PounN D /932 HARVARD UNIVERSITY LIBRARY | MUSEUM OF COMPARATIVE ZOOLOGY (4, #79 + 6 MOEUnÉ de [. E. CANU, e. DOUVILLÉ, M. FILLIOZAT, LAMBERT, 1e LEMOINE, te Î PR EM, H.-E. SAUVAGE) SILVESTRI, A. THEVENIN, 12 BÉDÉ. DIX NEUVIRME CANNES Ce 0 ni. NUMÉRO 1 — JANVIER 1915 es NAe * Le ï 2 7 Nr Re ; € CAE | + Lt L F % 1)S SEoUr / k x r Le & SUR < 2 rs “ Pets td F 2 , À * « > # Ta + « = 4 * » 2 fe Ce i Ph : { 2 { { fr HER ARECTION, | ADMINISTRATION ET RÉDACTION M. COSSMANN 10, Faubourg Poissonnière, Paris (a) _ PUBLICATIONS DE M. COSSMANN F5 | : ; Catalogue illustré. des Coquilles fossiles de l'Eocène des enviro Paris. - Le chiquième Appendice, avec 150 fig. et 8 PI...:..:.... YLes Minis eppendices IH, di V réunis............................ es Essais de Paléoconchologie comparée (1895- 1919). Les neuf pren Üvraisons (chacune avéc table des matières) (La X° livr. Sous presse). . Mollusques éocéniques de la Loire- Inférieure. — Bull. Soc. Sc. na. l'Ouest, 3 vol. L'ouvrage complet, avec tables, 56 PI............ ... 100 Observations sur quelques Coquilles crétaciques recueillies. en Fra Assoc. Franc. (1896-1904). 6 articles, 11 PI. et titre... HÉNEREÉe Revue critique de Paléozoologie. — Prix Re ge _. L Table des 10 premières années de la Revue critique (1897-1906) Description de quelques coquilles de la formation Santacruzienne er Patagonie. — Journ. de Conchyl. (1899), 20 p., 2 PI..........:.. Îr - Faune pliocénique de Karikal (Inde française). — 3 articles. de. 3 , Conchyl. (1900-1911), 85 p. 40 PI;, avec table du 1% vol... 2.2. 15 tr. Etudes sur le Bathonien de lindre. — Complet en Bull. Soc. Géol.… de Fr. (1899-1907), 70 p., 10 PI., dont 4 inédites dans le Bull …. ne 15 ir. Faune éocénique du Coca (Mollusques). — En oabonn avec M. G Pissarro (1900 1905). — L'ouvrage complet (51 PI.), avec tables .. ... 80 tre Additions à la faune nummulitique d’ Egypte: — Institut Eeyptien on) 27. p., 8 PL YDresque CDUSO). FT ER EE RE TO LEE AGE Sur quelques grandes Vénéricardes de l'Eocène. — Bull. Soc. Géol. Pr. = (1902) avec Heures. Te RE ARR ER RE CR ED EE ; 1 ie Note sur l’Infralias de la Vendée. — B.S.G.F. (4902-1904), 5 Pl.. 7fr.50, À Sur un re de fossiles bathoniens près de Courmes (A.-M.). — B.S. G. F. (1902). — Ann. Soc. Sc. Alpes-Mar. (1905), 3 PI.......22. D rie ; Descriptions de quelques Pélécypodes jurassiques de France (1903> 1915), 4" série avec table (n’est publiée qu'en tirage à part seulement) 25 ir. ce Le sixième article seul (sous presse), avec 6 PI. et table de la 1‘ série. 10 îr 24 Note sur l’Infralias de Provenchères-sur-Meuse (1907), 4 P1.. 3 Îr. Note sur le Callovien de Bricon (1907), 3 P1........... RSR 5 fr Le Barrémien urgoniforme de Brouzet-les-Alais (Gard). — Mém. Pal Soc. Géol. de Fr. (1907), 6 PI. et fig. (La suite sous presse). Ÿ À propos de Cerithium cornucopiæ (1908), 1 PJ. in-4°........ AT 3ir.50 Note sur le Charmouthien de la Vendée (1908), 1 PI. in- _h ER Lits Îr. Iconographie complète des Coquilles fossiles de l'Eocène des enviro de Paris (1904-1913). L'Atlas compl. en 2 vol. in-4°, légendes et tables 125 Îr. Pélécypodes du Montien de Belgique (1909), 8 PI. in- SA | PS Revision des Gastropodes du Montien. — 1" partie, 1914. 4 PI. in 4 M Gonchologie néogénique de l'Aquitaine. — Pélocypèdes : de deux. HET vol. in-4°/54 P1., 8 cartes, tables et conclusions... 1..." .. 125. - The Moll. of the Ranikot serie. — 1" partie (4909), 8 PI. in- he. Calcutta. Description dequelquesespèces du Bajocien de Nuars (1910). 1 PI. Sur l'évolution des Trigonies (1912), 4 PI. in-4° (Ann. Palécnt.).… Etude compar. des foss. recueillis dans le Miocène de la Martinique ï de l’Isthme de Panama: 1“ art., 5 PL. in-8°, Journ. Conch. 1913. 7 50 LAURENT a l'auteur, 110, Faubourg Poissonnière, Paris (X°) Envoi franco contre mandat postal REVUE CRITIQUE PALÉOZOOLOGIE REVUE CRURIQUE PALÉOZOOLOGIE ORGANE TRIMESTRIEL Publié sous la drection de Maurice COSSMANN avec la collaboration de MM. F. CANU! A, DOUVILDÉ, M. FILLIOZAT, J. GROTH, J. LAMBERT, P, :LEMOINE, _ F. PRIEM, H.-Ë. SAUVAGE, SILVESTRI, A. THEVENIN, P. BÉDÉ. DIX-NEUVIÈME ANNÉE 1915 Prix des années antérieures, chacune: 10 fr. (Sauf l’année 1897, qui ne se vend plus séparément) Le prix de la collection complète et presque épuisée des dix-sept premières années est de 250 fr. net Le prix de la collection des années 1898 à 1913 inclus est de 150 fr. net PRIX DE L'ABONNEMENT ANNUEL : 10 FR. M PARIS DIRECTION, ADMINISTRATION ET RÉDACTION M. COSSMANN 110, Faubourg Poissonnière, Paris (X°) 19153 … NÉLICOS ENGUE CELUS date LUN REVUE N AéRRRe PALÉOZOOLOGIE 1 (Janvier 1915) SOMMAIRE Pages Mammifères et Oiseaux, par M. Armand THÉVENIN........... : Paléoconchologie, par M. M. CossMANN..................... L 12 Céphalopodes, par M. Paul LEMOINE... ... ..................., 26 Echinodermes, par M. J. LAMBERT...................... ..... 27 Bryozoaires,pariMA BU ICANOE 2 NACRE MENTION ALT 34 Gælenfterés par M: \G:-FDOorLEus 2.0 Me ant 38 Divers pariM AM I COSSMANNETS NN LI PER EM RARE A É ne) Rectifications de nomenclature............................. 45 MAMMIFÈRES ET OISEAUX par M. Armand THÉVENIN. Eomoropus, an American Eocene Chalicothere, by H. F. Osborn (1). — Cette très intéressante Note montre que les Chalicothéridés ont existé dans l'Amérique du Nord dès la fin de l’Eocène moyen ou le début de l'Eocène supérieur, en même jemnps que vivaient en Europe les plus anciens représentants — jusqu'à présent connus — de ce groupe. Les pièces qui y sont décrites sont plus complètes que celles de ces formes européennes et prouvent les étroites relations de ce groupe avec les autres Périssodactyles ; les Chalicothéridés sont une branche des Périssodactyles différenciée de’ bonne heure, de la même souche que les Titonithéridés. The Skull of Bathyopsis, Wind River Uintathere, by H. F. Os- born (2). — Ce Genre de Dinocératidé primitif n'était connu que par sa mâchoire inférieure ; le crâne figuré ici, très dolichocéphale, est intéres- sant par le développement relativement faible des trois paires de cornes, et par la forme plus large, plus surbaissée, de la région occipitale, si on (1) New-York, 1913. — Ext. de Bull. Americ. Mus. Nat. 1Iist., in-$°, Vol. XXII, pp. 261- 57h, 8 fig. (2) New-York, 1g13. — Ext. de Bull. Am. Mus. Nat. Hist., in-8*, Vol. XXXII, art. XXI, pp. 417-420, 4 fig., 3 PI. : Pix PU Lu 0 le compare aux crânes des Uintathéridés de l’Eocène moyen ; mais les canines sont déjà extrêmement volumineuses, montrant que l'animal était un mâle robuste, quoique la forme générale de son crâne et le faible développement des cornes aient beaucoup d’analogies avec les caractères des femelles des animaux plus récents de la même Famille. Lower eocene Titanotheres, genera Lambdotherium, Eotitanops, by H. F. Osborn (1). — M. Osborn préparant en ce moment une Mono- graphie générale des Titanithéridés, cette courte Note préliminaire n’a d’autre but que de décrire quelques espèces nouvelles récemment décou- vertes. La plupart appartiennent au Genre Eotitanops caractérisé par la brièveté du crâne et l'allongement de la face. Dans ce Genre même il semble possible de distinguer deux séries phylétiques d'espèces qui coexis- tent : l’une comprenant des formes plus petites, plus primitives, à mem- bres plus grèles, l’autre comprenant des formes de plus grande taille, plus progressives. The vertebrate Fauna of the Gaj series in the Bugyti hills and the Pemdjad, by G. E. Pilgrim (2). — La série de Gaj, dont M. Pilgrim étudie ici en détail la faune de Vertébrés et dant Blanford, puis M. Ly- dekker avaient déjà fait connaître certaines espèces, parait être synchro- nique de l’Aquitanien ou tout au moins du Burdigalien inférieur d’Eu- rope. Sa faune est la plus ancienne qui ait été découverte en Asie. On! comprend, dès lors, tout l'intérêt de ce mémoire qui mériterait mieux qu'un bref résumé. Il n’y a qu'une espèce presqu'identique à celles d'Europe : Amphicyon cf. major. On y trouve — par contre — la plupart des Genres européens (Dicerathe- rium, Aceratherium, Teleoceras...) ; quelques-uns ont eu ici une longévité grande qu’en Europe (Pterodon, Cadurcotherium..….) ; d’autres, au con- traire, paraissent être les précurseurs des formes européennes ; c'est ainsi que M. Pilgrim décrit ici les plus anciens restes de Dinotherium connus. Certaines Familles ont ici leur maximum de développement, tant au point de vue de la taille qu’au point de vue de la diversité des Genres et des espèces, c’est le cas pour les Anthracothéridés. Cette faune asiatique a des affinités avec la faune africaine, un peu plus ancienne. M. Pilgrim y signale des restes d'animaux appartenant à des Genres connus au Fayoum : Moæritherium, Ancodus, Pterodon. (1) New-York, 1913. — Ext. de Bull, Am. Mus. Nat. Hist., in-8°, Vol. XXXIT, art. XXI, fig. 4o7-h19. ; (2) Calcutta, 1912. — Mem. Geol. Surv. of India. Palæont. Indica, in-4°. New series, Vol: IV, Mem. N° 2, 83 p., 30 PI., 1 carte. 1 On y rencontre un Mastodontidé qui réaliserait un stade d'évolution intermédiaire entre Palæomastodon et Tetrabelodon. M. Pilgrim le nomme Hemimastodon. | Tous les paléontologistes souhaitent que la publication de cette série de monographies des Mammifères fossiles de l'Inde soit continuée régu- lièrement et aussi promptement que possible ; mais il est désirable que les planches accompagnant les Mémoires soient meilleures que celles-ci, souvent si dépourvues de relief qu'elles sont insuffisamment démons- tratives. Le sujet est trop important pour que l'illustration ne soit pas parfaite. The jossil-Giraffidæ of India, by G. E. Pilgrim (1). — L'histoire des Giraffidés est encore si obscure que ce Mémoire est d'importance capitale, quoique les pièces figurées ne soient pas aussi complètes qu'on pourrait le désirer. Elles permettent néanmoins à l’auteur d’esquisser une phylogénie de ces Ruminants depuis l'Aquitanien. IIS ont évolué dans l'Inde, où les giraffes vivaient au Pliocène et d'où elles ont émigré vers l'Afrique. Des rameaux latéraux ont donné naissance aux Hellado- théridés et aux Palæotragidés, pour la plupart émigrés vers l'Ouest, et d'où est issu l'Okapi ; un autre rameau a persisté dans l'Inde sous la forme des Sivathéridés depuis longtemps connus, et auxquels M. Pilgrim rattache le Genre Urmiatherium, du Pontien de Perse. The correlations of the Sivaliks with Mammal-horizons of Eurcpe, by G. E. Pilgrim (2). — Mémoire très important qui résume plusieurs années de recherches de l’auteur, sur l’âge des gisements de Mammifères des Monts Siwaliks, célèbres depuis plus d'un demi-siècle. Les listes de fossiles données par M. Pilgrim, l'étude critique des stades d'’évo- lution des divers ordres de Mammifères permetterit de distinguer d’une façon précise, dans ces dépôts très puissants, une série complète, depuis le Burdigalien inférieur jusqu'au Pliocène le plus élevé. rale des Mammifères, devront être en partie basés sur ce tableau, résumé Tous les travaux relatifs aux migrations de faunes, à l’évolution géné- important de la faune asiatique la mieux connue. Une carte géologique du Salt Range, des coupes ct un tableau de synchronisme terminent le Mémoire. (1) Calcutta, 1911. — Ext. de Mem. Geol. Surv. India. Palæont. Indica, in-l?, New. Ser., Vol. IV, Mem. I, 29 p., 9 PI. (2) Calcutta, rg13. — Ext. de Records. Geol. Surv. of India, in-8°, Vol, NEIL, part. IV, pp. 264-326, PI. 26-28. A gere Miscellaneous Notes, by G. E. Pilgrim (1). — Courte Note relative : à une carnassière d’Amphicyon qui, voisin d'A. giganteus, appartiendrait à une espèce antérieurement décrite comme Cephalogale sous le nom C. Shahbazi ; et à un fragment de mâchoire de Suidé, voisin de Listriodon Lockharti. 11 est intéressant de constater qu'il y a analogie avec les formes européennes, mais non identité. Les pièces sont peu complètes, elles ne sont pas figurées dans cette Note ; il est difficile de pousser plus loin les conclusions. Ein neuer Titanotherium Fund in Europa, von E: Kiernik (2). — Il y a longtemps déjà qu’on a décrit sous le nom Brachydiastema- therium un animal du Miocène de Hongrie, dont les restes se trouvent à Budapesth et dont la position systématique paraît être voisine des Tita- nothéridés de l’Oligocène d'Amérique. Il y a là l'indice possible d’une migration que nous ne pouvons encore préciser. Cette Note est consacrée à la description d’un fragment de mâchoire inférieure d'un animal du même groupe, mais il y a une certaine indéci- sion au sujet de son gisement. Ce fragment ne porte d’ailleurs qu'une dent. : Ueber einen Aceratherium Schædel aus der UÜmgebung von Odessä, von E. Kiernik (3). — Il s’agit dans cette Note d’un crâne d’Aceratherium bien conservé, que l’auteur rapproche d’Acerapherium Schlosseri, de Samos, tandis que M. Niezabilowski a, quelques mois plus tôt, décrit la même pièce sous le nom Teleoceras ponticum. La provenance précise est inconnue, ce qui nuit beaucoup à l'intérêt du travail. | New Anchitheriine Horses from the Tertiary of the Great-Basin area, by J. C. Merriam (4). — Les Anchithériidés ont eu, dans l’Améri- que du Nord, une plus grande longévité et une évolution plus compliquée qu'en Europe. Les portions de dentitions ou de spuelettes — décrits ici par M. Merriam sous les noms Hypohippus nevadensis et Parahippus (?) Mourningi — paraissent présenter des caractères mixtes, entre ces Genres et d’autres ; cette dernière espèce a des caractères d’Archæohip- pus ; il semble qu’on saisisse là le passage d’un Genre à l’autre, il (x) Calcutta, 1913. — Ext. de Records Geol. Surv. India, in-8°, Vol. XLII, Part. |, pp. 79 56. (2) Cracovie, 1913. — Ext. de Bull. Ac. des Sc. de Cracovie, in-8*, Décembre 1912, pp. 1212-1224, 1 PI. (3) Cracovie, 1914. — Ext. de Bull. Ac. Sc. Cracovie, in-8°, Noyembre 1913, pp. 808 864, 1 PI. (4) Berkeley, 1913. — Univers. Galif. Public. ; Bull. departm. Geol., in-8°, Vol. 7, pp. 419- 434, 5 fig. er AOF faut souhaiter la découverte, dans les mêmes gisements, de pièces plus complètes et plus nombreuses pour permettre des conclusions précises. 1 New Protohippine Horses from tertiary beds of the western border of the Mohave desert, by J. C. Merriam (1). — Dans cette courte Note sont décrites quelques molaires de deux Equidés du Miocène tout à fait supérieur ou du Pliocène inférieur du Colorado. L'un a des molaires à colonnette non isolée et peut être considéré comme un Pro- tohippus : les molaires de l’autre, à colonnette isolée, diffèrent si peu de celles des Hipparion, de l'Ancien monde, que M. Merriam la réunit, bien qu'avec quelque doute, au même Genre, sous le nom Hipparion (à) mohavense. Ce sont des pièces trop incomplètes pour permettre une conclusion précise, mais il peut y avoir là un indice de migration entre l'Asie et le Nord de l’Amérique à la fin du Miocène, s'il ne s’agit pas d’une conver- gence. Ueber ein Dicrocerus Geweiïh aus Polen, von E. Kiernik (2). — Ce bois de Cervidé, très simple, a appartenu à un animal très voisin de Dicrocerus furcatus, de Silésie. Ses.deux branches sont plus parallèles que chez D. elegans de Sansan. À L'âge de son gisement est vraisemblablement helvétien, peut-être tor- tonien. C'est une Note qui sera utile à consulter pour l’auteur qui étudiera les races de Dicrocère et saura reconnaître des types adaptés à des condi- tions de milieu un peu différentes. Nota sobre la presencia del « Dryopithecus » en el Mioceno superior del Pirinee catalan, por Luis Mariano-Vidal (3). — Les découvertes d’anthropoïdes fossiles sont trop importantes pour que tous les lecteurs de la Revue ne saisissent pas immédiatement l'intérêt de cette Note d'autant plus que la pièce est assez bien conservée ; c’est une mâchoire inférieure dont les molaires du côté gauche sont en très bon état ; elle a été trouvée dans un petit affleurement tortonien de la Seo de Urgel dont la faune est assez riche. L'Espagne est peut-être la région d'Europe qui fournira maintenant le plus de faits nouveaux aux paléontologistes qui étudient les Vertébrés. (n) Berkeley, 1913. — Univ. Calif. public. ; Bull. Departm. Geol , in-8°, pp. 435-441, 4 lg. (2) Cracovie, 1913. — Ext. Bull. Ac. Sc: Cracovie, in-8°, Juillet 1913, pp. 449-464, 1 PI. (5) 1g13. — Ext. de Bolet. Real, Soc. Española de Ilist. Natural, in-8°, Déc. 1913. Un omero di « Felsinotherium », per A. Issel (1). — Cet humérus de Pinnipède, recueilli à Gênes, dans le Pliocène inférieur, ressemble, par ses caractères essentiels, à celui du Dugong actuel, mais il est plus robuste. Cette courte Note, accompagnée d’une longue bibliographie, ne nous apprend rien de nouveau sur l’histoire générale du Groupe. Camels of the fossil genus Camelops, by 0. P. Hay (2). — Le nombre des espèces et des Genres de Camélidés du Pliocène supérieur et du Pleistocène de l'Amérique est assez considérable et la Note de M. Hay a pour but de décrire le type d’une de ces espèces mal connues : Came- lops huerfanensis. Il en donne de bonnes figures et cherche à prouver que, contrairement à l'opinion récemment soutenue par M. Merriam, cette espèce est distincte de celles nommées Auchenia hesterna, Megalo- meryx niobrarensis, Camelops kausanus, etc. La Note se termine par une comparaison brève, mais intéressante, des caractères de Camelops et d'Auchenia. Preliminary report on the Horses of Rancho-la-Brea, by 4. C. Mer- riam (3). — On ne connaît jusqu'à présent aucune bonne description de crâne complet du Cheval quaternaire de la région occidentale de l'Amé- -rique du Nord. Les nombreux restes recueillis dans le célèbre gisement de Rancho-la-Brea permettront à M. Merriam de rédiger une importante Monographie. Dans cette Note préliminaire, il fait connaître les carac- ières essentiels d'EÉquus occidentalis, à tête volumineuse, à région nasale courte et large, à mandibule très massive, à molaires relativement sim- ples, et il le compare avec E. caballus, E. Scotti, E. pacificus, E. niobra- rensis, E. laurentius, etc... Das fossile Rentier in Galizien, sowie seine Rassen und Art Zu- gehœærigkeit, von Evon Lubiez Niezabitowski (4). — L'auteur décrit ici un crâne de Renne portant des bois admirablement conservés, trouvé dans les alluvions de la Wisloka, près de Debiça. Il l’attribue à la race actuelle de Scandinavie, assez voisine du € Barrenground Caribou » du Canada et sensiblement diflérente de la race qui habite les régions boisées nord-américaines, le « Woodland-Caribou ». (r) Rome, 1912. — Ext. de Ali. R. Ac. dei Lincei, in-4°, Ann. CCCIX, Ser. », Vol. IX, pp. 119-129, 1 PI. (2) Washington, 1913. — Ext. Proc. U. S. Nat. Mus., in-8°, Vol. 46, pp. 267-277, PL 25-26: (3) Berkeley, 1913. — Ext. de Univ. Calif. Public. Bull. Departm. Geol., in-8°, Vol. 7 pp. 397-418, 14 fig. (4) Cracovie, 1914. — Ext. de Bull. Ac. Sc. Cracovie, in-$°, Janv. 1914, pp. 56-75, 2 PL , Materialien zur Palæozoologie der diluvialen Saügetiere Polens, T. Ii Reste einer Saiga-Antilope aus der Maszycka-Hæhle bei Ojcow, von E. Kiernik (1). — La présence, dans le Quaternaire de Pologne, du Saïga — qui vit actuellement en Tartarie — avait déjà été si- gnalée ; cette Note a donc pour principal ‘intérêt les mensurations et les figures qui l’accompagnent et qui falicitaront la découverte d’autres sisements intermédiaires entre le pays où habite actuellement cette Anti- lope et la Belgique et la France, où son existence au Quaternaire est depuis longtemps connue. Rezente und fossile Huïitiere Bæœhmens (Ungulata). Abteil. E Pro- boscidea, Perissodaetyla, von 4. Kaïîka (2). — Ce Mémoire, où l’auteur décrit quelques-unes des meilleures pièces du Musée de Prague et d’autres collections tchèques, sera utile surtout aux paléontologistes qui étudieront le Dinotherium, dont bon nombre d’ossements sont figurés, à ceux qui voudront coordonner — au point de vue des variations ou des races — le plus grand nombre de renseignements possible sur le Mammouth, à ceux enfin qui cherchent à connaître la limite d'extension das différents Mam- mifères quaternaires. En particulier, M. Kafka cite des gisements et figure des ossements de Cuon, d'Hemione, d’Ane. On trouvera, en outre, d'utiles données sur les Mammifères plus anciens de Bohême (Ronzotherium, Diceratherium, Aceratherium divers, etc...) The problem of aquatie adaptation in the Carnivera as illustrated in the Osteology and evolution of the Sea-otter, bv W. P. Taylor 6). — Cette Note est consavrée à l'étude ostéologique de la Loutre de mer (Latax lutris) et à la comparaison de son squelette, d’une part avec celui de la Loutre du Canada, d'autre part avec les Pinnipèdes — avec les Phoques — c'est un intéressant chapitre d'anatomie comparée, mais nos connaissances paléontologiques sur les Lutridés et les Phocidés du Miocène et du Pliocène sont beaucoup trop:imparfaites pour confirmer ou infirmer les conclusions de l’auteur ; les comparaisons qu'il tente, sans -insistance d'ailleurs, avec l’évolution des Ichthyosauriens si bien étudiée par M. Merriam, sont bien peu précises encore. Bird remains from the Pleistocene of San Pedro, California, by L. Holmes Miller (4). — Les restes d'Oiseaux du Quaternaire de Cali- (x) Gracovie, 1912. — Ext. de Bull. Ac. Sc. Cracovie, in-8°, Juillet 1912, pp. 981-1000, r PI. (2) Prague, 1913. — Ext. de Archiv. Naturwiss. Landesforsch. von Bôhmen, in-$°, Vol. XIV, 85 p., 67 fig. (3) Berkeley, 1914. — Univ Calif. Public. ; Bull. Dep. Geol., in-8°, Vol.7, pp. 465-495, 19 fig. (4) Berkelex, 1914. — Univ. Calif. Public. ; Bull. Departm. Geol., in-8°, Vol. 8, pp. 31-88. fornie étudiés ici ne nous apprennent rien sur les conditions climaté- riques de cette période. Ce sont, pour la plupart, des Oiseaux migrateurs fréquentant les rivages marins sableux ou les estuaires ; ils appartien- nent à une douzaine de Genres encore existants et tous déjà connus à l’état fossile, en Amérique, sauf deux. PALÉOCONCHOLOGIE par M. COSSMANN. À preliminary Study of the variations of the plications of Paras- trophia hemiplicata Hall, by Alice E. Wilson (1). — Parastrophia hemiplicata Hall ( serait plus correct d'écrire semiplicata) a été trouvée en grande abondance dans certaines zônes des Calcaires de Trenton, et la récolte d'un nombre considérable de spécimens a fait ressortir une extrême variabilité dans la plication extérieure des valves de ce Brachio- pode rhynchonelloïde : il y a des spécimens adultes qui n’ont qu'un simple sinus à la commissure des valves, presque sans aucune trace de plis, tandis que la majorité des échantillons porte de un à cinq plis dans la largeur de ce sinus. Après avoir établi siz groupes, selon l'absence ou le nombre des plis, l’auteur a essayé de trouver une corrélation entre ces groupes et les irois niveaux de l’'Ordovicien moyen qui représentent, au Canada, les Calcaires de Trenton (— Elandeïlo du pays de Galles). À titre de compa- raison, l’auteur a aussi étudié Parastrophia rcvcrsa Billings, du « Group Lorraine » d'Anticosti, que Billings lui-même a ensuite désignée comme une simple variété de l'espèce de Hall. D'après le tableau final qui résume ces patientes recherches, on ne trouve les six groupes réunis que dans la zône à Prasopora : la zône « Fifth-Avenue », à Ottawa, contient des individus portant de 2 à » plis. En outre, la mensuration fait aussi ressortir des proportions très diffé- rentes pour cette dernière variété. Mais je ne crois pas qu'on puisse en conclure qu'il y à véritablement des mutations distinctes, ni même une spécialisation bien nette. (1) Ottawa, 1914. — Canada Geol. Surv., Mus. Bull. N° 2, Geol. Sea. N° 18, pp. 131-139, PI. IV. Z Tee The Anticosti Island faunas, by W. H. Fwenhoïel (1). — L'étude paléontologique de l’île Anticosti a été entreprise en 1909 sous les aus- pices du Peabody Museum, Yale University, et les résultats préliminaires en ont été présentés par MM. Schuchert et Twenhofel à la réunion de Boston de la Soc. géol. d'Amérique. Mais la description détaillée de la faune a été prise en charge par le Geol. Survey du Canada L'auteur rappelle, dans l'introduction stratigraphique, que la forma- tion paléozoïque d’Anticosti comprend l'Ordovicien et le Silurien supé- rieur et il donne les listes des espèces de chaque niveau de ces deux étages : la richesse de quelques-uns atteint 144 et 162 espèces. Dans ce Mémoire, M. Twenhofel a eu principalement pour objet de décrire des Genres nouveaux et des espèces inédites. Palæofavosites est établi pour Favosites aspera d'Orb., espèce euro- péenne à laquelle l’auteur identifie F. prolificus et F. capax Billings. Strophoprien est proposé pour des formes résupinées de Strophome- nidæ voisines de Strophonella, à cette exception près qu'il y a 10 à 712 denticulations le long de la charnière, ce qui diffère complètement de Brachyprion. Le génotype est Brachyprion geniculatum Shaler (1865). Dans le G. Chonetes, signalons une nouvelle espèce : C. (Eodevonaria) primigenius, plus petite que la forme européenne C. striatellus. Virgiana a le même intérieur que Clorinda Barr., le génotype est Pentamerus Barrandei Billings. La Famille Protozeugidæ et le G. Protezeuga sont proposés pour un Terebratulacé primitif, voisin de Magellania ; le génotype est Wald- heimia Mawii Davidson, et l’auteur y rapporte une espèce nouvelle Protozeuga anticostiana (il serait préférable d'écrire anticostiensis). Lissatrypinæ et Lissatrvpa (G.-T. : L. atheroidea n. sp.) ressemblent à un Athyris lisse avec quelques lamelles concentriques, mais la char- nière est très différente. Par ce court exposé, on voit quelle diversité de formes il existe dans ces types primitifs ; à ce point de vue, l'étude attentive des fossiles d'Anticosti présente un réel intérêt. 1 Nota paleontolegica sobre el silurico superior del Pirineo Catalan, por el Acad, numer. Sr. D. Luis M. Vidal (2). — Il s’agit, dans cette Note, de nouvelles localités fossilifères de la province de Lérida ; l’abondante récolte qu'a faite notre éminent confrère, surtout dans le (x) Ottawa, 1914. — Canada dep. of Mines, Geol. Surv. Mus. Bull. n° 3, Geol. Ser. n° 19, oct., 38 p. in-8°, 1 PI. phot. d’après nat. (2) Barcelone, 1914. — Mem. v. Acad. Ciencias y artes, terc. épocc, vol. XI, n° 19, 9 p. in-4°, 3 Pl. phot. NE gisement de Castells, lui permet d'affirmer qu'on se trouve en présence du Gothlandien, rappelant les couches à Cardiola interrupta et à Ortho- cères, et aussi celles de la Haute-Garonne étudiées par Leymerie. Voici la liste — avec quelques observations sommaires — des prinei- paux fossiles recueillis, déterminés — ou bien décrits comme nouveaux — par M. Vidal. Orthis canaliculata Lindstr. var. minima Vid. ; Platyceras anguis Barr. et P. Zeilleri n. sp., dans un état de conservation assez satisfaisant ; Phasia orelongo Leym., fragment insuffisamment dégagé, qui n’a qu'une analogie lointaine avec la figure publiée par l’auteur ; Hyolithes Nicklesi n. sp. ressemblant à H. secans Barr., mais avec des costules plus fines ; Panenka Bergeroni n. sp. qui se distingue par son ornementation formée de côtes tripartites : Lunulicardium evolvens Barr. ; Paracardium Ber- trandi n. sp. finement orné de costules granuleuses ; Mytilus longior Barr. ; Avicula glabra Munst. var. minima Vidal, À. complanans Barr. ; Cardiola Bressoni n. sp. dont les côtes ne sont pas arrondies comme celles de C. grandis Barr. ; Orthoceras originale Barr., O. Barroisi n. sp. ce dernier orné de fines côtes inégales. Cette intéressante contribution se distingue par la précision des con- clusions de l’auteur et par la netteté des figures qui l’accompagnent. Le Richthoïenia dei calcari con Fusulina di Palazzo Adriano nella valle del fiume Sosio, per Prof. Di Stefano (1). — Cette continuation de la Monographie de l’Artinskien de Sicile, entreprise et laissée inache- vée par G. G. Gemmellaro, est relative au G. Richthofenia, créé, en 1881, par Kayser pour des fossiles carbonifériens de la Chine, ou plus exacte- ment du Dvas, d'après Frech. Kayser avait identifié ces échantillons avec Anomia Lawrenciana de Koninck, des calcaires à Productus du Salt Range de l’Inde ; Waagen, en 1883, avait émis l'opinion que ce sont des Tétracollaires operculés, tandis que Zittel, dans les « Eléments de Paléontologie » en 1895, classait plutôt ces fossiles dans les Brach1o- podes. Au contraire, Gemmellaro après avoir varié sur Cette ques- tion — penchait plutôt pour l’affinité coralloïde de ces fossiles, à cause du calice réticulé externe de la partie supérieure de la coquille ; M. Di- Stefano a repris la question et s'est livré à une étude très minutieuse de la structure interne de la coquille, examen qui le conduit à adopter définitivement le classement suivant : Bracniopona. — S.-Ordre Coralliopsida Waagen, Fam. Richthofenidæ Waagen, G. Richthofenia Kayser. La valve inférieure et fixée a l’apparence et la forme d’un Zaphrentis, (1) Pise, rg14. — Extr. Paleont. ital., vol. XX, 27 p. in-/°, 3 PI. phot. d’après des dessins. NUS AUS souvent contournée, quelquefois en colonies ; mais la valve supérieure pré- sente intérieurement les éléments caractéristiques d’un appareil brachial ou crural, avec des impressions réniformes (OEhlert). [Il est intéressant de signaler que les impressions d’adducteurs rappellent vaguement les Hippurites ; d’ailleurs la forme extérieure y fait également songer ; mais l’analogie se borne à ces apparences, attendu que le tissu n'a pas le moindre rapport avec celui des Rudistes. On trouve, d'autre part, l'association d'individus dans les G. de Bra- chiopodes connus sous les noms Tegulifera, Prosboscidella et Scacchi- nella ; néanmoins, en terminant, l’auteur de cette consciencieuse dis- cussion, conclut que le dernier mot n'a pas encore été dit sur la position systématique de ce Genre extraordinaire. Dans la partie descriptive qui y fait suite, on trouve, minutieusement détaillés, tous les caractères, ainsi que les rapports et différences des deux espèces siciliennes, À. communis, R. sicula, établies par Gem- mellaro en 1894. Il n'y a pas de doute qu'il s'agit là de deux formes bien distinctes, qu'on ne peut confondre, d'autre part, ni avec À. Law- renciana de K., ni avec R. sinensis de K. Nos sincères félicitations à M. le Prof. Di-Stefano pour cette magis- irale Monographie dont l'illustration est saisissante sur les trois plan- ches qui accompagnent le Mémoire. A lower erelaceous Fauna from the Himalayan Gieumal sands- tone, by D' A. Spitz (1). — Les fossiles décrits dans cette Note ont été recueillis, soit autrefois par Stoliczka, soit plus récemment par Krafft et Hayden. Les dépôts de Gieumal, après avoir été rapportés par erreur au Jurassique supérieur, ont été depuis ramenés par Uhlig au même niveau que les couches de Spiti, c'est-à-dire dans le Crétacé inférieur. L'état de conservation des échantillons étudiés a permis’ à l’auteur d'en faire l'étude paléontologique et de décrire quelques espèces nouvelles. Cardium gieumalense n. sp., très commun dans ces grès, a de l’ana- logie avec C. Lundgreni Vogel, des calcaires supérieurs à mucronatus, de la Hollande. Pseudomonotis superstes n. sp. avait été confondu à tort par Stoliczka avec Avicula echinata Sow., qui a les côtes bien plus écartées. Unicardium cf. tumidum Briart et Cornet, ainsi que Tapes Rochebrunet Zittel, sont peu déterminables génériquement. Il y a aussi un Parahoplites, assez voisin de P. Nolani Seunes, et un fragment de Stoliczkaia qui ressemble à Ammonites dispar d'Orb. Dans les quartzites, on remarque de gros moules que l’auteur rap- (:) Calcutta, 1914. — Records Geol. Surv. India, vol. XLIV, part. 3, pp. 195-224, in-8°, PI. 18 et 19, text.-fig. 4-11 |trad. Vredenburg|. — 10 — porte au G. Opis et qui ont l'apparence de Megalodon. Corbis montana n. sp. ressemble plutôt à une Cyrène. Les fossiles de Spiti se composent, outre les Foramimifères non déter- minés, de : Cucullæa Uhligi n. sp., Eriphyla (ou Astarte) Hundesiana n. sp., bien conservée, et des fragments de Belemmites analogues à B. Gerardi Oppel, du même horizon. New molluscan species from the Martinez Eocene of Southern California, by Roy E. Dickerson (1). — Le niveau éocénique de Mar- tinez a été constaté dans la Californie du Sud, à une distance de la. baie de San Francisco qu'on peut évaluer à 6 ou 7 degrés de latitude, dans les montagnes de Santa-Ana, à la limite du désert de Mohave. Crassatella Brainerdi et Saxidomus Noblei nn. sp. sont génériquement douteux, car on n'en connaît pas la charnière ; Cerithium, Butterworthi n. sp. à des nodules aigus comme les Melanatria ;: Molophorus Howardi n. sp. a l'apparence de Turbinella crassitesta Gabb. ; enfin Natica pinyo- nensis n. sp. est probablement une Ampullina. Die Fauna des Obereccæns von Nanggulan, aus Java. von Proi. K. Martin (2).— La découverte récente de niveaux fossilifères plus anciens que le Néogène de Java, précédemment étudié par -l’éminent directeur du Musée de Leide, a fourni une collection assez riche de Mollusques dont l’âge d'après ce qui m'a été communiqué par notre confrère et ami — paraît être à la limite de l'Eocène et de l'Oligocène ; car il y a, dans le nombre, une forme de Megatylotus, Genre essentiellement oligocénique dans les deux hémisphères boréaux. Il est bon d’ajouter toutefois que la récolte comprend aussi le Genre Velates qui est franche- ment éocénique. | Quoi qu'il en soit, toutes les formes étant complètement nouvelles comme espèces, on ne peut procéder que par hypothèse, et la seule base certaine, c'est que le gisement de Nanggulan appartient au Tertiaire moyen. Voici d'ailleurs l’énumération annotée des jolies coquilles qu'il con- tient : Scaphander Ickei, plus étroit que les formes parisiennes ; Roxania jogjacartensis assez ovale ; Terebra nanggulanensis beaucoup plus récente que les Hastula éocéniques, de niême que T. puruensis qui me paraît en être une variété dépourvue de sillon suprasutural ; Genotia jogjacar- tensis ; Pseudotoma pseudomelongena dont je ne puis admettre le classe- ment générique, attendu que toutes les Melongena et même certains (1) Berkeley, 1914. — Univ. Calif. publ. dep. Geol.,vol. 8, n° 15, pp. 299-304, PI. 29 en simili. (2) Leide, 1914. — Samml. Geol. Reichs-Mus., Bd. IT, Heft. IV, pp. 107-178, 6 PI. in-/°. Tritonidea ont une sinuosité semblable sur le labre, vis-à-vis des nodo- sités, rien de commun avec le sinus pleurotomique ! Apiotoma Arntzeni, A. Deningert, sont des formes dont le faciès est nettement éocénique ; il en est de même des huit Surcula, dont l’une surtout (S. lepidota) a la plus grande analogie avec S. dentata Lk. Pyramitoma puruensis est une nouvelle Section de Pleurotoma, démembrée par -Cossm. et Martin (1914) à cause de sa forme pyramidale, à nodosités alignées, et de son large sinus en arc ; une nouvelle Section conviendrait peut-être aussi à Pleurotoma Carthausi, qui n'a nullement le canal long des vrais Pleuro- tomes, et dont le faciès ressemble beaucoup à celui d’Asthenotoma ; Cordieria Cossmanni. C. Volzi, bien distinctes l’une de l’autre ; Asthe- notoma Elberti, A. Tobleri, bien caractérisées ; cinq Drillia dont quel- ques-unes ressemblent beaucoup à des espèces parisiennes ; Clathurella Thersites, admirable coquille strombiforme qui n'a d’analogue, en Europe, que dans le Burdigalien de l’Aquitaine ; Tritonimangilia vari- cifera, nouveau S.-Genre de Mangilia, qui a la forme de Mangilia Biondit Bell., mais avec un sinus presque nul et des varices tritoniformes ; deux Uxia ont une analogie frappante avec celles du Bassin de Paris ; cinq Ancilla sont rapportées au groupe s. stricto, quoique leur plication colu- mellaire varie beaucoup, si toutefois le dessinateur à été fidèle ; trois Tortoliva rappellent les formes de l'Eocène, particulièrement Anc. cana- lifera Lk. : Volutocorbis Ickei et V. ptychochilus Bœættger, très intéres- santes. | Passant aux Fusidés : Fusus nanggulanensis, voisin de F. serratus Desh. ; Clavilithes songoensis, fragment qui rappelle C. maximus Desh. ; Peristernia puruensis et P. jogjacartensis, bien caractérisées ; Strepsidura nanggulanensis quadrillée, S. songoensis, plus costulée que les S. turgida les plus ornées de l’Eocène supérieur ; Phoracanthus Jckei, S.-G. de Siphonalia, en mauvais état malheureusement, mais muni d’un sillon dorsal qui aboutit à une courte épine sur la partie antérieure du labre, de sorte que Phoracanthus Cossm. et Martin — qui est à classer dans le G. Siphonalia à cause de son aspect de Pseudoneptunea — rappelle aussi Acanthina. Tritonidea Ickei, muriciforme ; Euthria jogjacartensis, très voisine dE. cornea ; plusieurs Nassa, Genre qu'on ne connaît authen- tiquement qu'à partir du Miocène inférieur, en Europe : deux Colum- bella, dont l’une est pyramidale. Les Muricidæ sont bien représentés : Chicoreus puruensis, Muricopsis Deningeri, analogue à M. plicatilis de Cuise, M. Buzxtorfi, plus ventru ; Ocenebra Volzi ressemble à une Hadriania ; Ricinula puruensis ; Morula songoensis, fragment ; quatre Eutritonium, dont quelques-uns ne sont connus que. par des fragments d'ouverture ; trois Hindsia que l’auteur rapproche des espèces néogéniques de la même région. PT Cassis jogjacartensis ; Cassidaria Arntzent, très bien conservée ; Onis- cidia antiquissima, bien nommée, car on ne connaît pas encore de Genre aussi bas dans la série stratigraphique ; Cyprædia conigera. à spire très saillante ; Rimella tylodacra Boœttger, déjà aécrite de Sumatra ; deux Dientomochilus, Genre bien éocénique ; Terebellum squamosum ; Che- nopus Sultani, peut-être Maussenetia, mais on ne connaît seulement l'extrémité de la spire ; Cerithium Ickei, probablement Ptychocerithium ; Pseudovertagus puruensis ; Benoïistia songoensis très intéressante, parce que ce Genre ne dépasse pas l'Oligocène en Europe ; Potamides, à l’état de fragment douteux, de même que Cerithiopsis Fritschi Bœttger, connu déjà de Sumatra. | Turritella Bœættgeri, Faunus Bœæltgeri, Melanatria Cossmanni, trois Solarium, ne donnent lieu à aucune observation ; mais Porinia Deningeri est simplement un Solarium ; Vanikorcia très endommagée ; Natica Sul- tani ; Pliconacca Cossm. et Martin, ressemble à Deshayesia (coquille oligocénique), le génotype est Natica trisulcata ; Amaurcpsina Arntzeni ; Neverita Wanneri ; le fameux Megatylolus Ickei précité ; Ampullospira Bættgeri ; Nanggulania puruensis, coquille voisine de Crommium, mais avec un funicule styliforme dans l’ombilic, comme Amauropsella ; Siga- retus hangqulanensis ; quelques Pyramidellidæ et Eulimidæ ; un petit Velates rctundatus, bien caractérisé ; Delphinula permodesta, Megaty- loma jogjacartense, qui laissent la livraison en suspens. La suite sera certainement moins intéressante comme Gastropodes, puisque la série en est presque terminée ; mais les Pélécypodes confir- meront probablement notre diagnostic stratigraphique : Eocène très supé- rieur, à la limite du Sannoisien ou du Ludien des environs de Paris. M. Martin a bien mérité de la Science paléontologique en découvrant et en décrivant cette jolie faune. Conchologie néogénique de l’Aquitaine (Tome IE, livr. I et Suppl.); par MM. Cossmann et Pevrot (1). — La fin de la Monographie des Pélé- cypodes miocéniques du Sud-Ouest était prête pour être distribuée aux membres de la réunion extraordinaire de la S. G. F. à Bordeaux, quand la guerre européenne a éclaté. Néanmoins ce fascicule — qui comprend à la fois les Anisomyaires et le Supplément des bivalves — a pu être présenté dans le courant de décembre 1914, de sorte qu'il n'est pas abusivement antidaté. Comme d'habitude, nous signalerons ici les parti- cularités les plus intéressantes, à notre avis, de ce volumineux ouvrage. Laissant de côté les forme secondaires, les deux auteurs précités n’ont (1) Bordeaux, 1914. — Extr. réimpr. in-4° des Acies Soc. linn., &. LXVIIT, pp. 205 à 496, PINENENQUUE ‘ — 19 —, admis, dans le G. Mrytilus, que les deux groupes Mytilus s. str. et Aula- comya, le premier représenté par M. aquitanicus Mayer, ainsi que par M. aturensis n. sp., la Section Aulacomya, par M. Biali n, sp. qui n’a pas de septum comme Septifer. Modiola Hæœrnesi Reuss. de l’Aquitanien, M. minuscula Cossm. du Burdigalien, viennent ensuite ; mais il n’y à ni Amygdalum, ni Brachydontes. Des trois Lithodomus s. str., un seul est nouveau (L. aturensis) ; quant à la Section Botula, outre Lith. subcor- datus, il y a la mutation Lozesi, de l’Helvétien du Gers. Modiolaria est plus varié : M. tenuiradiata n. sp., Semimodiola Sacyi n. sp., Grega- rella Neuvillei n. sp., Planimodiola saucatsensis Cossm. Arcoperna Con- rad, n'avait pas encore été signalé dans l’Aquitaine ; MM. Cossm. et Peyr. décrivent ici À. Degrangei, de l’Helvétien de Peyrère et du Tortonien de Saubrigues. La Fam. Dreissensiüidæ est abondamment représentée comme espèces, mais seulement par les deux Genres Septifer et Congeria. Trois espèces déjà connues dans le G. Septifer : S. Saccoi, dont la dénomination rem- place S. oblitus Cossm. (1895) non Michelotti, S. superbus M. Hœærnes, S. cornutus Cossm. (1899). Pour l'examen des espèces nombreuses du G. Congeria, les auteurs précités se sont guidés d'après la magistrale Monographie du Prof. Andrussow, de l'Université de Kiew. L'ancienne espèce, connue de Basterot et confondue par lui avec M. Brardi Brongn., CG. Basteroti Desh., est actuellement démembrée ainsi qu'il suit : C. Tou- zini Andruss., C. aquitanica Andruss., S. sub-Basteroti Tourn., C. subim- bricala n. sp., ces deux dernières de l’Helvétien et du Tortonien. Le nom Avicula Brug. étant — par droit de priorité — remplacé par Pteria Scopoli (1777), le nom familial doit lui-même aux termes des nouvelles règles de nomenclature ici-même reproduites — être remplacé par Pteriüdæ ; cette décision est regrettable au point de vue même de la priorité qui — respectée pour le nom générique — se voit foulée aux pieds pour le nom familial. Il paraît très probable qu'il n'y a que des Meleagrina dans le Sud-Ouest. Le G. Heligmina Douvillé, dont le génotype seul connu jusqu'à pré- sent, est éocénique, se retrouve (#. Douvillei n. sp.) à Peyrère, mais à un niveau dont l’âge serait à préciser attendu que ce fossile n'a pas été recueilli én situ. La dénomination Perna burdigalensis remplace P. ephip- pium in Bast, non L. ; c'est aussi P. maæxillata Desm. non Lk., ou P. Sand- bergeri in Benoist non Desh. Une des plus intéressantes conquêtes qu'enregistre cette Monographie est celle de deux espèces nouvelles de Julia Gould (— Prasina Desh.), l'une de l’Aquitanien (J. girondica Benoist in sch.), l’autre de ce même gisement de Peyrère (J. Douvillei n. sp.) ; même observation que pour Pteriidæ en ce qui concerne le nom de Famille Juliidæ Dall, au lieu — 30 = de Prasinidæ Desh. qui est cependant antérieur de 32 ans ! Il paraît qu'il en existe aussi une espèce dans les Faluns de la Touraine. Famille Pinnidæ Leach, 1819 ; le G. Pinna s. str. doit être réservé aux formes pourvues d’un sillon dorsal telles que P. tetragona, les autres sont à classer dans le G. Atrina Gray (1840), et il en existe deux nouvelles en Aquitaine : À. ferelævis, A. Bastercti. Les Pectinacea- sont l'œuvre presque exclusive de l’un des collabo- raleurs, M. Peyrot, et il s’en est acquiité avec une méthode qui fait de cette partie de la Monographie un véritable modèle à suivre pour les paléontologistes en quête de classement pour ce groupe difficile. L'auteur admet, aans le Sud-Ouest, les Genres Pecten, Amussium, Chlamys, Hinni- tes. El subdivise le premier en Sections ou S.-Genres Flabellipecten Sacco, Amussicpecten Sacco, Grandipecten (= Macrochlamys Sacco, non Benson), Oopecten Sacco. Amussium se démembre en quatre Sections Propeamussium de Greg., Parvamussium Sacco, Variamussium Sacco, Pseudamussium Klein in Adams. Chlamys comprend les Sections Æqui- pecten Fischer, Manupecten Monts., Flexopecten Sacco, Palliolum Monts., Antipecten Cossm. 1912. C'est le groupe le plus prolifique, principa- lement dans le Miocène moyen, car le Miocène inférieur n'en compte que trois espèces, notamment Chl. Sacyi, qui est le génotype de la Section Antipecten. Au G. Lima se rapportent les S.-Genres et Sections Mantellum, Lima- tula, Ctenoides, représentés en Aquitaine, tandis que la Section Acesta n'y figure pas. Limæa compte une mutation helvétienne du génotype vivant. Rien de particulier à signaler dans les Spondylidæ, mais les Ostracea, particulièrement étudiés par M. Cossmann, nous arrêteront davantage. Reprenant les bases de l'Etude récente de M. Douvillé, l’auteur admet les sept Genres, dont cinq : Ostrea, Gryphæa, Alectryonia, Lrostrea, Exogyra, représentés en Aquitaine, et deux autres qu'on n’y rencontre pas, l'un, Liogryphæa, abondant dans le Jurassique, remplacé dans le Cré- tacé et le Tertiaire par l’autre, Pycncdonta. Le G. Ostrea comprend trois Sections : Cubilostrea Sacco, Gigantostrea Sacco, Ostreola Monst. outre Ostrea s. str. Dans le G. Gryphæa Lk. em. (qu'il ne faut pas confondre avec Liogryphæa Fisch., Ostrea arcuata du Lias) on ne trouve — dans le Sud- Ouest — que Crassostrea Sacco ; les deux valves sont plissées. Alectryonia aquitanica [Mayer] et Exogyra Ricardi Benoist in sch., sont les seuls repré- sentants de ces deux Genres. Enfin, dans le G. Licstrea H. Douv. doit être classée la Section Ostreirella Cosgm. 1912, dont le génotype est Ostrea neglecta Michelotti, remarquable par ses valves également convexes et lisses : le génotype a vécu dans le Burdigalien et l'Helvétien. Pour l'étude des Anomiidæ, l’auteur s’est guidé non pas d'après la forme et l'ornementation des valves — mais d'après les impressions internes qui constituent un excellent critérium spécifique ; des croquis dans le texte précisent bien ces différences sur lesquelles 11 ne semble pas qu'on ait suffisamment insisté jusqu'à présent. Enfin, ce fascicule se termine par une curieuse nouveauté : le G. Deu- teromya Cossm. (= Dimya Rouault, non Menke); déjà signalé dans l'Eocène, existe dans le gisement ambigu de Peyrère ; toutefois 11 n'est pas certain que D. Raulini n. sp. soit d’un niveau aussi élevé que l'Hel- vétien. Le « Supplément aux Pélécypodes » présente — outre la revision d'es- pèces déjà cataloguées — les nombreuses nouveautés qui ont été commu- niquées à MM. Cossmann et Peyrot, depuis qu'ils ont entrepris leur Monographie. Nous ne signalerons, bien entendu, que les plus saillantes. Thracia Duvergieri, de l'Helvétien ; Cochlodesma Neuvillei, du Burdi- galien, ce Genre n'était encore signalé qu à aater de l'Helvétien ; Jouan- netia (Triomphalia) Bonneti Dollfus et Dautzenberg ; Sphenia semiradians, analogue à S. radiatula Cossm., de l’Eocène parisien ; Basterotia parva ; Siliqua Lozesi qui comble en partie la lacune phylétique de ce Genre, de l'Eocène à l'époque actuelle ; Eomactra Ducomi caractérisant l'existence miocénique de cette Section éocénique ; Abra Kunstleri, de l’Aquitanien, et À. Benoisti, de l'Helvétien ; Arcopagia laminifera, confondue en Tou- raine avec À. crassa et qui ne peut conserver le nom préemployé lamel- losa ; Psammobia elatior et ellipsoidalis ; Donax (Liodonax) Degrangei, encore une Section éocénique qui se prolonge jusque dans le Miocène ; Tapes (Callistotapes) Sacyi ; Pitaria Duvergieri ; Trapezium Donneti Be- noist, qui avait été décrit à tort dans le G. Tapes sur un fragment : Eryeina (Hemilepton) Duvergieri, Rochefortia subsymmetrica, Kellya ellipsoides, à côté de Kellya (Bornia) ellipsoidalis, Kellya (Planikellia) Bar- rerei, Pseudclepton intusradiatum, Pseud. Duvergierti, Pseud. (Mexigna- Cia) pleurodesmctoides, dont la fossette et les impressions musculaires sont assez différentes de celles de Pseudolepton pour justifier la création d'une nouvelle Section ; quant à P. irregulare, c'est une espèce à supprimer, les auteurs précités avant reconnu que ce n'est qu'une déformation de Pleurodesma Desmoulinsi. Le G. Galeomma Turton, qui n était pas connu à l’état fossile, est représenté par une singulière espèce nouvelle : G. (Thyreopsis) antiquum, du Burdigalien (ou plutôt Falur mixte) de Mérignac (Le Pontic). Le Résumé paléontologique qui termine ce Supplément comprend — outre la revision de classement motivée par la publication de la classi- cation phylétique des Pélécypodes, de M. Douvillé — un tableau statis- tique de la faune déjà cataloguée dans les deux premiers volumes de cette Monographie, et les conclusions qu'il faut en tirer : il y a 58: espèces, mutations ou variétés dénommées ; sur ce total, 264 formes étaient déjà connues de l’Aquitaine, 96 étaient connues ailleurs, tandis que 221 sont entièrement nouvelles. Au point de vue stratigraphique, l’Aquitanien se sépare bien nettement de l’Oligocène, et le Burdigalien possède une faune bien tranchée, quoique — dans beaucoup de gisements que Benoist qualifiait « Faluns mixtes » — il y ait un mélange proba blement dû à des remaniements causés par la transgression marine. L'Helvétien comporte deux niveaux, dont l’inférieur (Gers) est très ana. logue aux Faluns de Touraine. Enfin le Tortonien ou Redonien (G. Doll- fus) possède une faune qui rappelle complètement celle d'Italie au point de vue générique, mais avec un faciès déjà atlantique. La plupart de ces espèces, qu'on confondait autrefois avec celles du Pliocène, ou même avec les formes actuelles, en sont bien distinctes il suffit d’un examen attentif de la charnière, qui n'avait jamais été fait auparavant, pour se convaincre que — malgré l’analogie de la surface externe et de la forme des valves — on a ici affaire à des mutations ancestrales qu'on distingue aisément des espèces méditerranéennes ou de celles du Sénégal. Le renouvellement des faunes dans chacun des quatre niveaux en question, s’est fait par une série de « recouvrements ou de chevauche- ments d'espèces ». L'apparition des Genres récents et l'extinction des Genres anciens s'est surtout manifestée dans l’Aquitanien qui acquiert ainsi la naturalisation définitive pour le Miocène inférieur. New and interesting neocene Fossil from the Atlantic coastal plain, by Axel Olsson (1). — D'après l'introduction, il s’agit — dans cette Note _— de fossiles miocéniques, recueillis l’été dernier, sous la direction du Prof. Harris, dans la Virginie, la Caroline et la Floride. Quoique ces riches régions aient été déjà fréquemment explorées depuis le début du XIX° siècle, l'expédition de « Cornell University » a récolté quelques nouveautés intéressantes. Nassa Cornelliana diffère de N. caloosaensis par ses proportions plus étroites ; Typhis Harrisi appartient au groupe de T. pungens, dans l’'Eocène d'Europe ; Pirula Jamesi a une forme de Strepsidura, avec un cou plus excavé que ne l'ont d'ordinaire les Pirules, néanmoins, la columelle est bien celle du G. Pirula ; Solariella shaklefordensis se dis- tingue de S. gémma par son ornementation bicarénée ; Tinostoma (Sola- riorbis) variabile plus ou moins orné ; Pecten Smithi incomplet ; Pecten (x) Ithaca (N.-Y.), 1914. — Bull. Amer. Pal., Vol. 5, N° 24, 34 p. in-8°, PL. 8-12 phot. RME) ae vaccamavensis de grande taille, mais détérioré ; Modiola pulchella, très élargie, tandis que M. gigantoides est caractérisée par sa taille de 98 mill. et par sa forme bien plus allongée ; Lithophaga yorkensis, plus correctement Liüthodomus ; Hemimactra Harrisi n'est certainement pas une Spirula, les lamelles latérales de la charnière n'étant pas indiquées comme striées ; Ensis Schmidlti grande espèce de 94 mill. de longueur, dont l'extraction en bon état à dù être une opération délicate ; Semele Nelliana treillissée comme une Corbis, 56 mill. sur le grand diamètre (!) : Petriccla (Claudiconcha) Grinnelli, S.-Genre dont la valve droite enve- loppe la valve gauche (v. Fischer) ; Erycina regifica, bien caractérisée ; Bornia virginiana, peut-être du groupe Kellya ; Rochefortia (Pythinella) filicaticola ; Chione Dalli ; Phacoides (Pseudomiltha) Wongi ; Pleuro- meris scituloides qui n'a pas été figurée du côté de la charnière ; Glolt- lidia inexpcctans, Brachiopode linguloïde, non encore connu à l’état fossile. Enfin, trois rectifications de nomenclature, dont l’une (Scala reticu- lata) a déjà été faite par M. de Boury ; les deux autres seront indiquées à la table finale de 1919. The Agasoma-like Gastropods of the California Tertiarv, by W. A. English (1). — Il y a, dans le Tertiaire de Californie, des coquilles qu'on a classées tantôt dans le G. Ficus, tantôt dans le G. Trophosycon Cooper, tantôt dans le G. Agasoma Gabb ; elles sont variables et les limites en sont mal définies. L'auteur essaie de coordonner ces déterminations en se basant sur la stratigraphie. D'après lui, Ficus et Trophosycon sont de la Fam. Dolüidæ, Agasoma appartient, au contraire, aux Buccinidæ et n'a vécu que dans le Pliocène. Il me paraît impossible de partager cette opinion :, Agasoma, d’après les figures publiées par M. English, a la même ouverture que Ficus et que Trophosycon, et ce n'est pas sur la forme et l’ornementation si variables qu'on peut se fonder pour les séparer génériquement. Tout au plus pourrait-on admettre à titre de Sections — Agasoma et peut-être Trophosycon, dans le Gerre Pirula, la dénomination Ficus Bolten, étant éliminée comme tous les noms de son Catalogue. The Fernando group near New Hall, California, by W. A. En- glish (2). — D'après ‘les conclusions de l’auteur, les fossiles recueillis dans la partie orientale de la vallée de la rivière Santa-Clara, appar- tiennent à la partie inférieure du groupe Fernando, c'est-à-dire à la . (x) Berkeley, 1914. — Univ. of Calif. Public., Vol. 8, N° ro, pp. 243-2 (2) Berkeley, 1914. — Univ. of Calif. Public., Vol. 8, N° 8, np. 203-271 Era) 24 — base du Pliocène, tandis que ceux de Santa-Barbara sont du Pliocène supérieur ou du Pleistocène. Les espèces nouvelles sont l’objet d’une description préventive : Chione elsmerensis, qui se rapproche de C. temblorensis Arnold ; C. fernan- doensis, petite espèce qui a pu être confondue avec GC. succincta Gabb, mais qui sen distingue par son ornementation rayonnante plus fine ; Gyrineum elsmerense, sorte de Ranelle dont on ne connaît qu'un frag- ment, de même que 7. Martini ; Cancellaria elsmerensis figurée du côté du dos ; Turris elsmerensis et T. fernandoensis, qui n'appartient cer- tainement pas au même groupe de Pleurotomideæ. A new form of Bathytoma, by Proi. d. 3. Rivers (1). — Deux exemplaires mal conservés, choïsis encore sur un total de six, repré- sentent cette nouvelle espèce, Bathytoma Clarkiana, du Pleistocène de Californie, plus grande encore que B. Tremperiana Dall ; l’auteur observe avec raison que la columelle est ici plus épaisse que chez aucune autre espèce connue. Catalogue illustré de la collection Lamarek, 3° livraison, annoté par d. Favre (2). — Ainsi que l'indique la table alphabétique qui y est jointe, cette livraison termine les « Conchifères dimyaires fossiles » ; les annotations concises et très documentées de M. Jules Favre com- plétait utilement l’iconographie qui est extrêmement soignée. Les 22 planches de cette troisième livraison contiennent les figures de 66 espèces, selon Lamarck ; mais il n'est pas rare que — sous le même nom — l'illustre savant ait réuni dans sa collection plusieurs formes bien distinctes, comme cela a lieu par exemple pour Cyprina corrugala Lk. qui comprend deux spécimens . Venus Mortoni Conrad, et V. Rileyi Conrad : il est bien évident que la dénomination corrugata doit être laissée dans l'oubli. Sur la même planche que Cyprina tridacnoides, Venus bien connus, du Néogène des Etats-Unis, nous trouvons un spécimen bivalve de Cyprina islandicoides, avec l’annotation suivante : Lamarck cite cette espèce d'Italie, des environs de Bordeaux et d'Angleterre, mais le seul exemplaire de sa collection est étiqueté « Bordeaux » ; par conséquent, l'interprétation de M. Sacco qui donne ce nom à la coquille de Cor- diopsis du Piémont est inexacte, et Cord. intercalaris Cossm. et Peyr. doit tomber en synonymie. Je ne me rallie pas à cette conclusion, parce que rien ne prouve que Lamarck n'ait pas appliqué le nom islandicoides (x) Boston, 1914. — The Nautilus. Vol. XXVIII, N° 6, pp. 64-65, PI. HE, fig. B, C: (>) Muséum de Genève, Déc. 1914. — 22 PI. in-#°. — 25 — à un spécimen d'Italie qui manquerait aujourd'hui à sa collection ; en fait M. Sacco était dans son droit en prélevant le nom lamarckien pour la coquille du Piémont, et la publication plus tardive d’un autre cotype de la coll. Lamarck ne peut infirmer l'interprétation aujourd’hui partout admise, conforme d’ailleurs aux règles de nomenclature zoologique fixées par le Congrès de Monaco (1913). À propos de Cytherea nitidula, M. J. Favre fait remarquer que trois des valves de la coll. Lamk. sont bien effectivement Callocardia nitidula, mais que les cinq autres spécimens sont Chionella ovalina Desh., ; on voit immédiatement par cet exemple combien il faut se garder de bou- leverser la nomenclature admise, par suite de la publication de ces types mélangés. De même, en ce qui concerne Cytherea polita, dont le type a disparu de la coll. Defrance, les valves de la coll. Lamk. ne contiennent que des Chionella distincta ; et aussi pour Venus casinoides de Bordeaux qui est mélangée avec Clausinella plicata du Pliocène d'Italie ! Quant à Venus cf. paphia Lin., c'est simplement Clausinella latilirata Conrad, du Miocène des Etats-Unis ; et V. aratina ne provient probablement pas des Faluns de la Touraine, mais elle se rapporterait à Chione gallina L. dont l’épiderme aurait disparu | Sur les valves de Venericardia imbricata, il y en a seulement 14 attri- buables à cette espèce, les autres sont V. complanata, squamosa, elegans, d’après M. Jules Favre, et quant à moi, je dédoublerais 131 et 132, 195 et 136. Venericardia lævicosta comprend à la fois V. turonensis IN. et Peyr., et V. alternans Duj. Enfin V. concentrica n'est autre que Cavi- lucina sulcata Lk., erreur qui a échappé à l’auteur des deux espèces. Des deux échantillons figurés de Cardium distans, l’un est C. pauci- costatum Sow., l’autre est un moule interne de C. echinatum : il est probable — ajoute M. Favre — que ces deux fossiles ne proviennent pas d'Angleterre, comme l'indique l'étiquette de Lamarck, mais du Pliocène d'Italie. Il faut en conclure qu'il n'y a pas lieu de ressusciter ces noms ambigus pour les substituer aux noms correctement publiés, même postérieurement. Ainsi, par exemple encore, Card. Telluris est une Cera- tomya du-Callovien, décrite plus tard par Deshayes sous le nom elegans. Pour Cypricardia modiolaris, le cas est différent, attendu que c'est bien la coquille que Deshayes a nommée Asfarte obliqua, tandis qu'il a nommé A. modiolaris le Cypricardia obliqua Lamk. Il faut donc resti- tuer. à À. obliqua du Bajocien le nom modiolaris et choisir un nom nouveau pour la coquille confondue avec le vrai modiolaris. Des deux spécimens étiquetés Isocardia cor, l’un du Bordelais est 1. burdigalensis Desh., l’autre Anisocardia tenera {Sow.] du Callovien ! Inutile d’insister sur les dédoublements à faire dans les Arca diluvti ; on pourra se reporter au T. Il, fasc. 1, de notre « Conchologie néogé- LE nique de l’Aquitaine ». Quant à la confusion faite par Lamarck entre A. scapulina et A. barbatula, elle a été depuis longtemps signalée. Pec- tunculus pulvinatus est à détripler ; mais la figuration de P. cor confirme complètement l'interprétation de M. Dollfus, et la nôtre, par conséquent. P_ planicostalis est un mélange d'espèces, de sorte que ce nom tombe en synonymie, ainsi que P. nummiformis qui comprend trois espèces vivantes ou fossiles, et que P. pygmæus qui n'est autre que Limopsis granulala Lamk., du Lutécien. Sous le même nom que Trigonia scabra du Turonien, il y a aussi T. spinifera d'Orb. de l'Oxfordien ; mais pour T. nodulosa, le nom lamarckien a la priorité — semble-t-il — sur T. Heberti Desh., de l'Oxfordien du Calvados. Quant à T. costata, il faut en séparer T. elongata Sow., T. monilifera Ag., même T. papillata Ag., du Kiméridgien. Enfin T. inflata — qui tout d’abord ne vient pas du Mans — se rapporte pro- bablement à Pholadomya carinala Goldf., du Callovien, comme T. arcuata est probablement Pholad. hemicardia Rœæmer. l Chama lævigata est à iäentuifer avec Exogyra haliotidea Sow., du Céno- manien. La publication de ces erreurs ne doit atténuer en aucune façon l’admi- ration que nous professons tous pour le père de la Paléontologie ; elle peut nous guider pour la reconstitution de certaines espèces méconnues, et, en tout cas, elle témoigne chez l’auteur des annotations — d'une érudition dont nous tenons à lui faire nos compliments les plus sincères. CÉPHALOPODES par M. P. LEMOINE. Sur la présence de Céphalopodes à affinités indo-africaines dans le Crétacé moven de Cassis (Bouches-du-Rhône), par W. Kilian et P. Reboul (1). — Des fouilles exécutées dans le Crétacé moyen des falaises de Cassis (Bouches-du-Rhône) ont permis à MM. Kilian et Reboul, à la fin 1913, de montrer qu'il existait dans ces gisements français un grand nombre de Céphalopodes, surtout d’Ammonites, ayant des analogies très grandes avec les faunes décrites dans l'Inde par Stoliezka et Kossmat. Quelques-unes de ces espèces avaient déjà été signalées (1) Paris, 1914. — À, Æ. 4. S., Congrès de Turin, 1915. en Tunisie ; elles sont associées, à Cassis, avec des espèces considérées comme franchement européennes, de sorte qu'il est probable que l'on est là, sur la limite de deux provinces, l’une indo-méditerranéenne, l’autre plus nettement centre-européenne. On the derived Cephelopoda of the Holderness Drift, by Thom- son (1). — Cette Note de M. Thomson mérite surtout d'être signalée au point de vue de la répartition géographique des espèces fossiles. Dans les dépôts glaciaires de Holderness, il a recueilli de nombreux Céphalodopes, appartenant à divers niveaux : Lias, Kiméridgien, Crétacé inférieur, Crétacé supérieur. | Le résultat de ces recherches est fort intéressant ; car les fossiles ainsi récoltés proviennent des fonds de la Mer du Nord et apportent ainsi des indications sur la géologie des fonds sous-marins qui nous sont actuellement inaccessibles. Sur le trajet des masses de glace qui ont raclé le fond de la Mer du Nord, il y a certainement des affleurements de terrain liasique et chose curieuse, ces affleurements de Lias diffèrent, par leurs caractères ‘pétrographiques et par les fossiles qu'ils contiennent, des affleurements actuellement visibles à la surface du Lias anglais du continent. Ils ont, au contraire, des formes communes avec les dépôts de la région germa- nique auxquels ils se relient probablement. L'étude des formes crétacées n'est pas moins intéressante, car elle montre clairement l'existence, sous la Mer du Nord, de niveaux crétacés, plus élevés dans la série géologique que ceux que l’on observe aujour- d'hui à la surface du sol dans le Yorkshire. Il y a là un procédé de reconnaissance géologique du fond des mers très original et qui méritait d’être signalé. 