ei NE LE rt . 4 > ACTES de sgh da dk Ge pe-Sa pe dl Er ht Lt st M GT" Le Dada 69 2 « LR ot dE Li Pa dé ue Pa on : Ve" % r bg = he en mn QE à Ra te A an RER) + “« QT a rt QUE RAS Ru EME Î ! NDS Ce » É mt < # ? i ; | Æ . 7 2 L 1 5 » AUS LA } Vé: à! + REVUE CRITIQUE PALÉOZOOLOGIE ORGANE TRIMESTRIEL publié sous la direction de Maurice COSSMANN avec la collaboration de MM. F.CANU, G.-F. DOLLFUS,H. DOUVILLÉ, PB DOUVILLE LD OFAUROT MN FILLIOZAT. JT. LAMBERT, P. LEMOINE, E. MASSAT, F. MEUNIER, HE. SAUVAGE, SILVESTRI, À. THEVENIN, P. BÉDE. SEIZIÈME ANNÉE NUMÉRO 1 — JANVIER 1912 Prix des années antérieures, chacune : Æ@ fr. (Sauf la première année 1897 qui ne se vend plus séparément) Le prix de la collection complète et presque épuisée des quinze années est fixé de gré à gré. PRIX DE L'ABONNEMENT ANNUEL : 10 FR. N =. js Es TEE D à 4 DIRECTION ET RÉDACTION : ADMINISTRATION : 4 M. COSSMANN FICKER, éditeur Hiver : 110, Faub. Poissonnière (Paris) 6, Rue de Savoie, Pacis (VI:) 1912 dd 4e dl SD (éd ER RAD) 14 D, NT" "Pb ns LR LÉ cree £ Ke REVUE CRITIQUE DE PALÉOZOOLOGIE N° 1 (Janvier 1912) SOMMAIRE Reptiles, Amphibiens et Poissons, par M. H.-E. SAUVAGE. . . . . . . 5 CAUSLACÉS, pareM NE: MASSACRE LME RANGER AS RS IDE ARX 14 insectes DaniM- ER MEUNIER EU RME Rte nie tee 20 Paléoconchologie, par M. M. CossMANN. . . . . . . . . . . . . . . . . 23 Céphalopodes, par MM. Paul Lemoine et Robert DOUVILLÉ. . . . . . . . 38 ÉOZOAINBS DM CANURE 0 NE MERE LIEN EE LEA Ne NUERE NS 11 Foraminifères, par M. SILVESTRI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51 DAVOrS ADAM A COS SMANNARARNENE RES CAN ARR AA eee EE Er EL 66 Rectification de Renan Ga MS JEU MB ER NE) ee EPS 69 REPTILES AMPHIBIENS ET POISSONS par M. H.-E. SAUVAGE. Notes on the Armored Dinosauria, by C. R. Wieland (1). — Les Dinosauriens armés présentent des parallèles avec les Tortues ; ils ont des carapaces crêtées; la carapace lombaire des Notosauridés et des Stégosauridés présente des analogies avec la mosaïque ostéo- dermique de Dermochelys. Chez Hierosaurus, on a des éléments dermiques, au nombre de 30 environ, les uns au crâne ; le caractère de l’armure est remar- quable. Ce Genre Hiérosaure est isolé, voisin cependant de Sfego- pelta. Stegosaurus a une armure pleurale forte, complète. " Podokesaurus holyokensis, a new Dinosaur from the Triassic of the Connecticut Valley, by Mignon Talbot (2). — L'humérus court est grêle, les os des membres postérieurs sont longs et le qua- (4) Br. in-8° extr. de Amer. Journ. of Sc., t. XXXI. (2) Br. in-8° avec 1 PI. Ext. de Amer. Journ. of Sc., t. XAXI, 1911. A trième trochanter, bien développé; ces caractères indiquent chez Podokesaurus un bipédalisme. La longueur du tibia bien plus long que le fémur, la grande longueur du métatarsien, ainsi que le squelette très léger, indiquent une locomotion rapide; ce Reptile pouvait progresser sur la terre ferme et dans l’eau, dans un climat demi aride. Comparé à un Dinosaurien herbivore, Vanosaurus agilis, Podo- kesaurus en diffère par le fémur plus grêle et presque droit, le quatrième trochanter plus rapproché de la terminaison distale du fémur, le métatarsien plus grêle et probablement plus long, lhumérus plus petit, pas de post-pubis, extension antérieure du pubis longue. De Laosaurus, le Reptile du Trias diffère par l'humérus plus long. Chez Hypsilopodon Foxi, le fémur est courbé, l’humérus et le métatar- sien plus courts, les côtes plus fortes, l’épine neurale est d'un type tout différent. Supra un nuovo Trionichide dell’ arenaria Miocenica del Bellunese, per Alfredo Misuri (1). — Trionyx bellunensis Dal Piaz diffère de 7°. rostratus par 7 au lieu de 8 plaques costales. La sculp- ture est mamelonnée, papilliforme, les protubérances séparées pardes sillons profonds réticulés; les plaques costales sont plus larges transversalement ; la neurale plus développée en largeur ; La longueur du bouclier est de 0 m. 340, sa largeur de 0 m. 250. On a new Alligator from the Hell creek beds of Montana, by Ch. W. Gilmore (2}, — Branchychampsa, le crâne est court, à museau court ; dessus du eràne à la partie postérieure sans crête, les ouvertures nasales sont grandes ; par l'absence d’une voüte _formée par le prémaxillaire au-dessus de la partie antérieure des narines externales, ce Genre diffère de tous les autres Alligators. Les oS nasaux sont comparativement grêles et s'étendent postérieurement _au niveau du bord extérieur de l'orbite. Le maxillaire est large, très comprimé verticalement; les jugaux sont grands. Les voütes de la partie faciale sont recouvertes de sculptures plus fortes près des orbites. Les maxillaires portent chacun 12 dents, les prémaxillaires chacun 5. Les fossettes des prémaxillaires pour la réception des dents antérieures de la mâchoire inférieure sont larges et très pro- fondes. Des dents du maxillaire, les trois premières sont relativement (1) Pérouse, 1911. — Br. in-4°, 2 PI. (2) Washington, 1911. — Extr. de Proc. U. S. Nat. Mus. Br. in-8° avec 1 PI. à pe. | 1 | petites ; les onzième et douzième sont robustes; ces dents sont un peu comprimées transversalement et pointues. Les dents postérieures sont comprimées latéralement, avec les faces internes et externes, séparées par une carène obtuse ; le sommet de la dent est granuleux, la racine séparée de la couronne par un étranglement. Type du Genre : B. Montana n. sp. Crétacé supérieur. Plesiosaurus (Poiyptychodon) Mexicanus, by C. R. Wieiand (1). — Cette espèce est la première qui ait été recueillie au Mexique, le fragment de mâchoire montre des dents grandes et pointues, profon- dément implantées et recourbées ; elle provient du Jurassique. Les Ichtyosauriens des formations Jurassiques du Boulonnais, par H. E. Sauvage (2). — Les espèces du Jurassique du Boulonnais sont les suivantes : Callovien supérieur: Zchtyosaurus sp. Corallien supérieur : /chtyosaurus trigonus Ow. Kimméridgien, zone à Aspido- ceras caletanum : Ophthalmosaurus Cuvieri Val.; /chtyosaurus Nor- manniæ Nal. Kimméridgien supérieur : /. trigonus Ow., 1. enthecio- don Hulke. Portlandièen moyen : Z. thyreospondylus. Portlandien supérieur : /. trigonus Ow. Ces espèces sont étudiées en détail. Z. Cuvieri doit être rapporté au Genre Ophthalmosaurus Seeley ; cette espèce se distingue d’Z. trigo- nus par la plus grande brièveté des vertèbres. Z. trigonus est une espèce à vertèbres comparativement longues, à faces articulaires du centrum très concaves, la cavité occupant toute la largeur de cette face. L'espèce est du Kimméridgien d'Angleterre. /. Normanniæ dont le type est du Kimméridgien du Hâvre, est une espèce à centrum court. /. entheciodon a le centrum des vertèbres creusé seulement à la partie centrale. Z. thyreospondylus est remarquable par la briè- veté du centrum. Ces deux dernières espèces sont du Kimméridgien d'Angleterre. La dernière est cité de l'Oxfordien de Peterborough. ® Restoration of Seymouria baylorensis Broili, an American Cotylosaur, by S. W. Williston (3). — Les Cotylosaures américains et plus particulièrement les Diadectidés, les Limnotulidés, les Sey- mouriidés, présentent des ressemblances, sur plusieurs points, avec les Amphibiens contemporains, par leurs membres courts, leurs pieds larges, l’entocondyle huméral énorme, la fosse digitale du (1) Mexico. — Parergones Inst. Geol. de Mexico, (2) Boulogne-sur-Mer, 1911. — Ext. Bull. Soc. Acad,, Br. in-8°, t. IX. (3) Ext. Journ. of Geol. Br. in-8°, L. XIX. 4911. PQ fémur, la crête de l’adducteur prononcée, mais ces ressemblances sont dues plutôt à un phénomène de phylogénie, d'évolution conver- gente, à l'adaptation des conditions environnantes, à des habitudes semblables. Les relations des Seymourtiidæ sont d’un côté étroites avec les Zimnoscelidæ (1) et avec Labidosaurus. Chez Seymouria, les arcs des vertèbres dorsales sont bien dévelop- pés, formés par une bonne protection de la carapace pour le corps. Il n'est pas certain qu'il existait des côtes ventrales; mais il y avait des plaques osseuses. Les dents sont longues et gréles pour saisir et retenir la proie qui consistait en petits invertébrés, mollusques terrestres, vers, etc ; le genre de vie devait être celui des Salamandres terrestres modernes, lourdes, à mouvements lents. Débris de Stégocéphales trouvés aux mines de Kargala, Gouvernement d'Orembourg, par M. A. Riabinin (2). — L'auteur décrit des débris de Stégocéphales, du Permien supérieur du bassin du Volga-Kama, trouvés dans les mines de cuivre de Kargala. Ils indiquent une espèce nouvelle Miscosaurus Netschaewi. On voit les écailles discoïdales, la queue et les membres. Le système des côtes ressemble beaucoup à celui du Genre Welanerpelon Fr. Ces débris permettent d'admettre la présence, en Russie, d'une faune de Stégocéphales qui rappelle celle du Permien inférieur de Saxe et de Bohème, si bien décrite par Credner et par Fritsch. A new family of Reptiles from the Permian of New Mexico, by S. W. Williston (3). — LimnoscelidÆæ : Limnoscelis paludis. Reptile subaquatique habitant les marais. Diffère des Dia- dectes par le crâne plus allongé ; les dents coniques et préhensibles, l’absence de la cavité de l'oreille postérieure, la plus petite grandeur du foramen pariétal, les côtes non dilatées, le crâne plus lisse, l’absence des hypophyses, le carpe et le tarse moins ossifiés. Doit se placer avec Diadectes, Pareiosaurus et Propapus dans un même Ordre. Chez Limnoscelis, le crâne, de même que le reste du squelette, est bien ossifié ; le crâne est allongé, élargi en arrière, les orbites sont. relativement petites, de forme ovale. Les prémaxillaires sont très massifs, formant protubérance en avant : chaque prémaxillaire porte trois dents grandes, coniques et recourbées. De même que chez les (1) Voir ci-après, p. suivante, (2) St-Pétersbourg, 1911. — Extr. Bull. du Com. Géol. Br. in-8°, 2 PI. t. XXX. (3) Extr. Amer. Journ. Science. Br. in-8°, t. XXXI, 1911. Aa 0 OR autres Cotylosaures américains, les maxillaires sont étroits, réunis avec les prémaxillaires sous les narines ; le jugal est situé derrière celles-ei; les naseaux sont très grands, occupant presque toute la partie supérieure du crâne en avant des orbites ; les lacrymaux sont allongés, formant le bord postérieur des narines et une partie du bord antérieur de l'orbite ; le frontal est petit ; de même que chez les Diadectidés, les frontaux, les préfrontaux et les postfrontaux sont courts et larges; les pariétaux sont courts; la région palatine res- semble à celle du type rhynchocéphalien. De même que chez Labido- saurus et chez Pariotichus, les palatins et les ptérygoïdes sont séparés par un espace. Le condyle occipital est presque plat. La man- dibule est puissante, indiquant des habitudes carnassières. Les vertèbres présacrées sont au nombre de 18; leurs arcs ressem- blent à celui de Diadectes. Les côtes sont petites. Les clavicules ont des articulations pour l'interclavicule, le scapulum et le cleithrum. La fosse glénoïde est large et profonde; on voit une fosse supraglé- noïde. L'humérus est remarquablement court, semblable à celui de Diadectes; il en est de même pour le radius et l’ulna. Les os du carpe sont plus petits que chez les autres Reptiles du Permien connus, la formule est 2, 3, 4, 5, 3. Dans son ensemble, la structure du pelvis est celle de Diadectes et des Pariotichidés ; tandis qu'on a une seule vertèbre sacrée chez PMiadectes et Limnoscelis, on en à deux chez Cacops. Le fémur est du type de Viadectes. Le membre . postérieur est très épais, Le pied est différent de celui des Pariotichidæ ou des Pelycosauria. à Onthe Teeth of Ptychodus and their distribution in the English Chalk, by G. E.Dibley (1). — Ptychodus decurrens Ag.; var. depressus Dixon; var. Oweni Dixon; var. multistriatus Woodward; var, lævis Woodward. De la zone à Æolaster subglobosus, rarement des zones à Actinocamax plenus, Rhynchonella Cuvieri. Ptychodus polygrus Ag. var. marginalis Ag.; var. concentricus Ag.; var. sulcatus Ag.; zone à Micraster coranguinum. Ptychodus latissimus Ag.; zone à Rhynchonella Cuvieri, Holaster planus, base de Wicraster cortestudinarium. | Ptychodus Dixoni, n. sp., P. lalissimus Dixon non Ag.: zone à Terebratulina gracilis. Ptychodus mamillaris Ag. zone à À. Cuvieri, T. gracilis, Holaster planus, Micraster cortestitudinarium. (1) Londres, 1911. — Quart. Journ., Lt. LXVIE, 6 PI. Ptychodus rugosus Dixon; zone à M. cortestudinarium, M. cor- anquinum. Ptychodus Mortoni Ag.; sommet du Crétacé. Chez Plychodus, les dents sont disposées en rangées parallèles antéro-postérieures, en paires symétriques de chaque côtéde la rangée médiane qui renferme les plus grandes dents de la mâchoire infé- rieure, tandis qu'à la mâchoire supérieure la rangée médiane porte des dents longues et étroites, avec la partie émaillée confinée au centre et près des bords. Les rangées des dents diminuent en grandeur aux paires externes. Chez P. decurrens, on à 50 rangées de dents ; 70 chez P. Mortoni. Sopra un Bericide del calcare Miocenico di Lecce, di Rosi- gnano Piemonte e di Malta, per F. Bassani (1). — Wyripristis meli- _tensis Woodward, à le profil supérieur de la tête régulièrement arqué, le tronc comprimé s'abaissant rapidement au niveau de la terminaison de la dorsale ; la tête est ornée de tubereules rameux ; l'opercule est crénelé; la dorsale est composée de 10 épines et de 1% rayons mous environ ; on compte 40 rayons mous à l’anale. Les écailles, très cténoïdes, sont grandes, très imbriquées au nombre de 25 rangées de 32 ou 33 dans une file longitudinale. La longueur du corps varie de 24 à 27 centimètres. Osservazioni sulla ittiofauna pliocenica di Orciano e S. Quirico in Toscana, per De Stefano (2). — Diodon Capellinn est une espèce nouvelle. Les autres, au nombre de 23, vivent pour la pis dans la Méditerranée. Ricerche sui pesci fossili della Calabria meridionale, — Partel. — lttioliti miocenici di capo dell’ Armi, per G. de Stefano (3). — Les couches dont il s’agit ont donné 15 espèces, principalement des Squales : Carcharodon megalodon Ag.; Odontaspis cuspidata Ag.; Odontasp. contortidens Ag.; Oxyrhina Desori Ag.; Ox. hastalis Ag’; Oxyrhina sp., Carcharias Egertoni Ag.; Hemipristis serra Ag.; Noth- danus sp., Myliobatis sp.; Sparidæ; Chrysophrys cincta Ag. sp.; Chry- sophrys sp.; Sarqus incisivus Gerv.; Sarqus sp.; S. Jomnitanus Nal.; Trigonodon Oweni Sism. Les couches qui ont donné ces espèces appartiennent au Miocène moyen. (4) Naples, 1911. — Extr. Atti. Acad. Sc. fis. e mat., in-#, 2 PI., sér. 2, Vol. XV. (2) Boll. Soc. Geol. It., T. XXVIII, 1909. (3) Bofl. Soc. Geol. If., T. XXIX, 1910. AR UE | Sui fossili e sull’ età del: deposito di Castro dei Volsci, in provincia di Roma, per F. Bassani (1). — Les Poissons sont Labrax æningensis Woodward, de l'Eocène supérieur d'OEningen et de la province de Sienne, Clupea cf. sagocensis Slein., espèce du _ Miocène supérieur de Croatie et du Vicentin. L'Histiophorus Herschelli nel Terzigrio superiore, per Bar- bolani da Montanto (2). — Ce Xiphioïde, d'espèce vivant dans la Méditerranée, a été recueilli dans le Pliovène de S. Giovanni (Sienne); ce Genre Histiophore est connu à l’état fossile par /. eocænicus Wood- ward, de l'Eocène moyen d'Angleterre, et 7/7. rotundus Woodward, des couches phosphatées tertiaires de la Caroline du Sud. Æ. anti- quus Cope, À. parvulus Marsh., A. robustus Cope, Æ. homalorham- phus Cope, sont du Tertiaire de New-Jersey et de la Caroline du Sud. Sopra alcuni avanzi di Pesci cretacei della provincia di Lecce, per Geramia d’Erasmo 3). — Halec. Bassanii n. sp. — nettement distinct de Æ. Sternbergi, Ag., du Turonien de Bohème, ainsi que de H. eupterygius Dixon, provenant du Sénonien du Kent et du Sussex — en diffère par le moins grand nombre de vertèbres ; de 77. microlepis, Davis, du Crétacé supérieur du Mont Liban, par le rapport de la hauteur à la longueur, le plus grand nombre de vertèbres et la posi- tion de la nageoire anale ; voisin de Æ. Laubei, Bassani, de Comen et de Lesina, en diffère par la position plus éloignée de la dorsale et des ventrales. Scombroclupea macrophthalma Heckel. Le type de cette espèce est du Crétacé supérieur du Mont-Liban, du Crétacé de l’Istrie et de l’île de Lesina, Dalmatie ; se distingue de S. Gaudryi Pictet et Humbert, par les rapports entre la hauteur et la largeur du corps. Cœlodus cf., cantabrigiensis Woodward,-et C. Muraltii Heckel. The Cretaceous Fishes of Ceara, Brazil, by Jordan and Branner (4). — Les Poissons du Crétacé du Brésil appartiennent aux espèces suivantes : Famille des Aspidorhynchidés, Belonostomus (1) Boll. R. Com. geolog. d'Italia, T. XL, 1909. (2) Palæontographia ilalica, T. XVI, 1910. (3) Naples, 1910. — Extr. de R. Acad. Sc. fis. e mal., br. in-4° avec 1 PI. Série IH, Vol. XV. (4) Washington, 1908. — Extr. de Smiths. Miscell. Coll., br., in-8° avec 2 PI. T. 52. LP Comptoni Ag. espèce ide grande taille. Famille des Sémiotidés, Lepidotus temnurus Ag.l Famille des Leptolépidés, Thamias ; ce Genre se distingue de Zeptolepis par l’opercule beaucoup plus grand, plus de vertèbres; génotype 7°. Araripis n. sp. Famille des Elopidés, Calamopleurus aylindricus Ag., espèce avec 30 à 33 petites écailles dans une bande entre la dorsale et les ventrales suborbitaires larges à suture oblique. G. vestitus n. sp. se sépare de la précédente par les écailles grandes, au nombre de 20 environ, entre la dorsale et les ventrales; le suborbitaire est étroit, à suture presque hori- zontale. Notelops Brama Ag., Rhacolepis buccalis Ag., R. latus Ag. Enneles ». gen., se sépare des £lopopsis par les dents petites comprimées dans la partie postérieure de la mandibule et les dents du maxillaire aiguës et de même grandeur; genotype Æ. audax n. sp. Famille des Chirocentridés? Cladocyclus Gardneri Ag. Famille des Ostéoglottidés? Cearana 7. gen. se sépare des Pharcodus et des Brychætus éocéniques par le corps allongé; génotype C. Rochæ n. sp. écailles fortes à stries concentriques, dorsale insérée au-dessus des ventrales. Cette faune représente un déclin du type Ganoïde à écailles rhom- biques émaillées, elle est contemporaine de l'apparition des Pois- sons osseux inférieurs et des formes apparentées aux harengs. Risultati ottenuti dalla studio di alcuni Actinopterigi del Calcare cretacico di Pietraroja in provincia di Benevento(l)}. —- Les espéces citées de ce calcaire sont les suivantes : Cælodus grandis Costa, Palæobalistum Bassanü n. sp., Notagopus Pentlandi Ag. Propterus cf. Scacchii Costa; Lepidotus sp., Belonostomus crassiros- tris Costa, Belonostomus sp. Cette faune est du Cénomanien à T'oucasia carinata, Math., ayant beaucoup de rapports avec celle de Comen en Istrie et de Lesina en Dalmatie. Les Poissons Wealdiens de Bernissart, par H. Traquair (2). — En comparant les Poissons Wealdiens d'Angleterre à ceux de Bernis- sart, on est immédiatement frappé par la prédominence des restes de requins parmi les premiers, tandis que pas la moindre trace de Chondroptérigiens n’a pu être trouvée parmi les 2.917 spécimens de Bernissart; la conséquence de ce contraste est que les couches wealdiennes de Bernissart ont été déposées exclusivement dans l’eau douce. (1) Rome, 1911. — Extr. de Ali. Soc. Ital. Progr. Sc., br., in-8°, T. IV. (2) Bruxelles, 1911. — Ext. Mém. Mus. roy. Hist.nal. Belg., In-4°, 11 PL., T. VE — 13 — En ce qui concerne les Actinoptérygiens, il n y a qu'une espèce commune aux deux listes : Oligopleurus vectensis; le Genre Lepidotus est représenté dans les deux par des espéces voisines. Mesodon, de la liste belge est remplacé dans la liste anglaise par Cæœlodus, Callop- terus par Caturus, tandis que Coccolepis, Notagopus, Amropsis, Pholi- dophorus, Pleuropholis, Leptolepis, sont absents d'un côté, Veorhom- bolepis et Belonostomus de l’autre. Le Genre Coccolepis qui commence dans le Lias remonte dans le Wealdien de Bernissart par C. macropterus n. sp. espèce de grande taille à nageoires grandes, à nombreux rayons dorsals, situés au- dessus de l’espace entre les ventrales et l’anale. Notagopus se rencontre depuis le Jurassique jusqu’au Crétacé supérieur ; le Genre est représenté à Bernissart par N. parvus n. sp. espèce de petite taille à 9 rayons dans la dorsale postérieure. Cette espèce est aberrante dans le Genre. Mesodon, commencant dans le Trias, essentiellement jurassique, est à Bernissart représenté par Mesod. bernissartensis, espèce voisine de macropterus, de Solenhofen. Callopterus, de la Famille des Eugnatidés, était essentiellement du Trias. C. ansignis a le corps fusiforme à dorsale en partie au- dessus de l’anale à écailles grandes minces. Pholidophorus, Genre jurassique commencant dans le Trias, passe dans le Wealdien par P. obesus n. sp., ainsi que Aethalion de la même Famille; À. obesus est une espèce en forme de fuseau. Leptolepis, Genre essentiellement jurassique, est aussi représenté à Bernissart par L. formosus n. sp. espèce voisine de ZL. Brodiei, du Purbeckien anglais. L. altenuatus n. sp. se sépare de Z. formosus par la position de l’anale. L. brevis est une petite espèce. Le Genre Asmmiopsis, de la Famille des Amiadés, est voisin de Megalurus, essentiellement jurassique ; il est représenté à Bernissart par À. Dolloi r. sp. et À. lala n. sp. Le Genre Lepidotus, de la Famille des Sémionotidés, est représenté à Bernissart par L. bernissarlensis, espèce au corps élevé, arqué en avant de la dorsale, avec le profil de la tête arrondi. L. arcuatus est voisin de Z. Hauchecornei, il en diffère par le dos beaucoup plus arqué. L. brevisulcatus a les sutures des nageoires impaires courtes. %” Un Pycnodontoïide aberrant du Sénonien du Hainaut, par Maürice Leriche(1). — Ce Pycnodontoïde appartient au Genre (1) Bruxelles, 1911. — Bull. Soc, Belge de Géol, T. XXV, 1 PI, Aie Acrotemnus caractérisé par des dents préhensibles du type Ancistro- don, par de grosses dents molaires composites parfois hypertro- phiées. | L'existence — sur la couronne de ces molaires — d’une crête tran- chante et parfois tuberculeuse, annonce pour ce Genre l'abandon du régime essentiellement conchifrage des Pycnodontidés pour un régime plus carnivore. Par ces grosses molaires composites et hypertrophiées, comme par son régime, le Genre A crotemnus diffère tellement de tous les Pyeno- dontidés connus qu'il peut être regardé comme le type d’une Famille distincte, mais voisine de celle de Pycnodontidés : la Famille Aerotemnidsæ. Acrotemnus, du Sénonien du Hainaut, dont les dents préhensibles sont connues sous le nom Ancistrodon splendens, diffère de l'espèce type du Genre Acrotemnus faba Ag.. de la craie Sénonienne du Sussex par sa taille beaucoup plus grande et par ses grosses dents molaires dont la crête est plus tuberculeuse et dont les plis de la face interne sont mieux marqués. CRUSTACÉS par M. MASSAT. I. — TRILOBITES On two new Trilobites from the Chazy near Ottawa, by E. Raymond (1) — Le travail de M. Raymond comprend la description de deux Trilobites nouveaux Bathybius superbus et Isotelus arenicola. Le premier, PBathybius superbus présente une tête courte et large, avec un bord concave très étroit ; la glabelle est unie et s'étend jusqu'aux yeux, elle porte deux paires de sillons faiblement (1) The Ottawa Naturalist, Vol. XXIV, nov. 1910. — 15 — marqués. Les yeux sont très larges et occupent le milieu de la gla- belle. Les joues sont grandes, convexes et les pointes génales s'étendaient jusqu'au cinquième et sixième anneau du thorax. La surface de la tête est lisse, excepté quelques stries situées en arrière des joues. Le thorax à neuf segments; le lobe axial est étroit, les plèvres portent de profonds sillons ; la surface du corps est couverte de légères stries. Le plus grand spécimen des échantillons recueillis avait 74 “/" de long et 58 "/" de large. Ce Trilobite à été trouvé dans un calcaire dolomitique de couleur gris noir, au lieu dit « la petite chaudière », à Mechaniesville, Onta- ri0, il n avait pas encore été observé autre part. On pense que cette couche appartient au calcaire de Chazy, c’est-à-dire à l'Ordovicien. Le seul Bathybius que l’on connaissait de cet étage, était LP. Angelici Billings. L'autre Trilobite est Zsotelus arenicola dont plusieurs frag- ments séparés et indéterminables avaient été trouvées dans le grès de Chazy près Ottawa (Canada). Ces fragments de fossiles étaient tout d'abord désignés sous le nom Asaphus ou /sotelus cana- his. Un fragment de glabelle appartenant à ce Trilobite, auquel. adhérait la joue et une pointe génale, a permis — avec d’autres frag- ments recueillis — de former un animal entier dans lequel l’auteur a reconnu une espèce nouvelle qui se rapprocherait d’/sotelus gigas. Un autre spécimen de la même espèce, a été trouvé par W.-C. King, sur les bords du lac Deschènes près Britannia (Canada). Sur une table de grès provenant de Deschènes, l’auteur de la notice a cru trouver des traces de la marche de ces Trilobites. Ces traces consistent en une série de sillons disposés par paires et parallèles ; les deux séries de sillons examinés forment un angle de 30 à 60 degrés. Chaque sillon à environ 10 "/" de long et 3 à 5 "/# de large. Ces traces présentent un réel intérêt à cause de la biologie de ces êtres dont on ne connaît aujourd'hui encore que si peu de chose. New fossils from the Dufton shales, by F.-R. Cooper Reed (1). — C'est dans une petite collection de fossiles récoltés par M W. Turnbull, près de Melmerbry et appartenant à l'argile schis- teuse de Duften, qu'il se trouvait plusieurs espèces nouvelles de Trilobites et d'Ostracodes dont la description fait l’objet de la présente Note. (1) Geol, Mag., n. s., dec. V, vol. VIT, juillet 1910. va Le travail débute par la liste des fossiles trouvés dans la localité ; puis, vient la description des espèces nouvelles : soit trois Trilobites et trois Ostracodes. Le premier, Zrinucleus Nicholsoni n. sp., mesure avec les épines de la tête 10 à 15 %/". La tête présente une forme semi-circulaire, contractée à la base, elle est bordée par des Éouies et se ee mine par de longues pointes génales. L’axe thoracique est étroit, proéminent, cylindrique, avec une paire de sillons profonds, au-dessus du sillon axial. Les plèvres sont du type usuel, étroites, plates, étendues horizontalement avec un fort sillon en diagonale. Le pygidium est grossièrement triangulaire, à axe long, étroit, composé de 9 à 10 anneaux, dont les 5 premiers sont distincts et bien séparés par des sillons transversaux. Le second Trilobite porte le nom Acidaspis semievoluta nov. sp. La tête a le bord de forme semi-circulaire, avec une partie en arrière se projetant à la base des joues. Ce Trilobite, de très petite taille, mesure de 22/2 75 à 3 milli- mètres de long et 1 »/" 75. à 2/n de large. Le troisième Trilobite porte le nom Æomalonotus ascriptus nov. sp. il se rapproche de 77. bisulcatus, mais il doit en être séparé à cause de certaines particularités. Nousrenvoyons au Travail de l’auteur pour la description de ces différences, en reconnaissant toutefois qu'on n'avait guère observé encore d'aussi petits Trilobites Les Ostracodes décrits dans le présent Travail appartiennent tous trois au Genre Beyrichia dont on a fait de nouveaux Sous-Genres. Ce sont Beyrichia (Ceratopsis) duftonensis n. sp., B. (Ctenobolbina) superciliata n. sp. et B. (Tetradella) Turnbulli n. sp.; loutes ces espèces, de très petite taille, sont figurées fortement agrandies, ainsi que les Trilobites dont nous avons parlé. Cambrian geology and Palæontology. — N° 6 : Olenellus and other Genera of the Mesonacidæ, by R. Walcott (1). — Cet important Travail a pour but la revision des Genres et espèces de Mesonacidæ que l’auteur a entreprise déjà depuis 1891. L'auteur pro- pose le terme de Mesonacidzæ pour la Classe qui comprend Olenellus; car dans cette Classe, le Genre Mesonacis est plus carac- téristique que le Genre Olenellus. (4) Washington, 1910. — Siniths. miscell. coll. Vol. 53, n° 6, pp. 231-422, PI. 23-44 pus. L'auteur divise cette Classe en 11 Genres dont quatre nouveaux : Ophisthoparinx Beecher, Nevadia n. q., Mesonacis Walcott, Elliptocephala Emmons, Callavia Matthew, Aolmia Matthew, NVanneria 7. 4., Paedeumias 7. q., Olenellus Hall, Peachella n. g., et Olenelloides Peach. Faute de place dans une courte analyse, nous renvoyons le lecteur au texte pour la carac- téristique des Genres nouveaux; un grand nombre d'espèces nou- velles sont décrites et figurées, entr'autres les suivantes : Nevadia Weeksi n. sp., Callavia bicensis n. sp., C. Burryi n. sp., C. nevadensis n. sp., Holmia Rowei n. sp., Wanneria gracilis n. sp. W. Halli n. sp., Pædeumias transitans n. sp., Olenellus argentus n. sp., O. canadensis n, sp., O. Claytoni n. sp., O. Fremontin. sp., O. Logani n. sp. Les 44 planches photographiées avec grand soin donnent des reconstitutions de tous les Trilobites qui sont décrits dans ce volume. Nous devons féliciter l'auteur de cet important travail qu'il a entre- pris depuis de longues années, pour nous faire connaître la Géologie et la Paléontologie du Cambrien, dont il a reconstitué, pour ainsi dire, la faune tout à fait primordiale (1). We DÉCAPODES Di una nuova specie di Phlyctenodes (Phl. Dalpiazi) dell’ Oligo- cene dei Berici, per Ramiro Fabiani (2). — Ce Travail a pour but la description d’une espèce nouvelle de Crustacé décapode, trouvé dans le calcaire Tongrien de San Feliciano (Vicentin). Le Genre Phlyctenodes à été institué par Milne-Edwards pour quel- ques formes de Crabes ayant le céphalothorax verruqueux et couverts de tubercules, il contient un petit nombre d'espèces fossiles distri- bués à divers niveaux du Tertiaire ancien, de l'Eocène moyen à l'Oli- gocène supérieur. Les espèces connues — y compris l'espèce que décrit l'auteur — sont au nombre de 8; l'espèce nouvelle se rap- proche le plus de Pl. Krenneri Lœrenth., provenant du Priabonien de Kissvabhegy (Budapest) L'échantillon unique ayant servi à la aescription, se compose d’un (4) Au cours de l'impression du présent numéro, nous avons appris la mort — par accident — de Mr: Walcott qui, on le sait, collaborait avec son savant mari dans ses recherches sur la faune paléozoïque. Le monde scientifique est doulou- reusement ému de cette perte. (2, Bull. Mus. civico Vicenza, Fasc. I: IV, décembre 1910. PS céphalothorax mesurant 6 "/" 3 de long, 10 "/n5 de large et d'une épaisseur approximative de 2"/" 5. La marge frontale est presque droite, l'orbite largement ouvert forme une large courbe cylindrique avec un bord ondulé et couvert de petites granulations. La région gastrique postérieure a une forme pentagonale, et est séparée de la région médiane par un sillon peu profond, mais bien net. La région génito-cardiaque est presque quadrangulaire, les sillons qui la circonscrivent, sont presque à fleur de la carapace. La région branchiale se gonfle antérieurement vers le contour du sillon qui résulte de l’ondulation des tubercules et est un peu convexe, presque lisse, à proximité de la région génito- ÉARIQne et près du bord pos- térieur. Une comparaison est ensuite donnée de ce fossile avec PAl. Xren- neri dont il se rapproche le plus, et une planche annexée à ce Travail, montre en face l’un de l’autre ces deux Crustacés qui ont des points communs. Neptunus cfr. granulatus M. Edw, von Franz Toula (1). — C'est à propos d'un céphalothorax de Crabe appartenant au Genre Veptu- nus, que M. Toula le compare, dans cette étude, aux échantillons typiques de Neptunus granulatus M. Edw. Il commence par donner une liste complète des différentes espèces du Genre Veptunus, au nombre de7, avec la bibliographie concernant chaque espèce. Puis vient la description et la critique de l'échantillon concernant cette étude. Déjà Bitiner, dans une dissertation sur ÂVeptunus Koch, avait signalé la présence de N. cfr. granulatus M. Edw, dans le Miocène de Klausenburg (Autriche-Hongrie). ‘L'échantillon examiné provient de Spielfeld et sa proche parenté avec ce dernier ne laisse aucun doute. Malheureusement, l'original de celui-ci est trop imparfait, si bien que la comparaison avec l’ori- ‘ ginal de Ristori ne put se faire avec précision, ce que Bittner avait bien senti en disant que la description en était un peu schématique. L'exemplaire que l’auteur a eu entre les mains, est un peu plus grand que celui représenté par M. Edw. La longueur de l’exemplaire décrit, est en effet de 43 *}" 3, la largeur de 21 2/22. Le côté inférieur permet facilement d'observer les branches du céphalothorax et les pattes extérieures. (1) Vienne, 1921. — Verhandl. K. K. geol. Reichsanst., N°2. ent L'’abdomen n'est pas très long, formantune pointe en avant, ce qui permet de conclure que c'est un individu mâle. La longueur du ster- num jusqu’au bout arrière, mesure 36 "/" 7. Cet exemplaire de Spiefeld méritait d’être représentéetdécrit ; caril est le seul représentant de cette espèce, se trouvant dans le Miocène de l'Europe. III. — ISOPODES Ê À new devonian Isopod from Kiltorcan, county Kilkenny, by G.-H. Carpenter and Swain (1). — Le fossile décrit dans cette Note, a été recueilli à un mille au Sud de station de Bally-hate et à 600 pieds au-dessus du niveau de la mer, dans un grès jaune micacé qu'on rapporte au Dévonien supérieur et danslequel on a déjà trouvé des fragments d'Eurypterus. Oxyuropoda ligioides n. sp. est composé de segments tho- raciques assez petits, étroitement unis, suivis d’un abdomen à 6 seg- ments, et enfin, à l'extrémité, d’une paire d'uropodes longs et styli- formes. La petite portion visible de la tête laisse apercevoir une paire de lobes arrondis, à contour sinueux, qui peuvent être consi- dérés comme des yeux. Au point de jonction de la tête et du premier segment, s'attache un fragment de pince, d’un seul côté seulement, et le long des segments est venu se placer un débris probable d’une antenne qui n'occupe pas, bien entendu, sa véritable position. On ne connaît guère encore d'Isopodes paléozoïques : Præarcturus (Woodward), Amphipeltis (Salter), du Dévonien; Arthropleura (Jor- dan), du Carboniférien. Le nouveau Genre ci-dessus décrit, a un peu le faciès des Oniscoidea qu'on ne connaît pas au-dessous du Miocène, et il participe aussi à quelques uns des caractères des Chelifera. La reconstitution, faite dans le texte sur un croquis au trait, interprète très fidèlement les photographies de la roche que reproduisent les Planches jointes à la Note des deux auteurs. (1) Dublin, 1908. — Proc. Irish. Acad., XXNII, sect. B., n° 3. pp. 61-67, PI. IV phot., 1 fig. INSECTES ET ARACEHNIDES par M. F. MEUNIER. Remarkable Forms of the Little River group, by G.-F. Matthew (1), — L'auteur de cette Note décrit Ædæophasma acadica nov. sp. qu'il compare à À. anglica Scudd., du houiller de la Grande- Bretagne et dont il différe par quelques détails, assez peu saillants, de la topographie des nervures des ailes. | Arechæophasma grandis nov. gen. nov. sp., est repré- senté par un fragment d'empreinte de 50 "/" de longueur. Les figures 1 et 2 des planches permettent de constater que ces restes d’Articulés sont très fragmentaires. Si intéressantes qu'elles soient, les diagnoses de -Æd:æophasma acadica et de Archæophasma grandis devront être ultérieurement complétées. An apparently new Protoblattid Family from the Lower creta- ceous, by E.-G. Mitchell (2\. — L'étude des Blattides mésozoïques présente toujours un grand intérêt scientifique, le faciès de ces Nomoneures, pendant les temps secondaires, n'étant connu que par un petit nombre de types très intéressants. L'auteur s’en réfère à la classification de Handlirsch, non admise par Sellards et par moi. Il donne la description d’une nouvelle espèce de la Sous-Famille des Protoblattinæ pour laquelle il établit le Genre Lysobius ([L. ÆAnowltoni) et la Famille Eyso-= biids. Dans ce groupe d’Insectes, déjà si surchargé de noms génériques était-il bien nécessaire de former une nouvelle Famille ? Quoi qu'il en soit, cette élytre de Plattidæ, du Crétacé inférieur des « Kostanie Beds », de Montana, offre une bien curieuse veination. (1) Ottawa, 1910. — Trans. Soc. Can., pp. 117-119, fig. 1 et 2. (2) Washington, 1908. — Smaiths. misc. coll., vol. 52, pp. 85-80, 1 fig. Het) TES Palæopsylla Klebsiana n. sp., ein fossiler Floh aus dem baltis- chen Bernstein, von D' A, Dampf (1). — Ce travail est extraordi- nairement intéressant, car c'est la première fois qu'un parasite de Mammifères est signalé dans l’Ambre de la Baltique. Avec doute, A. Handlirsch a signalé un Pulex sp.? relaté par Keferstein, de l’Oli- socène inférieur d'Aix-en-Provence. M. Dampf signale que cette découverte est erronée. Tout porte à croire que les Aphaniptères, contrairement à lopi- nion de M. Dall, existaient déjà avant l'apparition des Maramifères et des Oiseaux. À l'appui de sa thèse, l’auteur mentionne que des Aphaniptères ont été observés chez un Serpent, une Chenille de _Lépidoptères, une autre Chenille velue de papillons et chez des Arti- culés aptères (recherches de Ferton). De l'examen des caractères anatomiques de l'espèce incluse dans l'Ambre du Samland, il semble résulter que les Aphaniptères actuels ne se sont guère transformés. M. Dampf a soin de nous dire qu'avant la découverte de formes plus primitives que celles décrites actuel- lement, il serait téméraire de formuler des conclusions phylogé- niques relatives à ces êtres. La thèse de M. Dampf est partagée par M. le Professeur Tornquist, de Kœnigsberg, Ce savant géologue considère que les Pulicides remontent bien plus loin dans les temps géologiques que les Oiseaux et les Mammifères. Les Pulicides préexistaient avant l'apparition de ces Vertébrés, contrairement à l'opinion émise par M. Dall. La science est peu documentée concernant les Mammifères ayant habité le territoire ambrifère. Pour ma part, avec Loew, j'ai reconnu un Diptère buveur de sang, Silvius laticornis. Quant aux Génres Tabanus, OŒEstrus et Stomoxys, signalés par Conwertz, il m'a été impossible de les retrouver malgré l'examen de plus de 15.000 inclu- sions de Diptères ! À en croire Eckstein, les poils trouvés dans l'Ambre auraient appartenu à des Rongeurs du Groupe des Myoxidæ ou des Sciuridæ, mais, cette manière de voir est combattue par Lühe qui estime que les poils enrobés ont une très grande ressemblance avec ceux des Dasyuridæ. Pour finir, l’auteur donne une diagnose, très détaillée, de Palæ- opsylla Alebsiana. Les deux Planches annexées au Travail montrent très clairement les caractères morphologiques de ce curieux Aphaniptère. (1) Kônigsberg, 1910. — Schrifl. Phys. ükon. Ges. IL., pp. 248-259, 2 PI. * Nouveaux Paléodictyoptères du houiller de Commentry, par M. Fernand Meunier (1). — L'auteur décrit plusieurs nouvelles espèces du célèbre gisement de Commentry : Archæoptilus Gauller Microdictya Lacroixi, Cockerelliella sepulta et Borrea Boulei. Les photographies de ces fossiles seront annexées au Mémoire sur les Insectes de Commentry, en cours de publication. Nouveaux Insectes du houiller de Commentry, par M. Fernand Meunier {2). — Ce Travail fait suite à la Note précédente. Dans le monde des Paléodictyoptérés, l’auteur décrit les nouvelles formes suivantes : Æomaloneura similis, n. sp., Homaloneura Royeri, n. sp., Stenodictya pygmæa, n. sp., H. grandissima n. sp , Homoiop- tera Brongniarti n. sp. Fabrecia pygmæa n.sp., Fabrecia minuta nISD. Parmi les Protorthoptères, citons : Homalophlebia Trouessarti n. sp., Homalophlebia Couloni n. sp. Dans la Note, on trouve aussi des renseignements complémentaires relatifs à Stenoneura Fayoli Brongniart, Stenoneura Maximi Brongn. et Œdischia Filholi, Brongn. . La Note est accompagnée de 12 dessins au trait, soigneusement exécutés par Mme F. Meunier et revus par l’auteur. Les Blattidæ des houillères de Commentry, par M. Fernand Meunier (3), — L'auteur mentionne que les Blattides du houiller de Commentry sont hautement différenciées, ce qui implique que leur origine remonte bien antérieurement à cet horizon géologique. Avec Claus, Sellards et Shelford l’auteur admet que les Nomoneures forment la Famille des Plattidæ de l'Ordre des Orthoptères. La Sous-Famille Protoblattariæ est représentée à Commentry par les Genres Zlattinopsis et Blattinopsiella. Parmi les Palæoblattariæ, on observe les Genres Dictyomylacris, Necymylacris, Archimylacris et Promylacris. Les autres formes de ce riche gisement se répar- tissent dans les Genres Æ'toblattina, Anthracoblattina et Gerablattina. La faune des Plattidæ de Commentry est relativement pauvre en Genres, mais certaines espèces du Genre £ioblattina Scudder y sont très communes. (1) Paris, 1910. — Bull. Mus. Hist. nat., pp. 230-237. avec 5 fig. (2) Paris, 1911. — Bull. Mus. Hist. nat., n° 3, pp. 117-127, 42 fig. (3) Paris, 1911. — C.-R. Acad. Sc., n° 18, p. 845. MAN SEM ARACHNIDES The fossiliferous lower Keuper Rocks of Worcestershire, by L.-J. Wills(1), — L'auteur relate que des fragments d'Arachnides sont abondants dans le Keupérien inférieur du Worcestershire. Les Arachnides ont vraisemblablement une haute antiquité, car on con- naît des Articulés de cette Classe dans les dépôts siluriens. Quoiqu'ilsoit très intéressant de savoir que les Arachnides ont des représentants dans les roches triasiques, leur rareté ne permet cependant pas de donner quelques éclaireissements au point de vue des données strati- graphiques. Tous les fragments semblent appartenir au Genre Meso- phonus L'auteur décrit très soigneusement, les espèces suivantes : Mesophonus perornatus, M. bromsgroviensis, M. gracilis et M. pulcher- rimus. L'aspect général de Mesophonus est celui d'un Scorpion : par la tête, il est voisin d’£oscorpion; par la structure des yeux latéraux, il semble avoir de l'affinité avec les Limules. La segmentation thora- cique (lung-books) rappelle celle des Thélyphones, les yeux médians ressemblent à ceux des Æurypterus. Des recherches ultérieures permettront de mieux préciser les rap- ports de Mesophonus. L'auteur aeu soin d’annexer au texte de son Travail une reconstruc- ton d'ensemble des surfaces dorsale et ventrale de Wesophonus. Les Planches XXII à XXV font bien apprécier la structure des divers fragments rencontrés. Pour finir, disons que la bibliographie de l’auteur concernant le Keupérien est des plus documentée. PALÉOCONCHOLOGIE par M. COSSMANN. The Lamellibranchs of the Silurian Rocks of Girvan, by W. Hind (2). — L'âge des couches du district de Girvan, dans les- (1) Londres, 1910. — Proc. geol. Assoc., vol. XXI. (2) Edimbourg, 1910. — Trans. Roy. Soc. Edinburgh, Vol. XLVH, part. HI n° 18, pp. 419-548, in-4°, 5 PL lith. u quelles ont été recueillis les Pélécypodes en question est silurien (niveau de Llandeilo et Llandovery) ; mais, au point de vue géné- rique, ces fossiles ont une grande affinité avec ceux des roches dévoniques. L'auteur propose tout d'abord le G. Protopecten pour P. vimineus et P. crenulatus nn. sp. dont la première ne doit pas être confondue génériquement avec Pecten vimineus, du Bathonien ; néanmoins il eüt peut-être été préférable de ne pas choisir le même nom spécifique. La caractéristique de ce nouveau Genre est la sui- vante : valves étroites et hautes comme un Zima symétrique, oreillettes peu développées, crochet à peine saillant, charnière étroite et édentée ; ornementation composée de stries concentriques fibreuses ou crénelées, avec déux rayons obsolètes vers le milieu de la surface dorsale. C’est le plus ancien Pectinidé connu. Plusieurs Byssonychia et d'assez nombreux Ambonychia, dont quelques-uns nouveaux ; Posidonomya antiqua n. sp., incomplète ; trois Pterinea dont deux sont nouveaux ; Opisthoptera transversa n. sp. avec de fines stries rayonnantes, Pieronites ellipticus n. sp., dont les longues lignes ligamentaires sont visibles sur l'échantillon ; trois nouveaux Leptodesma assez bien caractérisés; Myalina prisca n. sp. en très piètre état; Gosselelia ponderosa, antiqua nn. sp. très gonflées ; Euthydesma alatum n. sp. qui ne ressemble guère au G. Cardiola, comme le croyait à tort Beushausen. Plusieurs Modio- lopsis, Mytilops ovalis n. sp. ; Modiolodon subovale Ulrich, avec deux nouvelles espèces ; Paracyclas minor n. sp. Dans les Dimyaires, nous trouvons : quelques Cyrtodonta dont on distingue nettement les longues dents horizontales ; Vanuxemna distans n. sp. très gonflée; Pararca tenuilineata n. sp.; Mytilarca { Plethomytilus) mytilimeris Conrad ; deux Vucula, quatre Nuculana auxquelles il faut restituer le nom générique Zeda ; de nombreux Ctenodonta qui s'en distinguent par leur ligne palléale entière et par l'absence de fossette ligamentaire ; deux nouveaux Palæoneilo très inéquilatéraux ; Clidophorus planulatus Conrad, Cardiomorpha priscan. sp., trois nouveaux £dmondia; Slava fibrosa Sow. (Car- diola), Dualina eleqans Salter { Lunulicardium) ; Cypricardinia lineata n. sp. à crochet pointu et saillant; Dexiobia degans n. sp.; deux Orthonota déjà connus, l’un surtout soléniforme (0. inornata Phill.) ; Orthodesma platyphyllus Salter, Goniophora antiqua n. sp. qui dif- fère de G. carinata Hall par son extrêmité antérieure moins prolon- gée et par son sinus byssal très obsolète; trois Grammysia dont deux sont nouvelles; Conocardium pristis M'Coy, moins bien conservé RS VS A El CE SR OI EE re a DE id RONA que C. diptera Salter ; enfin un seul exemplaire un peu fruste de Cucullella antiqua Sow. Cetté intéressante Monographie est traitée avec la haute compétence de l’auteur des « Lamellibranches carboni- fériens » de la Grande-Bretagne. Lower palæozoic Hyolithidæ from Girvan, by F.-R. Cowper Reed (1). — Il s’agit dans ce Mémoire de spécimens d’une conserva- tion remarquable, recueillis par Mrs. Elis. Gray dans les couches ordoviciennes etsiluriennes du district de Girvan. Ils appartiennent au Genre Ayolithes, à son S.-G. Orthotheca, au G. Ceratotheca Novak, et au G. Pterotheca Salter. R Les Æyolithes — qui sont les plus nombreux et caractérisés par leur section ovale — sont tous nouveaux : les plus intacts sont A. girvanensis, H. penkillensis, le plus grand est Æ. columbanus. Parmi les Orthotheca à section triangulaire, /Æ. thraivensis est celui qui forme le pli le plus arqué. Ceratotheca subuncala n. sp. est remar- quable par sa forme de corne d’abondance et sa section elliptique. Enfin, Plerotheca est représenté par cinq espèces nouvelles, très _épanouies et finement ornées. _ H faut savoir grand gré à M. Cowper Reed de nous avoir fait connaître cette riche faune et d’avoir accompagné cette publication de figures artistement exécutées qui nous apportent une sérieuse documentation sur un groupe dont la biologie est encore obscure. On the Fossil Fauna of St Helen’s Breccias, by H.-S. Williams (2). — L'ile Sainte-Hélène est située en face de Montréal et Québec, au Canada : la faune fossile que contiennent les brèches de ce gisement, presque exclusivement composée de Spirifer, semble provenir de deux niveaux Helderbergien-Oriskanien et Coblentzien, c'est-à-dire exactement la limite entre le Silurien supérieur et le Dévonien inférieur. Spirifer arenosus Conrad et S. montrealensis n.sp. dont les plus abondants parmi les Brachiopodes; l’auteur à aussi identifié S. gaspensis Billings et S. Cumberlandiæ Hall, avecdes Orthis des Camarotæchia etc.,etdes Zoophytes. L'état de conservation de ces fossiles est des plus médiocre, de sorte que la détermination en présente de sérieuses difficultés. (1) Edimbourg, 1909. — Trans. roy. Soc, Edinburgh, vol. XLVIT part. I, n° 9, pp. 203-222, 3 PI. in-4° lith. (2) Ottawa, 1910. — Trans. roy. Soc. Canada, 3° sér., vol. HI, Sect. IV, pp. 205- 246, 4 PI. phot. Paläontologische Studien aus Zentralasien, von Dr. M.-E. Vadasz (1). — Les fossiles décrits dans ce Mémoire ont été recueillis au cours de deux voyages du D' Gyula Prinz dans l'Asie Centrale, et proviennent de niveaux très différents : Dévonien, Carboniférient Craie supérieure (Fergana). Les formes dévoniques les plus caractérisées sont : Spirifer Ver- neuili Murch., Æhynch. Omaliusi Gosselet, 2. Guillieri OEhl., indi- quant les deux sous-étages Famennien et Frasnien du Dévonien supérieur. Au-dessus, M. Vadasz a identifié des témoins du Carboniférien infé- rieur, du Carboniférién supérieur et du Permo-carboniférien : Pro- ductus giganteus Martin, P.semireticulatus Mart., P. aculeatus Mart., Spirifer lyra Kut., Martinia applanata Tschernyschew, M. Semiramis Gemmelliro, Reticularia inæquilateralis Gemm., Spirigerella asiatica n. sp., très voisin de S. prælonga Waagen et de S. Derbyi Waag., Rhynchonella timorensis Beyr., Dielasma hastatum Sow., Notothyris nucleolus Kutorga, Aulacothyris compacta White et St. John, Avicula cf. chidrunensis Waag., Straparollus lævigatus Léveillé, Capulus cf. mitræformis Trautschold. Quand au couches de Fergana, c’est surtout Ostrea lurkeslanensis Rom. qui les caractérise, avec Gryphæa vesicularis Lamk., Exoqyra columbina Romanowsky (1884), Lithodomus intermedius d'Orb. Il est possible qu'elle se rapprochent de celles du. Danien de la Perse, étudiées par M. H. Douvillé. À Genera of mississipian Loopbearing Brachiopoda, by Stuart Weller (2). — La détermination des Brachiopodes de la faune missi- sipienne présente de sérieuses difficultés. M. Stuart Weller distingue les divers Genres en comparant une série de sections faites dans l’ap- pareil brachial : les schémas ainsi obtenus sont très différents. Quatorze coupes permettent de caractériser le G. Dielasma King., d'après D. formosa Hall; toutefois il resterait à prouver que ces sec- tions seraient bien les mêmes si on les faisait sur le génotype, Tere- bratula elongata Schl. Grâce à ce procédé qui exige toutefois beau- coup de patience et d'attention, l’auteur a pu établir les G. suivanils : Girtyella ().indianensis Girty), Bielasmoides (). bisi- nualta n. sp.), Hamburgia (//. typa n.sp.), Dielasmella (4) Budapest, 1911. — Mill. Jahrb. K. ung. geol. Reichs., XIX Bd, H. 2, pp. 517- 145, PI. I-HIT. (2) Chicago, 1911. — Extr. de Journ. Geol., vol. XIX, n° 5, pp. 439-448, 7 fig. dans le texte. 2H) (D. compressa Weller), owleyella (Camarophorella fabulites Rowley). Pour légitimer les espèces nouvelles, il y aurait d'en publier les figures complètes, ces schémas de sections ne sont pas suffisants, d'autant plus qu'on n'a pas toujours à sa disposition un nombre suf- fisant d'échantillons à sacrifier pour vérifier si les sections faites correspondent bien à celles qu'indique M. Weller dans sa diagnose générique. Internal characters of some mississipian rhynchonelliform Shells, by Stuart Weller (1). — L'auteur fait observer que la totalité des coquilles rhynchonelliformes des terrains paléozoïques se dis- tinguent nettement, au point de vue générique, du génotype de Ahyn- chonella, R. loxia Fischer, du Jurassique supérieur de la Russie. À titre de critérium différenciel, M. Weller a appliqué — à un certain nombre de formes du Dévonien de la vallée du Mississipi — le pro- cédé schématique de sectionnement de l'appareïl crural, les sections successives étant faites à des distances croissantes, du crochet vers la commissure des valves ; il a ainsi caractérisé : Camarophoria King., d'après C. Schlotheimi v. Buch, et d’après C. hamburgensis n.sp., C. explanata Mc’ Chesney. Fetracamera (G.-T. Ahynch. subcuneata Hall) ; Rhynehotreta (G.-T. Ahynch. caput-testu- dinis White) ; Pugnax Hall et Clarke, d'après Ahynch. pugnus Mar- tin; Allorhynehus (G.-T. Æhynch. heteropsis Winchell); Camarotæchia Hall et Clarke d'après C. chouteanensis n. sp. dont la vue externe n’est malheureusement pas figurée à l'appui, pour légi- timer l'espèce; Wilsonia Kayser, d'après Rhynch. Grosvenor Hall. ; Liorhynchus Hall, d’après L. greeneanum Ulrich; Pugnoides (G.-T. Rhynch. Ottumwa White) ; Shumazrdella (G.-T. Rhynch. missouriensis Shum.); Ahynchopora King, d'après À. pustulosa White et d’après À. hamburgensis n. sp. Il doit évidemment y avoir d’autres critériums distinctifs que ces sections internes qui ne sont pas à la portée de tous les paléontolo- sistes et dont on ne saisit pas encore l’enchaînement phylogénétique. Je crois utile de reproduire ici, pour la clarté de mon analyse, le schéma des dix sections de T'etracamera subcuneata (PI. ET, fig. a). Beiträge zur Kenntniss des Elberfelder Devon, von Herm. Schmidt jun(2). — Les fossiles décrits proviennent des quatre (1)1910. — Bull. Geol. Soc. Aemr., Vol. 21, pp. 497-516, 18 fig. dans le texte. (2) Elberfeld. — Extr. de Jahres-Ber. Nalurwiss. Vereins, pp. 31-60, 3 PL. HoSies niveaux du Dévonien : grès et argiles du Grauwacke, calcaire d'Elberfeld, Dévonien supérieur. Nous signalerons particulièrement : dans les Grès : WModiomorpha Waldsmidti n. sp. très contournée, Orthonota reqia n. sp. excessivement étroite et carénée, deux Sphe- notus d'apparence voisine d'Orthonota, Leptodomus simplex n. sp.; Goniophora Schwerdi Beush.; dans les argiles, un Trilobite (Deche- nella Burmeisteri Richter), Leptodesma Wupperanum n. sp. à oreillette postérieure aciculée Pteronites solenoides n. sp., malheu- reusement incomplet, VNuculana Beushauseni n. sp. (il faudrait subs- tituer ZLeda), Paracyclas rugosa Goldfuss, Allorisma aff. Münsteri d’Arch. et de Vern.; Zeplodomus Heinersdorffi Beush. Du calcaire d'Elberfeld, l’auteur n’a figuré que des débris d’Archæocidaris sub- tilis n. sp. Il y a dans le nombre quelques bons spécimens dont l’iconogra- £güie peut être très utile. Der Brünner Clymenienkalk, von prof. À. Rzehak (1). — Le Dévonien des environs de Brünn était peu connu jusqu à présent, de sorte que le Mémoire de M. Rzehak — qui contient surtout des Céphalopodes — est une importante contribution à la faune de cette région. Quelques Ostracodes sont d'abord décrits et figurés : Aich- terina moravica Rzehak (Cytherina, 1881), À. minutissima n. sp., Polycope clymeniarum n. sp. Dans le G. Clymenia, l'auteur à identifié neuf espèces différentes, dont trois sont nouvelles : C. recticosta, pseudoflexuosa, pseudarietina. Il y a ensuite deux Præglyphioceras involvés (Præql. moravicumn.sp.) des fragments de Bactrites clymeniarum n.sp., Orthoceras cf. lineare M., quelques Pélécypodes et principalement Posidonia venusta M. La plupart des figures sont très finement reproduites d’après nature en phototypie ; l’auteur a complété les planches par le des- sin des formes qu'il eût été à peu près impossible de photographier. Marine and other fossils in the Yorkshire coal measures above the Barnsley seam, by H. Culpin (2). — L'intérêt de cette petite brochure réside surtout dans les tableaux qui laccompagnent et qui font ressortir, d’après des matériaux extraits à des profondeurs parfaitement repérées dans le foncage de puits, l'intercalation de plantes et de fossiles d'eau douce, tels quAnthracomya, Naiïadites, _{1) Brünn, 1910. — Extr. Zeit. mähr. Landesmus. Bd. X, pp. 199-216, 3 PI. phot. (2) Proc. Yorksh. geol. Soc. vol. XVII, 1909. — 29 — Carbonicola. entre les couches franchement marines qui ont donné des Poissons, Céphalopodes, Gastropodes et Pélécypodes déterminés avec certitude par M. Wheelton Hind. On four new Carboniferous Nautiloids and a Goniatite new to Great Britain, by W. Hind (1). — Nous trouvons d’abord Solenochlus globosus n. sp. presque aussi large que haut, à siphon central; puis le G. Cyelonautilus (G.-T. C. umbilicatus sp. nov.) caracté- risé par son ombilic anguleux; Apheleceras latum n. sp., Ephippio- ceras Wildi n. sp.; Glyphioceras vesiculiferum de Kon., petite coquille relativement large pour sa hauteur, avec quatre sillons longitudi- paux ; Pericyclus minimus n. sp. à côtes bifurquées à la périphérie, ce qui n'a pas lieu chez P. tmpressus et P. vergatus de Koninck. Ces quelques Céphalopodes du Carboniférien sont étudiés avec un soin minutieux et l’iconographie en est excellente. Die Fauna von Golonog, von Herrn R, Cramer (2). — La question de la limite à fixer, en Silésie, entre le Carboniférien inférieur (Culm) et le Carboniférien supérieur (Houille) n'est pas encore réso- lue. M. Cramer essaie, dans cette Etude, d'en fournir la solution à l’aide des fossiles marins de Golonog, autrefois signalés par Rœmer, et qui lui paraissent appartenir nettement à l'époque inférieure, cer- taines formes rappelant même le Dévonien. L'auteur y cite et figure : Palæacis antiqua M'Coy (Astræopora), Chonetes hardrensis Phill. (Orthis), Orthotetes crenistria Phill. (Spiri- fera), Carbonicola ovalis Martin, Anthracomya pulchra Mind, Avicu- lopecten sulcatus et A. golonogensis nn. sp., Crenipecten tenuidenta- tus n. sp., Macrochilus carinatus n. sp., Orthoceras undatum Flem., Nautilus cf. subsulcatus Phill., Griffithides mucronatus M'Coy, Cla- dodus cf. striatus Ag. On tbe Lameliibranch and Gasteropod Fauna found in the Millstone Grit of Scotland, by W. Hind (3). — Une question sem-. blable à celle qui se posait dans l'Etude analysée ci-dessus est réso- Jue par M. Hind, pour les couches de Midloth, dans le comté de : Lanark (Eeosse). Mais, d’après l'étude paléontologique de M. Hind, l’analogie serait plutôt-avec le Carboniférien supérieur; plusieurs espèces sont semblables à celles du Nebraska, aux Etats-Unis. (4) Proc. Yorkshire geol. Soc., vol. XVII, 1910, pp. 97-108, PI. IHI--VII Hith. (2) Berlin, 1910. — Jahrb. pr. geol. Landesanst., Bd. XVXI, pp. 129-167, PI. 6. 3) Edimburg, 1908. — Extr. Tr. roy. Soc. Edinb., vol XLVI, pp. 331-351 2 PI, 30 — ù Les formes citées et figurées sont les suivantes : Palæolima retifera Shum., Aviculopecten obliquus et À. reqularis nn. sp., A. neglectus Gein., qui représente peut être un nouveau Genre ou bien une inver- sion des valves; Myalina Verneuili M'Coy, Leda lævistriata Meek et Worthen, Modiola subelliptica Meek, Grammatodon tenuistriatum Meek et Worthen, Protoschizodus curtus M. et W., Schizodus Wheeleri Swallow, Anthracomya truncata et Edmondia excentrica nn. sp. ; San- quinolites oecidentalis Meek et Hayden, Allorisma reflexum Meek, T'ellinomorpha Hindi Bolton (1907), Solenomorpha cylindrica n. sp. ; Solenomya brevis et S. cylindrica nn. sp., Prothyris eleqans Meek. Quelques Gastropodes tels que : £oxonema nanun de Kon., Naticop- sis brevispira de Ryck., Ptychomphalus Marcoui Gein., Entalis Mee- kianus Gein. (Scaphopode !), Æuphemus Orbignyi Portlock (Bellero- phon), Bellerophon Marcoui Geinitz. L'état de conservation de ces fossiles est en général, satisfaisant ; les figures en sont très finement lithographiées. The Fauna of the Moorefield Skale of Arkansas, bv G.-H. Girty (1). — La faune du Carboniférien de l'Arkansas présente un grand intérêt par la corrélation qu'elle présente avec celle des roches du Mississipi. M. Girty y a identifié, indépendamment de quelques Cœlentérés et Bryozoaires : Linqula albapinensis Walcott, espèce du Dévonien supérieur qu'il avait déjà signalée dans le « Caney Shale » d'Oklahoma ; quatre variétés de Lingulidiscina Newberryi; Chonetes sericeus Girty, Productus inflatus Tschern., P.inflatus Mc’ Chesney, P. biseriatus Hall, P. subsulcatus n. sp., P. moorefieldanus n. sp. ; Productella hirsutiformis Walcott, dont le type provient du Dévo- nien supérieur; Diaphragmus elegans Norwood et Pratten (Productus Rhipidomella Arkansana n. sp., Liorhynchus carbonifer n.sp.; Cama- rotæchia Purdnei Girty, et le S.-G. Moorefieldella (G.-T. Rhynchonella eurekensis Walcott, du Carb. inf.) remarquable par son septum médian et par la commissure des valves; Harttina brevilo- bata Swallow, Spirifer Arkansanus n.sp.très large, Reticularia setigera Hall., #artinia glabra Martin, Ambocælia levicula Rowley, Eumetria Marcyi Shum., maintes fois cité au Etats-Unis, dans les dénomina- tions les plus variées. Quelques Pélécypodes peu caractérisés viennent ensuite: Edmon- dia crassa n. sp., Parallelodon multiliratum Girty, du Caney Shale ; Cypricardinia Moorefieldanan.sp., Caneyella Vaughani Girty, C. per- (1) Washington, 1911, — Bull. U.-S. geol. Surv., 148 p. in-8°, 15 PI. dess. ; L 4 1 — 31 — costala Girty, €. nasuta Girty, également du Caney Shale; Dellopec- ten bateswillensis Weller, très bien conservé ; AUlorisma Walkeri var. abbrevialum n. var. Comme Gastropodes, il n’y à guère à citer que Bembexia nodimar- ginata Me. Chesney / Pleurotomaria) et Strophostylus aff. carleyanus Hall. Le plus abondant des Céphalopodes est Goniatites choctawensis Shum., accompagné de quelques autres espèces du même Genre, de Gastrioceras Richardsonianum, G. caneyense, Eumorphoceras bisul- catum, Adelphoceras Meslerianum Girty. Cette intéressante Monographie se termine par la description de trois Ostracodes. | Osservazioni sulla piccola Grifea (Liogryphæa Franchii n. f.) del calcare di Alghero, nota del Prof. C. F. Parona (1). — L'Huitre dont il s’agit, avait été confondue par Meneghini, avec O. obliqua Lamk : elle diffère non seulement de celle-ci, mais également d'Ostrea sublamellosa Dunker ; elle appartient au même groupe qu'O. arcuata, et cest par conséquent un Ziogryphæa Fisch. auquel M. Parona donne le nom franchi. Or, dans le même calcaire, Meneghini a signalé la présence d'une coquille caractéristique du Lias (Pecten disciformis Schübl.), c'est donc du Sinémurien ou du Charmouthien, et la nouvelle espèce pourrait bien être une simple mutation de L. arcuata. Beitrag zur Kenntniss der Baltischen Cenoman-Geschiebe Ostpreussens, von Dr, B. Spulski (2). — C'est un petit complément à l'Etude publiée — il y a environ 24 ans — par Nœtling. Goniomya æquicoslata n. sp. avait été confondu par ce dernier auteur avec G. Mailleana d'Orb., du Cénomanien de France; G. prussica n. sp. n'en serait peut-être, à première vue, qu'un spécimen plus adulte, l’auteur n'ayant pas indiqué les différences qui la séparent de l'espèce précédente. Acmæa orbis Rœmer et À. plana n. sp. sont assez bien ‘conservées, mais il parait douteux que ve soient de véritables Acmées ; il existe un G. Brunonia qui présente les mêmes rides et la même dépression externe. T'rochus bichofsheimensis et T'. tenuis- trialus nn. sp. sont trop peu caractérisés pour qu'on puisse en pré- ciser le véritable Genre ; enfin Actæon striatus ne montre pas la colu- melle, de sorte que l’on ne sait si ce n’est pas une Z'ornatellæa à deux plis (V. Essais de Pal. comp. livr. 1); nom préemployé (Plioe.). 4) Rome, 1911. — Extr. Boll. Com geol. d'Italia, voIXLI, 3 p., in-8°. 2) Kænigsberg, 1910. — Schr. phys. œkon. Ges., LI, 4 p., 1 PI. oo lllustriertes Verzeichniss der Petrefacten der cenomanen Korycaner Schichten, von Prof. A. Fritsch (1). — Cette publi- cation est le complément iconographique d'une Etude publiée dansle même Recueil, sur les couches cénomaniennes de Korycan (Bohême), en 1869. Les figures ont été dessinées avec grand soin et phototypées d’après ces dessins. Il y aurait évidemment quelques réserves à faire au sujet du classement générique des Gastropodes auxquels l’auteur a conservé leurs anciens noms (sensu lato); il est vrai que l’état de conservation des spécimens figurés, n'est pas toujours satisfaisant, et que, dans ces conditions, la détermination précise de leur position systématique, ne laisse pas que de présenter des difficultés. Je remarque entrautres l'échantillon (fig. 100) dénommé, d’après Weinzettl, Cerithium belgicum Munst. qui n’a aucune ressemblance avec mes spécimens du Tourtia de Tournay qui ont servi de génotype au G. Cimolithium (v. Essais Pal. comp. 1906, p. 57, pl XIV, fig. 2bis, 3 bis). De même, Cerith. sociale ne ressemble guère aux individus de Gosau : c’est peut-être un ancêtre de grande taille des ÂVewtoniella éocéniques.. Cerith.. chilopterum Weïinz, forme très singulière à ouverture épanouie comme celle de Teliostoma tuba Desh. (Pteros- toma) de l'Eocène. Les Aporrhais appartiennent à plusieurs Sections différentes, Actæonella BriartiGein. est probablement un Cylindritella White /loc. cit. livr. [, p. 76). Il y a, dans les Pélécypodes, d'intéres- santes figures, représentant des formes peu connues jusqu'ici. Die Inoceramen des Kreibitz-Zittauer Sandsteingebirges, von H. Andert (2). — Cette Etude n'est que la première partie d’une Monographie géologique et paléozoologique de la formation des: Grès de Treibitz. Les /noceramus qui y sont décrits, sont d'excellents témoins pour fixer l'âge des couches où on les rencontre ; il résulte des recherches de M. Andert, que l'on y constate trois zones : Ems- chérien, zone à /. cuvieri, zone à Scaphites. Les espèces décrites et figurées sont les suivantes: /. latus Mantell, Z. Cuvieri Sow., I. crassus Petraschek, Z. Weisi n. sp., 1. Aleini Müller, Z. Frechi Flegel, Z. Glat- ziæ Flegel, Z. waltersdorfensis n. sp. I. dachlochensis n. sp., I. Lusatiæ n. sp., 1. percostatus Müller, Z. subpercostatus n. sp., [. Kægleri n. sp., Î. Sturmi n. sp., 1. winkoldioides n. sp., I. subquadratus Schlü- ter, Z. cf. Aœneni Müller, /. Wandereri n. sp., I. protractus Scupin. Les différences sont peu saisissables entre toutes ces formes ; peut- (1) Prague, 1911. — Arch. Nalurwiss. Landes Bd. XV, 101 p., 419 fig.dans le texte. (2) Ebersbach, 1911. — Festsch. Humboldilver., pp. 33-64, 8 PI. phot. ou dess ae être aurait-on pu les restreindre davantage au lieu de les puluériser à outrance. _. Die oberkretazischen Bildungen im Galizischen Podolien. | Teil : Turon. Weisse Kreide mit Feuersteinen, von W. Rogala (1). — La Craie à silex de la Podolie est depuis longtemps connue ; mais les couches intermédiaires comprises entre les grès cénomaniens et cette Craie, étaient rapportées par les uns au Turonien, par les autres s au Sénonien. La présence, bien constatée par les figures que publie l’auteur, d'Anoceramus Cuvieri Sow., 1. labiatus Schl., Z. undulatus Mant., démontre qu'il s'agit bien de la Craie à silex. M. Rogala y ajoute une nouvelle espèce: 7. Nowaki, démembrée d' Z. involutus Nowak. Ueber einige Lameltibranchen aus dem Lemberg-Nagorza- nyer Senon, von W. Rogala (2). — C'est un complément à la « Desc. des moll. de la Craie de Lemberg » par Favre (1869). M. Rogala décrit et figure : Ostrea subelmina Griepenkerl, Vulsella nagorzanyensis n. sp., Syncylonema Nilssoni Goldf., Camptonectes Baueri Schrüder, Aequipecten acutephicatus Alth., Modiola capitata Zittel, Leda siliqua Goldf. (Nucula), Gyropleura ciplyana de Ryckh., Goniomya cf. mailleana d'Orb., Mutiella coarctata Zittel (Fimbria), Cercomya harpa Kner (Anatina). La plupart de ces échantillons sont dans un état de conservation relativement satisfaisant, et les phototypies sont très soignées. Ein Beitrag zur Kenntniss der Mukronatenkreide der Gegend von Lemberg, von W. Rogala (3). — Cette contribution contient, outre la liste générale des fossiles de la Craie supérieure de Lemberg, la description de quelques espèces nouvelles pour la région : Scapha deperdita Goldf. (moule interne), Camptonectes occultestriatus Zittel, Cultellus ? Kulczynskii n. sp. (contrempreinte appartenant pro- bablementà un toutautre Genre), Leptosolen concentristriatus Müller, Ostrea cf. lunata Nils., Crania palmicostata Plach, Gyropleura Lom- nichii n, sp. Les infatigables recherches de nos confrères de Gallicie arriveront certainement à allonger encore cette liste de 116 espèces. (1) Cracovie, 1911. — Extr. Bull. Acad. Sc. mat. el nat., pp. 159-174, PI. IV, phot,. (2) Cracovie, 1911. — Extr. Bull. Acad. Sc. malh. el nal., pp. 684-103, PI XXVIII. (3) Lemberg, 1911, — Extr. de Kosmos, XXXVI, pp. 467-499, 1 PI. phot. Co se Neuere Beiträge zur Kenntniss der alttertiären Nautiliden Ungarns, von D: V. Vogl (1). —Il s'agit d'un Nautile jusqu'à présent indéterminé, qui provient d’argiles primitivement rapportées à l'étage Eocène, et qui — en réalité — sont infra-oligocéniques. Ce Nautilus, figuré dans le texte, recoit le nom N. Szontaghi n. sp. et se rapproche de N. Deluci d'Arch., de l'Inde, moins gonflé que N. subfleuriausia- nus d’Arch., figuré dans notre Monographie des couches de Ranikot (Sind), en 1909 (Pal. indica, I). Sur les deux Cérites de l'Eocène, C. tuberculosum Eamk. C. Brocchi Desh., par R. Charpiat (2). — Note tendant à prouver que la seconde de ces deux coquilles, n’est qu'une variété de la première : on peut facilement distinguer les extrêmes, mais les indi- vidus intermédiaires sont embarrassants. C’est également l'opinion que j'ai exprimée en mainte circonstance. Die fauna des sogenannten Bryozoenmergels von Piszke, von Dr V. Vogl (3). — La conclusion de cette Etude est que les argiles à Bryozoaires de Piszke, sont plus récentes que celles de Buda, attri- buées à l’Eocène supérieur, et qu'il faut les placer dans l'Oligocène inférieur, ou dans le Priabonien. Parmi les fossiles de cette couche, l’auteur décritet figure : un assez bon échantillon de Pinna imperialis Gümb., Pholadomya rugosa Hantk. (simples schémas des contours), Pleurotomaria budensis Hofm. (à l'état de moule), Nautilus centralis Sow., Hercoglossa cras- siconcha Nogl., Brissopsis rotundatus Pav. Les autres déterminations me laissent incertain, Car on rencontrerait à ce niveau des espèces bien authentiquement éocéniques, mélangées à un Brachiopode encore vivant { Zerebralulina caputserpentis). Further Note on preoccupied Molluscan generic names and proposed new Genus of the Family Helicidæ, by G. K. Gude (4). — D'abord, M. Gude corrige le nom Dactylius proposé, en 1873, par Sandberger pour Bulimus lævolongus, Boubée (Oligocène), comme Section d’Amphidromus; cette dénomination étant préemployée dès 1859, il y substitue Bactylomorpha comme Genre bien dis- (1) Stuttgart, 1910. — Extr. Centralbl. f. Miner., pp. 101-710, 2 fig. dans le texte. (2) Paris, 1909. — Extr. Bull. Mus. Hist. nat., p. 393. (3) Budapest, 1911. — Extr. Kon. Ungar. geol. Reichs., Bd. XVIII, pp. 197-228. (4) Londres, 1911. — Proc. mal. Soc., vol. IX, pp. 361-362, fig. dans le texte. ! 4 1 Ti RE SEC EEE pe nn tinct d'Amphidromus, et il y fait entrer trois autres espèces D. sube- lindrica, Serresi Math., ainsi que /. robiacensis Roman. D'autre part, dans les phosphates oligocéniques du Quercy, il exisle une coquille dénommée Aelix Filholi Bourg. M. Gude pense qu'elle appartient à un Genre nouveau, voisin d'Aygromia, et il lui attribue le nom Eurystophe qui caractérise la spire déprimée de cette coquille. Conchologie néogénique de l’Aquitaine, par MM. Cossmann et Peyrot (1). — Le second fascicule de cette Monographie a été publié seulement au mois de Mars 1911, quoique présenté en 1910. Ilcontient les Zellinidæ et Veneridæ, ainsi que les Familles intermédiaires Psammobriidæ, Donacidæ. La division en Genres, Sous-Genres et Sec- üons est méthodiquement faite. d’après la disposition des éléments de la charnière et d’après la forme du sinus. Huit Genres de Z'ellinidæ sont représentés dans l’Aquitaine, entr'au- tres Phylloda, pour la première fois signalé à l'etat fossile (P. pelli- cula n. sp., de l'Aquitanien de la Brède, coll. Degrange-Touzin). On remarquera, d'autre part, les splendides valves de Arcopagia Emiliæ n. sp. (dédiée à Mme Emilie Degrange-Touzin) recueillies par M. de Sacy à la base du falun de Noës, dans le cours même du Peugue (Aquitanien). Le G. Strigilla est représenté par une forme très voisine d'Æretica senegalensis Hanley, conformément à l'opinion de M. G. Dollfus (Et. crit. foss. Bord., p. 65). Signalons aussi Oudardia compressa |Brocchi] dont la longue extension stratigraphique — de l’'Helvétien à l’époque actuelle — fait un « mauvais fossile » ; aucune mutation n'en est encore connue dans le Burdigalien, l'Aquitanien, ni dans l'Oligocène. Le Cénacl Eunymphacea Cossm. (1909) comprend les Psammobieset Donaces qui, comme les Tellines, ont un faible plancher cardinal et n’ont pas de dent 1; on les distingue des Zellinacea par la saillie de la nymphe à l'extérieur et par leurs branchies inégales. Les seules espèces nouvelles sont: Macropsammus Biali, Paradonax sallomacensis. | Puis viennent les Héterodontes, Cénacle Veneracea Menke (1830). Les T'apes sont assez nombreux en Aquitaine et comprennent quel- ques espèces manuscrites de Benoist, d’autres nouvelles ; on remar- quera surtout le fragment du plus ancien Pullastra connu, Tapes Donneti Benoist, de l'Aquitanien ; puis, dans le G. Marcia, Simie (1) Bordeaux, 1911. — Tirage in-8°. Extr. Acles soc. linn. Bord., LXIV, pp. 221- 428, PI. VIII-XVIIT phot., fig. 29-80 dans le texte. livenus avitensis Cossm. La distinction entre Venus et Chione «est assez délicate : c'est un peu par l’ornementation et beaucoup par l'ensemble des autres caractères que l’on arrive à conserver les deux Genres distincts. La séparation des Sous-Genres de Chione est, de la part des auteurs de cette Monographie, l'objet d’une minutieuse révi- sion ; ils ont en définitive, admis seulement : Omphaloclathrum (Klein) Mürch, Clausina Brown, Clausinella Gray, Ventrico- loïdea Sacco (1900) dont le génotype est Cytherea multilamella Lamk., pourvu d'un dentelon latéral antérieur qui n'est que le pro- longement de la cardinale antérieur, tandis que chez Meretrix plus spécialisé, ce dentelon est complètement isolé. Il n’y a que peu de formes nouvelles dans le G. Chione déjà encombré d'une quantité de noms spécifiques dans lesquels MM. Cossmann et Peyrot se sont surtout efforcés de délimiter des mutations stratigraphiques. Ilen est de même en ce qui concerne le G. Meretrix où il faut . surtout signaler la création du S.-G. Cordiopsis Cossm. (1909) dont le génotype oligocénique C'ytherea incrassata Sow. parait avoir vécu jusque dans l’Aquitainien ; lorsque Cordiopsis devient géron- tique, la dent latérale antérieure s’efface complètement et l’on aboutit alors à Venus islandicoides Lamk. Je crois utile de faire reproduire ici (PL. IE, fig. c d) les charnières des deux espèces, d’après les croquis publiés dans cette Monographie, afin que le lecteur puisse juger qu'elles ne diffèrent que par l'effacement graduel de ladite dent. Il n'y à que peu de chose à dire des G. Dosinia, Circe, Sunetta, ni de Grateloupia, si ce n’est que — pour ce dernier — il paraît établi que Z'ivela n'en est qu'un S.-Genre. Les Planches qui accompagnent ce fascicule sont exécutées avec une netteté parfaite, par l'artiste en phototypie déjà bien connu, M. L. Sohier : les charnières peuvent se détailler à la loupe et elles rendraient presque inutiles les croquis génériques que les auteurs ont eu le soin d'intercaler dans le texte. Il est vrai que l’on a affaire, dans ce Bassin, à des échantillons d’une conservation exceptionnelle. La richesse des faunes qui y sont enfouies, est telle que l’on nous annonce déjà un supplément à la fin du volume des Pélécypodes. On the modifications in form of the upper Tertiary lacustrine Shells of the island of Cos, by R. B. Newton (1). — L'auteur rap- pelle que les couches pontiques de l'Europe méridionale et de l'Asie mineure, ont été généralement divisées en deux groupes: ce. à Palu- (1) Londres, 1911. —- Proc. mal. Soc., IX, pp. 363-368, PI, XIT. ES ovRee dines, c. à Congéries, caractérisés chacun par la prédominance de ces fossiles ; on est frappé des variations que présentent les unes comme les autres, et de l'abondance des espèces que les auteurs qui s’occu- pent de ces couches, ont distinguées dans les mêmes gisements. Or, M. Newton a retrouvé, dans une publication de Forbes et Spratt, qui date de 1847 et qui est relative aux coquilles de l’île de Cos, une explication fondée sur l'hypothèse d'un changement graduel des con- ditions de dépôt durant la période d'évolution des coquilles, de sorte que leur aspect extérieur s’est successivement modifié, quoiqu'il s'agisse toujours de la même espèce. Comme exemple, surla Planche reproduite par M. Newton, on passerait de Viviparus T'ournoueri Neum. — qui est lisse — à V. coa Tourn, qui est tricaréné, avec V. Forbesi Tourn. comme intermédiaire bianguleux. L'hypothèse est ingénieuse, mais il resterait à la confirmer en pouvant — par la ré- colte d'individus in situ — que l'apparition des angles, puis des carènes, correspond bien effectivement à une époque distincte, c'est- à-dire à un changement réel des conditions du dépôt lacustre. Die paläontologischen und geologischen Verhältnisse der älteren Schollen am linken Donauufer, von D' M. E. Vadasz (1). — Nous avons réservé pour la fin, ce Mémoire qui est relatif à des fossiles de plusieurs niveaux triasiques du Rhétien et aussi de l'Eo- cène moyen el supérieur, recueillis dans les environs de Csovar, sur la rive gauche du Danube. Outre quelques formes bien connues du Trias qui fixent le niveau précédemment confondu avec le Jurassique, M. Vadasz décrit et figure un certain nombre d'espèces nouvelles : Placunopsis dubra, Lima hungarica, Pecten raricostatus, Phylloceras triasicum; puis, dans l’Eocène : Anomia sublrigona, Trachycardium pannonicum, Patella hungarica ; à ce dernier niveau, il à encore identifié: Cyrena sirena Brongn., Cypricardia Brongniarti Bayan, Tivelina hungarica Hantk., T'ympanotonus Vivarii Oppenheim. 1) Budapest, 1911. — Extr. Kôn. Ungar. geol. Reichsanst., pp. 115-193, PI. IV. PPT ETS re ASS CÉPHALOPODES par MM. Paul LEMOINE et Robert DOUVILLÉ. Le siphon des Ammonites et des Bélemnites, par F. Grand- jean (1). — On sait que, chez ces Céphalopodes, le siphon membra- neux était enveloppé par une enveloppe solide, que l’on retrouve à l’état de fossile et que l’on peut qualifier de siphon pour simplifier le langage; elle n’est pas constituée par du calcaire, comme on le croyait, mais par du phosphate de chaux amorphe, comparable à celui qui constitue les dents fossiles des Vertébrés. Au microscope, sa couleur jaune ou brune est toujours plus sombre que celle du test ou des cloisons ; en lumière polarisée, tandis que la calcite est hautement biréfringente, la matière du siphon est complè- tement noire, donc isotrope; cette qualité n'appartient, parmi les minéraux ordinaires, qu'au phosphate, à l’opale, à la limonite; des deux derniers, il ne peut être question iei. Cette isotropie est donc un caractère précieux pour déceler pratiquement le phosphate de chaux dans le cas particulier. Des analyses ont d’ailleurs permis de préciser cette composition chimique du siphon (Phosphate de chaux 84 0/0; Carbonate de chaux, 9,5 0/0). Cette matière, constituant le siphon, est la mème chez les Bélem- nites et les Ammonites ; au contraire, chez le Nautile, elle est formée par de petits grains de carbonate de chaux agrégés, comme si la membrane organique n avait pas été entourée d’une muraille com- pacte, mais simplement incrustée de granules calcaires. M. Grandijean a étudié la disposition du siphon chez les Ammonites et chez les Bélemnites. 1. — AmMONITES. — On observe, dans leur siphon, plusieurs organes attachés au siphon ; ce sont des lames de phosphate de chaux : 1° Une membrane siphonale est située dans le plan médian et fixée par son extrémité inférieure à la pointe du goulot siphonal; M. Grand- jean a étudié la disposition de cette membrane chez les Ammonites et (1) Paris, 1911. — B. S: G. Fr., (4), X, 1910, pp. 496-520 (S. du 23 mai 1910). RER à Qi D SALE ER EE pie chez les Bélemnites : elle aurait existé dans le corps même de l’animal dont elle représente un organe important ; liée intimement avec la paroi siphonale, elle se prolongeait même probablement au travers le corps de l'animal. D'ailleurs la prolongation de la cavité siphonale, jusqu'au péricarde existe chez le Nautile actuel. 