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Dans la troisième période paranépiastique, il y à formation des premières zoécies du zoarium érigé. 3° PHASE NEANASTIQUE. Formation du zoarium adulte. 4°, 5°. Les phases ÉPHÉBASTIQUES el GERONSTATIQUES terminent la vie zoa- riale du Bryozoaire et n’ont pas été spécialement étudiées. Il y a donc, dans les trois Ordres de Bryozoaires étudiés, une grande unité dans le premier développement des bourgeons zoariaux, unité qui prouve leur parenté réciproque et les éloigne des Polypiers et des Bra- chiopodes. M. E. R. Cumings tire un certain nombre d'autres conclusions de ces études si patiemment conduites. La Famille des Feneslellidæ doit être démembrée en Fenestillidæ et Poiyporydæ, qui différent par l'orientation des premiers bourgeons. Le Genre Phylloporina doit être classé défini- tivemcnt dans les Trepostomata. Ge dernier Ordre est parallèle à Cyclos- toma. Cryplostomata, au contraire, est neltèement dérivé de Cyclostomata. Enfin, c’est avec les Lichénopores actuels que les Trépostomes présentent le plus d’affinité. Ces travaux, continués avec ténacité pendant 7 ans, et qui ont nécessité la confection d’un très grand nombre de plaques minces, font le plus grand honneur à M. E. R. Cumings. A note on the Batostomas of the Richmond Series, by E. R. Cu- | mings and J. J. Galloway (1). — Cette Note concerne seulement trois espèces siluriennes communes dans les séries de Richmond. Ce sont Batos- toma varians James, B. variabile Ulrich, et B. Prosseri nov. sp. Les auteurs nous donnent pour chacune d'elles des coupes longitudinales, des sections tangentielles, des sections plus profondes et — ce qui est non moins urgent — l'aspect extérieur à différents grossissements. Leur étude est véritable- ment complète. Un tableau récapitulatif permet de reconnaitre rapidement les caractères distinctifs de chaque espèce. C’est ainsi que Balostoma varians James, est caractérisé par un zoarium irrégulier, subfrondescent ou encroûtant, par ses acanthopores à diaphragmes et par les nombreux diaphragmes de ses mésopores quand ceux-ci existent. QG) Washington, 1g11. — Proc. Ind. Acad., p. Az et suiv., avec 7 PI. lith. = M Le rameux B. Prosseri est caractérisé par ses nombreux mésopores à diaphragmes et ses acanthopores à parois épaisses, Enfin, B. variabile Ulrich est caractérisé extérieurement par de petites macules de plus larges zoécies el, intérieurement, par les nombreux diaphragmes zoéciaux répartis aussi bien dans la région axiale que dans la région périphérique. Uber das neue Vorkommen der untersilurisehen Bryozoen und anderer Fossilien in der Ziegelei Pernikarka bei Kossire, von K. Kettner (1) — Après une courte étude stratigraphique sur la loca- lité de Pernikarka, l’auteur nous décrit les Bryozaires qu'il y a décou- verts au niveau D de Barrande. Notre nouveau confrère s'est documenté sérieusement et ses déterminations nous paraissent excellentes. Naturelle ment, quelques espèces sont nouvelles : Trematopora Poctai, Monotrypa radiata, Monotrypa circularis.? Polyteichus pusillus. La coupe verticale de Monotrypa fertilis montre une énorme zoécie que l'auteur croit être une ovicelle La dernière espèce, Trochopora conica, est génériquement et spé- cifiquement mal nommée. Ces mêmes noms furent donnés, en 1850, par d'Orbigny à une espèce bien connue de l’'Helvétien de la Gironde. Nilun ni l’autre ne sont passés en synonymie : M. Kettner devra donc donner un autre nom à son nouveau Genre. Îl serait indispensable aussi qu'il nous en donnàt une diagnose exacte el concise. f Malgré les défectuosités des planches, nous sommes en présence d'un petit travail consciencieux qui fait bien augurer de l'avenir. Further descriptions of the Tertiary, Polyzoa of Victoria. Part. XI. by Maplestone (2). — Le vaillant bryozoologiste australien continue, dans cette onzième partie, la description des espèces nouvelles qu'il recueille dans le Miocène local. Comme plusieurs centaines d'espèces ont déjà été publiées, cette faune paraît être d’une richesse inouïe. Voici la liste de ces espèces nouvelles. Catenicella Bairnsdalei. |: Strophipora lriangularis. — ampla Waters. | — lævis. — ‘cunelformis. Claviporella bicornis. = morningtonensis. — arensis. == concinna«. | Villalicella cruciformis. —, elegantissima. | Bretlia brevis. — minulissima. _ Caberea morninglonensis. — longispinosa. Farcinia airensis. (1) Prague, 1913. — Bull. int. Acad. Sc. Bohéme, in-8°, 22 P., 9 fig. et 2 pl. phot. (2) Melbourne, 1910. — Proced. Roy. Soc. Wictoria, XXIIT, p. 266-284, avec v2 pl. lith: RAR A Menipea uruserialis. Sleganoporella Bairnsdaler. Synaptacella asymmetrica. _ cliftonensis. — gibbosa. = cortoensis. — crassimarginat«. — elongata. — ovalis. Thalamoporella airensis. — Dennanti. _ Dennanti. = recta. à Cribrilina tenuicostala M. G. Cellularia belcomiensis. Aspidostoma otwayensis. . — mooraboolensis. Phylactella Bairnsdalei. Membranipora lævissima. Monoporella venusta Eich. _ ovifera. Inversiula airensis. Steganoporella Dennanti. — quadricornis. L'auteur dit que je me suis trompé dans ma détermination d’Inversiula nutrix J. Jullien, faite dans ma description des «( Bryozoaires fossiles de l'Argentine ». Il prétend que mon espèce est plus voisine de son /nversiula airensis. Qu'en sait-il puisque son spécimen n’a pas de fénestrule ? Je main- tiens ma détermination, puisque j'ai fait la comparaison au Muséum d’His- toire Naturelle de Paris. Further descriptions of the tertiary polyzoa of Victoria, Part XII, by C. M. Maplestone (1). — Les quatre espèces nouvelles étudiées sont : Strongylopora concinna, Strophypora episcopalis, S. dubia et Catenicella rugosa. De plus : Caberea morninglonensis (1911) devient C. pedunculalta. Trois de ces espèces sont représentées chacune par un simple spécimen. J’estime que c’est beaucoup trop d'honneur accordée à ces microscopiques fragments. La bonne renommée de M. Maplestone ne souffrirait aucunement d'un peu plus de circonspection. Bryozoa from Labrador. Newfoundland. and Nova Scotia, eollected by Dr. Owen Bryant, by Raymond C. Osburn (2). — C'est la liste des 5r espèces de Bryozoaires draguées entre le Labrador et la Nouvelle-Ecosse et sur le Banc de Terre-Neuve. Elles sont toutes connues ; cependant quel- ques observations nouvelles ont été faites. ù De bons spécimens de Lepralia spathulifera Smitt, ont permis d'établir définitivement la constitution de cette jolie espèce. Sur un même tubercule frontale il y a deux pores : le supérieur est l'articulation de la grande épine spathulée qui recouvre une grande partie de l’apertura ; l’inférieur est un petit avicellaire muni d’une mandibule triangulaire. Sur les figures, il n'y a (1) Melbourn, 1913. — Proced. Roy. Soc. Victoria, XXVII, pp. 335-336 avec une pl. lith. (2) Washington, 1912. — Proced. U. S. nat. Mus., vol. 43, pp. 275-289, une PI. lith. pas de cardelles à l’apertura et la place dans le Genre Lepralia (= Hippopo- rina) pourrait paraître douteuse. Alors le vocable générique Dorypo- rella donné par Normann pourrait être maintenu. Myriozoum crustaceum Smitt. devient Schizoporella plana Dawson. Dabord pourquoi ce changement générique ? La première raison donnée est que son apertura ressemble à celle de Schizoporella Ceculi et de S. spongiles. Mais la première de ces espèces est le type du Genre Phonicosca, J. Jullien (— Arthropoma, Levinsen). Le choix est alors contradictoire ; d’ailleurs la comparaison est mauvaise. La seconde raison donnée est que « le caractère de la paroi zoéciale et de l’ovicelle semble rapprocher cette espèce de Schizo= porella » ; mais de quel caractère est-il question ? I faut une littérature plus précise en telle occurrence. Enfin l'auteur déclare n'avoir trouvé qu'un seul fragment qu'il n’a même pas soumis à la dissection pour garantir ses affirma- tions !... Cette pauvre espèce a eu tous les malheurs possibles, D'abord classée dans le Genre Myriozoum par Srhitt, elle est transportée dans le Genre Leieschara par Sars ; Waters la range en Schizoporella et Levinsen vient de créer pour elle le Genre Myriozoella ; sans compter que Dawson l'avait jadis rangée en Lepralia. Si nul ne sait où la classer, mon avis est qu'il est préférable de la laisser dormir dans son premier berceau. Ensuite pourquoi le changement spécifique ? puisque d’une part, Dawson en 1859 n'a pas figuré son espèce, et que d'autre part, comme Waters Pa déjà fait remarquer d'ailleurs, la description en est très insuffisante. Seules les figures bien faites peuvent justifier la loi de priorité. M. R. Osburn figure à nouveau Mucronella prælucida Hincks et il essaie de complérer la description de son ovicelle. Je dis (essaie » car nous ne sommes pas plus renseignés qu'auparavant. («Les ovicelles, dit-il. sont subglobuleuses, un peu saillantes, ponctuées et, quand elles sont adultes, le . péristome secondaire en se développant les limite en avant par un bourrelet. » Ces quelques explications ne nous renseignent pas sur la nature de lovicelle (hyperstomiale ou endozoéciale), ni sur ses relations avec l’opercule (S'ouvre- t-elle au-dessus ou au-dessous ?), ni sur sa structure intime. Levinsen range cette espèce dans son excellent Genre Cheilopora, el je suis de cet amis. M. Osburn sera lui-même convaincu s'il prend la peine de faire sauter au scalpel la frontale d'une ovicelle. - Escharella propinqua Smitt, est rangé dans le Genre Pure parce que l’avicellaire médian est rond. C’est incomplet : car ce Genre est caractérisé par un avicellaire généralement rond ou subrond s’ouvrant dans une péristomie complète. L'auteur ne cite jamais les figures dans sa Bibliographie. C’est un tort, car les ouvrages de fond ne s’y distinguent pas suffisamment des simples listes. M. R. Osburn suit rigoureusement la classification de Hincks. C'est une bonne idée pour un débutant en Bryozoologie. Mais il serait utile cependant ab sde dd bis) ai de étés d'employer, au moins partiellement, les travaux des auteurs plus récents qui ont écrit depuis 1880, tels que J. Jullien, Waters, S. Harmer, Levinsen. C’est ainsi que : Membranipora unicornis est un Tegella. Cellepora contigua est un Holoporella. Escharoides Sarsi est un Posterula. Porella Skenei est un Palmicellaria. Je connais l'argument : « Dans les écrits d’un homme, comment pourrons- nous discerner ce qui est à conserver de ce qu'il faut rejeter ? quand des au- teurs expérimentés comme Waters, Calvet, Canu ont eux-mêmes tant d'hésitation ». D'accord, mais il faut savoir cependant dégager l'observation de la systématique. Alors il est relativement facile de dégager, dans l’œuvre d’un savant, certaines vérités indubitables qui peuvent être immédiatement systématisées. C’est ainsi que, dans l'ouvrage que nous préparons sur le Tertiaire américain, nous donnerons quelques fragments des modifications apportées à la classification de Hincks tels qu’ils résultent des derniers tra- vaux scientifiques ; nous nous baserons sur le principe du moindre change- ment (Waters) et sur la systématique des observations indiscutables en l’état présent de la science, Il serait vraiment un peu trop rigoureux de rayer de la Bryozoologie des œuvres telles que celles de J. Jullien et de Levinsen ! Je prie M. R. Osburn d'excuser la longueur de cette critique. J'ai parlé en paléontologiste, c'est-à-dire, en homme qui constate chaque jour les imper- fections de la Zoologie et qui en est toujours navré. Puisqu'il est appelé à nous. donner fréquemment des travaux analogues à celui-ci, je serais très heureux qu'ils fussent aussi profitables que possible à la Systématique, à la Géographie, à la Biologie et à la Paléontologie. The marine fauna of British East Africa and Zanzibar, from col- lections made by Cyril Crossland in the years 1901-1902 — Bryozoa : Cheilostomata, by Arthur Wm. Waters (r).—- Les ouvrages de M. Waters sont toujours attendus avec beaucoup d’impatience. Ils constituent des études de fond absolument sérieuses conduites avec un grand scrupule de l’exacti- tude scientifique. Les généralisations, jamais hâtives, ne sont que le résultat de patientes rechèrches, d'observations complèles, et de multiples comparai- sons. Par cette méthode le progres, s’il se fait lentement, s'opère réellement. Pas de révolution dans la nomenclature, mais d'excellentes contributions à son perfectionnement. Il y a trop de nouveautés pour que nous puissions les exposer loutes. Voici, d’après l’auteur lui-même, les points d'intérêt spécial. (1) Londres, 1913.— Proceed. Zool. Soc., n° XX XIV, 8o p., 10 PI. lith., fig. dans le texte, TOR En Stirparia, la première zoécie d’une louffe a le caractère d'une zoécie primaire, Dans la Fam. des Scrupocellaridæ, la nature de l'articulation des segments peut être employée pour la classification générique. Les autres caractères étant successivement : les ovicelles, les vibracellaires (spécialement leur nombre à chaque bifurcation), et la bande de l'extrémité distale. Les ovaires sont différents dans les Genres Bugula et Scrupocellari La ; ils fournissent donc d'excellents caractères génériques. C’est le cas d’ailleurs pour beaucoup d'autres Genres de Bryozoaires cheilostomes. Mais comme ces ovaires se présentent dans les coupes à différents stages de leur dévelop- pement, il faut prendre de grandes précaulions dans leur interprétation pour qu'ils puissent fournir des caractères pleinement effectifs. En Membranipora armata Haswell, il y a deux polypides murs simulta- nés dans la plupart des zoécies, ce qui est généralement très rare dans les autres espèces. De plus, tandis que d’un côté de la zoécie il y a une chambre avicellaire, de l’autre côté il y a une semblable longue chambre, mais conte- nant une glande secrétante. Dans quelques espèces de Schizoporella. l'opercule porte une traverse con- cave vers le sinus. C'est le commencement de la plus basse Éenor d'une lamelle zoéciale superposée. Un fossile tertiaire, Diplodidymia complicata Reuss possède une organisa- tion spéciale que des spécimens actuels ont permis d'expliquer. L'ovaire apparait dans un petit sac Sspanen dans la région operculaire. L'un et - l’autre grandissent Dane jusqu’à remplir la plus grande partie de la zoécie. L'auteur propose des groupements nouveaux pour les Fam. des Caleni- cellidæ et des Releporidæ ; mais, suivant son habitude excellente, il n’ajoute pas un terme nouveau à la nomenclature. Les zoéciules qui surmontent les zoécies dans le G. Trypostega Levinsen sont considérés comme des vestiges d’avicellaires, bien qu'elles ne contien- nent pas les faisceaux musculaires ordinaires. La connaissance de la constitution anatomique des Adeonæ est unique- ment l'œuvre de M. Waters. Il nous fait savoir notamment que les œufs se développent à l’intérieur de zoécies spéciales appelées génésies ; ils sont placés dans un grand sac ovarien, les larves sont expulsées directement. Les espèces nouvelles sont : Bretlia tropica, Synnotum pembaensis, S. con- torta, Bicellaria chuakensis, Stirparia zanzibarensis, Stirparia dendograpta, Scrupocellaria wasinensis. Cellaria wasinensis, Osthimosia zanzibarensis, Lepralia wasinensis, Petralia chualkensis, Adeonellopsis Crosslandi. Nous souhaitons que la seconde partie (Cyclostomes) de cet ouvrage soit bientôt livrer à la publication. de à nd done So" ne ain But at Et De bu "À 4 The Polyzoa of Waterworks, by Sidney Harmer (1). — Qui aurait pu se douter que les Bryozoaires d'eau douce pouvaient avoir un rôle écono- mique. Pourtant, c’est la réalité. Ces bestioles envahissent les réservoirs et: les tuyaux pour la distribution des eaux potables, quand celles-ci ne sont pas soumises à un filtrage soigné. Ils accompagnent alors les petits Crusta- cés, les larves de Dipteres, les Mollusques et les Eponges, commensaux habi- tuels des eaux douces. Ils teintent les eaux ou leur Sen on leur limpidité et facilitent le développement des Bactéries. L'auteur est particulièrement bien documenté sur cette question d'hygiène sociale. Nous ne pouvons le suivre dans toutes ses études. Il nous suffira de nommer les coupables. Ce sont: Paludicella articutata Ehrenberg, Fréderi- cella sultana Blumenbach, Plumatella fungosa Pallas, var. coralloides All- man, Plumatella emarginala Allman, var. muscosa Kraepelin. Leurs stalo- blastes, sortes d’œufs d'hiver, mesurent 0,2 millimètre à 0,5 millimètre. Nos appareils de filtrage doivent donc être assez soignés pour ne pas les laisser passer. Les Bryozoaires fossiles des Terrains du Sud-Ouest de la Franee. VI. Bartonien-Auversien, par F.Canu (2). — La faune des Bryozoaires du Lutécien supérieur et de l’Auversien des couches de Biarritz est relativement riche. Je dis relativement, car je n'ai pu recueillir que 57 espèces, dans cet ensemble que les géologues ont tant de peine à différencier sur place. Sur 19 espèces du Lutécien supérieur, 14 se retrouvent dans l’'Auversien. Il y a donc unité faunique entre les deux niveaux. La différence est plus grande entre le Lutécien inférieur et le Lutécien supérieur qu'entre ce dernier et l'Auversien Mais ce qui est hors de doute pour l’un comme pour l’autre étage, c’est la grande profondeur des dépôts prouvée par la grande propor- tion des Cyclostomes (45 0/0), par la présence d’Entalophora proboscidea et par celle de nombreux Hornères. Pour cette étude, j'ai disposé de la Collection Pratt conservée à l’école des Mines et de quelques matériaux que m'avait envoyés jadis feu M. Détroyat. Je n'ai pu faire les coupes et les sections souvent nécessaires aux détermi- nations, de sorte que certaines d’entre ëèlles restent génériquement dou- teuses. Les espèces nouvelles sont Membranipora quadrifasciahs, M. biarritziana, ()) Micropora erecta, (?) Bactridium labiatum, Cribrilina biarritzensis, curieuse espèce que nous retrouverons dans les Pyrénées-Orientales, (?) Porina con- torta, Smillia aviculijera, S. sextapuncta, S. excentrica, Idmonea triforata, 1. incurvala. (x) London, 1913. — Proceed. of Zool. Soc., n° XX XI, 33 p. et 2 PI. lith. (2) Paris, 1910, ror1, 1912. — Bull. Soc. Geol. France (4), X, p. 841 à 855, XI, p. 444 à h54, XII, p: 623 à 630, 8 PI. phot., fig. dans le texte. en Pet a R t/ — ho — J'ai classé les espèces déjà décrites par d’Archiac, j'ai rétabli sa synonymie, j'ai complété ses descriptions dans la mesure du possible. Les spécimens de Biarritz sont rares, petits, maigres, vilains, mal conser- vés, gris ou noirs, guère intéressants, même pour les initiés. Si je n'ai pu en faire quelque chose de bien, si mes photographies sont imparfaites et incom- plètes, j'espère néanmoïns que les lecteurs me tiendront compte de mes efforts. Lentement, nous finirons par connaître la faune des Bryozoaires supra- lutéciens. COELENTÉRÉS Par M. M. FILLIOZAT. Studies on the Morphoïogy and development of certain Rugose Corals, by Thomas Clachar Brown (1). — Après avoir rapidement exa- miné les principaux travaux américains publiés depuis une quarantaine d'années sur le développement des Tétracoralliaires, l’auteur donne quel- ques indications sur la préparation des échantillons, sur les termes employés et passe ensuite à l'étude des espèces. Nous relevons dans le Silurien: Strep- telasma profundum Ow sp. Presque tous les échantillons de cette petite espèce se rencontrent silicifiés, aussi l'étude de sa structure et de son déve- loppement n'avait pas encore été faite jusqu'ici d’une façon très complète. Un fait remarquable, et qui semble constituer un argument décisif sur l'état originaire tétraméral des Rugueux, est signalé à propos de cette espèce. C'est l'apparition simultanée, dans les quadrants antipodes et cardinaux, de la première paire de septes secondaires, — Ordovicien supérieur. Streptelasma corniculum Hall. Plus grande que la précédente, à septes plus nombreux et plus régulièrement rayonnés, À rapprocher, comme très semblable du stage adulte de S. profundum, une section faite près d'un calice. Sireplelasma rusticum Bill. sp. Difficile à distinguer, dans les premiers stages de son développement, de $. corniculum (Milne Edwards et Haime avaient confondu ces deux espèces), mais prend vite, en vieillissant, une forme quasi-cylindrique, Enterolasma caliculum Hall sp. a etoile avec quatre ouvertures distinctes, dont l’une communique avec l’un des espaces interseptaux. (1) New-York, 1909. — Ann. N.-1. Ae. Se., Vol. XIX, N°3, Part. r, pp. 4b-97, 19 fig. dans le texte. D OU " DNS A Nes Le développement des septes dans les quadrants antipodes se fait plus rapidement que dans les quadrants cardinaux, surtout lors des derniers. stages. (Zaphrenlis) racinensis Whitf. Connue seulement par des moules internes, cette espèce appartiendrait plutôt, d’après l’auteur, aux Genres Hleterophren- lis Bill ou Heliophrentis Grab. Parmi les espèces dévoniennes : Enterolasma strictum Hall sp. Prise pour génotype, en 1900, par Simpson. Echantillons presque toujours silicifiés. Les septes arrivent bien au centre, sauf les tertiaires, qui s'unissent fré- quemment aux primaires. — Dévonien inférieur. Stereolasma rectum Hall sp. C'est encore un génotype de Simpson. Comme chez la précédente espèce, les septes tertiaires ne s’avancent pas libre- ment dans le calice, mais s'unissent aux septes secondaires. — Dévonien supérieur. Heterophrentis prolifica Bill. sp. Polypier conique, fortement curvé ; le septe cardinal dans une fossule très distinctement marquée, les autres septes fortement tordus au centre. Comme chez Stereolasma, 8 septes secondaires dans chaque quadrant antipode et seulement 4 dans chaque quadrant cardi- nal. Lors des tout jeunes stages, cette espèce peut facilement être confondue avec Streptelasma. — Dévonien moyen. Heliophyllum Hall E. H. Les jeunes sont également très analogues à Streptelasma ; c’est la même disposition septale. Mais chez les adultes, les septes présentent des processus latéraux très caractéristiques.— Dévonien moyen. et Mycrocylus discus Meek et Worthen. Septes plus ou moins radialement disposés, fossule bien marquée. Hadrophyllum Orbignyi E. H. Ce curieux petit Polypier cupuliforme, avec sa fossule et ses deux dépressions latérales, paraît également dériver de Sireptelasma. Enfin dans le Carbonifère : Lophophyllum proliferum E. H. Des dessins de l’auteur et de ceux de Duerden que celui-ci reproduit, mais dont il donne une interprétation un peu différente, il ressort que le Genre Lophophyllum, dans ses développements individuels, passe par les stages correspondants au groupe Streptelasma-Stereolasma, puis par un stage équivalent au stage Helerophrentis, caractérisé par un septe cardinal court et une fossule très proéminente. À l’état adulte s'ajoute un caractère spécial, qui consiste dans l’épaississement de la columelle à l’extrémité du septe antipode. Hasiphyllum calcareforme Hall. sp., H. spinulosum E. H., H. varsoviense Worthen sp. La fosette cardinale qui, dans Helerophrentis, est un caractère proéminent, se trouve, dans ces espèces, si accentuée qu’elle forme une véritable muraille interne. Een Quelques pages sont ensuite consacrées au développement des Polypiers ! — 42 — examinés dans cette très consciencieuse Note que termine un diagramme montrant les relations phylogénétiques probables de tous ces différents Genres et espèces. Developmental stages in Streptelasma rectum Hall, by Thomas C. Brown (1). — M. Duerden avait signalé la présence de 6 septes primaires chez Cyathaxonia cynodon E. H., du Carbonifère, ainsi que dans quatre autres espèces du Dévonien, dont Streplelasma rectum Hall. Avec Ludwig et de Pourtalès, cet auteur était d'avis que le plan tétraméral des Rugueux s’établissait postérieurement à la formation des 6 septes dits primaires. D'où cette conclusion que Rugueux et Hexacoralliaires avaient la mème origine. L'opinion de l’auteur est tout autre. M. T.-C. Brown se rallie presque entièrement à la manière de voir de MM. Gordon et Carruthers, et il inter- prète, à l'appui de celle-ci, les coupes de ce dernier. C’est, du reste, après avoir fait une très soigneuse sélection parmi des centaines de spécimens de Streptelasma rectum, possédés par le Laboratoire paléontologique de Golom- bie, que M. Brown a été amené à constater — par l'examen de surfaces polies dont l’emploi avait été préconisé par Duerden — que quatre septes sont seule- ment présents dans les plus récents stages et que les métaseptes ne viennent qu'en dernier lieu. Ces quatre septes sont les homologues des quatre septes primaires du schéma de Kunth. Plus affirmatif que M. Carruthers, il est bien près de conclure que tous les Rugueux sont primitivement tétramé- - raux. Quant à la disposition hexamérale, qui a lieu à une certaine phase du développement, elle serait simplement due au développement hâtif de la première paire de septes secondaires. - ! Formes nouvelles du Genre Caninia, par A. Salée (2). — M. Salée nous présente, dans cette Note, trois formes nouvelles du Genre Caninia Mich , pour lequel il nous a donné, ces dernières années, une excellente revision monographique. : Il précise d’abord, en quelques lignes, la répartition stratigraphique, dans le Carbonifère belge, des trois principales espèces de Caninia : C. cornu- copiæ, C. cylindrica et C. patula, rencontrées à différents niveaux du Tour- naisien et du Viséen inférieur. x Les formes nouvelles qu'il décrit ensuite Sr ten également du Car- bonifère belge. Ce sont : Caninia cylindrica Scouler, mut. hasteriensis, chez qui le diamètre calicinal est notablement plus petit que chez Caninia cylin- drica typique. ew-York, 1907. — Amer. Journ. Sce., Vol. XXIIT, pp. 277-284, 13 fie.-texte. ruxelles, 1912. — Bull. Soc. belg. Géol., P. V., T. XXVI, pp. 41-49, PI. À à D. D Z ñ À É Hi £ he Caninmia Dorlodoti, très allongé se recourbant -brusquement à plusieurs reprises. Le calice n’a pu être observé dans cette espèce du Tournaisien infé- . rieur, qui présente quelques caractères communs avec Caninia cornucopiæ, Caninia palula et aussi (par la nature des planchers) avec Caninia cylin- drica. Caninia samsonensis, un seul échantillon, de très grande taille, dont la . coupe horizontale a fait reconnaître des caractères nettement distincts de ceux observés chez les autres Caninia. Un autre très grand Polypier a été recueilli, en outre, dans le même gise- ment du Viséen supérieur que la précédente espèce. Il paraît présenter, de prime abord, avec celle-ci de grandes analogies. Mais la présence d’une srande zone centrale, complètement dépourvue de septes, a permis à l’auteur de classer son unique échantillon dans le Genre Campophyllum. Stromatoporoïidi Devoniani del Monte Coglians (Alpi Carniche), per M. Gortani (1). — Peu nombreux sont les matériaux étudiés jusqu'ici pro- venant de la série dévonique du Mont-Coglians, la plus complète pourtant des Alpes carniques. Aussi la courte Note de M. Gortani, en raison surtoul de la valeur stratigraphique que paraissent avoir les Stromatopores, pré- sente-t-elle un très notable intérêt. Les espèces étudiées sont les suivantes : Actinostroma clathratum Nich., A. Stellulatum Nich. var. calicum nov., dont les colonnettes sont moins régulières et plus allongées que dans l'espèce typique, et dont les canaux et les astrorhizes sont aussi plus larges ; Clathrodictyum regulare Rosen sp. var. carrnicum Vinas., un seul exemplaire ; Stromatopora concentrica Goldf. un seul exemplaire aussi, mais bien typique ; S. cf. columnaris Barr. : S. columnaris Barr. var. gentilis nov., dont les lamelles concentriques sont bien développées, mais moins grandes que dans l'espèce typique ; S. bucheliensis Barg, la figuration de cette espèce montre bien le grand nombre des orifices et des planchers ; S. Beuthi Barg. ; Stromaloporella curiosa Barg. sp. var. carnica nov. Se distingue surtout de l'espèce typique par les piliers plus irrégulièérement disposés et par les lames compactes sans intervalles. Celles-ci semblent se dédoubler dans l'espèce typique dont l'épaisseur des couches est bien moitié moins épaisse que dans la variété. Toutes ces espèces proviennent les unes du Mésodévonien supérieur, les autres du Mésodévonien inférieur. Spicole di Tetractinellidi rinvenute da Ambroglio Soldani nei _Sedimenti del Mediterraneo, per À. Silvestri (2). — Dans la 5° partie (1) Parme 1912. — Riv. ital. di Paleont., Ann. XVIII, Kasc. IV, 16 pp. PI IV. (2) Rome, 1913. — Mém. Pontif. Acc. Rom. dei Nuov. Linc., vol. XXX, pp. 125-146. du Vol. I de son rarissime « Teslaceographia ac Zoophylographia parva el microscopica » paru en 1799, Ambroglio Sollani avait figuré, sous des noms très divers d'organismes, des spicules de Spongiaires de la Méditer- ranée. Quelques-unes de ces spicules ont été reconnues semblables à celles des Tetractinellidæ du postpliocène calabrien qu'a figurées Neviani en 1905. L'auteur’ a donné quelques figures de l'ouvrage de Soldani el a vu, pour quelques unes, de grandes analogies avec des espèces actuelles (Thrombus Challengeri Soll., par exemple) et même avec des espèces fossiles. Une des figures de Soldani ressemblerait beaucoup à une spicule de Spongiaire liasique d'Essey-lès-Nancy, figuré par Terquem et Berthelin et attribuée au Genre Rhipidogorgia E. H. DIVERS - par M. M. COSSMANN Text book of Paleontology. adapted from the German of K v.Zit- tel, edited by C.R. Eastman (1). — La première édition de celle excellente adaptation des « Grundzüge zur Palæontologie » a été publiée en 1899. De- puis cette époque, de nombreux progrès ont été faits dans tous les groupes de fossiles et le besoin se faisait sentir d’une nouvelle revision du Manuel de Zittel. C’est à ce besoin que répond la seconde édition publiée par M. East- man. | Le premier volume qui vient de paraitre, comprend — dans l'échelle des êtres organisés — les Protozooaires jusqu'aux Articulés (Crustacés et Insec: Les) ; chacun des chapitres concernant ces sept phylums a été l’objet d'une refonte parfois complète, comme par exemple les Insectes qui étaient à rema- nier de fona en comble, eu égard aux récents travaux de M. Handlirsch. Toutefois, les Pélécypodes — qui sont l’œuvre personnelle de M. Dall. — ne tiennent pas encore compte de nos travaux tout récents sur la « Conchologie néogénique de l'Aquitanie » (1907-1913), eLencore moins de ceux de M. H. Douvillé sur la nouvelle classification de ces Mollusques. En ce qui concerne les Gastropodes, il est à regretter que trop souvent les noms de Bolten — qui sont à peu près universellement rejetés par les naturalistes — aient été subs- litués, en mainle occasion, à ceux de Lamarck : on sait que cette campagne de « démarquage » inaugurée par notre savant confrère de Washington, a été (1) Londres, 1913. — Seconde édition, vol. L, 839 p., 10600 fig. (Macmillan et G°, éd). pm alé a Bud Soninié ie tés ne à at de Co dent a REP À généralement réprouvée, el que c'est üne des causes pour lesquelles le Congrès de zoologie de Monaco a confié à une commission permanente de Nomenclature le soin de trancher, dans les cas épineux, les questions de prio- rité injustifiée. Il est vrai et ilest bon d'ajouter que ces lacunes ou critiques de détail — qui n’enlèvent rien à la valeur ni à l'utilité de ce Text-book — pro- viennent de ce que l'édition en question était probablement déjà sous presse lorsque les ouvrages que je viens de citer un peu au hasard étaient en cours de publication, et surtout lorsque ce dernier Congrès a tenu ses assises. Il sera facile à l’auteur, au moment de la publication du second volume, de tenir compte — ea un supplément final — de ces quelques rectifica- tions. Le Didelphis Cuvieri., Fischer. de Sannois, par M. A. Laviile (1). — La Sarigue du gypse de Sannoiïs, dont notre confrère donne ici la descrip- hon, occupe exactement dans la même position que celle de Montmartre, découverte par Cuvier, en 1822 ; mais la colonne vertébrale ne paraît pas avoir subi la même torsion ; d’ailleurs tout ce qui est conservé en empreinte de ce petit animal mesure seulement o m. 22 de longueur, le fémur à peine o m. 17. Les os de la face ont disparu, et ce qui en reste est trop écrasé pour être étudié ; celles des dents qui sont conservées sont exactement semblables à leurs correspondantes chez la Marmotte du Chili, sauf que la prémolaire supérieure PM* de la Sarigue de Sannois est un peu plus arquée. Cette découverte d'un second individu fossile de Didelphis Cuvieri a un sérieux intérêt, et l’on doit féliciter M. Laville de nous l’avoir signalée, ainsi que de sa patiente reconstitution du squelette. - Weïteres ueber das carbonische Arthrostraken-Genus Arthro- pleura Jordan, von K. Andrée (2). — Dans un premier Mémoire, paru en 1910, l'auteur avait déjà étudié ce Genre de Crustacés du Carboniférien supé- rieur; de nouveaux matériaux, provenant de plusieurs gisements d’Alle- magne et d'Angleterre, lui ont permis de compléter les données primitives et de modifier quelques-unes des conclusions relatives à l’organisation et à la position systématique d’Arthropleura. M. Andrée paraît actuellement d'avis que les Arthrostraca forment — avec les Anomostraca et les Thoracostraca — un type collectif qui prend place entre les Schizopodes et les Isopodes. Un second point est relatif à la grandeur des représentants d'Arthropleura qui - pouvait atteindre r mètre de longueur, c’est-à-dire des dimensions bien supé- rieures à celles des Crustacés récents : un fait analogue avait déjà été observé par M. Handlirsch pour les Insectes paléozoïques. Enfin, en ce qui concerne (x) Paris, 1913. — Feuille j. Natur., n° 523, 5 p., 7 fig. (2) Stuttgart, 1913. — Extr. Palæontogr., LX Bd., pp. 295-309. PL. XXII. AO l'extension géographique du G. Arthropleura, M. Andrée — tout en regret- tant de ne pouvoir être très affirmatif au sujet d'A. armata — peut certifier qu’A. mammala est une forme autochtone d'Angleterre. Dans un supplément, l’auteur ajoute quelques mots au sujet de deux autres formes ambiguës : Arthropleura panctata et Oniscina ornata Goldenberg; la seconde notamment serait un Fayolia, et la première serait un fragment d'Euryptéride. ! Ueber Anthracophrynus tuberculatus aus dem Karbon von Dud- weiler. von K. Andrée (1). — Le nouveau G. Anthracophry nus, découvert dans le bassin de la Sarre, est un Arachnide carboniférien qui n'est encore connu que par son ‘abdomen rappelant celui d'Anthracomartus ; toutefois, la restauration faite sur le shéma de la figure 2 permet de saisir les différences génériques qui justifient la création de ce nouveau type. Sur quelques Trilobites du Dévonien de Bolivie. par Jd. Groth (2). — L'auteur étudie quelques espèces rapportées d’Icla par M. Dereims. Les tra- vaux d'Ulrich et de Knod sur la faune dévonienne de Bolivie ont déjà fait ressortir ses analogies avec celles de l’Oriskany et de l'Helderberg dans l'Amérique du Nord, avec celle du Mæcuru au Brésil, et enfin avec la faune des Bokkeveld beds dans l’Afrique australe. Cryphæus Dereimsi — que décrit l’auteur — possède un pygidium dont la forme générale est très renflée et dont l'axe médian est fortement bombé. Cette espèce se rapproche surtout du groupe Sud-Africain de Cryphæus africanus Salt., Acaste convexa Ulrich se rapproche également de ce dernier groupe, tandis que Dalmaniles mæcurua Clarke rappelle uu Dalmaniles indéterminé figuré par Lake et provenant des Bokkeveld beds de l’Afrique australe. Ces conclusions sont précieuses, tant au point de vue géologique et paléon- tologique que pour les questions relatives à la géographie des mers dévo- niennes. Les Entomostracés des couches du Lualaba (Congo belge). par M. M. Leriche (3). — D’après les recherches antérieures de l’auteur sur les Poissons provenant des mêmes couches, celles-ci appartiendraient au Prias supérieur. Les Entomostracés — qui abondent dans certains its — font l’objet de la Note ci-dessous analysée. Esther iella lualabensis n. Sp. diffère d’E. costata Weiss et d'Z. dde (:) Karslruhe, 1913. — Extr. Mitt. Oberrhein Géol. ver., t. ITL, pp. 89-93, fig: (2) Paris, 1913. — Extr. B. S. G. Fe. [4], &. XII, 1912, pp. 605-608, PI. 18-19 [Analyse de | M l’auteur]. (3) Bruxelles, 1913. — Extr. Rev. Zool. Afrie., Vol. HI, fasc. 1, 11 p. in-8°, à PI. phot. 4 * costata Giebel, du Trias de la Saxe, par sa forme plus ovalaire, par ses cro- chets plus aigus, par son ornementation, etc. Darwinula Brady et Robertson, des ondes de Lualaba, ne peut guère se distinguer de la var. stricta de D. globosa Duff. du Rhétien d'Ecosse ; elle abonde dans les assises argileuses, et c’est probablement à la même variété que doivent être rapportés les Ostracodes de Stanleyville, inexactement déter- _ minés Candona par M. Ulrich. Metacypris Passani n. sp. rappelle M. For besi Rup. Jones, du Purbeckien d'Angleterre et du Jurassique supér. du Colorado ; mais sa forme est plus comprimée et sa dépression, plus profonde, sur la face postérieure. Une seconde forme moins renflée accompagne toujours la première dans les _ mêmes couches : c'est probablement une différence sexuelle entre les deux formes. Il résulterait de là que les couches en question sont saumâtres, lagunes en communication plus ou moins directe avec l'Océan. Un Ragno fossile del Terziario venets. per D. Francesehi (1). — L'arraignée — décrite par l’auteur — mesure (non compris les pattes) 11 millim. dont 5 pour l’abdomen et 6 pour le céphalothorax. Un dessin — reconslituant l'animal restauré — permet de l’assimiler au G. Argyroneta déjà représenté par À. antiqua Heyden, des lignites de lOligocène. À. aqua- tica Latr., vivant actuellement dans les eaux douces d'Italie, a l'abdomen plus arrondi. M. Franceschi a dénommé la nouvelle espèce, des marnes de Chiavon, A. De Stefani ; ce gisement paraît appartenir à l'Oligocène moyen. Un nouveau Cirrhipède pédoneulé fossile : Scillælepas Cazioti. par A. et L. Joleaud (2). — Dans les marnes astiennes du Mont-Alban, à Nice, le commandant Caziot a découvert les éléments isolés d’un nouveau Cirrhipède que MM. Joleaud rapportent au G. Scillælepas, après une patiente recons- titution des débris de grandes plaques : une carène presque entière de la même espèce a . recueillie dans les sables astiens du tunnel de Ginestet, près de Beaucaire. $. Cazioti a beaucoup d'affinités avec S. Paronai Ses. et avec Scalpellum tripinosum Huek ou avec S. eos Pilsbry. The generic rame to be used for Murex tritonis L.. by T. Ire- _ dale (3). - Des recherches faites par M. [redale dans un ouvrage de Gistel 1848 RU ECEQNQNS Tierreiche), il résulterait que la substitution d’un nouveau nom à Triton préemployé, pour Murex trionis L., serait, non pas Nyctilochus comme l'avait suggéré M. Dall en 1912, mais Charonla Gistel (x) Parme, 1g13. — Riv. ital. di Pal., pp. 59-67, PL II phot. (2) Marseille, 1913. — C. R. Séances Soc. Biol., t. XXIV, p. 723, 4 p. in-8° avec fig. (3) Boston, 1913. — The Nautilus, vol: XXVIL, n°5. Leo (1848, p. 170) ; mais que, 8 pages plus loin, le même auteur Gistel emploie Charonia pour un Acalèphe. Dans ces conditions, M. Iredale ne conclut pas ; mais tous les bons esprits seront sans doute d'avis qu’au lieu de persister à rechercher des antériorités douteuses comme celle-ci, il serait bien plus sim- plé d'admettre, une fois pour toutes, la correction faite en 1904 : ÆEutrio- nium (v. Revue crit., VI, p. 115). En terminant, M. Iredale conteste le nom de Famille Cymaliidæ pour les Tritons, parce que ce n’est pas le Genre typique ; je rappelle à notre honorable confrère que c'est la règle de priorité qui doit prévaloir pour les Familles comme pour les Genres, et que par con- séquent, c’est le nom 7Tritonidæ qu'on doit conserver pour cette Famille de Mollusques, bien que Triton soit un Reptile, attendu quil est inadmissible de déposséder un auteur d’un nom familial, sous prétexte que le nom de Genre dont il est formé est préemployé ou pas typique ! Sulla struttura di una Cristellaria pliocenica, Mem del prof. A. Sil- vestri(r1). — Cette étude très documentée vise un fossile déjà étudié, en 1912, par M. Fornasini, dans une Note publiée par la Riv. ital. di Pal. (anno XVI). Des coupes patiemment pratiquées sur le Cristellaria galea, qui n’est autre que C. cassis Fichtel et Moll., il résulte pour l’auteur que le développement des loges internes se fait mathématiquement suivant une équation, en coor- données polaires, représentant à peu près une spirale logaritmique. Il y aurait, de ce chef, passablement à réformer dans la taxinomie du G. Cristel- laria Lk. Résumé des communications faites au IX: Congrès international de Zoologie (1). — Dans cette troisième série, nous n'avons à nous occuper ici, au point de vue paléontologique, que des trois Notes suivantes : Observations sur le faune des mammifères quaternaires de la Corse et de la Sardaigne. par C -J. Forsyth major. — Les Mammifères en question sont probablement tous des survivants peu allérés du Pliocène : les types arctiques ou alpins y font défaut. American Permocarboniferous Reptiles and Amphibians, by prof. S.-W. Williston — Les dépôts permo-carbonifériens du Texas et du nou- veau Mexique ont récemment fourni des types nouveaux et très intéressants. des squelettes complets de neuf formes différentes, appartenant à cinq. Ordres de Reptiles et d'Amphibiens. (1) Rome, 1912. — Extr. Mem. Pont. Accad. Rom Nuovi Lincei, Vol. XXX, pp. 213-224, 12 fig. He (2) Monaco, 1915. — Broch. in-8°, 56 p. der my ts Li 7° Pa APE ECS PRET NE. COR CEE PRE ET EE PP NE 7 EI” Les faunes palézoïques du Canada et les problèmes qui s’y ratta- chent. par le prof. H. Ami. — L'auteur discute, dans cette communica- tion, l’apparition du premier continent ( Laurentia », la première formation Eparchéenne, l’envahissement progressif de ce premier continent par les mers qui l’entouraient, phénomène de transgression lente qui donne la mesure de la période Cambrienne sur une zone de 600 kil. au nord de l'Etat de New-York. Les zones d’'Eponges, de Coraux, de Crustacés et de divers autres groupes d'animaux fossiles marquent ces formations paléozoïques, en fournissant des jalons pour ces cartes paléogéographiques. RECTIFICATIONS DE NOMENCLATURE Le terme générique Leucaster Kæbler (Echinode:”2s de la deuxième expé- dition antarctique française, p. 54, 1913), fait double emploi avec Leucaster . Gauthier (Note pour servir à l’histoire du terrain de craie, p. 242, 1887). Je propose pour le genre d'Astéries le nom Cuenotaster. P. THIéRY. A la place de Scalaria abbreviata Barrois et de Guerne (1878), coq. de la Craie, préemployé par Costa et par Sow., il y a lieu de substituer S. Barroisi ; S. Bouillei Boussac (non Tournouër), S. Boussaci; S. Tournoueri Br. et Cornet (1878), non Benoist (4875), S. Briarti; S. reticula Martin (1904), non Sol., S. Clarki; S. Dumonti Br. et C. (1873), non Nyst (1853), S. Corneti;, S. robusta Dollfus (1903), non Acirsa robusta v. Kœnen, S. Costai [Toutefois cette rectitica- _ tion ne résulte que de ce que M. de Boury considère Acirsa comme un S.-G. seulement de Scala ! où irions-nous et à quel chaos, si l'on appliquait partout cette méthode excessive ?]; S. intermedia Fuchs (1879), non Hutton (1873), S. Fuchsi; S. minutissima Gabb (1893) non Desh. 1861, S. Gabbi ; S. Môrchi Grænw. et Harder (1907) non Angas, S. Grœnwalli ; S. altavillensis de Boury in Cossm. et Piss. (1902) non de Greg. 1889, S. hautevillensis [mauvaise formation, il eût mieux valu choisir un autre terme]; S. Thomasi Whitf. 1892, non Gabb (1877), S. ignota ; S. soluta Dunker (1874), non Adams (= S. Dunke- riana Dall, non Nyst), S. inconstans ; S. abbreviata Sow. non Costa (1861), S. Joubini ; S. crassilabris v. Kœn. 1885, non crassilabrum Sow.1844, S. kopenha- guensis [à la rigueur, cette rectification n'était pas indispensable, crassilabris étant, en mauvaise latinité, un adjectif distinct du substantif crassilabrum|; S. pumila À. Ad. 1873, non Libassi (1859), S. misera de B. (1890): S. Fischeri Watson (1897), non Fischeriana Tapp. Can. 1876, S. Pauli. [Cette rectification est inutile, car la synonymie n’a pas d'effet rétroactif entre ces noms propres ! k — 050 — avec désinence ? et désinence ana: on a simplement, dans les Congrès de nomenclature, recommandé de les éviter à l'avenir]; S. angusta Desh. nov. 1861, non Dunker (août 1861), S. perangusta, Nyst ayant proposé Dunkeri pré- cisément pour l'espèce vivante qui conserve la priorité ; S. acuta Pfeiffer (1842), non Sow. 1813, S. Pfeifferi ; S. multicostata v.Kœæn. 1891, non Sow. 1844, S. plu- ricostata ; Acirsa crassa v. Kœn. 1891, non S. crassa Sow. 1844, S. pseudocrassa [rectification bien inutile si Acirsa est un Genre distinct]; S. curta v. Kœn. 1891, non Emmons (1862), S. pseudocurta; S. rugulosa v. Kœæn. 1891, non Sow. 1846, S. pseudorugulosa ; S. pachypleura Tate (1890). non Conrad (1842), S. Ralphi; S. turbonilla Brugn. 1873, non Adams, S. Saccoi ; S. subvaricosa Dunker (1876), non Cantr. 1842 (— $S. Dunkeri de B., non Nyst), S. semivaricosa ; Acirsa angusta v. Kœn. 1891, non S. angusta Desh., S. Semperi [rectification inutile si. Acirsa est un G. distinct]; Acirsa coarctata v. Kœn. 1891, non S. coarctata Jef- freys 1884), S. shricta [même observ.]; S. costulata Nyst (1843), non Kiener (1839), S. subcostulata ; S. tenuilirata Whitf. 1892, no Sow. 1874, S. subtilicos- tata ; S. subiilis v. Kœn. 1891, non Sow. 1844, S. subtilissima ; S. trochiformis Maltzan (1885), non Br. 1814, S. trochoides ; S. Smithi (Watson (1897), non Smithi Tryon (1885), S. Tryoni ; S. fasciata Wanner (1902), non Sow. 1844, S. Wanneri: S. funiculata Watson (1880), non Carp. 1857, S. Walsoni: S. rudis Phil., var. Sandbergeri Sacco, non Desh., S. weinheimensis. . De Boury (4). (x) Extr. Journ. Conch. 1913, vol. LXI. p. 65. PR GTA TEAUROUX. — TYP. ET LITH. LANGLOIS CP EN PA VER NE ER PE PT ES ER? DER US cat nd EE, GERET e CONCHYLIOGISTE PARIS — 26, rue du Faubourg Saint-Denis, 76 — PARIS GRAND CHOIX DE COQUILLES VIVANTES ET: FOSSILES A LA PIÈCE ET EN COLLECTIONS Possédant en magasin plus dd 20.000 espèces de coquilles vivantes, terrestres, fluviales et marines, provenant de l’acquisition des plus grandes collections connues, je puis satisfaire à toutes les demandes qu'on voudra bien m'adresser. Grand choix de fossiles, spécialement à partir de l'Eocène (Bassin parisien), Miocène (faluns de Touraine et de Bordeaux), Pliocène d'Italie, d'Anvers, plages soulevées de Californie, etc... 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CANU, H. DOUVILLÉ, R. DOUVILLÉ, M. FILLIOZAT, J. GROTH, J. LAMBERT, P. LEMOINE, F. MEUNIER, H.-E. SAUVAGE, SILVESTRI, A. THEVENIN, P. BÉDE. ñ. DIX-HUITIÈME ANNÉE NUMÉRO 2 — AVRIL 1914 Prix des années antérieures, chacune: 10 fr. (Sauf l'année 1897, qui ne se vend plus Séparément) Le prix de la collection complète et presque épuisée des dix-sept premières années est de 250 fr. net Le prix de la collection des années 1898 à 1913 inclus est de 150 fr. net PRIX DE L'ABONNEMENT ANNUEL : 10 FR. PARIS DIRECTION, ADMINISTRATION ET RÉDACTION M. COSSMANN Hiter : 110, Faubourg Puissonnière, PARIS ob 163, Route de Saint-Leu, ExGHIEN-LES-BaAINs (Seine-et-Oise) 1911 3 / d PUBLICATIONS DE M. COSSMANN Catalogue illustré, de Coq qe fossiles de l'Eocène des environs de Paris. — Le cinquié ïe AJ) dde avec 150 fig. et 8 PL... 1 ne end AU ES Les trois apyendliss M à ÿ TÉmnais: BR D de 00. he aS D OPIES Essais de Paléoconchologie comparée (1895. 1912). Les neuf prénetee livraisons ensemble, (chathnié 4 sà table des matières)............ 200 fr. Mollusques éocéniques de la Loire-Inférieure. — Bull. Soc. Se. nat. de l'Ouest, 3 vol. L'ouvrage complet, avec tables, 56 P1.............. K 100 ir. Observations sur quelques Coquilles crétaciques recueillies en France. Assoc. Franc. (1896-1904). 6 articles, 11 PI. et titre................ 15 fr. Revue critique de Paléozoologie. — Prix d’abonnement....... 10 fr. Table des 10 premières années de la Revue critique (1897-1906) 5 fr. Description de quelques coquilles de la formation Santacruzienne en Patagonie. — Journ. de Conchyl. (1899), 20 p., 2 PI....1:........ Sfr. E Faune pliocénique de Karikal (Inde française). — 3 articles. Jouro. de Conchyl. (1900-1911), 85 p. 10 PI., avec table Au A Volet SAP EREOARES Etudes sur le Bathonien de l'Indre. — Complet en 3 fasc. Bull. Soc. Géol. de Fr. (1899-1907), 70 p:, 10 P1., dont 4 inédites dans le Bull... ..... 15 îr. Faune éocénique du Cotentin (Mollusques). — En collaboration avec M. G. Pissarro (1900 1905). — L'ouvrage complet (51 PI.), avec tables... 80 ir. Additions à la faune nummulitique d'Egypte. — Institut Egyptien Goes | -27-p493.PL fpresque épuisé). pe ARE Re EE Sur quelques grandes Vénéricardes de l'Eocène. — Bull. Soc. . (4902). avec figures... 1.1 M MRC RER PTT RE DERNEE ne tp Note sur l’Infralias de la Vendée. — B.S.G.F. (1902- 1904), 8 Pl. 7fr. 50 Sur un gisement de fossiles bathoniens près de ponte (AM) — B.S. G.F. (192). — Ann. Soc. Sc. Alpes-Mar. (1905), 3 PI.......... o fr. Descriptions de quelques Pélécypodes Re de France (1903- 1912), 5 articles, 11-PI. (n’est publié qu'en tirage à part seulement). . 15 fr. Note sur l'Infralias de Provenchères-sur-Meuse (1907), 4 Pl. 3 fr: Note sur le Callovien de Bricon (1907), 3 PI................... Dir. Le Barrémien urgoniforme de Brouzet-les-Alais (Gard — Mém. Pal. Soc. Géol. de Fr. (1907), 6 PI. et fig. Rate A propos de Cerithium cornucopiæ (1908), 4 PI. in-4°........... Sfr. 50* Note sur le Charmouthien de la Vendée (1908), 4 PI. in-4...... Sr Iconographie complète des Coquilles fossiles de l'£Eocène des environs. de Paris (1901-1913). L'Atlas compl. en 2 vol. in-4°, légendes et tables Lee Îr.. Pélécypodes du Montien de Belgique (i909), 8 PL. in-4°. Conchologie néogénique de l'Aquitaine. — Pélécypodes : les trois premiers: fase. (1909-1912), in-%° avec 28 P1., 3 cartes, table du 1” volume... 65 fr. 4 Hasc (du DS avec 10 PLEASE 0e RAR PRE 20 fr. The Moll. of ie Ranikot serie. — 1" partie (1909), 8 PI. in 4°. Calcutta. Description dequelquesespèces du Bajocien deNuars(1910).1P1. 2fr.50: Sur l’évolution des Trigonies (1912), 4 PI. in-4° (Ann. Palécnt.). ‘ Etude comp. des foss. recueillis dans le Miocène de la Martinique et de l’Isthme de Panama; 1" art., 5 PI. in-$°. Journ. Conch. 1913. 7tr.50. S'adresser à l'auteur, 110, Faubourg Poissonnière, Paris (X°) Envoi franco contre mandat postal Publications de la Société Géologique de France 28, Rue Serpente, PARIS (VI) (Voir au verso). sommaires des Séances (len° 0 f. 15 ; l’année, 2 fr.) Comptes rendus servis GRATUITEMENT, deux fois par mois, à tous les Membres de la Société, et formant chaque année 1 vol. de 200 p. in-8° (ils ne sont plus réimprimés ‘dans le Bulletin). Bulletin périodique des travaux de la Société, dont le service est 5 fait gratuitement à tous les Membres de la Société, et formant, depuis l’origine de la Société, un volume annuel in-8° de 1.000 pages. environ avec nombreux dessins, phototypies, cartes en noir et en couleurs, bibliographie géologique. : Abonnement : Paris, 30 fr. : — Province, 22 fr. ; — Etranger, 34 fs Les fascicules, en nombre variable, qui forment le volume annuel, sont adressés aux Membres et aux Abonnés au fur et à mesure de leur apparition. | Réunions extraordinaires Comptes Rendus détaillés. Extraits du Bulletin, des Excursions faites en groupe par la Société, une fois Bar an: prix divers (50 0/0 pour les Membres de la Société). Ouvrages de feu Fontannes Catalogue sur dass Mémoires-Géologie paraissant non périodiquement depuis 1833, format in-4° raisin. Prix divers (50 0/0 pour les Membres de la Société). Extrait du Catalogue. Cossmanx et LamBerr. Etude paléontologique et stratigraphique sur le terrain oli- gocène marin. des environs d'Etampes. 88 p., 1 tabl.; 6 pl Ne de ere ee 10 ) : Ph. Tomas. Recherches stratisraphiques et paléontologiques sur quelques forma- fions d’eau douce de l'Algérie, 54-p., 1 tabl., 5 pl:.......1.,:,::.........:. Dee 20) CossmanN . Contribution à l'étude de la faune de l'étage bathonien en France (Gas- PDO 7e De LS DL eee nt a de un stone a PA A I à à à 20 12 D ŒErQuEM. Les Entomostracés Ostracodes du système politique de la zone à Am. Parkinsoni de Fontoy (Moselle). 46 p., 6 pl................... .......,.. .... h.» TERQUEM. Les Entomostracés Ostracodes du Fuller’s Earth des environs de Varso- CES AR je PRE EE RARE AR DER DE No D nor ASC ES SOMME 6» GC. GrAnD'Eury. Formation des couches de houille et du. terrain houiller. 196 p.,10pl. 20 » H. Friaor. Etudes sur les Vertébrés fossiles d’Issel (Aude). 186 p., 21 pl... Pia 16 » G. COTTEAU. Echinides éocènes de la province d’Alicante. 107 p., 16 pl..........,... 14 » 4e DorLor, 1Be GODBILLE et G. Ramon, Les grandes plâtrières d'Argenteuil (Seine- et- -Oise). Historique, genèse et distribution des formations gypseuses de la région MAROC nn EN D AIO pl ne de nee eee nee dre page 50) P.-L. PREVER. Aperçu géologique sur la colline de Turin. 48 p., 7 fig., 1 carte....: 8 » - G. Zeix.. Contribution à l’éfude géologique du Haut-Tonkin. — H. Lanrenois. Note sur la géologie de l'Indo-Chine: — René DE Lamorxe. Note sur la géologie du _ Cambodge et du Bas-Laos. 80 p., 1 pl., 3 cartes en couleurs ..........,............ 12) Een DE Lamorxe. Les anciennes lignes de rivage du Sahel d’Alger et d’une - partie de la côte algérienne. 288 p., 3 pl., 1 carte en couleurs..,......... Re 15 » L. Carez. Résumé de la Géologie des Pyrénées françaises, 130 p., 8 pl, 6 cartes en COEUR SRE SO Te en ete moe e à lon Aie ans leteienpe eee anftelénie à Aa tes e Ge dénine ere 16 M. Lucrox. Étude géologique sur les projets de ne du Haut-Rhône français à . ha près de Bellegarde, 136 p., 6 planches... VERT AO en PO tel T Den) SOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE DE FRANUE (suite) e par souscription payable avant l’ap- Mémoires Paléontologie parition du volume annuel (environ 160 p. et 20 pl. in-4°). France, 25 francs, franco. Etranger, 28 francs, franco). Mémoires qui se vendent isolément (20 0/0 aux Membres de la Société) : à © Ch. Drréret. Les Animaux pliocènes du Roussillon. 17 pl., 198 p...... RER USE 60 » G. pe SaporrTAa. Recherches sur les végétaux du niveau aquitanien de Manosque. 20 pl.,:83 p...-.. Re en de a NE D Ron nt NT EEE 35 » ë è M. Cossmanx. Contribution à la Paléontologie française des terrains jurassiques (en - RES cours) ; Etudes sur les Gastropodes des terrains Jnrssness ; Opistrobranches. S 6 pl., 168 p SR ren de M On OR NO cn As ee © - 14 bo S. Sreranesou. Etudes sur les terrains tertiaires de la Tone ; Contribution à à E l'étude des faunes sarmatique, pontique et levantine. 11 pl., 152p.......:.... 26. DES M. Cossmanx. Contribution à la Paléontologie française des terrains jurassiques (en cours) ; Gastropodes ; Nérinées. 13 pl., 180 p.................. 2... 35 » V. Porovicr-Harzec. Contribution à l'étude de la faune du Crétacé supérieur de Roumanie ; Environs de Campulung et de Sinaïa. 2 pl., 22 p.................. 6 » R. ZEILLER. Etude sur la flore fossile du bassin houiller d'Héraclée (Asie-Mineure). ” : ON LANCUR DÉSERT EE ne NO is DO Abo annee ed ons cc 15 » P. Parzary. Sur les Mollusques fossiles terrestres, fluviatiles et saumâtres de VAL : gérie. 4pl., 218 p...-.. RAR TN RE ER En US ue à 26 D. G. Sayn. Les Ammonites pyriteuses des marnes valanginiennes du Sud- Est Le la ; France (en cours): 6 /pl.::09 pe ni tee ce PU Ce Ce Re CE DS) J. Lamsert. Les Echinides fossiles de la province de Barcelone, 9 pl., 498 Dee 0 TD H.-E. Sauvace. Recherches sur les Vertébrés du Kiméridgien supérieur de Fumel ; É (Lot-et-Garonne). 5 pl., 36 p...... ee et PE At ee con o 12 » Ch. Derérer et F. Roman. Monographie des Pectinidés néogènes de l’Europe et des . régions voisines (1 partie : genre Pecten) (en cours). 23 p., 169 p............. bo. » G. Dozzrus et Ph. DaurzenBerG. Conchyliologie du Miocène moyen du Bassin de la Loire ; Description des gisements fossilifères ; Pélécypodes (en cours). 33 pl; SANTE Rp iii in Dnnmac ne duos 20ndollobioboggemionoencices #00 0) Marcellin Boure. Le Pachyæna de Van D LR CS RE at EN) .V. Paqurer. Les Rudistes urgoniens. 13 pl., 102 p...... ART TE RO Erin QD OO 28 » Ar. Toucas. Etudes sur la classification et Pévotution des Hippurites. 17 pl:, 128 p. 38 » . Albert Gaupry. Fossiles de Patagonie : Dentition de quelques Mammifères. 28 p., 1 ha fig dans-letente.s. er TC CO EL ME EL Do doper Mie D). Paul Lemon et Robert Douvicé. Sur le genre Lepidocyclina Gümbel. 3 pl, 42 p.- ro 59 Ferdinand Canu. Les Bryozoaires du Patagonien. Echelle des Bryozoaires pour les Terrains tertiaires’ -5-pl..90 D. 240 INTRA PE EE SAT SDS Charles Easrmax. Les types de Poissons fossiles du Monte-Bolca au Muséum de Sr toire naturelle de Paris.=6 pl:,32 D. te lo eee UT V. Porovicr-Harzec. Les Céphalopodes du Jurassique moyen du Mont Strunga re (massif de Bucegi, Roumanie). 6 pl., 28 p......................,......,... 12 » ë Ar. Toucas. Etudes sur la claccifieation et l’évolution des di ide 24-pLs 439 /p. 8 DT Edm. Perrar et M. Cossmanx. Barrémien supérieur à faciès urgonien 3 Brouzet- Me È à lez-Alais (Gard). 9fig. texte; 6,pl.; 42 po RSR RER CEE EXO DO) Pire Charles Jacos. Etude sur quelques Ammonites du Crétacé mioyen, 4 fig. 9 pl. A ÉD : A. PEzanr. Etude iconographique des Pleurotomes fossiles du Bassin de Paris. De HAS RS 930 p- (en COUTS) EE site rene urr re e Rn Srrr CSEnerE 19 De P.-H. Frirec. Etudes sur les végétaux fossiles de l’étage sparnacien du Bassin de : PATIS 9 -DL.S DA 2Diin es nree ces oise email de mire aie tete cote Ce Ce 10 D Henri Douvizcé. Etudes sur te Rudistes : Hoies de SEE d'Algérie, d'Egypte, PRE: du Liban et dela Perse: 7 pli, Spin. trs Re Te Tee 20 » : Léon PervinqQuiÈRE. Sur quelques Ammonites du Crétacé algérien. 7 pl., 86 p..... 20 D Robert Douvrrré. Céphalopodes argentins. 3 pl., 24 p........ MT RSR do vire ee F2 RE Gustave F. Dozrrus. Les coquilles du Quaternaire marin du Sénégal. Introduction SEC ; géologique par A. DErEIMS. 4 fig., 4 pl., 72 p.....,. 2 14 » à Robert Douvirré. Etudes sur les Cardiocératidés de Dies. Villers- sur Mer, et quel- AU TELE ques autres gisements, 84 fiq., 9 pl, URI DR ART PR ART En nn 17 -»\e10 Maurice Cossmann. Contribution à la Paléontologie française des terrains jurassi- ; ques ; Cerithiacea et Loxonematacea, 11 pl., 264 p.................. .:........… 5o ». ne Morezrer et Jean Morecrer. Les Dasycladacées du ee poser 3pl., © Fa =. AD DIR es Lo ee de du D ee SD ee US a CA TE IE RE PLATS Robert Douvirré. Etudes sur les Qenee de Dires ct de Villers- sur-Mer, 2IbRE EE CODE en A A OP US ; done tele er étyei à PTS 0n PR EUR - DESCRIPTION DE PÉLÉCYPODES JURASSIQUES ES: Par Maurice COSSMANN EU Cinq articles, avec 11 pl. in-8° (1903-1913) CRE 15 fr. Cette série d'articles, dont les premiers étaient extraits des comptes rendus des Congrès de l'A. F. A. S. n'existe plus qu'en tirage à part 108 partir du quatrième article (Le 6° article en préparation pour 1915). La collection de six articles formera un premier volume avec titre et tables. On peut souscrire chez l'auteur, 110, faub. Poissonnière, PARIS (X° ) RSR RE EEE SR NES SLI | |GONCHOLOGIE NÉOGÉNIQUE DE L'AQUITAINE Par MM. COSSMANN et PEYROT Ouvrage à couronné par l’Académie des Sciences, Belles- Lettres et Arts de Bordeaux Pb des 3- premiers fascicules in-4°, 28 pl., table des matières du 1“ vol. 65 tr. Le fiseicule uk HE 40pl A0 SR ee. ire. 20 ir. {La fin du T. IL est sous presse) S'adresser à M. COSSMANN, 110, faubourg Poissonnière, PARIS (X*) NET TES EME ES CU | LPLISISISSETTS SSL TSI LIT TL TS LT S LT SL SIEL LS LI SSL SLR IL SIN LT I IN ENS FABRIQUE DE REGISTRES PAPETERIE Re ere IMPRIMERIE | Ferdinand LEVY & G° 58, Rue Laffitte RAGE —_— RS 2 Fournitures pour Bureaux. Administrations, . Banques, . Reliures pour Bibliothèques, : etc: AretiERS ET Macasins DE Gros. : 3, Rue Choron, > LE CONCILIUM BIBLIOGRAPHICOM ZURICH (Suisse) BUBVENTIONNÉ PAR LA CONFÉDÉRATION, se met au service des savants pour la DOCUMENTATION relative aux travaux de PALÉONTOLOGIE publiés dans tous les pays du. monde. 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L'’Auteur est d’ailleurs bien connu, par ses travaux sur Madagascar et e Maroc qui On De été récemment couronnés par l'Académie des Sciences. Librairie HERMANN, 6, rue de la Sorhonne 2 1 e De. 3 4 4 £ Rs | HAVE) CRITIQUE PALÉOZOOLOGIE © N°2 (Avril 1914) G SOMMAIRE Pages Reptiles et Poissons, par M. le D' H. SAUVAGE ................ NN HBnmobites (par. Ml Gran. ire Porn ue Da Re AT, HHSeCtESS par MER MEUNTENR EE Re Rent far ne 60 Paléoconchologie, DA MO COSSM ANNE PR ne A CIRE Men MAr ne 66 Céphalopodes, par MM. P. Lemoine et R. DouviLré...... ...... 17 BAYOZOAITES, pAroM NACANU ES RE UP NRA one 3 88 DivenS EDareME MA COSSMANNA UMR UT AE TAN EARL Line 92 REPTILES ET POISSONS par M. le D' H. SAUVAGE. A new Trachodont Dinosaur, Hypacrosaurus, from the Edmonton Cretaceous of Alberta, bv Barnum Brown (1). — Ce Genre comprend le plus grand Trachodont connu, approchant en taille le grand carnivore Tyrannosaurus, de la formation de Lance : Hypacrosaurus se distingue _de ce Genre voisin par le développement de la colonne vertébrale. _. Les caxactères du Genre Hypacrosaurus et de son génotype altispinus sont: vertèbres cervicales fortement opisthocéliennes, côtes fortes, centrum des’ vertèbres dorsales réduit, à épines hautes et massives ; sacrum avec 8 vertèbres : scapulum long et très large ; radius bien plus long que lhumérus ; ischium long et large ; pubis avec une lame antérieure courte et large ; fémur, tibia et fibule presque de même longueur ; pied long et massif. Il se distingue de Trachodon par les caractères suivants : chez Tracho- “on, les vertèbres cervicales ont des épines courtes, les dorsales un cen- trum grand ; l’humérus est plus long que le radius ; le quatrième tro- chanter est plus proéminent. | Chez Saurolophus. le radius est de même longueur que l’humérus ; le fémur est plus long que le tibia ; les os du tarse sont différents, ainsi que ceux du métatarse. (1) New-York, 1913. — Br. in-8°. Ext. Bull. American Museum Nat. History. The Skeléton of Saurolophus, à Custed Duck-billed Dinosaur from ihe Edmonton Cretaceous, by Barnum Brown (1). — Saurolophus Osborni Brown. Crâne avec une longue crête postérieure formée par un prolongement du frontal, du post-frontal, du nasal. Lacrymal très long, processus supérieur du prémaxillaire ‘s’élevant jusqu'au bord postérieur des narines. Radius et humérus de même longueur. Sacrum avec 8 ver- 4èbres. Ischium se terminant en forme de pied ; pubis avec une lame anté- rieure courte et élargie ; ilium fortement arqué ; fémur avec le qua- trième trochanter au-dessus du milieu de la longueur de l'os ; phalanges des doigts très courtes. Les vertèbres cervicales sont du type de celles de Trachodon ; chez ce dernier on compte 9 vertèbres au sacrum. Les côtes, chez Saurolophus, sont plus massives que celles de Trachodon. La ceinture thoracique diffère dans les deux Genres par les proportions des parties. La ceinture pel- vienne présente des caractères distincts, ainsi que le crâne. La formule phalangienne est la même dans les deux Genres. Trachodon existe avec Saurolophus, mais ce dernier paraît avoir été le plus abondant de tous les Dinosauriens des formations d'Edmonton : (Crétacé supérieur. A new Genus and Species of Ceratopsia from the Belly River , formation of Alberta, by M. Lambe (2). — Styracosaurus n. gen. {râne massif, allongé, pointu en avant, très élargi en arrière pour former _une crête cervicale très longue et robuste. Fontanelles de grandeur modérée dans les pariétaux coalescents. Squamosal un peu quadrangulaire ; fon- tanelle post-frontale grande ; fosses supra-temporales s’ouvrant largement en arrière ; cornes nasales grandes, droites, s’élevant de la partie posté- sieure des nasales ; cornes supra-orbitales moins grandes. Siyracosaurus albertensis n. sp. Cràne remarquable par la grosseur des cornes nasales, l'éloignement de ces’ cornes de l'extrémité du museau, le grand développement du processus des bords postérieurs des pariétaux coalescents, dirigés en arrière et en pointe. . La crête cervicale est formée par les squamosaux et l'immense expan- sion des pariétaux coalescents. La majeure partie du squamosal est plus large que longue. Le bord latéral du pariétal est tortueux. Les projections des cornes massives, pointues, sont formées par la crête cervicale, au nombre de trois de chaque côté. Les deux paires postérieures de cornes sont les plus larges, dirigées en arrière. Les cornes dei la paire en avant sont presque aussi larges, dirigées plus en dehors qu'en arrière ; les deux paires antérieures sont les plus petites. | (1). New-York, 1913. — Br. in-8°. Ext. Bull. Amer. Mus: Nat. History, t. XXXII. (2) Ottawa, 1913. — Br. in-8°, 3 PI. Ext. The Ottawa Natur., Vol. XXVII. MR En ue LEE Le Guerre RE es Les fontanelles pariétales sont ovales. Les nasales sont élargies posté- rieurement. En avant de leur union avec le maxillaire, on a un processus court, disposé de chaque côté du crâne ; un septum nasal vertical descend de la jonction longitudinale. La surface du prémaxillaire est lisse : les frontaux ne sont pas grands ; les post-frontaux, au contraire, sont très développés. Le jugal a même forme que chez Triceratops. Le squamosal est très développé ; le foramen lacrymal se trouve entre le maxillaire et le nasal. Comme chez beaucoup de Ceratopsia, la surface du crâne est marquée par des sillons vasculaires. Le Genre Styracosaurus se distingue de Ceratops par les squamosaux plus courts, les fontanelles interpariétales plus petites, les cornes supra: orbitaires bien développées ; de Monoclonius, par sa plus grande taille. les squamosaux plus grands. Styracosaurus albertensis est du Crétacé. The Dinosaurs of East Africa, by Ch. Schuchert (1). — Les Dinosau- riens de l'Afrique orientale allemande sont des animaux gigantesques, plus grands que les Dinosauriens américains des Comanches, atteignant deux fois la taille de Diplodocus, 8o pieds de long. Gigantosaurus est l’ani- mal terrestre le plus grand. Chez ce Reptile, le cerveau est très petit, par conséquent la mentalité très faible. L’animal devait vivre dans les cours d’eau pendant l’époque crétacée. Description of a new species of Testudo, and of a remarkable spe- cimen of Stvlemys nebrascensis, from the Oligocene of Wvoming, U.S. A., by L. M. Lambe (2). — Testudo præextans se distingue des autres espèces par le grand développement de la languette épiplastrale qui forme une très remarquable partie du plastron. Diffère de Testudo Thomsoni Hay, de l'Oligocène du Dakota, par la proportion des éléments du lobe antérieur du plastron. | Le Genre Stylemys est voisin du Genre Testudo. Le type du Genre est Testudo nebrascensis Leidy ; S. Culbertsoni Leidy, se rapporte à la même espèce. Podocnemis congolensis, Tortue fluviatile nouvelle du Montien {Paléocène inférieur) du Congo et l’évolution des Chéloniens fluvia- tiles, par L. Dollo (3). — Les caractères de cette Tortue sont : carapace très dépressiforme, vermiculée ; sillon ypsiliforme absent sur la première plaque costale ; troisième écusson marginal, étroit, rectangulaire ; qua- (@) Broch. in-8°. Ext. The Amer. Journ. of Science, t. XXXW. (2) Ottawa, 1913. — Broch. in-8°, 3 PL. Ext. The Ottawa Natur., t. XXVIT- (3) Bruxelles, 1913. — Ann. Mus. Congo Belge, série IL, t&. L°. F ne PS — 56 — trième écusson marginal, large, trapézoïdal ; crête axillaire pour l’assem- “blage avec le pédoncule axillaire du plastron, au milieu de la troisième plaque marginale. Longueur approximative du plastron, un mètre. L'espèce se distingue de toutes les autres du Genre par l'absence du sillon ypsiliforme sur la première plaque costale, l’ornementation vermi- culée de la carapace. Le Genre Podocnemis est ta Hénent confiné dans l'Amérique du Sud et à Madagascar. Les espèces fossiles sont au nombre de 10, ainsi distribuées : Angleterre : 2 espèces ; Malte : r espèce ; Egypte : 5 espèces ; Congo : 1 espèce ; Inde : r espèce ; Malte : r espèce ; Egypte : 5 espèces : Congo : r espèce ; Inde : r espèce. Ce Genre vit depuis le Paléocène infé- rieur, Montien, Congo, jusqu'au Miocène inférieur, Egypte, Malte. Les Genres Podocnemis et Trionyx s’excluent dans la Nature actuelle. On a deux adaptations des Tortues Cryptodères à la vie fluviale : l’une culmine chez les Cryptodères enpNenss. l’autre chez les Cryptodères testudinoïdes. Les Pleurodères n'’offrent qu'une adaptation à la vie fluviale, celle des Cryptodères testudinoïdes. La vie aquatique des Chéloniens Mate offre deux beaux . d'irréversibilité de l’évolution ; dans leur retour à la vie aquatique, les Chéloniens n'ont pas repris les branchies ancestrales, mais ont, au contraire, conservé la respiration pulmonaire. Podocnemis présente un autre cas de réversibilité par sa stégocéphalie secondaire. Cette stégocé- phalie se distingue de la stégocéphalie primaire des Batraciens ancestraux en ce que le post-orbitaire, le supra-temporal, l’épiotique, une fois perdus, par soudure ou par atrophie, ne reparaissent plus dans la voûte crânienne. Chez Podocnemis, les RUN sont en contact avec le jugal et le qua- dratojugal. Sur des Otolithes de l'Eocène du Cotentin et de Bretagne, par F. Priem (1). — CoTenTIN. Avec des squales (Lamna macrota, Odon- taspis elegans, Od. cuspidata), Perdicarum aff. angustus Priem, P. aff. concavus Priem ; Sparidarum simplex, n. sp. diffère de S. Rutoti Leriche par la forme plus allongée, le manque de dentelures sur les bords. Bors-Gouër : Hoplostethus Bamberqi, n. sp., Perdicarum aff. acutus Priem, P. angustus Priem, P. rectus, n. sp., Sparidarum elongatus, ISO Ophidiüidarum aff. Kokeni Priem. Sur des poissons fossiles des phosphates remaniées du Rethélois, par F. Priem (2). — Erasmograncues Piychodus decurrens Ag,, Mylio- batis, sp. Notidanus microdon Ag., Synechodus, sp. Centroscyllium deci- piens Wood, Scapanorhynchus subulatus Ag., S. rhaphiodon Ag., S. gra- (x) Paris, 1913. — Br.in-8°. Ext. Bull. Soc. Géol. de Fr. (4°), t. XII. (2) Paris, 1913. — Br. in-8”. Ext. Bull. Soc. Géol. de Fr. (4°), t. XI. j dat dE LÉ Se ES en 2 2 Éd dc Où cilis Ag., Lamna appendiculata Ag., Otodus sulcatus Gein., Oxyrhina Mantelli Ag., O. macrorhiza Put., Corax falcatus Ag., Pseudocorax afji- ‘nis Ag. HOLOCÉPHALES. — otodon Sedgwicki Ag. TÉLÉOSTOMES. — Pycnodontes, Protosphyræna ferox Leidy, Pachyrhi- zodus, sp., Euchodus lewesiensis Mant , Cimolichthys lewestiensis Leidy. _ Les espèces, trouvées dans les phosphates remaniés du Rethélois, sont des espèces infracétacées et crétacées. La plupart des Elasmobranches et des Holocéphales commencent avec l’Albien et le Cénomanien, et ne dis- paraissent que dans le Sénonien ; une espèce (Pseudocorax affinis) est seu- lement sénonienne et montienne. Les Téléostomes appartiennent à des espèces qui commencent avec le Cénomanien pour se continuer générale- ment dans le Sénonien. : Les Poissons paléocènes de Landana (Congo). Les gisements de poissons paléocènes et éocènes de la côte occidentale d’Airique, par Maurice Leriche (1). — Le Genre Hypolophytes se distingue du Genre Hypolophus par l'absence d’une dépression symphysaire à la plaque den- taire de la mâchoire supérieure, par la présence d’une file continue de orandes dents comme chez les Myliobatidés. Le groupe Rhombodus, Hypolophytes, Hypolophus forme une Famille distincte intermédiaire entre celles des Trygonidés et des Myliobatidés. . Les Poissons de la partie inférieure de la falaise de Landana sont les espèces suivantes : Myliobatis dispar, n. sp., Odontaspis macrota Ag. mut. striata Winkler, Lamna appendiculata Ag. Les espèces recueillies dans la partie supérieure de la falaise sont Hypolophytes majorbensis, n. sp., Ginglymostoma, sp. L'existence de Lamna appendiculata et de Odontaspis striata, dans les couches inférieures de la Falaise, indique leur âge montien. En dehors du gisement de Landana, on connaît, le long de la côte occidentale d'Afrique, un certain nombre de gisements de Poissons fos- siles ; ce sont les suivants : Gisement de Cavaco (District de Benguela). Eocène. Gisement d'Abadion (Togoland). Landénien, Faune tropicale. Gisement de Djagbati (Togoland). Eocène. Gisement de Tablighbo (Togoland). Paléocène. oi Gisements éocènes, surtout dans le Bas- ee Uber neuere Funde fossiler Fische aus Æquatorial und Süd Afrika und ihre palaeo-geographische Bedeutung, von D' Edw. Hennig (2). (x) Bruxelles, 1913. —'Br. in-4°, 3 PI. Ext. Ann. Mus. Congo belge, série LIT. (2) Berlin, 1913. — Broch. in-8°. Ext. Sitz. Gesells. Naturf. Fr. N° 7. HÉITAQS NS AFRIQUE DUSUD. TerTrAIRE. Carcharodon megalodon, Rondeleti, auricu- latus ; Oxyrhina Sillimani, hastalis ; Carcharias collata ; Hemipristis serra, — Trras. Semionotus capensis, Cleithrolepis Extoni ; Dictyopyge Dra-- peri, Ceratodus capensis, C. Kannemayeri, Palæoniscus Bainü, sculptus, Atherstonia scutata, minor, Seeleyi. AFRIQUE DE L'EST. NATAL. CraAïe. Cistracion sp., Scapan, aff. raphio- don, Scapan. sp., Oxyrhina Mantelli ; Corax falcatus ; Lamna basalis, Euchodus. MOZAMBIQUE. TERTIAIRE. Odontaspis cuspidata, Oxyrhina sp. Sphyrna prisca, Hemipristis serra ; Carcharodon megalodon, Galeocerdo, Galeus, Carcharias, Cimolichthys. Cybium. CRAIE. Oxyrhina Mantelli ; Scap. subulatus ; Pseudocorax afjinis ; Syne- chodus, sp. AFRIQUE ORIENTALE ALLEMANDE. TerTIAIRE. Carcharias megalodon, Craïe. Corax heterodon, Lamna, Scaph. rhaphiodon, Orthacodus ; Pyc- nodontes : Lepidotus minor. AFRIQUE CENTRALE. CONGO. Trias. Pholidophorus, Lepidotus, Pelto- Lheurus Maesseni. | Ù | NYASSALAND. Trras. Colobodus africanus. AFRIQUE DU SUD-OUEST. PERMIEN. Eurydesma. CAMEROUN. TerTiAIRE. Torpedo Hilgendorfi ; Myliobatis. CraAts. Pro- portheus Kameroni, Leptolepis, Lepidotus Manni. L'intérêt de cette publication, c'est qu'elle résume la faune ichthyo- logique de toute une zône littorale du vaste continent africain, amenant ainsi des rapprochements qui peuvent contribuer à la biographie paléon- tologique, depuis la base des terrains mésozoïques jusqu'à l’époque ter- Uaire. Some New American Pyenodont Fishes, by d.-W. Gidley (1). — La présence, dans la Craie des Etats-Unis, des Genres Microdon et Cæœlo- dus présente un grand intérêt, ces Genres étant de l’ancien Monde. Les espèces sont : Microdon Texanus, Craie inférieure du Texas ; Cœlo- dus fabadeus, même localité ; Cœlodus decaturensis, même localité, res- semble à C. Stantoni Williston et à C. Browni Cope ; Anomæodus lati- dens, Mississipi ; A. mississipiensis, même localité. (1) Washington, 1913. — Br. in-8°. Ext. Proc. U. S. nat. Mus., t. 46. = Eg = HAUE-OBPTES par M. Jean GROTH. Beitræge zur Kenntniss devonischer Trilobiten. L Die Gattung Dechenella und einige verwandte Formen, von R. Richter (1): — L'auteur de cette importante Monographie entreprend la revision du Genre Dechenella. Après avoir rappelé les travaux antérieurs et particu- lièrement ceux de M. OEhlert (Etudes sur quelques Trilobites du groupe des Prœtidæ), il sépare de ce Genre une série de formes néo-dévoniennes, aveugles ou à yeux peu développés. Les caractères du Genre sont discutés et comparés avec ceux de Phillip- sia et de Prœtus. Tout en reconnaissant l'existence de formes américaines intermédiaires entre Prœtus et Dechenella, l’auteur conserve ce dernier Genre dans lequel il établit de nouvelles coupures. Eudechenella n. S.-G., du Dévonien moyen, a pour type D. Verneuili. Basidechenella n. S.-G., (types D. Kayseri et D. dombrowiensis) différe de ce groupe par la forme de sa glabelle à sillons latéraux moins déve- loppés. Paradechenella n. S. G. à pour type D. Tschernyschewi Richter. Le nouveau Genre Schizeprætus (type : Præœtus celechovicensis Smycka) se distingue de Dechenella par la forme de sa glabelle et le parcours de sa ligne de suture. Il diffère de Phillipsia par le rétrécissement de sa glabelle vers l'avant et de Prœtus par son pygidium à nombreux anneaux. Après quelques considérations sur l'existence probable d’un « Spros- sunoseürtel » donnant naissance vers l’avant à des segments thoraciques et vers l'arrière à des segments du pygidium, l’auteur rappelle la remarque de M. OEhlert et l'opinion de Scupin sur l’origine du Genre qui dériverait de Prœtus à pygidium court. Ceux-ci auraient donné naissance d’abord aux Basidechenella, puis aux Eudechenella. : On trouvera à la fin de ce Mémoire une synonymie du Genre, une liste des espèces et une abondante bibliographie. Cette étude très documentée et bien illustrée apporte une contribution importante à l'étude des Tri- lobites dévoniens. A new Genus of the Cheiruridæ, with description of some new species, by Donald C. Barton (2). — Le Genre Cheirurus Bevyrich, a été (x) Francfort-sur-le-Main, r9r2.— Abhand. Senckenberg. Naturforsch. Gesellsch., Bd. XXXI. h°. 3ho p. PL. 18-21..9 fig. texte. (2) Cambridge, mars 1913. — Bull. Mus. compar. Zool. at Harvard Coll., vol. LIV, n° 21, p- 547-556, r PI. 22002 restreint aux Cheiruridæ ayant 11 segments thoraciques, les sillons pos- lérieurs.de la glabelle presque droits, les lobes basaux triangulaires et non séparés par une portion de la glabelle L'auteur en distingue, sous le nom Ceraurinus n. g., des formes à sillons postérieurs de la glabelle droits et ne s’ouvrant pas dans le sillon occipital. La glabelle est lisse et à bords sub-parallèles. Le type de ce nouveau Genre est C. marginatus n. sp. que décrit l’auteur ainsi cu C. trentonensis n. sp. et C. confluens n. sp. 1913. Notes sur les Trilobites du Dévonien de Celechovic (Mora- _ vie), par M. Remes (1). — Dans ce Travail, malheureusement rédigé en langue tchèque, l’auteur étudie des échantillons appartenant aux Gen- res : Bronteus, Lichas, Cyphaspis, Prœtus et Schizoprætus. Il figure un ne de Cyphaspis ceratophthalmoides Rud. Richter. , ARACHNIDES ET INSECTES par M. F. MEUNIER. A Monograph of the terrestrial Palæozoic Arachnida of north America, by À. Petrunkevitch (2). — Ce beau Travail fait faire un grand pas à l’état de nos connaissances concernant les Arachnides paléozoïques. Après avoir rappelé l'importance des recherches de Fritsch et de Pocock, publiées en 1904 et 1911, l’auteur mentionne qu’un examen attentif de très nombreux matériaux d'études lui a permis de découvrir 13 Genres nou- veaux et 24 espèces inédites. Les Genres Hadrachne Melander et Geraphry- nus Scudder ne sont, à en croire l’auteur, que des Architarbus Scudder. Geraphrynus carbonarius n’est autre chose que Architarbus rotundatus, Le nouvel Ordre Kustarachnæ à été établi pour trois espèces de Kusta- rachne n. G. M. Petrunkevitch étudie longuement la classification des Arachnides de Lankester, qui, on le sait, divise ces Arthropodes en deux Sous-Classes : les Pantopoda et les Euarachnia. Il fait remarquer que, parmi les 9 Ordres admis, on ne trouve pas les Ordres éteints qui ont cependant une haute valeur au point de vue morphologique et phylogé- nique. Il critique la classification de Lankester et fait remarquer que le (1) In-8°, 6 p., 1 PI. (2) New-Haven, 1913. — Trans. Connect. Acad. Arts and Sc. Vol. 18, pp. 1-187, 88 figures au trait, 13 PI. (82 photos). Yale Univ. Press. RUN He sub-phylum Arthropoda du phylum Appendiculata comprend 5 Classes : les Diplopoda, les Arachnida, les Crustacea, les Chilopoda et les Hexapoda qui dérivent d'un ancêtre commun, ressemblent à un Chætopode, mais en diffèrent par les « Prosthomères », c'est-à-dire par les segments de l'ouverture de la bouche (the segments in front of the mouth opening). Si intéressante que soit cette idée, ce n’est évidemment qu'une simple hypothèse que de nouvelles observations permettron. d'étayer ou qu'il faudra éliminer par la suite. Le savant auteur se demande si la segmenta- | tion de la tête doit être considérée comme un caractère phylogénique fondamental et de haute portée, justifiant la présence, dans cette Classe, des Trilobites et des Pantopodes. Après avoir résumé l’état des connaissances concernant l'embryologie, l’autèur arrive à conclure qu'il ne paraît pas raisonnable d’édifier une classification des Arthropodes basée sur la segmentation de la tête qui, au dire de l’auteur, ne peut être considérée comme un caractère de pre- mière importance. La Monographie de Pocock résume bien les divers sys- tèmes de classification proposés jusqu'ici. L'auteur scrute, avec grand soin, les caractères des formes fossiles en les comparant aux formes récentes. M. Petrunkevitch est enclin à croire que les différentes Classes d’Artho- podes ont dû se développer, non pas d’un ancêtre commun, mais à des époques différentes, de diverses espèces de Chætopodes vermiformes. Pour ce qui a trait à la phylogénie des Scorpions, elle est encore actuelle- ment établie sur des bases bien chancelantes ! On croit que les Limulides et les Euryptérides se sont séparés pendant les temps précambriens. Les Xiphosures, les Euryptérides et les Scorpions se sont développés indépen- damment ; la grande ressemblance entre les Slimonia, Eusarcus et Îles Scorpions doit être vraisemblablement attribuée à des phénomènes de convergence, ainsi que l’a déjà suggéré Thorell. Les Haptopoda, les Phalangiotarbi, les Anthracomarti, les Opiliones, semblent être dérivés d’un ancêtre commun. Disons cependant que les _ Acariens n’ont pas encore été signalés sur les schistes paléozoïques. Par le nombre des segments abdominaux et par les coxæ, on serait tenté de les rapprocher des Pedipalpi ; mais, comme le dit très exactement M. Pe- trunkevitch, il est prématuré de les faire dériver de ce groupe. Les Soli- fugæ paraissent occuper une place isolée. Les Pedipalpi et les Araneæ semblent devoir être rapprochés, par leur organisation tant interne qu'ex- lerne. mais leur origine est encore assez problématique. L'auteur men- tionne qu'un grand nombre de nouvelles formes d’Arachnides se sont “ imontrées à la fin du Dévonien et au commencement de la période du Carbonifère inférieur. Dans les schistes houillers de Pensylvanie, la ma- _jorité des Ordres sont parfaitement développés. Toutes les formes ont la 2 structure des. araignées terrestres, à l'exception, peut-être, de quelques GORE Anthracomarti et Phalangiotarbi dont les mœurs étaient vraisemblable- ment aquatiques. L'auteur passe ensuite en revue les espèces paléozoïques d’Arachnides des gisements du Nouveau Monde et celles des terrains européens. L'Ordre éteint des Haptopoda est représenté par une singulière espèce, Plesiosiris Madeleyi d'Europe, les Austarachnæ par trois espèces du Nord de l’Amé- rique. Les Ordres éteints Anthracomarti et Phalangiotarbi se trouvent en Europe et aux Etats-Unis. Les Anthracomartus sont représentés en Europe par 9 espèces, on en connaît deux formes d'Amérique. Parmi les Eophry- nidæ, citons 13 Genres et 16 espèces d'Europe, 3 Genres et 4 espèces du Nord de l’Amérique. L'Ordre des Ricinulei, actuellement cantonné en Afrique et au Brésil, se rencontre dans les schistes houillers de l'Europe et du Nord de l’Amérique. Les araignées du Sous-Ordre Mesothelæ sont bien représentées pendant les temps houillers. L'Ordre des Scorpions, limité actuellement aux régions des Andes, a laissé de nombreux représen- tants dans les gisements du Colorado, de l’Utah, de Nevada et de Nebraska. L’auteur a parfaitement raison de signaler qu'il serait imprudent, dans le temps présent, de conclure au sujet des relations phylogéniques probables des Arachnides des terrains européens et américains. Deux faits cependant s'imposent : 1° la faune arachnologique des Etats-Unis est différente de celle de l’Europe ; 2° les deux faunes ont plus de ressemblance avec les. espèces des faunes tropicales qu'avec celles des gisements paléarctiques et néarctiques. L'auteur donne une clé pour le phylum des Arthropoda comprenant les | Crustacea, les Trilobita, les Protracheata, les Diplopoda, les Pauropoda, les Chilopoda, les Symphyla, les Pycnogonida, les Arachnida et les Hexa- poda où Insectes. Il à eu l’heureuse idée de donner ici une clé simple et très pratique, des Arachnides, comprenant 15 Ordres : Xiphosura, Gigan- tostraca, Scorpiones, Ricinulei, Palpigradi, Solifugæ, Kustarachnæ, Pedi. palpi, Araneæ, Pseudoscorpiones, Acari, Opiliones, Haptopoda, Phalan- giotarbi et Anthracomarti. Des tableaux spécifiques permettent aux cher- cheurs de s’y reconnaître parmi de si intéressantes formes houillères. Le Mémoire contient les.diagnoses des nouvelles formes suivantes : SCORPIONS. — ÆÉoscorpius typicus, E. Danielsi, E. granulosus, Trigo- noscorpio americanus nov. Sp. ; Palæopistacanthus Schucherti nov. sp. ; P. mazonensis ; Eoctonus miniatus, nov. sp. noOD. Sp. | Peprparpr. —Geralineura similis, nov. sp., G. gigantea ; Thelyphrynus elongatus, nov. sp. ; Protophrynus carbonarius, nov. sp. KUSTARACHNÆ. — ut he tenuipes Scudder ; K. conica, nov. sp. ; K. extincta Melander. 4 SoLIFUG#Æ. — Protosolpuga carbonaria, nov. sp. ;: Palæobutus distinctus, SVGA RicinuLer. — Polyochera glabra, nov. sp. ARANEÆ. — Il signale toutes les formes des Genres : Arthrolyccsa, Protolycosa, Geralycosa, Rakovnicia, Perneria, Eocteniza, Eopholcus Pyritaranea et Archæomata. ï Le Mémoire contient les descriptions des nouvelles espèces suivantes : Arthrolycosa Danielsi, Areomartus ovatus, Trigonomartus pustulans, nov. sp. Trigonotarbus Schucherti, T. carbonarius ; parmi les Opiliones, nom- mons : Protopilio longipes, P. depressus. Dans l'Ordre des Haptopoda, relatons : Heterotarbus ovatus, nov. sp. ; Geratarbus minutus ; Piscotarbus deplanatus, nov. sp. ; Metatarbus trian- gularis, nov. sp. ; Architarbus minor ; A. horribilis Melander (Petrun- kevitch). Ce savant Mémoire, copieusement illustré, est très instructif ; il inté- resse tous ceux qui se passionnent pour les études de morphologie com- parée. La reproduction photographique des riches matériaux étudiés aidera beaucoup le systématiste à déterminer, à coup sür, les formes houillères. Chapter on Embolobranehiata, revised by A. Petrunkevitsch (1). = Cet extrait de « Paleontology » résume l’état des connaissances aux Scorpionida (Scorpions), Pedipalpida, Pulpigradi, 'Solpugida, Ricinula, Pseudoscorpionida, Uraneida, Haptopoda, Phalangiotarbi, Phalangida et Acarina. Une nouvelle espèce de Paléodictyoptère (Sténodictyoptère) du houiller de Commentry (Allier), par F. Meunier (2). — L'auteur donne la diagnose d'une curieuse espèce qu'il compare à Stenodictya Oustaleti et à S. Fritschi (S. Vasseurti, nov. sp.). Il donne le tableau des Paléodic- tvoptères des Genres Stenodictya et Microdictya. La Note est accompagnée d’une planche phototypique de la nouvelle forme de Commentry et d’un dessin restauré, au trait, montrant le détail de la vénation (nervation} des ailes. Das erste fossile Insekt aus dem Miocæn von Gotschee in Krain von Herrn A. Handlirsch (3). — Après quelques remarques relatives aux Bibionidæ fossiles, les plus abondants parmi les formes tertiaires, l’auteur décrit une nouvelle espèce, Bibio Sticheli. L'étude des Bibionidæ tertiaires des gisements d’Aix- en-Provence et des lignites du Rhin (Rott) est complètement à refaire. Les espèces offrent (x) Berlin, 1912. — Berliner Ent. Zeitsch. Bd. 56, pp. 151-152 et 3 figures au trait. (2) Paris, 1914. — Bull. de la Soc. Ent. de France, Février. (3) Berlin, 1911. — Berl. Ent. Zeitsch, pp. 179-180, t. IT, fig. 7. PPT RE RE ARR do entre elles des caractères peu critères, nécessitant une révision systéma- tique rigoureuse. C’est le cas pour les formes décrites autrefois par Île célèbre paléontologiste suisse Oswald Heer et Lucas von Hevden. Bemérkungen über Coleopteren aus dem baltischen Bernstein, von Herrn G. Quiel (1). — Ce petit Travail est bien fait, il s'occupe . principalement de quelques Coléoptères Paussidæ et Scarabæidæ de l'am- bre de la Baltique. I signale Arthropterus Kuhlii Stein et décrit avec soin A. Helmi Schœnfuss ; un autre Arthropterus (il n’a que 4 à 5 mm. de long) est trop imparfaitement conservé pour le décrire spécifiquement. L'auteur étudie longuement Paussides Mengei (Motschulsky) Scudder et Schœnfuss, aussi cité dans le « Handbuch » de À. Handlirsch. Une grande confusion règne encore au sujet de la place systématique à assigner à cette espèce. On ne peut que féliciter l’auteur de s’être abstenu de crée: un nouveau nom générique pour cete forme du succin, en l'absence du type décrit par Menge et non retrouvé autrefois par le distingué natura- liste Helm, de Dantzig. M. Quiel décrit aussi un Paussus (sp. ?). Parmi les Scarabæideæ, il fait à des remarques critiques. concernant Aphodius fossor Linné, cité par Scudder et ensuite. par À. Handlirsch. Aphodius fossor est à rayer. permi les Coléoptères de l’ambre de la Baltique. Au dire de l'au- téur, c'est un Insecte quaternaire provenant de « Torf’ Helsingœær ». Aphodisius succini Zang, est à grouper avec les Atænius (?). L'au- teur décrit une forme, bien distincte, de ce Genre, Atænius europæus : il donne ensuite les descriptions de deux espèces, vraisemblablement nouvelles, du Genre Serica. M. Quiel résume l’état des connaissan- ces relatives au Scarabœidæ du succin de la Baltique : Aphodius fossor Linné (Robert), est quaternaire. Serica sp. Giebel, est du Copal. L'auteur aurait ici fait chose très utile de nous renseigner si la résine — renfermant le type étudié — est du Copal sub-fossile de Zanzibar ou récent. Cette ob- servation à une grande valeur au point de vue des relations fauniques des espèces tertiaires, quaternaires et actuelles. Les formes, suivantes sont authentiquement incluses dans l’ambre : Atænius europæus Quiel, Atænius ? succint Zang. Serica (S. lato) sp. Quiel. L'auteur s’en prend souvent au « Handbuch » de Handlirsch et relève plusieurs erreurs ou des citations qui paraissent, d’après lui, prêter le flanc à la critique. C’est regrettable pour un Manuel, surtout destiné aux étudiants en Paléontologie ! Pour disculper M. A. Handlirsch, il suffit de dire que, lors de la rédaction de son « Handbuch », il ne pouvait cependant pas vérifier toutes les Gbservations de ses devan- 1) Berlin, 1911. — Berliner Ent. Zeitsch. Bd. 55, pp. 181-192. — 65 — ciers. Ses comparaisons concernant les formes de l’ambre et des copals ‘de provenances souvent très différentes) ne sont pas heureuses. La Note de M. Quiel est très documentée et faite avec beaucoup de soin. Elle prouve, une fois de plus, que toute la faune des Coléoptères du succin. est à vérifier. Il est fâcheux que le Travail de M. Quiel ne soit accompagné d’aucun dessin. C'est un desideratum à réparer aisément lors de la publication de nouvelles remarques. I Ein neuer Thysanur im Bernstein, von Herrn D' von Oliers (1). — Cette Note, quoique très courte et à peu près réduite à 3 excellentes figures, offre 1n grand intérêt. M. von Olfers, qui est passé maître pour l'étude des Thysanoures fossiles et vivants, signale que Lepioma jubatum — qu'il avait considéré comme une forme éteinte — fait partie de la faune actuelle Se basant sur cette remarque, il est enclin à croire qu'une grande partie des Thysanoures de l’Eocène font encore partie de la faune actuelle. J'ai souvent conçu la même idée au sujet des Diptères de l’ambre du Samland. Toutefois, de minutieuses comparaisons ne pourront vraisemblablement jamais être faites, les couleurs des formes inclusantes étant manquantes ou du moins chimiquement altérées. Il faut bien se garder d’ériger la re- marque de M. von Olfers sous la forme d’une loi irréfutablement démon- trée. Des idées synthétiques de l'espèce ne pourront être énoncées qu'après l’étude d'ensemble de tous les groupes d’Articulés inclus dans le succin de la Baltique. Protocimex siluricus Molb. und meine Aufassung desselben, von @.-M. Reuter (2). — L'auteur tient à dissiper un malentendu concernant le fameux Protocimex siluricus Molberg qui, pour lui, est peut être une aile d'Hémiptère. M. Reuter dit qu'il n’a donné cette détermination qu'avec la plus grande réserve. M. Molberg a dénaturé le sens de sa pen- sée concernant ce fossile qui, pour M. A. Handlirsch, n'est qu'un cas de « lusus naturæ ». . Il est à souhaiter que d’autres paléontologistes voient ce fossile avant ü être définitivement édifié à son égard. à (1) Londres, 1913. — Zittel-Eastman’s « Paleontology », pp. 7-86. (Mac Millan, éditeur). (2) 1911. — Zoologischer Anzeiger, pp. 360-365. Free PALÉOCONCHOLOGIE par M. COSSMANN. Einige neue oder weniger Bekannte Molluskoïiden und Mol- lusken aus deutschem Devon, von A. Fuchs (1). — Les Brachiopodes et les Pélécypodes forment le principal contingent de cette Etude purement descriptive. Les espèces nouvelles, à signaler, sont les suivantes : Lingula gedinniana (il serait plus correct d'écrire gedinnica puisqu'il s’agit d’un lerrain et non d’un individu), Discina (Orbiculoidea) montana, Lingula breviuscula (dénomination remplaçant Lingula brevis Fuchs, non Port- lock) ; Orthis biconvexa, du Coblencien supérieur ; Strophodonta bispi- nosa, du même niveau ; Spirifer æquicosta, de la zone à S. cultrijugatus ; Rhynchonella posterior, R. siegenensis, R. (Wäilsonia) dillensis : Centro- nella imparstria, C. taunica ; Posidonomya minima ; Myalina circularis, très incomplète ; Myalina lenneana, dont la dénomination ferait penser qu'il s’agit d’une espèce dédiée à Lenne, tandis qu'il s’agit des couches de Lenne ; Modiomorpha extensa ; Cucullella ovalis, voisine de C. Branneri Clarke, du Dévonien inférieur de Para, au Brésil ; C. Beushausenti (= C. elliptica Beush. non Maurer) ; C. depressa ; Cypricardella rhomboidalis ; Prolucina bilineata, espèce dont la charnière a pu être reproduite et qui est remarquable par la longueur de sa rainure ligamentaire ; Panenka (?) æquistria ; Grammysia bifurcata, élégamment ornée de rides dimorphes et d'une rainure rayonnante ; Allerisma extensum ; Leptodomus pele- cyides. Deux Gastropodes déjà connus terminent cette énumération : Sal- pingostoma tripleura À. Fucbhs (1909), Pleurotomaria Kleini Beushausen. Recurrent Tropidoleptus zones of the upper Devonian in New- York, by H.-S. Williams (2). — Les recherches — dont les résultats sont publiés dans ce Mémoire — ont porté sur une aire comprise dans les feuilles Watkins Glen et Catatonk de la Carte géologique des Etats-Unis. Les faunules recueillies sont principalement caractérisées par la présénce de Tropidoleptus carinatus associé à Cypricardella bellistriata et à Phacops rana, c’est-à-dire des formes qui se rapportent au groupe Hamilton du Dévonien supérieur ; elles font ressortir, par leur succession, une série de (x) Berlin 1913. — Jahrb. Kæn. pr. Landesanst., Rd. XXXIII, T. IT, pp. 49-76, 5 PI. in-8°. (2) Washington, 1913. — U. S. Geol. Surv., prof. paper 79, 103 p. in-4°, 6 PI. phot. et 18 fig. dans le texte. None trapsgressions et de régressions, soit un « diastrophisme » des dépôts sédi- mentaires, dont l’auteur tire d’intéressantes Gone MÉQNE relativement à la contemporanéité des dépôts. On remarquera particulièrement, dans cette Etude, l’application de la « méthode de Gosselet » aux variations de Spirifer Marcyi Hall : après avoir fixé la forme, typique (PI. IV, fig. x et 2), M. Williams groupe autour d'elle les formes alpha, beta, gamma, delta, epsilon, zeta ; il en compare le syrinx rudimentaire à celui des formes correspondantes de S. granulosus ; puis il représente dans un tableau synoptique la répartition de ces diffé- ventes variations aux niveaux successifs du Dévonien supérieur. Une tentative analogue s'applique à Cypricardella bellistria Conrad, à Rhipidomella Vanuxemi Hall, à Tropidoleptus carinatus Conrad ; cette defnière espèce est, entr autres, reproduite par 99 figures d’individas différents, sur les PI. I et IT. On ne peut qu'applaudir à cet essai de paléontologie stratigraphique, fondé sur les plus modernes considérations relatives à l’évolution. Beitræge zur Kenniniss der iberisch-balearischen ‘Æriasprovinz, von À. Wurm (1). — Le Trias de la péninsule ibérique n'a pas encore été étudié en détail : on n’a de renseignements à ce sujet que dans les Travaux anciens de d’Archiac et de Verneuil, et quelques indications dans ceux de Mallada, plus récemment un court aperçu dans le Mémoire de M. Rob. Douvillé sur les Préalpes sudbétiques. Plus spécialement, le Trias de l’Aragon a déjà été l’objet de recherches antérieures par M. Wurm ; mais il’a repris, dans cette nouvelle Etude, la question dans son ensemble, ainsi qu en témoigne le croquis de la page 73 qui délimite ‘ja mer triasique dans toute la région hispano-baléare. x La partie paléontologique, la seule dont j'ai à m'occuper ici, vise la faune des couches à Trachyceras de Morade Ebro, qui rappelle beaucoup celle de Saint-Cassian (Tyrolien), mais avec un caractère encore plus ré- duit, quant à la taille des fossiles. L’auteur a identifié, par exemple, les espèces suivantes : Hungarites Pradoi d'Arch., Protrachyceras Vilanovæ. d'Arch., P. ide- ricum Mojs. ; Avicula iberica, n. sp., qui rappelle complètement la forme de Gerwillia, mais sur le moule de laquelle on ne distingue pas de cré- nelures ligamentaires ; Cassianella aff. transiens Wilckens, Posidonia obliqua v. Hauer ;: Entolium discites Schl. ; Pecten cf. inæquistriatus Goldf., à oreillettes non délimitées, de sorte qu'on se demande si € est _ bien un Chlamys : Macrodon ? Verneuili, n. sp., qui a l'aspect d'une (:) Heidelberg, 1913. — Extr. Verh Naturhist.-mediz. Ver, Bd. XII, 4 Heft, 118 p. in-8°, PI. XIX et r carte, 16 Textfis. | | ee Arcidæ ; -Myophoriopis camposinensis, n. sp., Cœlopis taragonensis n. sp., deux très intéressants représentants de ces groupes intermé- diaires entre Opis et Myophoria ; Megalodon hispanicum, n. sp., M. Mal- ladai, n. sp., dont on ignore les charnières ; Lingula cf. tenuissima Br. ; et des débris de Gastropodes. Note sur le Bathonien supérieur (Bradfordien) de Trésillev, can- ton de Rioz (Haute-Saône), par P. Petitelerc (1). — Dans cette Note, l’auteur donne une liste raisonnée des espèces bradfordiennes qui ont été recueillies dans une tranchée d’une colline entamée par le tracé du tram- ‘way de Vesoul à Besançon, par Rioz ; les fossiles proviennent d’un banc de 4 mètres de marnes grumeleuses, très chargées d’oolites. M. Petitclerc y a surtout recueilli des Pélécypodes, des Brachiopodes et des Echino- dermes, appartenant à des espèces bien caractéristiques, dont la détermi- nation a été faite avec le plus grand soin, comme toutes celles qu'il entreprend ; les références synonymiques sont très détaillées et très com- plètes ; pourtant nous y relevons quelques petites lacunes pour ce qui concerne les Pélécypodes : Chlamys semicostata Morr. et Lyc. a été figuré par moi, en/1906 (A.1F.,4.S "Congrès. de Lyon, atir. Apt) DER fig. 6 et 17, PL. IT, fig. 2) et délimité par rapport à C. vagans ; Avicula echinata Smith’s, qui appartient. au G. Clathrolima Cossm. (r907) dont le génotype est C. Lalmenti C.. (A. F. A. S., Congrès de Reïms, tir, à p., p. 5, PL IL, fig. 8) ; maïs ce n’est là qu’une critique bien secondaire en présence du travail si consciencieux de notre aimable confrère. Palæontologische Mitteilunger aus dem Basler Jura, von K. Strü- bin (2). — Cette Note vise spécialement les coquilles perforantes qu’on trouve dans les blocs du Dogger et du Malm, ou même sur des exem- plaires de Macrocephalites macrocephalus Schl., comme le montre la figure 5. Mérian les connaissait déjà en 1840, mais il ne les avait ni dé- crites, ni figurées. Après une étude attentive de la question, M. Strübin attribue ces espèces à l’époque bathonienne pendant laquelle elles au- raient perforé des blocs remaniés de l’époque bajocienne. Les deux es- pèces identifiées par lui, avec des figures à l’appui, sont Lithodomus bathonica Rollier (non bathonicus, puisque domus est un substantif M féminin), et L. parasitica Desl. sp. (même observation) bien caractérisé par ses fortes costules rayonnantes qui justifieraient peut-être la création d’un nouveau Sous-Genre, si l’on observait les critériums internes, L (1 Paris 1013. — Extr. Feuille j. Natur., 20 p. in8. (2) Bâle 1913. — Extr. Verh.enaturf. Gesells., pp. 32-45, 9 fig. — 69 — Monographie géologique et paléontologique du Salève, par E. Joukowski et J. Favre (1). — Cet important Mémoire est le résultat d’une étude détaillée de toute la chaîne du Mont Salève (Haute-Savoie), dont la faune n’avait que partiellement été décrite par de Loriol. Des pré- cisions stratigraphiques plus grandes, au cours des recherches -entre- prises par les auteurs de cette étude, leur ont permis de délimiter exac- tement les couches échelonnées de la base du Kiméridgien au Barrémien inférieur, d’en évaluer la puissance et d’en distinguer les fossiles qui avaient été souvent confondus à tort avec des espèces plus anciennes, à cause de leur faciès coralligène. : La partie paléontologique de ce Mémoire, la seule que nous ayons à analyser ici, est l'œuvre de M. Jules Favre qui y décrit les faunes suc- cessives du Portlandien inférieur, du Purbeckien et de l'Infravalanginien. Laissant de côté les Echinodermes du Portlandien, qui seront repris à part sous la plume plus compétente de M. Lambert, nous avons à si- gnaler à ce niveau, outre quelques Brachiopodes bien caractéristiques -(Zelleria magasiformis Zeuschner sp., Z. humeralis Rœm. sp., Megerlea pectunculoides Schl. sp., Terebratula formosa Suess, T. insignis Schl.), des Pélécypodes, de nombreux Gastropodes et un Céphalopode : Alec- iryonia hastellata [Schl.] variable et d’une grande longévité ; Pecten (Spondylopecten) globosus Quenst., très renflé et équivalve ; Mytilus su- bornatu$ Et., variable et presque lisse ; Pachymrytilus obtusus, n. sp., d’une largeur exceptionnelle ; Barbatia gracilicostata, n. sp., dont la charnière est bien caractérisée (pour la distinction définitive des Genres Barbatia et Arca, voir « Conch. néog. de l’Aquitaine », vol. IF, p. 16) ; Isoarca aff. eminens Qu. sp., qui pourrait peut-être former une mutation distincte de l'espèce corallienne de Nœættheim ; Corbis valfinensis de Lor., spécimens à charnière bien dégagée ; des Rudistes dont le tableau phylégénétique montre l’enchaînement depuis les Diceras jurassiques jus- qu'à Reauienia et Toucasia dû Barrémien ; Pterocardia corallina Leym., -une É. calfinensis Rollier, j'ai décrit de grands spécimens de ce Genre dans le Barrémien de Brouzet-les-Alais (M. S. G. F., r907) ; Isccardia Bernardina d'Orb. Parmi les Gastropodes portlandiens, je signale tout particulièrement : Ditremaria salevensis, n. sp. et une nouvelle var. elegans de D. carinata . Zittel ; Trochotoma mastoidea Et. ; le Sous-Genre Discotectus proposé pour Trochus Massalongoi Gemm., espèce tithonique de Sicile, qui se retrouve au Salève, remarquable par son pli de Tectus soudé avec le labre et ne se disjoignant que vers l'ouverture sous la forme d’un hémidisque (1) Genève, 1913. — Ext. Mém. Soc. phys. et Hist. nat., vol. 37, pp. 295-523, 29 PI. in-?, 1 carte géol. en couleurs et 56 fig. dans le texte. Ë — 70 — épais dépassant la moitié de la largeur de l’ouverture (!) ; Turbo (Senec- tue) salevensis, n. sp., qui n’est certainement ni un Turbo ni un Senec- tus, je le classerais plutôt dans le G. Calliomphalus qui a des représen- tants secondaïres (v. Etude précitée sur le Barrémien de Brouzet, p. 25), il n'y a pas de Turbo avant le Tertiaire et peut-être même avant le Mio- cène (v. fut. livr. de l’Aquit.) ; Nerita (Lissochilus) tithonica, n. Sp. ; Patella modesta, n. sp. ; Eunaticina Guirandi de Lor., que je rapproche- rais plutôt du G. Vanikoropsis (V. Barrémien de Brouzet, p. 20), tandis que la présence d'Eunaticina est même encore douteuse dans le Tertiaire ; même observation pour ÆE. heterostriata ; Narica Mortlleti de Lor. sp. n’est pas une ÜNarica, peut-être un Gyrodes ou alors un nouveau Genre ; Oonia amygdaloides Zittel, qui appartient avec certitude au G. Trajanella créé pour Eulima amphora (v. Essais Paléoc. comp., livr. VII, p. 107), non pas tant à cause de sa spire extraconique que par son ouverture très découverte à la base, Oonia ne présente jamais cette sinuosité carac- téristique ; Gymnocerithium involvens [Zittel], bonne détermination gé- ‘nérique, CrOYOnS-NOUS ; ea salevensis, n. sp., P. corallina, n. Sp. ; Brachytrema filigrana, n. sp., à ouverture presque intacte ; Ditretus nodo- sostriatus [Peters] également remarquable par son ouverture bien con- servée ; Zittelia Picteti Gemm. ; parmi les très nombreux Nerineidæ, on remarque spécialement N. sphinxi, n. sp., tout à fait analogue à Phane- roptyæis Pellati, du Barrémien de Brouzet ([. c.), pour lequel je vais créer, dans un supplément à cette étude, le nouveau Genre Favria (1914). La faune du Purbeckien comprend deux niveaux : à la partie supé- rieure, une faunule marine, avec Corbula Forbesi de Lor., Natica Barottei de Lor., Pseudomelania nana, n. sp., Exelissa septemplicata Rœmer (v. Cérith. jurass., in Cossm., Mém. Soc. Géol. Fr., 1914), Nerinea mi- nima, N. concinna, Aphanoptyxis variabilis nn. sp. ; puis une faune d’eau douce, avec Valvata helicoides Forbes, Lioplax inflata Sandb., Physa wealdiensis Coq., Planorbis Loryi Coq. Enfin la faune de l’Infravalanginien est comprise dans deux assises : TI. — Assise à Heterodiceras Luci, avec Pecten Rochati de Lor:, Plagios- toma Moénetieri, n. sp. (Gil vaudrait mieux monetierense, puisqu'il s’agit d’une localité) ; IT. —- Assise à Natica Leviathan, avec Spirocyclina erra- iica, n. sp., dont les loges sont au nombre de 16 ou 17 pour un individu de 8 min. de diamètre. On sait, d'autre part, que N. Leviathan se rattache à mon avis, à Purpuroidea (+. Essais Pal. comp., livr. VIT et VII). Cette belle Monographie se termine par des références bibliographiques à peu près aussi complètes qu'on peut le désirer. Les planches en photo- typie sont d’une exécution remarquable et les auteurs de ce Mémoire n’y ont pas épargné le nombre des figures pour une même espèce. En résumé donc, toutes nos félicitations à MM. Joukowsky et Favre. Sur les Trigonies, par B. Litschkow (1). — Il m'est impossible de for- Mmuler un jugement sur cet opuscule qui est entièrement imprimé en caractères russes et qui ne comporte pas de planches. De la table seule, on peut conclure que l’auteur suit la classification surannée d’Agassiz, n'ayant probablement pas eu connaissance en temps utile de mon Etude « Sur l'évolution des Trigonies » où j'ai démontré l’inanité de ces crité- riums externes et l'importance des caractères internes des Trigontüdæ. Etude sur les Rhynchonelles portlandieñnes néocomiennes et mé- socrétacées du Sud-Est de la France, par Ch. Jacob et P. Fallot (2). — Cette importante contribution est conçue suivant les méthodes mo- dernes d'exposition, c’est-à-dire qu'au lieu de se borner, comme on le faisait autrefois, à faire l'exposition des fossiles, éouche par couche, les auteurs du Mémoire ont cherché à tirer de leur évolution apparente des conclusions relatives à leur équivalence stratigraphique, dans les diffé- rentes régions étudiées par eux. C'est à ce titre que leurs conclusions présentent un grand intérêt. Après avoir rappelé — d'après le traité de Haug — les variations de: la fosse vocontienne depuis la fin de la période jurassique jus- qu'au Mésocrétacé, dans le géosynclinal dauphinois, MM. Jacob et Fallot examinent la répartition des Rhynchonelles qui font l’objet de leur des- cription paléontologique et qui forment quatre groupes (spoliata, lacu- nosa, tribolata, corallina) ; ils aboutissent très nettement à ce principe que la distribution de ces groupes est commandée par les conditions du fa- ciès, mais ils ne peuvent absolument décider si le faciès choisit ses sujets ou s’il les modifie, parce qu'il faudrait distinguer, pour une époque détermi- née, des types éthologiquement fixés, par opposition à d’autres, d’une plas- ticité relative. Ils inclinent donc à penser que le grand problème de la sélection ne peut se résoudre d’une manière absolue, sans tenir compte de l’action des milieux ni des transitions continues qui produisent des convergences indéniables. C'est dans ce sens qu'ont été dénommées les rares espèces nouvelles et les variétés plus nombreuses qu'admettent MM. Jacob et Fallot, dans la série des Rhynchonelles dont ils ont fait l’'énumération, pour tout le Sud-Est de la France, des Alpes à la rive droite du Rhône. Les planches, admirablement exécutées, d’après d'excellents clichés, permettent de suivre synoptiquement les variations des principales for- mes aux divers niveaux ; elles guident — aussi bien que le texte — le lecteur à travers le dédale apparent de cette évolution stratigraphique. (1) Kief, r912-13. — Vol. in-8° de 164 p. en langue russe, sans résumé français. (2) Genève, 1913. — Mém. Soc. pal. Suisse, vol. XXXIX, 82 p. in-4°, 11 PI. phot. | . | | | Ma seule critique — de pure forme — c'est qu'il manque à cet ouvrage une table alphabétique des espèces, de sorte qu'il faut de longues re- cherches pôur retrouver les formes que l’on veut identifier, Découverte de Craie phosphatée dans l’assise à Belemnitella qua- drata, à St-Martin-du-Tertre, près Sens (Yonne), par G. Nègre. (à). — La Craie dont il s’agit — qui contient jusqu'à 30 p. 100 de phosphate de chaux — occupe le centre d’un petit synclinal bien marqué, .non loin de la gare de Sens, à flanc de coteau, le long du chemin de fer P. L. M. La couche subordonnée de craie jaunâtre renferme des fossiles plus ou moins conservés, qui m'ont été communiqués par M. Nègre et parmi lesquels un seul à retenu mon attention, par son état de conser- vation qui le rendait déterminable : il s’agit d’un bivalve anatiniforme, à galbe rostré, à bâillement postérieur qui n’a pas d'analogue dans toute la Craie supérieure, et auquel j'ai attribué le nom Anatina Negrei, n. sp. Sur un Gastéropode de type américain, trouvé dans un Calcaire lacustre du plateau steppien d'Algérie, par P. Jodot (2). — Le fossile étudié par M. Jodot — et qu'il nomme Ceratodes Jolyi, n. sp. — a une apparence planorbiforme, quoique plus globuleuse que celle des Heli- soma les plus épais ; l’auteur le rapproche de deux formes du Tertiaire d'Egypte, décrites par Mayer-Eymar (Ceratodes Pasquali, C. Burdet). C'est une coquille dextre, à ombilic très profond et à spire concave ; les tours croissent rapidement et sont un peu comprimés latéralement ; le profil du labre est un peu incliné à gauche de l’axe vers la face ombili- tale. Comme les Ceratodes vivants habitent exclusivement la province: colombienne, en Amérique, M. Jodot tire de la présence de ces fossiles en Egypte et en Algérie d’intéressantes conclusions en ce qui concerne les relations anciennes et les migrations entre les continents africain et américain, à l’époque nummulitique. 1 Brachiopodi terziari del Veneto, per R. Fabiani (3). — Sur Gr formes décrites, en 1870, par Davidson, il n'y en avait que 14 qui pro- venaient authentiquement de la Vénétie ; M. Fabiani porte ce nombre à 23 dans le Mémoire que nous analysons ici ; la plupart proviennent de l’Eocène, particulièrement de l’Eocène supérieur, et il n'y en a guère que quatre ou cinq qui aient survécu dans l'Oligocène. La présence, dans (1) Paris, 1913. — B. S. C. Æ. (4), t. XIII, pp. 212-223, avec Note palcont. par M. Coss- mann. | (2) Paris, 1913. — B. S. G. FÆ. (4), t. XIU, pp. 232-242, pl. I. (3) Padoue, 1913. — Mem. Ist. geol. delia Universila, vol. IT, n° x, 42 p. in-4°, 4 PI. phot. PRES NN CT CP ER CC ET es J'Eocène, de Megathyris decollata Chemn. ne laisse pas que de nous sur- prendre. Parmi les espèces non encore publiées, on remarque : Crania Fabianii Dainelli, Rhynchonella inflexa, Terebratula Cornetano, T. Guembeli, nn. sp. Enfin Thecidea (Lacazella) mediterranea Risso, aurait apparu dès le Lu- écien et se poursuivrait dans le Priabonien et le Rupélien, d’après les figures de l'ouvrage de Davidson : ce serait à revoir avec de nouveaux matériaux. Dex Bernstein in Œstpreussen, von Hern K. Kaunhowen (rx). — £L âge exact de la faune et de la flore recueillies dans l’ambre de la Baltique, province de la Prusse orientale, n'a jamais été bien précisé : on est géné- ralement d'accord pour rapporter ces intéressants débris à l’époque Oli: gocène. Mais il faut tenir compte que les plus beaux fragments de cette résine sont recueillis à la base des « terres bleues » et qu'en raison de ce que leur transport charrié par les eaux de cette mer oligocénique indique une sorte d'antériorité dans leur formation, il se pourrait bien que l’an- cienneté de l’ambre fut plus grande. Or, en comparant dans un tableau synoptique la liste des Mollusques des couches marines qui fournissent de l’ambre, M. Kaunhowen signale que cette liste contient des fossiles qui, Si leur détermination est bien exacte, attesteraient l'existence de dépôts éocéniques. Je ferai remarquer toutefois qu'il s’agit de fossiles . douteux, tels que : Natica hantoniensis, Tornatellæa simulata, Ostrea cf. ventilabrum, Pecten corneus, Cardium cf. porulosum, etc. Je laisse de côté les Echinodermes comme Maretia grignonensis ; de sorte qu'avant de conclure, comme le fait l’auteur, que les couches contenant l’ambre oscillent entre le Sénonien supérieur et l’Oligocène, je serais d'avis qu'il faudrait plutôt soumettre ces déterminations à une rigoureuse révision ; de trop nombreux exemples nous ont montré, qu'en maint gisement, on à Cru reconnaître nos fossiles si caractéristiques du Bassin éocénique de Paris. alors qu'il s'agissait de « contrefaçons » plus ou moins bien conservées, ne représentant que des mutations bien distinctes. C’est donc une question à étudier plus à fond sur les spécimens eux-mêmes et non sur des listes qui datent déjà de o ou 30 ans | Ueber einige Fossilien und ueber Stromatolithbildung im Ter- tiær der bayerischen Rheinpialz, von W. Bucher (2). —De cette Note relative à l’âge des Calcaires oolithiques du Bassin de Mayence et du Palatinat bavaroiïis, nous retiendrons ici ce qui concerne les fossiles oligo- céniques des couches à Cerithium. (1) Berlin, 1913. — Ext. Jahrb K. pr. geol. Landesanst., Bd. XXXIV, teil I, Heft I, 80 p. (2) Munich, 1913. — Extr. de Gcogn. Jahreshefl, 19° année, pp. 76-ror, PI. I. C. arcuatum Sab. est représenté par des empreintes d’une identifica- tion assez ardue. Dorsanum laticosta [Sab.] possède un sinus sutural comme Cominella, mais l'ouverture paraît bien être, en effet, celle d'un Nassidæ. Stenomphalus cancellatus [Thomæ] est représenté par la variété Heusleri Bœtter. et par une nouvelle variété ornata ; ce sont d'assez bons échantillons que l’auteur a eu raison de faire figurer. Modiolaria mogun- tina n. sp. ressemble à M. discors Linné qu'Hærnes prétend avoir trouvé dans le Miocène du bassin de Vienne ; elle ressemble aussi à notre M. saucatsensis (v. Conchyl. Aquit., vol. Il). Some Localities for fossils at Oamaru, by P. Marshall and G. H. Uttley (1). — Les localités fossilifères de Nouvelle-Zélande, dont il s'agit dans cette Note, sont situées près de la gare de Dunadin, sur:le chemin de fer de Christchurch, à Hutchinson Quarry (Oamaru). D'après les listes de Mollusques, qui contiennent une grande majorité d'espèces encore vivantes, les auteurs précités concluent qu'il s’agit d'une formation qui comprendrait les trois niveaux de l’époque miocénique, plus ancienne par conséquent que celle de Wanganui et Shakespeare Cliff, qui ont été attribués au Pliocène. À brackish water Pliocene fauna of the Southern Coastal plain, by \V. H. Dall (2). — Les marnes de Satilla River (Géorgie), étudiées par S. W. Mc. Callie, en 1896, ont fourni à M. Aldrich un certain nombre d'espèces décrites dans le « Nautilus » (1911) et non marines. M. Dall ajoute à cette faune les formes suivantes : Rangia solida, Heterodonax Alexandra, Unio (Lampsilts) sandrius, U. alixus, U. misius, Potamides - Matsoni, Cerithiopsis buskevillensis, Pachychilus anagrammatus, P. sua- vis, Turritella Satilla, Isapis obsoleta, plus un cerain nombre d'Hydro- biidæ, dénommées Paludestrina, pour le classement générique desquelles M. Dall ferait bien de se reporter au récent Mémoire de M. Dollfus sur cette Famille, paru dans le Journ. de Conchyl. Conchyliologie du Miocène du Bassin de la Loire. par G.-F. Doll- fus et Ph. Dautzenberg (3). — Cette livraison — qui fait suite à la grande Monographie entreprise sur la Touraine par nos savants confrères _— avance des Carditidæ aux Nuculidæ, avec la lenteur que la Société Géologique apporte à la publication de ses Mémoires. Les Pteromeris de l'Helvétien sont assez nombreuses, mais pour quel- (:) Wellington, 1913. — Extr. Trans. N. Z. Inst., vol. XLV, pp. 297-307. (2) Washington, 1913. — Extr. Prac. V. S. N. M., vol. 46, pp. 225-237, PI. 20-22. (3) Paris, 1913. — Mém. Soc. géol. Fr. Paléont., T. XX, fasc. 1-2, pp. 297-308, PI. XXIN- XXXIII phot. d’après nat. be mfroitihe et Dr à tEt ne à à he ques figures, il faut se reporter aux planches de la livraison précédente : les auteurs précités admettent l'interprétation que nous avons faite du G. Pteromeris Conrad, d’après l'examen de nos spécimens typiques des: Etats-Unis. À signaler deux espèces nouvelles, P. Boisteli, P. lamellosa, qui semblent régionales. Les Chamidæ ne donnent lieu, de notre part, qu'à uses remarques de détail : rétablissement de la dénomination Philippü pour C. dissimilis Phil. (non Bronn) ; les échantillons de la Sicile sont — paraît-il — iden- tiques à ceux de la Touraine ; C. laminosa Millet, serait identique à notre C. Degrangei ; C. aquitanica Benoist, diffère de C. gryphina par bien d’autres critériums internes que par la sculpture externe, seule mention- née par MM. Dollfus et Dautzenberg. En ce qui concerne les Cardiidæ, ils sont étudiés avec un grand soin et avec le même luxe de synonymie ; seulement, dans toutes ces références synonymiques sont fréquemment comprises des citations qui n’ont souvent qu'un rapport très lointain avec l'espèce helvétienne envisagée : ainsi pour Cerastoderma edule, on est tout étonné de trouver en ligne C. Bas- teroti Desh. qui en est une mutation ancestrale constamment distincte. c’est-à-dire un « bon fossile » au point de vue stratigraphique ; il en est de même de C. Degrangei C. et P. qui ne peut se confondre avec C. hir- sutum Bronn, ainsi que cela a été démontré. À la dénomination herculea pour le grand Card. discrepans, MM. Dollfus et Dautzenberg substituent actuellement le nom le plus ancien spondyloides v. Hauer G847), qui avait été négligé par Hœrnes. Les Arcidæ de Touraine sont assez nombreux : Arca Noe, Anadara Okeni, Barbatia barbata (voir les motifs donnés dans notre « Conch. néog. d'Aquitaine » par la séparation de deux Genres distincts d’après l’étude de l'aire ligamentaire), B. bohemica, B. polymorpha, Fossularca lactea, Barb. clathrata, Anadara turoniensis, A. umbonaria ; Axinea Deshayesi, A. texta, À. cor ; Limopsis recisa, L. anomala. Les Nuculidæ et Ledidæ terminent cette importante livraison ; mais pourquoi ressusciter le nom générique Nuculana, à la place de Leda quand il est bien établi que c’est ce dernier qu'il faut adopter, par ap- plication des règles correctes de nomenclature ? Nuculana Link, n'a d'’exis- tence officielle qu’à dater de Mœrch (1852) ! Fossili del Miocene medio delle colline Bolognesi, per B. Nelli (1). —— Autant la faune pliocénique des environs de Bologne est riche et bien conservée, autant les fossiles du Miocène de la même région sont d'une étude ingrate. Par assimilation avec le travail de répartition effectué par (1) Rome, Ext. Bull. Soc. Geol. ital., vol. XXXEL, pp. 304-358, PI. VIIT. Ge M. Sacco pour les environs de Turin, M. Nelli fournit dans cette Note un tableau synoptrqüe des fossiles recueillis dans les marnes en ques- tion et il arrive à cette conclusion que la faune contestée appartient au Langhien, étage que l’on s'accorde maintenant à considérer comme équi- valent du Burdigalien, tandis que les fossiles attribués à l’Oligocène sont, en réalité, de l’Aquitanien ou du Miocène très inférieur, d’après mes recherches personnelles sur la conchyliologie fossile de l’Aquitaine - Parmi les espèces décrites ou figurées dans cette Note, je signalerai en particulier : Delphinula miorotata, n. sp., Cerithiopsis tauroturrita Sacco, Lucina Isseli Pantanellli, Dentilucina Meneghinii de Stef. et Pant., Arcopagia Bowerbanki Mich® ; Scacchia felsinea, n. sp., dont la figure est bien peu nette ; Basterotia cytheroides Mayer, même observation ; Basterotia Simonellii, n. sp., bien entendu, en l'absence de charnière, il est impossible de préciser le classement sous-générique ; Pinna ven- trosoplicata Sacco ; Cirsotrema pedemontanum Sacco, reconnaissable quoique très usé. Sous une apparence très sommaire, cette Note représente une somme de recherches considérable de la part de l’auteur. | Mollusca miocænica Poloniæ, a Dr. W. Friedberg (1). — La livraiï- son toute récente, que nous analysons ici, contient des Cancellaria, les Cerithiacea, Turritellidæ, ete. jusqu'aux Rissoines. Presque toutes les espèces sont accompagnées d'une diagnose latine qui facilite au cher- cheur non familiarisé avec la langue polonaise la compréhension des. figures d'ailleurs très finement lithographiées ; l'incertitude ne peut donc : subsister que pour les observations et comparaisons rédigées dans cette langue. Les espèces nouvelles sont peu fréquentes, l’auteur s'est prudemment borné à instituer des variétés pour les espèces les plus répandues, telles que Merica fenestrata, Eichw. Beaucoup de ces formes sont d'ailleurs communes avec le bassin de Vienne ; d’autres sont localisées en Polo- one, ainsi Cerith. distinctissimum Eichw., auquel M. Friedberg réunit C. browniforme Hilber., tandis qu'il conserve C. podhorcense Hilb., et qu'il sépare C. Dzieduszycki n. sp., C. volhynicum, n. sp. Quant à Be- noistia Lomnickii n. sp., autant que je puis en juger par les figures, c'est encore un Vulgocerithium et non pas une Benoistia, dont l’ouver- ture est bien différente. La plupart des Potamides décrits paraissent appartenir au G. Cerithi- dea, ils en ont bien l'ouverture et l’ornementation (P. variabilis, P. bise-. riatus, P. zboroviensis, nn. sp.). Au contraire, Terebralia Andrzejowskt, (1) Lemberg (Livon), 1914. — Mus. innénia Dziedusz., pp. 241-360, PI. XV-XX. L SR as tn LS ed SE EN dE Oo 5 So Sc Dr bn é. n. sp. est un Potamides, s. str. bien caractérisé. L'intreprétation de T. bidentata Def. — que l’auteur réunit avec Cer. lignitarum Eichw. — peut donner lieu à quelques réserves, car aucun des spécimens n'est intact. Signalons encore : Bittium dubiosum, Cerithiopsis zboroviensis, C. Januszkiewiczi, nn. sp. ; mais Seila turritella Eichw., S. multilirata Brus., S. Schwartz ne sont pas des Seila, je les rapporterais plutôt au S.