plupart des formes caractéristiques du Dévonien, avec quelques formes nouvelles : Dielasma Follmanni à contour pentagonal, avec des stries d’accroissement divisées en zônes concentriques ; Orthis interstrialis var. d’O. strialula Scx . ; Orthis lelragona de VERN. que l’auteur identifie avec O. Trigeri Œuz., c’est plus prudent eu égard à l’état de conservation de ces moules internes ; Cra- niella cassis ZEILER presque aussi nette que celle décrite dans la Monographie PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 33 de M. Dienst ci-dessus analysée ; enfin, Discina nilida Puiie. (Orbiculoidea) dont l'existence — dans le Dévonien d'Allemagne — avait déjà été signalée par Kayser et par Læœwe. Les débris de Crinoïdes se réduisent à Clenocrinus rhenanus FOLLMANN, Rhadinocrinus cf. rhenanus JAEKEL. M. CossMANN. Dahmer, G., STUDIEN UEBER DIE FAUNA DES OBERHARZER KAHLEBERG- SANDSTEINS. I. Jahrb. Kgl. pr. geol. Landesanst., Bd. XX XVII — 1916 — t. I, Heft 3, pp. 445-526, pl. XXXVI-XXXIX, 4 fig.-texte. Berlin, 1917. Les grès infradévoniens du Harz supérieur ont été étudiés en 1900, dans la Monographie de Beushausen ; le parallélisme avec les couches du Coblent- zien rhénan paraît évident. A l’appui de cette thèse, M. Dahmer a entrepris la revision de toute la faune déjà décrite en y ajoutant les espèces nouvelle- ment recueillies dans ces gisements. Tentaculiles Rœmeri avec de forts anneaux inégalement distribués ; Pleu- rotomaria findespinosa qui porte deux couronnes de petites tubulures admi- rablement conservées; Murchisonia Nessigi RŒM. grosse espèce ; Aviculo- peclen Jugleri R&MER finement orné ; Cyrlodonta declivis Rœm. dont là char- nière — peu visible sur la planche — est schématisée dans le texte, pour chacune des deux valves ; Modiomorpha compressa RŒMER avec charnière assez nette pour la valve gauche ; Clenodonta (Kænenia) obsolela GoLpr., Clenodonta (Palæoneilo) Bartlingi RœM. ayant l’ornementation bien conser- vée, les autres espèces du même groupe sont en moins bon état, néanmoins la série est intéressante en ce qu’elle montre des passages graduels. Les nombreuses formes de Nucules et de Leda sont l’objet d’un chapitre spécial qui débute par N. grandæva GoLpr. suivie de formes très variées, même scaphoïdes ; il est bien certain que la délimitation avec Leda (que l’auteur dénomme à tort Nuculana) est très empirique, en l’absence des charnières ; Ledopsis elegans, d’une taille plus grande, est malheureusement en médiocre état de conservation. Les représentants du G. Myophoria sont nombreux, mais ils ne nous ap- portent pas de nouveaux documents au sujet de la morphologie : M. gutta a une forme orbiculaire qui paraît peu habituelle dans ce Genre. Cypricardella et Prosocælus clôturent la revision des Pélécypodes. Dans les Brachiopodes je n’ai à signaler qu’une nouvelle variété longe- incisa de Spirifer subcuspidalus SCHNUR ; enfin un Astérozoaire et un Bryo- zoaire (Rhopalonaria lenuis ULricx et BASSLER). M. Cossmanx. Mublen, L. von zur, UEBER EINIGE NEUE DEVONISCHE ZWEISCHALER AUS DEN GESCHIEBEN OSTPREUSSENS UND DEREN SYSTEMATISCHE STELLUNG. Jahrb. Kgl. pr. Geol. Landesanst., Bd. XX XVIII — 1917 — t. I, Heft ?, po XXTSBerlin, LOTS; Cette courte Note est exclusivement consacrée à l’étude de deux Pélé- cypodes du Dévonien supérieur assez bien représentés dans la collection du Service géologique de Prusse, pour que l’auteur ait pu préciser certaines 3 34 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE données génériques d’un réel intérêt pour la classification des deux formes en question. La première, Allorisma borussieum est une coquille globuleuse et édentée dont le bord cardinal est rectiligne, ce qui la distingue du G. Rhenania Fucas dont la charnière comporte des dents, mais qui a le même galbe extérieur, sans la structure poreuse du test d’Allorisma. L'autre coquille est Proloschizodus baltieus qui — par certains côtés — se rapproche de Schizodus et de Myophoria ; mais Proloschizodus — d’après les contr'empreintes reproduites sur la planche — possède une dent centrale sur la valve droite (3a), et sur la valve gauche la fossette qui reçoit cette dent est encadrée par ? très obsolète et 4a plus puissante. À cette occasion, l’auteur rappelle que j'ai déjà — dans mon étude sur l’évolution des Tri- gonies (1912) — considéré que l'ancêtre de Myophoria triasique était pro- bablement Proloschizodus dans le Dévonien et le Carboniférien ; Schizodus n'apparaît que dans le Permien. Huïfner, E., BEITRÆGE ZUR KENNTNISS DES DEVONS VON BITHYNIEN, AUF GRUND DER AUFSAMMLUNGEN VON HERRN DR. ENDRISS BEARBEITET. Jahrb. Kgl. pr. geol. Landesanst., Bd. XX XVII — 1916 — &. F, Heft, pp. 260-357, pl. XXVIII-XXX, 1 fig.-texte. Berlin, 1917. D’après Frech, les couches paléozoïques de la côte S.W. d'Asie Mineure, entre le Bosphore et le golfe d’Ismid sont attribuables au Dévonien, princi- palement au Dévonien inférieur, surmonté par des calcaires et des schistes {Dév. moyen) à Relzia ferila, puis par des calcaires (Dév. sup.)à Phillipsas- lræa Ræœmeri. C'est de ce dernier niveau que provient (Pendik et Kartal) la plus grande partie de la récolte des fossiles étudiés par M. Huffner. Outre quelques Trilobites bien connus (Homalonolus Gervillei be VERN., Phacops fecundus BARR., Cryphæus peclinalus Rœm.) l’auteur cite — sans les figurer — un certain nombre d'Orlhoceras, Trochoceras Barrandei DE VERN., puis il décrit et figure Trochoceras orientale analogue à T. priscum BaARR., de Bohême, un Cyrloceras peut-être nouveau, analogue à C. circumflezum, enfin deux Gonialiles de Bohême. À part Horiosloma cf. princeps Œur. et Loxonema cf. subulatum Ræœm., il n’y a que quelques débris de Gastropodes non dénommés spécifiquement. Les Pélécypodes sont un peu moins pauvres : Avicula Endrissi élégamment ornée, Plerinea Paillelei DE VERN. bien conservée, Cypricardinia crenistria SANDB. trapéziforme, à surface décussée, Leplodomus cf. lalus KRANTz, de forme irrégulière. Les Brachiopodes, beaucoup plus déterminables comme toujours, forment le plus ‘important appoint de cette faune : Dalmanella circularis Sow., Orthis Gervillei DEFR., O. fascicularis d'OrB., Slrophomena (Leplagonia) Barrandei finement ornée ; Stropheodonla cf. wagranensis GRUENW. ; S. Kay- seri bien voisine de la précédente ; Choneles cf. Davousli Œuz. ; Spirifer Trigeri DE VERN. fragment, S. subspeciosus DE VERN. à grosses côtes, S. in- differens BARR. traces dans une plaquette ; Athyrys undala DEFR., Atrypa relicularis BRONN., Meristella cf. didyma Darm., Rhynchonella sub-Wilsont d’'OrB., Ealonia n. sp. trop fruste pour être nommée, Uncinulus Heberti PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 3) BAYLE, Penlamerus pseudo-Knighli TscHeRN., Trigeria Guerangeri DE VERN.., enfin Rensselæria (Rhenorensselæria) crassicosla G. Kocx, incertaine. Des traces de Bryozaires et de Crinoïdes. Quant aux nombreux Antho- zoaires : Plychophyllum palellalum Senr., Petraia undulala RŒM., Beaumontia Guerangeri Ebw. et I. ; Pleurodiclyum problematicum GoLbpr., P. consianti nopolilanum Rœm., Michelinia Tchihalschewi Haime, Michelinia geomelrica Epw. et H., Cœniles juniperinus Eicaw., Chæleles siromaloporoides Rœm., Fiœmeria minor SCHLUT., Halysites calenularia L., H. escharoides Lam., Syringopora serpens L., Heliolithes inlerslincla L., Aclinostroma stlellulatum NicHoLs. Le tableau final, résumant — par gisement — toute la faune, ne comprend pas moins de 92 numéros. Une discussion paléontologique et stratigraphique termine cette intéressante contribution et jette un peu de clarté sur la géologie très contestée de l'Asie Mineure. M. Cossmann. Weïgelt, J., Die GLIEDERUNG UND DIE FAUNENVERTEILUNG IN UNTEREN CGuLM DES OBERHARZES. Jahrb. Kgl. pr. geol. Landesanst., Bd. XXXVII mn LOS CUP ER UE pp. lo7-271 PIX fie texte, Berlin, 1918. Ce Mémoire, relatif aux schistes à Posidonies dans le Harz supérieur, débute par une introduction stratigraphique de laquelle nous n'avons ici à retenir qu'un seul point, c’est que ces couches correspondent à peu près à la partie supérieure du Tournaisien et à la partie inférieure du Viséen. Parmi les Anthozoaires, l'auteur n’a fait figurer que Pleurodictyum Deche- nianum KAYSER, mais la phototypie très sombre ne permet d’apercevoir presque aucun détail sur la plaquette où l’on ne distingue guère que l’Ortho- ceras qui ÿ est déposé. Poleriocrinus regularis H. v. MEYER, à peu près complet sur la plaque qui en contient d’autres débris, véritable échantillon de musée. Brachiopodes peu nombreux, surtout Choneles et Produclus, avec Martinia glabra MARTIN, bien arrondie. Dans la série des Pélécypodes, aucune des trois Posidonomya n’est figurée ; Pseudamusium librillosum SALTER, à oreil- lettes très inégales, représente évidemment une nouvelle Section à créer; Chænocardiola haliolidea Rœm. est citée mais non figurée. Pour les Gastro- podes, il n’y a que quelques déterminations négatives. Quant aux Céphalopodes, ils sont en meilleur état, si l’on en juge par les quelques figures publiées : Glyphioceras (Sphæroceras) sphæricum MART., G. strialum Sow.i les autres seulement cités : G. (Beyrichoceras) subreticu- lalum FoorD, Pronoriles cyclolobus Phull., Prolecaniles ceratitoides v. Buca…. : enfin un fragment de glabelle de Phillipsia Eichwaldi Fiscx., quelques dents d'Orodus ramosus Ac., et quelques restes de végétaux ; en tout 67 espèces. Huïïiner, E., BEITRÆGE ZUR KENNTNISS DES DEUTSCHEN Kuüzms. Jahrb. Kgl. pr. geol. Landesanst., Bd. XX XV — 1914 — t. 1, Heft 3, pp. 448-548, pl. XVII-XX. Berlin, 1915. Ce Mémoire est divisé en deux chapitres concernant les couches carboni- fériennes d’Eckelshausen (Hesse) et de Clausthal (Harz) ; la faune qu'ont 36 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE fournie ces deux gisements a permis à l’auteur de discuter leurs affinités, soit avec le Viséen, soit avec le Tournaisien des géologues belges, en tous cas pas plus haut que le Carboniférien supérieur. L'étude paléontologique ne comprend presque exclusivement que des formes antérieurement connues, principalement des Brachiopodes carac- téristiques el quelques fossiles divers, non dénommés : cet excès de prudence n’est pas à blâmer. Les figures, assez nombreuses néanmoins, nous repré- sentent des fossiles dans un médiocre état de conservation, ce qui explique encore la réserve de l’auteur en ce qui concerne la création de nouvelles déno- minations : Lel est le cas, par exemple, de la plaque médiale d’Helmintochiton d'Eckelshausen, qui a presque la forme d’un Brachiopode, mais qu’on peut rapprocher de Ch. corrugalus Sbe., de Vilmar. Quelques fragments informes de Céphalopodes sont attribués à Orlhoceras scalare GoLpr., à Prolecaniles ceraliloides Hozz., à Glyphioceras crenislria PHizz.; des plaques ambula- craires, à Archæocidaris Urit FLEM. et à À. Wervekei TorNQo. Le supplément contient une Etoile de mer, Lapwortlhura Haïffneri SCHOND. assez nette sur une plaquette de Grauwacke. La faune de Kalterborn, près Clausthal, n’est pas De neo plus riche, du moins autant que l’on peut en juger d’ après la figuration publiée par M. Huffner. L’appoint le plus important se compose de formes caracté- ristiques, telles que Produclus semireticulatus MARTIN, P. puncialus MARTIN, Choneles Dalmaniana de KoN., Orlhis resupinala MARTIN (déjà signalé dans le premier chapitre), Orlholeles crenistria PuHizz., Spiriferiva ocloplicala Sow., Spirifer subcinclus de KonN., S. subrolundalus M'Coy, Limalulina radula de Kon., Aviculopeclen dissimilis FLEM., À. dupliciradialus de Kon., Posidoniella gibbosa Hinb., Parallelodon clathralum M’'Coy, Clenodonta sinuosa de RYCKH., quatre Edmondia, Scaldia Ryckholli de Kon., Cypricar- diella Selysiana de KoN., Orthoceras costlellalum Rœm., Polypora ullimala R£ep, Cellepora rhombifera Pnixz., en tout quarante-cinq espèces, y compris celles qui ne portent aucune dénomination spécifique. M. CossMaNN. Bôühm, J., Zur GATTUNG PLesuropHoRus KING uND MyocoNcHA Sow. Jahrb. Kgl. pr. geol. Landesanst., Bd. XXXV — 1914 — t. 1, Heft 3, pp. 249-561, pl XXI. Berlin, 1915. Intéressantes observations sur la distinction à faire entre Pleurophorus et Myoconcha : le premier de ces Genres, triasique et Permien, a une forme trapézoïdale, une charnière épaisse, et une dent courte sur chaque valve, crochel sub-terminal au-dessus de la lunule ; le second Genre, ovale, a une longue fossette sur la valve gauche, pas de lunule, le crochet terminal ; surles deux, l'impression musculaire est délimitée par une forte arête. Myoconcha a plus de longévité, du Trias à la Craie. M. CossMANN. Hayasaka, I, PERMIAN AMMONITES FROM THE TAO-CHUNG MINES, PRov. AN-HUI, CHINA. Jour. Geol. Soc., Tékyô, vol. XXNII, n° 326 — 1920 — pp. 81-86. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 27. Contains short accounts of two species of Gaslrioceras, G. sp. and G. cf. Zilleli GEMMELLARO, found in a sandy shale developed close to the body of iron ores of the Tao-chung mines. ÉIANPAEP Yabe, H. and Shimizu, S., NoTEs ON SOME CRETACEOUS AMMONITES FROM Japan AND CALIFORNIA. Sci. Rep. Téhoku Imp. Univ. ( Geology), Sendai, vol. V, n° 3 — 1921 — pp. 53-09, pl. VIII, IX. : Described are Phylloceras cf. infundibulum D'Or8. fromnear Suhara in the province of Ki; Pachydiscus kolulurensis SroriczkA, and P. (Parapachy- discus) fascicostatum, from Hokkaido ; P. (Parap.) fascicostatum var. cali- fornieus, from California. H. VABE. Stolley, E., Zur Kennrniss DER KREIDE HELGoraNDs. Jahrb. Kgl. pr. _ geol. Landesanst., Bd. XXXV — 1914 — t. I, Efeït 3, pp. b62-574, pl. XXII. Berlin, 1915. La Craie d'Helgoland a été subdivisée par Dames, depuis le Cénomanien jusqu’au Néocomien, et plus récemment von Koenen a encore distingué — dans ce dernier terrain — l’Hauterivien et le Barrémien. M. Stolley y ajoute, dans la Valanginien, tout à fait à la base, une nouvelle espèce de Céphalopode : Hopliles helgolandicus, moule en chalcédoine, de la collection de Kiel ; cette forme s’écarte de tout ce que l’on connaît à présent dans le même Genre, par la saillie tuberculeuse de ses onze côtes bifurquées, orientées de manière à se recouper sur un angle de 859 sur la quille de la coquille. M. CossMANN. Bôühm, J., ZUSAMMENSTELLUNG DER INOCERAMEN DER KREIDEFORMATION (NacurrAG) Jahrb. Kgl. pr. geol. Landesanst., Bd. XXXV, t. I, Heft 5, pp. 295-599. Berlin, 1915. Depuis 1911, de nouvelles espèces ont surgi, de sorte que l’auteur — qui, comme on le sait — s’est fait une spécialité de l'étude et de la distinction spécifique des Inoceramus — à jugé opportun de publier une nouvelle liste des espèces crétaciques de ce Genre et il l’a fait suivre de rectifications homo- nymiques : bulbifer pro ambiguus v. HÆNLEIN non EIcHw. riobrarensis pro concentricus LOGAN non PARK. aratus pro corrugalus Woops non HŒNLEIN. Woodsi pro coslellalus Woops non CONRAD. sealprum pro Etheridgei Woops non ÊTHER .Jjun. subfragilis pro fragilis SINZOW non HALL et MEExK. M. CossMANN. Burmester, L., Die MOLLUSKENFAUNA DES SALZBERGMERGELS. Jahrb. Kqgl. pr. geol. Landesanst., Bd. XX XV, Il, Heft 1, pp. 1-36, pl. [. Berlin, 1914. 38 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE Les argiles des environs de Quedlinbourg contiennent des moules internes de fossiles supracrétaciques dont la détermination présente, par suite, de sérieuses difficultés ; l’auteur a réussi à obtenir de bonnes contre-empreintes qui lui ont permis de dresser une liste complète de la faune en question, et même de faire figurer quelques pièces intéressantes : ce sont celles-là dont nous avons surtout à nous occuper ici. Parmi les Pélécypodes, il n’y a guère à signaler que le Genre Deltamya (G.-T. D. J. Bœhmi) qui a beaucoup d’affinités avec Goniomya à cause des rides qui ornent sa surface externe, mais qui sont plus parallèles au contour des valves ; la troncature anale ne semble pas être bâillante, mais l’auteur ne donne aucune indication à ce sujet qui a cependant son importance au point de vue du classement familial de ce nouveau fossile. Palella Brancoi BRANDES in lil. est peut-être un Capulus ou un Helcion, celà dépend des impressions internes qui ne sont pas visibles sur le moule interne ; même observation en ce qui concerne Palella corrugatoides BRANDES in lil. Brunonia irregularis MUTLER est représentée par un bon échantillon montrant bien le pli décurrent et caractéristique de ce Genre: Le classement générique d’Anisomyon elegantissimum BRANDES in lité. est moins certain : on n’aperçoil pas bien nettement sur la figure la dénivellation rayonnante des Siphonariidæ. En résumé, la faune de Salzhberg comprend actuellement 211 espèces de Mollusques qui, malgré certaines affinités avec le Sénonien inférieur, doivent plutôt être attribuées à l'Emschérien. M. CossMann. Nicolesco, C., ETUDE SUR LA DISSYMÉTRIE DE CERTAINES AMMONITES. Vol. in-8°, 102 p, 14 flg. et 2 tabl. synopt. Paris, 1921 ; chez l’auteur, 37, r. Monge. INTRODUCTION. — CnapPiTRe I: Applicalion des empreintes au collo- dion à la reproduclion des lignes de sulure des Ammoniles. — Historique ; Généralités ; Ligne de suture se présentant en creux à la surface du fossile ; Procédé par impression directe ; Procédé par coloration ; Coloration obtenue à l’aide de substances pâteuses ; Coloration obtenue à l’aide de substances liquides, Colorants chimiques simples ; Colorations chimiques obtenues par double décomposition ; Remarques générales. — Ligne de suture se pré- sentant en saillie à la surface du fossile — Ligne de suture séparant, à la surface du fossile, deux segments n’offrant entre eux aucune dénivellalion ; Echantillons constitués par une substance non poreuse ni avide d’eau ; Echantillons constitués par une substance poreuse ou avide d’eau ; Auto- photographie — Ligne de suture séparant, sur l’échantillon, deux segments avec dénivellation relative des bords contigus — Obtention des épreuves. Conclusions. CHAPITRE IT : Sur la dissymélrie des Ammoniles — À) Dissymétrie de la ligne de suture ; Dissymétrie de détail ; Dissymétrie intéressant plus pro- fondément la ligne de suture ; Dissymétrie résultant d’un déplacement latéral de la ligne de suture — Forme des tours ; Coquilles à section symétrique ; Coquilles à section symétrique et siphon médian ; Coquilles à section symé- PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 39 trique et siphon non médian ; Coquilles à section non symétrique ; Caractères mixtes. — Ornementation. — Cause probable du phénomène de la dissymétrie suturale. — 8) Disposition de la ligne de suture. — c) Dissymétrie de la coquille. Conclusions. CHAPITRE [II : Bigoliles Nicolesco. — Historique ; Diagnose ; Evolution ontogénique ; Distinction des espèces ; Evolution phylogénique ; Raprorts et différences ; Répartition stratigraphique ; Durée d’existence; Origine du Genre Bigoliles ; Filiation ; Classification ; Hypothèses sur les causes pro- bables de l’accroissement segmentaire. ; Résumé de l’auteur. Yabe, H., OCCURRENCE OF PLEUROTOMA (ANTIPLANES) PERVERSA GABB, IN THE TERTIARY AND LATER DEpPosiTs or JAPAN. Journ. Geol. Soc., Téky6 vol. XX VII, n° 326 — 1920 — pp. 77-81. Pleuroloma perversa, now livmg along the California coast and found as fossil in the Miocene and later deposits of California and Oregon, is also known from various parts of northwestern Honshû (main island) of Japan, in Neogene and Pleistocene deposits. Analyse d'auteur. Hayasaka, I, À PECULIAR TERTIARY TEREBRATELLID. Journ. Geol. Soc., Tôkyô, vol. XXVIII, n° 328 — 1921 — pp. 1-5. Described is Magasella fibula REEVE found in a Neogene deposit of Tana- kura-machi, province of Iwaki, Japan. This species is now living in South Australian seas. ÉTAONENBE Fischer, K. et Wenz, DAS TERTIÆR IN DER RHŒN UND SEINE BEZIEHUNGEN ZU ANDEREN TERTIÆR ABLAGERUNGEN. Jahrb. kgl. pr. Geol. Landesanst., SON Bd pp 27 pl Berlin, 1914 Les fossiles non marins étudiés proviennent de couches hessoises dont l’âge varie de l’Oligocène moyen au Miocène inférieur. Dans ces argiles rupéliennes à Mélanies, de Sieblos, les auteurs de cette Note ne signalent que : Limnophysa fabula [BRoNGN.|, Planorbis depressus NysTt, Nyslia Chasteli [NYsr|, Hydrobia dactyloides SAB., Bayania fasciala Sow. etB. Nysli Duc. Dans les argiles supérieures (?) de Lettengraben, Sirophosloma tricarinalum M. BRAUN, bien figuré sur la planche IT. Les argiles inframiocéniques de Theobaldshof et Kaltennordheim forment le plus important appoint de cette Note : Monilearia Kœæneni analogue à M. lemniscala WEBB et BERTH., Trichiopsis apicalis REuss, Galactochilus matliacum STEIN., Tropidomphalus minor Jooss mss. var. crassilabris, plus petit et plus globuleux que 7. Arnoldi THomz de Hochheim ; Xlikia (A pula) devexza [Reuss], Helicodonta (Caracollina) phacodes THomæ ; parmi les Clausiliidæ, Triplychia (Eulript,) gracilitesta très incomplète, T. conoïdea et ampla, Eualopia bulimoides THomzx simple fragment, Clausilia (Laminifera) mira SLAVIK ; Verligo (Alæa) cf. callosa Reuss, Vallonia lepida [Reuss]. 40 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE Limnæa pachygaster Taomæ bon échantillon, Gyraulus pomphalicodes SDps., G. dealbalus Sb&. qui ne peut appartenir au même Genre que le précédent : Vellelia decussala Reuss. Les Hydrobiüidæ sont représentées seulement par Emmericia francofurlana Bæœrrc. et Bilhinella striata. Enfin (bivalves) Sphærium pseudocorneum REUSss. Les argiles et tufs basaltiques du Miocène supérieur de Kaltennordheim fournissent encore quelques formes intéressantes : Gyraulus lævis [v. KLEIN |, Vivipara crassitesta du groupe pachysloma SD8., Slalioa mediocris Lupw., enfin Melania Escheri, var. aquilanica au sujet de laquelle nous renvoyons le lecteur à notre « Cenchologie néogénique de l’Aquitaine », t. IIT. Les lignites et les sables du Pliccène terminent la Note, avec une carte suggestive des Bassins d’eau douce étagés depuis Cassel jusqu’à Vienne ! M. CossMANN. BRYOZOAIRES par M. F. CANU Loppens, E., INFLUENCE DU MILIEU SUR LA COMPOSITION CHIMIQUE DES ZOËCIES DES BRYOZOAIRES MARINS. Annales de la Sociélé royale zoologique el malacologique de Belgique, LI — 1921 — 17 p. L'étude chimique des colonies de Bryozoaires est toute nouvelle. Les résultats obtenus sont très encourageants, et conduisent à des résultats divers et inattendus. Nous avions coutume de faire une grande différence entre les espèces calcaires et'les espèces chitineuses. Il n’en est rien, car ces dernières peuvent contenir de 35 à 60 pour cent de calcaire ; seulement, les zoécies sont minces et la chaux n’y atteint jamais une couche assez épaisse pour rendre la colonie rigide ou cassante ; c’est ce qui avait fait supposer que la quantité de chaux était extrêmement minime et même négligeable (1). La forme dressée d’une espèce chitineuse contient plus de calcaire que la forme encroûtante. Dans une même espèce, la quantité de calcaire diminue avec la profondeur et augmente considérablement quand elle peut vivre en eau saumâtre. Dans les espèces à cellules calcifiées, la quantité de calcaire atteint jusqu’à 98 pour cent, mais elle peut atteindre 60 pour cent pour les formes encroû- tantes. La chitine n’y forme plus une trame continue ; elle est disséminée dans la masse calcaire en petits lambeaux microscopiques. L'auteur considère la calcification comme une excrétion, qui s'exerce avec une facilité plus grande dans les milieux calmes que dans les milieux agités. Les matériaux étudiés proviennent de la Mer du Nord, entre la Belgique et l'Angleterre. C’est un espace très restreint, Je suis certain que l’auteur se procurerait facilement des matériaux bien plus nombreux s’il se mettait en relation avec quelques bryozoologistes étrangers à son pays. () Le Genre Hincksina NoRMAN, 1903, que nous n’osions pas ranger en Flusiridæ simplement à cause de son aspect calcaire, peut donc y être incorporé, tous les autres caractères étant parfaitement identiques. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 41 Yaichirô Okada, NOTES OF SOME JAPANESE CHILOSTOMATOUS BRY0Z04. Annotalions zoologicæ Japonenses, X — 1921 — 14 p. L'auteur continue ses études sur les Bryozoaires japonais. Il excelle dans l’art d'étudier et de figurer les systèmes musculaires des cellules, ses dessins ont à la fois l'attrait de la nouveauté et de l’originalité. Sept espèces sont étudiées. Flustra stolonifera est caractérisé par la présence de zoécules spéciales dépourvues de polypide et portant sur la frontale une énorme épine en forme de corne de cerf. Euthyroides simplex est dépourvu de costules au voisinage de l’aper- tura et sa colonie est bilaminaire. Carbase sagamiensis a des cellules hexagonales; avec une ovicelle très simple. Brettia Xjimai est la plus grande des espèces du Genre. Vittalicella zlegans Busk 1884, n’est malheureusement pas figuré à nouveau. Onchoporella selenoides ORTMANN 1890, est refiguré avec son remarquable système musculaire. Cyclostomella articulata ORTMANN 1890, montre un aviculaire et des tré- matopores remarquables. Enfin Cellaria triangularis ORTMANN 1890, est refigurée avec ses muscles et d'importants détails sur l’aviculaire qui est glanduleux. Barroso, M.-J., NoTas soBRE BRI0Z00s EsPANOLES. Bol. R. Soc. Obst. nat., XX — 1920 — 11 p. et 7 fig. L'auteur estime que chaque cellule doit être étudiée dans son intégrité et non pas seulement par sa face visible. Il s’efforce donc toujours de com- pléter les observations anciennes. Excellent dessinateur il prodigue réellement ses images pour le plus grand bien de ses lecteurs. Les matériaux étudiés proviennent d’'Algésiras et de Majorque. Les espèces nouvelles sont : Alcyonidium flustrelloides (4 dessins), Callopora exigua (4 dessins), Hippo- diplosella spinosissima (19 dessins). La description et la figuration de cette dernière espèce est un véritable modèle à suivre. Barroso, M.-J., NoTAs SOBRE ALCUNAS ESPECIES DE BRIOZ008 DE EsPANA. Bol. R. Soc. esp. Hist. nat., Tomo del 50€ anio — 1921 — 10 p. et 6 fig. C’est la liste de 35 espèces recueillies dans le golfe de Valence. Parmi les observations nouvelles, nous citerons l’ancestrule de Chorizopora Brongniarti AUDOUIN, 1828, les parois de Schizoporella unicornis Jonnstron, 1847, l'opercule de Schizoporella sanguinea NorMAN, 1868, les septules pariétales de Watersipora cucullala Busx, 1853. Les espèces nouvelles sont Flustra laciniosa (5 images) et Lekylopora robusta (2? images). Ù 4 Waters, A.-W., OBSERVATIONS UPON THE RELATIONSHIPS OF THE (BRY0Z0aA) SCLENARIADAE, CONESCHARELLINIDAE, ETC., FOSSIL AND RECENT. Linnean Sociely’s Journal, Zoology, XXIX — 1921 — 28 p et 2 pl. 42 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE Il s’agit de ces petites colonies cupuliformes qui, sous les noms de Lunulites, Cupulaires, ete., sont si souvent citées dans les Mémoires de paléontologie ou de zoologie. Leur organisation anatomique était peu connue. C’est une bonne fortune que le meilleur des Bryozoologistes ait pu en faire une étude sérieuse. Une section méridienne dans une colonie décaleifiée de Cupularia cane- nensis Busk 1859, montre qu’à la base il y a des séries longitudinales de petites chambres remplies d’une substance granulaire et communiquant ensemble par des septules multiporeuses ; leur place est indiquée sur la face non celluleuse par de petits rectangles en disposition radiale. Il n’y a pas d’ovicelle et les très grands embryons évoluent dans la cavité générale. [l'y à a très peu d'espèces de ce groupe (1). Cupularia Lowei Busk, 1854, appartient au groupe si connu de C. umbellala DErRANCE, 1828, ce fossile si commun depuis la base du Miocène. Chaque cellule est perforée latéralement de petits trous (ou opésiules), ils servent de passage à des faisceaux musculeux attachés à l’ectocyste extérieur ; ce sont les organes du système hydrostatique zoécial. En section, les chambres cellu- leuses sont séparées par un espace considérable et dans l’axe médian de leur surface inférieure il y a des rangées transversales de muscles très fins allant s’insérer sur la membrane (ectocyste) extérieure qui entoure toute la colonie ; ce sont les organes du système hydrostatique colonial (2). La même structure s’observe chez Selenaria. En Lunuliles, il y a trois sortes de vibraculaires : les vibraculaires auri- formes qui sont de véritables vibraculaires, les vibraculaires symétriques que l’auteur dit être de vrais onychocellaires, et des vibraculaires à soie large et plate avec une base simple. C’est au deuxième groupe qu'il faut réserver le nom Lunuliles ; il n’a malheureusement pas de représentants dans les mers récentes. Les colonies du Genre Conescharellina D'OrBIGNY, 1851, ont aussi des colonies coniques. Leur structure cellulaire est très différente car elles sont munies d’un sac de compensation et d’un véritable opercule. Les cellules s’irradient d'un groupe de chambres superposées offrant quelque analogie avec celles de Cupularia cananensis Busx, 1859, et doivent avoir la même fonction (probablement hydrostatique). Entre les apertures il y a fré- quemment une fente semilunaire très caractéristique mais dont la fonction n’est pas encore bien élucidée, quoique l’auteur les suppose servir de passage à des radicelles. Il y a encore beaucoup d'observations nouvelles dans cette excellente publication concernant les opercules, les vibraculaires, les glandes. Le manque de place ne nous permet pas de les signaler en détail. (1) Waters conserve le nom Cupularia à ce petit groupe el voudrait changer le nom générique du groupe très important et très riche de Cupularia umbellata. En 1920, avec Bassler, nous avons justement fait le contraire en application du principe du moindre changement. Dès 1879, Smitt avait déjà distingué ces deux groupes de Cupulaires. (2) Toutes ces particularités m’étaient parfaitement connues et je les avais observées sur mes propres préparations. Depuis 1918, j’ai plusieurs fois indiqué cette structure mais sans jamais publier de dessins probants, mes publications étant paléontologiques Je ne peux être que très heureux d’avoir été devancé par un savant de la valeur de Waters, PALÉOPHYTOLOGIE 43 Lang, W.-D., CATALOGUE OF THE FOssIL BRYOZ0A (PoLYZOA) IN THE DEPART- MENT OF GEOLOGY, British MusEuM. (NATURAL Hisrory). THE CRETA- CEOUS BRyYozoA (PoLyzoA), vol. IIT. Te CriBrimorPus, Part | — 1921 — 270 p., 8 pl. Le catalogue des Bryozoaires Cyclostomes ecrétacés du British Museum a été fait en 1899 et 1909 par Gregory. Lang a été choisi pour faire celui des Chilostomes. Il commence par les Cribrimorphes dont il publie le premier volume. Les Cribrimorphes sont ces superbes Bryozoaires dont la frontale celluleuse est formée d’élégantes costules radiales. Leur étude est un ravissement de l’œil, mais d’une incroyable difficulté. Les zoologistes les ont groupés à peu près tous dans la Famille Cribrilinidæ Hincks, 1880 (— Costulidæ, JULLIEN, 1889). Cette Famille n’est pas naturelle du tout : certaines espèces sont dépourvues de compensatrice, d’autres en contiennent ; les ovicelles sont en- dozoéciales, hyperstomiales ou absentes. Pour pouvoir répartir convenable- ment tout cet ensemble hétérogène il faudrait en étudier les larves. Ce travail n'a malheureusement pas encore tenté aucun naturaliste ; il serait pourtant lécond en résultats. Se basant sur des idées purement spéculatives, Lang répartit les espèces crélacées dans onze Familles nouvelles : Myagroporidæ, Otoporidæ, Ctenopo- ridæ, Thoracoporidæ, Taractoporidæ, Lagynoporidæ (S. F.: Lagynoporinæ, Leptocheiloporinæ), Andrioporidæ (S. Fam. : Andrioporinæ, Pliophloeinæ, Schistacanthoporinæ), Calpidoporidtæ, Disheloporidæ, Bracheoporidæ, Pelma- toporidæ, Cette dernière Famille sera étudiée dansle volume IV du catalogue. Les caractères distinctifs de chacune de ces Familles ressortent dans une clé dichotomique de deux pages très soigneusement faite. Le nombre des Genres nouveaux est considérable : ils se déduisent de clés dichotomiques placées au commencement de chaque Famille. Enfin dans chaque Genre une autre clé permet la détermination des espèces. Le plus grand soin, la plus grande exactitude règnent donc dans tout le cours de cette importante publication. Mais ce qui est merveilleux ce sont les figures typiques de chaque Genre insérées dans le texte : ces admirables dessins per- mettent à eux seuls les déterminations génériques sans avoir besoin de con- naître un seul mot d'anglais. Dans ce volume il y a 115 de ces figures, toutes faites par l’auteur avec une patience infatigable. L'Introduction contient d’abord une partie biologique avec les titres : THE CRITERIA OF RELATIONSHIP, CALCIUM CARBONATE, INHIBITIONS, ORTHO- GENESIS, PERIODICITY, RECAPITULATION, Summary. L'auteur, qui a des connaissances très vastes en Histoire naturelle, s’efforce de justifier les prin- cipes d'étude et de classement appliqués dans l’étude des Cribrimorphes. C'est de la haute science exprimée dans un langage très scientifique et il n’est guère possible de la résumer dans une si courte analyse. La seconde partie de l’Introduction est relative à la TERMINOLOGIE. En se basant sur la nécessité d’être logique et exact ainsi que sur l'utilité de pouvoir comparer entre elles les classifications des autres animaux, la Termmologie usuelle est complètement remaniée et considérablement aug- mentée. Heureusement, chaque terme nouveau est soigneusement défini et de superbes figures schématiques fixent bien les idées. , A4 PALÉOPHYTOLOGIE Enfin la troisième partie est relative à l'HISTORIQUE de la collection du British Museum. Avant l’arrivée de Lang celle dernière était réellement considérable ; mais il a su considérablement l’augmenter par des achats, par des échanges el par des récoltes particulières. Il y a maintenant des spécimens de Lous les élages, de toutes les localités classiques et de tous les pays d'Europe. C’est un ensemble merveilleux et rien au monde n’y peut être comparé. Cependant l’auteur ne s’en est pas encore contenté : il a sollicité ses correspondants pour des prêts ; chaque espèce est alors photographiée et classée avec toutes les indications nécessaires. Il n’est done pas étonnant de voir deux volumes entiers pour les simples Cribrimorphes. Avec de tels matériaux abondants, le catalogue des Chilostomes crétacés comprendra certainement 6 à 8 volumes. Les costules qui forment la frontale cellulaire sont très petites et les orne- ments qui les décorent sont souvent très peu perceptibles. Pour faciliter leur étude, Lang recommande de Lemdre les spécimens avec de l’indigo. D’après les échantillons que j'ai pu examiner, cet artifice me paraît excellent. Ce grand Travail était presque achevé en 1914 ; la guerre en a retardé la publication. Dans l’intervalle, des extraits en ont été publiés. La classification a été l’objet de critiques. Loyalement, Lang les reproduit pour les discuter. Cependant elles ont influencé ses propres idées. C’est ainsi que la considéra- tion de l’ovicelle — qui n’existait pas dans son extrait de 1916 — figure dans son Catalogue définilif. Evidemment les Bryozoologistes admettront très difficilement cet émiettement des Familles basées souvent sur des caractéres qu'ils jugent absolument indifférents ou de peu d'importance. Mais en Histoire naturelles, seules sont valables les observations exactes et les bonnes figurations ; tout le reste n’est que pure spéculation. Or à cet égard, l'ouvrage de Lang est absolument parfait et aucune critique sérieuse ne peut être for- mulée. F. CANU. ANIMAUX INFÉRIEURS par M. G.-F. DoLLFus Bell, Alfred, NoTESs ON THA LATER TERTIARY INVERTEBRATA. Vorkshire Philosop. Soc., 21 p., 2 pl. Leeds, 1920. Ces notes sont un catalogue des invertébrés, mollusques non compris, signalés jusqu'ici dans les terrains tertiaires supérieurs de l'Angleterre, et particulièrement des Crags de l'Est. Dix Brachiopodes sont connus, parmi lesquels Terebralula Harmeri fondé sur la figure 11 (pl. VIII) du Crag Mollusca de Wood comme variété de T. grandis. Un Tunicier : Leploclinum lenue Herp. Les Ostracodes sont très nombreux et après Rupert Jones, Chapman et d’autres, il était inutile de les reprendre. Un Phyllopode : Apus glacialis KroëG. Une quinzaine de Copépodes du Pléistocène du Doggerbank, un Cladocère Daphnia pulex, six Cirripèdes. Les Balanidæ ont fourni vingt et une espèces et seraient sujets à revision. Un Amphipode : Grammarus fluvialilis et trois Isopodes. Les Crustacés proprement dits sont au nombre de vingt-cinq. Un Myriapode : Julis lerrestris trouvé en Irlande, des débris d’Insectes indéterminés. PALÉOPHYTOLOGIE 45 Les Annélides ont fourni un contingent important, vingt-sept espèces, mais ce sont pour la plupart des espèces banales, encore vivantes sur nos côtes. Parmi les Radiaires, il y a deux Crinoïdes: Anledon Browni, Tetracrinus felix. Deux Astéries connues et une nouvelle, très curieuse, ayant laissé son relief sur un galet : Solasler Reedi, six Ophiures, trente-trois Echinides parmi lesquels un Clypeaster Anglieus (figuré) tout à fait nouveau dans le Pliocène d'Angleterre. Nombreuses variétés de Temnechinus Woodi AGAssiz d’après Gregory. Il v a des plaques de deux Holothuries. Mais c’est sur- tout parmi les Polypiers que des formes nouvelles sont décrites : Balano- phyllia iluctuosa, B. Watsoni, il serait facile de les multiplier ; Flabellum minuta (sic), Sphenotrochus parva (sic), il y a quelques espèces douteuses à éliminer. Les Hydroides (15 esp.), les Spongiaires (10 espèces environ), les Rhizopodes (au moins 500 espèces non dénommés), complètent ce tableau intéressant et plus nombreux qu’on n’avait pensé tout d’abord. Nos remer- ciments à M. À. Bell. G. DoLLrus. Wade, Bruce, THE FossiL ANNELID GENUS HAMULUS MORTON, AN OPER- CULATE SERPULA. Proceed. U. S. Nat. Mus., n° 2359, vol. 59, pp. 41-46, pl. 9-10. Washington, 1921. Dès 1834, Morton dans son étude des fossiles des Etats-Unis, avait écrit sous le nom Hamulus Onyx une coquille qu’il plaçait au voisinage de Den- lalium ; des découvertes récentes dans les couches du Crétacé supérieur de Coon Creek dans le Tennessee ont fait apparaître la présence d’un opercule circulaire pédonculé commecomplétant cette espèce. Unecomparaison avec les animaux vivants conduit à démontrer qu’il s’agit — non d’un Mollusque — mais d’une Annélide. L’ornementation formée de grosses côtes, la présence à la base de l’opercule d’une attache musculaire puissante, avait pu faire croire un instant qu'il s'agissait d’un Rudiste, d’une petite espèce de Radio- lules, mais une comparaison encore plus attentive ne permet pas de douter que l’espèce de Morton soit positivement au voisinage de Serpula crassa Sow., Serpula heptagona, et autres espèces de l’Eocène d'Europe. Hamulus squamalus est une autre espèce de Gabb, de la mêmelocalité, et H. angulatus est une espèce nouvelle qui accompagne les précédentes et de forme trigone. G. DoLLFus. Gerth, H., CŒLENTERATA. Samm. Geolog. Mus. in Leiden, Neue Folge IT, Fleft ITT, pp. 387-445, 3 pl. Leide, 1920 (?). Cet intéressant fascicule est consacré à la description des Polypiers de Java dans la Grande publication que M. K. Martin a consacrée aux fossiles de cette grande colonie hollandaise. En quelques pages, l’auteur rappelle la classification des couches tertiaires, les espèces appartenant au Pliocène proviennent de Sondé et de Trinil, celles du Miocène supérieur peuvent être distribuées dans trois niveaux : I. Couches supérieures de Yilanang d’après des matériaux recueillis par M. Junghubns. II. Couches inférieures de Yilanang provenant de deux loca- lités explorées par M. Verbeek. III. Couches de Njalindoen, de diverses loca- 46 PALÉOPHYTOLOGIE lités du groupe de Tji. Dans le Miocène ancien, il y a les subdivisions de Rembang, de West-Progogebirge et le calcaire de Radjamandala qui ne ren- ferme que peu d'espèces, l’Eocène est représenté par les couches nummuli- tiques de Nanggulan avec une seule espèce déterminée. Les récoltes d’un certain nombre de localités n’ont pu être classées stratigraphiquement. Un grand tableau donne la distribution de toutes les espèces. Les premiers Polypiers des Indes néerlandaises ont été décrits en 1864 par Duncan, puis quelques espèces ont été étudiées par Reuss, provenant de l'expédition de la Novara ; depuis, Junghuhns et K. Martin s’en sont oceupés, enfin dernièrement, M. Félix en 1912 et 1915. La révision de ces espèces est notable au point de vue générique ; au point de vue spécifique, l’auteur a été plutôt trop prudent car l'attribution des formes de Java à des fossiles du Tertiaire italien demande un sérieux contrôle, comme Trochocyathus lalero- crislalus Ep. et°H., nous admettrons très bien comme espèce : Caryophyllia javana GERTH, qui est considéré commeune variété du C. clavus ScAcut. C’est dans les Helerocyalhus qu’on rencontre ces perforations singulières qui ont tant intrigué autrefois les naturalistes et que Milne-Edwards et Haime ont les premiers Lenté d'expliquer. On admet aujourd’hui qu'un Vermidien, un Siponcle, est venu se loger dans une petite coquille vide d’un Gastéropode et que-c’est sur cette base que le Polypier est venu se fixer en enveloppant peu à peu son support, ne laissant qu’une petite ouverture circulaire qui sert de retraite à son commensal ; plusieurs espèces fossiles sont mainte- nant connues : Helerocyalhus parasilicus, H. sandalinus, H. rembangensis et même le type Slephanoseris Rousseaui Ed. et H. ; les mêmes perforations sont connues dans le G. Heleropsammia. Sont également nouvelles les espèces suivantes : Placosmilia Panovani, Conosmilia sundaiana. Le G. Anthemiphylla PourraLès, des Iles Hawaï, a fourni ? espèces nouvelles, puis vient Monilivaullia Javana, nous avons toutes réserves à faire sur la bonne attribution, à ce Genre du Jurassique de Normandie, des formes du tertiaire de Java, une étude comparative par coupes nous semblerait très utile. Indophyllia, génotype I. eylindriea, Polypier voisin des Lithophyllia, mais avec un épithèque basal plan à Lourrelets concentriques, etc. Deux Lilho- phyllia, trois Antillia, cloisons nombreuses, calice elliptique. Nous ne pouvons nous arrêter sur Hydnophyllia Martini, Prionastræa inæquiseplata, l’auteur est porté à croire que notre P. Verbeeki (1908) peut être rapporté à Favia cf. pallida DANA, en raison de sa structure. Il y a encore : Goniaslræa progoensis, Cyphastræa gemmulifera, Solena- siræa Ssemarangensis, Confusasiræa obsoleta, près duquel vient se placer Thamnastrea A bandanoni G. Dorr., Galaxea Junghubni, Echinopora erassa- tina, Asirocænia minutissima, Slylophora sokkohensis que nous aurions désiré voir figuré, Serialopora irregularis, Diplohelia malayiea, divers Fungia. Javanaseris, génotype J. sinuata, petit Polypier très plat, dans lequel les synapticules n’existent que dans la partie la plus profonde du calice. L'espèce éocénique Balhyaclis eocænica est aussi un pelit Polypier très aplati, avec cinq cycles de cloisons qui n’atteignent pas le centre et se soudent en s’en approchant. Genre des mers profondes actuelles qui se rapproche de Stephanophyllia indica Duncan, PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 47 En somme bien des nouveautés intéressantes, bien des lacunes comblées par ces 115 espèces serrées de près. G. DozLrrus. Gerth, H., FAUNA UND GLIEDERUNG DES NEOCOMS IN DER ARGENTINISCHEN KoRDILLIERE. Centralblait f. Min. — 1921 — pp. 112-119 et 140-148. L'auteur résume la série stratigraphique qu’il a observée dans la Cordillière des Andes au sud de Mendoza, entre le Rio Grande et le Rio Diamante. La succession des couches fossilifères est remarquable et la faune de Céphalo- podes permet un rapprochement curieux et étroit avec les niveaux strati- graphiques du Néocomien du Sud de la France. Au-dessus de couches tithoniques à Virgaliles Mendozanus et Neumayria Zilleli, on trouveun Berria- sien avec les zônes à Berriasella mendozana et Slueroceras Kœneni, puis un Valanginien à Spiliceras Damesi et nombreuses autres espèces, enfin tout au- dessus, un Hauterivien avec trois zônes caractérisées par Acanthodiscus radiatus, Holcoplychiles neuquensis, Crioceras andinum ; bien des espèces sont nouvelles et l’auteur les décrira bientôt. G. DoLLrus. Laseron, Charles-Francis, NOTES ON SOME PERMO-CARBONIFEROUS FENES- TELLIDÆ, WITH DESCRIPTION OF NEW SPECIES. Journal Proc. Roy. Soc. New S. Wales, vol. LIT, pp. 181-202, pl. I-XVI. 1918. Les Bryozoaires fossiles de la Famille Fenestellidæ sont très abondants dans plusieurs horizons des formations permo-carbonifères de l’Australie, mais la conservation laisse souvent à désirer et ce n’est qu'après beaucoup d'efforts que M. Laseron a pu en prendre de bonnes photographies permettant de les bien connaître. Le gisement principal est à Branxton dans le district de Hunter-River, et aussi à Allandale. Dix espèces sont décrites : Prolorelepora montuosa, grande colonie infundi- buliforme, cellules sur la surface interne seulement. P. ampla vieille espèce de Lonsdale. Polypora pertinax, P. tumula, P. virga, grande colonie en éven- tail, fenestrules longues avec stries longitudinales. Feneslella fossula LONSDALE, espèce décrite primitivement de Tasmanie et voisine de diverses formes d'Irlande, F. inlernata Lons., F. exserta forme branchue, charmante, fenes- trules rectangulaires, la surface qui n’est pas couverte de cellules est ornée de fines striations. F. cavea. à Une espèce indéterminée appartient au G. Phyllopora. Des photographies grossies vingt fois, très nombreuses, facilitent grandement la détermination ; l’œuvre est sérieuse. G. DoLLFus. Gerth, H., UEBER DIE ENTWICKLUNG DES SEPTALAPPARATAS BEI DEN PALÆOZOISCHEN RUGOSEN UND BEI LEBENDEN KORALLEN. Zeich. fur induktlive Abslammungs. Band XXI, pp. 201-215, fig. Berlin, 1919. Encore un travail de comparaison entre le mode de développement des cloisons des Polypiers rugueux des terrains paléozoïques, et celui des 48 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE Coraux actuels. L'auteur emprunte ses figures aux travaux antérieurs de Carruthers, de Duerden, de Faurot, etc., les seuls renseignements nouveaux proviennent de l'étude de quelques calices de Polypiers, du Permien de Timor, qui ont été donnés avec plus de détails dans un autre Travail que nous analysons également. G. DoLLrus. Gerth, H., DIE ANTHOZOEN DER DyYas VON Timor. Palæonlologie von Timor, part XVI, pp. 67-147, pl. CXLV-CL. Stuttgart, 1921. Les Polypiers, du Paléozoïque supérieur au Permien, de Timor sont fort intéressants. Aucune faune de cet âge n’était connue ailleurs avec ce beau développement. Ce qui résulte decette étude, c’est que cette faune est encore entièrement primaire, on ne voit pas apparaître encore d'espèces du Secon- daire, toutesles affinités sont avec le Calcaire carbonifère. Les récoltes ont été faites au cours de l’expédition conduite par MM. Molengraaf, Wanner et Weber. Les Zoanthaires madréporaires sont représentés par deux Familles, les Axophyllidæ et les Zaphrenlidæ et la description commence par la création du G. Timorphyllum, génotype 7. Wanneri : c’est un Polypier cylindrique, courbé, pourvu d’un système cloisonnaire un peu variable et dont le dévelop- pement a été suivi dans une série de coupes axiales, une cloison principale donne au centre une columelle lamelleuse, les planchers sont assez serrés et réguliers, l’épithèque est peu épaisse. Les Clisiophyllidés sont assez nom- breux avec Lonsdaleia timorica, L. Molengraaîfi, et le Genre Lonsdaleiastra est nouveau, type L. Vinassai n. sp., dans les Lonsdaleia typiques les calices polyastrés sont circonscrits par des murailles très nettes, dans les Londalei-. astra les cloisons septales sont corfluentes, les calices ne sont pas circonserits. Clisiophillum lorqualum avait déjà été décrit par Rothpletz, en 1892, ainsi que Carcinophyllum Wichmanni. Ce sont des Polypiers coniques, libres, à columelle mal développée, C. eristatum est nouveau. Les Dibunophyllum sont abondants; D. Rothpletzi accompagnant D. aus- trale Beyrich et D. lubulosum, même forme cylindrique, columelle très forte, trabéculaire, cloisons nombreuses, régulières, en couronne. Les Zaphrenlidæ débutent par le G. Plerophyllum contenant les espèces P. Beyrichi Rotx, P. timorense n. sp., P. evathophylloïides, P. radieiforme, P. Weberi, il n'y a pas de columelle définie, mais quelques-unes des eloisons s’épaississent en atteignant le centre. Nous pouvons passer rapidement sur le G. Polycælia déjà signalé, et sur les nombreuses espèces de G. Amplexus qui sont d'aspect franchement carbonifère. Dans la classe des Zoanthaires tabulés il y a de nombreux Favosiles : F. relicla, F. permica et le nouveau Genre Pseudofavosites, génotype P. sty- lifer, à calices très irréguliers avec stries cloisonnaires en colonies fixées sur les corps les plus variés: Le G. Stylonites est nouveau également, géno- type S. porosus, des excroissances styliformes, assez fortes, apparaissent de place en place entre les calices. Viennent ensuite les tabulés branchus : Pachypora gabiensis, P. eurvata, P. monstruosa, P. lobata ; de même dans le G. Heterocænites, qui est nouveau, avec A. variabilis, . crassus, calices tabulés profonds. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 49 Dans les Michelinidæ, le G. Trachypsammia est nouveau, génotype T. dendroides polypiérite poreux, dendroïde, granuleux, pourvu de calices disposés en lignes latérales opposées des deux côtés : répartition curieuse qui se retrouve dans d’autres groupes de Polypiers. Aulopora timoriea, Cladochonus magnus, Monilipora crassa M'Coy, Moni- lopora Beccheri GRABAU montrent d’autres affinités avec le Calcaire carbo- nifère. Le G. Aulohelia est nouveau, avec les espèces À. irregularis, À. Iævis, ce sont des tubulures encroûtantes sur des Crinoïdes, à ouvertures rétrécies. Enfin il y a un bon nombre de Genres et d’espèces dont l'attribution systé- matique est douteuse et dont le classement reste à faire comme : Paleacis regularis, P. lubifer et les Genres Schizophorites, Diclyopora ; colonies encroû- tantes dont les calices sont cependant nettement tabulés. Il y aura beaucoup à prendre dans le Travail de M. Gerth quand on voudra rédiger des manuels de Paléontologie un peu complets. G. Dozrrus. Vinassa de Regny, CORALLI MESODEVONICI DELLA CARNIA. Paleontog. ita- liana, XXIV, pp. 59-120, pl. VI-XIT. Modena, 1918. Le travail de M. Vinasse de Regny a été préparé de longue main, il y décrit les récoltes de Polypiers et Hydraires fossiles découverts dns les couches du Dévonien moyen de la Garniole, le gîte le plus important est le calcaire de Monumenz-Val di Collina, puis ceux de Volaia, Cianavate, ete. Les des- criptions plus anciens ont été celles de Frech (1892), Gortani {1913) et de l'auteur lui-même dans un premier Travail de 1910. Il étudie 84 espèces, 22 sont nouvelles, sans compter les variétés instituées, et une dizaine restent douteuses, mais 35 sont spéciales et caractéristiques du Dévonien moyen. 57 % d'espèces sont communes avec le Dévonien d'Angleterre, 48 % avec celui de Pologne, 44 % avec la France, ete. Le maxi- mum, 94 %, avec le Dévonien du Rhin qui est au reste le mieux connu. Rien à dire de quelques espèces bien connues, comme Cyalhophyllum heliantheides Gorp., C. helerophyllum; l'espèce nouvelle C. collinense est représentée par des échantillons bien défectueux, de même que C. Gortanii ; des sections sont tout à fait nécessaires pour la délimitation des espèces dans lés Polypiers mais surtout dans ces gisements de Carniole dont les matériaux sont mal conservés ; Clysiophyllum Taramellii est fondé seulement sur des sections polies. Il y a un Amplerus (A. Gortanii,) et un Thamnophyllum, T. carnicum. Le G. Plasmopora (P. carnica), est nouveau pour le Dévonien alpin, l’organisation est voisine des Heliolites. Les Helioliles étaient connues, les Favosiles sont extrêmement abondants et nombreux en espèces, outre les formes classiques, comme F. polymorpha GoLpD., il y a F. volaica, F. forojuliensis, F. robiniæfolia, F. italica espèces fondées sur des sections qui montrent des polypiérites polygonaux plus ou moins serrés, coupés de cloisons plus ou moins régulières. Les Alveoliles sont tout aussi nombreux en spécimens et en espèces, outre les formes communes, il y a comme nouveautés : A. collinensis, À. crinalis, À. juliea ; il convient de citer ensuite : Cœniles Mariæ d’une détermination difficile, et Syringopora carnica qui n'apparaît que dans des sections grossies et polies. G. Dozzrus. vis v té ra set tu LR RE CNRANNTAA FA 12 1er TS cer ' 164 3 et | oh, KUSSUUET ESRI ESS RUN \ SX A fo AE MRURRRPES d 'ATTEPTELT 4 ALU LA ti nr à LE À î3 A ni \ te J En EAN ; { 49 né L : } î to! : À Es tte “YA “. ni 1 PTE + A 1 WA. ‘ À 4 4 7 on D En L D | À fu ï | unes = —— FA RENE = SRE À GER RE TASE ES JE ER DIE rfi = 000000009000000000000007000000000000000000000000000 Bibliographie Scientifique Française ÉDITÉE A PARIS par les soins du _ MINISTÈRE DE L’INSTRUCTION PUBLIQUE A pour objet de donner périodiquement la liste des travaux publiés en France, _ indexés dans l’ordre alphabétique des noms d'auteurs, et concernant les sciences mathématiques et naturelles, conformément au tableau du Catalogue interna- -tional de littérature scientifique siégeant à Londres. _ [Les lettres H et K s'appliquent à la Géologie et la Paléontologie|. Les fascicules de la Bibliographie Scientifique française, élaborés par les membres de la Commission du Répertoire de B. S., souS la présidence de M. LACROIX, secrétaire perpétuel de l’Académie des Shonies, sont en vente à la librairie : GAUTHIER-VILLARS, 55, Quai des Grands Augustins, PARIS (VE) î à PRIX DE po ta 5 Départ. : : Paris et Ur post. 1re Série (6 numéros par an). . 4 + . 10 fr. 11 fr. 2e Série (6 numéros par an). . . . .. 10 » 11 >» Les deux Séries réunies . . : . . . 20 » 22 » ii ET Fe. aus Fee Fe FA A) 4 dre Fabrique de Registres Fi PAPETERIE Q © | cie ca de ”_ Fefdinand LEVCO''e 0 58, Rue Laffite PARIS Tél GUTEMBERG : 16-36 Fournitures pour Bureaux, Administrations, À Banques, Reliures pour Bibliothèques, ete. ATELIERS ET MAGASINS DE GROS 95, Rue de la Chapelle, 95 “x GO00CDOODONDODODONONDODONTOCNTOENTONTONNNOCOCOS | - B: TRAYVOU. USINE DE LA MULATIÈRE, ere. 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VASs- A Um a (Or. 20 fr: Soit au complet: . . . : . . .20o0fr. On peut se proeurer séparément les trois numéros, ainsi que « La Faune éocénique du Cotentin » (100 fr.). INDISPENSABLES sun PLAQUES PHOTOGRAPHIQUES | GUILLEMINO N LLEMINOT À GUILLEMINOT. BŒSPAUGe CE PAPIERS PRODUITS 22, Rue de Châteaudun, PARIS (IX) Lac GUILLEMINOT a C" A GUILLEMIAOT. BEŒSALUG 8 € Fasmoar 7 JEAN . au à 1/25000€. (Lob, de Géol. de la Fac. des Science _ Lyon, éditeur). Prix. L (2 L e x e CR | Adresser les demandes à F. ROMAN, 2, VE St Clair. à Lyon. | Librairie Scientifique J. HERMANN 6, ie de la Serbonne; PARIS, (VE). Téléphone Gohel, tas La librairie HERMANN tient à la disposition des at à coquilles éocéniques des environs de Paris ; 1° « Catalogue illustré des œurilles de l’Eocène des ‘environs de Paris », avec les cinq appendices au com= AUDE par M' M. Cossmanx (1886- 1913) : Prix 0007 RTS ne rs. 2° « Iconographie complète des coquilles fossiles d l’'Eocène du Bassin de Paris, par Mr M. CossMANN et M: G. PrssARRo (1904-1913) reliée en un volume in-4°, Prix Û e . ee . ee Ÿ nus 200 fr. AR REVUE 2 | : LAN A Ver ve ft L 5) ALÉOZOOLOGIE ET DE PALÉOPHYTOLOGIE ORGANE TRIMESTRIEL Publié sous la direction de Maurice COSSMANN avec la collaboration de MM. ANELLI, E. ASSELBERGHS, F. À. BATHER F. CANU, G. DOLLFUS, H. DOUVILLÉ, P. FRITEL, M. GIGNOUX J. LAMBERT, H. MANSUY, VAN STRAELEN, P. BÉDÉ, ETC... VINGT-SIXIÈME ANNÉE NUMÉRO 2. — AVRIL 1922 bnix des re antérieures, jusqu’en 1916, chacune : 10 fr. (sauf les années ; 1897-1899, qui ne se vendent plus séparément). Années 1917-20 : 45 fr. chacune. Les deux tables décennales : 25 fr. ; Le prix de la collection complète et presque épuisée des vingt premières années est de 750 fr., majoration comprise. Le prix de la collection des années 1900 à 1920 inclus est de 220 fr. majoration comprise. PRIX DE L’ABONNEMENT ANNUEL: 20 FRANCS POUR TOUS PAYS ’ M Chez M. COSSMANN, bre Directe Néveinbre à Avril inclus : 21, rue Montpensier, Pau (B. Pyrénées). Mai à Octobre inclus : 2, Boul‘ ta Enghien-les-Baïns (S. et O.). 1022 CG L ie an Pr y D) nd) nn PAR (4 ELNC a) PUBLICATIONS DE M. COSSMANN as21) trois appendices AIT à [V{réunis : 4, ... pe TS ER ASS Sn di er QE sels) ENTRE Essais de Paléoconchologie comparée (1895-1916). Les douze premières livraisons 400 fr. Prix de la XIIe livraison, 360 p:, 10 pl. (La XIII* en préparation)...... AQ'TES |)" Mollusques éocéniques de la Loire-Inférieure. — Bull. Soc. Sc. nat. de l’Ouesi, Es S. vol L'ouvrare complet, avec tables, 56 pl. 4, Le Re RE 150 fr, 1er Supplément (1920) 4 pl, phot. (Le 2e Suppl. en préparation). ........ _ 20 fr. | y Observations sur quelques Coquilles crétaciques recueillies en France. — Assoc. : 1, Franc. (1896-1904). 6 articles, 11 pl. et titre ...............,.......... 25 fr. œet, 1re et 2e tables décennales de la « Revue Critique » (1897-1916) .......... UNSS es di Description de quelques Coquilles de la formation Santacruzienne en Patagonie. — io JourndeiConchyl: (1899); (20 DA V2ApDL ECRIRE A ER SERRES 5 fr. al Faune pliocénique de Karikal (Inde française). — 3 PLAINE Journ. de Conchyl. À (1900-19113:85 p., 10 pl., avec table du ler vol," ere ee PEL PRET 20 fr. Etudes sur le Bathonien de l’Indre. — Complet en 3 fasc. Bull. Soc. Géol. de nr! î (1899-1907), 70 p., 10 pl., dont 4 inédites dans le Bulletin ................... 25 fr. Faune éocénique du Cotentin (Mollusques).— En collaboration avec M. G. Pissarro (1900-1905). L'ouvrage complet, 51 pl., avec tables ...........:......... 120 fr. Note sur l’Infralias de la Vendée. — B. S. G. F. (1902-1904), 5 pl. ..........., 10 fr. Sur un gisement de fossiles bathoniens près de Courmes (A.-M.). — B. S. G, F,. } (1902) ; Ann. Soc. Sc. Alpes-Mar. (1905), 3 pl. les deux notes ............ 7 fr. 50 Descriptions de quelques Péléeypodes jurassiques de France (1903-1915), 1re série avec tables (n’est publiée qu’en tirage à part seulement) ............. VSD Id. 1er art. 2e série, 4 pl. 1921. 2e art. en préparation... ......... Ce UN A 7 fr. 50 Note sur l’Infralias de Provenchères-sur-Meuse (1907), 4 pl Fo + RARES 10 fr. Note sur le Callovien de Bricon (1907), 3 pl. .................:........... 10 fr. Le Barrémien urgoniforme de Brouzet-les-Alais (Gard). — Mém. Pal. Soc. Géo. delin (1907-1916), ‘11 -pli etes en ner SRE ER A propos de Cerithium cornucopiæ (1908), 1 pl. in; 40 SR er TRES ne 5 fr. Etudes sur le Charmouthien de la Vendée (1907-1916), 8 pl. in-80 ........... 20 fr. Iconographie eomplète des Coquilles fossiles de l’ Eoeène des environs de Paris (1904-1913). L’atlas compl. en ? vol. in-49, légendes et tables .....,....... 200 fr. Péléeypodes du Montien de Belgique (1909), 8 pl. in-40............. Mém. Mus. Revision des Gastropodes du Montien.— 1'° partie 1915. 2e part. s.presse. roy. de Brux. Conchologie néogénique de l’Aquitaine. — Pélécypodes : les deux vol. in-4°, 150 fr. T. III, Gastropodes, en deux gros fascicules in-8°, 17 pl. in“40. ............ 100 fr” (T. IV en préparation 1922, 1er fasc.). 40 fr. The Moll. of the Ranikot serie. — 1'e partie (1909), 8 pl. in-40. Calcutta. 10 fr. Description de quelques espèces du Bajocien de Nuars (1910), 1 pl. ........... 5 fr. Les Coquilles des Calcaïres d’Orgon. — B. S. G. F. (1917), 8 pl. .,.......... 10 fr. Etude compar. des Foss. recueillis dans le Miocène de la Martinique et de l’Isthme de Panama ; 1° art., 5 pl., in-8°. Journ. Conch. 1913 .................... 10 fr. Description de quelques Pélée. bradfordiens et call. de Pougues. Soc. Nièvre..., 6 fr. Cerithiacea et Loxonematacea jurassiques (Mém. Soc. Géol. de Fr.). Règles internationales de nomenclature zoologique, adoptées au Congrès de Monaco (1913) et annotées par M. Cossmann"s....................1... 5 fr. Monogr. illustr. des Moll. oligoc. des env. de on, (Journ. Conch., 4 pl.)..... 15 fr. Bajocien et Bathonien dans la Nièvre. — En collaboration avec M. de Gros- 4 souvre (1920) "BAS AGE. A pl: 00 MSN Ne ee ER ee UND ES Deux Notes extr. C.-R. si RC ED DIE ACTE CG AO A à cie DAPEU MAS A7 de ge 2 fr. 50 Synopsis de l’ Eocène et de l’Oligocène, en Aquitaine (Mém. Soc: Géol. de Fr.): Catalogue illustré des Coquilles fossiles de l’ Eocène de environs de Paris.— Les ok ANNÉE BIOLOGIQUE Fondée par Yves DELAGE “Comp rendus des Travaux de Biologie Générale Nouvelle série — — Miel times de la “Fédération des Sociétés des Sciences tels, = Comité de rédaction : MM. M. CAULLERY, C. DELE- ZENNE, P. GIRARD, M! M. GOLDSMITH. MM. HEN- NEGUY, M. MENDELSSOHN, F. PÉCHOUTRE, CH. .PÉREZ, J. PHILIPPE, A. PRENANT, E. RABAUD, TIFFENAU. Secrétaire général : M'° M. a 0 Secrétaires : MM. F. PÉCHOUTRE Se ; PHILIPPE (Psychologie). AE Vingt-cinquième année : 1920-21 Prix d'abonnement : FRANCE, 50 francs ; ÉTRANGER, 60 francs. Secrétariat : LABORATOIRE DE ZOOLOGIE, Sorbonne, Paris. MASSON et Ci, 120, Boulevard Saint-Germain, Paris. L'Institut Encyclopédique Discours, Mémoires, EU Conférences, DRE de Traduit en toutes langues 200 Collaborateurs Spécialistes Directeur : Paul COMBES, 1, rue de l’Assomption, Paris, xvi'. « LES PRESSES UNIVERSITAIRES DE FRANCE » | | Société Coopérative d’impression, d’édition et de librairie 49, Boulevard Saint-Michel, PARIS, Ve — Tél. Gobelins, 59-56 Les grandes Sociétés scientifiques et littéraires, conscientes du danger qui menace les intérêts supérieurs dont elles ont la garde, ont décidé, pour parer aux difficultés de toutes sortes que rencontre aujourd’hui l'édition, de créer une Société d’édition et d’impression. Cette Société est, dès maintenant, constituée sous le nom Les Presses Universitaires | de France, Société coopérative à personnel et capital variables, au capital actuel de 600.000 franes. Grâce à la coopération des participants, à la suppression des intermédiaires, à la limi- tation à un taux maximum des intérêts du capital engagé, Les Presses Universitaires de France permettent de réduire notablement les prix actuels de production et d’affecter une part importante des bénéfices au développement de Païfaire, ou, par ristourne, aux travaux effectués. Elles facilitent la production elle-même et la répandent pour le plus grand bien du pays. : Pour adhérer à la Coopérative des Presses Universitaires, il suffit de souscrire au moins une action de 100 francs, et d’en verser le dixième, soit 10 francs. Pour avoir droit aux services de la Société, c’est-à-dire pour participer aux ris- tournes sur les commandes, il faut avoir versé le quart d’une action, soit 25 francs. Les Presses Universitaires de France impriment toutes les publications, éditent tous les livres Fe IUee servent toutes les commandes de librairie. ”j AUTOGRAPHIE ET IMPRIMERIE DES MINISTÈRES, DES CHEMINS DE FER ET DES TRAVAUX PUBEICS à Maison fondée en 1859 À EE He & L. COURTIER, INGÉNIEUR, x I., D S# COURTIER ET €”, successeurs *e - & 41, 42, rue de Dinan — PARIS LE LITHOGRAPHIE — TYPOGRAPHIE Dessins pour Architectes, Chemins de fer, Industries, Travaux publics et Constructeurs Imbressions en Noir et en Couleurs SPÉCIALITÉ de plans topographiques. — Plans de villes. — Plans forestiers. — Plans parcellaires. — Cartes de Chemins de fer. — Cartes et Profils géologiques. — Cartes géogra- phiques. — Travaux d'Art. — Cahiers des Charges, Séries de prix, Notices ayec croquis. — Dessins et Clichés pour publications industrielles. DESSINATEURS-AUTOGRAPHES des : Annales des Mines, Revue Générale des Che- mins de fer, Bulletin des Ingénieurs Civils, Ministères, Compagnies de Chemins de fer, de la Ville de Paris et autres, etc,, Journaux d’Architecture, de Sociétes et tous Journaux e scientifiques, Chambres de Commerce, etc. ZINCOGRAPHIE et Reproductions en noir, par la lumière, de Dessins d’après calques à l’encre de Chine. RÉDUCTIONS ET AGRANDISSEMENTS DE PLANS " PHOTOTYPIE — CLICHÉS ZINC ET CUIVRE — SIMILIGRAVURE — PHOTOGRAVURE Impressions et Éditions Techniques sans clichage ———— 32 DEC 3 1925 REVUE CRITIQUE DE PALÉOZOOLOGIE ET DE PALÉOPHYTOLOGIE Numéro 2 — Avril 1922 SOMMAIRE Pages Reptiles et Poissons, par MM. E. B. BRANSON et M COssMANN. . . . 51 CAUSE OS DEAR ME NVPANES IDR AELENTe EE MERE PRO RTE EU NE PME. L2, 54 DSC LES DANS COSSNANNANMASE EEE QT EE RES CR 55 PBalcoconcholopie, Dar M. COSSMANNE RE EURE EUR à Len te in a 58 DATERS DA MM ACOSSATANN CLS ce Ve le M pl tro nelee ve LE eut 11079 Questions de Nomenclature, par MM. COSSMANN, ete. . . . . . . 82 Paléophythologie, par MM. FRAIPOXT, BONNET, etc... . . . . . . . 84 Paléozoologie Paleozoology | Paleozoologia REPTILES ET POISSONS Mehl, Maurice G., THE PHYTOSAURIA OF THE TRiAs. Jour. Geol., vol. X XIII, n° 2, pp. 129-65, 20 fig. Feb.-Mar. 1915. The writer describes in detail the type skull and jaws of Angistorhinus _grandis MEHL and a new species of the same genus, À. graeilis. An ilium of a new unnamed reptile is figured, and other parts of the skeleton described. The similarity of a fragmentary ilium referred to Palæorhinus Bransoni with the unnamed form is pointed out. In a summary of the described Phytosaurs the writer recognizes the following genera : Phytosaurus JAEGER, Belodon v. Meyer, Mystriosuchus E. FraASs, Ruliodon Emmoxs, Lophoprosopus Mexx, Paleorhinus WiLzLisTON, Angislorhinus MEL, Mesorhinus JAEKEL, Parasuchus LYDEKKER. Under these genera the following species are considered valid : Phyliosaurus cylindricus JAEGER, B. Plieningeri v. MEYER, B. (Mystrio- suchus) Rutimeyeri F. v. HuENE, Mystriosuchus (Belodon) planirostris H. V. MEYER, R. carolinensis Emmons, R. manhallanensis F. v. HUENE, L. (Belodon) Capffi v. MEYER, (?) L. buceros CoPe, Palæorhinus Bransoni WIiLLISTON, (?) P. scolopoxæ Cope, À. grandis MEL, À. gracilis MEHL, Mesorhinus Fraasi JAEKEL, Parasuchus Hislopi LYDEKKER. À 52 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE The material on which are founded Episcoposaurus horridus Core, E. haplocerus Core, Rylea platydon v. HUENE gen., RIELY and STUTCHBURY sp., is thought to be too fragmental to warrant a definite position. It is thought that too little is known of either Sleganolepis or Mesorhinus to unite them in a separate Family, the Sleganolepidæ, as F. v. Huene has suggested. E. B. BRANSON. Mehl, M. G., PoposAURUS GRACILIS, A NEW REPTILE FROM THE TRiAssIc or WyominG. Journ. Geol., vol. XXTIII, n° 6, pp. 516-22, 2 fig. Sept.-Oct. 1915: This genus is based on an ilium, several vertebræ from various parts of the column, two femora, and several innominate bones collected by Professor E. B. Branson near Lander, Wyoming. Poposaurus was a light limbed, well muscled animal, probably bipedal in gait and speedy. The relationships of this form are not evident. . E. B. BRANSON. Mehl, M. G., CAIMANOIDEA VISHERI, À NEW CROCODILIAN FROM THE OLIGOCENE oF SOUTH DAKOTA. Journ. Geol., vol. XXIV, n° 1, pp. 47-56, 4 fig. Jan.-Feb. 1916. This Caiman-like form is described from a fairly complete skull and jaws, limb bones, vertebral column, and several dorsal scutes. In several respects it is really a primitive Caiman and is of especial interest in that it is appa- rently the only record of this group earlier than Recent. According to Dr. S. S. Visher, the material came from the Titanothere zone of the Oower White River Beds, 20 to 50 feet above the base. E. B. BRANSON. Mehl, M. G., and Schwartz, G. M., Te Triassic Fossiz BEARING Horizons NEAR WINGATE, NEW MEXICO, WITH A DESCRIPTION or Accompsosaurus wingalensis MExL. Bull. Univ. Oklahoma, N. Ser. n° 103, Univ. Studies, Ser. n° 5, pp. 29-39, 8 fig., 2 pl. March 1916. An essentially complete pelvic girdle of Accompsosaurus is described. The marked difference between this form and the well known Phytosaur and Dinosaur girdle is pointed out. In the form here described one of the marked peculiarities is in the abruptly downturned pubes, broad and plate- like. The geological section near Fort Wingate is described and contrasted with that given by C. K. Gilbert from the same region. E. B. BRANSON. Mehl, M. G., NEW OR LITTLE KNOWN PHYTOSAURS FROM ARIZONA. Bull. Univ. of Oklahoma, N. ser. n° 103, Univ. Studies, Ser. n° 5, pp. 5-28, 11 fig., 1 pl. Mar. 1916. The writer describes a large Phytosaur skull of the « crested type ». It resembles somewhat the European Lophoprosopus (Phylosaurus) Kapffi and PALÉOZOOILOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE D3 is similar to Cope’s American Belodon buceros. For the latter genus Jaekel proposed the use of Melarhinus, a name proposed for a mammalian genus some time before by Osborn. Following Jaekel, the writer considers the American form generically distinct and proposes the name Machæroprosopus of which the large skull, a new species, M. validus, is the geno type. Some doubtful relations between the bones at the base of the skull are determined from other material referred to in this genus. A long, slender jaw, referred to the genus Angistorhinus, is figured and described. In the type of M. validus the nares are conspicuously elevated above the cranium proper, a condition that leads the writer to conclude that these Phytosaurs lay concealed in shallow water tille the prey, the various land forms, came down to drink and virtually walked into the jaws of the captor. E. B. BRrANSON. Mehl, M. G., Te Use or OUTLINE CHARTS IN TEACHING VERTEBRATE ParEonToLoGy. Bull. Scientific Laboratories Denison Univ., vol. XIX, pp. 47-53, 1 fig., 4 pl. June 1919. Because of the scarcity of materials for illustrating the chief types of extinet vertebrates in all but a few of the larger educational institutions, the writer has developed outline charts of the skull ; superior, inferior, and posterior views ; the limbs, front and hind ; and the vertebræ, side and end views. These outlines show the relations of the parts in generalized primitive forms and by using or discarding certains lines the corresponding anatomy of any more specialized form may be represented. The charts are best adapted to Amphibian and Reptilian anatomy. It is thought that the use of them will not only supply the student with a vast collection of « paper bones », but that they will turn his attention to relation of parts rather than to size and shape in the study of comparative osteology. E. B. BRANSON. Branson, E. B., THE DEvonrAN rises or Missouri. Bull. Univ. of Mo., vol. 15, n° 31 — November 1914 — Sciences series, vol. 2, n° 4. 74 pp., 4 plates. In black shales which occur in northeastern Missouri remains of several species of dinichthyid fishes have been collected by Mr. R. R. Rowley. Associated with the dinichthyids are two species of Piyclodus, two species of dipnoans, and six species of sharks. The paper discusses briefly the strati- graphy of the Devonian in Missouri, and describes Dinichthys Rowleyi, Dinich- thys missouriensis, Mylostoma Eastmani, Helodus Rowleyi, Helodus devonicus, Helodus incipiens, Helodus clivulus, and Eoorodus lypus. Author’s abstract. Cockerell, T. D. A., SoME rossiL Fisx SCALES FROM PERU. Proc. U. S. Nat. Mus., vol. LIX, pp. 19-20, fig. 1-7 texte. Washington, 1921. Les matériaux de cette courte Note ont été recueillis, par MM. Heald et Mather, à 70 milles environ au Nord de Callao. Toutes les écailles examinées 54 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIEH par M. Cockerell appartiennent à une seule espèce qui se rapproche de la Fam. Characidæ (ou Characinidæ). Les couches d’où proviennent ces écailles sont des dépôts d’eau douce, d’âge tertiaire, peut-être même miocéniques, puisque Berry a récemment découvert des plantes miocéniques du Pérou septentrional. Dans l’impossibilité de les attribuer à un G. déjà connu, l’auteur propose le G. Characilepis (G.-T. C. tripartitus) dont la structure rappelle le G. actuel Bryconamericus. Dans le G. marin Hyporhamphus, les lignes font un coude assez aigu avant de se replier plus serrées ; chez Acanthocharax, comme chez Characilepis, il y a discordance complète entre l’obliquité des lignes écartées et l’horizontalité des lignes serrées, ce qui caractérise bien les Characidæ. M. COssMANN. Arambourg, C., SUR UN SCOPÉLIDÉ FOSSILE A ORGANES LUMINEUX : Muycio- phum prolalernalum n. sp., DU SAHÉLIEN ORANAIS. B. S. G. F., 4€ sér., tuXX, pp. 2383-29) pis ulbtexte Paris M2 L'auteur a remarqué sur les échantillons miocéniques, recueillis aux envi- rons d'Oran, des traces d'organes lumineux qui caractérisent le G. Myclo- phum, non signalé jusqu’à présent au dessous du Pléistocène. M. prolater- natum, d’une longueur de 58 mm., est en assez bon état de conservation ; grâce à l'empreinte et à la contre-empreinte, l’auteur a pu rétablir entière- ment la disposition des photophores en deux groupes séparés par un assez large espace. Cette espèce a des affinités étroites avec M. lalernalum GARMAN, des côtes du Mexique : il est plus grand du double, son anale est plus reculée, et enfin il y a quelques différences dans la disposition des photophores. On peut donc admettre que c’est bien une mutation ancestrale. M. CossMANN. Parona, E. F., Nuovi FossiLI DEL PLIOCENE DI ROSsIGNANO PIEMONTE (NOUVEAUX FOSSILES DU MIOcÈNE DE RossiIGNANO EN PIrÉMoOnNT). Atk R. Acc. Sc. Torino, vol. LI — 1916 — 8, pp. 1-7. Tavola. Vi a descritto un magnifico mascellare inferiore destro di un Cymbium Bollii (Car. Sphyrenodus Bollit CaP.) scoperto nel Pliocene medio di Rosi- gnano ; e figurato magnificamente in grandizza naturale. E’ anche ricordato an cCranio incompleto e parte dimanditola di Tursiops miocænus Port. ? del calcare miocenio di Rosignano. F. Sacco. Parona, C. F., RAGGNAGTI SOPRA GLI OSSAMI FOSSILI TROVATI IN UNA TOMBA PRESSO ENTEOPOLIS, MonNTI p1 GAU, ALTO EGiTro (RENSEIGNEMENTS SUR LES OSSEMENTS FOSSILES TROUVÉS DANS UNE TOMBE PRÈS D ANTÉO- pozis, Monts DE GAU, HAUTE-EGyPTE). Ati R. Acc. Sc. Torino, vol. ETIT. 1918). CRUSTACÉS Van Straelen, V., CATALOGUE DES CRUSTACÉS DÉCAPODES DES TERRAINS _ PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE DD TERTIAIRES DE LA BELGIQUE. Ann. Soc. roy. Zool. Malac. Belg., t. LI — 1920 — pp. 111-531. Bruxelles, 1921. L’auteur a établi un catalogue raisonné des Crustacés décapodes recueillis dans les terrains tertiaires de la Belgique. Les formes connues proviennent presque toutes de l’'Eocène moyen et supérieur et de l’Oligocène moyen, se réparlissant entre les étages suivants : 19 Yprésien : T'henops scyllariformis BELL, Hoploparia gammaroides M’Coy, H. Corneli VAN STRAELEN, Xanthopsis Leachi DESMAREST, X. bispi- nosus BELL, X. unispinosus M’'Coy, Porlunites incerla BELL, Plagiolophus Wetherelli BEzz, Xanthilites Bowerbanki BEL. 2° Bruxellien : Thenops scyllariformis BELL, Callianassa sp., Calappa sp., Xanthopsis Leachi DESMAREST, X. bispinosus BELL, X. unispinosus M'Coy, Palæocarpilius sp., Elisus sp., Plagiolophus Wetherelli BEerz, Cancer Burtini GALEOTTI, Goniochele angulata BELL. 30 Ludien : Hoploparia sp., Pagurus sp., Cancer ? sp., Cancer Burtini GALEOTTI. 49 Bartonien : Cancer Burlini, GALEOTTI ? 90 Rupélien : Homarus Percyi P. J. VAN BENEDEN, Cœloma rupeliense STAINIER. Analyse de l’auleur. Smetana, V., SUR LES PARADOXIDES LES PLUS ANCIENS DU CAMBRIEN DE SKREJE ET TEJROVICE. Sbornik Slainiho geologického Ustavac Ceskoslo- venské Republiky — Rocniky 1919-1920 — Svazek I, pp. 219-22, 4 fig. Prague, 1921. | La faune des grès du Milec près Tejrovice est la plus ancienne de la Bohême et de l'Europe centrale. Depuis longtemps déjà, J. J. Jahn et F. J. Pompeckj l’attribuaient à l’Olenellidien, opinion qui n’était pas partagée par tous les auteurs. La découverte de Trilobites nouveaux, appartenant au groupe de Paradoxides œlandicus, amène l’auteur à placer ces grès dans le Cambrien moyen. Il décrit et figure Paradoxides Perneri, Kustai, Walcotti, tejrovicensis et donne une liste de la faune, d’ailleurs assez pauvre, qui a été recueillie à ce niveau. V. VAN STRAELEN. INSECTES par M. M. CossMANN. Meunier, F., NOUVELLES RECHERCHES SUR LES INSECTES DU TERRAIN HOUILLER DE COMMENTRY (ALLIER), 3€ PARTIE, ORTHOPTÈRES Blallidæ. Ann. Paléont., L. X, fase. I-II1 — 1916 à 1921 — pp. 1-32, pl. VIII-XI, 32 fig. texte. Paris, 1921. Le manuscrit de cette 3€ partie était prêt en 1914, mais la publication en a été retardée par la guerre ; il y a donc évidemment à en tenir compte dans la synonymie qui n’est plus à jour. Les Blattides ou Nomoneures sont les plus anciens Insectes fossiles ; Handlirsch les a rangés dans les Paléodicty- 56 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE optères,; et les Protoblattines notamment ont quelques affinités avec ces derniers plutôt qu'avec les Orthoptères ; mais M. Meunier réserve ses conclusions jusqu’à ce qu’on ait recueilli des documents plus complets dans les formations paléozoïques (animaux avec têtes, thorax, abdomen, et pattes) au lieu des élytres que l’on connaît jusqu’à présent. Il s’en tient donc à la classification de Scudder, bien qu’elle ait une quarantaine d’années. La faune des Blallidæ de Commentry ne comprend pas de Genres très variés, à l’inverse des Paléodictyoptères, mais les Blallinopsis sont repré- sentés par de belles séries d'individus. Les Mylacrinæ « à champ costal sub-triangulaire — les autres nervures s’irradiant d’un point central de la base du tégument de l’élytre», sont connues par quelques formes intéressantes. Les cas d’asymétrie des élytres sont loin d’être rares à Commentry, mais l’auteur ne paraît pas disposé à en tirer des conclusions générales, relative- ment à l’évolution. Avant d'entreprendre la description des espèces, M. Meunier a donné un tableau comparatif de la nomenclature des nervures d’élytres d’après quatre systèmes, parmi lesquels il a adopté celui de Comstock et Needham (1897). Blallinopsis Goldenbergi [BRoNGN.], B. ovalis [BRoNGN.], B. Perrieri plus petit que le précédent ; Blallinopsiella pygmæa MEUNIER déjà figurée en 1907 et en 1909, de même que Protoblatlina Bouvieri MEUN., tandis que P. Giardi s’en distingue par quelques détails. Le G. Protoblattiniella est remarquable par la petitesse des organes du vol, le génotype est P. minutissima dont on connaît l'animal à peu près complet, l'aile postérieure — un peu plus large que l’antérieure —- semble un peu plus veinulée. Quant au G. Lapparentiella — qui a pour génotype L. superba — il s’écarte par les caractères de la nervation de l’élytre qui rappelle, à plusieurs égards, celle des Paléodictyoptères. Polyeles elegantissima a aussi un trait de parenté avec ces derniers. La S. Fam. des Palæoblallinæ est représentée à Commentry par plusieurs Genres : Diclyomylacris Poiraulli BRoNGN. et D. insignis BRONGN., avec leurs variétés ; Paromylacris Jacobsi MEUN., P. Boulei et var., P. Thevenini : Promylacris Brongniarti HanDbz. et MEuN.,; Lithomylacris elegantula, de petite taille, qui se distingue par le secteur de la cubitale, visiblement moins large à l’extrémité de l’élytre ; Necymylacris Boulei AGNus termine cette livraison qui reste en suspens au milieu d’une phrase ; il faut donc attendre la publication du fascicule suivant des Annales de Paléontologie. M. CossMANN. Meunier, F., NEUE BEITRÆGE UEBER DIE FOSSILEN ÎINSEKTEN AUS DEN BRAUNKOHLE VON ROTT (AQUITANIEN) IM SIEBENGEBIRGE (RHEIN- PREUSSEN). Jahrb. preuss. geol. Landesanst. Bd. XXXIX, t. I, H. 1, — 1918 — pp. 141-535, pl. X-XI, 10 fig. texte. Berlin, 1919: Après un résumé préliminaire et historique des recherches antérieures sur les divers groupes de Trichoptera, d’Heleroplera, d’Hymenoptera, de Dipiera et de Coleoptera, dont font partie les Insectes fossiles du Miocène, l’auteur aborde les diagnoses des quelques espèces très Imtéressantes et, en — PALÉGZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 57 général, bien conservées dont l'examen ainsi que la détermination lui avaient été confiés. Dans le G. Phryganea, une aile différant de l'espèce sannoïsienne d’Aix, et désignée sous le nom P. elegantula ; la Fam. Lygæidæ est représentée par Lygæiles mysteriosus dont on connaît le thorax et qui s’écarte des autres Lygæus et Pachymerus du même gisement. Le G. Proctotrypites (G.-T. P. rottensis) forme — à lui seul — une nouvelle Fam. Proctotrypidæ qui a peut-être une vague analogie avec Megaspilus ou Habropelles, on en connait une patte et une aile. I! y a un peu plus de Diptères : Pericoma minuta, patte isolée, corps plus ou moins net, ailes bien conservées, Prolomyia exposila [HEyD.] deux magnifiques plaques montrant le corps ovale, la tête et quelques pattes ; P. elongata [Heyp.] non moins bien conservée, mais le corps est beaucoup plus élancé que chez l’espèce précédente ; Neoglaphyroptera vetusta, un frag- ment de thorax, les deux ailes et de longues pattes ; enfin une Bolelina qui ne paraît pas être la même que celle déja décrite du même gisement. Pour terminer, deux Coléoptères : Lina welteravica [HeYyp.] les deux élytres recouvrant incomplètement l'abdomen ; Galerucella serrata, outre les élytres on distingue le dos et une partie de la tête, quelques pattes et antennes ; les figures sont fortement grossies. , M. CossMANN. Cockerell, T. D. A., SOME EOCENE ÎNSECTS FROM COLORADO AND WYOMING. Proc. U. S. Nai. Mus., vol. LIX, pp. 29-39, pl. VIII, 9 fig. texte. Was- hington, 1921. Les Insectes du Musée national, décrits dans cette Note, proviennent de l'Eocène des deux gisements de White River (Color.) et de Green River (Wyom.). Ce sont tous de nouvelles formes, très intéressantes par leur état satisfaisant de conservation. ORTHOPTERA. — Promenobius ornatipes, abdomen, tête, trois fémurs, individu plus grand que P. lerliarius SCUDDER. ODONATA. — Slenogomphus ? Scudderi, deux fragments d’abdomen cylin- -drique, dont l’auteur a pu mesurer les segments, mais la détermination générique est encore incertaine. Diprera. — Rhamphomyia ? enena presque entier avec ses ailes, cepen- dant, comme il s’agit d'insectes très variables, l’auteur s’est abstenu de créer un nouveau Genre. Asilus palæolestes, détails de l’aile simplement figurés dans le texte ; Sargus vetus, abdomen peu distinct, fragment d’aile ; Nemo- lelus ? eocænieus, abdomen et fragment d’aile dans le texte ; Acanthomyites (G.-T. À. Aldrichi), à thorax épineux, s’écartant de tout ce que l'on connaît déjà dans l’Eocène, d’après le témoignage de M. Aldrich. | HomoPrtera. — Delphax veterum, abdomen et ailes, plus grand que 1DA senile SCUDDER, de White River. HeteropTEeRA. — Genre Dinidorites (G.-T. D. margiformis) abdomen et tête rappelant le G. Margus, comparable aussi à Byrsodepsus ou a Cyclo- pelta. CoLEoPTERA. — Lebia protospiloptera, fragment d’élytre ; Melolonthites D8 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE avus, vue ventrale médiocrement conservée ; Sciabregma tenuicornis, profil presque complet, sauf les pattes. HYMENOPTERA. — Genre Tilgidopsis (G.-T. T. hæsitans) malheureusement non figuré, cette lacune devra être comblée ; Genre Eoformica (G.-T. E. eocænica), thorax et fémur, la tête est restaurée dans le texte, très distinct de Liomelopum. | M. Cossmanx. Cockerell, T. D. A. et Sandhouse Grace. SoME EOCENE INSECTS OF THE Famizy FULGORIDÆ. Proc. U. S. Nat. Mus., vol. LIX, pp. 4595-57, pl. XCVIII. Washington, 1921. L’abondance remarquable et la variété des restes d'Homoptères, dans l’Eocène des Montagnes Rocheuses, ont été signalées déjà depuis longtemps ; ils ressemblent à ceux qui vivent encore dans la région orientale. Dans cette Note, l’auteur décrit trois nouvelles formes, et il y ajoute la figure d’un spé- cimen récemment recueilli à Roan Moutain (Color.), précédemment décrit : Delyopsis Packardi Cocx. Hammapleryx tripunetata, tegmen presque entier, de plus grande taille que H. cerynuformis Cocx. et que H. relicula Scupp., mais plus petit que H. lapidoides Cocx. ; l'aspect général rappelle Hilavrita trimaculata Disr., de Ceylan. Lühopsis dubiosa, deux tegmens ressemblant à Corethrura fusco- varia HoPE, l’apex est visiblement moins allongé. Genre Thaumastocladius (G.-T. T. simplex), tegmen de moyenne taille, sur lequel les côtes forment une zone équivalant à peine au tiers de la largeur ; chez Fulgora maculala OLivier, de Ceylan, la veine suturale est à plus courte distance du sommet. Il y a aussi un peu de ressemblance avec les G. Gaja et Bochara Disr. M. CossMANN. PALÉOCONCHOLOGIE par M. M. CossMANN Bekker, Hendrik, THE KUCKERS STAGE OF THE ORDoOvICIAN Rocks 0F N. E. Esronra. Acia Comment. Univers. Dorpalt. À II-1, 91 p., in-8° carré, 11 pl. phot., 12 fig. texte, 1 carte. Tartu, 1921. L’étage Kuckers (C,), près du village de Jaeve en Esthonie, a fourni des fossiles appartenant au Cambrien et à l’Ordovicien. Toute cette faune, étudiée par M. Bekker dans le Mémoire que nous analysons ici, contient un nombre considérable de Bryozoaires, de Brachiopodes, de Trilobites, d’Entomostracés, quelques Gastropodes, Pélécypodes, deux Céphalopodes, un Ptéropode, parmi lesquels nous nous bornerons à signaler ce qui paraît le plus intéressant, en glanant notamment dans les formes figurées. Diplolrypa moniliformis BAssLer, D. Wesloni ULricx, D. lamellaris, Ditlopora magnipora ; Chasmalopora furcala Ercaw., C. punetata dont la section montre des tubes zooéciaux en croix ; Phylloporina granisiriata Urricx, P. papillosa qui s’en distingue par ses fenestrules plus petites ; Polypora quadrata dont le zoarium ressemble à celui d’un Fenestlella, mais PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE D9 dépourvu de carène entre les deux rangs de zooécies ; Pseudohornea Bassleri à comparer avec P. bifida Ercaw. ; Nemalopora ramosa, Nematolrypa spiralis ; Graplodiciya jaervensis, variété de Bonnemai Bassi., G. minima, dont le petit zoarium pourrait se confondre avec celui d’un Nemalopora ; enfin Pachydiclya irregularis. Passant aux Brachiopodes, je mentionne : Pholidops estona (il serait préférable d’écrire eslonensis), P. elegans, LP. obtusa, P. eurvata, dont la diffé- renciation est rendue évidente par les vues internes qu’en publie M. Bekker ; cette étude comparative le conduit à proposer le G. Pseudopholidops dont l’'aréa musculaire n’est pas limitée comme elle l’est dans le G. Pholidops, le génotype n'étant pas indiqué, il y a lieu d'adopter la première des espèces décrites P. seutellata, les deux autres sont P. complicata, P. pseudocranoides ; plusieurs Pleclamboniles sont signalés, puis Leplæna estonensis, Rafinesquina imbrexz [PANDER] dont une description nouvelle est donnée par M. Bekker, R. dorsata, À. jaervensis, des S/rophomenacea ; Porambonites kuckersensis, P. laticaudata, P. Baueri NœrL. Les Mollusques à citer sont seulement : Aristerella nitiduloides, moule de Pélécypode inéquivalve et quadrangulaire ; Cyrlodonta ? rotundata, Clenodonta Logani SALTER ; Haplospira variabilis KokEN non figurée à nouveau ; Orthoceras regulare ScL. et une autre espèce non nommée de ce même Genre. Parmi les Trilobites, l’auteur n’a décrit et figuré qu’un très petit nombre de formes d’ailleurs déjà connues : Asaphus ornalus Pome., A. plalyurus ANG., Ampyx rosiralus SARs, Lichas Kuckersiana ScHMipT (em. in kucker- sensis), Cybele Kulorgæ ScHmioT, Cheirurus macrophthalmus KurT., Chasmops præcurrens SCHMIDT, Plerygomelopus Panderi Scamipr, P. sclerops ? Dar. Les figures ont été phototypées d’après des dessins dont la fidélité paraît consciencieuse : il est regrettable néanmoins que les circonstances difficiles d’un Etat naissant n'aient pas permis d'employer des procédés plus modernes de reproduction des Bryozoaires. M. CossmANN. Spriesterbach, J., NEUE ODER WENIG BEKANNTE VERSTEINERUNGEN AUS DEM RHEINISCHEN DEVON, BESONDERS AUS DEM LENNESCHIEFER. Abhandl. kœn. preuss. geol. Landesanst., N. f., Heft 80, 80 p., 23 pl. Berlin, 1915. Il n’y a pas d'introduction stratigraphique, l’auteur entame immédiate- ment la description des espèces qui se composent surtout de Brachiopodes et de Pélécypodes, avec trois Spirophylon dont le classement systématique est encore à préciser. Murchisonia aeutecarinata, à l’état de moule, a quelque affinité avec M. angulata d'ArcH. et VERN., des calcaires à Siringocephalus. Discina cireumcineta, de grande taille. Les Spirifer sont nombreux, voici les espèces nouvelles : S. crassifuleitus, dorsocavus, Assmanni, parcefureatus qui diffère du précédent par les crénelures de ses côtes dorsales ; un fragment de S. Her- cyniæ GIEBEL est remarquable par la longueur de ses rostres aliformes. Aviculopeclen tenuistriatus avec ses deux valves bien conservées ; une variété nouvelle nodosocostatus d’Aviculopeclen radiatus Gozpr. est remar- 60 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE quable par les nodosités de ses côtes ; Limoplera bifida Sdb. mut. obseura, L. semiradiala FRECH, var. obseura ; Plerinæa lineala Gr. mul. irregularis, P. subtilicostata à ornementation très élégante ; Liopleria Drevermanni dont la convexité est finement rayonnée ; mais la variété longialata pourrait bien appartenir à une espèce distincte ; Myalina bilsleinensis RœM. var. suleata, M. auriculata de grande taille ; Modiomorpha annulifera (et non anulifera !) qui a de fortes rides concentriques : Nyassa dorsata GDF. avec une contre- empreinte de sa curieuse charnière ; Nuculana robustella et carinata appar- tiennent à une Section paléozoïque du G. Leda dont le vocable Nuculana est simplement synonyme. Clenodonta Denckmanni — quoique à l’état de moule interne — montre les empremtes de charnières et les profondes entailles musculaires qui fixent sa détermination générique ; au contraire, les contre-empreintes de C. bi- ornata permettent d'apprécier la fine sculpture externe, mais on se demande réellement si ce Pélécypode peut appartenir au même Genre que l’autre qui a un contour et une convexité tellement différents ! Cependant C. tenuidens a un galbe voisin de celui de C. biornala et une charnière analogue à celle de C. Denckmanni, ce qui prouve qu’il ne faut pas attacher une impor- tance exagérée au galbe général des valves ; C. hercynica ? BEusx. est bien voisin de C. biornala. Cypricardella inilata est figurée avec la charnière des deux valves (2, 4 ; 3a, ob) type lucinoïde ; Myophoria globula est un moule très incertain, à première vue. Le type le plie intéressant de tout ce Mémoire est Eomega- lodus (il faut Eomegalodon !) dont le génotype est Æ. Fuchsi qui porte — sur le bord inférieur du plateau cardinal — une saillie tuberculeuse (valve droite) qui ne peut être une dent quoiqu'il y ait une grosse fossette sur la valve gauche ; j’incline à penser que c’est plutôt une impression musculaire postérieure, nettement séparée du plateau cardinal par une profonde rainure sur les deux valves ; la charnière est d’ailleurs adapédonte (2, 45, 3a, 3b, PI, PII); en avant il y a une double fossette musculaire adjacente à AT; cette formule rappelle celle de Megalodon, de sorte que le choix du nom de ce nouveau Genre est bien justifié. Mecynodon giganteum à l’état de moule, de même que Paracyclas eatillum et P. montana qui est beaucoup plus ovale ; le G. Carydium BEusx (1895) est représenté par C. concentricum finement strié et particulièrement glo- buleux ; Goniophora westfalica rhombiforme et très carénée ; Sphenotus carinatus est plus obtusément anguleux, tandis que S. elongatus a le faciès d’une Barbalia et que S. spathulus est plus ovale et plus plat. Le nouveau G. Dechenia (G.-T. D. rhenana) est caractérisé par son Eee plateau cardinal, dépourvu de saillies dentiformes et de fossettes, par ses grosses impressions musculaires, par sa ligne intégropalléale ; D. Follmanni et D. Westfaliea sont très voisines, avec un galbe moins irrégulier cependant. Les élégantes formes de Grammysia, à surface dorsale bifide et élégamment ornée, sont représentées par G. bicarnata Goxpr. | Pierinea], G. teres dont la surface est moins plissée, surtout à l’avant qui est presque lisse. Conocardium tenuidorsatum a le galbe d’un oiseau en plein vol, et termine cette intéressante Monographie. | PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 61 Au cours de cette brève analyse, je n’ai pu — comme il eût été intéressant de le faire — indiquer pour chaque fossile la provenance et l’horizon exact ; l'étude en question est d’ailleurs purement conchologique et il ne faut pas y chercher de développements qui permettent d'en tirer des conclusions au point de vue de l’évolution paléontologique des Pélécypodes. Néanmoins, elle nous apporte de précieux matériaux pour l’avenir. PP P l M. CossMANN. Mansuy, H., NOUVELLE CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DES FAUNES PALÉOZOÏQUES ET MÉSOZOÏQUES DE L'ANNAM SEPTENTRIONAL, RÉGION DE THaANn-Hoa. Mém. Serv. géol. Indo-Chine, vol. VII, fase. I, pp. 1-22, pl. I-IIT. Hanoï, 1920: L'Ordovicien gréseux de Ding-Son a fourni : un Heliocrinus (?), trois Orlhis déjà connues, Cypricardinia prisea caractérisée par la grosseur eb le relief considérable de ses bourrelets concentriques, et d'assez nombreuses Trilo- bites. Ogygites (?) annamensis, fragments divers de pygidium ou de plèvres, de la taille d’O. birmanicus C. R&ep ; le G. Asaphopsis, avec deux espèces dont la première (A. Jacobi) doit être — par suite — considérée comme génotype, l’inflexion des segments postérieurs du pygidium est bien moins accusée que chez Ogygites ; l’autre espèce (A. Reedi) n’est représentée que par un seul fragment. {solelus stenoeephalus a quelque affinité avec I. gigas Dekuy, de Trenton ; Prosopiscus cheiruroides dont les figures sont peu satisfaisantes. Le G. Annamitella (G.-T. À. asiatica) a des globules à contour rectangulaire, faiblement dilatées en avant, qui rappellent Bathyuriscus MEEkx, du Gambrien. Dans le Dévonien schisteux, il n’y a guère à signaler que Proelus indosi- nensis Mansuy, tandis que le Dévonien calcaire a fourni : Cyathophyllum helianthoides Gorpr., C. convolutum, Æeliolites porosa M. Enow. et H,., Actinostroma undulatum, Siromalopora radiata, un Rhipidocrinus (?) non déterminé ; puis, un Gastropode assez fruste, intitulé Holopea asiatica, dont les figures sont peu distinctes. Au Trias se rapportent .Daonella cf. indica BiTrner et Prolrachyceras annamense qui a une étroite similitude avec P. Curionit Moys. que l’auteur avait d’abord rapporté au G. Sireniles ; mais d’autres spécimens du G. Pro- trachyceras ont permis à M. Mansuy de faire d’utiles comparaisons au point de vue générique ; ces derniers seront ultérieurement décrits. M. CossMANN. Fuchs, A., DER HUNSRUCKSCHIEFER UND DIE ÜNTERKOBLENTZ SCHICHTEN AM MITTELRHEIN (LORELEIGEGEND). I TEIL. Abhandl. kœnigl. preuss. geol. Landesanst. N. folge, H. 79, 80 p., XVIII pl. phot. Berlin, 1915. Après quelques lignes d'introduction stratigraphique, relatives à la fixation du niveau Dévonien inférieur des environs de Lorelei, sur le Rhin moyen, l’auteur aborde immédiatement la partie paléontologique. Trois nouveaux Anthozoaires : Pleurodiciyum hunsruekianum (il faut écrire hunsruckiense), P. minimum, Dendrozoum rhenanum nouveau G. 62 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE très voisin de Pleurodiclyum, déjà envisagé en 1899 dans un Travail antérieur, mais non encore dénommé. Comme d'habitude, les Brachiopodes sont nombreux : Lingula huns- ruckiensis, Discina (Orbiculoides) mediorhenana, D. (Orbiculoidea) sinuosa dans le groupe d’Orthis circularis Som., Orthis lorana, O. taunica, O. bicallosa, O. folüifera, ©. transversaria, O. Nocheri — dans l’état où se trouvent ces échantillons, on pourrait faire autant d’espèces que d'individus ! Sirophodonta furcillistria, S. (Douvillina) elegans DREVERMANN ; Orthoteles major, Cho- neles semiradiata Sow., C. dilatala Row., C. bialata ; Airypa lorana séparée d'A. relicularis ; Spirifer assimilis, S. loranus, S. explanatus, S. bornicensis ; Spirigera globula, S. æquistria. : Passons aux Pélécypodes : Plerinæa sæpecostata, à propos de laquelle l’auteur suggère un système de numérotation des côtes radiales, P. Spries- tersbachi, P. lorana, P. æqualicostata, bien voisines les unes des autres ; Liopleria multineisa, L. exeitata, L. coarctata ; Limoptera rarofureata, Avicu- lopecien amænus ; Gosselelia flabellicosta qui a l’aspect extérieur d’une Alectryonia ; Myalina assimilis ; Modiomorpha bicallosa ; Cucullella eireu- laris, C. semicireularis ; Nucula decipiens et variété æqualis ; Myophoria cireumeineta, Prosocælus Beushauseni Fucxs ; puis, le nouveau G. Rhenania (G.-T. À. tumida) est copieusement figuré, et dans le nombre, on distingue plusieurs empreintes de charnière qui rappellent vaguement la structure cardinale des Cardites, quoique le plateau soit beaucoup plus réduit, et qu’il fasse une saillie semi-elliptique sur la cavité interne des valves ; la seconde espèce (R. cryptodonta) est beaucoup moins nette. Goniophora secans, Cypricardinia mediorhenana et sa variété simplicistria, Cardiomorpha Beushauseni, Leptodomus dolichoptera (domus est féminm), terminent la série des Pélécypodes. Les Gastropodes sont en nombre relativement restreint : Bellerophon (Bucanella) tumidus SANDB. var. complanatus, B. (Buc.) crassicosta dont les côtes initiales ne persistent pas jusqu’à l’ouverture ; Pleurolomaria tristriata ; Murchisonia infralineata ; les Capulidæ forment le contingent le plus important, à l’état de moules toutefois, ce qui impose la prudence pour la séparation de nouvelles espèces ; l’auteur a cependant nommé Plalyceras dorsicarina, P. paulospirale, P. distortum, P. loranum, P. legense, peut-être pourrait-on en réduire le nombre à deux espèces ? Nous n’avons à enregistrer qu’un seul Ptéropode, Conularia mediorhenana, mais il y à d’assez nombreux Orthoceras : O. angustepartitum, ©. patelli- ferum, ©. dispariseclusum et la var. decipiens, O. proceracella# 0. huns- ruckianum. O. biornatum, ©. biannulatum ; enfin un gros fragment d’Aphyl- liles (WA goniatites) falcistria, puis un Trilobite (Phacops Ferdinandi KAYSER) et Beyrichia tetrapleura. M. CossMANN. Fuchs, À., BEITRAG ZUR KENNTNISS DER DEVONFAUNA DER VERSE- UND DER HOBRÆCKER SCHICHTEN DES SAUERLÆNDISCHEN FACIESGEBIETES. Jahrb. preuss. geol Landesansi. Bd. XXXIX, t. I, H. I — 1918 — pp. 98-%, pl. V-IX. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 63 La faune de Verse contient presque exclusivement des Brachiopodes et des Pélécypodes : Orthis fornicatimeurvata, O. torifera très peu nette, Sirophodonta triculta, Ortholeles euzona, Spirifer undigranatus, une var. utrinquesuleata de Cyrlina intermedia Œur. ; Rhynchonella percostata, R. utrinquecostata ; Camarolæchia rarifureata, C. sæpecostata, et Trigeria aff. Gaudryi Œur. Le nouveau G. de Pélécypodes Dipterophora (G.-T. D. trieulta) a un faciès externe d'Aviculidé, avec une charnière à dents parallèles de Cucullæa, mais la position du musele antérieur rappelle le G. Lioplteria, et en définitive cette coquille doit être un Ptérinéidé. Un autre G. Deceptrix est proposé pour D. carinata qui — avec une forme subtrapézoïdale — a une charnière de Lédidé : aussi l’auteur le place-t-il dans le voisinage de Ledopsis BEUS. Un Ostracode (Beyrichia | Gibba] spinosa) termine cette première série ; quant à la faune de Hobræcker, elle contient : Clitambonites humilis ; Sro- phodonla sera, S. invicistria ; puis, des Pélécypodes, Myalina cireumeineta, M. mucronata, Modiomorpha repateseens ; Orthonota bicostata, O. discedens, O. triplicata ; Dechenia oblonga, Grammysia præteres, toutes valves dans un passable état de conservation. M. COSsMANN. Spriestersbach, J., NEUE VERSTEINERUNGEN AUS DEM LENNESCHIEFER. Jahrb. preuss. geol. Landesanst. Bd. XXXWVIII, t. I, H. 3 — 1917 — pp. 434-512, pl. XXIV-XXXIX, ? fig. texte. Berlin, 1919. Les « Lenneschiefer » appartiennent à l'horizon inférieur du Dévonien moyen et ont fourni une faune très intéressante, surtout remarquable par son état de conservation. Deux Trilobites seulement : Cyphaspis monachocephalus et Thysanopellis acanthopellis SCHNUR ; les Crinoïdes sont représentés par des bras superbes (Melocrinus pulcher et variété annulifera) ; deux Brachiopodes du Genre Unciles, puis de nombreux Pélécypodes. Avicula semiradiata, Limopiera obscura SPRIESTERS. ; Modiomorpha subtrapezoidalis, M. parvula ; Dechenia macrorhyneha très peu nette, Clenodonta solenoïdes dont on voit les dents sériales ; Myophoria Frechi charnière de valve gauche, M. æquis moules internes ; le nouveau G. Cumularia (G.-T. C. circularis) a des affinités avec Prosocælus, mais la charnière est située très en avant, avec une faible dent entre deux fossettes qui laissent de fortes saillies sur le moule interne ; Gonto- phora macrorhvneha à surface ridée, Sphenolus rhenanus qui est très fruste ; nouveau G. Solenostoma (G.-T. S. læve emend. prolævis !) à rapprocher de Palæosolen et de Solenopsis, mais Palæosolen parvulus est plus arqué avec une dépression dorsale. Glossiles imminutus, pseudolævis, planus, directus sont peu distincts ; Grammysia frontesuleata, subtilistria, Cullmanni ; A/lo- risma macrorchynhum, A. westfalicum ; Elymella ovata, E. globula ; Leplo- domus areuata (domus est féminin). Parmi les Gastropedes : Murchisonia westfalica, M. evoluta, moules internes ; Pedasiola est un G. voisin de Salpingostoma ou de Bucania, le génotype (P. rhenana) est d’ailleurs dans un piètre état de conservation ; Eomphalus ealliter (et ron pas calliferus). Quant au G. Pileolus il fait mani- 64 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE festement double emploi avec le Néritacé bien connu de tous les conchylio- logues : 1l faut donc le remplacer par Spriestersbachia nobis ; le Génotype P. obliquus est malheureusement peu déterminable, P. erectus ressemble à un Pleurotomaria. Lunatia humilis n’est probablement pas un Nalicidæ, ni même un Ampullinidæ, Familles qui n’ont pas une origine aussi ancienne ; Sealitina, Sous-Genre de Scaliles, a pour génotype S. montana dont la columelle épaisse et arquée est tout à fait caractéristique ; Loxonema (7?) polycona (probablement polyconus ?) a les tours étagés en avant, c’est tout ce que l’on peut dire de ce moule peu déterminable. En résumé, cette Étude contient des éléments fort intéressants, eu égard surtout à l’antiquité des fossiles en question. M. CossMANN. Mansuy, H., DESCRIPTION DE QUELQUES ESPÈCES DU DÉVONIEN DU TonKin, DU LAos, ET DU CARBONIFÉRIEN DU YUNNAN. Mém. Serv. géol. Indo- Chine, vol. VI, fasc. I, pp. 23-39, pl. V; Hanoï, 1919. Deux groupes de fossiles sont décrits dans ce Mémoire ; d’une part les schistes dévoniens de Nong-Po (Laos), d'autre part la faunule carboniférienne recueillie par M11e Colani dans les calcaires de Eul-Kay, à proximité du lac de Yunnan-fou. Les espèces dévoniennes, en partie déjà connues ou non déterminables, comprennent, en outre : Choneles nongpoensis, Spirifer undifer RŒM. mut. laonensis, Hercynella sinensis. Le niveau des schistes de Ma-loung-Ka (Tonkin) est souligné par l’existence de Favosites Helderbergiæ HALL, caractérisé par les dimensions réduites des polypiérites, et d’Atrypa aspera SCHL. Les fossiles du Carboniférien du Yunnan appartiennent à l’étage inférieur ou moyen : Athyris eulkagensis ; Pleurotomaria (Mourtonia) Colanïi ombi- liqué, mais avec des tours anguleux et étagés ; Murchisonia yunnanensis, Microdomus biserrala Prisiz. (domus est féminin !), avec une seconde espèce du même Genre, représentée seulement par le dernier tour de la Coquille. M. COSSMANN. Spriesterbach, J., DIE STELLUNG Von MONTANARIA SPRIESTERBACH UND CRASSATELLOPSIS BEUSHAUSEN. Jahrb. preuss. geol. Landesanst. Bd. XXXIX, t. I, H. 1 — 1918 — pp. 32-40, pl. III. Berlin, 1919. Dans un précédent Travail sur le Coblentzien supérieur, l’auteur a créé le G. de Pélécypodes Montanaria (1909) et l’a rapproché du G. dévon'en Crassalellopsis BEusH. 1895. Un nouvel examen des charnières de ces deux groupes a modifié la manière de voir de l’auteur qui — au lieu de les classer dans les Crassalellidæ — les rapproche actuellement des Lucinidés et il figure même, à titre de comparaison, Phacoides lenuisirialus HÉs., de l’Oligocène. Que la charnière de Paracyclas, Montanaria et Crassatellopsis soit du type lucinoïde, ce n’est pas douteux: le ligament est externe et il n’y a pas de dents ; mais 1l me semble qu'aucun de ces trois Genres ne peut entrer dans la Famille Lucinidæ, parce qu’ils sont dépourvus de la digitation musculaire antérieure ; PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 63 ’ Montanaria paraît même très éloigné de Paracyclas et de Crassalellopsis, M. ovala a presque une charnière d’Unio sur la valve droite ! M. CossMANN. Branson, E. B. and Greger, D. K., AMSDEN FORMATION OF THE EAST SLOPE OF THE WiND RIVER MOUNTAINS OF WYOMING AND ITS FAUNA. Bull. Geol. Soc. of Am., vol. 29, pp. 309-326, June 30, 1918. This paper contains a short description of the Amsden formation on the east slope of the Wind River Mountains in western Wyoming. The faunas collected from that region are described and the conelusion is reached that the beds are of the same age as the Ste Genevieve beds in Missouri and Iowa. Spirifer Welleri, Spiriferina Browni, Meekella amsdenensis, Spirifer shosho- nensis, Orbiculoidea wyomingensis, Zaphrentis amsdenensis, and Palæoneilo amsdenensis are described as new species. Meekella amsdenensis is the first species of Meekella reported from below the Pennsylvanian in America and like the Lower Carboniferous Meekella of England it lacks plications. Author’s abstract. Colani, Mlie M., SUR QUELQUES FOSSILES OURALO-PERMIENS DE HONGAY. Bull. Soc. géol. Indo-Chine, vol. VI, fase. V, 27 p., ? pl. phot. Hanoï, 1919. La faune étudiée a été récoltée par M. Lantenois dans les quartzites Jau- nâtres à gros grains ; riche en mdividus, pauvre en espèces, ellene se compose: que de moules internes, difficiles à dégager et assez mal conservés. Néanmoins, Mie Colani a pu identifier quelques formes qui lui paraissent d’âge ouralo- permien : Productus gratiosus W AAGEN, Sanguinoliles cf. elegans KiNG, Pseudo- monolis cf. garforthensis KiNG, Orthoceras cf. cyclophorum WAAGEN, enfin- Pseudophillipsia cf. acuminata Mansuy. Quant à la Fenestella reproduite sur la pl. I, l’organisation interne de ce Bryozoaire ayant complètement dis- paru, tout rapprochement avec d’autres espèces est impossible. Mansuy, H., FossiLES DES CALCAIRES OURALO-PERMIENS DU TRAN-NINH, Laos. Mém. Serv. géol. Indo-Chine, vol. VIT, fasc. I, pp. 49-64, pl. VI. Hanoï, 1920. Une intéressante collection d'espèces nouvelles ou déjà connues, recueillie sur les plateaux du Laos dans les calcaires à Productus, est décrite dans ce Mémoire, et cinq d’entre elles avaient été antérieurement signalées à ce même étage. Fenestella reticulata, connue par un seul fragment onduleux et remarquable par la délicatesse de son réseau ténu ; Polypora tranninhensis, proche de P. biarmica KEYSERL. ; Goniocladia ramosa, plus régulière que G. indica WaAAG; Produclus juresanensis TSsCHERN., Enieleles earinatus, Spirifer Nikitini TscHERN., Relicularia lineala MARTIN, Dielasma plica KUTORGA. Un seul Pélécypode, Posidoniella orientalis voisine du génotype P. velusla Sow., mais son obliquité est moindre et la structure SRneNielle de son test présente aussi des différences importantes. 66 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE “ Mansuv, H., FAUNES TRIASIQUES ET LIASIQUES DE NA CHAM, Tonkin. Mém. Serv. géol. Indo-Chine, vol. VI, fasc. I, pp. 1-19, pl. I-IV. Hanoï, 1919 Les fossiles ont été recueillis à environ trente kilomètres au N.-0. de Lang- Son : en dehors d’un certain nombre de formes nouvelles, M. Mansuy y a identifié en majorité — des espèces antérieurement décrites par Bittner Munster, Wôhrmann, Klipstein.. quarante-six espèces pour la plupart à l’état de moules. Mysidioplera divaricata, Gervillia (Cullriopsis) elongata, Hœrnesia inflata, H. angusta, Modiola (Sepliola) nachamensis, Anodontophora tonkinensis, À. trapezoidalis, À. myophoroides, A. minima. Comme Gastropodes, il n’y a eu égard à l’état de conservation des échantillons — à enregistrer que Cœloslylina cf. solida Boca. et Undularia cf. dispulata Kirrc. déterminées spécifiquement. Les espèces du Lias sont au nombre de cinq seulement, dont trois ont pu être déterminées comme noms d'espèces nouvelles : Cardinia nachanensis, C. latitruneata, Zygopleura Cossmanni quiressemble à Chemnitzia Thalestris GEMM., du Smémurien de la Montagne de Casale et de Bellampo, en Sicile. Mansuv, I., FOSSILES DES TERRAINS MÉSOZOÏQUES DE LA RÉGION DE SAM NEUA, LAoS NORD-ORIENTAL. Mém. Serv. géol. Indo-Chine, vol. VII, fasc. I, pp. 23-45, pl. IV-V. Les fossiles recueillis par M. Dussault dans le Laos indiquent une série stratigraphique qui s'étend du Trias inférieur au Trias supérieur, avec pré- dominance d'espèces caractéristiques du Trias moyen. Il y a aussi un horizon plus récent, riche en Brachiopodes et en Mollusques, ayant beaucoup d’affi- nités avec les faunes calloviennes de l'Europe. Les formes triasiques les plus caractéristiques sont : Laubeia cf. sirigillala [Kzrpsr.], Lingula cf. lonkinensis MaANsuY ; Avicula imbricata bonne contre- empreinte de valve gauche ; Pseudomonolis cf. mulliformis BITINER, Cassia- nella tenuistriala Munsrt. mul. tonkinensis, Myophoria inæquicostala Kzxpsr. ; Ceraliles samneuaensis, C. cf. Tadma DiEeNER, Pinacoceras cf. Damest Moys., un Cuccoceras et un Arpadiles trop fragmentés pour être déterminables. Dans les schistes, nous ne relevons que deux espèces nouvelles : Anodonto- _phora (Anoplophora) eonvexa à propos de laquelle l’auteur avait bien voulu me demander mon avis, et Hœrnesia curvata: Enfin, le Callovien : Holcothyris laosensis, Aulacothyris Dussaulti, Zeilleria pentagona, Z. intermedia ; Peclen banoensis dont les valves ne paraissent pas avoir la même sculpture, et un Nerilopsidæ à dernier tour extrêmement développé. Il convient d’insister, en terminant, sur la maîtrise avec laquelle l’auteur poursuit ses déterminations et ses comparaisons : il possède actuellement sa faune asiatique avec la sûreté que sa longue expérience lui confère ; aussi, désormais, c’est dans l'arsenal de ses publications d’Indo-Chine que devront puiser ceux de nos confrères étrangers qui ont à s'occuper de fossiles prove- nant des régions environnantes entre l'Himalaya et les mers de Chine. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 67 Buckman, S. S., TyPE AMmoniTes, part XXVIII, pp. 43-48, XVI pl. et réimpr. de CGXXIV. Londres, 1921 (Wheldon et Wesley). Le texte de cette livraison, non encore signalée dans notre Revue crilique, contient la Famille Tulitidæ dont la désignation graphique est OVL,, avec les G. Tulites, Tulophorites, Madarites, Pleurophorites, Rugiferites, Sphæro- morphites, Bullatimorphites, Morrisites et enfin Morrisiceras BUCKM. séparé de la Fam. Spharoceralidæ. Je me borne ici à une simple remarque grammati- cale : si Tulites et ses dérivés ont pour étymologie ruos, il faudrait écrire partout avec y, Tyliles, Tylilidæ... afin de faciliter les recherches dans les répertoires alphabétiques. : Outre les génotypes, il y a — dans chacun de ces Genres — des espèces nouvelles : Tyliles tyla, eadus ; Tylophorites tylotus, præclarus ; Madariles madarus, calvus, pravus ; Rugiferiles rugiïer ; Pleurophorites pleurophorus, P. polypleurus ; PBullalimorphites bullatimorphus ; Morrisiceras korystes, tolmerum, homæoticum, comma, sknipum ; Morrisiles ( Amm. Morrisi OPPEL) fornicatus. Sur les planches, on peut relever Titanites titan, du Portlandien, Apode- roceras lobulatum, Abbasites abbas, Ambersites ægrotus, Strenoceras apleu- rum, Hlawiceras platyrrymum ; Caumontisphinetes aplous, C. nodatus ; Kranaosphinctes kranaus. Riche. À. et Roman, F., LA MONTAGNE DE CRUSSOL, ETUDE STRATIGRA- PHIQUE ET PALÉONTOLOGIQUE. Trav. Labor. géol. Fac. Sc. Lyon, fase. I, bp nl mo ietexte yon, 1921 Nous saluons tout d’abord l’apparition d’une nouvelle publication périodi- que qui— avec l’activité qu'apportent à leurs travaux les collaborateurs et . élèves de M. Depéret —ne manquera pas d’enrichir la Paléontologie de nom- breux documents. Ce premier fascicule du Recueil en question est voué à la Montagne de Crussol, classique rempart quise dresse altièrement en face de la ville de Valence et dont la description est tout d’abord esquissée à grands traits. Après avoir rappelé les travaux antérieurs de Lory, de Dumortier et de Fontannes, ces derniers portant plus particulièrement sur les assises supérieures, les auteurs de ce Mémoire s'étendent sur la constitution strati- graphique de la dite montagne, puis M. Roman aborde plus spécialement la deuxième partie paléontologique. Le Trias, le Toarcien et la zone à Lioceras opalinum de l’Aalénien n’ont fourni que peu de fossiles, d’ailleurs déjà connus. Mais, dans la zone à Lud- wigia concava, outre les Ludwigia caractéristiques, M. Roman signale un certain nombre de Gastropodes très intéressants et nouveaux : Genre Avellanopsis (G.-T. Avellana cancellata Düumortier) forme ancestrale d’Avellana et d’Eriplycha qui n’étaient encore connues qu’à dater du Néo- comien ; l’'ornementation quadrillée du test est tout à fait particulière : aux deux plis columellaires s’ajoute une callosité pariétale qui ressemble à un véritable tubercule ; Dicroloma (Pielleia) Huguenini est remarquable par l'allongement de sa spire dont les premiers tours ressemblent à ceux d’une Turritelle ; Amberleya (Hamusina) Hudlestoni (— H. oppelensis Hupx. D 68 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE non LyYcETT), À. (Ham.) sub-Bertheloti, qui diffèrent tous deux de H. Ber- theloli [d’Ors.] de la Verpillière ; Discohelix erussoliensis, Colpomphalus bathmis différent de Solarium Helenæ Düum. ; Cirrus Fourneli THIOLLIERE, beaux exemplaires ; Nerilopsis Dumorliert RoLLIER déjà séparé de N. Heber- lana Düum. (non d’'OrB.) ; Pleurolomaria sub-Grasi et P. subgeomelrica déjà décrits par M. Riche dans son Etude sur la même zone du Mont-d’Or lyonnais ; Pleur. crussoliensis, du groupe de P. fasciala Sow. ; P. riouletensis voisin de P. lævigala DEsL. Parmi les Pélécypodes : Aslarle Dumortieri, voisine d’Ast. subdepressa RicHE ; puis le S.-G. Theveninia (G.-T.: Hippopodium gibbosum d'Or.) qui n’est pas une véritable Præconia comme je le pressentais à l’instar de Thevenin ; Cœlaslarie procellosa DuüM., Opis (Trigonopis) Erebi qui appartient au groupe de T'. similis Sow. ; Unicardium crussoliense, qui rappelle — par sa forme générale et par ses dimensions — U. hemirhylideum Cossm., du Bajo- cien de May, et dont la charnière bien dégagée est caractéristique. On voit — par ce simple aperçu — que la faune à faciès néritique de la zone à L. concava, de Crussol, était l’une des plus riches que l’on connaisse en France, mais les Trigonies y font presque complètement défaut ; malheu- reusement les gisements y sont aujourd’hui épuisés. Dans le Bajocien inférieur, M. Roman ne cite ou figure que deux Sonninia et un Pœcilomorphus ; deux Sphæroceras et un Cadomiles, dans le Caleaire à Entroques, avec d'assez nombreux Brachiopodes ; puis des Parkinsonia, dans la zone à Cosmoceras Garanli ; les divers niveaux du Bathonien ren- ferment d’assez nombreux Céphalopodes déjà déerits et particulièrement Lithoceras voullense OPPEL qui n’avait pas encore été figuré, plus Nerrlopsis cf. Baugieri d’Ors., Pholadomya Clythia d’Ors. et Cyclocrinus rugosus d'Ors. Les limites entre le Bathonien et le Callovien sont difficiles à saisir, mais l’Oxfordien — avec ses Bélemnites — est plus nettement séparé : on y ren- contre aussi un grand nombre de Rhynchotheulis (R. Larus FAURE-BIGUET) ; Lissoceras microdomus OPPEL (non microdomum !) et un certain nombre de Taramelliceras. Cette belle publication, bien illustrée, mérite un sérieux tribut d’éloges. Douglas, J. A., GEOLOGICAL SECTIONS THROUGH THE ANDES OF PERU AND BoziviA : III. FROM THE PORT oF CALLAO TO THE RIVER PERENE. Quart. J. Geol. Soc., vol. LXXVII, part 3, n° 307, pp. 246-284, pl. XV-XX, 2 ip-texte. Londres 1921* Un voyage exécuté à travers les Andes par feu Balston, de 1910 à 1912, du port de Callao à l’autre versant en Bolivie, a fourni les matériaux paléon- tologiques — assez rudimentaires — de cette communication. Un certaim nombre de terrains variés, du Lias au Cénomanien, ont été identifiés d'après l'examen de ces fossiles. Le Jurassique est représenté par Trigonia Lorenti DANA ; le Crétacé infé- rieur, par des Hoplitidés tels que : Berriasella cf. Calisto [d’Or8.], Neocomites limensis [Lisson.]|, Acanthodiscus cf. Raimondi | GA8B8] ; Leopoldia cf. castella- nensis [d'Or8.], L. Peruana [Lisson]; puis Holcostephanus (Spiliceras) cf. Negreli MATH., Schlænbachia (Nicklesia) cf. culirata [d’Or8.], Ancyloceras cf. Sabaudianum Picr. et de Lor. PALÉUZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 69 Au Lias il faut rapporter : Lobolhyris cf. ovalissima QUENST. très abondante, et Vola alala v. Buch. Dans l’Albien, M. Douglas a reconnu plusieurs des espèces créées par Steimmann et ses élèves : Schlænbachia mullifida STEINM. et deux autres espèces du même G. que Bôse a confondues avec des formes décrites par Shumard et par Marcou, S. venlanillensis [GABB.] un jeune spécimen en bon état. Enfin le Cénomanien est représenté par : Enallasler lexanus Rœm., Holec- lypus planalus Rœm., Liopistha (Psilomya) gigantea|Sow.], Exogyra cf. conica, cette dernière surtout — bien caractéristique — correspond à Æ. ponderosa Rœmer, du Mexique. À partir de là, les pentes de la Cordillère montrent des alternances de conglomérats quartziteux et dolomitiques que Steinmann a attribués au Trias ; mais l'absence de fossiles ne permet pas de préciser où se trouvent exactement les limites du Jurassique. Gillet, Me S., ETUDE DU BARRÉMIEN SUPÉRIEUR DE WAssy (HAUTE MARNE). B. S. G. F., 4 sér., €. XXI, pp. 3-47, pl. I-IIT, 1 fig. texte. Paris, 1921. La couche rouge de Wassy — d’où proviennent les intéressants fossiles étudiés par Mlle Gillet — est située entre la formation d’eau douce de fer oolithique (Barrémien supérieur) et la couche la plus inférieure de l’Aptien (Exogyra aquila) : c’est pourquoi — dans ses conclusions et en tenant compte de l’influence des faciès, l’auteur pense qu’il s’agit d’une faune de transition ayant plus d’affinités avec le Barrémien qu'avec l’Aptien, mais contenant déjà des formes indubitablement identiques à celles de ce dernier. Dans la partie paléontologique, je me borne à signaler les espèces les plus intéressantes : Trigonia caudala AG. ubiquiste, Isoarca? Montmollini d'Or. fragment de charnière sur la valve gauche ; Opis neocomiensis d'Or. assez fréquente ; Aslarte subcoslala d’Ors. petite, plate, à rides écartées, À. sinuala d'Ors. encore plus plate et trigone ; Corbis (Sphæra) corrugala Sow. ; Anthonya aff. Cantiana H. Woops, avec un sillon qui sépare en deux le rostre anal ; Anisocardia wassyensis peu distincte ; Cyprina Saussurei [BRONGN.|, Cyprimeria (Cyclorisma) parva [Sow.]; Tellina (Linearia) subconcentrica d'Org. ; Cercomya Robinaldina [d’Or8.] quoique recollée est très détermi- nable avec ses fines ponctuations ; Liopistha Cornueliana |d’Ors. Cardium] non figurée, ce qui est regrettable pour une espèce aussi abondante : Corbula (Corbulamella) striatula Sow., à part le muscle postérieur, on ne voit pas ce qui distingue cette coquille de Corbula s. str. ou à la rigueur de Cestocorbula E. Vinc. ; Macira Carteroni d'Or. avec fragment de charnière sur la valve gauche ; Pinna Robinaldina d'OrB., Exogyra Boussingaulti d'OrB., var. Minos Coo., Liostrea prolonga Coo., Gervillia lenuicostata Picr. et Camp. avec une dent cardinale à chaque valve et une aréa ligamentaire. Parmi les Gastropodes bien conservés, je signale : Nododelphinula munita [Forbes], Eumargarita (Solariella) wassyensis qui est insuffisamment grossie : Discohelixz dissymetrica, un croquis dans le texte complète heureusement la figure peu visible sur la planche ; S.-G. Pseudodiartema (G.-T. P. palmata) séparé de Dicroloma à cause de son aile massive et de son ornementation de Scalaire ; Dicroloma (Perissoplera) Forbesi Picr. et REN. ; Dicroloma (Per..) - longiscala BUvV. mul wassyensis, avec croquis restauré, dans le texte : Ceri- thium (Alresius) Cornuelianum d'Or8., Melacerilhium Campichei Cossm., et 70 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE un autre du même G. dont l’ouverture n’est pas conservée, Uchauxia Phil- lipsi [Leym.], Glauconia Lujani (de VERN.], G. helvetica [Picr. et REN.] ; Scala (Confusiscala) Rouxi Picr. et REN. qu'il eût été intéressant de figurer, de même que les trois Nalicidæ où Ampullinidæ, pour que le lecteur puisse en vérifier l'attribution familiale. Je signale encore Tylostoma Rochalianum [d’Org.], on sait que Varigera est synonyme postérieur ; Eulima? melanoides DEsx. in Levy. l'ouverture n’ayant pu être étudiée, la détermination générique reste douteuse ; Torna- lellæa Lapparenti Cossm., T. apliensis Pict. et CAMP. qui a le premier tour plus étroit que la précédente, mais dont l’ornementation est la même, de sorte que la plus récente n’est peut-être qu'une variété de l’ancienne ; Sulcoaclæon marginalus DEsx. quelques exemplaires confirment l’attribution générique ; Tornalina (Relusa) Peroni Gossm., T. (Relusa) Tombecki Picr. et Camp. bien distinctes l’une de l’autre ; Acera neocomiensis Cossm. deux individus à péristome intact ; À. barremiensis très voisme de la précédente, plus ovale avec une spire plus saillante. Enfin, pour terminer, un Céphalopode (Naulilus plicalus), un Crustacé (Hoploparia Lalreillei), et des dents de Pycnodus Munsteri Ec., plus deux vertèbres caudales d’un Poisson téléostéen. En résumé, la contribution de Mie Gillet est aussi intéressante au point de vue paléontologique que par ses conclusions géologiques, ou par celles relatives à l’évolution et à la migration des espèces, de l’Hauterivien à lAptien. Yehara, Shingo, THE CRETACEOUS TRIGONIÆ FROM MiyAKko AND HoxKkaïpo. Sc. Rep. Tohoku Imper. Univ. Sec. ser. (Geol.), vol. IT, n° 2, pp. 35-44, pl. III. Snedai, 1915. La comparaison de nombreux matériaux recueillis par l’auteur lui permet de vérifier la contemporanéité des couches de Miyako et de Hokkaïido qui ont été placées dans le Vraconnien. Il s’agit exclusivement de Trigonies reconsti- tuées à l’aide de moules et de contre-empreintes, c’est-à-dire d’une étude patiente et ardue ; elles appartiennent à quatre groupes : SCABRÆ. — T. Dametasamunei, 7. Hokkaïdoana (il faut écrire hokkai- doensis), T. Kotoi, T. longiloba, T. Yokovamai, T. brevicula, toutes extrême- ment voisines les unes des autres et ayant des affinités avec certaines espèces du groupe Ripley, dans le Crétacé du New Jersey, aux Etats-Unis. PENNATÆ. — T'. cf. subovalis JimBo, voisine de T. maudensis WuHiTEAVES, du Crétacé de l’île de la Reine Charlotte. QuADRATÆ. — T'. cf. Tryoniana GABB, non identique aux spécimens de Vancouver. GLABræ. — T. Kikuchiana YokoyAMA qui . plus trigone que l’autre espèce dé Shikoku, T. rolundala ; l'une des figures représente le charnière avec des dents très divergentes sur la valve droite, conformément aux indi- cations que j'ai fournies sur l'appareil cardinal des Trigonies en 1912 (Ann. Paléont.). Bœhm, Joh., UEBER KREIDE VERSTEINERUNGEN VON SACHALIN. Jahrb. kœn. preuss. geol. Landesanst. 1915, Bd. XXXVI, t. I, H. 3, pp. 591-558, pl. XXIX. Berlin, 1915. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE pa Les premiers matériaux erétaciques sur l’île Sachalian ont été recueillis dans un voyage très an€ien (1860) de Fr. Schmidt au cap Jonquière, et l’âge probable en a été assimilé à celui du « group Ootatoor » dans l’Inde méridio- nale, c’est-à-dire du Cénomanien. L'auteur — qui a eu à sa disposition les fossiles du Musée de Hambourg — décrit seulement quelques espèces nou- velles de Pélécypodes et de Gastropodes : Chlamys digitalina qui ressemble à une Plicatule, Nucula (Acila) Gottscheïi élégamment divariquée ; Tellina elivosa avec le pli caractéristique des Mœrella, T. accedens d’un classement générique plus incertain, 7°. Michaeli plus rostrée que T. clivosa ; Pleuromya cuneiformis assez abondamment représentée ; Lunalia prunus bien déter- minable, et enfin Turrilella telum assez mal conservée. ; Stanton, T., À NEW CRETACEOUS RUDISTID FROM THE SAN FELIPE FOR- MATION OF Mexico. Proc. U. S. Nal. Mus., vol. 59, pp. 453-454, pl. XCVI- XCVII, Washington, 1921. La géologie de la région de Tampico, dans le Mexique oriental, a un intérêt tout spécial, au point de vue industriel, parce qu'il s’agit d’une région pétro- lifère. La présence, à San Felipe, d’un Rudiste voisin des Hippurites marque bien qu'il s’agit de couches crétaciques, et non pas d’un niveau éocénique, comme on l’avait cru d’abord. Sauvagesia Degolveri, très faiblement incurvée, a une section transversale subelliptique qui est probablement due à la compression qu’à subie la coquille; Pappareil cardinal en est inconnu, mais la surface extérieure est ornée de vingt à vingt-cinq côtes longitudinales, guillochées obliquement et séparées par des intervalles plus étroits. L’échantillon figuré ressemble à Barrellia monilifera WoobWARD, mais la structure du test n’a aucune analogie avec ce Genre et ressemble au contraire à celui d’une Sauvagesia inédite de l’Ar- kansas. Aldrich, T. H., NEW EOCENE SPECIES FROM ALABAMA. Bull. Amer. Pal., VOA 007% 27%p. 5 pl phot Ithaca, 1921: Les matériaux décrits dans cette Note ont été — pour la plupart — réunis par feu Herbert Smith, conservateur du Musée d’Alabama ; M. Aldrich — après un long silence scientifique — publie aujourd’hui les espèces nouvelles : Miramorpha turriculata, Pleuroloma nodoïdea, P. speeus qui ressemble à un Raphiloma, P. hbimoniata ; Peraloloma Gardneri, Odontostomia Bartschi, Plycheulimella elinensis que je classerais plutôt parmi les Syrnola ; Cingulina tuscahomensis, Plycheulimella tardiuseula ; Pyramidella (Iphiana) obtusoides ; trois Scala improprement dénommées ÆEpilonium (S. munistriata, multili- nifera, subacuta) mais probablement Acrilla ; Tinostoma Smithi, T. regulare ; Ancillopsis Tuomevi ; Nassa pleona, Olivella semilignitica, Gilbertia estel- lensis très intéressante ; Cancellaria Gülberti, Neosimnia regularoidea, Cypræa estellensis, Siphonalia quadrilineata, Cerithiopsis estellensis (fig. 11 et non pas 10) ; Lævibuccinum (Tetryochelus ?) Harrisi ; le nouv. G. Tenui- actæon (G.-T. T. pertenuis) voisin de Crenilabium. Pélécypodes : Teredo pinguis, Tellina estellensis, T. eynoglossa, T. Bell- siana, T. semirotunda, T. semipapyria ; Semele Langdoniana, S. monroensis ; 7e PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE Lucina primoidea (à revoir), Marlesia reeurva, Rocheforlia minuta, Mon- lacula bieuspidata ; Baslerolia prima avec un fort pli dorsal ; Saxicavella alabamensis ; Monlacula Herberti, Ervilia lignitica très intéressante à ce niveau ; Panopæa bellsensis doit appartenir à un autre Genre ; Donax acutangula, Cucullaria ozarkensis, Ostrea intermedioides ; : Psammobia Smithi, P. Harrisi. Enfin un petit Echinide, Echinocyamus L Meveri. Il est à souhaiter que M. Aldrich se remettre à l’étude des fossiles et qu’il publie le résultat de ses études interrompues, avec la même ardeur qu’autre- fois. e Charpiat, R., Les BATILLARIA BENSON, DES TERRAINS TERTIAIRES DU BassiN DE Paris. Bull. Ms. Hist. nal. 7 1920—n%5à 7; ; — 1921 — n°2. «Cest un groupe bien intéressant que celui des Poule car les espèces qu'il comprend constituent de bons fossiles » ; je signale textuellement ce début qui témoigne de l’ardeur qu’apporte notre confrère à faire de la Paléon- tologie une aide précieuse pour les stratigraphes, et il dit — en effet — un peu plus loin que les collections scientifiques qui n’ont pas cet enseignement pour but, c’est-à-dire chercher à comprendre la vie, ne sont que des « cimetières de la nature », ne permettant pas d’étudier comment elle se meut à travers l’immensité des âges. Cette fois, M. Charpiat a pris le bon parti de suivre l’évolution de Balillaria à dater de l’époque où l’on est certain de les voir apparaître, le Montien ou du moins le Modunien des environs de Paris ; si même j'avais pu me douter qu'il s’occupait de cette étude, j'aurais pu lui ouvrir les tiroirs de ma collection qui renferment plusieurs séries de Balillaria du Montien de Belgique, beau- coup mieux caractérisées que B. inopinala de Meudon. Le tableau phylétique de la page 588 nous indique la succession de deux rameaux issus de l’origine commune : B. inopinala (Montien), goniophora (Thanétien), {urbinoides (Sparnacien), subacula (Cuisien) ; puis parallèlement, Pianconit (Thanétien), Fischeri (Sparnacien), biserialis (Cuisien). Les formes lutétiennes et bartoniennes dérivent nettement des Balillaria du Cuisien ; Boussac s’était arrêté sans descendre assez bas, tandis que M. Charpiat a ici le réel mérite de relier — dans un second tableau phylétique (p. 203) — les Balillaria caractéristiques du calcaire grossier et des sables moyens aux deux formes cuisiennes auxquelles aboutissait le premier tableau : subacula, calcitrapoides, Bouei d’une part, biserialis, echinoides, pleuroto- moides, ruslica (Ludien) d'autre part. A cette occasion, l’auteur fait remar- quer que la «forme typique » de B. pleurolomoides (c’est-à-dire celle qui con- serve chez l’adulte l’ornementation du jeune âge) n’est pas celle de l’Icono- graphie qui n’a qu’un seul rang d’épines et qui se rapporte par suite à la muta- tion bartonienne Godini BoussAc ; mais d’autre part, il réunit la variété Pervinquieri Boussac avec Bal. lineolala DEsx. I n’y a — en réalité — que des éloges à faire au sujet de cette intéressante contribution. Bartrum, J. À., New rossiz MorLusca. Trans. N. Z. Inst., vol. LI, pp. 96- 100, pl. VII. Wellington, 1919. PALÉOZOOLOGIE ET PALBÉOPHYTOLOGIE 7e Les Mollusques décrits dans cette Note proviennent des sables fossilifères de Kawa Creek, dans le district de Port Waïkato (N. Z.). D’après leur examen et le pourcentage des espèces éteintes, l’auteur croit pouvoir conclure (ibid. pp. 101-106) qu'il s’agit d'un horizon intermédiaire entre l’Awamoen et le Wanganuien, c’est-à-dire du Pliocène inférieur, pour emprunter le langage européen. Voici d’ailleurs l’énumération des espèces nouvelles : Billium oomarutieum, Chione aurieulata qui a plutôt une forme lucinoïde, Circulus eingulatus, Raela tenuiplicata dont il faudrait voir la charnière, Siphonalia propenodosa extrêmement voisine de S. kawaensis, Spisula æquilateralis var. Gilberti qui n’est certainement pas une Spisula, car celles-ci sont toujours de petite taille, Terebra benesuleata passable, Tugalia kawa- ensis dont l’impression interne serait à vérifier, Turbo postulatus trop impar- fait pour qu’on puisse préciser la subdivision à laquelle appartient ce fossile. Harris, G. D., À REPRINT OF THE MORE INACCESSIBLE PALEONTOLOGICAL WRITINGS OF ROBERT JOHN LECHMERE GuppY. Bull. Amer. Pal., vol. 8, NC 60, 10 Tree eioie C’est une entreprise bien utile qu’a réalisée le distingué professeur de Géologie de Cornell University, à l’instar de ce qui a été déjà fait pour certains écrits de Conrad. Guppy s'était spécialisé dans l'étude des fossiles de la Jamaïque, de la Trinité et plus généralement des Antilles ; mais ses publications, disséminées dans des recueils peu répandus pour la plupart, non additionnées de tirages à part en général, n’existent même incomplètes que dans bien peu de biblio- thèques ; les planches surtout font défaut. Par conséquent, en réimprimant de nouveau, avec leur pagination authentique, les principaux écrits de Guppy décédé en 1916, M. Harris nous initie à une faune qu’il est essentiel de connaître pour peu que l’on s'occupe du Tertiaire d'Amérique ; il y a joint — çà et là — la reproduction assez fidèle de quelques-unes des planches dont Guppy n’était d’ailleurs guère prodigue, légitimant ainsi la dénomination de certains fossiles restés à l’état de nomina nuda. Je n'ai pas l'intention, faute de place dans un simple compte-rendu analytique, de répéter ici tous ces nouveaux noms dont l'enregistrement a dû être fait — au fur et à mesure — dans le « Zoological Record » ; je dois me borner, sauf quelques exceptions, à signaler les titres des Notes réimprimées, avec l'indication des dates d'apparition qui sont repérées dans le Synopsis du début. N° 3. ON LATER TERTIARY DEPOSITS AT MATURA ON THE EAST COAST OF TRiNtDAD. Scient. Assoc. 