20 Dans chaque loge, de minces lames de consolidation lient le siphon aux parois et aux cloisons. Grâce à elles, le siphon se trouve fixé au test un peu comme une conduite suspendue au plafond d’une galerie. 3° Dans la loge initiale, des lames, des bandelettes, de formes par- ticulières, attachent le cæcum siphonal aux parois internes de la protoconque ; ce sont les «cônes siphonaux » de Hyatt ou le « pro- siphon » de Munier-Chalmas. Cet organe est très difficile à observer ; Branco avoue n'avoir jamais pu l'obtenir; M. Grandjean est le troisième auteur qui l'ait vu. La grande difficulté est d'obtenir une coupe exactement médiane ; car l'épaisseur du prosiphon ne dépasse guère 25 à 30 dixièmes de millimètres. Des figures extrèmement claires, dessinées d’après des coupes minces illustrent ces descriptions. Il semble qu'on puisse y distinguer deux types ; l’un où la bande- lette principale est relativement courte et dont le plan médian ne dépasse pas le 1/3 de diamètre de l’ovisae, l’autre qui s’observe chez des Ammonites plus récentes où la bandelette est toujours unique, très longue, supérieure à la moitié du diamètre de l’ovisac dans le plan médian. M. Grandjean à étudié aussi les goulots siphonaux calcaires ; au passage des cloisons, ils présentent deux prolongements, l’un exté- rieur très développé, l’autre postérieur qui s'amoindrit, s’efface et disparait avec l’âge, mais à un âge variable suivant les espèces; on n’a pas encore assez de données pour étudier comparativement dans les divers groupes, les vitesses du développement ontogénique d’un goulot siphonal. Seul, le Genre Phylloceras montre des prolongements postérieurs beaucoup plus longs que les prolongements antérieurs; il semble qu'il puisse y avoir là un bon caractère de distinction générique. Les espèces du groupe de Amm. Loscombi qui font exception, doivent en effet, d'après les travaux de Vadasz, être détachés des Phyllocera- Lidés et rattachées aux Amalthoïdés. Il fournit enfin des renseignements sur la première varice. Toutes les Ammonites et Gonialites montrent sur leur premier tour une SU 0Ee première varice, fortement sculptée, dont la position varie très peu, malgré l'extrême diversité des espèces. M. Grandjean a en effet mesuré . l’angle d'involution de ces espèces; il est compris entre 260° et 3759, mais beaucoup plus souvent entre 270° et 290°. Il paraît plus grand dans les formes paléozoiques et diminue dans les espèces du Juras- sique et du Crétacé. La forme de cette varice varie peu. C’est un brusque épaississe- ment du test, accompagné d’une ondulation plus ou moins marquée. Avant la première varice, le test est toujours parfaitement uni ; après elle, la coquille peut s’orner brusquement ou rester lisse. Cette varice correspond à un changement important; car, ou bien elle ne se reproduit plus dans le cours du développement, ou bien si elle se reproduit, c'est à des intervalles angulaires très différents de l’angle d'évolution. Elle correspond sans doute au passage de la coquille non cloison- née originelle à la coquille cloisonnée de l'adulte et marque la fin de la période embryonnaire. IL. — BELEMNITES. — La terminaison siphonale chezles Bélemnites n'avait presque fait l'objet d'aucune étude jusqu'à présent. Le siphon pénètre dans une protoconque globuleuse ou ovisac ; celle-ci, ainsi que les premières loges, est enveloppée de toutes parts par une pellicule mince, jaune et amorphe, en phosphate de chaux. Les premières cloisons sont elles-mêmes en phosphate et on y recon- naît cinq couches. | L'enveloppe siphonale résulte d'invaginations cylindriques de Ha cloison, emboitées les unes dans les autres. La cloison qu ferme l’ovisac présente un vide qui est occupé par le même remplissage que celui du vide siphonal, remplissage qui est généralement différent de celui du reste de la coquille. Il semble donc que cet espace ait communiqué librement avec le siphon pendant la fossilisation. La forme de l'extrémité siphonale est à peu prés la même chez toutes les Bélemnites étudiées ; ilest certain que le siphon n’y pénètre pas dans l’ovisac. Il n’y à ni cœcum, ni prosiphon. II faut donc éviter, à ce point de vue particulier, de rapprocher les Béilemnites des Spirules et des Ammonites. Les analogies sont bien plus grandes avec les Nautiles dont le siphon se termine aussi au contact de la première cloison. Les échantillons d’Orthoceras dulce encore pourvus de leur loge initiale, trouvés et figurés par M. Pocta, ont abso- lument l'apparence d'un phragmocône de Bélemnite terminé par son. d'in dé Er ovisac. Tout cela viendrait à l'appui des idées de Steinmann sur l’origine des Bélemnites (1). Le goulot siphonal calcaire se forme très tardivement chez les Bélemnites, vers la quarantième cloison; la différenciation graduelle des eloisons se suit sans difficulté parce qu'elle est très lente; cette lenteur varie beaucoup suivant les espèces; ainsi une mince lame calcaire qui apparaît dès la deuxième cloison chez PB. sulcatus ne s’observe qu'à la septième chez P. hastatus. Toutes ces études, extrêmement délicates, sont fort intéressantes, parce qu'elles tendent à nous faire pénétrer dans l'anatomie de ces groupes absolument éteints. Etendues à un plus grand nombre d’es- pèces, elles fourniraient peut-être un critérium de distinction géné- rique de grande valeur et permettraient, dans beaucoup de cas, de suivre l’évolution phylogénétique de certains types. PAUL LEMOINE. Le Trias marin de Madagascar, par A. MerleetE. Fournier (1). — Le Trias marin de Madagascar est désormais indiscutable depuis les découvertes de MM. Callens et Bordeaux et les déterminations de M. Henri Douvillé (2). On sait que ce savant y a reconnu Cordillerites cf. angulatus Hyatt et Smith, Meekoceras cf. gracililatum White, Ophiceras Dieneri H. et Sm., Flemingites cf. Russeli H. et Sm., Cla- discites ?, Joannites?; Tirolites. Les très nombreux échantillons que M. Merle à rapportés de ces mêmes couches ont permis à M. Fournier et à lui d'arriver à certaines conclusions relatives au mode de développement des Ammonites. Les fossiles du Trias de Madagascar se trouvent dans des nodules ou géodes; ceux-ci présentent à leur intérieur une cavité centrale piriforme, dont la forme est très constante et dont les parois offrent — sur certains échantillons — des stries et des traces charbonneuses qui ne laissent aucun doute sur son origine organique. Cette cavité se compose de deux parties : l’une ovoïde allongée, l’autre plus petite, grossièrement ellipsoïdale ou piriforme, paraissant former une sorte de pédoncule et séparée de la précédente par un étranglement : dans certains échantillons écrasés, cette partie pédon- culaire est repliée sous l’autre. En examinant la gangue argilo-siliceuse qui entoure la cavité et forme le nodule, MM. Fournier et Merle ont découvert, dans tous les (4) Voir Revue de Paléozoologie, 1911, p. 23%. (1) Paris, Mai 1941. — B. $S. G. Fr, (4), X, 1910, pp. 660-664. (2) Hexer Douviccé. Sur la découverte du Trias marin à Madagascar. B.S. G. Fr, (4), X, 1910, pp. 125-133. AN EN A OT AA rt Fo échantillons, un nombre considérable de jeunes Ammonites : beaucoup d'entre elles simplement réduites à leur loge initiale ou à leurs deux ou trois premières loges, les plus développées ne comportant qu'un très petit nombre de tours. Ces jeunes Ammonites étant des orga- nismes délicats, de conservation difficile, il est évident que leur grou- pement en nombre considérable autour des cavités d'origine orga- nique toutes semblables entre elles ne peut être un effet du hasard et qu'il y a une corrélation étroite entre l'existence de la cavité et la pré- sence des jeunes Ammonites. Dès lors, deux hypothèses se présentent à l'esprit : 1) L'organisme qui a donné naissance à la cavité centrale a servi de nourriture aux jeunes Ammonites qui auraient été ainsi attirées en grand nombre au même point par sa présence. Cette hypothèse est assez improbable ; en effet, si l'organisme qui a donné naissance à la cavité centrale avait servi de nourriture aux Ammonites, il ne serait pas conservé d'une facon aussi régulière et aussi constante; de plus, on trouverait, à son voisinage, aussi bien des Ammonites adultes que des jeunes et probablement aussi d'autres animaux; enfin, cet organisme n'aurait pas toujours la même forme, car il est bien difficile d'admettre que des Céphalopodes aient été aussi exclusifs dans le choix de leur alimentation. 2) L'organisme de la cavité centrale est un flotteur à la surface duquel les jeunes Ammonites Gnt pris naissance et se sont déve- loppées pendant leurs premiers stades d'évolution. Cette hypothèse, au contraire, explique bien tous les faits constatés et coïncide en outre avec tout ce que nous savons sur le développement des Céphalôpodes et sur celui de certains Gastropodes pélagiques. L'organe qui a donné naissance à la cavité énigmatique peut en effet ètre comparé au flotteur des Janthines, décrit dès 1616 par Fabius Columna sous le nom symma cartilaginea : on sait que ce flotteur est réuni à l'animal par un pédoncule qui peut se détacher. À. Adams, Wallich et Fischer ont ainsi trouvé en pleine mer des quantités de flotteurs isolés. Ces flotteurs portent ies œufs chez les Céphalopodes. On connaît aussi le mode de dissémination des œufs des Calmars (Loligo vulgaris); ces œufs forment des masses oblongues réunies par un pédoncule pour former un paquet à structure verticillé; chacun des éléments de ce paquet, avec son pédoncule présente une struc- ture très comparable à celle de la cavité énigmatique des nodules. La présence de petites Ammonites déjà munies de leur coquille concorde bien aussi avec ce que nous savons du développement des Céphalopodes. Kôlliker a en effet démontré que le développement de Heat) l'embryon se fait dans une aire germinative spéciale où se forme un sac vitellin distinct relativement grand. Aristote avait même déjà constaté chez la Seiche que cet animal nait «de ce corps blanc (son vitellus) et y est attachée par la tête comme les oiseaux sont attachés au leur par leur ventre ». Si l’on ouvre d'ailleurs des œufs — fécondés et mûrs — de seiche, on peut en détacher aisément le jeune animal qui est déjà susceptible de nager et même de rejeter du noir de sa poche à encre; le développe- ment de l’Argonaute est analogue. Si l'on admet cette interprétation de MM. Fournier et Merle, le développement des Ammonites aurait présenté des affinités étroites avec celui des Céphalopodes actuels, qui diffère d’une facon essen- telle, non seulement de celui de tous les Mollusques actuels, mais encore de celui de tous les autres Trochozoaires. Cette interprétation aurait donc une grande importance au point de vue phylogénétique. PAUL LEMOINE. Ueber die Cephalopoden Faunen der mittleren Trias von Süddalmatien und Montenegro, von Marian Salopek (1). Les Céphalopodes triasiques de la péninsule baikanique sont bien connus depuis les travaux de von Hauer. Cependant en étudiant des matériaux venant de la Dalmatie méridionale et du Montenegro, encore que quelques-uns aient déjà été décrits en 1904 par Martelli, M. Salopek a pu y découvrir quelques espèces nouvelles. Il les décrit et les figure en même temps que celles anciennement connues sur lesquels il apporte quelques précisions. : Les dénominations nouvelles sont Proteites dalmatinus, intermé- diaire entre P. robustus et P. multiplicatus, Jauponites cruyorensis, Aenaspis Bukowski, Proarcestes hospitus, Megaphyllites labiatus, plusieurs Plychiles. ! L'ouvrage se termine par un tableau de la répartition des Cépha- lopodes dans les différentes localités du Trias des Balkans; ce tableau sera utile aux savants qui voudront en tirer parti. PAUL LEMOINE La faune triasique de Desli-Caïra (Dobrogea), par Joan Simio- nescu (2). — Cette courte Note, publiée en roumain et en francais, étudie une faune triasique à caractère alpin provenant de Desli-Caïra (4) Vienne, 1911. — Abhandl. K, K. geol. Reichs. XNI, 3; PP. ; PI. 2) Bucarest, 1910. — Acad. Riom. publ. fond. Adam., n° XXVI, 29 p., 1 P. PROD} Eee (Tasli), une colline isolée située entre les villages Catalvi et Agyhiol. Les formes figurées sont Japoniles dobrogiacus n. sp., Sageceras tiro- litiforme Kittl, Monophyllites Pradyumna Dien,. Procladiscites maci- lentus Hauer, Danubites celtitoides Kittl, Sageceras Walteri Mojs., Ptychites Stefanescuin. f., Sturia forojulensis, Megaphyllites sandali- nus Mojs. var. umbonata Kittl, et quelques Brachiopodes. Les échan- tillons sont bien conservés et ont permis l'étude des cloisons qui sont figurées. RoBerT DoUvILLÉ Alcune interessanti Ammonite di Pioraco, nell’ Apennino centrale, Nota di A. Fucini (1). — Dans cette courte Note, l’auteur décrit quelques espèces liasiques, qu'il considère comme nouvelles ; les Ariétidés : Vermiceras prolognense, du type de V. conybearoides Reynés, et V. Vinassai, du type de V. Rothpletzi Bæse, du Lias infé- rieur, Amphiceras apeñninicum, voisin de À. propinquum Gemm. du Lias moyen. Il figure également Æildoceras emaciatum Catullo, du Lias supérieur, qui a de grandes analogies avec Æ. evolutum Vadasz et /1. del Campanai Fucini. PAUL LEMOINE IV. Die Harpoceraten der Murchlsonae-Schichten des Donau- Rhein-Zuges, von Erich Horn (2). — Ce Travail, concu dans un espritexcellent et remarquablement illustré, sera très utile pour la détermination. Il commence par une critique de la nomenclature de Buckman. L'auteur fait remarquer: 1° que la grande précision de termes et de définitions introduite dans les divers Suppléments de l’auteur anglais est en général illusoire parce que les passages insen- sibles, que l’on rencontre dans la nature, en rendent l'application exacte impossible, même en usant et abusant du préfixe sub ; 2° que très souvent, la forme de l’ornementation change du jeune à l'adulte et que beaucoup d'espèces nouvelles de Buckman ne sont que les jeunes d'espèces déjà connues. Un matériel plus riche que celui dont l’auteur anglais s’est servi, ne peut laisser de doute sur ce point. A propos du Supplément T1 de Buckman, Uhlig disait: « Nous crai- gnons bien qu'à procéder ainsi, la systématique ne se réduise à un jeu de l'esprit et que la notion vivante de Genre et d'espèce, ne dis- paraisse complètement. » Les Ammonites étudiées par l’auteur se (1) Batanæ, 1911. — Rivista ilal. di Pal. pp. 45-50, PI. I (2) Heidelberg, 1908. — Matt. Gross-Badisch: Geol. Land., t. NI, 1° part. pp. 251-323, 16 fig., 8 pl. Le - répartissent dans les 2 Genres Zioceras et Ludivigia. Voici les diag- noses très intéressantes données par l’auteur pour ces 2 Genres si répandus. (V. fig. I à VI, PL IT du présent numéro) Genre Zioceras Hyatt. — Coquille plate, discoïde. Tours à section élevée, munis d’une carène tranchante sur la région externe. Flancs plats ou faiblement arrondis, convergents vers l'extérieur. Région externe réunie aux flancs par une légère inflexion, ou bien non sépa- rée de ceux-ci. La section est par conséquent plus ou moins aigüe. - La haute carène est tantôt néttement séparée des flancs, tantôt les rejoint insensiblement. Ombilic moyennement étroit et profond, toujours en escalier, varie assez considérablement en largeur. La paroi ombilicale se sépare brusquement des flanes de facon à consti- tuer une carène ombilicale. Chez beaucoup d'espèces, pas d’orne- mentation. Chez d'autres, costulation fine et régulière ou même apparition de tubercules. L’ornementation, quand elle existe, est toujours la plus prononcée sur les tours moyens, c'est-à-dire vers 4 centimètres de diamètre. Ce n'est qu'ensuite que les tours plus extérieurs redeviennent lisses. Ligne de suture moyennement décou- pée. Elle comprend normalement, en plus de la selle siphonale et de chaque côté, 6 lobes et 6 selles. Dans tous ses détails, la ligne sutu- rale est soumise à d'assez grandes variations, La longueur et la lar- geur des lobes et des selles varie assez considérablement chez divers exemplaires, sans compter le détail de la découpure. Enfin, on observe souvent que la ligne suturale est différente sur les deux flancs. Il y à donc là une asymétrie évidente, rappelant celle signa- lée par Solger surles Æoplitoides de la Craie du Camerun. La position - de la cloison dans la coquille peut aussi s'écarter passablement de la normale : la ligne de suture se dirige, en général, un peu oblique- ment de la région externe vers l’ombilic. D'une part, elle peut se diriger si droit, que sa direction devient exactement normale à la tangente à la région externe du tour ; d'autre part, elle peut devenir si oblique, qu’elle forme, avec cette langente, un angle très notable. L'écartementdes lignes de suture successives, est aussi très variable. En général, elles sont plus serrées et plus nombreuses que chez Ludwiqia. Pour la grosseur de la coquille, les Zioceras sont notable- ment inférieurs aux Ludwigia. Genre Ludiwigia Sow.— Tours épais ou aplatis, de forme différente que chez Lioceras. Ici, les flancs sont parallèles et séparés de la région externe par des carènes arrondies, bien nettes; Région externe plate ou en forme de toit, portant une carène qui peut disparaître chez les gros individus. La longueur de la chambre d'habitation comprend GE un peu plus d’un demi tour. Ombilic large ou étroit, en forme d'es- calier ou d’écuelle (concave). La paroi ombilicale est normalement concave et tombe à pic à partir des flancs, de facon à former une carène ombilicale tranchante. Ornementation toujours présente, mais très variable. Il peut y avoir des côtes très fines ou de très grosses, très épaisses, avec des tuberculés. Les côtes sont courbées en faucille et fortement brisées au milieu. Sur le milieu des tours, l’ornementation est toujours la plus accentuée; sur les tours externes, elle s'atténue toujours beaucoup et parfois disparait com- plètement. Ligne suturale normalement plus profondément et plus finement découpée que chez Lioceras. Le degré de découpage est du reste très variable. Ainsi les formes épaisses, à costulation puissante, ont généralement des sutures moins découpées, et les formes plates, des sutures plus découpées. Espèces figurées par l’auteur: ZLioceras acutum Qu. var. sublæve n. v.; aculum Qu. type; Sinon Bayle var. enode n. v.; acutum Qu. var. costatum n. v.; helveticum n. sp.; Sinon Bayle; uncinatum Buckm. ; uncum Buckm. Ludwiqia obtusa Qu.; obtusiformis Buckm.; crassa n. sp.; tubercu- lata Buckm.; Murchisonæ Sow.; Murchisonæ-bradfortensis (forme de passage); bradfortensis Buckm.; sünilis Buckm. n. v.; decipiens Buckm.; falcata Qu. Î ROBERT DOUVILLÉ. Contributions à l’étude de la faune crétacée du plateau de Lublin, par Geslaw Lopuski (1). — Ce petit Mémoire très intéres- sant nous donne la description d'une faune maëstrichtienne — Pachy- discus perfidus Gross., Wittekindi Schl., Muniericeras?; Scaphites constrictus Sow., et variété crassus n. v., Sc. ornatus Roem., Sc. angulatus n.sp., Sc. varians n. sp.; Baculites anceps Lmk.— Cloisons non conservées. Ces espèces se répartissent en 3 niveaux : 1) Zone à Scaph. constrictus et var., Sc.varians, Baculites anceps, Belemnitella mucronala ; 2°) Zone à Pachydiscus perfidus, sans Sc. constrictus ; en outre : Sc.ornatus, Sc. angulatus, Baculites anceps, Bostrychoceras polyplocum, Belemnitella mucronata; 3) Zone à Pach. Wittekindh,. Bostrych. polyplocum, Bac. anceps. ROBERT DOUVILLÉ Grenzschichten zwischen Jura und Kreide von Kawhia (Nordinsel Neuseelands) von G. Bœhm (2). — L'auteur, qui nous (1) Varsovie, 1911. — Soc. Sc., t. IN, pp. 104-140, 4 PL. (Résumé en français). 2) Stuttgart, 1911. — Neues Jahrb., t. 1, pp. 1-24, PI. I, I, 3 fig. a déjà fait connaître de si intéressantes faunes de Mollusques prove- _pant de l'archipel des Moluques, a trouvé le moyen de faire exploi- ter l’ancien gisement de Rawhia déjà signalé par Hochstetter. Il étudie dans cette courte Note les matériaux récoltés à son intention, par Henry Suter d'Auckland, ou aimablement communiqués par l'Université Otago à Dunedin (Marshall). Après la faune de Spiti, celle du Mésozoïque new-zélandais, fournit des Aucella, Genre considéré autrefois comme absolument caracté- ristique des régions boréales (A. plicata Zitt.). Je ferai remarquer à ce propos que la faune de Spiti a également fourni des Simbirskites, Genre considéré autrefois comme aussi caractéristique des régions boréales que les Aucelles, mais qui, d’après mes recherches, tire manifestement son origine de certains Æolcodiscus des régions médi- terranéennes. Voici donc deux exemples (Aucella, Simbirskites) qui tendent à prouver que les Genres — les plus répandus dans les régions boréales — peuvent avoir leur origine dans les régions méditerra- néennes. On sait du reste que M. Androussow a signalé des Aucelles dans la région de Mangyschlak. Les Ammonites décrites par G. Bæhm, prése tent le type méditerra- neo-himalavien normal : Phylloceras groupe du malayanum G. B., Streblites motutaranus n. sp., Perisphinctes Brownei Marsh., Hoplites novoseelandicus Hochst. À propos des espèces nouvelles de l’auteur, je ferai remarquer que notre aimable et savant confrère de Fribourg- en-Brisgau, a peut être une conception un peuétroite de l'espèce. Il masque quelquefois, de cette facon, des rapports intéressants entre les formes représentatives d’un même Genre existant dans les diffé- rentes parties du monde. Mais ce léger défaut {si cela en est un) ne diminue évidemment en rien la valeur intrinsèque de ses si intéres- santes contributions à la paléontologie de l’Extrème-Orient. RoBErr DOUVILLÉ BRYOZOAIRES par M. F. CANU. Le Conglomerat pleistocène à Pecten de l’ile de Cockburn, par Anders Hennig(1)}, — Cette élude est à la fois géologique et 4) Stockholm, 1911. — Wissenschaftliche ergebnisse der Schwedischen südpolar expédilion 1911-1903, Band HI, lieferung 10, pp. 1-72, 5 PL lithog. Joe paléontologique. Les fossiles sont surtout des Bryozoaires ; il ven a douze espèces. À tous les points de vue chacune d'elles est décrite avec un soin méticuleux et une conscience absolue de l'exactitude et de la vérité scientifiques. Toutes les méthodes modernes d’investi- gation ont été employées, notamment : les coupes diverses et les empreintes au collodion (1). Dans Cellaria rigida Mc’ Gillivray, l’auteur constate que l’opésie primaire denticulée est entourée d'un péristome s’ouvrant par une opésie secondaire d'aspect différent. | Adeonella Watersi nov. sp. est remarquable. Une bonne coupe verticale éclaire un peu la constitution de la Famille des Adéonées de Busk. Les pores perforants de la frontale semblent indiquer, par leur analogie avec ceux des Tubulipores, que le système hydrosta- tique est identique dans les deux groupes. Une coupe verticale, dans Hornera antarctica Waters, montre que -les conduits zoéciaux sortent d’un tube allongé à l’intérieur de la partie corticale du côté dorsal. | A signaler un bon tableau des conditions thermiques dans les- - quelles peuvent vivre les espèces étudiées. M. Hennig en déduit que la faune bryozoaire du conglomérat à Pecten est quaternaire et d’un caractère subantaretique. La moitié de la faune est pré-glaciaire ; celle-ci fut expulsée et n'a pu reparaître. : Les dessins de l’auteur sont admirables et d’une exactitude parfaite. Contributions à l’étude des Bryozoaires des côtes armoricalnes par Mme Guérin-Ganivet(2)}. — Notre nouvelle collègue en Bryo- zoologie débute très heureusement par la publication d’une liste de 23 espèces recueillies par la « Vienne » en 1900 sur le Haut-Fond de la Chapelle. Je signalerai d'excellentes photographies de #Wicropora ünpressa Moll et de Adeonella distoma Busk, deux espèces que l’on trouve souvent dans les fossiles. Etude préliminaire des Bryozoaires rapportés des côtes septentrionales de l’Europe par l'expédition du « Jacques Cartier » en 1908, par Mme G. Guérin-Ganivet (3), — C'est une liste de 69 espèces draguées dans la mer Blanche et sur les côtes (1) L'auteur devrait bien donner une traduction francaise de cette dernière méthode. (2) Concarneau 1911. — Travaux scientifiques du Laboratoire de Zooloyie et de Physiologte marilimes de Concarneau, T. IN, fase. 2, pp. 1-12, 2 PI. phototypées. (3) Monaco, 1911. — Bulletin de l'Institut Océanographique, n° 207, pp. 4-27. ie septentrionales de Norwège. Les déterminations sont faites avec beaucoup de soin. Les Notes qui accompagnent chaque espèce sont de Deus contributions à l'étude des variations spécifiques. ph des Anal rue fossiles de l’Argentine, 2° partie, par Ferd. Canu (5). — Les fossiles étudiés dans cette importante Iconographie appartiennent au Crétacé tout à fait supérieur si ce n’est mêmé à l’Eocène inférieur. C'est une faune très spéciale et que je n'ai pu rattacher à aucun groupe connu. Presque toutes les espèces sont nouvelles. Tous mes efforts, dans ce Travail, ont tendu vers un but essentiel, celui de toujours rechercher la raison anatomique et physiologique de chaque particularité observée et de relier ainsi la Paléontologie à la Zoologie. Pour arriver à ce résultat, je suis contraint d'employer toutes Tes expressions de la terminologie ce qui rend la lecture du texte un peu aride pour ceux qui n’y sont point initiés. Afin d'y remédier daus la mesure du possible j'ai introduit, au commence- ment de chaque Famille, une bibliographie anatomique qui peut être d'un grand secours à tous ceux qui veulent bien s'intéresser à cette Classe remarquable d'animaux (6). Comme toujours les MEMBRANIPORIDÆ sont nombreuses. Les espèces nouvelles sont : A. arbora, M, Langana, M. abortiva, M. claudata, M, capillimargo, M. Watersiana, M. Okaiana, M. Cummingsi, M. Ma- plestonei, M. Calveti, M. Nordqaardiana, M. minuscula M. trimorpha dont les variations zoéciales relient la présente Famille à celle des Onychocellidés, W. impressata, Rhamphonotus Bassleri, Pyriporella Ameghinoi, P. Filliozsati; ce Genre Pyriporella est nouveau : il est caractérisé par ses zoécies pyriformes, sont ectocyste convexe, son ecryptocyste partiellement calcifié et par ses vibracellaires ; génotype P. Ameghinoi nov. sp. J'ai un peu remanié et précisé les différents Genres de la Famille des Oxycnocezuipx. Les espèces nouvelles sont : Ogivalia brevis, O. Iheringsiana, O. Hennigiana, O. indistincta, O. qaleata, Amphi- blestrum Harmeri, A. subpapillatum, Euritina lata, E. elongata, Æ. inlermedia, Coscinopleura planulata, C. Brydonei. Dans la Famille des Opesruipx je n’ai découvert que le très curieux Micropora convexa nov. sp. (5) Buenos-Aires, 1911. — An. d. Mus. Nac , T. XXI, pp. 215-290, 12 PI. phot. (6) Le directeur du Muséum de Buenos-Aires, M. FL. Ameghino s'intéressait beaucoup à nos études. Il vient de mourir. C'est une grande perte pour la science que celle de ce vaillant paléontologiste. Après tant d'années de collaboration commune, c'est avec douleur que je me vois obligé de lui rendre cet hommage posthume. 4 Les espèces nouvelles de la Famille des Cosruupæ sont : Wembra niporella capitata et Cribrilina insignis. La Famille des AspiposromibÆ est spéciale à l'hémisphère sud. Le Genre Aspidostoma est actuel et il traverse toute l’ère tertiaire qu'en modifiant légèrement ses avicellaires. À. onychocelliferum et A. globiferum sont nouvelles et paraissent Roue que cette Famille est issue des Opséiulidés. Famille MicROPORELLIDÆ avec une espèce nouvelle : Hiantopora tripora; le Genre Fremogasterina est nouveau il est carac- térisé par sa frontale perforée par une grande ouverture qui en occupe presque toute la surface; génotype 7°. problematica n. sp. Les espèces nouvelles de la Famille des LePrAuDz sont : Hippo- porina Normaniana, H.planulata, H. De Angelisi, H. qibbosa Ballan- liostoma fibrosum, B. paroulum. J'ai introduit dubitativement ici deux Genres nouveaux. Le premier Cianotremella est caractérisé par ses zoécies encadrées; génotype C. gigantea n. sp. Le second Genre Hoplocheilina à des représentants dans tout le Crétacé européen ; il est caractérisé par sa frontale déprimée, son apertura triangulaire et ses deux gros avicellaires oraux; géno- type : Æschara osculifera Reuss; la nouvelle espèce argentine Î. spectabilis est une des plus belles et des plus grandes du Genre. Famille Smrrrinx. Les espèces nouvelles sont : £xochella muta- bilis dont les étonnantes variations zoéciales montrent la relation indubitable qui existe entre les ponctuations latérales des zoécies et les hétérozoécies, Æ. elongata aux curieux instincts maternels, Porella Gregoryana, P. Levinseni, Lagenipora minuscula nn. sp. Famille Drasroporipx. Les espèces sont déjà connues dans notre hémisphère; seule Preboscina striata est nouvelle. J'ai précisé la valeur des Genres dans la Famille méconnue des TuBuLziPoRibÆ de Busk, dont les espèces nouvelles sont : T'ubigerina clavata, Phalangella Romeroi, Reptotubigera compacta R. spathulata, R. scalaris. Famille Turonotbx. Espèces nouvelles : Aclinopora incrassala A. Robertsoniana, À. striata. Famille GAL. Espèces nouvelles : Zeptocavea discoidea, R. expla- nata. Cette Monographie est une de celles qui m'ont offert le plus de difficultés à vaincre. La confection d'une espèce nouvelle me répugne toujours. Quant j'y suis contraint, c'est que j'ai épuisé toute la bibliographie connue par des recherches toujours très longues. D'autre part, si quelques-unes de mes figures ne sont pas bonnes, ol — . j'ai pour excuse la valeur des matériaux qui, par leur nature et leur couleur, mont obligé à surmonter toutes les difficultés possibles d'observation et de photographie. FORAMINIFÈRES par le Prof. A. SILVESTRI. Paleontologia dei Colli Berici, par M. R. Fabiani (1), — Dans l'important Mémoire de ce titre, qui a déjà été analysé (/ev. crit. pp. 132-133, 1910) pour ce qui concerne des autres types des fossiles, l’auteur, après avoir traité la partie stratigraphique du sujet, cite, avec leur habitat local et leur distribution chronologique régionelle, beaucoup de Foraminifères du Tertiaire ancien des Colli-Berici dans le Vicentin, parmi lesquels on remarque un grand nombre de Nummnulites (déterminés par M. Prever, qui se propose d'en publier une étude détaillée). Ces Foraminifères ont une très grande impor- tance stratigraphique parce qu'ils appartiennent, sauf un Dentalina (D. fissicostata Gümbel : plus correctement Marginulina fissicostata), aux Genres Orbitolites, Alveolina, Operculina, Nummulites (S.- Genres Bruguieria, Laharpeia et Paronæa), Assilina, Pellatispira, Heteros- tegina et Orthophragmina, et ne comprennent, sur le total de 137, que 8 nouvelles formes : pourcentage vraiment modeste et susceptible d’inspirer grande confiance dans les déductions stratigraphiques de M. Fabiani. On doit seulement regretter que les nouvelles acqui- sitions paléontologiques ne soient pas décrites ni figurées, pour qu on puisse en tenir compte dans les recherches ultérieures, mais seulement citées (2). Le cadre un peu restreint de la Æevue critique nous empêche d'insister plus longuement sur les conclusions chronologiques, tirées (1) Rome, 1908. — Mem. Soc. Ilal. Sce., (3), XV, pp. 45-248, PI. I-VI. (2) L'auteur écrit ‘‘ Bruguierea” : mais, provenant du nom ‘‘Bruguière”, il nous semble que son orthographe correcte doit être Bruguieria. D'autre part, il y a un nom générique qui est écrit par les auteurs ‘“‘Paronaea”, ‘Paronea”, et Paronaia ”; nous croyons exact — puisqu'il dérive de ‘‘Parona” — de l'ortho- graphier Paronæa. Enfin, le Mémoire de M. Fabiani a écrit ‘‘Osinoi ”, mais c’est évidemment une faute d'impression pour Osimoi. EL} nn RS ME PES PET RTE ER TE TI ES UT Eire Ets cou ÿ e par l’auteur — pour la région des Colli-Berici — des Foraminifères reconnus, et nous nous bornerons à en résumer les principales. Dans la région nommée on trouve représentés les étages de l’'Eocène et de l’'Oligocène, c'est-à-dire l'Yprésien, le Lutétien, le Pria- bonien (Bartonien et Priabonien s. str.), le Tongrien (Oligocène inférieur) et le Stampien (Oligocène supérieur). Les G. Orbitolites, Alveolina et Operculina sont presque entièrement localisés dans le Lutétien, mais les Alvéolines, si communes dans des autres régions du Vicentin, sont extrêmement rares dans les Colli-Berici, où néanmoins paraissent très richement représentés les G. Mummulites et Orthophragmina, tandis que les Assilina sont plutôt rares. Les Nuimimulites commencent dans l’Yprésien avec les petits AN. spilec- censis-bolcensis, en compagnie de fréquents Orthophragmina(O. Pratti, O. sella, O. varians, O. stella, etc.). Dans le Lutétien, règnent les grands Nummulites rêticulés (W. complanata, N. gizehensis ete.), qui constituent — presque à eux seuls — des sédiments d’une grande puissance ; les Nummulites radiés y sont représentés par le groupe du N.atacicus. L'espèce cagactéristique du Lutétien moyen est MW. crassus. Le Priabonien (s. lat.) est caractérisé par la disparition des grands Nummulites : les Nummulites réticulés s’y réduisent à peu d'espèces, parmi lesquelles prédomine dans les étages inférieurs N. Fabianu, qui se continue dans le Tongrien (Oligocène inférieur), par A. inter- : media; mais les Nummulites radiés y sont encore nombreux, (N. variolaria, N. contorta, N. Orbignyi) et les Orthophragmina v sont aussi très abondants. Un fait digne de remarque est la brusque et presque totale disparition des Nummulites dans les marnes à Bryozoaires du Priabonien supérieur (Priabonien s.s/r.), qui repré- sentent vraisemblablement un dépôt d'une mer peu profonde, mais très boueuse. On rencontre des analogies lithologiques et paléon- tologiques entre l’Yprésien et le Priabonien. Dans le Tongrien inférieur reparaissent, et nombreuses, les Nummulites (W. interme- dia, N. Boucheri, N. Tournoueri) de même que les Orthophragmina, qui néanmoins se terminent avee le sous-étage, tandis que les Nummulites se continuent, en passant dans le sous-étage suivant, où, après avoir subi une réduction dans le nombre des espèces et dans la taille, elles disparaissent en correspondance avec les premiers sédiments arénacés contenant Scutella subrotundæ/ormis Schauroth. Quoique nous ne puissions pas contrôler les déterminations spéei- fiques du Travail analvsé, la concordance des résultats que nous avons exposés ci-dessus avec ceux généraux de la stratigraphie paléon- tologique, nous les rend parfaitement admissibles. KES ris éR En2 PR: k. à — 093 — il Sistema cretaceo di Sicilia, per M. V. Sangiorgi Belluso (1) — Travail de simple compilation, dans lequel trouvons signalée la présence d'Orbitolina dans le calcaire gris, compact, cristallin, de la | Roche du Château de Termini-Imerese (Palerme), et la répétition de l'observation déjà faite par MM. H. Douvillé, C. F. Parona, etc., que le G. Simplorbites De-Gregorio, établi en 1882 sur des fossiles du Crétacé sénonien (Aturien) de Porto-Palo, près du Cap-Passero en aicile, est identique au G. Orbitoides d'Orbigny (s. str.). L'auteur Sffirme aussi que toutes les Simplorbites de ladite localité corres- pondent à Orbitoides gensaica (0. gensacica) (Leymerie), mais nous ne nous pouvons pas associer à cette constatation. La note de M. Sangiorgi se termine avec une bibliographie, qui à peut être de quelque utilité aux paléontologistes du Crétacé, avec une ke liste de 12 espèces de cette période, distribuées dans ses différents 7 étages. Notizie sulla fauna a Rudiste della pietra di Subiaco, par 1 M. C. F. Parona (2). — L'auteur nous fait connaitre que, dans | des sections lithologiques de calcaires du Monte-Affilano (vallée du : fleuve Aniene, près de Rome), M! G. Osimo a pu déterminer des Ê formes des G. /dalina et Lacazina, des Orbiloides (s. str.), mais 3 rares, quelques Rotalidés, et un Orbitolina. Ne Il confirme d’ailleurs — ainsi que l'avait écrit M. De-Angelis 3 d'Ossat — que cette formation appartient au Sénonien (Aturien.) : Il est intéressant de constater la présence d’Orbitolina dans un terrain plus jeune que le Turonien, mais on doit probablement x. l'expliquer par un remaniement de fossiles. : 3 S L'eocene nella vallata del Parma, par M. Mario Anelli (3). — L'auteur publie dans ce Travail une liste de Foraminifères — surtout ; + Nummulites et Orthophragmina — trouvés par M. P. L. Prever dans les brêches nummulitiques à petits éléments de la haute vallée du fleuve Parma, dans la province de Parme; roches qu'il assigne, ainsi que la formation à laquelle elles appartiennent, au Bartonien, en la | synchronisant à la roche schisteuse-caleaire du Mont-Sporno dans la basse vallée du susdit fleuve. Pour l'intérêt que présente l'argument de l’âge de ces formations, nous croyons utile de reproduire ici la liste 5 y P }, produite par M. Anelli : | à k (4) Sienne, 1909. — Riv. Italiana Sc. Nat., XXX, n° 5-6, pp. 31-51; n° 7-8, PA pp. 68-78. 2 2) Rome, 1908. — Boll. Soc. Geol. Ilal., XXVNIT, pp. 229-310, fig. a-c, PI. IX. E- 3) Rome, 1908. — Boll. Soc. Geol. Ilal., XXNT, pp. 124-158, PI. IV-V (sections È géologiques). Lu: PA) ie Nummulites {Paronæa) Guettardi (d'Arch.); - N. Thihatcheffi (d'Arch.) NW. venosa (anomala de la H. et auct.) (Ficht. et Moll); N. crispa (Ficht. et Moll); N. mamilla (Ficht. et Moll); N. vario- laria (Lamck.); N. Bassaniü Prever; Orthophragmina nummulitica (Gümb.); 0. varians (Kaufm.); O. radians (d'Arch.); 0. Douvillei Schlumb; 0. Marthæ Schlumb; 0. Archiaci Schlumb.; Operculina ammonea Leym; Amphistegina Lessonii d'Orb.; Globigerina sp. (très fréquentes); Miliolidæ gen. sp. (rares). Les espèces les plus communes parmi les Nummulites sont, d’après l’auteur : N. Guettardi, N. crispa, et N. mamilla. Dans la publication dont nous traitons, on trouve l'indication de la - présence, entre les schistes éocènes de R. Fragnoli, de marnes avec glauconite, presque tout-à-fait constituées de Globigerina bulloides d'Orb. et Gl. bulloides var. triloba Reuss, avec quelques Radiolaires. Fossili, stratigrafia ed età del caicare di Acqui (Alto Mon- ferrato), par M. G. Trabucco (1). — Le calcaire d’Acqui dans le Piémont (Montferrat) est l'objet de ce Mémoire paléontologique et stratigraphique de M. Trabueco, qui en confirme l’âge Langhien (Bur- digalien); parmi les fossiles (Poissons, Mollusques, Bryozoaires, Echinodermes, Coralliaires, Foraminifères, et Algues, il a pu recon- naître les trois espèces : Operculina langhiana, O. De-Stefanii, et Orbitolites langhiana, qu'il avait instituées en 1900 et desquelles il donne de nouvelles descriptions et figures. C'est pour nous vraiment déplaisant de le faire, mais nous devons nous déclarer incapables d'apprécier dans les figures 31 /Operculina langhiana) et 32 (0. De-Stefam) des Operculina, et encore moins un Orbitolites dans la figure 33 /Orbitolites langhiana) ; nous y verrions plutôt des Anomalina, où Truncatulina, ou bien des Pulvinulina ou Rotalia, dans les deux premières, et une Giypsina ou une forme alliée à ce Genre, dans la troisième. Avec ces figures, on ne peut pas pousser plus loin les déterminations, quoique nous ne croyons pas, en laissant de côté le Genre, que les espèces de M. Trabucco aient un caractère de nouveauté. Avant d'annoncer ces nouvelles espèces, il faudrait les avoir bien étudiées; or, par exemple, la forme de la figure 33 appartient à un Foraminifère perforé, ce qui exclut de suite la possibilité d'une détermination d'Orbitolites. Dans le Burdigalien, jusqu'ici, 1l n’y a pas d’Orbilolites s. str. (1) Rome, 1908. — Boll. Soc. Geol. Hal., XXNII, pp. 337-400, PI. XI--XIV. 2 — DD — Il Molise, par M. Federico Sacco (1). — Le savant professeur de l'Université de Turin donne avec ce Travail une continuation à la série de ses études stratigraphiques sur l’Apennin. Pour ce qui con- cerne les Foraminifères, nous devons relater ici qu'il signale l’exis- lence de Lepidocyclina déterminés par M. Prever (Z. Raulini, L. mar- ginata, L. Formai, L. Verbeeki, etc.) dans le Bartonien du Molise, mais en contraste avec M. Prever même, qui, au contraire, attribue pour les données paléontologiques, la formation à l’Aquitanien ou au Burdigalien. Nous ne sommes d'accord en aucune manière, ni avec l’un, ni avec l’autre de ces auteurs : pour nous, il s'agit dans ce cas de fossiles ayant un âge plus ancien que l'Aquitanien, moins ancien que le Bartonien, c'est-à-dire de fossiles priaboniens; en entendant le Priabonien comme sous-étage de l’Oligocène. Le Mémoire en question contient aussi les citations des espèces suivantes, déterminées par M. Prever dans les calcaires organogé- niques de l'Éocène de la région, et en particulier dans ceux de l'Éocène moyen (Lutétien) : Nommuuires : Guembelia cfr. spissa, G. lenticularis, G.sub-Oosteri, G. sub-Gentilei, Bruguieria Ficheuri, Laharpeia sub-Benoisti, Paronæa Gueltardi, P. Heeri, P. Tchhatcheffi, P. Ramondi, P. sub- Tellinii, P. venosa, P.-atacica, P. crispa, P. variolaria, P. mamilla, P. eocænica. ORTHOPHRAGMINA : Marthæ, Pratti, sella, nudimargo, Bartholomei, discus, varians, nummulitica, strophiolata, Taramellii, Chelussii. HETEROSTEGINA : reticulata. GYPsINA : melobesioides, globulus, vesicularis. ALVEOLINA : ellipsoidalis, frumenthiformis, cfr. oblonga. On remarquera le fait que l’auteur — qui soutient «l'éocénicité des Lépidocyclines » — n'en à jamais trouvé dans le Molise en com- pagnie des Nummulites. Osservazioni ad uno scritto di G. Rovereto « Sur le Stampien à Lépidocyclines des environs de Varazze », par M. A. Silvestri (2). — Dans une communication scientifique (p. 271, Bull. Soc. Géol. d. Fr. (4), VIL, 1908), M. Rovereto — en signalant la découverte, dans les environs de Varazze (Ligurie), d'une formation rupélienne (Oligocène supérieur) contenant parmi d’autres fossiles (Lithothamnium, Cymo- (4) Rome, 1909. -- Boll. Soc. Geol. Ital., XXVII (1908). pp. 491-439, PI. XVII: et un schéma géotectonique. (2) Rome, 1909, — Ai Pontif. Acc, N. Lincei, pp. 17-25, fig, 1-3. polia, Chlamys, Pinna, Modiola, Bulla, ete.) des Lepidocyclina (L. himerensis Checchia-Rispoli, Z. planulata Checchia-Risp., L. Raulini Lem. et Douv., L. Schlumbergeri Lem. et Douv. et Z. Cha- peri Lem. et Douv.) déterminés par M. Prever — avait lié le nom de M. Silvestri avec des soi-disantes ZLepidocyclina éocéniques et avec celui des défenseurs de l'éocénicité des Lépidocyelines en général. M. Silvestri a voulu éclaircir sa position dans l'affaire de l’âge géolo- gique des Lepidocyclina, et il explique qu'il avait défendu la possibi- lité de l’éocénicité des Lepidocyclines, en se fondant sur trois arg& ments différents : les constatations des auteurs, les définitions acceptées pour les Genres d'Orbitoidinæ, et ses observations biolo- giques. Mais ultérieurement, il a dû reconnaître que l'unique argu- ment, valable pour affirmer sûrement cette éocénicité, consiste dans des ressemblances morphologiques et structurales parmi certaines Orbitoïdes de la Craie, qu'il a appelé Lepidorbitoides, et les Lepido- cyclina; ressemblances qui, à défaut de confirmation géologique, doivent être interprétées par un phénomène d'isomorphisme, dont les Foraminifères offrent de si fréquents exemples. M. Silvestri répète aussi qui les soi-disantes Lepidocyclina éocé- niques de Termini-Imerese (Palerme), appartiennent au Sannoisien (Oligocène inférieur, selon de Lapparent), et il apporte à l'appui l'observation de la coexistence avec les Lépidocyclines : non seule- ment des couples Bruguieria (Nummulites) intermediu-Fichtel, Paronæa -(Nummuliles) vasca-Boucheri, mais encore de Paronæa (Nummuliles) sub-miocontorta Parisch. Après cela, il fait mention de la présence, dans le Sannoisien de la Calabre, de Lepidocyclina dilatata (Michelotti) et de Z. T'ournoueri Lem. et Douv., et en profitant des observations géo-paléontologiques faites dans les Colli-Berici (Vicentin) par M. R. Fabiani, il défend sa précédente conclusion, que le calcaire brunâtre à Lepidocyclina, Orthophragmina et Nummulites (Paronæa venosa Ficht. et Moll), de Vasciano dans l'Ombrie, est aussi de l’âge Sannoisien. Nummuliti oligoceniche della Madonna della Catena presso Termini-Imerese (Palermo), par M. A. Silvestri (1). — Avec ce Mémoire, l’auteur soutient l'attribution à l'Oligocène sannoisien, qui avait été contestée par MM. G. Di-Stefano et G. Checchia-Rispoli, des couches de Termini-Imerese, comprenant de nombreuses Lépidocy- clines en compagne des Nummulites, en démontrant la présence, 1, Roma, 1909. — Bull. Soc. Geol, Ilal., (190$), pp. 593-654, PL. XXI (double). LEE dois Lot audi à dé 17, nus iii SE o 2 a EE Re AS En TS EE OS 7 CS PAR SE RS RES dans la faune, des couples Pruguieria (Nummulites) intermedia-Fitch- tel et Paronæa (Nummuliles) vasca-Boucheri, desquelles il donne séparément les synonymies générales, et les descriptions particulières très détaillées : celles-ei avec le secours de phototypies reproduisant des photomicrographies obtenues avec un fort grossissement. En concluant, il confirme ce qu'écrivait M. H. Douvillé dans son Travail sur les Foraminifères du Tertiaire de Bornéo (1), c’est-à-dire que la faune susdite « caractérise des couches de transition entre le Nummulitique proprement dit et les couches aquitaniennes à Lépido- cyclines (2). La successione delle fauna nel Vallone Trepietre presso Termini-Imerese (Palermo), par M. A, Silvestri (3). — C'est une critique du Travail de M. G. Checchia-Rispoli ayant pour titre « La serie nummmulitica dei dintorni di Termini-Imerese. I. II Vallone Tre Pietre » (4), et qui ne peut être résumée dans ces pages : il faudrait la reproduire presque totalement. Nous nous bornerons à rapporter ici que, selon M. G. Checchia-Rispoli, on aurait dans le Vallone-Tre- pietre (environs de Termini-Imerese, province de Palerme), cette - succession stratigraphique, en la considérant du haut en bas : 8. — Calcaire arénacé; ou grossier, avec Nummulites, parmi les- quels les couples N. ontermedia-Fichteli et N. vasca-Boucheri, et Lepidocyclina. 7. — Calcaires compacts à Lepidocyclina. 6. — Bartonien inférieur à Vummulites, sans Lepidocyclina, mais avec Orthophragmina. 5. — Lutétien supérieur à Vummulites et Orthophragmina; pas de Lepidocyclina. 4. — Calcaires compacts à Lepidocyclina, avec rares petites Num- mulites de détermination spécifique douteuse. 3. — Lutétien supérieur, comme au n°5. 2. — Bréche de transition du Sénonien supérieur (Aturien) au Lutétien, avec Orbitoides s. st. et Nummulites, mélangés. 4. — Sénonien supérieur (Aturien) avec Orbaitoides s. st. M. Checchia-Rispoli affirme que les couches n° 7 et n° 8 appartien- nent au Bartonien supérieur, ou représentent la transition du Barto- pien à l'Oligocène, et que le n° 4, par lui reconnu paléontologique- (4) Paris, 1905. — Bull. Soc. Géol. Fr.,(4), V, pp. 435-464, fig., 4-2, PI XIV. (2) Loc. cil., p. 4#4. (3 Roma, 1909. — A/li Ponlif. Acc. N. Lincei, LXI, pp. 95-110. 4) Voir l'analyse de M. G. F. Dollfus, pag. 183 et suivantes du n° 3, année treizième de cette Revue. mentet lithologiquement correspondant du n° 7, sigüifie du Lutétien. M. Silvestri — en se fondant sur les Nummulites caractéristiques de l’Oligocène, les associations connues des fossiles, la distribution stra- tigraphique de ceux-ci, telle qu'elle résulte des Travaux antérieurs, le manque de variations dans les faciès des fossiles qui devraient appartenir à des étages géologiques différents — soutient, au con- traire, que les n° 7 et 8 signifient l’âge Oligocène, et que le n° 4 serait tout simplement le dédoublement du n° 7, par l'effet d’un pli couché. Peut-être dans cette dernière conception, M. Silvestri se trompe-t- il, mais on doit trouver bien singulière cette intercalation des couches n° 4, identiques à celles superposées du n° 7, tout-à-fait ou presque dépourvues de Nummulites, mais contenant des Lépido- cyclines, dans une série de couches riches en Nummulites caractéris- tiques de l’Eocène ! : L'éocénicité des Lépidocyclines est certainement un fait possible, mais il faut attendre avant de l’accepter pour vraie, qu'on ait des preuves meilleures qué celles que M. Checchia-Rispoli a cru pouvoir. en donner. Calcari nummulitici dei dintorni di Firenze, par M'° Maria Ravagli (1). — Dans cette petite Note scientifique, M!° Ravagli fait connaître les résultats préliminaires de ses études paléontologiques sur plusieurs calcaires nummulitiques des environs de Florence : après une introduction sur les localités explorées, elle expose son opinion que ces calcaires représentent le Lutécien (S. Andrea-à-Sve- glia), le Bartonien (Ronco, Madonna-del-Sasso, Mosciano, Masseto, Massetino, S. Donato et Rosano), et le Ludien ou le Priabonien (Pog- gio-à-Luco). Parmi les espèces citées par l’auteur, on remarque deux nouvelles Guembelia (Nummuliles), non décrites ni figurées. Nous ne comprenons pas comment, avec les éléments paléontolo- giques dont Me Ravagli déclare se servir pour la détermination de l’âge des couches dont elle a examiné les fossiles, on pourrait attri- buer celles de S. Andrea-à-Sveglia au Lutétien, tandis que les autres de Mosciano sont par elle-même, référées au Bartonien. En effet, dans le calcaire nummulitique de la première localité, elle a trouvé les Nummuliles : Guembelia lenticularis (Defr.); G. lenticularis var. granulata (de la H.) ; G. fiesolana (Trabucco); Hantkenia (Paronæa) (2) (1) Rome, 1908. — Ati R. Acc. Lincei, Cl. sc: fis. mat. e nat., (5), XVI (1e sein.), pp. 125-129. (2) Le terme Hantkenia pour un S-Genre ou Genre des Foraminifères, est tombé en désuétude parce qu'il résultait d'un double emploi ; il avait été remplacé par son auteur, M. Prever, dès le 1903, par l’autre nom Paronæa. On se demande pourquoi Mi: Ravagli a voulu le remettre en usage. AS Tchihatcheffi (d'Arch.) ; P. venosa(Ficht. et Moil); P. sub-Beaumonti (de la H.) ; P. discorbina (d'Arch.) ; P. sub-discorbina (de la H.). Dans le calcaire nummulitique de la seconde localité, les Nuinmulites : Guembelia lenticularis (Defr.); Bruguieria Fichteli (Michtü.) var. indet.; Hantkenia (Paronæu) venosa (Ficht. et Moll); P. densispira . (Mellini); P. Zchihatcheffi, (d'Arch.); P. subirreqularis (de la H.); P. sub-Ramondi (de la H.) ; P. Guettardi (d'Arch. et H.); P. discor- bina (de la H.). En éliminant les espèces communes aux deux calcaires, nous aboutissons à avoir une détermination chronologique du Lutétien, pour le calcaire de S. Andrea-à-Sveglia, fondée sur: Paronæa sub- Beaumonti et une simple variété de Guembelia lenticularis ; parce que, dans ce cas, l'espèce locale dite Guembelia fiesolana ne peut avoir aucune valeur chronologique, et du reste ce n’est pour nous qu'une variété locale de Paronæa Tchihatcheffi. C'est trop peu pour affirmer l'existence du Lutétien en contraste avec un supposé Bar- tonien (Mosciano), qui à son tour serait caractérisé par : Bruquieria Fichteli (Michtti.) var. indet., Paronæa densispira (Tellini), P. subir- regularis (de la H.), P. sub-Ramondi (de la H.) et P. Gueltardi (d'Arch. et H.). Nous n'admettons dans les deux cas que du Lutétien. Il Miocene della provincia di Messina, par M. Luigi Seguenza (1). — Le regretté professeur de l’Université de Messine, victime du trem- blement de terre de la Calabre et Sicile, du 28 décembre 1908, avait établi dans cette Note stratigraphique, le fait intéressant de la pré- sence d’une zone à Polystomella dans le Miocène (Tortonien) de sa province. L’Eocene dei dintorni di Rozzo in Istria, par M. A. R. Toniolo (2). — Dans la région indiquée, l’auteur a pu établir ces niveaux : 1. — Strati di Cosina (formation d’eau saumâtre). II. — Calcaire compact avec traces de Foraminifères et Lamelli- branches. III. — Calcaire à Assilines et Alvéolines, avec: Assilina exponens d’Arch. et var. granulosa d'Arch. ; À, mamillata (1) Rome, 1908, — fRendic. R. Acc. Lincei, CI. se. fis. mal. e nal., (5), XVII (1 sem.), pp. 379-385. (2) Rome, 1908. — Rendic. R. Acc. Lincei, CL. se. fis. mal. e nal., (5), XVII (12 sem), pp. 815-624, 1 section géol. Ch d'Arch.; A. subspira de la H. ; Alveolina elongata d'Orb. ; Nummu- lites (Paronæa) Ramondi Defr.; N. (Laharpeia\ lævigata Lamek.; L. Lamarcki d'Arch. VI. — Calcaire nummulitique (Hauptnummulitenkalk selon M. Ma- nek), contenant les fossiles: Orbitolites? (probablement O. compla- nata Lamck.); Nummulites (Paronæa) Ramondi Defr.; Laharpeiu lævigata Lamek. ; L. Lamarcki d’Arch. V. — Calcaire marneux fossilifère inférieur (ou formation des Ærabbenschichten), contenant beaucoup de fossiles appartenant aux Cœlenterata, Echinoidea, Cephalopoda, Gasteropoda, Pelecypoda, Vermes, Crustacea, Vertebrata, et Foraminifera ; ceux-ci consistant en : Vuminulites (Paronæa) Tchihatcheffi d'Arch.; P. complanata Lamck.; P. latispira Meneghini; P. distans Desh.; P. Ramondi Defr. ; P. subeocænica Prever ; P. subirregqularis de la H.; P. venosa (Ficht. et Moll); (Guembelia) lenticularis (Ficht. et Moll) et var. gra- nulata de la H.; G. aturica Joly et Leym. ; (Laharpeia) Lamarchi d'Arch.; Assilina exponens d’Arch.; Orthophragmina sp. VI. — Marne peu compacte sans fossiles. Celle-ci ne contient que quelques dents de Poissons (Carcharodon, Odontaspis, Oxyrhina). VII. — Marne supérieure avec intercalations de couches puissantes en petites brèches. Très riche en fossiles (Foraminifères, Cœlentérés, Gastropodes, Pélécypodes, Vers, Crustacés) et en particulier des Nummulites. Les Foraminifères sont : ANummulites (Paronæa) l'ehihatcheffi d'Arch.; P. complanata Lamcek.; P. latispira Meneghini; P. distans Desh.; P. Guettardi d'Arch. et H.; P. venosa (Ficht. et Moll); P. Montis-Fracti Kaufm. ; P. Heberti d'Arch.; P. cfr. discor- bina Schloth.; P. subeocænica Prever ; P. Melii Tellini ; P. sub-Mel lellini; (Guembelia) lenticularis (Ficht. et Moll) et var. granulata de la H., var. obsoleta de la H.; G. aturica Joly et Leym. ; (Laharpeia) Lamarcki d'Arch.; L. italica Tell. ; L. lævigata Lamek.; L. Bron- gnarti d'Arch.; L. Puschi d'Arch.; Assilina Leymeriei d'Arch,; Ass. sp. ; Orthophragmina dispansa (Sow.) ; O. ephippium (Sow.) ; O. Mar- thæ Schlumb. ; O. stellata d'Arch. L'auteur attribue avec réserve les niveaux I et II à l’Yprésien, avec probabilité, les niveaux Il et IV, au Lutétien inférieur, et il assigne les niveaux V, Viet VII au Lutétien moyen, mais le dernier (NID) dubitativement, parce que, en contenant des espèces communes au Bartonien et au Priabonien, il pourrait appartenir au Lutétien supé- D'LA NPA TENEAE PAR LOS ON DES D NI NE à RS NP AU CRT ACTES 4 LR At nm Oe rieur et constituer presque une transition entre l’'Eocène moyen et la formation plus haute du Flyseh éocène. Sans doute, M. Toniolo a bien jugé en reconnaissant le Lutétien dans les niveaux Ill, IV, V, VIet VIT. Les Foraminifères de son Travail ont été déterminés par M! Maria Ravagli. Nummuliti oligoceniche di Laverda nel Vicentino, par M! Maria Ravagli (1). — L'auteur qui a pu étudier les Nummulites de la col- lection du feu sénateur, Andrea Secco, appartenant à la faune de Val-di-Laverda, dans le Vicentin ; la géologie de cette localitéavaitété publiée en 1901 par M. Paul Oppenheim (2) et M'° Ravagli en a fait état dans cette Note. Voici les Nummulites, que M'° Ravagli décrit et _ figure, et dont elle donne quelques synonymies avec l'habitat : Paro- næa (Nummulites) Boucheri (de la H.) var. variabilis (Tellini) ; P. vasca (Joly et Leym.); P. Laverdæ n. sp.; P. Bouillei {de la H.); Bruguieria Fichteli (Michtti.) et var. Vialei Parisch ; 2. intermedia (d'Arch.); B. sub-Fabianii Prever-et var. PB. nov. B. Fabian Prever et var. À. nov. D’après cette association de fossiles, l’auteur conclut que l’âge du terrain ne peut être Priabonien, comme M. Oppenheim avait établi, mais, au contraire, oligocéniqne dans le sens restreint de ce terme. On peut trouver un peu singulier, qu'avec le couple Bruguieria Fabianii-sub-Fabianti, tout-à-fait caractéristique du Priabonien de la région, on doit exclure ce sous-étage, et plus encore-singulière la con- fusion que l’auteur fait, à propos de Pruguieria sub-Fabianii, des Nummulites réticulés avec ceux qui ne le sont pas. Les similigravures du texte se présentent très empâtées, et ne peu- vent guère aider le chercheur pour la connaissance des types décrits par Mie Ravagli. Dans ces études sur les Nummulites, il faut illus- trer les fossiles avec de bonnes phototypies, autrement il est préfé- rable de se dispenser de figures qui ne servent qu'à produire de la confusion. Revisione delle Lagene reticolatefossili in Italia, par M. C. For- nasini (3). — Dans cette Note très soignée, l’auteur fait une révision critique desformesreticulées du Néogène italien, appartenantau Genre (1) Rome, 1908. — Rendic. R. Acc. Lincei, Cl. sc. fis. mal. e nat., (à), XVII (2° sem.), pp. 500-508, fig. 1-11. (2 Stuttgart, 1909. — Die Priabonaschichten, etc. p. 13. (3) Bologne, 1909. — Extr. Rendic. R. Ace. Sc. Bologna, (n. S.), XII, C/. Sc. 118, PD.3-8, 1 PI: Lagena Walker et Boy$s s. str., citées, ou décrites et reproduites en dessins par MM. Jones et Parker, Van-den-Bræœck, Mariani, Terrigi, Fuchs, G. Seguenza, À. Silvestri et par lui-même. Sui metodi di determinazione delle Fusuline, par M. M. Gor- tani (1). — L'auteur qui y avait été invité par M. Hans von Staff, a. apphiqué aux Fusulines de la Carnie, qu'il avait déjà étudiées, la méthode de classement proposée par le susdit ; il en expose les résul- tats, que nous résumons dans ces termes : Dans les Alpes Carniques italiennes les formes plus communes seraient celles du groupe de lusulina alpina Schellw., et successive- ment du groupe de F. carnica Gortani et F. regularis Schellw. ; les exemplaires attribués à #. kattænsis Schwager, représentent une nouvelle espèce, pour laquelle M. Gortani propose le nom #. foroju- liensis. Nous ne pensons pas que la méthode de M. von Staff, quoique utile comme moyen de diagnostic, ait une valeur sûre pour la classifica- tion naturelle des Fusulines, et, pour la vérité, il faut rappeler ici que M. Gortani, lui-même, ne l’accepte qu'avec beaucoup de réserves à cet égard. Fossili cretacei della contrada Calçasacco presso Termini- Imerese (Palermo), par M. A. Silvestni (2). — Certaines couches des environs de Termini-Imerese dans la province de Palerme, qui, d’après leurs fossiles, avaient été attribuées par M. Silvestri au Séno- nien supérieur (Aturien), furent jugés par MM. G. Di Stefano et G. Cheechia-Rispoli d'âge éocénique. Le premier défend dans ce Mémoire son point de vue, avec l'illustration très détaillée des fossiles susdits qui seraient les suivants : Lithothamnium sp.; Orbitolina Paronai Prever(— 0. Michælis À. Silvestri. 1907) ; Rotalia sp.; Calca- rina sp.; Siderolites cfr."calcitrapoides Lamcek.; Omphalocyclus ma- cropora (Lamck.) et var. Schlumbergeri À. Silv. (— Orbitoides Schlum- bergeri A. Silv., 1907); Orbitoides media (d'Arch.), apiculata Schlumb., gensacica (Leym.); Lepidorbitoides Paronai A. Silv. (= Orbitoides Paronai À. Silv., 1908) ; Doryderma?sp., Hippurites et Sphærulites ou Radiolites sp. Cette faune est, comme l'on voit, bien homogène et de type fran- chement crétacique. (1) Pise, 1909. — Extr. Proc. Verb. Soc. Tosc. Nat., XNII. n° 2, pp. 1-3. (2) Pise, 1909. — Palæontogr. Ilalica, XIN (1908), pp. 121-170, fig. 1-88, P1. XVII-XX. PR pets Le texte du Travail contient des similigravures et des dessins schématiques; dans les Planches, on a là reproduction photolitho- graphique de photomicrographies. On doit citer l'institution provisoire, c'est-à-dire jusqu'à une meil- leure connaissance du génotype, duGenre Archæcyelus, sur un Orbitoidina provenant du Cénomanien : Planorbulina? renoma- niana G. Seguenza (1882). Ce Mémoire est très développé quant à la littérature de l’argu- ment, ainsi que par les considérations morphologiques et structu- rales, et par les indications relatives à l'habitat. On Cycloloculina, a new Generic Type of the Foramanifera, by MM. E. Heron-Allen et À. Earland (1). — Sur certains échan- tillons de Selsey-Bill dans le Sussex (Angleterre), provenant de l’éro- Sion marine d'assisses appartenants aux terrains secondaires, ter- aires, et peut-être aussi actuels, les auteurs ont établi leur nouveau Genre Cycloloculina, avec les espèces annulata et polygyra nouvelles. Ce Genre, dont le test calcaire est perforé, vient se placer entre Dis- corbina et Planorbulina, dans la Sous-Famille Aotalinæ ; il paraît être le résultat d’une convergence avec les Genres Cyclolina, d'Or- bigny et Archiacina Munier-Chalmas. Di alcune Nummulitine e Orbitoidine dell’ Isola di Borneo (Parte seconda), par M'° Irene Provale (2). — La première partie de ce Mémoire a été analysée par M. G. F. Dollfus (V. fev. crit., XH, p. 208-209). Dans cette seconde partie, l’auteur examine les autres fossiles de Bornéo provenant de la collection faite sur place par M. G. Bonarelli, dans les localités: Songhei-Batæ, Litchiu et Tand- jeing-Tamiang, entre Samalantakan et Tandjong-Batou (SE. de Bor- néo); Poulo-Miang, Sounghei-Lembah et Sounghei-Melain (Soun- ghei-Santan) (E. de Bornéo) ; Sounghei-Kalei (NE. de Bornéo). D'après cetteétude paléontologique, M! Provale affirme l'existence dans l’île de Bornéo, de l'Eocène à Orthophragmina (omphalus, Bar- tholomei, dispansa, etc.) et Nummulites ; de l'Oligocène à VNummulites (intermedia-Fichteli) et Lepidocyclina; du Miocène à Lepidocyclina; mais sur cette dernière détermination nous faisons des réserves, en estimant que l’âge du terrain à Lépidocyclines seules, c'est-à-dire sans Numinulites, est dans ce cas plus ancien que l’âge des couches à Lepidocyclina et Nummulites intermedia-Fichteli.. (4) Londres, 1908. — Journ.R. Micr. Soc., 1908, pp. 528-543, fig. 138, PI. XIT. 2) Catane, 1909. — Riv. Italiana Paleont., XV, pp. 65-96, PI. HI-ITE. pe Nous renvoyons au Mémoire pour la liste complète des espèces et variétés décrites, et aussi figurées quand elles sont nouvelles, par de bonnes, mais trop petites photographies. Bornons nous à signaler Assilina (Pellatispira) Madaraszi (Hantk.), var. orbitoidea Pro-. vale (1908); Z. Tournoueri Lem. et Douv., var. inflala n. v., var. borneensis n. v., et var. angulosa n. v. Nous pensons que quelques-unes des variétés citées, n’ont pas de raison d'exister. : On ne trouve plus, dans ce Travail, aucune mention de coexistence de Lépidocyclines et de Nummulites dans l'Eocène de Bornéo, ce qui est significatif pour la question de l’âge des Lépidocyelines. L'auteur y fait (page 75) une critique sur l'opinion de M. A. Silves- tri que Heterostegina depressa d'Orb., var. cycloclypeus À. Silv., indique la transition de Æeterosteqina à Cycloclypeus, parce que, dit- elle, la structure du test lui semble différente de celle de Cycloclypeus. On peut répondre à M'° Provale, que Aeterostegina depressa var. cycloclypeus n’est autre chose qu'une variété de... Cycloclypeus communis de M. Karl Martin et des auteurs !'Nous nous dispenserons de tout autre commentaire. Nuova contribuzione alla conoscenza delle Alveoline eoce- niche della Siciiia, par M. Checchia-Rispoli (1). — Illustration d'Alvéolines de l'Eocène de Bagheria et de Termini-Imerese, dans la province de Palerme, dans laquelle sont établies — avec la description et de bonnes figures — les espèces: Alveolina Baldaccii, A. Fornasinti, A. minuta, Flosculina Pillai, sur la valeur desquelles nous avons des doutes, et une nouvelle variété de A/veolina oblonga d'Orb. Parmi les habitat des formes citées, il est intéressant de rappeler que Alveolina gigantea Checchia-Rispoli (probablement un Loftusia) a été retrouvée par cet auteur dans le Lutétien de S. Giovanni-Ilarione dans le Vicentin. et Ælosculina Pillai, par le même, dans le Lutétien de Peschiei dans le Mont-Gargano. Nuovi giacimenti di Lepidocyclina elephantina nel Vicentino e osservazioni sui cosidetti stratidi Schio, par M. R. Fabiani (2). — Une zone à L. elephantina (Munier-Chalmas) ayant été découverte par M. Fabiani dans plusieurs localités du groupe de collines de Bra- ganze (Vicentin), au-dessus d’un calcaire grossier avec de petites Nummulites et Scutella subrotundæformis (couches de Schio), il en (1) Pise, 1909. — Paleontogr. Italica, XN, pp. 48-10, fig. 1-8, P1. TT. (2) Venise, 1909. — Aëti R. Ist. Veneto Sc. Lett. e Arti, LX VII (2, pp. 621-828. PORTE VON EU Si ébEÈnE conclut que la portion inférieure des couches de Schio doit être con- sidérée encore stampienne et non aquitanienne, et que en général, dans le bassin du Vicentin et du. Véronais, la sédimentation de l'Oli- gocène le plus élevé s’est continuée dans celle du Miocène inférieur. On the Recent and Fossil Foraminifera of the Shore-sands at Selsey Bill, Sussex (Il et 111), par MM. E. Heron-Allen et A. Ear- land (1). — Suite de la Note publiée en 1908 sur Cycloloculina, dans laquelle les auteurs décrivent les Foraminifères contenus dans les sables de Selsey-Bill dans le Sussex (Angleterre), après avoir traité de leur gisement. Ils sont remaniés et proviennent de couches différentes du Tertiaire, du littoral actuel, et peut-être aussi de la Craie. Les formes nouvelles, sont: Articulina foveolata, Cornuspira sel- seyensis, Bigenerina conica, B. selseyensis, Lagena orbignana var. sel- seyensis, Uvigerina selseyensis, Spirillina selseyensis, Discorbina cristata. Cette dernière est probablement plutôt une monstruosité de Dis- corbina qu'une nouvelle espèce ; les deux PBigenerina sont pour nous des Siphogenerina. | Parmi les espèces citées, on voit Orbilolites duplex Carpenter, ou Sorites Hemprichi Ehrenberg, qui, selon la synonymie donnée par MM. Heron-Allen et Earland, et les observations de ces auteurs sur les fragments d'individus examinés, pourrait êtreau contraire une forme du G. Omphalocyclus; pour le décider, il faudrait pouvoir établir s'ils ont ou s'ils n'ont pas des perforations dans les parois du test. Nous reviendrons dans un numéro ultérieur sur le Travail subséquent de ces auteurs. Studio critico sul genere Alveolina d’Orb., par M'e G. Osi- mo (2). — S'étant apercue de l'impossibilité d'arriver à des détermi- nations satisfaisantes pour les nombreux Alveolina de l'Eocène de Potenza, que lui avait confiés M. C. F. Parona, le savant directeur du Musée géologique de Turin, M! Osimo à entrepris la revision du Genre sur les abondants matériaux du même Musée, et avec le eri- térium d'en comprendre les espèces dans des limites amples, pouren éviter l’émiettement, si désavantageux pour la paléontologie strati- graphique. La partie historique du Travail est très développée et soignée, ainsi (1) Londres, 1909. — Journ. R. Microsc. Soc., 1906, pp. 306-336 et 442-445 PI, XV-XVI et XVII-XVII. (2) Pise, 1909. — Palæontogr. Ilalica, XN, pp. 71-100, PI. IV-VII. 66 que la synonymie des formes décrites et figurées par la photolitho- graphie, d'après des excellentes photomicrographies de M. Forma, le préparateur du susdit Musée de Turin. Ces formes, étudiées par l’auteur morphologiquement et structuralement, et sous ces aspects avec la méthode des sections orientées de Munier-Chalmas et Schlum- berger, sont: Alveolina rotella d’Orb., À. sphærica (Fortis) (—A. melo Ficht. et Moll) et var. granum-milü (Bosc) (—A. subpyrenaica Leym.) et var. Haueri (d'Orb.), A. ovoidea d'Orb., A. granum-festucæ (Bosc) (— A. Bosci) (Defr.) et var. elongata (d'Orb.), À. Quoyi (d'Orb.), Alveo- lina Morgani (H. Douv.) (= Loftusia Morgani H. Douv.), À. bulloides d'Orb. et var. sphærica (Cart.) (— Melonites sphærica Lamck. selon Carter), et var. sphæroidea-oblonga (Fort.) (— A. oblonga d'Orb.) et var. oblonga n. f. - Nous pouvons accepter en général ce nouveau classement des Alvéolines par Mie Osimo, sauf pour l'attribution à ce Genre de Lof- tusia Morgani H. Douvillé, forme arénacée, qui par conséquent doit être séparée des Alveolina s. str., ayant un test calcaire homogène : une même structure ne signifie pas une même texture du plasmos- tracum, sans quoi la réunion des formes semblables n’est plus d'accord avec les modernes critériums de classification. L'auteur termine son Mémoire avec quelques considérations stra- tigraphiques et bathymétriques, une riche et intéressante bibliogra- phie, et une utile table desynonymes. DIVERS par M. COSSMANN. La signification de la Paléontologie pour l’histoire de la Terre, par le Prof. R. Hœrnes (1). — L'auteur rappelle d’abord que Cuvier a ouvert la voie de la Paléontologie dans ses « Recherches sur les ossements fossiles », mais que le sens philosophique de cette Science à été longtemps obscurci par la théorie des « Causes catas- (1) Bologue, 1911. — Scientia, vol. X, pp. 146-164. eh UT ES le ” 414 IT AS Re trophiques », d’après laquelle, selon d'Orbigny, à chaque étage stratigraphique devait correspondre une rénovation à peu près complète de toute la faune. Toutefois l'exposé de l'application de la méthode darwinienne aux fossiles ne date guère que de la X° édition des « Principies of geology » par Lyell, reaouvelant ainsi les pre- mières vues que Lamarck avait vainement essayé de faire prévaloir dans sa «Philosophie zoologique ». L’impulsion acquise, la question a fait de grands pas dans les dernières décades : les travaux de Neumayr, de Mojsisovics, de Steinmann surtout, ont amené comme un bouillonnement d'idées souvent contradictoires dont le choc doit définitivement faire jaillir la lumière. La meilleure preuve à l’appui de cette conclusion est dans la publication même de cette brochure où l’auteur, tout en insistant sur ce que « la disparition des espèces doit aussi nécessairement dépendre de l’évolution que la mort des individus », reconnaît que Steinmann a raison « quand il attribue l’apparition — en apparence brusque — de groupes d'animaux ou de plantes, à l'absence des formes de transition entre - les grandes divisions du règne animal et végétal, comme aussi. À l'absence de matériaux d'observation ». Or, parmi les lacunes les plus avérées de nos connaissances sur ces temps anciens, il faut principale nent citer notre ignorance des conditions climatiques à chaque époque; cette tâche est encore rendue plus difficile par le trouble qu'apportent les modifications géologiques, et notammeat «ces nappes de charriage » qui transportent très loin sur des couches autochtones les systèmes dédimentaires d’origine différente. Ce n’est donc que par un travail commun que la Géologie et la Paléontologie pourraient déterminer avec plus de précision les grands traits de l’évolution de la Vie sur la Terre. À ces considérations très justes, exposées par M. R. Hœrnes j'ajouterai — pour ma part —- qu'il y a encore toute une science à créer, c’est la biologie des Mollusques marins qui précisément sont les premiers habitants des mers paléozoïques (pour ne pas parler des races éteintes), et dont nous ne connaissons à peu près rien: il est encore à construire le laboratoire d'observation dans lequel on pourrait faire varier les conditions biologiques de nature à influer sur l'organisme et par suite sur le test des coquilles, ce seul témoin — et encore souvent bien incomplet — que nous ayons de l'existence de ces êtres aux époques anciennes! Et quand ce labo- ratoire sera ouvert, il faudra encore des générations successives d'observateurs pour saisir les secrets qui nous échappent aujourd'hui et qui expliqueraient la « genèse de l’espèce ». Hu Climatic changes in Japan since the Pliocene Epoch, by M. Yokoyama (1). — L'auteur rappelle l'influence des «périodes glaciaires » sur l'équilibre des climats des contrées de la Terre, ainsi que les constatations faites en Chine, au Canada et en Norwège à l'appui de l'apparition d’une de ces périodes dès l'époque précam- brienne, puis après le Permien, et enfin à l'époque du Diluvium. L'étude des fossiles ‘pliocéniques recueillis à Koshiba, près Yokohama, sur le rivage oriental de la baie de Tokyo, a permis à M. Yokohama de constater la preuve d'un climat semblable à celui qui a présidé au dépôt du Crag d'Angleterre, et il l'explique par le mouvement oscillatoire des pôles, d’après la théorie proposée par Reibisch, de sorte que la succession du climat acluel à la période glaciaire qui a précédé correspondrait à la seconde partie de l'oscillation. Géologie du Bassin de Paris, par M. Paul Lemoine (2). — Quelques mots seulement sur cet utile ouvrage qui intéresse indi- rectement notre fevue crilique par la citation des fossiles caracté- ristiques des divers niveaux éludiés par l’auteur. M. Lemoine n’a pas limité les environs de Paris aux départements limitrophes de la capitale ; pour lui, le Bassin géologique s'étend jusqu’à la ceinture jurassique qui part de Metz vers Châteauroux et qui va rejoindre Caen après une lacune du côté d'Angers. Cette courte définition suftit à faire apprécier l'étendue de la vaste entreprise de notre jeune confrère, dont le livre doit nécessairement figurer dans toutes les bibliothèques. (1) Tokyo, 1911. — Extr. Journ. Coll. Sc. imper. Univ. vol. XXXIT, 16 p, 1 PI: (2) Paris, 1911. — Vol. in-8° de 408 p. enrichi de 136 fig., IX PI. hors texte. (Hermann, éditeur). 2160 2 RECTIFICATION DE NOMENCLATURE par M. J. LAMBERT. Cidaris Belone Ag. des Sables moyens, par Paul Combes (1). — L'auteur signale dans cette Note la découverte qu'il vient de faire au Guespel d’un fragment de test et de radioles attribués à cette espèce. Cette intéressante découverte vient justifier mes prévisions et l’attri- bution de ces débris à un Genre nouveau voisin de Sfomopneustes. Ce fragment de test, dont nous reproduisons ici la figure grossie trois fois (pl. IL, fig. b), appartenait à une espèce caractérisée par ses gros tubercules incrénelés et imperforés, faiblement serobiculés, semblables dans les deux aires, avec majeures ambulacraires com- posées de cinq primaires, donc polypores, et pores unigéminés, dis- posés en arc devant le tuberculé. C'est donc une forme voisine de Stomopneustes (ou Heliocidaris) par la disposition de ses tubercules, et d Æeterocentrotus par celle de ses pores. L'examen de ce fragment vient ainsi complètement justifier l'établissement du nouveau Genre HRhabdechinus. (1 Paris, 1910. — Ext. Bull. Soc. Natur. paris., n° 6 (1909), p. 27 in-8°. Le (Gérant : À. LÉRONDEAU IMPRIMERIE PIÉGOY, 101, RUE DES BOULETS, PARIS 1 NERO UE e Revue critique de Paléozool. — Janvier 1912. (0 LS CAT Fig. I à VI. — Analyse de E. Horn : die Harpoceraten. — I. Lioceras acutum Qu E. Horn, p. 267. fig. 2a d. — 5 mill. — II. Ibid., fig. 2b d.— 7 mill. — Pb fe. 20) d— 13,5 mil, —(IV. 5010. fig. 28, d. = 91 mill. — V. Ludwigia oblusiformis Buckm. E. Horn, p. 289. fig. 3g,d. — 144 mill. — VI. Ludw. Murchisonæ Sow. E. Horn, p. 304 fig. 10g d. — 170 mill. Fig. a. — Coupes successives de la portion rostrale de Tetracamera subcuneata. Fig. b. — Fragment de test (3/1) de Rhabdechinus Belone Ag. recueilliau Guespt par M. Paul Combes. Fig. © et d. — Charnières de Cordiopsis Cossm, FA ] REVUE CRITIQUE DE BALE OZOOIMOCGIE N° 2 (Avril 1912) SOMMAIRE Mammifères et Oiseaux par M. Am. TuÉvENIN. . . . . . . ... . . . 7 Insectes, par M. F. MEUNIER. . . . . . NE EN NE LA a A I SOS Paléoconchologie, par M. M. Genenc Br SRE TO) Céphalopodes, par MM. Paul Lemoine el Robert Hornnus He DE TS Febinodermes par-M-- J-LAMBeRT.. 