-G. Semibittium Cossmann. Les Turritelles ont déjà été l’objet d’un travail antérieur du même auteur : ici, il rectifie une erreur de détermi- nation que j ai commise dans la IX° livraison de mes « Essais de Pal. comp. » à propos de T. bicarinata Eichw. ; c'est elle que les auteurs ont à tort dénommée T. Archimedis Br. et elle doit porter le nom T. er- ronea Cossm. Nous y retrouvons T. pulchra, holubicensis, Bienaszi Friedb. 5 < Scala Duboisi est un fragment peu déterminable génériquement, qui avait été confondu par Dubois avec S. pseudocalaris Brocchi. CÉPHALOPODES par MM. Paul LEMOINE et Robert DOUVILLÉ. Studii geologice si paleontogice din Dobrogea. — VI. Fauna Am- monilitor triasici della Hagighiol (Les Ammonites triasiques de Hagighiol, Dobrogea), par loan Simioneseu (1). — Le savant profes- seur de l'Université de Jassy a décrit ces Ammonites dans un texte en roumain, auquel il a ajouté fort heureusement àn résumé en français ; les figures excellentes qu'il donne seront très utiles pour la connaissance de la faune triasique, je citerai parmi les espèces nouvelles : Trachyceras Dobrogiacüum, T. Dieneri, Arcestes Kittli, A. Mrazeci, Joannites ptychi- tiformis, Carnites Arthaberi, et les deux Sous-Genres nouveaux Istreites, Sous-Genre de Joannites, Pseudocarnites, Sous-Genré de Carnites. M. Simionescu pense que les auteurs qui l’ont précédé et en particulier Mojsisovics, ont créé un beaucoup trop grand nombre d'espèces basées sur des caractères trop peu nets et dues surtout à ce que l’on a voulu avoir autant d'espèces que d'horizons géologiques. Les difficultés de dé- terminations sont surtout considérables pour les Arcestes, où la conver- gence des caractères empêche toute détermination exacte ; un grand (1) Bucarest, 1913.— Accad. Rom., n° 34, 100 p., 78 fig. texte, 9 PI. phot. nombre d'exemplaires de dimensions moyennes possède des caractères très peu différents quoique les tours internes ne se ressemblent pas ; on est donc tenté de réunir sous la même dénomination spécifique des for- mes qui sont différentes, soit d’après les tours internes, soit d’après leur évolution ultérieure quand on peut la connaître ; aussi, M. Simionescu pense qu'il faudra refaire la description paléontologique du Trias alpin. En effet, dans l’état de chose actuel, on ne fait pas de détermination véritable, car on se base sur des caractères si secondaires qu'il est im- possible de séparer les caractères spécifiques des variations individuelles. Ces considérations si justes s'appliquent certainement d’ailleurs à beau- coup d’autres groupes d’Ammonites, en particulier aux Macrocephaltes et aux Perisphinctes. Il serait très intéressant qu'avec la compétence qu'il a acquise sur les faunes triasiques, M. Simionescu püût entreprendre et mener à bien ce travail de révision dont il démontre la nécessité. PE Ueber eine mittelliasische Cephalopodenfauna aus dem nordæst- lischen Kleinasien , von J. Pia (1). — Les espèces nouvelles sont Arieticeras orientale, très voisin de Hildoceras Nausikaæ Renz, Cœloceras suspectum, C. Duvium, C. ponticum, Phylloceras pseudocalaisi. M. Pia a eu l'excellente idée de donner le nombre d'exemplaires de chaque espèce qui a été recueillie et de le résumer dans un tableau ; une sta- tistique de cette nature est trop rarement entreprise, on peut signaler cependant qu'elle existe pour la Tunisie où elle a été faite par M. Per- vinquière ; dans ce tableau, on est immédiatement frappé par le nombre considérable de Céphalopodes, c’est ainsi qu'il y a 171 Céphalopodes sur 179 échantillons ramassés ; parmi eux te sont les Lytoceras et les Phyl- loceras qui dominent de beaucoup (91 échantillons) ; la plupart des exem-. plaires sont de très petite taille, le plus gros n'a que ro centimètres de diamètre, il y a là une différence avec le gisement voisin d’Adnet où les grands exemplaires sont beaucoup plus nombreux et où les Bélem- noidés prédominent. | M. von Pia a étudié aussi avec soin la distribution géographique des espèces qu'il a rencontrées et il montre qu'on peut les répartir en quatre groupes : 1° Espèces méditerranéennes (Tropidoceras Masseanum, Cœloceras Pettos, etc.) ; | 2° Espèces alpires : le caractère alpin résulte de ce fait que je viens de signaler que 44 % des espèces d’'Ammonoidæ appartiennent au Genre Phylloceras et au Genre Rhacophyllites ; de plus un certain nombre d’au- (1) Vienne, 1913. — Ann. K. K. Natur. hist. Hof-Mus., t. XXVII, PI: XIII-XV. PO NE PPS NT CPC É 4 : — tres espèces, des Microderoceras, des Arietites, des Cœloceras, etc., ont un caractère alpin très net ; 3° Des espèces de Éurope centrale, comme on numismule, Polymorphites polymorphus, etc. ; il est évidemment curieux de rencon- trer ces deux espèces en présence de nombreux Phylloceras ; h° Des espèces caractéristiques de la Méditerranée orientale, comme : Uptonia micromphala. PE On Jurassic Ammonites from Jebel Zaghuan, Tunisia, by L.-F. Spath (1). — On sait que les Céphalopodes tunisiens ont fait l’objet d’une monographie dé la part de Pervinquière (2). Une petit nombre des Ammonites qui y sont décrites sont Me jurassique, dix environ pro- viennent du Djebel Zaghouan. L'étude de M. Spath, où il décrit tous les Céphalopodes recueillis au Djebel Zaghouan, présente donc un grand intérêt pour l'étude de la Géologie tunisienne et même pour l’étude géologique dé tous les dépôts Jurassiques méditerranéens. La découverte du Callovien et celle d’une riche faune de Céphalopodes d'âge argovien présente, en tous cas, un intérêt indiscutable. Le Lias est TEE au Zaghouan par des calcaires pue massifs, d'un bleu grisäre, à stratification très confuse. Baltzer (3) a signalé un certain nombre de Genres caractéristiques du. Lias inférieur et du Lias supérieur (Toarcien) ; le mélange de formes du Lias inférieur, moyen et supérieur avait rendu quelque peu sceptiques Pervinquière et M. Haug sur leur détermination ; cependant, ultérieure-_ ment, MM. Haug et Ficheur (4) y avaient trouvé Pygope Aspasia Mene- ghini, Brachiopode commun dans le Lias moyen (Domérien), des Alpes, de l'Italie et de la Sicile. M. Spath a découvert, près du Poste optique, altitude 975 mètres, un certain nombre d'espèces du Domérien : Protogrammoceras cornacal- dense Tausch, var. Zeugitanum Spath ; Pr. aff. costicillatum Fucini, var. detractum Fucini ; P. sp. nov. ; Crioceras aff. Grecoi Fucini ; de plus, il y a recueilli une forme voisine de Harpoceras bicarinatum Zieten non Münster, forme du Toarcien qui apparaîtrait ainsi beaucoup plus tôt en Tunisie qu’en Europe ; de même, M. Spath penserait que Dactylioceras (x) Londres, 1913. — Quart. Journ. Geol. Soc., vol. LXIX, p. 540-580 et PI. 52-53. … (2) PervmQuiÈRE. Etudes de Paléontologie tunisienne. I. Céphalopodes des terrains secon- Due Texte el atlas. Paris 1907. » (3) Bazrzer. Beiträge zur Kenntniss des Tunisischen Atlas. Veues Jarbuch, II, 1893, p. 26- 4x et I, 1895, p. 105-106. (4) Frcneur Er HAuG. Sur les dômes liasiques du Zaghouan et du Bou-Kournine (Tunisie). -C: R: À. S. de Paris, CXXXII, 1896, p. 1354. E — 9 — anguinum Reinecke, signalé par Baltzer, est en réalité un de ces Cœlo- ceras du Domérien récemment décrits dans les dépôts d'Italie. Il est amené par suite à penser que la masse principale des calcaires du Zaghouan est mésoliasique. Il a pu reconnaître également un niveau callovien où il a recueilli Reineckeia aff. Hungarica Till et Perisphinctes cf: Bieniaszi Teisseyre, formes appartenant à la zône de Reineckeia enceps.. © es La zône à C. cordatum, aussi bien que les zôres supérieures de l’Ox- fordien (Divésien) paraissent ici absentes ; par contre, l’Argovien (ou . ee 2 zône à Peltoceras tranversarium) est bien représenté, cela résulte des ‘découvertes déjà anciennes de Le Mesle et de Pervinquière, ainsi que des recherches de Baltzer. M. Spath y a découvert un très grand nombre de fossiles, au point indiqué Bou-Goubrine ; la gangue est la même pour tous les échantillons, c’est un véritable calcaire noduleux, analogue à ceux des Alpes. Il semble qu'il y ait là un mélange d'espèces appar- tenant à la zône à Peltoceras transversarium et à la zône à Aspidoceras acanthicum. Parmi ces espèces, se trouve une forme que M. Spath consi- dère comme nouvelle, c’est Peltoceras Pervinquieri (= P. Fouquei Per- vinquière, non Kilian). On avait souvent admis que, dans l'Atlas tunisien, toutes les couches intermédiaires entre le Lias moyen et l’Argovien manquaient complète- ment. La présence du Callovien nécessite une modification à cette ma- nière de voir, et M. Spath pense que le Callovien repose en transgres- sion sur le Domérien. ; La description des Genres et des espèces recueillis est faite avec grand soin, aussi en dehors de l'intérêt stratigraphique de cette Note, faut-il signalér tout spécialement son intérêt paléontologique. Un nouveau Genre Protogrammoceras est créé dans la Famille des Hildoceratidés, très voisin du Genre Seguenziceras. M. Spath y distingue quatre groupes basés sur l'allure des côtes ; il n'indique pas l’espèce génotype de ce nouveau Genre ; la première espèce citée dans son tableau serait Pr. antiquum Geyer, non Wright. La description des autres espèces est faite avec un très grand soin. qui prouve que l’auteur possède une grande maîtrise du sujet qu'il traite ; il aporte à ses descriptions un souci méticuleux, inspiré des méthodes de M. Buckman, et sa Brochure sera indispensable à consulter pour tous les savants qui S'occuperont de ce Groupe d'Ammonites. \ P:2E; - EE née nr D NÉS TS SC OR SL dé nèes PEN ES Etude sur la faune de Céphalopodes de l’Aalénien supérieur de la vallée du Rhône (zône à Ludwigia concava), par M. FE. Roman (:). — Tout le monde connaît la belle faune de Saint-Quentin-la-Verpillière, que l’on s'était jusqu ici accordé — avec Dumortier — à répartir dans les deux zônes classiques du Toarcien ; 1° zône à Ammonites bifrons, à la base ; 2° zône à Ammonites opalinus, au sommet. En réalité, M. Ro- man (2) a pu montrer que la succession était plus complexe, qu'il y avait des lacunes dans la sédimentation et qu'en outre des deux zônes classiques, il était conduit à admettre que les minerais de fer de Saint- Quentin-la-Verpillière appartiennent aussi pour une part à l'Aalénien. Depuis longtemps, l'examen de la faune décrite par Dumortier avait donné à penser qu'une partie des fossiles recueillis dans les minerais appartenaient à la zône à Ludwigia Murchisonæ, la zône à Ludwigia concava est aussi incluse dans ces minerais de fer ; ce sont les espèces caractéristiques de cette assise dont M. Roman vient d'entreprendre la révision qui la figurées dans quatre fort belles planches, en même temps qu'il donnait par comparaison la représentation des espèces d’une faune semblable, à Hières (Isère) et à Crussol (Ardèche). C’est par des monographies de ce genre que l’on ramènera peu à peu à la géologie les amateurs et les collectionneurs ; actuellement, ils sont, comme d'ailleurs les professionnels, complètement désemparés par la nécessité qu il y a à chercher les éléments qui leur sont nécessaires dans une bibliographie qui s’étend sur le monde entier. À un autre point de vue également, M. Roman rend de grands services à la Géologie et à la Paléontologie, c'est en refusant -de se rallier aux idées des géologues qui démembrent indéfiniment le Genre. La plupart des espèces qu'il décrit sont rapportées au Genre Ludwigia et il n'adopte pas les très nombreux Genres de Buckman : Ludwigella, Platygraphoce- ras, Ludwigina, Rhæboceras ; il pense que les distinctions trop subtiles des Genres de ce paléontologiste et aussi ses descriptions trop sommaires pe permettent pas d'adopter la plupart de ces coupures génériques. Il adopte les Genres Hyperlioceras et Pœcilomorphus, ce dernier représenté par une espèce nouvelle, P. infernensis. La distinction des divers niveaux dans les localités étudiées est très difficile. En effet, il y a une très grande uniformité de composition litho- _ logique et les couches où se rencontrent les fossiles sont de simples ler.- tilles sans continuité, disparaissant et reparaissant par le fait des éro- sions contemporaines du dépôt. La Paléontologie seule permet de dis- @) Lyon, 1913. — Ann. Soc. Linn., t. LX, pp. 45-70, 4 PI. phot. (2) DE: Rraz, Rice et Roman. Les minerais de fer de l’Aalénien et le Bajocien de : région lyonnaise. Bull. Soc. Géol. Fr. (4), XILL, 1973. nee tinguer ces formes et ces niveaux. Il est curieux de constater que les faunes d'Hières et de Saint-Quentin sont à peu près exclusivement compo- sées de Céphalopodes, tandis que, sur le bord du Plateau Central, les | Lamellibranches et les Gastropodes sont très fréquents au niveau de à zône à Ludwigia concava. La description de la faune siliceuse du Moni- d'Or lyonnais, due à M. Riche, ne comprend pas moins de 4o espèces de Lamellibranches et de 36 espèces de Gastéropodes, et de même à quelques kilomètres de Hières, la localité de Crémieux présente un faciès où prédominent les Lamellibranches, tandis que les Céphalopodes y sont … rares, de petite taille et généralement en mauvais état de conservation. Il y a dans toutes ces observations des documents très importants pour la reconstitution de la biologie fossile. PRE Yorkshire type Ammonites, by S. S. Buckman (1). — Ce fascicule | comprend la diagnose d’un çerain a de Genres nouveaux : Mercaticeras (Type : Amm. Mercati), -Amauroceras (Type : Amm. ferrugineus), Trachylytoceras (Type : Amm. nitidus), x - Tiltoniceras (Type : Amm. costatum), Elegantuliceras (Type : Amm. elegantulus), Eleganticeras (Type : Amm. pseudoelegans nov.). - Ce sont, comme on le sait, des Genres extrêmement petits où certains autres auteurs verraient à peine de bonnes espèces. Les formes décrites et figurées sont : Amm. nativus, Amm. Phillipsi, Amm. nitidus, Amm. ° fasciatus, Amm. peregrinus, Amm. crassoides, Amm. vorticellus. Cette Monographie continue à être éditée avec un grand luxe, une fiche photographique pour chaque espèce, avec une chemise portant les noms . de Genres et d'espèces, la diagnose originale, quelques remarques et l'indication des formes affines. j On peut ainsi, où la faire relier en un: volume, ou . dans une collection de fiches. PE Zur Ammonitenfauna des petschoraschen Jura, von D. N. Soko- low (x). — L'auteur reprend l’étude des Cardiocératidés de la région de la Petschora, que nous ne connaissions encore que par l'Etude magis- M trale, mais déjà de de Keyserling (3). Il refigure photographique- (1) Londres, 1913. — Part. XI, pp. VIL-VIIT, 7 PI. et descr. n°” 84-90 (W. Wesley, éditeur). à (2) Saint- Pétersbourg, 1912. — Mém. Com. géol. russe, nouv. sér., livre 76, 3 PI., texte M russe, avec résumé allemand, pp. 49-65. (3) KeysERLING, Petschoraland, 1846. He _ ment certaines espèces déjà connues, mais imparfaitement étudiées jus. qu'à ce jour (Macrocephalites Ishm:æ Keys (1), Cadoceras stenobulum Keys., échantillon type du Musée des Mines de Saint-Pétersbourg, Cardio- ceras Chamousseti d'Orb., Card. cf. alternoides Nik., Card. Bauhini Opp. Card. kostromense Nik.) et établit un certain nombre de coupures Spé- cifiques nouvelles. L'étude de Sokolow est d’un intérêt capital pour la connaissance des Cardiocératidés, les formes russes ayant été jusqu'à ce jour insuffisam- ment étudiées. Ce Travail comble donc, au moins en partie, une lacune, mais nous aurions aimé à le voir plus développé. L'auteur ne paraît pas avoir eu connaissance de mon Travail sur les Cardiocératidés de Norman- die (2) et, sur un certain nombre de points importants, il est arrivé à des conclusions différentes des miennes. Nous allons préciser ces points, tout en regrettant que l'absence complète de données stratigraphiques enlève souvent toute base à la discussion. 1. Macrocephalites Ishmëæ Keys. Cette espèce est d'un intérêt tout à fait capital, tant au point de vue purement paléontologique qu’au point de vue stratigraphique. Elle est en effet très caractéristique, selon les _ géologues russes, du Callovien inférieur (zône dite à Kepplerites de l'Eu- rope centrale). Or, comme cette forme présente, selon nous, des carac- tères rappelant tout à fait ceux des Cadoceras (voir loc. cit. supra) et est en outre accompagnée, dans les mêmes couches, d’un grand nombre de _représéntants de ce dernier Genre, on pouvait penser que ces gisements fourniraient la clef des rapports qui existent entre les deux Genres si voisins Macrocephalites et Cadoceras. Cette question n'a malheureuse- ment pas été traitée par M. Sokolow et il nous faudra attendre encore pour être fixé sur ce point. L'auteur figure un bel échantillon adulte de M. Ishmæ pourvu de sa loge d'habitation et de son ouverture, avec la constriction habituelle chez les Macrocephalites calloviens et oxfordiens suffisamment âgés. Une sorte de prolongement ventral rappelle un peu la forme d'ouverture propre aux Cardioceras. II. Genre Cardioceras. — L'auteur reprend la théorie de Weissermel au sujet de la filiation directe (Existence d'une « Formenreihe ») entre les Cadoceras et les Quenstedticeras par l'intermédiaire de « Cadoceras » carinatum, dont le jeune ressemble beaucoup à celui de Qu. Sutherlandix. Les matériaux exceptionnellement beaux de Villers-sur-Mer nous ont per- mis, je crois, de démontrer. : 1° que Amm. carinatus Eichw. n’est pas (x) Ea maison Krantz, de Bonn, vend le moulage de cette rare et si intéressante espèce de Cardiocératidé. : (2) Rosert Douvizzé. Etudes sur les Cardiocératidés de Dives, Villers-sur-Mer et quelques _ autres gisements. Mém. Paléont. S. Géol. Fr., n° 45. one un Cadoceras, mais une simple variété renflée de Quenstedticeras ;: qu'elle voisine dans les mêmes couches, à Villers, avec Qu. Marie, qui n’en est donc pas un descendant. Je crois, du reste, que cette dernière forme. qui reste toujours naine, constitue un petit phylum à part. Cette légère restriction posée, passons à l’analvse des intéressantes figurations de - l’auteur russe. Cadoceras Tschernyschewi n. sp. est une forme extrêmement voisine de Cad. Elatmæ et de Cad. Tscheffkini d'Orb., Cad. Nikitini n. sp. est un Cadoceras à section sub-tranchante dans le jeune, l’adulte est voisin des formes précédentes. Ce changement de section du tour, au cours dé l'évolution individuelle, à été considérée, par Fischer et Nikitin, comme caractéristique du Genre. Une intéressante photographie d’adulte, publiée par Sokolow, montre une constriction buccale analogue à celle des Ma- crocephalites, or elle semble très fréquente dans la Famille. L'auteur fonde sa nouvelle coupure spécifique en grande nartie sur les caractéris- tiques de la ligne de suture, ce qui, à notre avis, est peut-être un peu exagéré, la ligne de suture étant essentiellement stative dans la Famille. : Amm. Keyserlingi n. sp. est rapporté par l’auteur au Genre Quensted- ticeras. Je crois que cette détermination générique devra être révisée et qu'il faut faire de l'espèce Keyserlingi un simple Cadoceras comprimé très voisin de l'espèce précédente. Cette analogie a parfaitement été vue par l’auteur, mais alors pourquoi ne pas faire rentrer Keyserlingi dans le Genre Cadoceras ? Voici la distribution stratigraphique de quelques espèces de Cardio- cératidés dans la région de la Petschora : a CALLOVIEN INFÉRIBUR (zône à Kepplerites) : Cadoceras modiolare Lwud. Cad. Tscheffkini d'Orb. CALLOVIEN SUPÉRIEUR (zône à Reineckeia) : Cadoceras Keyserlingi, n. Sp. ; sans doute Cad, Nikitini, n. sp. Il semble donc bien que les Cadoceras aient une longévité plus grande en Russie qu'en Europe. C'est du reste ce que l’on pouvait prévoir d’après les travaux antérieurs des nos collègues russes. III. Genre Cardioceras. — L'Espèce Chamousseti est rapportée à ce Genre. Nous croyons que là, l’auteur a fait fausse route et que Chameus- seti doit toujours être rapprochée des Cadoceras comme le pensait Niki- tin. Nous pensons même avoir démontré (loc. cit. supra) qu'il s’agit là d’un petit phylum très bien caractérisé de ce dernier Genre. La partie du Mémoire de Sokolow relative aux Cardioceras proprement dits est particulièrement précieuse et intéressante ; elle complète avan- tageusement les belles études antérieures de Nikitin et d'Ilowaisky, pour ne citer que les principales. Voici les formes figurées par l’auteur : mos- s Sn tromense Nik., Bauhini Opp., alternans Buch, cf. alternoides Nik., cf. quadratoides Nik., Shuravskii, n. sp. L'auteur esquisse ‘un arbre phylogénique des principaux Cardioceras | connus. Cette tentative nous paraît encore un peu prématurée, en raison du manque de données stratigraphiques relatives à ce groupe. Tel qu'il est et malgré quelques imperfections de détail, ce Mémoire est l’un des meilleurs parus depuis longtemps, relatifs aux Ammonites de l’Oolithe. A. D. Monographie paléontologique de la faune du Turonien du Bassin d’'Uchaux et de ses dépendances, par F. Roman et P. Mazeran (1). — Les fossiles à demi. silicifiés, provenant du Turonien supérieur (Angou- mien) d'Uchaux, sont classiques dans toutes les collections, *et leur belle couleur rouge-brique les fait reconnaître au premier coup d'œil ; ils n'a- vaient pas fait encore l’objet d’une Monographie complète, aussi le Travail irès remarquable de MM. Roman et Mazeran vient de combler cette la- cune (2). À cet effet, ils ont utilisé la plupart des collections qui contien- nent des mollusques d'Uchaux (Muséum de Lyon, Université de Lyon, Sor- bonne, Ecole des Mines, Musée de Nîmes, diverses collections locales). Les Céphalopodes sont représentés par trois Nautilus et par d'assez nombreuses espèces d'Ammonitidés ; cependant les individus de celles-ci sont rela- tivement rares ; leur ornementation extérieure y est assez bien conser- vée ; malheureusement, les cloisons sont rarement visibles, de sorte que la position générique est parfois approximative. On trouve ainsi décrits et figurés : Macroscaphites Rochatianus, Hamites sp., Baculites undulatus d'Orbigny (figuré ici pour la première fois), Turrilites costatus, Scaphites æqualis, mut. turonensis nov. mut., Sc. planus nov. sp. ; puis des Des- mocératidés : Pachydiscus peramplus, P. Vaju, espèce de l’Inde (Trichi- nopoly group), qui n'avait pas encore été signalée en France ; P. Rhoda- nicus nov. Sp., appartenant au même groupe, Puzosia Gaudemarisi nov. sp., ayant de grandes affinités avec le Groupe des P. Mayort, P. planu- latus. etc. ; des Mortonicératidés : Prionotropis Bravaisianus; des Acantho- cératidés : Acanthoceras Deveranium ; enfin des Hoplitoïdés : Leoniceras cf. segne, Cœlopoceras Requienianum. Dans la plus grande partie de ce Travail, les auteurs n'ont pas exagéré la bibliographie, ils se sont contentés de mentionner la première figura- tion et une ou deux autres bonnes représentations ; les diagnoses sont courtes, nettes, les rapports et différences — dont tous les paléontolo- gistes reconnaissent l'importance — sont bien développés. (1) Lyon, 1913. — Arch. Mus. Hist. nat., t. XIL, 137 p., 11 PI. (2) Voir aussi l'analyse faite par M. Cossmann (Revue crit. Paléoz., janv. 1914, pp. 13-14). 3 == Q6:==< a Ce Travail, très précis, bien illustré, rendra de grands services. Les Monographies des beaux gisements paléontologiques français sont trop rares, et il est bien regrettable que — dans la plupart des cas — pour déterminer nos fossiles français, nous soyons obligés de recourir à des Mémoires descriptifs de régions souvent fort éloignées et difficilement - accessibles, sauf à de très rares privilégiés : aussi des travaux comme ceux de M. Roman sont-ils destinés à faire revivre en France l'amour de la Géologie et de la Paléontologie. Le Travail de M. Roman et de M. Mazeran ne se borne pas à cette par- tie purement descriptive ; il s'élève à des considérations générales. Ea faune d’Uchaux est essentiellement marine, cependant on y trouve un, cretain nombre d'espèces sublagunaires, de sorte qu'il est assez probable que ce gisement se trouvait à proximité de lagunes, ou peut-être d'es- tuaires, indiquant quelques apports d'eau douce dans cette zône litto- rale marine. Les modifications successives des groupes d'animaux qui peuplaient le golfe d'Uchaux, pendant l’Angoumien, permettent de se rendre compte des changements qui se produisaient dans la profondeur ; peu à peu le fond s'est relevé, favorisant le développement de la faune côtière et diminuant les apports bathyaux ; ainsi les Céphalopodes, assez fréquents pendant le Ligérien, diminuent de plus en plus pour faire place à la faune des Gastropodes. et des Lamellibranches, puis à l’inva- sion progressive des Polypiers qui ne se développent que vers le some. met de l’Angoumien. On doit remarquer aussi que c'est presque toujours dans les régions. septentrionales que l’on doit chercher les ancêtres de la faune d'Uchaux, tandis que c’est au contraire vers le Sud que l’on rencontre les descen- dants probables de cette même faune ; il semble donc que l’on assiste à une émigration lente — vers le Sud — d' espèces d’abord De ren septentrionales. Deux hypothèses peuvent expliquer ce phénomène : 1° un refroidissement graduel du climat, délimitant plus nettement les pro-. vinces septentrionales et méridionales ; 2° la modification des condi Fe tions de vie amenée par le changement de la nature des sédiments cor- rélatif de l’exhaussement progressif de la région ; ces deux phénomènes ont dû agir concurremment, de sorte qu'il est difficile de faire la pare qui revient à l’une ou à l’autre de ces hypothèses. Une monographie d'ensemble de la faune turonienne permettra peut-. être un jour d'élucider ce problème, et le Travail de MM. Roman et Mazeran sera certainement l’une des bases de cette reconstitution océa- nographique du Turonien. DE Do bi 2 ré Rs Y Untersuchungen über die Cephalopodon der oberen Kreide in Polen. HI Teil, von 4. Nowak (1). — Cet important Mémoire termine l’étude d'ensemble entreprise par l’auteur sur la Craie supérieure de Pologne. C'est l'un des plus intéressants parus sur ce sujet depuis bon nombre d'années. Dans cette troisième. et dernière partie, l’auteur | étudie les Ammonites et les Bélemnites. L’exécution matérielle de l’ou- vrage est très soignée, nous regrettons seulement que les planches, exécu- tées en simili et du reste fort belles, aient été tirées sur papier couché et soient condamnées ainsi à se détruire d'ici un laps de temps relativement court. Cela sera une véritable perte pour la science. L'auteur étudie successivement : 1) Les Ammonites présentant à un moment donné de leur évolution le type Pachydiscus, à savoir les Genres Pachydiscus, Parapuzosia n. gen., Kossmaticeras ; 2) le Genre Haueri- ceras ; 3) les Genres déroulés Hamites, Anisoceras, Heteroceras ; 4) les Bélemnites et en particulier le Genre Belemnitella ; 5) une note complé- mentaire de la 2° partie relative aux Scaphites. Voici la classification adoptée par l’auteur pour les formes présentant un « stade-Pachydiscus ». GENRES STADES JEUNES L GENRES : STADES-PACHYDISGUS ANGESTRAUX AVEC CONSDRICTIONS Ce D | À, oo PE ÿ / | tubercules ombilicaux | LA Ex. : Egertoni. | tubercules ombilicaux | È) Ex. : peramplus. tubercules ombilicaux et externes. ha, Ex. : auritocostatus. Uhlighella Pachydiscus | (2) tubercules ombilicaux tubercules ombilicaux et\ et externes. | externes. | à | Ex. : anapadensis. | tubercules ombilicaux | Ex. : Savini. / À pas de tubercules Parapuzosia SRE Ex. : Denisoni Puzosia \ | Kossmaticeras des tubercules ombilicaux | Grossouvrites Ex. : gemmatum (x) Cracovie, 1913. — Bull. Acad. de Cracovie, juin r913, p. 335-412, PI. XL-XLV. Be LH FOQ | lue On ne saurait trop féliciter l’auteur d’avoir mis en évidence l'an a- logie de convergence se produisant avec l’âge dans des phy- lums différents, mais où les formes jeunes sont caractéristiques. Le type du nouveau Genre Parapuzosia est Amm. Daubreei de Gros- souvre ; l’auteur y range également Amm. tannenbergicus Eritsch et Schlænbach. Les autres Genres à enroulement normal ou anormal, précédemment indiqués, sont ensuite soumis à une étude critique serrée et précise, et. les formes polonaises correspondantes sont soigneusement étudiées, figu- rées, y compris les cloisons dont l’auteur donne de beaux dessins. L'étude des Bélemnites vient ensuite. L'auteur établit l'existence de trois rameaux dans la Craie supérieure de Pologne. 1) Gonioteuthis (westfalica, granulata, quadrata), 2) Belemnitella (mucronata), 3) Belemnella n. sub-gen. Génotype : B. lanceolata, Schloth. Ces trois rameaux existent déjà dans le Sénonien inférieur, mais attei- gnent leur maximum de développement à des époques différentes, le 1% au Sénonien inférieur et moyen ; le > au Sénonien supérieur ; le 3° au milieu du Sénonien le plus élevé. R AD* Algunas faunas del Cretacico superior de Coahuila y regiones limitroîes, por el D’ Bœæse (1). — Il semble que, dans cette région, le Turonien et le Sénonien soient représentés. On trouve décrits et figurés dans ce Travail un Pachydiscus du Groupe de P. peramplus, maïs effecti- vement indéterminable, et Sphenodiscus lenticularis ; il y à à ce sujet une intéressante discussion sur les diverses espèces du Genre. PAM BRYOZOAIRES par M. Ferdinand GANU. Zittel-Eastman’s Paleontology. Chapter on Brvozoa, revised by D' R. S. Bassler. — Cette révision par un auteur américain d'un ou- vrage européen est une excellente idée. La note personnelle est ainsi évitée au profit de l'unité sceintifique. En réalité, la révision de l'édition . (1) Mexico, 1913. — Bull. del Inst. geol., n° 30. so précédente avait été déjà faite par M. E. O. Ulrich, bryozoologiste amé- ricain de très grande valeur. Mais. M. Bassler a donné au’ sujet toute l'ampleur désirable par la mise au point exacte de tous les travaux américains, même les plus récents, sur les Bryozoaires primaires. Grâce à lui, nous pouvons maintenant nous faire une idée synthétique et exacte d'une foule de formes intéressantes: Le texte est, en effet, très concis et le nombre des figures ajoutées est très suffisant. Les efforts de l’auteur sont très méritoires, car la classification des Bryozoaires est actuellement très confuse. Il faut beaucoup de courage pour s'y reconnaître au milieu des idées les plus contradictoires émises dans la littérature zoologique récente. Bien plus, l’étude des formes larvaires est si réduite que nous ne pouvons pas nous faire une idée de la classi- fication de l'avenir. La littérature est incomplète Il y a même des omissions regrettables. Les travaux relatifs à l'anatomie et à l’embryologie sont presque systé- matiquement écartés. Nous cherchons en vain les noms de Smitt, Nitsche, Barroïs, J. Jullien, Calvet, et ils sont les créateurs de la Bryozoologie. Dans la littérature paléontologique. il aurait fallu ajouter les grandes monographies de Pocta sur le Silurien de Bohême et de Mac Gillivray sur le Tertiaire d'Australie ; et citer les noms de Neviani pour l'Italie, de Pergens pour la France, et de Maplestone pour l'Australie. Maxvland Geological Survey. Devonian Bryozoa, by Ulrich and Bassler (1). — L'étude des Bryozoaires du Dévonien du Maryland est faite avec tout le soin et l'exactitude qui caractérisent ces deux auteurs. Les caractères des Genres Fistuliporella Simpson et Chilotrypa Ulrich sont précisés. Le Genre Diplostenopora est nouveau. En voici la diagnose : « Zoarium comparativement étroit à branches bifoliées, dont les deux couches de zoécies naissent d'une double lamelle mésiale distincte. Zoécies angulaires ; parois épaisses ; ouvertures rondes placés dans des areas incli- nés de la crête tranchante des parois vers l’intérieur. Paroiïs soudées. Quel- ques mésopores et acanthopores petits et rares. Diaphragmes perforés au centre. Parois zoéciales épaissies dans la zône périphérique, mais non gra- nulées en chapelet comme en Stenopora. Génotype : Escharopora siluriana Weller. » Extérieurement, ce Genre ressemble à certains Cryptostomata ; imais à l'intérieur, c'est la coupe des Trepostomata (Fam. des Batostomel- lidæ), notamment par la fusion des parois zoéciales adjacentes. _ La moitié des espèces étudiées sont nouvelles : Fam. Ceramoporidæ. Ceramopora ? incondita. (x) Baltimore, 1913. — Mar. Geol. surv., pp. 123-124 et 259-290, PI. XLI à LII. —— 90 —— Fam. Fistuliporidæ. Fistulliporella cumulata, F. quinquedentata, F. mi- nima, F. marylandica, F. Maynardi, Chilotrypa micropora. Fam. Batostomellidæ. Batostomella interporosa ; Eridotrype parvuli- pora ; Lioclema subramosum, L. Pulchellum ; Stenopora ? incrustans. Fam. Trematoporidæ. Stromatotrypa globularis. Fan. Fenestellidæ. Fenestella cumberlandica, F. altidorsata ; Poly- pora dictyota ; Semicoscinium planum ; Thamniscus regularis. Fam. Ptilodictyonidæ. Ptlodictya tenella. Fam. Monticuliporidæ. Monticulipora ? marylandensis. La détermination des espèces d’après les ouvrages de MM. Ulrich et Bassler est souvent assez pénible, car les images ne sont pas assez bien eroupées. Ici, il y a dix espèces figurées à deux planches — et deux espèces figurées à trois planches — éloignées. | On Herpetopora, a new Genus containing three new species oi cretaceous Cheilostome Polyzoa, by W. D. Lang (1). — Le nouveau Genre Herpetopora est, en résumé, caractérisé ainsi : « Zoarium encroü- tant, unisérial. Chaque zoécie engendre une zoécie distale et deux zoécies latérales ; elle est formée par une partie distale ou « capitulaire » très élargie et par une partie proximale ou « caudale » très amincie. La fron- tale, en partie calcifiée, porte une grande opésie. Cenotype : Herpetopora anglica.nov. sp. » Les deux autres nouvelles espèces sont H. clavigera et H. danica. Toutes les espèces connues de ce Genre nouveau sont groupées dans une clé dichotomique très bien -comprise. Nous aurions rangé tous ces fossiles dans le Genre Pyripora d'Orbigny ; mais M. Lang se réserve de montrer la différence entre les deux Genres dans une publication ultérieure. La terminologie spéciale adoptée me semble inutile. Ainsi l’auteur ap- pelle « intraterminal front wall, chitinous portion » ce que nous appe-. lons opésie ; « intraterminal front wall, calcareous portion » ce que nous apelons, suivant les cas « cadre » ou « cryptocyste » ; « extraterminal front wall » ce que Levinsen appelle « gymnocyste ». Je crois que nous pouvons conserver le « termen », c'est-à-dire la crête saillante qui limite l'opésie. Tous les travaux de M Lang sont faits avec une grande minutie et une richesse inouïe de documentation qui leur donnent une grande va- leur. : (1) Londres, 1914. — Geol. Magazine, dec. VI, vol. I, n° 595, pp. 5-8, avec r Pl phot: Report of à visit {o the exhibit. of Polyzoa and Corals in the geolo- gical department of the British Museum, by W. D. Lang (1). — Sui- vant une bonne méthode de vulgarisation, l’auteur a promené un groupe de géologues dans les galeries du British Museum, réservées aux Bryo- zoaires. [1 leur a exposé, fossiles en mains, les plus récents travaux. Il constate d’abord que les Bryozoaires se trouvent dans les roches, disséminés, ou amassés par nids, ou amoncelés en quantité prodigieuse mais que la biologie zoologique ne permet pas encore d'expliquer ces différences. Il montre quelques exemples de symbiose et notamment Stomato- pora antiqua Haime, qui n'encroûte que Gryphæa arcuata Lamarck. Il constate que les Bryozoaires ne sont pas de bons fossiles. Ils ne sont pas faciles à récolter et encore moins faciles à déterminer sur place. Malgré leur abondance, le nombre des ouvrages spéciaux est si petit que les collecteurs ne peuvent identifier leurs spécimens. Ce sont enfin les animaux les moins étudiés. | L'auteur considère la fixation des larves. Il montre que dans Cyclos- tomata, Trepostomata et Cryptostomata, la larve se fixe, sécrète une cellule calcaire close, le protæcium, qui engendre la première cellule ou ancesiræcium. Dans Cheilostomata, la larve engendre immédiatement une première cellule ou ancestrula. Dans le bourgeonnement zoécial, il constate que sur beaucoup d’es- pèces encroutantes ramifiées, les rameaux latéraux se développent iden- tiquement au tronc primaire. C'est, d'après MM. Cumings et Ruede- mann, un phénomène d’ « astogénie ». Enfin, il considère les hétérozoécies. Pour lui, les aviculaires servent À pincer les organismes nuisibles pour les éloigner et les vibracellaires servent à balayer les matières inorganiques qui pourraient souiller Île zoarium. Jullien considérait les aviculaires comme des monstruosités, Waters comme des organes d'oxygénation. Personnellement, i’y vois des instruments destinés à faire la pêche aux diatomées, nourriture habi- tuelle des Bryozoaires. Où est la vérité dans ces opinions diverses ? Il nous eüt été agréable de voir le conférencier faire l’éloge des Bryo- zoaires. Ils sont excellents dans la définition des étages. Ils abondent sou- vent dans certains terrains (crétacés) où les autres fossiles sont très rares Ils peuvent servir pour départager des opinions contraires. Eux seuls pourront permettre l'étude des variations des courants marins dans les âges passés. Ke (x) Londres, 1913. — Proceedings of the Geologists Association, Xx1Y, pp. 169-175. DIVERS par M. M. COSSMANN. Traité de Géographie physique, par M. E. de Martonne (1). — L'auteur de ce beau volume n'est pas seulement un éminent géographe, c’est aussi un distingué géologue : la seconde édition de son Traité contient un chapitre VIII de Paléographie, un chapitre IX de Topographie glaciaire, et une série de considérations zoogéographiques, qui ne sont. pas à négliger par les paléontologistes en quête de renseignements relatifs à la biologie des fossiles. C’est à ce triple titre que nous croyons utile de signaler à nos lecteurs cet intéressant ouvrage, dans lequel ils pourront puiser entr'autres, de précieuses données sur l'influence de la salinité dans l'habitat marin, par exemple, sur la répartition de certains animaux en fonction des variations de la lumière ou de la température, sur les formes abyssales | productrices de lumière, comme aussi sur le domaine biologique des continents, sur les rapports qui existent généralement entre les change- ments thermiques et les caractères de la faune ou de la flore des régions terrestres. Préoccupé d'établir une sorte d’homogénéité entre les conditions bio- logiques du domaine continental et cellès du domaine aquatique. M. de Martonne ajoute au terme — déjà connu — faune cavernicole. ies nouveaux termes . | ; Faune terricole, pour celle qui est Strictement liée au sol soit par épigée, soit par hypogée; | Faune aquicole, pour celle qui vit, d’une facon plus ou nmioins continue au bord, à la surface, ou même à l'intérieur des eaux continentales. Ces quelques citations, prises au hasard, suffisent à mettre en lumière le haut intérêt de la publication, luxueusement illustrée, dont nous avons. tenu à signaler ici l'apparition. Die Tiere der Worvwelt, von ©. Abel (2). — Ce petit Manuel, destiné à la vulgarisation de la Paléozoologie, est rédigé avec l'autorité du savant professeur dont nous avons souvent analysé ici les brillants travaux ; il _Q) Paris, 1913. — Vol. in-8° de 924 p. avec 4oo fig. et : PI. hors texte, et 48 PI. phot. Libr. Armand Colin, éditeur. (2) Leipzig, rg14. — Vol. in-16 de 88 p. avec 3r fig. B.-C. Teubner, éditeur. PR PE OP POS PA ENS Ne she à oo faut quelquefois plus de science pour résumer — en moins de cent pages petit format — un aperçu complet de nos connaissances actuelles sur les Vertébrés anciens, que pour décrire et classer le squelette d’un nou- veau Saurien fossile ! En tous cas, l'éditeur Teubner a été bien inspiré en publiant, dans la collection de ces petits livres à bon marché, ce texte et ces images, qui font justice de certaines légendes populaires et qui communiquent à la masse du public le goût des études paléon- tologiques par le spectacle — aussi fidèle que possible — de ce que pou- . vait être la Nature, en ces temps reculés. La reconstruction des animaux antédiluviens y est faite avec les éléments dont le docteur Abel a fait un judicieux rappel. Ueber pathologische und verwandie Erscheinungen bei fossilen Fieren, von Dr. Edw. Hennig (1). — Cette conférence traite des appa- rences pathologiques qu'on à pu constater chez certains fossiles ; déjà en maintes circonstances, on a publié les images des déformations que subit le test de quelques Mollusques dans des cas déterminés. M. Hennig prend ici la question à un point de vue plus général et plus élevé : par exemple, à des époques reculées où l'on ne pouvait connaître les soins bienfaisants des dentistes, nous trouvons des traces — par la dentition de quelques Mammifères fossiles — d’altération de l'émail, survenues pendant la vie de l’animal et non par la fossilation, qui avaient mis la pulpe à l’air et engendré la carie ! L'auteur cite aussi des cas de perfora- tion dans les cloisons des chambres à air si nécessaires à l'existence ma- rine des Cépalopodes (Nautilus ou Hoplitoides). L'hypertrophie ou l'élé- phantiasis jouent aussi quelquefois un rôle dont on ne peut apprécier _ les traces sur ce qui reste des membres de Vertébrés ; de même l'atrophie peut occasionner la dégénérescence ou même la disparition de certains phylums. Les idées exprimées dans cette courte brochure présentent donc un réel intérêt. Plesiosauriden aus dem unteren Lias von Halberstadt, von Th. Brandes (2). — C'est dans le Lias inférieur de Kanonberg, près d'Hal- berstadt, qu'ont été recueillis les débris de trois Plésiosaures, dont le plus récent (1899) est représenté par une grande partie du squelette. L’Etude de M. Brandes est consacrée à Thaumatosaurus aff. megalocephalus Stutchbury, dont la symphyse mandibulaire inférieure n'’atteint que la moitié de la longueur de celle de Th. arcuatus. Il y a aussi beaucoup d'analogie entre cette espèce et Th. victor Fraas, du Toarcien de la (1) Berlin, 1913. — Extr. Berl. Klin. Wochensch., n° 36, 13 p. in-16. (2) Stuttgart, 1914. — Palaontogr., LXI Bd., pp. 41-56, PI. VIILIX in-4°, avec ro texte fig. Souabe. L'auteur indique, d’autre part, les différences qui séparent l’es- pèce décrite de Plesiosaurus macrocephalus et de P. rostratus Owen, qui sont de véritables Plésiosaures. Les deux autres individus ne sont pas dans un état de conservation qui permette de les dénommer spécifiquement : M. Brandes s’est donc borné à donner les dimensions comparatives de l’humérus. Ein Stegocephalen-Schædel von Helgoland, von H. Schrœæder (1). — On ne connaissait encore, à Helgoland, que des restes de Labyrintho- don, côte énigmatique étudiée par Dames, et malheureusement les osse- ments de Capitosaurus Helgolandiæ n. sp. ne comportent aucune côte, mais un crâne magnifique dont l’auteur de cette Note fait la comparaison avec C. nasutus H. von Meyer. Il s’agit, en résumé, d'une espèce voisine, mais non identique, des grès permiens. Les éléments de cette Etude ont l’avantage de fixer, d’une manière pré- cise, la position systématique du Genre Capitosaurus et de le différencier de Mastodonsaurus, ainsi que de Cyclotosaurus ou de Cryptobranchus- Son extension dure depuis le Permien jusqu'au Trias. The Amphibians of the Great Coal Swamps, by W.-A. Mat- iheW (2). — A propos de cette brochure, analysée dans le précédent nu- méro, l’auteur nous écrit qu'il s'est glissé une petite erreur dans le compte rendu de la Note sur le montage du squelette d'Eryops, publiée dans le même recueil américain. Eryops n'est pas, comme on pourrait le croire d’après cette analyse, l'ancêtre direct de tous les Vertébrés M. Matthew a simplement voulu exprimer cette idée que la plupart des Vertébrés supérieurs sont issus par évolution d’un amphibien pri- mitif du Carbonifère, qui est un type de même organisation qu Éryops. Fossile Ostracoden aus Asien, von D’ G. Mehes (3). — Les matériaux communiqués à l’auteur, à la suite d’une mission géologique en Asie- Mineure, contiennent des spécimens du Lias et d’autres de l’Eocène. L'espèce du Lias est Bairaia anatolida n. sp., fort intéressante parce que c'est la seule connue dans ces gisements d’Asie, à la limite au. Sinumérien, étudié par M. Vadasz. Les espèces tertiaires appartiennent à la Famille des Cytheridæ : Cythe- ridea turl:estanensis, asiatica, nn. sp. ; Cytherella Beyrichi (Reuss), nov. var. elliptica, et enfin Cytherella waradarjensis, n. sp., ressemblant à C. ovata Jones, mais plus massive. Éd Berlin, 1913. — Jahrb. K. pr. Laudesaust., pp. 232-264, 7 PI. in-8°. (2) New-York, 1911. — Vol. XI, pp. 197-201. (3) Foldtany Kozlony, Bd. XLIIL, pp. 506-540, PI. IV lith. on = Rozsahegy Kôrnvekenek Fôldtani viszonyairol, irta Dornyai Béla (1). — À défaut d'un résumé dans une langue qui soit à la portée du public scientifique, nous croyons comprendre que les fossiles figurés dans cette Etude géologique sont rapportés à l’Eocène et même au Bartonien : sur la liste de la p. 32, qui comprend surtout des Echinodermes et des Pélécypodes, nous relevons une nouvelle espèce, figurée sur la planche 1 : _Conoclypeus hungaricus'en assez bon état ; l’auteur a aussi figuré : Spon- dylus planicostatus d’Arch., Pecten castellorum Oppenh., Harpactocar- cinus emobois, EC Miocæne Ostrakoden aus Ungarn, von D° Bela Zalanyi (2). — Un premier travail a été publié, en 1892, sur les Ostracodes fsttiines de Hon- grie, par Emerich Hejjas ; de nouveaux matériaux ont permis à l’auteur de compléter ces renseignements par une contribution plus documentée, et surtout au point de vue systématique, examiné dans un premier cha- pitre, où il détaille l’appareil cardinal de la carapace avec d'’intéres- santes sections faisant ressortir les critériums différentiels (fig. 4). Dans la Famille Cytheridæ, on peut signaler les nouvelles espèces ci- après : Loxoconcha Szontaghi, Cytheridea hungarica, C. Entz, C. Kren- neri, C. gigantea, GC. Dertt ; Cytheridella mediterranea ; Cythereis Mehesi, C. balanotica, C. os . C. subangusta, C. SR Cid Ce meritartte expunctata, C. Vadaszi, C. perforata, C. Loczyi, C. Dadayi, C. Kochi : Cythereidis perangusta, G. Farkast. Les espèces des G. Pontocypris et Candona étaient déjà antérieurement connues. Les planches, qui accompagnent cette soigneuse Monographie, ont été reproduites d’après les dessins de l’auteur et elles sont très claires. x Contribution à la Bibliographie géologique et préhistorique du Sol de Paris, par M. Paul Combes fils (3). — Cette Bibliographie con- tient de nombreuses références susceptibles d'’intéresser les paléontolo- gistes, notamment celles des premiers travaux de Georges Cuvier sur les Vertébrés du Gypse de Montmartre ; celles des notes de Delamétherie, Duportal, Priem et Sauvage sur les Poissons fossiles découverts dans Paris, etc. Signalons aussi les références des divers travaux sur les Mam- mifères et l'Homme quaternaires, extraits du sol de la Capitale. (x) Budapest, 1913. — Broch. in-8° de br p. et 4r PI: dont 2 de foss. (2) Budapest, 1913. — Extr. Jahrb. K. ung. geol. Reichsanst., XXI Bd., pp. 85-152, PI. V-IX et 38 fig. texte. . (3) Paris 1913. — Bull. Bibl, et Trav._ Histor. Ville de Paris, fasc. VI, col. 452 à 483. = CHATEAUROUX. — TYP. ET LITH. LANGLOIS PP. GERET CONCHYLIOGISTE PARIS — 26, rue du Faubourg Saint-Denis, 6 — PARIS GRAND CHOIX DE COQUILLES VIVANTES ET FOSSILES A LA PIÈCE ET EN COLLECTIONS Possédant en magasin plus de 20.000 espèces de coquilles vivantes, terrestres, fluviales et marines, provenant de l’acquisition des plus grandes collections connues, je puis satisfaire à toutes les demandes qu’on voudra bien m'adresser. Grand choix de fossiles, spécialement à partir de l’'Eocène (Bassin parisien), Miocène (faluns de Touraine et de un Pliocène d'Italie, d'Anvers, plages soulevées de Californie, etc... Tous les envois sont faits à choix, avec la liberté de retourner ce qui ne conviendrait pas _N. B. — Désirant réduire mon stock de coquilles vivantes et fossiles, je puis fournir des collections à des prix inconnus jusqu’à ce jour. Adresser les demandes ou desiderata à P. 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IT, IV els VS ensemble - 4. 50 fr, S'adresser à l'auteur : 110, Faubh. Poissonnière, PARIS | Ne Te us "|: - .: WALLART 257 à 148 AÛE RÉ ET EG EN ÉOSISSe 7 D DA S = 272 TS RQ SES SEEN Palæontologia Universalis Cette publication, dirigée par un Comité international dont feu M. K. von Zittel a été tout d'abord le président, a pour but de rééditer, sur fiches, les types des espèces fossiles, en s’attachant de préférence aua formes anciennes et à celles dont la recherche bibliographique est difficile. Le nombre des espèces-types, publiées chaque année, est de 80 environ, soit 160 fiches au minimum. PRIX D'ABONNEMENT À LA SÉRIE DE 160 FICHES (TEXTE ET FIGURES) 40 francs — 82 mark — 1 40 sh. — Doll. S ON S’ABONNE : à Paris, chez L. LHOMME, 3. rue Corneille. à Berlin, chez GEBRUDER BORNTRAEGER, 29, Dessauerstrasse. à Londres, chez W. WWESSLEY. 28, Essex Street. à New-York. chez G. STECHERT, 9 East, 16" Street. Pour renseignements complémentaires, s'adresser au Secrétaire : D' O0. COUFFON, Saint-Denis-d’ Anjou ptronn) L. FERRIÈRE, Libraire-Éditeur, Place de l'Hôtel-de-Ville CHAUMONT OUVRAGE EN COURS DE PUBLICATION ES # À 1 NOMENCLATURE RAISONNÉE DES ÉCHINIDES PAR. J. LAMBERT et P. THIERY | Membres de la Société Géologique de France, ele. » FasccuLes I À IV — 4 vor. n-8, 320 PAGES, 8 PLANGHES : 22 FR. - On peut encore souscrire aux fascicules restant à Nr au prix de 4 fr. 50 par fascicule à Charles. LEMIÈRE RSR SOUFFLEUR DE VERRE PARIS — 11, Rue de Rambuteau — PARIS Instruments de précision en verre. — Flacons en cristal bouchés à l’émeri, — Pulvéri- sateurs. — Tubes de toutes dimensions, bouchés ou non, pour les Laboratoires de _ Ghimie et pour les Collections scientifiques. — Articles pour la Pharmacie. — Exécu- tion, sur modèle ou dessin, de tous objets en verre soufflé. TE RPRPEPRRARAAPA PARRRAPAARI es SL NII ETIENNE _B. 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UNIVERSELLE 1899, 4° Prix, Médaille d'Or BALANCES de Comptoirs riches et ordinaires - BASCULES ordinaires bois et métalliques en lous genres avec simples et doubles romaines PONTS à bascule pour voilures et wagons s'établissant sur maçonnerie ou dans cadre en fonte es ; : Envoi de l'album sur demande AS || Na) LD “A at He à | F INSTITUT ENCYCLOPÉDIQUE CENTRE DINFORMATIONS | =: NES D'ÉTUDES & DE TRAVAUX SUR TOUTES CHOSES Directeur : PAuz COMBES 1, Rue de l’ #ssomplion — PA ZT: (10) L'Irstitut Encyclopédique, groupement de nombreux spécialistes sous une direc- . tion unique, constitue une sorte d'Usine intellectuelle, organisée et outillée pour être ‘constamment en mesure de fournir sur commande, rapidement et à peu de frais, tous Renseignements, Etudes, Travaux, quelle qu'en soit la nature ou l'importance, - dans n'importe quelle branche des connaissances humaines. Renseignements pratiques sur tous sujets. Travaux de laboratoire. Conseils médicaux et vétérinaires. Conseils de place- AE Articles de journaux sur tous sujets. Envoi de la Notice détaillé:, sur demande Li nee EEE mp mg - AVIS << Les 15 JUIN 1912 à lou Shiva M: L'éoni-dé CAGNYS 00 COMMISSAIRE-PRISEUR AU DÉPARTEMENT DE LA SEINE . &, rue Drouot, . ASSISTÉ LE | M. Alexandre STUER MINÉRALOGISTE-GÉOLOGUE A Paris, 4, rue de Castellane, FENDRONT HOTEL DES COMMISSAIRES- PRISEURS À 9. rue Drouo', Collections Paléontologiques Géologiques et Minéralogiques M. Augustin LE MARCHAND Ingénieur civil Membre de la Socicté géolosique de France Tous les Géologues qui s'intéressent aux fossiles si jolis de la belle Normandie trouveront, en suivant la vente de cette splendide collection, des surprises paléontologiques ; car elle est surtout composée de joyaux normands, comme on en recueillait sin ere \l pese. DEMANDER LE CATALOGUE AUX ADRESSES CI-DESSUS HAE REVUE CRITIQUE TARN ORGANE TRIMESTRIEL | Publié sous la recu de. Maurice COSSMANN : | avec "a collaboration 2 MM. F. CANU, H. DOUVILLÉ, R. DOUVILLÉ, D M PIELIOZAT, J. GRÔTH, J. LAMBERT, P. LEMOINE, 1 MEUNIER, H.-E. SAUVAGE, SILVESTRI, A. THEVENIN, P. BÉDÉ. : Hé DIX-HUITIÈME ANNÉE NUMÉRO 3 — JUILLET 1914 .Prix des années antérieures, chacune: 10 fr. (Sauf l'année 1897, qui ne se vend plus séparément) Le prix de la collection complète et presque épuisée des dix-sept premières années est de 250 fr. net Le prix de la collection des années 1898 à 1913 inclus est de 150 ir. net PRIX DE L'ABONNEMENT ANNUEL : 10 FR. M PARIS DIRECTION, ADMINISTRATION ET RÉDACTION M. COSSMANN 3 Hiver : 110, Faubourg Poissonnière, PARIS … Juin-Octobre : 163, Route de Saint- Leu, ENGHIEN-LES-BAINS (Seine-et-Oise) 1911 # # Es qe ne PUBLICATIONS DE M. COSSMANN Catalogue illustré des Coquilles fossiles de l'Eocène des environs de Paris. —'Le fiaquipne Appendice, avec 150 fig. et 8 PI......... -.+ 20/1 Les trois ap énoices LEA TOUMES 5 TAN Eee ARE D EEE 50 Îrs Essais | del! ME comparée (1895-1912). Les neuf premiéres livraiso ons: HSE Ip (chaçune a sa table des matières)............ 200 fr. Mollusques éocé iques de la Loire-Inférieure, — Bull. Soc. Sc. nat. de l'Ouest, 3 vol. L'ouvrage complet, avec tables, 56 P1.............. 100 fr. Observations sur quelques Coquilles crétaciques recueillies en France. Assoc. Franc. (1896-1904). 6 articles, 11 Plet titre. ...:... .. 15 fr. Revue critique de Paléozoologie. — Prix d’abonnement....... 10 fr. Table des 10 premières années de la Revue critique (1897-1906) 5 fr. 3 Description de quelques coquilles de la formation Santacruzienne en Patagonie. — Journ. de Conchyl. (1899), 20 p., 2 PI............. 3 fr. Faune pliocénique de Karikal (Inde française). — 3 articles. Journ. de Conchyl. (1900- 1914), 85 p. 10 PL., avec table du 1° vol............ 15 fr. Etudes sur le Bathonien de l'Indre. — Complet en 3 fasc. Bull. Soc. Géol. de Fr. (1899-1907), 70 p., 10 P1., dont 4 inédiles dans le Bull... :.. 15 fr. Faune éocénique du Cotentin (Mollusques). — En collaboration avec M. G- Pissarro (1900 1905). — L'ouvrage complet (51 PI.), avec tables... .: 80 fr. Additions à la faune nummulitique d'Egypte. — Institut Egyptien Gb “4 27 p.83 PL Dresque ÉDWISC TRANS IE ON MERS EEE OR ne Sur quelques grandes Vénéricardes de l'Eocène. — Pull. Soc. Go . (1902), avec figures....: SARAH RD RE AR SSP NE RE Et AIRES Let Note sur l’Infralias de la Vendée. — B.S.G.F. (4902- 1904), 5 PI 7 ir. 50 Sur un gisement de fossiles bathoniens près de Courmes (A.M,). =" B.S. G. F. (1902). — Ann. Soc. Sc. Alpes-Mar. (1905), 3 PI. D ELS MU Descriptions de quelques Pélécypodes jurassiques de France (1903- 1912), 5 articles, 11 PI. (n’est publié qu'en tirage à part seulement). à} 15 fr: Note sur l'Infralias de Provenchères-sur-Meuse (1907), 4 P1.. Sir: Note sur le Callovien de Bricon (1907), 3 P1.............. ; LATIN ES AT SR Le Barrémien urgoniforme de Brouzet-les-Alais Der. — Mém, sales à Soc. Géol. de Fr. (1907), 6 PL. et fig. “ee % A propos de Cerithium cornucopiæ (1908), 1 PL. HALL AC NOR 3fr.50 | Note sur le Charmouthien de la Vendée (1908), 1 PI. in-4°....... SLA Iconographie complète des Coquilles fossiles de l'Eocène des environs de Paris ,1904-1913). L'Atlas compl. en 2 vol. in-4°, légendes et nos 125 2. Pélécypodes du Montien de Belgique (1909), 8 PI. in-4. Revision des Gastropodes du Montien. — 1" partie, 1914. 4 PI. in. Le. Conchologie néogénique de l'Aquitaine. — Pélécypodes : les trois premiers ss fasc. (1909-1912), in-4° avec 28 PI., 3 cartes, table du 1" volume... 65 ir. ” 1tasc. du TT: avec LOI SEE SN PE AR RER mi) fr ‘4 The Moll. of the Ranikot serie. — 1" partie (1909), 8 PI. in-4. Calcutta. LE Description dequelquesespèces du Bajocien de Nuars (1910).1 Pl: 21r: S Sur l’évolution des Trigonies (1912), 4 PI. in-4° (Ann. Palécnt.). Etude comp. des foss. recueillis dans le Miocène de la Martinique et . : de l'Isthme de Panama; 1“ art., 5 PI. in-$°. Journ. Conch. 1913. 7ir:50 : S’adresser à l'auteur, { 10, Faubourg Poissonnière, Paris (X°) Envoi franco contre mandat postal x Publications de la Société Géologique de France 28, Rue Serpente, PARIS (VI) (Voir au verso) à , sommaires des Séances tlen° Of. 15 : l’année, 2 fr.) Comptes rendus servis GRATUITEMENT, deux fois par mois, à tous les Membres de la Société, et formant chaque année 4 vol. de 200 p. in-8° (uls ne sont plus réimprimés danx le Bulletin). Bulletin périodique des travaux de la Société, dont le service est fait gratuitement à tous les Membres de la Société, et formant, depuis l’origine de la Société, un volume annuel in-8° de 1.000 pages environ avec nombreux dessins, phototypies, cartes en noir ct en couleurs, bibliographie géologique. Abonnement : Paris, 30 fr. : — Proxince, 22 fr. ; — Etranger, 34 fr. Les fascicules, en nombre variable, qui forment le volume annuel, sont adressés aux Membres et aux Abonnés au fur et à mesure de leur apparition. L o è Si Ge Comptes Rendus détaillés. Extraits Réunions extraordinaires du Bulletin, des Excursions faites en groupe par la Société, une fois par an: prix divers (50 0/0 pour les Memb:es de la Société . s Ouvrages de feu Fontannes Catalogue sur demande. = < Ê paraissant non périodiquement depuis 1833, Mémoires- -Géologie format in-4° raisin. Prix divers (50 0/0 pour les Membres de la Société). Extrait du Catalogue. Cossuanx et Lamserr. Etude paléontologique el stratigraphique sur le terrain oli- gocène marin des environs d’Etampes. 88:p., 1 tabl., 6 pl....................... 10 ) Ph. Tuomas. Recherches stratisraphiques et paléontologiques sur quelques forma- tions d’eau douce de l’Algérie, 54 p., 1 tabl., 5 pl. .........,..... ........... h » Cossmanx. Contribution à l'étude de la faune de l'étage bathonien en France (Gas- ROC) h CM RAIN ARS Me ne ES OÉE ESS ES RER eee 12 ) Terquem. Les acte Ostracodes du système US de la zone à Am. Parkinsoni de Fontoy (Moselle). 46 p., 6 pl........ CR RER ee nn SR EN ON LERQUEM. Les Entomostracés Ostracodes du Fuller’s Earth dés environs de Varso- MEN D AD DR RE ete ae de niet in Mine nee UN cravate 0 ouee nées 9 asie je Ve)» 6 » C. GranD'Eüry. Formation des couches de houille et du terrain houiller. 