1864. Liste — avec le degré de rareté — de 94 es- pètes, les formes nouvelles sans noms spécifiques. N° 4. ON THE TERTIARY FossiLs OF THE WEST INDIES WITH ESPECIAL REFERENCE TO THE CLASSIFICATION OF THE KAINOZOIC ROCKS OF TRINIDAD. Proc. cient. Assoc. Trinid. 1867. Liste de 13 pages avec 14 colonnes donnant la distribution des espèces par localité et par étages, du Miocène inférieur à l’époque actuelle. Un appendice de 30 pages environ reproduit les des- .criptions des espèces nouvelles, mais il n’y en a malheureusement que 4 figurées sur la pl. IT : Mactra anserina et Venus superba du Miocène supérieur 7A PALÉOZOOLOGIEET PALÉOPHYTOLOGIE de Cumana (Vénézuéla) ; Cardium eburniferum, Trinité (Mioc. inf.) ; Arca centrola, même provenance, deux valves gauches. N°0 8. ON THE RECENT AND TERTIARY SPECIES OF Leda AND Nucula FOUND IN THE WEST INDIES WITH NOTICES OF WEST INDIAN SHELLS. Proc. scient. Assoc. Trinid. 1878. Quatre chapitres, le second comprend les Nucula et Leda nouvelles, reproduites au trait sur la pl. VIT ; le troisième fait connaître trois Hyalæa de la Jamaïque, dont deux sont nouvelles et figurées sur la dite planche ; enfin, dans le quatrième, il y a cinq espèces — dont trois nouvelles ; Pleuroloma miranda ressemble, par ses épines, à Fusus vaginalus, et Purpura trinilalensis GurPyY (1869) est un très bel échantillon. N° 10. ON THE FossiL ECHINODERMATA OF THE WEST INDIES. Proc. scient. Assoc. 1879. La plupart sont des espèces de Cotteau. N° 12. THE MICROZOA OF THE TERTIARY AND OTHER ROCKS OF TRINIDAD AND THE WEST INDi1es. J. Field nat. Club, 1893. C'est surtout la liste des Foraminifères qui est copieuse et intéressante. N° 19. PRELIMINARY NOTICE OF A DISCOVERY OF FOSSILS IN THE TAMANA DISTRICT, TRINIDAD. Bull. Agr. Inform. Trinid. 1909. Ranina cuspidata et Orbiloides dispansus sont figurés sur la planche annexée. N° 20. ON A COLLECTION OF FOSSILS FROM SPRINGVALE NEAR COUVA, TRiINIDAD. Agr. Soc. Trin. a. Tobago, 1910. Liste de fossiles miocéniques, suivie de la description de quelques espèces dont plusieurs sont figurées sur la planche jointe, la conservation en est médiocre. N° 21. FossiLs FROM SPRINGVALE NEAR COUVA, TRINIDAD. — SECOND REPORT. Agr. Soc. Trin. a. Tob. Liste additionnelle avec la description d’un cerlain nombre d’espèces, parmi lesquelles Solenostira semiglobosa assez bien conservée ; les noms génériques sont scrupuleusement reproduits avec les fautes originales d'orthographe latine. Les autres Notes qui terminent ce fascicule n’ont qu’une corrélation loin- taine avec la Paléontologie ; nous n’y signalons que Cadulus perannulatus (1912) qui ne paraîl pas avoir été figuré. Cooke, C. W., ORTHAULAX, A TERTIARY GUIDE Fossiz. Unil. Slat. Geol. Surv. Publ. Prof. Paper, n° 129-B — 1921 — 10 p., 4 pl. Washington, 1921. Describes and figures the known species of Orthaulax, a characteristic horizon (1) marker found in the south eastern United States, the West Indies, and Panama. Unit. Slal. Geol. Surv.'s abstract. Suter, H., Lists or NEW ZEALAND TERTIARY MOLLUSCA FROM VARIOUS LOCALITIES (A FEW ENCENDED LISTS, PREVIOUSLY PUBLISHED ELSEWHERE, ARE ADDED) — WHITH NOTES AND REVIEW OF RESULTS, ETC., by Morgan P. G. New Zeal. geol. Surv. Palæont. Bull. n° 8, 107 p., 1 carte géogr. Les listes de fossiles néogéniques — précédemment publiées par feu Suter — avaient surtout un caractère paléontologique; cette nouvelle publication, (1) On omet ici d'indiquer à quel étage statigraphique correspond cet horizon: il s’agit probablement du Miocène inférieur ? (Note de la Direction). PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 75 coordonnée d’après les notes qu'avait laissées le défunt, par le Directeur du Service géologique de la Nouvelle Zélande, fournit au contraire des listes classées stratigraphiquement par gisement, avec læ désignation de l’âge miocénique (infér. et supér.) ou pliocénique, basée sur le pourcentage des espèces actuelles. On sait que cette méthode empirique a le défaut de ne pas tenir suffisamment compte du faciès des fossiles récoltés dans les divers gisements ; 1l en résulte aussi un sectionnement excessif des horizons dont les noms nouveaux surgissent — à nos yeux étonnés d’Européens sceptiques — avec un fourmillement déconcertant. À part cette bénigne critique, nous n'hésitons pas à reconnaître l'effort laborieux qu’a dû coûter la rédaction de ce Mémoire qui remet au point beaucoup de questions laissées en suspens par la mort prématurée de Suter. Vredenburg, E., ILLUSTRATED COMPARATIVE DIAGNOSES OF FOSSIL TEREBRIDÆ FROM BURMA. Rec. geol. Surv. of India, vol. LI, part 4, pp. 339-361, pl. X. Calcutta, 1921. Depuis la Monographie de Nœætling sur les fossiles miocéniques de Bir- manie, les recherches de gisements pétrolifères ont permis d’accumuler des matériaux paléontologiques d’une richesse inespérée. En attendant qu’un travail d'ensemble lui permette de refaire complètement la bien médiocre Monographie précitée, M. Vredenburg publie un Mémoire préliminaire contenant la description et la figuration de nombreuses espèces nouvelles de Terebra ; la planche sur laquelle elles sont représentées est exécutée avec une finesse qui fait l'éloge des procédés de photogravure en usage à Calcutta. M. Vredenburg admet six Sections, et dans chacune d'elles, plusieurs groupes : T. dalabeensis, T. (Duplicaria) Theobaldi, T. (Dupl.) Cotteri, une var. mindegviensis de T. Woodwardiana MARTIN, de Java, T. Dupl. mya- unguensis ; Terebra (Subula) Cossmanni, T. (M.) promensis, T. (M.) Martini, T. (M.) Hornelli, T. (M.) euglyptica, T. (M.) Tipperi, une var. obeliseus de T. myuros Lamk., T. (M.) Oldhami, T. (M.) intermedia ; 7. (Hastula) Hirasei ; T. (H.) Lepperi, T. (H.) Sethuramæ, T. (H.) ealamaria, T. (H.) pectinata, T. (H.) pagoda, T. (H.) Mavyoi, T. (H.) tittabweensis, T. (4) iravadica, T°. (H.) Stuarti, et enfin la var. arundinea de T. Herkloisi MART. Comme on le voit par cette énumération, ee sont principalement les Myurella et les Haslula qui prédominent. Vredenburg, E., ÜUNIONIDÆ FROM THE MIOCENE or BurMA. Rec. geol. Surv. India, vol. LI, part 4, pp. 371-373, pl. XII. Calcutta, 1921. Il s’agit, dans cette Note, de deux formes assez abondantes, attribuées au Pontien de Birmanie, que l’auteur décrit sous les noms /ndonaia glyptica, Parreyssia Latouehei ; la surface de cette dernière est particulièrement ornée de sillons divergents et caractéristiques. Annandale, N., INDIAN FossiL Viviparæ. Rec. geol. Surv. India, vol. LI, part 4, pp. 362-370, pl. XI. Calcutta, 1921. 76 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE L'auteur signale quatre espèces de Vivipara et il en figure deux fossiles : V. normalis [Hislop], non figurée, appartiendrait au Crétacé inférieur ; V. buglica [Blanford] st une espèce oligocénique, connue depuis plus de trente ans, à laquelle M. Annandale ajoute une nouvelle forme du même étage, V. atavia, étroitement alliée à une espèce actuelle de Perse (V. hel- mandica ANN.) dont il donne également la figure sur la même planche, à Litre comparatif et pour justifier la dénomination ancestrale du fossile. Enfin V. bengalensis [ LAMK.] — qui est l’espèce dominante de la vallée du Gange et de l'Ouest de l’Indus — se retrouve dans les alluvions de Nar- bada, à l’état de phase pachydolieha. Marshall, P. et Murdoch, R., SOME TERTIARY MOLLUSCA, WITH DESCRIPTIONS or NEW SPECIES. Trans. N. Z. Inst., vol. LIITI, pp. 77-84, pl. XIV-XIX: Wellington, 1921. Les fossiles néogéniques, décrits dans cette Note, proviennent de gisements attribués au Miocène supérieur et ils s’écartent sensiblement des espèces actuelles. Melina zealandica SuTER est une magnifique valve de Perne, mieux conservée que les fragments antérieurement figurés ; Ostrea Gudexi SUTER varie — paraît-il — dans le nombre de ses côtes rayonnantes ; Thracia magna valve droite de grande taille ; Miltha neozealanica, M. dosiniiformis, M. Parki, trois belles espèces bien distinctes les unes des autres ; Couthouytia concinna, à côtes axiales assez proéminentes ; Vermicularia ophiodes peu caractérisée; Cymalium Suteri, C. pahiense, on sait que le nom bolténien Cymalium équivaut à Lolorium MonTr., mais — d’après les figures — 1l est évident que ces deux coquilles n’appartiennent pas à la même Famille, et que si la première est peut-être un Lolorium, la seconde serait à rapprocher plus tôt d'Endopachychilus ; Admele maorium incomplète ; Daphnella va- ricostata, ÆEuthria subeallimorpha, Eulimella awamoaensis, Odontostomia (Pyrgulina) pseudorugata, Turbonilla awamoaensis qui est probablement un Pyrgolidium, et Eulima aoteaensis qui est certamement une Subu- laria. à Marshall, P. et Murdoch, R., FossiLs FROM THE PAPAROA RAPIDS, ON THE WANGANUI River. Trans. N. Z. Inst., vol. LIII, pp. 85-86. TERTIARY Rocks MARTLAWERA, 1bid., pp. 86-96. Wellington, 1921. Il s’agit d’abord d’une simple liste de 34 espèces, dont 7 vivant encore dans les mers australes, et les autres déjà connues pour la plupart ; aucune 1llus- tration n’accompagne ce feuillet de deux pages qui n’a que le caractère d’une Note préliminaire, destinée à faire connaître le gisement pliocénique, et que complètera probablement une étude paléontologique plus détaillée. Il en est évidemment de même en ce qui concerne la seconde Note qui ren- ferme une liste plus copieuse, avec une proportion plus considérable d'espèces récentes. Harmer, F. W., THE PLioceNE MoLzuscA oF GREAT BRITAIN, vol. II, part IT. Palæontogr. Soc., pp. 653-705, pl. LITI-LVI. Londres, 1921. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE AA Les premières pages de cette nouvelle livraison sont consacrées à Lillorina rudis et à ses nombreuses variétés : l’espèce type n’a été figurée qu’en 1804 par Donovan, et elle est beaucoup moins ornée que la variété jugosa Mon- TAGU ; Lil. neriloides [ LINNÉ] est toujours lisse et plus élevée, Litl. palliala [Say] au contraire plus globuleuse, Lili. gibbosa ETHER. et BELL subcarénée à la base. Les Lacuna qui font suite sont toutes comprises sous la dénomination géné- rique sensu lalo, car la publication de ce fascicule était déjà en cours quand j'ai indiqué les subdivisions de ce Genre dans la X€ livraison de mes « Essais de Pal. comp. » ; mais inversement, je n'ai pu signaler Cülhna minima et incerla dans la dite livraison. Les Nalicidæ sont ensuite étudiées par M. Harmer qui admet Lunalia comme Sous-Genre au lieu de /Valicina correspondant à une autre signifi- cation ; Polynices est représentée par N. friseriata SAY, N. hemiclausa J. Sow. et N. laclea GuirpiNG, Acrybia, Smithi [BRowN] est remarquable par sa columelle anguleusement coudée. Dans le G. Amauropsis Morcx, bien représenté par le génotype A. islandica [GMELIN], nous trouvons A. Oveni, À.gracilis, À. Odhneri, qui décroissent graduellement de longueur. Amaura candida MorLer ovale et très allongée ; puis le G. Wexfordia qui ressemble plus à un Naticidé qu’à Torellia, malheureusement le génotype W. Dautzenbergi est figuré à trop petite échelle, de sorte que les critériums distinctifs ne sont pas bien nets. Enfin Mœælleria coslulala qui est remarquable par ses côtes curvilignes s’étendant jusqu’à l’ombilic. : Oppenheim, P., UEBER DAS MARINE PLIOCÆN DES BOHRUNG VON NUTTERDEN BEI CLEVE. Jahrb. Kœn. preuss. geol. Landesans! — 1915 — pp. 421-454, pl. LV. Berlin, 1916. Dans un forage qui date à peu près aujourd’hui de onze ans, des fossiles avaient été recueillis et attribués au Pliocène moyen ; M. Oppenheim, ayant eu le loisir de les examiner de plus près, y a reconnu les formes bien connues du Crag d'Anvers et d'Angleterre : Venericardia scalaris Sow., Astarte incerta $. Woop, Agina gibba [Oxivi], Macira ovalis Sow. qui est une Spisula, Nalica millepunctata Lix., Dilrypa comea L. Ce sont toutes des formes qui s'étendent jusque dans le Poederlien ou Pliocène supérieur. Winkle, Kath. E. H. van, NOTES AND ILLUSTRATIONS OF SOME TYPES OF WEST COAST SPECIES DESCRIBED BY CARPENTER. NEW SPECIES FROM THE EocENE AT NEW CASTLE, VIRGINA. Bull. Amer. Pal., vol. 8, n° 36, pp. 349- 306, pl. XV. Ithaca, 1921. Les espèces actuelles de Carpenter — dont Miss van Winkle donne la figuration — sont aussi représentées dans le Pléistocène de Santa Barbara (Calf.), et c’est à ce titre qu’elles prennent place dans le Bulletin paléonto- logique de Cornell University : Dendiscala insculpta [Care.], Boreotrophon tenuisculplus [CarP.] et Voluulella cylindrica [GABB, Volvula], non CGar- PENTER, dont le nom préemployé est remplacé par V. cercadensis. | A la suite, miss van Winkle décrit et figure plusieurs formes nouvelles ou peu connues de l’Eocène de la Virginie: Lirodiscus vVirginianus (il faudrait 78 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE écrire virginiensis |) vu de dos seulement, ce qui est bien insuffisant ; Mac- tropsis Olssoni, bonne charnière de la valve droite ; Pleroplis Harrisi, fragment montrant la charnière de la valve gauche ; enfin Anapleris regalis HARR. el v. WiNKLE (1919), Genre corbuloïde dont on ne connaissait encore que la valve gauche, et dont l’auteur figure une valve droite. Maury, miss C. 1, RECENT MoLLUsCs OF THE GULF OF MEXICO AND PLEIS- TOCENE AND PLIOCENE SPECIES FROM THE GULF STATES. PART I : PELECY- PODA. Bull. Amer. Pal., vol. VIII, n° 34, pp. 33-148, pl. IV. Ithaca, 1921. La liste très documentée que publie miss Maury comprend les espèces actuelles de Pélécypodes du Golfe du Mexique avec l'indication de celles d’entre elles qui se retrouvent dans les couches pléistocéniques et même plio- céniques des couches environnantes (Texas et Floride, Louisiane). La syno- nymie y est traitée avec beaucoup d’exactitude et à ce titre, l'ouvrage en question peut rendre de réels services à ceux qui s'intéressent à la faune néogénique. Toutefois, comme les assimilations des fossiles aux espèces actuelles sont fondées sur les comparaisons antérieurement faites par d’autres auteurs, on ne peut affirmer absolument qu'il ne s'agisse pas de mutations dont les caractères différentiels auraient échappé à ces auteurs. Une seule espèce nouvelle est décrite : Phacoides (Parvilucina) ientis, provenant d’un niveau qui est attribué au Miocène supérieur, à Terrebonne Pevrish (Louisiane) ; son ornementation élégante et quadrillée est tout à fait caractéristique. i Germain, L., PALÉONTOLOGIE DE MADAGASCAR. IX. MOLLUSQUES QUATER- NAIRES TERRESTRES ET FLUVIATILES. Ann. Paléont., t. X — 1916-1921 — fase. I-If, 36 p., V pl. phot. Paris, 1921. Les collections examinées par M. Germain, au laboratoire de Paléontologie du Muséum, proviennent des récoltes du naturaliste F. Geay, dans la région ‘tout à fait méridionale de Madagascar. Ces fossiles appartiennent tous aux formations quaternaires récentes, et la presque totalité se compose d'espèces terrestres ; l’auteur conclut de l’étude de ces matériaux que « le climat de la grande île africaine n’a pas dû varier d’une manière appréciable depuis la formation des dépôts en question. » GASTROPODES PULMONÉS. — G. Propebloyetia (G.-T. Helix Chastelli FER.) de la Fam. Helicarionidæ, figuré seulement en profil et mcomplètement carac- térisé dans le texte, l’exemplaire fossile du génotype est unique ; Ampelila Hova ANGaAs a été disjointe d’Helix sepulchralis, de même d’ailleurs qu’A. subsepulchralis GROSSE ; Ampelila granulosa FÉR. in DEsx. ; Helicophanta vesicalis [Lamk.], H. Gueslieri [CrossE], avec la var. præ-Guestieri qui en est bien voisine. Dans les Achalinidæ, Clavator clavator [Perir], C. suboblusalus Cr. et Fiscx., C. Grandidieri Cr. et Fiscx. C. (Pseudoclavalor) Favannei LaAmk. Parmi les Limnæidæ, Planorbis (Tropidiscus) trivialis MoRELET, Segmenlina Boulei qui se rapproche beaucoup de S. calatha vivant actuelle- ment dans les rivières de l’Inde. GASTROPODES PROSOBRANCHES. — T'ropidophora carinifera Sow., T. aspera PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 79 Duront in Por. et Micu., T. (Ligalella) Philippii Preirrer, T: (Ligal.) crenulata FuLron, etc. Acroplychia manicala Cr. et FiscH., Mascaria croua Sow., enfin Omphalotropis madagascariensis, variab e, mais avec un ombilic plus étroit que celui d’O. rubens, des Mascareignes. RUBRIQUES DIVERSES Mansuy, H., SUPPLÉMENT AU CATALOGUE GÉNÉRAL, PAR TERRAINS ET PAR LOCALITÉS, DES FOSSILES RECUEILLIS EN INDO-CHINE ET AU YUNNAN. Bull. Serv. géol. Indo-Ch., vol. VII, fase. III, 47 p. Hanoï, 1920. Cette publication complète les listes importantes, précédemment publiées et signalées dans notre Revue, des découvertes paléozoologiques effectuées dans l’'Extrême-Orient méridional. Certaines espèces, retrouvées dans de nouvelles localités, sont reprises dans ce Supplément pour témoigner de l’ex- tension des horizons auxquels elles appartiennent. L'introduction qui précède les tables analytique et alphabétique des fossiles contient — çà et là — des indications complémentaires sur les caractères les plus saillants de quelques espèces critiques, principalement sur les Ceraliles et autres Céphalopodes triasiques. Wright, MabelC., LIMNESTHERIA, A NEW CONCHOSTRACAN GENUS FROM THE Kirxenny Coac-MEAsuREs. Proc. Royal Irish Academy, vol. XXXWV, ser. B, — 1920 — p. 187. Discusses the known divisions, range, and habits of the conchostraca, and describes specimens of a new genus, delicately preserved in pyrite and showing appendages (Limnestheria). GNENACOrE: Wade, Bruce, THE FossiL GENUS HAMULUS MORTON, AN OPERCULATE SERPULA. Proc. U. S. Nat. Mus., vol. LIX, pp. 41-46, pl. IX-X. Was- hington, 1921. Dans le Crétacé supérieur de Coon Creek (Tennessee) on trouve souvent des opercules de Serpules attribués au G. Hamulus MorTon ; comme ces pièces - sont peu connues, M. Wade en donne une description détaillée, accompagnée de quelques remarques fort intéressantes sur leur fonction. Ces Annélides tubicoles sont protégés par une enveloppe caleaire contenant des grains de sable ou une matière chitineuse. M. Bruce Wade expose que les branchies, développées à la partie anté- rieure de l’animal, sont seules exposées à l’action de la mer : ce sont en effet des Cephalobranchiata ; mais tandis que les Scaphopodes, par exemple, sont attachés à leur tube par des muscles, les Annélides s’y meuvent à l’aide de leur pied, et c’est pourquoi le tube est toujours plus symétrique que celui des Vermets, ce qui est cause qu’on a souvent confondu Hamulus avec Dentalium. D'autre part, l'apophyse de l’opercule d’Hamulus ressemble à celle de la valve supérieure de certains Rudistes, quoiqu’elle soit dénuée de muscles adducteurs. Serpula heplagona, du Bartonien, est un Hamulus operculé dont on ne connaît pas l’opercule. 80 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE A l'appui de cet exposé général, M. Br. Wade donne la description et les figures d’H. onyx MorroN, du Crétacé supérieur du Maryland, du Mississipi et de lAlabama ; à cette occasion, il reproduit aussi Dentalium deforme d'Org., du Cénomanien du Mans, Serpula seplemsulcala Reicx et Corra, des sables à Serpulites de la Saxe, qui sont aussi des Hamulus, de même que Serpula vertebralis Sow., de l'Oxfordien dans le Bassin anglo-français. Ensuite H. angulatus, du Tennessee, a six côtes axiales inéquidistantes ; PT squamosus GABB, a une crête latérale tout à fait remarquable, c et encore une espèce du Tennessee et du Mississipi. Enfin l’auteur figure un petit opercule fragile, provenant aussi de Coon Greclatien) eu il s’est abstenu d'attribuer un nom spécifique, parce que — ne l’ayant pas recueilli sur un tube — il ne peut préciser à laquelle des espèces de ce gisement doit être attribuée la pièce en question : d’après les dimensions de ce spécimen, il suppose que c’est peut-être un opercule d'A. angulalus. En tous cas, nous félicitons l’auteur d’avoir apporté cette utile contribution à un sujet peu connu jusqu’à présent. M. CossMannx. Hollis, E. et Neaverson, E., GAULT FORAMINIFERA FROM For, Bucxs. The Naturalist, n° 774, p. 235. Hull, 1921. Le Gault était jadis représenté — à quatre milles S. W. d'Aylesbury — par des Coprolithes ou nodules phosphatés, caractéristiques du Gault supé- rieur, Comme on en recueille sur la côte française, à Wissant ; les Géphalopodes semblent en effet se rapporter à la zône à Hoplites aurilus. En lavant soigneu- sement ces résidus pour éliminer les grains de quartz, de glauconite ou de limonite, les auteurs de la présente Note ont pu identifier 135 des 265 espèces décrites et figurées par F. Chapman, dans son classique exposé des Foramini- fères de Folkestone. Il n’y a, dans la liste qu'ils en ont donnée, aucune espèce nouvelle ; la plus commune est Miliolina venusta [Karrer|, l’une des plus rares est Haplostiche Sherborni CHAPM». Le Genre T'exlularia est représenté à Ford par sept espèces, Nodosaria par 31 ; Vaginulina recta et truncata sont très nombreuses, et surtout Globigerina crelacea qui n’est guère dépassée que par Anomalina ammonoides ; Pulvinulina spinulifera est très variable. En résumé, cette liste peut avoir une réelle utilité, dans la limite toutefois où des fossiles — qui ont une longévité s'étendant du Jurassique à l’époque actuelle — sont susceptibles d'aider les stratigraphes. M. CossMANN. Voitesti, Dr. I. P., CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DE LA FAUNE DU CALCAIRE NUM- MULITIQUE D’ELBESTI (MUscEL), avec 4 planches paléontologiques. Anuarul Instlitutului Geologic al Romaniei, vol. IV, fasc. 1, pp. 121-197. Bucuresti, 1910. Sont décrites et figurées les formes : Conoclypeus conoideus (LEsKkE), Ag. Amblypygus cfr. dilalalus AG., Cassidulus efr. faba DEFR., Echinolampas silensis DEs. parmi les Echinodermes, et Terebralula Hilarionis MENEGK ; PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 81 Ter. Kickxi GALEOTTI ; Hemithyris (Rhync.) polymorpha Massaz. ; Hemith. (Rhync.) cfr. eocomplanata Sac., Hemith. cfr. plicalodentala CosrTa, parmi les Brachiopodes. Analyse de l’auteur. ECHINODERMES Wanner, J., UEBER EINIGE PALÉOZOISCHE SEEIGELSTACHELN (TIMOROCIDARIS GEN. NOV. UND BOLBOPORITES PANDER). Koninglijke Akademie van Welenschappen le Amsterdam, Verslag van de Gewone Vergaderingen der Wissen Naluurkundige Afdeeling, vol. XXVIIT, 2€ partie — 1920 — pp. 797-813, ? fig., 1 pl. Amsterdam, 1920. Le Genre Timorocidaris est créé pour des radioles très abondants (plus de 2.000 échantillons) dans le Permien de Timor, mais sans aucun reste de plaques coronales : leur place systématique est donc tout à fait incertaine. Ce sont des radioles courts et trapus, qui devaient sans doute être juxtaposés en un pavage protecteur comme dans les Colobocentrotus (Echinide actuel) : ils devaient être très variables sur le même individu. Certains d’entre eux, au lieu de se terminer par une surface articulaire concave, comme dans tous les Oursins connus, présentent trois facettes articulaires planes, rappelant ainsi un mode d’articulation que l’on ne rencontre que chez les Crinoïdes, et qui ne devait permettre qu’une mobilité limitée. Ce caractère tout à fait aberrant est considéré par l’auteur comme primitif, et l’analogie avec les Crinoïdes comme une convergence. En l’absence de toute plaque coronale, il est néanmoins difficile de fonder pour ces radioles un groupe nouveau d’Our- Sins. L'auteur rapproche de ces radioles des corps énigmatiques déerits par Pander en 1830 dans le Silurien inf. de Russie (et retrouvés dans le même étage en Suède et en Irlande) sous le nom Bolboporites. Si ces Bolboporiles étaient vraiment des radioles, on aurait là le plus ancien Oursin connu, puisque Bothriocidaris est Gothlandien. Mais si la nature spathique de ces Bolboporites semble bien plaider en faveur de leur origine échinodermique, en revanche leur attribution à des radioles d’Oursins nous semble plus douteuse : ils se pré- sentent en effet comme des cônes très courts à base très large et plane, au milieu de laquelle on voit une petite impression en fer à cheval, que Wanner interprète comme une surface articulaire. A cette occasion, l’auteur fait une très intéressante étude du mode d’arti- culation des radioles chez les Oursins. M. GiGnoux. Voitesti, I. P., ABNORMALE ERSCHEINUNGEN BEI NUMMULITEN. Beilræge zur Paleontologie und Geologie Osterreich-Ungarns und des Orienis. Bd. XXI, pp. 211-214. Wien, 1908. Contient deux notes : 1. « Eine Zwillingserscheimung bei Num. Tchichat- chefji d’ARCH. » dans laquelle est décrit et figuré un exemplaire de cette espèce de Nummulites formée par la concrescence de deux individus jumeaux depuis 82 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE le premier stade de leur vie (la chambre initiale). 2. « Ein interessanter Fall abnormaler Entwickelung bei Num. complanala Lam. » dans laquelle est décrit et figuré un exemplaire de cette espèce dont l’une des moitiés en plas- mostracum est divisée en deux à peu près parallèlement aux deux surfaces. L’auteur croit que cette anomalie est due au développement d’une des spores restée dans le corps même de l’individu père. Analyse de l’auteur. Baretti, A., CONTRIBUTO ALLO STUDIO DELLE SIPHONEE VERTICILLATE DEL CALCARE DI VILLANOVA-MonNDovi (CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DES SIPHO- NÉES VERTICILLÉES DU CALCAIRE DE ViILLANOVA-Monpovi). Ali Soc. ilal. Sc. Nal., vol. LVIII — 1919 — 80, pp. 1-23, 7 fig. E uno studio diligente delle Diploporidæ del Calcare triassico, dove erano state scoperte molti anni fa dal Prof. Bruno, servendo di buon fossile caratteriptica nella distinzione dei Calcari triassici da puelli pisi giovani. Le forma diterminata sone : Diplopora annulala ScHar.; Kaniia debilis Gums., K. philosophi Pra e var. gracilis., À. dolomitica PrA, K. monre alensis n. sp., K ? Brunoi n. sp. ; T'entloporella gigantea PrA, T. herculea Sropr., T. vicetina ToRNQ. Parona, C. F., DEL CONTRIBUTO PORTATO ALLA LITOGENESI DEO PICCOLI ORGANISMI (DE LA CONTRIBUTION PORTÉE A LA LITHOGENÈSE PAR LES PETITS ORGANISMES). Natura, Riv. Sc. Nal., VIII — 1917 — Milano. Iakovlew, N. N., LA PALÉONTOLOGIE MODERNE ET LA SOCIÉTÉ PALÉONTO- LOGIQUE. Annuaire de la Sociélé Paléontologique de Russie, t. | — 1916 — pp. 1-12, russe, sans résumé. Pétrograd, 1917. Discours d'ouverture prononcé à la première séance solennelle de cette nouvelle Société, sur les buts qu’elle se propose et les problèmes actuels de la Paléontologie. Pierre BOoNNET. QUESTIONS DE NOMENCLATURE par M. M. COSSMANN. Iredale, T., MOLLUSCAN NOMENCLATURAL PROBLEMS AND SOLUTIONS (N°11). Proc. malac. Soc. of London, vol. XIV, partie VI, pp. 198-208. Londres, IEPRT M. Iredale poursuit, dans le Recueil précité, le cours de ses investigations au sujet des questions de Nomenclature, et cette fois, je constate avec satis- faction que nous sommes d'accord sur plusieurs points, notamment sur la nécessité d’opposer enfin une digue au torrent de rectifications que certains auteurs — M. Dall par exemple — fondent sur une interprétation exagérée ou même erronée des droits de priorité en matière de noms nouveaux. Cette fâcheuse tendance aboutirait à la substitution — sans cesse renaissante — de nomina nuda aux dénominations séculaires que nos premiers maîtres PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 33 en Histoire Naturelle ont étayées sur de bonnes preuves à l’appui, dans des cours professés en public, tandis que les noms antérieurs qu'on voudrait y substituer ont été lancés dans la circulation, sans aucun souci de classi- fication systématique, soit pour vendre plus lucrativement des collections (Bolten), soit pour désigner des figures que l’habile pinceau de l’auteur s’amusait à illustrer sur des planches d’un intérêt surtout artistique (Martyn). En résumé, quand on éprouve cette perpétuelle démangeaison de changer les noms existants, sous prétexte d’antériorité, cela démontre seulement qu’on a une bibliothèque (library) bien fournie en vieux livres, mais nullement qu’on s'intéresse aux progrès de la Science ni à la solution des passionnantes ques- tions qu’elle fait naître. Cela posé, je passe à l'examen des points traités par M. Iredale dans l’article en question. Museum BoLTENIANUM. — La première édition est maintenant bien connue depuis la réimpression de Sherborn et Sykes, mais il n’a été rien dit de la 2e édition qui ne date — paraît-il — que de 1819 et contient les figures qui pourraient — à la rigueur — légitimer les nomina nuda de Bolten ; parmi ces dernières, sur la pl. I notamment, je vois précisément le nom ÆEpitonium qui se trouve ainsi bien postérieur à Scala Lamx. (1801). C.S. RAFINESQUE. — A l’occasion d’un splendide exemplaire de « Analyse de la Nature » (1815) — que s’est récemment procuré M. Iredale — notre collègue reprend la question du G. Mitra Lamk., que M. Dall a remplacé par Papularia, sous prétexte qu’il était préemployé par Martyn : or Rafinesque avait déjà substitué Mitraria. En tous cas, ce n’est pas une raison pour adopter, comme l’a fait M. Bartsch, Synceralidæ comme nom de Famille, puisque la dénomination Syncera GRAY (1821) est nomen nudum ; ni pour classer comme Section de Müitra le G. Thala qui appartient probablement à une autre Famille, ni pour substituer le nom Taphrostoma Rar. à Neritina Lx. sous prétexte que Lamarck a écrit « Néritine » ; on sait, en effet, qu'au commencement du XIXe siècle, la plupart des anciens naturalistes tradui- sirent en français les noms latins, donc Néritine signifie bien Nerilina. MEGERLE’S MSs. GENERA. — À propos de l'attribution de la date 1811 pour les noms génériques créés par Mégerle, M. Iredale fait observer que la plupart de ces noms — dont il donne d’ailleurs la liste avec les équivalents — ne sont que des nomina nuda MSS., et que par conséquent, ils n’ont aucune valeur avant 1882. Il en résulte, par exemple, que le correctif Anlimurex substitué par moi au G. Crassilabrum Jouss. (non MÉGERLE) n’a aucune base. Quand j'ai fait cette correction de Nomenclature, j'étais imbu de la conviction que les noms de Mégerle étaient des nomina nuda « imprimés » ; dans ce cas, lhomo- nymie était évidente, car il n’est pas nécessaire qu’une dénomination soit accompagnée d’une diagnose ou d’une figure pour en interdire dorénavant le réemploi. À ce titre done, on voit que les recherches de M. Iredale dans le «Nomenclator » de Sceudder ont le bon effet de remettre les choses au point. Fagricius 1823 NAMESs. — Une investigation analogue dans le même « No- menclator » a pour résultat de réduire à néant vingt nomina nuda de Fabricius qui ne sont pas formés suivant les règles binominales ; quelques fautes d’im- pression ont, en outre, échappé à Scudder. 6 84 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE NEPTUNEA, BOLTEN. — La première espèce désignée est N. despecla BoLTEN, c’est donc le génoltype, contrairement à l’opinion de M. Dall ; c’est une occasion pour M. Iredale de rappeler Le respect des règles de Nomen- clature internationale à celui qui s’en montre ordinairement le protagoniste acharné. CRASSATELLITES. — Encore une récente lubie qui consiste à remplacer le nom Lamarckien Crassalella par Crassaltelliles KruGEr. Or M. Iredale fait observer, avec Juste raison, que la désinence iles (particulièrement chez Schlotheim) a été employée, dans beaucoup de cas, pour désigner les fossiles dont le Genre paraissait alcrs identique à celui des types actuels (Naulililes pour Naulilus, Palellites pour Palella, ete….). Il est donc absurde de ressusciter à présent Crassalelliles, puisque cela signifie simplement Crassatella fossilis ! BUCCINULUM, SWAINSON. — Ici encore, il n’y a aucunement lieu de reprendre ce nom, tout récemment exhumé dans des Notes manuscrites, pour le substituer à Euthria. . M. CossMANN. T have to-day seen your « Rectlifications de nomenclature » in the Revue de Geologie for September 1920, in which you propose, among others, new generic names for three gastropods originally described by Doctor Bruce Wade in 1917. May I say hat when Doctor Wade’s paper appeared, Professor Schuchert wrote him with regard to these same three preoccupied names, and Doctor Wade himself corrected them in the American Journal of Science for April 1918 (vol. 45, p. 334), proposing for Hyllus the new name Parafusus ; for Scobina, the new name Haplovolula ; and contending that Seminola is not Lo be regarded as preoccupied by Seminolus ? (*). Clara M. LEVENE. (Librarian, Peabody Museum). Paléophytologie Paleobotany | Paleofitologia Berry, Edward W., À SKETCH OF THE ORIGIN AND EVOLUTION 0F FLoRAS (UN SCHÉMA DE L'ORIGINE ET DU DÉVELOPPEMENT DES VÉGÉTAUX). Smilhsonian report for 1918, pp. 289-407. Government printing office. -Washington, 1920. Il s’agit d’une sorte de petit traité de paléontologie végétale dans lequel l’auteur, après avoir examiné le mode de conservation des fossiles végétaux, les principes généraux et les relations de la paléophytologie avec les autres sciences, étudie tout d’abord les différents groupes de plantes au point de vue morphologique et au point de vue de l’évolution de la flore ; il passe ainsi en revue les Thallophytes, les Bryophytes, les Ptéridophytes, les Arthrophytes, (1) La désinence masculine ou féminine ne suffit pas pour différencier le même mot ! La question a été tranchée depuis longtemps dans cette Revue. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE : 85 les. Lépidophytes, les Ptéridospermophytes, les Cycadophytes, les Coniféro- phytes et les Angiospermophytes ; comme on le voit déjà dans cette énumé- ration, sa terminologie tout en étant très claire, s’écarte un peu de la termino- logie ordinairement employée chez nous. NL, La seconde partie de cet ouvrage étudie l’évolution des flores dans le temps, passant successivement en revue : les plantes prédévoniennes, les plantes du Dévonien, les plantes du Carboniférien et du Permien, la flore à Glossopleris, et à Cangamopleris, la flore triasique, la flore jurassique, celle du Crétacé inférieur, celle du Crétacé supérieur, celle du Tertiaire et enfin a flore pléis- tocène. - UE Tes : Ce petit traité est très intéressant et donne un excellent résumé au courant des dernières recherches : l’éssai de diagrammes montrant l’évolution et l’his- toire géologique des différents groupés ne doit cependant être pris que comme une tentative de synthèse, encore très douteuse dans la plupart des cas. | Charles FRAIPONT. 14 Rev. univ. Mines Zalessky, M. D., SUR LE SAPROPÉLITE MARIN DE L’AGE SILURIEN FORMÉ PAR UNE ALGUE CYANOPHYCÉE. Annuaire de la Soc. paléont. de Russie, &. I — 1916 — pp. 25-42, ? fig., 2 pl. Pétrograd, 1917. L'auteur étudie la structure, la composition, les conditions .de formation d'un Sapropèle du Silurien inférieur, donc beaucoup plus ancien que Îles bog-heads, le « schiste combustible » de Kuckers (gouvernement de Pétrograd et Esthonie), qu'il désigne du nouveau nom de Kuckersite ; c’est un amas formé par une algue cyanophycée dé la famille des Chroococeacées, rappelant de près les Glæocapsa par ses caractères morphologiques, et que l'auteur nomme Glæocaptomorpha prisea. Ce Sapropélite contient 8,11 % de I et 64,96 % de C. Pierre BONNET. Pravoslavleff, P., SUR LA QUESTION DE (L’ESPÈCE » DANS LA PALÉONTOLOGIE DES VERTÉBRÉS. Annuaire de la Sociélé Paléont. de Russie, t. 1 — 1915 — pp. 43-60, russe, sans résumé. Pétrograd, 1917. Examen critique des difficultés qui empêchent de se baser sur des ossements épars pour déterminer une espèce. L’auteur..propose d'employer le Lerme de novum specimen au lieu de celui de nova species, le terme «espèce» ne pouvant avoir ici une valeur équivalente à celle qu’il possède en biologie ; il considère que l’on ne peut créer de nouvelles espèces de Vertébrés si l'on n’est en possession du squelette complet de l'animal ou du moins de parties importantes de son squelette (1). | ré 7 PA :. «Pierre BONNET. Regé, R., NOTE IN ALCUNI VEGETALI DEL CARBONIFERO DELLA CINA (Notes SUR QUELQUES VÉGÉTAUX DU CARBONIFÈRE DE LA CHINE). Ali. Soc. il. Se. Nat., vol. LIX — 1920 — 8e, PP. 1-14, avec une planéhe. PAT done Rp RTE : è : 11 (2) C’est. tout simplement la négation des efforts d’induction de Cuvier et de Gaudry qui — d’après une dent — reconstruisaient évolutivement l’animal. (Note de la Direction). 86 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE E’ un elemo di Felsi, di Licopodinea, di Sigillarice e di Cordaitee provenienti del Carbonifero della Cina, specialmenta del Chansi settente ; eniltre sona descritte alcune specie nuove come la Sphenopleris Paronai, la Pecopteris neglecla ed e’ proporta un nuove genere Champitheca per una fronda fertile di Felce, la Ch. palæosilvana. F. SACEO Yabe, H. and Endô, $S., DiscovERY OF STEMS OF A CALAMITES FROM THE PALÆozoic OF JAPAN. Sci. Rep. Téhoku Imp. Univ. (Geology), Sendai, vol. V, n° 3 — 1921 — pp. 95-%5, pl. XV. Caleified stems of a Calamiles of Arthropilys type were found in a limestone of the Palæozoic Chichibu Formation exposed near Sasagatani in the province of Iwami ; this is the first record of the occurrence of such land-plant remains in the Palaeozoic of Japan, which is characterised by intercalating Fusulina — and Neoschwagerina — limestone and Radiolarian chert. H° XuBe- Palibin, I. V., QUELQUES DONNÉES SUR LA FLORE PLIOCÈNE DE LA TRANS- CAUCASIE ORIENTALE. Bullelin du Musée du Caucase, t. VIII, pp. 267-272, 1 pl. et 1 coupe géol. Tiflis, 1915. L'auteur décrit les espèces suivantes : Fagus orientalis Lipsky foss., Prunus spinosa L., Punica granatum L. foss., Salix alba L. foss., Ouercus sp. trouvées par L. K. Koniuchevsky dans les couches d’Aktchagyl de l’exploi- tation RERO RieRe de Keremal-Naphtalan (gouvernement d’Iélizavetpol). Pierre BONNET. Liessnikova, À. F., PLANTES JURASSIQUES DU CAUCASE. Bulletin du Comité Géol., t. 34, pp. 339-351. Pétrograd, 1915. Description des plantes récoltées par A. F. Ghérassimow : 1° près de la rivière Ourlech à 30 verstes sud de Kislovodsk : Cladophlebis haiburnensis (L. et H.), Maralliopsis Munsleri Gopr., Czekanowskia rigida HEER, Nilssonia sp., Equiseliles sp. ; 20 près de la rivière Malka à six verstes des neiges de l’Elbrouz : Todiles Williamsonii (BRONGN.), Coniopleris hymenophylloides (BRoNGN.), C. rigida HEEr (?), Phœnicopsis anguslifolia HEEr (?), Podozamiles lanceolalus L. et H., Equiseliles sp. — Toutes ces formes ont été déterminées comme appartenant au Jura brun. Pierre BONNET. Raineri, R., ALGHE FOSSILI CORALLINACEE DELLA LIBIA (ALGUES FOSSILES CORALLINACÉES DE LA Li1BIE). Alli Soc. ilal. Sc. Nat., vol. LIX — 1920 — 89, pp. 1-11, avec 7 fig. Si descrittano e si figurano alcune Corallinacee cretaciche della Tripoli- ania, Archæolithothamnium Paronai, Lithothamnium lybieum, Lithophyllum amphirocforme BoTHYL., Amphiroa mattirokiana, Arihrocardia eretaciea. F. Sacco. fiat)] A TRES HSRASEOUR NS SES 000000000000000 00000000 5000000000000000000000000000 Bibliographie Scientifique Française ÉDITÉE A PARIS ; ‘par les soins du, MINISTÈRE DE L’INSTRUCTION PUBLIQUE A pour objet de donner périodiquement la liste des travaux publiés en France, indexés dans l’ordre alphabétique des noms d’auteurs, et concernant les sciences : mathématiques et naturelles, conformément au tableau du Catalogue interna- tional de littérature scientifique siégeant à Londres. _ [Les lettres H et K s'appliquent à la Géologie et la Paléontologie]. Les fascicules de la Bibliographie Scientifique française, élaborés par les membres de la Commission du Répertoire de B. S., sous la présidence de M. LACROIX, secrétaire perpétuel de l’Académie des Sciences, sont en vente à la librairie : GAUTHIER-VILLARS, 55, Quai des Grands Augustins, PARIS (VIe) PRIX DE L'ABONNEMENT : . Départ. Paris et Union post. 1'e Série (6 numéros par an). . . . . 10Ofr. 11 tr. 2e Série (6 numéros par an). . . . . 10 » 11 » Les deux Séries réunies . . . . . . 20 » 22 » Fabrique de Registres PAPETERIE [a] IMPRIMERIE Ferdinand LEVU & C'E 58, Rue Laffite | PARIS Tél GUTEMBERG : 16-36 : Fournitures pour Bureaux, Administrations, Banques, Reliures pour Bibliothèques, etc. ATELIERS ET MAGASINS DE GROS 95, Rue de la Chapelle, 95 CO000000000 00000000000000000000000000000000 B. [RAYVOU USINE DE LA MULATIÈRE, PRÈS Lyon . Fonderie, Forges et Fabrique d° Appareils de Pesage Ancienne Maison BÉRANGEHER & Ci, fondée en 1827 Dépôt ÉD) me LYON et Ateliers de Réparations % SE Rue de l’Hôtel-de-Ville PARIS MARSEILLE Rue Saint-Anastase, 10 Rue du Paradis, 32 EXPOSITION UNIVERSELLE 1899, 1er Prix, Médaille d'Or BA LANCES de Comptoirs riches et ordinaires. ! 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On peut se procurer séparément les trois numéros, ainsi que « La Faune éocénique du Cotentin » (100 fr.). © _© © © © © © © + © © © © © © © e e_e ee © © + © © © © © © © © © © + eo INDISPENSABLE POUR LA REPRODUC- TION DES FOSSILES PLAQU ES PHOTOGRAPHIQUES PLAQUES SEÛMES au GELATTRO-BRONURE_P'AAGENT !*LA PARFAITE" : GUILLEMINOT & C': A. CHLLERMOT BTSALUS & C2. Fiatoun À GUILLEMINOT. BŒSPRUGe CE PAPIERS PRODUITS 22, Rue de Châteaudun, PARIS (IX) Vient de paraître : Travaux du Laboratoire de Géologie de la Faculté des Sciences de Lyon, publiés sous la direction de F. Roman. — 1€ fascicule. La montagne de Crussol, étude stratigraphique et paléontologique, par A. RicHe et F. Roman, 196 p., 8 PI. paléontologiques et une carte en noir au 1/25000€. (Lab. de Géol. de la Fac. des Sciences Lyon, éditeur). ni : k' F. Prix. e a e e LU . e e . ’ 20 fr. Adresser les demandes à F, ROMAN , 2, Quai St Clair, à Lyon. | Librairie Scientifique J. HERMANN. 6, Rue de la Serbonne, PARIS, (VE) | Téléphone Gobel. 14-19 La librairie HERMANN tient à la disposition des amateurs de coquilles éocéniques des environs de Paris ; 19 « Catalogue illustré des coquilles de l’Eocène des environs de Paris », avec les cinq appendices au com-= plet, par Mr M. Cossmaxx (1886-1913). \ 11e Prix à 2500 000 000 OS | 2° « Iconographie complète des coquilles fossiles de l’Eocène du Bassin de Paris, par M' M. CossMANX et Mr G. PissarRo (1904-1913) reliée en un volume in-4°. Prix: . 5. 4 0 SU HR 1! DLO Ed DE PALÉOPHYTOLOGIE ORGANE TRIMESTRIEL Publié sous la direction de Maurice COSSMANN avec la collaboration de MM. ANELLI, E. ASSELBERGHS, F. À. BATHER, F. CANU, G. DOLLFUS, H. DOUVILLÉ, P. FRITEL, M. GIGNOUX, H. BROLEMANN, | J. LAMBERT, H. MANSUY, VAN STRAËELEN, P. BÉDÉ, ETC... VINGT-SIXIÈME ANNÉE NUMÉRO 8. — JUILLET 1922 PU des années antérieures, jusqu’en 1916, chacune : 10 fr. (sauf les années 54 1897-99, qui ne se vendent plus séparément). Années 1917-20 : 45 fr. chacune. Les deux tables décennales : 25 fr. Le prix de la collection complète et presque épuisée des vingt PLARMARRE années est de 7 50 fe; nées comprise. Le prix de la collection des années 1900 à 1920 inclus est de 220 fr. majoration comprise. PRIX DE L’ABONNEMENT ANNUEL: 20 FRANCS POUR TOUS PAYS Compte chèques. postaux n° 345.45 — Paris (St-Roch) Chez M. COSSMANN, Fondateur-Directeur Det Novembre à Avril inclus : 21, rue Montpensier, Pau (B. Pyrénées). Niss Mai à Octobre inclus : 2, Boul Sadi-Carnot, Enghien-les-Bains (S. et O.). & 1922 Hs &, PUBLICATIONS DE M. COSSMANN (1921) Catalogue illustré des Coquilles ossles ie 1’ Eocène (ae environs de Paris.— Les trois appendices! III à V réunis ...,...... D A EPA ET RES 75 fr. Essais de Paléoconchologie comparée Fi 1916). Les douze premières livraisons 400 fr Prix de la XIIe livraison, 860 p., 10 pl. (La XIIIe en préparation). ..... 40 fr. Mollusques éocéniques de la’ Loire-Inférieure. — Bull. Soc. Sc. nat. de l Ouest, ï 9yvok L'ouvrage complet, )avec 1ables 256 pl lent ne 150 fr. 1er Supplément (1920) 4 pl, phôt. (Le 2e Suppl. en préparation). ........ 20 fr. Observations sur quelques Coquilles crétaciques recueillies en France. — Assoc. Franc.°(1896-1904).:6 Varticies,;L'1/pl\eL itre) 2400 eee RES 25 Tr: 1re et 2e tables décennales de la « Revue Critique » (1897-1916) ............ 25 fr. Description de quelques Coquilles de la formation Santacruzienne en Patagonie. — ï Journ.\de Gonchyl. (1899) M0 PDA ES IDEN RNA NU REA ANR En te Me ANNNNE 5 fr. Faune pliocénique de Karikal (Inde française). — 3 articles. Journ. de Conchyl. (L90DT9T1);85p;, 10pl avec table due Vol 2220 ANNE 20 fr. Etudes sur le Bathonien de l’Indre. — Complet en 3 fasc. Bull. Soc. Géol. de Fr. (1899-1907), 70 p., 10 pl., dont 4 inédites dansle Bulletin ................... 25 fr. Faune éocénique du Cotentin (Mollusques). — En collaboration avec M. ë. Pissarro VA (1900-1905). L'ouvrage complet, 51 pl, avec tables! ne 120 fr. Note sur l’Iniralias de la Vendée. — B. S. G. F. (1902-1904), 5 pl. ............ 6 10 fr. Sur un gisement de fossiles bathoniens près de Courmes (A.-M.). — B. S. G. F. (1902) ; Ann. Soc. Sc. Alpes-Mar. (1905), 3 pl. les deux notes ............. - 7 fr. 50 Descriptions de quelques Pélécypodes jurassiques de France (1903-1915), 1re série avec tables (n’est publiée qu’en tirage à part seulement) ................. - 35 fr. Id. ler art. 2e série, 4 pl. 1921. [2e art: en préparation] . .......... art. 1. 71r:50 Note-sur l’Infralias de Provenchères-sur-Meuse (1907), 4 pl. ......... Fa He 10 fr. Note sur le Callovien de Bricon (1907), 3 pl. ............................. 10 fr. Le Barrémien urgoniforme de Brouzet-les-Alais (Gard). — MWMém. Pal. Soc. Géol. der: (1907-1916); Plipl.ket Game GRR SE PANIER RE Nc A propos de Cerithium cornucopiæ (1908), A DIE ME AIO: SERA A ne 5 fr. Etudes sur le Charmouthien de Ja Vendée (1907-1916), 8 pl. in-80 ............ 20 fr, Iconographie complète des Coquilles fossiles de 1’ Eocène des environs de Paris < (1904-1913). L’atlas compl. en 2 vol. in-49, légendes et tables ...1.,...... ‘ 200 fr. Pélécypodes du Montien de Belgique (1909), 8 pl. in-40 ............. Mém. Mus. Revision des Gastropodes du Montien.— 1'e partie 1915. 2e part. s. presse.) roy. de Brux. Conchologie néogénique de l’Aquitaine. — Pélécypodes : les deux vol. in-40, 150 fr. T. III, Gastropodes, en deux gros fascicules in-8°, 17 pl. in-40............. 100 fr. (ADS IV en préparation 1922, ler fasc.). ra 40 fr. The Moll. of the Ranikot serie. —— 1e partie (1909), 8 pl. in-40. Calcutta. 10 fr. Description de quelques espèces du Bajocien de Nuars (1910), 1 pl. ........... Biir. Les Coquilles des Calcaires d’Orgon. — B. S. G. F. (1917), 8 pl. ............. 10 fr. Etude compar. des Foss. recueillis dans le Mioeène de la Martinique et de l’Isthme “ de Panama ; 17 art., 5 pl., in-80. Journ. Conch. 1913 ............. pires fe 10 fr. Description de quelques Péléc. bradfordiens et call. de Pougues. Soc. Nièvre... 5 fr. Cerithiacea et Loxonematacea jurassiques (Mém. Soc. Géol. de Fr.). R iles internationales de nomenclature zoologique, adoptées. au Congrès de Monaco (1913) et annotées par M. Cossmann .....................--... 5 fr. _Monogr. illustr. des Moll. oligoc. des env. de Rennes D ToAen Conch., 4 pl.)..... «45 fr Bajocien et Bathonien danstla Nièvre. — En collaboration avec M. de Gros- ouvre 1020) BS Gin, Apple sn een inerte tes e 15 fr. Deux Notes extr.C.-R. sn S.G.F., avec fig.[Co/pomphalus baïj. et esp. éoc.] ? fr. 50 Synopsis de l’ Eocène et de L° Oligocène, en Aquitaine (Mém. Soc. Géol. de Fr.). 1re partie, 1921. 8 pl. in-40. Le gisement Cuisien de Gan, par M. O'Gorman. Moll., par M. Cossmann. aUuipp-in-80, 12 pl f08S.,/2 COUDES - ep. /Puescrere se -e-nerse DOTE: Port postal en sus, s'adresser à M. Cossmann. L'ANNÉE BIOLOGIQUE Fondée par Yves DELAGE Comptes rendus des Travaux de Biologie Générale Nouvelle série —= Pyhlcation trimestrielle de la “Fédération des Sociétés des Sciences Matures, — Comité de rédaction : MM. M. CAULLERY, C. DELE- ‘ZENNE, P. GIRARD, Mie M. GOLDSMITH. MM. HEN- NEGUY, M. MENDELSSOHN, F. PÉCHOUTRE, CH. PÉREZ, J. PHILIPPE, A. PRENANT, E. RABAUD, IFFENAU. Secrétaire général : Mie M. GOLDSMITH, Secrétaires : MM. F. PÉCHOUTRE (Botanique) ; J PHILIPPE (Psychologie). se DR PRE te _ Vingt-cinquième année : 1920-27 Prix d'abonnement : FRANCE, 50 francs ; ÉTRANGER, 60 francs. Secrétariat : LABORATOIRE DE ZOOLOGIE, Sorbonne, Paris. MASSON et Ci°, 120, Boulevard Saint-Germain, Paris. L'Institut Encyclopédique Renseigne sur tout Rédige pour autrui : Discours, Mémoires, nie Conférences, Livres, is Traduit en toutes langues 200 Collaborateurs Spécialistes Directeur : Paul COMBES, 1, rue de l’Assomption, Paris, xvi°. « LES PRESSES UNIVERSITAIRES DE FRANCE » Société Coopérative d’impression, d’édition et de librairie 49, Boulevard Saint-Michel, PARIS, Ve — Tél. Gobelins, 59-56 Les grandes Sociétés scientifiques et littéraires, conscientes du danger qui menace les intérêts supérieurs dont elles ont la garde, ont décidé, pour parer aux difficultés de toutes sortes que rencontre aujourd’hui l’édition, de créer une Société d’édition et d'impression. Cette Société est, dès maintenant, constituée sous le nom Les Presses Universitaires k de France, Société coopérative à personnel et capital variables, au capital actuel de : 114 600.000 francs. Grâce à la coopération des participants, à la suppression des intermédiaires, à la limi- tation à un taux maximum des intérêts du capital engagé, Les Presses Universitaires de France permettent de réduire notablement les prix actuels de production et d’affecter LAS une part importante des bénéfices au développement de l'affaire, ou, par ristourne, aux travaux effectués. Elles facilitent la production elle-même et la répandent pour le plus grand bien du pays. Pour adhérer à la Coopérative des Presses Universitaires, il suffit de souscrire au moins une action de 100 francs, et d’en verser le dixième, soit 10 francs. Pour avoir droit aux services de la Société, c’est-à-dire pour participer aux ris- tournes sur les commandes, il faut avoir versé le quart d’une action, soit 25 francs. Les Presses Universitaires de France impriment toutes les publications, éditent tous les livres scientifiques, servent toutes les commandes ne librairie. Se os © ee © © © © © + © 5 © + ®e © © © © © 6e © © © © ©, 0e © © © © © AUTOGRAPHIE ET IMPRIMERIE DES MINISTÈRES DES CHEMINS DE FER ET DES TRAVAUX PUBLICS Ÿ Maison fondée en 1859 & ET # S L. COURTIER, INGÉNIEUR, da I, Xe , l COURTIER ET C”, successeurs 'e, = 41, 43, rue de Dunkerque — PARIS LITHOGRAPHIE = TYPOGRARAIE Dessins pour Architectes, Chemins de fer, Industries, Travaux publics et Constructeurs Impressions en Noir et en Couleurs SPÉCIALITÉ de plans topographiques. — Plans de villes. — Plans forestiers. — Plans parcellaires. — Cartes de Chemins de fer. — Cartes et Profils géologiques. — Cartes géogra- phiques. — Travaux d'Art. — Cahiers des Charges, Séries de prix, Notices avec croquis. — Dessins et Clichés pour publications industielles. DESSINATEURS-AUTOGRAPHES des: Annales des Mines, Revue Générale des Che- mins. de fer, Bulletin des Ingénieurs Civils, Ministères, Compagnies de Chemins de fer, de la Ville de Paris et autres, etc,, Journaux d'Architecture, de Sociétés et tous Journaux scientifiques, Chambres de Commerce, etc. l’encre de Chine. RÉDUCTIONS En AGRANDISSEMENTS DE PLANS PHOTOTYPIE — CLICHÉS ZINC ET CUIVRE — SIMILIGRAVURE — PHOTOGRAVURE * ZINCOGRAPHIE et Reproductions en noir, par la lumière, de Dessins d’après calques à } AV nr et Éditions Techniques sans He Ne REVUE CRITIQUE DE ro OO OCTE ET DE PALÉOPHYTOLOGIE Numéro 3 — Juillet 1922 SOMMAIRE : Pages Ouvrages généraux, DAT ANENCOSS MANN SET IS ENST ER ON 87 Reptiles et Mammifères, par M. M. COSSMANX + . : -+ + + : : : 90 Poissons, par MM. AXELII et PSS LB DR GES NE ele OR IE NO Insectes, par MM. BROLEMANN et C'OSSMANNT MEET ONE PERRET RER LRSS 99 Bhilnbiles Ar DIVERSE du 4e iiisseunte donna un lente tt Paléoconchologie, par M. M. COSSMANN. . . - . : + + --+ + + 7102 Pchinadermes,) par M.HJ:@LAMBERT LUN 0: HER eee AM FAO Cœlentérés et Foraminifères, par G.-F. DOLLFUS . + + + + + + + 117 Paléophythologie, par MM. DOrrrus, etc. 122 PO CATONS EL RTLA LA 2 re 0e Me ee ce Us 006 (Re NE SRE Paléozoologie Paleozool0JY | Paleozoologia OUVRAGES GÉNÉRAUX par M. M. CossMANN. Oshorn, H. F., L'ORIGINE ET L'ÉVOLUTION DE LA VIe. Édilion française avec préface el noles par Félix Sartiaux, 507 p. et 126 fig.-texte. Paris, 1921 (Masson et Cie, éd.). Destinée à mesurer l'étape parcourue, depuis un quart de siècle, par les sciences biologiques, cette publication — de haute envergure philosophique —_ mérite ici plus qu’une sommaire et aride citation. Une excellente traduc- tion vient d'en être faite par un ardent amateur des problèmes vitaux, M. Félix Sartiaux : c’est une occasion de constater que mon ancien colla- borateur, à la Cie du Chemin de fer du Nord, a su se réserver à côté de ses absorbantes occupations professionnelles — un champ d'action purement scientifique, grâce auquel il vient de mettre à notre portée, en la vulgarisant dans notre langue, l’œuvre considérable du grand et savant paléontologiste de New-York, M. Henry Fairfield Osborn. Dans une préface — qui est elle-même 6 (GRO A UMCUE ON M RATER: SARA ES REP EE PAU U « LES PRESSES UNIVERSITAIRES DE FRANCE » Société Coopérative d’impression, d’édition et de librairie 49, Boulevard Saint-Michel, PARIS, Ve — Tél. Gobelins, 59-56 Les grandes Sociétés scientifiques et littéraires, conscientes du danger qui menace les intérêts supérieurs dont elles ont la garde, ont décidé, pour parer aux difficultés de toutes sortes que rencontre aujourd’hui l’édition, de créer une Société d’édition et d’impression. Cette Société est, dès maintenant, constituée sous le nom Les Presses Universitaires de France, Société coopérative à personnel et capital variables, au capital actuel de 600.000 francs. Grâce à la coopération des participants, à la suppression des intermédiaires, à la limi- tation à un taux maximum des intérêts du capital engagé, Les Presses Universitaires de France permettent de réduire notablement les prix actuels de production et d’affecter une part importante des bénéfices au développement de l’affaire, ou, par ristourne, aux travaux effectués. Elles facilitent la production elle-même et la répandent pour le plus grand bien du pays. Pour adhérer à la Coopérative des Presses Universitaires, il suffit de souscrire au moins une action de 100 francs, et d’en verser le dixième, soit 10 francs. Pour avoir droit aux services de la Société, c’est-à-dire pour participer aux ris- tournes sur les commandes, il faut avoir versé le quart d’une action, soit 25 francs: | Les Presses Universitaires de France impriment toutes les publications, éditent tous les livres scientifiques, servent toutes les commandes de librairie. ee © © © © 6 AUTOGRAPHIE ET IMPRIMERIE DES MINISTÈRES DES CHEMINS DE FER ET DES TRAVAUX PUBLICS Ÿ Maison fondée en 1859 : a As Q L. COURTIER, INGÉNIEUR, %X [., # %p le COURTIER ET C*, sucorssruns *e & 41, 43, rue de Dunkerque — PARIS 1e ÉITHOGRAPHIE = TYPOGRAPEAENE Dessins pour Architectes, Chemins de fer, Industries, Travaux publics et Constructeurs Impressions en Noir et en Couleurs SPÉCIALITÉ de plans topographiques. — Plans de villes. — Plans forestiers. — Plans parcellaires. — Cartes de Chemins de fer. — Cartes et Profils géologiques. — Cartes géogra- phiques. — Travaux d'Art. — Cahiers des Charges, Séries de prix, Notices avec croquis. — Dessins et Clichés pour publications industrielles. DESSINATEURS-AUTOGRAPHES des : Annales des Mines, Revue Générale des Che- mins. de fer, Bulletin des Ingénieurs Civils, Ministères, Coipabnres de Chemins de fer, de la Ville de Paris et autres, etc,, Journaux d'Architecture, de Sociétés et tous Journaux ie scientifiques, Chambres de Commerce, etc. * ZINCOGRAPHIE et Reproductions en noir, par la lumière, de Dessins d’après calques à l’encre de Chine. RÉDUCTIONS ET AGRANDISSEMENTS DE PLANS PHOTOTYPIE — CLICHÉS ZINC ET CUIVRE — SIMILIGRAVURE — PHOTOGRAVURE Impressions et Éditions Techniques sans clichage ———_————_— DEC 3 1925 REVUE CRITIQUE DE PALÉOZOOLOGIE ET DE PALÉOPHYTOLOGIE Numéro 3 — Juillet 1922 SOMMAIRE : Pages Ouvrages généraux, DATEMEMMENCOSSMANNE LR ET PAT PRE) ES ETORS Reptiles et Mammifères, par M. M. CoSSMANX . . . . . . . . . go Borssons) pari MMEOANETLTINeE ASSELBERGES 0. I TS ONE Et 0 6 Insectes, par MM: BROIEMANN et COSSMANN + . . …. ,. . + . . + . 99 HPAObIteS SDADIVERS EE AE Rec ire lee wnltlie (EN LOI Paléoconcholosie; par Me MLTCOSSMANN Nu ee ND TO (ALTO Echnodérmes, par M A JEOLANMBER TNA At. mod Diioventes Near Mu to Cœlentérés et Foraminifères, par G.-F. DOLLFUS . . . . . . . . 117 Paléophythologie; par MM DOrLrUuS ete PO ENT NE TN MO 2e RECHACANONSNCE Brrata DES TNA MARNE NOR EME EPS 6 Paléozoologie Paleozoology | Paleozoologia OUVRAGES GÉNÉRAUX par M. M. CossMaNN. Oshorn, H. F., L'ORIGINE ET L'ÉVOLUTION DE LA VIE. Edilion française avec préface el noles par Félix Sartiaux, 307 p. et 126 fig.-texte. Paris, 1921 (Masson et Cie’ éd): Destinée à mesurer l'étape parcourue, depuis un quart de siècle, par les sciences biologiques, cette publication — de haute envergure philosophique — mérite ici plus qu’une sommaire et aride citation. Une excellente traduc- tion vient d’en être faite par un ardent amateur des problèmes vitaux, M. Félix Sartiaux : c’est une occasion de constater que mon ancien colla- borateur, à la Cie du Chemin de fer du Nord, a su se réserver — à côté de ses absorbantes occupations professionnelles — un champ d’action purement scientifique, grâce auquel il vient de mettre à notre portée, en la vulgarisant dans notre langue, l’œuvre considérable du grand et savant paléontologiste de New-York, M. Henry Fairfield Osborn. Dans une préface — qui est elle-même 6 88 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE une étude originale de biologie — M. Sartiaux nous initie à la philosophie énergétique el physicochimique d’Osborn, il détaille à nos yeux l’architecture microscopique de l’assemblage des micelles qui constituent la cellule, fonde- ments infiniment petits dans lesquels il faut chercher l'explication des grands problèmes de la biologie : l’hérédité, la variation, l’origine de la vie. En traducteur intelligent et érudit (car ses notes Lémoignent de nombreuses lectures), M. Sartiaux ne s’est pas borné à mettre en langue française le texte anglais qu'il avait sous les yeux : il a discuté toutes ces questions, et çà et là indiqué quelques lacunes ou quelques divergences, notamment en ce qui concerne les « caractères latents » el la « préformation », thèse opposée à celle de « l’épigénèse » ou des « causes actuelles » suivant Delage ; ainsi, en face du falalisme ou de la « puissance directrice » a priori contenue dans le germe, se dresse la conception d’une évolution moins romantique, consistant dans l’action réciproque entre les facteurs internes et externes ; el cette pensée est beaucoup plus conforme à l’image que nous devons nous faire de la vraie « perfectibilité » à travers Loutes les transformations de l’hérédité ! Mais, dans toute la seconde partie de l’ouvrage, réservée à l’évolution des Invertébrés, et surtout à celle des Amphibiens, des Reptiles, des Oiseaux, des Mammifères particulièrement, la maîtrise et la spécialisation d’Osborn se sont donné carrière pour nous offrir le tableau le plus complet et le plus récent qu'on ail encore dressé des transformations paléontologiques, avec l'explication de ces phénomènes, et une trop timide ou trop modeste recherche des causes morphologiques, dont les explications restent parfois impuissantes. C’est principalement en feuilletant cette seconde partie qui à un caractère plus nettement paléontologique, que nous appelons l’attention de nos lecteurs sur les suggestives illustrations au moyen desquelles Osborn a su rendre sa pensée en frappant nos yeux et en leur ouvrant des rapprochements qui constituent le caractère le plus original de son livre : les squelettes des Protozoaires typiques, dérivant de la cellule unique de l’Amibe, les méta- morphoses successives des Trilobites, du Cambrien au Carboniférien, à côté de l’immuabilité des Brachiopodes tels que Lingula, depuis ces temps reculés jusqu'aux mers actuelles (trente millions d'années de durée !), ou de Wor- lhenella cambria, Polychète qui a un faux aspect de Myriapode encore vivant sous les Tropiques, ou encore des Méduses et Cœlentérés qui étaient nette- ment constituées à l’époque précambrienne. Toutes ces remarques, ainsi que celles relatives au caractère de formation similaire chez Glyplodon par exemple, font preuve d’un esprit d'observation qui concorde, chez l’auteur, avec les fruits d’une longue expérience : les faits abondent dans son texte, mais — me permettra-t-on cette légère critique — ils ne s’en- chaînent pas avec la graduelle filiation que nous aurions voulu y suivre pour saisir enfin le passage si obscur des Invertébrés aux Vertébrés. Evidemment, il y a là un point qui demanderait un complément de précision. Toutefois, le fil conducteur reprend dès que l’on aborde l’évolution des Poissons el des Amphibiens, celle des Reptiles et des Oiseaux, enfin l’évolution des Mammi- fères : on sent bien que l’auteur se retrouve là dans son domaine exclusif ; aussi les diagrammes stratigraphiques et les croquis reconstitutifs abondent, suggeslifs el étranges ; l’image des quatre ailes primitives, attribuées aux bipèdes empennés, les nageoires se transformant en pattes, les métamorphoses PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 89 dermiques des Chéloniens, selon l'alternative de leur existence littorale ou pélagique, l'allongement extraordinaire des extrémités de certains Sauropodes, notamment en vue de leur habitat dans des plaines submersibles ; l’évolution régressive des Slégosaures jurassiques, à locomotion d’abord bipède, puis quadrupède, l'adaptation aérienne des Reptiles ; le rappro- chement à faire entre la Baleine et les premiers Mammifères insectivores eb arboréaux : l'arbre généalogique de ces derniers qui descendent — en ligne directe — de Reptiles carbonifériens, bifurcation bien ancienne qui s’est surtout aecentuée par de nouvelles subdivisions, à l’époque du Trias ; le tableau de rayonnement adaptatif de ces êtres issus d’un ancêtre sauleur, pour passer à un habitat — et par conséquent à une démarche — très diffé- rent ; l’évolution des proportions d’un caractère, telle que la longueur du cou qui se prête au broutement d'arbres plus élevés ; les variations de la puissance des cornes défensives chez les quadrupèdes pesants, à marche lente, com- parées à celles qui ont provoqué le développement de l’agilité chez les Equidés par exemple ; nous passons bien rapidement sur des chapitres entiers qu'il faudrait détailler pour en apprécier la saveur ! Pour terminer, M. Osborn esquisse la direction à donner aux expériences et aux recherches futures et il n’a eru mieux faire qu’en citant une pensée de Bacon (1620) qui est le premier naturaliste montrant que les objets vivants sont une « matière à expérimentation » et que l'Homme est capable d'y pro- voquer artificiellement des variations, pour en Lirer, bien entendu, des sonelu- sions scientifiques. M. CossMANN. Janet, Ch., CONSIDÉRATIONS SUR L'ÊTRE VIVANT. ÎT. L'INDIVIDU, LA SEXUA- LITÉ, LA PARTHÉNOGÉNÈSE ET LA MORT, AU POINT DE VUE ORTHOBION- TIQUE, 190 p., 1 PI. Beauvais, 1921. La première partie de l’œuvre de notre savant confrère a élé déjà analysée dans cette Revue : il importe done que nous signalions à nos lecteurs l’appa- rition de cette deuxième partie, quoique — à vrai dire — ses rapports avec la Paléontologie soient assez lointains. Dans le premier Mémoire, M. Janet avait envisagé trois unités : 10 Ja Cellule, unité élémentaire ; 2° le Mérisme, unité de groupement des Cellules ; 30 l’Orthobionte, unité primordiale des lignées phylogénétiques. Il étudie, dans ce nouvel opuscule, (4°) l’Individu, unité variable selon le type d'Etre vivant, et aussi suivant le degré d'avancement de l’ontogenèse : d’abord le Paléophyte (chez les végétaux), puis le Protozoaire (chez les animaux). Nous sortirions hors de notre cadre si nous cherchions à analyser — même très brièvement — les formules algébriques qu'emploie l’auteur pour définir le mode de groupement des cellules dans ces deux cas : il faut être familiarisé avec les termes spéciaux dont il se sert pour examiner el subdiviser la sexua- lité (Métazoaires unisexués et bisexués), la Parthénogenèse (andro- où gyno- gamétique), avec des exemples pris ou artificiellement provoqués chez des Oursins, des Batraciens, des Insectes (tels que les Fourmis, les Guêpes qu’il a si longuement observées ou disséquées). Passant ensuite à l’évanouissement des cellules ou des complexes cellu- 90 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE laires, par le développement ou par la mort, M. Janet pose le principe : qu’au point de vue de la composition et de l’ontogenèse de l’Orthobionte, il y a de grandes ressemblances entre tous les Métazoaires ; par exemple entre l'Homme el un Hyménoptère social tel que la Fourmi, il n’y a pas moins de treize faits communs, parmi lesquels la séparation des deux sexes ab ovo, le développement et la transformation des cellules, la mort inéluctable du soma, ele. puis, poursuivant sa comparaison, il nous enseigne que la Fourmi semble incomparablement mieux organisée que l'Homme pour l’utilisation de ses spermies qu’elle utilise sans les gaspiller, en les conservant au besoin vivantes dans son corps pendant une dizaine d'années. Néanmoins, la mort — qui frappe la cellule, le mérisme, l'individu, l’espèce et les groupes d'espèces (Genres, Familles, Ordres) — frappera finalement tous les derniers représen- Lants des Etres vivants, disparaissant sans laisser aucune forme de rempla- CEMENES Or, c’est précisément le cas des Bélemniles qui, apparues dans le Trias — par transformalion de Lypes préexistants, s’éteignent à la fin du Crétacé au début de l’Eocène ; c’est aussi le cas des Ammonoïdes dont l'extinction brusque marque la fin du système crétacique. Cette disparition graduelle a pour effet de ne laisser sur la Terre qu’un nombre limité d'êtres vivants, proportionné à l’étendue des milieux qui présentent les conditions voulues pour que les cellules puissent faire évoluer leur structure compliquée ; mais ces milieux se rétrécissant de plus en plus, il faudra bien que les individus finissent pas disparaître. Alors la Terre, ne présentant plus un stade favorable aux processus vitaux, aura Lerminé son rôle paléontologique. M. CossMANN. REPTILES ET MAMMIFÈRES par M. M. CossMANN, etc. Riabinin, A., NOTE SUR UN PELYCOSAURIEN DES DÉPÔTS PERMO-CARBO- NIFÈRES DE L'OuRAL. Bull. Com. géol., t. XXXIV, n° 279, pp. 387-397, PI. XI phot. Pétrograd, 1915. Il s’agit d’une petite mâchoire d'Amphibien ou de Reptile, découverte dans les grès gris grossiers de l’Artinskien, sur la rive gauche de POusva (Gouvernement de Perm). Le Prof. Yakovlev y a reconnu un Pélycosaurien de la Famille Edaphosauridæ. Gette mâchoire, étudiée par l’auteur de la présente Note, présente 15 ou 16 dents prototécodontes, faiblement coniques, à surface lisse ; il lui attribue le nom Naosaurus : uralensis ; c’est le troisième échantillon de cette Famille qu’on ait jusqu'ici trouvé en Europe, les deux autres provenant de Bohême (N. mirabilis FR.) et de Saxe (N. Credneri Jk1.), et cette découverte étend les limites de distribution de ce Genre, originairement décrit comme provenant de l'Amérique du Nord. Riabinin, À., MOULE INTERNE DU CRÂNE DE MELOSAURUS URALENSIS H. von Meyer. Bull. Com. géol., t. XX XV, n°318, pp. 615-616, pl. XVI phot. Pétrograd, 1916. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 91 C’est un moule interne qui provient des grès permiens de la mine Mikhaiï- lovski, district de Glasov, Gouvernement de Viatka ;1l fournit d’intéressantes données complémentaires sur l’appareil dentaire et sur la structure de la surface intérieure de la mâchoire inférieure, par rapport à ce qu’on avait pu étudier sur l’échantillon du Musée de Berlin. Le nombre des dents atteint 45 ou 46, elles sont recouvertes de cannelures depuis la base jusqu’au Liers de leur hauteur, lisses en haut, de forme conique. Il y a une grande dépression au-dessus du cartilage, el on observe en outre trois ou quatre dépressions plus petites, dont la moins visible en avant est comprise entre le dentale et le splénial. La longueur de ce crâne alleignait 25 cm., le rapport de la largeur est des trois cinquièmes. Broili, F. et Fischer, Ÿ E.), TRACHELOSAURUS FISCHERT Nov. GEN. NOV. SP. EIN NEUER SAURIER AUS DEM BUNTSANDSTEIN VON BERNBURG. Jahrb. Kœn. pr. geol. Landesanst. (1916), Bd. XXXVII, pp. 361-414, PI XXXI-XXXII, avec 15 fig. texte. Berlin, 1917. Le manuscrit du D? Fischer, Lué en 1914, a été mis en œuvre par le savant conservateur du Musée de Munich qui a identifié les débris de cette nouvelle forme, des couches permiennes à Chirotherium de la Thuringe. Trachelosaurus Fischeri — dont les débris épars sur une grande plaque (PI. XXXI) se composent de vertèbres nombreuses, d’un fémur, el de côtes restaurées en place sur la figure 6 du texte, avec quelques débris de la tête, un os iliaque, mélangés à quelques restes de Poissons — est rapproché de divers Genres déjà connus parmi les Stégocéphales, tels que Capilosaurus et Tremalosaurus, dont il s’écarte par la plupart de ses caractères. L'auteur passe également en revue un grand nombre d’autres Genres triasiques, même juras- siques ou crétaciques, pour aboutir à la conclusion que Trachelosaurus est un Sauroplérygien qu’on pourrait, à la rigueur, rapprocher des Nofhosauria, mais qui constitue peut-être un groupe distinct: Trachelosauria, qu’on pourra définir ultérieurement d’une manière plus complète. Schrœæder, H., WIRBELTIERE DER RUDERSDORFER TRi4s. I. Die GATTUNG NOTHOSAURUS im uNTEREN MUSCHELKALK. Abhandl. Kœn. pr. Geol. Landesanst. H. 65, 98 p., 30 fig. texte, VIT PI. — Berlin, 1914. Les connaissances relatives au G. Nothosaurus, dans le Muschelkalk supé- rieur de Rudersdorf, se réduisaient jusqu’à présent à une espèce indéterminée par Eck (1893) et à un fragment de crâne dénommé N. marchicus KOKEN. La collection Raab-Oldenburg a permis à l’auteur d’ajouter quatre nouvelles espèces el une variété. La première N. procerus (et var. parvus), de plus petite Laille que les autres, est connue par un crâne dont l’auteur étudie minutieusement tous les éléments. N. Raabi, à peu près entier sur une plaque de calcaire — plus que 30 em. de largeur — montre le crâne, la presque totalité de la colonne vertébrale et des côtes, les quatre membres (ceux du côté gauche plus com- plets que les membres opposés), mais l’extrémité postérieure n’est pas conservée. [c1, la comparaison avec d’autres Genres (Pronoslicosaurus sile- stacus Vozz, Mesosaurus tenuidens GERVAIS, Lariosaurus Balsami ABEL) a pu 92 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE être poussée plus à fond ; on remarquera particulièrement la reconstitution des pattes avec les éléments épars sur cette belle plaque. N. Oldenburgi paraît caractérisé par le galbe plus étroitement allongé du crâne, avec les dents en partie conservées de part et d'autre. Une figure est donnée à l’appui de la présence d’un fragment de crâne de N. marchicus dans ce gisement. N. crassus se distingue par la forme massive du crâne, cependant l’épiptérigoid ressemble à celui de N. procerus. Le chapitre final contient la comparaison collective de ces espèces avec Cymalosaurus qui semble plutôt localisé dans le Muschelkalk inférieur, puis des figures précisant l'emplacement des nasales dans les deux groupes : le passage au groupe Eurysaurus reste plus douteux. Sollas, W. J. ON THE STRUCTURE OF LYSOROPHUS, AS EXPOSED BY SERIAL SECTIONS. Phil. Trans. Roy. Soc., ser. B., vol. 209, pp. 481-527. 1 pl. Londres, 1919. | The skull and anterior region of the body of two specimens were investi- galed, serial sections being obtained in one case at intervals of 0.1 mm. and in the other of 0.2 mm. These revealed the structure of the parts in detail with a completeness that leaves nothing to be desired. The articulation of the skull with the vertebral column is particularly interesting. The vertebres are deeply amphicælous with the exception of the first which is opisthocœlous. The anterior face of this vertebra is swollen into a rather cylindrical convexity which plays against the slightly concave posterior surface of the basi-occipital. In addition however it articulates by the antero-lateral corners of its upper face with the « heel » of the exocei- pitals, and thus presents an almost indifferent stage which might lead either to a reptlian or an amphibian articulation. The articulation of the skull with the vertebral column is however not confined to the centrum of the first vertebra for the piers of the neural arch are in close contact with the «stem » of the exoccipitals, and the pro-atlas is closely apposed to the exocci- pitals of the supraoccipital. Here we are reminded of an arrangement which occurs in some bony fishes. The exoccipitals are perforated by a foramen for the twelfth nerve: between the exoccipital and opisthotic is the jugular foramen which no doubt gave passage for the tenth nerve ; between the pro-otic and the slapes is the foramen pro-oticum for the fifth and seventh nerves. Rising from the large and characteristically Urodele parasphenoïd justabove the foramena for the palatine branch of the facial nerve are two stout pillars, one on each side, which articulate with the parietals, these are the columella cranic ; further forward are the anterior wales of the skull, analogous if not homologous with the orbito-sphenoiïds. The prefrontal near its anterior end gives oft a process on its side which curves outwards and downward to meet a corresponding process which arisis from the maxilla sinthis way acanal, incomplete on the inner side, is formed which may have lodged a tenta organ. The bone which has hitherto been taken for the quadrate is the squamosal and the true quadrate lies wedged in between the extremity of the squamosal and the pterygoid. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 93 The lower jaw consists of a dentary, articulare, prearticulare, angulares surangulare. The hyoid include a hypohyal of a ceratohyal element and there are four ossified branchial arches. The shoulder girdle of one side is present and associated with it de humerus, radius, ulna of two metacarpals of a fore limbwhich was very small ; from the head of the humerus to the extremity of the melacarpals its measures less than one-half the leng the of the skull. The presence of hind limbs has been announced by Miss Finney. The large and characteristic parasphenoiïd, the distinct roofing bones, large prefrontal, the presence of a quadrate, but no jugal nor quadrato-jugal are characters of the Urodeles ; more primitive are the well ossified basi- occipital and supra occipital, the presence of a foramen for the twelfth nerve, the nature of the condylar articulation of the skull, the presence of a separate spisthotic large tabulares, conspicuous supratemporal bones, a complex lower jaw and large well ossified branchial arches. Characters which appear to be peculiar are Che mode of union of the maxilla with the palatine and of this bone with the vomer and pterygoid, the nature of the vertebra and the curved form of the longribs. Author’s abstract. Sollas, W. J., THE SKULL oF ICTHYOSAURUS, STUDIED IN SERIAL SECTIONS. Phil. Trans. Roy. Soc. London, ser. B, vol. 208, pp. 63-126, 1 pl. Londres, 1916. A skull of Z. communis, var. 520 mm. long, was treated so as to obtain a series of 520 serial sections and from these a reconstruction was built up in plaister of Paris. A study of this material has not only placed our knowledge of the cranial anatomy of /cthyosaurus on an exact basis but has ete much fresh information. The relation of the basi-occipital to the basi-sphenoid is described. The columella eranii are large plate-liks bones which extend from the pter ygoids to the parietal bones with which they articulate. In front of them is a pair of small bones, serially homologous, which are distinguished as the anterior columella. In the posterior region of the orbits the parietal bones are split into two wings in a manner recalling the double roof the Chelonia. Small septomaxillary bones are present. À remarkable complex union of the parietal, frontal, post frontal, prefrontal, and nasal bones occurs in front of the supratemporal fossa. The supposed coronoïd of the lower jaw is shown to be the goniale or prearticulare. There appears to be evidence for the existence of small ossified branchial arches behind the hyoid. The Iethyosaurs present many primitive characters which suggest a nol very remote Cotylosaurian ancestry. Author’s abstract. Schrœæder, H., EOCÆNE SÆUGETIERRESTE AUS NORD- UND MITTELDEUTSCH- LAND. Jahrb. kœn. pr. Geol. Landesanst., Bd. XXXVII, pp. 163-1%, pl: XXI-XXII. Berlin, 1916. 94 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE Dans les lignites de Cécilie près Mucheln (Cerele de Merseburg), ont été recueillis des restes de Lophiodon dont l'étude a confirmé l’âge éocénique du gisement. D’après les dents, M. Schrœder attribue ces fossiles à plusieurs espèces distinctes, et quoique cette base fondée sur quelques prémolaires soit un peu fragile, il a cru y reconnaître : Lophiodon Munieri Fitnoz plutôt que L. leplochynchum FiLxoz, ce qui fixerait le niveau du gisement au Lutécien supérieur, de même que L. Cuvieri WATELET, recueilli dans le même gisement de Cécilie ainsi que dans un gisement voisin. Dans le Brunswick, le gisement de Helmstedt a fourni d’autres débris d’un Lophiodon qui pourrait bien être L.rhinocerodes RuüTiIM., et aussi Propalæ- otherium parvulum LAURILLARD, Équidé primitif qui s'éteint dans le Barto- nien eb qui a véeu à Egerkingen d’après Stehlin. Il importait de bien fixer l’âge éocénique de ces lignites alors que les Phosphorites voisins dans la même localité ont été nettement reconnues comme appartenant à Pélage Oligocène. L'auteur exprime d’ailleurs en terminant. l’espoir que de nou- velles trouvailles confirmeront ultérieurement ses conclusions. Seidlitz, W. v. UEBER EIN KROKODIL AUS DEN OLIGOCÆNEN BRAUNKOHLEN- SCHICHTEN VON CAMBURG A. SAALE. Jahrb. K. pr. Geol. Landesanst. (1917) pp. 347-367, pl. XXII, 1 fig. texte. Berlin, 1919. Au cours d’une recherche d’eaux souterraines, aux environs d’Iéna, dans les lignites oligocéniques, on réussit à extraire des débris de crâne et de vertèbres appartenant vraisemblablement à une sorte d’Alligator analogue aux Diplocynodon d’'Hordwell ou de Si-Gérand-le-Puy ; au même Genre ont été rapportées aussi des Crocodiles recueillis dans la Molasse de Suisse et en Styrie, des dents ont été aussi décrites par H. v. Meyer, en provenance du Bassin de Mayence ; grâce à Lous ces éléments de comparaison et malgré l’état imparfait des matériaux soumis à son examen, l’auteur a pu idenüfier le Crocodile de Camburg sous le nom Diplocynodon Hæckeli ; il est à souhaiter que de nouvelles recherches complètent ultérieurement ces premiers éléments d’information. Boman, Eric, Los VESTIGIOS DE INDUSTRIA HUMANA ENCONTRADOS EN MirAMAR (REPUBLICA ARGENTINA) Y ATRIBUIDOS A LA EPOCA TERCIARIA. Rev. Chil. Hist. Geogr., t&. XXXIX, pp. 330-352, 3 fig. texte. Santiago, 1921. Après avoir rappelé les théories anthropogénétiques d’Ameghino au sujet des Hommes de l’époque tertiaire, Telraprothomo, Diprothomo, ainsi que les discussions de Schwalbe et de Hrdlicka, Romero, l’auteur signale la décou- verte — dans une excursion à Miramar (Prov. de Buenos-Aires) — de boules de pierre dont il publie les figures à demi-grandeur naturelle, qui lui semblent indubitablement fabriquées, non détachées accidentellement et roulées. On s’est demandé, d'autre part, si ces boules n'avaient pas été déposées à une époque postérieure ? Cependant elles adhéraient fermement à la terre endurcie qui ne semblait pas avoir été remuée alentour. Enfin, il faut tenir compte de ce que l’on n’est pas encore fixé définitivement sur l’âge pliocénique ou pléistocénique des couches pampéenres. Il semble donc que la question n’est pas encore résolue par cette découverte. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 95 Del Campana, D., SULLA PRESENZA DEL (CANIS) CERDOCYON MEGAS- TOMOIDES PoMgL, NEL PLIOCENE DEL VALDARNO INFERIORE. iv. Ha OMS pr LP Parme, HONTE Deux fragments de mandibule gauche et de métacarpe droit, appartenant vraisemblablement à un Canidé, ont été trouvés près d’Empoli, dans une argile bleuâtre constituant la partie inférieure du Pliocène : d’après les carac- tères de ces débris, l’auteur les attribue avec certitude à Cerdocyon megaslo- moides POMEL, trouvé en France dans le Puy-de-Dôme et signalé, en 1889, par M. Boule ; l'écartement des alvéoles de M,, M,, M,, confirme entièrement cette détermination. La présence, dans le Val d’Arno, de cette espèce si imté- ressante, vient à l’appui du synchronisme des gisements pliocéniques de cette région. - : + Riabinin, A., LES LIONS FOSSILES DE LA CHAÎNE DE L'OURAL ET DE LA RÉGION pu VoLGa. Mém. Com. géol., Livr. 168, 25 p., V pl, 8 fig. Pétrograd, 1919. Trouvés dans des sables contenant des débris de Mammouth, les deux échantillons recueillis et étudiés par M. Riabinin, appartiennent sans doute au lion des cavernes (Felis spelæus GoLpr.). L'auteur pense que probablement on devrait — d'accord avee Osborn — rapporter à la même variélé les débris de lions fossiles de la Sibérie orientale qu’on a identifiés avec F. atrox LErDY ou avec Æ. Bebbi MErRIAM. Il est remarquable que toutes ces trouvailles faites en Russie jusqu’à présent, étaient au Sud et au Sud-Est de la limite d'expansion des blocs erraliques. Hernandez-Pacheco, E., Los CABALLOS DEL CUATERNARIO SUPERIOR SEGUN EL ARTE PALEOLITICO, 27 p., 28 fig. Madrid, 1919. L'auteur poursuit la série de ses recherches confirmant la présence de certains Vertébrés à l’époque quaternaire d’après les dessins artistiques qu'en ont faits les habitants humains des cavernes. | Dans cette Note, il s’agit, cette fois, des Equidés et de leurs races. Des croquis très suggestifs sont donnés comparativement aux reproductions photographiques des formes actuelles. Les conclusions de l’auteur confirment pleinement l’évolution successive de tous ces types, en harmonie d’ailleurs avec les qualités de résistance et d’agilité que comporte leur habitat. Airaghi, C., SUI MOLARI D'ELEPHANTE DELLE ALLUVIONI LOMBARDE CON OSSERVAZIONI SULLA FILOGENIA E SCOMPARSA DI ALCUNI PROBOSCIDATI. Soc. ilal. Sc. nat. Mus. Civ. Milano, Mem., vol. VIII, fase. III, pp. 191-242, IIL PI, 4 fig. texte. Pavie, 1917. Outre l'intérêt que présentent les matériaux abondamment figurés dans ce Mémoire, le lecteur y trouvera de précieux tableaux phylogénétiques sur l’'enchaînement des Eléphants fossiles et actuels, depuis Mærilherium de l'Eocène moyen. Nous sortons ainsi de l’habituelle et fastidieuse description de dents de Mammouth que nous offrent trop souvent — et sans aucune coor- dination — les récentes publications de certains auteurs. M. Aïraghi y apporte son œuvre personnelle avec un esprit de classification que nous apprécions 96 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE hautement. Les références synonymiques sont abondantes dans la partie descriptive de ce Mémoire : Loxodon meridionale Nesrt, L. anliquum Faxc., L. melilense FArc., Euelephas namadicus FALc., Elephas primigenius BLum., sont successivement passés en revue el éludiés à fond avec un luxe de détails qui témoigne d’une parfaite maîtrise de ce sujeL. Airaghi, C., L'Ippororamo (HIPP. AMPHIBIUS L.) DELL’ ANTIQUuO LAGo DEL MERCURE (CALABRIA). Ali Soc. ilal. Sc. nal., vol. LX, 11 p. Pavie, SPA Les restes fossiles trouvés dans un bassin d’alluvions sédimentaires et pléistocéniques, laissé à découvert par la réduction de surface d’un lac de Calabre, dénotent l’âge du Diluvium ancien. L'auteur y a identifié Equus Slenonis Coccxi, Elephas primigenius BLum., et surtout une race major Cu. d’Hippopolamus amphibius L. dont il décrit des molaires et des canines, les premières reproduites très finement dans les figures du texte, de manière à bien faire ressortir la différence qui sépare la race du Plioccène supérieur de celle du Quaternaire ancien. L'auteur en conclut que ce groupe monophy- létique est un des meilleurs exemples de l’évolution aboutissant directement au nanisme, inversement à l’évolution gigantique, comme cela a lieu pour les Dinothères. M. CossMANN. Fabiani, R., 1 MAMMIFERI QUATERNARI DELLA REGIONE VENETA. Mem. Ist. Geol. della R. Univ. di Padova, vol. V — 1917-1918 — pp. 174, tav. 30 e 16 fig. nel testo. Padoue. Viene compinta in questo havoro la revisione della faune mammologica del Venelo, comprendente 64 forme, di cui molte estinte, altre non piu viventi nel territorio e parecchie rimaste tuttora. Il lavoro à diviso in tre parti : la 10 comprende la descrizione dei giacimenti e uno sguardo storico, le 20 lo studio sistematico del materiale, la 3° espone ; risultati delle osserva- zioni sugli elementi della fauna e sulle successioni faunistiche, considerate anche in rapporto alle vicende climatologiche della regione. M. ANELLI. POISSONS par MM. ANELL et ASSELBERGHS. Mariani, C., SULLA FAUNA RETICA LOMBARDA. Ali Soc. IE. Sc. Nat. — 1919 — pp. 104-146, tav. VIT. Pavia, 1919. Vengono sottoposti ad un’ accurata revisione 1 fossili retici esistenti a Milano, dei quali la maggior parte sono gli originali delle Memorie dello Stoppani. Sono risultate da questo Studio 27 forme ignote allo Stoppani, tra cui : Cassianella Azzarolæ, C. barnensis, Modiola Visgnolæ, Myophoria Valmadreræ, Anophora Pralingeri, Cardinia anterotruneata, Lucina gaggensis, | Cardium Pesuræ, CG. Azzarolæ, Anatina Galavesæ, À. Tremezzinæ. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 97 Silvestri, A., CARATTERI IMITATIVI DI PALEOIGNITI. Ali Acc. Ponlif. Rom. dei nuovi Lincei — 4919 — pp. 149-153. Rome, 1919. L'A. vuole mostrare come certi modelli di origine animale possano imilare i Palæodiclyon p. d. e porta a sostegno della sua Lesi una fotografia di 1m- pronta, su argilla, della pelle mummificata di Trachodon insignis. Principi, P., Filbti wealdiane della Tripolitania. MEM. DESCR. DELLA CARTA GEeoz. D'IrAcra. Vol. XVIII, pp. 1-7 e 2? tav. Rome, 1920. L'A. descrive e figura le filliti wealdiane raccolte dall ing. Zaccagna im Tripolitania. Sono : Cladophlebis Albertsi Dunk. sp., CI. Zaccagnaiï, Diooniles Buchianus Er. sp., Sphenolepidium Kurrianum Dunk. sp., Becklesia ano- mala SEWARD, Jucciles ind. Fossa Mancini, E., ALCUNE CONSIDERAZIONI SULLA MORFOLOGIA E SULLA DIE- TOLOGIA DEI Prycaopus. Ali Soc. Tosc. Sc. Nat., Mem., vol. XXXIII, Poe" pise- 1020: Sono 6 capitoletti, seguiti da bibliografia, in cui l’A., in base ad una diseussione critica sui resti di Plychodus ed a considerazioni svariatissime, tenta di risolvere i numerosi problemi concernenti questi pesci cartilaginei di incerta posizione sistematica, concludendo col ritenerli un gruppo imter- medio tra Batoidei e Squaloidei, piu prossimi pero a questi ultimi. M. ANELLI. Gemmellaro, M., ITTIODONTOLITI MAESTRICHTIANI DI EGiTto. At R. Acc. Sc. Lelt., Arti di Palermo, vol. XI, pp. 5-8, 2? tav. Palerme, 1919. E la illustrazione paleontologica degli Ittiodontoliti del Maestrichtiano di Egitto, raccolti dal Cortese e dal Di Stefano nella regione fosfatifera tra Chena e Kosseir. Sono 13 specie, tra cui Corax Bassanii ; quasi tutte troveno riscontro in quelle degli strati con Exogyra Overwegi del Deserto Libico. Gemmellaro, M., Sur CyBium Borrit CAP. SP. DEL CALCARE BITUMINIFERO DI RaausA. Boll. Soc. Sc. Nat. ed Econ. di Palermo — 1920 — pp. 1-7, Lav. I. Palerme, 1920. Segnalando la scoperta di Cybium Botlii Cap. sp. in Sicilia, nei calcari bituminosi di Ragusa appartenenti al Langhiano superiore, VA. ne constala la presenza in Italia durante Lutto il detto piano. Il fossile, figurato e deseritto, è costituito da un frammento del premascellare destro di un individuo a- dulto. M. ANELLI. Gemmellaro, M., IL NEOSQUALODON ASsENZAE FORSITH MAJOR SP. ECC. Giornale Sc. Nat. Econ. — 1918-1919 — pp. 1-36, tav. I. Palerme, 1920. Un rostro quasi completo, che viene deseritto e illustrato, di Neosqualodon _Asrenzæ ForsyYTH MAJOR sp., proveniente dai caleari bituminiferi di Ragusa, 98 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIH appartenenti al Langhiano superiore, permette all A. di stabilire la formola 2 3 3 il 26 dentaria |1-, 40: T Mesc. DT e di completare la diagnosi del genere Neos- 5) 26 qualodon DAL Praz. Pieragnoli, L., Orozrri PLIOCENICHE DELLA ToscaNA. Riv. ilal. di Paleont. — 1919 — pp. 21-42, tav. III. Parme, 1919. Esposti 1 caratteri della strultura interna delle otohti, mollo prossima a quella dentaria, l’A. descrive e figura 40 specie, provenienti dai Lerreni plio- cenici di Orciano (Pisa) e dai dintorni di Siena. Tra esse figurano : Ololilhus (Gadus) De Stefanii, O. (G.) Bassanii, O. (Ophididarum) Seldanii, O. (Hoplos- thelus) magnus, O. (Apogon) minimus, ©. (Sciæna) Priemi, ©. (Triglæ) orcianensis. Segue la bibliografia. Gemmellaro, M., OToLITI DEL « PIANO SICILIANO » DEI DINTORNI DI PALERMO. Giorn. Sc. Nat. ed Econ. di Palermo — 1918-1919 — pp. 1-9. Palerme. La fauna ittiologica del Piano Siciliano dei dintorni di Palermo, che viene ad essere considerevolmente aumentala dalla determinazine delle otohu di Ficarazzi, oggetto di questa Nota, si mostra costituita, come le faune malacologiche ed echinologiche degli stessi strali, da specie per la massima parte viventi, alcune delle quali propria dei mari freddi ; vi persiste qualche forma di carattere piu antico. Per queste considerazionti e per la posizione stratigrafica, il Piano Siciliano deve essere distinto dal Pliocene e aggregato, come termine basale, al Pleistocene marina. M. ANELLI. Leriche, M., NOTES SUR LA PALÉONTOLOGIE DU CONGO. Revue Zool. africaine, vol. VIII, fasc. 1 — 1920 — pp. 67-86, pl. I-IV. Ce Travail comprend trois notes. Une première note est consacrée à des poissons des couches du Lualaba : elle renferme la mise au point de la des- cription de Lepidolus congolensis Hussakxor et la description d’une écaille du Genre Colobodus, Genre qui n'avait pas encore été signalé dans ces couches. L'auteur montre aussi que les dents de Lepidolus Fe Le dans des couches calcaires du Bas-Congo — qui ont toujours été considérées comme antérieures au Permien — sont, en réalité, des éléments d’un conglomérat calcaire, seulptés par la corrosion. La seconde note renferme Ja description d’une Eslheria sp. qui semble se rapprocher le plus d’Estheria mangaliensis, du Trias supérieur ou du Rhé- tien. Le Phyllopode décrit a été recueilli dans une bande d’argilite rouge des couches de Lubilache. La dernière partie du Travail est une note préliminaire sur des poissons nouveaux du Paléocène et de l’Eocène de la région côtière du Congo. Cette note contient les listes de la faune ichthyologique de Landana (Montien) et de celle de Sasazao (Eocène proprement dit), et l'exposé sommaire des caractères des formes nouvelles qui sont : Ginglymosloma Thielensi prémut, Bequaerti, Carcharodon landanensis, Triodon eahindensis, PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 99 A signaler enfin, une esquisse d’une carte géologique du Congo belge au 1/10.000.000€, sur laquelle est indiqué l'emplacement des gisements fossi- lifères jusqu’à présent connus. ET. ASSELBERGHS. INSECTES Goetghebuer, Dr. M., CHIRONOMIDES DE BELGIQUE ET SPÉCIALEMENT DE LA ZÔNE DES FLANDRES. Mém. Mus. R. Hist. nat. Belg., t: VIII, fase. 4, Mémoire 31, pp. 1 à 211, 233 fig. dans le texte, dont une carte et 4 vues photographiques. Bruxelles, 1921. Le Mémoire est divisé en quatre parties. Une première partie traite des considérations générales ; à quelques renseignements relatifs à 4 localités spécialement visitées, succèdent de trop rapides données biologiques. Il est à regretler que le cadre de l’ouvrage, évidemment réservé à la systématique, ail astreint l’auteur à condenser en moins de 8 pages cet important para- graphe el ne lui ait pas permis d’y comprendre les intéressants renseignements publiés antérieurement par lui (1919) sur les états immatures. Une seconde partie est formée de l’énumération des espèces de Chiro- nomides des Flandres, avec indications des lieux et dates de captures et de leur habitat usuel (40 p.). La troisième partie, de beaucoup la plus importante, est remplie par les tableaux dichotomiques des deux Sous-Familles (111 p.) et par de nombreux addenda (18 p.). On ne saurait assez féliciter l’auteur d’avoir placé — en regard de chaque citation d'espèce — des figures représentant les organes copulateurs accessoires, sans lesquelles l'identification des espèces demeure le plus souvent incertaine. Nombreuses sont les formes nouvelles (71 sur 178 citées, soit 49 %). Ce sont, dans la Famille des Tanypines : Spectrolanypus longipennis, Tanypus incurvatus, pseudornatus, flavipubens, longipalpis, brevitibialis, fuliginosus, flavoseutellatus, memorum, triannulatus ; dans les Chironomines : Corynoneura pseudosimilis, Metriochemus angulatus, æstivalis, longitarsus, auripilus, hirtellus, lacteolus, Brillia sylvestris, Daclylocladius Vernalis, ochraceus, argentatus, glabripennis, albipennis, Camplocladius forcipatus, aquatilis, vesparum, truncorum, Trissocladius higerrimus, Cricolopus albicornis, similis, bicinctellus, speeiosus, Tricho- cladius brunnipes, funebris, nudipes, Spectrocladius eurtistylus, luteolus, Psilodiamesa latitarsis, Tanylarsus tendipediformis, semiviridis, albiforecps, unecinatus, cornutus, Tonnoiri, saltuum, photophilus, inædqualis, subæ- qualis, intricatus, eurtistylus, tenellulus, globulifer, nigrofasciatus, sexan- nulatus, retusus, Zavrelia nigritula, Chironomus Brayi, Arundineti, signa- ticollis, coniger, Rousseaui, inermifrons, obtusdiens, longistylus, Bequaerti, vitiosus, einetellus, Varus, Varus-major, mucronatus, latidens. Dans les addenda, nous trouvons encore Camplocladius hydrophilus, Tanylarsus bidentatus, Chironomus dentieulatus et annulimanus, ainsi que des mentions de Cératopogonines, traitées dans un Travail précédent, parmi lesquelles sont les nouveautés suivantes : Dasyhelea semistriata, Culicoides quinquepunetatus, Edwardsi, avec un Lableau des Culicoïdes à ailes tachetées 100 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE connues de Belgique, Clinohelea subsessilis, Johannsenomyia Hiefferi, Palpomyia aterrima. Mais à cette magnifique contribution à la faune des Flandres, si luxueuse- ment présentée, il manque un paragraphe Lout indiqué, le tableau différentiel des deux Sous-Familles des Chironomides, sans lequel un non-inilié se trou- vera fort en peine dès le début pour identifier ses trouvailles. Peut-être a-t-il été publié dans un Travail précédent ; mais alors il n’eût pas été inutile de le reproduire ici. Le Mémoire se termine par une liste des Chironomides signalés de Belgique. Au point de vue géologique, je n’ai vu que la mention d’un gisement qui, d’après les termes employés par G., doit être classique (le Krenepoel à Bellem, sur le territoire d’Aeltre) qui contiendrait en grand nombre « Cardila planicosla, Turilella edila etc». (p. 7, avant-dernier paragraphe), — et un aperçu ultra-rapide des conditions orographiques et géologiques des régions adoptées en Géobotanique, la Basse, la Moyenne et la Haute Belgique (p. 185/6). Aucune allusion à l’évolution des Chironomides. En résumé, Travail de systématique pure, établi sur d’excellentes bases, mais incomplet parce qu'il y manque le tableau différentiel précité et qu’on n’y voit pas trace de synonymies ; mais qui a le très grand avantage de contenir des figures d'organes copulateurs des espèces citées, el qui Mons à la rigueur, contenir des éléments utiles pour les paléontologistes, c’est pourquoi nous avons cru utile de le faire connaître à nos lecteurs. | Si ce Mémoire a son début dans un travail antérieur dédié aux Cératopo- gonines, paru dans le €. VIIT du même périodique, l’auteur aurait dû en indi- quer la référence. H. BROLEMANN. Brolemann, H. W., UN PROCESSUS ÉVOLUTIF DES MYRIAPODES DiPLOPODES. CMRMACNSC MO 2 D A0415 MP as OO L'étude de matériaux recueillis en Afrique orientale a permis à l’auteur de rectifier une erreur touchant les organes copulateurs (Gonopodes) des Myriapodes Diplopodes : au dernier stade embryonnaire, les Gonopodes d'Odontlopyge ne correspondent qu’à l’antipénultième stade du développement des Spirostreptides ; il y a done une condensation qui a éliminé au moins les deux derniers stades, processus d’ordre néoténique qui fixe une forme avant qu'elle ait parcouru le cycle entier de son développement, en conservant à certains organes la structure larvaire qu'ils avaient au moment où le phé- nomène est intervenu, c’est-à-dire un caractère archaïque. Ce rôle prépon- dérant de la Néoténie n’a encore été signalé dans aucune Classe, bien que le phénomène paraisse fréquent chez les Batraciens. Brolemann, H. W., QUELQUES INDICES D’ÉVOLUTION CHEZ LES MYRIAPODES. Trav. Inst. zool. Univers. Monipellier, 22 sér., n° 28, 33 p., 7 fig. texte. Cette, 1918. Quoique cette brochure très spéciale s’écarte complètement du cadre de la Paléontologie, nous croyons utile de la mentionner par le motif qu'il y est PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 101 encore question du phénomène tachygénétique « Néoténie », dont l’auteur avait déjà signalé limportance dans la communication ci-dessus analysée : Certains Myriapodes restent en équilibre morphologique avec 19 segments au lieu de 20, ce sont — en quelque sorte — des « larves adultes ». L'auteur a observé d’ailleurs que les formes atteintes par la réduction segmentaire se rencontrent plus particulièrement dans des contrées défavorables à leur développement : l’évolution néoténique serait done une «crise pathologique ». La lignée végète alors, et si elle n’a pas réalisé l’état d'équilibre lui permettant de se perpétuer, une seconde réduction et d’autres encore, pourront se pro- duire, de sorte que sa survivance ne rappellera plus que de très loin la forme d’origine. Ce principe pourrait évidemment être transporté dans le domaine paléon- tologique où il fournirait l'explication de nombreux cas d'extinction ou de transformation de Genres, du moins dans les embranchements inférieurs voire même chez les Vertébrés ? ? M. CossmMann. Fletcher, T.-B., INDIAN rossiz INsecrs. Entomol. Meeling Pusa (Indies) Rp. Proc. — 1919 — 3e volume, pp. 983-90. Dans les rapports d’un important congrès entomologique hindou tenu à Pusa en 1919, nous recueillons le titre de cétte note paléontologique. Pierre LARUE. TRILOBITES Sinetana, Vojtech, SUR LES PARADOXIDES LES PLUS ANCIENS DU CAMBRIEN DE SKREJE ET TEJROvICE). (Tchèque, avec une traduction française). Sbornik slat. geol. ust. CSR, &. I — 1919-1920 — pp. 215-222, 4 fig. Prague, 1921r Quatre nouvelles espèces du Genre Paradoxides provenant des conglo- mérals clairs homomictes de Milec et de Kamenna Hurka près de Tejrovice, roches contenant la plus ancienne faune (Cambrien moyen) de la Bohême et aussi de l’Europe centrale, sont décrites dans cette Notice. Voici les nouvelles espèces : Paradoxides Perneri, P. kusta,, P. Walcotti, P. tejrovicensis. Radim KETTNER. Purkyne, Cyril, O NALEZISTI TRILOBITA HARPIDES GRiMMI BARR (Lieu ou FUT TROUVÉ LE TRILOBITE HARPIDES GRIMMI). Brdsky Kraj, t. VI — 1914 — pp. 69 à 73, Rokycany. C'était un ancien puits, dès longtemps abandonné, d’une mine de fer située près de l’église Saint-Jacques, non loin de Mirosov dans la Bohême occiden- tale. Analyse de l’auteur. Kloucek, Celda, SUR LES FAUNES RÉCEMMENT TROUVÉES DANS LES COUCHES DE LA KRUSNA HORA DE KOMAROV ET DU CAMBRIEN MOYEN. Casopis Cesk. Mus. CXCIV 2? p. Prague, 1920. 102 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE LL 2 Dans cette Note préliminaire, l’auteur signale 13-14 espèces et variétés de Brachiopodes de la bande d en une mine de recherches près Ouvaly, Diclyonema cf. flabelliforme d’une couche de Luffite au mur de la même localité, une nouvelle Plychoparia du d de Olesna et quelques Brachiopodes nouveaux du Cambrien de Medoujerd. F. SLAVIK. PALÉOCONCHOLOGIE par M. M. CossMann. Vadasz, E. DIE STRATIGRAPHISCHE STELLUNG DES DACHSTEINKALKES IN DER UMGEBUNG von BupapEestT. Wissensch. Verlagoges. Elhika 4 p. Budapest, 1920. Pour fixer la position exacte — dans le système triasique — des calcaires « Dachstein » qui ont été l’objet de nombreuses discussions antérieures, l’auteur s’est livré à de nouvelles recherches et à des déterminations de fossiles plus précises, portant sur les Foraminifères (Truncalulina Ungeriana d'Ors., Rolalia Calcæ d’Org., Discorbina orbicularis [TERQ.]..), sur les Pélécypodes (Peclen discites ScaL., Pleuromya nilida et Megalodon Tofanæ H&RN.), sur les Gastropodes nombreux, parmi lesquels beaucoup d'espèces sont nouvelles et ne seront légitimées que quand la description en sera publiée, avec des figures à l'appui ; mais à côté de ces formes, il y en a de bien connues : Worthenia coronaia (M.), W. Liebeneri (LAUBE), Pleurotomaria Frechi KOKEN, Trachynerila nodifera Kirri, Proslylifer paludinaris (M.), Slephanocosmia compressa (M.), S. dolomitica KirrL, Cœloslylina semigradala Kirrz. Il résulte de cet examen très approfondi que les couches en question doivent être attribuées à la partie supérieure du Raïblien, ce qui confirme lopinion antérieurement exprimée par M. Vadasz. Vadasz, E., UEBER DAS VORKOMMEN VON POSIDONOMYA ALPINA SCHICHTEN, IN ANATOLIEN. Centralblalt f. Min. — 1918 — pp. 215-219. Stuttgart,1918. D'après les matériaux recueillis par M. Milleket, en 1912, les Calcaires d’Anfora contiennent : T'erebralula punctala Sow., Rhynchonella plicalissima Ouù., Waldheimia mulabilis OPPEL, Inoceramus ventricosus Sow., Posidonomya alpina…. fossiles du Dogger supérieur ou du Lias. Monestier, J., AMMONITES RARES OU PEU CONNUES ET AMMONITES NOU- VELLES DU TOARCIEN SUPÉRIEUR DU SUD-EST DE L’AVEYRON. Mém. Soc. : géol. Fr. Paléont., t. XXIII, n° 54, 44 p., IV PL Paris, 1921. Après un court exposé des diverses zônes (quatre principales) qui consti- tuent le Toarcien supérieur, l’auteur aborde la description des matériaux qu'il ÿy a recueillis : A gassiceras tenue, remarquable par son ombilie plus ouvert ; Paroniceras suleatum, undulosum, evolutum ; Phylloceras Thevenini, bien différent de P. aveyronnense MENEGH. de la même région cependant ; Lyloceras pseudo- trautscholdi, rude, angustum, ce dernier caractérisé par le lent accroissement PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 103 de ses tours intérieurs ; Grammoceras glabrum, peneglabrum ;. Pseudo- grammoceras Rouvillei, podagrosum, Reynesi, Cossmanni ; AHildoceras Boissei, Gaudrvi ; Harpoceras Pervinquieri, Wunstorfi avec quatre var. ; Pseudolioceras beauliziense, rivierense, Authelini, Schirardini, Lapparenti, Carezi, Suessi, liste un peu longue où les caractères différentiels ne sont pas toujours bien saisissables ; Hammaloceras præfallax, simulator ; Oxynoliceras Meunieri, Buckmani ; le nouveau G. Lapparentia, préemployé par Berthelin pour un Gastropode éocénique, je propose — d'accord avec l’auteur — d’y substituer Monestieria nobis, G.-T. L. Ressouchei. Jei se termine ce Mémoire, un peu brièvement à notre avis, car il eûL été intéressant d'y trouver un résumé et des conclusions, Lant au point de vue phylétique qu’en ce qui concerne l’extension géographique et les conséquences qu’elle comporte. Quoi qu'il en soit, les matériaux mis en œuvre et bien repro- duits constituent un utile répertoire pour les déterminations ultérieures. M. CossMANN. Caterini, F., SOPRA ALCUNE NUOVE FORME DI KONINCKINIDI DEL LIAS MEDIO DELL APPENNINO. Mem. Soc. Tosc. Sc. Nat., vol. XXXII. Pise, 1919. Vengono descritti alcuni esemplari di Koninckinidi esistenti nel Museo di Pisa. Ad un primo gruppo, avente per tipo Koninckina fornicala CANAV., a forma tondeggiante, appartengono : Koninckella Canavarïi, Koninckina cf. Aquoniæ PAR., K. convexa, K. Eberhardti BiTrN., K. intermedia. K. cf. Geyeri BITIN. viene riferita ad un secondo gruppo, ad ali assai sviluppate ed avente per tipo la specie ora accennala. M. ANELLI. Buckman, S. P., TYPE AMMoniTes. Part XXIX et XXX, pp. 49-64, XXXII Pl Londres, 1921 (Sept. Déc.). Voici l'indication des dénominations contenues dans le texte, celles des planches se rapportant les unes, à un texte antérieur, les autres à un texte non encore publié, autant qu'on peut en juger par l’index final, de sorte qu’il en résulte un enchevêtrement inextricable : Sphæromorphites sphæroidalis (pas de figure ! — Macrocephaliles auct.) Fuller’s Earth ; Madariles glabratus (pas de figure !) Fuller’s Earth ; Gowe- riceras metorehum (pl. CCLIV) Callovien ; Hildailes serpentiniformis (pl. CXXXVIII , à la place de Hildoceras serpenlinum REIN. sp.), l’auteur rappelle — à cette occasion — que Hildailes et Hildoceraloides se distinguent d’'Hildoceras par l’absence de sillon longitudinal latéralement. Ici se termine le volume III en 12 parties, contenant 177 planches, sur lesquelles sont figurées 137 espèces ; l’auteur annonce que les espèces — non figurées dans ce volume — le seront dans le prochain, il doit done être entendu que, conformément aux règles formelles de la Nomenclature zoolo- gique, les dénominations d'espèces nouvelles ne prendront date qu’à partir de leur figuration. Comme on ne sait jamais d'avance ce qui peut survenir pour entraver une publication projetée, il eût été plus prudent de retenir en manuscrit les espèces non encore figurées pour ne les publier définitivement qu'avec leur figure à la même date ; faute de cette précaution élémentaire, 7 104 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE elles demeurent à J’état de nomen nudum pendant une période plus ou moins prolongée, ce qui est pont regrettable pour les références synonymiques ultérieures. Notre analyse ne serai pas complète si nous ne mentionnions pas (pp. 50- b1) la succession stratigraphique des Tulilidæ qui sont représentés par huit Genres dans lé Fuller’s Earth, quatre seulement dans la Grande Oolite, et de nouveau sépt dans le Bathien ; la robustesse de leur structure — qui approche parfois le galbe nautiloïde — la pauvreté de leur ornementation, la simplicité de leurs lignes suturales, font supposer qu’il s’agit de formes de mer profonde qui — notamment dans le cas des Tuliles des couches de Minchinhampton — ont pu être entrainées dans des eaux moins profondes, en conservant sur leur test la trace de cette migration. Voilà des remarques utiles, comme nous aimons à en lire dans les ouvrages analysés : mais, pour en arriver là, était-il bien nécessaire d’émietter autant la riche faune d’Angle- terre ? Bouillerie (B°n de la), GUIDE PALÉONTOLOGIQUE POUR LES TERRAINS DE LA SARTHE. FAUNE DE PARCÉ ET DE DUREIL (PÉLÉCYPODES). BATHONIEN SUPÉRIEUR. CALLOVIEN INFÉRIEUR, 44 p., 5 PI. phot. Le Mans, 1921. L'intérêt de cette Etude réside surtout dans les données qu’elle nous offre pour établir — dans la mesure du possible — une limite entre le Bathonien supérieur et le: Callovien inférieur. Les arguments fournis par Hébert en faveur de ce dernier, combattus par M. de Grossouvre qui a déjà récemment amputé le Bajocien en faveur du Bathonien inférieur, sont à nouveau discutés par M. de la Bouillerie qui — dans un gisement nouveau, celui de Noyen, sis en face de l’ancienne carrière de Pescheseul — a pu étudier une succession de lits, de plus en plus nets, remplis d’une énorme quantité de fossiles ; mais, ce qu'il y a de déconcertant, c’est que la faune du lit inférieur est fran- chement callovienne ; que l'assise médiane contient un mélange d'espèces tantôt bathoniennes, tantôt calloviennes ; et qu’ensuite le groupe le plus élevé présente à sa base des espèces très calloviennos au milieu et en abon- dance des types bien nettement bathoniens, enfin au sommet les Macro- cephaliles du Gallovien ! L’auteur explique ces anomalies par l’exhaussement d’une lagune bathonienne qui aurait subi l’envahissement de la mer callo- vienne, tandis que des courants « calmes » auraient amené des dépouilles d'animaux morts — à peu de distance — soit sur d'anciens fonds batho- niens, soit dans la nouvelle mer callovienne. L’explication a le mérite d’être le résultat d’une patiente étude sur place : quoi qu’il en soit, elle nous commande la plus grande prudence dans la déter- mination des fossiles du gisement de Noyen, qui peuvent être soit bathoniens, soit calloviens. C’est ce qu’a fait M. de la Bouillerie dans la partie paléontolo- gique, concernant les Pélécypodes. Il a donc repris les principales espèces critiques en citant les diagnoses que j'en avais données précédemment, d’après les obligeantes communications qu’il m'avait faites de ces remar- quables fossiles, et c’est dans cette révision très approfondie qu'il faudra désormais puiser pour ne pas commettre d’erreur dans la dénomination de ces espèces. En passant, il a rectifié Chlamys Bouilleriei Gossm. qui — pour PALÉOZOOLOGIE, ET PALÉOPHYTOLOGIE 105 lui — n’est autre que Chl. Hedonia d'Or. dont il a pu se procurer de meilleurs échantillons : c’est donc une espèce bien bathonienne, et il est possible que les spécimens bajociens, avariés, soient d’une mutation distincte. Plus loin, ilreprend le nom Chl. Rhelus d'Or8. pour Chl. semicostata Cossm. non GOLDF., mais 1l l’assimile à Chl. vagans qui est — on le sait — très variable sur les deux valves inéquisculptées. Ensuite l’auteur suggère la réunion de Cienostreon Hector, proboscideum et pecliniforme, que j'avais patiemment essayé de définir comme des muta- tions bien caractérisées d’un même type ; cette réunion — qui est l'excès inverse de celui dans lequel est tombé M. Rollier en y découpant d’autres « sous-mutations », une par horizon — est un peu un cercle vicieux : Cars si les gisements de la Sarthe sont de nature à nous faire hésiter sur l'étage exact auquel appartiennent leurs fossiles, à quel trouble aboutirons-nous si nous négligeons les petites différences d'après lesquelles on a pu, à la longue, séparer des formes présumées identiques ? C’est au fond la même critique que j'ai adressée à M. Rollier quoiqu’à l'opposé, quand il sépare un fossile de celui d’un niveau très voisin, pour distinguer les deux niveaux ! La morale à en tirer, c’est qu’il faut de très bons échantillons — et non pas simplement des figures — pour distinguer les mutations ; mais qu’aussi, une fois ces distinctions faites, c’est un mauvais service scientifique, une sorte de reculade, que de réunir des formes bien distinctes comme ces trois Clenos- treon. En résumé, la faune « mélangée » se compose de 7 espèces appartenant à plusieurs étages, de 9 espèces plus spécialement calloviennes, de 4 formes plus spécialement bathoniennes, enfin de 4 variétés bathoniennes d'espèces traversant plusieurs étages ; ce qui paraîtrait confirmer l’âge callovien du gisement de Noyen, sous réserve des petits « accidents » stratigraphiques dont l’auteur nous fournit une ingénieuse explication, conforme à l'allure générale des couches dans la plupart des localités analogues de la Sarthe. M. CossManx. Petitelere, P., DESCRIPTION DE QUELQUES FORMES NOUVELLES D'AMMONITES CALLOVIENNES DU POITOU, SUIVIE DE CONSIDÉRATIONS SUR CERTAINES ESPÈCES DÉJA CONNUES. 20 p., 1 PI. double de foss. Vesoul, 1921. Les formes nouvelles sont : Oppelia Gerardi, de la carrière de Thezenay (Deux Sèvres) ; O. Mazetieri, de Prahecq (Deux Sèvres), plus compriünée, moins ornée ; Heclicoceras Bonyi, Thirriai, des mêmes localités, le premier très voisin de Nautilus hecticus REINECKE, qui pullule dans certaines dalles calcaires et sur lequel l’auteur a relevé plusieurs caractères ontogé- niques d’un réel intérêt. Il a fait aussi figurer Hectlicoceras læniolatum Bona- RELLI, Perisphincles (Grossouvria) cf. Villanoides Tizz, P. aff. Sleinmanni Par. et BonaR., P. euryplychus NEUM., de Prahecq. Le texte est accompagné d’excellentes figures phototypées par la Maison Tortellier, à Arcueil, et il y a lieu d'ajouter que les légendes complètent souvent le texte, d’une façon très heureuse, par des détails qui manquent d'ordinaire dans la sèche liste qu’on désigne sous le nom « Légende ». Notre 106 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE excellent confrère eb ami nous annonce une suite qui sera appréciée de tous ceux qu'intéresse l’étude des Céphalopodes jurassiques. M. CossMANN. Gemmellaro, M., SULLA PRESENZA DEL KELLOVIANO INFERIORE NELL’ ISOLA DI FAVIGNANA. Riv. Il. di Paleont. — 1918 — pp. 9-12. Parme, 1918. Nell elenco dei fossili tralti dal caleari della localita « Casa di Guardia » nell” isola di Favignana, compaiono Waldheimia (Zeilleria) ægusina e Alracliles Di-Stefanoi. Abbondano le Ammoniti della zona con Macrocepha- liles macrocephalus SCHLOTH. sp., per cui l'A. riferisce 1l detto giacimento al Kelloviano inferiore. M. ANELLI. Douvillé, H., UNE FAUNE SAUMÂTRE AU SOMMET DU CRÉTACÉ INFÉRIEUR, PRÈS DE BAYONNE. C. R. Ac. Sc., L. 172, p. 630 — 14 mars 1921 — Paris, 1921. La localité fossilifère de Laduch, sur la rive gauche de la Nive, a été signalée dès 1887 par M. St. Menteath ; elle a fourni plus récemment Glauconia, n. sp., Pyrazus n. sp., Terebraliopsis Vasseuri, Hanlkenia cf. subovoidea, Nerilina cenomanensis ; c’est une faune rappelant celle du Cénomanien saumâtre du Midi de la France et qui — d’après les conditions du gisement — vient se placer dans le Vraconnien. Analyse de l’auleur. Fueini, A., CEFALOPODI DELLA TRIPOLITANIA. Mem. descril. carla geol. d'Ilalia, vol. XVIII, pp. 1-11, tav. IX-X. Roma, 1919. \ Sono descritte e figurate due specia di Cefalopodi : Una è un Naulilus che presenta analogie col N. sublævigalus d’Ors. ; l’altra à Parapachydiscus Zaceagnai, affine all” A. Willekindi Scarur. e alla Lalidorsella lalidorsala MicH. Ambedue sono state raccolte dall’ ing. Zaccagna nella sua missione in Tripolitania. M. ANELLI. Zehrko, I. V., APERÇU DE LA FAUNE CRÉTACÉE DES ENVIRONS DE MORAVICE PRÈS DE SITOMYIL (Tchèque, avec résumé français). Sbornik stal. geol. üust. R. C. S.,t. 1 — 1919-1920 — pp. 111-116. Prague, 1921. La liste des fossiles ne présente que des espèces déjà connues des divers élages eb localités du Crétacé supérieur de la Bohême ; les nouvelles espèces assez nombreuses seront décrites plus tard. PURKYNE. Parona, C. F., NOTEVOLE DEFORMITA NELL’ APPARATO CARDINALE DI UN IPpuRITE. Ati, R. Acc. Sc. Torino, vol. LIT, pp. 502-588, con 1 tav. Torino, LENS Si tratta di un Ippurite, forse da riferirsi a Hippuriles Gaudryi Mun. CHAL., proveniente dal Carso, che presenta il farto insolito di un umico + PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 107 solco nella valva inferiore e, in coincidenza, sulla valva superiore, una sola depressione allungata nel senso radiale, rispondente ad un unico osculo. Tale anomalia, simile ma non identica ad altra dell” Æ. Giordanoi Pir., presa in considerazione dal Douvillé, viene dal] A. attribuita ad un processe ini- zialosi durante lo sviluppo della valva, provocalo da irregolarita funzionali o da traumi. M. ANELLI. Douvillé, H., COMMENT ONT APPARU CERTAINES FORMES NOUVELLES : RU- DISTES ET GHAMES, MYTIiLUS ET DREISSENSIA, ANOMIA ET PARANOMIA. C. R. Ac. Se. — 11 avril 1921 — pp. 887-892. Paris, 1921. L'apparition des formes nouvelles dépend le plus souvent d’un changement dans les conditions de vie de l’animal ; c’est ce qui se produit, par exemple pour les Lamellibranches, quand des types normalement libres arrivent à se fixer, les formes nouvelles dépendront naturellement du mode de fixation. Ainsi les Diceras, souche des Rudistes, dérivent des Cardium par soudure directe de leur coquille à un support étranger ; les Chama qui en ont été souvent rapprochés, résultent d’une transformation analogue, maïs ont une origine autre, elles dériveraient vraisemblablement des Corbis. Les Mylilus résultent d’une fixation par « byssus long », de quelque Actinodonte paléo- zoïque, et en ont conservé le test nacré, tandis que les Dreissensia, de forme analogue, mais d’origine beaucoup moins ancienne, ont un test porcelané et un manteau d'Hétérodonte ; il faut les rattacher aux Astartidés. Une fixation par un byssus très court donne naissance aux Anomia : le byssus se caleifie (cheville), et fait obstacle au développement de la coquille ; il en résulte d’abord une échancrure, puis une perforation de la valve inférieure. Ce type correspond en réalité à une Famille distincte comprenant au moins trois rameaux : les Anomia (s. sir.) remontant au Jurassique et se rattachant peut-être par les Placunopsis aux Pseudomonotis du Trias, — les Paronomia dérivant directement des Avicules, — puis les Hypotrema et Pulvinites, des Pernes. Analyse de l’auteur. Douvillé, H., MÉLANGES PALÉONTOLOGIQUES : GENRE EOVASUM, GLAU- CONIIDÆ, PLEUROCERATIDÆ, PIRENIDÆ, GENRE 1TRUVIA. Journ. Conchyl., vol. LXVI, pp. 1-18, PL I-IT, avec 4 fig. texte. Paris, 1921. L'auteur revient sur la question, précédemment traitée par lui, au sujet de l'importance purement sporadique des plis columellaires qui peuvent abonder ou manquer dans des groupes de Gastropodes très voisins. À ce propos, il reprend le G. Eovasum (1920), proposé par lui pour un fossile peu rare dans le Mokatammien : T'urbinella frequens MAYER-EYMAR., qu'il juge aussi éloigné de Vasum que de Turbinella, tandis qu’à part la protoconque et les plis, la coquille ressemble intimement & celle de Melongena, avec le même « bourrelet cervical », avec la même couronne inférieure de tubercules correspondant à une échancrure du labre, peut-être pour l’évacuation des excréments ?: Un bon échantillon de l’Eocène du Pérou, étudié par M. Dou- villé, reçoit le nom ÆEovasum peruvianum. 108 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE Le G. Glauconia débute dans le Wealdien d'Allemagne (Muriciles strom- biformis ScHL. — Polamides carbonarius" Rœm.) ; 1l faut y rattacher les Omphalia de Gosau, Cerith. Lujani de VERN., Vicarya helvelica Prcr.et REN., les Cassiope d'Espagne (in CoQuaND), Gymnenlome Douvillei Gossm. ; ensuite on ne peut établir d’analogie entre le G. crétacique et les formes actuelles, qu'avec Pleurocera. Or M. Douvillé a reçu du Pérou une coquille qu'il nomme Pseudoglauconia Lissoni, et qui, outre l’entaille antérieure des Glauconidæ, possède deux sinus postérieurs dont l’un — à la suture — rappelle Pleurocera : c’est donc une forme particulière, intermédiaire, une prémutation des vrais Pleurocera, dont la parenté avec Glauconia ne paraît pas douteuse. La tran- sition paraît donc établie, du Wealdien à l’époque actuelle, avec des lacunes subsistant encore à la partie supérieure des terrains tertiaires, de sorte qu'il ne resterait plus qu’à chercher d’où descendent les Glauconia. Les mêmes transformations peuvent être observées dans le phylum des Pirenacea qui présentent généralement trois stades d'évolution ontogénique : le premier stade costulé, le stade intermédiaire tuberculo-épineux, le stade cérithial et canaliculé à l’état adulte. Les espèces de l’Eocène parisien sont bien connues ; M. Douvillé y ajoute une nouvelle forme très voisine, de l’'Eocène du Pérou : Pirena peruviana ; Pellardia palæochroma (BAYAN) a toujours été confondu avec les Cerithidæ et cependant il présente les trois stades piréniformes. Cela n’est pas surprenant puisque Melaniacea et Ceri- thiacea ont la même origine loxonématoïde (voir Essais Pal. comp., lvr. VII (et VIIT) ; seulement, ce qui les distingue, c’est surtout leur évolution onto- génique. | À propos du G. Jiruvia SroriczKkA, M. Douvillé — ayant fait la section du Génotype (1. canaliculala d’'Or8. sp.), ainsi que celle d’un échantillon d’Albanie appartenant aussi à une assise à la limite du Cénomanien et du Turonien — a reconnu l'existence des mêmes plis columellaire et pariétal que dans les Jlieriidæ, ce qui confirme le rapprochement fait entre Jiruvia et Ilieria ; toutefois il semble bien que l’espèce d’Albanie doit être distinguée du génotype du Gard dont les sutures sont plus canalieulées, dont l’ombihic est moins ouvert et dont le galbe est moins ovoïde : on pourrait dénommer I. Bourcarti la race albanienne. En tous cas, M. Douvillé démontre que l'échantillon du Turonien d'Uchaux, qui avait été confondu avec Pyramidella canaliculata n’a pas le pli saillant ni l’axe perforé des Jlruvia et doit porter un nom générique et spécifique différent : Campanile Mazerani. Il reste à statuer sur le sort du G. Vernedia MAZERAN (1912) : M. Douvillé allègue qu'il fait double emploi avec Jiruvia, ce qui serait exact si M. Mazeran avait désigné comme génotype l’échantillon du Gard ; mais comme cet auteur a fait sa diagnose d’après le spécimen d’'Uchaux, le véritable génotype de Vernedia est bien ce spécimen, de sorte que Vernedia serait plutôt à conserver comme ancêtre de Campanile, avee une évolution ontogénique bien différente de celle des véritables Campanile de l'Eocène, et que la transition se ferait précisément dans le Maestrichtien du Louristan, où M. Douvillé a décrit des formes intermédiaires chez lesquelles commencent à apparaître la plication columellaire ainsi que le canal cérithial. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 109 Cossmann, M. et Bourcart, J., LES LIGNITES OLIGOCÈNES DE LA Morova (ALBANIE MOYENNE). B. S. G. F. (4), t. XXI, pp. 159-171, PL IX-X, 9 fig. texte. Paris, 1921. L'étude stratigraphique — faite sur place par M. Bourcart — de la mon- tagne qui sépare la cuvette de Korça de celle de Bilisht, a permis à M. Bour- cart de recueillir des fossiles, d’une même conservation passable ou même satisfaisante, dans lesquels j'ai pu reconnaître des espèces que Dreger (1892), Oppenheim (1894), Penecke (1897), avaient rapportées à Natica crassalina, à Arca planicosia (— albanica OppEnx.), lignites de Mborja. L'âge oligocé- nique n'en est pas douteux, d’abord à cause de la présence d’un Megalylotus abondant, Genre qui est la signature irrécusable de l’Oligocène moyen, mais en outre d'Ostrea cyalhula LAMK., de Tympanolonus margarilaceus (Brocc.), de Pirenella Galeottii (Nysr,) de Plychopotamides slampinensis Gossm. Quant à l'Arche abondante et bien caractéristique de la région, presque toujours déformée et bivalvée, j'ai réussi à observer quelques fragments de charnière qui démontrent qu'il s’agit d’une Barbalia (B. albanica OpPp.), mais avec certains critériums anormaux qui pourraient ultérieurement justi- fier la création d’une nouvelle Section, dans laquelle on ferait entrer aussi A. sulcicosla Nysr., du Tongrien de Grimmærtingen (Belg.). Enfin, le Megalylotus n’est pas le vrai crassalinus lamarckien, si répandu : j y trouve des différences constantes, notamment son galbe tronconique, sa spire plus étagée, non conoïdale, sa base. nettement rescindée par un apla- tissement plus marqué, sa columelle moins rectiligne avec un léger bombe- ment médian. M. Bourcarti constitue donc une race bien distincte de celle de notre Stampien de France (1) ; les échantillons de Monte Viale (Vicentin) ont aussi plus d’affinités avec Ja race d’Albanie, peut-être appartiennent-ils à une forme intermédiaire, comme ils le sont géographiquement. Il faudrait probablement en distinguer également une race hongroise plus étroite, figurée en 1914 par M. Roth v. Telegd, que je compte publier sous le nom Telegdi dans la XITITe livraison de mes Essais de Paléoconchologie comparée, en préparation. L'exploitation de ces lignites pour le chauffage donnera peut-être lieu à de nouvelles trouvailles. M. CossMann. Peyrot, A, Nore sur BRECHITES LEOGNANUS (HæniNGaus). Act. Soc. linn. Bord. — 1920 — t. LXXII, 5 p., av. 2 fig. texte. Bordeaux, 1922. Il y a près d’un siècle, vers 1829, un géologue allemand, Hæninghaus, de Crefeld, adressait 4 ses correspondants, sur une feuille volante, la figure et une courte description d’un fossile de Léognan qu’il nommait Aspergillum leognanum. M. Neuville, l'infatigable explorateur d'Aquitaine, a retrouvé un exemplaire de cet opuscule, égaré dans les feuillets du Petref. Germ. Goldiuss, de sorte que mon cher collaborateur, M. Peyrot, a pu faire repro- duire cette rareté bibliographique. A cette occasion, il fait remarquer que la () Etampes, Rennes, Gaas (versant occidental, non méditerranéen). 110 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE dénomination Aspergillum Lk. 1818, doit être remplacée par Brechiles GuerTARD (1774), et que ce dernier prend place dans la Famille Clavagellidæ, du cénacle Eusiphonacea DALL. En définitive, la provenance fossile de cette coquille reste toujours problématique, on n’en a jamais retrouvé le moindre débris, ni à Léognan, ni ailleurs. Friedberg, W., EruDEs suR LE MIOCÈNE DE LA PoLoGne. Kosmos, Bull. Soc. pol. nalur. Léopol, 1920. L'auteur poursuit ses recherches sur la Volhynie et la Podolie ; en atten- dant qu’il publie la suite de la faune dont une partie a paru avant 1914, il signale l'existence du Tortonien marin ou saumâtre dans plusieurs localités, notamment Ervilia trigonula Sox., Tapes gregaria PARTScH, à Przeworsk, au Sud de la Chaîne des Carpathes, Amussium crislalum BRoNN dans les marnes fossilifères au Sud-Est de Lwow (— Léopol). Halavats, G. von. GEOLOGISCHER AUFBAU DER GEGEND VON UJEGYHAZA, HoLczMANY UND OLTSzAKADAT. Jahresber. Kgl. ung. Geol. Reichsanst. f. 1913, pp. 409-422, 3 coupes et fig. foss. texte. Budapest, 1914 (reçue en 1922). À la suite d’une introduction stratigraphique qui divise les sédiments en couches méditerranéennes (Miocène), sarmatiennes el pontiennes, l’auteur décrit deux nouvelles espèces sarmatiennes de Melanopsis : M. oltszakada- tensis qui a beaucoup d’analogie avec une forme du Pontien inférieur, M. Bouei, mais qui en diffère par son ornementation ; M. protopygmæa, plus allongée que la forme pontienne M. pygmæa dont elle est lancêtre évident. À l’appui de cette utile différenciation, M. von Halavats donne d'assez nombreuses figures qui en confirment le caractère constant. M. CossMANN. ECHINODERMES par M. J. LAMBERT. Springer, F., THE FossiL CRINOID GENUS DOLATOCRINUS AND ITS ALLIES. Smiths. instit. U. S. nal. Mus. Bull. 115, in-8°, 78 p., 6 fig., 16 pl. Was- hington, 1921. Sont étudiées dans cet ouvrage quarante espèces du Dévonien moyen appartenant à la Famille Melocrinidæ, Section des Dolacrinites. Les carac- tères des neuf Genres de cette Section sont exposés dans une elef analytique. Deux d’entre eux sont nouveaux : Comanthoerinus et Himerocrinus. Le premier, à côté d’une espèce connue, l’ancien Slereocrinus indianensis MILLER et GURLEY, en fournit une nouvelle C. priseus ; le second est créé pour Hadrocrinus plenissimus Lyon. Technocrinus niagarensis et Slereocrinus holdenbergensis sont d’autres espèces nouvelles. Les espèces du Genre Dolalocrinus sont plus nombreuses et divisées en deux groupes : celles d’Onondaga et celles d’'Hamilton. Parmi les onze pre- PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 111 mières sont nouvelles : D. pyramidatus, D. rotundus et D. exstans ; celles d'Hamillon plus nombreuses, vingt-quatre, mais il n’y a qu'une seule nouvelle, D. incisus. On comprend que je ne puis entrer ici dans le détail des caractères de ces quarante espèces ; mais les bonnes planches qui accompagnent ce Mémoire permettent de saisir el de comparer ces caractères ; on ne peut qu'y renvoyer le lecteur. Guébhard, À., Notes PROVENÇALES. N° 11. NOTE SUR QUELQUES ÉCHINIDES DU CRÉTACÉ INFÉRIEUR DE LA PROVENCE, PAR J. LAMBERT. In-80, 24 p., 21P]: J: Vallier de Thiey, 1920: Sur les 82 espèces examinées dans ce Travail, beaucoup étaient déjà connues, mais leur gisement est précisé par les recherches stratigraphiques. du Dr Guébhard ; les plus remarquables, au point de vue zoologique, sont Hemidiadema Guebhardi, Dircholectypus Guebhardi et Aphelasler integer. Je cite seulement ici les espèces nouvelles ou celles qui ont donné lieu à des observations particulières : le petit Trocholiara Guebhardi, Polydiadema Lioni, Holectypus minulus GAUTHIER, Toxaster Lorioli, T. obtusus, Miolo- xasler seynensis, un Pygopyrina incisa AGaAssiz avec traces de mâchoires de Brachygnalhus, Aphelaster integer, Toxasleridæ sans sillon, à pétales homogènes, les pairs à peine flexueux et physionomie d’un primitif. Dans le Barrémien, Corthya Guebhardi avec traces de fasciole anal. Dans l'Albien, Balanocidaris KRebouli et B. pilum MICHELIN (Cidaris), attribué d’abord à l'Hauterivien glauconieux, puis au Jurassique de PAr- dèche, et qui paraît être albien ; puis le groupe des radioles dits Cidaris spinigera eb qui comprend : Plegiocidaris berriacensis, des couches de Berrias, P. hamalilis, P. friburgensis de Lorior, du Néocomien, P. plexa de l’Aptien, puis Typocidaris spinigera GOTTEAU, T. arduennensis LAMBERT et T. farringdonensis WRIGHT. Lambert, J., ECHINIDES FOSSILES DES ENVIRONS DE SANTANDER RECUEILLIS PAR M. L. MenGaup. Ann. Soc. Linn. Lyon — années 1919-1921 — Lyon, 1921. Les importantes recherches de M. Mengaud lui ont permis de recueillir, dans la région de Santander, 70 espèces d’Echinides crétacés, dont 21 nou- velles, et 5 espèces tertiaires dont une nouvelle, Schizaster cantaber, du groupe de S. Archiaci CorTEAU. Brissoides aragonensis COTTEAU, qui n’est pas un Marelia, a montré les traces d’un fasciole péripétale filiforme, et ce fail conduit à la suppression du Genre Slenopalagus. Quant aux espèces crétacées, je cite les nouvelles : Typocidaris Mengaudi, Polydiadema cantabrum, Phymosoma pseudotiara, Heleractechinus Mengaudi, Anorthopyqus excisus. Une forme d’un Genre persan, Coplodiscus Mengaudi m'a conduit à remarquer que le Genre Temnodiscus de notre « Essai de nomenclature raisonné des Echinides » avait été précédemment employé par Koken et je le remplace par Temnholectypus. L'ancien Galeriles vulgaris, selon Agassiz et Desor, étant complètement différent de celui de Lamarck, qui est un Echinoconus, je donne à l’espèce du Santonien de France, retrouvée 112 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE à Santander, le nom Conulus fallax. Un Genre Pseudonueleus est proposé pour le petit P. Malladai, rappelant un peu les Calopygus, mais à pétale impair différent des autres. Clypeolampas Douvillei et C. Mengaudi sont encore des espèces nouvelles. Cardiasler inleger AGAssIiz est représenté par de beaux individus souvent plus gros que ceux des Corbières, et Echinocorys gibbus, par une variété remarquablement haute et turritée. Bien qu’il diffère à peine de Mioloxasler, j'ai admis le Sous-Genre Pliolo- æasler FoURTAU pour P. Paquieri LAM8., du Barrémien, à physionomie géné- rale de Periasler, mais sans fascioles. Epiasler crassus est une grande espèce hémiastériforme. Les Micrasler, généralement d’une très belle conservation, sont représentés par plus de 16 espèces appartenant d’ailleurs à des régions distinctes. Espèces nouvelles : M. sphærula, subglobuleux, à pétales presque superficiels, M. proclivis, M. coriberieum, M. santanderensis à pétales plus courts que M. brevis ; M. cantaber rappelle M. laxoporus ; M. Mengaudi, du groupe Gibbasler ; par ses pétales, M. Douvillei est voisin de M. Desorti HÉgBERT. Je rejette ce dernier dans la synonymie du véritable M. corlesludina- rium GoLpruss (non HÉBERT). M. corlesludinarium Hébert est identique à M. decipiens BAYLE. Quelques Hemiasler nouveaux : H. maneus à fasciole atrophié, H. Cottreaui, H. micranthus. Fossa-Mancini, E., UN Po’ DI STORIA DEI GENESI SCAGLIASTER E LAMPA- DASTER. Rev. ilal. di Pal., anno 26 — 1920 — fasc. III, IV. Parma, 1920. L'auteur présente dans cette Note la défense de son Genre Ananchothuria, et surtout une critique de la manière dont j'ai compris les Genres Scagliaster et Lampadasler réunis par lui à Cardiaster et à 'Pseudananchis. Il cite, à côté d’Holaster le Genre Slenonia, bien que ce terme ait été employé avant Desor par Gray avec une acception différente. Je le remplace aujourd’hui par l’ex- pression Stenonaster. M. Fossa Mancini me reproche d’avoir varié dans la manière de comprendre certains Genres, ce qui tend à interdire le progrès en matière scientifique. D'ailleurs Scagliasler, créé pour deux formes de caractères nettement dissem- blables, devait fatalement être interprétée et sa diagnose devait être res- treinte à l’une de ces deux formes. Or cette interprétation a été donnée, dès 1899, par Dal Lago qui limite Scagliaster à Ananchyles concava et en retire Nucleoliles sublrigonalus. J’ai fait de ce dernier, qui n’est pas un vrai Car- diaster, le type de mon Genre Rispolia. Quant au premier, qui n’est réellement bien connu que depuis la figure donnée par Airaghi en 1903, je continue à la considérer comme le vrai type de Scagliasler. M. Fossa-Mancini préfère y voir un Pseudananchis. En ce qui concerne Lampadaster décrit, mais non figuré par Cotteau, 1l est vrai que j'en ai repris la description, d’après le type du Muséum dont J'ai donné une figure avec un profil. J’ai cru alors pouvoir modifier, d’après l'examen de ce type, la d'agnose primitive sur certains points de détail ; je pense que c'était mon droit, même mon devoir. Quant à l'individu assi- milé, peu en dessus et très écrasé, je considère aujourd’hui son identité comme douteuse. Ceux qui s'intéressent aux Echinides malgaches trouveront d’ailleurs bientôt ces questions discutées dans un Travail en préparation sur les Echinides vivants et fossiles de Madagascar, PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 113 Lambert, J., SUR UN ECHINIDE NOUVEAU DU MONTIEN DES ENVIRONS DE Paris. Bull. Soc. Géol. Fr., 4 sér., t. 20, pp. 246-250, pl. X. Paris, 1921. L'espèce décrite, Echinanthus Dollfusi a les caractères d’une forme nette- ment Lertiaire et ajoute une espèce à la faune montienne dont le faciès est très spécial. Lambert, J., ÉTUDE SUR QUELQUES FORMES PRIMITIVES DE SPATANGIDES. Bull. Soc. Sc. hist. nal. Yonne, 41 p. Auxerre, 1920. Ce Travail porte sur deux Sous-Familles de Spalangoida, les Toxasleridæ, comprenant les premiers et plus anciens représentants de ce groupe d'Echi- nides, et les Palæoslomidæ qui ont conservé leur péristome pentagonal. J'examine les divers Genres et espèces de ces Echinides, en m'attachant aux Caractères les plus anciens, pour rechercher les souches et les dérivés. Toxaster granosus, le premier des Toxaster, nous montre des rapports à la fois avec Aphelasler et avec T. relusus. Or Aphelaster relie les Spalangoida aux Procassiduloida par Acrolusia. T. Michelini sert de trait d'union entre T. relusus et T. neocomiensis ; mais, de ce dernier, on passe aux Miotoxaster d’une part, et de l’autre à T. gibbus et aux Plioloxaster. T. neocomiensis nous montre aussi la genèse des gros tubercules scrobiculés, comme Plioto- zasler Leymerieï, celle du fasciole. T. neocomiensis est donc le témoin d’une évolution — qui s’est produite en France comme au Maroc — reliant Fe, relusus avec T. Peroni souche de Palhemiaster, en sorte que l’on arrive par eux aux emiasler d'Algérie, comme chez nous l’on arrive aux Hemiaster d'Europe par Miotoxaster, Pliotoxaster Mengaudi et Hemiasler oriens. « La » modification des caractères ne s’est donc pas produite au hasard, mais en » vertu d’une tendance originelle vers le développement d’une forme pré- » conçue, plus ou moins réalisée. » La méthode employée, toute d'observations et d'analyse, montre la possi- bilité de rattacher les unes aux autres — par un lien de filiation — certaines formes voisines et successives, alors que l’on est en présence d’un petit groupe dont on a pu suivre les variations par suite de la multiplicité et de la bonne conservation des individus recueillis. Mais cette méthode procède lentement, trop lentement au gré de certains esprits qui préfèrent abuser de l'hypothèse et substituer à des réalités contingentes un simple concept individuel. Il faudra cependant renoncer à ces reconstitutions fallacieuses de la prétendue Science allemande, qui ne peuvent conduire à aucune sérieuse probabilité, mais qui sont d'autant plus chères à leur auteur qu’elles demeurent essen- tiellement filles de leur imagination. | Lambert, J., NoTE SUR QUELQUES GENRES NOUVEAUX D’'ECHINIDES. Mém. Soc. Académ. de l'Aube, t. 84, 30 p.;, 2 PI. Troyes, 1920. Les retards que les événements ont fait subir à la publication de notre « Essai de Nomenclature raisonnée des Echinides » m'ont amené à faire dès maintenant connaître un certain nombre de Genres nouveaux dont un seul pour les Réguliers, Dallonia, connu seulement par des plaques isolées à rapprocher de celles de Sperosoma, mais à tubercules crénelés. 