0 un de 4, ie ts ER O ZA EReS AD LAN ATIRON Ms eh NAME Te en. 194 Foraminifères, par M. SILVESTRI. . . . . . . . . . . A TE Se LOG Ouvrages généraux et Divers, par M. M. Can Rs ee re 0 MAMMIFÈRES ET OISEAUX par M. Armand THÉVENIN. \ Grundzüge der Palæobiologie der Wirbeltiere, von 0, Abel (1). — Plus d'un paléontologiste à certes médité d'écrire une « Paléo- biologie » des Vertébrés fossiles qui serait le développement de la pensée de Lamarck : « Du temps et des circonstances favorables sont les deux principaux moyens que la nature emploie pour donner l'existence à toutes ses productions » et plusieurs ont rassemblé dans ce but notes et observations. L'œuvre de M. Abel sera d'autant mieux accueillie qu'elle vient à son temps ; et elle aura grand succès, car l’auteur n’y fait pas seulement preuve d’une érudi- tion très étendue, il y montre un esprit ingénieux, généralisateur ; son livre fera penser et conduira ses contradicteurs eux-mêmes à des résultats intéressants. | | {Il sera lu à la fois par les paléontologistes et par les zoologistes que préoccupent seulement les animaux vivants, car l’auteur à placé beaucoup d'exemples tirés de la faune actuelle à côté de l'étude des A) Stuttgart, 1912. — In-8°, 708 p., 469 figures. fossiles ; c’est une conception bien naturelle, quoique trop souvent rendue difficile par l'organisation des musées, par la spécialisation à outrance de leurs conservateurs, par le fait que la paléontologie est enseignée surtout par les géologues. ie Les chapitres introductifs sont d'une lecture attrayante; soit qu'ils traitent de l’histoire de la Paléontologie (d’abord fabuleuse, puis descriptive, puis morphologique et phylétique, puis enfin biologique ou, suivant le mot de M. Dollo qui fait fortune, éthologique); soit qu'ils apprennent aux lecteurs les faits les plus nouveaux sur les modes divers de gisement des fossiles ; mais ces chapitres trouve- raient aussi bien place en tête d’un traité de paléontologie. L'auteur entre vraiment en matière quand il suit l'influence du milieu sur les Vertébrés, dans les temps géologiques, quand il étudie les variations de leurs modes de locomotion et de nutrition. Il expose d'abord l'adaptation à la natation, suivant successive- ment, chez les Poissons, les Ichthyosaures, les Mosasaures, les Balei- nes, etc., les diverses dispositions de la queue et des membres pour servir de rames et de gouvernail. Passant à la reptation, il émet l'hypothèse, difficilement admissible semble-t-il, que la patte tétra- dactyle des premiers Amphibiens est plus primitive que la patte pentadactyle des Reptiles. Traitant ensuite du saut et de la course, il cherche à montrer comment — parmi les Mammifères actuels — les Ours fourniraient le seul exemple de plantigradie primitive; tous les autres Mammifères posant leur pied à plat seraient devenus plantigrades au cours de Pévo- lution et dériveraient de Digitigrades. L'une des idées originales du chapitre consacré à l'attitude bipède consiste à considérer les Gravi- grades (Wegatherium etc.) comme normalement bipèdes, mais elle demanderait à être plus solidement établie. Les paragraphes sur l'attitude bipède des Dinosauriens constituent une mise au point très intéressante des travaux récents. Le chapitre consacré au vol, après avoir débuté par le vol, en quelque sorle passif, des Poissons dits volants, de certains Batra- ciens, et Lacertiens, des Phalangers et des Galéopithèques, nous retrace l’histoire des Reptiles volants d'une facon véritablement active, les Ptérosauriens: ce sont tout d’abord les Ptérodactyles arboricoles ou rupicoles voltigeant d'une facon discontinue et lourde, puis les Ramphorñynques planant d’une manière régulière- ment tranquille avec leur longue queue terminée par une membrane horizontale comme un gouvernail de profondeur, puis les Plerano- lon avec leurs grandes ailes longues et pointues volant au-dessus me de la mer à la facon des Albatros. Suivant M: Abel, le doigt qui se développe d'une manière exceptionnelle chez les Ptérodactyles serait le quatrième et non le cinquième comme on l’a cru jusqu'à présent. À propos de l'adaptation à la vie fouisseuse, l'hypothèse la plus neuve quisoitexposée consiste à admettre que certains Stégocephales ou Proreptiles ont été fouisseurs; rien dans la conformation de la main n’appuie cette vue basée sur la forme de l'humérus. L'idée que les Mylodon et Megatherium peuvent dériver d’ancètres fouisseurs est — par contre — beaucoup moins contestable. Dans le chapitre relatif aux animaux grimpeurs, on lira surtout les considérations relatives à la position du pouce chez les Dinosau- riens, à l'origine arboricole possible de ces Reptiles. En étudiant la forme du corps et des membres dans les divers cas d'adaptation au milieu marin (nectonique, benthonique ou plankto- nique), l’auteur appelle l'attention sur la présence d'un « sac jugu- laire » à fonction encore inconnue chez les Ichthyosauriens, mais ses observations demanderaient à être basées sur beaucoup de spéei- mens ; une autre hypothèse ingénieuse consiste à attribuer à Aes- perornis un mode de progression analogue à celui des Phoques. Si j'expose iei les idées nouvelles avec quelques critiques, je ne puis d’ailleurs que rendre hommage à la facon dont sont présentés les fails admis par tous les paléontologistes sur l'adaptation à la nata- tion des Plésiosaures, des Thalattosauriens, des Mosasaures, des Cétacés et des Siréniens. Toute la partie relative à la dentition, à la mastication est ré- digée en une série de paragraphes où l’auteur a cherché à isoler chacun des facteurs qui modifient la dentition et à en bien distin- euer les effets ; le compte-rendu critique de ces paragraphes dépas- serait le cadre de cette Revue et il serait, d'autre part, oiseux pour le lecteur d'en trouver seulement ici une sèche nomenclature. Toute une partie intéressante est consacrée à la réduction de la dentition dans les divers groupes de Vertébrés (Baleines, Siréniens, Mono- trèmes, Tortues, Ptérosauriens, Dicynodontes). L'adaptation au combat, l'exposé les moyens d'attaque et de défense des Vertébrés fossiles, est l’une des parties de la Paléontolo- gie la plus séduisante à exposer, elle aurait pu être développée davantage. Après avoir exposé les diverses adaptations des différents organes, M. Abel cherche à montrer quel intérêt présenterait la recherche des conditions dans lesquelles ont vécu les faunes de Mammifères qui se sont succédées en Europe pendantle Tertiaire, à distinguer, comme / — 76 — M. Osborn l’a essayé pour l'Amérique, les faunes de steppes, de forêts humides, de montagne, de plaine, de climat chaud ou froid. Dans un chapitre « Paléobiologie et Phylogénie » l’auteur rappelle, comme exemple d'évolution suivie à travers les changements de milieus, l'histoire de la Tortue Luth. Il énonce ainsi, en la modifiant légèrement, la loi d'irréversibilité de l’évolution, mise en évidence par M. Dollo : « 1° Un organe amoindri au cours de l’évolution ne reprend jamais sa puissance ancienne el un organe perdu ne réap- paraît jamais ; 2° Si par un changement de milieu, certains organes primitivement très utiles disparaissent, ils ne réapparaissent pas lors d’un retour aux conditions premières d'existence ; mais d’autres organes les remplacent ». Entre autres exemples de cette seconde loi M. Abel eite les Phoques : ils descendent, dit-il, des Ursidés; leur queue est atrophiée, et elle ne se développe pas à nouveau pour fournir une nageoire caudale, ce sont les pieds de derrière qui remplissent cette fonction. L'exemple est séduisant, mais la première partie du raisonnement n'est basée sur aucun fait; nous ne con- naissons pas le squelette de l’ancêtre commun des Phoques et des Ours ; c'est même probablement quelque Carnassier primitif, à longue queue. L'ouvrage se termine par des considérations sur la monophylie et la polyphylie : c'est l'une des questions d'évolution les plus obscures encore, et si l’on peut admettre comme un cas de polyphylie probable celui des Ratites de l’'Hémisphère austral, il est moins certain que, comme l'ont pensé certains paléontologistes, les Chevaux de l'Ancien et du Nouveau Monde, proviennent de deux séries d’ancèêtres paral- lèles évoluées indépendamment l’une de l’autre. Un autre cas de diphylétisme invoqué par M. Abel, celui des Gerfs, est une hypo- thèse ingénieuse de M. Schlosser, mais on peut estimer que ces faits ne sont pas encore assez solidement établis pour servir d'exemples. On sait que l’évolution d'un groupe avorte parfois, aboutit à une sorte d'impasse suivant l'expression de M. Osborn ; c’est par l'exposé de quelques-unes de ces transformations inadaptatives que prend fin l’importante œuvre de M. Abel. Je ne saurais, malgré quelques critiques, en faire un meilleur éloge qu'en disant que c'est l’un des ouvrages qui mérite le plus d’être répandu parmi les biologistes, et dont il faut souhaiter la prompte traduction en français, quoique l’auteur n’ait pas paru aussi familia- risé avec les travaux de nos compatriotes qu'avec ceux des savants de langue allemande ou anglaise. r | Beitrage zur Kenntniss der Oligozänen Landsaügetiere aus dem Fayum (Ægypten), von Max Schlosser (1) — Les musées d'Allemagne, surtout ceux de StuttgartetdeMunich,se sont — depuis quelques années — enrichis d’ossements recueillis au Fayoum, à tel point qu'après la bellemonographie de M. Andrews qui paraissait avoir presque épuisé le sujet, M. Schlosser à pu réunir encore les éléments d’un très important Mémoire. Il à intentionnellement concentré ses efforts sur la faune de petite taille ou de taille moyenne (2), mais sans négliger de donner plus d'un apercu original sur les grands animaux, tels que WMeæritherium, Paliomastodon et Arsinoitherium. Les parties capitales du Mémoire ont trait aux Singes et aux Hyra- ciens. La découverte d’un Anthropomorphe primitif, ancêtre du Plio- pithèque (Propliopithecus), et par suite des Gibbons, nous montre une fois de plus la complexité du problème de l’évolution ; des grou- pes aussi perfectionnés que celui des Primates ont une très grande ancienneté; ce serait une conception simpliste de croire qu'ils ontap- paru les derniers. Avec ce Propliopithèque, M. Schlosser nousfaitcon- naître d'ailleurs un Parapilhecus qui occuperait une place particulière parmi les Primates, car il aurait comme formule dentaire 4. 1. 3.3. à la mâchoire inférieure (la seule qui soit connue) et les branches de celte mâchoire sont extrèmement convergentes. Pour le placer sur la ligne phylogénétique des Singes de l'Ancien Continent, qui ont le même nombre de dents, mais dont là formule est 2. 1. 2. 3., il fau- drait admettre un changement de forme et de fonction de la pre- mière prémolaire et de la canine; c'est une hypothèse encore bien hasardée d’après les fragments aussi incomplets que ceux qu'on connaît, et il est préférable de laisser ce Parapithecus Fraasi parmi les Anaptomorphidés qui ont la même formule, jusqu'à la découverte de nouvelles pièces. M. Schlosser signale encore deux autres Singes : Mœæripithecus et Apidium, ce dernier décrit par M. Osborn qui n'avait pas cru pouvoir fixer sa position systématique; mais ces petites dentiltions bunodontes, très incomplètementconservées, ne peuvent servirde base qu'à des con- clusions très provisoires. Ilfautdonesouhaiter que de nouvelles fouilles au Fayoum fassent connaître les cränes deces animaux st intéressants. Nous dépasserions les limites de ce compte-rendu en exposant les observations de M. Schlosser sur les Chiroptères, les Rongeurs, les WeMVienne, AJ. — Extr. Beilr. Pal. OEst. Ung., Bd. XXIV, pp. 51-61, 8 PI. (2) L'étude des Anthracothéridés manque ici; elle à été laissée par M. Schlosser aux soins d'un autre naturaliste, pe Carnassiers et les Créodontes. Les Hyracoïdés — dont le savant paléon- tologiste de Munich décrit une vingtaine d'espèces et pour lesquels il établit trois Genres nouveaux — ne sont pas seulement intéressants parce qu'ils nous montrent combien ce groupe aujourd'hui si réduit a été largement représenté à l'Oligocène dans la région africaine, mais aussi parce que la plupart de ces formes anciennes sont de beaucoup plus grande taille que les Damans actuels. Ils présentent, au Fayoum. toutes les formes de passage entre la dentition bunodonte et la dentition lophodonte ou sélénolophodonte (1). Leur origine est encore inconnue; ils dérivent probablement de quelque groupe peu connu de Condylarthré, mais ilest à peu près démontré qu'ils n’ont aucune relation avec les animaux de l'Amérique du Sud qu'Ameghino en avait rapprochés. Parmi les plus intéressantes pièces de Proboscidiens étudiées ei, figure le carpe de Palæomastodon, montrant que l'alignement en ran- gées verticales des os du carpe des Éléphants n’est nullement primi- tif, qu'il a dû résulter d'une spécialisation. Le fémur et le tibia, le tarse de Mæritheriuim, les membres de cet animal, étaient plus petits, plus fins que ceux des Proboscidiens ; son aliure devait rap- peler plutôt celle du Tapir que celle de l'Éléphant. L'étude des ossements d’Arsinoitherium conduit M. Schlosser à penser que ce groupe n'a pas de relations avec les Amblypodes, ainsi que beaucoup d'auteurs l'ont écrit, mais qu'il convient de le réunir aux Proboscidiens et aux Hyraciens, dans un Ordre plus vaste, afri- cain, auquel serait attribué le nom Subongulés. Notes on the Genus Desmostylus of Marsh, by J. C, Mer- riam (2). — Marsh a autrefois décrit sous le nom Desmostylus, en 1888, des molaires bunodontes prismatiques, allongées, formées d'une douzaine de piliers soudés, recouverts d'émail, qui rappellent de loin les molaires de Phacochères, et il attribuait ces molaires, trouvées en Californie, à un Sirénien. Depuis quelques années, les découvertes «de semblables dents se sont multipliées dans le Miocène de la même région et même sur la côte de l’'Orégon ; mais la principale trouvaille a été celle d'un cràne (14) Une espèce nommée Megalohyrax palæotherioides présente avec les Palæotherium une analogie frappante dans l'aspect de la muraille externe. Ce serait un bien intéressant exemple de convergence, si ce n’est pas un indice de parenté. (2) Berkeley, 1911. — Extr. de Bull. Dep. Geol. Un. Californ. Vol. NI, n°48, pp. 403-412. de cet animal problématique, dans des assises marines tertiaires au Japon, où il a été décrit et figuré par MM. Yoshiwara et Iwasaki : c'est un crâne allongé, avec trois molaires en haut et en bas, une paire de défenses assez longues en haut et en bas (canines ou incisives) et une autre paire d'incisives inférieures plus petites. Quand cet animal sera mieux connu, il fournira peut-être un inté- ressant type de passage entre les Siréniens et les Prosboscidiens, car par la forme de ses nasaux, de ses maxillaires, il est plus primitif qu'aucun des Siréniens décrits jusqu'à présent. Sa dentition montre qu'il n'était pas un habitant de la haute mer, mais un herbivore d'estuaire, et la présence de ses restes au Japon et en Amérique, implique sinon une ancienne communication continentale, tout au moins l'existence d’une chaîne d’iles entre les deux régions. Les îles Aléoutiennes peuvent représenter les traces de cette con- nexion, moins difticile à retrouver que celle suivant les rivages de laquelle les Lamantins actuels ont pu gagner l'embouchure de l'Oré- noque ou de l'Amazone, depuis la côte occidentale d'Afrique. — Paläontologische Mitteilungen aus dem Sammlungen von Kronstadi in Siebenbürgen, von Franz Toula (2). — Ce Mémoire contient six parties traitant de fossiles d’âges divers, nous n'avons pas à rendre compte dans cette partie de la Aevue des quatre pre- mières qui ont trait à des Brachiopodes ou des Mollusques et dont M. Cossmann a fait ci-après l'analyse. La cinquième est relative à des fossiles provenant des couches ligniteuses du Pliocène de Illyefalva ; le paragraphe le plus développé est consacré à deux très belles molaires de Mastodon arvernensis que M. Toula décrit longuement, et au sujet desquelles il rappelle toutes les découvertes de la même espèce failes dans cette région ; les autres Mammifères du même gisement sont : Japirus cf. Telleri; Cervus Elueriarium, Palæomeryx cf. Meyeri, Stencofiber cf. Jageri. La dernière partie est consacrée à la description de deux molaires de M. Borsoni, trouvées aux environs de Budapest et de Arad. Elles ne paraissent présenter rien de particulier, et de telles études, accom- pagnées d'une très bonne illustration, ne seront vraiment mises en valeur que le jour où leur auteur tentera un Travail d'ensemble sur les Mastodontes. (2) Vienne, 4911. — Extr. Abh. K, K. geol. Reichsanst. Bd. XX, pp. 1-49, 5 PI. = Sp On a new species of Dinotherium (Dinotherium Hobleyi) from British East Africa, by C. W. Andrews (1). — Après les récoltes de la mission du Bourg de Bozas en 1903, sur les bords de l'Omo, dont la Monographie n’a malheureusement pas encore été publiée, après les découvertes si intéressantes accomplies dans le Nord de l'Afrique au Fayoum, etdans le Sud au Cap, voici que le centre africain, si longtemps mystérieux, s'ouvre aux investigations des paléontolo- gistes et que les explorateurs y signalent l'existence de gisements de Vertébrés, où il faut souhaiter que des fouilles soient bientôt pra- tiquées. Une Note préliminaire de M. Andrews, en mai 1911, avait annoncé l'envoi au British Museum, d’ossements fossiles provenant de la région située à l'Est du lac Victoria Nyanza. Il én décrit ei les pièces les plus intéressantes ; ce sont des dents, un fragment de mâchoire, un Calcaneum d’un petit Dinotherium, voisin par la taille du D. Cuvieri du Miocène d'Europe, mais différent de cette espèce par ques particularités des molaires. Il est possible que les dépôts où ces ossements ont été Hours avec un fragment de radius de Rhinocéros et des restes de Tortues et de ._Crocodiles, appartiennent au Miocène inférieur ou moyen, comme le pense M. Andrews. Si on rapproche cette découverte de celle qui à été faite en 1903, par la mission du Bourg de Bozas, à un millier de kilomètres plus au Nord, où une grande espèce de Dinotherium, paraît avoir vécu en même temps que des Éléphants, il est vraisemblable que ces gise- ments africains permettront bientôt de suivre l’évolution et la migra- tion de ces Proboscidiens particuliers. Peut-être même leurs explo- rateurs éclaireiront-ils l'histoire des Anthropoïdes africains. -Tertiary Mammal beds of Virgin Valley and Thousand Creek in Northwestern Nevada, by John C. Merriam. Part. Il. Vertebrate Faunas (2). — Les deux gisements dont M. Merriam étudie ici la faune sont : l’un du Miocène moyen (Virgin Valley), l’autre (Thou- sand Creek) du Pliocène inférieur, et cette diversité d'âge rend ce Mémoire descriplif, assez court, particulièrement intéressant, d'au- tant plus que le premier gisement, dans des couches ligniteuses, renferme une faune de forêt humide, l’autre, dans des cendres volea- niques et des couches assez pulvérulentes, parait contenir plutôt une (1) Londres, 1911. r. de Proceed. Zool. Soc. of London, pp. 9#3-945, 1 PI. (2) Berkeley, 1911. —Extr. de Bull. Dep. Geol. Univ. Calif. Nol. VI, pp. 199- 304, 2 PI. in-8e. DAS faune de grande plaine. il est curieux de constater, dans le premier, la coexistence d'Equidés à des stades très différents d'évolution (Æypo- hippus et Merychippus), la présence d’Ancylopodes dont les décou- vertes se multiplient en Amérique ; mais il fautregretter que certaines espèces nouvelles, telles de Blastomeryx mollis, soient fondées sur des fragments bien insuffisants, que dans un même Genre de Carnassiers (Tephrocyon), soientréunies deux espèces véritablement hétérogènes. La faune de Thousand Creek, bien caractéristique du Pliocène, com- prend des Chevaux au stade Pliohippus, et même Æquus, ainsi qu'un Chameau voisin de Camelus americanus, et des Antilopes du groupe des _Strepcisères (/{lingoceros Alexandre), puis un groupe nouveau allié aux Antilocaprides (Sphenophalos nevadanus) et même une forme qui rappelle les Tragocères (Veotragocerus). LA à Die Pithecanthropus Schichten auf Java; Geologische und | _ = paläontologische Ergebnisne der Trinil Expedition (1907-1908), herausgegeben von Frau Leonor Selenka und Max Blancken- horn (2). — Cet important Mémoire qui résulte de la collaboration de plusieurs naturalistes, met au point — d’une facon qui parait défi- nitive — la question de l’âge du Pithécanthrope; ilconfirme à peu près les premières conclusions de M. Dubois, lors de la découverte du célèbre fossile. Autant qu'on peut, dans l’état actuel de nos connais- sances sur la géologie des Indes orientales, établir un parallélisme entre ces régions et l'Europe, le dépôt des couches de Trinil date de l’extrème fin du Pliocène ou du début du Quaternaire. Bien qu'aucun reste nouveau de Pithécanthrope n'ait pu être découvert, l'expédition conduite, dans des circonstances difficiles, avec autant d'énergie que de science, par M"° Selenka, a été très fructueuse pour la récolte des Mammifères fossiles, ainsi qu'en témoignent les monographies rédigées dans ce volume par MM. Stremme (Mammifères autres que les Proboscidiens), Janensch (Les crânes de Proboscidiens), Pohlig (Ostéologie de Stegodon) (1). Les paléontologistes consulleront avec intérêt, la partie relative à la marche des fouilles rédigée par MM. Oppenoorth et Dozy ; les géo- logues liront surtout le chapitre où M. Carthaus à résumé la géologie de Java, plus spécialement celle des environs de Trinil et les | conclusions générales de M. Blanckenhorn. ÿ 1) Leipzig, 1911. — 301 p, 32P1L. Mare (2) Le compte-rendu des descriptions de Polypiers, d'Echinodermes, de Mol- lusques, de Poissons, de Reptiles, par MM. Félix Staff, Reck, Martin, Iennie, Janénsch, Jækel, pourront trouver place dans d'autres parties de cette Revue, HO Aucun des Mammifères recueillis à Trinil ne vit actuellement à Java ; quelques-uns appartiennent à des [ypes complètement éteints, d’autres ont des affinités avec la faune actuelle-des îles de la Sonde. La plupart sont alliés étroitement à la faune fossile de l'Inde. Mececyon décrit ici comme un Canidé nouveau est un bien proche parent de Cuon qui vitencore à Java; mais un grand carnassier nommé #eliopsis est un type éteint, plus carnassier que les véri- tables Felis; Rhinoceros sivasondaicus — dont on connaît un bon crâne — n'est pas très éloigné de 2. sonduicus; Sus brachygnathus est allié à Sus celebensis, et Sus macrognathus, fossile à S. verrucosus actuel, de la même région. L'Hippopotame, par contre, a complètement dis- paru de l'Archipel de la Sonde. Parmi les Cervidés, il y a un Cervulus nouveau; mais les Muntjac habitent encore Java et Sumatra. Un Cerf du groupe des Axis est amplement représenté dans les gisements ; il est accompagné de grands Buffles et d'une Antilope que M. Stremme nomme Hbub@isia quiserait assez proche des Bosélaphes. Les Stegodon étudiés par M, Janensch appartiennènt surtout à l'espèce nommée S. Asrawana par M. Martin. C'est une espèce déjà très évoluée, à nombreuses lames d'émail, avec beaucoup de cément, voisine du S. insignis de l'Inde. Ce Travail est un très utile complé- ment à la grande monographie du D' Dubois el aux Mémoires de M. Marlin sur les Proboscidiens fossiles de Java. Une molaire d'Éléphant, trouvée dans un gisement voisin de Trinil, est décrite par M. Janensch, elle confirme la présence de ces Probos- cidiens à une époque récente elle a été signalée déjà à Sumatra et à Mindanao. La savante monographie des os des membres de Stegodon, due à la compétence toute spéciale de M. Pohlig, montre que ces animaux étaient, par leurs membres autant que parleurs dents, intermédiaires entre les Mastodontes et les Eléphants. L'Homme fossile de La Chapelle-aux-Saints, par Marcellin Boule(1). — Tous les lecteurs de cette /?evue connaissent la découverte d’un squelette humain exceptionnellement bien conservé datant du Pleistocène moyen, faite il y a quelques années, dans le département de la Corrèze par les abbés Bouyssonie et Bardon. Jusqu'à présent, nous n'avions pu signaler à leur attention que des Notes préliminaires, publiées à ce sujet dans les Comptes-Rendus de l’Académie ou dans l’Anthropologie, par M. Marcellin Boule. Si intéres- santes, si substantielles qu'aient été ces Notes du savant professeur (1) Paris, 1911. — Extr. Ann. de Paléontologie, T. VI, pp. 111-172, 5 PI., in-4°. rA Re du Muséum, cest avec Joie que les paléontologistes, les anthropolo- gistes et les géologues voient apparaitre le Mémoire définitif, détaillé, accompagné d'une illustration remarquable, aussi soignée, aussi démonstrative que le texte, et de toutes les données numériques que peuvent souhaiter les plus zélés continuateurs de Broca. Ce premier fascicule de la publication comprend l'exposé des conditions de gisement et l'étude à peu près complète du ceràne; dans quelques semaines paraîtra la description de la mâchoire infé- rieure, puis celle du moule intra-eränien; l'étude de la colonne verté- brale et des membres sera — sans discontinuité — publiée dans les Annales de Paléontologie ; c'est seulement après l'achèvement du Mémoire que nous pourrons en rendre compte ici, quand l’auteur lui-même aura tiré les conclusions définitives de ses ingénieuses et patientes recherches, conclusions d'importance capitale pour l’his- toire de l'humanité, car il s'écoulera peut-être un temps très long avant quon puisse mettre à jour un squelette aussi peu dissocié, aussi bien préservé, aussi peu écrasé par la pression des terres, aussi peu altéré par l'humidité du gisement, ct fournissant autant de données précises pour l'étude de cette race humaine très inférieure à toutes les races humaines acluelles, qui à (on le sait par une vingtaine de trouvailles depuis celles de Neanderthal et Spy jusqu'à celle de La Kerrassie et La Quina) peuplé l'Europe occidentale au milieu des temps Quaternaires. A The Fauna of Rancho La Brea Part |. occurence, by John C. Merriam(l)}. — Les dépôts d'asphalte des environs de Los Angeles en Californie ont fourni, on le sait, de nombreux ossements de Mammifères et d'Oiseaux de la faune quaternaire, objet de travaux de Merriam, Sinclair, Taylor, Miller, travaux qui ont été résumés iei à maintes reprises : on y a recueilli des restes d'Eléphant, de Cheval, de grands Edentés { Paramylodon) de Bison, de Camélien, de Smilo- don, d'Ours, de Loup, de petits Rongeurs, d’Aigle, de Paon, de Héron etméême de Faisan, oiseau qui paraissait jusqu'alors propre à l'Eurasie. Depuis 1905, grâce à de généreux donateurs, l'Université de Californie a accompli — dans ce gisement d’une richesse inouie -— d'importantes fouilles qui ont duré environ quinze mois. Ce premier Mémoire est consacré à la description du gisement. Si la présence de bitume dans cette partie de la Californie est connue depuis la fin 1) Berkeley, 1941. — Extr. de Mem. Univ. Calif., Vol. I, n° 2, pp. 201-215, 4 PI., in-#°. a du xvrre siècle, ce n'est qu'en 1875 que la présence de fossiles y fut signalée, encore passa-t-elle presqu'inaperçue ; les nombreux osse- ments qu'extrayaient les exploitants d’asphalte étaient considérés comme des restes de bestiaux actuels. Le sol est formé de bancs d'argile et de sable, plus ou moins impré- gnés d'hydrocarbures et alternant mème avec des lits d'asphalte. Cette formation, puissante d’une dizaine de mètres au moins, est postérieure aux dernières grandes failles de la région, elle recouvre des assises tertiaires où sont forés de nombreux puits à pétrole. L'asphalte résulte d’une sorte d'exsudation des assises pétrolifères sous-jacentes, c'est Le résidu qui subsiste après l’évaporation des matières les plus volatiles. On voit d’ailleurs cette exsudation se produire encore actuellement; certains étangs de la région sont couverts d'huile, et sur leurs rives se déposent les matières bilu- mineuses dans lesquelles Oiseaux et Mammifères s’enlisent, s'en- gluent et peu à peu sontensevelis. [l en a été de mêmeau Quater- naire peut être d'une facon plus intense ; aux cris que poussaient les petits animaux ainsi brusquement capturés, les Loups et les grands Félins accouraient et devenaient eux-mêmes victimes de ce piège naturel. C’est ainsi qu'on peut expliquer l'extrême prédomi- nance (1) des restes de Carnassiers dans le gisement et le fait que les ossements fossiles ne se trouvent que dans les bancs d’asphalte, jamais dans les assises argilo sableuses. Ces ossements sont même accumulés en certains points, probablement là où la matière bitu- mineuse restait plus longtemps visqueuse, ou bien là où l'exsudation était plus intense. : Il est possible que des conditions analogues aient été réalisées en Galicie dans les gisements d'Osokérite où a été trouvé il y a quelques années, un cadavre presqu entier de Æhinoceros Mærchiou tichorhinus avec sa peau, qui à été récemment déerit et figuré. A new Antelope from the Pleistocene of Rancho La Brea, by Walter P, Taylor (2). — L'histoire des Antilopes de l'Amérique du Nord est encore assez peu nette et fondée sur des documents peu nombreux et mal conservés ; elle promet pourtant d’être extrêmement intéressante ; car, parmiles quelques fragments décrits, les uns sem- blent montrer la trace d'une évolution sur place d'animaux issus de la (1) Au cours des fouilles on a recueilli parfois plus de 20 crânes de Machairo- dus, de Lions, de Loups, par mètre cube. (2) Berkeley, 1911. — Extr. de Buel. Dep. Geol. Univ. Calif. Vol. NI, pp. 19# 197, in-8°. PAT SUV PS wi : 1 Ë 1 4 3 >? — 80 — même souche (Werycodus) et qui seraientles ancêtres de l'Antilocapra actuel de l'Amérique du Nord, tandis que les autres auraient appar- tenu à des animaux voisins des Antilopes de l'Ancien continent, tels que : les Oreas, les Koudous, ete. Les ossements décrits ici sous le nom Capromeryx minor (fragments de mâchoires, canons et astragale) appartiendraient à la première catégorie. vs À On Arctotherium from the Pleistocene of Yukon, by Lawrence M. Lambe (1). — Le Genre Arclotherium a été établi par Bravard pour des Ours fossiles à museau court, avec une tuberculeuse peu allongée, surtout à la mâchoire supérieure, quatre prémolaires infé- rieures et trois supérieures seulement. Les espèces qui le composent ont été trouvées d'une part dans le Pampéen de l'Amérique du Sud, d'autre part dans le Quaternaire de la Caroline, de Pensylvanie, de Californie. M. Lambe nous montre ei qu'il à eu une notable exten- sion vers le Nord, car le crâne quil figure et décrit, a été trouvé dans l'extrême Nord-Ouest de l'Amérique septentrionale, dans les terres gelées du Yukon, à 5 mètres environ de profondeur. Cette nouvelle espèce est caractérisée surtout par l'énorme taille, la robustesse, la largeur de son cräne, la brièveté de sa face et de la série de ses molaires. L'espèce la plus voisine est Arctotherium simum, de Cali- fornie. Di alcuni avanzi fossili di grandi Ruminanti principalmente della provincia di Roma, par À. Portis (2). — Peu de questions paléontologiques sont aussi difficiles à résoudre que celle de l’origine des Bœufs domestiques, d’après l'étude des Bovidés quaternaires ; cela tient surtout à ce qu'on ne possède généralement que les cornes des Bœufs fossiles, les crânes étant infiniment rares, et à ce que ces cornes présentent dans leur direction, dans leur courbure, dans leur allongement d'assez grandes variations individuelles. Nehring sou- tenait que Pos primigenius de l'Europe centrale est la souche unique des Bæœufs domestiques de la même contrée; il faudrait, pour confir- mer où infirmer ces vues, posséder soit des squelettes complets de Bovidés quaternaires, soit d'énormes séries de « massacres » avec leurs cornes ; les paléontologistes que la question préoccupe, consul- teront avec fruit le Mémoire de M. Portis, qui n’a pas étudié iei moins d’une trentaine de crânes de Bœufs el trois crânes de Bison, (41) Ottawa, 19111, — Extr. de OHawa Naluralist. Vol. XXXV. 6 p., 2 PI. in-8v. (2, Pise, 1907. — Extr. Paleontogr. Ilal. Vol. XIV, pp. 141-198, 4 pl. in-4°. TT Te AU EN el SR TT NT TT OL TS À POS Pau Van à avec une grande dépense d'érudition, et qui a figuré dans quatre belles planches, une quinzaine de ces cràänes. La antiguedad del Hombre en la Republica argentina, per Florentino Ameghino (1). — Sous forme d'une sorte de réplique assez vive à l'un de ses contradicteurs, le docteur Mochi, le savant directeur du Musée de Buenos-Aires, dont la science déplore la perte récente, a condensé ici en une cinquantaine de pages beaucoup de ses hypothèses, non seulement sur l'homme fossile dont il voulait à tout prix trouver l'origine dans l'Amérique du Sud, mais sur toute la paléontologie de ce continent. Cet article de revue peut donc être considéré comme une sorte de testament scientifique de Florentino Ameghino ; c'est à ce titre qu'il mérite d'être signalé; car, si la plupart des paléontologistes européens ou nordaméricains ont de la répugnance à accepter certaines de ses théories et ont regrellé parfois la hâte qu'il mettait à les publier, tous sont d'accord pour reconnaitre que sa prodigieuse aclivité a fail connaître au monde savant beaucoup de faits nouveaux, que son ingé- niosité, son érudition ont posé beaucoup de sérieux problèmes : per- sistancedes Dinosauriens au Tertiaire ; migrations anciennes de faunes entre les deux Amériques, entre l'Amérique du Sud et l'Afrique; origine diphylétique des Chevaux de l'Amérique du Nord et du Sud; parenté des Hominiens primitifs et des Arctopithèques. Les Français ne doivent pas oublier qu Ameghino s'est toujours montré grand ami de notre pays, grand propagateur des travaux publiés dans notre langue que lui-même écrivait purement. A series of Eagle tarsi from the Plieistocene of Rancho La Brea (2). Avifauna ofthe Pleistocene cave deposits of California, by Loye Holmes Miller (3). — La première de ces Notes fait connaître une série de 56 tarses et métatarses de Rapaces diurnes, de grande taille, trouvés dans le gisement de Rancho-La-Brea. Aucun os du sque- lette des Oiseaux n'est plus caractéristique que celui-là, et on peut considérer comme certaines les déterminations basées sur son étude. L'auteur distingue dans cette faune quaternaire ; un aigle de grande taille qui vit encore (Aquila chrysælos) un Haliælus qui est inter- médiaire entre deux espèces actuelles de ce Genre (4. leucocepha- 1} Buenos-Aires, 1911. — Extr. de Atlantida, T. IN, in-$°. (2) Berkeley, 1911: — Extr. de Bull. Dep. Geol. Univ. Calif. Vol. VI n° 12; PP. 305-316, in-S°. 3) 1d., n° 16, pp. 345-400. ; 3 : - 3 4 4 + 4 . 4 ; | vsgotess bd A gel d'en ds de 0 SR OUée d d ES ee PE AT D CE TT TU RQ lus plus méridional et 7. alaskanus plus septentrional) comme si la séparation géographique de ces deux Pigargues n’élail pas encore accomplie pendant le Pleistocène; deux espèces de Geranoxælus qui ne diffèrent de G. melanoleucus actuel, de l'Amérique du Sud, que par leurs proportions ; et une espèce nouvelle du Genre Worphnus, qui maintenant habite surtout la Guyane. La seconde de ces Notes est relative aux ossements d'Oiseaux trouvés dans les grottes de Cälifornie pendant les fouilles récentes entreprises sous la direction de M. Merriam; nous rappellerons en passant que, parmi les restes de Mammifères recueillis dans ces grottes, figurent un bon nombre de Genres éteints ou émigrés (Was- todon, Elephas, Megalonyx, Camelus, Equus, Arclotherium). Le mode de gisement des ossements d'Oiseaux, montre qu'ils ont été pour la plupart. soit apportés dans les cavernes par des animaux de proie, soit entrainés par les eaux de ruissellement ; les portions de squelette en connexion sont très rares. Il y a des Aigles, des Vau- tours, des Buses, des Faucons, des Hiboux, des Oies, de nombreux Oiseaux coureurs, des Corbeaux, quelques petits Passereaux. Mais tous ces matériaux d'étude sont assez fragmentés et il est difficile de tirer une conclusion de cette description d'une trentaine d'espèces, dont vingt au moins font partie de la faune nord-américaine. Il est regrettable que l’auteur se soit à peu près abstenu de considérations générales ; il serait fort intéressant de savoir quelles migrations la faune d'Oiseaux à pu accomplir vers le Nord ou le Sud depuis le Quaternaire, quelle est la proportion d'espèces éteintes, quel chan- sement le climat et la végétation ont pu subir. # Ein neuer Vogelrest aus den Tonen von Preschen bei Bilin (1). Vogel und Reptilien reste ans der Braunkohle von Skiritz bei Brüx von G. C. Laube (2). — Nous nesignalerons que pour mémoire ces Notes à l'attention des paléontologistes qu'intéressent l’étude des Oiseaux, car aucune conclusion générale ne s'en dégage. Il faut souhaiter que l’auteur ait l’occasion de trouver d’autres ossements dans ces localités: dans la première, on a recueilli quelques ossements d'un Cygne qui paraît à M. Laube, mériler un nouveau nom d'espèce. La seconde, de l'âge de Saint-Gérand-le-Puy, lui à fourni quelques restes du pelit Canard si commun dans le gisement français (Anas Blanchard). 1) Prague, 1911. — Extr. de Lotos Bd. LVIT, 4 p., 1 PI. in-5°. DANS CANIN; "140 p> NP INSECTES par M. F. MEUNIER. Un Insecte nouveau du houiller belge, par M. M. Leriche(1). — Après avoir rappelé que la faune des Insectes du houiller belge est encore peu connue, l'auteur décrit Stenodictyoneura belgica nov. sp., présentant des traits de ressemblance avec les Dictyoneura Goldenberg, les 7itanodictya Handlirseh, et les Polio- ptenus Scudder. À première vue, on voit que cet Insecte est un Paléodictyoptère du Groupe des Sténodictyoptères Ch. Brongniart. M. Leriche place le nouveau fossile dans la Famille des Dictyoneu- ridæ de Handlirsch. Au sujet de ce dernier auteur, hornons-nous à mentionner que la plupart des nouveaux types déerits et figurés par lui, en 1904, (Musée de Bruxelles, t. IIT) présentaient une conserva- tion bien plus défectueuse que les individus du houiller de Commen- try. En 1904, j'ai signalé déjà t'abus de création de tant de nouvelles Familles et Genres dans les études d'Entomologie fossile, compli- quant ainsi les recherches ultérieures et contribuant à l'édification d'une classification purement artificielle ! Pour finir, disons que la Note de M. Maurice Leriche est accom- pagnée d'une photographie de la nouvelle forme et d'un bon dessin au trait. ; Die fossilen Copeognathen und ihre Phylogenie, von Herrn D'G. Enderlein (2). — Ce long Mémoire constitue une admirable con- tribution à l'étude des Copéognathes ou Psociens fossiles. Après avoir esquissé quelques rapprochements entre les formes de l’Ambre et celles actuellement connues, l’auteur consacre tout un chapitre à la phylogénie des Psociens, et il s'efforce de nous en faire apprécier la descendance probable en un tableau des plus documentés et répon- dant vraisemblablement aux exigences de la science. actuelle! L'au- teur a fait chose très utile de résumer l'état de nos connaissances concernant les Copéognathes fossiles et d'origine récente. Bornons- Liège, 1911. — Ann. Soc. géol. Belg., T. XXVIII, p. 193-195, PI. XII (2 fig). (1 (2) Stuttgart, 1911. — Palæontogr., Bd. 58, pp. 280-365, PI. XXI-XXVIT. ha his 4 dde 1: 06 Miiiour ee nous à dire que l'Ambre n’est pas seulement de l'Oligocène comme le dit M. Enderlein, mais de l'Oligocène inférieur (Unteroligocan). M. Enderlein donne ensuite un tableau analytique des Genres et Familles de Psociens fossiles, permettant aux chercheurs de s'y reconnaître parmi ces difficiles petites formes d’Insectes. IL à observé les Genres suivants : Psocus, Copostigma, Epipsocus, Archi- psocus, Kolbea, Palæopsocus, Caæcilius, Plenolasia, Elipsocus, Philotarsis, Amphientomum, Electrentomum, Archipsylla, Empheria, Trichempheria, Perienton um, Nepticulomima, Thylax, Thylacella, Liposcelis, Sphæropsocus. Suivent les descriptions de toutes les curieuses formes observées dans la reine des résines. Pour ce qui concerne le type que j'avais considéré, par prudence, comme étant Perientomum mortuum Hagen, l’auteur établit le nou- veau Genre Whylacella, le dédiant à M. Evers, de Hambourg, qui s’est borné à lui communiquer cette inclusion. La Planche XXVI de M. G. Enderlein reproduit cependant les dessins publiés par moi, dans le Vaturaliste de Paris en 1906. Si on juge d’après le tableau phylogénique des Genres, le fossile du Copal décrit par moi, en 1906, paraît être une forme bien intéressante : car M. Enderlein place Thylacella à la base de son arbre phylogénique, c’est-à-dire parmi les Anammatoclida. : Les Planches annexées au texte sont fort bien exécutées. Je n'ai qu'un reproche à faire au savant auteur, c'est que ses dessins donnent trop l'illusion de représenter des formes vivantes et non des types de l'Oligocène inférieur. La Monographie de M. Enderlein fait grand honneur à son auteur et à la paléontologie allemande. Coup d'œil rétrospectif sur les Diptères de l’ambre de la Baltique, par M. Fernand Meunier (1). — Dans ce petit Travail, l’auteur résume tout ce qui est connu concernant les Diptères inclus dans l’Ambre de la Baltique. Le Mémoire donne les citations biblio- graphiques permettant de trouver, à coup sûr, les espèces publiées et figurées. Pour ce qui à trait aux types de Lœw, on consultera : Miscellanea Entomologica (Narbonne 1898). (1) Bruxelles, 1912. — Ann. Soc. Scienl. 90 — PALÉOCONCHOLOGIE par M. COSSMANN. Contribuzioni allo studio del paleozoico carnico. IV. — La fauna mesodevonica di Monumenz, di M. Gortani (1). — La qua- trième série des études de M. M. Gortani sur le Paléozoïque de la Carnie est relative à la faune du Dévonien moyen de Monumenz, déjà effleurée dans la publication sur les environs de Coglians, en 1908. Cette faune assez riche comprend une centaine de formes des divers embranchements, en majorité des Brachiopodes. Parmi ces derniers, nous signalerons principalement : Orthis gen- lilis n. sp., Schizophoria striatula Schl., Scenidium italicum nouvelle espèce dont le talon rainuré est presque aussi haut que le diamètre de la valve: Strophomena striatiss ma n. sp., Orthothetes umbraculum Schoth., Productella subaculeata Murch. var. forojuliensis Frech:, Atrypa reticularis L., A. Julii nouvelle espèce qui a le crochet moins recourbé, À. desquamata Sow. avec trois var., À. signifera Schnur (var. carnica Gort.), Spirifer disjunctus Sow., S.Juliin. sp., S. linea- tus Mart., S. latinus n. sp. ; S. trochilodeus nouv. espèce pour laquelle — en raison de sa forme tout à fait insolite -- l'auteur crée une nou- velle Section Frochiloidia (/ic em.) dont il serait intéressant d'étudier l'appareil interne ; Cyrtina heteroclita Defr. ; Meristina glo- bulus n. sp., Pentamerus qaleatus Dalm. avec de nombreuses var., Camarophoria rhomboidea Phill., Rhynchonella carnorum n. sp., Pugnax Julii n.sp.,tout le groupe de Wilsonia cuboides Qu., avec un tableau phylogénétique ; Stringocephalus Burtini Defr., Dielasma rectangulatum Scupin, Waldheimia Whidbornei Day. Pélécypodes: Mytilus carnicus n. sp. qui a l'aspect d'un Zima, Nucula Monumentorum n. sp. analogue à MN. corbuliformis Hall, Cypricardinia scalaris Phill., C. crenicostala Rœm., Conocardium artifex Barr. Gastropodes: Bellerophon cf. heros Spitz, Orthonychia conoidea Goldf., O. Clarkei Thomas, Platyceras ausonium et Julii nn. sp., Platystoma sculpturatum n. sp., Horiostoma Venetum n. sp., bien (4) Pise, 1911. — Extr. de Paleontogr. Ital. Vol. XVII, 88 p. in-8°, 5 PI. phot. Hope conservé. Un Z'entaculites nouveau et quelques débris de Céphalo- podes ou de Crustacés terminent la partie paléontologique de cette importante Contribution qui comporte en outre un tableau de répartition stratigraphique en corrélation avec les autres régions, du Silurien äu Dévonien supérieur. Il y a 32 formes communes avec le Dévonien moyen d'Angleterre, et 35 avec le Bassin Rhénan, ce qui confirme largement les conclusions de M. Gortani sur l’âge des dépôts étudiés. Sur la faune dévonienne des environs de Kielce, d'après les collections originales de feu le prof, L. Zejszner, par J. Siemi- - radzki (1). — C'est un complément à la Monographie de M. Gürich sur les fossiles paléozoïques de la Pologne. Les espèces nouvelles pour la région, ou non encore décrites, comprennent surtout des Antho- zoaires et des Brachiopodes. Parmi ces derniers, il y a lieu notam- ment de signaler le G. Dzieduszyckia (G.-T. 7erebratula helcensis F. Rœæm.) à appareil brachial différent de celui de tous les Genres connus d'Atrypideæ." Il y a en outre quatre Pélécypodes, trois Gastropodes, un Scapho- pode (Dental. tæniolatum Sandb. ) et un Céphalopode non figurés. 4 Ÿ À Fauna dei calcari grigi della Valle del Chiampo (Vicenza), di À R. Fabiani (2). — Il résulte de la discussion de la faune des couches E à T'erebratula rotzoana Schaur. qu’elles appartiennent au Lias infé- rieur ou moyen. L'auteur a figuré : Ampullina tridentina Benecke, : Parallelodon hettangiense Terq., Avicula volanensis Lepsius, Chla- É mys Bonæ n. sp., Cypricardia rostrata M. et L., Mytilus mirabilis Lepsius, et il cite en outre des espèces qui appartiennent à des niveaux É très variés. [Il semble néanmoins difficile «d'en tirer une conclusion très précise au sujet de l’âge de ce terrain. Palæontologische Mitteilungen aus den Sammlilungen von Kronstadt in Siebenbürgen, von Fr. Toula (3). — Ce Mémoire est divisé en six chapitres dont les trois premiers concernent deux hori- : zons du Lias (Neustadt et Also-Rakos). 4 L'auteur à notamment figuré : Entolium liasinum Nyst. en un gros F. (1) Cracovie, 1909. — Extr. Bull. Acad. Sc., pp. 765-1710, PI. XITI-XIV. Le Venise, 1911. — Extr. AlliR. Ist. Ven. Sc. Lettre ed Arli, T. LXX, pp. 1445- : LD (3) Vienne, 1911. — Abhandl. K. K. Geol. Reichsanst., Bd. XX, 49 p. in-8e, 6 PI. et 4 fig. dans texte. 00 fragment qui ressemblerait plutôt à un Ctenostreon qu'à un Hinnites, Modiola schmeebrichensis n. sp., du groupe de 47. scalprum Sow. ; un Unicardium voisin d’U. cardioides Zieten, plusieurs Cucullées (?) peu déterminables; Solemya schneebrichensis n. sp. qui me paraît bien classée génériquement ; ÂJomomya Podeki n. sp., Ceromya schne bri- chensis n. Sp. qui ne peul pas être en même temps désignée comme Isocardia ; une grosse Pholadomya courte qui peut se rapprocher de P. parcicosta Ag. ou de P. ambiqua Sow. 2 Belemmites brevifor- mis Lieten. La faune d’Also-Rakos comprend presque exclusivement des Cépha- lopodes (Geyeroceras, Rhacophyllites, Ectocentrites, Æqoceras, Schlo- theimia, etc.) dont M. Toula publie sept figures sur la planche Il. Quant à Peregrinella multicarinata Lk., du Néocomien de Zajzon, l’auteurs’étend assez longuement sur elle dans le quatrième chapitre; puis il consacre les deux derniers chapitres à des restes de Vertébrés des lignites pliocéniques d'Ilyefalva, et enfin de Mastodon Borsoni de Rakos. près Budapest. Fossili nuovi o interessanti del Batoniano del Sarcidano di Laconi in Sardegna, di À. Fucini (1). — Le calcaire gris et dolomi- tique qui contient les fossiles en question, est attribué au Bathonien par l’auteur ; j'y reconnais en effet plusieurs des formes que j ai étu- diées dans le Vésulien de l'Indre (B.-S.-G.-F. 1899-1907), et M. Fucini y signale la présence de Pleurosmilia Benoisti Koby, que j'ai fourni à ce dernier auteur pour la description (provenance : St Gaultier). Nous remarquerons entre autres: Camptonectes lens Sow. Syncy- clonema annulatum Sow., Eopecten abjectus Phil. (V. Péléc. Jurass. pour la substitution d’Eopecten à Hinnites), Plagiostoma cardüforme Sow., Pieroperna costatula Dest. très usée, Jrigonia duplicata Sow., Phacoides Bellona d'Orb., Rhynchonella concinna Sow., ete. Die Fauna des Donez-Jura. — Il. — Brachiopoda, von W. Na- livkin (2). — D'après les espèces énumérées dans le résumé final en langue allemande, cette faune de Brachiopodes parait appartenir au Jurassique moyen ou supérieur. Les formes nouvelles sont: Zeilleria donezana, Rhynchonella verev- kinensis, R. Lutugini; la plupart des autres sont des variétés d’es- pèces connues. Il est évident que, si l’auteur avait vécu, il aurait ajouté des conclusions générales à cette étude ébauchée. (1) Pise, 1911. — Extr. Mem. Soc. Tosc. Sc. Nat. Vol. XXVII, 17 p. in-8°, 1 PI. (2) Saint- -Pétershourg, 1910. — Méim. Com. Géol., Liv. 55, 84 . in-4°, 5 PI. phot. nn ER Lt ete al one te 3 er ed Pa mt PO De déhitg 4 + ètg 0 Fossiles nouveaux ou peu connus des terrains secondaires (mésozoïques) du Jura et des contrées environnantes, par le D' L, Rollier (1). — Laissant de côté les Crinoïdes et Echinides, dont l'analyse incombe à un autre collaborateur, je me borne à énumérer ci-après les Brachiopodes que M. Rollier publie dans ce premier Mémoire relatif à ses riches collections. Rhynchonella dominella et R. dominula nn. sp. proviennent du Callovien, à deux niveaux différents, et se rapprochent de À. Ferry Desl. ; Zeilleria Mühlbergi n. sp. a été recueilli dans le Cornbrash d'Aarau; Z. microlagenalis et Z. solodurina, dans le Callovien des environs de Soleure ; Z. T'hurmanni n.sp.provient du terrain à Chailles (Argovien) de Sainte-Ursanne. Z'erebratula movelierensis n. sp. carac- térise la marne bradfordienne ; quant à 7°. ÆHaasi, c’est une correction de nomenclature pour 7. Stutzi Haas (1893, non de Tribolet, 1872) ; T. iserensis n. sp. de l'Hauterivien supérieur de Maleval (Isère) ; P. alpina n. sp. souvent confondue avec 7. Moutoniana d'Orb., pro- venant d'une brèche à Echinodermes qui se place peut-être au som- met de l’Aptien, dans les Alpes de Glaris. Ces diagnoses sont discutées avec le soin qu'apporte notre aimable confrère à tous ses travaux. Zur Tithon fauna von Stramberg in Mähren, von Doct. F. Blaschke (2). — Les riches matériaux des gisements portlan- diens des Carpathes, étudiés par Zittel et par Remes, contiennent encore beaucoup de formes inédites. Le D' Blaschke, malheureuse- ment décédé en 1911, en avait commencé l'étude, et ce premier Mémoire contient, outre des Crustacés et des Aptychus : Oppelia strambergensis, Virgatosphinctes postulmensis, Aulacosphinctes Schôp- flini, Pseudovirqatites Kittli, Virgatites Steindachneri, Himalayites Uhligi, Simoceras Remesi nn. sp. Parmi les Gastropodes, signalons : Pieroceras Zitteli indéterminable génériquement, Purpuroidea moravica assez voisinde P. elongata qui se trouve dans le même gisement, Verinea subhoheneggeri simple fragment, Cerithium similipræses probablement Ditretus, Pseudome- lania moravica et P. Hæberlei, Tylostoma concavum, T. subpupoides, T. strialissimum, T. monstrosum, Nerila crassecallosa qui ressemble (1) Genève, 1911. = Mém. Soc. pal. Suisse. Vol. XXXVIT, 31 p. in-4, 4 PI. phot. d'après les dessins de l’auteur. (2) Vienne, 1914, — Extr. Ann. K. K. Nat. Hofmus. …, 00 p., 6 PI. phot. Editeur : Hôller, Wien : ; prix : 6 kron. one plutôt à un Ampullospira, Turbo senescens probablement Ataphrus, Leptomaria bieskidensis, Patella pseudoval/finensis. Peu d'espèces nouvelles parmi les Pélécypodes : Diceras stramber- gense, Isoarca tithonica, Pecten kotoncencis, P. polycyclus, Cienos- treon Georg-Bæhmi, Alectryonia Suessi. Cette contribution est intéressante, mais les spécimens figurés ne sont pas tous en bon état de conservation ; il en resulte une certaine hésitation pour les déterminations génériques. Studien im Gebiete der Cenomanbildungen von Podolien. I. Die Fauna der cenomanen Sande von Nizniow, von St. Weigner (1). — Outre quelques Brachiopodes et Pélécypodes caractéristiques de l'étage Cénomamien, l’auteur décrit Pelemnites Tourtiæ n. sp. qui se distingue aisément de B. ultimus, du même gisement, par sa section plus elliptique. Gastropoda Ceskeho Kridoveho utvaru, napsal V. Weinzetti (2) — Ce Mémoire étant entièrement rédigé en langue tchèque, je ne puis en analyser le contenu que d’après le tableau final et les légendes des Planches ; il appert de cet examen qu'il s’agit de Gastropodes cénomaniens, la plupart déjà connus par les publications de Reuss, Geinitz, d'Archiac, Briart et Cornet, etc. Le totals'élève à 183 espèces. Je signalerai les formes nouvelles ci-après : Dentalium striatissimum, Rimula cretacea, Pleurotomaria Frici, Phasianella dubia, Turbo spinifer, T. korycanensis, Nerita compla- nala, Turritella lenesicensis, Hipponyx bohemica, Tylostomaæcarinatum, Rissoina striala (doit déjà avoir été employée?), Paryphostoma labia- tum (non Keilostoma!), Chemnitzia Kieslingwaldensis probablement Oonia), Cyclostoma incertum qui n’a rien d'un Cyclostome, Nerinea ornatissima, Cerithium chilopterum qui a l'ouverture d’un 7eliostoma Aporrhais chondropleura, Guildfordia acanthochila, Pteroceranucleus, Neplunea(?) carinata, Avellana inornata, Bulla oviformis qui peut être représente un Acera? Terebratula bellovacina Laville, du calcaire pisolithique de Laversines, par M. Laville (3). — La nouvelle espèce de Brachio- pode, du Danien de Laversines près Beauvais, ressemble beaucoup (1) Cracovie, 1909. — Extr. Bull. Acad. Sc., pp. 758-1765, 4 fig. (2) Prague, 1910. — Extr. Mém. Acad. Fr. Jos., 52 p. in-4, 3 PI. (3) Paris, 1912. — Feuille des Jeunes Natur., n° 494, p. 23, fig. 1. à T. bisinuata du Lutécien, et elle s'écarte beaucoup de 7°. Ortliebi du Thanétien. D'après Fischer, c'est le groupe g de Terebratula (in Eug. Deslonchamps, 1884), tandis que Liothyris n’est pas plissée. Kainozoic Mollusca from Cyrenaica, by R.-B. Newton (1). — Les récoltes de M. Gregory dans le nord de l'Afrique consistent en Mollusques fossiles du Pleistocène, du Miocène et de l'Eocène. Dans les premiers, on remarque Cerastoderma edule etun moule de Strombus _coronatus Defr., Anadara cf. turonica, Jagonia pecten; une série de Pectinidés de l'Aquitanien est assimilée à des formes, soit d'Égypte, soit des couches de Schiosi, soit de l'Helvétien — ce qui est moins admissible. Des moules d'Ampullines priaboniennes sont attribués à Megatylotus crassatinus Lk. qui est un fossile caractéristique du Stampien, en même temps que Vasum frequens Mayer, coquille émi- nemment lutécienne en Égypte ; Æquipecten cyrenaicus n. sp. est rapproché de Pecten subopercularis d'Arch., du Nummulitique de Bayonne ; je suis non moins surpris de voir citer à ce niveau Corbis lamellosa, il est vrai que le moule interne figuré peut aussi bien appartenir à un tout autre Genre que Corbis. En résumé, je crains qu il n y ait pas de conclusions stratigraphiques bien certaines à tirer de ces mauvais fossiles. Oligsozänbildungen am Hôhenrücken « Roztocze Lwowsko- Raroskie », von W. Rogala(2). — Dans cette Note sont citées quelques espèces nettement oligocéniques, telles que Cyth. incrassata Sow. (G. Cordiopsis Cossm. 1911), /socardia subtransversa d'Orb., Cardium cingulatum Goldf., Pecten corneus Nyst., P. bellicostatus, Ostrea prona Wood. Nachträge zur jungtertiären (pliocänen) Fauna von Tehuan- tipec, von Fr. Toula(3). — Nous avons précèdemment analysé (v. Rev. crit., 1910, p. 253) une première contribution à cette faune, dans laquelle M. Toula à reconnu un faciès plus récent que celui qui lui avait été attribué par le D' Büse. De nouveaux matériaux ont permis au savant professeur de Vienne de confirmer encore les pre- (1) Londres, 1911. — Extr. Quart. Journ. G. S., Vol. LXVIT, pp. 616-653, PI. XUDI-XLVI. (2) Cracovie, 1910. — Extr. Bull. Acad. Se., pp: 512-515. 3) Vienne, 1911. — Extlr. Jahrb K, K. geol. Reichsanst., Bd., 61, pp. 413-486, PL XXIX, Op mières conclusions : Chlamys cactacea Dall, Amussium Frechi n.sp., Bathyarca Spenceri Dall., Lucina Frechi n. sp., Trophon Werneri n. sp., Marginella Frechi n. sp., un bel exemplaire de Trigonostoma Zahni Bôse, Mitra almagrensis n. sp., Clathurella Christianiana, C. trilineata nn. sp., Glyphostoma mexicanum n. sp., Surcula Sancta- Lucreciana n. sp. la pointe seulement, S. Angermanni Bôüse. Cette Note prouve que ces gisements sont plus riches qu'on ne le pensait. Die jungtertiàäre Fauna von Gatun am Panama-Kanal, von Fr. Toula (1). — Comme la précédente, cette Note est une suite à la première contribution de M. Toula (v. ev. crit. 1909, p. 224). Après une courte revision des précédentes déterminations, l’auteur déerit encore un certain nombre d'espèces nouvelles ou déjà connues dans d’autres gisements; nous mentionnerons les plus intéressantes : Æquipecten pinnulatus, Anadara qatunensis, Pectunculus gatunensis (non Axinæa à cause de ses côtes saillantes), Codokia dariena aff. C.eminula Gould; Cardium minultissimum, qui a beaucoup plus d'analogie avec les formes sarmatiennes qu'avec mon Plagiocardium sonense ; un fragment de Solen identique à une espèce que je pos- sède, complète, du Miocène de la Martinique ; 7'inostoma aff. carina- tum d'Ob., Cyclostrema quadrilineatum (aff. C. excavatum Wats.\, Crepidula gatunensis, Columbella {Strombina) gatunensis, C. (Atilia) gracilis, Phos (?) semilineatum, Coralliophila incerta, Trigonostoma aff. bullatum Sow.; Terebra acuaria qui rappelle une autre espèce du même gisement, 7. Wolfgangi Toula; Drillia Dalli; Pleurotoma gatunensis Toula (1908) qui, d’après la figure, n'est probablement pas un véritable Drillia (N. Essais Pal. comp... livr. Il); Cylichnella aff. bidentala d'Orb. Un tableau résume la faune des 131 espèces déjà connues de ce gisement; mais, d'après les observations finales, il semble qu'il doit y avoir deux niveaux, et il faut attendre de nou- veaux matériaux recueillis sur place in situ avec une plus grande précaution. | Fossili tortoniani di Quarata nei monti Livornesi, di G. Tren- tanove (2). — Le gisement tortonien — dont la faune est étudiée dans cette Note — paraît assez riche et dénote une mer limpide, d'une salinité normale, une température de 17° C. et une profondeur d'environ 70 mètres. (1) Vienne, 1911, — Extr. Jahrb. K. K. geol. Reichsanst., Bd. 61, pp. 487-530, PI. XXX-XXXI. (2) Rome, 1911. — Extr. Boll. Soc. geol. ilul., pp. 49-8%, PL IV, phot. ! ÉDErIOQT LS L'auteur y a recueilli plusieurs Vassa nouvelles: N. Saccoi, N. Coc- chi, N. Manzontü, dédoublées de N. Dujardini Desh. ; Murex austria- cus Tournouër, dont il eût été intéressant de publier une nouvelle figure; Cerithium tuberculiferum Cocconi, qui ressemble à Potam. Basteroti; Turritetta Capellinii Trentanove, non figurée; Pecten etruscus de Stef. n. sp., précédemment confondu avec P. vigolenen- sis Sim; Venus (Clausinella) peudoscalaris Trentanove. Ueber eine neue miozäne Austernart Ostrea leopolitana, von J. Niedzwiedzki (1). — La nouvelle espèce d'Huître — que l’auteur décrit sous le nom Ostrea leopolitana — est beaucoup plus aplatie qu'O. co- chlear Poli, et surtout que sa var. navicularis For. Die Molluskenfauna der Hydrobienschichten des Kessler bei Mosbach-Biebrich, von C.-H. Jooss{2). — Cette faune oligocé- nique, déjà étudiée par Sandberger et par Bœættger, a fourni à M. Jooss trois espèces nouvelles qu'il décrit et figure avec soin : Omphalosagda hydrobiarum, Acanthinula hesslerana (il eût été préfé- rable d'orthographier hesslerensis pour la localité, puisqu'il ne s'agit pas de M. Hessler); ZLimnophysa Kinkelini, voisin de L. girondica Noulet. Neue Landschnecken aus dem Obermiocän von Steinheim aus Aalbuch in Württemberg, von C.-H. Jooss (3). — Dans cette Note, l’auteur décrit et figure des espèces terrestres, nouvelles ou peu connues, ou des variétés des couches du Miocène supérieur de la Souabe : Patula Gotschicki, Strobilus subconoideus, Vallonia costa- E æformis, Isthmia Lentili Miller, Vertigo (Alæa) aperta Sandberger, Pomatias |Eupomalias) Fraasi Jooss (1902), Pomatias (Rhabdotacra) xcellens ; comme on le voit, M. Jooss n'hésite pas à moderniser les anciennes appellations génériques appliquées aux fossiles (Helix s. Lato, etc.) et c'est un point sur lequel il y a tout particulièrement lieu de le féliciter. Il Pliocene del! Isola di Citera, Nota di B. Nelli(4). — C'est une simple liste raisonnée, mais non synonymique des fossiles recueillis: 1) Cracovie, 1909. — Extr. Bull. Acad. Sc., pp. 1073-1075, PI. XXXIL. (2) Wierbaden, 1911. — Extr. Jahrb. Nass. Ver. Nalurk: 6% Jabre., pp. 50-74 DS . 3, Francfort, 1910. — Extr, Nachr. deutsch. Malac. Ges., 30-45, PI. I 4) Rome. 1911. — Extr. Rend. R. Acud. dei Lincei, vol. XX, pp. 563-568. SON me à Cerigo (Cythère) par le professeur Forsyth Major : ce sont des formes bien caractérisées du Pliocène. The recent and fossil Mollusks of the genus Alvania, from the West Coast of America, by P. Bartsch(1). — Parmi ces représen- tants du Genre Alvania décrits dans un ordre tout à fait systéma- tique, nous relevons seulement comme fossiles pleistocéniques Alv. pedroana n. sp., A. fossilis n. sp. CÉPHALOPODES par MM. Paul LEMOINE et Robert DOUVILLE. Zur Kenntniss der arktischen Trias, von E,. Stolley (2). — Au cours de l’excursion — au Spitzberg — du Congrès géologique interna tional, tenu à Stockolm, MM. Rothpletz et Stolley, ont pu reconnaitre, sur la côte Ouest de l’Aventbai, dans l'Eisfjord, des faciès très analogues au Flysh des Karpathes. D'autre part, une ascension sur le mont Middlehook, près du cap Thorsex, à fourni des renseignements nouveaux sur la constitution du Trias. De plus, ces recherches ont donné à l’auteur l’occasion d'approfondir le groupe de Nafhorstiles lenticularis Whiteaves et d'y décrire deux formes nouvelles qu'il figure N. Teunis, N. gibbosus (pl. IX) etdécrit en note infrapaginale (p. 118). On y trouvera également, une figure de Meekoceras (Gyronites) aplanatum White. P. LEMOINE. Trias Cephalopoden von Timor und Rotti, von J. Wanner (3). — Un voyage dans les îles de la mer de la Sonde à permis à M. Wanner de compléter les dossiers que l’on possédait sur le Trias de cette région. : (1) Washington, 1911. — Proc. U. S. Nal. Mus., vol. 11, pp. 333362, PI. 29-32. (2) Stuttgart, 1911. — Neues Jahrb. f. Miner. Geol... 1, pp. 113-126, PI: IX: (3). Stuttgart, 1911. — Newes Jahrb. Bel.-band. XXXII, 1911, pp. 171-196 et PI. VI, VII. Le Trias inférieur (couches de Kapan) est caractérisé par le Genre Pseudosagereras, créé par Diener en 1895, et devenu rapidement caractéristique du Trias inférieur : une espèce, Ps. multilobalum Nœtl., est connue du Salt-Range, de l'Himalaya et de l'Albanie. M. Wanner vient de la signaler à Timor et il est probable qu'on la retrouvera dans tous les dépôts d'âge triasique inférieur de la Mésogée. Le Genre Flemingites est un représentant typique de la faune indo- pacifique ; le groupe des Meekoceras y a de nombreux représentants. Les analogies de cette faune avec celle du Salt-Range sont très grandes; elles apparaîtraient plus grandes encore peut-être, si M. Wanner avait pu ne pas créer d'espèces nouvelles et faire avec les espèces du Salt- Range, des identifications précises que l’état des figures de Waagen rendait difficile, il est vrai. Le Trias supérieur est caractérisé par CL. er talus forme carac- téristique du Carnien des Alpes ; on la connait aussi dansl” Himalaya. Ces quelques faits confirment l'opinion déjà établie, que la faune triasique de ces îles est nettement mésogéenne. P. LEMOINE. Die Trias von Albanien, von Gustav von Arthaber (1). — Cette Monographie à une importance considérable, non seulement au point de vue du Trias de l'Albanie, mais aussi en ce qui concerne toute la faune de Céphalopodes du Trias inférieur des régions méditerra- néennes et asiatiques. M. von Arthaber a fait, en effet, une revision d'ensemble de cette faune de Céphalopodes. Il y rend un juste hommage, aux études de M. Haug, qui est le seul à avoir étudié la faune des Céphalopodes triasiques, en les reliant à celle des Céphalopodes paléozoïques, parti- culièrement permiens, et en essayant d'établir des séries phylogé- niques. Malgré des divergences de détail, la classification de M. von Arthaber s'appuie sur les mêmes principes qu'avait adoptés M. Haug et cet hommage, rendu par le savant autrichien, lui sera précieux. Par contre, M. von Arthaber est très dur pour la nomenclature de Hyatt: « Une partie de la systématique de Hyatt est pour moi com- plètement incompréhensible ; car elle ne tient compte que trop peu, ou méme pas du tout, des caractères internes (structure de la ligne suturale, longueur de la chambre d'habitation) et à côté de cela, elle 1) Vienne et Leipzig, 1911. — Beilr. Pal. Geol. Osterr, Ung. u. Orients XXIV, pp. 169-277, PI. XVII-XXIV, in-4°. — 100 — donne une trop grande valeur aux caractères extérieurs de l’orne- mentation de la coquille ». Il sera intéressant de connaître la nouvelle classification, proposée par M. von Arthaber. Je la reproduis ici, en y ajoutant les quelques conclusions générales qu'il formule à propos de chaque groupe: MICRODOMES BELOCERATEA Belocératidés : Beloceras, Meddlicottia, Eprsageceras, Propi- nacoceras, Sicarnites, Pseudosageceras, Sageceras, Cor- dillerites. Noritidés : Pronorites, Parapronorites, Daraelites, Norites. Prodromitidés : Prodromites, Hedenstræmia, Aspenites, Lon- gobardites, Paranorites. e Pinacocératidés : Beatites, Pinacoceras, Pompeckjites, Placites. Carnitidés : Procarnites, Ussuria, Lanceolites, Artha- berites, Carnites, Metacarnites [Bambanagites, Tibetites, Pseudosirenites, Pseudohauerites|. Le groupe des Beloceratea est très répandu dans toutes les mers du Trias, sauf dans les régions arctiques ; on les connaît depuis le Dévonien, jusqu’au Rhétien ; dans le Trias inférieur, on les trouve surtout en Albanie ; le groupe est moins abondamment représenté dans l'Ouest-Américain. ToRNOCERATEA, Ptychitidés : Ptychitinés : Nannites, Paranannites, Proptychites, Ptychi- les, Sturia ; Gymnitinés : Xenodiscus, Xenaspis, Flemin- gites, Proteustles, Japonites, Bukowsktütes, Monophyllites, [Moysvarites, Discophyllites, Rhacophyllites] Gymnites [Paragymnites, Anagymmites, Buddhaites|. Ces deux groupes, que l’on peut réunir en un seul, sont connus depuis le Permien jusqu'au Rhétien (il y a encore des Rhacophyllites dans le Lias). On les trouve très nombreux dans toutes les mers, ils sont surtout abondants dans la partie asiatique de la Tethys; moins richement représentés dans l'Ouest-Américain, ils manquent dans la région arctique. WP e4 LT PER ice Lai ur — 101 — GEPILYROCERATEA Meekoceratidés. Lecanitinés : Paralecaniles, Lecanites, Am- bites, Kymatites, Parakymaliles, Proavites; Ophi- ceratinés : Ophuceras; Hungaritinés : Aungarttes, Otoce- ras, Dalmatites, Slacheiles ; Arctocératinés : Arcloceras, Daynoceras. Meckocératidés: Meekoceras, Aspidi- tes, Prionites. Ceratidés. Trachycératidés. Ces diverses Familles sont d’âges différents : la plus ancienne (Mee- koceratidés) a vécu depuis le Permien supérieur, jusqu’à la base du Trias supérieur. Elle est particulièrement bien représentée dans le Centre de l'Asie ; elle est beaucoup moins abondante dans les autres régions. MACRODOMES AGATHICERATEA. Agathicératidés : Agathiceras, Adrianites, Lobrtes. Sphingitidés: Hofjmannia, Doryceras, Prosphingites, Sphin- gites. , Arcestidés: Popanocératinés : Popanoceras, Parapopanoce- ras, Megaphyllites ; Gyclolobinés : Stacheoceras, Hyatto- ceras, Cyclolobus, Joanniles ; Arcestinés : Waagenoceras, Proarcestes, Arcestes, Didymites. Cladiscitidés: Procladiscites, Cladiscites Psilocladiserites, Paracladiscites. Ce groupe atteint son maximum au Permien, puis au Trias supé- rieur ; mais il a vécu depuis le Carbonifère, jusqu'au Rhétien. GASTRIOCERATEA Acrochordieératidés : Acrochordiceras, Stephanites, Pseu-= dosibirites (1), Sibiriles. Tropitidés: Protropites, Prenkites, Columbi- les, Thanamites, Isculiles, Styrites, Sybilliles, Harïdinge- riles, Tropites (2). Haloritidés : Halorites, Joviles, Sageniles, Juvavites, Bar- randeiles, Leconteia, Tardeceras. Celtitidés : Celtiles, Epiceltites, 7ropiceltiles, Marga- riles. (1) Ce nom doit disparaître, M. Arthaber indique dans un errata, qu'il fait double emploi avec Anasibiriles Mojs. (2) 11 faut y ajouter les Genres incerlae sedis : Arianites, ParAas soceras. — 102 — Comme le groupe précédent, les Gastrioceralea s'étendent depuis le Carbonifère supérieur, jusqu'au Rhétien. Ils atteignent leur maxi- mum au sommet du Trias moyen et à la base du Trias supérieur. D'une facon générale, l’auteur arrive à cette conclusion quelafaune d'Ammonites du Trias inférieur est universellement répandue. Lasoi- disant barrière, qui, d’après Nætling, séparaitdans le Centre del’Asie, la région indo-pacifique et la région méditerranéenne, n’a jamais existé. D'autre part, deux éléments curieux dans la faune sont les Genres américains Columbiles et Parananniles. La description des Genres et des espèces est faite avec beaucoup de soin ; celles-ci sont figurées largement ; je n’y insisterai pas ; les Genres nouveaux ont été signalés précédemment, les espèces n’ont d'intérêt que pour les spécialistes qui se reporteront au travail original. La table sera précieuse, elle est faite par ordre alphabétique de noms de Genres; sous chacun d'eux, se trouvent les espèces qui S'Y rapportent. Elle eut été plus précieuse encore, si on l'avait fait suivre d’une table alphabétique des noms d'espèces, avec l'indication des Genres dans lesquels elles doivent être rangées. = Je tiens seulement à signaler quelques passages de l’importante Monographie de M. von Arthaber qui nous intéressent plus particu- lièrement, nous autres Francais, parce qu'il y traite de la faune des Céphalopodes triasiques de Madagascar et du Tonkin, décrits par plusieurs de nos savants compatriotes et, parcequ'il rectifie un certain nombre des déterminations qu'ils ont données. La faune triasique de Madagascar est connue, grâce aux matériaux de Callens et Bordeaux, étudiés par H. Douvillé et à ceux de Merle déterminés, par lui, en collaboration avec Fournier. Les échantil- lons sont d’ailleurs mal conservés et ne sont guère connus que par leur ligne suturale. M. von Arthaber propose les rectifications sui- vantes aux déterminations de H. Douvillé : Cordillerites cf. angula- fus H. et Sow. deviendrait Pseudosageceras multilobatum Nœtl.; cf. Hedenstræmia Kossmati H. et Sow. deviendrait cf. Meekoceras sp.; Meekoceras sp. et Lecanites sp. deviendraient Lecanites sp.; cf. Flemingites Russel H. et Sm. deviendrait Flemingites sp. Cladiscites sp. deviendrait Sageceras sp. La coexistence de Pseudosageceras, Sageceras, Flemingites, Leca- niles, Meekoceras, est caractéristique de toutes les faunes du Trias inférieur. Le district le plus voisin est celui de l'Inde et du Salt- Range, avec lequel les analogies s’accentuent de plus en plus. Fournier et Merle ont signalé la coexistence d'Ofoceras et de Tiro- — 103 — liles, coexistence impossible, d'après von Arthaber (Oloceras appar- tient au Permien supérieur ou au Trias le plus inférieur; 7rrolites est une forme du sommet du Trias inférieur, quelquefois mème du Trias moyen). Il est donc probable qu'il y a, représentés à Madagascar, plusieurs niveaux triasiques. Au Tonkin, les récents travaux de M. Mansuy ont montré l'existence du Trias, dans la région de Lang-son et de Pho-Binh-Gia. M. von Artbaber apporte à ses déterminations un certain nombre de rectifi- cations: Danubiles aff. planidorsalus, D. cf. lissarensis et Columbrtes sp. seraient des Xenodiscus sp. Il rappporterait à X. cf. lilangensis la forme que M. Mansuy a appelée /ngoriles cf. Owent. Il faudrait rapporter à 7rachyceras le Céphalopode désigné sous le nom Clronites cf. Salleri, à Pinacoceras, un à Carnites ou autre dénommé Parati- betites. En résumé, il ne resterait rien des déterminations d'un paléonto- logiste éminent, comme M. H. Douvillé, et d’un travailleur aussi consciencieux que M. Mansuy (1). Je ne veux pas entrer dans le détail d'une discussion qui ne peut s'ouvrir qu'entre spécialistes ayant entre les mains les matériaux en litige. Mais cette divergence d'idées aceuse une dualité de méthode entre les savants francais et autri- chiens, qui est préjudiciable à la Science et à laquelle il conviendrait d'obvier. P, LEMOINE. Ueber unteren Lias von Borneo, von Paul Gustave Krause (1). — L'auteur a déjà signalé le Lias supérieur à Bornéo. Il s’agit main- tenant du Lias inférieur, caractérisé par un /Ægoceras considéré d'ailleurs comme nouveau, /E. borneense, et très voisin d’Æ. { Dero- ceras) ziphus Hell. Le Lias inférieur ne serait encore connu dans cette région qu'à Rotti (matériaux projetés par les volcans de boue). P. LEMOINE. Alcune interessanti Ammoniti di Pioraco nell’ Apennino cen- trale, di À. Fucini (1). — Dans cette petite Note, quatre espèces dont trois nouvelles sont figurées et décrites : Vermiceras prolaquense,. (4) Dans le méme ordre d'idées, je signalerai qu'en ce qui concerne les Nau- tiles du Crétacé de Madagascar, que j'avais décrits en collaboration avec MM. Boule et Thevenin, M. Spengler a également changé toutes les dénominations que nous avions données. 4) Leide, 1911. — Samml. geol. Reichs-Mus., [4], IX, pp. 77-82, PI. VII, in-8:. 1) Catane, 1941. — Riv. Ilal. di Pal., 6 p., PI. III, in-8- — 104 — V. Vinassai, appartenant à des types d'Artetites du Lias inférieur, Amphiceras apenninicum, appartenant à un groupe d'espèces du Lias moyen bathyal, Hrildoceras emacialum Catullo, du Lias moyen bathyal. Leur présence est intéressante au point de vue de la stratigraphie de l’Apennin central. P. LEMOINE. Yorkshire type Ammonites, by S.S. Buckman(1). — J'ai déjà signalé ici (Revue crit. de Paléoz., 1910, p. 118), l'intérêt de cette nouvelle publication de M. Buckman qui nous apporte sur les Ammonites du Lias des documents très authentiques et très précieux. L'érudition de l’auteur y a ajouté nombre de renseignements utiles ; c'est ainsi qu'à côté de chaque espèce, il y a la liste des « espèces comparables », à propos de chaque Genre, la liste des espèces qu'il faut ranger dans le Genre. D'autre part le fait que chaque espèce a sa « chemise » (1 feuille de texte, 1 planche) rendrait faciles les intercalations dans une collec- tion de fiches paléontologiques. Quand l'ouvrage sera terminé, une table des espèces citées en fera un manuel de travail indispensable. Je ne citerai ici que les Genres nouveaux créés (dans le fasci- cule HIT) : Oïistoceras. Type : À. figulinum Simpson du Groupe, Ægo- cératidés. Xipheroceras.Type:A1A.Zyphus ZLieten, voisin de Deroceras. Porpoceras. Type : À. vortex Simpson, P. LEMOINE. Faunistische und stratigraphische Untersuchung der Parkin- sonien schichten der Teutoburger Walde bei Bielefeld, von Walter Weltzel(2). — La faune des couches à Parkinsonia est constituée par des représentants de tous les groupes d'animaux qui d'habitude vivent sur le sol de la mer. Mais ce sont surtout les Céphalopodes et les Lamellibranches qui y dominent. Je ne m'occuperai ici que des Céphalopodes. Ils appartiennent à plusieurs groupes. Il y a d’abord le Groupe des Garantiana (Buckman) Hyatt, dont le (1) Londres, 1911. — Part. II et IV, part. W. Wesley and Son, éditeurs. (2) Stuttgart, 1911. — Palæontogr., Bd. LV IT, pp. 139-277, PI. XI- XX, in-#°. — 105 — type est G. Garantianus d'Orb. M. Wetzel en donne une nouvelle diagnose très complète. Il indique en même temps les distinetions de ce Genre avec les Genres voisins : S{renoceras Hyatt, Baculalo- ceras Maske, Parkinsonia Bayle, Perisphinctes Waagen, Rerneckeia Bayle, Cosmoceras W. (sensu stricliort). Baculaloceras se distingue par sa face externe aplatie avec une large interruption médiane des côtes. Les côtes y sont plus raides, dirigées radialement, pourvus de larges tubereules latéraux. Dans la ligne de suture, les extrémités des selles ne s’alignent pas aussi nettement que dans Garantliana. La distinction avec Parkinsonia est basée sur la costulation (manque de tubercules externes; alternance des côtes, au moins pendant la plus grande partie de la vie chez Parkinsonia). Quelques espèces (groupe de subparkinsonta) peuvent cependant constituer — certains égards un type de transition. Un très grand nombre d'espèces nouvelles sont décrites dans ce groupe ; beaucoup paraissent vraiment très voisines et on peut se demander si une telle pulvérisation correspond vraiment à un besoin. Il serait utile, dans des cas comme ceux là, de donner des tableaux comparatifs des caractères des diverses espèces. M. Wetzel réprend également la diagnose de Parkinsonia et crée dans ce Genre de nombreuses espèces nouvelles, toutes par démem- brement d'espèces anciennes. Cela mettra évidemment un peu de clarté dans une nomenclature qui était extrêmement compliquée ; mais on se demande s'il sera possible de déterminer avec précision une Parkinsonta et si, avec une telle facon de faire, on ne sera pas amené à créer constamment des noms nouveaux, toutes les fois qu'on étudiera des gisements différents. Il faut citer également parmi les Céphalopodes de Bielefeld Perisphinctes (Proceriles) pseudomartinst Siem. et deux Nautilus (N. linealus Sow. et N. Hoyeri n. sp.). Enfin Belemnites (Megaleu- this) giganteus Sclhoth. et une série de Selemnopsis font l'objet de descriptions détaillées. D’admirables Planches accompagnent ce Mémoire ; il sera indis- pensable à consulter pour quiconque s'oceupera de fossiles, appar- tenant à des couches de cet âge. P. LEMOINE. — 106 — Die Fauna des Vracon und Cenoman in Peru, von Otto Schlagintweit (1. — Cette brochure est la 17° de la série « Beitrage ur Geologie und Palæontologie von Sudamerika » publiée par M. Steinmann ou par ses collaborateurs. On y trouvera décrits et figurés un certain nombre de Lamelli- branches. Les Céphalopodes sont Nautilus Muntert Choffat, Neolobites cf. Peront Hyatt et un Acanthocératidé indéterminé, peut-être voisin de Mammutes nodosoides Schloth. var. afra Pervinq. Les dépôts crétacés des parties nord de la Cordillère et de la région chilienne et patagonienne présentent une opposition très remarqua- ble. Ceux-ci, quiappartiennent surtout au Crétacé supérieur, montrent des affinités avec la région indienne; ceux-là — où l’on connaît d'ailleurs principalement de l’Aptien — se relient intimemeat aux dépôts de la Méditerrannée. En particulier, ceux que vient de décrire M. Schlagintweit pré- sentent une analogie extraordinairement grande avec ce que l’on peut appeler le faciès africain du Cénomanien, faciès que l’on connait bien en Syrie, Palestine, Égypte, Sicile, Calabre, Tunisie, Algérie, Portugal, Provence, et aussi au Maroc. D'autre part, ces dépôts cénomaniens du Pérou différent très notablement de ceux du Texas et du Mexique. __ Ilest donc probable qu'il y a eu une relation intime, à l'époque cénomanienne, entre le Nord du Pérou et l'Afrique du Nord, jalonnée par la présence du Cénomanien à faciès égyptien que Cottreau et moi avons fait connaître aux Canaries. P. LEMOINE. Untersuchungen ueber die Südindische Kreideformätion (Die Nautiliden und Belemniiden der Trichinopoly ditstrikts), von Erich Spengler (2). — Ce Mémoire, consacré à la description des Nautiles et des Bélemnites du Crétacé de l'Inde est le complément de larevision qu'a faite Kossmat (3) des matériaux de cette région, décrits pour la première fois, par Blanford et par Stoliezka. Il fournit d'ex- cellents documents qui seront très précieux pour la connaissance des faunes du Crétacé de l'Océan Indien. (1) Stuttgart, 1911. — Neues Jahrb. Miner. Geol. Beil.