3 ÉCHINODERMES Par M. J. LAMBERT. , Further notes on the Species Camarocrinus asiaticus from Burma, by Cowper Reed (2). — L'auteur donne des détails très intéressants sur°ce singulier Crinoïde, dont le sac viscéral très développé, quadrilobé { (1) Londres, 1913. — Quart. Journ. Geol. Soc., LXIX, p. 152 -160. (2) Calcutta, 1913. — Rec. Geol. Surv. India, vol. 43, part. 4, p. 355, in-8°, 4 p., : PI. Ed DS SAT en-dessus, présente en dessous la symétrie pentaradiée. Le Genre Cama- rocrinus, établi dès 1906, affecte une forme si exceptionnelle que l’on a pu révoquer en doute l'origine organique de certaines espèces et les prendre pour des concrétions. Aucun doute, d’ailleurs, ne peut s'élever sur la nature de ce C. asialicus soigneusement décrit par son auteur. The Devonian Crinoid Cupressecrinus Townsendi Kœnig, by F. A. Bather (1). — Cette espèce a été établie dans les Zcones fossilium sectiles dont M. Bather place la date en Avril 1825. Le type, dont l’auteur donne une nouvelle description, est conservé au British Museum : il est soi- gneusement comparé à ses congénères, particulièrement à C. elongatus Son origine précise était inconnue, mais l’auteur présente des considé- rations qui tendent à l'attribuer au Dévonien des Asturies, d'après le Journal des Voyages de J. Townsend, et plus expressément à l'Eifélien supérieur des calcaires de Moniello. Essai de Nomenclature raisonnée des Echinides, par J. Lambert et P. Thiéry. Fase. IV (2). — Ce nouveau fascicule contient la fin des. Echinides dits réguliers, c’est-à-dire les Tribus Triplechininæ, Nœtlin- gasterinæ et Schizechinæ, puis, dans la division des Polyporidæ, les Tribus Sphærechinæ, Trochalosominæ, Helopneustinæ, Heliocidarinæ et Ellipsechininæ. Nous réintégrons dans la Méthode les Genre$ Toxo- cidaris Alex. Agassiz, remplaçant Strongylocentrotus Alex. Agassiz (non Brandt) et Ellipsechinus Lutken remplaçant Echinometra Gray (non Rondelet). Une des principales innovations de notre classification résulte de la manière dont nous avons compris notre Famille des Habrocidaridæ, qui forme un groupe à part, nettement distinct des autres Familles, et qui remonte jusqu'au Trias. Nous avons pu ainsi, au lieu de laisser les Tiarechinidæ hors série, comme l'avaient proposé Duncan et Munier- Chalmas, les rattacher naturellement aux Arbacidæ par le caractère commun de la troisième série de plaques interambulacraires, même réduite à la péristomienne unique. Nous avons divisé les Arbacidæ en trois Tribus : Glypticinæ, avec le Genre Panglvptus destiné à remplacer Hologlyptus Pomel (non Lacor- daire) ; Acropeltinæ comprenant les Genres Acropeltis, Goniopygus et Parasalenia ; Eucesmechinæ enfin, où Eucosmechinus remplace Eucos- mus Agassiz (non Hübner). (r) Londres, 1914. — In-8°, 6 p, 2 fig. Ext. Ann. Magaz. Nat. Hist., Ser. 8, Vol. XIV, p. 597. (2) Chaumont, 1914. — In-8°, 8o p., 2 PI. Avant de passer à l'examen des Exocysla, nous avons dû mentionner cinq Genres omis dans nos précédents fascicules et remplacer Campto- soma Mortensen (non Motschoulsky) par Cuengtia, Tiaris Quenstedt (non Swainson) par Sphærotiaris, Rhabdopleurus Cotteau (non Allmann) par Cryptocyphus, Micropyga Al. Agassiz (non Hawle Corda) par Rotape- dina, Peltastes Agassiz (non Rossi) par Hyposalenia Desor, Coptosoma Desor (non Laporte) par Porosoma Cotteau, Heteractis Lambert (non Milne Edwards et Haïme) par Heteractechinus, Lepidopleurus Duncan et Sladen (non Leach) par Leptopleurus. C'est par erreur que Micropeltis Kunckeli Cotteau a été versé dans le Genre Phymctaxis Lambert et Thiéry, destiné à remplacer Micropeltis Pomel (non Redtenbacher). Cette espèce est un véritable Phymechinus. L'Ordre des ÆExocysta s'ouvre par le Sous-Ordre Pileatoida et une première Famille Pygasteridæ. La Sous-Famille Holectypidæ contient un Genre nouveau Temnodiseus Lambert, créé pour une espèce pourvue de nombreuses fossettes punctiformes, l'ancien Holectypus circularis Cotteau et Gauthier. Dans la Sous-Famille Discoidesidæ, un Sous-Genre nouveau Pseudodiscoides Lambert et Thiéry, pour les anciens Pithodia Pomel (non Pasc.). Nous avons placé parmi les Cenulusidæ, le Genre Py- rina Desmoulins, essentiellement et formellement créé pour un Gnathos- tome. Le Genre est ainsi limité à l’ancien P. petrocoriensis, auquel nous ajoutons trois prétendus Echinoconus de Cotteau, Coquand et Neætling. . Nous avons dü presque complètement remanier la classification du Sous-Ordre Clypeastroida, divisé en trois Familles. Dans la Sous-Famille Echinocyamidæ, à test globuleux, sans piliers ni cloisons internes, nous proposons le Genre Cyamidia pour les Echinocyamus Van Phelsum (non Agassiz) à périprocte allongé. Dans la Tribu Lenitinæ, nous avons placé Lenita, dont les dix cloisons existent, bien que très peu développées, et Fibularia Lamarck (non Agassiz) avec les Genres nouveaux : Ecscutum Lambert, dont le type est mon ancien Porpitella Doncieuxi : Orcho- porus Lamb. et Th. pour un prétendu Astrodaspis de Californie, innommé par Arnold et qui devient notre O. Kœæhleri ; Samlandaster Lambert, dont le type est l’ancien Scutella germanica Bevyrich ; Tour- noueraster Lambert, pour l’ancien Scutella decemfissa Desmoulins : et Desmoulinsaster Lambert et Thiéry, pour l'ancien Genre Moulinsia Agassiz (non Graleloup). Enfin Fibulaster Lambert et Thiéry rentplace Crustulina Fomel (non Menge). Beaucoup des innovations proposées sont empruntées au deuxième fascicule de ma Revision des Echinides du Bordelais (sous presse). Pour la famille des Clypeasteridæ, nous avons suivi la classification proposée dans ma Note sur quelques espèces anciennes du Genre Cly- MR es peaster (1). Nous avons placé dans la Familile Scutellidæ, d'après les caractères des cloisons internes, d'abord la Sous-Famille Laganidæ avec une première Tribu Echinodiseinæ Lambert, à face orale, sans sillons ; une deuxième Tribu Rumphinæ comprenant entre autres les Genres Merriamaster Lambert, créé pour Scutella Perrini Weawer, et Jackso- naster Lambert, destiné à comprendre tous les anciens Laganum à - périprocte arrondi. Dans la Sous-Famille Echinarachnidæ Lambert, le Genre Echinarachnius Leske est limité à son génotype, débarrassé de tou- * tes les formes confondues par les modernes sous ce nom, et il remplace Arachnoides Klein (non Link). Le fascicule se termine par l'étude des Genres de la Tribu Phelsumasteridæ Lambert et Thiéry, de la Sous- Famille Dendrasteridæ, où le Genre Phelsumaster remplace Phelsumia Pomel (non Gray). Anorthoscufum Lambert et Thiéry, est créé pour le prétendu Scutella interlineata Stimpson, du Pliocène de la Californie. Les deux planches — qui accompagnent ce quatrième fascicule — repré: sentent quelques espèces nouvelles et, sans parler de l’Echinus cantaber, vivant du Golfe de Gascogne, un individu à quatre ambulacres seulement du Dicoptella Bigoti Lambert et Thiéry, Codiopsis Bruni Lambert, de l'Aturien de Roquefort, Goniopygus Gauthieri, du Sénonien de la Perse, Eoscutum Dubaleni et Echinodiscus Dubaleni Lambert, au Bartonien des Landes, Jacksonaster chilensis Lambert et Thiéry, du Pliocène du Chili et quelques autres espèces qui seront décrites dans le cinquième fasei- cule. Nous avons figuré aussi un interambulacre de Magnosia Peront Cotteau montrant la péristomienne unique, morphologiquement représentative de la série médiane de Tiarechinus ; et un Holectypus excisus recueilli à Bou-Khaïl avec de nombreux autres individus normaux, et qui montre la persistance tératologique du contact du périprocte et de l’apex. Quoi- qu'il soit exceptionnel, ce fait présente un grand intérêt ; il montre com: ment a pu s'opérer cette évolution du périprocte qui — originairement lié à l’apex — s’est trouvé, non sans résistance, rejeté à l'arrière dans certains groupes. Chez les uns (Heterodiadema) ce rejet n’a pu aller jusqu'à la séparation ; chez d’autres la séparation s'est opérée, mais en laissant subsister un contact (Pygaster), lui-même bientôt aboli (Holectypus) malgré son éphémère existence chez le jeune, dont l'adulte dé Bou-Khaïl a exceptionnellement conservé ce caractère. Regenerations-erscheinungen an fossilen Echinoiden, von E. Va- dasz (2). — L'auteur décrit divers cas de régénération du test chez les (1) Voir Revue crit. Paléozool!., t. XVill, p. 114, année 1914. (2) In-8°, 6 p., 3 fig. Ext. Centralblatt. fur Min. Jahra. 1914, N° 9. individus mutilés avant leur fossilisation, un Clypeaster et deux Scutella. Cette régénération est particulièrement fréquente chez les Scutelles, plus exposés que d'autres aux accidents, en raison de [a forme et du peu d'épaisseur de leur test, surtout de leur habitat dans la zône agitée voisine du rivage ; mais on l'observe aussi chez des Echinides non clcisonnés, par exemple chez Micraster coranguinum Klein (Spatangus). Catalogue des invertébrés fossiles de l'Egypte, par R. Fourtau. Terrains crétacés : 1° Echinodermes (1). — La description de chaque espèce conservée dans les collections du Musée de Géologie du Caire est reprise par l’auteur. Rhabdocidaris Schweinfurthi Gauthier, mieux étudié, a montré des tubercules perforés et est reporté avec raison parmi les Dorocidaris. L'étude des divers Liocidaris égyptiens conduit à repor- ter parmi eux l’ancien Rhabdocidaris Crameri de Loriol. À cette occa- sion, M. Fourtau fait remarquer la similitude des radioles de l'espèce avec ceux de Cidaris cæyrine du Tertiaire d'Italie, dont ceux de Rhabdo- cidaris Rovasendai Aiïraghi, ne constitueraient même pas une variété. Les observations de l’auteur sur la variabilité des radioles d’un même test viennent confirmer celles que j'ai présentées en étudiant des espèces antarctiques comme Cyathocidaris Nordenskjoldi. On sait que cette varia- bilité est en quelque sorte de règle pour les radioles en forme de rame, depuis les temps jurassiques jusqu'à nos mers. La forme cupulée de certains radioles de L. Crameri conduirait d'ailleurs à rejeter cette espèce dans mon Genre Cyathocidaris. Liocidaris ægyptiaca, du Santonien, et L. Balli, du Céñomanien, sont des espèces nouvelles. Salenia tunetana Thomas et Gauthier, est réuni conxme variété à S. batnensis Peron et Gauthier. S. ægypliaca est une espèce nouvelle du Santonien. L'ancien Thylechinus trigranulatus Gregory, est reporté dans les Genre Pseudodiadema, et l’ancien Acanthechinopsis Humei Gre- gory, est reconnu pour un mauvais Diplopodia variolartis. À propos de Pedina sinaica Desor, l'auteur rectifie le barbarisme du terme spécifique en sinæa. L'espèce avait été, à tort évidemment, réunie à Pedinopsis Desori Coquand et tout en la laissant, par habitude sans doute, dans le Genre Pedinopsis, M. Fourtau reconnaît qu'elle n'en a pas les caractères et serait mieux à sa place parmi les Diplopedia. Une nouvelle description et de plus exactes figures de Micropedina bipatellis Gregory, le montrent bien voisin du M. olisiponensis. Cyphosoma Agassiz, est maintenu comme Genre au lieu äe Phymosoma, malgré son homonymie avec Cyphosoma Mannerheim, et C. Beadnelli Gregory, est réuni à C. Abbalei. Deux espèces nouvelles : C. sinæum (:) Le Caire, 1914. — In-4°, 109 p., 8 PI. Ext. Geol. Surv. of Egypt, Paleont., Ser. N° 2. ou — du Turonien et C. roachense du Santonien. Le Genre Coptosoma Desor, homonyme de C. Laporte, doit être reniplacé par Porosoma Cotteau. Goniopygus Innesi présente une variété nouvelle granulata ; puis G. Bros- sardi Coquand est réuni avec G. Menardi. Codiopsis Quaast est une espèce nouvelle du Maëstrichtien. L'auteur réunit Holectypus Chauveneti Peron et Gauthier avec H. Larteti et il en décrit les variétés sinæa et Dowsoni. Il nous donne ensuite quatre Echinobrissus nouveaux, le dernier Æ. ægyptiaca comme variété de E. Luynesi. Aucun d'eux n'est d'ailleurs un véritable Echinobrissus et ne peut être génériquement confondu avec Æ. clunicularis dont le périprocte est en contact avec l’apex. Ces prétendus ÆEchinobrissus d'Egvpte, de forme déprimée, à périprocte nettement séparé de l’apex, sans véritable sillon postérieur et avec floscelle rudimentaire, sont en réalité des Clypeopygus. Parmi les Spatangoida sont des espèces nouvelles : Pliotoxaster Sancti- Pauli Cénomanien, Hemiaster Balli, H. Cunninghami, H. latistella et H. proximus. H. Newtoni est destiné à remplacer H. Chauveneti Gregory (non Peron et Gauthier) et H. sinæus, à remplacer H. Fourneli Lartet (non Deshayes). Enfin H. Artini Gauthier est réuni à H. Heberti. L'auteur entre, d'ailleurs, au sujet des’ vingt-cinq espèces d'Hemiaster décrites par lui, dons des détails fort intéressants sans doute, mais dont l’analyse dépasserait les bornes d’un simple compte-rendu. Il pense qu'une révi- sion générale des Hemiaster crétaciques de l’Afrique du Nord conduirait à de nombreuses réunions d'espèces et en limiterait le nombre. Je ne puis partager cet optimisme et je crois avec Gauthier, dont j'ai les notes manuscrites sous les yeux, que, pour l'Algérie, cette révision serait loin de diminuer le nombre des espèces, à moins de comprendre ces der- nières, comme on le faisait du temps de Linné, à une époque où la Pa: léontologie n'existait pas. D'ailleurs, le fait — par M. Fourtau — de pro- poser pour l'Egypte une seule suppression, contre la création de sept espèces nouvelles montre combien il y a loin de cette théorie à son appli cation pratique. Autres espèces nouvelles : Linthia Balli du Cénomanien et Schizaster Dowsoni du Maëstrichtien, qui en sont pour moi ni un vrai Linthia, ni un vrai Schizaster. J'estime, en effet, regrettable de confondre, comme on le fait trop souvent, les Periaster du Crétacé avec le type tertiaire des Linthia, et les formes courtes des Periaster avec Schi- zaster, qui débute seulement dans l’Eocène. Après les Echinides, M. Fourtau passe en revue sept Stellérides d'Egypte, tous décrits dans les précédents travaux de de Loriol. M. Spen- cer ayant fait remarquer que Metopaster Teilhardi de Loriol, n’était pas un véritable Metopaster, M. Fourtau propose pour cette espèce le Genre nouveau Spenceria. LR eue Cette sèche analyse ne saurait donner une idée de l'intérêt qui s’atta- che à l'important Travail de notre confrère du Caire, un des Paléonto- logistes qui connaît le mieux les Echinides et dont les vues ingénieuses provoquent la discussion quand elles ne rallient pas immédiatement les suffrages. Je ne puis donc qu'engager vivement tous ceux qu'intéresse l'étude des Echinides à lire cet excellent Mémoire, dont le titre de simple Catalogue de Musée est réellement trop modeste. Sur la présence du Bartonien en Chalosse, par J. Lambert (1). — Les arguments invoqués pour la thèse stratigraphique sont principale- ment empruntés aux Echinides du gisement de Horsarieu : Fibularia affi- nis, Eoscutum Dubaleni, Echinodiscus Dubaleni et surtout £. Degrangei : Cotteau (Præscutella), des couches supérieures à Echinolampas similis de Blaye, lesquelles appartiennent ainsi non au Lutétien, mais à l’Auver- sien, sinon au Bartonien. Note sur la synonÿymie des espèces vivantes de Clypéastres, par J. Lambert (2). — Si ce Travail porte principalement sur des espèces vivantes, les six dernières pages, relatives à la synonymie du Genre, inté- ressent évidemment la Paléontologie. Je rappelle que le Genre Clypeaster a été établi par Lamarck, en 18or, pour des espèces pourvues de mâi choires et à tort assimilées avant lui aux ÆEchinanthus, dont les types étaient édentés. C’est donc complètement à tort que certains auteurs (Gray, Haime, Al. Agassiz, Gregory) ont voulu, contrairement à tous les autres, L. Agassiz, Desor, Cotteau, de Loriol, Gauthier, etc., etc., faire de certains Clypéastres des Echinanthus. Tertiary Echinoids of the Carrizo creek region in the Colo- rado desert, by William Rew (3). — Les premières pages de cette Note sont consacrées à la description géologique des gisements. Les espèces décrites ensuite et figurées sont au nombre de six, dont un Cidaris indéterminé. Les autres sont : Hipponoe californica, qui est un. Tripneustes représenté par un simple débris ne permettant guère d’en apprécier les caractères ; Encope tenuis à lunules ambulacraires ouver- tes ; Clypeaster carrizoensis, C. deserti et enfin un troisième Clypéastre déjà décrit par Weawer (C. Bowersi). (1) Paris, 1914. — In-8°, 3 p. Bull. Soc. Géol. de Fr., 4° Sér., t. XIV, DS: (2) Lyon, 1914. — In-8°, 5 p. Ext: Ann. Soc. Linn. de Lyon, t. 61, p: 275. (3) Berkeley, 1914. — In-8°, 14 p., 5 PL. Ext. Bull. dep. Geol. Univers. Calif., Vol. 8, N°5. Ô2 Altre specie nuove di Clypeaster, Scutella ed Amphiope della Sardegna, del D. Lovisato (1). — L'auteur décrit sept espèces nou- velles de Clypéastres : C. Pomai, C. Canali, C. Zambellu, C. Scarcellinii, C. Tazzolii, C. Griolii et C. Sperit. Quelques-uns, et je suis du nombre, trouveront ces espèces un peu trop multipliées. Je m'’empresse d’ailleurs de reconnaître les avantages de la méthode du savant Professeur, de Cagliari qui, en multipliant les espèces et en figurant chaque forme sous un nom différent, permet à chacun de se faire juge de leur valeur. On serait cependant tenté de réunir C. Canali à C. Pomai, comme aussi C. Scarcellinii. Tazzolit et Gioliù à G. Zambellü. Oo comprend mal enfin en quoi C. Sperii peut différer de mon C. ventiensis. L'auteur décrit ensuite Scutella Montanartüi, S. Grazioli et S. Frat- tinii. À côté de ces espèces l’auteur m'en avait communiqué d’autres qui m'avaient paru appartenir à S. striatula M. de Serres, tel que vient de le figurer M. Cottreau, et se rapprocher beaucoup de S. lusitanica de Loriol. Enfin M. Lovisato figure à nouveau un Amphiope Lovisatoi Cot- teau et à côté deux espèces nouvelles, A. Calvèi du même type, mais. de plus grande taille et ayant la face supérieure plus régulièrement déclive ; A. Pallavicinoi en diffère par ses lunules moins ovales, plus transverses, et par ses pétales postérieurs plus longs, beaucoup plus rapprochés des lunules. BRYOZOAIRES par M. Ferdinand GANU. Die Bryezoen des schwæbischen Jura, von Otite Wolfer (2). — Pour son premier ouvrage relatif aux Bryozoaires, l’auteur à voulu faire des innovations et elles ne sont guère bonnes. Ainsi, pour étudier les détails zoéciaux, nous employons communément les grossissements de 0 et 25. Depuis longtemps, par une entente tacite, les Bryozoologistes emploient ces grossissements dans leur figuration, afin de faciliter les comparaisons. Or, M. Wolfer n’emploie que le grossissément de 10, plus qu'insuffisant, pour les Diastopores surtout. Sur ses photographies toute détermination est absolument impossible, d'autant plus que certaines (x) Parme, 1914. — An-8°, 30 p., 2 PI. doubles. Ext. Rivist. tal. di Paleont., anno XX, fasc. IT, AV: Ù (2) Stuttgart, 1913. — Palæontographica, Bd. LX, 6 PI. phototypées. à nd ME SEA images ne sont pas même au point. Et cet ouvrage, sérieux sous d’au- tres rapports, est à peu près perdu pour la science (1). Par acquit de conscience, je donne la liste des nouvelles espèces jurassiques, mais je suis persuadé qu'aucun auteur ne pourra les reconnaître. Nous avons donc Stomatopora crepinidiformis, S. undulata, S. cellisalternans ; Probos- cina prorepens, P. erucæformis, Berenicea bisulcata, B. incomposita, B. tegulæformis, B. assurecta, B. radiata, B. limbata, B. interfarta, B. cri- briformis. Jusqu'à ce jour, nous avions pris le millimètre pour unité. M. Wolfer emploie z, qui est une mesure beaucoup trop petite. Nous comprenons parfaitement o%%2, o""5, mais nous ne nous faisons qu'une idée bien vague de 1395 # ou 1550 2 | Pour déterminer utilemnet les Cyclostomes, il faut en connaître les ovicelles. Ces derniers ont fait l’objet de quelques dessins dans le texte. C’est très bien. Mais les ovicelles des Bryozoaires jurassiques sont très variables. Je l’ai montré, il y a bien longtemps déjà, en 1898. Il est vrai que la Bibliographie de l’auteur s'arrête au Catalogue de Gregory en 1896, et qu il ignore absolument les travaux de Friren sur le Jurassique lorrain, et ceux qui ont été publiés dans le Bulletin de la Société géolo- gique de France. M. Wolfer a tiré bon parti des nouveaux procédés d'investigation. L'usure superficielle notamment lui a permis de mettre en évidence les perforations des tubes de Berenicea. Cette méthode se généralise de plus en plus ; malheureusement, elle nécessite une consommation prodigieuse de spécimens. Malheureusement encore, ses coupes minces en Spiropora sont assez confuses. Nous sommes habitués aux magnifiques sections des ouvrages américains de Ulrich, Bassler, Cumings, etc., et ces vagues contours nous rendent perplexe. L'auteur réintègre les Neuropora dans les Bryozoaires. Nous les croyions dans les Hydraires. Admettons donc qu'ils aient monté en grade. Ajoutons, en terminant, que cette publication n'est analysée dans Revue critique, que parce qu'elle était faite et reçue avant la guerre. Tertiær und umgelagerte Kreide bei Oppeln (Oberschlesien), von Richard Nikolaus Wegner (1). — Dans le chapitre consacré aux Bryo- zoaires de la craie d’Oppeln, l’auteur cite dix espèces. Il en donne d’excel- lentes figures dans le texte. Son Biflustra aff. Prazaki Novak est très (1) Nous sommes loin des superbes photographies que le D' Kochinsky fit en 1885 dans cette même publication. | (2) Stuttgard, 1913. — Palæontographica, Bd. LX, 9 fig. dans le texte [Même observation que ci-dessus pour le Mémoire de M. Wolfer]. cire En vague ; d’ailleurs, le Genre Biflustra est depuis longtemps rayé de la nomenclature comme n'étant qu'une forme zoariale. The marine fauna of british East Africa and Zanzibar Bryezoa, Cyclostomata, Ctenostomata and Endoprocta, by À. W. Waters (1). — [La première partie, relative aux Cheilostomes, a été publiée en 1915 et j'en ai donné ici un court résumé. Cette seconde partie est moins importante, mais les résultats en sont tout aussi féconds. Nous avons d'abord quelques espèces nouvelles. Crisia inflata et Crisia circinata, se reconnaissent à leurs ovicelles ; Entalophora wasinensis est un nom nouveau pour Æ. deflexa de Smitt qui n'est pas l'espèce de Couch. Mimosella bigeminata est un charmant Cténostome admira- blement figuré. Les disques septulaires (rosettes-plates) de Zoobotryon, au lieu d’avoir un certain nombre de pores disposés autour d’un pore central, sont formés d’un pore central entouré de 8-0 cellules. Le Genre Jdmonea a été l’objet de très nombreuses discussions, d’au- tant plus qu'il comprend des espèces très différentes. M. Waters a résolu la question très élégamment suivant le principe du moindre chan- gement. Il applique ce vocable aux espèces munies d'une ovicelle anté- rieure ; les autres sont rangées dans le G. Tervia conformément au géno- type de ce dernier. L'auteur fait une étude sérieuse des Ovicelles dans tous les Cyclostomes. Elle reste la base définitive de la classification de ces derniers. Crisia. L'ovicelle est un gros sac accroché aux segments. Tubulipora. L'ovicelle est antérieure et s'étale parmi plusieurs zoécies. Filisparsa. L'ovicelle est antérieure. Entalophora. L'ovicelle est une longue protubérance qui ne s'étale jamais parmi plusieurs zoécies. Diastopora. L'ovicelle est vésiculaire et entoure plusieurs zoécies. Hornera. L'ovicelle est subglobulaire et ponctuée ; elle est latérale ou dorsale, et son œciostome est latéral. Discotubigera. L'ovicelle est tangentielle et son œciostome est placé près du bord distal. Lichenopora. L'ovicelle est centrale et s'étale entre les rayons. Flosculipora. La paroi de l'ovicelle unit plusieurs faisceaux voisins. Supercytis. L'ovicelle est placée à l’extrémité de la colonie érigée et s'étale sur toute sa largeur. QE Idmonea. Le plus souvent l’ovicelle est un long sac qui se glisse entre les lignées, sur la crête du zoarium. Il y a d’autres variations. (1) Londres, 1914. — Proceed. of the Zool. Soc. of London, p. 831-858, avec 4 PI. lith. EE Les ovicelles ne sont pas connues en Heteropora et en Ceriopora. Crisulipora. Le tube de l’œciostome est plus étroit qu'un tube zœcial et sans aucune expansion terminale. ‘Tout ce que nous savons sur l'anatomie et la reproduction des Bryo- zoaires cyclostomes est à peu près l’œuvre exclusive de M. Waters. Quand nous récapitulons la somme de travail fourni par ce naturaliste, dans sa longue carrière, nous ne pouvons nous empêcher d'en admirer l'exactitude et la grandeur. Les Bryozoaires fossiles des Terrains du Sud-Ouest de la France, VIT. Lutecien, par K. Canu (1). — En 1906, M. Linder donnait à l'Ecole des Mines un tube de Bryozoaires récoltés dans le sondage de la Gironde. La liste des espèces connues fut publiée en roro, dans le Bulletin de la Société géologique de France. Quelques petits fragments étaient nouveaux, mais je n'ai pu les décrire qu'en 1913. D'ailleurs, ils ne permettaient aucune étude spéciale, tant par leur fragilité que par leur petitesse. Quadricellaria ventricosa est peut-être un Farcinia. Ditaxipora luteciana nécessiterait des études sérieuses. Micropora magnipora et Mucronella longicella sont très bien carac- térisés. Mucronella Schlünbachi Reuss n'a été déterminée que sur une image quelque peu fantaisiste. Schizoporella subsinuosa est voisin d'une espèce de Gaas. Monopora asymetrica est une espèce énigmatique. Petralia mucronata, P. convexa, P. immersa ne sont pas des Petralia. Ils appartiennent à un Genre nouveau, très commun dans l'Eocène amé- ricain, et dont M. Bassier et moi nous nous réservons de donner la diagnose complète. Porellz porosa Gottardi est aussi déterminée sur une image incomplète. Dans des Notes aussi courtes et avec des matériaux aussi rares, j'évite toujours soigneusement de modifier la nomenclature. L'étude des Bryozoaires du Sud-Ouest de la France à été commencée en 1908. Continuée sans interruption, elle est loin d’être achevée : nos confrères de la Société linnéenne de Bordeaux m'ont envoyé de magni- fiques spécimens dont la publication retardera encore l'étude du Crétacé e la même région. (x) Paris, 1913. — Bull. Soc. Géol. Fr. (4), NUL, p. 298-303, avec 2 PI. phototypées. 1 Q ee COŒLENTÉRÉS par M. G. DOLLFUS. Fauna und Alter des Konglomerats von Zdaunek bei Kremsier, von Paul Oppenheïm (1). — Dans cette Note, M. Oppenheim a étudié à nouveau la faune, assez réduite d’ailleurs, d’un conglomérat rencontré à Zdaunek, en Galicie, par Kremsier. Ce conglomérat décrit d'abord par Paul et Uhlig en 1903, avait été attribué par eux au Crétacé, plus tard, en 1907, M. W. Petrascheck avait reporté son âge au Tertiaire et la décou- verte par Schubert de quelques Foaminifères permettait de préciser son âge comme éocénique. M. Oppenheim a réussi à déterminer les espèces suivantes : Ostrea (Gryphæa) Katzeri Opp. 1908, Spondylus radula Lamk., Cyathoseris raristella Opp. 1908, Astræophora perexigua n. sp., Stylo- phora contorta Leym., Lobopsaämmia cariosa Gold., Trochoseris cf. semi- plana Opp., Favia profunda Reuss, Leptophyllia dubrawitzensis Opp.. 1912, Cidaris subularis d'Arch. Je rappellerai la liste des Foraminifères indiquées par M. Schubert : Orthophragmina varians, Orth. ef. aspera, Nummulites cf. variolaria, N. cf. Osteri. Les Polypiers sont spéciale- ment importants ; et leur faune est celle de l’Auversien du Bassin de Paris ; Lobopsammia cariosa est tout spécialement important, les autres espèces sont concordantes au point de vue générique. Astræopora perexi- gua rappelle de près A. panicea d'Auvers et Cyathoseris raristella vient se placer tout près de C. patula de la même localité. Le conglomérat de Kremsier ne peut donc s'éloigner comme àge de l’Eocène supérieur, il est tout près des couches de Ronca. Ce qui con- firme cette attribution, c'est la présence — au-dessus — d’un ensemble de couches à Ménilite et à Meletta crenata caractéristiques de l’Oligocène inférieur ; les conclusions de l’auteur nous paraissent donc parfaitement justifiées. Les Spongiaires jurassiques de la Pologne, par Joseph Siemi- radzki (2). — Le très intéressant fascicule publié en polonais et en français par M. Siemiradski comme première partie d’une Paléontologie générale de la Pologne comprend la description d'assez nombreux Spon- giaires, en bon état de conservation, dévouverts aux environs de Cracovie, du Bajocien de Balin au Kiméridgien de Krzemionki. (x) Vienne, 1914. — Jahrb. K. K. Geol. Reichs. Bd. 63, H. 4, p. 695-710, 1 PL.|Mêème obser- vation que pour les précédents travaux d'origine germanique]. ..(2) Varsovie, 1913. — Soc. Sc. de Varsovie, in-4°, Paléont. de la Pologne, N° 1, 50 p., 8 PI. phototyp. ) La classification suivie est celle de Zittel et de Kolb, avec des améliora- tions apportées par J. Hinde et Rauff. Le nombre des espèces nouvelles n'est pas considérable, car le champ des Spongiaires jurassiques à été déjà soigneusement travaillé par Goldfuss, Reuss, Lamouroux, Quenstedt, et bien d’autres. L'auteur a d’ailleurs compris l'espèce d’une manière large et Sans multiplications inutiles, il nous donne avec un intérêt spécial la figure en phototypie du réseau spiculaire de la plupart des espèces beaucoup mieux que dans les ouvrages antérieurs. Voici les formes nou- elles Famille AnomocLcapiNa. Cylindrophyma calloviense, les spicules de la. couche externe sont différents de ceux de la surface interne qui sont granuleux. Melonella cylindrica, gros rameaux digités à spicules noauleux au centre et très légers à la périphérie. Corallidium cylindricum, l'exa- men des spicules fait changer ce Genre de Famille et il n'appartient em rien aux Rhizomorina. ; Fam. RæizomoriNA : Cnemidiastrum radiatum n. sp., C. gracile n. sp., C. intustriatum n. sp., C. foliaceum n. sp., Genre très étendu, ficoïde, qui se poursuit dans le Crétacé et intéressant par son apparition, en nombre, dès. l'Oxfordien moyen des environs de Cracovie. Le G. Hyalo- tragos de Zittel est divisé en deux parties, le groupe typique est réservé à toutes les espèces pourvues de petites ouvertures à leur surface supé- rieure et dépourvues d'une écorce compacte, le groupe nouveau Hvalos- pongia est, au contraire, spécialisé pour les espèces à grandes ouvertures peu nombreuses et à écorce très dense, le réseau spiculaire est différent, les génotypes seraient : Hyalctragos patella Gold. et Hyalospongia infra- Jugosa Quenst. Notons encore dans la même grande Famille : Pyrgochonia profunda n. sp., Liodorella folium, L. radiata, L. denseporata, L. polonica ; la surface extérieure est rugueuse, avec des saillies granuleuses dis- persées, costulées ou radiantes, il y a là toute une série de dispositions corticales qui préparent les Ventriculites de la Craie. Dans ÆEpistomella polonica, l'éponge est mince, irrégulière, disposée par gros plis, les canaux sont divisés par des cloisons en plusieurs compartiments, les pores sont fins et serrés, sans grands orifices ; Fam. TETRAGLADIA. — Les formes nouvelles sont : Jera cracoviensis, Holospongia jurassica, espèces branchues, à spicules chicoracés, granulés ; le G. Proseliscothon est nouveau, génotype P. cracoviense n. sp., éponge en forme d'entonnoir de la partie centrale supérieure, portant vers la péri- phérie des lamelles serrées qui lui donnent un aspect de Polypier, la $urface inférieure est rugueuse et finement poreuse, les spicules sont les mêmes que dans le G. Cnemidiastrum. Fam. Caorisrina. Un Genre nouveau avec espèce nouvelle Arthaberia — 0 — balinensis ; éponge conique irrégulière, paroïs épaisses, surface couverte d'ouvertures ovales disposées en quinconces, surface inférieure poreuse, traces d’un épiderme lisse laissant des ouvertures pour les orifices les plus gros ; spicules très grandes en longues épingles crochues et sinueuses à leurs extrémités. Fam. Eurerinx : Sporadopyle costata n. sp., S. cracoviensis, S. polo- nica ; ces à espèces ne sont séparées que par de faibles caractères et se groupent avec Sporadopyle obliqua Goldf. sp. (Scyphia). Tremadictyon explanatum qui est peut-être même que Retispongia disciformis Quenst. Le G. Craticularia est nombreux en espèces, mais toutes déjà connues par les travaux de Goldfuss et de Quenstedt (1878), ce dernier a d’ailleurs multiplié les espèces hors de propos chez des animaux aussi polymorphes. Fam. Coscioporipx. Leptophragma fragile Sollas, devient L. Sol- lasi, en raison d'un L. fragile Roœmer qui est antérieur. Fam. VenrricuriTinæ. Cinq espèces déjà connues. Fam. SrAuROopEsMIDÆ. Sept espèces déjà connues. Nous arrivons au groupe des éponges calcaires, aux PHARETRONES, les espèces sont nombreuses, mais connues, appartenant aux Genres : Eudea, Peronidella, Corynella, Eusyphonella, Sestrostomella, Myrmacium, Hol- cospongia, Lymnorella, Diaplectia. Une coupe faite dans un individu remarquablement bien conservé de Corynella locyperdioides, montre des gemmules qui renfermaient des em- bryons arrivés à maturité et qui viennent de s'ouvrir ; on sait combien les travaux de M. Hinde (1893) ont éclaici toute l’histoire de ce groupe spécial, élaboré en premier lieu par Lamouroux dès 1827. A new Sponge from the New-Jersey Cretaceous, by MM. Her- vey W. Shimer et Sidney Powers (1). — Très peu d’éponges sont connues des couches crétacées du Nord de l'Amérique, aussi les auteurs ont saisi l’occasion de nous annoncer la découverte d’une forme nou- velle : Cœloptychium ? jerseyense, qui vient au voisinage de GC. agari- coides Gold., du Crétacé d'Europe, Il est regrettable qu'aucune section ni étude microscopique ne vienne éclairer l’organisation interne, nous ne savons rien des canaux intérieurs ni de la forme des spicules sans laquelle toute classification reste imprécise. L'horizon paraît être le Séno- mien à Belemnitella americana. Notes on the value of Nummulites as zone fossils, with a des- cription of some Burmese species, by G. de P. Cotter (2). — M. Cotter (1) Washington, 1913. — Proceed. U. S. Nat. Mus., Vol. 46, p. 155-156, 1 PI. (MID): (2) Calcutta, 1914. — Records Geol. Survey of India, Vol. XLIV, p. 52-84, 3 PI. — 1 — a été étudier le Nummulitique de la Birmanie dans la région traversée par la rivière du Yaw qui est un des principaux affluents de l’Yrawaddy, et il a désigné une série très puissante composée principalement de grès sous le nom de Groupe des Grès de Yaw, groupe qui lui a paru appar- tenir à l’Eocène supérieur. La principale espèce rencontrée s’est trouvée une espèce très critique à laquelle M. Cotter a donné le nom Nummulites yawensis et c'est la poursuite de l’examen de cette forme qui a conduit l’auteur à une révision critique de la valeur des espèces de Nummulites dans la classi- fication des zônes et des étages. Un mot d’abord sur cette espèce nou- elle, les deux variétés en sont connues, la forme microsphérique est une espèce assez grande qui arrive au diamètre de 9 mm. avec une épaisseur de 2 1/2 et qui offre à la surface des stries rayonnantes ondulées, souvent bifurquées à la périphérie ; d’autre part, il n’y a ni réticulations réelles ni perforations propres, mais quelques granulations éparses ; la forme mé- gasphérique mesure 3 mm. 1/4, avec une épaisseur de 1 mm., la surface est couverte de stries rayonnantes granulées qui représentent avec une légère atténuation les ornemnets des spécimens de grande taille, cepen- dant. les filets sont relativement plus forts, surtout à la périphérie. Cette N. yawensis présente d’ailleurs des variations qui en rendent la délimi- tation délicate, elle s'approche de N. aturicus comme aussi de N. scaber, mais le dessin superficiel ressemble extrêmement à celui donné par le Palæontologia Universalis pour N. contortus, enfin certains échantillons sont voisins de N. gallensis Heiïm, espèce qui a été critiquée et même considérée par Prever comme basée sur la réunion de plusieurs espèces différentes. On comprend comment M. Cotter, en présence de ces difficultés, se soit demandé quelle était la valeur stratigraphique des Nummulites, il aurait pu tout aussi bien d’ailleurs mettre en question leurs limites spécifiques, leur valeur paléontologique. Il dresse un tableau de la dis- tribution verticale des couples de Nummulites d’après H. Douvillé et J. Boussac, plaçant en trois colonnes synoptiques les Nummulites radiées, celles réticulées, et les Assilines ; puis un autre tableau, s'appliquant à l’Inde, dressé par M. Vredenburg, permet de mettre en parallèles les zônes suivantes Rupélien-Latdorfien — Pegu ou Mekran série Ludien-Bartonien — Khirthar supérieur Auversien — Khirthar moyen Lutécien supérieur —= Khirthar inférieur Lutécien inférieur — Etage de Lalki Londinien — Ranikot supérieur Il nous est impossible malheureusement d'entrer dans le détail des — 2 — espèces pour chaque niveau. Une des difficultés provient de ce que N. lævigatus aurait une longévité très grande et que la création d'un N. sublævigatus ne paraît qu'une espèce de circonstance que M. H. Dou-. villé considère comme identique à N. sub-Brongniart. Y a-t:il dans la série Nummulites du Yaw quelque discordance, quelque limite stratigraphique, qui vienne aider à la classification paléontologique ? On a supposé que le Priabonien manquait en Asie, mais dans la série de Birmanie, l'auteur n’a découvert aucune lacune. Faut-il admettre, comme l’a fait M. A. Heim, que les Nummulites sont de mauvais fossiles pour indiquer la zône stratigraphique, qu'ils indiquent plutôt des faciès et qu'on n’en peut tirer qu'un médiocre parti ? Mais ces vues, qui d’ailleurs ne sont pas nouvelles et qui ont été préconisées pour l'Inde par M. de Hantken dès 1875, ne nous conduisent qu'à une horrible confusion, et avant d’en faire usage, il conviendrait d'en avoir une confirmation réelle- ment décisive. Ici nous pouvons intervenir dans la question pour rassu- rer M. Cotter : il est aujourd'hui bien démontré que les travaux de Heim sont entachés d'erreurs stratigraphiques manifestes, qui l'ont conduit à des mélanges paléontologiques très graves et à une critique non justifiée des classification antérieure. Des objections morphologiques. peuvent, être adressées spécialement aux classifications italiennes et, par exemple, M. H. Douvillé a montré que les granulations existaient souvent dans le jeune âge, allant en diminuant et disparaissant dans l’adulte et qu elles ne pouvaient former un caractère distinctif formel ni donner lieu à l'établissement de Sous-Genres. M. Cotter reste troublé devant ces divergences et il a appelé à son aide l’examen d’autres Foraminifères, les Orbitoidinæ : Orthophragmina à la base, Lepidocyclina au sommet, Miogypsina dans le Burdigalien ; ici encore, il trouve les auteurs divergents, la classification de M. Boussac, en 1906, n'est déjà plus celle du regretté R. Douvillé, en 1904, et les géo- logues italiens ont critiqué ces auteurs ; ce qui est certain, c'est que, dans l'Inde, les Orthophragmina sont du groupe de Laki ou Khirthar inférieur, qu'aucun Lepidocyclina ne s'y trouve mêlé et qu’on ne rencon- tre ce dernier Genre que beaucoup plus haut, dans le groupe de Nari. La succession des espèces et la correspondance des formes entre l'Eu- ‘rope et l’Inde n'apparaît plus à M. Cotter aussi facile et aussi limpide qu'il y a quelques années, de nouveaux travaux sont nécessaires, ils viendront ; il faut laisser au temps le soin de faire tomber dans l'oubli les mauvais travaux : une réalité lumineuse apparaîtra mieux après. FE LARMES DIVERS par M. GOSSMANN. Les Alpes occidentales, schéma géclogique, par F. Sacco (1). — Bien que la Paléontologie ne soit qu'indirectement traitée — dans ce grand Mémoire — par les listes de fossiles qui accompagnent le chapitre strati- graphique, nous ne pouvons nous dispenser de mentionner ici et d'appré- cier la documentation scientifique qui en fait le principal mérite. L'auteur — qui a déjà à son actif une série de publications de la plus grande valeur — a appliqué, cette fois, son esprit synthétique à des vues d’en- semble sur l’histoire géologique et technique de la grande chaîne alpine, dans sa partie comprise entre la Méditerranée et le golfe de Genève, entre la France et l'Italie. Rédigé en langue française — avec une correction de termes que nous ne saurions imiter si nous tentions d'écrire en italien — ce captivant Travail doit nécessairement figurer dans la biblio- thèque de tous les géologues. Dans un résumé géo-historique — que nous ne pouvons abréger parce qu'il faudrait le citer presque textuellement dans son entier — M. Sacco a embrassé, par une envolée de haute perst pective, les mouvements « rhytmiques » qu'a successivement subis cette immense région aux diverses époques géologiques, et il explique ainsi comment les Alpes sont devenues peu à peu le théâtre où s’est joué en partie le rôle si varié de l’activité humaine. Notes on some new and old Trilobites in the Victoria memorial Museum, by P. E. Raymond (2). — Le nouveau Recueil canadien — auquel nous souhaitons bon accueil — contient, dans le premier numéro de son Bulletin, une série de Notes sur les Trilobites, dont nous ferons ici l’analyse sommaire, en l'absence de notre collaborateur plus compé- tent, M. Groth, retenu aux armées pour la défense nationale. I. Eoharpes, génotype Harpes Dentoni Billings (1863). Primitivement décrit d'après un cranidium incomplet, ce Crustacé a pu être étudié par M. Raymond d'après un spécimen entier, le seul connu en Amérique, provenant de l’'Ordovicien moyen d'Ottawa (Trenton group) ; le nombre des segments thoraciques est supérieur à celui de Harpes. Dans la même Note, on remarque encore les espèces suivantes, décrites (1) Turin, 1913. — Vol. in-4° de 196 p., avec une Carte géol., une carte tecton- et une PI. de coupes géol. . (2) Ottawa; 1913. — Vict. Mem. Mus., Bull. N°, pp. 33 8o, PL. IV-VII, in-8°, phot. d’ap. nat. et figurées avec un grand soin : Bumastus Billingsi Raymond et Nar- raWay, Holasaphus Moorei n. sp., Pseudosphærexochus Apollo [Billings Cheirurus], Ceratocephala goniata Warder, non figuré. IT. Description of some new Asaphidæ. — Cette Famille est divisée par l’auteur en deux S.-Fam. Ogyginæ, Asaphinæ ; dans la première, il classe et décrit Hemigyraspis Mc. Connelli n. sp., Genre déjà pro- posé par lui en 1912, pour une espèce de l’Ordovicien inférieur de Pensyl- vanie, H. collicana. Dans l’autre S.-Fam., on trouve : Ogygites cana- _ densis [Chapman], /sotelus latus n. sp., 1. maximus Locke, Brachyaspis altilis Raymond, ce dernier — déjà proposé en 1912 — diffère de B. alacer par la très grande proéminence de ses yeux. IT. A revision of the Species of the Genus Bathyurus. — Billings a proposé le G. Bathyurus pour un Trilobite du type d’Asaphus extans Hall, et depuis on y a successivement rapporté environ 50 espèces dont il est indispensable de faire la révision, en se limitant aux caractères originels que M. Raymond reproduit tout d’abord. Outre le génotype, il admet dans ce Genre s. stricto : B. perpleæus n. sp., B. Johnstoni n. sp., B. superbus Raym. 1910, B. longispinus Walcott, B. amplimarginatus Billings, B. glandicephalus Whitf., B. Angelini Billings, B. acutus n. sp., B. arcuatus Billings, B. spiniger [Hall], B. Ingalli n. sp., B. Schucherti Clarke. Petigurus (G.-T. : Bath. Nero Billings) est ensuite séparé de Bathyurus, car il en diffère par la glabelle et par les yeux, le pygidium n’a pas de rebords concaves, les côtes ‘des lobes latéraux se réduisent à des nœuds, etc. Hystricurus (G.-T. : B. conicus Billings) appartient déjà à une Famille différente (Solenopleuridæ Angelin), mais le fragment de glabelle figuré à l’appui de la diagnose est bien insuffisant pour caractériser un Genre nouveau : il eüt été intéressant d'en donner un croquis schématique et comparatif. Haploconus (G.-T. : B. Smithi Billings), de la Famille Proetidæ, diffère de Cyphaspis Burmeister, parce qu'il n’a pas de lobes basals isolés à la glabelle, et parce que le lobe axial du pygidium est moins proéminent. Platycolpus (G.-T. : B. capax Billings), de la Famille Dicelocephalidæ, est caractérisé par sa tête hémisphérique, lisse, par sa glabelle déprimée, s'étendant au bord antérieur, par ses yeux petits, situés à mi-hauteur de la tête, par son pygidium semi-circulaire, etc... Plethopeltis (G.-T. : Agreulus saratogensis Walcott), de la Famille Agraulidæ, a une tête convexe, plus large que longue, sans bordure con- cave, des yeux petits, situés très en avant, un pygidium petit, non bordé, avec de faibles traces de segmentation. PATES Goniurus (G.-T. : B. perspicator Billings), dont le classement systé- matique est encore incertain, a les yeux larges et étroits, contigus à la glabelle ; le pygidium, convexe et triangulaire, comporte une longue épine terminale. Llyodia Vodges (1890) a été fondé sur B. bituberculatus Bill. et M. Ray- mond y rapporte quatre autres espèces. Liostegium. (G.-T. : B. quadratus Bill.) a une forme ovale, la tête et le pygidium presque égaux, arrondis, lisses et convexes ; la glabelle est étroitement quadrangulaire ; le thorax porte neuf segments. RECTIFICATIONS DE NOMENCLATURE Dans le vol. XI, part. IIL (sept. 1914) des « Proceed. mal. Soc. of Lon- don », M. Tom Iredale a fait un certain nombre de rectifications de nomen- clature dont il importe de prendre note ici. = Après avoir cité dix-neuf noms de Genres, du Manuel de Conchyliologie de Fischer (1885), qui ne sont pas repérés alphabétiquement dans le plus récent « Index zoologicus » de 1890-1900, M. Iredale fait remarquer que d’un d’eux (Agnesia de Koninck, 1883) a précisément été appliqué, en 1898, à un G. de Tunicata par Michaelsen, ce qui dénote la nécessité de tenir bien à jour les répertoires alphabétiques des noms de Genres. I. — D'après M. Sacco (1911), le Genre bien connu Adeorbis S. Wood (18/42) est synonyme de Tornus Turton (1829) ; cette opinion a été contestée par M. -Dall qui cite une référence de Jeffreys (1867) spécifiant que Tornus n'avait pas de valeur réelle. M. Iredale reproduit le texte de Turton et Kingston (1830) qui désigne bien Tornus pour le nom de Genre d'Helix subcarinala, c'est-à-dire précisément la coquille pour laquelle Wood a proposé le nom Adeorbis. La rectification, déjà faite par M. Sacco, doit donc être maintenue. IT. — Dans la même publication de Turton et Kingston (1830), M. Iredale a trouvé la désignation de Haminœæa (non Haminea, 1847) pour Bulla hydatis. III. — Modiolarca Gray (1843), ne serait qu'une faute d'impression pour Modiolaria ; le génotype M. impacta précise suffisamment la synonymie de ces deux dénominations. Or, c’est précisément l'inverse qu'a fait Scudder, dans son « Nomenclator zoologicus ». IV. — Panda Albers (in Martens, 1860) est préemployé par van Heyden 1826) ; aucune correction n'ayant encore été faite, M. Iredale propose de remplacer, pour le génotype Helix Paleonari Reeve, le nom Panda par Hedleyella. V. — Penion Fischer (1885) a pour homonyme Penium Philippi (1865). En conséquence, M. Iredale y substitue Verconella, avec le même génotype Eine Fusus dilatalus Quoy et Gaimard, qui a pour synonyme Siphonalia maxima Tryon. s VI. — Montrouzieria Souverbie (1863) préemployé par Bigot (1860) pour un Insecte, mais M. Iredale n’a proposé aucune dénomination nouvelle pour le G. de Mollusque. VIT. — Heliomanes Moquin-Tandon (1855) n'est pas un nom de Genre ni une dénomination sous-générique, comme l’a suggéré M. B. B. Woodward, en le classant parmi les Helicella Férussac. C'est une subdivision ou un groupe plural, les « Heliomanes », non latinisé, comme les « Hygromanes », les « “’upoides », ets. | VIII — Miodon Carpenter (1864 non Sandb. 1870) a été l’objet de nom- breuses rectifications : comme cette dénomination avait été préemployée par Duméril, en 1859, pour un Ophidien, M. Dall a proposé, en 1903 (the Nau- lilus, vol. XVI, p. 143), de substituer Miodontopsis au G. de Cyrenidæ que Sandberger désignait sous le nom Miodon, et Miodontiscus pour le G. de Carperiter. Or, M. Iredale fait observer que : pour Sandberger, la correction avait été déjà faite par Fischer, en 1887, qui avait proposé Neomiodon dans son Man. de Conch.. ; d'autre part, pour Carpenter, le G. Coripia de Greg. — qui a pour génotype Cardila corbis — est synonyme de Miodon, et, par conséquent, doit le remplacer, par priorité sur Miodontliscus. Toutefois, il est utile de faire remarquer que, suivant une correction récemment faite (1913) dans le T. I de « Conchologie néogénique de l’Aquitaine », un examen atten- tif des charnières fait ressortir qu'il y a identité générique entre Coripia ett Micromeris Conrad ; par suite, c’est cette dernière dénomination qu'il faut seule retenir pour Cardita corbis et ses congénères. IX. —— Tritonidea SwWainson ; dénomination à laquelle M. Iredale avait précédemment proposé de substituer Pollia Gray (1834). Mais en reprenant le Traité de Malac. de Swainson (p. 74), on s'aperçoit que Tritonidea est préci- sément proposé pour remplacér Pollia, déjà connu de Swainson, par le motif que c'est une faute d'impression de Gray, pour Polia, préemployé par Och- senheimer, en 1816. En définitive, il y a donc lieu de conserver Tritonidea. X. — Velorita Gray, dont le génotype est Cyrena cyprinoides Wood, doit reprendre sa véritable orthographe Villosita, telle qu'elle est mentionnée dans le Catalogue de Griffith et Pidgeon. On voit, en résumé, par ces quelques exemples, combien d'erreurs se glissent dans la Nomenclature, par le fait du peu de soin que l’on prend — et que prenait Gray en particulier — dans la transcription orthographique des noms génériques. CHATEAUROUK. — TYP. ET LITH. LANGLOIS 1e dr EAU de à EN SRE Par Maurice COSSMANN _ Six articles, avec 417 pl. in-8° (4903:1915)........... 25 fr. Cette série d'articles, dont les premiers étaient extraits des comptes rendus des Congrès de l'A. F. 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(Sauf l'année 1897, «qui ne se vend plus séparément) a … Le prix de la collection complète et presque épuisée des dix-sept premières années est de 250 fr. net _ Le prix de la collection des années 1898 à 1913 inclus est de 150 fr, net PRIX DE L'ABONNEMENT ANNUEL : 10 FR, M PARIS DIRECTION, ADMINISTRATION ET RÉPACTION M. COSSMANN _ 110, Faubourg Poissonnière. Paris (X°) 1915 LE sr ie M. :COSSHANN VAT 0 6 | ve ar V1 14 LPS atal elle stré des Conllee fossiles de l'Eoë éène des enyirons.de F Paris. ODA ea ses, Appendice, avec: 150 fig.iet Fe BI. Fee £ 5 -208r - Les te II fi Viréunis.. …. + Re ES He 60 äâr. 4 Essais. de Paléoconchbiogie nee (1012) Les aix, premiée es - © Jivraisons (chacune avec table des matières). ( (Lu r'on Mollusques éocéniques de la Loire-Inférieure. — Bull. Soc. Sc. nat. de : l'Ouest, 3 vol. L'ouvrage complét, ayéc fables, 56 PR 100 Tr. Observations sur quelques Coquilles crétaciques recueillies en France. ÿ Assoc. Franc. (1896-1904). 6 articles, {1 PI. et titre PR di es 2 TOR Revue critique de Paléozoologie. — Prix d'abonnement... 7 RO AH Table des 10 premières années ge la Revue -critique (1997-1906) 5 fr. Description de quelques coquilles de la formation Santacruzienne Fe Patagonie. : — .Journ, de Conchyl. (1899), 20 ,p,, 2, PL, eee Lee ‘Faune phocenique, de Karikal (Inde française). _ 9, a ticlcs. FU he Conchyl. (1900- 914), 85-p. 1b PI: avéb table dut vol... lSrire Etudes sur le Bathonien de lIndre. — Complétien 3 . Bull: Soc. Géol. , de Fr. (1899- 1907), 10/p:: 10:21 dont inédiles dans le Bulletin. LS Te. 3 Faune éocénique du Cotentin (Mollusques). — En Dane avec M: GA Pissarro (1900 1903). — L'ouvrage complet (5' PI.), avec tables... 80 ir. Additions à la faune nummulitique d'Egypte. — listilut Eg gyptien (600 : 27:p.19:Pl (presque CpDiSe) SRE RER ER EAN Note sur l’infralias cela Vendée. — B.S.G.F7(1902-1904), 5 7 É “ LA Sur un gisement de fossiles bathoniens près de . A M). — : B. S. G. F. (1902). — Ann. Soc. Sc. Alpes Mar. (1905), 3 PI... ... SRE DURE à Descriptions de .quelq: 1es Pélécypodes jurassiques de Fran e (1903- 1915), ‘série avec'{anle (n’est publiée qu'en tirage à part seutelhent) 25 fr. Le sixième article seul (:ou* présse), avec'6 PI: et table de la 1" série. 10 fr. , Note sur l'InfraliÈ2s de Provenchères-sur-Meuse,(1907),44. BEA +2 fr. Note sur le Callovien de Bricon e 904): PIONEER SP ne Le Barrémien urgoniforme de, Brouzet- les-Alais (Gard). Ty Mémi Pal. Soc. Géol. de Fr. (1907), 6 PL. et Üg. (La Süile sois presse) À propos dé Cerithium cornucopiæ (1908), 1 PI in-4....,. x. P fr. 50 Note sur lé Charmouthien de la Véndée (1908). 1 PT in4.. ... : 3fr. Iconographie complète des Coquil es JIESNEs de t soc des environs de Paris 19041913). L'Atlas compl. en 2 vol. iu-4', légendes et tables 125 fr Pélécypodes du Montien de Belgique (909), 8 PI. in-4.....… ee Don Revision des Gastropodes du Montien) — 1" partie (sous presse). DEN Conchologie néogénique de l Aquitair e; — lélécypodes: les deux 4 vol. in-4°, 54 PI., 3 cartes, tables. et conchüsions PA 125 "4502 The Moll. of Bonne 1 ‘partie (1909), 8 PL in-4. Calcutta. Description dequelquesespèces du Bajocien de Nuars(1910).1PI. 2fr.50 Se Sur l'évolution des Trigonies (1912), 4 PI. in-4° (Ann. Palécnt.).. gs: Etude compar. des foss. recueillis dans le Miocène de la Martinique et de 1 Isthme de Panama; l'art. 5 PI. in-$°. Journ. Conch. 1913. 7fir.950. escription de quelques Pélée. bfadforäiens et call de Pougues 5 fr. Règles internationales de nomenclature zone pie aue ti Congrès de Monaco: nn et Horse SR PO TS 0 or 15 à £ Las PANTIN. de 1e 2: su S’adresser à foutent 110, ‘Faubo urg. Poissonnière Paris &) 1 ! \: : Envoi franco contre mandat pôstal! s 7 a LE RS REVUE UE PALÉOZOOLOGIE 2 (Avril 1915) SOMMAIRE Pages Poissons, par M. M. CossMANN........ AN PAU TR RER Or M 47 Paléoconchologie, par M. M. CossSMANN....... ............. se 53 Scalaires, par M. E. DE Boury...... ....... ......... ARR 62 Rudistes, par MoH: Douvitese "0e. 0e Lu Re 68 Echinodermes, par M. J. LAMBERT..................,......... Fi Bryozoaires, par M. F. CANU....................... FE AE AS 83 Foraminifères, par M. A. SILVESTRI........................... 87 Rectification de nomenclature, par MM. Rozier et VIGNAL... 