114 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE Ovulechinus, de la Fam. Echinoconidæ, a pour type O. pilula, du Santonien. Je fais remarquer incidemment que le terme Echinogalerus KôN1G (1825) doit remplacer Caralomus AGassiz (1836, non DAHN, 1820). Arnaudaster est un Calopyginæ à péristome subtrigone et à pétales pairs formés de zônes pori- fères très inégales ; génotype : À. Gaulthieri, du Cénomanien. Gentilia géno- type : G.lafileblensis, est un Archiacidæ, à pores de l’ambulacre impair dédou- blés. Je propose Thomasaster pour remplacer mon Genre Toucasia, 1918 (non PocHE, 1900 ; nec WazLcorrT 1908). Protolampas pour l’ancien Echino- lampas Arnaudi COTTEAU à périprocte arrondi, marginal. Acrolusia, génolype A. Gauthieri, du Néocomien, diffère de Melaporinus par son pétale impair semblable aux autres. Pusillaster, génotype P. Dallonit, du Maëstrichtien, serait la forme primitive des Lovenidæ. Toxasler Peroni, du Maroc, est figuré pour être comparé à Palhemiasler d'Algérie. | Liostomaster, génotype : L. Genlili, du Sénonien supérieur de Mascara. Mauritanaster, génotype : M. Gentili, pour un Macropneusles adète du Maroc. Polydesmaster, génotype P. Fourtaui, du Cénomanien d'Algérie, avec la forme d’un Pericosmus a son fasciole péripétale dédoublé el remontant en zig-zag sur les flancs. Dans un tableau de la page 16, je donne les subdivisions des Spalangoida en Familles, Sous-Familles et Tribus. Ainsi Plesiasteridæ pour les Brissidæ adètes ou prymnodermes et Periasteridæ pour les Genres prymnodermes. Parmi les Tribus, je propose Antillasterinæ pour les Aslerosltomidæ sans dé- pressions ambulacraires, Enichaslerinæ pour ceux à pétales étroits. Les caractères des Brissoidesinæ, Maretinæ, Breyninæ, Micrasterinæ, Metalinæ et Hemiasterinæ sont indiqués par les noms mêmes des Genres types. La Note se termine par une liste d’un certain nombre de Genres nouveaux de Spalangoida et de Procassiduloida : Rodocystis pour Pourlalesia rosea Ar. AGAssiz ; Niponaster, génotype N. hokkaidoensis, figuré par Jimbo en 1894 ; Cottreaucorys pour Homæaster Blayaci COTTREAU; Antillaster pour As{ero- sioma cubense COTTEAU ; Pharaobaster pour Macropneusles Ammon DESOR; Granobrissoides pour Guallieria Auslraliæ CoTTEAU ; Blaviaster remplaçant Temnasler LAMBERT 1912 (non VERRILL, 1894) ; Douvillaster remplace Hypsasier PoMEL 1883 (non Pomel, .1869) ; Nudobrissus pour Pericosmus malatinus MAzETTI; Hikelaster LAMBERT et THiéry remplace Troschelia Duncan et SLADEN (non MERCH, 1876) ; Crucibrissus pour Macropneusles integer de LorioL ; Victoriaster pour Pericosmus gigas M’Coy ; Vomeraster pour Hemiasler verrucosus CoQuAND ; Lutetiaster remplace Tripylus POMEL (1883, non Puirippr, 1845) ; Homoïanthoiïdes pour Linthia pseudoverlicalis OPPENHEIM ; Indiaster pour Brissasler indicus KŒHLER. J'indiquais que le terme Stenocorys LAMBERT et THierRY devait remplacer Slenonia DEsor (1858, non Gray, 1843) ; mais il existe déjà un Genre Slenocoris BuURM, 1835, et je propose pour l’Echinide le terme Stenonaster ; la Sous-Famille — dont ce Genre était le type — devient donc Stenonasteridæ. Parmi tous ces noms nouveaux, beaucoup ne font que remplacer des noms dits préemployés ; quelques-uns avaient été indiqués dans des travaux antérieurs, particulièrement pour les Procassiduloida ; restent done 17 Genres nouveaux proposés, en face de 74 prétendus Genres rejetés en synonymie : l’addition est modeste, BALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 115 Dom Valette, R. P., NOTE SUR QUELQUES ECHINODERMES CRÉTACÉS DE L'YONNE. Bull. SocmSc. hist. nal. Yonne — année 1920 — 17 p., 6 fig. Auxerre, 1921. Deux Crinoïdes de lAptien: Anledon Ricordeanus d'ORBIGNY (Decameros) et A. depressus d'ORBIGNY (Decameros) sont, pour la première fois, comple- tement décrits el figurés aussi artistement que fidèlement. Du Sénonien, l’auteur décrit et figure un remarquable individu du Volvola elliptica MirLER (A piocrinus) montrant à la fois le calice et les articles de la tige; il passe ensuite à l’étude des pièces diverses de la tige et des bras du Balanocrinus minulus Varerre. Le Travail se termine par la description d’un Echinide nouveau du Campanien, Slereocidaris Sancli-Martini, espèce minuscule (6 mill.) avec radioles adhérents. Lambert, J. et Thiéry, P., EssAI DE NOMENCLATURE RAISONNÉE DES Ecui- NIDES, fase. V, pp. 321 à 384, 1 PI. Chaumont, 1921. Après une interruption de plusieurs années, causée tant par les événements que par la disparition de nombreux souscripteurs et le coût si élevé des publications, grâce à une subvention de l'Association française pour l'Avan- cement des Sciences, nous avons pu reprendre l’œuvre commencée. Ce cin- quième fascicule comprend la fin des Gnathoslomala, soit les deux Tribus dés Folulinæ GRAY et Monophorinæ LAHILLE, avec 14 Genres, dont Radiorotula remplaçant Heliophora AGassiz (1840, non GEYER, 1832) et Monophoraster remplaçant Monophora AGassiz (1846, non Quoy et GAIMARD, 1324). Le surplus du fascicule est consacré aux Afelostomala, parmi lesquels nous avons cru devoir établir deux grandes divisions suivant que le péristome porle encore des mâchoires imparfaites ou éphémères, disparaissant chez l'adulte, nos Brachygnatha, ou que ce péristome est complètement édenté, nos Nodosomata. Je dois dire que cette division — qui nous avait paru très naturelle eb satisfaisante — semblerait aujourd’hui perdre un peu de son importance, depuis la découverte, par le savant professeur danois, D' Mor- tensen, de mâchoires chez le très jeune Nucleoliles recens Enwarps. Les mâchoires se résorbent chez lui vers la taille de 7 mill., comme chez Echi- noneus. L'espèce n’est d’ailleurs pas un véritable Echinobrissus, et elle nous avait paru devoir être réunie à Nucleopygus ; elle devrait, en réalité, être reportée parmi les Brachygnatha comme Oligopodia. Les Brachyguatha ne comprennent qu'une Famille Echinoneidæ, avec deux Sous-Familles : Deso- rellinæ et Echinoconinæ, suivant que le péristome est oblique ou subpenta- gonal. Dans ce groupe, Kæhleraster est proposé pour Echinoneus abnormalis de Lorior, à tubercules perforés. Echinogalerus KôniG (1843) est proposé pour remplacer Caralomus AGassiz (1840, non Daun, 1820), et le Sous-Genre Rostrogalerus, pour les petites espèces du type de C. rostralus. Les Nodosomala comprennent deux Sous-Ordres, dont le premier Procassi- duloida à son plastron rudimentaire ou nul. Il comprend quatre Familles : Galeropygidæ, Echinocrissidæ, Neolampadidæ (err. lyp. Eolampadidæ) et Collyrilidæ. Dans la seconde Famille et la seconde Sous-Famille Nucleolinæ, nous avions placé parmi les Nucleopygus l'ancien Nucleoliles recens EDpwarps, qui — d’après les dernières découvertes du D' Mortensen — possède des 116 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE mâchoires éphémères. Nous avons, d’autre part, placé parmi les Calopygus C. recens AL. AGassiz qui serait, d’après Fourtau, le type du Sous-Genre Sluderia Duncan, tel que le comprenait son auteur. Nous avons dû à regret remplacer le Genre si connu Pygurus AGassiz (1839, non DEJEAN, 1833) par Echinopyqus d'OrBIGNY (1855). Un Sous-Genre nouveau Petalobrissus pour les espèces du type du Echinobrissus selifensis COQUAND, voisin de Clypeopygus, mais nettement différent d'Echinobrissus, dont la périprocte reste en contact avec l’apex. Par suite d’une erreur de transcription, le type des Gendilia porte le nom lingilana ; il faut lire lafilellensis. Dans la Sous-Famille Echinolampadinæ, nous ralliant à une proposition de Fourtau, nous avons substitué — pour les Pliolampas — au Sous-Genre Trislomanthus BiTINER le Sous-Genre Sluderia Duncan. Or les affirmations de Fourtau étaient inexactes. Le type de Sluderia, sous-genre de Calopygus, est C. recens. Quant à C. Loveni, c’est un Neolampadidæ complètement diffé- rent, qui ne peut être maintenu dans ce Sous-Genre. J’en fais le type d’un Genre particulier Gazellaster. Reste Calopygus elegans LAUBE, séparé des premiers par Bittner, dès 1892, et qui doit demeurer le type du Sous-Genre Trislomanthus, malgré que ce nom ait déplu à Fourtau : Trisltomanthus doit donc remplacer Sluderia comme Sous-Genre de Pliolampas. Parmi les Echinolampas, comme pour les grands Genres comprenant plus de cent espèces, à côté de la forme typique, nous avons admis des Sections et le fascicule se termine avec la 6€ Section. Echinolampas similis AGaAssiz a pour type le moule 49 de cet auteur ; c’est une forme de l’Eocène parisien, qui tombe dans la synonymie d’E. calvimontanus KLiEix. L'espèce différente des couches supérieures de Blaye, nommée par Cotteau ÆE. similis, devrait selon nous reprendre le nom girundicus MATHÉRON. Cent Genres sont discutés dans ce cinquième fascicule, et mille quarante et une espèces citées avec références à la meilleure publication pour chacune d’elles. Gemmellaro, M., SOPRA UN CRINOIDE DEL TITONICO INFERIORE E DELL’ URGONIANO DELLA PROVINCIA DI PALERMO. Riv. ilal. di paleont. — 1919 — pp. 45-49, tav. I. Parme, 1919. Numerosi esemplari bene conservati di Pseudosaccocoma strambergense REMES, provenienti da terreni titonici ed urgoniani della prov. di Palermo, permettono all’ A. di rettificere e di aumentare le poche comoscenze che si avevano sopra tale fossile, finora noto soltanto nei caleari bianchi di Stramberg. Checchia Rispoli, G., SoPRA DUE ECHINIDI DEL CENOMANIANO DEL SINAI ECC. Boll. R. Com. Geol. IE. — 1919 — pp. 279-287, tav. I. Rome, 1920. Sono descritti e figurati due Echinidi provenienti dal calcari cenomaniani del Sinai. Holeclypus Cortesei ed un’ importante variazione del polimorfo Hemiaster cubicus, la quale presenta fort rapporti con HA. pulvinalus Desor. M. ANELLI. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 17 Bather, F. À, GROWTH-STAGES OF THE BLASTOID, OROPHOCRINUS STELLI- FORMIS. Journ. Geol., XXX, pp. 73-76. Chicago, fév. 1922, Les spécimens accumulés dans le British Museum montrent que Oro- phocrinus campanulal HAmBAcH ne représente que les jeunes stades de l'O. slelliformis (OWEN & SHUMARD). L'auteur décrit. de nouveau l'adulte O. slelliformis, et expose les changements de forme qu'il a subis pendant la croissance. Analyse de l’auteur. -CŒLENTÉRÉS ET FORAMINIFÈRES par M. G.-F. DOLLFUS, etc. Stanton, T., et Vaughan, T. Wayland, THE FAUNA 0F TE CANNONBALL MARINE MEMBER OF THE LANCE FORMATION. Conirib. lo gen. Geology Prof. pap., 128 À, pp. 1-66, 10 pl. Washington, 1920. Ge Travail a déjà été analysé au point de vue conchyliologique, par M. Coss- mann (Revue cril. 1921, p. 158). L'analyse suivante est plus générale. Le développement des études géologiques aux Etats-Unis a amené la découverte de couches litigieuses parmi lesquelles figure la formation marine de Cannonball. Ce dépôt, très étendu d’ailleurs, aux confins des Etats du Dakota du Nord et du Sud, entre le haut Missouri et le petit Missouri, présente une faune marine ineluse au milieu des formations continentales et éloignée — par des milliers de kilomètres — des dépôts tertiaires marins de la région atlantique, en relation seulement avec les dépôts crétacés supérieurs marins du Wyoming, mais n'ayant avee eux aucune espèce commune. La position est entre le Crétacé et le Tertiaire, mais on peut hésiter entre ces deux attri- butions, et la paléontologie n’en est rien moins que caractéristique. Les couches du Cannonball font partie du groupe de Lance qui repose sur les couches de Fort Pierre et de Fox Hill, dont la faune avec Scaphiles appartient bien au Crétacé supérieur, et qui est surmontée par les Grès et Marnes ligniteuses de Fort-Union dont la faune continentale, avec végétaux nombreux, est nettement éocénique. La faune malacologique des Cannonball est complètement isolée, et les auteurs, à défaut d’affinités spécifiques, font intervenir les rapprochements génériques ; mais leurs efforts sont restés indécis, les Nucula, Yoldia, Cucullæa, Arca, Crenella, Pholadomya, Anatina, Corbicula, Teredo, Lunatia, Dentalium, Turritella, Fusus, Fasciolaria ?, Pleuroloma, ete. sont aussi bien des Genres tertiaires que crétacés ; il n’y a pas de Céphalopodes. C’est quelque chose comme le Montien du Bassin franco-belge ; cependant — à y regarder de près — les Aporrhaidæ nous feraient pencher pour le Crétacé quoiqu'il ÿ en ait encore de bien anciens dans le Landénien des environs de Reims ; Ce serait une lagune de dessé- chement terminant le Crétacé ; les Polypiers ont été examinées par M. Way- land Vaughan, le spécialiste bien connu, qui n’est pas arrivé à une meilleure conclusion : il y a six espèces qui sont nouvelles et qui appartiennent aux Genres Trochocyathus, Paracyathus et Sleri phonolrochus, ce sont des Polypiers libres, caliciformes, bien rayonnés et costulés, de mers aussi bien littorales que plus profondes. G.-F. DozLrFus. 118 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE Lissajous, Marcel, À PROPOS DU NIVEAU A SPONGIAIRES DE LA VOULTE-SUR- RHÔNE (ARDÈCHE). Bull. Soc. géol. Fr., t. XX, pp. 9-12. La couche à Spongiaires, connue à la Voulte, avait été considérée comme appartenant à l’Argovien, mais il résulte des récoltes paléontologiques de feu Lissajous — qui comportent d’intéressantes séries de Céphalopodes carac- - téristiques — qu’elle est, en réalité, insérée à la base du Callovien. Ces Spon- glaires n'ont malheureusement jamais été déerits et figurés, il y a près de quarante espèces qui ont une certaine analogie extérieure avec des formes du Jurassique supérieur, mais qui sont en réalité très différentes. Nousappelons l’attention des paléontologistes sur cette question en espérant qu’elle tentera l’un d’entre eux. Le regrettable et récent décès de notre confrère ne nous permet plus de compter sur lui pour combler cette lazune. G.-F. DoLzrus. Sollas, W. J., On SACCAMMINA CARTERI BRADY, AND THE MINUTE STRUCTURE OF THE FORAMINIFERAL SHELL. Quart. Journ. Geol. Soc. vol. LXXVII, pp. 193-212, 1 pl. Londres, 1921. The labyrinthine structure of Lhis fossil is a mineral product due to a post mortem intergrowth of quartz and calcite. The cireular «sears » on the exterior are a deposits of « beekite », 1. e Chalcedony. The true chamber wall, which is thin, usually only 0.05 mm. in thickness, consists of a mosaic of calcite resembling that which forms the shell of some rare examples of Spirillina VIVIpara. The colour of the Imperforate shell is bluish white in thin slices by reflected light and brownish yellow by transmitted light and is due to the scattering of the short Waves by minute granules (? globulites). Spirillina is said not to be perforate but pseudoperforate as are some examples of Peneroplis. À detailed account is given of the crystalline structures of the wall of the Imperforate and Perforate shells. Lister’s statement Chat in both cases they consists of calcite is confirmed by observations on the specific gravily. Thus a pure gathering of young Globigerina, set ree from Orbulina, gave a specifie gravity of 2.706 to 2.714. Orbiloliles is rather denser, 2.724, owing to the presence of magnesium carbonate. Saccammina Carleri is regarded as a non-aronaceous Imperforate forami- nifer, without any close alliance to Saccammina sphærica. It is proposed there fore to charge the generic name to Saccamminopsis. Author’s abstract. À cette analyse — un peu brève — de l’auteur, j'ajoute personnellement quelques observations qui me semblent indispensables pour préciser la position de la question : Tout d’abord on peut se demander s’il s’agit d’un Foraminifère perforé ou porcelané ? Quelle différence y a-t-1l entre ces diverses structures de test ? La solution n’est pas facile, la fossilisation a rempli la cavité de produits très divers, cristaux de calcite, de chalcédoine, de quartz, qui empiètent les uns sur les autres irrégulièrement, le quartz occupant le plus souvent la partie centrale ; quelquefois la calcite est seule représentée, il y a des granules de *e PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 119 pyrite et des matières charbonneuses : ces substitutions ne laissent aucun doute sur l’origine du test qui a été calcaire, et aussi bien dans les perforés que chez les imperforés. + La structure microscopique du test ne persiste pas toujours après la fossi- lisation ; si on examine le test des espèces vivantes, on constate de nombreuses exceptions ; il y a des Foraminifères dont l’enroulement et les caractères généraux sont identiques, tandis que leur test est soit porcelané, soit vitreux, soit agglutinant ! I est douteux qu’une classification basée sur ce caractère puisse être maintenue, surtout parce qu’elle ne s'inspire pas de l’évolution : les plus anciens Foraminifères, comme les Lagenidæ du Cambrien, sont vitreux en général, mais aussi parfois calcaires. Dans le calcaire carbonifère, la structure du grand Genre Fusulina a été discutée, elle n’est parfaite qu’en apparence : les observations de M. M. Douvillé, qu sont capitales à ce sujet, ont montré que ce n'étaient pas des pores perforés, mais des pores celluleux, des poches et les mêmes conditions se retrouvent chez Spirillina et Peneroplis. Dans les Orbiloliles, le test imperforé est formé de fibrilles disposées dans des direc- tions diverses, perpendiculaires ou parallèles aux courbures des loges : maleré des recherches très actives, microscopiques, physiques et chimiques, l’auteur n'a pu réduire ces fibrilles qu’en fins granules, sans arriver à une conelusion satisfaisante et sans aboutir à une réaction caractéristique pour le test des perforés ou des imperforés. En résumé, il n’a pas élé possible de dire si Saccaminopsis était un Genre perforé ou imperforé, tout ce qu’on a pu dire c'est qu’il n’était pas arenacé, mais calcaire, et très mince : cette demi- Conclusion n’avance donc pas la Systématique. G.-F. Dorrrus. Gignoux, Maurice et Moret, Léon, Le GENRE ORBITOPSELLA er ses RELATIONS AVEC ORBITOLINA. Bull. Soc. Géol. Fr., t. XX, pp. 129-140, MhPAnsS 1921: Le Genre Orbilopsella à été créé par Munier-Chalmas, en 1902 (1878 ?), pour deux espèces de Gumbel : Orbiloliles præcursor et O. circumvallala, provenant du Lias de Roveredo dans la haute vallée de l’'Adige ; mais aucune description n’en a été correctement donnée. MM. Gignoux et Moret, ayant trouvé de bons spécimens dans le Musée géologique de Strasbourg, ont [OU en entreprendre l’examen. L'organisation est assez compliquée, c’est un petit test circulaire, aplati, 4 bords renflés ;: formé de couches concentriques de cellules rectangulaires en un quadrillage assez régulier formé par l’inter- section de cloisons concentriques et de cloisons perpendiculaires. La paroi frontale est pourvue de nombreuses perforations, disposées irrégulièrement, qui se transforment en piliers encombrant les loges périphériques et déter- minant l’apparition du bourrelet circulaire. Mais, dans la partie centrale, on découvre des chambres embryonnaires spiralées, qui deviennent ellip- tiques avant de devenir concentriques ; le test dans cette région est apore et les perforations sont localisées à la périphérie. Nous avons donc dans Orbi- lopsella des caractères appartenant 4 des Genres très différents, et quand la dissymétrie prend le dessus, il y a passage à Orbilolina franchement modifiée, 8 120 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE dont les deux faces sont différentes ; la structure alvéolaire se modifie parallèlement et devient arénacée. Ces études sont très attrayantes : dans ces animaux inférieurs on peut suivre une plasticité et une adaptation qui peut tenter les biologistes et que les auteurs ont très habilement mises en relief. G. Dozzrus. Douvillé, Henri, RÉVISION DES ORBITOÏDES. PREMIÈRE PARTIE: ORBI- TOÏDES CRÉTACÉS ET GENRE OMPHALOGYCLUS. Bull. Soc. Géol. Fr. (IV), t. XX, pp. 209-232. Paris, 1921. M. H. Douvillé poursuit—avec une admirable constance—les plus difficiles travaux sur des groupes spéciaux de Foraminifères, dans lesquels il faut pratiquer des plaques minces pour en faire l’examen microscopique. Pré- sentement, il nous offre une première partie qui est une révision des espèces crélacées du groupe des Orbitoïdes, indispensable pour la bonne détermi- nation des espéces et la précision des niveaux. On sait que le G. Orbiloides a élé créé par À. d’Orbigny, en 1847, pour Orb. media : c’est un petit test lenticulaire, caractérisé par une zône équatoriale médiane, à mailles aplaties en losanges, qui communiquent par ? ou 3 ouvertures latérales, et par deux régions latérales symétriques, formées de logettes disposées en planchers enveloppants, soutenus par des piliers. Mais bien des particularités viennent s'ajouter à cette diagnose générale : Gumbel, en 1868, par l'étude de la dispersion interne des cellules, a proposé un bon nombre de Genres nouveaux : Discocyclina, Asterocyclina, Rhipidocyclina, Aclinocyclina, Lepidocychina. Mais Munier-Chalmas, en 1891, reprenant l'examen de ce groupe, réunissait les quatre premiers Genres en un seul, sous le nom Orthophragmina, en raison de la disposition perpendiculaire des loges de la zône équatoriale. D’autre part, en 1898, M. Douvillé annonçait que le G. Orbiloides était cantonné dans le Crétacé, les Orthophragmina dans l’Eocène, et les Lepidocyclina dans l'Oh- gocène ; mais ultérieurement, la poursuite de ses études lui a montré que le cantonnement n'était pas si absolu et qu'il fallait tenir compte de la dis- position de la loge embryonnaire centrale, souvent très spéciale. Peu après, Silvestri découvrit que, dans des espèces comme O. socialis, la disposition des logettes est intermédiaire ; il fonda donc le G. Lepidorbrtoides ; H. Douvillé en 1915 a créé le G. Orbitella pour les espèces crétacées comme O. Tissoli, O. media, O. apiculala ; il a repris le G. Simplorbiles GREGORIO pour O. gensacica, puis le G. Clypeorbis pour O. mammillala, à embryon dissy- métrique ; parmi les Orthophragmina il conserve Discocyclina Gums. pour les formes discoïdes, Aslerodiscus ScHAr. pour les espèces rayonnées, el enfin Lepidocyclina est subdivisé en Sections qui seront éludiées à une autre Occasion. Dans le G. Orbilella typique, il faut placer O. Tissoli Sca., O. Vredenburgti H. D., O. media d'ArcH., O. lenuistriala VREDENS., O. apiculala Scarum8., dont une description nouvelle est donnée avec figures. Le G. Simplorbiles est fort intéressant, son génotype S. gensacica LEyYm. montre une nucléo- conque multicloisonnée. Le réseau équatorial est peu développé, la surface est ornée de granules arrondis et vermiformes, développés surtout au centre. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 121 C’est peut-être une forme accidentelle ou maladive d’'O. apiculala. G. Lepi- dorbiloliles (génotype : ©. socialis LEYMERIE) : test mince, papyracé, taille parfois grande ; surface couverte de granulations nombreuses, plus petites et plus serrées à la périphérie; loges équatoriales à mailles hexagonales en logettes spatuliformes, perforées.. G. Clypeorbis, génotype O. mammillala ScaLums. forme dissymétrique,un fort bouton central existant d’un seul côté. G. Omphalocyclus BRoNN (génotype : O. macropora LAMK.). Plan médian épais, égal aux revêtements latéraux, les bords ne sont pas amincis, mais arrondis, la surface est plane et couverte de lignes qui se croisent en cercle, figurant les parois des logettes en losange, c’est bien un Genre isolé, spécial. Toutes les espèces examinées caractérisent les couches les plus élevées du Crétacé et sur un espace géographique extrêmement étendu. G.-F. DozrFrus. Cushman, Joseph A., Lower MIOCENE FORAMINIFERA OF FLoriDA, Un. St. Geol. Surv. Conlrib. gen. Geol., pp. 67-74. Washington, 1920. Les échantillons de Foraminifères étudiés viennent de trois horizons du Miocène inférieur de la Floride. Un seul échantillon, Crislellaria americana var. grandis Cusux., provient des Marnes de Shoal-River, c’est une grande espèce régulièrement biconvexe, avec des côtes rayonnantes, espacées et flexueuses. Quatorze espèces sont des Marnes de Oak Grove, une seule espèce est nouvelle : Virgulina floridana, les autres sont des formes ‘banales de toutes les mers et de tous les niveaux, comme Globigerina bulloides, Polys- lomella laclea, etc. ; à relever seulement la présence d’'Amphislegina Lessoni d'Or. assez mal représentée d’ailleurs. Enfin le troisième niveau, les marnes de Chipola, a fourni sept espèces, dont trois n’apparaissaient pas à Oak Grove et deux banales comme Polymorphina communis d'Or. et Polysto- mella crispa ; la troisième espèce qui est nouvelle : Polyslomella chipelensis est intéressante, avec cordons spiraux serrés, à peine interrompus par quelques côtes. L'auteur admet que les eaux devaient être tempérées et que l’ensemble est nettement du Miocène inférieur. G.-F. Dozzrus. Silvestri, A., ORBITOIDI CRETACEE NELL' EOCENE DELLA BRIANZA. Mem. Pont. Acc. N. Lincei — 1919 — pp. 31-107, tav. 1. Rome, 1919. E noto come da tempo si dibatta la duplice questione se nell’ Eocene abbiano persistito forme cretacee di Orbitoidi ed abbiano preso origine forme oligo-mioceniche di Lepidocicline, questione che è strettamente connessa col problema dell’ eta di numerose formazioni di svariatissime loca- ta. Con un’ ampia discussione, in cui tratta anche di altri argomenti secon- dar1, l’A. perviene a coneludere come tutte le rocce a Nummuliti, sulle quali si è creduto poter asserire la continuita di vita delle Orbitoidi e l’origine delle Lepidocicline nell” Eocene, rientrino nella categoria delle breccette poli- geniche, formatesi pel rimpasto, non solo di materiali eterogenei, ma altresi non. coctavei, cosicche viene ad essere svalutato il criterio col quale finora si era determinata l’elà di melte delle dette formazioni. M. ANELLI. (22 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE Silvestri, À., FOSSIKI RARI O NUOVI IN FORMAZIONI DEL PALEOGENE. Boll. : Soc. Geol. Ilal. — 1920 — pp. 57-80, tav. IV. Rome, 1920. L’A., che in questo Lavoro tende a mettere in evidenza e somiglianze rilevanti delle microfaune dei calcari a Lepidocicline di molte località ita- liane con quelle delle isole della fonda; delle Filippine, di Formoza, di Riu-Kiu, dell’ Australia ecc., la cui età, a seconda dei casi, deve valutarsi come Oligocenica e Miocenica, prende in speciale considerazione, descri- vendole e figurendole, le seguenti specie : Omphalocyclus Panlanellii À. Srzv. (già Soriles sp. e Miolepidocyclina Panlanellii À. Sizv. 1911), dalle pareti meandriformi e nettamente cribrose nella sezione meridiana e quasi di Miogypsina nell equatoriale, Miogypsina complanala Scazums., Ellipsoidina ellipsoides G. SEGUENZA, Cycloclypeus communis MARTIN, Spiroclypeus mar- garilalus (ScHLuM8.), Planorbulina larvala PARKER et JONES, a proposito della quale affronta il problema dell entita del Gen. Linderina ScaLum- BERGER, e Trillina Howchini SCHLUMS. M. ANELLI. Paléophytologie Paleobotany | Paleofitologia Lindenbein, H., LES PROTOPHYCÉES (GLEOCAPSOMORPHA PRISCA ZALESSKY) ; UNE FLORE MARINE DU SILURIEN INFÉRIEUR DE LA BALTIQUE. Bull. Soc. bot. de Genève — 1921 — pp. 274-292, 7 fig. Genève, 1921. L’algue marine benthique Gleocapsomorpha prisca ZALESSKY — rattachée par ce dernier aux Cyanophycées — doit être attribuée à une Classe nouvelle, les Protophycées, caractérisées par la ramification pseudodichotomique de filaments courts, produisant — dans leurs ramifications ultérieures — des cellules groupées à la façon de spores et se multipliant essentiellement par prolifération et détachement de bourgeons migrateurs. Les Protephycées sont cantonnées dans l’étage de « Kuckers » (« Llandeïlan » supérieur et base du « Caradocian »). Ed. PARÉJAS. Carpentier, À., DÉCOUVERTE D’UNE FLORE WEALDIENNE DANS LES ENVIRONS D'AVESNES (Norp). C. R. Ac. Sc., L. 172 — 1921 — pp. 1428-1429. L'auteur a découvert aux environs d’Avesnes (Nord), près de Féron- Glageon, une riche flore dans les dépôts d’âge wealdien. Parmi les plantes les plus abondantes de cette flore, on peut signaler un Gleicheniles et Sphe- nolepidium Kurrianum ; les Ginkgoales sont représentées par Ginkgoiles pluriparlila. On peut remarquer encore des folioles de Weichselia Mantelli qui paraissent avoir été flottées et un Tœniopleris nov. sp. La flore est donc nettement d’âge wealdien ; elle offre de grandes analogies avec la flore de même âge de l'Allemagne du Nord ainsi qu'avec la flore de Bernissart (Belgique). G. DuBors. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 123 Bayer, E., NOTES PHYTOPALÉONTOLOGIQUES CONTRIBUANT A LA CONNAIS- SANCE DES COUCHES DE PERM DU CRÉTACÉ TCHÈQUE. Archiv pro prirod. vyzkum Cesk, &. XV, n°9 5 — 1914 — 33 fig. Prague, 1914. L'auteur publie une partie de ses études faites de 1902-1913 sur les plantes du Cénomanien tchèque. Les nouvelles espèces principales sont les suivantes : Gelichenia (Merlensia) Frici, Jirusia bohemica (Encephalarlos Jiruschi BAYER), Ginkgophyllum echuchlense, Strobilostrobus Velenovskyanus, Cypa- rissidium bohemieum, Kalinaia decatepala (grande fleur coriace), Rhizo- phoriles bombacaceus, Eucalyplus Harrachi, etc. Les descriptions sont accom- pagnées de figures faites avec soin. 4e Analyse de l’auleur. Bayer, E. et Petrbok, J., CONTRIBUTION À LA PHYTOPALÉONTOLOGIE DU CÉ- NOMANIEN TCHÈQUE. Casopis Mus. kral. Cesk., t. XCIII, fase. IT et III — 1919 — pp. 74-83, fig. 2. Prague, 1919. Les auteurs font la description de quelques fossiles provenant des grès du Permien (localité : Mratin près de Prague) parmi lesquels se trouvent quelques espèces nouvelles : Ficus mratinensis, Carpolithes Petrbokiüi, Puslu- laria permiensis. Les diagnoses sont en latin. : E. BAYER. Bayer, E., PRÉPARATIONS COLORÉES DES CUTICULES FOSSILES DE QUELQUES PLANTES CRÉTACÉES DES COUCHES DU PERMIEN DE LA BoHEME. Cas. Mus. HGOINGeSE NON asc. Det LRI 1921 pp. 41-54, fig. 6. Prague, 1921. L'auteur fait la description, avec figures, de quelques préparations micros- copiques de cuticules d'espèces crétacées suivantes : Sagenopleris variabilis VEL., Podozamiles oblusus Ver, Frenelopsis bohemica Vez. et Sclerophyllum alalum K. Feisrm. Ces préparations durables, colorées à la fuchsine et à la cyanine, ont été faites il y a vingt-six ans et sont encore intactes. Analyse de l’auteur. Reid Clément et Groves, James, THE CHARAPHYTA OF THE LowWEr HEADON BEDS OF HORDLE Crirrs. Quarl. Jour. Geol. Soc., t. LXXVII, n° 307, pp. 175-192, 3 pl. photo. Londres, 1921. à Accepting the classification of the beds given by Tawney and Keeping (9. J. G. S., vol. XXXIX, pp. 566-74, 1888 the Charophyla were studied from the various horizons. Ten species of Chara of which eight were new — the other two being C. Wrighlii, SALTER, and C. helicleres, BRONG. — and two species of Tolypella, both new, were described from fruits. Vegetative remains Were found, but none with fruits attached. W. M. Reip. À cette analyse beaucoup trop brève, nous croyons utile d'ajouter les consi- dérations suivantes qui prouvent que les analyses d'auteur ne suppléent pas — dans la plupart des cas — aux analyses critiques, lesquelles sont indis- pensables pour les auteurs eux-mêmes ! 124 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE La Note publiée sous les noms de M. Clément Reid et James Grove esb une œuvre posthume de CI. Reid, éditée par les soins de sa veuve Mme Eleonore M. Reid et de son élève M. Groves. Le travail a été livré à la Société Géolo- gique de Londres, tel qu’il a été trouvé dans les papiers du regretté géologue ebilne comporte que l'examen des Chara fossiles trouvés dans les couches de la série inférieure d'Headon (Hampshire) telles qu’elles sont visibles dans la falaise d'Hordle, ce n’est done pas un tableau complet et définitif des Cha- carées du Tertiaire de l’île de Wight ; ces graines paraissent d’ailleurs assez bien cantonnées dans des couches successives dont l’ordre straligraphique a été donné par MM. Tawnay et Keeping en 1883, composé d’une alternance de marnes sableuses et de calcaire blanc tendre : il y a notamment une bande blanche culminante, signalée par tous les observateurs, et un calcaire mar- neux avec ossements de rongeurs. Voici la liste des espèces étudiées : Chara Wrighli SaALrER in ForBes (1856). Oogones gros et globuleux, voisins de ceux du G. medicaginula mais en effet distincts, les cordons arron- dis sont assez forts, avec peu de spires ; la coronule est pourvue de tubercules, assez gros, arrondis, l’ouverture de l’attache inférieure est très petite. Ch. cœlata. Oogones subsphériques avec tubercules fins et serrés, parfois doubles, entre les sutures. Ch. vasiformis. Oogones ovoïdes, spires nombreuses avec TT sail- lants, mais de petite taille el espacés, très spéciaux. Ch. distorta. Oogones ellipsoïdes, fusiformes, assez gros cordons arrondis. Pourrait être un Ch. Wrighli déformé. Ch. helicleres BRoNGN. Nous pouvons assurer que l'espèce de M. Reid n’est pas celle de Brongniart (ce serait plutôt Ch. Lemani) ; les tours sont un peu moins nombreux, les bandes plus fortes, le niveau géologique bien différent. Avec Chara tornata nous arrivons aux formes allongées du groupe de Ch. Tournoueri que nous avons décrit en 1877, mais ici les spires sont plus nombreuses et à peine obliques. Ch.subeylindriea, forme plus longue et plus petite que la précédente et qui forme passage à la suivante. Ch. polita. Oogone globuleux-ellipsoïde, bandes lisses, 8 à 10 spires Hoi forme encore mal connue. Ch. strobilocarpa, forme très longue, spires bien obliques ; les variétés que l’auteur y rapporte sont moins bien caractérisées. Ch. turbinata, forme voisine de la précédente, la taille est médiocre, la forme est ovoïde avec les pôBs déprimés. Vient ensuite la description de deux espèces attribuables à un Genre vivanb encore, voisin des Chara, le G. Tolypella à coronule caduque, les oogones sont de tailie plus faible, à coque bien plus mince : T. headonensis, bandes spirales faibles, mais encore visibles, la forme est ovoïde à subsphérique. T. parvula. Fruit subglobuleux, très fragile, à spires à peine visibles. Des détails sont donnés sur d'assez nombreux fragments de tigelles ren- contrés, mais qui n’adhéraient pas à des fruits et dont l'attribution reste incertaine. De très bonnes planches en phototypie facilitent la bonne reconnaissance PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 125 des formes, de sorte que ce Travail est au fond un chapitre bien venu dans une Monographie plus géférale que nous promet M. Groves. SU Me JOURS G. DozLrus. Chaney, R. W., THE FLORA OF THE EAGLE CREEK FORMATION. Contrib. Walk. Mus., t. Il, n° 5, 8 fig., XXII PI. Chicago, 1920. Dr. Chaney describes a collection of Oligocene plants which he had gathered in the years 1916 and 1917 in the gorge of the Columbia River, in Oregon and Washington. Collections of fossil plants were made in nineteen localities, ranging from the mouth of McCort Creek on the Oregon side of the gorge to the foot of the cliffs at Red Bluff in Washington, seven miles distant. The plant leaves were embedded in a volcanie conglomerate which is in most, places indurated. The Eagle Creek flora comprises seventy-two species which fall into thirty-eight genera. These in turn are distributed among twenty-four families and seventeen orders, only one of Pteridophytes The Gymnosperms also form a very conspicuous part, being represented by only three species, one of which is doubtful. The Angiosperms comprise nearly 95 % of the flora, and were clearly as dominant during the Eagle Creek epoch as they are today. Of the class of Monocolyledonæ, there are only five species. Nearly 89 % of the flora is included under Dicolyledonæ, and is strikingly similar to the modern flora of the eastern United States. Practically all the arborescent families are repre- sented, and the similarity is carried to the genera, and even to the species in some cases. The ecological composition of the flora indicates that Eagle Creek repre- sents two distinct types of plants — the one, Xerophytic, including six species whose modern representatives are dwellers of dry ridges and uplands ; the other, the Mesophytie, including nineteen species, whose modern relatives are dwellers of moist valleys, and four species whose modern relatives live in swamps or swampy valleys. There is a third type whose habitat ranges from Xerophytice to Mesophytic. Dr. Chaney draws various conclusions indi- cated by the lithological character ; and by the flora of the Eagle Creek formation, finds that there is a unity of conditions suggested by both factors. These conditions probably were brought about by a Xerophytie upland plant association with Mesophytic tracts along the streams. The upland was dis- sected by valleys with rather deep and narrow dimensions, and leaves from the upland trees were transplanted and carried down into the valleys, and mixed with those of the Mesophytic growing there. Regarding the temperature of the climate of the Eagle Creek epoch, the predominance of temperate families in the flora is significant, and it is clear that the Eagle Creek plants had a climate not essentially unlike that in the northeastern part of the United States today. The abundance of Xerophytic and Mesophytie oaks in the Eagle Creek flora is a factor of primary impor- tance in the consideration of the moisture relations during the Eagle Creek epoch. The presence of moisture requiring three forms indicates thaL in the depressions, the air was humid. This moisture was no doubt contributed in large part by the streams occupying the valleys. On the other hand, the 126 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE upland plants of the Eagle Creek formation allow the conclusion that the climate during that epoch was not as moist as it is in the gorge today. As Lo the correlation of the Eagle Creek flora to upper Eocene and to lower Miocene flotas, Chaney comes Lo the conclusion that it must have been'of Oligocene age. Dr. Chaney has been until late, professor of Geology at the University of Iowa, but has become an associate of the Carnegie Foundation at Washington, D. G., and will make ïhs headquarters at the University of California, in Berkeley, California, where he will devote his energies to the study of the fossil floras of the Pacifie Coast. À. CNE Chandler, Miss M. E. J., THE Arcric FLORA OF THE CAM VALLEY. O..J. G.S., vol. LXXVII — 1921 — p. 4. The paper deals with a large Arctic Flora of Pleistocene age occuring in gravels in Cambridge, England. It is of peculiar interest because of the large proportion of arctic or alpine species represented. À calcareous-soil and an estuarime element are present, and a number of the plants are no logner natives of Britain. Aulhor’s abstract. Rectifications et errata À propos de l'analyse publiée dans le n° 1 de cette Revue (1922, p. 49) sur CORALLI MESODEVOMCI DELLA CARNIA (1918), M. le prof. Vinassa de Regny nous écrit qu’il s’est glissé quelques inexactitudes sur les points suivants : L'imprimeur a indiqué « Garniole » dans le texte, ‘au lieu de « Carnie », c’est-à-dire une région slovène au lieu du Frioul. D'autre part, Frech, en 1892, n’a publié que des « listes » — et non pas des « descriptions » d'Anthozoaires des Alpes carniques ; les F'avosiles nouveaux sont fondés — non pas sur des sections — mais sur les exemplaires figurés (PL IT, üg. 13 ; et PL. III, fig. 1, 2, 7, 10) ; de même Syringopore carniea qui, outre la section grossie et polie, est figurée (PI. V, fig. 15-16). Le nouveau G. Actinostroma a été omis, tandis que Plasmopora M. Epw. et H. a été — par erreur d'impression — désigné comme nouveau (en carac- tères gras), alors qu’il est simplement nouveau pour le Dévonien. Enfin les Stromatoporides ni les Treptostomes décrits n’ont été signalés. D'une manière générale, nous sommes d’ailleurs très reconnaissants à nos lecteurs de nous aviser toujours quand ils constatent de semblables fautes ou omissions dans notre Revue crilique ou dans le texte reproduit par la Revue de Géologie : outre l'utilité de ces rectifications nécessaires qui peu- vent nous échapper, cela prouve qu’ils lisent attentivement nos analyses. (Nole de la Direction). nTieuuis® [= TE Téléphone Fe A js sr | En | Télépnons . VFA … LART = ÉD —. TE 000000002000000000000000000000000000000000000000000 Bibliographie Scientifique Française ÉDITÉE A PARIS par les soins du MINISTÈRE DE L’INSTRUCTION PUBLIQUE * À pour objet de donner périodiquement la liste des travaux publiés en France, indexés dans l’ordre alphabétique des noms d'auteurs, et concernant les sciences mathématiques et naturelles, conformément au tableau du Catalogue interna- tional de littérature scientifique siégeant à Londres. [Les lettres H et K s'appliquent à la Géologie et la Paléontologie]. Les fascicules de la Bibliographie Scientifique française, élaborés par les membres de la Commission du Répertoire de B. S., sous la présidence de M. LACROIX, secrétaire perpétuel de l’Académie dés Sciences, sont en vente à la librairie : GAUTHIER-VILLARS, 55, Quai des Grands Aubin. a (VIe) = PRIX DE L'ABONNEMENT : Départ. Paris et Union post. 1re Série (6 numéros par ‘an. . . +: . 10 fr. 11 fr. 2° Série (6 numéros par an). . . . . 10 » 11 > Les deux Séries réunies . . . . . . 20 » 22 » F'abrique de Registres . PAPETERIE & 2 gl IMPRIMERIE D Ferdinand LEVO' & 0 58, Rue Laffite PARIS Tél GUTEMBERG : 16-36 19: LJ LJ LU LA | Fournitures pour Bureaux, Administrations, Banques, Reliures pour Bibliothèques, etc. * ATELIERS ET MAGASINS DE GROS 95, Rue de la Chapelle, 95 000000000000000000000000000000000000000000000000000 * B. TRAYVOU USINE DE LA MULATIÈRE., PRÈS Lyon Fonderie, Forges et Fabrique d’Appareils de Pesage Ancienne Maison BÉRANGER & Ci, fondée en 1827 : Dépôt LYON et Ateliers de Réparations Rue de l’Hôtel-de-Ville PARIS MARSEILLE Rue Saint-Anastase, 10 Rue du Paradis, 32 EXPOSITION UNIVERSELLE 1899, 1er Prix, Médaille d’Or . BALANCES de Comptoirs riches et ordinaires. Ù BASCULES ordinaires bois et métalliques en tous genres avec simples et doubles romaines. PONTS à bascule pour voitures et wagons s'établissant sur maçonnerie ou dans cadre en fonte Envoi de l’album sur demande. Vis » #4 DU 2e Dar + RTE EE Ha: ER Re (LE Vient de paraître : Travaux du Laboratoire de Géologie de la Faculté des Sciences de Lyon, publiés sous la direction de F. Roma. — 1er fascicule. La montagne de Crussol, étude | stratigraphique et paléontologique, par A. Ricxe et E ROMAN, 196 p., 8 PI. paléontologiques et une carte en noir au 1/25000€. (Lab. de Géol. de la Fac. des Sciences de _ Lyon, éditeur). | ; Prix. Mood a dort 28 ir: Adreser les à F. ROMAN, 2, , Quai nr à Lyon. Librairie Scientifique J. HERMANN 6, Rue de la Serbonne, PARIS, (Ve) Téléphone Gobel. 14-19 * La librairie HERMANN tient à la disposition des amateurs de N _ coquilles éocéniques des environs de Paris : _ 19 « Catalogue illustré des coquilles de l’Eocène des environs de Paris », avec les cinq appendices au com= plet, par M M. Cossmanx (1886- os M Pix. 0 AUS A a uigae fE Dan Iconographie complète des coquilles fossiles de l’Eocène du Bassin de Paris, par M' M. Cossmanx et M G. Pissarno (1904-1913) reliée en un volume in-4e. | rie Si) 60e La librairie HERMANN tient à la disposition des amateurs de’. 1 belles coquilles éocéniques du Bassin de Nantes : 1° Mollusques éocéniques de la Loire inférieure, 3 vol, in-8° en 8 fascicules (1895-1906), par Mr M. CossmaNx. 150 fr. 4 el 2° du dit Are (1915-1922), par! « La Faune éocénique du Cotentin » (100 fr.). Librairie Scientifique J. ne 6, Rue de la Sorbonne, PARIS (V°) : Téléphone Gobel. 1419 DMC Qu 2,5 24 | oi Al MT M. COossMaANN. . . 1! Je D 3° Atlas de Boisgouet IX pl. in-4°, 1917), par G. Vas- SUR à QU de ta PR M Soit au complet... . . -: SON: On peut se procurer séparément les trois numéros, ainsi que = —_—_———————_——————— e © ee © © © © © © © © © © © © © © © INDISPENSABLE mu PLAQUES PHOTOGRAPHIQUES: PLAQUES SECHES! 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Le prix de la collection des années 1900 à 1920 inclus est de 220 fr. majoration comprise. PRIX DE L’ABONNEMENT ANNUEL: 20 FRANCS POUR TOUS PAYS Compte chèques postaux n° 345.45 — Paris (St-Roch) M Chez M. COSSMANN, Fondateur-Directeur Novembre > Mai inclus : 2r, rue Montpensier, Pau (B. Pyrénées). Juin à Octobre inclus : 2, Boulf Sadi-Carnot, Enghien-les-Bains (S. et O.). 1922 we ? PUBLICATIONS DE M. COSSMANN (1921) Essais de Paléoconchologie comparée (1895-1916). Les douze premières livraisons Prix de la XIIe livraison, 360 p., 10 pl. (La XIII® en préparation)..... : Mollusques éocéniques de la Loire-Inférieure. — Bull. Soc. Sc. nai. de l’Ouesi, “UNS 3 vol. L'ouvrage complet, avec tables, 56 pl. ........ Dé anible Mao)sisftie Piste le 150 fr. 1er Supplément (1920):4 pl phot. (Le 2° Suppl. en préparation). Chaque.. 20 fn Observations sur/queïques ognilles crétaciques recueillies en France. — Assoc. ns À Franc. (1896-1904)."6' articles, X1- pli et titre .:...................... :::- CRSMESS 1re et 2e tables/décenmilés! della Revue Critique » (1897-1916) ..... LA 26- 1e. Description de quelques Coquilles de la formation Santacruzienne en Patagonie. — 0 Journ. de\Conchyl. (1899) RONDES NDI ME ERR ANTENNES R EME SSP E MERE Faune pliocénique de Karikal (Inde française). 8 articles. Journ. de Conchyl. 44 (1900-1911),85 p., 10 pl. avec table du 187 vol. 2% 4.,0.2.4 44, RONDES Etudes sur le Bathonien de l’Indre. — Complet en 3 fase. Bull. Soc. Géol. de Fr: : SARL: (1899-1907), 70 p., 10 pl., dont 4 inédites dans le Bullelin .................. Us Faune éocénique du Cotentin (Mollusques).— En collaboration avec M. G. Pissarro (1900-1905). L'ouvrage complet, 51 pl., avec tables ..................... 120 1 Note sur l’Infralias de la Vendée. — B. S. G. F. (1902-1904), 5 pl. ..........." 10:10:20 Sur un gisement de fossiles bathoniens près de Courmes (A.-M.). — B. S. G. F. (1902) ; Ann. Soc. Sc. Alpes-Mar. (1905), 3 pl. les deux notes ............. 7 fr. 50 Descriptions de quelques Pélécypodes jurassiques de France (1903-1915), 1re série avec tables (n’est publiée qu’en tirage à part seulement) .............,.... 35 fr. Id. 1er art. 2e série, 4 pl. 1921. [2e art. en préparation] ........... art. 1. 7 fr. 50 Note sur l’Infralias de Provenchères-sur-Meuse (1907), 4 pl. ........,...... 10 fr. Note sur le Callovien de Bricon (1907), 3 pl. ........................... ts 10 fr. ‘ Le Barrémien urgoniforme de Brouzet-les-Alais (Gard). Mém. Pal. Soc. Géol. der (907-1916) AT ADI EL Gore EEE ERP CRE ND ANA RU PEN Ci A propos de Cerithium cornucopiæ (1908), 1 pl. in-40 .................... 52 5 fr. * Etudes sur le Charmouthien de la Vendée (1907-1916), 8 pl. in-80 ....... Len one Iconographie complète des Coquilles fossiles de l’Eocène des environs de Paris (1904-1913). L’atlas compl. en 2 vol. in-49, légendes et tables ............ 200 fr. Pélécypodes du Montien de Belgique (1909) 8 /plhin oh eee sine Mém. Mus. Revision des Gastropodes du Montien. — 1'e partie 1915. 2€ part.s.presse\ roy. de. Brux: Conchologie néogénique de l’Aquitaine. — Pélécypodes : les deux vol. in-40, 150 fr. T. III, Gastropodes, en deux gros fascicules in-80, 17 pl. in-40............. 100 fr. DIV AE asc S00 pe A7 DL 02220 0 SCENE PUR RARR EEE RE RCE 40 fr. Description de quelques espèces du Bajocien de Nuars (1910), 1 pl. .......... . 5 fr. _ Les Coquilles des Calcaires d’Orgon. BIS GARE SOIT) BND ETAPE 10 fr. Etude compar. des Foss. recueillis dans le Miocène de la Martinique et de l’isthme de Panama ; 1° art., 5 pl, in-80. Journ. Conch. 1913 .........,....,...... 10 fr. Description de quelques Pélée. bradfordiens et call. de Pougues. Soc. Nièvre. ... Dfre Cerithiacea et Loxonematacea jurassiques (Mém. Soc. Géol. de Fr.). Règles internationales de nomenclature zoologique, adoptées au Congrès de Monaco (1913) et annotées par M. Cossmann ......................... 5 fr. Monogr. illustr. des Moll. oligoc. des env. de Rennes (Journ. Conch., 4 pl.).. 15 fr. Bajocien et Bathonien dans la Nièvre. — En collaboration avec M de Gros- souyrertl020) Bi 19 NC. Gi dipl PAPE ESS R PR SRE ER 15 fr. Deux Notes extr. C.-R. Somm. S. G. F., avec fig. .......... PES dun 2 fr. 50 Synopsis illustré des Mollusques de 1°’ Eceène et de l’Oligocène en Aquitaine. (Meém Soc GéorNEr. 1922 AG RDI) SERRE NE EN RO REP 50 fr, Le Gisement de Gan, avec 10 pl. de foss. cuisiens...............,... tale tas 2h fr. CTéL GUTENBERG : 1636 Fournitures pour Bureaux, Adthnistretions. Banques, Reliures pour Bibliothèques, ete. ATELIERS ET MAGASINS DE GROS 95, Rue de la Chapelle, 95 00000000 2000000000000000000000000000000000000000000 2 B IRAYVOU USINE DE LA MULATIÈRE, PRÈS Lyon Fonderie, Forges et Fabrique d’Appareils de Pesage Ancienne Maison BÉRAN GER & Cie, fondée en 1827 Dépôt LYON et Ateliers de Réparations Rue de l’Hôtel-de-Ville \£ -PARIS MARSEILLE 14 Rue Saint-Anastase. 10 Rue du Paradis, 32 ExPosirioN UNIVERSELLE 189, 1 er{Prix, Médaille d'Or BALANCES de Comptoirs riches et ordinaires. BASCU LES ordinaires bois et métalliques en tous genres avec sim ples et doubles romaines. PONTS à bascule pour voitures et wagons s’établissant sur eue ou dans cadre en fonte Envoi de l’album sur demande. » Py Wpes grandes Sociétés ae à ÉE Jittér ires, c ) intérêts supérieurs dont elles ont la garde, -ont ; _sortes que rencontre aujourd’hui l'édition, de cré Cette Société est, dès maintenant, constituée sous le: nom es Pres es Ur ES de France, Société coopérative à personnel et capital variables, au 600.000 francs. MA de \ A grand bien du pays. Pour adhérer à la Coopérative des Presses Universitaires, il suffit de souscrire au moins une action de 100 franes, et d’en verser le dixième, soit 10 francs. se Pour avoir droit aux services de la Société, c’est-à-dire pour participer aux ris- tournes sur les commandes, il faut avoir versé le Per d’une action, soit 25 francs. tous les livres scientifiques, servent toutes les commandes de librairie. pp RMI à dE . © © © © © © 6 © © © © 9 © © © © © © AUTOGRAPHIE ET IMPRIMERIE DES MINISTÈRES DES CHEMINS DE FER ET DES TRAVAUX PUBLICS : Maison fondée en 1859 Q L. COURTIER, INGÉNIEUR, :& L., X 2 # COURTIER ET €", successeurs 0 ÿ 41, 43, rue de Dunkerque _ PARIS LÉTHOGRAPAIE.S TYPOGRAPHIE Dessins pour Architectes, Chemins de fer, Industries, Travaux puolics et Constructeurs Impressions en Noir et en Couleurs SPÉCIALITÉ de plans topographiques. — Plans dé villes. — Plans forestiers. — Plans parcellaires. — Cartes.de Chemins de fer. — Cartes et Profils géologiques. — Cartes géogra- phiques. — Travaux d'Art. — Cahiers des Charges, Séries de Prix, Notices avec croquis. — Dessins et Clichés pour publications industrielles. DESSINATEURS-AUTOGRAPHES des : Annales des Mines, Revue Générale des Che- mins de fer, Bulletin des Ingénieurs Civils, Ministères, Conipasnies de Chemins de fer, ‘de la Ville de Paris et autres, etc,, Journaux d’Architecture, de Sociétés et tous Journaux ZINCOGRAPHIE et Reproductions en noir, par la lumière, de Dessins d’après calques à l’encre de Chine. ru RÉDUCTIONS ET AGRANDISSEMENTS DE PLANS PHOTOTYPIE — CLICHÉS ZINC ET CUIVRE — SIMILIGRAVURE — PHOTOGRAVURE scientifiques, Chambres de Commerce, 2tc. M nt et Éditions Techniques sans PHAATIS DEC 3 1925 REVUE CRITIQUE PALÉHOZOOLOGIE ET DE PALÉOPHYTOLOGIE Numéro 4 — Octobre 1922 SOMMAIRE Pages Mammifères et Reptiles, par MM. CossMaNN, etc. . . . . . . . . 127 Trilobites et Crustacés, par M. VAN STRAELEN . . . . . . . . . 138 HHSeCtes, par M /BROLEMANNOI- LU MU Me She ous Une par): à 140 ‘ : Bohème, par M. PURKYNE . . . . . . . . . 142 Pasaconchologte Autres régions, par MM. COSSMANN, etc. . . . 144 Embranchements divers, par MM. COssMANN, etc . . . . . . . . 158 Paléophythologie, par MM. Paul FRITEL, etc. . . . . . * + : : 161 (Les tables de matières seront annexées au n° de Janvier 1923). Paléozoologie PaleozoologJY | Paleozoologia MAMMIFÈRES ET REPTILES Teilhard de Chardin, P., SUR QUELQUES PRIMATES DES PHOSPHORITES DU Quercy. Ann. Paléont., t. X — 1916-1921 — 20 p., plots ntexLe. Paris, juin 1921. On sait que les « fentes » du Quercy ont fourni, dans des conditions éton- nantes de préservation, les restes de très petits Mammifères tertiaires parmi lesquels — à côté de Carnivores et d’Insectivores minuscules — se rencontrent de petits Primates dont des éléments inédits méritaient d’être publiés. Dans cette Etude, l'abbé Teilhard fixe la position systématique de Pseu- doloris STEHLIN, décrit un nouvel Anchomomys, et signale quelques variations dans la dentition de Microchærus et de Necrolemur. | Les échantillons de Pseudoloris parvulus FiLHoL, plus complets (mandibule presque intacte, trois portions antérieure du crâne) ont permis à l’auteur — après des rapprochements très détaillés entre Pseudoloris et Tarsius — de relier dans un même groupe naturel les Anaptomorphidés de l'Eocène et les Tarsidés actuels, de sorte qu’il en conclut que, même avant l'Oligocène, 9 128 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE le groupe des Singes supérieurs étaient en pleine croissance, annonçant déjà presque les Anthropoïdes. Anchomomys latidens — dont le crâne est très écrasé, mais dont la dentition supérieure est admirablement conservée, rappelant celle des Tarsidés par la réduction des molaires d'avant en arrière, et différant notablement de celle de Pronycticebus — vient s'ajouter aux trois formes déjà connues, pour consti- tuer un rameau à part, caractérisé par l’aspect massif des dents et par la grosseur de l’hypocône. Microchærus est un petit Primate caractérisé par la complication de ses molaires, chargées de plis et de tubercules secondaires, comme de petites dents de Suidés. C’est un Genre répandu dans l’Europe occidentale pendant le Ludien inférieur. Par la comparaison des mandibules de M. erinaceus et de M. Edwardsi, M. Teilhard a constaté des variations individuelles qui l’'amènent à conclure qu’à la fin de l’Eocène, ce Tarsidé n’avait pas encore atteint son équilibre morphologique, mais que la translormation bunodonte de sa dentition se poursuivait encore. En résumé, l’importance des Tarsidés, comprenant les quatres G. étudiés depuis l’Eocène, nous amène à comprendre la position du dernier représentant isolé, dans les temps actuels, entre les Lémuriens et les Simiens : la persistance de ce groupe a été obtenue sur la lignée conduisant au plus grand cerveau. M. COSSsMANN. Teïlhard de Chardin, P., Les MAMMIFÈRES DE L'ÉOCÈNE INFÉRIEUR FRANCAIS ET LEURS GISEMENTS. Ann. Paléont., t. X et XI — 1921-1922 — 116 p, SDL, cie eue JRrne no 2e Ce Travail très approfondi est divisé en deux chapitres : 19 Mammifères thanétiens ; 20 Mammifères sparnaciens et cuisiens. Les matériaux utilisés sont surtout ceux de la collection du D' Lemoine, de Reims, conservée au Muséum de Paris. En terminant l'introduction, M. l’abbé Teilhard a fait figurer le schéma de la nomenclature dentaire dont il fait usage, en conformité avec la nomenclature américaine pour le type trituberculé auquel appartient la majorité des formes étudiées. 19 C’est principalement la faune cernaysienne qui constitue le lot des Mammifères thanétiens : ce conglomérat découvert en 1873, à la limite du Tertiaire et de la Craie, a été encore miné par les pionniers allemands durant la dernière guerre qui a si péniblement affecté les environs de Reims. L'état fragmentaire dans lequel se trouvent les débris de Mammifères s’opposant à ce que l’auteur les distribue synthétiquement dans leurs Familles définitives, il en a fait tout d’abord la description analytique en sept groupes conven- tionnels, se réservant d’en tirer ensuite les conclusions systématiques. MULTITUBERCULÉS. Neoplagiaulax eocænus LE. est le plus connu, les autres formes discutées sont plus ou moins distinctes ; par l’accroissement considérable de P3 et par la disparition complète de P4 (encore vestigiale de Plilodus), ces curieux animaux représentent — à la base du Tertiaire — le dernier terme de la série commencée avec les Plagiaulax jurassiques. INsEcTIVORESs. — Groupe qu'il est très difficile d'interpréter correctement avec les mandibules cernaysiennes où les dents sont rarement en place, PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 129 Lemoine y a séparé assez vaguement deux Genres très inégalement repré- sentés : Adapisorex et Adapisoriculus, ce dernier — fondé sur un seul débris de mandibule avee M — pourrait bien être un Didelphe, tandis qu'Adapi- sorexz, de même qu'Enlomolestes est provisoirement placé dans les Tupaidés, fort loin des Lémuriens, car ils ont peu d’analogie avec Adapis. MésonyYcHiDÉs. Deux Créodontes de là même taille, à Cernay : Dissacus (Plesiodissacus) europæus Le. et D. (Hyænodiclis) Gaudryi Le. Il ne paraît y avoir aucune raison valable pour conserver ces S.-Genres. PLesraparis. Des trois formes distinguées à Cernay par Lemoine, l’une est un Arclocyonides, les deux autres sont à réunir sous le même nom P/. remensis LEm. (— P. iricuspidens GERV.), et il faut en rapprocher Chiromyoides campanicus STEHLIN. M. Teilhard va même plus loin en suggérant que l'ensemble doit être identifié à l'espèce américaine Nofhodecles Gidleyi MarrTHEw 1917. GrouPE ARcTOCYON. Lemoine y distinguait trois espèces et un Genre nouveau (Arclotherium Cloezi), mais M. Teilhard réunit le tout sous le nom Arclocyon primævum BLAINv. ; c’est un G. un peu plus évolué que Clænodon, sur une branche de Carnivores issue du même tronc que les Condylarthrés et les Chiromyidés. Arclocyonides Trouessarli LEM. serait plutôt un Oxy- clénidé. Groure Tricuspropon. 1. Rulimeyeri LEM. auquel il faut réunir Conas- pidotherium Ameghinoi, Plesiophenacodus remensis LE. ; c’est un Trituber- eulé typique qui n’a rien de commun avec Spalacotherium, du Jurassique ; la différenciation anormale des prémolaires le rapprocherait plutôt d’Eclo- conus. PLEURASPIDOTHÉRIDÉS. C’est le groupe le plus abondamment représenté dans le Conglomérat, susceptible de caractériser le degré d'évolution des Mammifères à l’époque thanétienne. L’examen détaillé des Genres Pleuras- pidotherium, Orthaspidotherium, conduit l’auteur à les relier étroitement aux Méniscothéridés du Wasatch américain, aboutissant probablement au Daman actuel. Un tableau comparatif de la faune de Cernay et de celle de Wasatch ou de Puerco, Torrejon, termine le chapitre ; il paraît démontrer que le Thanétien rémois n’est qu’une tranche infime et très supérieure du Paléocène mondial. 20 Les gisements de Mammifères du Sparnacien et du Cuisien, en France, sont moins bien définis que le conglomérat de Cernay : il y a lieu d’y distinguer la faunule de Meudon et la faune agéienne de Lemoine. La première a fourni un Plesiadapis, un ou deux Hyracotherium et un Rongeur que M. Teilhard s’abstient prudemment de dénommer, mais qui ont une importance considérable au point de vue stratigraphique. Aux environs d'Epernay, le Sparnacien a fourni de plus amples récoltes d'Insectivores, de Créodontes, de Tillodontes, de Condylarthrés, de Primates, de Périssodactyles, d'Artiodactyles et de Rongeurs : PanToLesTiDæ. Palæosinopa Osborni LEM. | Adapisorex), le premier de ce Genre qui ait été signalé en Europe, peut-être identique à P. lulreola MaT- 130 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE THEW., groupe morphologiquement intercalé entre les branches lémuroïde et didelphoïde de l’Eocène inférieur. MesonycninÆ. Dissacus Filholi Leu. [Hyænodiclis] dont le métaconide rudimentaire de P4 est un critérium en voie d’acquisition certaine, trop peu développé pour être encore utilisé par l’animal ! HyzænoponTipÆ. Proviverra Pomeli LEM. ; inutile de conserver le G. Proto- viverra LEM. ; Genre abondant dans le Wasatch américain. Doro oi Plesiadapis Daubrei LEM., type zoologique bien à part et variant très peu ; sans doute définitivement fixé, au Sparnacien. TrzzoponTes. Esthonyx Munieri LEM., Plesiesthonyx serait à supprimer. CONDYLARTHRIS. Phenacodus sp. à séparer de l'espèce ci-dessus ; on en a trouvé dans le Landénien de Belgique. PRIMATES. Proloadapis curvicuspidens LEM., Proload. recticuspidens LEM. ; ce serait le plus ancien Primate actuellement connu en Europe. PÉRISSODACTYLES. Hyracotherium sp. (— Lophiodochærus Peroni LEM.) ; Propachynolophus Maldani Lem., P. Gaudryi LEM., types très variables qui correspondraient, surtout le second, à Hyracotherium cristatum WorTu. ARTIODACTYLES, Prolodichobune Oweni LEM., Genre cryptogène, peut-être dépourvu d’hypocône, ce qui le rapprocherait de Diacodexis. Ronceurs. Paramys Lemoinei (— Decticadapis sciuroides LEM. non ScoTT); on en a trouvé des incisives dans le Landénien belge. Ici encore, un tableau comparatif de la faune sparnacienne termine ce chapitre. À ce propos, M. Teilhard observe que le London Clay — Cuisien par sa faune marine — est nettement Sparnacien par ses Mammnuifères ; j'ai souvent fait la même observation pour certains fossiles saumâtres qu'on recueille mélangés aux fossiles typiques du gisement de Cuite-la-Motte. Le chapitre IIT contient la description de trois formes archaïques des Phosphorites du Quercy. Paroxyelænus lemuroïides, portion antérieure de tête provenant du Lot, rameau carnivore, détaché — à la base de l’Eocène — de la souche commune aux Procreodi, aux Condylarthrés et aux Lemuridæ, avant la parfaite indivi- dualisation de ces trois branches. Helerohyus Quercyi FiLHoz, H. nanus, se distinguant par la différenciation plus accentuée des incisives et des molaires supérieures. Protoadapis angustidens FiLHoz, confirmant l’existence d’une faune barto- nienne dans les Phosphorites, avec des affinités américaines. En résumé, la caractéristique de la dentition des Mammifères de l’Eocène inférieur réside dans la disparition de l’ectocône, dans l’apparition des molaires supérieures bilobées, dans l’épanouissement du type de molaire à troisième lobe et à hypocône : un graphique suggestif représente les relations morphologiques des deux groupes bien nettement séparés : lému- roïde et didelphoïde, entre lesquels il existe des formes de passage, telles que Paroxyclænus, Pantolestes, Mioclænus… C'est, par excellence, l’ère des Mammifères à troisième lobe et à hypocône développés. | Ce beau Mémoire a valu à son auteur le prix Viquesnel, décerné par la Soc. Géol. de Fr. M. CossMann. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 131 Schlosser, Max, BEITRAGE Z. KENNTNIS DER SAUGERTIERRESTE AUS DEM UNTERSTEN EOCÆN VON Reims. 1920: D'après M. l'abbé Teilhard de Chardin (ibid., p. 107), ce Mémoire contient quelques renseignements complémentaires sur la faune cernaysienne. La seule pièce véritablement nouvelle pour Cernay est un fragment de maxillaire supérieure nommé Arclocyonides Lemoïnei qui se rapporterait plutôt au G. Tricuspiodon. Creoadapis Pompeckiji, représenté par trois dents isolées, paraît identique C. Douvillei LEM., mais la dent figurée n’était pas représentée dans la collection Lemoine. M. Schlosser à, d'autre part, repris la question de la position systématique des PlCuraspidothérides qu'il rapproche des Anoplothéridés à cause de la forme des dents et de la présence d’une facette péronéale au calcanéum ; ce groupe serait, à son avis, une souche primitive d’ Artiodactyles à pattes non encore différenciées. M. Teilhard fait toutefois remarquer qu’un foramen semblable existe — très inégalement développé — chez les Rongeurs, et que, de plus, les Pleuraspidothéridés du Thanétien ont une dentition plus diffé- renciée que les Artiodactyles du Cuisien où du Lutétien ; que par conséquent, ils ne sauraient leur servir d’ancêtres. M. CossMaNN. Roman, F., DÉTERMINATION D’UNE DENT TROUVÉE PAR M. ROZIER, À SAUCATS (PONT-POURQUEY). Proc. verb. Soc. Linn. Bord., LX XIII — 1921 — p. 48. Bordeaux, 1922 M. Duvergier donne lecture d’une lettre de M. Roman, relative à une dent trouvée dans le Burdigalien marin, et qui a beaucoup d’analogie avec Pseu- docyon sansaniensis LARTET, de Sansan, également avec P. Depereli, des Sables de l’Orléanais ; eu ébarde à la région où ce fossile a été recueilli, il paraît préférable d'adopter proviscirettient le premier de ces noms. Mais ébtte com- munication ne fournit aucune hypothèse expliquant la présence de ce débris de Mammifère dans des sables franchement marins. M. CossMANN. Joleaud, L., SUR L’AIRE DE DISPERSION DE DYROSAURUS, CROCODILIEN FOSSILE DU NORD-OUEST AFRICAIN. C. R. somm. Soc. géol. Fr., t. 174, — 30 janv. — pp. 306-309. Paris, 1922. Dyrosaurus phosphaticus, des phosphates de Gafsa, est un Téléosauridé qui a persisté longtemps après l rassique — de tous les autres G. de la même Fam. : on le connaît dans le Maëstrichtien, le Montien de la Tunisie, d'Algérie, du Maroc, du Soudan oceidental. Avec ces Reptiles à physionomie archaïque, vivaient alors en Afrique des Zeuglodontidés et différents Squales, précurseurs d’éléments biologiques plus récents en Europe. Les eaux douces du continent éthiopien présentaient aussi — au début du Tertiaire — une association de Chéloniens jurassico-crétaciques, avec d’autres Tortues précurseurs des faunes éocéniques. 132 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE On devra désormais tenir compte de l’observation — faite par M. Joleaud sur ces apparentes anomalies — pour la détermination des niveaux strati- graphiques. M. CossMANN. Roman, F., MONOGRAPHIE PALÉONTOLOGIQUE DES MAMMIFÈRES DU LUDIEN SUPÉRIEUR DE MORMOIRON (VAUCLUSE). C. R. somm. Soc. géol. Fr. — 6 mars — n° 5. Paris, 1922. Il s’agit d’un Travail destiné à paraître dans les Mémoires de la Soc. géo. de Fr. et dont la présentation a donné lieu de la part de l’auteur, à quelques explications qu'il suffira de résumer brièvement ici, en attendant la publi- cation et l’analyse du Mémoire complet. La pièce la plus remarquable est un squelette de Palæolherium magnum, apparaissant en relief sur une grande dalle de gypse ; P. crassum Cuw. est représenté par un beau crâne et par un pied postérieur. Signalons encore la dentition supérieure d’Anoplotherium commune, des mandibules et un fémur de Diplobune secundaria Cuv., enfin un humérus de Hyænodon Requieni GERV., avec un crâne d’Adapis parisiensis Cuv., soit en tout six espèces du Ludien supérieur, analogues à celles du Bassin voisin d’Apt. M. COossMANN. Blayvac, J. et Roman, F. SITUATION STRATIGRAPHIQUE DU GISEMENT DE VERTÉBRÉS DE GANS (GIRONDE). C. À. somm. Soc. géol. Fr. — 6 mars — n° 5 pp. 54-57: Paris 1922. Feu Rozier ayant découvert des dents et des métatarsiens de Vertébrés du Calcaire blane de l’Agénais dans la Gironde au-dessous du niveau aqui- tanien à Osirea aginensis, M. Blayac attribue à l’étage Chattien (Oligoc. supér.) ces Mammifères parmi lesquels M. Roman a identifié : deux espèces de Rhinoceros (Acerotherium lemanense PomeL. A. minulum Cuvrer ; Caino- therium laticurvalum PomEez, de St-Gérand le Puy ; Amphitragulus Bou- langeri FirHor, du même gisement oligocénique ; deux métacarpiens de Dremotherium Feignouxri ; une molaire de Sleneofiber (Chloromys Eseri v .MEYER). Cette faunule, peut-être un peu plus ancienne que celle de St-Gérand le Puy — qui est aquitanienne — fixe bien l’âge oligocénique des calcaires blanes de l’Agénais. M. CossMAnN. Revilliod, Pierre, CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DES CHIROPTÈRES DES TERRAINS TERTIAIRES. [Ie ET IIIe PARTIE (fin) Mém. Soc. pal. suisse, XLIV — 1919 —, XLV — 1921-1922 — pp. 63-19, pl. II-IV, 70 fig. texte. Genève, 1920-1922. La suite et la fin de l’importante Monographie — dont le commencement a été l’objet d’une analyse détaillée par M. Joleaud — comprennent l'examen et la création d’un certain nombre de Genres, puis les conclusions de l’auteur. Pr …. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 133 Rhinolophus, si riche en espèces récentes, n’est représenté — dans les dépôts tertiaires — que par un petit nombre de formes ; on ne l’avait signalé que dans le Miocène moyen, M. Revilliod y ajoute : À. priseus, du Quercy et de Mormont, R. pumilio du Quercy, R. lemanensis de St-Gérand-le-Puy. Necromantis WeïTH. est étudié dans tous ses détails, c’est une mutation très évoluée d’un phylum ancien de Mégadermidés ; N. planifrons, grandis (Quere y). Vespertiliavus SCHLOSSER, même étude aboutissant à une diagnose systé- matique, V. Wingei, Schlosseri, gracilis à ajouter à V. Bourguignali Firmor. Nyctinomus GEOFFROY, très abondant et très répandu actuellement — à propos duquel l’auteur discute Palæonycleris PoMEz — N. Stehlini, Aqui- -tanien de Montaigu, N. helveticus du Canton de Bâle (Mioc. ?). Nvcterobius (G.-T. N. gracilis) fondé sur un crâne non déformé, provenant des environs de Cajarc, prend place dans la S.-Fam. Vesperlilioninæ, à pré- molaire intermédiaire la plus petite. Myotis Kaup est représenté par M. salodorensis, du Canton de Soleure (molasse d’eau douce), le plus ancien de ce Genre, se distinguant par la pré- sence probable d’une quatrième prémolaire. Samonycteris, G.-T: S. Majori, trouvé à Andriano, près de Mytilène (Samos) ressemble à Æplesicus ou à Olonycleris, mais ne peut être identifié avec. aucun crâne récent (Pontien). Paleunveteris (G.-T. P. Querevi, il eût été préférable d’écrire quercyensis), branche droite d’une mandibule, avec deux incisives seulement et une canine peu développée, comme chez les Phylloslomidæ actuels ; trois autres espèces congénères : P. minor, Rutimeveri, pusilla, Egerkingen. Paradoxonyeteris (G.-T. P. soricodon) dépôts sidérolithiques de Mormont ; ce maxillaire se rapproche surtout des Emballonuridæ, mais la richesse de sa dentition, en pointes secondaires, ferait plutôt songer à un Insectivore. D’autres Chiroptères du Quercy (incertæ sedis) sont ensuite décrits, et un des environs de Francfort sur le Main ; mais l’auteur s’est provisoirement abstenu de leur attribuer des noms spécifiques. Quelques additions ou rectifications à la première partie : Pseudorhino- lophus egerkingensis, du Lutécien; Paraphyllopora, qui est caractérisé par la disparition de la petite prémolaire intermédiaire ; c’est un nouveau rameau oligocénique de la grande Fam. Rhinolophidæ (s. lalo). Les conclusions générales de M. Revilliod ne pourraient pas être brièvement résumées dans cette trop courte analyse : élimination faite des Genres et espèces à supprimer des Chiroptères, la liste critique et chronologique, ainsi que le tableau de leur répartition stratigraphique, comprennent une soixan- taine d'espèces distinctes, évoluant de l'Yprésien (une seule) au Pontien. M. CossManNx. Hay, O. P., DESCRIPTIONS OF SPECIES OF PLEISTOCENE VERTEBRATA TYPES OR SPECIMENS OF MOST OF WHICH ARE PRESERVED IN THE U. S. NAT. Mus. Proc. U. S. N. M., LIX, pp. 599-642, pl. GXVI-CXXIV. Wasghinton, 1921. 134 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE Les localités d’où proviennent ces Vertébrés sont disséminées dans le Colorado, le district de Washington, l’Arizona, le Mississipi et la Floride ; Pléistocène. Camelops huerfanensis CRAGIN, sans références synonymiques, prémolaires figurées sur la pl. GX VI ; l'auteur le compare aux autres Camélidés de la région. Camelus aretoamerieanus, de l'Alaska, plus éloigné de Camelops et de Procamelus que de Camelus s. sir. Dans une collection de dents recueillies dans le « Chelan County », M. Hay décrit Marmola arrodens, M. flaviventer Aub. et Bacx., T'homomys fuscus MERRIAM. | Trois Rongeurs du Pléistocène du Nebraska, de l'Orégon et du Texas : Thomomys Secudderi, Cynomys niobrarius, Cilellus Taylori ; autant qu'il a pu le faire par la comparaison avec 1Etirss congénères déjà connus, ces trois espèces paraissent être nouvelles. De l’Arizona, l’auteur signale : : Equus occidentalis Leiny, E. giganteus ? GIDLEY ; Procamelus coconinensis, P. longurio ; Andilocapra americana Orp., abat Arizonæ (il faudrait écrire nanas at Cilellus tuitus, Neotoma cinerea ORD., Lepus Benjamini, Brachylagus Browni, Taxidea robusta Camis latrdns SAY ; Chasmaporthetes ossifragus, du Pléistocéne ancien, est un nouveau type de Hyænidæ qui diffère de tout ce que l’on connaît par ses prémolaires et molaires plus minces, par sa mâchoire inférieure plus profonde et plus épaisse, avec un angle largement arrondi. Comme on le voit par cette énumération, ce sont les gisements de l’Arizona qui ont fourni la plus impor- tante portion de la faune étudiée par M. Hay. Enfin, cette contribution se termine par quelques remarques sur Thino- badistes segnis, de la Floride. M. CossmMANN. Frick, Childs, EXTINCT VERTEBRATE FAUNAS OF THE BADLANDS OF BAUTISTA CREEK AND SAN TIMOTHEO CANON, SOUTHERN CALIFORNIA. Univ. Calif: Bull. Geol., XII, n° 5, pp. 277-424, pl. XLIII-L, 165 text. fig. Berkeley; 1921 Le Pléistocène de Bautista Creek, et le Pliocène ancien de San Timotheo ont fourni un important appoint de Vertébrés éteints, dont la description détaillée fait l’objet du volumineux Mémoire de M. Childs Frick. FAUNE DE BAUTISTA. — Indépendamment de plusieurs formes dénommées génériquement, sans noms d’espèce : ÆEquus hautistensis, belle mandibule inférieure. Tapirus Merriami, fragment de mandibule inférieure; les maté- riaux sont peu nombreux, mais intéressants. FAUNE DE SAN Timoreo. — Pliohippus Franceseanus diffère d’Equus baultistensis par cinq ou six critériums très nets, l’auteur y a distingué une variété minor ; carapaces de Tortues non déterminées. Hyænarctos Gregorvi est comparé à FH. sivalensis, maïs ses dents sont plus grandes et son protostyle est plus large ; Hypolagus edensis diffère du génotype H. velus KeLroca& par la profondeur des sillons séparatifs de P,. Prosthennops edensis à ra p- procher de P. crassigenis, HAT du Nebrasi occidental. Pliauchenia PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 135 Merriami distinct des autres Camelidæ connus ; Procamelus ? edensis donne lieu à une tautonomie inacceptable pour le non sous-Spécifique edensis, il suffirait de mettre s. sir. pour le séparer de P. edensis Raki : de nombreux autres ossements de Camelidæ suivent ces diagnoses. Pliohippus Osborni, P. edensis, avec des varrétés minutieusement étudiées, et une abondance de figuration qui constitue un précieux arsenal pour les futures comparaisons. Trilophodon (Telrabelodon) Shepardi edensis, sous-espèce sans référence syno- nymique pour le nom Shepardi. Le Mémoire se termine avec cette dernière espèce, sans être accompagné de conclusions générales qu’on devait s'attendre à trouver à la suite d’une aussi copieuse étude, au sujet des relations de cette faune avec celle des autres régions, aussi bien qu’en ce qui concerne l’évolution des formes qui y ont été identifiées. M. CossmanN. Merriam, J. et Stock, Chester. NOTES ON PECCARY REMAINS FROM RANCHO LA BREA. NOTE ON AN HIPPARION TOOTH FROM THE SIESTAN DEPOSITS OF THE BERKELEY HILLS, CALIFORNIA. Univ. Cal. Bull. geol., XIII, n°s 2-3, pp. 9-21, 11 text-fig. Berkeley, 1921. | Une nouvelle découverte, dans le célèbre gisement pléistocénique de Rancho la Brea, a permis de décrire un crâne de Plalygonus probablement nouveau, comparé à P. leplorhinus et P. compressus. La seconde Note vise une dent d’'Hipparion voisin d'H. mohavense MERRIAM ; elle provient de dépôts Siestien (Pliocène) des environs mêmes de Berkeley. M. CossmMaAnn. Zelizko, J. V., 10 Doparky K DILUVIALNÎ FAUNE OD VOLYNE (Suppléments à la faune diluviale de Volynëé). Rozpravy Ceské Akademie, XXV, n° 10 — 1916 — pp. 24, 1 fig., 1 tab. Prague, 1916. 29 Darëf DODATKY K DILUVIALNÎ FAUNÉ OD VoLynË (Nouveaux supplé- ments à la faune diluviale de Volyné). Rozpravy ©. Akademie, XXNII, n0 1 — 1918 — pp. 15, 1 fig., 1 tab. Prague, 1918. Depuis l’année 1915, on 4 trouvé — dans les argiles qui remplissent les crevasses el autres cavités dans les calcaires cristallins, près de Zechovice, et sur le Dékanskÿ vreh dans les environs de Volynè (Sud de la Bohême) — les restes de 78 espèces de Vertébrés et de 30 espèces de Mollusques. Les repré- sentants de la faune glaciaire sont : Vulpes laÿopus, Pulorius (Ictis) Erminæus, Myodes lorqualus, Arvicola mvalis, Arv. gregalis, Lepus variabilis, Rangifer tarandus, Lagopus albus et L. alpinus ; les exemples les plus importants de là faune des steppes sont : Alaclaga S$aliens, Spermôphilus rüufescens, Sp. cilillus, Gricelus phaeus, Hypudæus glareolus, Arvicola agreslis, Arv. arvalis, etc., Lagomys pusillus; Andihopa Saïga ?, Equus ferus et de nombreux Oiseaux. PURKYNE. 136 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE Zelizko, J. V., EINIGE BEMERKUNGEN ZU DEN NEUESTEN FUNDORTE DILU- VIALER TIERRESTE BEI ZECHOVIC IN SüDBOHMEN. Verhand. der k. k. geol. R. À., n° ?, pp. 42-46, 1 profil. Vienne, 1916. Dans cette Etude, il s’agit des espèces suivantes : Alelodus anliquilalis BLuMB., Rangifer larandus JARD., Equus (Caballus) ferus PALL. PUuRKkYNé. Zelizko, J. V., TUNDROV4 A STEPNI ZVIRËNA V JIHOCESKÉM DILUVIU U VOLYNË A JEJI VZTAH K DNESNI ARKTICKÉ A SUBARKTICKÉ ZVIRENE (La faune des loundras el des sleppes du diluvium au Sud de Bohême près de Volyne el son rapport avec la faune arctique el subarclique actuelle. Casopis Musea kräl. Ceského, t. XCI. Prague, 1917. Après études faites des restes de 65 espèces, l’auteur a acquis la conviction . que, dans l’Europe centrale pendant la période glaciaire, des steppes arctiques ou toundras s’étendaient à côté de steppes subarctiques. PURKYNE. Zelizko,J. V., EINE KLEINE LÔ WENART AUS DEM SUDBŒHMISCHEN DILUVIUM von Wozin. Jahrb. d. k. k. geol. R.- A. B . 68, H. 1-2 — 1918 — pp. 113- Métis NVrenne, 1910) Description détaillée d’une mâchoire du Leo nobilis GRAY, lion de petite taille ; elle fut trouvée à Zechovice, près de Volyne, dans le Sud de la Bohème. PURKYNE. Romero, Ant. À., Ez Homo PpAMPÆus. CONTRIBUCION AL ESTUDIO DEL ORIGEN Y ANTIGUËDAD DE LA RAZA HUMANA EN SUD AMERICA SEGUN RECIENTES DESCUBRIMIENTOS. An. Soc. Cient. Argent., LXXX VI, pp. 5-48, VI pl., 6 fig. texte. Buenos-Aires, 1918. Les dépôts paléolithiques de Miramar, illustrés par F. Ameghino ont été l’objet de récentes recherches de la part de M. Romero, qui en a résumé les résultats dans un petit livre qui est — en quelque sorte — le reflet de l’âme du Maître défunt. Les figures de coins en basalte, de pointe de flèche et de lame de couteau, la pièce 7 (granite travaillé), sont de précieux témoins de l’industrie humaine ; d’autres phototypies nous montrent le rivage avec la falaise constituant le gisement. Le dépôt de l’ancienne lagune de Miramar correspond assez bien à l'horizon « Lujanien », orientée dans un sens perpen- diculaire à la mer. Les conclusions sont que ces matériaux sont contemporains de ceux qu’on a trouvés sur « l’Arroyo de las Brusquitas », c’est-à-dire à peu près au milieu de la formation pampéenne, équivalente au Pliocène, au-dessus par conséquent de Diprothomo plalensis qui a vécu à la base du Phocène, et encore bien plus postérieur à T'elraprothomo argentinus, découvert à la partie inférieure du Miocène supérieur (Formation araucanienne). On suit donc assez facilement cette évolution de la race humaine. M. COssMANN. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 1912 Martin, Edward A., SKULLS AND JAWS OF ANCIENT Max. The South-Eastern Naturalist, — 1917 — pp. 23-37. The scanty history 6f early man is reviewed, as revealed by his remains and his implements. It is argued that when man reached Britain, he was true Man, and that he must have come over in at least as early as pliocene times, before - there were any apparent signs of the oncoming of the Ice-Age. To Pliocene Man are attributed the eoliths of the Kentish plateau, before which is pos- _ tulated an age in which man used wooden implements. Early Man was not evolved in Britain, but came over when the country was continental, the Channel not having then been formed. Author’s abstract. Howchin, W., ON THE OCCURRENCE OF ABORIGINAL STONE IMPLEMENTS OF UNUSUAL TYPES IN THE TABLELAND REGIONS OF CENTRAL AUSTRALIA. Trans. a. Proc. Roy. Soc. S. Austr., XLV, pp. 206-230, pl. XI-XXI. Adélaïde, 1921. Les recherches de l’auteur dans le district de Lake, particuhèrement à Tableland, au centre de l'Australie, ont commencé en 1904 et se sont pour- suivies en 1921. Elles ont amené la récolte d’un grand nombre d'instruments en silex taillé, trouvés en place et dont l’authenticité ne parait pas contes- table : ils rappellent d’ailleurs des découvertes semblables, faites en Tasmanie. L'âge en est étagé depuis le Pliocène supérieur jusqu'aux Chelléen, Acheuléen, Moustérien et Magdalénien. à Une copieuse figuration en accompagne la description, ainsi qu’une photo- graphie de la région absolument désertique et désolée de ce gisement ingrat. M. CossmMANN. Wiegers, Fritz, DILUVIAL PRÆHISTORIE ALS GEOLOGISCHE WISSENSCHAFT. Abhandl. pr. geol. Landesansi. N. f., H. 84, 209 p., 68 text. figur. Berlin, 1920. Ce manuel de Préhistoire résume bien les progrès accomplis durant les cent dernières années dans l'étude des matériaux de l’industrie humaine à l’époque quaternaire. À vrai dire, il ne nous apporte aucun fait nouveau, mais 1l est d’une lecture instructive pour ceux qui désirent se familiariser avec le Paléo- lithique, du Chelléen à l’Acheuléen, au Moustérien, à l’Aurignacien, au Solutréen et au Magdalénien. Beaucoup d'emprunts — d’ailleurs signalés par l’auteur lui-même — ont été faits aux travaux du regretté Commont, d’autres figures sont reproduites d’après Lartet et Christy. Il y a aussi une compilation des coquilles de divers niveaux, recueillies dans les grottes. L'auteur regrette qu’il n’y ait pas — pour l’ensemble de l’Europe centrale —— une méthode préhistorique comparable à celle que l’on a instituée en France : ce compliment flatteur ne nous surprend pas, car nous Savons bien que les travaux de nos grands anthropologistes — en particulier ceux de M. Boule — sont universellement considérés comme des modèles qu’on n’a pas encore égalés à l’étranger. 138 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE TRILOBITES ET CRUSTACÉS par M. VAN STRAELEN. Waleott, Ch. V., NOTES ON STRUCTURE OF NEOLENUS. Cambrian Geology and. Palæontology, IV, n° 7. Smithsonian Miscellaneous collections, vol. 67, n° 7, pp. 365-460, pl. 91-105, fig. texte 11 à 23. Washington, 1921. À peine trois années sont écoulées, depuis la publication de son grand Travail sur les appendices des Trilobites, que l’auteur apporte une nouvelle contribution à la connaissance de la face ventrale de ces Crustacés. Ce Mémoire est précédé par une note de E. O. Ulrich, R. Ruedemann et R.S. Bassler, confirmant la présence d’épipodites chez les Trilobites. On sait que plusieurs observateurs, notamment Ch. Schuchert, avaient douté de l’exis- tence d’un épipodite, porté par le coxopodite de l’endopodite. Récemment P. Raymond avait nié la réalité de ces épipodites. L'auteur fournit des pré- cisions sur la structure de l’exopodite, de l’épipodite, et il figure une nou- velle coupe transversale schématique de Neolenus serralus. Cette première partie du Mémoire avait été rédigée avant la publication du Travail de P. E. Raymond sur les Appendices, l’Anatomie et les Relations des Trilobites. La seconde partie est consacrée à la discussion de quelques points traités par P. E. Raymond. Il faut surtout en retenir ce qui a trait aux branchies. L'auteur maintient l'existence de branchies spiralées, miées par P. E. Raymond. Cette démonstration est appuyée de superbes figures qui sont concluantes. Ensuite, à l’aide d’une série de lames minces, l’auteur montre que ces tubes spiralés portent des franges branchiales, chaque élément de la spirale portant une soie. L’existence de la plaque anale est considérée comme douteuse par l’auteur, qui fournit quelques données sur l'anatomie interne des Trilobites, notamment sur le cœur. Les conceptions théoriques de P. E. Raymond l’amènent à considérer les Trilobites primitifs comme ayant le céphalothorax et le pygidium subégaux, l’auteur montre le désaccord de cette conception avec le fait que les plus anciens Trilobites connus sont des formes à grand céphalothorax et à très petit pygidium. M. VAN STRAELEN. Richter, Rud. et E., UEBER PHACOPS LAEvVIS MUENST. UND ANDÈRE PHACO- PIDEN DES VOGTLAENDISCHEN OBERDEVONS. Senckenbergiana, Bd. I, 1919, pp 131140 2e 0Praktortta M "NI910: Les auteurs décrivent les Phacopidés du Dévonien supérieur du Vogtland. Les formes signalées sont généralement réduites à des céphalothorax, souvent à l’état de moules internes. Celles dont l’état de conservation permet une détermination spécifique sont : Phacops lævis MünSTER 1842 (nov. emendat. Rud. et E. RicaTer), Phacops cæcus, cryplophthalmus, Trimerocephalus griffithides, Trimerocephalus (?) Lolzi, Trimerocephalus sp. aff. anophihalmus. V. VAN STRAELEN. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 139 Richter, Rud. et E., DER PROETIDEN-ZWEIG ASTYCORYPHE-TROPIDO- CORYPHE- _PTEROPARIA. Senckenbergiana, Bd. I, n° 1, pp. 1-17, n° 2, pp. 25- 51, 18 fig. Francfort s. M., 1919. Les auteurs décrivent les formes suivantes, appartenant toutes à un phylum des Proetidæ : Astycoryphe senckenbergiana, gracilis, westfalica, Novaki, brilonensis, Champernowni; Tropidocoryphe Barroist, filicostala, lalens, Memnon, Tropidocoryphe (?) heleroclyta, Pleroparia columbella. Tous ces Trilobites sont dévoniens. Tropidocoryphe présente des D die de convergence avec certaines espèces de Dicellocephalidæ du Cambrien, notamment avec Anomocare læve, ephori et convexi. Ilne faut pas en conclure à une parenté directe de ce phylum de Proetidæ avec les Dicellocephalidæ, car il se rattache à Proelus par l’inter- médiaire de Asiycoryphe. En passant, les auteurs créent les Sous-Genres Eremiproetus et Cornuproetus, le premier comprenant E. eremila (génotype), crassirhachis, nalalor, le second embrassant des formes telles que C. cornulus (génotype), Holzapfeli, curtus et jusqu’à un certain point Proelus Lovéni, lepidus et quelques autres encore. L'extension de ces formes a été restreinte dans le temps et dans l’espace : elle se borne au Dévonien du Devonshire, de la Belgique, de la Rhénanie et de la Bohême. Le fait qu’on a rencontré ces Trilobites seulement dans des dépôts schisteux et que tous ont une cara- pace fort mince, amène les auteurs à considérer toutes ces espèces comme nectiques. Cette conclusion est en contradiction avec la position des yeux, qui sont fort éloignés du limbe. Il faut attirer l'attention sur une remarque formulée dans ce Travail : chez les Trilobites, on a trop facilement donné une signification purement ornementale à des caractères tels que des carènes et des doublures de la carapace. Leur rôle est plus important, ce sont au moins des renfoncements, soulignant des lignes morphologiques. L'observation des auteurs rentre dans un cadre plus général. Lorsqu'on donne à un caractère la valeur d’un orne- ment, c’est souvent par ignorance, consciente ou non, de sa signification véritable. M. VAN STRAELEN. ISOPODES Haack, W., UEBER EINEN ISOPODEN AUS DEM SERPULIT DES WESTLICHEN OsninGs. Jahrb. Pr. Geol. Landesanst. — 1918 — Bd XXXIX, pp. 73- 102 IV tune fig texte. Berlin, 1919: L'auteur signale la présence d’Archæoniscus Brodiei H. MILNE EDWARDS, à Hagen dans l’Osning, dans des couches lagunaires appartenant au Pur- beckien. Get Isopode — connu seulement dans les couches du même âge du Sud de l'Angleterre — est représenté dans ce gisement par un grand nombre d'individus. Cela permet à l’auteur de décrire un peu longuement cette espèce connue depuis longtemps. Il la rapproche des Sphæromidæ et crée la Famille Archæoniseidæ, comprenant l’unique Genre Archæontiscus. V. VAN STRAELEN. + 140 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE CRUSTACÉS-DÉCAPODES Fischer, P., SUR UN NOUVEAU CRUSTACÉ DÉCAPODE DES TERRAINS JURAS- SiQUES. Bull. Mus. Nal. Hist. Nal., — 1921 — pp. 377-380, 2 fig. Paris, SPA RE L'auteur décrit le moule interne d’une pince, réduite au propodite, ayant appartenu à un Crustacé Décapode. Cette pièce, provenant du Bathonien supérieur de Rumigny (Ardennes), est trop fragmentaire pour qu’elle puisse recevoir une attribution systématique précise. V. VAN STRAELEN. INSECTES par M. BROLEMANN. Bolton, Herbert, À NEW SPECIES OF BLATTOID (ARCHIMYLACRIS) FROM THE KEELE GROUP (RADSTOCKIAN) OF SHROPSHIRE. Quart. Journ. Geol. Soc. LXXVII, part 1, avec 1 pl. et 3 fig. texte. Londres, 1921. ü [A l’analyse très sommaire et plutôt préventive, qui a été publiée daris le n° 4 (1921) de cette Revue, il y a lieu d’ajouter les détails plus complets ci-après.] Ces empreintes sont sur marnes rouges et sont mélangées à des fragments de plantes qui ne paraissent pas avoir pu être déterminées. L'auteur donne une description détaillée, facile à suivre sur un schéma (fig. 1). Il compare la nouvelle espèce A. Pringlei à deux autres formes du même Genre : À. Desaillyi LERICHE et A. Lerichei PRuvosT, du Carboniférien de Liévin, dont les ailes sont figurées (fig. 2 et 3). Les différences sont disposées en tableau et elles frappent les yeux. Le champ costal est large ; les ramifications de la radiale sont rares (trois ?), la première se détachant au niveau du troisième quart de la sous-costale ; la première ramification de la médiane se détache au delà de la naissance du secteur radial ; etc. P. Pruvost a signalé que la faune du sommet des Coal-measures d’Angle- terre ne diffère pas essentiellement de celle du Westphalien du Nord de la France. La découverte de A. Pringlei confirme cette opinion, puisque le niveau d’où il provient, précédemment rattaché au Permien, a été reconnu comme faisant partie du Carboniférien, grâce aux recherches de feu le Dr. Newell Arber et particulièrement à celles du Dr. Kidston. C’est à ce dernier qu'est dû le nom « Radstockien » appliqué aux couches dont fait partie le niveau du Keele Group, équivalent stratigraphique du Stéphanien en France, et de l’Ouralien en Russie. Au cours de la discussion qui suit la communication du Dr. Bolton, celui-ci est amené à ‘exprimer l'avis que l’état de différenciation avancée constatée chez les formes du Carboniférien supérieur et notamment chez les Blattoïdes, n’a pu être atteint qu'à la suite d’une longue évolution. On doit done s’at- tendre à trouver les formes les plus primitives dans les terrains beaucoup plus anciens, Dévonien ou Silurien. BROLEMANN. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 141 Edwards, F. W., OLIGOCENE MOSQUITOES IN THE BRITISH MUSEUM, WITH A SUMMARY OF OUR PRESENT KNOWLEDGE CONCERNING FOSSIL CULICIDÆ. Proc. Geol. Soc. London, n° 1086, pp. 65-66. Londres, 1922. Les Insectes fossiles de l’île de Wight (Oligocène) ont été étudiés par le savant spécialiste Cockerell qui a constaté que les Genres auxquels ils appar- tiennent sont inséparables de ceux qui vivent actuellement ; presque tous les types actuels de Moustiques sont représentés dans cette faune oligocé- nique, et il n’y a pas de forme phylétique à distinguer. L'auteur y a reconnu trois espèces du G. Aedes s. lalo : deux nouvelles espèces de Culex et une de Tæniorhynchus sont décrites. Ces diagnoses sont accompagnées d’un inté- ressant résumé de nos connaissances actuelles sur les Culicidæ : on n'en connait pas, jusqu’à présent, d’une manière positive, dans le Mésozoïque. À plusieurs questions qui lui ont été posées, l’auteur répond qu'il ne pense pas que ces moustiques fossiles puissent donner une indication sur le climat de l’île de Wight à l’époque oligocénique ; car ils s’acclimatent aussi bien dans la zone arctique que sous les tropiques, trouvant partout des Mammifères ou des Reptiles dont ils sucent le sang. M. CossMANN. Meunier, Fernand, NOUVELLES RECHERCHES SUR LES INSECTES DU TERRAIN HOUILLER DE COMMENTRY (ALLIER). III PARTIE : ORTHOPTÈRES BLAT- TIDES. Ann. Paléont., X, fasc. 3 et 4 — Déc. 1921 — pp. 33-112 ; 9 PL. et 110 fig. texte (1). Paris, 1922. C'est la suite du Travail analysé dans le précédent n° de cette Revue. Cette partie se réfère au 22 groupe, celui des Blallinæ qui ne comprend que le Genre Anthracoblatlina et le Genre Eloblattina au sens large de Scudder (nec HANDLIRSCH), le Genre Geroblaltina n’étant pas représenté. Nombreuses descriptions de formes nouvelles : Anthracoblattina Brongniarti HANDL., var. 1 et 2, À. ensifer BRGT., var. superba, var. Desguini, var. elegantissima, var. trilineata, À. sub-ensifera ; Eloblatliina Gaudryi AGn., var. 1 à 4 et 7 et 8 (sans dénominations), var. 5 (Thevenini), var. 6 (Royeri), Æ. Lapparenti avec var. 1 et 2 (sans dénomi- nations), Æ. Bouvieri avec var. 1 et 2 (sans dénominations), Æ. Horvathi, E. bella, E. Brongniarti, E. Horvathiella, E. Klebsi, E. Gaullei, Æ. distine- tissima, £. singularis, Æ. L’Hoesti, E. Klebsiella, £. Becquereli, Æ. Zitteli, E. Magrettii, Æ. brevipetiolata, E. minutula, Æ. subbrevipetiolata, Æ. Ous- taleti, £. minuta, Æ. Oustaletiella, £. Gheyni, E. Gheyniella (écrit Cheyniella), E. Thirioni, Æ. Thalhammeri, £. Lapparentiella, Æ. Lacroixi, E. Couloni, E. graciosa, E. sepulta, E. longicostata, E. Fayoli, E. Lallamandi, E. glabrata, E. latissima, £. longifurcata, E. Schmitzi, E. rara, E. furecata, E. elongata, E. longa, £. manca, E. mensa, E. modica, E. modificata, Æ. cerarii, E. île- xuosa, E. membri, E. morata, E. monubilis, £. nugatoria, E. mota, Æ. thora- cica, E. ovata, E. plasta, E. præpilata, E. temporis, Æ. retrusa, £. temulenta, E. malaca, E. majuseula (transition aux Gerablallina) ; des formes de petite taille, Æ. parvitatis, E. minuseula, Æ. striata, Æ. retrorsa, E. pygmæa, (1) Une faute d’impression au verso de la couverture du fasc. III-IV a inversé 110 pl. et 9 fig. 142 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE E. parva, Æ. queribunda, ÆE. flebilis, Æ. inclusa, E. vulpis, E. fluminis, E. æmuli, E. subtilis, E. ineurvata, E. gerablattini. A la suite sont décrites des ailes postérieures d’une Anthracoblallina et de 13 Eloblallina, dont la concordance n’a pu être établie. Enfin viennent des formes dont les affinités ne sont pas définies, mais qui semblent apparentées aux Mylacridæ de Scudder : Pseudoacmæoblatta, G.-T. P. defeeta, Necymilacris multiplex, N. Commentrvi ; Etoblallina (Melaxyblatia) minuseula, perturbata, E,. (Sysciophlebia) Vasseuri. Une table alphabétique des noms de Genres et d’espèces est annexée ; mais un tableau dichotomique serait le bienvenu pour guider le lecteur dans cette excessive multiplicité de formes si voisines les unes des autres, en apparence. Quant aux conclusions générales, elles précédaient la première partie, comme il a déjà été dit. BROLEMANN. PALÉO CONCHOLOGIE 1° Cambrien et Silurien de Bohême, par M. PURKYNE. Koliha, J., RAMENONOŸCI Zz ÉADU ATREMAT V GESKÉM STREDNÎM KAMBRIU (BRACHIOPODES DE L'ORDRE DES ÂTREMATA DU CAMBRIEN MOYEN DE LA BonEME). Casopis Musea kräl. Ceského, t. XCV, pp. 29-31. Prague, 1921. Description de deux nouvelles espèces du Genre Lingulella SALrER : Lingu- lella bohemica et Lingulella Matthewi. La première espèce est parente de l'espèce Lingulella collicia (MATTHEW) et fut trouvée près de Vystrkov dans les intercalations de grès sur des schistes à Paradoxides. La seconde espèce a été trouvée dans le schiste argileux gris, à Medovy Ujezd, et dans les schistes verts à Paradoxides, près de Dlouha Hora, dans les environs de Skreje. Ces deux espèces sont, en somme, les seuls représentants de l’Ordre des Airemala dans le Cambrien de la Bohême, car l’espèce Obolus bohemicus Barr. est classée depuis longtemps dans le Genre Acrothele LINNARSSON. Analyse de l’auteur. Koliha, J., BRACHIOPODA z. KRUSNOHORSKŸCH VRSTEV-D& (BRACHIOPODES DES COUCHES DE KRUËNA HORA-Da). Casopis Musea Kräl. Üeského, t. XCIT, pp. 128-139, 6 fig. Prague, 1918. Cette étude-ci est une note préliminaire sur la nouvelle classification systématique des Brachiopodes du Tremadoc de la Bohême, c’est-à-dire du da. Gette classification a été faite, à titre de comparaison, avec les publications le plus récentes, surtout avec celles de Walcott : Obolus complezus BaARR. — Obolus complexus BARR. Obolus advena BARR. Obolella Barrandei KiLoucek—Obolus (Lingulobolus?) Barrandei (KLOUCEK). Obolella Novéki Kioucex — Obolus Novaki (Kroucex). # PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 143 Lingula Feisimanteli Barr. — Obolus (Lingulobolus) Feistmanteli (BARR.). Lingula lamellosa Barr. — Obolus (Westonia lamellosus) (BARR.). Lingula miranda BARR. — Obolus mirandus (Barr.). Lingula ancilla BaRR. — Obolus ancillus (Barr.). Lingula insons Barr. Lingula lestis Barr. Lingula transiens Barr. Lingula expulsa Barr. — Lingulella expulsa (BARR.). Lingula Arachne Bare. l Lingula eximia Barr. Lingula variolala Barr. — Lingulella insons (Barr.). — Lingulella libecovensis. Obolus minimus BARR. — Acrolrela minima (BARR.). Discina sodalis BARR. | — Orbiculoidea sodalis (BaRR.). Discina secedens BARR. Discina undulosa BARR. — Orbiculoidea sodalis var. undulosa (BaRR. sp.). Orihis incola Barr. — Billingsella incola (Barr.). Le nombre de ces espèces, décrites par Barrande et par Klouëek, est aug- menté des deux espèces suivantes : Obolus Klouteki — de Zébrék (da supér.). Lingulella libeëovensis de Libeéov = « Na motidle » (da infér.). Analyse de l’auteur. Zelizko, J. V., ZAHADNY PreroPoD v sPoDNIM SILURU U KARYzKU (UN PTÉROPODE PROBLÉMATIQUE DU SILURIEN INFÉRIEUR PRÈS DE KARYZEK). Casopis Mus. kr. Cesk., t. XCII — 1918 — pp. 177-180, 1 pl. Prague, 1918. Description des restes d’un Pééropode qui une fois fut pris pour un Hyo- lithus, une autre fois pour une Conularia. Ces restes ressemblent à Conularia gracilis, espèce fixée du Silurien inférieur américain décrite par Ruedemann. PURKYNE. Zelizko, J. V. NALEZY PHYLLOCARIDÉ VE SPODNÎM SILURU ZAPADOCESKÉM (DÉCOUVERTE DE PHYLLOCARIDES DANS LE SILURIEN INFÉRIEUR DE L'OUEST DE LA BoHÊME). Rozpravy Ceské Akademie X XVII — 1914 — n° 82, 4 p., 1 pl. Prague, 1914. L'auteur décrit les espèces suivantes : Lamprocaris Noväki, Ceratiocaris Barrandeïi, Caryocaris cf. Wrightii SALT+ER, Caryocaris cf. Marrii Hicxs, qu'il trouva dans les schistes noirâtres d;y et dans les nodules quartzeux du même étage, dans les environs de Ejpovice et de Plzenec. PURKkY NE. Zelizko, J. V., Novä FAUNA ZE sPODD{HO SILURU OD RoZMIT4LU (NOUVELLE FAUNE DU SILURIEN INTÉRIEUR DE ROZMiTÂL). Rozpravy Ceské Akad., XXV, n° 21 — 1916 — pp. 1-4, 1 pl. (Résumé allem. dans le Bulletin inter- national de la même Académie). Prague, 1917. Cette faune fut découverte, il y a à peu près 30 années, dans les schistes de l’étage D près de Voltus, non loin de Roïmitäl dans la Bohême occiden- 10 144 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE tale ; l’auteur l’a décrite une première fois dans les Rozpravy Ü. Akademie en 1906. Ces espèces décrites dans cette étude sont les suivantes : Modiolopsis (?) problemalica ZeL., Lingulella (?) grandis Zez., Aeglina rediviva BARR., Aeglina sp., Leda primula Zer., Modiolopsis deformis Zex. PURKYNÉ. 20 Autres régions, par M. CossMANN. Foerste, F., NOTES ON ARCTIC ORDOVICIAN AND SILURIAN CEPHALOPODS. Denis. Univ. Bull., XIX, 1921, pp. 247-306, pl. XXVII-XXXV. Ce Mémoire est une revision des matériaux recueillis et étudiés, en 1912, dans l’Ordovicien des terres arctiques Boothia Felix et King William (expé- dition Amundsen). La structure et les affinités des Céphalopodes principalement ont appelé l'attention de M. Fœrste qui a repris 28 espèces de cette faune, afin d’en opérer le rapprochement avec les formes canadiennes d'âge « Chazyen » [Chazy limestone]. Euconia quebecensis [BizziNes] est le seul Gastropode — assez incertain d’ailleurs — de la faune en question ; le test très mince est détruit. Clarkoceras Holtedahli, de Victoria Head, à rapprocher de C. Newton- Winchelli CLARKE ; Eremoceras syphax [BiLziNGs] génotype, à segments curvilignes latéralement ; Protocycloceras Lamarcki [Biruines]; P. Whitfieldi RUED., séparé de Orthoceras bilineatum Wuirtr.; Kionoceras Holtedahli non figuré (!), X. trentonense, X. kentlandense [Kinbpee et BREGER|], consti- tuent une série importante. Leurorthoceras Hanzeni — représenté sur de nombreuses figures — se rap- proche de Tripleuroceras HYATT par sa section transversale, mais ce dernier a un siphon en contact avec la dépression ventrale, ce qui n’a pas lieu pour ce nouveau Genre ; une seconde espèce est décrite, L. chidlevense, trouvée à Port Burvell, 20 milles à l’Ouest du Cap Chidley. Actlinoceras lenuifilum [HaLLz, Ormoceras] dont l'identification est minu- tieusement étudiée, À. Amundseni dont le gisement exact est malheureu- sement douteux, mais il faut être indulgent si l’on songe aux difficultés de ces recherches polaires! L'auteur y ajoute des variétés centrale et ursinum, indépendamment des fragments auxquels il n’a pas cru nécessaire d’attacher de nouvelles dénominations ; enfin À. Parksi. Pour terminer : Cyclendoceras annulatum | HALL, Endoceras], Eurystomites boreale FooRD, presque le seul type enroulé de Céphalopode. M. CossmMaANN. Wilson, Alice E., THE RANGE OF CERTAIN LOWER ORDOVICAIN FAUNAS OF THE OÜÔTTAWA VALLEY, WITH DESCRIPTIONS OF SOME NEW SPECIES. Bull. n° 33, Geol. Surv. Canada, pp. 19-57, pl. II-IV, 7 fig. text. Ottawa, 1921. Cette Etude a pour but d'identifier le parallélisme des couches ordo- viciennes, dans la vallée d'Ottawa (Chazy, Black River, Trenton, etc….). PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 145 A l’appui d’une longue liste de fossiles recueillis à ces trois niveaux, l’auteur publie la description des espèces nouvelles : Tetradium eylindrieum, voisin de T. cellulosum (Chazy limestone) ; Dia- nuliles rocklandensis, bonnes sections montrant l’accroissement rameux de ce Polypier ; Nicholsonella ottawaensis différant par le nombre de ses acan- thopores et la position de ses zooécies ; Escharopora frondosa section tangen- tielle montrant que les zooécies ne sont pas aussi allongées que celles d’'E. confluens ; Lingula Narrawayi dont les caractères distinctifs sont peu appa- rents sur les figures ; Sirophomena canadensis plus petite que S. prisca RAYM., dépression plus évidente ; Rafinesquina rugosa, de petite taille, avec une ten- dance plus rectangulaire aux deux extrémités ; Cyrtodonta ? planumbona en bien mauvais état de conservation ; Modiolopsis compaeta encore plus fruste, de même qu’ Allodesma ? umbonatum. Viennent ensuite deux Gastro- podes : Eolomaria rotunda bien déterminable et dont l’auteur a fait ressortir la bande sur les croquis du texte ; Raphistoma distinetum (et non pas dis- lincta !) dont l'ouverture polygonale est caractéristique. Enfin Leperdilia trentonensis termine cette brève contribution. Dahmer, G., STUDIEN UBER DIE FAUNA DES OBERHARZER KAHLEBERG- sANDSTEINS. Il. Jahrb. pr. geol. Landes. —1919— Bd. XL, Dh El2* pp. 161-306, pl. VI-XVIT, 4 text-fig. Berlin, 1921. J'ai précédemment analysé (n° 1, 1922) la première partie de ces Etudes : cette seconde partie est beaucoup plus importante. Après une introduction stratigraphique destinée à faire ressortir l’âge coblentzien supérieur des grès de Kahleberg (Harz supér.), contemporains des couches rhénanes, l’auteur passe à la partie paléontologique. qui forme l’'appoint le plus important de cette contribution. Beaucoup d'espèces sont déjà connues, et ce sont elles qui fixent précisément l’âge des couches en question : je me bornerai donc à glaner les points les plus saillants. Homalonotus gigas RæMErR scutum rostral; Beyrichia goslariensis, trois moules ou contre-empreintes ; B. montana SPRIesT. très différente ; Klæ- denia ? incompta série de moules des deux valves ; Sirepula Spriesterbachi, Ostracode intérieurement sculpté d’une manière très intéressante, à rap- procher de S. lineala KRAUSE. du Silurien. Passons aux Céphalopodes et Gastropodes : Orthoceras giengelsbergense (et non ensis !) montrant bien son siphon ; Eolomaria giengelsbergensis, trois bonnes figures ; Pleurotomaria findespinosa DAHMER mériterait certes de former une nouvelle coupe générique, avec les éléments fournis par les six figures de ce singulier Mollusque ! Murchisonia acutecarinala SPRIEST. est également bien représenté et très caractéristique ; M. kabhlebergensis à rapprocher de Pleur. lrilineala Sn. Pedasiola hereynica est un Belléro- phontidé très étrange ; Siraparollus Kirehneri peu distinct sur la figure ; Holopea distineta dont la columelle porte un gros pli avec un — ou même deux — rebords, de sorte qu'il est douteux que ce soit vraiment une Holopea s. sir, telle que l'admettait Lindstrôm ! Horiosloma sp. trop peu complet pour être nommé spécifiquement. Les Pélécypodes sont très abondants, mais leur reconstitution a été encore 146 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE plus laborieuse ! Limoplera semiradiala FRECH, bonnes empreintes ; de même une empreinte de la valve droite de Plerinea ventricosa GoLpr.; Myalina (Plelhomylilus) seeuris grande coquille dont on peut étudier les charnières ; M. (P1.) fallax vue externe seulement ; Modiomorpha trigona assez bien caractérisée, mais les lamelles de la charnière sont plus visibles sur les figures de M. bilsteinensis BeusH. Radiatodonta goslariensis est fondée sur un bivalve de même aspect que Modiomorpha, mais dont la charnière porte trois dents rayonnantes sur la valve gauche (déjà !). Clenodonla ( Kæœnenia) obsolela GDF. var. giengelshergensis, à fortes côtes rayonnantes du côté postérieur et avec de gros plis concentriques sur le reste de la surface dorsale, charnière nuculoïde sur l'empreinte de la valve gauche. Cypricardella modiolaris abon- damment représentée, une seule dent cardinale et des lamelles PI, PII, PIII, donc charnière très primitive en effet. Carydium angulatum nous ramène aux charnières de Trigonies ou de Myophories, à dents crénelées : Montanaria lata — au contraire — avec un galbe et une charnière d’Unionidé. Sphenotus gracilis et compactus dont on ne connaît que l’extérieur ; Orthonota Denck- manni encore plus allongée. O. fallax semble très voisine de la précédente, le galbe se rapproche d’ailleurs de celui de Palæosolen. (Pholadella Dahmeri DREVERM. très étrange avec ses côtes rayonnantes à l’avant et sa carène postérieure, mélange de Cullellus pour le galbe général, et de Pholade pour l’ornementation) Allerisma intermedium, deux Leplodomus déjà connus, Regina bocksbergensis (cardiiforme ou pectinacé ?) terminent les bivalves. Quant aux Brachiopodes, il n’y a que peu de chose à signaler Trigeria robustella À. Fucxs, Spirifer goslariensis, S. daleidensis STEIN., Glassia ? minuseula avec des sillons concentriques ; les Bryozoaires ne sont qu’effleurés, mais dans les Crinoïdes on remarquera Craspedocrinus Schmidti, calices à branches rares, montés sur des articles annelés comme une vis : l’auteur compare son nouveau Genre aux formes dicycliques, telles que Releocrinus BrzuinGs, Xenocrinus MizLEr, Tanaocrinus WAcHsmM. Un tableau de corré- lation de toute cette faune termine le Mémoire de M. Dahmer ; plus de deux cent cinquante espèces y sont inscrites. M. CossManx. . Bonarelli, G., CONOCIMIENTO GEOLOGICO DE LAS REGIONES PETROLIFERAS SUBANDINAS DEL NORTE (PROVINCIAS DE SALTA y Juyuy). An. Muünist. Afric. Secc. geol. min. y minas, XV, n° 1, 96 p., XV pl. ou cartes, 9 fig. texte. Buenos-Aires, 1921. Indépendamment de son but de Géologie appliquée, cette importante Contribution contient la citation et la figuration — sans description — d’un certain nombre de fossiles dévoniens qui semblent indiquer la continuation, en Argentine, des couches étudiées soit au Brésil, soit en Bolivie. L'auteur a reproduit, sur la pl. V, plusieurs Spirifer et Orthis déjà connus (S. boliviensis d'OrB., S. Hawkinsi M. et Sx.). La série permotriasique a fourni des Gastropodes bien déterminables, quoique en fragments : Zygopleura turgida, paucinodosa, multicosta, pustulosa, maimarensis, argentina ; Kalosira zygopleuroides, communis, rapidecrescens, concoidea, pseudovetusta, recticosta, corvajalensis, baculoides, clathrata, brachyspira, PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 147 obliquicostata ; Hypsipleura ? alta, angulicosta, binotata ; Slephanocosmia disputabilis, tyrsoecina, .frequens, microeantha ; Tyrsoecus andinus, monoli- formis, perarmatus ; Rhabdoconcha dubia, subcontracta ; Spirosiylus elegans ; Heligmostylus cf. columnaris Must. ; Pseudomelania cf. Seignellei Dum. et FonT.; Gonioconcha striata, striatospinata, spinata, brachyspira, nodosa, evolutior. Brachycerithium est un Genre qui me paraît identique à Paraceri- thium Cossm., le génotype serait B. majus, avec les nouvelles espèces ci-après qui se ressemblent toutes, il y en aurait tout au plus deux ou trois distinctes : B. lacrymigerum, elycoidale, ornatissimum, dupliciornatum, pauciornatum, elegans, recticosta, minus, seminudum, microstoma, intermedium, evolutum, carvajalense. Ensuite un G. Protofusus dont le génotype (première espèce) serait P. saltensis, avec P. andinus, convexigyrus ; de ces six figures qui ne représentent, à mon avis, qu'une seule et même espèce, je ne puis — sans description des critériums génériques — me faire aucune idée de ce que peut être ce Genre Prolofusus, car il n’existe pas de vrais Siphonostomes avant l’ère crétacique, et ces fragments à ouverture incomplète ne paraissent pas appartenir à des coquilles aïlées ; j'y verrais plutôt des prédécesseurs de Rhabdocolpus. Enfin Amauropsis ? andina est probablement une Ampulline primitive, je viens précisément de m'’assurer tout récemment, en préparant la XIFIS livraison de mes « Essais de Paléoconchologie comparée », que ce phylum prend naissance dans le Frias. En résumé, si l’Etude de M. Bonarelli présente un intérêt géologique, j'ai le regret de constater que la partie paléontologique, hâtivement publiée, sans diagnoses ni comparaisons avec les types européens, n’a de valeur que celle d’un document iconographique. Il est à désirer que toute cette faune triasique, fort intéressante si j'en juge par les figures, soit sérieusement reprise au point de vue conchologique, et surtout réduite à un minime nombre d’es- pèces nouvelles au lieu de l’émiettement excessif que l’auteur y a cru voir en préparant les étiquettes des échantillons photographiés, en vue de l’éta- blissement des légendes des planches. C’est là surtout qu’un rapprochement avec les faunes contemporaines de l’Indo-Chine, étudiées par M. Mansuy, serait suggestif pour la géographie des mers triasiques dans l’hémisphère austral. M. CossMANN. Bæse, E., THE PERMo-CARBONIFEROUS AMMONOIDS OF THE GLAss Moun- TAINS, WEST TEXAS, AND THEIR STRATIGRAPHIC SIGNIFICANCE. Univ. Texas. Bull., n° 1762 — 1918 — 49, 241 pp., 11 PL, 2 figs. In the Glass mountains of Brewster County, Texas, there are several thousand feet of Permo-Carboniferous rocks resting upon rocks of Carbo- niferous age. The author outlines the formations and describes the Ammonoid faunas of the different horizons, correlating them with the Ammonoid beds of other countries. The Ammonoid fauna is a fairly rich one consisting of thirty one species, 28 of are new with 6 new genera and sub-genera. These species are “distributed through the lower formations as follows : Word formation, 10 ; Leonard formation, 5 ; Hess formation, 2 ; Wolfcamp for- mation, 12 ; Carboniferous. These four formations are characterized by four types of Ammonoids as follows : The word is called the zone of Waagenoceras ; 148 PATLÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE the Leonard, zone of Perriniles ; the Hess, zone of Prothalassoceras ; Wolf- ‘camp, is designated as the zone of Uddeniles. The following species are described and illustrated : Daraeliles texanum, Uddenites Schucherti, U. minor, Medlicoltia Whitnevi, M. Burekhardti, Gaslrioceras modestum, G. roadense, G. altudense, G. n. sp., Schisloceras Smithi, S. diversecostatum, Paralegoceras incertum, Prothalassoceras Welleri, P. multicostatum, P. aff. elegans GirTY, Agathiceras Frechi, A. Girtyi, Adrianiles marathonensis, Slacheoceras Bowmani, S. gilliamense ; Maratho- nites Smithi, M. sulcatus, M. vidriensis, M. Hargiei, Vidrioceras Uddeni, V. irregulare, Perrinites vidriensis, P. compressum, Waagenoceras Dieneri, Paralecanites altudense. In the appendix the following forms are described from north Texas, without specific designation or illustrations : Medlicollia n. sp., Perriniles n. Sp., Slacheoceras n. sp., Agathiceras n. sp., Medlicoilia n. sp. 1, Medlicoltia n. Sp. Il, Perriniles n. sp., Gastrioceras n. sp. He concludes that the Socio beds are younger than the Artinsk deposits and that there is a Permo-Carboniferous hiatus below the latter. This hiatus is filled by the Wolfcamp fauna from the Glass Mountains. In short the Glass Mountains fauna fills the gaps heretofore existing between the various Eurasian faunas and shows the complete succession from the Carboniferous to the top of the Socio, Kungur, Lower Produclus limestone, and the Cepha- lopod beds of Bitauno, Timor. This is shown in the correlation chart. After the paper, had started through the press an additional fauna from northern Texas, came to his hands and he gives a revised correlational in an appendix in which he describes the additional species already mentioned. J. W. BEEDE. Me Donald, A. I. et Trueman, À. E., THE EVOLUTION OF CERTAIN LIAssic GASTROPODS, WITH SPECIAL REFERENCE TO THEIR USE IN STRATIGRAPHY. Quart. Journ. Geol. Soc., LXXVII, part. 4, pp. 297-344, pl. XXIT, 83 fig. text. Londres, 1921. Cette Etude est très intéressante et — malgré ses dimensions restreintes — elle apporte l’appoint de nombreux documents à la connaissance des Gastro- podes infra-jurassiques, en ce qui concerne les deux Cénacles Cerithiacea, Loxonemalacea. Aux données primitives — que j'avais fournies à ce sujet et dont les auteurs précités font un éloge aimable et trop flatteur — ils ont ajouté une série d’ob- servations nouvelles et originales, non seulement sur la coupe axiale de quelques Procerithidæ (lacune quil était utile de combler), mais aussi sur l’'ontogénie de la spire, l'accélération ou le retardement de l’apparition des ornements sur les tours, ainsi que l’avait fait Boussac pour les Cerithium éocéniques ; or, ces remarques ont permis d’en tirer des critériums comparatifs pour la distinction à faire entre diverses formes de Procerithium par exemple, avec Exelissa d'autre part. Dans leur terminologie, ils ont adopté les termes proposés par M. Buckman : ornementation concrescente (— axiale), trans- crescente (— spirale), dont je n’aperçois pas bien l’utilité pour les Gastropodes PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 149 chez lesquels l’enroulement ne se fait pas dans le même plan, comme chez les Céphalopodes. D'autre part, on peut discuter aussi l'emploi de termes diffé- rents (apical et spiral) pour l’angle au sommet qu'il est très difficile de mesurer chez les coquilles conoïdales qui ont le sommet obtus, de sorte que les tan- gentes font uniformément un angle de 1809, tandis que si la protoconque est styliforme, c’est-à-dire si le galbe est « extraconique », les deux tangentes sont presque parallèles ! J’ai donc adopté, en général, l'angle « moyen », qu’un simple coup d'œil sur une bonne figure rend même superflu. On remarquera également le diagramme instructif d’ « homæomorphie » c’est-à-dire le point « équiréticulé » où se croisent les diagonales reliant les cas où l’ornementation axiale est plus forte que la spirale et vice versa. Cela posé, les auteurs abordent la description détaillée des Procerithidæ et Loxonematidæ du Lias d'Angleterre, en appliquant la division générique que j'ai précédemment proposée, et à l'appui ils publient, soit dans le texte, soit sur la planche XXII, de bonnes figures exécutées d’après les échantillons les mieux conservés, afin de faire ressortir les critériums génériques ou diffé- rentiels : Procerithium Ogerieni [Dumort.{, P. cf. Slalleri [TATE], P. equiretieu- latum, du Sinémurien (pourquoi ne pas adopter enfin les termes consacrés par les Congrès géologiques ?) ; Exelissa cf. numismalis [TATE], E. infra- liasica GossM., ce ne seraient que des espèces catagénétiques de Procerithium, mais je doit faire observer que — d’après mon interprétation — le G. Exelissa doit être surtout basé sur les critériums de l’ouverture déjà bien différente de celle de Procerithium, et non pas sur l’ornementation qui varie beaucoup. Procerithium tenuiornatum, du Sinémurien de Cheltenham, se distingue par Ja finesse de son ornementation axiale (fig. 11), mais l’exemplaire de la figure 12 semble bien différent, à moins qu’il n’y ait des intermédiaires ? Paracert- thium sp. (fig. 9) est très étrange, il aurait pu recevoir un nom spécifique ! Parmi les Zygopleura : Z. cf. Blainoillei [Munsr. Melania], Z. deleta, Z. capricornu, toutes deux du Sinémurien, mais appartenant à deux phylums différents ; Z. subrugosa, bien voisine de Z. subnodosa. Kalosira transgressa, coneinna (bel échantillon), X. trivia [TATE] ; Rigauxia Noguesi [Dum.] dont il faudrait vérifier l’ouverture, celle de Rigauxia ne ressemble guère à celle de Kalosira. Enfin Promathildia tlenuicostala [PortLocx] et P. ibex [TATE] avec leur protoconque, P. ligaluralis [TATE] assez complète. Le Mémoire se termine par la distribution géologique des deux Familles. M. COssMANN. Naeî, Adolf, UEBER BELEMNITENARTIGE TINTENFISCHE. Eclogæ geol. Helv., XVI, n° 5, pp. 582-588, text. fig. n-0. Bâle, 1922. Les Bélemnoïdés sont indiscutablement des Décapodes, comme le font ressortir les figures qui ont été publiées, par ex. pour Phragmoteuthis bisinuala Bronn, Belemnoleulhis antiqua [OWEN], Acantholeuthis speciosa Munsr., chez lesquels on a constaté avec certitude l'existence de 10 bras. Mais, à part ces individus exceptionnels, on ne recueille généralement que le rostre plus ou moins au complet, de sorte que ce seul débris doit nous guider pour la 150 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE classification de ces êtres éteints. Or, en pratiquant des sections dans l’axe de ces rostres, on constate une inflexion très variable de la ligne qui relie l'extrémité du phragmocône à la pointe du rostre, ainsi que des angles d’inci- dence très différents des lignes d’accroissement de part et d’autre de cette suture idéale. La reconstruction de l’animal d’un rostre d’Oxyleuthis — repro- duit d’après Stolley — indique bien qu'il s’agit, non pas d’un embryon, mais d’un stade népionique. Sans suivre l’auteur dans les détails de macération qu’il indique pour la préparation de certains échantillons, il est bien certain qu’il faut désormais tenir compte — dans la classification systématique des Bélemnites — d’élé- ments nouveaux, empruntés à la comparaison de ceux de ces Céphalopodes actuels qui secrètent de l'encre. Les conclusions à tirer de cette Note ne sont pas encore très nettes : on sent que l’auteur est sur la voie de découvertes intéressantes, mais que la question étudiée par lui n’est pas encore à l’état de maturité qui lui permettra peut-être d’en synthétiser ultérieurement la solution. | M. CossmanN. Cossmann, M. et Abrard, R., SUR QUELQUES GASTROPODES LIASIQUES DU DyE8ez TsELFAT (Maroc). Bull. S. g. Fr., (4e), XVIII — 1921 — nos 4-6, pp. 152-158, pl. VIII. Paris, 1922. Des neuf espèces décrites et recueillies par M. Abrard au Djebel Tselfat, huit sont toarciennes et une est aalénienne, bien en place, associée à Harpo- ceras opalinum REIN. Aux formes déjà signalées par M. Abrard (Haugia variabilis, Cœloceras acanthopsis, Nerilopsis Philea, Amphitrochilia subdupli- cala, Terebralula Edwardsi, Pentacrinus jurensis, Thecocyathus mactra), M. Cossmann ajoute et fait figurer : Alaphrus Acis [d’Ors.] bien eonforme aux spécimens bajociens de Sully, et à cette occasion l’auteur rectifie une erreur qu’il a commise en publiant — sous le nom bajocensis — un exemplaire de cette espèce ; À. Garnieri [Dumorr.] voisin de ceux de la Verpillière ; À. Haugi dont le galbe est tout à fait différent ; Lamelliphorus cf. lamellosus [d’Org.] peut être différent de celui du Bajocien, mais le spire manque et la prudence s'impose ; Amphitrochilia angulala Sow., assez commun au Maroc, c’est l’ancien Trochus concavus que Sowerby a lui-même corrigé. au bout de six ans, Ce qui rend inutile la dénomination Haraldus d'Ors.: Discohelix Dunkeri Moorz, tout à fait conforme au plésiotype figuré par Dumortier d’après des spécimens du Toarcien des environs de Lyon ; Colpomphalus Abrardi qui a un galbe de Discohelix avec une face ombilicale de Colpom- phalus, et quine peut se confondre avec Solarium Helenæ Dumort., du Toar- cien de la vallée du Rhône ; Procerithium (Rhabdocolpus) spinicostatum [WriGaT] abondant dans le Bajocien d'Angleterre, et définitivement séparé de C. scalariforme Dest. ; enfin, Procer. (Rhabd.) Gentili qui a beaucoup d’analogie avec Cer. Jole d’Ors., du Toarcien de France, quoique plus étroit, avec des filets plus nombreux, non alternés. Tous ces échantillons sont en assez bon état de conservation, mais les figures phototypiques laissent à désirer. M. CossMann. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 151 Douvillé, H., LA CHARNIÈRE DANS LES LAMELLIBRANCHES HÉTÉRODONTES ET SON ÉVOLUTION. CYPRINES, ISOCARDES ET CYTHÉRÉES. Bull. S. G. Fr. 4 sér., XXI — 1928 — n°5 4-6, pp. 116-124, 27 fig. texte. Paris, 1922. L'auteur continue l’étude si nécessaire de la charnière des Pélécypodes fossiles, pour en déduire l’évolution de ces Mollusques ,en corrélation avec les éléments biologiques de leur existence. Il rappelle d’abord que — le rôle des dents étant de guider les mouvements des valves — elles se placent dans le voisinage des muscles et du ligament, lamelles latérales et dents cardinales : les lamelles se développent d’abord, puis les dents 3,, 4 , c’est la formule de Cardinia. Au deuxième stade, AIT s’allonge, se replie et forme 2; , comme chez Pseudotrapezium, de l’Infralias ; 34 nait ensuite et forme la charnière d’Astartidæ, type lucinoïde (F. Bernard). Ensuite AI s’allonge et forme une tête qui sera ultérieurement le rudiment de la dent 1, encore inexistante ; c’est le type d’'Anisocardia et d’Isocyprina, dans le Jurassique moyen ; le dernier terme de la série est. Cyprina qui appa- raît dès le Paléocène et persiste à l’époque actuelle. Dans le G. Miodon, du même type, les lamelles latérales s’allongent au point de garnir presque le demi-cercle des valves. Dans le G. bathonien Cœlocyprina (G.-T. C. sarthacensis) recueilli à Noyen par M. de la Bouillerie, la surface extérieure est ornée de fines costules et le bord interne est crénelé. Tout ce rameau com- prend : soit des formes minces, à région antérieure normalement développée, menant une vie active ; d’autres, plus rares, plus renflés, se déplaçant len- tement, vie sédentaire. Parallèlement à €e rameau, se développent les Zsocardiacea chez lesquelles la tête de la lamelle A1 se détache et forme la dent 1 caractérisant le type cyrénoïde : dès le Lias supérieur apparaît Pseudisocardia (I. cordata Bucxm.), tandis que les formes carénées ont été dénommées Pseudotrapezium Fiscx. (G.-T. L. bathonica M. et L.). Déjà, dans le Genre crétacique Venilicardia, il naît une nouvelle dent 2,, puis les formes à crochet très recourhé repa- raissent dans le Tertiaire supérieur, Pygocardia, puis Jsocardia, où la défor- mation de la région antérieure fusionne 1 et AI,2, et AIT, en les superposant, ce qui rend l’aspect incompréhensible, si l’on n’a pas suivi l’évolution pro- gressive de tous ces éléments. Au troisième stade, les Cythérées, l'animal reprend une vie active, 3, se développe sur le bord lunulaire, 1 s’allonge vers le sommet, 3b se raccourcit, 2a S’amincit, et la charnière acquiert sa forme cyrénoïde définitive, sauf les lamelles postérieures qu’on ne voit que chez les Cyrènes. Les premières formes de ce groupe sont du Jurassique supérieur : Cyprina Brongniarti de Lor., du Portlandien, montre encore des caractères primitifs, aussi M. Dou- villé le dénomme-t-il Eocallista, ayant quelque parenté avec Pseudotrape- zium de l’Astartien, mais aussi déjà avec Callistina du Vraconnien (C. plana), et C. ovalis du Maestrichtien de Vaals, près d’Aix-la-Chapelle. Chez les Veneridæ moins actives, il y a disparition des lamelles antérieures, parce que le côté lunulaire se raccourcit, mais l'origine de cette Famille est le même que celle des Cythérées. En résumé, en lisant les quelques pages de M. Douvillé, on voit — beaucoup mieux que je ne puis le faire dans cette brève analyse — se développer, 152 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE comme sur un film cinématographique, cette évolution frappante de la char- nière, du type primitif au type le plus parfait. M. CossMANN. Dutertre, À. P., LES PREMIÈRES COUCHES MARINES DU GROUPE OOLITHIQUE DANS LE BaAs-BouLonNais. C. R. somm. Soc. géol. Fr., n° 6 — 20 mars — p67Paris, 1022: Il existe dans la tranchée de Rinxent et aux carrières de la Vallée-Heureuse près de Marquise, un banc de grès grisâtre, calcareux et ligniteux, qui contient de nombreuses coquilles à l’état de moule, parmi lesquelles l’auteur a iden- tifié : Alectryonia costata Sow., Lima cardiiformis Sow., Gervillia subcylin- drica Morr. et Lyc., Modiola imbricata Sow., Parallelodon Gosselehi Ric. et SAUV., Phacoides Bellona d'OR8., Protlocardia Stricklandi More. et Lyc. {très abondant), Ceralomya undulata Morr. et Lyc., Arcomya Haueri OPPEL, Pholadomya Heraulli AG., Clypeus Ploti Kieix. Ces fossiles — qui indiquent nettement un dépôt marin et qui se retrouvent tous dans la Grande Oolte — avaient conduit Rigaux à rapporter ce banc fossilifère au Bathonien inférieur, quoiqu'ils soient au dessous du niveau à Osirea Sowerbyi. Les mêmes for- mations existent dans le Kent : c’est donc bien le Fuller’s Earth, à faciès Bathonien — et non pas Bajocien comme le supposait Gosselet. M. CossMANN. Thalmann, H., Das BATHONIEN VON ENGELBERG UND SEINE FAUNA. Mul. Naturforsch. Gesellsch. in Bern — 25 mars — 4 p. Berne, 1922. Cette communication présente de l’intérêt en ce qui concerne les limites controversées entre le Bajocien et le Bathonien, récemment discutées avec beaucoup d'autorité par M. de Grossouvre, d’après les fossiles recueillis dans la Nièvre (1). L'auteur paraît avoir constaté des couches remamiées de l’époque - bajocienne, en contact avec le Bathonien inférieur. Les listes de fossiles — qui accompagnent sa communication — indiquent, en effet, la présence de Clenosireon Heclor associé à C. luciense : comme ces deux fossiles, par exemple, sont nettement distincts, ainsi que je l’ai démontré à plusieurs reprises, il faut bien reconnaître qu’il y a un mélange de faunes. La liste des Céphalopodes contient, entre autres, plusieurs espèces nouvelles de Peri- sphincles, Cœloceras, Morphoceras, dont les noms ne peuvent encore être admis et cités ici, avant qu'ils soient accompagnés de diagnoses et de figures qui en légitiment la désignation. Il en est de même de quelques Pélécypodes et Gastropodes dont il faut atterdre la publication ultérieure et régulière, à partir de laquelle seulement 1ls prendront date. M. CossManNn. Spath, L. F., ON CRETACEOUS AMMONOIDEA FROM ANGOLA. Trans. Roy. Soc. Edinburgh, LITI, part I, n° 6, pp. 91-160, 4 pl. 4 text. fig. Edimbourg, 1922. () Bull. Soc. Géol. Fr., (4), XVIII, p. 337. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 153 Il s’agit d’une faune albienne, très importante, recueillie par le prof. J. W. Gregory. L'auteur présente d’abord quelques observations relatives à la classification de certains Genres d’Ammonites de cet âge, en faisant correspondre l'Albien moyen au Gault inférieur, certaines formes caractéri- sant les horizons. Les créations génériques nouvelles sont : Pseudophacoceras (G.-T. Amm. Roissyanus d’'Ors.), Subschlænbachia (G.-T. A. rostralus I. Sow.), Elobiceras (G.-T. Schlænb. elobiensis SZAINOCHA), Prohysteroceras (G.-T. H. Wordiei SPATH), Neoharpoceras (G.-T. À. Hugardianus d'OR8.), Neocentroceras (G.-T. N. curvicornu) ; tous ces Genres appartiennent à la Fam. Diploceralidæ, tandis que l’auteur classe dans la Fam. Lyelliceratidæ, Lyelliceras, Neophlveticeras et Stoliczkaia NEUM. Les espèces nouvelles décrites dans ce Mémoire, sont : Subschlænbachia perinflata, quadrata, subrotunda, plusieurs espèces de Kossmat sont placées dans le même Genre, avec S. angolaensis LEM. et THÉ. ; S. eveloceratoides, ambigua, Gregorvi, robusta, striata ; Ælobiceras Szaïjnochai, subelobiense, flexicostatum, angustum, intermedium, densicostatum [CricK mss.], lobi- toense, arietiforme ; /Veocentroceras curvicornu, déjà mentionné ci-dessus, N. subtubereulatum, pseudovaricosum ; Prohysleroceras ecompressum, deci- piens, dubium. Dans les Hamilidæ : Torneuloceras cf. atlenualum [Sow.