-Band., XXXII, pp. #3-135, PISNEeVIE VIX, in-8°. (2) Vienne et Leipzig, 1910. — heure Pal. Geol. OEstlerr Ung., PI XXII, 1910, pp. 126-157, PI. XXVI-XXIX, in-4 (3) F: KOsSMAT. Ed hovecns ueber die Südindische Kreideformation. Bei- trage zur Pal. und Geol. Esterr. Ungarns u. des Orients, IX, XI, 1895-1897. pes 2 demandé fs Lo 04 0 On Malheureusement, M. Spengler a une manière de comprendre l'espèce que je ne puis partager, surtout en ce qui concerne les Nautiles qui sont, en réalité, des animaux à coquille très variable. Cette facon de faire l’a conduit à multiplier les dénominations spécifiques (1) ; quelques unes se rapportent à des formes à peu près nouvelles, quoique très voisines de formes déjà décrites; les autres sont de simples rectifications de nomenclature, dues à ce que l’au- teur n'admet pas les identifications faites par des auteurs compre- nant l’espèce d’une facon plus large. La plus curieuse aventure est celle qui arrive à Nautilus Bouchar- dianus. Cette espèce a été créée par d'Orbigny pour des échantillons d'Europe. Blanford y avait rapporté un certain nombre de Nautiles de l'Inde ; naturellement, les puristes pensent maintenant qu'il n’y a aucune identité entre les deux groupes. Mais, jusqu'à présent, on avait généralement admis que l'espèce de Blanford était homo- gène; tel était, par exemple, l'avis de Parona et Bonarelli en 1876. Or, Blanford avait figuré 13 échantillons ; il pensait par cela faire mieux connaître l'espèce, telle qu'il se la représentait. Mais, pour les multiplicateurs d'espèces, c'était une occasion unique : M. Spengler répartit ces 13 échantillons entre 6 espèces : sphæricus, Baluchisla- nensis, Justus, occlusus, sublævigatus var. indica, pseudobouchar- dianus ; et la distinction devient si difficile pour M. Spengler lui- même que, sur les 13 échantillons, il y en a 5 dont l'identification est précédée d'un ?, d'un ef., ou d'un aff. D'ailleurs les auteurs successifs ne sont pas d'accord sur leurs déterminations. Qu'on en juge un peu par l'histoire de l'échantillon de la planche V, fig. 1 de Blanford. Blanford (1861) l'appelle V. Bouchardianus, Stoliczka (1866) y reconnaît N. sublævigalus var. sphæricus, Geinitz (1871), AN. sublævigatus tout court. Parona et Bonarelli (1896) reviennent à N. Bouchardianus et M. Spengler(1910) crée le nom N. sublævigatus var. indica. Le petit tableau de la p. 138 [14] de son Mémoire est bien édifiant c'est une preuve manifeste de la « faillite de la Paléontologie » tout au moins de la paléontologie telle que la comprennent les pulvérisa- teurs d'espèces (2). | (1) {1 à créé également un nouveau nom de Genre Carionautilus pour C. arryalurensis n. sp. (2) Je crois qu'une preuve de la mauvaise interprétation de La notion d'espèce réside dans le grand nombre d'espèces du même Groupe qu'on arrive à trouver dans le méme gisement, par exemple six espèces de Naulilus du Groupe des Cymaloceras dans l'Ootatoor inférieur de Trichinopoly. Dans la nature actuelle, il est rare que plusieurs espèces voisines co-existent dans une même localité. — 108 —. On ne s'étonnera pas après cela de la conclusion à laquelle arrive M. Spengler, que la caractéristique de la faune de Nautilus de Trichinopoly est le grand nombre (59 0/0) de formes spéciales à la localité. ; : P. LEMOINE. Hecticoceras du Callovien de Chézery, par Xénie de Tsyto- wich (1). — Ce Mémoire est une étude très soignée — et amplement développée — de matériaux nombreux, mais médiocrement conservés. Toute l’habileté de l’auteur n'a pu compenser ce vice fondamental et les résultats généraux sont médiocres. Actuellement et étant donné l’état réellement avancé de nos connaissances sur les Ammo- nites, pour qu'une étude soit susceptible d’un intérêt général, il faut que chaque espèce soit représentée par tous ses stades et que l’auteur ait au moins cherché à les grouper en phylums. Le temps est passé des simples descriptions d'espèces. Des Mémoires paléontologiques, du reste fort bien faits, comme ceux de MM. Sarasin et Schôndel- mayer sur le Crétacique de Châtel-Saint-Denis, de Lee sur la Faucille, de Tsytowich sur Chézery, de Till sur Villany, peuvent peut-être apporter quelque contribution à la stratigraphie de la Suisse ou de la Hongrie, mais ne servent guère au progrès de la Paléontologie. La stratigraphie de la région a été étudiée par l’auteur dans un Mémoire précédent (2). Les matériaux étudiés dans le Mémoire en question proviennent des zones à Reineckei« anceps et à Pelloceras athleta. Voici les conclusions les plus importantesde cette Étude. Comme la plupart des auteurs qui ont étudié le Genre Hecticoceras après Bonarelli, X. de Tsytowich n’admet pas l’individualité du Genre Lunuloceras Bonarelli. C'est un fait aujourd'hui admis par tout le monde. L'auteur considère — par contre — les relations entre Æecti- coceras et Oppelia comme très étroites : ect. lunulordes Kil. et Opp. latilobata Waag., H.bipartitum Qu., et O. superba Waag. Il considère que Œcotraustes n’est pas un Genre individualisé, mais une simple forme particulière, pouvant être réalisée dans toutes les espèces : « Je tends plutôt à voir dans les formes scaphitoïdes des variétés latérales, qui se sont développées parallèlement dans la plupart des espècessous l'impulsion de tendances communes, tendances adaptatives à des conditions spéciales par exemple, ou bien sous l'effet d'une dégéné- (1) Genève, 1911. — Mém. Soc. paléont. Suisse, XXXVII, 84 p., 8 PI. (2) Genève, 1910. — Tsytowich, Etude du versant occidental de la chaine du Jura Méridional, entre le Reculet et la Mantière, Arch. Se. phys. nat, XXX, uillet-août. 109 rescence. » On ne peut que se rallier à cette conclusion générale, mais un point n à pas été souligné par l’auteur: la forme œcotraus- tique paraît être effectivement, en général, une forme de dégénéres- cence ; chez les Macrocephaliles, les Pachyceras, etc., elle apparaît assez régulièrement chez les adultes suffisemment âgés. Mais les formes œcotraustiques sont souvent très petites. Done si elles sont dégénérées, étant encore très petites, il y a des chances pour que ce soient des formes adultes et naines, donc peut-être des formes mâles. C'est en cela que l'idée de Munier-Chalmas mérite de subsister. La ligne de suture « se distingue surtout de celle des Oppelia typiques par la forme plus dissymétrique du deuxième lobe latéral, par le nombre moindre et la décroissance plus rapide des éléments auxiliaires et par une complication moins grande; ces différences sont en partie en relation avec le caractère moins involute des tours de la coquille. » L'auteur pense que Hecticoceras et Oppelia descendent d’une souche cofnmune, mais encore inconnue. — Je ne suis pas tout à fait de cet avis. Je crois que les points de contact entre les deux Genres sont multiples, mais que l’un d’eux au moins est acluelle- ment bien étudié dans le Bathonien supérieur (de Grossouvre, étage Bathonien, etc. ; Popovici-Hatzeg, Mont-Strunga). Plusieurs des espèces de Neumayr ont été figurées, mais l'absence presque générale de vues ventrales, rend la comparaison difficile. Les espèces faites sur de médiocres matériaux ne peuvent guère ètre utilisées ultérieurement. ROBERT DOUVILLÉ. Die Juraschichten des südlichen Bakony, von D' M. Elmer Vadasz (1) — L'auteur étudie une faune liasique provenant des Monts Bakony, au Nord du lac Balaton. Cette faune est formée de matériaux calcaires assez médiocrement conservés et dont l'étude présente avant tout un intérêt straligraphique. C'est principalement une faune à Phylloceras (36 0/0) et à Rhacophyllites (1 0/0), en outre 43 0/0 de Lyloceras et Cæœloceras, puis 25 0/0 d'Harpoceratidaæ. Le résultat le plus intéressant de l'Etude est le tableau de la page suivante : 1) Budapest, 1910. — Aus dem Werke : Resullale der wiss. Erforsch. d. Bala- lonsees, 1 Bd., I Teil, pal. Anh., 89 p., 2 PL., 34 figures. — 110 — DOGGER INFÉRIEUR. Artisulcaius Prinz. Medio jurassicus Prinz. Lras sür. Spadæ Mgh. Milssoni Héb. Alontinus Gemm. Lras Moy. Capilanei Cat. Rectisulcalus Vad. Ermeryi Bett. Bicicolæ Mgh. LrAS INFÉR. Phylloceras sylvestre. Une ample description stratigraphique d’un intérêt un peu local sert d'introduction à l'ouvrage. Les deux planches reproduisent des Nautilus, des Phylloceras, Lyloceras et Hildoceras assez mal con- servés. ROBERT DOUVILLÉ Etude géologique de la Chaine Numidique et des Monts de Cons- tantine (Algérie), par Léonce Joleaud (1). — De cet excellent Tra- vail, avant tout stratigraphique, nous retiendrons seulement une bonne liste critique de la faune crétacique du célèbre gisement cons- tantinien du Djebel-Ouach, malheureusement non accompagnée de figuration suffisante. Une unique planche, en simili, groupe les prin- cipaux représentants de la faune, y compris quelques espèces nou- velles. À ce propos, il est regrettable que l’auteur, excellent con- naisseur de la faune du Djebel-Ouach, n'ait point cru devoir éludier ou figurer les divers stades, ni la ligne suturale des espèces étudiées. Il y aurait eu là un intéressant complément à donner aux travaux classiques de MM. Sayn et Nicklès sur la faune de ce niveau. L'’au- teur attribue au Genre Simbirskiles (PI. 1 bis fig. 51-52) une très curieuse forme nouvelle qui paraît bien appartenir à ce Genre (groupe des Coronali de Pawlow). C'est aussi l'opinion de M. Sayn. Je propose de désigner cette nouvelle espèce sous le nom Simbirs- kites Joleaudi n. sp. v à là, à mon avis, une intéressante confirma- tion de l’idée que j'ai toujours soutenue de l’origine méditerranéenne du Genre Simbrirskiles à partir des Holcodiscus. Il semblerait donc que le passage entre /lolcodiscus et Simbirskites se soit fait simulta- nément par divers groupes. ROBERT DOUVILLÉ 1) Montpellier, 1912. — Thèse de Paris, 1 vol. in-8° de 437 p., 6 PI. FRA ONE PEU Pr PRES TAN ht 2 plié POS NT PO PRE TS dhiéut, Én sé bird nie j 2 3 £ à 4 | > | voie _ Die Ammonitenfauna des Kelloway von Villany (Ungarn), von D: Alfred Till (1). — Nous ferons, à propos de ce beau Mémoire de 11 Planches, la même remarque que pour l'ouvrage de X. de Tsyto- wich : en raison de la détestable conservation des fossiles, ce Mémoire paléontologique est, avant tout, une contribution à la stra- tigraphie hongroise. La première partie est du reste uniquement consacrée à la description géologique du gisement. La seconde par- tie contient la description des Genres Phuylloceras, Liyloceras, Sower- byceras, Oppelia, Lophoceras, Hecticoceras, Macrocephalites et Rer- neckera. Les Heclicoceras, quoique bien mal conservés et représentés par des exemplaires uniques, sont intéressants en ce sens qu'ils donnent une idée nette de l’ornementation de l'adulte, encore médio- crement connue aujourd'hui. Il y a là plusieurs espèces nouvelles à juste titre. Ce Genre étant du reste tout particulièrement plastique, les espèces faites à un seulstade doivent être considérées comme provisoires. L'auteur ne nous dit pas pourquoi il range dans le Genre Streblites les Oppelia calloviennes (groupe subcostaria, ete.), qui paraissent cependant les descendants directs des Oppelia batho- niennes. Il y à là une lacune regrettable, car on a l'habitude de réser- ver ce nom aux formes kiméridgiennes et tithoniques. Le deuxième fascicule annonce l'étude des Æernecketa quiest ache- vée dans le troisième. C'est là un des points les plus intéressants du Mémoire. Ce Genre n’est guère connu, en effet, que de gisements où les fossiles sont à l’état de moules calcaires ; les nombreuses espèces nouveiles de notre confrère sont donc comparables aux espèces de ce Genre que l’on rencontre habituellement, ce qu'on ne pourrait dire pour des Genres habituellement représentés par des formes en pyrite ou en limonite comme les Æeclicoceras. L'auteur figure comme nouvelle espèce de Slepheoceras (non Slephanoceras) une forme identique à nos classiques coronalum de l'Est du bassin de Paris et surtout de la Vendée et de l'Anjou. Enfin la forme curieuse nommée Cosmoceras nous parail être seulement un Slepheoceras anormal ou malade avec deux rangées de gros lubercules ombilicaux. Les côtes — sans interruption ni tuber- cules ventraux — ne pourraient rappeler, en tout cas, que celles des Keppleriles, et ce Genre n’a absolument rien à voir au point de vue morphologique avec la forme curieuse figurée par notre confrère. Je ferai du reste remarquer que les Cosmoceras dela zone à Rerneckera anceps (groupe Jason) ne paraissent avoir aucun rapport avec cette 1) Vienne et Leipzig, 1910-1911. — Beihr. Pal. Geol. ŒEster. ; XXII, pp. 175-199 ; XIII, pp. 251-272, PL. XVI-XIX ; XXIV, pp. 1-49,tP1.ÿI-VIIT. — 112 — forme. Les Perisphinctes figurés sont du type normal de cette zone, bien que décrits sous de nouveaux noms spécifiques. Le nouveau Genre Villania ne me paraît différer du Genre Proplanulites, si caractéristique du Callovien, que par sa ligne suturale plus voisine du type Perisphinctes que chez le vrai Propl. Kœænigi. Cette suture est, comme l’auteur l’a fait clairement remarquer, très découpée et à lobes ombilicaux très inclinés sur les rayons, caractères qui ne se rencontrent pas chez Proplanulites. Mais cet unique caractère motive-t-il la création d'un nouveau Genre ? ROBERT DOUVILLÉ. Palæontologia Universalis, fiches 208-215, 217-220, 223-226, par Robert Douvillé. — Feu S. Nikitin, visitant les principaux Musées géologiques de l’Europe centrale disait (1) de la collection de Verneuil actuellement conservée à l'École des Mines de Paris : « De toutes ces collections celles qui ont le plus d'intérêt pour nous, Russes, sont celles renfermant les originaux figurés dans l’œuvre de Murchison « Géologie de la Russie » et décrits par de Verneuil et d'Orbigny. En Russie, on considérait comme disparue la partie jurassique de cette collection. Heureusement mes recherches m'ont persuadé que ces originaux, si précieux pour notre pays, se trouvent dans le Musée de l'École des Mines et font partie des collections de M. de Verneuil. Ces originaux, de même que toutes les collections de ce savant, sont dans un ordre parfait, qui ne laisse rien à désirer. Il faut dire que la collection russe et surtout la partie paléozoïque, représente les richesses qui furent rassemblées, il y à une quaran- taine d'années en Russie, et qui furent pour la plupart officiellement envoyées à M. de Verneuil, de sorte que cette série ne peut être com- parée qu'aux collections russes du Musée des mines, à Saint-Péters- bourg. » Désireux de ne pas laisser aux seuls étrangers l'honneur de mettre en valeur certaines parties célèbres de nos collections nationales, je publie dans le dernier fascicule de Paz. U. les types des espècesjurassiques suivantes: Pallastanus, Meyendor/ffi, uralensis, kirghisensis, subcordatus, okensis, Tchefkint, Fischertanus, toutes espèces de d'Orbigny appartenant à la collection de Verneuil; en outre, quelques espèces conservées au Muséum d'Histoire naturelle à la Sorbonne ou dans la collection générale de l'École des Mines : (1) Bruxelles, 1889. — $. Nikitin. Quelques excursions dans les musées et dans les terrains mésozoïques de l'Europe occidentale et comparaison de leur faune avec celle de la Russie. Bull. Soc. belge hydr. el géol.. &. III, p. 29-58. MN | — 113 — upalus LPINIANUS, MO 1S, Puzosic , Calislo, toutes de JE lus, Dupiniant nosensis, Puzosianus, Calislo, loutes d d'Orbigny, et une espèce de Defrance in Brongniart : Gentoru. ROBERT DOUVILLÉ. Die Fauna der unteren Oxford von Popilany in Litauen, von Karl Boden (1). — Ce Mémoire, excellent comine fond et comme forme, comme la plupart de ceux qui se publient dans les Palæonto- logische Abhandlungen, est consacré à l'étude d’une faune complète de Moilusques. Les Ammonites ne sont que pauvrement représentées par les deux Genres Cardioceras et Perisphincles. Les Cardioceras sont d'abord du Groupe cordaltum avec quelques espèces nouvelles. Des formes à côtes très fines (groupe {enuicostalum Nikitin) coexis- teraient dans cette région, avec le vrai Card. cordalum. Si on les rencontrait dans notre région on serait tenté de leur attribuer un niveau un peu supérieur. Cette faune de Cardioceras rappelle, en plus belle, celle décrite en 1903 par Ilovaisky (2). Les Perisphincies sont du Groupe plicatilis avec quelques formes très intéressantes à varices. L'ensemble du texte constitue un bon résumé de l'ensemble de la question. En outre description de quelques Belemnites (Pan- dert d'Orb., Beaumonti d'Orb. et sangensis n. sp.) RoBErtr DOUVILLÉ. ÉCHINODERMES par M. J. LAMBERT. The structure and relations hips of certain Elentherozoic Pelmatozoa, by Edwin Kirk (3). — Pour l'auteur, les Pelmatozoa se divisent en trois groupes : Le premier comprend les formes pourvues pendant toute leur vie, d’une tige articulée, mais sans fixation per- manente; le second, les formes qui, à un certain état de développe- (4) Iéna, 1911. — Geolog. u. Palæont. h. v. E. Koken. N. K. X, heft 2, 77 p., 8 PI. 12 fig. (2) Moscou, 1903. — David Iovaisky. L’Oxfordien et le Séquanien des gouver- nements de Moscou et de Riazan. Bull. Soc. Nalur. de Moscou, N'° 2? el 3, 1903. 3) Washington, 7 juin 1911. — In-8°, 137 p., 11 PI, Ext. Proc. U. S. Nal. Mus., vol 41, p.1. — 114 — ment, perdent la totalité ou la plus grande partie de leur tige, le troisième les formes toujours fixées par leur base, mais sans véri- table tige. Le premier groupe renferme à la fois trois types de Cystidea, un seul de Blastoidea et un de Crinoidea. Chacun de ces types est le centre de nombreux Genres discutés au point de vue spécial où M. Kirk s’est placé. Le second groupe renferme trois types de Crinoïdes et un quatrième type auquel se rapportent des Blas- toïdes et des Cystidés. Je regrette de ne pouvoir entrer ici dans le détail des longues pages consacrées à la discussion des Antedon, Uintacrinus, ete., qui sont d’un si réel intérêt. Le troisième groupe ne renferme que quelques Genres comme Ædriocrinus, Holopus, etc. Cette classification artificielle permet de simplifier les discussions et rend plus évidentes les modifications des différents types, longue- ment examinées dans le chapitre des conclusions. L'auteur recherche enfin les causes de l’existence libre des groupes et examine les con- séquences diverses de leur liberté. The crinoid fauna of the Knobstone formation, by S. Sprin- ger (1). — La première partie de ce Travail, surtout stratigraphique, ne peut nous retenir ici. La seconde contient une liste raisonnée et critique des espèces de Crinoïdes de l'horizon Knobstone. Ce Mémoire présente une grande importance pour l’exacte connaissance de la répartition géographique et stratigraphique des 32 espèces énumé- rées, dont 10 seulement sont spécifiquement déterminées. On à Trenton Echinoderm fauna at Kirkfield, Ontario, by F. Springer (2). — Le nombre des espèces décrites dans ce Travail est considérable : 5 Asteroidea, 8 Cystidea, À Edrioasteroida, 16 Juadunata, 9 Camerata, 1 Flexibilia et une forme incertæ sedis, Cleiocrinus regius Billings, comparé avec deux espèces nouvelles, C. sculptus et C. lævis. Les autres espèces nouvelles, décrites et figurées sont les ». Gen. Reteocrinus «/veolalus et Otta- wacrinus Pi{lingsi. On se ferait d'ailleurs une idée inexacte de l'importance de ce Travail, dont le nom seul de l’auteur indique la haute valeur scientifique, si l’on ne tenait compte des très complètes (1) Washington, 1911. — In-$°, 35 p. Ext. Proc. U. S. Nat. Mus., vol. A, p. L15. eu (2) Ottawa, 1911: — In-8, 50 p., 5 PL Ext. Geol. Surv. Canada Dep. of Mines. Mein. n° 15, : 3 É ; 3 è - À 2e descriptions et des observations nouvelles relatives à beaucoup des espèces créées par Billings. Some new American fossil Crinoids, by F. Springer (1). — Les espèces, plus ou moins complètement connues, étudiées dans ce magnifique Mémoire sont: 3 Arachniocrinus, 2 Poteriocrinus et 1 Parisocrinus. Sont des espèces nouvelles: Dimerocrinus spinife- rus, Dorycrinus devonicus, Schultzicrinus lypus, S.elongalus, Pote- riocrinus magniventrus et Marsupiles americanus. Pour bien com- prendre la haute valeur de ce Travail, il importe d’ailleurs de consi- dérer les développements accordés aux caractères des Genres et à leur position vraie dans la classification générale. Le Genre nouveau Schultzicrinus, à bras simples, formés de longs articles, ce qui le distingue de Gasterocoma à brachiales courtes, se place dans la Famille Gasterocomidæ. L'étude des Poteriocrinidæ donne lieu également à d’intéressantes observations et à une analyse des caractères opposables des Genres, précieuse pour leur exacte con- naissance. The systematic position of the Crinoid genus Marsubpites, by A. Hobart Clark (2). — L'auteur divise les Crinoïdes libres connus en Znnatantes, Oligophreata et Macrophreata. W considère Marsu- pites comme une adaptation pélagique du type Comatule et compare dans leurs divers caractères Marsupites, Uintacrinus et Antedon. Notes on the Ophiuran genus Protaster, with description of a new species, by W. À. Parks (3). — L'auteur donne un complet historique du Genre Protaster Forbes, dont Téentaster Billings est un simple synonyme et il en examine les différentes espèces. Il rap- pelle la classification du D" Stürtz; puis, celle de Grégory dans laquelle les espèces de Prolaster des auteurs sont reparties non seu- lement dans divers Genres, mais dans plusieurs Familles et même dans plusieurs Ordres, car beaucoup de prétendus Prolasier n'en étaient pas. Il maintient dans le Genre les seules espèces suivantes : P. Sallert Sowerby, P. flexæuosus Mill. et Dyer, P. fimbriata Ulrich (nom qui constitue un solécisme, car asler est masculin), P. granu- (1) Cambridge, juillet 41911, — Grand in-4°, 45 p., 6 PL. Extr. Mem. Mus. comp. 7001; yo. 25; "n°3. (2) Washington, 1911. — In-8°, 6 PI. Extr. Proc. U. S. Nal. Mus., vol. 40. p. 649. (3) Toronto, 1907. — In-$°, 10 p., 4 PI. Æxtr. Trans. Canad, instlil., vol. VIT, p. 263. — 116 — liferus Meek. (autre solécisme, pour granulifer), P. miamensis Miller, Tæniaster elegans Miller, auxquels l’auteur ajoute son P. Whitea- vesianus, dont il donne une complète description, en signalant les caractères qui le distinguent de ses congénères. Note sur quelques Echinides, par P. Thiéry 1). — L'auteur étudie dans cette Note quelques Acrosalenia et l'examen de l'apex de l’A. Lamarcki le conduit à réunir à cette espèce A. Wiltont Wright, 1857 (non 1852). Constatant des variations dans les rapports des ocellaires et du périprocte, il rappelle, sans conclure d’ailleurs de l’identité d'effet à cellé des causes, que des anomalies semblables s'observent chez Toxocidaris gibbosus vivant, pour qui elles résul- tent de la présence d’un Crabe parasite. M. Thiéry pense cependant que l’on peut séparer À. Wiliont d'A. Lamarckt en prenant pour type du premier les figures 5, 9 de la Planche 497 de la Paléontolo- gie francaise, et pour types du second, les figures des Planches 244 et 245. Une erreur dans le renvoi à ces Planches, nuit malheureusement à la clarté de la démonstration. Après l'apex, l'auteur étudie la struc- ture des ambulacres et cet examen le porterait à réunir À. pustulala à A. Lamarcki. | discute ensuite les Genres Thylosalenia Pomel, Acrosalenia Valette (non Agassiz), Piestosalenia et Perisalenia Valette. Observant que la formation des majeures par coalescence des primaires s'effectue progressivement, durant le développement de l’Echinide, de l’apex au péristome, il conclut logiquement au peu de valeur taxonomique de la présence au sommet de l’'ambulacre de quelques primaires libres en plus ou en moins, et il rejette en syno- uymie tous ces Genres fondés sur un caractère aussi insignifiant. La Note se termine par quelques mots sur une très curieuse espèce, notre Pedinothuria Barotlei Lambert et Thiéry, du Bathonien de Saint-Blin. Jaws apparatus of Discoidea cylindrica (Lamarck) by H. L. Hawkins (2). — L'auteur décrit plus complètement que ne l'avait fait Loven — l'appareil masticatoire de cet Echinide. Il nous montre la dent en connexion avec les mâchoires, puis décrit et figure les apo- physes qui ont porté ces dernières. Certaines différences entre les mächoires de divers individus lui apparaissent en rapport avec leur àge, plutôt que d'importance spécifique. (1) Chaumont, 1911. — In-8°, 7 p., 1 PI. Ext. Bull. Soc. Hisl. Nat. Hawte- Marne, T. 1. : (2) Londres, 1909. — In-$°, 5 p., 1 PL Geol. Mag., n°3. Dec. V. vol. VI: COS TR NE D AA Te Some ambulacral Structure in the Holectypoida, by H., L, Haw- kins (1). — L'auteur — décrit la composition de l'ambulacre chez les Echinides de ce groupe et fait voir que, chez Pygaster macrocyphus, toutes les plaques sont de simples primaires. Chez Æoleclypusnertalis, il y à formation de quelques majeures voisines du péristome: la primaire adorale s'étend vers le centre de l'aire, la médiane devient au bord externe une simple plaquette porifère, l’'aborale seule se modifie peu. Chez Discoides Forgemolli l'aborale, elle-même, tend à passer à l'état de demi-plaque. Mais chez Conulus albogalerus, on retrouve la disposition primitive d’Holeclypus ; seulement cette dis- position remonte et s'étend jusqu'au voisinage de l’apex. Il est regrettable que l’auteur ait numéroté les plaques de l’ambu- lacre en prenant l’apex pour point de départ. Les péristomiennes, seules fixes et invariables, rarement résorbées dans le groupe, doi- vent être prises comme point de départ pour permettre une exacte comparaison des Genres, tandis que le système adopté par M. Haw- kins, ne peut donner de concordance même pour des individus d'une même espèce, si leur taille est tant soit peu différente. Teeth and buccal structure in Conulus, by H. L. Hawkins (2). — L'auteur montre qu'il existe chez ce Genre, au bord du péristome, * des apophyses analogues à celles de Discotrdes, et il figure trois dents trouvées dans le péristome d’un Conulus subrotundus. Mais il n'ose, de ce fait, conclure à l'existence de dents chez C. albogalerus, dont il considère les plaques buceales comme des modifications de l’appa- reil masticatoire. Cette dernière opinion paraîtra bien singulière, si l’on réfléchit à la coexistence, chez tant de types pentaradiés, de plaques buccales et de mâchoires. Pourquoi en serait-il autrement chez Conulus ? Les auricules sont trop nettes chez C. albogalerus pour que celui-ci n'ait pas eu sa bouche armée de dents. Structure and Evolution of Phyllodes in fossil Echinoidea, by H. L. Hawkins (3). — L'auteur rappelle que l'accumulation des pores près du péristome est un caractère commun à la plupart des Echinides: Ce caractère prend chez les Cassiduloida une disposition particulière, donnant naissance aux bourrelets intérambulacraires, dans l’ambulacre, aux phyllodes pour constituerle floscelle. M. Hawkins 1) Londres, 1910. — In-8°, 5 p., 2 fig. Ext. Geol. Mag., vol VII. 2) Londres, 1911. — In-8°, 5 p., 1 PL. Ext. Geo!, Mag., vol. VIN. 3) Londres, 1911, — In-8°, 9 p., 1 PI, Ext. Geol. Mag., vol. VIII, n° 564, p. 257. Ho examine particulièrement ces phyllodes chez Pygaster semisulcatus, Galeropygus agariciformis, Trematopyqus faringdonensis, Clypeus Ploti, C. Hugi, Pygurus Michelini et Calopyqus carinatus. Les phyllodes imparfaits des trois premiers, sont désignés par le terme hypophyllodes. L'auteur me semble avoir ici un peu confondu les phyllodes avec la disposition par triples paires plus ou moins obliques. En réalité, chez les Gnathastomes, il n'y à ni phyllodes, ni hypophyllodes, car il n'ya pas d’assules porifères internes sans contact avec l’interambu- lacre ; on observe seulement, près du péristome, une disposition pseudotrigéminée des plaques plus ou moins accentuée. Les demi- plaques porifères internes, constitutives des phyllodes, ne se mon- trent que chez les Atélostomes, avec ou sans élargissement péristo- mien des ambulacres. Si cet élargissement fait défaut, on a les phyl- lodes imparfaits des auteurs, ou hypophyllodes, comme chez Gale- ropygus et Trematopyqus. L'importance des phyllodes, au point de vue taxonomique, à été très exagérée; elles sont surtout en rapport avec le degré d'évolution des espèces ou de développement des indi- vidus. Mais ce n'est pas le lieu d'entrer iei à ce sujet dans plus d'explications. Ueber die innere organisation und Stammergeschichte einiger irregular Seeigel der obern Kreide, von F. Klinghardt (1). — Ge Travail, largement illustré, présente un très grand intérêt et dénote, chez l’auteur, un rare talent d'observation. Bien que portant sur des fossiles, il a nécessairement pour base, des études faites sur des espèces vivantes. Pour la désignation des plaques, les chiffres et lettres employés par Loven, ont été heureusement maintenus. Il faut toutefois observer que dans les séries interambulacraires, il n'y a pas, comme le croyait le savant suédois, de plaques doubles 243, mais une série primitive péristomienne, représentant la série unique de Bothriocidarts, et une série secondaire en retrait, comme je l’ai déjà fait observer. On sait que les points d'attache de l'intestin ont laissé à l’intérieur du test quelques traces, légères lamelles ou impressions ponctuées. L'auteur les retrouve chez Echinocorys ovatus (son Ananchytes ovalus), chez Hemipneustes radiatus et Micraster coranguinum. C’est la première fois croyons-nous, que l'attention est appelée sur ces impressions parfois si nettes sur certains moules siliceux et qu'il en est donné une explication scientifique rationnelle. (1) léna, 1911. — In-4°,27 p., 13 PI. — 119 — L'auteur retrouve également, chez //emipneustes et Echinocorys, les traces de l'apophyse péristomienne des Prospalanqus actuels. Les gonades ont ellés mèmes laissé sur la face interne du test, des impressions d'attache retrouvées chez Micrasler coranquinum. Quant aux impressions du bord du péristome, l'auteur paraîl y voir des traces d'auricules, alors qu'il s'agit simplement, selon moi, des surfaces articulaires des principales plaques buccales. M. Klinghardt décrit avec beaucoup de détails, l'appareil aquifère d'Echinocorys vulgaris et de Conulus albogalerus. I à cru voir sur quelques moules d'Echinoconus des trates d'organes mous bien plus délicats, comme les ampoules internes des tubes ambulacraires et des restes de membranes. J'avoue être ici moins convaincu, car il existe, sur beaucoup de moules, un apport siliceux secondaire qui en modifie singulièrement l'aspect. Le bourrelet observé, en rapport avec les sutures ambulacraires, ne reproduit pas les traces d’une membrane qui se serait imprimée en creux et non en saillie sur le moule. Les détails donnés sur la formule ambulacraire de Conulus vien- nent confirmer des faits mis en lumière par des travaux antérieurs ; mais ce que l’on n’avait pas encore constaté, c’est que l’un des pores de la plaquette encastrée dans la primaire adorale débouche inté- rieurement, en raison de son obliquité, dans la suture, ou même dans la primaire adorale, qui semble alors munie de trois pores. L'auteur passe ensuite à l'étude des pièces du plastron, mais il donne, selon moi, une interprétation inexacte de celui d’un fossile confondu avec Holaster planus et qui semble plutôt un Cardiaster de la section Sfernotaxis. Chez cette forme, les plaques sont com- plètement alternes et ne constituent pas deux séries juxtaposées comme le suppose l’auteur. Il y a là une simple exagération d'une disposition connue chez Hemipneustes. Sous réserve de cette légère critique, je constate l'importance des intéressantes observations de M. Klinghardt, et je regrette de ne pouvoir donner de son Mémoire qu'une aussi sommaire analyse, renvoyant ceux que ces questions intéressent à la lecture de l’ou- vrage complet. Description de quelques Echinides nouveaux de la Craie, par Dom A, Valette (1). — Les nouvelles espèces décrites dans cette très intéressante petite Note, permettent de constater la richesse insoup- 1 Auxerre, 1911. — Ext. Bull. Soc. Se. hist. el nat. de Yonne, 2° sem. 1910. In-$°, 31 p., 9 fig. - 120 — connée de la faune écainitique de la Craie de Sens. Ces espèces sont T'ypocidaris Hurezæ (dédié à M"° Hure, l'infatigable chercheuse des fossiles du Sénonien). L'espèce se distingue de tous ses congénères par la disposition de ses granules ambulacraires dont les moins développés sont voisins des pores. Les individus recueillis dans le Santonien moyen et attribués à Phymosoma liara Hagenow (Cida- ris) sont évidemment nouveaux pour la faune locale, mais je fais toute réserve sur leur détermination. Tout d'abord Cidaris liara Hagenow, non publié, est un simple nom de collection et l'espèce doit être attribuée à Agassiz (Catal. rais. p. 47). Son type, M. 6 porte, à taille égale, de plus gros tubercules et l'espèce sénonaise se rap- proche plutôt du véritable P. Kônigt Mantell (non Cotteau). P. pseudo- Marest est créé pour un radiole de la Craie de Michery. Zeuglopleu- rus costulatus Gregory et Palæodiadema fragile Wiltshire n'avaient pas encore été signalés en France. Un très petit Conulus du Santo- nien est rapporté à €. subconicus d'Orbigny, mais me paraît bien différent du type campanien de l'espèce. Enfin l’auteur rappelle la découverte de nouveaux individus d'espèces rares comme Sfereoci- daris Merceyt, Typocidaris pseudohirudo, Pseudopyrina Cotleaur, qui rentre plutôt dans le Genre Globator. Description des Echinides crétacés de la Belgique Il, Echinides de l'étage Sénonien, par J. Lambert(1). — J'ai décrit dans ce Mémoire 59 espèces, dont les 18 nouvelles suivantes : Cidaris ciplyensis, Balanocidaris Schlülteri, Typocidaris arenata, Salenia. Rutoki, Salenidia Schlüteri, Phymosoma fustiarium, Echinoconus hannoniensis, E. Wollemanni, E. globularis, E. turgidulus, Echi- nogalerus pusillus, Calopygus suborbicularis, Holopyqus gracuis, Cassidulus Mortenseni, Heteropneustes Rutoti, Micraster belgicus, M. Duponti, Hemiaster Ruloti. Parmi les autres espèces discutées, il y à lieu de citer : Séereocidaris pseudohirudo Cotteau (Cidarts), Cardiaster Heberti Cotteau — dont €. maximus Schlüter, C. Leh- mannt et Slegaster Facki Stolley sont de simples synonymes — Micraster Stolleyi et M. maestrichtensis Lambert, Salenia antho- phora Muller. etc. En décrivant ces espèces j'ai été amené à en discuter quelques autres et à préciser les caractères et la place des Genres Conulus et Echinoconus. Reprenant à ce sujet la classification générale, j'éta- blis une Famille des Conulusidæ et je restitue au Genre (1) Bruxelles, 1911. — Ext. Mém. Musée roy. Hist. nat., in-4°, 81 p., 3 PI. 2 jai — Pyrina, guathostome, ses limites primitives. Parmi les Atélostomes jétablis la Famille des FProtolampadids el la Sous-Famille des Galeroprsidæ avec lrois lribus Centrocly- pin, //yboclypeinæ et Echinoconinsæ. La Sous-Famille Desorellidæ comprend aussi trois tribus, NKenopy-= Sins, Caratominzæ el Globaterinae. Quelques _Pyrina d'Agassiz (non Desmoulins) passent dans le Genre G/obalor, les autres dans le Genre Pseudopyæina el les espèces anciennes, avec simples primaires au-dessus de l’ambitus, dans le Genre Pygopyrina Pomel. J'éludie dans un appendice les espèces d'Echinoconus étrangères à la Belgique. Ce Genre se distingue très nettement de C'onulus par Fabsence de mâchoires, par ses ambu- lacres composés de primaires, avec pores à peine échelonnés près du péristome et souvrant en dessus dans des plaques relativement hautes. Il à pour synonyme les Genres Galeriles Lamarck 1801 (non 1816), Adelopneustes Gauthier et Pironaster Munier-Chalmas. Les Echinides fossiles des îles Snow-Hill et de Seymour, par J. Lambert (1). — Les espèces fossiles des régions polaires antarc- tiques décrites dans ce Travail consistent surtout enradioles de Cida- ridæ de formes réellement étranges, les uns cupuliformes, les autres en éventail, .et munis parfois d'un style ou appendice latéral plus ou moins développé. Ces formes de radioles et les autres radioles cupu- liformes déjà connus m'ont paru légitimer l'établissement d'un Genre particulier Cyathocidazis, dont le (ype est l’ancien Cidaris cyathifera Agassiz. C. Nordenskjoldi a ses radioles surtout cylindriques, claviformes ou bolétiformes ; ceux de C. palera sont en larges et minces cupules; etceux de C. Erebusse distinguent par leur forme palmée et leur style latéral parfois très développé. L'éta- blissement de ce Genre m'a entraîné à en proposer un autre, Balanocidawmis pour les radioles glandiformes. Les autres espèces nouvelles décrites sont: ÆHolaster Lortolr, Cassti- dulus Anderson, Hemiasler vomer, Scluzastler antarcticus et un individu d'un Genre nouveau Nordenskijôldaster arlarc- licus, voisin de Veopneusles. {1} Stockholm, 1910. — Extr. Wissensdi. ergeb. Schwed. Sud-polar-exped., in-49, 45 p., 1 PI. double, 4901-1903, Bd. IT, Lief. IT. ES = 15 — Catalogue descriptif des fossiles nummulitiques de l’Aude et de l'Hérault, Il Corbières septentrionales, par L, Doncieux (1). — J'ai déjà donné l'analyse de ma Note additionnelle sur les Echi- nides publiée dans cet ouvrage (voir Rev. crit. 15° année n°3, juillet 1911, p.188). Il me reste à examiner les pages dans lesquelles M. Don: cieux donne la liste complète et détaillée des Echinodermes avec indication de leur gisement et de leur niveau stratigraphique. L'au- teur énumère 53 espèces d'Echinides ; parmi les Asterotdea, il décrit des plaques d’un Goniaster et des fragments de bras d’As/ropecten ; puis, parmi les Crinoidea, trois Conocrinus, dont C. prrifornus Munster, C. Thorenti d'Archiac ; il établit enfin une espèce nouvelle d'Antledon, À. alacicus. Note sur quelques Echinides éocéniques des environs de Paris, par J. Lambert (2). — Je rectifie dans cette Note l'attribution géné- rique de Aebertia parisiensis, qui est un véritable Æchinopsis à tubercules perforés et très finement crénelés. Je restitue au Genre moderne Morropsis l’ancien Scuzasler Velaini Cotteau, dont je figure un individu complet. Je décris et fais pour la première fois figurer le type de Prenaster birostralus Sorignet, complètement méconnu par Cotteau et par de Loriol. Je crée le Genre nouveau Rhabdechinus pourune espèce connue parses seuls radioles, R. Bellone Agassiz (Cidaris), mais présumée voisine d'Helerocen- trotus et de Stomopneustes. (3) Ces présomptions se sont d’ailleurs trouvées justifiées par la récente découverte d'un fragment de test de ce Phabdechinus par M. Paul Combes. La Note contient enfin la description de deux espèces nouvelles, Crrcopellis Coulont et Præs- culella Cossmannr. Die fauna der sogenannten Bryozoenmergels von Piszke, von D' V, Vogl (4). — Trois pages de cet ouvrage sont consacrées aux Echinodermes, la plupart cités d’après Pavay. L'auteur rejette dans dans le Genre Brissopsis: Deakia rotundata Pavay, et il en figure une variété nouvelle, e/ongatula. L'individu figuré ne présente pas les tubercules scrobiculés du type de Pavay et est évidemment autre chose, mais avec ses pétales très divergents et les hautes plaques de (1) Lyon, 1911. — Ext. Ann. Univ., nouv. sér., ], fase. 30, In-8°, 190 p. (2) Elbeuf, 1911. — Ext. Bull. Soc. étude Sc. nat. année 1910. In-8:. 12 p., 1 PI: (3) V. le n° précédent de la Rev. crit. Pal. (4) Budapest, 1911. — Ext. Willeil. Jahrb. K. Ungarischen Geol. Reischanstalt, Bd. 18, H. 3. In-$:, 34 p., 8 fig. | É ; son ambulacre impair, il présente tous les caractères d'un Pericos- mus et n'a aucun rapport avec le Genre. Brissopsis. Etudes stratigraphiques et paléontologiques sur le Nummuli- tique de Biarritz, par J. Boussac (1). — Voici un ouvrage des plus intéressants, où sont admirablement résumées toutes les connais- sances acquises sur la paléontologie des célèbres falaises de Biarritz. L'auteur y tente heureusement de rattacher à des étages connus toutes les espèces recueillies. Beaucoup d'Echinides sont malheu- reusement répartis, sans nouvelle discussion, sur les seuls rensei- snements fournis par la Paléontologie francaise. Amblipygus dilatatus est — pour la première fois —signalé dans le riche gisement Lutétien de la Gourèpe. Prenastler Julieri est réuni à P. alpinus. Mais habdocidaris mespilum Desor, plus ancien, passe — à tort selon moi — en synonymie de À. pseudoserrata Cotteau. Eupataqus (ou Brissoides) ornatus est considéré comme passant du Lutécien au Stampien, malgré les différences importantes qui existent entre tous les individus par nous recueillis dans le Lutétien et ceux de l'Oligo- cène. L'auteur nomme «gisement de la villa Marbella » l'ancien gise- ment dit « de Lady Bruce » par de Bouillé, et situé à près d’un demi kilomètre de la villa Marbella, ce qui prête aux plus déplorables confusions ; car, pour les habitants de Biarritz, le gisement de la villa Marbella est le gisement lutétien de la Gourèpe. C'est dans ce gisement de Lady Bruce, ou de l’Hermitage, que M. Boussac à recueilli un fragment un peu informe de Clypéastre, dont il à fait un type nouveau BBiawwitzella marbellensis, peut être en raison surtout de son origine dans l’Auversien. Ce nou- veau Genre est fondé sur l'absence probable de sillons ambula- craires à la face inférieure et sur la forme de ses pétales, non sail- lants, très ouverts, caractères qui sont précisément ceux attribués par Pomel à ses Laganidea considérés par lui comme éocéniques. Dans le Priabonien-Ludien l’auteur signale une nouvelle espèce d'Æchinolampas, E. cachaouensis, très différente, dit-il, de toutes les espèces connues. | Nuove specie di Clypeaster, del D. Lovisato (2). — L'auteur décrit et figure dans cette Note ses Clypeaster Capellinüi, C. Tor- 1) Catane, 1911. — Ext. Rivista ilal. Paleont., année 17, in-8°, 10 p« 2 PI. dont une double. 2) Paris, 1911. — Ext. Annales Hébert, ©. V, in-8:, 95 p., 24 PL. A — quati, C. Canavarti, C. Bassanit et C. Isselr. I les figure avec une réduction des 2/3 ce qui en change un peu Fa physionomie générale. Malheureusement pour le premier, ainsi que M. Lovisato le recon- nait lui-même, ilexistait déjà un C. Capellinu B. Nelli, différent du sien, décrit et figuré dès 1907. D'après les règles des Congrès, cette espèce prime la sienne, qui devra recevoir un nom nouveau, puisque les descriptions sans figures ne peuvent entrer en ligne de compte. Il faut reconnaître que la règle est surtout sage pour les Clypéastres, dont les espèces non figurées ne sont pas sérieusement reconnais- sables et restent à mon avis simplement provisoires. (©. Torquatr est bien voisin de C. Lamberti Lovisato. Di alcune Arbacia fossili, del G. Stefanini (1). — On ne connais- sait de ce Genre qu'une seule espèce fossile, du Pliocène de la Caro- line du Sud, figurée sans description par Tuomey et Holmes. Dans ses visites aux Musées d'Europe, l'auteur en a retrouvé quelques autres l’une de Modène, l’autre des environs de Livourne rapportées à À. pustulata.\1 en conclut que cette espèce de l'Atlantique tropical se serait introduite dans la Méditerranée à la fin du Sicilien, lors des dépôts à S/rombus bubonius. HYDROZOAIRES par M. L. FAUROT. Eine rezente Kerunia-Bildung, von E. Fraas (2). — Kerunia est la désignation générique attribuée à des colonies d'Hydrozoaires fossiles apparentées, ainsi que l’a montré M. Douvillé, au Genre Cyclactinia et Millepora. Dans les deux premiers Genres, des colo- nies ont élé observées, revêtant parfois les coquilles habitées par des Pagures, à la manière des Aydractinia de l’époque actuelle. Un aspect extérieur très particulier, véritablement étrange, carac- (1) Catane, 1911. — Riv. ital. Pal. In-80, 4 p. (2) Stuttgart, 1911. — Miti. Nat. K. n° 74 und Verhand. K. K. Zool. bot. Gest. in Wien, 5 fig. dans le texte. térise Keruntacornuta que Mayer-Eymar à décrit en 1899 et en 1903 (1). Bien qu'assez variable, cet aspect se rapprocherait neuf fois sur dix de celui qui est figuré par M. Fraas, d’après un exemplaire de sa collec- tion. On peut le décrire comme formé d'une masse centrale allongée, irrégulièrement dentée à la partie supérieure et dont une extrémité plus grosse est creusée d’une cavité courbe qui est supposée avoir servi de logement à un Pagure. Latéralement, la masse est prolongée presque à angle droit par deux saillies en forme de cornes, dont les poids s'équilibreraient de telle sorte que le Pagure pourrait déam- buler avec moins de difficultés. Si, dans le specimen dessiné par M. Eraas, la corne droite est proportionnellement plus longue que la corne gauche, cette dernière, par compensation, est plus grosse. Il y aurait là un caractère d'adaptation bien merveilleux puisque son utilité ne serait pas pour le Xerunia, mais pour le Pagure. L'opinion qu'un Pagure se logeait dans la cavité du KXerunta ne semble pas pouvoir étre contredite, car la note de M. Fraas tend à confirmer le fait, signalé antérieurement par M. Douvillé, qu'une petite coquille de Gastropodé se trouve toujours au fond de la cavité. Il importe aussi de rappeler que M. Dollfus à suggéré qu'il y avait analogie entre la forme de certains spécimens de Cycladinia et de Zounthes (les uns et les autres recouvrant des coquilles paguriées) et la forme de Xerunia. M. Fraas fait le même rapprochement au sujet d'Aydractinia calcarea Carter. Peut-être, pourrait-on, pour les motifs exposés dans mon récent Travail (Associations entre Pagures et Actinies. Arch. Zool. Exp. et Grénér.., 1910, p. 483), chercher l'explication de la forme parfois à peu près symétrique de ces Hydrozoaires et de ces Zoanthes, dans leurs conditions de vie ? Mais l'explication essentiellement mécanique que j y propose me paraît être difficilement applicable à Xerunra dont Paspect très singulier, reste énigmatique. On ne peut, d'autre part, se contenter de ce raisonnement par trop finaliste : Si les cornes du Kerunia sont symétriques el équilibrées. c’est à fin que la marche du Pagure qui l'habite, soit rendue plus facile. Il y à d’abord à rechercher le comme ntet non le pourquoi de cette équilibration car le pourquoi n’est sans doute qu’un résultat et non un but. 1) Cet Hydrozoaire a également fait le sujet d'observations publiées par MM. Oppenheim, Nopesa, et plus récemment par MM. Dollfus et Douvillé dans le Bull. Soc. Géol. de France, sous les titres : Contributions à l'Etude des Hydro- zouires fossiles et sur le Genre Keruni«. FORAMINIFÈRES par le Prof. A. SILVESTRI. A proposito dei caratteri micropaleontologici di aléuni Calcari mesozoici della Nurra in Sardegna, par M. C. F. Parona (1). — Dans cette étude micropaléontologique de calcaires du Mésozoïque, nous trouvons indiquée comme existante dans les calcaires du Cré- tacé supérieur de Porto-Conte et de Alghero dans la Sardaigne occi- dentale, une intéressante faune qui, selon l’auteur, se retrouve dansla. presqu'île italienne au Monte-Terminio et au Monte-Laceno, dans la province d’Avellino, et à Noicattaro dans la Pouille. Elle consiste en formes des Genres Zituola, Haplophragmium, 1dalina (1.-antiqua d'Orb.), Periloculina (P. Zitteli Mun.-Chalm. et Schlumb.), Lacazina (L. elongata Mun.-Chalm.), Cristellaria, Vaginulina, Rotalia, Nonio- nina (N. crelacea Schlumb.), Cuneolina (C. conica d'Orb.), T'extula- ri, Meandropsina (M. Vidali Schlumb.), Globigerina, avec des frag- ments de Crinoïdes, de Bryozoaires, et de fréquents vestiges d’une petite Algue, que l’auteur assigne au Genre 7riploporella. C'est dans l’ensemble, comme le fait justement observer M. Parona, la faune de Trago-de-Noguera (Espagne), attribuée par Schlumberger au Santonien. L'auteur rappelle dans sa Note la persistance de certaines formes caractéristiques de la Craie, constatée par M. Prever, son assistant, dans l'Eocène inférieur, et il en conclut à un passage graduel, au point de vue biologique, du Crétacé à l’'Eocène. Nous ne sommes point convaincu de ce passage graduel, tel qu'il résulte des observa- tions de M. Prever et d'autres auteurs; passage dans lequel on ne remarquerait aucune différence morphologique ou structurale parmi les formes qui auraient survécu dans l'Eocène et celles de la même espèce ayant un habitat normal dans le Crétacé. On a toujours trop étudié les, fossiles par eux-mêmes et peu ou point par leur manière de se présenter dans les roches organogéniques, bréchiformes, c'est pourquoi nous croyons, après des investigations personneiles, que beaucoup d'espèces considérées comme ayant survécu, ne sont que des espèces éteintes et remaniées. 4) Turin, 1910. — Extr. 4éti R. Acc. Sc. Torino. XLN, pp. 2-12, 1 PL Dans la planche qui contient de bonnes photolithographies des photomicrographies, on voit reproduite la section longitudinale d'une Nodosaria où Frondicularia, sous le nom « Dentalina ? ». Sopra un supposto Calcare nummulitico dell’ Alta Valle della Marecchia, par M. Domenico Sangiorgi (1). — Dans les calcaires de la haute vallée du fleuve Marecchia en Romagne, MM. Scarabelli, Manzoni et Sacco avaient observés des Nummulites ; d’après l'examen de ceux-ci, M. Sangiorgt avail pensé qu'ils pourraient être, au con- traire, des Amplhistegina ; il à fait vérifier leur détermination par M. Prever, spécialiste dans l'étude des Nummiulites, dans les sections lithologiques qui en contenaient, et à obtenu la confirmation de la présence dans celles-ci de représentants du Genre Amplhuistegina : une espèce y a la supériorité numérique, c'est À. Masi-I1 (Verbeek). Cette constatation est intéressante, parce que l’âge des susdits calcaires, qui était incertain et attribué par les différents auteurs à l'Éocène, ou à l'Oligocène, ou bien au Miocène, peut dorénavant se fixer avec quelque probabilité dans le Miocène. Le formazioni ad Orbitoidi di Rosignano Piemonte e dintorni, par M, P, L, Prever (2). — La région orientale des collines Turin- Valenza, un peu au S.-0. de Casale-Monferrato, forme le sujet de cette Étude ; y à là du Miocène langhien (Burdigalien) en contact, à cause d'une faille, avec l'Éocène. Ce dernier est caractérisé par les fossiles suivants : uembelia (Nummulites) paroa Prever var. ; Paronæa (Nummulites) subirregularis (de la H.); P. variolaria (Lamarek.) ; P. sub-Airaghii Prever; P. Heberti (d'Arch.); P. Gueltardi (d'Arch. et H.) ; P. sub-Melii (Tellini); P. sub-Ramondi (de la H.); Assilina sub=spira (de la H.); Orthophragmina sella (d'Arch.) ; O. Archiaci (Schlumb.) ; Alveolina granum-festucæ (Bose.) ; O. ovoidea d'Orb. ; on peut donc y reconnaître le Lutétien moyen. Parmi les fossiles du Burdigalieu, l'auteur eite : Lepidocyclina sub- dilatata R. Douv. ; L. marginata (Michtti.); L. Tournoueri Lem. et Douv. ; L. pedemontana n. sp. ; Miogypsina irreqularis (Michii.) ; M. complanala Sehlumb. ; Selon les observations jointes par l’auteur lui-même à ces formes, on conclurait que: Lepidocyclina subdilatata R. Douvillé, de Rosi- gnano (Piémont), n'est probablement que Z: dilatata (Miehtti.) ; 1} Pavie, 4909. — Afli Soc. Ilal. Sc. nat., XLNIL, pp. 359-342. 2} Rome, 1909, — Boll. Soc. Geol, Ilal., XXLIN, pp. 145-150. L. Cottreaui R. Douvillé, a été établie par l'attribution erronée de M. R. Douvillé, à L. marginala (Michtti.), d'une forme nouvelle que M. Prever propose d'appeler Z. pedemontana; L. Cottreaui doit done ètre la même chose que ZL. marginata (Michtti.), età ce point de vue, nous croyons que M. Prever à parfaitement raison. Le gisement à Lépidocyclines de Rosignano, dans le Montferrat, n'appartiendrait pas, toujours d'après M. Prever, à l'Helvétien, comme soutient M. R. Douvillé, mais au Burdigalien. D'après nos vues sur les divisions du Miocène, nous sommes d'avis que, sur ce point, c'est M. Prever qui à tort, parce que Helvétien signifie dépôt du littoral, et Burdigalien, dépôt profond, et les Lépidocyelines sont des Forami- nifères d'eaux basses, qui seulement occasionnellement ont pu atteindre les eaux profondes. Sul Calcare miocenico casentinese, par M. Carlo Migliorini (1). — L'auteur décrit dans ce Travail géologique : Nodosaria sp., Globi- gerina sp., Operculina sp., Heterostegina cfr. depressa d'Orb., formes trouvées dans les sections lithologiques de calcaires organogéniques du Casentin (Gressa, Verna et Partina), dont l’âge est controversé, mais quil croit, avec le secours d’autres fossiles plus remarquables, pouvoir attribuer au Miocène helvétien. Revisione delle Lagene scabre fossili in Italia, par M. C. For- nasini (2). — Courte, mais intéressante Note critique sur les Lagènes ayant la surface rugueuse, ou épineuse, ou bien tuberculée, touvées par MM. Costa, G. Seguenza, l'errigi, Egger, Napoli, et A. Silvestri, dans le Tertiaire italien ; avec ces éléments et ceux d’une précédente Note sur les Lagènes réticulées, M. Fornasini commence à poser les fon- dements pour une revision générale des espèces appartenant au Genre Lagena Walker et Boys, s. str. Lepidocicline sannoisiane di Antonimina in Calabria, par M. À. Silvestri 3). — Illustration très détaillée de deux Lépidocy- clines (Lepidocyclina dilatata [Michtü. et L. Tournoueri Lem.etDouv., du Sannoisien (Oligocène inférieur selon de Lapparent) de la Calabre, provenant de la collection de feu G. Seguenza, professeur à l'Univer- (1) Rome, 1911: — Boll. Soc. Geol. Ilal., XXIX (1910), pp. 423-456, 4 fig. (sect. géol. et carte géol.). (2) Bologne, 1910. — Extr. Rendic. R. Ace., Se.(N. S.}, XIV., pp. 3-7, 1 PI. ci Rome, 1910. — Mem. Pontlif. Acc. N. Lincei, XXXII, pp. 103-164. fig. 1-28, (PSPIE one sité de Messine, précédée d'observations sur le classement des OrbitoidinÆæ, dans laquelle Sous-Famille il faut com- prendre : Orbitoides d'Orb., s. str.; Lepidorbitoides À. Silvestri (1907) ; Orthophragmina Munier-Chalmas, s. s/r. ; Orbitoclypeus À. Silvestri (1907) ; Lepidocyclina Gümbel, s. st». ; Miolepidocyclina À. Silv. (1907). Une double planche photolithographique, reproduisant les figures et sections des dites Lépidocyclines et de formes a'liées, 28 gravures dans le texte, et des synonymies très étendues, complètent le Mémoire. On the recent and Fossil Foraminifera of the Shore-sands of Selsey Bill, Sussex : V. — The Cretaceous Foraminifera, by MM.E.Heron-Allenand À. Earland(1). — En poursuivant leur Étude dont nous avons déjà commencé l'analyse dans cette Aevue (2) les auteurs publient cette partie de la faune de Selsey-Bill dans le Sussex (Angleterre), qu'ils pensent être dérivée du Crétacé supérieur (Aturien), mais qui pour nous à, au contraire, la physionomie d'une faune appartenant à un dépôt de profondeur moyenne du Miocène. Parmi les fossiles, ceux qui ontune importance particulière sont : une nouvelle Sagrina (S. crelacea) et une nouvelle ÆZllipsopleurosto- mella (E. pleurostomelloides); pour cette dernière, MM. Heron-Allen et Earland avaient cru pouvoir établir le nouveau Genre KIlipsoi= della qui — correspondant totalement au Genre Z{lipsopleuros- tomella À. Silvestri, fondé antérieurement (3), mais évidemment inconnu de ces auteurs — ne peut être adopté. Ueber Foraminiferen und einen Fischotoliten aus dem Fossilen Globigerinenschlamm von Neu-Guinea, von Herrn R.-J. Schubert (4). — Une nouvelle variété de Globigerina sacculi- fera Brady, et une nouvelle espèce dite Globigerina fistulosa, sont illustrées dans cette Note, laquelle contient la deseriplion sommaire de Foraminifères du Néogène de la Nouvelle-Guinée, du Nouveau- Mecklembourg, et des îles Salomon, constiluant des faunes qui ont beaucoup de ressemblance avec celles du même âge en Europe. (1) Londres, 1910. —- Journ. R: Micr. Soe., 1910, pp. 401-426, PI VI-XI. (2) Année XVI, n241, pp. 63 et 6. (31 Œurin, 1909. — Ali R. Ace. Sce., XXXVII, p. 209. ts) Nienne, 1910: — Verhandl. K. K: geol Keichisanst., n° 1%, pp: 318-328, fig. 1-3. D — 130 — Report on the Recent Foraminifera from the Bay of Palermo, Sicily, 14-20 fms. (Of the Harbour), by M. H. Sidebottom (1). — L'auteur nous fait connaître une faune riche et variée du littoral de Palerme ; les formes qui la constituent ne sont pas faciles à trouver ensemble près des côtes de la Sicile, mais cependant, il n'y à pas à signaler d'espèces nouvelles, sauf Ammodiscus perversus, espèce de valeur taxinomique douteuse, parce que, évidemment, il s'agit d’une forme monstrueuse adhérente du Genre Ammodiscus. En revanche, on peut y remarquer une belle série de Lagènes. Quelques déterminations demanderaient à être rectifiées ; mais avec la méthode de M. H. Sidebottom qui — dans ses diagnoses — n'a pas recours aux sections orientées, on ne pouvait prétendre à une plus grande approximation. et des fautes de détermination étaient inévitables. | Dans les planches sont reproduites plusieurs des espèces diese dans le Lexte, avec de bonnes figures dessinées au microscope. Ce Mémoire est unetrès utile contribution à la connaissance de la faune de la Méditerranée méridionale. Two new Species of Cassidulina, by M. H. Sidebottom (2. — Deux nouvelles espèces récentes de Cassidulina, C. elegans et C. deco- rala, la première avec un plasmostracum à segments anguleux, et la seconde ornée à la surface de reliefs réticulés, forment l'objet de cette Note, dans laquelle on trouve aussi des considérations générales morphologiques, géographiques et géologiques sur ce sujet. e Sull’ oligocene dei dintorni di Campoñfiorito in provincia di Palermo, par M. G. Checchia-Rispoli (3). — En transgression sur le Tithonique et au-dessous du Miocènemoyen, il existe près de Campo- fiorito, dans la province de Palerme, un terrain découvert par l'au- teur, consistant en marnes jaunâtres alternant avec des brêches cal- caires et marneuses, et contenant les fossiles: Operculina complanata (Defr.) ; Heterostegina reticulata Rütim. ; Nummulites (Paronæa) sub- miocontortaTellini ; N.(P.) submiocontorta Parisch ; W. (P.) vasca Joly et Leym.; N.(P.) Boucheridela H.; N.(Bruquieria) intermedia d'Areh.; N.(B.) Fichteli Michtti. ; Gypsina globulus [Reuss]| ; Orthophragmina (1) Manchester, 1910. — Mem. and Proc, Manchester Lil. and Phil. Soc., LIN (1909-1910), (TT), n° 16, pp. 1-36, PI. III. (2) Londrés, 1910. — Journ. QuekelL. Micr. Soc., IT, pp. 105- 108, PLEINS 3): Palerme, 1911. — Giorn. Sc. Nat. ed. Econom., XXVIII, pp. 281-303, PL. I. ré ‘pi 1 «4 Ë - | ER CIO Be ITR 0 PE ME On fe CNT nf) OI EN NOR A SE MA x PASS RO NOR TE Cds ri fer CCR Est LE ELA Pr — 131 — Di Stefanoi Ghecchia-Rispoli ;0. cfr. dubia Checchia-Risp.; Lepidocy- china dilatata [Michtti. |; L. cfr. Raulini Lem. etDouv. Cette faune est attribuée, très justement, par l'auteur, à l’Oligocène. Avec cette déduction stratigraphique et la faune décrite, M. Chec- chia-Rispoli, autrefois adversaire déclaré de la constatation du San- noisien à Lépidocyclines et Nummulites, faite dans les environs de Termini-Imerese, dès 1907, par M. A. Silvestri, vient d'y donner la meilleure confirmation, tandis que son Orthophragmina Di-Stefanoi vient perdre le rôle de fossile caractéristique de l'Eocène de la Sicile, qu'il lui avait attribué. Ueber das Vorkommen von Miogypsina und Lepidocyclina in pliocænen Globigerinengesteinen des Bismarckarchipels, von M. R. J. Schubert (1). — L'auteur a observé dans un calcaire à Glo- bigérines de Lagania dans l'Archipel de Bismarck, deux petites Ar0- gypsina très ressemblantes et peut être identiques à A. irreqularis Michiti. et à M. complanata Schlumb., qu'il appelle M. laganiensis et M. epigona. L'observation est intéressante parce que M. Schubert a pu aussi constater, d'après le rapprochement de l’ensemble de la faune de Lagania, avec celles étudiées dans les autres régions par Karrer, Schwager, Guppy, Noth, et par lui-même, que ces Miogyp- sines appartiennent au Pliocène. Sur ce point, on doit toutefois faire quelques réserves, parce qu'il y a une grande ressemblance parmi les faunes de mer profonde, comme celle de Lagania, entre le Pliocène et le Miocène. M. Schubert annonce aussi la découverte de Lépidocyelines dans le Pliocène de Kapsu (Nouveau-Mecklembourg), qu'il va illustrer dans un autre Travail. Sulla estensione dell’ Oligocene nell’ Appennino settentrionale, par M, D. Pantanelli (2). — Le savant professeur de l'Université de Modène, ayant repris l'étude de la formation de l’Apennin Modénais contenant les couches à petites Lépidocycelines (Lepidocyclina Tour- noueri Lem. et Douv., etc.), qu'il avait attribuée en 1893 à l'Eo- cène, s'est convaincu qu'elle à une position supérieure aux argiles écailleuses et aux serpentins de l'Eocène proprement dit. En se repé- rant à uneliste de fossiles des dites couches, dueà M. À. Silvestri, d’après les matériaux que M. Pantanelli même lui avait confiés, celui-ci 1) Vienne, 1910. — Verh. K.K.geol. Reichsanst., n° 17et18,pp. 295-398, fio. 1-2. 2) Modène, 1911, — Aili. Soc. Nal. Mal. di Modena (4), XIE, pp. 28-57. — 132 — croît (la liste, publiée dans la Note ne contenant pas de Nummulites) pouvoir soutenir aujourd'hui que l’âge du terrain est Oligocène. La Note contient beaucoup de considérations stratigraphiques intéressantes, mais sur lesquelles nous ne pouvons insister ici. Distribuzione geografica e geologica di due Lepidocicline comuni nel terziaro italiano, par M, À, Siivestri (2). — Etude géo- logique faisant suite au précédent Mémoire paléontologique intitulé : « Lepidocicline sannoisiane di Antonimina in Calabria » : dans cette Etude, l’auteurs'occupe de la vérification de l’âge sannoisien des dites Lépidocycelines, et de la revue critique des notices données par les auteurs, sur la distribution stratigraphique de Zepidocyclina dilatata (Michtti.) et Z. T'ournoueri Lem. et Douvillé, : nous en résumerons les conclusions capilales. Les Lépidocyclines, en général, sont confinées dans la Mesogée (selon M. H. Douvillé) et comprises entre l’Oligocène inférieur et le Miocène moyen. Celles de l'Oligocène, il les sépare dans deux hori- zons : l’inférieur, ou Priabonien (s. str.), etle supérieur, ou Rupélien- Sannoisien. La diversité de faune parmi ces deux horizons, est attri- buée par l’auteur à une transgression de l'Oligocène, très importante pour l'explication de faits singuliers, tels que la découverte de Num- mulites du Lutétien et du Bartonien, et d'Orbitoïdes (s. s{r.) de la Craie, dans le Sannoisien de la Sicile, ete. Une riche littérature du sujet termine ce Mémoire. La Marginulina fissicostata (Gümbel) del Pliocene della Far- nesina, par M. A. Silvestri (1). — Sur des Lopotypes de la forme des sables grises de la Farnesina près de Rome, étudiée et appelée par M. F. Napoli, Warginulina raphanus var. crebricosta Seg., M. A. Sil- vestri a pu exécuter des recherches morphologiques et structurales, d'après lesquelles il à reconnu qu'il faut modifier le nom susdit et le remplacer par : Warginulina fissicostala Gümbel. De cette espèce, il donne les habitat, ainsi que la synonymie, et il fait connaître le dimorphisme. Osservazioni sul Miocene medio dei dintorni di S. Mauro Torinese, par M. L. Ferrero (3). — Ayant pris en considération 1} Rome, 1911. — Mein. Ponlif. Acc. N. Lincei, vol. XXIX, pp. 1-17. (2) Rome, 1911. — Ath. Pontif. Acc. N. Lincei, LXIV, (1910-1911), pp. 1112183; fig. {a-c. 3) Rome, 1909. — Boll. Soc. Geol. Itat., XXNILL, pp. 131-144, PI. I. — 133 — deux sections géologiques du Miocène des environs de Turin, avec leurs fossiles, l’auteur en fait ressortir qu'il n’y à pas une démarca- tion nellement tranchée parmi le « Langhien » (Burdigalien) et l'Hel- vétien, en se fondant sur les caractères lithologiques et stratigra- phiques ; mais en prenant en considération les éléments paléonto- logiques, on à des différenciations faunistiques qu'il faut attribuer, plutôt qu'à des temps divers, à des variations de facies produites par le milieu ambiant, la sédimentation et la profondeur : diffé- rencialions qu'on peul réduire, dans le cas en question, à l'existence de Lépidocyclines dans les zones bathymétriquement plus profondes. Ces Lépidocyclines consistent en de nombreux individus de Lepido- cychna Negrü n. sp. (ligurée dans la planche); par le contour lan- céolé dans la section équatoriale des loges du plan moyen, el par la disposition de celles-ci en cycles réguliers jusque près du centre, cette forme est pour nous un représentant du Genre Miolepidocyclina A. Silvestri (1907), ainsi que Lepidocyclina burdigalensis Gümbel (Miogypsina burdigalensis, selon Ch. Schlumberger). On the Recent and Fossil Foraminifera of the Shore-sands of Selsey-Bill, Sussex (IV), by MM.E. Heron-Allen and A. Earland (2). — C'est la quatrième livraison de l'étude qui porte le même titre, où, après un retour sur leur nouveau Genre Cycloloculina (1908) et ses espèces C. annulata (1908) et C. polyqyra (1908), les auteurs, en adoptant la classification de H. B. Brady, décrivent des Aotalidæ appartenant aux Genres Planorbulina, Truncatulina, Anomalinu, Rotalia, Gypsina, Polytremu, et des Nummulitidæ des Genres Nonionina, Polystomella, Amphistegina, Operculina et Nummulites. Très intéressante est la nouvelle illustration de Pulvinulina semi- marginala d'Orbigny, espèce connue jusqu'ici seulement par Terquem et M. Fornasini, et dont ce dernier auteur avait publié le dessin con- tenu dans les planches inédites de d'Orbignv, qui en avait fait con-: naître seulement le nom. MM. Heron-Allen et Earland cilent parmi les espèces observées Nummuliles planulata Lanarek., N. lævigata Lainck., N. variolaria Sow., NV. eleguns Sow., et N. wemmelensis de Ia IL. et Van den Brœæck, sur l'autorité de M. Lister ; on pourrait en déduire des conelu- sions straligraphiques si l’on n'avait pas la certitude du remaniement de la faune de Selsey-Bill. (2) Londres, 1909. — Journ. R. Micr. Soc., 1909, pp. 617-698, PI. XX-XXI. dr L'esistenza del Cretaceo sul Monte S, Giuliano (M. Erice) presso Trapani, par M, G. Checchia-Rispoli (1). — Dans une roche calea- réo-marneuse bréchiforme du sommet du Monte-$. Giuliano (Monte- Erice) près de Trapani (Sicile), appartenant à un terrain attribué par les cartes géologiques italiennes à l'Eocène, M. G. Checchia-Rispoli a pu observer parmi des fragments de Bivalves et de Bélemnites, une grande quantité de Foraminifères du Genre Crbitolina Lamcek., qu'il assigne à Orbilolina concava Lamck. et à une autre forme voisine d'Orbilolina conoidea Gras. D'après cette trouvaille, l'auteur croit pouvoir attribuer la formation, si Féchelle de la distribution strati- graphique des Orbitolina est exacte, au Eénomanien. Nous nous permettons de manifester des doutes sur cette conclu- sion : il pourrait s'agir d'Eocène constitué aux dépens du Crétacé, et cela arrive plutôt souvent dans les terrains géologiques de l'Italie péninsulaire et de la Sicile; l'aspect bréchiforme de la roche et la fragmentation des tests de Mollusques qu'elle renferme, confirme- raient notre manière de voir dans la question; mais, pour savoir exactement à quel parli s'arrêter, il faudrait pouvoir examiner litho- logiquement la texture du calcaire organogénique contenant ces Orbitolina. : Sul!’ esistenza dell’ Oligocene nella regione del Monte Judica, par M. G. Checchia-Rispoli (2). — Dans une formation calcaréo- argileuse des environs de Catenanuova (Sicile), M. Checchia-Rispoli a observé, parmi d’autres Foraminifères, Lepidocyclina avec Ortho- phragmina et Nummulites, et de ce dernier Genre surtout le couple Nummulites + sur la présence de laquelle, à défaut de Nummulites caractéristiques de l'Eocène, il arrive à cette conclusion que le terrain est de l'Oligocène. L'existence de l'Oligocène à Nummulites et à Lépidocyclines dans la Sicile, avait déjà été affirmée par M. A. Silvestri, mais contestée par M. Checchia-Rispoli, et cela pour les environs de Termini- Imerese (Palerme). Ueber das variieren der Foraminiferengattung Frondicularia Defr,,vonHerrn.F. Dettmer(3).— Le Genre l'rondicularia Defrance, comme beaucoup d'autres Genres de Foraminifères, est très variable : (1) Rome, 1910. — Boll. Soc, Geol. Ital., XXNIIT (1909), pp. CXLVIIL-CXLVIIL (2) Rome, 1910. — Rendic. R. Acc. Lincei, CL. sc. fis. mal. e nat., 5° sér., MIX. (3) Stuttgart, 1911. — N. Jahrb. Min. Geol. u. Paäalæont., 1, pp. 149-159,PI. XI NET ME Us" — 135 — M. Dettmer, qui décrit des cas detelle variabilité, en propose l'arran- sement dans cinq types, c'est-à-dire le type Wonobrachiala n., le Tri- brachialu Reuss, le Flabellinella Schubert, le frondovaginulina n., et le Mixotribrachiata n. ae Platôt que de variations, il s’agit en général du phénomène du biformisme (non dimorphisme) ; la connaissance en serait très utile pour lâcher de découvrir le phylum des composants du Genre susdit, qui n'est pas naturellement constitué, parce qu'il comprend des formes qui représentent le stade final de séries évolutives con- vergentes ou parallèles. On Polytrema and some allied Genera. À study of some sedentary Foraminifera based mainly on a collection made by prof. Stanley Gardiner in the Indian Ocean, by M. S. J. Hick- son (1). — L'auteur, professeur à l'Université de Manchester, à pu examiner quelques échantillons de l'Océan Indien qu'il avait eus du professeur Stanley Gardiner, et de plus une riche collection du Musée universitaire de la dite ville; il en a fait l’objet d’une étude vraiment soignée ; certaines formes y incluses, jadis attribuées au Genre Poly- trema, mais qu'il a réussi à distinguer dans trois Genres, dont deux sont nouveaux: Polylrema Risso. s. str., Homotrema et Sporadotremna. Dans cette Monographie, il décrit et repré- sente aussi, avec photographies et dessins, la forme et la structure des espèces Polytrema miniaceum Pallas, Homotrema rubrun Lamcek., Sporadotrema cylindricum Carter et Sp. mesentericum Carter, des- quelles il fait connaître aussi les synonymies, et les habitat géogra- phique et bathométrique. C'est une belle Monographie, très utile pour l'interprétation des Polytrema ou des pseudo-Polytrema du Tertiaire. Triasforaminiferen aus dem Bakony, von M.E. Vadasz (2). — Etude quelque peu sommaire, mais importante et bien conduite, de soixante Foraminifères triasiques, que l’auteur a fait précéder de la littérature de la question. On doit signaler les espèces et variétés nouvelles dont nous trans- (1) Londres, 1914. — Trans. Linn. Soc. London, 2° sér., « Zoology » XIV, 5‘ partie pp. 443-461, fig. 1, PI. XXX-XXXII. (Cette monographie est une partie du 3° volume de l'ouvrageintitulé : « The Percy Slade Trust Expedition Lo the Indian Ocean in 1905, under Lhe leadeship of M. J. Stanley Gardiner » }). (21 Budapest, 1910. — Result. Wissensch. Brforsch. Balalonsees, 1, 1 partie, « Palæont. Anhang », pp. 3-44, fig. 1-20, PI. IH. — 136 — crivons ici les noms : Pifarina hungarica, Frondicularia acuta, Cym- balopora hungarica et C. hungarica var. quadrata, C. oblonga. Les trois dernières ont un intérêt particulier, ainsi que la présence parmi les fossiles en question d'un Amplhistegina que M. Vadasz à déter- miné sous le nom A. vulgaris d'Orb. Dans le texte du Mémoire, il ÿ a quelques inexactitudes diagnos- tiques, produites par ce fait que l’auteur ne suit pas la méthode des sections orientées de Munier-Chalmas etSchlumberger; par exemple: Frondicularia nitida Terquem, est au contraire un Lingulina proba- blement arénacé : lrondicularia brizæ/ormis Born., F. lala Burbach, F.carinala Burb.et F. acula n. sp., sont des Spiroplecta, appartenant à une méme espèce ; en ce qui concerne particulièrement #. acula, on peut y reconnaitre la forme microsphérique (forme B) selon le dimorphisme. OUVRAGES GÉNÉRAUX ET DIVERS par M. COSSMANN. Traité de Géologie. Il. Les périodes géologiques, (fasc. 3), par E. Haug (1). — Ce dernier fascicule de l’œuvre monumentale de notre confrère reste à la hauteur des précédents, quoique le sujet füt moins grandiose, la période tertiaire et le quaternaire constituant un sujet plus « rebattu ». Aux anciens termes consacrés par un long usage, depuis Lyell (1833) : PALÉOGÈNE, EOcÈNE, OLIGOCÈNE, auxquels il reproche d'être dépourvus de sens, l’auteur subslitue : EONUMMULITIQUE, MÉSONUMMU- LITIQUE el NÉONUMMULITIQUE, s'appliquant à des terrrains qui — M. Haug le reconnait lui-même — ne contiennent parfois pas trace de Nummulites ; de ce que la mème critique a été adressée à Carbo- niférien ou Crétacique qui, dans bien des pays, ne renferment ni charbon, ni craie, il ne s'ensuit pas qu'il y ait avantage à multiplier des termes de cette nature, surtout quand ils ont l'inconvénient de (1) Paris, 1911. — Vol. in-$: de 626 p. avec 290 et 64 PI. hors-texte. Librairie Armand Colin, 5, rue de Mézières. or À nous obliger à aligner sept syllabes là où lon se bornait à trois ou quatre. Dans les caractères généraux de ces périodes, M. Haug à surtout insisté sur le rôle important qu'ont joué les Mammifères à chaque époque, car les Invertébrés el surtout les Mollusques ne peuvent guère être envisagés comine caractérisant plus particulièrement l'époque nummulitique par exemple. La fixation des limites de cette dernière donne souvent lieu à des hésitations : lauteur démontre que la séparation entre le Crétacique et le Tertiaire doit précisément se faire entre le Danien et de Montien. Quant à la limite. supérieure, il estime — et je suis tout à fait d'accord avec lui sur ce point — que l’Aquitanien doit appartenir à la période néogénique. Les fossiles du Bassin de Paris sont tellement connus que l’on conçoit que M. Haug n'ait pas jugé utile d'en émailler les pages de son livre; il a préféré, avec raison, figurer des espèces moins con- nues, telles que : la mut PBrqgoti Cossm. de C. cornucopiæ, dans le Cotentin ; Ambliypyqus dilatalus du Lutécien du Vicentin ; un crâne d'Uintatherium mirabile, de l'Utah ; une intéressante plaquette de Prolebias cephalotes d'Aïx-en-Provence ; une mächoire inférieure de Piyrotherium, de Patagonie, ete. Le terme NÉOGÈNE — qui à une signification mondiale — est préféré, à juste litre à la dénomination MÉDITERRANÉEN qui est beau- coup trop restreinte et qui dépasse d’ailleurs le Tertiaire. M. Haug a fait figurer : Clypeasler grandiflorus. Pecten subbenedictus, Con- gerta subglobosa, Vivipara Neumayri (série de mutations), Valen- crennesta Schafarziki, des molaires de quatre Mastodon, d’autres Vertébrés (PL. CXXX), etc. Le chapitre se termine par quelques pages sur les phénomènes volcaniques et sur les éruptions d'Auvergne en particulier. De la période quaternaire nous retiendrons surtout les concelu- sions : aucune modification capitale ne s’est produite dans la répar- lition des continents, au cours de cette époque, mais les moditica- tions portent surtout sur les péninsules et les grandes îles. Au début de l'époque, un refroidissement assez sensible s'est fait sentir dans les mers qui baignaient l'Europe occidentale, Mais M. Haug se borne à citer les diverses hypothèses qui ont été émises au sujet des causes de ce phénomène, aucune d'elles n’en explique la périodicité que M. Haug attribue à des mouvements épirogéniques. L'infime importance des rares et légères critiques que nous avons faites au cours de l'analyse de ce grand ouvrage en démontre la haute valeur : lorsqu'en présence d’une somme aussi considérable — 138 — de faits savamment coordonnés, on ne trouve à glaner que quelques détails au sujet desquels il y a désaccord, c'est qu'il s’agit effective- ment d’une œuvre vigoureusement constituée et c’est le plus sincère compliment que nous avons à adresser à M. Haug pour son Traité de Géologie. Paleogeography of North America, by Ch. Schuchert (1). — Bien qu'il s'agisse d'un Travail dans lequel la Paléontologie ne joue qu'un rôle assez effacé, nous ne pouvons manquer de signaler aux lecteurs de la Revue l'application au continent Nord-Américain des procédés de reconstitution des continents anciens, dont de Lappa- reut a fait un si judicieux emploi dans son traité de Géologie. Ici, les cartes nous montrent l'Amérique du Nord sous toutes ses faces sue- cessives, avec les détails que ne pouvait comporter — dans les pré- cédents ouvrages — le format des cartes s'appliquant à la mappe- monde complète. La table de répartition des périodes stratigraphiques (p. 606) contient plusieurs innovations et notamment, la coupure très nette à faire, d’après l’auteur, entre l'Ordovicien et le Silurien, puisque le premier se rattacheraitau Cambrien pour former le Paléozoïque pro- prement dit, tandis que le NÉoPALÉOZOÏQUE comprendrait les couches du Silurien au Permien. Il resterait à prouver que la coupure des faunes est aussi nette et s’il y a réellement là de quoi motiver la distinelion de deux ères différentes. Die Entwicklungsgedanke in der Paläontologie, von Dr. C. Diener (2). — Dans ce discours, le savant professeur viennois rap- pelle brièvement les récents progrès des idées évolutionnistes en Paléontologie, mais il constate en terminant qu'il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour atteindre le but, c’est-à-dire, pour que nous soyons en état d'écrire l'histoire des êtres éleints. Pourquoi cerlains types, tels que les Ammonites, les Rudistes, les Reptiles marins, se sont-ils complètement éteints, tandis que d’autres formes indifférentes, comme par exemple les Lingules, sont restées à peu près ce quelles étaient dans les temps paléozoïques. Si, comme le disait Quenstedt, il y a plus d’un demi sièele, « à linstar de l'individu, l'espèce porte en elle le germe de sa mort », il faut convenir que la longévité varie beaucoup selon les groupes. 1) New-York, 1910. — Bull. geol. Soc. Amer., Vol. 20, pp. 427-606. PI. 46-101. 2) Vienne, 1909. — Extr. Ver. z. verbr. nat. Kennt., 49 Jahrg., H.2, in-16. ( { a] È 3 : F ] — 139 — Dans le cours de cet exposé sommaire, M. Diener à aussi effleuré les questions de convergences el défini les termes monophylétique, polyphylétique ; il cite le Genre £quus comme un exemple diphyle- tique, dans l'Ancien et le Nouveau-Monde. Die Lebensweise der Zweischaler des Solnhofener lithogra- phischen Schiefers, von H. v. Staff u. H. Reck (1). — On s’est souvent demandé comment il se faisait que — dans les calcaires lithographiques de Solenhofen — alors que les Ammonites étaient à peu près complètement détruites on trouvait fréquemment des valves opposées de Pélécypodes en parfait état de conservation. En examinant la position relative de ces débris, on s’apercoit que leur enlassement n'est même pas compatible avec les conditions élémen- taires de l'existence en commun, et que vraisemblablement, les bivalves étaient encore en vie quand ils sont venus se déposer sur les débris de Céphalopodes. Toutefois les auteurs précités ne nous disent pas pour quel motif des colonies d’une même espèce sont venues échouer dans ces conditions. La question n'est donc qu'amorcée, sans qu'il s'en dégage une conclusion bien nette. Les faciès du Dogger ou oolithique dans le Jura et les régions voisines, par le D: L, Rollier (2). — Ce livre n’est pas seulement une Etude stratigraphique, il contient d'utiles indications sur les fossiles caractéristiques des couches comprises entre l’Aalénien et le Callovien, chaque étage étant composé de deux Groupes principaux : un faciès marneux à la base, un faciès oolithique au sommet. A la suile du tableau de répartition stratigraphique des fossiles, avec indication de leur filiation, l’auteur développe cette filiation däns le texte (malheureusement sans figures à l'appui) et il impose des noms nouveaux aux mutations qui se présentent dans des ter- rains autres que le gisement de la forme typique. À défaut de figuration, il y à du moins — soit pour les espèces connues, soit pour les espèces dédoublées — quelques lignes de critériums distinelifs qui peuvent guider le lecteur. Dans les Céphalopodes, M. Rollier a proposé, en 1909, le nom @xyeerites pour An. aspidoides Oppel. ; mais tout ce qui concerne les Pertsphincltes, Parkinsonta ete., doitètre examiné plus à fond par l'un de nos colla- borateurs. A} Berlin, 1911, — Extr. Siz. ges. Nal. Freunde, n° 3, pp. 157-175, PI. VI-XT, in-8°. (2) Zurich, 4914, — Mém. in-4# de 352 p. avec 56 clichés dans le texte. — 140 — Palæontologia universalis, fasc. I, sér. II (1). — Ce fascicule qui termine la 3° série, contient ies espèces ci-après : Ammoniles Pallastanus d'Orb., par M. R. Douv.; Vrirgatiles, PorrL. Ammoniles Merendorffi d'Orb., par M. R. Douvillé; Douvillerce- ras, APT. Ammonites uralensis d'Orb., par M. R. Douviilé; Æeppleriles, CALL. inf. Ammonites Kirghisensis d'Orb., par M. R. Douvillé; Aulacoste- phanus, Kin. sup. Ammontitessubcordatus d'Orb., par M. R. Douv. ; Cardioceras, Kim. Ammonites Okensis d'Orb., par M. R. Douvillé; Craspedites, PorTL. sup. | Ammonites Tchefkinit d'Orb., par M. R. Douviilé; Cadoceras, Car. et Oxr. Ammoniles Fischerianus d'Orb., par M. R. Douvillé ; Aspidoceras, CALL. ou OXxF. Strombus Fortist Brong., par M. J. Boussac ; magnifique échantil- lon holotype de Brongniart, provenant de l’AUVERSIEN de Ronea ; S.-G. Dilaltilabrum Cossm. Ammontiles Eupalus d'Orb., par M.R. Douv.; Pertsphinctes, Ki. Ammonites Dupinianus d'Orb., par M. R. Douv. ; Desmoceras,Ats. Ammonttes mosensis d'Orb., par M.R. Douv.; Aystatoceras, Ars. Ammonites Puzosianus d'Orb., par M.R. Douv.; Parahoplites, Ars. Tornatella Dormoistana d'Orb., par M. P. Lemoine qui pense que c'est une mutation distincte de la suivante, et qu'elle caractérise l'étage SÉQUANIEN, conformément à l'opinion de Loriol: c'est d’ail- leurs un Aclæonina. Tornatella acuta d'Orb. par M. P. Lemoine; caractérise plutôt l'étage KIMMÉRIDGIEN; Aclæonina acula peut donc être séparée de A. Dormoistana contrairement à l'opinion exprimée par moi, en 1895, dans la première livraison de mes « Essais de Paléoc. comp. »; je me rallie volontiers actuellement à cet avis. Ammontiles Gastont Defr. in Brongn.; par M. R. Douvillé ; Acantho- ceras, CÉN. Spaiangus delphinas Defr, par M. Cottreau ; Prospatangus, Bu». Spatanqus coranquinum Brongn. non Klein, par M. Cottreau ; Micraster, ArtR. [ = W. Brongniarti Héb.