93 POISSONS par M. M. COSSMANN (x). Sopra un Pesce - fossile degli scisti calcareo-marnosi trias- sici del Galletto presso Laveno sul Lago Maggicre (Peltopleurus humilis Krer), per F. Bassani (2). — Le bel échantillon dont il s’agit dans cette Note, provient des schistes calcaréo-marneux, intercalés dans la dolomie triasique qui affleure sur la rive orientale du Lac Majeur. La tête et le corps sont au complet, avec nageoires pectorales, ventrales, dorsale et anales. D'après ces caractères et spécialement ceux des squames, ce Poisson appartient au G. Peltopleurus Kner : quatre espèces de ce Genre sont connues dans les schistes raibliens du Tyrol, mais celle qui correspond le plus exactement à l'échantillon du Lac Majeur est P. humilis Kner, ce qui fixe le niveau des calcaires marneux de Galletto à l’âge de la Dolomie principale. (x) Notre excellent collaborateur, M. le D' H. Sauvage se trouvant dans la nécessité d’in- terrompre ses précieuses analyses, nous nous chargeons provisoirement de l'intérim, jus- qu’à ce qu’une plume — plus autorisée que la nôtre — puisse donner aux lecteurs de la Revue critique le compte-rendu des publications relatives à l’Ichtyologie fossile. (2) Rome, 1914. — Extr. Boll. R. Com. Geol. d'Ilalia, vol. XLIV, fase. 2°, pp. 101-106, 1 PI. phot. ee Sopra un Pholidophorus del Trias superiore del Tinetto nel golio della Spezia, nota del Socio F. Bassani (1). — Ce Poisson, recueilli en 1845, par Pilla, dans les schistes bruns de Tinetto, à été déposé au Musée géol. de l'Université de Pise. Un second spécimen, appar- tenant à l’Université de Bologne, a été récolté au même gisement et étiqueté- « Rhétien » par le prof. Capellini. Le premier est mieux conservé que le second, et l'examen de ses caractères principaux à permis à M. Bas- sani d'affirmer qu'il appartient au G. Pholidophorus et même à l'espèce P. latiusculus Ag., sauf une petite différence dans la position de la dorsale. Il paraît très vraisemblable que l’autre spécimen trouvé par M. Capellini appartient à la même espèce qui caractérise la Dolomie principale, ou Trias supérieur ; d’ailleurs les formes rhétiennes présentent des différences si légères que la création de noms spécifiques ne serait guère justifiée. Su alcuni avanzi di Pesci triassici nella provincia di Salerno, Mem. del G. d'Erasmo (2). — Ce Mémoire est consacré à la description de trois Poissons triasiques dont l’un provient des environs immédiats de Pellezano, et les deux autres, de Giffoni Vallepiana. Les deux espèces auxquelles ils appartiennent sont caractéristiques de la Dolomie prin- cipale : Belonorhynchus deperditus Costa [Giffjonus], le moins incomplet des deux exemplaires est privé de la tête ; mais, dans la partie conservée du tronc, la persistance de la notocorde est démontrée par la présence des arcs neuraux, dont le nombre ne paraît pas inférieur à 4o. Colobodus Venanzioi De-Alessandri [Heterolepidotus] est privé de sa nageoiré caudale, mais la tête et le corps sont bien conservés et présentent bien tous les caractères du G. Colobodus, äinsi qu'une analogie très grande avec l’exemplaire type de cette espèce, provenant des calcaires triasiques de Perledo, en Lombardie, et décrit par le D' De-Alessandri, étage Ladi- nien, ce qui tendrait à démontrer que le gisement de Giffoni Vallepiana est plus ancien que les schistes bitumineux de Pellezano. Appunti sui fossili del Monte Libano illustrati da Oronzio Ga- briele Costa, per G. d’Erasmo (3). — Cette Note comprend la revision des Poissons décrits, en 1857, par O. G. Costa, et provenant du gisement de Sahel Alma, dans le Liban. Beryx niger Costa, quoique incomplètement conservé, doit être identifié avec Pycnosterinx Russeggeri Heckel, malgré (1) Rome, 1914. — Extr. Rendiconti R. Accud, dei Lincei, cl. sc. fis., vol. XXII, série 5", PP. 379-383, 1 fig. ds. le texte. (2) Naples, 1914. — Atti R. Accad, Sc. fis. e mat., vol, XVI, sér, 2°, 12 p, in-4°, 4 fig. ds, le texte. (3) Parme, 1912. — Extr. de Riv. ital. di Pal., Anno XVIN, 18 p., PI. II. tot + dé ne quelques petites différences Que à la torsion variable des nageoires dorsales et anales. : Imagaster auratus Costa, appartient également au même Genre Pyenos- terinx : sa colonne vertébrale est constituée par 28 vertèbres dont 16 sont caudales ; les squames sont généralement plus hautes que larges et bien imbriquées. Contrairement à l'opinion de A. S. Woodward, l'espèce est distincte de P. discoides Heckel, et doit conserver le nom auratus. Omosoma Sahel-Almæ Costa, bien conservé, permet de préciser les critériums typiques du G. Omosoma Costa : 30 vertèbres — dont 18 cau- dales — à la colonne vertébrale, avec des apophyses longues et robustes, des côtes fortes mais courtes ; la mâchoire supérieure est courte et large, le prémaxillaire plus étroit et plus long. Rhamphornimia rhinelloides Costa, est un fragment indéterminable de: Crustacé. Il Saurorhamphus Freyeri Heckel degli scisti bituminosi cretacei del Carso triestino, del Dett. G. d'Erasmo (1). — Parmi les fossiles des schistes crétaciques, exploités aux environs de Comen, Vucigrad et Malidol, il y a onze exemplaires d’une belle espèce du G. Saurorhamphus Heckel (1849), dédiée au conservateur du Musée civique de Lubiana, S. Freyeri. Les six exemplaires figurés appartiennent — sauf le premier qui est du Musée d'Histoire naturelle de Milan — au Musée municipal de Trieste. Ce Genre large et svelte, à müseau rostré, a certainement uné analogie lointaine avec les Sauriens, ce qui justifie le nom choisi par Heckel. En igo1, dans son catalogue des Poissons fossiles, il ramène Saurorhamphus dans le G. Eurypholis de la Fam. Enchodontidæ. D'après le tableau final du Mémoire de M. d'Erasmo, en tenant compte de la forme de la tête, de l’ornementation, de l’opercule et du préopercule, de la plaque post- claviculaire, des écussons, de l’origine de la nageoiïre dorsale, Saurorham- phus a des affinités avec Enchodus et Eurypholis, mais doit constituer un Genre distinct. À Description of the specimens of the Teleostean genus Enchodus in the University of Kansas, by Wyman R. Green (2). — Ce Mémoire a pour but de reprenaäre la classification du G. Enchodus à l’aide de données anatomiques qui peuvent fournir d'’utiles indications pour la détermination ultérieure des espèces fossiles. On sait, en effet, que ce Genre a été recueilli dans le Crétacé supérieur des Etats-Unis (Kansas, Dakota méridional, New-Jersey, Delaware et Nouveau Mexique), dans le (x) Trieste, r912. — Ext. Boll. Soc. Adr. Sc. nat., vol. XXVI, pp. 45 88, 2 PI. phot. et 15 fig. (2) Lawrence, 1913. — The Kansas Univ. Science Bull., vol. VII, n° 2, pp. gr-r07, PI. I-XVII, (a EE Sénonien et le Turonien d'Angleterre, dans le Turonien de la Saxe et de la Bohème, dans le Danien de la Hollande, dans le Sénonien supérieur de la Belgique, dans le Crétacé supérieur de l'Istrie et de la Dalmatie, dans le Wealdien de l'Allemagne du Nord, dans l’Inde méridionale, et dans la Craie du Brésil. La carte mondiale de la PI. I résuine synoptiquement Îles gisements qui sont disséminés dans une bande comprise entre l’Equateur et le 45° de latitude boréale. La grande diversité de structure de ces Poissons explique la difficulté qu’on éprouve à apparenter le Genre Enchodus avec les autres formes Woodward (r9o1) considère les Odontostomidæ et les Alepisauridæ comme étant les Familles actuelles les plus voisines de ce Genre éteint. D'autre part, le D' Loomis estime que Enchodus est de la même Famille que Cimolichthys, et que c’est simplement une forme qui se développe dans les mers profondes. Comme l’Université de Kansas à l’heureuse fortune de posséder quel- ques crânes complets et d’autres parties bien conservées du squelette de ce Poisson, l’auteur de ce Mémoire s'est trouvé dans les meillleures conditions pour en faire l'étude approfondie, tant au point de vue Spéci- fique qu'au point de vue générique, et pour rectifier au besoin certaines données des diagnoses antérieures. La nature des dents d'Enchodus indique clairement que c'était un poisson de proie, ayant de nombreux ennemis et puissamment armé pour la défense ; ses palatines témoignent d’une réelle voracité ; sur la plan- che VII — où sont tracés leurs diagrammes — on se rend compte, à l’aide des renseignements très détaillés d’une légende de deux pages, de leur anatomie ostéologique ; l'examen microscopique:de leur surface cépha- lique révèle de précieuses indications sur la formation successive du tissu, avec des différences bien marquées — et d’ailleurs constantes — entre les espèces étudiées (£. ferox, E. petrosus, E. dirus, E. amicrodus, du premier groupe : E. dolichus, E. Shumardi, du second groupe). Les débris plus ou moins complets de chacune de ces espèces sont ensuite décrits et figurés avec un grand luxe de détails, de manière à bien faire ressortir les critériums qui permettent de les distinguer entre elles. Il est toutefois à regretter que M. Wyman Green n'ait pas développé davantage ses idées personnelles au sujet de la position systé- matique à attribuer au G. ÆEnchodus, car il est certain que les maté- riaux de choix qu'il a eus entre les mains le mettraient à même de discuter avec autorité — et plus qu'il ne l’a fait — l'opinion de ses prédécesseurs en cette matière, Quoi qu'il en soit, le Mémoire ici analysé réprésente, surtout par son iconographie, une très intéressante contribution à l’histoire des Poissons du Crétacé supérieur. NT — Sur les Poissons fossiles des terrains tertiaires supérieurs du Sud-Ouest de la France, Note complémentaire par F. Priem (1). — Cette Contribution à la faune ichthyologique de l’Aquitaine complète celle que notre confrère a déjà publiée dans le même Bulletin en 191, et qui a été analysée par le D' Sauvage. De nouveaux matériaux. mis à la disposition de M. Priem lui ont fourni — outre l'indication de sisements non encore cités — des débris appartenant à des Genres qui n'avaient pas été signalés dans cette région, au niveau de l’Aquitanien, et surtout du Burdigalien et de l’Helvétien. On remarquera particulièrement, parmi les Elasmobranches du Bur- digalien, une dent antérieure de la mâchoire supérieure de Notidamus primigenius Ag. ; quatre dents de Ginglymostoma Delfortrei Daimeries, les analogues avaient été rapportées par Delfortrie à Sargus serratus Gervais ; Odontaspis cuspidata Ag. qui se trouve aussi dans l’Aquita- nien ; Odontaspis contortidens Ag. ;: O. aff. ferox Risso, espèce actuelle que l’on rencontre aussi dans le Pliocène d'Italie et de Belgique ; Oxhyrina Desori Ag., O. hastalis Ag. ; Carcharodon polygyrus Ag., dont une belle dent est figurée sur la planche ; Sphyrna prisca Ag., dont une dent est figurée dans le texte, vue par sa face interne ; Galeocerdo adun- cus Ag., Hemiprista serra Ag. Les Téléostomes sont représentés par Pagellus aquitanicus Delfortrie, Trigonodon Oweni Sism. ; des Chryso- phrys, Pagrus, Labrodon, Diodon, etc... non dénommés ; Trichiurides miocænicus Delfortrie, dents tranchantes, pointues, recourbées, plus ou moins barbelées en demi-fer de lance à leur extrémité. Dans l’'Helvétien, M. Priem signale surtout des Elasmobranches Squatina, Myliobatis, Aetobatis, notidanus primigenius Ag., quelques dents de Scyllium ; Odontaspis cuspidata Ag., dont la longévité se trouve ainsi beaucoup prolongée ; d’ailleurs, un certain nombre d'espèces bur- digaliennes ont aussi vécu dans l’Helvétien (Oxyrhina Desori et hastalis Ag. Odontaspis aff. ferox Risso, Galeocerdo aduncus Ag.). Les Téléos- tomes ne sont représentés que par des dents isolées de Chrysophrys, antérieures coniques et molaires arrondies ; par un débris d'’incisive de Sargus ; et par des débris de vertèbres. à Quant au gisement de Saint-Geours de Maremne (Landes) le niveau . n'en est peut-être pas Helvétien ; certains auteurs le rapportent à l’Aqui- tanien, mais la faune des Mollusques — que M. Peyrot et moi y avons déterminés — est nettement helvétienne. Il faut tenir compte de ce que les gisements n'étant plus accessibles, on se base souvent sur des spéci- mens non recueillis in situ. (1) Paris, 1914. — B. S. G. EF. (4), XIV, n° 3-4, pp. 118-137, pl. IUT, 33 fig. texte, SEE ur La Ittiofauna della Pietra Leccese (Terra d’Otranto), Mem. del Prof. F. Bassani (1). — Les calcaires de Lecce, dans la terre d’Otrante, étaient connus depuis plus de trois siècles ; mais c’est surtout Costa qui a commencé à y récolter les fossiles et principalement des Poissons, d'après la détermination desquels il croyait pouvoir fixer au Pliocène inférieur l’âge de ces couches. D'après les tableaux de synchronisme établis par M. le Prof. Bassani, les espèces de ce gisement communes avec celles d’autres localités bien connues, dénotent plutôt l'époque helvétienne ou même burdigalienne (— Langhien, Mayer). Fam. Myliobatidæ : Myliobatis crassus Gervais, plaque dentaire supé- rieure ; Aetobaltis arcuatus Ag., du Burdigalien. Fam. Pristidæ : Pristis lyceensis Vigliarolo. Fam. Lamnidæ : Carcharodon megalodon Ag., C. Rondeleti Müller et Henle ; Odontaspis acutissima Ag., O. cuspidata Ag. ; Oxhyrina Desori Ag. dents antérieure et latérale, O. hastalis Ag. dent latérale, O. crassa Ag., O. sp. vertèbre. Fam. Carcharüdæ : Hemipristis serra Ag. ; Carcharias (Prionodon) Egertoni Ag. ; Carch. (Aprionodon) basisulcatus Sism. ; Galeocerdo adun- cus Ag. ; Sphyrna prisca Ag. Fam. Notidanidæ : Notidanus primigenius Ag., dent latérale. Fam. Berycidæ : Myripristis melitensis Woodw. (Holocentrum). Fam. Scaubridæ : Cybium Bottii Capell. >» Lepidopus Lovisatoi Bass. Fam. Xiphiüdæ : Histiophorus sp. Fam. Percidæ : Serranus Casottit Costa, auquel sont consacrées deux planches et six figures, est la principale pièce de cet important Mémoire : des spécimens presque entiers, de grande taille, sont figurés sur ces planches, et ils ont permis à M. Bassani d'étudier complètement la tête et la colonne vertébrale de ce Poisson. Comparaison faite avec les autres Serranus fossiles, celui-ci présente de nombreux rapports avec S. altus Kramberger-Gorjanovic, de la Croatie ; parmi les espèces vivantes, S. ca- brilla Linné, y correspond par les proportions du COTps, de la colonne vertébrale et des nageoires. Fam. Sparidæ : Chrysophrys sp., dents molaires et canines ressemblant à celles de C. Agassizi, depressus ou annularis ; Dentex sp., dent canine analogue à celles de D. Münsteri Ag. Fam. Gymnodontidæ : Diodon Scillai Ag. non figuré, D. vetus Leïdy, représenté par une plaque palatine. Fam. Triglidæ : Cfr. Trigloides Dujardini van Beneden, deux frag- ments de test avec quelques os de la voûte supérieure du crâne (frontal, pariétal, supraoccipital). (1) Naples, 1915. — Extr. Atli Accad. Sc. fis. e mal., vol. XVI, ser. 2°, 52 p, in-/°, 4 PI, de | Pr Quant au fragment de Poisson, décrit par Costa sous le nom Ferrarius Caputi, il est indéterminable et il serait difficile de préciser à quelle Famille il doit appartenir : dix vertèbres plus longues que hautes, dont la forme — ainsi que celle des squames — pourrait rappeler vague- - ment le G. Chrysophrys. L'illustration de cet intéressant Mémoire est particulièrement soignée, d’après les clichés du Dott. G. d’Erasmo. PALÉOCONCHOLOGIE par M. COSSMANN. . Sul significato biologico dell’ involucro calcareo e dell appa- recchio sopradorsale delle Richthofenia, Nota di S. Scalia (1). — Nous avons, dans le précédent numéro de cette Revue, analysé l’impor tante contribution du prof. Di-Stefano sur les Richthofenia des calcaires _artinskiens à Fusulines de Palazzo Adriano (fleuve Sosio, en Sicile). Or, M. Scalia, de l’Université de Catane, propose une explication biologique de l’existence de l’épiderme spongieux, d'apparence coralligène qui forme un cône plus ou moins irrégulier ou un calice réticulé au-dessus de la valve dorsale de ce Brachiopode, et qui à aussi fait surgir l'hypothèse que ce corps appartenait peut-être aux Hippuritidæ. Cette singulière structure résulte d’une adaptation au mode de vie de l'animal ; M. le Docteur Scalia rappelle en effet que les Clavagelles — dont les valves ressemblent à celles de Thracia ou de Lyonsia — ont leur tube terminé en avant par une calotte frangée ou munie d’appendices vermiformes qui leur permettent de conserver, quand les valves sont hermétiquement closes, une quantité d’eau suffisante pour assurer l’ahmentation normale de l'animal, c'est-à-dire une adaptation à son stationnement vertical dans le sable. Précisément la calotte réticulée de Richthofenia, dans une situation analogue à celle des tubes d’Asper- _gillum par exemple, peut s'expliquer non seulement par la fonction de protéger le test de la valve dorsale de ce Brachiopode, mais encore par la faculté de conserver, à marée basse, au moment de l’émersion, une quantité d’eau suffisante pour assurer la vie de l’animal jusqu’à (1) Parme, 1915. — Rivista ital. di Pal., Anno XXI, fasc. I-II, pp. 41-45, NA ce que la mer l’aît de nouveau submergé. Cet aspect de Tétracoralloïde serait donc exclusivement dû à un phénomène de convergence déterminé par l'adaptation de ce Brachiopode à un mode d'existence comparable à celui de certains Pélécypodes ou Cœælenterés. Sans méconnaître le côté ingénieux de l'hypothèse ci-dessus résumée, il y a lieu toutefois de remarquer que l'explication laisse dans l'ombre les perforations du test des Brachiopodes, lesquelles risquent d’être mas- quées par un épiderme supplémentaire et calcaire, à moins que — par sa nature éminemment spongieuse — cet épiderme ne laisse leur libre jeu à ces perforations ? Nuovi molluschi del Lias iniericre del circondario di Rossano Calabro, Nota di A. Onetti (1). — La Monographie précédemment publiée, sur les mêmes gisements, par le D’ Greco (1894) a laissé de côté un certain nombre de formes plus récemment recueillies et qui font l’objet de cette nouvelle Note ; les Brachiopodes étaient tous déjà anté- rieurement décrits, mais les Mollusques étaient rares et insuffisamment représentés ; c’est donc à combler plus spécialement cette lacune que s'est appliqué M. Onetti, tâche d'ailleurs assez aride, eu égard à l’état très médiocre de conservation de ces fossiles. L'auteur est parvenu à identifier les formes suivantes de Pélécypodes : O. Electra d’Orb., espèce nettement sinémurienne ; O. calabra n. sp., du groupe typique comme 0. edulis ; Lima calabra Greco, avec de fortes côtes irrégulières, comme les Ctenostreon ; E. plebeia Ch. et Dew., qui est un Plagiostoma de petite taille : Pecten Meneghinianus Fucini, Car- dinia antelonga Fucini, C. cf. hybrida Sow. ; C. Grecoi n. sp. presque indéterminable ; Astarte silana n. sp., ere forme quadrangulaire et assez bien conservée ; Lucina sp., d’après la figure, cette coquille très gonflée serait plutôt un Unicardium ; Cypricardia lævigata Terq., CG. præ- longa T. et Piette, très douteuses. Les Gastropodes sont très peu nombreux et relativement mieux conser- vés que les Pélécypodes : Cryptænia rotellæformis Dkr., forme caracté- ristique du Lias inférieur, est très reconnaissable ; Amberleya D.-Stefanoi n. sp., est évidemment une Müicroschiza, même très voisine de l'espèce hettangienne (Litt. clathrata Dh.). La numérotation erronée des figures, sur la PI. Il, ne me permet pas de reconnaître Chartronia Canavarii Greco n. Sp. (2). Vanikoro Passavantit Greco, Pseudomelania elongata Car. et Tag., Juliania Saviana de Stef., sont méconnaissables d’après les figures. (x) Parme, 1915. — Rivista ital. di one Anno XX1,f asc. I-IT, pp. 46-88, PI. I-ITI, phot. d’après nat. (2) Ghartronia, préemployée par Buckman, a été depuis remplacée par Chartroniella Cassm. (v. X° livr. Essais de Paléoc. comparée, 1915). dima DA pUie Enfin la Note se termine par quelques Céphalopodes dont l'analyse incombe plutôt à l’un de nos collaborateurs compétents. Die fauna des Obereecæns von Nanggulan aui Java, von K. Mar- tin (1). — Cette seconde et dernière livraison contient les Scaphopodes, les Pélécypodes et les Rhizopodes (Foraminifères), à la suite desquels l’auteur a donné ses conclusions dont la publication a été retardée par la guerre européenne. Les Scaphopodes ne sont représentés que par deux espèces nommées du G. Dentalium s. str. (D. Molengraaffi, nanggulanense nn. sp.) que l’auteur compare à D. heptagonum Boœttger, de Sumatra ; la seconde avait été à tort rapportée par Bœtiger à D. Junghuhni Martin, du Néogène de Java, tandis que Nœætling l’a identifiée avec D. Bœttgeri Nœtl., du Miocène supérieur de Birmanie. Mais M. Martin précise les caractères qui distin- guent la mutation ancestrale de Java et de Sumatra. La faune des Pélécypodes est beaucoup moins riche, à Nanggulan, que celle des Gastropodes ; 25 espèces seulement, dont 20 sont nommées, et trois étaient déjà antérieurement connues à Sumatra. Les valves d'Ostrea sont rares et souvent brisées ; néanmoins, M. Martin y a identifié trois espèces : O. Sultani, purnensis, jogjacartensis, nn. sp., dont il ne fait pas la comparaison, mais qui me paraissent bien avoir des affinités avec les formes de l’Auversien des environs de Paris. Chlamys Rutteni n. sp. est une petite espèce du groupe de C. plebeia Lk., mais plus ornée sur ses côtes. Barbatia nanggulanensis n. sp. est du même groupe que B. angusta Lamk., avec la même ornementation ponctuée ; quant à Anadara Molengraaffi n. sp., c'est une forme dont il n'existe pas de repré- sentant dans l’Eocène d'Europe où le Genre Anadara n'apparaît guère avant l’Aquitanien. Axinæa Dunkeri Bœttg., espèce de Sumatra, et À. pu- ruensis n. sp. sont, en réalité, des Pectunculus s. sir. à cause de leur ornementation radiale. Comme cette dernière est de petite taille, on pourrait se demander si ce n'est pas une Limopsis ; maïs l’auteur n'in- dique pas l'existence d’une fossette triangulaire au centre de la surface ligamentaire. Cardita Hillegondæ n. sp. ressemble, par sa forme, à Glans plutôt qu'à Cardita s. str. ; la charnière, telle qu'elle est figurée, confirmerait cette attribution. Cardium (Lævicardium) subfragile Bættg., de l’Eocène de Bornéo, qui se retrouve ici à Kali Puru, a de fines costules rayonnantes comme les espèces miocéniques de l’Aquitaine ; mais il n'existe rien de semblable dans le Bassin de Paris. Callista (?) Bœttgeri n. sp. a une (x) Leide, 1915. — Samml. Geol. Reichs-Mus. in Leiden, neue Falge, Bd, I, Heft V, pp, 179- 222, PI. VII-VIII phot, d’après des dessins, forme assez régulièrement ovale, mais la détermination générique deman- derait à être confirmée par l'examen de la charnière. Deux espèces de Bicorbula (C. semitorta Bættg., C. Ickei n. sp.) sont comparées à B. exa- rata Desh., mais la région anale est très différente ; il y a aussi Corb. watumurensis n. sp. qui a de l’analogie avec C. Lamarcki, du Bassin pari- sien. Gastrochœna fragilissima sp. nov. est malheureusement incomplet. Les trois espèces de Tellines sont dans un état de conservation qui ne permet pas d'en préciser la détermination sous-générique ; 1l en est de même de Gastrana songoensis n. sp. qui me semble bien incertaine. Réservant les Nummulites et Orthophragmines pour l'analyse d’un spécialiste, je passe immédiatement au chapitre final dans lequel sont discutés l’âge et les caractères de cette faune. En tenant compte surtout des Foraminifères, et de ce que certaines formes de Gastropodes ont dù apparaître plus tôt dans l'archipel indo-malais qu'en Europe — où on ne les connaît pas avant l'Oligocène ou même le Miocène inférieur — l’auteur conclut que les sédiments de Nanggulan ne peuvent être attribués, dans leur ensemble, qu’à l’Eocène supérieur. La faune affecte, d’ailleurs, deux faciès différents : l’un, de fonds vaseux, au gisement de Puru Kaki, l’autre littoral, au gisement de Songo. Maïs, en définitive, ses relations avec les mers indiennes restent encore douteuses, aussi bien qu'avec les mers éocéniques d'Australie et de la Nouvelle-Calédonie: Nuovi studi sulla Stratigrafia e sulla Fauna dell’ Oligocene Li- gure, per G. Rovereto (1). — À peine de retour de la République Argentine — où il a séjourné plusieurs années au Musée de Buenos- Aires, et où il a publié un grand Mémoire sur les Mammifères — l’auteur a repris, en Italie, la suite de ses études antérieures sur le Tertiaire moyen de la Ligurie : après avoir fait la Monographie paléontologique des cou- ches autrefois confondues avec le Tongrien, et qui sont — en partie au moins — aquitaniennes (1900. Illustr. dei moll. foss. tongr. Mus. Genova, 9 PL), l’auteur aborde cette fois l’Oligocène véritable, la stratigraphie et la faune des couches côtières, gisement par gisement, puis la Mono- graphie paléontologique de cette faune, en se basant principalement sur les Foraminifèrés, en particulier sur les Lépidocyclines qui fournissent de si précieuses indications sur le niveau des zônes fossilifères. D'après les conclusions qui résument la première partie stratigraphique de ce Mémoire, les Nummulites cessent presque complètement avec le Sannoisien, et les couches superposées, à partir du Tongrien, ne con- tiennent que des Lépidocyclines, sauf quelques rares ou petites Nummu- (1) Gênes, 1914. — Vol. in-8° de 179 p., avec 7 PI. phototypées d’après nat., 1 PI. de cou- pes et 21 fig. dans le texte. 5 A — lites appartenant au Stampien, peut-être au Cattien (= Casselien ou Oligoc. sup.). Le Stampien présente d’ailleurs deux faciès, Kun arénacé littoral, l’autre marneux et côtier. La carte schématique de la p. 122 et le’ tableau de corrélation strati- graphique — qui lui fait face — indiquent synoptiquement les résultats très intéressants de ces recherches abondamment documentées. Passons maintenant au chapitre paléontologique qui se rapporte plus exactement à l’objet de nos analyses. M. Rovereto y a cité ou déerit les Mollusques, les Bryozoaires, les Annélides, les Brachiopodes et les Cri- noïdes, parmi lesquels un certain nombre sont nouveaux. Les Gastropodes ne sont pas toujours dans un état de conservation très satisfaisant ; cependant nous remarquerons les formes suivantes qui ont particulièrement appelé notre attention : Leptoconus Grateloupi d'Orb., avec une variété ineditus Mich°, beaucoup plus étroite, qui pour- rait bien constituer une race tout-à-fait distincte de l’espèce de Grate- loup : une nouvelle var. jucundus de Conorbis protensus Mich® : Pleu- rotoma thalassina n. sp. lisse, qui ressemble à un Cryptoconus, quoique l’auteur indique bien que le sinus est caractéristique des Pleurotomes, mais s’il est voisin de la suture, c’est évidemment un Cryptoconus, car Surcula a le canal plus long ; Genotia iscripta Schaur., dénomination remplaçant G. proavia Bellardi ; Volutilithes subambiguus d'Orb., à l’état népionique, on sait d’ailleurs que le nom générique doit désormais être remplacé par Athleta (V. Essais Pal. comp., livr. VIII, p. 216) ; Fusus (Aptyxis) nimbatus n. sp., simple fragment dont la détermination géné- rique est des plus douteuses, à mon avis ; Clavilithes felixrenatus n. sp., même observation ; Melongena basilica Bell., var. justiniensis n. var., bel échantillon bien caractérisé ; deux variétés nouvelles de M. laxeca- rinala Mich°, dont on connaît l'extrême polymorphisme : Pseudoneptunea ambiqua Mich”, à costules axiales assez serrées ; Ocenebra obba n. Sp., vu de dos seulement, du Sannoisien ; Murex lystatus n. sp., encore un fragment dont la détermination sous-générique semble bien douteuse : Tritonium (Sassia) Delbosi Fuchs, non figuré (1) ; Ranularia semifucosa n. sp. vue du côté du dos seulement ; Persona subclathrata d'Orb., du Sannoisien, mutation ancestrale et bien distincte de P. tortuosa : Tlopas (Taurasia) belliatum n. sp., indéterminable génériquement d’après moi ; Cassis vicentina Fuchs, à propos de laquelle l’auteur fait remarquer que l’autre espèce oligocénique (C. Isseli Sacco) est nettement différente de (1) A propos de la dénomination de cette espèce, il y a deux observations à faire : d’abord Tritonium doit être remplacé par Eutritonium Cossm. (V. Essais Pal. comp. livr. VII, p. 235): en second lieu, M. Royvereto a raison d'écrire que Sassia (dédié à Sasso) doit être rectifié ; mais le Congrès de Monaco (1913) a décidé que dans le cas de 3 voyelles consécutives, on doit supprimer i et écrire Sassoa, comme Rissog, Rp ue C. Rondeleti Bast. avec lequel on la confond souvent ; Cerithium indeli- matum n. sp., du groupe Vulgocerithium ; Potamides (Terebralia ?) fucilis n. sp., du Sannoisien de Dego ; Protoma ferruminata n. sp., sim- ple fragment de deux tours ; Stenorhytis subpyrenaica Tourn., var. depexa Rov., et Cirsotrema descobinatum n. sp., les autres Scalidæ n'ont pas été figurés par l’auteur ; Turbo (Ninella ?) desidiosus n. sp., peu déter- minable. Parmi les Pélécypodes : Ostrea Paretoi n. sp., ancêtre évident d’O. gin- gensis ; Chlamys (Æquipecten) callifera Rov. avec la var. degensis ; Mo- diola deprehensa n. sp. moins rectiligne que la précédente ; Discors anomale Math. ;: Meretrix ? dapatica n. sp. qui est probablement une Pitaria, maïs il faudrait pouvoir en examiner la charnière ; Tapes cata- graphosus n. sp., ce n’est pas le premier représentant de ce Genre puis- qu'il en existe une espèce dans le Lutécien (V. App. V, Catal. ill, 1913, p. 38) ; Venus (Omphaloclathrum) perdelira n. sp., de Pareto ; Cuspidaria lutulenta n. sp. n’est peut-être qu'une Corbule longirostre, car chez les vraies Cuspidaria le crochet est plus opisthogyre ; pour les Glycymeris. surtout G. oligofaujasi Sacco, il serait utile de comparer avec les espèces d'Aquitaine (V. Conchol. néog. Aquit., 1909, livr. 1) ; de même, Jouan- nelia avellanaria n. sp. serait à comparer avec J. semicaudata Desm. (Gbid.) ; Thracia renuntiata n. sp. est indéterminable, il eùt mieux valu y renoncer en effet ; de même en ce qui concerne Ixartia subpræsterga n. sp. Les Bryozoaires et les Annélides ne nous offrent aucune particularité méritant d’être signalée ; dans les Brachiopodes, on remarquera Theci- dea Isseli n. sp., la valve ventrale seule connue. Quant aux Crinoïdes assez nombreux, nous signalons principalement le G. Isselicrinus (1. insculp- ‘lus n. sp.) à section elliptique, à calice renflé, et à surface externe lisse, Abstraction faite des bien légères critiques disséminées dans notre analyse si sommaire, l’œuvre de M. Rovereto marque un progrès très sérieux dans l’étude si difficile des terrains de la Ligurie, où l’auteur est parvenu à tracer une limite nette entre l’Oligocène et l’Aquitanien. Fauna malacologica Mariana, parte settima, per S. Cerulli-frelli (x). — Ja septième livraison de la grande Monographie entreprise par M. Cerulli-frelli, sur le Silicien de M Mario, comprend les Gastropodes holostomes des Familles Melaniidæ à Pyramidellidæ. Conformément à l'excellent précédent, inauguré par l’auteur dans les livraisons anté- rieures, toutes les espèces sont figurées, aussi bien celles qui étaient déjà connues que celles qui sont complètement nouvelles : c’est le seul pro- (1) Pise, 1914, — Extr. Palæontogr. Ital., vol. XX, pp. 183-277, 9 PI. in-4° phototypées d’après nat, ; ne cédé rationnel permettant de contrôler les citations d’une faune locale. Ainsi, pour les variétés nouvelles de Melanopsis nodosa Fér., variétés qui pourraient presque être érigées en espèces distinctes, on peut juger — par les fig. 5 à 9 de la PI. XV — combien l'écart est grand avec Canthidomus nodosus (fig. 2-4). Lacuna mariana n. sp. est une ÆEpheria bien caractérisée, comme L. Basterotina Bronn, de l’Astien. Rissoa variabilis Mégerle est indiquée pour la première fois à Monte Mario, on l’avait confondue avec R. oblon- ga Desm., et certains exemplaires ne se distinguent que difficilement de R. (Apicularia) similis Scacchi, du même gisement. Rissoa (Manzonia) costata Adams (Alvania), est caractérisée par son ouverture épanouie et et par ses côtes simples, sinueuses, écartées ; R. (Flemingia) zetlandica Mtg. (Alvania), par son treillis régulier. À côté de R. (Hyala) vitrea Mig., espèce lisse et pupiforme, l’auteur décrit une nouvelle espèce (Hyala sub- globulosa) dont le dernier tour paraît plus élevé ; R. (Ceralia) proxima Alder, R. (Cingulina) intersecta Wood, R. (Cingulata) ventricosella n. sp., de nombreuses Alvania toute antérieurement connues, R. (Acinopsis) cancellata Da Costa, témoignent de la richesse des groupes de ce Genre. Il n'y à qu'une seule Barleeia rubra Adams, et une seule Rissoina (Zebi- nella) decussata Mig. Dans les Capulidæ, si Cap. hungaricus est toujours le seul et très peu variable (var. T'apparoneianus Cocc.) représentant de ce Genre, Brocchia lævis Bronn, est — au contraire — très polymorphe : cinq variétés, deux nouvelles, se rencontrent à Monte Mario, et M. Cerulli-frelli a dû changer le nom préemployé d'une troisième espèce, Pileopsis depressa Conti, non Jan nec Calcara, qu'il dénomme var. Conti. Calyptræa chinensis, Crepidula crepidula, Xenophora crispa, Lamel- laria perspicua ne nous présentent aucune particularité remarquable ; il n'y à d’ailleurs qu une espèce représentée dans chaque Genre, mais les Naticidæ sont plus nombreuses. Il y a 20 pages de Scalidæ en bel état de conservation, et pour l'appréciation desquels notre confrère M. de Boury sera ci-après mieux qualifié que nous ; deux espèces nouvelles de Gyroscala (C. intricata, G. mariana) réclameraient d’ailleurs un grossisse- ment plus fort, ne füt-ce que par des croquis détaillés, à intercaler dans le texte ; j'en dirai autant des deux variétés nouvelles d’Aclis supranitida Wood. Dans la Famille Eulinudæ, on peut signaler deux espèces nouvelles : Eulima bipartita qui avait été confondue dans les collections avec E. po- lita ; E. (Subularia) distincta qui comporte même une variété abbreviata que je considérerais plutôt comme l’état népionique de l’autre. À côté de Miso terebellum Chemn., l’auteur décrit N. mariana n. sp. dont l’om- DR ONE bilic est plus rétréci et dont la périphérie ne porte pas le sillon qui carac: térise l’espèce actuelle. Passant aux Pyramidellidæ chez lesquels la distinction à faire entre les espèces est souvent malaisée — nous signalerons : Odontostomia lineo- lata n. sp. dont le pli columellaire est à peine visible ; Syrnola prælonga Jeffreys, dénomination préemployée vingt ans auparavant par Deshayes pour une forme éocénique, de sorte que la coquille de Jeffreys devra porter le nom S. Cerullii nobis ; Parthenina nassoides, P. sémiornäla, P. semiornata, P. cyclindrata nn. ‘sp. ; Turbonilla (Pyrgostylus) inter- posita n. sp. malheureusement incomplète ; enfin, Turbonilla (Pyrgs- culus) scalaris Phil., et T. (Pyrgolidium) internodula S. Wood, dont les nodosités intercalaires sont bien visibles. On voit, par cette simple énumération, combien Lee avance rapi- dement dans son œuvre monographique qui constituera un précieux répertoire pour les paléontologistes du Néogène. Le Pleurctomidi del Pliocene di Altavilla (Palermo), per FE. Ci- palla (1). — La grande abondance des formes génériques et spécifiques de Pleurotomidæ, dans le gisement pliocénique d’Altavilla, près de Pa- lerme (Sicile) a insipré à M. Cipalla cette Monographie illustrée de jolies phototypies, pour laquelle l’auteur à bien voulu recourir au classement institué par la seconde livraison de mes « Essais de Paléoconchologie comparée », il y a près de vingt ans déjà. Une quinzaine d'espèces seule- ment ont passé du Pliocène d’Altavilla dans le Sicilien de M Pellegrino et de Ficarazzi, sans subir de modifications bien appréciables ; sept ont, au contraire, évolué du Miocèné, au Pliocène ou au Pleistocène, en for- mant des mutations dont il est assez facile de saisir les différences. Aùü G. Pleurotoma s. str. M. Cipolla rapporte seulement P. rotata Br. et P. turricula Br. ; les Drillia sont plus nombreuses : D. obtusangula Br., D. Allionü Bell. ; Crassispira Geslini Desm., mais ce dernier devra pro- bablement être pare de l’espèce d’ ne ; Drilliola emendata Mon- teros., qui a certainement le canal un peu plus allongé que les véritables T'ripia tels que les formes éocéniques ou que T. Loprestina calc., du Plio- cène d'Altavilla ; Cymatosyrinx incrassata Duj., dont le canal est beaucoup plus court encore et tout à fait tronqué, mais est-ce bien réellement l’es- pèce helvétienne de la Touraine ? J’en doute fort. Cymatosyrinx Stoppanii n. sp. est plutôt voisin de C. sigmoidea Bronn ; enfin, C. pseudosigma Brugn. 1876. k Dans le G. Clavatula s. str., à côté de troïs espèces bien connues déjà (1) Pise, 1914. — Extr. Paleontogr. ilal., vol. XX, p. 105-182, PI. XII-XIV, ENTRE Te dans le Pliocène, on remarque C. Raffaeli, espèce nouvelle qui rappelle C. Schreibersi Hœrnes, du Bassin de Vienne. Parmi les Surcula, il y a, entr'autres, des variétés nouvelles où peu connues (Calcara) de S. dimi- diata Brocchi et de S. intermedia Bronn. Bathytoma reste toujours repré- senté par l'unique espèce B. cataphracta Brocc., commune dans les sa- bles d’Altavilla. Les Mangilia assez nombreux sont, pour la plupart, des formes décrites par Brugnone ou des variétés de M. costata ; mais les Clathurella, avec leur délicate ornementation, sont d’une identification plus facile ; toutefois, on peut se demander si Clathurella Checchiai n. sp. appartient bien au même groupe, M. Cipalla la compare à C. ringens Bell., de l’Astien. Agathotoma angusta Jan, Daphnella Romanii Libassi. D. Salinasi Calc., ne donnent lieu à aucune observation. En ce qui concerne Bellardiella Fischer (1883), il y a lieu de tenir compte d’une rectification que je viens de faire dans la X° livraison de mes « Essais de Paléoc. comp. », actuellement à l'impression : le génotype (Murex gracilis Brocc.) est une Clathurella, tandis que l’autre espèce (Murex textilis Brocc.) n’est pas une Daphnella et doit être dénommée Rimosodaphnella Staadt (in litt. 1915). À côté de Teretia anceps Eichw., et de T. teres Forbes, l’auteur décrit une nouvelle espèce (T. Montero- satoi), remarquable par la forte saillie de sa carène anguleuse. Les Raphitoma sont, comme toujours, nombreux ; aux espèces déjà connues dans ce Genre, l’auteur ajoute une nouvelle espèce (R. Di-Ste- fanoi), à tours anguleux, presque ornés comme ceux de Drillia Allionü. Peratotoma harpula n'appartient certainement pas au S.-G. Amblya- crum. que j'ai d’ailleurs récemment réuni à Raphitoma (v. App. V, Cat. ill. Eoc., 1913). Trois Leufroyia déjà connues terminent cette intéressante Monographie à laquelle l’auteur devrait bien donner des suites, tout au moins pour les Familles les plus riches et les plus difficiles, tels que les Rissoidæ et les Nassidæ, sans parler des Pyramidellidæ et des Buccinacea. Des contributions de cette nature, bien exécutées comme celle-ci, sont toujours précieuses. SCALAIRES par M. E. de BOURY. Nuovi studi sulla stratigrafia e sulla Fauna dell’ Oligoceno Ligure, per G. Roverelo (1). — Pour compléter l'analyse ci-dessus, la Scalaire assimilée par M. Rovereto à S. subcancellata d'Orb., n'est certainement pas cette espèce propre au Miocène inférieur, mais, à peu près certainement S. Pellati de Rainc. et Mun. qu'il considère à tort comme synonyme de l'espèce de d'Orbigny. L'auteur décrit plus loin une forme nouvelle qu'il considère comme une simple variété du $S. subpyrenaica Tournouër, et il lui donne le nom var. depexa Rovereto, qui devra être adopté, mais considéré comme espèce nouvelle. C'est en effet un Stenorhytis très différent de celui décrit par Tournouër. : | Chez cette dernière, la suture est infiniment plus profonde, les tours beaucoup plus convexes, et le dernier beaucoup moins haut par rapport à la spire. Les côtes bien plus serrées sont subanguleuses et se transfor- ment parfois en varices. C'est de S. Cottreaui de Boury que cette coquille se rapprocherait le plus, mais chez ce dernier les côtes sont beaucoup plus obliques. C'est, du reste, une coquille propre au Miocène inférieur et bien distincte. Comparée aux autres espèces de l’Oligocène inférieur, comme on peut s'en rendre compte, S. stenorythocrispa Sacco à une suture bien plus profonde, des côtes plus nombreuses et un dernier tour en proportion bien moins grand. Quant à S. pseudoretusa Sacco, il a une formé toute différente et des côtes fortement auriculées, beaucoup plus nombreuses, un dernier tour très peu élevé. Fauna malacologica Mariano, parte settima, per S. Cérulli-lrelli (x). — Pour compléter l'analyse générale qu'il a publiée ci-dessus, M. Coss- mann a bien voulu nous confier, pour la partie qui concerne les Scalaria, l’étude critique des espèces de Monte Mario figurées ou décrites par notre savant collègue italien, M. Cerulli-Irelli, ce qui est pour nous un véri- table plaisir. Nous commençons par faire l'éloge mérité de cet important et très consciencieux travail qui apporte une précieuse contribution à l'étude (1) Voir ci-dessus les références bibliogr. (p. 58). + 025 = des Scalaires italiennes si riches en espèces et si bien étudiées il y a quelques années par notre correspondant, M. E. Sacco, qui a traité le sujet d’une façon absolument magistrale. Cela ne fait que souligner le mérite de M. Cerulli-frelli qui a sù, malgré cela, rendre son étude extré- mement intéressante et instructive. Les caractères des coquilles y sont examinés avec beaucoup de soin et les figures sont excellentes. Le seul reproche que nous ferons à l’auteur, et il peut s'appliquer à la plupart de ceux qui ont jusqu'ici abordé le même sujet, c’est de n'avoir pas donné aux caractères microscopiques toute l’attention qu'ils méritent, aux stries spirales en particulier. Ces stries, comme nous avons eu l'occa- “sion de le montrer souvent, varient beaucoup et leur disposition à une importance capitale non seulement pour les espèces, mais encore et sur- tout pour les Sous-Genres. Deux exemples le feront comprendre encore une fois. Chez les Spiniscala par exemple, ces stries sont très peu pro- fondes, espacées, parfois difficiles à observer au milieu du test en quelque sorte vernissé ; elles sont séparées par des espaces qui ne sont pas de véritables cordons. Chez les Striastiscala, les stries beaucoup plus rappro- chées sont séparées par de véritables cordonnets spiraux. Malheureusement quand M. Cerulli-frelli nous parle de ces stries, il n’en indique pas assez la nature, ce qui laisse toujours place à des doutes. Le meilleur moyen, croyons-nous, d'aborder cette étude, sera d'’exa- miner les unes après les autres les espèces citées dans ce Travail. Mais auparavant, nous devons avouer que notre critique, faite cependant avec soin, ne sera sans doute pas exempte d'erreurs. Pour avoir quelque certitude à propos d'un sujet aussi difficile et aussi ardu que celui auquel nous avons voué notre vie scientifique, il serait presque nécessaire de pouvoir examiner les types eux-mêmes. [1 y a même quelques cas douteux où nous préfèrerons garder une extrême réserve, avouant notre ignorance sur beaucoup de points que nous n'avons pas encore pu élucider. [° P. 221. S. frondicula Wood., pl. XX, fig. 21 à 25 et 26. — Espèce excessivement variable en effet, dont le Muséum possède trois jeunes provenant de Monte Mario (n°* 825 et 2034) et correspondant bien aux figures données par M. Cerulli-Irelli. Nous persistons à considérer la forme italienne, pour laquelle nous avons adopté le nom S. frondiculoides (de Boury, 1813, Journ. de Conchyl., vol. 61, p. 83), comme une espèce ou tout au moins une race bien distincte du vrai S. frondicula, du Plio- cène anglais et belge. C’est du reste une question fort difficile que nous aurons à reprendre lorsque nous arriverons à l'étude approfondie des Spiniscala. La figure 26, rapportée par l’auteur à S. frondiculæformis Brugnone, ne nous paraît pas différer de la précédente ; mais, pour nous, la coquille de Brugnone, si nous nous en rapportons à la médiocre figure 3 D ue de cet auteur et à un mauvais exemplaire que possède le Muséum, doit être autre chose. Ce serait une coquille plus subulée à côtes moins éle- vées, moins épaisses et à peine réfléchies. Brugnone dit bien que son espèce est lisse, mais cette assertion peut fort bien être inexacte. Les Spiniscala possèdent des stries burinées dans le test, mais elles sont parfois si effa- cées qu'elles ont fort bien pu échapper à Brugnone. En 1891 (Et. crit. Scal. Ital., p. 173) nous avions écrit que S. frondiculæformis pourrait fort bien n'être qu'un jeune S. elegans. M. Cerulli-Trelli a raison de ne pas admettre cette manière de voir abandonnée par nous depuis long- temps. [T° P. 222. S. (Spiniscala) spinosa Bon., pl. XXI, p. 27, 28 et 29, fig. 27. — Coquille fort différente du véritable S. spinosa et qui n’est autre qu’un S. elegans Risso. S. spinosa, forme exclusivement tortonienne, est une coquille de petite taille, très étroite, très grêle, avec des épines très pointues se détachant nettement des côtes qui sont minces, peu élevées et plus obliques que chez S. frondicula. Les figures 28 et 29 se rapportent sans doute à la même espèce, mais sont moins bien caractérisées au moins d’après les figures. IT° P. 225, S. spinosa, var. Brugnonet de Boury (pars), pl. XX, fig. 30 (excl., fig. 29-31). — Cette figure rappelle beaucoup S. communis var. pseudoelegans Sacco, qui n'est sans doute qu'une variété de notre S. protima. . IV° P. 223. — $S. spinosa var. Brugnonet, pl. XXI, fig. 31 (exclus, fig. 29- 30). — L'examen de la figure, joint aux observations fournies par l’auteur, nous font penser qu'il s’agit de cette espèce. Malheureusement la figure ne montre aucune trace de cordons spiraux. L'auteur parle de stries spirales. S'agit-il de stries burinées ou de véritables cordonnets, comme il en existe chez S. Brugnonet ? Il est probable que M. Cerulli- Irelli a observé ces derniers, car il nous dit que son exemplaire est . bien conforme à la description détaillée que nous avons donnée. La figure 31, sauf pour le détail de structure, est parfaitement conforme. V° P. 224. S. (Spiniscala) spinifera Seguénza, el S. Cantrainei Weïnk., pl. XX, fig. 32 à 36, 37, 38, 39, ho. — Nous préférons rester sur la réserve au sujet de cette forme que nous ne saisissons pas bien d’après les seules figures, mais nous pouvons affirmer qu'elle n’a pas de rapport avec S. spinifera que nous retrouverons plus loin sous le nom de $S. muricata. Quant à la figure 4o elle n'appartient nullement à S. Cantrainei, forme très petite, très conique, très épineuse. L’exemplaire figuré par Wein- kauff est bien une coquille adulte. Toutefois une étude attentive des S. proxima de la coll. du Muséum, dont quelques variétés ont les côtes légèrement subépineuses, nous font penser qu'il ne s’agit probablement pas d’une autre espèce. VI° P. 226. S. (Spiniscala) frondosa Sow., pl. XX, fig. Ar. — C’est le véritable S. muricata Risso, le nom S. frondosa devant être réservé à l'espèce du Pliocène anglais. S. muricata — dont S. Pecchiolit est syno- nyme — se rapporte à la coquille italienne. La figure 45 est parfaitement conforme à celle de Risso et aussi à celle que nous en avons donnée, en ÉD ER ICHEN Scala pl MIN Mie) VII° PL 226, 227, 228. S. spiniscala frondosa Sow. var. exfrondosa Sacco : et var. S. turriculata Cerulli-Irelli, pl. XX, fig. 42-43. — Ces deux figures se rapportent à la même espèce dont le Muséum possède deux exem- plaires, n°% 815 et 44o. C’est évidemment la forme que Sacco a nommée S. spinifera Var. muricatocristata (Sacco. 1891, pl. X, fig. 35). Cette Sca- laire — qui n'a aucun rapport avec S. spinifera — doit être érigée au rang d espèce. Il est plus probable qu'elle appartient au Sous-Genre Nobiliscala que nous proposons pour S. foliacea Sow. M. Cerulli-Irelli a considéré la fig. 42 comme se rapportant à S. fron- dicula var. exfrondosa Sacco. Or cette variété a été établie par M. Sacco sans aucune raison, Car elle s'applique à la fig. 15 de Wood qui n’est autre que le véritable S. frondosa Sowerby, la figure de Wood concordant du reste parfaitement avec la figure du « Mineral Conchology ». La var. sublypica Sacco, pour la forme belge, ne nous semble guère plus utile. VIII® Pp. 228, 229. S. (Spiniscala) muricata Risso, pl. XX, fig. 44 à 51, et variétés. — Ces figures représentent non S. muricata, mais une magni- fique série du véritable $S. spinifera dont le Muséum possède du reste de nombreux individus, cette espèce est caractérisée par ses côtes plus ou moins obliques, fortement lamelleuses, assez élevées, réfléchies, se suivant régulièrement d'un tour à l’autre. La figure que nous en avons donnée, en 1891 se rapporte à une variété étroite à côtes peu obliques. Le type le plus fréquent est celui reproduit par M. Cerulli-relli. : Un certain nombre d'individus, dus à l’obligeance de M. de Montero- sato, nous ont permis de constater que les S. phyllonota Brugnone, S. la- cerala Monteros. et S. tremenda Monteros., étaient synonymes. IX° P. 250. S: (Spiniscala) subfrondosa Rayneval, pl. XX, fig. 52-53. — Cette coquille n’a aucun rapport avec l’espèce de Rayneval qui est probablement un Spiniscala. La coquille — dont il s’agit ici — a beau- coup plus d’analogie avec un groupe que nous comptons nommer Spirilliscala et qui comprend toute une série de formes dont S. spirilla serait le type. S. Tryoni de Boury (= $. hispidula Monts mss., S. finitima Monter, S. Smithi Watson, non Tryon) est celle qui se rapproche le plus de la forme fossile qui, croyons-nous, a déjà dû être citée sous ce nom (1913. de Boury, Journ. de Conchyl., vol. 61, p. r08). M. Sacco semble ne pas avoir connu cette petite espèce. ie . pÜe X° P. 230. S. (Spiniscala ?) elegans Risso, pl XX, fig. 54-55. — Tout d'abord, S. elegans est bien un Clathrus et non un Spiniscala. L'expansion que l’on remarque à la partie supérieure des côtes n’est pas une véri- table épine. En second lieu, la coquille figurée ici ne nous semble pas être le S. elegans, mais bien plutôt la coquille nommée par Sacco C. communis, var pseudoelegans, dont nous avons déjà parlé plus haut au sujet de la figure 30, soit encore une espèce douteuse que possède le Muséum (n° 807). P. 231. S:'(Clathrus) communis Lamk, pl. XX, fig. b6-b7 = 5$Se rapporte exactement à notre S. proxima, que nous persistons à considérer comme parfaitement distincte de S. communis. Fig. 58-59. — Probablement S. proxima. Nous ne saisissons pas très bien sur la figure les caractères de cette coquille. Pp. 230 et 232, S. (Clathrus) comimunis Lamk. pars, S. (Clathrus) spreta de Boury, fig. 6o, 6r, 62, 63 et 64. — Ces figures appartiennent, croyons-nous, à S. sprela, surtout la fig. 61. Le n° 6o est une variété et les n% 62, 63, 64 paraissent constituer une autre variété. P. 232. S. spreta, var Gregorioi de Boury, pl. XXI, fig. 1, 2. — L'auteur ne considère cette forme que comme une variété de S. spreta. C'est cependant une excellente espèce, plus trapue, non pyramidale, à côtes serrées. P. 233. S. (Clathrus) foliacea var septemcostata Conti, pl. XXI, fig. 5, h. 6, 7, et S. foliacea var. belgica Sacco. — Nous estimons que M. Cerulli- Irelli a eu pleinement raison d'assimiler les fig. 3 et 4 à la coquille de Conti, mais nous pensons aussi qu'il faut y joindre les figures 6, 7 qui nous paraissent bien appartenir à la même espèce, et n’en être que l'adulte. Un examen attentif de la coll. du Muséum vient de nous con- vaincre qu'une petite Scalaire qui nous à été envoyée par M. Sacco lui-même, sous le nom $S. communis var. pultoastensis, n'était autre que le jeune âge de la présente espèce et n'avait, en effet, rien de commun avec $. communis. Nous l’avions séparée depuis longtemps sous le nom S. pultoastensis qui, dès lors, tombe en synonymie de S. septemcostata antérieur en date. La fig. de Sacco rend très mal les caractères de cette espèce, parfaitement figurée ici. S. foliacea d'Angleterre et S. belgica de Belgique sont, du reste, distincts de la coquille italienne. Le premier est beaucoup plus élancé. S. belgica est plus voisin, mais S. septem- costata est plus solide, plus trapu, plus conique, avec les côtes axiales plus écartées. C'est bien inutilement que M. Sacco a proposé une variété perfoliacea pour la figure 17 de Wood qui n’est autre que le véritable S. foliacea. P. 234. S. (Clathrus) subtrevelyana Brugnone, pl. XXI, fig. 8-9. — C'est parfaitement cette espèce qui n’est pas un Clathrus, maïs bien un re Fuscoscala orné, non de quelques rares stries burinées dans le test, mais de véritables cordonnets spiraux fins et serrés. En outre la suture n'est pas perforée comme chez les Clathrus. | P'235. S. (Clathrus) tenuicosta, pl. XXI, fig. 10,,11. — Ce nest pas un Clathrus, mais un Fuscoscala. La coquille fossile représentée ici, bien distincte de la forme vivante, a été nommée et figurée par M. Sacco, S. Turtonis var. compressovaricosa Sacco. Elle doit être érigée au rang ‘d'espèce en conservant le nom proposé par M. Sacco pour la variété. Le Muséum en possède un bon individu (n° 682. Asti). P. 235. S. (Hyaloscala) clathratula et S. minuta, pl. XXI, fig. 12, 15, 14, 15 et 16. — Nous ne possédons pas encore assez bien les espèces fossiles de ce groupe très difficile pour formuler une opinion définitive, d'autant plus que nous ne les connaissons que par des figures. Nous pouvons cependant affirmer qu'il ne s'agit pas du véritable S. clathratula qui n'existe qu'à l’état vivant et que l'assimilation de la fig. 16 à S. minuta nous paraît plus que problématique. PS7 5 (Gyroscala) pseudoscalanseBrocc, pLe XXI Vis 17, 181 22, 23, 24, 26 (et 25). — Les figures 17 et 18 sont parfaitement typiques. Les figures 22, 23 et 24 se rapportent bien à la même espèce. Les n°* 26 et 27 sont, à notre avis, des jeunes. Quant à la figure 25, nous n'osons nous prononcer d’après la seule figure. Il s’agit sans doute encore Jà d'une simple variété trapue. | P. 238. S. pseudoscalaris var. muricatoides Sacco, pl. XXI, fig. 19-21. — Ce n’est pas une simple variété, mais une bonne espèce qui n’atteint jamais la taille du véritable S. pseudoscalaris. Chez ce dernier les auri- cules qui terminent les côtes sont bien moins développées et bien moins aiguës. En outre, la surface du S. muricatoides est pourvue de sillons spiraux très accentués, tandis qu'ils sont peu apparents chez S. pseudo- scalaris. P. 239. S. (Gyroscala) Pantanellit de Boury, PI. XXI, fig. 28-32. — M. Cerulli-Irelli a parfaitement compris cette espèce. P. 24o. S. (Gyroscala) italica de Boury, pl. XXI, fig. 33. — II en est de même de cette espèce qui appartient aux Circuloscala «et non aux Gyroscala comme le croit l’auteur (Voir de Boury, r9r1, Journal de Donchylvol 56 pra) ; P. 41. S. (Gyroscala) intricata Cerulli-Frelli, pl. XXI, fig. 34. — Cette forme n’est connue que par un seul individu en mauvais état et nous sommes assez porté, d’après la seule figure, à penser qu'il ne s’agit que d’une variété de S. pseudoscalaris. P. 41. S. (Gyroscala) mariana Cerulli-Irelli. — Si la figure ne nous trompe pas, cette coquille ne diffère pas de S. muricatoides, elle semble concorder parfaitement avec l’exemplaire que nous avons fait figurer VUE) (xorr, Journ. de Conchyl., vol. 58, pl. XII, fig. r, coll. Mus. n° r920). L'autre individu que possède le Muséum se rapporte plutôt aux fig. 9, 20, 21, mais c'est bien la même espèce. Nous croyons cependant plus prudent, n'ayant pas vu les types, de maintenir provisoirement les deux espèces de M. Cerulli-Frelli, qui, lors- que l’on aura pu étudier un plus grand nombre d'échantillons, nous paraissent devoir tomber en synonymie de S. pseudoscalaris et de S. muri- catoides. P. 242. S. (Acrilla) Libassii Seg. — Nous ne pouvons faire aucune remarque au sujet de cette espèce qui n'a pas été figurée. P. 242. Acirsa (Hemiacirsa) lanceolata Bronce. pl. XXI, fig. 36. — Nous rappellerons d’abord que, pour nous, Acirsa est un Sous-Genre de Scalaires n'ayant ni plus ni moins de valeur que les autres. La coquille figurée nous semble bien appartenir à cette espèce et sans doute à la variété prismatica Sacco. RUDISTES par M. H. DOUVILLÉ. Sulla presenza del turoniano nel monte Cenero presso Ancona, per M. C.-F. Parona (1). — On est peu d'accord sur l’âge géologique des diverses assises calcaires de cette région par suite de la rareté extrême des fossiles. On a pu distinguer précédemment un niveau supérieur avec Omphalocyclus macropora, Orbitoides media, O. gensacica, et O. minor. Des Radiolites avaient été signalés dans les calcaires blanes, mais leur examen a montré qu'il s'agissait en réalité de Polypiers. Par contre, l’auteur à reconnu la présence du Durania cornupastoris, dans les calcaires à silex situés au-dessous des précédents. Ce niveau, con- À (dp] Per lo studis del neocretaceo nel Friuli occidentale, per M. C.-F. Parona (2). — L'auteur a examiné une série de fossiles provenant de deux localités, Val Cellina et Ponte Racli, dans la vallée du Meduna. Les échantillons du premier gisement se rapportent à deux horizons : c’est d’abord Caprina schiosensis Bœhm, qui, dans cette région, caractérise le Turonien (Parona, Mem. Acc. Lincei, 1908). Le deuxième niveau (x) Rome, 1911. — Boll. d. Soc. geol. italiana, xol. XXX, p. 108-102. (2) Turin, 1911. — Atli d. r. Accad. d. Sc. di Torino, vol. XLVI, pp. 1-8, avec fie. idéré comme Cénomanien par Bonarelli, est donc en réalité Turonien. : RÉ à, — 69 — a fourni Hipp. crassicostata Futterer (qui n’est autre chose que H. Cha- peri Douv.) et H. Fortisi Catullo 1827, mais l’auteur a montré précé- demment (M. Acc. Torino, 1908) que ce dernier nom ne pouvait être conservé. Ce second niveau qui est Santonien est un peu plus élevé stra- tigraphiquement que le premier, dont l’âge turonien est ainsi confirmé. Dans les carrières de Ponte Racli le D' Stefanini a recueilli Chondro- donta Joannæ (associé dans une autre localité avec Caprina carinata Bœhm), deux espèces d'Hippurites, H. Oppeli (= H. Medunæ Futt.) et H. giganteus, et en outre Sauvagesia turricula, insuffisamment con- servé et douteux. Au sujet de cette dernière espèce, l’auteur revient sur un travail cité plus haut (Sopra alc. Rud. d. Cret. sup. d. Consiglio, M. Acc. Torino, 1908) et indique que les Radiolites de cette dernière localité constituent bien 4 espèces distinctes appartenant à 3 Genres différents : Rad. Catulloi Par, Sauvagesia turricula Cat., (= R. da Rio Futt. non Cat. —Sauv. da Rio Toucas non Cat.), Sauv. contorla Cat., Durania Fut- tereri Par. C'est donc à tort que ces espèces ont été réunies par Toucas. Aïffioramento di Tilonico con Diceras Luei presso Parenzo in Istria, per M. C.-F. Parona (1). — La découverte de ce fossile associé à des Polypiers et à des algues siphonées démontre l'existence, dans cette région, du Jurassique supérieur qui n'avait pas été encore signalé. La roche est un calcaire blanc, tendre, ordinairement oolithique. Il faut s'attendre à retrouver ce niveau dans les massifs secondaires de l’Her- zégovine et du Monténégro, de même qu'il existe en Italie, de l’autre côté de l’Adriatique. Fossili neccretacei della Conca articolana, per M. C.-F. Parona (2). — Ces fossiles ont été découverts par l’ing. Crema, près d’Anticoli (prov. de Rome); ils appartiennent au Turonien inf. et au Sénonien. Parmi les premiers, l’auteur cite Æoradiolites colubrinus nov. sp. ressemblant exté- rieurement à Bir. lumbricalis, avec 2 bandes saillantes légèrement con- caves, puis une forme bien voisine dénommée Eor. cf. dyratus Conrad et qui ne paraît être qu'une variété de la précédente. Jusqu'à présent ce Genre n avait pas été signalé au-dessus du Cénomanien. Ce même niveau inférieur a fourni Sauvagesia Sharpei, Durania runaensis et Dur. Ar- naudi. Les Rudistes attribués au Sénonien sont Rad. angeoides, dont la déter- mination ne semble pas absolument certaine, et une espèce nouvelle Rad. spinulatus, ornée de côtes épineuses ; au milieu de celles-ci on Roma, 1912. — R. Accad. dei Lincei, vol. XXI, p. 578-559. Roma, 1912. — Boll. d. r. comil. geol. d'Italia, vol. XLIIT, fasc. 1°, pp. 3-r8, PI. F, IT, — 7Oi— distingue deux bandes siphonales saillantes, la ventrale E large et un peu concave, la dorsale S très étroite. La détermination de ces niveaux ne paraît pas à l’abri de toute contestation. Rudiste della scaglia veneta, per M. C.-F. Parona (1). — M. le professeur Parona continue avec succès à nous faire connaître les gise- ments des Rudistes italiens, si importants pour l'histoire de ce groupe. il signale aujourd'hui dans la Craie supérieure de la Vénétie, les espèces suivantes : Præradiolites Hæninghaust. Radiolites mamillaris ; l’exemplaire figuré paraît assez mal conservé l'aire siphonale Æ est la plus large et la plus marquée, la seconde S est moins nette et plus étroite ; elles sont séparées près de l'ouverture par 4 côtes. Rad. biosculatus Catullo 1856 (sub Ventriculites) ; c'est une forme à grosses côtes, rappelant certains Durania, mais il existe une arête ligamentaire bien nette. Le test est indiqué comme ayant une texture finement celluleuse, peu distincte. Les bandes siphonales sont situées dans deux dépressions séparées par une côte saillante. Distefanella Rossi nov. sp., ressemblant à Bir. lumbricalis, mais diffé- rant des espèces turoniennes par ses grandes dimensions. Durania Spadai nov. sp., différant de D. Morloni par ses deux bandes siphonales costulées et très inégales. Durania sp., se distingue par la bande S profondément excavée. Hippurites du groupe de l’H. Toucasi, incomplet et déformé par com- pression. Enfin des fragments d'Hippurites du groupe de H. cornuvaccinum. Gibt es Hippuritiden welche durch Knospung Kolenien bilden ?, ven Th. Brandes (2). — Etait-il bien nécessaire de se demander si des Mollusques lamellibranches pouvaient se multiplier par bourgeontie- ment ? Comme on devait s'y attendre, l'examen de la section d'un groupe de Bat. tirolicus a montré que les différents individus qui le composaient étaient fixés les uns sur les autres. Gisement à Hippurites de Montierrier (Ariège), par MM. Canal et Mengaud (3). — Ce gisement est représenté par un banc mar- no-gréseux qui repose sur la barre calcaire de Morenci, recouvrant elle- » (:) Torino, 1912. — Att. d. r. Accad. d. Se. di Torino, vol. XLVIT, pp. 1-12, PI., 2 fig dans le texte. (2) Stuttgart, 1909. — Neues Jahrb., année 1909. vol. I, pp. 93-96, PI. XVIII. (3) Toulouse, 1911. — Bull. Soc. hist. nat. de Toulouse, t. XLIV. même les grès de Celles. Il a fourni Hipp. Archiaci, Hipp. Heberti et en outre, des Sphærulites et des Plagioptychus qu'il n’a pas été possible d'identifier. C’est bien la faune de Benaix Leychert, comme l'indiquent les auteurs. Cette coupe fixerait définitivement l’âge souvent contesté de la barre de Morenci ; malheureusement les couches étant presque verti- cales, l’ordre de leur superposition n'est pas absolument certain. Etudes de Paléontologie tunisienne. — If, Gastropodes et Lamelli- branches des terrains crétacés, par L. Pervinquière (1). — Notre bien regretté confrère avait entrepris de nous faire connaître d’une manière complète la Paléontologie de la Tunisie ; il avait exploré notre colonie à plusieurs reprises et récolté lui-même une riche collection de fossiles. Malheureusement la mort est venue interrompre ces travaux et il n’a pu nous donner que deux Mémoires de la série projetée. Ce sont heu- reusement les plus importants, le premier est relatif aux Céphalopodes et le second aux Gastropodes et Lamellibranches crétacés. Ce dernier comprend la description de tous les Rudistes recueillis en Tunisie ; elle est particulièrement intéressante, puisqu'il y a peu d'années encore, on ne connaissait que bien imparfaitement l'extension de ce groupe dans l'Afrique du Nord..Je vais la résumer rapidement. FAMILLE DES GYROPLEURIDÉS : Horiopleura Lamberti M. Ch. L'auteur fisure une valve supérieure malheureusement incomplète ainsi que le moule de cette même valve sur un autre échantillon. Par un contre- moulage il a pu restituer la valve elle-même. J'ai pu examiner cet échan- tillon et j'ai reconnu ainsi qu'il n'était pas absolument complet : en particulier le bord dans la région intéressante en face du muscle posté- rieur, à été réparé. Quoiqu'il en soit, et comme l’auteur l’a lui-même reconnu, il manque sur le moule, le deuxième cône caractéristique cor- respondant à la cavité accessoire placée sous lapophyse myophore pos- térieure. Cette cavité est bien développée sur le type de l'espèce donnée autrefois à l’Ecole des Mines par Munier Chalmas. L'échantillon tuni- sien ne peut donc être rapporté à Horiopleura Lamberti ; il provient de l’Aptien. ; FamiLLe DES CAPRINIDÉS : Caprinula Sharpei a été recueilli en Tripoli- taine et attribué au Cénomanien supérieur ou au Turonien. Ce niveau est-il bien certain ? Des Orbitolines ont été signalées par les Paléonto- logues italiens dans le Turonien de la Tripolitaine et la survivance bien exceptionnelle de ces fossiles pourrait bien indiquer que le Turonien de cette région est encore du Cénomanien. (1) Paris, 1912. — Mémoires publiés par la Direction générale des Travaux Publics de la Tunisie (Service de la Carte géologique). Fame Des HiPpurirnés : Hipp. resectus ; l'auteur attribue à H. Vas- seuri Douv. les formes que j'avais figurées sous le nom Hipp. incisus. Il figure également H. prætoucasit Douy. Famizze Des MonoPLEURIDÉS : Polyconites Verneuili de l'Aptien supé- rieur, malheureusement dans un état de conservation qui laisse à désirer. Famize pes RAprortTIDÉs : Radiolites biskraensis Coquand ; cette espèce, déjà figurée par Peron, est caractérisée par ses lames externes lisses ou costulées, en forme de cornets emboîtés ; les aires siphonales sont mar- quées par 2 méplats et l'interbande présente un pli inverse, simple et anguleux. La section est arrondie, mais présente trois plis saillants, en avant, au milieu et en arrière des zones siphonales. Cette espèce se ‘rencontre dans le Cénomanien et est remplacée dans le.Turonien par Prær. ponsianus. Radiolites galloprovincialis avait été cité précédemment comme R. angeioides ; il est du reste difficile de le distinguer de cette dernière espèce, qui caractérise un niveau plus élevé dans le Santonien. L'auteur indique que, dans la première espèce, les lames externes sont plus sail- lantes et plus mouvementées dans la région des siphons. Il est tout aussi difficile de séparer des formes précédentes Rad. suban- geioides Toucas créé précisément pour une forme tunisienne du Maës- trichtien : les caractères indiqués par l’auteur, interbande un peu plus large, côtes longitudinales plus fortes et plus serrées, manquent de netteté d’après Pervinquière : pour lui les bandes seraient plus étroites et surtout l’arête ligamentaire serait plus trapue et plus épaisse. Biradiolites lumbricalis, du Turonien, serait d'une détermination dou- teuse ; je reviendrai plus loin sur ce point. Bournonia Lecocqui nov. sp. est représenté par un seul échantillon pro- venant probablement du Turonien. C'est une forme très voisine de B. Fourtaui dont il n'est peut-être qu'une variété. FamiLLe pes SAUVEGESHNÉS : Sauvagesia Nicaisei est caractérisée par la dépression anguleuse qui sépare les deux bandes. L'auteur rapporte à cette espèce une section que j'avais figurée comme Durania ; l’arète ligamentaire — qui était très peu visible sur la partie inférieure de l’échan- tillon que j'avais entre les mains — est au contraire bien marquée sur la partie supérieure du même échantillon (coll. äe la Sorbonne). L'’au- teur distingue les formes types où les côtes présentent des costules iné- sales et la variété multicostata où les côtes sont simples et égales entre elles. Sauv. Ginestoni est représenté par un seul échantillon, du Santonien ; cette forme confondue d’abord avec R. angeioides, est caractérisée par deux larges bandes finement costulées rappelant celles du Dur. Blayaci. Elle s’en distingue par la présence d’une forte arête ligamentaire. Mise Le :. … At — Durania Pervinquierei a été créée par Toucas pour un échantillon unique provenant du Cénomanien inférieur de Mrhila, incomplet et partiellement décortiqué. Il est orné de côtes larges, arrondies, séparées par des sillons également arrondis. Deux de ces sillons, plus larges que les autres, correspondent vraisemblablement aux aires siphonales. Les cellules du limbe sont plus allongées radialement que dans les formes ordinaires. Cette forme paraît un peu douteuse ; elle serait la plus ancienne du Genre. Durania Blayaci Toucas, du Cénomanien moyen, niveau du Sauv- Nicaiset. . D. Arnaudi Choffat, du Turonien inférieur. D. gaensis Dacqué, du Turonien supérieur, caractérisé par ses aires siphonales lisses’ou très finement costulées. À D. Flicki Toucas, très remarquable par ses très grosses côtes finement costulées, séparées par des sillons profonds : deux de ces sillons corres- pondent aux aires siphonales, marquées à l’intérieur par deux renfle- ments analogues aux piliers des Lapeirousia. Cette espèce appartient au Santonien moyen. D. Bertheloni nov. sp., du Coniacien, présente déjà ces mêmes renfle- ments internes, ce serait la forme la plus ancienne offrant cette dis- position. Le type (PI. XXIIT, fig. 8 et 9) serait bien un Durania, mais _il ne paraît pas en être de même de l'échantillon des figures 6 et 7 les aires siphonales sont l’une Æ en forme de dépression étroite, arron- die, l’autre S représentée par une côte saillante également arrondie. Le test ne présente pas la texture polygonale habituelle, mais seulement un réseau rectangulaire résultant du croisement de lignes rayonnantes avec lamelles d’accroissement dressées. C'est probablement un Bira- diolite, d’une forme très particulière rappelant un peu les Eoradiolites par la forme de l'aire siphonale S. L'interbande présente 3 côtes. Lapeirousia Pervinquierei, forme déjà décrite par Toucas et par moi- même ; la valve supérieure est inconnue : Pervinquière pensait qu'elle devait présenter deux oscules, ce qui est peu probable, étant donné la faible dépression des bandes siphonales ; elles devaient être remplacées par de simples échancrures marginales. Le petit échantillon de Draa el Hal- loufa, attribué par Toucas à cette espèce, semble être plutôt un D. Flichi. _ Fame nes Icarayosarcornminés : 1. triangularis a été recueilli assez fréquemment dans le Cénomanien de l'extrême Sud. Il se rencontre également dans le même étage au Dj. Trozza, Sur quelques Rudistes du Libau et sur l'évolution des Biradio- litinés, par H. Douvillé (1). — De nouveaux échantillons de Rudistes recueillis et communiqués par le professeur Zumoffen de Beyrouth ont confirmé la détermination — faite précédemment — de l’âge des couches de la craie inférieure du Liban. Le Polyconites Verneuilli bien carac- térisé a été recueilli dans les calcaires compactes de l’Albien et dans les Marnes à Cardium ; tandis que l’Agria marticensis associé à Orbitolina conoidea indique bien certainement un niveau aptien. | Cette dernière espèce d’Agria rappelle tout à fait l’ornementation de, l'Eoradiolites plicatus trouvé au Liban dans les calcaires compactes de l'Albien ; l'appareil cardinal est constitué de la même manière dans les deux Genres ; il semble donc bien qu'il v ait passage entre eux. De l'Eor. plicatus on passe à l’Eor. lyratus du Cénomanien. Les mêmes caractères externes se retrouvent dans certaines formes du Turonien dont l’évolution plus avancée est caractérisée par la disparition de l’arête ligamentaire. C’est un groupe de formes pour lequel Parona à proposé le Genre Distefanella et qui est caractérisé par l'existence d’une lame trans- verse réunissant sur la valve inférieure les deux fossettes cardinales ; cette lame correspond en réalité à la dent 3 b qui persiste ainsi dans ce type relativement ancien, tandis qu'elle disparaît dans les vrais Bira- diolites. Le Genre: Distefanella avait été établi à l’origine pour des formes rapportées à Bir. lumbricalis mais qui en diffèrent spécifiquement. J'ai pu retrouver les mêmes caractères internes sur l'échantillon de Tunisie, déjà étudié par Pervinquière et qui est bien un véritable Bir. lumbri- calis. Le Genre nouveau représente ainsi un stade d'évolution intermé- diaire entre les Agria et les Biradiolites et montre bien comment s'est effectué le passage du premier Genre au second. Une autre espèce décrite par Pervinquière comme Durania Doc. appartient en réalité au Genre Distefanella. On peut ainsi concevoir de la manière suivante l’évolution aboutissant aux Biradiolitinés ; 1° Agria, charnière de Monopleura, valve inférieure allongée, valve supérieure plane, ou plus souvent concave. Apophyses musculaires à peine saillantes. ° Eoradiolites ; même appareil cardinal complet, 2 dents AIT et P IT sur la valve supérieure, une dent en X, 3 b, sur la valve inférieure ; arête ligamentaire ; apophyses musculaires très saillantes, du type Ra- diolites ; aires siphonales représentées par des bandes saillantes. 