196 p.,10pl. 20 » H. Frrnoc. Etudes sur les Vertébrés fossiles d’[ssel (Aude): 186 p., 21 pl... ... rer 0) 0) G. Corrsau. Echinides éocènes de la province d’Alicante. 107 p., 16 pl............. 14 » A: Dorcor, P. Gopgrzee et G. Ramowp, Les grandes plâtrières d'Argenteuil (Seine- et- Oise). Historique, genèse et distribution des formations gypseuses de la région parisienne ts DE 70 fig DUR RES EN NT le de 0 neiee nets men meicle che tele 5» P.-L. PREVER. Aperçu géologique sur la colline de Turin. 48 p., 7 fig., 1 carte.. .. 8 » G. Zen. Contribution à l'étude géologique du Haut-Tonkin. — H. Lantewors. Note sur la géologie de l’Indo-Chine. — René pe Lamorae. Note sur la géologie du Cambodge et du Bas-Laos. 80 p., 1 pl., 3 cartes en couleurs .....:...:......:..... 12 Général DE LaMorxe. Les anciennes lignes de rivage du Sahel d'Alger et d’une partie de la côte algérienne. 288 p., 3 pl., 1 carte en couleurs..... ........ :.... 12 » L. Carez Résumé de la Géologie des Pyrénées françaises, 130 p., 3 pl., 6 cartes en TENSION Pot oO ee era EE HO Te AD ed 15 D) M. Lüucrow. Étude géologique sur les projets de ho du Haut-Rhône français à Génissiat, près de Bellegarde, 136 p., 6 planches........,.... ............... .. Da) SOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE DE FRANCE feuñe) < 5 par souscription payable avant l'ap- ‘p Mémoires Paléontologie parition du volume annuel (environ. : 460 p. et 20 pl. in-4°). France, 25 francs, franco. Etranger, 28 francs, franco). Mémoires qui se vendent isolément (20 0/0 aux Membres de la Société) Ch. Depérer. Les Animaux pliocènes du KR toussillon. 47-pl., 198 p.... on Ke 400! G. DE SAPORTA. Recherches sur les végétaux du niveau onde de Manosque: DO DES STD, ue RS NO ee A NE RER ER EE RE 35 M. Cossmaxx. Contribution à la ‘Paléontolocie française des terrains jurassiques (en cours) ; Etudes sur les Gastropodes des terrains jurassiques ; one e PL. 168 p SÉRR re el r PUR D ME ne ee rte tee Ne EE Re 1h . STEFANESGU. Etudes sur les terrains Kana de la Roumanie ; Contribution à on des faunes sarmatique, pontique et levantine. 11 pl., 152p............... 26. M. Cossmans. Contribution à la Paléontologie française des terrains jurassiques (en cours) -tGasbtropodes SSNérinées MSN MSIE RE ER EE D EC 35 V. Porovicr-Harzec. Contribution à l'étude de la faune du Crétacé supérieur de Roumanie ; Environs de Campulung et de Sinaïa. 2 pl., 22 p...... .. FRE nee Gi R. ZEILLER. Etude sur la flore fossile du bassin houiller d'Héraclée (Asie-Mineure). GDS OLD ESS SR DE RON rot un pré ne MO I LE Le ne DE 19 P. Parrary. Sur les Mollusques fossiles terrestres, fluviatiles et. saumäâtres de PAL : Du )» 5o : gérie A DIRE IS De RER ER A M CO te et TT CI DEEE 26. G. Sayn. Les Ammonites py riteuses des marnes valanginiennes Fo Sud-Est de la Eranceilenicours) 0 pl On ES ER ER e TE FRERE JF. LamserT. Les Echinides fossiles de la province de ‘Barcelone, 9 pl., 128 p..... FR 1200 H.-E. Sauvace. Recherches sur les Vertébrés du Kiméridgien supérieur. de Fumel (Lotet-Garonne) 5 DIE S0D ee ner ET One 12 : Ch. Derérer et F. Roman. Monographie des Pectinidés néogènes de l’Europe et de régions voisines (1° partie : genre Peclen) (en cours). 23 p., 169 p..........,.... bo G. Dorrrus et Ph. DaurzenserG. Conchyliologie du Miocène moyen du Bassin de la. Loire ; Description des gisements fossilifères ; PéGbode (en cours). 33 ne D M CRAN ADP OS en Ce A PR A Nc mn TO Ad hi On ee di Le DU AO OO BU 0 À cd 0e 86 Marcellin Boure. Le Pachyæna de Vaugirard, 2 pl., 16 p.............. "0. 5. V, Paqurer. Les Rudistes urgoniens. 13 pl., 102 p................ DS GG 0 0 D 00 28 Ar. Toucas. Études sur la classification et l’évolution des Hippurites. 17 pl, 198 pe ta8r Albert Gauprx. Fossiles de Patagonie : Dentition de quelques Mammifères. 28 p., 49 figadans Me tele tr RTE REA ee NN CRC Se ET TU Paul Lemon et Robert Douvicré. Sur le genre Lepidocyclina Gümbel. 3 pl., 42 p.,. "0 Ferdinand Canu. Les Bryozoaires du Patagonien. Echelle des Bryozoaires pour Les Terrains tertiaires. 5 pl BIOS PE RS TR HO MEET Et Dole a cl co. 11 Charles Easrmaw. Les types de Poissons fossiles du Monte-Bolca: au Muséum d’his- toire naturelle dé Parts on SD DR OR IL 5 V. Porovicr-Harzec. Les Céphalopodes du Jurassique moyen du Mont Strunga … (massifide Puce ROUMANME) ÉD SE D EE RE PTE 12 Ar. Toucas. Etudes sur la classification et l’évolution des Radiolitidés. 24 pl., 132 p. 48 Edm. Perrar et M. Cossmann. Barrémien supérieur à faciès urgonien de Brouzet- lez Alais (Gard) 29 fig: sente Gpl END AR NN TR ER PRE ‘13 Charles Jacos. Etude sur quelques Ammonites du Crétacé moyen, 44 fig., 9pl., Gap. DOI A. PEezanr. Etude iconographique des Pleurotomes fossiles du Bassin de ae 5pl, 30 D: (ERCOUTS) LEE RER eee Rd ORNE PT ee LCR IAE P-H. Frirec. Etudes sur les végétaux fossiles de l’étage sparnacien du baon de Paris 2 DL LOT Dire Re ne nee mie dr rt rt EC TT EE 10 Henri Douvizcé. Etudes sur les Rudistes : Rudistes de Sicile, d'Algérie, d'Egypte, du Liban et de la Perse. Zple SE pet me ae. PR eo OR 20 » Léon PERVINQUIÈRE. Sur quelques Ammonites du Crétacé algérien. 7 pl., 86 p..... 20. Robert Douvicré. Céphalopodes argentins. 3 pl., 24 p.......... RTE MÉREUT EL E 0 Ferre Gustave F. Dorrrus, Les coquilles du Quaternaire marin du Sénégal. Introduction LeoloSiquUE par A: LDEREIMS. 4/10. 4 D T2 De OR enr CT PSE Se 14. Robert Douvizré. Etudes sur les Cardiocératidés de Dives, Villers-sur-Mer, et quel- ques autres gisements, 84 fig., pl TS STORES EE TD CR Or DS DE D 010 0 17 Maurice Cossmans. Contribution à la Paléontologie française des terrains jurassi- ques ; Cerithiacea et Loxonematacea, 11 pl., 264 FR RE MA RTS D à à Do ‘Lucien MorEeLLeT et 2 Morezrer. Les one du Tertiaire parisien, SDL TE AR AR SR DRE dieu De D CRT ati a rl AIO ARS EN «0 0 LUE Robert Douvizré. Etudes sur les Oppeiidés de Dore . de Vilier;SurMer, ? pl, ‘an RO do pa a Re tm 7 À DESCRIPTION DE PÉLÉCYPODES JURASSIQUES Par Maurice COSSMANN Cinq articles, avec 11 pl. in-8° (1903-1913).......... 15 fr. Cette série d'articles, dont les premiers étaient extraits des comptes - rendus des Congrès de l'A. F. À. $. n'existe plus qu’en tirage à part à partir du quatrième article (Le 6° article en préparation pour 1915). La collection de six articles formera un premier volume avec titre et tables. On peut souscrire chez l'auteur, 110, faub. Porssonnière, PARIS (X"°) DE FRAPPE STÉR RNA IN SN ER PINS ER RE RDS SPPPPREEPPSEPPIETIS CLR CRT LT IPS PTS PTT ES TITRES à à ZE TR PTT ETES ET ERP PS PTIT E CONCHOLOGIE NÉOGÉNIQUE DE | L'AOUITAINE Par MM. COSSMANN et PEYROT Ouvrage couronné par l'Académne des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Bordeaux Prix des 3 premiers fascicules in-4°, 28 pl., table des matières du 1° vol. 65Str. laseicule du: Le 10 pli, 49195... PR 20 ir. {La fin du T. IL est sous presse) S'adresser à M. COSSMANN, 1 10, faubourg Poissonnière, PARIS (X°) PLIS TTL TTTTTITLTTE TT _ x ml EPP SPL PE LPS RES LL LL TL LT LD PL SLT TTL TS L LL LLT LT TL DLL LL SL TL LT DT TTL LT D D LT TTL PIN RES : FABRIQUE DE REGISTRES PAPETERIE DRE IMPRIMENLE _ Ferdinand LEVY & GC: »S, Rue Laffitte ee OS > Fournitures pour Bureaux, Administrations, Banques, Reliures pour Bibliothèques, etc. _Artiens ET Magasins DE GROS 3, Rue Choron., 5 LE CONCILEUM BIBLIOGRAPHICEM 1 ZURICH (Suisse) SUBVENTIONNÉ PAR LA CONFÉDÉRATION se met au service des savants pour la DOCUMENTATION relative aux travaux de PALEONTOLOGIE publiés dans tous les pays du monde. Les indications sont imprimées sur fiches en carton blanc et « restent la proprieté de l’abonné. # PREX comptant, port payé, de certaines séries (depuis 1896) Faunes : Paléozoïque, 31 fr. (3; Mésozoïque, 36 fr. 55 ; Tertiaire, 38 fr.25; Quaternaire, 26 fr..25 RPRRPPSÉRPITPSI PISTE SRE RER TEPPLSILCTEDISTRITISITS PRPEPSITIA = REC T SIL EPST STE SSTSS ALESIS IST STI TS LT ST TI LT SSL LILI ITITIT ES TT TTL TA + Timbres-Poste pour Collections A. FORBIN PARIS — 80, Rue Saint-Lazare, 80 — PARIS TÉL. 100-49 ACHAT ET VENTE — ENVOIS 4 CHOIX — EXPERTISES | Prix-Courant des Colonies Anglaises GRATIS ET FRANCO PAL ALOALLLA LAS LALLALLALS SARA R DRASS ESP SDS PSETIENT: VIENT DE PARAITRE GÉOLOGIE DU BASSIN DE PARIS Gr. in-8° cartonné de 45o pages, avec nombreuses figures et g cartes géologiques. colo- LE LEE CN CON LE CNE ED re IA A D OU neo COL ITR Lo ÉD un où à 0 415 fr. Ce livre sera très utile à tous ceux qui s'intéressent aussi re à la Géologie pure-qu'’aux multiples questions qui relèvent de la Géologie appliquée, Agriculture, Travaux publics, Hygiène, Recherche des eaux souterraines et ces matériaux utiles. | L’Auteur-est d’ailleurs bien connu par ses travaux sur MARerRe et le Matoee qui ont 2 été récemment couronnés par l’Académie des Sciences. He HERMANN, 6, rue de la Sorbonne REVUE CRITIQUE PALÉOZOOLOGIE N° 3 (Juillet 1914) SOMMAIRE Pages Mammifères, par M. Armand THÉVENIN........................ 97 inlobites pari ME GROTAHPA: LT A Re E NRA nel A ED Mollusques, par MM. Cossmann et P. LEMOINE.................. 103 Echinodermes, par M. J. LAMBERT... ........................ mare 108 Biyozoaises, par: MP CAN: LE LUN LS NN A et 120 Bedentieréspar MFIDRIOZAMI de te ER ue 125 Bosaminitères, par MA SILVESTRI. 0... 132. La nomenclature zool. au Congrès de Monaco, trad. du rap- port de la Commission par M. R. BLANCHARD. .................. 147 MAMMIFERES par M. Armand THEVENIN. À History of Land Mammals in the Western Hemisphere, by W.-S. Scott (1). — Quand parut, il y à quatre ans, le magistral Age of Mammals — où M. Osborn synthétisait en quelques centaines de pages l’histoire des Mammifères fossiles de l'Amérique du Nord et cherchait à létablir leurs relations avec les faunes anciennes de l'Eurasie — plus d’un paléontologiste éprouva le regret que le directeur de l'American Museum ait systématiquement écarté du plan de son ouvrage les considérations relatives aux fossiles sud-américains. \ M. Osborn savait sans doute que son savant ami M. Scott préparait un ouvrage d'ensemble sur les Mammifères des deux Amériques et il avait “voulu lui laisser la joie d'écrire ce chapitre capital de la Paléontologie. Aucun naturaliste, d'ailleurs, ne connaît mieux que M. Scott les Mammi- fères fossiles de l'Amérique du Sud et nous regrettons de n'avoir pu résumer pour les lecteurs de cette Revue les grands Mémoires dans lesquels il a étudié les riches collections d’ossements du Santa-Cruzien recueillies sous sa direction par l'expédition de l'Université de Princeton, ces Mémoires ne nous ayant pas été envoyés. : (1) 8° New-York, 1913. — (XIV, 693 p., 32 PI., 304 fig.). nee Ce n'est pas seulement la compétence de l’auteur qu'il faut louer ici, c'est aussi ie plan général et la forme de son livre. M. Scott ne s’est Das proposé d'écrire un savant traité, accessible seulement à un petit nombre de lecteurs très avides de s’instruire ou très versés déjà dans l’étude des sciences naturelles. À ceux-là sont destinées ses belles Monographies, aussi précieuses par les descriptions précises que par les aperçus originaux. Il a cherché et il a réussi à faire d’une façon très simple, très claire, un ouvrage agréable à lire où aucun problème important n'est laissé de côté. Après des chapitres généraux de géologie et d'’ostéologie qui mettent à même tous les zoologistes ou tous les géologues de lire aisément la suite de l’œuvre, M. Scott étudie la distribution géographique actuelle des Mammifères terrestres américains, puis la succession des faunes fossiles. Il consacre ensuite à l’histoire de chacun des principaux Ordres la plus grande partie de son œuvre ; les pages relatives aux Mammifères si spéciaux de l’Amérique du Sud : Toxodontes, Astrapothéridés, Litop- ternes et Edentés, paraîtront particulièrement intéressantes à la plupart des paléontologistes qui ne sont encore que très exceptionnellement familiarisés avec les caractères anatomiques très spéciaux de ces Mam- mifères si différents de ceux de l’Hémisphère Nord. L'illustration de ces chapitres en rend la lecture spécialement agréable et instructive, car elle comprend, d’une part, d'excellents dessins au trait, très clairs, constituant le meilleur des modes d'enseignement, et d'autre part, plus de cent restaurations souvent très artistiques, toujours fondées sur des documents précis, généralement sur des squelettes com- plets. C’est la première fois que les naturalistes voient revivre devant eux la faune Miocène sud-américaine et le livre de M. Scott aura certaine- ment une très grande influence sur les progrès de la paléontologie, en faisant pénétrer dans les esprits non seulement la notion d’enchaïînement, de phylogénie, qui, maintenant, est presque banale, mais la notion des migrations, des connections ou des séparations successives de continents, qui est beaucoup moins répandue ; il montre très bien et très simple- ment l'importance des résultats acquis en paléontologie et la complexité des problèmes à résoudre encore. On pourrait presque dire, en tenant compte de la différence de temps et de pays, que M. Scott et M. Osborn viennent de nous donner, après trente-cinq ans écoulés, la suite du volume des « Enchaînements du Monde animal » de Gaudry, consacré aux Mammifères tertiaires, et le livre de M. Scott, comme celui de Gaudry, s'adresse à un très large cercle de lecteurs. Me Il est possible que cet ouvrage ait une édition française, mais combien % F ë à il serait préférable de voir un de nos compatriotes publier sous une forme analogue l'histoire des Mammifères de l’Ancien continent. On the struelure and affinities of the Multituberculata, by Robert Broom (1). — Les affinités des Multituberculés sont les plus difficiles à préciser et il est très vraisemblable que, par convergence, des Mammi- fères appartenant à des groupes divers ont pu acquérir des dents à cou- ronne large, plate, couverte de tubercules bas disposés en rangées. La découverte du crâne de Ptilodus, décrit par M. Gidley, les fait classer actuellement tous parmi les Marsupiaux. Une récente expédition de l’American Museum dans le Puerco, à fait découvrir un grand nombre de restes de Polymastodon, et en particu- lier, un crâne presque complet qui a fourni à M. Broom la base de cette Note. _ Les caractères frappants de cette tête large et plate sont surtout l'ex: trême réduction des jugaux et des frontaux ; ces derniers ne sont même pas contigus à l'orbite ; c'est une disposition tout à fait aberrante parmi les Mammifères et qu'on ne retrouve que chez les Monotrèmes. La forme et la position proclive des incisives, l'existence d’une lon- sue barre rappellent d’ailleurs beaucoup les Rongeurs, ainsi que le savent tous les paléontologistes ; il est possible que ce soit un indice de parenté. Quoi qu'il en soit, M. Broom arrive à la conclusion que ces Multitu- berculés représentent une branche latérale qui s’est détachée de bonne heure du tronc primitif des Mammifères (issu lui-même d'un type géné- ralisé de Cynodonte) ; que les premiers représentants de cette branche latérale étaient herbivores ou omnivores ; que quelques-uns de leurs descendants sont devenus Insectivores ou Carnivores ; et que vers le milieu du Jurassique, est sortie du groupe herbivore une lignée à laquelle se rattache, par une descendance encore inconnue, le type très spécialisé, très dégénéré maintenant, des Monotrèmes actuels. Il semble vraiment préférable d'attendre que les ceintures scapulaire et pelvienne et les membres des Multituberculés soient connus, pour con- naître leur parenté avec le Groupe si particulier des Ornithorhynques et des Echidnés. Tertiaer und umgelagerte Kreide bei Oppeler (Oberschlesien), von R. W. Wegner (2). — La faune de Mammifères étudiée dans ce Mémoire qui, seule dans cette partie de la Revue, doit retenir notre atten- (1) 8° New-York, 1914. — Ext. de Bull. Am. Mus. Nat. Hist., vol. XXXIII, pp. 119-134. (2) 4° Stuttgard, 1913. — Ext. de Palæontographica, Vol. LX, pp. 175-274, Pl. IX-XV: gs Eve ge Pa me nn a ra EE RES mA ES CRETE OC TS 100 — tion, à pour principal intérêt de différer fort peu de celle de La Grive Saint-Alban, dans l'Isère, quoique le gisement d'Oppeler soit sensible- ment plus septentrional que le gisement français et situé à peu près à la latitude d'Anvers. Les espèces sont nombreuses, mais représentées presque toutes par des dents isolées, de sorte qu'il est difficile d'y reconnaître les caractères de races ou de mutations qu'il serait particulièrement intéressant de signaler. 0 La faune comprend notamment : Pliopithecus antiquus, Mastodon augustidens (et une variété passant à M. longirostris), Dicrocerus fur- catus, Palæomeryx eminens, Hyotherium simorrense, Macrotherium grande, Anchitherium aurelianense, Rhinoceros (Teleoceras) brachypus, | R. (Ceratorhinus) simorrensis, Aceratherium tetradactylum, Titanomys Fontannesi, Steneofiber subpyrenaicus, Cricetodon minus, Ursavus bre- virhinus, -Cephalogale Gaillardi, Erinaceus sansanniensis, Talpa mi- nuta, etc. M. Wegner montre l'extrême similitude de cette faune non seulement avec celle de La Grive, que M. Depéret considère comme tortonienne, mais encore ses affinités avec celle de Steinheim en Wurtemberg, de Goriach en Styrie, dont on connaît depuis longtemps l'extension sur l'Allemagne méridionale. Mammiières fossiles de Sébastopol, par A. Borissiak (1). — Ce Mémoire très détaillé est consacré à la description d’ossements recueillis à Sébastopol même, dans le creusement d'un puits, et appartenant tous à la faune à Hipparion gracile que l’on convient d'appeler, depuis un demi- siècle, la faune de Pikermi. Cette partie ne nous fait connaître d'ailleurs que les Ongulés, l'étude des Carnassiers sera sans doute publiée ultérieu- rement, et c'est seulement alors qu'on pourra tenter de fixer l’âge très précis du gisement. L'auteur — qui a poussé très loin l'analyse et n'a peut-être pas tenu assez grand compte des variations individuelles — n’a cru retrouver là aucune des espèces de Pikermi. Il a pensé que l’Hipparion de Sébastopol appartenait à une race spéciale de l’H. gracile que l’Acerotherium ou le Tragocère qu'il étudiait présentaient des caractères assez particuliers pour recevoir des noms d'espèces. Les restes de Giraffidés sont assez nombreux, mais peu complets, et: on peut regretter que M. Borrissiak, ait cru devoir établir encore un nom de Genre et un nom d'espèce dans le groupe des Alcicelaphus, Palæotragus, Samotherium dont la nomen- (1) 4° Saint-Pétersbourg, 1914. — Ext. de Mém. Com. Géol. de Russie, nouv. sér., livr: 87, 15/4 p., 1o PI. ” LORS: clature est déjà bien confuse. Les naturalistes de langue anglaise attri- buent souvent à leurs collègues les épithètes familières de « lumpers ». ou de « splitters » suivant que ceux-ci ont l'esprit très synthétique ou très analytique. C’est évidemment la seconde qui paraît préférable au très consciencieux auteur de ce Mémoire, à qui nous devons savoir grand gré d'ailleurs d’avoir accompagné son texte russe d’un résumé très com- plet en français. TRILOBITES par M. Jean GROTH. Beitræge zur Kenntniss devonischer Trilobiten : IE. Oberdevo- nische Proetiden, von Rudolf Richter (1). — Dans les schistes à Cypri- dines du Dévonien supérieur, on rencontre de nombreuses formes géné- ralement rapportées à Dechenella à cause de leur on mais dont le pygidium est un pygidium de Proetus. Dans ce groupe, l’auteur réserve le nom Proetus aux formes à gla- belle peu rétrécie vers l'avant, et à sillons latéraux très faibles. Dans ce Genre ainsi défini, les yeux sont grands, la suture s’élargit peu vers l’avant, le pygidium est court, peu segmenté. L'auteur en détache une série de Genres nouveaux : Drevermannia, Genre aveugle, et Cyrtosymbole présentent ce caractère commun d’avoir une glabelle à trois sillons latéraux, effilée vers l'avant, donc différente de celle de Proetus, et un pygidium court, large, peu segmenté qui suffit, suivant M. Richter, pour les distinguer de Dechenella. Typhloproetus est aveugle, sa. glabelle est à peine distincte des joues. Pteroparia pré- sente ce caractère — unique chez les Proetidæ — d’avoir une suture qui, à hauteur du millieu de la glabelle, se recourbe vers l'arrière et atteint le bord externe presque dans le prolongement du sillon occipital. Euproetus n. s.-g. se distingue par ses sillons latéraux nets. Mais le Travail précis et bien illustré de M. Richter comporte des con- clusions générales très intéressantes. Dans la boue des grands fonds où rampaient ces mangeurs de cadavres qu'étaient les Proetidæ, les yeux se sont atrophiés et ont même souvent disparu complètement. Aussi leur (1) Francfort-sur-lé-Main, 1913. — Abh. Senckenberg. Natarf. Gesellsch., Bd. XXXI, p. 545- h23, PI. 22-23. pre DAT ETES es — 102 — valeur en tant que caractère générique, est-elle beaucoup moins impor- tante que l'allure peu variable de la ligne de suture. M. Richter, à la fin de ce Mémoire très documenté, esquisse la phylo- génie du groupe homogène des Proetidæ qui descend vraisemblablement de formes mésodévoniennes et s'éteint presque complètement au Dévo- nien supérieur. ù Notes on the ontogeny of Isotelus gigas Dekay, by Percy E. Raymond (1). — L'auteur de cette intéressante Note a étudié sur plu- sieurs centaines d'échantillons le développement de : Isotelus gigas, maximus, Basilicus Barrandei. Fig. 1. Isoletus gigas au stade Ogyqites, grossi 6 fois Fig. 2. Isoletus gigas au stade Isoletus iowensis, grandeur naturelle Fig. 3. Petit échantillon ayant déjà les caractères de I. gigas adulte, grandeur naturelle Le Genre Basilicus serait antérieur au Genre Isotelus. I. gigas, espèce la plus spécialisée du Genre, passe successivement par les stades suivants : 1° Stade Basilicus. Les pointes génales sont longues. La suture, peu visible, semble marginale au front. ° Stade Ogygites à ni inal hez l'adulte d 2 ade Ogygites à suture intramarginale comme chez l'adulte de Ogygites. 3° Stade Jsotelus. Le bouclier céphalique et le pygidium prennent une forme pointue et les pointes génales se réduisent. On passe ainsi successi- vement par les stades Zsotelus maximus et I. invensis. (x) Newhaven, 1913. — Bull. Mus. Compar. Zool. Harvard, t. LVIII, n° 5, pp. 247-267, PI, 1-3. ON 4° Stade Isotelus gigas, à bouclier céphalique et pygidium triangu- laires et sans pointes génales. Il y a là une utile contribution à l'étude du développement des Trilo- bites. MOLLUSQUES par MM. COSSMANN et P. LEMOINE. TLriassie faunæ of Kashmir, by C. Diener (1). — Les couches explo- rées, en 1908 et 1909, dans la région comprise entre Mandakpal et Naras- tan (Kashmir), ont fourni des fossiles qui démontrent l'existence d’une série comparable à la plupart de celles de l'Himalaya (Garhwal, Kumam et Spiti) : Trias inférieur 100 mètres, Muschelkalk 300 mètres, Trias supérieur, plusieurs milliers de mètres. Ces fossiles, repérés avec une parfaite exactitude stratigraphique par M. Middlemiss, sont étudiés dans le Mémoire en question avec la haute compétence que notre confrère viennois possède sur la faune triasique et particulièrement sur les Cépha- lopodes. Trras NrÉR. Les Céphalopodes recueillis comprennent : plusieurs Xeno- discus, X. himalayanus Griesbach (il serait préférable d'écrire himalayen- sis pour respecter les désinences admises par les Congrès de nomencla- ture), X. cf. lissarensis Diener, X. æquicostatus, Salomoni, Althotæ, ellipticus, Comptoni nn. sp., etc. ; quelques Ophiceras déjà connus dans l'Himalaya ; un Flemingites douteux ; Vishnuites Pralambha Diener ; Inyoites kashmiricus n. sp. (même observation que ci-dessus pour la désinence) ;: Hungarites Middlemissi n. sp. ; quelques Meekoceras d’une identification incertaine ; Pseudosageceras clavisellatum n. sp. qui diffère de P. multilobatum par quelques détails des cloisons ; Prionites guryu- lensis n. sp. dont l’ornementation peu distincte ne permet pas une iden- tification avec les formes congénériques décrites par Waagen ; Sibirites kashmiricus n. sp. (potius kashmirensis); Kashmirites n. g. dont le géno- type n'est pas nettement précisé, mais l’auteur y rapporte deux espèces nouvelles (X Blaschkei et subarmatus) et il insiste sur les différentes géné- riques avec Xenodiscus ; un Stephanites et un Nannites incertains, de même qu'un Orthoceras et un Grypoceras indéterminés. (1) Calcutta, 1913. — Pal. indica, nouv. sér., vol. V, Mém. n° 1 ; 133 p., in-4°. PI. I à XIIT, phot. d’après des dessins. Cr pe = er = em Ce de CG — 104 — Passant aux Lamellibranches, on retrouve ici excylusivement des espè- ces européennes, décrites par Bittner et Hauer ; Pseudomonotis (Claraia) A P:(C.) Painkhandana, P. (C.) decidens, P. (C.) aurita Hauer, ne à tenuistriala B:5PR'AUET multiformis, P:'(E) af taus MuscxeLrxarx. Moins riche en Céphalopodes qui sont presque tous des Ceratites, cet étage contient — par contre — beaucoup plus des autres classes de Mollusques et aussi des Brachiopodes. Nous remarquons princi- palement : Cerat. Thuilleri Oppel, C. cf. trinodosus Mojs., C. Kavera Die- ner, C. truncus et onustus Oppel, C. (Hollandites) Voiti Oppel, C. (4.) Ravana Diener, C. (H.) Dungara D., C. (H.) Vyasa D. ; Beyrichites Kha- nikofi Oppel ; Sibirites cf. Prahlada D. ; Proteités indicus n. sp. ; Acro- chordiceras cf. enode Hauer ; A. cf. Balarama D., A. cf. Haueri v. Arth. Isculites Middlemissi n. sp. ; Smithoceras ho nASD: : Plychites Barclayi, Bruckneri, Den nn. sp. ; Gymnites Fos Oppel ; Buddhaites Rama Dien.; Mojsvaroceras Kagæ D., Grypoceras Vihia- num n. sp., Paranautilus Kashmiricus n. sp. ; Orthoceras campanile Mojs. = I n’y a que cinq Gastropodes, trois lement figurés auraient certai- nement pu recevoir des noms spécifiques, car ils ne sont pas en mauvais état, notamment Euomphalus sp. qui est un Phymatifer bien caracté- risé, Scurria sp. à peu près lisse, à sommet très excentré. Les Pélécypodes sont plus nombreux, très mal conservés, et cependant, en majeure partie, identifiés : Myophoria aff. lævigata Zieten, moule in- terne; Pleurophorus aff. Curionii Hauer, fragment: Arcoptera indica n. sp., moule interne ; Perna aff. vetusta Goldf., moule à charnière non visible ; Avicula pastannahensis n. sp. ; Lima o. subpunctata d'Orb., qui est un Plagiostoma rappelant beaucoup l'espèce décrite par M. Mansuy, dans son Mémoire sur la Géologie et la Paléontologie de l’Indo-Chine ; Myst- dioptera eximia n. sp. : Pecten sp. qui aurait été déterminable avec quel- ques recherches EE a ; Anomia triadica n. sp., ne serait-ce pas plutôt un Brachiopode à sommet excentré, mais non marginal comme celui des vraies Anomies ? Anodontophora patarkulensis n. sp., un peu mieux conservée que les autres échantillons. Enfin, six Brachiopodes terminent cette énumération de la faune du Muschelkalk, entr'autres : Spiriferina Stracheyi Salter, Dielasma hima- layense Bittn. em., Rhynchonella trinodosa Bittn., R. Laurana n. sp. Trias supÉR. Outre les fragments de Céphalopodes indéterminables, l’auteur cite et figure des Pélécypodes et Brachiopodes, parmi lesquels nous remarquons beaucoup de Myophoria, Hœrnesia Bhavani n. sp., Chlamys Middlemissi n. sp., Dielasma julicum Bittn., Rhynch. trinodosa var, Freshfieldi Diener. LEO En résumé, les différences de cette faune avec célle des couches de Spiti sont peu importantes, sauf une prépondérance des Gymnites et Buddhaites par rapport aux Ptychites, dans le Muschelkalk. Les affinités des couches supérieures avec l'étage norique ou rhétique sont plus contes- tables MC: Yorkshire {ype Ammonites, part XII et XII, by Buckman (1). — On trouvera dans ces livraisons la diagnose d’un certain nombre de Gen- res, avec l'indication de leurs génotypes, résultat de recherches longues, mais utiles. : Echioceras Bayle. — G.-T : E. rarecostatoides Vadasz (nom. mul. pro E. rarecostatum Bayle, non Zieten). Parechioceras S. Buckman. — G.-T. : A. finitimus Bean (Blake). Procerites Siemiradski. — G.-T. : A. procerus Seebach (Siemiradzki). Zigzagiceras S. Buckman. — G.-T. : À zigzag d'Orb. Haugia S. Buckman. — G.-T. : À variabilis d'Orb. é Denckmannia S. Buckman. — G.-T. D. tumefacta S. Buchman. Peloceras Hyatt. — G.-T. : P. attenuatum Hyatt. Phymatoceras Hyatt. — G.-T.: Ph. robustum Hyatt. Hildoceras Hyatt. — G.-T. : 4. bifrons Bruguière. Bredva-S. Buckman (nom. mut. pro Burtonia S. Buckman, préem- ployé). — G.-T. : B. crassornata S. Buckman. L'auteur crée des espèces nouvelles par démembrement d'anciennes : il cite toutes les espèces décrites parce qu'il peut être intéressant de savoir dans quel Genre elles sont rangées. Les espèces sont figurées, décrites et discutées avec le soin et la préci- sion habituels à l’auteur. Porpoceras verticosum (— Amm. vorticellus Simpson pro parte, si comme l'indique Buckman, cette forme est identique à A. subarmatus d'Orb.,'je ne vois pas la nécessité de créer pour elle un nom nouveau) ; Uptonia obsoleta Simpson, Elegantuliceras elegantulum Y. et B., Deroceras sinuatum Simpson, Deroceras sociale Simpson, Echioceras surcolum Simp- son, Tiltoniceras costatum S. Buckman ; Phlycticeras hyperbolicum Lec- kenby, Peltoceras subtenue Bean, Parechioceras finitimum (Bean) Blake, Par. neglectum Simpson. Tout en rendant hommage au soin minutieux avec lequel ce travail de revision des Ammonites du Yorkshire est mené par M. Buckman, je ne puis m'empêcher d'exprimer le regret de voir multiplier ainsi à (1) Londres, W. Wesley, 1914. — Part XII, pp. IX, X, 8 PI. et descr. n° 91: 97. Part XIE, 9 PI. et desc. n° 98-102. RARES Din PTS = 5 Rens Su LP ET A Lt = 1100) — l'excès les noms de Genres ; dans ceux qui sont cités ici, il y en a quelques- uns que des paléontologistes, même exercés, maïs non rigoureusement Spécialisés dans ce groupe de Céphalopodes, verront pour la première fois. Il faudra que les paléontologistes reviennent à la notion de grands Genres, s'ils ne veulent pas sombrer dans l'impuissance et dans l’isole- ment. PSE The pliocene Mollusea of Great Britain, by E.-W. Harmer (Dee Il y a soixante ans qu'a été publiée la classique Monographie des Mol- lusques du Crag d'Angleterre, par S. Wood. Or, beaucoup de matériaux ont été recueillis depuis cette époque déjà ancienne, notamment au vil- lage de Little Oakley, près Harwich ; beaucoup de publications récentes ont paru sur les formes néogéniques et sur les coquilles des mers du Nord : il y en a même encore en cours que l’auteur n’a pas eues entre les mains, telles que la « Conchologie néogénique de l'Aquitaine » ; on conçoit donc que l'œuvre de Wood appelle une revision complète, entre- prise par M. Harmer et nous espérons qu'il la mènera rapidement à bien. Dans l'introduction, il commence par rappeler les horizons proposés par lui en 1899, dans le Pliocène : Icénien (= Crag de Norwich), But- leyen et Newbournien (= Crag rouge, Amstélien), Waltonien (= Crag rouge, Scaldisien), Boytonien et Gedgravien (= Coralline Crag, Caster- lien à Jsocardia cor) ; enfin, dans le Pliocène ancien, Lenhamien (— Dies- tien). Cette première partie comprend l’étude des Gastropodes sous-marins et celle des Gastropodes marins, depuis les Trivia jusqu'aux Sipho. Nous signalerons seulement ici les remarques les plus saillantes que nous sug- gère cette révision. Parmi les premiers, qui sont assez nombreux, il n’y a guère que des espèces actuelles, plus les quelques formes récemment décrites par MM. Kennard et Woodward. Les Mollusques marins contiennent davantage de nouveautés, princi-, palement des variétés de race déjà connues et quelques innovations géné- riques. Les fossiles ont été, en majeure partie, figurés sur des Planches phototypées d’après des dessins très soignés. Ancilla Nysti nov. sp. (PI. XII, fig. 32 seulement), du Crag de Little Oakley, car la fig. 33 représente un spécimen du Miocène de la Hollande qui est certainement d'un groupe différent d’Ancillidæ (voir l'ouverture) et par conséquent, ce ne peut être la même espèce, ni même une mutation: ancestrale ; j'avais déjà exprimé cette opinion dans une lettre adressée (x) Londres 1914. — Palæontogr. Soc. 1913. Part. [, p. 1-200, PI. I-XXIV. à l'auteur qui m'avait communiqué des dessins de ses coquilles sous le nom inexact A. obsoleta. |: Dans le G. Terebra, il y a deux var. costata, l’une pour T. canalis S. Wood, l’autre pour T. incurva Nyst : c'est une méthode défectueuse, car si, ultérieurement, ces variétés se transforment en espèces, il y aura nécessairement un double emploi de Nomenclature. Signalons entr'autres : Cassidaria bicatenata Sow. var. Canhami Bell, de nombreuses var. de Nassa reticosa Sow. ; N. semireticosa Ether. et Bell, N. Kermodei Kendall, Nassa cf. limatula Dollf. Dautz., N. Dautzen- bergi n. sp., N. Dollfusi n. sp., N. venusta, N. Woodwardi nn. sp., N. Kennardi, N. pumila nn. sp. ; çà et là, on trouve bien quelques abus d'espèces, mais l’ensemble est minutieusement trié. Quant à Bucc. undatum, les nombreuses variétés sont d’une délimi- tation très ardue, elles passent successivement à B. groenlandicum, ci- tiatum, tenue, angulosum, Donovani, variabile : il y à une abondance de formes telle dans ce Crag que cela déconcerte toutes les tentatives de clas- sement ! Liomesus canaliculatus Dall (Buccinopsis) est beaucoup plus restreint. Nous trouvons chez Purpura lapillus la var. derivata Harmer, puis l’auteur cite et figure un fragment de Stenomphalus qui paraît plus étroit que S. Wiechmanni von Kœnen, du Miocène de l'Allemagne du Nord. Dans le Genre Eutritonium (que l’auteur dénomme Triton (1), appella- tion surannée), on remarque seulement Æ. heptagonum Brocchi, et E. Woodi n. sp. ; le G: Murex est encore plus pauvre (M. rudis Borson), Ocenebra erinacea [L.] et deux var. nouvelles d’O. tortuosa Sow. ; Uro- salpint cinereum Say ; quelques Trophon et en particulier, T. Lamplughi n. sp. ; Meyeria alba [Jeffreys] ; puis le nouv. G. Searlesia, dont le géno- type est T. costifer S. Wood : séparé avec raison de Trophon, à cause de ses côtes non tranchantes, ce n’est pas davantage un Ghrysodomus, mais c'est une coquille plus voisine de Buccinofusus, quoique encore distincte par son ornementation et son canal moins arqué. En tous cas, c'est un fossile extrêmement variable, à la suite duquel M. Harmer a encore séparé S. Bjérnsoni, S. Ravui, S. Oyeni, S. Lundgreni, S. _Harrisont, S. elegans, S. proxima, S. Nordmanni nn. sp. Parasipho Kræyeri [Mæller|, Anamalosipho Verkruzenti [Kobelt] repré- sentent deux Genres créés par MM. Dautzenberg et Fischer dans la Mono- graphie conchol. des campagnes du Prince de Monaco ; M. Harmer y ajoute À. Belli n. sp. Le Genre Beringius Dall est représenté par Fusus Turtoni Bean. Enfin, Neptunea et Sipho, très richement représentés, terminent cette (1) V. Revue Crit. Paléoz. 1904, Essais Pal. comp., 1906, livr. VU, p. 236. — 108 — importante livraison : outre quelques nouvelles variétés, nous ne trouvons à enregistrer que Neplunea ignota, Sipho minimus, S. exiguus, S. elegans nn SD 7 0 LA En résumé, l’œuvre de M. Harmer constitue un précieux répertoire des formes si intéressantes de ce Crag très riche en certains groupes de | Siphonostomes ; les Holostomes et les Pélécypodes sont beaucoup moins nombreux, de sorte que l’auteur a commencé par la partie la plus dif- ficile du travail entrepris par lui, et il s’en est tiré avec beaucoup d’ha« bileté, laissant au lecteur le soin de décider si ces nombreux types diffé- rent ou se ressemblent assez pour être ou n'être pas séparés : le nombre des figures n’a pas été épargné, c'est exactement comme s’il mettait sous nos yeux toutes les collections qu'il a eues à étudier. L’impatience avec laquelle les paléontologistes attendent la suite de cette belle publication prouve amplement l'intérêt qu'ils y attachent. MC ECHINODERMES par M. J. LAMBERT. Notes on an unusually fine slab of fossil Crinoids, by R. S. Bassler (1). — Il s’agit de la description d’une superbe plaque sur laquelle sont couchés un grand nombre de débris de Crinoïdes et au moins six individus complets de Scyphocrinus. Cultrijugatuszone und unteres mitteldevon südlich der Altendorn- Elsper Doppelmulde, von W. E. Schmidt (>). — Dans cette Note, con- sacrée à l’étude tant des Crinoïdes que des Brachiopodes, l’auteur étudie d’abord la place et les caractères paléontologiques des zônes à Spirifer cultrijugatus du Dévonien inférieur et à Orthocrinus du Dévonien moyen, puis il décrit le singulier Calycanthocrinus inæquidactylus, à bras formés de bâtonnets cylindriques, Myrtillocrinus curtus, dont le calice est seul connu’; il crée le Genre Platyhexacrinus, représenté par deux espèces, P ornatus “et P. inornatus ; enfin, il établit, à côté de Orthocrinus simplex Jækel, une cinquième espèce nouvelle, O. tubérculatus. (1) Washington, 1913. — In-8°; 3 p., 2 PI., Ext. Proceed. U. S. Nat. Mus. Vol. 46, DATE (2) Berlin, 1913. — In-6°, 54 p., x1 fig., 2 PI. Ext. Jahrb. Kônigl. Preussisch. Geol. Lan- desanst. Bd. 33, T. II, H. 2, p. 26b, The Trenion Crinoid, Ottawacrinus. — Note on Merocrinus, by F: A. Bather (1). — Avec la précision et les détails qui caractérisent les . travaux de l’auteur, la première Note donne une description détaillée et discute le caractère de l'holotype Ottawacrinus fypus. La deuxième Note donne la diagnose du Genre Merocrinus et le compare avec le précédent. he jossil Crinoids referred to Hypocrinus, by FE. À. Bather (2). — Le Genre étudié dépend du Sous-Ordre Cyathocrinoidea et de la Famille Gasterocomidæ. Une nouvelle diagnose du Genre Hyprocrinus est don- née : génotype 1. Scheïderi, du Permien de Timor. Une seconde espèce est H. piriformis Rothpletz. x British fossil Crinoids — X. Sycocrinus Austin, Lower carboniie- rous, by F. A. Bather (5). — Le genre Sycocrinus a pour type S. anapep- tamenus Austin, très voisin de Hyprocrinus piriformis : autres espèces : S. clausus. Quant à S. Jacksoni, c'est probablement un jeune Symbatho- Crinus. Notes on fossil Crinoid genus Homocrinus Hall, by Edwin Kirk (4), _ — L'auteur croit devoir faire de l’ancien Genre Homocrinus le type d’une nouvelle Famille Homocrinidæ. Il décrit le type du Genre H. parvus Hall, et le compare aux formes voisines. Quant aux H. tenuis Bather et H. scoparius Hall, à bras très ramifiés, ils sont rejetés dans le Genre, nouveau Lasicocrinus, dont l'espèce de Hall paraît être le type. Chapter on Asterozoa revised, by D' H. Lyman Clark (5). Les Aste- _roidea passent, cette fois, avant les Ophiuroidea et les Sous-Classes sont supprimées. La Classe est divisée en deux Ordres Phanerozonia et Crypto- zonta. Le premier de ces Ordres comprend les Familles Palæasteridæ, Astropectinidæ, Aspidosomatidæ, Tæniasteridæ, Goniasteridæ, Oreasteridæ et Sphærasteridæ. Le deuxième Ordre ne comprend que quelques Genres fi simplement énumérés. Pour les Ophiuroidea, les noms des d sont changés : Lysophiu- roida est substitué à Euryaleæ, Cladophiuroidea à Ophiurezæ et Zvgo- phiuroidea à Eophiurez. @) Victoria, 1913. — In-8°, 15 p., r PI. Ext. n° 1, Vict. memor. Museum. (2) Londres, 1913. — In-$. r9 p., 3 fig., r PI. Ext. Proceed. Zoal. of London, 1913, p.894. (3) Londres, 1914. — In-8°, 12 p., r Pl. Ext. Ann. and. Magaz. Nat. Hist. Sér. VIIL, Vol. 13, p. 219. (4) Washington, 1914. — In-8°, 10 p., 1 PI. Ext. Proceed. U. S. Nat. Mus., Vol. 46, p. 473 (5) Londres, 1913. — In-8°, 16 p., fig. Zittel-Eastman’s Palæontol. (nouvelle édition). me UlOZ À Monograph of the British Paleozoic Asterozoa, by W. K. Spen- cer (1). — Ce premier fascicule comprend seulement l'Introduction. L'auteur y expose son plan, discute la position des Asterozoa parmi les Echinodermata ; puis il est amené à envisager la question toujours inso- luble des origines et se borne à rappeler l'hypothèse de l’Astérie fixe. Cette hypothèse, sans base réelle, est plutôt un simple jeu d'imagination et échappe à la discussion scientifique. L'auteur ne pouvait évidemment se dispenser de la mentionner. Mais l'hypothèse de l’Astérie fixe repose, à mon avis, sur une idée fausse : l'identité originaire de l'Asterozoa et du Pelmatozoa. L'Astérie ne descend, pas plus du Crinoïde que l'Oursin ne descend de l’Astérie. Et, à supposer pour tous trois un ancêtre com- . mun, rien ne permet d'affirmer que ce type primitif ait été pédonculé. Il serait facile de démontrer la plus grande probabilité du contraire. L'auteur commence par analyser avec grand soin les diverses parties de l’Astérie et de l’Ophiure chez quelques formes actuelles ; puis il passe à l'examen de leur structure chez les formes paléozoïques, entrant inci- demment dans d’intéressants détails sur les bras des Aspidosoma Grayæ et Lapworthura Miltoni. Il étudie ensuite le cadre buccal et les homolo- gies présentées par cet organe chez les Astéries et les Ophiures. Il exa- mine à leur tour les osselets accessoires du disque et le Madréporide ; mais je ne puis entrer ici dans les détails de cette intéressante partie de l'ouvrage pour lequel les figures sont indispensables à la pleine intel- ligence du texte. M. Spencer passe en revue les diverses classifications jusqu'ici pro- posées pour s'arrêter à celle de Shœndorf. Un index bibliographique termine cette Introduction, dont la clarté, l’ingéniosité des vues théo- riques, l'interprétation rationnelle des faits observés, prouvent la science profonde de l’auteur et nous font vivement désirer de connaître la suite d’un ouvrage dont la haute valeur scientifique est indiscutable. Ueber einige Ophiuren aus der Trias von Oberschlesien und Fhu- ringen, von Fr. Schœndorîf (2). — L'auteur décrit dans cette Note Ophioderma squamosum E. Picard ; il en précise les caractères et en sépare les Aspidura coronæformis E. Picard etAcroura armata E. Picard The anterior ambulacrum of Echinocardium cordatum and the Origin of Compound plates in Echinoids, by H. L. Hawkins (5). — La première partie de la Note est spéciale à un Echinide actuel. (1) Londres, 1914. — In-4°, 56 p., 31 fig., r Pl. Mem. Paleontograph. Soc. 19x83. (2) Berlin, 1913. — In-8°, 17 p., 4 fig. Ext. Jahrb. Konigl. Preuss. Geol. Land. Bd. 35, &. 2, EH. 2, p. 219. (3) Londres, 1913. — In-8°, 13 p. 3 fig., r Pl. Ext. Proceed. Zool. Soc. London, 1915, p. ve — Ill — _ Dans la seconde partie, l'auteur pose en principe que les plaques com- posées se trouvent chez tous les Echinides, les Cidaroida exceptés. La règle souffre cependant des exceptions, puisque des Cidaroida comme Paracidaris possèdent des plaques composées, tandis que des Stereoso- mala, comme Æodiadema et Prototiara, n'en ont pas. L'auteur remarque que chez Pygaster, les majeures sont localisées à _la face orale. Il en est de même des tubercules, bien développés en des- sous, granuliformes en dessus. Cette observation n'infirme donc pas, comme le pense l’auteur, mais tend plutôt à confirmer le rôle des tuber- cules dans la formation des majeures. Chez Clypeaster, la partie pétaloïde de l’ambulacre est composée de primaires, alternant, non avec des demi-plaques, mais avec de simples plaquettes porifères externes. L'auteur voit dans cette disposition le ré- sultat d'une compression. C’est une opinion. Je ne comprends pas quel argument on peut tirer de cette disposition spéciale et différente de ce qui existe chez les Endocysta. Ueber die allmæbhliche Entwicklung der vercshiedenen diife- rentzierten Stachelgruppen und der Fasciolen bei den fossilen Spa- tangoiden, von Bruno Hoffmann (1). — Dans ce Travail très intéres- sant et que je regrette de ne pouvoir plus complètement analyser, l’au- teur étudie les caractères des tubercules et la disposition des radioles chez un grand nombre de Genres des Familles des Ananchytidæ et des Spatangidæ. Il range dans la première les Collyrites que je considère plutôt comme des Cassiduloida. Il décrit et figure le fasciole encore imparfait d'Echinocorys vulgaris et aussi celui d’un Holaster, rapporté à H. planus. Mais ce dernier est complètement dépourvu de fasciole et l'individu figuré est probablement Cardiaster Peroni. L'auteur montre comment les radiales se coucheraient sur le test, la pointe tournée vers le fasciole. En général, ils me semblent plutôt se coucher vers les pétales qu'ils semblent venir protéger. Ce Travail de M. Hoffmann, en appelant davantage l'attention sur l'importance de la disposition des tubercules et des radioles chez les Spantangides, rend un précieux service aux études échinologiques et il devra servir de point de départ à des recherches ultérieures mdispen-. sables pour la complète connaissance d’un Spatangoida. Rozsahegy kœrngékének ‘: Foldtani viszenyairol, vita Dornvay Béla (2). — Le titre de cet ouvrage hongrois peut se traduire : Descrip- (x) Berlin, 1913. — In-8°, 56 p., 2 PI., Ext. Palæont. Zeitschr. Bd. 1, p. 216. (2) Budapest, 1913. — In-8°; 51 p., 4 PI. RU = tion géologique des environs de Rorsahegy. Sa première partie, largement illustrée, est surtout stratigraphique. Le Trias a fourni divers fossiles, no- tamment un radiole figuré de Cidaris dorsata Munster et des fragments de tige d’Encrinus cassianus. ÿ Trois Conoclypus sont cités dans l’Eocène moyen, notamment une es- pèce nouvelle, C. hungaricus, grand Oursin dont le type un peu déformé devait être subhémisphérique, mais qui, d’après son péristome, n’appar- tient pas au Genre et doit être reporté parmi les Echinolampas où, avec quelques autres, il constitüe une Section particulière caractérisée par ses longs ambulacres droits, ouverts, prolongés jusqu'à l’ambitus, par son péristome subpentagonal, tranverse, à très faible sillons et bourrelets atté- nués. Le type de cette Section serait Æ. africanus et l’on pourrait lui donner le nom de Libvolampas en raison de son beau développement en Egypte, Tunisie, etc. Les Echinides de l’Eocène supérieur semblent assez nombreux, mais la plupart ne sont que rapprochés d'’ Espèces connues. Nouvelles observations sur les Echinides de la Savoie, par F. Dé- moly, avec la coopération de J. Lambert et J. Révil (1). — Ce Travail est surtout consacré à l'étude des Echinides de Saint-Jean-de-Couz, où l’auteur signale vingt espèces encore non rencontrées dans ce gisement, notamment : Phymosoma tiara, Cardiaster transversus, Hemiaster pru- nella du Sénonien, Rhabdocidaris tuberosa du Valengien, Cidaris Lardyi, C. problematica, Pseudodiadema carthusianum, Orthopsis Repelini, Sa- lenia Grasi du Barrémien ét de l’Aptien. Les Espèces nouvelles sont Psammechinus Revili, Pygaulus Rolletti, P. couzensis Démoly et Lambert Trematopygus Demolyi Lambert, du même terrain. Le travail se termine par ma Note sur Asterobrissus Fourtaui Lambert, type du Genre non Echinobrissus Requieni, mais cet E. Requieni de Gauthier et de Pomel était différent du type de Desor, figuré par d'Orbi- gny dans la Paléontologie française (pl. 963, fig. 8,10) et qui appartient au Calcaire marneux de Saint-Pierre, près les Martigues. Pomel et Gau- thier avaient confondu avec cette espèce une forme plus renflée, plus carrée, de Berrias, des Calcaires crayeux des Martigues, retrouvée en Savoie, à Berland. C'est à cette forme, type du Genre Asterobrissus, que je viens de donner le nom d’A. Fourtaui. Je fais remarquer incidemment que le type de Phyllobrissus Nicoleti Agassiz (Nucleolites) est différent d'Echinobrissus Nicoleti d'Orbigny (Pal, fr., pl. 956, fig. 1,6) et je donne à ce dernier le nom Phyllobrissus latiflos. Cette Note a malheureusement été publiée sans que les épreuves m in ‘ (x) Chambéry, 1913. — In-8°, 33 p.. r PI. Ext. Bull. Soc. Hist. Nat. Savoie, année 1912: ie Le été soumises et elle est remplie de fautes typographiques. Les noms de Genre et espèce y ont été sabotés, ainsi Fourtani pour Fourtaui, retifen- sis pour setifensis, Oclopygus pour Oolopygus, etc. Echinides aptiens d'Egypte et de Syrie, par R. Fourtau (1). — Plu- sieurs des espèces décrites étaient déjà connues, mais l’auteur donne de nouveaux et intéressants détails sur Pseudocidaris douarensis, Pseudodia- dema libanoticum, Salenia Fraasi, Goniopygussyriacus, oublié à l’expli- cation de la planche, Holectypus macropygus et une variété nouvelle, orientalis, de Piotoxaster Collegnoi. | Description de quelques Echinides nouveaux de la Craie, par Dom Aurélien Valette (2). — Je remercie l’auteur d’avoir bien voulu insérer dans son intéressant Travail quelques pages rédigées par moi, mais dont les figures sont dues à son habile crayon. Dom Valette nous fait connaître — du Coniacien de Sens — une rare et curieuse espèce nouvelle, Infulaster tuberculatus ; puis il passe à l'étude des radioles des Cidaridæ de la Craie, notamment de Dorocidaris longi- spinosa, D. granulostriata, Stereocidaris Merceyi, S. Lamberti, voisins du S. sceptrifera, mais en différant par les stries qui séparent les granules ; Cidaris filamentosa Desor (non Agassiz) n’en est probablement qu'un sy- nonyme. Les autres espèces figurées sont Stereocidaris Lallieri, S. pseudo- hirudo, S. Hureæ (dédié à M'° Hure), Typocidaris serrata, T. præhirudo, T. hirudo, T. pseudosceptrifera, Tylocidaris clavigera, Phymosoma pseudo-Maresi. L'Ouvrage de Dom Valette, en permettant une facile déter- mination de tous ces radioles, assez fréquents dans la Craie, rend un vrai service aux géologues. Je me permets cependant d'élever moins une criti- que qu'un doute au sujet de Typocidaris serrata. Celui qui est décrit me semble différent du type de Meudon. L'erreur doit d’ailleurs être imputée à Gauthier, qui a décrit son Cidaris serrata, de Mickery, comme dépourvu de fossettes ce qui m'avait décidé à faire de cet individu un Phalacro- cidaris. En réalité, ce type, que j'ai sous les yeux, est un Typocidaris et T, serrata Valette (non Desor) doit reprendre le nom T. senonensis. Les espèces que j'ai personnellement étudiées sont un Holasteridæ non fasciolé et à pores ronds, microscopiques, souvent invisibles, pour lequel je propose le Genre Leiocorys. L'espèce décrite L. Valettei, est du Turo- _nien supérieur. Quelques autres, du Coniacien et du Campanien de Sens, étaient en trop mauvais état pour recevoir un nom. Je replace le très rare (1) Le Caire, 1873. — In-8°, 16 p., 1 PI. Ext. Bull. Inst. Egypt. Sér. 5, Vol. 7, p. 42. (2) Auxerre, 1913. — In-8°, 46 p., 18 fie. Ext. Bull. S. Sc. hist. et nat. Yonne, 1‘ semes- tre 1913. 2 Re Holaster icaunensis Cotteau dans mon Genre Sternotaxis. Je décris, du Turonien de Dracy, un Cardiaster nouveau (C. Thomasi), puis je signale la découverte, par M. H. Thomas d’un C. Cotteaui dans le Turonien, d’un C. granulosus dans le Campanien, et je rattache l’ancien C. granulosus Cotteau (non Goldfuss) à C. æquituberculatus. Je rapporte enfin à Holaster trecensis Leymerie, un individu jadis figuré par Gauthier comme nouveau: et, ayant retrouvé dans le.Cénomanien de Rouen H. trecensis Wright (pl. 74, fig. 2) (non Leymerie), je donne à cette espèce anglo-normande, très différente de celle de |” ‘Aube, le nom H. Gone Sopra alcuni Echinidi del Cretaceo superiore della Tripolitana, per G. Checchia Rispoli (1). — Les espèces décrites sont un Leiocidaris indé- terminé, trois espèces de Krumbeck, Holectypus Nachtigali, Pseudocato- pygus Rohlfsi, Botriopygus tripolitanus, et trois espèces nouvelles Pseudo- catopygus Saufilippoi, Globator Lamberti et Hemiaster Sanfilippoi. L'étude de ces espèces permet de mettre en ont la valeur du Genre! Pseudocato- ® pygus Gauthier. Note sur les Echinides fossiles de l'Egypte — V, par R. Fourtau (2). — Les espèces nouvelles décrites dans cette Note sont : pour le Sénonien, Tremalopyqus ægyptianus, Echinobrissus Barthouxi, à caractères de Cly- peopygus ; pour le Miocène, Radiobrissus geneffensis créé pour un indi- vidu mutilé et cependant type d’un Genre nouveau, très voisin de Brissus, mais en différant par son écusson sous-anal radié et son fasciole péripétale moins coudé. Cette création est pour l’auteur une occasion de placer dans des Genres nouveaux divers Metalia : il crée Metaliopsis pour Metalia ma- culosa vivant et Melitia pour Metalia melitensis Grégory. La validité de ces Genres dépend de l'importance physiologique des radiations de l’écusson sous-anal. Or, cette importance ne paraît guère dépasser celle d’un carac- ière spécifique. Les pores des tentacules à ventouse existent chez tous les Prymnodermes : les radiations sont très variables, nulles ou presques nulles chez certains Brissoides, elles existent bien nettes chez d’autres, comme B. ornaltus, en sorte qu'il n’y a pas de réelle différence entre Melitia et Bris- soides. En ce qui concerne l'interprétation de la description du type meli- tensis, il est certain que « well marked » se rapporte aux pores et quil n’est pas question de radiations. Note sur quelques espèces anciennes du Genre Clypeaster, par 3. Lambert (3). — Etudiant la question des origines du Genre Clypeaster (x) Palerme, 1914. — In-4°, 12 p., 1 Pl. Ext. Giornale di Sc. nat. ed Econom. Vol. 50. (2) Le Caire, r913. — In-8°, 10 p., 1 PI. Ext. Bull. Inst. Egypt. Sér. 5, Vol. 7, p. G2. (3) Lyon, 1914. — In-8°, 18 p., 1 tabl.3 fig. Ext. Ann. Soc. Linn. Lyon, Vol. 61, p.x1. = Ho dans le but d'en mieux comprendre les innombrables espèces miocéniques, je me suis attaché à l'examen des formes très rares de l'Eocène supérieur: et de celles mieux connues de l’Oligocène. Je rétablis dans la Méthode C. profundus Agassiz, du Priabonien, oublié depuis 1840 ; je complète la diagnose de Biarritzella marbellensis Boussac, de l’Auversien, et je fais connaître une belle espèce de l’Auversien de Provence, C. Boussaci. Je reprends l'étude de C. priscus Oppenheim, du Priabonien du Vicentin, et j en sépare une forme différente du Priabonien de Provence, C. Sayni. Dis- cutant les diverses Espèces de l’Oligocène, je rapporte à C. profundus le _ prétendu C. Breunigi Fabiani (non Laube), du Priabonien de San Vito di Brendola ; celui différent de Lonigo devient mon C. Fabianiü, et celui encore différent d'Egypte, mon C. Fourtaui. Je rappelle qu'Aïraghi ayant, en 1899, interprété l’indéterminable C. pentagonalis Michelotti, il n’était plus possible de l’interpréter différemment et sans motifs en r9o1 ; je réunis donc C. pentagonalis Airaghi, 1901 (non 1899) à C. biarritzensis avec C. Taramelli Airaghi et C. laganoides Airaghi (non Agassiz). Après l'Etude de 28 espèces, je propose l'établissement de Sections dans le Genre Clypeaster et en dehors de celles préétablies comme Biarritzella, Paleanthus, etc., je crée les Sous-Genres Guebhardanthus (type C. pris- cus) et Laubeanthus (type C. Breunigi Laube). Un tableau final résume mes observations sur la durée et les rapports des diverses Sections. Nuove specie di Clypeaster Mioceniei Sardi, del D° Lovisato (1). — Après quelques considérations générales, l’auteur discute longuement certains Bunactis et n'établit pas moins de sept espèces nouvelles, toutes de Sardaigne, quelques-unes malheureusement sur des débris qui ne permettent pas d’en apprécier tous les caractères. _ C. Caroli et C. Benedettei sont des formes que j'aurais hésité à séparer du C. intermedius. Sans doute, leurs pétales sont un peu moins ouverts, mais déjà ceux de Corse ont leurs pétales moins ouverts que ceux de la Drôme. C. Manarai n’est connu que par un débris. C. Mamelü est tellement usé et fruste qu'on ne peut en apprécier correctement les carac- tères. C. Avezanai ne peut guère être comparé à C. Scillæ ; il est plutôt voisin de C. Lovisatoi Cotteau (non Seguenza). Ses pétales semblent toute- _ fois un peu plus longs et ses bords moins épais. C. Riparii est un petit Bu- nactis qui paraît bien distinct de C. Scillæ et sans rapports avec C. crassi- costatus, que M. Lovisato ne comprend évidemment pas comme moi. Par contre, C. Fabrizii ne me semble pas pouvoir être distingué de C. ventiensis Tournouër. (1) Rome, 1913. — In-8°, 4o p., 2 PI. Ext. Boll. Soc. Geol. Ital., Vol. 52, p. or. — 116 — Note sur le Scutella gibbercula M. de Serres, par J. Lambert (:). — Cette Note est une courte réponse à celle de M. Cottreau, qui attribuait l'espèce au Langhien de Barri. Mon savant confrère a d’ailleurs, lui- même abandonné cette opinion et il attribue le type de Clypeaster scutel- latus M. de Serres, non plus au Langhien de Vaucluse, mais à celui de Barcelone. Description des Echinides des terrains néogènes du bassin du Rhône, fase. IE, par 3. Lambert (2). — Ce fascicule contient la fin des Clypéastres, un Echinoneidæ et les Cassiduloida. Après une étude de Clypeaster intermedius, je fais figurer le véritable C. crassicostatus Sismonda, trop souvent confondu par les auteurs avec C. Scillæ. J’établis C. Guebhardi pour le second C. melitensis de Miche- lin, et C. Gregoryi pour une forme voisine du C. intermedius, mais à face ovale largement concave, C. Colloti pour une petite espèce, parfois réunie à C. folium Agassiz, ou à C. Lovisatoi Cotteau. Je décris et figure à nouveau C. Beaumonti Sismonda du Langhien, qu'Airaghi ne sépareit pas d’une Forme toute différente du Tongrien. Je sépare GC. Gobyi de C. laganoides Agassiz, et mon C. florealis de C. ventiensis ; puis Je discute C. Michelottii, si mal compris par certains auteurs. Reve- nant sur la division du Genre Clypeaster en Sections, je propose pour les formes plates, sans infundibulum, le Sous-Genre Coronanthus, dont le type est mon C. microstoma. Ô Je cherche à établir les caractères propres de Pleuropygus Collombi Desor, trop souvent confondu avec P. grignonensis du Lutétien. J'indique que Phaleropygus Oppenheimi de Loriol, serait un simple synonyme de Tristomanthus Meslei Gauthier. Un examen du génotype des Pliolampas m'a permis de constater chez lui l'absence du quatrième pore génital, en sorte que le Genre Milletia tombe dans la synonymie de Pliolampas. Je rétablis Heteroclypeus Lucæ Desor, réellement bien distinct de Hypso- clypus plagiosomus Agassiz. Le nombre des individus d’'Echinolampas étudiés m'a permis de mieux préciser leurs caractères spécifiques. Peut- être cependant serait-il plus sage de réunir mon £. druyensis à E. scu- tiformis, mais Æ. angulatus Mérian, plus déprimé, subrostré, à pétales plus étroits et pores moins inégaux, m'a paru constituer une espèce distincte. Ces espèces, avec quelques autres et £. parmularius du Tor- tonien, constituent une nouvelle Section Psammolampas, caractérisée par l’espacemnet de ses tubercules. Les variations de l’Echinolampas hemisphæricus, ‘dont je fais figurer le type, m'ont paru considérables (1) Paris, 1913. — In-8°, 3 p. Ext. Bull. S. G. F. (4°), Vol. 13, p. 148. (2) Genève, 1913. — In-4°, 46 p., 3 PI. Ext. Mem. Soc. paléont. Suisse, Vol. 39. tot ati ir Li dt ton ut Ed di nt amino in éd éd run à nee Dr ee à de SR à % : et J'ai cru devoir distinguer à côté plusieurs variétés ; E. insignis Pomel m'a paru être l’une d'elles. J'ai cependant séparé de ce Groupe le dis- coïdal E. Sayni et E. Deydieri, la plus grande espèce du Genre. Les Echinides néogènes du bassin méditerranéen, par J. Cot- treau (1). — Voici un des travaux les plus importants publiés depuis longtemps sur les Echinides fossiles ; il dénote chez son auteur une con- naissance approfondie de leurs caractères et rendra de précieux services aux géologues. M. Cottreau a pu réunir parfois de nombreux individus d’une espèce et constater l'étendue de ses variations ; il en conclut que certaines pré- tendues espèces devraient être fondues en une seule. Je suis de son avis, mais il ne faut pas ériger cette constatation en principe. Si la Science n'a rien à gagner à la pulvérisation des espèces, elle a tout à perdre par des réunions exagérées, qui ne permettraient plus de suivre les modi- fications des formes. Ici encore, le vrai est question de mesure et de tact scientifique. Pour l'analyse de l'ouvrage de M. Cottreau, je passerai rapidement sur le chapitre premier relatif à la répartition des Echinides par étages et par localités. Dans le second chapitre, l’auteur passe en revue les diverses espèces connues d'Echinides du Miocène méditerranéen ; il en indique les gise- ments et fournit, pour quelques-unes, des remarques intéressantes. M. Cottreau attribue parfois à certains auteurs des Genres différents de ceux qu'ils ont établis, comme Echinometra Rondelet. Le vieux Ronde- let, en effet, n’a ni décrit ni figuré dans son Genre Echinometra, créé pour une grosse espèce de la Méditerranée, un seul