[, T. virgulalum [BRroNGN.] ; Helicoceras cf. annulalum [d’Or8.] ; Plychoceras gaullinum PIETER. Enfin, Anisoceras cf. Oldhamianum SToL., Desmoceras cf. lalidorsalum Micx., Puzosia cf. Mayoriana d'ORg. On remarquera que toute cette faune ne contient pas la moindre forme cénomanienne. M. COssMANN. Bôühm, Joh., APoRRHAIS REQUIENIANA WEINZETTL, NON D'Or. Jahrb. pr. Geol. Land. — 1920 — Bd. XLI, T. I, pp. 210-215, 1 text. fig. Berlin, LO21 Il existe, au Musée de Berlin, un exemplaire bien conservé, très complet, de la coquille du Cénomanien de Tyssa, que Weinzetil (1910. Gastr. Cesk., pl. VI, fig. 18) a figurée sous le nom inexact Aporrhais Requieniana d’OR8., applicable a un type du Turonien d'Uchaux. J. Bôhm a fait figurer, dans le texte de sa courte Note, ce magnifique exemplaire montrant l'aile bidigitée, auquel il attribue le nom Lispodesthes Naumanni. Bôhm, Joh., Zur SYSTEMATISCHEN STELLUNG DER GATTUNG NEITHEA Drouer. Jahrb. pr. geol. Landesanst. — 1919 — Bd XL, T. IT, pp. 129- 147,2 text. fig. Berlin, 1920. Neithea tricostala [BAyLE Vola] — dont un spécimen, provenant d’Anst- berg, près Vernigerode, est figuré dans cette Note — appartient au phylum de N. alpina [d'Org.], Genre représenté par environ 80 espèces, du Néoco- mien au Sénonien, dans les deux continents, et longtemps confondu avec Peclen actuel ou tertiaire. La charnière dentée de Neïthea distingue — à première vue — ce genre de Pecten s. sir.; en outre, les formes lhiasiques, 154 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE du groupe de P. alavus v.. Bucu, ne sont pas non plus des Neïlhea ; Bühm propose pour elles le G. Weyla et il distingue aussi le groupe d’atava. I conclut en rapprochant les trois Genres Spondylopeclen RŒDER byssifère, Spondylus à valve droite fixée, Neilhea à valve convexe reposant sur le fond. M. Cossmannx. Spath, L. F., ON UPPER CRETACEOUS AMMONOIDEA FROM PONDOLAND. Ann. Durb. Mus., III, part 2, 1921. L'âge de ces matériaux est le Sénonien très supérieur (Campanien). M. Spath y a identifié: Phylloceras nera [ForBes), Pseudoschlænbachia papillata [CrICK mss.], et son ancêtre direct Muniericeras ? Crieki, qui est peut-être un nouveau Genre ; Schluleria Woodsi, Hauericeras sugata [Forges], Madrasiles Faku [VAN HæpPen], M. similis, M. africanus [van Hæpen] ; Hoploscaphiles sp. juv., Oxybeloceras cf. quadrinodosum Jim8o ; enfin Neocrioceras (G.-T. Crioceras spinigerum JimBo) à rapprocher des Nostoceratidæ. La faune des Ammonoidea du Pondoland est ainsi portée à 45 numéros dont plusieurs sont des espèces identiques à celles de Madagascar et de l’Inde méridionale. M. CossMaANN. Bôühm, Joh., UEBER INOCERAMUS CARDISSOIDES aucrt. Jahrb. pr. geol. Landesanst. — 1919 — Bd. XL, T. IT, pp. 65-60. Berlin, 1920. C'est une simple rectification synonymique au sujet des confusions qui ont été faites à propos de cette espèce de Goldfuss : I. cardissoides GoLbr. — 1. transversoplicalus v. HÆNL. I. subcardissoides SCHLUT. — 1. cardissoides G. Muzz., Woops. I. luberculalus Woops — I. cardissoides ScHR&p. I. pinniformis WiLLETT — 1. subcardissoides Wozxz. Outre le type de la Prusse orientale, on connaît 1. cardissoides en West- phalie et en Suède ; en raison de l’égalité des valves et de quelques autres critériums, l’auteur a proposé, en 1915, le nom Sphenoceramus pour désigner ce Groupe. M. CossMANN. Zelizko, J. V., BEITRAG ZUR KENNTNIS DER GERVILLIEN DER BOHMISCHEN OBERKREIDE. Jahrbuch der k. k. geol. Reichsanst., t. 66 — 1916 — pp. 277- 288, 4 tab. Vienne, 1917. Ë NEUER BEITRAG ZUR KENNINIS DER GERVILLIEN DER BôHMISCHEN OBERKREIDE. bid., t. 67 — 1917— pp. 337-340, 1 pl. 1918. NACHTRAG ZUR KENNTNIS DER GERVILLIEN DER BÔHMISCHEN ÜOBER- KREIDE. Îbid., &t. 68 — 1918 — pp. 119-122, 2 pl. 1919. Description d'espèces nouvelles du Genre Gervillia trouvées à Kniznice près de Zeleznice, non loin de Jiëin et à Moraëice près de Litomyël : GERvILLIA bohemica, amita, transitia, gibbosa, robusta, Ferinai, obtusa, acquabilis, Friti, Jahni, Zahâlkai, erecta, minuta. PURKYNE. PALÉOZOUOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 155 Bôhm, Joh. User PECTEN SEPTEMPLICATUS aucr. Jahrb. pr. geol. Landes. — 1919 — Bd. XL, T. IT, pp. 156-160, pl. V. Berlin, 1920. Pecten seplemplicalus, du Sénonien de la Suède, a été décrit, en 1827, par Nilsson, avec deux figures à l'appui ; ensuite on a confondu sous ce nom des espèces très différentes. En premier lieu, la forme de Westphalie (G. Muller), à laquelle J. Bôhm donne le nom Aeguipecten Falki, beaucoup plus dilaté latéralement, avec des côtes plus larges ; ensuite, la coquille des argiles de Salzberg, près de Quedlinburg, Aequip. Brandesi, qui semble bien voisine de la précédente, toutefois les stries — qui rayonnent sur les côtes — paraissent plus serrées. Quant à la mutation de la Craie de Gosau, figurée sous ce nom par Zittel, elle diffère aussi du type de Nilsson par ses côtes plus grosses, mais son galbe est aussi rétréci, de sorte que J. Bôhm lui attribue le nom Aequip. infractus rappelant l’inflexion de la valve vers les bords. A titre de comparaison, il fait aussi figurer Aequip. plychodes GoLpr., du Maës- trichtien. M. CossMann. Savornin, [., SUR L'AGE DES PHOSPHATES MAROCAINS. C. À. somm. Soc. géol. Fr., n° 4, p. 46. L’âge des T'hersilea nord africains est, sans contredit, lutécien. La forme ubiquiste de ces curieux Gastropodes est Hemithersilea ventricosa SAVORNIN ; près d’Aumale, elle est intimement liée à Carolia placunoides CANTR. Il en est de même d’Hemithersilea marocana SAVORNIN, pour les phosphates du Maroc qui sont donc compris entre un mur maëstrichtien à Ostrea Overwegi, et un toit où abondent les Thersileidæ, limites qui encadrent le groupe suessionien ; c’est précisément l’âge des fossiles signalés dans ces phosphates. M. CossMANN. Vincent, Em., OBSERVATIONS SUR LE GENRE N'UCULELLA. Ann. Soc. roy. zool. malac. Belg., LIT — 1921 — pp. 104-113, fig. 1-5. Bruxelles, 1922. Cette petite Monographie résume l’état de nos connaissances sur le G. Nuculella d’Ors. dont le génotype (N. Nysti Gaz. Stalagmium) est de l’Eocène des environs de Bruxelles ; après en avoir décrit la charnière qui est carac- térisée par le chevauchement de la fossette ligamentaire sur les dents sériales postérieures, M. Vincent rappelle avec raison qu’il faut classer dans ce Genre deux coquilles du Bartonien de Biarritz, Arca Pellati Tour. et Sialagmium aviculoides d'ARCH., très voisines d’ailleurs l’une de l’autre, cette dernière génotype de Vasconella Boussac (préemployé et remplacé par Boussacia Cossm.). Mais je ne suis pas d’avis de supprimer Boussacia qui n’est pas identique ; en effet, dans un Mémoire — déjà présenté en 1918 à la Soc. géol. de Fr., mais dont l'impression vient seulement de s'achever en 1922 — je m’exprime ainsi, après avoir réuni les deux espèces précitées : « Nuculella est caractérisée par son aire ligamentaire, chevronnée en travers, et qui se réduit à une rainure oblique chez la section Boussacia ». Quant à la position systématique de Nuculella et de Boussacia, je reconnais volontiers que ces deux groupes ne sont pas à leur place auprès de Peclunculus, et qu’il y a Se] 156 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE plutôt lieu de les placer dans les Arcidæ, non pas auprès de Acar ou de. Scapharca, mais plutôt près de Fossularca, où mieux près de Scapularca. A cette occasion, M. Vincent cite aussi la Section Poslligala, dont le géno- type crétacique (Glycymeris Wordeni J. GARDNER) ne diffère de Nuculella que par le contour fermé du bord de la coquille. Les autres espèces connues sont éocéniques ou oligocéniques, et M. Vincent en donne la liste critique, en y comprenant N. lamellosa v. Kœ., de Weste- regeln (Latdorfien) et N. Kæœneni Sokoz., d’Iekaterinoslaw (Latdorfien de l'Ukraine). Enfin il y ajoute une huitième espèce de Rupélien inférieur dans le Limbourg belge : N. taxandrica dont la série antérieure se compose de dents plus élevées — et plus repliées en chevrons — que celles de N. Kæneni. M. COssMANN. Vincent, Em., LES CORBULES DES SABLES DE WEMMEL. Ann. Soc. roy. zool. malac. Belg., LIT — 1921 — pp. 94-103, 15 fig. texte. Bruxelles, 1922. Sur les seize noms signalés, deux ne sont pas des Corbules, et les quatorze autres se réduisent, en réalité, à six espèces seulement, dont cinq sont com- munes. Une attentive révision en a été faite par l’auteur, et voici le résumé de son travail : Corbula Gerardi ; c’est une Cæstocorbula confondue à tort avec C. longt- rostris ou avec C. Henckeliusi, mais qui s’en distingue par son bord postérieur coudé sur la valve inférieure. C. ficus So. qui n’est pas une Cœslocorbula, quoique rostrée. C. pixidicula Desx. identique à celle du Bassin de Paris. C. wemmelensis qui semble se rapporter à la Section Agina et qui se distingue par sa surface lisse, comme celle de C. minula. C. brabantina qui est une véritable Agina, forme ancestrale de C. descendens v. Kœx., du Latdorfien de l'Allemagne du Nord ; à titre de comparaison, M. Vincent a dessiné une valve supérieure de C. pisum provenant de Barton. Enfin Bicorbula gallica [LAmK.], d’une taille inférieure à celle des exem- plaires de France. M. CossMaANN. Helbing, H., DINAILURICTIS Nov. GEN., EIN EIGENARTIGER FELIDEN- TYPUS AUS DEM Ouicocæn. Eclog. geol. Helv., XVI,.n° 5, pp. 568-75 pl Cable 1022: Les dents sur lesquelles est fondé Dinailurictis Barali proviennent de. La Tuque, près Ladignac (Lot-et-Garonne) : c’est une forme parallèle à Dinictis, qu’on peut attribuer au Stampien moyen. Une canine de Moissac, dans la même région française, pourrait être du même animal. M. COssMANN. Schaub, S., NEMORHŒDUS PHILISI NOV. SP., EIN FOSSILER GORAL AUS DEM OBERPLIOCÆN DER AUVERGNE. Eclog. geol. Helv., pp. 558-563, 2 text. fig. Bâle, 1922. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 157 La faune d’Antilopes du Pliocène supérieur a été illustrée par Rutimeyer, Forsyth Major, Depéret, etc... Avec les matériaux recueillis par M. Philis, à Senèze, on a pu reconstruire, au Musée de Bâle — le squelette complet de Nemorhædus Philisi ; dans le Travail de Depéret et Mayet sur les Mammifères pliocéniques de Senèze, on trouve un crâne attribué à Oryx ardeus, et qui a beaucoup d’analogie avec celui de N. Philisi. Dans l’état de nos connais- sances, on ne peut encore indiquer de quelle souche provient Nemorhædus. M. COssMANN. Kraglievich, Lucas, NOTAS PALEONTOLOGICAS. EXAMEN CRITICO DE UN TRABAJO DEL SENOR ALCIDES MERCERAT. An. Soc. scient. Argent., LXXXIII, pp. 262-279, 1 pl. Buenos-Aires, 1917. Le but de cette Note est de rectifier des indications relatives à un G. Therio- diclis MErC. (1891) ; tout récemment en effet, Mercerat affirmait que ce n’est pas un Canidé, mais un Créodonte de la Fam. Hyænodontidæ, se basant no- tamment sur la seconde molaire inférieure. De la discussion à laquelle se livre M. Kraglievich, aux lieu et place de Carlos Ameghino empêché, il paraît résulter que : 1° Theriodictis n’est pas un Créodonte, mais bien un représentant des Canidæ, S.-Ordre Fissipedia. 20 Palæocyon est distinct de Canis, mais voisin de Theriodiclis par la structure de ses molaires, et du tubercule metaconid. 30 Pleurocyon est un Genre fondé par erreur sur un exemplaire de Palæo- cyon larijensis AMEGH. 49 Theriodictis et Dinocynops sont congénères de Macrocyon AMEGH. et doivent par conséquent, aux termes des lois de nomenclature sur la priorité, tomber en synonymie. 59 Macrocyon se réduit à trois espèces : M. robusius AMEGH. (génotype), M. plalensis MEerc., M. Morenoi Lyp. 60 Les G. Siylocynus et Slereocyon MErc. sont des nomina nuda à faire disparaître de la Nomenclature. M. CossMANN. Whittaker, E. J., THE FOsSIL MOLLUSCAN FAUNAS OF THE MARL DEPOSITS OF THE OTTAWA DISTRICT. Bull. geol. Surv. Can., n° 33, pp. 59-77, pl. V- VIII. Ottawa, 1921. Les fossiles d’eau douce et terrestres, décrits dans cette Note, ont été. recueillis dans des marnes très récentes et appartiennent aux espèces bien connues de la région nord des Etats-Unis : ce sont,pour la plupart, des espèces actuelles de Say, quelques-unes de Conrad, de Pilsbry ou de Baker. M. COSSMANN. Geyer, D., Die PLANORBIS-UNTERGATTUNG GYRAULUS AGassiz. Jahrb. pr. geol. Landesansit. — 1918 — Bd. XXXIX, t. II, pp. 103-147, pl. V, text fig. Berlin, 1919: 158 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE Quatre espèces quaternaires de Gyraulus sont reprises dans ce Mémoire et l’auteur en publie 85 figures, outre les croquis permettant de limiter entre elles ces formes si voisines : PI. albus MULLER, G. Gredleri Brezz, PI. glaber _JerFReys, G. Rossmaessleri AUERSW. M. CossMANN. Haas, F., UNIONIDEN AUS DER TEGELENSTUFE DER BRACHTER WALDES. . Jahrb. pr. geol. Landesanst. — 1919 — Bd. XL, t. IT, pp. 148-155, pl. IV. Berlin, 1920. Ces Coquilles proviennent de la frontière hollandaise, près de Venloo, et leur âge peut varier entre le Pliocène et le Diluvium inférieur. Ces trois espèces appartiennent à deux Genres distincts : Hyriopsis subschlegeli, de grande taille irrégulièrement allongée, voisine de l'espèce japonaise H. Schlegeli MarTs ; H. altealata dont l’aile subtrigone ressemble à celle d’H. bialala Simpson ; Rhombunio sp. qui n’est pas en état d’être nommée, surtout en l’absence de précisions sur la charnière, maïs son galbe extérieur ressemble à celui d’U. lifloralis Lam. dont elle est probablement l'ancêtre pliocénique. M. CossMann. Kennard, A. S. et Woodward, B. B., THE Post-PriocenNE NoN-MARINE MoLLUSCA OF THE EAST OF ENGLAND. Proceed. Geol. Assoc. London, vol. XXXIII, pp. 104-141. Londres, 1922. This paper gives an account of the non-marine Mollusea from sixty five Pleistocene and Holocene deposits in the East of England, twelve being sutherto unnoticed Full lists of the species are given under each locality and notes on some of the more interesting species. The question of the relative ages of these beds is discussed and it is concluded that on England, there has only been one glacial period, that it occurred at the close of the Pleistocene and that consequently Palæolithic man is pre-glacial. À. S. KENNARD. RUBRIQUES DIVERSES Corroy, G., SUR QUELQUES PoIssONS NÉOCOMIENS DE LA HAUTE-MARNE ET DE LA MEUSE. C. R. Ac. Sc. Paris, 30 janv. - L'auteur apporte des précisions à nos connaissances sur la faune ichthyo- logique néocomienne, surtout en ce qui concerne l'existence de plusieurs Pycnodontes. Il annonce, en outre, une prochaine publication sur les Poissons néocomiens en bordure orientale du bassin de Paris, aboutissant à des con- clusions biologiques intéressantes. Analyse d'auteur. Howchin, W., CRINOIDS FROM THE CRETACEOUS BEDS OF AUSTRALIA, WITH DESCRIPTION OF NEW SPECIES. Trans. a. Proc. Roy. Soc. S. Austr., XL, pp. 1-4, pl. I. Adelaïde, 1921. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 159 Les Crinoïdes erétaciques sont rares en Australie, comme partout ailleurs : c’est donc une heureuse trouvaille que celle faite dans le Queensland, à deux gisements dont l’âge exact ne semble pas bien défini. Le premier est /socrinus australis (Moore, Penlacrinus], calice incomplet avec quatre ou cinq branches munies d’un certain nombre d’articles super- posés. L'autre spécimen représente une autre espèce J. parvus dont les tiges assez longues sont juxtaposées sur un fragment de gangue, mais insufii- samment grossies sur la figure 3. L'étude à la loupe pourrait seule illustrer les critériums distinctifs qui sont détaillés dans la diignose originale. M. COssMANN. Springer, Frank, NEW SPECIES OF DEVONIAN CRINOIDEA FROM NORTHERN CANADA. Bull. Geol. Surv. Canada, n° 33, pp. 19-18, pl. [. Ottawa, 1912. Il s’agit de Crinoïdes de la région Great Slave Lake, au N. W. du territoire canadien, ils proviennent de roches attribuées au Dévonien supérieur. M. Springer a identifié el figuré deux espèces, d’après des calices assez bien conservés : Melocrinus borealis, canadensis ; le premier se rapproche de M. lersus RoWLEY, quoiqu'avec un calice plus court ; l’autre est comparable à M. breviradialus HALL, du groupe Hamilton dans l'Etat de New-York. M. COssMANN. Moret, Léon, Revision pu GENRE JEREICA Z1TTEL (EPONGE LITHISTIDE CRÉTACÉE) ET REMARQUES SUR LA CONSTITUTION DU TISSU FIBREUX DES RHIZOMORINES ET DES PHARÉTRONES Bull. Soc. géol. Fr. (4), L. XXI — 1921 pp. 125-151, 9 fie, 2 pl. Paris, 1922. Dans cette Note, qui est le point de départ d’une contribution plus générale à l'étude des Spongiaires du Crétacé français, l’auteur cherche tout d’abord à nous mettre en garde contre les erreurs de déterminations dues à une fossilisa- tion complexe des échantillons. Il étudie le procédé suivant lequel s'associent les spicules ou desmes des Rhizomorines (groupe de Lithistidès caractérisé par des desmes très irréguliers et épineux) pour constituer les fibres du sque- lette de l'éponge, procédé que l’on retrouve, non seulement dans les formes fossiles très bien conservées dont le fin squelette peut être dégagé à l’acide, mais aussi chez les rares Rhizomorines actuelles (Seliscolhon chonelleides Dæp.). Le plussouvent, la fossilisation par silicification ou par caleificalion a fait disparaître les éléments spiculaires de la fibre, de sorte que l’on n’a à sa disposition qu’une masse qui rappelle l'éponge par sa forme extérieure mais où toute spiculation est remplacée par un amas vermiculaire de petites fibres compactes. À ce moment, l’éponge ressemble, soit à une Mégamorine (Eponges à très gros desmes visibles à l’œil nu), soit à une Pharétrone (Eponges calcaires caractérisées par l'existence d'une fibre énigmatique dans laquelle on ne peut, le plus souvent, voir aucune trace de spicules), ce qui complique notablement les déterminations. L'auteur démontre que cette constatation est précisément susceptible d'éclairer le problème de l’origine de la fibre des Pharétrones, laquelle devait être primitivement une « fibre spiculaire ». Par conséquent, à l'encontre de la théorie de Steinmann, el II 160 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE Welter, el en accord partiel avec celle de Dunikowski et Rauff « la fibre des Pharétrones serait secondaire et due à la fossilisation ». Ce Genre Jereica doué, comme tous les Spongiaires, d’un polymorphisme intense, peut être considéré comme formé des deux groupes suivants : 1° Groupe de Jereica punclala [GoLpr.] avec les formes excavala ScHRAM- MEN, lurbo SCHR., luberculosa RoEmx. Les caractéristiques en sont: une forme globuleuse, une assez grande régularité dans la disposition fibro-radiée du squelette, des pores exhalants, de 2 mm. de diamètre, groupés au niveau de l’apex. Ce groupe caractérise — par son abondance même — le Sénonien de l'Allemagne du Nord. 29 Groupe de Jereica polystoma [RoEm.[ avec les formes bipartita, oligo- sloma SCHR., clava LEE, permira POcTA, caractérisé par un corps cylindrique avec bourrelets d’accroissements, une disposilion fibro-radiée du squelette peu nelle, el des pores exhalants pouvant être plus grands que 2? mm. ; somble être localisé surtout dans le Bassin de Paris. Analyse de l’auteur. Vincent, Em., DESCRIPTION D'UN POLYPIER NOUVEAU DES SABLES DE WEMMEL. Ann. Soc. roy. zool. mal. Belg., LI — 1920 — pp. 55-57, fig. 1-2 texte. Bruxelles, 1921. Turbinolia (Heleraclis) Gerardi se place — au point de vue de l’ordonnance des septes — dans le voisinage de T°. humilis el de T. Forbesi, toutes deux de Barton, mais on l’en distingue par sa forme conique, non ogivale, et par sa taille plus grande ; elle est plus abondante que T. Nystana M. Epw. et H,, avec laquelle on la confondait, mais elle a 20 septes au lieu de 24, des canne- lures plus faibles, ete. M. COssMANN. Cushman, Joseph A., THE FORAMINIFERA OF THE BYRAM CALCAREOUS MARL AT ByrAaM, Mississippi. Uniled Slales Geol. Survey Prof. Paper 129-E — 1922 — pp. 87-105, pl. 14-28. Washington, 1922. Sixty-eight species and varieties of Foraminifera are described and figured, of which 28 appear to be new. By far the larger proportion of the species and varielies are identieal with or closely related to species now living in the Indo-Pacific region. The Foraminifera indicate that the Byram marl was deposited in water ranginge in depth from 18 Lo 42 meters and of sublropical temperature (bet- ween 20° and 240 C.). C. WYTHE CO0kE. Douvillé, H., Revision DES ORBITOÏDES. DEUXIÈME PARTIE : LES ORTHO- PHRAGMINA pu DANIEN ET DE L'EOCÈNE. GC. R. somm. Soc. géol. Fr. — 6 mars — n° 5, p. 53. Paris, 1922. Les Orthophragmina apparaissent dans le Danien et succèdent aux Lepidor- biloides du Maëstrichtien. L’embryon est presque le même, mais les logettes sont plus étroites eL aplaties en avant, en rapport avec une diminution de PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 161 densité du protoplasme, résultant du refroidissement qui a caraclérisé le Danien. On y distingue les S.-Genres : Discocyclina GUMBEL discoïdes (D. Archiaci, sella, nummulilica) ; Aslerodiscus SCHAFH. à 9 rayons ; Aclinocyclina GUMBEL, avec plus de 10 rayons. La révision que présente M. Douvillé se borne, cette fois, aux espèces de l’Aquitaine (23 dont 4 nouvelles), de la région alpine (18 esp.), et du Vicentin (17 esp. dont une nouvelle). Les critériums distincLifs sont : la forme générale, la disposition des piliers et des chambres latérales. L'évolution suit parallèlement celle des Nummuliles, leurs dimensions s’accroissent depuis le Danien jusque dans l’Eocène moyen, et diminuent en s'amincissant dans l’Eocène supérieur, pour disparaître à la fin de ce dernier étage. C’est ainsi que s'accroît le nombre des documents permettant de carac- Lériser les niveaux stratigraphiques à l’aide de ces précieux Foraminifères. PALÉOPHYTOLOGIE Horich, Oskar, EINIGE STRUKTURBIETENDE PFLANZENRESTE AUS DEUTSCHEM CuLm uND DEVON. Jahrbuch der Konigl. Preuss. geologischen Landesanstall Bd. XXXWVI, Teil I, Heft 3, pp. 509-524, PI. 28. Berlin, 1915. Parmi les plantes du Culm de Basse-Silésie, l’auteur ébudie la structure du Diplobasis Roemeri (SoLan».) et les sores de la même espèce, puis un Slau- ropleris sp., et celle de Prolopilys Buchiana Gope. Il étudie ensuite la structure de Rhachiopleris Zimmermanni n. sp. et de Dadoxylon (Aporoxylon) primigenium UNG. sp., provenant lous deux des « Phosphoritkonkretionen » du Carbonifère de Thuringe. Enfin du Dévonien inférieur il signale Nemalophycus cf. Dechenianus SoLms. Une planche de 10 figures accompagne ce Mémoire. P: FRITEL. Seward, À. C., ON A COLLECTION OF GARBONIFEROUS PLANTS FROM PERU. Proc. geol. Soc. London, n° 1086, p. 67. Londres, 1922. Les plantes décrites par l’auteur on£ été recueillies, en 1911 par M Dou- glas, dans des couches houillères au Sud de la péninsule de Paracas. Quoique très fragmentés, ces restes ont un grand intérêt, car aucune roche paléozoïque fossilifère n'avait encore été signalée sur les côtes du Pérou. Gela tendrait à prouver, d’après M. Edwards, que les oscillations du versant occidenta de la Cordillère des Andes ont une antiquité plus grande qu’on ne l'avait jusqu'ici supposé. La détermination certaine de ces fragments à donc, à ce point de vue, une grande importance. Malheureusement, aucune indication n’est donnée, dans cette communication, sur les noms attribués à ces plantes fossiles. M. COSSMANN. Walkom, À. B., NUMMULOSPERMUM BOWENENSE, GEN. ET SPEC Nov. Quart. Jour. Geol. Soc. London, t. LXXVII — 4 May 1921 — pp. 289- 296, 1 pl. 162 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE An account of seeds associated with Glossopleris at several localities in Queensland. The seeds are not in actual connection with Glossopleris, but the occurrences indicate a strong probability of them belonging to that plant. The mode of preservalion has made il possible Lo describe part fo the vascular system and anatomy which suggest relationship to the Trigonocarpales. Remarks are also added on scale-leaves associated with Glossopleris in Queensland. Microsporangia of Glossopleris were described from Australia by Arber in 1905, and the seeds here deseribed probably represent the mega- sporangia, hence Glossopleris is classed with the Gycadofilicales. Aulhor’s abstract. Fraipont, Charles, PSILOPHYTON cfr. ROBUSTIUS, DAws, DANS LE COUVINIEN BELGE (DÉVONIEN INFÉRIEUR). Ann. Soc. géol. Belg., t. XEHIT — Presentation : 18 janv. 1920 — p. 8130-1. Liége, 1922. L'existence de ce végétal est signalée dans les grès couviniens rouges de la carrière de la Roche près de Malonne, province de Namur, où il a été trouvé par M. l'ingénieur Bellière avec un admirable exemplaire d’un grand Psigmo- phyllum non encore décrit. Analyse de l’auteur. Bartrum, J. A., NoTE ON THE Port WaikaTo MEsozoic FLorA. N. Z. Journ. Sci. Technol., vol. 4, 1921. À few years ago I sent a collection of fossil plants from the Port Waïkato Mesozoic beds Lo the late Dr. E. A. Newell Arber, but his death occurred before he was able to examine them. The specimens were then forwarded by Mrs. Arber Lo Professor À. GC. Seward, who has been so good as Lo report upon them in a recent letter. Besides certain other species reported by Arber (1), Professor Seward identifies the following plants not previously known from Prt Waïkato : (1.) Araucariles culchensis FE1sT. (2.) Contopleris hymenophylloides (BroNc«.). (3.) ? Slachyolaxus cf. S. elegans NATH. (4) Elalocladus plana (Frisr.). (May be identical with Elalocladus sp. of Anber, pli, fo 9) Amongst the plants forwarded was a specimen labelled in Professor A. P. W. Thomas’s handwriling as Asplenium palæopleris (Ung.). This is regarded by Professor Seward as probably the same as Coniopleris hymenophylloides (Brong.). Professor Seward remarks in his letter to me : « Perhaps the most inte- resling is Elalocladus plana (Frisr.), which may be, [ think, the same as the specimen named by Arber Elalocladus sp. ; 1 feel practically certain that Lhis conifer is the same as that described by Feistmantel from Jurassie rocks of India. » In referring Lo the « Asplenium palæopleris (UN&G.) » he says : (4) E. A. NEWELL ARBER, The Farlier Mesozoic Floras of New Zealand, N. Z. Geol, Surv, Pal, Bull, No. 6, pp. 17, 18, 1917, PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 163 «Some years ago, in describing certain English fossil plants, I suggested that Unger’s species might be identical with a Wealden species from England, but I had, of course, omly his figure to go by. » Analyse de l’auleur. Wieland, G. R., TWO NEW NORTH AMERICAN CYCcADEoIDs. Bull. Geol. Surv. Can., n° 33, pp. 79-85, pl. IX-XIT. Ottawa, 1921. Crétaciques, sins qu’on puisse en fixer exactement l’âge, les troncs de Cycadéoidés trouvés près de Red deer River (Alberta) appartiennent à deux espèces nouvelles, que l’auteur a dénommées : Cycadeoidea Sternbergi, Bœsiana : 1l les compare — la première à C. Uddeni — la seconde à C. mary- landica. = M. CossMANN. Eraipont, Charles, CONTRIBUTION A LA PALÉOPHYTOLOGIE DU WEALDIEN CONIFÈRE NOUVEAU DU WAELDIEN BELGE. Ann. Soc. géol. Belg. — Mai 1920 — t. XLIV, pp. M51-5, 1 fig., 1 pl. Liége, 1921. L’épi étudié a été successivement considéré comme une fructification d’'Equiselum, une fleur femelle de conifère, une Weichselia. L'auteur a décelé des grains de pollen à pointement tétraédrique, des ponetuations auréolées dans les trachéides des tigelles ; c’est donc un châton mâle de conifère, et en lui conservant le nom spécifique que lui avait donné Seward, M. Fraipont lui attribue un nouveau nom générique Smevysteria (G.-T. S. minula SEW.). Analyse de l’auteur. Berry, Ed. W., THE LOWER EOCENE FLORAS OF SOUTHEASTERN NORTH AME- RICA. U. SE. Geol. Survey. Profess. paper 91, pp. 1-353, 108 PL. fig. texte. Washington, 1916. Le très important Travail de M.Berry débute par l’étude de la flore de la Midway formation de Earle (Texas). Gette flore, dont l’âge paraît corres- pondre au Montien et au Thanétien d'Europe, ne comporte qu’un nombre restreint d’espèces (10) qui se répartissent entre les Genres Pourouma AUBLET, Ficus Lain., Plalanus Lain., Cinnamomum BLUuME, Laurus Lin. Asimina ADANSON, Dolichiles UNGER, et Ternimalia Lin. Cette première partie est accompagnée de trois planches. Vient ensuite l’examen de la très importante flore fossile du groupe de Wilcox qui appartient à l’Eocène infé- rieur. Après en avoir indiqué les relations stratigraphiques, l’auteur donne la distribution géographique de cette formation dans les Etats de Mississipi, Tennessee, Kentucky, Arkans2s, Louisiane et Texas, et la fait suivre d’un tableau des espèces constituant cette flore indiquant leur distribution par gisements. Il étudie ensuite la composition de cette flore et accompagne cette étude d’un tableau donnant là distribution, dans les autres formations, des espèces qu’il étudie ou de leurs analogues. Il donne un aperçu sur les caractères écologiques de cette flore accompagné de cartes montrant la distribution géographique de certains types végétaux, un de ces croquis s’applique aux espèces actuelles et fossiles des Genres 164 PALÉOZOOLOGIE ET PAI ÉOPHYTOLOGIE Juglans, Engelhardlia et Oreomumea, un autre donne la distribution actuelle des Genres les plus importants de la Famille des Proléacées, dans un autre encore l’auteur indique la distribution des espèces vivantes et fossiles des Genres Grewia et Grewiopsis. Un chapitre est consacré à la corrélation de la flore de la formation de Wilcox, avec les flores éocènes d'Europe, une carte montre l'aire de répar- tition des dépôts de Wilcox et la localisation des flores fossiles avec lesquelles cette flore est comparée. Vient ensuite la descriplion systématique des espèces constituant la flore de Wilcox. Cet important Mémoire est accom- pagné de 108 planches d’une exécution parfaite. Kraüsel, R., Reimann, H., Reicheubach, E., Mever, F., et Pritl, W. Dre PFLANZEN DES SCHLESISCHEN TERTIÆRS. Jahrb. Pr. geol. Landesansl. — 1917 — Bd. XXX VIII, T. II, H. 1-2, 338 p., 24 pl. Berlin, 1919. Dans la première partie de ce Travail sont étudiés les feuilles et les fruits des Familles suivantes : 19 Belulacées et Ulmacées par feu H. Reimamnn, 20 Conifères et Fagacées par E. Reichenbach, 3° Salicacées, Acéracées, Ana- cardiacées, Rhamnacées, Vilacées, Slerculiacées, etc., par F. Mever, cette der- nière étude est suivie d’une liste des espèces admises par l’auteur en regard de laquelle est donnée une liste des espèces de Goppert mises en synonymie. Cette première partie est suivie d’une liste de références bibliographiques comprenant 140 numéros. La seconde partie est consacrée à l'étude des bois des lignites, elle est rédigée par W. Prill et R. Kraüsel, elle comprend un aperçu critique sur le genre Cupressinoxylon par le premier de ces auteurs qui y introduit une clé dichotomique pour la détermination des Cupressinoxylées vivantes-et fossiles donnée par Gothan en 1905. Puis vient une étude sur les bois des Taxacées fossiles par R. Kraüsel seul et une étude des bois des lignites silé- siens par ces deux auteurs. Comme la première, cette seconde partie est accompagnée d’une copieuse bibliographie comprenant 476 numéros. Une suite de 24 planches collophotographiées termine cet important Mémoire. D'ARRNTE Chandler, Miss M. E. I., THE GEOLOGICAL HISTORY OF THE GENUS STRATIOTES Proc. geol. Soc. London, n° 1086, p. 68. Londres, 1922. Stralioles est un Genre « monotypique » de plantes aquatiques d'Europe et d'Asie occidentale, qui descend — en ligne directe — de l’'Eocène : on connaît depuis longtemps à l’état fossile : Folliculites, Paradoxocarpus, mais on hésitait beaucoup pour les relations du G. Stralioles. De récentes recherches ont permis à l’auteur de décrire neuf espèces, depuis l’Eocène jusqu’au Quaternaire, et parmi elles figure S. aloides qui existe encore à l’époque actuelle. Sept d’entre elles constituent une chaîne phylétique qui fait ressortir l’évolution de la forme de ce végétal. En réponse à une question, l’auteur explique que le terme « monotypique » s'applique en Botanique, aux G. de PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 165 plantes qui ne sont représentés que par «une seule espèce vivante ». Il en résulterait done que Stralioles ne serait plus dorénavant monotypique ? M. COssMANN. Martin, Edward A., THe MaAIDEN-HaIR TR£E : À LavinG Fossir. Proc. Croydon Nat. Hist. Soc. — 1916 — pp. LXIV-LXVT. This survivor of an old race of plants is one which has only Just escaped extinction, having been preserved in monastery grounds in China and Japan, but it has now been introduced into other countries. [Es fossil remains are found from Devonian times Lo the present day, and gave rise to seams of coal in what is now arelie Greenland. IL reached its zenith in Mesozoic times. It was Lhe first seed-plant in which it was discovered that fertilisation was found to be effected by actively-moving male-cells. IE is the most highly organised plant which has s0 primitive feature. It is dioecious, and although many male plants are now Lo be found living in England, the female is extre- mely rare there. The higher plants have lost the animal method of reproduc- tion, but il is still found in Cycads. Aulhor’s abstract. Vilaseca, S., QUELQUES ALGUES DEL JURASIC TARRAGONI. Bull. Inst. Calalana de H. Nalural, 2e sér., vol. 1 — 1921 — pp. 192-194. Barcelone, 1922. L'auteur fait mention de l'existence des algues fossiles suivantes dans le Jurassique de la province de Tarragone: Taonurus procerus HER, T. sco- parius THioLLièRE, Chondriles bollensis Z1TTEeL, Cylindriles sp. M. San MiGuEz. Kilian, W., SUR LA PRÉSENCE D'ALGUES CALCAIRES (DIPLOPORIDÉS) DANS LE MUSCHELKALK DES ENVIRONS D'HvÈREs (Var). C. R. somm. Soc. géol. Fr., n° 4, 1922, p. 45. Il est intéressant de retrouver sur la côte méridionale ces organismes si fréquents dans les formations triasiques de la zône du Briançonnais et de la région méditerranéenne alpine, indiquant la communication du Muschelkalk supérieur de l’Europe centrale avec la mer Virglorienne méridionale, con- firmant ce qu’on avait déjà constaté pour Ceraliles Munsleri, et pour la faune de Diplopores de la Sardaigne. M. COssMANN. 7e A RIRIENS Mo. a AOL l 2 1 Î ‘ f 4 L [y | ; L ( { - À l 1 . ù { a 1 À 1 ñ Ê (© p t £x} | | DEC 1 1925 Supplément au n° 4 de la Revue Critique Paléozoologie et de Paléophytologie. Tables des Matières 1° Table alphabétique des noms d’auteurs d’ouvrages analysés. PNBRARE (ER). ARRET 150 ARAG EN (EO ROME PRE ERA ENS 95-96 ÉDRIGEN EE.) 2.2.1: Le0airz 71 JEINTNLANN EDEN Pi 9) (IN) SR EC PSE 75 ENRAMIE OUR Ge (Ge Care vien 54 ARE (PA) ee ete ee QU RNE 82 B'ARROSONMETJE) RAS MAC AI BAR BROUMAJAS ANNE 0200 ANA 72, 162 BB ADARAR SAS) ee ele ee EU 117 BOSNIE) PARENT 58 BE AA SP es AD LE AR TIRE A4 BERRSANESSMW eee 0 PPT 84, 163 BHLASENG (OS) AE EEE AR EEE 132 BORS PIE) ras one biere 147 B'ORMMIE) rene rment EE 36-37,70 BOT ONE ee AUS 153-157 IBODTONAHE) esse le dent 140 lÉXOMINN (IE) SP ErERR 94 BONAREDEN (Ge) Ce CNE EEE 146 BouiLrERtIE (B°n de la) ............ 104 B'OURCARMINIEM EEE LR 109 BRANSONEB)E SE CCC. 23, 69 BRON ren Leo 91 BROLEMANNUE-=-W.). 2... .. 100 BUCKMANT(S ES) 67, 103 BORMES) ue D ete ec 37 CARPENTRAS) AR. ACL. 122 Craie) ee eee 103 CHANDLER (Miss E.-J.) ........ 126, 164 CHANEMI(REM CR ER RL 125 CHARPENTE ane 72 CHIEGGHIA=RISPOLI (G.) ........... 116 CocKkERELL (T.-D.)..... berne 53, 57-58 COPANT(NEEENT) IEC ER 65 OO (CENVA RE SA ER EN 74 CORROPA (CS) MR: Sie TANT 158 COssMANN (M.) ............ 21, 109, 150 CUSEMANI(IEE AS) EE EENe 121, 160 DDAHNBRI(E) rss 28 32,33,149 Dern CAMPANA (D). 1127. RU 95 IDIrNSr (ES) RSR RSR ERA ERRE 30 ORIGEAS (CNE AL) LS RE RE 68 DOUMILLEN(HE) ee rt moe 106-107 D'OUMIL LEE) VA UN 120, 151, 160 DURERTRE (ASP) EN ARE 152 HD ARDSIHENNE) EEE ET EE TERRE 141 END On (IS) er Ne ae een, 86 PABPANR (ER) Re - 6, 96 PISCHER((EE) EP ANR 91 FISCHER(RC)NE FEMME Meta et 39, 40 Piusnonsnan (le) ocaectoteuvcodac 101 BOERSTE TA) ARRET 144 FossA-MANCINI (E.)........... CEA 172 ÉRATPOND (CAR ERP ENTER 162, 163 PRICRAGAITS) ERP EE 134 PRIEDBERG (W-)M 110 PRITEE (PE) AE ANNE 10 FUCHSA (AL) ER EEE TEEREN 61, 62 FUGCIEND(AN) SERRE IE ER 106 GEMMELLARO (M) ............ . . 97-98 GEMMELLARO (M.) ............. 106, 116 CERMATNNIES) ES ARE EEE te 78 CERTA (ES) SRE EN INNOEANr 45,47-48 GEVER (DE) EE TT RER 157 GIGNOEUXA ME) EE PIE NON 119 CHAR N(MELEESE) EEE EEE 69 CAPNMOREN (CEE) 5 GOPLHEBUBEN(ME) RE 99 GREGERNID EE KO) PRE 69 GROMES (IE) NEA CNE ARR 123 GUÉE HARDE (CAT) RTE RER en 111 ÉTATAGEC NV E) EARR L RAONE MAR 139 EAU STORE te eat ORAN 158 ERA ANA TON (Cr A NE AS 110 ÉPATRMIERN (RENE) PEER ee 76 ETANRE TOC DS) RER RES 73 AIO ES RENE Es RE en ARTE 133 TESTPASS ASS ATEC AN (CIS) EE Re 30, 36, 39 ÉDEÉPTLTING (ÉR)RTRSEanO ee e nlent 156 ÉTODRISE (EE) PASS AAA EU PEER 180 ÉTORICKE (OR ER 7 LC 161 HOWCHIN (WE) EN EU 137, 158 ÉOBENERN(E) EE 34, 39 PAS OMPENA (NENE) SE Res 82 DRED ADEME) Nes RSS 2 ISEIVAR ANNE) et er ee Le ENARRE 10 ‘168 TABLES DES MATIÈRES JANENN(CANER ANR EERNNE LEE EN . 89 JOrBAUDUI)Ee EME EE Res 131 KENNARD (A.-S.) ....... Rene 158 AA) 2e se MR AEENReE 165 TNG (NBA) 27 2 Dee RD RLOUCERA(C) NL MRC RE CALE TRE 18, 101 ROPTEAN(CIE) RSA ETC EEE CT DD EDS 142 IKRAGLTEVIOE (Le) EST EMA NE 157 IÉRAUDSELIUR NN CREER COMME QLES 164 LAMBERX (2)... PET nie 111, 115 LANGER) RER Eee 43 IPASEHRONAIC SR) ERCE PET CEE 47 PAronRRE Cabrera) Re CEE 6 CBRICHE (ME) 0070 De A AS TUE Levene (Clara M.) A5po4e doubs 84 LIESNIKOVA (A.-F.) ..... RAR NS 86 Dune D ES dos At 20 TNDENBEINIIE") MERE EEE? LissAgous (M.-A.)........ Re ns 118 LOPPENSUEA) PRES MEET RÉ OTpeers s 40 Mac-DoNAID (A.-I.) .............. 148 MANSUMAUNE) RE ur 61, 64,-66,79 MARIANI (C.) . . ... . .. bd d'a 00 © 96 MUARSEAEB (IP) ceseocoudcoouedonc 76 MARTIN (E.-A.) .....,:... CMS 70 Maury (Miss C.-J. je Gba do 8 00000 78 MEnL (MG) ..0. Lips... 51-53,65 MERRIAM (J.) ........ LCD 135 MEUNIER) en Huee te , 5-57, 141 MONESTIER (J.) ...:. DIF G (bd à done © 102 MOoRETUIE) EE oeuvre 119, 159 MUHLEN (L. v. 2. PRES Cine do 33 MURDOGH(IR) ARC RAT PCE 76 NAS (ANR RENE CE OLD Oo NN 149 NEAVERSONI(E:} 0.0. MUR 80 NICOLESCO (C:)M nn MB TT ae 38 Névar (O:) 2... it BLEUE 17 Craie (RS) nie ae let doutes otre l OsBoRN (H.-F.) SR Sem RENTE 88 PacHeco (Hern. É. Ji Ne A es 95 PALIBIN (I, Vaoauoos D AR CRE 86 PARONA (CR) 2-7 c1b4182 106 PÉPPEGRTN Ua) teen FA) DERNER(JA NE nl Lire 17 RETITCHBRUB Ne - 00e Re Ve 105 REPZEOR AU) ES MA ds "1105 PEYROT (A. RE AE RAP D ES Re 109 HUERAGNOE (DA) RES ERRCE 2600 08 ARRAVIOSE AIMER EP) er et 85 SR RUN GRR) CP ENTRE eee 07. RURKYNE(C.) . : ... -mfmemeeseseee MA 5 SQUIRINGAE:) ....... ae DRPe cd ee BAINERT(R.) 0 MI OR 86 RAYMOND (PEE)N CE CEE PE ee 11 REGÉU(R)ET. 0. RE More 84 (REICHENBACGH((E) 0-00 PEN 165 RO) MATOS Ab 00 ve 0 0 123 EUEINTANNI (EE) PR PTECCPR EEE 164 REVTAMIOP (PA) MERE CC EEE EP TERRES 132 RTABININT(AS)MER TE AE CEE 90, 95 RICHE (AC) EURE REC TT PP ECRE 67 RICHMER TIRER PTE EPRREE 19, 138-139 ROMANI(HE) RER EC LE CERERERE 67, 131-132 ROMERO (AAC). 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PNDRTASITES EEE ER EC CEE (MOI )REEREE AIUIP. cdébepoocc Buckman .... 1921 67 Acanthomyites .......0: (Insectes) .... Eocène ...:.... Cockerell .... 1921 57 Acrolusia .............. (Echinod) 7} TOrétan re Méamberte% 21920 IT14 AGEIMOSLrOma (Cœlent "PAIE OZ EEE EEE Vinassam et : 1918 126 INRAG EU PRE OMRMERCE (Moll.) ..... Oligoc un Andreæ ..... 1854. 21 Ambersites............. (Moll.) ..... Jurassique .... Buckman 1921. .67 ANDRIOPORIDÆ ......... (BryoZ.:: -.". MCrÉtacE . : - 00 MEURT EEE LOT 43 Annamitella. ........% 1 (Grustac)reNTalé oz RE PERANTEN SUV EP EES 1920 GI Antillaster ............. (Hchinod #5" "Vive CIerTe Lambert ..... 1920 114 ANTILLASTERINÆ ....... (EChino de) MIA EE D'amberhe net 1920 114 Aphelasber 2. 2230000 (Echinod.) ... Crétacé ....... Lambert ..... 1920 11 Apoderoceras ........... (Moll.) ..... Jurassqiue .... Buckman .... 1921 67 Arnaudaster ...... .... (Echinod.) ... Crétacé ....... Lambert ..... 1920 114 Asaphopsis ............. 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MOneS ten amer ER CEE (MOI) EEE TE" RÉ Dssonenene Cossmann 6 Monophoraster ......... (Echin.) .. Laser acooce Lamb. et Thiér. Montanaria ............ (MONA REEPESE Paléoz CET Spriesterbach Morris iles Pere PERTE (MOI) EEE FEES PANÉOZ ER GE Buckman .... MYAGROPORIDÆ ........ (BrVOZA) A REEE (TE LAURENT. nee LAN EREEER INeCLASDIANRE CARE (CRUSTA)E EEE BAlÉOZ RECRUE Raymond ..... Neocentroceras ...:..... (Mol) EC ER CT EAN SpALH EEE E ET NÉLCFIOCETASE EAP EEEEE (MOI) EEE CTÉL Ar ass SPALRE TERRES LIT L9R0EE 1914... LOIRE ORDER SAS à LOTS 1920... 192072 19218 1921-r 19202 LOIS #4 192078 1920. 1920. 1921... 1O2IEEE TABLES DES MATIÈRES F71 Neophlycticeras ........ (MOINE CLÉ ACER Spath...6204922::0153 INIPOnAS TERRE AAA CCE (renmnoc,) 566 CORÉEN CERN O CE Lambert ..... 1920... 114 Nodosomatra ........... (Belhtinod®) PACE CRERAEERRr Lamb.etThiér. 1921..: 115 Nudobrissus ............ (lEGinine) 2624 GED NA S L0rE Lambert ..... 1920 FAX Nummulospermum ...... CRU) EEE (CRAN LEE Walkom ..... LOZAMEÉMMIGIE Nycterobius ..:....:.12 MAMIE) RECENT CIO CRETE Revilliod "1921" "0433 OTOPORIDÆ ............ (Bryoz.) ..... CRÉENT ane rer LOIRET Ovulechinus ............ (ECHO) MCE EEE ECACEE Pambentee#e 1920... 114 PAleUNVCLenIS ee C CEE -e (Mamm.) DEL er CO e Revilliode®*",1921"#0133 Paradoxonycteris ....... (Mamma), 00 TES onpobent Revilliod "19212-09183 Paraphyllophora ........ (MEME) EN EENTEL CEE CPECEE Revilliod ..... 1921... 133 Paroxychænus .......... (Mamm.) Lo ECCÈME 22:80: Teilhard de Ch. 1922... 130 REdASIOIARN RE Eee (MOI) Eee RATCOZ EEE Spriesterbach . 1919... 63 PELMATOPORIDÆ ........ (BIVOZA)EE EE GRECE TPE LATE iraevate LOIR EMEAS PERIASTERIDÆ ......... (Echinod.) ... Paléoz. ....... Eambertv" 1920... 114 PÉRAIMILES CEE ONe EDEN (Moll.) ...... Berre eee BOE sesaco 1918... 148 Pharaobaster ........... QEChin ob) MINE EEE ECC RE Lambert ..... 1920... 114 PHeOIUS MEET RAA Ta (MOI) MEET EE BAIE OZ ENS Spricesterbach . 1919... 63 PLESIASTERIDEÆ ......... (EChinod®) ""EMPAlÉOZ CET Lambert ..... 1920551114: Pleurophorites ......... (MOIS) EEE JUTASS RE LEERE Buckman .... 1921... 67 PLIOPHLOECINÆ ........ (BEVOZ A) RER EE ÉTÉ SEEN Langres ren 1921. 048 Polydesmaster .......... (Heninoce) 860 CR 02662005 Pambert eee 1920... 114 BODOSAUTUS CR ee (RGoules) 60 Trees sos Men cocetrese ONG er 67 PROTOCTRYPIDÆ ........ (insectes) FE RMIOC EEE Meunier ..... LSISEN56 Protoctrypites .......... (nSEC LES) EE PANIOCEREE EEE Meunier ..... ITS 56 Prohysteroceras ......... (MOI) CTÉL ASUS SpA O2 IS Propebloyetia .......... (MOIS) EEE PlÉIS D CRETE Conmerne en 1e 7e Protoblattiniella ........ (IINSEELES) MAD 6e 0 NÉUNIERREEEE LOIS 6 ETOLONUSUSE CE EEE CES (ML) cc TIAS entree Bonarelli .. ... 1921... 147 BROLOIAMPASE EE CEE (BChINOU) APN RE EET EEE Lambert ..... TEADS à NZ Pseudoacmæoblatta ..... (insectes) PERENPAlÉOZ EC Meunier ...... 1OD 42 Pseudodiartema ........ (MOI) RTE CTÉCE RE Glen seen NS (6%) Pseudofavosites ........ (Cœlent-)."" BATÉOZREPREPEE GER 05506 1921... 48 Pseudoglauconia ........ (MOI) ER BOCÈNE 0-40 H. Douvillé .. 1921... 108 Pseudonucleus .......... (EChINOT)EEECTÉLE EEE Lambert ..... GPL 119 Pseudopholidops ........ (BrAChA)REPEEE PAG 000000 BERKER 46660 IPS 69) PURGER ER EME ES EE (EChinod ) ER CrÉL EEE EEE Lambert" 1920... 114 Radiatodonta .......... (MOI) EEE PAlÉ OZ RES Dahmier trees 1921.:. 146 Radiorotula ............ (onmocL) 22 PAËCz, © 25558. Lamb. et Thiér. 1921... 115 ROBE A ASE (Ciusu)seeuce BAC PPS Medelinceee toile ESS IRNOTEUN EM RENE RER (MOI) EEE Paléoz LEE re HHCHSMNEEES IODéss 167 PTRUIS DOME eee à dalecone à (Hchinode) FE TER EEE EEE Lambert ..... SEE 112 ROUOCYS SEE CET (Heainoct), 260 MES 6660006 Lambert ..... 1920... 114 Rostrogalerus............ (Eelnmo). ee MORE 2550000606 Lamb.et Thiér. 1921... 115 RTOTONUES ENONCE ORARE (MOI) EEE DUT NN El Buckmaner 02167 SacCaminopsis .......... (HoramiNne)EPEMEUT EEE CEE SONIA SRE IEP sé Ie Samonycteris ........... Nam) EEE LR PE EEE Revilliod .... 1921... 133 SCHISTAGANTHOPORINÆ .. (BryOz.) ..... CRÉAS FREE an ornteRi 1021 Solenostoma ........... (MOIL) RCE PaléOz eee Spriesterbach . 1917... 63 Sphæromorphides ....... (Mol) JURASS EEE EEE Buckman .... 1921 67,103 Sphenoceramus ......:.. (MOI) EEE Crée rer e JBOhma ee ROOMS Spriesterbachia ......... (NONE) RER PAM EC ES Cossmann ... 1922«.. 64 DLCHONASCEL Eee (HCRIMOU)PE NME EEE LAN co 6 ee DOS STENONASTERIDÆ ....... (Echo) Mer EEE Re LAON LE 2e 1922.:. 114 DÉYIONITES EE none (Cœlent:)} 1 Paléoz "0" CENTER LOIS ES NEAS Subschlænbachia ..... Me (MOoll:) : 2:25 CRÉAS EAN SpA Er SRE 1922..- 153 172 TARACTOPORIDÆ . .+ .. ... (Brio) Fer Tennholec(Ypus er Pr Er (Echinod.) ... Thaumastogladius ...... (InSectes ere THORACOPORIDÆ ........ (Eos) 42500 MISITOPEISMEN CEE CET UEDE (Insectes) .... MTimoOrocIdArIS FE FRE (Echinod.) ... HiImMOnphMIIUMeE FE PET E (Cœælent.) . MIPANITES MER nee per ee (MOI) Re ET Trachelosaurus .......... (Reptiles) .:.. Trachypsammia......... (Cælent-)ErE VITESSE EEE ER ERRENE (MOI) EP EEE MLUETD ARE Ce (MOIS) MEET IMIOPRONI TES EEE PEER (MOI) REPEErE MIietORAStenE TE Cr CCE (bin) 6-0 MOmMErA SEE ET ERA (Echins) Peer ATEN EPRE SDS MER ET (MOIS) EEE NVEXIORTIARE ECC EEE (MOI) EE re Wingeastonia .......... (MOI) SEE Xenopoda ............. (CRISE) ES TABLES DES MATIÈRES CrÉC ARR CEE Hana DEP ER CTét. 2e Fambertee--" OC ER SAM Cockerell .... (BE ue ans iereeee IHÉNONE Do d'os Cockerell PAlÉOZ PERS Wannernerrre PAC Oz Eee GeLEhe E RUES JUTASSAPEPPECE Buckman PEL: Rene Brolll re ere PAléOz Se Enr GEL ER ES JUTASS RES Buckman .. JUTASS EEE TER Buckman ... JUTASSE SIENNE Buckman JUrASS PR RER Lambert ..... JUTASS EEE Lambert ..... CRÉDIT ER J.Bôhm ..... PIToOC: mme Harmer ..... PO AE à AS Icke et Martin EEE a CE 7 7e si LUE al rs 000000900000000000000009000000000000000000000000000 Bibliographie Scientifique Francaise ÉDITÉE À PARIS 0 par les soins du MINISTÈRE DE L’INSTRUCTION PUBLIQUE A pour objet de donner périodiquement la liste des travaux publiés en France, indexés dans l’ordre alphabétique des noms d'auteurs, et concernant les sciences mathématiques et naturelles, conformément au tableau du Catalogue interna- tional de littérature scientifique siégeant à Londres. [Les lettres H et K s'appliquent à la Géologie et la Paléontologie]. Les fascicules de la Bibliographie Scientifique française, élaborés par les membres de la Commission du Répertoire de B. S., Sous la présidence de M. LACROIX, secrétaire perpétuel de l’Académie des Sciences, sont en vente à la: librairie : GAUTHIER-VILLARS, 59, Quai des Grands Augustins, PARIS (VIe) ( du PRIX DE L’ABONNEMENT : Départ. j Paris et Union post. 1": Série (6 numéros par an). . . . . 10 fr. 11 fr. . 8° Série-(6 numéros par an). . . . . 10 » 11 » Les deux Séries réunies . : , . , , 20 » 22 » L'ANNÉE BIOLOGIQUE Fondée par Yves DELAGE Comptes- rendus des Travaux de Biologie 7 Nouvelle série Publication trimestrielle de la “Fédération is Sacités des Sciences trs, = Comité de rédaction : MM. M. CAULLERY, C. DELE- ZENNE, P. GIRARD, Me M. GOLDSMITH. MM. HEN- NEGUY, M. MENDELSSOHN, F. PÉCHOUTRE, CH. PÉREZ, J. PHILIPPE, A. PRENANT, E. RABAUD, TIFFENAU. Secrétaire général : M2 M. GOLDSMITH, Secrétaires : MM. F. PÉCHOUTRE Ro SE PHILIPPE (Psychologie). . Vingt-cinquième année : 1920-21 Prix d'abonnement : FRANCE 50 francs ; ÉTRANGER, 60 francs. 1e Secrétariat : LABORA TOIRE DE ZOOLOGIE, Sorbonne, Paris. MASSON et Ci°, 120, Boulevard Saint-Germain, Paris. NY L'Institut Encyclopédique Renseigne sur tout Rédige pour autrui : Discours, Mémoires, a Conférences, Livres, ete. Traduit en toutes langues | 200 Collaborateurs Spécialistes Directeur : Paul COMBES, 1, rue de F'Assomption, Paris, XVI. Vient de paraître : = Travaux du Laboratoire de Géologie de la Faculté | des Sciences de Lyon, publiés sous la direction de F. Roman. — 1® fascicule. La montagne de Crussol, étude stratigraphique et paléontologique, par A. Ricne et F. Roman, 196 p., 8 PI. paléontologiques et une carte en noir au 1/25000€. (Lab. de Géol. de la Fac. des Sciences de Lyon, éditeur). | : Prix. e e e e e- e e e e a 20 fr. À Adresser les demandes à PF. ROMAN, 2, Quai St-Clair, à Lyon. | Librairie Scientifique J. HERMANN 6, Rue de la Serbonne, PARIS, (Ve) Téléphone Gobel. 14-19 | Lea librairie HERMANN tient à la disposition des amateurs de e | coquilles éocéniques des environs de Paris ; 1° « Catalogue illustré des coquilles de l’Eocène des environs de Paris », avec les cinq appendices au com-= plet, par M' M. Cossmaxx (1886-1913). Prix Le. ue pe fr. 2° « Iconographie complète des coquilles fossiles de l'Eocène du Bassin de Paris, par Mr M. Cossmanx et M: G. Prssarro (1904-1913) reliée en un volume in-40. Brie Ru a re NE Librairie Éclonltnue 1 (HERMANN 6, Rue de la Sorbonne, PARIS (Ve) Téléphone Gobel. 14-1 La librairie HERMANN tient à la disposition des amateurs de j belles coquilles éocéniques du Bassin de Nantes : 1° Mollusques éocéniques dela Loire inférieure, 3 vol. ci in-80 en 8 fascicules (1895-1906), par M? M. CossMaxx. 150 fr. 29 165 et 2% dan du dit ouvrage (1915-1922), par. 1 Mr M. CossMANN. . . . ao de IEEE 1 3° Atlas de Fn aux pl. in-49, 1917), par G. VAs- ; SÉDR Lo UNE Se Ut N RUES RS Soit au complet .. Den On peut se procurer séparément les trois numéros, ainsi que « La Faune éocénique du Cotentin » (100 fr.). INDISPENSABLE É. PLAQUES PHOTOGRAPHIQUES. PLAQUES SECHES AU SELATINO: 'AROMURE G'ARGENT "LA PARFAITE" GUILLEMINOT ac! | PR A A CUELERNOT. SŒSAUIG 8 C° fureur, R rein BŒSPAUG: CE 2 ge PAPIERS PRODUITS 22, Rue de Châteaudun, PARIS (IX) N NE f{ on ‘ET DE AL ÉCOLOGIE ORGANE TRIMESTRIEL CHE Publié sous la direction de Maurice COSSMANN avec la collabor ation de MM. ANELLI, E. ASSELBERGHS, F. À. BATHER, F. CANU, . DOLLFUS, H. DOUVILLÉ, P. FRITEL, M. GIGNOUX, H. BROLEMANN, J. LAMBERT, VAN RÉ EeA ETC.. VINGT-SEPTIÈME ANNÉE NUMÉRO 1 - JANVIER 1928 | Prix des années antérieures, jusqu’en 1916, chacune : 10 fr. (sauf les années 1897-99, qui ne se vendent plus séparément). Années 1917-20 : 15 fr. chacune. Les deux tables décennales : 25 fr. Le prix de la collection complète et presque épuisée des vingt premières années est de 750 fr., majoration comprise. Le prix de la collection des années 1900 à 1920 inclus est de 220 fr. _ majoration comprise. Le DE L’ABONNEMENT ANNUEL: 20 FRANCS PORT EN SUS POUR L’ ÉTRANGER : 1 fr. 50 Compte chèques postaux n° 345.45 — Paris (Louvre) ne Chez M. COSSMANN, Fondateur-Directeur 2, Boulevard Sadi-Carnot, Enghien-les-Bains (Seine et Oise). 1923 cr. RE NE DE M. COSSMANN (1921) Il À t| Essais de Paléoconehologie comparée (1895-1916). Les douze premières livraisons Synopsis illustré des Mollusques de 1° Eocène et de l’Oligoeène en Aquitaine. (Mém. Soc: Géo Fr 1922) TO pl) CR RARES NN | Le Gisement de Gan, avec 10 pl. de foss. cuisiens ........,.....,...... Fi Prix de 1 XPID Mvfaisoh, 1360) pi, 10 pl. (La XIIIe en préparation). ..... MA0ifr, Mollusques. éocéniques de. la ROUTIERE — Bull. Soc. Sc. naï. de l’Ouesi, 3 vol. L'ouvrage Coipiet, Avécitables PSG 0, L A ES ARR 150 fr 1er Supplément (1920) 4 pl. phot. (Le 2e Suppl. en préparation). Chaque. . PAU) à A Observations sur quelques Coquilles erétaciques recueillies en France. — Assoc Franc. (1896-1904). 6 articles, 11 pl. et titre ........:..1.... Vies RER 25 fr 1re et 2° tables décennales de la « Revue Critique » (1897-1916) ............ 25 fr Description de quelques Coquilles de la formation Santacruzienne en Patayonie. 7 Journ.: de Conchyl: (1899), 20 ps ADR A EC RENE EUR ORSERRRr 5 Gi Faune pliocénique de Karikal (Inde française). — 3 articles. Journ. de Conchyl. (1900-1911), 85 p:, 10 pl 'avectable dudiérvol RE RER E ER RÉ REReRERE 20 fr Etudes sur le Bathonien de l’Indre. — Complet en 3 tasdl Bull. Soc. Géol. de Fr (1899-1907), 70 p., 10 pl., dont 4 inédites dans le Bulletin ............. 25 fr Faune éocénique du Cotentin (Mollusques).— En collaboration avec M. G. Pissarro. (1900-1905). L'ouvrage complet, 51 pl., avec tables .......... ARE RE 120 fr. Note sur l’Infralias de la Vendée. — B. S. G. F. (1902-1904), 5 pl. ...........… 1UbDNr Sur un gisement de fossiles bathoniens près de Courmes (A.-M.). — B. S. G. F. (1902) ; Ann. Soc. Sc. Alpes-Mar. (1905), 3 pl. les deux notes ........,.. ‘Zfr.150 Descriptions de quelques Péléeypodes jurassiques de France (1903-1915), 1re série avec tables (n’est publiée qu’en tirage à part seulement) ................. DD Îr. Id. 1er art. 2e série, 4 pl. 1921. [2e art. en préparation] ........... ‘art: 121 #7/r. 50 Note sur l’Infralias de Provenchères-sur-Meuse (1907), 4 pl. ....:........... 10 fr. Note sur le Callovien de Bricon (1907), 3 pl. ..,....................... du 10 fr. Le Barrémien urgoniforme de Brouzet-les-Alais (Gard). der (l907-19TG) LL plie fer REASON NRA RE ANNEE f À propos de Cerithium cornucopiæ (1908), 1 pl. in-40 ...................… 5 fr. Etudes sur le Charmouthien de la Vendée (1907-1916), 8 pl. in-80 ............ 20 fr. Pélécypodes du Montien de Belgique (1909), 8 pl. in-40 ........ se. Mém. Mus. _ Revision des Gastropodes du Montien.—1"e partie 1915.2"€ part. s.presse.( roy. de Bruz.. Conchologie néogénique de l’Aquitaine. — Pélécypodes : les deux vol. in-49, 150 fr. T. III, Gastropodes, en deux gros fascicules in-80, 17 pl. in-40............. 100 fr. TV IN ler asc: al pipe JODOE ANNE Ha NN CAS AN ET NAN AA 40 fr. Description de quelques espèces du Bajocien de Nuars (1910), 1 pl. ..... bete DS 1 0 Les Coquilles des Calcaires d’Orgon. BSNGHENMOLT) MS DAMES Ode 10 fr. Etude compar. des Foss. recueillis dans le Miocène de la Martinique et de l’isthme de Panama ; 1e art., 5 pl. in-89. Journ, Conch. 1913: ::.. HOMME NEeUre USLONET, Description de quelques Pélée. bradfordiens et call. de Pougues. Soc. Nièvre... 5 fr. Cerithiacea et Loxonematacea jurassiques (Mém. Soc. Géol. de Fr.). Sur quelques gastrop. liasiques du Maroc (B. S. G: F.) 1912....... LEA LR 311,75 Règles internationales de nomenclature zoologique, adoptées au Congrès de Monaco (1913) et annotées +par Me CosSsmann es PACE : ns Ed Monogr. illustr. des Moll. oligoc. des env. de Rennes (Journ. Conch., 4 AS 15 fr Bajocien et Bathonien dans la Nièvre. — En collaboration avec M." "de Gros- SOUVTe (LO20) MB ES CC Apr Rene Ces te CARRE Sie ct A MAMAN Deux Notes extr. C.-R. ar S:2G. FD avec fig. : |. ANNNERITeS 257-086 G: WA LL FR 257-04 257-04 Abalu A. LT ro AE 2 SSSR = ART LRQ E Di RANGER : ARS LCA DNA = 5 000000000000000000000002000000200000000000000000000 Bibliographie Scientifique Française ÉDITÉE A PARIS par les soins du MINISTÈRE DE L’INSTRUCTION PUBLIQUE A pour objet de donner périodiquement la liste des travaux publiés en France, indexés dans l’ordre alphabétique des noms d'auteurs, et concernant les sciences mathématiques et naturelles, conformément au tableau du Catalogue interna- tional de littérature scientifique siégeant à Londres. [Les lettres H et K s'appliquent à la Géologie et 1a Paléontologie]. Les fascicules de la Bibliographie Scientifique française, élaborés par les membres de la Commission du Répertoire de B. S., sous la présidence de M. - LACROIX, secrétaire perpétuel de l’Académie des Sciences, sont en vente à la librairie : 4 .GAUTHIER-VILLARS, 55, Quai des Grands Augustins, PARIS (VIe) PRIX DE L’ABONNEMENT : Depart. # Paris et Union post. 4re Série (6 numéros par an). . . . . AOfr. 41 fr. 2° Série (6 numéros par an). . . . . 10 » 11 >» Les deux Séries réunies , . . . … , 20 » 228 » Cabo de Registres PAPETERIE @ 9 9 IMPRIMERIÉ 1 Ferdinand LEVU & C'E oi 58, Rue Laffite PARIS © Tél. TRUDAINE : 07-45 1@e Fournitures pour Bureaux, Administrations, Banques, Reliures pour Bibliothèques, ete. ATELIERS ET MAGASINS DE GROS 95, Rue de la Que 5 00 DO0OCHOOOTHDOTTHTOCE 000000000000 B. TRAYVOU. USINE DE LA MULATIÈRE. 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VINGT-SEPTIÈME ANNÉE NUMERO 1 - JANVIER 1928 Prix des années antérieures, jusqu'en 1916, chacune : 140 fr. (sauf les années 1897-99, qui ne se vendent plus séparément). Années 1917-20 : 45 fr. chacune. Les deux tables décennales : 25 fr. Le prix de la collection complète et presque épuisée des vingt premières années est de 750 fr., majoration comprise. Le prix de la collection des années 1900 à 1920 inclus est de 220 fr. majoration comprise. PRIX DE L’ABONNEMENT ANNUEL: 20 FRANCS POUR TOUS PAYS Compte chèques postaux n° 345.45 — Paris (Louvre) N' Chez M. COSSMANN, l'ondateur-Directeur Novembre à Mai inclus : 2r, rue Montpensier, Pau (B. Pyrénées). Juin à Octobre inclus: 2, Boult Sadi-Carnot, Enghien-les-Bains (S. et O.). 1923 REVUE CRITIQUE DE FA oO OLOGIE ET DE PALÉOPHYTOLOGIE Numéro 1 — Janvier 1923 SOMMAIRE Pages Ouvrages généraux, par MM. CossMANN, etc. . . . . . . . . . . 5 Reptiles et Mammifères, par M. H. MANSUY . . . . . . . . . . 8 BOISSONS, (PALM COSSMANNE 0 NEA EE RE ee ne Er A RES fe Trilobites et Crustacés, par MM. VAN STRAELEN, etc. . . . . . . . 44 Céphalopodes, par MM. CossMANN, ete. . . . . . . . . . . . . 48 Paléozoologie Paleozoology | Paleozoologia OUVRAGES GÉNÉRAUX Dacqué, E., VERGLEICHENDE BIOLOGISCHE FORMENKUNDE DER FOSSILEN NIEDEREN TIERE. ZWEITE HALFTE (ScHLUSS DEs WERKES). Gebrüder Borniraeger, pp. 337-767, fig. 143-345. Berlin, 1921. J'ai déjà analysé (oct. 1921, p. 141) la première partie de cet important Manuel ; la coupure des deux fascicules s’est faite dans le IVe chapitre, relatif au mode d’existence des animaux inférieurs attachés au sous-sol marin ; la suite, récemment publiée, nous montre les exemples de byssifères, et particulièrement ceux qui sont libres dans le jeune âge (Velopecten, Magilus) ; puis les Rudistes, à valves d’abord enroulées dans le Jurassique, mais non spirales à la fin du Crétacique ; l’agglomération de certaines colonies d’Anthozoaires, l’enracimement de quelques autres (Polyorophe) ; des Cre- pidula d’abord libres, s’enchaïînant à l’état adulte (Mioc. de Calif.), Crania parisiensis groupées... Un autre paragraphe est consacré aux récifs, à leur formation ; ensuite l’auteur examine les procédés qu’emploient les animaux qui reposent sur le sol pour s’élever : soit au bout d’un support (Protospongia du Cambrien infér., Crinoïdes divers), soit en allongeant leur rostre (T'ere- brirostra lyra), soit en accumulant leurs planchers d’accroissement (Omphyma, Favosiles), ou en étageant leur architecture (Tabulala, Eponges et Bryozo- aires). 6 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE L'adaptation à l’espace et aux courants explique certains cas d’ontogénie assez bizarres au premier abord, particulièrement chez les Goraux et les Bryo- zoaires, résistance au courant chez Zaphrenlis, Synchirocrinus anglicus. Des. rapprochements suggestifs sont figurés, pour la vie couchée sur le sol, entre des Mollusques paléozoïques ét mésozoïques ou Lertiaires (Palæosolen et Solen, Leplodomus et Panopæa, Endodesma et Tapes, Mecynodus et Myo- concha, Allerisma et Pholadomya) ; de même pour les prolongements siphonés de Conocardium, Panopæa, Leda… ou la fourche dorsale de Grammysia, la torsion complète de Technophorus et de Spirodomus ; les Mollusques per- forants donnent lieu aussi à une abondante iconographie, et notamment leur acheminement en U. Enfin, le parasitisme et Ja symbiose font l’objet de nombreuses remarques, particulièrement en ce qui concerne l'affection bien connue des Capulidæ paléozoïques pour les Grinoïdes ; dans ce para- graphe, il ne pouvait manquer d’être question de Xerunia et des Pagures ! Le cinquième chapitre traite des animaux flottants et suspendus (A miskwia du Cambrien, les Holothuries avec leurs tentacules s'étendant comme un velum, Carinaria, Gigantostracodes primitifs tels que Pleryzolus, Sphæ- rexochus, Aeglina) ou bien ceux qui voguent (reconstruction idéale des Bélemnites, Hétéropodes, Pléropodes) ; un rapprochement est fait à cette occasion entre certains Béllerophontidés, Cyrloliles el Carinaria, aussi entre Hyolilhes du Silurien inférieur et Vaginella. L'appareil natatoire varie évi- demment selon que le flottement est actif ou passif (Elliploxiphas, Tripili- dium, Heliodiscus, Amphibrachium, et chez les Trilobites, Slaurocephalus et Deiphon, Acidaspis, puis Diplograplus) ; c'est surtout l'étude du siphon chez les Céphalopodes qui fournit à M. Dacqué un champ presque illimité d’obser- vations fondées sur des exemples bien connus depuis longtemps, mais dont il a su faire un groupement récapitulatif ; leur forme ventrue ou aplatie, pauci- ou multi-spirée, la saillie de l’ornementation chez quelques-uns (Hopliles, Lyloceras, Argonaula..….), le déroulement d’autres groupes (Macro- scaphiles, Turrililes…), la symétrie des lignes suturales pour les cloisons, etc. Je suis obligé d’abréger en conseillant au lecteur de se reporter au texte original. La structure de la coquille et du squelette, test dur et corps mou, sont l’objet du sixième chapitre : une série de tableaux donne l’analyse chimique des parties dures, des schémas sont fournis à l’appui de leur formation moléculaire, prismatique ou par plaques, etc...; la statique de ce squelette amène l'explication des contreforts, carènes, côtes internes et de tout Pattirail inhérent aux conditions de solidité ou de résistance, aussi bien chez les Lestacés que pour les Trilobites et les Climacograplus, le raidissement interne de la carapace de Clypeaster, des Archæocyathidæ ; l'embouchure épanouie de beaucoup de Gastropodes anciens, Craspedosloma, Tremalonolus, Buca- nospira, est rattachée au même but. L'auteur passe ensuite aux organes de protection, aux cuirasses défensives, et il fait entrer dans le même cadre l’enroulement des Trilobites, la fermeture des valves de Pélécypodes fixées par une charnière dont l’engrenage est immuable, la contraction de l’ouver- ture de la chambre d'habitation de beaucoup de Géphalopodes, enfin l’oper- cule souvent semblable lui-même à une véritable coquille turriculée (Horio- sloma). Les prolongements épineux du test (Chama, Spondylus, Plalyceras, PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 7 Uvanilla) peuvent souvent aider le paléontologiste à fixer l’âge de couches douteuses, avec la mêmesüreté que les Géphalopodes qui datent certains ni- veaux ; il en est de même pour les bras des Cidaridés. Les plis internes des Nérinées ou ceux de l’ouverture rétrécie de quelques Gastropodes, pourraient — à la rigueur — être attribués à la même cause défensive ; mais ici, je crois qu'il peut aussi faire intervenir la solidité du test, dans les récifs ; il est vrai que la défense de l’animal peut aussi s'exercer contre les éléments, c’est-à-dire contre l’écrasement. " On peut passer plus rapidement sur les propriétés agglutinantes, sur les facultés de se masquer, de mimer, de secréter des matières colorantes ; ce sont là aussi des genres particuliers de défense. Un dernier paragraphe est consacré à la régénération, aux traces d'accidents pathogènes, même à la mue. Le chapitre VIT traite des méthodes systématiques à suivre pour synthé- tiser la solution de tous ces phénomènes d’évolution. M. Dacqué reprend là l’œuvre d’un certain nombre de prédécesseurs et discute leurs opinions, ce qui l’amène à envisager les variations et mutations successives des formes suivant une loi continue, en admettant que les types soient définis comme étant la mesure de la puissance maximum de l'espèce. | En résumé, l’œuvre de M. Dacqué constitue un miroir très exact de nos connaissances actuelles ; ainsi que je l'avais déjà signalé dans ma précédente analyse, il a su tirer parti d’une multitude de renseignements dont beaucoup sont peu répandus dans nos bibliothèques, de sorte que son livre est — et. restera — un dictionnaire précieux à consulter. M. COssMANN. Ameghino, F., OBRAS COMPLETAS Y CORRESPONDENCIA CIENTIFICA.— VOLUMEN [II : LA ANTIGUEDAD DEL HOMBRE EN EL PLATA. Ed. of. ord. Gob. prov. B. U. dir. p. À. Torcelli, 819 p., XXV pl. av. 673 fig. La Plata, 1915. En tête de ses études sur lPantiquité de l'Homme, Ameghino a inscrit cette citation d’Agassiz : « Toutes les fois qu'un fait nouveau et saisissant se » produit au jour dans la Science, les gens disent d’abord : ce n’est pas vrai ; » ensuite : c’est contraire à la Religion ; et à la fin : il y a longtemps que tout, » le monde le savait ». Il aurait pu ajouter : bienheureux ceux qu’une pareille découverte ne conduit pas à une réclusion perpétuelle, comme Galilée ! Quoiqu'il en soit, les convictions d’ Ameghino ne se sont pas terminées par une fin aussi tragique, mais 1l a été enlevé par un trépas prématuré, de sorte que ses disciples ont réuni avec ses œuvres la correspondance qui s’y ratta- chait, de manière à constituer une publication monumentale dont nous avons précédemment signalé les deux premiers volumes. Ge troisième volume contient onze chapitres, parmi lesquels le catalogue .exphcatf des collections d'anthropologie préhistorique et de paléontologie du Musée national de Buénos-Aires, un hommage à la mémoire de Darwin et la désignation du transformisme comme une science exacte ; les autres sont relatifs à des études de détails sur des ossements humains, sur Schislopleurum et les Glyptodontes en général, sur des Mammifères patagoniens du Parana ; 0 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE enfin sur la phylogénie, principes de classification transformiste basés sur les lois naturelles et les proportions mathématiques ; vint-cinq planches dessinées représentent surtout des silex taillés et des ossements. M. CossMANN. Fabiani, R., IL PALEOGENE VENETO. PARTE SECONDA : PALEONTOLOGIA (pp. 195-316). Mem. Islil. Geolog. R. Universilà Padova, vol. IIT — 1915 — Mem-°1/pp-556 572 9iple"INcarte enrcoul E’ una sintesi sulla Paleontologia del Terziario inferiore di tutta la Regione Veneta, estesa ai vari gruppi sistematici, dalle Piante ai Mammiferi. Per alcuni gruppi di fossili (Foraminiferi, Brachiopodi, Echinodermi, Molluschi, Rettili) tale riassunto è basato sulla revisione delle specie compiuta dall autore su esemplari da lui stesso raccolti e su quelli di sicura provenienza conservati nelle collezioni del Museo geologico dell” Università di Padova e nei museï civici di Vicenza e di Verona. Di ogni divisione sistematica à riportalo il catalogo delle specie suddiviso in gruppi corrispondenti ai vari piani. Di ciascun gruppo sono poi discussi i caratteri riguardo allo sciluppo dei generi e delle specie, alle affinità con associazioni paleontologiche d’altri paesi, al significato cronologico (esempi di « scale » delle Nummuliti e degli Echinidi) con osservazioni particolari su mutazioni o su specie nuove o interessanti. Sono infine investigate le cause delle variazioni generali dei gruppi nel tempo, in rapporto à variazioni _d’ambiente, ad emigrazioni ecc., e sono messe in evidenza le relazioni con flore e faune attuali, sopra tutto dell’ Asia sud-orientale. Da questo studio di revisione risultano oltre 2600 specie finora segnalate nel Terziario inferiore del Veneto. Analisi dell” aultore. REPTILES ET MAMMIFÈRES par M. Maxsuyx (1). Case, E. L., ON À VERY PERFECT THORACIC SHIELD OF A LARGE LABYRIN- THODONT IN THE GEOLOGICAL COLLECTIONS OF THE UNIVERSITY OF Mi- CHIGAN. Occasional Papers of the Museum of Zoology, University of Michi- gan n. 82. Avril 28, 1920. Les plaques thoraciques d’un Labyrinthodonlidæ sont décrites et figurées dans cette Note. Ce Reptile est considéré comme une espèce nouvelle du Genre triasique Meloposaurus, espèce offrant des différences incontestables avec Meloposaurus diagnoslicus FrAAS, du Keuper inférieur des environs de Stuttgart. L'extension, dans l’espace, de ce Genre, qui paraissait localisé (1) Le décès du regretté Thevenin, la décision prise par M. Joleaud de cesser sa colla- boration, en raison de ses nombreuses occupations, nous avaient laissé en présence d’un stock considérable de publications déjà anciennes, relatives aux Vertébrés fossiles : notre sympathique confrère, M. Mansuy a bien voulu se charger — pendant son séjour en France — de mettre à jour cet arriéré d'analyses bibliographiques et nous l’en remercions très sincèrement. (Note de la Direction). PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 9 en Europe, présente un grand intérêt au point de vue paléogéographique. Cette espèce nouvelle : Meloposaurus Jonesi, provient des « Dockum beds » dans l'Ouest du Texas et, peut-être, de diverses localités de l’Arizona. Lambe, L. M., THE HaDrosAUR EDMONTOSAURUS FROM THE UPPER GRE- TACEOUS OF ALBERTA. Geol. Surv. Canada, Mem. 120, Ottawa, 1920, pp. 1-77, 39 fig.-texte. Les Hadrosauridæ forment un groupe de Dinosauriens herbivores, dont une espèce H. Edmontosaurus est l’objet d’une complète description dans le Mémoire de M. Lambe. Nous ne pouvons, dans le cadre qui nous est réservé, que résumer l'historique et la classification de cette Famille, en les emprun- tant au Travail qui nous occupe. ° En 1914, une classification des Hadrosauridæ Trachodontlidæ, fut proposée par M. Barnum Brown qui reconnut deux Sous-Familles : Trachodontinæ et Saurolophinæ. Depuis lors et principalement par la découverte, en 1915, et par des études ultérieures de Cheneosaurus, puis par la découverte en 1917, d’un crâne de Slephanosaurus et par la poursuite d'observations addition- nelles, grandement favorisées par les spécimens bien conservés des collections du Geological Survey, il devint évident que certaines formes de Saurolophinæ différent du type de Saurolophus à tel point que la création d’une nouvelle Sous-Famille était nécessaire. Pour cette troisième Sous-Famille Æadro- sauridæ, le nom Slephanosaurinæ fut proposé, pour comprendre les Genres : Slephanosaurus LAMBE, Corylhosaurus BROWN, Cheneosaurus LAMBE et probablement Hypacrosaurus Brown. Dans cette nouvelle classification, les Saurolophinæ sont représentés par Prolaurolophus BRowxN et Saurolophus Brown. Les Hadrosaurinæ (Trachodonlinæ BROWN) comprennent Grypo- saurus LAMBE, Krilosaurus BROWN, Edmontosaurus LAMBE, « Claosaurus » Marsx et Diclonius Core. Case, E. L.,; PRELIMINARY DESCRIPTION OF À NEW SUBORDER OF PHYTO- SAURIAN REPTILES WITH A DESCRIPTION OF A NEW SPECIES OF A PHYTo- SAURUS. Les lits triasiques exposés en une étroite bande, le long de la limite orientale de la Staked Plains, à l'Ouest du Texas, connus sous le nom de «Dockum beds », ont donné des espèces nouvelles de Phytosauriens (Parasuchia et Pseudosuchia), attribuées au Genre Desmatosuchus : D. spurensis. Le Genre Desmalosuchus est voisin d’Aelosaurus FRraAAS, de Stuttgart; la cuirasse dorsale est formée d’arcs transverses correspondant aux segments verté- braux. Phylosaurus Doughtvi s’écarte notablement de P. Kopffi V. HuUENE et des Genres Palæorhinus, Angyslorhinus et Machæroprosopus. I n’est rien moins que certain que le type européen ne se présente pas dans l’Amérique du Nord. Huene a rejeté la distinction établie entre Phylosaurus biacros el les formes européennes, et il semble très douteux à l’auteur qu’une pareille distinction est justifiée. Pour cette raison, il préfère rapporter la nouvelle espèce au Genre Phytosaure Machæroprosopus ?. 10 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE Gidley, J. W., PLEISTOCENE PECCGARIES FROM THE GUMBERLAND. Caves deposit. Proc. U.S. Nalional. Mus., vol. 57, n° 2324. Washington, 1920. Des restes de Pécaris éteints se trouvent parmi les fossiles les plus abon- dants découverts dans les dépôts des cavernes de Gumberland, Maryland. Deux Genres de Suidæ sont reconnus : Plalygonus et Mylohyus. Ges deux Genres pléistocéniques sont définis ainsi qu'il suit par l’auteur : Plalygonus LE CoNTE. — Pécaris avec museau modérément allongé. Deux doigts fonctionnels (III et IV) à chaque pied ; autres doigts représentés par de simples nodules osseux. Externes incisives inférieures très réduites, fréquemment manquantes. Prémolaires inférieures :et supérieures plus simples que les molaires, chacune possédant une seule paire de cuspides transversaux el ordinairement avec basal cingulum, les prémolaires inférieures ayant, en outre, une rangée transverse de cuspides postérieurs se rappro- chant de ceux des Pécaris. Molaires composées de deux paires de cuspides .modérément élevés, formant des crêtes transverses, même légèrement usées. Modifications des parties supérieures et antérieures de la face et situations des foramen supraorbitaux et .du sillon superfacial plus proches des vrais Pécaris que des T'ayassu. Espace entre le bord des canines et les incisives comprimé latéralement et l’arc-boutant du maxillaire, au-dessus des canines, plus développé que chez le Genre vivant Pecari. Genre Mylohyus GoPE. — Pécaris avec museau long et mince. Doigts réduits à une simple paire aux pieds de derrière ; les pieds antérieurs conservent une seconde paire de doigts latéraux, à fonction limitée. Incisives externes man- quant, en haut et en bas ; les deux dernières paires de prémolaires, supé- rieures et inférieures, ayant quatre cuspides subégaux, complètement sub- molariformes ; molaires avec quatre principaux cuspides, subégaux et peu élevés, tendant à se rapprocher de la disposition montrée par T'ayassu ; espace entre le bord des-incisives et les canines non comprimé, etc. Les espèces décrites et figurées sont : Plalygonus compressus LE CONTE ; P. velus LEIDY ; P. Alemant Ducës ; P. leplorhinus Wirzisron ; P. cumber- landensis nov. sp.:; P. intermedius ; Mylohyus pennsylvanicus (LEtp») ; M. lelragonus Gore ; M. Browni ; M. exortivus. Gilmore, Charles W., New FossiL TURTLES, WITH NOTES ON TWO DESCRIBED SPECIES. Proc. of the U. S. Nal. Mus., vol. 56, pp. 113-32, pl. 29:57. Was hington, 1919. Dans cette Etude sont décrites six espèces de Tortues, dont quatre nou- velles ; ces espèces appartiennent à six Genres différents, répartis dans cinq Familles : La Famille Pleuroslernidæ est représentée par une espèce du Genre Neurankylus : N. wyomingensis, de Shoshorn River, Big Horn County, Wÿoming, Colorado Shale, Crétacé supérieur ; N. wyomingensis se distingue de toutes les’autres espèces du même Genre par sa carapace sculptée et par ses écussons verlébraux plus étroits ; il s’écarte de N. Baueri GILMORE, par l’absence apparente d’une carène dorsale médiane, par son bord postérieur sans denticulations, par le lobe postérieur du plastron relativement plus large et plus angulairement tronqué. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE (hi Baena antiqua LaAmsBe, de Red Dur River, province de Alberta, Canada, paraît se différencier de tous les autres membres du Genre, excepté B. callosa Hay, par la proportion du lobe postérieur, particulièrement par la direction rectiligne de ses côtés et l’extrémité tronquée carrément sans échancrure postérieure médiane, enfin par la partie postérieure contractée de la carapace sans bord denticulé, etc. De B. callosa Hay, provenant de lits d'âge équi- valent, il se distingue surtout par des proportions autres des lobes verté- braux et postérieurs du plastron. Boremys albertensis, de la même localité que l'espèce précédente, présente une dissimilitude marquée avec B. pulchra Lamge dans l’arrangement et dans les proportions des écussons dermiques. Agomphus alabamensis de Moscow Landing, Tom bigbee River, Alabama ; la présence, chez cette espèce, de trois carènes longitudinales parallèles, larges et peu élevées, peut servir à la spécialiser en la séparant de toutes les _autres espèces décrites. Sa grande largeur ne permet pas de la confondre avec À. oxyslernum qui lui ressemble le plus. Echmatlemys megaulax (CoPE), de Green River beds of the Wasatch formation. Cette Dermalemydidæ montre une étroite similitude avec E. lesludinea et E. euthnela, mais elle s’en sépare par sa surface beaucoup plus étroitement biseautée sur les bords latéraux supérieurs du lobe situé après la plaque inguinale. De E. cibollensis, de Wasatch, Æ. megaulax diffère par son sillon huméro-pectoral traversant l'entoplastron en arrière. Aspidereles latus, de Sand-Creek, Alberta, Canada. Les analogies de ce Trionychidæ sont avec A. splendidus. à Gilmore, Charles W., À NEW RESTORATION OF TRICERATOPS, WITH NOTES oN THE OsTEOLOGY or THE GENUS. Proc. U. S. Nat. Mus., vol. 29, 1905, pl. I et II, pp. 433-435. Washington. Les principaux faits maintenant établis — résultant des dernières études du crâne et de la cavité cervicale des Triceralops — sont : I. La présence, chez Triceralops, d'un foramen pinéal bien défini. II. Une vue dorsale du crâne ; ni les frontaux ni les pariétaux ne sont visibles. III. Les préfrontaux et les postfrontaux qui, chez les Reptiles normaux, sont des éléments latéraux, occupent — chez les Triceralops, — une position dorsale, au lieu d’une position latérale, et sont supportés en dessous par un fort arc-boutant vertical. Huene reconnut justement qu’une portion de l'aire postérieure de l'orbite faisait partie du postorbital. La découverte du crâne de Brachyceralops, démontra que, dans ce Genre, le postorbital comprend les cornes au-dessus des yeux et que l'extension latérale des postfrontaux n’est pas externe mais, interne au noyau supraorbital des cornes. L'auteur est très enclin à croire, d’après l'examen du crâne de Brachyceralops, que le postorbital a été réduit en dimensions chez Triceralops ainsi que cela a été indiqué par Huene. Gilmore, Charles W., THE SMALLEST KNOWN HORNED DINOSAUR, BRACHY- cerATOPs. Proc. U. S. Nat. Mus., vol. 61, art. 3, pls 1-4. Washington, 1929: Le squelette monté de Brachyceralops montanensis GILMORE, exposé dans le musée national des Etats-Unis, représente le plus petit Dinosaurien 112 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE connu, découvert jusqu’à présent. Le Genre Brachyceralops montre une étroite similitude, dans ses caractères généraux, avec le Genre Triceralops, dont il se sépare essentiellement par la situation et par le développement des protu- bérances osseuses de la tête ; les Triceralops possédent deux cornes osseuses frontales latérales, tandis que, chez Brachyceralops, on n’observe qu’une corne nasale médiane, comparable à la corne des Rhinocéros. Les dimensions de l’individu entier, monté, de Brachyceralops du Muséum des Etats-Unis, atteignent à peine les dimensions de la tête de Triceralops ; ce squelette ne mesure que 1,625 m., du museau à l'extrémité de la queue ; 0,762 m. de hauteur, aux hanches : son crâne ne dépasse pas 0,558 m. de longueur. Le squelette décrit par l’auteur a été obtenu de diverses pièces osseuses provenant de cinq individus de mêmes dimensions, recueillis sur un petit espace. La grande différence de taille — constatée entre ces deux Théromorphes . du Crétacé supérieur d'Amérique — soulève un problème d’ordre biologique dont la solution apparaît pleine d'intérêt. Hay, Oliver P., DESCRIPTION OF À NEW FOssiL SEA-COW FROM FLORIDA, METAXITHERIUM FLORIDANUM. Bull. U. S. Geol. Survey, n° 604, pl. 12, EMA lee M. George C. Matson a présenté, au Muséum national des Etats-Unis, une partie de maxillaire supérieur droit d’un Sirénien, d’un grand intérêt. Ge fossile a été découvert à un mille à l'Ouest de Mulberry, Floride, dans une cavité de la prairie Pebble Phosphate C°. Le fragment se compose de la partie postérieure du maxillaire droit, s'étendant de l’articulation en avant de l’al- véole de la molaire antérieure présente. Il est impossible de déterminer l’âge géologique de cette espèce ; elle appartient probablement ou au Miocène supérieur ou à l’Oligocène. Cette dent est provisoirement rapportée à Meta- ættherium floridanum. Des matériaux plus complets permettront probable- ment de préciser ultérieurement cette détermination provisoire. Kellogg, Remington, PINNIPEDS FROM MIOCENE AND PLEISTOCENE DEPOsITs OF GALIFORNIA. À DESCRIPTION OF À NEW GENUS AND SPECIES OF SEA-LION FROM THE TREMBLOR TOGETHER WITH SEAL REMAINS FROM THE SANTA MARGARITA AND SAN PEDRO FORMATIONS, AND A RÉSUMÉ OF CURRENT THEORIES REGARDING ORIGIN OF PINNIPEDIÆ. Bull. Depart. Geol. Sc. Univ. CGalif., vol. 13, n° 4, pp. 23-132, 6 fig. texte. Berkeley, 1922: Dans ce très important Mémoire, l’étude des Pinnipèdes est une des plus complètes qui aient jamais été publiées ; elle embrasse toutes les observations faites Jusqu'à ce jour sur ces Mammifères, vivants et fossiles. Un tableau synoptique l’accompagne ; ce tableau montre la répartition géographique et le rang géologique des formes actuelles et éteintes de ces animaux. Une longue liste bibliographique donne les titres de tous les ouvrages écrits sur la matière ; soixante-quatorze espèces y sont citées. D’après l’auteur et conformément à l’opinion généralement admuse, les Pinnipèdes présentent une adaptation à une existence aquatique d’autant PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 15 plus parfaite qu’elle remonte à une époque plus reculée ; cette adaptation porte particulièrement Sur les membres, sur la dentition, la forme de la tête, la structure et la flexibilité de la colonne vertébrale. L'origine des Pinnipèdes est encore complètement inconnue. Il résulte d’une soigneuse étude des formes provenant de Tremblor, que l’on peut regarder les ancêtres des Otaries, parmi les Carnivores, longtemps avant que ces ancêtres devinssent de véritables ours ou de véritables loups. L’évidence d’une telle première divergence d’une souche ancienne est appuyée sur ce fait que les Familles Phocidæ, Olaridæ et Odobenidæ, étaient déjà bien différenciées les unes des autres avant la fin du Miocène. Ces différenciations expriment dès cette époque, de premiers changements dans l'adaptation à diverses zônes ali- mentaires : terrestre, littorale ou pélagique ; de plus, cette spécialisation pro- oressive amena une divergence plus marquée entre ces formes. En ce qui concerne les Phocidæ, on ne sait s'ils descendent ou non des mêmes ancêtres que les Olaridæ. Il est possible qu'une large part de confusion et d'incertitude dans l’étude de la phylogénie des Pinnipèdes soit attri- buable à leur origine polyphylétique. Lull, Richard Swann, AN UPPER CARBONIFEROUS FOOTPRINT FROM ATTLE- BORO, MASSACHUSETTS. Amer. Journ. Sc., vol. 4. Sept. 1920. Il s’agit d'empreintes d’extrémités observées à la surface d’une dalle de schiste micacé, accompagnées de traces d’invertébrés apparemment nou- velles pour la Science, recueillies dans une carrière à environ 1 1, mille au Sud-Ouest de la station du chemin de fer de Attleboro, Massachusetts. Ces empreintes qui comprennent des impressions de mains et de pieds ont reçu le nom de Dromopus (?) Woodweorthi. Les mains sont tétradactyles avec région palmaire arrondie et doigts divergents se terminant par des ongles arrondis. Les pieds sont pentadactyles, plantigrades ; les ongles sont un peu plus acuminés que ceux des mains ; les bourrelets des phalanges sont plus ou moins distincts ; formules des phalanges 2, 3, 4, ?4, 2. Sole largement et obtusément arrondie ; longueur 90 mm., largeur de la sole 45 mm. Ces empreintes rappellent Dromopus agilis MArsx. des houillères du Kansas ; elles s’en distinguent par la plus grande dimension des pieds et par une formule différente des phalanges qui, chez l'espèce de Marsh., est de 2. 3. 4, 5, 2 ; cette différence est peut-être plus apparente que réelle et due à l’insuflisante conservation des empreintes de D. Woodworthi. Les mains sont beaucoup plus petites, leur formule n’a pu être reconnue. Par quelques caractères, cette forme nouvelle se rapproche de Dromopus velox MATTHEW, mais elle est plus grande et en diffère par les dimensions relati- ves des mains et des pieds. -Williston regarde l’empreinte de D. agilis comme étant celle d’un véritable Reptile ; il est également probable que la nouvelle espèce — qui a laissé ses traces à Attleboro — est un Reptile, qui seraitainsi l’un des plus anciens connus. Lull, Richard Swan, Te GRETACEOUS ARMoRED Dinosaur. NoposAurRus mexTius MARSH. Amer. Journ. Sc., 5° série. 14 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE Ce Reptile est un Dinosaurien de grande taille, découvert dans le Crétacé moyen de Gomo Bluff, dans le Wyoming. Le corps de cet animal était protégé par une carapace formée de nodules supportant des plaques intercostales, séparées, sur le torse, par des rangées de plaques costales plus petites ; armure pelvienne limitée à la région sacrée ; carène ovale ; ossicules der- miques ; crâne et région du cou inconnus. Ge Genre fut primitivement décrit en 1889 ; il eut, de ce fait, la priorité sur les autres Genres de Dinosauriens armés de plaques, de l'Amérique du Nord, à l'exception de la forme aber- rante Slegosaurus ; celui-ci, fondé sur des matériaux peu caractéristiques. De tous les Dinosauriens d'Amérique : Hoplilosaurus Lucas ; Slegopella WILLISTON ; Ankylosaurus BROWN, c’est ce dernier qui s'apparente le plus étroitement avec Nodosaurus. L° auteur ne voit aucune raison pour exclure Nodosaurus des ancêtres directs de Ankylosaurus. Au Vieux Monde : Polacanlhus, avec sa carapace lombaire, se rapproche le plus de Nodosaurus, peut-être en raison de la bonne conservation de l'élément le plus caractéristique : le pelvis ; cette partie, semble avoir été utile dans la reconstruction et dans l'interprétation de la région correspondante de Nodo- saurus, mais la perfection et l'étendue de la carapace couvrant les parties postérieures présacrée et pelvienne, marquent une distinction avec le déve- loppement de l’armure chez Nodosaurus. Hay, Oliver K., DESCRIPTIONS ON SOME PLEISTOCENE VERTEBRATES FOUND IN THE UNITED STATES. Proc. U. S. Nat. Mus., vol. 58, n° 23928. Dans cette Note, l’auteur fait connaître les matériaux réunis dans six collections dejVertébrés fossiles. La plupart de ces collections furent déposées, non étudiées, dans divers musées. Deux d’entre elles viennent du Tennessee oriental. Une troisième fut faite dans le Comté de Maryland. La quatrième provient du læss de l'Illinois. La cinquième fut recueillie dans une source sulfureuse de l’Oklahoma. La sixième collection fut faite en 1915, par l’auteur, dans le comté de Bexar, au Texas. On verra que ces collections sont disséminées sur une grande étendue et fournissent beaucoup d’espèces. Autant qu'il est possible de s’en assurer, elles se composent surtout d’ani- maux qui vécurent vers le milieu de la période pléistocénique. . COLLECTION RECUEILLIE PRÈS DE ROGERSVILLE, COMTÉ DE HAWKINS, Re — Gette collection consiste en un petit nombre d’ossements et de dents qui furent envoyés à la « Smithsonian Institution », en 1887, par M. James W. Rogan de Rogersville ; elle fut présentée comme ayant été trouvée dans une carrière de marbre appartenant à MM. Hownshill, Pierce et Gie. Les fossiles sont tous du Pléistocène ; ils étaient, sans doute, enfouis dans des crevasses ouvertes dans le marbre. Deux espèces seulement furent reconnues : Equus Leidyi HAY et Plalygonus setiger ; ce dernier est voisin de P. compressus, de l'Ohio. 2. COLLECTION RECUEILLIE PRÈS DE WHITESBURG, TlENNESSEE. — Cette seconde collection — placée dans l'office de correspondance et documents du Musée national des Etats-Unis — fut faite, en 1885, par Fra Sayles. Le seul renseignement concernant la localité était une note au crayon « One PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 15 mile north of Whitesburg, Ham Glin CG, Tenn,. in a kimd of kochen-middens. Probably an old fortification. Sayles. » Il est montré que Sayles, en 1885, envoya une collection de coquilles de Strawberry Plains, dans le comté proche de Hamblen. Avec la collection il y a quelques fragments de la gangue qui contenait les fossiles : c’est une terre rouge qui se dépose dans le fond des cavernes. Les matériaux sont de couleur brun rougeâtre. Les espèces suivantes ont été déterminées (les espèces éteintes sont précédées d’une croix) : + Tesludo munda ; +Æquus Leidyi; +Equus lilloralis ; + Tapirus tennesseae ; + Mylo- hyus nasulus ; Odocoil. virginianus ; Sangamona fugitiva ; Cervus cana- densis : +Elephas primigenius ; Scurus hudsonicus ; S. carolinensis ; Tamias strialus : Marmola monax ; Caslor canadensis ; Neoloma pennsylvanica ; Microtus pennsylvanicus ; Lepus americanus ; Ursus floridanus ; Procyon lolor ; + Aenocyon Ayerst (?). : 3. CoLLECTION DE CAVETOWN, MaryLanD. — En 1908, M. Charles Peabody publia une Note sur l’exploration de la caverne de Bushey, près Cavetown, Maryland, dans le comté de Washington, à environ 8 milles à l'Est de Hagerstown. Dans ce compte rendu, M. Peabody mentionne le fait que près de la caverne existe une grande carrière de calcaire ; il observa que beaucoup d’ossements fossilisés gisaient dans la terre rouge de cette carrière. Liste des espèces : Crolalus horridus ; +Equus complicalus ; +E. giganteus (?) ; + Mylohyus nasulus ; + M. exorlivus ; + M. obtusidens ; Platygonus lelragonus ; +P. volus ? ; +P. camberlandensis ; +Sangamona fugitiva ; Odocoileus viryinianus ; + Elephas columbi ? ; +Sciurus tenuidens ; S. hudsonensis ; S. carolinensis ; Marmola monax ; Castor canadensis : Ondatrazibeltrica : Neoloma magisler ; Microlus pennsylvanicus ; Erelhizon dorsatum :; Sylvilagus floridanus ; Ursus americanus : + Smilodontopsis Moo- reheadi ; Felis couguar. 4. CorLEcTION DE HALTON, ILLINOIS. — Cette collection provient d’un læss déposé sur cent pieds d'épaisseur, à Alton, Illinois, et fut recueillie par M. William Mc Adams : elle appartient, aujourd’hui, au «National Museum ». Les spécimens des os et des dents sont adhérents à des nodules formés de orains de sable, cimentés par du carbonate de calcium. Gette formation a donné les espèces qui suivent : + Megalonyx Jeffersoni ; +Equus sp. ind. ; Plalygonus compressus ? ; +Sangamona fugiliva ; +Cervalus Roosevelli ? ; + Rangifer musialinensis ? ; + Tauralragus americanus ; + Symbols promp- tus ?: + Bisonsp. ? ; + Mammul americanum ; Marmola monax ; Castor canadensis ; +Casloroides ohioensis ; Ursus americanus ; Geomys bursarius. Ces fossiles proviennent vraisemblablement de plusieurs niveaux du loess. 5. COLLECTION PRÈS D'AFTON, OKLAHOMA. — Fossiles recueillis avec des instruments en silex à Sulphur Spring à Afton, territoire indien, par M. R. H. Harper de Afton, en 1890. Les espèces suivantes ont été identifiées : + Equus complicalus ; +E. laurenlius ; +E. excelsus ; +E. Halcheri ; +E. Holmesi : Camelops kansanus ? ; +C. nitidus ; Odocoileus virginianus ; Cervus cana- densis ;: + Cervalus Roosevelli ? ; Alus americanus ; Svmbos promptus ; + Bisen sp. ? ; Bison bison ; + Mammul americanum ; +Elephas columbt ; LE. imperalor ; + Casteroides ohioensis ; Canis nubilus ; C. lalrans. | 16 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 6. COLLECTION DÉCOUVERTE DANS UNE CAVERNE, PRÈS BULVERDA, COMTÉ DE BEXAR, TEXAS. — À quelques milles du village de Bulverda, Comté de Bexar, uné caverne a donné un nombre élevé de fossiles Vertébrés, extraits par M. Scheuhardt. Cette collection a été présentée au Museum national des Etats-Unis. Son étude a permis d'établir la liste suivante: + éd de PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 43 Troxell, E. L., NEW AMYNODONTS IN THE MARsH COLLECTION. Amer. Jour. Sc vol il July M921. Orthocynodon Scorr et OsBorn, Amynodon Mars et Melamynodon Scorr et OsBorN, constituent un groupe d’ongulés Rhinocérides trouvés seulement en Amérique. Les auteurs ont placé Cadurcotherium dans la Famille Amyno- dontidæ, apparemment sur la base de la grande réduction des prémolaires, mais cette attribution reste douteuse quand on juge ce Genre d’après les figures de ses dents. Metamynodon planifrons Scorr et OsBorn et M. rex proviennent des lits inférieurs à Oreodon. Deux seulement de ces spécimens ont été décrits et peu de crânes sont découverts. Le Genre Amynodon est mieux connu, parce qu'il est représenté par plusieurs espèces : À. (Orthocynodon) antiquus (Scorr et OsBorN) est trouvé dans l'Eocène moyen de Washakie ; A. aduenus (Mars) et À. inlermedius Scorr et OsBorn, avec À. ereetus, sont recueillis dans les lits des Vinta, Eocène supérieur et sont plus avancés dans leur évolution. Les spécimens de Yale viennent de la région de White River, Utah. À. antiquus peut être distinctement subgénériquement séparé des autres espèces, par la présence de deux premières prémolaires fonctionnelles, supérieures et inférieures, et par une différence marquée dans les proportions générales des dents. La nouvelle espèce : À. erectus, est petite et primitive ; elle approche de À. anii- quus, mais elle a perdu toute trace des premières prémolaires, elle est du dernier horizon géologique. À. intermedius, la plus grande et la plus progres- sive des espèces, ressemble à Melamynodon par la forme de ses canines et de ses molaires et elle en approche par la dimension des dents et par le stade de la réduction des prémolaires. En progressant jusqu’au type Melamynodon, successeur direct non dou- teux, on note le graduel allongement du crâne derrière les orbites, l’élargis- sement des dents molaires, une tendance vers une complication des plis sur les prémolaires, l'augmentation en dimension des canines; le resserrement de la partie postérieure du crâne, près des condyles, est à citer, etc. POISSONS par M. CossManx. Corrov. G., SUR QUELQUES PoissoONS NÉOCOMIENS DE LA HAUTE MARNE ET DE LA MEUSE. C. R. Ac. Sc., t. 174, p. 304. Paris, 30 janv. 1922. La pièce principale étudiée par M. Corroy est la dentition d’un splénial droit, contenant 49 dents, et découverte par M. Thiéry dans les carrières hauteriviennes de Ville-sur-Saulx ; cette mâchoire appartient bien à Mesodon gigas AG. qui avait déjà été signalé dans les calcaires à Spatangues de la Haute Marne, et qui est très abondant dans le Kimméridgien du Jura. D'autre part, dans la collection Moreau, M. Corroy a étudié deux spléniaux qu'il attribue à M. robusitum GORNUEL, espèce signalée seulement dans le Barrêmien de St-Dizier. Quant à M. heterotypus CorN., d’après un fragment de vomer de la même collection, c’est une espèce à maintenir dans le Néo- A4 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE comien du Bassin de Paris. Il en est de même de Cœlodus Mantelli AG. qui est une espèce abondante du Wealdien d’Angleterre. Enfin, un Lamnidé: Odontaspis macrorhyza Cope, mut. infracrelacea LERICHE, est fréquent dans l’Hauterien de Vassy, Brillon, St-Dizier. Corroy, G., LES REPTILES NÉOCOMIENS ET ALBIENS DU BASSIN DE PARIS. CR eACSC, CAN p AMP Pains lea? D’après l'étude des ossements et des dents recueillis dans le Crétacé infé- rieur du Bassin de Paris, l’auteur a pu préciser la répartition des Reptiles dans les différents étages. D’abord la mer hauterivienne renfermait une survivance des Sauropté- rygiens si développés au Jurassique supérieur : on y trouve une quantité de vertèbres de Plesiosaurus neocomiensis SAUv., des dents de Polyptychodon interruplum OWEN (1), commun dans les sables albiens. Les Crocodiliens, si bien représentés au Portlandien, sont ici en décadence (Teleosaurus, Madrino- saurus, Dacosaurus). Dans l’'Hauterivien de Ville-sur-Saulx, vivait un Dino- saure herbivore, un /quanodon comparable à celui d'Angleterre. La mer barrêmienne n’a laissé, en général, que des Plésiosaures qui per- sistent dans la haute mer aptienne (P. latispinus OWEN). Dans les eaux aptiennes ont vécu : un Pliosaure, deux Plésiosaures, deux Cimoliosaures, un Sauroptérygien de forte taille, des Ichtyosaures (I. campylodon OWEN, un Dinosaurien se nourrissant de tiges (Hylæosaurus armalus MANTELL ; enfin Plerodactylus Sedgwicki OWEN parcourait les airs à la même époque. FRILO SITES Kruizinga, P., BYDRAGE TOT DE KENNIS DER SEDIMENTAIRE ZWERFSTEENEN IN. NEDERLAND. T'hèse présentée à la Facullé des Sciences de l'Université de Groningue, 271 p., fig. dans le texte. Edit. Mouton Cie, ’s Gravenhage (La Haye), 1918. ; Des blocs erratiques se rencontrent en de nombreux points des Pays-Bas. L’auteur en a fait une étude très fouillée et donne des listes de fossiles découverts dans ces blocs, constitués par des roches pour la plupart d’origine septentrionale. Dans des calcaires marneux à Beyrichia, ramassés à Kemelum, Kloosterholt et Rys, l’auteur a rencontré en fait de Trilobites : Remopleurides sex-linealus, Plychopyge glabrata, Nileus armadillo, Symphysurus sp., Sphæ- rexochus deflexus, Cybele adornala et une forme nouvelle Agnostus Calkeri (p. 97), représentée par des céphalothorax de très petite taille. Cette forme a un cachet ordovicien inférieur et la roche qui la contient, provient vraisem- blablement du littoral suédois de la Baltique, au voisinage de l’île Oeland. V. VAN STRAELEN. Mansuy, H., FAUNES CAMBRIENNES DE L'EXTRÊME ORIENT MÉRIDIONAL. Mém. Serv. géol. Indo-chine, vol. V, fasc. I — 1916 — 48 p., 7 pl. (1) On oublie volontiers que odon est neutre. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 45 Le mémoire — déjà analysé — de M. Mansuy sur les faunes du Cambrien moyen et supérieur dusHaut-Tonkin et des parties limitrophes du Yaunan sud-oriental mentionne 4 genres de Trilobites communs à l’Indo-Chine et à la Chine du Sud et du Nord et un Genre nouveau à affinités nettement amé- ricaines ; tous les autres se trouvent dans l'Amérique septentrionale et dans l’Europe occidentale. La série des assises du Cambrien moyen et supérieur du Haut-Tonkin, du Yunnan et du Kouang-si, d’une part, de la Ghine septentrionale et de la Mandchourie, d'autre part, présente une succession de faunes synchroniques très semblables. Le Cambrien de Spiti, dans l'Himalaya central, présente des différences avec le Gambrien chinois suffisantes pour justifier leur attribution à des pro- . vinces zoologiques distinctes. Par contre, ses affinités avec les faunes du même âge de l'Amérique nord-occidentale, c’est-à-dire avec les faunes de la sous- province des Montagnes Rocheuses dans la province pacifique, sont bien marquées. La faune de Spiti est aussi entièrement différente des faunes de l’Europe septentrionale et méridionale et se sépare tout aussi nettement des faunes atlantiques de l'Amérique du Nord. Aucun courant de migrations n’a donc existé entre les mers de la province atlantique et celles de la province du Pendjab au Cambrien. Des relations fauniques paraissent au contraire, s'être établies entre le Cambrien de l’Hy- malaya et celui de la province pacifique, plus spécialement de la sous-province de l'Amérique nord occidentale. Les faunes cambriennes de la Chine, de la Mandchourie et de l’Indo-Chine constitueraient une sous-province de la grande province pacifique, une sous- province extrême-orientale. Ce serait par la région sibérienne que des courants de migration auraient relié les faunes des mers de l’aire pacifique à celles des mers de l’aire atlan- tique. Les provinces zoologiques cambriennes, conclut M. H. Mansuy, sont plus nettement individualisées que celles de toutes les périodes paléozoïques post-cambriennes, car les faunes primaires sont de moins en moins localisées au fur et à mesure que l’on s'élève dans la série géologique. L. JorEaAuD. CRUSTACÉS DÉCAPODES -Colosi, G., UN NUOVO CROSTACEO FOSSsILE : HETEROGLYPHÆA PARON&. Alli R. Accad. d. Scienze di Torino, vol. LVI — 1920-1921 — pp. 79-82, 2 fig. Torino, 1921. L’auteur figure et décrit sous le nom Heteroglyphæa Paronæ, un Décapode provenant du Lias inférieur de la Spezzia et rappelant le genre Glyphæa. Il s’en distingue par l’absence probable de sillons dorsaux longitudinaux, en arrière du sillon cervical et par la présence d’une pince terminale au deu- xième thoracopode. Il ÿ a désaccord entre la reconstitution hypothétique du fossile et la reproduction de son état actuel. La reconstitution indique que la pince terminale du deuxième thoracopode, serait constituée de manière 46 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE que le dactylopodite soit externe et le prolongement digité du carpopodite interne. Le fossile, tel qu’il est figuré, ne permet pas de tirer cette conclu- sion, fort importante au point de vue morphologique. Gette forme nouvelle est considérée comme le plus ancien Décapode connu en Italie. C’est exact pour autant que l’on exclue des Décapodes des formes comme Palæopemphix, des calcaires à Fusulines de Ia Sicile. V. VAN STRAELEN. MÉROSTOMES Grabau, À. W., À NEW SPECIES OF ÉURYPTERUS FROM THE PERMIAN OF Gina. Bull. geol. Surv. of China, n° 2, pp. 61-66, pl. IX, fig. 1 et 2. Peking, SPATIALE L'auteur décrit et figure Euryplerus (Anthraconectes ?) chinensis, trouvé dans le Permien inférieur du bassin houiïller de Kaïping. C’est une forme d’assez grande taille, rencontrée en association avec des feuilles de Cordaïtes et couverte de Spirorbis. V. VAN STRAELEN. Van Straelen, V., SUR LA PRÉSENCE D'UN XIPHOSURE DANS LE WESTPHALIEN DES ENVIRONS DE LIÉGE. Ann. Soc. géol. Belg., t. LXV, Bull., pp. 91-92: Liége, 1922. L'auteur signale pour la première fois la présence d’un Preslwichia sp., dans le Westphalien des environs de Liége. Analyse de l’auteur. CRUSTACÉS Voodes, A. W., PALAEOZOIC CRUSTACEA. THE PUBLICATIONS AND NOTES ON THE GENERA AND SPECIES DURING THE LAST TWENTY YEARS 1895-1917. Trans. San Diego Soc. Nal. Hist., vol. III, n° 1, 1917, pp. 1-141, pl. I-V. San Diego (Galifornia), 1917. Get ouvrage constitue le second supplément de la Bibliographie des Grus- tacés paléozoïques publiée par l’auteur en 1893 et mise à jour par un premier supplément en 1895. Il comprend le terme Crustacé dans son sens ancien le plus large : Trilobites, Eucrustacés et Mérostomes. Les travaux résumés sont classés par noms d’auteurs, rangés eux-mêmes suivant l’ordre alpha- bétique. Tout en résumant, À. W. Vogdes a bien souvent glissé un commen- taire dans son texte. Il en résulte que ce catalogue renferme pas mal de remarques et d'observations intéressantes, que dans la plupart des cas il est impossible de distinguer à première vue. Venant d’un homme qui a lu à peu près tout ce qui a été publié dans ce vaste domaine, on ne devra jamais les perdre de vue. V. VAN STRAELEN. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 47 PHYLLOCARIDES Jaekel, O., EINEN NEUEN PHYLLOCARIDEN AUS DEM UNTERDEVON DER BUN- DENBACHER DaAcHscHiErER. Zeilsch. Deulschen Geol. Ges., VOI. PENOXTE, Monatsberichte, pp. 290-292, 1 fig. dans le texte. Berlin, 1920" L'auteur figure et décrit Nahecaris Stürtzi, Phyllocaride appartenant vrai- semblablement aux Archæocaridæ. Ge fossile provient des schistes ardoisiers du Dévonien inférieur de Bundenbach. Il est intéressant en ce qu'il montre les appendices antérieurs, parmi lesquels une plaque circulaire qui par sa position fait penser à l’écaille antennaire des Grustacés du type « Schizopode ». V. VAN STRAELEN. CRUSTACÉS DÉCAPODES ET ISOPODES ‘Reme, M., EXCROISSANCES DES CRUSTACÉS DU TiTHONIQUE DE STRAMBERG. Bull. internat. Acad. Sci. de Bohême — 1921 — 3 p., 7 fig. Prague, 1921. Les calcaires tithoniques de Stramberg, en Moravie, renferment une riche faune carcinologique. Un certain nombre de Crustacés décapodes présentent parfois des boursoufflures anormales des régions branchiales de la carapace. Avec beaucoup de vraisemblance, l’auteur attribue ces déformations, dont le caractère pathologique est manifeste, au parasitisme par des Bopyriens. Contrairement à ce que pense l’auteur, ce n’est pas la première fois que de semblables observations ont été faites chez les Décapodes fossiles. Bell a signalé la chose autrefois chez Palæocorystes Stokesii, du Génomanien de Cam- bridge. Mais les conséquences de cette Note intéressante sont : 1° de reculer jusqu’au Tithonique la connaissance de l'existence d’Isopodes parasites ; 90 d’avoir constaté leur présence sur des Anomoures fossiles (Galathea antiqua G. striala) et sur de nombreux Brachyomes du type Prosoponide. V. VAN STRAELEN. Fischer, P., SUR UN NOUVEAU CRUSTACÉ DÉCAPODE DES TERRAINS JURAS- sioues. Bull. du Mus. Nat. d'Hist. Nat. Paris 1921, pp. 377-380, 1 fig. Propodite droit d’un Brachyure Bathonien des Ardennes. Pas de déter- mination précise. Paul LEMOINE. Fischer, P. H., SECONDE NOTE SUR UN CRUSTACÉ DÉCAPODE DES TERRAINS JURASSIQUES. Bull. Mus. Nat. Hist. Nalur. — 1922 — n°1, pp. 119-22. Paris, 1922. À la suite de nouvelles recherches, l’auteur attribue au genre Prosopon, un fragment de pince décrit et figuré précédemment, trouvé dans le Batho- nien supérieur de Rumigny (Ardennes). Il est bien difficile de souscrire à cette détermination. Enfin, l’auteur fournit une liste incomplète de la faune carcinologique du Bathonien. Il faut y relever Glyphæa Feliciæ BERTHAUD, espèce qui n’a jamais été figurée ou décrite et qui doit disparaître de la nomenclature. V. VAN STRAELEN. AS PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE CÉPHALOPODES Ferronnière, G., LE GALCAIRE DE LA GRANGE PRÈS GHALONNES (MAINE ET Loire). Suile. Bull. Soc. Sc. nal. Ouesl Fr., 4e sér., t. I — 1921 — 34 p,, 2 pl. dess. Nantes, 1922. L'auteur examine dans cet article les Orthocères à stries longitudinales et transversales, du groupe d’O. calamileum Münsr., très voisin d’O. pseudo- calamiteum BARR. ; la synonymie —fournie pour ces espèces bien connues — est très complète, les figures sont sur la planche annexée à la Note antérieure. Parmi les Orthocères à ornements transversaux, on peut citer : O. adornalum Barr., deux fragments, et surtout O. cf. subannulare Muxsr., du Gothlandien et même de l’Eifélien ; en outre, O. capillosum BARR., O. commemorans BARR., O. bicingulatum SANDB., puis Jovellania Davyi ? Barrotis, J. triangularis d’ARCH. Les Goniatites sont représentées par Agonialites et Mimoceras, puis il y a aussi, à la Grange, des formes à tours disjoints (Gyroceras), des formes droites, à cloisons de Goniatites (quatre ondulations), Pseudobactrites quadriangulatum, bicarinatum. L'auteur a puidentifier Gyroceras proximum Barr., G. liluus BARRr., Agonialiles fecundus (BARR.), A. Dannenbergi (BARR.). M. Ferronnière nous annonce une suite (1) à cette série d’études qui nous font connaître une faune intéressante et ignorée, contemporaine de celles de la Bohême ; il est probable qu’il nous en donnera à la fin un tableau de concordance stratigraphique et géographique qui sera évidemment suggestif. M. COssMANN. Rassmus, H., ALPINE CEPHALOPODEN IM NIEDERSCHLESISCHEN MUSCHEL- KALK. Jahrb. Kœn. preuss. geol. Landesansi. — 1913 — Bd. XXXIW, Teil II, Heft 2, pp. 283-306, pl. II-IV, 2 text-fig. Berlin, 1914: Quoique déjà ancienne, cette Note ne nous est parvenue que tout récem- ment et il importe de la signaler à nos lecteurs, à titre rétrospectif, à cause de l’excellente figuration qui l'accompagne. Les calcaires du Muschelkalk de la Basse Silésie sont particulièrement riches en Géphalopodes : outre deux Temnochilus non figurés, l’auteur a identifié Naulilus perlumidus v. ARTH, quadrangulaire et très massif ; Beneckia Buchi (ALBERT.), plusieurs Balalonites déjà connus, et en plus: B. quaternonodatus, B. Zimmeri, B. Zimmermanni, etc. qui placent cette zone au même niveau que le Ladinien des Alpes. M. CossMANN. Stollev, E., UEBER EINIGE GCERATITEN DES DEUTSCHEN MUSCHELKALKS. Jahrb. Kœn. pr. geol. Landesanst. — 1916 — Bd. XXXVII, Teil LI, Heft 1, pp. 117-143, ? pl. Berlin, 1916. (1) Nous venons précisément d’apprendre le décès de notre sympathique confrère : c’est une perte regrettable pour la paléontologie de l'Ouest de la France. > PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 49 Ce Travail a été préparé par feu Riedel, et M. Stolley ne s’est pas borné à présenter les notes manuscrites de son élève, il y a ajouté quelques consi- dérations préalables sur le développement des Ceralilidæ dans le Muschelkalk supérieur, sur les variations qui en résultent nécessairement, de sorte qu'il a dû réduire, dans une large mesure, le nombre des sous-espèces que Riedel avait cru distinguer, et en fait, les figures publiées à l'appui de ces variétés représentent des individus qu'un œil exercé pourrait à peine séparer les unes des autres. Cependant M. Stolley y a ajouté encore une nouvelle espèce (C. Riedeli) que Riedel avait recueillie à Erfurt dans une dernière excursion. M. COssMANN. iRiedel, A., BEITRÆGE ZUR PALÆONTOLOGIE UND STRATIGRAPHIE DER CERA- TITEN DES DEUTSCHEN OBEREN MUSCHELKALKS. Jahrb. Kœn. pr. Geol. Landesanst., Bd. XXXVII, Teil I, Heft I, 116 p., 18 pl. et 5 text-fig. Berlin, 1916. C'est le Travail dont il est question dans l’analyse précédente, ce qui nous évitera de revenir sur la question d'ensemble. Après avoir rappelé les données vénérales, relatives à la structure de la coquille des Ceraliles, à leur chambre d'habitation, à leur ouverture, à la suture des cloisons, à leur enroulement, à leur ornementation, aux monstruosités du test, enfin à la biologie de l’ani- mal, l’auteur a divisé les espèces en cinq groupes : 19 Ceraliles alavus Puis, forme typiques ; C. sequens, primitivus, diseus, pulcher, lævis, robustus, Philippii, raricostatus, etc., sans citer les variétés. 20 C. compressus SANDB., forme typique ; C. similis, C. nodosus (BRUG.), C. bivolutus, hereynus, C. fasligalus GREDN. 30 C. armalus, formes épineuses ; C. præeursor, præspinosus, postspinosus. 40 C. intermedius PuiL., à forte involution ; C. Levallorsi BENECKE, C. dorsoplanus Puiz., C. semiparlilus MONTr. 50 C. Tornquisti Pæir., formes méditerranéennes ; C. thuringiacus, toulo- nensis, ce dernier du Var, à litre comparatif. A la suite de ces diagnoses, l’auteur a cherché à résumer l’évolution de ces formes dans des provinces stratigraphiques dont il publie les schémas com- paratifs ainsi que la carte géographique, en s’attachant à démontrer que les mêmes formes se retrouvent toujours à peu près à la même hauteur métrique dans le Muschelkalk. Cette étude est intéressante, pour autant qu’on est bien certain de recon- naître les formes bien voisines les unes des autres : il faut un œil très exercé pour les distinguer sur les figures. M. GCOSSMANN. Sealia, P., NUOVE CONSIDERAZIONI SUGLI APTYCHUS. Mem. Acad. Sc. Lit. Arti di Acireale, ser. 3, vol. X, 16 p. pe En s'appuyant sur une citation de Goquand : « la supposition d'après » laquelle les Aplychus étaient des opercules ne repose réellement que sur » leur présence accidentelle dans la chambre antérieure des Ammonites, et » rien d’essentiel, rien d’anatomique ne vient justifier cette présomption », 4 50 À PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE le Dr Scalia énumère les dix motifs pour lesquels il semble peu probable qu’Aplychus ait été une pièce dépendant des Ammonites : 19 leur structure bien différente de celle du test des Ammonites ; 29 l’absence d'impression musculaire ; 3° la disproportion entre le nombre des Aplychus et celui des Céphalopodes d’un même gisement ; 4° le peu de variabilité de leur forme en présence du nombre extraordinaire des Genres d’Ammonites ; 50 on n’en trouve guère que dans le Jurassique supérieur et le Grétacé inférieur ; 60 on n’a jamais trouvé en place plus d’un Aplychus par Ammonite ; 70 la même espèce d’Ammonite présente des Aplychus différents ; 89 ils présentent un contour peu en rapport avec celui de la chambre d’° habitation : 90 il n'ya que quatre exemples d’Aplychus obstruant complètement l ouverture ; 100 la contraction de certains lobes et appendices qui réduisent l’ouverture libre de l'Ammonite. L'auteur en conclut l'impossibilité d'affirmer que ce sont bien réellement ‘des opercules. Soit ! mais alors qu'est-ce que ces corps ? Les motifs donnés sont négatifs, et nul n’a pu encore apporter une solution satisfaisante, les ichtyologistes n’en veulent pas dans leur domaine, aucun autre adepte des animaux inférieurs ne consent à se charger du classement de cette pièce énigmatique ? Faut-il y voir, comme le suggère finalement M. Scala, une sorte de parasite ou d’ennemi des Ammonites, s’attaquant particulièrement à celles dont il pouvait imiter l’ornementation par mimétisme ? Il y aurait beaucoup de choses à dire pour réfuter cette hypothèse, sans parler de l'explication à donner de la forme extérieure de cet agresseur mystérieux |! Le plus simple est d’avouer simplement que la question est encore à l'étude, sans décourager pourtant les initiatives telles que celle qu’a prise M. Scalia, attendu que — du choc de ces idées contradictoires — jaillra la lumière. M. CossMANN. Cousin, M1e G., SUR LES VARIATIONS INDIVIDUELLES DE PSILOCERAS PLA:= NORBIS S0W. CG. R. AC. Sc, 172, pp. 1869-1572 Paris MOPI Avec de beaux matériaux provenant de Lellinger-Mühle (Wurtemberg), il a été possible d'établir que Psiloceras planorbis Sow. est une espèce très polymorphe. L'abondance des échantillons et leur condition de gisement ont permis de faire des séries dont les formes extrêmes sont très éloignées les unes des autres et ont été décrites par divers auteurs comme espèces différentes. Une première série conduit de Ps. planorbis, forme lisse, à Ps. Johnsloni Sow., forme costulée. Une deuxième série conduit de Ps. planorbis à une forme voisine de Ps. subangulare OPPEL. Une troisième série conduit de Ps. planorbis à des formes costulées qui ont. la section et l’aspect de Ps. hadroplychum WAHNER. Les variations indépendantes les unes des autres portent sur l’enroulement, l'épaisseur des tours, la ligne de suture. L’extrême variabilité de ces carac- tères — jointe à la Sos de l'établissement de séries continues — laissent supposer que les formes extrêmes ne constituent pas des espèces distinctes, mais des variations individuelles du type planorbis. Analyse de l’auleur. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 5 Trueman, À. E., ASPECTS OF ONTOGENY IN THE STUDY OF AMMONITE EVOLUTION. Journ. Geol., vol. XXX, n° 2 — 1922 — pp. 140-43. The « skipping » of phylogenetic characters in ontogeny is discussed. Usually the early characters are omitted, but in some groups comparatively late characters are skipped. In such cases there : is difficulty in tracing descend by ontogenetic evidence. Aulhor’s abstract. Pia, Jul. V., UNTERSUCHUNGEN UEBER DIE GATTUNG OXYNOTICERAS, UND EINIGE DAMIT ZUSAMMENHANGENDE ALLGEMEINE FRAGEN. Abhandl. k. k. geol. Reichsanst., Bd. XXITII, Heft 1, 179 p., 13 pl., 5 text-fig. Vienne, 1914. Quoique très ancienne, cette Monographie — que nous venons seulement de recevoir — mérite d’ être sommairement analysée ici, à titre rétrospectif, L'auteur s’est attaqué à l’un des groupes les plus ardus de Géphalopodes de la partie inférieure (6, 8) du Lias des Alpes. L’ordre suivi déconcerte un peu le lecteur qui voit e apparaître la description des espèces des gisements d’Adnet et de Hierlatz, puis est obligé de se reporter à la fin du Mémoire, notamment pour la distinction à faire entre Oxynoliceras et Paroxy- noticeras. Dans les deux premiers chapitres, outre la création de ce Genre nou- veau (G.-T.: O0. salisburgense HAUER), nous trouvons un grand nombre de formes nouvelles : ©. virgatum, rigidum, augustatum, subguibalianum, stenomphalum, lamellatum, inornatum, fissilobatum, patella, simillimum, par- vulum ; Paroxynolticeras undulatum, subundulatum, tripartitum ; ici encore, nous nous trouvons en présence d’un émiettement qui ne sera pas de nature à faciliter les futures déterminations ; la liste s’allonge encore à Hierlatz ! O. lotharingiforme, suleatum, scalpellum, hierlatzieum, latecarinatum. Le chapitre IIT est consacré à un aperçu général des Genres Oxrynoticeras et Parozynoliceras qu’il divise en Amblygaslrici, Oxygastrici, Clausi, Læves, Simplicicoslali, Aclinolt (0. aclinolum PARONA), plus quelques formes patho- logiques. Dans le chapitre IV, l’auteur examine la morphologie, l’ontogénie, l’étho- logie, la fonction de la carène comparativement à d’autres types multicarinés ou sillonnés sur leur quille, les fonctions de l’ornementation et des lobes : enfin la phylogénie, puis l’extinction des espèces et des groupes, leur extension stratigraphique et géographique. M. CossMANN. Prineipi, P., AMMONITI DEL LIAS MEDIO E SUPERIORE DEL GRUPPO DEL M. Carria. Riv. il. di paleont. — 1921 — pp. 19-36. Parma, 1921. E un catalogo ragionato di numerose forme di Ammoniti, provenienti dai terreni del Lie medio e superiore del M. Gatria, forme che offrono notevole interesse sia per la loro importanza stratigrafica, sie perchè rappresentate sino ad ora da un numero piuttosto esigno di esemplari. Sono 22 le forme descritte, tra cui Cæloceras crassum Y.e B. var..catriense, figurata nel Lesto, 52 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE la quale differisce dal tipo per avere le coste non sempre biforcate e costante- | mente prive di nodi. M. ANELL. Kegel, W., UEBER OXFORD-GESCHIEBE AUS POMMERN. Jahrb. Kœn. preuss. Geol. Landesanst., Bd. XX XVII, Teil I, Heft 2, pp. 197-224, 2 pl., 2 text-fie. Berlin, 1916. Les Géphalopodes — dont le gisement exact n’est pas précisé — sont repré- sentés par une variété baltieum de Cardioceras cordalum et par quelques Pelloceras parmi lesquels P. Boehmi, P. Eugenei Rasparr. L'auteur cite ensuite quelques Pélécypodes, Oxyloma ci. Muensleri (BRONN), un Pseudo- monolis non nommé, qu'il eût été intéressant de comparer aux espèces. connues, Modiola cf. hannoverana STRucKkM ; il termine par quelques consi- dérations stratigraphiques. M. GOssMANN. Ronchadzé, J., PERISPHINCTES DE L'ARGOVIEN DE CHÉZERY ET DE LA FaucizLe. Mém. Soc. pal. Suisse, vol. XLIII — 1917 — 70 p., 8 pl, 28 fig. Genève, 1916. La faune étudiée provient surtout de l’Argovien inférieur ou « Spongitien », équivalent de la couche à Pelloceras lransversarium (Birmensdorf) ; les espèces décrites se répartissent en six groupes de Perisphincles dont les ancêtres se trouvent déjà dans les terrains plus anciens, mais la plupart n’ont eu leur épanouissement complet que dans l’Argovien. 1er Groupe datant du Bajocien (Perisph. alligalus LECK.) : P. regalmicensis GEMM., P. birmensdorfensis Mœscx, P. czenslochowensis SIEM. 2e Groupre exclusivement oxfordien (P. colubrinus R&IN.), P. rotoides. 3e GROUPE (P. plicalilis Sow.), P. faleulæ, P. Orbignyi de Lor., P. Helenæ de Rraz, P. slenocycloides SiEM., P. virgquloides WAAG., P. Marcoui de Lor., P. lucingensis FAVRE, P. occullefurealus WaAAG., P. Thevenini de Lor, P. Kreulzi SiEM., P. varians OPPENHEIMER, P. Kilhiani de Riaz, P. Jelski SiEM., P. sabschilll LEE. ke 4e GROUPE (P. æneas GEMM.), Var. planus SiEM., P. virgulalus QuEeNs®., P. laufenensis SIEM. 5e Groupe (P. Lolhari OPPEL), P. Schilli Op. 6e Groupe (P. evolulus NEUM.), P. vermicularis LEE. L'auteur résume ensuite les caractéristiques de chacun de ces groupes et des sous-groupes : le plus important est — comme on devait s’y attendre — le troisième. Toutes les formes se relient par des transitions et leur origine commune est dans le Gallovien ; les constrictions restent longtemps visibles chez certaines formes, ou elles s’effacent rapidement chez d’autres ; il en est de même pour les nœuds paraboliques auxquels Siemiradzki a attribué une importance que M. Ronchadzé qualifie d’exagérée. L'auteur conclut que c’est une faune homogène qui s’est diversifiée sur place, 1l n’y a donc guère d’espèces bien distinctes. f M. COssMANN. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE D3 Kœænen, À. von, DIE PLATYLENFICERAS-ARTEN DES UNTERSTEN VALANGINIEN NoRDWEST-DEUTSCHLANDS. Abhandl. Kœn. preuss. geol. Landesanst., n.t. Feft 82, 119 p. in-8°, atlas in-40 de 25 pl. Berlin, 1915. Le manuscrit du célèbre paléontologiste hanovrien a été imprimé, sous la direction de M. Wedekind, tel qu'il l’a laissé ; il est probable qu'il y aurait ajouté — plus qu'il ne l’a fait — les rapports et différences de ces nombreuses espèces du Néocomien inférieur ; car, d’après les figures très nettement dessi- nées dans l’Atlas, il est assez difficile de les distinguer les unes des autres, de sorte que M. Wedekind a eru bon d’ajouter — çà et là — quelques notes infrapaginales indispensables. Après un exposé systématique du G. Plalylentliceras HYATT (1900) qui a pour synonyme Garnieria SAYN (1901), von Kænen entame aussitôt la des- cription des espèces qui sont presque toutes nouvelles, provenant en majorité du même gisement de Gronau, d’où l’on doit conclure raisonnablement qu'il y à un évident abus de nomenclature, c’est-à-dire qu'il faut admettre que ce sont là des variations individuelles d’un même type, compris dans la plus large acception ; comme 1l n'y a aucun résumé final, rien ne prouve que — s'il avait vécu — l’auteur n’aurait pas complété son œuvre en nous expliquant les motifs de cette abondance exagérée. Je me borne donc à signaler ci-après ces nouveaux noms, ne fût-ce que pour éviter les doubles emplois homonymiques : P. latum, tenue, evolutum, expansum, rude, intermedium, compressum, posterum, diseus, discoides, acutum, dispar, reeurvatum, pareum, digitatum, angustum, planatum, pla- norbe, impar, undulatum, rarinodum, apertum, incisum, nodulosum, simplex, bilobatum, costatum, costellatum, binodosum, faleiferum, regulare, scalare, indicatum, spiratum, pingue, dentieulatum, obliquum, tuberculatum, fragile, coronatum, horridum, euneiferme, grande, æquale, inconstans, intumescens, orbitatum, radiosum, ramosum. Pour compléter l’énumération, voici l’infime minorité d'espèces déjà con- nues : P. Gevrili (d'Org.), heleropleurum (Neum. et Un..), inflalum (v. Hœn.), Marcoui (d’Ors.) ; il faut y ajouter Oxynoliceras robustum qui doit être aussi un Plalylenticeras resté sous son nom primitif dans le manuscrit ? En tous cas, il est singulier de constater quelle évolution avaient subi les idées de von Kœnen, passant — à la fin de sa vie — à un véritable émiette- ment d'espèces, alors qu’au début ,quand il a publié la faune du Latdorfien de l'Allemagne du Nord, il n’hésitait pas à réunir des formes provenant de gisements très différents de l’Oligocène inférieur, avec celles de l’Oligocène moyen el supérieur, ou d'Edeghem qui est du Miocène très supérieur, voire même — plus bas — avec celles de Barton (cf. Cancellaria evulsa !) ; je me souviens encore de la correspondance que j’ai échangée avec lui à cette occa- sion, sans réussir cependant à le convaincre à cette époque. M. CossMANN. Spath, L. F., ON CRETACEOoUS CEPHALOPODA FROM ZULULAND. Ann. S. Afric. Mus., vol. XIT, part, VII, pp. 217-321, pl. XIX-XXVI, 5 text-fig. Londres, 1921, x LS PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE Le distingué spécialiste des Céphalopodes fossiles, M. Spath, auteur de cette intéressante Étude, a reçu du South African Museum une collection d’'Ammonoïdes et de Nautiloïdes dont l’examen l’a conduit à attribuer au Sénonien inférieur (Coniacien-Santonien) la faune d'Umkwelane Hill, à l’Albien la plus grande partie de celle de Marman Greek, plus six espèces séno- niennes et trois apliennes. Après une courte introduction appuyée d’une carte schématique, l’auteur passe immédiatement à la description de ces matériaux. I. UMKWELANE Hizz. Un Parapuzosia, peut-être nouveau, peut-être le même que Desmoceras gaudamum (Forges), de Madagascar ; trois Parapa- chydiscus non définitivement dénommés ; Morloniceras Woodsi, avec deux autres espèces voisines de formes déjà connues ; puis les G.: Pseudoschlæn- bachia fondé sur Amm. umbulazi Baïrv, dont le cloisonnement est minutieu- sement figuré ; Diaziceras (G.-T. : D. tissotiæforme) dont la ligne suturale se rapproche de celle d'Eulophoceras HYATT et de Spheniscoceras Grick. Dans la Fam. Placenliceralidæ, P. subkaffrarium voisin de P. Slantoni HyATT. Nosloceras natalense, subangulatum, turriconiques ; deux Bostrychoceras indéterminés, un seul est figuré ; Diplomoceras ? indicum (FoRBES), fragment hamitiforme dont la présence au Pondoland avait été antérieurement signalée par Woods ; Paculiles capensis Woops, B. cf. aspero-anceps Lasswrrz, B. cf. brevicosla SCHLUTER, B. cf. sulcalus Baïr y, B. Bailyi Woops, dont les fragments représentent la Famille Baculilidæ. Il y a peu de Nauliloidea : Eutrephoceras aff. Dekayi (MortToN), E. cf. sublævigalum (d’ORB.), var. indicum (SPENGLER), un jeune spécimen de Cymaloceras qu’on pourrait rapprocher de Naulilus valudayurensis BLANR. Le chapitre se termine par des considérations suggestives sur les provinces régionales de l'hémisphère austral, au point de vue de la répartition des G. de Géphalopodes. IT. Manuan GREEK. Phylloceras Velledæ (MicH.), comme à Madagascar ; Puzosia cf. Bhima Sroz., Uhligella ? sp. nov. aff. Slolicz kai (Kossmar. Puzousia) ; Dipoloceras cristatum (Dervc), D. quadratum, et une espèce pro- bablement nouvelle, mais non dénommée. Le G. Pseudophacoceras a pour génotype P. manuanense, deux spécimens auxquels se rapportent proba- blement les fragments que Grick attribuait à Schlænbachia ; le G. Subschlæn- bachia (G.-T. Amm. rostralus Sow.), S. prærostrata, bispinosa. Turrililes cf. Gresslyi Picr. et GAMP. ; puis un certain nombre de Nautiloidea, Cyma- loceras manuanense (CricK), C. albense (d’OrB.), C. cf. Kossmali SPENGLER, C. cf. clementinum (d’Or8.). Au Sénonien se rapportent : Peroniceras cf. dravidicum (Kossm.), Madra- siles Bhavani (STor.), Placentliceras subkaffrarium, Cymaloceras cf. justum (BLANF.). IIT. D’autres gisements, l’auteur signale encore Morloniceras Vanuxemi (Morron), Aconeceras nisoides (SARASIN, Oppelia), Cheloniceras Gotlscher (KrzraAn), C. delagoense (KRENKEL). En résumé, c’est un Mémoire très utile à consulter, dont la partie générique est traitée de main de maître. M. CossMANN. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 55 Sheppard, T., LARGE AMMONITE AT SouTH FERRIBY. The Naluralist, n° 785, p: 201. Juin 1922. Mill. Il s’agit d’un échantillon de 2.5 pieds de diamètre, trouvé à 350 yards à l'Ouest de la jetée, dans les calcaires (Lower Ghalk) cénomaniens de South Ferriby. Il paraît impossible de dégager cette Ammonite sans risquer de la détruire, et par suite la détermination exacte n’a pu être précisée : 1l est probable que c’est l’un des fossiles caractéristiques de cet étage. M. CossMANN. Chudeau, R., AMMONITES RAPPORTÉES D'EL GOLEA PAR M. J. Surcour. Bull. du Muséum d'Hist. Nal. — Paris, 1920 — p. 679. Espèces cénomaniennes : Ac. Mantelli, A. Newboldi, Neolobiles Peroni, N. Fourtaut. Paul LEMOINE. Chudeau, R., AMMONITES TURONIENNES DU SoUDAN. Bull. du Muséum Nat. d'Hist. Nal. — Paris 1921 — n° 6, pp. 463-470. 5 figs. Description de T'homasiles Cauvini GHupeau (avec cloisons), Th. Mesler Perv., Th. Jordani Perv., Hopliloides Munieri PERV., Ac. Gadeni GHUDEAU. P. LEMOINE. Boese, E., On À New AMMONITE FAUNA OF THE LOWER TURONIAN 0F Mexico. Univ. of Texas Bull., n° 1858 — 1920 — 49, pp. 175-236, pl. 12-20, 8 figs. This fauna, from Gerro del Macho, Hacienda del Mohovano, Municipality of San Pedre, District of Parras in the state of Goahuila, Mexico, 1s described and is correlated with Eurasian and other faunas. The following species are described and illustrated : Melacoceras aff. Whilei HYaATr, Melacoceras sp. nov., Mammiles mohovanensis, Pseudaspidoceras aff. fooleanum PETR., P. aff. pedroanum Wuire, Fagesia Haarmanni, F. Pervinquierei, Vascoceras sp. nov. ex aff. V. adonensis GHOFFAT, V. aff. Gamai GHOFFAT, V. Angermanni, V. sp., V. mohovanensis, Neoplychites aff. cephalolus Gourr., N. aff. xelri- formis PERV., Hopliloides aff., mirabilis PERV., Avicula Aguilerae, Exogyra Haarmanni, Æ. cfr. olisiponensis SHARPE, Inoceramus labialus ScHaLor., Tylosltoma aff. ovalum SHArRPE, Hemiaster sp. J. W. BEEDE. Zimmermann, E., PuzosiA RAUrFFI N. sp., PUZosIA DENISONIANA STOL. IN DER OBEREN KREIDE NORDDEUTSCHLANDS UND DIE LOBEN DER BISHER BEKANNTEN PUZOSIA ARTEN. Jahrb. Kœn. preuss. Geol. Landesanslt., Bd” XXXTIII, Teil [, Heft 3, pp. 533-095, pl. XXV-XXVI, 15 text-fis. Berlin, 1914. L'auteur fait l'historique du G. Puzosia BAYLE (1878), démembré de Desmoceras, et il établit un tableau de comparaison de ses critériums dis- tincüfs, avec Desmoceras d’une part, et Hauericeras d'autre part. D6 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE À 6 km. au N.W. d'Unna (Westphalie) a été recueillie Puzosia Rauffi dont l’auteur donne la diagnose, coquille de 48 cm. dans son plus grand dia- mètre, avec un tracé très fidèle des selles et lobes qui ont de l’analogie avec celles de P. Bhima Sroz .du Group Ootatoor (Génomanien) de l’Inde méri- dionale. 11 décrit en outre P. Denisoniana Srotz., de la Craie subhercynienne dont les lobes sont très différents. Gette comparaison s’étend à un certain nombre d’autres Puzosia de l'Inde, de la Tunisie, du Japon, dont il essaie d'établir l’évolution phylétique. Il remarque — en terminant — que Puzosia apparaît dès le Néocomien dans les provinces méridionales, tandis que ce G. ne se montre que beaucoup plus tard (Turonien et Sénonien) dans l’Alle- magne du Nord et dans les couches subhercyniennes. M. CossMANN. Yale, H. and Shimizu, S., NOTES ON SOME CRETACEOUS AMMONITES FROM JAPAN AND CALIFORNIA. Sc. Rep. Tohoku Imper. Univ., 2e ser. (Geol.), V, n°3, pp. 53-59, 2 pl. et 5 text-fig. Sendai, 1921. É Quatre espèces sont étudiées dans cette Note, l’une néocomienne, de la province de Kü (Phylloceras cf. infundibulum (d’Or8.) ; les trois autres pro- viennent d’Hokkaïido et de Californie, sénoniennes ou turoniennes (Pachy- discus kolulurensis (Sroi.), Parapachydiscus Yascicostatus, et var. ealifor- nieus), cette dernière était associée à Glycymeris Vealchi GAB8, Inoceramus vancouverensis WHITEAVES. M. COossMANN. RUBRIQUES DIVERSES Greco, B., FAUNA CRETACEA DELL’ EGITTO RACCOLTA DAL FIGARI BE. ITT. LAMELLIBRANCHIATA. Palæont. ilal. — 1918 — pp. 2-58, tab. I-V. Modena, 1918. E la continuazione e fine del poderoso Lavoro, in cui vennero già descritti Cefalopodi, Gasteropodi e parte dei Lamellibranchi. Qui vengono illustrati 1 Lamellibranchi del Turoniano e del Genomaniano. Sono 46 forme, tra cui Liopistha Pervinquierei. Segue un indice delle specie descritte in tutta la pubblicazione. M. ANEELLr. Boese, E., On À NEW EXOoGYRA FROM THE DEL R10 CLAY, AND SOME OBSER- VATIONS ON THE EVOLUTION OF EXOGYRA IN THE TEXAS CRETACEOUS. University of Texas Bull., n° 1902 — 1919 — 22 pp., 5 pl. Describes Exogyra Cartledgi, and beginning with E. Hulli shows in a chart the derivation of eighteen species of the genus ÆExogyra ranging from the base of the Comanchean (Aptian) to the Navarro (Campanian) beds. An interesting discussion is given. J. W. BEEDE. Pieragnoli, L., DUE PEsSCI PLIOCENI CI. Riv. ul. di paleont. — 1921 — pp. 11-14, tav. I-II. Parma, 1921, s PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE D) Sono descritti e figurati due resti di Pesci, provenienti dalle argille pho- ceniche Marine della località Le Taverne (Siena). L’A. ritiene che uno sia addirittura T'inea vulgaris Guv., mentre l’altro, Serranus pliocænicus, differisce dal vivente S. gigas BRUNN per avere quest’ ultimo la linea ventrale meno incurvata, più orizzontale, la pinna ventrale composta di un maggior numero di raggi (6-7) come l’anale, e loccha un po piu piccolo. M. ANELLI. PALÉOCONCHOLOGIE Nelli, B., FossiLr TORTONIANI E PLIOCENICI DI SAN MARINO RACCOLTI DA G. B. DE GaspEert (FossILES TORTONIENS ET PLIOCÈNES DE SAN MARINO RECUEILLIS PAR G. B. DE GasPeri) in : Scrüli vari di Geografia e Geologia di G.B. De Gasperi. Pubblicazione postuma, a cura di G.Dainelli, pp.91-116, 1 pl. Florence — 1922. Cenni descrittivi di 32 specie neogeniche e illustrazione completa delle specie ritenute nuove : Scalaria (Hirloscala) elegans Risso, var. duplex nova, Nassa (Hinia) reliculala L. var. titanensis nova, Nassa (Niotha) Schünni H. et A. var. Manzonii nova, /Vassa inslabilis var. sanmarinensis nova, Clavalula Aradasi Bell. var. Scarabellii n. e var. subaradasi N. n. e infine Dorsanum De-Gasperii n. sp., affine al D. Pieragnolii de Stef. e al D. Haueri (Micxr.). : G. STEFANINI. Lombardini, G., SOPRA ALCUNI CORALLI EOCENICI DELLA MAIELLA RACCOLTI DA G. B. DE GASPERI (GORALLIAIRES ÉOCÈNES DE LA MAIELLA RECUEILLIS PAR G. B. DE Gasperi) in : Srili vari di Geografia e Geologia di G. B. De Gasperi. Pubblicazione posluma a cura di G. Dainelli, pp. 169-185, 2 pl. Florence — 1922. Premesse alcune notizie bibliografiche, l’autore prende in esame la piccola‘ interessante faunetta. Questa resulta costituita da 26 specie, delle quah 16 si ritrovano nell’ Eocene medio friulano e 8 0 9 allo stesso livello, a S. Gio- vanni Ilarione e a Roncà. Sono nuove : Acropora italica, Siderastrea De-Gas- perii, affine alla S. heragonalis VauGn. dell” Eocene dell’ Alabama, Favia Dainellüi, che si distingue dalla F. profunda Reuss solo per la piccolezza dei suoi calici, Orbicella Paronaï, O0. De-Gasperii, vicina specialmente a forma oligoceniche, e Asirocænia aprutina. G. STEFANINI. Nelli, B., ALCUNI FOSSILI MIOCENICI DELLA MAIELLA RACCOLTI DAL DOTT. G. B. DE GASPERI (QUELQUES FOSSILES MIOCÈNES DE LA MAIELLA RE- CUEILLIS PAR G. B. DE GaAsPERI) in : Scrilli vari di geografia e Geologia TRANCHE De Gasperi. Pubblicazione postuma, a cura di G. Dainelli, pp. 187-189. Florence — 1922, 58 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE Brevi cenmi descrittivi su alcuni nee, brachiopodi, e molluschi del Miocene medio della Maiella. G. STEFANINI. Baker, Frank Collins, THE VALUE or ECOLOGY IN THE INTERPRETATION 0F FossiL FAUNAS. School Science & Mathem., vol. XXI, pp. 323-27. Avril, 1921. The interpretation of the habitat conditions surrounding life buried in fossil deposits is made intelligible only by a knowledge of the ecological conditions surrounding similar biota of today. It is shown by reference to deposits in glacial Wilmette Bay, Lake Chicago that by the ecological method the habitat conditions may be reconstructed for any glacial life. Errors of interpretation have arisen because the character of the species in their habitat relations have not been accurately known. Aulhor’'s abstract. Baker, Frank Collins, New ForMs oF PLEISTOCENE MoLLUSKS FROM ILLI- Nois. The Nautilus, vol. XXXV, pp. 22-24. Juillet 1921. Describes Amnicola lustica gelida and Valvala tricarinala supraçarinata from post-glacial deposits near Morris, Grundy Go., Il. Aulhor’s abstracl. Baker, Frank Collins, PLEISTOCENE MoLLUsCA FROM INDIANA AND Onio. Journ. of Geol., vol. XXVITT, n° 5, pp. 439-57. Juillet-août 1920. Lists the fauna of a post glacial deposit near Rush Lake, Logan Co., Ohio, containing 27 species of aquatic mollusks. The fauna contains four species now extinct. Also a deposit from Flat Rock River, Bartholomew Go., Indiana, which may possibly be of the Sangamon interglacial age, containing 39 species of aquatic and land mollusks which are similar to species from the old forest beds near Lawrenceburg which Leverett refers to the Sangamon interval. Aulhor’s. abstract. Baker, Frank Collins, PLEISTOCENE MoLLuscA FROM NORTHWESTERN AND CENTRAL ILLINoOIS. Journ. of Geol., vol. XXX, n° 1, pp. 43-62. Jan.