2 (1) Paris, 1913. — Comptes rendus somim. d. séances de la Soc. géol. de France, 1° déc., p. 195 et Bull. Soc. géol., 4° série, t. XIII, pp. 4og-421, PL. IX. “2e 3° Distefanella ; même appareil cardinal Arr, PIT, la dent 3 b per- siste sous forme d’une lame transverse, mais le ligament et l’arête qui le supporte ont disparu. Pas de changement dans les apophyses muscu- laires ; les aires siphonales sont encore en saillie. 4° Biradiolités ; mêmes dents cardinales A IT et P IT très développées, mais la lame transverse 3 b a disparu ; les fossettes qu'elle constituait, en se bifurquant à ses deux extrémités, ont disparu en même temps et elles ne sont plus représentées que par deux rainures peu profondes placées le long de la surface de la valve. Les aires siphonales sont représentées par deux bandes déprimées, nettement délimitées par des expansions du test. > 5°. Bournonia, même disposition générale, mais les bandes sipho- nales sont sous la forme de côtes saillantes, rappelant tout à fait celles des Eoradiolites. Sur un Lapeirousia de Gosau (r) ; — Les premiers Lapeirousia, par H. Douvillé (2). — Les Lapeirousia avaient été placés généralement dans le voisinage des Sphæruliles ; Toucas les avait même placés dans ce Genre. J'ai montré ensuite qu'il fallait au contraire les ranger à côté des Durania, c'est-à-dire dans les Sauvagesinæ. Les formes les plus anciennes avaient été signalées dans le Santonien de Tunisie et à Salz- bourg. Cette dernière espèce avait été recueillie par Zittel à Gosau et très bien figurée par lui, mais sous le nom de Radiolites angeioides. Elle présente les caractères incontestables des Lapeirousia, texture poly- sonale du test, pseudo-piliers sur la valve inférieure correspondant à des échancrures (ou demi-oscules) sur la valve supérieure. C’est une espèce différente du L. Pervinquierei de Tunisie et que j'ai proposé d’ap- peler L. fallax. Il existe en Algérie une espèce plus ancienne encore, associée à D. cornupastoris et par suite turonienne ; c'est une espèce nouvelle, L. aumalensis. Les Lapeirousia seraient ainsi presque aussi anciens que les Durania et constitueraient une branche distincte ; les deux groupes se développe- raient parallèlement et les Lapetrousia atteindraient leur maximum dans le Dordonien. Rudistes du Turkestan, par H. Douvillé (3). — Le Crétacé présente - dans cette région, à sa partie supérieure, une couche à Radiolites, signaléa depuis longtemps. Les fossiles y sont à l’état de moules, généralement Es (1) Paris, 1913. — C. R. S. des séances de la Soc. géol. de France, p. 92 (19 mai 1913). (2) Paris, 1915. — Jbid., p. 25 (1°° mars 1915) avec fig. = (3) Paris, 1914. — OC. R. S. des séances de la Soc. géol. de France, p. 86 (18 mai 1914). 0 indéterminables, et il était difficile d'accorder confiance aux noms qui leur avaient été attribués par divers auteurs. De nouveaux échantillons communiqués par M. l'ingénieur Veber m'ont permis de reconnaitre avec certitude Biradiolites præingens et Apricardia Toucasi, espèces du Sénonien du Beausset. La première de ces deux espècés est particuliè- rement abondante. Un peu plus bas on a recueilli Placenticeras Fritschi, du Santonien inférieur. Le Crétacé de l'Himalaya, par H. Douvillé (1). — Sven Hedin a recueilli au Nord, dans le Tibet, une espèce nouvelle de Præradiolites, probablement cénomanienne, dans un système de couches présentant à la base des Orbitolines d'âge barrêmien. Dans la haute chaîne, de Geological Survey de l'Inde a recueilli dans le Campanien des Bournonia de grande taille. Les Réquiénidés et leur évolution, par H. Douvillé (2). — Les Mounieria du Jurassique. supérieur représentant probablement la souche - de ce groupe ; les T'oucasia ont une forme analogue, et dans T. carinata de l'Urgonien, la lame qui, sur la valve supérieure, supporte le muscle postérieur, vient se placer immédiatement au-dessous du plancher car- dinal ; elle s'en écarte un peu plus dans Toucasia Lonsdalei, de l’Aptien, et s’en éloigne tout à fait dans Apricardia du Crétacé supérieur. Requie- nia paraît se rattacher à T. carinala par KR. Pellati qui présente encore une carène à la valve supérieure, mais beaucoup plus basse ; cette carène a disparu complètement dans À. gryphoides très voisin de R. ammonia. Toutes ces formes présentent à la valve supérieure une lame myophore comme Toucasia, ce qui les distingue des Matherouia. La valve inférieure présente, dans la région postérieure, deux sillons limitant les deux zônes siphonales ; dans Toucasia ils se montrent éga- lement sur la valve supérieure. Ces sillons sont, du reste, indépendants des lames myophores. (1) Paris, 1914. — GC. R S. des séances de la Soc. gtol. de France, p. 192 (23 now. r9r4). (2) Paris, 1914. — C. R. $S. des séances de la Soc. géol. de France, p. 88 (18 mai rgr4). as ÉCHINODERMES par M. J. LAMBERT. C) Nouvelle Note sur les Stellérides de la Craie blanche du dépar- tement de l'Yonne, par Dom Aurélien Valette (1). — Je suis heureux d’avoir à signaler ce très intéressant Mémoire, enrichi de nombreuses figures dessinées par l’auteur, qui est à la fois un savant et un artisté. Jusqu'ici les Stellérides des terrains crétacés n'avaient été sérieusement étudiés qu'en Angleterre. Un Travail, analogue à ceux de Forbes, de Sladen et de Spencer, manquait en France ; Dom Valette vient de combler cette lacune. Sans doute la faune des environs de Sens n’a pas la richesse de celle de la craie d'Angleterre ; on n'y trouve qu'exceptionnellement ces magnifiques Astéries complètes, qui permettent d'étudier une espèce dans toutes ses parties, aussi le Mémoire de Dom Valette est-il plus modeste que les grands travaux de Sladen et de Spencer, mais il n’a pas fallu à l’auteur moins de soins et de savantes déductions pour arriver à l'exacte détermination de simples osselets isolés. Après quelques considérations sur la classification générale des Stellé- rides et montré ses préférences pour celle du Professeur Perrier, D. Va- lette rappelle la constitution stratigraphique de la Craie du Sénonais, de manière à pouvoir situer très exactement le niveau de chaque espèce et en fixer la durée d’existence. Metopaster Parkinsoni Forbes (Goniodiscus), dont l’auteur avait déjà recueilli à Sens un individu complet, lui a fourni un débris très remar- quable par sa taille, supérieure à celle de tous les individus connus. Metopaster unsatus Forbes, n'est représenté que par ses plaques margi- nales. Mitraster Hunteri, dont un magnifique individu a jadis été trouvé à Saint-Martin de Bossenay (Aube), est étudié à nouveau. Un bras pres- que complet, du Turonien supérieur (Angoumien) de Saint-Julien-du Sault, a permis d'établir une espèce nouvelle, Calliderma Lamberti Valette, qui se distingue de C. Smithiæ Forbes par la faible échancrure des marginales vers la suture médiane. C. latum, Cénomanien en Angle- terre, remonte dans l’Yonne jusqu à la base du Campanien. La déter- mination de Crateraster quinquetoba Goldfuss (Asterias), précédemment décrit comme Pentagonaster lunatus, est rectifié. Crateraster obtusus 1) Auxerre, 1915. — În-8°, 92 p., 22 fig. Ext. Bull. S. Sc. hist. et nat. de l'Yonne, 1" série, 914, &. 68, p. 2. RTS Es Forbes (Oreaster) a fourni quelques séries de plaques en connexion ; il en est de même d'Ophyaster lunatus Woodward (Asterias), rare espèce réellement retrouvée dans la craie du Sénonais. Il n’a pas été possible de faire rentrer dans les Genres établis une moitié d’Astérie de la craie de Michery, et D. Valette a dû établir pour elle le Genre Hureaster, qui se distinque d'Ophyaster par la présence d’une plaque unique ter- minale des bras et par l’étroitesse des aires #nterradiales. L'espèce nou- velle à reçu le nom -H. stellatus Valette. Pycinaster Lamberti Valette, est établi sur un bras d'assez grande taille, soigneusement comparé à ceux de ses congénères. Le Genre est en outre représenté par P. crassus Spencer, P. angustatus Forbes, P. magnificus Spencer. Les Staurande- raster ne sont connus que par quelques plaques marginales. Une espèce avait été décrite en 1902 comme Pentaceros senonensis. Quant à Valet- taster ocellatus Forbes (Oreaster), on n’en connaît dans l’Yonne qu'un fragment avec plaques dorsales. V. argus Spencer, est représenté par ses plaques ventrales et Lophidiaster pygmæus Hagenow, par quelques pla- ques marginales. L. mirabilis Valette, n’est que provisoirement rapporté au Genre Lophidiaster. ; En résumé, Dom Valette nous fait connaître 24 espèces de Stellérides de la craie du Sénonais, dont quatre sont représentées par des fragments importants. Les espèces nouvelles sont au nombre de quatre, et on peut citer comme offrant un intérêt particulier, Hureaster stellatus, Lophi- diaster mirabilis et Pycinaster Lambert. L'auteur me permettra seulement de formuler un regret relatif à l'absence de toute synonymie, même régionale. On a quelque peine à ‘ retrouver parmi ses 24 espèces les six décrites en 1902, et la plupart changées de Genre. On ne voit même pas ce qu'est devenu Arthraster senonensis Valette, dont il n’est plus question. Note sur un Collvrites du Lias supérieur (Toarcien) de l'Ardèche, par J. Lambert (1). — L'individu décrit est en très fâcheux état et n’a pu être spécifiquement déterminé ; il appartient au Genre Pygorhytis et est certainement différent des espèces connues du Bajocien. Peut-être est-ce Collyrites prior Desor, espèce nominale du Lias (?) d’Argovie. Quoiqu'il en soit, ce Pygorhytis est un des plus anciens des Echinides atélostomes connus. Notes sur les Echinides fossiles de l'Egypte, VI, par R. Four- fau (2). — Ce Travail débute par une observation sur le G. Radiobrissus (1) Grenoble, 1914. — In-8°, 3 p. Ext. Annales Univers. de Grenoble, t. 26, n° Se D ES (2) Le Caire, 1914. — In-8°, 9 p., r PI. Extr. Bull. Instit. Egyptien, 5° ser., t. VII, p. 86. dont le type (À. geneffensis) serait pour l’auteur la forme ancestrale de R. Costæ Gasco (Metalia), du golfe de Naples. Radiobrissus se distingue de Metalia par l'absence de sillon et par l’atrophie des branches anté- rieures des pétales IT et IV. L'auteur nous donne ensuite la liste des Echinides des plages soule- vées de la mer Rouge, soit 31 espèces, dont 30 encore existantes dans les Océans Indo-Pacifiques : 22 continuent à vivre actuellement dans la Mer Rouge. M. Fourtau décrit et figure ensuite ce qu'il nomme la muta- tion pleistocenica de Schizaster Savignyi Fourtau. Cette variété se distin- œuerait du type par la présence de deux pores génitaux seulement à l'apex, au lieu de 4 chez le type, deux petits et deux grands. M. Fourtau trouve dans ce fait la confirmation de sa thèse de 1908 sur l’origine de S. Savignyi, qui dériverait de S. canaliferus. Je ne comprends par l’ar- œument, car, si S. Savignyi vivant a pour ancêtre S. pleistocenicus, il ne descend pas de S. canaliferus plus récent. Au surplus, à la page suivante, M. Fourtau nous donne l’arbre généa- logique de ces espèces, arbre qui fait table rase de la thèse de 190, puisque S. Savignyi y figure comme cousin et non comme descendant de S. canaliferus. Les deux espèces auraient pour ancêtre commun S. maurus, chez qui le dédoublement des pores dans le pétale impair com- mencerait à poindre. L'auteur va, d’ailleurs, beaucoup plus loin, et, pour lui, la disposition des plaques de l’ambulacre impair, chez S. vici- nalis, indiquerait déjà une tendance au dédoublement. « Les Schizaster du groupe canaliferus, dit-il, descendent incontestablement du groupe vicinalis-rimosus de l’Eocène. » C’est une affirmation ; mais remarquons que S. vicinalis et S. rimosus constituent deux espèces distinctes et successives et qu'aucune ne re- monte à l'Eocène. S. vicinalis est du Tongrien, et S. rimosus, du Stam- pien. Aucune n'offre cette tendance à l’irrégularité des pores de l’am- bulacre impair qui décélerait une forme ancestrale de S. Savignyi. M. Fourtau a d’ailleurs lui-même constaté, dans sa Note de 1908, la régularité des pores de son S. vicinalis ; Cotteau l’avait constatée avant lui, et l’examen du type algérien de Gauthier confirme cette constatation. De son S. vwicinalis-rimosus, l’auteur fait descendre un S$S. eurynotus Stefanini, différent, paraît-il, du mien. J’ai établi, dès 1906, que le type de S. eurynotus était l'espèce de Vence, figurée par Sismonda ; M. Ste- fanini qui, en 1908, avait substitué à ce type provençal un pseudotype toscan de Rosignano, a admis l’année suivante la synonymie que j'avais proposée. On ne voit donc pas l’utilité d’une distinction entre deux S. eurynotus. Quoiqu'il en soit de ce détail, il suffit de constater que S. eurynolus, voisin sans doute de S. vicinalis, est très éloigné de S. maurus, et que, pour passer de l’un à l’autre, il faut toute la bonne p) RSS volonté d’un généalogiste. L'auteur nous montre, d'autre part, S. sahe- liensis comme descendant de S. eurynotus. La chose est possible ; mais il est certain que le passage ne s'est pas fait par S. Desori, qui appar- tient à un autre groupe. Ces critiques n'ont d'ailleurs rien de personnel vis-à-vis de mon savant confrère du Caire ;: même, en les formulant, je déclare en prendre pour moi une bonne part. J'ai moi-même donné souvent de ces généalo- gies et l'obligation d'y apporter de trop fréquentes retouches démontre leur caractère essentiellement subjectif. Mes observations ne sauraient d’ail- leurs tendre à proscrire ces tableaux généalogiques, qui mettent en lumière certains rapports des formes successives et font plus exactement xmprendre la pensée de leur auteur. Etudiant ensuite ÆEchinocardium australe, M. Fourtau le considère mme identique spécifiquement à Æ. cordatum Pennant, dont il ne serait qu’une race. Ainsi, l'espèce se serait peu à peu propagée de l’Atlanti- que vers les mers australes par deux routes dont l’une passe par la fosse erythréenne. Æ. cordatum remonterait au Miocène méditerranéen, tandis que le groupe de Æ. mediterraneum remonterait à l’Éocène, en passant par des formes égyptiennes miocéniques et pliocéniques. L'Eocène de M. Fourtau paraît encore ici être de l’Oligocène. La Note se termine par une observation relative à Rhabdocidaris libyca Gregory, qui ne serait qu’une race ancestrale du R. Pouechi Cot- teau. Les deux formes sont certainement voisines, mais celle d'Egypte, avec sa granulation plus fine et ses scrobicules circulaires, paraît bien distincte de celle de l’Aude. Fibularidi e Clipeastridi miocenici bella Sardegna, delle D. Lovi- sato (1). — Les Fibularidæ du Miocène de la Sardaigne ont déjà donné lieu à bien des observations ; M. Lovisato rappelle que Cotteau en admettait seulement deux espèces. M. Capeder les portait, non sans exagération, à 55 ; je les ai réduites à huit. M. Lovisato pense qu'il y en a davantage. Il fait ensuite l’histoire des déterminations des Clypéas- tres de la Sardaigne et semble reprocher à Cotteau, qui lui avait retourné divers individus indéterminés, de n'en avoir pas davantage multiplié les espèces. L'auteur en reprend donc à nouveau l'étude. J'ai déjà dit ce que je pensais de cette pulvérisation des espèces de Clypéastres et j'ai expliqué qu’en suivant la voie ouverte par Pomel, on pourrait facilement — avec le seul C. ventiensis de Provence — créer au moins 1» ou 20 espèces différentes. Dans une même assise, sur une vingtaine de Clypéastres, il y en a toujours au moins trois ou quatre (1) Rome, 1914, — In-8, 82 p., 2 pl. Ext. Boll. S.Geol. Ital., vol. 33, p. 485, He | 8e qui s’éloignent diversement du type et les créateurs d'espèces ont beau jeu ! Est-ce à dire qu'il faille tomber dans un excès contraire et, avec M. Cottreau, réunir des formes aussi distinctes que C. altus, C. turritus, C. alticostatus, C. tauricus, etc. ? Je ne le crois pas : in medio stat vert- tas. Les Clypéastres sont, parmi les Echinides, les plus sensibles aux causes modificatrices et leur plasticité peut sembler un peu déconcer- tante : leurs variations incessantes se produisent à la fois dans le temps et dans l’espace, en sorte que les séries semblent différentes non seulement dans chaque grand bassin océanique, mais dans chaque golfe suffisamment distinct de l’un d'eux. Les espèces d'Algérie diffèrent donc toujours plus ou moins de celles d'Egypte, ou de celles du bassin de Vienne. D'après M. Lovisato, à peine une ou deux espèces toscanes se retrouveraient en Sardaigne ; toutes les autres seraient spéciales. J’estima qu'il est dangereux de s'attacher trop scrupuleusement à des différences souvent individuelles et que, pour les Clypéastres surtout, il faut tenir compte des rapports entre individus de même âge, dont les modalités constituent plutôt des races que des espèces. On sait que M. Lovisato ne partage pas cette manière de voir. Il proteste donc énergiquement contre les propositions de M. Cottreau tendant à la suppression de plu- sieurs de ces espèces, comme C. Bandierai, C. Bassanü, C. Gauthiert, C. Imbrianü. C. Pillai, C. Ricciottü. Il critique également d’autres réu- nions proposées par M. Cottreau et sur lesquelles je me suis déjà expliqué ici (x). Il proteste aussi contre la théorie qui suppose déformés la plu- part des Amphiopes de Sardaigne. On ne peut, sur ce dernier point, qu'approuver l'auteur, car il est certain que si M. Cottreau avait pu, comme nous, avoir entre les mains de bons individus des Amphiopes de Sardaigne, il n’eût pas suspecté leur validité spécifique. M. Lovisato établit encore de nouvelles espèces de Clypéastres : CG. Sir- tori, C. Micelii, C. Mostoi, C. Chiassü, C. Majocchü, C. Zambonui, C. Manini, à côté d’un petit Clypéastre rapporté à C. altus. Il est difficile de comprendre en quoi C. Mostoi et C. Chiassi différent de C. ventiensis, et C. Micelü, soit de C. Miccai Lovisato, soit de mon florealis. C. Sirtorii est lui-même bien voisin du C. Bassani Lovi- sato et C. Manini, de C. altus. C. Zambonii et C. Majocchii, à pétales presque fermés, semblent cependant constituer des espèces nouvelles, si tant est que le second ne soit pas Hopnont la petite taille du premier. Tertiary Echinoids from the San Pablo group of Middle California, by Willlam S. W. Kew (2). — L'auteur nous donne d’abord un précieux (1) Revue critique de Paléozoologie, t. XVIII, p. 119. () Berkeley, 1915. — In-8°, 10 p., 2 pl. Ext. Univ. Calif. publ. dept. geol., vol. VIII, p. 365, NE Vie tableau stratigraphique des assises qui ont fourni les espèces étudiées. Dans un second tableau il nous présente les relations théoriques de ces diverses espèces. C'est là encore ce que je nommais plus haut une œuvre subjective, du moins M. Kew ne prétend pas nous fournir un arbre généa- logique, qui entraîne fatalement à tenir compte des faits de migrations. Or le tableau de l’auteur est spécial aux espèces californiennes. M. Kew décrit deux prétendues Scutella et trois Astrodapsis. S. Gabbi Rémond, pourvu, d'après Merriam, de sillons divisés seulement près du bord, a tous les caractères d'un Phelsumaster et doit être placé dans ce Genre. L'auteur rapporte à l'espèce une variété tenuis qui se distingue par sa forme plus déprimée, sinueuse en arrière et son périprocte dans une échancrure ; c’est évidemment une forme différente, qui devra prendre le nom de Phelsumaster tenuis Kew. Scutella pabloensis, différant des. précédents par ses pétales plus larges, plus ouverts et son périprocte inframarginal, ne présente à sa face orale que des sillons simples ; c'est donc un Astrodapsis et non un Scutella. Les Astrodapsis décrits et figurés sont À. tumidus Rémond et À. Whit- neyi Rémond, déjà connues, et une espèce nouvelle, À, altus Kew., voisine du À. tumidus, maïs de forme plus haute, plus déclive en-dessus et avec pétales moins largement oùverts. L'auteur propose, en outre, uné sous-espèce de À. tumidus, son À. cierboensts, assez mal caractérisé par sa forme à bords plus épais et par ses pétales plus larges, s'étendant plus près de l’ambitus et tendant un peu plus à se former. Quant à À. pabloensis, ses rapports seraient plutôt avec À. Whitneyi dont il se distingué par ses pétales plus larges et plus ouverts. : A l’occasion du Genre de Conrad, je profite de la publicité de la Revue crit. de Paléozool. pour rectifier une erreur typographique qui s’est glissée dans le 4° fascicule de notre « Essai de Nomenclature raisonné des Echi- nides », où le Genre Astrodapsis a été mal orthographié (p. 314) Astro- daspis. : PE D (ep AA BRYOZOAIRES par M. Ferdinand CGANU. Some New Genera Species of Cretaceous Chilostome Polyzoa, by NV. D. Lang (1). — Les trois nouveaux Genres considérés par l’auteur sont Allantopora, Marssonopera et Dacryopora. Voici la diagnose de Allantopera : « Le zoarium est encroûtant, uni- sérial, à ramification bilatérale. Les zoécies monorphiques sont divisées en une partie proximale ou caudale et une partie distale ou capitulaire ; le termen est granulé : l’extra-terminal paroi frontale est très développée inférieurement, lisse, sans aucune saillie ou rainure médiane ; l’intra- terminal paroi frontale est un étroit biseau s’élargissant en bas. » Géno- type : Allantopora (Pyripora) irregularis Gabb et Horn, 1860. Danien. Le Génotype est décrit et figuré à nouveau ; il provient des couches classiques de Vincentown dans le New Jersey. Il y a une espèce nouvelle : Allantopora stomatoporoides, qui diffère du génotype par la présence de granules opésiales remplaçant des épines. Elle provient du Danien de Fax. Je pense que, par le développement du gymnocyste, par la présence des épines opésiales et par l'absence d'ovicelle, ce Genre est une Electrinidæ. Le Genre Herpetopora du même auteur et dont j'ai traduit la diagnose ici même (2), me paraît appartenir aussi à la même famille. Voici maintenant la diagnose du Genre Marssonopera : « Le zoarium est encroûtant, unisérial, à ramification bilatérale. Les zoécies sont dimorphiques (ovicellées et non) ; elles ont une capitulaire et une caudale partie ; le termen est granulé ; l’extra-terminal paroi frontale (gymnocyste est très développé inférieurement, lisse, sans saillie ni rainure médiane : l'intra-terminal paroi frontale est un étroit biseau quelquefois agrandi en bas : l’opésie est ovale. L'’aviculaire est petit et situé sur la portion caudale des zoécies normales. » Génotype : Marssonopora (Cellepora) dis tans Hagenow, 1839. Sénonien supérieur. Le génotype est décrit et figuré à nouveau. Heureusement, car l’auteur figure l’ovicelle dont il ne parle pas. Cet ovicelle est hyperstomial, jamais fermé par l’opercule zoéciale. Cette espèce n'appartient donc pas du tout à la même Famille que les Genres : Herpetopora et Allanfepora précé- (x) Londres, 1914. — Geol. Mag., Dec. VI, vol. I, p. 436-440, avec une phototypie, (2) Revue critique de Paléozoologie, vol. XVIII, p. 90, 1914, demment “étudiés par l’auteur. C’est vraisemblablement dans la Fam. Calloporidæ (C. Norman, 1903), qu'il faut introduire ce nouveau Genre. Deux fois dans ma vie j'ai créé des Genres d’après un nom de savant : c’est une mauvaise habitude, car en Bryozoologie, ces vocables deviennent facilement irrespectueux. Marsson, s'il vivait encore, ne serait certes pas honoré du tout de découvrir un Marssonopora inflata où un Marssonopora cervicornis ! Il est préférable d'employer un terme significatif et vrai- ment linnéen. Le troisième Genre est Dacryepora, dont voici la diagnose : Le zoarium est encroûtant, unisérial, à ramification bilatérale. Les zoécies mono- morphiques sont divisées en capitulaire et caudal partie ; la frontale est convexe, quelquefois un peu carénée. L'orifice est subterminal, semilu- naire, munie d’une arche vestibulaire (d’après la figure) et accompagné d'épines (d’après l’auteur, car il n’y en à pas sur la figure). Pas d’ovicelle, ni d’aviculaire. Génotype : Dacryopora quitta nov. sp. Cénomanien, Séno- nien. Les autres espèces du Genre sont Dacryopora (Hippothoa) simplex d'Or- bigny, 1852, Dacryopora (Hippothoa) elegans d'Orbigny, 1852, et Dacryo- pora Reussi nom. nov., pour Escharina dispersa Reuss, 18/6. Ce Genre se rapproche des Genres précédents par la forme des zoécies pourvues d’une portion caudale. Mais son organisation nous paraît totalement différente. D’après la forme de l’apertura, il se pourrait que les zoécies fussent pourvues d’une compensatrice, comme en Hippothoa Lomouroux, 1821 (Sous-Ordre Ascophora). La découverte de l'ovicelle permettra, dans l'avenir, de mieux comprendre l’organisation de ce Genre éteint. L'auteur préfère le terme de Polyzoa à celui de Bryozoa. Il y a, en Angleterre, une longue querelle relative à l’emploi de ces deux termes. Il faut croire que la loi l’antériorité est bien confuse pour que nous ne -sachions pas encore la vérité après un siècle de discussion. Aussi, dans ce cas, comme dans la vie, la loi du plus grand nombre est inéluctable. Le mot « Broyzoa » est presque universellement employé en Amérique et en Europe. En Angleterre même, Waters, le principal des Bryozoolo- gistes, en fait aussi üsage. À ma connaissance, M. Lang, Brydone et Maplestone sont les seuls qui emploient le mot « Polyzoa ». Et puis, Bryozoa, Polyzoa ou Ciliopoda, ce sont toujours les mêmes animaux |! : Sur le Genre « Ceriopora » Goldfuss 1827, par M. Filliozat (1). — Les Cériopores et les Hétéropores sont les groupes de Bryozoaires les plus (1) Paris, 1915, — Comptes rendus du Congrès des Sociétés savantes, p. 154-157, HMS difficiles à classer. Ils abondent dans tous les terrains, maïs ils sont à peu près disparus des mers actuelles. Quelques spécimens seulement ont été pêchés et n’ont pas permis une étude détaillée. Le premier en 1904 (1), j'ai rangé le Genre Heteropora dans la Famille des Galeidées de Jullien (= Lichénoporidées des auteurs). En 1905 (2) Waters, qui a eu la bonne fortune d'étudier des spécimens actuels, écri- vait : « Les pores entre les tubes, les fermetures, les radiations, les cancelli sont si semblables à ceux qui sont constamment trouvés en Lichenopora que nous avons ici la plus proche parenté d’une Famille bien étudiée. » | Précisément, M. Filliozat a pu étudier une dizaine d'espèces de Cerio- pora et d’Heteropora fossiles, dont plusieurs sont des génotypes : La con- clusion est la même que la mienne et celle de Waters. « Les Genres Ceriopora et Heteropora ont été fondés sur des échantillons usés ; ils ont, l’un et l’autre, des ouvertures d’inégales grandeurs, dont la dispo- sition (radiée) est analogue à celle existant dans le Genre Radiopora d’Or- bigny (= Lichenopora, auct.). Reptomulticava, basé seulement sur la forme zoariale, n’a pas même la valeur d’un Sous-Genre et doit entrer dans le Genre Ceriopora Goldfuss ». Outre les observations sur les radiations linéaires, la brochure en con- tient d’autres très importantes. Dans le génotype Cellulipora ornata d’Or- bigny, 1852, il y a de petits pores interzoéciaux. Les parois zoéciales sont pentagonales, mais les ouvertures des zoécies sont rondes. Quelques zoécies sont closes par une lamelle poreuse. Dans la plupart d’entre elles, il y a de très fines aiguilles dirigées comme les septes d’un Hexacoral- liaire, analogues à celles que Waters a observé sur plusieurs Cyclostomes actuels. Les parois zoéciales de Ceriopora ramulosa Michelin présente de courtes épines fort curieuses, assez analogues aux précédentes. Enfin M. Filiozat nous signale un cas d'abominable confusion provoquée par les règles de la nomenclature appliquées sans discernement et sur lequel nous reviendrons prochainement. Bryozoaires lessiles des terrains eocéniques du Plà de la Gàrgara, près Aiguaireda (Lutècien), par F. Canu (GG). — La collection de Bryozoaires lutéciens étudiés dans la présente Note m'a été confiée par M. le Chanoine Almera, doyen du chapitre de Barcelone. Les spécimens ont été recueillis par lui-même dans les courses qu'il a faites pour l’éta- (1) Les Bryozoaires du Patagonien : Mém. Soc. géol. de France, mem. 33, p. 20. (2) 1905. — A. W. Waters. Expédition antarctique belge. Résultats du voyage du S. Y. Belgica. Bryozoa, p. 99. , (3) Barcelone, 1913. — Butlleti de la Inst. Cat. d'Hist. Nat., n° 7, p.1 à 4, avec une pl, phototypée, ; LRO Ne blissement de la Carte géologique de la province de Barcelone. La faunule présente évidemment des affinités avec la région de Biarritz. J'ai décou: vert deux espèces nouvelles : Membranipora Almerai qui est le fossile le plus commun de la région, et Palmicellaria luteciana. Ce Genre Palmi- cellaria n'existe pas en Europe dans les étages supérieurs au Lutécien, alors qu'il est représenté, en Amérique, dans les dépôts éocènes et oligo- cènes qui bordent le Golfe du Mexique. Scbre la presencia de “un briozeo viviente, la « Cupularia cana- riensis » Busk, descubierto en los terrenos miocenicos dé Cataluna, por M. Faura y Sans (1). — À ses fossiles lutéciens, M. le Chanoine Almera avait joint quelques spécimens du Cupularia canariensis Busk, - 1852, en vue de la détermination. En renvoyant cette dernière et pour en prouver l'exactitude, j'avais ajouté un spécimen actuel, méditerranéen. Dans cette brochure l’auteur précise le gisement où ces fossiles bryo- zoaires furent récoltés : c'est l’Helvétien de Villafranca del Panadès. Centributions à l’étude des Bryozoaires fossiles. — XIV, Brvozoai- res du Stampien, par F. Canu (2). — Les Bryozoaires du Stampien sont très rares, car les conditions vitales ne leur étaient pas favorables du tout. C’est donc avec une grande joie que j'avais accepté la déter- mination des espèces recueillies par M. Hardouin (3) dans les marnes à huîtres de Fresnes-les-Rungis, d'autant plus que la carrière est malheu- reusement comblée maintenant. Tous les spécimens encroûtent les FHuîtres ; ils étaient nombreux ; mais je n'ai trouvé que 8 espèces dont une seule nouvelle : Hippoporina Hardouini. Je n'aime pas beaucoup dédier des espèces à des personnalités même très savantes, car c'est avec de tels procédés que nous nous éloi- gnons de la nomenclature synthétique rêvée. Pour le cas présent, je ne le regrette pas. J'avais cru simplement encourager un jeune étudiant : j'ai fait mieux sans le vouloir, j'ai fixé le souvenir d’un brave. La plus jolie et la plus commune des espèces récoltées est Cribri-. (1) 1914. — Boletin de la Real Sociedad española de Historia natural, p. 397, 398. (2) Paris, 1914. — Bull. Soc. géol. France (IV), x1v, p. 147-152, avec 1 PI. phototypée. (3) M. Hardouin était un commensal du Laboratoire de Paléontologie du Muséum: Il est tombé glorieusement au passage de l’Aïsne, en septembre dernier. C'est une perte sérieuse pour le Laboratoire et douloureuse pour nous. Ce jeune instituteur était épris d'histoire. naturelle. Sa puissance considérable de travail lui avait permis d'accumuler des notes sérieuses et des matériaux imporlans qui faisaient bien présager de l'avenir. Il attendait avec impatience la publication de cette brochure, la première qui était relative à ses récol- tes; il s’en faisait d'avance une grande joie. Nous conserverons toujours le souvenir de cette victime de la barbarie allemande. Si, par son jeune âge, ïil ñ’a pu laisser aucune pu- blication, il nous a laissé du moîns un grand exemple patriotique, sr lina puncturata Busk, 1859 ; elle recouvre parfois de grandes surfaces. Trois espèces vivent encore sur nos côtes de la Manche. Elles nous ont permis de déterminer les conditions bathymétriques du dépôt. Ce der- nier s'est opéré par 20 ou 2 mètres d’eau au voisinage des estuaires de petits cours d’eau. FORAMINIFÈRES par M. A. SILVESTRI. Foraminiiera, Ostracoda and Parasitic Fungi Îrom the Kaïnozoic Limestones of Cyrenaica, by EF. Chapman (1). — Le savant paléonto- logiste du Muséum National de Melbourne décrit brièvement dans cette Note, sauf lorsqu'il s'agit d'espèces d’un particulier intérêt, les fossiles recueillis — dans la Cyrénaïque et précisément près de Derne, dans les environs de cette localité, et près de Ain-Sciahat, le lieu de l’ancienne Cyrène — par M. le prof. J. W. Gregory, et provenant des terrains com- pris de l'Eocène moyen ou inférieur au Pleistocène, inclusivement. Les espèces éocéniques et miocéniques, étudiées par l’auteur, nous: paraissent dignes d’une mention particulière, quoique déjà bien connues dans des autres régions. Parmi les premières on distinguera : Miliolina contorta d'Orb. sp., M. lucens Schwag., M. Ferussaci d'Orb sp., Bolivina textilarioides Reuss, Polymorphina compressa d'Orb. sp., Truncatulina culter Park. et Jon. sp., Tr. lobatula Walker et Jac. sp., Tr. Ungeriana d'Orb. sp., Anomalina ammonoides Reuss sp., A. insecta Schwag., Pul- vinulina repanda Ficht. et Moll. sp., P. Karsteni Reuss, P. elegans d'Orb. sp., Polystomella striatopunctata Ficht. et Moll. sp., Operculina libyca Schwag., Nummulites subdiscorbina de la H., N. subramondi de la H., N. Beaumonti d’Arch., N. subbeaumonti de la H., N. gizehensis var. Viquesneli de la H., N. gizehensis var. Pachoi de la H., N. Fraazi de la H., N. curvispira Menegh., N. Rouaulti d'Arch., N. Ehrenbergi de la H., Orthophragmina Pratti Mich. sp. Parmi les fossiles du Miocène, on remarque Lepidocyclina elephantina Munier Chalmas sp., qui a constitué presque entièrement le calcaire de Wadi-Umzigga, et dont le test, chez quelques-uns de ses exemplaires, a été perforé par un organisme que l’auteur croit très voisin de Palæachlya perforans Duncan ; champignon auquel M. Chapman attribue aussi les (1) Londres, 1911. — Quart. Journ, Geol. Soc., LXVII, p. 654-661 et une fig. dans le texte Re 2 perforations semblables, qu'on avait déjà observées dans les test de Fora- minifères du Cénozoique. : Dans la Note analysée nous trouvons décrite une nouvelle Nummulite : Nummulites curvispira Menegh. var. major n. d. ; ainsi nommée pour les dimensions extraordinaires de sa megalosphère, qui atteint le diamètre de 1,79 m/m., tandis que normalement celle-ci ne dépassse pas la mesure d’à peu près 1 m/m. Report on à sample of Glcbigerina Oeze from 1122 fathoms, East oi Tasmania, by F. Chapman (1). — L'auteur publie dans cette petite Note le résumé de l'étude qu'il a fait d’un sédiment à Globigérines recueilli à l’est de la Tasmanie, dans la profondeur de presque 2.052 mètres. Il y a trouvé de nombreux, mais pas rares Foraminifères, et de rares et très intéressants Ostracodes : il en fournit la liste précédéé de quelques considérations lithologiques et faunistiques. D'après la liste mentionnée, nous remarquons que le Genre Globi-. gerina, celui qui caractérise par son abondance le sédiment, est repré- senté par les espèces, Gl. bulloides d'Orb., G. triloba Reuss, Gl. dubia Egger, G. rubra d'Orb., G. æquilateralis Brady, et Gl. inflata d'Orb. ; et que les Foraminifères dignes de mention pour les paléontologistes s’oc- cupant de recherches sur la microfaune des roches sédimentaires, sont : Technitella legumen Norman, T. raphanus Brady, Reoplax fusiformis Will. sp., R. dentaliniformis Brady, Marsipella cylindrica Brady, Rhizam- mina indivisa Brady, Bolivina obsoleta Eley, et Cassidulina murrhyna Schwag. sp. Ces Travaux sur la faune récente — nous ne pouvons pas direé*toujours vivante — de la mer profonde, ont beaucoup d'intérêt pour la paléon- tologie, parce que l'habitat profond n'a pas changé sensiblement avec les temps, et par conséquent, on peut retrouver les mêmes espèces dans les terrains Pliocène, Miocène, Eocène, même Crétacé, etc. Cstracoden und Foraminileren des Eybrunner Kreidemérgels in der Umgebung von Regensburg, von d.-G. Egger (2). — Ce Mémoire peut être considéré comme une continuation de l’autre que nous avons déjà analysé dans cette Revue, sur la « Mikrofauna der Kreideschichten des Westliche bayerischen Waldes und des Gebietes um Regensburg » (2) ; (1) Sydney, 1912. — Zool. Results Fishing Exper. by EF. I. S. « Endeavour », 1909-10, part. III, p. 309-317. (2) Ratishbonne, 1910. — Extr. Ber. nalurv. Ver Regensburg (1907-1909), p. 1-48 [On remar- quera que ce Travail, antérieur de cinq ans, appartient encore à l’ère du passé, et que par - Suite, nous ne pouvons, maloré les circonstances actuelles, le passer sous silence]. = (3) Passau, 1907. — Extr. XX Ber. Naturw. Ver., 75 p., ro PI. es en effet, M. le doct. J. G. Egger y figure la microfaune des « Eybrunner Kreideschichten » des environs de Regensburg dans la Bavière, laquelle microfaune est constituée par 10 espèces d’Ostracodes et Sr espèces de Foraminifères. Parmi ceux-ci on remarque l'abondance des représentants des Genres Textularia, Lagena, Nodosaria, Marginulina, Discorbina et Rotalina, maïs il y a peu d'espèces dignes d’une mention particulière, sauf : Haplostiche foedissima Reuss sp., Textularia concinna Reuss, T. conulus Reuss, T. Partschi Reuss, Bolivina decurrens Marsson, B. tegu- lata Reuss sp., Ramulina globulifera Brady, R. aculeata Wright, Nodo- . saria prismatica Reuss, Frondicularia Archiaciana d’Orb., Vaginulina bi- costulata Reuss, Discorbina bembix Marsson, D. planoconvexa G. Se- guenza, Orbulinaria sphærica Kaufmann, et Acervulina crelæ Marsson. Nous observons que, dans l’ensemble, il s’agit d’une faune de mer plutôt profonde, et qui, par conséquent, contierit des espèces communes aux formations tertiaires et récentes, parmi lesquelles il y en a qui sur- vivent jusqu'à présent. Pour donner plus d'intérêt aux recherches sur des faunes semblables, lesquelles en offrent toujours très peu lorsqu'elles se développent dans le champ de la systématique, il faudrait y tenir en bon compte la syno- nymie des espèces dans la description de celles-ci, et il serait très opportun d'en faire une étude détaillée des principales, avec leurs sections orien- tées : le précieux moyen d'investigation adopté par Carpenter, mais qui s’éleva à la hauteur de méthode scientifique par le mérite de MM. Munier- Chalmas et Schlumberger, dès 1885 (1) ; méthode maintenant suivie par tous les meilleurs rhizopodistes de la France et de l'étranger. Parmi les premiers nous devons mentionner l’éminent paléontologiste et géologu: français, M. H. Douvillé. Cette méthode est longue et pénible, mais, en revanche, elle est féconde en résultats vraiment précieux et durables” soit dans le champ de la paléontologie pure, que dans celui de la paléon- tologie appliquée à la stratigraphie. - Dove si sviluppano le Globigerine ?, di R. Issel (2). — On ne con- naissait pas encore, d’une manière certaine, où se développaient les Globigérines qui forment l'élément principal de certains sédiments marins actuels, et ce problème intéressait aussi bien la paléontologie que la géo- logie, parce que beaucoup de roches du Tertiaire sont formées aux dépens des test des susdites Globigérines. M. le prof. R. Issel, le savant zoologiste génois, a eu la chance de pouvoir résoudre partiellement la (x) Paris, 1885. — Note sur les Miliolidées trématophorces. Bull. Soc. Géol. France, 3° sér., £. XIII, p. 273-323, 44 fig., PI. VII-XIV bis. (2) Rome, 1912. — Rendic. R. Ace. Lincei, CL. Sc. fis. mat, e nat., t. XXI, sem. 1°, p. 503- bol, question, en ayant pu observer dans tous les champs de Posidonia qu'il a explorés au long de la côte de Portofino, en Ligurie, de très diffus — mais peu abondants — petits individus vivants de Globigerina bulloides d’Orb., parmi les êtres composants la faunule qui s’abrite dans le feutre épiphytique des feuilles des Posidonia. Ces individus sont toujours de petites dimensions (diamètre de 4o ), et par conséquent, M. Issel se croit autorisé à les considérer comme les représentants probables de la vie — dans le benthos — des Globigérines du plancton. Maïs nous pensons que ces petites Globigerina bulloides, rampant dans le susdit feutre, et que M. Issel n’a pas trouvées à plus de 3 ou 4 mètres du niveau de la mer, sont plutôt une variété propre du benthos, et pas des formes juvéniles de Globigerina bulloides bien connue dans le plancton. Toutefois, le dernier mot n’a pas encore été dit sur cette question, et ces recherches demandent à être poursuivies pour savoir à quoi on doit s'en tenir. / Bemerkung zu der alttertiæren Foraminiferenfauna Ungarns, von I. Lœrenthey (1). — L'auteur reprend l'examen de la faune de l'Oligo- cène inférieur de l'Hongrie, que M. von Hantken avait publiée dès 1868 dans son Mémoire sur les Foraminifères des « Kisceller Tegels » (2), et, d'après les études en propos de MM. Brady, Rzehak, Franzenau, Koch, Schubert, Silvestri, Pavlovic et Boussac, il soumet à une critique soignée la nomenclature et la diffusion verticale des espèces citées par M. von Hantken, en obtenant ces conclusions : Gaudryina siphonella Reuss et Gaudryina rugosa d'Orb. sont des espè- ces toujours vivantes ; Cristellaria Bœhmi Hantk. est un Marginulina, qui de l’Oligocène ancien atteint le Burdigalien ; Cristellaria arcuata Phil., s'il est identique à Cristellaria Wetherelli Jones sp. de l’argile de Londres, ainsi que le pensait M. H. Brady, est encore vivant ; Robulina Kubingü Hantk. sp. (Cristellaria Kubingii Hantk.) existe aussi dans le Burdigalien ; Cristellaria arguta Reuss, identique à Cr. compressa d'Orb., à été trouvé vivant ; Haplophragmiun acutidorsatum Hantk., identique à Nonionina placenta Reuss, est un Cyclammina qui ne peut pas être distingué du récent C. cancellata Brady, dont le nom spécifique doit done, pour la loi de priorité, être remplacé par GC. placenta Reuss. sp. ;: Clavulina Szàboi Hantk. est une simple variété de Cl. angularis d’Orb., à laquelle doit aussi être identifié Cl. triquetra Hantk., et cette variété s'étend de l'Eocène. à (1) Leipzig, 1910. — Math. und Naturv. Ber. Ungarn, t. XXVI, p. 152-167, PI. 1 [Même , observation que pour le Mémoire de M. Egger|. (2) Budapest, 1868. — Magyar. fôldt. tärsulat munkélalai, t. IN, p. 75-06, PI, III. (De titre original du Mémoire est ; « À kis-czelli rélyag Foraminiferdi »). se aides, l'Oligocène ; Clavulina cylindrica Hantk. des étages inférieurs à Clavulina Szàäboi Hantk., vit encore dans les mers actuelles ; le Clavulina du calcaire de Budapest contenant Nummulites intermedia d’Arch., Orphophragmina Pratti Mich. sp. (Orbitoides papyracea Hantk.) et Lithotamnes, — que M. von Hantken avait déterminé Cl. Szàboi — est une nouvelle espèce pour laquelle M. Lürenthey propose le nom Gaudryina Hantkeni ; Pellatispira Madaraszi Hantk. sp. (Nummulites Madaraszi Hantk.) et Pellatispira Dou- villei Boussac, doivent se réunir dans une espèce unique ; le Genre Pella- tispira et le Genre Assilina démontrent les mêmes relations entre eux que les Genres Amphistegina et Nummulites ; et, enfin, la valeur stratigra- phique des Foraminifères décroît avec le progrès des connaissances sur leur dispersion verticale. Dans le texte du travail de M. Lürenthey et dans la planche qui l’ac- compagne, est contenue la description et la figuration de Gaudryina Hantkeni n. sp., de Pellatispira Madaraszi Hantk, sp., et de Cyclammina placenta Reuss sp., des « Kisceller Tegels ». Nous ne croyons pas que Gaudryina Hantkeni soit une bonne espèce ; il nous semble qu'il faut l'interpréter comme une variété, ayant des sutures très obliques, de Gaudryina rugosa d'Orb., espèce commune que M. von Hantken avait déjà signalée dans l'Oligocène de la Hongrie (1875), et qui n’est pas rare dans les étages inférieurs à Clavulina Szàboi, même fréquerit dans les supérieurs. Mais nous pouvons nous associer aux autres susdites conclusions de M. Lôrenthey, sauf que nous: ne pensons pas que les rapports entre Pellatispira et Assilina d'une part, Amphistegina et Nummulites d’autre part, soient exactement les mêmes : Pellatispira, Assilina et Nummulites nous représentent la dérnière phase évolutive de séries convergentes, tandis que Amphistegina signifie seulement l’avant-dernière phase évo- _lutive d’un groupe de formes qui ont une tendance à devenir isomorphes avec Nummulites (Genre Verbeekia À. Silv.). Ueber Lituonella und Coskinolina liburnica Stache sowie deren Beziehungen zu den anderen Dictyoconinen, von R. Schubert (1). — À l’occasion des travaux pour le levé dé la carte géologique de Zara, M. Schubert découvrit, dans les assises inféréures à Alvéolines et Milio- lidées de l’Eocène moyen de la côte Est de l'Ile Melada, des Fôraminifères arénacés coniques, parmi lesquels il a pu reconnaître l’espècé Coskinolina hburnica Stache, et un nouveau Lituonella : Lituonella liburnicä n. sp. La détermination de Coskinolina liburnica est bien certaine, parce que (x) Vienne, LES Jahrb. k. k. Geol. Reichsanst., t. LXII, p. 195-208, PI. X. [Mème obser- vation que pour le Mémoire de M. Egger|. M. Schubert en à pu comparer les exemplaires avec les génotypes de M. Staché. Dans sa Note actuelle, M. Schubert décrit et reproduit, avec des excel- lentes phototypies tirées d’après photographies originales, les formes externes et les sections des espèces dont il s’agit, mais il s'intéresse aussi aux Genres alliés à Lituonella et à Coskinolina, c’est-à-dire aux Genres Lituola Lamarck, Dictyoconus Blanckenhorn, et Chapmania À. Silvestri, sous le rapport de leur histoire, taxinomie, morphologie et phylum. Il propose leur réunion dans la Sous-Famille Dictyoconinæ ; mais nous croyons que c’est un dédoublement inutile de l’ancienne Sous-Famille Lituolinæ de M. H. Brady (1884) et des rhizopodistes anglais, sauf à amender celle-ci conformément aux progrès de nos connaissances actuel- les sur la structure et la systématique des formes pareilles. Parmi ses Dictyoconinæ, M. Schubert comprend aussi, comme nous l’avons déjà dit, le Genre Chapmania, que nous ne trouvons pas à sa place dans cette classification : ce Genre au test jalin, représenté jusqu'’au- jourd'hui par une seule espèce, c'est-à-dire Chapmania gassinensis A. Silv. et Prever, est, à notre avis, mieux placé auprès de Patellina William- son (Williamson, 1858, non Carpenter, Parker et Jones, 1862), Orbitolina d’Orbigny, Conulites Carter et Valvulina d'Orbigny (pars : type Valvulina Youngi Brady, 1875 et 1876), dans la Sous-Famille Patellininæ A. Silv. (1914). M. Schubert, d'après son étude des Genres et des espèces susdits, est d'avis que leur phylum doit être le suivant : EHUOIAASD RARE RTE CRE Liluola sp. B Liluonella Roberli Liluonella liburnica | Coskinolina liburnica Ë | | Chapmania gassinensis Dictyoconus ægypliensis Mais nous pensons que ce phylum doit se modifier ainsi Liluola nautiloidea Liluonella liburnica Rs Roberti Coskinolina liburnica Diclyoconus ægyptiènsis Pour Lituola nautiloidea, nous nous rapportons au génolype de d'Or- bigny (1846). ï Coskinolina liburnica et Dictyoconus ægypliensis différent substantiel- lement dans l'absence de réticule subcortical dans la première espèce, tandis que celui qui existe dans la seconde signifie une évolution plus prononcée dans celle-ci, qui doit se placer au même niveau évolutif que Orbitolina conica d’Arch. et Chapmania gassinensis À. Silv. et Prev. RECTIFICATIONS DE NOMENCLATURE 4° par M. L. ROLLIER. Le Sous-Genre Uromya Rollier (Foss. nouv., 3° partie, 1913, p. 202-263 ; Mém. soc. pal. Suisse, vol. 39) est synonyme de Goniomeris Choffat (Lamellibr. jur. Portugal, Siphonida, 1903, p. 37-39) qui n'est d’ailleurs qu’un S.-G. de Glyceymeris (= Panopæa olim). En effet ils ont tous les deux le même géno- type . Mya dilata Phill., de l’Aalénien, et ils ont d’ailleurs la même délimi- tation. Je regrette beaucoup d’avoir ignoré la proposition de M. Choffat quand j'ai traité ce groupe de Pélécypodes ; autrement, j'aurais accepté avec empres- sement cette dénomination d'autant plus valable qu'il n'existait encore aucun Genre portant le même nom, en Zoologie. Quant au génotype, il y a lieu de remarquer que l'adjectif dilatus signifie, en latin, « remis ou différé », et que d’Orbigny l’a métamorphosé à tort en dilatatus, qui signifie « dilaté ». C’est une seconde rectification, spécifique cette fois, sur laquelle j'appelle l'attention des Paléontologistes. 2 par M. L. VIGNAL. Dans son ouvrage intitulé « Die Fauna des Obereocæns von Nanggulan auf Java », M. K. Martin a donné à un nouveau Cérithium le nom Ickei ; or cette dénomination spécifique ne peut plus être employée, car j'ai moi-même donné ce nom, dans le n° d’Avril 1968 (p. 136) de là Revue crit. de Paléoz., à C. Bœttgeri Icke et Martin 1967 (non v. Kœænén, 1882). Ne pouvant dédier cette espèce de Java à M. Martin, puisqu'il existe aa C. Martini Boussac 1911, je propose pour elle C. nanggulanense. nt Lo L ER) DS fs pe. DES CRIPTION. DE PÉLÉCYPODES JURA SSIQUES D “Maurice COSSMANN À à F ‘ ñ Fo Fri EN: Fe 44 U Six articles, avec 17 pl. in-8° (1903-1915)... D 5 le Celle série d'articles, dont les premiers étaient extraits des comptes -veuqlus, des Gongrès, Je LA SFA ES. n'existe pire qu'en tee: à por E PAT du: quatrième, article. (ne La. collection de. six articles, formera un premier volume, avec Lilre . lables,. le sixième et dernier se vend À MORE RRe î CONCHOLOGIE NÉOGÉNIQUE DE L'AQUITAINE VEN LEA sel Par MM..COSSMANN ei. PEYROT. . te Le à ns couronne par l'Académie des Sciences, Belles- Lettr, es el Arts Fe 0e bOrdeduL | SE] \ foits volumes in-i° avec 34 PL phototypées, 3 cartes horstexte, 27 ES res. lis: dans.lé texte, tables de matières, ::1.,., .1.4..4 : F2 fr. VER) (La. Fe du T. 11 vient de paraitre. Prix 35. RENE \ TS RL RER LR LLLL ALES SERRE RARES EL NAIL LS AS DELA DAS AA RNA SA SAA FRAYVOU USINE DE. LA MULATIHRE, près ! yon se FONDERIE,. FORGES Er FABRIQUE D APPAREILS DE PESAGE …. a _ F Ancienne Maison: BÉRANGER & C', fondée en 1827 | Aa Dépôt 8 A EMON. ! el ateliers ue hiéy rations Rue de l'Hôtel de-Vilte PARIS MARSEILLE Rue OL. Anañtase, 10 Res : Ruë de Paradis, 92 r NS “Exhosrmon, DMNERSELÉE 600: mes Prix, Médaille VOr. PUR ; = Fun ? 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Poissonnière, PARIS RES SR PPS PIT RETIENS RL R SLA RS LR ht MR Ed PAL SPL RS IR GT ST 6 4 NE GS LL CLS LE LL TL ORGANE TRIMESTRIEL Publié a la direclion de Maurice COSSMANN avec la collaboration de MM. F. CANU, G. DOLLFUS, H, DOUVILLÉ, FE M. KILLIOZAT, J. GROTH, J. LAMBERT, P. LEMOINE, SILVESTRI, À. THEVÆENIN, P. BÉDÉ, : DIiX-NEUVIÈME ANNÉE NUMÉRO 3 — JUILLET 1915 Prix des années antérieures, chacune: 10 fr. (Saut l'année 1897, ‘qui ne se vend plus séparément) Le De ix de la collection complète et presque épuisée des dix-sept premières années est de 250 fr. net LE prix de la collection des années 1898 à 1913 inclus est de 150 fr. net PRIX DE L'ABONNEMENT ANNUEL : 10 FR. PARIS : DIRECTION, ADMINISTRATION ET RÉDACTION M. COSSMANN 110, Faubourg Poissonnière, Paris {\") = 1915 w PUBLICATIONS DE M. COSSMANN ES ei 1104 j Ê % Catalogue lustre des Coquilles fossiles de l'Eocène des environs ; de Pazis. 7 £el tinquiémié, Appendice, avec 150 fig. et 8 PI. Sd D LOL LL Lesurons appondices LIN GERVTOURISRS SEL ES Re eee Re 50 ir. Esssis dé: Paléoconcholosie comparée (1895- 1912). Les dix premières livraisons (chacune avec table des matières). (La X° licr. 25 fr.)...... 225 fr. Mollusques éocéniques de la Loire-Inférieure. — Bull. Soc. Sc. nat. de l'Ouest, 3 vol. L'ouvrage complet, avec tables, 56 PI: :...,......... 100 fr. Observations sur quelques Coquilles crétaciques recueillies en France. Agsoc. Franc. (1896-1904). 6 articles, {Plet titre... 1... 15 fr. Revue critique de Paléozoologie. — Prix d'abonnement. ...... 10 fr. : Table des 10 premières années de la Revue critique (1897-1906) Dre Description de quelques coquilles de la formation Se ntacruzienne en . Patagonie. — Journ. de Conchyl. (1899), 20 p., 2 PI... Sir ee Faune pliocénique de Karikal (Inde française). — 3 articles. Journ. de Conchyl. (19001911); 85 p:"10:P1;;avec-table du, l#svolr. #7" ANS FRE: à Etudes sur le Bathonien de lTadre — Complet en 3 fasc. Bull. Soc. Géol. < de Fr. (1899-1907), 70 p., 10 PI., dont 4 inédites dans le Bulletin. . JS ir Faune éocénique du Coerta (Mollusques). — En den avec MG 8 Pissarro (1900 1905). — L'ouvrage complet (5 PI.), avec tables. .... 80 ir. Additions à la faune nummulitique d'Egypte. — Institut Egyptien ro 27.279 PI DES QUE CDUAISO er EN AS SRE ER RE PR RER EF Note sur l'Infralias de la Vendee — B.S.G.F. (1902-1904), 5 PL.. . 6 Sur un gisement de fossiles bathoniens près de Courmes (A: M.). — B.S. G.F. (1902). — Ann. Soc. Sc. Alpes-Mar. (1905), 3 PI 6-0 RSS Descriptions de quelques Pélécypodes jurassiques de France (1903-. 1915), 1° série avec fable (n'est publiée qu'en tirage à part seulement) 25 fr. Le sixième article seul, avec 6 PI. et table de la 1° série...........… 10 fr. Note sur l'Infralias de Provenchères-sur-Meuse (1907), 4 PL... tre : . Note sur le Callovien de Bricon (1907), 3 P1............... SONO IE Le Barrémien urgoniforme dé Brouzet-les-Alais (Gard). — Mém. Pal. Soc. Géol. de Fr. (1907), 6 PL. et fig. (La suile sous presse). : A propos de Cerithium cornucopiæ (1908), 1 PI: in-4°........... 3 fr. 50 Note sur le Charmouthien de la Vendée (1908), 1 PI. in-4°.... 3 îr. Iconographie complète des Coquil es fossiles de l'Eocène des environs de Paris 1904-1913). L'Atlas compl. en 2 vol.in-4’, légendes et tables 125 ir. ‘Pélécypodes du Montien de Belgique (1909), 8 PI. in-#......... 20 fr. Revision des Gastropodes du Montien. — 1" partie (sous presse). - ture néogénique de l’Aquitaine. — po les Ja à vol in 54 PIS cartes tables étéconclusionse. CREER 125 . The Moll. of “ne Ranikot serie. — 1" partie (1909) , 8 PI. in-4*. Calcutta. Description de quelquesespèces du Bajocien de Nuars (1910). 1 PI. 2H 50) à Sur l'évolution des Trigonies (1912), 4 PI. in-4° (Ann. Palécnt.).. Etude compar. des foss. recueillis dans le Miocène de la Martinique. et. de l'Isthme de Panama; 1° art., 5 PL. in-8°. Journ. Conch. 1913: tr. 50. Description de quelques Péléc. D der et call. de Pougues 5 fr. : = Règies internationales de nomenclature zoologique, adoptées au. Congrès de Monaco (1913) et annotées................... RS fo Dir S'adresser na 110, Faubourg Poissonnière, Paris (X!) Envoi franco contre mandat postal. REVUE CRITIQUE PALÉOZOOLOGIE N° 3 (Juillet 1915) SOMMAIRE Pages Ouvrages généraux, par MM. G.-F. Dozcrus et M. Cossmanx. 95 Mammifères et Reptiles, par M. Armand THÉVENIN............ 100 Crustacés cirrhipèdes, par M. G.-F. DoLLrus................. 103 Paléoconchologie, par M. M. COsSMANN....... ............. se. 100 Céphalopodes, par M. Paul LEMOINE... ... ................... 122 Divers, par M. M. COSSMANN.........,..:.......... ........... : (2271 ee = —-— . OUVRAGES GÉNÉRAUX par MM. G.