polypore analogue aux Ellipsechinus de nos Océans. M. Cottreau attribue avec raison le Genre Scutella à Lamarck et lui donne pour type, avec non moins de raison, Echinodiscus subrotundus Leske ; mais, par une sorte de contradiction, il identifie cette espèce à une forme bordelaise aussi inconnue de La- marck qu'elle l’était de Leske. Je sais bien que beaucoup de Natura- listes se soucient peu de remonter aux origines et attachent peu d'im- portance à ces questions, qui méritent cependant de fixer l'attention. L'hypothèse formulée au sujet des caractères des premiers Clypéastres ne tient pas suffisamment compte de l'existence des Paleanthus dès l’Auversien. Quoiqu'il en soit de ces détails, ce deuxième chapitre constitue un résumé fort complet de nos connaissances sur les Echinides néogènes méditerranéens et un répertoire auquel il ne manque que le renvoi à l’ou- (x) Paris, 1913. — In-4°, 192 p., 41 fig , 2 cartes et 15 PI. Ext. Ann. de l’Inst. Océanogr. Trot vrage dans lequel l'espèce a été établie. Celles omises sont rares ; on peut toutefois citer Spatangus Heinzi Cotteau, des environs d’Arles, figuré à la Planche XIIT de la Monographie des Spatangus, Planche publiée par Gauthier, en 1897. Le Chapitre IIT est un des plus importants ; il comprend la description des espèces particulièrement étudiées par l’auteur. C’est d’abord un segment de Cyathocidaris avenionensis, identique au type que je viens d'examiner au Musée d'Avignon. Arbacina Piæ est indiqué à Malte. Psamrnechinus coronalis est attribué à l’Aquitanien. Je l'avais cité de l'Helvétien d’après mes correspondants, comme Schizechinus Chateletr, qui est en réalité du Pliocène, où il se retrouve en Sicile. Un individu en assez fâcheux état de mon Scutella Michaleli est figuré ; je n'ai pas à discuter cette interprétation qui, la première en date, et accompagnée de figures, doit être suivie. Scutella striatula M. de Serres, est aussi pour la première fois figuré, d’après un individu du Musée de Genève. Cette espèce du Langhien est donc distincte de S. Jacquemeti de Loriol. M. Cottreau ne croit pas qu'elle diffère spécifiquement de son Scutella subrotunda Agassiz (non Lamarck). Je ne puis partager cette opinion, car S. siriatula, qui se retrouve en Sardaigne, n'a ni la forme générale, mi les bords festonnés, ni les pétales plus étroits de la Scutelle de Léognan. Elle serait plus voisine de mon $. tarracoensis, dont les bords sont toute- fois plus épais et les pétales plus courts. . Amphiope Boulei est une Espèce nouvelle, à courts pétales et lunules ovalaires, axiales. M. Cottreau interprète autrement que moi À. elliptica ét Je reccnnais que son interprétation, fondée sur l'examen du type de Michelin, T. 93, doit être préférée à la mienne, tirée de la diagnose de Desor. Il en résulte que la diagnose de Desor est complètement erro- née et que l'espèce n'a pas son périprocte plus près du bord que 4: bioculata. L'auteur considère les lunules transverses d’autres espèces comme le résultat de déformation par compression et il supprime À. Baquiei, À. transversifora, etc. Personne ne nie la déformation possible de fossiles par compression, maïs M. Cottreau me paraît ici abuser de l’argumient. Son erreur à pour source son procédé d'expérience. Il à opéré sur des moules d’Amphiopes en cire et constate naturellement, sous la moindre pression, la déformation des lunules ; mais la matière spathique et rigide du test des Echinides fossiles n’a aucun rapport avec une cire molle ; si elle cède à la pression, elle se brise et les traces des fractures ne peuvent échapper à un œil exercé. Le test des Amphio- pes est renforcé par un système complexe de piliers et de cloisons qui assure d’ailleurs sa résistance à l’écrasement et il en est surtout ainsi des lunules qui.présentent la partie la plus solide du test. Lhypothèse formulée sur la déformation des lunules d’Amphiopes me paraît donc re | . | difficilement acceptable, en tous cas l’on ne saurait la généraliser comme le fait M. Cottreau. Si, d’ailleurs, il y avait déformation, Amphiope Boulei devrait disparaître aussi bien que A. transversifora où A. Hol- landei. | | Je suis heureux d’être complètement d'accord avec l’auteur pour l'in- terprétation de Clypeaster Martini, GC. scutellatus, etc. Je me suis demandé si le Clypéastre de Malte, attribué à C. marginatus ne serait pas plutôt C. melitensis, dont Cotteau a fait mouler un si bel | exemplaire ? M. Cottreau rapporte à l’espèce vivante Echinoneus cyclos- al tomus, une Espèce de Sausset très voisine du Æ. melitensis Wright | (Amblypygus) du même gisement, mais dont les pores sont bien diffé- rents, Si la figure 27 est exacte. Echinolampas Tagliaferroi esu une espèce nouvelle de Malte, intermédiaire entre £. Hausmanni et E. Sayni. E. an- gulatus est réuni à Æ. scutiformis. Schizaster Gennevauxi est une Espèce nouvelle du Langhien de la Corse. Brissus Bastiæ est pour la première fois signalé en France, d’après un individu mutilé. Le Chapitre IV est consacré à l’étude de la variabihté des Echinides du Néogène méditerranéen. Cette partie du Travail porte sur les espèces les mieux connues de l’auteur et dont il a pu examiner d'importantes il séries, comme Parasalenia Fontannesi et Scutella paulensis, dont un indi- vidu présenterait un sinus postérieur, mais il s’agit d'une large cour- | bure et non d’une échancrure semblable à celle de S. leognanensis. Des considérations purement théoriques sur les modifications évolu- tives des lunules des Amphiopes conduisent l’auteur à réunir A. Baquiei avec À. bioculata, dont il serait le jeune. Je ne puis m'attarder à dis- cuter ici cette hypothèse, mais je doute que les faits correspondent à ces ingénieuses manières d'interpréter ces espèces. M. Cottreau restitue à la faune de Malte Clypeaster Reidi Wright, mais le réunit à C. acumi- natus Desor. Il réunit naturellement C. ventiensis Tournouër à C. lati- lé rostris, maïs il lui réunit aussi C. laganoides. C’est aller bien loin et je crois que peu de personnes admettront l'identité des deux individus de la figure 41, aussi dissemblables par leur forme que par leurs pétales. Mais c'est surtout à l’occasion de C. altus que les réunions se multiplient. Î L'auteur réunit d’abord à cette espèce C. tauricus, en se fondant sur les rapports de C. altus avec un individu de Malte, assez mal à propos nommé, on ne dit pas par qui, C. tauricus, et qui est très différent du type de ce dernier. C. alticostatus est également réuni, à tort selon moi, 14 à OC. altus ; il en est de même de C. portentosus et C. pyramidalis, que LIENS *Gauthier en séparait non sans raisons. Ces réunions constituent un Sys- tème commode de détermination des grands Clypéastres du Miocène, - mais je ne les crois pas fondées. C’est un peu comme si, pour simpli- fier l'étude, on réunissait toutes les espèces de chaque Sous-Genre d’Am- 0 2e NON RS AT SE Se ER me OR monite. En tous cas, ceux qui voudront se former une opinion sur la question, devront relire les pages très documentées écrites sur ce sujet par M. Cottreau et revoir les ‘belles planches qui accompagnent son travail. Le cinquième Chapitre est consacré à des considérations sur la répar- tition stratigraphique et paléobathymétrique des Echinides du Néogène méditerranéen. Et l'ouvrage se termine par un index bibliographique auquel renvoie presque à chaque page le texte, et qui témoigne du travail accompli par l’auteur pour la rédaction de ce beau et instructif Mé. moire. BRYOZOAIRES par M. Ferdinand CANU. Contribution à l’étude des Bryozoaires fossiles, par F. Canu (1). — Sous ce titre, je résume — de temps à autre — toutes les déterminations que je fais pour moi-même ou pour mes correspondants. Le Pliocène d'Alger (IV) contient déjà r9 espèces, parmi lesquelles Cupularia Hai- dingeri Manzoni est bien une Espèce particulière. L’Astien de Nice (V) n'a encore donné que 9 Espèces. Il y en a 29 dans le Tortonien de Baden (VI), mais ce n'est qu'une faible partie de la faune. Le Miocène du Bassin du Rhône est très riche en Bryozoaires. J'ai déterminé 9 espèces du Tortonien (VIT), 21 de l’Helvétien (VIID) et 21 du Burdigalien (IX). En Italie, lors de la Réunion extraordinaire de la Société Géologique, en 1904, à Turin, j'ai recueilli 5 Espèces dans l’Astien (X) de Valle Andona, 22 dans l'Hlevétien (XI) de la Superga, parmi lesquelles Smittia Saccoi est nouvelle et 33 dans le Burdigalien supérieur de Baldissero (XI). Etudes morphologiques sur trois nouvelles Familles de Bryo- zoaires, par F. Canu (2). — Les opinions que j'expose dans cette publi- cation sont tellement divergentes de celles des Bryozoologistes, que j'ai cru devoir prier l’un d’entre eux de vouloir bien en faire librement la critique. Mon excellent ami, M. À W. Waters, dont j'ai si souvent (1) Paris, 1913. — Ext. Bull. Soc. Géol. Fr. (4), XII, p. 124-131, et une fig. dans letexte. | (2) Paris, 1913. — Ext. Bull. Soc. Géol. Fr. (4), XUT, p. 132-147, avec 10 fig. dans le texte, ar A A NE analysé ici les importants travaux, a bien voulu s'en charger. Voici sa lettre | « M. Canu a écrit un intéressant et utile Travail concernant un Groupe de fossiles crétacés et tertiaires qui sont actuellement très difficiles à classer. [1 les place maintenant dans trois Familles nouvelles : Acroporidæ Galeopsidæ et Coscinopleuridæ. » L'auteur commence par une citation du D' Jullien, qui a fait certainement de très importantes observations et qui a indiqué la direc- tion dans laquelle beaucoup de travaux pourraient être faits. Mais Jul- lien a exprimé ses vues de la plus fantaisiste manière. Il a introduit de nouveaux termes dans un tel désordre que la nécessité en paraît dou- ieuse. » Canu admet pleinement les remarques de Jullien sur les origelles. D'abord, ce terme d'’origelles évolutives est-il nécessaire. ? puisque nous sommes d'accord sur les faits. Nous savons que toutes les parties sont issues d'un bourgeon identique. Par exemple, à l’extrémité d’un stolon d’un ctenostome, il y a des masses de cellules que Jullien appelle « em- bryoplastiques » (x), qui finissent par en être séparées par un diaphragme après leur prolifération. De même, sur le stolon, une boursouflure se produit et s'accroît pour former une zoécie isolée aussi par un dia- phragme Mais, pour exprimer ces excroissances, est-il besoin d’un terme descriptif spécial pouvant s'appliquer également bien aux pores frontaux et aux radicelles dorsales ? » Considérons manitenant les origelles abortives. Ce n’est pas seule- ment une question d'opportunité, le terme même est-il correct ? Abor- tives ! Sûrement si elles ne sont pas utiles comme le sont les stolons, les radicelles, etc. Précisons en étudiant Haswellia australiensis, men- tionné dans l’ouvrage. Ici-il y a de longs tubes de zoécie à zoécie (comme en Myriozoum truncatum, Schizoporella subgracilis, etc.). Mais il n’y à pas communication directe et libre d’une zoécie avec une autre parce qu'il y a un ou plusieurs diaphragmes à travers ces tubes — il y en a souvent plusieurs en Myriozoum truncatum. Dans Haswellia australiensis, il y a un diaphragme analogue au commencement et une membrane à l’autre extrémité. Ces diaphragmes ont une petite perforation et proba- blement jamais plus. Il y a des origelles ici ; mais ces tubes ne sont-ils. pas une partie nécessaire et importante de l’organisation ? puisqu'ils donnent communication indirecte de zoécie à zoécie, et nullement abor- tifs ? En quelques endroits, ces mêmes tubes s’observent dans le milieu du zoarium ; les plus extérieurs se courbent à angles droits et se conti: (x) Le D’ Calvet, le bryozoologiste français bien connu, a bien voulu m'écrire que ce terme n’est plus usité en zoologie. D De nuent jusqu'à la paroi zoariale externe. Ici, il n’y a aucun contact direct. avec l’eau de mer, car une membrane recouvre la colonie. Mais comme ces tubes ont probablement pour objet l’oxygénation et la croissance de celle-ci, ils sont utiles et les origelles qui les forment ne sont plus abor- tives. La contradiction est évidente. » Canu groupe dans la Famille des Acroporidæ quelques espèces récen- tes et fossiles qui ont été placées dans les Familles des Porinidées et des Myriozoïdées. Le Genre Acropora Reuss, qui a pour type A. coronata lieuss, possède un pore frontal s’ouvrant dans la zoécie, au-dessous de l’opercule et des aviculaires groupées autour de péristome. Ce Genre se trouve dans le Crétacé, le Tertiaire et il est encore représenté dans les mers australiennes. Deux nouveaux Genres appartenant à cette Famille sont créés. Dans le G. Beïisselina, représenté par plusieurs Espèces cré- lacées connues, il n'y a pas d’aviculaires autour du péristome. Pachy- fneca est créé avec Porina filiformis d'Orbigny comme type et il est connu du Crétacé. » Vient ensuite la Fam. Galeopsidæ Jullien, dans laquelle le pore frontal entre dans le tube péristomial. Canu y introduit les quatre Gen- des connus : Gigantopora Ridley, Cephyrophora Busck., Galeopsis J. Jul- lien et Haswellia Busk, dont les formes sont récentes ou fossiles. C’est une Famille très difficile. Très peu de formes récentes ont été complètement étudiées et des observations ultérieures enlèveraient beaucoup d'incer- litudes. » La troisième Famille faite par Canu est celle des Coscinopleuridæ. Le Genre Coscinopleura Marsson a pour type Escharra elegans Hagenow, Cependant, à l’époque même où ce travail a été écrit, j'ai publié une communication (1) montrant que les Adéonées sont beaucoup plus abon- damment distribués qu'on le supposait et qu'ils apparaissent fréquem- nent dans le Crétacé et le Tertiaire. Le Type du Genre, Escharra elegans Hagenow a été bien figuré par Beissel (2) comme £. pulchra Bronn, évi- demment un synonyme selon Marsson. Indubitablement, c’est une Adéo- nidée, probablement un Adeonella, avec grandes zoécies ovariennes de chaque côté. Eschara Artemis d'Orbigny, autre espèce de la liste de Canu, se rapproche des Adeonidæ par ses larges aviculaires près de la bor- dure zoaciale, tandis que E. Biza d'Orb. a les aviculaires latéraux, si fré- quents dans la même Famille. Escharinella elegans d'Orb. semble avoir les ouvertures ovariennes dans la même position qu'un Cellaria. Eschara mi- crostoma Hagenow semble allié au Groupe qui comprend Adeonellopsis (1) A. W. Waters. — Astructure in Adeonella. — Ann. Mag. Nat. Hist., série 8, Vol. IX, 1912. e (2) Beïissel. Ueb. die Bryoz. der Aachener Kreide. Nat. Verh. Holl. Naasts. des Wetensch. Le 10 Haarlem,, Vol. II, PI. I, fig. ro, 11, 1869. Crosslandi Waters (1), À. distoma Busk, A. subcata Smitt, 4. imperforata Busk. Il y a beaucoup de formes crétacées qui ont les caractères de Brace- bridgia, autre Genre d’Adeonidæ. Enfin Escharifora est peut-être une cella- _ ridée ? » En résumé, par ces exemples, il est impossible de connaître nette- ment la position de toutes les espèces de Coscinopleuridæ à présent. Il se pourrait que des recherches ultérieures exigent la création de nouvel- les familles. : » À. W. WATERS. » Il est évident que de telles divergences de vue impliquent non seule- ment des recherches nouvelles, mais encore de nouvelles figurations des espèces anciennement connues. Contributions à l’étude des Bryozoaires fossiles. XIII. Bryozoaires jurassiques, par FE. Canu (2). — Dans le Jurassique, les Bryozoaires sont très abondants. Mais nous ne connaissons guère en détail que le Bathonien normand, dont la richesse inouïe est depuis longtemps célè- bre. Grâce aux dons de MM. Bioche et de Grossouvre, j'ai pu établir la faunule de r4 localités dans lesquelles aucune espèce n'avait encore été citées. Les espèces nouvelles sont heureusement très rares. Ce sont Probos- cina lesurensis et Berenicea amphora, du Charmouthien de Saint-Bauzile (Lozère) Sous le nom très connu de Berenicea diluviana, les anciens auteurs ont confondu deux espèces. Je me suis efforcé de mettre un peu d'ordre dans la bibliographie. J'ai conservé le nom B. diluviana (Lamouroux, 1821 pour la plus ancienne espèce décrite ; et j'ai appelé B. Edwardsi, une espèce figurée par Milne Edwards, en 1838, et qu'il avait attribué à tort à B. diluviana. | Une autre espèce ancienne Berenicea undulata Michelin, 1846, prêtait à confusion, à cause de ses grandes variations. Grâce à d'excellents et nombreux spécimens, j'ai pu fixer les caractères et la bibliographie de cette espèce. J'ai donné une meilleure figure de Berenicea Allaudi, mal dessinée par Sauvage, en 1889. Mais elle est encore-insuffisante, car, au grossisse- ment adopté, on n'y voit point les minuscules pointes caractéristiques des zoécies. Enfin, j'ai trouvé, dans l’Oxfordien de Crussol, quelques stolons d’un 3ryozoaire cténostome auquel j'ai donné le nom Vinelloida crussolensis () A. W. Waters. Bry. from Zanzibar. Proc. Zool. Soc., 1913, p. 531, pl. LXXIIT, fig. &, 2, 6, 7, 12, 14. (2) Paris, 1913. — Ext. Bull. Soc. Géol. Fr. (4), XII, p. 267-276, avec 2 PI. phototypées. Eur 124 re The Bryozoa of the Tortugas islands, Florida, by R. C. Osburn (ï). — L'énumération d’une faune est toujours plus ou moins fastidieuse quand l’auteur ne sait pas l’émailler d'observations générales, utiles et nouvelles Ce n’est pas le cas pour cette présente publication, dans la- quelle il y a beaucoup à glaner. L'auteur se fait maintenant une idée plus exacte des besoins de notre science. L'auteur à trouvé des embryons dans les ovicelles de Savignyella La- fonti Audouin, Beania microæcia Osburn, Cylindrecium giganteum Busk, Lepralia Audouini d'Orbigny. C’est donc en juin-juillet qu'il faut fixer l’époque de l’éclosion des larves pour ces espèces. L’auteur signale que dans Schizoporella floridina Osburn et Lepralia contracta Waters, il y a une seconde calcification superposée à la pre- mière. J. Jullien, sur d’autres espèces, fit la même observation et il les appelait Trémagastres. Par extension, j'ai appelé olocyste la pre- mière calcification et tremocyste, : la seconde: M. Osburn note que la première couche calcaire de l'ovicelle de Smittia trispinosa Johnston est recouverte d’une seconde. Le fait est très fréquent et J. Jullien appelait coitis l’ovicelle interne et spar- ganile l'ovicelle externe. Dans toutes ses descriptions, il a toujours noté l’existence de cette double paroi qui fournit d'excellents caractères de différenciation spécifique. Enfin, M. Osburn constate que, sur Rhyn- chozoon tuberculatum Osburn, la calcification de, l’ovicelle est analogue à celle de la frontale. C’est un cas particulier d’une loi plus générale en- core, signalée jadis par J. Jullien. Je suis très heureux de voir vérifier, par un auteur américain, et sans même qu il en ait l'intention, les observations déjà anciennes et si long- temps oubliées de J. Jullien. Les œuvres de génie gagnent à l'épreuve du temps. Le Travail de M. Osburn est fait avec un soin méticuleux. Il donne pour chaque espèce sa distribution bathymétrique dans la région des Iles Bermudes, des Iles Tortugas et de la Floride. Il fait de bonnes compa- raisons sur les faunes tropicales entre elles et sur leurs relations avec les faunes septentrionales. L'auteur figure un très curieux avicellaire interzoécial de Thalamo- porella granulata Levinsen. En 1900, j'ai appelé réticu L ocellaire ces sortes compliquées d’avicellaires intercalés. M. Osburn appelle Cribrilina floridina une espèce rapportée à tort par Smitt à Cribrilina figularis. 1 figure Bugula armata Verrill, précaution que l’auteur avait négligé de prendre. (1) Washington, 1914. — Ext. Public. n° 182, Carn. Inst. P. 181-222 avec 23 fig. dans le É texte. = MED == Il y a quelques espèces nouvelles : un délicat Bugula microœæcia, un curieux Beania cupulariensis, Rhynchozoon tuberculatum, R. solidum, un articulé Arborella dichotoma, Escharella costifera qui est un Umbo- nula très typique, Schizoporella floridina, qui est remarquable par ses grands avicellaires interzoéciaux, un fantastique Lepralia ovulifera et un superbe Holoporella magnifica, qui mérite bien son nom. Arborella est un Genre nouveau. Zoarium érigé, branchu, dichotome, avec des joints flexibles et cornés aux bifurcations. Zoécies arrangées par paires, dos à dos, chaque paire disposée à angle droit avec la pré- cédente paire, donnant une sorte d'apparence quadrangulaire. Zoécies fertiles plus courtes que les autres. Apertura avec un sinus distinct. Ovicelle externe, mais inséré partiellement sur le front de la zoécie ; apertura fermée par l’opercule. Epines et aviculaires absents. Un mince et chitineux ectocyste couvre la zoécie et l’ovicelle (x). Je regrette que M. Osburn aït cru devoir maintenir les Genres de Levinsen : Escharella et Escharina. M. Waters et moi-même, nous avons élevé les protestations les plus véhémentes et les plus documentées sur ces archaïsmes qui n'ont plus de raison d’être. Quant au Genre Smit- tina, il est impossible de l’admettre dans les limites que Levinsen lui attribue. D'ailleurs, pourquoi supprimer le Genre Smittia de Hincks ? C'est un des plus naturels qui existent. Les formes zoéciales, les perfo- rations de l’ovicelle ne sont rien devant la fonction physiologique. COELENTÉRÉS Par M. M. FILLIOZAT. Sur quelques Polvpiers carboniïfériens du Muséum d'Histoire na- turelle de Paris, par Achille Salée (2). — La préparation d'une Mono- graphie des Clisiophyllides du Carbonifère belge, dont nous donnons . plus loin l'analyse, a conduit l’auteur à examiner Îles Polypiers paléo- zoïques du Muséum de Paris, pour quelques-uns desquels il donne, dans cette Note, une description détaillée. Dès le début, la structure spéciale du groupe des Clisiophyllides res- sort lumineusement bien par la figuration et l'interprétation d’une coupe schématique au centre d’un calice de l'excellent échantillon-type de Lonsdaleia Bronni E. H., du Carbonifère de Russie. [;auteur montre . (x) L'auteur vient de m'écrire que ce G. est probablement Pollaplæcium Maplestone. (2) Paris, 1913. — Bull. du Mus. d'Hist Nat., n° 6, pp. 365-376, PI. XIV-XVI: A SG ne la véritable constitution de la columelle. Ce sont des planchers qui se recourbent en se rapprochant; formant ainsi des dômes élevés, qui s’em- boîtent les uns dans les autres. Lonsdaleia Bronni E. H. est bien à séparer de L. rugosa M'Coy et de EL. crassiconus M'Coy ; l’auteur, qui a pu exa- miner les types de ces deux dernières espèces, donne à cet égard des : différenciations très précises. Sur le vu des types d’Axophyllum expansum E. H. et de Axophyllum radicatum E. H., il ressort que les caractères distinctifs du Genre Axo- phyllum consistent dans l’espacement considérable des planchers, qui sont en continuité avce les nombreuses vésicules d’une zône centrale se relevant en cône columellaire. L euren du génotype d'Aulophyllum fungites E. Ho également montré à l’auteur que le Genre Cyclophyllum Dunc. et Thoms. n'avait pas sa raison d'être. Milne Edwards et Haïme avaient rapporté à Clisiophyllum Keyserlingi Mac Coy, des échantillons de Visé, pour lesquels l’auteur a dû créer une - nouvelle espèce, Clisiophyllum latevesiculosum n. sp. Les différences entre ces deux espèces sont très grandes. Outre qu'il possède une forte. muraille stéréoplasmique interne, C. latevesiculosum montre une vaste zône vésiculaire périphérique avec sous-zône externe à larges vésicules extraseptales. Tandis que C. Keyserlingi possède simplement une étroite bordure de vésicules interseptales et n’a pas de muraille stéréoplasmique interne. Par contre, Cyathophyllum ? Lacazei E. H. doit disparaître. L'examen, au Musée de Boulogne-sur-Mer, d'échantillons identiques aux mauvais spécimens du Muséum de Paris, en effet, a montré à l’auteur qu'il s’agis- sait de spécimens de Lithostrotion Martinii, considérablement écrasés. Le Groupe des Clisiophyllides, par Achille Salée (1). — M. Salée. poursuit avec succès ses études sur les Polypiers paléozoïques. Grâce à son excellente méthode d'investigation, au moyen de nombreuses coupes horizontales et verticales, il a souvent réussi à mettre en évidence des caractères importants sur l’organisation interne que l’état de fossilis sation ne permettait même pas de souçonner. | Le groupe des Clisiophyllides, qu'il vient d'étudier, est abondamment représenté dans le Carbonifère d'Angleterre et dans celui de Belgique. Ses matériaux, dont les niveaux ont été soigneusement repérés, provien- nent principalement des environs de Visé. Ils constituent ainsi des topo- types pour une grande partie des espèces, la plupart de celles établies par Milne Edwards et Haime. (x) Louvain, 1913. — Mém. Inst. Géol. de l’Univ. de [Louvain, Wall (Men 2, PP. A 293, PI. IV-XI. Mais ce qui donne une importance capitale au Mémoire de M. Salée, c'est la comparaison qu'il a tenu à faire de ses échantillons avec les types eux-mêmes ; c'est parfois la figuration, tant extérieure qu'inté- rieure, de ces mêmes types, qui implique ainsi à ses déterminations un caractère de rigoureuse exactitude. M. Salée revoit d’abord la structure très typique de Lonsdaleia Bronni E. H,, ce qui lui permet de fixer les caractères généraux des Clisiophyl- lides que nous résumons ci-après : s Caractères externes : protubérance ‘columellaire au centre du calice ; présence ou absence d’une fosse cardinale. Caractères internes : 1° en coupe horizontale, présence d’une zône centrale, formée par un réseau de lamelles (tangentielles ou radiai- res), parfois une lame aviale. Une autre zône, traversée par des septes radiaires que relient des dissépiments, entoure cette zône centrale. C’est la zone externe des Polypiers jeunes, qui n’est alors séparée de l’épithèque que par une muraille stéréoplasmique. Une zôñe périphérique vésiculaire se forme dans un stade plus avancé ; elle est souvent séparée de l’an- cienne zône externe, devenue züne moyenne par la muraille stéréoplas- mique devenue interne, qui peut se résorber ; 2° en coupe verti- cale, la zône centrale est caractérisée par le bombement de planchers, entre lesquels s'élèvent des lamelles verticales. Présence de planchers dans la zône qui entoure la zône centrale. L'auteur passe ensuite aux Genres qui entrent dans le groupe. Il y en à trois. Dans le Genre Clisiophyllum Dana, il montre que les lamelles de la zône centrale sont bien des septes majeurs, contrairement à l'opinion de Thomson et Nicholson. Il fait entrer Centrephyllum Thoms. dans la synonymie de Clisiophyllum, mais maintient la séparation de Antho- phyllum M'Coy, qui a au centre une cupule au lieu d’une protubérance én dôme parcourue par les lamelles spiralées. Pour classer les Clisio- phyllum, l’auteur se base sur la présence ou l'absence d’une zône péri- phérique ; il les divise donc en vésiculeux et en non vésiculeux. Puis il examine successivement les espèces suivantes C. curkeeense À. Vaugh. ; C. modavense n. sp. Un seul échantillon. Pas de véritable zône périphérique vésiculaire ; prolongements des septes dirigés très obliquement, contournant ainsi longuement la 7ône cen- trale. C. Omaliusi Haime, chez qui M. A. Vaughan a reconnu des carac- tères cyathophylloïdaux ; C. latevesiculosum Salée ; C. subimbricatum Thoms ; C. Destinezi n.. sp. un seul échantillon. Cette espèce, qui se trouve également dans le Carbonifère écossais, avait été confondue par Thomson avec C. Keyserlingi M’Coy. _.Le Genre Dibunophyllum Thomson et Nicholson diffère de Cyathophyl- — 198 — lum par la structure de la zône centrale, qui est occupée, dans le pre- mier Genre, par une sorte de lame columellaire n’existant pas chez le. second. Dans ces deux Gentes, les septes ne sont pas bilamellaires comme le dit Thomson. Ils sont simplement constitués par une lamelle - que recouvre de part et d'autre une couche de stéréoplasme. Dibunophyllum Vaughani n. sp. M. A. Vaughan avait figuré, du Car- bonifère d'Irlande, cette espèce pour laquelle il n'avait donné aucun nom spécifique, la rapprochant simplement de D. Muirheadi Thoms. et Nich. M. Salée montre qu'elle en diffère par la présence d’une muraille stéréoplasnrique et par le fort épaississement des septes dans la zône centrale. Il crée la variété densum, chez qui les lamelles radiaires sont deux fois plus nombreuses que dans l’espèce précédente. D. Douglasi n. sp. Le calice est inconnu. Signalé d'Irlande par M. Douglas, qui y voyait d’étroites affinités avec Dibunophyllum + de Vaughan. Elle en dif- fère, au contraire, sensiblement d'après M. Salée. D. M'Chesneyi Thoms. et Nich. La muraille stéréoplasmique disparaît totalement à l’état adulte. D. derbiense Sibly. Calice inconnu. Les échantillons de Visé sont plus petits que ceux du Comté de Derby. Dans le Genre Carcinophyllum Thomson, la zône centrale est occupée par une plaque irrégulièrement épaissie, formée par des nombreuses la- melles radiaires fortement stéréoplasmisées. C. Vaughani n. sp, déjà décrit par M. A. Vaughan, mais simplement sous la désignation Carci- nophyllum 6 ; C. Delepini n. sp. ; lame axiale courte, et, au stage adulte, nophyllum. C. Delepini n. sp. ; lame axiale courte, et, au stage adulte, large zône périphérique, formée de grandes vésicules extraseptales. C. lonsdaleiforme n. sp. ; la forme périphérique vésiculaire est très dévelop- pée dès le stade jeune. Enfin, dans le Genre Carruthersella Garwood, que caractérisent des planchers considérablement épaissis, une espèce est mise, pour laquelle l’auteur n'a pas cru devoir créer un nouveau Genre, quoiqu'elle parût présenter des caractères un peu différents de ceux du génotype. Cette Espèce est C. Garwoodi n. sp. dont le calice est inconnu et qui diffère de C. compacta Garw, par l'absence de vésicules extraseptales dans la zome périphériques de C. compacta Garw. par l'absence de vésicules extraseptales dans la zône périphérique. Les planches de cet excellent Mémoire sont d’une netteté d'exécution remarquable, et font le plus grand honneur à la phototypie belge. Die Steinkorallen aus dem Goli von Neapel, von L. Dœderlein (1). __ Ce consciencieux Travail de M. Dœderlein augmente, dans une très, (:) Berlin, 1913, — Mitt. Zool. Station zu Neapel. Bd. 21, n° 5, pp. 105-152, PI. 7 à 9. AT PTE TRE NT ee Te vQ chat Me à cils Se dé rtind date intime dolhéteié oh és ed ES éd à notable mesure, nos connaissances sur la faune corallienne de la Médi- terranée ; il comprend, en effet, sept espèces nouvelles, dont l’une est le type d’un Genre nouveau, et contient des remarques intéressantes sur les différents Polypiers du Golfe de Naples, qui ont été transmis à l’au- teur par M. le D’ Reinhard Gast, de la Station zoologique. Nous y relevons : Caryophyllia clavus Scacchi, en échantillons très nombreux, de forme très variable, aussi variable que les spécimens indiens décrits par M. Ma- renzeller et d'un diamètre presque aussi grand. — Caryophyllia cyathus EIL. et Sol., un seul exemplaire. — Cœnocyathus Giesbrechti n. sp. Légère- ment conique, à calice généralement ovale chez les grands exemplaires et circulaire chez les petits ; columelle aussi haute que les palis, mais composée seulement de deux ou trois rubans tordus, se différenciant assez peu des palis ; ceux-ci ondulés comme les septes, peu larges, mais très gros. M. Dœderlein considère cette espèce comme très affine avec C. cylindricus E. H., précisément à cause de ses gros et étroits palis. C’est ainsi, du reste, que Milne Edwards et Haime décrivent ces parties chez C. cylindricus (« palis épais et peu élevés »). [ls sont, au contraire, « peu étendus en largeur et en hauteur » dans les échantillons que de Lacaze-Duthiers a décrit du Golfe du Lion ; ce qui fait dire à l’auteur. que ces échantillons-là n’appartiennent pas à l’Espèce de Milne Edwards et Haime. Si M. Dœderlein avait eu, comme moi, l’occasion d'observer le cotype de C. cylindricus existant dans la collection Milne Edwards, il aurait certainement reconnu l'exactitude de l'observation de de Lacaze- Duthiers, car, dans cette espèce, comme le dit ce dernier auteur, les palis n’y « forment pas des lames planes-et leur surface est un peu onduleuse, » ce qui fait dire aux auteurs français qu'ils étaient « épais » ; en effet, » vus d'en haut, ils le paraissent relativement. » Cœnocyathus Dohrni n. sp. Nombreux exemplaires, quelquefois isolés, mais le plus souvent en groupes plus ou moins denses ; légèrement amincis à la base. Calices finement granulés, mais paraissant lisses, guère plus hauts que larges ; septes minces, les principaux débordants et très larges, faisant ainsi paraître l'ouverture calicinale très étroite. Columelle bien développée, occupant le tiers environ du calice. Palis minces, peu visibles, et de même hauteur que la columelle. Cœnocyathus apertus n. sp. Peu nombreux. Se différencie du précé- dent par ses septes un peu élargis seulement vers le bas, son ouverture calicinale, large par conséquent, et par sa surface légèrement côtelée. La columelle, bien développée, occupe environ la moitié du calice, dis- tinguant par là cette espèce de C. Mouchezi Lac. Duth., qui paraît avoir le même aspect, mais chez qui la columelle n'occupe guère que le cinquième du diamètre calicinal. — 190 — Paracyathus pulchellus Phil. sp. Comme Lacaze-Duthiers, l’auteur est fortement d'avis que P. pulchellus Phil. et P. striatus Phil. sp., dont la séparation a pourtant été maintenue par Milne Edwards et Haime, ne sont qu une même espèce. — Desmophyllum cristagalli E. H., un seul exemplaire. — Desmophyllum Gasti n. sp. Isolé ou branchu, à bourgeon- nement très irrégulier. Individus souvent cylindriques ou un peu compri- més. Les côtes correspondant aux septes principaux sont assez développées; septes minces, légèrement granulés ; 3 cycles (le troisième étant généra- lement incomplet), les septes du premier cycle dépassent notablement le bord calicinal. Microcyathus neapolitanus n. g. n. sp. Le plus souvent isolé, très petit (le plus grand n’a que 3 milllimètres 5 de diamètre), rarement plus haut que large, subcylindrique, à base pourtant un peu élargie. Muraille très mince, granulée, côtes assez peu visibles ; pas de colu- melle ni de palis. Le plus grand exemplaire montre, dans les moitiés de chaque système, des septes du quatrième cycle ; septes principaux beaucoup plus gros que les autres et s’avançant considérablement au centre ; tous les septes ont leurs faces latérales très granulées et leur bord interne très découpé. Le nouveau Genre Microcyathus est à placer à côté de Desmophyllum. Biflabellum anthophyllum n° q. Ehr. sp. La présence, bien constante, de deux pieds, formant comme des racines, décide encore l’auteur à ranger dans un Genre spécial cette espèce que Duncan, comme l'a prouvé de Lacaze-Duthiers, avait prise à tort pour un Rhizotrochus. Madracis pharencis Heller sp. Deux échantillons seulement, mais qui présentent bien les caractères de l’Espèce que Heller avait mise dans Astrocænia. À signaler une omission importante dans la bibliographie de ceite espèce ; c'est l'indication de la Note, pourtant très détaillée, de von Heider (1), dans laquelle celui-ci, comme l'auteur du reste, classe Astrocænia pharensis Hell. dans le Genre Madracis, où il doit certainement rester. J’observerai, en outre, que Madracis pharencis Hell sp, se trouve aussi à l’état fossile. Sous le nom Astrocænia Almerai, M. de Angelis a figuré du Pliocène catalan, un Polvpier que j'ai avec certitude identifié avec l'espèce de Heller. J'ai enfin moi-même rencontré, dans le Plaisancien de la Drôme, six excellents échantillons de cette même espèce. Cladocora cespitosa Linn sp., Cladocora astræaria Sars, Cladocora stellaria E. H. Cladocora Paulmayeri n. sp. ; calices bourgeonnant per- pendiculairement les uns sur les autres, comme chez C. patriarca Pourt.. avec lequel cette dernière espèce pourrait peut-être être identifiée. Leptopsammia Pruvoti Lac. Duth. Quelques échantillons croissent (1) Leipzig, 189r. — Zeitschrift f. Wiss. Zool. Bd. LI, pp. 315-322, PI. XXXIV. — 181 — en colonies. Nous remarquons que le diamètre calicinal (atteignant 14 mil- limètres) est beaucoup plus grand que sur les échantillons du Golfe du Lion observés par de Lacaze-Duthiers (8 millimètres au maximum). — Leptopsammia microcardia n. sp. Quatre cycles complets et quelquefois des septes du cinquième cycle, mais très peu développés ; columelle rudi- _ mentaire. Balanophyllia italica Mich. L'auteur réunit B. verrucaria E. H. D'après la figuration de Lacaze-Duthiers, il ne peut pas non plus différencier B. regia Gosse, absente du Golfe de Naples, de B. italica au moyen des septes conjugués, qui sont presque droits dans cette dernière, tandis qu'ils sont fortement courbés dans la première. Cladopsammia Rolandi Lac. Duth. Il n'y aurait pas d’épithèque, contrairement à l'opinion de Lacaze-Duthiers. Cette couche vernissée, qui envahit le Polypier, serait entièrement constituée par des Bryozoaires. De Lacaze-Duthiers avait cru pourtant reconnaître « un très léger bour- relet terminant la lame épithécale qui dépasse un peu la ligne où s’arrê- tent les Bryozoaires. » Mais l’auteur, qui avait cru lui aussi tout d’abord à la présence d’une épithèque, a distingué, sur plusieurs individus, leur couvrant même le calice, un revêtement identique chez tous et exclu- sivement formé par des Membranipores. Cette Note se termine par une description, sur d'assez nombreux échantillons, des deux Espèces bien connues de la Méditerranée : Den- drophyllia ramea Lion. sp. et Astroides calycularis Pall. sp. Nouvelles observations sur le Krasnien et en particulier sur les Paléorécifs de la Plaine des Fagnes, par E. Maillieux (1). — C'est le fruit de très nombreuses courses faites dans cette région frasnienne, à structure si compliquée, de la plaine des Fagnes, que l’auteur nous ex- pose dans cette Note. Il a le grand mérite d’être parvenu à établir une échelle stratigraphique très précise dans ces couches à Spirifer Verneuil que M. Gosselet, dans son bel ouvrage « L'Ardenne'», a si magistralement dégagées. Mais ce qui nous intéresse ici ce sont les précieux renseigne- ments que M. Mailleux nous donne sur la nature et le mode de formation des récifs de cette région dont nous allons dire quelques mots. Ceux-ci se composent : 1° de récifs formés par des Zoanthaires et des Alcyonaires ; 2° de récifs plus développés, mais exclusivement édifiés par des Hydrozoaires et des Algues caloaires. Aux premiers se rapportent les récifs de calcaire, rouge à la base, qui renferment Phacellophyllum, Cyathophyllum, Favosites, Alveolites. Ces récifs sont presques à la base de l’assise moyenne (assise à Hypothyris (x) Bruxelles, 1914. — Bull. Soc. Belge de Géol. Pal. Hydrol., Mém.,t. XX VII, pp. 67-104. — 139 — cuboides). Dans cette première catégorie se rangent également les récifs de calcaire rouge du sommet de cette même assise, dans lesquels abon- dent Acervularia, Phillipsastræa, et dont M. F. Delahaye a récemment établi la structure. La deuxième catégorie comprend les récifs de calcaire gris contenant des Stromatoporidea appartenant au Genre Pachystroma et aussi des Al- gues calcaires. La position de ces derniers récifs a également été bien repérée par M. Mailleux, qui les place presque au sommet de Less à Hypothyris cuboides. : Tous ces différents récifs ont une forme générale identique, qui est celle d’un gigantesque champignon. Les différentes recherches entreprises par l’auteur dans les formations dévoniennes de la Belgique l'ont amené à conclure que les Polypiers des mers paléozoïques se sont développés dans des conditions biologi- ques toutes différentes de celles observées pour les Polvpiers des mers actuelles. Mais il n'entend pas généraliser autrement ses conclusions sur la nature et la formation des récifs paléozoïques, et c’est avec raison qu'il restreint celles-ci à la région qu'il vient de si bien étudier. FORAMINIFÈRES par M. A. SILVESTRI. Les Orbitolines et leurs enchaînements, par M. H: Douvillé (1). — Note de peu de pages, mais dans lesquelles nous trouvons condensés les résultats, très importants, de l'étude faite par l’auteur, d'une riche série d’Orbitolines qu'il a réunies ; série complétée ensuite sur les belles collections d'exemplaires du genre, faites, et mises en ordre à Grenoble, par M. le professeur Kilian. M. H. Douxillé déclare d’abord les difficultés particulières qu’on ren- contre dans l'étude des Orbitolines, qui ont une part considérable dans la forination de roches du Crétacé, à cause de la nature de leur plas- mostracum, constitué à l'ordinaire d'éléments arénacés grossiers, des conditions du gisement, déterminées par les exemplaires plus ou moins roulés et constituant une roche dure, et à cause de grandes variations dans l’espèce, pour lesquelles il s’en suit qu'on peut facilement se trom- (x) Paris, 1912. — C. R. Ac. Sciences Paris, t. CLN, pp. 567-572. Moe > CARNET | de. hide-aacr mit id das ile st nbpe à. Li ant cou ct à à à — 193 — per sur leur véritable détermination, si elle est faite sur un petit nombre d'individus. Ensuite, l’auteur rappelle sa manière d'entendre les Orbitolines, c'est- à-dire comme la déformation conique d’une Orbitolite à type complexe, telle que par exemple l'Orbitolites complanata Lamk., mais avec le test arénacé au. lieu que l'homogène, jalin, et la surface supérieure comique constituée d’une couche subtile imperforée, soutenue par un réseau de poutrelles, immédiatement au-dessous de laquelle viennent des séries de loges rectangulaires alternantes et disposées en anneaux, comme dans les Orbitolites ; et ces loges, qui ont communication entre elles par des orifices placés aux angles, se présentent situées à la base de la coquille, sur des lignes rayonnantes du centre à la périphérie. Successivement, M. H. Douvillé entre dans la question du dimorphisme des Orbitolines, en nous informant — et cela est un fait d’une impor- tance capitale — qu'il a réussi à le saisir. Dans les Orbitolines, selon l’auteur, les formes mégalosphériques (A) sont presque toujours coni- ques, et les microsphériques (B) sont presque toujours aplaties et dis- coïdes®; et pourtant la distinction de certaines espèces telles que Orbi- tolina conoidea Gras et O. discoidea Gras, n'a aucune valeur, parce qu'elles nous représentent, en effet, les couples homologues d’une espèce unique, dans laquelle la première forme est la mégalosphérique et la se- conde la microsphérique. L'appareil embryonnaire mégalosphérique dé- terminerait donc la forme conique dans la configuration des Orbito- lines. En délimitant les couples homologues dans les espèces examinées, M. Douvillé a pu, avec une certaine facilité, déterminer les espèces mêmes, en distinguant, d'après ces couples, les niveaux stratigraphiques qu'il détaille de la manière suivante : VII. Cénomanien supérieur à Orbitolina concava [Lamk.] (= O. aperta ermann — O. Andreæi Martin), exemplaires mégalosphériques et micro- sphériques différant seulement à l'égard de la grandeur, et pas pour la forme, puisqu'ils sont également aplatis et minces. VI. Cénomanien inférieur à O. conica d'Arch. (mégalosphérique) et son homologue O. plana d'Arch. (microsphérique), associées avec O. ma- millata d'Arch.; forme microsphérique dont on ne connaît pas encore l’homologue mégalosphérique. V. Albien à O. subconcava Leymerie, mégalosphérique, mais qui se présente, en rares exemplaires, un peu plus grands et bien aplatis, qui sembleraient représenter l'homologue avec microsphère. - IV. Aptien à O. lenticularis (Blumenbach), mégalosphérique, dont on ne connaît pas encore l’homologue B. III. Aptien à O. conoidea Gras (forme A) et à O. discoidea Gras (forme B). — 134 — IT. Barrêmien supérieur à O. bulgarica Bouée, mégalosphérique (= 0. bulgarica Toula ?) et O. concava Toula, microsphérique (= O. concava Lamk. »). I. Barrèmien supérieur à O. conulus n. sp., qui comprend les formes A et B. Pour cette espèce, M. Douvillé rappelle les figures 2 (forme méga- losphérique) et 1 (forme microsphérique) publiées en 1904 par lui-même: Bull. Soc. Géol. France, PI. XVII. Dans cette Etude — dont les résultats stratigraphiques demandent à être confirmés avant qu'ils puissent être accueillis comme définitifs, par leur application aux couches à Orbitolines de localités différentes, dont on connaît l’âge au moyen de fossiles d’autres classes zoologiques, — l'auteur à relevé que, dans les Orbitolines, contrairement aux con- clusions en principe auxquelles était parvenu M. Ch. Schlumberger à l'égard des Foraminifères, et en particulier pour les Genres Biloculina, Triloculina, Quinqueloculina et Adelosina, les formes A sont les plus caractéristiques pour la détermination de l'espèce; mais cependant, quand il s’agit de rassembler des mêmes formes dans des espèces différentes, si la détermination de celles-ci n'est point facile, il conviendrait de Se rapporter aux formes B. | ’ Pour chacune des espèces que nous venons de citer, l’auteur donne des indications opportunes pour les faire reconnaîtres, même sans en donner les figures, mais se rapportant aux auteurs, ou bien par les mesures de chacune d'elles, exposées dans un tableau, et consistant en diamètre de la base et en hauteur ; ces mesures doivent, à notre avis, être entendues avec discrétion, parce qu'elles peuvent varier, comme fréquemment il arrive, d'un gisement à l’autre, même s'il s'agit de gisements tout à fait du même âge. Les Foraminifères de l’Ile de Nias, par M. H. Douvillé (1). — Après avoir fait l’histoire paléontologique et stratigraphique du sujet, déjà traité par MM. Brady, Verbeek, Martin et par M”° Icke, l’auteur reprend l'examen lithologique et paléontologique des matériaux de l’île de Nias au sud-ouest de Sumatra ; matériaux que les auteurs susdits avaient ou identifiés ou décrits, et que, quant aux fossiles, M. H. Douvillé a fait figurer sur d'excellentes phototypies. Le Travail est riche en importantes observations paléontologiques, qui se rapportent particulièrement aux formes suivantes : Nummulites kelatensis Carter ; N. bagelensis Verbeek ; N. lævigata Lamk. ; Assilina granulosa d’Arch. ; À. ortientalis nov. sp. (forme num- (1) Leyde, 1912. — Samml. Geol. Reichs-Mus. Leiden (1), t. VHI, pp. 203-278, 1 fig. dans le texte, PI. XIX-XXI. M9 — mulitoïde très renflée, avec quelques granulations au centre, mais qui se présente cependant avec des loges limitées, comme dans les Assilines, à la région équatoriale) ; Orthophragmina decipiens Fritsch ; Alveolina javana Verbeek ; Lepidocyclina Verbeeki Newton et Holland ; L. angu- losa [Provale] ; L. inflata [Provale] ; L. Ngembaki Chapman (= L. insuli- natalis Schlumberger, non Chapman) ; L. sumatrensis Brady ; Miogyp- sina irregularis Michelotti, var. orientalis H. Douvillé. D'après l'étude des faunes contenues dans les matériaux lithologi- ques, l’auteur conclut que, dans l'île de Nias, sont représentés les ter- rains suivants h) Burdigalien à Miogypsina et Nephrolepidina (cette dernière déno- mination est employée par M. H. Douvillé pour désigner les Lépido- cyclines à loges ogivales, et l'appareil embryonnaire constitué par une loge en forme de haricot, accolée à une loge sphérique). 3) Aquitanien, distingué par de grandes Lépidocyclines du groupe que l’auteur appelle Eulepidina (c'est-à-dire avec des loges spatuliformes et avec un appareil embryonnaire constitué par deux loges, dont la majeure enveloppe complètement la plus petite. >) Lutétien supérieur, précisé par Nummulites pengaronensis, Assi- lines, Alvéolines et Orthophragmines. 1) Lutétien moyen, caractérisé par Nummulites lævigata, N. Lamar- chi ?, N. bagelensis, N. kelatensis, Assilina granulosa, A. orientalis, Orthophragmina decipiens, et Alveolina javana. Il nous semble qu’on peut accueillir ces conclusions sans discussion. Ce Travail contient aussi un essai critique sur quelques Lépidocyclines (L. dilatata, L. Carteri, L. Gallieni, L. insulæ-natalis, L. gigantea, L. Ngembaki, L. Provalei, L. formosa, L. Richthofeni, L. inermis, L. Ver- beeki, L. Tournoueri, var. angulosa et var. inflata, L. sumatrensis), et à propos de celles-ci, l’auteur affirme que : «les caractères Îles PS précersMepour. la distinctions des Espèces Sonmbedonmmes panda fonmmentets lt disposition, des piliers latéraux » ; sur cela nous ne pouvons pas être d'accord avec lui, parce que nous croyons que ces piliers sont bien variables et que, par là, il manque cette précision de caractères qu'il voudrait uti- liser pour distinguer les espèces dans les Lépidocyclines. Nous rete- nons encore que toutes les nombreuses soi-disant espèces de Lépido- cyclines peuvent se réduire à bien peu, quand on donne une juste valeur à tous les caractères diagnostics, et cela avec un avantage réel pour la géologie et nul désavantage pour la paléontologie, qui compte par tropi d'espèces mal instituées. À — 130 — Quelques Foraminitères de Java, par M. H. Douvillé (1). — Le savant paléontologiste et géologue français, M. H. Douvillé, décrit et repré- sente à la perfection, par des phototypies très bien réussies, les espèces : Nummulites Vredenburgi Prever (= N. lævigata selon Verbeek), N. Djokdjokartæ Martin (= N. Larmarcki selon Verbeek), N. pengaronensis Verbeek, Orthophragmina javana (Verbeek) (= Orbitoides discus Ruti- meyer et Orbitoides papyracea Boubée, var, javana Verbeek), O. Fritschi nov. sp., O. omphalus Fritsch, O. dispansa (Sowerby), O. decipiens Fritsch (= Orthophragmina dispansa selon Schlumberger), dont les spécimens recueillis par M. le professeur et M°° Martin sur les bords du fleuve Pourou (Kali Pœræ) à Nangoulan (résidence de Jojakarta, = Djok- djokarta) dans l’île de Java, avaient été fournis à l’auteur par M. Martin. Il s’agit de fossiles très bien conservés et dans quelques-uns desquels M. H. Douvillé a pu observer encore aujourd'hui l'éclat jalin ou vitreux du têt, qu'on trouve seulement, à l'ordinaire, dans les formes récentes. Ces échantillons appartiennent au gisement déjà étudié, en 1881, par M. le D° Verbeek, et M. H. Douvillé ne manque pas de faire dans son écrit une introduction historique au sujet des recherches paléontologi- ques du premier auteur, mais venant aussi à en émender les détermi- nations paléontologiques dans le même sens que ci-dessus. À l'égard de la stratigraphie, M. H. Douvillé précise la position du gisement considéré dans l’Eocène supérieur ; il faut observer, à ce pro- pos, que les couches contenant la faune à Nummulites et Orthorphrag- mina que nous venons de citer, sont immédiatement au-dessous d’autres qui contiennent des Nummulites du groupe de N. intermedia, associées avec des Lépidocyclines. L'’abondance des matériaux que l'auteur à eu à étudier, lui a permis de faire des comparaisons très intéressantes entre les formes des espèces de Nangoulan et celles d’autres gisements ; comparaisons qui donnent à sa publication une valeur particulière, qui, cependant, aurait été plus grande si l’auteur même nous avait fait connaître les sections orientées dss espèces dont il s’est occupé ; il a préféré s'arrêter à en détailler les particularités extérieures, mais cela, et il faut le reconnaître, avec une compétence et une expérience tout à fait particulière. Sa nouvelle espèce Orthophragmina Fritschi, très mince et avec un mamelon arrondi au centre, et bien relevé et marqué aux contours, gra- nulée à la surface, rappelle les formes attribuées à Orbitoides papyracea et à Orbitoides dispansa par M. Fritsch, à qui M. H. Douvillé a dédié le fossile. (1) Leyde, 1912. — Samml. Geol. Reichs-Mus. Leiden (à), t. VIT, pp. 279-294, PI. So die XXIV, \ — 197 — On some Foraminiiera from the North Sea, etc., dredged by the Fisheries Cruiser « Goldseeker » (International North Sea Inves- tigations-Scotland). I. On some new Astrorhizidæ and their Schell- structure. IF. On the Distribution of Saccammina sphærica (M. Sars) and Psammosphæra fusca (Schulze) in the North Sea : particularly with reference to the suggested identity of the two species ; by MM. E. Heron-Allen and A. Earland (1). — Des Astrorhizides, des Saccamines et des Psammosphères ont été retrouvées dans différents terrains géologiques de sédiment marin, du Crétacé princi- palement ; cependant, comme il s’agit d'êtres polymorphes, au têt consti- tué par l’aggrégat, souvent peu cohérent, d'éléments minérogènes et z00- gènes différents, même en faisant abstraction de la difficulté particulière qu'on trouve à les isoler des rochers qui les contiennent, la détermination en résulte bien souvent difficile. Nous pouvons donc voir d'un très bon œil l'actuelle publication de MM. Héron-Allen et Earland, qui, par l’ex- cellente figuration de différents exemplaires de la Mer du Nord et de l'Océan Atlantique, accompagnée d'un très bon commentaire descriptif, rendra plus facile, à l'avenir, cette tâche. Il faut observer, pour ceux qui ne sont pas des spécialistes, que les Astrorhizides, les Saccammines et les Psammosphères ont peu ou point varié à travers le temps ; par là, la détermination de leurs formes fossiles doit être fondée en général sur la comparaison de celles-ci avec les récentes. On peut répéter cela même à l'égard des Rhizopodes réticulaires au plasmotracum peu compliqué, en général, pour lesquels il nous semble un grave tort, celui des paléontologistes, de négliger tout ce qui se rap- porte aux formes récentes, dans le préjugé que ces formes doivent être nécessairement différentes des formes fossiles : de là, la consé- quence de fonder des espèces embarrassantes pour le géologue et encom- brantes pour la paléontologie, qui n’en avait aucun besoin. Dans le Travail de MM. Héron-Allen et Earland, ici analysé, nous trouvons établies les nouvelles espèces : Psammosphæra rustica, P. Bow- manni et Marsipella spiralis. The Foraminifera in their rôle as world-builders : Review of the Foraminiterous Limestones and other rocks of the eastern and wes- tern Hemispheres, by MM. E. Heron-Allen and A. Earland (2). — Rapide revue paléontologique à travers les âges géologiques, des Rhi- zopodes réticulaires qui ont donné principalement origine à des roches (x) Londres, 1912 et 1913. — Journ. R. Micr. Soc., 1912, pp. 382-389, PI. V et VI; rgt8, pp. 1 26, PI. I-IV. (2) Londres, 1913. — Journ. Quekett Micr. Club (2), t. XI, pp. 1-16, PI. IHT. — 138 — qu'eux-mêmes ont caractérisées, ou bien, qui sont contenus dans des roches anciennes, de sorte que leur présence en celles-ci est la preuve d'une grande longévité animale. Mais les auteurs y laissent à dessein en suspens la question de l’Eozoon, parce que M. R. Kirkpatrik, du British Museum, vient de la rouvrir, tandis qu'on croyait qu'elle était désormais décidée avec la collocation de cet être équivoque dans le règne minéral, en soutenant — et en promettant d'en donner bientôt des preuves évidentes — la nature animale (Rhizopode) de l'Eozoon. La revue susdite a un grand intérêt pour la philosophie naturelle, au regard du phylum des Foraminifères. Elle est terminée par une bonne bibliographie des ouvrages qui se rapportent au sujet, et complétée par douze photomicrographies très bien exécutées, contenues dans les plan- ches annexées au texte, et consistant dans la reproduction de sections de roches fossilifères et de leurs fossiles. Osservazioni sopra Ia Cristellaria galea Fichtel e Moll, di E. Der:- vieux (1). — L'auteur, après avoir analysé deux Notes ayant une étroite relation avec son argument, l’une due à M. C. Fornasini, dont le titre est « Sulla nomenclatura di una Cristellaria pliocenica »,(1) et l’autre due à M. Silvestri et intitulée « Sulla struttura di una Cristellaria plio- cenica » (2) — vient soutenir une thèse tout à fait contraire à celle de ce dernier rhizopodiste : c’est-à-dire que Cristellaria galea (Fichtel et Moll) n'est pas, au regard de l’espèce, identique à Cr. cassis (Fichtel et Moll). Il observe que, par son interprétation, Cr. galea est beaucoup plus voisine de Cr. elongata (d'Orb.), de Cr. auris (Soldani), et des for- mes alliées de celles-ci, que de Cr. cassis ; toutefois, il admet que le type de Cr. galea de Fichtel et Moll pourrait bien se reconnaître synonyme de Cr. cassis var. galeiformis Dervieux et Cr. cassis var. galea A. Sil- vestri, sans préjuger de l'attribution de C. galea selon M. Dervieux même, à une espèce différente de Cr. cassis, ou bien à une variété de Cr. elongata, qu'on devrait, dans ce cas, nommer var. galeata Dervieux. Dans cet ordre d'idées, M. Dervieux pourrait être dans le vrai, mais — franchement — son point de départ est bien singulier, car il s’attri- bue la faculté d'interpréter à son gré une espèce établie par Fichtel et Moll depuis 1798. Mais abstraction faite de cela, ces questions de nomen- clature ne peuvent pas se décider sans la publication de documents ico- nographiques, ce que M. Dervieux n’a point fait à l'appui de sa Note. (x) Rome, 1913. — Ati Pontif. Ace. N. Lincei, année LXVI, pp. 159-162. (2) Parme, rg11. — Riv. Italiana Paleont., année XVII, pp. 78-80, avec r fig. dans le texte. (3) Rome, 1912. — Mem. Pontif. Acc. N. Lincei, Vol. XXX, pp. 213-214, fig. 1-12 danse texte. — 139 — Die Foraminiferen des Cyrenenmergels und des Hydrobientones des Mainzer Beckens, von R. Paalzow (1). — M. Erich Spandel s'était pro- posé de continuer ses recherches paléontologiques et géologiques sur le bassin oligocène de Mayence (2), et pour cela il avait recueilli de nouveaux matériaux que, à sa mort, sa veuve a confié à M. Paalzow, qui avait été le subordonné, le disciple et l’ami du défunt. M. Paalzow, avec reconnaissance, à résolu la tâche que M. Spandel s'était fixée et, dans la susdite Note, il nous fait connaître l'illustration descriptive et graphique des Rhizopodes fossiles trouvés par M. Spandel dans les sables, les marnes, les argiles et les schistes oligocéniques de différentes loca- lités du susdit Bassin, mais surtout dans les marnes à Cyrènes d’Offem- bach et d’Alzey. Deux espèces nouvelles figurent dans la faune publiée, dont la plus importante et la mieux déterminée est Cornuspira conica, du sable, à Cérithes d'Offembach : c’est une petite forme au test tubulaire, attribuée, et-probablement avec raison, au Genre Cornuspira, laquelle présente l’en- veloppement à spirale cônique plutôt qu'aplatie. On doit son nom spéci- fique à M. Spandel, qui l'avait noté sur la préparation en baume du Canada. La faune en question est, en résumé, ainsi constituée : Triloculina trigonula Lamk., Quinqueloculina seminulum Linné, 0. impressa Reuss, Saccamina minutissima d'Orb., Ammodiscus incertus d'Orb., Spiroplecta carinata d'Orb., Bulimina acicula Andreæ, Bolivina Beyrichi Reuss, var. melettica Andreæ, Bolivina punctata d'Orb., Nodo- saria ovicula d'Orb., Polymorphina gibba d'Orb., P. lanceolata Reuss, P. sororia Reuss, Uvigerina aff. tenuistriata Reuss, Globigerina bulloides d'Orb.,. Pullenia sphæroides d'Orb., Sphæroidina bulloides d'Orb., Dis- corbina turbo d'Orb., D. rugosa d'Orb., D. globularis d'Orb., Trunca- tulina Spandeliana nov. sp., Anomalina ammonoides Reuss, Planorbu- lina mediterranensis d'Orb., Pulvinulina Kiliani Andreæ, P. petrolei An- dreæ, P. nonioninoides Andreæ, Cornuspira conica Spandel. La nouvelle contribution que les études de M. Paalzow viennent de nous apporter pour la connaissance de l’Oligocène du Bassin tertiaire de Mayence, mérite beaucoup de considération, et elle en aurait mérité davantage, si l’auteur n'avait pas négligé complètement les synonymies des espèces décrites, ainsi que leur comparaison avec celles d’autres (1) Offembach-sur-le-M., 1912. — 51-53. Bericht Offenbacher Ver. Naturk., 1912, pp. 59-74, PI. III. (2) Voir : Der Rupelton des Maiïinzer Beckens, seine Abteilungen und deren Foraminiferenfauna, sowie einige weitere geologisch-palaontologischen Mit- theïilungen über das Mainzer Becken, — Offenbach-s.-le-M., 1909. — 5o, Jabrescher. Of. Ver. Naturk., pp. 1-174. — 140 —- régions ; et cette lacune ne confère pas au Travail l'intérêt paléontolo- gique qu il aurait acquis autrement, et que, certainement, ne contribuent pas à lui donner les figures, assez médiocres, contenues dans les deux planches qui l'accompagnent : avec ces figures il est difficile, en général, de faire des identifications exactes, et en particulier pour ce qui regarde la Triloculine et les Quinqueloculines, qu'on y à reproduites, ainsi que la nouvelleTruncatulina Spandeliana. 