|. Ammonites Calisto d'Orb., par M. R. Douvillé ; Berriaseila, Barr. (1) Juillet, 1911. — 56 fiches (figures ou texte). V. ci-après l'analyse des Cépha- lopodes. Le Trochus Rhodan: Brongn., par M. Cossm. ; Pleurolomaria, Ars. Trochus cirroides Brong., par M. Cossmann; Solarium, Ars. ; une figure complémentaire indique l’ornementation, d’après Pictet et R. Hemicardium tuberculatum Broug., par M. Cossmann qui — après discussion approfondie — en conclut que cette coquille doit prendre le nom Granocardium Moulontanum d'Orb. sp. CÉNOn. Donacites Aiduint Brong., par M. Cossmann ; Pleuromiya, Kim. Lutraria Jurassi Brong., par M. Cossmann ; Pleuromuya, BA. Lutraria Gurgitis Brong., par M. Cossmann ; Glycymerts, Apr. Troisième supplément à la description géologique de la partie jurassienne de la Feuille Vii de la Carte géologique de la Suisse, par le D' L. Roilier (1) — Dans ce Mémoire stratigraphique, nous n'avons à relever que la faune (PI. 1) des calcaires d’eau douce du Stampien supérieur du Bagenthal, en corrélation avec celle de lOli- socène de Souabe et de Mayence (PI. IL), et avec celle del’Aquitanien supérieur (PI. {IL), puis la faunule de Vindobonien du Jura central, cette dernière marine. Chaque forme esi abondamment représentée par des phototypies très réussies. Versteinerungen der deutschen Trias (des Bundsandsteins, Muschelkalks und Keupers) von À. Langenhan (2). — Les figures reproduites dans cet atlas iconographique, sont de la main de lau- teur et elles donnent une idée très nette de toute la faune qui —en ce qui concerne particulièrement les Mollusques du Muschelkaik — est dans un état de conservation peu satisfaisant. Cependant les déter- minations sont faciles avec ces figures, etii faut savoir gré à M. Lan- genhan d’avoir ainsi groupé en un synopsis saisissant, toute celte faune disséminée dans un grandnombre de publications antérieures ; il n’y à d’ailleurs que quelques rares espèces nouvelles, et la synony- mie des espèces déjà connues n'est pas repérée dans les légendes qui sont fort sommaires. Malgré ces lacunes, l'ouvrage peut rendre des services à beaucoup de débutants. Die Mesozoische Fischotolithen aus Norddeutschiand, von D’ E. Stolley (3). — Les Ololithes mosozoïques sont en général, rares et peu connus : l’auteur à eu l'occasion d’éludier des spécimens rela- 1) Bernes, 1910. — Vol. in-4° de 230 p. avec 4 PL phot. (2) Friedrichroda, sans date, — Atlas de 28 PI. avec texte explicalif, in" 3) Hanovre, 1910, — Ext. Jahrb. med. geol. Ver. pp. 246-257, PI. VIT. in-12, HA tivement très anciens, provenant du Charmouthien de Bornholm, et représentant — pour lui — un type ancestral auquelila donné le nom Archæotolithus, dont le génotype est son espèce nouvelle A. trigonalis, très voisine d'O. bornholmensis Malt. et Grünw. du Bajocien. La forme trigone est totalement différente de celle des Oto- lithes du Crétacé, par exemple de celle d'O. neocomiensis n. sp. que l’auteur décrit et figure à titre de comparaison, et qui est plutôt subo- voïde. Precarboniferous Life-Provinces, by CGowper Reed (1). — Le problème de la distribution géographique des êtres organisés dans les mers paléozoïques n'est pas encore résolu d'une manière com- plètement satisfaisante. Les Trilobites — qui pourraient fournir d'utiles indications à cet égard — sont malheureusement des Crus- tacés éteints, dont la Biologie n'est guère comparable à celle des Crus- tacés actuels. Néanmoins, en se basant sur les résultats déjà acquis, M. Reed a essayé de reconstituer l'extension — dans toute la région Pacifique — de la période Cambrienne, de l'Ordovicien, du Silurien el du Dévonien; mais ses conclusions auraient gagné en clarté . s'il y avait joint des cartes d’affleurements, comme l’a fait M. Schu- chert dans l'ouvrage analysé ci-dessus. Desmemys Bertelsmanni n. g8. n. sp. Ein Beitrag zur Kenntnis der Thalassemydidæ Rutimeyer, von Th. Wegner (2). — L'auteur rappelle que les débris de Chéloniens du Jura supérieur et du Weal- dien ont été successivement étudiés par Mantell, Rutimeyer, Lydek- vier, Dollo, ete. Le beau spécimen qui fait l’objet de ce Mémoire a été récemment recueilli dans le Wealdien de Westphalie, auxenvironsde Groningue et près de la frontière hollandaise; il se compose de la plus grande partie de la carapace et de l’ossature interne dont Pas- semblage est reconstitué, d’une manière saisissante sur les deux planches annexées au Mémoire. Il s’agit d’ailleurs d'un individu d'assez grande taille, mesurant 18 centimètres de longueur, sur 15 centimètres environ de largeur. La carapace faiblement bombée est ovale; les pieds et la tète sont inconnus. En comparant ces élé- ments aux formes déjà connues, M. Wegner conclut que ce Chélonien appartient à un nouveau G. Besmemys, de la Famille Thalas- semydidæ Rutim. (G.-T. D. Berlelsmannt Wegner). Il le compare à 1) Calcutta, 1910 Extr. Records Geol. Surv. India, vol. XL, 35 p. in-$°, (2) Stutigart, 1911. — Palæontogr. 58 Bd., pp. 105-132, PL. VITI-IX, D % LE de. f 22 fi ca — 143 — Pleurosternum, Euryslernum, Plalychelys, ele. et à cetle occasion, il constate que les Thalassemydidæ ne sont probablement pas un stade, constamment resté jeune, des Æmiydee. Le Mémoire se termine par un intéressant tableau d'évolution stra- tigraphique des Chéloniens répartis en groupes d'eau douce ou d'eau de mer, en corrélation avec la disparition du bassinet des plaques dorsales. Studier ôfver Dictyograptusskiefern och dess graänslager med Sarskild hänsyn til i Skane Fôrecominande Bildningar, af A. H. Westergard (1). — Après une introduction stratigraphique très nourrie, l’auteur aborde la description paléontologique des fos- siles recueillis dans les formations paléozoïques à Miclyograptus. Malheureusement l'emploi exelusif d'une langue qui m'est peu fami- _ lière, m obligera à être très bref dans cette analyse. Nous trouvons d'abord un certain nombre de Trilobites: Pellura cornigeran.sp., Parabolina heres Brügger ; Bæckia scanica, Fuloma primordiale, Niobe primæva nn. sp.; Eremos bryograplorum n. Sp. Un seul Gastropode : Capulus stmplex Môberg ; quelques Bra- chiopodes ; puis, les Diclyograplus qui ont donné leur nom aux couches en question (Diclyograplus flabelliformis Eichw., et ses variétés) ; Bryograplus hunnebergensis Müberg, B. Ajerulfi Lap- worth, Clonograplus tenellus Linnarsson et ses variétés. Enfin Pro- lospongia fenestrala Salter, représentée par quelques spicules, et un corps problématique consistant en de longues aiguilles rectuli- gnes qui n’ont qu'un lointain rapport avec le Ptéropode Acestra _subularis Rœmer, 1861. Dendroid graptolites of the Niagaran dolomites at Hamilton, Ontario, by Ray S. Bassler (2). — Ce Mémoire à été constitué en grande partie avec les manuscrits du D! Gurley quis’oceupait, depuis plus de 15 ans, du classement des Graptolites, au Musée National de Washington. M. Ray Bassler à conservé la plupart des noms spéei- fiques de Gurley, et il a mis le classement générique en harmonie avec les récents (ravaux de Miss Elles Wood, et avec ceux de Rue- demann. Presque Loutes les espèces de Dendrograplus élaient antérieure- ment décrites par Spencer; il y à lieu d'y ajouter D. phainothica (1) Lund, 1909. — Extr. K. fysiograf. Solisk. hand. Bd. 20, 79 p., à PI im-4°, 2) Washington, 1909. — U, $S. Nal. Mus. Bull. 65, 61 p:, 5 PL en simili. re Gurley et D. ontlarioensts Bassler ; il en est de même de Callograplus, deux espèces nouvelles de Gurley. Quant à Drcliyonema (Diclyograp- lus in Lapworth), D. crassibasale Gurley, est caractérisé par son réseau beaucoup plus serré, D. polymorphum G. par ses branches plus entrecroisées, moins régulièrement bifurquées que chez D. sub- reliforme Spencer, ete... Calyplograplus Spencer, est représenté par 3 espèces ; Rhizograplus bulbosus Spenc. ; Odontocaulis, deux espèces nouvelles ; Cyclograplus rotadentalus Spencer ; /nocaulis Hall, beaucoup plus ramuleux ; Acanthograplus Spencer, à bran- ches épineuses; enfin, Thamnograplus Hall. filiforme, deux espè- ces de Spencer. Avec les cinq Planches qui accompagnent ce Mémoire et les 91 croquis intercalés dans le texte, on arrive très aisément à saisir la physionomie différentielle de ees êtres primitifs. New Paleozoic Insects from the vicinity of Mazon Creek, Illinois, by À. Handlirsch (1. — L'auteur a soin de nous dire que les Insectes décrits dans cette Note ne représentent qu'une petite faunule de cette région. L'auteur signale un Protodonate, deux Mégosécoptères, dix-neuf Protorthoptères, huit Protoblattines et un Sypharopteroïde. M. Handlirsch, de Vienne, crée un grand nombre de nouvelles Familles et de Nouveaux-Genres qu'il eût été intéressant de rapprocher des formes du célèbre gisement de Commentry. AtbhymOodietya parvanov.sp., pour ne citer qu un exemple, placé par l’auteur dans sa Famille des Diclyoneuridæ serait classé par d'autres naturalistes parmi les Sténodictyoptères de Brongniart. Les types décrits, sauf quelques uns intaets, sont généralement très fragmentaires. Bornons-nous, dans ces conditions, à citer les Familles et nou- veaux Genres : | 1. Paréonrcr oprÈREs — Diclyoneurideæ (d'après Handl.): Athy= modiciya parva n. Sp. — Symtonopteridæ: Sym-= tomoptera Schucherti n. sp.— Famille incertaine (Handlirseh), vraisemblablement Platyptérides de Brongniart): Amousus mazonus, Diexodus debilis, Secepasma jigas, Ame= tretus /&uis nn. Sp. 2. PRoTORTHOPTÈRES. — Spanioderidie : Spaniodera longicollis, S. lala, S. elatior, S. Schucherti, S. parvula, S. angusta nn. sp., 1) Ann. Journ. Se.,xol. XXXI, pp. 297-317, avec 6 fig. 2 M dits Ci % ë: £ Ur dt die, ad a € D PR EE nn TL D le 7 à SL a PAR e 145 — Dieconeura mazona n. sp. — Schuchertiellidæ : Schu- ehertiella gracilis n. sp. — Geraridae : Gerarus lalus n. sp. G. collaris-n. Sp., G. longicollis n. sp., G. reduclus n. sp. (forme bien peu lisible) Gerarulus 7adialis n sp. Anepi tedius gtra/fja n.sp. Nervation très enchevètrée, incomplète. — A pitha- nmidae : Apithanus pocularis n. sp. — Narkemidæ : Naxkema /nialum n. sp., curieuse espèce à ailes ornées de bandes. — Cacursidae: Caceurgsus spiloplerus n. sp. Spilomastax o/:4joneurus n. Sp. Parmi les Nomoneures de laSous-Famille des lroloblattinæ, citons Anegertus cuhitalis. — Asyneritidae : Asyn- critus reliculalus n. sp. — KEpideigmatidae: Epi- deigma elegans n. sp. — €CheliphlebidÆæ : Cheli- phlebia mnazona n. sp. — Eucænidae : Eucænus ovalis Seudder, £. mazonus Malander, £. pusillusn.sp.,E.rotundatus, Handl. — Anfhracothremmidae: Periealyphe longa n. sp. Melinophlebia analis n. sp. Silphias /alipenne. Pæo- toblattoiden minor, P. Sellardsi Handlirsch. Brarroibea, Adeloblatta Sellardsi, Handl. Phyllablatta due St- pennis, Orthomylacris contorla, WPlatymylaeris pauciner- UIS nn. SD. ; Sypharopteroidea |Vovu. Ord.) Cette création nouvelle, d’après une seule empreinte, semble bien hasardée ainsi que la nou- velle Famille Sypharopterid:e. L'auteur à soin cependant de nous dire que roreonte tera pneuma a de la ressemblance avec les Mégasécoptères, mais il aurail été prudent de continuer à ranger ce fossile parmi ces formes paléozoïques. Paralogopsis longipes est une forme curieuse, il est vrai, mais sur laquelle il est très diffieile de se prononcer pour le moment, vu la faible partie d’aile qu'on en connait. : C'est dans les Protodonates qué l’auteur place P. longipes n. sp. Lameereites est une bien énigmatique forme de Megosécop- tères, Insectes primaires ordinairement bien reconnaissables. Pour finir, l'auteur décrit et figure FProchoroptera c@/op- Leryx pour laquelle il établit la nouvelle Famille Prochorop- teridæ, mais qu'il ne sait où classer. M. À. Handlirsch s'est donné beaucoup de travail pour l'étude de toutes ces curieuses empreintes ; mais nous avons peine à eroire qu'il y ait réellement tant de nouveaux Genres el'uouvelles Familles chez \ 6 — 146 — les Insestes, alors que les autres embranchements n'en fournissent pas la dixième partie : ce n'est pas en procédant de la sorte quil deviendra possible, de résumer plus tard, le bilan de nos connais- - sances paléoentomologiques et surtout d'esquisser l'évolution pro- bable des formes paléozoïques européennes el américaines. * J semble qu'on préparerait mieux les travaux de nos successeurs en apportant plus de modération à l'émiettement des formes fossiles, surtout quand il s'agit de matériaux aussi insuffisants. Bourguignat en avait fait autant autrefois pour cerlains Mollusques, et l’on sait ce qu'il en reste actuellement. Ces critiques de principe n'enlèvent d'ailleurs rien à la haute valeur des recherches du savant entomologiste de Vienne dont nous apprécions le savoir et la patience. Cambrian Geology and Paleontology. Il — N° 3: Middle Cam- brian Holothurians and Medusæ, N° 5: Middle Cambrian Annelids, by Ch. D. Walcott (1). — Dans le cours de ses études sur la faune du Cambrien, notre savant confrère arrive à la reconstitu- tion d'animaux inférieurs dont les débris sont bien faits pour exer- cer sa sagacité : les schémas de la page 49, pour les Holothuries sont tout à fait suggestifs et permettent de faire cadrer les nouvelles Familles et les nouveaux Genres avec la classification admise pourles formes actuelles. Fam. Kldoniidsæe. — Pas de squelette calcaire, bouche et anus ventral, système vasculaire radial. G. Eldonia, G.-T.: E. Ludwigt n. sp., forme discoïde. Fan. Holothurtid. — G. Laggania, G.-T.:L.cambrian.sp., surface marquée de lignes longitudinales rayonnantes ; bouche près de l'extrémité antérieure. G. Louisiella, G.-T. L. pedunculata n. sp., forme allongée, nombreux tubes pédiaux en deux rangées lon- gitudinales. Fam. Synaptidæ. —G. Mackenzia, G.-T: M1. costalis n.sp., forme cylindrique, très analogue à celle de Synaplula, G. actuel. Syenomepusæ. — G. Peytoïa, G.-T.: P. Nathorstin. sp. 32 lobes inégaux, rayonnant autour d'une eavité centrale, pas de: traces de bande musculaire concentrique: Colombie britannique. ANNULATA. — Fam. Amisk vwvidzæ, Genre Amisk wia (1) Washington, 1911. — Smilhs. miscell. coll. vol. 57, pp. 41-68, 109-144, 12 PI. | — 147 — (A. sagittijormis n. sp.) diffère de sagitta par la présence de tenta- cules, ete... MISEOA »rov. Ord. — Fam. Miskoidsæ, G. Mis- Kkoïa (]/. preliosa n. sp.) extrémité antérieure frangée, surface finement segmentée, canal entérique large, de la bouche à l'anus. Fam. Aysheaidæ, G Aysheaïa (A, pedunculala n. sp.) étroit et pagodiforme, segments définis par des lignesponctuées, tète petite. Fam. Canadidse. — G. Canadiäa (C. spinosa n. sp.) tube comprimé et très étroit, tête très petite, remarquablement conservé; quatre autres espèces nouvelles. G. Selkirikkia (0. major Walc.) primitivement rapporté à Orthotheca; deux autres espèces nou- velles. Fam. Wiwaxidsæe. — G. Wiwaxia (Orlhotheca cor- rugata Matthew.) analogue à un ananas armé de cornes incurvées. G. Pallingeria (?. grandis n.sp.)linguliforme et moins nel que le précédent. G. Wowthenella | W. cambria n. sp.) beau- coup d’analogie avec une Chenille frangée, garnie de moustaches. GEPHYREA. — Fam. Ottoidæ, G. O@ttoiïa (0. prolifica n. sp.) pisciforme et arquée, avee une proboscisétroite, rétractile, papilleuse. G, Banffia (2. constricla n. sp.), segmenté comme un Trilobite. Fam. Pikaïdsæ.— G.Pikaiïa (?. gracilens n. sp.) limaci- forme et segmenté en arèles. G. @lesia (0. disjuncla n. sp.) téniiforme et peu régulier. On voit, par ce qui précède, de quelle étonnante variété de formes se composait déjà cette faune archaïque ; les figures que M. Walcott a fait reproduire sont admirablement réussies et nous révèlent jus- qu'aux moindres détails de ces obscurs animaux. Etude sur les fossiles des Schistes à Néréites de San-Domingos, et à Graptolites de Barrancos, ouvrage posthume, par J.-F. Néry Delgado(1). — Cet important Mémoire — dont l'iconagraphie est à la hauteur du texte — contient exclusivement la description des espèces, pour la plupart nouvelles, appartenant aux cinq Genres Nereiles, Crossopodia, Miyrtaniles, Phyllodociles, Lophoctentum. Dans l'introduction, l'auteur discute les hypothèses relalives à la 1) Lisbonne, 1910. — Cornm. Serv. géol. Port., 68 p., 47 PI. in-4. — Nous saisissons celle occasion pour rendre hommage à la mémoire du regretté wéoiogue qui dirigeait jusqu'en 1908, les (ravaux du Service géologique du Portugal, et qui s'était fait une spécialité de l'étude du Paléozoïque. = 118 © nature des Néréites, et tout d'abord, leurs affinités avec les Anné- lides, ou avec les Algues ; d'autres y ont vu les pistes d'animaux dont on n'aurait d'ailleurs jamais retrouvé les traces. Cependant la régula- rité des empreintes fournies par les Schistes en question prouve bien nettement qu'il s’agit là de corps organisés. Il semble que, sans conclure d'une manière bien définitive, Delgado donne la préférence à la première explication, tout en faisant remarquer que la variété des traces observées prouve bien clairement qu'il ne faut pas y voir les restes de l'organisme à l'état de moule; mais plutôt des empreintes laissées soit à l’état de repos, soit pendant la marche de ces vers qui peuplaient les mers-où se sont déposées les couches siluriques de San Domingos. C'est en partant de cet ordre d'idées que Delgado à pu distinguer les espèces les unes des autres; mais il faut-=convenir que nous sommes ici loin de la certitude avec laquelle a pu opérer M. Waleott dans le Mémoire ci-dessus analysé, sur des échantillons représentant l'animal lui-même et non pas seulement ses traces. L'hésitation est . d'autant plus permise qu'il s'agit de reliefs minimes, en corrélation avec le faible poids des êtres qui ont laissé ces vestiges de leur exis- tence. Malgré ces réserves, il est incontestable que le Mémoire de Delgado présente un intérèt puissant. Le Gérant : A. LÉRONDEAU IMPRIMERIE PHÉGOY, 101, RUE DES BOULETS, PARIS REVUE CRITIQUE PALÉOZOOLOGIE No 3 (Juillet 1912) SOMMAIRE PAGES Reptiles, Amphibiens et Poissons, par M. U.-E. Sauvace.. 149 SRHSTACÉS DAT AM IMASS AE UMR TN Per NA QU 157 Paléoconchologie, par M. CossMANN ....................... 163 Céphalopodes, par M. P. LemMotNE......................... 172 RdiS tes par MSA CDOUVILLÉ ie RU Re Re AR Re NL 176 Bevozoaires par M.) RM CAND. NES SNS A MEN Et 10 Polypiers et Hydrozoaires, par M. M. FILLIOZAT........... 187 Éoraminiières, par Mi A: SILVESTRIS A 0... 0.0 195 Rectifications de nomenclature, par M A. CossMANN ...…., 215 REPTILES, AMPHIBIENS & POISSONS par M. H.-E. SAUVAGE. Omosaurus Lennieri. Un nouveau Dinosaurien du Cap de la Hève, par M. Fr. Nopcsa (1). — Cette espèce est fondée sur l'étude de quelques vertèbres cervicales et dorsales, les vertèbres sacrées, une caudale, un iléon, l'extrémité inférieure du pubis et ischion, la partie supérieure d’un fémur; ces ossements proviennent du Kimméridgien supérieur d'Octeville. L'espèce se distingue d'O. armatus, du Kimméridgien du Wiltshire, par le raccourcissement des vertèbres cervicales et sacrées et par le degré d'ossilication dans tout son corps. Par Île caractère grêle du fémur, elle diffère de O. vetustus. O. Lenniert diffère de tous les Stégosauriens par le développement de toute la colonne vertébrale, le plus grand nombre de vertèbres sacrées et la forme de l'iléon. (1) Le Hâvre, 41941. — Bull, Soc. Géol. Norm., T. XXX, 5 PI. — 150 — Le Genre Dacosaure, par H. E. Sauvage (1). — Dacosaurus maximus à été recueilli à Boulogne, dans le Portlandien moyen, le Kimméridgien moyen et supérieur. Les nombreux ossements que possède le Musée de Boulogne permettent de faire l'ostéologie de D. maximus. Le Genre est métriorhynque par les membres postérieurs ; sténosaure par la colonne vertébrale, d'un type spécial par l'épaule. Fraas a réuni, sous le nom 7'halattosuchia, les Genres Dacosaure et Géosaure. Le Dyrosaurus des phosphates de Tunisie, par Armand Thevenin (2). — Ce Genre est la preuve de la persistance d’un groupe archaïque, celui des Crocodiliens du groupe des Téléosauriens, jusqu'à l’époque Eocène. Ee crâne de D. phosphaticus est très long, très grêle et rappelle celui des Sténéosauriens longirostres Les narines externes sont à peu près terminales, mais l'extrémité du museau n'est pas dilatée en spatule. Les orbites sont complètement fermées ct à peu près circulaires. Les fosses supratemporales sont très grandes Les fosses ptérygopalatines sont grandes, allongées comme chez les Téléosauriens. Les narines postérieures sont placées moins en avant que chez les Téléosauriens et moins en arrière que chez les Crocodiliens actuels. La mandibule est très robusté, à symphyse très longue et très haute ; les dents sont relativement peu nombreuses ; les vertèbres sont toutes biplanes ou faiblement amphicéliennes, à faible union de l’arc neural avec le centrum. Les plaques dermiques paraissent manquer. Le Genre Dyrosaurus paraît avoir eu une vaste répartition ; on le connait de Tunisie, du Soudan, du Togoland, dans l’Afrique occidentale allemande. | | Notes on the relationships of the marine saurian fauna described from the triassic of Spitzbergen by Wiman, by John C. Merriam (3). — Les débris d’Ichthyosauriens du Spitzhberg ont été trouvés dans deux horizons : le supérieur à Ptychites, a fourni Mixosaurus Nordenskioeldi Hulke et Pessosaurus polaris Hulke ; l’inférieur, à Ceratites polaris, a donné Pessopteryx Missori, P. minor. (4) Boulogne-sur-Mer, 1944. — B. in-8°, extrait Bull. Soc. Acad., T. IX. (2) Paris, 1911. — In-4o, avec 3 PL. Ann. de Paléont., T. VI. (3) Berkeley, 4911. - Br. in-8. Extr. de Univ. Calif. public. Geology, T. NI. — 151 — Les Ichthyosauriens du Trias du Spitzberg , présentent des affinités avec la faune de l'Europe du Sud ; Mixosaurus Nordens- kioeldi est voisin de M. cornalianus d'Italie et semble identique à M. natans, du Trias moyen de Moravie ; de même, Pessopter yX rTap- pelle Omphalosaur us du Nevada. Notes on the dentition of Omphalosaurus, by John C.Mer- riamand Harold C. Bryant (1). — Le Genre Omphalosaurus à été établi par Merriam, en 1906 ; il est le type de l'Ordre distinct des Omphalosauria. Par la structure du palais et de la mandibule il nest pas différent du Plésiosaure, tandis que par les autres carac- tères, il est de type Rhynchocéphalien. La dentition rappelle celle de certains Poissons, tandis que les caractères du cràne sont reptiliens ; cest ce que démontre l'étude de nombreux matériaux du Trias moyen du Nevada. -Ÿ American Permian Vertebrates, by Samuel W. Willis- ton (2). — Le beau volume que nous analysons comprend une série d'études monographiques sur des Amphibiens et des Reptiles nou- veaux des dépôts permiens du Texas et du nouveau Mexique, de la zone supérieure du Cleark Fort. Les Amphibiens appartiennent à la Sous-Classe des Sfegoce- phalia Cope, Ordre des Temnospondyli Zittel. Cet Ordre est ainsi caractérisé : crâne de grand Stégocéphalien terrestre, dont tous les os membraneux sont plus ou moins rugueux : un foramen pariétal ; dents plus ou moins du type Bjvrnthique. aux prémaxillaire, maxillaire, dentaire, vomer, palatins, ptérygoïdes ; une paire de grandes dents canines au palais : parasphénoïde ordinairement grand, rarement à l’état de vestige ; cavités ptérygoïdiennes larges ; de 21 à 24 (?) vertèbres présacrées, queue courte ou modérément longue, rachitomienne ou embolomérienne, composée de deux disques, l’un portant les chevrons et l’arc, l’autre intercalaire ; arc claviculaire parfois grand, d'autrefois plutôt petit, cleithrum tou- Jours présent, scapulaire et coracoïde fusionnés ; un foramen supra- coracoïdien, ainsi qu'un foramen supraglénoïdal. Iumérus avec rarement un foramen ectépicondylaire ; carpe ossifié, main penta- dactylienne ; pelvis largement ossifié, sans vacuité pubido-ischiati- que ; un pubis ou un foramen obturateur ; tarse ossifié, pied pentadactyle ; des ossifications ventrales et dorsales. (1) Berkeley, 1911. — Br. in-8o. Extr. de Univ. Calif. publ. Geology, T. VI. (2) Chicago. Vol, in-8o, avec 36 PI. — 152 — Famille Eryopidae. — Eryops grandis Marsh. Le Genre EÉryops est très voisin du Genre européen Euchirosaurus. Le Genre Aspidosaurus doit être placé dans la même Famille, ca- ractérisée par les épines des vertèbres ou simples ou élargies distalement ; pas d’ossifications dorsales ; une seule paire de côtes sacrées ; queue longue ; côtes avec des processus uncinés ; paras- phénoïd grand. Du Genre Aspidosaurus, deux espèces nouvelles sont décrites : À. neomexicanus et peltatus; cette dernière, douteuse comme Genre. Les Reptiles appartiennent aux Ordres Theromorpha et Cotylo- sauria. À ce dernier Ordre appartient la Famille des Diadectidæ, ca- ractérisée par le crâne court et haut, très rugueux en dessus; foramen pariétal très grand ; préfrontaux et postfrontaux se joignant large- ment au dessus de l'orbite ; une échancrure otique grande et pro- fonde dans la région temporale postérieure ; une seule rangée de dents aux maxillaires et aux dentaires ; dents thécodontes avec une couronne courte, sur une dépression médiane ; un cleithrum à l'état de vestige ; vertèbres avec des épines épaisses ; une ou deux vertèbres sacrées, généralement un hyposrhème et un hypantrum ; queue courte ou modérément longue ; membres courts et massifs, carpe et tarse bien ossifiés, os proximaux du carpe et du tarse relat- vement petits; phalanges onguéales larges et plates: pas de côtes ven- trales. A cette Famille appartient le Genre Nothodon(M.lentus Marsh), caractérisé par la dentition :aux prémaxillaires sont deux rangées de dents pointues et grêles ; en avant des maxillaires sont une ou deux dents plus petites, suivies de dents à couronne transverse sembla- bles à des prémaxillaires de quelques mammifères carnassiers ; les membres sont courts et épais ; le carpe et le tarse sont bien ossifiés ; le centrum des vertèbres est profondément concave ; la queue est longue. Alliée à la Famille des Diadectidæ, celle des Limnoscelidæ esi caractérisée par les dents du maxillaire, de la mandibule coniques et allongées ; celles du prémaxillaire au nombre de trois de chaque côté ; le crâne déprimé, presque lisse ; pas d’échancrure otique ; foramen pariétal petit ; une seule vertèbre sacrée ; carpe et tarse incomplètement ossifiés, pas d’hyposphème. Le Genre Limnoscelis (L. paludis Will.), est caractérisé par le crâne allongé et les dents incisives très développées. narines de grande taille ovalaires et placées près de la partie extérieure du crâne ; les orbites relativement petites et situées en arrière, les pré maxillaires très massifs, réunis aux nasaux par une suture fortement — 153 — digitée ; les nasaux très grands ; les lacrymaux allongés, comme chez les Diadectidæ ; le frontal est petit ; les mandibules sont fortes, indiquant des habitudes carnassières. On compte 18 vertèbres présacrées : elles différent de celles de Diadectes par l'absence de l'hyposphème, les côtes n'ont qu'une seule tête ; chaque clavicule s'articule avec l’interelavicule, le scapulum et le cleithrum, ce der- nier petit, l’humérus est remarquablement court, ressemblant celui de Diadectes, avec un foramen antépicondylaire grand, un ectocondyle remarquablement fort ; le radius et l’ulna sont courts ebépais, ressemblant à ceux de Diadectes et d'Eryops ; on a quatre os au carpe avec un pisiforme très petit ; le foramen du pubis est remarquablement grand : les phalanges sont au nombre de 2, 3, 4, 5, 4: elles sont courtes. Limnoscelis était subaquatique, allié à Diadectes. Famille des Seymouriadae.. — Cette Famille, établie par Wailliston en 1911, a pour caractères : crâne triangulaire déprimé, tuberculé ; une échancrure profondément étroite à la région tem- porale ; dents grèles, coniques, non allongées dans la partie anté- rieure ; pas de cleithrum : arcs des vertèbres présacrées élargis ; côtes avec deux têtes articulaires ; une seule vertèbre sacrée; queue courte ; pas de côtes ventrales : membres courts et massifs ; carpe et tarse ossifiés ; phalanges onguéales non dilatées ; condyle occi- pital non aplati ; un os intertemporal. Peu de Reptiles permiens présentent autant d'intérêt que Seymouria (S. baylorensis Broili). Ce Reptile a le crâne allongé, de forme triangulaire, aplati aux régions temporales, les narines grandes et ovalaires, les orbites placées un peu en arrière au milieu de la longueur du cräne. On compte 18 dents à chaque maxillaire, de forme labyrinthique ; les mandibules sont plutôt grêles ; ie nom- bre des vertèbres présacrées est de 33, tandis qu'il est de 34 chez Casea, de 37 chez Varanosaurus et chez Dimetrodon : ces vertèbres ont les arcs neuraux très développés, surtout dans la région posté- rieure ; les intercentres ne sont pas plus développés chez les adultes que chez les jeunes. Il n'y a qu'une seule vertèbre sacrée ; on voit 6 caudales. L’arc pectoral n’a pas de cleithrum ; le scapulum restait cartilagireux, de même que le coracoïdien, comme chez Varano- saurus. De même que chez les Mammifères, le foramen perforant le coracoïde — présent chez tous les Reptiles, à l'exception des Pterosauria — fait défaut. L'humérus est remarquablement court et massif, avec un grand processus ectépicondilaire ; le crâne est bien développé ; le übia est court et massif, le tarse petit. La for- mule des phalanges est de 2, 3, 4, 5, 4. Au crâne, la présence d’une profonde échancrure otique, les dents longues et grêles, différentient ce Genre des Diadectes. En résumé, à la fin des temps carbonifères, les Reptiles ont varié en structure, à l’exception des Temnospondyles et des Coty- losauriens, qui ont gardé leurs caractères primitifs, ce qui explique la ressemblance entre les animaux tels que Diadectes, Seymouria Limnoscelis et Éryops, résultant plus de l’hérédité que d’une évolu- tion adaptative. | La Famille Pariotichidæ comprend des Reptiles de taille petite ou modérée. Tête pointue et grande ; à membres et à queue courts ; à dents sur deux — ou plus — rangées au maxillaire,une ou plus àla mandibule ; vertèbres présacrées au nombre de 23 ou de 24, à arcs bas ; deux vertèbres sacrées, fémur avec une fosse digitale non allon- géc; à cette Famille, on ne peut rapporter — parnüi les Reptiles per- miens américains — qu'un fémur, attribuable au Genre Capthorinus. L'Ordre des T'heromorpha comprend des Reptiles carnivores ou herbivores avec une seule vacuité temporale ; dents thécodontes ou acrodontes sur les prémaxillaires, les maxillaires, palatins, ptérygoi- diens et parfois surles spléniaux.Vertèbres profondément biconcaves ou notocordales de 24 à 27 — ou davantage — en avant du sacrum ; queue modérément longue, parfois des intercentres ; côtes avec deux têtes, attachées à l’espace entre les diapophyses et à l’inter- centre ; cleithrum rarement présent ; clavicule et interelavicule grandes ; coracoïde fusionné avec le scapulum ; pelvis en forme de plaque. Humérus avec un ectépicondyle : carpe avec quatre os proximaux ; formule des phalanges : 2, 3, 4, 5, 4. Pas d'ossification dermique. La Famille des Sphénacodontidés comprend des Reptiles carnassiers avec. des dents anisodontes et des épines dorsales dilatées. Genre Clepsydrops, du Permien de l'Illinois : chez ce Reptile, le fémur est massif ; l’'humérus a les extrémités cartilagineuses avec un large foramen interpicondylaire. Genre Naosaurus; voisin de Dimetrodon dont il diffère par le fémur plus grêle, le tibia et la fibula caractérisés par leur remar- quable brièveté et épaisseur. Genre Sphenacodon (S. ferox Marsh). La Famille des Polio- sauridés comprend des Polycosauriens primitifs avec une tête plate acuminée, des épines vertébrales basses, des écailles abdominales, deux vertèbres sacrées, probablement aquatiques. Genre Ophiacodon (O0. mirus Marsh). Dents antérieures lon- lo “2 — 155 — gues et recourbées, dents postérieures un peu cylindriques ; clavi- cules grêles, du type poliosauroïd. Humérus différent de celui de Dimetrodon par le corps plus grêle et plus court ; processus ecté- picondylaire plus proéminent ; l’ulna et le radius plus grêles. Genre Varanosaurus (V. brevirostris). Dans ce Genre, le crâne est aplati entre les orbites ; le caractère le plus remarquable est l'absence d’arc temporal inférieur. Les dents sont grêles et coni- ques. On compte 47 vertèbres caudales, 25 présacrées ; celles-ci ont des épines plates et minces ; à la région ventrale sont des côtes nombreuses et grêles. Le sacrum est composé de deux vertèbres. L'arc pectoral ossifié est composé des scapula, précoracoïdes, clavi- cules et interclavicules ; l'absence de l'os coracoïde postérieur dans ce Genre, ainsi que chez Seymouria, est remarquable. L'humé- rus est grêle dans sa partie médiane, de même que le radius. Le carpe est de la structure générale de Dimetrodon. Le pelvis de Varanosaurus est remarquable par la petite taille de l’ilium ; la grande dimension des pubis et de l’ischion rappelle le pelvis des Sauroptérygiens. Le fémur est plutôt grêle dans la partie centrale. Parmi les os du tarse, le second est petit, le quatrième le plus grand. La formule des phalanges est comme chez les Lézards et les Rhynchocéphaliens : 2, 3, 4, 5, 6. Varanosaurus est intimement apparenté à Poliosaurus Case et à Pœcilospondylus Case. Le premier de ces Genres en est distinct par la forme du centrum des vertèbres. Famille des Caseidæ. Renferme des Reptiles rampants, phyto- phages, istéromorphes, avec une tête large, déprimée, un corps large, une queue longue, des membres courts ; des dents vomer, aux palatins et au ptérygoïdien. Epines des vertèbres courtes et fortes, vertèbres présacrées au nombre de 24, trois sacrées ; pas de cleithrum, côtes très larges, pas de côtes ventrales ; pied pentadactyle. Genre Casea (C. Broilii Williston). Dans ce Genre, la région nasale est proéminente et bulbeuse ; le foramen pariétal est énorme. La région supérieure du cràne est très rugueuse pour un Reptile zygocrotaphite. On a deux grandes dents au prémaxillaire, 9 dents, les postérieures petites, au maxillaire qui est massif. Le condyle occipital est petit et, comme chez les autres Reptiles du Permien, hémisphérique, formé par le basi-occipital. Les dents sont un peu pleurodontes. Le nombre des vertèbres présacrées est de 24, remar- quables par la différence de grandeur entre les antérieures et les postérieures ; les côtes sont remarquables par leur longueur. Le scapulo-coracoïdien à la partie coracoïdienne est très développé. — 156 — L'humérus ressemble à celui de Varanosaurus, mais est plus long et plus massif. La formule des phalanges est : 2, 3, 4. 5,3. L'ilium est manifestement différent de celui des autres Reptiles du Per- mien d'Amérique par la projection antérieure proéminente et la postérieure petite. Le fémur est court en de de celui de Varanosaurus. Genre Trispondylus (T. texensis Williston) ; voisin de Casea. Le Genre Labidosaurus est le plus caractéristique des niveaux supérieurs du Permien des Etats-Unis, Cricotus des niveaux infé- rieurs. Sur des Otolithes de Poissons fossiles des terrains ter- tiaires supérieurs de France, par F. Priem (1). — Miocène de l'Ouest. Les poissons du Miocène de Bretagne sont, parmi les Téléos- tomes, des Sparidés, des Labridés, des Gymnodontes du Genre Dio- don ; 1l s'agit, comme on le voit, de poissons broyeurs. Les otoli- thes indiquent, en outre, des Sciénides (Sciæna aff. ovata), des Gadidés (Gadus cf. elegans). Miocène du Sud-Ouest. Le Miocène de la région de Bordeaux a fourni des Siluridés (Pimelodus Sadleri Heckel), des Sparidés (Sargus, Chrysophrys, Pagrus, Pagellus), des Labridés (Labrodon). des Gymnodontes (Diodon), des Erichiuridés (Erichiurides). _ Les Téléostomes du Miocène du Sud-Est sont des Sparidés des Genres Sargus et Chrysophrys. Un Labridé du Genre Labrodon et un Pleuronectidé du Genre Solea. Les Poissons fossiles de la Corse sont peu nombreux. Ce sont surtout des Squales, des Gymnodontes (Diodon), Scopélides .(Scope- lus), c'est-à-dire des Poissons carnassiers habitant les grandes pro- fondeurs. (4) Bull. Soc. Géol. de France, IVe série, AXE 049447 — 157 — CRUSTACÉS par E. MASSAT I. — OsTRACODES Uber Trias-Ostrakoden aus dem Bakony, von D' Gyula Mehes (1).— Ce Mémoire a pour but l'étude des Ostracodes qui ont été receuillis aux environs du lac Balaton en Hongrie. Un Travail sur le même sujet avait déjà été commencé par Seebach en 1850 L'au- teur cite ensuite les différents auteurs qui se sont occupés de l’étude des Ostracodes fossiles dans les différents terrains et dans les divers pays, puis vient une classification des Ostracodes du Trias de la Bohème, en Trias inférieur, moyen et supérieur. L'auteur décrit ensuite les espèces avec beaucoup de détails et de nombreuses figures. Nous allons en donner la nomenclature : Pontocypris rara n. sp., Bairdia pannonica n. sp., B. præsubdelloidea n. sp., B. balatonica n. Sp., B. baconica n, sp., B. Lœrentheyi n. sp., B. parvula n. sp., B. silicula n.sp,, B. Harrisiana Jones, B. constans n.sp., B. tenui- punctata n.sp., B. Dadayi n. sp., B. pleibeia Reuss, B. hungarica n. sp., B. tubifera n. sp., B. Hagenowi Reuss, B. subglobosa Bosq., B. problematica n. sp., B. Kochi n. sp., Cythere Jabacea Terq., C. mamillata Brady, C. tenera Brady, Cytheridea Loczyi n. sp., C. csopakensis n. sp., C. subperforata Jones, C. perforata Jones var. insignis Jones, C. spinosa n. sp., C. Vadaszi n. sp., Loxoconcha Annæ n. sp., L. pusilla Brady-Robertson, L. pannonica n. sp., Cytherura mutila n. sp, C. mulila var. nünor, Cytherideis Finalyi n.sp., C. convexa Baird, C. convexa (Baird) var. /requens, C. rostrata n. sp., Cytherella abyssor um. Les planches sont photographiées d’après des dir très soi- gnés de l’auteur qui conclut à certains rapprochements avec les for- mes mésozoïques, tertiaires ou même récentes. (4) Budapest, 1911. — Extrait de Result. Wiss, erforsch. Balalonsee, B.D.I. in 4° 3 p, 4 PL. et 12 fig. dans le texte. Dr lé 4 2 — 158 — Uber zwei neue Isopoden aus nord-deutschem Mesozoi- kum, von E. Stolley (1). — C'est la description de deux nouveaux Isopodes du Nord de l'Allemagne qui ont été pr ésentés à l'assemblée générale de la Société géologique de Saxe . Le nombre des Isopodes fossiles est très restreint et ne compte qu'une trentaine d'espèces qui vont du Dévonien au Tertiaire et qui comprennent des espèces d’eau douce, des espèces saumâtres et ma- rines. La première espèce décrite est Palæga Jurassica n. sp., ap- partenant au Jurassique et provenant de Harlingerode près de Harz- burg ; la seconde, Urda Cretacea n. sp., a été rares à Algermis- sen près de Lehrte. Une description détaillée ainsi que des “hermes sont données de ces deux espèces. L'auteur y ajoute d’intéressants renseignements sur les autres formes affines du Mésozoïque. IT. — CIRRIPEDES The structure of Turrilepas Peachi and its allies, by F.R, Cowper Reed (2). — Cette Etude a pour objet la description très détaillée de ce curieux fossile qu'est Turrilepas Peachi, Ethe- ridge Junior et Nicholson, ainsi que sa comparaison avec 1. Scotica. Une reconstitution de l'animal est donnée, ainsi que de nombreux détails des plaques qui le constituent. Les spécimens examinés appartiennent au Gothlandien des as- sises de Wenlock (Angleterre) ; on a aussi trouvé de ces fossiles dans les couches de Burma (Inde). [IL — TriLogiTes Cambrian Geology and Paleontology (N° 4). Cambrian Fauna of China, by Charles D.Walcott (3). — Le fascicule publié par M. Walcott est le troisième qu'il donne sur la faune du Cam- brien de la Chine. Il donne la description d'espèces nouvelles prove- nant des provinces du Lian-Tung, du Shang-Sun et du Shang-Si, d’après des échantillons qui ont été rapportés par l’exédition envoyée en Chine par le Carnegie Museum, ainsi que des échantillons offerts à la Smithsonian Institution par le D' Joseph P. Iddings et qui pro- (4). Hanôvre, 1910: — Extr. Jahresber., Geol. Ver., pp, 191-216, pl. VI (2). Trans. Royal Soc. Edimburg. Vol XLVI, IE. N° 24,1 pl. (3). Washington, 19141. — Smiths. miscell. Coll., avec 4 PI. — 159 — viennent de la Mandchourie ; il donne aussi la description de Tri- lobites receuillis par le baron de Richtoffen et déjà décrits par Wilhem Dames. Au commencement de son Travail, M.Walcott donne une longue liste des changements de noms, de Genres et d'espèces de Trilobites d'après ses dernières études. Cette liste comprend une centaine d’es- pèces environ. Puis vient la liste et la description des espèces com- prises dans le fascicule qui fait l’objet de cette Etude. Décrire tout au long les espèces nouvelles nous entrainerait trop loin, nous nous contenterons d’en indiquer simplement la no- menclature : Albertella pacifica n. sp., Stephanocare Monkei n. sp., Ptychoparia granosa n. sp., P. Kochibei n. sp., Emmrichella nov. subgen. de Ptychoparia (G. T. : P. theano W.), Ceriphalus conve- æus n.sp., Plerocephalus liches n. sp., Inouyia n. q.(G.T.: I. Thisbe n.sp.), Agraulos sorge n. sp., Lisania (G.T.: Anomocarella bura W), Solenopleura chalcon n..sp., Changia n. q. (G. T. : C. fragmenta n-sp.), CG. Naïs n.sp., C. nitida n. sp. je ou n. g. (G.T. Agraulos Agenor W.), L. Richardson n. sp., L. nasuta n. sp., Anomocare convexan. sp., À. Ephorin. sn,. A. Lisani n. sp., Anomocarella Her- mias n.sp., A.macar n. sp. À. Smithi n. sp., Coosia n. q. (G.T.: C. superba n. sp.), C. robusta n. sp., Bathyuriscus Manchuriensis n.sp., Asaphiscus Iddingsi n. sp. Il est impossibie d'obtenir des photogravures plus nettes et plus saisissantes que celles des planches de ce Travail; elles viennent à l’appui des diagnoses qui sont très documentées. Fauna des Kohlenkalks in dea Umgebung von Krakau I. Teil. Trilobiten, von J. Jarosz (1). — Ce fascicule est la suite d’un Travail du même auteur dans lequel il avait donné un exposé général de la stratigraphie du calcaire carbonifère. Aujourd'hui, il donne la description des espèces du groupe des Proteidæ : Ces es- pèces comprennent Phillipsia gemmulifera Phillips, Ph. Eichwaldi Fischer, Grifjithides obsoletus Ph. Gr. Globiceps Ph., Gr. seminifer Ph., Brachymetopus Maccoyi Portlock, Br. aff. Maccoyi Portlock, Br. Szajnochai n. sp. Dechenella raclawrensis n. sp. Une planche placée à la fin du volume, représente les pygidiums des espèces décrites. Ce sont malheureusement des fragments bien incomplets et l’auteur a eu grandement raison de ne pas multiplier les espèces nouvelles sur de tels matériaux. \ (1) Cracovie, 1910, — Extr. Sc. math. el nal. Bull. Acad. pp. 371-385. PI. IX. 24 — 160 — A New Devonian Trilobite and Laimellibranch from Cornwall, by Ivor Thomas (1).— Cette Note donne la description d’une nouvelle espèce de Trilobite provenant du Dévonien de Portquen Harbour, Cornouailles. Cette espèce est dénommée Phacops (Trime- rocephalus) pentops sp. nov. La longueur de l'animal était de 10 millimètres environ et sa largeur de 13 millim. La tête est arrondie et assez élevée, couverte de fines granulations également espacées, la glabelle est pentagonale et Les joues sont triangulaires. Les yeux sont placés sur le bord des joues, au nombre de cinq, ils étaient à facettes et comme on peut le voir sur l'échantillon, ils en - possédaient six. L’axe du thorax est convexe, les segments sont couverts de tubercules et de sillons. Les plèvres sont plates et incli- nées, le pygidium est petit, en proportion du thorax, l’axe en est proéminent et convexe, les anneaux qui le forment sont au nombre de six, ils ressemblent, comme forme et inclinaison, aux anneaux du thorax. Quant au Pélécypode (Allorisma concinna n. sp.), il ressemble à À. Münsteri, d'Arch. et Verneuil, tel que l’a figuré Beushausen, en 1895. Trilobite Fauna of Devon and Cornwall, by Ivor Tho- mas (2).-- Cette Note donne la description et les dessins de plusieurs espèces de Trilobites dont quelques unes sont nouvelles. D'abord Phacops (Trimerocephalus) anophthalmus Frech, ensuite PA. (Tr.) aff. cryptophtalmus Emmer. et Ph. (Tr.) tripartitus nov. sp. Dans la Famille des Proetidæ, il donne la description de deux espèces nou- velles Proetus dunhevidensis nov. sp., et Dechenella Ussherti nov. sp.; puis Phillipsia minor Woodward. Des échantillons sont assez. bien conservés ; on remarquera notamment le grossissement à huit diamètres, des yeux de PA. cryptophtalmus. Uber die Lebensweise der Trilobiten, von Hans v. Staïf und Hans Rech. — Ce fascicule est un essai sur la vie des Trilo- bites qui a, comme on le sait, beaucoup intrigué les Paléontologistes. Les auteurs de cet étude commencent par citer les travaux de leurs prédécesseurs, notamment Zittel et Dollo, qui ont publié des généralités sur le sujet : ils remarquent tout d'abord que les premiers Trilobites connus ont déjà tous les caractères du Genre et que nous (4) Geol. Mag., Vol. VI, Mars 1909. (2) Geol. Mag., Déc. V, Vol. VI, Mai 1909, PI. VIL. — 161 — ne pouvons voir l'évolution du type. [ls montrent deux types de Trilo- bites : le Trilobite grimpant se rapprochant du type actuel des Limules, qui se meut sur la terre ferme au moyen de ses prolonge- ments abdominaux et de ses aiguillons, les pattes ne servant qu’en second lieu ; et les Trilobites qui ne se meuvent qu'au moyen de leurs pattes. Quant à leur facon de nager, elle pouvait également se ramener à deux types : 1° les pattes étaient transformées en nageoires qui poussaient le corps en avant; dans ce cas, le pygidium était très peu développé; 2° les Trilobites nageaient à la manière des crabes, c'est-à-dire que la queue poussait l’eau et l’animal se mouvait en arrière; dans ce cas, le pygidium était très développé. MM. Staff et Rech examinent ensuite le cas particulier de deux Genres, Deiphon et Acidaspis qui tous deux ont le pygidium très développé et qui, contrairement à l'opinion de Dollo, ne devaient pas ètre des nageurs, mais plutôt des grimpeurs comme les crabes de nos côtes. Quant à l'évolution du type Deiphon, elle à été suivie avec beaucoup de détails. Les premiers Trilobites ont grimpé, puis ils ont nagé comme le prouve ha structure de Prodeiphon, puis finale- ment il se sont laissé glisser comme les crabes actuels. En définitive, leur schéma d'évolution — qui résume cette étude — comprend trois branches divergentes (Olenellus, Para- doxides, Phillipsia), cette dernière se subdivisant en cinq rameaux (Trinucleus, Dalmanites, IUænus, Deiphon) le second convergeant — par les épines — avec la branche Paradoxides. De très utiles figures dans le texte, bien restaurées, viennent corroborer ces hypo- thèses. Index to N. P. Angelins Paleontologia Scandinavica with Notes, by À. H.Westergaerd (1).— Tousles paléontologistes ayant à s'occuper du Silurien connaissent la paléontologie scandi- nave d'Angelin. Malheureusement cet ouvrage si riche en docu- ments de toutes sortes était très difficile à consulter car il manquait une table. C'est ce que l'auteur du présent Mémoire à fait. Mais depuis la publication d'Angelin, la science a marché et l’auteur a essayé de le mettre à la indie de la science moderne en ajoutant après chaque détermination d'Angelin les remarques qu'il à pu trouver dans les auteurs modernes sur ces espèces. Ce Travail débute par une étude de l'œuvre d'Angelin. Le pre- mier fascicule publié par cet auteur parut écrit en latin, dans le (4) Lund, 1910. — Extr. Geol. fysiogr. Faeltkl., B J. 21, 48 p. in-4°. — 162 — format in-quarto’et fut publié en 1851, il comprenait les pages 1 à 24 et les planches I à XXIV sous le titre : Paleontologia Svecica. Le second fascicule contenant les planches XXV à XLI et les pages 25 à 95 parut en 1854, quant au titre 1l était changé en celui de Paleontologia Scandinava, pour la raison qu'un grand nombre d'espèces de la Norvège étaient cités dans ce fascicule. En outre, des pages y étaient ajoutées et elles contenaient une étude sur la strati- graphie du Silurien Scandinave. En 1878, cet ouvrage était entie- rement réédité par G. Lindstroem, qui y ajouta un court historique du travail d’Angelin. Deux nouvelles planches étaient ajoutées et un appendice donnant la découverte des espèces appartenant aux genres Paradoxides Centropleina et Ogycrocaris qui étaient parmi les pa- piers qu'Angelin avaient laissés au moment de sa mort. En 1855, Angelin oblint une subvention pour éditer le fasei- cule II qui ne fut jamais publié, mais plusieurs planches de ce fas- cicule furent imprimées. La planche A contenant 36 numéros conte- nant des Ostracodes, elle fut souvent citée par Barrande dans son « système silurien ». La planche B contenait la représentation de Mérostomes et de Phyllocaridés. | La grande importance de l'ouvrage d’Angelin, ne consiste pas seulement dans le nombre considérable d'espèces de Trilobites qu'il a figurés et décrits, mais aussi dans la stratigraphie du Silurien de la Suède qu'il a donnée dans l'introduction du second fascicule de son ouvrage. Dans ce schéma il a divisé le Silurien suédois en huit régions does chacune d’elle désignée par une lettre ou un chiffre et portant le nom du Trilobite caractéristique de cette région : Regio VII. — Cryptonymorum = E. — VIE — Harparum = DE. — VI. — Trinucleorum = D. — V. — Asaphorum = CU. — IV. — Ceratopygarum = BC. — IT. — Conocorypharum — B. — Il. — Plenorum — A. -— l — Fucoidarum. Cette stratigraphie a reçu depuis des modifications, notamment par Linarrson, en 1868. L'auteur donne ensuite une bibliographie par ordre de dates de tous les ouvrages qu'il a consultés pour constituer les notes qu'il à ajoutés à l'ouvrage d'Angelin. Puis vient lé catalogue proprement dit qui est fait par ordre alphabétique des espèces dans chaque Genre. — 163 — Cette synnoymie synoptique, enrichie de notes précieuses, rendra évidemment de grands services aux paléontologistes en vulgarisant d'autre part l'ouvrage d'Angelin qui était peu connu. Cambrian Geology and Paleontology n° 2. Middle Cam- brian Merostomes, by Charles D. Walcott (1). — Ce fascicule est consacré à l'étude de deux Mérostomes nouveaux du nouveau S-Ordre Limulaya. Le premier, Sidneya inexpectans n. sp. appartient à une nou- velle Famille Sydneyidæ et à un nouveau Genre, l’auteur a pu en donner une description détaillée et de nombreuses figures, car il était dans un état de conservation parfaite. Il provient du Cambrien moyen entre le Mont Field et le Mont Wapta sur la ligne du Cana- dian Pacific Railway, dans la Colombie britannique. La seconde espèce Amiella ornata n.-sp. provient de la même localité, mais l'échantillon comprimé n'offrant qu'une portion du céphalo-thorax et sept segments de l'abdomen, il est décrit et figuré par l’auteur dans ce nouveau Genre dont il est le génotype. PALÉOCONCHOLOGIE par M. COSSMANN. Strophomena and other Fossils from Cincinnatian and Mohawkian Horizons, chiefly in Ohio, Indiana and Ken- tucky, by Aug. F. Fœrste (2). — Les calcaires siluriens (Cincinnati group) de l'Ohio et du Kentucky ont fourni à M. Fœrste, dans l'étendue d’un pli anticlinal, une abondante moisson de Brachio- podes, principalement les Strophomena, dont l'étude fait l'objet de ce Mémoire. A côté de formes déjà connues et confirmant la détermination stratigraphique de ces horizons « Cincinnatian » et « Mohawkian », (4) Washington, 1911. — Sinilhs. miscell. Coll,, avec 6 PI.. (2) Bull. scient. Labor. Denison Univ., vol XVII. 1912, p: 17.174, °XNIT PI, phot. et 1 carte gravée. "A6e telles que : S. incurvata Shepard, S..planoconvexa Hall, S. sinuata Meek, S. nutans Méek, S. planumbona Hall, S. planumbono-elon- gata James, S. rugosa Blainv., S. neglecta James, S. vetusta James, S. approxümata James (nous supprimons la nomenclature trinomi- nale, employée à tort), S. sulcata de Vern., S. cardinalis Whitf., S. wisconsinensis Whitf., S. planodorsata Winchell et Schuchert, S. acuta W.et Sch., Leptæna gibbosa James, Plectambonites plica- tellus Ulrich, P. rugosus Meek, Rafinesquina declivis James, Dal- manella emacerata Hall, Hebertella subjugata Hall, Plectorthis fissicosta Hall, Austinella Scovillei Miller, A. Wahitfieldi Winchell, Orthorhynchula Linneyi James, Trematospira granulifera Meek, — nous trouvons quelques espèces nouvelles ou déjà figurées par M. Fœrste : Strophomena vicina, S. higginsportensis, S. millionen- sis, S. maysvillensis, S. concordensis, S. haronensis, S. gerontica, S. præcursor, S. ortentalis, Leptæna richmondensis, Plectambonites curdsvillensis, Clitambonites multistriatus, Lingula versaillensis ; enfin, un Gastropode (Helicotoma Brocki n. sp.) et un Céphalopode (Orthoceras tyronense). Pour terminer, l'auteur énumère trois chan- sgements de nomenclature générique : Schizoramma pour Schizo- nema; Pionodema pour Bathycœlia; Eucyclodema pour Cyclo- cœlia. Les déterminations spécifiques sont minutieusement appuyées par d'abondantes comparaisons avec les formes affines. A method of removing tests from fossils, by S. S. Buck- man (l). — L'auteur nous fait part, dans cette Note, d'un procédé qu'il a employé pour l'étude des éléments génériques internes de la structure des Brachiopodes. Ordinairement, les paléontologistes recherchent les fossiles munis de leur test : c’est surtout le cas pour les Gastropodes et Pélécypodes ; ici, au contraire, le talent consiste à enlever adroitement le test qui masque à la vue l’appareil brachial, sans détruire toutelois les traces précieuses qui permettent aux chercheurs de reconstituer les parties internes du squelette de le nimal. À cet effet — toutes les fois qu'on peut disposer d’un none suffisant d'échantillons pour en sacrilier quelques-uns — M. Buck- man recommande de faire chaufer, à l’aide d'une lampe à gaz ou à essence, Jusqu'au rouge, les spécimens à décortiquer; puis de les plonger dans l’eau froide qui fait éclater Le test; de compléter par un brossage de la surface; et enfin, d'achever avec le burin. (1) Amer. Journ. of Science, XXXII, 163, août 1911. Ke. Je 16 Appliqué à des fossiles dont la gangue est composée de grain fin, ce système a donné de bons résultats. Rilevamento nella tavolette di Paluzzo e Prato Carinco Alpi Venete, Nota di P. Vinassa de Regug(l). — A l'appui de l'attribution au Dévonien inférieur de couches carniques qui ont été étudiées par l’auteur, il cite et figure (en partie) : Cyathophyllum cæspistosum Goldf., Terebratula elongata Mart., T. sacculus Mart., Rhynchonella pugnus Mart., R. Rœmeri Dam. Atrypa reticularis L., Spirijer reflexus Ræœm., Productella Herminæ Frech., Avicula (?) collinensis n.sp., richement ornée de lignes concentriques, Tornoceras sunplex v. Buch. Les figures sont très finement photographiées d'après nature. Ein Beitrag zur Kenntniss der deutschen Zechsteins- chnecken, von Herrn E. Dietz (2). — La faune du Permien d'Al- lemagne, très négligée depuis longtemps, est reprise dans ce Mé- moire avec la connaissance des progrès récemment accomplis dans la classification générique des Mollusques, et avec l'appoint très impor- tant de nouveaux matériaux. Nous remarquons principalement dans les Pleurotomarüdæ : Mourlania levis n. sp. (pourquoi l’auteur écrit-1l partout Mourlania, le Genre étant dédié au Géologue belge Mourlon?) P. spiralis n. sp., Pleur. penea-antrina n. $p. (nomen- clature trinominale, condamnée par les congrès zoologiques): Euomphalus rennstiegensis, E. disomphalus, nouvelles espèces “complètement planorbiformes: Eiselia dyadica n. sp., sorte de Straparollus à spire peu saillante et annelée par des gonflements obsolètes; quatre nouveaux Polytropis, Margarita geraensis n. sp. (nous remarquons à ce propos que, sur toute la planche 14, les figures portent des numéros qui ne correspondent ni à la légende, ni au texte); Sosiolytes Germanicus n. sp. (non Soziolyles, puisque cest le fleuve Sosio, en Sicile, qui a motivé le choix du nom géné- rique, par Gemmellaro); cinq nouvelles Naticopsis, Aclisina bene- venta n. Sp., avec un magnifique embryon en crosse; Geinitzia cari- nata n. sp., sur laquelle on ne peut se faire une idée, attendu que le pl: 14, fig. 11 (— 27?) ne représente absolument rien de caréné, cette erreur matérielle est donc très regrettable, j'ai vainement cherché un errata à la fin du volume. Les Loxonemaltidæ et Cœlos- (4) Rome, 1912. — Extr. Boll. R. Comit. Geol., vol. XLII, fasc. 3, 22 p. in-8°, 1 PI. photo. (2) Berlin, 1911; Jahrb. K.pr. Landesanst. 1909, Bd. XXX, Th. {, p. 444.506, PL. 13-15. — 166 — tylinidæ sont bien représentés, et l’on remarque à la fin quatre nouveaux Pithodea. Un petit supplément contient des indications relatives à trois espèces provenant d’un puits de la Prusse Orientale. Ueber den unteren Buntsandstein der Mansielder und Seine Fossilien, von Herrn E. Picard (1). — Il s’agit, dans cette Etude surtout stratigraphique, de quelques Posidonomyes per- miennes que l’auteur a eu l'excellente idée de décrire et de figurer avec soin ; elles appartiennent aux Genres Estheria et Estheriella Weiss (1875). Il n'y en a qu'une seule nouvelle (Estheriella Weissi), intermédiaire entre ÆE. costata Weiss, et E. lineata Weiss ; un seul coup d'œil sur la planche 23 permet immédiatement de distin- guer ces trois espèces. Studien im Gebiete der Permiormation Boehmens, von Proi. À. Fric (2). — Les couches permiennes de Bohême sont ex- trêèmement pauvres en Mollusques. La nouvelle contribution que vient de publier le D’ Fritsch, à la suite de celles concernant le Cré- tacé, contient surtout des citations et figures de Plantes, de Reptiles, de Poissons et d’Insectes ; néammoins, il m'a paru intéressant d'en faire mention ici. . Esquisse Géologique du Bassin de la Seybouse et de quelques régions voisines, par J. Blayac (5). — Le beau volume que vient de publier notre aimable confrère sur la Géologie d’une importante portion de la province de Constantine, en Algérie, nous intéresse par les listes de fossiles consciencieusement déterminés qui accompagnent chacun des étages stratigraphiques dont l’auteur a repéré l'existence sur la carte annexée à son Travail. Nous y trou- vons représentés le Trias, un peu de Jurassique et toute la série cré- tacique, puis le Nummulitique avec ses espèces qui rappellent le . Parisien d'Egypte, enfin des lambeaux de Néogène et de Quaternaire des Hautes-Plaines. : A Monograph of the cretaceous Lamellibranchia of England, by H. Woods (4). — Cette livraison est surtout remar- quable par la profusion d'excellentes figures qu’elle renferme : le (4) Berlin, 1911. — Jahrb. K. pr. Landesanst., Bd. xxx, 1909, pp. 576-622. pl. 22-23. (2) Prague, 1912 — Archiv. naturwiss. landforsch. Boehmens., Bd. xv, n°2, o1 p. in-8°, AÜ fig. (3) Alger, 1912. — Vol. in-8° de 492 p. avec’6 PI. hors texte et 53 fig. (4) Londres, 1912. — Palæontogr. Soc. 1911. Vol. n, part. vin. pp. 285-340, PI, i.uiv phot. ; nomb. fig. dans le texte. =— 167 — G Inoceramus est un des plus difficiles à étudier, à cause de la variabilité des formes qu'il comprend, de sorte que la délimitation des espèces y est très incertaine, ce qui explique les erreurs graves et nombreuses qu'ont commises les auteurs qui s'en sont occupés. On ne pourra sortir de ce chaos qu’en suivant, niveau par niveau, horizon par horizon, l'ordre stratigraphique d'apparition de toutes les espèces, et pour y arriver, 11 faut être absolument certain de la provenance exacte des échantillons et surtout s'assurer que ceux qui ont été recueillis dans des carrières où il y a plusieurs ni- veaux — ont bien été extraits in situ et non pas ramassés à terre. A ce point de vue, l'opinion de M. Woods, qui a eu tous les types anglais sous les yeux pouvait être prépondérante. Dans cet ordre d'idées, nous remarquons, en effet, que pour Inoceramus inconstans, par exemple, nouvelle espèce séparée d’Z. Brongniarti, M. Woods en indique l'existence dans cinq zones dif- férentes : (Holaster planus, Micr. cor-testudin., Micr. cor-anguin., Actinoc. quadratus, Belemn. mucronata), et peut-être aussi une sixième (Zerebrat. lala); tandis que le véritable striatus Mantell n existerait que dans les zones à F1. planus et à Micr. coranguinun. 1. tuberculatus n. sp. paraît être une race extrêmement voisine d'JZ. cardissoides Schroeder, d'autant plus qu'on les trouve tous deux au mème niveau. /. Lamarcki. Park. et 1. Cuviert Sow. sont réunis ensemble, mais attribués à cinq zones différentes du Sénonien, avec des formes de passage à Z. involutus qui serait localisé dans deux de ces zones. Je ne multiplierai pas davantage les citations ; il ressort de là l'impression bien nette que la lumière n'est pas complétement faite sur le classement stratigraphique des /noceramus supracrétaciques, ou bien alors que ce sont de « mauvais fossiles » incapables de nous guider dans la désignation des couches successives. ‘ Geologische und palæontogische Mitteilungen über die Gasborung von Neuengamme, von Herrn W. Kœært(l).— D'un puits gazeux foré aux environs de Hambourg, on a retiré des fossiles oligocéniques parmi lesquels l’auteur — outre les Gastropodes caractéristiques — a identifié deux Ptéropodes : Creseis maxima (Ludw. Tentaculites), Spirialis carinala n. sp. qu'il ne faut pas confondre avec Valvatina umbilicata Bornemann. (1) Berlin, 1911. — Jahrb. pr. gool. Landesanst., Bd. XXXII, Th. 1, p. 162. — 186, pl. 7. — 168 — Fossile Arioniden im Tertiær des Mainzer Becken, von D' W. Wenz(l). — On sait que les restes de Limacidæ fossiles sont très rares et d’une identification difficile. Bæœttger avait déjà sisgnalé des Agriolimax dans Îles couches à ane. M. Wenz de et figure des palmules de 1 à 2 millimètres de longueur qui lui semblent appartenir à deux espèces nouvelles : Arion Kinkelini, A. hochheimensis, de l'Oligocène du bassin de Mayence. Gonostoma (Klikia) osculum Thom, und ihre verwandten im mittel enropæischen Tertiær,von Dr. W.Wenz (2). — Cette étude phylogénétique jette un peu de lumière sur les représentants fossiles de tout un groupe d'Hélices qui se rapprochent de Gonos- toma (Klikia) osculum Thomæ, dont la forme typique provient de l'Oligocène de Hochheim. Xlikia giengtensis Krauss, est une mutation miocénique qui jamais ne descend dans l’Aquitanien:; K. Jungi Bœttger, est localisée dans le bassin de Mayence; Æ. coarctata y. Klein, est au contraire recueillie dans le Miocène moyen et supé- rieur; enfin À. labiata Klika, n’a été trouvé qu'à Tuchoric. Vorlæutige Mitteilung über eine vermütliche alttertiære Schneckenfauna aus dem Ries, von €. H. Jooss (3) — Dans cette Note, nous relevons la brève description (sans figures à l'appui) du nouveau G. Palæotachea, dont le génotype est Helix crepidos- toma Sandb. ; une seconde espèce est rapportée.au même Genre : H. girondica Noulet. M. Jooss sépare ensuite Plebecula Fraasi d'He- lix Ramondi, mais il n’en donne pas la figure qui eût été indispen- sable pour légitimer sa nouvelle espèce. Zur Fauna der Stawropoler Miocaensande, von M. Ba- jarunas (4). — Cette contribution à la faune des couches de sables et de grès sarmatiens des environs de Stavropol, contient plusieurs formes intéressantes, figurées sur une planche double où on peut les reconnaître assez facilement. Les espèces nouvelles sont au nom- bre de dix, les autres étaient déjà signalées, mais M. Bajarunas n'a pas indiqué les références synonymiques qui permettraient de con- sulter les ouvrages où elles ont été décrites comme provenant de la (1) Francfort 1911. — Extr. Nachr deutsch. mal. Ges., Heft 4, pp. 171-178, fig. ds. le texte. (2) Wiesbaden, 19141. — Extr. Jahrb. Nassau. Ver. Naturk., 64 année, pp. 75.101, PI. IV phot. (3) Centralbl. f. Min. etc., 1912, n° 3, pp. 88-91. (4) Kiew, 4910.— Extr. Mitt. Ges. Naturk., Bd. xx1, pp. 239-263, PI. I phot. — 169 — Sarmatie. La forme la plus intéressante est Murchisoniella caucasica n. sp., dont on aperçoit nettement sur la figure l'échancrure latérale. Uber die Kongerien Melanopsis-Schichten am Ostiusse des Eichkogels bei Mœdling, von Fr. Toula (1).— Les couches pontiques des environs de Mœdling ont récemment fourni une série de Melanopsis que M. Toula a alignées sur une planche, de manière à faire ressortir — d'une manière frappante — les passages succes- sifs de M. vindobonensis à M. impressa. On sait que ces fossiles — qui sont d'excellents témoins au point de vue générique — sont d’une utilité médiocre. au point de vue spécifique ; ce sont des races qui se sont entrecroisées au début du Miocène et qui forment des séries locales dans toute l’Europe orientale. Les Coquilles du Quaternaire marin du Sénégal, par M. G. EF. Dollfus (2).— La faune subfossile — recueillié par M. De- reims dans sa mission vers l’Adrar — a été étudiée par M. Dollfus qui y a identifié 60 espèces, dont 38 au moins « forment un groupe homogène avec la forme européenne depuis l’Aquitanien ». Dix espèces ont des analogies américaines et dénoncent l'existence d’une communication temporaire ; enfin 9 sont sans signification précise. Die .sarmatische Gastropodenfauna von Rakosd im Komitat Hunyad, von Dr. S. V. Gaal (3). — La faune terrestre et d'eau douce, recueillie dans les gisements de la partie méridio- nale du fleuve Maros, en Hongrie, est attribuée par l’auteur au Sar- matien tout à fait supérieur ou à la base du Pliocène. Voici l’'énumération des principales faunes parmi les 41 espèces signalées par M. V. Gaal à Rakosd : Cyclostoma bisulcatum Zieten, C. Kochi, Szadecxkyi, Schafarziki, nn. sp. ; Leptopoma Bœættgeri, Acme Beatricis, nn. sp.; Glandina eburnea Klein, pour laquelle il reprend Île nom Oleacina Bolten, préféré aussi par Sandberger, O. rakosdensis, n. $p. ; Archæozonites cf semiplanus (Reuss), simple figure au trait dans le texte; Hyalinia (Polita) miocænica Andreæ peu caractérisée; Hyalinia (Vitrea) procrystallina Andreæ, défor- mée ; Patula (Janulus) gyrorbis |Klein}, P. (Charopa) euglyphoi- des Sandb., qui parait en assez bon état et dont le galbe est trochi- (4) Vienne, 1912. — Extr. Jahrb. K. K. geol. Reichsanst., Bd. 62, Heft. 1, pp. 93-70, pl. 11-11 phot. (2) Paris, 19114.— Mém. Soc. Géol. Fr. Paléont.,t. xvi, 72 p. in-4°, 4 pl. phot. (3) Budapest, 1911. — Ext. Jahrb. Kgl. ung. geol. Reichsanst., XVIH Bd., 112 p., 3 PL. in-8o, — 170 — forme ; Helix (Macularia) eckingensis Sandb., assez grosse espèce : H. (Coryda) bohemica Bœttg, Galactochilus sarmaticus nov. sp., qui est le fossile caractéristique de cette couche et qui a de l’ana- logie avec G. silesiacus Andreæ : Helicodonta involuta Thomæ, H. evoluta n. sp. : Xerophila miocænica, À. Soosi, nn. sp. ; Theba (Acantinula) tuchoricensis (KHika) ; le nouveau G. Procampylæa (P. Loczyi, sarmatica, n. sp.), dont les spécimens sont malheureu- sement en assez mauvais état, mais dont les caractères ont pu être suffisamment précisés pour qu'on le distingue nettement de Campy- læa; Agraulina (Azeca) hungarica, n. sp.; plusieurs Clausilia indéterminées ; Bulimus (Petræus) complanatus vieux, Amalia Lorentheyi, n. sp.; Carychium nanum Sandb., €. Apathyi, C. Cholnokti, nn. sp. En terminant cette Etude, l’auteur a fait ressortir, dans un tableau comparatif, les analogies de cette faune avec celle d’autres régions ; la répartition est bigarrée, car il trouve : Orient, 3 espèces; Australie, 3 esp. : Ethiopie, 2 esp.; Paléarctique, 7 esp.: Néarcti- que, L esp.; Néotropique, 1 esp. Peut-être faut-il imputer cette diversité à l’état de conservation des fossiles qui a pu rendre les rapprochements peu certains ? Fauna macologica mariana, del dott. S. Cerulli-Irelli (1). — La cinquième partie de l’importante Monographie de M. Cerulli- Irelli comprend la suite des Gastropodes astiens de Monte-Mario, depuis les Cancellarüidæ jusqu'aux Chenopodidæ. Les planches en phototypie qui illustrent cette livraison sont particulièrement soi- gnées, et ce résultat est dù, en partie, au bel état de conservation des fossiles provenant des gisements en question. Parmi les déterminations génériques ou spécifiques, nous remarquons tout d’abord l'attribution de Cryptospira clandestina |Br.| à un nouveau S. G. Cypræolina, caractérisé par la forte callo- sité interne du péristome et par ses quatre plis columellaires. Les Mitridæ ne nous offrent que deux nouvelles variétés et une nouvelle espèce M. Fontannesi, confondue avec M. aperta Bell. par Fontan- nes. Fusus Rigaccit n. sp. est séparé de F°. clavatus et de F. etruscus, à cause de ses proportions différentes ; la var. /usiformis d'Euthria cornea diffère de la forme typique par l'absence d’une rampe exca- vée au-dessus des sutures. Il n'y a pas grand chose à signaler dans les Nassidæ qui se composent des formes habituelles de ce niveau, de (4) Pise, 1911. — Extr. Paleontogr. ital. ; vol. XVII, pp. 229-276, planches XXI-XX VI. , : ne NE — 171 — même que les Columbellidæ. Au sujet de Pagodula squamulata Br., que M. Cerulli-lrelli préfère laisser dans les Muricidæ ; je per- siste à penser que le canal rectiligne est plutôt fusiforme. Quant au G. Eutrilonium, qui est maintenant admis partout, il n’est pas possible de revenir à l’ancienne dénomination Triton sans commettre un double emploi de nomenclature zoologique. Les Cypræidæ sont nombreux et variés, et même l'auteur y décrit une nouvelle forme Globulina /nfernoi n. sp., qui laisse apercevoir plusieurs tours de spire avec un apex mamillé au sommet et dont le péristome n’est qu'obscurément crénelé ; quoique l'extré- mité antérieure de l'ouverture soit un peu mutilée, ce que la figure en laisse deviner me fait douter que cette extrémité soit réelle- ment tronquée ou échancrée. Est-ce bien un Cypræidæ ? Signalons, pour terminer, une nouvelle variété pediculoides de Trivia europæa Mtg. Il postpliocene di Lampedusa, Nota del dott. B. Nelli (1). — Les fossiles quaternaires marins, étudiés par l’auteur dans cette Note, proviennent des travaux de creusement du port de l’ile Lam- pedusa ; aux formes caractéristiques de la Méditerranée actuelle, M. Nelli ajoute : Pecten Planariæ Simonelli, var. Lampedusæ Tra- bucco, Anadara syracusensis May., Tellina obliquestriata For., Fusus syracusioides Brugnone, Brocchia lævis Bronn., etc... Au to- tal, trente-cinq espèces identifiées. (4) Rome, 1911. — Extr. Boll. Soc. Geolog. ital., vol. XXX, pp. 815-837, XXIIL. — 172 — CÉPHALOPODES par Paul LEMOINE. Grundzüge einer Systematik der triadischen Ammo- neen, von Gustav von Arthaber (1). — Ce Travail résume et complète les résultats généraux de la belle monographie sur le Trias de l’Albanie, qui a été déjà analysée ici (2). Die Geologie Griechenlands. Teil I : Stratigraphische Un- tersuchungen in griechischen Mesozoikum und Palæozoikum, von Carl Renz (3). — Cette importante contribution à l'étude des terrains primaires et secondaires de la Grèce comporte de nombreu- ses recherches paléontolegiques, portant en particulier sur les Am- monoidées de ces terrains. On peut y signaler les nouvelles espèces : Paralegoceras (Peri- cleites) atticum du Carbonifère supérieur, qui montre la difficulté de séparer d'une façon satisfaisante les deux Genres Paralegoceras et Agathiceras, la variété Nausikaæ de Phylloceras Zignor d'Orb, des couches à Sfepheoceras Humphriesianum de l'Epire. Ueber die Belemniten des schwæbischen Lias und die mitihnen verwandten Formen des Braunen Jura(Acoeli),von Erich Werner (4). — La systématique des Bélemnites est chose difficile la plupart du temps ; leur rostre seul est conservé, de sorte que c’est sur les différences de cet organe unique que l’on doit baser toute la nomenclature. Malgré cela, à cause de la différence des formes, l'étude des Bélemnites présente un intérêt stratigraphique considérable. C'est 4) Stuttgart, 1912. — Centralblatt f. Miner, Geol. und Pal., 1912, n° 6, pp. 245-256 . (2) Revue crit. de Paléozoologie, Avril 4912, p. 99. (3) Vienne, 1910, — Jahrb. d. K. K. geol. Reichsanstalt, 1910, XL, pp. 421- 636, PI. XVITI-XXIT, (4) Stuttgart, 1912, — Palæontographica, LIX, pp. 403-146, PI. X-XIIT, — 173 — dans ce sens qu'a été orienté le Travail de M. Werner et il rendra de grands services à cet égard, d'autant plus que l’auteur a été très prudent dans la création d'espèces nouvelles. Yorkshire types Ammonites, by S. S. Buckman (1) — Cette excellente publication, dont on a déjà signalé les premiers fascicules. se poursuit méthodiquement. Dans le fascicule actuel, il y a quelques Androgynoc-ras (Famille des Liparocératidés) : À. ma- culatus Y. et B., A. heterogenes Ÿ. et B., À. integriccstaius Simp- son, À. siphuncularis Simpson; des Æchioceras, A. cereus Simpson, un Porpoceras, À. perarmaius Y. et B. Cette espèce paralt avoir la priorité sur Arm. (Aspidoceras) perarmatus J. Sowerby 1822, On pourrait discuter sur cette question ; comme ces espècessont rangées dans des Genres très éloignés, cela n'aurait qu'un intérêt rétrospec- tif. Puis vient Dactylioceras athlèticum Simpson Le septième fascicule contient : Paltopleuroceras solitarius Simpson, Polymorphites trivialis Bean mss., Arietites tenellus Simp- son, Oxynoticeras flavum Simps., O. limatum Simps., Porpoceras .Andræi Simps., Dactylioceras crassulosum Simps., Cæœloceras fon- ticulus Simp., Cœloceras Crosbeyi Simp., toutes espèces dont les phototypies sont remarquablement faites, quoique en simili : il ne manque que les schémas des cloisons. A la suite de la fiche de chaque espèce, se trouve la liste des espèces comparables ; elle rendra de grands services. Bemerkungen-Schlusswort zu der Diskussion über die russisch-borealen Typen im Oberjura Mexico’s und Sud Amerikas, von Carl Burckhardt (2). — On sait que l'on rencon- tre dans le Jurassique du Mexique et de l'Amérique du Sud des faunes que l’on considère ailleurs comme typiques des régions boé- rales. Burckhardt a récemment attiré de nouveau l'attention sur cette question. Îl y revient encore ici, à l'occasion de quelques critiques qui lui avaient été adressées par le regretté Rae de Vienne, D' Uhlig. Il montre que les Aucella ne se trouvent pas là à l'état d'élé- ments isolés, mais qu'elles constituent des bancs entiers. En ce qui concerne les Ammonites, il pense, avec M. R. Douvillé, que les Virgatites du Mexique sont de véritables Virgatites, qu'ils (4) Londres, 1912. — Part. Viet VII, 18 PI. (n° 45-60) (W. Wesley, éditeur). (2) Stuttgart, 1912. — Neues Jahrb. f. Min., Geol. und Pal., 1911 p 477- 483, 771-773. — 174 — diffèrent des Virgatosphinctes d'Uhlig (Ataxioceras Fontannes, d’après R. Douvillé), et que, par suite, leur origine boréale est nette. Il en est de même des Craspedites. Il y a bien, comme la montré Haug, une certaine analogie avec les formes de Souabe et de Franconie, mais les ressemblances sont encore plus grandes avec celle du bassin de la Volga ; elles vont presque jusqu'à l'iden- tité. La confirmation des analogies de la faune mexicaine et de la faune boréale d'Europe à l’époque jurassique, présente un intérêt général très grand au point de vue des reconstitutions paléogéogra- phiques. Remarques sur quelques travaux récents relatifs à des questions de Paléoclimatologie, par C. Burckhardt (1). — En se basant sur le caractère mixte des faunes jurassiques des régions andines et du Mexique et sur la répartition méridio- nale de certains éléments faunistiques (groupe d'Ammonites et Aucelles) dans le Jurassique américain, le D'C. Burckhardt était arrivé à cette conclusion que le climat a dû être plus ou moins uniforme ou de toute manière peu différencié, pendant l’époque su- pra-jJurassique. Cette manière de voir avait été ébranlée à tort par les travaux de Gothan qui a erû pouvoir prouver que des climats bien différenciés ont dû exister à l’époque jurassique. Il se basait sur l'étude d'une collection de bois fossiles qui proviennent de la Terre du roi Charles (78-79 lat. N.) et qui, selon lui seraient d’âge Jurassique. Ces bois lui montraient des couches annuelles bien marquées tandis que des matériaux, qui proviennent du Jurassique africain,in’offraient aucune trace de ces mêmes couches. Ces résultats ont été tout de suite divulgués et popularisés et on les trouve déjà dans les traités de géologie de E. Kayser et de E. Haug. Or, Burckhardt revient actuellement sur cette question et pense que les conclusions de Gothan pêchent par la base : l’âge Jurassique des basaltes de la Terre du roi Charles, avec lesquels les bois en question paraissent être en rapport, serait fort douteux. D'ailleurs les bois en question ressemblent même, selon Gothan, à des bois tertiaires et ont été jadis décrits comme tels par C. Schroeter. (4) Mexico, 1911. — (Mémoires de la Sociélé Alzate, t. xxx). à x SE — 175 — Le récent travail de A.C. Nathorst (1) apporte des précisions sur la stratigraphie de ces régions polaires. Il résulte de ces études de Nathorst que les deux îles principales de la Terre du roi Charles, le Schiwedisches Vorland et l'Ile du Roi Charles, représentent un plateau formé de dépôts jurassiques et cré- taciques marins, qui sont recouverts par des formations transgres- sives : d’abord par des dépôts avec plantes terrestres, ensuite par une nappe basaltique qui forme le toit du plateau. Mais ce qui est impor- tant, c'est que les formations transgressives ne reposentpas toujours sur le même substratum : c'est une série marine, qui représente — d’après Pompeckj — l'Oxfordien, le Kiméridgien, le Volgien infé- rieur et supérieur, et le Néocomien avec Aucella Keyserlinqu. Les études de Nathorst conduisent à la conclusion irréfutable que le basalte, et avec lui les bois fossiles examinés par Gothan, sont plus modernes que le Néocomien à Aucella Keyserlingi, étant donné que le basalte recouvre ce Néocomien sous forme d’une nappe. Pro- bablement même le basalte et les bois doivent être beaucoup plus récents que ce Néocomien.. Les bois fossiles, examinés par. Gothan, n'ont donc aucune importance pour la question relative à l'existence de zones de climat pendant l’époque jurassique: car ils ne sont pas Jurassiques, mais plus modernes et de toute manière plus récents que les couches à Aucella. On verrait donc s’évanouir ainsi la preuve que l’on croyait avoir de l’existence de climats différenciés à l’époque jurassique. (11 A.G. Nathorst, Beitrage zur Geologie der Baeren-Insel, Spitzhergens und des Konig-Karl-Landes. (Contributions à la Géologie de l'Ile des Ours, du Spitzberg et de la Terre du roi Charles). Bullelin of the Geological Institution of the Uni- versity of Upsala. Volume X, 1910, p. 261. — 176 — RUDISTES par M. H. DOUVILLÉ. Notizie sulla fauna a Rudiste della pietra di Subiaco, par M, C.F. Parona (1).— Dans la haute vallée de l’Aniene, à l'Est de Tivoli, la pierre blanche de Subiaco est connue par les gros fossiles qu'on y trouve, principalement des Actéonelles et des Rudistes ; on y signale également /noceramus Cripsii, et l’auteur considère cette couche comme l'équivalent de la Scaglia. Les noms attribués jus- qu'ici aux Rudistes doivent être considérés comme provisoires ; M. Parona en a entrepris l'étude et décrit quatre formes nouvelles, dont le Biradiolites affilanensis, très voisin de Durania austi- nensis, et trois représentants du curieux Genre nouveau Sabinia. Ces derniers ont la forme extérieure d’un Plagioptychus, valve supérieure capuliforme, moyennement élevée, valve inférieure conique ; la section montre une charnière analogue à celle des Caprines, avec ligament interne. Les couches internes sont très épaisses et traversées sur la valve supérieure par un grand nombre de petits canaux à section irrégulière ; sur les bords, une étroite zone de lames radiantes. La valve inférieure présente une disposi- tion analogue. Cette constitution rappelle tout à fait celle de Coral- liochama, et quand ce Genre sera mieux connu, il sera, Je crois,. impossible d'en séparer les formes italiennes qui occupent à peu près le même niveau. Il est vrai que M. Parona pense avec M. Bæse que le réseau polygonal de Coralliociama indique une structure prismatique des couches (qui sont ici des couches internes) et ne correspond pas à de vrais canaux, mais cette interprétation ne peut être admise, puisque la structure prismatique caractérise exclusive- ment les couches externes. Du reste un bon échantillon que j'ai sous les yeux montre bien sur le limbe l'ouverture des canaux. Les trois espèces de Sabinia décrites par M. Parona, sublacen- sis, sinuata et aniensis, ne paraissent être que des variétés d'une même espèce. (1) Rome, 1908.