-F. DOLLFUS et M. COSSMANN,. Discours sur l'Evolution des connaissances en Histoire naturellé, Géologie, par D’ G. Pennetier (1). — Il est indispensable de présenter aux paléontologistes, aux géologues, aux naturalistes qui s'intéressent à l'histoire de leurs Sciences, le Discours sur l’évolution des connaissances dans le domaine de l'Histoiré naturelle que publie par fascicules le D' G. Pennetier, directeur du Musée d'histoire naturelle de Rouen : c’est une histoire du développement des Sciences de la nature, au cours des âges, dans tous les pays. Rien d’intéressant comme de voir se succéder les hommes et les doc- trines au cours des temps, en des analyses rapides et des résumés indé: pendants que l’auteur à puisés dans la lecture des livres eux-mêmes ; il n'y à rien de seconde main, ni de partial dans cette œuvre. Les premiers fascicules sont consacrés à l'Antiquité, au Moyen-Age, à la Reconnaissance, au XVII siécle, et l’histoire des diverses branchés des sciences y est réunie ; car, à ces époques reculées, les savants étaient, en quelque sorte encyclopédiques, universels. C'est seulement à partir du XVII siècle que (a) I. L’Anliquité £t le Moyen-Age, 1gtr, 56 p. — I. La Renaissance, 1912, 30 p. — Il. Le XVII siècle, 1913, 9Ô p. — IV. Les XVIII° et XIX° siècles, r913, aperçu général, doctrines biologiques, 80 p. — Géologie, 1915, 320 p. chaque domaine de l'Histoire naturelle a été étudié à part : Géologie, Botanique, Zoologie. Le fascicule qui nous occupe est consacré aux minéralogistes, aux géologues, aux paléontologistes des XVITI et XIX° siè- cles, aux hommes, aux théories, aux recherches pratiques pour arriver aux cadres positifs actuels, nous assistons à l'apparition des données fonda- mentales sur lesquelles nous construisons aujourd'hui. Il n’est pas facile, dans ce domaine, de séparer la Géologie de la Paléon- tologie. On peut dire que la Géologie, sans l’étude des animaux fossiles, est aveugle, et que la Minéralogie ne peut lui prêter qu'un bâton précaire. La Géologie s'est fondée seulement quand les géologues ont admis ces deux bases I. Les formes pétrifiées représentent la dépouille d’anciens animiaux ‘: ayant vécu à une époque très reculée, époque qui est la même que celle de la formation des couches dans lesquelles on les rencontre. Ce ne sont point des jeux de la nature, des produits du hasard ; IT. Les différents fossiles sont cantonnés dans des couches successives, dissemblables, et ils sont dissemblables en même temps qu'elles, ils se retrouvent toujours dans le même ordre relatif. Ce sont des médailles caractérisant des époques antérieures à l'apparition de l’homme, époques qui se perdent dans un très lointain passé. On a cru successivement que les espèces fossiles étaient identiques aux espèces vivantes de la nature actuelle ; puis, qu'il s'agissait non d'espèces identiques, mais d'espèces extrêmement voisines, représentatives ; puis enfin, que toutes les espèces fossiles étaient invariablement distinctes des espèces de la Nature actuelle, soit qu'elles puissent entrer dans les cadres de la classification de la Nature, soit qu'elles se présentent comme si dissemblables qu'il soit nécessaire de modifier pour elles. tous les tableaux précédemment dressés. En réalité, toutes ces opinions différentes renferment une part de vérité : il y a des fossiles identiques, d’autres voisins d’espèces vivantes, et, en descendant dans le passé, on trouve des formes de plus en plus éloignées des formes actuelles et pour lesquelles il convient de remanier toutes les classifications anciennes. Fe L'histoire de la Paléontologie, qu'on ne peut séparer de celle de la Géologie, a été faite tout d’abord par l’ancien encyclopédiste de La Méthérie, professeur au Collège de France, qui lui a consacré le Tome III des Leçons qu'il y professait, c’est une revue très complète des anciennes doctrines, développée par un homme resté sceptique devant tant de sys- “tèmes conjecturaux. La véritable histoire a été écrite par d’Archiac, dans le Tome [® de son « Introduction à l'étude de la Paléontologie stratigra- phique » — Paris 1864 — Il est revenu à deux reprises sur le même sujet dans la première partie de son livre intitulé « Géologie et Paléontologie » — Paris 1866 — et dans le gros volume publié à propos de l'Exposition Universelle de 1867, sous le titre de « Paléontologie de la France ». D'Archiac était d'autant mieux qualifié pour écriré cette histoire, qu'il avait connu personnellement la plupart des fondateurs de la Paléon- tologie, qu'il était lui-même un paléontologiste et un stratigraphe des plus distingués et qu'il avait enseigné au Muséum une « Histoire des progrès de la Géologie » qui avait donné lieu à un gros ouvrage, resté inachevé, et publié par les soins de la Société Géologique de France. Il y a peu de lacunes à relever dans ces travaux de d’Archiac et ils. sont écrits dans un esprit d'impartialiié et de justice qui les rend le plus souvent définitifs. Ils s'arrêtent malheureusement à 1869 et de gran- des découvertes ont été faites depuis, les auteurs et les œuvres se sont multipliés et la littérature géologique a décuplé sans doute, elle est arrivée à un point tel qu'il est devenu difficile à un seul homme d'en embrasser tout l’ensemble. Le professeur K. Zittel, de Munich, a bien tenté, en 1900, une Histoire de la Géologie et de la Paléontologie qui a eu l'honneur d'une traduction anglaise par M Ogilvie-Gordon, mais ce Travail est un peu une déception, il a emprunté abondamment à d’Ar- chiac, les travaux allemands y occupent une place prépondérante qui est bien loin de leur appartenir, et la période 1890-1900 est inopinément brus- quée : ainsi, il n’y à pas un mot des travaux multiples de H. Douvillé ; P. Fischer n'est nommé que pour son Manuel, Alph. Milne-Edwards n'est cité que pour les Oiseaux fossiles. [Il n’y a rien de Jules Lambert qui a succédé à Cotteau dans l'étude des Echinides, personne n'est mentionné pour les Bryozoaires depuis d'Orbigny et Busk ; c’est une œuvre superflue et on devait espérer beaucoup mieux. Comme je le rappellais, M. Pennetier n'a rien emprunté pour son discours, à des compilateurs, toutes les œuvres dont il parle lui ont effec- tivement passé par les mains ; il nous renseigne sur trente-sept géologues et paléontologistes anglais, depuis Llwyd, né à la fin du XVIF siècle, et qui à publié un volume avec planches de pétrifications dans lequel de nombreuses espèces sont bien reconnaissables, jusqu'à Lydekker, mort en 1882. Il prend en considération spéciale la date de la naissance et l’époque de la publication des ouvrages dont la liste est consignée dans une bibliographie finale, très importante puisqu'elle comporte 48 pages de petit texte. Il y manque une table des noms qui permette de se trans- porter de la biographie à la bibliographie avec rapidité. La liste des noms des savants signalés comporte : en Suède 7 noms, en Hollande 4, en Belgique 7, en Allemagne 33, en Suisse 17, en Italie 7, en Russie 4, en Amérique 7, en France 121. C’est peu — semble-t-il — si on creuse la question, c’est beaucoup si on remarque combien, dans ce nombre réduit, il ÿ a déjà d’oubliés. Par quel long travail d'évolution on ‘est arrivé aux doctrines actuelles, on trouve admirablement justifiée la pensée de Pascal que M. Pennetier a mis en épigraphe de son livre Toute la suite des hommes pendant le cours de tous les siècles doit » être considérée comme un même homme qui subsiste toujours et qui » apprend continuellement. » Evidemment, M. Pennetier a omis bien des travailleurs « qui ne sceut se borner ne sceut jamais écrire ». Mais en ce qui concerne l'Angleterre, par exemple, il a relu pour nous Hutton et Plyfer, montrant les modifi- cations que lé second avait introduites dans la théorie du premier. Il nous éclaire sur la grande famille des Sowerby qui à fourni une si-belle phalange de naturalistes, d'artistes, de paléontologisies. On saura dans ces pages qui étaient Buckland, Cautley, les deux Owen, tous les Darwin, Huxley ; puis on verra les naturalistes qui, sans être spécialement des paléontologistes, ont joué un rôle important dans le développement des idées d'évolution, comme Wallace, Tyndall, etc. Enfin, on trouvera des détails sur les hommes qui se sont attachés à l'étude de l’homme préhis- torique, comme John Evans et Lubbock. Ce qui rend l'histoire des Sciences tout particulièrement difficile dans ces quarante dernières années, c'est la dispersion des travaux des auteurs, la multiplication des notes dans des périodiques indéfiniment nombreux. Autrefois, toute la vie d’un savant tenait dans un ou deux livres soigneu- sement publiés et résumant de longues recherches, aujourd'hui on jette à tous vents, au jour le jour, les faits ou les idées dont on déborde, on publie avant l'élaboration parfaite de l’œuvre, on veut prendre date, on s'empresse de marquer une impression : aussi, l'historien futur des décou- vertes aura grand peine à démêler ce qui revient à chacun dans l’argu- mentation d'une conception nouvelle, d’une découverte réellement origi- nale ; il y aura toujours des précurseurs. Aucune lecture ne peut donner autant que le Discours de M. Pennetier le sentiment de la grandeur du savant par la valeur de l'étape qu'il a déjà fournie, et de sa modestie en vue du chemin qu'il a encore à franchir. G. F. Dorrrus. Australasian Fossils, À Students Manual of Palæontology, by Fred. Chapman (1). — Dans ce petit Manuel spécialement consacré à la Paléontologie australienne (Australie, Tasmanie, Nouvelle- Zélande), on trouve une utile compilation de travaux antérieurs : c’est un résumé succinct, destiné aux étudiants et plus particulièrement à ceux des Universités de ces régions lointaines. Au cours d’une courte intro (1) Melbourné, Sydney, Adélaïde, Phopene et Londres, 1914. — Vol. in-16 de 34r p, avec 160 fig. et r PI. hors texte. duction, à la suite de la préface de l’auteur, le Professeur E. W. Skeats a développé quelques idées générales, relatives à l’enseignement de la Paléontologie, à l'intérêt qu'elle présente pour la détermination stratigra- phique des roches, en partant de ce principe qu'à l’évolution des êtres correspond, en général, celle des terrains constituant l'écorce terrestre. Le chapitre III de ce Manuel contient des tableaux de l'échelle des terrains représentés en Australie et en Nouvelle-Zélande. Tate avait déjà précédemment abordé ce sujet, mais M. Chapman à complété beaucoup ces premières données, et il les fait suivre (Fig. 13) d’un schéma faisant ressortir l'apparition et l'abondance relative des différents embranche- ments de fossiles aux époques successives, depuis le Cambrien jusqu’à l’Eocène ; on y remarque, entr'autres, que les Mammifères n'y sont con- nus qu à dater de l’Oligocène. Parmi les plus intéressantes phototypies qui illustrent la partie paléon- tologique de ce Manuel, il y a lieu de signaler principalement : Helico- crinus plumosus, du Silurien de Victoria ; Diprotodon australis Owen, du lac Callabonna, dans la position où on l’a découvert à fleur du sol (Stir- ling ; Pristisomus crassus Woodw., du Trias de la Nouvelle-Galles du Sud ; Desmoceras Flindersi M'Coy, du Crétacé du Queensland ; Macro- pora Clarkei T. Woods, du Balcombien (Eocène) de Victoria ; Linthia antiaustralis Tate, du Janjukien (Oligocène) de Victoria ; des spicules d'Ecionema Newberryi M'Coy, des marnes cénozoïques d’Altona-Bay ; Chleithrolepis granulatus Egerton, poisson triasique de la Nouvelle-Galles du Sud... La figuration des Mollusques caractéristiques laisse davantage à dési- rer : il eüt été intéressant de reproduire, d’après nature, quelques-unes des plus belles formes autrefois décrites par Tate ou par T. Woods, voire même par Hutton, dans le Pliocène de la Nouvelle-Zélande ; la richesse de cette faune méritait mieux que les dessins assez informes dont le texte est émaillé. Il est vrai que cette iconographie aurait probablement dépassé les dimensions modestes du Manuel dont il s’agit. L'Ethnologie a aussi sa petite part à la fin, avec quelques données som- maires sur l'origine probable des aborigènes et sur l’antiquité de l'Homme en Australie. Quoi qu'il en soit, nous ne pouvons que faire bon accueil au livre publié par le distingué paléontologiste du Musée de Melbourne. M. Cossmann. L'héritage de Lamarck, étude de philosophie biolegique, par le Général Jeurdy (1). — En lisant cette hymne en l'honneur du Maître de (x) Paris, 1915, — Extr. Ann, Sc. nal. Zool., Q° Sér., 42 p-. in-8’, OO la Paléontologie, on se sent à la fois fier et réconforté. Le modeste et génial Lamarck, abreuvé — durant sa vie — du dédain de ses contem- porains, a pris sa revanche posthume : c’est sur son héritage que vivent actuellement les évolutionnistes modernes, « les cours des plus grands établissements d'instruction publique en France sont traités sur le pied de la doctrine que son puissant cerveau a édifiée de toutes pièces ». En regard de cette réparation patriotique, M. le général Jourdy évoque la « caricature » de l’œuvre du Maître, telle qu’elle nous est revenue d’Al- lemagne dans les écrits de Hæckel et de Steinmann, ce dernier surtout dont la mégalomanie pangermaniste à abouti à l’abominable déclaration qui le déclasse du monde scientifique. | Sans entrer dans une analyse plus détaillée de cette brochure qui est à lire entièrement, je me borneratï à citer cette appréciation lapidaire de l’auteur : « la Philosophie zoologique de Lamarck est la Bible du natu- raliste ». MAMMIFÈRES ET REPTILES par M. Armand THÉVENIN. À revision of the lower Eocene Wasatch and Wind River Faunas, by an. D. Matthew and W. Granger (r). — La révision qu'entrepren- nent les auteurs de ce Mémoire rendra les plus grands services, non seu- lement aux paléontologistes américains, maïs également aux natura- listes européens. La communication indubitable entre l'Amérique et l’Eu- rope — au Suessonien — a dû être facile, et il serait important de recher- cher des gisements dans le Soissonnais, d'y faire des fouilles méthodiques et de surveiller de très près les exploitations d'argile plastique des environs de Paris. Ce qu'on sait déjà sur la faune suessonienne de France montre une identité de Genres, une presqu identité d'espèces avec la faune de l’Amé- rique du Nord, telle qu'on peut rechercher, en toute rigueur scientifique, parmi les espèces figurées dans le Mémoire de MM. Matthew et Granger les ancêtres des Mammifères de l'Eocène moyen et supérieur de France. Cette première partie, due à M. Matthew, est relative aux Créodontes : toutes les espèces sont parfaitement figurées et, pour la plupart des Familles et des Genres, l’auteur a dressé une clef dichotomique : c’est un excellent procédé d'exposition qui tend à se généraliser et qui, appliqué (1) New-York, 1919. — Ext. de Bull. Am. Mus. Nat. Hist., vol. XX XIV, p. 1-103, in-8?, aux Invertébrés, contribuerait probablement à une réduction du nombre des noms spécifiques. Les importantes explorations — conduites depuis une vingtaines d’an- nées dans le Wyoming et le Nouveau-Mexique par MM. Wortmann et Granger — ont beaucoup ajouté aux connaissances que l’on possédait sur les Mammifères de l’Eocène inférieur à la suite des fouilles et des publi- cations de Cope, et il faut souhaiter que la révision des Condylarthrés et des Amblypodes suive de près celle des Créodontes. Lower Eocene Tilanotheres genera Lambdotherium Eotitanops, by H. F. Osborn (1). — L'intérêt principal de cette Note est de mon- trer d’intéressants exemples de passage d’une espèce à une autre dans le Genre Lambdotherium, et une série d'espèces de taille croissante d’Eoli- tanops trouvées dans l’Eocène inférieur, dans la formation de Wind River. Malheureusement, le niveau tout à fait précis où a été recueilli chacun de ces fossiles n’a généralement pas été repéré. IT n’y en a pas moins là un paragraphe important de l’histoire des ancêtres, encore presque inermes, des Titanothéridés — si puissamment armés — de l'Oligocène. ’ The skull of Bathyopsis, Wind River Uintathere, by H. F. Os- born (2). — L'’Amblypode décrit dans cette Note, par M. Osborn, a pour intérêt d'être une forme ancestrale des Dinocératidés. Il provient de la partie supérieure de l'Eocène inférieur et vivait en compagnie des formes ancestrales de Titanotherium et d'un grand nombre de survivants de Coryphodon des derniers Phenacodus ;: on trouve ses restes .dans les assises que les paléontologistes américains désignent sous le nom de « zône à Lambdotherium ». Les trois paires de cornes, ou plus exactement les trois protubérances si développées chez Dinoceras, sont ici rudimentaires ; c'est une forme ancestrale tout à fait typique ; un stade d'évolution intermédiaire entre Bathyopsis et Uintatherium (Dinoceras) est réalisé par le Genre Elacho- ceras, de l’Eocène moyen, décrit par M. Scott. Ecmeropus, an american eocene Chalicothere, by H. F. ©Os- born (3). — Cette forme ancestrale des Ancylopodes\est un animal de la taillé d'une brebis, dont les prémolaires sont plus simples, dont la der- nière molaire est plus réduite que celle de Moropus, du Miocène, dont la taille est presque double. (1) 8 New-York, 1913. — Ext. de Bull. Am. Mus. Nat. Hist., pp. 4o7-4r5. (2) 8° New-York, 1913.)— Ext. de Bull. Am. Mus. Nat. Hist., vol. XXII, pp. Kx7=480, 3 P]° (3) 8 New-York, 1913. — Ext. de Bull. Am. Mus. Nat. Hist., vol. XXXII, pp. 261-274. — 102 — Elle a été d'abord décrite par Cope, d’après des portions de squelette du même individu, sous le nom Triplopus aämarorum. Son gisement est à la limite de l'Eocène moyen et de l’Eocène supérieur. Les dents et les métapodes trouvés dans les Phosphorites du Quercy et décrits par Gaudry, puis par Filhol, sous les noms divers Ancylotherium, Chalicotherium modicum, Schizotherium priscum, appartiennent à une forme du même groupe un peu plus évoluée. Il est à souhaiter qu'on puisse retrouver dans le calcaire de Saint-Ouen des restes de l'animal que Gervais a décrit en 1875 sous le nom Perna- therium pour savoir si les Ancylopodes se sont différenciés des Périsso- dactyles primitifs en Europe ou en Amérique. Corythosaurus casnarius, a New crested Dinosaur from the Belly River Cretaceous, with provisional classification of the family TFro- chodontidæ, by Barnum Brown (1). — Il y a peu de Dinosauriens plus connus de l’ensemble des naturalistes que Trachodon, le « Dino- saurien au bec de canard » dont les squelettes complets sont montés dans les Musées. | Un squelette exceptionnellement complet d’un animal d'un Genre très voisin, a été acquis, en 1912, par l'American Museum ; aussi, en attendant la description complète de ce squelette et de l’empreinte des téguments et des écailles qui enveloppaient l'animal, M. Brown donne ici la descrip- tion de Îa tête. Le crâne est pourvu d'une très haute crête tranchante, formée par les nasaux, les préfontaux, et surtout les frontaux, formant une forte saïllie comparable, comme aspect, au casque du Casoar. C'est l’étude des cervi- cales et des premières dorsales qui permettra, sans doute, d’en inter- préter la fonction. I. Anchiceratops, a new genus of horned Dinesaurs from the Edmonton Cretaceous of Alberta, with discussion of the Ceratop- sian crest and the brain-casts of Anchiceratops and Trachodon (2). — I. À complete Skull of Monoclenius from the Bellv River Creta- ceous Of Alberta (3). — IE. Leptoceralops, à new genus of Ceratopsia from the Edmonten Cretaceous of Alberta (4), by Barnum Brown. — Dans ces trois Notes, M. Barnum Brown, qui poursuit avec un succès croissant — à l'American Museum — l'étude des Reptiles fossiles, nous fait connaître une série de restes importants de Ceratopsidés du Crétacé supé- rieur du Canada. (1) New-York, 1914. — Ext. de Bull. Am. Mus. Nat. Hist., vol. XXXIII, pp. 59-565. (2) New-York, 1914. — Ext. de Bull. Am. Mus. Nat. Hist., vol. XXIII, pp. 539-548. (3) — — — pp. 549-528. (4) — —= — pp: 567-580, Prod C’est d’abord un très beau crâne du Genre le moins armé, à collerette osseuse, largement fenestrée, nommée Monoclonius. C'est ensuite une portion importante de crâne d'un Ceratopsidé à cornes très puissantes (Anchiceratops) qui, par le développement de sa collerette, occupe une position intermédiaire entre Monoclonius et Triceratops, et c'est enfin la description d’un membre antérieur d'un animal du même Groupe qui con- traste avec Triceratops par sa petite taille, ne dépassant guère celle d’un gros chien, et par ses proportions grèles. L'une de ces Notes contient un intéressant chapitre, accompagné de planches, sur les moulages intracrâniens d'Anchiceralops et d'un Tra- chodon. Quoique chez les Reptiles le moulage intracrânien diffère plus de l’encéphale véritable que chez les Mammifères, il y à là de précieux matériaux pour des études comparatives sur l'hypophyse (dont le déve- loppement considérable est sans doute lié à la grande taille des Dino- sauriens), sur les canaux semicirculaires ou sur les nerfs crâniens, CRUSTACÉS CIRRHIPÈDES par M. G.-F. DOLLFUS. L'Ordre des Crustacés cirrhipèdes vient d’être l’objet de Travaux impor- tants. Les études de M. À. Gruvel sur les formes vivantes nous ont con- duit à un meilleur classement général et à des considérations nouvelles sur leur évolution (1). Dans les quatre grandes subdivisions qui ont été faites : Thoraciques, Acrothoraciques, Ascothoraciques, Apodes, la pre- mière seule nous intéresse au point de vue paléontologique, comme ayant laissé des débris testacés. M. Gruvel l’a subdivisée en deux Sous-Ordres dont voici le cadre générique CIRRHIPÈDES PÉDONCULÉS. — Famille [ : Porvasprnes. G. Polli- cipes, Scalpellum, Lithotrya. Fam. IT : Terraspines. G. bla, Clyptra, Oxynaspis. Fam. [IT : Penraspmes : G. Lepas, Pœæcilasma, Dichelaspis, Conchoderma. Fam. IV : Anaspines : Alepas, Anelasma. Dans cette série de Familles et de Genres, on assiste à la réduction gra- duelle des plaques capitulaires, d’abord des sous-rostres, rostres, puis des plaques latérales, dés scutaux, tergaux, jusqu'à arriver à des Genres pres- (1) A. GRUVEL. — Nouvelles archives du Muséum. Série IV. Tome IV, Paris, 1902, p. 219 et suiv. ; tome V, 1903 (operculés), p. 95 ; tome IV, 1904 (anatomie), p. 51, OU = que dépourvus d’armature. Et il nous apparaît, au point de vue de la filiation paléontologique, que ce sont les Genres les mieux armés qui sont les plus anciens. Les Genres récents ou actuels sont mal défendus, les téguments dominent. Dès l’origine des Cirrhipères pédonculés dans le temps, nous trouvons des espèces qui offrent une très grande compli- cation, ce qui nous oblige à croire qu'il a existé une longue évolution ‘antérieure qui nous est encore totalement inconnue ; on verra toutefois ce qu'il faut penser des prétendus Cirrhipèdes paléozoïques. . | CIRRHIPÈDES OPERCULÉS. — 2 Groupes : [. Asymétriques ; une fa- mille, VERRUcIDÆ, avec un seul Genre Verruca. II. Symétriques ; Fam. OcTomEripæ : G. Octomeris, Calophragmus, Pachylasma. Fam. HExAME- RIDÆ : G. Chthalamus, Chelonobia, Acasta, Balanus (plusieurs Sections), Tubicinella, Stephanolepas, Platylepas, Coronula, Cryptolepas, Xeno- balanus. Fam. Terraceriæ : G. Chamaæsipho, Tetraclyta, Elminius, Pyrgoma. £ Le nom Cirrhipèdes operculés est changé par quelques auteurs en celui de Cirrhipèdes sessiles, c’est-à-dire dépourvus de pédoncules, par une bonne opposition avec l'Ordre précédent, et le nom est certainement meilleur au point de vue de la nomenclature, mais nous allons voir que les C. sessiles dérivent directement des C. pédonculés et que la limite entre eux est bien un peu arbitraire. Il faut remarquer toutefois que les pièces « operculaires » sont l'homologue exact, terme à terme, des pièces capitulaires et que cette appellation est également en défaut. Les Cirrhipèdes operculés descendent très probablement des pédon- culés, Darwin avait déjà fait autrefois remarquer que les murailles des Balanes sont comparables aux écailles en collerette à la base du capitule des pédonculés. Leur classification est basée sur le nombre décroissant des pièces qui forment la muraille, elles sont de plus en plus soudées à mesure qu'on s'approche de la nature actuelle : dans le G. Pyrgoma il semble n'y avoir que deux pièces et deux soudures, maïs quand on y regarde attentivement et qu'on recherche des sujets jeunes, on recon- naît qu'il y a quatre pièces réunies deux à deux. Conjointement à la réduction des pièces, il y a disjonction et diminution des pièces opercu- laires ; dans le groupe des Coronula qui vivent parasites dans le derme épais des Cétacés, il y a six pièces murales et les plaques operculaires sont disjointes ; ce sont dans les Hexameridæ et les Octomeridæ qu'on : trouve les Genres les plus anciens. Dans le G. Verruca, la moitié des pla- ques operculaires, rostre et carène deviennent fixes, le côté scutotergal droit conserve seul sa mobilité et prend un développement prépondé- rant qui rend l’animal dissymétrique, mais la larve et les jeunes restent franchement symétriques ; l'étude du développement de cés animaux était nécessaire pour assurer leur bonne classification, 4 : 2 L TO — Some Cretaceous and Tertiary Cirripedes referred to Pellicipes, by M. Th. H. Withers (1). — M. Withers a étudié sur de nouveaux matériaux le G. Brachylepas H. Woodward (1901), dont le type est Emar- ginula (!) Naissanti Hébert, et il en fait l’objet d'une Famille nouvelle Brachylepadidæ dont ferait en outre partie, comme seconde espèce, Mi- tella lithotryoides Bosquet. Ce sont des Cirrhipèdes sessiles formés de huit pièces, possédant une carène semi-conique, une paire de scuta longs et étroits, un rostre presqu'équivalent à la carène et quatre rangs de plaques basilaires imbriquées, la base était probablement membraneuse. L’ho- rizon géologique est le Sénonien de France, du Limbourg et de l’Angle- terre. D'un autre côté, il a fondé dans la Famille des PorrrcrPEDD« un Genre nouveau : Pyenolepas ayant pour génotype Pollicipes rigidus J. de C. Sowerby (1851), dans lequel doit prendre place également Pollicipes fallax Darwin, ainsi que Pycnolepas Brünnichi Sow. sp. (839 = Pollicipes _elegans Darw.), et Pycenolepas scalaris n. sp. Les caractères communs sont de posséder une muraille à huit valves, une carène longue et étroite, deux paires de scuta longs et étroits, une paire de terga régulièrement rhomboïdaux, un rostre aussi long que la carène, enfin des plaques pédonculaires fortement ridées longitudina- lement et transversalement. Toutes les espèces connues appartiennent à l’Albien et au Cénomanien d'Angleterre, de France et d'Allemagne. Par cette double création d’une Famille et d’un Genre nouveaux, M. Withers tranche la question — devenue indécise — de la limite entre le G. Pollipes et le G. Scalpellum, il distrait diverses formes attribuées à des Pédonculés pour leg transporter parmi les sessiles et il délimite parmi les Pédonculés un Genre nouveau pour y placer des espèces ayant une affinité réelle avec les formes sessiles. Pyenolepas Paronai de Alessandri sp. (Pollicipes) est une espèce de l’Helvétien d'Italie, qui appartient au nouveau groupement. Le G. Calantica Gray (1825) restauré par M. Pilsbry en 1907, et son Sous-Genre Scillælepas Seguenza (1876) doivent être maintenus : il faut y rapporter : Pollicipes dorsatus Steenst. et P. validus Steenst. (= P. gracilis Roœmer), appartenant au Danien de Suède, de Danemarck, du Limbourg et de Belgique ;,leur capitulum est fourni de deux rangs de valves, le supé- rieur, comprenant une carène, une paire de scuta, une paire de terga, et l'inférieur, formé de trois paires de plaques latérales, du rostre et d’une sous-carène ; des échantillons découverts — montrant encore leurs éléments en connexion — ne laissent aucun doute sur la distribution des plaquettes du capitule. Ici l’analogie est grande entre le Genre Calantica qui est pé- donculé et le G. Cathophragmus qui est sessile, les valves operculaires sont (r) Londres, 1914. — Ann. and Magaz. Natur. Hist., série 8, vol. XIV, p. 167-206, fig., 2 PI. “4 . 1 « | — 100 — moins développées mais les écailles prépondérantes se sont soudées en une muraille articulée. Le nouveau Genre Brachylepas est un compagnon du G. Cathophragmus, peut-être mieux, un précurseur. Peut-être la con- dition de la disparition de pédoncule s’est produite dans divers phylums de cet Ordre ancien de Pédonculés. Nous remontons assez facilement des Genres actuels à ceux du Tertiaire et du Crétacé, mais dans le Jurassique nous perdons bientêt pied ; les documents recueillis jusqu'ici sont trop peu nombreux et trop fragmentaires pour pouvoir nous diriger. A New Cirripede from the Cenomanian Chalk-Marl of Cambridge, by T. H. Withers (1). — L'espèce nouvelle du Cénomanien de Cam- bridge que décrit M. Withers, Scalpellum parvulum, est une toute petite forme à plaquettes sublisses qui accompagne les intéressantes espè- ces Zeugmatolepas Mockleri With., Calantica (Titanolepas) tuberceulata Darw., Pollicipes glaber Roœm., P. rigidus Sow., Scalpellum fossula Darw. Dans l'espèce nouvelle, la partie saillante de la carène est subcentrale, les scuta sont bordés d'une petite marge du côté droit et les sommets portent des empreintes d'attaches musculaires très fortes relativement à leur taille réduite. A remarkable new Cirripede from the Chalk of Surrey and Hert- fordshire, by M. Th. H. Withers (2). — Le remarquable Cirrhipède nouveau du Sénonien inférieur de la Craie du sud de l'Angleterre, repré- senté par un spécimen presque complet et de nombreuses valves isolées, est de l'Ordre des Operculés, très voisin du G. Vgrruca, mais dont l’étude entraîne la création d’un Genre nouveau : le G. Proverruea, avec modi- fication de la diagnose de la Famille des Verrucidæ. Le type est l'espèce nouvelle Proverruca vinculum. La coquille est'haute, elle est formée de plaquettes cancellées par des sillons profonds se coupant à angle droit, il y a 2 couronnes de valves, la couronne inférieure comprend : un rostre, h plaques latérales et une carène ; la couronne haute, intérieure, est. ‘formée de deux scuta et de deux terga, mais le scutum gauche et le tergum gauche sont soudés aux plaques latérales gauches de la couronne infé- rieure et sont devenus immobiles. Deux plaquettes coronales droites sont donc seules articulées, il semble d'ailleurs, par l’examen de nombreux spécimens vivants, que le côté soudé et le côté mobile ne sont pas cons- tamment le côté gauche et le côté droit , et que ce n’est ni un caractère générique, ni un caractère spécifique. M. Withers estime que les Prover- ruca sont une forme primitive des Ferruca, dans laquelle les 2 couronnes (1) Londres, 1914. — Geolog. Magaz., decade VI, vol. I, p. 494-407, fig. (2) Londres, 1914. — Proceed. Zool. Soc., p. 945-954, r PI, fig, de plaquettes sont bien mieux définies, avec disproportion des éléments, les scuta et terga centraux étant très grands et développés comme dans certains Scalpellum ; en outre, certaines plaquettes peuvent être consi- dérées comme accessoires, car elles n'apparaissent pas dans toutes les espèces d'un même Genre, comme les sous-carénales et les sous-rostrales : nous nous rapprochons ainsi des Calantica de Gray et de l'organisation du capitulum des Cirrhipèdes pédonculés. M. Withers saisit cette oeca- sion pour décrire une nouvelle espèce de Cirrhipède pédonculée, Scal- pellum vimineum, du Sénonien inférieur du Surrey, dont les valves sont petites, mais très ornées, à peu près dans le style de Proverruca vinculum, mais tout autrement articulées. Om Svenska Silurcirripeder, af 4 C. Moberg (1). — Avec cette Note, toute en Suédois, nous nous transportons à des animaux du Silu- rien supérieur de Suède qui Gnt été considérés comme des Cirrhipèdes et qui ont été étudiés anciennement déjà par Lindstrôm, J. Steenstrup, Aurivillius. L'auteur passe en revue les espèces créées et certainement les noms Pollicipes, Scalpellum, ne sont pas applicables, il convient d’adop- ter des noms spéciaux qu'on peut rappeler comme suit G. Turrilepas Woodward, 1877 : type Chiton Wrightiana de Koninck. G. Plumulites Barrande, 1872 (1856), type P. Bohemicus Barr. G. Lepidocoleus Faber, 1887, type L. Sarlei Clarke, provenant des cou- ches de Hudson River à Cincinnati. On a trouvé quelques rares échantillons dans lesquels les plaquettes sont en connexion, ce sont essentiellement des valves tégumentaires dis- posées pour la protection d'un organisme, mais la nature de cet orga- nisme n’est pas démontrée. Quoi qu'il en soit, M. Moberg décrit les espèces suivantes : Lepidocoleus suecicus, Plumulites dalecarlicus, Plu- mulites Tornquisti, et il a retrouvé en Suède Turrilepas Wrightiana de Kon. Il donne les figures des types comparativement aux espèces aux- quelles il les rapporte et il ne nous semble pas que ces rapprochements soient bien probants. Son Lepidocoleus suecicus est bien loin de l’image de Clarke, les plaquettes sont très irrégulièrement recouvrantes et leur ornementation est différente, nous en aurions fait un Genre nouveau. L'uni- que valve de Turrilepas est bien un peu audacieuse, il aurait fallu atten- dre la découverte de plusieurs plaques en série ; dans le G. Plumulites les pläques médianes sont si différentes de celles latérales, que la décou- verte des deux éléments semble indispensable. Impossible de dire d'’ail- leurs si ce sont les pièces operculaires ou capitulaires, et l’analogie de forme avec les valves des Lepas paraît purement fortuite. (1) Lund, 1914. — Middelande f. Lunds Geolog. Faltklub., Bd. n° 5, in-4°, 20 p., 2 PI. Le OS — Nya Bidrag till Kännedomen om Sveriges silurcirripeder, ai M. d. C. Moberg (1). — Mais M. Moberg n'a pas tardé à apporter une nouvelle contribution à la connaissance des Cirrhipèdes du Silurien, il a examiné à nouveau les espèces de Gotland décrites par Aurivillius et conservées dans le Riksmuseum et il fait passer les Pollicipes et les Scapellum dans les Genres Plumulites ou Turrilepas, discutant longuement si ces deux noms ne sont pas synonymes ; il les conserve cependant, il montre que son Plumulites dalecarlicus Mob. ne peut être séparé de P. scoticus Ether., qui est, lui, une forme typique du G. Plumulites, et que les P. rastitum n. sp. et P. pygmaæus n. sp. en font également partie, tandis que. son Turrilepas oriens n. sp. — qui vient se placer à côté de Turrilepas Wrigh- liana, espèce typique est un vrai Turrilepas. Dans le G. Plumulites, la plaquette est subplane, la forme isocèle, les lamelles d’ornementation fortes et ondulées ; dans le G. T'urrilepas, les plaquettes sont fortement bombhées, comme une selle, la forme trigone, équilatérale ; les lamelles serrées et fines. Ceux qui voudront mettre en doute l'existence de vrais Cirrhipèdes dans les terrains primaires auront à tenir compte des travaux de M. Matthew qui a décrit, du Cambrien d'Amérique, Plumulites manue- lensis et Cirropodites acadicus. Some Palæozoice Fossils referred te the Cirripedia, by M. Th. H. Withers (2). — Dans cette dernière Note, M. Withers a cherché ce qu'il fallait penser des Cirrhipèdes paléozoïques et comment on pouvait les introduire dans la classification actuelle des espèces vivantes ou fossiles des terrains tertiaires et secondaires dont la liaison nous est bien connue. Il convient d'éliminer tout d’abord Balanus carbonarius Escholdt, 1847, qu'il n’est pas possible de considérer comme un Cirrhipède, il est hors de question. Balanus Hamiltonensis Whitfield, n’est pas un Balanidæ, le grand nombre des plaques murales qui se confondent avec les plaques operculaires montrent qu'il s'agit de tout autre chose et qu'un supplé ment d’information est nécessaire. Palæocreusia devonica T. M. Clarke, le seul échantillon connu pré- sente des murailles soudées portant des côtes rayonnantes, il n°4 a pas de plaques operculaires, l'espèce paraît parasite sur un polypier, ce n'est pas un Creusia, mais peut-être une #issurellidæ ! Mais Pollicipes signatus Aurivillius — qui est fondé sur un capitule très complet — a tous les carac- tères d'un « Pouce-pied », c’est-à-dire d’un doigt pourvu d’un pédencule, pour employer le vieux nom français qui désigne l’animal le mieux connu de l'Ordre, mais les différences de détail sont suffisantes pour nécessiter (1) Stockholm, 1914. -— Geol. Fôren. Fôrhand., Bd. 36, H. 6, p. 485-195, fig. (2) Londres, 1915. — Geolog. Mag., Decade VI, vol. Il, p. 112-123, fig. l'établissement d’un Genre nouveau : Hercolepas With. qui assure à lui seul la présence des Cirrhipèdes dans les couches primaires : 11 y a dix plaques triangulaires dont cinq internes finement sculptées, et cinq exter- nes plus petites d'un tiers et orñées de côtes ; un grand nombre d’épines rudimentaires forment un premier ornement basilaire ; d’autres, plus fortes, dirigées vers la partie inférieure, constituent une seconde cou- ronne. L’échantillon typique est de tout premier intérêt. Les G. Cirripodites Matt. et Stenotheca Salter doivent passer très pro- bablement parmi les Ptéropodes. Les Familles des Balanidæ et des Verrucidæ remontent au plus haut dans le Crétacé, elles sont issues, sans aucun doute, des Cirrhipèdes pédon- culés, Ordre auquel appartiennent les premiers Cirrhipèdes. Mais tout ce qui a été désigné comme Scalpellum (7 espèces) et Pollicipes (3 espèces) dans les terrains paléozoïques, n’est fondé que sur des valves triangulaires isolées, dont la véritable place, d’après une Note toute récente de M. F. A. Bather, doit être parmi les Edrioastroidea : quand on examine de près ces débris anciens, on s'aperçoit que les lignes d’accroissements, les lignes articulaires de contact, les cicatrices des attaches musculaires, n'ont aucune relation avec les Cirrhipèdes ; dans les rares exemplaires dans lesquels on a trouvé des plaquettes en connexion, les groupements multi- ples des plaquettes primaires sont sans analogie avec le rapprochement des valves dans les Cirrhipèdes ; il vaut mieux, pour le moment, s’abs- tenir de donner un classement aux Genres Turrilepas, Plumulites, Lepi- docoleus car il n’est pas possible de l’appuyer sur des motifs sérieux, et il n'y a pas lieu d’en tenir compte dans la filiation des Cirrhipèdes. PALÉOCONCHOLOGIE par M. COSSMANN. A Monograph on the Silurian bivalved Mollusea of Victoria, by Fred. Chapman (1). — Quoique ce Mémoire date déjà de sept années et que nous ne Fayons reçu que tout récemment, il a paru qu'il serait intéressant d'en reprendre actuellement l'analyse, d'autant plus que la faune silurienne de cette région n'était qu'imparfaitement connue, Mc. Coy ayant seulement indentifié avec les formes européennes un très petit (1) Melbourne, 1908. — Mem. Nat. Mus., n° 2, 62 p. in-8°, 6 PI. lith. d’après les dessins de l’auteur. — jiI0O — nombre de ces Pélécypodes ; mais dans un tableau comparatif — qui-. comprend toutes les espèces nouvelles — M. Chapman indique leurs affini- tés avec les espèces ordoviciennes de Bohème, d'Irlande, et dévoniennes des Groupes Hamilton et Chemung. Les matériaux — qui forment l’objet des descriptions paléontologi- ques — sont dans un état de conservation peu satisfaisant : il faut donc tenir compte à l’auteur des difficultés qu'il a dû rencontrer dans leur détermination. Les Solenopsidæ sont représentés par une seule espèce nouvelle, Ortho- nota australis, fragment des deux valves opposées montrant la région liga- mentaire et le rayon caréné qui isole la région anale. Les Grammrysiidæ sont plus nombreuses, mais l’auteur n’a figuré que les formes nouvelles : Grammysia abbreviala, exemplaire très obsolète ; Leptodomus Maccoyianus, spécimen étroit et fortement arqué ; L. heath- cotiensis, fragment à crochet moins incurvé que celui de la précédente ; Edmondia perobliqua, dont l'attribution générique me laisse quelques doutes, en l'absence de charnière ; Sphenotus warburtonensis, dont la position systématique est encore incertaine. À propos de Cardiola cornucopiæ Goldf., M. Chapman fait observer que cette dénomination est antérieure de deux ans à C. interrupta Sow., des couches de Llandeilo et de Ludlow (supér.). è Dans la Fam. Præcardiidæ, l’auteur cite, sans le figurer, Panenka gippslandica Mc. Coy (Cardium), puis deux espèces nouvelles du même Genre : P. planicosta presque symétrique, P. cingulata beaucoup! plus voisine du galbe que nous sommes habitués à observer chez les Panenka, Paracardium filosum sp. nov. est assez bien caractérisé, avec de fines côtes. Quant à Prælucina cf. ancilla Barr., il est dommage que M. Chap- man ne l'ait pas fait figurer, eu égard à l'importance stratigraphique qu'aurait la certitude de la présence de cette forme gothlandienne dans Île Silurien (?) de Victoria. Parmi les Ctenodontidæ nuculiformes, sans fossette résilifère, Cteno- donta Portlocki n. sp. varie de la forme ovale au contour presque subqua- drangulaire ; Nuculites Maccoyanus sp. nov. montre bien les deux rai- nures sur le moule interne, N. coarctatus Phill. dont les deux figures ne se ressemblent guère, N. Jutsoni sp. nov. ovale, très allongé, c'est tout ce que l’on peut en dire. Nucula rimbonata sp. nov. doit être très varia- ble, mais plusieurs des figures consacrées à cette espèce sont accompa- gnées de points de doute ; Nucula rimbonata sp. nov. ne montre pas bien nettement la fossette résilifère des Nucules ; N. arcæformis sp. nov. a une forme qui s'écarte complètement de celle de ce Genre, il faudrait en vérifier la charnière ; N. Taylori sp. nov. est peu dissymétrique ; N. opima Hall (Cucullæa) à pour synonyme N. Randalli Hall ; N. cf. lirata Con- — IIi — rad (Nuculites) ; empreinte assez fruste ; N. Lamellata Hall, tant par sa forme que par son ornementation, doit appartenir à un tout autre Genre. La Famille Ledidæ est exclusivement représentée par le G. Palæoneilo, ce sont des formes un peu variables, sillonnées, à charnière parfois con- servée : P. Victoriæ, P. raricosta, P. spectabilis, P. producta nn. sp., et d’autres déjà connues, P. constricta Conrad, P. brevis Hall, P. cf. tenui- striata Hall. À propos des trois Parallelodon nouveaux (P. Spryi, P. æquale, P. kilmo- riense, il y a lieu de remarquer que, contrairement à l’assertion puisée sur une inexactitude de M. Dall, ce Genre n'est nullement synonyme de Macrodon Lyc. (= Beushausenia Cossm.) : dans toutes mes publica- tions, et même dans cette Revue, je n'ai cessé de répéter que la char- nière est bien différente et que Macrodon était d’ailleurs préemployé pour un G. de Poisson. = Fam. Pterineidæ : seulement deux espèces, Pterinea lineata Goldf. (l'échantillon est bon), Actinodesma cf. ampliatum Phill. (Avicula), em- preinte très incomplète. Lunulicardium antistriatum sp. nov. assez bien caractérisé ; deux Cono- cardium non figurés, décrits en 1893 par Cresswell sous le nom géné- rique Pleurorhynchus. Ambonychia acuticostata Mc. Coy, Mytilarca acu- - tirostris Sp. nov., très frustes. Dans la Famille Pteriidæ il y a cinq Actinopteria, dont une seule est nouvelle (A. heathcotiensis), et Liopteria Oweni Hall, peu complète. Aviculopecten Spryi sp. nov. a complètement la forme d'un Pectinidæ, à oreillettes presque symétriques et peu découpées. Les Modiolopsidæ sont représentées par deux Modiolopsis, dont une nouvelle espèce (M. melbournensis) et une variété de M. nasuta Conrad (Cypricardites), puis par Glossites Victoriæ sp. nov., et enfin Gonicophora australis Sp. nov. presque opisiforme, un simple fragment du crochet de Goniophora glana Hall (Sanguinolites). Fam. Pleurophoridæ, Genre Cypricardinia (C. contexta Barr., bien caractérisée) ; et pour terminer le Mémoire, Paracyclas silurica sp. nov, qui ressemble à: Anodontopsis bulla Mc. Coy. En résumé, M. Chapman attribue ces fossiles à deux horizons distincts : Melbournien ou Silurien inférieur, Yeringien ou Silurien supérieur. Cette contribution est des plus intéressantes. La Fauna del Trias supericre del gruppo di M° Judica, Part. HE, per S. Scalia (1). — Cette troisième partie d’une Monographie, dont (x) Catane, 1915. — Extr. Mem. Accad. di Se. nat., ser. V, vol. VII, 25 p. gr. in-8°, 2 PI. - phot. d’après nat. — 112 — nous avons déjà analysé ici les deux premiers fascicules, est consacrée à l'étude des Scaphopodes et des Gastropodes — assez bien conservés — du Tyrolien de M Judica. La majorité des formes recueillies dans ce gisement à pu être identifiée avec des espèces de Saint-Cassian ; l’auteur les a néanmoins fait figurer, ainsi que les espèces nouvelles, aussi doit-on lui savoir pré de n'avoir pas économisé les figures et de ne s'être pas borné à des citations que le lecteur n'aurait pu contrôler. A côté de Dent. undulatum Munst., et de D. simile Read (non Broïli) dont il faudra nécessairement changer le nom, nous trouvons une espèce nouvelle (D. Castellacei) à costules longitudinales, ornementation assez rare dans les terrains secondaires où les Scaphopodes ont la surface lisse ou à peine striée. GASTROPODES. — Palella aff. granulata Munster, diffère du type de Saint- Cassian par sa forme plus déprimée et par ses costules plus nombreuses : en raison de l'excellente conservation de ce spécimen, l’auteur aurait réellement pu, sans hésitation, le séparer de la forme des Alpes. Il en est probablement de même de P. cf. sparsicosta J. Bühm, car les échantillons de Marmolata ont presque moitié moins de côtes, avec un angle apical différent. Acmæa posticedilatata nov. sp. s’écarte très sensiblement de Patella magna Read, des tufs à Pachycardia de Seiser Alp. Pleurotomaria Di-Stefanoi et P. Russoi, Vistilia Vinassai, à galbe très élancé et extraconique, sont des formes nouvelles ; maïs les six Worthe- nia — décrits et figurés sur la PI. 1 — appartiennent à des espèces de Saint-Cassian ou de Marmolata, de même que les deux Schizogonium et que Sizenna turbinata Hærnes, cette dernière de Hallstadt. Euomphalus (Wüôührmannia cirridioides Kittl, de Marmolata, est repré- senté ici par deux exemplaires un peu plus grands que le type. Pachy- poma pagoda nov. sp., petit, trochiforme et élégamment orné. Turbo haudcarinatus Munst. appartient à un groupe de coquilles naticiformes dont le classement est à préciser quand on aura pu en étudier l’ouverture ; mais ce ne sont certainement pas des Paraturbo Cossm. Turbo vixcari- natus Munst. se rapprocherait davantage du G. Ataphrus Gabb. dont j'ai constaté la préexistence dans le Rhétien du Maroc. Après Angularia pleurotomaria et subpleurotomaria M. (Turbo), nous trouvons Purpuroidea Readi n. sp., Onustus Gemmellaroi n. sp. rappro- ché peut-être un peu hâtivement des formes siluriennes de Gothland qui sont plutôt des Euomphalopterus. Les Nerilopsidæ sont assez nombreux, assimilés à des formes de Saïnt-Cassian ou de Marmolata : il est, en effet, assez difficile de suivre les variations fréquentes de galbe et d’ornemen- tation dans ce groupe de Gastropodes que les anciens auteurs attribuaient au G. Naticella. - . | Palæonarica pirulæformis et P. rugoso-carinata Klipst. (ambo), sont | À — jiI19 — trop frustes pour que l’on puisse y observer avec certitude le dédouble- ment columellaire qui caractérise ce Genre triasique. Il en est de même de Littorina arcte-cancellata nov. sp., dont l’ornementation est assez bien conservée, mais dont l'ouverture ne laisse pas voir l’épaississement colu- mellaire des vraies Littorines ; celles-ci ne descendent pas plus bas que le Crétacé : il est donc probable que cet échantillon appartient à un tout autre Genre, peut-être déjà défini dans le Tyrolien de Saint-Cassian. Enfin Capulus minimus nov. sp., qui termine l'intéressante Contribution de M. Scalia, ressemble à C. fenestratus Laube, mais il est plus déprimé et son ornementation s’en écarte par quelques-uns de ses détails. Su una nuova forma di Temnocheilus della Dolomia Ladinica della Grigna di Campione nella Lombardia, per Prof. E. Mariani (1). — À une hauteur de 1400 mètres au-dessus du niveau de la mer, à l’occasion des travaux de construction d'un refuge alpin, a été trouvé un moule interne d'un grand Nautile, de la dolomie des calcaires d’Esino, que M. Mariani a dénommé TJ'emnocheilus grignensis, très différent de Pleu- ronautilus Cornaliæ Stopp., probablement synonyme antérieur de Nau- tilus longobardicus Mojs. The Brachiopoda of the Namyan Beds of Burma : preliminarÿ Notice, by S. S. Buckman (2). — Les couches bathoniennes de Namyan (Birmanie) ont fourni 4o espèces de Rhynchonellidæ et 50 espèces de Terebratulidæ, toutes sont nouvelles. L'examen de ces fossiles a suggéré à M. Buckman une classification fondée sur l'aspect extérieur du test : lisse, (Læves), orné de stries où de côtes (Capillatæ), orné d’imbrications ou d'épines (Ornatæ) ; des caractères internes, ni dé l’évolution, il n’est aucu- nement question dans ce projet de classification qui aboutit à une liste de 44 Genres pour les Rhynchonelles, et 32 Genres pour les Térébratules ! Sur ces 76 Genres (qui pour nous n'ont même pas la valeur de groupes), 1/4 étaient antérieurement connus, 51 ont fait, en 1914, l’objet d'une liste que nous n'avions pas encore citée dans cette Revue, et 11 sont nouveaux en provenance de Birmanie. Comme il ne s'agit que d'une Notice préliminaire, aucun critérium n'est fourni à l'appui de cet émiettement ; d'autre part, plusieurs espèces non figurées encore ont été prises comme génotypes de nouvelles subdivisions, ce qui fait que ce ne sont que des nomen nudum. Aussi, l’auteur ayant vraisemblablement l'intention de compléter cet avant-projet par une publication plus conforme aux règles (1) Pavie, 1914. — Extr. At della Soc. ital. Sc. nat., vol. LIT, pp. 465-467, 2 fig. au trait ds le texte. (2) Galcutta, 1915. — Extr. Records geal, Surv. India, vol. XLV, part. 1, pp. 95-87, in de Nomenclature édictées par le Congrès de Monaco, nous nous borne- rons à citer ci-après les noms qui sont fondés sur des génotypes déjà connus et figurés : RavncnoneLLipæ. — Pisirhynechia (PR. pisoides Zittel) ; Sphenorhyn- chia (R. plicatella Sow.) ; Callirhynehia (R. yaxleyensis Dav., non Kalli… comme l’orthographie à tort l’auteur) ;: TFropiorhynchia (R. Thalia d'Orb.) ; Piarorhynehia (R. radstockensis Dav.) : Cuneirhynchia (R. Dalmasi Dum.): Curtirhynchia (R. oolitica Dav.) ; Homæorhynchia (R. acuta Sow.) ; Rhynchonelloidea (R. ruthenensis Reynès) ; Telra- rhynchia (R. tetraedra Sow.) ; Globirhynehia (R. subobsoleta Dav.) ; Russirhynehia (R. Fischeri Rouillier) ; Kutchirhynchia (PR. kutchensis Kitchin) ;: Parvirhynchia (R. parvula Desl.) ; Ærichorhynehia (R. Des- longchampsi Dav.) ; Capillirhynehia (PR. Wrighti Dav.) ; Lineirhynchia (R. Cotteswoldiæ Upton) ; Prionorhynehia (R. serrata (Sow.) ; Squami- rhynehia (PR. squamiplex Qu.) ; Flabellirhynehia (R. Lycetti Daw.) ; Granulirhynehia (À. granulata Upton) ; Crvptorhvnechia (R. pulcher- rima Kitchin) ; Acanthorhynchia (R. panacanthina B. et W.). TereBRANDIDÆ. — Hinguithyris (7. bifida Rothp.) ; Ptvetothyris (T. Stephani Dav.) ; Lobothyris (T. punctata Sow.) ; Cererithvris (7. in- termedia Sow) ; Stiphrothyris (T. tumida Dav.) ; Loboïdothyris (T. pero- valis Dav.) ; Kutchithyris (T. aculiplicata Kitchin) ; Lophrothyris (P. Etheridgei Dav.):; Tubithyris (7. Wrighli Dav.) ; Sphæroidothyris (T. sphæroidalis Auct.) ; Goniothvris (7. gravida Szajn.) ; Plectothvris (T. fimbria Sow.) ; Fegulithyris (T. Bentleyi Dav.) ; Fricothyris (T. com- pressa Kitchin) ; Cheniothyris (T. Morierei Desl.). Quelques remarques suivent, relativement aux ressemblances de quel- ques-uns de ces Groupes de Birmanie, avec ceux qui ont été fondés sur des Brachiopodes de la Grande Oolite ; c'est probablement la seule con- clusion utilisable de ce Travail, puisqu'elle permet de se faire une idée de l’âge exact des couches de Namyan. Mais on ne peut que regretter, dans la partie systématique, la création — encombrante pour la Nomen- clature — d'un aussi grand nombre de dénominations (dé même que pour les Ammonites d’ailleurs) qui seront probablement vouées à l'oubli. ‘Description de quelques Pélécypodes du Bradiordien et du Callo- vien de Pougues-les-Eaux, par M. Cossmann (1). — Les Bivalves fossiles, décrits dans cette courte Note, ont été recueillis dans les calcaires jaunes bradfordiens à OŒEcotraustes serriger, dans les marnes blanches ou crises du Bradfordien qui surmontent ces calcaires, et dans les calcaires (1) Nevers, 1919. — Extr. Bull. Soc. Nivern. Lettres; Sc, Arts, T. XV, 3° sér,, XXV° vol., 15 p. in-8°, 3 PI. phot. d’après nat. = Ni — Calloviens à Stepheoceras coronatum de Pougues-les-Eaux, par MM. l'abbé Dasse et P. Combes. La plupart de ces espèces sont nouvelles ou des races locales, et ce fait s'explique par cette considération que les Pélécypodes jurassiques n'ont encore été que très partiellement étudiés en France. Piunigena trigona n. sp. est une grande coquille de 120 mill. de lon- gueur, plus large que ses congénères, trigone comme P. ampla Goldf. Modiolaria inexpectata n. sp. paraît être le premier Modiolaria authenti- quement signalé dans les terrains jurassiques. Parallelodon tripartilum a un faciès de Cucullæa, sans lames myophores. Ceralomyopsis Dassei est beaucoup plus haut et plus gibbeux que les Ceratomya déjà connus ; ce Genre a été proposé, en 1886, par de Loriol, sous le nom mal ortho- graphié Ceromyopsis, pour {socardia striata d'Orb. L'auteur propose ensuite un nouveau G. Eurychasma (1) dont le géno- type (Z. Combesi n. sp.) est remarquable par le bâillement dilaté de son extrémité anale, tandis que la surface externe porte une ornementation de plis brisés, analogue à celle de Goniomya. Anatina (Cercomya) Combest n. sp. a de l’analogie avec Cerc. siliqua Ag. (in de Loriol), de l'Oxfordien du Jura lédonien Arcomya bicorrugata n. sp., Pleuromya varians Ag., Pholadomya Dassei n. sp., P. socialis M. et L., terminent cette contri- bution à l'étude de nos Pélécypodes du Jurassique. Les Planches ont été remarquablement exécutées par l'établissement photocollographique Tor- tellier, à Arcueil. The cretaceous Trigoniæ frem Miyako and Hokkaido, by Shingô Vehara (2). — Dans l'introduction l'auteur rappelle qu'en 1897, le Prof. Yokoyama a décrit trois espèces de Trigonies des grès de Shikoku, d'âge Albien ou Cénomanien et contemporaines des roches d'Hokkaïdo ; et qu'en 1894, le prof. Jimbo a encore décrit deux autres espèces de ce dernier gisement ; enfin, en 1901, le prof. Yabe a fixé, dans une courte Note, la distribution des Trigonies au Japon. Dans cette Etude paléonto- logique, l’auteur du Mémoire que nous analysons a repris la description et la figuration d’une dizaine d'espèces dont il indique les rapports avec les formes du Bassin indo-pacifique. M. Yehara les divise en quatre Groupes (Scabræ, Pennatæ, Quadratæ, Glabræ), le premier représenté par six espèces, et les autres Groupes ne contenant qu'une seule espèce. Nous avons déjà, dans notre Mémoire « sur l'Evolution des Trigonies », exprimé notre opinion sur cette classi- (1) MM. Rollier et Choffat nous ont simultanément écrit que ce nom est synonyme pos- térieur de Goniomeris Choffat. (>) Sendai, 1915. — Extr. de Science Rep. Tokohu imp. Univ., second ser. (Geology), vol. I, n° >», pp. 30-44, PL. IT, in-/°, phot. d’après des dessins, — 116 — fication empirique, uniquement fondée sur l’aspect extérieur des valves, sans corrélation avec la stratigraphie ni avec les caractères internes qui, d’ailleurs, n'ont guère varié durant toute la période mésozoïque où l’on ne recueille que des Trigonia (s. stricto). Les espèces décrites dans ce Mémoire sont les suivantes : T. Dalimasamunei n. sp., voisine de T. Pe- ruana Paulcke, du Crétacé moyen du Pérou ; T. Hokkaidoana n. sp. Gl serait préférable d'écrire hokkaidoensis, puisqu'il ne s’agit pas d'un homme, mais d’une localité), ne diffère de T. crenulata Lamk., du Turo- nien, que par quelques détails ; T. Kotoi n. sp. étroitement renflée ; T. longiloba Jimbo, à l’état de moule ou d’empreinte ; 7. Yokoyamai _n. sp. à rapprocher de T. eufalensis Gabb, du Groupe Ripley du Crétacé de New Jersey ; T. brevicula n. sp., très voisine des précédentes. T. cf. subovalis Jimbo (groupe Pennatæ) dont les côtes verticales occupent une grande étendue de la surface dorsale ; T. cf. Tryoniana Gabb (groupe Quadratæ) est à peu près méconnaissable à cause de son état de conser- vation très défectueux ; enfin T. Kikuchiana Yokoyama (groupe Glabræ) a complètement le faciès des espèces portlandiennes ; même observation en ce qui concerne le nom spécifique qui devrait être kikuchiensis. On some Molluscan Remains from the opal deposits (Upper Cretaceous) of New South Wales, by R. Bullen Newton (1). — Les dépôts de fossiles opalisés existant dans l’hinterland de la Nouvelle-Galles du Sud, signalés dès 1892 par Anderson, ont été attribués au Crétacé su- périeur ; ils contiennent un mélange de Mollusques marins et d’eau douce, principalement des Pélécypodes, un débris de Ceratodus et deux Reptiles (Cimoliosaurus leucoscopelus Ether., Polyptychodon sp. fide H. Woodward). Fissiluna Clarkei Moore (Cytherea) a été fondé sur un moule très im- parfait du Queensland, mais Etheridge a pu étudier de meilleurs exem- plaires qui lui ont permis de définir, en 1902, le nouveau G. KFissiluna, attribué à la Fam. /socardiüidw. Maccoyella Barklyi Moore (Avicula) est le génotype d'un groupe de Pteriidæ décrit, en 1892, par Jack et Etheridge (Crétacé du Queensland), et sa distribution s’étendrait du Crétacé infé- rieur au Crétacé supérieur. Cyrenopsis Meeki Ether., génotype d'un groupe de Cyrenidæ créé en 1902, à classer dans le voisinage de Corbicula ; outre C. opallites Ether., on a aussi recueilli à White Cliffs deux nouvelles espèces (CG. australiensis, C. elongata), plus Corbicula corrugata Tate (Platopis). Enfin trois formes nouvelles d'Unio compiètent la série des Pélécypodes. Pour terminer, M. Newton a figuré Euspira variabilis Moore (Natica), (1) Londres, 1915. — Extr, Proc. malac. Soc., vol. XI, part. IV, pp. 217-234, PI MF: rapporté à tort au G. Pseudamaura par Etheridge ; c'est une coquille déprimée comme un Gyrodes, mais moins infundibuliforme. Notas preliminares editadas pela redaccao da Revista do Museu Paulista, pelo Dr. H. von Hhering (1). — C'est le catalogue complet des Mollusques. crétacés et tertiaires de la République Argentine, collec- tionnés par l’auteur ;: l'énumération des espèces est suivie de considé- rations sur ces formations géologiques et sur les migrations faunistiques du continent américain. Quelques espèces nouvelles sont figurées sur les trois planches : Arca panensis, Pododesmus pazensis, Myochlamys Foyela, Cardium santacruzense, Marcia rada, Mastra jorgea, Cæcella Dalli, Pano- pæa Thomasi ; Gibbula Schucherti, G. Osborni, Calliostoma deseadoense, Fusus Stromeri, Cominella Golfonia. La disparition d'Ameghino — qui avait donné une impulsion prépon- dérante aux recherches paléontologiques dans la République Argentine et principalement en Patagonie — fait un vide qui ne sera pas aisément comblé d'ici à longtemps. Les Travaux, que l’on publie actuellement sur la faune de ces régions, n’ont plus que le caractère de compléments olanés dans le sillon creusé par ce célèbre savant. Note on Nautilus mokatammensis A. H. Fooïd, from the Eocene OÙ Egypt, by G. C. Crick (2). — Le type de cette espèce consiste en. l’un des deux fragments conservés au British Museum. J'ai primitivement attribué à ce Nautile le nom N. Nubari (1900. Add. f. numm. Egypte, pl. E, fig. 8), mais j'ai ultérieurement (1903. Rev. crit. Pal., p. 67) substitué le nom mokatammensis Foord (1891), après avoir constaté qu'il s'agissait bien d'une seule et même espèce. Depuis, le British Museum a reçu un bien meilleur exemplaire du même gisement de Mokattam, aux environs du Caire, et c'est à la description ainsi qu'à la figuration de ce spécimen quest consacrée la Note de M. Crick, rédigée avec la compétence et la précision qu'il apporte à toutes ses publications. Note on a large specimen of Conus Dennanti Fate, by F. Chap- man (3). — Le spécimen mégalomorphique de ce Cône, provenant du Janjukien de Victoria, mesure 88 m/m de hauteur sur 60 m/m de dia- mètre à la périphérie du dernier tour qui embrasse toute la coquille, la spire n'ayant aucune saillie, sauf un minuscule bouton embryonnaire. Le plus grand exemplaire jusqu'alors connu n'avait que 52 m/m sur 35,5. (x) Säo-Paulo, 1914 — Vol. in-16 de 148 p., avec 3 PI. en simili. (2) Londres, 1915. — Proc. Malac. Soc., Vol. XI, Part. V, pp. 286-290, PI. X phot. d’après nat. et 2 fig. ds le texte. (3) Melbourne, 1915. — Extr. Æield Natur. Club of Victoria, pp. 5-6, r fig. ds le texte, — II — New or little-known Victorian fossils in the National Mus. : Part. XVII : Some tertiary Cephalepoda, by F. Chapman (1). Cette Note est consacrée à la description de six Céphalopodes du Tertiaire . de Victoria, conservés — depuis de nombreuses années — dans la collec- tion du Musée national de Melbourne. Aturia australis Mc. Coy, a vécu depuis l’'Oligocène jusqu'au Pliocène (Kalimmien d'Australie : comparée à A. Aturi, de Dax (envoyé par M. Vignal), cette espèce semble plus comprimée, les lignes d'accroisse- ment des chambres sont plus étroitement recourbées, et l’orifice siphonal est plus large. Quant à 4. Rovasendiana Par., du Ligurien, elle a plus d'affinités avec A. ziczac. L'évolution des Aturies n’a donc pas suivi la même marche aux Antipodes qu'en Europe. Quatre Nautilus sont ensuite décrits : N. balcombiensis nov. sp., N. gee- longensis Foord, N. altifrons n. sp., N. felix n. p., se- dernier — très différent des autres par le petit nombre de ses cloisons sur chaque tour — pourrait bien appartenir à un Sous-Genre à créer. La pièce la-plus remarquable de cette Collection est — sans contredit — Notosepia Cliftonensis, nouvelle espèce appartenant à un Genre qui se distingue par son galbe intermédiaire entre Belosepia et Sepia : c'est une étape précieuse pour l'histoire de l’évolution des Dibranchiata, depuis la base de l’Eocène jusqu'à l'Epoque actuelle. Quoique incomplet, l’échan- tillon figuré est encore conservé d’une manière suffisamment satisfaisante pour qu'on puisse en bien saisir tous les caractères. Sull esistenza dell’ Oligocene in Friuli e sulle mutazioni del « Potamides margaritaceus » Br., Nota del Gius. Stefanini (2). — Le gisement lignitifère d'où proviennent ces fossiles a été découvert, en 1806, par Castelli qui, attribuant ces couches avec l’'Oligocène, avait dénommé le fossile le plus caractéristique P. promargaritaceus. Or, ïl résulte des recherches stratigraphiques du Prof. Taramelli et des récoltes faites dans le Frioul par Tellini, que la plupart des fossiles en question ont bien, en effet, le faciès oligocénique (Ostrea cyathula, Cordiopsis incrassata, Pirenella plicata, Megatylotus crassatinus, Neritina squamu- lifera Sandb...) ; deux espèces sont nouvelle (Cyrena Taramelliü, C. Tel- linti) ; Arca Isseli Rovereto, paraît être le plus ancien représentant de Parallelepidedum. La Note se termine par une discussion sur les mutation de pro pro- margaritaceus Sacco, qui est confiné dans l'Oligocène, du Sannoisien au (1) Melbourne, 1915. — Extr. Proc. Roy. Soc. Vict., 27 (N. S.), part. IT, r914; pp. 350-3067, PI III-VIIT. (2) Padoue, 1915. — Extr. de Atti dell Accad. Scient. Ven.-Trent.