1 faut ici rappeler que, excepté quelques espèces, et bien peu d'espèces, les Rhizopodes de l'Oligocène ne sont pas tout à fait bien connus. | Sur quelques Orbitoïdes de Cahétie ,par M. A. Riabinin (1). — A Ca- hétie, dans le gouvernement de Tiflis (Transcaucasie), M. Riabinin a trouvé, dans des assises constituées de grès compactes et d'argile noire, ow bien de marnes blanches et de grès jaunes, avec des granules de -glauconite, des fossiles consistant en Nullipores, en Condrites, en Rota- Hides, en Lépidorbitoïdes, en Orthophragmines et en Bryozoaires, tous coexistant en général dans la même roche. | Dans la considération du caractère mixte offert par leurs faunes, dans lesquelles l’auteur a relevé des «mélanges mécaniques d'Or- thophragminmies ty prqmesetetutd Oro mTioNdie ESS IEEE str. », il assigne les assises qui les renferment à l'Eocène moyen (Luté- tien), en observant cependant, — et nous retenons que l'observation concerne des couches à faune pure, — que «il se paut d'’ail- leurs qu une Wpartten de, MeasstS een a TMeMISIENMONRE partient au Crétacé supérieur ». Ebwoilttque d'une manière étrange et imprévue, se représente pour la formation géologique de Cahétie considérée par M. Riabinin, la question originairement posée en Italie à l'égard de la formation analogue de Termini-Imerese (contrée Calcasacco) où on retrouva des fossiles en tous points semblables à ceux de Cahétie, de même qu'une petite faune à Orbitoïdes d'un type parfaitement crétacé. Mais le fait qui, par sa particulière importance,‘ donne un intérêt très spécial à l’étude de M. Riabinin, c'est que — lithogiquement autant que paléontologiquement — les matériaux qu'il a considérés, à l'égard de ce qu'il vient de publier, se ressemblent d’une manière frappante, (et cela surprend d'autant plus que les distances des gisements sont très considérables) à ceux de Termini-Imerese et de la province de Palerme, en Italie. D'ailleurs, quant aux fossiles, ce fait n'avait pas échappé à (1) Saint-Pétersbourg, 1911. — Bull. Comité Géol. Russie, t. XXX, n° 8, pp. 669-686, r fig. dans le texte, PI. XV-XVI. Travail publié en russe, mais qui contient dans les dernieres pages un résumé en français et la répétition dans cette langue de l'explication des planches qui l’accompagnent. = 1AT = M. Riabinin, qui, à chaque ligne cite pour ses comparaisons des formes de la province de Palerme, qui pour la plupart existent aussi à Termini- Imerese (contrée Calcasacco), formes illustrées par MM. G. Checchia- Rispoli et M. Gemmellaro. Quant à la valeur du Travail de M. Riabinin, nous devons observer qu'il à tenu peu compte des nombreuses variations des espèces, dépen- äantes des conditions d’accroissement du test, de son âge, etc. etc. ; variations se rapportant aussi à l'appareil embryonnaire, et pour lesquel- les il n’est pas prudent de procéder, comme a fait l’auteur, à l’identifi- cation d'espèces par l'examen d'un ou de peu d'exemplaires : il vaut mieux en étudier d’abord plusieurs du gisement en tâchant de retrouver pour chaque groupe spécifique, les deux formes homologues (mégalo- sphérique ou À et microsphérique ou B), et après cela procéder à la détermination. M. Riabinin est donc tombé, à notre avis, dans quelques inexactitudes que nous allons relever et amender au fur et à mesure, en exposant la liste des fossiles qu'il a identifiés ou déclarés nouveaux, en avertissant que notre vérification est fondée surtout sur les comparai- sons faites par l’auteur avec des formes déjà bien connues, et sur les sections équatoriales des fossiles, les seules qu'il a produites, mais bien produites, en phototypies très soignées. Orthophragmina stella (Gümbel), O. cf. radians (d'Arch.), O. Tara- mellii Mun.-Chalm., O0. multiplicata (Gümb.) ; nous devons accepter ces Espèces sur la foi de l’auteur, parce qu'il n'en reproduit pas la forme, ou pàrce que leurs figures ne sont pas suffisantes pour une bonne véri- fication : il est cependant bien probable qu'il a fait une juste déter- mination. Orthophragmina (?) prima Checchia-Rispoli et M. Gemmellaro ; cette espèce, comme son tvpe, est une Lepidorbitoides A. Silvestri, c'est-à- dire une Orbitoïdes aux loges équatoriales de Lépidocvcline. C'est sin- gulier que des formes semblables ne soient pas encore présentées avec une microsphère. Orbitoides socialis (Leymerie) ; une autre Lepidorbiloides, qui corres- pond au type de Leymerie. Orbitoides Bogdanovici nov, sp. ; il s’agit certainement d'une forme d'O. gensacica (Levm.). Orbitoides caucasica Bogdanovic (1906) ; 1l s’agit, comme pour le type spécifique, d'une sim- ple race d’O. apiculata Schlumberger. Orbitoides media (d’Archiac) ; détermination juste seulement en partie et précisément pour le spécimen de la fig. 3, ol. XVI, de l’auteur ; celui de la fig. 1, pl. XVI correspond clairement à O. apiculata Schlumb. Orbitoides apiculata Schlumberger ; il ne s’agit pas d'O apiculata typique, mais d’une légère variation qui s'approche de la forme suivante : Orbitoides Schuberti Checchia-Rispoli ; c’est la variété, ou bien la variation d’O. apiculata Schlumb. correspon- nn — dante à O. Saverii À. Silv. (1907), O. Hollandi Vredenburg (1908) et O. Schuberti Checchia-Rispoli (1909). Orbitoides sp. ; celle-ci, M. Riabinin la trouve ressemblante, par sa configuration, à O: sèeula Checchia-Rispoli et M. Gemmellaro ; en effet, il s’agit d'O. gensacica (Eeym.), dont O. sicula est un synonyme. Il semble que M. Riabinin n'ait pas retrouvé dans ses recherches aucune forme microsphérique d'Orbitoïdes ; néanmoins, il a rencontré (et nous nous reportons aux fig. 1 et 2 de la PI. XVI) de petites Rotalies, peut-être même des Calcarines, et sans doute Siderolites calcitrapoides Lamk., qui, quoique M. Riabinin ne la cite pas, paraît être très fréquente, d’après les fig. 1 et 2 susdites, qui représentent des sections lithologi- ques. Par la première, on relève aussi la coexistence, dans la même roche, d'Orbitoides, de Rotalia, de Siderolites, de Lithothamnium et de Bryozoa. Seulement, la présence des Lithothamnes et des Bryozoaires, et le manque de représentants du genre Omphalocyelus Lamk., viendrait apporter une différence dans la constitution des roches à Orbitoïdes du gouvernement de Tiflis, en comparaison des couches semblables de Ter- mini-Imerese, dont elles présentent la contexture, et peut-être aussi la constitution minéralogique. La Note ci-dessus analysée démontre la nécessité de tenir grand compte, dans les déductions paléontologiques et géologiques, du faciès bio-lithologique des roches organogéniques qui, avec peu de variations, se correspondent d’une région à l’autre de la surface terrestre, même si elles sont bien éloignées, tandis qu'en général on néglige de le faire, et on vient ensuite affirmer la survivance des fossiles anciens et la plus grande ancienneté de fossiles retenus récents, et cela en se basant sur le simple fait de les avoir trouvés ensemble dans la même roche. L'examen lithologique des roches qui contiennent les faunes à faciès mixte nous a toujours démontré jusqu'à présent qu'elles sont de nature clastique, c'est-à-dire constituées aux dépens de fragments d’autres roches. et précisément de roches organogéniques, et il n'est pas encore prouvé que les fossiles aient été détruits par broiement. Nous affirmons, sur les faits qui sont à notre connaissance, que ceux-ci, au contraire, se sont bien conservés même à travers plusieurs périodes géologiques. Quand, par exemple, les tests des Foraminifères se sont pétrifiés et sont restés remplis, dans toutes leurs loges et cavités, de calcaire dur, et incrustés extérieurement du même calcaire, ils peuvent défier le temps et pren- dre part inaltérés à-tous les remaniements possibles et imaginables, dans lesquels outre que par la dureté et la résistance acquise, ils sont sauvés de la destruction par leur forme ronde ou presque ronde, ou bien par leur extrême petitesse. = il — Studien über Foraminiferen aus Oest-Asien, von L. Rutten (1). — Il s’agit d’un petit Travail, mais digne de mention, car il est entièrement consacré à illustrer une nouvelle Alvéolinelle du Bornéo oriental, Alveo- iinella bontangensis, n. Sp., trouvée dans une marne calcaire tertaire, dont le gisement existe à 20 kilomètres environ, à l’ouest du village de Bontang, dont le nom a été donné à l'espèce. La description de cette dernière est précédée de notices historiques, limitées au Groupe des Alvéolines et formes alliées du Tertiaire de l’Ar- chipel Indien. Ê Cette description a été conduite suivant une très bonne méthode, parce qu elle est fondée sur les sections orientées du fossile, reproduites en- suite par de bonnes photomicrographies, dans la planche annexée à la Note, et éclaircies pour le détail par le moyen des figures schémati- ques 1 et 2 dans le texte ; nous apprenons ainsi que la nouvelle espèce est particulièrement intéressante, parce qu'elle occupe une place inter- médiaire parmi les Alvéolines proprement dites et les Alvéolinelles. Elle se présenta à l’auteur avec Myogypsina bifida Rutten (1912) et de petites Lépidocyclines, dans la marne calcaire susdite. Il en indique encore l'existence dans des schistes, dont l’âge a été établi par M. H. Douvillé comme Burdigalien, et ces schistes sont aussi du Bornéo. Lagenæ of the south-west Pacific Ocean. From soundings taken, by H. M. S. Waiterwitch, 1895. Idem, Supplementary paper, by M. H. Sidebottom (2). — L'auteur, qui a pu étudier, grâce à la veuve de feu M. W. Blundell Thornhill, la splendide collection de Lagénies du Pacifique du Sud-Ouest, que M. Thornhill avait extraites des essais de fond des navires anglais Waterwitch, Penguin et Dart, dans les deux Mémoires susdits — publie les résultats de ses investigations, sobrement complétés par de courtes observations et descriptions, auxquelles ïl a joint une riche série de très belles figures contenues dans les planches qui accompagnent ces Mémoires. Comme il s'agit de formes récentes, qui, dans l’ensemble, se mon- tent à 270 environ, le cadre de cette Revue ne nous permet pas de faire un examen très détaillé du Travail. Nous nous bornons donc à relever que, à l'égard de la paléontologie, il est d’une grande importance pour la détermination, quoique approximative, de bien des espèces de Lagé- nines fossiles, et particulièrement du Tertiaire ; il rendra aussi de pré- (1) Leyde, 1913. — Samml. Geol. Reichs-Mus. Leiden, t. IX, pp. 219-224, fig. r et 2 dans le texte, PI. XIV. (2) Londres, 1912 et 1913. — Journ. Quekett Microse. Club, t. XI (ro12), pp. 375-434, PI. XIV-XXI ; t. XII (1913), pp. 161-210, PI. XV-X VIII. TE cieux services aux Rhizopodistes pour les notices sur l'habitat géogra- phique et bathymétrique qui y sont annexées, à la suite de la descrip- tion de chaque forme, et avec lesquelles on peut tirer des données très utiles pour une bonne reconnaissance des sédiments marins géologiques. Parmi les espèces ou variétés nouvelles que M. Sidebottom a décrites, les suivantes méritent une mention particulière Legena apiculata Reuss, var. punctulata n., analogue à Amphorina punctulata G. Seguenza ; Lagena Thornhilli n. sp., globuleuse, par- tagée en trois parties extérieurement au moyen de trois carènes, qui se prolongent en forme d’une aile en partant de l'ouverture, et en coulant le long d'un syphon externe bien développé ; cette espèce est aussi douée, dans les segments sphériques dans lesquels elle vient se partager, d'an- neaux ovales en relief ; Lagena lamellata n. sp., globuleuse piriforme, aux parois à petites divisions alvéolaires ; Lagena « sp. incert. » (x9r2 ; PI XVII, fig. 4 et 5), fragment ovalaire bien intéressant d'un Nodosa- ride assez prochain des Glandulines, orné de couronnes alvéolaires à la base ; Lagena « sp. incert. » (1912, pl. XVII, fig. 6), forme équivoque au corps ellipsoïde, doué de deux syphons, dont l’un est très long et conique ; Lagena magnifica n. sp., une sorte de Lagena hispida Reuss, au corps lenticulé, c'est-à-dire de Fissurina ; Lagena solaformis n. sp., conformée comme un socle équin. : Lagena galeaformis n. sp., à la sec- tion transverse rectangulaire et munie de carènes suivant les diamètres de celle-ci. Lagena semicostata n. sp., presqu'en forme d'amande, munie en bas de petites côtes développées sur le côté long de la base et inter- rompues par une carène médiane ; Lagena invaginata, c'est une Fissurine aux faces à contour hexagonal allongé, avec les côtés plus petits à la façon de quadrilatère rhomboïdal ; Lagena reniformis n. sp., et var. spi- nigera n. ; il suffit des adjectifs qui qualifient l'espèce et la variété pour bien définir ces deux formes, dont la seconde porte aux deux extrémités de la coquille deux épines aiguës, disposées obliquement et divergeant | du côté de l'ilus ; Lagena (?) sp. (?) (1913, pl. XVIIT, fig. 23 et 24), nodo- saride à forme de dame-jeanne empaillée, au test mucroné en bas; il semble, et cela peut se passer, qu'il s’agit d’une Glanduline ; Lagena maculata n. sp., sa figure n'offre rien de particulier, car elle montre un test à la forme très commune ovoïdale et mucronée, mais par sa description on parvient à connaître le caractère particulier de la strati- fication de ses parois et de leur structure alvéolaire. Les spécimens de toute la série de Lagénines qui à servi aux recher- ches de M. Sidebottom ont été déposées par lui au British Museum de South Kensington, et pourront servir pour d’autres recherches. Les extraits des deux Mémoires ainsi analysés ont été réunis dans un seul volume qui porte le titre général de : « Report on the Lagenæ of ù | h - 4 + — 145 — the South-West Pacific Ocean » ; et sous ce titre on pourra les retrouver dans les catalogues de librairie. Nuove notizie sui fossili eretacei della Contrada Calcasacco presso Termini-Imerese (Palermo), di A. Silvestri (1). — Une question avait surgi entre l’auteur et les professeurs G. di Stefano et G. Checchia- Rispoli, de l’Université de Palerme, sur l’âge d’une formation calcaire- marneuse-argileuse de Termini-Imerese, dans la province de Palerme, dans des couches calcaires peu puissantes dans laquelle l’auteur avait re- trouvé et déterminé une faune de type franchement crétacé, et les pro- fesseurs susdits, au contraire, une faune semblable, mais associée avec des Nummulites, Orthophragmines, Alvéolines et Baculogypsines ; par ces faits, cette formation avait été attribuée par le premier au Dordonien et par les seconds — qui en avaient encore relevé la position au-dessus de couches à fossiles éocéniques et en continuation, — au Bartonien. M. Silvestri, ayant été mis en possession de nouveaux matériaux et ayant eu connaissance de nouveaux faits, a cru opportun de reprendre l'étude de la question controversée. Il certifie qu’on peut désormais établir, et il le prouve par des photo- micrographies de la roche fossilière, qu'il ne s’agit pas de fossiles cré- tacés contemporains à la roche, mais antérieurs à celle-ci. Cependant, l’auteur remarque que, s'il n'y avait l'affirmation unanime des géolo- gues italiens, qui se rendirent sur les lieux, à l’occasion du XXVITII Con- grès de la Société Géologique Italienne, et qui conclurent qu'il n’existe pas de Crétacé in situ dans le terrain, il resterait en lui le doute qu’au lieu d’Oligocène (et à cette détermination il arriverait par la critique des observations stratigraphiques et paléontologiques de MM. di Stefano et Checchia-Rispoli) il s’agit également de Crétacé, comme il avait établi au commencement de ses recherches. Et cela par le fait bien singulier d'une faune crétacée pure, dans un terrain post-crétacé ayant des fos- siles propres à d’autres couches du même gisement. Dans le Travail actuel, on trouve des illustrations de : Orbitolina Pa- ronai Prever, Orbitoides apiculata Schlumberger, Siderolites calcitra-- poides Lamk., Polytrema miniacea [Pallas], etc.; les planches reprodui- sent en héliotypie et agrandies, des sections de la roche à fossiles cré- tacés et de ces derniers ; une des sections montre une très intéressante forme d’Orbitoides gensacica [Leymerie|]. L'auteur termine son écrit avec l'observation que, quelle que soit l'explication qu'on peut donner et admettre pour le phénomène de Termini-Imerese — faune crétacée dans le Paléogène — il est de telle (x) Pise, 1912. — Palaeontogr. Italica, &. XVNIIL, pp. 29-56, fig. 1-8 dans le texte, PI. VI-VII. 4 sorte à rendre suspectes toutes les déterminations chronologiques fondées sur les faunes à faciès mixte, retrouvées dans le territoire dé Termini- Imerese, et d’autres encore de la Sicile, pour lesquelles on donna la plüs grande importance aux fossiles les plus anciens, s'ils étaient éocènes, et à rendre suspectes aussi les prétendues survivances de fossiles crétacés dans l’Eocène et de fossiles de l’Eocène moyen dans le supérieur, où bien dans l’Oligocène, en présence des considérables remähiements de matériaux dans l'Oligocène en particulier ; et cela à commencer pat Îles matériaux crétacés dordoniens, et peut-être encore par les cénomaniens, pour finir, si vraiment ils finissent ici, avec les éléments bartoniens: Nous pouvons aujourd’ hui ajouter qu'on a désormais des exemples certains de remaniements analogues dans des terrains géologiques d'au- tres et bien différentes régions : par exemple, on a vérifié, dans Îles calcaires de Slonta, en Cyrénaïque, l'existence de formes oligocéniqües, en compagnie de formes médiomiocéniques ; et dans des Calcaires de Cahétie, dans la Transcaucasie, qu'ils contiennent des Orbitoides s. 8tr. en même temps que des Orthophragmines dans certaines couches, tandis que dans d’autres, avec les Orbitoïdes, il n'y a plus de représentants de ce Genre du Paléogène, exactement comme ce qu'on à dit pour Termini-Imerese. A list of Irish Liassic Foraminifera : A list of the Fossils of thé Estuarine Clays of the Counties of Down and Antrim, by M. S. A. Stewart. À list of the Cretaceous Microzoa on the North of Ireland. Recent Foraminifera of Down and Antrim. The post tertiary Fora- minifera of the North East of Ireland. A list of recent Fôrami- nifera obtained during the Belfast Naturalist Field Club’'s exeur- sion to South Donegal, August, 1880. Sponge remains from the car- boniferous limestone of Ben Bulben, County Sligo. Foraminifera of the Belfast Naturalists’ Field Club’s Cruise off Belfast Lough, the Steam-Tug « Protector », June, 1885 ; also Foraminifera found by Dr. Malcomson, at Rockport, Belfast Lough. A list of the Cretaceous “Foraminifera of Keady Hill, County Derrv, by M. 3. Wright (1). — Dans les extraits de Notes variées pour le sujet et de divers auteurs — “publiées de 1871 jusqu’en 1886, dans les appendices des « Proceedings of : thé Belfast Naturalist's Field Club », recueillies dans un seul volume, sous le titre susdit, paru en 1913, mais qui paraît être une seconde édition dü volume publié en 1887, avec un titre presque identique — (1) Belfast, 1913 ? — Lists of the Flora, Fauna and Palaeontology of the North of Ireland by Members of the Belfast Naturalists Field-Club, pp. 25-26, 35-37 et 4o, 7h 99, 101-108, 149, 163, 179-187, 189-190, 317-325, PI. LIN, 1V, VIII, XXVI, XX VIT. gré ” SPORE EEE Ed ÉD RS GS Gi à — 147 — nous trouvons réunis plusieurs travaux du savant rhizopodiste irlandais M. Joseph Wright ; travaux qui étaient devenus de difficile consultation, | parque qu’'lis sont pour la plus grande partie dispersés à cause de leur petite extension. Le recueil présent peut être bien utile, soit qu'il se rap- porte à des formes fossiles, soit qu'il considère des formes récentes, à ceux qui étudient la paléontologie des Ostracodes, des Poriphères et des Foraminifères. Quant à ces derniers, il nous semble utile d’appeler l'attention du lec- teur sur les illustrations graphiques et descriptives, contenues dans le recueil indiqué, des formes d’un intérêt spécial, dont nous donnons ci-joint la liste : Bolivina decorata Jones, Gaudryina Jonesiana Wright, Glandulina obliquilimbata Jones, Hyperammina arborescens (Norman), Lagena mar- ginata (Walker Jacob) var. inæquilateralis Wright, L. semilineata Wright, Nodosaria Zippei Reuss var. alternata Wright, Polymorphina damæcor- nis Reuss, P. horrida Reuss, Ramulina aculeata (d’Orb.), R. brachiata Jones, R. lævis Jones, Spirillina margaritifera Williamson, Spiroplecta prælonga (Reuss), Thuraminna papillata Brady, Vaginulina Reussiana (Jones). Dans le volume cité, on trouve des extraits de Notes sur des ques- tions diverses, toujours se rapportant à la paléontologie, mais d’autres auteurs, par exemple sur les Graptolites de County Down, par Ch. Lap- worth (avec trois belles planches : V-VID, sur les Mollusques de la « boulder clay » du nord-ouest de l'Irlande, par A. Stewart, etc. RÈGLES INTERNATIONALES DE LA NOMENCLATURE ZOOLOGIQUE, ADOPTÉES PAR LES CONGRÈS INTERNATIONAUX. | DE ZOOLOGIE (1). Considérations générales ARTICLE PREMIER. — La nomenclature zoologique est indépendante de la nomenclature botanique, en ce sens qu’un nom d'animal ne peut être rejeté pour ce seul motif qu'il est identique à un nom de plante. Mais, si un être (x) Traduction, révisée par M. Blanchard, du rapport de M. Stiles, adopté au Congrès de Monaco ; ce document que nous publions ainsi que nous l'avons promis à nos lecteurs est reproduit d’après le t. XXXIV, n° 4, p. 185 du Bull. soc. zool. de Fr. (xgr4). = nf — est transporté du règne végétal dans le règne animal, ses noms botaniques sont incorporés à la nomenclature zoologique avec tous leurs droits à la priorité. Si un être est transporté du règne animal dans le règne végétal, ses noms Zoologiques sont maintenus dans la nomenclature zoologique. REcomm. — On doit éviter d'employer, en zoologie, des noms génériques existant déjà en botanique. ART. 2. — La dénomination scientifique des animaux est uninominale pour le Sous-Genre et tous les Groupes supérieurs, binominale pour l'espèce, trinominale pour la sous-espèce. ART. 3. — Les noms scientifiques des animaux sont des mots latins ou latinisés, ou considérés et traités comme tels, au cas où ils ne seraient pas d’origine classique. > Du nom de Famille et de Sous-Famille ART. 4.— Le nom de la Famille est formé en ajoutant la désinence idæ, celui de la Sous-Famille, en ajoutant la désinence inæ au radical du nom de Genre servant de type. ART. 5. — Le nom d’une Famille ou d'une Sous-Famille doit être changé, | quand le nom du Genre servant de type est lui-même changé. Du nom de Genre et de Sous-Genre ART. 6. — Les noms des Genres et Sous-Genres sont soumis aux mêmes règles et recommandations ; ils sont coordonnés au point de vue de la nomen- clature, c'est-à-dire de même valeur (1). ART. 5. — Un nom générique passe au rang de nom subgénérique, quand le Genre passe au rang de Sous-Genre, et réciproquement. ART. 8. — Le nom générique consiste en un mot unique, simple ou com- posé, écrit par une première lettre capitale et employé comme substantif au nominatif singulier. Exemples : Canis, Perca, Ceratodus (2). Hymenolepis. Recomm. — Certains groupes biologiques, qui ont été explicitement pro- posés comme groupes collectifs, non comme unités systématiques, peuvent être traités, pour la commodité, comme s'ils étaient des Genres, mais ils ne comportent pas d’espèce-type. Exemples : Agamodistomum, Amphistomalum, Agamofilaria, Agamomermis, Sparganum. On peut prendre comme noms génériques : a) Des substantifs grecs pour lesquels les règles de la transcription latine seront suivies (voir Appendice F). Exemples : Ancylus, Amphibola, Aplysia, Pompholyx, Physa, Cylichna. À F b) Des mots grecs composés, dans lesquels l’attribut est placé avant le (1) Aucune indication n’a été donnée en ce qui concerne les Sections qui cependant sont nécessaires dans la plupart des Genres et Sous-Genres; mais il est évident que les mêmes règles doivent s’y appliquer [Note de la Direction]. (2) Cet exemple est peu heureusement choisi : il semble consacrer un barbarisme latin; Ceratodus, au lieu de Ceratodon [Note de la Direction]. k % cs 215 RSS — 149 — mot principal. Exemples: Stenogyra, Pleurobranchus, Tylodina, Cyclostomum, Sarcoxystis, Pelodites, Hydrophilus, Rhizobius. On peut néanmoins admettre des mots formés sur le modèle du mot Hippopotamus, c'est-à-dire dans les- quels l’attribut est après le mot principal. Exemple : Philhydrus, Biorhyza. c) Des substantifs latins. Exemples : Ancilla, Auricula, Dolium, Harpa, Oliva. Les adjectifs (Prasina) et‘les participes passés (Productus) ne sont pas recommandables (1). d) Des mots latins composés. Exemples : Stiliger (2), Dolabrifer, Semi- Jusus. e) Des dérivés des mots grecs ou latins exprimant la diminution, la compa- raison, la ressemblance, la possession. Exemples : Dolium, Doliolum : Stron- gylus,. Eustrongylus ; Limazx, Limacella, Limacia, Limacina, Limacites, Lima- cula ; Lingula, Lingulella, Lingulepis, Lingulina, Lingulops, Lingulopsis ; Neomenia, Proneomenia ; Buteo, Archibuteo ; Gordius, Paragordius, Poly- gordius. ; : f) Des noms mythologiques ou héroïques. Exemples : Osiris, Venus, Bri- singa, Velleda, Crimora. Ces noms prennent une désinence latine, quand ils ne l'ont pas déjà (Ægirus, Gændulia). g) Des noms propres en usage dans l'antiquité. Exemples : Cleopatra, Belisarius, Melania. , h) Des noms patronymiques modernes. On leur adjoint alors une désinence qui leur donne la signification d’une dédicace : a. Tout nom terminé par. une consonne prend la désinence ius, ia, ium. Exemples : Selysius, Lamarckia, Kællikeria, Mülleria, Stalia, Kræyeria, Iba- nezia. : 6. Tout nom terminé par l’une des voyelles e, i, o, u, y, prend simplement la désinence ia. Exemples : Blainvillea, Wyvillea, Cavolinia, [Rissoa], Bernaya, Quoya, Schulzea. y. Tout nom terminé par a prend la désinence ia. Exemple : Danaia. 0. Les particules sont exclues des noms génériques empruntées à des noms d'homme, si elles ne font pas corps avec le nom, mais les articles sont incor- porés à ces noms : Blainvillea, Benedenia, Chiajea, Lacepedea, Dumerilia (3). :. Pour les noms patronymiques à double vocable, un seul des noms com- posants doit ‘être pris comme nom générique. Exemples : Selysius, Targionia, . Edwardsia, Duthiersia. \ {. Les noms propres ne doivent pas entrer dans la formation de mots composés. Exemples : Eugrimmia, Buchiceras, Heromorpha, Mœbiusispongia. i) Des noms de navires qui sont traités de la même manière que les noms mythologiques (Vega) ou que les noms patronymiques modernes. Exemples : Blakea, Hirondellea, Challengeria, [Alicea]. (1) Le texte omet d'ajouter que, quand.ils existent, ces noms d’adjectifs doivent être res- pectés et que la'recomm. ne constitue pas le droit de les supprimer ou de les rem- placer, mais un simple conseil pour l’avenir [Note de la Dir.]. (2) Encore un barbarisme cité comme exemple, Stiliger au lieu de Styliger, peut-être par suite d’une faute d'impression [Note de la Direction]. (3) Par contre, il faudrait écrire : Distefanoa, Destefania, comme le font remarquer les auteurs italiens [Note de la Dir.] — 190 — j) Des noms barbares, c’est-à-dire d'origine non classique. Exemples : Va- nikoro, Chilosa. De tels noms peuvent recevoir une désinence latine. Exem- ples : Yetus, Fossarus. k) Des noms formés par un assemblage quelconque de lettres. Exemples è Neda, Clanculus, Salifa, Torix. l) Des noms formés par anagramme. Exemples : Dacelo, Verlusia, Linospa. ART. 9. — Quand un Genre est subdivisé en Sous-Genres, le nom du S8ous- Genre typique [sensu stricto] est le même que celui du Genre (voir art. 25). ART. 10. — Le nom du Sous-Genre, quand il est utile de le citer, se place entre parenthèses, entre les noms générique et spécifique. Exemple : Vanessa (Pyrameis) Cardui (x). Du nom d'espèce et de sous-espèce ART. 11. — Les noms spécifiques et subspécifiques sont soumis aux mêmes règles et recommandations ; ils sont coordonnés au point de vue de la nomen- clature, c'est-à-dire de même valeur. ART. 12. — Un nom spécifique, passe au rang de subspécifique, quand l'espèce passe au rang de sous-espèce, et réciproquement. ART. 13. — Les noms de personnes employés comme noms spécifiques peu- vent être écrits par une première lettre capitale : tous les autres noms spéci- fiques s’écrivent par une petite lettre initiale. Exemples : Rhizostoma Cuvieri ou Rh. cuvieri, Francolinus Lucani ou F. lucani, Hypoderma Diana où H. diana, Laophonte Mohammed ou L. mohammed, OŒstus ovis, Corvus corax. ART. 14. — Les noms spécifiques sont : a) Des adjectifs s’accordant en genre avec le nom générique. Exemple Felis marmorata. b) Des substantifs au nominatif, accolés par voie d’apposition au nom géné- rique. Exemple : Felis leo. c) Des substantifs au génitif. Exemples : rosæ, sturionis, Antillarum, Galliæ, Sancti-Pauli, Sanctæ-Helenæ. Quand il s’agit d'exprimer une dédicace à une ou plusieurs personnes, le génitif suit les règles de la déclinaison latine, si le nom dont il s’agit a été employé et décliné en latin. Exemples : Plinü, Aristotelis, Victoris, Anton, Elisabethæ, Petri (prénom). Quand il s’agit de dédier une espèce à une personne portant un nom mo- derne, le génitif est toujours formé par l'addition — au nom exact et complet de la personne — d'un i quand celle-ci est un homme, ou de æ quand c'est une femme, même si le nom est d'apparence latine ; il est mis au pluriel, quand la dédicace est faite à plusieurs personnes du même nom [collectivité]. (1x) 11 paraît évident que la mème règle s'applique aux Sections quand on les admet ; mais, comme la nomenclature ne peut être quadrinominale, e'est la subdivision la’ plus” rapprochée de l'espèce, c'est-à-dire la Section — et non le S.-Genre — qu'il faut mettre: entre parenthèses [Note de la Dir.]. D RTL ST SEEN S LCR, GE — Ir — Exemples : Cuvieri, Mœbiusi, Nunezi, Merianæ, Sarasinorum, Bosi (et non Bovis),Salmoni (et non Salmonis). R£comm. — Le meilleur nom spécifique est un adjectif latin court, d’une Consonnance agréable et d'une prononciation. facile. On peut admettre cepen- dant des mots grecs latinisés ou des mots barbares. Exemples : gymnocepha- lus, echinococcus, ziczac, aguli, hoactli, urubilinga. Il est bon d'éviter l’in- troduction des mots {ypus et {ypicus comme noms nouveaux d'espèce ou de Sous-espèce, attendu que ces noms peuvent toujours, par la suite, amener des confusions (r). ART. 19. — Des dénominations spécifiques à vocable double, qui résultent d une dédicace à une personne dont le nom est double ou d’une comparaison avec un objet simple, ne font pas exception à l’article 2. Dans ce cas, les deux mots qui composent le nom spécifique sont réunis par un trait d'union ou écrits en un seul mot. Exemples : Sanctæ-Catharinæ ou sanctæcatharinæ, Jan-Mayeui où janmayeui, cornu-pastoris ou cornupastoris, cor-anguinum ou coranguinum, cedo-nulli ou cedonulli. On ne peut admettre comme nom spécifique des expressions telles que rudis planusque. ART. 16. — Les noms géographiques conservent la forme substantive ét sont mis au génitif ou bien sont transformés en adjectifs. Exemples : Sancti- Pauli, Sanctæ-Helenæ, edwardiensis, diemenensis, magellanicus, burdigalen sis, vindobonensis (2). REecomm. — On doit préférer aux formes plus récentes les noms géographi- ques employés par les Romains ou par les écrivains latins du moyen âge. Des noms tels que bordeausiacus et viennensis [au lieu de burdigalicus et vin- dobonensis sont vicieux, mais ne peuvent être rejetés [s'ils sont déjà anté- rieurement créés] pour cette seule raison. AT. 17. — S'il y a lieu de citer le nom subspécifique, ce nom vient à la suite du nom spécifique, sans interposition d'aucun signe de ponctuation. Exémple : Rana esculenta marmorata Hallowell, et non Rana esculenta (mar- motrala) ou Rana marmorata Hallowell (3). ART. 18. — La notation des hybrides peut se faire de plusieurs manières ; dans tous les cas, le nom du procréateur mâle précède celui du procréateur femélle, avec ou sans addition des signes sexuels. (1) Il en est de même pour les noms de variétés minor. major, qui — lorsque Îles väriétés sont érigées au rang d'espèces — peuvent créer des doubles emplois dans des espèces différentes d'un même Genre. En général, il est même prudent de ne pas adopter les mêmes noms spécifiques dans des Sections diflérentes d’un même Genre, pour éviter l'éventualité des doubles emplois si la Section n’est pas admise [Note de la Dir.]. (2) Les paléontologistes préfèrent, pour la clarté, employer exclusivement la désinence énsis pour les localités (helvetiensis turoniensis), icus ONE l’étage géologique (helveticus, turo- nicus) [Note de la Dir.]. 6) En Paléontologie, il est néanmoins d'usage, pour plus de précision, d'ajouter, sui- vant les cas, var ou mut. en caractères non italiques pour désigner à la suite du nom spé- cifique les variétés ou les mutations [Note de la Dir.]. sr > 14 149 \ —Mho — Formation, dérivation et orthographe des noms zoologiques ART. 19. — L'orthographe originelle d’un nom doit être conservée, à moins qu'il ne soit évident que ce nom renferme une faute de transcription, d’or- thographe ou d'impression (1). REcomm. — Il est recommandable d'écrire les noms scientifiques dans un autre caractère que le texte courant [presque universellement, en caract. ilal. Exemple : La Rana esculenta Linné, 1758, vit en Europe. ART. 20. — Pour la formation de noms empruntés aux langues s’écrivant avec l'alphabet latin, on conserve l'orthographe originelle, y compris les signes diacritiques [si toutefois les imprimeurs en possèdent]. Exemples : Selysius, Lamarckia, Küllikeria, Mülleria, Stàlia, Krçyeria, Ibañezia, Mo- biusi, Medici, CZjZeki, spitzbergensis, islandicus, paraguayensis, patagonicus, barbadensis, färdensis. Recomm. — Les préfixes sub et pseudo (2) ne peuvent entrer en composi- tion qu'avec des adjectifs ou substantifs latins pour le premier, grecs pour le second ; ils ne peuvent entrer en.composition avec des noms propres. Exemples : subuiridis, subchelalus, Pseudacanthus, Pseudomys. Des dénomi- nations telles que sub-Wilsoni ou pseudo-graletoupeana ne sont pas recom- mandables. Les désinences oides et ides ne peuvent entrer dans la composition qu'avec un substantif grec ou latin. On peut les combiner à un nom propre. Les noms géographiques et patronymiques, empruntés à des pays qui n'ont pas d'écriture propre ou qu nie font pas usage des caractères latins d'après les règles adoptées par la Société de Géographie de Paris (voir Appendice G). Si l’on propose de nouveaux noms, dérivés de noms patranymiques qui s’écrivent tantôt par à, 6, ü, tantôt par æ, æ, ue, il est recommandé d'adopter de préférence æ, æ, w&. Exemple : Mwlleri, plutôt que Mülleri. Du nom d'auteur ART. 291. — Doit être considéré comme l’auteur d’un nom scientifique celui qui l’a publié le premier, en l’accompagnant d’une indication, ‘d'une définition ou d’une description. Mais, s’il ressort clairement de la publication, que ce n’est pas l’auteur de celle-ci, mais bien un autre auteur, quivest le créateur du nom, ainsi que de l'indication, de la définition ou de la descrip- tion, ce dernier auteur doit être considéré comme l’auteur légitime du nom: (A suivre) (x) Il ressort de cet article que la correction des barbarismes ou solécismes d'accord des genres s'impose d'office et doit obligatoirement être faite sans qu'il en résulte une viola- tion de la loi de priorité. Dans les répertoires alphabétiques, il suffit d'indiquer, par un renvoi, le nom vicieux et le nom rectifié simultanément, chacun à leur place. (2) Il y a beaucoup d'autres préfixes, tels que para, peri, creta, hemi ou remi (grec ou latin), multi, mafis, minus, etc. soumis à la même règle. (Note de la Direction). a ——————…—…——…—]—"— CHATEAUROUX. — TYP. ET LITH. LANGLOIS joie CORET. 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LEMOINE, F. MEUNIER, H.-E. SAUVAGE, SILVESTRI, À. THEVENIN, P. BÉDÉ. DIX-HUITIÈME ANNÉE NUMÉRO 4 — OCTOBRE 1914 Prix des années antérieures, chacune: 10 fr. (Sauf l’année 1897, qui ne se vend plus séparément) Le prix de la collection complète et presque épuisée des dix-sept premières années est de 250 fr. net Le prix de la collection des années 1898 à 1913 inclus est de 150 fr. net PRIX DE L'ABONNEMENT ANNUEL : 10 FR. "M PARIS DIRECTION, ADMINISTRATION ET RÉDACTION M. COSSMANN 110, Faubourg Poissonnière, PARIS “ LA914 - 5 & * =: RO ET ER : PUBLICATIONS DE M. COSSMANN Catalogue illustré des Coquilles fossiles de l'Eocène des environs de 4 Paris. — Le,cinquième Appendice, avec 150 fig. et 8 PI........... L2Q Te Lesth'ous ampénoices MNaV fréd mise CNET ARR SE POP EAN 50'fr! Essais de Paléoconchologie comparée (1895-1912). Les neuf premiéres. livraisons ensemble (chacune a sa table des matières) (la X‘souspresse) 200 ir. Mollusques éocéniques de la Loire-Inférieure. — Bull. Soc. Sc. nat. de” l'Ouest, 3 vol. L'ouvrage complet, avec tables, 56 PI:.,............ 100 fr. J Observations sur quelques Coquilles crétaciques recueillies en France. MASsocthranc. (1890-1002) 0'anticles, 11/PINetititre CR eRPE ANA RE EU 15 fr. ‘0 Revue critique de Paléozoologie. — Prix d'abonnement. ...... 10 ir. Table des 10 premières années de la Revue critique (1897-1906) D ir: Description de quelques coquilles de la formation Santacruzienne en Patagonie. — Journ. de Conchyl. (1899), 20 p., 2 PI............. STE Faune pliocénique de Karikal (Inde française). — 3 articles. Journ. de Conchyl. (1900-1911); 85 p."10"P1;,"avec tablet du vole ere 15 ir. Etudes sur le Bathonien de lindre! — Complet en 3 fasc. Bull. Soc. Géol. de Fr. (1899-1907), 70 p., 10 PI., dont 4 inédites dans le Bull... .... 15 (fr: à Faune éocénique du Cotentin (Mollusques). — En collaboration avec M. G… Pissarro (1900 1905). — L'ouvrage complet (51 PI.), avec tables... :: . 80 fr. Additions à la faune nummulitique d'Egypte.— Institut Egyptien re 27 D 3 Pl ADreSQUE EDUISE URSS Re SES Sur quelques grandes Vénéricardes de l'Eocène. — Bull. Soc. sa a ASP) AVEC MPUTES CEE EN CLR ER ENRRE CE FETES 1 fr. _ Note sur l’Infralias de la Vendée. — B.S.G.F. (1902-1904), 5 P1.. 7tr.50: Sur un gisement de fossiles bathoniens près de Ce (A.-M.). — B. S: G. F. (1902). — Ann. Soc. Sc. Alpes-Mar. (1905), 3 PL.......... ONE Descriptions de quelques Pélécypodes de France (1903- 1912), 5 articles, 11 PI. (n’est publié qu'en tirage à part seulement)... 15 fr. Note sur l’Infralias de Provenchères-sur-Meuse (1907), 4 PI. 3 Îr. Note sur le Callovien de Bricon (1907), 3 P1..............,.... 5 fr. Le Barrémien urgoniforme de Brouzet-les-Alais (Gard). — Mém. Pal. Soc. Géol. de Fr. (1907), 6 PI. et fig. (La suile sous presse). Up A propos de Cerithium cornucopiæ (1908), 1 PI. in-4°........ Her 50 Note sur le Charmouthien de la Vendée (1908), 1 PI. in A ae 3 Îr. Iconographie complète des Coquilles fossiles de l'Eocène des environs. de Paris (1904-1913). L'Atlas compl. en 2 vol. in-4°, légendes et tables 125 ir. Pélécypodes du Montien de Belgique (1909), 8 PI. in-4. Revision des Gastropodes du Montien. — 1" partie, 1914. 4 PI. in-4°. Conchologie néogénique de l’Aquitaine, par MM. Cossmann et Peyrot. . Les trois fasc. du T. If, avec 26 PI. et table du second volume... 55 fr. Les deux volumes de Pélécypodes, 91: PI in Ar LISE UNE NASA 125 ir. The Moll. of the Ranikot serie. — 1" partie (1909), 8 PI. in 4. Calcutta. Description dequelquesespèces du Bajocien de Nuars(1910).1PI. 2fr.50 Sur l’évolution des Trigonies (1912), 4 PI. in-4° (Ann. Palécnt.). Etude comp. des foss. recueillis dans le Miocène de la Martinique et. de l’Isthme de Panama; 1“ art., 5 PI. in-8°. Jouwrn. Conch. 1913. 7tr.50 Règles internationales de la N reine zoologique adoptées parle Congrès de Monaco (1913) et annotées par la Rev. crit. de Paléozool: 5 fr. S’adresser à l'auteur, (10, Faubourg FOIS OUNIerEs Paris (X°) Envoi franco contre mandat postal ( Publications de la Société Géogique de France 28, Rue Éhente PARIS (va) (Voir au verso) : Le ; : sommaires des Séances (len° Of. 45 : l’année, 2 fr.) Comptes rendus ièrvs GRATUITEMENT, deux fois par mois, à tous les Membres de la Société, et formant chaque année 4 vol. de.200 p. in-8° (ils ne sont plus réimprimés dans le Bulletin). Bulletin : périodique des travaux de la Société, dont le service est fait gratuitement à tous les Membres de la Société, et formant, depuis l’origine de la Société, un volume annuel in-8° de 1.000 pages - environ avec nombreux dessins, phototypies, cartes en noir et en couleurs, bibliographie géologique. Bite - Abonnement : Paris, 30 fr. ; — Province, 22 fr. ; — Etranger, 34 fr. Les fascicules, en nombre variable, qui forment le volume annuel, sont adressés aux Membres et aux Abonnés au fur et à mesure de leur apparition. Comptes Rendus détaillés. Extraits Réunions extraordinaires du Bulletin, des Excursions faites en groupe par la Société, une fois par an: prix divers (30 0/0 ROUE les Membres de la Société). Ouvrages de feu Fontannes catalogue sur demande. l4 e » e 2 = : 2 in ss paraissant non périodiquement depuis 1833, Mémoires Géologie format in-4° raisin. Prix divers (50 0/0 pour les Membres de la Société). Extrait du Catalogue. COssMANN et LaMsEerr. Etude paléontologique et stratigraphique sur le terrain oli- _ gocène marin des environs d’Etampes. 88 p., 1 tabl., 6 FRS RS DS BR 10 Ph. Taomas. Recherches stratisraphiques et DAROUAREMRe sur quelques forma- tions d’eau douce de l’Algérie, 54 p., 1 tabl., 5 pl....:.............,........... h » Cosswann. Contribution, à l'étude de la faune de l'étage bathonien en France (Gas- À tropodes). 374 p., 18 DE RON ne Ale ele a SV ne SO En eV Ne eu UE CU ae ee à ae ae Lie à 12 D TerquEM. Les Entomostracés Ostracodes du système politique de la zone à Am. à Parkinsoni de Fontoy (Moselle). 46 p., 6 pl.....................,..,...... .... k » ; TERQUEM. Les Entomostracés Ostracodes du Kuller’s Earth des environs de Varso- nes D Ton MAUR RS RON Tee Por Or Aro IN ODA Ce 6 » -G. GRAND EURY. Formation des couches de houille et du terrain houiller. 196 p.,10pl. 20 » H. Frcaor. Etudes sur les Vertébrés fossiles d’Issel (Aude). 186 p., 21 pl.......,... 16 » G. Corrrau. Echinides éocènes de la province d’Alicante. 107 D: LOSDL ISERE TRE 14») A. Dorror, P. Gopmiere et G. Ramown, Les erandes plâtrières d'Argenteuil (Seine- - et- Oise). Historique, genèse et distribution des formations gypseuses de la région _ parisienne. 48 p., 7 Un CN Sn Co Se dE ondir en Fo TO NEO ES RE) P.-L. PREVER. Aperçu géologique sur la colline de Turin. 48 P-: 7 fig, 1 carte..... 8 » G. Zers. Contribution à l'étude géologique du Haut-Tonkin. — H. Lanrenors. Note sur la géologie de l’Indo-Chine. — René De Lamorme. Note sur la géologie du Eu Cambodge et du Bas-Laos. 80 p., 1 pl., 3 cartes en couleurs ...................... 12 D Général pe Lamorae. Les anciennes lignes de rivage du Sahel d'Alger et d’une partie de la côte algérienne. 288 p., 3 plis d'cartesen couleurs... dote e ee 15 » L. Carez. Résumé de la Géologie des Pyrénées françaises, 130p., 3 pl 6 cartes en D CODILURSE ee eee On OU de leo ed seloe eee jeep 15 ) M. Lucron. Étude géologique sur les projets de. barrage du -Haut- Rhône ru à ; ca près de po AGP OPDIANCRES er eee. crane ter ete RQ EU lu 271) 18 D! 147. ® Lise AS ges , SOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE DE FRANCE (suite) Mémoires- -Paléontologie par souseription payable avant l'ap. parition du volume annuel (environ 160 p. et 20 pl. in-4°). France, 25 irancs, franco. Etranger, 28 francs, franco). Mémoires qui se vendent isolément (20 0/0 aux Membres de la Société) Ch, DEPéRET. Les! Animaux pliocènes du Roussillon. 17 pl., 198. p. 60 G. pe SaponrTa. Recherches sur les végétaux du niveau aquitanien de none DOPLASS DA 80 6 LT RP A RE EE . 35 à M. Cossmanx. Contribution à la Paléontologie française des terrains, jurassiques (en ‘cours) ; Etudés sur les Gastropodes des terrains jurassiques ; Opistrobranches. 6 pl., 168 p D RE RE Pa EEE 0 La AR A EL DRE EN Ut nd D A 0 0 dû à 1h bo, S. SrerAnescu. Etudes sur les terrains tértiaires de la Roumanie ; bien de l’étude des faunes sarmatique, pontique et levantine. 71 pl., 152 p ETAT NES - 26 M. Cossmanx. Contribution à la Paléontologie française des terrains JR ARS Ée nes cours) ; Gastropodes ; Nérinées. 13 pl., 180 DR Re Ole dre ere DE A $ 180 V. Popovicr-HArzEeG. Contribution à l’étude de la faune du Crétacé supérieur de Roumanie ; Environs de Campulung et de Sinaïa. 2 pl., 22p................... _-6. R. ZEILLER. Etude sur la flore fossile du bassin houiller d'Héraclée (Asie- Mineure). CERCLE RS NE nn An A de de AE DUO D MO ADS Du U 0 SL Od Ji0 LDC 0 0 Nora) " P. PALLARY. Sur les Mollusques fossiles terrestres, fluviatiles et saumatres de l’AI- géré. pl RAS DIS RTS en Reine ie ne de CR CREER 26 G. Sayn. Les Ammonites pyriteuses des marnes JTE enrsS du. Sud: Est de la France (en coûrs).46 DL (O0 pi RER RER RER En 17 J. Lamsenr. Les Echinides fossiles de la province de Bar be) 9 pl. 125 p.. 0 cab H.-E. Sauvage. Recherches sur les Vertébrés du Kiméridgien supérieur de ie ner Garonne). 5 pl.,:906 D: 40000 NME ARR DES ERA ARR ARR PE Tr EEE RE ar Ch. Depérer et F. Roman. Monographie des Pectinidés néogènes de l'Europe et âes 2 régions voisines (1° partie : genre Pecten) (en cours). 23 p., 169 p...... bo * G. Dozcrus et Ph. DaurzenBere. Conchyliologie du Miocène moyen du Bassin de la Loire ; Description des gisements fossilifères ; Pélécypodes (en cours). 33 p1., D PAO IA ONE ne OO DS ON EN IRD A ET ri 0 00 DSP N ETS SDS DR D 260 0 D 4 2 3 90 86 Marcellin Boure. Le Pachyæna de Vaugirard. 2 pl., 16 p........................ 5 V. PaquiEer. Les Rudistes urgoniens. 13 pl., 102 p........................ 28 9. Ar. Toucas. Etudes sur la classification et l’évolution des Hippurites. 17 pl., 128 p. 38. Albert Gaupry. Fossiles de Patagonie : Dentition de quelques Mammifères. 28 p., 42 fig. dans le texte... LR CR ES LEE CURE LENS ENOER Re Paul Lemoine et Robert Douvicré. Sur le genre Lepidocyclina Gümbel. 3 pl, #2 p... ro Ferdinand Canu. Les Bryozoaires du Patagonien. Echelle des Bryozoaires pour les CE Terrains'terbiaires.56 pl 90 pi SAN M NT RER RQ RER Te 11. Charles Easrman. Les types de Re fossiles du Monte-Bolca au Muséum Dh a toire naturelle-de Paris 6 pl:,732 pe AE NON PRE EE 11 V. Porovicr-Harzec. Les nt à du Jurassique moyen dy Mont Strunga (massif de Bucesi, Roumanie). 6 pl., 28 p.......................,.......4..0 12 Ar. Toucas. Etudes sur la classification et l’évolution des Radiolitidés. 24 pl., 432 p. 48. Edm. Pezrar et M. Cossmanx. Barrémien supérieur à faciès urgonien de Brouzet- . lez-Alais(Gard)19fiy:tecte, Gipl:, 42 p NE RE EE EE 19 Charles Jacos. Etude sur quelques Ammonites du Crétacé moyen, 44 fig., 9 pl.,64p. .: 30 A. PEzanr. Etude iconographique des Pleurotomes fossiles du Bassin de Paris: 5pl.,… 30 D.A(ER- COUPS) ASSAULT ER SRE UT ARRETE SEE SP Een RAR RER 12 P.-H. Frirez. Etudes sur les végétaux fossiles de l'étage sparnacien du Bassin de ; Paris 3 Dhs 07 DAT PNR ee rene ne so EU TOOL 10 Henri Douvirré. Etudes sur les Rudistes : Rudistes de Sicile, d'Algérie, d'Egypte, du Liban et de la Perse. 7 pl., 84 p........... RE AN UE EN D A DE à 20 Léon PERVINQUIÈRE. Sur quelques Ammonites du Crétacé algérien. 7 pl., 86 p..... 20. Robert Douvicré. Céphalopodes argentins. 3:pl., 24 p......:............ Me PE Cine 7 Gustave F. Dorrrus. Les coquilles du Quaternaire marin du Sénégal. introduction ; géologique:par À. DEREIMS. # fig., 4 pl., 72 p.................: 14 Robert Douvirré. Etudes sur les CGardiocératidés de Dives, Villers-sur-Mer,.et quel- LS NE ques autres gisements, 84 fig., 5 pl, PAIE DRE OR A A ADE à AE Se 1 D 0 0 0 AS 77) Maurice Cossmanx. Contribution à la Paléontologie française des terrains jurassis ques ; Cerithiacea et Loxonematacea, 11 pl., 264 DRE TE SV CIO CL GAS PUENENMERR bo . Lucien Morerrer et Jean Morérrer. Les Dasycladacées du Tertiaire parisien, 3 pl., . 43p Robert Douvizré. Etudes sur les Oppeliidés de Dives et de Villers- -sur-Mer, 2 pl SOU DORE FAST SRE Mie meiiet 194 DESCRIPTION DE PÉLÉCYPODES IURASSIQUES Par Maurice COSSMANN Cinq articles, avec 11 pl. in-8° (1903-1913).......... 15 fr. Cette série d'articles, dont les premiers étaient extraits des comptes rendus des Congrès de l’A. F. À. S. n'existe plus qu'en tirage à part à partir du quatrième article (Le 6° article en préparation pour 1915). La collection de six articles formera un premier volume avec titre et tables. On peut souscrire chez l'auteur, 110, faub. Porssonnière, PARIS (X°) SLT ITS IPS LS DSL SIL LR SLT LS TS SL LT ILS TILL TS SARA RAR A A A ANNEE CONCHOLOGIE NÉOGÉNIQUE DE L'AQUITAINE Par MM. COSSMANN et PEYROT Ouvrage couronné par l’Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Bordeaux. Pélécypodes : deux vol. in-4° avec tables, 54 PL., 3 cartes et nombreuses figures CASE ATEN ER RE nb nt en done ele eine dique ee elle see 125 fr, {La fin du T. Il vient de paraître) S'adresser à M. COSSMANN, { 10, faubourg Poissonnière, PARIS (X°) DA FABRIQUE DE REGISTRES PAPETERIE PRESS IMPRIMERLTE _ Fetdipand LÉVY & Ge > en Rue Laffitte RARES Sr — Cd Fournitures pour Bureaux, Administrations, Banques, Reliures pour Bibliothèques, etc. ATELIERS ET MAGasiNS DE Gros 3, Rue Choron, 3 LE CONCILIUM BIBLIOGRAPIICOM ZURICH (Suisse) SUBVENTIONNÉ PAR LA CONFÉDÉRATION se Het au service des savants : pour la DOCUMENTATION relative aux travaux de PALÉONTOLOGIE publiés dans tous les pays du monde. Les indications sont imprimées sur fiches en carton blanc ét e restent la propriété de l’abonné. < PREX comptant, port payé, de Corlaines séries (depuis 1896) Faunes : Paléozoïque, 31 fr. 05 ; Mésozoïque, 36 fr. 55 ; Tertiaire, 38 fr.25; Quaternaire, 26 fr. 25 Timbres-Poste pour ( Collections À FORBIN PARIS — 80, Rue Saint-Lazare, 80 — PARIS Le TÉL. 100-49 OR 0 ACHAT ET VENTE — ENVOIS À CHOIX — EXPERTISES = | Prix-Courant des Colonies Anglaises - GRATIS ET FRANCO - TE RTE VIENT DE PARAITRE GÉOLOGIE DU BASSIN DE PARIS. ea Gr. in-8° cartonné de 45o pages, avec nombreuses figures et 9 cartes else colo- MICES, OT RES ce eat D see ab os DU cm en lens de PR D Ne D CE 45 fr. in " s £ Éd be, Ce livre sera très Den à tous ceux qui s'intéressent aussi bien à la Géologie pure qu'aux multiples questions qui relèvent de la Géologie appliquée, Agriculture, Travaux publics, Hygiène, Recherche des eaux souterraines et ces matériaux utiles. = L'Auteur est d’ailleurs bien connu par ses travaux sur Madagascar et le Maroc qui ont. été récemment couronnés par l’Académie des Sciences. Librairie HERMANN, 6, rue de la Sorbonne REVUE CRITIQUE PALÉOZOOLOGIE N° 4 (Octobre 1914) SOMMAIRE Pages Mammifères, Amphibiens, Reptiles et Oiseaux, par M. Coss- NIAN IN REUR e en ele eee ie e sl eine enuie ane 9100 ie Die ve 0 153 Insectes, par M°P2MEUNIER. 2... de me seu see 156 Paléoconchologie, par M. CossMaNN...................,....... : 160 Céphalopodes, par M. P. LEMOINE......... ................... 184% La nomenclature zool. au Congrès de Monaco, trad. du rap- port de la Commission par M. R. BLAncHARD (fin)............... 186 # MAMMIFÈRES, AMPHIBIENS, REPTILES ET OISEAUX par M. COSSMANN ‘1). Mammut americanumi in Connecticut, by C. Schuchert, with a note on the Farmington, specimen, by R: S. Lull (2). — M. Schuchert - rappelle dans l'introduction les découvertes précédemment faites, depuis 1828, de restes de Mastodontes dans le Connecticut ; le spécimen de Farmington (1913) a été trouvé par des ouvriers italiens dans une moraine déposée par un glacier continental de l’époque du Wisconsin. Le squelette, exhumé par M. Hugh Gibb, comprend les parties essentielles, et un premier examen permet de le rapporter à l’espèce pliocénique, dénommée M. americanum. Fossil Delphin from California, by R. L. Lull (3).— Ce fossile attribué à l'époque du Miocène est le type d’un G. nouveau Delphinavus (D. Newhalli n. sp.) et il est comparé à Delphinus delphis, de la collection du Peabody Museum. Le crâne presque intact comprend toutes les pièces prin- cipales, mâchoires, exoccipital, frontal, squamosal, supraoccipital, etc. Les mesures prises sur les vertèbres, les côtes et le sternum, font ressor- (x) Les circonstances graves que traverse toute l'Europe ont non seulement retardé l’ap- parition de ce numéro, mais encore privé momentanément cette Revue de la collaboration de nos principaux et éminents spécialistes. (2) Amer. journ. of Soc., vol. XXX VII, avril 1913 ; pp. 321-330‘ 2 fig. (3) Amer. Journ, Sc., vol. XXX VII, 1914; pp. 209-220, 7 fig., PI. VII. LS 154 de tir des différences sérieuses avec celles de l’autre espèce dont le degré d'évolution dérive précisément de cette comparaison. On Gryposaurus notabilis, a new genus and species of trachodont Dinosaur from the Belly River formation of Alberta, with a descrip- tion of the skull of Chasmosaurus Belli, by L. M- Lambe. (1). — Gryposaurus notabilis n. sp. est remarquable par sa forte proéminence nasale, l'orbite est beaucoup plus petit que la fosse temporale ; la man- dibule est robuste : aucun autre Trachodonte n’a le crâne aussi profond en avant que Gryposaursus. Quant à Chasmosaurus Belli, on sait que ce Genre est l'ancêtre de Torosaurus Marsh, du Laramie de Wyoming. Le squamosal de C. Bell est remarquable par sa largeur. Ce crâne a été préparé par MM. Sternberg. On a new genus and species of Carnivorous Dinosaur from the Belly River formation of Alberta, with a Description of the skull of Stephanosaurus marginatus, n. g. from the same horizon, by L. M. Lambe (2). — Gorgosaurus libratus n. sp. est le génotype d'un Théropode inédit, Dinosaure carnivore de grande taille, dont le crâne est remarquable par la longueur et l’étroitesse des prémaxillaires ; les pattes antérieures sont très courtes et celles de derrière sont très longues. Dans le même gisement, on trouve des débris de Trachodon marginatum:- Lambe (1902), pour lequel l’auteur propose actuellement le nouveaü G.. Stephanosaurus ; l'élargissement du crâne sur le front et en haut des orbites, chez ce Trachodonte, est principalement dû au grand développe- ment du préfontal et de l’arête nasale. Le Saurien le plus voisin de Stephanosaurus est Saurolophus, de la formation d'Edmonton. On the Fore limb of a Carnivorous Dinosaur from the Belly River formation, of Alberta, and a new genus Ceratopsia from the same horizon, with remarks on the integument of some cretaceous herbi- vorous Dinosaurs, by L. M. Lambe (3). — Outre la patte antérieure d’un Dinosaurien carnivore non encore identifié, M. Lambe décrit le nouveau G. Protorosaurus (G. T. : Monoclonius Belli Lambe, 1902) dont le crâne est relativement plus allongé sur le front que celui de Torosaurus. Les impressions tégumentaires de la surface de ce Cératopsien consistent en une sorte de mosaïque d’hexagones plus ou moins réguliers, autant qu’on en peut juger par la contre-empreinte du grès. (1) Ottawa naturalist, vol. XX VII, fev. 1914, n° 11, pp. 145-155, PI. XVIII-XX. (2) Ottawa naturalist, 1914, vol. XXVIII, pp. 13-20, PL IL : Ha (3) Ottawa naturalist, vol. XX VII, janv. 1914, n° ro, pp. 129-139, PI. XUHI-XVIT. à si tstelé | | À ‘À Ë b on — The pennsylvanic Amphibia of the Mazon Creek (Illinois) Shales, by A. L. Moodie (1). — Les schistes de Mazon Creek contiennent des formes très intéressantes de plantes et d'animaux, on les attribue sans hésitation au Carboniférien supérieur. Les Amphibiens de la faune de ces gisements décrits dans le présent article, sont au nombre de dix, et se rapportent aux trois Sous-Classes Euamphibia Moodie, Lepospondylia Zittel, Stegocephala Cope. é Erierpeton branchialis n. sp. est représenté par une impression peu distincte à l’intérieur d’un nodule ; la présence d’arches hyobranchiales indique certaines affinités avec Cocytinus gyrinoides Cope, du €arbo- _ niférien de l'Ohio. Les seuls autres Genres éteints de Caudata qui possè- dent des arcs branchiaux, sont le G. Hylæobatrachus du ete ie Ja Belgique, et Lysorophus du Permien du Texas. Les G. Micrerpeton Moodie (1909) et Eumicrerpeton Moodie (1910), sont déjà connus ; toutefois, l’auteur donne de nouveaux détails sur E. parvum Moodie. Mazonerpeton longicaudatum n. sp., restauré sur la planche 10, est un autre Branchiosaurien bien distinct par la grande longueur de sa région dorsale et par le grand développement de ses costules caudales ; il se relie étroitement à Branchiosaurus amblystomus Credner, du Per- mien et du Carboniférien de la Saxe. Après la description d’Amphibamus grandiceps Cope, et d’A. thoracatus Moodie (1911), l’auteur propose Cephalerpeton ventriarmatum nov. sp. qui est relativement le plus grand Microsaurien des schistes de Mazon Creek, avec un crâne large, des orbites médians, des plaques sclérotiques, une armature ventrale bien développée ; puis, Erpetobranchium mazo- nense n. sp. dont les débris (scapula) sont beaucoup moins complets ; ensuite, Spondylerpeton spinatum n. sp. dont on ne connaît que quelques vertèbres ; enfin, la planche 14 contient des reproductions de Branchio- sauria du Carboniférien de Commentry, en France, à titre comparatif. Fossil remains of lake Callabonna, part EV. — 1° Description of some further remains of Genyornis Newtoni ; 2° On the identity of Phascolomys (Phascolonus) gigas Owen, and Sceparnodon Ramsayi Owen, vith a description of some its remains, by E. C. Stirling (2). — Le premier chapitre de cet important Mémoire — qui fait suite à ceux que nous avons précédemment analysés — comprend de nouveaux détails sur l'espèce déjà décrite par MM. Stirling et Zietz (Genyornis Newtoni), principalement des mandibules et pelvis. (1) Lawrence 1913. — The Kansas Univ. Se. Bull., vol. VI, n° 2, pp. 323-359, PI. I-XIV. (2) Adelaïde 1913. — Mem. roy. Soc. South Austr., vol. I, pp. 111, 178, PI. XXXVI-LVIII, in-/°. — 156 — Dans le second chapitre, l’auteur rappelle qu’une courte notice préli- minaire à été publiée, en 1899, sur Phascolonus gigas Owen (1872), alors qu’en 1883 Owen avait — d’autre part — décrit certains débris auxquels il avait donné le nom Sceparnodon Ramsayi. À la suite de nouvelles recher- ches et de découvertes de matériaux bien plus complets dans les gise- ments fameux du lac Callabonna, en Australie, M. Stirling a pu comparer . les mandibules, les vertèbres, le sternum et les membres de ces marsu- piaux et il arrive aux conclusions suivantes : _ Phascolonus gigas et Sceparnodon Ramsayi représentent un seul et même animal ; le premier nom générique doit seul être conservé. IL y a de nombreux points de ressemblance entre Phascolonus et Diprotodon, mais les affinités sont surtout avec les Phascolomys actuels. Si donc, comme on l’a suggéré déjà, les Phascolomyidæ et les Diprotodontidæ ont une origine commune, Phascolonus peut être considéré comme la branche la plus ancienne. INSECTES par M. F. MEUNIER. Three Diptera from the Miocene of Colorado, by R. D. A. Cockerell (1). — Cette petite Note perd beaucoup de sa valeur par le fait même qu’elle n’est accompagnée d'aucun dessin au trait des espèces observées. L'auteur donne les diagnoses de deux Leptidæ. Atrichops hesperius se rapproche beaucoup de Atrichops crassipes Meigen. L'espèce fossile se distingue des Leptidæ du Genre Atherix, Meigen par la nervation (veina- tion des ailes).On connaît jusqu'ici une seule espèce paléarctique du Genre Atrichops. La découverte de ce Genre sur les schistes de Florissant (Colorado) offre un réel intérêt paléodiptérologique. A New Fossil Sawily Florissant, by R. D. A. Cockerell (2). — L'espèce nouvelle de Chalastogastra, décrite par M. Cockerell sous le nom - Tenthredella Toddi, est une intéressante forme de Florissant. Par la vei- nation des ailes, l’espèce miocénique est à comparer à Tenthredella flava (Tenthredo flava Poda). L'espèce fossile s’écarte de Tenthredella (x) The Canadian Entomologist, pp. 101-102. (2) The Canadian Entomologist, p. 32. - — 157 — submersa Cock. par la taille visiblement plus petite. Au sujet de la morphologie de la cellule sous-marginale, l’auteur compare le nouveau fossile à Tenthredella flavomarginis (Allantus eod. Norton) et à T. ferru- gineipes (Tenthredo eod Cresson). _ L'auteur a eu tort de ne pas donner une reproduction phototypique de ce Chalastogastra miocénique. Un Blatido y una larva de Odonato del Kimeridgense de la Sierra del Montsech (Lerida), por il signor Fernando Meunier (conversion francesa) (1).