— Boll. della Soc. Geol. ital., vol. XXVII, p. 299-310, PL. IX. ya Radiolites liratus (Conr.) et Apricardia Nœtlingi(Blanck.) nel Cretaceo superiore della Siria, par C. EF. Parona (1). — Le Musée géologique de Turin a reçu une belle série de fossiles prove- nant d’Abeih, près Beyrouth ; ils sont silicifiés et remarquables par leur belle conservation. Parmi eux, M. Parona a reconnu le fossile décrit autrefois par Conrad sous le nom de //ippurites liratus, et il nous donne de très bonnes figures des deux valves ; la valve supé- rieure, complètement dégagée, est remarquable par le beau déve- loppement de l’appareil cardinal et des apophyses myophores. Pour la valve inférieure, les zones siphonales semblent indiquées dans des dépressions, conformément aux idées de Toucas ; cette détermi- nation ne me parait pas exacte et dans un Mémoire préparé indé- pendamment de celui de M. Parona et publié peu après, je CroIs avoir montré que les zones siphonales correspondent ici à des bandes plates saillantes. Je crois également que l'espèce de Conrad est différente du Sph. Sauvagesti, de Blanckenhorn. M. Parona figure en outre une valve droite bien dégagée. d'Apricardia Nœtlingi, espèce décrite précédemment par Blanckenhorn comme Diceras. Le niveau de ces deux fossiles, caractérisé par Nerinea coch- læformis et Pileolus Oliphanti est réuni à celui des Orbitolines (Orb. bulgarica, d'après Prever), et considéré comme turonien, malgré cette association. J’ai pu montrer, dans le Travail auquel je viens de faire allusion et grâce aux coupes relevées par M. le pro- fesseur Zumoffen, que le niveau de l’Æoradiolites liratus est, en réalité, cénomanien, tandis que les Orbitolines caractérisent un horizon inférieur problablement aptien. Rudistes de Sicile, d'Algérie, d'Egypte, du Liban et de Perse, par M. H. Douvillé (2). — Rudistes d'Egypte, par M. H. Douvillé (3). — Sur la classification des Hippurites, par A. Toucas (4). — Le commencement du premier Mémoire est consacré à l'examen de quelques questions de classification : on n’est pas encore d'accord sur la classification générale des Hippurites et l’origine de ces fossiles reste toujours obscure. À ce double point de vue, le développement ontogénique de ces formes présentait un intérêt par- (4) Alti d. r. Accad. d Scienze di Torino, vol XLIV, p. 3-7, PI. XLIV, 1909. (2) Mém. Soc. Géol. de France, Paléontologie.t. XVIII, Mém, n° 41, p. 1-84, PL. 1- VII, 77 figures dans le texte, 1910. (3) Mémoires Institut Egyplien, T. VI, fasc. IV, PI. XIV-XVII, 10 figures dans le texte, 1912. (4) C. R. Sommaire des Séances de la Soc. Géol. de Fr., 7 novembre 1910. DIT ET PONTS AVC ee ticulier; l'auteur a étudié le très jeune âge des Hippurites et a reconnu que tout d'abord les piliers étaient peu marqués et relative- ment très écartés, aussi bien dans le groupe de l' variabilis à pores polygonaux que dans celui de l'A. dentatus à pores réticulés ; dans ce dernier les régions ventrale et antérieure se développent plus rapidement, d'où résulte que les piliers s'écartent moins, en même temps que se développe la cavité accessoire antérieure. Le premier groupe, au contraire, présente une croissance plus régulière et la forme de l'adulte s’écarte beaucoup moins de celle du jeune. En outre, il semble nécessaire de mettre à part le groupe des Hippurites à pores linéaires qui paraissent spéciaux au golfe pyrénéo-proven- cal, c'est pour ce type que l’on pourrait conserver le nom de Orbi- gnya; le nom de Vaccinites a été proposé pour les formes à pores réticulés; le troisième groupe à pores polygonaux resterait sans dénomination et l’auteur propose de lui donner celle d’//ippuritella ; ces formes sont les moins spécialisées, aussi bien d’après leur mode de développement que d’après la forme de leurs pores ; l’A.‘resectus doit être considéré, sinon comme la forme souche, au moins comme celle qui s’en rapproche le plus. Toucas a distingué comme /f: pri- mordialis une forme un peu plus ancienne ; elle est déjà associée à une forme à pores réticulés /7. præpetrocoriensis ; c'est donc à un niveau encore plus bas qu'il faudrait chercher l’origine du groupe, c'est à-dire dans le Turonien moyen et nous ne connaissons pas encore de gisement de Rudistes appartenant à cette époque géolo- gique. Au point de vue de la classification des Radiolitidés, il était également nécessaire d'étudier spécialement les formes les plus an- ciennes ; l’origine de ce groupe est moins obscure que celle du pré- cédent : on passe facilement des Monopleura aux Agria de l'Urgo- nien. La valve inférieure est très creuse et la valve supérieure se creuse parallèlement et devient concave extérieurement, de manière à éviter un allongement exagéré des muscles addncteurs ; leur sur- face d'insertion sur cette valve est à peine saillante, et les Agria sont encore des Monopleuridés. Le passage aux Radiolitidés se fait d'une manière assez brusque : la valve supérieure devient plane, mais les muscles sont portés sur des apophyses saillantes et leur allongement est ainsi évité ; la disposition est différente, mais le résultat est le même. Dès l’Albien le nouveau type est nettement défini, et il est impossible de le confondre avec Agria, comme l’a fait Toucas. Mais le groupement proposé par cet auteur n'en est pas moins naturel et M. Douvillé propose de séparer des Præradiolites sous le nom de — 179 — ‘ Eoradiolites (type Eor. Davidson), les Radiolitidés dérivant direc- tement des Agria. En étudiant l’ensemble du groupe et leurs rap- ports avec ce dernier Genre, on peut s'assurer que les zones sipho- nales sont marquées par des côtes plates, saillantes, et non par des dépressions, comme l'avait pensé Toucas. De ce groupe dérivent, par la disposition de l’arête ligamentaire. à la fois les Bournonva et le Biradiolites lumbricalis, difficile à séparer de Bur. angulosus et des Biradiolites typiques (Bir. canalicultatus). C'est près de Bir. lum- bricalis que viendrait se placer le Genre Stejanella Parona, dont il a été question plus haut. Les Præradiolites se trouvent ainsi restreints au groupe de Pr. Hleuriaut et à celui de Pr. ponsianus. On passe facilement de cette dernière forme aux Aadiolites proprement dits à lames plis- sées, et aux Sphærulites à lames largement étalées. Mais il est impossible de rattacher à ce dernier Genre les Lapetrousta, comme l'a proposé Toucas ; la texture du test est en effet très différente : on sait que celle ci est remarquablement prismatique dans les Ra- diolitidés, mais dans les Sphæruliles les prismes sont couchés dans le plan du limbe qui est alors strié en long, tandis que dans Îles Lapeirousia 1ls sont normaux au limbe, celui-ci présentant un ré- seau polygonal très net. Cette dispostion caractérise tout un ensem- ble de formes bien différentes des précédentes, et débutant également dans l'Albien avec les Sauvagesia. Les lames externes sont moins foliacées et présentent extérieureméent une sorte d'écorce compacte ; en même temps elles sont nettement costulées ; les zones siphonales sont marquées par des bandes plus finement costulées.Ces formes an- ciennes ont une arête ligamentaire, mais celle-ci disparait dans le Cénomanien supérieur et le type nouveau qui en résulte avait été confondu avec les &iradiolites dans lesquels il existait également des bandes siphonales. Ce n'était là qu'une analogie, la parenté réelle est avec les Sauvagesia et le groupe de Bir. cornupastoris est devenu le Genre Durania, nom qui a été adopté depuis par M. Toucas et par M. Parona. Les bandes siphonales, d'abord costu- lées, deviennent bientôt lisses et l’auteur montre que des traces de ces bandes existent dans Lapeirousta, qui dérive ainsi de Durania ; certaines de ces formes présentent même une ébauche des piliers caractéristiques. En définitive, la branche des Sauvagésiinés se trouve ainsi bien constituée avec ses Genres Sauvagesia, Durania et Lapeirousia, qui se développent parallèlement aux Æ£oradiolites, Biradiolites et Sphærulites. — 180 — L'auteur passe ensuite à l'étude détaillée de certains gisements de la Mésogée proprement dite : Les gisements de Sicile sont bien connus par les beaux travaux de Gemmellaro et de M. di Stefano. Le Genre Sphærocaprina avait été décrit un peu incomplètement ; M. di Stefano a bien voulu communiquer les pièces originales à M. Douvillé, qui les a figurées à nouveau : la valve inférieure ressemble à à celle des Caprines et la valve supérieure à celle des Caprinules. Une forme du même groupe (Sph. Carezi), a été découverte dans la région des Corbières par M. Carez. Nos connaissances sur les Rudistes d'Algérie augmentent peu à peu : l’auteur figure quelques sections des Caprinula du rocher de Constantine. Le groupe de l’/Æ/cpp.resectus — avec ses formes voisines IH. incisus et H. prætoucasi— parait assez bien représenté dans cette province et en Tunisie, où plusieurs exemplaires ont été recueillis par M. Pervinquière dans le Turonien supérieur. A la limite dece ter- rain, ou à la base du Santonien, viennent se placer les nombreuses variétés de l’/. Moulinsi, au moulin à vent de Batna; les grands échantillons du rocher de Constantine sont rapprochés de | ’Æ. Taburni et paraissent être turoniens. La même espèce se retrouve à Khenchela, dans le Coniacien, associée à une forme un peu plus évoluée, qui sera décrite plus tard comme 77. Jullieni. Enfin un gisement découvert autrefois au D}. Hamran (entre Batna et Khen- chela) par Tissot, a fourni quelques formes campaniennes : ÆLpp. vartabilis, Prær. Toucast, nov. sp. voisin de Pr. cylindraceus et Bournonia africana à rapprocher de B. Bournoni. Le Liban avait été l’objet de nombreux travaux: les recherches persévérantes du professeur Zumoffen (de l’Université Saint-Joseph, à Beyrouth) ont permis de préciser l’âge de certaines couches. C’est ainsi que récemment le D° Lothar Krumbech, de Munich, a pu dé- crire très complètement les formes de Brachiopodes et de Mollusques des couches à Cidaris glandaria, etmontrer qu’elles appartenaient au Jurassique supérieur. Le zélé prof. Zumoffen a bien voulu me commu- niquer toute une série de Rudistes, recueillie dans la région de Bey- routh et dont le niveau a été repéré d’une manière précise dans des coupes relevées avec soin. La succession des niveaux à Rudistes ainsi reconnus est la suivante : Turonien où les Hippurites sont repré- sentés par le groupe de l’. resectus avec A. libanus nov. sp., et H. Grossouvret: c'est la première fois que de véritables Hippurites sont découverts au Liban; le même horizon a fourni également Præra- diolites ponsianus et Radiolites Peroni : cette faune, comme on le — 181 — voit, présente les mêmes caractères que dans le reste du Bassin méditerranéen : les niveaux inférieurs sont également représentés comme d'habitude par des marnes à Ammonites /Mamrmites et Pseudotissotia ou Leoniceras). Le Cénomanien est particulièrement riche en Rudistes : Caprinula cedrorum Blanck., précédemment décrit comme /ippurites, Præradiolites Maront, nov. sp., décrit autrefois comme Sph. Sauvagest, mais s'en distinguant par ses zones siphonales en forme de goulots arrondis, associé à Prær. irregularis nov. sp., Biradiolites lumbricalis, Bir. Zumofjent nov. sp., et à un Durania non costulé, D. lævis nov: sp. À la base, un niveau est caractérisé par l’Eoradiolites liratus, décrit comme Hippurites par Conrad et dont il a été question plus haut dans le compte rendu de la Note du professeur Parona; entre ces niveaux de Rudistes, sont intercalées diverses assises présentant les fossiles habituels de l'étage, Acanthoceras rothomagense, Ac. Mantelli, Exogyra flabellata, Ex. africana et Chondrodonta Joannæ.Au-dessous, les niveaux inférieurs ont pu être précisés pour la première fois : le Vraconnien à Am. syriacus et Enallaster Delgadoi, l’Albien où abondent par places les petites Orbitolina et qui a fourni un Rudiste très intéressant Zora- diolites plicarus, décrit comme Hippurite par Conrad, et synonyme probablement de l'Aipp. Lewisi de Fraas. Le niveau inférieur, riche en Gastropodes, avec Orbitolina lenticularis et Enallaster syriacus, a des affinités incontestables avec l’Aptien; les grès de la base seraient ainsi probablement néocomiens. Les Rudistes d'Egypte avaient été décrits une première fois par Dacqué ; des récoltes faites par M. l'ingénieur Fourtau ont permis à M. Douvillé, en 1910, de compléter et de rectifier la description pré- cédente. A la suite de la publication de ce Mémoire, de nouveaux matériaux lui ont été communiqués par le Geological Survey d'Egypte et par M. Fourtau ; en y joignant les échantillons de la collection Lefebvre déposés au Muséum, l'auteur à pu donner tout récemment, dans un second Mémoire publié par l’Institut Egyptien, une révision complète des Rudistes trouvés en Egypte. Le niveau le plus inférieur, surmontant les grès dits de Nubie, correspond aux couches à Æoradiolites du Liban, c’est-à-dire au Cénomanien ; ce fossile a été recueilli par Lefebvre au nord du Sinaï, et l'échantillon avait été figuré par Toucas, comme Biradiolites lumbricalis ; Schweinfurth avait recueilli de nombreux échantillons de la même espèce sur le bord de la chaîne arabique dans les envi- rons des couvents de St-Paul et St-Antoine. Zittel les avait nommés Sphærulites Schweinfurthi, sans les décrire ; les types communiqués — 182 — par M. le professeur Dacqué ne diffèrent pas de ceux du Liban. A ce même niveau à été recueilli, à l’ouest du Sinaï, Præra- diolites sinaiticus, n. Sp. : l'appareil cardinal de la valve inférieure ressemble tout à fait à celui d'£oradiolites liratus et est caractérisé par une dent médiane en X très ouvert. Le Turonien est représenté à la fois par des couches à Ammo- nites et par des assises à Rudistes : Le Rædiolites Peroni, race sinaïlica, à été recueilli par Lefebvre au nord du Sinaï, sur le bord du plateau de Tyh. Les gisements du versant ouest du Sinaï sont surtout riches en Durania ; les récoltes du Geological Survey ont fourni D. runaensis, race sinailica, D. Humet n. sp., type et va- riété inermis, remarquable par des zones siphonales lisses et sail- lantes et par les côtes peu nombreuses qui ornent la surface. Les gisements les plus riches sont ceux que M. Fourtau a explorés près FUboe Roach : c’est de là que provenaient le Durania Arnaud, précédemment signalé par Lefebvre et Schweinfurth, comme /ip- purites et les échantillons décrits par M. le professeur Dacqué ; ils ont fourni, en outre de l'espèce précédente, Præradiolites ponsianus, Bournonta Fourlaut n. sp, caractérisé par sa forme étroite, très allongée et par ses deux bandes inégales, séparées par un sillon pro- fond, et remplacé dans les couches plus élevées par PB. excavaia, var. roachensis, Duraniu gaensis ; enfin, à la limite du Turonien et du Santonien, M. Fourtau a recueilli Biradiolites lumbricalis. Le Sénonien est beaucoup moins riche ; l’auteur attribue au niveau inférieur de cet étage un Æippurites recueilli par Schwein- furth au bord de la chaîne arabique et qui a tous les caractères d’une espèce de la province de Constantine considérée d’abord comme une mutation d'A. Taburnit et qui devient maintenant 1. Jullieni n. sp. Au niveau supérieur appartient l'/Æ. vesicenlosus précédemment décrit et figuré du Dj. Attaka, près Suez, et en outre un gros échan- tillon de Durania (D. Farafrahensis n. sp.) recueilli dans l’oasis de Farafrah. Nuovi Studii Sulle Rudiste dell’ Apppennino, par C.-F. Parona (1). — L'auteur passe en revue les travaux publiés précé- demment sur ce sujet et les complète; il montre que l’on peut dis- tinguer deux faunes bien caractérisées : 1° Une faune turonienne avec Eoradiolites cf. liratus, Radioli- tes lusitanicus, plusieurs espèces de Distefanella, Bournonia sp., Sauvagesia Sharpei, Durania cornupastores, Hipp. Requieni, etc. (1) Mem. d. r. accad. delle Scienze di Torino [2] vol. LXII, p. 273-293, PI. I et Il. — 183 — 2° Une faune sénonienne avec Prær. Hæninghaust, Bournonia Bournont, plusieurs espèces de Durania, Lapeirousia Jouannet, Hipp. gosaviensis, giganteus, Taburni, cornucopiæ, Pironæa po- lystylus, Sabinia, etc. IL est probable que la continuation des explorations permettra d'établir un plus grand nombre de subdivisions. L'auteur passe ensuite en revue la succession des Radiolitidés. On voit par les listes précédentes qu'il adopte les Genres proposés par M. H. Douvillé. Il décrit particulièrement et figure Prær. Hæ- ninghausi, d'après un moule interne, Raduolites saticulanus, n.sp., rapproché de À. galloprovincialis, et s'en distinguant par l'extrême inégalité des deux bandes siphonales, l’anale très étroite, tandis que la seconde est lisse et très large; Rad. peuceticus n. sp., rapproché de À. prægalloprovincialis, Biradiolites Dainellit, n. sp., que l'auteur rapproche du Br. Sioppant, M. Parona reprend l'étude du Genre Distefanella ; il en précise la définition : Radiolite à valve supérieure capuliforme et à valve inférieure étroite, cylindrique, uniformément costulée ; les bandes siphonales sont simples, subégales, saillantes et déprimées en leur milieu : pas d’arête ligamentaire : la section montre une grande cavité dorsale séparée de la cavité ventrale par une pisse qui persiste dans toute la longueur de la coquille et qui est le prolonge- ment de la dent nale de la valve inférieure ; cette cloison se traduit extérieurement par un pincement plus ou moins accentué de la valve qui paraît quelquefois bilobée. Ce Genre et les espèces qui lui sont attribuées avaient été décrits par l’auteur dans son Mémoire sur S. Polo Matese (voir Rev. crit. V, 1901); le type du Genre — qui avait été attribué à Bir. lumbr jcalis — devient Distefanella S'almojraghu n.sp. Parmi les autres espèces figurées il faut encore citer Sauvagesia garganica n. Sp., du Turonien (qui rappelle par son ornementation Dur. Flicki), Durania austinensis, D. cornupastoris, D. arundinea n.sp., rapprochés de D. gaensis, mais de taille plus petite, et D. hip- puritoidea n. sp. à bandes siphonales étroites et déprimées. Le Rudiste del Senoniano di Ruda, par C. F.Parona (1). — L'auteur signale les espèces suivantes : Prær. Boucheront, Pr. Hæninghausi, Rad. galloprovincialis, R. angeiodes, Bournonia Bournont, Durania Martellii n.sp.dont la section se distingue par (A) Atti. d. R. Accad. della Scienze di Torino, vol. XLVI, p. 3-12. — 184 — des côtes aigües et extrêmement saillantes, bien plus accentuées que dans D. Flicki, Laperrousia Jouanneti (?) (an L. Pervinquieri). Cette forme paraît campanienne. Per lo Studio del neocretaceo nel Friuli occidentale, par M.C. FE. Parona (1). — L'auteur a étudié une série de fossiles pro- venant de deux localités du Val Cellina, et de Ponte Racli, dans la vallée du Meduna. Les échantillons de la première localité se rap- portent à Caprina schiosensis Bæœhm, qui caractérise le Turonien dans cette région (Parona, mém. Acc. Lincei, 1908) ; la deuxième localité a fourni 4. Chaperi Douv. (— A. crassicostatus Futterer) H. Fortis, Catullo 1827, mais ce dernier nom ne peut être conservé d’après M. Parona (2). Son niveau est santonien et elle occupe un niveau stratigraphique plus élevé que la première, ce qui confirme l’âge turonien de la C. schiosensis. Parmi les fossiles recueillis dans la troisième localité, on peut citer Chondrodonta Joannæ Choffat (associé près de Travesio avec Caprina carinata. Bæœhmi), Hipp. Oppel (= H, Medunæ FVutt.), H. giganteus et Sauvagesia turricula Cat., cette dernière espèce mal conservée et douteuse. À ce propos l’auteur revient sur la faune du Consiglio qu'il à décrite précédemment et montre qu’elle renferme bien 4 espèces de Radiolitidés appartenant à 3 Genres diflérents : 1° Rad. Catulloi Par, — 2° S'auvagesia turricula Cat. (— Rad. Da Rio Futterer non Cat. — Sauv. Da Rio Toucas non Cat.), — 3° Sauv. contorta Cat., — 4° Durania Futtereri Par. C’est donc à tort que ces divers types ont été réunis par Toucas sous le nom Sauvagesia Da‘Rio. (1) Atti. d. R. Accademia delle Scienze di Torino, vol. XLVI, Séance du 25 Juin 1911. (2) Sopra alcune Rudiste del cretaceo superior del Consiglio, Mem. Acc. To- rino, 1908. — 185 — BRYOZOAIRES par Ferd. CANU. The terms Polyzoa and Bryozoa, by À. W. Waters (1). — Une discussion très vive est engagée en Angleterre relativement aux termes synonymes Polyzoa et Bryozoa. Lequel faut-il admettre ? MM. W. A. Herdman, Harmer, après Busk et Hincks tiennent pour Polyzoa ; MM. T. R. R. Stebling et À W. Waters tiennent pour Bryozoa. Les arguments des uns et des autres sont exposés dans cette brochure. Le terme Polyzoa fut établi en décembre 1830 par Vaughan Thompson ; celui de Bryozoa fut créé par Ehrenberg en juin 1831. Le droit de priorité paraît être acquis pour le pre- mier. Mais, comme le fait remarquer Waters, l’auteur anglais n’a pas désigné une classe spéciale, mais un type distinct de structure. De plus, le même vocable a été appliqué antérieurement, en 1829, par P. Lesson, à un genre d’Ascidis composées (2). D'autre part, les Bryozoaires, avec leurs caractères ,anatomi- ques distincts, ont été nettement séparés par Grant en 1827, par Audouin et Milne Edwars en 1828 et par Cuvier en 1829. Les noms donnés par ces derniers auteurs devraient prévaloir, mais, comme ils ne l’ont pas fait, le terme Bryozoa prévalut sur le continent. IlL-est probable que la dispute n’est pas terminée-et que les au- teurs anglais vont continuer à argumenter. En attendant, en France, toutes nos publications étant faites sous le titre Bryozoa, nous continuerons comme par le passé. C'est le principe du « moindre changement » combiné avec celui de la € prescription ». (4) Londres, 1910-1911. — Proc. Linnean Soc., session 123. (2) Ce dernier argument est péremptoire : dès l'instant que Polyzoa était préemployé, c'est Bryozoa qu’il faut prendre... sur le continent comme ailleurs, d’après les règles formelles de Nomenclature (Note de la Direction). — 156 — Museum Normanianum or À Catalogue of the Inverte- brata of Europe and the Arch and North Atlantic Oceans, wich are contained in the collection of the Rev. Canon À. M. Norman. XIII, Polyzoa (1). — Le catalogue d'une collec- lion particulière est intéressant. Il permet de se faire une idée générale de la classification des Bryozoaires vivants, d'évaluer l’im- portance relative de chaque Genre, de se rendre compte des change- ments provoqués par le progrès des études et de renseigner les paléontologistes sur l'extension des faunes. Les Cheïilostomes sont ainsi l’objet de profonds changements et la classification de Hincks en est déjà fortement remaniée. Ils sont dus aux recherches de M. Levinsen, dont nous avons entretenu les lecteurs de cette Revue (2). Diagnoses de quelques espèces nouvelles de Bryozoaires Cyclostomes provenant des campagnes scientifiques accom- plies par S. À. S. le prince de Monaco à bord de la ‘“ Prin- cesse-Alice ” (1889-1910, par L. Calvet (3). — L'auteur signale six formes nouvelles : Crisia Grimaldi, Reptotubigera Harmeri, Entalophora Ganiveti, Hornera Gravieri, Hornera Canut, Cono- cavea Richardi. La diagnose du nouveau Genre Conocavea est : « Bryarium conique, fixé au substratum par son sommet élargi et s’accroissant par sa base. Surface latérale occupée en partie par des séries sail- lantes de zoécies tubulaires, disposées côte à côte et suivant autant de générations du cône colonial qu'il y a de séries, celles-ci étant séparées entre elles par des dépressions où se trouvent distribués des pores intermédiaires ». C’est un Genre très voisin de Pyricavea d'Orbigny, des terrains crétacés. Sur deux espèces nouvelles de Bryozoaires de la Médi- terranée : Idmonea arborea et Amathia Pruvoti, par L. Calvet (4). (4) Durham, 1910. (2) G.M.R.Levinsen. — Morphological and Systematic studies on the Cheilostomatous Bryozoa. Uopenhague, 19 9. (3) Monaco 1911. — Bulletin de l'Institut océanographique, n° 215 Six figures. (4) Paris 1911. — Archives de Zoologie expérimentale et générale, t. VIIE, notes et revue, n° 3, p. LVII à LXI. Deux figures. RASE Se Es .POLYPIERS & HYDROZOAIRES par M. M. FILLIOZAT. Die Entstehung der charakteristischen eigentumlich- keiten der Korallen rugosa, von N. Yakowlew . (1)— Ce Mé- moire est une intéressante contribution à la connaissance des parti- cularités typiques des Rugueux. L'auteur nous confirme,une fois de plus, dans l'opinion que nous nous étions déjà faite que les Rugueux constituent un groupe sans transformation en Hydrocoralliaires. Dans un Mémoire précédent (1904, Ueber die Morphologie und Morphogenie des Rugosas), M. Yakowlew avait donné une très bonne explication de la position bilatérale snétrique des septes. IL récherche maintenant les causes de la forme recourbée du Polypier chez les Rugueux. Il la voit seulement, jusqu'ici, dans l’adhérence de la partie latérale, très voisine de l'extrémité inférieure. Ce n'est donc pas l’adhérence de la base, comme chez les Hexacoralliaires, qui parait être la cause de cet état recourbé : la surface d'adhérence effleure seulement les septes d’à côté, tandisque chez les Hexacoralliai- res, celle-ci se trouve normalement dans l’axe du Polypier dontelletra- verse toute la périphérie. L'examen de nombreux exemplaires de Cyathophyllum ceratites a montré que cette surface d’adhérence se irouve généralement soit sur le côté convexe, soit sur les faces laté- rales, très à proximité du côté convexe. Le mode d'adhérence ne nous paraît pas seulement devoir être envisagé pour attribuer la cause de l'état recourbé du Polypier Ru- gueux. Ilconvient également de tenir compte du développement du régime septal. C’est, du reste, au développement plus hâtif des septes dans les deux quadrants adjacents au septe cardinal, que M. Faurot a attribué, chez Cyathaxonia, la cause de cet état recourbé du Polypier. | Chez les Rugueux non adhérents de forme discoïde, le point originaire de croissance est situé à la base, d’une facon plus ou (1) Saint-Pétersbourg, 4910. — Mém. du Com. Géol. Livr. 66, 46 p. 4 PL. Texte en langue russe. Résumé en allemand. Lpes moins excentrique, de telle sorte que la ligne de plus grande dis- tance de ce point à la périphérie correspond au septe principal, et, par suite, au côté convexe d’un Polypier conique. C’est en cela que réside la différence entre les représentants discoïdaux des Rugueux et les formes plates des Hexacoralliaires construits d’une facon concentrique. Nous devons donc décidément abandonner l’hypo- thèse de certains auteurs qui veulent que Palæocyclus, Microcyclus et autres Rugueux non adhérents, présentent une symétrie à dispo- sition radiaire et non bilatérale. Une explication très rationnelle est donnée de la constance, chez les Rugueux, de l’adhérence latérale du Polypier. Chez ce der- nier, à l’état initial, on ne trouve pas la forme cylindrique, très fré- quente chez les Hexacoralliaires. En outre, ceux-ci habitent presque toujours les eaux profondes. Les Rugueux, au contraire, ont vécu dans des eaux relativement basses, en par suite, les adaptations provoquant une adhérence de l' animal à son lieu de séjour Feutni fréquentes et nécessaires. Après avoir atteint une certaine hauteur, le Polypier conique, chez les Rugueux, subit fréquemment une sorte de rajeunissement (rejuvenescence des auteurs anglais), qui a pour résultat de former une série de calices coniques s’emboîtant les uns dans les autres. Parfois, ce rajeunissement n'a pas lieu ; de conique, le Polypier devient alors cylindrique. Il peut se développer ainsi jusqu’à une très grande hauteur, tout en conservant un diamètre identique à cal du calice adhérent. À la suite de ses constatations de 1904, l’auteur et que les fossules, dans le plan symétrique du Polypier, existent seule- ment, et avec une grande constance, sur le septe principal, à la face convexe ou à la face concave. Rare est la présence simultanée de deux fossules sur ces deux faces. Une fossule sur le septe opposé n’est pas une formation homologue de la fossule du septe principal. La formation de la fossule serait due, non seulement à un retard. dans le développement des septes (nous nous souvenons que Duer- den l’avait déjà signalé), mais aussi à un affaissement de la partie molle. Cela n’est pas toujours vrai. Dans son Mémoire sur les affi- nités des Tétracoralliaires et des Hydrocoralliaires, dont il nous semble que l’auteur n'a pas eu connaissance, M. Faurot a montré que, chez Cyathaxonia, la présence des fossules était due, au contraire, à l'accroissement du régime septal. RME: \ — 189 — Kreide-und Tertiærfossilien aus den Magellanslandern, bearbeïtet von G. Steinmann und O. Wilckens (1). — Deux Polypiers seulement, appartenant tous les deux au Genre Caryo- phyllia, ont été recucillis à la Terre de Feu par l'expédition sué- doise durant sa campagne de 1895-1897. L'un de ces Polypiers, qui est assez mal conservé, est rapporté dubitativement par MM. Steinmann et Wilckens à Caryophyllia d'Achiardii Angelis. L'autre, Caryophyllia Sebastiana n. sp., est représenté par deux exemplaires, qui ne sont pas non plus dans un excellent état de conservation. Les caractères extérieurs n'ont pu, de ce fait, être . bien observés. Mais des coupes ont permis aux auteurs de faire des remarques intéressantes. Les septes paliaux sont un peu épaissis à leur extrémité interne. Les palis eux-mêmes sont très épais. Une-coupe, effectuée dans le voisinage dela base, montre que ceux-ci ont grandi deux par deux et que, comme chez d’autres Caryophyllia, ils se confondent, à une certaine distance du calice, avec les septes de première grandeur. On remarque, en outre, dans cette même coupe, le passage d’un septe palial à l’état de septe intermédiaire et même de septe prin- cipal. Illustrations of Paleozoic Symbiotic Associations, by J. M. Clarke (2). — La coexistence des vers tubicoles avec les Polypiers n’était pas moins fréquente à l’époque paléozoïque qu’elle l’est encore actuellement dans les mers. | Les Polypiers dévoniens ont particulièrement fourni de nom- breux cas de ces curieuses associations dont quelques-unes ont fait précisément l’objet des très bonnes illustrations contenues dans le quatrième rapport du Directeur de la Section des Sciences du Musée de New-York. Weitere Notizen zur Alttertiæren Korallenfauna von Bar- celona, von Paul Oppenheim (3). — M. Oppenheim, qui a eu à sa disposition un assez grand nombre d'échantillons des environs de Barcelone, transmis par M. Felix et par le Comptoir géologique (1) Upsala et Stockholm, 1908. — Extr. de Archiv. f. Zool., Bd. 4, n° 6, 158, 7 pl, 3 fig.-texte. (2) Albany, N. Y., 1908. — Educ. Dep. Bull., n° 428, N. Y., St. Mus., 203 p., 13 PL. (3) Berlin, 4911. — Zeilsch. Deuls. Geol..Ges., Bd 63, pp. 329-353, 6 fig. — 190 — Suisse, complète, dans cette Note très détaillée, les observations qu'il avait déjà publiées sur le Mémoire de M. Felix (1). Cinq espèces ont été étudiées. Toutes, en réalité, sont nou- velles pour le Tertiaire catalan, les désignations données par M. Felix, pour trois d’entre elles, ayant été rectifiées par l’auteur, après une étude approfondie. Ces espèces sont : Mesomorpha hemisphærica d’Ach. sp. La désignation générique (Thamnastræa) du créateur de l'espèce, a été omise ici. L'auteur est tenté de rapporter cette espèce à Columnastræa bella Rss., de l'Oli- gocène de Crosara, que M. Félix a décrite des environs de Barcelone également. Le nombre des septes n’est pourtant pas le même chez les deux espèces (4 cycles complets chez M. hemisphærica et seule- ment les éléments d'un quatrième chez C. bella). Mais l’auteur, qui s'est simplement basé sur la description de M. Felix, n'a pu distinguer aucune autre différence essentielle. Un examen des origi- naux de Reuss, ou tout au moins des échantillons de Crosara, serait nécessaire pour résoudre la question. M. Oppenheim est assez décidé à faire entrer dans Mesomorpha Pratz le Genre Siderofungia Reis, dont précisément Columnastræa bella Rss. est le type. L'auteur signale une intéressante colonie de Rhizangia brevis- sina Desh., de l'Oligocène de Gaas, sur la surface supérieure d’un échantillon de Mesomorpha hemisphærica. Il donne, en renvoi, la bibliographie nécessaire sur cette espèce, qui parait descendre plus bas qu’on ne l'avait cru. L'auteur l’a signalée de la Bosnie et du Frioul. Leptophyllia dubravitzensis Opph. L'ouvrage qui contient la description originale, n’est pas indiqué. Gest seulement à la lecture qu'on s'aperçoit qu'il s'agit d'une espèce de l’Eocène bosnien, qui a fait l’objet d’un Mémoire de la part de l’auteur. Cette espèce avait déjà été décrite par M. Felix sous le nom Leplomussa costellata. Elle serait identique à Turbinoseris dubravitzensis Opph. de l'Eocène bosnien. L'auteur la classe dans le Genre très discuté Leptophyllia Rss., parce que sans doute les septes sont perforés. Cycloseris barcelonensis, identifiée à tort par M. Felix à Gycloseris patera. Fossette calicinale profonde et de forme oblongue très prononcée ; présence de palis. Se rapproche de Cycloseris Pe- rezi, dont la fossette est presque toujours circulaire. Rapports plus lointains encore avec Cycloseris rhomboideus Opph. de l'Eocène de Dalmatie. M. Oppenheim, qui a pu revoir les types de son espèce, (1) Voir Rev. cril. 1910, pp. 59 et 270. — 191 — est amené à en compléter la description : fossette calicinale large et circulaire, pas de palis. C’est surtout avec Cycloseris patera Menegh. (dont pourtant la fossette calicinale n'a Jamais été bien figurée), que cette espèce est le plus affine. La fossette calicinale de Cyclosertis Garnieri Tourn. de l'Eocène des Basses-Alpes, est bien franchement oblongue, mais il n’y a pas de palis ; et à propos de cette espèce qu'il a décrite de S. Bavo. près Bassano, l’auteur déclare s’être trompé en la donnant, en 1900, comme le jeune de Cycloseris Heberti Tourn., d’Allons également. Il jppee l'opinion de MM. Pratz et Felix, qui attribuent une grande importance à la présence de traverses chez les Cyclolites nées et qui ne voient aucune signification décisive sur l'état trabéculaire ou compact des septes. Ce premier caractère est sans valeur pour beaucoup d'autres auteurs et notamment pour M. Vau- chan. Dans sa classification des Fungidæ, celui-ci prend pour base la structure de la muraille et des septes, et, en 1907, se ralliant à l'opinion de M. Dœderlein, il fait de Cycloseris un synonyme de Fungia. L'auteur remarque judicieusement qu'il s’agit seulement de l'espèce actuelle, Cycloseris cyclolites Lmk., et que cette assimi- lation ne s'applique pas aux Cycloseris crétacés et tertiaires de Milne- Edwards et Haime. Cyathoseris dinarica Opph. Encore une espèce bosnienne que M. Felix avait rapporté à tort à Leptoseris patula Micht. Insuffisante est la distinction entre Cyathoseris et Leptoseris, uniquement basée sur l'existence d’un calice central (chez Cyathoseri is infundibulifor- mus Blv., type du premier Genre, le calice central, comme dans Leptoseris, est «plus grand que les autres ».) Les affinités, avec le Genre tel qu'il a été établi par Milne-Edwards et Haime, sont diffi- ciles à saisir chez les deux Leptoseris du Pacifique décrits par M. Vaughan, qui ont, suivant l'espèce, les septes perforés ou imper- forés. L'auteur se rallie donc, jusqu’à nouvel ordre, à l'opinion de M. Reis, qui classe toutes ces formes dans le Genre Cyathoseris. Il ne voit aucun inconvénient à faire entrer dans un Genre Mycedose- ris (Myceloseris Reis), celles qui ont avee Mycedium des analogies indiscutables. La place stratigraphique de ces Polypiers du Tertiaire catalan, — dont malheureusement l’auteur ne connaît pas les gisements et qui, sans nul doute, appartiennent à des horizons différents, — n'a pu, encore celte fois, être résolue. Il n’en est pas moins très inté- ressant de retrouver ici une aussi grande proportion d'espèces bos- niennes appartenant aux couches à Nummuliles Murchisont, qui Pope sont plus récentes que les schistes de Ronca ef aussi que noise ni- veau bartonien d'Auvers. Types nouveaux de Polypiers Eocènes, par M. Filliozat (1). — Les espèces qui sont décrites ici proviennent de l'Eocène parisien. Elles présentent des particularités très curieuses. Deux d’éntre elles sont, du reste, les types de deux Genres nouveaux appartenant à la Famille des Eupsammidæ, Gravieropsammia et Felixopsammia, et la troisième, que Je fais entrer dans le Genre As{rocænia (A. Doll- fusi) paraît, à première vue, s’en écarter par sa columelle fortement aplatie, soudée seulement à l’un des principaux septes. Gravieropsammia cornucopiæ est un Polypier très allongé, sub- cylindro-conique, arqué et fixé par une base très atténuée. Calice circulaire, muraille très mince. Septes peu nombreux, fourchus à leur extrémité externe, rappelant assez exactement la disposition signalée par de Lacaze-Duthiers chez Astroides. Felixopsammia arcuata, qui a les septes largement perforés, se distingue de Thecopsammia par la présence de très grandes tra- verses endothécales. Revision des Polypiers des faluns de Touraine recueillis par Mme la Ctss P. Lecoïintre, par M. Filliozat (2). — Les matériaux que m'avaient confiés Me Ja Cie P. Lecointre, dont la science déplore la perte récente, m'ont donné l'occasion de compléter quelques diagnoses de H. Milne-Edwards et Haime. Je ne signale aucune forme nouvelle, sauf pourtant un très. fruste et très ane spécimen de Flabellum, spécifiquement indéter- minable. . Cladangia hemisphærica Defr. sp. a les septes perforés. Mais on sait qu'on tend de plus en plus à ne voir dans ce caractère aucune valeur générique. Il conviendrait, dès lors, de réunir ensemble Cyphastræa et Solenastræd. À propos d’une espèce de ce dernier Genre, trouvée dans les faluns de Touraine, Solenastræa turonensis Mich. sp. c’est par erreur que, dans la bibliographie de cette espèce, j'ai noté Cyphastræa turonensis Félix (1903, Kor. aus aegyptischen Miocænbild). Si la perforation des septes ne constitue pas un carac- tère générique, il ne s’en suit pas qu'elle ne soit amplement suffisante pour différencier l'espèce. Je propose donc pour l'espèce de M. Félix le nom Cyphastræa Felixi. (1) Paris 1910. — B. S. G. F. (4), T. X., pp. 801-805, PI. XIV. (2) Paris, 1941. — Extr. Feuille des J. Natur., pp. 169-175, 185-190, fig. d. le texte, pk XIV-XVI. — 193 — PA Les échantillons figurés dans le texte (figure 2°:°) et grossis sur la planche XIV (fig. 2 ® # 4), qui présentent des traces très visibles de bourgeonnement latéral, ne sont évidemment pas des individus de Cryptangia parasita, assez abondants pourtant dans les faluns de Touraine. Ces figures s'appliquent à des polypiérites de Cladocora multicaule Mich. sp. | Alcune nuove stromatopore Giuresi e Cretacee della Sardegna e dell’ Appennino, per Mile G. Osimo (1). — Après quelques idées générales sur la nécessité ‘d'interpréter les fossiles, et particulièrement les Hydrozoaires, en utilisant les connaissances acquises sur les espèces vivantes, Mie Osimo avoue que la classifica- tion des Hydrozoaires fossiles, basée presque exclusivement sur les figures des divers auteurs, est encore bien vague et incertaine. Elle . tente néammoins de faire entrer les formes fossiles dans les deux oroupes principaux : les TusuLartés et les HYDROGORALLIAIRES. Les différences essentielles entre ces deux groupes consistent en Le que le deuxième possède, outre la complexité des canaux ra- mifiés et anastomosés du cœænenchyme, la cavité plus grande et dis- tincte, dans laquelle les hydroïdes peuvent se rétracter (hydrothèque). Les Tubulariés n'ont pas une pareille cavité et leur squelette est seulement constitué, dans les formes fossiles conservées à l’état calcaire, par le périderme des canaux qui eirconscrivent l'hydro- rhize, l'hydrocaule (quand :1l existe) et les pédoncules de chaque hydranthe. Certaines formes paléozoïques (Clathrodictyon) s’identifient presque aux Genres crétacés et éccéniques Sphæractinia et Ellipsac- linia. D’autres formes (Labechia, Beatricea, etc.) ont avec les Genres plus récents Cyclactinia et Hydractinia de très étroites. affinités. Jusqu'aux Genres Actinostroma et Stromatopora que l’on croyait éteints avec Le Paléozoïque et dont, il y a quelques années, on a retrouvé des représentants dans le Mésozoïque (2). Il n'y a rien d'impossible à ce que les Sfromatopora se relient encore à d’autres espèces des terrains plus récents et que même ils aient donné nais- sance aux divers groupes d'Hydrozoaires ayant vécu jusquà nos jours. Ce n’est que par la connaissance d'un plus grand nombre de (A) Turin, 1910. — Mem. del. R. Accad. del. Sc. di Torino, Ser. Il vol. LXI, p. 277-292, 2 PI. (2) C’est la confirmation d’une opinion qu’exprimait en 1875 M.G. Dollfus, qui, dans une Note à l’Académie des Sciences, faisait déjà entrevoir que les Stromalopora n’élaient pas limités à la série paléozoïque. — 194 — Stromatopora mésozoïques que nous pourrons ètre fixé sur la déri- vation éventuelle des groupes d'Hydrozoaires. C'est précisément en quoi consiste le grand intérêt du Mémoire de Me Osimo, qui vient augmenter, dans une appréciable mesure, nos connaissances sur les Siromatopora mésozoïques, encore assez mal connus. Mie Osimo complète d'abord la description et précise les affinités d'une espèce intéressante du Bathonien de Sardaigne qu'a décrite M. Deninger sous le nom Stromatopora Tornquisti. Gràce à une bonne coupe longitudinale, l’auteur peut reconnaître que cette espèce se lie assez étroitement avec Stromatopora columnaris Pocta, chez qui les canaux ne présentent pas de dissépiments, et avec Sromato- pora Carteri Nich., dant la division en latilamina est beaucoup moins nette. Quatre Stromatopores nouveaux nous sont donnés. Le premier provient du Jurassique et les trois autres du Crétacé. Les niveaux exacts ne sont pas indiqués, mais les gisements en général sont bien précisés : Stromatopora Franchiü, très voisin de Stromatopora typica Nich.— Stromatopora Saccoi dont la forme extérieure n’est malheu- reusement pas connue. Des fragments de cette espèce, inclus dans la roche, ont seuls permis à M'e Osimo de constater qu'il s'agissait bien d’une espèce nouvelle offrant, en section longitudinale, quel- ques ressemblances avec Siromatopora antiqua Nich. et Mur. Une petite cavité ovoide, reconnue dans cette section longitudinale, est interprétée par l’auteur, comme le siège des organes reproducteurs. — Stromatopora Virgilioi. Les caractères de la surface extérieure n'ont pu aussi être observes. Forme allongée, presque ovoïde. Inter- médiaire entre Stomatopora Franchü et Stromalopora Tornquistr. — Stromatopora Costai. Espèce beaucoup plus petite que les pré- cédentes, rapportée avec un peu de doute au Genre Stromatopora. Pas d'hydrothèque, affinités avec Milleporidium. Une bonne bibliographie termine ce Travail. — 195 — FORAMINIFERES par à. SILVESTRI. Numuliti e Orbitoidi eoceniche dei dintorni di Firenze, di Maïia Ravagli (1). — L'auteur développe dans ce Travail la Note précédente sur les ‘‘ Calcari nummulilicr det dintorni di Firense” (2), en commencant par donner des notices importantes et complètes sur l’histoire de l'argument, avec une discussion très à propos sur la diffusion verticale des espèces déterminées, appartenant aux Genres Nummulites, Assilina, Operculina, Orbitoides et Gyp sina ; ce dernier exclus. A titre d'espèces et variétés dignes d'une particulière mention, nous rappelons ici : Bruguteria Fichteli |Michelotti| (très rare et peu correspondant au type de l'espèce); B. sub-Fabiani Prever (la figure produite par M°° Ravagli ne garantit pas l'exactitude de la détermination); Guembelia Fiesolana Trabucco (par la section publiée par M'!° Ravagli, cette espèce paraît une variété de Paronæa Tchuhatcheffi |d'Arch.|, comme par les dessins de M. Trabucco, mais nous sommes maintenant informés quelle s’en distingue ayant la surface du test couverte de grandes granulalions) ; Paronæa variolaria |Sow.] et P. variolaria var. minor |[d'Arch | (peu reconnaissable dans la figure); P. Tournouert [de la H:| et Piournouerv Nar. laxéspira kde la ]; P: strrata |d'Orb:| et P. striata Var. A. nov. (avec des cloisons plus nombreuses et plus minces, une plus grande épaisseur de la lame spirale, ete.) ; P,. Boucher: [de la H.}], P. budensis |[Hantken], P. Dollfusi et P. Carapezszui ? Checchia-Rispoli, Assilina mamillata d’Arch., Orthophragmina Di-Siefanoi Checehia-Rispoli. De l'examen des différentes formes observées, l’auteur déduit les résultats stratigraphiques ci-après : la partie la plus basse de l'Eocène du bassin de Florence est représentée par le Macigno de (1) Pise, 410. — Palæontogr. Ilalica, XVI. pp. 205-239, PI. XXI, I-XXIII. (2) En voir l'analyse à pp. 58-59 du n° 1, de cette année de la Revue Cril. — 196 — S. Andrea-à-Sveglia et de Monte-Rinaldi, contenant Guembelia len- ticularis, Paronæa Tchihatchefff, P. venosa, P. sub-Beaumonti, P. discorbina ; au-dessus, sont placées les couches calcaires de Ronco, Masseto, Masselino, Mosciano, Rosano., et de la Madonna-del- Sasso, avec Braugu'eria Ficheuri, B. Fichteli var, Guembelia len- ticularis, G. Rouaulti, G. subitalica, Paronæa latispira, P. Guet- tardi, P.rregularis el P. subi 1reg cularis, Paronæa subsarganica, APAVEROSA IEP: ocre LP: a P. variolaria, P. densispira, P. Heberti, P. Dollfusi, etc., Operculina ammonea, Assilina manuillata, Orthophragmina stellata, Orth. Marthæ, Orth. Tara- mellii, Orth. scalaris, Orth. Di-Stefanoi, Orth. radians, Orth. aspera: successivement, c'est-à-dire au-dessus des susdites couches, viennent les calcaires contenant //elminthoidea de Poggio-à-Luco, caractérisés par Bruqguieria sub-Fabianu, Paronæa Guettardi, P. venosa, P. subirreqularis, P. Tournoueri var. laxispira, P. Boucheri, P. bericensis et P. budensis. Ces trois parties sont attribuées : la plus basse (S. Andrea-à-Sveglia et Monte-Rinaldi) au Lutétien supérieur, la moyenne (Ronco, Masseto, Massetino, Mos- ciano, Rosano, Madonna-del-Sasso) au Bartonien, la plus haute (Poggio- à- Luco) au Priabonien supérieur. | Nous pensons, au contraire, que la première ainsi que la se- conde partie de ces couches ont la signification de Lutétien, et la troisième de Bartonien, nonobstant la présence dans celle-ci de Pa- ronæa Tournoueri, P. Boucheri et P. budensis, lesquels dénote- raient un horizon de l'Oligocène. Mais à propos de ces espèces, nous croyons quil faudrait vérifier leurs diagnoses, ce qu'il n'est pas aisé de faire sur les microphotographies pu Die. phototypiquement par l'auteur dans les deux planches jointes à son Travail, parce qu'elles se limitent dans ce cas à des sections équatoriales, pas toujours com- plètes, ni toujours tirées de la nature, et souvent très fortement retouchées. Pour bien contrôler les diagnoses des Nummulites, il faut con- naître non seulement leur section équatoriale, mais aussi leur sec- tion méridienne, avec leur forme externe et les particularités de celle-ci; le tout reproduit avec de bonnes photographies, autant que possible non retouchées. Les nummulitologues qui croient que la seule section équatoriale peut suffire à cette fin, non seulement se trompent, mais ils démontrent aussi qu'ils sont en retard sur la méthode qui doit être suivie dans les recherches sur les Foramini- fères, après les observations fondamentales sur ce sujet faites par Munier-Chalmas et Schlumberger, les chefs de l’école française des — 197 — Rhizopodistes, qui a eu d'excellents continuateurs dans MM. Henri et Robert Douvillé, Jacques Déprat, Jean Boussac, Paul Lemoine, et qui désormais s'impose partout (1). Die fossilen Foraminiferen des Bismarckarchipels und ei- niger angrenzender Inseln, von Richard Johann Schubert (2). — Mémoire extraordinairement important, dans lequel M. Schubert fait connaître des faunes fossiles d’un hautintérèt, du Nouv.-Hanôvre, du Nouv.-Mecklemburg, de la Nouv.-Poméranie, et des îles Djaul, Salomon, Bougainville, Faisi, Poperang, Squally, Marie ; l’étude est précédée de résumés sur leur distribution géographique (avec une petite carte des localités), sur la lithologie et la paléontologie des très nombreux échantillons de roches organogéniques qu'il a examinés, et la classification de ceux-ci suivant leur faciès et leur âge géologique, ainsi que de copieuses notices sur l’histoire des études concernant les formations fossilifères analogues ou iden- tiques à celles traitées, jadis découvertes dans les iles Philippines, Bornéo, Célèbes, Java, Sumatra, Nicobar, Salomon, dans la Terre- de l'Empereur-Guillaume, et la Nouvelle-Calédonie. D'après l’auteur, dans l'archipel de Bismarck et dans les îles voisines, les terrains géologiques consistent : en l’Oligocène inférieur, caractérisé par Nummulites intermedius-Fichteli; en l'Oligocène su- périeur, avec Alveolinella et Sorites Martinr: en Miocène inférieur à Lepidocyclina ; en Miocène moyen à Cycloclypeus et Miogypsina ; en Miocène supérieur contenant des Textularidés, des Miliolidés, etc. ; en Pliocène avec Globigérines, et en Quaternaire avec des Lithothamnes et des Coralliaires. De la partie paléontologique du sujet, très étendue et complète, laquelle est développée sur un nouveau plan taxinomique proposé par l’auteur, nous retenons l'institution des groupes ayant la valeur de Familles, dits : Protammida (comprenant provisoirement le Genre Rhabdammina).— Metammida (dans lequel est situé le Genre Sptroplecta). — Schzizostama (avec Les Genres Bulimina, Ellipsoi- dina, Ellipsoglandulina, Pleurostomella, Cassidulina, Ehrenber- (1) Dans cette déclaration il n’y a point de chauvinisme, parce que celui qui écrit cet article critique est un étranger, qui de l’école anglaise a fait une conver- sion vers l’école française, seulement après un contrôle assidu des observa- tions de Munier-Chalmas et Schlumberger. contrôle qui a duré longtemps, mais lui a permis de se convaincre parfaitement de ce qu’il soutient aujourd'hui. (2) Vienne, 1911. — Abhandl. K. K, Geol. Reichsanst., XX (4), pp. 1-130, fig 1-17 dans le texte, PL. I-VI. — 198 — gina, Bolivina, Verneuilina,Gaudryina, Clavulinaet Textularia.— Telestoma (comprenant les Genres Lagena, Nodosaria (s.str.) Nodosaria (Dentalina), ee ‘Staffia (Rhabdogo- nium, Ramulina, Maroinulina, Vaginulina, Cristellaria, Flabel- lina, Polymorphina, Uvigerina. Sagrina, Millettia (Sagrina). — Basistoma (y sont placés les Genres Nonionina, Polystomella, Hastigerina, Pullenia. Nummulites (Bruguieria), Nummulites (L.s.), Amplhisteqina, Operculina, Heterostegina, Cycloclypeus, Globi- gerina, Orbulina, Sphærodina. Pseudotextularia, Truncatulina, - Anomalina, Planorbulina, Polytrema, Carpenteria, Rupertia, Pul- vinulina, Discorbina, Gypsina. Lepidoclyclina, Baculogypsina, Miogypsina, (Miolepidocyelina, et Linderina). — Porcellanea (où sont compris les Genres Biloculina, Miliolina, Elintia, Spi- roloculina, Alveolinella, Orbitolites (Sorites), Orbitolites (Margi- nopord). Parmi les nombreuses formes décrites — presque 200 — et en partie reproduites avec de bons dessins et d'excellentes microphoto- graphies, nous remarquons comme nouvelles, ou bien parce qu'elles offrent un particulier intérêt paléontologique ou géologique : ÆUlip- soidina ellipsoides G. Seguenza. £llipsoglandulina inæqualis A. Silvestri, Ællipsogl. labiata [Schwager], Pleurostomella Sappert n. sp. et PI. n. sp. ? (ces deux appartiennent pour nous au Genre Viroulina, qui se trouve en étroite parenté avec le Genre /leuros- tomella), Cassidulina aff. calabra G. Seg., Ehrenbergina serrata Reuss, Ehr. foveolata n. sp, Bolivina cf. amyg sdalæformis Brady, Bolivina (Bifarina) nobilis Hantken ({Bifarina ayant l'aspect de Bolivina , Lagena globosa var. tenuissimestriata.n., L. fimbriatata Brady, Nodosaria costulata Reuss (selon l’auteur, cette forme pourrait être aussi un N. abyssorum var. costulata n.). N. (Sagrina 2) lepidula Schwager (si c'était un Sagrina, ilcorrespondraitau Sagrina otrgula Brady, mais dans ce cas, il ne peut ètre question de Sagrina, il s'agit d'un Nodosaria auquel on ne peut maintenir le nom spéei- fique Lepidula, car celui-ci doit être remplacé par l'autre, plus ancien : Adolphina, dù à d'Orbigny); Staÿjia (Frondicularia) tetragona Costa (le nouveau Genre Staïfia est proposé pour com- prendre les Frondicularia du type fetragona),Ramulina globulifera Brady, Marginulina ? cf. indifferens Hantken (par la figure produite il paraît un Vaginulina, mais il pourrait être aussi un Cristellaria), Cristellaria de foliacea Siache, Flabellina cf. inæqualis Costa, Uvigerina asperula var. prouboscidea Schwager, Sagrina Zitieli Route (c'est la même chose que Siphogenerine glabra Schlum- — 199 — berger, pour laquelle espèce M. Schubert a bien fait d'adopter le nom Zuitteli, plus ancien, mais nous ne réussissons pas à compren- dre l'abandon du Genre Sagrina Schlumb., et son remplacement par le Genre Sagrina d'Orb., lequel, après l'amendement qu'y firent Parker et Jones, a acquis la signification de forme qui est Uvigerina ou Textularia dans le commencement et se continue en Nodosa- ria, mais cela sans la présence d'un siphon interne, qui est caracté- ristique des Siphogenerina), Sagrina raphanus Var. nodosaroides (sic) n. (Siphogenerina) très allongé et nodose), S. raphanus var. semistria n. ; Millettia (Sagrina) tessellata Brady (forme bien singulière,dont nous devons la connaissance,quoique encore très im- parfaite, à M. Millett à qui, pour cette raison, M. Schubert a dédié le nouveau Genre Muillettia) ; Polystomella craticulata |Fichtel et Moll}, Pullenia obliqueloculata Park. et Jon., Nummulrtes sp. cf. Doengbroeboesi Verbeek (par la seule section publiée par M. Schu- bert, voisine de l’équatoriale, la forme ainsi nommée nous semble appartenir plutôt aux Potalidæ) : Operculina complanata Vefrance (intéressante pour la section méridienne d’une forme anormale fig. 12 à, dans laquelle on observe la déviation du plan d’enroule- ment de la lame dorsale, dans les derniers tours, tandis qu’une autre forme attribuée aussi, quoique douteusement à cette espèce pl. VI, fig. 2, ressemble tout à fait à un petit Nummulites) ; Cy- cloclypeus communis Martin (les formes comprises par les auteurs dans l'espèce en question ne sont pas des Cycloclypeus parfaits, parce qu'elles ont encore les caractères de Æeterosteqina, et mon- trent la transition de ce Genre à Cycloclypeus) ; Globigerina fistu- losa Schubert, G{. subcretacea Chapman, Orbulina universa var. aculeata À. Silv., Anomalina polymorpha Costa, Lepidocyclina cf. Verbeeki Newton et Holland, Z. sumatrensis Brady (est plutôt L. sumatrensis selon Lemoine et Douvillé), L. Tournoueri Lem. et Douv., L. aff. Munieri Lem. et Douv., L. sclerotisans n. sp. (espèce insuffisamment établie), L epigona n. sp. (nous devons répéter pour ceci la même chose), Miogypsina burdigalensis |Gümbel] var. suralilensis n. (comme le type spécifique, cette variété doit être considérée comme une forme lépidocycline de Miogypsina, et par conséquent assignée au (Genre Miolepidocyclina À. Silv.) ; Mio- gypsina lagantensis et M. epigona Schub. (il né nous semble pas que ces romane trouvés dans un terrain géologique attribué au Pliocène, soient fort différents, respectivement de M. irreqularis Michelotti| et de A. complanata Schlumb.) ; Linderina Paronai Osimo ? (semble en effet un Linderina, c’est-à dire la forme cyclique — 200 — de Planorbulina larvata Parker et Jones, mais peut-être que l'es - pèce Paronai est la même que Z. Brugesi Schlumb., plus an- cienne) ; Flintia | Spiroloculina] robusta Brady (le Genre Flintia, de nouvelle institution, comprend les Spriroloculina qui, comme Sp. robusta, semblent dériver de la mutation de Biloculina en S'piroluculina) ; Spiroloculina (Massilina ?) tenuis Czjzek (forme hybride ayant le commencement d’un Wiliolina), Alveohinella Fennemai Checchia-Rispoli, Orbitolites (Sorites) Martini Verbeek, O. (S.) cf. marginalis Lamarck, O. (Marginopora) vertebralis Quoy el Gaimard. M. Schubert ne fait pas connaître, dans le Travail ci-dessus analysé, les motifs et les critériums des nouvelles divisions taxinomi- ques proposées, qui, par conséquent, ne pourront pas être facilement adoptées ; d’ailleurs, dans les Foraminifères, il n’est plus question de créer de nouvelles classifications, mais plutôt de perfectionner celles déjà existantes : et à ce point de vue, nous sommes surpris de voir adoptés encore le terme générique #uliolina pour Triloculina tricarinata d'Orb. et pour Quinqueloculina Ferussact d'Orb., après les recherches fondamentales — sur le sujet — de feu Schlumberger, qui démontra la nécessité de maintenir pour les Mrliolidæ l’ancienne distinction genérique de d'Orbigny. Celle-ci avait été supprimée, dès 1858, par les Rhizopodistes anglais, pour l'adoption du terme confus de Miliolina, dû à Ehrenberg ; ce qui a fait retarder d’une trentaine d'années les progrès dans les connaissances sur les Genres Triloculina, Quinqueloculina, Adelosina, etc. Un autre petit défaut de ce Travail — dont néanmoins les défauts, qui sont tout à fait inévitables dans tous les Mémoires un peu éten- dus, ne diminuent pas la haute valeur — est la réduction des syno- nymies ; lesquelles, de plus, concernent trop les formes récentes. Dans les études paléontologiques sur les Foraminifères, on ne doit pas trop se fier à des ressemblances externes de formes fossiles avec les récentes, quoiqu'elles puissent être aussi réelles, parce qu'encore nos Connaissances sur la structure du plasmostracum de cette classe d'animaux — la seule sur laquelle, avec la figure externe, on peut actuellement fonder des diagnoses exactes — sont en retard et ne font que des progrès très modérés, les auteurs refusant, en géné- ral, de se livrer à des recherches longues, fâcheuses et technique- ment difficiles. Der Rupelton des Mainzer Beckens, seine Abteilungen und deren Foraminiferenfauna, sowie einige weitere geolo- _ gisch-paleontologischen Mitteilungen ueber das Mainzer — 201 — Becken, von Erich Spandel (1). — L'illustre Rhizopodiste étranger, dont nous regrettons la perte prématurée, donne dans ce Mémoire une importante contribution aux études sur le Tertiaire dn bassin de Mayence, en s'appuyant sur les formations fossilifères de l'Oligocène, où il distingue trois plans : le supérieur, à son tour divisé en trois zones (sup., moyenne el inf.), le moyen (schistes avec Poissons), et l’inférieur, ce dernier divisé aussi en deux zones: (sup. et inf.). Le développement du sujet, en ce qui concerne l'historique et la géologie, occupe la plus grande partie du Travail : il est très bien conduit et résumé dans des tableaux qui, pour les différentes localités explorées, exposent en détail la distribution des formes re- trouvées dans les roches examinées. L'auteur s'intéresse, quant à la Paléontologie, aux Algues, Mollusques, Poissons, etc. ; pour ce qui concerne les Foramini- fères, nous observons qu'ils sont généralement cités sans descrip- tions ni figures, et cependant on doit accepter leurs déterminations telles qu'elles sont, en se fiant à la compétence bien connue de Spandel. Les conclusions stratigraphiques qu'il tire des espèces reconnues nous semblent exäctes, quoiqu’on ne doive pas trop se fier à des formes aussi simples que celles mentionnées par lui. Les espèces et variétés illustrées avec des descriptions et des figures schématiques contenues dans deux planches, sont entreautres : Hyperammina Zinndorfi n. sp. (nous semblerait un Ramulina), Hyp. aff. ramosa Brady (fragment de détermination incertaine, mais vraisemblablement de Ramulina), Saccammina minutissima n. sp. (l’auteur déclarant n’y avoir pas observé une ouverture orale, nous croyons que cette espèce sera mieux placée dans le Genre Psammosphæra parva Sars, sauf pour le diamètre plus réduit) ; S. grandistoma n. sp. (forme adhérente de la susdite), Orbulina bilurinosa n. sp. (Orbulina universa d'Orb. ayant un test noirci) ; Pseudarcella Rhumbleri n. sp. (espèce monoloculaire, qui possède l'aspect externe de Patellina, et une texture de plasmostracum cor- respondante à celle des Vodosaria : elle appartient aux formes singulières de l’Oligocène de l'Alsace, de la basse Autriche et du Vicentin, c'est-à-dire « Problematicum » de Andreæ) ; Hermannia et Balanulina Kitili de Rzehek, et Pseudarcella italica) (établie par Spandel pour des exemplaires de Priabona et de Schio, dans ce même (4) Offenbach an M., 1909. — Ber. Offenb. Ver. Nalurk., 50° année, pp. 57-230, pl. I-II. — 202 — Travail, toutes formes qui demandent de nouvelles études plus approfondies) ; Fissurina marginata [Walker et Boys] var. spi- nosa n. (est alliée à F. dentata G. Seguenza, mais présente des dents tournées en sens contraire, c'est-à-dire vers la terminaison aborale et réduites dans le rapport de trois pour chaque côté) : Nodosaria Kinkelini n. sp. (deux formes d’un Nodosaria peu évo- lué, l’une mégalosphérique et l’autre microsphérique, alliées à N, £landulinoides Neugeboren) ; N. (Dentalina) retrosa Reuss, Vrrgu- lina frondicularoides (sic) n. sp. (cette espèce, qui est probable- ment la même rapportée par Andreæ et par Hermann à Frondi- cularia tenuissima Hantken, est en réalité un Bolivina isomorphe de F. inæqualis Costa) : Bolivina minutissima n. sp..B. Kinkelini n. Sp. (est mégalosphérique et ressemble beaucoup à certaines for- mes de B. textularioides Reuss); B. Beyrichi Reuss et B. Beyricht var. bituminosa n., B. Bœt'gerin. sp. (voisine de B. antiqua d'Orb.), B, oligocenica n. sp. (il ne nous semble pas qu'on puisse le distin- gner de 2. punctata d'Orb.) ; Uvigerina tenuistriata Reuss, Uo. sa- griniformis n. sp. (ni par la description, ni par le dessin, il n'est possible de comprendre exactement ce que peut-être cette nouvelle espèce) ; Spiroplecta (Textularia) carinata d'Orb., Sp. (T.) inter- media n. sp. (est la même forme que la précédente, mais mégalo- sphérique, avec une carène très réduite) ; Sp. (T.) attenuata Reuss (Spandel avait autrefois, c'est-à dire en 1901 (1), considéré juste- ment cette forme mégalosphérique, comme appartenant aussi à Sp. carinata, et, en effet, on peut en faire tout au plus une variété, mais pas une espèce à part) : Gaudryina postsiphonella n. sb. (nom spéc. nouveau proposé pour G. siphonella Reuss, selon Brady, parce que l'espèce de Brady ne correspond pas au type de Reuss) ; Adherentina rhenana n. Gen. et n. sp. (de la structure de cette forme, que l’auteur croit être semblable à Siderolina Kochi Hant- Ken — ce qui‘ne nous semble pas par la description et les figures qu'il en publie — nous n'avons pu rien comprendre) ; Rotalia ofjen- bachensis n. sp. (Rotalia très enflé, du groupe du /otalia B-ccarti [Linné}; Anomalina affinis [Reuss], Nonionina polystomelloides n. sp. (n’est pas figurée, mais par la description elle paraît voisine de P.« cryptostoma Egger) ; Truncatulina globigeriniformis n.sp.(nous ne saurions séparer cette espèce du Genre Globigerina), Anomalina spi- nimargo n. sp. (voisine de Anomalina polymorpha Costa). Les figures contenues dans les deux Planches sont, comme (1) Extr. de Abhandl. Naturhist. Gesellsch. Nürnberg. p. 5, fig. 1. — 203 — nous l'avons déjà écrit, seulement schématiques, et aussi un peu trop sommaires : les espèces nouvelles auraient demandé une repré- sentation graphique plus détaillée, et avec trois faces, tandis que l'auteur s’est limité à un seul côté ou bien à deux au maximum. Mais tout bien compté, le Travail analysé est un précieux acquit pour ceux qui étudient les Foraminifères oligocéniques. Boulder Clays from the North of Ireland, with Lists of Foraminifera, by James Wright (1). — Nouvelle contribution de M. Wright à la connaissance de la faune fossile du terrain erratique Pleistocène du nord de l'Europe, consistant dans l’étude des Fora- minifères contenus dans le boulder-clay (argile à blocaux), de quelques localités de l'Irlande septentrionale, dans les environs de Belfast, qui ont un intérêt particulier à cause de leur altitude élevée. Ayant rencontré en général des formes communes, l’auteur s'est limité à en donner des listes, mais il a aussi décrit et figuré, avec des figures suffisamment bonnes : une nouvelle variété de Lagena (mieux : Fissurina), allongée, comprimée, ayant une ouver- ture fusiforme et allongée, qu'il nomme WMalcomsoni, et attribués à L. lævigata Reuss (nous semble plutôt une nouvelle espèce) ; et un Discorbina identifié à D. polyrhaphes |Reuss, Rotalina 1845]; mais il n'a rien de commun avec cette forme, et il nous semble une variété de D). Bertheloti |d'Orb|. Foraminifera from the Estuarine Clays of Maghera- morne, Co. Antrim, and Limavady Station, Co. Derry, by James Wright (2) — Cette Note a pour but la révision et le com- plément du catalogue des fossiles post-tertiaires, contenus dans les argiles d’estuaire de nord-est de l'Irlande, provenant des localités nn dans son titre : catalogue qui avait paru dans l’année 1881. Ce sont de courtes descriptions des formes — pour un motif ou pour l’autre — intéressantes, ou bien nouvelles, comme Nubecularia lucifjuga Defrance, Sigmoilina costata Schlumberger, Articulosa tubulosa |G. Seguenza|, Bulimina minutissima Wright, Lagena Stewarti, n. sp., L. staphyllearia |[Schwager|, L. lævigata var. marginato-perforata |G. Seg.|, Lingulina carinata var. biloculi, n., . Frondicularia Millettii Bd KRamulina lævis Jones, Spirillina (1) Belfast, 1911. — Proceed. Belfast Nat. Field Club, NI (1910 1914), Appendix n° II, pp. 11-19, PI. IE. (2) Belfast. 1911. — Proceed. Belfast Nat. Field Club, HI (4910-1941), Appendix no II, pp. 11-19, PI, IL. — 204 — limbatda var. denticulata Brady, Discorbina vesicularis | Lamck.| et Biloculina Haddoniana, n. sp.; l'auteur les fait suivre de ‘deux listes d'espèces — excellentes pour établir le faciès faunistique des dépôts en question — et d'une planche contenant vingt-deux figures suffisamment bien exécutées, sauf celles des n°° 14, 16 et 17. (Dis- corbina Milletti). Par les dessins qui les représentent : Lagena Stewarti est douteux comme espèce nouvelle, parce qu’il a l'apparence de la première loge d'un Lingulina ; Bulimina minutissima Wright est certainement un Pulvinulina — avec probabilité ?P. auricula [Fichtel et Moll] — et par conséquent ne peut être confondue avec l'espèce type établie par M. Wright en 1902 (ngus pensons qu’il y à là une erreur d'imprimerie) ; enfin, très incertaine nous semble l'attribution de Articulina reproduit avec la fig. 7, au À. {ubulosa [G. Seg.], qui, à son tour, doit être vraisemblablement réuni à A. Spratti [Ehrenberg, Ceratospirulina, 1858]. Ueber Foraminiferen aus dem jungtertiæren Globigeri- nenmergel von Bahna in Distrikt Mahediuti (rumænische Karpathen), von M. Karl Beutler (1). — Travail concis, mais soigné, sur les Rhizopodes réticulaires fossiles du Néogène, conte- nus dans une marne à Globigérines de Bahna, dans les Carpathes de la Roumanie, dans lequel à l’histoire et à la bibliographie du sujet, traité génériquement, l’auteur a adjoint les descriptions et les dessins des espèces observées qui, par le rapprochement de leur faciès avec ceux d’autres faunes déjà connues, sont attribuées au Pliocène ancien, mais nous pensons qu'on pourrait aussi les assigner au Miocène (étage moyen). | Paraissent comme formes nouvelles : Nodosaria proxima A. Silvestri var. noncostata (Nodosaire de deux loges, dont la surface est lisse), Frondicularia sp. (qui est comparé à F. complanata Detr., tandis que nous le considérons comme voisin de la forme mé- galosphérique de F. inaequalis Costa), Vaginulina (Dentalina) bre- vissima (si la figuration est exacte, il s’agit d’un Marginulina, ou bien d’un Vaginulina), Marginulina tranverse-sulcata (certaine- ment un Cristellaria), Polystomella subumbilicata Czjzek var. cen- tro-non-depressa (sous cette dénomination qui ne correspond pas aux règles de la nomenclature zoologique, est désignée une variété (1) Stuttgart, 1909. N.Jahrb. Min Geol. u. Palæont , 1909, IT, pp. 140-162, 1 tableau à p. 159.,PI. XVIII. — 205 — de P. macella (Fichtel et Moll), dont la surface montre une réduc- tion de loges en rapport avec le type de l'espèce). Les dessins contenus dans la planche jointe au texte laissent quelque peu à désirer sous le point de vue de l'exactitude dans la reproduction du sujet, et en particulier pour la termination orale des plasmostracums représentés : caractère qui va acquérir une im portance tout à fait exceptionnelle dans la détermination des espè- ces chez les Foraminifères. Et, parmi ces dessins, celui de la sec- tion principale de Bolivina antiqua d’Orb., (les figures de cette espèce paraissent citées erronément dans le texte pl. XVIII, fig. 10, au lieu de pl. XVII, fig. 6a et 6b) ne correspond pas à la réalité. Palæontologisch-stratigraphische und zoologisch-syste- matische Literatur über marine Foraminiferen, fossil und rezent, bis Ende 1910, von M. Karl Beutler (1). — L’augmen- tation continue des Mémoires et Notes sur les Foraminifères fait ap- précier beaucoup toutes les nouvelles compilations bibliographiques sur cette vaste et intéressante classe d'animaux, et par conséquent nous souhaitons la bienvenue à cet Ouvrage de M. K. Beutler, mais. notre rôle de recenseur critique nous oblige aussi de constater qu'il contient diverses fautes d'indications et d'orthographe, et des lacunes; de plus, les citations y sont trop abrégées, ce qui rend très pémibles les recherches des publications citées, dans les Mémoires, les Comptes rendus, les Actes, elc., des Académies et des Sociétés scientifiques. S1 l’auteur s'était borné à donner une suite à l'excellente biblio- graphie de de M. Charles Sherbora (1565-1888), ou à la continuation moins correcte, mais pas mauvaise de celle-ci, due à M. Paul Tout- kowski (1888-1890), en tenant pour guide les catalogues raisonnés récents de M. F. W. Winter, qui sont très bons, il aurait certaine- ment bien mieux réussi dans sa louable, mais pas facile entreprise. Nous lui souhaitons de pouvoir prochainement publier une nouvelle édition corrigée, complétée et mise à jour de son Travail qui pourra, après cela, prendre une bonne place dans la bibliothèque, non seulement de ceux qui étudient les Foraminifères, mais aussi des zoologistes et des paléontologistes en général, et des géologues. La Fauna dei calcari marnosi da cemento delle vici- nanze di Fabriano, Mém. di M. Igino Canavari (2). — La faune (4) Munich, 1911. — In-ÿo, 144 pages (K. Beutler, édit.). (4) Pise, 1910. — Paleont. Ilal,, XVI, pp. 71-118, 2 fig., 7 PI. — 206 — décrite par l'auteur provient des calcaires marneux des environs de Fabriano dans les Marches, en Italie, utilisées pour la fabrication des chaux et des ciments : elle est attribuée au faciès de mer plutôt profonde du Miocène. Il s’agit d'organismes problématiques, c'est- à-dire de Zoophycos, de Cylindrites, ete, puis de Foraminifères, d'Anthozoaires, d'Echinoïdes, de Pélécypodes, de Céphalopodes, de Crustacés et de Poissons) très bien figurés dans les Planches, artis- tement exécutées, qui Re en le texte.» L'état de fossilisation des Foraminifères n'en a pas permis à l’auteur une étude profonde, d'autre part il ne s'était pas proposé de donner l'illustration complète de la faune qu'ils constituent, mais seulement d'appeler sur eux l'attention des spécialistes. Le nombre des espèces décrites est petit ; elles appartiennent presque toutes à des types communs : le principal intérêt pour nous réside dans un Nodosaria sp., que l'auteur rapproche du Nodosaria figuré en 1894 par M. Charles Fornasini, sous le nom N. ambiqua Neuge- boren, et de N. communis d'Orbigny, suivant M. R. M. Bagg Jr. Mais ceux-ci sont deux Nodosaires spécifiquement bien différentes, et c'est seulement avec la première que le rapprochement est permis, parce qu'en effet la forme de M. I. Canavari est un Ellipsonodosaria, dont l'espèce est très voisine de N. ambigua Neugeboren, ou mieux, Ellipsonodosaria ambigqua [Neugeb.], et dont on a trouvé des exemplaires dans le Néogène — formation de mer un peu profonde — de la Califormie, de Tr lad des Iles Salomon, de la Sicile, de la presqu'île italienne, etc. De quelqu'intérêt est aussi la trouvaille de l'Orbulina universa d'Orb., var. fuberculata À. Silv., établie pour la première fois sur des individus du Pliocène de Sienne. Si l’auteur n'eût pas pu se fonder pour ses conclusions stra- tigraphiques sur des fossiles plus importants, tels que les Pélé- cypodes, les Céphalopodes, ete., avec les seuls Foraminifères, il n'aurait pas pu en conclure pour le Miocène, mais seulement pour le Néogène en général, quoique toujours de mer plutôt profonde. Quelques cas d'adaptation. — Origine de l'Homme, par M. Henri Douvillé (1). — Dans une Note qui précède celle ainsi citée (2), l'auteur avait démontré combien les variations des Lamelli- branches sont en étroit rapport avec les changements dans la ma- (1) Paris, 1910, — C. R. Séances Ac. Sciences, CLI, pp. 742-745. (2) Paris, 1910. — C. R. Séances Ac Sciences, CLI, pp. 702-706 ‘Comment les espèces ont varié). — 207 — nière de vivre de ces animaux; dans cette nouvelle Note il vient soute- nir que tous les animaux présentent des phénomènes d'adaptation produits par les mêmes motifs et par conséquent semblables entre eux. À l'appui de sa thèse, il apporte des faits biologiques tirés de quelques classes zoologiques, et pour ce qui regarde les Foraminifères, 1l expose que les Fusulinidés du Permo- carbonifère représentent, de mème que les Loftusia du Crétacé, l'adaptation des Alvéolines — formes littorales — à un habitat plus profond, probablement pro- voqué par l’affaissement du fond marin : en diminuant successive- ment la profondeur, les Loftusia purent reprendre les caractères de leur type littoral. Dans une manière semblable, les Orbitolines ont été dérivés des Orbitolites, par l'adaptation de ceux-ci à une mer plus profonde: adaptation compliquée par la dissymétrie acquise par les Orbitolines pour leur habitude de se coucher sur le côté, et par la modification alvéolaire de leur test devenu arénacé, avec laquelle elles obtin- rent un maximum de résistance dans les parois du plasmostracum, grace à l'emploi d’un minimum de matériaux constructifs. Après avoir apporté d'autres exemples de modifications par l'adaptation, pris dans des’ différentes classes d'animaux, M: H Douvillé vient aussi traiter dans sa Note, de l'origine de l'Homme, . des singes antropomorphes, par la même cause ; ce qui justifie le second titre de la Note en question. Les Foraminiïères dans le Tertiaire des Philippines, par M. Henri Douvillé (1). — Dans le Tertiaire des Philippines M. H. Douvillé a pu distinguer, d’après l'étude des fossiles contenus dans les matériaux paléontologiques qui lui ont été fournis par M. Warren D. Smith, trois séries de couches : IT. Système supérieur, dans lequel sont communes de petites Lépidocyclines et des Miogypsines, et avant le même âge des cou- ches de St-Etienne d'Orthe, et en particulier de St-Paul près de Dax * (Abesse, le Mandillot), c’est-à dire Burdigalien. Il. Système moyen, qui peut être distingué par l'abondance de grandes Lépidocyclines, et la présence d'Alvéolines (Alveolinella), correspondant aux couches de Peyrère et de St-Géours, el par conséquent appartenant à l'Aquilanien. 1. Système inférieur, ligaitifère, caractérisé par l'association de de Nummulites et de Lépidocyclines, et représentant le Stamoien. (4) Manille, 1941. — Philippines Journ. Science, VI, n. 2, Section D. pp. 3-60, fig. 1-9 dans le texte, PI. A-C. — 208 — Dans la partie paléontologique de ce Mémoire, très important, ilest fait mention : du Genre Alveolinella (établi par M. H. Douvillé en 1909 pour les Alveolina qui, comme A. Quoyi d'Orb., montrent dans le dernier segment du test, plusieurs rangées de perforations) ; d'Orbitolites Martini ? Verbeek (forme que l’auteur n’a pas pu étu- dier complètement et qui pour cela est restée incertaine) ; d'Oper- culina costata d'Or. et d’une nouvelle variété de cette espèce (var. tuberculata), qui néanmoins pourrait en être seulement la forme mégalosphérique : du Genre Heterostegina, de Cycloclypeus com- munis Martin (forme de transition entre les Genres Heterostegina et Cycloclypeus) ; du Genre Rotalia (représenté par des formes sem- blables à R. Schræteriana Parker et Jones); du Genre Polystomella (dans lequel l’auteur a observé deux formes, l’une voisine dé P. craticulata [Fichtel et Moll}, et l’autre pas trop différente, mais remarquable pour son existence dans un terrain de l’ Oligocène) : de Nummulites subniasi (dénomination nouvelle proposée pour rem- placer celle de Nummulina variolaria Brady, 1875, dont la forme microsphérique est N. Niasill, Verbeek, tandis que N. Niasil, Ver- beek, correspond incontestablement à un Amphistegina) ; du Genre Lepidocyclina avec beaucoup d'espèces ; de Miogypsina irregularis : [Michelotti], dans une nouvelle « race » dite orientalis ; d'Amphis- tegina Niasi Verbeek, et d'Amph. cf. mamillata d'Orb. Des dessins dans le texte et des phototypies tirées d'excellentes photomicrographies, complètent l'illustration des fossiles. Dans le Mémoire nous trouvons aussi des notices lithologiques sur les maté- riaux fossilifères étudiés par l’auteur et une conclusion que nous croyons utile de transcrire fidèlement : « Le bassin européen et le bassin asiatique paraissent avoir été complètement séparés dès la fin de l'Eocène par le soulèvement du Liban, qui s'est développé en travers de la Mésogée et a séparé la Méditerranée de l'Océan Indien. C'est seulement à une époque beaucoup plus récente que l'ouverture de la mer Rouge a été sur le point de rétablir une communication entre les deux mers, mais les eaux de l'Océan Indien ont été arrêtées à quelques kilomètres de la édierrante devant la faible barrière de l'isthme de Suez. » Parmi les fossiles décrits par l'auteur, occupent une place très très remarquable les Lépidocyclines, dans lesquelles M. H. Douvillé, sur l'exemple de MM. Verbeek et Fennema, distingue deux Sec- üons ;: Eulepidina, ou grandes espèces avec loges équatoriales spatuliformes ou en hexagone subirrégulier, et avec un appareil em- bryonnaire consistant dans une loge centrale embrassée par une autre sbtl) ji PE NS Er Lib ir LEE 4 TA ÿ Vi à JE. Le ÿ We — 209 — loge externe ; Nephrolepidina, ou petites espèces, ayant les loges équatoriales en ogive, ou en losange, ou bien en hexagone allongé dans la direction des rayons du cercle équatorial, avec un appareil embryonnaire composé de deux loges accolées, dont une réniforme. Avant l'exposé des espèces de Lepidocyclina qui appartiennent à ces sections taxinomiques, l’auteur fait d’abord l’analyse critique, vrai- ment intéressante, de celles établies et étudiées, ou seulement étu- diées par MM. Brady, Martin, Verbeek et Fennema, Jones et Chapman, Schlumberger, etc. ; les espèces illustrées sont : Lepido- cyclina Richtofeni Warren D. Smith, L. /ormosa Schlumb., L. iner- mis n. sp., L. Snüthi n.sp., L. Verbeeki Newtor et Hôlland, L. in- flata Provale, L. cf. marginata [Michtti.]. À propos de la détermination des Lépidocyclines, M. H. Dou- villé expose que les caractères diagnostiques le plus précis sont four- nis par la disposition des pilastres et des loges latérales; mais, quoique nous tenions dans la plus grande considération les résultats des observations de l’insigne géologue et paléontologiste francais, nos propres observations ne nous permettent pas de nous ranger à celte manière de voir: nous pensons que la méthode diagnos- tique des sections orientées, due à MM. Munier-Chalmas et Schlum- berger, est soujours la meilleure pour la susdite détermination, et que les sections tangentielles sont trop inconstantes pour pouvoir s'y fier d'une manière absolue, bien qu'elles puissent être d’une cer- taine utilité pour la connaissance des variétés locales. Enfin, leur technique n'est pas facile, et on peut être induit facilement en erreur par une section tangentielle trop haute ou trop basse, ou bien oblique — au lieu de parallèle — au plan équatorial. Sulla nomenclatura di una Cristellaria pliocenica, Nota di M. Carlo Fornasini (1). — Dans cette Note, l’auteur fait des considérations taxinomiqnes sur un Cristellaria du Pliocène de Sienne, provenant des collections du Musée Géologique de l’Univer- sité royale de Pise, et il le rapporte à Cristellaria galea [Fichtel et Moll|. | La terminaison orale de l'individu figuré dans le texte, parait simple et non radiée, et M. Fornasini confirme ce caractère däns sa description; mais nous croyons qu'il y à là une oblitération des petites côtes de l'appareil oral, causée par la fossilisation, parce qu'en effet la forme en question, que nous connaissions bien, a une termi- naison orale radiée. (1) Parme, 1912. — Riv. Ialiana Paleont., XVII (1911), pp. 78-60, 1 fig. 210 à Notes on British Foraminifera. IV. Haplophragimiuam agglutinans d'Orbigny, sp.; Haplophragmium cana- siense d'Orbigny sp., by MM. E. Heron-Allen et À. Earland (1). — Description des espèces nommées dans le titre de la Note, et de la var. crassimargo [Norman}|, de Haplophragmium canariense {[d'Orb.]