-Istr., anno VIII, 28 P. in-8°, PI, V phot, d’ après nat, OS Stampien, tandis que la mut. promoniliformis — miocénique — a vécu de l’Aquitanien à l'Helvétien, et que la forme typique de Brocchi, à eranules plus petits, est localisée dans le Burdigalien, M. Stefanini fait descendre ce phylum de Tympanotonus Cordiert Desh., de l’Eocène des environs de Paris. En outre, l’auteur est d'accord avec l'Ecole française pour faire commencer la base du Miocène à l’Aquitanien, après une sépa- ration bien tranchée de l’Oligocène. À Menograph of the Mollusean fauna of the « Orthaulax pugnax » zene of the Oligocene of Tampa, Florida, by W. H. Dall. (1). — Les beaux fossiles des couches à silex de Tampa ont déjà été étudiés par M. Dall dans son œuvre magistrale « Tertiary of Florida » ; mais de nou- veaux matériaux — et surtout une révision stratigraphique de la faune — _nécessitaient la publication d’une Monographie spécialement consacrée à la zone désignée « Orthaulax » qui est subordonnée aux calcaires de Tampa, placés eux-mêmes au-dessous de la zone des marnes de Chipola, la série se terminant par les couches d’Alum Bluff. L'ensemble représen- terait, d'après M. Dall, l’Oligocène supérieur ; j ai déjà exposé, à ce sujet, mon opinion dans un premier article sur les coquilles miocéniques de la Martinique et de Panama : ce que l’auteur appelle Oligocène est, pour nous, Européens, l’Aquitanien, c'est-à-dire le Miocène. inférieur, car on n'y trouve pas de Megatylotus, tandis que beaucoup de formes éogéniques commencent déjà à y apparaître. Cette réserve faite, j aborde immédiatement l'analyse de la partie _paléontologique qui contient un assez bon nombre de formes nouvelles (quelques-unes non figurées malheureusement) et des espèces antérieu- rement décrites dont la grande majorité est de nouveau reproduite sur les 26 belles planches accompagnant cette Monographie. Parmi les Pulmonés — qui ont été classés d'après la systématique récente de Pilsbry — nous nous bornons à signaler quelques espèces nouvelles : Bulimulus (Hyperaulax) Tampæ, B. (Hyp.) Ballistæ, B. (H, Stearnsi, B. (H.) remolina, tellement voisines qu'on se demande, d'après les figures, comment l’auteur a pu les distinguer ; Microcerion flori- danum, intermédiaire entre Cerion et les petites Pupidæ, l'ouverture bimarginée est oblique, et l'ouverture, bidentée à l’intérieur, porte, en outre, deux nodosités pariétales ; Pupoides Pilsbryi ; Planorbis tampaen- sis, P. (Ferquis) elisus, ce dernier appartenant à une Section créée, en 1909, par M. Dall, pour un Mollusque actuel, recueilli dans l'expédition Harriman ; enfin Spiraxis Tampæ qui n’est pas figurée et qui, par consé- (:) Washington, 1915. — Bull. U. S. Nat, Mus., n° 90, XV et 153 p., 26 PI. en simili ou en gravure, À —= VO — quent, n’a pas encore été légitimé conformément aux règles du Congrès de Monaco ! Passant aux coquilles marines, nous trouvons — outre Acteon Tampæ n. sp., la substitution d’Acteocina Gray, (1847) à Tornatina À. Ad. (1850) ; le génotype de Gray (Act. Wetherilli Lea, du Tertiaire de New Jersey) est, paraît-il, génériquement identique à Bulla voluta Quoy et Gaimard ; en tous cas, l'espèce de Floride (Acteocina squarrosa n. sp.) a le galbe d’une Retusa, avec la plication columellaire d’une Tornatina. Plus loin, l'antique nom Bulla Linné, est remplacé par Bullaria Rafinesque (1815), par le motif que Linné avait lui-même préemployé Bulla pour un Orthop- tère : Bullaria (Haminea ?) sulcobasis n. sp., l’exemplaire n'est pas assez parfait pour décider si c’est bien Haminea. CTENOBRANDRIATA. — Conus illiolus, C. designatus ; Drillia condominia, D. severina, D. sella, D. eupora, D. belotheca, D. spica, D. tecta, D. smil- lia. D. eupatoria D. tama, D. glyphostoma, D. silfa ; Mangilia illiota, espèces nouvelles qui ne donnent lieu à aucune autre observation que la substitution de Turris Bolten à Pleurotoma Lamk ; or Turris ne date, en réalité, que de 1847 (in Gray), puisque les noms bolténiens n’ont aucune valeur scientifique. Cancellaria depressa n. sp. appartient à la Section Bivetopsis Jouss., du Genre Bivetia Jouss. Olivella eutorta, 0. colleta ; Marginella mollitor, M. infecta, M. impagina, M. Posti, M. intensa, M. myrina nn. sp. ; Lyria silicata ; Mitra syra, M. myra ; Strigatella ameri- cana nn. sp. Ensuite Xancus Bolten, improprement substitué à Turbinella, Lamk. Fasciolaria petrosa n. sp. Puis, le remplacement de Fusus Lamk (non Helbling, 1779) par Fusinus Rafinesque (1819 ; de Fulgur Montf. par Busycon Bolten, bien que ce dernier soit un nomen nudum sans valeur (!), et, ce qui est encore pis, de Nassa, par Alectrion Montf., sous prétexte que Nassa avait été préemployé par Bolten (!!) ; aucun de ces bouleversements de nomenclature générique ne pourra être définiti- vement admis. Les Murex à trois varices, tels que Pterorhytis, prennent le nom Pur- pura Martyn, de sorte que Purpura Lamarck, serait débaptisé à son tour ; Trilonalia Fleming (1820), remplacerait Ocenebra Leach (mss. in Gray, 1847), Tritonalia scabrosa n. Sp. ; Typhis siphonifera a tout à fait le galbe de T. pungens. Rapana biconica n. sp. Eulima Bowdichi n. sp. Turbo- nilla (Ptycheulimella) ethellina, dent la plication columellaire est incer- taine, paraît inexactement classée. Cypræa ballista n. sp. ne ressemble guère à une véritable Cypræa s. str. et elle a plutôt l'ouverture de Clavi- cypræa Cossm. (v. Essais Pal. comp., livr. 5, p. 157). Il est dommage que les Orthaulax qui caractérisent ces couches ne soient représentés, dans cette Monographie, que par des fragments très insuffisants. Sfrombus hocyclus n. sp. n’est probablement pas à l’état adulte, ; ONE Dans les Cerithiidæ, Bittium adela n. sp. est représenté par une figure (PI. 13, fig. 16) qui ressemble absolument à mon G. Hemicerithium et nullement à Cer. scabrum Olivi : il y a là une erreur évidente ! Lacuna præcursor n. sp. est probablement une Épheria. Plusieurs Turritelles sont nouvelles : T. medioconstricta, T. systoliata, T. litharia, T. atacta (= T. gatunensis, non Conrad). La coquille nouvelle, figurée sous le nom Assi- minea aldra, est bien une Hydrobiidæ, et, par conséquent — d’après M. Dollfus (Journ. Conch.) re peut être classée dans le Genre Asse- mania puisque le génotype de ce dernier est un Littorinidæ. Rissoina supralævigata, Amnicola adesta, Sigaretus imperforatus (déguisé sous le nom générique Simum Bolten), Calliostoma tampicum, Helicina Posti, Fissurella ceryx, nouvelles espèces qui terminent la série des Gastropodes. Les formes nouvelles sont beaucoup moins nombreuses parmi les Pélé- cypodes : Nucula Tampæ, Leda Posti, Arca grammatodonta, Pectunculus Lamyi (pour lequel l’auteur persiste à préférer le nom générique Glycy- meris), Ostrea Vaughani, Cardita Shepardi, Jagonia scurra, Phacoides tampaensis, Diplodonta catopotium, Erycina indecisa (bien indécise, en effet, car on n’en connaît pas la charnière !), Bornia Tampæ, Callocardia nux, Tellina atossa, Corbula Kaghriana (qui n'a rien de commun avec mon Sous-Genre Cuneocorbula, longuement rostré !). Le seul Foraminifère cité et figuré est Orbitolites floridanus Conr. sp., qui n'a aucun rapport générique avec notre Orbitolites complanatus Lk., de Grignon : c’est cependant sur cette espèce que se base M. Dall pour attribuer les couches à silex à l'Oligocène. En résumé, au point de vue monographique, l’œuvre de M. Dall pré- sente un réel intérêt, et les seules critiques didactiques que je me suis permis de leur adresser visent exclusivement des questions de nomen- clature sur lesquelles — je n'ai cessé de le lui répéter — nous ne sommes nullement d'accord : il persiste, sous prétexte de priorité, à chercher à réhabiliter le catalogue mercantile de Bolten, qui n’est qu'un ramassis de nomen nudum, au détriment des noms créés par Lamarck dont le génie philosophique, étayé par un professorat démonstratif, n’est pas à mettre en balance avec la « Kultur » commerciale de l’autre individu ! Par conséquent, en dehors de toute décision des commissions de Congrès, il faut bien avouer qu'il serait dommageable que Bolten fût préféré à Lamarck, surtout quand cette fantaisie doit avoir pour résultat de boule- verser une nomenclature admise depuis 70 ans et de créer — au détriment des recherches vraiment scientifiques — une confusion contre laquelle protestent universellement les naturalistes exempts de l'esprit brouillon. Nous espérons bien qu'à l'issue de la crise actuelle, quand il sera possi- ble de réunir — de nouveau — de pacifiques Congrès, cette irritante question sera enfin tranchée | | NII Sul Miocene delle Calline di Verona, per R. Fabiani (1). — Cette courte Note rectificative tranche le débat qui s'était produit au sujet de l’âge des couches des collines de Vérone, que les uns attribuaient au _Miocène, tandis que M. Nicolis soutenait qu'elles ne contenaient que du Priabonien. Les nouvelles recherches de M. Fabiani lui ont permis d'éta- blir la succession stratigraphique de ces dépôts, dont la base est, en effet, nummulitique, tandis que le sommet montre un épaisseur calcaire d'au moins 3 mètres, contenant les grands Pecten miocéniques, et notam- ment : P. incrassatus Partsch, P. latissimus Br., que l’auteur fait figurer à l'appui de ses conclusions. Notes on testacea from the Pleistocene Mari oi Mowbray Swamp, North west Fasmania, by Fred. Chapman (2). — Il s’agit de l'addition de deux formes (Assiminea tasmanica T. Woods, Amphipeplea subaqua- tilis Tate) à la liste de coquilles d’eau douce publiée par Nœætling, en r9r1, sur les Mollusques du Pleistocène de Tasmanie ; l’auteur ajoute que les Mollusques sénestres généralement rapportés aux Genres Physa, Isidore et Aplexa, sont — en réalité — des Bulinus. On Helix (Macularia) Ogdeni n. sp., from the Pliocene (Red Crag) of Ramsholt (Sufñfolk), by A. S. Kennard and B. B. Wood- Ward (3). — L'espèce pliocénique décrite et figurée paraît voisine de la forme vivante : Macularia Oberndærferi Kobelt. CÉPHA LOPODES par M. P. LEMOINE. Schlotheimia Greenoughi J. Sewerby, by L. F. Spath (4). — Le type de Sowerby, pyriteux et décomposé, est perdu. Il reste dans la col- lection Sowerby, au British Museum, 2 paratypes. L'un, le plus grand, figuré par Whright, paraît se rapporter aux formes, décrites à tort par von Hauer, Parona, etc., sous le nom S. Greenoughi, et désignées main- (1) Padoue, 1915. — Extr. Atti Accad. Scient. Veneto-Trent.-Istr., Vol. VII, 1914, pp. 282- 287,1 PI]. (2) Melbourne, 1914. — Mem. nat. Mus., n° 5, pp. 55-6r, PI. [ phot. d’après des dessins. (3) Londres, 1914. — Extr. Proc. Mal. Soc., vol. XI, p. 155, fig. texte. (4) Londres, 1915. — Geological Magazine, vol. 11, mars 1915, pp. 97-102, pl. IV, NTI — tenant sous le nom Oxynoliceras Haueri Fucini ; il appartient à la zône à O. oxynotum. Au contraire, le véritable Schlotheimia Greenoughi Sow. appartient à la zône à Arietites Bucklandi (sous-zône à Ar. rotiforme) ; il est proba- blement très voisin de S. Charmassei [d'Orb.]. Le Travail de M. Spath témoigne — comme toujours — d'une érudition profonde ; il en ressort nettement combien les question de Nomenclature sont devenues embrouillées, aussi bien par la faute des auteurs qui ont réuni à tort sous le même nom spécifique des formes génériquement distinctes que par celle de ceux qui ont multiplié les coupures à l'excès. The development of Tragophylloceras Loscombi, by L. F. Spath (1). — Le Lias de Charmouth a fourni en 1913, à M. Lang, des récoltes admirables parmi lesquelles se trouvaient des centaines d'exemplaires de Tragophylloceras Loscombi Sow., pour la plupart jeunes, qui ont permis à M. Spath d'étudier le développement de cette espèce. On sait que le Genre Tragophylloceras a été proposé par Hyatt, en 1900 (génotype : Tr. numismale Qu.). En 1907, Vadasz propose le nom Phyllo- bites pour le groupe de Ph. Loscombi qu’il rangeait dans la Famille des Amalthéidés. Malgré l'absence de description et du fait de la désignation d’une espèce génotype, le Genre Tragophylloceras est valable ; il à la priorité sur Phyllobites et il doit être accepté de préférence. Le type de Ph. Loscombi vient du Lias de Charmouth ; il n’y a donc aucun doute sur la dénomination spécifique. Il convient seulement de remarquer que cette espèce qui appartient à la zône à Deroceras Davei — a été confondue par Oppel avec Ph. numismale Qu. (de la zône à À. Jamesoni) qui est son ancêtre et qui a été distinguée à nouveau par Pompechj en 1893, en se basant d'ailleurs, pour le faire, sur des consi- dérations de forme et d'aspect, et non sur la différence de niveau. M. Spath a disséqué des centaines d'échantillons jusqu'à la protoconque ou chambre initiale. Celle-ci a de o m/m 4 à a m/m 6 dans tous les sens, elle avait chez tous les individus examinés un aspect très analogue. Branco avait déjà fait remarquer la constance de la protoconque dans une espèce donnée. La protoconque de Tragoph. Loscombi diffère, à certains égards, de celle de Ph. heterophyllum figurée par Branco, et se rapproche plutôt de celle ‘de Monophyllites Simonyi ; toutes trois ont d'ailleurs le caractère commun d'être très grandes, par opposition à la petitesse de la protoconque de Psiloceras planorbis. M. Spath, comme Branco, pense que ces différences ne sont peut-être pas extrêmement importantes et peuvent être dues aux conditions du développement. 1) Londres, 1915. — Quart. Journ. Geol. Soc., EXX, 1914, pp. 336-362 et PI. XLVIII-Z. 9 914, PE ARS "A 4 L 2e Cho La chambre initiale présente le commencement du siphon ; mais M. Spath n'a rien vu qui rappelle le prosiphon, observé jadis par Munier- Chalmas. On sait que cet organe est très difficile à observer et M. Branco n’y est jamais parvenu. M. Grandjean y a réussi récemment (r) ; mais M. Spath ne paraît pas avoir eu connaissance de son important Travail. L'étude de la ligne suturale a été faite avec soin ; le dessin des cloisons est donné, depuis la première jusqu’à celle du diamètre de 20 m/m. La ligne suturale est non découpée (stade goniatite) jusque vers le diamètre de 2 m/m 5 ; à ce diamètre, comme dans toutes les Ammonites, la ligne suturale commence à être découpée. Les quatre lobes auxiliaires de la ligne suturale de l'adulte n'apparaissent qu’au diamètre de 20 m/m. Les variations de la section du tour sont très intéressantes : les échantillons n'’atteignent le stade circulaire qu'au diamètre de 2 m/m comme chez Psiloceras planorbis, ce qui indique l'existence d’une longue série d’ancêtres à forme déprimée, moins longue cependant que celle de Lunuloceras lunula (stade circulaire atteint seulement au diamètre de 4 m/m), mais plus longue que celle de Pompekjites Layeri Hauer (stade: circulaire atteint avant le diamètre de 2 m/m). Au point de vue de la sec- tion, l’espèce paraît acquérir ses caractères normaux vers le diamètre de 25 m/m. | La jeune coquille présente des constrictions très curieuses ; elles appa- raissent vers la 5°, ou plutôt vers la 7° ou 9° cloison, et persistent pendant 2.1/2 à 3 tours ; cependant, à certains niveaux, on les voit persister jus- qu'au diamètre de 2 m/m 25 ou de 2 m/m 75 sans qu'on sache s’il faut attacher une importance phylogénétique à cette persistance, les constric- tions sont légèrement inclinées vers l'avant ; elle se suivent à raison de 5 à 6 par tour. Les espèces affines de Trag. Loscombi sont : d’une part, la forme très voisine Ÿ. ambiguus Simpson qui peut à peine être considérée comme une mutation ascendante ; d’autre part, les formes du groupe de Tr. numis- male Qu. (Tr. typicum S. S. Buckm., Tr. intracrustatum Qu., Tr. Wechs- leri Oppel, F. paucicostatum Pomp., et celles du groupe de Tr. ibex., de sorte que M. Spath a pu établir le tableau généalogique suivant PA ON ANIRTIQIUS te ERP RERER “ À is PAR ATNO I AN DIANAUS EAN | Lea APUBECREL ES AE LE ANSE Ph. Loscomti LVASA ER MARGATUALUS EP : | : É L 6 - . Wechsleri FAP ht bE ne CA lala nee Ph. numismale ; PR Ve dise | Ph. ibex LAN TANNESON EMA SDS ATOS | (1) GRANDIEAN. — Le siphon des Ammonites et des Bélemnites. Bull. Soc. Géol. France (4), X, 1910, pp. 496-5rg (Analysé dans cette Rev. de Paléoz., 1912, pp. 38-41). — 1205 — M. Spath discute ensuite l’évolution de la ligne suturale dans les diffé- rents groupes et la classification rationnelle de ces Genres. IT est arrivé à proposer la suivante GLYPHIOCERATIDÆ : TrarassoceraTinæ. — Dimorphoceras, Anthracoceras, Thalassoceras, Assuria, Assurites. — PHYLLOCERATIDÆ MonopavLziipæ. — Monophyllites. — Mojsvarites. PayLLocerampæ. — Discophyllites, Phylloceras, Geyeroceras, Rha- | cophyllites, Dasyceras, Schistophylloceras, Meneghiniceras, Sower- byceras. : Preuracanræinæ. — Tragophylloceras, Euphryllites, Parapsiloceras, Pleuracanthites, Ectocentrites, Psilophyllites. M. Spath créé le Genre Psilophyllites pour les Psiloceras du groupe de P. Hagenowi Dunker qui doit prendre place dans la Sous-Famille des Pleuracanthidæ (Famille des Phylloceratidæ) avec Tragophylloceras, Euphyllites, Parapsiloceras, Pleuracanthites, Excentrites. Nuovi Molluschi del Lias inferiore del Cireondario di Ressano Cala- bro, Nota di Aldo OGnetti (1). — On trouvera décrits, et figurés pour une partie, Nautilus Balamo-Crivellii Par., N. Stoppanti Par., Oxynoticeras Guibalianum d'Orb., Vermiceras Wahneri Uhlig., V. Bôüsei U., V. roma- nieum U., V. Herbichi U., V. hierlatzicum Hauer, Microderoceras nothum Mgh. in Fuc., c’est-à-dire une intéressante faunule de Céphalopodes du x Lias inférieur, zône à Schlotheimia angulata. Die Arieten des Unteren Lias von Harzshurg, ven E. W. Schmidt (2). — Ce Mémoire est le 3° fascicule de la série « Beitræge zur Paleonto- logie und Stratigraphie des nordwestdeutschen Jura » entreprise sous la direction de Pompeck]. On y trouvera la description détaillée d'un certain nombre d’Ammo- rites, appartenant toutes au Genre Arietites, sauf une qui est un Schlothei- mia avec de nombreuses mesures relatives au diamètre à la hauteur, à la largeur de l’ombic, etc. Il en résulte bien nettement que toutes ces valeurs sont susceptibles de varier dans une proportion assez notable. D'excellentes figures hors texte constituent la partie la plus utile de ce Mémoire. (1) Parme, 1910. — Rivista ilaliana di Paleontologia, pp. 43-00, pi. I à UL. . (2) Stultgart, 1914. — Palæontographica, vol. LXI, pp. 1-4o, pl. I-VIL (antérieur à la guerre |). LE 20e ee La bibliographie de chaque espèce est copieuse ; elle n’est pas toujours très claire ; ainsi, à propos de Schlotheimia Orbignyana Hyatt, 1887-1889 l’auteur cite, en synonymie et avec raison, Schlotheimia Charmassei d'Orb. 1869, pl. 92. Il aurait fallu ajouter (non pl. 91) ; indication faute de laquelle on se demande pourquoi on préfère le nom le plus récent S. Orbi- gnyana. Cette indication se trouve bien dans le texte ; mais elle est essentielle et devrait apparaître dès le premier coup d'œil. Il convient, en outre, de remarquer que la Paléontologie française (Céphalopodes jurassiques) est de 18/42 et non de 1864. Nous retrouvons de moins en moins dans les travaux allemands Îa perfection et le scrupule bibliographique qui ont longtemps fait leur valeur. Die Nautilen des weissen Jura, von Karl C. von Lœseh (1). — Ce Travail constitue une Monographie très importante des Nautilidés d’une partie du Jurassique. Il conviendra d’y recourir toutes les fois qu on voudra faire une détermination dans ce groupe difficile. Les figures sont bonnes ; on les aurait souhaité plus multipliées pour éviter de recourir à la figure originale parfois insuffisante. Les espèces nouvelles sont nom- breuses, peut-être trop nombreuses ; mais beaucoup sont nominales et équivalent à de simples changements de nomenclature : N. Schneïdi, N. Royeri, U. Rœmeri, N. Brunhunei, N. Ammoni, N. Schwestschlozert, N. argoviensis, N. helveticus, N. Schlotheimi, N. Rollieri, N° Mjast- chkowanus, N. Schlosseri, N. Stromeri, N. Klebelsbergert. Je ferai, à propos des indications bibliographiques de l’auteur, les mêmes observations que pour le Mémoire de M. Schmidt. Ainsi N. Bodent est créé pour N. cf. ledonicus Boden ; mais l’auteur n’ajoute pas, comme il le devrait, N. ledonicus Boden, non de Lor. $ Je regrette également que M. von Loœsch donne à plusieurs de nos espèces nouvelles la date 1912 alors que son Mémoire à été publié en 1914. D'après toutes les décisions des Congrès, la date d’une espèce est celle où elle a été publiée et non celle à laquelle le projet de création de nom a germé dans la tête de l’auteur. Les savants allemands ont beaucoup fait pour fonder les lois interna- tionales de la nomenclature ; au moins faut-il qu'ils les respectent ! Un second fascicule est annoncé : on peut souhaiter que de ces descrip- tions détaillées, l’auteur tire quelques conclusions sur la distribution et l’évolution des Nautiles jurassiques. (1) Stultgart, 1914. — Palæontographica, LXT, pp. 55-146, pl. X°XV, S fie. texte [Même observ. que ci dessus]. DIVERS par M. COSSMANN. & Sur des Otolithes de Poissons fossiles des terrains tertiaires supé- rieurs du Sud-Ouest de la France, par F. Priem (1). — L'auteur expose que les Otolithes du Sud-Ouest (Aquitaine) n’ont donné lieu jusqu ici qu'à peu d'études dont la plus récente est précisément due à sa plume compétente : plus de cinq cents Otolithes, de la coll. Degrange-Touzin, viennent d'être examinés par lui, et c'est à la description de ces maté- riaux beaucoup plus complets qu'est consacré le Mémoire dont nous com- mençons l'analyse ici, pour la continuer quand la suite SION — aura paru. à l’impres- STAMPIEN. — Cottidarum Degrangei, de Gaas, voisin d’une forme oligo- cénique de Jackson (Miss.). AQUITANIEN. Anacanthines : Hymenocepñalus ? aquitanicus, ce Ma- cruridé se rapproche d'une espèce du Bassin de Vienne. Acanthopté- rygiens : Percidarum aff. moguntinus Koken, P. burdigalensis nov. var., P. brevis ;: Labrax lucidus Bassoli, du Tortonien de M Gibbio ; Serranus Nœtlingi Koken, du Cassélien d'Allemagne. à BURDIGALIEN et HELvÉTIEN, étudiés dans le même chapitre, en raison du grand nombre des espèces communes ‘aux deux étages. — Physos- tomes : Scopelus ? fragment irrégulier ; on sait que les Scopélidés sont des Poissons carnassiers, vivant à de grandes profondeurs. Apodes : Con- geris Duvergieri, Murénidé, à comparer aux Congres. Anacanthines : Gadidarüum Peyroti ; Gadus elegans Koken, répandu de l’Oligocène au Pliocène d'Europe ; Macrurus aff. Toulai Schubert, l'échantillon diffère du type miocénique d'Autriche par sa face externe, presque plate, beau- coup moins bombés en tous cas ; M. aff. præcursor Koken, du Pliocène d'Italie ; Ophidüdarum sp., incomplet, en forme de pépin, le Poisson correspondant a une queue pointue et un corps allongé ; Solea aff. quest- falica Koken, de la Fam. Pleuronectidés, le type est du Cassélien d’Alle- magne ; S. subglabra Schubert, à la fois dans le Burdigalien et l’Helvé- tien, sulcus plus long que dans le type ; Pleuronectidarum concavus n. Sp., avec une concavité sur la face externe ; P. aff. acuminatus Koken, de l’Oligocène moyen d'Allemagne. Percesoces : Sphyræna aff. Hansfuchsi Schubert, Poisson carnassier. Acanthoptérygiens : Percidarum aff. mogun- (1) Paris, 1915, — B. S. G. EF. (4), T, XIV, 1914, pp, 244-272 (à suivre), 64 fig. ds le texte, 3 — 128 — tinus Koken, dans le Burdigalien et l'Helvétien ; P. burdigalensis nov. var. de P. æqualis Koken, depuis l’Aquitanien jusqu à l'Helvétien ; Serra nus Nœtlingi Koken, représenté sur de nombreuses figures en raison de sa variabilité ; Labrax lucidus Bossoli, du Tortonien de M® Gibbio ; Dentex aff. nobilis Koken, et D. aff. subnobilis Schubert ; Sparidarum gregarius Koken, du Cassélien au Pliocène, localisé ici dans le Burdigalien etfdans un gisement helvétien du Sud-Ouest ; Sciænidarum Cort Schubert, au Mio- cène d'Autriche : $. Cossmanni, variété nouvelle du précédent, l’échan- tillon de Clermont (Landes) est de grande taille (17 m/m) ; S. pyrenaicus Priem (1911) : S. aff. gemmoides Schubert ; S. aff. subgemma Schubert ; S. sallensis var. nouv. de $S. gracilis Schubert, l'orthographe latine de la localité de Salles est — rappelons-le à cette occasion — Sallomacensis ; la cauda atteint, dans ce dernier Otolithe, le bord inférieur au lieu de s’en rapprocher seulement, comme dans le type de S. gracilis. _Nouvelles recherches sur quelques Insectes du Sannoisien d’Aix- en-Provence, par Fern. Meunier (1). — Nous sommes heureux de constater que le savant conservateur du Musée de la Soc. géol. d'Anvers de qui nous sommes sans nouvelles actuellement — a accepté l'hospitalité du Bulletin de la Soc. géol. de France pour la description d'Insectes nou- veaux ou peu connus du Sannoisien d'Aix (Bouches-du-Rhône). Le gise- ment de platrières de l'Oligocène inférieur avait déjà été exploré ; il a fourni une ample moisson d'Insectes, malheureusement dans un état de conservation défectueuse, parce que l’effritement des feuillets — sur les- quels sont déposées les empreintes efface les nervures des Diptères, les organes buccaux et les antennes des Coléoptères, et que la matière chiti- neuse des Articulés subit une altération ultérieure par le contact de la pous- sière ou des agents atmosphériques, après que les feuillets ont été recueillis et dégagés de leur couches stratifiée. Les espèces décrites dans cette Note sont les suivantes : Libellula Mar- tini n. sp. dont l'aile antérieure est presque entièrement conservée ; Calopteryx sannoisiensis n. sp. (il vaudrait mieux écrire sannoisicus, puisqu'il ne s’agit pas de la localité, mais de l’étage : Decticus, antiquus n. sp., patte postérieure ; Velia Bonatia, Articulé trapu en colonie, dédié au Directeur du Musée d’Aïx ; Euacanthus belus n. sp. qui a une grande ressemblancé avec Bythoscopus muscarius Heer, äu même horizon; Anthrophontes mellona Heer, abeille bien restaurée, sur une figure du texte ; lchneumon sublongævus n. sp., Bracon Vasseuri n. sp. Le nouv. G. Hylotomites (H. robusta n. sp.) ressemble à Hylotoma rosæ Linné, et l’auteur omet d'indiquer les caractères génériques, diffé- (1) Paris, 1915. — B. SG FT XIV, n°45 (gr4), pp: 187-200, PI. .VIletMIT: rentiels de la forme actuelle, qui justifient sa création. Pour le G. Palæo- geron (P. vetustum. n. sp.), M. Meunier a observé que la nervure mé- diane est plus visible que chez Geron, et que la cellule ovale est ouverte, au lieu d'être fermée et munie d’un appendice comme chez Geron. Tipula sp. et T. grandis n. sp., restaurée sur une figure dans le texte, représentent les Tipulidæ dans ce gisement ; les Diptères de la Fam. Mycetophilidæ sont rares, trois espèces ont été décrites par Heer, mais M. Meunier ne les a pas reprises dans cette Note. Tetragoneura sannot- siensis n. sp. (même observation que ci-dessus pour l'orthographe san- noisica) appartient au Musée de Lyon et a été communiquée par le Con- servateur, M. Gaillard. Ce même établissement possède ‘aussi un Acalyp- tère de la Fam. Sapromyzinæ dont les caractères des antennes et des ailes sont trop effacés pour être décrits. Fossila zoscecidier a kvartæra væxtlæmningar, af Otto Gertz (1). — Les Arachnide set les Insectes dont il s’agit dans cette Note sont déposés sur des feuilles: d’Alnus, de Betula, de Populus, recueillies dans des tufs quaternaires (Fenno-Skandia) sont les suivants ARaCHNIDA (Briophyidæ). — Eriophyes Betulæ Nal., E. lævis Nal. E. Nalepai Kocken, E. tetanothrix, E. varius : Phyllocoptes ægirinus Nal., P. populi Nal. HYMENOPTERA. — Cynipidæ, Neuroterus lenticularis Oliv. ; Tentrinidæ Pontania pedunculi Hartig., P. propima Lepel. HemrptTerA (Aphidæ). — Chermes abietis Kalt. Diptera (Cecidomyidæ). — Dasyneura ulmariæ Bremi, Harmandia cavernosa Rubs., Rhabdoplaga salicis Schrank. IL est intéressant de voir réunies — dans une même Note — la Paléo- phytologie et la Paléozoologie se soutenant mutuellement. À Beatricea-like organism from the middle Ordovician, by Percy E. Raymond (2). — On connaissait depuis longtemps des espèces de Beatricea dans le Dévonien d’Anticosti, de Manitoba et du Kentucky : mais ce n'est qu'en 1908 que ce Genre a été signalé comme existant dans les calcaires du Cambro-Ordovicien de la Pansylvanie méridionale (Appa- lachian Valley) ; Ulrich à donné le nom B. gracilis à ce fossile, mais aucune description n'en a été faite. De la comparaison des type du Musée national de Washington, il résulte que ces spécimens sont beaucoup (x) Lund, 1914. — Extr. Meddl. fr. Lund. geol.-miner. Instit. (Geol. fær. i Stokholm fürhandl., Bd. 36, Hæft. 7, pp. 533-540, PI. ro-1r. > (2) Ottawa, 1914. — Mus. Bull. n° 5, Geol. Ser. n° 21 (Geol. Surv. of Canada), ro p. in-$?, 3 PI. phot. — 1930 — plus étroits que toutes les Beatricea déjà connues et plus récentes ; M. Raymond ayant pu étudier et sectionner des spécimens d'Ottawa et de la partie septentrionale de l'Etat de New-York, s’est aperçu que ce Stromatopoïde ancestral devait appartenir à un Genre distinct qu'il a nommé Crvptophragmus (C. antiquatus n. sp.), laissant de côté le nomen nudum (Beatricea gracilis) ; peut-être eùt-il été préférable — puis- qu'il s'agissait bien de la même forme — de reprendre le nom spécifique gracilis. La section transversale de ce fossile montre trois zônes bien distinctes : la zône centrale se compose d’un tube interne et axial, creux, divisé en chambres convexes et emboîtées ; la seconde zône consiste en un four- reau de tissu cystosé, marqué sur la section par une bande de calcite plus claire ; une écorce assez épaisse, constituée par des séries concentriques et traversée par des canaux rayonnants très nombreux, forme la troisième zône-enveloppe. Les relations de Beatricea avec le nouveau Genre seront étudiées dans une Note ultérieure. Discovery of Algonkian Bacteria, by Ch. D. Waleott (1). — Dans la réunion d'Avril 1915 de la Société de Botanique de Washington, l’au- teur a présenté une communication relative à un dépôt prépaléozoïque d'Algues, dans l’Algonkien du Montana central, en appelant l'attention de l'auditoire sur l'existence de Bactéries associées à ces Aloues. Cette Bactérie n'avait pas encore été définie depuis sa découverte : elle consiste en cellules individuelles et en chaînettes de cellules qui ont un peu l'aspect de Microccus ; seulement d’après les figures qu'en donne l’auteur, au grossissement de 1100/1, il semble que ces chaînettes sont beaucoup plus confluentes que celles de M. vaccinæ, les cellules sont moins isolées. En tous cas, la découverte de M. Walcott est particulièrement impres- sionnante ; elle fait dignement suite à ses beaux travaux d'étude sur les organismes du Cambrien, et elle jette un jour nouveau sur l'origine possible de la faune paléozoïque. Il faudra toutefois tenir très sérieu- sement compte de la température à laquelle devaient s'élever les eaux de ces mers primitives, et concilier cette chaleur avec les conditions d'’exis- tence des micro-organismes bactériologiques. Prealgonkian algal Flora, By Ch. D. Walcott (2). — Nous ne men- tionnons ici cette magnifique publication de Paléophytologie que pour appeler l'attention de nos lecteurs, non seulement sur son importance (1) Washington, 1915. — Extr. Proc. Nat. Acad. Sc., Vol. 1, pp. 256-257, 2 fie. phot. en simili ds. le texte. (2) Washington, 1914. — Smiths. Miscell. Coll, « Cambrian Geol. and paleont., II, n°: », 196 p. in-&°, 19 PL phot, Le | | ; 4 — 1931 — au point de vue stratigraphique, mais encore sur le gisement des Bacté- ries dont il vient d'être question dans le Travail — ci-dessus analysé — du même auteur. La PI. 20 est précisément consacrée à une figuration très complète de ces chaînettes d'organismes qui affectent, en réalité, une forme des plus variables, depuis l'apparence de petites vertèbres jusqu'à des agglomérations ou grappes de granules ; il y a aussi des tubes bacil- liformes et rectilignes, entrecroisés. Bref, il n'est pas impossible que tout ce monde microscopique renferme déjà des séries de Familles distinctes, à moins que ces aspects différents ne soient dus à ce que le traitement des roches ait été fait par des agents chimiques divers ? On some generic names first mentioned in the « Conchological Hlustratiens », by W. H. Dall (1). — A l’occasion de la revision des Fissurellidæ de la côte Pacifique de l'Amérique du Nord, M. Dall à été conduit à rechercher l'origine et le génotype du G. Lucapina Gray, im- primé — pour la première fois en 1835 — dans les « Conch. ïillustr. » de Sowerby : l’unique espèce mentionnée est L. elegans Gray mss., qui a pour synonyme Fiss. cancellata Sow. d'après Soland. mss., dénomi- mation qu'on ne peut conserver parce qu'il existait déjà, depuis 1829, Hiss. cancellata Gray. Quant à Fiss. crenulata Sow., rapprochée _de Fiss. cancellata en 1857, M. Dall propose le G. Macrochasma, en raison de son large foramen anal ; à ne pas confondre avec Macroschisma Swainson. Enfin Pupillæa Gray (in Sow. 1834) a pour génotype Fiss. aperta SOW. (= hiantula Lamk.). Cette Note — qui résume de très utiles recherches — devrait être complétée par l'indication du classement générique de Fiss. græca que M. Dall indique comme étant synonyme de Fiss. cancellata Gray (non Sow.), sans préciser si cette espèce bien connue appartient ou non à Lucapina ? Some more misused Molluscan generic Names, by Tom Iredale (2). — L'auteur continue la série’ des rectifications relatives à la déno- mination générique de certaines coquilles exotiques. SKENEA Fleming (1828) doit être conservé pour Helix serpuloides Mon- tagu : Delphinoidea Brown (1827) — qui s'applique au même génotype — doit être rejeté comme se confondant avec Delphinoides ; d'ailleurs Brown avait, en même tmeps, créé, dans un autre sens, Delphionoidea (sec. Herr- mannsen), fait qui n'est pas signalé par M. Iredale ; en tous cas, cet auteur propose — pour Turbo planorbis Fabricius (pris à tort comme génotype de Skenea par H. et À. Adams) le nouveau nom Skenespsis. (1) Washington, 1915. — Proc. U. S. Nat. Mus., vol. 48, pp. 437-4ho, in-8°. (2) Londres, 1915. — Proc. mal. Soc. of London, vol. NI, part. V, pp. 291-8309 (y compris « On Iumphrey’s Concholosy »). $ — 132 — Srromprrormis Costa (1778), dénomination restée ignorée jusqu’à pré- sent, devrait — selon M. Iredale et par application de la règle d’élimi- nation — être substitué à Liostraca, c'est-à-dire à Subularia Monterosato. On a objecté, il est vrai, que l'ouvrage de Costa n'était pas binominal ; mais ce n’est pas exact, c'est plutôt parce que Strombiformis comprend un assemblage hétérogène de coquilles, que Costa (p. 205) désigne sous le nom Cochleæ strombiformes. En résumé, ce serait bien regrettable d’exhumer une telle dénomination, adjective d’ailleurs ! Turricuza Herrmann (1783), restauré dans l'index de Sherborn à la place de Terebra Brug., est un nom de table sans valeur ; aussi, M. Ire- dale conclut — avec juste raison — que Turricula n'a réellement été légitimé qu'en 1800 et n’a pas la priorité. Il en est de même de Cassidea Herrmann, de sorte que le même nom Cassidea Brug, reste valide Limacrna Lamk., génotype Clio limacina pour laquelle Blainville a pré- cisément proposé Spiratella ; lequel a la priorité ? D’après les recherches de M. Iredale, le premier ne date que de 1819, tandis que le second était déjà imprimé en 1817, à propos de Clio. Donc Spiratella doit remplacer Limacina : dont acte. FiSTULANA Brug. (1790) n'a pas été défini, mais Cuvier et Lamarck ont désigné Teredo clava-comme génotype : la question serait donc très simple si Fistulana n'avait pas été préemployé par Muller (1776), de sorte qu'il faut en revenir à la dénomination Gastrechæna Spengler (1783) qui a pour génotype G. mumia, c’est-à-dire l'équivalent de Fistulana clava Lk., tandis que Mya dubia Pennant — à laquelle tous les auteurs appliquent à tort le Gastrochæna (= Chœna Retzuis (1788) — doit être dénommée Rocellaria Blainv. 1829, ex Fleuriau de Bellevue mss.), ainsi que je l’avais moi-même indiqué dès 1888 (Cat. ill..coq. Eoc. Paris). Bera Gray (1847, d'après le manuscrit de Leach) a pour génotype Murex nebula Mtgu. Mais les frères Adams ont cité comme exemple B. furricula Migu. sp., tandis qu'ils donnent Murex nebula comme exemple de Mangilia en alléguant que cette espèce est synonyme de Mangilia costulata Risso, génotype de Mangilia. W en résulterait que Bela et Mangilia ont la même signification, et que — pour remplacer Bela — il convient de reprendre OEnopota Môrch (1852). AcoLus Jukes-Browne (1913), Sous-Genre de Gomphina, génotype Pse- phis foveolata, préemplové pour un G. d'Hymenoptères par Foœrster (1856), doit être remplacé par dukesena Iredale (1915). De même, en 1914, l’auteur avait déjà avérti Jukes-Browne, avant sa mort, que Calli- zona et Leucothea, également préemployés, devaient être remplacés par Tinotora et Aphrodora Tredale (1914). TORNATINA À. Adams, d’après M. Tredale, ne peut se distinguer généri- quement de Retusa Brown, Si l’on remonte aux véritables génotypes (Voluta alba Kaumacher, 1798, pour Relusa) ; j'avais déjà, en 186, avancé la même conclusion (Essais Pal. comp., livr. [, p. 82) en m'ap- puyant sur la phylogénie jurassique et crétacique de ces Opisthobran- ches : la saillie de la spire et la plication plus ou moins forte de la colu- melle, se retrouvent indifféremment dans le Jurassique, tandis que les Retusa crétaciques ont toutes la spire plane ! Pnacoines Blainv. (1824 ou 1825) a été restauré par M. Dall pour les Lucines dentées qui ne peuvent être confondues avec Lucina Lamk. 1799, dont le génotype est Venus edentula Linné: Toutefois, M. fredale remarque que Blainville n’a pas latinisé Phacoides, c'est un nom français de groupe, et dans ces conditions, il estime qu'il est préférable de repren- dre Dentilücina Fischer (1887) pour le génotype L. jamaccensis Lamk. Quant à la subordination de Miltha à Phacoides, j'ai suffisamment indiqué (Conch. néog. Aquitaine, vol. F, p. 648, 1910) pour quels motifs Miltha doit être génériquement séparé de Phacoides, comme aussi de Lucina.” M. Jredale n’a probablement pas eu connaissance de ce Travail, quand il a écrit (p. 302) « if this subordination were accepted... » ; c'est d’ail- leurs une question de classification systématique qui n’a rien à voir avec la nomenclature, puisque la priorité ne peut avoir aucune influence sur la question de subordination des Sous-Genres aux Genres, et que cette subordination doit exclusivement s'inspirer de la phylogénie, c'est-à- dire de l'apparition successive, dans les temps géologiques, des crité- riums distinctifs ; c’est ainsi qu'il n’y a pas de Lucines vraies pendant la période mésozoïque, et que Miltha comme Phacoides forment deux phy- lums parallèles, issus d’une souche commune, peu antérieure au Lias. Messieurs les malacologistes négligent parfois beaucoup trop ces argu- ments paléontologiques, je ne cesse de le répéter ! Pracenra Retzius (1788) ne peut remplacer Placuna Solander qui a été proposé pour les deux espèces d’Anomies (placenta et ephippium L.). Meriva Retzius (1788) a été récemment proposé pour remplacer le nom bien connu Perna ; maïs deux ans auparavant le:même génotype avait été désigné comme /sognomum Klein, tandis que Perna était proposé comme subdivision de Mytilus Linné. Il n'y a donc rien à changer. ANATINA Lamk. 1818, a été remplacé par Laternula Bolten, par M. Dall. Indépendamment de la question de non-validité des noms de Bolten, M. Iredale fait remarquer qu'Anatina était préemplové en 1817, par Schu- macher, pour un autre Mollusque : il faudrait donc le remplacer par Auriscalpium Mégerle (1811) : tandis qu'Anatina Schum, reprend sa vali- dité et que Gray a, à tort, substitué Cypricia, puis Labiosa, dans l’hypo- thèse où Anatina Schum. était précédé par Anatina Lamk. 1812, ce qui n’est pas exact. MELEAGRINA Lamk. 1819 ; on sait que M. Dall a voulu y substituer PS Pinctada Bolten : mais M. Iredale suscite Margaritophora Mégerle (1511), Margarita Leach (1814), Perlamater Schum. 1817, et il en conclut qu'il est préférable de reprendre Pinctada qui ne date cependant que de 1900 (in Dal) ! C'est inadmissible : si l’on ne reprend pas Margaritophora, il faut conserver Meleagrina. SocecurTus Blainv., d'après M. Iredale, doit avoir pour génotype S. strigillatus, et non pas S. legumen comme l’a écrit M. Dall ; ni S. ra- diatus comme je l'ai indiqué dans la première livraison de la « Concho- logie néog. de l'Aquitaine », p. 198. Cette rectification fait disparaître Macha Oken. Toutctois, M. Iredale, respectueux des solécismes, n'a pas osé amender l'orthographe du Genre Blainville, comme tous les auteurs le font actuellement, en Solenocurtus. On Humpurev's ConcHozocy. C'est une restitution — au nom de Da Costa — de la paternité des noms attribués à Humphrey qui n était qu'un simple marchand de coquilles, comme l'établissent les titres des numéros publiés en 1770-1771, et fidèlement reproduits par M. Iredale. Voilà encore un nom d'auteur qu'il ne faudra plus nous citer sous pré- texte de priorité | Studies on Australian Mollusea, part. XIE, by C. Hedley (1). — Il s’agit d'espèces actuelles, je me borne donc à relever les nouveautés génériques Eumontreuzieria nom mut. à la place de Montrouzieria Souv. non Bigot (Entomol.). Charisma nov. gen. voisin de Liotia, mais sans varice au labre ; le génotype (C. compactum nov. sp.) a tout à fait l’aspect de nos Collonia éocéniques ; j'engage M. Hedley à compulser le « Catalogue illustré » ou |’ « Iconographie des environs de Paris », avant de proposer de nou- velles dénominations : car on sait que la faune de l’Eocène européen a de l’analogie avec celle des Antipodes. Nedopelagia nov. gen. (G.-T, : Peristernia Brazieri Angas) sans plis columellaires, ressemble plutôt à Cominella. (1) Sydney, 1914. — Extr. Proc. Linn. Soc. N. S. W., vol. XXXIX, pp. 695-555, PI. EXXVII LXXXV en simili, in-16. CHATEAUROUX. — TÿYP. ET LITH. LANGLOIS s= | : : ; | | 9 . + * RSCRIPT ON. DE PÉLÉCYPODES JURASSIQUES Par Manice COSSMANN ; — ® rire LT | Six.articles, avec 17 pl. in (id a Un 25e Cette série d'articles, dont les premiers étaient extraits des comptes : rendus des Congrès de l'A. F. À. S. n'existe CS qu'en tirage à part à partir du quatriôme. arlicle. La collection de six articles forme un premier volume avec titre et tables. le sixième. et dernier se vend séparément 10 fr. rr= rrArS ARR ARR AAA RE EEE ARR RTS LA L LI II INT IS TT LE NP TININNT ET TS SE LIT L IS TTL IT TI TÉL ETES ENST PSP ÉLTL PDT ST TT TA TT Te | CONCHOLOGIE NÉOGÉNIQUE. DE L'AQUITAINE Par MM. COSSMANN et PEYROT Ouvrage couronné par l’Académie des Sciences, Belles-Letlres et Arts + de Bordeaux Deux forts volumes in-4° avec 54 PI. phototypées, 3 cartes hors texte, nombreuses fig. dans le lexte, Lables de matières. ...... ....... 125 fr. (La fin du l: Il vient de paraître. Prix : 85'fr.) N PLATE SSL ESTIÉE ALI SARRSIISS se D DE SR 7 | NP RE TE RP RTS TITI TITI ETIIS PET ST SEP LP PRIT EST II TE TS T IIS DD ASIN TAN B. 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Le : ICONOGRAPHIE COMPLÈTE DES COQUILLES DE L’ ONE du Bassin de Paris 2 vol. in-$° de rr0 PI, en phototypie avec légendes détaillées et Lables des matières . ÉpuRier GOLHCNEMENE SRE RE re RO S’adresser à l'auleur : B8@, Faub. Poissonnière, PAIES - CaSiERs Pouf qe Galeries | ï F y ES Q SF REVUE GRITIQUE ALÉOZ00! PROS TRIMESTRIEL F Publié sous la direction de . Maurice COSSMANN awec {a collaberation de MM. F. CANU, G. DOLLFUS, H. DOUVILLÉ, M. FILLIGZAT, J. GROTH, J. LAMBERT, P. LEMOINE, SILVESTRL ‘A. THEVENIN, PL. BÉDÉ. DIX-NEUVIÈME ANNÉE _ NUMÉRO 4 — OCTOBRE 1915 - Prix des années antérieures, chacune: 10 fr. (Sauf l’année 1897, qui ne se vend plus Séparément) Le paix de la cellection cemplète et presque épuisée des dix-sept premières années est de 250 fr. net ‘Le prix de da collection des années 1898 à 1913 inclus est de 150 ir. net PRIX DE L’'ABONNEMENT ANNUEL: 10 FR. M PARIS BEREUTION, ADMINISTRATION ET RÉPACTION M. COSSMANN = e 5 110, Faubourg Poissonnière, PARIS (X°) 1915 D :, sr Lai Catalogue ilusthé, fes Ébauiles fossiles de l'Encène des environs -&e Paris: Le difiquièps Appendice, avec 150 fig. et ST 0e. 3 200 Les brois : appendices RTS OR RE CN nc 50 fr. Éssois de’ Paléoconchologié. comparée (189 1912). Les premières livraisons (chacue avec tables des matières). (La À° Lirr. 25 fr)... .. 229 Îr.. Mollusques éocéniques de la Loire-Inférieure. — Ball Soc. Se. pat. de l'Ouest, 3 vol. L'ouvrage. complet, avec fables, 56 PI.............. 100 ir. Observations sur quelques Coquilles crétaciques eee en France. Assoc. Franc. (1896-1904): 6 articles, ‘1 PL. et titre: ....... D de fs Revue critique de Paléozoologie. — Prix d'abonnement....... 10. Table des 10 premièrés années de la Revue critique (1*97- 1906} Sfr Description de quelques coquilles de la formation ‘ antacruzienne en Patagonie, — Journ. de ConchyE: (1899), 20 p., 2-PI...... RIRE RTE TE Faune pliocénique de Karikal (Inde française). — 3 articles. Journ. de Ë Conehy£: (4900-1911), 85 p. 10 PF., avec table du 1-vol.. .. :. :. 15 Îr: Etudes sur le Bathonien de 1 Indre. — Complet en 3 fasc. ue Soc. Géol. de Fr. (#899- 4907), 70 p., F0 PI., dont 4 inédiles dans le Bulletin. 15 fr. Faune éocénique du Cvietn (Mollusques). — En coatoratens AT CE GES Pissarro (1900 1905). — L'ouvrage complet (5 PI.), avec tables... 80 fr. de Additions à la faune RUN NAUE SHSyRrE — Hastitut Egyptien A 27 P.. Pl: (DTESQUE CDINSC) SRE Rte Re Re MEME Fr 0 Note sur l’Infralias de la nn 2 ps. (4902-1904), à 5 PI... Tir. 20 S Sur un gisement de fossiles bathoniens près de ee Fe NT) B.S. G. F. (1902). — Ann. Soc. Se. Alpes-Mar. (1905), 3 Sarre 5 fr. Descriptions de quelques Pélécypodes. a de rs (1903 1915), 1° série avec fable (n’est publiée qu'en tiragr. à part seulement) 25 Îr. Le sixième article seul, avec 6 PI. et table de la 1" série. ….......... 10 fr. Note sur l'Infralias de Provenchères-sur-Meuse (1907), 4 PL... Sfr Note sur le Callovien de Bricon (1907), 3.PE.......... FÉES Die d Le Barrémien urgoniforMe de Brouzet-les-Alais (Gard). — Lait Pal. 3 Soc. Géol. de Fr. (1907), 6 PE. et fig. (La suile sous presse). 5 À propos de Cerithium cornucopiæ (1908), 4 PI. in-4°.....…. sv #6 AT: 20 ce Note sur le Charmouthien de la Vendée (1908), 1 PI. in-4....... Sie Iconographie complète des Coquilles fossiles de l'Eccène des environs de Paris (1904-1913). L'Atlas compl. en 2 vol. in-4°, légendes et tables 125 ir. F4 Pélécypodes du Montien de Belgique (1909), 8 PI. in-4°......... . en Revision des Gastropodes du Montien. — 1" partie (sous presse). a Conchologie néogénique de l’Aquitaine. — Pélécypodes : fes deux PE vol. in-4°, 54 PF, 3 cartes, Suppl!., tables et conclusions....... RER L2S ET The Moll cPthe Ranikol sente partie (1909), 8 PE. in-4. Caleutta.. | Description de quelquesespèces du Bajocien de Nuars(1910).1PE 2fr.5@ Sur l’évolution des Trigonies (1912), 4 PI. in-4° (Ann. Palécnt.).. Di Etude compar. des foss. recueillis _dens le Miocène de la Martinique et de l'Isthme de Panama 1° art., 5 PI. in-S°. Journ. Conch. 1913. ir. 990 Description de quelques Péléc.bradfordiens du call. de Pougues,, 5 Le Règles internationales de nomenclature zoologique, adoptées. au Congrès de Monaco (913) et annotées par M. Cossmann.....:...., DR S'adresser à l'auteur, (10, Faubourg Poids conte parte {X°} Envoi franco contre mandat postal RÉVUE CRIDIQUIE. PALÉOZOOLOGIE. N° 4 (Octobre 1915) SOMMAIRE Pages Ouvrages généraux, par M. G.-F. Dozrrus........ SEE 1:25 Crustacés par M Cr EDOPLEAUSE 7 MN ne. 138 Paléoconchologie, par M. M. COSSMANN.... .. ............. NAT Céphalopodes, par M. P. LEMOINE... :.. . ............. RME 151 Polypiers, Spongiaires et Foramin., par M. G.-F. Doczrus... 160 Baivérs par iMe M COSSMANN:: Re me a Nu en LH Tables des Matières, par M. P. BÉDÉ....... ....... ........ 181 OUVRAGES GÉNÉRAUX Paléontologie du voyage à l'Ile Célébès de M. E.-C. Abendanon, par M. G.-F. Dollfus (1). — Au retour d'un long voyage à l'Ile Célébès, M. Abendanon, ingénieur hollandais, a prié M. Dollfus de vouloir bien examiner les fossiles qu'il avait recueillis, afin de préciser l'âge des terrains qu'il avait rencontrés. C'est le résultat de l’étude de ces fossiles que M. Dollfus nous présente aujourd'hui avec un assez long retard dû aux événements militaires qui troublent l’Europe entière. Ce fascicule est extrait d'un très important rapport géographique, minéralogique, technique par M. Abendanon, qui paraîtra bientôt. L'Ile Célébès, dans l'archipel Indo-hollandais, est découpée de la façon la plus singulière, elle est située à l'Est de Bornéo, au Sud de Mindanao, à l'Ouest de Hal- mahera et au Nord des petites îles de la Sonde, elle semble formée par plusieurs îles différemment orientées et soudées ensemble. En réalité ses diverses parties sont des compartiments effondrés, limités par des faille: qui se coupent suivant deux directions. D'importantes formations volca niques, assez anciennes, s'étendent vers le Sud-Ouest, il n'y a plus dé volcans en activité, mais on y constate des soulèvements et des affais- sements relativement récents. Dans la région centrale, on trouve un massif très élevé dépassant 2.000 mètres et coupé de roches anciennes, micaschistes et granites. C’est vers le Sud-Ouest et le Nord-Est que l’on (x) Leide, 1915. — Une plaquette in-8° de 58 p., 4 PL. 2" D . a signalé des formations sédimentaires secondaires ou tertiaires. On né connaît jusqu'ici aucun fossile primaire ou triasique, la plus ancienne formation appartient au Jurassique ou au Crétacé inférieur, elle est formée d’Argiles sèches, à silex rouges jaspoïdes, qui ont fourni à M. Hinde une faunule de radiolaires dont l’âge précis n’a pu être encore précisé ; ces argiles à silex occupent d'ailleurs une étendue très grande dans la | Malaisie et elles paraissent démontrer l'existence, à une époque ancienne, sur toute cette étendue, d’une mer uniforme, vaste et très profonde. Au-dessus de ces argiles viennent des marnes brunes ferrugineuses et cuprifères qui ont fourni, dans la région de Kalossi, quelques fossiles qui ont paru assez spéciaux : Turritella Krooni n. sp. Thracia Abendanoni n. sp., Cytherea Verbeeki n. sp., ainsi que le moule d’un grand Cardium voisin de C. productum Sow., de la craie turonienne de l’Europe et de l'archipel indo-australien. Ces espèces sont figurées, elles sont compa- rées aux formes voisines déjà connues et l’auteur s’est efforcé de pré- ciser leurs affinités. Au-dessus se développe une formation sédimentaire très puissante, composée de calcaires noirs, de marnes foncées avec lits fossilifères dissé- minés, les Foraminifères abondent, principalement les Nummalites et les Orthophragmina ; c’est une faune certainement lutécienne. Tout à la base de la masse, on rencontre des lits charbonneux très étendus, connus à cet horizon dans les îles voisines et renfermant une grosse Cyrène, nommée.C. (Batissa) borneensis Verbeek sp. (Cyprina) ; une petite huître du groupe de l'O. flabellula en abondance et quelques autres fossiles peu déterminables. Plus haut, dans la masse, l’étude des lamelles taillées dans le Calcaire noir permet de reconnaître la présence des espèces suivantes : Nummulites lævigatus Lamk. var. Vredenburgi Prever, espèce depuis long- temps reconnue dans les dépôts nummulitiques de l'Inde, N. Djodjo- karta K. Martin, N. bagelensis Verbeek, N. kelatensis Carter, Alveo- lina Javana Verbeek, Orthophragmina dispansa Sow. sp. (Lycophris), O. javanensis Verbeek, O. Archiaci Schlumb.,T. Assilina (Platyspira) Mada- raszi von Hantken. M. H. Douvillé a bien voulu examiner ces préparations et donner ses bons conseils à l’auteur ; aucune espèce nouvelle n'est indiquée, il y aurait eu quelqu'imprudence à établir des formes nou- velles sur des matériaux aussi précaires, on trouvera représentés dans une planche photographique quatre échantillons de plaquettes qui don- nent une idée de la façon dont se présentent ces calcaires construits par des amas de débris organiques, au premier rang desquels figurent des test de Foraminifères et des tubes de Lithothamnium. Il n’y a aucune difficulté sur l’attribution de ces couches au Lutécien ; mais il existe au-dessus d’autres couches, dans la région de la Basse- Sañdang, mal connues comme stratigraphie, mais qui ont fourni une =— 197 —&< abondante faunule de mollusques très intéressante, les éléments en ont été recueillis, pour la plupart malheureusement très roulés, dans le lit de la rivière. Cette faunule, qui comprend une vingtaine d'espèces, est certai- nement tertiaire, elle paraît plus évoluée que la faune éocénique et elle ne comprend encore aucun élément qui soit manifestement miocénique ; il n'y à aucune relation avec la faune vivante actuelle des mers voisines. Après un examen attentif, cet ensemble apparaît ne pouvoir être qu'Oligo- céne inférieur, d'âge Priabonien. Quelques espèces peuvent être. attri- buées à des formes déjà antérieurement décrites par H. Woodward ou par Sowerby, mais la majorité paraît nouvelle. Les espèces suivantes ont été créées et figurées : Voluta celebesensis n. sp. voisine de V. crenulifera Bayan, Cerithium Archiaci n. sp., mauvais fragment analogue à d’au- tres fragments déjà figurés. Natica pseudomutabilis n. sp., voisine de N. mutabilis Desh., de l’Eocène et de N. Dollfusi Opp., de l'Oligocène. il y a — en outre — deux gros fragments, très roulés, d’une énorme Natice qui s'apparente aux espèces de l'horizon à Natica crassatina d'Europe. Dentalium Martini n. sp., Corbis Krooni n. sp., à rapprocher de €. oli- gocænica Opp., environs d'Eurekang, Cardium celebesensis n- sp., groupe des Fragum et du C. Rouyanum d'Orb., Pecten Abendanoni n. sp., du ogroupe récent de P. opercularts. M. Cottreau a bien voulu examiner un Echinide voisin de noue elongatus Sowerby (Euspatagus). DE Il y à aussi quelques Polypiers dont : Goniastraca elegans n. sp., Tham- nastraca Abendanoni n. sp., cette dernière espèce — très isolée paléontolo- giquement — demande rn supplément de renseignements. Il importe de mentionner à part la présence de Tympanotomus (Vi- carya) Verneuili d'Arch., dont quelques échantillons offrent une ouver- tuze assez bien conservée pour qu'on puisse préciser que le groupe des Vicarya, fondé par d'Archiac pour une espèce du Nummulitique de l'Inde, n’est qu'un Sous-Genre des Cérithes du Genre du Tympanotomus, l'espèce occupe une étendue géographique énorme et paraît caracté- ristique du Priabonien de la Malaisie et de l'Inde. Il existe encore à Boentoe-Képé un calcaire gris à fossiles spéciaux qui pourrait être encore Oligocène, et où domine Turbo obliquus Jenkins. Des couches de calcaire jaunâtre, plus ou moins dur et récifal, sans relation stratigraphique avec les couches précédemment examinées, et qui occupent au Nord de l'Ile une très vaste étendue, appartiennent à l’Aquitanien (Miocène inférieur). M. Abendanon n'en a rapporté que des Foraminifères ; les Lepidocyclina ordinairement caractéristiques de ce niveau n ont pas été recueillies, mais d’autres espèces trouvées en sont les compagnons fidèles : Heterostegina margaritata, Cycloclypeus com- munis. = 130 — Dans la vallée de Posso, d'autres calcaires grisâtres avec Polypiers nous ont paru d’un âge plus récent, très probablement Pliocène. L'état d'écrasement des échantillons, très nombreux cependant, n’a pas permis de déterminations spécifiques, mais les attributions génériques sont nombreuses et certaines, et c’est bien une faune tertiaire supérieure ances- trale de la faune locale actuelle ; en outre des Mollusques, il y a des Polypiers, des Echinides, des Algues calcaires et des Foraminifères, principalement des Amphistégines. Doivent être classées dans le Pleistocène des plages soulevées coralli- gènes, dont les espèces sont encore vivantes pour la plupart dans la mer voisine, cette faunule de Polypiers est très intéressante et il s’y joint comme Mollusque Tridacna gigas Lamk. A l’île Célébès, en un point méridional, M. Verbeek a pu reconnaître sept terrasses marines étagées entre 10 et 3oo mètres d'altitude. . En résumé, la série des étages tertiaires se déroule à l'Ile Célébès comme en Europe et comme dans l'Inde : l'Eocène avec ses calcaires nummulitiques, l’Oligocène avec sa faune spéciale, le Miocène avec ses dépôts molassiques à faune déjà voisine de la faune actuelle, le Pliocène avec divers faciès et le Pleistocène avec un luxe de bancs coralligènes accompagnant déjà un archipel de climat tropical et équatorial. Beau- coup reste encore à faire, mais c'est seulement le développement des tra- vaux publics qui livrera des gîtes fossilifères dont on pourra poursuivre l’étude en accord avec les mouvements tectoniques et les assises multi- ples de débris volcaniques qui, dans d’autres îles, s’intercalent à diverses hauteurs au milieu des marnes et des sables marins fossilifères. L'OŒuvre de M. Abendanon est un premier jalon sur un terrain tout nouveau et nous devons lui savoir grand gré de ses efforts persévérants et désintéressés. CRUSTACÉS par M. G.-F. DOLLFUS. The orientation of the shells ef Beyrichia tuberculata Klôden sp., by 4. H. Bonnema (1). — Parmi les petits fossiles de la Famille des Ostracodes, l’une des espèces les plus connues, dont l’image est repro- duite dans un grand nombre de manuels, est Beyrichia tuberculata Klüden sp. (Battus). Or, il semble que les comparaisons avec les Ostra- (1) Amsterdam, 1913. — Konink. Akad. te Amsterd., pp. 67-74, fig. Dee un codes vivants ont été mal faites et que l'orientation de tout ce groupe a été souvent méconnue. Beyrich est le premier qui a reconnu que les petites valves découvertes dans les blocs de calcaire erratique de l'Allemagne du Nord appartenaient à de petits Crustacés inférieurs. Boll, en créant le G. Beyrichia, en 1847, a pensé que la partie rectiligne était le côté de la charnière, mais il n’a pas précisé quel était le côté antérieur, celui qui était occupé par la tête. Rupert Jones n’a pas discuté la question ; Barrande compare les lobes de Beyrichia à ceux de divers Trilobites et considère le côté où les deux lobes sont le plus près des bords comme le côté céphalaire ; Reuter est d’un avis opposé, et la question est restée débattue et en suspens. Or, en comparant les espèces fossiles et les espèces vivantes, on observe que fréquemment la carapace est amincie à la place qui est occupée par les yeux et que ces points translucides oculaires sont toujours placés du côté le plus court. Il en résulte que le côté antérieur ou céphalaire est le plus pointu, le plus allégé, et qu'il est pourvu d'un tubercule conique : le côté postérieur pourvu de plusieurs lobes recouvre la région ventrale et ovarienne. Ces points fixés, si on examine les impressions musculaires, les détails de la charnière, on trouve que ces éléments sont bien concordants ; en faisant des sections dans les carapaces d'individus entiers on découvre l’emplacement épaissi d'insertion des muscles adducteurs et la direction en oblique des crochets cardinaux qui ne manque pas d’analogie avec ce qui se passe chez certains Pélécypodes. En résumé, l'orientation adoptée par Rupert Jones, sans discussion spéciale, est bien la bonne et M. Bon- nema la confirme. _ Contribution te the Knowledge of the genus Kiloedenella, Ulrich and Bassler, by T. H. Bcnnema (1). — M. Bonnema a découvert dans un bloc erratique des environs de Groningue toute une série de Crustacés Ostracodes et parmi eux il y avait une espèce qu'il a-attribuée à Beyri- chia hieroglyphica Krause (1891), mais l’auteur ayant poussé plus avant son étude, il a trouvé qu'elle devait entrer dans le G: Xloedenella de MM. Ulrich et Bassler, créé — en 1884 — pour Beyrichia Halli Jones et B. pennsylvanica Jones, 1889), Sous-Genre bien valable, mais jusqu'ici très mal décrit en effet, M. Bonnema estime que MM. Ulrich et Bassler ont nommé extrémité postérieure ce qui est, en réalité, l’extrémité antérieure, et que le bord ventral devient le bord dorsal. La vraie ligne dorsale a été meconnue et la charnière incomprise. Il semble également que A. Krause n’a eu à sa disposition qu'un échantillon incomplet et son dessin est très défectueux, l’espèce devient Kloedenella hieroplyphica Kr sp. (1) Amsterdam, 1914. — Konink. Akad. Amsterdam, pp. 1105-1109, fig, — 140 — PALÉOCONCHOLOGIE par M. M. COSSMANK. ER | The Devonian and Mississipian formations ci Northeastern Ohio, by C. S. Prosser (1). — L'auteur de cet important Mémoire s’est con- sacré, depuis r9o1, à l'étude de la stratigraphie, de la classification et de la corrélation des couches dévoniennes et carbonifériennes du Nord et du Centre de l'Ohio. Les très nombreux fossiles qu'il a recueillis dans ces formations feront l’objet d’une publication ultérieure ; il s’est borné A actuellement à dresser un grand nombre de coupes géologiques, et à résumer les opinions précédemment émises sur la corrélation de ces : couches avec celles des autres Bassins. Puis, il fait suivre cette partie stratigraphique — qui occupe la presque totalité du volume en ques- tion — d’un court chapitre relatif à la description de quelques Brachio- podes qu'il était intéressant de déterminer avec une rigoureuse exacti- tude, afin de faire ressortir la corrélation évidente du niveau « Upper Chagrin » avec la formation « Chemung » dans l’Etat de New-York, qui a fait l’objet de la Paleontology de Hall, vol. IV. Les espèces figurées sur les six planches, à l'appui de ce chapitre paléontologique, sont : Dalmanella tioga Hall (Orthis), var. elmira Wil- liams ; Camarotæchia orbicularis [Hall], Liorhynchus ohioense n. sp., L. globuliformis [Vanuxem], var. chagrinensis Prosser ; Spirifer disjunc- tus Sow. ; Reticularia præmatura [Hall], Cyrtia alta [Hall], Syringothyris lexta [Hall], var. chemungensis Cushing ; Ambocælia gregaria [Hall|, Athyris polita [Hall], Chonetes minutus n. sp., C. scitulus [Hall], Stro- phalosia muricata [Hall], Camarotæchia contracta [Hall], Liorhynchus Clarkei n. Sp., Liorhynchus ashtabulensis n. sp., L. Newberryi [Hall}, Productella hirsuta Hall (= Strophomena membranacea Vanuxem, non Buch), Productella hirsuta Hall, var. rectispina Hall. Les figures, à l’appui de ces descriptions, ont été dessinées avec un soin méticuleux et un talent remarquable. Enr L'évolution du ligament chez les Lamellibranches, par M. H. Dou- villé (2). — Poursuivant la série de ses lumineuses recherches sur la phylogénie des Pélécypodes, notre savant confrère examine, dans cette communication très condensée, la signification qu'on peut tirer, pour (1) Columbus, 1912. — Vol. in-8° de 574 p. avec XXXIII PI, dont 6 de Fossiles et 1 fig. ds. le texte. Geol. Surv. of Ohio, 4° sér., Ball, 15. À (2) Paris, 1915. — C. R. Somm. S. G. F., 7 Juin, p. 8o, Ti — la classification de cette Classe de Mollusques, de la position et des varia- tions du ligament, c’est-à-dire de cette couche de « conchyoline » élas- tique qui unit les deux valves le long de la charnière. I. —— Dans les formes à charnière rectiligne, le ligament s’insère sur le bord du plancher cardinal, il est « amphidète, c’est-à-dire qu'il se développe à la fois des deux côtés ; les insertions sont linéaires chez les Arcidés, et renforcées par des chevrons caractéristiques ; dans les Avicu- lidés, la partie médiane se charge de calcaire (cartilage) et se loge dans une fossette qu'on retrouve chez les Limidés et les Ostreidés. Dans les Pécten à fixation intermittente, l’aréa reste linéaire, et la fos- sette du cartilage est seule visible, tandis que l’aréa reparaît dans les formes constamment fixées (Eopecten, Terquemia), et que la fossette est réduite à un profond sillon chez Spondylus ou persiste seule chez Plicatula dépourvue d’aréa. Dans les Aviculidés, la fossette très oblique occupe le milieu de l’aréa, de nouvelles fossettes se développent du côté postérieur chez Gervwillia et Perna, tandis qu'Inoceramus a un ligament « opisthodète » seule- ment développé du côté postérieur. M. Douvillé observe que les deux premières ont commencé à apparaître bien avant les vrais Inocérames qui sont exclusivement crétaciques et qui ont pour ancêtres les -Aucelles : un affaissement brusque du sol a fait disparaître la nécessité d’un byssus, et, par suite, a provoqué l’atrophie de l’aile antérieure des Aviculidés. IT. — Dans les formes à charnière courbe, le ligament varie peu la partie antérieure forme le ligament primitif, la partie médiane ou cartilagineuse se réduit aux nymphes, la partie postérieure s’insère dans un sillon creusé aux dépens du plateau cardinal et très oblique. Certains Rudistes ont leur ligament réduit à un cartilage, de même que Plicatula, ou à un sillon interne comme celui de Spondylus. Description de quelques Pélécypodes jurassiques recueillis en France (sixième article), par Maurice Cossmann (1). — Cet article, le dernier de la première série, contient les diagnoses, les rapports et différences, ainsi que les figures d’un assez grand nombre de Pélécy- podes appartenant à divers niveaux du Jurassique ; outre les espèces nouvelles, il y a des précisions sur les caractères de formes antérieurement connues. ù Plagiostoma æquilaterale n. sp., du Bajocien de l'Est, est une mutation ancestrale de P. cardiiforme Sow., du Callovien. Chlamys virdunensis [Buv.], C. Gadoisi n. sp., bien plus haut que (1) Paris, 1915.