— L'auteur signale que c’est la première fois qu’un Orthop- tère de la Famille des Blattidæ est signalé sur les schistes du Kimmé- rigien de la Sierra del Montsech (Espagne). Le nouveau fossile espagnol se classe dans le Genre Rithma Giebel, parmi lequel cet auteur, Westwood, Heer et Scudder ont rangé plusieurs espèces à morphologie assez varia- ble. Le Nomoneure de Lérida se place dans le Genre Artitocoblaita, Handlirsch. Le paléontologiste de Vienne établit comme type de ce genre Rithma Gossiü Scudder. Artitocoblatta Colominasi est une intéressante forme jurassique. Comme chez Rithma Giebel et Mesoblattina lithophila Germar (Lithoblatta eod. Handl.), le champ de la sous-costale, très réduit, s’éloi- one peu de la base de l’élytre. | Sur les calcaires de la Sierra del Montsech, on a aussi observé une larve qui, par l’ensemble de ses caractères, est voisine des Odonates ani- soptères du Genre Aeschna Fabricius. Palæoaeschna Vidali est remarqua- ble par sa petite taille qui ne devait guère dépasser 25 millimètres. La larve de Montsech s’écarte des Aeschna paléarctiques qui ont ordinairement, sui- vant les espèces, de 33 à 48 millimètres de longueur. Actuellement, il serait téméraire de discuter les rapprochements morphologiques proba- bles de cette larve avec les autres Aeschnidæ. La Note est accompagnée des phototypies de ces espèces jurassiques. Deux figures restaurées per- mettent de les reconnaître plus aisément. Un nouveau Protorthoptère (Orth:) du houiller de Commentry (Allier), par M.Fernand Meunier (2).— La nouvelle forme pour laquelle l’auteur propose le nom Palaesedischia (P. Boulei) se rapproche princi- palement de Sthenaropoda Brongniart par l’aspect de la cellule médiane de l’élytre construite sur le même plan morphologique que Sthenaropoda Fischeri. Un autre Protorthoptère présente aussi ce caractère, mais s’en (x) Barcelone 1913. — Extr. Real. Acad. de ciencias y artes, vol. XI. n° 9, pp. 121-125, PI.I et IL. (2) Paris 1914. — Bull. Soc. Ent. de France, n° 11, pp. 363-364, PI. IV, fig. 192. — 158 — écarte, très distinctement, par la topographie des nervures radiale et médiane. Quelques-uns de ces Protorthoptères, comme les Oedischia, les Sthenaropoda, les Archæacridites, les Acridites et les Palæoedischia sont des insectes paléozoïques d’une lignée à faciés général nettement accusé. Les relations phylogéniques probables de Protokollaria et des Genres cités restent encore problématiques. L'auteur donne la diagnose de Palæoedischia Boulei. La Note est accompagnée d’une phototypie et d’un dessin restauré de cette curieuse forme houillère. Un Protoblattide et un Blattide du houiller de Commentry (Allier) [Orth.], par M. Fernand Meunier (1).— L'auteur décrit un Protoblattide, Roomeria carbonaria, s’écartant de tous les types européens et améri- cains déjà décrits. Il a cependant quelques traits de ressemblance avec les Eucænus Scudder cf. Handlirsch. L'auteur donne la diagnose d’Etoblattina Henneni : Handlirsch a démen- bré plusieurs espèces de ce Genre pour les grouper parmi ses Archimyla- cridæ. Suivant l’auteur autrichien, la Famille des Archimylacridæ fait la transition entre les Mylacridæ et les Etoblattinidæ. Cette manière de voir me semble prématurée ! Rappelons qu'il est peu aisé d'établir une classification des Blattidæ basée sur les seuls caractères des élytres. Pour être naturel, le groupement doit tenir compte des principaux organes des Nomoneures. É La Note est accompagnée d’une planche phototypique et dans le texte, de deux dessins restaurés de ces articulés paléozoïques. Quelques Insectes des plâtrières d’Aix (Bouches-du-Rhône, par M. Fernand Meunier (2). — Les insectes des plâtrières d’Aix sont rare- ment en très bon état de conservation ce qui empêche souvent d'arri- ver à de rigoureuses déterminations génériques et spécifiques. Les Hyménoptères Formicidæ, plus rares qu'à Geningen et Radobog, sont représentés par les Genres Myrmica et Formica. Les nymphes d’Odonates sont ordinairement difficiles à identifier avec certitude. Parmi les Orthoptères, il a vu une patte et quelques Stenobothrus. Dans le monde des Diptères, l’auteur signale un Xylophagus, de conser- vation très défectueuse, et un Syrphien qui, par les caractères des ailes, : semble être un Syrphus. Dans le groupe des Hémiptères, citons Pachy- merus morio Heer ; P. Bojeri Heer ; P. fasciatus qui semble être la même forme que Pachymerus morio Heer ; quelques Harpactor et Pachy- (x) Paris 1914. — Bull. Soc. Ent. de France, n° 12, pp. 388-391, PI: \e (2) Bruxelles, 1913. — Ann. de la Soc. scient. J “ > # : æ { i É r ' — 159 — coris. Parmi les Homoptères, l’auteur mentionne Bythoscopus mus- carius. Les nouvelles espèces rencontrées sur les plaquettes seront décrites et figurées dans le Bulletin de la Société géologique de France. Sur deux nouvelles espèces de Blattidae du terrain houiller de de Commentry (Allier), par M. Fernand Meunier (1). — L'auteur dé- crit et figure ÆEtoblattina (Sysciophlebia) Vasseuri et signale un autre Nomoneure qui a eu une grande ressemblance, comme morphologie des élytres, avec celles des Metaxyblatta (Familles des Archymylacridæ Hand- lirsch). Ce n’est, en définitive, qu’un intéressant spécimen du grand Genre Etoblattina Scudder. Un nouveau grand fragment de Libellulidæ géante du houiller de Commentry (Allier), par M. Fernand Meunier (2). — L'auteur fait quelques courtes remarques au sujet de Meganeurula Selysii Brong- niart ; la Note est accompagnée d’une planche double montrant la vei- nation (nervation) des ailes de ces remarquables Odonates paléozoïques. Sur quelques Insectes de l’Aquitanien de Céreste Basses-Alpes (Vax), par M. Fernand Meunier(3). — L'auteur fait quelques observa- tions relatives aux Insectes de ce gisement très peu étudiés, jusqu'à ce jour, par les paléoentomologistes. Il cite un Coléoptère Bembidium, un Hyporhinus voisin de H. Heerii Germar,° des couches sannoisiennes d’Aix-en-Provence, et un petit Staphylinidæ, Quedius Reynesii Oustalet. Il a aussi remarqué un Diptère dont les caractères des ailes empêchent de décider s’il faut le classer avec les Oxycera ou Nemotelus (Stratio- myidæ), quelques petits Empidæ, Cicadellites obscurus. Sur quelques Insectes des plâtrières du Sannoisien d’Aix-en-Pro- vence (2° note), par M. Fernand Meunier (4). — Le dépouillement d’un grand nombre d’Insectes du gisement d’Aix a permis à l’auteur de signaler les formes suivantes : HYMÉNOPTÈRES. — Anthophorites nov. sp. Il s’écarte des Anthophorites mellona, totana, torsa et veterana des couches d’OEningen. Hylotomites nov. sp. Sceliphron nov. sp. Un Pimpla, dont la conservation trop défec- tueuse, ne permet pas de le comparer à Pimpla Saussurei ou Pimpla anti- qua. Bracon nov. sp. à caractères très critères, (r) Bruxelles, 1913. — Ann. de la Soc. scient. (2) Ibid. (3) Bruxelles, 1914. — Ann. de la Soc. scient. (4) Ibid. 60 — Drprères. — Tripula nov. sp. ; Tetragoneura nov. sp. Plusieurs Chi- ronomidæ de mauvaise conservation. Un Sapromyzinæ semble devoir se grouper dans le Genre Sapromyza Meigen. Les Protomyia lygacoides, brevipennis, livida sont bien représentés à Aïx. Les espèces de Bibio- nidæ des Genres Plecia, Protomyia et Bibiopsis (sensu Heer) ont été trop multipliées, ou du moins, les diagnoses concernant ces formes manquent de précision. Asilus nov. sp. (Il diffère des Asilus antiquus Heer, À. deper- ditus Heer et A. Bicolor Heer. Seul, Asilus. antiquus Heer semble être un . vrai Asile. Un Bombylibæ, Paiæogeron nov. sp. se sépare des vrais Geron par la cellule ovale ouverte (elle est fermée chez les Geron actuels). Les Geron habitent les régions chaudes. NÉVROPTÈRES. — Libellula nov. sp. ; Calopteryx nov. sp. Un Ephemera (s. L.). Un Bittacus : ces êtres sont signalés par Heer (B. reticulatus) dans les schistes de Radobog, en Croatie. CoLÉOPTÈRES. —- Bembidium infernum Heer, Harpalus nero Oustalet. Le type de cet auteur appartient bien à ce Genre. Curculionites parvulus. Disons, en passant, que l’étude de ce groupe est presque complètement à faire. Les Hyporhinus sont extraordinairement abondants sur les pla- quettes d’Aix-en-Provence. HÉMIPTÈRES. — Heterogaster, Harpactor cf. H. longipes Heer. A Aïx, les Pachymerus sont aussi abondants que les Hyporhinus. PALÉOCONCHOLOGIE par M. COSSMANN. Paléontologie de l’Annam et du Tonkin, par H. Mansuy (1). Le Ser- vice Géologique de l’Indo-Chine fait preuve d’une activité remarquable ; à peine le premier volume dont nous avons récemment donné l'analyse a-t-il paru que nous avons reçu les fascicules du second ; celui dont le compte-rendu est ci-après, est consacré à l'étude des espèces recueillies au Tonkin et en Annam, au cours des années 1911 et 1912, et par conséquent, il fait suite au fascicule IV du vol. I. La série sédimentaire qui y est examinée s'étend de l’Ordovicien au Trias supérieur. (1) Hanoï, 1013. — Mém. Serv. géol. Indo-Chine, vol. II, fase. IL, 48 p. in-folio, VI PI. phot. d’après nature. ù — 161 — Les grès orcoviciens de l’Annam sont bien datés par Trinucleus ornatus Sternberg, de l’assise d° de l'Ordovicien de Bohême, et par un Dalma- nites rapporté à D. caudata Emmerich, du Gothlandien. Quelques Anthozoaires et deux Brachiopodes représentent le Gothlandien à Van-Lang et à Ban Han ; les deux Strophomena bacsonensis et Deprati nn. sp. de Van Linh et le Lang-Mac, sont attribués aux Gothlandien avec un point de doute. Le Dévonien supérieur de l’Annam contient Cyathophyllum Lavali et annamiticum, Michelinia ronensis n. sp., Heliolites porosa E. et H., trois Brachiopodes parmi lesquels Athyris ronensis n. sp. Du Carboniférien inférieur il n’y a à signaler que Phillipsia propinqua nov. Sp. Le Dinantien de là montagne de l’Eléphant, près de Haïphong, est beau- coup plus riche : Campophyllum irregulare n. sp. ; dont les sections sont très nettement dessinées ; trois Syringopora dont deux sont nouvelles ; Spirifer angustirostris n. sp. ; Athyris Lantenoisi et Margherttü n. sp. ; Euomphalus crotalostomus Mac Coy, Murchisonia tonkinensis, elongata, Baylea Barti, conoidea, proxima, Ptychomphalus trochiformis, nouvelles espèces de Gastropodes dans un état passable de conservation. Après quelques Anthozoaires provenant d’autres localités, l’auteur aborde le Trias dont les plus importants dépôts sont le Trias calcaire à Gastropo- des de Quang-moc (Annam) et le Trias schisteux à Ammonoïdés de Quang-son (Tonkin) ; les premiers contiennent Spiriferina (Mentzelia) Lantenoisi n. sp., bien voisine du génotype de Mentzelia dans l’Anisien du Tyrol ; Omphaloptycha orientalis n. sp. que l’auteur rapporte encore au Genre Chemnitzia, quoi qu'il soit bien avéré que celui-ci est syno- nyme de Turbonilla Risso ; Cœlostylina subglobosa, Worthenia anna- mensis nn. Sp. Dans le Trias à Ammonoïdés, il y a deux Brachiopodes, deux Pélécy- podes indéterminés et une belle série de Céphalopodes qui donne avec précision le synchronisme de ces couches, au point de vue générique sur- tout, car la plupart sont des espèces nouvelles : Dinarites Deprati, Cuc- coceras annamiticum, Ceratites Phât, Balatonites Lemoinei. Se Le Trias schisteux de Phu-Yen (Tonkin) est représenté par Pachyrisma cf. rostratum Laube, Palicites Mojsisovicsi Gemm. mut. orientalis, Sage- nites attenuatus; Discotropites (Eutomoceras) Gemmellaroi nn. sp., Arces- tes (Proarcestes) Balfouri Oppel, mut. indosinensis, Arcestes cf, esinensis Mojs. Les six planches qui illustrent cette excellente Monographie sont, comme les précédentes, exécutées d’après les clichés de M. Deprat, par les soins de M. Mémin, à Arcueil ; on ne saurait assez en louer la finesse, car elles supportent, le grossissement d’une forte loupe, notamment les Trilobites — 162 — et les Polypiers qui donnent à l’œil l’illusion de la réalité. Les Mollusques ne sont malheureusement pas tous dans le même état de conservation qu'Omphaloptycha ortentalis qui a pu être vidé en partie. Toutes ces Monographies ont d’ailleurs été présentées à la dernière séance d'été de la Société géologique de France, par M. Lantenois, ingé- nieur en chef du service Géologique d’Indo-Chine, qui a accompagné cette présentation d’une brillante conférence sur les résultats déjà acquis. Fossili ordoviciani di Uggwa (Alpi carniche), del Dott. P. Vinassa de Regny (1). — La faune silurienne d'Uggwa, dans les Alpes carniques, a été très sommairement indiquée par Stache, puis par Frech. Les nou- veaux matériaux recueillis par le D° De Toni et conservés au Musée de Padoue, ont été étudiés par notre compétent collègue qui y a identifié 28 formes distinctes dont quelques-unes nouvelles et la plupart de celles qui avaient été signalées par les mêmes auteurs précités. Les Bryozoaires sont bien représentés : Berenicea gigantea Vin. et les Treptostomata suivants, Monotrypa simplicissima, M. cerebrum nn. sp., Monotrypella Consuelo Vin, de l'Ordovicien de la même région carnique (1910), M. De-Toniü n. sp., Hallopora Taramellii et forojuliensis Vin., Bathostoma Fabianii n. sp. et Trematopora Pironai Vin (1910). À part un Gastropode (Strophostylus carnicus n. sp.) qui est parfaitement déter- minable et bien déterminé génériquement, le reste de la faune comprend exclusivement des Brachiopodes : Porambonites intercedens Pand. var. fuosa M° Coy, Triplesta insularis [Eichw], Orthis Actoniæ Sow., O. fla- bellulum Sow., O. calligramma Dalm., O. porcata M'Coy, O. cf. unguis Sow., O. Dalpiazi n. sp., O. noctilio Sharpe, O. cf. rustica Sow., O. cf. ellipsoides Barr., O. vespertilio Sow., Strophomena expansa [Sow.], S. grandis [Sow], Leptæna sericea Sow. Quinze figures clairement phototypées illustrent cet intéressant Mé- moire. Systematice Paleontology of the lower Devonian deposits of Ma- ryland, by R. S. Bassler, T. P. Maynard, D. W. Ohern, Ch. Schu- chert, C. K. Swartz, and E. ©. Ulrich (2). — Après avoir publié la faune du Tertiaire et du Crétacé inférieur, le Service géologique du Ma- ryland consacre les volumes V-VIT à l'étude du Dévonien et principale- ment du Dévonien inférieur qui est largement représenté dans cet Etat. Laissant de côté les Cœlentérés, les Echinodermes, les Bryozoaires et les Crustacés qui seront analysés par ceux de nos collaborateurs que cela \t (à) Padoue, 1914. — Mem. Ist: Geol. Univ, vol. IT, mem. n° IV, pp. 195-221, Pl. 14° (2) Baltimore, 1913. — Maryland Geol. Surv., vol. V, pp. 191-560, XCVIII PI. - — 165 — concerne, je ne m'occuperai ici que des Brachiopodes et des Mollusques. La monographie des Brachiopodes est l’œuvre de l’habile paléontolo- giste dont nous avons souvent apprécié les travaux, M. Ch. Schuchert ; plus de 150 pages et environ 20 planches leur sont consacrées. Nous signalerons de nombreuses espèces nouvelles : Orbiculoidea Rœæderi, Schucherti, représentées par de bons spécimens ; Pholidops multilamel- losa, moins net : Ph. tumida, indiqué à tort à la fig. 17 de la pl. LIT, c’est 13 qu'il faut lire ; Lingulapholis, nouveau Genre proposé pour Pholi- dops terminalis Hall, les fig. 18 et 19 (pl. LIT) indiquent suffisamment les différences qui existent à l’intérieur des valves ; Dalmanella Clarki, Rhipidomella marylandica, Schiszophoria oriskania, Stropheodonta cœy- manensis Swartz, à impressions musculaires pectiniformes ; Leptostro- phia arctimuscula, qu’on ne peut confondre avec L. oriskania Clarke ; Strophonella keyserensis Swartz ; Schuchertella prolifica, S. marylan- dica Maynard ; Choneles subacutiradiatus, Ch. Rowei ; Anoplia helder- : bergiæ Rowe ; Gypidula (Sieberella) cœymanensis (= Atrypa galeata Vanuxem, non Dalman) : Gypidula subglobosa Maynard ; Rhynchonella cumberlandica Rowe ; Camarotæchia oriskania Rowe, C. gigantea May- nard, Plethoryncha præspeciosa ; Uncinulus globulus, de petite taille, _U. Gordoni Maynard. à côtes plus écartées ; U. convexorus Maynard, bien plus élevé et plus trigone ; Eatonia Hartleyi, exemplaire assez fruste ; Rensselæria circularis, R. keyserensis Swartz ; R. (Beachia) proavita, lisse : Oriskania lucerna, dont l'appareil interne a pu être étudié sur les deux valves ; Atrypa (?) biconvexza Maynard, qui ressemble à À. rugosa, du Niagara ; Spirifer paucicostatus, en état très défectueux ; S. angula- laris qui ressemble à S. hystericus Schl., d'Allemagne ; S. Hartleyi carac- térisé par son crochet très incurvé, S. Perdewi, tribuarius, proavitus, concinnoideus, Gordoni ; Nucleospira Swartzi Maynard, ovale et lisse ; Anoplotheca æquistriata ; Meristella prænuntia, rostellata, symmetrica. Les Mollusques sont représentés par un certain nombre de Pélécypodes et de Gastropodes, très peu de Céphalopodes. Je me borne à signaler ce qui m'a paru le plus intéressant : Pterinea Halli Clarke (— Avicula secu- rijormis Hall), deux valves gauches à peu près intactes ; Mytilarca mary- landica Ohern n. sp., moule interne peu caractérisé, de même que M. (Plethomytilus) Rowei Ohern n. sp. et que Amphicælia Ulrichi May- nard n. sp. ; Palæopinna lata Ohern n sp. ; Actinopteria communis [Hall], deux spécimens de taille très inégale et bien ornés, A. textlis [Hall] est plus élargi, la variété arenaria [Hall] a une ornementation plus grossière ; Actinoptoria virginica Ohern n. sp. plus douteuse comme dé- termination générique ; Aviculopten (?) cumberlandensis Ohern n. sp. en assez bon état ; Megambonia lamellosa Hall, Cypricardinia cf. lamellosa Hall, C. sublamellosa Hall, enfin Ilionia sinuata [Hall] rtès incertaine. on Parmi les Gastropodes, outre un petit Bellerophon cf. auriculatus Hall : B. Helderbergiæ Magnard n. sp., des Loxonema et Holopea non dénommés, Orthonychia tortuosa [Hall] en bon état ; Platyceras nodosum Conrad, assez bien conservé ; de nombreux exemplaires intacts de Platyceras Gerhardti Conrad, avec la variété ventricosum Conrad, formes très enroulées que M. Stuart Weller a même rapportées au G. Strophostylus, maïs qui sont bien encore des Capulidæ à cause de leur bord columellaire ; Platyceras magnificum Hall, P. subfalcatum Ohern n. sp. sillonné longitudinale- ment ; P. reflexum, callosum, sinuatum, trilobatum Hall ; P. angulare Rowe, forme polygonale ; P. multisinuatum, spirale Hall, P. gracile Ohern- n. sp annelé ; P. subconicum Ohern n. sp. très irrégulier ; P. Newberryi Hall, tubulé. Puis trois espèces de Strophostylus montrant bien la torsion de la columelle : S. transversus, Matheri, Andrewsi Hall ; Diaphorostoma ventricosum Conrad, D. depressum Hall, D. desmatum Clarke ; Platys- toma niagarense Hall ; enfin quelques Tentaculites élégamment ligaturés. Trois Orthoceras et un Cyrtoceras représentent seuls la Classe des Cépha- lopodes. The middle and the upper Devonian deposits of Maryland. Paleont., by Ch. S. Prosser, E.-M. Kindle, John Clarke and C. K. Swartz (x). — De même que pour l'analyse ci-dessus, je n’ai envisagé ici que les Bra- chiopodes et les Mollusques, qui forment, pour le Dévonien moyen, deux contingents d'importance à peu près égale dans cette faune, moins riche - cependant que celle du Dévonien inférieur de la même région. Sur cinq Lingula, une seule est nouvelle, L. Clarki Prosser et Kindle ; Craniella Hamiltoniæ est remarquablement représentée ; Stropheodonta (Leptostrophia) perplana Conrad ; S. (Douvillina) inæquistriata Conrad ; Pholidostrophia pennsylvanica Kindle, Leptæna rhomboidalis Wilckens, Leptænisca australis Kindle, Schuchertella variabilis n. sp., Chonetes coro- natus Conrad ; Chonetes marylandicus n. sp., C. rugosus Kindle ; Anoplia nucleata [Hall], Strophalosia truncata [Hall], Productella ? Schucherti n. sp. très incertaine ; quatre Rhipidomella déjà connus ; quatre Camaro- _tœchia dont trois connus et le quatrième non dénommé ; Liorhynchus limitare Vanuxem ; Eunella Lincklaeni [Hall], Tropidoleptus carinatus Conrad, Atrypa reticularis [Linné] ; Spirifer mucronatus [Conrad], d’as- pect très variable ; Sp. granulosus [Conrad], S. audaculus [Conrad], S.: acu- minatus [Conrad], etc., Vitulina pustulosa Hall, Athyris spiriferoides [Eaton|. | Passant aux Pélécypodes : Phthonia sectifrons [Conrad], Prothyris lan- (1) Baltimore, 1913. — Maryland Geol. Surv., vol. VI, 720 p., LXXIII PI. phot. d’après des dessins. wi) ONE — ceolata Hall ; Orthonota undulata Conrad, très élégamment ornée ; des Grammysia fortement ridées ; Tellinopsis submarginata [Conrad], Pa- nenka alternata Hall, P. obsolescens Kindle n. sp. ; Buchiola Halli Clarke, très élégante ; plusieurs Nucula et Nuculites, entr'autres N. Grabaut n. sp. De nombreuses Palæoneilo, dont trois nouvelles espèces ; Tancrediopsis Clarkei Prosser n. sp. en bon état ; Parallelodon Hamiltoniæ [Hall}, quel- quesAviculacea ; Conocardium Cumberlandiæ Swartz n. sp. ; trois Modio- morpha connues, Cypricardiella bellistriata [Conrad] ; Paracyclas lrata Conrad, Palæosolen minutus n. sp. Parmi les Gastropodes, je signalerai particulièrement : Pleurotomaria (Gyroma) capillaria Conrad, Bellerophon (Bucanopsis) leda Hall, Cyrtolites (Cyrtonella) mitellus Hall ; Cyclonema liratum Hall, var. Grabaui n. v. ; Cycl. marylandense Prosser n. sp. ; Macrochilina (non Macrochilus !) Ha- milioniæ Hall ; quelques Capulidæ déjà connus, trois Tentaculites et un Conularia, enfin Coleolus tenuicinctus Hall. Les Céphalopodes comprennent des Orthocerathidæ, trois Spiroceras dont un nouveau (S. Clarkei), deux Bactrites, Agoniatites expansus [Va- nuxem]|, Parodiceras discoideum_[Conrad]. La faune du Dévonien supérieur n’est pas moins intéressante : les Bra- chiopodes, les Pélécypodes et les Gastropodes y sont presque en nombre égal ; ils sont l’œuvre de MM. J. Clarke et Swartz. Je signalerai principalement les nouvelles espèces : Lingula Oherni, Stropheodonta Maynardi ; Schuchertella elliptica, ponderosa ; Chonetes lepidiformis, oaklandensis, Rowei ; Productella lachrymosa, navicellifor- mis ; Meristella humilis ; Buchiola Mariæ ; Palæoneilo crassa ; Pterinea nodocosta en assez bon état, Lunulicardium cymbula médiocre ; Liop- teria marylandica, L. auriculata ; Leptodesma elongatum moule interne ; Schizodus Oherni très intéressant parce qu'il montre la charnière des deux valves, les deux autres espèces nouvelles ne sont que des moules ; Cypri- cardella marylandica, C. nitidula, G. crassa, GC. Cumberlandiæ ; Cypri- cardinia elegans très inéquilatérale ; Paracyclas marylandica. Les Gastropodes sont, en général, bien conservés : Ectomaria marylan- dica n. sp., E. ecclesiæ n .sp., Bellerophon nactoides n. sp., B. Clarkeï n. sp. ; Bucanopsis mæra [Conrad] élégamiment ornée de stries divariquées qui découpent de fines granulations ; Straparollus marylandicus n. sp. ; Cyclonemina crenulistriata, multistriata nn. sp. ; Turbo coronola n. sp., peut-être un Trochonema ? Macrochilina pulchella, Loxonema ? glabrum, Holopea Rowei, H. marylandica, H. humilis, Orthonychia Prosseri. O. un- guiculata, Platyceras marylandicum, P. compressum, Tentaculites des- Cissus, nn. Sp. Quelques Céphalopodes terminent cette importante Monographie : Ortho- ceras consortale Hall, O. filosum Clarke, Bactrites aciculus [Hall], Mantico- — 166 — ceras Patersoni [Hall], Probeloceras Lutheri Clarke, Tornoceras uni- angulare [Conrad], Sandbergeroceras chemungense [Vanuxem]. Il ne reste plus qu’à apprécier l’ensemble de cette publication qui se ressent des beaux et modernes travaux de M. John Clarke sur la faune dévonienne de New-York. Les trois nouveaux volumes dont je viens d'analyser la majeure portion font grand honneur au Service géologique du Maryland. Fosseis Devonianos do Paranä, pelo D’ John M. Clarke (1). — L'in- troduction de cette Monographie contient une esquisse très suggestive de l’étendue des mers à l’époque première du Dévonien, formant une bande équatoriale, semée de grandes îles dans la région atlantique. La faune du Parana est pauvre en Céphalopodes, riche au contraire en Conu- laridæ. En ce qui concerne les Gastropodes, les Bellerophontidæ ont une grande extension, tandis que les Capulidæ = si répandus aux Etats-Unis _— sont ici d'une extrême pauvreté.; les Pleurotomariidæ — si abondants dans la région nord — se réduisent à une seule espèce dont le classement est incertain. Quant aux Pélécypodes, on observe une faible représen- tation des Aviculacés et un extraordinaire développement des Taxodontes, particulièrement Palæoneilo et Nuculites. Les nombreuses remarques faites au sujet des différentes Familles des Brachiopodes ne sont pas moins intéressantes. Le résumé caractéristique que je viens de faire ci-dessus me permet d’être beaucoup plus bref en ce qui concerne les faciès spécifiques. Conularia cf. acuta Ulrich (non Rœmer) reçoit le nouveau nom C. Ulrichana ; Hyolithus subæqualis [Salter] espèce claviforme des Bok-. keveld beds, semble se retrouver ici bien typique. Pleurotomaria Kayseri Ulrich, abondant en Bolivie, est représenté par un échantillon très médio- cre ; Plectonotus (Bucaniella) Dereimsi Knod ; P. (Buc.) hapsideus n. sp., est reconstitué d’après divers fragments ; Ptomatis Moreira n. sp. malheureusement incomplet ; Tropidocyclus ? antarcticus n. sp., Dia- phorostoma Allardycei Clarke, terminent la liste des Gastropodes. PéLécypones. — Palæoneilo magnifica, sancti-crucis, rhysa nn. sp. sont décrits d’après des moules montrant l'impression de la charnière ; les nombreux individus de Nuculites sont attribués à N. pacatus Reed. N. Sharpei Reed, N. Reedi n. sp., N. cf, Branneri Clarke ; Pleurodapis mul- hicincta n. sp. est un étrange précurseur austral de Pleurophorus, avec un plateau cardinal très petit, et avec des côtes rayonnantes aux extré- mités de la surface externe ; Paraprothyris Knodi n. sp. représente un Sous-Genre de Prothyris, créé en 1869 par Meek pour une coquille carbo- (x) Rio-de-Janeiro 1913. — Monogr. do Serviço geol. e miner. do Brasil, vol. I, XX et 353 p. in-8°, XX VII PI. phot. d’ après des dessins (Texte en port. et anglais). FA NUE ET TT as cs à ni n te ds a) os L - | | 4 4 4 | 3 5 — 107 — niférienne alliées aux Solemyidæ, mais avec un galbe modiolopsiforme et un pli raÿonnant aux deux extrémités ; le Genre. Janeia King, précisé. en 1895 par Beushausen, est représenté au Parana par deux espèces, J. 7 Bokkeveldensis Reed, J. braziliensis n. sp. ; enfin Gardiomorpha ? colos- sea, Leptodomus Ulrichi, L. capricornus, Cypricardella Olivieria, Gonto- phora abbreviata, Modiomorpha austronotica, M. ? scaphula, Palæanatina Erebus, Sphenotus lagoensis nn. sp., et Pholadella cf. radiata Hall, complètent la série des Pélécypodes. Passant aux Brachiopodes, je signalerai principalement et tout d’abord les deux nouveaux G. Derbyina et Brazilia à faciès austral, créés respec- tivement pour Notothyris ? Smithi et Centronella ? Margarida Derby, dont l’appareil interne a pu être défini avec assez d’exactitude ; toute la série de Spirifer du groupe S. antarclicus qui donne lieu à d’intéressantes remarques sur l’évolution de ce Genre dans la faune australe ; Rensse- leria falklandica, Gœlospira ? colona, Schuchertella Santi-crucis, Lepidos- trophia ?? mesembria, Chonetes Skottsbergi, C. Hallei, Orbiculoidea Bodenbenderi, O. collis, Lingula lepta, L. Keideli, L. lamella, L. scal- prum, toutes formes nouvelles dont les différences avec les espèces de Ia région boréale du Dévonien d'Amérique sont indiquées avec d'autant plus de compétence que M. Clarke a-fait de ces dernières une étude toute particulièrement approfondie dans ses récentes publications du Musée d'Albany. L'appendice contient aussi quelques espèces du Dévonien supérieur du Para : Schizobolus truncatus Hall, Nuculites Parai, Palæoneilo sculptilis, Australina jachalensis nn. sp. Beitræge zur Geologie und Palæsntologie des Gebietes um den Dreiherrnstein am Zuzammenstoss von Wittgenstein, Siegerlaud und Nassau, von Herrn F. Liebrecht (1). — D'après l'introduction stra- tigraphique, les couches de Siegen et des environs de Coblentz, appar- tenant au « Culm », contiennent les trois niveaux du Dévonien, mais l’auteur ne les a pas synchronisées avec les étages de la nomenclature belge. La partie paléontologique comprend quelques Céphalopodes, Gas- tropodes et Pélécypodes, plusieurs Trilobites indéterminés, des Brachio- podes assez nombreux, et quelques Cœlentérés. Signalons entr'autres : Pinacites Ingleri [A. Rœmer], Anarcestes late- septus [Beyr.]|, À. Wenkenbachi [Koch], Tomoceras circumflexiferum [Sdbg.], Orthoceras sp. « Arthrophyllum » Beyÿr, qui avait été confondu à tort avec un louieré - quatre Gastropodes ne sont ni figurés, ni même (x) Berlin, 1913. — Jahrb. K. Preus. Geol. Landesanst. (Jahr 1911), Bd. XXXII, Teil 7, Heft 3, pp. 412-184, PI. XIV et XV. — 168 — nommés comme espèces ; quatre Pélécypodes, Pterinea lævis Goldf, P. fasciculata Goldf., P. ovalis Follmam, qui — d’après l4 figure — a complètement l'aspect d’une Perna, Buchiola sexcostata A. Roœmer. Parmi les Brachiopodes, l’auteur avait figuré seulement : Rhyncho- nella Orbignyana de Vern. R. aff.Henrici Barr., Spirifer auriculatus F. Rœmer, S. speciosus Schl., Pentamerus aff. Heberti Oehlert, Orthis tetragona de Vern. Une Sphærospongia et un Hyolithes indéterminables complètent l’'énumération. | Dans ses conclusions, l’auteur a présenté un tableau résumé, de 45 colonnes de gisements, donnant la répartition des 92 espèces citées. Le Dévonien inférieur du Bassin de l’Eifel et de l’anticlinal de Gi- vonne dans la région Sud-Est de lArdenne belge, par Et. Assel- bergs (1). — La découverte du Bassin de l’Eifel est due à André Dumont (1836) ; il en a établi définitivement l'existence en 1848 ; le prolongement de ces couches dévoniennes dans l’Ardenne belge est clairement démontrée dans le chapitre stratigraphique et tectonique que l’auteur y consacre, ainsi que dans le chapitre IT est étudié le Bassin de Neufchâteau et le prolongement oriental de l’anticlinal de Givonne. La liste critique des fossiles recueillis dans les couches rapportées au Siegénien, et dont quelques-uns sont figurés dans la PI. IIT de ce Mémoire, ne comprend que deux espèces nouvelles, et elle n’est pas accompagnée de références synonymiques, l’auteur ayant eu principalement pour but de fournir des témoins à l’appui de ses conclusions stratigraphiques sur le synchronisme des couches étudiées, et non pas de discuter les carac- tères paléontologiques des espèces bien connues qui constituent ces jalons de repère. Orthis subvulvaria n. sp., en assez médiocre état, se distingue d’O. vul- varia, d'abord par la dimension et la forme générale de la coquille, en outre par la longueur plus grande de sa protubérance musculaire, pro- portionnellement à la largeur de la coquille : par contre, le septum mé- dian est moins accentué vers la région apicale. L'autre espèce nouvelle, du Hunsruckien inférieur de Royvaux, Gonio- phora Dorlodoti, diffère des autres Goniophora du Siegénien par ses gran- des dimensions et par l'allure beaucoup plus droite du bord frontal et de la côte qui divise les valves. Notes on Carboniferous Cephalopoda from the Neighbourhood of Exeter, by G. C. Crick (2). — Cette Note contient la détermination (x) Louvain, 1913. — Extr. Mém. Inst. Géol. Univ., 170 p. in-4°, 3 PI. (2) Londres, rg11. — Extr. Quart. Journ. G. S., vol. LXVII, pp. 399-413. PA d’un certain nombre de Céphalopodes recueillis par M. Collins dans le dis- trict d'Eycler (Devonshire mérid.). Les spécimens ne sont pas dans un . bon état de conservation, néanmoins l’auteur a pu en fixer l’âge carbo- niférien : Glyphioceras Beyrichianum [de Kon.], G. striolatum [Phill.], G. reticulatum [Phill.], G. Davisi Foord et Crick, G. inconstans [Phïll.], G. Phillipsi Foord.et Crick, G. sphæricum [Martin], G. crenistria [Phiüll.], Orthoceras koninckianum d'Orb., Orthoc. obtusum T. Brown, tous fos- siles qui sont contemporains de la série de Pendleside, dans le Midland. Carbonfaunen aus Bolivia und Peru, von H. L. F. Meyer (1). — Le Carboniférien marin supérieur de l'Amérique du Sud n’a guère été étudié jusqu'ici que dans le bassin des Amazones. Or, la Bolivie et le Pérou ont fourni de nombreux matériaux qui font l’objet de cette Note. Les Foraminifères sont représentés par Schellwienia aff. vulgaris Schellw., S. peruana, S. convoluta nn. sp., dont les coupes sont sugges- tives, Archæodiscus Karreri Brady, Endothyra parva v. Mœæller ; les Cœlen- térés, par Michelinia transitoria Knod, Lonsdaleia floriformis Flem., Lophophyllum profundum Milne Edw. et Haïime ; les Brachiopodes sont nombreux: Spiriferina cristata Schl., Spirifer condor d'Orb., dont les différences avec S.. fasciger sont très nettement définies, Streptorhynchus Hallianus Derby, Productus boliviensis d'Orb., P. Clarkianus Derby, Rhi- pidomella Michelini Léveillé, Choneles variolatus d'Orb. ; quelques Bryo- zoaires, Chilotrypa peruana n. sp., Anisotrypa solida Ulrich, Polypora megastoma de Koninck. Si ces déterminations sont exactes, la faune en question a la plus grande analogie avec celle de l’Oural-Timan. The British Carboniferous Producti. I. — Genera Pustula and Over- tonia, by Ivor Thomas (2). — Le Genre Productus contient un nombre prodigieux d'espèces ; il est polyphylétique et il importe en conséquence de le subdiviser. Après un historique très détaillé de la question, un chapitre résumant la terminologie et un autre consacré aux caractères morpholo- giques des valves, puis une discussion relative à l’excessive multiplication des coupures génériques, M. Ivor Thomas admet la division suivante des Productinæ : - Productus s. str. Sow 1814 (G.-T. : Anomites productus Martin) ; - Avonia n. g. (Rivière Avon, près Bristol), d’abord épineux, puis les côtes se développent (G.-T. : P. Youngianus Davidson) ; Pustula n. g. essentiellement épineux (G.-T. : P. pustulosus Phill.) ; (x) Stuttgart, 1914. — Beitr. Z. Geol. u. Pal. Südamerika, n° XXII, pp. 590-652, PI. XII-XIV. (2) Londres, 1914. — Mem. Geol. Surv. Gr. Brit. Palæont., vol. [, part. 4, pp: 197-366, PI. XVII-XX phot. d’après des dessins. 3 2 Buxtonia n. g. (Buxton, Derbyshire) très scabriculé (G.-T. : Anomites scabriculus Martin) ; Overtonia n. g. (Overton, près Beith, Ayrshire) fondé sur les caractères internes de la valve brachiale (G.-T. : P. fimbriatus Sow.) ; Proboscidella OEhlert, 1887 (G.-T. : P. proboscideus de Vern.) ; Etheridgina OEhlert, 1887 (G.-T. : P. complectens R. Ether.) ; Le Genre Daviesiella Waagen (G.-T. : P. llangollensis Davidson) ne peut — à proprement parler — être classé auprès de ceux qui précèdent ; mais l’auteur ne paraît pas admettre la validité du S.-G. Marginifera Waagen. = Dans cette livraison, l’auteur a tout d'abord entrepris la monographie des G. Pustula et Overtonia. Les espèces sont définies avec le plus grand soin, mais il semble — au premier abord — que les formes nouvelles de Pustula sont bien nom- breuses et que les critériums distinctifs sont bieri fugitifs ; il est vrai que c'est précisément la conséquence de la multiplication des Genres qui devraient, pour quelques-uns d’entre eux du moins, être simplement désignés comme groupes d'espèces et de variétés, surtout quand il s’agit de formes appartenant au même niveau ? Il eût été, d'autre part, intéres- sant d'en suivre l’évolution stratigraphique, d'indiquer autant que pos- sible leur enchaînement phylétique à travers les couches successives. Dans le G. Overtonia, l’auteur ne décrit et figure que le génotype, et il ne cite qu'une autre espèce O. laciniata (M° Coy). La bibliographie — qui forme le chapitre final — est traitée avec un grand luxe ; elle occupe vingt pages et comprend 250 ouvrages les plus divers. La table alphabétique se réfère aux noms d'espèces, selon Ja méthode moderne. Enfin, les planches ont été admirablement dessinées et phototypées. Les Brachiopodes du Carbonifère supérieur de Bolivie, par A. Koz-. lowski (1). — D'une mission géologique sur les hauts plateaux de la Bo- livie, à la recherche de la houille exploitable, M. Dereims a rapporté une magnifique moisson de fossiles dont M. Kozlowski a entrepris l'étude, en commençant par les Brachiopodes du Carbonifère supérieur. Or, cette étude n'est pas seulement une monographie régionale, mais en outre l’auteur a cru bon de s'étendre aussi sur les caractères morpho- logiques de l’intérieur des valves de chaque Genre : ainsi, pour les Pro- ductus, il a fait figurer dans le texte les faces internes des volves, des vues des apophyses cardinales, il a observé les caractères « marginifé- (x) Paris, 1914. — Ann. Paléont., t. IX, fasc. r et 2, 100 p. in-4°, XI PI. phot. Avec une notice géol. par A. Dereims. dti het de Se SE de ET DS DS Se ef Se riens » des Productus de Bolivie et il conclut que ces critériums — sur lesquels on s’est fondé pour constituer le S.-G. Marginifera — marquent : plutôt un degré de perfectionnement, un stade qui a pu être réalisé indépendamment par les différents rameaux de Productidæ et souvent par des moyens différents : dans ces conditions, ces caractères ne peu- vent servir de base à la création d’une unité systématique ; autrement, on ferait deux Genres différents avec P. inflatus et semireticulatus qui sont généralement considérés comme deux espèces des plus voisines. Cette réserve faite, M. Kozlowski se déclare, d'autre part, à propos de P. peruvianus d'Orb., frappé de la subtilité et de l'exactitude qu'a su donner Tschernyschew à l'analyse des caractères extérieurs chez les Brachiopodes ; mais nous sommes loin des procédés de classification systématique en usage dans le Travail ci-dessus analysé. Les espèces nouvelles sont : Pr. cristato-tuberculatus, Pr. Boulei, Der- byia parasitica, Gamarophoria Thevenini, et un Dielasma non dénommé. En terminant, l’auteur conclut que c'est une faune pauvre, plutôt remarquable par le nombre d'individus que par celui des espèces ; le rôle prépondérant appartient au G. Productus. La majorité des formes sont répandues dans l’Amérique du Nord, les contrées boréales et la Russie ; dix seulement sont connues au Brésil qui a cependant d’étroites relations avec les faunes de l’Amérique du Nord et de la Russie. Il y a beaucoup moins d’affinités avec les Alpes orientales, le Salt-Range et l'Himalaya. Ë Neue Arten aus dem Clymenienkalk von Ebersdort in Schlesien, von C. Renz (1). — Les espèces des couches d'Ebersdorf, en Silésie, sont rapportées aux quatre groupes ou Genres : Glatziella Renz (G.-T. : G. He- lenæ n. sp.), avec les trois autres nouvelles espèces G. Minervæ, G. Pas- quayi, G. glaucopis ; Genuclymenia Wedekind, Oxyclymenia Gümbel, Præglyphioceras Wedekind. Le premier surtout n’a aucune analogie avec ce que l’on connaît dans les Alpes carniques. | Faune des Caleaires à Productus de l’Indo-Chine. — Première série, par H. Mansuy (2). — Par une singulière coïncidence, nous avons, dans le présent numéro, à analyser une série de Mémoires d’une grande im- portance, relatifs non seulement au G. Productus, maïs aux calcaires dits « à Productus », calcaires ouralo-permiens qui sont précisément bien représentés dans notre Indo-Chine, ainsi qu'il résulte des recherches (x) Berlin, 1130 Jahrb. K. Pr. Geol. Laudesanst., Bd. XXXIV, Tert I, Heil 1, pp. 99-129, PI. VIII. (2) Hanoï, 1913. — Mém. Serv. Géol. Indo-Chine, vol. II, fasc. 1V, 133 p., 13 PI. phot, d’après nature: géologiques de M. le commandant Dussault, de MM. les lieutenants Ma- gnin et Roux, de M. Depéret et de M. l'Ingénieur en chef Lantenois. Le tableau, joint à l'introduction du nouveau Mémoire de M. Mansuy, per- met de reconnaître combien sont étroites les affinités du Paléozoïque supérieur de l'Indo-Chine avec les terrains synchroniques de la Russie orientale. Ce parallélisme est basé sur l'étude des Brachiopodes des deux régions, car les Fusulinidés précédemment étudiés et qui sont de « bons fos- siles » sont rares dans le Salt Range de l'Inde, de sorte qu’on ne peut établir que très peu de rapprochements par les Foraminifères. Ea partie paléontologique est divisée en deux chapitres dont le plus important est le premier : calcaires du Laos et du Tonkin, tandis que le second, relatif aux calcaires du Cambodge, est beaucoup plus restreint. Trois ou quatre Bryozoaires seulement (Fenestella lactensis n. sp.) et l’auteur passe ensuite aux Productidæ. Le premier est précisément P. boliviensis d'Orb. que nous avions indiqué ci-dessus à propos du Travail de M. Kozlowski ; or, li est intéressant de comparer les figures publiées presque simultanément par deux auteurs qui ne se sont certai- nement pas concertés pour l'assimilation du fossile du Tonkin avec celui de Bolivie : j'ai fait le rapprochement et je suis obligé de déclarer que les phototypies des échantillons des deux provenances scnt abso- lument identiques. P. margaritatus n. sp., un peu moins transversal que. P. transversalis Tschern., de l’Oural. Par contre, P. cf. pustuiosus Fhill, du Tonkin, n’a qu'une analogie assez lointaine aveec les figures Lyÿpiques du Mémoire de M. Ivor, ci-dessus analysé. P. tartaricus Tschern., une: seule valve ventrale décapée, dont le bord frontal est mutilé ; P. incertus n. sp., du groupe de Productella spinulosa Sow., avec P. Dussaulti, P. propinquus nn. sp. ; du groupe du P. Cora, P. Rouxi n. sp. connue par la valve ventrale seulement ; P. radula n. sp., du groupe de P. Gei- nitzianus de Koninck ; enfin, quelques nouvelles formes aberrantes P. scalaris, acutauritus, funiculatus, concinnus ; et Proboscidella avel- lana, Marginifera gibbosa, depressa nn. sp., trois nouveaux Enteletes, de nombreux Spirifer, Spiriferina Rouxi, multipunctata, triplicata nn. sp., Reticularia orientalis, contexta nn. sp. Le Genre Laosia (G.-T. : L. Dus- saulti n. sp.) s'écarte d'Eumetria et de Hustedtia par le sinus étroit et très profond de sa valve ventrale, avec trois grosses côtes anguleuses de chaque côté. R Il n'y a que quelques Pélécypodes et Gastropodes : Aviculopecten lao- sensis. À. Deprati, Streblopteria Magnini, Conocardium Rouxi nn. sp. ; Platyceras khammonense, gracile, Trachydomia Dussaulti, Ptychompha- lus venustus, Euconospira striatula. De la faune du Cambodge, je me borne à signaler entr'autres : Lons- SU — 1799 — daleia canalifera, L. socialis, Rœmingeria asiatica, Camarophoria Garouda, Mourlonia khmeriana, Worthenia Lantenoisi, Euomphalus rectangulus, Orthonema cerithioides, Lepetopsis petasus nn. sp. Ces derniers Gas- tropodes sont en excellent état de conservation. Nouvelle contribution à la Paléontologie de l’Indo-Chine : LE — Con- tribution à l’étude des faunes paléozoïques et triasiques du Tonkin. U. — Faune du Carboniférien inférieur du Æran-ninb. IE. — Sur la présence du Genre Pomarangina Diener, du Trias de l'Himalaya, dans le Trias du Tonkin, par H. Mansuy (1). — La plupart des espèces décrites ont été recueillies par M. Deprat, elles proviennent soit de l’Or- dovicien, soit du Gothlandien, soit du Dévonien schisteux à faune amé- ricaine, du Givétien, du Dinantien, soit des calschistes du Carbonifé- rien inférieur, soit enfin de couches triasiques, analogues aux Calcaires d'Esino et de la Marmolata. Un Lamellibranche subtrigone, épais, montre les proportions des espèces du G. Trigonodus Sandb., des Schistes du Raïbl en Carinthie. Une dernière forme, antérieurement décrite comme Neomegalodon, appartient en réalité au G. Pomarangina Diener, du Trias supérieur (Carnien) de Spiti, dans l'Himalaya. Dysodonta est un nouveau G. de Nuculidæ, dont le nom prête mal- heureusement à la confusion avec l'Ordre créé par Neumayr : il convien- drait de modifier cette dénomination, sans toutefois tomber en homo- nymie avec Dysodus Cope ; le génotype est D. Deprati n. sp. qui possède sous le crochet une fossette ligamentaire triangulaire et très oblique. _Poleumita asiatica n. sp. n'est guère reconnaissable d’après l'unique figure qui en est publiée. Signalons en outre les nouvelles espèces : Myti- larca muongthensis,- Goniophora spatulata, qui consistent en empreintes passables, Paracyclas numismalis, Sedgiwickia subæqualis, Syncyclonema tonkinense ;: Myophoria cf. inæquicostata KI. est en assez bon état. Les Brachiopodes et les Trilobites appartiennent à des formes généralement connues. Ilustrazione della fauna triasica di Valdepena (Cadore), per dott. Ant. De Toni (2). — Dans la province de Bellune, on-trouve un calcaire rouge et gris, très riche en fossiles qui ont une analogie complète avéc ceux du gisement de M® Clapsavon, étudiés par Mojsisovies et par Tom- masi (Dinarien de Wengen). À côté d'Arpadites Arpadis Mojs., forme bien caractéristique de ce niveau, M. De Toni a identifié quatre autres (x) Hanoï, 1913. — Mém. Serv. Géol. Irdo-Chine, vol. II, fase. V, 4o p. in-4°, V PI: phot. d’après nature, (2) Padoue, 1914. — Mem. dell Istit. Geol. B. Univ., vol. Il, Mém. 3, pp. 193-194, VI PI. in-/4° phot. | É . Fe TU Arpadites, dont un est nouveau (A. arietiformis), de nombreux Protra- chyceras (P. Archelaus Laube, P. spitiense Diener, P. Gredleri Moijs., P. ladinum Mojs., P. longobardicum Mojs., P. tetranodosum n. sp., des Anolcites tels qu’A. Laczkoi Diener, A. Richthofeni Mojs., quatre Proarcestes dont l’un très fréquent (P. pannonicus Mojs.), trois Joan- nites dont un nouveau (J. Dieneri) remarquable par la finesse de ses cloisons, Procladiscites Griesbachi Mojs., Phyllocladiscites crassus Hauer, Sageceras Haidingeri Hauer, variété Walteri Mojs., Pinacoceras Dalpiazi n. sp., Monophyllites wengensis [Klipst.], six ou sept Gymnites, deux Sturia et Syringoceras, trois Orthoceras, Atractites obeliscus Mojs., A. Bacchilidis Tomm., enfin deux Dictyoconites dont un nouveau (D. ruber). Quelques Pélécypodes des Genres Daonella, Mysidioptera, Mysidia Taramellii n. sp. Pecten (s. lato), Chlamys concentricestriata, et trois Brachiopodes complètent cette faune intéressante. Contribution à la Paléontologie française des terrains jurassiques. III. — Cerithiacea et Loxonematacea (suite et fin), par M. Cossmann (1). — Nous avons déjà analysé le premier fascicule de ce Mémoire, dans le n° de Janvier 1914 (p. 11). Ce second fascicule comprend la fin des Xystrella (Procerith, avunculum, n. sp.), les espèces du: G. Ceri- thinella Gemm. (C. Adelphide, degenerata, terebrellopsis nn. sp.), du G. Nerineopsis Cossm. 1906 (N. Legayi n. sp.), du G. Cryptaulax Tate (GC. heptacolpum, tetratæniatum, Piettei nn. sp.) auquel l’auteur rattache le S.-G. Cryptoptyxis Cossm. 1906. Ensuite le G. Exelissa Piette, très , riche en espèces pour la plupart déjà connues (Æ. fontinensis, pris- matophora, distans, diacritica nn. sp) ; puis le G. Paracerithicum Cossm. 1906, aussi ancien que Procerithinum (Paracer, ferenudum, mesosto- moides, echinophorum, climacinum nn. sp:) avec la nouvelle Section Bigotella (G.-T. : Cer. macrogoniatum Desl.) qui comprend quatre espèces charmouthiennes. Le G. Terebrella Andreæ, commence à apparaître dans le Bajocien et se poursuit jusqu'à la base du Crétacique (T. Valettei, angus- tigyra nn. sp.). Dans le G. Gymnocerithium Cossm. 1906, il y a une correction de nomenclature : G. perrotundum à la place de Cer. rotundum Etallon, non Zekeli: Rhynchocerithium Cossm. 1906 (R. primordiale, argovicum nn. Sp.). La famille Purpurinidæ Zittel, qui se rattache étroitement aux Cerithia- cés est ensuite passée en revue, avec les G. Purpurina (S.-G. Eucycloidea et Pseudalaria Hudl.), Tretospira Koken (triasique), Ochetochilus Cossm. 1889, Purpuroidea Lycett ; dans ce dernier, il y.a un changement de nom (P. Lorioli pro P. Moreana de Lor, non Buv. (1) Paris, 1913, — Mém. Soc. Géol, Fr, Pal., t. XX, pp. 89-264, PI. V-XI phot. d’ap. Hoi LS 4 1 3 | L'auteur aborde ensuite le Cénacle Loxonematacea (1909) dont trois Familles sont représentées à l’époque jurassique : Loxonematidæ, Cœlos- tylinidæ, Pseudomelaniidæ. 11 n’y a pas de véritables Loxonema, mais des Zygopleura, Hypsipleura, Stephanocosmia et Rigauxia. Peu d'espèces nou- velles, ce sont en majorité des formes que l’on désignait sous les noms Chemnitzia, Turritella, Cerithium, et qui cependant présentent bien les caractères des G. triasiques précités : Zygopleura Cotteaui, Z. (Anoptychia) hemicolpa, Z. (4.) Bigoti, Stephanocosmia (Tyrsœcus) Bigoti, Steph. (T.) ararica, Steph. (Goniospira) acanthina, Steph. (G.) Deslonchampsi nn. sp. Les Cœlostylina étaient surtout confondues avec des Phasianelles, une seule espèce est nouvelle (C. Brasili). Le G. Undularia — qui comprend les plus gros Gastropodes du Trias — n'est plus représenté, dans le Lias et le Dogger, que par deux Pustulifer et par trois Protorcula (Protorcula Fischeri n. sp.) ; Palæoniso Gemm. avec son S.-G. Telleria liasina n. sp.). L'auteur s’est borné à donner la liste des Pseudomelaniidæ déjà connus et figurés antérieurement, et il termine par les Mathildüidæ, G. Proma- thidia (sept espèces), Section Clathrobaculus (huit espèces), Section Tere- trina (huit espèces). Du résumé statistique et des conclusions qui terminent ce Mémoire, nous retiendrons sommairement ce qui suit : il y a 386 espèces juras- siques en France, sans compter 63 formes indécises, indiquées dans un appendice final ou énumérées sur la table alphabétique avec quelques observations. Tandis que les Loxonematacea tendent à disparaître peu à peu dans le Système jurassique, les Cerithiacea — dont l'apparition ne date que du Trias — se développent, avec une très grande richesse de formes, de l’Infralias au Crétacé. La descendance de ces deux phylums a dû se faire par une série de rameaux bifurqués au fur et à mesure des besoins de leur adaptation biologique. Incidemment, l’auteur fait allusion à cette évolution des Gastropodes qui paraissent descendre d’un ancêtre conique, tandis que l’enroulement spiral n’est intervenu qu'’ensuite. Fossiles nouveaux ou peu connus des terrains secondaires (Méso- zoïques) du Jura ou des contrées environnantes, par le D’ L. Rollier (r). — Cette troisième partie du travail de revision entrepris par notre actif confrère comprend la suite des Pélécypodes dimyaires. Le G. Iso- cyprina Roœder, est représenté par une grande espèce (Fimbria Mayeri Mœæsch) dont la valve gauche montre bien sa charnière caractéristique ; les autres espèces nouvelles ne sont identifiées que d’après les caractères internes. De même, Venilicardia Guedati et bipartita nn. sp. ne sont con- nues qu à l’état de moule ; l’auteur, suivant la très louable habitude qu'il (x) Genève, 1913. — Mém. Soc. pal. suisse, vol. XXXIX, pp. 151-314, PI. XILI-XX, no — a inaugurée dans ce Travail, les fait suivre d’une liste critique des autres Venilicardia mésozoïques, qui est très documentée et qui comprend ce que les auteurs ont généralement dénommé Cyprina. Un seul Plesiocyprina Mun. Ch. cordiforme (P. Baumgarti n. sp., de l’Aalénien d'Argovie), Genre auquel il y a lieu de rapporter la plupart des Cypricardia jurassiques. Anisocardia Modeli n. sp. est bien caractérisé par son ornementation rayonnante ; à cette occasion, l’auteur rectifie plusieurs déterminations (4. Strüuckmanni nom. mut. pro A. globosa Struckm. non Roœm., À.Lorioli nom. mut. pro A. elegans de Lor, non Mu. Ch., A. strietbergensis pro À. tenera Goldf., non Sow., A. corallina Bu. du Rauracien et non de l’Oxfordien où est le type, tandis que celle du Séquanien de la Haute-Marne reçoit le nom 4. Tombecki). On voit par ces citations que M. Rollier est — comme nous — partisan d’une restauration de la théorie de d'Orbigny, à la condition toutefois que la séparation de ces mutations soit justifiée par de sérieuses différences constantes. | Signalons entr'autres : Isocardia bebeta [Qu.], Isoarea Greppini n. sp., Mactromya Lindhammeri n. sp., M. Schroffi n. sp., avec une longue liste des Mactromya mésozoïques ; un seul Corbis (Sphæra) tumida n. sp., tandis -que les deux autres nouvelles espèces sont du groupe typique (C. Jaccardi, C. Ergueliana) ; Glycymeris curta n. sp., à la suite de laquelle l’auteur propose le S.-G. Uromya pour les Panopées dont la région posté- rieure se prolonge en queue ; le génotype n'est pas indiqué, mais M. Rollier cite en premier Mya dilata Phill., de l’Aalénien du Yorkshire. J'ai la plus grande répugnance à admettre le nom Psammobia pour la coquille décrite et figurée sous le nom P. cingulata, irrégulière et striée, elle appartient évidemment à une nouvelle subdivision générique qu’on ne pourra caractériser avec certitude que lorsqu'on en connaîtra la char- nière. Ceromyopsis Kiliani n. sp. n’est connu qu'à l’état de moule : quant aux Pleuromyes, elles ne donnent lieu à aucune observation particulière, elles sont caractérisées par leur forme générale, par le manque d’arêtes sur le corselet, par la large dépression antérieure qui rayonne des croduts vers le bord palléal. Le Genre Arcomya est représenté par six espèces nouvelles, et la liste suggestive qui y fait suite sera consultée avec fruit par tous ceux qui ont des bivalves jurassiques à déterminer. Homomya bajocina et bradfordina nn. sp. sont reconnaissables à leur forme épaisse et largement bâillante en arrière. Pholadomya (Flabellomya) excelsa et Thiessingi nn. sp. ne sont pas encore figurées sur les planches jointes à ce fascicule, et il faut attendre la suite de cette‘ publication pour se faire une opinion définitive sur le G. Flabellomya Rollier (xg11) ; il en est de même de Girardotia pulchella et de Plectomya Baumgarti nn. sp. bc aa) at lre die Cali Sms he rome de md ce nt né dd LS SE Sn nt dr: C’est probablement avec les Monomyaires, en cours de préparation, que sera annexée la pl. XXI à laquelle le texte renvoie pour les figures dd ces espèces. En terminant cette analyse, bien sommaire eu égard à l'importance de cette œuvre, nous renouvelons à M. Rollier les éloges qu'elle mérite à divers titres. Etudes géologiques et paléontologiques sur l'arrondissement de Gray. — Les Gastropodes du Jurassique supérieur graylois (1° par- tie), par V. Maire (1). — De nombreux matériaux recueillis par l’auteur lui permettent d'entreprendre la publication de là faune des environs de Gray, sommairement indiquée par Etallon en 1862 et en 1864. Cette première partie comprend les Opisthobranches, les Rhylidopilus, les Pseudonerinea et les Nerinea du Jurassique supérieur. D’après les commu- cations que m'a faites M. Maire — qui a bieu voulu me consulter sur quelques cas critiques — la plupart des espèces rauraciennes sont repré- sentées par de beaux spécimens nouveaux, pourvu de leur test ; celles du Séquanien et du Portlandien sont moins favorisés en général. Nous remar- quons principalement : Goniocylindrites noironensis, G. champvansensis nn. sp. ; Retusa Sauvagei [de Lor.], Sulcoactæon grayensis n. sp., du Por- tlandien, Pseudonerinea Clytia [d'Orb.] dont le moule montre trois sillons spiraux indiquant que ce Genre possède, comme Nerinea, des épaissis- séments internes qui disparaissent au voisinage de l'ouverture, à l'état adulte ; Ps. clioides [Etallon Chemnitzia] du Portlandien, avec le test ; Phaneroptyxis Colloti Cossm. ; Nerinea rochensis n. sp., N. lortispira Etallon, qui n'avait pas encore été figurée, du Rauracien, N. grayensis Etal- lon, N. Baillei n. sp. ; Nerinella perstricta Etallon, Endiatrachelus morsbe. liardensis [Contejean]|, Aphanotænia strigillata Credner, du Séqua- nien, enfin trois des Cryptoplocus déjà connus. Comme on pourra s’en rendre compte en feuilletant la brochure dont nous n'avons donné qu'un extrait bien sommaire, il s’agit là d’une faune très riche en espèces variées ; il faut donc louer la patience et le soir des recherches ainsi que des déterminations très documentées, avec les- quels M. Maire a rédigé ce Travail. Ammonites remarquables ou peu connues (1° note), par Rob. Dou- villé (2).