-Feb. 1927: The biota of the great loess deposits of Illinois have been imperfectly known. In this paper material obtained by Dr. M.M. Leighton in field studies for the Illinois State Geological Survey is critically reviewed. The modern.attempt to lump many forms under one name is shown to be detri- mental to the study of fossil faunas, because many times two related forms of the same species may be found in different deposits, or one may be abun- dant in fossil deposits and rare living. The area examined includes strata of post Wisconsin age (mostly aquatic), Peorian interglacial interval (mostly land shells), and Wabash or pre-Recent age (both land and aquatic species). PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 59 À number of land mollusks, previously reported from loess deposits in Towa, are recorded for thé@first time from Illinois deposits, showing that the life of the Iowan loess is widely distributed. À fauna from marl deposits near Morris, Grundy Co., Ill., collected by Mr. H. E. Culver of the Illinois State Geological Survey, is also described, indicating that the fauna in the Glacial Lake Chicago deposits migrated up the Illinois and Des Plaines Rivers. Author’s abstract. Baker, Frank Collins, À New PLANORBIS FROM ILrinois. The Nautilus, vol. XXXIII, pp. 125-27. April, 1920. Describes Amnicola Leïghtoni and gives notes on Physa analina from post-Wisconsin deposits near Rush Lake, Logan Go., Ohio. Author’s abstract. Baker, Frank Collins, Post-GLaAcrAL MoLLUSCA FROM THE MAR£S OF CENTRAL IzLINoïs. Journ. ofe Geol., XXVI, pp. 659-71. Oct.-Nov. 1918. Describes a marl deposit on the campus of the University of Ilinois in which is found a varied fauna of molluscan life, indicating that the climate was colder than that of to day. Of the twenty species identified four now live in the same territory, ten in the same latitude, eight are not now living in the state, and four are extinct. The faune is similar to that found in northern Wisconsin and Michigan. Two new forms are listed, Planorbis parvus urba- nensis, and Planorbis altissimus. À fauna of somewhat later age is described from deposits along the Sangamon River, ten miles west of Urbana. Author’'s abstract. Fossa Mancini, E.. GATALOGO DEI FOSSILI DELL’ APPENNINO CENTRALE ECC. Parte I. Palæont. ilal. — 1918 — pp. 129-145, tav. XIV. Modène, 1918. L’A., che intende compilare un catalogo ragionato della collezione paleon- tologica dell’ Appennino centrale posseduta dal Museo geologico di Pisa, inizia il Lavoro coi fossili neocretacei della Maiella. Segue una discussione sulla struttura e sulle affinità di Aspidiscus crislalus LAMK., che l’A., contro l’opinione dei trattatisti, ritiene non un Astreide coloniale, ma un Fungide solitario. M. ANELLI. Gortani, M., SULLE IMPRONTE MEDUSOIDI DEL FLyscH. ÉRiv. il. di paleont. me D 0210 Parano Come complemento delle Osservazioni sulle impronlte medusoidi del Flysch (Lorenzinia e Atollites) precedentemente pubblicate e a proposito di una ipotesi secondo la quale le Lorenzinie dovrebbero interpretarsi come Attnie affini agli attuali generi Bunodes e Phellia, VA. mostra come essa non sia attendibile, M. ANELLI. 60 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE BRACHIOPODES Kirk, E., BROOKSINA, A NEW PENTAMEROID GENUS FROM THE UPPER SILURIAN OF SOUTHEASTERN ALASKA. La faune de l'Alaska est encore peu connue : elle semble se relier à celle du Silurien supérieur ou du Dévonien inférieur de l'Asie et de l'Europe septentrionale. On y a surtout recueilli des Brachiopodes pentaméroïdes, et parmi eux un type nouveau Brooksina (G.-T. B. alaskensis) dont la valve ventrale est soit concave, soit faiblement convexe ; surface marquée de plis dichotomes ; l’ontogénie est tout à fait particulière, la valve ventrale com- mence par être prépondérante, et c’est l'inverse à l’âge adulte comme chez d’autres types à tout âge ; le septum est presque entièrement partagé par le recourbement du crochet de la valve dorsale. M. GossMANN. Mever, O. E., BRACHIOPODEN DES PERM UND UNTERCARBON DER RESIDENT- SCHAFT DJAMBEI (SUMATRA). Beilr. z. Geol. u. Pal. v. Sumaira, n° ?, pp. 1189, 2 pl: La Haye, 1922: L'auteur a identifié les espèces suivantes, dans un état de conservation en général satisfaisant : Dalmanella indica WAAGEN, D. (Rhipidomella) Cora (d’Or8.), Strophomena cf. analoga Puizr., Streplorhynchus lenticularis WAAG., Choneles variolata d’OrB., Produclus sumatrensis Rœm. (in FuieceL), Marginifera ornala WaacG., Rhynchonella (Uncinulus) jabiensis WAAG., R. (U.) limorensis BEYr., Spirifer Urit FLEM., Spiriferina crislala SoxL., Relzia radialis Pmizr., Spirigera Roissyi LÉV., S. cf. limorensis RorxpLerz, Spirigerella (Athyrella) aff. Damesi FLIEGEL. Un résumé stratigraphique termine cette Étude et établit sa corrélation géographique. M. GossMANN. Mansuv, H., FAUNES PALÉOZOÏQUES DU TONKIN SEPTENTRIONAL : NOUVELLE CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DES FAUNES DES CALCAIRES A PRODUCTUS DE L'INDO-CHINE ; ÉTUDE COMPLÉMENTAIRE DES FAUNES PALÉOZOÏQUES ET TRIASIQUES DANS L’EsT Du Tonkin (Feuilles de Thél-khé, Pro-binh-gia, Lang-son). Mém. Serv. géol. Indo-Chine, vol. V, fase. IV. Hanoï — 1916 — FD RSI Dans son Mémoire sur les faunes paléozoïques du Tonkin septentrional, déjà analysé ici au point de vue des Mollusques, M. H. Mansuy décrit une faune très variée, où prédominent les Brachiopodes, de la région de Dong- quan. Gette faune est considérée par l’auteur comme étant incontestablement d'âge dévonien : elle présente des analogies avec celle de l'Eifélien de l'Eifel et des Ardennes et avec le Dévonien moyen des Etats-Unis et confirme l’homogénéité universelle des milieux biologiques dévoniens dans leurs traits généraux. Ces données paléontologiques contredisent la manière de voir exprimée PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE GI à la suite des observations sur le terrain, qui tendaient à rapporter les sédi- ments renfermant ces fossiles à l’Ordovicien et au Gothlandien. Les Brachiopodes des calcaires ouralo-permiens de la région de Dong- quan sont identiques à ceux de Mouong-thé (feuille de Van-yen, Tonkin) et de Kam-kent (province du Khammon, Laos). Ges faunes sont étroitement apparentées à celles de l’Ouralo-Permien des monts Oural et du Timan : 60 °, des espèces sont communes à la Russie et à l’Indo-Chine. Enfin un dernier Mémoire de M. H. Mansuy donne une étude comparative des faunes du Paléozoïque (Gothlandien) et du Trias de PEst du Tonkin (feuille de Thât-Khé, Pho-bing-gia, Lang-son). | L. JorrAup. Caterini, F., POLIMORFISMO DELLA TEREBRATULA ASPASIA MNGH. NEL LIAS ITALIANO. Ath Soc. Tosc. Sc. nat., Memorie — 1919 — pp. 1-16. — Ancora SUL POLIMORFISMO DELLA T. AspasiA. Ibidem, Proc. Verb. — 1920 — pp. 1-8. Pisa, 1919-20. Stabilita la posizione sistematica di Terebralula Aspasia MENEGHINI nel sottogenere Pycope, che VA. ritiene debba avere significato ben più ampio di quello datogli dal Douvillé, vengono passate in rassegna le opere che trattano di P. Aspasia e delle sue varietà in Italia. L’A. ritiene che, delle 10 varietà create, soltanto 5 siano da mantenersi e cioè : var. minor ZITTEL, sicula n. (— minor GEMM. non Seguenza), lala (— III CANAvV.), acuta (— IV CANAV.), carinala Haas. Ricorda poi, per incidenza, una forma abissale vivente, T. Wyvillei DAVip, forse l’unico superstite di Pygope. Nella seconda Nota è descritto e figurato un interessante esemplare di P. Aspasia,nello stadio gerontico e viene proposta una sesta varietà, plalr- pleura n. M. ANELLI. Franceschi, R., DESCRIZIONE DI ALCUNI BRACHIOPODI DEL LIAS MEDI0O DELL’ APPENNINO CENTRALE. Ali Soc. Tosc. di Scienze Nal. Memorie, vol. XXXIII, pp. 1-22, tav. I — Pise, 1920. L’A. descrive alcuni interessanti Brachiopodi dell’ Appennino centrale, quasi certamente mesoliassici. Sono : Koninckina sp. n. ind., Orthoidea Canavarü, che differisce da ©. liasina FRIREN per l’apice più alto e più fortemente ricurvo sulla valve brachiale e per la mancanza di strie radiali, Spiriferina apenninica GAN. car. integra, Thecidea (?) narniensis CAN. in sch., Rhynchonella Sancli Hilarii Bose, Terebralula numismalis LuK., T. cerasulum Z1TT. var. T. seutella, T. interamnensis GAN. in sch., Waldheimia cf. amygdaloides MNGH., W. furlana Z1TT. var. crassa n., W. aquilina che presenta una certa somiglianza con T'erebralula dubiosa Haas. Thecidea e Orlhoidea non erano mai stati segnalati nel Lias medio dell’ Appennino centrale. M. ANELLI. 62 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE Stefanini, G., Fossizr DEL NEOGENE VENETO. PARTE II. BRACHIOPODA. ECHINODERMATA (FOSSILES NÉOGÈNES DE LA VÉNÉTIE. 2M€ PARTIE. BRA- CHIOPODES ET ÉCHINODERMES). Palæonlographia Ilalica, vol. XXV, 1919, pru?717l/con2"tavole Rise 1022: Ë la continuazione e fine dell’ illustrazione dei fossili miocenici e pliocenici del Veneto, la prima parte del quale comparve nel 1917, nelle Memorie dell’ Istituto Geologico della R. Università di Padova (vol. IV). Di brachiopodi è illustrata la specie nuova, langhiana, Terebralula De- Tonii, affine ma non identica alla T. miocænica. Tra gli echinodermi sono da ricordare, quali specie nuove : Clypeasler Marinellii, piccola specie langhiana affine al Cl. Michelini LBE. ; Sculella forumiuliensis, parimente langhiana e vicina soprattutto a S. vindobonensis e a S. Bonali ; Spalangus Seccoi, assai diverso da tutti 1 suoi congeneri ; e finalmente PBrissopsis Daïnellit, torto- niana, parimente ben distinta. Lo Spalangus euglyphus Lbe. à passato al gen. Mariania, al quale si con- serva, per ragioni esaurientemente espresse, la sua posizione tassonomica ViCIno à ue Sono nuovamente figurate alcune specie glà note, ma non sempre sufficientemente 1llustrate, come CI. sculum e CI. placenta. Infine è riprodotto un esemplare di Sculella subrolundæformis, anomalo per la mancanza di uno dei petali ambulacrali. Alla trattazione speciale di questi gruppi di fossili succede un capitolo di considerazioni sulla coposizione e i caratteri della intera fauna, compresivi cioë i vertebrati, crostacei e molluschi, illustrati nella prima parte del lavoro. Un quadro comprensivo permette di farsi un’ idea della distribuzione delle singole specie nel tempo e nello spazio, entro 1 confini del primitivo golfo preadriatico. Ghiude il lavoro una lista bibliografica, riferibile pure alla intera monografia. Analisi dell” Aulore. BRYUZOAIRES Robertson, À., REPORT ON A COLLECTION OF BRYOZOA FROM THE BAY or BENGAL AND OTHER BASTERN SEAS. Rec. the Ind: Mus., XXII — 1921 — DD 00-00, Line L'auteur a déterminé 95 espèces recueillies à. différentes profondeurs sur les côtes de l’Hindoustan. Quelques unes sont nouvelles et d’autres offrent un intérêt spécial. Beania ostia a de curieuses cellules dressées reliées par de longs tubes. Xineloskias arabianensis est une de ces espèces compliquées qui montre la faiblesse de la nomenclature générique actuelle. Elle est alliée à Kineloskias par son organe musculaire unique, par la présence d’un aviculaire articulé et par son habitat abyÿssal ; elle est alliée aux cellulaires par la présence d’un aviculaire sessile et la structure de son pédoncule ; son ovicelle ne ressemble à aucune ovicelle connue de Gheïlostomes et se rapproche seulement de celle de Cellularia cirrala Busk, 1884 ; enfin ses organes de reproduction se rapprochent beaucoup de ceux des Bryozoaires cyclostomes. D’excellents dessins mettent bien en évidence tous les caractères PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 63 spéciaux. Farcinunaria ‘andamanensis a un très long pédoncule et de nom- breuses branches. Membranipora spinostoma nous montre une valve oper- culaire hérissée de piquants. La variété foliacea du Schizoporella Dulertrei Aupouin(1826)peut très bien être une espèce nouvelle. Pelralia laeeadivensis est une espèce fantastique dont l’écusson porte un très long umbo trifurqué. Adeonella marginata se différencie facilement par l'observation de ses grands aviculaires interzoéciaux. Mais ce qu'il y a de plus original dans cette collec- tion, c’est la présence de trois espèces de Bryozoaires d’eau saumâtre ; Stoliczka 1869, en avait déjà cité une et l’auteur ajoute : Membranipira amoyensis, M. devinensis et M. hugjliensis. Excellent Travail et très bonnes figures. F. CANU. Barroso, M. G., NoTAs SOBRE BRI0Z00S MARINOS ESPANOLES (ESPECIES DE Manon, Bazéares). Bol. R. Soc. espan. Hist. nal., XXII — 1922 — pp. 1- 14, 8 fig. L'auteur continue, dans cette dixième partie, à nous faire connaître les Bryozoaires des côtes d'Espagne. Vinget-quatre espèces sont connues et les détails particuliers ou inédits de 8 d’entre elles sont figurés avec une exac- titude méticuleuse. Seule. Alcyonidium flustrelloida est nouvelle. F. CANU. Kettner, R., PALEONTOLOGICKÉ STUDIE Z CELECHOVICKÉHO DEVONU. Cas. mor. zem. mus., XVI — 1919 — pp. 1-24, pl. I-XT et II fig. L'auteur étudie 11 espèces de Bryozoaires du Dévonien de Gelechovice en Moravie. L'ouvrage est écrit en tchèque, mais heureusement 8 superbes planches phototypiques, 3 planches lithographiées et 11 dessins permettent de se faire une idée assez exacte de la structure des colonies. Sont ainsi figurés Cœnites Remesi, l'istulipora celechovicensis, l. smytkai, F. corticosa, Ceramopora ? tenuis, ? Feneslella anliqua Lonsdale 1839, Polypora moraviea, P. ovalipora, P. Quenstedti, Polypora ? delicata. Le savant professeur de Géologie de l'Ecole polytechnique tchèque de Prague est certainement appelé à publier des travaux plus importants encore. Puisque la langue française lui est familière, un court résumé français à la suite de chaque espèce donnerait certainement plus de valeur à ses re cherches paléontologiques. F. CANU. Mareus, E., NOTIZEN UBER EINIGES MATERIAL MARINER BRYOZOEN DES BERLINER ZooLoGiscHeN Museums. SonpER. Abdruck aus den Silzungs- ber. Gesells. naturforsch. Fr., pp. 21-84. — Berlin, 1919. Mareus, E., MITTELMEER-BRYOZOEN AUS DER SAMMLUNG DES ZOOLOGISCHEN Museums zu BERLIN. Silzungsb. Gesells. nalurfors. Fr, pp. 65-108. — Berlin, 1920. 64 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE Mareus, E., BRY0Z04 VON DEN JUAN FERNANDEZ. INSELN. The natural history of Juan Fernandez and easler island ediled by Dr. Carl Skollisbergq, vol. III — 1920 — pp. 93-124, 19 fig. La faunule comprend seulement 19 espèces récoltées dans la même localité de Masatierra. Elles sont toutes représentées dans le texte par de bons dessins. Deux d’entre elles sont nouvelles : Schizoporella chondra, malheureusement figurée sans ovicelle et Smillina euparvpha que nous aurions plutôt classée en Mucronella. Gomme nouveautés nous devons signaler les organes chitineux de Membranipora crassimarginala Huncks 1890, de Haswellia auriculala Busk 1884, de Lagenipora rola Mac GizzivraY 1885, de Pelralia reclilineala Hincxs 1883, et enfin l’ovicelle de Fasciculipora ramosa d'OrBIGNY, 1839. L'auteur est un spécialiste très prudent et admirablement documenté. F. CANU. Mareus, E., BRYOZOEN VON DEN AUCKLAND — UND CAMPBELL — INSELN. Papers from Dr. Morlensen’s Pacific Expedilion 1914-16 in Saertryk af Vidensk. Medd. fra Dansk nalurh. Foren., vol. 73 — 1921 — pp. 85-121, DIN EMININE La faunule comprend 21 espèces. Sont nouvelles : Schizoporella miero- ryneha qui est un Hippoporina très typique et Trilicella periphanta figuré avec ses détails anatomiques. Citons comme nouveaux les accessoires chi- Uneux de Foraminella lepida Hincxs 1881, de Escharoides preslans HiNcxs 1882, de Exochella zelanica LEVINSEN 1909, de Schizoporella vitrea Mac GizzivRAY 1887, de Porella margarilifera Quoy et GairmaRrD 1824, de Snuttina cinclipora Hincxs 1883, de Lagenipora Coslazzi Aupouin 1286, var. spalulala Mac GizrivrAY 1887 et de Lagenipora costala Mac GizzivrAY 1868. Citons encore une bonne étude sur Foraminella lepida Hincxs 1881. F. Canu. Mareus, E., INDO-PAcIFISCHE BRYOZOEN AUS DEM RIKSMUSEUM IN STOCK- HOLM. Arkiv fôr zool. k. Svenska velensk., band 14, pp. 1-23, pl. 1 et 2. Stockholm, 1921. Les 33 espèces étudiées proviennent de différentes localités de la zone équatoriale du Pacifique. Il y à de bonnes études sur Bugularia dissimilis Busk 1884 et sur Schizoporella subsinuala Hincks 1884. Les ovicelles de Crisia elongala MILNE Epwarps 1838 sont figurées. L’excellente documenta- tion de l’auteur lui permet de donner la distribution géographique de quelques espèces avec une grande exactitude. F. GANU. Marcus, E., Resuzrs or Dr. E. MJOBERGS SWEDISH SCIENTIFIC EXPEDITIONS TO AUSTRALIA 1910-13, XXIV,BRYOZOEN. K. svenska velensk. Akad. handl. Band 61, pp. 1-34, pl. 1 et 2. Stockholm, 1921. La petite faunule étudiée comprend 17 espèces recueillies aux environs du Cap Jaubert ; il n’y en a pas de nouvelles car la faune australienne com- PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 6° mence à être bien connue. Ghacune d’entre elles est étudiée et discutée avec un soin minutieux : la bibliographie est complète et la distribution géogra- phique est justifiée. Gomme nouveautés citons quelques détails anatomiques sur Euthyris oblecla Hincks 1882 et Pelralia dorsiporosa Busk 1882 et les. accessoires chitineux de Myriozoum lruncalum PALLAS 1803, de Myriozoum occlusum Busk 1884, et de Holoporella discoidea Büsk 1884, variété frulelosa KiRKPATRICK 1890. ; F. CAN. Lang, W. D., THE CRETACEOUS BryozoA (PozvzoA). Calalogue of the fossil Bryozoa (Polyzoa) in The Deparlment of Geology, Bril. Mus. (nal. hist.), vol. IV, 404 pages, 8 pl., 125 fig. Londres, 1923. Aux Bryozoaires crétacés cribrimorphes, Lang a consacré deux volumes. J’ai rendu compte du premier en son temps. Il comprenait l’étude et la classi- fication de 7 Fanulles à ovicelle hyperstomiale et de 3 Familles à ovicelle endozoéciale. Le second volume est uniquement consacré à la dernière Famille du groupe, celle des Pelmatoporidæ, la plus importante de toutes et qui comprend un très grand nombre d’espèces. Le plan est le même et ce sont les mêmes planches admirablement dessinées et les mêmes figures sché- matiques du texte nous dévoilant l'architecture aussi merveilleuse qu’élé- sante de ces petits êtres. Cette nouvelle Famille est caractérisée par la présence de Pelma et de Pelmalidia, c'est-à-dire, de petites cicatrices placées sur les costules et ayant l'apparence d’une épine creuse brisée ; l’ovicelle est endozoéciale. Les Sous- Familles sont établies sur le degré de fusion des costules entre elles. Comme il ne nous est pas possible de citer toutes les espèces nouvelles et tous les Genres nouveaux, nous nous contentons de donner la liste des Genres étudiés. Subfam. FRANCOPORINEÆ : Francopora, Baptopora. Subfam. OPISTHORNITHOPORINÆ : Opisthornithopora. Subfam. KELESTOMINÆ : Kelestoma, Morphasmopora. Subfam. TRICEPHALOPORINÆ : Tricephalopora, Haplocephalopora, Phrac- toporella, Polycephalopora, Cœælopora. Subfam. PNICTOPORINEÆ : Pnictopora. Subfam. CASTANOPORINEÆ : Carydiopora, Anornithopora, Hesperopora, Sti- chocados, Rhiniopora, Phrynopora, Castanopora, Sleganopora, Disteganopora, Ubaghsia. Subfam. DIACANTHOPORINEÆ : Diacanthopora. Subfam. PELMATOPORINÆ : Pelmatopora, Decurlaria, Murinopsia, San- dalopora, Ichnopora, Batrachopora, Pachydera. Les Cribrimorphes récents sont peu connus ; leurs larves sont à découvrir el nous n'avons que peu de documents sur leur anatomie. Certains sont recouverts par l’ectocyste (type : Cribrilina radiala) et leurs costules ne sont qu'une apparence résultant de la disposition radiale des pores. Les autres sont dépourvus d’ectocyste extérieur mais ce dernier existe bien en dessous des costules ; 1ls sont très souvent dépourvus de compensatrice (Membra- niporella), mais cet organe existe réellement en Figularia figularis. I] faut _ e] 66 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE donc ranger Loutes ces espèces dans différentes Familles, ce qu’il est impossible de faire en l’absence des Larves. Aussi les zoologistes ont réuni tous les Gri- brimorphes sous le nom de Gostulés qui n’est qu’un groupe hétérogène et non une Famille naturelle. La classification de Lang n’a aucune base zoologique : là est sa faiblesse. Tout son brillant travail risque beaucoup d’être éphémère. Cependant il peut rendre service aux Paléontologistes et même aux Zoologistes par la scrupuleuse exactitude des dessins. | F. CANU. Duvergier, J., NOTE SUR LES BRYOZOAIRES DU NÉOGÈNE DE L'AQUITAINE. Acles Soc. Linn. de Bordeaux, LX XII — 1921 — pp. 1-41, pl. 1-1v, 16 fig. Les Bryozoaires abondent partout en France et il est dommage qu’un plus grand nombre d'amateurs ne s’y intéressent pas. L'auteur, en très peu de temps, dans le seul Néogène des environs de Bordeaux a pu recueillir 35 espèces nouvelles, ce qui porte à 150 le nombre des espèces connues. La place nous manquant nous nous contentons de donner la diagnose des Genres nouveaux. Nematopora. L'ovicelle est endozoéciale. Le cryptocyste est perforé par plusieurs paires d’opésiules. Les vibraculaires sont interzoéciaux. Génotype : N. ovata. Burdigalien. , Stephanollona. L’ovicelle hyperstomiale n’est pas fermée par lopercule ; elle porte un area frontal, elle est ouverte dans la péristomie. Gette dernière est formée par l’épaississement des parois et par l’enfoncement de l’ovicelle dans la zoécie distale. La frontale est un pleurocyste granuleux entouré de pores aréolaires. Epines et oviculaires. Génotype : S. spinifera. Helvétien. Tremoschizodina. L'’ovicelle est endozoéciale. L'’apertura présente une rimule proximale. La frontale est un trémocyste. L’aviculaire est pariétal et très inconstant. Génotype : T. pisciformis. Helvétien. Cyclicopora (?) grandis est un superbe Hianthoporidæ du nouveau Genre Exechonella dont j'aurai bientôt à entretenir le lecteur. M. Duvergier est l’homme soigneux par excellence et son travail est admi- rablement présenté et coordonné. Les figures du texte représentent les apertu- res qui, en paléontologie, remplacent les opercules. Il s’inspire constamment des études zoologiques, il s'efforce de faire vivre ses petits favoris. Nous atten- dons avec impatience la seconde partie annoncée de son Travail. F. GANU. Cipolla, F., I BRI0ZOI PLIOCENICI DI ALTAVILLA PRESSO PALERMO. Giorn. Sc. nal. ed econ. di Palermo — 1918-19-20 — pp. 1-186, tav. I-VIITI. Palermo, 1921 In questo importante Lavoro, già annunziato de una Nota preventiva, l'A., Sopo avere esposte alcune osservazioni generali e la bibliografia, deserive e figura le 96 specie di Briozoi raccolte, tra cui : Electra (?) Di Stefanoi, Ogivalina Gemmellaroi, Membraniporina Manzonïü, Labiopora Altavillae, Cribrilina Nevianïüi, Dislansescharella Seguenzai, Hippoporina Canui, H. defensa, /J. longidens, Æ. Checchiaïi, Hippopodina eampanulata. M. ANELLI. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 67 RECTIFICATION DE NOMENCLATURE Au sujet de Nuculopsis, Rollier, Fossiles nouveaux, etc., 1912, p. 64 et 1917, p. 605 (Mém. Soc. pal. suisse, vol. 28 et vol. 42), il faut changer le nom de ce genre ou sous-genre, parce qu'il y a déjà une proposition antérieure du genre Nuculopsis Girty (1911) pour Nucula ventricosa Hall du Garbonique inférieur d’'Oklahoma (Etats-Unis). Voir GIRTY, On some new Genera and Species of pennsyluanian Fossils, etc., New-York 1911, et CossmAnn, Revue crit. de Paléozoologie, vol. 17, p. 223 (1913). J'ai pu me convaincre par des échantillons de cette dernière espèce que m'a gracieusement communiqués un ancien étudiant, M. le Dr A. Erni, qui les a récoltés en septembre 1921 avec un collègue dans le Garbonique du Texas (Gisco- et Wewokaformation, qu'il ne s’agit, dans la proposition de Girty, que d’une simple section de Nucula s. Str., avec un bord postérieur court, légèrement rostré, comme dans les espèces liasiques. Puisqu'il y a préemploi, je suis obligé de changer ma proposition, d’une année plus récente, et je pense que la forme générale de la coquille de mon nouveau sous-genre est exprimée avec plus de justesse par le nom de Isoleda (G.-T. Nuc. Palmæ Sow.). Ce Genre est intermédiaire entre Leda et Nucula, mais il en diffère par ses valves ovales, équilatérales, à faibles impressions musculaires et sans rostre : il est toutefois plus rapproché de Leda que de Nucula par ses faibles crochets et par sa dentition. D' L. RoLLier. PALÉOPHYTOLOGIE Ryvdzewski, B., FLorA wzGLowA Porski. I. LEPIDODENDRONY (FLORE HOUILLÈRE DE LA POLOGNE. |. GENRE LEPIDODENDRON). Soc. Scienc. Varsovie. Pal. Pol., n° 2, pp. 1-46, 6 pl. Varsovie, 1919. Ce Mémoire représente la première partie d’une monographie paléo- botanique de la flore houillère de la Pologne. Le Genre Lepidodendron y est représenté par les espèces suivantes : L. oculealum STERN8., L. obovalum STERNB., L. dicholomum (STERNB.) ZALEsskY, L. serpentigerum Konrc, L. worthent LsG., L. rimosum (STERNB.) ZALESSkY, L. vellheimi (STERNE.) LEILLER, L. faraczewskii ZE1LLER, L. ophicerus BrGrT., L. Wandae, et L. pul- vinalum TONDERA. An lyse de l uleur. Colani, M., Essar SUR LES FLORES TERTIAIRES DU TONKkIN. Bull. Due géol. Indo- Chine, vol. IV, fase. Ï — 1917 — 142 p., 33 pl. L’essai sur les flores tertiaires du Tonkin de Mile Colani fait voir que presque tous les types végétaux néogènes récoltés en Indo-Chine ont encore aujour- d’hui des représentants dans la contrée ou dans les régions voisines. Il y a là, à côté d’ancêtres peu éloignés des Genres vivants, des formes presque iden- tiques aux espèces actuelles. Les flores tertiaires du Tonkin ne présentent, d’ailleurs, pas de rapports 68 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE avec celles du Yunnan. Gelles de Yen-bay, Dong-giao, Cao-bang et Phan- luong seraient mio-pliocènes (?). Leurs analogies apparaîtraient surtout nettes avec celles du Miocène moyen d'Europe. Toutefois, en raison de la descente eraduelle, au cours de l’ère tertiaire, des types végétaux des latitudes élevées. vers les latitudes basses, la flore indo-chinoise serait un peu plus jeune que la flore européenne correspondante. Il se pourrait même qu’elle fût beaucoup plus jeune, en raison surtout de la présence de Ouercus présentant des rapports avec les Ghênes actuels des montagnes de l’Inde septentrionale et de la Chine. méridionale, j Ces chênes sembleraient, en effet, originaires de l'Himalaya. Ils auraient/ émigré vers Ganton et vers Hong-kong, lors d’une grande dépression ther-. mique au Pliocène supérieur, en passant par le Tonkin, où ils se seraient etahlis au voisinage des lacs. Des Bouleaux et des Ghataigners les auraient accompagnés et seraient venus comme eux se mélanger aux espèces tropicales indigènes. Get intéressant Mémoire de Mlle Colani, qui renferme la description dé- taillée de nombreux restes végétaux, est illustrée de 23 belles planches en phototypie. L. JoLEAUD. Kozlowska, À., OZBOZACH KOPALNYCK Z OKRESU NEOLITU W POLSCE (SUR LES CÉRÉALES FOSSILES NÉOLITHIQUES DE LA POLOGNE). Krakow, Roz- prawy Ak. Um.,t. XX B.— 1920 — pp. 1-20, 1 carte, 1 pl. Cracovie, 1921, Les résultats essentiels du travail sont les suivants : 1. On a constaté pour la première fois, dans la période néolithique de la Pologne, la présence des espèces suivantes de froment : Frilicum monococ- cum, À. vulgare, F. compactum, F. dicoccum, F. spelta. 2. C’est la première fois que le Frilicum spelta est découvert dans la période néolithique de l’Europe. 3. La multiplicité constatée des formes du F. vulgare est probablement due au croisement sexuel du F. spelta avec le F. vulgare, gràce au climat modéré de l’époque néolithique. 4. On a constaté la présence du seigle dans la période néolithique de l'Europe, ce qui est contraire à l’affirmation généralement admise que le seigle n’est apparu en Europe qu’au cours de l’âge du bronze. J. Licpor. Lilpop, J., MIKROSKOPISCH-ANATOMISCHE ÜNTERSUCHUNGEN DER MINERAL- KOHLEN. Krakow, Bull. inlern. Ac. Sc. Ser. B. — 1917 — pp. 6-24, 2 pl. Cracovie, 1917. De minces plaques de charbon d’espèces et d’âges différents, furent mises en macération dans une solution d’eau additionnée de persulfate d’ammo- nium. Leur structure microscopique, décrite en détail, sert de base à Pexpli- cation de leur mode de formation. L'analyse microchimique démontre la présence de la cellulose dans un lignite tertiaire, notamment, dans les membranes primairement lignifiées. Analyse de l’auteur. Druirte. itiique J. HERMANN 6; Rue sh la Sorbonne, PARIS (Ve) Téléphone Gobel. 14-19 b. | La librairie HERMANN tient à la disposition des amateurs de belles coquilles éocéniques du Bassin de Nantes : 4° Mollusques éocéniques de la Loire inférieure, 3 vol. in-8° en 8 fascicules (1895-1906), par Mr M. COSSMANN. 150 fr. Ne 201% et 2° ue du dit ouvrage (1915-1922), par MM. COSSMANN. . . . . A doi A0 M 3° Atlas de 1x Là in-49, 1917), par G. VAs- a do ne oi or. oil aù complet 4 ail 2e 2200 fr. “és On peut se procurer séparément les trois numéros, ainsi que P£ H … « La Faune éocénique du Cotentin » (100 fr.) à e © © © © © © © © © © © © © © © © à + CEE + ET. INDISPENSABLES 12 mme | PLAQUES PHOTOGRAPHIQUES PLAQUES SECHES AU SELATIRO- OROMURE_ D'ARGENT ‘LA PARFAITE® GUILLEMINOT a C" A CUILLERIROT.BŒSPLUG 8 C2 Faamesars # ? or rer Pa : PAPIERS PRODUITS Châteaudun, PARIS (IX) « LES PRESSES UNIVERSITAIRES DE FRANCE | Société Coopérative d’impression, d’édition et de librairie 1 49, Boulevard Saint-Michel, PARIS, Ve — Tél. Gobelins, 59-56 Les grandes Sociétés scientifiques et littéraires, conscientes du danger qui menace le intérêts supérieurs dont elles ont la garde, ont décidé, pour parer aux difficultés de toutes sortes que rencontre aujourd’hui Pédition, de créer une Société d'édition et d'impression. | \ Cette Société est, dès maintenant, constituée sous le nom Les Presses Universitaires de France, Société coopérative à personnel et capital variables, au capital actuel de 600.000 francs. 4 Grâce à la coopération des participants, à la suppression des internédil à la limi- : tation à un taux maximum des intérêts du capital engagé, Les Presses Universitaires V4 de France permettent de réduire notablement les prix actuels de production et d’affecter une part importante des bénéfices au développement de l'affaire, ou, par ristourne, aux travaux effectués. Elles facilitent la production elle-même et la répandent pour le plus grand bien du pays. Pour adhérer à la Coopérative des Presses Universitaires, il suffit de souscrire au moins une action de 100 francs, et d’en verser le dixième, soit 10 francs. Pour avoir droit aux services de la Société, c’est-à-dire pour participer aux ris- tournes sur les commandes, il faut avoir versé le quart d’une action, soit 25 francs. Les Presses Universitaires de France impriment toutes les publications, éditent tous les livres scientifiques, servent toutes les commandes de librairie. : AUTOGRAPHIE ET IMPRIMERIE . DES MINISTÈRES DES CHEMINS DE FER ET DES TRAVAUX PUBLICS D \ Maison fondée en 1859 ; NE HE À Ô L. COURTIER, INGÉNIEUR, :k L., # + He S R \ie % # COURTIER ET C”, successeurs °e & 41, 43, rue de Dunkerque — PARIS "& LITHOGRAPHIE —- TYPOGRAPHIE Dessins pour Architectes, Chemins de fer, Industries, Travaux publics et Constructeurs impressions en Noir et en Couleurs SPÉCIALITÉ de plans topographiques. — Plans de villes. — Plans forestiers. — Plans parcellaires. — Cartes de Chemins de fer. — Cartes et Profils géologiques. — Cartes géogra= phiques. — Travaux d'Art. — Cahiers des Charges, Séries de prix, Notices avec croquis. — Dessins eb Clichés pour publications industrielles. DESSINATEURS-AUTOGRAPHES des : Annales des Mines, Revue Générale des Che- mins de fer, Bulletin des Ingénieurs Civils, Ministères, Compagnies de Chemins de fer, de la Ville de Paris et autres, etc., Journaux d’Architecture, de Sociétés et tous Journaux scientifiques, Chambres de Commerce, 2tc. ZINCOGRAPHIE et Reproductions en noir, par la lumière, de Dessins d’après calques à l’encre de Chine. L RÉDUCTIONS ET AGRANDISSEMENTS DE PLANS PHOTOTYPIE — CLICHÉS ZINC ET CUIVRE — SIMILIGRAVURE — PHOTOGRAVURE Ge ri et Éditions Techniques sans me D L'ANNÉE BOLOGIQUE Fondée par ŸVES DELAGE Nouvelle série alta trimestrielle le A “Fédération des Sociétés des Sciences hi, Comité de rédaction : MM. M. CAULLERY, C. DELE- ZENNE, P. GIRARD, Mie M. GOLDSMITH. MM. HEN- 7 NEGUY, M. MENDELSSOHN, F. PÉCHOUTRE, CH. tr PÉREZ, J. PHILIPPE, A. PRENANT, E. RABAUD, ee TIFFENAU. Secrétaire général : Mie M. a aa \ Secrétaires : MM. F. PÉCHOUTRE ee : PHILIPPE (Psychologie). î Vingt-cinquième année : 1920- de ’ ; .: Prix abonaument : FRANCE, 50 francs ; ÉTRANGER, 60 francs. “à te : LABORATOIRE DE ZOOLOGIE, Sorbonne, Paris. 7 : MASSON et C*, 120, Boulevard Saint-Germain, Paris. Case à louer Case à louer A Travaux du Laboratoire de Géologie de la Fac des Sciences de Lyon, publiés sous la direction de. ROMAN. — 1er fascicule. La montagne de Crussol, étude, stratigraphique et paléontologique, par A. RICHE et _F. Roman, 196 p., 8 PI. paléontologiques et une carte en noir au 1/25000€. (Lab. de Géol. de la Fac. des Sie de _ Lyon, éditeur). } Prix. e /à e e ’ Q 0 e e À 0 20 fr. Ù rennes les demandes à F. ROMAN, 2, Quai St-Clair, à Lyon. Librairie Scientifique J. HERMANN. 6, Rue de la Sorbonne, PARIS, (V°) Le Téléphone Gobel. 14-19 La librairie HERMANN tient à la died des amateurs qe coquilles éocéniques des environs de Paris ; 1° « Catalogue lustre des coquilles de l'Eocène des io environs de Paris », avec les cinq appendices au com= ï pe par Mr M. Cossmanx (1886-1913). Prix do 0e nn 2° « Iconographie complète des coquilles fossiles de a a x e e EUR 4 l'Eocène du Bassin de Paris, par M" M. Cossmanx et | M? G. PrssaARRO (1904-1913) reliée en un volume in-40. | Prix ° e e e e e e ET DE PALÉOPHYTOLOGIE ORGANE TRIMESTRIEL Publié sous la direction de Maurice COSSMANN avec la Sonate de MM. ANELLI, D. ASSELBERGHS, F. A. BATHER, F. CANU, 6. nc” H. DOUVILLÉ, P. FRITEL, M. GIGNOUX, H. BROLEMANN, J. LAMBERT, VAN STRAELEN, ETC... VINGT-SEPTIÈME ANNÉE NUMÉRO 2 —- AVRIL 1928 Pr des années antérieures, jusqu’ en 1916, chacune : 40 fr. (sauf les années 1897-99, qui ne se vendent plus séparément). ke. Années 1917-20 : 145 fr. chacune. Les deux tables décennales : 25 fr. Le pets de la collection complète et presque épuisée des vingt premières années est de 800 fr., majoration comprise. Le prix de 1a collection des années 1900 à 1920 inclus est de 220 fr. majoration comprise. Î PRIX DE L’ABONNEMENT ANNUEL: 20 FRANCS __ PORT EN SUS POUR L'ÉTRANGER : 1 fr. 50 me chèques postaux n° 345 45 — Paris (Louvre) ; M . Chez M. COSSMANN, Fondateur-Directeur 2, Boulevard Sadi-Carnot, Enghien-les-Bains (Seine et Oise). 1923 PUBLICATIONS DE M. COSSMANN cisen) Los Essais de Paléoconchologie comparée (1895- 1916). Les douze premières Hinaleune Prix de la XIIe livraison, 360 p., 10 pl. (ra XIIIe en préparation). ...:. sa Mollusques évcéniques : ‘de.la Loire-Inférieure. — Bull. Soc. _Sc. nal. de l'Ouest, + 3 yol, L’ou Aeercpraplets ave tables, #00-pl: CM. Rae. Roi de de 1er Supplèm ht (1920) 4 pl. phot. (Le 2° Suppl. en préparation). Chaque. ; A é ï Observations sur quelques Coquiiles crétaciques recueillies en France. — kr Franc. (1896-1904). 6 articles, 11 pl. et titre (presque CDUISÉ) C2 NE 1re et 2e tables décennales de la « Revue Critique » (1897-1916) SR RE due : Description de quelques Coquilles de la formation Santacruzienne en Patagonie. — Journ. de: CGonchyl (1899) 20 pi; 22 DIF EEE AMOR LE Foie Rue Faune pliocénique de Karikal (Inde française). (1900-1911);85n:, 10:pl avec table du evo) EP PP 0e 2 M RCE : Etudes sur le Bathonien de l’Indre. — Complet en 3 fasc. Bull. Soc. Géo. de Fr. (1899-1907), 70 p., 10 pl., dont 4 inédites dans le Bulletin :..::.............,. Faune éocénique du Cotentin (Mollusques).— En collaboration avec M.G. Pise (1900-1905). L'ouvrage complet, 51 pl., avec tables .................... # Note sur l’Infralias de la Vendée. — B. S. G. F. (1902-1904), 5 pl. FE Sur un gisement de fossiles bathoniens près de Courmes (A.-M.). — B. SG (1902) ; Ann. Soc. Sc. Alpes-Mar. (1905), 3 pl. les deux notes ....... ...... Descriptions de quelques Pélécypodes jurassiques de France (1903-1915), 11e série avec tables (n’est publiée qu’en tirage à part seulement) ................. Id. ler art. 2e série, 4 pl. 1921. et 2e art. 2 pl. 1923. .............. chaque 7 fr. Note sur l’Infralias de Provenchères-sur-Meuse (1907), 4 pl: ............... " Note sur le Callovien de Bricon (1907), 3 pl. ................1............ à Le Barrémien urgoniforme de Brouzet-les-Alais (Gard). — Mém. Pal. 4 Géol. der (1907-1916) MIDI MELON SAR ARR A MS ce oo A propos de Cerithium cornucopiæ (1908), 1 pl. in-40 ou es Dee Re Bfr Etudes sur le Charmouthien de la Vendée (1907-1916), 8 pl. in-89 ... ..... 20 fr. ” Pélécypodes du Montien de Belgique- (1909), 8 pl. in-40 ............. Mém. Mus. Revision des Gastropodes du Montien.— 1'° partie 1915. 2€ part. s. ne roy. de Brut. Conchologie néogénique de l’Aquitaine. — Pélécypodes : les deux vol. in-49, 150 fr. D. T. 111, Gastropodes, en deux gros fascicules in-8°, 17 pl. in-40............. 100 fr. TN, ler fase 3 D 7e pl TORRES RER RE TR RE EE 40 fr. Description de quelques espèces du Bajocien de Nuars (1910), 1 pl. ..... one ; 5 fr. : Les Coquilles des Caleaires d’Orgor. — B. S. G. F. (1917), 8 pl. ....... LE 2 SAONE Etude compar. des Foss. recueillis dans le Miocène de la Martinique et de L'ISÈRE de Panama ; 1er art., 5 pl., in-80. Journ. Conch. 1913 ...............,..... 10 fr. Description de ie Pélée. bradfordiens et call. de Pougues. Soc. Nièvre. 5 fr 10 Cerithiacea et Loxonematacea jurassiques (Mé ém. Soc. Géol. de Fr. je Sur quelques gastrop. liasiques du Maroc (B. S. G.F.) 1922 ............... DAT. Oligocène d’Albanie (avec coll. de M. Bourcart) ..:........................ > nine Règles internationales de nomenclature zoologique, adoptées au Congrès de Monaco (1913) et annotées par M. Cossmann .:..................... ee 5 fr. Monogr. illustr. des Moll. oligoc. des env. de Rennes (Journ. Conch., 4 pl.).. 15 fr. Bajocien et Bathonien dans la Nièvre. — En collaboration avec M. de Gros- ré SOUvVre (1920) 2B SG. GAIN PR NE RER re Are Le do NI RTE Er F ê ÿ ti Deux Notes extr. C.-R. Sr S. G. F., avec fig. ASE AN ra ri 2 0 Rene 2Âr. 20 4 Synopsis illustré des Mollusques de 1° EN et de n Oligocène en Aquitaine. (Mem. Soc. Géot. Fr. 1922, 16 pl.). ci Le gisement de Gan, avec 10 pl. de foss. cuisiens Fabrique de Registres PAPETERIE @ 9 5 IMPRIMERIE Ferdinand LEVNU & Cr 58, Rue Laffite PARIS Tél. TRUDAINE : 07-45 10e. Fournitures pour Bureaux, Administrations, Banques, Reliures pour Bibliothèques, etc. ATELIERS ET MAGASINS DE GROS 95, Rue de la Chapelle, 95 000000000000000000000000000000000000000000000000000 Bb LA VOU USINE DE LA MULATIÈRE, PRÈS Lyon Fonderie, Forges et Fabrique d’ Appareils de Pesage Ancienne Maison BÉRANGER & Ci, fondée en 1827 _ Dépôt LYON ‘et Ateliers de Réparations Rue de l’Hôtel-de-Ville PARIS MARSEILLE Rue Saint-Anastase, 10 Rue du Paradis, 32 = EXPOSITION UNIVERSELLE 189, 1er Prix, Médaille d’Or BALANCGCES de Comptoirs riches et ordinaires, BASCULES ordinaires bois et métalliques en tous genres avec simples et doubles romaines. PONTS à bascule pour voitures et wagons s’établissant sur maçonnerie ou dans cadre en fonte Envoi de l’album sur demande. Société Coopérative d’impressien, d’édition et de librairie 49, Boulevard Saint-Michel, PARIS, Ve — Tél. Gobelins, 59-56 Les grandes Sociétés scientifiques et littéraires, conscientes du danger qui menace les intérêts supérieurs dont elles ont la garde, ont décidé, pour parer aux difficultés de toutes « sortes que rencontre aujourd’hui l’édition, de créer une Société d’édition et d'impression. Cette Sociétéest, dès maintenant, constituée sous le nom Les Presses Universitaires de France, Société coopérative à personnel et capital variables, au ce actuel de … 600:000 francs. Grâce à la coopération des participants, à la suppression des intermédiaires, à la limi- tation à un taux maximum des intérêts du capital engagé, Les Presses Universitaires ” de France permettent de réduire motablement les prix actuels de production et d’affècter … une part importante des bénéfices au développement de laffaire, ou, par ristourne, aux M travaux effectués. Elles facilitent Ha production elle-même et la répandent pour le plus srand bien du pays. Pour adhérer à la Coopérative des Presses Universitaires, il suffit de souscrire au moins une’action de 100 franes, et d’en wesser le dixième, soit 40 francs. Pour avoir droit aux services de la Société, c’est-à-dire pour participer aux ris- tournes sur les commandes, il faut avoir versé le quart d’une action, soit 25 francs. ! Les Presses Universitaires de Franee impriment toutes les publications, éditent ‘tous les livres scientifiques, servent toutes les commandes de librairie. e © © © © © © © © © ®e © © © © © ee © mm | AUTOGRAPHIE ET IMPRIMERIE DES MINISTÈRES DES CHEMINS DE FER ET DES TRAVAUX PUBLICS ee Maison fondée en 1359 S L. COURTIER, INGÉNIEUR, 1e ee C* , To FR PA S$ COURTIER ET C”, successeurs *2 & 41, 43, rue de Dunkerque — PARIS “2 LITHOGRAPHIE — TYPOGRAPHIE Dessins pour Architectes, Chemins de fer, Industries, Travaux publics et Constructeurs Impressions en Noir et en Couleurs SPÉCIALITÉ de plans topographiques. — Plans de villes. — Plans forestiers. — Plans parcellaires. — Cartes de Chemins de fer. — Cartes et Profils géologiques. — Cartes géogra- phiques. — Travaux d'Art. — Cahiers des Charges, Séries de prix, Notices avec croquis. — Dessins ‘et Clichés pour publications industrielles. DESSINATEURS-AUTOGRAPHES des : Annales des Mines, Revue Générale des Che- mins de fer, Bulletin des Ingénieurs Civils, Ministères, Compagnies de Chemüns de fer, de la Ville de Paris et autres, etc,, Journaux d'Architecture, de Sociétés æt tous Journaux scientifiques, Chambres de Commerce, etc. { ZINCOGRAPAHIE et Reproductions en noir, par la lumière, de Dessins d’après calques à l’encre de Chine. ’ RÉDUCTIONS ET AGRANDISSEMENTS DE PLANS 5 PHOTOTYPIE — CLICHÉS ZINC ET CUIVRE — SIMILIGRAVURE — PHOTOGRAVURE Impressions et Éditions Techniques sans clichage Ne D AUS ERA ra DEA CN ae Sin sl DEC 3 1925. REVUE CRITIQUE DE BST rO OO0LOCGIE ET DE PALÉOPHYTOLOGIE Numéro 2. — Avril 1923 SOMMAIRE : Pages Paléontologie générale, par MM. G.-F. DorrFus, COssMANN, etc. . . . 69 Vertébrés, par MM. HAUGHTON, AXELLI, COSSMANN, etc. . . . . . . 74 Paléoconchologie, par MM. Cossmanx, ete. . . . . . . . . . . 86 Echinodermes, par M. F.-A. BATHER . . - . . . . + + . . : . II Insectes, par M. BROLEMANN . . . . . . + . . . . + + *. . * 120 Foraminifères, par M. G.-F. DOILLFUS . . . © . . . . . . . . . 128 Paléophytologie, par MM. COSSMANN. ete. . . . . : - : . + + * 129 Paléozoologie Paleozool0JY Paleozoologia PALÉONTOLOGIE GÉNÉRALE Cuénot, L., La GENÈSE DES ESPÈCES ANIMALES. Bibl. scient. inlern. 658 p., fig. Paris (Alcan). — 1921. Le livre de M. Cuénot intéresse les paléontologistes à juste titre, car il contient un résumé.très développé des arguments qu’on peut donner en faveur du transformisme, bien que les conclusions des dernières pages, très inattendues, nous paraissent en contraste avec le reste de l'ouvrage. Les raisons déterminantes de la genèse des espèces n’ont pas toutes été données par Lamarck et par Darwin, et le problème est singulièrement plus complexe. La nature actuelle, quand on la pénètre bien, nous fournit des vues sur son passé : le globe est peuplé de faunes très différentes dont les éléments sont souvent mélangés d'espèces locales et d’espèces ubiquistes, d’ailleurs dans toutes les régions naturelles, la faune est dans un état d’équi- libre qui résulte d’un développement concordant d'espèces antagonistes ; il y a des oscillations et des transformations qui s’opérent sous nos yeux par la multiplication de certains groupes et par la disparition de certains autres. 6 70 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE D'autre part, les diverses régions sont peuplées d’une façon différente suivant la facilité des communications qu'elles ont eues dans les périodes géologiques antérieures : sur un même continent il y a des limites d'habitat provoquées non seulement par la température, mais par les obstacles phy- siques : montagnes, déserts, marécages ete. Dans la mer, il y a aussi des obstacles à la propagation des faunes, les grandes profondeurs — par exem- ple — s'opposent à l'extension directe des animaux littoraux. La locali- sation des Genres et des espèces dans l’espace est des plus curieuses ; M. Cuénot en donne de nombreux exemples tirés des divers groupes zoologiques, certains Genres ou certaines espèces s'adaptent à des milieux spéciaux : ainsi le groupe des animaux cavernicoles provient d’animaux vivant au grand jour, qui se sont modifiés pour pouvoir prospérer dans ce nouvel habitat où ils rencontraient certains avantages pour leur existence. Il y a surtout une question sur laquelle l’auteur insiste avec raison, c’est celle de la transformation des espèces par l'isolement ; il est certain qu’une espèce — qui n’a plus de communication avec son centre de dispersion primitif — vivant sur elle-même, a tendance à accumuler les petites diffé- rences et à se spécialiser ; par exemple, le lézard de la Méditerranée : « Lacerta muralis » a pris une coloration différente dans les différentes îles de la Médi- terranée dans lesquelles il est aujourd’hui isolé, 1l est actuellement en voie de nous donner des espèces naïissantes ; chez les Insectes, il y a des cas de localisation spéciale qui les ont modifiés dans des directions différentes et qui ont conduit les classificateurs à la création de Genres et d'espèces nou- velles. L’impossibilité du mélange « l’Amixie » est un grand facteur, ainsi le Castor, qui a été — au Quaternaire — une espèce générale du continent Nord-Arctique, a donné depuis la séparation de l'Amérique une faune spé- ciale dont on a fait une espèce, Castor canadensis qui se distingue de C. fiber, d'Europe, par sa taille moitié moindre, par sa robe toute changée, et même par la forme de sa tête. Mais ce fait d’amixie n’est pas seulement un cas géographique, il peut apparaître entre des variétés dont la taille s’est modi- fiée jusqu’au point d'interdire la copulation, comme chez les chiens, ou si l’époque de la fécondation ne concorde plus. D'un autre côté, l'hybridation est fréquente chez les Oiseaux sauvages, on en connaît des exemples chez les Batraciens à l’état de nature, mais on a rarement eu l’occasion de suivre le sort des nouvelles espèces ainsi apparues ; ce qu'on peut dire, c’est que : quand les espèces sont trop éloi- gnées, la fécondation ne s’effectue pas ; que lorsqu'elles sont plus rapprochées, elle peut avoir lieu et ne donner que des produits qui s’éteignent à la géné- ration suivante ; en somme la fécondation ést d’autant plus heureuse que les formes sont plus rapprochées et, il existe tous les-:intermédiaires. Il faut également considérer le polymorphisme comme une instabilité de l'espèce, comme une mutation en voie d’accomplissement, d’où pourront sortir une ou plusieurs espèces fixes une fois que la division se sera accomplie. C'est dans les espaces vides, c’est-à-dire dans des milieux non encore habités — et que les animaux peuvent envahir sans y rencontrer de compétitions ou des ennemis — que les espèces, suivant M. Cuénot, peuvent le plus aisé- ment se modifier et se multiplier, mais il introduit dans cette donnée une hypothèse de « préadaptation » qu’il ne démontre pas et dont les exemples #7 PP PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 71 s'expliquent tous bien mieux autrement. Ainsi le bec courbé et tranchant du Perroquet de la nouvelle -Zélande habitué à se nourrir de fruits et d’in- sectes n’était pas «préadapté » pour dévorer les agneaux des moutons récemment introduits en Nouvelle-Zélande ; mais l’expression « préadapté à cette nouvelle proie » nous paraît fâcheuse, elle rappelle la théorie de « l’ordre préétabli », l'intervention d’une « prévolonté métaphysique » qui est bien loin des idées modernes. Nous ne pouvons suivre pas à pas l’auteur dans l'exposition des questions d’hérédité, de mutations expérimentales fixables, oscillantes, ou infixables ; ni sur l'influence des milieux où nous trouvons la variation comme une règle ; nous n’insisterons pas sur l'argument de l’ontogénèse, sur ce que l’embryon nous apprend sur ses ancêtres, les détails fournis par l’anatomie comparée excluent toute autre explication que la parenté et la descendance. La paléon- tologie est un autre argument qui marche de pair avec l’embryologie, c’est le même plan organique, le même ordre de développement qui concorde dans toutes ses grandes lignes. L’atrophie de certains organes par manque d'usage, le développement de certains autres sous l’empire de la nécessité, peuvent être établis par de nombreux exemples. Mais, à côté de ces questions bien ouvertes, il en est d’autres, comme le mimétisme, qui ne peuvent être traitées qu'avec la plus grande circonspection ; ces questions de protection par changement de coloration, et celle de la coloration en général des ani- maux ne peuvent être considérées comme résolues, nous avons tendance à chercher en nous-mêmes, peut être dans notre imagination, des explications qui ne sont pas avec certitude celles de la Nature. La transformation est la vie elle-même, elle nous touche journellement par les modifications de l'individu, de la croissance à la sémilité, dans les variations de la Famille, du groupe, de la race et les multiples mutations dans le temps, qui ne nous font rencontrer la stabilité nulle part. De nombreuses conditions interviennent : si l'influence du milieu, selon la théorie de Lamarck, est insuffisante et paraît même quelquefois aventurée, celle de Darwin par la sélection naturelle nous aide à expliquer d’autres faits. Après un exposé aussi rationnel et aussi complet, on peut s'étonner que M. Cuénot ne se montre pas encore satisfait, qu’il se déclare tout à la fois : mutationiste, mendélien et préadaptiviste, et qu'il fasse appel à l'apparition nécessaire de mutations dues au hasard, sans cause externe évidente ; ces modifications ne peuvent d’ailleurs porter que sur des cellules sexuelles in- ternes et elles auraient une apparence spontanée. Une critique viendra iné- vitablement à l’idée de tous les lecteurs, c’est qu’il y a certainement une cause à ces modifications dans les cellules germinales, mais que nous ne la connaissons pas, de sorte que cette tardive invocation «au hasard » est encore moins admissible qu’un aveu loyal d’ignorance. D'autant mieux que ces sauts brusques, que ces formations dites « spon- tanées », ne sont rien moins que prouvées et que M. Cuénot n’en a cité aucun exemple. Remarquons que la tendance nouvelle inconnue dont il nous parle serait une tendance évolutive d’une extrême lenteur, marchant cependant dans une direction donnée, sans que nous sachions rien du tout de cette marche ni sur sa raison intime. C’est un retour au finalisme, à un ordre pré- établi, à une tendance métaphysique désuête. Tout le terrain soigneusement 72 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE développé par l’auteur s'effondre en peu de pages ; il nous dit qu'il y a une évolution parce qu’il y a évolution, en sorte que le problème reste entier, après avoir été magistralement posé ! En définitive, après avoir reconnu — dans toute son étendue — la condi- tion de la genèse des espèces, l’auteur critique et répète les explications de Lamarck et d’Eisner, aussi bien que celles de Darwin et de Weismann qui y conduisent également ; mais il ne nous offre en échange que des suggestions bien plus obscures et plus irrationnelles encore ; il croit au transformisme, à l’évolution mais. il considère les motifs qui en ont été donnés jusqu'ici comme insuffisants, ils restent mystérieux comme la vie elle-même. G. F. DozzrFus. Benson, W. N., À CENSUS AND INDEX OF THE LOWER CARBONIFEROUS (BuriNDpi) FaAuNA. Rec. Geol. Surv. New South Wales, vol. X, pt. 1, pp. 12-74, PI. VIII. Sydney, 1921. À summary of the lower Carboniferous paleontology of New South Wales, with history of research, bibliography, and references to each known occurrence of about 300 species. It is concluded that the fauna is approxi- mately of Visean age, and that its affinities are with the Eurasiatic {(Tethyan) fauna rather than with the American. Author’s abstract. Maillieux, Eug., TERRAINS, RocHES ET FossiLEs DE LA BELGIQUE. Les Naluralistes belges, 164 p. in-16, 116 fig. texte. Bruxelles, 1922. Publié à l’occasion du Congrès Géologique international de Bruxelles, cet intéressant petit Manuel résume fidèlement tout ce qui pouvait intéresser les Congressistes sur le sol du pays hospitalier qui nous a si aimablement reçus. Les fossiles y sont, entre autres, sommairement et lumineusement, signalés dans l’ordre stratigraphique, accompagnés d’un grand nombre de figures qui les remémorent au lecteur ; sur la couverture figure très judicieu- sement la restauration des grands /gnanodon de Bernissart que tous les visiteurs ont pu admirer dans la principale Galerie du Musée royal d'Histoire naturelle. Nos félicitations à M. le Conservateur Maillieux pour sa très heureuse et opportune initiative. M. CossMANN. Bosworth, T. O., Woods, H., Vaughan, T. W. et Cushman, J. A. GEoLocy OF THE TERTIARY AND QUATERNARY PERIODS IN THE NORTH-WEST PART OF PERU. Part Il, Paleontology of the Terliary Deposits, pp. 49-139, plates I-XXIV. London, 1922. The Tertiary deposits of Peru are divided into Miocene Zorritos Formation RAR \ Lobitos Formation } Neoritos Formation \ Clavilithes Ser. | Turritella Ser. | - Rés matt tbe fn jt, PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 73 Necriros ForMaATION. — The fauna consists mainly of Gasteropods and Lamellibranchs, with a small number of Fish teeth, Decapod Crustacea, Corals, and a species of Aluria. Several of the Mollusca show a gradual change in character when traced through successive horizons. Thus in the Venericardia planicosta group there is a steady decrease in the extent of the development of the ribs. Several gasteropods show a progressive development of callus until ultimately it covers the entire shell { Volutospina peruviana, Pseudoliva mutabilis, Strepsidura pacifica, Calyptrophorus Lissoni). Most of the species are peculiar to the region, but their relationship indicates interoceanie communication between the Pacific and the Atlantic in Eocene times : some resemble species found in he Wilcox and Lower Claiborne Groups of the United States, and species in the Lutetian and Auversian of France and England ; and a few are similar to species found in the Alpine Middle Eocene (especially of Northern Italy) and the Eocene of Northern Africa. The last is in accord with the affinities which have been noticed between the Tertiary faunas of the West Indies and the Mediterranean region. The Negritos Formation is considered to be represented by the Wilcox and Lower Claiborne Groups of the U.S. A. (Lutetian and Auversian) The following species are found in the Negritos Formation : Corals : Paracyathus peruvianus, Oculina peruviana, Peruviasiræ peru- viana, Haimesiastræa peruviana, H. humilis, H. distans, S/ephanocænia peruviana, Dendrophyllia peruviana. Lamellibranchs : Leda ingens, Barbalia sp., Mytilus euglyphus, Ostrea Inca, O. Buski, Perna arbolensis, Venericardia planicosla (group), Callisia (Macrocallista) Diekersoni, Meretrix Bosworthi, M. negritosensis, Cardium sp., Corbula peruviana, C. Waringi, C. Arnoldi, C. parinasensis, Teredina sp. Gasteropods : Solarium Nelsoni, Ampullina Gabbi, Turritella negri- tosensis, 7. Dickersoni, T. Bosworthi, T. Douvillei, T. Lissoni, T. anceps, T. annectens. Morgania magna, M. costata, Melanairia dimorphica, M. acanthica, M. propinqua, M. venusta, Pseudoglauconia Lissoni Douv., « Cerithium » negritosense, « C. » Chatwini, Bezançonia pupoidea, Potamides occidentalis, Diastoma americanum, Calyptrophorus Lissoni Douv., Pseudo- liva parinasensis, P. mutabilis, Sirepsidura paeïfiea, Clavilithes Harrisi, _C. peruvianus, C. pacïfieus, C. incertus, Sycum americanum, Volutospina peruviana, V. crassiuseula, V. meridionalis, Olivancillaria eoeænica, Surcula occidentalis, S. Thompsoni. se Crustacea : Callianassa americana, Xanthopsis errans, Thaumasloplax eocænicum. LoBiros FORMATION. — Fossils are less abundant and less well preserved than in the Negritos Formation. The species found in the lowest 1000 feet show a close connection with those of the preceding Clavilithes Series ; while those found at Lagunitas, the horizon of which is believed to be consid- Hi higher, are almost entirely different from those of the Clavilithes eries. The species found in the Lobitos Formation and not in the Negritos For- _ mation are: Lepidocyclina anlillea, Cusam., L. (Nephrolepidina) peruviana, 74 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE Orthophragmina peruviana, Nummuliles sp. Scapharca ( Argina) sullanensis, Lucina paytensis, Ampullina paytensis, Faunus ? lagunitensis, «Cerithium » paytense, Telescopium peruvianum, Tympanolonus lagunitensis, Diento- mochilus (EÉclinochilus) sp. cf. laqueatus (Conr.), Nassa lagunitensis, Oli- vancillaria (Agaronia) peruviana, Conus (Lithoconus) sp., che parinasensis, « Echinocyamus » intermedius. | ZORRITOS FORMATION. — The species ae those found in the Miocene of Gatun, Panama. Scapharca zorritosensis, Crassalelliles charanensis, Cle- menlia sp. cf. dariena (CONR.), Solarium sexlineare, NELs., Turritella infra- carinala GRZYB., T. gothica GRZYB., T. robusla, GrzY8., T. sp. cf. altilira Conr., Conus sp. | Under the title of « [lustrations of the Tertiary Fossils of Peru » an edition of the plates of this work was published on April 10, 1922 (London : Mac- millan & Co.). Author’s abs VERTÉBRÉS Haughton, S. H., ON THE REPTILIAN GENERA EUPARKERIA BROOM AND MesosucHUs Watson. Trans. R. Soc. S. Afric., vol. X — 1922 — pp. 81-88, 2 PI. Cape Town, 1922. This paper contains descriptions and figures of further specimens of the two genera mentioned in the title and re-defines the genus Browniella Broom. Mesosuchus is shown to be allied to Howesia, and differences in the limbs of various specimens of Euparkeria are attributed to sex. Author’s abstract. Haughton, S. H., ON SoME DiNosAUR REMAINS FROM BUSHMANLAND., Trans. R. Soc. S. Afric., vol. V — 1915 — pp. 259-264, 6 text figs. Cape Town, 1915. À maxillary tooth, several femora, tibiæ, and vertebræ found at a depth Of 112 ft. below the surface in an in-illed valley system are assigned to the Ornithischia under the name of Kangnasaurus Coetzeei. The type is consi- dered to be later than Camplosaurus but no exact definition of its age 1S possible. Authors abstract. Haughton, S. H., ON À NEw SPECIES OF T'REMATOSAURUS (T. SOBEYI). Ann. S. Afric. Mus. vol. XII — 1915 — pp. 47-51, 2? PI., 1 text fig. Cape Town, 1915. À description of an almost perfect large Labyrinthodont skull from the Upper Beaufort Beds of the Karroo System. Dorsal and palatal aspects are figured. An interfrontal bone is present. The skull is elongate and narrowly triangular, and the palate was furnished with a number of large and small teeth. It is named Trematosaurus Sobevi. Author’s abstract. “dr us OR en) UE RS re PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 79 Haughton, S. H., ON À NEw DINOCEPHALIAN FROM THE Goupx. Ann. S. Afric. Mus., vol. XIT — 1915 — pp. 52-54, 1 PI. Cape Town, 1915. A description of Struthiocephalus Whaïtsi from the Lower Beaufort Beds, based on a skull. Author’s abstract. Haughton, S. H., ON Two New THEROCEPHALIANS FROM THE GOUPH. Ann. S. Afric. Mus. vol. XII — 1915 — pp. 55-97, Cape Town, 1915. Describes Trochosaurus intermedius and Tilanosuchus dubius from the Lower Beaufort Beds. Author’s abstract. Haughton, S. H., ON Some NEW ANOMODONTS. Ann: S. Afric. Mus. vol. XII — 1915 — pp. 98-62, 1 PI., Cape Town, 1915. Three new species — Dicynodon Mustoi, D. breviceps, and Lystrosaurus oviceps — are described from skulls whose external features alone are discussed. Author's abstract. Haughton, S. H., ON THE GENUS RHINESUCHUS BROOM, WHITH NOTES ON THE DESCRIBED sPECIES. Ann. S. Afric. Mus., vol. XII — 1915 — pp. 65-77, 1 PI. 1 text fig., Cape Town, 1915. A discussion of the known specimens of the Labyrinthodont genus Rhine- suchus including an almost complete skeleton in the Bloemfontein Museum. The genus is taken to incluse van Hoepen’s genus Myriodon. Author’s abstract. Haughton, S. H., On À New TYPE OF DinocePHALIAN. Ann. S. Afric. Mus., vol. XII, pp. 78-81, ? text figs. Cape Town, 1915. This type — Moschosaurus longiceps — differs from most Dinocephalia in its smaller size, its laterally compressed, high snout, and other external features. Only the skull, lower jaw, and a few anterior vertebrae are known. Author's abstract. Haughton, S. H., On Some NEW GORGONOPSIANS. Ann. S. Afric. Mus., vol. XII — 1915 — pp. 82-90. 1 PI. 2 text figs. Cape Town, 1915. | Calesuchus gracilis is one of the earliest Gorgonopsians on record. It has certain primitive features, but is not fully known. Gorgonognathus longi- frons and Scymnognathus serratidens are the other forms described. Author’s abstract. Haughton, S. H., ON À SKULL OF THE GENUS KANNEMEVERIA. Ann. S. Afric. Mus. vol. XII — 1915 — pp. 91-97, 3 text figs. Cape Town, 1915. 76 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE Kannemeveria is the latest of the Dicynodontia found in South Africa. The skull ïs large, with a broad frontal region and a narrow high parietal crest. The temporal fossæ are large. The nostril is large and has a heavy overhanging bony roof. The presence of a preparietal bone is doubtful. Author’s abstract. Haughton, S. H., A NEW THECODONT FROM THE STORMBERG BEDs. Ann. S. Afric. Mus., vol. XIT — 1915 — pp. 98-105, 3 text figs. Cape Town, 1915. An interesting Pseudosuchian from the Red Beds (Triassic) of South Africa is described as Sphenosuechus acutus. The type consists of a skull and lower jaw, shoulder girdle, humeri and some vertebræ. The skull has a fair-sized antorbital vacuity, and the nasal reaches to the front of the snout — the nostrils apparently having been terminal. Fairly full details of the external features are given, as well as an account of the scapula, coracoid (wrongly called «clavicle » in the paper), interclavicle, and humerus. Author’s abstract. Haughton, S. H., Some NEw CARNIVOROUS THERAPSIDA, WITH NOTES UPON THE BRAIN-CASE IN CERTAIN SPECIES. Ann. S. Afric. Mus., vol. XII — 1918 — pp. 179-215, 15 text figs. Cape Town, 1918. The following new forms of mammallike reptiles are described : Macroscelesaurus Janseni, Alopecognathus minor, Whaïtsia platyceps, Akidnognathus parvus, Cynosuchus Whaïtsi. Macroscelesaurus is a somewhat imperfectly known form, considered to be a Dromasaurian specialised in the development of the limbs for swift movement and akin to the T'herocephalia in the specialisation of the teeth. Alopecognathus is a typical Therocephalian, the details of whose brain and basis cranï are more clearly seen than is usual. Whaïlsia is a most interesting aberrant Gorgonopsid with a narrow parietal crest, broad snout and frontal region, and incipient secondary palate, and whose dentition is reduced to the formula 14c1m0. It is made the type of a new family, the Whaitsidæ. Akidnognathus is an advanced Therocephalian allied to Scaloposaurus. Cynognathus may be looked upon as a very early member of the Cynodonti . The second part of the paper deals with the evidence of affinities between the various orders of Therapsida afforded by a study of the brain-case. It is concluded that the Therocepha ia and Cynodontia are more closely allied than are the latter and the Gorgonopsia The Dinocephelia are considered as having affinities with the Gorgonopsia. Author’'s abstract. Haughton, S. H., DESCRIPTIVE CATALOGUE OF THE ANOMODONTIA, WITH ESPECIAL REFERENCE TO THE EXAMPLES IN THE SOUTH AFRICAN MUSEUM (PART 1). Ann. S. Afric. Mus., vol. XII — 1917 — pp. 127-174, 3 Plates and 20 text figs. Cape Town, 1917. Deals with forms assigned to the genus Dicynodon ‘and to other genera without molar teeth allied to it, with the exception of Lystrosaurus. The new CPP TNT Se EN PE PE tt Last prit ef jus dt _ PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 77 forms described in this revising work are Dicynodon cyclops, grandis, Chely- rhynchus lachrymalis (characterised by the absence of a preparietal and the extension of the lachrymal from the orbit to the nostril), Myosaurus graculis, and Prolystrosaurus nätalensis. The dorsal aspect of the skull of every species represented in the South African Museum collection is figured. Author’s abstract. Haughton, S. H. À REVIEW or THE REPTILIAN FAUNA OF THE KARROO SYSTEM OF SOUTH AFRICA, Trans. Geol. Soc. S. Afric., vol. XXII — 1919 — pp. 1-25, 4 text figs. Johannesburg, 1919. After a brief general account of the reptilian skull and an abridged classi- fication of reptiles for the Karroo System. the paper deals with the nature of the forms occurring in the various zones of the Karroo System from the base of the Dwyka Series to the top op the Beaufort Series. The bearing of the fossils on our idea of the conditions under which the various strata were deposited is discussed, and the review ends with a general account of the interrelationships of the Therapsid forms. Author’s abstract. Haughton, S. H:, À NEw DINOSAUR FORM THE STORMBERG BEDS OF SOUTH AFRICA. Ann. Mag. Nat. Hist., Ser. 9, vol. II — 1918 — pp. 468-469, London, 1918. A short description of T'hecodonlosaurus minor. Haughton, S. H. On re GENUS Jcripopsis. Ann. Durban Mus., vol. Il — 1920 — pp. 243-246, 2 text figs. Durban, 1920. Ictidopsis is a form which seems to stand in an intermediate position between the Therocephalia and the true Cynodonlia in the possession of an interpterygoid vacuity. Author’s abstract. Jimenez de Cisneros, Daniel, SOBRE LA EXISTENCIA DE LA ESPECIE P Y GOPE ASPASIA MENEGH, Y SUS VARIEDADES EN EL LiAS ESPANOL. — Asocia- cion espan. progr. cienc. (Congr. de Oporto), T. VI, Cienc. Natur. — 1921 — pp. 153-158, 1 fig. Madrid. L'auteur fait l’histoire des diverses régions d'Espagne où se trouve l’espèce de Brachiopode citée dans le titre, et des variétés décrites par les divers paléontologistes, en ajoutant aux cinq variétés signalées par le prof. Caterini, une nouvelle variété qu’il désigne sous le nom de var. rosirala et dont il fait la description. Suit une étude comparative des gisements du S.-E. de l'Espa- gne où apparaît l'espèce en question et des fossiles qu’on y rencontre, une gravure représentant diverses variétés trouvées dans le Lias du Levant de l'Espagne. E. HERNANDEZ-PACHECO. 78 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE Andrews, C. W., DESCRIPTION OF A NEW PLESIOSAUR FROM THE WEALD CLAY 0F BERWICK (Sussex). Quart. J. Geol. Soc., vol. LX XVIII, part 3, n° 311, pp. 285-298, PI. XIV-XV, 1 fig. texte. Londres, 1922. Les restes de Plesiosaure étudiés par M. Andrews proviennent d’un grand nodule du Wealdien Supérieur de Berwick, ils se composent de fragments - du crâne, d’une belle série de vertèbres, d’humérus, d’omoplate et de côtes, qui ont permis à M. Andrews de reconstituer à peu près l’animal auquel il a donné le nom Leptocleidus superstes (plus correctement Leploclidus, la diphtongue ei n’existant pas en latin). C’est un type de structure primitive, rappelant Euryclidus arcualus et E. megacephalus, du Lias inférieur : cette persistance des conditions primitives du développement de l’omoplate peut être attribuée, d’après l’auteur, à l’habitat probablement fluviatile de ce Saurien, produisant une évolution plus rapide que chez les Plésiosaures marins, a peu près comme il arrive chez les Cétacés, notamment les PJata- nislidæ d’eau douce qui ont conservé de nombreux caractères primitifs, dérivant de leurs ancêtres Squalodontes. À l’appui de ces considérations, l’auteur a fait figurer dans le texte des croquis de l’arche claviculaire d’Eury- clidus megacephalus (Srurcxs.) et l’épaule d’Æ. arcualus (OWEN). M. CossMaANN. Boscä, Eduardo, Los DERDENTADOS FOSILES PROVISTOS DE CORAZA EN LA COLECCION J. RODRIGO BoTET. Asociacion espan. Progr. Cienc. Congr. de Oporto. T. VI, Cienc. Natur. — 1921 — pp. 125-140, 5 figs. Madrid. La ville de Valence (Espagne), possède une collection très importante de Mammifères fossiles de la République Argentine, donation de Botet qui les a recueillis lui-même et qui sont conservés au Musée Botet, du nom du dona- teur. Parmi ces fossiles se trouvent de nombreux exemplaires d’édentés auxquels se rapporte l'étude qu’en fait M. Bosca, Directeur du Musée. L'auteur s'étend d’abord sur des considérations préalables au sujet des terrains des pampas argentines et des caractères généraux des édentés fossiles pourvus de cuirasse. Il donne une clef de classification des groupes représentés dans la collection et qui correspondent aux groupes Glyplo- dontidæ, Haplophoridæ, Dodicuridæ et Dasipodidæ. 11 décrit ensuite les restes des espèces présentes au Musée Botet et dont quelques-unes ont le squelette très complet. Ces espèces sont : Glyplodon Muñizit AMEGHINO, G. reliculalum*OWEN, G. elongatum BURMEISTER, Neoloracophus Maïieasi Hoplophorus ornalus Owen, H. pseudoornalus AMEGHINO, H. scrobiculalus, Burmeisrer, H. Migoyanus AMEGHINO, Dœdicurus clavicaudalus OWEN, Entalus Segini P. Gervais, E. brevis AMEGHINO, E. punclalus AMEGHINO. E. HERNANDEZ-PACHECO. . Gemmellaro, M., RETTILI MAËSTRICHTIANT D1 EGitro. Giorn. Sc. Nal: Econ. Palermo, vol. XXXII, pp. 1-15, 14 fig. Palerme, 1921: Vengono illustrati gli avanzi di Rettili provenienti dagli strati fosfatifeni, riferibili al Maastrichtiano, di Sibaiya nella valle del Nilo e di Kosseir sul M. Rosso. Sono denti, vertebre, e ossami, che spesso non hanno permesso à D PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 79 una determinazione specifica. Risultano presenti : Mosasauridæ, Plesio- sauridæ, Teleosauridæ rappresentati da Dyrosaurus phosphalicus THom., Goniopholidæ, Megalosauridæ, con M. crenatissimus DEr., olta ad avanzi indeterminabili. LE M. ANELLI. Osborn, H. F., ADAPTIVE RADIATION AND CLASSIFICATION OF THE EROSPÈRE DEA. Proc. Nal. Acad. Sc., vol. 7, n° 8, pp. 231-234, 1921. Déjà en 1900, l’auteur avait prédit que l’origine des Proboscidiens serait probablement trouvée en Afrique, et dès 1901, cette prédiction se trouvait confirmée par l’étude de la riche faune du Fayoum (Egypte) dans laquelle M. Andrews avait reconnu les Genres Mæritherium, Palæomastodon, Phio- mia, les plus anciens représentants de cet Ordre. Partant de ces données, M. Osborn a sommairement crayonné — dans un diagramme qui s étend de l'Eocène à l’'Epoque actuelle — l’évolution des Proboscidiens FERITE TE en quatre principaux phylums : I. — MŒRITHERIOIDEA, formes amphibies, vivant dans les marécages, Oligocène supérieur d'Afrique ; IT. — DiNOTHERIOIDEA, Grandes formes amphibies, fréquentant les ri- vières de l'Eurasie méridionale, du Miocène au Pliocène ; III. — MAasTODONTOIDEA, comprenant les deux Familles Mastodontidæ et Bunomastodontidæ, avec dix Sous-Fam., dont la répartition géographique est sommairement résumée ; IV.— ELEPHANTOIDEA, animaux terrestres du Pliocène et du Pleistocène jusqu’à présent. Tous ces rameaux viennent nettement se rejoindre à l’origine dans l’Eocène, où à la base de l’Oligocène au tronc du phylum n° 1, de sorte que l’adapta- tion progressive des rameaux — pour passer de la vie marécageuse à l'habitat terrestre — s’est faite dans les steppes et les savanes de l’Oligocène et du Miocène. Ce diagramme est réellement suggestif. M. CossManN. Petronievies, B., UEBER DAS BECKEN, DEN SCHULTER-BURTEL UND EINIGE ANDERE TEILE DER LoNDONER ARCHÆOPTERYX, 31 p. in n°, 2 pl. doubles. Genève, 1923. Les études de l’auteur sur Archæopteryx, cet étrange Oiseau du Londinien, remontent à l’année 1916, époque à laquelle — dans un voyage à Londres — il a pu examiner en détail les restes conservés au British Museum. En repre- nant les travaux de Dames, d'Owen, de Huxley et de Seeley, sur le même sujet, M. Petronievics a réuni les éléments d’une nouvelle publication plus complète, dans laquelle il décrit et figure tout ce que l’on connaît actuelle- ment sur cet Oiseau primitif, en comparant d’ailleurs les pièces similaires — telles que le bassin par exemple — des Musées de Londres et de Berlin, ce qui lui a permis de constater quelques légères différences dans les mensura- tions. Il y aurait donc deux espèces distinctes : À. Siemenssi pour l’exemplaire du Musée de Berlin ; À. Oweni, pour celui du Musée de Londres. La même 80 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE comparaison est ensuite faite entre V épaule d’Archæopleryx et celles d’autres Oiseaux, de Reptiles et d’Archæornis. Dans les conclusions finales, M. Petronievics énonce sans aucun doute l’origine reptilienne des Oiseaux, dont la souche pourrait être recherchée parmi les Lacertiliens ; il y aurait une convergence entre les Oiseaux d’une part, les Dinosauriens et les Ptérosauriens d’autre part ; Archæopleryx, par son bassin et par son épaule, est plus primitf qu’Archæornis, représentant un type généralisé de volatile, de sorte que la séparation des deux phylums (Carinates et Ratites) était déjà faite à l’époque jurassique, avec les inter- médiaires crétaciques : Hesperornis et Ichthyornis. Cette intéressante discussion, peut être un peu hardie sur ces dernières conclusions, témoigne en tous cas une très soigneuse analyse de la part de l’auteur. M. CossMANN. Matsumoto, H., MEGALOHYRAX anprEws AND TITANOHYRAX, G. N. — A REVISION OF THE GENERA OF HYRACOIDS FROM THE FAYUM, EcyPpr. Communicated by Dr. C. W. Andrews. Proc. Zool. Soc. London. — Dec. 1921 — pp. 839-50, 6 text-figs. The author found that Andrews’s genus Megalohyrax, typified by Meg. eocænus ANDREWS, is quite distinct from Schlosser’s « Megalohyrax » but corresponds to Schlosser’s « Mixohyrax ». Hence, « Mirohyrax » is to be abandoned ; and Schlosser’s « Megalohyrax » is named a new Titanohyrax. Megalohyrax includes Meg. eocænus ANDREwS (1903), minor ANDREWS, (1904 syn. Mix. Andrewsi ScHLossER, 1910). Mix. niloticus and suillus SCHLOSSER (1910), and Meg. pygmæus, Tilanohyrax includes T. ultimus, Schlosseri, (Meg. eocænus ScHLossER, 1911 ; non Andrews), and Andrewsi, besides the genotype Meg. palæotherioides ScHLossER (1910). Author’s abstract. Matsumoto, H., DESCRIPTIONS OF SOME NEW FOssiL MAMMALS FROM KANI DISTRICT, PROVINCE OF MINO, WITH REVISIONS OF SOME ASIATIC FOSSIL RHiINOCEROTIDS. Sci. Rep. Tôhoku Imp. Univ., Second Ser. (Geol.), vol. V., n°03, — pp. 79-91, PI. XIII-XIV. Sendai, 1921. Described Anchitherium hypohippoides, Palæolapirus Yagüi, Teleoceras (PBrachypotherium) pugnator, and an indeterminabie Sciurid. All these fossils were derived from the Hiramaki Formation in the Province of Mino, which yielded also the remains of Amphitragulus minoënsis MArsumorTo and Trilophodon sp. (The author is just preparing a report of the last-mentioned species and other Japanese Mastodonts). This formation is correlated with - the Burdigalian, as well as with the Ga] of India, and is stated to be the base of the Japanese Miocene. Pointed out the fact that the majority of the Hiramaki mammals are close allies of certain Old World types which happe- ned to appear in North America in the middle Miocene for the first time. Author's abstract. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 81 Gennevaux M., et Roman, F., MONOGRAPHIE DE LA FAUNE DE VERTÉBRÉS DES SABLES DE MONTPELLIER I. L. ET BALEINOPTÈRES. Lyon, 1922. Les sables de Montpellier paraissent appartenir à la base de la série pliocéni- que et sont en discordance sur le Burdigalien, l’Aquitanien, etc. Les Cétacés étudiés dans cette Monographie sont classés dans le Genre Balænoptera, par la forme de la mandibule; par la disposition des vertèbres cervicales; parles caractères de l’os ovoïde tympanique qui s’écarte de celui : des Plesiocelus. Peut-être pourrait-on rapprocher l’espèce de Montpellier de Herpetocetus du Crag d'Anvers, par suite du développement assez considé- rable de l’apophyse coronoïde mais, en raison de l’absence par usure de la pièce de la partie postérieure de la mandibule en un long talon, on ne peut conclure a une complète identification. Par sa taille, cette espèce se montre comparable à quelques formes du Crag de Belgique, telle que Plesiocetus Hupschii, du Pliocène d'Italie, ou que PI. Cuvieri DESM. H. Mansuy. Del Campana, D., CONSIDERAZIONI SULLE ANTILOPI TERZIARIE DELLA ToscanA. Palæont. ilal. — 1918 — pp. 147-233, PI. XV-XIX. Modène, 1918. Le Antilopi terziarie della Toscana, ampiamente descritte in questo Lavoro, sono rappresentate da Gazella Fueinïi, G. sp., Palæoryx Meneghinii RÜT., Palæoreas montiscaroli. MAY. nei terreni pliocenici ; da Gazella Haupti Mas., G. gracillima Mas., G. deperdita GERV., Palæorix Massoni Mas., P. sp. nei terreni miocenici. À proposito di G. Fucinïii, rappresentata da tre frammenti di caviglie ossee di corna, l'A. fa notare come nelle Gazelle mioceniche le dette caviglie siano fortemente ricurve all’indietro, nelle plioceniche debolmente ricurve, mentre nelle post plioceniche si ritrovano ambedue i tipi. M. ANELLI. Boule, M. et + Thevenin, ÀA., MAMMIFÈRES FOSSILES DE TaARiJaA. Miss. Scient. de Créqui-Montfort et Sénéchal de la Grange. Vol. in-4°, 235 p., 27 pl. héliograv., 65 fig. texte. Paris, 1920 (Le Soudier, éd.). La région de Tarija, à la limite Sud de la Bolivie, 60 Km. environ de la _ frontière argentine, 1770 m. d’altitude, était célèbre depuis longtemps par la richesse en ossements d'animaux fossiles. Le Marquis de Créqui-Montfort a pu — au cours de sa mission (1909) — faire l’acquisition d’une importante collection locale qu’il a généreusement offerte au Muséum de Paris, et ce sont ces précieux matériaux, confiés à feu Thevenin, que M. Boule publie dans un splendide volume imprimé par l’Imprimerie Nationale. L'âge de ces dépôts a été balloté entre le Pliocène et le Quaternaire récent ; mais, en s’appuyant sur l'étude approfondie de cette faune et sur les rappro- chements qu'il en a faits avec celles des contrées voisines dans l'Amérique du Sud, l’auteur conclut qu'il y a lieu de rapporter les dépôts de Tarija au Pleistocène inférieur, hypothèse intermédiaire entre celle d'Ameghino qui avait une tendance à vieillir exagérément les ossements qu'il étudiait, et 82 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE celle de Steinmann, par exemple, qui a identifié le limon des pampas aux loess de la région rhénane. Tous les Vertébrés reconstitués avec ces matériaux ont été l’objet d’une étude qui— pour chacun d’eux — représenterait déjà un important Mémoire : Maslodon andium Cuvier occupe près de 60 pages : M. Boule y démontre qu'il serait erroné de continuer à le réunir avec M. Humbold!i, de Buenos Aires, du Paraguay, du Brésil et de la Nouvelle Grenade ; ses débris ont été recueillis dans des gisements de graviers d'aspect lithologique assez constant mais à des altitudes variables (1800 à 4000 m. au Pérou.) Les deux phylums vivaient déjà au Pliocène et leur souche commune (M. angustlidens) est miocénique. Tapirus cf. americanus Briss. (— T. larijensis AMEGH.) n’est représenté que par un maxillaire gauche supérieur d’un jeune individu et trois morceaux de mandibules ; on ne peut donc considérer cette détermination comme définitive. Hippidium neogænum Lunp et H. principale Lunp, à tête très volumi- neuse relativement au reste du squelette ; ces mandibules ressemblent beaucoup à celles d’E. andium qui vivait à Tarija à la même époque ; mais les os des membres sont plus massifs que ceux du Cheval. Néanmoins il paraît encore impossible — à défaut du squelette complet — de distinguer l’un de l’autre ces deux Hippidium. Onohippidium Devillei (GERvAIS), d’après un crâne presque complet, caractérisé par l’existence d’une fosse préorbitaire qui est vaste et profonde, peut-être pour loger un organe glandulaire ou sensoriel, caractère ancestral relativement au Cheval domestique (fausse narine, selon le vocabulaire vétérinaire). En tous cas, l’espèce de Tarija est la plus ancienne des Ono- hippidium, de l'Amérique du Sud. Aucun Hippidium ne paraît d’ailleurs avoir habité l'Amérique du Nord. Equus andium BRANCO, race insularis AMEGH. montre par ses dents certaines analogies avec les Zèbres, tandis que ses membres massifs dénotent une adaptation à la marche lente dans un pays montagneux. L’extinction de ces races autochtones serait due à la diminution de la végétation pendant les périodes froides et sèches. Dicolyles cf. major LUND n’est peut-être pas l'ancêtre direct des Pécaris actuels : il appartiendrait à une branche latérale du même tronc, chez la- quelle les molaires sont un peu plus allongées dans le sens antéro-postérieur. Ameghino a signalé, dans les limons de Tarija, trois espèces de Cerfs ; mais on n’a, de ce gisement, ni crâne, ni mâchoire complète, ni bois de Cervidé ; il faut donc faire toutes réserves sur ce point. A côté de Palæoloma Weddeli GERVAIS, ce gisement a fourni une seconde espèce (P. Crequii) plus primitive que le Lama actuel, avec une variété provicugna représentée seulement par quelques radius, quelques métarcar- piens et métatarsiens. Hemiauchenia cf. paradoxa GERV. et AMEGH., ce n’est qu'un fragment de mâchoire trop incomplet pour qu’on puisse lui attribuer un nom nouveau; peut-être n'est-ce même qu’une anomalie de Palæolama Weddeli. Lama Castelnaudi GERV., assez commun dans le gisement de Tarija, avec la variété præhuanaca et une autre forme pour laquelle M. Boule conserve PR ER PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE. 83 provisoirement le nom intermedia (GERV. Auchenia) ; deux mâchoires infé- rieures seraient, d'autre part, attribuées à L. mesolithica AMEGH., du Pam- péen. L’auteur termine par un résumé phylétique des Lamas. Des Taxodontes, il n'y a à signaler qu’une prémolaire supérieure d’un Taxodon très voisin de T. plalense OWEN. | Macrauchenia palagonica Owen, Litopterne grêle, aux pattes allongées ; les vertèbres verticales ont un canal artériel qui perce la base de l’arc neural et qui communique avec le canal médullaire : cette disposition, inconnue chez les autres Mammifères, a un but physiologique qui nous échappe encore ! Dans l'Ordre des Edentés : Glyplodon clavipes OWEN, groupe cuirassé très ancien et originaire de l'Amérique du Sud ; quelques fragments de Dasypus, Talusia grandis AMEGH. ; puis les Gravigrades, Megalherium americanum BLUM., race larijense AMEGH. ; Lestodon armalum GERYV. ; Mylodon robustum OWEN, race larijense AMEGH. ; Scelidotherium larijense GERV., un crâne malheureusement dépourvu de ses dents, mais une portion de mâchoire de S. Pairium AMEGx. On a ensuite à citer, à Tarija, trois Genres de Rongeurs : Clenomys subas- senliens AMEGH., Myocastor coypus MoziNA, Hydrochærus capibara ERXLEB., var. larijensis ÂAMEGH. Les Carnassiers sont représentés par Arclotherium larijense AMEGH., Palæocyon tlarijensis AMEGH., Canis proplatensis AMEGH., et par d’autres fragments, notamment Smilodon neagreum LUND., var. lusenadensis AMEGH., Genre qui a disparu parce qu'il avait atteint sa limite d'évolution. NM. COossMANN. Ugolini, R. SOPRA ALCUNI RESTI DI RINOCERONTE DEL PLIOCENE LACUSTRE D1 PIETRAFITTA ECC. Riv. il. di paleont. — 1921 — pp. 15-18. Parme, 1921. Formano oggetto di queste Nota due denti (molare primodi destra e premo- lare quarto di sinistra), che l’A. ritiene di poter riferire a Rhinoceros etruscus Farc. Essi provengono dal giacimento a lignite di Pietrafitta (Provincia di Perugia), facente parte della formazione lacustre pliocenica che costituisce buona parte dell’ alto bacino del Nestore, affluente del Tevere. M. ANELLI. Haughton, S. H. PRELIMINARY NOTE ON THE ANCIENT HUMAN SKULL- REMAINS FROM THE TRANSVAAL. Trans. R. Soc. S. Afric., vol. VI — 1917 — pp. 1-10, 7 PI. Cape Town, 1917. Describes a portion of a human skull-cap, horizontal portion of the left ramus of the mandible, and the major portion of a temporal bone discovered near Boskop in the Transvaal. The skull is compared with other pre-historic types, and 1s considered to show considerable affinity with the Cro-Magnon form, while the mandible is somewhat more advanced and comparable to that of the Bantu. The size of the skull-cap is remarkable — the cranial capacity being estimated at between 1800 c. c and 1850 c. ce. Aulhor’s abstracl. 84 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE Fabiani, R., I MAMMIFERI QUATERNARI DELLA REGIONE VENETA. Mem. Ist. Geol. R. Universita Padova, vol. V — 1919 — pp. 174, 16 fig., 30 PL. in eliot. Le conoscenze sulla fauna mammologica del Quaternario veneto erano frammontarie ed incomplete, mentre un ricco materiale non ancora stu- diato essiteva nel Museo geologico di Padova, nei musei civici di Verona, Vicenza, Trieste ecc. e in collezioni private. Enumerati ed esaminati da prima i diversi giacimenti (caverne, torbiere, alluvioni ecc.) scoperti in tutta l’area veneta dal lago di Garda al golfo del Quarnero (sono indicati in apposita cartina), l’autore passa quindi ad illus- trare col sussidio di figure intercalate e di riproduzioni fotografiche raccolte in 30 tavole, gli avanzi piu interessanti di tutte le specie finora trovate nella regione. In questa parte della monografia le piu diffuse osservazioni ri- guardano le variazioni del cranio dell’ Ursus spelæus con l’età, l’interpreta- zione di alcuni crani rapporto alla razza minor e all U. ligusticus, le razze del Canis familiaris, le varie specie di Sus, i Cervidi, i Bovidi, con numerosi raffronti, discussion! filogenetiche, indicazioni sulla distribuzione cronologica e geografica. Risultano 64 elementi faunistici, con aumento di una ventina rispetto a quanto si poteva dedurre riunendo i dati forniti dagli studi parziali degli autori precedenti. Tra le specie o razze nuove pel Veneto si possono notare Canis familiaris maltris-oplimæ, C. f. intermedius, C. f. molossus, Microtus nivalis, Capreolus pygargus, Rangifer tarandus, Capra ægagrus, Bison priscus. Nell’ ultima parte della monografia, esaminate le caratteristiche della fauna famiglia per famiglia, raffrontando anche la fauna stessa con quella attuale del Territorio veneto, viene poi trattata la successione degli elementi faunistici nel tempo, confermando o modificando con nuovi dati l’attribu- zione cronologica di alcuni giacimenti. Sono pure tratteggiate le Variazioni generali delle condizioni d’ambiente che influirono sulle variazioni delle diverse associazioni faunistiche, mostrando come, per la scomparsa di certe specie e pel sopraggiungere dialtre, si sia pervemiti via dalle faune «calde » del l’Interglaciale riss-wurmiano {Rhinoceros Mercki, Elephas anliquus) alle faune d’ambiente temperato attuali attraverso a un succedersi o alternarsi di elementi « freddi » {Elephas primigenius), di tundra ( Gulo gulo, Lepus timidus) o steppici (Cricelus cricelus, Arvicola ilalicus, Equus asinus), corrispondenti alle varie fasi di progresso 0 di ritiro delle glaciazioni del Würmiano fsensu lalo ). La successione delle faune e la distribuzione dei giacimenti sono indicate sinteticamente in apposito quadro riassuntivo. Analisi dell autore. Rutot, AÀ., SUR LA FAUNE DES MAMMIFÈRES DE L'ÉPOQUE DE LA PIERRE POLIE EN BELGIQUE. Acad. roy., Bull. CI. Sc., Bruxelles, 1920. La détermination des ossements provenant des débris de cuisine du célèbre gisement de Spiennes, a permis à M. Dollo de dresser la liste suivante : Talpa europæa ; Ursus ferox ; Meles laxus ; Fœlorius putorius ; Canis fami- PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 89 liaris ; Canis vulpes ; Felis catus ; Myoxus glis ; Mus sybraltica ; Arvicola amphibius ; Cricetus frumentarius ; Lagomys pusillus ; Lepus timidus ; Lepus cuniculus ; Sus scrofa w Cervus elaphus ; C. alces ; C. capreolus ; Rangifa larandus ; Capra egagrus ; C. hircus ; Ovis aries ; Bos laurus ; Oiseaux. A signaler, dans cette liste : Ursus ferox, Cervus alus et Rangifer larandus, soit par leur persistance, soit par leur extension géographique. Rangifer larandus se retrouve dans les cavernes de l’Azilien belge, ce qui tend à dé- montrer sa non-immigration. La plupart des espèces ci-dessus mentionnées persistent dans la tourbe moderne de la Belgique et du nord de la France ; toutefois, ainsi que le fait justement remarquer l’auteur, une découverte d’ossements faite dans la tourbe n’a de valeur chronologique précise que si l’on connaît sa position dans la masse tourbeuse comprenant divers âges. H. Mansuy. Fortin, R., NOTES DE GÉOLOGIE NORMANDE, XV et XVI. SUR LA PRÉSENCE DE L'ELEPHAS PRIMIGENIUS DANS LE LIMON DES PLATEAUX, AUX ENVIRONS DE ROUEN. Soc. amis Sc. nat. Rouen — 1914 et 1915, 1916-1920 — pp. 124-128, pl. XIV. Rouen, 1917 et 1920. Avec de grands silex du type chelléen, l’auteur a recueilli une dent incom- plète d’Elephas primigenius, à lamelles rapprochées les unes des autres : on sait que cette espèce se rencontre communément dans les graviers quater- naires de la vallée de la Seine : j’en avais autrefois trouvé de beaux exem- _plaires dans la ballastière de Cergy près Pontoise; tous ces dépôts se ratta- chant à un même cycle de la période de creusement de la vallée. Dans la seconde communication plus récente, M. Fortin a présenté le dessin d’une défense du même Elephas, remarquable par sa taille et sa belle conservation : elle ne mesure pas moins de 1 m. 395 sur sa corde de l'arc, et la flèche de l’arc atteint 0 m. 285, après reconstitution des cinq tronçons appartenant authentiquement à la même pièce, rare dans les collections particulières ; cette belle trouvaille méritait donc d’être signalée. M. CossMAnN. Fournier, G. et Pruvost, P., DÉCOUVERTE D'UN POISSON NOUVEAU DANS LE MARBRE NOIR DE DENÉE. Bull. Acad. Roy. Belg. CI. Sc. — 1922 — n°5, pp- 210-18, 1 fig. texte, Bruxelles, 1922. Dans la première partie de cette Note, Dom G. Fournier fait l'historique de sa découverte. Les fossiles dont il s’agit proviennent de la base du marbre noir de Denée. Il en donne le gisement exact, insiste sur leurs caractères très spéciaux de conservation et sur l’origine sapropélienne des marbres de Denée. Il termine, par la liste des travaux publiés sur cette formation qui lui a déjà fourni des organismes si remarquables. La seconde partie de la note est la description des fossiles, par M. P. Pruvost L'auteur a reconnu que les 23 échantillons recueillis appartenaient à une même espèce d’un petit Sélacien dont on possède les dents, les pièces calcifiées de la tête et de la nageoire pectorale. Il en donne une reconstitution théo- rique (fig. 1), indique sa position systématique près des Cladodontes, avec / 86 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE cette particularité remarquable que la nageoïre paire n’en a pas les caractères primitifs, axe long et segmenté, à ramification antérieure, mais se rapproche de celle des Sélaciens actuels. Il désigne ce curieux fossile sous le nom Denæa Fournieri. Il existe dans le terrain houiller de l'Illinois un type assez analogue : Symmorium E. D. Cope, sur lequel M. A. S. Woodward a bien voulu appeler (in lilleris) l'attention de l’auteur. Sa nageoire pectorale a exactement la structure qui avait été indépendamment reconnue chez D. Fournieri. Ceci confirme l’existence, dans le Carbonifère, de types d’Elasmobranches inter- médiaires entre les Cladodontes dévoniens, et les vrais Sélaciens. D. Four- nieri est la plus ancienne de ces formes remarquables. l P. Pruvosr. Martin, H. T., À NEW SPECIES AND A NEW GENUS OF FISH FROM THE Nio- BRARA CRETACEOUS OF Kansas. The Kansas Univ. Sc. Bull., vol. XIII, pp. 95-97, pl. VI. Laurence, 1920. Anguillavus hackberryensis a été trouvé, en 1919, dans une expédition entreprise par l'Université, à six milles à l’est de Gone City. La plaque assez bien conservée montre la forme de ce Poisson, ses vertèbres, les nageoires dorsale et neutrale, sur une longueur de plus de vingt cinq centimètres, et l'animal n’est pas au complet. Aucune indication n’est malheureusement fournie par l’auteur sur la position systématique, ni sur les rapports et diffé- rences de ce fossile emmschérien. M. CossMANN. PALÉOCONCHOLOGIE Smetana, V., O NEKTERYŸCH GASTROPODECH Z. KAMBRIA SKREJSKO-TEJÈOV- SKÉHO (SUR QUELQUES GASTÉROPODES DES COUCHES DE SKREJE ET TeyrovicE). Rozpravy Ceské Akademie, tr. Il, tome XXVII, n° 8 — 1918 — pb 1e SI DIET ee MOIS: Dans la partie inférieure du Cambrien moyen de la Bohême ca. 4 (couches analogues à l’Acadien ou au St John Group de l'Amérique du Nord et au Menevien Group et Solva beds de l'Angleterre), on a trouvé dans les grès de nombreux Gastéropodes. C’est surtout sur la colline Mileë, près de Tejrovice, qu'ils ont été trouvés avec des Trilobites Plychoparia (Conocephalites) margi- nala Pome., Solenopleura lorifrons Pome., Sol. conifrons Pome., Ellipso- cephalus velustus Pome. et les Brachiopodes Nisusia (Jamesella) Kuthani Pompe. sp., Nis. perpasta var. subquadrata Pome. sp., Billingsella Rœmingeri Barr. sp. Les Gastéropodes de cette contrée ont été décrits autrefois sous d’autres noms génériques, comme par exemple Sienotheca rugosa Pom- PECKJ, Calloconus avus et C. Pompeckji PERNER. L’auteur a pu y déterminer les espèces suivantes: Helcionella(Calloconus) Pompeckji PERNER, H.maxima, H. tenuis, 4. media, 71. lata, n. H. lata var. glabra, F1. (Calloconus ?) ava PERNER, H. (Cal. ?) ava var. excentrica, H. annulata, A. tejrovicensis, H. sp. ; Pelagiella Jahni, P. lohovicensis, P. Perneri, P. Walcotti. Analyse de l’auteur. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 87 Reed, F. R., Cowper. DEVONIAN FOSSILS FROM CHITRAL AND THE PAMIRS Mem. Geol. Surv. India. Pal. indica, n. S., vol. VI, n° 2, 134 p., XVI pl. phot. dess. Calcutta,nl 922. Ce Mémoire — qui comprend les Mollusques, Molluscoïdes et Animaux infé- rieurs — est divisé régionalement en quatre chapitres : Shugram et Koragh, Baroghil Pass, Ak Baital (Pamir), Rang-Kul (Pamir) ; dans chacun — sauf le second où il n’y a qu’un Spirifer — l’ordre zoologique est rigoureusement suivi pour l’énumération des espèces dont la plus grande partie sont déjà connues ou représentées par des variétés. Shugram et Koragh ont fourni une faune du Dévonien inférieur, peut être même du Silurien supérieur, tandis que les gisements du Pamir sont nettement du Dévonien supérieur. I. À signaler principalement : Cyathophyllum torqualum ScxuT. var. orien- tale, bonnes coupes ; Hexagoniophyllum Sedgwicki Ebw. et HAIME, une seule vue externe ; Thamnophyllum multizonatum, nombreuses figures ; Campophyllum ? chitralense en coupes, Phillipsasiræa monticola, vue et coupes ; Pachypora polypora Gozpr. var. viator ; Sirialopora angulosa Guricx var. koraghensis ; Alveoliles suborbicularis Lamx. var. Hudlestoni ; Plagiopora subtuberosa, pas de coupes ; Thecoslegiles Bouchardi (MICHELIN), structure interne non visible. Quelques Hydrozoaires et Cystidés, quatre Bryozoaires nouveaux : Poly- pora Hudlestoni abondamment figuré, P. Mac Mahoni, Lioclema nivale, Fistulipora shugramensis, avec Hederella aff. canadensis NicHoLsoN. Les Brachiopodes sont plus nombreux : Craniella obsolela Gorpr., Kay- serella koraghensis ; Siropheodonta (Douvillina) Dulerlrei MurcH. var. asiatiea ; Produclella fallar PANDER, var. chitralensis ; Uncinulus kora- ghensis, avec des variétés qu'il est difficile de distinguer les unes des autres ; Athyris chitralensis, même observation ; Athyris Gurdoni, A. Hudlestoni, Athyr. Puschiana DE VERN ; Spirifer Anossofi DE VERN., S. Murchisonianus DE Kow., S. Verneuili surtout, avec ses variétés et une copieuse discussion ; S. cf. pachyrhynchus DE VERN. Trois Pélécypodes : Aclinopleria vietrix, Aviculopeclen Ingriæ DE VERN., et une Myalina non dénommée. Un Gastropode : Euomphalus cf. circularis Paizz., Orthoceras sp. ; un Chælepoda : Spirorbis omphalodes Gozpr. en forme de cor de chasse ; quelques Trilobites parmi lesquelles Dalmaniles (Asleropyge) koraghensis représenté par un pygidium seulement. II. Spirifer cf. mediolexlus d’ARCH. et DE VERN. non figuré. III. Ax BaiTaL. Michelinia cf. rossica SEM. et MôLLER, puis surtout des Brachiopodes : Productella faitalensis, un certain nombre d’échantillons assez bons ;: P. hirsula HALL, P. membranacea Puizz., P. Robertsoni, P. subaculeala MurcH, var. pamirica (il faudrait écrire pamirensis), P. subla- minata ; S/rophalosia eompta, Choneles Mac Mahoni, C. nana DE VERN. ; Camarolæchia baïtalensis et variétés C. Guillieri ŒuL. var. pamiriea (même observation) ; Pugnax acuminatum (MARTIN) ; plusieurs variétés de Cama- rophoria, entre autres C. subpleina; Penlamerus (Gypidula) aculilobatus SANDB. var. pamiriea, Bifida problematica, Spirifer pamirieus (même observ.) et var. parilis. Quelques Pélécypodes et Gastéropodes peu déterminables complètent cette faune. 88 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE IV.Bany Kuz. Deux formes seulement : Syringopora cf.eifelensis SCHLUT.., et Rulotia cf. elliptica Wuips. dont la figure est bien peu nette. Dans un court appendice l’auteur ajoute quelques spécimens d’ 'Ak Baital, et notamment Leplodesma pamiricum qui est remarquable par ses lamelles régulières, suivant la sinuosité aliforme du contour de l’oreillette postérieure. En résumé, cet important Mémoire représente une bien utile contribution à la paléontologie de régions encore peu connues. M. CossMANN. Trueman, À. E., THE USE Or GRYPHÆA IN THE CORRELATION OF THE Lower Lias. Geolog. Magaz., LIX, pp. 256-68, 7 text fig. Londres, 1922, L'auteur a remarqué que les Huîtres et particulièrement les Gryphées sont de bons fossiles ‘pour la délimitation des animaux du Lias inférieur, en concordance avec les Céphalopodes des zones fplanorbis, angulalius, Bucklandi). La plus ancienne est Gryphæa incurva qui évolue successivement, par la diminution de sa convexité et de l’enroulement de son crochet, pour se transformer en G. obliquala, G. Dumortieri et O. cf. irregularis. M. Trueman a remarqué que la courbure de la valve gauche ou inférieure affecte l'allure d’une spire logarithmique dont il figure le diagramme. Or le nombre des spécimens dont la courbure dépasse une circonvolution varie suivant les zones, de sorte qu’on peut se servir de cet indice pour reconnaître la zone. J'avoue cependant que je n’ai qu'une médiocre confiance dans la sûreté de ces méthodes mathématiques en matière d'Histoire naturelle, car l’influence des milieux dépend de trop de facteurs pour qu’on puisse mettre en équation l’ontogénie des coquilles. Au point de vue de la nomenclature, je ferai seulement observer que le nom Gryphæa a été changé en Liogryphæa par M. Douvillé qui a démontré que le véritable type de Gryphæa LAMK. ne s'applique pas au fossile liasique. M. CossMANN. Grabau, À. W., ORDOvICIAN FossiLs FROM NorTH CHINA. Palæontol. Sinica, ser. B. vol. I, fasc. I, Geol. Surv. of China, 100 p. in 4° carré, PI. I-IX, 20 text-fig., Peking, 1922. Dès sa fondation, le Service Géologique de Chine a entrepris l’étude — jusqu’à présent disséminée dans des recueils étrangers — des fossiles paléo- zoïques du territoire, et le très beau Mémoire, que J analyse i ici, représente la première étape de cel effort considérable : il est dû à la plume d’un paléon- tologiste américain, M. Amédée Grabau, maintenant fixé à Péking, mais dont nous avons antérieurement analysé les brillants travaux dans maints numé- ros de cette Revue. La faune de l’Ordovicien du Nord de la Chine, spécialement des provinces de Chilih et du Chantoung, se subdivise en deux niveaux : la partie supé- rieure du calcaire à Actinoceras a fourni la plus riche moisson ; l’Ordovicien inférieur, calcaires de Peilintze contient cependant un type nouveau de Céphalopode que nous retrouverons plus loin suivant l’ordre zoologique PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 89 adopté dans ce Mémoire, et l’unique Anthozoaire signalé par M. Grabau : Archæocyathus (Archæoscyphia) ehihliensis dont on trouvera de bonnes sections sur le PI. I. Deux Brachiopodes seulement, dans les calcaires supérieurs de Machiakou : Orthis calligramma DALM., var. orthamboniles v. Bucx., et Sirophomena cf. incurvala Sxepr., d’une conservation très médiocre. Un seul fragment de Pélécypode : Clenodonta symmetricea que l’auteur compare à C. Logani SALTER, du Wisconsin. Les Gastéropodes sont un peu plus nombreux et en moins piètre état : Ophileta plana, O.squamosa du même type qu’O. bella Bizines, de Terreneuve Eccyliopterus kushanensis à peu près complet, Eccyliomphalus tangshanensis fragment déroulé de la spire ; dans les Pleurolomariidæ, Lophospira Norrisi tectiforme, L. pulchelliformis déjà plus étagé, de même que L. trochiformis, L. acuta plus tranchant ; L. Gerardi et L. terrassa font graduellement retour à la première forme ; enfin L. obseura, simple coupe transversale. Pagodispira (G. T. P. Derwidui) s’écarte de Lophospira par sa spire plus élancée, une seconde espèce s’écarte du génotype par ses sutures moins obliques. Liospira Barbouri est tout-à-fait solariforme, Hormoloma Doquieri est finement ornée de plis axiaux, interrompus par une bande spirale et médiane. Salpisgostoma Terrilli, seul représentant des Bucanidæ, est mé- connaissable de même que Fusispira sp. Les Céphalopodes représentent le contingent le plus important de toute cette faune : tout d’abord, Cameroceras styliforme ; Suecoceras vehliense, L. attenuatum, en assez bons fragments. Vaginoceras tsinanense, à cloisons obliques bien visibles. Avec Piloceras platyventrum, nous abordons un groupe de Céphalopodes en forme de sac, dont l’auteur publie — dans le texte — une série de coupes montrant la réduction du vide dans l’endocône. Mais l'animal le plus étrange de cet Ordovicien inférieur, ainsi que je l’ai dit au début, est certainement Chiblioceras (G. T. C. Nathani) dont la vue dor- sale ressemble à une véritable sandale avec deux compartiments latéraux, ce qui distingue ce nouveau G. de Piloceras dont il a un peu la forme générale ; les sections (fig. 7-9) indiquent les contours assez bizarres de ces alvéoles médiane et latérales, qui paraissent à l’auteur justifier l’établissement d’une nouv. Fam. Chihlioceratidæ ; une seconde espèce C. chingwantaoense est créée pour un spécimen à siphon plus long et plus cylindrique. L'auteur entre, à ce sujet, dans une discussion où je ne peux le suivre, faute de place, sur la signification phylétique de ces chambres primitives, et 1l donne à l’appui de sa théorie, un peu différente de celle de Steinmann, une restauration hypothétique d’un Céphalopode holochoanitique, glissant sur la surface de la mer paléozoïque. Pour terminer, je signale encore : Cycloceras ? peitoutzense ; Stereoplas- moceras pseudoseptatum, nouvelle division voisine des Actionceralidæ, avec deux autres espèces S. machiakounense, S. actinoceriforme (il faudrait écrire plus correctement actionoceratiforme) ; un certain nombre d’Aclinoceras, A. Richlofeni FRecH, À. Tani, A. Coulingi, À. suanpanoides, À. submargi- nale, À. nanum, À. eurvatum, dont les reste se ressemblent beaucoup ; enfin, Cyrtaclinoceras Frechi, Gonioceras shantungense. Un seul Crustacé, Asaphus Bæœhmi LoREnz termine cette très intéressante Etude. M. CossMANN. 90 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE Reed, F. R. C., NoTES ON THE FAUNA OF THE LOWER DEVONIAN BEDSs 0F TorQuAY. PART. IT BRAcHIOPODA. Geol. Mag. vol. IVIII. — July, 1921 — pp: 313-324. London, 1921. This carefully revised account of the Brachiopoda of ee shout prove very useful in a correlation of the Lower Devonian of the district. The following forms are recorded : | MeaprootT BEps : Orthis (Dalmanella) circularis Sow.,* Stropheodonta Murchisonit (D’ArcH. and V)", S. gigas (Mc Coy) Leplæna rhomboidalis (WiLcKENSs), Choneles plebeia ScHNUR", C. sarcinulata Scxi, Camarolæchia daleidensis (RoEm.)", Rensselaeria cf. strigiceps RoEM., Newberrya cf. Des- hayesi (CaizL.), Tropidoleplus rhenanus VFrEcH., Spirifer subcuspidatus SCHNUR, S. mediorhenanus FUCHSs, se Decheni Kayser, and Afhyris undala (DErFR.). STADDON GRits (RED BEDs) : those marked” above, together with Stro- pheodonta Sedgwicki (Db’ArcH. and V.), Rensselaeria crassicosta Kocx, R. Gaudryi (Œur.), À. Guerangeri (DE VERN), and Spirifer parcefurcatus SPRIEST. Also Orthis provulvaria MAURER is mentioned from the « Staddon Grits ». L. Dudley Srame. Grabau, A. W., À LOWER PERMIAN FAUNA FROM THE KAIPING COAL BASIN. A NEW SPECIES OF EURY PTERUS FROM THE PERMIAN OF CHINA. Bull. Geol. Surv. of China, n° 2? — Oct. 1920 — pp. 61-76, pl. IX. Peking, 1920. D’après une courte note stratigraphique de M. P. F. Mathieu, géologue de l'Administration des Mines de Kaïlan, le Permocarboniférien est super- posé, dans la Chine septentrionale, aux couches : à Aclinoceras, de l’'Ordovicien supérieur. M. Grabau, le distingué Paléontologiste du Service géologique de Chine, y a identifié : tout d’abord un Euryptlerus (Anthraconectes?) chinensis (on écrit généralement plutôt sinensis ), dont on aperçoit onze segments, le cépha- lothorax avec une seule paire d’appendages conservée sur six, une ornemen- tation de pustules alignées à peu près en lignes transversales ; l’espèce américaine la plus voisine est Æ. approximatus HALL et CLARKE, du Wa- verlyen. En outre, on a recueilli d’autres formes du Permien inférieur : Polypora cf. Koninckiana WAAGEN et PicxL., Orthaleles crenistria PaizL., Dalmanella cf. indica WAAGEN, Rhynchonella cf. Wynni WAAGEN, Productlus Cora d'Or8., Reticularia perplexa Mc. CHESNEY, Spiriferina Chuchuani ; un seul Pélé- cypode nommé, Pseudomonotis Matthieui en assez bon état ; un Gastropode non déterminé ni figuré, Euomphalus nov sp. ; enfin des Cyathocrinus assez nombreux et appartenant probablement à deux espèces distinctes, l’une entièrement semblable à celle qui a été déjà signalée par Loczy dans le Permo- carboniférien de la vallée de Lant-Sian-Kiang. M. CossMANN. Crick, G. C., NOTES ON SPECIMENS OF CEPHALOPODA FIGURED IN TATE AND: Bars s « Y'ORKSHIRE Lras », 1876. The Naluralist, n° 787-88, pp. 273-288. Londres, 1922. É e | | | | 1 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 91 L'acquisition récente de la Collection de Blake par le «British Museum » a fait entrer en possession des Galeries de « Practical Geology » (Jermyn Street) un certain nombre de types décrits — il y a près de cinquante ans — par Tate et Blake, et provenant du Lias du Yorkshire. Avant son décès le regretté paléontologiste Crick avait dressé la liste que publie aujourd’hui M. T. Sheppard, et à chaque espèce il avait adjoint des notes précieuses à consulter. Il ne peut être ici question d’analyser en détail ces notes concernant de nombreux Aegoceras, des Arieliles très variés, quelques Amaltheus, un Phyl- loceras Loscombi Sow., deux Slephanoceras et un certain nombre d'Harpo- ceras, auxquels sont encore adjoints quelques Teuthidæ : Beloteuthis sub- costatus Mimsr., B. Leckenbyi BLAKE, Geoleulhis coriaceus QUENST., T'eu- dopsis cuspidalus SIMPSON. M. COsSMANN. Brun, P. de., EruDE GÉOLOGIQUE ET PALÉONTOLOGIQUE DES ENVIRONS DE St Amgroix (GARD). DEUXIÈME PARTIE : Lias. Bull. Soc. ét. Sc. nalur. Nîmes, T. XLII — 1919-1920 — pp. 24-48. n°Nîmes, 1922. Depuis la publication de la première partie de cet ouvrage, le collaborateur de M. de Brun (Louis Vedel) est subitement décédé. Dans la liste paléonto- logique du Sinémurien — que continue seul désormais notre confrère de St Remy — nous trouvons plusieurs Coroniceras, Discoceras Conybeari (Sow.) et Arnioceras Kridion (HeuL) que M. de Brun considère à juste titre comme très distinct de D. Conybeari qui appartient à un tout autre groupe. Les Gastéropodes ne sont pas rares, mais leurs caractères sont oblitérés par la calcédoine guttulaire, de sorte que M. de Brun:a dû s’abstenir de leur attribuer des noms spécifiques. Les Monomyaires sont — comme d'habitude — plus déterminables : Liostrea irregularis (Mnust.), L. anomala (TERQ.), Liogryphæa arcuala (Lamk.) dont M. de Brun sépare L.rhodanensis, en renvoyant à la figure de la variété séparée sans nom par Goldfus, le nom siriala Dumort., préem- ployé, ne pouvant être accepté ; elle caractérise, par sa prodigieuse abondance, certains bancs du Sinémurien du département du Rhône, et se distingue par son crochet court, oblique, ainsi que par sa plus grande largeur. Dimyopsis Emmerichi v. BisrraM et Limalula cf. pectlinoides (Sow.) terminent cette première tranche du Mémoire. M. CossManNN. Cossmann, M. et Abrard, R., SUR QUELQUES GASTÉROPODES LIASIQUES DU Dee TsezrAr (Maroc). Bull. Soc. Géol. Fr., 4° sér.; t. XXI, pp. 152- 158 — 1921 — pl. VIII phot. nat. Paris, 1922. Pour corroborer la description géologique de ce gisement, déjà faite par M. Abrard qui y avait signalé Haugia variabilis (d'Ors.), Cæloceras acan- thopsis (n’A8.), Pentacrinus jurensis Qu. Thecocyathus mactra GOLDF. je me suis chargé d'étudier quelques Gastéropodes que m'avait soumis notre confrère et j'ai pu identifier les espèces suivantes : Ataphrus Acis (d'Org.) surtout développé en France dans le Bajocien ; 92 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE A. Garnieri (Duümorr.) du Toarcien de la Verpillière; A. Haugi subglobuleux comme À. oblorlus Hupz. du Bajocien d'Angleterre ; Lamelliphorus cf. lamellosus (d’OrB) bien conforme à la coquille bajocienne de Sully, tandis que la mutation ancestrale { Trochus Heliacus d'OrB.). du Toarcien, a des côtes plus écartées. Amphitrochilia angulala (Sow.) la correction faite par Sonerby sur son Trochus concavus (non GM.) rend inutile celle de d’Orbigny (T. Haraldus) ; Discohelix Dunkeri Moore, Colpomphalus Abrardi qui a une face plane de Discohelix avec une face ombilicale comparable à celle de Solarium Helenæ Dumorrt. du Toarcien de la vallée du Rhône ; enfin Proce- rithium (Rhabdocolpus) spinicostatum (WricxT) et P. Gentili qui a beaucoup d’analogie avec C. Jole d'ORB., du Toarcien. En résumé cette petite faune est bien toarcienne, avec persistance de quelques formes bajociennes. M. CossMAnN. Buckman, S. S., TYPE AMMoniTEs. Parts XXXI-XXXIV, 72 PI., p. 5-20. Londres, 1922 (Wheeldon et Wesley ed.). Voici les noms nouveaux que: contiennent ces quatre fascicules publiés dans le premier semestre de 1922, avec une foudroyante rapidité : — Docidoceras biforme, Trilobiliceras platygaster ; ZLabyrinthoceras gib- berulum, L. amphilaphes, les différences du galbe ne sont-elles pas dues à l’âge ? — Catacephalites durus, Pleurocephalites lophopleurus ; Cerericeras cereale démembré de Keppleriles qui avait déjà été amputé dans Ammoniles ma- crocephalus ; Gowericeras ventrale ; Galilæïceras Galilæi, G. tichophorum ; Toricelliceras Toricellit, Galilæanus crucifer, Galilæites eurtilobus, Chalce- doniceras chalcedonicum, Hortoniceras sidericum, Putealiceras puteale: quant à la dernière planche de ce fascicule, intitulé « An alticarinate Sonninia », l’auteur a cette fois hésité à cause de l’état de conservation du fossile... et il a eu raison ! — Enaptetoceras enaptetum (— Hammatoceras amaltheiforme BuckM.… 1889), au bout de 33 ans on peut se permettre de changer le nom de Genre et d'espèce ; Zigzagiceras rablorichus, Z. imitator ; Parkinsonites fullonieus Amblyoxyites amblvs ; Behemoth megasthenes, ce nom de Genre non latinisé n’est pas conforme aux règles de Nomenclature ; Glaucolithites glaucolithus, Leucopetrites leueus, Paravirgatites paravirgatus : Galilæiles indigestus, Torelliceras subsuleatum ; Polvstephanus Daubenyi, Stegeo- stephanus stegeus, Macrocephaliceras macrocephalum. — Le quatrième fascicule seul contient quelques pages de texte consacrées à une nouvelle chronologie des terrains (ou plutôt des « Zonules ») jurassi- ques : c’est aux stratigraphes qu’il appartient d'apprécier cet art de «couper les fils en dix » ; depuis le Purbeck jusqu’à la base du Lias, on compte 43 de ces minces feuillets que l’auteur caractérise par des noms empruntés aux Céphalopodes que l’on y recueille (Virgalitan, Prionodoceratan, Reineickeian, Macrocephalitan, Sonninian, Coroniceratan, etc...). Mais l’auteur ne s’en tient pas là : le Crétacé serait à remplacer par « Baculitte period », le Jurassique par « Ammonitoidic period », le Trias par « Ceratitoidic period ». PATENT US M D NO NE 2 L'. TTE Rel ht ou ar PR PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE Ja La discussion — qui fait suite à ces propositions — est coupée à la page 20, c’est au prochain numéro qu’il faut attendre les conclusions avant de porter un jugement sur l’œuvre de notre confrère révolutionnaire. Les nouvelles dénominations — inscrites sur les légendes des planches de ce même fascicule — sont : Docidoceras perfectum, Eryciles sphæroconicus, Murleyiceras aptum;: Kleistoxyites protrusus: Toricelliceras runeinatum, subrotundum ; Sutherlandiceras albisaxeum, Polysphinetites polysphinetus, Trophonites trophon. : Quatre planches ont été aussi réimprimées pour fournir de meilleures épreuves aux lecteurs ; à ce point de vue, il est essentiel de reconnaître que la publication de M. Buckman se poursuit avec un luxe et une abondance d’iconographie qui dépasse tout ce qu’on a l’habitude de voir jusqu’à présent. On doit tout au moins constater qu'il ne recule devant aucune dépense pour nous présenter de belles et exactes figures ! M. CossMANN. Thalmann, H., UEBER DAS BATHONIEN VON ENGELBERG. Jahrb. Phil. Fak. Univ. Bern, Bd. II, pp. 225-238. Berne, 1922. Thèse de Doctorat dans laquelle se trouve une liste bien contrôlée de fossiles provenant d’un gisement de Stoffelberg (Alpes suisses) : 350 spéci- mens, dont 33 espèces de Céphalopodes, attestent la richesse de cette faune qui a surtout de l’analogie avec celle du Bathonien de France. Il y a en particulier deux nouvelles espèces de Gastropodes que l’auteur m’a commu- niquées et qui feront ultérieurement l’objet d’une description accompagnée de figures. M. CossMANN. Frech,, F. et Meyer, O. E., MITTELJURASSISCHE BIVALVEN VON SUNGI TEMA- LANG IM SCHIEFERBARISSAN (RESIDENSCHAFT DJAMBi). Beilr. d. Geol. u. Pal. von Sumatra, n° 3, pp. 223-229, PI. I, phot. dess. La Haye, 1922. Les fossiles — recueillis à Sumatra par M. le Dr À Tobler — ont été attri- bués au Bajocien par feu Frech ; la description qu’en donne ici M. Meyer nous fait connaître quelques Pélécypodes, et notamment Opisastarte (G.-T. Astarte trigonalis Sow.) remarquable par sa forme triangulaire, avec une lunule très excavée sous le crochet, à l’instar des Opis ; malheureusement, cette création fait manifestement double emploi avec le Genre Trigonastarte Bicor (1894), qui est précisément fondé sur le même génotype, ainsi que je l'ai fait remarquer dans le 1er article (2e série) de mes «Pélécypodes juras- siques de France », p. 19 (1921). D'ailleurs, l’espèce de Sumatra me paraît aussi différente du véritable T'. {rigonalis que de mon T. crassateltina, du Bajocien de Dampierre : il est probable qu’il faut lui attribuer un nouveau nom spécifique et je propose en conséquence T. Frechi Cossu. L'autre espèce (Opisastarte sumatrensis FRECH) est plus élevée et moins transverse, sa charnière est plus inclinée. Dans le même gisement, M. Meyer cite encore : Opis Leckerbyi WriGuxT (non figurée), des fragments de Cypricardia cordi- formis Desx., et une Lucina sp. dont on ne pourrait vérifier le Genre que si 94 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE l’on dégageait l'impression du muscle antérieur ; car, malgré la forme luci- noïde de cet échantillon et sa charnière composée de deux cardinales 3d 3b sur la valve droite, avec une lamelle AT, il pare peut être pre à un groupe prélucmoïde. En tous cas, il semble bien que le gisement de Sungi Temalang doit être bajocien. M. CossMaANN. 0° Connell, Mar]j., PHYLOGENY OF THE AMMONITE GENUS OCHETOCERAS. Bull. Amer. Mus. Nat. Hist., XLVI, art. VII, pp. 387-411. New York, 1922. La Famille Harpoceratidæ comprend des Ammonites discoïdales qui possèdent une carène lisse, noduleuse ou crénelée, des côtes sigmoïdales, et parfois — mais non constamment — un sillon ou canal latéral. Or, dans la S. Fam. Oppeliinæ, M. Haug. a proposé (1885) le S. G. Ocheloceras dont la carène est anguleuse à tout âge, et chez lequel le sillon d’Oppelia est rem- placé par une simple inflexion des côtes ; il a été surtout recueilli dans le Lusitanien et le Kimméridgien. Les deux Groupes dont se compose ce S. G. ont été constatés à Cuba et au Mexique (O0. mexicanum, pedroanum BURCK- HARDT, du Lusitanien ; O. neohispanicum BurCK., O. vicente, du Kimmérid- gien. L'auteur signale — sans la figurer — une nouvelle var. Burckhardti d’O. canaliculatum v. Bucx, à Cuba et à Durango (Mexique). Conformément aux suggestions de Douvillé, Mr O'Connell fait dériver cette espèce d’Oppelia ancestrales de l’Oxfordien, telles que: O. Hersilia (d'Or8.), O. Henrici (d’Or8.). Mais, tandis qu’en Europe, le rameau d’O. arolicum se poursuit jusqu’au Portlandien (0. sleraspis), on voit s’éteindre le phylum — en Amérique — vers la base du Kimméridgien {O. neohispanicum). L’évo- lution progressive est d’ailleurs caractérisée : 1° par une diminution de la hauteur des tours par rapport au diamètre ; 20 par une diminution de l’épais- seur des côtes ; par la bifurcation des côtes primaires à leur extrémité cen- trale, et enfin par la bifurcation des côtes intercalaires ou striées. En terminant, l’auteur note aussi le parallélisme des séries du: Nouveau monde et de l’Ancien continent. M. CossMANN. Petiteclere, P., SUR UNE RHYNCHONELLE DE L'OXFORDIEN DE LA POLOGNE ERPDUMPOTTOU- ip PP Vesoul M022? La découverte de cette intéressante coquille est due à M. l’abbé Boone, elle ne ressemble à aucune espèce connue dans l’Oxfordien, car elle est du groupe de N. monsalvensis GILLIÉRON, et elle diffère de À. meridionalis DEss., du Lias d'Espagne. Or M. Petitclerc a été conduit à la comparer à une autre coquille de Trzebinia (Gallicie) à laquelle Oppel (in Waagen) a donné le nom R. visulica (1866). Il est étrange qu'aucune station de l’Argovien — inter- médiaire entre le Poitou et la Pologne — ne contienne de spécimens de cette espèce qui n’était signalée qu’à l’état de nomen nudum ; la description très complète et la figuration publiées par M. Petitclerc comblent cette fâcheuse lacune. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 95 Vidal, L. M., CONTRIBUCION A LA PALEONTOLOGIA DEL CRETAGICO DE CATA- LUNA. Mem. Real Acad. Ciencias y Aries, 3e ép., vol. XVIF, n° 2, 21 p., 7 PL. Barcelone, 1921. Les matériaux publiés dans ce Mémoire comprennent 43 espèces, en 33 Genres, recueillies du Santonien au Garumnien, pour la plupart nouvelles. Ce sont d’abord quelques Cœlentérés et Echinodermes : Diploria meri- dionalis, Placosmilia Bofilli, P. Vidali, MaLL. in lill., Trochosmilia osensis, Pachygyra Vallcebri, Thamnastræa garumnica, Helerocænia garumnica, Siylophora garumniea ; Auslinocrinus Erckerti (DAMES), Codiopsis Douvillei, C. Fontei, Hemipneusles Nicklesi, H. Sardanydæ, H. Hermitei. Passant aux Mollusques, nous trouvons : Eucyclus Cossmanni que je rap- procherais plutôt du G. Riselloidea ; Liolia Sensuvi, très intéressante pour le Maëstrichtien, dé même que Margarita Montsecana (G. Eumargarila !) et que Alaphrus Cossmanni ; Trochus maestriehtensis (il eût fallu écrire maestrichlicus puisque c’est le terrain et non la localité qui donne son nom à l'espèce) c’est d’ailleurs probablement un Callistoma, tandis que T. Sen- suyi a plutôt le galbe de Teclus ; Clanculus ilerdensis à ouverture très gri- maçante ; Nerila Bergardana dont le péristome est malheureusement inconnu: Dejanira Trillæ, en état de conservation assez médiocre ; Nerilopsis iler- _densis, 1l est probable que la fente ombilicale n’est qu’accidentelle ; Semi- solarium Vidali Cossm. très conique ; Hipponyx Sensuyi simplement marquée de lignes irrégulières d’accroissement ; Billium Sensuvi ressemble plutôt à une Triphora où à une Seila inversée, si cette inversion n’est pas le fait du phototypiste, car le texte n’en fait pas mention ; Aporrhais ilerdensis se rapprocherait plutôt du G. Maussenelia ; Actæonella Agricolai, Relusa Woodwardi, Globiconcha Montsecana (à orthographier montsecanensis) : Auricula Trillæ, très intéressante pour le Garumnien ; Pupa Isonæ non figurée; Perna montsecan(ensis), Gervilia montsecan(ensis), Peclen Cata- launieus non figuré, Lima Catalaunica, Ostrea Elhuvyari, Cyprina Mugæ, Unio garumniea, Chama Tartareni, Gyropleura Tartareni, Biradiolites osensis. Cette publication si précieuse pour l’étude de la faune Crétacique, aura été le « chant du Cygne » de notre regretté ami et collègue : c’est une grande perte pour la Paléontologie. M. CossmMAnN. Wilckens, O., THE upPER CRETACEOUS GAsrTRoPoDs oF NEW ZEALAND. Geol. Surv. N. Z., Pal. Bull. n° 9, 42 p. 15 PI. phot. dess. Wellington, 1922. Les matériaux de cette Étude, communiqués à M. H. Woods — qui s'était réservé les Pélécypodes et les Céphalopodes — ont été transmis par lui, en 1912, à M. Wilckens dont on connaît les travaux sur le Crétacé de l'Amérique du Sud, et n’ont pu être rendus qu’en 1919. Ils se composent surtout de fossiles du Sénonien supérieur, et il n’y a que quelques espèces de l’Ootatorien (Cénomanien) inférieur. Leur conservation laisse — pour la plupart — beaucoup à désirer, néanmoins l’auteur a pu, grâce à sa compétente expérience, en tirer un bon parti pour l’identifi- cat'on des Genres, les espèces étant presque toutes nouvelles. 96 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE Pleurolomaria maoriensis, P. Woodsi, ne laissent apercevoir que quelques traces de test, le second a plutôt un facies jurassique ; Callisloma decapita- tum, ouverture incomplètement dégagée, 1l se peut que ce soit un Teclus ; Patella amuritica à rapprocher de Nacella ovala Wircx. du Crétacé antarc- tique ; Crepidula Hoschtetteriana moule interne, de même que Calyplræa solitaria ; ]Nalica Selwyniana ombiliquée ne peut-être l’âge adulte de N. ingrata qu' a plutôt le facies d’une petite Ampullina ; Scala pacifica pro- bablement Cirsotrema comme le suggère l’auteur qui ne connaissait pro- bablement pas la IXE livraison de mes « Essais de Paléoc. comp. » ; Cerilhi- um inæquicostatum, simple fragment d’un tour et demi. Les coquilles ailées sont particulièrement intéressantes parce que ce sont elles surtout qui donnent la confirmation de l’âge supracrétacique de ces couches : Arrhoges Hoestianus génériquement conforme aux critériums que j'ai indiqués dans la VIE livraison de l’ouvrage précité, que cite d’ailleurs M. Wilckens, ainsi que pour Perissoplera Waïparaensis (HECTOR) ; il faut en séparer P. novo-seelandiea qui ne peut se confondre avec P. inforlunala WHiTE, du Sénonien inférieur du Brésil ; je persiste à penser que le G. Con- chothyra (E. parasilica M’CoY) n’est qu’un synonyme postérieur de Pugnellus ConrAD (1860), l’épaississement variable des callosités — qui envahissent toute la coquille — ne permet pas d’y distinguer de S. Genre ; M. Wilckens y réunit d’ailleurs P. waiparaensis et P. Marshalli TRECHM., ainsi que P.. australis MARSHALL, cependant M. Marshall m'a montré — au récent con- grès géologique de Bruxelles — des spécimens de cette dernière espèce qu’il croit devoir séparer comme mutation distincte d’un autre étage. Struthiolaropsis similis est dans un état de conservation qui ne me permet pas de me prononcer sur cette attribution générique, il s’agit d’un type de Quiriquina, au Chili ; Protodolium Speighti (TrEcHM. Neritopsis) est beau- coup plus nettement caractérisé, je n’ai pas à priori d’objection à le considérer comme l’ancêtre crétacique de Dolium, quoiqu'il y ait alors une lacune dans le Tertiaire inférieur ; mais ce qui me ferait plutôt hésiter, c’est l'épaisseur calleuse du bord columellaire qui n’annonce guère le test mince et fragile des véritables Dolium de l’époque actuelle ; l'apparition de ce Genre dans le Miocène inférieur des environs de Bordeaux vient d’être constatée par moi (Conchol. néog. Aquit., IV, livr. 2). Tudicula alta justifierait un fort point d'interrogation, car on ne distingue nulle part l'apparence d’un canal siphonal ; cependant ce Genre est du moins signalé dans l’Eocène inférieur de France. Cryplorhylis vulnerata, en effet bien blessée ! Procancellaria Parkiana est une Cancellaire globuleuse, sans ombilic ni pli columellaire, dont l'ouverture ne présente aucune trace de bec siphonal ; ce qui revient à dire que l’échantillon ne présente — sauf l’or- nementation cancellée — aucun des critériums de Cancellariidæ. Eriplycha punamutiea a complètement l’aspect des Gitbertia que M. Marshall m'a en- voyées des mêmes gisements. Cyclichna Thomsoniana, pourquoi l’auteur ne reprend-il pas correctement Bullinella, nom d’ailleurs cité par lui dans le texte, à la place de Cyclichna préemployé dans un autre sens ? Un seul Scaphopode, Dentalium (Lævidentalium) Morganianum ; puis, Tubulostium ornatum HEcroR mss., avec un Crustacé et un Brachiopode, en tout 29 espèces dont M. Wilckens donne la répartition par gisement, dans PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 97 un tableau synoptique, et la corrélation avec les gisements contemporains de l'hémisphère austral. Dans le « Group Ootatoor », il n’y a guère à signaler que Trochus ? antipo- dum, Serpula Wharfensis, avec des fragments non nommés de Nalica et de Perissoplera. Enfin deux Gastropodes proviennent de gisements non mentionnés dans le Mémoire de M. Woods : Turrilella solitaria peu déterminable et de très petite taille ; Pleuroloma otagoensis qui présente bien des côtes nodulo- sinueuses, comparables à celles de certains Hemipleurotoma de notre Eocène parisien. Dans les citations bibliographiques qui terminent ce Mémoire, on cherche vainement un certain nombre de publications crétaciques et paléocéniques qui auraient peut-être pu guider l’auteur. M. Cossmann. Packard, E. L., NEW SPECIES FROM THE CRETACEOUS OF THE SANTA ANA MOUNTAINS, CALIFORNIA. Univ. Calif. Public. Bull. Depart. geol. Sc., vol. 13, n° 10, pp. 413-462, PI. XXIV-XXXVIIT. Berkeley, 1922. La riche faune d’Invertébrés, recueillie par M. Packard dans le Sud de la Californie contient 136 formes, dont 62 espèces de Pélécypodes et 22 de Gastropodes, plus un Scaphopode, 3 Céphalopodes et 2 Echinodermes, pour ne citer que les fossiles bien déterminables, dans un état passable de con- servation. D’après une étude géologique antérieure, ces fossiles sont du « Group Chico » équivalent à notre Aturien. Outre Cucullæa ponderosa WHIiTEAVES, l’auteur décrit : C. cordiformis et CG. lirata, très voisines ; Trigonarca californica, excavata, sectilis, les deux premières à charnière bien visible ; Limopsis silveradoensis, dont la fossette ressort assez nettement ; Osirea crescentica, taxidonta ; Exogyra inornata, californica ; Lima subnodosa qui est plutôt un gros Plagiostoma ; Spondylus striatus, dénomination préemploÿée qu’il faut remplacer par S. Packardi nobis ; Sp. rugosus lamelleux ; Homomya kardingensis, Astarte lapidis, A. ovoides À. suleata, dénomination préemployée qu’il faut rem- placer par A. Packardi nobis ; Cardium coronaense très fruste ; Meretrix angulata et M. nitida GABB, dont il faudrait d’abord connaître la charnière pour les déterminer génériquement ; Tellina alisoensis, T. santana, même observation ; Siliqua alisoensis très douteuse. Odostomia santana n’est probablement pas une Odonlostomia, l’ouverture incomplète forme un bec peu explicable chez les Pyramidellidæ ; Amaurop- sis pseudoalveata est une Ampullospira ; Gyrodes ealifornica; Cerithium ? suciaense, gros fragment qui pourrait aussi bien être un Scalidæ ; Alaria nodosa, peut-être Lispodesthes, en tous cas il faudrait reprendre Dicroloma GABB, surtout quand on écrit en Californie ! Aporrhais Vetus n’en est pro- bablement aussi qu’un échantillon plus fruste ; Siphonalia dubia (combien douteuse !) ; Lysis californiensis, Genre intéressant qui se rattache aux Velutinidæ ; Voluloderma magnum, V. santanium ; PBullaria tumida peu . déterminable, vue de dos. M. CossMANN. 