— Mém. hors volume des C. R. du Congrès du Hävre (A. F. À. S.), 48 P. Dr 6 Pl: hors texte, 4 fig, et tables des mat. de la r°° série, — 142 — C. vagans, Camptonectes Saturnus [d'Orb.] mutation bajocienne et ances- trale de C. lens du Bathonien et du Callovien, C. suprajurensis [Buy.] montrant une longue filière de denticulations engrenées pour le passage du byssus, Eopecten spondyloides [Rœmer] avec son oreillette antérieure et bien conservée pour la première fois. Oxytoma geminatum n. sp., termine la série du phylum d’'O. Munstert, depuis le Bajocien jusqu’au Rauracien. Pseudomonotis echinata [Sow.] donne lieu, de la part de l’auteur, à la rectification d’une erreur anté- rieurement commise par lui au sujet de la création du Genre Clathro- lima qui ne serait — tout au plus — qu'une Section de Pseudomonotts, caractérisée par la troncature plus nette de l’aire ligamentaire plus obli- quement allongée ; Perna crassitesta Goldf., individu complet et à valves séparées, de grande taille, du Bajocien d’Amance. Pinna Hartmanni Zieten, du Charmouthien de la Lorraine, et P. Thieryi n. sp., bien distincte des espèces bajociennes citées dans le Prodrome. Modiola tulipæa Lamk., de l’Argovien de Creué, Mytilus bathonicus M. et L., précédemment figuré sans diagnose dans le cinquième article, Pachymytilus petasus [d'Orb.];, grande coquille de 13 centim. qui est le génotype de Pachymrytilus Zittel, de Saint-Mihiel (PI. VIT et non PI. IV, erreur d'impression du renvoi dans le texte). Les Arcidés, assez nombreux, appartiennent aux Genres Cucullæa, Paral- lelodon (P. Cavallieri n. sp., P. Guibali d'Orb. inédit), Barbatia (B. Elisæ n. Sp.), Isoarca (1. bajocensis d'Orb., dont la valve gauche n'avait pas encore été définie). Quatre Trigonia déjà connues, Trigonopis Rogei n. sp. avec une var. transversaria du même gisement bajocien de Marbache (Lorraine), ri- gonopis lotharingica [Benecke], Præconia sarthacensis n. sp., de Dom- front-en-Champagne, démembrée d'Hippopodium bajocense d'Orb. ; à cette occasion, l’auteur reprend les caractères distinctifs des six espèces du Bajocien et du Bathonien qui ont fréquemment été confondues, et il a ajouté deux formes dont le classement générique est plus douteux P. excelsa, Bleicheri nn. sp. ÿ Pachytypus Gadoisi n. sp. est un intéressant spécimen d’un Genre créé par Munier-Chalmas pour Cardita problematica Bu. ; cinq Astarte, dont deux espèces et une variété nouvelles. À propos d'Unicardium Aspasia et inflatum, l’auteur reprend la ques- tion — controversée par M. Rollier — de l'identité de ce Genre avec Mac- tromya Ag. : en appliquant la règle d'élimination, il y a lieu de conserver les deux noms et, tout au plus, de remplacer Quenstedtia par Mactromya. Anisocardia Thieryi n. sp., Pseudotrapezium Lebrunianum [d'Orb.|, Isocyprina ? cf. dolabra [Phill.], terminent la série des Hétérodontes, et dans les quatre espèces finales, il n'y a guère à signaler ici que la cor- phoes rection à faire — depuis la publication de cette brochure — à la déter- mination sous-générique de Goniomya flexuosa [Buv.], qui n’est pas un Eurychasma Cossm. 1914, mais bien un Goniomeris Choffat (1915) ainsi que je l’ai signalé en Note infrapaginale dans le précédent numéro de la Revue, il y a synonymie complète entre ces deux noms. Fossiles nouveaux ou peu connus des Terrains secondaires (mé- _sozoïques du Jura et des contrées environnantes . (4° partie), par M. L. Rellier (1). — Cette intéressante suite aux Etudes, déjà analvsées ici, de M. Rollier sur les Pélécypodes jurassiques, a malheureusement paru après l'ouvrage analysé ci-dessus, de sorte que je n'ai pu en tenir compte pour certains points communs aux deux Mémoires. Cette réserve faite, j'aborde immédiatement l'examen sommaire — je le regrette — des bien utiles remarques et rectifications que comporte la série des Anisomyaires étudiée dans cette quatrième partie. Outre deux espèces nouvelles de Lithodomus (L. salinensis Mayer, du Bajocien, L. bathonicus Rollier), l’auteur donne une liste annotée des Lithodomes jurassiques, dans laquelle nous relevons quelques dénomina- tions nouvelles.s’appliquant à des formes que les auteurs avaient à tort confondues, pour la plupart, avec L. inclusus Phill., et qui doivent en être séparées, d'après lui : " L. minimus, du Bathonien du Wurtemberg ; L. olivella, du Bathonien de Minchinhampton ; L. agnosticus (= parasiticus M. L. non Desl.) ; L. Deslongchampsi, ne serait-ce pas précisément L. Alsus ? L. Cottaldinus (= Modiola censoriensis Cott. non Lithod. censor.) : L. icauneusis (= gra- datus de Lor, non Buv.) : L. cornus (— avellana Bühm, non d'Orb.), du Portlandien ; L. wimmisensis (= gradatus Ooster, non Buv.). Dans les Mytilus, M. Rollier propose trois nouveaux Sous-Genres Pharomytilus (Modiola plicata Sow.), Rhynehomytilus (M. Sluderi Oppel), Pernomytilus (Mytilus pernoides Roœmer). L'examen des char- nières, visibles sur les spécimens étudiés par M. Rollier, le confirme dans cette séparation que dictait déjà la différence d'aspect et de forme des valves, à l'extérieur. Ici encore, nous avons à signaler quelques chan- gements de nom : Modiola suevica (= Myt. minimus Goldf, non Gm.), M. ardescisca (= M. Hillanus Dum. non Sov.), du Lias: M. Oppeli (= M. Morrisi Oppel, non Sharpe), M. parvulus (— Mod. minima Sow. non Myt. minimus Poli), M. Dumortieri (= M. minimus Dum. non Sow.), Mod. Beneckei (— M. Kochi Benecke, non d'Orb.), Mod. ferruginea (= M. cuneata Benecke, non Sow.), Mod. Greppini (— M. cf. Lonsdalei (1) Genève, 1915. — Mém. Soc. pal. Suisse, vol. XL (rgxh-1915), pp. 321-440, in-4, PIX RTENCX VIT, — 144 — Greppin, non M. et L.), M. Lycetti (= M. imbricatus M. et L., non Sow.), M. Portlocki (= M. compressus M. et L. non Koch et Dunker), M. Buck- mani (= M. tenuistriatus M. et L. non Goldf.), M. Laubei (= Mod. gib-: bosa Laube, non Sow.), M. Foucardi (= M. longævus de Lor. et Cott. non Contej.) ; enfin M. Rollier ne s’est probablement pas aperçu qu'il a catalogué deux M. subreniformis, l’un du Bath. (p. 346), variété de Morr. et Lyc. érigée en espèce, quoiqu'il existât (p. 355) déjà un M. subreni- formis Cornuel (T841), dans le Purbeck. sup. ; ce dernier seul doit être conservé, l’autre doit changer de nom. Parmi les Rhynchomytilus, M. Rollier signale M. æquiplicatus G. Bühm., non Stromb., dont il remplace le nom par M. Bühmi. Deux Pernomytilus sont nouveaux : M. montanus Hall. et M. randenensis Mœæsch, du Crussolien. Arcomytilus vesuntinus n. sp., la plus grande des espèces confondues avec M. pectinatus, à la base du Rauracien des environs de Besançon ; ensuite, comme rectifications : M. Cossmanni, de Brion, espèce que j'avais confondue avec M. subpectinatus d'Orb., du Kimméridgien infér. ; M. Royeri, pour une mutation du Séquanien que de Loriol avait confondu également avec M. subpectinatus ; M. Bühmi (= M. Couloni Bühm, non Marcou). L'auteur admet concurremment Pinnigema et Te chites comme Sous- Genres de Pinna, sous prétexte que l'épaisseur du test n’est pas un carac- tère génériquement différentiel, argument contestable d’après moi. D’ail- leurs Pinna doit lui-même être dédoublé, comme je l'ai indiqué dans le 5° livr. du T. 1° de « Conchol. néog.-Aquit. Les rectifications faites sont les suivantes : Pinnigena Orbignyana (= P. rugosa d’Orb., non Sow.), P. Pellati de Lor. (= Trichites Saussurei de Lor., non Th.), P. Gurandi (= Trich. Saussurei de Lor., non Th.), mais x réellement bien utile de créer deux mutations distinctes pour des formes provenant de deux horizons du même terrain Séquanien, et les différences sont-elles abso- lument constantes, exemptes de Cas de déformation. La même question se pose pour P. Matheyi (— P. Saussurei de Luc, non Th.) ; P. Bühmi (= Trich. incrassatus Bühm., non Desh.), Plusieurs Trichites s. str. nouveaux sont ensuite décrits : T. fibrosus Mérian, T. Thiessingi, T. pustulatus ; puis, la liste des rectifications com- prend à la fois Pinna et Trichites qui se ressemblent extérieurement : P. Zieteni (= P. diluviana Zieten, non Schl.), P. Falsani (= P. folium Dum., non Young), P. Dumortieri (— P. inflata Dum., non Ch. et Dew.), Trich. reticulatus (— P. ampla M. et L., non Sow.), P. balinensis (— P. cu- neata Laube, non a Tr. crassitesta Th. (= T. giganteus Etall., non Q.), P. stuifensis (— P. mitis Zieten, non Phil), Tr. elsgoviaca em. (=P. ampla Etall., non Sow.), Tr. danubiensis Fa P. ampla Goldf., non Sow.), du D bis Suratblanen#2; ; 4 . 4 . — 145 — Passant aux Avwiculidæ, outre une espèce nouvelle (Oxyt. Petitclerci, de l'Oxfordien de Palente), nous relevons les rectifications ci-après O. liasina (= Monotis sexcostata Oppel, non Rœm.), O. Phillipsi (— A. inæquivalvis Phill., non Sow.), du Charmouthien ; O. foarciensis (= Avic. Munsteri Dum., non Bronn), O. ferruginea (= A. inæq. Ben., non Sow.), O. Rœmeri (— Monotis subcostata Rœm., préemplové par Dechen);- O. Rœderi (— Avic. Munsteri Rœder, non Br.), de l’'Oxfordien sup. de la Haute-Alsace. Deüx nouvelles espèces de Pseudomonotis (P. Greppini du Raur., P. Ki- liani du Ptécérien) et quelques rectifications : P. Zieteni (— Av. substriata Lieten, non Munst., du Suévien), P. Quenstedti (= Monotis echinata Qu. non Sow.), P. Lycetti (= A. braamburiensis M. et L., non Phill.), P. ooli- thica (= À. echinata M. et L., non Sow.), P. margacea (= Mon. ornati Q. non ornata préemployé), P. Lorioli (= P. tenuicostata de Lor., non Greppin), de l’Oxfordien, P. suevica (= Monotis lacunosæ, motif non indiqué), du Crussolien. Outre Inoceramus Ischeri nov. sp., il y a lieu de signaler : 1. Dumor- tieri (= I. fuscus Dum. non Q.), I. balinensis (id. Laube) ; puis, Perna Moœæschi nov. sp., P. Zieteni (= P. mytiloides Zieten, non Lin.), P. ooli- thica (= P. rugosa M. et L., non Goldf.), P. bradfordiensis (= P. myti- loides Lyc., non Lin., l’auteur rapporte l'espèce tantôt à Sow., tantôt à Lamk.) : enfin Hinniles colosseus nov. sp. Sous réserve de l’observation générale relative à la prudence qu'il faudrait apporter, afin de ne pas émietter trop de mutations, les yeux fermés, par le simple motif que le niveau est différent, et surtout sans avoir Vu les spécimens, sans avoir vérifié que les différences sont cons- tantes au même niveau — on ne saurait trop apprécier la somme énorme de recherches que comporte la revision faite par M. Rollier : c’est un x répertoire précieux à consulter par les paléontologistes. On a dibranchiate Cephalopod (Plesioteuthis) from the lithogra- phic stone (lower Kimmeridgian) of Eichstædt, Bavaria, by G. €. Crick (1). — Le Genre Plesioteuthis a été établi, en 1860, par Wagner pour P. prisca, des calcaires lithographiqué® de la Bavière. Un excellent spécimen de cette espèce — primitivement décrite par Ruppel (1826) dans le G. Loligo — a permis à M. Crick de préciser un certain nombre de critériums génériques, et notamment ceux qui distinguent Plesioteuthis : d’Acanthoteuthis Wagner : la tête, plus étroite que le corps, les huit bras, les yeux, le gladius, etc... sont assez nettement visibles sur la figure en retombe de laquelle l’auteur a fait dessiner au trait les contours essentiels. Cette restauration présente un réel intérêt. (1) Londres, 1910. — Proc. mal, Soc., vol. XI, part, VI, pp. 313 318, PI, IX, — 140 — Catalogue of types and figured specimens of British Cretaceous Lamellibranchiata preserved in the Museum of practical Geology, London, by H. A. Allen (1). — Il s’agit des types, pour la plupart figurés dans la récente Monographie de M. H. Woods, qui a été analysée dans cette Revue, ce qui nous dispense d’entrer dans de plus amples détails. C’est un excellent répertoire que M. Allen a eu raison de publier. Cainozoic Fossils from Oamaru, Dby Marshall (2j. — A défaut des descriptions publiées par M. Suter dans le Bulletin du Service géolo- gique de Nouvelle-Zélande, que je n'ai pas encore reçu, je me borne à signaler les listes de fossiles du district d'Oamaru, dont 30 à 4o % seule- ment représentent des espèces vivant encore actuellement. Il en résulterait que ces gisements sont vraisemblablement d’un niveau supérieur à ceux de l’Eocène ou de l’Oligocène d'Australie et de Tasmanie. Sur les affinités morphologiques des Genres Thersitea Coquand, Perairaia Crosse, Oostrombus Sacce : Gastropodes fossiles des pro- vinces tertiaires méditerranéennes, par M. 4. Savornin (3). — Le G. Thersitea Coq. a toujours intrigué les paléontologistes, et le classement systématique de ces formes éteintes, en général mal conservées, a beau- COUP varié : j ai moi-même classé Thersitea comme Sous-Genre de Clavella (Essais Pal. comp., livr. IV, 19071, p. 22, fig. 11), tout en indiquant déjà que ce G. pouvait peut-être se rapprocher des Strombidés ; je suis d’ailleurs revenu sur cette question dans la sixième livraison de la même publication. (1904, p. 19), ainsi que sur le classement des G. Oostrombus et Perairaid, à la suite de Strombus (4). M. Savornin ayant eu à sa disposition des spécimens intacts a pu constater sur T'hersitea l'existence d’un sinus à la sartie antérieure du labre, contre la pointe de la columelle, de même que chez les Strombidie, à la place d’un canal siphonal qu'on supposait mutilé et qui aurait justifié le rapprochement avec les Fusidæ tels que Clavella. Il caractérise la nouvelle Famille Fhersiteidæ par la tubérosité columel- laire qui s’épaissit sur la région pariétale, et par le sinus plus ou moins profond que décrit le labre avant de se raccorder à cette tubérosité. À côté de Thersitea, M. Savornin distingue deux Genres auxquels il me paraît plus convenable de n'attribuer qu'une valeur sectionnelle Hemithersitea (G.-T. ; H. ventricosa n. sp.) à tubérosité moins saillante, (r) Londres, 1915. — Summ. Prog. geol. Surv. for 1914, app. IL, pp. 66-79. (2) Wellington, 1915. — Ext. Trans. N. Z. Inst., vol. XLVIT, 1914, pp. 377-389. (3) Paris, 1914. — B.S. G. EF. (4), &. NIV, p. 310, r9 fig. texte. (4) M. Savornin — qui me taxe d'erreur en bonne compagnie (Coquand, Pomel, Fischer, Ziltel, Locard —, aurait pu au moins rappeler ces hésitations qui prouvent que j'étais bien près de la vérité, il y a 15 ans! La fig. 18, PI. VII, n’a pas d’ailleurs été retouchée, comme l'avance à tort cet auteur. non tuberculée, et à fissure moins longue ; Pseudothersitea (G.-T. P. thagastensis n. sp.) à fissure presque nulle et sans pli pariétal. Quant à Th. strombiformis Pomel, M. Savornin le place dans le G. Perairaia Gerv., dont la tubérosité donne naissance à une série spi- rale de tubercules épineux. Enfin cette intéressante Famille se termine par Oostrombus dont j'ai figuré un excellent type (4. c., pl. IF, fig. r) et qui se distingue par son labre épaissi, laissant des varices comme trace de ses accroissements. Fauna of the San Pablo Group of Middle California, by B. L. Clark (1). — Le Groupe de San Pablo (Calif.) a été défini par Merriam, Vers 1910 ; de l'étude stratigraphique et de l'examen des fossiles — dont le pourcentage d'espèces communes avec les formes actuelles est assez faible — il paraît ressortir que la faune de ce groupe est miocé- nique, d'origine presque exclusivement marine, à la température cor- respondant à peu près à celle des mers baignant actuellement la Cali- fornie moyenne ; ce niveau du Miocène supérieur serait contemporain des couches pétrolifères de Coalinga, c’est-à-dire sensiblement au-dessous de la formation pliocénique de San Pedro et San Diego. La partie paléontologique de ce Mémoire comprend à peu près exclu- sivement la description des espèces nouvelles ou peu connues, dans un état passable de conservation ; je me bornerai à signaler les plus inté- ressantes et celles qui donnent lieu à quelques observations. Yoldia carnarosensis n. sp., dont la charnière est inconnue, ressemble à Y. Cooperi Gabb., espèce actuelle du Pacifique. Ostrea Bourgeoisi Rémond, grande espèce du groupe d’O. crassissima, qu'il ne faut pas confondre avec O. titan Conrad, dont la fossette ligamentaire est pro- portionnellement plus large. Plagioctenium bilineatum n. sp. appar- tient à un Sous-Genre de Chlamys, distinct par sa forme large et dissv- métrique, d’ailleurs inéquivalve, à oreillettes médiocrement échancrées ; aussi, Je ne puis concevoir comment l’auteur rapporte au même Sous- Genre un autre Chlamys (P. crassiradiatum n. sp.) qui n’a ni le même galbe ni la même ornementation ! Pecten (s. str.) Raymondi n. sp., de taille relativement moyenne, a été confondu à tort avec P. discus Conrad, du Miocène inférieur, tandis que c’est une espèce commune et caracté- ristique du Miocène supérieur. Chlamys pabloensis Conrad, bons échon- tillons de chacune des deux valves ; Pallium Holwayi n. sp. est, au con- traire, assez médiocre. Enfin, Patinopecten Weaveri n. s., dont les côtes sont aussi larges que les interstices, termine la série des Pectinidés. (:) Berkeley, 1915. — Univ. Calif. publ. Bull. depart. Geol., vol. 8, n° 22, pp. 385-572, PI. 42-71, phot. d’après nat. TRES Parmi les Mytilidæ : M. Merriami, Perrini nn. sp., Mytiliconcha trampasensis, Modiola Gabbi (= M. multiradiata Gabb. dédoublé, le type de l'espèce reste acquis au Miocène inférieur). = | Deux espèces nouvelles de Dosinella et une variété représentent ce groupe cythéreiforme et moins arrondi que les vrais Dosinia ; malheu- reusement, le sinus n'est figuré sur aucune des planches : D). Arnold, Merriami, var. occidentalis. La même observation s'applique aux trois Tivela (Pachydesma), dont heureusement la charnière est ici figurée : T. diabloensis, angulata, Gabbi nn. sp. ; puis Amiantis Dalli, Pitaria Behri, P. Stalderi Chione diabloensis, C. pabloensis, Venus Martini nn. sp (cette dernière extrêmement douteuse comme détermination générique), complètent la série des Venerideæe. Les Tellinidæ sont plus faciles à reconnaître à cause de leur pli anal, mais à défaut de charnière, il est impossible d'en fixer le classe- ment générique ; ainsi, pourquoi Macoma Andersoni nn. sp. appartient-il au G. Macoma, puisqu'on ne peut vérifier si la charnière est dépourvue de lamelles latérales À et P ? La même question se pose pour M. dia- bloensis dont les trois figures sont, en outre, radicalement dissemblables. Signe alata Gabb, montrant la trace d’une nymphe saillante à l'arrière, de sorte que Gabb l'avait classée dans le G. Gari dont elle n'a pas la forme extérieure : à ce point de vue, les valves figurées, quoique dissemblables, se rapprochent plutôt de Sanguinolaria. Nous passons ensuite aux Gastropodes pour lesquels l’état de conser- vation des types figurés nuit fréquemment à la certitude des détermi- nations génériques : si — par son ornementation — Astralium Raymondi n. sp. ressemble à un Pachypoma, il est inadmissible de classer dans leurs Genres respectifs Leptothyra danvillensis et Calliostoma bicarinaltam nn. sp., ce dernier est d'ailleurs homonyme d’une espèce d’Eichwald ! Tegula (Chlorostoma) danvillensis est peut-être une Gibbula, de même que T. Nashi? Au contraire, Littorina pittsburgensis n. sp. est bien caractérisée et distincte de L. Remondi Gabb, que l’auteur à pris soin de faire figurer sur la même planche 65. Crepidula pabloensis est en assez bon état, quant à Calyptræa diabloen- sis et C. Martini, deux espèces nouvelles très voisines, elles appartiennent au phylum à costules radiales, pour lequel à été proposé le Sous-Genre Trochatella Lesson. Natica diabloensis et kirkensis nn. sp. ne sont probablement pas des Euspira, tandis que Neverita Arnoldi appartient à un tout autre G que Neverita pabloensis qui est bien, en effet, une Neverita. Les Cerithidæ, peu nombreux d’ailleurs, sont d’une conservation lamen- table : il n'y a pas plus de raison de les rapporter aux Genres Bittium et Cerithiopsis qu'à Diastoma. Bu one Bursa trampasensis, dénomination bolténienne appliquée à une Ranelle, à rejeter comme nom de Genre ; Astyris kirkensis vue du côté du dos seulement ; Nassa pabloensis à l’état de fragments dont on ne connaît pas l'ouverture ; Semifusus Dalli, de petite taille ; des Chrysodomus beaucoup plus douteux parce qu'en mauvais état ; Siphonalia danvillensis n. sp., dont le canal siphonal est bien caractéristique ; Trophon carisaense Ander- son, un bel échantillon sur deux ; T. ponderosum Gabb, très variable, aucune .des trois figures ne se ressemble ; Ocenebra Dalli, O. Packardi, O. selbyensis nn. sp., qui paraissent, en effet, avoir la columelle recti- ligne ; Cancellaria pabloensis ne serait-elle pas plutôt un Cassis ? Enfin, Turris kirkensis n. sp., Pleurotomidé peu déterminable dont le nom géné- rique est d’ailleurs à rejeter comme emprunté au catalogue de Bolten, sans valeur systématique. Nos critiques ne portent que sur les détails du Mémoire de M. Clark : la tâche qu'il avait à accomplir était évidemment ardue, et il faut en tenir compte dans le jugement à porter sur le mérite réel de l’ensemble . de son œuvre. - Sul « Pecten rhegiensis » Seguenza del Plioceno garganicoe, per G. Checchia-Rispoli (1). — C'est dans un bloc de tuf calcaire, très tendre, abandonné près d’Apricena, que l’auteur a pu dégager une quan- tité innombrable de Pecten rhegiensis Seg., espèce pliocénique que l’on considérait, jusqu à présent, comme très rare. M. Checchia-Rispoli en publie neuf figures, avec une diagnose très détaillée, et il en indique la diffusion géographique. Ce sera donc une utile contribution pour les paléontologistes. The recent and fossil Mellusks of the genus Rissoina, from the west coast of America, by P. Bartsch (2). — Cette petite Monographie ne comprend que les espèces — pour la plupart nouvelles — de la côte pacifique d'Amérique : on ne s’étonnera donc pas de n’y voir indiqués que les Sous-Genres Rissoina s. str. et Folinia Crosse, ce dernier repré- senté par le seul génotype dont le nom spécifique a dû être changé (R. insignis de Folin, non Ad. et Reeve) en R. signæ Bartsch. Folinia se distingue par son bourrelet basal et par la minuscule échancrure pariétale à la partie inférieure du labre ; en outre, une rampe crénelée par les côtes axiales étage les sutures. La seule espèce fossile, décrite dans cette brochure, est Riss, pleistocænica n. sp., de San Diego (Calif.). (1) Palerme, 1914. — Ext. Giorn. Sc. nat. ed Econ., vol XXX, pp. 268-276, PI. L, in4°. (2) Washington, 1915, — Extr. Proc. U. S. nat. Mus., vol. 49, pp. 33-62, PI. 28-33, phot. d’après des dessins. — 190 — The Philippine Land shells of the genus Schistoloma, by P. Bartsch (1). — Quoiqu'elle soit relative à des coquilles terrestres actuel- les, cette brochure intéresse la Revue en ce sens qu'elle rappelle une correction de nomenclature générique, faite par Kobelt en 1902, au sujet du G. Coptochilus Gould (1862, non Amyot et Serv. 1843, Hemiptera) qu'il faut remplacer par Schistoloma Kobelt (1902). M. Bartsch en dis: trait le Sous-Genre Hololema (Megalomastoma Quadrasi Hidalgo) pour les. formes qui ont un ombilic largement circonscrit par un bourrelet basal assez proéminent. Remarquons en passant que ce Genre Schistoloma, confiné aux îles Philippines, présente une réelle analogie avec Dissostoma mumia (Lk. Cyclostoma) de l'Eocène parisien ; ce dernier a cependant l'ouverture moins épanouie. A commentary on Suter’s Çç Manual of the New Zealand Niollusca, by Tom Iredale (2). — Ici encore, nous avons a enregistrer quelques créations nouvelles qui peuvent éventuellement intéresser les paléon- tologistes, et incidemment, la faune néogénique de la Nouvelle-Zélande. Radiaemtæa (G.-T. : Acmæa cingulata Hutton) ; Atalacmæa (G.-T. A. fragilis Ch.) ; Notoacmæa (Patelloida pileopsis Q. et G.) ; Parvac- mæa (4. dædala Suter) ; Montiortula (Emarg. rugosa Q. et G., le nom Subemarginula Blainv. — qui s'applique à ÆE. emarginata Blainv. — n'étant pas accepté parce que non latinisé [Subémarginule] et étant remplacé par Hemitoma Swains.) ; Thorista, Section de Trochus à la place d'Anthora Gray, préemployé (Trochus viridis Gm.) ; Thoristella (Poly- donta chathamensis Hutton) ; Liotella (Liotia polypleura Hedley) ; Zali- pais (Cyclostrema lissum Suter) : Lissotesta (C. micrum T. Woods) : Ela- chorbis (C. Tatei Angas) ; Argalista (C. fluctuatum Hutton) ; Haurakia Hamiltoni S.) ; Merelina (R. chilostoma T. Woods) ; Subonoba fumata S.) ; Lironoba (R. Suteri Hedley ; Estea (R. zosterophila ue Notosetia (Barleeia neozelanica Suter) ; Nozeba (R. emarginata Hutt.) ; Dardanula (= Dardania Hutton, non Stäl.) ; ces deux derniers noms sont à classer dans les Rissoinidæ ; Murexsul (Murex octogonus Q. et G.) ; Xymene (Fusus plebeius Hutton) : Suterella (Helix Novaræ Pfeiffer) ; Phelussa (— Phacussa Hutton, préemployé, G.-T. : Helix hypo- polia PF.) ; Egestula (H. egesta Gray) ; Pectola (H. infecta Reeve) : Mo- cella (H. corniculum Reeve) ; Cavellia (H. biconcava P£.) : Nomanus (= Konophora Hutton, non Conophora Meigen). Dans l’examen des Pélécypodes de la Nouvelle- Zélande, M. ae ne propose pas de nouveaux Genres, mais seulement le nom El Amphi- (1) Washington, 1915. — Extr. Proc. U. S. nat. Mus., vol. Lg; pp. 195- se PI. 5r, Den (2) Wellington, 1915. — Extr. Trans. N. Z. Inst., Voie XLIIT, 1914, pp. 17-197. = 191 — desmatidæ à substituer à Mesodesmatidæ, de même qu'Amphidesma Lamk. remplace Mesodesma : j'ai déjà maintes fois exprimé le regret que le dernier Congrès zoologique de Monaco ait posé comme règle que, quand on change un nom de Genre, il soit également nécessaire de changer aussi le nom de Famille, attendu que c’est un abus de symétrie qui blesse la loi fondamentale de priorité. Cette décision a été prise — ou plutôt surprise — par suite de l’adoption d'un rapport dont les termes n’ont pas été lus en séance plénière, et il faudra inévitablement qu'une protes- tation se fasse entendre, à ce sujet, au prochain Congrès international, lorsque les troubles de la guerre européenne auront pris fin. Quoi qu'il en soit, le minutieux Travail de compilation de M. [redale — qui n’est que le commentaire non illustré d’un Manuel de M. Suter, lequel n'est pas entre les maïns de tout le monde — prouve que les ques- tions de nomenclature vont en s’embrouillant de plus en plus ; à bref délai, on arrivera à ne pas plus s'entendre qu'à la légendaire « Tour de . Babel ». On atténuerait cet inconvénient menaçant s’il était décidé que dorénavant les nouveaux noms génériques ne devraient plus être publiés sans être accompagnés de la figure du génotype, à moins qu'il ne s'agisse d’une correction d'homonymie, et, en outre, sans être justifiés par des critériums justificatifs, comme je prends la peine de le faire dans mes « Essais de Paléoc. comp. » au lieu de me borner à désigner un génotype: CÉPHALOPODES par M. P. LEMOINE. The Middle Triassic marine invertebrate faunas of North America. by James Perrin Smith (1). — Cet important Mémoire présente un intérêt capital, parce qu'il contient une véritable Monographie des Cépha: . lopodes triasiques de l'Amérique, à propos de laquelle l’auteur passe en revue une grande partie de la classification des Céphalopodes de cet âge. Etant donnée la personnalité de l’auteur et sa profonde érudition, cette revision devra attirer l'attention de tous les paléontologistes qui s’inté- ressent à l'étude des Céphalopodes. Il convient donc d'exposer ici les principaux résulats auxquels le savant américain est arrivé (2). I — Dans le Sous-Ordre des Tropidoitea, la Famille des TroPrrm# (1) Washington, 1914. — U. S. Geol. Survey, Profess. Paper n° 83, 148 p., PI. I-XCIX. (2) Je donne ici tous les nouveaux noms de Genres créés, mais la liste des espèces nouvelles serait trop longue pour être insérée dans le cadre de la Revue. 102. — n’est représentée en Amérique que par un seul Genre, Tropidogastrites G.-T. : Tr. trojanus Smith) : ce Genre du Trias moyen est un important type de transition entre Gastrioceras du Carbonifère et les véritables Tro- pitidés du Trias supérieur. La Famille des CezTiTID# ne serait représentée en Amérique que par les Genres Celtites et Columbites du Trias inférieur et moyen. Il faut y ratta- cher le Genre Proteusites Hauer (1888), du Trias moyen de Bosnie, qui ne serait en réalité qu'un descendant légèrement modifié de Columbites. L'ancêtre de la Famille serait Paraceltites Gemm., du Permien. Les stages jeunes de tous les membres de ete Famille ressemblent aux Gastrioceras, du Ginger dont le groupe ‘des Celtitidés descend certainement. On aurait ainsi la filiation suivante : de Gastrioceras permien provien- drait Columbites du Trias inférieur, puis Gastrioceras du Trias moyen, et enfin Tropites du Trias supérieur. Ce serait Ià une des fihations de Céphalopodes les mieux établies, dans laquelle l’ontogénie de chacun des: Genres successifs reproduit l’histoire phylogénique des Genres qui l’ont précédé. Mais il conviendrait alors de montrer pour quelles raisons l’auteur a cru pouvoir maintenir des coupures de Familles dans une série aussi nette- ment monophylétique. Hyatt et Smith (1905) ont placé les Celtitidés dans les Cératitidés, à cause de l’incorporation à cette Famille du Genre Xenodiscus ; mais en réalité, ce Genre, allié aux Meekoceras et aux Ceratites, n’a aucun lien de parenté avec les Celtitidés. La Famille des HazortrIDÉs, avait été rangée autrefois par Mojsisovics dans les Tropitidés ; mais Perrin Smith ne croit pas qu'elle appartienne au même phylum ; il pense plutôt que c’est un rameau divergent. Cette Famille est représentée en Amérique, dans le Trias moyen, par Acrochor- diceras Hyatt 1877, et dans le Trias Supérieur, par Halorites, Homerites, Juvavites Mojs. 1879, Sagenites Mojs. 1879, Metrasibirites Mojs, Lecoin- teiceras (nom. mut. pro Lecointeia Hyatt et Smith 1905, nom préemployé pour un groupe d'Insectes Leontia Champion 1893). L'ancêtre du groupe serait Stephanites Waagen, tandis que Metasibirites représenterait un type de dégénérescence. | Le Sous-Ordre des Arcestoidea est représenté par plusieurs Familles. La Famille des PopanocerATIDÆ comprend le Genre Popanoceras Hyatt (1883), ou plutôt le Sous-Genre Parapopanoceras Haug (1894). (o, p.153) À ce propos, je ferai remarquer qu’à côté du Genre {yattoceras Gemmellaro, il existe lé Genre Hyalticeras Cossmann in Revué de Paléoz. 1900, p. 43 (nom. mut. pro Anomaloceras Hyatt 1883; non 1837), qui avait comme type AN. anomalus Barrande. IL coryienl donc de remplacer Pons Cossmann. Je propose : Cossmanniceras: | à 3 « L : ) Aron La Famille des Cycrocosgtnæ Waagen, Waagenoceras Gemm., Hyatto- ceras Gemm. (O0, p. 152), Shumardites Smith, du Carbonifère, & Mega- phyllites Mojs. 1878) du Trias. Seul, ce dernier Genre s’observe en Amé- rique dans le Trias moyen du Nevada. La Famille des ARcEsTIDnæÆ comprend le Genre Proarcestes Mojs. 1893. Le Sous-Ordre des Ptyehitoida est représenté par la Famille des Prycarrinæ et la Sous-Famille des NanniripÆ avec les Genres Nannites Mojs. (1881) et Paranannites Hyatt. et Smith. (1905), puis par la Sous- Famille des PrycemiTiNæ avec Plychites Mojs. 1875. Le Sous-Ordre des Lyteceratoidea comprend un Monophyllites du Trias moyen. Le Sous-Ordre des Pinacoceratoidea est représenté par des PINaAcocE- RATIDÆ, avec Sageceras Mojs. 1872, Longobardites Mojs. 1882. Au Sous-Ordre des Ceratiteidea se rattachent plusieurs Familles : celle des GymniTipÆ avec Gymnites Mojs. 1882, Anagymnites Hyatt 1900 ; celle des XenoniscipÆ dont il a déjà été dit qu’elle doit être détachée des Tro- pitidés ; en effet, aucun Tropitidé n’a de stade jeune, ressemblant à Xeno-: discus, et les analogies qui ont motivé le rapprochement se retrouveraient dans d’autres groupes ; les Xenodiscus (1) descendraient plutôt des Prolé- nitidés. Ce groupe, connu en Asie dès le Permien, n’est pas connu d’ail- leurs avant le Trias, en Amérique, où il est représenté par deux espèces du Trias moyen. La Famille des HuncariTinx avec Hungarites Mojs. 1870, Dalmanites Kittl 1903, Eutomoceras Hyatt. 1877, commun dans le Trias moyen de Nevada, à peine séparable de Hungarites (ce Genre a également des analogies avec Paratropites Mojs., mais les stades jeunes de Eutomo- ceras en font nettement un Ceratoidea, tandis que le développement de Paratropites et de Discotropites H. et Sm. montre qu'ils tirent leur origine des Glyphioceratidæ) ; enfin, avec Halilucites Diener 1905 (ce Genre, type « ariétiforme » de Hungarites, formait, pour Hauer, la transition entre Hungarites et Ceratites : ce n’est en réalité qu’un Sous-Genre de Euto- moceras). La Famille des MEEKOCERATIDæ est représentée par le Genre Lecanites Mojs 1882, qui, à l’état adulte, a une grande ressemblance avec Gephyro- ceras ; celle des CEratinæ par Tirolites Mojs. 1878, Minarites Mojs. 1882, Cuccoceras Diener, 1905, Ceratites (2) de Haan 1825. On sait qu'on a créé dans le Genre Ceratites un très grand nombre de Sous-Genres (3) Smith ne (1) Smith identifie à Xenodiscus le Genre Danubiles Diener et le Genre Proceratites Kittl. (2) Je rappelle que Bayle (1858) a fait remarquer que Ceralites Tournefort (in Gualtiert, : 1742), s'appliquait à un Planorbe et que par suite ce nom devait être, pour le hs remplacé, par. Haaniceras. à (3) À ce propos, Smith fait remarquer que le Cane Ph D à an été Propose ‘par à Hyatt (1900) pour un groupe de Ceralites, le même nom — proposé en 1903 par Kittl pour PTS ES parait pas les adopter ; il pense que le Groupe des Cératitidés constitue une des séries génétiques les plus continues et les plus parfaites que l'on puisse observer en Paléontologie. Il se contente donc de distinguer un certain nombre (8) de groupes, dont quelques-uns seulement correspon- dent à des Sous-Genres existant (Paraceratites Hyatt (x) ; Hollandites Die- ner (1) Philippites Diener ; Gymnotoceras Hyatt), et il a la sagesse de. ne pas proposer de nouveaux noms de Genres pour ceux de ses groupes nouveaux qui n’en possèdent pas encore. La Famille des Cératitidés est encore représentée par Haydenites, Bala- tonites, Beyrichites W. 1895 ; on sait combien la position de ce groupe a été discutée : Diener a montré qu'on ne devait pas le ranger dans les Ptychitidés, et l’a classé dans les Meekoceras, puis dans les Ceratitidés ; Mojsisovics (1902) prouve qu'il descend des Dinarites. Smith, se basant sur l'étude du développement de certaines espèces, montre que Beyri- chites sensu str. provient des Cératitidés par l'intermédiaire de Gymno- toceras. Nouvellement défini, le Genre est cantonné dans le Trias moyen des Alpes, de l’Asie mineure, de l’Inde et de Nevada. Le Sous-Ordre des ‘Frachyceratea est représenté, dans le Trias améri- cain, par Nevadites Smith (G.-T. : N. Merriami Smith), Trachyceras Laube Anolcites Mojs., Protrachyceras Mojs. et Silenites. Le nouveau Genre Nevadites, le plus primitif du Sous-Ordre, serait un terme de passage entre Ceratites et Anolcites : il montre dans son développement un stade correspondant à Ceratites ; de même Anolcites montre un stade correspondant à Nevadites ; il descendrait d’une ancêtre peu modifié de Cer. Hagnei, son contemporain. On aurait donc une filiation analogue à la suivante : Ceratites Hagnei, Nev. Hyatti, N. Whitneyi, Anolcites Furlongi Smith, Protrachyceras Meeki, Trachyceras. Cette filiation n'est d’ailleurs pas une filiation vraie ; car toutes ces espèces, sauf la dernière, se trouvent dans la même 7ône du Trias moyen (7. à Cer. trinodosus). Le Genre Trachyceras (avec ses deux Sous-Genres Anolcites et Protra- chyceras) descendrait, d’après Mojsisovics, de Tirolites par l’intermé- diaire de Balatonites ; il est possible que cette origine soit vraie pour certaines espèces ; mais, en tous cas, Balatonites n'appartient pas à cette série ; aucun stade Balatonites n'apparaît dans le développement de Tra- chyceras. Smith est plutôt d’avis que Trachyceras descend des groupes de Ceratites bosnensis par l'intermédiaire de Nevadites. C’est sans aucune raison que Zittel (1895) a placé les Trachyceras dans les Tropitidés, s'ap- puyant sur une simple ressemblance extérieure, due à un de ces phéno- éerläins Dinarites — doit être changé. Je proposé Simithites, Kitti étant décédé eb ne pouvant plus faire lui-même cette correction. (x) Sallerites Diener et Hollandites D. seraient trop voisins pour Ctre séparés. — 155 — mènes de convergence si communs chez les Ammonites. L’abondance des Trachyceratea, dans le Trias moyen de l'Amérique, paraît indiquer qu'ils sont originaires de cette région. Comme des formes très analogues s’obser- vent en Méditerranée, et qu'ils sont très rares en Asie, il est probable qu'à cette époque, il existait une connexion directe entre la grande. mer américaine et la Méditerranée, tandis qué les communications étaient plus difficiles entre celle-ci et la portion américaine de la Thetys. Les BerLemNornEA sont représentés par le Genre Atrachites Gumbel. Les NaurirorbEA comprennent des Orthoceras Bregn, des Grypoceras Hyatt (1893) des Germanonautilus Mojs. 1902, Paranautilus Mojs. 1902. Si J'ajoute à ce résumé que de magnifiques planches en phototypie illustrent ce Mémoire, représentant plusieurs ‘stades successifs d’une même espèce, il est facile de se rendre compte qu'il est d’une importance capitale pour la connaissance des Céphalopodes triasiques ; il apporte des lueurs nouvelles sur leur classification rationnelle. Aussi doit-on exprimer l'espoir que M. Smith nous donne un jour, non pas seulement une Monographie des faunes triasiques d'Amérique, mais une étude d’ensem- ble sur les faunes triasiques du monde, avec leur évolution probable, leur mode de répartition, étude dont les éléments sont actuellement très dissé- minés dans les travaux de savants, surtout autrichiens, mais qui sont presque suffisamment au point, semble-t-il, pour permettre de tenter un essai de synthèse dont les Latins sont toujours si friands. Quelques remarques sur les Bélemnites jurassiques, par Marcel Lissajous (1). — On sait combien est disséminée la littérature relative aux Bélemnites jurassiques, dans plus de 200 Travaux ou Opuscules. M. Lissajous a entrepris le travail de synthétiser toutes ces recherches ; il en présente aujourd'hui une Etude préliminaire. Il insiste d’abord sur les caractères pouvant servir à la détermination des Bélemnites ; les plus saillants sont fournis par le rostre (forme générale, profondeur ou obliquité de la cavité alvéolaire, direction de la ligne apicale, coupe, sillons) ; mais il ne faut pas oublier que les Bélemnites sont très variables et que ces caractères ne doivent pas être enfermés dans les limites trop étroites ; de plus, certains caractères changent avec l’âge. D'autre part, de nom- breuses variétés s’observent dans une même espèce ; celles-ci ne doivent donc être basées que sur un assez grand nombre d'échantillons : certains individus ont reçu de divers auteurs des noms spéciaux, alors qu'ils ne sont que des variétés à caractères exagérés ou de simples monstruosités. L'origine des divers sillons que montre le rostre d’un grand nombre de Bélemnites est encore bien obscure ; cependant ils ont une valeur très (1) Mâcon, 1915. — Bull. Soc. Hist. nat. 32 p., 1 PI. (provisoire). EG — importante dans la détermination des espèces. Ces sillons sont produits par une inflexion des couches concentriques formant le rostre, ainsi que le montre parfaitement une coupe perpendiculaire à l’axe du rostre. Les exceptions apparentes à cette règle proviennent de ce que la matière com- posante du rostre est moins compacte sur la ligne du sillon et s’exfolie parfois assez profondément pour faire disparaître complètement la partie infléchie. Cette exfoliation est particulièrement nette dans le Genre Cylin- droteuthis. L'Ostracumlamella est une lame ventrale fibreuse dont le sillon ventral ne serait que la cicatrice extérieure ; il forme une véritable cloison s'étendant jusqu'à l’axe central de la Bélemnite. Cette lame, déjà soup- çonnée par Voltz (1846), découverte par Munier-Chalmas, signalée par Deslongchamps (1878), a été dénommée par Neumayr (1889). La cloison de l’ostracumlamelle est fort difficile à observer ; sur des coupes longitudinales on voit généralement un léger intervalle séparant les couches concentriques, aussi M. Lissajous propose-t-il le nom « fente alvéolaire », déjà utilisé par divers auteurs. On sait que les noms de Genres de Bélemnites n'ont pas tous été acceptés par tous les paléontologistes. M. Lissajous pense que la sépa- ration générique est aussi justifiée chez les Bélemnites que chez les Amm'o- nites et que les Genres, une fois bien fixés, sont faciles à suivre à travers tous les étages, depuis leur apparition jusqu'à leur extinction. M. Lissajous montre qu'on peut constater chez les Bélemnites juras- siques la loi que M. Depéret a désignée : sous le nom : loi d'augmentation de la taille dans les rameaux phylétiques (1908). Il résulte des dimensions qu'il a observées que la taille s'accroît jusqu'à la disparition complète du Genre dans la plupart des groupes qu'il a distingués. Cependant, chez Cylindroteuthis, Pachyteuthis, Aulacoteuthis, les espèces, après avoir aug- menté considérablement de taille pendant le Jurassique, décroissent un peu pendant le Crétacé ; dans d’autres groupes, la taille est variable. S'appuyant sur ces caractères, M. Lissajous a tenté une nouvelle classi- fication des Bélemnites jurassiques. Elle comprendrait les Genres suivants, dont beaucoup sont nouveaux : Oxyteuthis. G.-T. : Bel acutus Miller, du Sinémurien au Pliensba- chien. Il comprend des espèces autrefois rangées dans le Genre Pachy- teuthis. Ce Genre ne peut être maintenu, car il existe déjà Oxyteuthis Stolley 1911 (G.-T. : B. brunswicensis). Je propose en remplacement Prototeuthis Paul Lemoine. : Passaloteuthis. G.-T. : Bel. Bruguieri d'Orb. du Pliensbachien au Toarcien, descendant de Prototeuthie. Il comprend des espèces rangées généralement dans le Genre Megateuthis. Aerocœælites. Génotype : Bel oxyconus Hehl in Zieten, du Plienbachien POP ST TS DT VU LT à | F1 mire au Bajocien, descendant de Passaloteuthis. 11 comprend des espèces géné- ralement rangées dans les Belemnopsis (1), sauf B. ilmistrensis Phil. lips que M. Lissajous avait lui-même autrefois placé (2) dans le Genre Megateuthis. Cylindroteuthis Bayle (3). Génotype : Bel. Puzosi d'Orb. du Callovien au Néocomien, descendant de Acrocælites. Cœæloteuthis Lissajous 1906 (4). Génotype : Bel excavatus Phillips, du Pliensbachien, descendant probablement de Prototeuthis. C'est évi- demment un groupe très spécial. Mescteuthis. Génotype : Bel rhenanus Oppel., du Toarcien à l’Aalé- nien, descendant probablement de Cœloteuthis et comprenant des espèces anciennement classées dans Megateuthis. Megateuthis Bayle. Génotype Bel. giganteus Schloth., de l’Aalénien au Bajocien, descendant de WMesoteuthis. Pachyteuthis Bayle. Génotype : Bel excentralis Y. et B., du Pliens- bachien au Néocomien, descendant de Atractites du Trias. Dactyloteuthis Bayle. Génotype : Bel. irregularis Schloth., du Domé- rien au Toarcien, se reliant à Pachyteuthis. Salpingoteuthis. Génotype : Bel. trisulcalus Blainv., de l’Aalénien), provenant de Dactyloteuthis. Duvalia Bayle. Génotype : Bel. latus, du Bathonien au Néocomien, descendant de Atractites applanatus. Hastites Maver. Génotype . Bel. clavatus Stahl., du Pliensbachien au Néocomien, descendant d’Aulacoceras. Pseudobelus Blainv. Génotype : Ps. bipartitus BI., de l’Aalénien au Néocomien (5). , Belemnopsis Bayle. Génotype : Bel. bessinus d'Orb. du Pliensbachien au Bathonien. Origine inconnue. Hibolites Mayer (Montfort ?). Génotype : Belemnites hastatus (Montfort) Blainv., du Bajocien au Néocomien, descend de Belemnopsts. (x) Je rappelleque B: lævis Simpson non Rœmer doit porter le nom B. Simpsoni Mayer. (2) Lrssarous, Jurassique mäâconnais. Description des formes caractéristiques et des espèces les plus communes. Bull. Soc. hist. nat. Mäcon, 1907. (3) La plus ancienne espèce du Genre est Bel. redivivus Blake 1905. Maïs, comme le fait remarquer M. Lissajous, il existe déjà un Bel. redivivus Mayer 1863 ; il convient donc de changer le nom de Blake et je propose subredivivus Paul Lemoine. , (4) Lassazous, Toarcièn des environs de Mâcon. Bull. Soc. hist. nat. Mäcon, 1906, p. 265. L'auteur avait figuré GC. calcar Phillipps, C. curtus, d'Orb. C. subeurtus Liss. (>) À ce propos, je ferai remarquer que M. Spengler (1910 Untersuchungen uber die sudindische Kreide formation. Die Nautiliden und Belemnitiden des Trichinopoly districkts, PI. XIV, fig, 8) a créé Belemnites (Pseudobelus) Stoliczkai. Or, Waagen (p. ro, PL. 1, fig. 101) . a déjà créé un Belemnites Stoliezkai qui est un Neohibolites. Je propose donc pour l'espèce de M. Spengler, le nom Pscudobelus Spengleri P. Lem, » — 158 — Aulacoteuthis (1). Génotype : B. absolutus Fischer v. Waldheim, du Callovien ou Néocomien ; descendant peut-être de Belemnopsis, mais sans rapport avec Cylindroteuthis. Dicœlites Bœhm. 1906. Génotype : Bel dicœlus Rothpl. (Lissajous y substitue Bel. Meyrati Ooster). Le Genre inédit Diploroteuthis M. Ch. tombe en synonymie devant lui. On le connaît du Bajocien supérieur au Portlandien, provenant peut-être de Belemnopsis. Rhopaloteuthis (2). Génotype : Bel. Sauvanani d'Orb., du Bathonien au Néocomien, sans rapport avec Hibolites et Duvalia, ayant peut-être quelque parent avec Belemnopsis. Ces diverses coupures paraissent très acceptables, au moins comme Sous-Genres ; car elles représentent des groupes assez homogènes. Les filiations indiquées sont peut-être plus sujettes à caution ; en tout cas, M. Lissajous les a exposées avec une clarté toute française. Il serait amené à distinguer chez les Bélemnites jurassiques cinq grands rameaux phylétiques 1° Aulacoceras Haueri, du Trias, donnant naissance à Pseudolebus ; 2° Aulacoceras reticulatum, du Trias, donnant naissance à Hastites ; 3° Belemnopsis Harleyi, du Charmouthien, donnant naissance à Diccæ- lites, Rhopaloteuthis, Aulacoteuthis ; h° Certains Atractites, du Trias, donnant naissance à Prototeuthis, Passaloteuthis, Acrocœælites, Cylindroteuthis d’une part, Cœloteuthis, Mesoteuthis, Megateuthis de l’autre ; 5° D'autres Atractites d'où proviennent Pachyteuthis, Dactyloteuthis, Salpingoteuthis ; 6° D'autres Atractites ayant donné naissance à Duvalia. Comme on le voit, malgré son titre modeste, cette Note préliminaire est le prélude d'une classification nouvelle des Bélemnites jurassiques. Le Mémoire d'ensemble qu'elle annonce sera précieux à tous les égards, étant donné le rôle important que jouent les Bélemnites dans les terrains jurassiques. Il faut souhaiter que M. Lissajous puisse le publier avec toute l’ampleur nécessaire ; des Monographies de ce genre, traitées avec notre esprit français de clarté en toutes choses, ne peuvent que faire avancer la Science et aussi servir le bon renom de la science française. (1) M. Lissajous émet la crainte que ce Genre ne puisse être confondu avec Aulacobelus Pavlow, Genre à classer dans les Belemnopsis, ct d’ailleurs à ne pas adopter à mon avis (voir plus haut). Les deux noms sont assez différents pour ne pas prêter à confusion. Mais, le nom même de Aulacoteuthis a déjà été créé par Stolley, 1911, et, coïncidence curieuse» pour le même groupe (G. T. Bel. absolutiformis). Ce nom peut donc être conservé, mais en attribuant la paternité à Stolley. (2) Il existe déjà Rhopalobelus Pawl. ; même observation que précédemment, bg Studien an den Belemniten den unteren Kreide Norddeutschlands, von E. Stolley (1). — Dans cette Note préliminaire, M. Stolley montre que le Genre Cylindroteuthis est très hétérogène et qu'il est constitué par quatre rameaux autonomes. Le Genre Acreteuthis comprend toutes les formes du groupe de B. subquadratus, connues depuis le Jurassique le plus élevé des régions boréales jusqu'à la limite supérieure de l’Hauterivien. Le Genre Oxyteuthis s'applique au groupe de B. brunswicensis (Hau- terivien et Barrémien). Le Sous-Genre Aulaceteuthis est démembré du groupe de B. brunswi- censis (Néocomien supérieur), et comprend les formes voisines de B. abso- lutiformis. ï L'ancien Genre Cylindroteuthis est restreint aux espèces du Jurassique supérieur (G.-T. : Bel. Puzosianus). Enfin le Genre Neohibolites serait constitué par les formes de l’Albien et de l'Aptien, autrefois rangées dans Hibolites. Le génotype n'en est pas indiqué clairement ; mais il est probable que c’est Bel. ultimus d’Orb. La création de ce Genre me paraît particulièrement utile, car il com- prend un groupe d'espèces très homogènes, dont la position générique restait très incertaine ; il comprend, d’après Stolley : B. Ewaldi Stromb., B. inflexus A., B. minimus Lister, B. minor Stolley, B. Strombecki Gmull., B. ultimus d’Orb., B. Wollemanni. Il faudrait y ajouter, à mon avis : B. fibula Forbes, B. Listeri Mantell, B. reclusus Blanford, B. stilus Blanf., et peut-être B. Stoliczkanus Waagen. Les Belemnites iniracrétacées de l’Abkhasie (Gagry-Soukhoum). par M. S. Schweizoff (2). — M. Schwetsoff conteste la nécessité de créer un nouveau Genre Neohibolites comme l’a fait M. Stolley. Il montre que les différences entre Hibolites et Neohibolites se réduisent à un rostre plus aliongé seulement chez Hibolites et à la différence äu niveau stratigraphique. Il n’y voit pas un Genre, mais un groupe, celui des Semicanaliculata, qu'il pense d’ailleurs plus communs dans le Nord que dans le Sud ; ce serait donc un groupe boréal. Il est curieux de constater que, dans ces groupes, les espèces les plus jeunes, géologiquement parlant, sont plus raccourcies que les espèces plus anciennes. Il y à là une exception intéressante à la loi formulée par M. Depéret. Un certain nombre d'espèces nouvelles sont décrites dans ce Mémoire qu'illustrent 4 bonnes planches en phototypie. (x) Hanôvre, 1911. — Extr. Jahresber. Niedersachs. Geol. Vereins, pp. 179-191, PI. VIL-IX, 1 fig. texte. (2) 1913. — Ann. Géol, minér. Russie, T. XV, Liv. 2-3, pp. 44-74, PI. IT à V. io J'ajouterai que, dans la partie russe du texte, M. Schwetzow donne une classification des Bélemnites, due à Pavlow, où il paraît créer un certain nombre de Genres nouveaux, dans le voisinage d’Aulacoceras, Calliconites, Asteroconites qui seraient des nomen nudum, puis — chez les Belemni- tidés vrais — Nannobelus (N. acutus Miller, etc.) Megabelus (1) (M. gi- ganteus Schloth., etc.);, Piestobelus (2) (P. subquadratus Rœm. etc.), Rhopalobelus (nom. nud.), Aulacobelus (A. canaliculatus, etc.). Malheureusement, on ne voit pas trop à quoi correspondent ces Genres nouveaux lancés dans la circulation scientifique sans commentaires, et - qui, d’après la liste des espèces qu'ils comprennent, paraissent très hétérogènes. On ne saurait trop s'élever contre une pareille manière de faire. . C’est ainsi que le Genre Virgatosphinctes, chez les Ammonites, dû à Uhlig et peut-être excellent s’il avait été publié par lui, a été défiloré, ou plutôt dénaturé par Marthe Furlani et par Dacqué, qui l'ont utilisé avant l’auteur. Ce n'est pas avec de telles pratiques qu'on mettra de la clarté dans les nomenclatures paléontologiques que certains savants paraissent se x complaire à embrouiller. POLYPIERS, SPONGIAIRES ET FORAMINIFÈRES par M. G.-F. DOLLFUS. Evolution ci Zaphrentis Belanouei, by R. G. Carruthers (3). — Dans cette petite Note, très soignée d'ailleurs, M. O.-G. Carruthers a recherché s'il était possible de trouver la trace d’une évolution dans un petit groupe de Polypiers du G. Zaphrentis qui se poursuit dans la longue série des couches du Carbonifère inférieur d'Ecosse (Dinantien). Aucune recher- che n'avait été tentée antérieurement, à notre connaissance, sur l'évolu- tion de ces Polypiers, et il fallait des conditions toutes spéciales pour que l’enquête pût aboutir. La stratigraphie de cet étage se prête bien en Ecosse. à cette étude, car les horizons calcareux — dans lesquels les Polypiers rugueux du groupe étudié se succèdent ininterrompus — sont coupés inégalement de couches houillières qui ne sont pas continues dans ce Bassin ; la filiation a été possible sans migration importante. L'auteur emploie le mot « gens » pour grouper les espèces succes- sives voisines qu'il rencontre, c’est, dans sa signification latine, un G) B. giganteus est déjà pris comme génotype de Megateuthis Bayle, 1878. (2) B. subquadratus est déjà le génotype de Acroteuthis Stolley ! (3) Londres, 1915. — Quart. J, Geol. Soc., Vol LXVI, pp. 523-538, 2 PI, GE = groupement d'individus, habitants d’un même lieu, le mot de Famille ne peut pas être employé, car on lui a donné en histoire naturelle une signification bien plus générale que dans son acception sociale. Les caractères des « gens » de Zaphrentis Delanouei sont restés, au cours des horizons examinés, nombreux et importants ; les caractères perma- nents qui se sont maintenus sont ceux de la taille, de l’épithèque plissée, de la situation de la fossette impaire, de l’espacement des planchers, de la force des cloisons, de la courbure des cloisons vers la fossette septale, etc. Les caractères variables ont porté sur la profondeur et la largeur des cloisons ; la forme conique courbe qui tend à devenir cylindrique et dressée, mais surtout la réduction d’étenaue des cloisons qui fait appa- raître au centre du calice un espace de plancher nu ; dans le langage du spécialiste, la forme zaphrentitienne tend à la forme amplexoïde. Voyons le détail. La forme de la couche la plus ancienne est Zaphrentis Dela- nouei Ed. et H. (forme typique),la fossette impaire est large, ses parois se soudent aux cloisons par un empâtement solide, la forme générale est bien conique. Dans Z. parallela n. sp., qui se trouve dans des couches un peu moins vieilles, les sections de l’âge adulte (ephebic stage) montrent des cloisons un peu plus nombreuses, plus minces, moins soudées ; tandis que les sections de la base du Polypier, du jeune âge (neanic stage) sont conformes à celles de l'adulte dans Z. Delanouei. Dans les calcaires à ciment de forte épaisseur, stratigraphiquement plus élevés, on arrive à Z. lawetonensis n. sp., la forme est petite, un peu cylindroïde, la muraille épaisse, la fossette cardinale réduite : mais Jusqu'ici, ces changements sont médiocres. Avec Z. constrictus n. sp., du calcaire de Hurlet, la fossette caliciale sencombre de cloisons adventives irrégulières qui la réduisent, c'est probablement Z. pachysepta Thomson. Enfin, dans Z. disjuncta n. sp., qui groupe probablement Z. cyathina ei Z. intermedia Thomson, le centre des planchers est dégagé, la fossette impaire est peu perceptible, les changements sont apparents : il est vrai que, si on fait des sections à la base de l'échantillon, on retrouve des cloisons épaisses et soudées, atteignant le centre. | On peut donc se demander s'il s'agit ici d'espèces ou de mutations, si la nomenclature binominale leur est applciable dans sa lettre ou dans son esprit ; aussi divers membres de la Société Géologique de Londres n'ont pas manqué de faire cette observation à M. Carruthers. Il faut avouer que les mutations décrites et figurées sont de bien médiocre valeur nous savons mal les relations des Polypiers et de leur squelette et nous ne savons pas si, dans l'adulte, il est encore en relation avec les cham- bres de sa base et capable d’en épaissir les cloisons, s’il peut consolider sa base en même temps qu'il développe en hauteur son calice, — 169 — L'écrivain de cette analyse a récolté, il y a quelque quarante ans, à Tournai, dans le calcaire carbonifère inférieur, un nombre considé- rable d'échantillons de Zaphrentis et il lui a paru que les espèces qu’on y avait distinguées étaient beaucoup trop nombreuses : outre le Z.. Dela- nouei, il y avait Z. Omaliusi, Z. Nysti, Z. cornucopiæ, etc. ; les des- criptions avaient été faites sur des individus isolés qui se confondaient dans une série un peu nombreuse ; dans plusieurs espèces la présence d'un plancher nu, au centre du calice adulte, était un caractère commun qui n'avait rien d'évolutif, parfois les planchers et cloisons de la base sont absents comme s'ils eussent été résorbés ; d’autres spécimens sont irréguliers, contournés, comme ayant été gênés dans leur développe- ment au milieu d’une masse charnue aujourd’hui disparue, mais mon- trant bien la plasticité des diverses parties squelettiques : cloisons, plan- chers ; en étudiant même les figures de l’auteur, on s'aperçoit que, dans les sections successives qu'il donne d’un même individu, on constate de l’une à l’autre que certaines cloisons se sont soudées, que d’autres sont apparues, certaines sont passées dominantes et d’autres se sont atrophiées. Il apparait, en résumé, que les modifications individuelles sont plus importantes que celles données comme spécifiques et que nous sommes conduits à croire qu'il s’agit d’une seule et même espèce, bien inutile à démembrer et dénommer à nouveau, sans évolution réelle- ment patente. Lophophyllum and Cvyathaxonia, by R. G. Carruthers (1). — La très courte Note de M. Carruthers, sur deux Genres de Polypiers rugueux du calcaire carbonifère anglo-belge, est tout à fait importante, elle nous présage le haut intérêt que présentera la Monographie des Polypiers de l'étage carbonifère que prépare l’auteur. Il faut remonter à l’origine de la création des Genres pour apprécier les erreurs qui ont été commises à leur sujet dans ces dernières années et en retrouver les vrais caractères. Le Le G. Lophophyllum a été créé, en 1850, par Milne Edwards et Jules Haime pour un Polypier décrit et figuré comme nouveau sous le nom Lophophyllum Konincki ; en réalité, cette espèce est la même que celle décrite et figurée antérieurement par Michelin sous le nom Cyatha- xonia tortuosa ; comme le Genre Lophophyllum est valide, l’espèce devient L. tortuosum Mich. sp. Il convient de faire remarquer que la figure de Michelin est meilleur que celle de Milne Edwards, et qu'en outre, les deux caractères qu'il indique sont suffisants, l’épithèque est lisse et le calice . pourvu d’une forte columelle. Le G. Cyathaxonia a été créé par Michelin, (1) Londres, 1913. — Geolog. Magazine, vol. X, pp. 49-56, 7 PI. O8 ee en 18406, pour deux espèces : C. cornu et C. torltuosa, très différentes d'ail- leurs, dont l’une passe comme type du G. Lophophyllum et dont l’autre, Ctathaxonia cornu Michelin, est devenue — pour Milne Edwards et Haiïme — le type d’une Famille très spéciale de Polypiers rugueux qui aurait été seule dépourvue de planchers, caractère extrêmement important qui a pu donner à croire que cette Famille avait été la souche des Poly- piers du Secondaire. Or, il se trouve que M. Carruthers, ayant exa- miné de très près des échantillons du calcaire carbonifère de Bel- oique et d'Angleterre, ayant pratiqué des sections verticales après im- mersion des spécimens dans le baume du Canada, à découvert qu'il existe réellement des planchers dans Cyathaxonia cornu, que ces plan- chers sont très fragiles, ont ordinairement disparu au cours de la fossi- lisation, mais que leur présence est indiscutable et qu'on peut même découvrir leurs points d'appui dans certains spécimens ordinaires. Ainsi tombe l'isolement de la Famille des Cyathaxonidæ, ainsi que l’ana- logie entre le petit Polypier carbonifère de Tournai et le Cerianthus des mers actuelles — sur laquelle M. Faurot s’est étendu — et qui est ruinée par sa base. On trouvera dans une analyse donnée dans cette Revue les objections critiques que nous avions déjà autrefois faites à l’hypothèse que les Tétracoraux carbonifères avaient été la souche des Hexacoraux des mers secondaires et actuelles (x). : Il convient d'ajouter que M. Carruthers a été conduit à examiner la nature de la columelle des deux espèces de Cyathaxonia de Michelin et il a montré que dans le C. tortuosa, type du G. Lophophyllum, la colu- melle était formée par la soudure — au centre du calice — des cloisons flexueuses et tordues, tandis que, dans C. cornu, forme typique, la colu- melle était produite par un renflement isolé d’une cloison septale devenant saillante au centre du calice et morphologiquement très distincte de toutes les cloisons. Comme conclusion accessoire, le G. Koninckophyllum Thom- son et Nicholson, créé en 1896, doit être supprimé, c’est un simple syno nyme du G. Lophophyllum, la columelle n'est pas produite par l’épais- sissement d'une cloison prolongée unique comme cher les Zaphrentitidæ, mais par le groupement de plusieurs cloisons réunies au centre ; proba- blement un bon nombre des espèces d’Acrophyllum de Thomson doivent suivre le même sort. Correlation ef Dinantian and Avonian, by Arthur Vaughan (2). — Tout récemment, M. Vaughan, dans une étude comparative très étendue du Calcaire carbonifère de Belgique avec celui du Sud de l'Angleterre, synchronisant les divers horizons du Dinantien avec ceux de l’Avonien, (1) Revue critique, T. XIV, p. 133, 1910. (2) Londres, 1915. — Quart. J. Geol. Soc., T. LXXI, pp. 1-52, VIL pl. et a porté spécialement son attention sur.la faune des différentes zônes: et il a cherché à suivre la filiation des variétés de Polypiers en corrélation avec leur succession stratigraphique. Mais il n'est pas d'accord avec M. Carruthers sur tous les points : ainsi il n’admet pas l'identité de Cyathaxonia torluosa Mich. avec Lophophyl- lum Koninchki Edw. et Haime, qui a été admise par cet auteur, et ül maintient le Genre et l'espèce ; cependant, comme il reconnait que Cyathaxonia tortuosa ne peut rester dans le même Genre que GC. cornu, il crée pour la première espèce le nouveau Genre Eostrotion (génetype Cy. tortuosa Mich.). En outre et comme conséquence, il retient le G. Ko- ninckophyllum, dont le type est K. magnificum T. et N., pour y placer des formes plus compactes passant vers les Lithostrotion. Finalement, M. Vaughan admet donc les G. Æostrotion, Lithostrotion, Konincko- phyllum, pour des espèces représentant dans des, étages successifs autant d'étapes d'évolution structurale, par l'accroissement progressif du tissu vésiculaire dans l'aire périphérique ; aucune figure ne vient malheureu- sement à l'appui de ces explications et nous pouvons craindre que l’au- teur, dominé par ses préoccupations d’assimilations stratigraphiques, ait un peu trop multiplié les Genres et les espèces, en s'appuyant sur des bases zoologiques trop fragiles. : Il a créé un Zaphrentis Delepinei n. sp., pour une espèce à fossette réduite qui serait une variation supérieure du Z. Delanouet, tout auprès des Z. Vaughani Douglas et Z. ruschianum Vaughan, qui caractérisent d’autres zônes, les figures comparatives sont peu évidentes. Dans Caninia cylindrica Scouler, M. Vaughan admet toute une série de mutations, mais il s’est borné à les désigner par des lettres repré- sentant leurs zônes et nous n'avons alors aucune observation à présenter : mut. hastiertensis Salée, mut. 7, mut. y, mut. d ; cependant, nous esti- mons qu'il y a — entre les figures données pour ces mut. — des différences supérieures à celles qui ont conduit l’auteur à la création d’espèces dans une autre partie de son Travaii. à Uber die Kalkalgen, Spongiostremen und einige andere fossilien, aus dem obersilur Gethlands, von À. Rothpletz (1). — M. Rothpletz, de Munich, a examiné de nombreuses plaques minces taillées dans les nodules et bancs calcaires du Silurien supérieur de l’île de Gothland. Il y a reconnu des organismes de nature très diverse et principalement des débris d’Algues calcaires, de Spongiaires et quelques Foraminifères et Crustacés microscopiques. Toute une série complémentaire, dont les gisement sont reportés sur uné carte, lui a été fournie par le D' Munthe. (1) Stockholm, 1913. — Sveriges Geolog. Andersokning, n° 10, 58 p. 4°, 9 pl., r carte. din à cdi ia El: Etes dd CCS LS 5e ne ti bte touts es de dent à jé dd D à ji — 169 — Il convient, en effet, de classer dans les Algues calcaires les Solenopora, qui ont été considérées par leur premier descripteur, M. Dybowski, en 1877, comme un Genre de Polypiers ; À. Brown, en 1894, en avait déjà fait des. Nullipores, et, par conséquent, des végétaux ; les travaux de H. Yabe sur les Algues calcaires des Mers de Chine, en 1912, ont jeté une nouvelle lumière sur cette question. Voici quelques renseignements sur les espèces figurées : Solenopora compacta Billings, espèce américaine déjà retrouvée en Ecosse, dans le Silurien supérieur : puis S. spongioides Dyb., S. filiformis Nich., S. go- tlandica Roth. n. sp., la structure intime est très voisine des Lithotam- nium, ce sont des tubes capillaires très fins, jointifs, polygonaux, un peu flexueux, et, dans la région corticale, on distingue des cellules transverses assez grandes qui sont des sporanges. Le G. Heldstromia est nouveau, type H. halimenoidea n. sp., c'est une plantule à développement flabelliforme, à éléments dichotomes et diver- vents ; une autre espèce, plus petite, moins nette, est H. bifilosa n. sp. L'auteur donne des détails nouveaux sur Sphærocodium gothlandicum Rothp. 