}, précédée de quelques observations sur les formes arénacées, que les auteurs considèrent plus évoluées en relation avec celles capables de sécréter un test calcaire. Nous ne le pensons pas, parce que nous croyons qu en général la nature du test est en rapport avec le milieu ambiant, et que c'est une forme d'adaptation et non l'exposant d’un stade particulier de l’évolution. Des phototypies très bonnes, tirées de photographies d'après nature sont insérées dans le texte, qui est la continuation d’autres articles par les mêmes auteurs, déjà parus dans la revue anglaise « Knowledge ». On the Recent and Fossil Foraminifera of the Shore- sands of Selsey Bill, Sussex. VI. À Contribution towards the Aetiology of Massilina secans [d’Orbigny sp.. VII. Sup- plement (Addenda et Corrigenda). VIIL Tabular List of Species and Localities, by E.Heron-Allen and À. Earland. (2). — Ces articles précités sont la fin de la belle étude de MM. Heron- Allen et Earland, sur les Foraminifères récents et fossiles de la plage de Selsey Bill dans le Sussex en Angleterre, dont nous avons déjà fait mention dans cette Revue (3). Sous le titre d'étiologie de Massilina secans [d'Orb.], ils s'occu- pent des déformations souffertes par le test de cette espèce, et il les attribuent à des conditions de dénutrition, ou anormales en général, du milieu ambiant. Dans le supplément du Travail, les auteurs susnommés illustrent les espèces qui leur avaient échappé dans les recherches précé- dentes, ou corrigent, ou bien complètent quelques déterminations antérieures : parmi ces espèces, nous signalerons particulièrement : Gromia oviformis Dujardin et Gr. Dujar dini Schultze (plasmostra- cum chitineux couvert d'une couche uniforme de sable très fin), Spiroloculina Antillarum d'Orb., Sp. Terquemiana (nouveau nom (4) Londres, 1910. — Knowledge, XXXIIL, n. 508, pp. 421--425, fig. 1-4 dans le texte. (2) Londres, 1910-9141. — Journ. R Micr. Soc, 1910, pp. 693-695 ; 1911, pp 296-343. PI, IX-XIIL, et pp 436-448. (3) Année 6°, n° 1, pp. 65 et 65. Er — 211 — donné à Sp. ornata Terquem, pour en éviter l’homonymie avec Sp. ornata d'Orb.), Miliolina (Quinqueloculina) sclerotica [Karrer|, Articulina foveolata Heron-Allen et Earland, A. sagra d'Orb., Orbi. tolites complanata Lamek., Pelosina variabilis Brady, Hyperam- mina vagans Brady, Reophax ampullacea Brady, R. fusiformis [Williamson], Trochammina rotaliformis Wright, Spiroloculina fusea Earland, Gaudryina filifornus Berthelin, Bulimina selseyen- sis n. Sp., B. subleres Brady; B. Terquemiana (nom nouveau pro- posé pour B. obliqua Terquem, homonyme de B. obliqua d'Orb.), Bolivina Durrandi Müllett, B. eocænica Terquem, Ellipsoidella pleurostomelloides Heron-Allen et Earland (dont le Genre a été re- connu, par ces auteurs, correspondant à Ællipsopleurostomella A. Silvestri, plus ancien), Dimorphina longicollis | Brady], Sagrina . asperula Chapman, Spirillina lucida Sidebottom, Discorbina inæ- qualis n. sp., D patelliformis Brady var. corrugata n., D. rosacea [d'Orb.] var selseyensis n., Cycloloculina annulata et C. polygyra Heron-Allen et Earl. (dont nous avions soupçonné l'identité spécili- que, et M. J.-J. Lister l’a conlirmée en expliquant tous les deux les différences des deux formes par le dimorphisme), Linderina Brugest Schlumberger (forme moins évoluée du type), Anomalina coronata Parker et Jones, Pulvinulina haliotidea n. Sp Pelateralise [ler quem}, P. semi-marginata [d’Orb.], P. vermiculata |d'Orb.] (plus correctement : Planorbulina vermiculata d'Orb.), et Nonionina qua- drilobata n. sp. (isomorphe de Globigerina pachyderma |Ehren- berg], mais on aurait pu maintenir le nom spécifique). Au regard des Genres Cycloloculina et Linderina, nous pen- sons qu on doit les interpréter comme constitués des formes évolu- tives terminales de certaines Planorbulines : Planorbulina vermi- cularis d'Orh. dans le premier cas, Planorbulina larvata Parker et Jones dans le second. Les figures qui accompagnent le Supplément ainsi analysé sont satisfaisantes, quoique leur clair-obscur soit un peu exagéré. La dernière partie du Travail de MM. Héron-Allen et Earland contient une table systématique très soignée, des formes considé- rées dans les différents articles dont il ue de même que le tableau de leur distribution topographique. Die Foraminiferenfauna der mitteleocanen Mergel von Norddalmatien, von ÆAdalbert Liebus (1). — Un.bon déve: (1) Vienne, 1911.— Sitzungsb. k. Ak. Wiss Wien. Math.-nalurw. KL, vol. CXX, fasc. 1°, pp. 865-956, fig. 1-6 dans le texte, PI. I-IIL. — 212 — loppement est donné dans ce Mémoire à l’histoire du sujet, ainsi qu'aux notices sur la géologie des différents gisements fossilifères explorés dans la Dalmatie du nord, accompagnées d’une petite carte topographique, enfin le faciès de la faune rencontrée, et les rapports de celle-ci avec les autres déjà connues. Les formes déterminées par l’auteur sont nombreuses — à peu près de 230 — mais opportunément il s’est borné à n’en illustrer, avec des descriptions et des dessins, contenus dans le texte et dans trois Planches, que seulement 65, choisies entre celles ayant un particulier intérêt. Les dessins sont dans l’ensemble passables. Nous croyons utile de rappeler ici qu'entre les susdites sont compris : Lagena striala d'Orb. var., alata n. (vraisemblablement un Fissurina), Marginulina, ensiformis |v. Mnst.] (cette espèce nous semble plutôt appartenir au Genre Vaginulina), Cristellaria trica- rinella Rss var. striata n., C. Wetherelli Jones {M. Liebus en développe bien les rapports de parenté avec les autres Cristellaria), Flabellina oblonga Kss., Flabellinella præmucronata Liebus et Schubert, Bolivina punctata d'Orb. var. semistriata n., B. lobata Brady, Bifarina Adelæ, (sic) n. sp. (forme bimorphe qui aurait demandé une étude structurale, parce qu’il s’agit avec la plus grande probabilité d’un : Siphogenerina), Plectofrondicularia concava Liebus (le nom de cette espèce doit être remplacé par Plecto- frondicularia biturgensis [A. Silv.], qui a par loi de priorité Ia préséance), Sagrina columellaris Brady (il devrait correspondre au Stphogenerina du même nom, mais, quoique ce soit un Siphoge- nerina, peu semblable aux formes communes de l'espèce), Sagrina striola |[Schwager] (un autre Siphogenerina), Trigenerina capeolus [d’Orb.] (en effet c'est un Spiroplecta et pas un Trigenerina ; le genre Trigenerina doit, enfin, être abandonné, parce qu'il corres- pond à Vuloulina d'Orb. ; pour s'en persuader il suffit d'examiner la figure XX, planche 108 de la ‘* Testaceographia ” de Soldani, citée par d'Orbigny dans l'institution de son Genre), Textularia bu- densis Hantk. (par la section publiée par M. Liebus, nous pouvons reconnaître dans ce Textularia un T. gibbosa d’'Orb, mégalosphé- rique), 1, “an. Sptroplecta n. Sp. ‘indet ” (entre n. sp. elradet,. il y a antinomie. mais probablement l’auteur a voulu indiquer l’indétermination du Genre : nous y voyons un Spiroplecta avec la limbation des sutures), Climacammina robusta Brady, Gaudryina dalmatina Schub., (sic'est un Gaudryina, ce quine semble pas par les figures 5 a et 5 b. de la PI. IT, elle ne peut être considérée que comme une variété de G. pupoides d’Orb., avec les ouvertures des loges — 213 — déplacées du côté de l'axe du test), Haplophragmium Andreæi n.sp. (forme prismatique ayant une section quadrangulaire ; il faudrait l’étudier de nouveau avec les sections orientées ; nous ne croyons pas que ce soit un Haplophragmium), Pullenia Kochi [Hantk ] cette forme correspond au très rare et équivoque Siderolina Kochi de Hantken, qui pour nous est un Polymorphina dont les loges sont disposées sur le plan d'un Cristellaria), Cymbalopora radiata Hag. var. minima n.,et Suiroloculina cf. Waageni Lieb. et Schub. L'utilité de ce Mémoire de M. Liebus pour la détermination des Foraminifères éocéniques, aurait été très accrue S'il n'avait pas négligé tout-à-fait la synonymie, indispensable pour des nouvelles recher- ches sur des formes du même âge. Cette omission à pour résultat qu'on ne peut pas comprendre “ons quels termes il a entendu les espèces, et par conséquent on ne pourra pas contrôler ses déduc- tions stratigraphiques, si l’on veut en tirer parti à l’occasion. è RECTIFICATIONS DE NOMENCLATURE par M. M. COSSMANN. Nerita ponderosa de Lor.1890 (Rauracien de Jura bernois), non Piette (1855, Bath. fig. in Cossm. 1883); l'espèce rauracienne devra prendre le nom N. ursici- nensis Cossm. 1912. Thracia parvula de Lor. 1899 (Oxf. inf. du Jura bernois, p. 147, pl. X, fig. 2), non Desh.1858 ; l'espèce oxfordienne est à changer en Thr. microconcha Cossm. 1912. Cypricardia triangularis Mérian in Greppin (1899, Baj. Bâle, p. 77, pl. VIII, fig. 1), préemployee par Terquem ROSE Hett., p. 304), à remplacer par C. Grep- pini Cossm. 1912. Cerithium bicinctum Greppin (1888, Gr. Ool. Bâle, p. 30), non Br. 1814, nec Hudl. 1880 (Geol. mag. Rauracien) ; l'espèce de Bâle est à reinplacer par Procer ditropis Cossm. (912 ; quant à celle du Rauracien d'Angleterre, il est possible qu’elle tombe déjà en synonymie avec une autre forme contemporaine. Je m’abstiens donc de la dénommer et je me borne à signaler le double emploi. Lima Kobyi de Lor. (1892, Raur.), dénomination préemployée par Greppin (1892), dans le même Recueil (Bath. Bâle, p. 126, pl. IX, fig. 5) ; celle du Rau- racien prendra le nom L. rauracica Cossm, 1912. — 215 — Loxonema acuminatum Perner (1907. Sil. de Bohème). {tombe en synony- mie avec Turrilella acuminata Goldf. 1832 (Loxonema in de Kon. 1881, Carb. Belg.) : l'espèce de Bohème devra prendre le nom L. aciculare Cossm, 1912. Turritetla acuta Briart et Cornet (1873. Calc. gr. Mons), préemployée en 1858 par Mayer pour une espèce miocénique du Bassin de Bordeaux ; l’espèce mon- tienne prendra le nom 7. Corneti Cossm. 1912. Cylindrites æqualis Wilson (1887), du Charmouthien d'Angleterre, tombe en synonymie avec Actæonina æqualis Terq. et Jourdy (1870), Cylindrites in Cossm. 1885 ; l'espèce liasique prendra le nom : C. Wilsoni Cossm. 1912. Turritella afjinis Hupé in Gay (1854.Tert. du Chili), fait double emploi avec l'espèce maëstrichtienne de Muller (1851) ; celle du Chili prendra le nom T. Mœrickei Gossm. 1912, la publication de M. Mæricke (in Steinmann, 1896) m'ayant permis de retrouver ce double emploi. Arca rustica Contej. (1859, Kim.) préemployé par Tuomey et Holmes : (1854) pour une espèce pliocénique des Etats Unis; l'espèce kimméridgienne prendra le nom À Contejeani Cossm. 1912. Natica alba Brœsamlen (1909. Séq.) préemployé par Potiez et Michaud (1846) pour une coquille vivante : l’espèce séquanienne prendra le nom N. Bræsamleni Cossm. 1912. Dentalium anceps Menegh. mss (in Vinassa de Regny, Alpi Venete, 1897) tombe en synonymie avec une espèce éocénique de Sowerby; je propose pour l’es- pèce oligocénique du Vicentin : D. Vinussai. Nucula angusta Doncieux (1911) préemployé par Philippi (1887) pour une espèce crétacique du Chili ; l'espèce nummulitique prendr a le nom N.Doncieuxi : Cossm. 1912. Oliva angustata Tate (1888) préemployé par Marratt (1870) pour une espèce vivante ; la coquille éocénique prendra le nom ©. prænominata Cossm. 1912. Meretrix Lamarcki : (Ag. Cytherea, 1845) fait double emploi avec l’espèce actuelle C. Gray (1638) ; je ne puis mieux faire pour corrigtr ce double emploi, que de dédier l’espèce burdigalienne à mon collaborateur et ami, M. Peyrot : M. Peyroti Cossm. 1912. Dans le Travail précédemment analysé de M. Rollier sur les « Faciès du Dogger », au lieu de Bucardia préemployé — qni est proposé pour les « Phola- domyæ bucardinæ — notre actif confrère m'’écrit qu’il faut lire Bucardiomya Rollier (1912) ; nous prenons acte de cette rectification qui sera repérée dans notre table annuelle. — 214 — Arca transversa Greppin (1893 Corall. d'Oberbuchsiten, p.62, pl IV, fig. 7), tombe en synonymie avec une espèce miocénique des E'ats-Unis, qui est en réa- lité un Scapharca ; néanmoins, l'espèce séquanienne doit changer de nom spéci- fique et aussi générique ;: je propose Beushausenia commutata Cossm. 1912 Lima costalata Dall (1898. Tert Flor Mioc.), fait double emploi avec l’es- pèce séquanienne ou kimméridgienne de Rœmer (1839) ; celle des Etats-Unis prendra le nom : L. Dalli Cossm. 1912. Lucina afjinis Tate (1486. Old. tert. Austr., IT, p. 2, pl. XVIIL, fig. 11), non Eichwald (1830 Leth. ross Mioc.), à remplacer par L. balcombica Cossm. 1912. Solariella afjinis Oppenh. (1906. Aeg. IT. p. 220, pl. XX, fig. 7-8), non Jeffreys (1883. Viv.), à remplacer par S. Oppenheimi Cossm 1912. Mitra ambiqua Eriedberg (1914. Mioc. de Pologne), non Swainson, remplacée par M. Friedbergi Cossm. 1912. Chemnitzia pusilla CG. B Adams (1850. Contr. Conch., p. 741),double emploi avec C. pusilla Phil. (1844. Enum. Moll. Sic. p. 224); je remplace la premiere par Turbonilla Adamsi Cossm. 1912. : Mitra abbreviata Sow. 1874, non Michti 1817 (Miocène du Piémont); l'espèce de Sowerby devra probablement changer de nom. à Cerithium attenuatum Bucquoy, Dollf. Dautz. 1881, espèce du Roussillon, fait double emploi avec l'espèce aptienne de Forbes (1845) ; je propose, pour l’es- pèce vivante : C. Bucquoyi Cossm. 1912. Delphinula aculeata Zekeli (4852. Gast. Gosau, p. 57), non Reeve (1842) : d'après Pictet, cette espèce serait un Trochus (non Gimelin) ; en tous cas. elle doit changer de nom, et je propose en conséquence : T. Zekelii Cossm. 1912. Avicula nilida Verrill (1884), espèce vivante des côtes des Etats-Unis, fait double emploi avec A. nilida Forbes (1846), de la Craie de Pondichéry ; la pre- mière prendra le nom A. Verrilli Cossm. 1912. Lima Dumasi Cossm. (1%97. Moll. Eoc. Loire-Infér.), dont le nom avait été préemployé par Pictet (1887. Mél. pal., p. 95, pl. XX, fig. 4) pour une espèce néocomienne de Berrias, doit recevoir un autre nom, bien qu'il ne s'agisse pas du même Dumas; pour l’espèce des environs de Nantes, je propose L. commutata Cossm. 1912. Lima angusta Reuss (1854. Gosau), non Buv. (16952. Stat. béol. Meuse), à remplacer par L. gosaviensis Cossm. 1912. Avicula aculeata Bittner (1901. Bak. Lamell. p. 24) préemployé par Hol- zapfel (1895) pour une espèce dévonienne ; la coquille triasique prendra le nom A. prænominala Cossm. 1912. Le Genre Scutellina Gray (1847. Palellidæ) tombe en synonymie avec un G. d’Echinodermes (Agassiz, 1841); si la correction n’a pas encore été faite, on pourrait y substituer Scutulina Cossm.1912, pour entraîner le moindre rema- niement de nomenclature : c’est le diminutif de Sculum, l’autre est le diminutif de Scutella. — 216 — COMPLÉMENT DE RECENSEMENT BIBLIOGRAPHIQUE (d’après les fiches du Concilium Pibliographicum de Zurich). Broom, R. — Notice of some new South African fossil Amphi- bians and Reptiles — Nouveaux Genres de Reptiles : Bauria, Eccasaurus et Heleophilus. — (1909. Ann. South Afric. Mus. Vol. 7). Broom, R. — The fossil fishes of the upper Karroo beds of South Africa. —- Nouveau Genre de Poissons : Helichtys. — (1909. Ann. South Afric. Mus. Vol. 7). Brown, Barnum. — The cretaceous Ojo Alamo beds of New Mexico with description of the new dinosaur genus Kritosaurus. — Nouveau Genre de Reptiles : Kritosaurus. — 1910. Bull. Amer. Mus. nat. Hist. Vol. 28). 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Dubois et Bauer, 37, rue Saint-Lazare, Paris “} RAS à A] REVUE CRITIQUE PALÉOZOOLOGIE N° 4 (Octobre 1912) SOMMAIRE PAGES Mammifères et Reptiles, par M. ARM. THÉVENIN.. .. ._..... 219 Reptiles, Amphibiens et Poissons, par M. H.-E. Sauvace.. 232 Paléoconchologie, DA DM M COSSMANNe ne ni 243 Céphalopodes, Dar NA R SDOUVILLE RSR Ne er 957 Bryozoaires, par M. F. Canu......... Se PU de 264 MAAVCES par MM COSSMANN cc ne A EAUR are 272 MAMMIFERES & REPTILES par M. ARM. THÉVENIN. Elephas primigenius Fraasi, eine schwæbische Mammu- trasse, von W. O. Dietrich (1).— Quoique les restes de Mammouths soient si nombreux dans le Quaternaire du Wurtemberg, qu'on peut estimer à 3.000 le nombre de ceux dont on a collectionné les ossements (2) et qu'on puisse dire que dans un kilomètre carré, dix ou douze de ces Eléphants sont enfouis, aucun squelette complet n'avait été recueilli et remonté jusqu’à présent. Le squelette décrit A) Stuttgart, 1912, Ext. de Mitteilungen aus dem Kgl. Naturalien Kabinett. Jahresheft. Ver. Nat. Wurt.\912, pp. 42.105, 2 PH. in-60. (2) Ces chiffres n’ont rien de surprenant si on se rappelle qu’on a évalué à 25.000 le nombre des Mammouths trouvés en Sibérie depuis 250 ans et à 2.000 le nombre des dents d'Eléphants foss. recueillies en treize ans par les pêcheurs sur les côtes du Norfolk. Les Mammouths vivaient probablement en troupes comme les Eléphants actuels et venaient mourir souvent sur le bord des fleuves. — 220 — ici a été trouvé en 1910, à Steinheim, dans un remarquable état de préservation, et il orne maintenant le riche musée de Stuttgart. M. Dietrich pense qu'il s’agit d'une race de grande taille, qui au- rait précédé le Mammouth proprement dit, puisqu'elle a été trouvée dans les graviers anciens, à une quinzaine de mètres de profondeur, avec des restes de À. Mœrcki, E. antiquus, E. Trogontheiri, Cer- ous (Euryceros) Germaniæ, etc, et il lui attribue le nom d'’£. primigenius Fraast. . Peut-être vaudrait-il mieux considérer cet Eléphant comme une race de meridionalis, avec des molaires à lamelles rapprochées, que comme un primigentius à lamelles écartées, car par sa taille, par la courbure assez faible de ses défenses, il paraît plutôt un descen- dant de l’Eléphant de Durfort qu'un prédécesseur des vrais Mam- mouths; mais on sait combien est difficile la distinction des espèces d'Eléphants du Quaternaire, entre lesquels on trouve tous les pas- sages dus à des croisements ou à des différences de climats, et per- sonne ne s'attardera à une querelle de mots. L'essentiel est que M. Dietrich ait donné une description précise d’un des plus parfaits squelettes d’'Eléphants fossiles trouvés jusqu'à présent, et qu'il en ait bien mis en évidence les caractères distinctifs, par rapport à l’£. primigenius type. Ælephas Fraasi est grand (de la taille d’£. meridionalis de Durfort, au moins), haut sur jambes, avec un tronc. court, un crâne relativement bas, des molaires à lamelles assez écar- tées, des défenses fortes, Couxbes, mais peu spirales (1), un corps qui paraît plus taxéopode. plus évolué que celui du Mammouth de Sibérie, des pattes à cinq doigts avec 1, 2,3,2,2 phalanges, tandis que le Mammouth a 02 3 9. 2 en re et 0,93,9,3,2 en avant. Le Mammouth est un animal aussi commun aux environs de Paris ou dans le Nord de la France qu'aux environs de Suttgartetil faut souhaiter que notre Muséum s’enrichisse bientôt d’un squelette complet qui, placé à côté du M. augustidens et du grand E. meri- dionalis, compléterait utilement la série des Proboscidiens fossiles de notre pays. (1) Les défenses ont été trouvées en place dans les alvéoles, de sorte qu'il n’y a aucun doute sur leur direction. La question longtemps controversée de la direc- tion des défenses du Mammouth, est maintenant résolue par les belles découvertes faites en Sibérie depuis peu d'années et par les représentations préhistoriques, on n’en lira pas moins avec intérêt le paragraphe consacré à ce sujet, par M. Die trich, qui a eu à sa disposition la collection extrêmement riche de Stuttgart, de Cannstadt, etc., et qui a figuré en particulier une très intéressante défense anor- male, se dirigeant vers le bas, après avoir décrit une spirale. — 221 — The Conard, fissure, a pleistocene bone-deposit in Nor- thern Arkansas, with description of two new genera and twenty new species of Mammals, by Barnum Brown. (i). — L'exploitation détaillée, méthodique, des cavernes d'Amérique, donnera certainement des résultats aussi intéressants pour l’histoire du Quaternaire, des dernières mutations et migrations, que ceux qui se dégagent maintenant des recherches effectuées en Europe et sur- tout en France depuis un demi siècle. Aussi le savant directeur de PAmerican Museum n’a-t-il pas hésité à charger un de ses actifs collaborateurs de fouiller à fond et dans les meilleures condi- tions cette caverne très fossilifère de l'Arkansas. C’est une fissure d’une dizaine de mètres de profondeur comme en présentent nos grands plateaux calcaires du midi de la France. Elle a été pendant assez longtemps, vers le milieu du Pleistocène, habitée par des Ours, des Lynx, des Machairodus, des Mustélides divers qui y ont ap- porté des portions de squelettes d'herbivores (Cerf de Virginie, Pé- caris, Bœuf musqué) mêlés maintenant au sein d’une argile rouge de remplissage entre les stalactites descendant du sommet avec les ossements de Rongeurs (Spermophiles, Erethizon, Ecureuils, Lièvres divers), d'Insectivores, d’Oiseaux de proie, d’Amphibiens et de Rep- tiles. La caverne n’a pas été habitée par l’homme dont M. Barnum Brown avait soigneusement recherché les traces d'industrie au cours de ses fouilles. Parmi les 51 espèces, réparties en 37 Genres, qui y ont été trou- vées, 24 sont des espèces éteintes; un bon nombre de celles qui vivent encore actuellement ont maintenant un habitat beaucoup plus septentrional ; quelques-unes diffèrent des animaux actuels par des caractères secondaires et M. Barnum Brown leur a attribué des noms de sous-espèces ; cet emploi de la nomenclature trinominale serait dangereux en paléontologie sion en abusait et si on perdait de vue qu'une sous-espèce ou, une race ou une variété devrait être définie par les caractères communs à « une collection d'individus » ; s’il est utile d'étudier les variations, c’est précisément pour éviter l'encombrement de la nomenclature. Au cours de la description détaillée des espèces, M. Brown arrive à la conclusion que les Machairodidés de l'Amérique du Nord. sont génériquement différents des Machairodus d'Europe et des Smilodon de l'Amérique du Nord auxquels il attribue les noms de Trucefelis, Dinobastis et Smilodontopsis. Ce dernier terme est 1) 49 New-York, 1908. — Ext. Mem. Amer. Mus. Nat. Hist., Vol. IX, Part IV, -pp. 197-208, PI. XIV-XX VI. — 222 — destiné à désigner les derniers représentants du groupe trouvés pré- cisément dans la (Conard fissure » et pourvus d’une très grande ca- nine, d'une carnassière très tranchante. L'autre Genre nouveau décrit ici est un Carnassier voisin de la: Moufette. L'étude détaillée à laquelle s'est livrée l’auteur lui a permis d'intéressantes comparaisons avec les faunes des autres cavernes à ossements les mieux connus des Etats-Unis : Port Kennedy en Pensylvanie et Potter Creek en Californie. La première — où ont été trouvés des restes de Mylodon, de Magalonyx. et où les espèces actuelles sont rares — est la plus ancienne ; la seconde, où l'on aren- contré environ 50% d'espèces encore vivantes, est plusrécente et on peut admettre qu'elle date de la fin du Pleistocène moyen. Le rem- plissage dela Conard fissure est beaucoup plus récent; M. Brown pense qu'il est postérieur au retrait de la dernière grande glaciation. Les animaux dont on y rencontre les ossements fossiles étaient en majo- rité des animaux de forêt. Il est possible que le remplissage ait été assez lent et que des animaux trouvés dans la partie la plus basse de la caverne (Symbos australis, voisin du Bæœuf musqué,mais de grande taille) datent d’une époque un peu plus ancienne, un peu plus froide et qu’on puisse distinguer une faune de steppe ou de toundra par la considération des Rongeurs et des Insectivores, puis une faune encore archaïque mais plus chaude, contenant les grands Chats à canines en poignard, puis enfin une faune plus récente encore ayec un plus grand nombre d'espèces actuelles ; mais les conditions de gisement ne se prêtaient pas, malgré toutes les précautions prises par M. Brown au cours des fouilles, à une telle distinction. Les Mammifères et Oiseaux quaternaires connts jus- qu'ici en Portugal. — Mémoire suivi d’une liste générale de ceux de la Péninsule ibérique, par Edouard Harlé (1) — M. Harlé a, depuis plusieurs années, appliqué ses remarquables qualités de chercheur et sa grande expérience de la faune pléistocène à l'étude des animaux qui ont peuplé la péninsule ibérique pendant le Quaternaire. De nombreux échantillons lui ont été communiqués par le Service géologique du Portugal, et il donne ici la description détaillée, gisement par gisement, de tous les ossements de ce pays qu'il a pu examiner. Tous les gisements sont d'ailleurs situés dans la partie moyenne du pays et il est à désirer que les. recherches soient poursuivies dans les régions calcaires du Sud, où les grottes ne doivent pas êtré très-rares. (4) 8° Lisbonne 1910. — Ext. de Communicacoes, Serv. Géolog. Port. T. VIIL ;, 64 p, 5 PI. On retrouve en Portugal la faune — dite chaude— de notre pays, avec Hippopotame, Rhinoc.ros Mærcki, Elephas antiquus et M. Harlé décrit iei, avec grand soin, un beau crâne d'Hyène rayée, qui a été probablement contemporaine de cette faune ; il complète même cette description par un intéressant chapitre sur les gisements d'A. striata en Europe ; cette Hyène a vécu jusqu'à une latitude assez élevée, car ses restes ont été trouvés à Mosbach et en Angle- terre ; mais, quand le climat s'est refroidi, elle a été complètement remplacée par l'Hyène tachetée avec laquelle elle coexistait depuis la fin du Pliocène. On n’a pas trouvé en Portugal de faune vraiment froide, c’est un pays trop méridional pour avoir été habité par les animaux de steppe ou de toundra. On y avait signalé la présence du Lemming ; le fait parait à M. Harlé plus que douteux, après un examen appro- fondi des circonstances dans lesquelles la trouvaille aurait été faite. Le Mémoire est complété par un « Essai d’une liste des Mam- mifères et Oiseaux quaternaires connus jusqu'ici dans la péninsule ibérique (1), accompagné d'une bibliographie assez étendue. C'est un recueil de documents précieux à consulter, mais les trouvailles sont encore trop éparses pour en pouvoir tirer des conclusions quant à l'extension des espèces. Il semble seulement de plus en plus prouvé que la faune froide, à £. primigenius, R.tichorhinus, n’a pas dépassé l’extrème nord de l'Espagne ; le Renne qui se trouve dans les gise- _ ments du versant N. des Pyrénées, dans la province de Santander, a été trouvé dans la province de Gérone, mais c’est sa limite méri- dionale. Ursus spelæus même ne paraît pas être descendu plus au Sud. Il est, d'autre part, possible que les espèces de la faune chaude soient représentées en Espagne par des races ou variétés différentes de celles qui ont vécu au nord des Pyrénées. Eiszeitliche Riesentiermumien Funde in Starunia, von J. Pohlig (2). — Cet article de deux pages accompagnées d’une planche, rédigé par M. Pohlig pour un journal tout à fait étranger habituellement aux questions paléontologiques, nous fournit l’occa- sion de signaler aux lecteurs de cette Revue, une découverte qui à excité une très vive curiosité quand elle a été connue il y a trois ans (4) Publié sous le même titre : « Ensayo de una lista, etc... », dans le Bolelt. Inst. Geol. de Espana, T. XXXII (2e série, T. XXIL), pp. 137-162 avec une Planche représentant des restes de Renne de la province de Santander. (2) Berlin, 1911. — Ext. de PORTE, Zeitschr. für die Petrol. Industrie, nov.1911. — 224 — environ et quand M. Niezabitowski lui a consacré, plus récemment, un Mémoire détaillé dans les comptes-rendus de l’Académie de Cra- covie; c'est l'extraordinaire trouvaille d’un cadavre de Rhinoceros tichorhinus parfaitement conservé avec sa peau, dans les exploita- tions d’ozokérite de Starunia, près Lemberg. Cette momie est dans un état plus parfait encore que les cadavres de Rhinocéros gelés trouvés en Sibérie et sa découverte avait été précédée par celle d'un Mammouth que les ouvriers avaient malheureusement presque détruit. Il y a là un mode de gisement merveilleux : il faut espérer que son exploration sera assez fructueuse pour nous apprendre à connaître complètement un bon nembre de contemporains du Mam- mouth et enrichir les Musées de richesses comparables aux plus par- faits cadavres de Mammouth récemment apportés à grand peine, en Europe, de l'Extrême Nord de la Sibérie. * Bovidés fossiles de l'Italie, par Hans Pohlig (1). — M. Pohlig, préparant un travail d'ensemble sur les Bovidés fossiles, a examiné les crânes de Bœufs conservés dans toutes les collections paléontologiques publiques d'Italie et il y a, dit-il, acquis la convic- tion que « dès l’époque glaciaire et pendant les stades interglaciai- res, il existait parmi les Bovidés une différence analogue à celle que nous pouvons constater encore aujourd'hui entre les races domesti- ques de l’Europe centrale et celles des régions situées plus au Sud. » Il nomme Bos Italiæ, le représentant italien à grandes cornes du Bos primigenius de 1 Europe centrale et il en figure un beau crâne provenant probablement, du dernier interglaciaire. Notre Bos primigenius typus représentérait une race dégéné- rée plus récente ; les races de montagnes actuelles correspondraient à un stade plus dégénéré encore. M. Pohlig a trouvé en Sicile une forme fossile insulaire de petite taille du B. /taliæ, qu'il propose de nommer B. Siciliæ ; il figure d'ailleurs ici aussi une race sicilienne de petite taille du Bison priscus, qu il désigne sous le nom B. priscus Siciliæ. Les Bœufs quaternaires paraissent être venus d'Asie. Dürst les faisait dériver du 2. planifrons de l'Inde ; mais M. Pohlig signale ici la découverte, dans le Pliocène à Æ. meridionalis des environs d'Asti, d'un Bœuf à front long, courtes cornes, si voisin des Bœufs actuels, qu'on pourrait douter de sa fossilisation. Ce serait l’an- cètre des grands Bœufs quaternaires. (4) 8° Bruxelles 1911. — Ext. du Bull. Soc. Belge Géol. Pal. Hyd. T. XXV, pp. 311-320. HE | LS die: 5 | julie # , — 225 — À new species of Mouse and other Rodent remains from Crete, by Miss Dorothea Bate (1). — L'auteur poursuit, sous forme de Notes préliminaires, l’intéressante étude des faunes quater- naires des îles de la Méditerranée : de Crète, des Baléares, etc.... Elle nous apprend ici qu'un Rongeur particulier de la taille du Cricetomys d'Afrique (c’est-à-dire à peu près double du rat), ayant quelques affinités avec cet animal et avec un petit Rongeur des bre- ches quaternaires de Sardaigne et de Corse, a vécu en Crète au Pleistocène. Elle nous apprend aussi que le Rat noir (ÆEpimys rattus) qui aujourd'hui ne vit plus en Crète qu’au voisinage des habitations, a largement autrefois habité l’île et que ses ossements se trouvent dans les dépôts de caverne. L'étude des Rongeurs quaternaires de la région méditerranéenne, moins sensibles que les grands animaux à l’action de l’homme, peut être un jour très utile pour l'étude des rela- tions continentales anciennes; mais elle est singulièrement délicate et peu avancée encore. Note on the Molar teeth of an Elephant from the Bed of the Nile, near Khartum, by C. W. Andrews (2). — Les décou- vertes paléontologiques que nous réserve l'Afrique sont innom- brables et M. Andrews s'emploie avec activité à nous faire connaître l'histoire des Mammifères fossiles qui ont peuplé ce continent. Il signale ici la trouvaille d’un fragment de molaire d'Eléphant trouvée à Karthoum, à une vingtaine de mètres au-dessous du niveau le plus bas du Nil. Ce fragment est intéressant parce qu'il indique la pré- sence, à une époque relativement récente, d'un Eléphant d’un groupe différent d'Æ. africanus qui seul actuellement habite l'Afrique. C’est une espèce voisine d’£. meridionalis, mais avec des molaires plus hypsodontes que celles des £. meridionalis d'Europe. Dans le Nord-Ouest de l’Afrique, on a depuis longtemps signalé la présence de l'E. antiquus et de formes voisines (£. jolensis). L'Eléphant d’A- frique a été précédé sur ce continent par toute une série d'espèces comparables à celles qui ont vécu en Europe au Pliocène et au Pleistocène ancien. L'avenir dira comment les unes ont pu donner naissance aux autres ou les ont supplantées, et dans quel sens ont eu lieu les migrations de ces animaux venus d'Asie et refoulés plus tard en Afrique. (4) 8° Londres, 1912. — Ex. Geol. Magaz., Dec. V. Vol. IX, pp. 4-5, 1 fig. (2) Londres, 1912. — Ext. de Geol. Mag., Dec. V., Vol IX, pp. 110-113, 1 fig. VEN ERREUR DOS — 226 — Une nouvelle espèce sub-fossile d’'Hypogeomys, PH. Boulei, par G. Grandidier (1). — L'étude de la faune sub-fossile de Madagascar est l’un des problèmes intéressants de la Paléontolo- gie : quand et comment s’est éteinte cette faune dont les éléments les plus connus sont les Grands Lémuriens, Æippopotamus Lemer- lei, les Æpyornis, les Grandes Tortues? Quelles sont ses origines? Quels sont ses rapports avec les faunes des continents voisins? Par quelles voies se sont accomplies ses migrations? Par suite de quelles circonstances certains groupes d'animaux ont-ils atteint là leur maximum de taille? Autant de questions dont les réponses précises, basées sur des documents nombreux et soigneusement recueillis, à Madagascar, en même temps que sur une connaissance plus parfaite des faunes de marais, de dunes, d’alluvions, de grottes des conti- nents voisins, permettraient d’éclaircir beaucoup de chapitres de l'histoire des Vertèbrés. On doit louer M. Guillaume Grandidier de vouloir pour- suivre cette étude. Il fait connaître dans cette Note le fémur d'un Rongeur qui appartient à un Genre vivant encore à Ma- dagascar, le Genre Æypogeumys, mais qui aurait atteint une taille double de celle de ses congénéres actuels, alors que vivaient les Æpyornis de trois mètres de hauteur, les Lémuriens de la taille d'un petit ours; il n'émet d’ailleurs aucune hypothèse sur la cause de la disparition de ces animaux de grande taille, appartenant à des groupes divers. Cette cause est sans doute la diminution de la végé- tation dans la grande île, due peut-être à l'influence de l’homme mais plutôt liée à un changement général declimat qui aurait atteint toute la zône intertropicale, amenant l'extinction des grands oiseaux et des grands Marsupiaux en Australie, des grands Edentés dans l’Amérique du Sud, et établissant le régime désertique au Sahara. Ein paar Labyrinthodontenreste aus der Trias Spitzber- gens, von Carl Wiman (2). La présence de Labyrinthodontes, dans le Trias, est tout à fait normale et il est naturel que le progrès des explorations en ait fait découvrir au Spitzherg. Mais, générale- ment, ce sont des animaux de marais ou même des êtres presque terrestres ; l'intérêt de ceux qui sont décrits ici est qu ils proviennent d'assises tout à fait marines ; ils ont une forme allongée, une tête qui rappelle beaucoup celle des Stégocéphales à long rostre du Permien (Archegosaurus, Cricotus, ete...). M. Wiman conclut de (4) Paris 1912. — Ext. de Bull. Mus. Hist. Nat. 1912, 2 p., 1 PI. in-8°. (2) Upsala, 1911. — Ext. Bull. Geol. Inst. Upsala, Vol. IX, in-80. RES EN AE RESTE — 227 — l'identité de forme à une convergence, les Labyrinthodontes du Spitzherg auraient eu dans la mer un genre de vie, un régime ana- logues à ceux qu'avaient dans les eaux douces de l'Europe centrale leurs prédécesseurs du Permien. On peut se demander si ces exem- plaires ne se trouvent pas dans le Trias, par suite d'un remaniement et ne font pas pressentir la découverte de Permien continental fossi- lifère au Spitzherg. * Ichthyosaurier aus dem Trias Spitzbergens, von Carl Wiman (1) — Depuis que Nordenskjüld a rapporté, en 1864, des restes d'Ichtyosaures du Spitzherg, les découvertes se sont multi- phiées et on a reconnu que certaines parties de cette région sont des plus riches en ossements de ces Reptiles; en 1908, une petite expédition s’est formée spécialement pour leur: recherche. Les osse- ments se trouvent à deux niveaux séparés par une centaine de mètres de couches à Daonella et, d'après l'étude des Céphalopodes, il semble qu'on puisse attribuer les deux niveaux au Muschelkalk ; partout, d’aileurs, où ce Trias affleure, on trouve des restes d’/ch- thyosaurus. l Le Mémoire de M. Wiman est particulièrement intéressant, après la publication du grand travail de M. Merriam sur les Ichthyo- saures du Trias de Californie, où le savant américain a merveilleu : semént mis en évidence les caractères primitifs des Ichthyosauriens triasiques, moins adaptés à la natation que leurs successeurs. L'un dés Ichthyosaures du Spitzhberg appartient au Genre Myxo- saurus, connu surtout dans le Trias supérieur de Lombardie. Il à une longue queue, des membres où le radius et le cubitus, le fémur et le tibia sont encore bien distinctifs, des dents placées dans des alvéoles séparées, une plaque sternale large, c'est-à-dire tout un ensemble de caractères primitifs ; mais, dans les détails, il est plus spécialisé que son congénère italien qui, pourtant, est plus récent, car ii présente déjà un commencement d'hyperdactylie et une réduc- tion plus nette des éléments proximaux des membres. Ces faits peuvent, un jour, servir d'appui aux théories suivant lesquelles l'évo- lution des animaux du Nord serait souvent pendant le Secondaire, en avance sur l’évolution des faunes méridionales. Les autres fththyosauriens, décrits ie1 par M. Wiman, lui pa- raissent devoir être classés dans des Genres nouveaux : Pessosaurus (c'est l’/chthyosaurus polaris, trouvé par Nordenskjüld), et Pessop- (4) Upsala, 1911. — Ext. Bull. Geol. Inst. Upsal. Vol. X, pp. 124-148, PI. V-X, in-80. ns, teryx; l’un et l’autre ont des nageoires constituées par des osselets en forme de disques entourés de cartilage. Le dernier, surtout, avait une nageoire en forme de palette arrondie comme celle des Bapta- nodon, des derniers Ichthyosauriens ; il y aurait là un exemple de convergence très intéressant. Tandis que Baptanodon est dépourvu de dents ou à peu près, ce Pessopteryx du Muschelkalk du Spitz- berg aurait eu, suivant M. Wiman, des dents disposées en payé ; le fait est si exceptionnel pour un Ischthyosaurien, qu'il demande confirmation ; on reconnaîtra peut-être un jour que ces dentitions ont appartenu à un tout autre groupe. Zur Osteologie des Schædels von Piacodus, von F.Broili (4). — Rien ne montre mieux le progrès continu, mais souvent lent, de la paléontologie des Reptiles que le développement de nos con- naissances relatives aux Placodontes. Depuis près d’un siècle, il n’est pas un collectionneur de fossiles du Trias en Lorraine, en Souabe ou en Bavière, qui n'ait recueilli des dents de Placodus. Agassiz, il y à soixante ans, croyait pouvoir les attribuer à un Poisson ; il y à une cinquantaine d'années que les naturalistes sont d'accord pour considérer Placodus comme un Reptile et voici seulement, après les travaux d'H. von Meyer, Jaekel, Huene, etc., fondés sur des maté- riaux plus ou moins incomplets, qu'on peut avoir, grâce à ce Mé- moire de M. Broili, une bonne description et une bonne figure du crâne sur toutes ses faces, encore ces figures sont elles faites d’après plusieurs échantillons conservés les uns à Munich, les autres à Franc- fort et Bayreuth. M. Broili, malgré l'excellent état des pièces qu'il a étudiées, n'ose pas se prononcer trop affirmativement sur les affinités de ce Reptile qu’on classe généralement dans un Ordre à part, près des Anomodontes ; il semble bien résulter de l'étude détaillée de la face inférieure, de la face supérieure et de la face postérieure du crâne, que Placodus est un parent des Sauroptérygiens, des Notho- sauriens plutôt que des Anomodontes ; mais son crâne court, sa den- tition adaptée à broyer des coquilles de mollusques semblent indi- quer un animal de rivage, assez mauvais nageur, et il faut souhaiter que bientôt la découverte complète d’un squelette complet nous renseigne définitivement. On ne saurait à cette occasion trop déplo- rer que notre frias de Lorraine ne soit pas plus activement exploré pour la découverte des Vertébrés fossiles. (1) 4° Stuttgart, 1912. — Ext. Palæontogr., T. L IX, 9 p., 1 P 1. 0 — 229 — Verlauf und Ergebnisse der Tendaguru Expedition von W. Janensch.— Die Entstehung der Dinosaurier Lager, von Edw. Hennig (1).— Il ÿ a six ans environ, M. Fraas décrivait dans un beau Mémoire de Palæontographica, des ossements de Dinosau- riens trouvés dans l'Afrique Orientale. A la nouvelle que le sol d’une colonie allemande contenait des ossements de Reptiles aussi gigan- tesques que ceux dont les milliardaires américains subventionnaient la recherche, un enthousiasme patriotique et fécond saississait les naturalistes allemands. Sur l'initiative de M. Branca, la Société des Amis des Sciences Naturelles de Berlin réunissait en quelques semaines plus de 28.000 francs pour subventionner des fouilles et bientôt, grâce à une sorte de comité national patroné par les plus hauts personnages, la boule de neige grossissait et les souscriptions atteignaient 225.000 francs. Avec cette somme et avec l’aide des autorités coloniales, une expédition spéciale a pu gagner le gisement, _ y fouiller pendant près de trois ans avec des travailleurs noirs dont le nombre a parfois atteint 500, et rapporter à Berlin plus de 100.000 kilog. d'ossements fossiles, qui permettront de reconstituer une dizaine de squelettes complets de Dinosauriens appartenant à des groupes divers, en général à des Sauropodes (dont quelques-uns sont énormes, car leur humérus à plus de deux mètres de longueur) mais aussi à des Stégosauridés pourvus d'aiguillons qui atteignent 1 mètre de long, ou encore à des formes voisines de l’/guanodon, mais qui ne dépassaient pas la taille d’un chien de chasse, et même — quoique plus rarement — au groupe des Théropades, des Dino- sauriens Carnivorés. Une nouvelle expédition se prépare d’ailleurs et 62.000 francs sont déjà inscrits au projet de budget du Parlement. Au cours d'une séance extraordinaire de la Société des Amis des Sciences naturelles, MM Janensch et Hennig ont brièvement retracé les joies, les peines et les résultats de la belle expédition qu'ils ont menée à bien. M. Janensch a dit comment, en partant de Lindi sur le canai de Mozambique, il a été possible en trois ou quatre jours d’atteindre Tendaguru, d'y établir un premier campement et un chantier de fouilles, comment ensuite on put découvrir deux autres gisements aussi importants, en exhumer des squelettes entiers grâce à l’acti- vité des nègres peu à peu transformés en excellents préparateurs; il a retracé les difficultés de l'emballage, ingénieusement résolues par l'emploi du bambou, les soucis du transport qui nécessita non seulement des caravanes de porteurs, mais la construction de ponts (4) 8° Berlin 1912. Ext. Sitzungsb. Gesellsch. Naturforsch. Freunde %er- lin. Milteil, Festsitzung zur Berichterstattung der Tendaguru Expedition, 27 Februar 1912, pp. 115.152, PI. II, IX (V. aussi à la fin de ce numéro l’art. DIVERS} — 230 — et de routes, les peines du ravitaillement pour les énormes campe- ments formés par les travailleurs et leurs familles. Il a montré enfin l'importance des découvertes qui ont couronné tant d'efforts. On en aura une idée si nous disons que, pour les Sauropodes seule- ment, on a trouvé les restes de huit ou neuf espèces et qu'il a été possible d'en rencontrer quatre ou cinq squelettes à peu près près parfaits et un tout à fait complet. M. Hennig a exposé les conditions de gisement. Les ossements se trouveraient dans des assises marines d'âge crétacé, parfois avec des Bélemnites et il y aurait trois niveaux à ossements, puissants d'une vingtaine de mètres chacun. L'abondance des ossements est d’ailleurs telle qu’à deux endroits on a irouvé sur un espace res- treint le reste de plus de cinquante individus d'un même Genre. Ces Dinosanriens herbivores vivaient en troupes et il semble qu'ils soient tous morts sur place, subitement et cependant sans grand cata- clysme, comme s'ils étaient noyés sur une plage basse par suite d’un mouvement de la côte ou de la mer, assez fréquemment répété à des intervalles de temps plus ou moins grands. Ces intéressantes conférences ne sont qu'une introduction à de grandes publications. Nous ne manquerons pas de faire connaître aux lecteurs de cette Revue tous les résultats de la plus importante expédition paléontologique qui ait été jusqu'à présent entreprise par les Européens. Abels neurekonstruktion von Diplodocus, von EH. Stremm (4). — Nous ne signalons cet article aux lecteurs de la Revue que comme une des phases de la polémique à laquelle a donné lieu l'allure attribuée au squelette de Diplodocus, dont le moulage, grâce à M. Carnegie, se trouve maintenant dans les musées des grandes capitales. À la suite des articles où M. Tornier et M. Hay ont cherché à montrer que le Diplodocus devait être plantigrade et beaucoup plus rampant qu'on ne l’admet généralement, le ventre traînant presque à terre, M. Abel a tenté une nouvelle restauration, au de- meurant assez voisine de celle qui, depuis Marsh, est considérée comme approximativement exacte pour tous les Sauropodes, mais où il abaisse un peu l’avant train en déplacant légèrement l’omo- plate et en fléchissant davantage le membre antérieur, et où il admet que le cou s’incurve en forme d'S, de sorte que le mouvement d’en- semble est plus reptilien. L'article de M. Stremm est un essai de ré- (1) Jena, 1910.— Ext de Naturwiss. Wochenschr., 25 août 1910. — Voir Abel « Die Rekonstruktion des Diplodocus » Abhandl. zool. bot. Ges. in Wien, 1909. — 231 — futation point par point (omoplate, membre antérieur, membre pos- térieur, cou, queue) de la restauration proposée par M. Abel. Il est, en réalité, extrêmement difficile pour les paléontologistes européens de se prononcer d’après un moulage alors que certaines parties de l'original, si exceptionellement bon quil soit, ont du être complètement restaurées. Les diverses hypothèses émises ont besoin maintenant d’être vérifiées d’après des collections assez nombreuses d'ossements de Sauropodes. La question est d'autant plus compli- quée que les épiphyses des os étaient cartilagineuses et que sur les fossiles mêmes, aucune articulation ne peut être faite parfaitement. | Fossil Reconstructionen, von Fr. Kœnig (1). — L'auteur, élève de M. Abel et doué, au dire de son maitre, d’un réel talent de sculpteur et de dessinateur, a entrepris l'exécution d’une série de statuettes représentant les principaux types de Vertébrés fossiles, statuettes qui sont mises en vente à Munich. Cette brochure, accom- pagnée d'une triple préface de MM. Abel, Fraas et Schlosser, mon- ire que ces nouvelles restaurations ont été établies sur des bases très scientifiques, que M. Kœnig s’est entouré de toute la « litteratur » dé: sirable, et par les nombreuses notes bibliographiques qu'elle contient, elle peut même rendre service à maint professeur pour la prépa- ration de quelque conférence de haute vulgarisation. Mais, si on en juge par les vingt-cinq reproductions de statuettes qui accompagnent ce texte, celles ci sont loin d'égaler les belles restaurations faites à l'American Museum Natural History, par M. Knight, sous la direc- tion de M. Osborn, où le talent de l'artiste animalier égale la science du paléontologiste, pour donner la vie aux animaux dont nous ne connaissons que les squelettes . Il est très frappant de voir combien — dans tous les pays — on cherche à faire revivre ce monde ancien, avec quelle inlassable curiosité sont partout suivis — par le public instruit — Les travaux des paléontologistes, depuis le temps où Cuvier traçait les silhouettes du Palæotherium et de l'Anaplotherium. Si difficile que soit l’exé- cution de telles restaurations, quel qu'imprécision qu’elle comporte toujours, il faut reconnaître qu'elles sont nécessaires. Pour les naturalistes, elles posent une foule de problèmes d'ostéologie, de mécanique, d'adaptation au milieu; pour le publie, quand elles sont bien faites, c'est un indispensable moyen d'enseignement. Mais elles ne doivent être tentées que d'après des squelettes à peu près complets, sous une direction scientifique très sérieuse, par des artistes connais- sant parfaitement la musculature et les mœurs des animaux actuels. (1) Munich, 1912. — 67 p., 9 PL. — 232 — REPTILES, AMPHIBIENS & POISSONS par M. H.-E. SAUVAGE. À Description of the skulls of Diadectes lentus and Ani- masaurus carinatus, by E. C. Case and S. W. Williston (1). — Diadectes est identique génériquement à VNothodon. D. lentus est de la contrée du Rio Arriba, nouveau Mexique. Le dessus du crâne est fort rugueux aux régions de l’occipital et des frontaux, avec de fines rugosités aux régions temporales et faciales. Les dif- férences avec Diadectes phaseolinus sont l'absence de rugosités sur le supra-occipital ; les rugosités de la région temporale sont très obscures avec de petites rugosités à la surface des os présquamosaux: le jugal descend jusqu’au bord inférieur du quadrate. Les narines sont très antérieures, les orbites ont une forme ovale allongée. Le foramen, comme chez tous les Diatectidæ, est énorme. Les prémaxil- laires sont courts et massifs : ils portent quatre fortes incisives. Les maxillaires ont la partie faciale mince, ainsi que le processus. On a IT dents au maxillaire, qui augmentent de grandeur jusqu’à la sep- tième et diminuent ensuite. Les prévomers sont fortement articulés avec les prémaxillaires en avant; les ptérygoïdes en arrière, les palatins latéralement; la partie inférieure de l'os porte une série de dents petites et coniques. Les palatins sont atiachés au maxillaires sur toute leur longueur ; il n'existe pas de variété palatine. Les pté- rygoïdés sont convexes dans leur partie antérieure. Au bas, l’occipital porte un foramen petit mais bien développé. La fraction inférieure porte 11 dents, les postérieures petites et coniques. Animasaurus 2. gen. — La partie postérieure du crâne est proportionnellement plus large que chez Driadecles, tandis que la partie occipitale est plus étroite. Le foramen pariétal est très grand, placé plus en avant que chez Diadectes. Le bord alvéolaire est plus large que dans ce dernier Genre ; le processus palatin du maxillaire est différent. Les ptérygoïdes ont la forme générale de ceux de Dia- dectes Le Genre nouveau se distingue par les caractères suivants : l'union des ptérygoïdes à leur partie médiane pour former avec les (4) Br. in-8°. Extr. de Amer. Jour. of Sc. T. XXXIII, 1912. — 233 — prévomers une carène proéminente ; l'absence d’un espace interpté- rygoïdien ; l'allongement du basisphénoïd ; l’inclinaison en dedans du quadrate. Animasaurus carinatus avait le faciès et les mœurs de Dia- decles ; ces animaux n'étaient pas exclusivement herbivores, mais mangeaient aussi des invertébrés. . The mounted skeleton of Camptosaurus in the United States national Museum, by Charles W. Gilmore (1). — Camp- tosaurus Browni et C. nanus, sont des couches de Morison, Wyo- mine. La première de ces espèces a le pied de derrière très robuste, de même que les os des membres. L'énorme développement du quatrième trochanter indique un puissant muscle caudofémoral. La longueur totale de l'animal est de 17 pieds, dont 8 pieds, 6 pouces pour la queue. Ce Reptile a été monté dans la station quadrupède, C. nanus dans la station bipède. Ce dernier Reptile a la têle comparativement petite, portée par un cou de longueur modérée. Le membre postérieur est beaucoup plus long et ne fort que l’antérieur. L'animal était agile et habitait la terre me On compte 42 vertèbres, dont 31 Demient des chevrons. La dimension totale est de 9 pieds, 11 pouces. : The Cretaceous Ojo Alamo Beds of New Mexico with description of the New Dinosaur Genus Kritosaurus, by Barnum Brown (2). — Genre Kritosaurus, 2. g. Crâne haut, à museau étroit ; frontaux postérieurs courts ; partie orbitaire réduite, venant seulement au bord de l'orbite ; naseaux et prémaxillaires très longs, quadrate allongé ; quadrato-jugal court antéropostérieu- rement, en son plétement le quadrate et le quadrato-jugal; mandibule massive à partie édentée incurvée ; dents de la mâchoire inférieure spatulées ; dents maxillaires lisses au bord. Le cràne est plus massif que chez les autres membres de la Famille ; le prémaxillaire et le rostre sont proportionnellement plus courts que chez Trachodon mirabilis ou (laosaurus annectens Marsh. L'ouverture oculaire est plus petite et la fenêtre latéro-tem- porale proportionnellement plus large que chez Trachodon. Le den- taire est très massif. Les dents sont d’un type primitif. Type du nouv. Genre: À. navajovius, d'âge intermédiaire entre Judith River et Laramie. (4) Washington, 1912. — Br. in-8°, 6 PI. Extr. Proceed. U.S. Nat. Mus., T. 41. (2) New-York, 1910. — Br., 3 PL. Ext, Bull. Amer. Mus. Nat. Hist. T.XXVIIT. — 234 — The last Vertebrate Life of Canada, by Lawrence M. Lambe (1). — Les plus anciennes formes de vie au Canada sont représentées par des //eterostraci, les plus simples des Ostracoder- mes, d'organisation la plus humble, vivant dans des mers peu pro- fondes, moins élevés que les premiers Poissons Les Diplaspis acadica proviennent des schistes charbonneux du Nouveau Bruns- wick. Dendrodus arisaigensis est un vrai Crossoptérigien de la série d'Arisaig supérieur de la nouvelle Ecosse. Cette espèce annonce les diverses formes de Poissons des étages suivants. Les formes sont des plus simples ou plus complexes. Dans le Dévonien inférieur se trouvent des Ostracodermes d’un type élevé appartenant à l'Ordre des Oste»straci. Les espèces appar- tiennent au Genre Cephalaspis, avec des Elasmobranches, des Chi- méroïdes, des Dipnoïques et des Téléostomes. Les Elasmobranches appartiennent aux Ordres des Pleuracantidés, des Diplacanthidés, des Acanthodidés, et ont été recueillis dans les plis des Campbellton; on a trouvé aussi un Dipnoïque, Phlyctænaspis acadica, considéré par Smith Woodward comme un Arthrodire très spécialisé. Un Cros- soptérygien Téléostome Onychodus sigmoides a été trouvé dans le Corniferous de l'Ontario. Dans le Dévonien supérieur on trouve les derniers des Ostra- codermes anciens de l'Ordre des Osteostraci,représentés par Cepha- laspis laticeps de la province de Québec. Du même niveau sont des Bothriolepis canadensts, de l'Ordre des Anthiarchi, le plus élevé des Ostracodermes ; de la même époque, nous avons une faune de vrais Poissons : Acanthodiens, Chiméroïdes, Sirénoïdes, Arthrodires, de Crossoptérigiens et de Téléostomes actinoptérygiens. Les couches de Scaumenac ont des représentants de ces groupes ordinaires, à l’ex- ception des Chiméroiïdes, qui ont été trouvés en Ontario et en Mani- toba. L'espèce Scaumenacia curta, un Dipnoïque de l'Ordre des Sirénoides, offre un intérêt spécial. Cherrolepis canadensis, décrit par Whiteaves, est un Poisson actinoptérygien. Dans la période suivante, celle du Carbonifère inférieur, les Poissons dominants sont des Chondrostéens actinoptérygiens, de la Famille des Paléoniscidés ; cette Famille est apparue au Canada dans le Dévonien supérieur, par Cheirolepis. Les Chiméroides sont repré- sentés dubitativement par le Genre Gyracanthus. Le fait le plus important, à l’époque du Carbonifère inférieur, est (1) Ottawa, 1912. — Br.in-8&. Ext. Trans. Roy. Soc. Canada, 8° série., T. V. — 235 — l'apparition d'animaux terrestres, des Batraciens Hylopus, Palæo- sauropus et Megapesia, de la nouvelle Ecosse. De couches plus anciennes du Millstone Grit de la Nouvelle Ecosse, Dawson a décrit, sous le nom Pseudobradypus unquifer, des empreintes de grande taille avec des traces d'ongles. Avec le Coal Measure apparaît une faune variée d'Amphibiens stégocéphaliens. Ceux-ci appartiennent à la branche microsau- rienne des Leptospondylus et des Labyrinthodontia. Les Poissons de ces horizons sont des Elasmobranches tels que Ditiodus, des Pleuracanthidés et des formes sélachiennes (Cteno- ptychus et Psammodus), des Dipnoïques sirénoïdes du Genre Concho- dus, des Crossoptérygiens des Genres Rhisodus, Strepsodus et Parabatrachus. Dans le Permien de l’île du Prince Edouard, on a trouvé une tête de reptile Rhynchocéphalien, Bathygnathus borealis. Case et Von Huene ont reconnus que ce Reptile est un Pélycosaurien caractéristique du Permien. Nous avons une grande lacune pendant le Trias et le Jurassique, aucun Vertébré n'étant connu de ces niveaux au Canada. Pendant les temps crétacés, la faune des Poissons, des Amphi- biens et des Reptiles est très avancée. Au dessus de ces formations, nous avons, dans l'Est, les couches de Kootenay de Dakota, avec des Poissons Sélaciens et Actinoptéry- giens. Arrivant à la série des bancs de Judith River, nous trouvons une faune importante intermédiaire entre le Jurassique supérieur et le Crétacé ancien. Cette faune comprend des Poissons, des Amphibiens, des Reptiles et des Mammifères. Les Poissons sont des Sélaciens actynoptérygiens des Genres Acipenser, Lepidosteus, Rhineastes ; Scapherpeton tectum est le seul Batracien. Les Reptiles doivent attirer notre attention. Les principales subdivisions sont représentées. Les Sauroptérygiens du type Plésio- saurien sont rares, les Tortues et les Dinosauriens nombreux. Les Rhynchocéphaliens sont représentés par le Genre Champsosaurus. Un seul Crocodilien est connu. Les Tortues sont des Superfamilles des Amphichelydia avec la Famille des Baenidæ, qui date des temps Jurassiques, des Cryptodira de la Famille des Dermatemydidæ, des Trionychoidia. Les Dinosauriens sont des carnassiers bipèdes des Théropodes et des Orthopodes ou Prædentala, quadrupèdes et bipèdes. Le Genre Deinodon représente le Genre Mégalosaure d'Europe. Ornithomimus - est le descendant d’Ornitholestes du Jurassique. — 236 — Les Orthopodes sont les Stégosauridés pesamment armés, les Cératopsidés ou Dinosauriens connus, les Trachodontidés à bec de canard. Le Genre Ænoplocephalus est probablement l'ancêtre d'Ankylosaurus. Les Dinosauriens cornus appartiennentaux Genres Wonoclonius, Ceratops, ils sont moins spécialisés et de plus petite taille que leurs descendants de Laramie. Les Ceratopsia se spécialisent et dispa- raissent à la fin de la période crétacée. Stegoceras à été provisoirement rapporté aux Ceraiopsia, mais indique probablement un Ordre de Reptile inconnu. Les Dinosauriens à bec de canard sont des Trachodon, bipèdes herbivores. Le fait intéressant de la faune de Judith River est la présence de Mammifères primitifs. Dans la formation d'Edmonton au sommet du Crétacé, on a _ trouvé un grand Dinosaurien carnivore ou A/bertosaurus. La faune de l’Oligocène renferme des Poissons fluviatiles, tels que Amia, Lepidosteus, Rhineastes et Amiurus. Les Reptiles comprennent des animaux aquatiques tels que Anosteria, Trionyx, des animaux terrestres : Tortues, Lézards (Peliosaurus) et des Serpents (Ogmophis), des Crocodiles (Crocodilus). The wing-finger of Pterodactyls, with restoration of Nyctosaurus by S. W. Williston (1). — Goldfuss est le premier qui ait adopté l'opinion, que chez les Ptérodactyles, Le doigt allongé est le cinquième. Pour M.Williston, ce doigt est en réalité le quatrième, se basant sur le nombre de phalanges dans la main des Reptiles. A l’époque du Permien, la formule ordinaire us le doigt antérieur est 2, 3, 4, 4, 3, pour le postérieur de 2, 3, 4, 5, ï. Plieninger, chez le Lézard actuel, tel que Sphenodon, à trouvé 2 . 3, 4, 5, 3; chez tous les Théro- morphes et Pélycosaures, Williston a vu que le cinquième doigt est très réduit ; le nombre des phalanges de ce doigt ne dépasse pas trois. Cet auteur a pu constater que, chez les ancêtres de Ptérosaure, la formule des phalanges de la main est 2, 3, 4, 5, 3 ; le cinquième doigt est très réduit, le carpial manquant. Chez Pteranodon et Nyctosaurus, hautement spécialisés, on a trois os carpiaux : un pro- ximal, un intermédiaire et un ulnaire. Chez le Ptérodactyle, la for- mule phalangienne est 2, 3, 4, 4, le quatrième doigt étant plus long. Un ou des os sésamoïdes se sont développés chez les Ptérodactyles. (4) Broch. in-8° Ext. Journ. of Geol. T. XIX. 1911. — 237 — Chez Nyctosaurus, on a un sésimoïde à la terminaison du radius et un autre à la terminaison externe du coracoïd. La membrane de l'aile s'étend du tarse à ce côté péronial, trop petite pour servir de parachute. Les côtes de la région abdominale s'étendent dans la membrane patagiale du côté. On some new Steneosaurus from the Oxford Clay of Petersborough, by C. W. Andrews (1). — Les espèces décrites font partie de la collection Leeds. Ce sont : Steneosaurus Leedsti n sp. caractérisé par la longueur et la graci- lité du museau qui est plat. Les fosses temporales on très grandes de même que les orbites. On compte 45 à 46 dents à la dore supérieure. _S. nasutus, n. sp. Rostre très long ; mandibule grêle et com- primée verticalement. Se distingue de l'espèce précédente par les fosses temporales plus courtes, Les frontaux plus fortement sculptés. Se sépare de S. intermedius, Edwardsi, Heberti par le plus grand nombre de dents. | S. durobrivensis n. sp. Se sépare de S. Æeberti par 33 dents seulement à la mâchoire supérieure, au lieu de 40, et la symphyse mandibulaire relativement plus longue. Les fosses temporales sont très grandes, les orbites relativement petites. S. obtusidens n. sp. se sépare des autres Sténéosaures par le rostre plus épais et plus massif et les dents à couronne émoussée. La mandibule est très massive avec 28 dents. ” À new Mosasauroid Reptile from the cretaceous of Alabama, by Ch. W. Gilmore (2). — Globidens (G. alabamaen- sis n. Sp. Dents globuleuses servant à broyer la proie. Les frontaux sont plus Masaifs que chez Platycarpus et chez Brachysaurus. Le Genre Globideus doit être rapporté à la Famille des Platycarpinæ. Description of a new Plesiosaur (Plesiosaurus pe sp. nov.) from the Uitenhage beds of Cape Colony, by C.iW Andrews (3).— Ce Plésiosaure vient des couches du Valangien pe rieur ou de l'Hauterivien inférieur ou Néocomien, a au Wealdien d'Europe. Le crâne a 330 mill. de long. Les dents sont coniques, à section circulaire, terminées par une pointe acérée, avec (1) Londres, 1909. — Br. in 8° 2 PI. Ext. Ann. Mag. Nat. Hist. sér. 8, Vol. IL. . (2) Washington, 1912. 3r. in-8o. 2 PI. Extr. Proceed. U.S. Nat. Mus.T.XXXXWV. (3) Londres, 1911. — Br.ia-8° 4 PI, Extr. Ann. South-African Mus. T. ll. part 4. Le 0881 des stries longitudinales, nombreuses épines. Les dents les plus petites sont plus recourbées. Les vertèbres cervicales antérieures sont beaucoup plus larges que longues; les faces articulaires du centrum sont profondément concaves ; on voit une crête hypapophysale ; l’arc neural est haut, fusionné avec le centrum : les superapophyses sont grandes relati- vement ; aux vertèbres postérieures, la crête hypapophysale est arrondie, les zygapophyses sont grandes. Les vertèbres dorsales ont le centrum relativement plus court, le diamètre transverse étant un peu plus grand que le vertical; la partie supérieure du côté de la vertèbre est concave dans toutes les directions. Les arcs neuraux sont plus bas qu'aux cervicales, etles zygapophyses plus petites ; une forte crête à la zygapophyse antérieure, au bord antérieur du proces- sus transverse. Le fémur à un trochanter bien développé, distalement il est très élargi. Le tibia et le péroné sont plus allongés que chez les autres espèces du Wealdien, et rappellent les formes du Lias infé- rieurs telle que P. Hawkensi. Généralement chez les Plésiosaures, le tibia et le péroné sont.plus courts, et entre ces deux os, se trouve un petit foramen. L'espèce du Cap ressemble à P. Engelhardii Koken, LP. So lus Koken, P. valdensis Lydd. De ces espèces P. capensis diffère par la forme du centrum des cervicales. La présence d'un Plésiosaure dans l'Afrique du Sud présente cet intérêt qu'il n’est pas improbable que ce groupe dérive de certaines formes de Théromorphes de cette région. Note sur les Plésiosaures du Jura supérieur de la Rus- sie, par N. N. Bogolubow (1). — Cette Note est le résumé d'un volume accompagné de planches et publié en russe. Les premières trouvailles de Plésiosaures russes ont été publiées, en 1864-1865, par Fischer de Waldheim sous le nom Spondylosaurus. Les Plé- siaures peuvent être divisés en deux groupes distincts : les Dolr- chodira, les Brachydira, issus d’ancêtres communs. Le premier de ces groupes est représenté dans l'Oxfordien de Russie. Le second surtout dans le Kimméridgien. Parmi les premiers, il faut citer le Genre Cryptoclidus avec une espèce nouvelle du Callovien du gou- vernement de Simbirsk, C. simbirskensis. Avec cette espèce, du même niveau, on a Murænosaurus Leedsi Seeley, Pliosaurus ferox, Sauvage, 7 haumatosaurus calloviensis, n.sp.; du Portlandien citons (1) Moscou, 1912. — Br. in-4°. Extr. Annuaire Géolog. Minér.Russie, T. XIV. sn ARR nés ÉLUS RAR: na QD 4 CR PNA LUVUer L ( ; £ : — 239 — Pliosaurus macromérus, Phillips, P. Wosinski, Fischer, P. Fre- arsi Fischer. Du Kimméridgien de la Russie, parmi les Doluichodira, on a Colymbosaurus brachistospondylus (Hulke), €. sklerodirus n. sp. Muraenosaurus elasmosauroides, n. sp. ; à un niveau plus bas, Polyptychodon interruptum Owén. Thaumatosaurus mosquensis Kiprianoff. La présence du Genre Polyplychodon dans Le Jurassique est fort douteux, ce Genre étant de la Craie. Tous les Brachydira disparaissent avec l'étage Portlandien. Des Dolichodira, on n'a en Russie que Colymbosaurus portlandicus Owe. Dans les couches aquilonniennes de Moscou, on a Muraeno- saurus Pivabecki, n. sp. On ne connaît pas de trouvaille de considérables Plésiosaures pendant l’époque de,la Craie inférieure. L'âge du Kimméridgien a été l’âge du Plesiosaurus, l’âge du Cénomanien a été celui du Polyp- tychodon qui disparaît bientôt. En même temps que ce Genre, un iype de Plésiosaure de petite taille (Polycotylus) apparait parmi les Brachydira. Au contraire, les Dolichodira élaborent un Genre colossal avec un cou monstrueusement long, Ælasmosaurus, qui termine leur histoire. © Skull and Mandibule of Peloneustes by, C. W. Andrews Hi). — Dans le crâne des Plésiosauriens, il est très difficile de déter- miner la position précise de la suture entre les pariétaux et les fron- taux, et la relation entre ces os et le foramen pinéal. Chez Muræno- saurus, Cryptocleidus et Tricleidus, la suture passe contre le fora- men pinéal. Chez Peloneustes, l'arrangement des os est différent. L'extension en avant des pariétaux est plus grande que chez les Elas- mosauriens. Chez Dolichorhynchops Osborni et Brachauchenius Lucasi, dé- crits par Williston du Crétacé du Texas, les pariétaux supérieurs, les frontaux, probablement le recouvrement des pariétaux est supé- rieur et les frontaux s'étendent jusqu'au niveau du foramen pariétal. Si cela existe, la structure du crâne de ces Plésiosauriens améri- cains est la même que dans les formes d'Europe, Chaque branche de la mandibule de Peloneustes se compose de 5 pièces, un articulaire et un surangulaire fusionnés, un angu- laire, un coronoïd, un splénial. Chez une espèce du sud de l'Afrique l’'arrangement des éléments de cette mandibule est fort semblable à l'exception que le coronoïd est plus court. Chez Murænosaurus, Cryp- tocleidus le splénial manque. (1) Londres, 1911. — Br, in 4°, Extr. Geol. Mag. T. VIII. —_ 240 — Pantylus cordatus Cope, by Maurice G. Mehl (1). — Case dans sa révision des Cotylosaurida de l'Amérique du Nord, élève le Genre Pantylus au rang de Sous-ordre, celui de Pantylosauria. Le Genre Pantylus est si spécial que les moindres détails doivent être signalés. | Il existe des traces de courbure entre les frontaux et Les préfron- taux. Les maxillaires ne prennent pas part à la composition de l'or- bite dont ils sont séparés par le lacrymal et le jugal. Le prémaxil- laire est court; les prévomers sont bien développés, le prémaxillaire porte deux dents : ; le maxillaire, huit dents. Les dents du groupe pala- tin varient beaucoup en grandeur; ces dents sont brièvement coniques, les dents du ptérygoïdien sont petites, eoniques, placées irrégulièrement, à la mâchoire inférieure le splénial est visible. À la mandibule, les dents sont disposées en deux groupes; une rangée externe de seize dents et une série interne. Chez P. coicodus, la seconde espèce du Genre, la distinction est basée sur les dents. Dans cette dernière espèce elles sont pointués, tandis qu’elles sont obtuses chez P. cordatus. La dentition indique que ce Reptile se nourrissait de Mollusques. Vue générale de la paléontologie des vertébrés des ter- rains néogènes de la plaine du Comtat et de ses abords, par L.Joleaud (2). — La limite inférieure du Néogène avait été, jus- qu'à ces dernières années, placée par les géologues français, au- dessus de l’Aquitanien. Elle a été, depuis, reportée à la base du même étage, c’est à-dire, au début d'une grande transgression dont les travaux récents de MM. P. Lemoine et R. Douvillé ont montré l'extension considérable dans les zones géosynclinales (3). - Vers la fin du Miocène ou du Pliocène, la plaine devait être occupée par d'immenses plateaux rocheux formés par les calcaires de l'Eocrétacé. Le centre de développement originel de la faune des Vertébrés marins du Comtat est bien difficile à définir en l’état actuel de nos connaissances. L'un des Genres qui la caractérisent nest connu que de l'Egypte : Hemipristis ; plusieurs autres étaient vrai- semblablement alors plus fréquents dans cette contrée que dans le reste du globe (Diodon, Aprionodon, Ginglymostoma). (1) Chicago, 1912. — Broch. in-80. Extr. de Journ. of Geol., T. XX. (2) Paris, 1909. — Broch. in 8 ext. C. R. Assoc. franç. Cong. de Lille. (3) MM. Cossmann et Peyrot, dans les premières livraisons « Conchologie néogénique de l’Aquitaine », arrivent à une conclusion identique par la seule comparaison des fossiles. de l’Oligocène ét du Miocène du Sud-Ouest de la France — 241 — Dans ces conditions, la série des migrations de notre faune marine miocène pourrait bien avoir été la suivante : A. — à l'Eogène, centre de développement vers l'Egypte. B. — au Miocène inférieur et moyen, large expansion dans l’A- mérique du Nord, l’Europe, l'Inde, les Iles de la Sonde, l'Australie, en un mot sur les bords du grand géosynclinal transverse et dans les deux branches du géosynelinal circumpacifique. C. — dès le Miocène supérieur, mais surtout au Pliocène, dispa- rition presque complète sauf dans les mers indo-pacifiques. L'arrivée de cette faune dans nos pays correspond à la grande transgression du Miocène inférieur et moyen, et la phase ma- xima de l’invasion des éléments cryptogènes, Pris- tiophorus, Scylliorhinus, Ginglymostoma, Chiloscyllium, Galeus, Carcharias (s. st.), Scoliodon, Physodon, Aprionodon, Squatina, Rynchobatus, Raja, Trygon, coïncide exactement avec la transgression maxima, c’est-à-dire avec l’Hel- vétien inférieur. À l'exception de Centrophorus, Pristiophorus, Chiloscyllium et Carcharias (s. str.),tous ces Poissons cryptogènes avaient, d'ailleurs, déjà envahi les mers continentales européennes à l'Eocène moyen. Un peu plus tard que le Miocène inférieur, l'intrusion de la faune holarctique devait coïncider avec la grande régression qui a marqué, dans nos pays, le début de l’ère quaternaire (s. lato). Depuis le Burdigalien jusqu’au Tortonien, les mers du Comtat ont vonservé une faune tropicale ; au Plaisancien, on note un refroidissement sensible des eaux marines. Géologie et paléontologie de la Plaine du Comtat et de ses abords. Description des terrains néogènes. Fascicule [°", par L. Joleaud (1). — Les Tortues terrestres débutent dans les marnes à gypse d'Aix, par Testudo Lamanoni Gray, puis acquiè- rent un grand développement dans le Miocène. L'Helvétien de Saint-Pons, le Tortonien de la Grève Saint-Alban renferment des restes de T. antiqua À. Le Pontien de Cucuron a fourni trois espèces du genre Testudo. L'une d’entre elles a été décrite par Depéret sous le nom 7. luberonensis ; par sa grande taille, elle rappelle l'im- mense Colossochelys des Siwaliks. Par l’ensemble de ses caractères, T. leberonensis est extrème- ment voisine de 7°. perpiniana Depéret, et aussi de 7. pardalis et de T. sulcala de l'Afrique australe. Parallèlement à ce groupe en évo- (1) Avignon, 1907. Vol. in-8o. — 242 — luait un autre qui compte 7. amberiacensis Depéret, du Pontien d'Ambérieu (Ain), T. marmorum, du Pontien de Pikermi,et 7°. Pyre- naica Depéret, du Plaisancien de Perpignan, toutes assez voisines de plusieurs formes actuelles de l'Afrique Australe. Ainsi la faune des Tortues terrestres du Pliocène méditerranéen serait formée par les descendants directs des Tortues terrestres Ponte et aurait ensuite émigré dans l'Afrique méridionale. Le on Testudo n'est plus représenté aujourd'hui dans lEu- rope occidentale que par la petite 7. græca ; cette espèce habitait à l’époque quaternaire le voisinage du littoral français de la Méditer- ranée (grotte de Lunel, Viel). Parmi les Tortues fluviales un Trionyx à été signalé de l’Helvé- tien de Poussan, et T. pliopedemontana Sacco, du Plde ne de Mont- pellier et de Perpignan. Parmi les Chéloniens marins signalés dans le néogène rhodano- languedocien, comme parmi les Elasmobranches et les Téleostéens, nous voyons — à côté d'une branche abondamment représentée dans nos mers, jusqu à l'époque actuelle (Ckelopidæ) — un autre rameau dont le centre de développement s’est transporté dans les régions indo-pacifiques (Dermochelydidæ). _. .” Géologie et paléontologie de la plaine du Comtat et de ses abords. Description des terrains néogènes. II° fascicule, par L. Joleaud (1). — Les Poissons recueillis appartiennnent aux espèces suivantes : Notidamus repens Probst, Tortonien, N. primo-, genius Ag., même niveau; N.avenionensis n.sp. Helvétien inférieur; Hemiyristis serra Ag., Tortonien : Galeocerdo aduncus Ag., Torto- nien, Carcharias speciosum Probst, Helvétien; Odontaspis contortt- dens Ag., même niveau; O lineata Probst, même niveau; O cuspi- data Ag., même niveau; ©. molassica Probst, même niveau; O. feroxæ Risso, Plaisancien; ©. Rutoti Winkl., Burdigalien ; Lamna debilis Probst, Helvétien; Oxyrhina hastalis Ag., Tortonien ; Car- charias Miqueli, n.sp.,Helvétien; C.ungulatus Münst., Helvétien ; C. stellatus Probst, même niveau; Sphryna prisca, Ag., même ni7eau; Squatina alata Probst, même niveau; Carcharias physodon, Tan n.sp.; G.scoliodon, Kraussi Probst; C.Blayaci n.sp.; C: Perviñquieri n. Sp. ; Galeus ajfenis Probst ; : Scylliorhinus distans Probst, même niveau : :S. triangularis Probst : Centrophorus radians Probst, même niveau, Ginglymostoma Miqueli Priem, Tortonien ; Chiloscyllium; fossile Probst; Pristiophorus suevicus Jækel; Rhyncho- (1) Montpellier, 1912. — Br. 4° XI PI, dia Das MON = jus 66e un SE Eee )é TA A 0h eo PO DE AL ee tte Res etai * + AREA — 243 — batus pristinus Probst; R. Mayeri n.sp., même niveau; Raja Gentili n Sp.; Trigon strangulatus Probst; Trigon rugosus Probst, même niveau; Pycnodus sp., mème niveau : Cybium sp. Burdigalien supé- rieur; Diodon sp., même niveau; Nummopalatus Gaudryi Svg., Tortonien : Scarus suevicus Probst, Burdigalien sup.; Chrysophris cincta Ag. même niveau; C. Agassizi Sism., même niveau; C. Pe- drosii Fischer, Tortonien : C. “Denain n. sp. Helvétien : Sargus _encisious Gerv. Burdigalien sup. ; Charax Haugi n. sp., Helvétien ; Dentex Chateleli, n. sp., même niveau. PALÉOCONCHOLOGIE par M. M. COSSMANN. Essais de Paléoconchologie comparée (IX° livraison), par M. Cossmann (1), — Dans cette neuvième livraison, l’auteur étudie — et rattache encore aux Loxonematacea précédemment traités — les Familles Mathildiidæ, Scalidæ, Aclisidæ, Turritellr- dæ, Vermetidæ et Cæcidæ, La part la plus importante est faite aux Scalaires qui forment — comme l'on sait — l'objet exclusif des re- cherches de notre confrère et ami, M. de Boury : la solution la plus simple, pour l'exposé de cette Famille, consistait donc dans une sorte d'association de nos efforts communs en vue d'un exposé, aussi com- plet que possible, des nombreux Genres dont elle se compose. Tou- tefois l’auteur s'est conformé aux errements des précédentes livrai- sons, C'est-à-dire qu'au lieu d'admettre a prior: que le Genre Scala se subdivise en d'innombrables Sous-Genres — classés seulement en deux groupes (pretiosi, carinati) ainsi que l’a publié M. de Boury dans Le « Journal de Conchyliologie » — il a recherché, d’après la formation phylétique des Scalidæ, à faire ressortir des caractères d'inégale valeur, permettant de définir des Sous-Familles, des Genres bien distincts, des Sous-Genres et des Sections; en effet, celui qui :(4) Paris, 1912. — Vol. in-6° de 215 p., avec 10 PI. phot. d’après nat. et 18 fig. dans le texte, — 2h — s’efforce d'être le peintre de la Nature doit nécessairement éviter de mettre tous les objets sur le même plan, pour ne pas courir le risque de faire un mauvais tableau. Les plus anciens des êtres étudiés dans cette livraison sont les Promathildia qui se relient directement aux Loxonema ; de cer- tains Zygopleura triasiques sont issus les précurseurs des Acirsidæ et des premières Scalaires crétacées; T'urritella est le descendant direct de Protorcula (Trias), et au même étage on signale aussi des fragments de T'enagodes. Toutes ces intéressantes coquilles vont donc converger vers un ancêtre commun Loxonema qui n’est, lui-même, qu'un Murchiso- nia dégénéré, de même que l’on a pu voir — dans les livraisons précédentes — la plupart des Siphonostomes dériver de coquilles à peine canaliculées, mais fortement turriculées, dans un phylum parallèle à celui des coquilles paucispirées et turbinées, mais non moins ancien, qui fera l’objet des livraisons suivantes. Nous donnons ci-après l’énumération des noms génériques nou- veaux, ainsi que celle des rectifications de nomenclature spécifique, contenus dans la livraison en question : Teretrina et Clathrobaculus, nouv. Sect. de Promathildia ; Protuba, nouv. S. G. de Tuba (G.T. : Prom. intermittens Kittl, Trias) ; cinq S. Fam. de Scalidæ (Euscalinæ, Acrillinæ, Cla- throscalinæ, Opaliinæ, Acirsinæ) ; toutes les subdivisions faites par M. de Boury (1910), dans le groupe des Scala, proprement dites c’-à-d. (Delicatiscala, Firmiscala, Dulciscala, Minutiscala, Connexiscala, Resticuliscala, Depressiscala, Decussiscala, Cirratiscala, Papyriscala, Sodaliscala, Globiscala, Angu- liscala, toutes formes vivantes et dénuées de disque basal ; Aspe- riscala de B. 1910, qui a vécu dans le Pliocène de Californie ; Spiniscala de B. 1910, dans le Miocène déjà ; Hirtoscala Monte- ros. 1890, auquel sont réunis Foveoscala et Acutiscala de B. 1910: Graciliscala de B. 1910, S. G. qui a pour Sect. Striatiscala de B. 1910 ; le nom Clathrus parilis de B. est proposé à la place de CL.. dertonensis Sacco, non Sacco ; Læviscala et Nitidiscala de B. 1910, sont réunis à Clathrus ; Fuscoscala Monteros. 