98 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE Doello-Jurado, M. UNA ESPECIE DE « VIVIPARUS » DEL CRETACEO SUPERIOR DE Rio NEGro. Physis, Rev. Soc. Arg. Cienc. nalur.., t.V, pp. 328-330, 3 fig. texte — 1921 — Buenos Aires, 1922. Dans les dépôts d’eau douce du Rocanéen de Rio Negro, le Dr Wichmann a recueilli de nombreuses Corbicules appartenant peut-être au $S. Genre Cyanocyclas, répandu dans l’Amérique du Sud, et une Paludine compara- ble à celles du Chili, à laquelle l’auteur de cette Note, a donné le nom Viviparus Wichmanni ; quoique la détermination spécifique des Viviparidæ présente toujours un certain aléa, celle-ci est dans un état de conservation qui permet de la distinguer de P. Arancana Pur. M. Cossmann. Doello-Jurado, M., NOTICIA SOBRE LOS ESTRATOS QUE CONTIENEN HULLA EN LA REGION DE SIERA BAGUALES (PATAG.). Physis, Rev. Soc. Arg. Cienc. nalur., t. V, p. 331, 1921. Buenos Aires, 1922. Dans une récente expédition à la Terre le Feu, détroit de Magellan, l’auteur a constaté l’existence probable de lignites dont l’âge crétacique supérieur! paraît résulter de débris de coquilles identifiables avec des espèces créées par M. Wilckens en 1907. Un supplément de recherches dans ce gisement a été décidé. M. CossMANN. Fallot, Paul, La FAUNE DES MARNES APTIENNES ET ALBIENNES DE LA RÉGION D'ANDRAITS (MAJORQUE). — Trab. Mus. Nac. Cienc. nalur.; Ser. geol,, n° 26 ; 68 pags ; 25 figs. ; 3 pl. — 1920 — Madrid. Cette étude est principalement paléontologique ; elle comprend environ une soixantaine d’espèces de Céphalopodes que décrit l’auteur, lesquels, avec de nombreuses espèces de Gastropodes, quelques Bivalves et Polypiers indéterminés appartiennent à une association de faunes semblables aux dépôts bathials de l’Aptien d'Algérie et du $. E. de la France. Le caractère principal de l’ensemble est de constituer une faune d’Ammonites sténothermes d’un type notoirement oriental dans le bassin méditerranéen. Une dernière partie très concrète du Travail se rapporte aux résultats stratigraphiques; la consé- quence importante qu’il en tire, en comparant les localités étudiées d’An- draits et de San Montana, est de démontrer qu'il s’est produit des charriages avec déplacement tangentiel d’un minimum de 15 kilomètres ; alors qu'une région devait être émergée pendant le Gault inférieur ou l’Aptien, dans l’autre la sédimentation bathiale devait continuer à se faire d’une façon normale. Les espèces décrites pour la première fois par l’auteur en date de la Note qui nous occupe (1920) sont : Phylloceras Grothi, Ph. lyloceroide, Ph. cf. lyloceroide, Vhligella Bonssaci, V. Bretoni, Puzonia Kiliani var. inornata, Silesiles Seranonis var. calcarensis. E. HERNANDEZ-PACHECO. Yehara, S., À VIEW ON THE JAPANESE CRETACEOUS. Jour. geol. Soc. vol. XXIX, n° 344, pp, 202-5. lokyô, 1922: PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 99 The author stated that there are three distinct Trigonia-sandstones, in alternation with three Ammonite-beds, in the Japanese Cretaceous. The first one is represented by the Trigonia-sandstone of Shikoku, which is overlaid by a shale with Puzosia denisoniana Stor.and underlaid by the Ryôseki Series, a well-known basal Cretaceous plant-bed in Japan, which looks as if to be a basal conglomerate subject to the Trigonia-sandstone. The second one corresponds to the Horiopleura-Trigonia-sandstone of Miyako Province of Rikuzen, correlated anew with the Urgonian. The third one is widely distributed, being represented by the Trigonia-sandstone of Hokkaïdô, Saghalin and Kiushàû, which is overlaid by the upper Ammonite-bed in all the three districts and underlaid by the lower Ammonite-bed in the first two districts. This Trigonia-sandstone is upper Cenomanian in Yabe’s correla- tion. Thus, the author maintains that there occurred three periods of trans- gression during the Cretaceous age also in Japan, as is already known in certain other lands. H. MATSUMOTO. Newton, R. Bullen, EoceNE MoLLuscA FROM NiGERIA. Geol. Surv. of Nigeria, . Bull. n° 3, 114 p., 1 carte, 11 PI. foss. Londres, 1922. Après une courte introduction comparative avec les dépôts mokatammiens d'Egypte et avec ceux du Paléocène du Congo belge, l’auteur conclut qu’il s’agit de fossiles du Lutécien supérieur, peut être même du Bartonien. Belosepia sepioidea BLAINV. beaucoup plus incurvée que ne le sont nos échantillons parisiens ; Rostellaria bidigitata qui a un peu le facies de R. dentata du Miocène, À. unidigitata n’en est probablement qu’une variété, car on sait que ces dentelures n’ont pas une constance absolue chez la même espèce ; Semilerebellum suturocostatum, S. elongatum, nous sommes entiè- rement d'accord au sujet de la détermination générique de ces deux espèces ; Cypraea cf. Bowerbanki Sow. très globuleuse ; Amphiperas nigeriense petite coquille tout-à-fait remarquable par la symétrie de ses deux extrémités échancrées ; Surcula ingens MAYER-EYMAR, très beaux spécimens ; S. afri- cana appartenant à un tout autre groupe que la précédente : Eopleuroltoma nigeriensis, très voisin en effet de P. Lajonkairei. Conospira cf. parisiensis (DEAH.), Athlela Lugardi, Volulospina eonico- turrita, V. multispinosa, sont de magnifiques échantillons, tels qu’on éprouve de la satisfaction à les déterminer. Hilda turrieulata a l’aspect d’un Phos avec une columelle de Trilonidæ ; Plieropurpura cf. tricarinala (LAMK.) est en effet très voisine de l’espèce parisienne ; Poirieria cf. calcitrapa (LAMK.), l’auteur fait remarquer que cette dénomination était primitivement attribuée au fossile, tandis que l’espèce actuelle est postérieure sous le même nom ; soit, mais est-ce bien un motif suffisant pour bouleverser une nomenclature admise depuis plus de cent ans et pour rejeter calcitrapoides que Lamarck avait lui-même substitué ? Rhopalithes africanus beaucoup plus subulé que les autres Clavilithes éocé- niques ; Strepsidura spirata particulièrement contournée ; Cornulina minax (SoL.) pourrait bien être érigé en mutation distincte, on sait que ce groupe 100 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE est représenté déjà dans l’Eocène inférieur. Bulbifusus nigeriensis n’est évidemment qu’un jeune Sycum. Buccinorbis Kitsoni diffère des véritables Pseudoliva par sa rampe suturale et par sa cavité ombilicale ; Liomesus africanus est une intéressante trou- vaille pour l'Eocène ; Cominella Douvillei me semble plus douteuse et il est possible que ce soit plutôt un Belophos Cossm.? Janiopsis nigeriensis, plus étroite que les formes déjà connues dans le Bassin de Paris. Cancellaria multiplieis est — autant qu’on peut en juger d’après la figure — une Uxia, de même que Trigonosloma decoratum qui n’a pas l’inflexion columellaire des véritables Trigonosloma ; Bonellilia cf. evulsa (Sou.) a été comparée aux spécimens du « British Museum ». Exechestoma Cossmanni, très intéressants spécimens et très caractéris- tiques ; deux fragments de Terebralia qui pourraient mériter un nom spéci- fique ; T'uürrilella Maurvana, à fortes carènes comme les espèces américaines et comme T. transiloria d'Egypte ; T. cf. sulcifera DES. plus douteuse, mais il faut attendre qu’on ait recueilli des échantillons plus adultes. Tugurium nigeriense, Stellaxis bicingulata, Solariaxis cf. spectlabilis (Sow.), Neverila cf. calvimontensis (DESL). ; pour les Sigarets, M. Newton reprend à tort le nom bolténien Sinum tout récemment ressuscité contre Lamarck, $S. africanum. Crepidula Falconeri, bel exemplaire de grande taille qui rappelle plutôt les formes américaines que les minuscules spécimens du Bassin de Paris : Calyptræa crepidularis LAMK. dont la figure est très défectueuse. Passant aux Pélécypodes, nous signalons Crassosirea Lugardi, Plicatula polymorpha BELL., Fossularca aîfricana, Siriarca africana qui se rapproche des formes américaines, Anadara nigeriensis forme curieuse pour l’Eocène, Pectunculus nigeriensis, Nucula costæ-imbricatis à surface ornée. Dans les Lucinidæ, Phacoides Eaglesomei est plutôt une Miltha (voir le classement dans ma Conchol. néog. de l’Aquitaine), de même probablement que P. subrhomboïdalis dont la charnière est inconnue, mais qui a le galbe d’'Eomiltha ou de Pseudomiltha ; Divaricella Oppenheimi épaisse pour ce Genre. Cardila costæ-irregularis et C. costæ-nodulosis, C. triparticostata appar- tiennent peut-être au Genre Cossmannella MAYER ? La présence de Cordiopsis incrassala oligocénique me surprend beaucoup dans cette faune franchement éocénique, cette détermination est à réviser. Sinodia Heward-Belli rappelle nos Dollfusia. Callista elongatotrigona, C. Kitsoni, Tivelina cf. sphenarium (BAYAN). Peronæa nigeriensis rien de semblable dans notre Eocène, il faut la com- parer aux formes égyptiennes ; Rælomya Schweinfurthi (MAYER), très soigneu- sement étudiée sur des spécimens bien conservés ; Coralliophaga eoeæniea ; enfin une belle valve de Teredo qui aurait pu recevoir un nom spécifique. D’après les conclusions finales, les 70 espèces décrites dans ce Mémoire représentent une faune attribuable soit au Lutécien supérieur, soit au Barto- nien, avec des affinités partagées entre l'Egypte (Mokatammien) et l’Ala- bama (Claibornien). Les Foraminifères seront l’objet d’une analyse séparée. M. CossMaNn. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 101 Cossmann, M., SYNoPsiSs ILLUSTRÉ DES MOLLUSQUES DE L’EOCÈNE ET DE L'OLIGOCÈNE EN AQUITAINE. Mém. Soc. géol. Fr. Paléont., — 1921- DT NP photo e-itexte Paris 1922 (4) L'auteur explique que — pour compléter la première étape en cours de publication sur le Néogéne de l’Aquitaine — il entreprend l’étude des gise- ments éogéniques de la même région (Eocène et Oligocène) ; dans ce premier Mémoire, il passe en revue tous les Pélécypodes, depuis le Cuisien jusqu’au Rupélien supérieur. À côté d’un grand nombre d’espèces nouvelles, un certain nombre ont reçu de nouvelles dénominations parce qu’elles avaient été con- fondues à tort avec celles d’autres Bassins contemporains ; je me borne à signaler, en outre, les formes les plus caractéristiques parmi celles que l’on connaissait déjà. Il n'y a pas moins de six Teredo, du Cuisien au Stampien, et Teredina Doncieuxi, du Lutécien des Landés, plus Jouannetia Neuvillei du Stampien ; Pholadomya O’Gormani du nouveau gisement Cuisien de Gan qui fait l’objet d’une étude plus complète d’après les précieuses trouvailles de M. O? Gorman ; la présence de Phol. Puschi GoLpr., à Biarritz dans les couches rupéliennes du Phare, est ici confirmée. Sphenica ubiqueradians, de l’Au- versien des Landes ; Corbula Grateloupi BENoOIST n’avait pas encore été publiée, à Gaas et aux environs de Bordeaux, avec C. sarcignanensis ; on retrouve aussi Bicorbula gallica LAMKx. dans l’Auversien des Landes, et Saxicava jeurensis DESH., à Gaas. Ensiculus girondiensis (Stampien), Solen Neuvillei (Auversien), Soleno- curius Bellardii (Stampien), dans les Solenacea ; Lultraria Neuvillei, Ervilia oligocænica, À bra gaasensis. toutes les trois du Stampien ; T'ellina { Moœrella) Rozieri (de l’Auversien des Landes), T'ellina {Macaliopsis) Peyroti (id.), Arcopagia (Sinuosipagia) Rozieri (id.), nouvelle Section qui a pour génotype Tellina colpodes BAYAN, du Lutécien des environs de Paris ; Arcopagia Boussaci (Bartonien) ; Psammobia { Amphipsammus) terranigrensis (Stam- pien), Psammodonax patula (Stampien), Donax (Paradonax) oligocænica (Stampien), D. { Par.) Saevi (id.). : Nous abordons ensuite les Veneracea : Pelricola Vasseuri (Lutécien), Chione (Omphaloclathrum) À glauræ (BRoNGN.) commune à Gaas, Ch. { Ventricoloidea) rhombica (Stampien) ; Cyprimeria obliqua (LK.) du Lutécien des Landes, Timoclea oligocænica (Stampien), T'extlivenus lexla (LK.) dans le Lutécien des Landes ; Callista lesbarritzensis, Tournoueri (Stampien) ; Pilaria suessio- niensis (Desh.) dans le nouveau gisement de Gan (Basses Pyrénées, Pit. antearata (Stampien); T'ivelina gaasensis et Deyrangei; (id.); Sunelta ( Meroe- na) gaasensis (Stampien) ; Bathura trapezoïdalis (Auversien des Landes) ; Circe ({ Gouldia) Neuvillei, semilamellosa, Rozieri, et Petricola tenuissima, toutes quatre du Stampien ; Libitina Neuvillei (Auversien). Coralliophaga Pevroti, Stampien de Gaas; Miocardia pectinifera (Sow.) espèce bartonienne de Biarritz, l'échantillon cuisien de Gan en a été depuis séparé ! Miocardia sareignanensis (Stampien) ; Cyprina (Miocyprina) Neu- villei, nouveau S. Genre qui a le galbe d’une Miocardia, mais dont la char- (1) Ce Mémoire, très lentement imprimé, avait déjà été déposé dès le mois de juillet 1918. : 8 102 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE nière se rapproche de celle de Cyprina, avec des lamelles latérales non cré- nelées, des cardinales minces et bifides. CARDIACEA : Trachycardium umbonatum qui a été trouvé plus récem- ment en meilleur état dans le gisement cuisien de Gan ; 77. gibbulinum (Bartonien) ; Loxrocardium Lamberti Coss». (Stampien), Plagiocardium Tou- zini (id.) ; Parvicardium pedelayense (Auversien des Landes), P. gaasense TourN., nomen nudum légitimé seulement à présent ; Lævicardium (Dis- cors) comalulum TourN., qui avait été confondu avec L. aquitanicum ; Goniocardium Heberti VAssEUR, le même qu'à Bois Gouët, d’après des contre- empreintes de Vasseur, prises à Blaye (Lutécien), de même que Litho- cardium dilalatum Cosss. ; Goniocardium Dubaleni VASSEUR, de l’Auversien des Landes et de Biarritz; Nemocardium Doneieuxi ; (Cuisien de Gan, Bas- ses Pyrénées). Il n'y a pas moins de huit Chama déjà connues, du Cuisien du Stampien, leurs caractères sont nettement précisés : Diplodonta pedelayensis (Auver- sien), D. parilis (Stampien) : Corbis lamellosa LAmx., dans les contre-em- preintes de Blaye, prises par Vasseur. LucinacEA. Miliha Sacyi Cossm. et PEYR. (Stampien) avait déjà été proposée dans la Conchologie néogénique de l’Aquitaine ; Pseudomultha Raulini (Stampien), Eomiltha Neuvillei (Auversien), E. pulliensis (OPPENH.) de Biarritz ; Gibbolucina gibbosula (LaAmx.) de l’Auversien des Landes, G. aliformis (Mayer) du Stampien de Lesbarritz, G. brevis (Stampien des environs de Bordeaux) : Cavilucina anisopleura (Auversien des Landes), C. elegans (DEFR.) du Priabonien de Biarritz ;: Lucinoma museulata, Phacoides lesharritzensis. P. Gaasenzis, toutes trois du Stampien ; Parvilucina Rozieri (Auversien) : Linga oligocænica séparé de L. columbella ; Codokia concentrica (LAMK.) contre-empreinte Vasseur : Jagonia valderadiata, Loripes caudera- nensis. Divaricella subornata (Tourx.), toutes trois du Stampien, cette dernière n'avait pas encore été publiée ; Lucina (Loripinus) Peyroti. ErYcINACEA : Kellya oligocolpa. X. Aturi. K. terranigrensis, ÆRoche- forlia Degrangei. Laubrieria oligocænica. Spaniorinus segregatus. Aligena. Degrangei. Lutelia VPevroti. toutes du Stampien où la finesse des sables permet de recueillir de jolis et petits bivalves. CRASSATELLIDÆ : À côté des formes géantes déjà connues ou inédites, (C. pseudotumida BEX.), je signale C. O’Gormani (Cuisien de Gan) du groupe de C. propinqua, et C. aliformis (Bartonien des Landes), puis Crassinella Sacvi (Stampien). Microstagon ultimum, seul représentant stampien de ce petit Genre de Goodalliide. CARDITACEA : Cardita proteïformis (Stampien), Glans oligocæniea (id.), Cardiocardita Basteroti DESH. très commune à Gaas, C. pinnuloides unique dans le même gisement stampien, Venericardia Rouaulti (Cuisien de Gan) confondue par Rouault avec V. asperula DEsx., V. sulcata (Bartonien des Landes) ; Veneric. horlensis (Vin. de R.), Pleromeris Barrandei (d’Arch.), toutes les deux du Bartonien de Biarritz ; P. meridionalis, Sacvi, du Stam- pien bordelais, avec Cardilopsis clara (Vox KŒNEN) qui a une charnière très différente, quoique l'aspect extérieur soit presque le même. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 103 Avec trois Nucula déjà connues, il y a lieu de citer : N. Rozieri et Yoldia prima, tous les deux du Stampien. ARCACEA : Pectunculus Blayaci, contre-empreinte prise à Blaye par Vasseur; P. Jacquoti Tourx.(Bartonien de Biarritz), P.Neuvillei (Bartonien de Landes, P. lugensis Fucas (Stampien des Landes), Pectunc. ( Boussacia) aviculoides (d’ARCH. Sialagmium) auquel l’auteur réunit Arca ? Pellali Tour. ; à ce propos, il rappelle la correction faite dans cette Revue (1911, p.227) et le remplacement de Vasconella préemployé par Boussacia : Limopsis Boussaci (Bartonien) remplace L. siriala Oppx. (non RouauLrr, celle-ci se trouve seulement à Gan), R. {Cosmetopsis ) turgida Rov.; Trinacria delloidea (Lamx.), T. media (DEsx.), du Bartonien des Landes ; Barbalia lesbarritzensis, Sacyi, cauderanensis, gaasensis, races très voisines dans le Stampien ; Barb. { Acar) rhombicula, B. {Obtiquarca) perplanata, même niveau ; Fossularca ( Ga- lactella ? Castexi (Bartonien), F. Tournoueri (Stampien). MonomyaiREs : Mytilus acutangulus DESH., des environs de Paris, se retrouve dans l’Auversien des Landes ; Modiola Neuvillei (Auversien des Landes), Mod. {Amygdalum) Degrangeïi, Mod. { Brachyodontes) tenuilineata, Modiolaria gaasensis, M. oligocænica, toutes les quatre du Stampien, de même qu’ Arcoperna nigrescens et que Crenella Depontaillier: Cossu. et Lam8.; Lithodomus lesbarritzensis, L. gaasensis MAYER, Seplfer decussatus DoLLr., Congeria Neuvillei, Pleria entomotis, Meleagrina Edwardsi (— Avicula media EDpw. non Sow.), Perna lesperonensis TOURN., toutes du Stampien. Heligmina paucisinuata n’est attribuée qu'avec un point de doute au Genre si particulier de M. Douvillé. Nombreuses Vulsella et Vulsellopsis appartenant à des espèces déjà connues, mais l’auteur en a précisé les caractères, avec de bonnes figures à l'appui ; Pinna pyrenaica ROUAULT, magnifique spécimen de Gan (coll. O’Gorman) à la place du fragment signalé par Rouault à Bos d’Arros, gisement attribué, à tort jusqu'à présent, au Lutécien : M. Douvillé — par l’étude des Foraminifères — en a descendu le niveau dans l'Eocène inférieur. Atrina Mayeri remplace Pinna Deshayesi MAYER (1890, non 1864), du Stampien de Gaas. Peelen arcualus BroccH1, assez commun dans le Rupélien de Biarritz, Peplum Boissyi (d'ArcH.), P. Billaudeli (Desm.), Chlamys fssicostulata, Chl. Meissonieri (MAYER), du Stampien, Chl. Rouaulti fragments de Gan et de Bos d’Arros ; de nombreux Aequipecten déjà connus dont les caractères distinctifs sont soigneusement signalés ; Chl. Neuvillei (Lutécien des Landes), Chl. Aturi Tour. abondant dans le Stampien, mais encore inédit ; Pseudamussium Tournoueri (Rupélien), Parvamussium ? Menteathi (Cuisien de Gan), Plagiostoma eocænicum BAYAN. (Lutécien des Landes). Lima (Mantellum lesbarritzensis (Stampien). Spondylus O’Gormani (Cui- sien) et de nombreuses autres formes de ce même Genre, minutieusement déli- mitées. Deuteromya Deshayesiana (ROUAULT) retrouvée à Gan, et deux autres espèces de ce Genre, dans l’Eocène supérieur, avec Plicalula Neuvillei, Boussaci, et P. Degrangei. Sacvi, du Stampien. Les Ostreidæ ne nous réservent pas beaucoup de surprises, 0. hyper- meces (Stampien), Cubilostrea horsarieuensis (Auversien), C. sarcignanensis 104 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE (Stampien), Ostreola subdorsata (Auversien) ; Biauris subhippopodium, d'ArcH. groupe d’'Ostrea biauriculala ; enfin Anomia girondiea MATH. et À. oligocænica, du Rupélien. En résumé, c’est une faune de 300 Pélécypodes très inégalement répartis entre les sept niveaux précités ; mais le Stampien représente, à lui seul, plus de 40 % de la faune totale, dont 126 espèces exclusivement cantonnées à cet étage. . M. CossmaNx. Dollfus, G. F., CERITHIUM PLICATUM, espèce miocène, et CERI- THIUM MONILIFERUM, ESPÈCE OLIGOCÈNE. C. R. somm. Soc. géol. Fr., séance 26 Juin 1922, pp. 1953-55. Le nom Cerithium plicalum a été créé par Bruguière (1789) pour des échantillons miocéniques, recueillis dans le Miocène des environs de Mont- pellier ; c’est donc à tort que la plupart des auteurs ont appliqué cette dénomi- nation au fossile si commun dans l’Oligocène. Nous avions déjà (Conch. néog. Aquit., t. IV, fasc. I, 1922) signalé cette rectification, et rétabli — pour le fossile oligocénique le nom Galeollii Nysr, conformément à ce qu’a proposé Boussac. Mais M. Dollfus fait remarquer que, deux ans avant Nyst, Deshayes avait désigné sous le nom moniliferum Der. un fossile qui ne provient pas des sables moyens comme on le pensait, mais des sables de Fontainebleau (Neuilly en Vexin) ; c’est donc en définitive cette dernière dénomination qu’il faut adopter pour la coquille de l’Oligocène d’Etampes et de Kleyn Spauwen, qui présente de nombreuses variations, jusque dans le Bassin de Mayence. A cette occasion, M. Dollfus aurait pu également restituer à ce fossile — comme à GCer. plicatum d’ailleurs — son véritable nom générique Cerithidea (— Granulolabium, Cossm.). Quant à l’objection faite par quelques paléon- tologistes, tirée de ce que Bruguière n’a pas figuré C. plicatum, elle n’est pas fondée, en ce sens que les Congrès de nomenclature ont simplement émis le vœu que la figuration fût expressément exigée à l’avenir sans donner à ce vœu la valeur d’une règle rétrospective qui aurait eu pour résultat de faire disparaître la plus grande partie des noms lamarckiens. M. CossMANN. Fischer, K. et Wenz, W., DIE LANDSCHNECKENKALKE DES MAINZER BECKENS UND IHRE FAUNA. Jahrb. Nass. Vereins Naiurk., 67 Jahrg., pp. 22-154, pl. IV-XI. Wiesbaden, 1914. M. Wenz m’ayant récemmemt envoyé toutes les publications parues depuis 1914, la plupart sur les Mollusques de l’Oligocène, je vais reprendre rétrospec- tivement l’analyse sommaire de ce stock arriéré, dans lequel il y a un certain nombre d'observations intéressantes à signaler. Pour la facilité de la No- menclature, je suivrai simplement l’ordre chronologique de ces brochures et feuillets isolés. : Une courte introduction stratigraphique, rédigée par M. Fischer, rappelle la superposition des couches hessoises, de haut en bas au dessous du Dilu- vium : CERITHIEN SCHICHTEN, LANDSCHNECKEN KALKE, CYRENENMERGEL. Û \ PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 105 Dans la partie paléontologique, M. Wenz donne une liste très complète — et illustrée de dessins au trait — de la faune terrestre contenue dans les couches moyennes ; jessignalerai ci-après les nouveautés conchyliologiques : Testacella Sandbergeri ; Palæoglandina, nouveau S.-G. de Poirelia (G.-T. Limnæa gracilis Z1ETEN) ; Pseudoleacina, également (G.-T. Poirelia Sand- bergeri THomÆ) ; Pachymilax Sandbergeri ; Arehægopis, nouveau S.-G. de Zonites (G.-T. Z. discus THomæ); Pyramidula (Goniodiscus) bohemica ; Laminifera mattiaca, pour corriger le double emploi Clausilia Fischeri _Borrrc. non MicHaAuD (1862) ; Vertigo (Alæa) Trolli ; Acanthopupa, Genre démembré. d'Acanthinula pour A. doossi, de Hochheim ; Sirobilops Fischeri. L'auteur sépare une Fam. Strophostomatidæ pour Sirophosioma lricari- nalum BRAUN qui s’écarte de son ancêtre crétacique, et une autre Fam. Ventrieulidæ dont le seul Genre Ventrieulus a pour génotype Cyclosloma dolium THou£ ; enfin Bithinella Thomæi. Dans le chapitre biologique qui termine cette brochure, l’auteur a distin- gué par des signes différents les espèces des espèces terrestres qui habitent les forêts de celles qui se trouvent dans les champs. M. CossMANN. Haas, F. et Wenz, W., UNIO PACHYODON LupwiG = MARGARITANA AURICULARIA (SPEeNGLeR). Jahresb. Mitleil. Oberrhein. geol. Vereins. Bd. IV, Heît 2, p. 88. Karslruhe, 1914. C’est à tort que ce fossile a été attribué au Tertiaire supérieur : il provient en réalité du Diluvium, et il doit vraisemblablement être identifié avec une espèce actuelle de Spengler. Wenz, W., DIE FOssILEN MOLLUSKEN DER HYDROBIENSCHICHTEN VON BuDpENHEIM BEI Maiwz. Nachrichtsbl. Deuisch. malac. Ges., West 1 — 1915 — pp. 41-44. Cinq espèces, dont une nouvelle est figurée : Vallonia moguntiaca séparée de V. Sandbergeri (DESH.). Wenz, W., Die FOSsILEN ARTEN DER GATTUNG STROBILOPS PiLsBRryY, UND IHRE BEZIEHUNGEN ZU DEN LEBENDEN. /Veues Jahrb. Miner. Geol. Pal. — 1915 — Bd. II, pp. 63-88, pl. IV., 12 text fig. Stuttgart, 1915. Dans cette liste — qui comprend les espèces du groupe d’Helix monilis et H. labyrinthica, l’auteur sépare sous le nom S/robilops Cossmanni la coquille de l’Audunien que j'avais confondue, en 1889, avec H. pseudolabyrinthica SANDB., de Hordwell ; Sir. Fischeri est substitué à S. diplyx KLIKA (non Bæœrrc.) ; Sir. Romani est proposé pour l’espèce du Plaisancien de Hauterive. Des schémas indiquent — pour chaque espèce cataloguée — l’emplace- ment des lamelles pariétales et columellaires ; enfin un tableau phylétique montre l’évolution des deux groupes entre le Bartonien et le Pliocène moyen. M. CossMANN. 106 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE Wenz, W., Zur KENNTNIS DER GATTUNG STROBILOPS Pics. Nachrichisbl. Deulsch. mal. Ges., Heft 4, pp. 178-192. Schwanheim, 1916. Ce complément de l'Etude précédente énumère huit espèces vivantes du même Genre, et le S. G. Enteroplax Gupe (1897) avec deux espèces et une variété ; il n’y a rien à ajouter aux espèces fossiles. Wenz, W., ZUR ALTERSFRAGE DER BÔHMISCHEN SUSSWASSER KALKE. Jahresb. Nass. Ver. Naturk., 70 Jahrg., 1917. Wiesbaden. L'intérêt paléontologique de cette brochure réside surtout dans la révision systématique des espèces terrestres et d’eau douce des calcaires de Tuchorie, en Bohême, décrites par Klika, et dans le tableau final de parallélisme qui place ces couches au niveau du Burdigalien et des lignites d'Elm dans le Bassin de Mayence, tandis que les lignites infrajacents de la Bohême sont contemporains de l’Aquitanien et du Chattien. Il n’y a pas d'espèces nou- velles et l’auteur a seulement figuré dans le texte une var. minor de Verkigo callosa qu'il érige au rang d'espèce distincte, d’après de meilleurs spécimens. Wenz, W., Die MOLLUSKENFAUNA DER SCHLEICHSANDE UND CYRENEN- MERGEL IN DER BANGRUBE DES FRANKFURTER OSTHAFENS. Nachrichlsbl. Deutsch. mal. Ges., 49 Jahrg., Heft 4, 1917, Schwanheim. Dans les coquilles marines, l’auteur signale et figure une variété prælon- gata de Pilaria incrassala (Sow.), espèce si polymorphe qu'il est bien difficile de la subdiviser. Parmi les coquilles d’eau douce : Carychium mænanum. Gottschick, F. et Wenz, W., Die SYLVANASCHICHTEN VON HOHENMEM- MINGEN UND IHRE FAUNA. Nachr. D. mal. Ges., — 1916 — pp. 17-115, pl. I. Schwanheim. Quelques variétés nouvelles sont signalées et figurées dans cette Note qui ne présente guère qu’un intérêt régional. Wenz, W., Die OEPFINGER SCHICHTEN DER SCHWAEBISCHEN RUGULOSA- KALKE UND IHRE BEZIEHUNGEN ZU ANDEREN TERTIÆR ABLAGERUNGEN. Jahrber. Milleil. Oberhein. Geol. Ver., Bd. V, pp. 162-196, PI. VIII, 5 text fig. Karlsruhe, 1916. Outre quelques variétés inédites, l’auteur décrit Limmophysa suevica qui accompagne Limnæa subovala Z1ETEN, et un petit Buliminus suevicus, voisin de B. gracilis de Hochheim. Wenz, W., Die HYDROBIENSCHICHTEN VON HOCHSTADT BEI HANAU UND IHRE FAUNA. Jahrb. Nass. Ver. Nalurk., 69 Jahrg. — 1916 — pp. 55-68, 1 text fig. Wiesbaden, 1916. Je remarque seulement que, dans les Nerilidæ, l’auteur a orthographié Theodoxis au lieu de Theodoxus ; la Note en question n’a d’ailleurs qu'un caractère purement régional. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 107 Wenz, W., DIE THALFINGER SCHICHTEN DER SCHWAEBISCHEN RUGULOSA- KALKE UND IHRE BEZIEHUNGEN ZU ANDEREN TERTIÆRABLAGERUNGEN. Jahresb. Mitleil. Oberrhein. Geol. Ver., Bd. VII, p. 6-29, ? text. fig. Karls- ruhe, 1918. Là encore, l’auteur a eu à reprendre la difficile question de démarcation entre le Chattien et l’'Aquitanien, c’est-à-dire entre l’Oligocène et le Miocène ; il paraît que la solution du problème se présente un peu partout avec la même ambiguïté. M. CossmManN. Gottschick, F. et Wenz, W., Dre LAND UNE SUSSWASSERMOLLUSKEN DES TERTIÆR BECKENS VON STEINHEIM AM AALBUCH. [. DIE VERTIGINIDEN. - Nachrichtsbl. Deutsch. Mal. Ges. 51 Jahrg. — 1919 — pp. 1-23, PI. I. Schwanheim, 1919. Sans préjuger la question d’abus dans la multiplication des noms nouveaux pour les Pupacea d’un même Bassin d’eau douce, je me borne à enregistrer les nouvelles dénominations proposées, en laissant de côté les simples varié- tés : Pupilla submuscorum, P. perlabiata, Vertigo ( Alæa) Milleri ; les figures au trait, extrêmement fidèles, permettent précisément de suivre les passages graduels d’une forme à l’autre. M. CossMANN. Wenz, W., Zur NOMENKLATUR UND SYSTEMATIK TERTIAERER LAND- UND SUSSWASSER GASTROPODEN. Nachrichtsbl. Deutsch. mal. Ges., Heît. 2, — 1919 — pp. 68-79. Schwanheim, 1919. Ce sont principalement des corrections de Nomenclature : Bithinia Dunkeriana, pro Paludina ovala DUNK. non BOUILLET. Buliminus Hassiaeus, pro Bul. turgidulus SANDB. non DES. Cepæa lepida, pro Helix pachystoma KLEIN, non H. et JACQ. Cepæa Gottsehicki, pro Helix sylvestrina Z1ET. non SCHL. Clausilia manea, pro CI. Wetzleri MILLER (1907) non Bæœrre. (1877). Cochlicopa Milleri, pro C. exigua MizLer, non MENKE. Erica Gaali, pro Cyclostoma bisulcalum GAAL, non ZIETEN. Helicodonta diseiformis, pro Helix nummulina MAYER, non BRAUN. Hydrobia Serresi, pro Paludina affinis, DE SERRES, non FÉRUSS. Hydrobia Hermitei, pro H. Tournoueri HEeRM. non MAYER. Ischyrostoma gallieum, pro Hybocystis Filholi Bourc. Melanoptis Pallarvi, pro M. acuminala PALL. non GUMBEL. Melanopsis albasensis, pro M. nodosa Donc. non FÉRUSS. Melanopsis tinnyensis, pro M. Sinzowi Lœr. non BRus. Micromelania græea, pro Melania elegans Fucxs, non MAYER. Patula Whitei, pro Helix sepulla Wuirte, non Mic. Gyraulus multieingulatus, pro Planorbis strialus BRUS. non DE SERES. Planorbis Fischeri, pro Planorbis submarginalus Fiscx, non JAN. Gyraulus œesensis, pro Plan. lenuistrialus Lœr. non GoRy. Pseudamnicola ultramontana, pro Hydr. immutala Cap. non HŒRN. 108 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE Pyrgula Capellinïi, pro Hydr. incerla CAPELL. non DESH. Theodoxis helvetica, pro Th. Ferussaci MAYER, non RECLUz. Theodoxis Hassiaca, pro Neritina callifera SANDB. non Sow. Vallonia Pallarvi, pro V. subpulchella PALL. non SAND8. Viviparus Pantanellii, pro V. Fuchsi PANT. non NEUM. Viviparus oulchyensis, pro Pal. inlermedia DEsH. non MELL. Viviparus suevicus, pro Pal. varicosa BRONN, non D'OR. Dans la seconde Note qui fait immédiatement suite : Palæoxestina (G.-T. Helix occlusa Enw.), du Bartonien supérieur. Macrozonites (G.-T. Helix umbilicalis Des. Mioc.) doit remplacer Grandipalula v. Jooss (1918) non Cossm. (1899), mais M. Wenz omet de rappeler cette homonymie avec la coquille paléocénique de Rüilly. Provitrina (G.-I. Vilrina rillyensis Boissy), S. Genre à séparer de Vitrina s. str. Pleurodiseus (G.-T. Helix Balmei Por. et Micx.) comprend aussi des espèces fossiles : Goniodiscus falcifer BæTrc., G. Frici K1ixA, G. mamillata ANDREZ, G. orbicularis KLEIN... M. CossMANN. Wenz, W., Zur NOMENCLATUR UND SYSTEMATIK TERTIÆRER LAND UND SUSSWASSER GASTROPODEN. II et III. Senckenbergiana n°53 et 6 — 1919 — pp. 63-69, 238-40 ; — 1920 — pp. 15-18. Francfort, 1920. Bithinella Capellinii, pro B. margaritula CaP., non Fucus. Fruclicicola Grateloupi, pro Helix intermedia GRAT. non FÉR. Melanopsis Doneieuxi, pro M. brevis Donc. non Sow. Metacampylæa œpfingensis, pro M. suevica WeEnz, non SANBD. Oeslophora Romani, pro Helix n. sp. Raman (1907). Pupilla Michaudi, pro P. inornata Mic. 1862, non 1813. Stalivia Rzehaki, pro S. gracilis RZEHAK, non SANDB. Theodoxis Matheroni, pro Neritina aquensis MATH. non GRAT. (1). Torquilla Sehlosseri, pro Pupa oviformis ScHLossER non MicHAUD. Verligo Gaali, pro Pupa Larteli GAAL, non Dupuy. Viviparus Seninskïi, pro V. gracilis SENINSKI, non LŒr. Cepæa acutecarinata, pro Helix obtusecarinata NouL. non Sps. Ena Gaali,, pro Bulimus complanatus GAAL, non REUSs. Rillya Romani, pro R. assrillyensis Roman. Succinea headonensis, pro S. sparnacensis Woon, non DESH. Zonites Romani, pro Archæozonites sp. Roman (1907). Galactochiloides (G.-T. Melacampylæa nemoralites BouBéE), de l’Eocène du Sud de la France. Megalocochlea (G.-I. H. pseudoglobosa d’OrB.), de l’Oligocène de Bem- bridge, voisin de Galactochilus. Loganiopharvnx (G.-T. 4. rara Boissy — Prestwichi DEsx.), du Paléocène de Rilly ; à placer dans le voisinage de Pseudostenotrema. Gibbulinella (G.-T. Pupa dealbata W. et BERTH. viv. aux Canaries) ; espèce fossile : G. simplex SANDB., de l’Eocène du Vicentin. (1) Rectification bien peu nécessaire, car N. Alquensis GRAT. tombe déjà en synonymie de N. Graïeloupi FÉRr. (V. Conchol. néog. Aquit, t. III p. 258). PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 109 Granoennea (G.-T. Pupa Jobai Micxaup), du Pliocène de Hauterive (Drôme). Pseudocolumna (G.-T. Columna Haydeniana CocKERELL), espèces amé- ricaines que Meek rapprochait de celles du Bassin de Paris. Oospiroïdes (G.-T. Pupa sinuala MicHAup, des environs de Paris), au même Genre appartiennent Pupa lignitarum Cossm. et Clausilia pugniellensis OpPp. Pachyphædusa (G.-T. CI. salyrus Opr.), avec CI. Silenus OrPe., du Ter- tiaire inférieur. Pæleophædusa (G.-T. C!. Edmondi Boissy) du Paléocène de Rüilly, près Reims. Neniopsis (G.-T. C!. contorla Boissy), même étage, avec CI. joncheryensis DEsx. Ptychophædusa (G.-T. Cl. discinala DE GREG.) et aussi Cl. deperdila, inexplecta OPPENH., du Vicentin. Mioptychia (G.-T. CI. Terveri Micx.) S. Genre de Triptychia, auquel on peut aussi rapporter CI. sinisirorsa de SERRES. M. CossMaNN. Wenz, W., UEBER DIE SYSTEMATISCHE STELLUNG VON DENTELLOCARA- COLUS üunp PROTHELIDOMUS. Senckenbergiana, Bd. 1, n° 1, 1919. Francfort sur le Main. . De la discussion à laquelle se livre l’auteur, il résulte que ce sont seulement des S. Genres de Leucochroa ; le Génotype -du premier est Helix damnata BroNGN., du Vicentin ; Prothelidomus Ope. a pour Génotype P. acrochordon OpPr. Quant à Helix Menardi BRoNGN., du Vouast et du Cotentin, c’est un Strobilops que M. Wenz avait dénommé S. Cossmanni ,en 1915, pour corriger pseudolabyrinthica Cossm. ; un nouvel examen des plis columellaires et palataux, reproduits schématiquement sur la figure, justifie cette réunion. M. CossMANN. Wenz, W., DIE ZONITIDEN AUS DEN LANDSCHNECKENKALKEN VON Hocx- HE1M. Senckenbergiana, Bd. 1, n°3, p. 70, 3 text fig. Francfort sur le Main, 1919. Description d’'Omphalosagda maxima et de Zonites ( Aegopis) subangulosus Z1ETEN, de l’Oligocène d’Hochheim. Wenz, W., UEBER DAS VORKOMMEN Von CEPÆ A EVERSA LARTETI (Boissy) IN DEN SCHWÆBISCHEN SYLVANASCHICHTEN UND SEINE BEDEU- TUNG FUR DEREN GLIEDERUNG. Senckenbergiana,. Bd. Il, Heft 6, pp. 151-158, 9 text fig. Francfort, 1920. Les diverses mutations de Cepæa eversa à C. Larleli peuvent servir à paralléliser les couches du Miocène ; c’est ainsi que M. Wenz a fait reproduire comparativement ce fossile sous le nom eversa Du. (Touraine, Helvétien), Larteli Boissy (Armagnac et Gers, Tortonien ; Ehigen même étage), Goli- 110 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE schicki WENZ (Steinheim, Sarmatien), syluestrina Scz. (Oettingen, Sar- matien). L'évolution du galbe se poursuit assez régulièrement de la première à la dernière. M. CossmanNN. Wenz, W., LANDSCHNECKEN AUS DEN MARINEN SANDEN VON DER TORTO- NISCHEN STUFE DES WIENER BECKENS VON VosLAU UND $S00s. Sencken- berg, Bd. IT. Heft IT, pp. 111-113, ? text fig. Francfort, 1920. Description de Tropidomphalus (Pseudochlorilis) vindobonensis, associé à Voslau avec Leucochilus acuminalus et avec Pupoides Wenzi FiscHEer. Wenz, W., DIE ELLOBIDEN DES MAINzER BECKENS. Senckenb., Bd. IT, Heft 6, pp. 189-92, 4 text fig. Francfort sur le Main, 1920. L'auteur figure : Tralia Bœltgeri (0. MEYER), Nealexia mucronala (BæTT- GER, Alexia GRAY préemployé par STEPHENS. 1835) et Nealexia depressa BœrTrTc.; on ne peut reprendre Kochia PALLARY (1890) préemployé par Frech (1888) ; enfin Sloliodomus {Sloliodomopsis) glandina (BæTrTGErR Auricula), à ce propos, M. Wenz rectifie une erreur de Sandberger, la figure ne s'applique pas à S. Deshayesi Tourn., mais à S. Meyeri Tour. Remarquons d’autre part la correction orthographique : Sloliodomus à la place de Stolidoma. Wenz, W., HELICITES SYLVESTRINUS Scacorx. Senckenb. Bd. II, Heft I, pp. 19-22, ? text fig. Francfort sur le Main, 1920. Reproduction des types originaux de cette antique espèce que Sandberger a ultérieurement décrite sous le nom Helix ({ Macularia) plalychelodes et qui est en réalité une Cepæa. M. CossMANN. Wenz, W., UEBER DIE ZOOGEOGRAPHISCHEN BEZIEHUNGEN DER LAND- UND SUSSWASSERMOLLUSKEN DES EUROPÆISCHEN TERTIÆRS. Centralblait Miner. — 1921 — pp. 687-694, 713-721. Stuttgart. Controverse avec M. Oppenheim, à propos de Dentellocaracolus précédem- ment analysé. Boettger, C. R. et Wenz, W., ZUR SYSTEMATIK DER ZU DEN HELICIDEN- SUBFAMILIEN CAMPYLÆINZÆ unDp HELICIN/Æ GEHORIGEN TERTIÆREN LANDSCHNECKEN Arch. Moll. Kunde, Jahrg. LIIT — 1921 — p. 6-35. La question du classement des Héliciens fossiles a fait couler des flots d’encre : elle est reprise ici avec des éléments plus modernes, comme une tentative d'évolution stratigraphique qui rajeunit les données déjà anciennes des travaux de Sandberger et d'Oppenheim. Wenz, W., DIE FAUNA DER PONTISCHEN SCHICHTEN VON LEOBERSDORF. Senckenberg., Bd. III, Heft 1-4, pp. 23-33 et 75-86, avec 5 text. fig. Franc- oO PIE PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 111 A signaler, outre les formes terrestres ou d’eau douce déjà connues : Vitrea subrimatula, Lauria austriaca Leucochilus Edlarreri, Pleuracme leobersdorfensis, Limnocardium \ævicosta. M. CossMANN. Wenz, W., Eine NEUE LAURIA AUS DEM OBERMIOCÆN VON STEINHEIM AM ALBucHx. Arch. Moll. Kunde, Heît 3. 1922. Lauria Gottschieki, du Sarmatien de Steinheim, très petite et à ouverture très grimaçante. M. CossMANN. Vredenburg, E., COMPARATIVE DIAGNOSES OF PLEUROTOMIDÆ, CONI- DÆ anp CANCELLARIIDÆ FROM THE TERTIARY FORMATIONS OF BurMA. Records Geol. Surv. India, LIIT, Part. 2 — 1921 — pp. 83-141, pl. XII-XV. Calcutta, 1922. L'auteur continue, Famille par Famille, la série de ses publications sur le Miocène de Birmanie, si incomplètement étudié dans un précédent Mémoire de Nœætling. Cette faune est très riche en Pleurotomes que M. Vredenberg décrit en détail comme nouveaux pour la plupart. La classification générique est à peu près conforme à celle de mes «Essais de Paléoconchologie comparée» (livr. IT et III), qui remonte déjà à 25 ans en arrière | Clavalula birmaniea et var. singuensis (— fulminala NoërTL. non KIEN.); Surcula Sethuramæ, thangaensis, birmanica, iravadica ; S. (Pleurofusia) fusus qui a tout-à-fait le faciès de mon G. Calenoloma, mais la seconde espèce qui a son canal intact { PI. phosma) s’en écarte complètement par sa forme élancée, comparable à Fusus s. str., c’est donc bien un Pleurofusia DE GREG. (1890). Outre Pleuroloma albinoides MARTIN, l’auteur décrit : PI. {Hemipleur.) singuensis, humilis, Iris ; PL. { Gemmula) birmanica, thyrsus ; Drillia pulcher- rima, indica, decemplicata, dormitor ; D. {Brachytoma) Pinftoldi qui pourrait se confondre avec D. pulcherrima, D. (Br.) Yabeï, Sarasvati, Annandalei, reticulata, Buddhaïca, convexa, Gautama, peut être y a-t-il abus de sous- espèces ? D. {Crassispira) balaviana MARTIN, un peu différent du type australasien, Cr. subbataviana, subpromensis, tittabweensis, myaukmygo- nensis, irravadiea, birmanica, constrieta, dalabeensis, Cotteri, mindegvensis. Il n’y a pas de Bathyloma en Birmanie, mais l’auteur décrit : Mangilia elegantissima, Clathurella Martini, quinqueangularis ; Daphnella (Raphi- loma ) birmanica dont la figure est malheureusement peu nette. Le second article comprend : Genolia iravadica N&TL. primitivement décrite dans le G. Cryploconus, et très analogue aux formes européennes ; puis G. Garrowi, birmanica, singuensis, à l’état de fragments. Cryploconus ni Conorbis ne sont représentés dans le Miocène de Birmanie, ce sont des Genres plus anciens, même en Europe. Les Conus sont d’ailleurs peu nombreux, ce qui s'explique moins en raison de la proximité de l’Océan indien, l’Australasie et Karikal sont plus riches : Lithoconus kyudawonensis, myaukmigonensis ; Chelyconus minbuensis. 112 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE Enfin quatre espèces de Cancellariidæ : Cancellaria birmanica, Merica promensis, Trigonosloma birmanieum, speciosum. M. CossMANN. Wenz, W., Das JÜNGERE TERTIÆR DES MAINZER BECKENS UND SEINE NACH- BARGEBIETE. Not. bl. Ver. Erdkunde z. Darmstladt, v., H. 2? — 1916 — pp. 49-71, pl. IT. Darmstadt, 1917. Fischer, K. et Wenz, W., DAas TERTIÆR IN DER RHON UND SEINE BEZIE- HUNGEN ZU ANDEREN TERTIÆRABLAGERUNGEN. Jahrb. Kônigl. Preuss. Geol. Land., Bd. XX XV, pp. 37-75, 2 PI. Berlin, 1914. C’est dans la seconde seulement de ces deux Notes qu’on trouve la des- cription de quelques nouvelles espèces du Miocène inférieur : Monilearia Koeneni, Tripltychia gracilitesta, conoidea, ampla (simple fragment bien voisin de la précédente espèce) ; Bilhinella striata. Les argiles du Miocène supé- rieur ont fourni : Vivipara crassitesta ; les lignites du Pliocène inférieur, Melanoides Escheri et des Plantes. M. CossMANN. Hanna, G. Dallas, MiocENE LAND SHELLS FROM OREGON. The Kansas Univ. Bull., XIII, pp. 4-11, Laurence, 1920. Indépendamment de nombreux débris de Vertébrés, les roches fossili- fères de « John Day River » ont fourni des coquilles pulmonées miocéniques : Ammonilella lunata CoNrAD, Gastrodonta imperforata, Pyramidula maseal- lensis, Polygyra Dalli (STEARNS), P. expansa, Epiphragmophora dubiosa, anlecedens STEARNS. En terminant, l’auteur fait un rapprochement entre cette faune et celle que M. Hannibal a signalée, en 1912, dans des couches tertiaires de Californie { Proc. mal. Soc., vol. X, pp. 112-211). Cooke, C. Wythe, ORTHAULAX, À TERTIARY GUIDE FossiL. U. S. Geol. Surv. prof. paper 129-B, pp. 23-37, PI. II-V. Washington, 1921. J'avais souvent, ici même, exprimé le regret que le G. Orthaular — qui caractérise le Miocène inférieur des États-Unis — ne fût connu que par des spécimens en médiocre état : comme pour donner réponse à cette critique, M. Wythe Cooke a publié une très complète série de figures de cet étrange fossile, très variable, et il a cherché en même temps à en tirer des indications stratigraphiques qu’il a résumées dans un tableau de corrélation qui s'étend géographiquement .de la Floride à Panama, en passant par les Antilles, et d’après lequel la filiation serait la suivante : O. pugnax (HEïLpr.), Oligocène de la Floride et d’Antigua ; O. Gabbi DaLz, Oligocène de Panama ; Mioc. infér. de Chipola ; O. eæpa, Oligocène supé- rieur de Cuba ; O. inornalum GaBg., Oligocène supér. de Tampa ; Domingue ; O. aguadillense MaAUrY, Oligocène supér. des Antilles. Miocène infér. de St PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 113 Ainsi — à deux exceptions près et encore avec un point de doute — le Genre paraît cantonné dans une zone étroite de l’Oligocène moyen et supé- rieur, et en tous cas, il ne paraît pas avoir dépassé la base du Miocène in- férieur ! Au point de vue systématique, Orthaulax — qui a souvent été rapproché d’Hippochrene et de Calyptraphorus — est caractérisé par l’involution de la spire qui n’est dégagée qu’à l’état népionique, tandis qu’elle se recouvre — à l’état adulte et surtout gérontique — d’une couche d’émail secrétée par l’aile du manteau ; ces critériums ont été mis en lumière par les excellents spécimens du génotype (O0. inornatum) qu’a fournis l’expédition entreprise — dans le gisement originel de St Domingue — par M. T. W. Vaughan, en 1919. Il résulte des comparaisons faites avec les faunes vivantes que la place systématique d’Orthaulax est bien dans lés Sirombidæ, l’'échancrure si- phonale — attenant au rostre rectiligne — est bien visible sur plusieurs spé- cimens d’'O. Gabbi. M. CossMANN. Olsson, À. À., THE Miocexe or Norrnern Cosra Rica. Bull. Amer. Pur Moon SNS 00 HDEXEMINPIAIThA CAIN NN" 01022; D’après les renseignements stratigraphiques que fournit l’auteur, le Mio- cène de Costa Rica comprend deux niveaux : « Gatun for r a ion», identique à Panama, correspondant au Mioc. moyen, très fossilifère ; « Uscari fo:» ation », analogue aux marnes de Chipola ou à l’étape Cercado de S. Domingue, c’est-à-dire Miocène inférieur, contenant beaucoup de Foraminifères, des écailles de Poissons, des épines d’Echinides et rarement des Mollusques. Outre quelques espèces déjà connues à Panama et à la Martinique (Coss- mann), à la Jamaïque (Guppy), ou encore dans la Floride (Dall) cette riche faune du Miocène moyen comprend un bon nombre de coquilles nouvelles que je citerai ci-après, en les accompagnant parfois de remarques sommaires, faute de place pour les caractériser plus complètement. PART. [| : GASTROPODA. — Aclæon costaricensis, non figuré ; Acleocina (— Tornalina) costaricensis, voisine de T. bullala KIENER ; T'erebra estrel- lana, costaricensis, bocasensis, pumbriensis. Conus Veatchi, costaricensis, limonensis, musaensis, toroensis, bocasensis, Harrisi, que l’auteur n’a pas répartis dans les divers S. Genres auxquels ils appartiennent, ce qui en eût facilité la distinction. Surcula lavinoïdes, du groupe à côtes noduleuses, et var. limonensis ; Turricula taurina et Terryi ressemblent plutôt à des Hemi- pleurotoma. Leucosyrinx ehloris ; Ancistrosyrinx Dalli, plus trapu et plus dentelé qu'A. elegans DazL. Drillia papava, coccos, chiriquiensis, citria, la liste en est longue et peut être y a-t-il un peu d’abus dans la multiplicité des dénominations. Glyphosioma moïnieum (et non pas moinica !) ; Cytharella limata ; Bor- sonia cocoensis ; Scobinella Morierei LAVILLE, la même qu’à Mindi (Panama) ; Halia americana malheureusement mal conservé, car ce serait intéressant de pouvoir affirmer l’extension de ce Genre plaisancien jusqu’en Amérique : 114 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE Cancellaria Cossmanni, du groupe typique; C. Mauryæ, séparée de C. Barretti Gurpy ; Trigonosloma toroense, Plummeri. Oliva costaricensis, mancinella ; Olivella Goliath, limonensis, O. Boussaci Cossm., la même qu’à la Martinique ; Ancillaria aquaensis, Marginella mindiensis Cossm., identique à celle de Panama, M. Pilsbrvi, collina, musa- cina. Voluta Alfaroi DALL, admirable ; Scaphella costaricensis, simple frag- ment de spire. Mira poas, coralliophila. Fusus miocosmius, très bel exemplaire intact, F. honensis; Fasciolaria Mac-Donaldi fragment vu de dos, de même que Lathyrus irazu, tandis que L. taurus est un parfait spécimen montrant ses plis columellaires. Piycho- salpinx dentale ; Perislernia insula, tortigera (le texte porte lorlugera ?) ; Xancus seopulus, Turbinelle de grande taille, dont la vue occupe toute une planche; Solenoslira medioamericana, ehiriquiensis. Melula Harrisi et var. limonensis ; Phos ecostaricense, limonense, estrellense, Veatchi, betevense ; Nassa ranuneula, merenda ; Vorthia miocænica. Columbella submereatoria ; Silrombina matima, S. ericamola, costaricensis, musanica, sincola, chiri- quiensis. Sconsia Gabbi, bocasensis, cocleana, cette dernière en médiocre état. Cypræa parisima, almirantensis, appartenant à des S. G. bien différents l’un de l’autre. Crepitacella limonensis est à tort placé prés des Cérithes, j'ai démontré (Essais Pal. comp. livr. XIT) que c’est un Rissoinidé non siphonostome ! Cerithium eostaricense bien typique, les Cérites sont rares dans le Néogène d'Amérique ; Clava costaricensis est un Polamidinæ. Siliquaria limonensis ; T'urrilella chiriquiensis, costaricensis, limonensis, oreodoxa. /Valica cocleana, les autres Nalicidæ sont déjà connues. Phasia- nella mollis ; Turbo saltus ; Astralium basale, Chlorosloma eostaricense (il faudrait cependant accorder les adjectifs avec les substantifs!) ; Callistoma limonense, mancinella, castilla, terminent les Gastropodes. Les Scaphopodes ne sont représentés que par Denlalium bocasense et D. uscarianum. ParrT. 2 : PÉLÉCYPODES. — Nucula orbicella, cahuitensis ; Leda Davilæ, quitanensis, ensinoides, Dalliana ; Yo/dia bioeasensis, vue de dos seulement ; Limopsis monilis très grossie, mais bien typique ; Barbalia Mauryæ, Anadara costaricensis ; hortensis, medioamericana, Veatchi, formes très variées ; Cunearca eaeica, puis les formes trigones du Groupe d’A. Pillieri Darz, à côtes granuleuses : A. Lloydi, Hindsi ; enfin Noelia Mac-Donaldi à charnière atrophiée du côté antérieur. Monomyaires : Ostrea costaricensis (— sculplurala BœsE, non CONR.) ; Pecten Mac-Donaldi, coralliphila ; Plagioclenium costaricense; Aequipeclen præglvptus, Pseudamussium almirantense, Cyclopeclen actus, Amustum bocasense. Spondylus chiriquiensis, Plicalula marginala SAY vue extérieure- ment. Thracia (Cyalhodonta) Tristani; Crassinella costaricensis, mindiensis- Cardila caribbeensis, Cardilamera matima, Venericardia Terrvi, limonensis, aucune charnière n’étant figurée, on ne peut contrôler les déterminations génériques. Diplodonta collina, Felaniella insula. Phacoides medioamericanus, P. (Lucinisca) eostaricensis, bocasensis. Cardium costaricense ; Trigonocardia heredium, forme d’Hemicardium PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 115 ou de Fragum, mais quelle charnière ? Prolocardia ecostaricensis est proba- blement un Nemocardium. Clementia Dariena ConraD vue de dos seulement ; Gouldia limonensis, costaricensis ; Callocardia gatunensis DaALL., Pilaria circinala (Born), P. musanica, Van-Winkleæ, bouearyensis ; Anligona rugosa (GMELIN), À. Harrisiana ; Cyclinella beteyensis, quitana, aussi frustes l’une que l’autre ; Chione Rowieci, costaricensis, sont peut-être des Omphaloclathrum ; Chione (Lirophora) mactropsis ConNrAD ; Chione brotelensis peu déterminable ; Chione chiriquiensis probablement Clausinella ? Tellina rovala, valves incomplètes mais bien rostrées ; Arcopagia nasua, Phyllodina lepidota DLL ; Eurylellina costaricensis, Angulus umbra DaALz, Tellidora crislala RECLUZ peu complète et usée ; Strigilla musanica, Melis barba, Macoma costaricensis, canalis ; Semele costaricensis dont on ne peut étudier la fossette puisqu'elle n’est figurée que du côté du dos. Psammosolen gatunensis TouL, var. costaricensis ; Sanguinolaria alouatta, Tagelus cebus ; Harvella estrellana, sincola fortement sillonnées ; Meso- desma costaricense. Cuneocorbula oropendula est une Corbula s. sir. (Cuneo- corbula est tout autre chose !) ; Corbula Orosi ; Bolhrocorbula viminea (GuPprY). M. COssMANN. Yokoyama, M., FossiLs FROM THE UPPER MUSASHINO OF KAZUSA AND SxiMosA. Jour. Coll. Sc. imper. Univ. Tokyo, XLIV, lat. 1, 200 et VIIT p., ANT PI Tokyo, 1922; Cette publication fait suite à celle de 1920, dans laquelle l’auteur a déjà décrit les fossiles néogéniques de la péninsule Miura, au Nord du Japon; les fossiles pléistocéniques ou suprapliocéniques dont il s’agit dans ce nouveau Mémoire sont probablement contemporains des faluns des environs de Tokyo, étudiés par Tokunaga (1906). La faune se rapprochant beaucoup de celle des mers actuelles, il y a cependant une bonne proportion d’espèces nouvelles que je signalerai ci- après. GASTROPODA. — Solidula elathrata, espèce plus grande que S. sirigosa GouLp, avec des sillons non ponctués ; Leucolina gigantea DUNKER ; Volvu- lella acutæformis, je rappelle que Volvula préemployé a été remplacé ; Philine pygmæa est plutôt une Acera, tandis que P. takatensis est typique ; Bulla multiarata puncticulée. Terebra Chibana, Smithi, quadriarata, latisuleata, suavidica, Tsuboiïana ; Parvilerebra raritans remarquable par sa forme ovoïde et par sa faible échancrure siphonale. Genotia pseudopannus, Ogurana ; Drillia glabriuseula ; Mangilia Fuku- chiana, M. (Cylara) rugosolabiata, Ovuana ; Bela recticostulata quoique les côtes soient encore un peu sinueuses. Olivella spretoides ; Ancilla hinomotaensis, à forte callosité apicale ; Marginella cotomago, perovulum, sont des Cryptospira ou Persicula. Mitra Hondana, pirula, appartiennent à des S. G. très différents. Sipho (Parasipho) nipponieus ; Siphonalia Kelleti FoRBES, un seul grand individu très endommagé. Atilia Smithi, turriculata, præcursor se distinguent 116 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE assez facilement les unes des autres, À. Masakadoi est plus trapue. Ocenebra speectata a, en effet, la columelle rectiligne d’Ocenebra, maïs sa spire est très étagée. Trilon lenuiliratus Liscake (il faut adopter désormais Eutrilonium Coss.). Cerithiopsis nodosocostatus, Seila trisuleata dénomination préemployée pour une espèce parisienne, quoique non conservée (Cat. ill. Eoc., IV, p. 51), il serait donc préférable d’y substituer Yokoyamai nob. Triforis multi- gyratus est une Triphora. Torinia elegantula est probablement un MNipleraxis Cossm. (Ess. Pal. comp., Xelivr.). Rissoa (Cingula) plebeïa, Rissoina { Moærchiella ) Manzakiana; Skenea planorboiïdes ressemble beaucoup à un Cyclostrema. Scala azumana, Kazusensis, Yamakawai, conjuncta, sulfrondicula, picturata ; cette dernière est une Acrilla, notre défunt ami de Boury les aurait de suite réparties dans leurs véritables S. Genres, par la simple inspection des figures. Eulima unicineta, Tokunagai, glabroïides krishna, Sont — pour la plu- part — des Subularia. Pyramidella (Iphiana) mira, siva ; Odontostomia Gordoni (et non Odosiomia !), shimosensis, kisakiensis, venusta, toneana, suboxia, neofelix, marielloides, assez variées dans leur forme. T'urbonilla (Plycheulimella) misella, imbana, scrobiculata, Kidoensis, Teganumana, sematana ; Pyrgolampros planicostata, Striolurbonilla Sagamiana, pacifica, Careliopsis ? obseura, angulifera. | Leplothyra pvgmæa, crassilirata ; Trochus spiniger incomplet ; Callistoma shinagawense ; Basilissa læviuseula ; Cyclostrema stillicidiatum. Macroschisma breve ; Emarginula vadososinuata. Sur quatre Scaphopodes, un seul est nouveau : Dentalium (Fusliaria) nipponicum. PELECYPODA. — Jouannelia kamakurensis, bonne valve isolée ; Panope generosa GouLD, deux grandes valves gauches qui diffèrent beaucoup dans leurs proportions ; à ce propos l’auteur fait remarquer que la véritable ortho- graphe est Panope MÉNARD, le Manuel de Scudder porte Panopea, tandis que Panope LEACH. (1813) est un G. de Crustacés, d’autre part les auteurs fran- çais ont repris Glycymeris KLEIN in LaMK. 1799, dénomination que M. Dall persiste à appliquer à Peclunculus sur la foi d’une erreur commise par Da Costa : c’est donc une question vidée actuellement. Corbula frequens, pustulosa, sunatensis, pygmæa, substriata, cette dernière est une Agina ; Crypltomya busoensis est peut être une S phenia ? Mactra Dunkeri, imperialis de grande taille ; Raela elliptica, à test mince et fragile ; R. magnitiea, valves arrondies ; Lulraria maxzima Jonas, belle valve droite. Solen grandis DUuNKER est probablement de la Section Solena ; Siliqua pulchella DuünKER, à forte côte interne ; Psammobia kazusensis. Tellina Chileana, T. delta nuculoïde : ;: cinq Macoma déjà connues. Venus neastartoides, groupe très particulier, semblable à une Asjarte, sauf la charnière et le sinus; plus, les Chione, Venerupis, Tapes, déjà connues. Cardium Togunagai est voisin de C. sinense Sow. Montacula japoniea, oblongata, Yamakawaï ; T'hyasira trigonata ; Venericardia toneana ; Corbi- cula sandaïformis, Kobelti. Trapezium nipponieum ressemble à une Basterolia, et surtout T. ventri- cosum dont la région umbonale porte une singulière cavité, peut-être acci- dentelle ? PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 117 Cuspidaria ligula ; Enlodesma navieuloides, unique valve gauche de grande taille : Thracia transmontana, sematana ; Poromya flexuosa, tous ces bival- ves rares sont très intéressants à l’état fossile. Crenella divaricata ; Anomia Junula, sematana ; Lima vulgatula ; Chlamys tenuicostulata. Peclunculus Yamakawai : Cucullaria orientalis, dont les dents posté- rieures sont bien peu parallèles au bord, serait plutôt une Barbaltia ; outre quatre Limopsis déjà connues, Limopsis areolata, nipponica, cette dernière étroite et élevée, fortement convexe ; Yoldia notabilis, mince et comprimée, n’est autre que Ÿ. lanceolata TOKUN. non SOW. BrAcHIOPODA. — T'erebralella Coreanica Apams et REEVE, T. pulvinala (GouLp), non figurées par M. Yokoÿyama ; plus, Eudesia Grayi (DAvipsoN) et Rhynchonella Woodwardi Anamws dont les figures terminent la PI. XVIT. Comme on le voit par cette énumération cependant tronquée, la faune est très abondante en Genres et en espèces ; ses affinités avec l’époque actuelle sont indéniables, mais M. Yokoyama insiste encore cette fois sur la nécessité de tenir compte — avant d’en fixer l’âge exact — des influences clima- tériques. M. CossMANN. Martin, K., Die FossiLiEN von Java. Samml. Geol. Reichs- Mus. in Leiden, Bas 2e pt. LIN pp2712496; pl. LX-LXT. Leiden, 1922. Cette livraison termine l’étude des Mollusques néogéniques de Java et elle comprend, en outre, les Echinodermes et les Crustacés qui seront analysés par ailleurs dans cette Revue. Le gisement de Tji-Angsana, d’où proviennent les espèces complémentaires, pour la plupart, est attribué par M. Martin à l'Aquitanien, ainsi que les couches de Rembang, tandis que celles de Njalindung appartiendraient au Miocène supérieur. Les espèces nouvelles sont les suivantes : Hemicerilhium Hillegondæ ; Tympanotonus Merangianus qui provient de Merang, de sorte qu'il vaudrait mieux écrire merangiensis ; de même pour Terebralia angsanana (angsa- nensis ) ; d’ailleurs l’auteur lui-même a bien orthographié Malhildia njalin- dungensis ; Solarium angsananum (id.) ; Gibbula (Colliculus) njalindun- gensis ; Solariella angsanana (id.) ; Liolia angsanana (id.) ; Dentalium angsananum (id. ). Pélécypodes : Ostrea njalindungensis ; Alectryonia chlamydoides arrondie comme un Pectinidé ; A. longifolium semblable à une arête de Poisson ; Anomia talakabensis ; Chlamys angsanana, talahabensis ; Azinæa angsa- nana ; fragment de Tridacna. Cardium talahabense, njalindungense ; Meretrix (Lioconcha) Ickeæ, Circe Ickeæ ; Tapes talahabensis : Psammobia (Gari) preangerensis ; Cullellus tjiguhanensis ; Corbula (Bicorbula) tjigu- hanensis, C. njalindungensis ; Phacoides tjiboodasianus encore une localité en ensis, Dentilucina est d’ailleurs synonyme postérieur de Phacoides BLAINV.; Miltha ? nurangiana (id.); Tellina talahabensis, merangiana, Ickeæ ; Arcopagia njalundungensis. M. Martin est arrivé au terme de son œuvre considérable : il nous a fait connaître, au cours de cinquante ans de travail, des faunes extrêmement va- 9 118 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE riées qui ont vécu en Australasie depuis l’Oligocène jusqu’au Plivcène, bagage scientifique qui provoque l’admiration des paléontologistes. Nous avons suivi, peu à peu, dans cette Revue, le développement de la publication de notre savant collègue dont la compétence s’appuie sur une profonde connaissance des coquilles actuelles de l'Océan indien. Hommage lui soit rendu pour cet inestimable service rendu à la Paléontologie. M. COssMANN. / Trask, P. D. THE BRIONES FORMATION OF MIDDLE CALIFORNIA. Univ. Calif. Publ., Bull. Depart. geol. Sci., vol. XIII, n° 5, pp. 133-74, pl. I-VIII. Berkeley, 1922. D’après les renseignements fournis dans l'introduction, la formation de Briones serait contemporaine des couches de San Pablo, déjà attribuées au Miocène. La faune qu’on y a recueillie s’élève à 94 espèces dont la presque totalité (85) se compose de Pélécypodes et de Gastropodes, 32 p. 100 sont spéciaux à ce gisement. Leda Furlongi assez médiocre ; dans les Peclinidæ, deux grandes espèces : Lyropeclen Ricei, Vickeri, puis une variété brionianus de Chlamys Raymondi CLARK et une variété goniocosta de Chl. Andersoni ARNoLD. Modiola Gabbi CLARK, var. subconvexa, M. neronensis, complètent les Monomyaires. Cyrena (Corbicula) diabloensis, une valve montrant la charnière : Venus brioniana, de grande taille, analogue à V. Conradiana ANDERSON : Tivela Merriami, incomplète mais génériquement certaine ; Antigona Willisi, plus douteuse ; Spisula falcala (Gourp), var. brioniana, dont on devine à peu près la charnière. Callistoma obliquistriatum a plutôt le galbe d’une Gibbula, mais l’ouver- ture n’en est pas visible. Sigarelus trigenarius {Sinum est à rejeter comme étant une dénomination bolténienne), on ne distingue pas bien si la base est ombiliquée, comme chez les Sigarelotrema, ou imperforée comme celle de Sigarelus s. st. Nassa Whitneyi, plus convexe que N. pabloensis CLARK ; Siphonalis rodeoensis, très fruste ; Trophon Daviesi, Clarki ; Acanthina Perrini, il faudrait vérifier s’il existait réellement une épine au labre, or celui-ei est lamentablement mutilé ! Le Genre Koïlopleura (correctement ortho- graphié Cælopleura, il est homonyme de Cœlopleurus AG. Echin.) est repré- senté par un assez médiocre spécimen qu'on avait rapproché d’Agasoma GaBB, Genre de Buccinidæ qui a de l’analogie avec Thersilea, sauf le canal qui est brièvement échancré ; toutefois Cœlopleura diffère d'A. sinuatum par son galbe bicariné au dernier tour et par l’absence de sillons spiraux, dans ce cas, il conviendrait de lui donner une nouvelle dénomination puisque Koilopleura est manifestement un barbarisme étymologique. Oliva Simondsi, mutilée, termine l’énumération des Gastropodes. Malgré l’état généralement peu satisfaisant de cette faune, il était intéressant de la faire connaître. M. CossMANN. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 119 ECHINODERMES. Dahmer, G. STUDIEN,UEBER DIE FAUNA DES OBERHARZER KAHLEBERG- SANDSTEINS. II. Jahrb. preuss. geol. Landesanst., vol. XL, Teil IT; pp- 161-306, pls. VI-XVIT. 1921. Les Crinoïdes rapportés de ces grès du Coblentzien supérieur sont au nombre de cinq : Rhipidocrinus sp., Cupressocrinus urogalli RoEM., Cleno- crinus decadactylus hercynicus JAEKE, Acanthocrinus longispina RoEM., et Craspedocrinus Schmidti. Ce dernier, trouvé sur le Rammelsberg, est décrit par M: W. E. Schmidt, qui, tout en ayant des doutes sur la présence des infrabasalia, l’assigne à la famille dicyclique Releocrinidæ, attribution qu'il justifie par l'existence, également hypothétique, de petites plaques irréguliérement disposées dans les interradii. À part ces suppositions mal fondées, toute la structure visible de ces spécimens est conforme à celle du Genre Rhodocrinus, qu’on retrouverait sans surprise dans ces couches du Dévonien inférieur. F. À. BATHER. Springer, F. CRINOIDS FROM THE UPPER CRETACEOUS OF TAMAULIPAS, eo Proc NUS nation Mus. vol EG Ant, pp. 014%" pI-et Washington, 1922. L’échantillon décrit a été recueilli sur une ligne ferrée du Mexique, entre Tampico et Monterrey, dans l'État de Tamaulipas. D’autres fossiles pro- venant du même gisement ont été rapportés au Crétacé supérieur. C'est un fragment de tige, d’une longueur de 25 centimètres, avec un cirrus presque complet et d’autres cicatrices échelonnées à peu près à égale distance, al- ternant orthogonalement. L'auteur a donné à ce spécimen le nom Balanocrinus mexicanus (Fam. Pentacrinidæ) et il rappelle — à cette occasion — que de Loriol a précédem- ment (1893) décrit B. africanus, du Crétacé supérieur de la Tunisie ; ce der- nier est évidemment moins robuste, il possède es cirrus plus petits et des crénulations plus délicates aux joints dont la coupe transversale est grossie une fois et demie, sur la planche jointe à cette Note. D’autres formes indé- terminées ont été aussi trouvées dans le Crétacé supérieur du Texas et de l’Alabama. M. COssMANN. Ehrenberg, K. UEBER EINGEROLLTE PELMATOZOENSTIELE UND IHRE BE- ZIEHUNGEN ZUR SEssiLiræT. Acta Zool., vol. III, — 1922 — pp. 271-305, 18 figs. À On sait que les tiges des Pelmatozoaires peuvent s’enrouler, soit à l’extré- mité distale, soit vers l'extrémité proximale. De ce dernier type, les seuls exemplaires sont l'Héterocrinide Herpelocrinus du Silurien et le Platycrinide Campiocrinus du Carbonifère. La première méthode est adoptée par les Pleurocystis et par plusieurs Crinoïdes du Paléozoïque appartenant à des Ordres divers. Ceux-ci présentent tous les degrés d’enroulement, depuis une 120 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE légère courbure de l’extrémité distale effilée, comme on l’observe chez Mariacrinus, Dendrocrinus, et Rhodocrinus, quelquefois aussi avec la partie distale enroulée autour de la tige d’un autre Crinoïde, comme chez certains Glyplocrinus, jusqu’à une extrémité enroulée, serrée plusieurs fois, qui garde tout le diamètre de la tige, comme chez Diamenocrinus. Ce dernier type mène à un enroulement héliciforme, appelé par l’auteur « type pyramidal », dont les articles cunéiformes indiquent un enroulement permanent ; tels sont Acanthocrinus et Thallocrinus. Ces tiges avec enroulement distal ne présen- tent aucune trace de racine, et en général manquent de cirrhes, bien que la tige de Homocrinus scoparius, qui a l'extrémité distale légèrement enroulée, porte quelques cirrhes. En s'appuyant sur ces faits, et sur d’autres également bien connus, le docteur Ehrenberg soutient longuement que les formes avec tige à enroule- ment distal viennent de formes qui étaient fixées au moyen d’une racine ordinaire ; qu'un stade phylogénétique suivit où les formes étaient libres ; mais ce mode d’existence n’ayant pas réussi, elles revinrent à une condition à demi-sessile. Il soutient encore que les premiers stades ne furent pas repro- duits dan l’ontogénie des formes suivantes, mais il semble s'être laissé quelque peu égarer par l'emploi erroné du terme « dorso-central ». La modification bilatérale de la tige chez Herpetocrinus, et la ressemblance qui existe entre l’animal enroulé serré et une coquille d'Ammonite flottante (pourquoi «flottante » ?) conduisent MT Ehrenberg à en conclure qu'une pareille forme avait adopté une vie vagile-benthonique, et qu’elle s'élevait et s’abaissait en modifiant peu à peu son enroulement ; ainsi elle parcouraïit fréquemment des étendues relativement considérables. Cette hypothèse n’est peut-être pas convaincante, mais elle est certainement originale. L'auteur suppose en outre que la bilatéralité de la tige avait une influence sur le penta- mérisme du calice ; mais la symétrie du calice ne diffère par sur ce point de celle des autres membres de cette Famille. Dans ses conclusions, M' Ehrenberg tente d'expliquer l’origine de l’enrou- lement et son importance pour la phylogénie des Pelmatozoaires. Mais à ces trois pages, nous pouvons appliquer sa propre critique : « doch dies sind nichts als Vermutungen, Mœglichkeiten, die erste kritisch geprüft werden müssten». En un mot, pour répondre aux questions soulevées par l’auteur, il faut la publication de nouveaux faits. Nos connaissances actuelles ne peuvent glaner aucune addition de ce genre dans ce bien long essai. F. A. BATHER. INSECTES. Tillyvard, R. J., PERMIAN AND TRiAssic INsECTs FROM New SourH WALss, IN THE COLLECTION OF M. Jon MiTcHEeLL. Proc. Lin. Soc. N. S: W,, vol. XLIT, part 4, n° 168 — 3d Avril 1918 — pp. 720-56, 17 figs. Les espèces décrites sont : Permosearta Mitchelli {Hemiplera, Cercopidæ) ; Permofulgor belmontensis {Homoplera, Permoîfulgoridæ) ; Permochorista australica, P. Mitchelli / Mecoptera, Permochoristidæ). (Notoblailites wiana- mattensis, N. Mitchelli (Protorthoplera) ; Mesopanorpa wianamattensis PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 121 (Mecoptera, Mescpanorpidæ) ; Ademosyne Wianamattensis (Coleoplera, Hydrophilidæ ?) ; Elaleridium angustius (Col. Elaleridæ ?) ; Adelidium cordatum {Col., Tenebrionidæ) ; Melrorhynchiles grandis {/Col., Malaco- dermidæ) ; Triassopsylla plecioides /Homoplera, Psyllidæ). Elateridium est un nom nouveau pour EÉlaleriles TiLL., préemployé. Deux lots sont à distinguer, comme l'indique la division adoptée. L’un, le second lot, qui comprend le plus grand nombre d’espèces, provient des « Wianamatta shales » qui prennent rang dans le Trias supérieur. L'autre, formé de quatre espèces, a été fourni presqu’exclusivement par les « Belmont Beds », qui abritent une abondante flore de Glossopteris. L'auteur se base sur la présence de ces fougères, caractéristiques des couches du Permo-Carboniférien, pour rattacher les Belmont beds aux terrains paléo- zoïques. Cette localisation offre un grand intérêt, puisqu'il considère que les insectes de Belmont sont les premiers insectes holométaboliques dont la présence ait été incontestablement reconnue dans les terrains paléozoïques. Les Mecoplera paraissent même avoir été fort bien représentés dans cet étage du Permo-Carboniférien supérieur, et par des espèces peu différentes des formes australiennes actuelles. D'autre part, on considérait jusque là que la division des Hémiptères en Homoptères et Hétéroptères ne remontait pas au delà des temps triasiques. La découverte de l’élytre d’un Cercopide très reconnaissable, et rappelant une forme actuelle de l’Inde { Eoscarta), va modifier également cette opinion. BROLEMANN. Tillyard, KR. J. À FossiL INSECT WING BELONGING TO THE NEW ORDER PARAMECOPTERA, ANCESTRAL TO THE TRICHOPTERA AND LEPIDOPTERA, FROM THE UPPER COAL-MEASURES o0F NEWCASTLE, N. S. W. Proc. Lin. Soc. N. S. W., vol. XLIV, part ?2,n° 174—24d october 1919— pp.231-56, 8 fig., 2 pl. L’auteur consacre tout ce Mémoire à une seule forme, Belmontia Mitchelli, type de la Famille des Belmontiidæ, elle-même représentant d’un Ordre nouveau, Paramecoptera. Il en tire les conclusions que, d’une part, les rapports de Paramecoplera avec les Mecoptera et les Prolomecoplera sont évidemment ceux de lignées parallèles, comme il ressort d’une comparaison de Belmontia avec les Permochorista. Par contre, les Paramecoptera ont indubitablement des affinités avec les Trichoptera et les Lepidoptera, dont ils sont une forme ancestrale, et il est facile de faire dériver les types d’ailes de Rhyacophila et de Micropteryx de celui de Belmontia par réduction et sans discordance aucune. L'auteur en déduit en outre, non seulement que les Mecoplera existaient au temps du Permien supérieur, mais encore qu’à cette époque, Trichoplera et Lepidoptera n'étaient pas encore différenciés, puisqu'ils étaient représentés par un type ancestral commun. (Cette dernière conclusion nous paraît quel- que peu aventurée, car nous ne Voyons pas ce qui s’opposerait à ce que le type ancestral se soit perpétué sous certaines conditions et dans certaines parties du globe, pendant qu'ailleurs s’opérait le disjonction des lignées filiales). 122 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE Pour l’auteur, il existe indubitablement aussi des rapports entre Para- mecoplera et Diplera, mais il n’a pu encore en définir la nature. BROLEMANN. Tillyard, R. J. Some NEW PERMIAN INSECTS FROM BELMONT N. S. W., IN THE COLLECTION OF M. JOHN MiTCHELL. Proc. Lin. Soc. N. S. W., vol. XLVII, part 3, n° 187, pp..279-92, 6 fig., 2 pl. Ce Mémoire, faisant suite aux deux précédents, traite spécialement de fossiles recueillis dans les Belmont Beds, c’est-à-dire : Permofulgor indis- tinetus {/Homoptera, Auchenorrhyncha) ; Pincombea mirabilis /Homoplera, Sienorrhyncha, Pincombeidæ) ; Archipanorpa Baïrdæ (Protomecoptera, Archipanorpidæ) ; Parabelmontia permiana {/ Paramecoplera, Parabelmon- tidæ) ; Permochorisla sinuata, P. aïfinis {Mecoplera, Permochorishidæ) ; Permithone belmontensis {/ Planipennia, Permithonidæ). Tous sont intéres- sants à divers degrés. : Pincombea mirabilis est représenté par une aile ne mesurant pas plus de 3 mm. de long sur 1,20 mm. de largeur maxima ; c’est l’insecte le plus petit signalé jusqu'ici dans les couches paléozoïques. En fait d’'Homoptères Sténor- rhynques, on ne connaît qu’une autre aile, celle de Lophioneura ustlulala Tizz., trouvée à Merewether Beach, qui est d’un niveau peut-être un peu moins ancien. Par le développement du clavus, Pincombea, est le type de Sténorrhynque le plus archaïque connu, et il se rapproche des Auchénor- rhynques plus que toute autre forme, contribuant à réduire la grande lacune qui sépare les deux divisions des Homoptères. Parabelmontia permiana. — Il est évident, étant donné la structure de leurs ailes, que Belmontia et Parabelmonlia n'étaient pas de véritables Panorpes, mais bien des formes moins différenciées, combinant les caractères les plus archaïques des vrais Mecoptera avec ceux des Megaloptera. On a vu dans le précédent Mémoire quelles affinités lient Belmontia aux lignées de Trichoptera, Lepidoptera. On peut affirmer que le cas de Parabelmonlia est tout différent, en raison de la structure de la nervure Cu,. Mais précisément cette structure permet de voir dans Parabelmonltia un ancêtre des Paratri- choptères et des Diptères, qui la possèdent également. Aïnsi le type Para- belmonlia a donné naissance pendant le Trias aux Paralrichoplera, d’où sont issus à leur tour les Diptères, par réduction des ailes postérieures. Tandis que des Belmontia sont dérivées vers la même époque des lignées Trichoptères Lépidoptères, qui se sont elles mêmes différenciées vers la fin du Trias ou le début du Lias. Permithone belmontensis est le premier Névroptère véritable signalé dans les couches paléozoïques. Sa parenté avec les Ithonides australiens actuels ne peut faire de doute. Un rapprochement avec les Megaloplera comporterait des hypothèses qu’il est nécessaire de contrôler avant de les admettre. En somme, la vingtaine d'ailes recueillies jusque là dans les Belmont Beds montre que le type dominant (50 %) était celui des Panorpes, représentées par les Permochoristidæ voisines des Tæniochorisla actuels d'Australie. Exception faite d’un fragment d’aile d’un grand Mécoptère {Archipa- PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 125 norpa), toutes les ailes sont de dimensions petites ou moyennes et témoi- gnent d’une différenciation plus avancée qu'aucun des autres Insectes fos- siles des terrains paléozoïques. Il semble que cette faune se soit développée en association avec les Glossopleris, et que les Panorpes y aient pris la place des Blattides qui dominaient pendant la période carboniférienne. Les Insectes de Newcastle et de Belmont étant les plus anciennes formes signalées en Australie, l’auteur croit pouvoir en conclure que le continent australien n’a été peuplé d'insectes que longtemps après l'Hémisphère Nord et que les premiers immigrants étaient des types déjà très évolués des deux grandes divisions des Ptérygotes, les Hémiptéroïdes et les Holométaboles. BROLEMANN. FORAMINIFÈRES Halkyard, Edward THE FOSSIL FORAMINIFERA OF THE BLuE MARL OF THE Côres Des Basques, Biarritz. Edited with addition by Heron-Allen et Earland, A., — Mem. a. Proceed. Manchester liler. phil., Soc,. vol. LXTT, —_ 1919 — XIII et 147 p., 9 pl. Manchester. L'œuvre que nous allons examiner est très spéciale, c’est un Travail pos- thume, très copieux et intéressant, qui a été complété et annoté soigneu- sement par MM. Heron-Allen et Earland. Halkyard fut un micrographe patient (1854-1917) que sa santé obligeait en quelque sorte à se retirer du monde et qui a occupé ses loisirs à étudiér les Foraminifères des Marnes bleues de la Côte des Basques à Biarritz ; son travail a été poursuivi pendant vingt ans. Tout au début il avait recueilli ses Foraminifères en lavant la marne de points bien délimités, mais dans la suite il a trouvé qu'aucune subdivision n’était possible, que les espèces se maintenaient les mêmes à tous les niveaux et ses récoltes n’ont plus été précisées. Comme bien des naturalistes spécialisés sur ce groupe, en multipliant ses dessins il a été tenté de multiplierses espèces, perdant même de vue ses limites, il a rencontré des formes précédemment décrites de tous les pays, de tous étages, vivants et fossiles, en sorte que la conclusion principale qu’il a donnée est que les marnes de la côte des Basques se sont déposées dans une mer assez profonde, loin d’un rivage. Et cependant l'intérêt se soutient, il a rencontré 345 espèces, dont très peu sont nouvelles, et ses commentaires, très qualifiés, ont ajouté 33 espèces, soit 378 espèces, dans un même gisement. Les divers groupes ont été très irrégulièrement étudiés : comme certains éléments et documents paléontologiques manquaient un peu à Halkyard, tout ce qui est relatif aux Nummulites et aux Orbitoïdes n’est plus au courant. Nous ne pouvons donner que des indications très som- maires pour ce travail touftu. NUBECULARINÆ, une espèce !V. divaricala BRADY, vivante. MrcioniniDæ, 24 espèces appartenant à tous les terrains depuis Biloculina ringens Lamk., du calcaire grossier de Paris, jusqu’à Miliolina seminulum LiNNÉ, espèce vivante, les Sous-Genre Triloculina, Ouinqueloculina, sont rejetés, bien que Schlumberger ait montré qu'ils correspondent à une struc- ture interne différente. L'espèce décrite comme Penlellina attenuata doit passer en synonymie de Miliolina angularis HOWCHIN, d’après Heron-Allen 124 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE et Earland. Penlellina lævis est nouveau, Sigmoilina tenuis Cz3ZEK est abon- dant. L'auteur estime que l’altération du test des Foraminifères porcelanés est plus rapide que chez les vitreux, comme étant constitué par de l’arra- gonite plus facilement attaquable par les eaux. HAUERINÆ. — Arliculina conico-arliculala Barozr, serait plutôt À. sulcala REUSS, d’après les commentateurs, et Hauerina fragilissima Bray est peut être bien Spiroloculina Taleana Howcxin, du Tertiaire de Victoria, la figure est bien insuffisante. PENEROPLININÆ. — On trouve : Cornuspira foliacea, PairipPr, espèce vivante de la Méditerranée, détermination incertaine. ALVEOLININÆ. — Alveolina Boscii DEF. a paru aux auteurs un fossile remanié, échantillon pyriteux, incomplet, de l’Établissement des Bains. ASTRORHIZINÆ. — Il n’est pas même certain que À. granulosa soit un Foraminifère, dans ce groupe arénacé : on peut rappeler — à cette occasion — que de Folin a mis en garde les rhizopodistes contre une confusion possible avec des débris stercoraires d’Annélides. Dans Reophax planum la description conduit plutôt à Hoplophragmium calcareum BrADY. Reophar polymorphi- noides forme régulièrement ovalaire, doit passer dans le G. Nouria HERON- ALLEN et EARLAND (1914). LiTUOLINÆ. — Les espèces du G. Haplophragmium sont nombreuses, particulièrement développées dans les marnes du Crétacé, elles sont ici très abondantes en espèces et en individus. Placopsilina intermedia et P. aggre- gata. Il n’y a pas de plancher défini, et ces formes adnates passent dans le Genre Jridia HERON-ALLEN et EARLAND 1914. Le Genre Columella est nou- veau { G.-T. Carpenleria proteiformis BrADY) ; ce sont des cellules subglobu- leuses qui se groupent-sans ordre défini et qu’on serait bien embarrassé pour classer si on n’en découvrait pas l’ouverture ovale, circonscrite par un bourre- let, c’est probablement Karreria lithothalmica Unzre, indiqué déjà à Biarritz par Liebus. TEXTULARINÆ. — Genres et espèces nombreux : Texlularia trochus d’Or8. commun et typique ; T.sagillula DEFR., échantillon voisin de T. subflabelli- formis HANTKEN, peut-être une apparence de dimorphisme dans les premières loges ; T. biarritzensis (c’est peut-être une Cuneolina). Peut-être le G. Spiro- plecla n'est-il qu’un dimorphisme de Texlularia ! Bigenerina capreolus d'ORB., espèce étudiée de près, rentrerait dans T. carinata d'Or. Le G. Siphogenerina ScHLUMB. est admis, caractérisé dans les Sagrina par la pré- sence d’un tube interne longitudinal médian ; sur 11 espèces examinées, six rentrent dans le G. Sagrina avec S. raphanus P.et J.,et cinq passent dans le G. Spirogenerina avec S. sulcata, S. papillosa et S. hexagona (Bigenerina selseyensis H. À. et E.) et aussi Triaxia dehiscens et T. elongata doivent prendre le nom de Uvigerina selseyensis comme plus ancien ; il y aurait quelque réserve à faire à cette réunion, les figures données sont bien diffé- rentes. BULIMININÆ. 26 espèces — nombreux individus, Virgulina lineata et Bolivina intermedia sont nouveaux, B. nobilis est encore une espèce de Hantken, de Hongrie. LAGENINÆ, nombreuses espèces (24), qui n’ont guère que la signification d’un gisement bathymétrique profond, beaucoup de moules internes peu déterminables. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 125 NoDosARINÆ. Quarante-quatre Genres et espèces, il y à : Nodosaria ra- phanus L., N. raphanistrum L., avec dix côtes ; les Denlalina sont bien diffi- ciles à délimiter, D. larifera doit passer dans le G. Ellipsoidina d’après son organisation interne. Les commentateurs ne sont pas partisans de Lingu- linopsis acutimargo, bien étrange cependant par sa lame périphérique. Dans Marginulina Bœhmi Reuss, les deux formes méga et miscrosphère sont représentées et peuvent faire douter de la validité du G. Amphicoryne ScrHLuMB. Il y a neuf Frondicularia, dont : F. arborescens espèce très plate, bien ornée. Vingt-cinq Crislellaria, mais en rares échantillons, les commen- tateurs ne trouvent pas justifié C. robusta, mais dans ce Genre, la déter- mination spécifique est difficile et laisse un grand coefficient d'appréciation personnelle. PoLYMORPHININÆ. -—— Treize espèces toutes connues, de tous les étages et de tous les pays. | GLOBIGERININÆ. — Globigerina bulloides d’OrB. a été trouvé partout dans le matériel examiné, MM. Heron-Allen et Earland ajoutent G. universa. SPIRILLININÆ — Plusieurs espèces ajoutées aux découvertes de M. Hal- kyard. RoTALININÆ. — Ici une espèce très importante, nommée par Halkyard Palellina conica, et qui n’est autre chose que Chapmantia gassinensis SIL- vesrri, du Priabonien de Gassino près Tunis ; les auteurs disent que cette espèce semble isomorphe » de Diclyoconus ægypliensis, CHAP., c’est peut- être une espèce différente, mais le nom générique Diclyoconus BLANCx. (1900) doit être substitué à Chapmania Sizvesrri (1904). M. Halkyard a attribué au G. Linderina ScHLum. deux petites espèces intéressantes : L. ovata et L. Chapmani (Cymbalopora minima LrEBUs, 1911) que les commentateurs trouvent assez différente du type pour nécessiter la création du nouv. Genre Halkvardia ; considérant seulement H. minima LiEBus, nous dirons que c’est une coquille lenticulaire, très épaisse, formée par des séries concen- triques de chambres dont la muraille —très épaissie du côté supérieur — forme un bouton central, tandis que le côté inférieur, fort mince, est finement perforé ; nous pensons que c’est encore un élément caractéristique du Pria- bonien. Dircorbina avec treize espèces, échanüllons rares, D. compressa singulières chambres supplémentaires, trigones du côté interne de la spire ; une section microscopique serait bien nécessaire. Tinoporinæ. — Nous y relevons : Gypsina inherens, G. globulus, G. vesicularis, rares échantillons de ces formes bien évoluées. Truncalulina, plusieurs espèces ajoutées par les éditeurs. Anomalina, cinq espèces qui ne sont pas sans commentaires critiques. Pulvinulina, vingt espèces dont P. acutimargo, P. Hauert Var. crassa pourvue de rugosités très étranges auprès de l'ouverture, P. erinacea KARRER, toute la partie supérieure fortement granulée. Rolalina pulchella d'Ors. erreur de détermination, c’est Nonionina Kochi HANTKEN, des couches à Clavulina Szaboi, rapport stratigraphique important ; Liebus, qui en a fait mention en 1911, a fait passer cette espèce dans le G. Siderolina que MM. IHeron-Allen et Earland rejettent comme trop voisin — orthographiquement —_ de Siderolites, opinion très discutable aux termes des règles de Nomen- clature : dans tous les cas, ce n’est ni une Nonionina ni une Pullenia. 126 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPIHYTOLOGIE NOMMULINÆE. — Halkyard a cité un bon nombre d'espèces de Nummuliles qui ne concordent guère avec les listes antérieures de La Harpe, du MS de Bouillé ou de Boussac ; il y aura matière à une nouvelle révision, mais il a retrouvé les couples suivants : Num. slriala et N. conlorla. Num. variolaria et N. Heberli. Assilina mamillala et A. exponens. Num. irregularis et N. subirregularts. Num. Guellardi et N. biarrilziensis. Les Orbitoïdes sont en cours d’étude par M. Douvillé, il vaut mieux atten- dre pour en parler. Il convient de remercier les commentateurs de la peine qu'ils ont prise et qui double l'intérêt du long travail original. G. DoLLFus. Loezy, D' Ludwig. BERICHT EINER UNTERSUCHUNG AN FORAMINIFEREN, DER AUS DEM NZASZSERBESER VERESHEGG STAMMEN DEN KALKSTEINGERÔLLE. Jahr. Ung. Geol. Reichlsans!. pp. 4178-86. Budapest, 1920. Le service Géologique de Hongrie a repris ses travaux dès l'Été de 1916, M. Gyula Halavats a confié à M. Ludwig Loczy l'examen de divers échan- Ullons d’un calcaire grossier avec cailloux renfermant des Foraminifères et provenant de Szazserbeser Verreshege, pour en déterminer, si possible, l’âge géologique. Ce calcaire a fourni Orbiloliles complanala LAMK., ou du moins une forme extrêmement voisine, et une autre espèce d’Orbiloliles de petite taille, concave au centre, difficile aussi à identifier précisément, puis une série d’Alveolina comme : A. sphærica, A. ovoidea, A. oblonga ; bien que le Genre Alveolina fasse son apparition dès le Crétacé, on doit conclure du groupement des deux Genres, de l'abondance des variétés et des spécimens, que ce terrain n’est pas plus ancien que l’'Eocène. Nous avancerons même que sa classi- fication dans le Lutécien est probable, car O. complanala est caractéristique à Grignon ! G. DoLLrus. Heron-Allen und Earland, A. FORAMINIFERA FROM EOCENE CLAY OF Ni- GERIA. Geol. Surwey of Nigeria.Bull. n° 3, pp. 137-48, 1 pl. Londres, 1922. MM. Heron-Allen et Earland, les spécialistes bien connus, ont donné — en appendice à un Travail de M. Bullen-Newton sur les Mollusques de l'Eocène de la Nigerie — une petite étude sur les Foraminifères qui ont été recueillis en même temps dans les couches d’Ameki, district d'Omobialla, au Sud de cette région. Les matériaux examinés étaient peu importants et les auteurs ont pu déterminer seulement 51 espèces, pour la plupart des formes banales de tous les pays el de tous les horizons. Pas de Nummulites ou de ces espèces qui fixent un niveau. Quelques variétés ont cependant été figurées : Miliolina bicornis D'Or. (figuré par Fornasini) var. elegans d’Orb., échan- üllons de grande taille tout à fait comparables à ceux vivant à Malte. Miliolina bicarinella REuss, très petite espèce, étroite. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 127 Miliolina sulcifera Rœmer, profondément sillonnée. Pour nous, ce sont des Ouinqueloculina incontestables. Virgulina Schreibersiana CzJZEK, var. marginala mauvais échantillons. Crislellaria rolulala LAMCK., var. Schreibersi, spécimens de tailles diverses. Nonionina Boueana D’'Or8. (N. Bouei) type el var. janiformis J. P. eb Brapy. Nous aurions été bien embarrassés, avec les auteurs, de fixer un âge à une telle faune, si elle n'avait pas été accompagnée de Mollusques qui sont probants. G. DoLLFrus. Woodring, Wendell. MIDDLE ÉOCENE FORAMINIFERA OFTHE GENUSDICT Y- OCONUS From rHe REPUBLIC OF Hart. Jour. Washinglon Acad. Sc. vol. XII, Washington, 1922. M. Woodring annonce la découverte, dans un calcaire très répandu, dans l'Ile d'Haïti, d’un Foraminifère très singulier : Diclyoconus cf. ægyplensis ScHLuMB et DouviLzLé, trouvé originairement dans Îles calcaires de Mokat- tam près du Caire, quisont d'âge Lutécien. L'espèce d'Haïti n’est pas identique cependant à celle d'Egypte; elle est sensiblement plus déprimée et l’auteur en prépare une description complète avec figures ; -mais, dès maintenant, il était utile de faire connaître le rapprochement des calcaires des Antilles avee ceux de l'Egypte, nouveau jalon d’une ceinture tropicale mondiale durant l’'Eocène moyen G. DoLLrus. Abrard, R., SUR LA PRÉSENCE DE NUMMULITES VARIOLARIUS, LAMK., DANS LES SABLES DE CRESNES, DE MARINES ET DU RUEL, ET SUR SAMSIGNIBICATION. GC: . Ac: Se. t CEXXV n° 3,-17 juillet 1922,;-pp: 177-79, Paris. L'auteur fait descendre le niveau de ces gisements à l’Auversien au lieu de Bartonien, en s'appuyant sur cet abondant Foraminifère. Quant aux Mollusques que j'y ai recueillis, surtout les Pleurolomidæ, ils ont une étroite affinité avec ceux de Barton décrits par F. Edwards ! | M. CossMANN. Martinotti, Anna FAUNA A FORAMINIFERI DI VALCIECA NEL FOSSO DELLA VaLLoccarA. Boll. Sol. Geol. Ital., XX XIV, pp. 225-50. Rome, 1915. La Note de Madame Martinotti contient l’examen microscopique d’une marne gypsifère recueillie aux environ de Spolète, au cours de la réunion extraordinaire de la Société Géologiqueitalienne, en1912, et dont l’âge était important pour la détermination de l'époque du soulèvement de l’Apennin. Quelques autres échantillons de marnes isolées dans des conditions ana- logues ont été joints : le résultat a été qu'il s'agissait de dépôts d'âge mio- cène supérieur, d’ailleurs bien en place. La ressemblance est très grande avec un dépôt tortonien de Benestare en Calabre décrit par Seguenza, en. 1880, et avec un autre de même âge, en 1900 dans le haut de vallée du Tibre, décrit par Silvestri. | 149 espèces sont examinées, aucune n°esb nouvelle, mais les formes con- 128 PALÉOZOOLOGIÉ ET PALÉOPHYTOLOGIE nues: T'erlularia coslala, Crislellaria rarisepla, C. lucida, C. sapens, Rolalia punclalogranosa, sont caractéristiques. L'auteur s’est livré à un travail peu ordinaire, car son examen a porté sur 4570 exemplaires, se rapportant à 7 Familles, et 35 G. Dans ce nombre, il y avail : 26 Miliolidæ, 280 Liluolidæ, 270 Texlularidæ, 466 Lagenidæ, 2894 Globigerinidæ, 462 Rolalidæ et 163 Nummulilidæ. Ces chiffres permettent de dire que le dépôt s’est effectué à une profondeur très notable, environ 700 mètres, dans quelque golfe tranquille. Globigerina cunglobala entrait, à lui seul, pour 1100 échantillons. G. DoLLrus. Regé, D? Rosina. NumMMuLrri Ep ORBITOIDI DI ALGUNE LOCALITA ISTRIANE. 9 Ati Soc. ilal. sc. nal. in Milano, t. LV, pp. 193-236, 1 pl. Paris, 1916. Madame Rosina Regé a étudié une vaste collection de Foraminiféres recueillis dans diverses localités de l’Istrie, il y a bien des années, par le prof. Taramelli et depuis par d’autres géologues. M. Parona, de Turin, n’a pas épargné ses conseils et c’est la nomenclature modifiée de M. Prever qui a élé employée. Toutes les espèces sont données comme de l'Eocène moyen (Luté- clen); cependant, si les déterminations sont bien exactes, il pourrait bien se trouver — au dessus de Trieste — des couches de l'Eocène supérieur puisque l'auteur y signale Nummuliles Fabianii PREVER, N. reliculala Tezrini, N. subramondi de la H. = N. globulus Leym. = N. rolularia Duc. (fide Reg), et aussi quelques lambeaux d’Eocène inférieur appuyés par la présence de Nummuliles Guellardi D’ ArcHiac et de N. alacicus LEYM. Quoi qu'il en soit, l'Eocène moyen domine soit dans le bassin de Trieste soit dans celui de Pisino ; du Monte Subiente, le professeur M. Calegari a présenté : N. perforalus, N. lenlicularis, N. lalispira, N. millecapul. Un autre niveau a fourni en abondance des Orthophragmira : O. slella, O. varians, O. mulliplicala, O. Molli celle-ci de très grande taille. Il y a aussi toute une série d’Alveolina qui accommpagnent Orbiloliles complanala : À. elongala, A. bulloides, A. sphærica. (gite d’Albona). L'auteur a trouvé également : Nummuliles lævigalus BrüucG. forme À et N. Lamarcki D'ArcH., N. N. » lenlicularis F. et M. forme À et N. Luasana D'ARCH. Il convient de signaler un exemplaire anormal, figuré, de N. lævigalus ex- trêèmement bombé et qui présente en section trois chambres embryonnaires superposées enveloppées par les grandes tours. Peut-être est-ce un échantillon trijumeau, bien inattendu. Beaucoup d'auteurs avaient déjà étudié la faune fossile de l’Istrie, mais les Foraminifères étaient restés dans l’ombre; ils ont été très heureusement mis en lumière par Madame R. Regé. G. DoLLrus. In the Feuue de Géologie (N°0 9-10) p.617, Mr. G.-F. Dollfus has been good enough to extend the length of the brief abstract of my paper on Saccammina Carleri (n° 1334), but has failed in one or two instances Lo express my meaning 1 venture therefore to offer some emendations. The arrangement of the fibrils in the test of Orbiloliles is fairly regular and its is only the optic axes aus El PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 129 which, as thus betra complete independence of the discussion. The fibrils, are sometimes parallel and sometimes perpendicular to the curvature of the chambers. The question whether Saccamminopsis should be regarded as a perforate or imperforate form is discussed in my paper, but the answer 1s not that given by Monsieur Dollius. The tests of Saccamminopsis do not occur alone, but are associated with perforate and imperforate forms which retain their original structure so clear- ly that we are justifiedin regarding the structure the tests of Saccammi- nopsis, when not mineralized, as also original. But it is of a nature not previously recognized, althoughit is also met with in some examples of the living form Spirillina vivipara EHR., i. e. a _ fine mosaic ofcalcite which while vitreous in appearance is imperforate in fact. The affinities of Saccamminopsis are therefore with Spirillina. NWEPIMSOLrEAS: Paléophytologie Paleobotany | Paleofitologia Picquenard, Ch. PRODROME DE LA FLORE FOSSILE DU BASSIN HOUILLER DE Kercocne. Bull. Soc. géol. minér. Bretagne, t. 11, fasc. 3., pp. 340-952, pl. II. Rennes, 1922. Le Bassin houiller de Kergogne est indiqué à la surface du sol par de nom- breux affleurements dessinant — dans leur ensemble — une ellipse allongée, à grand axe N. W. — $. E. Les collines qui dominaient ce lac étaient vrai- semblablement couvertes d’une luxuriante végétation forestière, car la flore du Bassin en question renferme un certain nombre d'espèces vigoureuses, représentées par de fréquents spécimens : Calamiles Cislii BRONGN., Spheno- pieris Matheli ZeizLer, Pecopteridium Pluckeneli ScHLOTH. { Pecopleris), à fructification de Ptéridospermées, tandis que les Pecopleris ont une fructi- fication de fougères, à sporanges libres ou groupés, ce sont des Astherotheca et Dactylotheca; Linopteris Schutzei (Roëm.), Piychopteris cf. Benoïti REN. et Z. ; Alethapteris Coslei ZEILLER, Nevropleris heterophylla BRONGN., N. cf. condata BRONGN. ; Oanlopteris, minor BRONGN., 0. Aenoclada ; Cordailes principalis GERMAR, C. lingulalus GRAND’ EURY ; Poacordaites linearis GranD’ Eury ; Tilanophyllum Grand’ Euryi REN. et ZEILLER ; quelques empreintes attribuées à Diranophyllum. L'auteur conclut de la comparaison des flores, que ce Bassin est supra- stéphanien comme ceux du Creuzot et de Commentry. M. CossMANN. Seward, A. C. Où A COLLECTION OF CARBONIFEROUS PLANTS FROM PERU. Quart. Journ. geol. Soc., vol. LXXVIIT, part. 3, n° 30, pp. 2783-84, pl. XIII, 1 text fig. Londres, 1922. L'expédition Douglas a rapporté, en 1911, quelques plantes fossiles des couches de Houille de la péninsule de Parcas (Pérou). En égard à l’état de 130 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE conservation de ces matériaux, M. Seward s’est borné à les identifier géné- riquement et à les faire figurer : Sphenopleris voisin de S. furcala BRONGN., du Carboniférien supérieur ; Lepidodendron sp.qui aurait peut être pu recevoir un nom spécifique, car le spécimen figuré (4) est joli ; Sigillaria sp. (ou Lepidodendron) ; Bothrodendron? montrant des saillies écartées en quinconce. En résumé, l’auteur pense qu’il s’agit du Carboniférien supérieur. M. CossMANN. Harsée, Henri. NOTE SUR DES TRONCS DEBOUT DU TERRAIN HOUILLER. Ann. Soc. géol. Belg.,t. XLIV —17 Janvier 1921 — pp.B. 120-251 fig. Liége, 1921. Description : 1° de deux troncs debout, dont l’un est une souche reposant sur un mur à Sligmaria et se trouvant incontestablement « in silu » ; 20 d’une série de six troncs debout, très voisins les uns des autres et ayant appartenu vraisemblablement à la forêt qui a donné naissance à la couche sous-jacente. Analyse de l'auteur. Gilkinet, A., FLORE FOSsiLE DES PSAMMITES DU CoNDROZ (DÉVONIEN SUPÉR.). Mém. Soc. géol. Belg. — Mém. in 4° 1914 — pp. 3-22, pl. I-XIII. Piése 1022! Depuis 1875, aucune publication n’avait été faite sur la flore de ces couches dévoniennes, à Evieux, près Esneux (Belgique). De nouveaux matériaux ont fourni à M. Gilkinet l’occasion de reprendre l'étude de cette flore et de la publier à l’aide d’une subvention du patrimoine de l'Université de Liége. Sphenopteris Condrusorum (CRÉPIN) est représenté abondamment sur les planches I et IT ; ce sont des frondes stériles, montrant surtout l’alternance rigoureuse des ramifications et des pinnules ; sur les planches III et IV, on voit principalement des frondes fertiles. Deux autres espèces plus rares sont également reproduites, S. flaccida (CRÉPIN), S. Schimperiana (GOEPPERT). Triphyllopleris elegans (Scxime.), de nouvelles empreintes complètent la figuration primitive de Crrépin. | Archæopleris Rœmeriana (GorPPERT), très voisine d’A. hibernica (FORBES, Palæopleris), var. minor (CRÉPIN); les jeunes frondes, non encore développées, ne sont pas rares dans les Psammites. Astlerocalamiles scrobiculalus (Scrortx.) dont les fructifications innom- brables forment, pour ainsi dire toute la masse de la roche ; l’auteur y a patiemment isolé des éléments végétaux, non minéralisés, sortes de rosettes, dont la division en quatre branches se poursuit indéfiniment ! Or, en repre- nant les travaux de Stur sur la flore silurienne de la Bohême, M. Gilkinet n’a pas été peu surpris d’y reconnaître nettement les rosettes caractéristiques des fructifications des Psammites du Condroz, de sorte qu’Asterocalamiles semble avoir été, par excellence, la plante assimilatrice de la silice qui exis- tait en solution dans les eaux de l’époque primaire. Lepidodendron nothum (UNGER), une seule petite empreinte. M. CossMANN. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 131 Berry, Edward, W., CONTRIBUTIONS TOT THE PALEOBOTANY OF PERU, BoLr viA AND CHILE. John Hopkins Univ. Studies Geol. n° 4, pp. 1-219, 9 tf» Hp 1922 Comprises the following papers : 1° Carboniferous Plants from Peru, which is the first descriptive account of plants of this age from South America. The flora includes the following : Palmatopteris fureata, Eremopleris Whitei, Eremopieris peruianus, Calamiles Suckowïüi, Calamostachys sp., Lepidoden- dron rimosum, Lepidodendron obovatum, Lepidophyllam sp., Lepidostrobus, sp., Stigmaria sp., and Knorria sp. These occur at Paracas on the southern coast of Peru and indicate a former greater westward extent of the continent and a Westphalian age. 20 The Mesozoic Flora of Peru. This contains a sum- mary of the known Mesozoic plants of Peru, representing the genera Equise- liles, Tæniopteris, Ruffordia, Filicites, Cladophlebis, Sphenopteris, Weichselia, Klukia, Olozamiles, Zamiostrobus, Cycadolepis, Podozamites, Tuites, Brachy- phyllum and Antholithus. Weichselia peruviana, ÆXlukia Zeïlleri, Olozamiles peruvianus, Olozamites Zeilleri and T'huiles leptocladus are described in detail. The age is considered as probably Portlandian. 30The Flora ofthe Concepcion- Arauco Coal Measures of Chile. This comprises a detailed geological and bo- tanical discussion of the lower Miocene flora of the so-called Navidad beds of southern Chile. It includes 5 forms representing Gleicheniaceæ, Gatheaceæ and Polypodiaceæ ; À gymnosperms including Zamia, Araucaria and Sequoia ; ? palms ; and representatives of the following dicotyledonous families : Pipe- raceæ, Moraceæ, Loranthaceæ, Anonaceæ, Myrislicaceæ, Cœsalpiniaceæ, Papilionaceæ, Erythroxylaceæ, Rulaceæ, Meliaceæ, Vochysaceæ, Euphorbia- ceæ, Hicaceæ, Celastraceæ, Sapindaceæ, Tiliaceæ, Bombacaceæ, Dilleniaceæ, Ochnaceæ, Flacourtiaceæ, Lauraceæ, Combretaceæ, Lecythidaceæ, Myrlaceæ, Myrsinaceæ, Slyracaceæ, À pocynaceæ, Borraginaceæ and Rubiaceæ.New species of Cyathoides, Araucaria, Cassia, Triumfelta, Neclandra and Gæppertlia are described. This flora is distinctly Amazonian in character and its bearing on formér climatic and geographic conditions and upon the time op uplift of the Andes is fully discussed. 40 Pliocene Fossil Plants from Eastern Bolivia. This flora, found at an altitude of 11,800 feet, includes 3 forms representing the Gleicheniacææ and Polypodiaceæ ; two monocotyledons-Heliconia and Iriarlites ; and dicotyledons representing the genera Coussapoa, Pisonia, Anona, Cassia, Pithecolobium, Pilocarpus, Saccoglollis, Protium, Mesprilo- daphne, Myrcia, Sideroxylon, Chrysophyllum, and Cedrela or Sapindus. These are fully discussed in their geological and botanical aspects, and the con- clusion is reached that the minimum amount of Andean uplift since this flora lived in this region was 6500 feet. The following species are described as new: Goniopleris cochabambensis, Filiciles elaphoglossoides, Gleichenia pectinata fossilis, Heliconia tertiaria, /riartites boliviensis, Coussapoa pliocæ- nica, Pisonia pliocæniea, Anona eochabambensis, Pithecolobium paleanum, Cassia piellypampensis, Cassia eoriacea, Cassia paleana, Pilocarpus boli- vianus, Protium fossilie, Saccoglottis tertiaria, Mespilodaphno boliviana, Myrcia pliocænica, Siderozylon pliocænieum,, and Chrysophyllum erassum. 59 Late Tertiary Plants from Jancocata, Bolivia. Describes the following new species and fully discusses their geological and climatic bearing: Pleris 132 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE pacajensis, Phragmiles sp., Alnus præacuminata, Ostleomeles Kozlowskiana, Polylepis tomentellaïolia, Calliandra jancocatana, Cassia altoensis, Cæ- salpinia jancocatana and Melaslomiles sp. E. W. Berry. Kræusel, R. UEBER EINIGE PFLANZEN AUS DEM KEUPER VON LUNZ (NIEDER ŒSsTERR.). Jahrb. preuss. Gear Landesanst. — 1920 — Bd. XLI, t. I, H. 1, pp. 192-209, pl. IX-XI, 5 text-fig. Berlin, 1921. La flore triasique bien connue de Lunz, dans la Basse Autriche, a fourni de nouveaux matériaux qui font l’objet de cette Note. Baiera lunzensis (STuR Clathrophyllum) en bon état de conservation, dont les fissures d’exfoliation sont grossies 700 fois dans le texte. Plerophyllum longifolinum BRoNGN. que l’auteur compare à d’autres espèces dont la séparation présente souvent de réelles difficultés ; grossisse- ment de 600 fois sur le croquis intercalé dans le texte. Macrotæniopleris simplex KR. grossissement de 600 fois. Les recherches anatomiques — que l’auteur a entreprises sur cette petite faune de Lunz — sont intéressantes en elles-mêmes, mais surtout en ce sens qu’elles permettent de mieux envisager qu'auparavant la solution de ques- tions de rattachement au classement systématique. Il est à souhaiter que cette méthode s’étende encore à d’autres formes mésozoïques dont la struc- ture anatomique est insuffisamment connue à présent. M. CossMaAnN. Benson, W. N. REvIEw or RECENT RESEARCHES IN THE MEsozoic FLorAs OF AUSTRALASIA. New Zeal. Jour. Sci. Technol., vol. III — 1919 — pp. 29-32. The coastal relationship of the New Zealand area to the Australian conti- nental area in Mesozoic times is suggested by a comparison of the palæbo- tanical work of Arber (N. Z.) and Walkom (Aust.) Aulhor's abstract. Seward, A. C. et Haltnus, R. E., Jurassic PLANTS FROM CEYLON. Quart. Tor, geol. Soc., vol. LXXVIIL, HO PEMT 27 Ie7E pl. XIE Ces plantes sont les premières qu’on ait recueillies, à l’état fossile, dans l’île de Ceylan ; l’âge des couches dont elles proviennent est indubitablement jurassique, probablement l’Oolite inférieure. M. Seward y a identifié : Clado- phlebis reversa (FEITSMANTEL), qu'on pourrait peut-être rapprocher de Todites Williamsoni BRr., trois pinnules imparfaitement conservées, mais qui ne doivent pas appartenir au G. Pecopleris où l’on avait d’abord classé l'espèce du Jurassique de Madras ; CI. denticulata BRoNGN., groupe de feuilles assez médiocres qu’on ne peut rapporter qu'à cette espèce répandue, à l’époque jurassique, dans tous les points du globe terrestre. Tæniopleris spatula Mc. CLELLAND, représentant au Bengale l’espèce jurassique d'Europe {T. vittaia ), et successivement transportée dans les Genres Stangerites, Angyopteridium, T. Dainireei Mc. Coy est probablement synonyme ; Araucarites cuichensis PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 133 Frisrm., cône imparfait bien voisin de ceux de Madras ; enfin quelques formes incertaines, Brachyphyllum mamillare BRONGN., Elalocladus plana FEisrM., Desmiophyllum sp., l'empreinte n’est pas suffisamment nette pour qu’on puisse préciser la détermination et affirmer que ce n’est pas un Podo- zamiles, comme dans l’Inde. M. CossMANN. Howe, M. A. and Hollick, Arthur. À NEW AMERICAN FossiL HEPATIC. Bul- Torrey botanical Club, vol. IL — 1922 — pp. 207-09, 1 text fig. À new genus and species, from the Miocene shales Florissant, of Colorado, is described and figured under the name Jungermanniopsis Cockerellii. It is probably an Hepatic belonging to the Jungermanniaceæ. The specific name is in honor of the collector, Mr.T. D. A.Cockerell. The authors erron- eously state that only three American fossil species were, previously recorded where as six have been described. To the authors list of fossil species of Ame- rican Hepaticeæ the following three should be added : Jungermannites Crelaceous BERRY, U. S. Geol. Survey, Prof. Paper, 112, M Done 285 919) Marchantiles Sewardi BERRY, Amer. Journ. Sci., vol. 50, p. 50, text fig. 3, 1920. Marchantites Sievensoni BERRY, U. S. Geol. Survey, Prof. Paper 131-A, p. 4, pl. 4, fig. 1, 1922. Analyse d'auteur. Gothan, W. et Nagel, K. UEBER EINEN CEDROIDEN CONIFERENZAPFEN AUS DEM UNTER.-EOCÆN DER GREIFSWALDER O1E. Jahrb. preuss. Geol. Landes. — 1920 — Bd. XLI, t. 1, H. 1, pp. 121-131, pl. VIII. Berlin, 1920. Ces schistes — qu’on attribuait d’abord au Paléocène — sont nettement contemporains de l’argile de Londres ; on y avait signalé, en 1911, le bois d’un Viloxylon Coheni SCHUSTER ; mais le cône dont il s’agit ici appartient à un nouveau Genre cédroide Apterostrobus (G.-T. À. eedroïdes) qui s’écarte des Genres déjà connus {Piülyostrobus NATH., Cedrostrobus Store), et qui est remarquable par le galbe allongé de ses cônes ; les coupes transversale et axiale précisent les caractères de ce fruit dont la graine sectionnée longi- tudinalement laisse apercevoir l’intégument, le nuallus et l'embryon. M. Cossmann. Kræusel, K., FossizE HoLzER AUS DEM TERTIAR VON SUD-SUMATRA. Beitr. z. Geol. u. Pal. von Sumaira (Aug. Tobler), n° 4, pp. 231-87, XLL pl. Lattaye, 1922. Après avoir indiqué — sur une carte de la côte sud de l’île — l’emplace- ment des gisements de ces trois fossiles, l’auteur en fait la description : Palmoxylon tandjungense, du groupe des Sagillala ; Cæsalpinioxylon palem- bangense, qu’il y a lieu de séparer du G. Cæsalpinium palembangense des lignites de Hering; Anacordioxzylon Molli, abondamment figuré ; Sapindoxylon 134 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE Janssoni, à rapprocher de Pomelia ; Tarrietioxylon sumatrense, voisin de Cordia ; Diplerocarpoxylon Tobleri, comparé à D. burmense, de Birmanie; Djambioxylon sumatrense dont le classement familial est encore douteux, car il s’écarte de tout ce que l’on connaît déjà. En terminant, l’auteur souhaite qu’on récolte des matériaux plus nombreux, surtout dans le tuf où ils sont mieux conservés que dans les lignites. M. CossMaANN. Berrv, E. W., ADDITIONS TO THE FLORA OF THE WiLcox GRoUP. Unui, Stat. geol. Surv. Publ., Prof. Paper, n° 131. A. — 1922 — 21 p., 18:pl: Washington, 1922. Supplements the account of the Wilcox flora published in 1916, describing numerous specimens of petrified wood which show that conifers were much more plentiful in Wilcox time (early Eocene) than had been supposed from the lack of remains of their foliage. Unit. Stat. geol. Surv. ?’s abstracl. Gilkinet, A., PLANTES FOSSILES DE L'ARGILE PLASTIQUE D'ANDENNE. Mém. Soc. Géol. Belg. — 1914 — pp. 23-38, pl. XIV-XVII. Liége, 1922. D’après l’étude de cette flore, l’auteur conclut que les plantes du puits Champzéan, à 2 Km. au Sud d’Andenne, peuvent se rapporter à l’étàge Aquitanien; mais les cônes, provenant de poches d’argile plastique, non re- cueillis in situ laissent irrésolue la question de leur âge, par rapport aux fos- siles de Champseau. Ces derniers comprennent entr'autres : un champignon, Spheria lignitum (HeEr) ; une fougère, Lygodium Gaudini (H&ER) ; une Rhizocarpée, Salvinia cordala (ETTINGS.) ; des Conifères, Sequoia Coullsiæ (HEER), Taxodium mio- cœænicum (HEER) ; — deux Monocotylédonées, Phragnisles œningensis À. BRAUN, Rhizocaulon Gypsorum SAPORTA ; Hydrocaridæ, Stratiotes websterti (BRONGN.) ; trois Dicotydenonées, Alnus Kefersteini, gracilis UNGER, Populus glandulifera HEER; une Santalacée, Nyssa sp. ; une forme douteuse Dryandra Schranki ; (HEER) que Saporta rapportait au G. Myrica, S.-G. Comptonia ; deux Lauracées, Cinnamomum Scheuchzeri, lanceolalum HEer; Gardenia Wefsteri HEER (Rubiacée) ; Echilonium euspidalum H£ERr (Anocy- née) ; deux Acérinées, Acertrilobatum A. BRAUN À. fricuspidalum H&ER ; enfin {lex Dardenniana représenté par un assez grand nombre de fruits. Les cônes isolés sont rapportés à Pinus sylvestris, d’autres fragments, à P. Larici Porr. et P. pinaster Soz. M. CossMANN. Potonié, R., DER MIKROCHEMISCHE NACHWEIS FOSSILER KUTINISIERTER UND VERHOLZTER ZOLLWANDE SOWIE FOSSILER ZELLULOSE, UND SEINE BEDEU- TUNG FUR DIE GEOLOGIE DER KOHLE. Jahrb. preuss. geol. Landesausi. — 1920 — Bd. XLI, t. I, H. I, pp. 132-188, 2 text fig. Berlin, 1920. Quoique cet opuscule ait plutôt un caractère chimique qu’un intérêt palé- ontologique, je crois nécessaire de le signaler ici, particulièrement à cause PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 139 des listes de plantes fossiles qui ont été l’objet d'analyses microchimiques. Elles proviennent de Bassins différents (Silésie, Westphalie, Sarre, Forêt- Noire, etc.) et d’aprèsd’examen des matières chitneuses qui constituent les parois de leurs cellules, l’auteur a dressé un tableau final, donnant l’échelle des gisements depuis la base du Carboniférien jusqu'aux lignites tertiaires, en passant par le jurassique et le Wealdien. Ce travail témoigne d’un labeur très assidu, mais il ne semble pas qu’on puisse en tirer des conclusions paléon- tologiques bien certaines. M. CossmMann. À t 1 es Hate _ Librairie Scientifique J. HERMANN 6, Rue de la Sorbonne, PARIS (V:) ÿ Téléphone Gobel, 14-19 , La librairie HERMANX tient à la disposition des amateurs de belles coquilles éocéniques du Bassin de Nantes : _ 1° Mollusques éocéniques de la Loire inférieure, 3 vol. . in-8°en 8 fascicules (1895-1906), par Mr M. CossMaNx. 150 fr. 24e 2° ne du dit ouvrage (1915-1922), par +. Mr M. CossmMANN. . . . in US 30 fr. 3° Atlas de Per ix pl. in-49, 1917), par G. Vas- SR te. gr 20 ke. Soit au-complet ./, : : . . . 200 fr. On peut se procurer séparément les trois numéros, ainsi que « La Faune éocénique du Cotentin » (100 fr.). e © © e ee © © © © © © e ,_e ee © + ee + © © © © © © © © © © e \ | © POUR LA REPRODUC- INDISPENSABLE TION DES FOSSILES | PLAQUES PHOTOGRAPHIQUES PLAQUES SÈCHES AU SELATINO:BAUMURE ARGENT "LA PARFAITE® GUILLEMINOT aC' A GUILLERINOT. SŒSFALUG = ce NES = | RP GuEmror BSPAUG: Ce . PAPIERS PRODUITS 22, Rue de Châteaudun, PARIS (IX) L'ANNÉE BIOLOGIQUE Comples-rendus des Travaux de Biologie Générale Nouvelle série + —— Pyblication trimestrielle de la ‘Fédération des Sociétés des SUETES us, — Comité de rédaction : MM. M. CAULLERY, C. DELE- . ZENNE, P. GIRARD, Mie M. GOLDSMITH. MM. HEN- 4 NEGUY, M. MENDELSSOHN, F. PÉCHOUTRE, CH. PÉREZ, J. PHILIPPE, A. PRENANT, E. RABAUD, TIFFENAU. Secrétaire général : Mie M. en . Secrétaires : MM. F. PÉCHOUTRE A L : D PHILIPPE (Psychologie). PA ee AS Ar Re Vingt-cinquième année : 1920-21 * | Prix d'abonnement : FRANCE, 50 francs ; ÉTRANGER, 60 francs. Secrétariat : LABORATOIRE DE ZOOLOGIE. Sorbonne, Paris. MASSON et C*, 120, Boulevard Saint-Germain, Paris. à Case -à louer OT NES Case à louer < a 7 @ no G, WALLART asc) 7 (42 À = 277 = - =) : Se LS 7 EEE AIS x £ DE IS EREE et 000000000000000000000009000000900000000000000000000 Bibliographie Scientifique Française ÉDITÉE A PARIS par les soins du MINISTÈRE DE L’INSTRUCTION PUBLIQUE A pour objet de donner périodiquement la liste des travaux publiés en France, indexés dans l’ordre alphabétique des noms d'auteurs, et concernant les stiences mathématiques et naturelles, conformément au tableau du Catalogue interna- tional de littérature scientifique siégeant à Londres. [Les lettres H et K s'appliquent à la Géologie et la Paléontologie]. Les fascicules de la Bibliographie Scientifique française, élaborés par les membres de la Commission du Répertoire de B. S., sous la présidence de M. LACROIX, secrétaire perpétuel de l’Académie des Sciences, sont en vente à la librairie : GAUTHIER-VILLARS, 55, Quai des Grands Augustins, PARIS (VIe) PRIX DE L'ABONNEMENT : Depart. Paris et Union post, 1e Série (6 numéros par an). . . i 10 fr. 11 fr. 2e Série (6 numéros par an). . . . . 10 » 11 » Les deux Séries réunies . . . . . . 20 » 22 » Travaux du Laboratoire de Géologie de la Faculté des Sciences de Lyon, publiés sous la direction de F. RoMAN. — 4 Parus : Fasc. I. —- La Montagne de Crussol, étude stratigra-. 4 phique et paléontologique, par A. Ricne et F. RoMAN, 196 p., 8 pl. paléontologiques. ’ PRIX... 200 Fasc. II. — Mém. 2. Monographie paléontologique de la faune des vertébrés des sables de Montpellier. — 1. Les Baleinop- ‘tères, mémoire posthume de M. GENNEVAUXx complété par F, ROMAN, 50 p. 2 planches dont une double. Prix" Ce 0 Fasc. III. — Mém. 3. Etude sur la faune du Bathonien des « environs de Mâcon. (1° Partie), mémoire posthume de LissAJOUS (sous presse) 112 p., 24 planches. pi | Prix . "900107 Fasc. IV. — Monographie de la zone à Ludwigia Murchis- sonæ du Lyonnais, par F. Roman et P. Boyer, 50 p., 8 planches dont une double. Prik . ; one Loue les demandes à F. ROMAN, 2, pe Saint- Clair, à ion Librairie Scientifique J. HERMANN 6, Rue de la Sorbonne, PARIS, (Ve) Téléphone Gobel. 14-19 ) ÿ La librairie HERMANN tient à la disposition des amateurs de ‘ 0 coquilles éocéniques des environs de Paris : 1° « Catalogue illustré des coquilles de l’Eocène des … environs de Paris », avec les cinq appendices au com= plet » par Mr M. Cossmanx (1886-1913). Prix 2. 0 à 2° « Iconographie complète des coquilles fossiles de l’Eocène du Bassin de Paris » par Mr M. Cossmann et, Mr G.. Pissarro (1904-1913) reliée en un volume in-40. Prix 4 5 4 2008 POSE ET DE PALÉOPHYTOLOGIE ORGANE TRIMESTRIEL Publié sous la direction de Maurice COSSMANN avec la collaboration de MM. ANELLI, E. ASSELBERGHS, F. A. BATHER, F. CANU, _ G. DOLLFUS, H. DOUVILLÉ, P. FRITEL, M. GIGNOUX, H. BROLEMANN, à mue GILLET, MM.J. LAMBERT, VAN STRAELEN, ETC:. 4 VINGT-SEPTIÈME ANNÉE Er. * NUMERO 8 —- JUILLET 1928 Prix de années antérieures, jusqu’en 1916, chacune : 40 îr. (sauf les années 1897-99, qui ne se vendent plus séparément). Années 1917-20 : 45 fr. chacune. Les deux tables décennales : 25 fr. Le prix dela collection complète et presque épuisée des vingt premières années Ka est de 850 fr., majoration comprise. 2° prix de la collection des années 1900 à 1920 inclus est de 220 fr. majoration comprise. PRIX DE L’ABONNEMENT ANNUEL: 20 FRANCS PORT EN SUS POUR L'ÉTRANGER : 1 fr. 50 Compte chèques postaux n° 345.45 — Paris (Louvre) Chez M. COSSMANN, Fondateur-Directeur 2, Boulevard Sadi-Carnot, Enghien-les-Bains (Seine et Oise). 1923 Fe PUBLICATIONS DE M. COSSMANN (1921) Essais de Paléoconcholos qie comparée (1895-1916). Les douze premières livraisons Prix de la XIIe) fitegison! 860 p., 10 pl. (La XIIIe en préparation). ....… Mollusques éocéniques de la Loire- Aniprieure, — Bull. Soc. Sc. nat. de l’ Ouest, 3 vol. L'ouvrage complet, avec! tables, D6: DIS CERTES ET Se 1er Supplément (1920) [4 pl. ‘phot. (Le 2° Suppl. 8 rl). Chaque Er mn. 20 fr. 1 Observations sur quelques Coquilles crétaciques recueillies en France. — Assoc. : Franc. (1896-1904). 6 articles, 11 pl. et titre (presque épuisé) ......,..... 2bvfr. l'e et 2e tables décennales de la « Revue Critique » (1897-1916) ............ 25 fr.” Description de quelques Coquilles de la formation Santacruzienne en Patagonie. — Monogr. illustr. des Moll. oligoc. des env. de Rennes (Journ. Conch., 4 ni PU 15 fr. Bajocien et Bathonien dans la Nièvre. — En collaboration avec M. de Gros- . SOUVre (MOD) BASE CR CANADIEN SR a NENe ae eee Pas ER ee 15 fr. Deux Notes extr, C.-R. Somm..S. G. F., avec fig. .............. DAT 0 fe bEl Synopsis illustré des Mollusques de 1° Eocène et de 1° Oligocène en Aquitaine. (Mém. Soc. Géot. Fr. 1922, 16 pl.). Le gisement de Gan, avec 10 pl. de foss. cuisiene (Strat, par M. O’Gorman). 30 fr. pe = Journ.de Conchut. (1899)420 pp, 2pl 0. 2 MONT rer nee 5 fr. Faune pliocénique de Karikal (Inde française). ë icles. Journ. de Conchyl. (900= 19185 n; 10 plhaveetable due vols ARE PENSER Ne 20 fr Etudes sur le Bathonien de l’Indre. — Complet en 3 fasc. Bull. Soc. Géol. de Fr. (1899-1907), 70 p., 10 pl., dont 4 inédites dans le Bullelin ..... Re cn e 29 fr Faune éocénique du Cotentin (Mollusques).— En collaboration avec M. G. Pissarro (1900-1905). L'ouvrage complet, 51 pl., avec tables ......8 .....,....... 120 fr. Note sur l’Infralias de la Vendée. — B. S. G. F. (1902-1904), 5 pl. ......2,..... 10 fr. Sur un gisement de fossiles bathoniens près de Courmes (A.-M.). — B. S. G. F. : (1902) ; Ann. Soc. Sc. Alpes-Mar. (1905), 3 pl. les deux notes .......,...., 10 fr Descriptions de quelques Pélécypodes jurassiques de France (1903-1915), 1re série avec tables (n’est publiée qu’en tirage à part seulement) ................. 39 fr. Id lerart. 96 série, 4\pl 1091/et 26a4rt421pl, 100560 ere ARRS chaque 7 fr. 50. Note sur l’Infralias de Provenchères-sur-Meuse (1907), 4 pl. ......... AREA 10 fr. Note sur le Callovien de Bricon (1907), 3 pl. ..................... NOUS Lee 10 fr. Le Barrémien urgoniforme de Brouzet-les-Alais (Gard). — Mém. PE Soc. Géol.. deffr (4907-1916 AL Ip el AOC PA RS ER TE ORNE ART A propos de Cerithium cornucopiæ (1908), 1 pl. in-40 .}......,......,...... 5 fr. Etudes sur le Charmouthien de Ja Vendée (1907-1916), 8 pl. in-89 .......... 20 fr. Pélécypodes du Montien de Belgique (1909), 8 pl. in-40 ............. Mém. Mus. : Revision des Gastropodes du Montien.— 17e partie 1915. ?2me part. s.presse\ roy. de Rrur. Conchologie néogénique de l’Aquitaine. — Pélécypodes: les deux vol. in-40, 150 fr. T. III, Gastropodes, en deux a fascicules in-8°, 17 HE in or ere 100 fr. LIN ter fase; 23122257 DL NOR: RTS MERE SR RE Re 40 fr. _ Description de quelques espèces du Bajoeien de Nuars (1910), L PISE RME 5 fr. Les Coquilles des Calcaires d’Orgon. — B. S. G. F. (1917), 8 pl. ............. 10 fr. Etude compar. des Foss. recueillis dans le Miocène de la Martinique et de l’isthme - de Panama ; 1e art, D pl., in-80: Journ. Conch. 1913 0.50 CR 4 10 fr. Description de quelques Pélée-bradfordiens et call. de Pougues. Soc. Nièvre. SONT: Cerithiacea et Loxonematacea jurassiques (Mém. Soc. Géol. de Fr..). Sur quelques gastrop. liasiques du Maroc !B. S. G. F.) 1922 ..... RE ee 9 fr. Oligocène d’Albanie (avec coll. de M. Bourcart) ida .................. V Dfr Règles internationales de nomenelature zoologique, adoptées au a de Monaco (1913) et annotées par M. Cossmann ..................... : D MO ET. És 4 s CNRS UE PP PU) à PT ST T1 R | + Fabrique de : Registres ; ; PAPETERIE Q 2 9 IMPRIMERIE Ferdinand LEVU & C'E. | 58, Rue Laffite Done PARIS Tél. TRUDAINE : 07-45 \ Fournitures pour Bureaux, Administrations, : Banques, Reliures pour Bibliothèques, etc. ATELIERS ET MAGASINS DE GROS 95, Rue de la Chapelle, 95 de da Lu ep "rt ts 00C000000000000000000000000000000000000000000000000 B. TRAYVOU | USINE DE LA MULATIÈRE, PRÈS EvYon ; Fonderie, Forges et Fabrique d’Appareils de Pesage Ancienne Maison BÉRANGER & Ci, fondée en 1827 | Dépôt LYON et Ateliers de Réparations Rue de l’Hôtel-de-Ville PARIS MARSEILLE ! Rue Saint-Anastase, 10. Rue du Paradis, 32 ExPosirON UNIYERSELLE 1899, 1er Prix, Médaille d'Or BALANCES de Comptoirs riches et ordinaires. : BASCULES ordinaires bois et métalliques en tous genres avec simples et doubles romaines. 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Grâce à la coopération des participants, à la suppression des intermédiaires, à la limi- tation à un taux maximum des intérêts du capital engagé, Les Presses Universitaires de France permettent de réduire notablement les prix actuels de production et d’affecter une part importante des bénéfices au développement de l'affaire, ou, par ristourne, aux travaux effectués. Elles facilitent la production elle-même et la répandent pour le pe grand bien du pays. Pour adhérer à la Coopérative des Presses Universitaires, il suffit de souscrire au moins une action de 100 francs, et d’en verser le dixième, soit 10 francs. . Pour avoir droit aux services de la Société, c’est-à-dire pour participer aux ris- tournes sur les commandes, il faut avoir versé le quart d’une action, soit.25 franes. Les Presses Universitaires de France impriment toutes les SRE, éditent tous les livres scientifiques, servent toutes les commandes de librairie. EE Re R LU nl re VEN MER TR AE ERA AP PER Pre SRE © © © © ee © 6e ee © © © © © © © © + © TR —————— rm AUTOGRAPHIE ET IMPRIMERIE DES MINISTÈRES DES CHEMINS DE FER ET DES TRAVAUX PUBLICS : . Maison fondée en 1859 2 L” L. COURTIER, INGÉNIEUR, 5k L., ee Cd S | L ie se ee, S# COURTIER ET C°, successeurs à ” 41, 43, rue de Dunkerque — PARIS a LITHOGRAPHIE = TYPOGRAPHIE Dessins pour Architectes, Chemins de fer, Industries, Travaux publics et Constructeurs Impressions en Noir et en Couleurs - : SPÉGIALITÉ de plans topographiques. — Plans de villes. — Plans forestiers. — Plans parcellaires. — Cartes de Chemins de fer. — Cartes et Profils géologiques. — Cartes géogra- phiques. — Travaux d'Art. — Cahiers des Charges, Séries de prix, Notices avec croquis. — Dessins et Clichés pour publications industrielles. DESSINATEURS-AUTOGRAPHES des: Annales des Mines, Revue Générale des Che- mins de fer, Bulletin des. Ingénieurs Civils, Ministères, Compagnies de Chemins de fer, de la Ville de Paris et autres, etc., Journaux d'Architecture, de Sociétés et tous Journaux scientifiques, Chambres de Commerce, etc. ZINCOGRAPHIE et Reproductions en noir, par la lumière, de Dessins d’après calques à l’encre de Chine. RÉDUCTIONS ET AGRANDISSEMENTS DE PLANS PHOTOTYPIE — CLICHÉS ZINC ET CUIVRE — SIMILIGRAVURE — PHOTOGRAVURE Impressions et Éditions Techniques sans clichage DEC 3 1925 REVUE CRITIQUE DE Bt O7 O0'OMbO CPIME ET DE PALÉOPHYTOLOGIE Numéro 3. — Juillet 1923 SOMMAIRE : Ouvrages généraux, par MM. CossManN, DOLLFUS, etc Mammifères, par MM. CoSSMANN, SIMONELLI, etc . Reptiles, Chéloniens, Poissons, par M. COSSMANN. Crustacés, par MM. VAN STRAELEN, DOILFUS, etc. Insectes, par M. BROLEMANN PR Re nie Paléoconchologie, par M. M CossMann, M'° GILLET, ete. Rudistes, par M. H. DOUVILIÉ Sen: Echinodermes, par MM. F.-A. BATHER, M. COSSMANN . Bryozoaires, par MM. F. CANU, G. DOLLFUS Brachiopodes, par MM. G.-F. Dorrrus, F. CATERINI : Cœlentérés, Foraminifères, Graptolites, par M. G. Dorrrus, etc Divers, Paléophytologie, par M. COSSMANN Pages 137 143 143 153 159 161 182 186 188 192 194 199 Paléozoologie Paleozoology | Paleozoologia OUVRAGES GÉNÉRAUX Lemoine, E., EVOLUTION ET PALÉONTOLOGIE. Bull. Soc. Hisl. nal. Savoie, t. XIX — 1919-21 — pp. 103-142. Chambéry, 1922. Sous le titre assez modeste de « Notes et réflexions », l’auteur a résumé un assez grand nombre de faits récemment acquis à la Science et les a groupés de manière à en tirer des conclusions conformes aux vrais principes de l’'Evo- lution. On comprendra aisément qu’il m'est difficile de suivre — dans une courte analyse — le développement de ce travail très complet et très sugges- 10 138 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE tif ; il faut me borner à y emprunter quelques unes des remarques les plus saillantes. Tout d’abord, M. Lemoine rappelle que les recherches phylétiques re- posent sur les méthodes anatomiques (a), embryologiques (b), éthologiques (c) et physico-chimiques (d): (a) Un être est d'autant plus perfectionné que sa différenciation physiolo- gique est poussée plus loin ; c’est le progrès continu dans le développement d’un groupe d'êtres vivants. Chacun des rameaux ayant sa vitalité propre, il y a polyphylétisme. L'étude anatomique des formes paléontologiques fournit des arguments précieux pour l'hypothèse de la descendance. (b) L'ontogénie de l'individu n’est qu’une brève récapitulation de sa phylogénie ; mais comme, par accélération embryogénique, ou tachygénèse, certains stades intermédiaires disparaissent dans le développement de l’em- bryon, il s’agit plutôt d’une sommation des propriétés héréditaires que d’une «répétition cinématographique » de ces caractères. (ce) Les principes de l'adaptation nous amènent à des oscillations étholo- giques qui font varier l'appareil des formes ancestrales pour les mettre en rapport avec les conditions du milieu où sa vie entraîne l’animal. Parmi les lois de cette évolution, il y en a une qui paraît générale : c’est la loi d’accrois- sement de taille, d’après laquelle — dans un même rameau — la taille des différents Genres va en croissant, du plus ancien au plus récent. Mais, au cours de cette spécialisation, 1l y a presque toujours régression de certaines parties devenues inutiles, et alors — par suite de la loi d’irréversibilité — un organe en régression ne recouvre Jamais son ancien développement, un organe qui a disparu ne réapparaît jamais. D'ailleurs, l’évolution d’un rameau n’est pas indéfinie, de sorte que la lignée s’éteint à un moment donné : toutes les formes géantes disparaissent sans descendance. (d) Pour expliquer l'apparition subite de nouveaux Genres et parfois de nouvelles Familles — problème dont la solution précise ne peut être donnée que par l’étude attentive des phénomènes biologiques — on a eu recours à un mode plus rapide de transformations, à des « saltations » telles que les « blastovariations » de Plate, ou les « mutations » de De Vries, qui n’appa- raîtraient que dans des circonstances fortuites : ce seraient des crises que traversent certains rameaux, pendant lesquelles on assiste à une véritable explosion de formes nouvelles, la Paléontologie nous en fournit de fréquents exemples dans les Céphalopodes ! Des exemples analogues se rencontrent chez les Vertébrés. Mais le faisceau des preuves est encore bien mince et reste insuffisant pour asseoir sur des bases inébranlables la théorie de l’Evolu- tion. On sent ici que l’auteur reste sceptique sur le résultat de ces explica- tions récemment fournies par la chimie biologique : on leur fait dire beau- coup de choses que n’a pas confirmées l’observation directe. Peu à peu, on constate que de légères modifications ont précédé ces transformations plus subites en apparence qu’en réalité, de sorte que ces prétendus démentis à la loi de continuité se trouvent sapés par les progrès lents de l’expérience qui ne doit utiliser la physico-chimie que comme une aide latérale, servant à étayer la conception transformiste dans un sens nettement lamarckien. M. CossMANN. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 139 Dickerson, Roy E., REVIEW or PHILIPPINE PALEONTOLOGY, Phil. Jour. Sci., _ vol. XX — 1922 — pp. 195-229, pls. 1-16. : In the paper the writer recognizes the presence of Mesozoic rocks of pro- bable Jurassic age ; upper or middle Miocene, the Vigo group ; Pliocene, the Malumbang and Banisilan Formations ; and Coralline limestones on terraces of Pleistocene age. Contrary to former reports he shows that Eocene is absent from reported localities and states, that no KEocene strata are known in the Philippine Archipelago in contrast to the Eocene of Formosa on the north and of the East [ndies to the south. The Vigo group is faunally cha- racterized by an inshore or strictly littoral facies whose most representative fossil is the snaiïl, Vicarya callosa JENKINS and by a somewhat deeper water facies, the Lepidocyclina limestone. Concerning the fauna of the Vigo group the writer states that « In the above list about 75 per cent of the specifi- cally determined forms are living species, an astonishing percentage when the geologic history of the region yielding these forms is considered. The extinct forms are practically all common to the upper Miocene of Java according to K. Martin, and they are practically all highly organized species. Such highly developed species are particularly fitted to their surroundings, and a slight change in life conditions might cause the extinction of the spe- cies or bring about a specific change. As was noted above, the percentage of recent species is remarkably high, and it is the writer’s conclusion from a detailed study of the subject that the evolution of marine molluscan faunas in the Tropics is far slower than in the Temperate Zones. On this account the same «yard-stick » in the Tertiary geological time scale cannot be applied in both tropical and temperate regions. » This same condition is also evident when the Pliocene faunas were studied. In conclusion, « Much work remains to be done upon the paleontology of the Philippines. Special effort should be made to search the older rocks more thoroughly for Paleozoic and Mesozoic fossils, and far larger collections from the Tertiary should be made than are now available. Especial atten- tion should be paid to the study of the Tertiary, Pleistocene, and Recent corals in this inviting field for research. The lack of well-authenticated ver- tebrate fossils is noteworthy ; and any remains of vertebrates, such as those belonging to the horse and elephant families, would be very valuable in fixing in a more definite manner the tentative age correlations now set forth. Careful studies of the distribution of plants and animals such as Mr. E. D. Merrill, director and botanist of the Bureau of Science, and Mr. R. C. Me Gregor, ornithologist of the same institution, are now carrying on in their respective lines will greatly aid in checking conclusions concerning the geo- logy, paleontology, and paleogeography of the Philippines. Author’s abstracl. Schuchert, Charles, METHODS OF DETERMINING THE RELATIONSHIPS OF MARINA INVERTEBRATA FOSSIL FAUNAS — 1921 — Bull. Geol. Soc. of Amer., t. 32, pp. 339-348. La question qui se pose est la suivante : comment arrive-t-on à reconnaître qu'une faune fossile est Pacifique, Atlantique, Arctique ou Australe ? Par 110 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE les mêmes moyens qui sont employés par les zoologistes pour délimiter l’éten- due des faunes vivantes. En dressant et comparant des catalogues d’espèces, d’origine certaine, bien déterminées. Nous savons par exemple que les Oiseaux-Mouches sont spéciaux à l'Amérique centrale et à l'Amérique du Sud tropicale. Les Antilopes à cornes creuses sont nombreux en Afrique depuis le Cap jusqu’au Sahara et pas ailleurs. Toute la faune des grands Mammifères africains n’existe pas à Madagascar où l’on trouve par contre toute une série d'animaux spéciaux, comme les Lémuriens. La distribution des animaux est gouvernée par des questions de tempéra- ture, d'humidité, d'altitude et aussi surtout par d'anciennes communications. Ces conditions se sont rencontrées depuis les périodes géologiques les plus anciennes, et rien n’est irrégulier comme l'étendue occupée par les divers Genres et espèces, tantôt groupés dans de petites régions peu étendues, tantôt répandues à grande distance sur des milliers de kilomètres avec des variations tantôt très lentes, tantôt très rapides; de même il y a des Genres précurseurs et 1l en est d’autres qui sont survivants. Au début des temps paléozoïques, dans le Cambrien inférieur, il semble que la faune trilobitique à Olenellus s’est étendue sur le monde entier avec les curieux polypiers du G. Archæocyalhus. Mais dès le Cambrien moyen il y a deux royaumes, dans l'Atlantique Nord c’est la domination du Genre Paradoxides, tandis que dans le bassin du Pacifique et de la Chine c’est le grand Trilobite du G. Balhyuriscus qui domine. Au Cambrien supérieur, c’est le règne des Graptolites, de ces hydroïdes flottantes dont la faune paraît jusqu'ici mondiale. Remarquons qu'il est nécessaire, pour chaque période, de faire intervenir la question des faciès et de mettre au même niveau, par exemple, le faciès calcaire du Dévonien inférieur des Appalaches et la faune des sables, grès et marnes du même horizon au Canada. Toute la faune du Dévonien moyen et supérieur.est la même dans l'hémisphère nord, en Angleterre et en France comme aux Etats-Unis, avec quelques bassins secondaires un peu différents dans l'Ouest. Mais dans la Bolivie, l'Amérique du Sud, il existe un Dévonien absolument différent de celui du Nord, le Dévonien de la vallée de l'Amazone est un Dévonien austral qui va jusqu'aux îles Falkland et au Cap de Bonne- Espérance, cette faune marine est belle, nombreuse et contrastante, elle occupe une grande partie de la région continentale désignée sous le nom de Continent de Gondwana et qui s'étendait du Brésil à l'Afrique du Sud et à l'Inde avec des végétaux spéciaux comme les Glossopleris et les Ganga- mopleris. Ce continent austral barrait complètement l'Atlantique tropical et les deux parties de l'Atlantique actuel n’avaient aucune communication. Evidemment, on peut trouver dans cette faune marine dévonienne australe de petites différences locales entre le Nord du Brésil et le Cap ; mais elles ne sont pas suffisantes pour masquer les relations générales. Nous savons aussi que ce continent a persisté pendant le Permien et jusqu'au cours du Juras- sique. En résumé, nous constatons que les provinces zoologiques, autrefois comme aujourd’hui, sont caractérisées par des groupes d’espèces de grande extension, spécialement par des espèces d'habitat littoral, et ces groupes peuvent appartenir à des Familles d'animaux très divers, ce sont tantôt les È ce , PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 141 Brachiopodes qui dominent, les Crustacés avec les Trilobites, tantôt les Gastropodes, les Céphalopodes avec les Goniatites ou les Ammonites et nous avons la preuve que cela a toujours été ainsi. Une faune tout à coup se déve- loppe rapidement en nombre, en étendue, en variétés, jusqu’à ce qu'il sur- vienne quelque changement dans la distribution des continents, dans Péten- due respective des mers, alors on assiste à la fin ou à la transformation des formes dominantes et à l’arrivée à la suprématie d’autres races qui, nées auparavant, ne faisaient que végéter, mais prennent ensuite leur départ, dominent à leur tour, et deviennent les fossiles guides du paléontologiste stratigraphe. G. DoLLrFus. Mansuy, H., SUPPLÉMENT AU CATALOGUE GÉNÉRAL — PAR TERRAINS ET PAR LOCALITÉS — DES FOSSILES RECUEILLIS EN INDOCHINE ET AU YUNNAN. Bull. Serv. géol. Indoch. — 1920 — vol. VIT, fasc. LIT, 47 p. Hanoï, 1922. Nous avons signalé en temps utile l’apparition et l’utilité du Catalogue général dans lequel M. Mansuy a résumé les découvertes paléontologiques, faites dans l'Extrême-Orient méridional. Ce supplément complète les impor- tantes listes, précédemment publiées, non seulement par les nouveautés recueillies de 1919 à 1921, mais encore pour l'extension de certaines espèces à des niveaux auxquels on ne les avait pas encore rencontrées. L'’index alphabétique est subdivisé en deux : ère paléozoïque, ère mésozoïque. M. CossMANN. Davies, Morley, Jurassic Hisrory. The Naluralisl, n° 789, p. 311. Londres, 1922 À propos de l'apparition de quelques livraisons récentes du travail de M. Buckman sur les Ammonites du Jurassique, M. Morley Davies nous donne un aperçu rapide des idées de cet auteur. Il pense que le travail de M. Buck- man a souvent été mal compris et qu'au fond il n’a fait que continuer les vues de Willam Smith, l’un des fondateurs de la paléontologie, en décrivant strictement les espèces par niveaux successifs ; seulement, 1l l'a fait avec une précision plus grande. Les idées directrices sont au nombre de trois : 19 On doit désigner sous le nom HOMŒOMORPHIE la ressemblance super- ficielle qu'ont souvent des espèces provenant de souches très différentes, il faut se défier des déterminations hâtives ; 90 [1 faut réfléchir qu’une série sédimentaire est une somme algébrique de dépôts les uns positifs, les autres négatifs, ces derniers pouvant être des érosions, il s’en suit que la conclusion qui prétend paralléliser deux couches à grande distance sous le prétexte qu’elles sont incluses respectivement entre des assises identiques peut se trouver fautive et que les ravinements trompent dans les synchronismes ; 30 La distinction entre les fossiles réclamant une place dans les couches, et ceux qui y sont remaniés ou apportés par des courants, n’a pas été suffi- samment examinée jusqu'ici ; souvent la récolte faite à la légère a pu amener de grandes confusions dans la distribution des anciennes espèces et la déli- 142 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE mitation des provinces zoologiques. Beaucoup de causes ont pu ainsi intro- duire des erreurs dans les synchronismes admis. En attendant une chronologie encore plus parfaite, M. Bu aan a pu subdiviser la Période Jurassique en 43 âges subdivisés chacun en plusieurs ères qui sont caractérisés par des groupes ou des espèces d’Ammonites. On a reproché à M. Buckman le grand nombre de ses Genres, mais il reste dans la pure tradition linnéenne et il n’est pas sûr que, pour les Céphalopodes, il ait fait plus de Genres que n’en ont fait d’autres naturalistes pour les Gastropodes, par exemple, qui ont établi au-dessous des Genres, des Sous- Genres, des Sections et des groupes qu’ils ont nommés ; on peut se demander quelle est la meilleure méthode. Deux questions surgissent d’elles-mêmes : le Jurassique est-il une période qui est typique ou exceptionnelle dans l’histoire de la terre ? Car l'épaisseur de ses strates est toujours relativement médiocre. D’autre part, des accumu- lations, d’épaisseurs très différentes, peuvent elles être contemporaines, et les ravinements n’ont-ils pu beaucoup diminuer l'épaisseur totale réelle ? Quand nous observons les importants mouvements posthumes qui ont affecté les strates jurassiques, nous pouvons en conclure que l'érosion a joué pendant cette période un rôle tout particulièrement intense et que son épaisseur réelle a été autrefois bien plus grande que celle constatée actuelle- ment. Laissons M. Buckman continuer son œuvre de subdivision infinie, nous estimons qu’un autre paléontologiste venant ensuite entreprendre le travail inverse de groupement, de réduction des espèces, en se basant sur des don- nées très souvent minutieuses qui seront reconnues quelque jour comme purement individuelles, remettra les choses au point. G. DoLLFrus. Wenz, W., Das MAINZER BECKEN UND SEINE RANDGEBIETE. 