1908, et il décrit S. Munthi n. sp., à éléments bactériformes, sou- vent dichotomes, disjoints, distants. Dans le groupe des Algues siphonées, verticellées, il y a des Vermi- porella et des Rhadboporella et dans ce dernier Genre, on trouve deux espèces nouvellement décrites : R. pachyderma, R. Stolleyi, ce sont des enveloppes cylindriques, à murailles plus ou moins percillées de trous INÉ£gaUx. Il y a encore, dans ce Calcaire de Gothland, des Oolites à enveloppes ‘concentriques multiples, Sphærules analogues à celles qui couvrent les rivages de certains lacs du Far-West., Oolites ayant pour origine pre- mière, un petit grain de sable ou un petit débris organique, et qu'on a considérées déjà comme des Algues inférieures. Nous avons peine à admettre que Romingeria candelabrum soit un Foraminifère, car nous ne connaissons chez ces animaux aucun groupe où les cellules soient disposées en séries coloniales rameuses comme dans les échantillons figurés. Au fond, toutes les études de M. Rothpletz se présentent comme une enquête sur des résidus organiques très confus, insuffisamment appro- fondis, qui ne nous apprennent que bien peu de choses nouvelles et sur - des matières d'un intérêt très secondaire. The eccurrence of the genus Cryptozoon in the Cambrian of Australia, by Walter Howchin (1). — Les restes organiques, recueillis (1) Adélaïde, 1914. — Trans. and Proced. Roy. Soc. S. A., vol. XXXVII, p. 1 10, PI. [à V. — 166 — récemment dans l'Australie centrale par M. Howchin, sont d’un intérêt particulier, l’altération de la roche les a mis en relief et les détails de leur structure sont visibles, ils sont comparables aux fossiles connus dans les terrains paléozoïques d'Amérique sous le nom Cryptozoon, Genre déjà établi en 1884 par James Hall, dans une publication peu répandue. D'ail: leurs, M. Howchin a fait confirmer cette détermination en envoyant des spécimens en Amérique à des spécialistes bien autorisés comme MM. Wal- cott et Bassler, qui ont confirmé son appréciation. Ce sont des corps irré- guliers, tabulaires ou branchus, formés de lamelles concentriques très fines, perpendiculaires à l’axe d'accroissement. On n'’aperçoit ni cloison, ni columelle : les murailles concentriques multiples sont arrandies ou groupées en polygones, elles sont coupées de lames formant des plan- chers multiples ondulés, inégaux. On ne distingue pas sur les photogra- phies les canaux ou pores de communication dont a parlé M. W. Dawson, et il n'y a rien qui rappelle les Stromatopora ou les Spongiostroma de cer- tains calcaires américains du même horizon. En somme, la place zoologique du G. Cryptozoon reste douteuse, et on pourrait V voir — à la rigueur — une masses concrétionnée plus ou moins cristalline, d'origine purement minérale. Il ne s'agit pas de l’Eozoon, mais d'une .production peut-être analogue ; les Spongiaires, Hydrozoaires et les Foraminifères sont hors de comparaison. = À Cryptozoon proliferum de Hall, il faut ajouter C. boreale Dawson, C. occidentale Daw .et maintenant : C. australicum n. sp., C. tessellatum n. Sp., qui sont des espèces columellaires de grande taille, avec ou sans bifurcations. Un nouveau complément d'étude est nécessaire. Mais, au point de vue stratigraphique, d’après la coupe donnée par MM. Howchin et Chewings, coupe prise dans la chaîne de montagnes centrale de Mac- donnell, l’âge Cambrien est très probable, les couches sont discordantes sous l’Ordovicien fossilifère. Notes sur les fossiles du Calcaire du lac Steeprock (Ontario), par Ch. B. Walegtt (1). — Voici encore une Note consacrée à des débris fos-. siles dont l'attribution à des groupes connus reste fort obscure. Le nouveau Genre Atikokania et les espèces qui y sont créées : À. law- sont, À. irregularis, ont été fondés par M. Walcott avec une diagnose qu'on peut résumer comme il suit : forme générale cylindrique ou piriforme, pourvue d’une cavité centrale en relation avec l'aspect extérieur, les murailles extérieures et intérieures sont très imparfaitement définies et unies par un réseau de petits tubes à section polygonale qui sont. parallèles, rayonnants et dichotomes. Les parois de ces tubes sont sub- (1) Ottawa, 1915. — Serv. Géol. du Canada, Mém. n° 28. — 16 p., » pl. nt perforées et ils sont divisés par des planchers plus ou moins irréguliers et incomplets. Les affinités sont, d’une part avec les Spongiaires, de l’autre avec les Polypiers du G. Archaeocyathus, par certains caractères, ou se rapprochent du G. Syringocnema Taylor, du Cambrien inférieur du Canada. La position stratigraphique est longuement exposée par M. Andrew C. Lawson qui a spécialement étudié toute la géologie du lac Steeprock. Il a divisé les roches en 3 séries : 1° une série de base formée de Granite et de Gneiss, d'âge Laurentien ; 2° la série spéciale de Steeprock, formée d'un conglomérat de base, de schistes avec bancs calcaires souvent rem- plis du fossile nouvellement décrit, de trapp et de diabases ; 3° au som- met, la série d'Atikokan, qui est composée de porphyres granitoïdes et de masses amphibolitiques. Ces deux dernières séries appartiennent à l'Archéen, la série de Keewatin, dont il a été tant parlé depuis quelques années, s’intercalerait entre les séries L et IT. C'est dans la série de Steeprock, mais dans la région d’Atikokan, que le G. Atikokania à été trouvé en nombre immense, étroitement groupé et mis en relief sur les bancs calcaires par l’altération superficielle. Die Spongien der Birmensdorferschichten des schweïzerischén Jura, von FE. Oppiiger (1). — M. F. Oppliger, de Kusnach-Zurich, bien connu par divers travaux antérieurs sur les Spongiaires de la Suisse, a procédé cette fois à la description, avec nombreuses figures, des Spongiaires de l'horizon des couches de Birmensdorf, dans le Jura suisse. Les évonges fossiles du Jura bâlois sont depuis longtemps connues, car les premières ont été figurées par Knorr et Walsch dès 1769 ; depuis lors, Goldfuss, Bronn, Etallon, Môsch en ont décrit les principales espèces, niais toutes ces identifications étaient difficiles avant la classification éta- blie par Zittel et par Rauff. L'horizon géologique est l’Argovien, c'’est-à- dire l’'Oxfordien supérieur de beaucoup d’auteurs. L'étude de M. Oppliger est d’ailleurs une mise en déroute des anciens travaux qui n'avaient en vue que la forme extérieure, et n'avaient pas tenu compte de la nature et de l’arrangement des spicules : ce sont surtout les lourds travaux de Quenstedt qui sont atteints, il a multiplié les espèces sans motifs et sans examiner si les espèces qu'il décrivait n'avaient pas été déjà faites avant RUE Nous allons indiquer les espèces nouvelles en donnant quelques détails sur les Genres nouveaux. EPONGES SILICEUSES. — HExACTINELLIDES, DICTYOoNIN&. G. Craticularia cylindrica n. sp., Cr. Rollieri n. sp., Cr. cuspidata n. sp. (1) Genève, 1915. — Abhand. Schweiz. Palæontol. Gesells., Vol. XL, 84 p., 12 PI. in-#°. 3 oo e— , Ce Genre, très nombreux en espèces, comprend des Spongiaires cupuli- formes, à épiderme réticulé grossier, rappelant les Ventriculites de la Craie. G. Sporadophyle fistulata n. sp., S. germinata n. sp., S. intermedia n. sp., S. aperta n. sp., S. tenuis n. sp., Spongiaire de forme variable, baculaire, branchu ; épithèque réticulé, fin. _ G. Verrucocælia ramosa n. sp., rameaux petits, surface granuleuse, spi- cules quadratiques. N. G. Polyschema, G.-T. P. hersbergense n. sp., Spongiaire cylindrique à éphithèque grossière, faibles oscules, spicules en épingles, disséminés. Famille Staurodermidæ. G. Cypellia labiosa n. sp., C. multiplex n. sp., C. verrucosa n. sp., Spongiaire massif ou cupuliforme, surface noduleuse, spicules hexactiniens et octactiniens. G. Stauroderma birmensdorfense n. sp., magnifique espèce discoïdale, à oscules profonds, spicules hexactinelliens. : N. G. Placotelia, G.-T. P. Marcoui n. sp., figure ancienne de Knorr. Spongiaire discoïde, oscules serrés, grands, spicules variés, nombreux. N. G. Discophyma, G.-T. D. Etalloni n. sp. Spongiaire discoïde, dépri- mé au centre, surface vermiculée, rayonnée ; Spicules chicoracés. Autres espèces : D. rugatum n. sp., D. lævigatum n. sp., D. pertusianum n. sp., (mieux pertuisense). Famille Ventriculitidæ : Trochobolus salinensis n. sp. Spongiaire eylin- dracé, surface rugueuse, spicules octactinelliens, noduleux ; autres espè- s : T. cylindratus n. sp., T. granulosus n. sp. N. G. Etallonia, type, Æ. idanensis n. sp. Spongiaire massif, surface chagrinée, spicules hexactinelliens noduleux. Espèce qui appelle deux observations : le nom Etallonia est à remplacer, car il existe déjà deux noms génériques semblables par Oppel en 1861 et par Deshayes en 1862. Puis l'échantillon unique du‘ Musée de Genève paraît douteux comme provenance : La Latte, près Nantes. Or il n’y a dans la Loire-inférieure aucun gisement de terrain jurassique et nous ne trouvons par la localité de La Latte, peut-être l'espèce est-elle crétacique et ce fragment est susCep- tible d’une autre attribution. Famille Lithistinæ. — N. G. Fretoteechus, G.-T. : T. coniformis n. sp. Spongiaire en massue, oscules grands, inégaux, irrégulièrement dissé- minés, spicules tetraédriques, noueux. Tribu : Anomalocladina. — N. G. Batothecea, G.-T. B. ovata n. sp. Spon- glaire subglobuleux, pas d’oscules, surface noduleuse ; spicules gros, nodu: leux. Tribu : Eutaxicladina. — Lecanella Jaccardi n. sp. Spongiaire auriforme à surface vermiculée, spicules hexactinelliens. Tribu : Riraomen ton — Cnemidiastrum rhizophorüum n. sp., C, caly- nt cinum n. sp., Spongiaire cupuliforme, pas d’oscules, fines rugosités rayon- nantes ; spicules serrés, noduleux. Platychonia laciniata n. sp., P. argo- viana n. sp., P. conchata n. sp., Spongiaires en champignon, surface ru- gueuse, pas d’oscules ni d'éléments réguliers, spicules chicoracés. N. G. Patanophyma, G.-T. : P. polyporum n. sp. Spongiaire tubulaire, faibles oscules très nombreux, spicules chicoracés; un seul échantillon. Il y a également des éponges calcaires peu nombreuses comme Genres et espèces, toutes déjà connues, mais abondantes sur le terrain, il convient de citer : Myrmecium hemisphæricum, Eusiphonella Bronni, Peronidella jurassica, Stellispongia corallina, Corynella parva. Il n’y a dans le Travail de M. Oppliger, aucun résumé comparatif ni stratigraphique, aucune comparaison avec d’autres faunes et d’autres gisements, probablement l’auteur se réserve de présenter ces conclusions dans quelque Travail ultérieur. Les Orbitoïdes de l'ile de la Trinité, par Henri Douvillé G). — Malgré les temps difficiles que nous traversons, malgré la triste épreuve qu'il a subie, M. H. Douvillé a eu le courage de poursuivre ses études pa- léontologiques sur quelques Foraminifères multiloculés, particulièrement importants au point de vue stratigraphique. Dans des travaux antérieurs, l’auteur avait cru pouvoir établir que les Orbitoïdes appartenant au groupe des Orthophragmina caractérisent l'Eocène, et que le groupe des Lepidocyclina était cantonné dans l’Oli- gocène. Or, d'après des récoltes très exactement faites par M. Tobler à l'Ile de la Trinité, il résulte que ces deux groupes ou Genres ont vécu conjointement, dans la même couche. Cette constatation est très impor- tante, car elle permettra probablement d'éclairer de longues discussions sur le classement stratisraphique de diverses couches de la Sicile et de l'Italie méridionale. Les Lépidocyclines de San Fernando ,dans l'Ile de la Trinité, sont accompagnées des dernières Nummulites, comme : Nummulites Heilprini, l'étage est Tongrien supérieur ou même tout au sommet de l’Oligocène : un peu plus bas, dans le Tongrien inférieur (Sannoisien) on trouve à la fois : Nummulites floridensis, Orthophragmina stellata et Lepidocyclina | Mantelli, ce qui est bien l’équivalent des calcaires dits à Orbitoïdes de la Floride. Les Orthophragmina ont survécu à l’Eocène, cela n’est plus dou: teux, en Amérique tout au moins. | Orbiculina floridana Conrad sp. (Nummulites), que d'Orbigny avait classé parmi les Cristellaires en raison de sa spire partiellement apparente, forme depuis longtemps, pour M. Douvillé, un Genre spécial. (x) Paris, 1915. — Comptes-Rendus Acad. Sciences, séance du 2 août, Ainsi peu à peu se précise, sur une étendue géographique de plus en plus grande, la détermination des formes qui entraîne celle des horizons. Toute la série américaine avait été absolument négligée et les renseigne- ments fournis par l’île de la Trinité se poursuivent avec toute leur impor- tance aux Etats-Unis, donnant à l’Oligocène, longtemps méconnu, une large place entre l’Eocène de Claiborne et le Miocène inférieur de Tampa. Sur les Orbitoïdes de la presqu'ile de Californie, par H. Dou- villé (1). — M. Arnold Heim, géologue suisse, dont les travaux sont bien connus des lecteurs de cette Revue, est allé explorer quelques parties de la presqu'île de Californie, il y a découvert des Foraminifères nummuli- ‘tiformes et il a réclamé le concours de M. H. Douvillé pour leur examen. Deux espèces ont été reconnues : Orthophragmina Pratti d'Archiac, figurée spécialement par Schlumberger, espèce de Biarritz, très probablement bartonienne et Amphistegina Niasi Verbeek (Nummulites), espèce de l’ar- chipel Indo-Hollandais, d’âge vraisemblablement tongrien. Déterminations qui unissent les faunes européennes à celles de l’Asie et signalent conjoin- tement l'existence de l’Eocène et de l’Oligocène à Panama, dans les Antilles, dans les Etats-Unis du Sud, comme en Californie. Tertiær und umgelagerte Kreide bei Oppeln (Oberschlesien), von R. N. Wegner (2). — M. Wegner a repris l'étude des fossiles des envi- rons d'Oppeln. Il ne nous dit presque rien de la couche crétacique infé- rieure qui est turonienne, mais il s'étend sur la couche crétacique supé- rieure qui est sénonienne. Il y a recueilli divers Foraminifères, parmi les- quels on peut citer ; Haplophragmium irregulare À. F. Rœmer, Cristellaria rotulata Lamk, Flabellina elliptica Nils., Nodosaria Zippei Reuss, Webbina rugosa d’Orb ; puis un Spongiaire : Porosphæra globularis Phillips et deux Polypiers : Parasmilia centralis Mantell sp. dont les calices sont figurés, et Pleurocora Felicis, espèce nouvelle dédiée au paléontologue Félix et. qu'il aurait peut-être mieux valu orthographier Felixi pour écarter toute fausse interprétation et pour se conformer aux règles de Nomenclature c'est un petit tronc fixé, terminé par plusieurs calices indépendants. Il faut ajouter un Bourgueticrinus, une Cormatule, quelques Bryozoaires et Brachiopodes. Mais la partie la plus intéressante du Travail de M. Wegner est la révision de la faune de Vertébrés du Miocène d’Oppeln : il y a là vingt-deux espèces . qui relient absolument cet horizon avec celui de Sansan et celui de la Grèvem Saint-Alban en France ; en Allemagne, c'est le niveau de Güriach, de Stein (1) Paris 1915. — Comptes Rendus Acad. Sciences, séance du 4 octobre. (2) Stuttgart, 1913. — Palæontographica, 6c° Bd , page 175, in-4°, PI. IX-XV. 58 LISE ESS heim et Günzburg. Nous ne pouvons résister au désir de mentionner quel- ques espèces : Talpa minuta Blainv., Érinaceus sansaniensis Lartet, Steneo- fiber subpyrenaicus Lart., Cricetodon minutum Lart., Titanomys Fontan- nesi Depéret, Aceratherium tetradactylum Lart., Brachyotherium brachy- pus Lart., Anchitherium brachypus Lart., Anchitherium aurelianense Cu- vier, Macrotherium grande Lart., Hyotherium simorrense Lart., Dicroceras furcatum Hensel, Mastodon augustidens Cuv., Pliopithecus antiquus Ger- | Vas. DIVERS par M. M. COSSMANN. Sur des vertébrés du Crétacé et de l'Eecène d'Egypte, par F. Priem (1). — L'auteur à eu communication de dents de Poissons, de Reptiles et de Mammifères qui lui ont permis de dresser une liste des Pois- sons de l’Eocène d'Egypte et des Vertébrés du Crétacé. Aux espèces déjà connues dans le Crétacé de diverses régions, M. Priem ajoute : Ceratodus Humei, du Campanien, représenté par une palatine gauche et une mandibulaire droite. En outre, il cite des dents comprimées, à base haute, épaisse et plissée, qu'il attribue à Gigantichthys pharao Dames, mais qui appartiennent au G. Anchosaurus Gerv., synonyme anté- rieur du G. de Dames. Les Poissons de l'Eocène proviennent surtout du Mokatammien : ce sont, pour la plupart, des Elasmobranches et des Téléostomes déjà connus. L'Eocène moyen et l’Eocène supérieur ont, dans cette région, beaucoup de caractères communs. M: Priem donne une nouvelle figure d'une dent dentelée de Ginglymos- toma Fourtaui Priem, antérieurement décrite et figurée par lui (1897, B. S. G. F. (3), T. XXV), A noter également une incisive préhensive de Pycnodus, une dent comprimée de Trichiuridé, probablement du G. Cimo- lichthys, un piquant de grand Siluridé provenant de l’Auversien, une vertèbre et un débris de dent de Crocodile, du Mokattam moyen. Note sur un Pélycosaurien des dépôts permo-carbonitères de l’Ou- ral, par M. A. Riabinin (2). — Pendant les recherches géologiques de 1903-04 dans l’Oural, a été découverte une petite mâchoire dans l’Artins- kien d'Ousva. Le résultat de l'étude de M. Riabinin sur cet échantillon (x) Paris, 1914. — B. S. G. EF. (h), T. XEV, p. 365, PI. X, 3 fig. texte. (2) Petrograd, 1915. — Extr. Ball. Com. géol., p. XXXIV, pp. 385-397, PI. XI, avec résumé en français, DES a | La — qui lui a été remis par le Prof. Yakovlew — est qu'il s’agit d'un Pély- cosaurien appartenant à la Fam. Edaphosauridæ. Ce ne montre, en effet, 15 ou 16 dents prototécodontes, coniques, à surface lisse atteignant 3 à 6 mill. de hauteur sur le bord alvéolaire et s’abaissant d’avant en arrière. L'auteur propose de nommer cette forme Naosaurus uralensis n. sp. ; avec N. (Edaphosaurus) mirabilis Fritsch, de la Bohême, et N. (Edapho- saurus) Credneri Jækel, de la Saxe, c'est le troisième échantillon d’Eda- phosauridæ jusqu'ici recueilli en Europe, dans le Permo-Carboniférien. On voit que cette trouvaille élargit notablement les limites de la distri- bution géographique de la Famille en question, depuis l'Amérique du Nord jusqu’à l’Oural. La planche — jointe à la Note de M. Riabinin — montre la mâchoire dégagées de la roche, avant le sciage de la première des dents antérieures, pour la préparation d’une plaque mince transversale dont la photographie — avec un grossissement de 17 1/2 — est représentée à la figure 5. Il est à souhaiter que de nouvelles recherches au même gisement complè- tent les données relatives à la structure de cet animal déjà très ancien. EI origen del Caballo en América, por Ten. Ceronel A. A. Ro- mero (1). — Dans cette brochure où rayonne l’œuvre de l'illustre paléon- tologiste de Buénos-Aires, notre ami le colonel Romero — qui est comme nous, l’admirateur du regretté Ameghino, auteur de la faune des Vertébrés — a consacré deux chapitres à l'identification paléontologique et préhisto- rique de l’origine du Cheval en Amérique, question qui a donné lieu à tant de controverses, et entr'autres à l'hypothèse — attaquée et défendue avec le même acharnement — que la race actuelle n’est que la descendance des chevaux qu'avait amenés Christophe Colomb en 1493. Il en résulterait que les races autochtones, éteintes à dater du Quaternaire, auraient disparu comme disparaissent aujourd’hui graduellement les indigènes de la race humaine cuivrée, qui sont remplacés peu à peu par l'élément européen. Nota geclogica v paleontelogica sobre el jurasico superior de la provineio de Lérida, por L. M. Vidal (2). — Dans la partie géologique de ce Mémoire, notre savant confrère de Barcelone indique sur une carte les limites de la mer Kimméridgienne en Espagne. La partie paléontolo- gique comprend la description de Poissons, de Reptiles et d’un Insecte, par lui découverts dans les couches de calcaire lithographique de ce ter- rain, aux environs de Montsech. (1) Buenos-Aires, 1915. — Extr. de « La obra Ée Florentino Ameghino », chap. VII et MIII, pp. 35-44. ! (2) Madrid, 1915. — Extr, Bol, Inst. geol. de España, 43 p. in 8, VI PI. phot., 19 fig, 3 : à ES Porssons. — Undina penicillata Munst., en très bel état de conservation ; Aethalion gigas Sauv., presque complet, admirablement reproduit d’après les excellents clichés de M. Vidal ; Hybodus Woodwardi n. sp., recons- titué d'après des éléments à part sur plusieurs plaquettes, dont l’une (p. 25) montre nettement un rostre denté et incurvé ; Megalurus Sauvage n. sp., vue latérale à peu près intacte sur la fig. 7 du texte. RepriLes. — Le nouveau G. Mevasaurus est fondé sur une nouvelle espèce (M. Faur:æ), de grande taille, à crâne très allongé ; 4 ou 5 vertèbres cervicales, 12 dorsales ; 12 côtes thoraciques, côtes ventrales espacées : l'exemplaire figuré présente cette particularité d’avoir conservé des restes de ce qui constituait son alimentation ; à classer dans les Rhynchoce- phalidæ. Alligatorium Depereti n. sp., Famille Afoposauridæ, dont on connaît déjà deux espèces, l’une à Cerin (4. Meyert Jourdan), l’autre en Bavière. Des traces de pas sur une piste sont également figurées. Enfin, l’Insecte est un Coléoptère trop incomplet pour être déterminé. Cette contribution, traitée avec le soin et la compétence habituelle de notre éminent ami, est des plus intéressantes. : The Brachiopoda ef the Scottish naticnal antarctic expedition, bv J. NV. Jackson (1). — Les Brachiopodes — recueillis au cours de l'expédition écossaise dans les régions antarctiques, de 1902 à 1904 — pré- sentent cet intérêt qu'ils apportent de nouveaux éléments à la connais- sance de la répartition géographique de certaines formes, bien au Sud des Iles Falkland. Pelagodiscus atlanticus [King, Discinisca] est une espèce de zône froide, dans l'Atlantique et le Pacifique, même sur les côtes d'Australie ; mais on ne l'avait pas encore constatée à une pareille latitude. Le G. Liothyrina est représenté par L. uva [Brod.], et par une var. nou- velle notorcodensis, sensiblement plus allongée que le type, avec un appa- reil brachial moins largement ouvert. L. Blochmanni n. sp. se distingue par l'extrême minceur de la coquille adulte, par le nombre plus petit de pores par mill, carré, enfin par les branches presque parallèles de son appareil brachial. Macandrewia diammantina Dall (1895), encore attachée à la roche grani- tique, montre plusieurs stades du développement paltidiforme de la bou- cle : les différences de l'état népionique avec l'adulte sont considérables. Terebratella dorsata [Gmelin], deux beaux exemplaires complets de cette blanche coquille généralement imparfaite où incomplète. Magellania venosa |[Sol.] n’est pas figurée dans le Mémoire de M. Jackson. (1) Edimbourg, 1912. — Extr. Trans. Roy. Soc, Edinburgh, vol. XLVHI, paat Il, pp. 36-- 390, II PI. in 4° phot, = ii Origine et genèse des Dolomies sédimentaires, par le général Jour- dy (1). — Cette communication intéresse notre Revue en ce qu'elle com- plète les ingénieuses déductions de l’auteur sur l’origine des Dolomies par la transformation du sulfate de magnésium de l’eau de mer, grâce _à la propriété que possèdent certains organismes (algues calcaires coral- licoles) d'opérer la conversion de ce sel en un carbonate. Le général Jourdy admet en outre l'intervention de Bactéries déni- trifiantes qui pullulent dans les mers chaudes, au sommet des murailles de Coraux. En résumé donc, les dolomies sédimentaires apparaissent généralement comme de gigantesques — on peut dire éternels — témoins de la vie coralligène, ainsi que de la puissance du rôle d'êtres infiniments petits dans la structure de l’Ecorce terrestre. Les coupes de calcaires à Mélobésies — qui accompagnent cette Note — montrent le résultat du traitement des dolomies par l'acide chlorhy- drique et par les colorants (nitrate de cuivre et chlorure d'argent), à l’appui de cette thèse. Bibliographie géologique de la Nièvre et du Mervan, par l'Abbé Joseph Dasse et Paul Combes fils (2). — Ce Travail fait partie d'une série de publications géologiques sur le Nivernais entreprises sous l’im- pulsion des auteurs. Sur les 330 références bibliographiques qui composent cette notice, un bon nombre sont de nature à intéresser les paléontolo- gistes, et c'est à ce titre que nous la signalons à nos lecteurs. QUESTIONS DE NOMENCLATURE par M. G.-F. DOLLFUS. An index {2 the Museum Boltenianum, by W. H. Dall(8). — M. Dall a employé de récents loisirs à rédiger une table des noms de Genres et d'espèces employés dans le petit catalogue de l’ancienne collection de Bolten. Je rappellerai sommairement aux paléontologistes que cet opuscule rarissime, resté comme inconnu jusqu'à ces dernières années, est une brochure dans laquelle les coquilles de la collection du D’ J.-F. Bolten, (1) Paris, 1915. — B. S. G. Æ. (4), f. XIV (1914), pp. 279-309, PI. VII et IX. (2) Nevers, 1915. — Extr. Bull. Soc. Nivern. Lettres, Se., Arts, T. XV, 3° sér., XXW: vol, PP. 193 2 298. | (3) Washington, 1915. — Smithsonian Instilulion, 64 p., public. n° 236. | | | PP ER EP ER io médecin à Hambourg, ont été mentionnées et numérotées pour la vente. Bolten mourut en 1798 sans avoir rien publié, et ce sont ses amis, . D. Schultz, P.-F. Ronding et À. À. H. Lichtenstein qui soignèrent l’im- pression du catalogue ; la difficulté des temps ne permit pas la vente, elle fût ajournée et reprise seulement en 1819, en des temps plus favo- rables par T. Noodt, qui édita une seconde fois le catalogue, la collection fut alors dispersée. Nous ignorons d’ailleurs la part que les divers amis de Bolten ont prise dans la rédaction de son Travail et nous savons seu- lement que Noodt a ajouté quatre planches pour représenter les espèces inédites ou les plus intéressantes, et qu'il a changé une grande partie des numéros. Il ne faut tenir compte que de l'édition de 1798. Que valent scien- tifiquement les noms de Bolten ? Ce n’est pas — comme dit M. Dall — un manuscrit scientifique, mais un catalogue de vente auquel plusieurs personnes ont participé, comme il est formellement dit dans la préface, sans que nous sachions la part qui revient à chacune d'elles. Le Directeur de cette Revue, après Deshayes, après H. Crosse, après P. Fischer, .s’est élevé avec force contre la résurrection inutile d’une nomenclature mal définie, édifiée sans autre appui que la mention d’une vieille image, sans diagnose, sans critique. Ces noms sont périmés, ils ne peuvent venir remplacer ceux établis avec un véritable esprit scientifique par Lamarck, Cuvier, Schumacher et d’autres savants dont les œuvres ont reçu toute la publicité voulue. Ce qu'il importe de remarquer en outre, c’est que Bolten ne s’est soumis à aucune règle dans sa nomenclature, il a remplacé sans motif les noms anté- rieurs, il a bouleversé les noms plus anciens de Linné, de Gmelin, il n’a recherché aucun nom antérieur, n'a tenu aucun compte des écrivains connus, Müller, Schrœæter, etc., se bornant à renvoyer le plus souvent aux figures de Martini, Chemnitz et de Knorr. Comme exemple, voici un G. Architectonia qui, suivant M. Dall, doit remplacer Solarium Lamarck qui est plus récent d'un an, mais c’est qu'il ne tient aucun compte d’un Solarium d'Argenville bien plus ancien et qui était bon. Voyons les espèces, nous trouvons : Architectonia perspec- tiva Linné, puis À. nobilis n. sp., fondé sur un démembrèment — peut- être justifié d’ailleurs — de l’espèce linnéenne, puis A. gothica Bolten, cest T. stramineus Gmelin dont le nom est changé sans raison ; puis À. radiata Bolten qui n’est autre que T. hybridus Linné. _ Aülleurs, Murex brandaris est devenu M. Clava-Herculès ; le M. tribulus a été découpé en 4 espèces : M. trapa, M. Forskali, M. hystrix, qui étaient déjà connues. Murex spirillus devient Tudicla carinata et M. pyrum, Turri- cula gutturnium, toutes corrections données sans explications. Le principal système de Bolten et de ses amis a été de prendre les variétés de Gmelin pour les ériger en espèces, et ceci sur une vaste échelle. De Helix empullacea Linné ils ont tiré : Pila manetou, P. equestris, P. pericelis, P. ampullacea, P. sepulta, P. ignota, laissant en oubli les noms que Müller, par exemple, avait antérieurement donnés à ces formes. Ils conservent le nom d’Anomia pour les Térébratules et les vraies Anomies apparaissent sous le nom Fenestella. Que vaut le rappel de ces erreurs, de cette poussière ? Ce qui surprend surtout c'est de trouver dans la table de M. Dall, avec les noms de Bolten, des noms de Lamarck, de Gray, de Deshayes, etc., c'est qu'en réalité le Travail de M. Dall est bien plus qu'une table, il a recherché les noms des conchyliologues modernes pour nous faire com- prendre ceux de Bolten et cette assimilation une fois faite, par le jeu des dates, il arrive à les faire disparaître. Tout cela est rédigé sans aucune explication et sous une forme réellement énigmatique ; je prendrai quel- ques exemples Je lis dès le commencement Achatina columnaris Lamk. avec le n° ro8 qui est celui de la page de Bolten et le n° 1393 qui est celui de l'espèce dans la même page, et à ce n° 1393, je lis Helix Listeri Bolten = Helix columna Gmelin, avec un renvoi à des figures de Lister et de Chemnitz, que vient faire ici le nom de Lamarck ? Il s’agit de Buccinum columna Müller qui devient Achatina columna Müller sp. (Buccinum), si tant est que le G..Achatina puisse être conservé pour cette espèce, ce qui est douteux, et le nom de Bolten est superflu, sans aucune valeur. Je ne im'arrêterai pas à Achatina fasciata Gmelin, Bolten n° 1360 — qui est Bulla fasciata Gmel. et plus anciennement — avec la nomenclature bino- minale Buccinum fasciatum Müller, c'est sur un démembrement d'une des variétés de Gmelin que Bolten édifie les noms Helix hepaltica, H. testa-ovi, noms inutiles qui n’ajoutent rien à nos connaissances et qui portent faussement ces espèces parmi les Helix. En suivant, je lis : Agaronia hiatula Gray in Bolten n° 446, à ce numéro je trouve le nom Porphyria coesia, notez que c’est Voluta hiatula Gmelin, fondé sur des figures de Martini et de Lister. Le G. Agaronia Gray 1839 est fondé sur le Porcellana Agaron Adanson 1757. Le nom de Bolten est inutile et on ne comprend pas ce que vient faire la mention du nom de Gray dans la table de M. Dall. Et cinquante pages sont ainsi, Certainement, cette table représente un grand travail, mais la sécheresse de sa rédaction la rend inutile, incompréhensible, elle ne nous montre en rien l'intérêt du Travail de Bolten, au contraire, et n’ajoute à nos connaissances qu’une difficulté de plus, nous ne pouvons croire que ce soit là le but que se soit proposé l’auteur, COMPLEMENT DE RECENSEMENT BIBLIOGRAPHIQUE d’après les fiches du Concilium bibliographicum de Zurich. Abel (0.). — Die Herkunît der Bartenwale. Nouv. Genres de Cétacés : Patriocetus, Agriocetus (1914. Verh. zool.-bot Ges. Wien, Bd. 64). Andrussow (N.). — Ueber zwei neue Gasteropodengattungen aus der Apscheronstulie : Streptocerella, Celekenia. (Trav. Soc. Nat. St-Pé- tersbourg, Sect. Geol. Minér., vol. 3x). Bather” (F. A.). Studies in Edrioasteroidea, VI : Pyrgocystis n. g. (Geol. Mag. 1915). Bill (B. C.). — Ueber Crustaceen aus dem Vogesensandstein des Elsasses : Clytiopsis, Schimperella, Diaphanosoma. (Mitt. Geol. 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Quant à la distribution des Polamides recueillis à Pconis, l’auteur pense que P. promargarilaceus, avec sa var. promoniliformis, est de l'Oligocène, tandis que P. margarilaceus (dont le type illustré par Brocchi est probable- ment du Bassin de Vienne), avec sa var. Serresi d'Orb., serait du Miocène in- férieur ; P. pedemontanus en serait une mutation médiomiocènique. Sur ce qui à trait à Arca Isseli, ce n'est pas le plus ancien représentant de Parallelepipedum, car A. kurracheensis, d’Arch. est au moins du même âge, et au même S.-Genre appartient aussi A. bellunensis de la glauconie infér (Olig.) de Belluno. SP TE TTC TON SE TL) RSS TABLES DES MATIÈRES par M. P. BÉDÉ. 1° Table alphabélique des noms d'auteurs analysés DE NA CES AT) MER en Re 146 BARS CHE) nn dt ee . 449 et 151 BASSAN TD) AE nr One 47, 48 et 52 BAR A QREA) re RL RUE RE bia re) BONNEMANQEEL) ER RE UE EN Er 138 BRANDESN RE) RS CUERR M UN 70 Browx (Barnum) .............. 02 BOCRMANM(S ESA) EUR NE ere 113 CUIR RER RÉ SES cet ne 70 (CARTAIRE NORMES RER AA 37, 85 et 86 CarRuTIHERS (R.-G.).. ....:.... :60 et 162 ChralionnntOS MMM 58 et 62 CHAPpMaAN (Fred.).... 87, 98, 109, 117 et 122 | Oéadcua-Risposr (6)... Le 149 | CHROME) ET PR Marne 60 CLark (B.-L.)......... RS RNA ele 1%7 (Core (DNS SERRE ET 174 CGSSMANN (ME)... .. . ... ... 18, 114 et 141 Cine (CiRCD) san He E RS ENEORE 417 et 145 DA A NAME) TO Ut 119, 131 et 174 | DS CADD ENT) EEE AE RU En AE DIGReRSONR OR E) ur none 16 DR STAR ONE EC TRS I DE EE 14 | DOPAGE) EC Re er 135 | Douviczé (H.)... ..... 74 à 76, 140 et 169 RSC DRE AAC) RUE Lane ne 88 ÉNGIISNOMMMAN) RU Te uNs , 23 ERASMO/(G." d'). ......... De ue 48 et 49 FABrANI (R)........ Re Deer Les 4 422 PAR) ee ce demarre ei 24 Ro NM) SEE ARE ES 84 HORAIRE) An eu en ste 31 et 78 CAC) ER MAUR N MRSNENR, e 129 CRAN GROS) PS ERA Rte 100 CHREMAONERRT) en... 49 HAS O MP) ATEN D'ARGENT 40 HEDLD (GED) AMEN SR NE LRU 134 RÉ G AN UV) re em EE 165 RPRTN CNE AVON) TERME NET 117 TREDATE CT) SNA Tee 131 et 150 ASSET CRE) SECRET ARTE RCI AU 10 et 89 JACRS ON AMEN ME ER Re en 173 JOURD A (GÉNETAN) PE EEE ERE ER" 99 et 174 INPACT (NO AO) RP RE TR 11 RE NIN AR DE (CARS EN) OMS ESA CRT ee ee 122 Ve CN EE SENV IE) RES ARC PME GARE 61 RBRNTAMONLES) PRES RETEET 8, 9 et 11 IDD ANS (VV) PA A PAR TN MR ee, 26 PANTBERT (JE) MEL ACER .-.. 28, 33 et 78 TN GS CV D) NE A RE Ur 83 TS SANTO USE MA) MERE PART ER eme Ere 155 D'ORRENBEAENS MONA) EMEA ARRETE 90 Pons an OMVON) NEPAL EMNere" 126 ÉONIS ATOS) MEME EEE J4 et 84 MERE (D Jab-oder lb o a bioe de 113 NTARS HAN (AD) PP EE ER ee 146 NAN (RO) AE MR PER CEE 16 et 55 Ann (D) ee ou debout 100 MEN GA UD AIMER INE PIAR AREA 70 MIRE TMC) ARRETE 8, 9 e) 10 MEUNIER (Ne) PAM RME EEE EE 128 Men eR QE VER) ARRETE RENE es 11 MoBrre (CH) MERE 107 et 108 NEWTON(R. Bullen) ME en ee 16 Nrezagirowskt (von E. L.)........... 10 ODSSONICAM) AR ER RTE nn ere 22 ONE (AN) ANNE NE ne 5% et 125 OPPENHERA(P)E EE AMEN TN CRE 38 OPPLIGER (EH). RP CARTER 167 OSPORNN(HAM RE) ERA TEEN TER 5, 6 et 401 PARONA (CLR) RES ARR ER RRRE 68, 69 et 70 — 102 — PENNETTIER((G 2) EME LE NP Er JE MISTENERADARLAU) PA PR EN NERNEERR RE 38 PÉRVINQUIÈRE (li) CEE CEE ARE SMTTE (JA PeRTINn) ANNEE EEE 151 DEVROT (A). ete AR nr 1851) 2 SPA (LP) CRE 122 et 123 PiscRom(GenEr) Eten -Ee Be de GPTACRSM SPIP A AN) TEE DT ED dire à (S POMERSI(SD)EPER RARE EEE DRM 0 FAO IE STEPANINT (GE) CASE SP RRSeERE 118 BRIEMAR A) CN RER 51, 127 et 171 | Srorrex (E.)..... Se Pr rs RD 159 PROSSER (Chi) LE RE ne nr 10 VAMLOR (NV: /P:). FSI EERERRE 11 RAYMOND (Percy D) en LS Ne LA 200 TETE RNA (PE) EME ERP E EE RRRE 28 REBOUL (P.) ANNEE VEMEMERRE En e 20 | LPHOMSON 225 7 URL LCL CAT APRES 27 Rezp (Cowper)..... MAS ne AE DIN MIWVENHOREL (VA) PRES CRE 43 RMC) ES RE I ERpeT PANNE) RTABIN DNA (A) MERE FPS AE 171%) VADASZ UE VON). ESA PRE 30 REVERSIQTE STE) RER AS D VALEDEE (DORA) FRANS 77 ROLLER DATA AR STEEL RENTE 93 et 143 | NAUGHAN (A)... ARR RE coin 163 ROMDRO HARAS) PER ERREUR M2 NID AE (ETS EME) SE Le OMS ReLAIRE ROTHPLENZ CAE) AÉRIENNE 16421 VMiGnvar (LE): 80e ER ere 93 ROYERETO (Cr) er MER AE MERE 5o et 62 WATCOR TAC AD) ERP 130 et 166 SACCOICE EN RNA MEME EL LS NVATERS (A: MED AN RME 30 SANS AUTANT DEEE NOR ETES SOA ME GNER (RAIN) MEME ESS :5 et 170 SA VORNIN AQU) eee Re Eee 1160) PAWILSoN (AL ME) AE PERTE PEER EEE 12 SCADIAS (SN) Are EIRE RS OIL MIA OWTTHERS (UN. ME) MERE ARErEeS 106 et 106 SCHMIDE (ENV) eee ee Reel 125%) MNOERER((O VON) RENE EP TERRE RENE SA SCHUBERDI(R VON) ee ee ie JS WOOD WARD (BB) CRE PRE EEE 122 SCHWETZOFF (M. S.)........ Ma roue DNS) : SÉUME RUES) RE Rene RS AO ERARAN (SITE) ARR EP ERP RSERTE 115 2° Table alphabélique des noms nouveaux de Classes, Ordres, Familles, Genres, Sous-Genres et Sections (1) Acanthorhynchia ...... (Brache) 2 rer BÜUCINANERAE CRERERREEE 1915. 114% AGCHPLARLAN PEER ENAMENE (MATE) RER BORISSLARE ARE RES 1914. 177 Acrocœælites . :......... (MOIS EE RES NE ne DISSOUS SE REEAENTE 1915. 156 AGROPELTINE ..... (ÉCRIN) MEANS Damb et ANNÉE ARReREE 1914. 28 Acroteuthis ........... (Mol) CE EEREEERETE SOLE SERRE AE 1911. 159 AODIOCERUSE EEE RE (CETACES) EEE ADR. REV ER re LE 1914. 177 Allan topora ter etre CBLYOZ:) ARTE MERTERERE AE MS AR ONE 191%. 83 Amblydecies Pre FFC 0e (MOIS) PEER RÉALITÉ Al EE EE CR RE 1915. 150 AMPHIDESMATIDÆ.. .... (REDE.).. nee HMHOOIE Va ETS RE MEET 1914. 139 Anorthoscutum (China) REP RCRERSE Lamb. et Thiéry....." 1914. 28 ADHEOÏOA EEE Ce (Mol) SE er ITETAlC EME TPE PACE 9151. 132 Apistomys ............ (Mammm-) "Are re er MÉRELV ER RES RRREUE 191%. 179 Arcestoidea ......... MOI) EAST YPARSRUTR ER ER ET ETE 1914: 152 Archæotolithus..... ... (POISSS) AA PER Sholle Ye RE RSA 1910. 179 Archicopepoda....... (Insectes .....: Handlirsch.............. 1915. 178 (1) Les noms de Classes et de Sous-Classes sont en capitales ordinaires, ceux d'Ordres et de Sous-Ordres en caractères gras, ceux de Familles et Sous-Familles en petites capitales, ceux de Synonymes en italique. Gérer. Archotermopsis........ ARS EUR EE RER Arthaberia............ Asteroconites.......... Atalacmædiis ii Atikokania...... ..... Aulacobelus........... | Aulacoteuthis ......... ! Aulacoteuthis.......... Baluchitherium .. .... BalOHRECd Re. < BRACHYLEPADIDÆ....... | Brachylepas...... Lao 80 Browniella............ Bunophorus...,........ Callidiopsites.......... Callirhynchia. ........ GCalloconites.,......... Calotermes............ Capillirhynchia Carnichthys Cane mener GÉTeREMASANEN TE Cererithyris.,......... Ghanismarse tn... Cheniothyris .…. ........ Chicagocrinus......... GVÉIOPSIS MAN RANCE. Cæloteuthis........... Cryptocyphis.......... Cryptophragmus ...... Cryptorhynchia SEEN CREUSE MARNE Cuneorhynchia........ Curtirhynchia......... Cyamidia sonore ss Dacryopora ........... Dardanula........ ... Desmoulinsaster.. .., Diaphanosoma ... ... Es Dicraeosaurus...... Fes DicTYoGoNINæ ......... Dietodona Line Frs Dimeragrion ..,..... . Discophyma.......... : _ Discosphinetes......... DisiChthyS Ne... 00 Durangites....,......, — 183 — (Insectes). En. ROSEN APR RENE ER TR AE e 1913 (MON) ER ere Etre date REP R ARE 1915 (SPORE EEE Siemiradzki ............. 1913 MOINE EEE SCHWEIZOÏ EEE NC RE 1913 (Mol) EEE ee MGENEL RE 0 ASE 1915 (SON) EEE Malo REC rene 1915 (MON) ERP Re AAUREe SCENE EPA 1913 10 RL DUR RES A Stolley.. ..... Me ee 1911. IRC RE nee, ISSAJOUS RARE TE 4915. (REPARER Forster-Cooper .......... 1913. (SPORE) ANNE OPPLILERREN ERNEST 1915. (Cirinto)e eee oc > AN Ro ae . 1914. 0 RÉ HO OA Sn er 1914. (Rep) ant BECOME RU MR Se Me 1913. (Mamm.)............ SINClA IR eee CU 1914. (Insectes) AR PE VI CR amer TEE 1913. (Brachi) see 4 Ne BUCEMAD NE Ne 19145. MON) RER Une SCHWELZOP NN 1913 (Insectes) PAPE ROSEN Re Re EN 1943. (BraGhA) PA BUCKMAN EEE ER ETNE 1915. (BOISSE) RER PE BTOC SR ERREURS 1913. (MOI) PEER RE other emo otonee 19145. GR AO RAP TA ANATUSSOW NH... 0. 1914. (BraGh) MN Es BUCKMANE EP PEER 1915. (Mol) tie HERO ee ee 1914. (Brach) ee BHCÉMANEEE EE eee 1915. (EChinod.)... NVTERErS CR ee en 1900. (OTRUS ES) PB LR AS ARE en Es 1914. (MOI) EME PEER Éissajous 2 er en 1915. (MOT LR EAN Lemoine ...... dr n eo Arine 1915. (Chine) EE Re Lamb. et Thiéry......... 1914. (Stromatop.) ........ Raymond .......... :.... 1914. (Brach) RER Buckman ..... NN 1915. (Hanna )estcoccescode Lamb. et Thiéry......... 1914. (Brac he) PERRET EEE BUCKMANF EEE Er. 1915. TRE tte sen RER Ne ARTS 19145. (Echinod.)........... Lamb. et Thiéry......... 194% (Bryoz dors 2 a cer 0 EE START PATES AAA 1914. MO ee er redale,-e 2: dire 1915. CECHNE) PRE RER Lamb. et Thiéry......... 1914. (Crus) ren Bille D ne 1914 (Reph)reisai re. Janensch..,. ,..,,.. .... 4914. (oran) ve Schubert nee ASUS .. 1912. CRÉDIT PE DrOOMEE MPRMARR Et0 ee 1913. (Insectes)... ......... Galvert rer 0 1913. (SENS) RTE (OioiEtireceocdoceoe obus 1913. (MOLP) EPS Dacqué Aer ... 1914. (Pois) ee Broom...... 5 PRE E te 1942. GMOLE)R PRO NA on dos ee taie © 1912. n nn — Echinaphis............ (Insectes)... .......... Gockerellr ME 1913. 178. EGHINARAGHNIDEÆ, ...... (Bomine)sor tes ee Lambert... ........ ne 1914. 30 ECHINODISCINE ......... DA COTE TE NE RS RE TNA 1914. 30 Béestula PRE (Mo) eee Iredale sr ARE EEE 41945. 150 Elachorbis.. :..... ... (MOI) AMAR RER lrédale PRE eee 4915. 150 Emydorhynchus.. PURE DL.) EME BrOOM I EP ER Vs AO 177 Eobrunneria .......... (insectes) ARERAEENTE Cockereli see d'NRreve 1913. 178 ÉOCNCIOPS A ERP RARE AIRE) ERIC NEC BrobmM, ANS RE 1913. SA Eoharpes ............. CO) A AAROEME Se RANDONNÉE PRRE 1913. 43 Eomoropus .......... (Mann) #5" een Osborne 2 Mer UNE ARS 1943. 173 FoscutnE ER TE ER HIGH) UFR Lambert ss AGREE _29 Eostrohomererr tente CRORND) APRES Vaubhan tentes 1915. 164 Este a MR MU PAOAMOI LS) PES Irédale AE CREnNReAtee 1915. 150 Etallonia (non Desh.) .. (Spong.)............ Oppliser MIRE TEE 1915. 168 EUCOSMECHINÆ ... .. Le 16 OR I oe SA A Lamb. et Dhiéry.. 0. 1914 28 Eucosmechinus,......…. DORMI Te Ue LU RAR AU re RAT ER 1944. 28 Eumontrouzieria ...... (MON) RER LA Medley Aie er Mae 1914. 13% Eurychasma........ ... LUNE ANT P e Cossmann............ ... 1915.114et143 Etite Les MERE (Insectes) rene ROSENERIUES PAP TOR TRS 4913. 479 EUTHYCARCINIDE. ...... (GENS) RE RE Han TS CREER PER 4914. 178 Euthycarcinus......... LARMES HA ARR NES na 2 1914. 178 PTBRINÆ ANR ER SE CE (Mamie) eee AMENER ER eee 191%. 179 Fibulaster MA. CHdiins)sbeeucoco am Db ete Re 1914. 29 RSA (MOI) AE Re Neon. RE E RER 1915. 116 Flabellirhynchia....... (BLAGE) PAS NSEUER BUG AN MERE TEEN 1915. 414 Fuciniceras ........... (MON E SSI Haas rites AE ES ON 1913. 178 Gelasmodon .......... (MAN) PEER Forster-Cooper. "1"... 1913. 1178 Geromites.......,..... (Insectes) Arr rer Cocker RER CEE 191% 178 GLABELLULINÆ ......... (insectes) ARE GCockérell Re 1914. 178 Globidens er eee (Rept) ner M ADOLIDER AT ARTE ES 1913° 178 Globirhynchia......... (PLACE AN CET UE BUCRMANPNENMAMEREEE 1915. 114 GHMPTICIN RSR PTE Œchin) FR ETES Lamb. et Thiéay......... 1914. 28 Gomomeris ere et NO) RER Ghoffali 2 LAURE 1913. 93 et 143 Goniothyris.-... 0... (Brach) er OP T BuckmMman see ER ErTCTE 1915. 11% COURS EEE (CErilOb) MERE RES RaVMONA RETRACE 4943. 45 Granulirhynchia....... (Brac ho) EME BUCRMANEETERPE EE TERRE 1915. 114 HABROGIDARIDÆ.,...... (CRIE) RARE Lamb. et Thiéry......,.… 1914. 28 Haplocouus ........... CROATIE RASMONELE REA coco 1913. 44 Haurakia .......... .. CMOLS) ARE PE RREENE Iredale MARI TASER 1915. 150 Hedleyella ............ (MOI) = HÉREReMTEe Iredale. "et ere 191% 45 Heldstromia .......... (Spore) Ar Mn RO plE ACER 1913. 169 Hemimastodon ........ Maman) Pre RENTE NlEAiMa ss oscue ER re 1912. 7 Hemigyraspis ......... CRTIODE) FPE ET Raymond .........: Ron Dia 4 Hemithersitea ......... (MOL)SRR EEE SENIORS où 0 à va dote .. 41914. 146 Hépeloporan 2er (BLYOZ2): LRO ET PE CEE 1944. 83 Hercolepas............ (Omnia). 20215200 VITRES RARES .. 1914: 109 Heteractechinus....... (Echinod®) FAP rer Lamb. et Thiéry........ 191%. 29 Hololoma..... RÉ MAIRE (Mot) PR MEERTERT BantsCh a ARRETE Re 1915. 150 HOLOPNEUSTINÆ .. ...... Œchinod) VENT EEE Lambert et Thiéry........ 191%. 28 PER PES PRE COR NT QT RP PR PE CES — 189 — Homæôrhynchia ...:... (BAC OA) PER MESSE BACONMANET ERP PER EE 1915 Hiureasten er ee (ECO) RER" VALLE Rs LR en 49145 Hyalospongia ......... (DONS) CRUE SEEN M ET 1913 Hylotomites........... (Insectes) rene MENT EE EP 1915 ÉMSÉRICIERUS LR (Lo bE)AUENE ne REVMONl stone or e 1913. Ictidorhinus ....... .. (Men) eme Eros BHO OR MEN UE 1913 ISelennus enr. (EChINOd) EP UPE ROMEreLO MER ee ae 4914 Jacksouaster .......... (ehinod-) Fer BamPBeETtiA AE Ance 1914 RES EMA een (MON) PRE ne RATES ESS FR ENN 1915 Knisbniellames 07 (Client) Me RRrE TRES RICRTERES ER RE re 1913 Kutchirhynchia ....... (Brac he) ee ete BUCRMANEERE APNENES 1945. Kutchithyris.......... TS IS ble de ts DENT Ti RSS 1915. Lecointeiceras ..... (MOI) one LÉDTONNE NE de 1915 Leptopleurus.......... (EHChINOd) ARE EN Eamb et Dhiéry.. 1314 Leurospondylus ....... (RE) ETS BROWN Re ce 1913 Lineirhynchia..... 2 APACHE EE NE BU CKMAN PE EEE 1915 PnonEhNRISE 0: (BEC) RU BORA EM T onu eo 1915 LIENS MCE (Mol)... HE ES RE ARE 1915. Hironobas en. Ce. HEliocoobsposacesenc TALENTS DEN Er 1915 ÉTSSaDRNIDAN rer Hd) Eee 60e Iremhoel sites o00 1914 LISSATRYPINÆ. ......... A SR ee D TRY ANUS AU D ME PES 1944 Lissotesta .... ..... MONS) ESA PAR Iredale ere RTE 1915. Loboidothyris ......... (Bach) PA ET ETES Buckman te TRUE 1915. PODObNMRIS EEE ee 10 TRS RES UE LA E TAN LT TER 19145 Méonchodectes "7... {(Replt.).: 5.1... 1. OO TE NA MR PE ER 1914 Lophiohyus........ Jon (Mhinen-)Lis meteo SINCIAIT DRE 1914 Lophrothyris...... M (Brache) enpie rm BuckMAN EAST ECC 19145 Lybipithecus.. OMAN) PET EE SÉAOMELNA RER 1913 Lycognathus..... .... MERDE SEE BOOM RTE 1913 Lyrocephalus.......... (Rephoha re en VILA AD EEE SENS 191% Lytoceratoidea ...... CMOS SERRE ne PAS RARE PARTIE 1914 Macrochasma.......... (MOI) See DÉTIENT SE He RO 1915 Marssonopora ......... (BENOZ NE MEN: an eee Re ohne 191% Mastotermes .......... (nsecles) nee ere ROSE RER EEE Cr 1913 Megabelus..,......... (MOIS) Renan SCHWEZOME 1913 Merelina..,.....:..... (Mol ee mr Lretdale NV DUR ET 1945 Merignacia. ...... RME (Mol) Eee ... Cossm. eb Peyrot........ 1914 Merriamaster.......... (Hebinodo) Eee Damhente rame 1914 Mesosmylus........... (Imsectes) LUE C0. ROEOR rest A do oeie 1913 Mesoteuthis........... MON) PERCÉE REPARER PISSAJOUS.. nn 4915 Metagnions. "0". (Insectes)............ Chen LAB r eo reueoe ce 1915. Meyasaurus.. ........ (RenGe)hes ce pe oibobi VC 6 on ee onto nor 1915 Microcerion........... (Mol) rer DEL SE en DEN 1915 Microtomys.. ........ (MOI) PRE Er NÉE to dobecesr 0 1914 Miolithocaris.......... (Insectes) RSPEPE RE MAC RhAMmPErRE RCE 1913 Miostenosis.. ......... IN MR ET CA A ÉAE Ee AR TR Ole 1913 Miotermes, .......... … (nsectes)............ ROSE Eee Le rnreoe 4913 Mocellas eee. ce (Mol): dre Iredale rentree A945 114 78 39 128 44 177 58 30 132 179 114 114 152 29 177 114 114 150 150 113 13 150 114 14 179 179 114 180 177 180 153 131 83 179 160 150 21 30 179 157 178 173 119 179 180 180 179 . 150 — 186 — Montanaria ........... (MOI) SEEN or Spriesterbach et Fuchs... 1909. 179 Montfortula...... RTE dde, RENE rar Iredale mener eee 19145. 150 Murexsul........ .... CMOS) Mmes Iredale ...... RTE re 1915. 450 Nanggulania ....... (Mol) nc Ee MATE RSR PRES 2 1914. 18 Nannobelus :..:... .. oo stone die ne SCHWELZONNE EEE ENT 1913. 159 Neohibolites.. ....... RE AL DER ESE A Stolleyrr. rire OT 19141. 159 3 Nevadifes EURE US NE HP Smith Ne nee 1914. 154 Nodopelagia.......,.... ÉRSEn ste Men .. Hedley HAE «Ne TL 8 RO 1914. 134 : Notoacmæa ........... DORA re nteces Free Hiredales: + ES 19152 150 | Notosepia ............. AO NE A CEE. Co se 1915: 118 4 Notosetid 40 ee Col) dE UE éd Rte 1915. 150 Nozeba: RNA D CR A NU en ane Le Ne A do de 1915. 150! | Ophiodirus..... EE (Repl) re einuas Broom!. ..... SANTE RE 1943. (pi Orchoporus........... (Echinod.)........... Lamb. et Thiéry......... 1914. 2 : lOstreinella 7. (MOÏE) SN ASE ee Cossm. et Peyrot .......… 1914. 20) 1 Oxoplecia.... ........ (Bracho) MERE EPA Wilson sum Eee AS IOAGE 180! Oxyteuthis....,....... (Mol) eee At Stolley: -:..:#..144 0 OM 159 Oxyteuthis. ............ (MOT) ERA TE ISSa ous ER 1945. 156: Pachygenelus ......... (MATE) RES Watson SP nes 19143. 480 Palæofavosites......... (Brache) MERE Mwenhofel...... 1"... 1914. 13 Palæogeron ........... (Insectes) er MeeErer Meunier CREER 1915. 129 Palæophasianus ....... (Oiseaux)............ SINGER So 1913. 179) Palæoplatyceras ....... (Mamm.)............ Hernandez-Pacheco .. .... 1913. 178 Palæoryctes.. .... re 1 PE A EP UE Matthew ....... Re 1913. 179 Panglyptus ........... (Echinod.). . ....... Lamb. et Fhiéry......... 1914. 28 Parvacmæa....,....... (MoIl) RP Irédale Mn er ertes 1915. 150 Parvirhynchia......... (Brachs) PAPERS Buckman.............. …. 1915. 114 Passaloteuthis...... D (NII) ni6 ovcopoove LISSATOUSRR EME NE 1915. 156 Patanophyma ......... (Énong).: 400 050000 OPpliT er Peer 1915. 169 Patriocetus............ (GÉTAGES) EEE EEE Abel anne ane 1914. 177 Pectola re (Mol) Rene Irédale Ne nee 1945. 150 É Peleichthys ...,....... (Poiss) ie es Brooma tee Er de 1943. 177 | Pernomytilus ......... (MOE) SE et, ROME NOR TRUE NT ER RNS 1915. 143 |: °0N PÉFAUEUS ES A RES (DLIOP ) ERREURS RaYMON EE RAIN 1913. 44 | Pharomytilus ......... (MOIL DE APE RME ES Rolliers.r 22 ere 1945. 143 . Phelsumaster.......... (Echinod).. ........ Lamb. et Thiéry......... 1914. 30 4 PHELSUMASTERIDÆ. ..... 1 AT EEE FO A RE io 1914. 30 ( Phelussa 24-000 (MOTS) PR EN RARE Iredale er ere nr en AUDE 150 Phoracanthus ....,.... (MOI) RECENT MAIN ee ee te 1914. 17 : Piarorhynçhia........: (Brach.) ..,......... Buckman. 7.4.2, 1915. 114 ] Piestobelus............ (MOÏLS) SEE Mes et Schwetzofl .............. 1913. 160 Pinacoceratoidea.... (Moll.).............. PHSmith re re en rer 191%. 153 Pisirhynchia.......... (BraGhA) PEER ERENTE BuCKMaN Eee ere - 4945. 114 Placotelia........... (Spons) er re rer Ce Oppliger ............ Fer. 2M9107 168 Platycolpus.,......... (GEO) ER RaYmMONnAEMENEE ER EEe 1913. 44 Plectothyris........... (BEACRA) EEE TEE Buckmanntes ee 1915. 114 Plethopeltis ........... (GARD) TEA Raymonde TTL 1913. Un 4 Pieurorhiza ......... (Mamm.)............ MONA Ho sousnondcnecece 191% 119 | Plionacca Ho donna QUO) 058500. RS MEME PE oncodense 1914. - 18 DiOmMYSEEENCENREE TETE (Mamie) Pere MÉRE AE ER EL ce. TOITS 179 Polonoceras........... (MOI) MAT EME DYbCzYnSÉMAIR TRS, 1013. Polyschema ...... ÉPRRUE (SPONL) PR RP EEE OPPHLET TERME 1915 Prionorhynchia ....... (Brache) Rae nue Buckman ann ete er 1915. Procompsognathus .... (Rept.).............. ÉTAAS RCE CRIE 1913. PROICLIDIAP eee CURE (Oiseaux) FERA EP ETE SRUTELAEMNR A ES 1913. Proseliscothon......... (SPONPA) EPP CEE CE Siemiradzki ............. 19143. Protornoceras ......... (MOI) ERP RENE DYDCZMNSRIPERMRERREE RE 1913 Prototeuthis . ........ (Mol RE AE HÉeMOINe REA NRA 1915 Protozenga....... dite (BrachA) ERP Eee Æwenhofel +"... 1914. PROTOZENGIDE . ........ (BACH EEE ER Mwenhofe LEE PNEU 191%. PrOMERRACAE NL. (Cinrhip) EE EE NVLthens ee CEE EeE 1914 Psalidocrinus ......... (EChMOd) ee Remes et Bather.......... 1913. Pseudodiscoides ....... (eine) encart Lamb. et Thiéry......... 1944 Pseudopemmatites..... (SDONLA) PEER BTALPONE RENTE" TE 1911 Pseudothersitea ....... (MOI) PPS EE SAVOIE EC enr ee 1914 'Psillophyllites......... (Céphal Pen en ne SPA RNA M nine ue 1915 Pteronidia............ (Insectes) AE EARE ET Bolton A site 1913 Ptyctothyris: .-........ (BraChe) EME BUCKMANEP M PANNES 1945 PyGnolepasee 2... (Ciadun)ec462600800 WVithers Mr cures 4914 Pyramitoma......... (MOI) ERA Martins in sense 1914 Pyrgocystis ........... (Bonn) eee eos Bathérs sn 1915 Radiacmæa ........... MO) rer dcoabee ed Irédale sh Ne. 1915 RASE A Pere (MO) MERE Saleld rene 1913 Rectogloma ........... (RME Er RE re ADN ASE ce He Me D DE e 1914. Rhapydionina......... (HOraME)E PE Stache EP tnt 1913. Rhinagrion ........... (Insectes) ....... ... Calvert reine 1913. Rhipidionina.......... (HoOrama) ere Ce Stache RARE . 41913 Rhopalobelus ......... (MON) FES APRES . Schwetzoff ..... RSS 1913 Rhopaloteuthis........ (MO) RARE MiISSaJOUS A A Tree ne 4915 Rhynchomytilus....... Id SR ns mé ROME nn ee 1915 Rhynchonelloidea ..... (Brach)e rene BUCKMANE ES SR AR ee 1915 Rimosodaphnella...... (MOI) ee SÉAA Ab LNE Rne 1914 Ringsteadia ........... 1e ee dE Salfeld ER RER RES 1913 Rochdalia............. (Cine) ER EEE Woodward.............. 1913 Rotapedina............ (Echinod.)........... Lamb. et Thiéry ........ 191% RUMPHINÆ. ............ AE es hr Ce LR en AN rapane 1914 Russirhynchia........, (Brach}i true Buckman PP PPT TA CE 1915 Salpingoteuthis ....... (MOTS) REPARER LISSaJOUS ER eee er 1915 Samlandaster ......... (Echinod.) .......... Tambert Fr ennnane 1914. SEE SSSR A MO) EE D ONEEÉDOLVIIIER ENTER 1910. Schimperella.......... (OMIS) Re En TR AIN MÉMOIRE 1914 Schistoloma........... (MOI) P ER KObelt Re Re eee 1902 SCOYIAGOPSE 2.0 - dete.e (Mamm.)..,......... BTOC SRI ANR 4913 Skeneopsis. .......... (MOIS RE. Fredale ser nee DER EI ES SMALL SE = een ne DC RE ET Se HeMOINer eee ere re 1915 SPENICETIA EP. ess ee ce à (Echinod.)........... FOUTU MERE Ne ae dose 191% Sphæroïdothyris....... (Brach.)........ Buckman............... 1915 Sphærotiaris .......... ne de Ne rie Lamb. et Thiéry ........ 4914 _Sphenorhynchia. ...... (PLACE) Ne Buckman ............... 1915. Spirilliscala .......... MOI) EME MERE . Cerulli-lrelli..,.,........ 1913, 178 168 11% 178 179 39 178 156 13 13 106 179 29 178 147 125 177 114 105 17 177 150 179 180 179 178 179 160 158 142 11% 61 179 180 29 30 114 157 29 178 177 150 177 131 154 32 ET 29 114 65 — 198 — Squamirhynchia.... .. (Brachi)re ere enr BUCKMAN AE EN TEA 1945. Stiphrothyris.......... 15 RCE PE PA RES ne 2 1915. Streptocerella ......... (Moll.) ...........,. Andrussow.. HR Rs 1914. Strophoprion.. ....... (MOI) EE ERA RE Twenhofel.......... ee AO SHbORoba ee ee (Mol) cer Iredale TERRE 1915. Suterella ere (6 DR A RE A RE RE le D 4915. Tegulithyris .......... (Bach) ARRETE BucRMAner eee te FA915: Temnodiscus.......... (Bchinad) TERRES Éamberts serie rue 191%. Tetrarhynchia......... (BAC) se me ee Buckmans Term EE 1945. Thaumastotherium.... (Mamm.)......... .. Forster-Cooper........... 1913. THERSITEIDE .......... (MON) SAVOIE EE Tee 1914. Fhoristaer ame TEE La ae our. Iredale sure ee .. 4945. MhoristeNa- "ee" 110 ES ER Eee EARE MENE Cut Id LÉ RER Mon 4915 Hinolora nee eee (MOD) AL TUE Irédalercen Neue 1915. ROLŒUAS MEN EURE 110 DRE EER ATRT DT BEReEc DA ERA Set 1915. Tournoueraster ....... (Echinod.)........... amet MP PEER EEE 1914. Trachyceraten ...... MOIS) PERMETTRE PSN Er RTE SSSR es 1914. Tretotoechus.... ..... (Spong.)....... M NOphiTer PRET 4915. Trichorhynchia........ (Brach Ji Me. Le 0 BucEMan EN ARE 1915. ricobhyrIiS FES idee et INT RÉ RE GE ue 1915. Tritheledon..,........ (Mamma) RER BLOOM A NT M SC TE 1912. Tritonimangilia ....... (Mol) PR EE EE Martin AE ne eee . 1914. Mropidotastrites: 0:72 (MOI) FERRER P, Smith:./.22...e 0 OAOIUR Tropidoiten.......... (MOLL) RP RTE PSmithe serrer 2 1914. Tropidorhynchia ...... (Brach:}: LR Buckman er ea eee 1915. TUNIS soosovbe onde AC ER PR Se 1 RS RL er nc 4915. Verconelareer tree Mol) eee nee Iredale NE Re Fee 1914. MERTATES PAPE EPE EEE (nsestes) ee Cocker LIÉE ECS 1913. Millositates ts nn HE SONT E CE A Eno te o LA RE Rd 1914. MIDÉAN AR PEER ARE He et ER ON rot Ewenhofels- res 4914. MOMaANnUsEr EEE EEE 1 RES de sr mer Iredale. sen Re CR RT 1915. Xestotermopsis ....... (Insectes)hreremerEr ROSE RES er NE 1943. OEM in de oo (Mol) SERA ER CT Iredale:=; eue 1915. LAIPAIS EC Rene eee 11 SRE PNEUS EU Iredale:5e 2 nee ee 1915. 3° Table alphabétique des noms d'espèces changés pour cause d'homonynue armillatum (Culliostoma) Tuomey et H.1856, non Wood (1828). : — Tuomeyi Olsson. censoriensis (Modiola) Cotteau, non Lithod. Cott. — Lith. Cottaldinus Rollier. depressa (Pileopsis) Conti, 1864, non Jan, nec Calc. — Brocchia Contii Cer. lrelli. distans (Drillia) Conrad, 1862, non 1860 : — Conradiana Olsson. fragile (Leptophragma) Sollas — Sollasi Oppenh. lamellosa(Arcopagia) var. Dollf.et Dautz. non Desh. — laminifera Cossm. et Peyr. minima (Modiola) Sow. non Mytilus Poli — parvulus (Mytilus) Rollier ornati (Monotis) Quenst. == margacea (Pseudomonotis) Roll. prælonga (Syrnola) Jeffreys, 1884, non Desh. — Cerullii Cossm. subcostata (Monotis) Ræœm. 1836 non Dechen, 1832 — Ozxytoma Rœmeri Rollier. CHATEAUROUX, — TYP. ET LITH. LANGLOIS 23 143 59 23 es DESCRIPTION DE PÉLÉCYPODES JURASSIQUES Par Maurice COSSMANN Sim articles, avec 47 pl. in-8° (1903:1915).:..,.. …. 25 fr, Cette série d'articles, dont les premiers is extraits des comptes rendus des Congrès de l'A. F. A.S. n'existe plus qu’en use à part à partir du quatrième article. La collection de six articles forme un premier volume avec titre et tables, le sixième et dernier se vend séparément 10 fr. — DR ze = cr. = eve ENST TS IEP TA TS N PS RE ITII CRE Re D ONCILION BIRLIOGRAPHICUN FURICH (Suisse) SUBVENTIONNÉ PAR LA CONFÉDÉRATION se met au service des savants pour la DOGUMENTATION reine aux travaux de PALÉONTOLOGIE publiés dans tous les pays du mond+. Les indications sont imprimées sur fiches en carton blanc et restent la propriété de l’:bonneé. ; rm PREX orne port payé, de rt séries (depuis 1806) Faunes : Paléozoïque, 31 fr. (05; Mésozoique, ie 55 ; Tertiaire, 38 ir. PDU Quaternaire, 26 fr. ; TL LS LS TS LL LL LT LS ST LS SET LS PL D LR PT D DLL PT ST PPS SPL PS SSP SPIP ES ac TG St à 7 5 7 à NT DL RTL SP PTS TL LIL TS ST LL LS LL LL LL DT LL DL LT DS SL SSL D LS CS SDS INISL PI B. TRAYVOU. 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A : î 1 1 ' L# ERNST MAYR LIBRARY DU DIN 114 280 746 Date Due 1 1May’49 Bib MO Ci 29 | ANNE 01470 3623