— Cette première Etude de notre actif confrère (3) vise seulement (à) Gray, 1913. — In-4°, 76 p., IV PI. phot. (2) Paris, 1914. — B. S. G: F. (4), t. XIIL, pp. 359-360, PI. VII, 6 fig. ds. le texte. (3) Au moment de mettre sous presse ce numéro, nous apprenons que notre jeune ami est moré au champ d'honneur : tous nos confrères se joindront à nous pour adresser à M. Henri Douvillé, père du vaillant soldat, le témoignage de notre respectueuse sympathie et de la part que le monde savant prend à son profond chagrin. _ quatre espèces, un Macrocephalites, deux Quenstedticeras et une Oppelia, dont la monographie est suivie, tant au point de vue descriptif, qu'au point de vue phylétique et stratigraphique, avec un soin minutieux, pour aboutir à des conclusions réellement frappantes. Macrocephalites tuguriensis [Héb. et Desl.] est une petite Ammonite du Callovien de Montreuil Bellay, mesurant au plus 18 m/m de diamètre et ornée de côtes divisées comme celles des Virgatites, mais dont la ligne suturale n'avait pu être observée. Les spécimens des deux séries, figurés par M. R. Douvillé, la montrent, au contraire, assez nettement pour qu'®n puisse en conclure que cette espèce appartient aux Cadoceratidæ. Quant à l’ornementation virgatitoïde (faisceaux de côtes bifurquées), elle n’est propre à aucun phylum particulier, elle apparaît à diverses époques, d’abord chez les Macrocephalites d'Extrême-Orient, puis dans beaucoup d’autres groupes (Perisphinctes, Virgatites, Simbirskites) ; il y a d’ailleurs des passages entre les formes normales de Macrocephalites et les formes virgatitoïdes. Deux beaux représentants de Quenstedticeras præcordatum R. Douv. (1912) sont ensuite figurés et présentent ici un intérêt tout spécial, puisque la troisième partie de la Note de l’auteur est précisément consacrée à la description de Q. cadoceratoides n. sp., forme atavique de la zône à Q. præcordatum ; cette dernière est une forme rarissime de la Haute- Marne, qui reproduit assez exactement le type Cadoceras du Callovien. Dans le quatrième chapitre, M. R. Douvillé montre qu'il se produit, au Callovien, un « accès de tuberculisation » du phylum des Oppelia arrondies, d’après O. Alberti n. sp. à l’état népionique et adulte ; la den- ticulation de la carène apparaît progressivement par des variétés pré- monitoires, jusqu'au moment où elle se fixe définitevement, à l'Oxfor- dien supérieur, par une tendance orthogénétique qui s'exerce à la fois dans plusieurs phylums distincts. Die Fauna des Aptien und Albien im Nôrdlichen Peru, Teil EH, von L. Sommermeier (1). — Dans la première partie, publiée en 1910, le même auteur avait étudié les Céphalopodes rapportés du Pérou par l’expé- dition Steinmann et Schlagintweit. Il s’agit, cette fois, des Gastropodes, des Pélécypodes et des Echinodermes. ù M. Sommermeier cite, d'après un moule et sans le figurer, Natica cf. pedernalis Rœæmer, qui est une espèce crétacique du Texas ; il est plus que probable que ce moule du Pérou appartient à une toute autre espèce ; il signale également des moules de Liopistha (Psilomya) gigantea Sow. (x) Stuttgart, 1913. — Beitr. Z. Geol. u. Pal. Südamerika, n° XX, pp. 870-4r2, PI. XIV-XV phot. d’après des dessins. ET ee Me Pr VERS DE ane PP DETTE nier Li te nt) D | mcoristé ab Éelul $- + le PR le I 7 et fallax Coq., puis un fragment de Pholadomya cf. nodulifera Munst. ; Anatimya prisca n. sp. est relativement bien conservée, ce Genre a été séparé d’Anatina par Conrad, en 1860. Piychomya Lissoni n. sp. appar- tient au même groupe que Crassatella Robinaldina d'Orb., et a été recüeillie dans l'Aptien comme Anatimya prisca. Dans les Pectinidæ, l’auteur signale — sans le figurer toutefois — Vola quinquecostata Sow. var Morrisi Pict. et Rén., Chlamys Daubrei Coq., Chl. cf. morellensis Coq., Ostrea Pasiphae Coq., Exogyra Minos Coq., dont il a fait repro- duire deux vues peu exogyriformes. Les Echinodermes sont représentés par : Pseudodiadema (Diplopodia) texanum [Rœm.], Ps. (Diplop.) peruanum n. sp., Holectypus planatus Rœm. var. numismalis Gabb., Echinobrissus subquadratus [Ag.], Enal- laster texanus [Rœæm.], ces trois derniers seuls sont figurés, avec les grossissements des ambulacres. En résumé, plus encore par les Céphalopodes que par les fossiles ci-dessus analysés, la faune du Nord du Pérou appartient à un ensemble de couches s'étendant de l’Aptien à l’Albien supérieur. Sur deux Aporrbaidæ du Turonien de Touraine, par G. Lecoin- tre (1). — Notre jeune confrère — qui poursuit avec ardeur ses recherches sur les ingrats fossiles des tufs micacés du Turonien — à pu reconstituer avec succès l’aspect du test de deux coquilles aïlées provenant de’Mon- trichard (Loir-et-Cher) et dont on ne connaissait que le moule, ce qui lui a permis d’en préciser très exactement la détermination générique. La première est Arrhoges (Drepanochilus) Noueli [d'Orb.] qui a une longue digitation horizontale, rattachée à l’avant-dernier tour ; la seconde est Helicaulax Cossmanni n. sp., forme très ventrue à rostre long et rectiligne qui n’a pu être complètement moulé. Cette dernière trouvaille fait remonter dans la série stratigraphique le G. Helicaulax plus haut qu'on ne le pensait. Cretaceous deposits of the eastern Gulli region and species of Exogyra from the eastern Gulf region and the Carolinas, by Lloyd NW. Stephenson (2). — Les deux zônes crétaciques de la région Est du golfe du Mexique ont été désignées sous le nom des Exogyra qui les carac- térisent : Æ. ponderosa Rœm. et E. costata Say. Or le Musée national de Washington possède une remarquable collection d'Exogyres, recueil- lies par MM. Johnson, Stanton et par l’auteur, de sorte que ce dernier a cru bon de compléter son étude stratigraphique par une revision de (1) Paris, 1914. — B. S. G. F. (h), t. XIII, p. 352, PI. VI phot. (2) Washington, 1914. — U. S. Geol. Surv., prof. Paper 81, 77 p. in-4°, XXI PI. dont 9 de fossiles phot, d’après nat. 1 180 — ces matériaux. Après avoir rappelé les caractères et l'ancienneté juras- sique du G. Exogyra, M. Stephenson en entreprend la description sys- tématique pour ce qui concerne la région envisagée. E. upatoriensis n. sp. est une petite forme qu'il ne faut pas confon- dre avec E. ponderosa; une variété nouvelle erraticostata en diffère essentiellement par les quelques plis de sa valve gauche. De même en ce qui concerne Æ. costata, l'auteur sépare la variété ‘cancellata qui s'écarte du type par la prédominarice de ses sillons d’accroissement. Fauna of the Martinez Eocene of California, by R. E. Dickerson (1). — On sait que le « Martinez Group » a été définitivement disjoint du Crétacé et ramené dans l’Eocène : la comparaison des Genres repré- sentés dans ces couches avec ceux qui ont vécu à l’époque éocénique, fournit à l’auteur la preuve qu'il s’agit là d'une faune plus ancienne que le « Midway Stage », c’est-à-dire du Paléocène. Aussi ne s’étonnera- t-on pas d'apprendre que la plupart des espèces de Mollusques décrites dans ce Mémoire sont nouvelles : Leda Packardi, L. Milleri, Yoldia Gestert, Y. Powersi, Pinna Barrowsi, Lima (?) claytonensis (ce serait plutôt une Limæa), Lima (?) Haseltinei (complètement indéterminable), Ostrea Buwaldana, ©. Weaveri, Modiola Bakeri, Cuspidaria Hannibali (bien distincte, par ses rares côtes, de C. dolabræformis Gabb, qui est une Liomya crétacique), trois petites Crassatelles peu caractérisées, Phacoides quadratus dont la charnière est inconnue, de même que celle de P. mui- rensis et de P. Diaboli ; Dosinia (?) Lawsoni indéterminable générique- ment ; Meretrix Slantoni, M. Dalli qui ne pourra conserver ce nom spécifique, préemployé par moi en 1894 pour une espèce éocénique de l’Alabama ; Tellina herndonensis, T. Packhardi, T. Perrini, T. Kerr, Psammobia cylindrica et Spisula (?) Weaveri indéterminables. Parmi les Gastropodes les moins mal conservés, nous remarquons entr’autres : Fissurella (?) Behri qui est probablement un Pileolus à sommet usé ; Gyrodes (?) lineata, Amauropsis martinezensis ; Turritella Clarki qui est peut-être une Mesalia ; Anchura Englishi, Anchura Gabbi, Ovula Martini, Eutritonium martinezense ;: Fusus Dumblei fragment bien peu déterminable ; Olivella claytonensis, Pleurotoma Louderbacki, Surcula Merriami, S. Fairbanksi, S. Andersoni qui ressemble plutôt à un Genotia. Enfin deux Céphalopodes terminent cette monographie Hercoglossa Merriami, Nautilus Stephensoni. Il faut savoir gré à l’auteur d’avoir pu tirer quelque parti de maté- riaux aussi médiocres. (x) Berkeley, 1914: — Univ. of. Calif. Bull. Geol., vol. 8, n° 6, pp. 61-180, PI. 6-18. ho nee Fauna und Alter des Konglomerats von Zdaunek bei Kremsier, von P. Oppenheim (1). — De cette Note qui contient surtout des Poly- piers, avec une espèce d'Ostrea de Bosnie, et qui sera ultérieurement analysée par un de nos collaborateurs, je ne retiens ici que les conclu- sions d’après lesquelles cette faune des Carpathes appartient à l’Auver- sien au moins et peut-être encore plus bas, mais nullement au Pria- bonien. Die tertiæren Lithodomus-Arten, von W. Teppner (2). — Ce petit catalogue de 38 espèces de Lithodomes tertiaires peut rendre, à l'occasion, des services aux paléontologistes, car la synonymie y est très soigneuse- ment repérée. L'auteur a fait figurer trois espèces dont une est nouvelle (L. styriacus) et les deux autres (L. Lyellanus Mayer-Eymar, L. isilensis Parona) n'avaient pas encore été figurées. Un tableau de répartition stratigraphique de ces 38 espèces termine l’opuscule. Une simple cri- tique de forme : domus étant féminin, les adjectifs spécifiques doivent s’accorder, c’est-à-dire L. cordata au lieu de cordatus. | Ueber Unteroligocæn im nordæstlichen TFunesien, von P. Op- penheim. (3). — L'échantillon dont il s’agit provient de Bazina, en Tunisie : c’est un bloc de petite taille auquel est resté adhérente la surface interne d’un Propeamussium munie de cinq côtes rayonnantes qui n’at- teignent pas le bord palléal. Notre confrère y a immédiatement reconnu P. semiradiatum Mayer, de l’Oligocène inférieur de Budapest et de Hæring dans le Tyrol septentrional. Cette détermination permet donc de fixer assez exactement le niveau des couches tunisiennes dans lesquelles ce fossile a été recueilli. Il diffère nettement de P. Mojsisovicsi Bittner, du Miocène inférieur de la Syrie. Fresh-water Mollusks of the Oligocene oi Antigua, by Amos P. Brown and H. A. Pilsbry (4). — Les espèces décrites dans cette Note appartiennent aux G. Hemisinus, Bithinella, Planorbis. Comme elles sont nouvelles, leur attribution à l'Oligocène repose uniquement sur ce que les espèces marines ci-après analysées sont elles-mêmes attribuées à cet étage. Mais on verra précisément que je les regarde plutôt comme aquita- miennes. Ce sont : Hemisinus antiguensis, H. siliceus, H. latus, Bithinella antiguensis, Planorbis siliceus. (x) Vienne, 1914. — HExtr. Jahrb. K. K. Geol. Reichsanst , Bd. 63, L. F., pp. 695-710, PI. XX VI phot. d’après des dessins. (2) Graz, 1914. — Extr. Mitt. Nat. wiss. Ver. f. Sleiermark, Bd. 50, pp. 99-117, 1 PI. (3) Stuttgart, 1914. — Extr. Centralbl. f. Miner. elc., n° 9, pp. 279-283, 1 fig. (4) Philadelphie, 1914. — Extr. Proc. Acad. Nat. Sc., pp. 209-213, PI. IX. — 192 — Notes on the geology of the Island of Antigua, by Amos P. Brown (x). — D'après l’auteur, les fossiles recueillis dans l’île d’Antigua ont une grande analogie avec ceux de l’'Isthme de Panama et de Saint-Domingue. S'il en est ainsi, je ne puis partager l’avis de M. Amos Brown, au sujet de leur attribution à l’Oligocène même supérieur, attendu qu'il a été bien établi par M. Douvillé que ces fossiles de Panama sont effectivement mio- céniques, et que — dans mon premier travail sur les coquilles de la Marti- nique et de Panama — je crois avoir démontré que toutes ces couches des Antilles et de l’Isthme sont réparties entre le Miocène inférieur (Jamaïque), le Miocène moyen (Martinique et Panama) et le Miocène supérieur (Saïnt- Domingue). Il faudrait donc relever le niveau stratigraphique d’Antigua jusqu’au Miocène moyen, et classer au plus bas dans le Miocène inférieur (comme les couches de Chipola) les fossiles d’eau douce ou saumâtre ci- dessus analysés. Les espèces nouvelles sont : Amussium antiguense, Pecten Nuganti, Ostrea antiguensis, Turritella Forresti, Helicina Crosbyi, Stenor- hytis antiguensis peu déterminable ; dans l’état où se trouvent ces fossiles, il paraît indiqué d'être très prudent quant aux déterminations, car ils sont certainement moins bien conservés que mes espèces de la Martinique et surtout que celles de Panama. Ueber tertiære Versteinerungen von den Bogenielser Diamant- feldern, von 3. Bæœhm und W. Weisiermel (2). — Les gisements diaman- tifères du Sud-Ouest de l’Afrique contiennent des argiles qui ont fourni des fossiles en assez bon état pour que l’on ait pu leur assigner l’âge miocénique. Tout d’abord, Ostrea digitalina Dub. et O. gingensis Schl. var. africana n. v. ; Noetia Reuningi n. sp. qui ressemble un peu à N. ponderosa Say., Arca Kœærti n. sp. qui est probablement une Cucullæa ; Barymactra Domburgi n. sp. plus aplatie que B. burdigalensis Mayer ; Tellina Luderitzi, Peronæa Oppenheimi nn. sp. ; Turritella. (Haustator ?) atlantica n. sp. analogue à T. vindobonensis Partsch ; Aturia Lotzi, n. sp. qui rappelle A. Parkinsoni Edw., de l'Eocène. Miocæne Gastropoden von Ost-Borneo, von K. Martin (3). — Il s’agit d'un simple tableau, sans diagnoses ni figures, contenant un certain nom- bre d'espèces dont beaucoup sont nouvelles et à-décrire ultérieurement : mais les espèces déjà connues de Java permettent à l’auteur de conclure que ces couches sont miocéniques. (x) Philadelphie, 1913. — Extr. Proc. Acad. Nat. Sc., pp. 584-616, PI. XVIII-XX. (2) Berlin, 1913. — Extr. Geol. Zetralstelle f. Deutsch. Schützgeb., pp. 59-111, PI. 8-14. (3) Leide, 1914. — Extr. Samml. Geol. Reichs-Mus., Bd. IX, pp. 326-336. î à ; # PT De Fu Te PU ia Ms (Pas. < Sn és y dis sn 4 die _Däafiie te LÉ. “ras simé is o de. sc tee Cl RS 4) bai mudtlnt. de". A ot Eine cbereligozæne Faune aus Ungarn, von K. Roth v. Telegd (1). — Voici encore une Monographie, très soignée d’ailleurs, dont le niveau stratigraphique me paraît beaucoup plus miocénique qu'oligocé- nique ; ces fossiles proviennent d’Eger, aux environs de Budapest et de Vàcz, et ils semblent être en bon état ; l’auteur a fait figurer non seule- ment les espèces nouvelles, mais encore beaucoup d'espèces déjà connues. Nous remarquons particulièrement : Murex (Haustellum) paucispinatus n. sp. ; Tritonium (il faudrait plutôt reprendre Eutritonium Cossm.) Tarbellianum Grat. var. ; Fasciolaria plexa Wollf, qui me paraît appartenir plutôt au G. Pisanella ; Pleurotoma Duchasteli et P. Selysi, qui ne sont probablement pas identiques aux types de Belgique ; P. egerensis n. sp,. Surcula tricarinata n. sp. qui ressemble beaucoup plutôt à un Clathurella ; Volutilithes permulticostata n. sp., Terebra simplex n. sp. Chenopus callosus n. sp. bien distinct de GC. speciosus ; Turritella Sandbergeri Mayer, qui à une ornementation très variable ; Tellina aquitanica Mayer, plus petite que dans l’Aquitaine ; Cardium egerense, C. (Ringicardium) bukkia- num nn. sp. ; Leda (Lembulus) anticeplicata n. sp. ; Leda (Costatoleda) psammobiæformis n. sp., Sous-Genre nouveau qui se distingue non seu- lement par son ornementation, mais aussi par sa fossette symétrique : Pectunculus (Axinæa) inflatoides n. sp., Camptonectes textus Phil. I y a aussi un Megatylotus qui a bien le faciès oligocénique, mais qui est très incomplet ; néanmoins, je persiste dans ma conviction initiale. Descriptions of new species of fossil Mollusca from the later marine Neocene of California, by Bruce Martin (2). — Tandis que le Pliocène de Californie, abondamment fossilifère, a été largement étudié, les couches néogéniques plus anciennes demandent un complément de recherches. M. Bruce Martin publie dans la présente Note un certain nom- bre de formes nouvelles qui ont un faciès boréal très marqué : Modiola Stalderi, Buccinum Saundersi, Nassa Moraniana, Chrysodomus Lawsoni, C. eurekaensis, GC. scotiaensis, C. Andersoni, C. purisimaensis, Tritono- Jusus fortunasensis, T. Riversi, Volutopsis eurekaensis, Boroetrophon flee- nerensis, Argobuceinum Arnoldi, A.scotiaense, Drillia fleenerensis, D. mer- cedensis. La majorité de ces fossiles paraît en bon état de conservation, autant qu'on en peut juger d’après les figures qui sont phototypées avec beaucoup de soin. (1) Budapest, 1914. — Extr. Geol. Kungar., v. Ï, fase. 1; 99 p. in-4°, 6 PI,, 4 fig, (2) Berkeley, 1914. — Bult. Depart. of Geol., Vol. 8, n° 7, pp, 181-202, PI. 19-22. ue — CÉPHALOPODES par M. P. LEMOINE. es Yorkshire Type Ammonites, by S. S. Buckman (). — Ce fascicule comprend la description et la figuration de Deroceras spicatum, D. impa- vidum nov. sp. (= D. spieatum Simpson pars), D. mutatum, Elegantuli- ceras ovatulum ; Dactylioceras gracile Simpson, Liparoceras heptangulare. M. Buckman y crée de plus Deroceras pugnax (nom. mut. pro D. spicatum Whright, non Simpson). | Les planches sont toujours aussi belles et dans le texte l’auteur procède toujours à la description des espèces avec une consciencieuse minutie. Die Arieten des unteren Lias von Harzburg, von E. W. Smith (2). — Cette Monographie est le troisième fascicule de l'important Travail entrepris par M. Pompeckj (3). Les couches de Harzburg qui sont décrites ici se présentent en majeure partie sous la forme de roches ferrugineuses oolithiques, remarquables par la richesse et la grandeur de leurs Ammo- nithes. Il est très curieux de constater que le nombre des espèces et aussi celui des individus, des animaux qui ne sont pas des Ammonites, est extré- mement restreint ; 1l y a seulement quelques représentants de Liogryphæa arcuata et quelques Rhynchonelles. Un grand nombre d’espèces d’Arietites sont décrites dans ce Mémoire ; ce sont des espèces classiques, mais l’auteur a eu en maïns un très grand nombre d'échantillons qu'il a mesurés avec le plus grand soin, de sorte qu'il a pu donner des schémas de la forme des différentes espèces aux différents stades de la croissance. Les planches en phototypie sont excel- lentes, les cloisons sont dessinées avec soin ; aussi ce Mémoire sera-t-il indispensable à consulter par toutes les personnes qui étudieront les Ammonites liasiques du groupe des Arietites. : É Aptychen von den Cap Verdeschen Island, von Edw. Hennig (4). — Ces Aptychus, appartenant à 3 espèces nouvelles, ont surtout un intérêt au point de vue de la géographie géologique, en montrant l’exis- tence d’un substratum sédimentaire, probablement d’âge jurassique supé- (x) Londres, 1914. — Part. XIV (8 P1., descr. n°* 103-108 (Will. Wesley, éditeur). (2) Stuttgart, 1914. — Palæontogr., LXI, pp. 1-4o, PI. I-VII. : (3) Pompeckj. Beiträge zur Palæont. u Stratigr. des Nordwestdeuschen Jura. (4) Berlin, 1913. — Ex. Z. d. d. gcol. Ges., PI. II. { — 185 — rieur, aux îles volcaniques du Cap Vert et en particulier à l’île Mago. Le faciès était analogue à celui de l'Europe centrale venant après la décou- verte du Cénomanien aux îles Canaries, cette constatation montre qu'il est probable que l’étude géologique détaillée des îles de l’Atlantique, nous réserve encore des surprises. ete Les Bélemnites infra-crétacées de l’Abkhasie (Gagry-Soukhoum), par M. S. Schwetzoff (1). — Le texte de ce Travail est en langue russe, mais fort heureusement, et par une coutume qui tend à se perdre et qui rendra à bref délai, absolument inaccessible au public scientifique les travaux des savants russes, M. Schwetzoff a accompagné son texte d’un résumé en français. Les espèces décrites appartiennent aux deux Genres Duvalia et Hibolites. Le Genre Duvalia est représenté par cinq espèces dont deux nouvelles, le Genre Hibolites est plus abondant et renferme dans cette région un beaucoup plus grand nombre d'espèces. À cet égard, M. Schwetzoff discute la création, récemment faite par M. Stolley, du Genre Neohibolites ; il pense que la différence entre Hibolites et Neohibo- lites se réduit à un rostre plus allongé et plus lancéolé des Hibolites et à la différence des niveaux stratigraphiques. Le Genre Hibolites étant surtout jurassique. Il montre, d'autre part, que, dans cinq espèces, la longueur du rostre ne varie que très peu et il pense qu'il existe une loi dans le raccourcisse- ment du rostre quand on prend des espèces de plus en plus récentes et qu'il y à là une loi générale de l’évolution des différents groupes d’Hibo- lites ; car M. Stolley a vu le même phénomène pour des formes allemandes qu'il rapporte au Genre Neohibolites. (1) Annuaire géol. et minér. Russie, Vol. XXV, livr. 2, 3, 1913. RÈGLES INTERNATIONALES DE LA NOMENCLATURE ZOOLOGIQUE, ADOPTÉES PAR LES CONGRÈS INTERNATIONAUX DE ZOOLOGIE (suite). ART. 22. — Le nom de l’auteur, quand il est utile de le citer (x), fait suite au nom scientifique, sans interposition d'aucun signe de ponctuation ; si d’autres indications sont utiles (date, sp. n., emend., sensu stricto, etc.), elles suivent le nom de l’auteur, mais en sont séparées par une virgule ou une parenthèse. Exemples : Primates Linné, 1758 ; ou Primates Linné (1758). RecomMm. — Lorsque le nom de l’auteur d’un nom scientifique «est cité en abrégé, on doit se conformer à la liste d’abréviations publiée par le Musée Zoologique de Berlin. | ART, 23. — Quand une espèce est transférée dans un Genre autre que celui où son auteur l'avait placée, ou quand le nom spécifique est combiné avec un nom générique autre que celui auquel il était primitivemént accolé, le nom de l’auteur de ce nom spécifique est conservé dans la notation, mais mis entre parenthèses (2). Exemples : Tænia lala Linné, 1758, qui devient Dibothrio- cephalus latus [Linné, 1758] ; Fasciole hepatica Linné, 1758, qui devient Distoma hepaticum [Linné, 1758]. S'il y a lieu de citer l’auteur de la nouvelle combinaison, son nom fait suite à la parenthèse. Exemple : Limnatis nilotica [Savigny, 1820] Moquin Tandon, 1826. ART. 24. — Quand une espèce vient à être divisée, l’espèce restreinte, à laquelle est attribuée le nom spécifique primitif, peut recevoir une notation indiquant tout à la fois le nom de l’auteur qui a établi l'espèce primitive et le nom de celui qui a effectué la division de cette espèce. Exemple : Tænia solium Linné, partim, Goœze. Loi de priorité AmT. 25. — Le nom adopté pour chaque Genre et chaque espèce ne peut être que celui sur lequel ils ont été le plus anciennement désignés, à la condition a) que ce nom ait été divulgué dans une publication où il aura été accom- pagné d’une indication, d’une définition ou d’une description (DE b) que l’auteur ait appliqué les principes de la nomenclature binaire. - (1) On peut dire que cette utilité est permanente pour éviter des recherches au lecteur et lui simplifier la lecture (Note de la Direction). (2) Pour plus de clarté, nous avons toujours employé à cet effet des crochets [ ] au lieu de parenthèses ( }). (Note de la Direction). ë (3) Autrement, une simple citation sans la moindre indication qui permette de saisir l'intention de créer un nom nouveau, ne constitue qu’un nomen nudum sans aucune valeur, qu’on ne peut substituer à un nom postérieur régulièrement établi. dde a ein dde ni | 1 4 à 1 1 “4 # 4 3 — 187 — Application de’la loi de priorité ART. 26. — La dixième édition du Systema Naturæ de Linné (1758) est l'ou- vrage qui a inauguré l’application générale de la nomenclature binaire en Zoologie. La date de 1758 est donc acceptée comme point de départ de la nomenclature zoologique et comme entrée en vigeur de la loi de priorité. ART. 27. — La loi de priorité prévaut — et par conséquent le plus ancien nom est conservé : a) quand une partie quelconque d’un animal a été dénommée avant l’ani- mal lui-même ; b) quand un stade quelconque du cycle évolutif a été dénommé avant l’adulte ; | c) quand les deux sexes d’une même espèce ont été considérés comme des espèces distinctes ou même comme appartenant à des Genres distincts ; d) quand l’animal présente une succession régulière de générations dissem: blables, ayant été considérées comme appartenant à des espèces ou même à des Genres distincts. ART. 28. — Un Genre formé par la réunion de deux ou plusieurs autres Genres ou Sous-Genres, prend le nom le plus ancien valable des Genres ou Sous-Genres qui le composent. Si les noms sont de la même date, celui qui à été choisi par le premier réviseur, doit être maintenu. Cette même règle doit être appliquée quand deux ou plusieurs espèces ou sous-espèces sont réunies en une seule. Recomm. —- En l'absence de toute révision antérieure, on recommande de fixer comme suit la préséance : | a) le nom à l’appui duquel une espèce typique est désignée, s’ib s’agit d’un nom de Genre. Si tous les Genres possèdent une espèce typique [ou si aucun n’en possède] on adopte le nom de celui dont la diagnose est le plus exacte ; b) Le nom accompagné d’une figure et d’une diagnose, de préférence à celui qui n’est accompagné que d’une figure ou que d’une diagnose, s’il s’agit d’un nom spécifique ; c) Toutes choses égales d’ailleurs, le nom cité en premier lieu dans la publication. : ART. 29. — Quand un Genre est subdivisé en deux ou plusieurs autres, son nom est maintenu à l’une des subdivisions. Si le type du Genre était primitivement désigné, l’ancien nom générique appartient à celle des subdi- visions qui renferme le type originel. RecomM. — Pour faciliter les références, il est recommandé, quand une espèce ancienne est prise pour type d’un Genre nouveau, de combiner aussitôt son nom avec le nouveau nom du Genre, et de le citer en même temps avec son ancien nom générique. Exemple : Gilbertella Eigenmann, 1903, Smithson. Misc. Coll., XLV, p. 147, génotype. Gilbertella alata [Steindachner] = Ana- cyrltus alatus Steind. AmT. 30. — La désignation des espèces types des Genres [ou Génotypes], sera régie par les règles suivantes (a-g) appliquées dans l’ordre de préséance suivant : LRQ NES I. Cas où le type générique est accepté uniquement d’après la publication originelle : a) Quand, dans la publication originelle d’un Genre, une espèce est très nettement désignée comme génotype, cette espèce sera acceptée comme géno- type, nonobstant tout autre considération (type par désignation originelle) b) Si, dans la publication originelle d’un Genre, le nom {ypus ou typicas est employé comme nom nouveau pour une espèce, celle-ci sera regardée comme génotype par désignation originelle ; c) Un Genre proposé primitivement pour une seule espèce prend cette espèce pour génotype (genre monotypique) ; d) Si un Genre sans génotype primitivement désigné (voyez a) ou indiqué (voyez b), contient, parmi ses espèces originelles, une espèce portant le nom même du Genre comme nom spécifique ou subspécifique, qu'il soit valable ou synonyme, cette espèce ou sous-espèce devient ipso facto le génotype du Genre (type par tautonomie absolue). II. Cas où le type générique n'est pas accepté uniquement d’après sa publi- cation originelle : e) Les espèces ci-après ne seront pas prises en considération dans la déter- mination du type : «) Les espèces qui n'étaient pas comprises sous le nom du Genre, au temps de sa publication originelle ; B) Les espèces qui étaient species inquirendæ au point de vue de l’auteur du nom générique, au temps de sa publication ; y) Les espèces que l’auteur du Genre y rapportait avec doute (x) : f) Au cas où un nom générique, sans type originellement désigné, est pro- posé pour être substitué à un autre nom de Genre pourvu ou non d’un type, le type de l’un, quand il est établi, devient ipso facto le type de l’autre ; g) Si un auteur, en publiant un Genre contenant plus d’une espèce vala- ble, n’a pas désigné (voyez a) ou indiqué (voyez b, d) son type, tout auteur subséquent peut choisir le génotype, et cette désignation ne DE plus être changée (type par désignation subséquente). Le sens de l’expression « choisir le type » doit être entendu au pied de la lettre. Mentionner une espèce à propos d’un Genre, à titre de comparaison ou d’exemple, n’équivaut pas au choix d’un type. IIT. Recomm. — En choisissant des types par désignation subséquente, les auteurs feront bien de se conformer aux recommandations suivantes : h) Dans les cas de Genres linnéens, choisir comme génotype l’espèce la plus commune ou l'espèce médicinale (règle linn. 1751) ; 1) Si un Genre sans génotype désigné, parmi ses espèces originelles, en con- tient une dont le nom spécifique ou subspécifique, qu'il soit valable ou syno- nyme, est virtuellement le même que le nom générique, ou bien s’il a la même origine ou la même signification, on lui acordera la préférence dans a (x) Au point de vuë paléontologique, il serait désirable d'ajouter une 4° exception : Ô, Les espèces dont la provenance ou l'étage stratigraphique sont incertains FAO de la Direction]. de hate dé ne dis ie Shin ab do Go sd nn ini < hs rs ai biere es 189 — le. choix du génotype, à moins que cette préférence ne soit fortement contre- indiquée par d’autres arguments (type par tautonomie virtuelle) j) Si le Genre contient à la fois des espèces exotiques et non exotiques au. point de vue de l’auteur originel, le génotype doit être choisi parmi les espèces non exotiques ; k) Si certaines des espèces ont été plus tard classées dans d’autres Genres, on donnera la préférence à une espèce restée dans le Genre originel (type par élimination). l) Les espèces fondées sur des spécimens sexuellement mûrs seront préférées à celles fondées sur des formes larvaires ou immatures (1) ; m) Choisir de préférence des espèces portant les noms communis, vulgaris, medicinalis ou officinalis ; n) Choisir de préférence l'espèce la mieux décrite, la mieux connue ou la plus facile à obtenir, ou celle dont on pourra se procurer un bon spécimen type ; o) Choisir de préférence une espèce qui appartienne à un groupe contenant un nombre aussi grand que possible de cette espèce (règle de DE CANDOLLE) ; p) Dans les Genres parasites, choisir — si c’est possible — une espèce qui se rencontre chez l'Homme ou chez un animal comestible, ou qui ait pour iste une espèce très commune et très répandue ; q) Toutes choses égales d’ailleurs, choisir de préférence une espèce que l’auteur du Genre a réellement étudiée, à l’époque ou avant l’époque où il a proposé le Genre ; r) Dans le cas d'auteurs qui, habituellement, décrivent d’abord une cer- laine espèce modèle ou espèce typique comme « chef de file » et décrivent ensuite les autres par comparaison avec la première, ce fait doit être pris en considération pour le choix du type ; s) Dans le cas d’auteurs qui ont adopté la règle de prendre la première espèce pour fixer les génotypes, la première espèce nommée par eux doit être prise comme type de leurs Genres (2) ; t) Toutes choses égales d’ailleurs, l’ordre de la pagination doit prévaloir pour le choix du génotype. ART. 31. — La subdivision d’une espèce en deux ou plusieurs autres est soumise aux mêmes règles que la subdivision d’un Genre. Mais un nom spécifique qui repose évidemment sur une erreur d'identification ne peut être. conservé pour l'espèce mal identifiée, même quand les espèces en cause sont placées plus tard dans des Genres séparés. Exemple : Tænia pectinata Gæze 10 — Citlotænia pectinana [Gœze], tandis que l'espèce déterminée par erreur, par Zeder en 1800, comme « Tænia pectinata Gœze » est identique à Andrya rhopalocephala [Riehm |] ; cette dernière espèce ne peut porter le nom Andrya pectinata [Zeder|]. (x) En Paléontologie, on préférera les espèces fondées sur des spécimens adultes, en bon état, à celles dont on ne connait que des échantillons incomplets ou népioniques. (2) Il est évident que, si un auteur a l'habitude de décrire ou d’énumérer les espèces des Genres par ordre alphabétique, la règle de la première espèce na aucune valeur et ne doit être appliquée qu’en dernière analyse [Note de la Dir.]. — 190 — Des noms caducs. ART, 32. — Un nom générique ou spécifique, une fois publié, ne peut plus être rejeté pour cause d’impropriété, même par son auteur. Exemple : des noms tels que Polyodon, Apus, albus, etc., une fois publiés, ne peuvent être rejetés pour l’unique raison qu'ils indiquent des caractères en contra- diction avec ceux possédés par les animaux en question. ART, 33, — Un nom ne peut être rejeté pour raison de tautonomie, c’est- à-dire parce que le nom spécifique — et éventuellement aussi le nom de la sous- espèce — sont identique au nom générique. Exemple : Trutta trutta, Apus apus. ART. 34. — Tout nom générique est rejeté comme homonyme, s’il a été précédemment employé pour quelque autre Genre (1) d'animaux. Exemple : Trichina Owen, 1835, Nématode, est rejeté comme homonyme de Trichina Meigen, 1830, Diptère (2). ART. 35. — Tout nom spécifique est rejeté comme homonyme, quand il il a été précédemment employé pour quelque autre espèce du même Genre. Exemple : Tænia ovilla Rivalta, 1878 (n..sp.), est rejeté comme homonyme de Tænia ovilla Gmelin, 1790. Quand, par suite de la réunion de deux Genres, deux animaux ayant le même nom spécifique se trouvent rapprochés dans le même Genre, le nom spécifique ou subspécifique le plus récent doit être rejeté comme homonyme. Exemple : Auricula sulcata Lamk. 1804, qui est un Acfæon, transporté dans ce dernier Genre, y rencontre Voluta sulcata Gmelin, 1789, qui est aussi un Actæon, de sorte que Bayan, en 1870, a nommé la première espèce Actæon Gmelini (3). Les noms spécifiques de même origine et de même signification seront considérés comme homonymes s'ils ne se distinguent les uns des autres que par les différences suivantes : a) L’emploi de æ, @ ou e, comme cæruleus, cœruleus, ceruleus ; ei, à et y, comme chiropus, cheiropus,, Hipponyx, Hipponix ; c et k, comme microdon, mikrodon ; b) L’aspiration ou la non aspiration d’une consonne, comme oxyrynchus, oxzyrhynchus ; Homalia, Omalia ; c) La présence ou l'absence d’un c devant {, comme autumnalis, auctum- nalis ; | (1) Il y a « homonymie » quand un seul et même nom est appliqué à deux ou plusieurs êtres différents ; il y a «synonymie » quand deux ou plusieurs noms différents sont appli- qués à un seul et même objet. Dans le premier cas, le plus récent doit être changé; dans le second, les plus récents doivent disparaître [Note complélée par la’ Dir.]. (2) Deux noms génériques — qui ne diffèrent que par le fait d’un barbarisme ou d'un solécisme qui a échappé à l’auteur de l’un d’eux — sont également homonymes. Exemple: - Odontostoma et Odontostomus, Cerostoma et Ceratostoma, Semifusus et Hemifusus, Keilostoma et .Ghilostoma, Macrodon et Macrodus, Ceritella et Cerithiella [Note de la Dir.]. (3) IL faut toutefois se méfier des changements de dénomination introduits. par suite de réunions de Genres qui ne sont pas définitives : il y a — dans le Prodrome de d’Orbigny — de nombreux exemples de ces corrections de nomenclature inadmissibles [Note de la Dir.]. nn CE rt OC St S Dodé D So dd d) une consonne simple ou double, comme littoralis, litoralis ; apenni- nicus, appenninicus ; e) Les désinences ensis ou iensis dans un nom géographique, comme {imo- rensis, timoriensis, ART. 36. — Les noms rejetés pour cause d'homonymie ne peuvent pas être mployés de nouveau. Les noms rejetés pour cause de synonymie peuvent être employés de nouveau, dans le cas de restauration de groupes supprimés par erreur, Exemple : Tænia Giardi Moniez, 1879, a été supprimé comme syno- nonyme de Tænia ovilla Rivolta 878 ; on a reconnu depuis que Tænia ovilla était préemployé (T. ovilla Gmelin, 1790) ; Tænia ovilla est donoc supprimé comme homonyme et ne doit plus être employé, même si l’espèce passe dans un autre Genre (Thysanosoma) ; alors le nom spécifique Giardi Moniez, 1879, _ qui avait été supprimé comme synonyme, redevient valable, grâce à la sup- pression de l’homonyme Tænia ovilla Rivolta, 1878. Recomm. — Il est bon d'éviter l'introduction de noms génériques nouveaux qui ne diffèrent de noms génériques déjà employés que par la terminaison ou par de légères variations orthographiques pouvant prêter à confusion ; toutefois, s'ils sont déjà introduits, on ne doit pas les rejeter pour ce seul motif. Exemples : Picus, Pica ; Polyodus, Polyodon, Polyodonta, Polyodontas, Polyodontus [sauf le cas de barbarisme à corriger]. La même recommandation s'applique aux noms spécifiques dans les limites d’un même Genre. Exemple : necator, necatrix ; furcigera, furcifera ; rhopalo- cephala, rhopaliocephala ; ammonitæformis, ammonitiformis. Si le radical d’un nom géographique donne lieu en latin à deux ou plu- - sieurs dérivés, on ne doït pas employer plus d’un de ces noms dans un même Genre ; toutefois, s'ils sont déjà introduits, on ne doit pas les rejeter pour ce seul motif. Exemples : hispanus, hispanicus ; moluccensis, molucanus ; sinensis, sinicus, chinensis ; ceylonicus, zeylanicus. La même recommandation s’applique aussi aux autres mots dérivés d’un _ même radical et ne différant entre eux que par la désinence ou par un sim- ple changement orthographique. Exemples : Lamarcki, Lamarckiana, Monta- guia, Montacula. APPENDICE A. — Il est très désirable que toute proposition d’un nouveau groupe systématique soit accompagnée d’une diagnose à la fois individuelle et dif- férentielle, écrite en allemand, anglais, français, italien ou latin. Cette dia- gnose doit indiquer dans quel musée le type a été déposé et quel numéro - d'ordre il y porte. Il est recommandé, dans les descriptions publiées d’une nouvelle espèce ou d’une nouvelle sous-espèce [variété, race ou mutation] de ne désigner et dénommer qu’un seul spécimen comme type, les autres spécimens examinés par l’auteur en même temps étant des paratypes. B. — Pour les travaux publiés dans une autre langue, il est très désirable que l'explication des figures au moins soit traduite dans l’une des cinq langues énumérées ci-dessus. C. — Le système métrique des poids et mesures et le thermomètre centi- grade de Celsius doivent être seuls adoptés. L'unité de mesure adoptée en micrographie est le micron ou millième de millimètre (o%oor), représenté par la lettre grecque vw. HRrUE D. — L'indication du grossissement ou de la réduction est très désirable pour l'intelligence d’un dessin. Elle s’exprime en chiffre et non en men- tionnant le numéro des lentilles à l’aide desquelles l’image a été obtenue. E. — L'indication de l'agrandissement ou de la réduction d’un objet est ordinairement linéaire. On l’exprime en la faisant préc‘der du signe de la multiplication, dans le cas d’un agrandissement, et par une fraction, dans le cas d’une réduction. Exemples : x 50 indique que la figure est agrandie bo fois ; r/5o indique qu’elle est réduite 5o fois. S’il est utile de spécifier que l’agrandissement est linéaire, en surface ou en volume, on peut ajouter comme exposant un chiffre indiquant la puis- sance. Exemples X 5o! indique l’agrandissement linéaire ; NUb0? — en surface ; X 5o° — en volume, F, — Transcription des mots grecs Le tableau suivant indique la manière dont les mots grecs doivent être transcrits : Ed Fe e(UAACOS) AE Le Hyalea, non Hyalæa ; no MOTO NV) EC ER EE Pirena, non Pirina ; désinence n —= @ (retonyn)......... Pirena, non Pirene ; ON EATE LUS) RER Tethys, non Telys ; D IP ALOC) ASE Balia, non Balea ; ON (ro doses Hippocrena, non Hippochrenes ; VAL (ne OEM AIU RUE Xenus, Xenophora ; D AGE POV) ee ete Pterum ; D AU (0 POS) ARE RENE Hybolithus, non Hibolites ; CN = 29 A A ee Limnæa, non Lymnea ; QU — AU (YAGUXOC) RER Glaucus ; 5 EU AL ARE UNOS) ete eee Chilostomum, non Cheilostomia (x) ; eu — (EU (Eupuc).. Lee MON EUT)YStoMmE LD) NOL = AP AOLKEU). AE Diæca, non Dioica ; Œcopleura, non Oicopleura ; désinence o — wm (esourriov) ........ _ Ephippium, non Ephippion (2) : — DO AUS NO AGAUE) RENTRER Euomphalus, non Euomphalos ; ONU (NOUTNPLO)) ee Luterium, non Lotorium ; = qe pELS) MERE Angaria, non Aggareia ; (x) Beaucoup de dénominations ont été conservées avec la finale stoma, neutre. (2) Généralement, on a conservé odon au lieu de odum (Macrodon). — 193 — y4 = Nch(ayyiszouov)...... Anchistomum, non angystoma ; CB NNA IN (CES )EMREER TS MUR Rhea ; initial e — he (spuaa),........ Hermæa, non Ermaia. G. — Transcription des noms géographiques et des noms propres Les noms géographiques des nations qui emploient les caractères latins sont écrits avec l'orthographe de leur pays d'origine. Les règles suivantes s'appliquent uniquement aux noms géographiques de pays qui n'ont point d'écriture propre ou qui écrivent avec des caractères diffé- rents des caractères latins. Toutefois à titre exceptionnel on conserve l'orthographe usitée pour les noms de lieux, lorsqu'elle a été consacrée par un long usage. Exemples Alger, Moscou. 1. — Les voyellees a, e, i, 0, se prononcent comme en allemand, en espa- gnol, en français ou en italien ; la lettre e, n’est jamais muette. 2. — Le son u français est représenté par un à avec un tréma, comme en allemand. 3. — Le son ou en français est représenté par un u [sans tréma] comme en allemand, en espagnol, en italien, etc. h. — Le son eu en français est représenté par le caractère @æ prononcé comme dans le mot français ’’œil’’. 5. — L’allongement d’une voyelle est indiqué par un accent circonflexe ; un arrêt dans l'émission est figuré par une apostrophe (x). 6..—"£Es consonnes 6, d, f, j, k, l, m, n, D, q, r, t, v, z, se prononcent comme en français. 7. — Les lettres g et s ont toujours le son dur [ou sifflant], comme dans les mots français : gamelle, sirop. 8. — Le son représenté en français par ch s'écrit sh. Exemple : Shérif, Kashgar. 9. — Kh représente la gutturale forte ; gh, la gutturale douce des Arabes. _ 10. — Th représente le son qui termine le mot anglais path (0 grec) ; dh représente le son qui commence le mot anglais those (à grec). 17. — En dehors de ces emplois (9, ro) de la lettre À qui modifient le son de celle qui la précéde, cette lettre est toujours aspirée ; il n'y a, par suite, jamais d’apostrophe avant un mot commençant par un À. 12. — L’i semi-voyelle est représenté par un y prononcé comme dans le mot français yole. 13. — Le w semi-voyelle se prononce comme dans le mot anglais Wil- liam [ouilliam |. 14. — Les sons doubles dj, tch, ts etc., sont figurés par les lettres repré- sentant les sons qui les composent. Exemple : Matshim. 15. — L’n surmonté d’un tilde (ñ) se prononce gn comme dans le mot français seigneur. (1) L'apostrophe signifie aussi l’élision de certaines lettres, par exemple : M'Coy pour Mac Coy. — 194 — 16. — x, C, q, disparaissent comme faisant double emploi, toutefois cette dernière lettre peut servir à représenter le qaf arade, et aïn peut être repré- senté par un esprit doux. On s’appliquera à indiquer, au moyen des caractères ci-dessus, le plus exac- tement possible, la prononciation locale, sans prétendre d’ailleurs à une repro- duction complète des sons que l’on aura entendus. : Autres décisions du Congrès se rapportant à la Nomenclature À. — Des exceptions à la loi de priorité pourront être admises. 1° Quand un nom de Genre ou d'espèce devrait être transporté à un autre Genre ou à une autre espèce existants ; 1° Quand un nom a été employé pour un Genre pendant 50 ans, jusqu'à 1890, dans les travaux scientifiques, tels que monographies, catalogues scien- tifiques, etc. ; À 3° Quand le nom le plus ancien, conformément à la loi de priorité, n’a pas été admis pendant 20 ans dans la systématique scientifique. Chaque exception doit être soumise à la Commission internationale de Nomenclature qui examine chaque cas et le soumettra au prochain congrès international. B. — Toute publication scientifique doit porter la date exacte [et sincère] de son apparition, non seulement quand à l’année, mais aussi quant au mois et au jour. | C. Si un zoologiste s'aperçoit qu'un nom générique ou spécifique, pu- blié comme nouveau par un auteur vivant, est en réalité un homonyme, et par suite n’est pas valable d’après les articles 34 et 36 des règles de la Nomen- clature, le devoir du zoologiste en question, au point de vue de la bien- séance professionnelle, est d’avertir du fait le dit auteur et de lui donner ainsi la facilité de proposer un autre nom (x). (x) Nous offrons la publicité de notre Revue, comme nous l’avons déjà fait en mainte occasion, pour les avis à donner aux auteurs d’une dénomination préemployée, ainsi que, pour les décisions qui seraient élaborées, avant le prochain Congrès, par la Commission permanente de Nomenclature. [Note de la Direction]. AVIS La Revue Critique de Paléozoologie continuera. bien entendu, à paraître en 1913; nous engageons vivement les auteurs de Mémoires paléontologiques à nous les adresser pour être analysés dans le prochain numéro de Janvier. PR TABLES DES MATIÈRES par M. P. BÉDÉ. 1° Table alphabétique des noms d'auteurs analysés ANS (OS RS ER RE 92 AG (OS ESS RE RER 49 ANDRE EM (RO) Lee à de eieleie ae) ele leicte 45 NSSEMBERGS Ie). eee eue e eee 168 BARRONNODAIG DE NE ann ele ct 59 BAssLER (R.:S.)........... 88, 108 et 162 BARRE (REPAS). Lee 25 et 109 BAL (CÉSAR PRE 7 DOM) RREE 2 ent NAN crue 100 BôsE (E.)...... LÉ REE EE 14 BORISSTAR (A) ee des ruiate ele nrstoale 100 BORMES Rent 18 BOUSSA CICR) RS nest à de ae 30 BRANDE SIGNE) Een. uen di uees 93 BRON) A ete ea cie deusli ol ee 99 BROWMAMOS). 2e... rene 181 BROWNI(BaArNL)..:............. 0... 53 BROMMNA (RC) EE due. qu cine 40 BOUCHER EME) EE einem see 73 Bucxman (S. S.)........ 20, 82, 105 et 184 RO) LS eus à 39 et 120 CueccrA-Rispozr (G,)................ 411% CAEN QHEMES) ER R ER. Een: 109 CL RRE CN RER En . 16% CockeREDr (AL, DA.) 156 COMBESN PS) re eee ones 95 Cossmann (M.)............... 41, 16 et 174 COMDREAUE (A) AT. AU 117 Cricx (G. G.)...... coosuuonoocopauode 168 CUMINES ER) D RNA R 32 Data (WT 74 DARESTE DE LA CHAVANNE (J.)........ 10 DAUTZENBERG (Ph.).......... ... 16 et 74 DÉRVDEUA (EEE Ne a Lee 138 Drcxerson (R. E.),................... 180 Dresa (CO ARR RER RE 103 DoEDERLEIN (L.)..................... 128 DOrrausA (GE)... en 16 et 74 Doro (L.).........., enr A RITES sh) Dora (BelA) FER EEE ARErEE 95 et 111 Donvami(R)oreecoogvoonoopouuosoe 177 BARLAND ((AN) Loue os loscoodosdabbo cc dit 137 ae (Cs oc osodoocconcccosdose 44 JRAENO (Crocacocdenocboramoobdenon ( rain (RE) eo ec o00covuoe con 3let 72 1BUon (IP) Sets Se docoocovdope out 71 AVR EME) SR ne Reno 69 HOUR) EEE CE ECC 29et 113 FRANGESCHI (D.)..................... 47 ERTEDBERG (M) NT 36 HUCHS AD EE RP ENTER TUE 66. Ganmonvant (ik: 0066c0: co ocovoctect 33 Girmn ((DL) ave doc bosooemeoncoceroenose 19 Gina OMAN) RECETTE OC 08: Giexoux (M.)........ MTS eme dues ne eue 17 Comm) ose Be0ss00bccoccrpbeos 43 CROTHIQE) EP RA EE EE ECC EEE AG FANDÉTRSCH (A) NT CU 63 amant (8b) ouccecosmboddocvue 39 et 106 lave (le IL 5310000000 o40e00 410 D BRIE (ooocosssmoecenonc 57, 93 et 184 HERON ADPEN(ES) AR PER 137 HIOREMANNI(B ) ER EE TRE Eee 111 HoorE (CRAN E) EEE CRE ECC CCE E 3 HUENE (E VON)........ Re Ne 5 HussAKROE (L) MEN RER RCE CRE 9 Re) 600656006000 LR CET 47 AGO» (Ce 11e ao Et e do bone 000 71 Joncr (Vos ccuse Rens etre DONS 72 JoreauD(A.eb L.).......... :........ 47 JoRDAN (DAS) Eee RO NT DO PIC 7 JOUROMSEUEN) ME PE RRR ER EEE EE CEE 69 Jurcs-BROwNE (A: J.)............ ... 19 = RÉUNAOWEN EN) ANR RP er 13 REDENER (RO) RP TA te ROSE SE) RASMOND (E.).e.- Le ee on 102 TETE EE ST LT At a AE 20 'ARESO NEA) EPP EP PRE ERP EE CEEECRTE 20 RNB EE MO ne Rene 164 | FRENz (OL EU ER 171 RÉSUMER STE ee 109 REURERMO AMC) PRES PE ER EEE 65 KORENUR). 22e sen Re AR ANS 0 AARTABENEN CAN) IE. SEEN PRET 440 ROZLOMSETIRA) RE RE EEE ae 10 RICA RER MR I) SERRE EE RS 59 et A0I ROPEERI) PE RPR EE EC SECRET CEE 179 LAMBE (UM RAI 1,52et 454 | Roman(F)...... AREAS Rs 13,81et 8 LAMBERT(UN) RAR AE DB MAA2NeL AAC IMRUTTEN (Le): AE ER NE MEN RES 143 DÉNCAUD A) MERE FA Mn 90 ; At DA VIUDE (AL), 22 5 NPA Re ee 15 I UISALÉR (AT) NE ARR SES 42et 125 IBRCOINDRE (Cr) RARE ENTRE RNARENRERE 1790) PSCEMIDENVME DATE EME 103 LEE MC EP) RS er AN |NSCIGENDORFN(E.) CES MAO dc ED 116 ERTCREN(NE)ERERPEE EEE OMS Sie 570) SCHROEDER (He) CRAN ER 94 ÉTEBRECHL (I) ASPIRE PRRRAER AG SSCHUCRER CN) FERRER 55 et 162 ÉÉTSCAROMWU(B A) AT SR CENTS 71. CSCENETLORRANS +) MARS ES 185 LOyISATO LCD) EE RER ets let TS I ISGONT MANS) MEN TELE MR Ten 97 LOL ARS) eee SENS nes (Re A53 MIS COPINE) RER RERS 12et 29 : SIDEBOMIOM (ED) EE Cr PL ECC EE 143 NARPLLE Us (RL) EVENE RENTRER 11 NSTVESTRMAS) EEE TEE 43. 48/et 145 MAITRE CN) NIET SAR CAMAREA UA RER ee ER ATH STMTONES GUN) ANR EEE 77 MANSUNAQHO) ER ONR AP Er ER EEE 460 et 4171) PIS MTTE CRAN) EE CE Er 184 MAPLESTONE (C. MS) mm Line PMU ES OROLOMION DE EEE PRE CCR EE CEEERRE 90 NPAR SEAL AB) CRETE PET EEE ET TM NSONMMERMEIERN (I) Re eee Se DR 178 MARTIN (K.).:...:.. Le pee VUE 482" 'SPATE (Li F5) LASER ET RNERES 79 MARTONNEN(Ae) CS OR OO OMR SPENCER (ON RO) PRET EEE Sorel MGR WA ÉD) SORA et MOMIE STE EAN (Ge) CREME RER 31 MAZERANSCPI) ES ER EN PE RARE 19 EH ANSS MN IMSTEPHENSONT(L ANNE) EEE 179 NÉE SG) ER SARA ERA EEE 94%) Scene MC) AMENER 455 ME UNTER (EE) ARS EE NAS Ee Gatet 1570) SnRUuBE (RO) ET RERO RACE MEUNIER NS) RE ee ere es 15... MISWAR TAC) ONE CERTES 162 ME SERA QI ES) AE UE 169 . Moore (AMI) PEER Eee An 1550) ME TE CDR OURS) EE ERE TERRE EEREE 183 TEpPNER. (MW): ue te eee 181 NB GREC) ARE AMENER SON ERe Des 72 MP THOMAS (VO) ARE ER 169 Nam) hoc tho to VAR EN IE RO ns 15. Ie TONT (AIDE) RTE EMA NES Er 173 NOWAR (I. ) EE Re ee 87 LBRIGE. SA CREER RE TASRE 1.18) LMG2 OLRERSA(VON) TRAVAIL ENNN ENS 65 ee PAURREeS ? ORPENHENM (PA) ER EEE AIO el S TN NAS 7 D ANA) EE ERP EE ERP D 12 OSBURNIR: AC) ARRANRERREe pret ADP) ENV ATERDE (DOM A) LEE PRE ERP RES 113 | VinassA DE REGNY (P.).......... “102 PAR EZOMNIR): RU Eee HO ne « 139 j Pack (RW). 2-0 LR RAR LR 912) NWVAnERS (AS MN) PR MSIE 37 PEPALCLER GPA) RE Ne Eee CSN PANNE AAMSNHE SE) EEE EE PRE 66 PERRUNREMLERGEE (CAN) RTE ER EIRE COM AVIS TONN(S VE) ERP EE EE 48 STE ANR em MN Re dm dd AS 0 FSAMNNEGNERN(R- ME) ER Re ECR RTeRReee 400 : Prise v (El A) UE HAE AS We rcar (JL) MR Le Me 416 PRIEM (F0): Us 100 LE MOOV CRU (AS) RER ENS 67 QuEL (BD En ee ARE 641 Zaranvr (Béla).5,10 0.720020 NIUE > 0 (07 2 Table alphabélique des noms nouveaux de Classes, Ordres, Fanulles, Genres, Sous-Genres et Sections ACGROPORIDE....:...... (DC) Lo doom CRU UNION EN 1913. 121 Amauroceras.......... (Mol) er BUCRMANÉN EEE 1913. 82 AGborella ere EC -en er (BrYOZ) AAA MER EEE OSDULNENEAENMERPR EAN 1914. 125 AUSbEAINAR er (MON) RER RER CAPE ARR REA 1913. 167 APONELO AT TOME (Brach:) rm ne RE NONMAS Le NIET El 1913. 169 Basremiless er ee. (Mol) PRES Er IR OA ENS RARES PR LA 1913. 20 Basidechenella ........ CRLIOLE) PERF EPAECEE EICHER RATER TEE 1912. 59 MIBCISS CDD On, (ENORME CA OR RENE MR 1913. 122 Belemnellamer" "ce (MODERNE NOW ANS AE EE Do 0e 88 BISONONE GE EEE MOT) EPP RUES PAS COSSMANNAEE EEE Er 01 17% Bitabelitimne st "00 (BOLD) SAT ROME Re Descente ses cccoeeceac 1913. 130 RAA A MERS (MON) MERE EDTUR (GÉRANTS ON Res tire ent 1913. 167 Bed AN rie (MOIS Se ee, Bu MATe 6 0bu0 vo 000 00 1914. 105 BURTONAAA AE, (BEA Che) Eee ÉROMASAEN ANNEE 1913. 150 Cale 652686060688 MON) EE CERTA Jukes-BroWne "nr 1913. 20 Cephalerpeton ........ CREDI) AR ARRET Mobdiens erreurs 1943. 155 CÉAUTINUSMEC EEE EE GDLNOD I) ET EME BaRlon Penn tes 1913. 60 Chem eSeee ee (MOLIA) PR SRE ES GISbe LE RS TT RE 1848. 417 Cladophiuroida...... (Hem) os rageuscoce CONTES TE RENE 1913. 109 Coronanthus .......... (om) pes eee AMEL ANNE PERTE 1913. 116 Cornucardia .......... MO) RARES PR ONE AN RER ue NE 1913. 10 COSGINOPLEURIDÆ.. ..... CENOZ)RE TERRE CURRENT AE ER NE PA 1913. 122 GCostatoleda ..:.....,... (Mol) meer us: TOR Sean 1914. 183 COTHURNICYSTIDE ...... (ECRIN A) EPA PEN EERTE Bathene er Cr ee trames 1913. 25 Cothurnocystis ........ D TE PE DRAP SD de VAE terne à 1913. 25 Cruciellane eme". (MOI) RTE SOuaUa ao KOREN EPP EE TERRE 1913. 10 Guenotaster. 0. ...... (chine) METRE ALERT Ne ne 1914. 49 CMdOnOeRNNSes se NEChIN. JU Bather AREA Tr rene 1913. 26 Cylindriscala.......... CMOLIEN) S PES Rnte deBOUE NE ML 1913. 19 Cyrtosymbola ......... 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HPSDOUMIIÉEEE EEE Cr ENTRE 19142: 435 MOSS 0 (Dnilob) rem e Richter 5.4. bou à HIONEN 101 HAVE Oo cocogucoc a MOT) ete COSSMANN EEE EEE 1914. Gagaticeras ........... (Mol) RER “. HBUCEMAN. LAN CCR 1913. GALEOPSIDÆ ........... (ES) cos gosobos CAUSES LE Tant ee 1913. Geralineura....... ... (ATACRN) PEN EANONTE Petrunkevitch ........... 1913. Glatziellat AR PRREAREE (Mol) rer ee RÉNALE Re 4913. Gorgosaurus .......... (REDÉDAMEMREMRREUS. Lampe. een 4914. Gryposaurus.......... PARU SOS A ie DEC do 0 do do pda 0 die 1914. Guebhardanthus ...... (Echin D) Re tee Lambert” mets ane 1914. Heterotarbus.......... (Arachne) MALE ACS Petrunkevitch........... 1913: HIMOCRINIDEÆ .......... Œchinod)Perr ere Kirk AS ERA er 1914. Hypacrosaurus .... ... (REP DIET AR ARRURRE Barn. Brown ........... 1913. ISbreileS MERE TE (MONA) ER Simionescu .......... .. 1913. Kashmirites........... (MODE RENNES Diener nement eenr 1913. Kustarachne .......... (GE NNe) Es 66000 PetrunkKeViich et 1913. Lasicocrinus .......... - (Echinod.) .......... KIT AR RER NRERR EE 1914. Laubecanthus......... Œchinod)e 7 Lambert. "20... 106 1915. DeTOCOLYS AR CLR CE (Honor) Se eee Dom Valette............ 1913. PeuCOtheaeee er Er (MOI) rer Jukes-Browne........... 1913. Libyolampas.......... (EChinod )FFPErET EE Don Ya VE er RER 1913. Lingulapholis . ........ (Hd so a0souoce SAMCREE doscrdoopoudeo - 4913. Lophidiaster .......... (EChinodA) FEAR EC Spencer. mi MReus 4913. Lysophiuroidea.... . (Echinod.)......... FACIATReES PAR ET ER 1943. Mazonerpeton ......... (Rept.) gs) CHR PET Moodie CE rene 1943. ME TAN ARR ra (ŒCRIMOU M) PEER Fourtaut. Mie ter 1913. Mercaticeras .......... (MOIS) RENE Eee BUCKMAD EEE ER EP CEEE 1913. Merocrinus -.......... (ÉChInodA) PARA BALHCr A MAIRES ARE 1913. Metaliopsis ...., ..... (Chinon) EEE Hour ER RES 1913. Metatarbus ........... (Arachnh) Fee er , . Petrunkevitch...,....... 1913. Micrerpeton .......... (REDIA) es Moodie.......... RE lé 1909. Microcyathus ......... (ol) ee cesse Dœderlein .....,........ 1913. Nephrolepidina ....... (Foramin.).......... H. Douvillé............. 1912. Ophrypaster .......... (Echinodh) FARAReERTE Spencer sn 1912. Ottawacrinus ......... (Echinod.) ..... ares Batheriemeeneerie 1913. Overtonia (Brache) Eee Thomas .........,... ADI Pachytheca ........... (BLYOZ2) TAPANT Canus 2.6 ARTE ER 1913. Palæoæschna.....,..... (nsectes) eme ee F. Meunier... 1914: Paleobutus "Free (ATaChN A) PAPE ERE Petrunkevitch.......... . 1913. Palæoedischia......... (ŒnSeCLes) NN F. Meunier ......... . OMAONE Palæogeron .,.., .. .. » D Un AIR dre EL 4914. Palæopistacanthus..... (Arachn) rene Petrunkevitch........... 4913. Paradechenella........ (POP) PERSAN EE CNE ae osooséne cour 1912. Paraprothyris ......... (MODS Te Clarke sise Se ere 1913. Parechioceras ......... (Mol) RCE EE AE BUCRMAN EEE CCC CNE 1912. Phocidaster............ (EChiInod) A PE REEEEE SpeNCers ie te 1913. Piscotarbus ....…. Se (Arachn.)........... Petruukevitch}...... Pr pnste 1913. 421 174 154 154 115 _62 109 53 71 103 62 109 115 113 20 112 163 21 109 114 82 109 114 63 155 130 135 27 109 470 122 157 62 157 160 62 59 166 105 25 63 HO BAT 0. du. (MOI) PEER ENT AS Jukes-Browne........... 1913. Platyhexacrinus.. .... (Echinod ) ........., SCENE MAL NU LA. 1913. BlEUEOdapis ne (MONA) SRE Er Clarke Mie Ie nt 1913. Pleuropygus ....... M (HCHINMO) EE EEE Lamb. et Thiéry.......1." 1914. Protogrammoceras .... (Moll.).............. SIDONESCUM EEE CE 1913. Protophrynus......... (ATACRO) M EMErERTS Petrunkevitch,.......... 1913. Protorosaurus......... (ReDES) ATARI Lanmbe Es rm RE En 1914. Brofosalpugas "+ "#70. Cac) aides PEUR eMEICNAMSERAEeErE 1913. Psalidocrinus ......... (Hehino dl) RATER BaAbHET MEET 1913. Psammolampas ....... (ŒChINOdM)E Eee Banib ent MARNE ERP TRE 1914. Pseudocarnites........ (Mo) AREAS SIMNOHESCURR RAR ETC 1943. PÉeroparia tu, . Li: (QRnTO DA) ANA PE SRE SE RICHE AE 01 4913: Bushulas seen, (Brachi) eeeters HRORAS APM ERNEST 1913. Radiobrissus .......... (chine di) PARA EARRE FOUTEAUEA CARE PACE 1913. Rugatiscala ....... Pr A OMONPS) SERA RIRE EF BOUL RER EST ANERAE 1913. Schizoproetus......... CHRTOb ) APM RETEE RIGRPE RAI ER En ne 1912. D EARIESIA A. ee. ee eoe et MO S) RER RUE Hate RS M Re 1914. Stephanosaurus ....... (Rep) RE Er Lanabe eh RS Ares 1914. Teichaster .........:. chiot) FEES ÉDEMCE 0 don 0e db es 1913. Theliphrynus ......... (gnna) NE sec ee Petrunkevitch.......... 1913. Hholastene ea ue (chine di) RE ERTEe SPENCER MT En IEES 1913. Tiltoniceras........... HONTE DB UCRN AMAR 1913. Hnachyasters. ©... (HChINOU) APE SPENCER MARS Ne RIRE 1913. Trachylytoceras ....... GMOIA) TERESA RER BUCRMANER PAPER AA 1913. Trichotocrinus ........ (ehinodn) ee rene OISSONERE AE RES 1912. Trigonomartus........ CAC NE) PEER Petrunkevitch en. in 1913. Trigonoscorpio... .... D RE SE o DETAIL 1913. INTÉRESSE (Honmmecs)ersesscee SPÉTICET ee ee Mere eee 1913. Typhloproetus......... (CREUODA) PERTE EEE TE RIChICT RE ea SAT 1943. one ANNEE (MOI) SE PR TE Mio Re RS 1943. Valettaster... 12:11... (HChINOUE) ARR Spencer....... nn En ete 1913. Whitbyiceras ......... (Mol) ERP Buckman eee EC 1913. Pigzagiceras. 4: ....... DÉS CEE RAA er ee » GE A ME 6 1913. Zygophiuroidea ..... CEGhiNod) FETE GTR IE SAN nr AR 1913. 3° Table alphabétique des rectifications de Nomenclature spécifique faites dans ce volume pour cause de double emploi Barroisi de Boury Joubini de Boury hautevillensis de Boury perangusta de Boury Semperi de Boury Boussaci de BourYy breviuscula À Fuchs subcostulata de Boury abbreviata (Scala) Barr. et de Guerne, non Costa 0) © » Sowerby, non Costa allavillensis » de Boury, non de Greg. angusta (Scala) Desh. non Dunker angusta (Acirsa) v. Kœn. non Desh. Bouillei (Scala Boussac, non Tourn. brevis (Lingula) À Fusch, non Portl. costulata (Scala) Nyst, non Kiener A NAN 1 MIE I 20 108. 165 30 80 62 154% 62 26 116 77 101 169 114 19 50) | 107 154 27 62 27 82 27 82 26 63 62 27 101 176 27 20 105 109 49 49 49 49 50 49 66 50 —\ AD — crassa (Acirsa) v. Koen. non Sc. crassa SOW. crassilabris (Scala) v. Kæœn. non Sow. coarclata (Acirsa) v. Koen. non Jeffr. curta (Scala) x. Koen. non Emmons Dumonti (Scala) Br. et Corn. non Nyst Dunkeriana (Scala) Dall, non Nyst elliptica (Gucullella) Beush. non Maurer fasciata (Scala) Wanner, non Sow. Fischeri (Scala) Watson, non Tapp. Can. funiculata (Scala) Watson, non Carp. intermedia (Scala) Fuchs, non Hutton minutissima (Scala) Gabb, non Desh. Mærchi(Scala) Groenwall et Harder, non Angas pachypleura (Scata) Tate, non Conr. pumila (Scala) À. Ad. non Libassi robusta (Scala) Dollf. non Acirsa robusta v. Koen rugulosa (Scala) v. Koenen, non Sow. rotundum (GCerithium) Etallon, non Zekeli Sandbergeri (Scala) Sacco, non Desh. Smithi (Scala) Watson, non Fryon soluta (Scala) Dunker, non Adams subtilis (Scala) v. Kœn., non Sow. subvaricosa (Scala) Dunker, non Cantr. tenuilirata (Scala) Whitf., non Sow. Thomasi (Scala) Whitf. 1912, non Gabb Tournoueri (Scala) Br. et Cosn., non Benoist trochiformis (Scala) Maltzan, non Br. turbonîilla (Scala) Brugn., non Adams LL RAS PT TR SEL pseudocrassa (Acirsa) de Boury Kopenhaguensis de Boury stricta de Boury pseudocurta de Boury Corneti de Boury inconstans de Boury Beushauseni À Fuchs Wanneri de Boury Pauli de Boury Watsoni de Boury Fuchsi de Boury Gabbi de Boury Grænwalli de Boury Ralphi de Boury misera de Boury Costai (Scala) de Boury pseudorugulosa de Boury perrotundum (Gymnocerilh.) Cossm. weinheimensis de Boury Tryoni de Boury inconstans de Boury subtilissina de Boury semivaricosa de Boury subtilicostata de Boury ignota de Boury Briarti de Boury trochoides de Boury Saccoi de Boury CHATEAUROUX. — IMP. TYP. ET LITH. LANGLOIS 50 49 50 50 49 19 66 50 49 50 19 19 50 50 49 49 50. 174 50 50 49 50 50 50 19 19 60. 50 no S = î CONCGHYLIOGISTE PARIS — %6, rue du Faubourg Saint- Denis, 36 — PARIS GRAND CHOIX DE COQUILLES VIVANTES ET FOSSILES Es : A LA PIÈCE ET EN COLLECTIONS Possédant en magasin plus de 20.000 espèces de coquilles vivantes, _ terrestres, fluviales et marines, provenant de l'acquisition des plus grandes collections connues, je puis satisfaire à toutes les demandes qu'on “voudra bien m'adresser. 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DE>SINATEUR-AUTOGRAPHE des : Annales des Mines — Revue Générale des Chemins de fer — Bulletin des Ingénieurs Civils, Ministères, Compagnies de Chemins de Fer, de la Ville de Paris, Ecoles Centrales et autres, etc., Journaux d'Architecture, de” Sociétés et Journaux scientifiques, Chambre de Commerce, etc. 7 etc. ZINCOGRAPHIE et Reproductions en noir par la lumière, de Dessins “annee calques à l'encre de chine. RÉDUCTIONS ET AGRANDISSEMENTS DE PLANS . Que —: Phototypie — Clichés Zinc et Cuivre — Similigravure — Photogravure :— Envoi de Prix, Renseignements et Spécimens sur demande LPPIS PIS P IPS SIT I INIÉS A OrFE TX —— nn = s PLAQUES SÉCHES® AU GELATINO: EBROMURE D'ARGENT L: Na 40 | foe \*LA PARFAITE: 6 at M GUILLEMINOT a C“ Rec B SUILLERINOT: BOULE ï E TE tn D) pre BESURAC mme PAPIERS = 22, Rue de Châteaudun, PARIS 7 CINQUIÈME ET DERNIER APPENDICE CATALOGUE ILLUSTRÉ nes COQUILLES FOSSILES DE L'ÉOCÈNE DES ENVIRONS DE PARIS Par Maurice COSSMANN Outre les diagnoses et figures des espèces nouvelles annoncées dans _ l'Atlas de l’Iconographie (supplément), ce cinquième Appendice contient la révision des charnières des Genres de Pélécypodes, avec plus de Homes dans let texte Prix. D'HRG ONE Re ie De 2 Or, Les trois Appendices, IT, IV et V, ensemble... ...... D ‘50 fr. S'adresser à l'auteur : 110, Faub. Poissonniere, PARIS : eus ® LL : —_— | = == x (É —— me a ÿ rs G'WALLART et 188 EE DU RANGÉE SR CAGE H GR Palæontologia Universalis Cette publication, dirigée par un Comité international ‘dont Lu M. K. von Zittel a été tout d'abord le président, a pour but de rééditer sur fiches, les types des espèces fossiles, en s’attachant de préférence aux formes anciennes et à celles dont la recherche bibliographique est. difficile. Le nombre des espèces-types, publiées chaque année, est 4 8o environ, soit 160 fiches au miNINUM RSS Sas PRIX D'ABONNEMENT A LA SÉRIE DE 160 FICHES (TEXTE ET FIGURES) 40 francs — 82 mark — 4 40 sh. — Doll. s ON S'ABONNE : à Paris, chez L. LHOMME, 3, rue Corneille. se à Berlin, chez GEBRUDER BORNTRAEGER, 29, Dessauerstrasse. | à Londres, chez WW. WESSLEY, 28, Essex Street. à New-York, chez G. STECHERT, 9 East, 16° Street, Pour renseignements complémentaires, s'adresser | au ne Secrétaire : D' O0. COUFFON, _Saint-Denis- d'Auiee: Gtayen €) “he rERRIÈRE, Libraire-Éditeur, Place de r'Hâtel-de-\ 1 CHAUMONT. es OUVRAGE EN COURS DE PUBLICATION ESS 2 NOMENCLATURE RAISONNÉE DES ÉCHINIDE PAR 5 J. LAMBERT et P. en . Membres de la -Société Géologique de France, etc. Fascioures I À IV — 4 vor. ix-8°, 320 PAGES, 8 PLANCHES : 22 FR _ On peut encore souscrire aux fascicules tu à paraître | au prix de 4 fr. 50 par fascicule Te Gharles LEMIÈRE 4 d | SOUFELEUR DE VERRE | PARIS — 11, Rue de Rambuteau — PARIS notes FUN de précision en verre. — Flacons en cristal bouchés à l’émeri. — Pulvéri- sateurs. — Tubes de toutes dimensions, bouchés ou non, pour les Laboratoires de Chimie et pour les Collections scientifiques. — Articles pour la Pharmacie. — Exécu- . tion, sur modèle ou dessin, de tous objets en verre soufflé. D B TRAYVOU + USINE DE LA MULATIÈRE, près Lyon Va: FoNDERIE, FORGES ET FABRIQUE D'APPAREILS DE, PESAGE Ancienne Maison BEÉRANGER & C', fondée en 1827 Dépôt LYON _ et Atelicrs de Réparations Rue de l’Hôtel-de-Ville 1 PARIS MARSEILLE _ Rue Saint-Anastase, 10 Rue de Paradis, 32 SES Exposition UNIVERSELLE 1899, 4° Prix, Médaille d'Or 8 BALANCES de Comptoirs riches et ordinaires BASCULES ordinaires bois et métalliques en tous genres ayec simples et doubles romaines PONTS à ReeuIe pour voitures et wagons s'établissant sur maçonnerie ou dans cadre en fonte RE Envoi de l’album sur demande INSTITUT ENCYCLOPÉDIQUE CENTRE D'INFORMATIONS o RENSEIGNEMENTS, D'ÉTUDES & DE TRAVAUX SUR TOUTES CHOSES Directeur : Pauz COMBES 1, Fue de l'Assomption — PAHEZS (16°) re \ L'Institut Encyclopédique, groupement de nombreux spécialistes sous une direc- | tion unique, constitue une sorte d'Usine intellectuelle, organisée et outillée pour être - constamment en mesure de fournir sur commande, rapidement et à peu de frais, tous à Renseignements, Etudes, Travaux, quelle qu’en soit la nature ou l'importance, dans n'importe quelle branche des connaissances humaines. 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