390 p. in-16°, AT pl, 518 fig. texte (Willy Ehrig ed.). Heidelberg, 1921. Ce petit Manuel résume les longues recherches et les précédents travaux — analysés dans cette Revue — de M. Wenz sur la géologie et la paléontologie de l’ensemble du Bassin de Mayence. À vrai dire, les terrains tertiaires — et particulièrement l’Oligocène — composent près des deux tiers de l’ouvrage ; il y a cependant quelques planches de fossiles typiques du Dévonien et du Permien, mais la plupart reproduisent des Mollusques ou des Plantes, caractérisant les niveaux marins, d’eau douce ou terrestre, du Stampien au Miocène inférieur. Je mentionne pour mémoire les coupes qui montrent la superposition de ces niveaux, la tectonique de la région, bref les documents de nature à guider l'explorateur dans sa visite du Bassin : c’est donc un livre utile et pratique qu’il importait de signaler ici. M. CossmaAnNn. Depéret, C., Essar D'UNE CLASSIFICATION GÉNÉRALE DES TEMPS QUATER- NAIRES. Bull. Soc. Hist. nat. Savoie, t. XIX — 1919-21 — pp. 79-93, ? fig. Chambéry, 1922, Late # os NACRE PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 113 Cette conférence est à signaler ici, quoiqu’elle semble exclusivement stra- tigraphique, parce que les considérations faunistiques — sur lesquelles l’auteur a fondé sa classification — se rattachent intimement à la Paléon- tologie. En résumé, M. Depéret admet seulement quatre niveaux de terrasses produites par des alternances de soutèvements et d’abaissements du niveau marin : 19 SICILIEN Don., 90 à 100 m. (Palerme). — [Introduction abondante, dans la Méditerranée, d'espèces de Mollusques de l'Atlantique boréal ; 20 MILAZZIEN Dep., 55 à 60 m. (Milazzo). — Faune moins froide, re- marquable par l’exubérance de taille et d’ornementation de plusieurs espèces méditerranéennes ; 30 TYRRHÉNIEN Issez, 30 m. (Oran à Chypre). — Faune chaude, à aflinités subtropicales (couches à strombes) ; apparition de l'Homme acheu- léen et chelléen ; 40 MONASTÉRIEN Dep. 18 à 20 m. (Côte tunisienne). — Faune chaude, mais froide sur le rivage Nord qui a déjà la faune actuelle de la Méditer- ranée ; c’est l’Aurignacien et le Moustérien, avec les premières œuvres d'art humaines. Ensuite viennent les alluvions actuelles, correspondant au Magdalénien et au Solutréen. Comme on le voit, ces observations tendent à rajeunir considé- rablement l'apparition de l'Homme en Europe, car plus de la moitié des temps quaternaires se seraient écoulés avant le Chelléen, à l’époque tyrrhénienne. M. CossMANN. MAMMIFÈRES Roman, Fréd., MONOGRAPHIE DE LA FAUNE DE MAMMIFÈRES DE MoORMoI- RON (VAUCLUSE). LUDIEN SUPÉRIEUR. Mém. Soc. géol. Fr. Paléonlol., n° 57, pp. 1-40, pl. 1-vit, 4 fig. Paris, 1922. Ce gisement, au pied du Mont Ventoux, est un des plus intéressants par l’admirable conservation des ossements qu’il renferme ; en sculptant avec précaution les dalles de gypse, on peut arriver à dégager des crânes complets. Le plus remarquable de ces fossiles est Palæolherium magnum Cüvier dont l’auteur ne connaissait pas le tronc. Or, M. Roman en signale et décrit un squelette entier, avec tous les os en connexion, approximativement dans leur position normale ! Le crâne, bien préservé, est naturellement un peu comprimé de haut en bas, dans la région frontale ; la crête occipitale, très prononcée, est transverse ; ses fosses temporales sont beaucoup plus déve- loppées que celles des Equidés. C’est avec le G. Acerotherium que la mandibule de Palæotherium offre le plus de rapports. Le tronc est bien conservé, et M. Roman en donne l'analyse détaillée, document entièrement inédit ; il fait ressortir que Palæolherium — tout en ayant un garrot un peu moins élevé que le Cheval — l'avait cependant plus haut que le Tapir. La reconstitution du squelette est faite au 1/8 sur la page 28. 144 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE Palæolherium Crassum CuvIER est ensuite étudié d’après des matériaux moins complets. | Le Mémoire se termine par Anoplolherium commune Cüvier, Diplobune secundaria CUVIER, Chæropolamus affinis GErv., et engin Adapis parisiensis CUVIER. Dans ses conclusions, l’auteur met en comparaison les trois gisements oypseux de Paris, la Débruge et Mormoiron ; ce dernier renferme seulement sept espèces au lieu de 21 dans le gypse parisien, mais ce sont les mêmes. Il espère d’ailleurs que le dernier mot n’est pas dit pour les trouvailles à faire dans le Vaucluse. M. CossMANN. Borissiak, A., ON THE REMAINS OF A LOPHIODONTOID UNGULATE FROM THE OLIGOCENE DEPOSITS OF TURGAI. Annuaire Soc. Pal. Russie, &. IT — 1917 — pp. 27-31, 1 text-fig. Petrograd, 1918. La faune des couches à /ndricolherium, récemment découverte à Turgaï, contient des représentants de groupes qui n’existent pas dans les couches contemporaines de l'Inde. Le plus intéressant de ces Mammifères est Colodon (?) orientale dont l’auteur figure une mâchoire droite avec quatre dents P4 MŸ caractérisées par leur couronne brachyodonte, ainsi qu’on le. constate dans la S.-Fam. Helalelinæ comprenant les trois G. Heplodon, Helaleles, Colodon ; éiminant les deux premiers à cause de la forme de leurs prémolaires, il reste donc Colodon, quoiqu'il y ait cependant des différences sensibles dans les détails de P4. M. CossMANN. Simonelli, V., SPIGOLATURE PALEONTOLOGICHE. Mem. reg. Ac. Sc. Islit. Bologna. Ser. VII, t. VI — 1919 — 7 p., 3 fig. Bologne, 1920. Si descrivono avanzi numerosi di Meles meles meles statiraccolti nel qua- ternario della Poderina, presso Bagno Vignoni : un bell’ avanzo esa iale di Rhinoceros elruscus FALC. proveniente delle sabbie astiane di Costa Marenga, tra Borgo $S. Donnino e Salsomaggiore ; denti pur di Rhin. elruscus trovati nel pliocene di Cuna, vicino a Siena, e una mandibola di Elephas meridionalis Nesri, delle sabbie gialle astiane di S. Litardo, fra Citti della Pieve e Chiase. Si segnala inoltre la presenza di avanzi di Rhinoceros, specificamente non determinabili, nelle ligniti messiniane di Monte Tiffi, presso Sogliano al Rubicone. Analisi dell aulore. Simonelli, V., ADDIZIONI ALLA FAUNA DELLE LIGNITI DI TOSCANA E DI RomAGnaA. Rev. Sess. reg. Ac. Sc. Islil. Bologna. Ser. VII, t. VI — 1921 — 7 p. Bologne, 1922: Vengono signalati avanzi di tartaruga e di T'apirus helvelius MEYER delle hgniti di Montiechiello, denti di Elephas meridionalis et di Rhinoceros elruscus di quelle del Mugello, e infine resti di Antilope gracillima provenienti dal deposito ligniti fero messiniano di Monte Tiffi, in Romagna. Analisi dell aulore. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 145 Scott, H. H. and Clive Lord, STUDIES IN TASMANIAN MAMMALS, LIVING AND ExTINCT, N° VII. Pap. and Proc. Roy. Soc. Tas. — 1922 — pp. 23-24. A note on the turbinoid cells and allied data of Nolotherium Milchelli. A. B. WALKOM. Caterini, F., SuLLA BALAENA Monrazionis Cap. Ali Soc. Toscana Sc. Nalur. Processi verbali XX VII, 4, 2 pag. Pisa, 1918. Alcune notizie inedite sul cranio della B. Monlalionis, descritta dal CAPELLINI, e sopra un altro frammento di scheletro rinvenuto con quello e non descritte. Recensione dell” aulore. Caterini, F., LA BRECCIA OSSsIFERA DEL MONTE ARGENTARIO. Ali Soc. Tos- cana Sc. Nalur. Proc. verb. XXVIII, 2, 9 pag. Pise, 1919. Considerazioni sulla breccia ossifera del M. Argentario e catalogo dei resti di Mammiferi rinvenuti in quella e conservati nel Museo di Geologia della R. Università di Pisa. Recensione dell” aulore. Caterini, F., DUE PAROLE SULLA GROTTA DI PARIGUANA E SUI FOSSILI RIN- VENUTI IN EssA. Ati Soc. Toscana Sc. Nalur. Processi verbali XXXT, IMobares Disc 1921 E una nota preventiva contenente, oltre un cenno sulla grotta di Pari- guana nel Monte Pisano, il catalogo dei resti di Mammiferi rinvenuli nella grotta stessa e conservati nel Museo geologico pisano. Recensione dell aulore. Caterini, F., Resri p1 RHinoceros Erruscus FALG. RINVENUTI À MONTE- FOSCOLI (VAL D'Era). Ati Soc. Toscana Se. Nalur. Proc. verbali XXXTÏ, DApases Pise 01922: Descrizione di due rami mandibolari incompleti trovati nelle sabbie gialle plioceniche della media valle dell’ Era (prov. di Pisa) e confronto con altri esemplari. Recensione dell” aulore. Wayland, E. J., ? Eouus Zeyranicus, Spolia Zeylanica, vol. X, part 58 — nov. 1916 — pp. 261-279, ? pl. The discovery of two equine teeth (a canine and a first upper left molar) . in a grey sandy clay 13 24 feet below surface, and below a coral stratum, is described. The historical evidence for the existence of the horse (a species humanly introduced from India) is discussed and it is concluded that the teeth are those of an individual antedating any of those of which there is any historical record or tradition. 146 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE Next the geological aspect of the question is considered and the relation of the deposit which yielded the teeth to those of the littoral in general is set out together with the geological history of the more recent deposits of the coast. The Palaeontological evidence is then gone into and comparisons are drawn between the fossils and the corresponding teeth of Æ. caballus and of a new species Æ. leploslylus recently founded by Hikoschichiro Matsumoto in Japan. À comparative table of the more important characteristics of these three sets of teeth is set out and the conclusion drawn is that the fossil horse’s teeth from Ceylon (Wellawatta near Colombo) are to be taken as evidence of the existence of indigenous Equidæ in Ceylon in prehistoric days, and it is held that the individual proclaimed by the teeth exhibits the characters of a group of Pleistocene horses while a number of features serve to distin- guish it from Æ. caballus. The author hesitates to introduce another specifie name, however, although he tentatively suggest one in the title of his paper. Author’s abstract. Wayland, E. J., FURTHER NOTES ON THE WELLAWATTA Horse. Spolia Zeylanica, vol. XI. Part 40 — 1918 — pp. 81-83. À note dealing with Matsumoto’s views on the fossil teeth dealt with in the paper above. The teeth are compared with those of Æ. onager and a few other species. The conclusion arrived at is that while closely allied to E. onager the fossil horse of Wellawatta is in all probability co-specifie with an unnamed species described by Lyddekker from the Karnul cave near Madras, and that the name Æquus (Asinus) Zeylanicus WAYLAND, ? cf. onager Bisson, may be, tentatively at least, applied to both a bibliography of India fossil horses is appended. Aulhor’s abstract. Depéret, Ch., SUR LES MAMMIFÈRES FOSSILES DES BRÈCHES OSSEUSES DU CHATEAU DE Nice. C. R. somm. S. G. F. — 1923 — n°5 1-2. Paris. Cette brèche était signalée déjà par Cuvier ; M. Depéret a eu communi- cation, par M. Caziot, des espèces suivantes : Equus caballus Lin., Rhino- ceros aff. elruscus FALC., Cervus Cazioti, Lagomys (Prolagus) Corsicanus CUVIER, Ursus arclos Lin. ; cette faune plaide en faveur de la séparation tardive de la Corse et de la Sardaigne, d'avec le Continent. La présence d'espèces de type ancien date des brèches de la fin tr Pliocène ou plutôt de l'extrême début du Quaternaire. M. CossMANN. Raw, Frank, ON À MaAmmouTH MoLAR FROM NORTH WOODCHESTER, NEAR STROUD. Geol. Mag., vol. LVITT, pp. 502-5, 1 pl. Londres, 1921. Dent trouvée, en 1916, par M. W. Harrison, dans un gravier plein de débris Oolithiques et Liassiques ; elle mesure plus de 20 cm. de longueur, sur 9 em. de largeur, ce doit être une dernière molaire inférieure de droite d’Elephas primigenius. M. CossMANN. _ PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 147 Sollas, W. J., MAN AND THE Ice AGE. Geol. Mag., vol. LX, pp. 1-6. Londres, 1923. Cet article n’est pas paléontologique ; néanmoins les considérations qu'il renferme sur la superposition des terrasses quaternaires, du Sicilien au Monastérien, en passant par le Milazzien et le Tyrrhénien, se relient à la conférence de M. Depéret, qui a été ci-dessus analysée, et elles peuvent offrir un intérêt sérieux pour les anthropologistes, au point de vue de la fixation de l'apparition préchelléenne à dater de la 3° terrasse milazzienne. M. CossMANN. Milice, Albert, SUR LA DÉCOUVERTE D'UN HOMINIEN FOSSILE DANS LE BRÉSIL CENTRAL. Assoc. franc. Avanc. Sc., 45e Congr. Rouen — 1921 — pp. 950-553. Paris, 1922. L'auteur rappelle que l’explorateur anglais Savage-Sandor, a trouvé à 80 k. de Cayambola, des restes de reptiles géants et aussi divers crânes parmi lesquels l’un d’eux aurait pu appartenir à un singe ou à un Hominien fossile. Paul LEMOINE. Martin, H., ETUDE D'UNE ROTULE HUMAINE TROUVÉE DANS LE MOUSTÉRIEN DE LA QuirA, CHARENTE. Assoc. franc. Avanc. des Sciences, 45° Congr. Rouen — 1921 — pp. 9955-58, 1 fig. Paris, 1922. Elle est différente des rotules actuelles par sa face postérieure el par son sommet. Paul LEMOINE. Vignati, M. A., Los RESTOS DE INDUSTRIA HUMANA DE MIRAMAR. APRO- PONTO DE LOS DESPROPOSITOS DEL COMMANDANTE ROMERO. 54 p. in-160. Buenos-Aires, 1919. Vignati, M. A., CUESTIONES DE PALEOANTROPOLOGIA ARGENTINA. 115 p. in-16°. Buenos-Aires, 1920. Vignati, M. A., À propos pu DIPROTHOMO PLATENSIS. An. Mus. nac. Buen. Aires, t. XXXI, pp. 25-30, I fig. 1921. Je me borne à signaler les titres de ces trois brochures de controverse an- thropologique qui s’écartent complètement du cadre des analyses paléonto- logiques de notre Revue crilique. Il est certain que la lumière complète n'est pas encore faite sur les origines humaines : les découvertes de Miramar ont fait couler des flots d’encre sur la mémoire d’Ameghino, sans entamer cepen- dant le côté élevé de son œuvre, puisqu'il nous a fait connaître des animaux éteints dont l’illustre Gaudry me disait souvent qu'il était émerveillé, sans arriver pourtant à en encadrer l’histoire dans celle de ses Œnchaînements du monde animal...» ou dans sa « Paléontologie philosophique ». L'époque n’est pas encore mûre pour porter un jugement définitif sur ces questions, surtout à grande distance : ce sera l'apanage de nos neveux. M. CoOssMANN. 148 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE Vignati, M. À., EL HOMBRE FOsIL DE CHAPADMALAL. Physis (Rev. Soc. Arg. Cienc. Nal.), EL. V, pp. 80-82 et 98-100. Même observation que ci-dessus ; l’auteur analyse en outre un travail de M. Boman (Journ. de la Soc. des Amér. de Paris, IX, 657-664. Paris, 1919). Vignati, M. A., NOTA PRELIMINAR SOBRE EL HOMBRE FOSIL DE MIRAMAR. Physis (Rev. Soc. Arg. Cienc. Nal.), t. V, pp. 215-223, 4 fig. Buenos. + q 1 ? PE ? Aires, 1922: L'auteur nous donne des molaires et fragments de mandibules, qui se différencient, par le nombre des tubercules et par la forme de la couronne, des races de Neanderthal et des aborigènes argentins. L’ Homme de Miramar serait donc bien voisin de Homo sapiens. Vignati, M. À., ARQUEOTECNIA, UNA CUESTION DE NOMENCLATURA. Physis (Rev. Soc. Arg. Cienc. Nal.), t. VI, pp. 125-28. Buenos-Aires, 1922. Création d’un terme s'appliquant à l’industrie humaine des temps pré- historiques. Vignati, M. AÀ., LA ARCHEOTECNIA DE NECOCHEA. Physis (Rev. Soc. Arg. Cienc. Nal.), t. VI, pp. 99-69, 5 fig. texte. Buenos-Aires,. 1922. Les outils figurés proviennent des plaines sableuses et peu ondulées qui s'étendent entre l'Atlantique et la ville de Necochea ; cette Archéotechmie est attribuée à Homo pampæus AMEGx. dont les restes ont été trouvés dans la même région. Des observations semblables ont été faites sur l’autre versant de l'Amérique du Sud, au Chili (MEp1iNA, los aborigenes de Chile, 1882). M. CossMANN. REPTILES, CHÉLONIENS, POISSONS Edinger, Tilly, Ueser NOTHOSAURUS.T. EIN STEINKERN, DER SCHÆDEL- HOHLE ; Il. ZUR GAUMENFRAGE. Senckenbergiana, Bd. III, Heft 5-6, App. 121-29, 193-204, av. 7 fig. texte. Francfort, 1921: De ces deux articles, le premier vise la découverte d’un fragment de crâne de Nolhosaurus mirabilis MüuNsT. dans les calcaires à trochites supérieurs des environs d’Heidelberg, le second traitant d’une manière plus générale des organes palataux du G. Nolhosaurus dans le Permien ou plus récemment dans les grès keupériens. L'auteur indique les différences qu’il a observées avec les Plésiosaures, et d'autre part, les analogies avec Trionyx. I décrit N. juvenilis et signale par quels caractères cette espèce s’écarte de Cymalosaurus Fridericianus, du Muschelkalk inférieur. Jækel a aussi établi des rapprochements entre Nofhosaurus et Simosaurus. En définitive, l’auteur paraît disposé à admettre que ce sont des Plésiosau- riens à fenêtres palatales. M. CossMANN. GUR PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 149 Edinger, Tilly, UEeser NOTHOSAURUS. IIT. EIN SCHÆDELFUND 1IM KeupEr. Senckenbergiana, Bd. IV, Heft 1-2, pp. 37-42, fig. Francfort, 1922. C’est près de Bayreuth au’a été recueilli au sommet du Keupérien, un autre Nolhosaurus représenté par des fragments de crâne, il devait atteindre 45 mm. de longueur sur 20 mm. de largeur. L'auteur met en parallèle les mensurations des diverses espèces antérieure- ment connues, jusque dans le Muschelkalk, mais il n’y a pas identité ; néan- moins, par un excès de prudence. assez louable, ce crâne est intitulé Notho- saurus sp. M. CossMANN. Huene, F. von, EIN PARASUCHIER AUS DEM OBEREN MUSCHELKALK VON BAYREUTH. Senckenbergiana, Bd. II, Heft 5, pp. 143-45. Francfort, 1920. Il s’agit d’un humérus triasique, au Musée Senckenberg ; très différent de celui de Rileya Slutchburyi v. HUEXE, du Conglomérat magnésien de Bristol, il rappelle plutôt Mystriosuchus, Phylosaurus, et surtout Ruliodon. M. Cossmann. Drevermann, Fr., EIN PARASUCHER-SCHÆDEL AUS DEM SCHWÆBISCHEN STUBEN-SANDSTEIN. Senckenbergiana, pp. 120-123. Francfort, 1922. Il s’agit d’un crâne de Mystriosuchus planirosiris H. von MEYER, prove- nant du Keupérien d’Aiïxheim, en Souabe. L'auteur le compare à Tomistoma africanum ANDREwS, de l’'Eocène de Fajum (Egypte) ; mais les différences sautent aux yeux les moins exercés. La lourde cuirasse de Mystriosuchus, avec d’äâpres et grosses plaques, ne paraît guère appropriée à la chasse des Poissons, et l'opinion de Williston semble plus probable, à savoir que l'animal habitait la vase des eaux peu profondes. M. COssMANN. Andrews, Ch. W., ON soME REMAINS OF A THEROPODOUS DINOSAUR FROM THE Lower Lias or BARROW oN Soar. Ann. Mag. Nal. Hist., ser. 9, vol. VIII, pp. 570-576. Londres, 1921. Les Théropodes liasiques sont d’une extrême rareté : Lydekker en a décrit dans le Sinémurien de Lyme Régis, et les a rapportés au G. triasique Zanclodon. Or, un fragment de pelvis, provenant du Leicestershire et re- cueilli par M. Wood, a permis à l’auteur d'identifier Sarcosaurus Woodi comparativement aux Genres Megalosaurus et Ceralosaurus ; M. Andrews a figuré aussi l'extrémité du fémur — et de l’ensemble de ces rapprochements, il conclut que ce nouveau Genre est de la Famille Megalosauridæ. La taille de ce Dinosaurien devait être assez grande, car le longueur du fémur dépas- sait 31 centimètres. M. CossMANN. Cottreau, J., UN CRANE D’ICHTHYOSAURE DANS LE LiAs MEssiN. Bull. Soc. géol. Fr. (4), t. XXI — 1921 — n°8 7-9, pp. 233-36, 2 fig. texte. Paris, 1922. 150 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE Jusqu'à présent le Lias des environs de Metz n'avait guère fourni que des fragments de Vertébrés : un crâne à peu près complet — découvert, en 1905, au fort de Belle-Croix — a permis à M. Cottreau d'identifier soit 1chlhyo- saurus communis CONYB., soit 1. inlermedius ConyB., du Lias inférieur. Cette découverte indique que la présence du G. Ichthyosaurus en Lorraine établit une liaison entre les couches de Lyme-Regis et celles du Luxembourg ou du Wurtemberg, où ces deux espèces sont associées et ne se distinguent que par leur taille respective. M. CossMANN. Andrews, Ch. W., NOTE ON THE SKELETON OF A LARGE PLESIOSAUR FROM THE UPPER Lias OF NORTHAMPTONSHIRE. Ann. Mag. Nal. Hist., ser. 9, vol. X, pp. 407-415, pl. vrr-1x. Londres, 1922. Rhomaleosaurus Thorntoni provient du Toarcien de Kingsthorpe et a été offert — il y a quelques années — au British Museum. La partie antérieure du crâne, seule conservée, ressemble à celui de À. Cramploni CARTE et BAIL, son contemporain : 1l y a cependant des différences qui justifient la création d’une nouvelle espèce. Un beau fragment de colonne vertébrale, une épaule remarquablement massive, une ceinture pelvique en passable état, complè- tent les éléments d'identification de ce Plésiosaure. M. CossMaAnn. Drevermann, Fr. UEBER EINEN SCHÆDEL voN TREMATOSAURUS BRAUNT Burmeisrer. Senckenbergiana, Bd. II, Heft 3-4, pp. 83-110, 3 fig. Francfort, 1920. Déjà prêt en 1914, mais retardé par les événements, ce Travail a dû être remanié par suite de l’apparition de nouvelles publications, notamment par Haughton et par Wiman. Lé crâne dont il s’agit avait été recueilli, en 1912, à la partie supérieure des grès keupériens. D’après la figure qui montre la partie inférieure savamment préparée, depuis le basi-occipital jusqu’au prévomer, il appartient à Trema- losaurus Brauni, tel que H. von Meyer l’a établi dans son Etude de 1856-58 sur les Labyrinthodontes des mêmes grès de Bernburg ; sa longueur atteint 21 cm. Une autre figure donne tous les détails du ptérygoïde. Il n’y a aucun rapprochement à faire avec Cyclolosaurus où Anaschisma, encore moins avec Eryops. Dans les rapports de Tremalosaurus, Jækel a signalé Arche- gosaurus, les analogies sont réelles et indiqueraient un enchaînement phy- létique. M. COssMANN. Andrews. Ch. W., LEPIDOCLEIDUS SUPERSTES : DESCRIPTION OF A NEW PLESIOSAUR FROM THE WEALD CLAY OF BERWICK (SUSSEX). Ouarl. Journ. Geol. Soc., vol. LX XVIII, part 3 ; pp. 285-298, pl. xiv-xv, fig. texte. Londres, 1922. Les restes de Plésiosaure étudiés dans cette Note ont été extraits de grands nodules wealdiens du Sussex, et offert au British Museum. Le crâne est PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 151 malheureusement très imparfaitement conservé ; la colonne vertébrale est représentée par des vertèbres cervicales encore emboitées ; d’autres figures montrent l'épaule et un fragment d'humérus. : Avec ces matériaux, M. Andrews constitue le nouveau G. Lepidoclidus (em. pro Lepidocleidus) dont le génotype est L. superstes ; il le compare à l’arche claviculaire d'Euryclidus megacephalus Srurcns. et à celle d’Æ. arcualus Owen. L'intérêt de ce Genre est dans les caractères primitifs et liasiques qu’il a conservés jusque dans le Weald. M. CossMANN. Osborn, H. F. et Mook, Ch. Cr., CAMARASAURUS, AMPHICŒLTAS, AND OTHER SAUROPODS OF CoPE. Mem. Amer. Mus. Nal. Hisl., new ser., vol. II, part III, pp. 249-387, in-49, 127 fig., xxvI pl. New-York, 1921. On sait que tous les types de la collection de Cope (Reptiles fossiles) furent offerts à l'Americ. Museum, en 1902. Le but du présent Mémoire est de faire connaître les Sauropodes de cette collection, particulièrement le plus impor- tant Camarasaurus, dénomination plus ancienne que Morosaurus Marsn. Les gisements de Dinosauriens de Canigon City (Colorado), sur les rives de l’Ankansas, à la sortie de la Gorge Royale, où la voie ferrée côtoie la rivière, appartiennent à la formation Morrison probablement assimilable à notre Turonien. Camarasaurus a pour génotype C. supremus Core (1877), et les cotypes authentiques des vertèbres cervicales et dorsales sont tout d’abord figurés, avec les diagnoses originales. Mais à ces matériaux primitifs s'ajoutent de nombreux ossements non mentionnés par Cope ; il en est de même pour C. leptodirus CoPe (1879), Caulodon diversidens CoPe, C. leploganus CopeE. Les auteurs précités discutent les affinités de ces deux Genres, celles de Tichosteus Core (1878), dont le G.-T. est T. Lucasanus Core, avec T. æqui- facies Core. Vient ensuite Amphicælias Copr (1878) dont le G.-T. est À. allus, et le G. comprend en outre : A. lalus, À. fragillimus Core (type de vertèbre dorsale). Enfin Symphyrophus musculosus CoPe, Epanlerias ampleæus. Après cet exposé général, sommaire mais très suffisant, accompagné de figures d’une parfaite netteté, MM. Osborn et Mook passent à la description détaillée de toutes les pièces connues de Camarasaurus, qui leur ont permis d’en reconstituer le squelette dans trois poses, la tête élevée, la tête presque horizontale, la tête abaissée vers le sol. La boîte crânienne, extraordinairement peu développée pour un animal de cette taille (25 m. jusqu'à l'extrémité de la queue) est figurée sous le nom synonyme Morosaurus. L’articulation des vertèbres dorsales est schématisée pour faire ressortir le jeu existant entre les postzygapophyses et les prézygapophyses, l’'hyphan- trum et l’hyposphen, l'étude des arches neurales, etc. Les caractères du sacrum, du pelvis, des os iliaques, enfin les vertèbres caudales, sont l’objet de discussions et de mensurations détaillées, à la suite desquelles on passe des plaques sternales aux côtes, puis à la section thoracique, aux scapula, coracoids, enfin aux membres (tibias, fémurs, métatarses, etc.). La restauration de la tête est basée sur la comparaison avec celles des Lézards et de Sphenodon. L’apparence extérieure et présumée de l'animal 11592 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE en entier, d’après le modèle établi par M. Christman sous la direction du professeur Gregory, est celle d’un animal terrestre, contrastant surtout avec Diplodocus par sa tête extrêmement courte et non allongée comme celle de ce dernier. Cette reconstitution hypothétique repose d’ailleurs sur l'étude attentive de la musculature qui doit vraisemblablement correspondre à l’ossature, telle qu’on la connaît matériellement. Quant à Amphicælias allus — dont le restauration extérieure termine cet important Mémoire — elle accuse un animal plus « gambadeur », avec des membres antérieurs plus courts et plus réduits : c’est presque un bipède, encore plus grand que Diplodocus. C’est avec regret que — dans une analyse forcément très sommaire — je suis contraint de passer sous silence des particularités d’un haut intérêt relativement à l’évolution des Sauropodes et qui méritent un juste tribut d’éloges aux deux auteurs de ce beau Mémoire. M. COSsMANN. Andrews, Ch. W., ON À NEW CHELONIAN FROM THE KIMMERIDGE CLAY OF SwWiNDON. Ann. Mag. Nat. Hist., ser. 9, vol. VII, pp. 145-153, 3fg. Londres, 1921. Recueillis en 1905 par M. Passmore, les restes de Chéloniens étudiés par M. Andrews, proviennent du Kimméridgien des environs de Swindon ; la carapace mesure 301 mm. sur 390 mm. ; le plastron est également figuré, ainsi que des fragments d’humérus, de scapula, de coracoïd et de vertèbre cervicale. Tous ces éléments dénotent une réelle similitude avec Plesiochelys Jaccardi RUTIM., mais en raison du contact entre le pubis et le plastron, l’auteur pense qu'il est impossible de rapporter cette nouvelle Tortue au G. Plesiochelys, et en conséquence 1l l’intitule Tholemys Passmorei ; le type représenterait l’état primitif des Plesiochelyidæ. M. CossMANN. Andrews, Ch. W., NoTE ON TWO NEW SPECIES OF FOSSsIL TORTOISES. Ann. Mag. Nat. Hist., ser. 9, vol. V, pp. 145-150, ? fig. texte. Londres, 1920: Le premier des deux spécimens en question est le moule interne d’un Pleu- rodirien du Néocomien de l’île de Wight, portant encore des traces adhé- rentes de carapace et de plastron ; c’est Trachydermochelys Rutteri certaine- ment différent de T. Talei OWEN. Le second spécimen est un assez grand fragment de carapace provenant de Barton : Patanemys bartonensis qui diffère sensiblement des autres Emydidæ, par la forme de ses plaques neurales et par leurs relations avec les costales. M. CossMANN. Botez, Joan G., SUR QUELQUES TORTUES ÉOCÈNES DU GENRE OCADIA, EN FRANCE. Bull. Soc. géol. Fr. (4), t. XXT — 1921 — pp. 80-81, pl:vebtw. Parisot Les débris qui sont étudiés dans cette Note proviennent du Ludien des environs de Paris. Tout d’abord, une carapace et un plastron d’Ocadia A PR RTS PR OT. JO CORTE ms Lis. ché PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 153 parisiensis [GRAY Emys] qui se rapproche des formes tertiaires d'Angleterre, par sa petite écaille nucléale et par ses plaques osseuses neurales. Ocadia eocænica [de Srer. Cisludo], moitié de carapace de la région postérieure, avec le lobe postérieur “du plastron du même individu. Sa grande taille, l'extrême largeur des pièces marginales, etc., la distinguent des autres formes occidentales. Un autre fragment de petite taille est figuré, mais il n’a pas recu de nom spécifique. La Note se termine par quelques remarques intéressantes sur les Genres de Testludinidæ. M. CossMANN. Anderson-Stensio, Eric. EINIGE BEMERKUNGEN UBER DIE SYSTEMATISCHE STEELUNG Von SAURICHTHYS MOUGEOTI AGassiz. Senckenber- giana, Bd. I, n° 6, pp. 177-181, 3 fig. Franciort, TO Des restes de Saurichthys Mougeoli, provenant du Trias du Spitzberg, ont été recueillis en assez grande quantité, non seulement des dents, mais un important fragment de maxillaire, et même des débris du squelette. L’exa- men de ces matériaux a démontré à l’auteur qu'il y avait lieu de les placer dans un nouveau G. Birgeria, dédié au D' Birger Sjostrôm, son ami et com- pagnon d’expédition. Quoique nettement différent des véritables Saurich- thys par son maxillaire, Birgeria montre une proche parenté avec les Pa- læoniscidés. M. CossMANN. Leriche, M., NoTE sUR DES Poissons DE L'ÉOCÈNE DU MOKATTAM, PRÈS DU Caire (EcyPre). Bull. Soc. belge Géol. Paléont. el Hydrol., t. XXXI — 1921 — pp. 202-10, pl. IV. Bruxelles, 1922. Cette Note renferme quelques remarques sur les espèces suivantes trou- vées dans les calcaires lutétiens de Mokattam : Myliobatis strialus, var. Goniopleurus, Ginglymostoma Blanckenhorni, Oxyrhina Desori mut., Car- charodon præeursor, cf. lanceolalus, Pycnodus mokallamensis, Trigonodon læve. E. ASSELBERGHS. CRUSTACÉS Barton, Donald C., À REVISION 0F THE CHEIRURINÆ WITH NOTES ON THEIR EvoLurion. Washinglon Univ. Studies, vol. III, Part 1, N. 1, pp. 101-52. St-Louis (Mo.), 1915. A study of the American Cheirurinæ and a comparison of them with the European Cheirurinæ revealed the necessity for a revision of that subfamily, a revision which is attempted in this paper together with an amplified and clarified restatement of the descriptions of the genera. Three new genera are erected : Pilekia, genotype Cheirurus Apollo BizzinGs ; Kawina, genotype Cheirurus vulcanus BiiziNGs ; Lehua, genotype Cheirurus vinculum BAR- RANDE. Two artificial keys to the genera are given, the one based on diffe- 11 154 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE rences of the glabella, and the other based on differences of the pleura and pygidia. The study also showed the necessity of a revision of the statement of the evolution of the Cheirurinæ. Most of the genera would seem to have diffe- rentiated in the late pre-Ordovician, as most of them appear in the Ordo- vician fully differentiated. The primitive form would seem to have been «» Les deux Séries réunies . . . : . . 20 » 28 » . Travaux du Laboratoire de Géologie de la Faculté des … Sciences de Lyon, publiés sous la direction de F. ROMAN. — Parus : Fasc. I. —- La Montagne de Crussol, étude stratigra- phique et paléontologique, par A. RICHE et F. ROMAN, 196p., 8 pl. paléontologiques. Pix: : 200. Fasc. II. — Mém. 2. Monographie paléontologique de la faune des vertébrés des sables de Montpellier. — 1. Les Baleinop- tères, mémoire posthume de M. GENNEVAUXx complété par F. ROMAN, 5o p. 2 planches dont une double. PFX ., . . D Fasc. III. — Mém. 3. Etude sur la faune du Bathonien des … environs de Mâcon. {1° Partie), mémoire posthume de LissAJOUS 112 p., 24 planches. ; 00 Prix .. SD Fasc. IV. — Monographie de la zone à Ludwigia Murchis- sonæ du Lyonnais, par F. Roman et P. Boyer, 50 p., 8 pres dont une double. Prix :- . 100 É Adresser les demandes à F. ROMAN, 2, Quai Saint-Clair, à Lyon. Librairie Scientifique J. HERMANN 6, Rue de la Sorbonne, PARIS, (Ve) | - __ Téléphone Gobel. 14-19. La librairie HERMANN tient à la disposition des amateurs de … coquilles éocéniques des environs de Paris : 4° « Catalogue illustré des coquilles de l’Eocène des. | environs de Paris », avec les cinq appendices au com= plet » par MT M. Cossmanx (1886-1913). Pr 175 A0 2° « Iconographie complète des coquilles fossiles de l’Eocène du Bassin de Paris » par M' M. Cossmann et Mr GC: PISSARRO (1904-1913) reliée en un volume in-40. à Prix . e e e e . e e e 200 fr. : A RU ed DE PALÉOZOOLOGIE oi DE PALÉOPHYTOLOGIE | ORGANE TRIMESTRIEL Publié sous la direction de Maurice COSSMANN avec la collaboration de | MM. ANELLI, E. ASSELBERGHS, F. A. BATHER, F. CANU, _ G. DOLLFUS, H. DOUVILLÉ, P. FRITEL, M. GIGNOUX, H. BROLEMANN, Me GILLET, MM.J. LAMBERT, VAN STRAEËLEN, ETC... ‘Lors VINGT-SEPTIÈME ANNÉE NUMÉRO 4 — OCTOBRE 1928 Prix des années antérieures, jusqu’en 1916, chacune : 10 fr. (sauf les années 1897-99, qui ne se vendent plus séparément). Années 1917-20 : 45 fr. chacune. Les deux tables décennales : 25 fr. Le prix de la collection complète et presque épuisée des vingt premières années est de 850 fr., majoration comprise. Le prix de la collection des années 1900 à 1920 inclus est de 220 fr. : majoration comprise. PRIX DE L’ABONNEMENT ANNUEL: 20 FRANCS. PORT EN SUS POUR L'ÉTRANGER : 1 fr. 50 Compte chèques postaux n° 345.45 de Paris (Louvre) M Chez M. COSSMANN, Fondateur-Directeur ne 2, Boulevard Sadi-Carnot, Enghien-les-Bains (Seine et Oise). 1923 CA - PUBLICATIONS DE M. COSSMANN (1923) Essais de Paléoconchologie comparée (1895-1922). Les douze premières livraisons 400 fr. Lo Prix de la XII® livraison, 360 p., 10 pl. (La XIIIe en préparation)...... 90 fr. RU Mollusques éocéniques de la Loire-Inférieure. — Bull. Soc. Sc. nai. de l’Ouesi, +. ès Ror 3 vol L'OuVrape: complet, avec) tahlés, 156) pliti AAA EN RE CRERRUL 150 fr. 1 1er! (Supplément { (1920) 4 pl, phot. (Le 2° Suppl. 8 pl). Chaque........... 20:fr. De Observations sur HA Coquilles cerétaeïques recueillies en France. — Assoc. . AS Frare. (1896-1904)! 6 articles, 11 pl. et titre (presque épuisé) ............ 25:18: ra 1re et 2e tables décennales de la « Revue Critique » (1897-1916) ............ 25 fr. Description de quelques Coquilles de la formation Santacruzienne en Patagonie. — LA Journ.-de/Ganchyl (L899) A0 ÉpE 20 DIN ARECTSERT UT N SRAE 7 fr. 50 _ Faune pliocénique de Karikal (Inde française). — 3 articles. Journ. de Conchyl. °C (1900-1911), 85 p., 10 pl., avec table du 1er vol. (La fin sous presse)........... + 90: A1É ER Etudes sur le Bathonien de l’Indre. — Complet en 3 fasc. Bull. Soc. Géol. de Fr. : | (1899-1907), 70 p., 10 pL., dont 4 inédites dansle Bullelin ................... RH Faune éocénique du Cotentin ( ï (1900-1905). L'ouvrage complet, 51 pl., avec tables ................ RSR 120-fr 25e - Note sur l’Infralias de la Vendée. — B. S. G. F. (1902-1904), 5 pl. ............ 10 fr. . Sur un gisement de.fossiles bathoniens près de Courmes (A.-M.). — B. S. G. F. : (1902) ; Ann. Soc. Sc. Alpes-Mar. (1905), 3 pl. les deux notes .......,..... 10 fr. Descriptions de quelques Péléeypodes jurassiques de France (1903- Le 1re série ana avec tables (n’est publiée qu’en tirage à part seulement) .......:......... 1 SAME Id 1ernart. 2elsérie 4 pl l921 et 2er 2) pl TOR N EE TER ER chaque 10 fr. Note sur l’Infralias de Provenchères-sur-Meuse (1907), 4 pl. ..:....... Li Note sur le Callovien de Bricon (1907), 3 pl. .............. D Se ce 10 fr. . Le Barrémien urgoniforme de Brouzet- TNT (Gard). de Fr: (LO07EF916) DIN ete SP METRE RARES ERREUR ER RES A propos de Cerithium cornucopiæ (1908), 1 pl. in-40 ...... SA lee ee ARE Ne se OR ONE Etudes sur le Charmouthien de la Vendée (1907-1916), 8 pl. in-80 ......... PS PAL fs EL Pélécypodes du Montien de Belgique (1909), 8 pl. in-40.,........... Mém. Mus. Revision des Gastropodes du Montien. — 17e partie 1915. 2me part. a roy. de Brux Conchologie néogénique de l’Aquitaine. Ra eue che Re St UT I EE PR TT Re La ee Re a en a CI NU NO ET EE 250 fr. D: AV, de tasc. 3 122p-v7apl 922% (2E7/asc sousipresse LIPpL) ER ER EAP RES URRE | Description de quelques espèces du Bajoeien de Nuars (1910), 1 pl. ........... 5 fr. Les Coquilles des Caleaires d’Orgor. — B. S. G. F. (1917), 8 pl. ............…. 10 fr. . — Etude compar. des Foss. recueillis dans le Miocène de la Martinique et de l’isthme de Panama ; 1°r art., 5 pl., in-80. Journ. Conch. 1913 .................... 10 fr. Description de quelques Péléc. bradfordiens et call. de Pougues. Soc. Nièvre. ... 5 fr. Cerithiasea et Loxonematacea jurassiques (Mém. Soc. Géol. de Fr.). Hs Sur quelques Gastrop. liasiques du Maroe (B. S. G. F.) 1922 ............... Dur Oligocène d’Albanie (avec collabor.. de M. Bourcart) Id: SN ARR 5 fr. Règles internationales de nomenclature ‘zoologique, sine au Congrès de Monaco (1913) et annotées par M. Cossmann ........................... Masten Monogr. illustr. des Moll. oligoc. des env. de Rennes (Journ. Conch., 4 pl.).. 15 fr. Bajocien et Bathonien dans la Nièvre. — En conso avec M. de Gros- £ souvre (920) 4B5S GG DES nee AR 15 fr. Deux Notes extr. C.-R. . SG AVEC AE cr Cu Synopsis illustré des Mollusques de 1° Eocène et de l’Oligoeëène en Aquitaine. (Mém. Soc. Géot. Fr. 1922, 16 pl). TRS Le gisement de Gan, (B. Pyr.) avec 10 pl. (Strat, par M. O’Gorman) Rare, NON En PÉROIQUE NPA Len ce DNS PAR EURE morte 50 fr. Fabrique de Registres PAPETERIE & 9 IMPRIMERIE Ferdinand LEVY & Cie 58, Rue Laffite PARIS Tél. TRUDAINE : 07-45 *Q" Fournitures pour Bureaux, Administrations, Banques, Reliures pour bibliothèques, ete. ÉPÉLIERS ET MAGASINS DE.GROS 95, Rue de ia Chapelle, 95 000000000000000000000000000000000000000000000000000 B. 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COSSMANN, GILMORE, etc. . . . . 207 Poissons, par NINM- DCRASMO MCOSSUANN etCN 00. + UN 0222 Trilobites et Crustacés, par MM. VaN STRAELEN, ele . . . . . . . 227 Insectes, pan DUBROLEMANN ELEC Le D De 5 232 Paléoconchologie, par M. CossMANN, etc. . . . . . . . . . . . 236 Echinodermes, par MM. LAMBERT, F.-A. BATHER, etc. . . . . . . “250 Rubriques diverses . . . : SR RSS M SL en ARS LÉ AE 200) Rectifications de onrenclstu se et de date RE MR ie ace SEEN eur OI Paléophytologie, par MM. COSSMANN, PRINCIPI, ete. . . . . . . . 261 PALÉONTOLOGIE GÉNÉRALE Henderson, Junius, RECENT PROGRESS IN COLORADO PALEONTOLOGY AND STRATIGRAPHY. Proc. Colorado scient. Soc., vol. XI, pp. 5-22. 1914. The paper mentions as especially notable the renewed activity in the study of the fossil insects and plants from the Florissant Tertiary beds, resulting of the description of many new species, shifting the age of the formation from the Oligocene to the Miocene, and showing that there has been but little progressive evolution of either plants or insects since the Miocene, More than 1.000 species of insects and 200 species of plants are now known from these beds. The fish remains from the Ordovician at Canon City and a new find of ganoid fragments associated with Ordovician fossils in the Ohio City district are discussed. Malysiles calenulalus, an Ordovician coral, is reported from near Ohio City, Colorado, associated with Devonian fossils, and from the Devonian of Utah. The echinoid order Cidaroides, formerly not known below the Permian, is represented in the Millsap Mississipian (Lower Carboniferous) by Miocidaris Cannoni Jackson. This species 14 206 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE confirms Jackson’s previously-published opinion that ‘ two columns of plates in an interambulacral area is a primitive structure, and types having this structure are to be derived from an ancester having one column of plates in an area and not to be derived from an ancester with many columns in an interambulacral area ”. The recent discovery of Pennsylvanian (Upper Carboniferous) plants in the Greyback district and near Colorado Springs is important because of their rarity in the Rocky Mountain region. The paper discusses the work of revising the geological map of Colorado, mentioning particularly the transfer of a large portion of the Red Beds of the eastern foothills from the Jura-Trias to the Upper Carboniferous ; the transfer of some coal-bearing beds from the Laramie Cretaceous to older formations and some to the Eocene ; the discovery of a Comanchean (Lower Cretaceous) fauna in Colo- rado ; the discovery of a new Upper Carboniferous locality in Southwestern Colorado. Aulhor’s abstract. Cockerell, T. D. À., Zooocy. New-York, World Book Company — 1920 Es D58 pp. Contient une vue d’ensemble de la Paléontologie et un chapitre consacré aux fossiles miocéniques de Florissant, avec des figures. Analyse de l’auteur. Sacco, J., SUL GIGANTISMO DI ALCUNE FORME EOCENICHE DELL’ ISTRIA [SUR LE GIGANTISME DE QUELQUES FORMES ÉOCÉNIQUES DE L'ISTRIE|. Ath R. Acc. Sc. Torino, vol. LVII — ? apr. 1922 — pp. 351-57.urnin, 19227 Y sont décrites et illustrées par 10 figures, tirées de photographies, quelques Seplifer (avec une espèce nouvelle et une variété) S evitalieus et var. acutangula Sacc. et quelques Orthophragmina (Actinocyclus) palellaris (SCHET.) et var. magnirregularis SAcc. et var. pseudoamericana SAcc., ainsi qu'une Orbiloliles complanala Lx. var. gigantea Sacc. et var. perun- data Sacc., toutes formes à dimensions très grandes, qui indiquent des con- ditions favorables de développement dans le milieu marin istrien pendant l’Eocène. Analyse de l’auleur. Saeco, J., SUL GIGANTISMO DI ALCUNE FORME FOSSILI DELL'ISTRIA [SUR LE GIGANTISME DE QUELQUES FORMES FOSSILES DE L’ISTRIE]. Ai R. Acc. Scienze di Torino, vol. LVII — 25 Giu. 1922 — pp. 592-96. Torino, 1922. C’est une note adjonctive à l’ouvrage précédent pour signaler de nouveaux cas de gigantisme et une nouvelle var. Warchesetti de Seplifer evilalicus recueilli dans le Crétacé de Sapiene.. Analyse de l’auleur. Couffon, O., LISTE D’ESPÈCES NOUVELLES DE L'ORDOVICIEN DE L'ANJOU. Bull. Soc. El. Sc. Angers &t. L — 1920 — pp. 8-9. Angers, 1921. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 207 Sur 27 espèces citées, 15 ont déjà été signalées au même niveau, soit dans la massif armoricain, soit dans la Péninsule Ibérique. Des douze autres, trois sont du Caradoc anglais, les neuf autres du Gothlandien d'Angleterre. La présence de ces dernières dans l'Ordovicien du massif armoricain, si elle ‘était confirmée, renverserait toutes les idées reçues sur la distribution des faunes paléozoïques. F. KERFORNE. MAMMIFÈRES ET REPTILES Martin, T. H., INDICATIONS OF A GIGANTIC AMPHIBIAN IN THE COAL MEASURES or Kansas. The Kansas Univ. Sc. Bull., v. XIII, pp. 1038-13, pl. r-11. Lawrence, 1922. Des empreintes de pas d’un grand Amphibie ont été trouvées, en 1919, dans le Carboniférien du Kansas, à cinq milles à l'Est de Lawrence. Ces empreintes sont alignées sans ordre consécutif. D’après l’étude de ces traces, comparativement avec Eryops, du Permien du Texas, l’auteur a donné à cet animal le nom Onvchopus gigas. On connaissait déjà Maropus lenlus Marsx., Dromopus agilis Marsx., dans le Kansas , mais Ce nouveau spé- cimen paraît être le plus grand des Vertébrés prétriasiques. M. COSsMANN. Jodot, P., FAUNE BAJOCIENNE DU DJEBEL MAHSSEUR PRÈS D'OUDJDA (Maroc orIENTAL). C. R. Soc. géol. Fr., Paris — 1923 — pp. 61-62. Cette faune provient d’un seul banc calcaire dont l’âge se trouve précisé par la présence de Cadomiles linguifer [Db'Or8.|, Bigoltites Lanquinei Nic. et autres espèces caractéristiques de la zône à Cosmoceras Garantianum. Parmi les espèces nouvelles pour le Bajocien marocain, on peut citer Tere- bralula maxillala Sow., Thracia cf. Greppini Cossm. ; toute la faune a la plus grande affinité avec le Bajocien de la Normandie. M. COssMANN. Thalmann, H., UEBER EINIGE NEUE ODER WENIGER BEKANNTE FOsSILIEN AUS DEM BATHONIEN VON ENGELBERG. Eclogæ Geol. Helveliæ, vol. XVII, n° 3, pp. 395-400. Bâle, 1922. La liste critique, mais non encore accompagnée de figures, des espèces bathoniennes de l'Engelberg, comprend un certain nombre de Céphalopodes, parmi lesquels 21 exemplaires de Morphoceras pseudo-anceps, une nouvelle espèce de Gervillia (G. Rollieri) enfin une Ampulline que j'ai rapportée à mon nouveau G. Pictavia en préparation (G.T. Pictavia piclaviensis); l'auteur nomme cette espèce angelomontanensis. M. CossMANN. Andrews, C. W., À DESCRIPTION OF NEW SPECIES OF ZEUGLODONT AND OF LEATHERY TURTLE FROM THE EocENE oF SOUTHERN NiGERiA. Proc. zool. Soc. London — 1919 — pp. 309-19, ? pl., 3 fig. texte. Londres, 1920. - 208 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE Les restes de Vertébrés — dont il s’agit dans cette Note — proviennent du district d’'Ombialla, dans la Nigérie du Sud. Pappocetus Lugardi est un Zeuglodonte représenté par des portions de la mâchoire inférieure qui diffère sensiblement de celle de Zeuglodon ou de Prozeuglodon ; ses dents de carnivore confirment la suggestion de Fraas, dans son Etude (1914) sur le G. Prolocelus de l'Eocène moyen. L’ auteur remarque aussi la ressemblance de la forme du crâne avec celui d'Hemi- cenleles, ce qui indiquerait que les ancêtres des Cenlelidæ vivaient proba- blement en Afrique au commencement de l’époque tertiaire. Cosmochelvs Dolloi est décrit d’après des portions de la région centrale de la carapace ; le petit nombre de plaques intermédiaires est un caractère primitif, Dermochelys en possède davantage ; ce nouveau Genre se rapproche de Psephophorus, qui a vécu de l’Oligocène au Miocène, mais il en diffère par l’arrangement de ses plaques. M. CossMANN. Gilmore, C. W., À NEW DESCRIPTION OF SANIWA ENSIDENS LEIDy. AN EXTINCT VARANID LizARD FROM WyomiNG. Proc. U. S. Nai. Mus,, vol. LX, No. 2418 — 1922 — pp. 1-28, pl. 1-3. Washington. The skeletal anatomy of the little known lizard Saniwa ensidens LEIDY is described in detail. It si shown to be founded on an adequate specimen and a true member of the Varanidæ, but having vertebræ with rudimentary zygosphenes. IL is demonstrated that the genus Thinosaurus MaRsx is a synonym od Saniwa which has priority by two years. Aulhor’s abstract. Gilmore, GC. W., ON THE GENUS TRACHODON. Science (N. S.), vol. XLIX M915 No. 1061, pp. 6958-60. The present use of the generic term Trachodon is discussed, the conclusion being reached that in its application Trachodon should be restricted to one of the forms from the Judith River formation ; also that Claosaurus annectens Marsa should be regarded as a synonym of T'hespesius occidentalis Leipy. Authors’ abstract. Gilmore, C. W., ON THE ForE LiMB OF ALLOSAURUS FRAGILIS. Proc. U. S. Nai. Mus., vol. XLIX, No. 2120 — 1915 — pp. 501-153, figs. 1-7. Describes for the first time a complete limb of Allosaurus fragilis MARrsH. It is shown that the fore limb originally described and figured by Marsh as pertaining to the genus Allosaurus is in great part that of Ceralosaurus nasicornis MARSH. Aulthor’s abstract. Gilmore, C. W., OsrEoLoGy OF T'HESCELOSAURUS, AN ORTHOPODOUS DINO: SAUR FROM THE LANCE FORMATION OF WvYomiNG. Proc. U.S. Nai. Mus., vol. XLIX, No. 2127 — 1915 — pp. 591-616, pl. 79-82, figs. 1-20. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 209 À detailed account of the osteological structure of Thescelosaurus negleetus, followed by a discussion of the classification and relationships of the genus. It is shown that Thescelosaurus has its closest affinities with Hypsilopholodon of the English Wealden. A life restoration, modeled by the author from the type specimen, is presented for the first time. Aulhor’s abstract. Gilmore, C. W., À NEw SAUROPOD DINOSAUR FROM THE OJO ALAMO FOR- MATION OF NEw Mexico. Smiths. Miscell. Coll., vol. LXXII, No. 14 — 1922 — Op. 1-9, pl. 1 and 2. The new genus and species Alamosaurus sanjuanensis 1s established, the type specimen being fully described and its geological occurrence discussed. This specimen marks the first occurrence of Sauropodous dinosaurs in undoubted Upper Cretaceous deposits in North America. The article closes with a brief review of other reported occurrences of Upper Cretaceous Sau- ropods. Author’s abstract. Gilmore, C. W., À MouNTED SKELETON OF DIMETRODON GIGAS IN THE U.S. NATIONAL MUSEUM WITH NOTES ON THE SKELETAL ANATOMY. Proc. U.S. Nat. Mus., vol. LVI, No. 2300 — 1919 — pp. 525-39., pl. 70-73. Briefly describes the articulated skeleton and discussed some of the ske- letal features especially relating to the detailed structure of the skull, fore- limb and foot. A life restoration based on the mounted skeleton of this animal is presented. Author’s abstract. Gilmore, C. W., THE FAUNA ON THE ARUNDEL FORMATION OF MARYLAND. Proc. U. S. Nat. Mus., vol. LIX — 1921 — pp. 581-94, pl. 110-14. À critical review of the vertebrate fauna of the Arundel formation in which it is shown to have its closest affinities with upper Cretaceous faunas rather than with the Morrison as formerly contended. The following nomenclatural changes are proposed. Pleurocælus nanus (= Asirodon nanus Marsx), Pleurocælus allus (— Astrodon allum MARSH.) Aulthor’'s abstract. Gilmore, C. W., Discovery oF SAUROPOD DINOSAUR REMAINS IN THE UPpEr CRETACEOUS 0F NEw-MExico. Science, N.S., vol. LIV, No. 1395 — 1921 — p. 274. Announced the discovery for the first time of Sauropodous dinosaurian remains in the Upper Cretaceous of North America. Author's abstract. Gilmore, C. W., AN EXTINCT SEA LIiZARD FROM WESTERN Kansas. Scienl. Amer., Vol. CXXIV, No. 14 — 1921 — pp. 273-80. 210 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE À popular account of a newly mounted skeleton of Tylosaurus proriger Cope in the U. S. National Museum. Aulhor’s abstract. Gilmore, C. W., À New HoRNED DINOSAUR FROM CANADA. Scienl. Amer., vol. III, No. 1 — 1921 — pp. 7-8. Semi-popular account of the skull of Styracosaurus alberlensis LAMEE, in which a striking similarity in structure with the Horned Toad, Phrynosoma is shown. Aulhor’s abstract. Gilmore, C. W., THE HoRNED DiNosAURSs. Smiths. Rep. — 1920 — Was- hington, 1922. À semi-popular account of the horned dinosaurs telling of their geological and geographical distribution, the difficulties overcome in collecting, and brief mention of their evolutionary development. Aulhor’s abstract. Gilmore, C. W., DESCRIPTION or A NEW SPECIES OF TORTOISE FROM THE JuRASSIC or. UTAH. Ann. Carnegie Mus., vol. X, art. 1 — 1916 — PP pl tem? Describes the new species Glyplops utahensis the type specimen of which is in the Carnegie Museum, Pittsburgh, Pa. Aulhor’s abstract. Gilmore, C. W., DESCRIPTION OF TWO NEW SPECIES OF FOSSIL TURTLES FROM THE LANCE FoRMATIOB oF WyYomiNG. Proc. U. S. Nail. Mus., vol. L., No. 2137 — 1916 — pp. 641-46, pl. 32-35. Describes the two new species Baena Hayi and Aspidereles lancensis. Aulhor’s abstract. Nopesa, ON THE PRIMITIVE REPTILIA OF THE UPPER CRETACEOUS IN HUN- GARY, WITH A DESCRIPTION OF À NEW TorToise. Quart. Journ. Geol. Soc., LXXIX, pp. 100-16. Londres, 1923. Cette communication est précédée d’une introduction stratigraphique sur l’âge exact des couches qui contiennent de nombreux débris de Reptiles en Transylvanie ; l’auteur les attribue au Danien. I ya découvert un nouveau Chélonien dont on connaît plusieurs spéci- mens, dont l’un bien conservé, au British Museum : Kallokibotion (1) Bajazidi se rapproche des formes européennes, Plesiochelys et Pleuroslernon, qui sont abondantes dans le Wealdien ; c’est une survivance intéressante à l’époque danienne. (?) Correctement, on devrait orthographier : Callocibotion. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE PA 4 | Les autres Reptiles étudiés sont : Rhabdodon priscum MATH., Dinosaurien orthopode, allié à Camplosaurus, du Jurassique d'Amérique ; Orthomerus transylvanicus Nopcsa, voisin de Karilosaurus qui est un groupe primitif de Trachodon ; Slruthiosaurus lransylvanicus Nopcsa qu’on peut rappro- cher de Stegoceras (Beliy River form.) et de Solacanthus du Wealdien ; Tila- nosaurus dacus Nopcsa, Genre bien connu, du Wealdien au Crétacé supé- rieur. Cette faune est donc remarquable par ses affinités avec Les formes primi- tives d'Europe, avec cette circonstance que les Genres sont peu nombreux, tandis que les individus sont abondants. L'auteur y voit une cause d’extinc- tion de ces grands Vertébrés à la fin de la période crétacique, et en exami- nant la nature de la flore de cette époque, il attribue cette extinction au chan- gement corrélatif du climat. ; M. CossmMaANN. Pompeckj, J. F., Das OHRSQUELETT VON ZEUGLODON. Senckenb., Bd. IV, -H. 3-4, pp. 43-100, p. 11. Francfort s/Main., 1922. C'est une étude très détaillée du processus auriculaire de Zeuglodon : le tympan, les osselets, sont successivement passés en revue pour Z. Osiris (ou Zülleli) ; la grande épaisseur n’est pas constante dans toutes les parties de l'oreille. L'auteur indique les rapports de ce Genre avec les autres Archæo- celi, Protocelus, Palriocelus, Prosqualodon.… En résumé, c’est plutôt par l’appa- reil auditif que par les dents que l’on doit suivre l’enchaînement phylétique des Zeuglodontes. La planche double jointe à cette Note, fourmille d’indi- cations utiles à consulter. M. CossMANN. Andreus, C. W., NOTE ON THE SKULL OF DINOTHERIUM GIGANTEUM IN . THE BRritTisH Museum. Proc. zool. Soc. London, pp. 525-332, 4 fig. texte. Londres, 1921. Une des plus importantes pièces de Vertébrés du British Museum est le beau cràne de Dinotherium giganteum, le seul à peu près complet que l’on connaisse : il a été découvert en 1835 par Klipstein dans les sables ossifères d’'Eppelsheim (Hesse-Darmstadt). M. Andrews en fait l'historique et la description, avec quatre excellentes figures, et il indique les caractères qui — tout en étant nettement proboscidiens — le séparent des vrais Eléphants et des Mastodontes. | M. CossMaNN. Sinclair, W. J., THE SMALL ENTELODONTS OF THE WHiTE RIVER OLIGOCENE. Proc. Amer. philos. Soc., LXT, pp. 53-64, 5 fig. texte. 1922. Récemment rapproché, par M. Troxell, du G. européen Entelodon, Archæo- therium Mortoni est ici minutieusement comparé avec A. coarclalum CoPE et maintenu dans le G. Archæotherium ; des différences structurales permet- tent de séparer ces petits Entelodontes de l’Oligocène des grandes formes contemporaines. M. CossMaNN. 212 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE Sinclair, W.J., HYRACODONS FROM THE B1G BABLAQRS OF SOUTH DAKOTA. Proc. Amer. philos. Soc., LXI, pp. 65-79, 5 fig. texte. 1922. Cette Note est consacrée à la reconstruction d’un nouveau type Hyra- codon apertum qui se distingue des espèces déjà connues : A. arcidens CoPpe, H. nebrascense LEipy, H. Leidyanum TroxELL. Elle fait suite aux recherches de l'Université Princeton dans la zône oligocénique à Mesohippus Bairdi-Oreodon Culberlsoni. Les quatre types se distinguent par leur mâ- choire ; la figure montrant la restauration complète du squelette révèle l'adaptation de cet animal à la course. M. CossMANN. Sinclair, W. J., À NEW HOPLOPHONEUS FROM THE TITANOTHERIUM BEDS. ENTELODONTS FROM THE BIG BADLANDS OF SOUTH DAKOTA IN THE: GEoLoGIcAL MUSEUM OF PRINCETON UNIVERSITY. Proc. Amer. philos. Soc., LX, pp. 467-9,5, 21 fig. texte. 1921. Dans la première de ces deux Notes est donnée la description d’Hoplo- phoneus mentalis d’après la moitié gauche de la mâchoire inférieure, beau- coup plus petit que le grand . occidenlalis. La seconde Note vise la AA ae des Entelodontes dans les trois niveaux du South Dakota : TITANOTHERIUM BEDS : Archæotherium Seotti, d’après un cràne presque complet ; À. Marshi TROXELL. OREODON 8EDS : Archæotherium Wanlessi, À. Morioni LEipY, À. ingens LEipy, À. crassum MARSH. PROTOCERAS BEDS : Megachoerus zygomalticus TRroxELL, M. latidens TRoxELL ; Pelonax bathrodon MARsH.; Seaptohvus altidens dont on connaît la mâchoire inférieure, la partie frontale du crâne, etc. M. CossMaANN. Schaub, S., MELISSIODON NOV. GEN., EIN BISHER OLIGOCÆNER MURIDE. Senckenberg, Bd., IT, t. 1, pp. 43-47, 1 fig texte. Francfort, 1920. Le Génotype Melissiodon Quercvi, des Phosphorites de Quercy, est une mandibule gauche, avec une série de trois dents. À cette espèce, il y a lieu d'ajouter une autre forme, fondée sur des molaires de l’Aquitanien du Has- lach, plus larges que celles du génotype: M. Schlosseri. Une troisième espèce, plus voisine de la seconde que du génotype du Quercy, est M. Emmerichi, du Bassin de Mayence, est à signaler dans le calcaire terrestre. M. CossMANN. Forster-Cooper, C., MACROTHERIUM SALINUM, SP. N., A NEW CHALICOTHERE FROM INDIA. Ann. Mag. Nat. Hist., ser. 9, vol .X, pp. 9542-44, 3 fig. texte, Londres, 1922. On a trouvé — dans le Salt-range (Sarmatien) de Chenji (Inde) — une mo- laire supérieure de Chalicothère qui paraît différer des autres espèces jusqu'ici décrites dans cette région : Schizotherium Pilgrimi F. Coop., Phylotlillon PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 213 naricum PiLGR., Chalicotherium sivalense FALc. et CaurTL. Le nouveau spéci- men figuré est Macrotherium salinum, l'attribution à ce G. déjà connu étant basée sur la forme de la dent où il n’y a pas d'interruption entre le proto- cone et l’hypocone, comme il en existe une chez Chalicotherium. M. CossMANN. Forster-Cooper, C., METAMYNODON BUGTIENSE, SP. N., FROM THE DERA BUGTI DEPOSITS OF BALUCHISTAN. — PRELIMINARY Notice. Ann. Mag. Nat. Hist., ser. 9, vol. IX, pp. 617-20, ? fig. texte. Londres, 19922. Parmi les nombreux débris de Rhinoceros trouvés dans le gisement de Dera-Bugti (Bélouchistan), il y a surtout une plaque palatale, armée de ses dents, qui diffère suffisamment des formes déjà connues pour constituer une espèce nouvelle : Melamynodon bugtiense, malheureusement incomplet en avant de la prémolaire présumée antérieure, a une longueur de 280 mm. ; la série des molaires y entre pour 196 mm., ce qui diffère peu du rapport qui existe chez Melamynodon ScoTTt et OsBoRN, mais la nouvelle espèce a les dents moins comprimées dans le sens antéro-postérieur et plus carrées en plan. Il u a aussi une autre espèce plus petite, en Orient : M. birmanense PILGRIM. M. Cossmannx. Forster-Cooper. C., MIOCENE PROBOSCIDIA FROM BALUCHISTAN. Proc. zool. - Soc. London, pp. 609-26, p. r-rv, 12 fig. texte. Londres, 1922. Ces matériaux ont été recueillis au cours de deux expéditions dans le Miocène inférieur de Dera-Bugti (Bélouchistan) ; ils présentent un grand intérêt par la mise en évidence des Eléphants le plus anciennement connus, dans l'Inde. Bunalophon angustidens Pirar. est représenté par deux palais apparte- nant à des individus d’âge différent, une partie de la mâchoire inférieure attenant au plus vieux palais, et quelques molaires ou prémolaires isolées. I n’y a d’ailleurs aucune trace de restes d’'Hemimastodon, Genre que Pilgrim avait proposé pour des spécimens provenant de ces mêmes couches. À un Dinolherium non dénommé sont attribuées une mâchoire inférieure et des dents isolées ; ce spécimen ne différerait guère des petites formes européennes, 1 de l'espèce d'Afrique (D. Hobleyi). Enfin, une dent prémolaire, d’une forme inusitée, est simplement figurée sous la rubrique éncerlæ sedis. M. CossMANN. Forster-Cooper, C., CHALICOTHEROIDEA FROM BALUCHISTAN. Proc. zool. Soc. London, pp. 357-66, pl. 1, 7 fig. texte. Londres, 1920. DT Pilgrim — dans son Mémoire sur la faune des Vertébrés fossiles de Bugti Hills, a décrit Phyllolillon naricum (em. pro naricus! Le G. est neutre). M. Forster-Cooper reprend la description des molaires avec des matériaux plus complets, et d'accord avec le D' Pilgrim d’ailleurs, il y apporte quel- ques additions ou rectifications. Le beau fragment de mâchoire (fig. 2) permet 214 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE de constater les différences avec Macrolherium rhodanicum et Chalicoltherium sivalense. Schizolherium ? Pilgrimi est malheureusement dans un mauvais état de conservation, deux fragments de mâchoires, avec deux molaires sur chacun, permettent néanmoins de saisir des différences avec S modicum, mais l’attri- bution générique reste encore un peu incertaine. D’autres ossements des membres, appartenant probablement à des Chalicothères, sont aussi figurés à titre documentaire. M. CossmManx. Forster-Cooper, C., BALUCHITHERIUM OSBORNI (? SYN. INDICOTHERIUM . TURGAIGUM BorissYAK). Phil. Trans. Roy. Soc. London, ser. B, vol. 212 — 1922 — pp. 35-66. Londres, 1923. à On a déjà précédemment publié deux Genres de Rhinocéros aberrants dans les dépôts fossilifères de Chur-Cando (Bélouchistan). L'un deux (Paracerathe- rium) est représenté par un crâne presque complet et par des mâchoires avec des molaires d’Aceralhinæ, mais avec des incisives tout à fait anormales. L'autre G., Baluchilherium (— Thaumaslolherium) serait — d’après les Vertébrés et autres ossements recueillis — le plus grand Mammifère terrestre actuellement connu. Dur ces entrefaites, Borrisyak a publié sous le nom /ndricotherium lurgaicum (1916) — des ossements qui ressemblent singulièrement à ceux dont il vient d’être question ; mais l’état des matériaux dont on dispose actuellement ne permet pas d'affirmer la synonymie de ces trois formes. Ce remarquable animal, Baluchilherium Osborni reste donc provisoirement désigné sous le nom qui s’applique à la description la plus complète, fournie — avec de bonnes figures à l’appui — par M. Forster-Cooper : en regard des figures de l’atlas de Baluchitherium, l’auteur a fait reproduire celui de Rhinoceros unicornis et de R. simus, beaucoup plus étroits ; l’humérus paraît gigantesque, également le fémur et le tibia ; quant au pied, il suffit de le comparer à celui de Bronlotherium gigas, d'Amérique, pour se convaincre que Baluchitherium dépasse les dimensions auxquelles on est habitué (voir aussi les figures du scaphoïde et de l’astragale). Ce qui le caractérise, c’est un mélange des critériums du Rhinocéros et des Chevaux; quelques formes de Triplopus s’en rapprochent vaguement ; il est aussi possible que ce Genre se confonde avec des formes décrites comme Paraceratherium ; en tous cas, son origine ancestrale reste encore obscure. Au cours de l’impression de ce Mémoire, a paru une Note du Prof. Osborn sur la découverte, en Chine, d’un animal probablement identique à Baluchitherium. M. COssMANN. Lull, Richard S., PRIMITIVE PECORA IN THE YALE MusEeuM. Amer. Jour. Sc., 5th Ser., vol. IV, — August, 1922 — pp. 111-19, 1 fig. New Haven, Conn., 1922. This paper discusses various species of hypertragulids already described by Cope and others, adding new data gained from a study of the material PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 215 in the Marsh Collection at Yale University ; and proposes the new species Hypertragulus minutus and Leplomeryx obliquidens. Nanotragulus Loomisi, gen. el sp. nov., also described, is placed for the present with the Hypertragulidæ, but is not clearly derivable from any known Oligocene form except possibly Hypisodus. Author’s abstract. Peterson, O. A., THE AMERICAN DICERATHERES. Mem. Carnegie Museum, vol. VII n° 6, pp. 399-476, pl. Lvrr-Lxvi, av. 37 fig. texte. Pittsburgh, 1920. [Avec titres, xx11 pp. et Index pp. 477-488]. Dans l'introduction qui précède la partie paléontologique de son Mémoire, l’auteur expose la répartition stratigraphique des Diceralherinæ qui commen- cent à acquérir une corne nasale dans l’Oligocène de White River, South Dakota, qui est beaucoup plus développé que dans le Nebraska. Le tableau suggestif de la page 402 indique pour les trois Bassins américains (S. Dakota, Nebraska, John Day), comparativement avec les gisements d'Europe — la succession des couches depuis l’Oligocène jusqu’au Pliocène ; mais les _ espèces cataloguées sont indiquées (quelques-unes avec un ?) comme exclu- sivement du Miocène ; il est vrai que la limite entre le Miocène inférieur (Aquitanien) et l’Oligocène supérieur est souvent discutée. Rhinoceros (Diceratherium ?) pacificus Leipy, de l'Orégon ; R. (D? hesperius Lerpy, de l’Orégon ; R. (D ?) oregonensis Mars, de l’Orégon ; D. ? lruqguianum Core ; incerltæ sedis ; D. Pelersoni Loomis, du Nebraska ; D. armalum Marsx, John Day River ; D. anneclens MaArsH (— D. nanum Mars), John Day River ; D. Gregorvi (1), du Dakota méridional ; D. nio- brarense PETERSON (1906), du Nebraska ; D. Cooki PEeTeRs. (1906) qui a pour synonyme D). Loomisi Cook, décrit avec beaucoup de détails et de nombreuses figures comparatives. Ainsi que l'indique M. Holland dans sa préface, la fin du Mémoire de M. Peterson cst encore sous presse, et il est probable qu’elle nous donnera ultérieurement les conclusions morphologiques de l’auteur. M. CossMANN. Airaghi, C., OSSERVAZIONI SUL GENERE DINOTHERIUM. Boll. Soc. Geol. ilal., V. XLI, pp. 132-38. Pise, 1922. A propos des théories modernes concernant l’évolution progressive ou régressive des animaux, qui peut se manifester par des phénomènes de gigan- tisme ou de nanisme, l’auteur choisit un exemple frappant du premier de ces deux cas dans le passage de la petite forme de Dinotherium Cuvieri KAUP, des sables de l’Orléanais à l'énorme animal des schistes pontiques de la Rou- manie, D..gigantissimum STEr. En mesurant les dents P et M — qui sont le meilleur indice de la transformation graduelle de cette race, parce que ce sont les débris les plus fréquemment recueillis — M. Airaghi a dressé un (1) Et non Gregorii puisque les règles de nomenclature imposent l'addition seule de à au nom propre Gregory. 216 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE tableau d'évolution de l’accroissement régulier, presque proportionnel, de ces dents chez les espèces suivantes : Din. Cuvieri K. (Mioc. inf.); D. bava- ricum H. v. M. (Mioc. moyen) ; D. medium K. (Miocène moyen) ; D. gigan- leum K., giganlissimum STErF., sp. nov. (Mioc. sup.). Si l’on passe des formes européennes à celles de l'Inde, on trouve presque la même progression : D. sindiense LYD., penltapolamiæ et indicum Farc.Ce gigantisme excessif a eu pour conclusion l’extinction de la race après le Miocène. M. CossManN. Osborn, H. F., DIBELODON EDENSE FRICK em. (1) oF SOUTHERN CALI- FORNIA. MIOMASTODON OF THE MIDDLE MIOCENE, NEW GENUS. Amer. Mus. novil.; n° 49, 4 pp., 1 fig. texte. New-York, 1922. En 1916 et 1917, M. Childs Frick a découvert dans la Californie méri- dionale Trilophodon (Telrabelodon) Shepardi edense n. subsp., une portion du crâne avec maxillaire postérieure, y compris la dernière molaire de gauche et une section de celle de droite. Les couches d’Eden— dans lesquelles ont été recueillis les restes de ce Proboscidien — sont du Pliocène moyen. Or, le nom générique de l’animal en question est Dibelodon Core, dont il exis- tait trois espèces déjà connues : D. Shepardi Lei, tropicum Core et Mas- lodon Humboldli Cüv., migration évoluant de la côte Nord de l'Amérique jusqu'aux Andes. La quatrième espèce serait done D. edense (1). À la dernière page de la Note, M. Osborn établit le G. Missmastodon pour M. Merriami OsBorn (1921), du Miocène moyen du Nevada; il y a deux autres espèces américaines de ce G. : M. proavus Cope (Mioc. moyen du Colorado) ; M. Malthewi OsBorN, du Pliocène moyen de Nebraska, et pro- bablement ausi une troisième espèce du Pliocène inférieur de Hongrie (M. lapiroides americanum ScaLes., dont la bande émaillée est sur une surface convexe, alors qu’elle est concave chez le génotype. M. COsSMANN. Gregory, W. K., NoTES ON THE TYPE OF HESPEROPITHECUS HAROLDCOOKI OsBorn. Amer. Mus. Novil, n° 53, 14 pp., 6 fig. texte. New-York, 1923. La description récente (1922) du type de Singe est analysée dans cette Note avec de nombreuses figures qui reproduisent des dents similaires du Chimpanzé, de Pilhecanthropus ; M. Milo Hellmann en a fait l'examen radio- graphique qui révèle aussi une grande similitude avec la cavité pulpeuse des Anthropoïdes et de l'Homme. Il n’y a donc aucune analogie avec les molaires d'Hyænarclos, comme l'avait suggéré le D' Smith Woodward (1922). Dans le tableau final (fig. 6), les Anthropoïdes se séparent du phylum resté simiesque vers le Miocène, la souche commune et originaire de l’Oli- gocène se greffant elle-même, durant l’Eocène, sur les Tarsioïdes et Lému- riens, descendant eux-mêmes des anciens Primates dans le Paléocène et le Crétacé supérieur. Nous sommes ici très loin du point de départ de la Note, mais cette digression est une envolée de haute allure qui instruit les lecteurs ! M. CossMANN. () Odon, neutre. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 217 Gilmore, C. W., À NEW FOssIL TURTLE, KINOSTERNON ARIZONENSE FROM ARIZONA. Proc. U. S. Nat.Mus., vo. LXII, art. 5, pp. 1-8, pl. 1-5. Was- hington, 1922. Dans une collection de Vertébrés recueillis en 1921, près de Benson (Ari- zona), gisement pliocénique, se trouvaient deux Tortues associées à une faune considérable de Mammifères et d’Oiseaux. La première appartient au G. Kinosternon dont il a déjà huit espèces connues, en Amérique du Nord. X. arizonense est représenté par une cara- pace et un plastron presque complets, et se rapproche beaucoup de K. flaves- cens AÂG.; mais l’auteur indique d’assez nombreuses différences qui en Jjusti- fient la séparation. M. Cossmann. Kraglievich, L., AMPHIOCONUS PARANENSE, N. GEN., N, SP. UN PROBABLE _ PRECURSOR DEL MEGALOCGNUS DE LA IÎSLA DE CUBA, EN LA FORMACION ENTRERRIANA. Phys., Rev. Soc. Arg. Cienc. Nalur.,t. VI, pp. 73-87, 2 fig. Buenos-Aires, 1922. | Fragment de fémur d’un Megalonychidæ gravigrade ; Megalocnus rodens de Cuba est un rameau déjà différencié au Miocène, distinct de Megalonyx de l'Amérique du Nord ; l’auteur pense que ce fémur appartient à un ancêtre qu'il nomme Amphicenus paranensis. M. CossManN. Gilmore, C. W., À NEW SPECIES OF CORYTHOSAURUS WITH NOTES ON OTHER BezLy RIVER DINogsAURIA. Canad. Field Natur., vol. XXXWVII, n° 3, pp. 46-52. — 1921. Describes the new species Corylhosaurus excavatus. À nearly complete skull and lower jaws of Enoplocephalus lutus LAMK. and a skull of Æocera- lops sp. are described. The discover for the first time of lizard remains in the Belly River formation, (Upper Cretaceous of Alberta, Canada), is announ- ced. The specimen described represents the most ancient lacertilian Reptile yet found on the North American continent. Author’s abstract. Simioneseu, J., UEBER EINE PLIOCÂNE WIRBELTIERFAUNA AUS RUMÂNIEN Centralblalt für Min., etc., n° 6 — 1922 — pp. 185-86. Stuttgart, 1922. Dans cette Note, l’auteur énumère 19 formes appartenant aux Primales, Proboscidea, Arliodactylia, Perissodaclylia, Rodentia, Carnivora, Aves, Rep- lilia et Pisces, provenant des sables du Pliocène supérieur de Malusteni, district de Covurlui, Moldavie. L'auteur promet de nous donner prochainement la description complète de cette faune dont l’ensemble est considéré comme présentant les carac- tères de celle décrite par Depéret du Sud de la France et de celle décrite par Khomenko du Sud de la Bessarabie. VOITESTI. 218 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE Ameghino, C. y Kraglievich, DESCRIPCION DEL MEGATHERIUM GALLARDOI DESCUBIERTO EN EL PAMPEANO INFERIOR DE LA CIUDAD DE BUENOS- AïREs. Anales Mus. Nac. Hist. nat. t. XXXI, pp. 135-56, 5 pl. phot. Buenos-Aires, 1822. Un crâne et une mandibule presque complète de ce Megalherium existent au Musée de Buenos-Aires, et diffèrent suffisamment de M. reclidens RoVE- RETO, pour que M. Ch. Ameghino lui ait donné le nom Gallardoi, en mémoire de l’ex-directeur du Musée : l’autre espèce araucanienne est, en réalité, un Megatheriops. Comparé à M. americanum, il présente également de réelles différences, principalement dans les canaux auditifs ; la mandibule a quelques rapports avec celle de M. mirabile. M. CossMANN. Kraglievich. L., EsTuDpios SOBRE Los MyYLODONTINÆ. Anal. Mus. Nac., t. XXXI, pp. 95-118, 119-34, 4597-64. La Plata, 1921-22. I. DESCRIPCION COMPARATIVA DEL GENERO Pleurodeslodon Rov. Décrit en 1914 par M. Rovereto, ce fossile araucanien (P. aculidens) a une région nasale tout à fait différente de celle des formes des Etats-Unis ; les rebords alvéolaires de M ne sont ni si épais, ni si proéminents que dans les Genres Eumylodon AMEGH1 ou Pseudoleslodon GERV. et AmEGx. La connaissance de l’astragale est importante en ce qu’elle confirme les vues d’Ameghino qui jugeait la fusion des facettes comme un caractère d'acquisition récente que l'ancêtre commun à tous les Genres, Promylodon, ne possédait pas ! En franchissant le hiatus de l’Oligocène, on en retrouverait la trace origi- : nelle chez Lymodon AMEGH. (simple anagramme de Mylodon) de l'Eocène supérieur ? Le cadre généalogique (p. 25) est très suggestif. | IT. DESCRIPCION DEL CRANEO Y MANDIBULA DEL PSEUDOLESTODON MYLOIDES GALLENII N. SBSP. Trois belles planches phototypées nous donnent — en grandeur naturelle — la représentation sous toutes ses faces de la nouvelle sous-espèce Gallenii, de las Flores, province de Buenos- Aires. Les différences avec Æ. robuslum sont nettement précisées, non seu- lement par le crâne, mais par le mandibule et ses canines. En résumé, Pseu- dolestodon ne serait qu’un sous-Genre d’Eumylodon, intermédiaire entre ce dernier et Leslodon, comme le suggérait Lydekker et comme l’acceptait Ameghino. La séparation s’est faite aux derniers temps tertiaires. III. ANALISIS COMPARADO DE LOS VALORES CRANEOMETRICOS DE LOS - MYLODONTINOS DE NORTE y SUD AMERICA. Dans ce troisième article, l’auteur confirme surtout ses vues précédentes sur la position systématique du Mylo- donlinæ. C’est surtout au tableau final des mesures cräniométriques qu'il faut se reporter pour saisir les différences entre les représentants de cette Famille dans l'Amérique du Nord et du Sud. L’auteur pense que les deux groupes descendent d’un ancêtre commun sud-américain et prépliocénique ; mais la preuve n’en est pas encore faite. M. CossMANN. Kraglievich, L., EUMYLODON INCERTUS N. SP. Ann. Mus. Nac., Buenos- Aires, t. XXXI, pp. 451-56, 3 pl. La Plata, 1922. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 219 Cette nouvelle espèce est représentée par une crâne auquel manque la région occipitale, mais qui porte les deux mandibules. E. incertum est une forme aberrante, à caractères mixtes, qui se rapproche indifféremment des types nord-américains et pampéens, sans qu’on puisse décider s’il est le résultat d’une immigration ou d’une transformation aborigène. M. CossMANN. Smith Woodward, AÀ., À GUIDE TO THE ÉLEPHANTS (RECENT AND FossiL).. IN THE British Museum (NaTuRr. Hisror.), 2€ éd., 48 pp., 32 fig. texte. Londres, 1922. Ce précieux résumé ne se borne pas à une aride énumération et à une sugges- tive figuration des types exposés ; il nous donne en outre des tableaux phylo- génétiques et une amusante reproduction, de l’évolution stratigraphique des défenses, depuis Mœritherium {Eoc. supè.) jusqu’à l’Eléphant actuel. Une table finale résume le barême des molaires Mi à M3 pour la même série des- cendante. M. CossMANN. Osborn, H. F., PLIOCENE (TERTIARY) AND EARLY PLEISTOCENE (QUATER- NARY) MAMMALIA OF EAST ANGLIA, GREAT BRITAIN, IN RELATION TO THE APPEARENCE OF MAN. Geol. Mag., vol. LXI, n° 700, pp. 434-41, 1 tableau. Londres, 1922. Intéressante brochure à laquelle nous empruntons quelques-unes de ses conclusions sur l’avance que présente le Crag de Norwich, par rapport au Crag rouge, dans ses Mammifères aussi bien que dans ses Mollusques. Les deux Crags contiennent une faune forestière, à climat assez chaud quoique tempéré ; un grand changement s’est ensuite produit dans l'Est de FAnele terre au moment de la glaciation scandinave. Les Mammifères survivants sont parallèles à ceux qui ont vécu dans le Sud de la France et le Nord de l'Italie. Quant à l’apparition de l'Homme ou de l’Eoanthropus, elle n’est bien établie qu’au Quaternaire, avec une faune et une flore comparables à celles du Sud de la France et du 40€ parallèle, aux Etats-Unis. M. CossMANN. Andrews, C. W., NOTE ON SsOME FossiL MAMMALS FROM SALONICA AND Imgros. Geol. Mag., Dec.VI, n° 654, pp. 540-453, 1 fig. texte. Londres, 1918. Ce sont — pour ainsi dire — des fossiles de guerre, envoyés au British Museum par des officiers en service actif. La Hyène est une grande espèce qui, comparée à 1. crocula, eximia, brevirotsris, en diffère assez pour que l’auteur l’ait dénommée FH. Salonicæ. Des restes d’Hipparion ont été aussi recueillis à Dudular, au N. W. de Salonique : il est probable qu'il s’agit d’'H. gracile. Une portion de mandibule d’un grand Mastodonte, provenant d’Imbros, est attribuée à T'elrabelodon, penlelicum GaAubrY, de Pikermi. M. CossMANN. 29() PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE Airaghi, C., GLI ORSI FOSSILI DELLA LOMBARDIA CON OSSERVAZIONI FILO- GENETICHE. Ali Soc. ilal. Sc. nat., vol. LXTI, pp. 307-31, pl. vir. Pavie, 1922. Résumant les travaux antérieurs sur les Ursidæ fossiles, et divisant la somme des longueurs des molaires supérieures par la somme des longueurs des prémolaires, l’auteur est arrivé à construire un cadre phylogénétique, s'étendant du Miocène au Pléistocène, pour les quatre divisions : Melursus, Thalassacelos, Danis, Spelæarclos ; la première évolue de M. brevirhinus Horm. (M océne), M. Bôckhi ScnLoss. (Pliocène), à M. Theobaldi Lyp. et labialus BLAINV. (Pléistocène) ; tandis que la seconde ne débute qu’au Pliocène avec Th. elruscus Cuv. et finit au Pléistocène avec Th. marilimus Desm., la troisième exclusivement pléistocénique, comprend D. horribilis et D. arclos L.; enfin, Spelæarclos est l'ours des cavernes (V. spelæus RosEn.). Pour ce qui concerne spécialement la Lombardie, la planche repré- sente les spécimens du Musée de Milan : U. elruscus Cuv., de Val d’Arno, et U. horribilis, des alluvions lombardes de Torricella (prov. de Mantoue). M. CossMANN. Revilliod, P., NOTE PRÉLIMINAIRE SUR UN MASTODON DE BOLIVIE. Acles Soc. helv. Sc. nat., pp. 226-27. Berne, 1922. Le crâne dont il s’agit représente, par sa conformation générale ana- logue à celle de l'Eléphant, un type terminal plus évolué que M. andium èt se rapprochant de M. Humboldli, quoique plus petit : on doit lui conserver le nom M. bolivianum PHix. M. CossMANN. Andrews, C. W., NOTE ON BEAR FROM THE CROMER FOREST-BED. Ann. Mag. Nat. Hist., ser. 9, vol. IX, pp. 204-207. Londres, 1922: L'examen de seize mâchoires plus ou moins complètes a permis à l’auteur de distinguer cette forme — assez commune dans le Pléistocène — d’U. spe- læus ; il l'a donc dénommé V. Savini, et l’a aussi comparée avec V. Deningeri, des sables pléistocéniques de Mosbach décrit en détail par v. Reichenau ; il y a quelques différences, surtout: dans le prémolaire Pmf. M. COossMANN. Aïraghi, C., L’ELEPHAS MERIDIONALIS Nesri DI ARENA Po (Pavra). Riv. Sc. nat., vol. XIII, pp. 133-36. Pavie, 1922. Il s’agit d'un fragment de mandibule avec une première molaire dont la formule correspond à peu près à celle d’'Æ. meridionalis, que l’auteur com- pare à Æ. planifrons et melilensts. M. CossMann. Hue, E., HYÆNA SPELÆA, DE LA GROTTE AVENC DU BRUSQUET, A ST- CEZAIRE (ALPES MARIT.). Noles paléont. provençales, n° 16, [IV — 1921 — pp. 3-9, pl. 1, 3 fig. texte. St-Vallier, 1922. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 221 L'auteur donne une description très complète du erâne et de bonnes figures des dents, provenant d’une extraction de sable des dolomies batho- niennes, dans les Alpes maritimes. M. CossMaANN. Anthony, R., OSSEMENTS DE MAMMIFÈRES QUATERNAIRES PROVENANT DE LA GROTTE-AVENC DU BRUSQUET, A ST-CÉZAIRE (ALPES MARIT.). [Voles paléont. provenc., n° 16, IV — 1921 — pp. 11-13, pl. 11. St-Vallier, 1922 Outre la Hyène ci-dessus décrite par M. Hue, l’auteur signale un fémur pouvant être attribué soit à U. arclos, soit à U. spelæus, puis deux Bovidés (Bison priscus, Bos primigenius). M. CossMANN. Fracassi, G., RICERCHE SULLE OSSA FOSSILI DI ORSO DELLA GROTTA DI EQuiI IN LUNIGIANA [RECHERCHES SUR LES OSSEMENTS D’OURS DE LA GROTTE D'Equi, LUuNIGIANA]. R. Acc. Naz. die Lincei, vol. XX XI, serie 52, 10 sem. fasc. 8. — 23 aprile 1922 — pp. 329-32. Roma, 1922. Il Museo di Paleontologia e di Geologica di Firenze possiede una quantità veramente straordinaria di ossa di orso quaternario che furono scavate nella Tecchia e nella Grotta di Equi in Lunigiana per iniziativa del Prof. de Ste- fani. L’autore ha fatto ricerche soltanto sui crani, sulle mandibole e su alcune ossa lunghe degli arti (femore, tibia, perone, omero, cubito, radio). Dallo studio comparativo di que ste ossa è sembrato all’ autore, che una sola specie di orso fosse vissuta nelle adiacenze du Equi durante il periodo quaternario, mentre con ogni probabilità debbono espere esistite due o più varietà o razze contemporaneamente o in tempi successivi. Le ossa di orso rinvenute ad Equi sono da riferire alle specie Ursus spelæus, ma alcune ossa, e special- mente alcuni crani, se studiati singolarmente e non in serie, pottrebbero venir riferite ad altre delle numerose specie di orso quaternario più o meno razionalmente differenziate dai vari autori (Ursus priscus, leodiensis, forni- calus, ligusticus, etc.). Analisi dell’ autore. Boule, Marcellin. Les HOMMES FossiLEs. ÉLÉMENTS DE PALÉONTOLOGIE HUMAINE. 2€ édition, 1e volume, in-89, 506 pages, 248 fig. Paris, Masson 1923. Le magnifique livre de M. Boule a eu un tel succès, que l’édition parue en 1921 a été épuisée presque dès son apparition, on ne pourrait même plus la trouver d'occasion. Aussi la deuxième édition s’est-elle imposée immédiatement. Ce succès s’explique de lui-même, quand on a vu et quand on a lu l’ouvrage. On ne peut être plus clair, plus concis, plus complet, et dans un petit nom- bre de pages, faciles à lire comme un roman, on trouve la documentation toute actuelle sur ce problème passionnant de l’origine de l'humanité. Les lecteurs de la première édition savent qu'après deux chapitres consa- crés à des préliminaires indispensables (historique, chronologie ; Primates 15 2er PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE actuels et Singes fossiles) M. Boule étudie d’abord le Pithécanthrope et aborde le problème de l'Homme tertiaire des éolithes dont, aujourd’hui encore «1l faut savoir douter où il faut » comme disait Pascal. Par contre, les hommes chelléens nous sont déjà bien connus (4. heidelbergensis ; Eoanlhropus Dawsoni). L'homme de Neanderthal l’est encore mieux ; M. Boule étudie la tête osseuse, l’encéphale, le tronc, les membres de cette espèce archaïque et disparue. Les hommes de l’âge du Renne sont beaucoup plus près de nous ; ce ne sont plus des espèces distinctes ; mais seulement des races (R. de Grimaldi, R. de Cro-Magnon, R. de Chancelade) que l’on connaît par leurs squelettes et leurs figurations. Un chapitre de nature plus philosophique, est intitulé « des Hommes fossiles aux Hommes actuels», avec un sens très sûr de naturaliste, le savant Professeur du Muséum a cherché à tracer le «tableau des mélanges et des transformations subis par les groupements humains qui se sont disputés le territoire européen depuis la fin des temps paléolithiques. Enfin l’étude des hommes fossiles hors de l’Europe servira de base aux recherches et aux études ultérieures, au fur et à mesure que nous connaîtrons mieux les diverses portions du globe. La deuxième édition comporte tous les faits réellement nouveaux dus aux travaux effectués depuis deux ans sur la mâchoire d’Ehringesdorf, sur le crâne d’enfant de la Quina, sur la statuette paléolithique récemment trouvée par M. de Saint-Périer, sur les ossements humains d'Algérie ; sur le crâne de Broken Hill (Afrique du Sud), sur les découvertes récentes faites en Asie Méridionale, aux Philippines, à Java (crâne de Wadjak), et leur exposé a nécessité une dizaine de figures nouvelles aussi soigneuse- ment choisies et aussi éloquentes que les précédentes. | Cette nouvelle édition est donc indispensable à tous ceux qui s'intéressent — à un titre quelconque — à l’histoire de l'Homme. | Paul LEMOINE. POISSONS Deriuguin, C., L'IMPORTANCE DU GROUPE DES CYCLOSTOMES ET DES FORMES (ALLIÉES » FOSSILES, POUR LA PHYLOGÉNIE. Annuaire Soc. pal. Russie, ITT — 1918-21 — pp. 53-71, pl. vin. Petrograd, 1921. Il n’y a pas de résumé en langue étrangère de ce texte russe ; même la légende de la planche est incompréhensible, de sorte que je suis obligé de réduire cette analyse à la simple indication qu’il s’agit de Palæospondylus Gunni TRAQUAIR. M. CossMANN. D’Erasmo, G., CONTRIBUTO ALLA ITTIOLITOLOGICA DELL’ ÎTALIA MERI- DIONALE. Mem. R. Accad. Sc. fis. mat. Napoli, XXNIII, 27 pp, 4 pl: Naples, 1922. I. Un Picnodonte (Coelodus Coslai HEckEL) del calcare cenomaniano di Alessano in provincia di Lecce. — L'auteur avait déjà signalé en 1911 LÉ PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 223 la présence de Pycnodontidæ dans cette province. L’échantillon figuré actuel- lement appartient au Musée géologique de l’Université de Naples, il est de petite taille, un peu moins de 12 centimètres dans sa longueur, les côtes sternales ne sont pas conservées, mais les vertèbres, la queue, et même en partie la tête sont en bon état. Il a beaucoup d’analogie avec C. syriacus Hussaxor, du Crétacé supérieur de Syrie. IT. Lepiolepis aff. spralliformis BLainv. del Calcare cretacico di Rocca- devandro, in provincia di Caserta. — Dans la fossilisation, ce Poisson a conservé une forme arquée et des détails sont bien visibles sur le calcaire marneux, à grain fin, où il est déposé ; sa colonne vertébrale est constituée par 50 vertèbres environ, un peu plus que le comporte L. spratliformis, du Jurassique, d’après Agassiz ; il ressemble aussi à une espèce portlandienne de la Bavière, de sorte que l'attribution spécifique reste encore incertaine ; mais il en résulterait que le gisement serait infracrétacique. II. Nuovi ittioliti delle argile marnose plistoceniche di Taranto. — La faune de ces argiles a été illustrée, en 1905, par Bassani ; mais M. D'Erasmo — qui a eu de nouveaux matériaux — y ajoute: Clupea alosa Cuvier, C. aurila Cuv. et VAL., Seriola Dumerili | Risso], Pelamys sarda [Lix.] Thynnus alt. Scaldisi STorMs, beaux spécimens en général très finement phototypés sur les quatre planches. C’est surtout la dernière qui est remarquable par le grand développement de ses vertèbres caudales postérieures. M. COssMANN. D°Erasmo. G., SU ALCUNI AVANZI DI PESCI TRIASSICI NELLA PROVINCIA DI SALERNO [SUR QUELQUES RESTES DE POISSONS TRIASIQUES DE SALERNO| Ali R. Acc. Sc. fis. e mat., s. 22, vol. XVI, n° 1 — 4 luglio 1914 — pp.1-12, 4 fig. interc. Naples, 1914 (1). Sono illustrati in questa nota tre pesci triassici del Salernitano apparte- nenti al Museo geologico di Napoli, dei quali uno fu rinvenuto neï calcari bituminosi degli immediati diutorni di Pellezzano e gli altri due in quelli di Giffoni Vallepiana. Il primo, quasi completo, perchi privo soltanto della prima codale, vien riferito a Colobodus Venanzioi DE ALESSANDRI sP., già riscontrato nei calcari triassici di Perledo in Lombardia ; gli altri due appartengono invece al gen. Belonorhynchus BRONN, distinguendosi da tutte quelle conosciute (Bel. deperditus CosTA;. Analisi dell aulore. D°Erasmo, G., LA FAUNA E L’ETÀ DEI CALCARI A ITTIOLITI DI PIETRAROIA [LA FAUNE ET L'AGE DES CALCAIRES A ICHTYOLITES DE PIETRAROIA|. Palæont. ital., vol. XX e XXI, pp. 29-86 e 1-53, 13 tav. e 36 fig. interc. Pise, 1914-1915. | (1) Ce Mémoire et le suivant ont été déjà analysés dans cette Revue en 1915 (p. 48) et 1916 (p. 418) ; mais les analyses ci-après, faites par l’auteur, sont moins sommaires ; nous les publions donc à titre rétrospectif. 2924 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE Questa memoria, premiata dalla Soc. geol. ital. al IX, concorso Molon: illustra 1 fossili contenuti nei calcari ittiolitiferi di Pietraroia, in prov. di Benevento, consistenti principalmente in pesci, rettüli, anfibi et crostacei, e fissa l’orizzonte cronologico di questa formazione che, dapprima attribuita al Giurassico e poi al Neocomiano e all” Urgoniano, viene definitivamente stabilita, in base a considerazioni stratigrafiche e allo paleontologico, come corrispondente al Cenomaniano inferiore, coeva cioè ai depositi ittiolitiferi dell Istria, della Dalmazia e di Castellammare (Napoli). Il Tavoro e diviso in cinque capitoli : cenno storico, osservazioni stratigra- fiche, risultati paleontologici, deduzioni cronologiche, descrizione dei fossili. Questi sono, per la maggior parte, conservati nel Museo geologico di Napoli. Fra 1 rettili è notevole una specie di rincocefalo, rappresentata da tre esem- plari affini al gen. Homæosaurus (Chomelokadmon Filzingeri CosTA). Appartengono agli anfibi due esemplari incompleti di Trilon [Trilon (?) megacephalus CosrA] e di Polysemia | Pol. apennina CosTA sp.]. Scarsi e mal conservati sono gli avanzi di crostacei, appartenenti quasi tutti ai Decapodi macruri e probablimente al gen. Pseudalacus. Numerosi invece (oltre quattrocento) e in gran parte ben conservati sono gli ittioliti, una parte dei quali era già stata illustrata in precendenza da Orcno Gabriele Costa, ma incompletamente o con determinazioni erronee. Vi sono rappresentati gli Elasmobranchi con la famiglie Rhinobalidæ (Rhin. oblusalus CosrA) e Scylliidæ (Phorcynis ? sp.) e 1 Teleostomi con le fam. Pycnodonlidæ (Cæœlodus Costai HEcKkEL, Palæobalistum Bassanïi u. sp.), Macrosemidæ (Notagogus Pentlandi AG., Proplerus Scacchit CosTA sp.) Semionolidæ (Lepidotus minor AG.), Aspidorhynchidæ (Belonostomus crassi- rosiris CosTA, Belon, sp.), Oligopleuridæ (Œonoscopus Pelraroiæ, CosrTa), Leplolepidae (Leplol. Brodiei AG., Aelhalion robuslus TRAQUAIR), Elopidæ (Sauropsidium lævissimum CosTA, Elopopsis aff. Fenzli HECKEL, Hemie- lopopsis gibbus KRAMBERGER, Hypsospondylus Bassanii KRAMBERGER). Albulidæ (Chanos Leopoldi CosrA sp.), Chirocentridæ (Chirocentriles Coro- ninit HECKEL) e Clupeidæ (Dyplomystus brevissimus [BLAINv.]). Di queste specie cinque sono comuni con l ittiofauna di Comen, sette con quella di Castellammare e otto con le altre della Dalmazia; Sicché, fra la dicianuove che la constituiscono, quattordici spettano a giacimenti ceno- maniani, una è nuova per la scienza, una per il suo stato di conservazione e molto dubbiosa, e le altre tre si mostrano affini a specie cenomaniane. La memoria è chiusa da un quadro comparativo fra le determinazioni di O. G. Costa e quelle risultate dalla revisione. Quasi tutte le specie descritte sono figurate nelle tavole che accompagnano il lavoro. Analisi dell autore. D°Erasmo, G., CATALOGO DEI PESCI FOSSILI DELLE TRE VENEZIE [CATALOGUE DES POISSONS FOSSILES DES TROIS VÉNÉTIE]. Mem. Is. geol. R. Univ. Padova, vol. VI, pp. 1-181, 6 tav. Padoue, 1922. In questo lavoro sintetico e critico viene esaminato tutto il ricchissimo materiale ittiolitico delle tre Venezie, proveniente da oltre duecento località appartenenti a tutti i sistemi geologiei dal Triassico al Quaternario inclusivi. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 295 Oltre ai ricchi giacimenti del M. Bolca, di Chiavon, del Carso triestino, ecc., che per oltre un secolo offrirono argomento di studio a molti fra 1 più illustri paleontologi, arricchendo le collezioni dei più importanti Musei italiani e stranieri, numerose altre piccole ittiofaune, note finora solo in parte, ven- gono prese in esame sono correbtte le determinazioni erronee 0 non sicura- mente dimostrate, vengono illustrate parecchie località o specie nuove per la regione. Il catalogo, preceduto da una introduzione, non contiene le diagnosi delle singole specie, per la massima parte già note, ma si limita a pochi cemi per quelle non ancora citate o erroneamente indicate nei vari giacimenti. Vi sono rappresentati gli Elasmobranchi con le famiglie : Spinacidæ, Pris- lidæ, Rhinobatidæ, Rajidæ, Myliobatidæ, Trygonidæ, Notidanidæ, Cestra- ciontidæ, Scylliidæ, Lamnidæ e Carchariidæ, distribuite in 31 generi e in 60 specie ; e i Teleostomi con le famiglie : Belonorhynchidæ, Semionolidæ Macrosemiidæ, Pycnodontidæ, Acrolemnidæ, Amiidæ, Pahcycormidæ, Aspi- dorhynchidæ, Pholidophoridæ, Oligopleuridæ, Leplolepidæ, Elopidæ, Albu- lidæ, Chirocentridæ, Clupeidæ Dercelidæ, Enchodontidæ, Scopelidæ, Eso- cidæ, Cyprinidæ, Murænidaæ, Scombresocidæ, Atherinidæ, Sphyrænidæ, Aulorhynchidæ, Fislulariidæ, Cenltriscidæ, Solenoslomalidæ, Syngnathidæ, Berycidæ, Carangidæ, Amphisliidæ, Scombridæ, Palæorhynchidæ, Xifidæ, Percidæ, Serranidæ, Lulianidæ, Sparidæ, Labridæ, Pomacentridæ, Chælo- dontidæ, Acanthuridæ, Balistidæ, Gymnodonlidæ, Anlermartidæ, Cotlidæ, Gobiidæ, Trachinidæ, Blochiidæ, Blenniidæ, Lophiidæ, Pleuronectidæ, com- prendenti 137 generi e piu di 290 specie. Il lavoro & chiuso da un indice bibliografico, da un indice alfabetico delle specie e dei sinonimi e da un indice alfabetico delle località con l’elenco degli ittioliti riscontrati in ciascuna di esse. Analisi dell” aulore. Principi, P., ITTIOFAUNA FOSSILE DELL’ ÎTALIA CENTRALE [POISSONS FOSSILES DE L'ITALIE CENTRALE]. Boll. Soc. Geol. ital., vol. XXXIX, pp. 86-I10, 1 tav. Rome, 1920. L'autore illustra una serie di ittioliti prevenienti da diverse località terziarie dell’ Italia centrale e speciamlente dell’ Umbria. Le specie deter- minate sono le seguenti: Carcharodon anguslidens AGass., Carcharodon auri- culatum BLAINV. sp., Carcharodon megalodon AGass., Carcharodon Rondeleli MuzLer et HenLe, Lamma obliqua Acass., sp., Odonlaspis cuspidala Acass. sp., Odonlaspis ferox Risso sp., Oxyrhina Desori AGass., Oxyrhina hastlalis AGass., Oxyrhina crassa Agass., Carcharias (Prionodon) Egerloni AGass. sp., Raja clavala LIN. Analisi dell” Autore. Leriche, M., NoTE sUR DES Poissons DE L'EOCÈNE DU MOKATTAM PRÈS pu CAIRE (EcyPre). Bull. Soc. belge Géol. Pal. Hydr., XXXI — 1921 — pp. 202-10, pl. 1v, 1 fig. texte. Bruxelles, 1922. Les calcaires lutéciens qui entrent dans la constitution du petit massif de Mokattam, près du Caire, renferment un important gisement de restes 226 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE de Poissons fossiles, qui ont déjà été l’objet de plusieurs Notes : l’auteur ayant eu communication de matériaux du Musée de Bâle, leur a consacré quelques remarques nouvelles. Myliobalis striatus BucxL. Var goniopluerus, AcG., une plaque de mâchoire supérieure, dont M. Leriche donne le profil dans le texte ; le contour est assez dissymétrique. Ginglymosloma Blanckenhorni STROMER, une dent antérieure de la mâchoire inférieure permet d'affirmer que cette espèce est bien distincte de G. Thie- lensi WinkL., de l’'Eoc. de Belgique. Oxyrhina Desori AG. mut. præcursor LERICHE, la couronne de la dent anté- rieure est fortement renversée sur la face interne et ne présente pas la cour- bure sigmoïdale de l’espèce oligocénique. Carcharodon cf. lanceolalum AG. (1), qu’on ne peut confondre avec la forme oligocénique anguslidens, comme le croyait Stromer ; le caractère des sillons à la base de la face externe de la couronne, se retrouve dans d’autres Squales et n’est pas spécial comme l’a indiqué Agassiz. Pycnodus mokalammensis PRIEM, décrit et figuré à deux reprises, en 1897 et 1899 ; fragment de denture vomérienne, portant deux dents dont une incomplète. Trigonodon læve PrIEM (1), diffère de T'. serralum GERVAIS par l’absence de crénelures au bord tranchant, M. Leriche pense que la même espèce se rencontre dans le Bruxellien de la Belgique. M. CossMANN. Leriche, M., Les Poissons PALÉOCÈNES ET EOCÈNES DU BASSIN DE PARIS (Note additionnelle). Bull. Soc. géol. Fr., 4e sér., t. XXII — 1922 — pp- 177-200, pl. vir. Paris, 1993. De nouveaux matériaux permettent à l’auteur de compléter — dans une large mesure — sa revision de 1906. La faune du Landénien de Chälons- sur-Vesle ne donne guère lieu qu’à des observations relatives à des formes antérieurement signalées ; cependant, une dent de Synechodus, décrite en 1911 par Priem, appartiendrait à $S. eocænus LER., du Landénien de la Bel- pique. Dans le Cuisien (— Yprésien), Odonlaspis robusla LER. désigne les dents épaisses et massives qu’on connaît sous le nom inexact Lamna crassidens (non AG.); à la partie supérieure, Lepidosleus suessioniensis GERV. annonçant déjà le régime continental qui va s’établir dans le Bassin de Paris ; Cybium cf. Proosli Srorms, Aizy, Saint-Gobain; Ancistrodon armalum GERYV., Mons- en-Laonnois, Sapicourt ; Arius Dulemplei LER., Monthelon (Marne), dont les rayons épineux se rapprochent beaucoup de ceux d'A. Egerloni Dixon ; Egerlonia isodonta Coccur, E. Gosseleli LER. du même gisement. A la base du Lutécien, Labrodon trapezoidale LER., un pharyngien supé- rieur presque entier, et un pharyngien inférieur incomplet. Cybium Bour- doli PRIE n’est pas le premier de ce Genre qu’on ait recueilli dans le Ludien. (1) Je remarque que beaucoup d’auteurs oublient que odon est neutre : les règles de nomenclature ne commandent nullement de respecter les solécismes. Ù 4 4 3 s Y PS) ANS DV VTT = 4 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE DD La liste finale ne comprend pas moins de 145 numéros, en y comprenant les otolithes incertaines. M. CossMANN. D’ Erasmo, G., SU DUE SPECIE DI PESCI DELLE ÂRENARIE LANGHIANE BELLU- Nesi. Rend. R. Accad. Sc. F'is. Mal. Napoli, ser. 3, XXVII, 10 pp., 1 pl. double. Naples, 1921. Les sables langhiens des environs de Bellune ont déjà fourni au prof. Dal Piaz les éléments d’un beau Mémoire sur Squalodon. Du même gisement, M. D'Erasmo a identifié deux formes qu'il n'avait pas encore signalées dans son catalogue des Poissons fossiles de la Vénétie: Sparnodus vulgaris [BLAINv.] dont il donne une description très complète d’après un squelette presque complet correspondant bien à l’échantillon de la pierre de Syracuse ; Aelo- balis arcualus AG. (représenté par trois plaques dentaires) que Bassani avait fait connaître sous le nom Meneghinit ; on le rencontre souvent dans l’Aqui- tanien, le Burdigalien et le Vindobonien ; celui-ci provient du Langhien de Bolzano ( Bellune). M. CossMANN. Faura y Sans, M., ELS PRIMERS OTOLITS FOSSILS DESCOBERTS A CATALUNYA. Bull. Inslit. Calal. Hist. Nal., 2e sér., IT, n° 7, pp. 124-26. Barcelone, 1922. Les récentes recherches de M. Duvergier sur les Otolites miocéniques du Bordelais ont incité Le D' Faura y Sans à examiner les matériaux similaires qu’on a recueillis dans le Néogène de la Catalogne : mais il ajoute — avec beaucoup de justesse — qu’on ne pourra entreprendre une étude d'ensemble sur ces Otolites fossiles que quand on connaîtra mieux ceux des Poissons vivant dans le Méditérranée. M. CossMANN. TRILOBITES Born, A., ZUR ORGANISATION DER TRILOBITEN. I. Das KoPFSsCHILD Von CHASMoPs Opini Eicaw. Senckenbergiana, Bd. 1, pp. 1599-71, 6 fig. dans le texte. Frankfurt a. -M., 1919. | - Les schistes de Kuckers, appartenant au Silurien inférieur de l'Esthonie, fournissent des Trilobites remarquablement bien conservés. L'auteur redécrit, le céphalothorax et l’hypostome de Chasmops Odini. L'hypostome présente des protubérances que l’auteur considère comme des insertions de muscles ou de ligaments, fixant l’hypostome à la face inférieure du céphalothorax. À l’intérieur de la glabelle, on reconnaît également des protubérances, pla- cées par paires, qui correspondent aux insertions des muscles des maxillules, prémaxillules, mandibules et antennes postérieures. N. VAN STRAELEN. Richter, R. et E., PROETIDEN AUS NEUEREN AUFSAMMLUNGEN IM VocrT- LAENDISCHEN UND SUDETISCHEN OBERDEVON. Senckenbergiana, Bd. I, pp. 97-130, 14 fig. dans le texte. Frankfurt. A., 1919. 298 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE ; Les auteurs décrivent et figurent les Proëlidæ recueillis dans le Dévonien supérieur de Vogtland et des Andètes, ce sont : Cyrlosymbole planilimbata, Cyrlosymbole nov. sp., Drevermannia aff. brecciæ, Drevermannia n. sp., Drevermannia (?) carnica Var. macilenta, Typhloproelus Schindewolfi, Skemmatopyge, Tietzei, Proelus (Chaunoproetus) palensis, Proelus (Chauno- proleus) n. sp., Proelus (Helioproelus), ebersdorfensis, Proelus (Helioproelus) aff. ebersdorfensis, Proelus (Helioproelus ?) oblongulus, « Proelus » Gümbeli, «Pr.» Gümbeli var. abruptirhachis, « Pr.» franconicus, « Pr. » avitus. Toutes ces formes sont caractérisées par la régression de la vision, certaines d’entre elles étant même complètement aveugles. N. VAN STRAELEN. Richter, R. et B., LISTE DER TRILOBITEN AUS DEN GEESEN UND ANBURG- SCHICHTEN DER GEROLSTEINEN UND PRÜMER MULDE. Senchenbergiana, Bd. III, p. 164, Francfort a. M,., 1921. Les auteurs ont dressé la liste de la faune trilobitique des marnes de Geese et des couches d’Anburg, d'âge mésodévonien. N. VAN STRAELEN. Ruedemann, R., ON SOME CASES OF REVERSION IN TRILOBITES. New-York Stlale Museum Bulletin, n° 227-228, pp. 70-79, fig. 7-20. Albany, 1921. L’atavisme ou la réversion chez les organismes a souvent été considéré comme incompatible avec la loi de Dollo. Lorsque cette dernière a été énon- cée pour la première fois en 1893, les critiques lui ont surtout opposé des arguments tirés des phénomènes atavistiques. Seulement, ceux-ci se mani- festent presque toujours sous la forme de variations méristiques. C’est sous cet angle que l’auteur considère des observations faites sur les Trilobites et qui, à première vue, paraissent incompatibles avec l’irréversibilité. Triarthrus spinosus, Trilobite caractéristique des schistes supérieurs d’'Utica (Ordovicien supérieur), possède des épines sur la face dorsale de l'anneau occipital et de quelques anneaux du rachis, ainsi que des prolongements spiniformes particuliers des joues mobiles, inconnus chez les autres espèces du Genre et qui rapellent singulièrement ce que présentent des formes telles que les Mesonacidæ du Cambrien inférieur. Des structures analogues ont également été citées par Clarke chez des formes dévoniennes Proboloides cuspidalus, Dalmaniles sp., Bronteus sp., Hydrocephalus sp. et même chez des A gnoslus (développement d’épines intergénales) du Cambrien. Il faut attribuer ces caractères non pas à de l’atavisme, mais bien au réveil de caractères latents. Ces épines sont donc les dernières manifestations d’un caractère fortement développé chez les ancêtres cambriens. N. VAN STRAELEN. Mitchell, J., DESCRIPTIONS OF TWO NEW TRILOBITES AND NOTE ON GRIFFI- THIDES CONVEXICAUDATUS MircH. Proc. Linn. Soc. NS" 7 — 1922 — pp. 539-540. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 229 A species of Cordania is described from Australia for the first time. A new species of Plychoparia forms an addition to the fossil fauna of North-west Queensland. Griffilhides convexicaudalus MircHeLL is transferred to the genus Phillipsia. À. B. WALKkoM. Ruedemann, R., À RECURRENT PITTSFORD (SALINA) FAUNA. N. Y. Slales Mus. Bull. — 1918 — 13 pp., 3 pl, Albany, 1921. Outre un Céphalopode nouveau (Hexameroceras Chadwieki,), les couches siluriennes de Vernon et de Pittsford ont surtout fourni des Crustacés très intéressants dont la description fait principalement l’objet de cette Note : Mixopterus multispinosus [CLARKE et RuEp.] (1912) avait d’abord été rapporté au G. Slylonurus, mais il présente certains caractères d’Eusarcus carapace triangulaire, position marginale des yeux, épine telsonienne recourbée... et ceux de l’abdomen de Slylonurus, c’est donc une forme de mélange; Hugyhmilleria Phelpsæ, carapace et deux tergites, relativement plus étroits et plus courts que chez F1. socialis ; enfin, Plerygolus ? vernonensis, deux fragments de carapace rectangulaires, la position des yeux rappelle Slimonia. M. CossMANN. ARACHNOMORPIIES Ruedemann, R., À NEW EURYPTERID FROM THE DEVONIAN 0F NEW-YORKk. New-York State Mus. Bull., n° 227-228, pp. 88-92, fig. 29-32. Albany, 1921. L'auteur décrit et figure un Eurypteride nouveau, Plerygolus inexpectans, provenant du Dévonien de l'Etat de New-York, recueilli dans les Catskill beds près de Walton (N.-Y.). Seul le céphalothorax est conservé, permettant de juger des dimensions considérables que devait atteindre cette espèce. Enfin, un très grand individu a été trouvé dans les grès d’Oneonta, près Gilboa. Il était accompagné de nombreux Brachiopodes et d’un Céphalopode. N. VAN STRAELEN. Ruedemann, R., PRESERVATION OF ALIMENTARY CANAL IN AN EURYP- TERID. ÂNew-York Slale Mus. Bull., n° 227-228, pp. 92-%5, fig. 33-35. Albany, 1921. Dans cette Note, l’auteur décrit un spécimen admirablement conservé de Eusarcus Newlini, trouvé dans les calcaires siluriens, à peu près au niveau des Bertie limestones, à Kokomo (Indiana). C’est un individu jeune, n'ayant pas encore acquis les caractères d’adulte ; dont les téguments minces permettent d'observer le canal alimentaire dans son entièreté depuis la bouche jusqu’à l'anus, en suivant l’œsophage, les diverticules hépatiques, l'estomac et le proctodaeum. La disposition du canal alimentaire est iden- tique à celle de la Limule actuelle, quoique l'intestin soit plus long que celui de la Limule, l’animal étant moins ramassé. Les replis du proctodaeum 230 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE sont identiques chez le fossile et chez l’animal actuel. C’est une des plus belles trouvailles paléontologiques signalées en ces dernières années. N. VAN STRAELEN. MALACOSTRACÉS Ruedemann, R., NoTE oN CARyocARrIs SALTER. New-York Slale Mus. Bull. n°5 227-228, pp. 95-100, fig. 36-51. Albany, 1921. Le Genre Caryocaris a été créé par Salter pour un petit Phyllocaride des schistes de Skiddaw (Pays de Galles). Jusqu'à présent, on n’en connaissait que la carapace. L'auteur — à l’aide de C. curvilalus Gurley — a pu dé- crire le rostre, l'abdomen, le telson et les cercopodes, permettant ainsi de fixer la position systématique du Genre, qui vient se placer au voisinage de Ceraliocaris. N. VAN STRAELEN Pruvost, P., DESCRIPTION D'UN CRUSTACÉ SYNCARIDE NOUVEAU DE L'ASSISE DE CHOKIER A MOENSDRECHT (PAYSs-Bas). Annales de la Société Scien- lifique de Bruxelles, t. XLIT, pp. 147-150, 1 fig. Louvain, 1922. Description d’un syncaride nouveau Palæocaris Van-der-Grachti, rencon- tré dans un sondage effectué à Moensdrecht (Pays-Bas), à 1167 mètres, dans l’assise de Chokier (Westphalien inférieur). N. VAN STRAELEN. Pruvost, P., SUR UNE EMPREINTE DE PATTE D'ARTHROPLEURA TROUVÉE AU CHARBONNAGE DE COURCELLES-NorD. Annales de la Sociélé Scientifique de Bruxelles, t. XLIT, pp. 105-107, 1 fig. Louvain, 1922. Description d’un débris d’'Arthropleura montrant l’organe en rosette et une patte. N. VAN STRAELEN. Riabinin, A., NoTIZ ÜBER EINIGE FISSILE PHYLLOCARIDA. Annuaire Soc. pal. Russie, III — 1918-21 — pp. 23-33, pl. 1v. Petrograd, 1921. Il s’agit de restes de Phyllocarida du Carboniférien et du Permien, prove- nant de divers gisements russes. Les premiers sont les Dilhyrocaris dans le Bassin du Donetz, notamment la var. doneziana de D. granulala Woopw. et ETHERIDGE, dont les dents latérales présentent une certaine régularité. Dans le Gouvernement de Perm, Aplychopsis permiana grossi 12 fois, a une forme ovale ; la suture dorsale et médiane s’étend jusqu'aux 3/5 environ de la longueur et les plis latéraux sont à peu près symétriques. Ceraliocaris piriformis a la forme d’un trapèze à coins arrondis. Ces deux Crustacés sont les ancêtres de ceux qu'on a signalés dans le Trias. M. CossMANN. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 231 David, T. W. E., OCCURRENCE OF REMAINS OF SMALL CRUSTACEA IN THE ProTEROZOIC (?) oR Lower CAMBRIAN (?) Rocks or REYNELLA, NEAR ADELAIDE. Trans. Roy. Soc. S. Ausl., 46 — 1922 — pp. 6-8. The paper describes certain fragmentary remains that are apparently of crustacean origin, including antennules, claws, spiral gill, parapodia (?) etc. À. B. WALKoM. Bell, W. À., À NEW GENUS OF CHARACEÆ AND NEW MEROSTOMATA FROM THE CoAL MEAsURESs op Nova Scoria. Trans. Roy. Soc. Canada — - 1922 — pp. 199-167, pl. 1. Indépendamment d’une nouvelle graine (Palæochara acadica, de la mine Sainte-Rose Inverness County), les gisements houillers de Nouvelle Ecosse ont fourni d'intéressants Crustacés et Mérostomes : Anthrapalæmon Hillia- nus Dawson assez bien conservé; Euryplerus (Anthraconecles) brasdorensis très effacé, analogue à À. Mansfieldi Harz, Westphalien supérieur ; Shistaspis bretonensis, très étrange par la superposition presque disjointe de son bouclier céphalique à l'abdomen qui comporte huit segments. M. CossMANN. Rathbun, Mary J., Fossiz CRABS FROM THE REPUBLIC OF HaïTI. Proc. U. S. Nation. Mus., Washington, vol. LXIIT — 1923 — Art. 9, pp. 1-6. 2 pls. The author describes five species to which only generic names are atta- ched ; one is Pleistocene, three Lower Miocene and one Middle Eocene : describes also one new species, Porlunus haïtensis, from the Thormonde formation, Lower Miocene series. Aulhor’'s abstract. Rathbun, Mary J., WEsT INDIAN TERTIARY DECAPOD CRUSTAGEANS. Publ. No20i Che Inst. Washinglon — 1919 — pp. 157-84, Fe. 1-9. Was- hington. Sums up our knoweledge of the subject and gives allist of species from the West Indies ; describes material in the hands of the author collected by Vaughan, Gabb, Maury and others, on the islands of Santo Domingo, An- ouilla, St. Baritolomew and Trinidad : the horizons range from Éocene to Lower Miocene. Seventeen species and two genera are described as new. [IL est regrettabls que l’auteur ne nous en indique pas les noms, surtout les noms nous !] Aulhor’s abstract. Rathbun, Mary J., Apprrions ro WEsT INDIAN TERTIARY DEcAPoD CRUs- TACEANS. Proc. U. S. Nat. Mus., Washingion, vol. LNVIII — 1920 — pp. 381-84, pl. 25. Washington. 257) PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE Adds three new species obtained in the Dominican Republic by Vaughan in 1919, and gives two citations omitted from the bibliography of the previous report. Aulhor’s abstract. Rathbun, Mary, J., CONTRIBUTIONS TO THE GEOLOGY AND PALEONTOLOGY OF THE CANAL ZONE, PANAMA. AND GEOLOGICALLY RELATED AREAS IN CENTRAL AMERICA AND THE WEST INDIEs. DECAPOD CRUSTACEANS FROM THE PANAMA REGION. Bull. No. 103, U. S. Nation. Mus., Was- hignlon — 1918 — pp. 123-84, pl. 54-56. Washington. Rewiews the data previously known, gives bibliographical, chronological and systematics lists, followed by descriptions of material in hand. Thirty- nine species, three genera and one family are described as new, the last, the Gatuniidæ, combining the characters of the recent Cancridae and Portunidae. Notable is the occurrence of a Hexapodine, in which the last pair of ambulatories 1s lacking ; the family had not before been found fossil. Aulhor’s abstract. Rathbun, Mary J., DESCRIPTION OF A NEW SPECIES OF CRAB FROM THE CALI- FORNIA PLIOCENE. Proc. U. S. Nation. Mus., Washinglon, vol. LIN — 1917 — pp. 41-52, pl. 59 Washington. À species of Cancer, C. urbanus, from the Pliocene of Los Angeles, Cali- fornia. Aulhor’s abstract. Rathbun, Mary J., New SPECIES oF SouTH DAKOTA CRETACEOUS CRABS. Proc. U. S. Nalion. Mus., Washington, vol. LIT — 1917 — pp. 385-91, pls. 32-33. Washington. Three new species described of Dromiacea and Oxystomala, viz. Dako- ticancer overana, type of a new genus and family, Homolopsis punetata and Campylosloma pierrense. _ Aulhor's abstract. Rathbun, Mary J., DESCRIPTION or À NEW GENUS AND SPECIES 0F FossiL CRAB FROM PORT TOWNSEND, WASHINGTON. Amer. Jour. Sc., Ath Ser., vol. XLI — 1916 — pp. 344-46, I fig. New Haven, Conn. Branchioplax washingtoniana, of the Family Goneplacidæ, probably from the Lower Miocene, Clallam formation. Aulhor’s abstract. INSECTES par M. H. BROLEMANN- Cockerell, T. D. A., A FossrL WATErR-Buc. Canadian Enlomologist, XXXVIIT, n° 6 — 1906 — p. 209. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 233 En dépit de l’absence de linéoles claires sur le pronotum, il semble bien que Corixa ilorissantella appartienne au Genre de Grorrrov. Elle a été trouvée par le Juge J. Henderson et le DT F. Ramaley dans le Miocène de Florissant, dans des conditions qui donnent à supposer que cette espèce est plus récente quenles Corira décrites par Scupper. En tous cas elle est différente des trois espèces déjà signalées du même terrain. H. BROLEMANN. Cockerell, T. D. A. A FossiL CATERPILLAR. Canadian Enlomologist, XXXIX, n°06 — 1907 — pp. 187-188 1 fig. Les schistes de Florissant ont également fourni à M. Cockerell une chenille Phylledestes vorax, d’une conservation si remarquable que l’auteur a pu nous représenter l’animal en marche sur une brindille. Malgré ces conditions exceptionnelles, 1l n’a pas été possible de discerner les affinités de cette chenille qui ne présente pas de caractères particulièrement saillants. Elle offre bien quelque ressemblance avec les Nymphalidæ, mais cette ressemblance serait superficielle, et l’auteur pense que c’est plutôt parmi les Noctuides qu’elle viendrait se placer. H. BROLEMANN. Cockerell, T. D. À. et Hazel, Andrews, DRAGON-FLIES FROM THE ENGLISH OLIGOCENE. Proc. Biol. Soc. Washinglon, XXIX, june 6 th — 1916 — bp S192 pl Dans l’Oligocène de Gurnet Bay, Ile de Wight, le Rev. P.B. Brodie a décou- vert des vestiges, malheureusement bien réduits, de quatre espèces d’Odo- nates. | | Oligoæschna (?) anglica, en raison de la sinuosité de M2 et de la forme du pterostigma, est à inscrire dans le Genre Indo-Malais Oligoæschna plutôt que dans le Genre Gomphoæschna, avec lequel elle à pourtant quelqu’ana- logie. Oplonæschna vVectensis ; c’est avec O. lapidaria CocKERELL et Cours que cette nouvelle espèce paraît avoir le plus d’affinités. Megalesles anglicus COcKERELL; le pterostigma a une tendance à se rappro- cher de la forme observée chez Amphipleryx, mais la base de l'aile, décrite précédemment (Proc. U. S. Nat. Mus., 1915, p. 498), est celle d’un Mega- lestes. Enallagma oligoeæna, représenté par la région basale des deux ailes, pré- sente bien les caractères du Genre actuellement vivant en Europe. H. BROLEMANN. Brues, Ch. T., À Fossic Genus or DiNAPSIDÆ FROM BALTIC AMBER (HYME- NOPTERA). Psyche, XXX, n° 1 — 1923 — pp. 31-35, 3 fig. texte. … Description d’un Hÿménoptère nouveau de l’ambre de la Baltique, Prodi- napsis succinalis. L'auteur le compare à Megalyra et à un Hyménoptèer actuel, Dinapsis de l'Afrique du Sud, récemment décrit par WATERSTON. 234 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE Il a la structure du corps du second et une aïle presque identique à celle du premier ; mais en dehors de ces affinités, il est difficile de découvrir une filiation entre les trois formes. Plus mystérieuses encore sont les relations existant entre celles-ci et les autres Familles du même groupe. L’excellent état de conservation de l’animal a permis de donner une reproduction fidèle de la partie antérieure du corps (face dorsale), de l’antenne et de l’aile. H. BROLEMANN. Cockerell, T. D. A., FossiL INSECTS FROM THE EOCENE OF TEXAS. Amer. Jour. of Science, V — May 1923 — pp. 397-400, ? fig. Deux Insectes, découverts par le prof. O. M. Ball dans les nodules de Kaolinite de l’'Eocène Supérieur du Texas, à Mossy Creek, font l’objet de cette Note. L'un est représenté par une aile large (probablement postérieure), en excellent état de conservation; c’est un Agrionide qui reçoit le nom Eodi- chroma mirifica, et qui a des rapports avec la sous-famille des Epallaginæ comme aussi avec celle des Agrioninæ (et notamment avec le Genre Helæ- rina, en raison de la coloration tranchée de l’aile et du départ de M3). Très intéressant est que cette aile, qui offre absolument l’aspect d’une aile d’Ani- soptère, soit celle d’un Isoptère. Le Genre créé pour elle est franchement caractérisé par la disposition des nervures. L'autre Insecte est une Fourmi nouvelle, Formica eoptera, dont on ne connaît encore que l’aile et pour laquelle 1l n’y a pas lieu de créer un Genre dans l’état actuel de nos connaissances. , s H. BROLEMANN. Meunier, Fernand, SUR QUELQUES INSECTES DE L'AQUITANIEN DE ROTT (SEPT-MoNTSs, RHÉNANIE). Miscel. Entomol., XXVI, n° 11-12 — mars 1923 — pp. 82-88, 1 pl. et 7 fig. texte. Nous avons déjà de l’auteur cinq travaux sur les Insectes du même niveau, parus de 1917 à 1921. Le présent Mémoire se réfère à des formes déjà publiées ou à des nouvelles découvertes. Luperus fossilis SCHLECHT, est un Coléoptère Chrisemelien de la Sous- famille des Galerucines déjà connus ; un nouvel échantillon a permis de redécrire l’antenne. Telligonia maculata, Homoptère de la Famille des Jassidæ est une intéres- sante addition à la faune de Rott, dans laquelle ce groupe n’était encore représenté que par Agallia sepulla MEUNIER. Aux Hyménoptères appartiennent : un Proctotrypide type d’un Genre nouveau, Archæobelvta superba ; une Pimpline du Genre Acoeniles GRAVEN- HORST, À. Statzi, Genre fossile rencontré à Florissant (Etats-Unis) et à Rado- boj (Croatie), mais non encore signalé en Rhénanie; et une Tentherdine, Dolerus oligocænieus. En fait de Diptères, un Bibionide Plecia (Bibiopsis) carbonum HEYDEN a été retrouvé, ce qui met l’auteur à même de fixer les caractères de Paile. Enfin, aux 11 espèces de Mycetophilides déjà signalées du même niveau, vient s'ajouter une forme nouvelle, Cordyla rhenana. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 239 Une bonne planche double et sept reconstitutions d’ailes et d'antennes complètent ce Mémoire. H. BROLEMANN. Cockerell, T. D. A# INSECTS IN AMBER FROM SOUTH AMERICA. Armer. Jour. Se., vol. V — April 1923 — pp. 331-33. New Haven, Conn., 1925. The first South America fossil insects, a couple of small flies, were found in so-called amber from the Valle de Jesus, Colombia. The age is uncertain, perhaps Pleistocene. The flies are named Mycomya Aristei änd Drosophila Bewvi. Aulhor's abstract. Cockerell, T. D. A., À Fossiz MoTH FROM FLORISSANT, COLORADO. Amer. Museum Novilatas, n°9 34, 2 pp., 1 fig. New-York, 1922. Parmi les matériaux recueillis dans les schistes de Florissant par MM. Stern- berg, Duce et Rusk, s’est trouvée une aile antérieure d’un Lépidoptère non encore décrit. Il s’agit d’une Géométride, Hydriomena (?) protrita, dont la coloration est comparable, sous certains rapports, à celle de H. manzanila TavyLor et de H. albifasciata PAckArD. Toutefois, sa place dans le Genre de HüBner ne peut être considérée comme définitive, dans l'ignorance où l’on reste de certains caractères importants (antennes, palpes, tec.). Ce Lépidoptère, le premier représentant des Géométrides signalé d’'Amé- rique, est d’un type semblable à nos formes actuelles. L'auteur ajoute une liste de 16 espèces de Lépidoptères découverts jus- qu'ici à Florissant. H. BROLEMANN. Cockerell, T. D. A., THE GENUS PHRYGANEA (TRICHOPTERA) IN THE FLORISSANT SHALES. Psyche — 1913 — pp. 95-96. À propos de la publication de l’œuvre d'Ulmer sur l’Ambre de la Baltique, M. Cockerell signale — dans le Miocène de Florissant — Phryganea labe- facla ScribDeRr et P. mioeænica voisine de P. lalissima ULm. Author’'s abstract. Péneau, J., LA FAUNE ENTOMOLIQUE ACTUELLE DES MARAIS SALANTS, COMPARÉE A LA FAUNE ENTOMOLOGIQUE DES MARAIS OLIGOCÈNES D’AIxX- EN-PROVENCE ET DES MARNES MIOCÈNES DE RADboBog. Bull. Soc. géol. el minér. Bretagne, t. 11, — 29 mars 1921 — pp. 139-45. Rennes, 1921. Etude: 1° des Insectes observés dans les marais salants de l'Ouest; 29 de la faune des marnes gypsifères d'Aix, d’après les travaux de Oustalet et Handlirsch ; 3° de la faune des marnes de Radobo]. De la comparaison de ces faunes, il se dégage une impression de simi- _ litude qui paraît pouvoir être attribuée à la constance du milieu biologique. P. KERFORNE. 236 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE PALÉOCONCHOLOGIE Schindewolf, O. H., EIrNIGE RANDBEMERKUNGEN ZU E. PERNA’S ABHAND- LUNG. (DIE AMMONEEN DES OBEREN NEODEVON OSTABHANG DES SÜD- URALS ». Senckenbergiana, Bd. IV, Heft 6, pp. 185-96, 2 fig. texte. Franc- fort, 1922. Cette Note est une discussion rectificative d’un Mémoire paru en 1914 dans la série du Com. géol. de Saint-Péterbourg, sur les Goniatites et Clymé- nies du Dévonien supérieur de l’Oural. Nous ne pouvons suivre l’auteur dans le détail de ses critiques paléontologiques qui paraissent d’ailleurs appuyées sur des arguments sérieux : les spécialistes — qui s'occupent de Céphalo- podes paléozoïques — y puiseront d’utiles renseignements. M. CossMAnn. Schindewolf, O. H., UEBER EINE UNTERKARBON FAUNA AUS OSTHÜRINGEN. Senkenbergiana, Bd., IV,.Heft, 1-2, pp. 8-20. Francfort -sur-le-Main, 1922. Cette Note n’est malheureusement pas appuyée par des figures, de sorte que les noms nouveaux d’espèces ou de Genres non fondés sur des formes déjà connues ne peuvent être recevables quant à présent. Toutefois, pour la partie générique, le tracé schématique de quelques cloisons permet, à la rigueur, d'admettre les noms suivants : Merocanites, G. T., Ammon. compressus SoW; Metacanites, G. T. Amm. serpenlinus DoLLé (non Puizr.). En outre, les corrections spécifiques : Cycloceras lateseptatum, pro Ortlhoceras scalare LEHDER (non GoLpr.); Imiloceras apertum, pro Glyphioceras princeps Lenper (non DE KoN.); Glyphioceras angustilobatum, pro G. sphæricum Lexper (non MARTIN); Acrocanites multilobatus, pro Pronoriles cyclolobus LEHDER (non PxiLi.) ; Pericyclus dilatatus, pro Gonialiles fasciculalus LEHDER (non Mc Coy). : Cette abstention iconographique est d'autant plus regrettable que l’auteur fixe trois zônes de Pericyclus dont deux sont précisément caractérisées par des formes nouvelles ; comment le lecteur s’y reconnaîtrait-1l ? M. CossMANN. Fredericks, G., ON SOME AMMONOIDS OF THE UPPER CARBONIFEROUS OF THE URAL MOUNTAINS. Annuaire Soc. pal. Russie, III — 1918-21 — pp. 73-84, pl. v. Petrograd, 1921. Le texte étant en langue russe, sans résumé en langues française ou anglaise où allemande, je me borne à citer — dans cette analyse — les noms des espèces carbonifériennes de l’'Oural, figurées dans cette Note : Pronoriles præpermicus [KarP. Gonialiles], P. post carbonarius var. lelragonus [KaRp.], Medlicollia arliensis [GRÜN|, Gaslrioceras ellipsoidale FRE», G. Gerkeni, Agalhiceras uralicum [Karp.], Popanoceras Sobolewskianum [be VERN.|, F. Lahuseni [Karr.], Slacheoceras uralieum. M. CossmManN. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 237 Spath, L. F., ON THE LIASSIC SUCCESSION OF PABAY, INNER HEBRIDES. Geol. mag., LIX, pp. 548-51. Londres, 1922. Cette Note stratigraphique touche indirectement à la Paléontologie par l'indication céphalopodique des zônes dont la succession s'étend — sur 600 pieds d'épaisseur — du Lias inférieur au Sinémurien : les Uplonia sont nombreuses à l'ile Pabay, aussi est-ce U. Jamesoni Sow. qui désigne l’une des zônes, ce qui modifierait sensiblement la chronologie de M. Buckmann (Wessexien). M. CossMANN. Spath, L. F., ON THE AMMONITES OF THE SHALES WITH (BEEr ». Ouart. Journ. Geol. Soc., LXXIX, n° 313, pp. 66-88. Londres, 19923. L'étude paléontologique ci-après analysée fait partie d’un Mémoire d’en- semble sur des couches infraliasiques dont la stratigraphie à été présentée par M. Lang, et la pétrologie par M. Richardson. Les conclusions communes de ces trois auteurs concordent pour l'attribution de ces couches au Siné- murien inférieur. Outre les formes nouvelles que nous signalons ci-dessous, l’auteur a spécialement insisté sur quelques Genres déjà connus, auxquels 1l consacre des chapitres préliminaires, et dans la discussion desquels sont présentées les créations nouvelles ; ce sont : B) Arnioceras HYATT, très abondamment représenté dans ces assises, mais souvent en mauvais état ; C) À gassiceras Hvarr (il faudrait Agassiziceras) ; D) Pararnioceras SPATH (1922) dont le G. T. est A. Alcinæ REYNÈS ; E) Arieliles WAAGEN ; F) Cymbiles NEUMAYR, bien représenté ; G) Sulciferiles SPATH (1922) ; H) Microderoceras HYATT, I) Xipherocras BUCKM: Metacymbites (G. T. centriglobus OrreL ; Protoeymbites (G. T. P. Wæhneri — Ariel. semicoslulus WÂHNER, non REYN.) ; Paracaloceras (G. T. À. core- gonensis Sow.); Pseudætomoceras (G. T. À. abnormilobalus W ÆHNER) ; Hypasteroceras (G. T. As. ceralilicum Fucint) ; Slatterites (G. T. Aegoceras Slatleri. WRIGHT). Changements de noms spécifiques : Agassiceras Reynesi pro A. mullicos- lalus Sow. IN REYN. ; Aelomoceras deeipiens pro À. mullicoslalus Sow. in Simpson : Arieliles Pseudo-Bonnardi, pro Arieliles Bonardi WRIGHT non D'OR. Les conclusions de cette importante Etude sont résumées dans un tableau final qui démontre clairement l’enchaînement phylétique de toutes ces formes et leur succession dans les différents horizons du Sinémurien. M. COssMANN. Spath, L. F., CORRELATION OF THE IBEX AND JAMESONI ZONES OF THE LOWER Lras. Geol. Mag., LX, pp. 6-11. Londres, 1925. Cette Note plus récente complète la précédente ; mais nous ÿ trouvons deux nouvelles dénominations génériques : Epideroceras (G. T. A. Roberti Hauer) et Cœloderoceras (G. T. Cœloceras ponticum v. Pra). 16 238 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE Spath, L., F. et Buckman, $. $S., THE UPPER LrAs SUCCESssION. Quart. Journ. G. S., LXXVIII, pp. 449-54. Londres, 1922. La discussion se prolonge avec l'intervention de MM. John Pringle et Andrew Templeman ; mais nous n’avons rien à y signaler au point de vue purement paléontologique. Spath, L. F., ON Lower Lias AMMONITES FROM SKYE. Geol. Mag. LIX, pp. 170-6. Londres, 1922. Pseudasteroceras (G. T. A slellæformis GuEme.), des Alpes bavaroises, est proposé en note infrapaginale ; Epannonites (G. T. Arieliles lalisulcalus Qu.), de Harzburg ; Paracoroniceras (G. T. Amm. gmundensis OPPEL ; Megarietites (G. T. Amm. meridionalis REYNÈS) ; Arnioceratoides (G. T. Amm. Kridion HEHL) ; Eucoroniceras (G. T.) Amm. sinemuriensis D'ORB.). Encore ai-je négligé les nouveaux noms d’espèces qui — n'étant pas accompagnés de figures — restent inédits, d’après les règles édictées par les Congrès zoologiques. M. CossMANN. Lissajous, M., ETUDE SUR LA FAUNE DU BATHONIEN DES ENVIRONS DE Macon. [Mém. posthume, avec préface par Ch. Depéret et Introduction par Fréd. Roman]. Trav. labor. Geol. Fac. Se. Lyon, IT, 112 pp., 24 pl. 24 fig. .texte. 1923. À l'appui de ses collections, léguées à la Faculté des Sciences de Lyon, le regretté Marcel Lissajous avait préparé plusieurs Notes sur le Jurassique du Mâconnais. L'une d'elles a été pieusement recueillie et publiée par le prof. Depéret et par ses adjoints, MM. Roman et Riche ; la première partie traite des Céphalopodes du Bathonien ; on y trouve de nombreuses descrip- tions d'Ammonites, avec un pourcentage — un peu excessif peut-être pour les Perisphincles — d’espèces nouvelles qu’il conviendrait de ramener au rang de variétés ; mais l’auteur eût alors été entraîné à supprimer beaucoup de formes déjà décrites — presque malgré lui — de l’émiettement de ses prédécesseurs. Il n’en est pas moins vrai qu'avec cette tendance regrettable, l'avenir s’assombrit singulièrement pour nos successeurs qui auront à débrouiller un écheveau chaque jour plus touffu ! Quoi qu'il en soit de nos craintes, voici l'indication des créations proposées dans ce volumineux Mémoire : Un Crustacé Eryma Lalayi: Belemnopsis uriniacensis, Nautilus ver- ciacensis ; Garanlia bathonica; Perisphincles (Grossouvria) fusciacensis, pseudoannularis, pseudorjazanensis, Berthæ, matisconensis, pinguis, ver- ciasensis, uriniacensis, Perisphincles (s. sir.) prisciacensis, subiureula, subfluctuosus, Pelletieri, pseudosubtilis ; Per. (Procerites) subcongener ; Per. (zigzagiceras multicostatus, Kudernatschi: Sphæroceras subecosmopolita, davaiacense, angulicostatum ; Sphæroptyechius, nouv. G. pour lequel le géno- type est une nouvelle espèce (S. Buckmani) dont la géniculation se produit LE PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 239 suivant une ligne courbe et non brisée comme chez Oecoplychius; Pionoceras, nouv. G. dont le génotype est Amm. Morrisi OPPEL et qui est renflé comme Sphæroceras, mais qui s’en écarte absolument par son ornementation, de même qu’il diffère de Macrocephaliles, tandis que ses ornements le rappro- chent plutôt de Pachyceras, mais aucun spécimen ne montrant les cloisons, il n’a pas été possible de vérifier s’il y a parenté entre les deux formes ; Polyplecliles Richei, denseplicatus ; Clydoniceras davaiacense. Ce consciencieux Mémoire est accompagné de 24 planches dont la fine exécution en phototypie fait ressortir la perfection des chichés exécutés par l’auteur. Une trop brève préface, due à la plume alerte du professeur Depéret, résume la biographie de feu Lissajous et rend hommage au zèle paléontologique de cet amateur et de sa veuve qui le secondait. M. CossMANN. Bataller, J. R., EL JURASICO DE LA PROVINCIA DE TARRAGONA. Trab. mus. nac. cienc. nalur., ser. geol. n° 29, 117 pp., vin pl., av. 1 carte et 23 fig. texte. Madrid, 1922. Cette importante Monographie — qui s’étend du Lias au Séquanien — comporte des listes de fossiles et des tableaux de synchronisme qui attestent de soigneuses recherches de la part de l’auteur. La partie paléontologique n’y est pas développée en détail, les déterminations génériques et spéci- fiques s'appliquant surtout à la fixation exacte des niveaux stratigraphiques. I1 y a cependant deux planches phototypées sur lesquelles M. Bataller a fait reproduire quelques formes caractéristiques, à l’appui des listes en question : Cadomiles pyrilosus Quenst. [Bajoc.], Lissoceras oolilicum D'Ors. [Bajoc.], Cadomiles Humphriesianus SoW., C. Braikenridgei Sow., C. Pelri Nicoresco [Bajoc.]; Garantia Garanliana D'Or8., Belemniles sulcalus MrcLer, Balanocrinus subleres QuEnsT. [Bajoc.]; Heclicoceras lunuloides Krcran [Callovien] ; Perisphinctes capillaceus FonT., Stauroderma birmens- dorfense, Diaslopora n. sp. (Séquanien)]. Il y a aussi un Apiychus non dénommé, du Bajocien, et des fragments de Spongiaires peu déterminables, du Séquanien. M. CossMANN. Dutertre, À. P., CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DU BATHONIEN DU BAs-BouLoN- Nais. Ann. Soc. géol. Nord, XLVI — 1921 — pp. 1957-69. Lille, 1922. La partie paléontologique qui intéresse notre Revue crilique, dans cette Etude très documentée, consiste surtout en listes de fossiles soigneusement déterminés par un auteur qui a dû faire de fréquentes et de fructueuses recherches dans les diverses couches du Bathonien des environs de Boulogne ; comme j'y ai moi-même fait mes premiers débuts de paléontologiste, vers 1873, j'apprécie tout particulièrement le mérite du Travail de M. Dutertre. _ Les listes en question indiquent d’abord la répartition des Zoanthaires dans le Bathonien supérieur du Boulonnais, puis celle des Céphalopodes peu nombreux et toujours rares, les Pélécypodes des Pichottes, parmi les- quels je relève une faute d'impression manifeste (Follaslarle ellipsoidalis 240 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE Cossm. au lieu de Cœlaslarle) ; ensuite aux Calhaudes près de Marquise, de nombreux Gastropodes dont les dénominations génériques sont mises à jour avec les plus récents travaux de classification zoologique, exception faite cependant pour Lobosloma lexalum Lyc. dont le nom générique a été remplacé par Chelot en Naricopsina, pour cause de préemploi ; il en est de même de Macrodon hirsonense qui est une Beushausenia Cossm. M. Dutertre cite aussi un Calcaire oolithique de la tranchée de Rinxent, qui est pétri de Rhynchonella varians ainsi que de nombreux Zeilleria bi- cornes. M. CossManx. Dubois, G., ETUDE GÉOGRAPHIQUE, GÉOLOGIQUE ET AGRONOMIQUE DU MonT LE WATTEN : FOSSILES DE L’ARGILE DE WATYTEN. Ann. Soc. géol. Nord, XIV — 1920 — pp. 56-103, pl. A. Lille, 191. C’est dans l'argile des Flandres (Yprésien) que M. Dubois a pu recueillir des fossiles extrêmement fragiles, dont le test s’effrite dès qu'on ouvre le bloc argileux qui les contient. Néanmoins, il a pu identifier : Chlamys COr- neola $. Woop concentriquement strié, A nomia ? planulala DEsH., qui forme de véritables lits dans l'argile, Syndesmya splendens [Sow.] de l'argile de Londres, $. suessionensis Lier à l’état de moule, Leda cf. striala LAMK. écrasée mais montrant sa charnière caractéristique, Thracia flandricea à l’état d’empreinte très voisine de 7. Ludovicæ DESsH. mais avec une crête postérieure plus marquée et un galbe moins bombé. M. COossMANN. Dubois, G., ETUDE DES FACIÈS THANÉTIEN ET SPARNACIEN DU LANDÉNIEN A SAINT-JOSSE-SUR-MER ET SAINT-AUBIN : NOTICE PALÉONTOLOGIQUE. . Ann. Soc. géol. Nord, XLVTI — 1921 — pp. 79-133, pl. x. Lille, 1922: L'auteur donne la liste des fossiles qu’il a recueillis sur la côte du Pas- de-Calais : à part un Poisson (Lepidosleus suessionensis P. GERVAIS), ce sont des Mollusques évidemment sparnaciens, tels que : Arca modioliformis Desx. var. dulwichiensis Ebw., Ostrea sparnacensis DEFR., Cyrena cunei- formis FÉRuSS, C. lellinella Féruss., Unio Waleleli DEsx. dont l’auteur décrit et figure une nouvelle var. stapulensis ; Nerilina globulus F£russ., Melania inquinala DEFrR., Melanopsis (olim buccinoidea) dont le nom spécifique a été récemment rétabli (v. Rev. cril.), Hydrobia sparnacensis DEsH., Physa columnaris et Heberli Des. Une bonne planche double d'Unios et de Cyrènes . accompagne cette intéressante Etude. M. Cossmanx. Leriche, M., NOUVELLES OBSERVATIONS SUR LES TERRAINS TERTIAIRES DU SuD-ESsT DE L’'AVESNoOIs. — LA FAUNE pu BRUXELLIEN DE L'AVESNOIS. Bull. Soc. belge Géol., Pal., Hydr., XXXT — 1921 — pp. 167-201, pl. rxr. Bruxelles, 1922; Cette très intéressante contribution paléontologique fait suite à une série de recherches et de publications dans lesquelles M. Leriche a précédemment PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 241 démontré l'identité des couches éocéniques, aux environs d’Avesnes, avec le véritable Bruxellien de Belgique, c’est-à-dire la zône tout à fait inférieure du calcaire grossier parisien, niveau de Marelia Omaliusi, que l’on trouve par exemple au gisement « Les Groux », dans l'Oise. L'auteur cite et figure, en effet, Naulilus disculus DEsx., N. centralis Sow. plus globuleux ; Pleuroloma crassa Ebw. probablement Surcula ; Sur- cula Aretasi dont le bourrelet sutural correspondrait plutôt à un Hemipleu- roloma ; Uxia bruxellensis très allongée, comme elle n’est pas de Bruxelles, il eût été préférable de la dénommer bruxellica ; Volulilithes anguslus [DEsx.}, ou du moins une mutation intermédiaire entre la forme cuisienne et ses ana- logues du Lutécien ; Alhlela elevala [Sow.] à test presque toujours altéré et en tous cas moins ventrue que le type cuisien ou londinien ; Athlela cithara [LAMK.], échantillon très défectueux ; Clavililhes parisiensis MAYER, à rampe sutturale plus marquée que chez le type du Lutécien moyen ; C. Gronnieri qui représente plus qu’une variété de C. coslarius, je me demande même si ce ne serait pas un Calenoloma ; Torlisipho Huflieri LERICHE (1904), par sa taille et par son canal, doit appartenir à un tout autre Genre de Fusacea ; Cassidaria nodosa [Soz.], fragment et moule interne ; Ampullina cf. splendida DESH., très douteuse à mon avis, car l’espèce d’Aizy (bien plus bas que le Cuisien !) a une ouverture très ample, tandis que celle de l’Aves- nois a plutôt le galbe d'A. palula, ou à la rigueur, d’A. semipalula ; Litlo- riniscala nerviensis, beaucoup plus grosse que L. Lapparenlti de notre Cuisien. Les autres fossiles ne sont pas dénommés, par prudence, cependant la Chama sp. pourrait peut-être se distinguer spécifiquement de C. sulcala DEsx. M. CossMANN. Cotter, G. de P., THE LAMELLIBRANCHIATA OF THE EOCENE 0F BURMA. Mem. Geol. Surv. India, vol. VII, n° 2, 24 pp., pl. 1-vu. Calcutta, 1923. La faune éocénique de Birmanie contient une proportion de Pélécypodes moindre que celle des Gastropodes étudiés par M. Vredenburg ; elle provient du « Yaw Stage » qui correspond à la partie supérieure de l’Eocène, exacte- ment comme les couches de Nanggulan (Java), étudiées par le prof. K. Martin. Voici d’ailleurs la liste des vingt espèces déterminées par l’auteur : Solen manensis, probablement du $S. G. Solena; Corbula subexarala D’'ARcCH. var. lituus, C. paukensis ; T'apes birmanicus, Callisla vawensis, Merelrix (s. lalo) agrestis, Sunella (?) vethama, Venus pasokensis dont on ne connaît pas la charnière; Tellina nanggulanensis MARTIN, Arcopagia (?) tazuvensis, Tellina salinensis ; Cardium kanleanum, du groupe de C. gigas DH., C. thetkegginense (°), C. subfragile BærTrTc.; Lucina vawensis (4) ; Ostrea mim- buensis, du groupe d’O. longirostris, comme l'indique avec raison l’auteur, c’est-à-dire une Crassostrea SACCo ; Chlamys cf. mullistriala DESH., peut-être N'a certainement pas la forme extérieure d’une Sunetta | J'ai récemment créé pour le groupe d'A. colpoides le S, G. Colpopagia. Il a plutôt la forme extérieure d’une Loxocardium. C'est probablement une Eomiltha, d’après la forme, à défaut de la charnière. 249 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE la même que celle décrite par Bættger sous le nom Peclen Hopkinsi D'ARCH., mais avec plus de côtes rayonnantes ; Leda svlvestris que l’auteur compare à L. virgo MARTIN, du Miocène de Java. Dans les grès de Pondaung — qui sont d'un niveau un peu moins élevé — l’auteur décrit : Noelia pondaungensis tout à fait trigone ; C. Daltoni, qui rappelle C. harpa ; Seplifer cf. denliculalus Newloni DALTON, qui est assez remarquable, car les deux valves sont également rayonnées. Sous réserve de mes quelques remarques en note infrapaginale, ce Mémoire est très consciencieusement étudié. M. CossMANN. Roman, F., REVISION DE QUELQUES ESPÈCES DE MOLLUSQUES CONTINENTAUX DE L’EOCÈNE DU Mipi DE LA FRANCE. C. R. somm. Soc. géol. Fr. — 5 mars 1923 — pp. 90-51. Paris, 1923. Etude de Daclylomorpha, Amphidromus, Slrophosloma. Paul LEMOINE. Wenz, W., Das TERTIAER 1M VOGELSBERG UND SEINE BEZIEHUNGEN ZU DEM DER WETTERAN UND ZU ANDEREN TERTIAERABLERUNGEN. | Reçu de l’auteur en 1922, sans date imprimée ni lieu d’origine], 75 pp., 3 pl., dont 2 de fossiles. De cette brochure stratigraphique, je n’ai guère à retenir ici que les espèces citées et figurées à divers niveaux, depuis le Rupélien jusqu’au .Pontien. En particulier, nous y retrouvons — dans la synonymie de Tympanolonus elegans [DESH] — Polamides Taschei Lüpw. qui a été figuré en 1865 dans le Palæontographica, Dannerod (Oligocène moyen). Des couches sarmatiennes à Melanalria Escheri, l'auteur décrit Janulus Schottleri polygyré et étroitement ombiliqué, avec d’autres formes déjà étudiées dans des notices précédentes. Les sables et argiles pliocéniques à Congeria Kaiseri WENZ. et à Unio balavus launicus KoBELT, ont fourni Amnicola Sechottleri, les sables du Plio- cène supérieur : Unio or Ludwigi WENZ. La planche IIT représente un certain nombre d’espèces dé connues, du Bassin de Mayence, citées dans le texte. | M. CossMANN. LI Vredenburg. E., ANALYSIS OF THE SINGU FAUNA, FOUNDED ON R4o BAHA- DUR S. SETHU RAMA Ran’s CoLLECcTIoNs. Proc. geol. Surv., India, LILI, part. 4, pp. 3351-42, pl. xxrr. Calcutta, 1922. #5 : La position de l’étage de Singu (Birmanie) a été indiquée par Nœætling comme «post-éocène » ; M. Vredenburg $s’appuie sur des pourcentages d'espèces actuelles, par comparaison avec d’autres gisements, pour préciser l’âge de ces couches vers l’Oligocène, avec adjonction de certains types miocéniques. J’avoue que la méthode du «pourcentage » me laisse très scep- tique en général, elle ne tient compte ni des faciès ni de l’évolution, sans PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 243 parler de l'incertitude qui règne fréquemment au sujet de la détermination d'échantillons qu’on croit « identiques » aux espèces actuelles et qui — véri- fication faite d’après de nouveaux types mieux conservés — se trouvent être en réalité des ancêtres manifestes de celles-ci. Rien ne vaut, en défi- nitive, une bonne excursion faite sur place par un stratigraphe de profession ; le travail du paléontologiste, dans son cabinet, ne peut utilement porter que sur des « rapports et différences» et sur des «conclusions évolutives» qui . peuvent être une aide précieuse pour le susdit stratigraphe. Quoi qu'il en soit de cette digression purement personnelle, j’ai à signaler, dans le travail de M. Vredenburg, la création de quelques formes nouvelles, dont deux sont intéressantes au point de vue générique : Marginella singuensis, Milra singuensis, Lacinia minbuensis (Genre éocénique d’Amé- rique que J'ai classé près de Cyllene), Lacinia indiea de Kyudan Chaung, qui rappelle L. sangiranensis [MARTIN] de Java ; enfin Purpura (Polylro- palicus) singuensis vue de dos seulement. M. CossMAnNN. Vredenburg, E., À ZONE FOSSIL FROM BURMA : AMPULLINA (MEGATYLOTUS) BIRMANICA. Rec. geol. Surv. India, LITT, part 4, pp. 359-69, pl. xxv-XxvHr. Calcutta; 1922. Ampullina birmanica est probablement un Megalylolus quoique la région ombilicale soit mal dégagée sur les spécimens figurés ; mais je doute fort que les échantillons du Bélouchistan, désignés par l’auteur comme se rapportant à M. crassatinus [LK.] soient réellement de la même espèce que ce type du Stampien de France (Etampes, Rennes, Gaas), faciès occidental qu'il ne faut pas confondre avec les Megalylolus du Vicentin, de Hongrie, ni surtout d’Albanie, ainsi que j’ai essayé de le prouver dans ma récente Note sur les recherches de M. Bourcart (B. S. G, F, 1922). M. Cossmann. Friedberg, W., MOLLUSCA MIOCAENICA POLONIAE. Mus. Imiena Dziedusz., 6€ partie, pl. 361-340, pp. xxI-xxvV1, 5 fig. texte. Posen, 1923. Après une assez longue interruption, imputable aux événements politiques, l'auteur reprend la suite de ses méthodiques recherches sur les Mollusques du Miocène supérieur de la Pologne. Il s’agit, dans ce fascicule, des Rissoidæ, Hydrobidæ, Nalicidæ et du commencement des Eulimidæ. Les planches sont finement phototypées d’après d'excellents dessins, ce qui équivaut parfois à la reproduction d’après nature, quand il s’agit de petites espèces. J’énumère les formes les plus intéressantes, ainsi que celles qui sont nouvelles : Stossicia planaxoides [DEs Mour.], Alaba costellata [GRAT], formes d’Aqui- taine qui on eu — comme on le voit — une grande extension géographique ; Alaba adela Cossu. in lill., A. zhoroviensis,, À. pangymna Cossm. in lil. ; Selia lævigala DesH. in Dug. qui n’est autre que S. lævis [IIŒRN.]; Selia exiqua Eicaw., et sa var. spiralis FRAUENF., in HŒRN.; Turbella perparva, podhorcensis, dubiosa, dont le dessinateur a habilement fait ressortir les différences ; Schwarlzia Sobieskii ; Alvania curla Duj. et var. rarecostata, A. Moniagui PAyr. et var. ampulla Eicxw, À. perregularis SAcco et var. 244 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE varicosa, À. danubiensis Cossm. et PEYR., A. holubicensis, À. veliscensis v. SCHWARTZ; plusieurs Manzonia, bien distinctes les unes des autres ; Morhenslernia inflala ANDR., M. sarmatica, M. pseudosarmatica, M. pseudo- inflata Hizs., M. perinilata, M. angulala Eicuw., M. pseudangulala Hizs. M. conica LomMn. représentent abondamment une coupe sous-générique que j'ai laissée de côté dans mes Essais, faute d’avoir de bons types sous les yeux ; Nodulus lauromiocænicus SAcco, N. pupa Sacco, N. Schwartzi, FrRAUENF., sténothyriforme ; enfin Hyala ? flaveola, très petit échantillon ambigu, peut-être népionique. Les Hydrobies sont assez nombreuses et déjà connues ; mais Pyrgula subarchimedis ressemble à Pyramidelloides bicarinalus BENoisr, du Borde- lais. Lillorina volhynica a un peu l'aspect de L. Graleloupi DEsx. Il n’y a pas de remarques spéciales à faire au sujet de Fossarus coslalus, ni des trois Solarium, de Capulus hungaricus, Calyptræa chinensis, Xenophora Deshayesi qui sera figuré dans le fascicule suivant. Skenea simplex REUSS., minuscule spécimen. Dans les Nalicidæ, on remarquera la série des variations de N. millepunc- lala LAMK., au même gisement de Korytnica ? Polynices pseudoredempta a presque la forme d’un Buccinanops ; mais P. Stasziei a plutôt l'aspect d’une T'eclonalica, tandis que la var. revoluta n’est certaineemnt pas du même S. Genre. La suite apparaîtra sans doute prochainement. M. CossMANN. Chapman, F., THE SPECIFIC NAME OF THE AUSTRALIAN ATURIA AND ITS DISTRIBUTION. Roy. Soc. Vicloria, XX XIV, pp. 12-16, 1 fig. Melbourne, 1921 La question de savoir si Aluria austlralis Mc. Coy est une espèce distincte d'A. Aluri BAsT., étant posée, l’auteur — se basant sur les différences qui existent entre le fossile du Bordelais et celui d'Australie — répond affirma- tivement : ce sont deux formes spécifiquement distinctes ; j'étais arrivé à la même conclusion d’après les exemplaires parfaits que Je possède des deux provenances. Le problème est plus délicat en ce qui concerne l’âge des gise- ments où l’on a recueilli À. australis ; cependant, dès l'instant que ce dernier a commencé à apparaître dès le Balcombien, il semble qu’il a précédé, comme en Egypte, le fossile d'Aquitaine, tout en persistant probablement jusqu’au Pliocène. | M. CossmMANN. Wenz, W., Die ENTWICKUNGSGESCHICHTE DER STEINHEIMER PLANORBEN UND IHRE BEDEUTUNG FUR DIE DESZENDENZLEHRE. Senckenberg. Nalur- jorch. Ges., H: 3, 520 Ber., 24 pp, 82 figtexte. Franciort s-Main/0922> Très intéressante brochure destinée à nous mettre en garde contre l’abus des dénominations spécifiques, quand elles sont basées sur les variations d’une même forme, surtout en matière de Gastropodes lacustres, ou de sour- ces thermales. C’est la célèbre localité de Steinheim — avec ses Planorbes — qui est le thème de M. Wenz dans cette étude illlustrée par un nombre n PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 245 considérable de croquis relatifs aux transformations que subit Planorbis steinheimensis HiLGENDORF, qui n’est autre que Gyraulus lrochiformis ZIETEN. Une carte du Bassin de Steinheim, où les calcaires d’eau douce et les sables des sources thermales reposent sur le Jurassique inférieur et supérieur à des altitudes dont les côtes peuvent expliquer — dans une certaine mesure — la variation de température des eaux, au Miocène, vient à l'appui d’un tableau paléontologique dans lequel M. Wenz fait dériver toutes ces formes d’un pre- mier PI. Kleini Gorrscx. et WENZ, qui a engendré trois séries parallèles dont la principale se déforme graduellement pour passer au galbe trochi- forme, turbiniforme, pour revenir peu à peu à l’aspect déprimé d’un Planorbe (P. subhemisloma d’'Ors.) ; une des séries latérales comprend les formes costulées (P. costalus KLEIN) ou déroulées Gyr. denudalus HILGEND. Un exemple analogue est en outre figuré avec moins d'amplitude, pour Amnicola pseudoglobulus D'OrD. qui passe à A. sleinheimensis MILLER. M. CossMANN. Cooke, C. Wythe, TERTIARY MOLLUSKS FROM THE LEEWARD ISLANDS AND CuBa. Carnegie Inst. Washinglon Publ., 291, pp. 103-56, 16 pl. Washington, 1991. Describes or lists 11 mollusks and 2? new brachiopods fromthe upper Eocene of St. Bartholomew ; 23 mollusks from the Rupelian of Antigua ; 40 mol- lusks from the Aquitanian of Anguilla ; 28 mollusks from the Aquitanian and Helvetian of Cuba ; and 9 mollusks of unknown age from the asphalt beds at Bejucal, Cuba. Forty eight species are described as new (1). The new genus Elmira, is tentatively referred to the Paludinidæ. Author’s abslracl. Oliver, W. R. B., Notes on New ZEALAND Perrcypops. Proc. Malac. Soc. London, vol. XV, part IV, pp. 179-88, ? fig. texte. Londres, 1923. Il s’agit d’une revision partielle du Manuel de Suter (1913), fondée sur l'examen de types appartenant au « Dominion Museum » ; de nombreux matériaux et aussi une comparaison plus documentée avec les types exoti- ques, que Suter n'avait pas à sa disposition, ont permis à M. Oliver de faire certaines additions ou rectifications qui avaient échappé à M. Iredale dans la publication de ses listes sur la même région. L'intérêt paléontologique de la Note de M. Oliver réside pour nous dans l'indication de quelques formes pliocéniques, provenant des gisements - de la Nouvelle Zélande, dont la faune néogénique a été l’objet des travaux de MM. Marshall et Marwick. Par exemple, le type d’'Anomia undala SuTER (non HurTron) est une espèce du Pliocène, qui paraît identique à A. Hulloni, SUTER actuelle ; l’une et l’autre sont réunies à A. frigonopsis HuTron, qui s’étendait ainsi du Miocène é l’époque actuelle. A. Ostrea Angasi Sow., se rattacherait O. Talei SUTER, avec les fossiles éocéniques d'Australie. O. corrugala HUTTON, (2) L'auteur a omis le principal; c’est de nous en envoyer la liste! 246 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE du Pliocène, n’est autre qu O. reniformis SUTER (non Sow.) Notopaphia, est proposé pour Venerupis elegans DEsx. qui diffère des vraies Venerupis par sa charnière et sa lunule. Amphidesma (1) sublriangulalum Woon, une nouvelle sous-espèce est séparée comme mutation pliocénique (A. pliocænicum), et elle diffère de celle du Pliocène ancien (A. crassiforme). M. CossmAnx. Astre, Gaston, LE GISEMENT COQUILLIER DE MANCIET DANS LES FALUNS HELVÉTIENS DU GERS. Bull. Soc. Hisl. nal., Toulouse, t. L — 1922 — pp. 120-40, 2 fig. Toulouse, septembre 1922. Catalogue raisonné de 142 formes connues jusqu’à présent dans la localité de Manciet, soit d’après les auteurs antérieurs, soit à la suite de l’étude de riches matériaux récoltés de longue date par M. Mazéret, de Condom. Des- cription d’une var. mancielensis (nov. var.) d'Anomia burdigalensis Derr., se distinguant de l’espèce-type par l'égalité des deux cicatrices inférieures, leur grand rapprochement et par l’étroitesse du liseré qui sépare la cicatrice supérieure du bord du disque central. Analyse de l’auteur. Astre, Gaston, RECHERCHES CRITIQUES SUR L'OSTREA, DITE STRICTICOS- TATA, DES TERRAINS NUMMULITIQUES DE LA MONTAGNE-NoiRE. Bull. Soc. Hist. nal. Toulouse, t. L — 1922 — pp. 141-204, pl. 1-vr. Toulouse, septembre 1922. L'étude historique détaillée que renferme de travail rappelle la confusion et les divergences de vues qui ont toujours existé au sujet de la différence entre Ostrea mullicoslala Des. et O. stricliplicala RauL. et Ders. L'auteur a essayé par l’examen raisonné de plusieurs milliers d'échantillons, prove- nant d’un très grand nombre de localités et souvent observés minutieuse- ment sur leurs gisements mêmes, de définir la forme méridionale s/ricli- plicata. Le vocable s{riclicoslala, pendant longtemps employé, ne repose sur rien ; le véritable nom de l’espèce est siriciplicala, créé par RauziN et DELB0s en 1855. Mais par suite d’une erreur iconographique que renferme la diganose initiale, ce dernier nom ne peut être maintenu et est remplacé par celui d’O. moussoulensis. Cette espèce se distingue d’O. mullicoslala DEsH. par ses côtes plus grosses, moins dichotomes, presque toujours moins nombreuses, et par son plateau cardinal qui ne recouvre jamais d’une manière tectiforme une petite partie de la cavité de la valve inférieure. Sa répartition géographique et stratigra- phique est signalée avec quelques détails, dans la Montagne-Noire, les Corbières, les Pyrénées françaises et espagnoles et l'Afrique du Nord. D’après les assimilations stratigraphiques actuellement admises, cette forme est sur- () Une erreur d'impression s’est glissée dans la légende : Amphidenna ; en outre, deoua étant neutre. il faut faire accorder les adjectifs spécifiques ! . PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 247 tout lutétienne ; elle ne caractérise pas toujours, au sein du Lutétien, un même horizon, car elle semble avoir suivi les variations de rivages des mers nummultiques aux différents moments de cette époque. Bien que très poly- morphe, elle n’a pas présenté — dans le temps — des variations de plus erande amplitude que celles qu’à un moment déterminé elle présentait dans l’espace et souvent même dans un même gisement. Analyse de l’auleur. Picquenard, Ch. À., MOLLUSQUES FOSSILES INÉDITS OU NOUVEAUX DE L'HEL- VETIEN DES ENVIRONS DE RENNES ET DE DINAN. Bull. Soc. géol: el minér. Bretagne, t. II — 6 novembre 1921 — pp. 397-400. Rennes, 1912. Deux espèces de Gryphæa et une espèce de Cylichna, trouvées dans l’Hel- vélien de Bretagne, paraissent nouvelles. Ostrea Sacyi CossmM. et PEYR. du Burdigalien de l’Aquitaine, existent à Saint-Juvat dans l'Helvétien, de même Peclen fasciculalus MiLLET var. Bezieri Dozrr. et Daurz. et P. seniensis LAM., qui n'avaient pas encore été signalées dans cette localité. F. KERFORNE. Picquenard, Ch. À, NOUVELLES OBSERVATIONS SUR LA FAUNE MIOCÈNE DE TRÉFUMEL (CôTrEs pu Norp). Bull. Soc. géol. el minér. Brelagne, t. HI — D mars 1922 — pp. 79-81. Rennes, 1922. La faune des faluns de Tréfumel s'enrichit des espèces suivantes : Corbula carinala Düys., Cardila calyculala L. sp., Lima lima L. sp., Plicalula myli- lina PH., Pycnodonla cf. cochlear Pozr sp., Sphenotrochus Milleli DErr., Cryplangia parasila Micu. sp., Solenostræa luronensis Micn. sp. F. KERFORKNE. Pall, Will. Healey, New Fossir INVERTEBRATES FROM SAN QUENTIN Bay, LowEr CALIFORNIA. West Am. Scientist, vol. XIX No. ? — April 27, 1921 pp. 17-18. C. R. Orcutt discovered a rich Pliocene or early Pleistocene deposit at this bay, in which the bivalve species were notable for their size being much larger than that of their recent representatives. A description by Orcutt of the locality and a partial list of the species is given and three new species described. Dall, W. H., NEW SHELLS FROM THE PLIOCENE OR EARLY PLEISTOCENE 0F SAN QUENTIN BAY, LoWERr CALIFORNIA. West Am. Scienlist, XIX, No. 3, June 15, 1921, pp. 21-34. Eight new forms described and a supplementary list of species furnished. The fauna supplied 88 species of which 11 are regarded as new and extinct. Aulthor’s abstract. Dail, W. H., FossiLs oF THE OLYMPIC PENINSULA (STATE OF WASHINGTON). Am. Journ. Sci., vol. IV — Oct. 1922 — pp. 305-14. 248 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE In november, 1909, in the Transactions of the Kansas Academy of Science, vol. XXII, pp. 131 238, Mr. Albert Reagan discussed the geology of the region and described a number of fossils, giving a series of rather crude fines The types having reached the National Museum and the identifications needing emendation, this paper is an attempt to supply from a study of the type specimens the proper identifications. Three new names are proposed for species needing them, and fifty six species discussed. Aulhor’s abstract. Saceo, J., SOPRA UN CASO SPECIALE SPECIALE D1 LITOFAGIE [SUR UN CAS SPÉCIAL DE LITHOPHAGIE]. Ali R. Acc. Sc. Torino, vol. LVII — 21 mai 1922 — pp. 488-93. Turin, 1922. L'auteur, après quelques idées générales sur les phénomènes de creusement faits par plusieurs animaux marins sur les roches essentiellement calcaires, examine un gros caillou d’Epidonite, qu'il a recueilli dans le Miocène de Vignale Monferrate (et dont il donne la figure tirée d’une photographie), tout percé par des Lithophages, en y faisant plusieurs observations. Analyse de l’auteur. Yokoyama, M., ON SOME FOssILS SHELLS FROM THE ISLAND 08 SAISHU IN THE STRAIT OF TsusiMA. Journ. coll. Sc. imper. Univ., XENIL, art. 7, 9 pp., 1 pl. phot. Tokyo, 1993. Les Mollusques et Brachiopodes étudiés par l’auteur proviennent de sables auxquels sont superposés des agglomérations volcaniques et des laves tra- chytiques. D’après l'examen de la faune qui ressemble à celle de Musashino, M. Yokoyama pense que les couches de Seikiho doivent être attribuées au Pliocène supérieur. Les espèces figurées sur la planche qui accompagne la Note sont les sui- vantes : De ous saishuensis, voisine de T’. {risulcala LAMK ; Venericardia ferruginea Anams, dont la forme est très arrondie, tandis que V. Nakamurai, plus haute que large, avec une charnière très différente sur la valve droite, doit certainement appartenir à un tout autre S. Genre, peut-être même à un Genre distinct de Pleromeris ou de Cardilopsis, mais je ne puis le pré- ciser d’après l'inspection seule de la figure ; T'erebralella exeelsa malheureu- sement trop imparfaite pour qu’on puisse la déterminer génériquement sauf par l'aspect des costules rayonnantes ; un autre Brachiopode (fig. 10) ressem- blerait plutôt à une Térébratule qu'à une Térébratelle à cause de sa surface lisse et de son galbe allongé en hauteur ; enfin une espèce vivante et pléis- tocénique de la Nouvelle Zélande (E. lenticularis DESH.). M. CossMANN. Cockerell, T. D. AÀ., THE Hezicoin Group CALLINA, LowWE. DESCRIPTION OF A NEW SPECIES. Journ. Conchol., XVI — Oct. 1922 — pp. 310-11. Description d’Ochthophila (Callina) crassiuseula, du Pléistocène de Porto Santo. Analyse de l’auteur. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 249 Cockerell, T. D. À., THE ANATOMY AND RELATIONSHIPS OF HELIX SUBPLI- cATA Sow. Proc. Malacol. Soc., XIV — oct. 1921 — pp. 191-%5. Analyse des Helicidæ fossiles (pp. 191-92) et description du Pléistocène de Porto Santo (p. 19), qui a fourni une coquille terrestre, Geomilra coro- nala DEsx. Analyse de l’auleur. Cockerell, T. D. A., Porto SANTO IN PLEISTOCENE TIMES. Nalure — April 7, 1923 — p. 464. Calls attention to the aparent stability of the short line at Porto Santo, and gives an account of a marine Pleistocene deposits containing species of Eralo, Mira, Cerithium, Billium, Alectrion, Trivia, Rissva, Alvania, Man- gilia, Naltica, Columbella, Anadema, Calliostome, Cardium, Ervilia and Macrocallista. The species appear to be all living. Authorts abstract. Van Baien, J. et Oostingh, C. H., OVER HET VOORKOMEN VAN MARIENE EN FLUVIATIELE FOSSIELHOUDENDE AFZETTINGEN IN HET DAL VAN DEN GEL- DERSCHEN ÎJSEL [SUR LA PRÉSENCE DE DÉPÔTS MARINS ET FLUVIATILES DANS LA VALLÉE DE L'YssEL]. Verhand. Geol. Mijnbouwk. Genoolschap Nederl. en Kolon. (Geol. Ser.). Deel VI, pp. 73-89, 1 pl. — 1922 — La Haye. Cette Note renferme une annexe paléontologique dans laquelle il est ques- tion de Succinea pulris, Succinea oblonga var. elongala et aff. var. diluviana, Succinea Schumacheri, enfin Planorbis sp. cf. seplemgyralus. E. ASSELBERGHS. Favre, [., LES VALVATA POST-GLACIAIRES ET ACTUELLES DU BASSIN DE Genève. C. R. Soc. phys. hist. nat., v., XXXIX, n° 2, pp. 49-53. Genève, 1922. Les gisements les plus anciens de l'époque post-glaciaire sont ceux de la craie lacustre.; pour le Léman, ce dépôt est situé au sommet de la terrasse de 10® qui correspond à un niveau plus élevé du lac ; dans les marais, cette craie repose sur la moraine de fond, et elle est recouverte par des couches tourbeuses-argileuses. Valvala alpestris, qui caractérise ces dépôts, a disparu à l’époque actuelle, où on ne trouve plus que V. piscinalis var. anliqua et V. pulchella peu répandue, mais dérivant incontestablement d’alpestris : toutes les formes européennes ne seraient donc pas des espèces, mais des « morphoses » de sorte que les S. G. Cincinna et Alropidina — dont les géno- types sont précisément V. piscinalis et pulchella n'auraient plus de raison d’être. M. CossMANN. Baker, F. C., PLEISTOCENE MoLLUSCA FROM NORTHWESTERN AND CENTRAL IzciNois. Journ. Geol., v. XXX, n° 1 — 1922 — pp. 43-62. 250 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE Une trentaine d'espèces de Pélécypodes et de Gastropodes d’eau douce et terrestres sont énumérées dans une liste qui parallélise les dépôts de l’IIli- nois avec ceux du Iowa. M. Cossmanx. Bartsch, P., À MONOGRAPH OF THE AMERICAN sxiPWorMS. U.S. Nal. Mus. Bull., 122, o1 pp., 37 pl. Washington, 1922. Voici un Travail d'ensemble sur les Teredidæ, dans lequel il y a des subdi- visions nouvelles, pouvant intéresser les paléontologistes : Neobankia, Bankiella, Teredothyra, Teredops, Neoteredo, Teredora, Psiloteredo; les espèces sont très minutieusement étudiées et leur distribution sur les côtes des Etats- Unis est très exactement indiquée ; mais il eût été intéressant d’en recher- cher l’évolution stratigraphique en reprenant aussi les espèces fossiles dans cette classification. M. CossMANN. ÉCHINODERMES par J. LAMBERT. Foerste, RACINE AND CEDARWILLE CYSTIDS AND BLASTOIDS WITH NOTES ON OTHER ECHINODERMS. Ohio Journ. Sc., vol. XXI, pp. 34-78, pl. 1-4. L’auteur propose, parmi les Cystidés, trois Genres nouveaux, Welleroeystis de la Famille Malocyslidæ, voisin d’Amydolocystliles, Narrawayella et Sava- gella, ce dernier avec pour type Cyclocysloides ornalus SAvAGe. Dix autres espèces de Cystidés sont étudiées à nouveau ainsi que trois Blastoïdes et trois Crinoïdes. Les espèces nouvelles sont : Wellerocystis Kimmswickensis, Gomphoscystites Bownockeri, . Narrawayella Raymondi, Trooslocrinus sanctipaulensis, Eucalyplocrinus Selocomi. Haarmann, E., Die BOTRYOCRINIDEN UND LOPTOCRINIDEN DES RHEINIS- CHEN DEVONS, Jahrb. Preuss. geol. Landesans., Bd. 41, t. I, Heft 1. Berlin, — 1920 — pp. 1-87, pl. 1-6. Cette intéressante Monographie de deux groupes de Crinoïdes contient la création d'espèces nouvelles : Botryocrinus ixregularis, B. patellaris, B. Schultzei, B. procerus, B. cvathiformis, Eïifelocrinus bifureatus. Des essais de reconstitution du genre de vie de ces animaux nous montrent Bolryocrinus enraciné sur le fond et Eifelocrinus flottant ou s’attachant momentanément à un Bryozoaire. On peut citer comme représentés par de très beaux individus Eifelocrinus Bühmi WAnNNer et Rhenocrinus ramosissinus ScHmipr. Springer, Frank, THE FOSSIL CRINOID GENUS DOLATOCRINUS AND ITS ALLIES. Smilhs. Instil. U. S. nal. Mus. bull., 113, in 80, 57 pp., 16 pl. Washing- ton, 1921. dé Gi ri Le: bp. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 291 Très intéressante Monographie d'espèces du Dévonien moyen, qui débute par un tableau analytique des Genres étudiés, dont deux nouveaux: Coman- thocrinus créés pour Slereocrinus indianensis MILLER and GURLEY et Him- merocrinus pour l’ancien Hadrocinus plenissimus LYon. Les espèces nouvelles sont Comanthocrinus priseus, Technocrinus niagarensis, Slereocrinus helder- bergensis. Le Genre Doialocrinus, très complètement étudié, est divisé en sept Sections : I. liralus, IT. bulbaceus, IIT. slellifer, IV. amplus, V. Aslerias VI. venuslus et VIT. magnificus. Quatre espèces nouvelles sont établies : D. pyramidatus, D. rotundus, D. extans, D. inciseus et 51 déjà connues sont examinées, en sorte que le nombre de ces espèces est réduit à 35 par suite du rejet de 46 noms en synonymie. De nombreuses planches permettent de parfaitement étudier et reconnaître ces 35 espèces. Vidal, M., CONTRIBUCION A LA PALEONTOLOGIA DEL CRETACEO DE CATA- LUNA. Memor. real Acad. Cienc. y Arles Barcelona, vol. XVII, n° 2, pp. 89- 107, pl. 1-8. Barcelone, 1921. Je ne m'occuperai ici que des Echinodermes décrits dans ce Travail, dernière œuvre de l’éminent et si regretté géologue espagnol. Y sont décrits : un Crinoïde du Maëstrichtien, Auslinocrinus Erckerli DAMES., et divers Echinides. Les espèces nouvelles sont: Codiopsis Douvillei, du Santonien, dont les figures ne permettent guère d’apprécier les caractères, et C. Fontei, du Maëstrichtien. Hemipneustes Nicklesi et F1. sardanyolæ, du Campanien, l’un et l’autre plus déprimés que les espèces connues du Maëstrichtien, se distinguent l’un de l’autre par la profondeur du sillon antérieur, bien moindre chez le second. Holasler Hermittei est une espèce subglobuleuse du Santo- nien, voisine de Cardiasler integer AGassiz (Holasler) auquel il n’a malheu- reusement pas été comparé. Lambert, J., ECHINIDES FOSSILES DE LA PROVINCE DE SANTANDER. Trabajos Mus. nac. cienc. nat. ser. geol. n° 28, in-89, 26 pp. 2 pl. Madrid 1922. Ce Travail est une sorte de supplément à celui antérieurement publié (voir Revue cril. Paléoz., t. XXVI, p. 111) et certaines espèces antérieure- ment établies y sont pour la première fois figurées, comme Micraster Larteli Munier CHALMAS, M. sphærula, M. proclivis et M. Douvillei. Un individu parfait et fasciolé de Cardiasler inleger Aaassiz est également figuré. Sont des espèces nouvelles : Diplopodia Pachecoi du Vraconien, Orthopsis Haugi du Cénomanien, Holaster similis et Cardiasler Pachecoi du Campanien. Heleraster Delgadoi DE LoRrioL est rapporté au Vraconien. Je rappelle que Micraster Desori HEBERT est identique à M. corlestudinarium GoLDpFuss et que M. corlesludinarium HÉBERT est M. decipiens BAyYL1E. L’Eocène a fourni Psammechinus Mengaudi. Le nombre des Echinides de Santander se trouve ainsi porté à 78 crétaciques et 7 tertiaires. Bôühm, Joh., ECHINOCORYS FRANCISCAE UND DIE TURONE FAUNA VON LEBBIN, UND KALKOFEN AUF WoLLiN. Jahr. Preuss. geol. Landesanst. — 1918 — Bd. 59, Teil 2, Heîft 1, in-8, pp. 148-53, pl. 6. Berlin, 1920. 252 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE La zône dans laquelle a été recueillie l'espèce nouvelle est rapportée à celle de Scaphiles Geinilzi et Holasler planus. Elle renfermerait — entre autres Echinides — Micrasler Leskei DEsmourins, Echinocorys Gravesi Desor, Cidaris subvesiculosa D'ORBIGNY (1). Quant à Æ. Franciseæ, c’est bien une espèce nouvelle et ce serait, avec E. sphericus SCHLUTER, une des plus an- ciennes connues. Il est caractérisé par sa forme hémisphérique, surbaissée, son petit périprate, visible en arrière, ses plaques ambulacraires bases avec zygopores très rapprochés et pores en circonflexe. L'auteur le compare à Pseudananchys lalissima RŒMER, qui appartient à un autre Genre. Jackson, R. Tracy, Fossiz EcHint or THE WEST INDt14. Carnegie Instil. of Washinglon. public. n° 306, in-80°, 122 pp., 18 pl. Washington, 1922. Cet important ouvrage constitue une complète monographie des Echi- nides fossiles des Antilles. Il est très largement illustré et accompagné d’une notice stratisgraphique due à M. Wayland Vaughan. Il résulte du tableau de concordance donné (p. 109) que beaucoup d’auteurs américains rangent encore, comme on le faisait naguère en Europe, l’Aquitanien dans l'Oli- gocène. De là peut-être l'attribution à ce terrain d’espèces en réalité miocé- niques. La série des espèces est d’abord énumérée parles îles, Cuba, Jamaïque, etc. Pour beaucoup de Genres, la description des espèces est précédée d’un tableau dichotomique où sont fixés leurs caractères essentiels. En raison même de l'importance de l’œuvre de M. Jackson, je ne puis que donner ici la citation des espèces nouvelles : Cidaris peloria, Oligocène, est représenté par de grands radioles lisses rappelant ceux des Liocidaris. Cidaris foveata, Eocène, est un Rhabdocidaris qui semble extrêmement voi- sin de À. Pouechi COTTEAU, de même âge. L’auteur signale Salenia sculi- gera, Codiopsis Arnaudi, ete., qui n'existent pas réellement aux Antilles, sans tenir compte des observations présentées à ce sujet (?). Parmi les Clypéastres, sont des espèces nouvelles, Clypeasler eaudatus, Miocène, à pétales très fermés, C. placentoides et C. eryptopetalus, Oligocène, établis sur de bien mauvais individus, C. oxybaphon et C. platyga ter, encore attribués à l’Oligocène, malgré leurs pétales fermés ; ce qui ferait supposer pour les Clypéastres des Antilles une évolution toute différente de celle des Clypéastres d'Europe ou d'Afrique. Peronella mirabilis est éocénique. Echinarachnius Sebastiani Oligocène, Eucope latus, Miocène et Hemiaster Berklevi, Crétacé, sont établis sur des individus bien mal conservés. Car- diastler cubensis est crétacique. À gassizia inflata, Eocène, est créé aux dépens de l’ancien A. Clevei CoTTEAU, dont le type est du Miocène. Schizasler Scillai et S. Parkinsoni, cités d’après Cotteau, ne semblent pas réellement exister aux Antilles. Eupalagus depressas est oligocénique (?). E. elegans et E. Vaughani sont deux grandes espèces, de forme massive, qui n’ont ni la (4) E. Gravesi est partout du Coniacien et Typocidaris subvesiculosa du Campanien. Si les déterminations sont exactes, il y aurait à Lobbin plusieurs niveaux. (2) Dès 1898, Codiopsis a été nommé C. Ciæ, Revue crit. Paléoz.; 2° année; p. 29! (3) La règle de priorité oblige à remplacer Eupalagus AGaAssiz, 1849, par Brissoides KLEIN 1778. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 253 forme, ni les pétales, ni les tubercules du Genre auquel elles sont rapportées ; elles devraient se placer à côté de l’ancien Aslerosloma Caslroi EGozcue. L'idée de faire de Macropneusles cubensis COTTEAU encore un Eupalagus ne me semble pas pouvoir se justifier (1). Pour donner une idée plus complète du travail de M. Jackson, il eût fallu analyser ses observations sur les espèces déjà connues, au nombre de 73, ce qui — avec les espèces indéterminées et les nouvelles — donne 95 formes d'Echinides fossiles des Antilles. M. Jackson attribue à Cotteau les espèces établies dans la Descripcion de los Equinoides fosiles de la isla de Cuba. Mais le nom du célèbre paléonto- logiste français ne figure sur l'ouvrage qu’à titre d'hommage rendu à sa mémoire. En 1897, Cotteau était mort depuis trois ans (?) eb il était resté aussi étranger à la rédaction qu’à la publication du travail de M. Egozcue y Cia (#). Vogt, V., NOUVELLES NOTICES SUR LES ECHINIDES ÉOCÈNES DE LA HONGRIE. Fold. Koz., vol. L, p. 128 Budapest, 1922. Dans cette Note préliminaire, l’auteur annonçait les résultats de recher- ches qu'il se proposait de publier et la découverte d’un nouveau Triplacidia (T. hungarica) dont il indique les différences avec T. Slachei et T. veronensis. Lambert, J., ON soME NEOGENE ECHINOIDS FROM THE ISLAND OF ANGUILLA. Am. and Mag. Nat. hist., ser. 9, vol IX, p. 597. Londres, 1922. Cette Note, publiée en français, traite de quelques Echinides de l’île d’An- euilla, conservés au British Museum.Beaucoup étaient déjà connus et il est superflu de les rappeler ici. Sont des espèces nouvelles un Brissopsis du groupe Kleinia, mais insuffisamment conservé, Lovenia Gregorvi et Melalia Batheri. Les caractères des Schizasler Lovent et S. Clevei COTTEAU sont discutés ; S. Parkinsont est retranché de la faune des Antilles. L'auteur donne au faux S. Scillai EGcozcuE le nom $S. Egozeuei. L'attribution au Genre Meoma d’une espèce de Cuba, M. Roigi LAMBERT, est rectifiée après examen du type qui est un Pericosmus. L'auteur a aussi donné au faux A gassizia Clevei CorTEAU, de l’'Eocène, un nom nouveau qui tombe en synonymie avec À. inflala JACKSON, de deux mois plus ancien. Vadasz, Elemer, Die MEDITERRANEN ECHINODERMEN UNGARNS. Geol. hungarica, L. T, fasc. 2, 178 pp., 123 fig. dans le texte, 6 pl. in-40. Budapest, LOIS Cet important ouvrage, remarquablement illustré, comble une grave lacune dans nos connaissances, en nous permettant de mieux apprécier les Echi- nides du Miocène de la Hongrie. Treize pages seulement sont consacrées (1) Ces espèces sont pour moi des Antillaster et Macropneuster cubensis serait un Mau- ritanaster. (2) Cotteau est mort le 10 août 1894. (8) Voir Revue crit. Paléoz., 2° année, 1898, p. 28. 17 254 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE aux Crinoïdes, Ophiures et Astéries ; Anledon hungaricus, A. pannonicus, Aclinomelra hungarica, À. miocænica, /socrinus hungaricus sont des espèces nouvelles. On trouve à la planche 2? un très beau Penlagonasler Mulleri HELLERr. 140 pages sont consacrées aux Echinides, dont, sur 120 espèces, 28 sont nouvelles. En Hongrie comme ailleurs, le Miocène est peu riche en réguliers; mais de plus, en Hongrie, les Procassiduloida et les Spalangoida sont réduits à quelques Genres. Les Clypeaslroida seraient eux-mêmes peu nombreux sans le remarquable développement des espèces de Clypéastres. Cette magnifique floraison des Clypéastres (50 espèces) est le caractère domi- nant de la faune hongroise. Quelques pages de généralités sont consacrées à l’étude d'anomalies plu- tôt accidentelles que tératologiques. Les Cidaridæ sont surtout représentés par des radioles ; puis viennent ? Prionechinus, 3 Arbacina, ? Psammechinus et 1 Schizechinus, ensuite 3 Fibularia, | Amphiope et seulement 5 Sculella, dont les S. vindobonensis LAUBE et S. leognanensis LAMBERT, mais ce dernier moins festonné que le type bordelais, serait, d’après les figures, dépourvu d’échancrure postérieure. Parmi les espèces nouvelles de Clypeasler, C. excentricus et C. danubicus appartiennent au groupe du C. crassus, C. digi- talis est remarquable par l’étroitesse de ses pétales. C. inflatus est plus massif que C. allus, C. campanulalus SCHLOTHEIM donne deux variétés declinala et rotunda. C. hungarieus rappelle C. allus, mais ses pétales sont moins larges et moins ouverts. C. Seguenzai est proposé pour remplacer C. insignis SEGUENZA, mais, comme l'indique l’auteur, cette forme est bien voisine de C. porlenltosus et aurait pu lui être avantageusement réuni. C. magnus est moins élevé. C. dacieus est bien voisin de C. subconoïideus C. hemis- phærieus a ses pétales fermés. C. transsylvanieus est régulièrement conique, tandis que C. angulatus, en large dôme, forme avec C. convexus, C. subaltus C. periplanus et aussi C. Parlschi MICHELIN, un petit groupe dont les espèces se distinguent par quelques détails de la marge et des pétales. C. felmene- sensis appartient au groupe du C. venliensis ToURNOUER. C. gragilis semble difficile à distinguer de C. subconoïideus C. sublaganoïdes appartient au groupe du C. sculellalus mais ses pétales sont plus larges. Bien que les Echi- nolampas comptent déjà 260 espèces, l’auteur leur réunit les Heleroclypeus, ce qui me semble regrettable. Seuls des espèces nouvelles, Æ. hungarieus, E. dacicus, Æ£. subconoïdeus, Æ. transsvlvanicus, Æ. angustipetalus malgré son nom remarquable par ses larges pétales à zônes porifères subégales dans les latéraux. Un Millelia termine la série des Procassiduloida (1). Schizaster hungarieus remplace l’ancien S. Karreri VADASZ (non LAUBE). S. latipetalus est une grande espèce très déformée, comme la plupart des Schizasler de Hongrie. Plagiobrissus hungaricus typique, Prospatangus hungaricus, voisin du P. delphinus et Marelia hungarica (?) sont d’autres espèces nouvelles. (2) On voit que Milletia est un simple synonyme de Pliolampas, l'absence d’un 4% pore génital étant sans importance dans ce groupe. (2?) L'espèce n’est évidemment pas un Maretia ; mais, d’après les figures. probablement un Afelospatangus. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 29 Gerth, H., Die FOSssiILIEN VON JAVA. ECHINODERMATA. Samml. d. Geol. Reichs. Mus.-in Leiden, Bd. 1, H. 4. 1922. L'auteur donne une complète revision des 45 espèces connues du Tertiare miocène et récent de Java ; il y ajoute huit espèces nouvelles et donne des figures des Sluderiawminuta HerkLorz (Nucleoliles) à péristome marginal et pétales hétérogènes (qui paraît bien différent des Sluderia connus et sem- blerait devoir être plutôt rapproché des Eolampas, Schizasler subromboidalis HERrKLOTz et Marelia pulchella HERKLOTZ représenté par deux individus qui paraissent différents (1). | Les espèces nouvelles sont Cæœlopleurus Schneïderi non figuré, donc pro- visoire, Sismondia javana, Hemiasler tuberculatus, arrondi, à deux pores génitaux, Schizasler progoensis à long sillon canaliforme, pétales très inégaux, les latéraux étroits et lyrés, Eupatagus Martini avec ambulacres et plastron encroûtés en dessous (?), Spalangomorpha () paucitubereulata et Breynia sundaiea. Jessen, Axel, og Odum, Hilmar, SENON 0G DANIEN VED VoxLEv. Danmarks geol. Unders., IT Rœkke, n° 39, 73 pp., 2 pl. Copenhague, 1923. Ce Mémoire rédigé en danois est suivi d’un résumé très complet en français. Je n’aià m'occupericinidela partiestratigraphique, ni des nombreux fossiles autres que les Echinodermes. Je dois dire cependant que les couches étudiées comprennent à la base la craie sénonienne, au-dessus le Calcaire danien et entre les deux, une sorte de craie marneuse avec fossiles du Sénonien d’abord, puis fossiles du Danien plus haut, en sorte que l’on serait en présence d’une couche de passage d’un étage à l’autre sans cependant véritable mélange des quelques espèces caractéristiques. Un Crinoïde nouveau, Bourguelicrinus Brunnichi-Nielseni, du Sénonien, est décrit ; le Danien ne donne que Penlacrinus paucicirrhus NiELsEN. Des débris d’Astéries de Genres divers sont communs aux deux étages, sauf Melopasler mamimillatus GABB, du Danien. Les Echinides, tous déjà connus, consistent en radioles de Cidaridæ, notamment d’un Cidaris spinosa Borx, 1346, qui tombe en synonymie avec C. spinosa AGassiz, 1840, de l'Oxfordien, et pourrait prendre le nom C. Bolli. La couche de passage à surtout fourni le Brissopneuslers danicus SCHULTER auquel M. Adum propose de réunir B. suecicus SCHLUTER. Echiniocorys ovalus LESKE, caractéristique du Séno- nien, ne remonte jamais dans le Danien où il est remplacé par Æ. sulcalus GozprFruss, à plaques plus hautes que celle de Æ. ovalus. Checchia-Rispoli, G., GLr Ecxinipi DEL PLIOCENE Dpt ANZ10 [LES ECHINIDES DU PLIOCENE D'ANZ10]. Mem. p. serv. alla descr. d. Carta Geologica d'Italia, Vol. IX — 1923 — p. 1, pp. 8-29, 5 tav. Rome, 1993. 1) La figure 93 paraît être un Brissoides. Serait donc plutôt un Maretia, qu'un Brissoides (— Eupatagus). 5) Ce prétendu Genre constitue à peine une Section, pas même un Sous-Genre, de Brissoides. L'espèce me paraît être le jeune de Breynia sundaïica. () ) ( 256 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE Intorno agli Echinidi del Pliocene del litorale tra Anzio e Nettuno (Roma) non si aveva che un elenco incompleto del Meli, che risale al 1884. L’A. ha recentemente ripreso lo studio di quella echinofauna, che, notevolmente accresciuta da posteriori ricerche, à ora conservata nell Istituto Geologico dell” Università di Roma, e che per numero di specie e conservazione degli esemplari puô considerarsi come la più ricca fauna echinitica del Pliocene italiano. Gh echinidi descritti parte appartengono a specie viventi nei mari attuali, come : Dorocidaris papillala, Psammechinus microluberculalus, Echinus aculus, Fibularia pusilla, Prospalangus purpureus, Brissus Scillai, Brissopsis lyrifera, Schizasler canaliferus, Amphidelus cordalus. Parte sono- estinti, come : Arbacina romana, Psamm. aslensis, Schizechinus serialis e Clypeasler pliocenicus, noti nel Pliocene e i due primi anche nel Siciliano di Palerma. Prospalangus Lamberli è noto solo nel Post-pliocene. Sono nuovi : Doroc. Cerullii, Ech. Portisi, Prosp. Distefanoi var. præcursor, Sch. Aichinoï e Amphid. Melii, che hanno rapporti più o meno intimi con specie viventi : Importante è il rinvenimento della var. præcursor del Prosp. Disle- fanoi, che per i caratteri del peristoma e dei petali anteriori forma un vero anello di congiunzione tra Prosp. purpureus, pliocenico e vivente, e Prosp. Dislefanoi del Postpliocene, il quale è stato rinvenuto dal Mortensen ancora vivente nel Mediterraneo. Recensione dell autore. Ehrenberg, K., Bau UND LEBENSWEISE VON HERPETOCRINUS, EINE PALÀO- BIOLOGISCHE UNTERSUCHUNG. Palaeont. Zeilschr. Bd. V, Heft 2, pp. 182-208. Berlin, déc. 1922. Des 27 pages de cet essai, les 17 premières ne contiennent qu’une répé- tition des faits signalés depuis trente ans par Bather (Svensk. Vet. - Akad. Handl., XXV) et une reproduction un peu grossière des beaux dessins de Liljevall, avec quelques opinions émises par Bather, Jaekel, Kirk, et A. H. Clark au sujet de la tige des pelmatozoaires. On voit qu’en Allemagne l’argent ne manque pas pour republier des choses si connues qu’un auteur anglais ou français s’efforcerait en vain de les introduire dans un Mémoire original. Passons aux conclusions qui, du moins, offrent, par endroits, quelque nouveauté. Puisque le calice ne possède que quatre radiales, l’auteur suggère que le tube anal pouvait être un cinquième bras non encore divisé. Veut-il dire que cet organe était morphologiquement et physiologiquement un bras, ou qu’il fonctionnait comme tube anal mais dérivait d’un bras ? S'il cherche encore « des indications plus précises » 1l les trouvera, avec une Lroisiene hypothèse, dans ma critique de « Wachsmuth and Springer’s Monograph on Crinoïds » (Geol. Mag., et séparément Dulau and Co, 1899). Puisque la couronne est entourée par la tige et les cirrhes et puisqu'elle a relativement à la tige des dimensions très petites, l’auteur admet la possi- bilité d'alimentation par voie du canal axial. En me citant comme témoin en sa faveur, il oublie que je me suis élevé contre toute hypothèse de ce senne Que je n’ai jamais décrit «un large lumen » dans l’Herpelocrinus, mais que j'ai signalé une espèce avec son lumen fermé apr un dépôt globu- laire de stéréom — « Brachiocrinus nodosarius HALL ». PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 257 La locomotion est cependant le sujet sur lequel s'étend le D' Ehrenberg. Ce Crinoïde étant dépourvu de racine, 1l s'ensuit qu'il possédait la faculté locomotrice. Comme mécanisme, on a proposé (1892) « successives contrac- tions and extensions of the stem ». M. Ehrenberg ajoute — qu’en confor- mité avec la symétrie bilatérale — le plan de symétrie devait rester vertical, que, par analogie avec les Ammonites carénés, la carène devait coïncider avec la direction de mouvement, et que la région distale de la tige devait fonctionner comme bout antérieur, parce que c’était dans cette position seulement que les cirrhes pouvaient s'appliquer étroitement aux tours de la tige enroulée. Afin de permettre ces dispositions, évidemment l’animal flottait dans l’eau, aidé par ce « large lumen » [qui pour le moment était sans doute rempli de gaz et non de nourriture]. Il ne nageait pas, mais, suspendu près du fond, se servait des courants d’eau dans lesquels il montait ou descen- dait grâce au resserrement et au relächement de ses tours. De plus, aux yeux de l’auteur, l’adaptation de l’Herpelocrinus à ce mode de vie est si parfaite qu'il le conçoit passant ses jours dans un va-et-vient perpétuel. Tout cela peut être vrai, mais n’est pas, à mon avis, bien prouvé. Le D' Ehrenberg conclut par quelques remarques sur la croissance et l’évo- lution de la tige d’Herpelocrinus qui sont assez intéressantes, bien qu’elles me semblent soulever des difficultés inutiles. Il suppose, par exemple, qu’au cours de son développement, la couronne et la région proximale de la tige, sênées par l’enroulement, renversent plus ou moins subitement leur courbure et atteignent ainsi la disposition qu'on voit chez les adultes. Qu'il me soit permis, tout en accueillant l’aide précieuse du D' Ehrenberg dans l’étude éthologique des Crinoïdes, de regretter qu’au lieu de faits nou- veaux, il n'apporte que des raisonnements théoriques. F. A BATHER. Saceco, F., RINVENIMENTO D1 UINTACRINUS NELL’ APPENNINO SETTENTRIO- NALE | DÉCOUVERTE DE UINTACRINUS DANS L'APPENNIN SEPTENTRIONAL |. Ait R. Acc. Sc. Torino, vol. LXIII — 1923 —. L’auteur décrit un reste de Uinlacrinus, représenté par un long article d’une centaine de disques, trouvé dans le Val Dordone, près du Taro, sur une des plaques calcaires qui alternent fréquemment avec les argiles écail- leuses dans l’Appennin septentrional. Y sont jointes plusieurs considérations soit sur le fait que ce Genre est signalé pour la première fois en Italie, soit sur l’extension géographique de ce Crinoïde sans colonne d’attache, connu du Kansas jusqu’en Angleterre et en Wesphalie ; soit sur le développement chronologique de ces Paléo- crinoïdés sexiles ; soit.sur le fait que Uiniacrinus, Genre partout typique du Crétacé supérieur, se joint à tant d’autres trouvés dans les argiles écail- leuses pour en prouver l’âge crétacique et non éccénique, ainsi qu’on le croit généralement. À l'ouvrage sont unies deux zincotypies, tirées de photographies et qui illustrent, une la plaque de l’Appennin, l’autre un exemplaire typique du Kansas. Analyse de l’auteur. 258 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE RUBRIQUES DIVERSES Angrisani, C., SOPRA UN AVANZO DI ATTINIA DEI CALCARI DEI DINTORNI DI SEPINO, IN PROVINCIA DI CAMPOBASSO [SUR UN RESTE D’'ACTINIE DES CALCAIRES DES ENVIRONS DE SEPINO, PROVINCE DE CAMPOBASSO] Rend. R. Acc. Sc. fis. e mal. Napoli, s. 3%, vol. XXTIIT — 7 aprile 1917— pp. 54-59, 2 fig. Napoli, 1917. Viene descritto un singolare avanzo fossile proveniente dal calcare eocenico a nummuluti dei dintorni di Sepino, che presenta alcune affinità con altre impronte trovate in terreni terziari dell Italia e della Spagna ed attribuite à Meduse o ad Oloturie. In sèguito ad esperimenti eseguiti con animali della fauna attuale, l’A. giunge alla conclusione che esso rappresenta un’ attinia fossile, affine al gen. vivente Bunodes ed ancor più al gen. Phellia Gosse. G. DAINELLI. Markoîff, C., MATÉRIAUX POUR L'ÉTUDE DES CORAUX DE LA ZÔNE À CALCÉOLE DU VERSANT OCCIDENTAL DE L'OURAL. Annuaire Soc. pal. Russie, III — 1918-21 — pp. 35-41, pl. vi, 1 fig. texte. Petrograd, 1921. Aucune traduction ni aucun résumé du texte russe n'ayant été fourni au sujet d’Aclinocyslis versiformis je me borne — d’après l'inspection des figures — à signaler ce nouveau Tétracorallaire dans les couches à Calceola sandalina de l’Oural. M. CossMANN. Yakovlev, N. N., BOLBOPORITES, ITS ORGANISATION AND APPARTENANCE TO THE HYDROZOA. Annuaire Soc. pal. Russie, III — 1918-21 — 10 pp., 1 pl. 3 fig. texte. Petrograd, 1921. Bolboporiles PANDER (1830) a d’abord été classé dans les Polypiers Tabu- lala, quoique l’examen microscopique n’ait pas révélé l’existence de septes. Des sections faites dans ce corps énigmatique ont montré qu’il comportait des canaux bien distincts sous un fort grossissement ; ces canaux ont, en général, la même direction que la cavité axiale, mais leur ouverture semble divisée par des cloisons analogues à celles des Coraux ; toutefois la forme irrégulière qu’affectent ces maillons, au fur et à mesure qu’on augmente le grossissement, peut se comparer à certains Siromaloporoidæ, de sorte qu'il est bien probable que Bolboporiles représente un Ordre spécial d’Hy- drozoa. M. CossMANN. Principi, P., SPUGNE PERFORANTI FOSSILI DELLA PATAGONIA E DI ALTRE LOCALITA DEL TERRITORIO ARGENTINO | EPONGES PERFORANTES FOSSILES DE LA PATAGONIE ET D'AUTRES LOCALITÉS DU TERRITOIRE ARGENTIN|. Rend. R. Acc. Lincei — 1915 — vol. X XIV, serie 54, 19 sem., fasc. 40, pp. 5341-47, con 1 tavola. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 25) L’autore illustra sei specie nuove di Spugne perforanti del terriborio argentino, delle quali due (Cliona entrerriana e Cliona Ameghinoi) apparte- nenti all’ Entrerriano (Miocene), tre al Quaternario (Cliona americana, Cliona Rovereloi e Cliona pampeana) ed una vivente (Cliona palagonica). Analisi dell aulore. Cushman, J. À., ORBITOID FORAMINIFERA OF THE GENUS ORTHOPHRAGMINA FROM GEORGIA AND FLoripA. UÙ. S. Geol. Survey. Prof. Paper 108 — 1917 — pp. 1195-18, 5 pls. Washington, 1918. The following six species and one varitey of Orlhophragmina, all new, are described and figured. AI are from the Ocala limestone. ©. flintensis, O. floridana, O. americana, O. mariannensis, O0. mariannensis Var. papillata, O. georgiana, O. Vaughani. : C. WYTHE COoKkE. Allix, D', NOTE SUR DEUX NOUVELLES ESPÈCES DE LITHUONELLA DU TER- TIAIRE DE BRETAGNE. Bull. Soc. géol. el minér. Brelagne, t. Il — 1€ mai 1921 — pp. 275-78, ? fig. Rennes, 1922. Description avec figure de Lithuonella Kerlornei recueillie dans le Lutétien supérieur de Chambors, Fresville et Bois-Gouët et dans le Stampien de la Chaussairie, et de L. buliminæformis recueillie dans le Lutétien de la La Close. Cette étude est suivie d’une liste de 21 espèces de Foraminifères recueillies _ dans l’Helvétien de La Chaussairie. F. KERFORNE. RECTIFICATIONS DE NOMENCLATURE Henderson, Junius THE NOMENCLATURE AND SYSTEMATIC POSITIONS OF SOME NORTH AMERICAN FOSSIL AND RECENT MOLLUSKS. The Naulilus, vol. XXXII, pp. 60-64. Boston, 1918. Liopistha montanensis proposed as a new name for Pholadomya undala MEEK and HAYDEN, Cretaceous, Rocky Mountain region, 1856, non P. undala DANA, Carboniferous, Australia, 1849. Unio Whitei proposed as a new name for U. rectoides WunitE, Tertiary, Utah, 1886, non U. recloides WæiTriELD, ‘“‘Cretaceous” (Quaternary), New Jersey (— Lampsilis recla Lam.) Unio Browni WuairrieLp, Cretaceous, Montana, 1903 (non U. browni LEA, recent, Asia, 1856) — Unio Barnumi (PirsBry), incorrectly placed by Pilsbry in Parreysia. Melania (Goniobasis ?) sculplilis MeEx, Tertiary, Nevada, 1870 (non M. sculptilis LEA, recent, Tennessee), — M. sculplilis MEEK. Melania convexa Var. impressa MEEK and HAYDEN, ‘“Tertiary”? (Cretaceous), MONTANA, 1857 (non M. impressa LEA, recent, 1841), probably not distinct from Turrilella [— Goniobasis] convexa MEEK and HAYDEN, 1876. Cerilhium [— Goniobasis] lenerum HALL, Tertiary, Wyoming, 1845, has priority over Melania [— Goniobasis] lenera ANTHONY, recent, 1861. Melania [—Campeloma] mullistriala MEEK and HAYDEN, Tertiary, North 260 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE Dakota, 1856, not displaced by M. mullistriala WHEATLEY, 1845, which was a catalogue name, with no description. Paludina mullilineala MEEKk and HAYDEN, Tertiary, North Dakota, 1856 (non P. mullilineala SAY, recent, Florida, 1829), — Viviparus nebrascensis. MEEK and HAYDEN, 1860, which should be written Campeloma nebrascensis. Helix occidenlalis MEEKk and HAYDEN, Cretaceous, Montana, (non H. occidenlalis REcLuz) — Helix nebrascensis MEEK. Planorbis veluslus of many authors, in error, Tertiary, South Dakota, is Planorbis velulus M. and H., 1860. Vivipara velusla and Campeloma velula are not distinct, as White appeared to suppose, but velusla is an erroneous rendition of velula. Lymnæa lenuicoslala, as originally written by Meek and Hayden, Tertiary North Dakota. Aulhor’s abstract. M. Lambert bient de proposer dans sa Note : Sur quelques Genres nouveaux d’'Echinides (Troyes, 1920) le nouveau nom Nudobrissus pour Pericosmus malalinus MAZETTI « adète, à apex ethmolyse ». Evidemment, le savant échinologiste de Troyes oubliait en ce moment que Pricosmus malalinus est précisément la première des deux espèces, expres- sément désignées par moi comme les types de mon Genre Dictyvaster (c/r. Echini miocenici di Malta, 1908, pag. 473, alinea 9). Dans la diagnose du Genre, légèrement amendée l’année suivante (Echini miocen. dell Emilia, 1909, pag. 14), jé mettais en doute l’existence du fasciole péripétale ; main- tenant, M. Lambert paraît être à même d’établir que celui-ci fait défaut dans cette espèce et par conséquent dans le Genre lui-même. Quoiqu'il en soit, Pericosmus malalinus, type du Genre Diclyasler ne peut pas devenir le type d’un nouveau Genre Nudobrissus à moins que le nom Diclyasler ne soit conservé pour le deuxième type du Genre. — D. excentricus ce qui ne paraît pas être l’opimion de M. Lambert. Aussi, Nudobrissus LAMB. 1920 tombe en syrionymie de Diclyaster STE- FANINI 1908. Je dois ajouter quelques mots au sujet de Andillasler, proposé par M. Lam- bert pour Aslerosloma cubense Cort. dès 1909, et dernièrement compris dans la liste (déjà citée) de ses Genres nouveaux. Encore en 1909 (ouvr. cité, p. 35), dans ma revision du groupe des échi- nides qui se rapprochent plus ou moins du Genre Helerobrissus MANz. et Mazz., je faisais remarquer les affinités très étroites reliant A. cubense à Helerobrissus Monlesii. À mon sens, ces deux espèces appartiennent au même Genre, qui doit alors se nommer /elerobrissus. Il serait en tout cas nécessaire, pour l'acceptation du Genre Anlillaster, que M. Lambert voulût bien indiquer clairement des différences marquantes entre celui-ci et Helerobrissus. Giuseppe STEFANINI. Il y a déjà près de vingt ans, le D' Troussart avait appelé mon attention sur l’incorrection grammaticale du terme « Génotype » qui signifie — en bonne étymologie — lype de joue, alors qu'il s’agit du type d’un Genre : il faudrait orthographier GÉNÉROTYPE ou tout au moins GÉNÉOTYPE (comme PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 261 généalogie) ce qui modifierait peu le terme admis. Dans la pratique, nous écrivons habituellement G-T. M. CossMANN. M. Vignal vient nous signaler deux raisons pour lesquelles il paraît impos- sible d'admettre soleda Rollier : 19 cette dénomination est préemployée par de Ryckholt (1853) pour Nucula obesa GoLpr. ; 29 le nom Nuculopsis que devait remplacer Zsoleda avait déjà été corrigé par moi-même dans le numéro d'avril 1920 (p. 82) de la présente Revue crilique, et j'y avais substitué de suite Rollieria qui, par conséquent doit être désormais adopté à la place de Nuculopsis ROLLIER. Il y a des rectifications qui jouent de malheur car j'ai — cette année même — appliqué Rollieria à un bivalve jurassique (A. F. A.S$., 1912), et il faudra nécessairement y substituer un autre nom Rollierella. M. CossMANN. RECTIFICATIONS DE DATE Dans la Revue crilique de Paléozoologie, X XV, n° 4, p. 169 (octobre 1921), M. Antonin Lanquine analysa son excellent ouvrage « Sur un Ophiuride du Rhétien », Bull. Soc. géol. France (4), XVI, pp. 88-96, et lui assigna la date « 1916 ». Il est vrai qu’au bas de la couverture du numéro du Bulletin conte- nant l’article de notre collègue se trouve « Décembre 1916 » ; mais, d’après les renseignements et les explications que vient de me donner très aima- blement M. le Secrétaire gérant de la Société Géologique, il s'ensuit que ce fascicule n’a pas paru avant mars, 1917. Dans la Revue de Paléozoologie, XX VII, n° 1, p. 62 (avril 1923), M. le pro- fesseur G. Stefanini analyse son mémoire « Fossili de Neogene Veneto. Parte seconda », publié dans Palaeonlographia tlalica, volume XXV. L'’extrait et le volume portent tous les deux la date « 1919 », mais le D' Stefanini le cite dans son analyse comme « 1922 » et il m’informe que le volume a paru en été de cette année. Il paraît alors plus que probable que les dates portées par les volumes XXIT, XXIII et XXIV de Palæontographia ilalica sont également erronées. Mon comité insiste bien auprès des paléontologistes sur ce point qu’en omettant de vérifier les dates exactes, comme l’ont prescrit tous les Congrès zoologiques, ils risquent d’égarer les recherches de leurs collègues et de produire des causes de confusion en nomenclature. F. À. BATHER. PALÉOPHYTOLOGIE Zalesskv, M. D. et G., STRUCTURE DU RAMEAU DE LEPIDODENDRON CARA- CUBENSE SCHMALHAUSEN. Annuaire Soc. pal. Russie, IIT — 1918-21 — pp-lE2?;pl'rnr Petrosrad, 1921. Cette espèce de Lepidodendron à été établie, en 1894, par Schmalhausen, d’après une seule empreinte de rameau dépourvu de l’épiderme de l'écorce, 262 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE de sorte que la diagnoe ne tient pas compte de sa surface réelle. Cette plante provient du Dévonien supérieur du Bassin du Donetz, dans un gisement de plantes fossiles découvert par Lebeden. M. Zalessky a eu la bonne fortune d'y recueillir trois rameaux intacts de ce Lepidodendron : l'écorce externe se compose d'éléments prosenchymateux, à parois plus ou moins épaisses. Par sa stèle sans moelle, L. caracubense se rapproche de ses congénères paléozoïques qui ont le stèle uniquement constituée par un bois centripète, tandis que L. pellycurense KipsronN est caractérisé par le développement d’une zône centrifuge autour d’une zône centripète. Autant qu'il est possible d'en juger par des comparaisons d’après les cicatrices subcorticales, L. cara- cubense ressemble à L. corrugalum Dawson. Les figures de la pl. I sont très finement phototypées d’après les clichés de l’auteur, et les grossissements de la pl. IT atteignent 24 ét 60 fois. M. CossMANN. Zalesskv, M. D., COMMENT FAUT-IL COMPRENDRE LE GENRE PSsyYGMo- PHYLLUM DE SCHIMPER. Annuaire Soc. pal. Russie, III — 1918-21 — pp. 95-101. Petrograd, 1921. Le Genre Psygmophyllum a été créé par Schimper pour des végétaux qu’on ne pouvait classer comme Noeggerathia. Or, il résulte d’une corres- pondance entre feu Zeiller et M. Zalessky, que Schimper a constitué son Genre d’une manière trop large, et par suite M. Zalessky propose d’en dis- joindre Ginkgophylon SAPORTA. M. CossMANN. Walkom, À. B., PALAEOZOIC FLORAS OF QUEENSLAND. PART 1. THE FLORA OF THE LOWER AND UPPER BOWEN SERIES OF QUEENSLAND. Old. Geol. Surv. Pub. 270 — 1922 —. Examination of the Queensland Geological Survey Collections of fossil plants from the Lower and Upper Bowen Series reveals the presence of twenty-two species, of which two are described as new, and six others are recorded for the first time in Queensland Palaeozoic floras. The most important result of the examination was the finding of seeds, described as Nummulospermum bowenense, so closelÿy associated with Glossopleris as to indicate that they probably belong to one of the species of that genus, constituting perhaps the most definite evidence yet obtained that this genus, belongs to the Pteridospermophyta. Scale-fronds of Glossopleris were also recognised for the first time from Queensland. G. indica is shown to be of much wider distribution in Australian than indicated by previous record. 5 Author’s abstract. Dorlodot, J, de, Sur uN PSARONIUS DU WESTPHALIEN DE LA BELGIQUE. Ann. Soc. Scieni, t. XLII, pp. 164-66. Bruxelles, 1922. Description d’un Psaronius qui se trouvait inclus dans un nodule à Gomia- tites du toit de la Veine Sainte-Barbe de Floriffoux, de l’assise de Châtelet. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 263 La tige décrite offre de nombreuses analogies avec P. viconiensis CARPEN- TIER. E. ASSELBERGHS. Round, E. M., ODONTOPTERIS GENUINA IN RuopE IsLAND. Bol. Gazelle, vol. LXXII — 1921. — pp. 397-403, figs. 1-5. Chicago, HENDec vi Some Rhode Island specimens of Odonlopleris genuina, GRAND’EURY, are similar to those from Commentry, France. Others are oval-falcate in shape and show more complex venation than is typical of Odontopteris brardii, Bert. under which name they appear to have been listed in the past. Author's abstract. Round, E. M., ANNULARIA WITH PALEOSTACHYA FRUIT. Bol. Gazelle, Vol LXXIIL — 1922 — pp. 3226-28, figs. 1-2. Chicago, Ill Apr. 1922. Horizon : Carboniferous (Pennsylvanian). Locality ; Rhode Island, U. S. A. It a recent publication by D. H. Scott the statement occurs that Annulareae have shown Calamoslachys types of fruiting in all observed cases. Annularia Clarkiü, RouND, a new species herein described, seems to have sporangiophores in the axils of the leaves. This places Annularia . Clarkii in the Palæostachya group and refutes the idea expressed by SCOLE- Author’'s abstract. Round, E. M., À CROSSOTHECA FROM THE RHODE ISLAND CARBONIFEROUS. Amer. Jour. Sci., 5th Ser., vol. IV — 1922 — pp. 131-35, figs. 1-3, table : New Haven, Conn., Aug. 1922. Horizon : Carboniferous (Pennsylvanian). Locality : Rhode Island, U. S. A. Crossolheca nana, RouND, a new species of supposedly micros- porangiate fruiting body, is described and compared with representatives of the genus in other parts of the world. Aulthor’s- abstract. Berry, E. W., THE FLORA OF THE WOODBINE SAND AT ARTHURS BLUFF, Texas. U. S. geol. Surv. Prof. paper, 129 G —:1921 — pp. 153-81, pl. xxxVI-xL. Washington, 1922. De l'introduction stratigraphique, il paraît résulter que les sables — dans lesquels ont été recueillis ces échantillons — peuvent être attribués au Cénomanien ou, à la rigueur, à la base du Turonien : les relations avec les autres flores de la plaine atlantique sont évidentes. Les espèces figurées dans le Mémoire sont : Podozamiles lanceolalus | LiND- Ley et Hurron), Brachyphyllum macrocarpum formosum BERRY, Myrica longa HEER, Ficus daphnogenoides HkEr, Magnolia speciosa HEER, Lirio- dendron quercifolium Newgerry ; le G. Trochodendroides. qui a pour génotype Ficus ? rhomboideus LESQUEREUX (dein Phylliles), et qui pourrait peut-être s'enrichir d’un certain nombre de Populus mésozoïques ; Palæ0o- cassia laurinea LESQUEREUx, Rhus reddiliformis BERRY très voisin de 264 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE R. reddila SAP. ; Rhamnus lenax LESQUEREUX, Zizyphus lamarensis BERRY, Cissiles formosus HEER, Slerculia lugubris LESQUEREUX, Benzoin venuslum [LEso.] in KNowLron ; Oreodaphne alabamiensis BERRY, Cinnamomum Newberryt BERRY, Laurus plulonia H£ERr, Aralia Wellingloniana LEsquE- REUX, Andromeda novæ Cesaræ HorLick in NEWBERRY, Diospyros primæva HEER, Viburnum robuslum LEso.. Tricalyciles papyraceus HALLICK ; soit en tout — avec les espèces non figurées — une flore d’une quarantaine d'espèces, très variée par conséquent. M. CossMANN. Laurent, L., À PROPOS D’UNE EMPREINTE VÉGÉTALE DES COUCHES ÉOCÈNES DE L'ESCARÈNE, PRÈS Nice. C.R. Congrès Soc. savantes — 1922 — pp. 77-79. Paris 0192: Ce fossile provient d’un grès du Nummulitique moyen (Auversien). Il n’est pas figuré ; 1l reçoit cependant un nom nouveau Apocinophyllum sucæense, bien que l’auteur paraisse incertain sur sa position générique. Paul LEMOINE. Knowlton, F. H., THE LARAMIE FLORA OF THE DENVER BASIN, WITH À RE- VIEW OF THE LARAMIE PROBLEM. Unil. Slal. geol. Surv. Publ. ; Prof. Paper, n°130, 179 pp.,,38 pl, 1 text fig: Washington, 1922: Gives the results of investigations of the Laramie formation and its flora and the history of the changes of opinion in respect to beds assigned to this formation. As the final classification of some supposed Laramie areas is still uncertain this account of the flora is confined to an area about which there is little disagreement. Describes 129 forms, 74 of them as new species. Unil. Slal. geol Surv. abstract. Florin, R., ZUE ALTTERTIÂREN FLORA DER SÜDLICHEN MANDSCHUREI. Palæontol. Sinica, Ser. À, vol: FL, fasc. |, 45 pp., 3 pl:-avec sis texte: Péking, 1922. Les seules connaissances qu’on ait sur le Paléophytologie de la Mandchourie sont dues à Edelstein et à Palibin (1906) ; une nouvelle collection de plantes tertiaires, recueillies à Fu-Shun par un géologue chinois a été étudiée par le savant professeur de Stockholm qui a pu identifier — sur les plaques de grès — un certain nombre d'empreintes bien conservées appartenant aux espèces ci-après Lygodium Kaulfussi HEEr (Eocène et Priabonien de l’Europe centrale) ; Osmunda lignilum | G1£8£EL], il vaudrait mieux écrire lignilarum, comme la précédente ; Sequoia Langsdorfi [BRONGN.] comparée à S. sempervirens actuelle, s'étend de l’Oligocène au Pliocène en Europe, et du Crétacé supé- rieur au Miocène, en Amérique ; Dryophyllum Dewalquei SAP. et Mar. Eocène et Miocène inférieur ; Fagus Feroniæ UNG., avait déjà été signalé par Palibin, de l’Eocène au Miocène, Amérique et Europe ; Zelkova Ungert H£ERr, Panax longissimum UNGER, Viburnum Nordenskioldi HEER, sont PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 265 plus incertains ; ce sont des formes boréales, ayant vécu du Paléocène jusqu’au Miocène peut-être ; Glyplostrobus europæeus [BRoNGN.] est une plante bien connue et ubiquiste, qu’on a souvent rapprochée de Wxd- dringlonia et de Taxonium, les matériaux sont d’ailleurs assez bons ; Corylus ? Macquarri [Fors.], débris de feuille, extension du Crétacé supérieur au Miocène (?) ; Carpinus grandis UNGER, quatre feuilles plus ou moins in- tactes sur une plaquette ; Almus Kefersleini UNGER, déjà signlé dans P'Ex- trême-Orient. En résumé, il semble que cette Flore a un cachet éocénique dans son ensem- ble autant qu'on peut se baser sur des formes dont l'extension stratigra- phique est passablement élastique. M. CossmMaANnN. -Prineipi, P., SYNOPSIS DELLA FLORA FOSSILE OLIGOCENICA DI Sta GIUSTINA E SASSELLO IN LIGURIA [SYNOPSIS DE LA FLORE FOSSILE OLIGOCENE DE Sta GrusTINA ET SASELLO, LiGuriE]. Ath. Soc. Lig. Sc. Nal. e Geogr., anno XXV, vol. XXV, n° 3, pp. 149-200. Gênes, 1915. L’autore, avendo compiulo lo studio delle Dicotiledoni e portata a termine la revisione delle Crittogame, Gimnosperme e Monocotiledoni delle flora oligocenica di Sta Giustina e Sassello, dà l’elenco generale delle 462 specie fossili descritte, accennando alla loro distribuzione stratigrafica ed alle loro affinità colla flora mondiale vivente. Analisi dell” aulore. Principi, P., LE DICOTILEDONI FOSSILI DEL GIACIMENTO CLIGOCENICO DI SANTA GIUSTINA E SASSELLO IN LIiGURIA [LES DYcoTYLÉDONÉES Fos- SILES DU GISEMENT OLIGOCÈNE DE SANTA GIUSTINA ET SASSELLO EN LiGuüRIE]. Mem. descrilt. carta geol. IE, vol. VI, parte I, pp. 1-294, in-40, con atlante di 85 tavole. Roma, 1916. La specie descritte e figurate son 329 distribuite in 99 generi, alcuni dei quali includenti un rilevantissimo numero di forme. Si presentano parti- colarmente sviluppate le famiglie delle Cupulifere, Juglandacee, Miricacee, Urticacee, Lauracee, Magnoliacee, Ramnacee, Sapindacee, Papiglionacee, Cesalpinacee, Ebenacee. Le specie nuovo sono 87 : Coslanca nervosa, C. Perrandoi, Dryophyllum Massalongoi, Quercus De Visianii, Jublans Sismondai, J. Saporlai, J. ellip- hica, Juglandophyllum maximum, J. ilalicum, J. longissimum, Myrica Squinaboli, M. dentala, Complonia Berryi, Populus inlegra, Proltoficus Saportlai, Ficus Heeriana, F. Savii, F. ligustica, F. Pareloi, G. perseæfolia, F. Panlanellii, F. longifolia, F. Ellingshauseni, F. coriacea, F. Zignoi, F. Sordellii, F. grandifolia, Arlocarpidium nolabile, Arlocarpus Sismondai, A. Isseli, À. macrophylla, A. Taramellii, A. Massalongoi, A. mullinervis, A. Capellinii, A. ovalifolia, Cocculiles lransversum, Cocculus speclabilis, Laurus angustala, L. longifolia, L. Zeilleri, Persea Engelhardli, P. Paolinæ, P. paucinervis, Cinnamomum Paoluccii, C.rolundifolium, Magnolia liguslica, M. macrophylla, M. lanceolata, M. Massalongoi, M. ovalifolia, M. Paronai, Anona Ungeri, Slerculia trilobala, S. spectabilis, S. Gaudini, Dombeyopsis 266 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE dubia, Plerospermiles incerlus, Bombax Procaccinii, B. longifolium, Sapindus oligocenicus, Celasirus De Slefanii, Rhamnus lancifolius, R. plurinervis, R. Peolai, R. Perrandoi, Aralia longifolia, Dewalquea grandifolia, Cornus ovali- folia, Lomalia grandis, Amelanchier rolundifolia, Terminalia ilalica, Prunus anliqua, Machaerium oligocenicum, Arislolochia Sanclae-Juslinae, Cryso- phyllum Ungeri, Diospyros macrophylla, D. Oligocenica, Apocynophyllum Ellingshausent, A. plurinervis, A. longinervis, Alstonia Sloppanit, Viburnum allenualum, V. Sismondai, Carpiles drupaceus, C. oblongus, C. polycoslalus. Per la presenza di alcune forme, come per exempio, 1 Dryophyllum, le Dewalquea, 1 Proloficus, gli J'uglandophyltum e per 1 riumerosi rapporti con altre flore del Terziaro antico, à licito ritenere che la flora di Santa Giustina e Sassello appartenga al Sannoisiano ; interpretazione, che viene autorevolmente confermata dallo studio stratigrafia e dei fossili animali. Nella flora studiata sono prevalenti i tipi vegetali, che si ricollegano a forme ora viventi nelle regioni piü calde del globo, ma contemporaneamente si rileva la mescolanza di gruppi di piante di carattere schiettamente tropicale con altri, che dimostrano un clima temperato. Per spiegare questa apparente contradizione è necessario ammetere che nel territorio di Santa Giustina e Sassello esistessero due zone, une pianeggiante in ivcinanza delle acque con una temperatura media di 25° ed un’ altra montuosa, costituita da rillevi elevantisi fino a 1000 metri di altezza e dotata perciô di un temperatura assai più mite. E anche notevole la riunione di forme, che trovano attualmente il riscon- tro in tipi, che vivono in località assai differenti della zona tropicale e sub- tropicale. Tale fenomeno pu esserespiegato supponendo che durante il Paleogene la vegetazione abbia presentato delle condizioni diverse da quelle attuali; mancherebbe quindi nella nostra epoca un tipo di flora, che corrisponda alle precise caratteristiche della flora sannoisiana. Tuttavia siccome la maggior parte delle specie fossili si Santa Giustina e Sassello trovano 1 loro corrispondenti in certe regioni tropicali e subtropicali dell Asia e dell’ America, è lecito ritenere che alcune pianure delle Indie, delle isole della Malesia, e del Pacifico medio ed alcune contrade del Brasile e dell America settentrionale presentano un insieme di caratteri fitologici, che deve approssimativamente corrispondere, a quelli offerti durante l’Oligocene inferiore dai territori di Santa Giustina e Sassello. Analisi dell aulore. Principi, P., SYNOPSIS DELLA FLORA OLIGOCENICA DI SALCEDO E CHIAVON [SYNOPSIS DE LA FLORE OLIGOCÈNE DE SALCEDO ET DE CHIAVON]. At Soc. Lig. Se. Nal., Geogr., anno XX XI, n°3, pp. 1-34. Gênes, 1921. Il giacimento di Chiavon e Salcedo, da cui proviene la flora fossile presa in considerazione appartiene, come dimostro il Fabiani, all Oligocene medio o Rupeliano. La flora, che fu studiata principalmente dal Massalongo et dal Visiani, richiedeva una revisione, resa necessaria dai progressi com- pinti dalle Paleofitologia dopo la scomparsa del Massalongo e dal nuovo materiale ricavato successivamente degli strati in questione. In attesa di una pubblicazione dettagliata, che comprenderà la deseri- PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 267 zione delle nuove specie e la revisione di quelle citate dal Massalongo l’autore espone il risultato di questa revisione € dello studio eseguito sul materiale avuto in communicazione dagli Istituti geologici della R. Università di Torino e della R. Università di Padova. La flora di Chiavon e Salcedo à costituita da 352 specie, delle quali 26 appartengono alle Crittogame, 10 alle Gimnosperme, 47 alle Monocotile- doni e 269 alle Dicotiledoni. Confrontata con altre flore fossili, presenta numerosi rapport colla flora di Santa Giustina in Liguria dell’ Oligocene inferiore, con quelle di Flôrsheim dell’ Oligocene medio e colle altre a Sagor, di Sotzka e della Boema apparte- nenti all Oligocene superiore. Dal quadro sinottico risulta assai evidente comenella flora di Salcedo e Chiavon prevalgono i tipi vegetali, che si ricollegano a forme attualmente viventi nelle regon ntertropicali e boreali del continente americano ; altre affinità si riscontrano pure con piante viventi nell Asia e nell’ Australia, ed anche, benchè in minor numero, nell’ Africa. Siccome nella flora studiata le forme vegetali caratteristiche delle regioni temperate dell” Europa, dell Asia e dell America sono n ulto più numeros di quelle esistenti nelle flore del Sannoisiano, à logico ammetere che la temperatura media aveva subito | una diminuzione rispetto a quella, che regnava nell’ Oligocene più antico. Rileveremo come essendo molto abbondanti i resti di aleune Monocotile- doni, che vivono inrtagni e paludi, l’umidità dovera essere notevole, e questa, unita ad un clima tiepido, costituiva un ambiente favorevolissimo allo svi- luppo di una flora con caratteri tropicali. Analisi dell aulore. Kräusel, R., PALAOBOTANISCHE NoTizEN. I-II : NACHTRÂGE ZUR ZUSAM- MENSTELLUNG FOSSILER KONIFERENHOÔLZER. III : UBER DIE LIGNITEN von SENFTENBERG. IV : DIE ERFORSCHUNG DER TERTIÂREN PFLANZEN- WELT, IHRE METHODEN, ERGEBNISSE UND PROBLEME. V : UBER EINIGE FOSSILE KONIFERENHÔLZER. VI : DER BAU DES WUNDHOLZES BEI FOSSI- LEN UND REZENTEN SEQUOIEN. Senckenbergiana, Bd. II-IV, 1 pl. Franc- fort-sur-le-Main, 1920-21. Quatre de ces six articles sont relatifs à des bois fossiles de Conifères ou de Sequoia, un autre plus général vise les progrès de la Paléophytologie ter- tiaire, ses méthodes de recherches. L’avant-dernier seul est accompagné d'une planche en phototypie, sur laquelle sont figurées les coupes de Palæo-. laxodioxylon gruenwellersbachense FRENTZEN, Püyoxylon Schencki KRAUS. Le premier est un bois araucarioïde, très mal conservé, et quant au second, ce n’est pas un Abiétiné, mais plutôt un bois de Taxodioxylon sequoianum Gorx. La dernière note complète la comparaison de cette espèce avec les espèces récentes, telles que T. sempervirens, ENDL. Il résulte de ces éléments que l’on pourrait peut-être opérer la réunion de nombreux bois de Sequoia décrits sous des noms génériques très variés dans le Tertiaire d'Angleterre et du Japon, ou même au Pliocène et Miocène du Nevada (Etats-Unis)! La liste synonymique de la p. 140 est, à cet égard, tout à fait suggestive. M. CossMANN. 268 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE Principi, P., CONTRIBUTO ALLA FLORA MESSINIANA DI STRADELLA [CONTRI BUTION A LA FLORE MESSINIENNE DE STRADELLA|]. Riv. ilal. di Paleont. anno XX, fasc. III-IV, pp. 1-12 — Parme, 1914. Il numero complessivo della specie conosciute nel giacimento messiniano dei gessi di Montescano presso Stradella è di 38. Di queste solamente tre formo la loro comparsa nell” Eocene. 22 si ritrovano nell’ Oligocene, 11 nel Miocene inferiore, 21 nel Miocene medio, 31 nel Miocene superiore ed una, il Liquidambar europæeum, giunge sino al Quaternario. Risulta, quindi, assai evidente il riferimento oneloeteo della flora in questione al Messiniano. Strettissime sono le affinità, che 0 flora di Stradella presenta con quelle sincrone di Sinigaglia, Ancona, Guarene, Oeningen; essa ha numerosi rapporti colla flora attuale di tipo nord-americano ed accenna di conseguenza ad un clima piuttosto temperato. Analisi dell” aulore. Principi, P., Nuovo CONTRIBUTO ALLO STUDIO DELLE TALLOFITE, PTERI- DOFITE, GIMNOSPERME E MONOCOTILEDONI DEL GIACIMENTO OLIGO- CENICO DI SANTA GIUSTINA E SASSELLO IN LIGURIA [NOUVELLE CONTRI- BUTION A L'ÉTUDE DES THALLOPHYTES, PTERIDOPHYTES, GYMNOSPERMES ET MONOCOTYLÉDONÉES DU GISEMENT OLIGOCÈNE DE SANTA GIUSTINA ET SASSELLO]. Mem. descrilt. carla geol. Il., vol. VIT, Parte terza, pp. 1-87, 7 tav. — Rome, 1921. La revisione delle Crittogame, Conifere e Monocotiledoni della Flora oligocenica di Santa Giustina e Sassello si rendeva necessaria sopratutto per il fatto, che alle filliti, che lo Squinabol potè esaminare (Squinabol $ Contribuzioni alla Flora fossile dei lerreni lerziari della Liguria, X, XI, LEE, IV, Genova, 1889-1892) se ne agginusero, poi, numerosi altre esemplari. La specie nuove descritte e figurate sono 16: Fucus anliquus, Equiselum grande, Adiantum oligocænicum, Pleris prologæa, Woodwardia macrophylla, Asplenium Laurenti, Asplenium Schimperi, Aspidium gracile, Goniopleris minula, Goniopleris Heeri, Cyperus anliquus, Areciles longus, Phæniciles Isseli, Palæospathe De-Visianii, Palmophyllum Engelhardli, Iriles grandi- folium. Viene inoltre istituito il nuovo genere Hedychiophyllum, a cui ven- sono riportate le filliti che lo Squinabol determinô come Cannophylliles. Le conclusion cronologiche e paleontologiche, che si possono ritrarre dal materiale esaminato, confermano pienamente le considerazioni basate sullo studio delle Dicotiledoni, sia dul punto a vista dei rapporti della flora ligure colle principali flore fossili conosciute, sia colla flora mondiale vivente. Di notevole importanza à il gruppo delle Felci rappresentate da 43 specie, provenienti tutte dagli strati di Santa Giustina e delle quali 25 esclusive di questa località. Le forme più comuni e diffuse dovenano essere le Gonio- leris, di grandi dimensioni, e sopratutto la Goniopleris polypodioides ; Chrysodium ; le Pleris, rappresentate da ben 10 specie ; 1 Blechmun, gli Asplenium, gli Aspidium. Le Gimnosperme comprendono la famiglia delle Conifere e quella delle Gnetacee ; quest’ ultima, perd, essendo rappresentata unicamente dall Ephedra sotzkiana assume uno scarsissimo valore sistematico. Tra e Coni- PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 269 fere abbiano una serie di forme, la cui diffusione stratigrafico e geografica è veramente notevole. Il Podocarpus eocænica, la Sequoia Langsdorfi (con cui viene identificata la Sequoia Tournali indicata dallo Squinabol), la Sequoia Slernbergi ed il Pinus palæosirobus fanno la loro comparsa nell Eocene, mentre il Glypslostrobus europuæus viene citato anche nel Cretaceo di Lidic (Boemia), della Groenlandia e del Canadà. Lo stesso Taxodium dislichum- miocænicum presente, si pu dire, in quasi lutti e giecimenti miocenici, era già conosciuto nell Oligocene inferiore di Gôhren, Bochwitz, Zittau e del Samland. : Le Monocotiledoni sono rappresentate da 59 forme, tra le quali assume particolare rilievo il gruppo delle Palme. Ma anche le Ciperacee e le Spar- ganiacee devevano essere abbondantissime ; 1l solo genere Cyperus, infatti comprende 11 specie, rappresentate da una ricca serie di esemplari. Analisi dell autore. Jennings, O. E., FossiL PLANTS FROM THE BEDS OF VOLCANIC ASH NEAR MissouLA, WESTERN MONTANA. Mem. Carn. Mus., vol. VIII, n° 2 — Dec. 1920 — pp. 385-427, pl. xxn1-xxxI1. Pittsburgh. Les plantes fossiles recueillies par M. Earl Douglass dans les couches volcaniques des environs de Missoula (Montana occidental), appartiennent à l’Oligocène, et témoignent de l’existence — à cette époque — d’un climat relativement chaud. L'auteur y a identifié les formes ci-après : Equiselum insculptum, Sequoia oblongiftolia, S. Haydeni LEso., Thuyopsis gracilis HEER, Sabina linguæ- folia Leso., Typha Lesquereuxi CocK.; Populus Zaddachi HEER, M. semi- lacifolia NEWBERRY ; Juglans pentagona, Belula multinervis; A/nus Hol- landiana, À. microdontoides qui diffère d'A. microdonta SAP. ; Ouercus laurosimulans (— ©. laurifolia New8., non Micxaux), 0. flexuosa NEW- BERRY, O0. approximata proche de Q. americana KNOWLTON ; Ficus prunifolia, Ilex fureinervis qui rappelle l'espèce vivante et méridionale (7. Cassine Lin.) Celaslrus parviiolius, Acer oregonianum KNOWLTON ; Aralia longipetiola ; Vaccinium palæocorymbosum, ce dernier Genre est représenté par de nombreuses espèces oligocéniques et miocéniques d'Europe, il n’est donc pas surprenant de le rencontrer dans la région de Missoula. Ce Mémoire a été publié avec un grand luxe de planches dans la série du Carnegie Museum, d’après les types déposés dans ce Musée. M. CossMANN. Principi, P., FLORA MESSINIANA DI POLENTA IN PROVINCIA D1 Forzi. Riv. ilal. di Paleont., anno XX VIII, fasc.I-II — Parma 1922 — pp. 1-19, 1 tav. Le specie fossili vegetali presenti negli strati messiniani della regione imolese (Tossignano sul Santerno) e forlivese (Formignano e Polenta) sono 21 ed appartengono per la massima parte a piante di clima temperato. Tuttavia non mancano generi di tipo tropicale,come in Cinnamomunm, le Terminalia, e le Cassia. Assai strette sonole affinittà che la flora studiata Discute colle altre flore 18 270 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE coeve italiane, specialmente con quelle di Sinigaglia, di Ancona, e di Stradella ed, analogamente a ciô che si verafica in quest’ ultimo giacimento, si osservano numerosi legami colla flora attuale di tipo nord-americano. Infatti la Sequoia Slernbergi e la Sequoia Langsdorfi si ricollegano rispetti- vamente colla S. giganlea ENpz. e colla Sequoia sempervirens ENDpz.. della California, 1l Fagus Anlipofi ed il Fagus dentala col F. ferruginea Micxx, la Quercus elymodrys colla O. prinoides Wizz., la Quercus Scarabellii colla imbricaria Micax, la Planera Ungeri colla Planera acquatica Gmz. il Pla- lanus deperdila col P. occidentalis L., specie, che insieme alle precedenti, vive nell’ America settentrionale ; ed anche il gen. Cercocarpus, à cui ho riferito una fillite considerata dal Massalongo come una Fragaria, ha un’ area di diffusione comprendente la California ed il Messico. Analisi dell aulore. - Berry, E. W., ADDITIONS TO THE FLORA OF THE Wizcox Group. Unuil. Slat. geol. Surv. Publ., Prof. Paper, n° 131-A — 1922 — 21 pp., 18 pl. Washington, 1922. Supplements the account of the Wilcox flora published in 1916, describ- ing numerous specimens of petrified wood which show that conifers were much more plentiful in Wilcox time (early Eocene) than had been supposed from the lack of remains of their foliage. | Unil. Slal. geol. Surv.'s abstract. Gilkinet, A., PLANTES FOSSILES DE L'ARGILE PLASTIQUE D'ANDENNE. Mém. Soc. géol. Belgq., pp. 23-38, pl. xiv-xvrr. Liége, 1922. D’après l’étude de cette flore, l’auteur conclut que les plantes du puits Champseau, à 2? kilomètres au Nord d’Andenne, peuvent se rapporter à l’étage Aquitanien ; mais les cônes provenant de poches d'argile plastique, non recueillis in situ laissent irrésolue la question de leur âge, par rapport aux fossiles de Champseau. Ces derniers comprennent entre autres : un Champignon Spheria lignitum [H£&ER] ; une Fougère, Lygodium Gaudini [HEER|]; une Rhizocarpée, Salvinia cordala [ETTiINGs.]; des Conifères, Sequoia Coultsiæ [HEER], Taxodium mio- cænicum (HEERr]; deux Monocotylédonées, Phragmiles œningensis A. BRAUN, Rhizocaulon qypsorum SAPoRTA ; Hydrocaridæ, Stratioles Websteri [BRONGN.] ; trois Dicotylénonées, Alnus Kefersteini, gracilis UNGER, Populus glandulifera H&ER ; une Santalacée, Nyssa sp. ; une forme douteuse Dryandra Schranki [HEERr] que Saporta rapportait au G. Myrica, S. G. Complonia; deux Lauracées, Cinnamomum Scheuchzeri, lanceolalum HEER ; Gardenia Websleri HEErR (Rubiacée) ; Echilonium cuspidalum HEER (Apocynée) ; deux Acérinées, Acertribloalum A. BRAUN, À. tricuspidalum HEER; enfin Ilex Dardenniana, représenté par un assez grand nombre de fruits. Les cônes isolés sont rapportés à Pinus sylvestris, d’autres fragments, à P. Laricia Porr. et P. pinasler Soz. M. CossmMANN. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 271 Nobes, E. Dorothy, À PRELIMINARY NOTE ON THE FossiL Woops FROM SOME AUSTRALIAN Brown Coaz Deposirs. Trans. Roy. Soc. S. Aust. 46, — 1922 — pp. 528-36. Adélaïde. The coal examined yielded fragments of lignite, often of considerable size. In the Moorlands material leaf-cuticles and leaf-fragments, which appear to be Dicotyledonous are abundant. Forty-five distinct pieces of wood from Moorlands were examined, twenty-three showing coniferous characters, while four proved to be Angiosperms. The remaining 18 were too poorly preserved to allow determination. The Moorlands material has been compared with wood specimens from Yallourn, Gippsland, Victoria. _ It would appear from the results that considerable Gymnosperm forests have contributed to the formation of the Brown Coal deposits of Moor- lands and Yallourn. Forests of this type are not seen in South Australia . and Victoria to-day, especially mixed Coniferous forests as suggested by the Yallourn material. Open Callitris forests do occur in parts of Aus- tralia. Aulhor’'s abstract. Florin, R., ÜBER DAS VORKOMMEN VON SCIADOPITYS IN DEUTSCHEN TER- TiÂR. Senckenbergiana, Bd. IV, H. 1/2, 5 pp., 1 pl. Francfort s.-le-Main, 12224 La Flore suprapliocénique de la vallée inférieure du Main (Bassin de Klär) a déjà été étudiée, en 1908, par Engelhardt et Kinkelin. D’après des échan- tillons de bois fossile dont il a fait des coupes, l’auteur signale l'existence, dans ce Bassin, d’une espèce des lignites du Rhin inférieur : Sciadopilys lerliaria MENZEL, Conifère voisin d’une espèce récente (S. verlicillala StEB: et Zucc.) dont M. Florin signale, d’autre part, les différences. Le gisement originel était le Miocène des environs d’Aix-la-Chapelle : c’est donc une plante à grande extension stratigraphique. : M. CossMANN. du Laurens de la Barre, H. et Kowalski, J., Bois FOSSILES DES GRÈS TER- TIAIRES DU FinisTÈRE. B. Soc. géol. el minér. Brelagne, t. 1 — 1920 — pp. 278-90, 1 pl. Rennes, 1920. Etude cytologique très détaillée de fragments de bois fossiles trouvés dans des grès du Finistère, appartenant sans doute à l’Eocène. Un échan- tillon donné dans une publication antérieure comme Pilioxylon helicoidale de Laur. et Kow. doit être rangé maintenant dans le Genre Pinuxylon, le Genre Piliorylon de Kraus ayant été divisé par Gothan en deux autres, Piceoxylon et Pinuxylon. La diagnose de l’espèce est donnée. Suit l'étude et la diagnose avec figures à l'appui d’une nouvelle espèce : Podocarpoxylon Laurensi. M. Kowalski donne à cette nouvelle espèce le nom de son colla- borateur, mort au champ d’honneur. F. KERFORNE. 272 PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE Lilpop, J. et Szaïer, W., PRZYCZYNEK DO ZNAJOMOICI FLORY I KLIMATU DYLUWIUM POLSKIEGO [CONTRIBUTION A LA CONNAISSANCE DE LA FLORE ET AU CLIMAT DE L'ÉPOQUE DILUVIENNE EN POLOGNE]. Bull. Serv. géol. Pologne, t. I, pp. 4-6 — 1922 — pp. 445-69, fig. 1-4. Varsovie, 1922. Ce Travail est divisé en deux parties : Dans la première, les auteurs donnent un aperçu critique des anciennes définitions des flores diluviennes polonaises et décrivent les espèces nouvelle- ment découvertes. Dans la seconde, ils confrontent les données géologiques et paléophytolo- giques se rapportant à la flore diluvienne de Ludwinéw près de Cracovie. Le résultat capital de ce travail est la constatation indubitable d’une péné- tration mutuelle de la flore de la toundra à caractère arctique et de la forêt des mélèzes et d’aroles qui constitue en Pologne la première étape des trans- formations de la flore dues aux changements du climat. Analyse de l’auleur. Morellet, L. et J., NOUVELLE CONTRIBUTION A L'ETUDE DES DasycLa- DACÉES TERTIAIRES. Mém. Soc. géol. Fr. Paléont., X XV, fasc. 2, pp. 1-35, plmecnrioiiostexte M Pars, 10922? On sait que c’est à Munier-Chalmas que revient le mérite initial d’avoir démontré que Polylripa DEFR. — considéré jusqu'alors comme un Polypier ou un Foraminifère — doit être réuni dans le Groupe des Algues siphonées actuelles ; mais cet auteur n’avait ajouté aucun détail descriptif au tableau des treize Genres nouveaux qu'il avait proposés en 1877. L'examen des étiquettes de sa collection, au laboratoire de Géologie de la Sorbonne, a permis à MM. Morellet de saisir l’évolution des idées de Munier, tant au point de vue de la compréhension de ces Genres, qu’à celui de leur classification, de telle sorte qu'ils n’ont eu à ajouter que cinq nouvelles divisions génériques et à répartir l’ensemble des 21 Genres en six tribus parmi lesquelles deux conservées de l’œuvre de Munier-Chalmas. X.; C. elongala DErr.,du Montien au Stampien ; C. rarifistulosa, Burdigalien ; C. (Karrieria) Zilleli M. CH. du Cuisien à l’Auversien. G. Larvaria DErr. ; L. montensis M. Cx., du Montien exclusivement; L. Defrancei M. Cx., du Temaen. avec une variété luté- cienne. G. Montiella M. CH. ; M. Munieri, du Montien ; M. macropora M. CH., du Thanétien. G. Neomeris LaAmx. ; N. (Decaisnella) pseudoeruea, M. CH., Lutécien ; N. (Vaginopora) radiata M. CH., Lutécien et Auversien ; N. (V.) fragilis Derr.; N. (V.) Scrobiculala |GRuN8Et], Montien ; N. (W.) Courlyi L. et J. MoRELLET, Stampien. PARKÉRELLIDÉES. — G. Parkerella M. CH. ; P. montensis M. Cx., du Montien ; P. binodosa, quelques fragments du Thanétien ; G. Jodotella L. et J. MorELLET ; 1. veslensis L. et J. MORELLET, meilleurs spécimens du Thanétien. BoRNÉTELLÉES. — G. Daclylopora Lamx. ; D. cylindracea Lx., Lutécien et Auversien . G. Zillelina M. Cu. ; Z. elegans M. CH., du Lutécien supérieur. PALÉOZOOLOGIE ET PALÉOPHYTOLOGIE 27e G. Maupasia, M. CH., à sporanges presque sphériques. M. simplex, de l'Auversien ; M. parisiensis M. Cx., du Lutécien supérieur. G. T'erquemella M. Cu. assez touffu, à démembrer ultérieurement ; T. bellovacensis M. Cu. em., du Thanétien ; T7. parvula, à sporanges discoïdes, de l’Auversien ; T. dissimilis, ayant une de ses faces libres, de lAuversien. G. Carpenterella. M. Cu. ; C. Jonesi M. Cx., en calotte sphérique, du Lutécien. UTÉRIDÉES. — L’analogie du G. crétacé Munieria v. HANTKEN avec Uleria n’est qu'apparente, de sorte que le premier ne peut être l’ancêtre du second ; U. encrinella Micx., du Lutécien ; U. Brocchiäi M. Cx. G. Bræ- ckella M. CH. ; B. belgica M. Cx., du Montien, connue par un seul article. ACÉTABULARIÉES. — G. Acicularia D’'ARCH. ; À. pavantina D’'ARCH., du Lutécien et de l’Auversien ; À. elavata, du Montien ; A. eocænica M. Cu., du Thanétien ; À. cornigera, du Lutécien de Chaussy ; A. Michelini M. Cu. de l’Auversien supérieur ; À. parvula, M. Cx., di Ludien de Montjavoult ; A. micropora M. CH., du Stampien de Gaas. S. G. Briartina M. Cu. (non Briardina puisque c’est l’ingénieur Briart) ; A. (Briarlina) Munieri L. et J. MorezLer, du Lutécien ; À. (Br.) Heberti M. CH., du Lutécien ; A. (Br.) Archiaei M. Cx., du Stampien de Gass. G. Clypeina MICHELIN ; C. margi- noporella Micx., deux articles terminaux en forme de pomme d’arrosoir ; C. Pezanti, du Lutécien et de Fresville (Manche). G. Horioporella M. Cu. em. pro Oriopella ; H. Briarti M. CH. em. pro Briardi, du Montien ; H. Bonieri M. Cx., du Montien ; ce dernier Genre n'appartient peut-être pas à la même tribu. THYRSOPORELLIDÉES. — Aucune donnée nouvelle sur cette tribu dont on ignore encore les sporanges, aussi bien leur nature que leur position. On voit par ce qui précède que toutes les tribus, à l’exception de la der- nière, sont représentées dès le Montien ; mais toute comparaison avec les formes plus anciennes serait encore prématurée. Les Dasycladacées du Néo- gène sont encore incomplètement connues, on n’en a pas encore signalé dans le Pléistocène. Un tableau de répartition stratigraphique de tous ces Genres est d’ailleurs fourni à la fin de ce Mémoire dont on doit hautement féliciter les auteurs ; la reproduction des grossissements sur les deux plan- ches est réellement admirable par la netteté des 144 figures ! M. CossMANN. Round, E. M., À MODERN PLANT FOssiL. Bull. Torrey Club, vol. IL — 1922 — pp: 63-64. New Haven, Conn., Apr. 17, 1922. A shelf fungus found with leaves incorporated upon its surface, illustrates a new method by which fossils may originate. — Locality : Connecticut, RPASAS Author’'s abstract. ee | ’ AUT / ad , é TS TABLES DES MATIERES de 1923 1° Table alphabétique des noms d’auteurs d’ouvrages analysés ABRARD (IR:) 55:22 Rae 91 OR GENE (CU) EME en ere 215, 220 JUAN Ne De DR DCE COLE 259 PNR GHINO! (RS) suis un 0e 218 ANDERSON-STENKIO (E.) .......... 153 ANDREWS (C. W.)78, 149, 152,207,211,219 ÉSNGRUIS AIN (2 )Se nc mec tiers cute 258 NID ON (En) ee e/ednie es cute tac ete 221 INR Er (Green dense ste tiioe 246 BARRE ES ER E RER 58, b9, 249 BARROSO (MG) ee ON 63 PARTON. (D CS) MEME SE ere dote 153 ÉPAECDS GA (PNA LL SERRE 250 BASSEPRI(A SN) UE. EL ER 188, 190 PARA EDER (IS) serre Este 239 ESA (IMISS DE ue SEM EEE 36 SANDER RU (Be A). 52 Rem re 261 BEST 231 BEN EONMANEINS PARENT CRE A2 SN Berry (E. W.) 131, 186, 201, 263, 270 BÉONDBR (HE) SR -Es eeenme 175 BG (GE ERP RER 155251 BOSS Sos Te 55, 56 BORA nn serres tte see 227 BDSBA UE) SSSR RE 78 BOSMORTA(L O:) en ne 72 BORA GS) TR CR EU 152 BOUM Sen 81, 221 EDR RNA (ER AMV Mer er ete 189 BROMWNUBE) TS PNR pan Een 24 PRES ICE) EE SRE RER 999 BRONUPAde)E NET RTE MERS 91 BUGEMANI(S ES) es cr e de del, 92, 238 PNR ETC ER) senercss nee ee aie te 167 ASE ne) ns es etes sentais ie eee 8 CARERENTCRES) SUR en 61, 145, 194 CEA PMAN:(E)e 0. TA 197, 200, 244 PAU Tr (Hi) es ci ee 170 CHECCHIA-RisPOLr (G) ............ 255 CAD EAU (ES) PES EEE 5 CROIS RE SRE ER 64 CESNEROSI(PSJE)NS 5.5. 1200 77 CrARRI(BOES) NE AO OR ET ne 179 CocKkERELL (T. D. A.) .. 206, 232-35, 248 COPANE (MS ME NE Re 67, 202 COPOST(CE) EE MS EE EE A SERA COOL (CMS) MES RER er 112, 245 CORRON (GS) RNA AR PE a 43, 4 COSSMANNI(ME) ERA TRE RER 91, 101,261 COonveR (CAGE PS) RER RE EE 241 CONTREPARTIE 149, 173, 192 GOURFON ONE ARR EEE 206 COUSINE GS) CERTA RE RES 20 CRC (GI CS) EEE) CRE 90 CUPBNOM LT) ER TR TER RE 69 CUSAMANT I PASIEENNE ARR T RARE 72,259 D'NGOUEUES) RARE Le PA Us 9 DEMPRUCS)ENMRE EEE ER 119 D'ATTAEWIEIS) ER EP MER re 247 AVES (MAS ES) EE SRE EEE 231 ID EL CAMP A NAN PEN EE eee EE 81 DÉMO ER CT TE ven eee a 187 D'EPÉRETI(CA) PSE Re ee 142, 146 D'ÉRASMO (GC) LA RM" De 222-24 DER EU GUENI (Cr) EN 222 DIGÉBRSONI(R SES) Ne eee 139 D'TANÉ CID ZEN (AS) PRE ER 172 DOBLEO JURADOI(ME) EE 181 Dovreus (GR) rer 104, 177-8, 181 DORFODOT (AD) ENTRER ESTE 262 DREVERMANN(F.) ........ 149, 150, 178 DHBOLS (CNRS TRAIN 176-7, 240 Dursenee (ASH) NEC TIRER 239 DUVERGLERIIS)REEEEE NEAS 66, 190 BARPANDIAS) Bee enu tee 123, 126 BDINGERIMR)E Lee ter 148 - 9 BHRENPERGRC Ne EC 119, 256 IMAAES (Cr) POMERSRREERRRReE 197499 IAA) ER OPEL 188 UNS NT RS) PSE AE Ho out 8 HMATÉODOBE)ERNPNS RER re 98, 170 PAURASISANS (ME) HR EEE 227 SAT US RS PRET 249 276 TABLE DES MATIÈRES FERRONNIÈRE (G.) ............. 48, 162 RAGE 6 Lo 20bo060obonootove 112 Pen nl) dosavococoutoson APE? LOTIR) ec aodaooasemaucon 264, 271 Ion ST be à Mo coo do Do 0 vo 0 oo 250 ForsTER-COoOPER (C.) ........... 212-14 ROnN(IRa)hsobesccbosoenaonosonc 85 FossA-MANCINI (E.) .............. 59 RodeneR (Cr) 555000000005 0000000 85 IPRAGANESN ((Cb)aosccccaononbocoavue 221 FRANCE (IN) oe6080obmacaoooonc 61 Tant (Ne )p0 010 Sl00.e c'otoi0 0.0 0.0.0 9 Do 93 PRBDENMORS (CR) ESS abs 6 ubnuoooos 236 Rinenaavine (Vo EE} cc scuovooonouve 186 RIRE D) BERG VE) CRE CET EP EN EETE 243 CARWOODI(EA IN) RE TER RTE EEE 164 GEMMERENRONIME) EF EEE ETC TE 78 Cana Aue (ME) doacssp0oanosoe 81 Came) eos se06s000nooebooe 205 Code is VO) ee Le 160018 010 votre 10 CHenNove (ML) 66665 5v200000080000 170 CAIN PAS) SPP OC 130, 134, 270 Cane (Ne ÉD) EE 6e on do done 168 GILMORE (C. W.) 10, 11, 208-10, 217 COMENT) ER Re ect 179 GORTANME) RE PETER b9 GOMMANTNVE) FE EEE EE CE CT PCT 133 GOTTSCHICK (K.) :.... NS El e 107 GRABAUIAMWE)ME EE CNS 46, 88, 90, 194 CRAINGIBR UMA) SEEN EE 24 Craco (Bi) acc ss6eesboomooneoou) 56 GREGOR SAME IRSC ESC EN RNE 216 GROSSOUMRE Me) EME EEE ETC EE 166 ÉPAUSRIMAINTUE NE RE LCR CO PEE CRE 250 RAPACATS IE) RE ER A En 105 VAN TNRD (os 5066000 vosonee 123 IE UANIDIRSGiTt (AG) 0e SE 46 0 08no 0e 160 PANNE (CS OL) 6 ce ceaomoucnt 112 ÉTARS EE (IT) AMP EEE eee 130 ÉTAUGARON(S EN)E RER EEE 74,77, 83 ASC ON) ER ER 12, 14 TASER 5.8 bla ae 018 a d RoS 00 7, 192 HENDERSON (J.) .......... 126, 205, 259 BIENNE) ST eee 0 0 00 b0 154 BBSRONENILILISN 6e 9680202 0 0 0 à do 00 do 129 Hlomeien (AS) 6388888 de 2000.06 000,2 010 133 LOMME A) RO EEE 179) HOWB NL A) s5%52100000080020000 133 ÉD EURE) MR Re Rene 220 ACESONNIRG T0) 16 066 5 44 aabb octo 252 JSERELM(ON) ESP TETE RENTE 47 JVORGEOAN(IES) Mere 0 ee 0 00000 bolaoae 167 JENININCO(OMEN) EEE ECC 269 JESSEN (AC) MEGAN SENTE ENNEMI 295 TODOT(PL) RETIRE 207 Joie ES Sels di 00 0 ol 0io 165 ICBTENER IR) EE EP ER CRE 63 RÉLIAN AO) ETES ER e 170, 175 RIRE emmener oo 60 NEBELAMICRUIST) PEAR EME 444 KNOPMÉTONIRAMES) PE EP EEE EEE CE 204 FCONWARSEN (TE) ANS Ne EE KOZLOMSRIAA ST EN er RAT OCR 68 RAGE VICENIES) EE ER CE RARES 217-18 KRAUSETIIRS) ERP EEE CER 132, 267 RRUIZINGAN(P A) Er ER PME 44 LAMBE LM.) 5 CT ORNE 9 L'AMBERT (Je) EURE EURE 251-3 LANG (MW. DL) ess Me Re 65 LAURENT (I AN) AE NON TEE 264 LAURE se 0 nee RTE 165 TAVICLE (AT) SLI CON REP 188 PEMOINE (B) EAN CNE 137,166 PERICHE (MO) EC 153, 176, 225, 240 ÉTRAARER(PB:)EAON EN CRE RE re 157 LiLroP (Li) RS 68-272 ÉTISSATOUSME) EP PER PP EE RRRRE 238 LisSON (OC. )Tes SAME 196 LoczY (LL). 0 ARR 126 ÉOMBARDINT (CAE ERP SPECTRE EEEEE 57 ÉODEIR TS) EEE 13, 16, 17, 214 MATLETEUX (ER) ROSE 7R MANSOVAAE) NE ERP E 44, 141 MARCUS (ES) RME ER 63,64, 190 MARROPE (Ci), 2 SRE SERRE 258 MARTIN (K) LE ee PER eee 117 MEMRTENNATE Elo) LE do 0 6 0 0 86, 147 et 207 NENRRINOMAN ESS) PERTE EEE TE 127, 195 MATSUMOTO H1 "1 SRE RARE 80 NEXNTEE VAN AID) ERP EEE RER 18, 24 NÉERR TAN CS) EEE TEE 25, 60 MEUNLER (F2) 0 CRE 000 Mae (OM) SEE dovocooooc 60, 93 Mirice (AS june RSR 147 Mincama)i}oebesceeceoceso 163, 228 Moopre (RAiILE) CE Re PP ECS 26, 28 Mook (CHOC) SEE PTE CET 28, 151 MORErrENMENCI) PEER EEREEEE 272 NOURIERIAN) EEE PSE PET EEE PERS 187 NAGEL UK) ie ee 133 NELLIU(B:)1 042 EE EEE 57 NEMVTONRAB EE PETER PRET EERE 99 NOBES(E.D:) 12820 PROPRES 271 NOPGSAUR:) 4 LR MN MAR 210 OÙCONNELIME) MERE EE EEE 94 ŒDUMA) Lee re ART ARE 255 OLIVER WE R BJ) SL ARRETE 245 OLSSON (ALASN ANS SI EEE 113 OOSTINGEA CHAN) EEE ERP EE CEE 249 OsBorN (EH. F.) .. ... 28, 34, 78, 216, 219 PACKARDI(E.L:) AS RE NRPRE Er 97 TABLE DES MATIÈRES 274 PARONA (CR) NS ee 182-4 Pare (08e) toneccoccoosseuce0e 200 Pnau (Qi) 0006006 -0o0000seeberce 239 PÉTERSON (CA) "ER 215 PÉRMGPERCI(RS)E CRC RETET ECC 94 PEMRONENCA (IE) ES 6 bp o0 eo ee 79 PE Mol ot de root bnp 51 PICQUENARO (C.) ......... 129, 181, 247 PrARAGNOBDU(ILE) 0528000000 600 56 PONMPECGRON PRE) EME ECC ET E EC ENEEC 211 PORONTENCAN) EEE PEACE EC CEE 134 PRINCIPI (P.) ........ 52, 223, 258, 265-9 PRuvogr (Pi) EN es 6 500 60e er 85, 230 RASSUue (EL) ee 3e 2 0%04800 00000 48 RARHBUNI (MEME) IEEE CRE RE TUE 231, 232 IRAN (RE) Sadoetooocssocochbencpot 146 IRBBOGL (IP) 540 52000000c00ovoo00be 170 Rssn (IR, RE Ce) 2002066005 MERE 87, 90 RÉGÉ (IR) Seecéc ot eos editor 128 Rides (ML) re ee 6e comp 47, 199 Pantar (Ac) 06000600 cn ee 201 PEMDEIODIIP) ER EE CC CCC 220 IAA BINIRU (NO) OR CE con ce ot 155, 230 BTGEDBRN(RENE) M CCE 163, 227 Rispan (AL): 6c0bs4000020c0gur dote 49 ROBARRSONAS) EEE LEE EC EEE 62 ROLLTER (IR) sec oubocseobocedeocob 67 ROMANE) PERTE TERRE CE _81, 143, 242 RONGHADZE NT) ARE ER RRST 12 BOUNDIIE NM) EC CESR 263, 273 RUEDEMANN (A.) ...... 154, 161, 2238-30 Ron» (A) PES OR LEE 84 BMD AEVSRT(B EEE EEE ET Ce 67 SACCO (11) CORRE CU 206, 248, 257 SCALTA (ID) este 62000 tom pb udiel 49 SCA U(SA MERE ER IR To) SCHINDEWOLE (O. H.) ............. 236 S'CENU CB RL (Es) eee AN EM RE 139 SIENNE DI A IC) MORE RTE 129,133, 201 SPIP INRIDI GE) ARE CT Cie ci 55 Sn (SA) eee ep 0 00e 56 SIMIONESCU (J.) .......... ÉRIC 217 SIMON BI) Ce e ee ce. cie 144 SIN ATRUWE TE) RARE re 211-127 SIMIERAIN AN(S) LR NE Rat 86 SMITH-WOODWARD (A.) ........... 219 SOLLAS (Ne EEE 00e 128, 147 S'OMIMIERIMIBILER 0 LOS SU (ED too cote cie c 53, 174, 237-8 SPRINGER RM) EE CrCEC 250 SHANMTON (IL AN) eee ne 2 eee SHRBPANIN (CS) eee Cr RC 62, 260 SHEPHENSONMENNE)R EE TEE ER CEE 185 SROCKRA CS) MEN RE nr Cire 35 SRoivant ((IEi)ee ce coobonvénaus soon 48 IDHALMANN (EL) M NNNNONON. 93, 207 HEIN) PERRET TETE REC 81 IDHORPEIMMRS)RE EC EE CCR EE CCE 34, 37-9 TÉMMNEN (INC) aoconvooobbousoanue 164 Abe eue (AC dE) ec en C 120-122, 159 Toma (A) cs dbbbocennonoctolbone 197 TDRAgr (IP. D.) Géscocssossosoovc 118 Tao (8, 1) omooccobcoscacce 39-43 TROBMEANN (CAGIBS) He dope eo con 51,88 DÉOPINTRS)REREE CEE PEER ECEECEECE 83 VADASZ (Lx) o50000000070000r00600 253 WANT IB ANR (Je) cocoooos2s0ovcosce 249 MAN STRAELEN (V.).......... 46, 155-6 VAADERTAN (D Wohe esse 6m oaconec 72 Vip (IL, Ml) s 280o0coooagoonve 95, 251 Vnenarn (M A0) 006 ob nec 147-8 NANCENNEN)E ERP ECC EN EEE CEE CEE 195 VOGT (VO) osé ec cogooudiconséctoile 293 VoomiEs (AL WC) cossooocococconesce 46 NIREDENBURG:(E.) ...... 111, 242 NERO) Meteo soncoocoe 262 MYALTON (dl) s6453n0o00004o000002c 201 WARS (A WW) obooecbootdoocoe 192 NNIASADANDI(E Je) 146, 202 WENz (W.) ..... 105-110, 142, 178, 242-4 WITCRENSI(ON) EEE RER Eee ECC 95, 176 Mianenans (Ml ER) ec 0eme 1567 NVMOODRINGANE) EMEA EEE CEE EEE 127 WOODS (ab) 400 de 00 ooocoboode c 92, 155 NMOODWARD'(B.B:) NM 199 Ve (IH) osbasoséoossococcocecose 56 VAKOVLEV (N.N.) ....... 187, 258 VANISHEVSKY (M.) ............... 162 NN RAR (SE) Remo ace occbpodosoc 98 MOROMAMEAN MA) PAT ER EEE 115, 248 MIRRES SERA AN LICA)RE EC CEE 200, 261 ZIMMERMANN (E.) ............... 55 20 Table des noms nouveaux de Genres, Familles, ete. Acanthodesia ...... VO ZA) ee OMIOC Me CAM ATEN LOTERIE Acanthopupa ......... (MIQil) Re Re 1 doc Fisch et Wenz . 1914 .. 105 Acmæodon .......... (Mammif.) .... Crét. .......... Matth.et Gr. .. 1921 :: 24 ANGROGATILES NE cle ee GNTOTS) RE ES TA CAT DAME ANR Schindewolf ... 1922 .. 236 Adelidium ........... (Insectes) . .... Ferme 27 TNA EREL © 6006 19183 .. 121 Aepsinacodon ...:.... (Vert.) ....... FRS SR HBroxelle ls) 278 TABLE DES MATIÈRES Akidnognathus ....... (Rept.) MAS ET Er Haughton .... Alamosaurus ......... (Rept.) CREER Gilmore........ Amblycastor.......... (Mamm.) ..... PHOCREREEENTCE Matthew ..... Amblyoxites .......... (MOIP)REE TER ES JUTASS EE Buckman ..... Amphiocnus.......... (Mamm.) ..... MIOC RER CEE Kraglievich . Anguillavus ..:....... (EOISS AP EREEEE CLÉ ELAECE Martin (H.T.) Anornithopora ....... (BrvOZ-)ENERTE CHÊR Hopasress Han CEE ANTHRACOMYSIDINÆ .. (Crust.)....... CATD MATE Van Straelen .. Anthracomysis ....... (2) 3 00 RO RE cr ere id. Apheloscyta .......... (Insectes) ..... HAL sa done Tillyard ...... Apterostrobus ........ (Botan.) ...... HOCETECE CCE Gothan et Nagel Archægopis .......... (Moll.) ....... OL AAPESEAET Fisch. et Wenz Archæobelyta ........ (Insectes) ..... MB 5 200000 Meunier ....,. Arnioceratoides ....... (Moll.) ....... TAAS Rat ce SPAtD ere Athyridina ........... (Brach.) ...... DÉVARI ENCORE Hayasaka .... Atractosoecia ........ (BIVOZA IE EEELE DUREE 250 080 0 Camus rec Austeniceras ......... (IQ) ss asovoc (CHA Ho ooovoce Spath ........ Bankiella ............ (MOIS) Er EEE VAN MT D RE en BALISCHPEEREe Baptopora .....:...... (BrVOzZ-) EEE Crét ne nrese AMEN eacove Batrachopora ........ (BEVOZ Er CRÉÉE TETEETE anse rene Behemoth (sic) ....... (Mol) er Eee JUTASS EEE Er Buckman Belmontia ........... (Insectes) . . ... Cermaa Eee Tillyard ...... BELMONTIIDÆ ........ (Insectes) . . ... CERN 6 Usobat Tillyard ...... Birgeria ............. (Rept.) …... TRES dé 6009000 Anders. ...... Bouchardiella ........ (Brach.) ...... here rer Doello-Jur ... Brachysoecia ......... (BLVOZ) ECC CEÉNARAPENRESE (CAN seu 000 Branchioplax ......... (Crust.) ....... MAG cé200000 Ratbun ...... Brœkella............. (Algues) ...... FOC ERA ENTCE Morellet ...... Brooksina ........... (Brac hi) Ferre DÉS 5502000006 KIT EEE BUNOMASTODONTIDÆ .. (Mamm.) ..... Merntmeteettr Osborn ....... Cæsalpinioxylon ...... (Botan.) ...... 1TOR 92 0 0 800018 Kræusel ...... Calesuchus ........... (Rept.) MINUTE CASE nou D Haughton ... Canadoceras ......... (Moll.) ....... Grét Pense SALON EE CE ENE Carcineteretes . . (CUS) EEE (CRU saoovouc Withers ...... Cardioecia ........... (Bryoz.) ...... NÉOC. ue CANUEETEEETEE Carpodaptes ......... (Mamm.) ..... Crét Math. et Gr Carydiopora .......... (Bryoz.) ...... (CH cou-et0 soute n BAM écio0soce Castanopora ......... (ont too NS ce à 00e 0 0 010 0 0 CASTANOPORINÆ …..... ( id. }:..... Nb 60000000 NON dan p 0 dbionc Catacephalites . ....... (MOI) JURASS 250006 Buckman Ceiceras ... : id er PATES Tue id. Chalcedoniceras ...... AM ouest vombhcece id. tn Chaunoproetus ....... (Blob) EP CE MDEV NEC CARRICNtenr-err ri Chelonocephalus ...... (Rept.) …. De ET ee Thorpe ....... Chihlioceras .......... MOI EE EEE SP, caaooao Grabau ....... Cæœloderoceras......... OMIOIL):5004000 JU s$odorccos SDACN EEE TEEEE Cœlopora ............. (Bryoz.) ...... CTÉLAANEAEETE ILAMEMR :06000 0 Cælodoceras .......... MOI Sono LES sosboonos Mplth ....... Columella ............ Foram. ....... HD auoronoe Halkyqrd ..... Comanthocrinus ...... (Œdim.)..... D'ÉVARESECEECE Springer ...... Corynostylus .…........ (BryOz)h aan Mioc-nEer rer Can rrrrecrr Cosmochelys .......... (Chélon.) ..... OCe 69 20 0000100 Andrews ...... Cranioceras .......... (Mamm.) ..... PIIOC RE FECERE Matthew ..... Craspedocrinus ....... (EChIn) DÉVARCPEENENE Dahmer ...... Cyclocites ............ (OA) E 00 508 BAR 55560000 CANU PAPE EEETE Dakoticancer ........ (Crus) EEE Crée me Ratbun ...... Denæa -.... 2... 0.1... (Poiss.) ...... CAD oadoasoe Pruvost ....... TABLE DES MATIÈRES Desmatosuchus ....... (Rept.) TS CET CLS Case net Diacanthopora ........ (Bryoz.) ...... (Ditôie Has bostne Panerre rc DIrACANTHOPORINEÆ . ... id. Idem AO een date Diaziceras ........... MOI) CE (CnËt de over SpPath erre er Dinocochlea ....:..... no anne Weald ........ B.B. Woodw Dinotherioidea ....... (Mamm.) ..... TON cooconnoe Osborn Diplodesmopora ...... (Bryoz.) .,.... (CRE 000 co bo Carnmieueseoce Djambiolyxon ........ (Botan.) ...... TEA CAES bclotole Kræusel ...... DROMÆOSAURINZÆ ..... (Rept.) (CEE ose 00 na e Matthew et Br. _ Dromæosaurus ....... id. Ho oder id. Ectypodus ............ (Mamm.) ..... Crée Matth. et Gr... Elasmodontomys ..... (Mamm.) ..... Pleist. ........ Matthew.…...... Elateridium .......... (Insectes) ..... Pere cer Tillyard ...... Elephantoidea ........ (Mamm.) ..... TOR Lo0 000000 Osborn ….... BiTa ee ueae (Mol) RENTE HoOC en Cooke Enaptetoceras ........ (Moll.) ....... PASS Loovvoc Buckman ...... - Eoconodon ........... (Mamm.) ..... COTE Ce Math. et Gr. Eodichroma .......... (Insectes) . .... Eocène . Cockerell ..... Eometarhinus ........ (Mamm.) ..... Crét. …........ Osborn Epannonites ......... (Moll.) ....... rase ere Spath ........ Epidoceras ........... (Moll.) ....... MAG: oc tente 0 pie Spathu Eucoroniceras ........ (Moll.) ....... RAS MS RS SRAUR c000000c Eucosmodon ......... (Mamm.) ..... CrÈt Ge odbooc Matth. et Gr. Eunicopsis ............ (Annél.) ...... IDE éctbonde PE co00dbou Eupachydiseus ....... (Moll.) ....... (CH esonocoe Éanpiee eee Francopora .......... (BEVOZ Re EEe CRÉDIT LAS 25500000 FRANCOPORINÆ ....... NDS Dordaibo Wlus ho co 0.0 OM ee Galactochiloides ...... (Moll.) ....... OC 2696000000 Wenzercrtee Galilæiceras ….......... (Moll.), JUrASS EEE Buckman Galilæites ............ NE ben ao ot oee id. id. Geocapromys ......... (Mamm.) ..... POSE os oococ Matthew ..... Gibbulinella .......... (Moll.) ....... Éocarrernre Wenz ........ Glaucolithites ........ (MOIS) EEE CEE JUrTASS Buckman ..... Gloecocapromorpha ... (Algues) ...... WP o6c000000 Zalessky ...... Gorgonognathus ...... (Rept Ce ce -MTIAst EC Eee Haugton ..... Grammanotosoecia .... (Bryoz.)....... (CRÈE ea 9 8 0 oo ot Canu et Bassel . Grammascosoecia ..... id. : olS- ouacoe ce id. 2e Grammecava ......... id. HS Be doso uote id. Grannoennea ......... (Moll.) ....... EC: 6000000 WEMZ oovovooc Halkyardia .......... (KHoram) ...... DOC rec E CE . Heronet Earl. Haplocephalopora ME LVOZS) Er ee (CHR cooouvocts LAS cuococcs Heptaxodon ....:.... (Mamm.) .-.... IEEE géobcovo Matthew ..... Hesperopora ......... (Bryoz.) ...... Cros doboone ILAAS 640000) Heteropsomys ........ (Mamm.) ..... PSE 34600000 Matthew ..... Himmerocrinus ....... (BG) 00 bo DÉV coconpocen Springer ...... Holcodiscoides ....... (MIQNE) 066650 (CRÈTE voosovvoco SDATHEEEE CEE Hornopsomys ........ (Mami) eee PEER dooopuve Matthew ..... Hortoniceras ......... (Moll.) ....... Jurass. ....... Buckman Hypasteroceras ....... (Moll.) ....... LASER Cr STEUTAENE SC ECe Hypnomys ........... (Mamm.) ..,.. MiOC- un BEA soocovcvc Hypohippus .......... (Mamm.) ..... POS cos suace Matthew ..... Ichnopora ........... (Bryoz.) ...... CRÉÉ RES EETC LEE Cecouce IÉnACIUSE Ce. (Mamm.) ..... (CIRAUS code cv ob Matthew et Gr. Ipsiviciopsis .......... (Insectes) . .... MIA SR ne Tillyard ...... Isoleda ........... (MOI) APCE Jurass. ....... Rollier ....... 280 JUNGGERMANNIACEZÆ … Junggermanniopsis .... Kalligrammula Kallokibotion ........ Kangnasaurus ........ Kawina CAONONO O0 ON OO DC CCC CCE IKTICISTORMITESE RE EEE RRE Koïlopleura ss... He A ER eRS RIMERSE Lepidoclidus ÉCpPLOCYON Me Leptænodon Leucopetrites ........ Lobosoecia ........... Loganiopharynx …...... Lytodiscoides Macrocephaliceras Macroscelesaurus ..... Macrozonites .......... Martinocarcinus ...... Mastodondoidea....... Megalocnus .......... Megalocochlea ........ Megarietites .......... Melissiodon MenNULLES A Er MEe Merocanites .......... Mesopanorpa ......... MESOPANORPIDÆ Mesocixiodes ......... Metacanites ........... Metacymbites Microcnus NOCTURNE ee Miocyprina .......... Miomastodon ......... Mioptychia Mixoclœænus MIXOPIERUSE EEE EE Mœæritherioidea ....... Morphasmopora Moschosaurus .... russe ss... ss... NAME CASE EEE Nanotragulus ......... Narrawasella …........ NEMAULERA EEE Nematopora .......... NENIODSIS EE EEE EEEETE Neobankia ............ Neoteredo Notopaphia pe Notoplagiosoecia ...... TABLE DES MATIÈRES (Botans)PArrete NOCTURNE Howe et Hollick LOU DEP LR IR TE ta id. Re (Insectes) . .... Jurass. …....... Handlirseh .... (ReDU)E AE ENDaAnNIeNSe APE MPMINOPE AC E CROIS) nt Sn A Er ER TR Haughton (Trilob.) ...... Silur MMPANION EU (O2) Ro COTÉES Peer HÉANENA AE id. EE MARNE id. (MOIP) EEE EE CLÉTET PAPE TERE SDALR RER (MOIS) JUTASS ERA Buckman …..... (MOIS) EEE MHOC ERNEST TASK RPC (Mamm.) ..... CrÉLIREErE Matth. et Gr. … (Trilob.) HOT Ne Barton "CE CEe (Rept.) Weald, .::.2.: Andrews ...... (Mamm.) ..... PHONE eee Matthew ..... (Mamm.) ..... (CRÉAS ONE Matt. et Gr. (MORE) 355% 00 JUrASS: RE Buckman (BPVOZA) EEE CéTDerAEer CAVQUREERTEEE GMONS) Eee Paléoc INVCNZ MERE EE (MOIS) EEE CRÉDIT SPA TERRE (MOIS) Eee JULASS RE EECTEE Buckman ..... (Rept.) HTIAS eme ne Haughton (MOI) EEE NO CT eee NVienz MSC ner (CRUE. Loovave Ten ME re J. Bôhm (Mamm.) ..... RCE RS A Osborn (Mamm.) ...... BNOC AREA Ce Matthew ..... (MIE) sosseec OO PRES ANCIIZE EE (MIQIE) 556000 AS MERE AE SPath Etre rre (Mamm.) . . Oo ere SChaUuD EEE (MOI). 380000 COTE MAR E SALE PPT (MOIS) CaArb UE EURE Schindewolf ... (Insectes) . . . .. APE 20 EE Tillyard ...... 1 NO A REG E 110 eee (Insectes) ..... IRPIAS mea Tillyard ...... (MIO) 6 550 20700 (CENT Schindewolf ... (MIQNL)} Sas 6000 LISE Re SALE EEE (Mamm.) ..... Pleistesenere Matthew .... 10 RENE RE Id EN ITR ÉPMRSSCE (MONS) 0% 500 0 (ONE CR ose Cossmann (Mamm.) ..... MIOC MATE ERE Osborn ...... (MOIS) Eee Paléoc raWenz, or (Mamm.) - . CTÉL RS CCR LE Matth. et Gr. (CAE) Sooone SIT. De 7220. Ruedem. ..... (Mamm.) MELUN RSS Osborn .... (Bryoz.) ...... CELA ET R EE Lang 20 (Rept.) AS ren Haughton (CLUSCEEEETE DÉVESRRRNR TAC LCR (Mamm.) ..... OMS RME IL Se "o 0 0 0 (CHINA) EEE Paléoz. 2 IPCEMNE socoacc (BTVOZAENEREE NÉOC MA RNRERS Canu et Bassl (BLVOZ A) MEET MOCHE EMNEr DUVerL EEE (Mol. Paléoc HANOTM a cvoccc (MIGIIL.) 6668060 PHOC AI AS EME ONER 6656500 VO) Eee MIN OR LAN Bartsch ...... (Moll.) ....... BTOC AMP MA UETE Walkom ...... (Bryoz.) ...... Gr LAN RE Canu et Bassl 1922. Nowakites Nummulospermum ss... OnCHOpUuS EE Fe Oospiroides Opisastarte Opisthornitopora OPISTHORNITHOPORINÆ. Oreodontides ss... ss... ss... Pachydesmoceras Pachydiscoides Pachyphædusa Pagodispira Palæochara............ Palæoglandina Palæophædusa Palæoxestina Pappocetus Parabelmontia Paracaloceras Paracoroniceras Paradectes ........... Paramecoptera Paravirgatites ........ Parkinsonites Paroreodon .......... Paroxynoticeras Patanemys ........... Pecopteridium Pelmatopora ......... PELMATOPORINÆ ...... Permithone ........... PERMITHONIDÆ Permochorista Permofulgor Permoscarta .........: Phractoporella Phrynopora Phylledestes Pictavia BRIE ME EE Pincombea .......... PINCOMBEIDÆ …........ BionoCerase- ere Plethoporella ......... Pleurocephalites Pleurodiseus PIOEVONE NE Eee PMICLOPDOTAN CE CEE PNICTOPORINÆ Polycephalopora ..... Polysphinctites ....... Polystephanus ........ Procancellaria ......... Procancellaria ......... Prodinapsis Prohinnites .......... Protocymbites Protodolium _…...... ss... ss... ss... ss... ss... ss... …_..... sms... _…...... ss... ....... TABLE DES MATIÈRES (Moll.) ....... D ae osno SAN coccpooo 1922: (Botan.) ...... Paléoz. Martin ....... 1922: QG) 500875 Carbon. ...... Martin ....... 192227 (MOIl) Paléoc.__ \WWENZ eocbcvoc 19207 (Mol)... JEASS : 2055000 Frech et Meyer. 1922... (Bryoz.) ...... CTÉLAE EEE LATE codec d000 19253 MOIS Er RU De note EL oneeieio one id. MUORSEES (VER) vcosove NOR one Thorpe ....... NOR I (Moll.) ....... (CRÉES boue ati SPACE Er Er TOP2EPEE (MOI) ERT EEE CTÉL AAC ET STAUNLE 600 1922770 (MOI) EEE EEE Paléoc. 5. W@MAcedoo0oue 1920... (MOI) PERTE QUE, 68800000 Grabau JO20Per (Botan.) ...... (CENADIS c'e co e Bol Russe 192270 (MIO) 6525508 OÙ séosocsco Fisch.et Wenz 1914... (MOIS) ER Paléoc. ....... WERZusSo0occc 1920... (MON. ) 5558060 HOCH Eee VWVEMZ 3000000 LOTO (Vert) eee cee Os So ntaoc Andrews ...... 1920... (Insectes) ...... PERL 00000000 Tillyard ...... 192228 (MOI) EEE las eee er SAUT 48250000 102526 (MOIS) ERrEEE Mas eee cer SAUT SE 2060 000 1922 (Mamm.) ..... CREME RTE Matth. et Gr. …. 1921... (Insectes) . .... PAL 52200000 Tillyard ...... HONG) à (MOIS) RER EEE JUTASS ET TUE Buckman ..... 1922... EMIQ:) 5555000 JURAES 5: éo000 Buckman . 10%56 0 (VER) 2036000 NORD Eee Thorpe LOIRE (MOI) EC PET Has rer Pia res 1914.. (Chélon.) ..... OCR AUS Andrews ...... 1920. (Botan.) ...... Carbon FÉECC Picquen. +... 1922: (BEVOZ) PEER CEE CTÉLAN ER LAINE 606 60 8006 1923. ide HO SES oo DORE sara 1923. (Insectes) ..... PER, 0000000 Tillyard ...... 1922. id. USER re id. 1922" id. Na éd one oo id. 1918. id. A ant id. 1918 id. D PERS RUE id. 1918. (BOIS Pots (CrÉLE a à Po ct anses 1923: (BINOZ) EEE (CRÉts cs 2000000 ane ere 1923: (Insectes) ..... NHOGCS MERE Cockerell ..... 1907. (MOIS) SEE RES JURASS REC EEECE Cossmann 1923. (Hbalolo.) sccee Silr, ecoecee Barton ....... 1915 (Insectes) . .... PORTA 0000000 Thillyard ..... 1922. id. d'A tte id. 1922. (MOIS) ECC JUrASS EEE CEE Lissajous ..... 1923 (BEVOZ)EE EEE GTA rene Cannes re 1922 (MOIS RER JUrASS er Ce Buckman 1922 (MOI) Mere NO CAN SO VGA 4 oto cite 1919 (Mamm.) ..... PIE Conde Matthew ..... 1918. (BrvozA) Tee ÉTÉ ms à HAN ON. ee 19237 id. LD MR PES Nec D TA re etre 1923. (Bryoz.) ...... CPÉLEREE Te LENS ea c 1923" (MOIS) EE ECC E JUTASS ET ETE Buckman ...... 1922 MOINE) EEE ET JUTASSE EC REEr Buckman …. 1922 (MOIS) CTÉL A E re Wilckens ..... 1922 (MOI) EEE (CRÉES à do cote Wilckens ..... 1922 (Insectes) ..... ONE NE EE BREST Te 1923; (MIO E) SEC URSS NÉ OCR Mie Gillet 1922. (MOI). JUTASSE PERTE SAUT C6Ebe ce 19237 (Moll.) SACS ES EE Wilckens ..... 1922. 282 ProVirTINAM ER te RE ee (MON) PETER Paléoc. …... NVENZR eee Pseudætomoceras ..... (Moll.) ....... TASER SpAtA MC Ue Pseudasteroceras ..... (Moll.) ....... as Nan SDAtR RE Pseudocolumna ...... (NTOIS) PÈRES OC Re Menzti lan Pseudocymbites ..... (Moi) M PeEee JURASS ER ENT SPALRE eee RCE Pseudogervillia ...... (MOI) RE NÉDCAEMAEEr Mie Gillet Pseudojacobites ..... (MOI) ER Crée ne Spath #8 Pseudokosmaticeras ... (Moll.) ....... CTP EURS SpDAth eee re Pseudoleacina ....... (MOT) EEE TETE OMR SEE Fisch et Wenz Pseudophacoceras ..... (Moll.) ....... CTÉLRM ARE SPAIN CERCLE Pseudoschlænbachia .. (Moll.) ....... CRÉES ERRT SET 0200 0 à Psilosolen "7... (BLYOZ.) PE Piles eee Canu et Bassl .. PSioteredoREe Free tre (MollA) EEE NIV en Se Bartsch ...... Ptychophædusa ..... (MOIS) ocre NVenz ae ee Putealiceras sert: (MOI) Eee JUTASS EEE CE Buckman Rhiniopora ......... (BrVOZ Eee CLÉ ATEN Lans Est RHINOCARIDÆ ....... (CRU) PEER DévVRe E nee Hennig ....... Salpindoxylon ......... (Botan.) ...... Me. Lace Kræusel ...... Sandalopora ........ (BIV07S) EEE Créer er er ILE Co ans to s SaTCOSAUrTUS.......... (Rept.) … LAS ec Andrews ...... Savagella ........... (Echin.) ...... PaléOZ EN Et ee cnrs te EEE Schistaspis .......... (CRUSN)E SEE EE Carbon. ...... Bel. rares Sherbornina ......... (Foram.) ..... NNOCR re Chapman ….... Skemmatopyge ...... (DA) ma DÉVE LFP Re Richter ....... Slatierites ee... (MOI) 05 JUPE SRE SDAthe ere Sphœroptychius ..... (Mol) REC UTASSA PEER Lissajous ..... Sphenosuchus ....... (Rept.) HITAS ever Haughton , Stegeostephanus ....... (Moll.) ....... JUTASSEREEEEE Buckman ….... Stereoplasmoceras .... (Moll.) ....... SUUNTO 0 Grabau ....... Stathmepora ........ (BIVOZN EEE ANSE dote Do au à Canu et Bassl... STROPHOSTOMATIDÆ ... (Moll.) ....... (CITE en Fisch et Wenz . Struthiocephalops ..... (Rept.) OP TIA SPAIN Haughton . Sutherlandiceras ..... (Mol). JMULASS EEE Buckman :.. TAN EN 2 3 44 0 ctbinion 0 (MOT) EEE (BR io re Stephenson ..…… Harretioxylons. CAP (Botan eee MÉDEMASE Kræusel ...... TEEdODS :: 00000060 (MOI) RER EE NV eee Barsch........ Meredora Eee re (Moll.)........ VAN Bartsch....... Teredothyra .... MIMON EST re VAN ED émane Bartsche "Eee Metramen eee (Mamm.) ...... Pleist. retire Lu sente HNOlEMVSET EE CCC (Chélon.) ..... Kimmeeene re Andrews ...... Thylacodon ......... (Mamm.) ..... CRÉES Matt. et Gr. ... Titanohyrax ........ (Mamm.) ..... OCT Ce Matsumoto Tragodesmoceras ..... (Moll.) ....... (Die Done SpPath eee re er Tremoschizodina ..... (Bryoz.) ...... NHOC EEE cr Duverg. ...... Triassagrion ......... (Insectes) . .... TIAS SE CAC Tillyard ...... TRIASSAGRIONIDÆ .... OS tes re IE ee Ur Id EL Triassocoris ......... id. We es 0000 id. Triassolocusta ....... id. EME TS ot id. Triassomantis ....... id. ACER OST de id. TRIASSOMANTIDÆ .... id. MES PES ON Ge id. Triassophlebia ....... id. SU Soooodvauoo id. Triassopsylla ......... id. Idea id. Triassoptychops ..... W VeocbLalitke boneuvoc Nb Pia 2600 Tricephalopora ...... (Brvoz) 7... CRÉENT Langon Trigonoecia ......... (Bryoz.)....... MÉSOZ PE CerEr Canu et Bassl .. Trochodendroides ..... (Phyt.) ....... Créti nn Berre ere ete Trochosaurus ........ (Rept.) DTA SR Haughton .... Aropbonites RARES (MO ee Jurass. ...... Buckman ….... TABLE DES MATIÈRES _ TABLE DES MATIÈRES 283 fVENTRICULIDÆ ....... (Moll.) ....... ONE ERP EN E Fisch.et Wenz 1914... 105 Ventriculus .......... TE EME DS SU a id. Old 105 Wellerocystis ........ clin. Paloz- 2 Færsle te 1923... 250 NVHAITSIAE le ere (REDES) EP nas rer Haughton .... 1918... 76 WHAITSIDÆ .........-. OR NE RAT Cet ge ee mdr ere IA PR IIS EE 76 enacodons TE TE (Mamm.) ..... CHÉCH RUN . Matth.et Gr. …. 1921... 24 Zigzagiceras ......,... (MOI) RP rErSE JUTASS EEE. Buckman ..... 1922... 92 39 Table des noms d’espèces rectifiées pour cause d'homonymie Fischeri (Clausilia) BæTTtG. non Mic. = maïtiaca WENZ ......................... 105 siriatus (Spondylus) PACK. non Low. = Packardi Cossm ..............,............ 97 sulcala (Astarte) PAcK. non NYsT = Packardi CossM ........................,..... 97 trisulcata (Seila) YokoyAMA non DESH. — Yokoyamai Cossm ...................... 116 (En outre, v. pp. 107-108, une série de rectifications dont la majorité sont plutôt syno- minyques qu'homonymiques). ERRATA 1923 21 25e ligne, au lieu de Hippohippus, lire Hypohippus. 24 29e ligne, au lieu de VRIMATES, lire PRIMATES. 29 4e av. dern. L., au lieu de Micitherium, lire Mœæritherium. 37 7° av. dern. l., au lieu de Orcodontideæ, lire Oreodontidæ. 39 4e av. dern. Il., au lieu de Æpinacodon, lire Aepsinacodon. 56 12e ligne, au lieu de Yale, lire Yalee. sachant Pa ac) ee f \ y e ’ x it ï si) 14 LE re ù A AO m3 as ARE Rs Tiens == —— 00000090900000000000000 000000 900000000000000000000 Bibliographie Scientifique Française ÉDITÉE A PARIS par les soins du MINISTÈRE DE L’INSTRUCTION PUBLIQUE A pour objet de donner périodiquement la liste des travaux publiés en France, indexés dans l’ordre alphabétique des noms d'auteurs, et concernant les sciences mathématiques et naturelles, conformément au tableau du Catalogue interna- tional de littérature scientifique siégeant à Londres. É [Les lettres H et K s'appliquent à la Géologie et la Paléontologie]. Les fascicules de la Bibliographie Scientifique française, élaborés par les _ membres de la Commission du Répertoire de B. S., sous la présidence de M. Lacroix, secrétaire perpétuel de l’Académie des Sciences, sont en vente à la librairie : GAUTHIER-VILLARS, 55, Quai des Grands Augustins, PARIS (VE) PRIX DE L'ABONNEMENT : 4re Série (6 numéros par an). . 2e Série (6 numéros par an). Les deux Séries réunies e Paris 410 fr. 10 » 20 » Départ. et Union post. 11 fr. 11 » 28 » Case à louer L'ANNÉE BIOLOGIQE Comptes-rendus des Travaux de Biologie Nouvelle série | blication trimestrielle de la “éératin des Sociétés des Scenes ie l Comité de rédaction : MM. M. CAULLERY, C. DELE- ZENNE, P. GIRARD, Me M. GOLDSMITH. MM. HEN- NEGUY, M. MENDELSSOHN, F. PÉCHOUTRE, CH. PÉREZ, J. PHILIPPE, A. PRENANT, E. RABAUD, TIFFENAU. Secrétaire général : Mie M. GOLDSMITH, Secrétaires : MM. F. PÉCHOUTRE (Botanique) ; J. PHILIPPE (Psychologie). , 2: ! . : . Le Me année : nn L e 0 LR « | Secrétariat : LABORA TOIRE DE ZOOLOGIE, Sorbonne Far “ Case à louer Librairie Scientifique JV. HERMANN 6, Rue de la roonne, PARIS (VE) Téléphone Gobel. 14-19 La librairie HERMANN tient à la disposition des amateurs de belles coquilles éocéniques du Bassin de Nantes : 1° Mollusques éocéniques de la Loire inférieure, 3 vol. in -80 en 8 fascicules (1895-1906), par MT M. Cossmanx. 150 fr. rnaret 2° He du dit “ (1915-1922), par M M. CossMANN. . . . ii à AO: | 3° Atlas de Boisgouet IX dl in-49, t par G. Vas- SUR. L . 20 | SIL au complet. . . :... .2001r. On peut se procurer séparément les trois numéros, ainsi que _« La Faune éocénique du Cotentin » (120 fr.). INDISPENSABLES 114 mme TION DES FOSSILES _ PLAQUES PHOTOGRAPHIQUES GUILLEMINOT PLAQUES SECNES AU SÉLATINO-SROMURE_ D'ARGENT ‘LA PARFAITE- : GUILLEMINOT a C' A GUILLEMMOT.BESPAUG 8 C° Fsemeurs ns te R.GUILLEMINOT. BŒSPFLUGe C'° PAPIERS PRODUITS _22, Rue de Châteaudun, PARIS (IX) Sciences de Von. ati sous la rende & F. Roi Parus : Fasce. I. —- La Montagne de Crussol, étude stratigra:. phique et paléontologique, pat À. RicHE et F. un 196 : 8& pl. paléontologiques. NET TIR A4 Fasc. II. — Mém. 2. Monographie paléontologique de la faune des vertébrés des sables de Montpellier. — 1. Les Baleinop: tères, mémoire posthume de M. GENNEvAUx complété as F Rom 50 p. 2 planches dont une double. Prix :: 0 5 fr. Fasc. III. — Mém. 3. Etude sur la faune du Bathonien d: environs de Mâcon. {1° Partie), mémoire posthume de Lissago [12 p., 24 planches. nt PTIX "7". vue Fasc. IV. — Monographie de la zone à Ludwigia Mure sonæ du Lyonnais, par F. Roman et P. Boyer, 50 p., 8 planclk dont une double. K Prix "00e Lyon. -0O- -O- -0- -0- FOË -O- -O- -O- -O- -0- -O- Librairie Scientifique J. HERMANN 6, Rue de la Sorbonne, PARIS, (Ve) Téléphone Gobel, 1: %-19 Ë La librairie HERMANN tient à la din. sition des ama teurs coquilles éocéniques des environs de Paris : 1 environs de Paris », avec les cinq appendices a au co plet » par M' M. Cossmanx (1886-1913). Prix. e e -e e e e % e ; HT L2 2° « Iconographie complète des coquilles fossiles d l Eocène du Bassin de Paris » par M' M. Cossmanx Mr G. Pissarro (1904-1913) reliée en un volume in-40, | Prix e e e e — : re e “ e L :Ÿ \W4 \ À ERNST MAYR LIBRARY ess - PERTE PE dE TER LE . 4 pd en ir ” - CE EE de din it he D Re