1890, du Mio- cène à l’époque actuelle, n’est encore qu'une Section de Clathrus ; Glabriscala de B. 1910 est aussi réuni à Æyaloscala de B. 1889 ;: Cinctiscala de B. 1910, autre S. G. de Scala, et sa Section Cre- briscala de B. 1910. M. Cossmann sépare ensuite, à titre de Genre bien distinct, Subuliscala de B. 1910, qui a pour génotype S, Banoni Tourn. du EP SDL LE OT À — 2h5 — Miocène des environs de Bordeaux ; Longiscala de B. 1010, est à classer dans le voisinage. Gyroscala de B., remplace Sc. venusta 1. non Munst. nec Lea: cette rectification date déjà de 1889. Coroniscala de B. 1910, simple Section de Crrsotrema qui est un Genre absolument distinct de Scala et de Gyroscala : Pyra- miscala de B. 1910, insuffisamment caractérisé, est à supprimer pro- visoirement. Au grand Genre Acrila, l’auteur réunit Adiscoacrilla Sacco, Ferminoscala Dall, Textiscala de B. 1910; Mammiscala de B. 1910, est réuni à Discoscala Sacco; Foratiscala Kœnent de B. rem- place #. umbilicata von Kœnen, préemployé; S. proxima Douv. non de Boury, est remplacé par Cavoscala louristanensis. Undiscala de B. 1910, est une Sect. très voisine du G. Cla- throscala de B. Confusiscala de B. 1910, dont le génotype est S. Dupiniana d'Orb.,est un Genre qui s'étend pendant toute la période crétacique ; Gregorioiscala Cossm. 1912, rémplace Bria de Greg. non Giebel ; Torquatiscala de B. 1911, est une nouvelle Sect. de Pliciscala, de même que Contemniscala de B. 1910. Se. tenuicosta Vincent, non Niels, est remplacé par Pliciscala asthenocolpa Cossm.; Sc. costulata Nyst, non Kiener, est remplacé par Pliciscala subcostulata de Boury. Granuliscala de B. 1910, admis comme G. distinct de Dentis- cala ; Claviscala de B. 1010, forme crétacique s'étendant du Mio- céne au Cénomanieu, que M. de Boury croit avoir retrouvé dans les mers actuelles (Sc. Richardi Dautz. et de B., dragages du prince de Monaco) ; Plesioacirsa de B. 1910, Sect. d’Acirsa ; Proacirsa Cossm. 1912, autre Sect. ancestrale, dans le Bathonien et le Callo- vien, établissant ainsi la liaison entre ose triasique et les Scalidæ : Proscala Cossm. 1912 (G. T. : Se. albensis d'Orb.) dé- pourvue de disque basal et costulée comme certains Zygopleura. Dans les Turritellidæ, l'auteur se guide principalement d’après la sinuosité du labre ; il démontre que cette sinuosité n’a rien de com- mun avec le sinus de Murchisonia que M" Longstaff a cru reconnaître chez certaines Turritelles australes (Colpospira Donald, 1900). Ees G. nouveaux sont : Peyrotia Cossm. (7. Desmarestina Bast.), Section d’Aaustator ; Bactrospira Cossm. (7. perattenuata Heïlp.), Section de Protoma; changements de noms : 7. Æuttoni C. pour T. bicincta Hutton, non Sow.; T. Pethœi C. pour T. interposita Pethô non Desh.; 7. Doncieuxi C. pour T. acutecarinata Donc. non Martin ; T. monilifera Ad. et Reeve, non Desh. est remplacé par T. præno- — 246 — minata CG. Arcotia Stol. et Lithotrochus Conrad, sont réunis avec Mesalia. Dans la Fam. Vermetidæ, nous trouvons le nouveau S. G. Anguillospira Cossm, 1912, proposé pour Serpulorbis angurlli- nus Desh., de l'Eocène des environs de Paris. L’annexe finale de cette livraison comprend : d’une part des notes complémentaires, relatives aux livraisons précédentes, entr'autres la figuration de Ziopeplum lioderma Conrad, et de Doliocassis Sowerbyi Lea; puis le nouveau nom Teribripirena Cossm., pour Cer. javanum Martin, du Miocène, (non Plioc.) ; un échantillon de Vicarya, provenant du Néogène de Java; d'autre part, les diagnoses d'espèces nouvelles ou inédites, citées et figurées dans cette livraison : la plus grande partie sont des Scalaires que M. de Boury a déterminées pour fixer la répartition stratigraphique de certains groupes; d’autres espèces avaient été publiées sans figures par feu Bœttger, mais les types communiqués par M. Drevermann, de Francfort, ont été figurés dans cette livraison pour en légitimer les dénominations. Un essai de classification phylogénique des Lamelli- branches. Note de M. H. Douvillé (1). — L'auteur rappelle que les caractères systématiques les plus importants sont les caractères statifs, fournis par l'examen de la charnière qui se montre à peu près constante dans tout un rameau de Pélécypodes, comme c'est le cas, par exemple, pour les Rudistes, les Arcidés, etc. Partant de ce point de départ, M. Douvillé admet trois phylums qui se sont développés parallèlement : TaxoponTEs ayant donné naissance aux ne et aux hétérodontes ; DysopontTes byssifères, qui ont engendré la plupart des Aniso- myaires ; DEsmoponres cavicoles, d’où sont issues les Myes et les Solen. Lunulicardium et Conocardium,. considérés à tort comme hétérodontes, se rapprochent des Mytilidés. Cette trop courte Note fondamentale a été suivie d’une commu- nication beaucoup plus développee, faite à la Soc. g. de Fr.et dont nous nous réservons de faire l'analyse plus complète, lorsque nous en recevrons le texte in extenso. (1) Paris, 1912. — Extr. Compt. rend. Acad. Sc., T. 154, p. 1677. è e È at, MS bre PE he 1 = + + Le Pr, LT ER A ET de dl A REG PE EN NE ET EP NN re eee A2 n Li NII 2 bé Eee en A: je em — 247 — Notes on Fossils from limestone of Steeprock lake, On- tario, by Ch. D. Walcott (1). — Il s’agit, dans cette Note, d’un nouveau (G. de Zoophytes de la Fam. Archæocyathinæ : Atikoka- nia (G. T. : À. Lawsont n. sp.), qui a le même mode d’accroisse- ment et dont les septas sont plus ou moins régulièrement incom- plets, autant qu'on peut en juger d’après les matériaux connus jusqu'à présent. Une seconde espèce (A. irregularis) diffère par ses . tubes plus irréguliers et plus petits. Toutes deux proviennent des calcaires du Cambrien inférieur des environs du Lac supérieur, au Canada. Cambrian Geology and Paleontology. IT. n° 7 : Cambro- ordovician Boundary in British Columbia with description of Fossils, by Ch. D. Walcott (2). — Les couches de la Colombie britannique — d'où proviennent les fossiles décrits dans cette Note — sintercalent entre le Cambrien supérieur et l’Ordovicien. M. Walcott y a identifié trois Brachiopodes (Obolus mollisonensis n.sp., Lingulella moosensis n. sp., R. Allani Walcott) et un Trilobite (Ceratopyge canadensis n. sp.). Note on Arctic palæozoic Fossils from the « Hecla » and « Fury » Collections, by G. W. Lee (3). — La rareté des maté- riaux que l’on possède en provenance des régions arctiques donne un intérêt tout particulier à cette Note qui exhume des fossiles re- cueillis en 1820 et 1824, au cours des gs Lions de Parry, dans les régions polaires. M. Lee a pu identilier : Æalysites labyrinthica Goldf. (Catenipora) qui ést peut être ce que Kôünig désignait sous le nom Catentpora Parryi nom. nud. ronhandonn varistriata Conrad, Spirifer crispus His., Atrypa phoca Salter ; Pycnomvhalus solarioides Hall ; Discosorus borealis n. sp. et D. regularis n.sp., appartenant à un G. de Céphalopodes qui est à peu près à Ac{inoceras ce que Psiloceras est à Endoceras; Leperditia phaseolus His., L. aff. quelpluica Jones, L. cf. cæca Jones. Cette petite faune parait devoir être attribuée au Niagarien supérieur. (4) Ottawa, 1912. — Extr. Mem. Geol. Surv. Canada, n° ?8, 6 p. in-6°, 2 PI. phot. (2) Washington, 1912. — Smiths. Miscell. Coll., Vol. 57, no 7, pp. 229-237; PL. 35: “te (3) Edimbourg, 1912. — Ext. Proceed. roy phys. Soc., Vol. XVIIL n° 4, pp. 255-264. — 248 — Some new Mollusca from the silurian Formations of Washington County, Maine, by H.S. Williams (1). — Ce troi- sième article continue la série des Notes préparatoires à la Monogra- phiê d'ensemble sur la « faune Chapman » du Maine. G. Eurymyella (G.-T.: £. Shaleri n. sp.) caractérisé par sa forme de Modiolopsis et Anodontopsis, mais avec une dent obsolète sous les crochets, et en outre le bord cardinal s’épaissit latéralement, comme pour la production de lamelles latérales. L'auteur décrit plusieurs variétés du génotype précité, puis six autres espèces dont la forme varie dans une très large mesure. G. Cliopteria (G. T. C. bicostata n. sp.) coquille ptérinoïde qui ressemble à Zoxopteria Frech (S.-G. de Kochina Frech) mais qui porte une ou deux côtes dorsales et gibbeuses, comme Cassianella : la seconde espèce décrite est C. unicosta n. sp. Quatre Gastropodes sont rapportés au G. Séreptotrochus Perner, coquille étroitement ombiliquée, à tours plus ou moins carénés en avant, à stries transverses et écatlleuses, faiblement arquées, à plis en spirale, peu marqués. Description d’une faune frasnienne inférieure du bord nord du Bassin de Namur, par T. Asselberg (2). — Les fossiles en question proviennent de trois anciennes excavations près d'Emi- nes, dans la province de Namur ; seules, les deux premières ont fourni des Mollusques et Trilobites. Outre les Brachiopodes connus, dont la plupart rappellent com- plètement ceux du Bassin de Ferques (Boulonnais), M. Asselberg décrit : Sropheodonta Dorlodoti n. sp. orné comme S. Sedgwicki d’Arch., du Dévonien moyen, mais plus petit et plus déprimé ; Avicula Maillieuxi n. sp. plus large et plus arrondie qu'A. Mariæ Frech ; Aviculopecten (Lyriopectén) Gilsoni Maillieux, longtemps confondu avec À. Neptuni Goldf. ; A. (L.) Dupont Maillieux, qui n’est probablement qu’une variété de l'espèce précédente; Cucullella La-Vallei et C. Dealquei nn. sp., toutes deux communes dans les couches calcaires; C. Siainieri n. sp. a un sillon interne plus long; Goniophora Rigauxti n. sp., spécimen unique et incomplet ; Sphe- notus Malaisei n. sp., se distinguant de S. contractus Hall par sa forme trapézoïdale ; Leptodomus Gosseleti, L Dormali, L. Hennet (4) Washington, 1912. — Extr. Proceed, U. S. Nat. Mus., Vol. 42, pp. 381 398, PI. XLIX-L. (2) Bruxelles, 1912. — Extr. Bull. Soc. Belge Géol., Mém. T. XXVI, p. 47, VI PI. phot. : # — 2h49 — nn. sp. L'unique Gastropode figuré est un Loxonema que l’auteur rapproche de L. ièmpressum d'Orb. Quelques débris de Trilobites terminent cet intéressant Mémoire. Zur Kenntniss der Karbonablagerungen der westlichen Spitberzens I. Eine Fauna der moskauer Stufe, von O. Holtedahl (1). — La faune moscovienne du Carboniférien du Spitzhberg, rapportée par l'expédition Nansen, comprend des Cœlen- térés, des Echinodernes, des Bryozoaires, surtout des Gastropodes, un seul Mollusque, deux Trilobites et un Poisson. M. Holtedahl décrit et figure, dans ce Mémoire, Cladoconus bacillaris M'Coy, Syringopora parallela Fischer, Michelinia tenui- septa Phill., Chaætetes radians Fischer, Platycrinus spitzbergen- SiS, n. Sp., Fenestella elegantissina KEichw, Pinnatopora tenuis Eichw, Ascopora nodosa Fisch., Coscinium sellæforme Trautschold. Dans la nombreuse série des Brachiopodes, il y a surtout lieu de noter Spirifer mosquensis Fischer, qui est le fossile caractéristi- que de ce niveau ; au G. Orthotichia Mall et Clarke, est rapportée Orthis Morganiana Derby ; -Productus boliviensis d'Orb. avait déjà été signalé en Russie par Tschernyschew; Pr. isachseni n. sp. qui _ ressemble beaucoup à L. taslubensis Tschern. L’unique Gastropode rapporté dans cette expédition est Platy- ceras paroum Swallow ; les deux Crustacés : Philipsia cf. Eichwaldi Fischer, Griffithides carringtonensis Etheridge. Enfin une dent de Petalodus rappelle P. destructor Newberry et Worthen. Les conclusions stratigraphiques de ce Mémoire seront complé- tées par un travail d'ensemble qui sera ultérieurement publié. Quelques Pélécypodes jurassiques recueillis en France (4° article), par M. Cossmann (2). — Dans cet article sont décrites et figurées les espèces ci-après : Chlamys bathonica nom. mut. (— Pecten articulatus Lyc. non Schl.) ; Beushausenia Dejanira [d'Orb.] espèce d’Arca du Prodrome, déjà reconstituée par M. Thé- veuin, excellent plésiotype ; Parallelodon Delia|d'Orb.], de même ; Nucula nucleus Desl. (3), N. cf. variabilis Sow.; Trigonia Riqauxti et T. Gadoisi nn. sp, T. clavulosa Rig. et Sauv., T. Bergeron: Bigot, (1) Christiania, 1911. — Publ, sur les fonds Nansen, expéd. du Spitzberg. Vol. in-8° de 46 p. avec 5 PI. phot. et 5 fig. dans le texte. (2) Paris, 1912. Extr. Comptes-rendus À. F. A. S, Congrès de Dijon, 1912, 10 p in-8°, 2 PL. phot. (3) Le nom de cette espèce devra être changé comme faisant double emploi avec l’espèce linnéenne et bien connué — 250 — avec de beaux plésiotypes à l'appui, pour compléter les diagnoses originales ; Opisoma depressum[Munst.] montrant la charnière de la valve gauche ; ©. mirabile Desl., échantillon dont la charnière dégagée a permis de faire une rectification très importante à l’orien- tation des valves. _ Sur un Genre nouveau de Gastéropodes du crétacé su- périeur, par P. Mazeran (1). — Le G. Vernedia a pour génotype V. Laurenti n. sp., du Turonien de St-Laurent-la Vernède, coquille à tours canaliculés, très voisine de Pyramidella canaliculata d'Orb. qui est le génotype d’/Zfruvia Stol., classé dans la Fam. /tertidæ. M. Mazeran — ayant eu à sa disposition des spécimens en partie intacts — a constaté que le test se compose de trois couches dont l’interne seule est habituellement conservée, tandis que l’externe re- couvre en réalité les sutures, ce qui modite complètement l'aspect extérieur de la coquille. Néanmoins, si /ruvia est bien génériquement Ta même chose que Versedia, ce nom postérieur de 45 ans à /truvia doit disparaître devant lui malgré l’inexactitude de la diagnose origi- nale de Stoliczka, par application des règles de priorité en nomen- clature. M. Mazeran indique encore, comme appartenant au même Genre: ° Pyr. Gaudryi Thom. et Peron, du Cénomanien de Tunisie, et ir. globoides Stol., du Sénonien de l'Inde méridion-le. Description d’une espèce nouvelle de Sigaret provenant des sables de Bracheux, par E. Vincent (2). — D'après l’appa- rence de ce fossile, il semble que ce serait plutôt un des nombreux spécimens de VNatica infundibulum, si déformés et si variables dans ce gisement; les Sigarets ont en effet, un tout autre aspect, une columelle presque nulle ou virtuelle ; leur test mince se détruit insensiblement dans les sables thanétiens ; toutefois, avant de suppri- mer définitivement Sigaretus chenay . il faudrait examiner l'échantillon en nature. On the lower Tertiary Mollusca of the Fayum Province of Egypt, by R. B. Newton (3). — Dans ce discours présidentiel, notre honorable ami — auquel nous adressons toutes nos féliei- (4) Lyon, 1912. — Extr, Ann. Soc. linn., t. LIX, pp. 163-172, avec fig. (2) Bruxelles, 1912. — Ann. Soc. Roy. zool. et mal. de Belg., t. XLVI, 1911, pp. 254-255, 1 fig. (3) Londres, 1912. — Proceed. mal Soc., V. x., pp. 56-89, PI. IIT-IX. F 1 “ 5: PT indie à tr + dt re s 5 ” à TP EN PTS Te de 6 TS 0 BR D à De NON PORT ne eee me EU EE PP RAR NP ENT ET QAR. PEUR CIE PERS ER ee POUR Eee NE Eee APE Label à dl ni thé Ai ar ae à 2 Es : nt 1 SE RE TRE SE ni | a Se ro ph dis, ir) dat st ; ñ — 251 — tations pour sa nomination de Président — a passé en revue toute la faune éocénique du Fayoum, principalement étudiée par M. Oppenheim ; il en donne la liste systématique et la table alpha- bétique, et il la fait suivre d'observations sur quelques espèces non encore signalées dans ces gisements lutétiens : Lanistes antiquus Blanckenhorn (Ampullaria subcarinata Bell. non Sow.), moule interne, sénestre; Clavalithes Beadnelli, n. sp.: C. Solandert Grabau ; Semifusus errans Sol. ; Melongena Andrewsi, n.sp.; Voluta Beadnelli nom. mut pour Voluta arabica Mayer non Gmelin; Turritella transitoria Mayer, dénomination antérieure et substituée GENE pharaonica Cossm ; Turr. Oppenhetmi nom. mutpour T. cari- nifera in Oppenh. non Desh. La littérature spéciale aux gisements du Fayoum a été soigneu- sement extraite des publications relatives à la paléontologie de l'en- semble de l'Egypte; en résumé, c’est une très utile contribution à la faune fossile de ce pays. Sur quelques fossiles des Carpathes. — Note prélimi- naire, par À. Fleszar (1). — Autant qu'on peut en juger par cette courte énumération, les déterminations e#igeraient une soigneuse revision, car on trouve réunis : Cerith. decussatum Defr., du Luté- tien ; C. funatum Mantell, du Sparnacien ; Turritella turgida, v. Kœn , de l’Oligocène infér. ; T Aybrida Desh., du Suessonien ou Cuisien ; Mitra Vincenti Cossm., du Bartonien ; M. Wateleti, Br. et Corn., du Montien. Altertiære Land, und Susswasserschnecken aus dem Ries, von €. FH. Jooss (2). — C'est à l’Oligocène supérieur qu'il faut rapporter les fossiles d'Auerbach, décrits dans cette Note : Oleacina aff. crassicosta Sandb., fragment peu déterminable ; Archæozonites att. subangulosus [Bentz], espèce de l’Oligocène supérieur ; À. risgoviensis, À. pyramidalis Jooss, formes très voi- sines ; Palæotachæa convexitesta n. sp., précédemment confondu avec /elix crepidostoma Kranz ; Plebecula Fraast Jooss, Limnæa pachygaster Thomæ, Limnophysa auerbachensis Jooss, qui se distingue de Z. subpalustris Thomæ par sa forme plus étroite ; Planorbis crassus M. de Serres, var. énvoluta Jooss; P. cornu Ra Lemberg, 1912. — Extr. de Kosmos, XXX VII, texté en langue polonaise . 90-95. É. Stuttgard, 1912, — Extr. Jahresh. Ver. Naturk. in Wurt., pp. 459-174 in 80, PI. IV phot. | — 252 — Brongn. var. subteres Sandb. : Gyraulus cordatus Sandb., G. spre- tus Noulet, ces deux dernières devraient être grossies davantage ; Ericia Schneidi Jooss, en assez bon état. Le tableau comparatif de ces espèces avec les régions environ- nantes fait ressortir les affinités avec la faune de l’Oligocène supé- rieur ou de l’Aquitanien. Untersuchungen über die Lage der Oligocæn-Miocæn- grenze im Mainzer Becken. Gibt es echten Miocæn im Main- zer Becken, von D' C. Mordziol (1). — Les limites à admettre entre le Miocène inférieur et l'Oligocène supérieur dans le Bassin de Mayence ont fait l’objet de nombreuses controverses, exactement comme dans le Bassin de Bordeaux où la coupure de l’Aquitanien inférieur est encore contestée. L'auteur fait ressortir l’analogie des couches à Cyrènes avec le Cassélien et avec le calcaire de St-Martin près d'Etampes ; puis, la ressemblance du niveau à Cérithes avec lAquitanien du Sud-Ouest de la France ; et il en conclut, dans la seconde brochure, que l'hypothèse consistant à rapporter ce dernier au Miocène n'est pas douteuse. Personnellement, je n'ai pas eu l’occasion d'étudier la question sur place ; mais ce que je puis affirmer, c’est que, dans le Sud-Ouest de la France, la coupure aquitanienne, à faciès miocénique, est hau- tement prouvée par l'apparition de beaucoup de Genres actuels qui n'existent pas dans l'Oligocène (voir Conchologie néogénique de l’Aqui taie, vol. [ ci-dessous analysé). Il est vrai qu'il s’agit de Genres marins et que, par suite, la netteté de cette constatation est beau- coup plus grande que pour les coquilles fluviatiles et saumâtres. Bemerkungen zu Charles Depéret et F. Roman Mono- graphie (II), von P. Oppenheim (1). — La même question que ei-dessus est posée par M. Oppenheim à propos de la « Monographie des Pectinidés néogéniques de l’Europe et des régions voisines » par MM. Depéret et Roman. Il se trouve que précisément nous abor- dons, cette année, M. Peyrot et moi, les Pectinidés du Sud-Ouest : nous aurons donc incessamment l’occasion de revoir cette question en ce qui concerne l’Aquitaine, en y apportant les mêmes méthodes d'investigation que pour les Pélécypodes Desmodontes et Hétéro- dontes. _ (4) Stuttgart, 1910-1911. — Extr. Centralbl. Miner., Geol. u. Pal. 1911. (1) Stuttgart, 1912. — Centralbl. f. Min. Geol., pp. 425-436. FA « 0e Conchologie néogénique de l’Aquitaine, par MM. Coss- manu et Peyrot (1). — Dans cette livraison volumineuse qui ter- mine le T. 1°’ des Pélécypodes, les auteurs précités ont étudié les Familles comprises entre les Veneridæ et les Lucinidæ inclus. Comme dans nos précédentes analyses, nous nous bornons à signaler 1c1 les principales nouveautés, renvoyant le lecteur à l’ou- vragé lui-même pour les détails : Petricolaria permutabilis n. sp., de l'Aquitanien et du Burdiga- lien; Pisidium saucaisense Benoist; Cyprina girondica Benoist, du Burdigalien; Coralliophaga Deshayesi Mayer, qui n'avait pas encore été figurée ; la classification des Cardiidæ, avec quelques nouvelles espèces (C. Vidali, C. pelouateuse, C. sallomacense, C. Künstleri, C. polycolpatum séparé de C. multicostatum, C. Mi- nervæ, C. pantecolpatum, C. leptocolpatum, C. Biali) ; Chama Benoisti, C. prægryphoides, C. Degrangei. Le Cénacle ERYcINAGEA est l’objet d’une revision complète, dans laquelle l’enchaînement des Familles est surtout basé sur les lamelles latérales de la char- nière : Hemilepton Cossm. 1911, et Semierycina Monteros, 1911, S.-G. d'Erycina; Rocheforlia Duvergieri n. sp. ; Lasæokellya Cossm. 1911; Kellia leognanensis, K. sallomacensis nn. sp.; Bornia Hœrnesi séparé de Lepton corbuloides Hærn. ; Planikell a Degrangei, P. undulifera nn. sp.; Divarikellya Sacyi n. sp ; _ Pseudolepton irregulare n. sp. est probablement un Pleurodesma déformé. Lasæina Cossm. 1916, est séparée comme Section de Spaniorinus Dall.; Atigena capsuloides n. sp., de l’Aquitanien ; Lutetia girondica Benoist, de l'Aquitanien à l'Helvétien. Sportella nepotina, S. Degrangei nn. sp. Les LuciNAcea — qui terminent cette livraison — sont aussi l’objet d'une complète refonte ; Microloripes, Cossm. 1910, Sect. de Loripes ; Eomiltha Cossm. 1910, dont le génotype est Lucina Cu- otert Bayan, et qui est représenté en Aquitaine par Lucina multila- mellata Desh., L. callipteryx Tourn.; Phacoides Blainv., auquel se rattachent plusieurs S.-G. et Sections, constitue le membre le plus prolifique de la Famille Lucinidæ ; le ligament est externe et la charnière au complet, l'apparition finale des dents latérales mar- quant une spécialisation évidente. Il n’y a d’ailleurs que peu d’es- pèces nouvelles (P. Biali, P. asymmetricus..….), la plus grande dif- ficulté a consisté à traiter les espèces déjà connues. La livraison se termine par Divaricella, dont il faut séparer Lucinella Monterosato (1) Bordeaux, 1912. — Extr, Actes Soc. linn., T. LXV, pp. 429-718, 10 PI. phot., fig. 80-135. LE UNE LE LES he (1884). Les Planches — exécutées par M. Sohier — sont d’une admi- rable netteté. Mollusca miocænica Poloniæ, par Dr. W. Friedberg (1). — Malgré la difficulté d'interprétation du texte, nous continuons à analyser d’après les figures la suite de cette importante révision des mollusques du Miocène supérieur de la Pologne. Dans ce fascicule, l’auteur étudie successivement les Cassis, Oniscia, Pirula; Athleta (qui doit remplacer Volutilithes, détourné de son véritable sens), Lyria, la famille Tritonidæ, dans laquelle nous remarquons que M. Friedberg se sert encore du nom Zriton préemployé, au lieu d'Eutritonium Cossm., maintenant partout admis. Purpura exilis Partsch, est représentée par un excellent échantillon, Strombus Bonellii Bronen., par un fragment de même taille que É spécimez figuré dans Denmane de Maurice Hœrnes. On retrouve Tudicla rusticula Bast. dont l'extension géogra- phique est énorme ; deux nouveaux £uthria sont décrits (£. Janus- kiewiczt, E. zboroviensis), du groupe d’£’. patula Bell. Dans la Fam. Muricidæ, nous signalerons : M. convexus Eichw. et sa var. convexus Friedb., une var. très étroite de M. aquitanicus Grat. peut-être même une mutation bien distincte, M. austriacus Tourn., M. tar- nopolensis, n. Sp. (pourquoi les espèces les plus difficiles à dessiner sont-elles précisément celles qu'on n’a pas photographiées comme les précédentes ?), M. holubicensis Friedb., Ocenebra sboroviensis, n. sp., Pollia volhynica Friedb., P. chilotoma Partsch., P. subpu- silla, H.ret A Le reste de cette livraison est consacré aux Pleurotomidæ : Cla- valula, très nombreux et caractéristiques ; Clinura subtrochlearis, n. sp., Genota Valeriæ, H. et AÀ.; Drillia zboroviensis, n. sp., Drbrotome Heckeli [Hæœrn.], Mangilia Januskiewiczi, n. sp., M. perpulchra, n. sp., Raphitoma Zejsnerl, R:Sp.0hR. Eichwaldi Friedb., dénomination qui remplace P{. costata, Eichw. non Pen- nant, À. holubicensis. n. Sp., R. Adami, n. sp. La suite comprendra les Cancellar iidæ, mais déjà C. uniangu- lata commence sur la page 240, tandis que la figure est reportée à la PI. XV du fascicule suivant. Il est dommage que nous ne puis- sions apprécier les considérations que l’auteur développe pour la comparaison de ses espèces, dans un idiome familier à bien peu de lecteurs. Un court résumé en langue française serait très utile. (4) Lemberg 1912. — Mus. Imiena Dziedusz., pp. 113-240, IX PL. et 43 fig. dans le texte en langue polonaise. Dre ad ae sh it cr., D-+7 dr, À . É * 3 US ANGERS «fi ny RE NY A Per Ni Cu rt — 255 — Etude des fossiles recueillis par N. Font y Sagüé au Rio de Oro, par M. Dollius (1). — Sur 28 espèces étudiées, seize sont déjà connues dans le Miocène, dix-neuf sont communes avec le Pliocène, vingt trois sont encore vivantes, sept sont caractéristi- ques de la faune quaternaire. Toutefois, ce qui a pu faire penser qu'il s'agissait de couches plus anciennes qu'elles ne le sont en réa- lité, c'est la présence d’Ostrea gingensis Schl. (— crassissima Lamk.); la variété (ou plutôt mutation Saguer Dollf. est caractérisée par sa faible profondeur, par l’épaississement très inégal des deux bords, etc., etc. On sait d’ailleurs que le groupe Crassostrea — auquel appartient cette coquille — était déjà représenté dans le Crétacé et qu il a évolué durant tout le Tertiaire. M. Dollfus a figuré, en outre, Murex turbinatus Lk., Vulgocerith. oroense n. sp. et il admet une dénomination non latinisée (!) pour Gibbula Dalat Adauson, ce qui est contraire aux règles linnéennes de nomenclature. En définitive, l’auteur paraît disposé à se rallier à l'hypothèse d’après laquelle ces fossiles seraient sahéliens, représentant ainsi une association d’es- pèces miocéniques et pliocéniques. . New species of fossil shells from Panama and Costa- Rica, by W. H. Dall (2). — Les espèces pleistocéniques dont 1l s'agit n'étant pas figurées, il y a lieu d'attendre qu'elles le soient avant d'en donner l'analyse ; il avait cependant été bien recommandé par les récents congrès de ne plus créer de noms nouveaux sans figures à l'appui. Il en est de même du G. Bernardina (Proc. biolog. Soc. of Washington, 1910, vol. XVIIT) qui — par surcroît — est fondé sur une nouvelle espèce non figurée : l’auteur dit qu'il se rapproche de Rochefortia et il indique la formule de la charnière, mais cela ne suffit pas pour légitimer cette création, surtout dans une Famille aussi ardue. Espérons que cette lacune sera prochainement comblée. Die Molluskenfauna der diluvialen und postdiluvialen Kalktuffe der Diessener Tales, von D. Geyer (3). — Dans une préface bien documentée, M, Axel Schmidt étudie les tufs calcaires de Diessen dans lesquels M. Geyer a distingué deux faunes, l’une plus récente et alluviale, l’autre plus ancienne et diluviale. (4) Paris, 1912.— Extr. B.S. G.F. (4), T. XI. pp. 218-236, av. fig. d. le texte. (2) Washington, 4942. — Extr. Smiths. miscell. coll., vol. 59,n02. (3) Stuttgart, 1942. — Extr. Mill. Geol. Abteil, Kœn. Landesamles, n° 9, 99 p., 2 PI, phot. — 256 — Une planche très soigneusement phototypée représente les prin- cipaux types recueillis dans ces tufs, et appartenant sans exception à la faune actuelle de Ia même région. M. Axei Schmidt conclut à une formation interglaciaire. Sur l’évolution des Trigonies, par M. Cossmann (1). — l'auteur s’est proposé d'étudier la phylogénie d'un groupe im- portant de Schizodontes, la Fam. Trigoniidæ. Il en signale l'ori- gine dans G. et il en suit l’enchaînement par les G. ee S'chizodus et Myophoria ; les véritables Trigonies ont vécu, sans modifications, pendant toute la durée du Système secondaire ; puis, à la fin du Crétacé, elles ont émigré versles ré- gions australes et évolué sous la forme d’ un type bien distinet ét intermédiaires (Éotrigonia Cossm.) qui aboutit — dans le Néogène et à l'Epoque actuelle — à Neotrigonia Cossm., absolument difté- rent des vraies Trigonies par un certain nombre de caractères que fait ressortir un ba graphique représentant les modifications graduellement subies par la charnière, l’adducteur antérieur, la cicatrice supramusculaire et l'orientation des crochets. Ou some freshwater Mollusca from the Pliocene depo- sits of East-Anglia, by À. S. Kennard and B. B. Wood- Ward (2). — Dans cette Note sont décrites les espèces nouvelles ci- après ; Limnæa Harmert ; L. butleyensis ; L. Woodi : Planorbis præcursor. Malheureusement, la première est seule figurée ; les autres ont été, il est vrai confondues avec les espèces actuelles et figurées comme telles dans la Monographie de S. Wood, mais il eût été intéressant d'en donner de meilleures reproductions, phototy- pées d’après nature, l'ouvrage de Wood étant déjà ancien et insuf- fisant au point de vue de l’iconographie. (1) Paris, 1912. — Ann. Paléont. T. VII, fasc. Il, 2% p.in-4°, 4 PI. phot. (2) Londres, 1911.— Extr. Geol. Mag. Déc. V. vol. VIII, pp. 401-403 avecfig. PTS TA On PR { À < \ à PISTON NT A NOMINALE À Ye à te hs pds Bite it ie GES ei PR ETES ol nt ve dé am 0 À LR A St ed Le. SET Fi ; 1 £ # M À ne + ah LE j'én dd 24 AO 7 gg AU dc LA SA Gé EST où ii VAR Le. 0 di is NS Sa ST Le ed pdd Ge dé se FAR PTE MORE NAS E VAE 7 RTE à — 257 — CÉPHALOPODES par M. Robert DOUVILLÉ. I) Notizen über die Jura-Kreide-und Neogen-Ablage- rungen der Gouvernements Saratow, Simbirsk, Samara und Orenburg (1) — Il) Ueber einige evolute Ammoniti- den aus dem oberen Neocom Russlands (2). — III) Die Beschreibung einiger Douvilleiceras - Arten aus dem oberen Neocom Russlands (3). — IV) Untersuchung einiger Ammonitiden aus dem unteren Gault Mangyschalaks und des Kaukasus (4). — V) Beitræge zur Kenntniss des südrus- sischen Aptien und Albien (5), — von J. Sinzow. _[. — Dans la préface, l’auteur donne la liste bibliographique de ses travaux géologiques relatifs aux Gouvernements de Saratow, Simbirsk, Samara et Orenburg (1870-1889). Le chapitre « Jurassi- que » est particulièoement intéressant aujourd'hui, ce terrain n'ayant pas élé l'objet, comme le Crétacé, de brillantes synthèses modernes telles que celle de A. Pavlow. Voici les zones de Céphalo- podes définies par Sinzow dans la région : À (OXFORDIEN INFÉRIEUR). — (Quenstedticeras Lamberti : Q. _problematicum n. sp. (— Q. Leachi Nikitin non Sowerby, type : Rybinsk... pL [, fig. 4-7, 18881) ; ©. flexicostatum Phill. : Q. sub- flexicostatum n. sp. (type : Sinzow, Blatt Saratow, pl. [L. fig. 2) ; Q. Mariæ, Sutherlandiæ ; Cadoceras (6) carinatum Kichw. ; Car- (1) Odessa, 1899. — 1 vol. in-8° sans indication d’origine, 406 p., 4 PI. db. (2 St-Pétersbourg, 1905. — Matér. Géol. Russie publ. p. Soc. Imp. minér. r., t. XXII, p. 263-332, PL. XV-XXII (en langue russe, résumé en allemand). (3) tbid., 1906. — Verh. d. K. russ. miner. Ges., Bd. XLIV, lief. 1, p. 157- 197, 5 PI. db. (4) ibid., 1908. — Ibid., Bd XLV, lief. 2, p. 455-519, 8 PL. db. (5) 1bid., 1910. — Jbid., Bd. XLVIL, lief. 4, p. 1-48, 4 PI. db. . (6) Cette espèce carinatum doit être rangée dans le Genre Quenstedliceras, comme il résulte des travaux de Weïssermel, qui se trompe du reste sur l’attri- bution générique, et des miens propres, voir Mém. Pal. S. G. Fr. n° 45. L'espèce nest en rien identique à À. omphaloides Sow. qui a une ornementation beaucoup plus irrégulière, un pincement externe (peut être accidentel) plus con- sidérable, et une hauteur des tours plus grande. Amm. vertumnus Leck , est également, contrairement à l'opinion de SinzowW, différente d'A. carinalus : c’est une simple variété de Q. Maria. ON A DRE CN — 258 — dioceras cordatum (1) ; Cosmoceras ornatum, C. Duncant : Pelto- ceras cf. Constanti, P. russiense Sinz., P. pseudoathleta Sinz. ; Perisphinctes rota W., P. mosquensis ; Harpoceras (2) sp.: Belem- nites Zitteli, B. Puzosi, cf. Panderi, borealis, Kirghisensis, abso- lutus, Beaumont. B (OxFORDIEN SUPÉRIEUR). — L'auteur signale de ce niveau Q. Lamberti, O. subflexicostatum Sinz. (variété du précédent) et Cadoceras (Quenstedt.) carinatum qui proviennent manifestement du niveau précédent ou qui ont été mal déterminés. La faune propre à l'étage parait être : Card. Goliath, C. rotundatum Nik., C. cor- datum, C. vertebrale, C. Rouillieri Nik., C. quadratoides Nik., C. excavatum, Peltoceras arduennense, P. sub-Constanti Sinz., P. cf. nodoférens Uhl., Aspidoceras perarmatum Neum., À. peris- phinctoides Sinz. (Perisph. mirandus (3) P. de Loriol), P. sub- Babeanum Sinz., P. rota W., P. Martelli, Oppelia Cophoto Opp.., O. sublævipicta Sinz., Phylloceras orientale Sinz., Belemnites Zitteli, Kirghisensis, rimosus, Puzosi, absolutus, Beaumonti. C. (KIMÉRIDGIEN). — Aspidoceras longispinum, Card. alter- nans., Aulacost. Kirghisensis (4), Perisphinctes lictor Font., eër- guloides W. cf. simoceroides F., contiguus et Bleicheri L. La partie paléontologique de l'ouvrage comprend des études assez détaillées sur Bel. absoluütus Fisch., panderianus Orb., Züt- teli Sinz., Cadoceras Frearsi Orb., Quenstedticeras Sutherlandiæ Murch., Lamberti Sow., flexæicostatum Ph. L'auteur crée deux es- pèces nouvelles de Quenstedticeras : pseudo-Lamberti, type : La- husen, Riasan... pl. IV, fig. 4; problematicum, type : Nikitin, Ry- binsk... A. Leachi pl. I, 4-6 ; subflexæicostatum, type : Sinzow, Feuille 92 pl 116 %2; Ces 3 espèces sont, depuis 1899, passées inaperçues. Ce sont au plus des variétés : les Quenstedticeras de l’'Oxfordien inférieur ea possèdent un nombre absolument infini. (1) Il s’agit manifestement ici de ces Quenstedticeras, à côtes très infléchies en avant, que j'ai groupés sous le nom de Quenst. præcordatum (La Nature no 2(24). (2) Sans doute Oppelia du groupe villersensis d’Orb. (3) Le typé de Aspid. perisphinctoides Sinzow est : Sinzow, Feuille 92 Saratow p, 116. pl. IT, fig. 12, 1888 ; celui de « Perisphinctes » mirandus Loriol est: Loriol, Jura bernois, pl VL fig. 15-17, p. 88, 1896. (4) Sinzow estime que Aulacost, Kirghisensis d'Orb. est équivalent én par- tie à Aulacost. pseudomutabilis d'Orb., en partie à Aulacost. Eudoxus. Cette opinion est assez discutable ; voir la fiche relative à cette espèce Palæonto- logia Universalis n° 180, et Pavlow : Les couches à Aspidoceras acanthicum. — 259 — L'auteur figure, en fait de Céphalopodes : Perisphinctes orien- talis Siem. rota Wang. , Cardioceras alternans, Aspidoceras sub- babeanum ra, Quenstedticeras Ode one Sinz. (adulte), Belemn. absolutus. IT) Ce petit Mémoire, remarquablement illustré, estextrêmement intéressant pour l'étude des Ammonites déroulées du (Crétacé inférieur, encore si mal connues. Au point de vue de l’évolution individuelle et de l'étude des cloisons, les échantillons figurés lais- sent malheureusement à désirer : ce sont toujours des formes assez rares et à l’état de moules calcaires. L'étude de Sinzow est unique- ment morphologique et spécifique. La question de räpprochements génériques à faire entre formes déroulées et formes normales n’est pas même effleurée dans le résumé allemand. L'auteur donne de magnifiques figures des formes suivantes : Ancyloceras Hillsi Sow. (Mangyschlak) ; Crioceras gracile Sinz. (Simbirsk) ; Cr. laticeps Sinz. et tuberculatum Sinz. (idem) ; Cr. carinato-verrucosum Sinz. (Daghestan) ; C. cadoceriforme Sinz. (Mangyschlak) ; Cr. subsim- ne Gioz. (idem). On remarquera la curieuse modification de l’ornementation avec l’âge chez Ancyl. Hillsi, Crioceras Bowerbanki, Crioceras tuberculatum, et la division en 2 des selles dans les lignes suturales de Crioceras cadoceriforme et Ancyloceras Hilisi. III) Ce Mémoire est tout à fait capital pour l'étude des Douvil- leiceras en raison de ses magnifiques et nombreuses figures. La partie descriptive est, comme d'habitude, étroitement nonpioenne. Le résultat général qui parait ressortir de ce travail est l'extrême variabilité qui existe dans les combinaisons d’un assez petit nombre d'éléments ornementaux ; la forme générale (section, enroulement) est presque constante, à une exception près, D. Tschernyschewt qui est à ombilic particulièrement large ; les côtes sont toujours arrondies, rigides, normales au siphon ; mais leur tuberculisation, leur écartement, leur importance relative, leur grosseur, leur mode de bifurcation ou d'intercalation sont autant d'éléments qui se com- binent de facon absolument quelconque. On peut donc aisément établir autant de variétés que l’on veut. Les échantillons proviennent de Mangyschlak, du Caucase, de Saratow ; ils sont rapportés aux espèces suivantes : Douvilleiceras nn Orb., seminodo- sum n. sp., Meyendorffi (1) Orb., subnodo-costatum n. sp., Tscher- nyschewi n. Sp., Martini Orb., Albrecht Austriæ Uhl. bachyste- r phanus Uhl., Renauxianum Orb.. Plusieurs de ces espèces ont été (4) Type figuré dans la fiche n° 209 de Palæontologia Universalis. — 260 — signalées à Clansayes par Ch. Jacob. Un complément à ce Mémoire sur les Donvilleiceras est intitulé : Ergænzende Bemerkungen zur Arbeit « Ueber einige evolute Ammonitiden aus dem oberen Neocom Russlands » et comprend les description et figuration de Crioceras Lahuseni n. sp. de Mangyschlak. IV). Ce Mémoireest la description détaillée d'une riche et belle faune provenant de la presqu’ile de Mangyschlak et du Caucase ; il comprend les Genres et espèces suivants : Parahoplites maximus n. sp., Campichei P. et Rén., Melchioris Anth., multicostatus n. sp., Schmidti Jac.; Sonneralia Sjoegreni Anth., média n.s»., Dutempleana Orb. | tenuis n. Sp., subquadrata n. Sp., grandis n. sp., jachromensis Nik. , rossica n. sp.; Acanthoplites subpelto - ceroides n.sp., subangulatus n. sp., Trautscholdi Simon., Bigoti Seunes, evolutus n.sp., Aschiltaensis Anth., laticostatus n. sp. Tobleri Jac., Abichi Anth., Bigoureti Seunes, Bergeroni Seunes, mullispinatus Anth., Uhigi Anth., Lorioli n.sp., Nolani Seunes ; Grioceras Ridzenskyt Karak. Je ferai deux critiques à cet ouvrage remarquable par la beauté de ses illustrations et la précision de ses discussion spécifiques : 1) malgré la remarquable conservation des cloisons, visibles sur les phototypies, aucune n'est dessinée dans le texte : 2) l’adoption du Genre Acanthoplites n'était peut être pas indispensable, d'autant plus que d’une facon générale ces noms de Genres, forgés avec deux autres, pour donner ide d’un passage entre eux, sont déplorables ; car si ce passage est ultérieurement controuvé, l’étymologie du Genre semble destinée à perpétuer indéfiniment l'erreur de son au- teur. Or il est actuellement bien peu de cas où l’on soit sûr des relations existant entre des Genres aussi individualisés et com plexes que Æoplites (s. l.), Acanthoceras, Douvilleiceras ! V) Cet ouvrage est une sorte de Synopsis d'un certain nombre d'espèces de Céphalopodes, Lamellibranches et Gastropodes de lAI- bien et Aptien du Sud dela Russie. Pas de dessins de cloisons. Es- pèces suivantes magnifiquement figurées : Leymeriella Revili Jac., Hoplites cf., furcatus Sow., Parahoplites latilobatus n. sp., lævius- culus Koen., Desmoceras Cleon Orb., bicurvatoides n. sp., Hopli- tes Teuthydis Bayle, Sonnerialtia en. n.sp.,Hoplites Milletia- nus Orb., Desmoc.Michalskii Semenow, rossicus n.sp., Uhligi Sem. Die Gattung Oppelia im Suddeutschen Jura, von Emil Wepier (1). — Ce Mémoire décrit et figure un certain nombre (1) 1912, Stuttgart. — Palæontographica, LIX, p. 1-68, PI. I-III. ET NE APR PRISE Fo re MR EUR AT nn + MCE 2 ‘ , À D PR AA dé er AU | APP, EAP PET AN à ; L. ‘Es F2 % — 261 — d'Oppelridæ appartenant aux Genres Taramelliceras (anciennes Neumayria), Oppelia, Ochetoceras. Les planches de l’auteur repré- sentent des matériaux suffisamment bien conservés pour ce niveau qui n’a jamais fourni de très belles faunes, mais les photographies en sont parfois détestables. Il n’est cependant pas bien difficile, quand on veut photographier une Ammonite par sa face ventrale, de prendre un objectif à foyer long et de le diaphragmer suffisam- ment pour avoir de la profondeur, c’est-à-dire de la netteté à tous les plans. L'auteur revient à la nomenclature trinominale de Quens- tedt. Il est parfaitement certain que, dans quelques rares cas, c’est un exemple à suivre, et notamment dans celui d'espèces extrêmement riches en variétés. Néanmoins, c’est une méthode qui conduit vite à désigner les formes sous des appellations tellement compliquées que la nomenclature devient bien lourde à manœuvrer, ne fait plus image et finalement ne sert plus à rien, si tant est qu’elle doit servir de fil conducteur au milieu des complexités de la nature. Lorsque nos connaissances auront encore fait quelques progrès, il faudra passer à la nomenclature quadrinominale et personne n'y compren- dra plus rien ! — Le côté le plus intéressant du Mémoire est la localisation stratigraphique très exacte des différentes formes étudiées. — L'auteur développe en outre certaines considérations générales assez intéressantes sur le Genre Oppelia sensulato, mais d’une facon un peu confuse. Il est étonnant de lui voir ne pas employer des Genres aussi remarquablement individualisés et corres- pondant aussi bien à des rameaux phylétiques que Tara- melliceras, Ochetoceras… | Beitræge zur Geologie von Niederlændisch-Indien ; erste Abteilung : die Südküsten der Sula-Inseln Taliabu und Mangoli, von Georg Boehm.— Allgemeine Einleitung (1); I) Grenzschichten zwischen Jura und Kreide ; — II) Der Fundpunkt am oberen Lagoi auf Taliabu ; — III) Oxford Wai Galo ; — IV) Unteren Callovien. — Les 4 Mémoires publiés jusqu'ici sur la paléontologie des Indes Néerlandaises, par notre savant confrère de Fribourg en Brisgau, constituent une con- tribution tout à fait capitale à la connaissance des faunes extrême- orientales, de type dit méditerranée n. Les îles Sula, étudiées en 1900-01 par G. Bæœhm se trouvent entre les Célèbes, la Nouvelle- Guinée et Timor. Les matériaux étudiés proviennent soit (I-HIT) des (4) Stuttgart, 1909-4941, — N. Jahrb. f. Miner., 5 PL 5. Sat OS PEYES Ep PART ES CAE Et er Ÿ LR LT RS de. dé cu SIA ET LR ” 'e D DR ae \ Ê — 262 — récoltes de l’auteur soit (IV) de celles de van Nouhuys (Muséum d'Utrecht). 1) L'auteur décrit un fragment de Lytoceras, une nouvelle es- pèces de Bochianites (G.-T. : Baculites neocomiensis Orb.), une de Streblites. Le grand intérêt de l'ouvrage (principalement au mo- ment où il a paru, alors que nous ne connaissions pas encore le Mémoire monumental de Uhlig sur Spiti) consiste dans la descrip- tion de tout un groupe d’Æoplitidæ propre à la zone méditerra- néenne extrême-orienta'e : Genres Blanfordiceras et Himalayites Uhlig ss. in Bœhm. Ce sont des Ammonites à ombilic extrême- ment farge, à côtes vigoureuses bi ou trifurquées dans la moitié ex- terne des flancs, et s’interrompant toujours sur la région siphonale, plus nettement du reste chez le jeune. Le génotype (Uhlig, Gattung Hoplites modifié par Cossmann) est 4. Wallichi, Gray. Nous n'avons absolument rien d’analogue en Europe. Espèces décrites : B/. Wal- lichi, Rooseboomi, Assent. Si nous examinons la tuberculisation de ces formes nous cons- tatons que, lorsqu'elle existe, elle provient uniquement d'une surélé- vation des côtes, généralement plus saillantes avec l’âge. Cette suré- lévation des côtes ne s'observe que chez quelques espèces et elle est uniforme pour toutes les côtes. Dans le Genre Himalayites Uhlig mss. Bœhm, formes très analogues aux précédentes sous le rapport de l’enroulement et de la section, la tuberculisation et le groupement des côtes sont tout différents ; on voit alterner des côtes simples et des faisceaux doubles ou triples. Ces faisceaux sont souvent munis d’un gros tubercule aux points de bifurcation, tubercule complètement individualisé et bien différent par conséquent des tubercules de Blanfordiceras. G. Bœhm figure, en employant pour la première fois le terme géné- rique Himalayites deux formes : Treubi et Nederburghi, la première doit donc être considérée comme type du Genre. Il) Etude des Belemnites alfuricus Bæœhm et Gerardi Oppel. - II) Cette étude est capitale pour la connaissance des Phylloceras, Macrocephalites, Perisphinctes et Peltoceras des Indes orientales. Phytlloceras. — Ph. Galoi n. sp., Monsuni, n. sp., malaya- num n. sp., Passatin. sp., insulindæ n. sp.. Ces espèces sont représentées par de beaux échantillons montant l’évolution morpho- logique et les cloisons. Le têt en partie conservé a permis d'étudier son ornementation. Macrocephalites. — L'étude de ce groupe constitue la partie la plus nouvelle de ce travail. On sait, depuis les beaux travaux de PEN PR Una LARMES à ne Waagen sur l'Inde, que ce Genre, exclusivement localisé en Europe au Callovien inférieur, a vécu plus longtemps dans cette région. Il y est également beaucoup plus variable : la forme et l’incurvation des. côtes, leur mode de bifurcation, la rapidité d’enroulement sont tous caractères beaucoup moins fixes que chez nos Macrocephalites européens. Les explorations de notre savant confrère de Fribourg ont montré que ce Genre était représenté dans les îles Sula par des formes bien voisines de celles de l'Inde. Macr. palmarum n. sp. est notamment identique pour nous à la vieille espèce himalayenne : nepaulensis Gray, si bien caractérisée par sa curieuse convergence morphologique avec Virgatites. Toutes les espèces de Bæœhm sont nouvelles : Metroxyloni, batavo-indicus, Rotangi, palmarum, alfuricus, bambusæ. Le groupe est évidemment très polymorphe mais l’auteur pousse un peu loin la pulvérisation spécifique. Perisphinctes. — P. Galoi, taliabuticus, sularum, ternata- nus, indonesianus, aff. Wartæ, sont toutes formes à ombilic extrè- mement large, à ornementation assez variable. P. taliabuticus est curieux par 1 irrégu'arité de son ornementation dans l'adulte et par sa raideur dans le jeune. Peltoceras arduennense est une forme infiniment précieuse en ce qu elle nous indique la présence de la zone à L. cordatum ; P. tjapalului rappelle P. Eugenii avec ses 2 rangées de tubercules externes. IV) La communication d'une intéressante collection d'Ammoni- tes des îles Sula parle muséum d'Utrecht a permis à G. Bœhm de compléter ses premiers Mémoires par l'étude de couches plus an- ciennes : Callovien inférieur et Bathonien Une espèce de Phyllo- ceras très curieuse, Ph. mamapiricum, est nouvelle. Des exemplai- res d'Oppelia sont rapportés à Juste titre au groupe fuscus ; peut- être trouvera-t-on cette détermination spécifique un peu large : ; les côtes sont plus rapprochées que dans l'espèce européenne et sur- tout leur forme (éch de la figure 1 pl. XXXIV) esttrès particulière. « Stephanoceras Daubenyit Gemm. est indubitablement une forme bajocienne ; mais on ne peut conserver cette dénomination générique : 1° puisque Sfephanoceras doit s'écrire Slepheoceras, 2° puisque le type en est Amm. coronatus Brug., du Callovien supérieur. Cette Ammonite doit être rangée dans le Genre Cadomites Munier-Chal- mas 1892 (Type du Genre : A. Deslongchampst Defrance). Une belle série de Macrophalites — rappelant beaucoup ceux décrits par Waagen — est ensuite étudiée : M. mantararanus et keeuwensis ; — 264 — constatons que huit planches sont consacrées à cette dernière espèce particulièrement polymorphe. L'auteur — en ayant eu un grand nombre d'individus à sa disposition — a renoncé à la découper spéci- fiquement et a seulement signalé un certain nombre de formes À, B, CG... qui ont la valeur de variétés ou de variations indivi- duelles. ConcLusion. — Outre l'intérêt stratigraphique considérable de cet ensemble magnifique d’études, il s'en dégage un résultat très net: c’est l'extrême richesse en formes, l'extrême variabilité de tous les types d’Ammonites de cette région méditerranéenne ex- trême-orientale. Les travaux de G. Bæhm viennent compléter à ce point de vue les beaux Mémoires de Gray, Blanford, Stoliczka, Waa. gen, Paul Lemoine,et montrent que nulle part l'épanouissement des types individuels n’a été plus riche. BRYOZOAIRES par Ferd. CANU. The early paleozoic Bryozoa of the Baltic provinces, by Ray S. Bassler (1), — Voici un Travail fondamental sur les Bryo- zoaires paléozoïques d'Europe. Il est fait avec la haute compétence que l’auteur a révélée dans de nombreuses publications américaines. Les fossiles étudiés proviennent de l’île d'Oeland, sur la côte de Suède, et de l'Esthonie entre Reval et Saint-Pétersbourg. Ils appar- tiennent au Gothlandien et surtout à l’'Ordovicien. Si l'on veut bien considérer que les seules séries de Bryoz. bien étudiées ne concer- nent que l'ile de Gothland (Silurien américain) et la Bohême (Goth- landien et Dévonien), la belle série ordovicienne étudiée ici constitue donc un fait nouveau et capital pour l’Europe. L'auteur commence par faire connaître en détail la géologie des « Provinces baltiques ». Il établit ensuite le synchronisme raisonné avec les terrains primaires de l'Amérique. Ce dernier est quelque peu (4) Washington, 1911. — Smiths. inst. U. S. nat. Mus., Bull. 77. TAC à à | à 24 1 ; 4 — 265 — différent de celui qui est généralement admis ; aussi je crois devoir reproduire ce tableau à la fin de ce compte-rendu. Enfin de très cu- rieuses considérations paléogéographiques terminent l'introduction. La partie paléontologique de l'ouvrage commence par la « Terminologie ». C'est un chapitre indispensable étant données les différences considérables qui séparent les Bryozoaires paléozoiques des Bryozoaires actuels. Vient ensuite la « Bibliographie ». Nous pouvons y constater que le même sujet a été étudié, même en détail, notamment par Eichwald, par Dybowski et par Nicholson et Alleyne. Les planches et les coupes du second de ces auteurs ont même été reproduites. Leurs travaux ont amené quelques changements dans la nomenclature américaine. _ La classification des Bryozoaires paléozoïques est uniquement l’œuvre des paléontologistes américains. La simplicité de structure de ces animaux les a contraint de l’établir sur des caractères peu importants dont la signification physiologique est inconnue ; mais il n y à pas moyen de faire autrement. Elle oblige aussi de faire un usage constant de coupes minces, car l'aspect extérieur est trompeur ou insuffisant. Presque toutes les Familles et un grand nombre de Genres sont représentés dans les Provinces baltiques. Ordo Ctenostomata Fam. Vinezripx. Les deux Genres Vinella et Heteronema seuls sont représentés ; ce dernier par une nouvelle espèce A. pris- cum. - : _Ordo Glycostomata Fam. Drasroporinæ est représentée par un Siomatopora et par plusieurs espèces cosmopolites du Genre Corynotrypa dont nous avons déjà parlé dans cette Revue. Fam. Enraropnoripx. Une espèce nouvelle Mitoclema boreale. Fam. Inmoneinx. Le Genre Protocrisina, qui ne diffère de Idmonea que par de petits pores sur les deux faces zoariales, con- tient une espèce nouvelle : P. ulrichi. Fam. Ceramorormzx. Il est très difficile de séparer les espèces de cette Famille de celles de l'Ordre des 7repostomata, dont elles ont absolument l'aspect extérieur. Les très nombreux petits pores qui ornent les zoécies constituent une des principales différences. Cette Famille, exclusivement ordovicienne, est abondamment repré- sentée en Amérique. [Il y a vingt-trois espèces observées en Europe septentrionale, réparties dans tous les Genres connus. Les espèces nouvelles sont : Ceramopora spongiosa, invenusta, intercellata, Hi té els, 5 Li k k 2 Br ; “ È É 2060 Ceramoporella uxnormensis, Cœloclema crassimurale, Crepipora Schmidii, lunatifera, incrassata, Anolotichia rhombica, brevipora, revalensis, sacculus, Favositella exserta, discoidalis, punctata. Le Genre By ho na Ulrich tombe en synonymie du G. Favositella Etheridge et Foord, qui est plus ancien. Fam. Fisruziporipx. D'une extension géologique plus grande que celle de la précédente, cette Famille est en outre caractérisée par la présence d’un tissu vésiculaire interzoécial. Les espèces nouvelles sont: Fistulipora primaæva et le délicat eur immatura,dont le tube axial est contracté. Ordo Cryptostomata Les Fam. Sricroporerzipæ, FENESTELLIDEÆ et RuiNoPoriDÆ n'ont pas présenté d'espèces nouvelles. Fam. Pricopicryonipx. L'aspect extérieur est escharien, mais la constitution interne est toute différente. Les espèces nouvelles sont: Graptodictya bonnemai et G. obliqua, qui sont articulées avec des frondes branchues. La prolifique Fam. des RainipicTyonNID# est ne à l’'Ordo- vicien. Elle comprend ici une dizaine d'espèces dont seule : Phyllo- dictya flabellaris est nouvelle. Fam. Cysropicryoninx. Représentée par une seule espèce nou- velle : Coscinium prænuntium. Fam. Arrarostyrinx. Les représentants de cette Fam. sont de charmantes petites colonies articulées dont les zoécies s’irradient autour d’un axe central et dont un côté peut être strié longitudina- lement. Il est remarquable que sur 12 espèces identifiées en Russie, 10 soient des formes américaines caractéristiques. Les espèces nou- velles sont Sceptropora francisca et Nematopora consuela. Le fameux Genre Glauconome Goldfuss — dont il est si souvent question dans les anciennes publications — est classé définitivement dans cette Famille. Il faut alors lui donner comme type celui qui fut admis par Lonsdale en 1839, à savoir Glauconome disticha. Fam. RHaBpomesonrinæ. À cause de la présence de mésopores, les espèces de cette Fam. sont très difficiles à classer. ALombopora esthoniæ est nouvelle. Il y aussi un Genre nouveau: Nematotrypa dont voici la diagnose. « Zoarium composé de branches minces et solides, pourvu de zoécies tubulaires divergeant obliquement d’un axe central filiforme. Surface plane ornée de zoécies ovales, dispo- sées en rangées longitudinales assez régulières. Type : N. gracilis n. Sp.» EE Ke ATEN Dee ds sh Enr DURS Re LÉ Date. / — 267 — Dans la Fam. des Payrcorormipz, les Genres d'Ulrich PAyl- loporina et Drymotrypa sont remplacés par les Genres plus anciens Chasmatopora KEichwald et Pseudohornera Rœmer, maintenänt mieux connus. Malgré les analogies extérieures, leur constitution intérieure est différente de celle de nos Hornères actuels. _Ordo Trepostomata Les espèces sont nombreuses ; elles se ressemblent entre elles sous les aspects extérieurs de nos Hétéropores et Cériopores plus récents. Les distinctions ne peuvent être faites que par des coupes el des usures tangentielles. Fam. M Caractérisée par des cystiphragmes. sortes de très petites cellules superposées autour de chaque tube zoécial. Les espèces nouvelles sont : Monticulipora bispinulata (n. var), dagoensis, Orbignyella germana, expansa baltica (n. var.), Homotrypolla cribrosa, Mesotrypa discoidea ortentalis (an. var.), egena, expressa, milleporacea. Fam. D Les zoécies sont prismatiques et les dia- phragmes droits. Les trois Genres trouvés appartiennent à la faune Atlantique septentrional. Les espèces nouvelles sont Srigmatella massalis, S. inflecta. Fam. Consrezcarnnz. Très jolis fossiles que l’on trouve facile- ment dans toutes les collections publiques. Les espèces nouvelles sont Séellipora apsendesoides, Nicholsonella gibbosa, Dianulites grandis, D. collifera. Le G. européen Dianulites Eichwald, dont les individus sont si fréquents, est maintenant parfaitement défini et classé. Son type est D. fastigiatus Eichwald. Dianulites petropoli- tana — connu depuis près d’un siècle et qui futl’objet de nombreuses recherches — doit être restreint aux limites que lui a données Dybowski en 1877. Fam. Barosromezrinæ. Caractérisée par l'épaississement des parois zoéciales à leur extrémité. Les espèces nouvelles sont Zro- clema vetusitum, L. spineum, Lioclemella clava, Orbipora solida, O. acanthopora, O. indenta, Esthoniopora communis, E. curvata. Le G. Orbipora Eichwald est mieux défini et définitivement classé. Le G. Esthoniopora est nouveau. En voici la diagnose : « Zoarium massif, hémisphérique, avec une base plate, ridée concentriquement ; composé de zoécies polygonales adjacentes, à parois minces ; : parois de grande simplicité, mais étroitement unies ; acanthopores et mésopores absents ; tubes zéociaux avec semidiaphragmes qui, dans le type, sont fréquemment opposés les uns aux autres, et qui, dans — 268 — Table synchronique des dépôts éopaleozoiques en Amérique et dans la Baltique russe e CLASSIFICATION GÉNÉRALE AMÉRICAINE (L DÉPOTS pe LA BALTIQUE RUSSE |} Cayugien. Niagarien. Sn GiIrARTeaT Eee Calcaire de Borkholm (F. 2). Coandien) Mhitewalerst mer Calcaire deLyckholm (partiesup®)(F.1) ; Richmondien( Liberty. | Waynesville. Arnhheim. : M Ï : Maysville. He Cincinnatien! Se Eden ‘) Economy. ! Utica. Catheys. Perryville. Flanagan. Trenton..tBigby Wilmore. Hermitage. | Calcaire de Lyckholm (partie infe) (F. | Mohawkien. Prosser ..... Calcaire de Wesenberg (E.). Couches de Wassalem "(D 3). Calcaire de Kegel (D 2). Ordovicien | Kimmswick. | Calcaire de Jewe (D 1). Black River.) Decorah. Calcaire d'Ifter (G 3). Watertown. { Couche de Kuckers (O2). \ Lowville. Calcaire à Echinospherites (G 1). : Calcaire à Orthoceras (B 3). Calcaire glauconieux (B 2). Grès glauconieux (B 1). Holston.. Holston. Chazyan Carters, . | Lebanon. Stones River! Ridley. Pierce. Murfreesboro Joachim. (Sans nom) | St. Peter. | Everton. Pelletontes #0 | Ganadien | Beckmantown NH ft1ttt1t771 7 Couche à Dictyonema (A 3). SIOnENENDE ee ne Jefferson City. Roubidoux. Gasconade. Ozarkien ({ Proctor. Eminence. Potosi. Elvins. SU DÉTIEUR SR ee Grès à Ungulite (A 2). Cambrien € Moyen. Jintéreur Pen re. Argile bleue et grès (A 1). (260 une seconde espèce, sont larges etcourhés comme iles cystiphragmes, Type Æ. communis. » Ces différentes Familles appartiennent à la division des Amalga- mata. Les parois zoéciales ne sont pas particulières à chaque zoécie, les limites en sont indécises. Les Familles suivantes appartiennent à la division des. /nlegrata. Chaque zoécié a ses parois propres. Dans les coupes minces et tangentielles, les zoécies sont nettement sépa- rées par une ligne noire. Fam. AmPrexoporinæ. Ce sont les fossiles les plus simples de l'Ordre. Une seule espèce nouvelle, Peralotrypa folium. Fam. Tremaroporipæ. Les mésopores sont clos à la surface zoariale. Les espèces nouvelles sont : T’rematopora kuckersiana, Cystata, Batostoma Mickwitzi, granulosum, Hemiphragma £gla- brum, pygmæum, mulhiporatum, . subsphæricum, rotundatum, maculatum, Bathert, Anaphragma mirabile, cognatum (n. var), Monotrypa jewensis, Diplotrypa moniliformis, Hennigi. Le Genre Ditiopora Dybowski, est uniquement européen. Fam. Hazcoporinæ. Elle remplace l’ancienne Famille CazLopo- RIDæ, Le nom Callopora date de 1851; mais en 1858, Gray avait donné le même nom à un autre Genre de Bryozoaires. Le change- ment portant sur une seule lettre est très heureux. Les nouvelles espèces sont Hallopora splendens, Tolli, Dybowsktii, tenuispinosa. J'ai déjà appelé l'attention des lecteurs (1) sur l'utilité des Bryozoaires pour les synchromismes à grande distance. Nous en avons ici une nouvelle preuve et des plus précieuses. Sur 134 espèces ordoviciennes décrites dans l'ouvrage de M. Bassler, 52 sont com- munes à la Russie et à l'Amérique du Nord. Cette proportion est _ réellement remarquable et digne de retenir l'attention des Géologues. À structure in Adeonella (Laminopora) contorta (Miche- _ Jin) and some other Bryozoa, together with Remarks on the _ Adeonidæ, by Arthur Wim. Waters (2). — Cette étude sur les Adéones récentes est très importante. Elle éclaire un peu la struc- ture d’une foule de fossiles de l’Eocène inférieur et moyen où les membres de cette Famille constituent la mayorité NE des Cheilostomes. (1) F. Canu. Essai sur une échelle de Bryozoaires pour l'établissement des synchronismes à grande distance. Mém. Soc. Géol. France, 1904, p. 27. (2) London, 1912. — Annals and of RTC History, Ser. 8, Vol. IX, pp. 490-500, avec 2-PI, lith.. — 270 — The british carboniferous Trepostomata, by G. W. Lee (1). — La constitution des Bryozoaires paléozoïques s’étudie surtout sur des coupes en plaques minces. Mais il faut savoir les interpréter. C’est pourquoi l’auteur, dans le chapitre relatif à la « Morphologie », donne un certain nombre d'exemple très bien choï- sis qui permettent au lecteur de se figurer correctement les caractères observés sur les diverses sections d’un zoarium. En citant la terminologie usuellement employée, il y fait une petite modification très heureuse. Il remplace les termes américains « mature » et « immature » par Les termes plus exacts de « périphé- rique » et de « axial », pour désigner les deux régions distinctes observées dans la plupart des Trepostomata. Presque toutes les espèces sont nouvelles. Dans le Genre Steno- para Lonsdale il y a S. castletonensis, S. obliqua, S..tenuipora. Ce Genre classé par Ulrich dans sa Famille des Batostomellidæ est ici considéré comme un Genre aberrant des Amplexiporidæ. Dans le G. Tabulipora Young, il y a T. scotica, T. Youngi, T, minima, T. Howsei, T. tenuimuralis, T. maendrina, T. spar- sitabulata, T. a T. multitabulata, T. wexfordensis, T. debilis. Dans le Genre atostomella Ulrich, 1l y a B. bundorensis. Dans le Genre Leioclema Ulrich, il y a L. avonense. Le Genre Dyscritella Girty diffère des deux précédents par l’absence de diaphragmes dans les zoécies et dans les mésopores, de sorte qu'il n’est pas facile de lui trouver une place dans la clas- sification d'Ulrich. D. nana, D. multifida et D. ambigqua sont nouveaux. Le Genre Koninckopora est nouveau. La diagnose est : « Colonie composée d’un épais épizoarium, qui peut-être tubulaire. ou replié sur lui-même, portant de très courtes zoécies érigées identiques dans les régions axiales et périphériques ; mésopores, acanthopores et diaphragmes, absents. » Type Calamopora inflata De Koninck. Il est impossible de le faire entrer dans aucune des divisions actuellement admise. Pour chacune des espèces étudiées, l’auteur décrit bien les carac- tères extérieurs, mais il ne les figure jamais. C’est une omission regrettable. La classification d'Urich n’est pas uniquement basée sur la constitution des zoécies observées en plaques minces, elle est aussi zoariale. (4) London 1912. Mémoirs of the geological survey of Great Britain. Palaeontologie, Vol. 1, Part. 3, pp. 136-195, PI. XIV-XVI. $ Le } RAR ÉD 114 0 NP PET PAT NS 7e EOPPPME RE ENT ge Di, 245 1522 «di 2 NUS .— 271 — Il est encore une éritique que je crois devoir faire. M. Lee,’en imitation de quelques auteurs récents, remplace les indications bibliographiques par des numéros. C’est très économique mais très incommode. Le lecteur est constamment obligé de se reporter à l’in- dex bibliographique placé à la fin du volume. Je préfère le système des abréviations que nous employons en France. Après chaque numéro nous mettons un mot qui permet aux initiés de connaître la nature de l'ouvrage considéré. Revision av universitets museets samling av norske Bryozoer, par O. Nordgaard (1). — C’est le catalogue des espèces récentes observées en Norvège et rangées suivant la classification de Levinsen. Quelques espèces sont l’objet de remarques malheureuse- ment écrites en scandinave. Duc d'Orléans. Campagne arctique de 1907. Bryozoaires, par O. Nordgaard (2). — L'auteur nous donne la liste des Bryo- zoaires dragués par la Belgica en 1907 dans la mer de Kara. L'ou- vrage contient des notes très intéresantes sur la répartition géo- graphique des espèces boréales, notes — heureusement pour nous — écrites en français. Dans sa prèface M. Nordgaard écritee passage auquel je m'’as- socie bien volontiers : « Il serait désirable au plus haut degré que les auteurs qui étudient les formes récentes de Bryozoaires s’enten- dent sur ces désignations de systématique ; car, aussi longtemps que cet accord ne sera pas réalisé, on ne pourra, non plus, espérer que les paléontologistes modernisent leur systématique, ce qui évidem- ment, présenterait des avantages importants. » Etude comparée des Bryozoaïires helvétiens de lE- gypte avec les Bryozoaires vivants de la Méditerranée et de la mer Rouge, par Ferd. Canu (3). — Dans cet ou- vrage, pour lequél l'Académie des Sciences a bien voulu m'accor- der le prix Savigny, j'étudie spécialement les Bryozoaires récoltés par M. Pachundaki dans les couches helvétiennes de Marsa-Matrouh en Egypte. La faune des terrains miocènes du Bassin méditerranéen com- mence à être si bien connue que, sur 44 espèces étudiées, je n’ai trouvé (1) Trondhjem, 1912. Kongl. norske videnskabers ikube skriler, 1 Nr, 3, : pp. 1-27. (2) Bruxelles, 1912. — In 4° de 43 pages et une carte. (3) Le Caire, 1912. — Mémoires de l'Institut Egyplien, vol VI, fasc. IT, pp. 185-229, PL. X-XIII, phototypées. — 272 — que 4 formes nouvelles. Ce sont : Membranipora Pachundakii, Schizoporella Humei, Schizoporella Balli, que J'ai dédiées à des géologues égyptiens, et Schisoporella africana. Bien que paru en 1912, ce Travail était complètement rédigé dès 1910. Je n'ai pu y introduire toute la systématique de Levinsen. Mais le lecteur pourra constater qu'il n’est guère possible pour un paléontologiste de s'approcher davantage des travaux zoologiques. Ainsi, pour chaque Famille, je donne une «Bibliographie anatomique » permettant de rechercher la nature des parties qui ont échappé à la fossilisation et et de comprendre celle des dépouilles calcaires. De plus, je donne la distribution géographique et l'habitat des espèces encore vivantes. Enfin, chaque fois que c’est nécessaire, j'essaie d’in- terpréter, au point de vue physiologique, les caractères observés. Dans le dernier chapitre j'ai tiré les conclusions suivantes : 1° La faune helvétienne, de l'Egypte est exclusivement méditer- ranéenne ; 2° Elle ne subit aucune influence de l'Océan Indien : l'Afrique est directement et largement reliée à l’Asie, et si la Mer Rouge existe, elle est très réduite ; 3° La Méditerranée est largement ouverte sur l'Atlantique. Evidemment.ces résultats étaient déjà connus. Mais il était indispensable de montrer toute l'importance de la connaissance géo- graphique des faunes fossiles, tant pour l'établissement des cartes paléogéographiques que pour la réalisation des synchronismes à grande distance. DIVERS par M. M. COSSMANN. Résumé de la Géologie des Pyrénées, par L. Carez (1). — Bien qu'il s'agisse exclusivement de la Géologie des Pyrénées fran- caises dans l’importante Etude que vient de publier M. Carez, nous ne pouvons nous dispenser de la signaler à nos lecteurs, ne fût ce que pour mentionner les listes qui constituent la faune caractéristique (4) Paris, 1912, — Mém.S. G. F. (4) T. I, n°7; 128 p., 1 PL. et 6 cartes en couleur, fig. dans le texte. LL RME EUR NES RO APE A Ge à OR ET de chacun des étages représentés dans la région étudiée. Résumées dans des tableaux synoptiques à double entrée (les assises stratigra- phiques en lignes horizontales, les régions de chaque feuille de la carte en colonnes verticales), ces faunes paraissent avoir été l’objet de déterminations aussi précises que le comporte l’état de conserva- tion des fossiles ; l'Eocène surtout y lient une place importante à cause des zones de Foraminifères, etc. Quant à l'examen des questions tectoniques, en discussion entre l’auteur et M. Léon Bertrand, l’analyse en sort du cadre de notre Revue ; il nous suffira d'indiquer que M. Carez ne semble guère dis- posé à admettre que la théorie des nappes de charriages, très en vogue actuellement, donne — à elle seule — la solution de La plupart des problèmes orographiques. Am Tendaguru, von D' E. Hennig (1). — Cet historique d'une expédition entreprise dans l'Afrique orientale allemande, à la recherche de débris fossiles des grands Sauriens, fait ressortir toutes les difficultés qu'il a fallu surmonter pour rapporter les squelettes dont la reconstitution fait l’objet d’un article ci-dessus par M. Thé- venin. D’excellentes phototypies reproduisent — outre les phases et les accessoires de cette marche à travers un pays à peu près inconnu — l’emplacement des gisements avec la position qu'occupaient les ossements des Dinosaures au cours des fouilles faites. La pittoresque narration de M. Hennig présente, par suite, un attachant intérêt. The Discovery of Prehistoric Human remains near Cuzco, Peru, by H. Bingham (2). — L'expédition péruvienne de Yale Uninersity à rapporté des crânes, têtes et fémurs d'Aomo sapiens, des tibias et humérus de Lama guanacus, et quelques restes de Bos et de Canis, étudiés par M. Easton. La partie géologique est résumée, avec de jolies vues en phototypie, par M. I. Bowmann. The Life of the Connecticut Trias, by R. S. Lull (3). — Après un exposé géologique des sédiments triasiques de la vallée du Connecticut, l’auteur résume la faune de Invertébrés et des Verté- brés qui y ont été recueillis. L'auteur a figuré, à l'appui, d'intéres- santes restaurations de Sétegomus longipes Emerson et Loomis, d'Anchisaurus colurus Marsh, de Podokesaurus holyokensis Tal- bot, d'Anomæpus scambus Hitchkock, sans parler des innombrables (4) Stuttgart, 1912, — Rr. 151 p. in-8o avec 70 phot. dans le texte. (2) Newhaven,1912. — Amer. Journ. Sc. pp. 297-333, PL 14, 45 fig. ds. le texte. (3) Newhaven, 1912. — Amer. Journ. Sc. — 274 — empreintes de pas qui attestent que cette période stratigraphique peut être dénommée « l’âge des Reptiles ». Das Tertiaer zwichen Castelgomberto, Montecchio mag- giore, Creazzo und Monteviale im Vicentin, von W.Kranz (1). — Cette contribution fait suite à une étude stratigraphique, déjà mentionnée 1c1 (V. 1910, p. 105) et elle contient les Bryozoaires, Brachiopodes, Echinodermes et Foraminifères de ces gisements oligocéniques. Il n’y a pas d'espèces nouvelles ni figurées, mais les renseignements synonymiques et Les détails complémentaires — sur les espèces déjà connues — peuvent-être très utiles à ceux qui s’oc- cupent de la région en question. Cambrian Geology and Paleontology. I, n° 6. Middle Cambrian Branchiopoda, Malacostraca, Trilobita and Meros- tomata, by Ch. D. Walcott (2). — L'auteur continue, dans ce fascicule, la très intéressante série de ses études sur le Cambrien : il s’agit ici des Crustacés, y compris les Ostracodes et les Trilobites, Les derniers peu abondant d’ailleurs. Un tableau phylétique indique la répartition stratigraphique des cinq Classes et Sous-Classes depuis Le Précambrien jusqu'au Cambrien supérieur; il en déduit que la plus ancienne, cellé dont dérivent toutes les autres, est celle des Bran- chiopoda. Passant ensuite à la partie paléontologique, M. Walcott décrit et figure les Familles et G. suivants : Opabinidæ. — Opabinia (0. regalis n. sp.) analogue à un fuseau dont l’appendage frontal serait le manche. — Scanchoilia (L. superlata n. sp.) complétement l'apparence d’une écrevisse mo- derne. — Yohoïa {Y, tenuis n. sp.) pisciforme. — Bidentia (B. difficilis n. sp.) à tête d’écrevisse et à carapace annelée. Naraoidæ.— Naraoïia (N. compacta n. sp.) aspect partici- pant à la fois de l’écrevisse et du trilobite. Burgessidæ. — Burgessia (B. bella n. sp.) forme générale de Raja, les détails de l'estomac et de l'intestin sont admirablement conservés. Waptidæ. — Waptia (W. fieldensis n. sp.) animal comprimé. Hurdia (4. Victoria n. sp.) carapaces, de forme variable. — Inzoia (/. retifera n. Sp.) spécimen unique et moins nettement (1) Stuttgart, 1911. Extr. N. Jahrb. Miner., XXXII, pp. 701-729. (@) Washington, 1912. Smith. Miscell. Coll., Vol. 57, pp. 145-228, PI. 24 à 34, phot. an re nt LS EU se gEee N) © Cre à SN NS CON Se SN St PAT AN SAN PS FAT RONA ENRLTe — 275 — conservé que les précédents. — Odaraiïia (0. alata n. sp.) deux | cercopodes sont projetés à l’intérieur de la carapace. — Fieldia (E. lanceolata n. sp.) en quelque sorte une longue sangsue. — Carnarvonia (C. nervosa n. sp.) carapace bilobée, la figure laisse _ apercevoir les adducteurs et une fine veination interne et ramifiée. Tricosires : Marrellidæ. — Marrella (1. splendens n. sp.) les planches 25 et 26 entièrement consacrées à cette espèce réelle- — ment admirable en font ressortir tous les détails. — Neïithastla _ (N. tansitans n. sp.). — Mallisonia (M. symmetrica n. sp.) un vrai cloporte ! Tontoia (7. kwaguntensis n. sp.) on peu fréquente. Aglaspina nov. ordo (Merostomata).— Molaria (M. spinifera n. sp.) beaucoup d’analogie avec Habelia (/7. optata n. sp.) qui est cependant plus eflilé en irarern, — Ésmeraldella (E. Broki n.sp.) remarquable par ses antennes. On ne saurait trop admirer la patiente reconstitution de ces —. matériaux archaïques, presque à l'origine de la vie sur la terre ; L M. Ch. Walcott s’est fait une haute spécialité des ces études, et be même pour les profanes encore peu versés dans la terminologie des 3 animaux primitifs, la lecture en est des plus captivantes. — 276 — TABLES DES MATIÈRES par M. P. BÉDÉ 1° Table alphabétique des noms d'auteurs analysés ABELA(U) ere de re 2er AMÉGHINO HE) ER eee ANDERTF: (TS) Re so mi ee ANDREWS (C.-W.).. .. 80,225 et ANELL LC (Me) rene Me ee ee ARTHABER (G. von)....... ASSELBERG (I) eme AMEe B'ATARUNASU NN) EE RER RER BARBOLANA DA MoNTANO.... .. ÉASSANI EN DUR ne BassSLER (RS) nr 143 et BATE (MISS AD) eee, ee BEPEUSO: (Ve Sn) Re te Re BEUTLER (K°) Re ES 204 et BNC Me (AS) EURE ee BLANCKENHORN (M.)....... .... BrASeHKES(De)2. 5. rene eee BIAC ARE STE Near BODEN (RS) SC. AR Rene BehMAGE) RES ERRS BocoruBow (N:=-N°)- 000 BOULE (NES RE er eee BOUSSRC NE) ARR ER Re Me BRANNER CAN TNNNS Snr BRON ES RON ENTER EE BROOMAR : nor comes BROWN (B°) 222. -2216 221%et BRYANT (H.-C. de RSC M nn Se Bucxman (S.-S.)..... 10%, 164 et BURCKHARDT Ge DATES 173 et CALE (le). ne RS GANAVART (LE) RES Er EN CANTH(EL) PERRET 49 et GCAREZACE) SRE Re) CARPENTER (G.-H.)..:. 2°. Case (Fr) ne RERO 216 et CERULDI-IRELLI. (SOS CHARPIATIR.)S 057 RSS CHeccuia Rispour.... 64 130 et CLARK (A EM) OUTRE CLARKE (JM er Gouses (Pi See CossmManN (M.).... 39, 213, 249, 253 et CRAMER(R ) 0 COPINE SERRE SE AETAE DaLt (WE) EE SRE RAR DAMPE (AS) TES PAR SR DrcGano (J£EF=Ni)S ee DEPERET (CH) RCE RARE DERTMERAE =). 600 EEE RES DisceY (GE) Ame DIENER (C2) ESS RS Eee Dietrich (W=O) ESS SE ReER DieTz (H.-E.) Dozzrus (G.). Doncieux (Sr Re ee DouGLass (E.).. . En DouviLre(H.). 177, 106, 207, 216et DOouvILLE (Re) ARMOR eee 129, 133, 210et EARLAND (A).. 65, ENDERLEIN (G.) ETHERIDGE (R. jun.) ns FABIANI (R.).... ... 17, 5!, 64et FERRERON CIE) ER ÉTELIOZATIME)S EC RER FLESZARICA) 25 0e FIŒRSTE (AFS) EEE Res ForNAsiNI (C.)....... 61, 128 et ForsyTH (C.-I.).. FourNIER (E.) .. .. — 277 — IE FUAUENND REP RE RES LRU TC ANBE EE Me) eee 85 et 234 FIG US) SNS 2. O0 | CAMBERT (Je) 120, 121 et 192 RRIDBERG.(W.).. 24.5... 254 | LANGENHAN (A.)................ AAA PRTSERUR SERRE PEACE 22: PAGEEIG Cr) nee 87 Re. 44,02 103 et 216 M EAVIEE... 2. uen. 94 LECOINTRE (Ctesse P.).,.,... ... 192 FLRT (SENS ÉSRRESRR TRES 160 Eer (GW) ra 247 et 9270 CPRANTA D ERASMO..::.. 101.0. 0 LS PLEMOINES (PA ee ER Ar A 68 LERT TANIA DATE IRÉERIGHE (M) Pere 13 et 88 GEYER (D.) ES Re PUS UE ponte 255 LreBus (A.) ae Neo ete TN nee nee 211 * Girmore (Ch.-W.) ....... Get 25 ÉoPUS (Ge) re . 46 RG 2H). di. SUP L URL A (RSS) Er RAS 273 ORAN (ML) se 62 et 90 BRANDIDIER (G) +, 226 | MATTHEW (G.-F.)..., à. 90 et 217 GRANDIBAN CE.) ur ue, SO DAMAZERAN (PE) ME TEA à 250 MOBA GK)... 6... M OA NERES (Ge ner ne 157 GUÉRIN GANIET (Me)......... .. ADS RME T (M) sn sn 240 MERDE AS) NAS RURAL es AA ÉRANDELRSCH (A)... ici: ut. 144 | MerRiaM (J.-C.).... 70, 80, 83 et 150 RO nn nn cu ec 222 AMEUNIER IE) St 22et 89 Re uen oc ue A6 MCE Z ANA RS ri ee 217 ENS EL)... OEM EMTEC IORNT (GC) TRAME EAU 128 AT OA ERSEREe AE ENTRE LER (ES) re tr 06 MNT EE. ue 20e 62130 ENTISURT (AS) REC Nr PAU 6 MNMINIGA A). nine eo en HAN CAM (EG 20 HERON-ALLEN (E.). 65, 129, 133 MORDAOLACS) es Re 252 210 et 217 ÉterSon (SJ nt. SEEN DIMEINA NV) er Re 92 Ris NV RER re 2 ONELEE (Be actu 97et 171 F'ERNOCRS RREERRRERRE 66 | Newron (R.-B.)...... 36, 95 et 250 Éorranp (NV:=T).,..,7.1.: ATEN zwrEnzer (Je) il 97 MORE DAHE (ON 57. 249 | Nopcsa (Fr.) ...... Red ne ae 149 Hope (Ke... 0"... ATEN ORNE ARNO) ANR ES 271 Horn (E)...... Be Ge AAMENORMAN MA ME) 1€6 JÆKEL (O) re Ole ele lelenetelelelelele 217 OPPENHEIM (P.) TEEN er ae 189 et 252 Panesz(J:):.... GATE TA ENS 159 | Osrmo (Mlle G.)... ...... 65 et 193 RoeeuDA(l.,). :,., 110, 2 0 et 242 Jooss (C.-H )........ DO ES LEE AN AN LT AE di 131 HORIDANA nca. Ver Io 11 PARKS (W..-A.) DS PAPA ATOME M CRE EE 4115 ParoNA (C.-F.). 31, 53, 126, 176 MennaaD(AS)r. tn... 256 177,182 et 184 TT NO ES OS ER AS D PARTS PI) EMEA TE Sn DEN IE 98 bacon (Gr) nie DATA PE RO PP er nes 55 et 253 BANG HARDT (P) 54e ae, MEN APIC AR DATE) nn eee 166 ITERUENG A RER PRRRRERPE OAE 21 POCOCRAIREN.) MUR) RER - 217 CR EE MW 1.00... en ose e (0) PARIS AE 223-224 LIST a IPERPENEPRr RATES 2748) Pomme... 4e aMTIRnEnNEE 85 Me DemiiPe-G.): 20... 0000, A0SRIBPRETERAOP 21.) ARR ANUS 127 PRDEM UE) A dE 156 PRINCIPE) ee TPROVALE MIE) SRE Een RACovnzA (EG) Sr Fe Une Ravaczr (Mlle) M) . b6, 61 et REED (F. R ou 15, 25, 142 et RENz (C.).. PR te PR RIABININ (A. . A UE ct ROGATAU NE) RES ROEWER (SA) nee RorER (ee en 93, 139 et RZEHAR (AT) Le Re SACCO (Fa) ee note OS MDOPER SN). SANGIORGI (D) ee na SAUVAGE LIN) Re nU ts : SCHLAGINTWEIT (O.).... SCHLOSSER (M.). D CHMIDEA (ASSIS) MR SCHUBERT (R.-J.).. . 129, 131 et SCHUCHERT (Ci) Far Anne SCHMWARZ (HE) Reese ar SÉGUENZA, (ei) AR en DBÉENE AIME: ) NP eee SEVASTOS RS) RU Re SIDEBOTROMA (EI. ) RER SIEMIRADZRE I) Re JASET SILVESTRI (A.) 59,96,57,62,128 et SIMTONESCURQIA) le Pr SIN ZOO) TAN RS entre SPANDE AE) tas dre SPENGLER(E.). rer SPRINGER (9 4)-e tm ee ee 114 et SBUESRU(B)E er. AR AC SIMEN(HRNONn) re STANDINGER (W.)......... STÉRANINIA Ge) Re pe SEE PANO: (Ge DER ee cn te SPEINMANN GE Er SA OJANONMAAS) TEE een DTODLEN (le Rem se 14, 98 et SRREMMUNEL)S ESA Et SWAIN és se. ee 0 tresses rene eo ee Se PALBOT (ME) ASE RTS se Tayzor (W.-P.), 139 et — 278 — DUT A PHEÉVENIN (AS re . 150 GS STETER TP) TR Re es 116 LHOMaS (TER ER RERRERES 160 AOC ANSE AIR CRE 111 195 | Hlonroco (AER SE ERNST RS 59 217 | Toucas pe TN due 177 #60 | Toura (F 18, 79, 91, 95, , 96et 169 158 (G: ): eee Core 54 172) RaOQUAR (L) ER PR TRS 12 DL APRENTANOVE (Gr) es 96 95 | Tsyrowicx {X.).. ... Me ee 106 218 A Ucormi (Re ue 218 28 VaADasz (EN 26, 37, 109 et 135 09 | VAcemne (Dom A) 119 ASUS VENZA (NV) SN ere 168 127 RE NVERNER (EN) 2e AP CRE 172 GALVINCENT (Ed. 00e 2:0 106: Vinassane REGNyY 169 17 SE NVGGE UNE die RS 34 27 197 | Wazcorr (Ch.-D.) 146, 158, 163, 247 et 438 | Warcontr (Ro) 0 16 216 ENV ANNER (Je A to 98 29: WATERS (A =W.).:... 185 et 269 012) WATSON (DEM:-S)- #7 218 210 NVEDERIND IR) Te See 218 190 M WEGNER (Th) eee ee :. 442 216 |: WBIGNER (ST) ue es 27 1922 NVEINZERELAVe)+ Free ee - 94 ASS WNELLER (Sherco 26e 2% 2015 NELFZELN (WE) ie Co Re 104 201 | WEesrEerGARD (A.-H.). ... 143 et 161 AOGAENVIELAND (CR) 02 set 7 115 | Wicckens (O.) .....… ee D 189 a EOWiBErams (ES) Ne 25 et 248 160 | Wicrisron (S.-W.)78,151,232et 236 210. NNTL LS I) ERA 23 et 218 22401: NVIMAN (GE) GR ee + 11220 10: Woops- (FH) et mpnreeeRes 166 1992 = WoopwaARrD, (BB) 0-07 256 . 218- WRicar (Je Ans ARR 203 158.7: WWuNSTORE (W.) 25.272 246 230 ATEN AROMLEWS EN ER ER 187 V'ORONA MARS PARA A RUES 68 5 DSP ZEISSZNER(L) MEET 91 Acanthoplites ..... A CIRSINÆ .:...0. 2: ACRILLINÆ........ ÉNERDOS re ie Le ACROTEMNIDÆ .... +; Acutiscala. ........ Adherentina... ... _ Aglaspina . D Alamosemys. ..... = Allorhynchus.. ... D Amblypeza........ D mousus .......:. D Anegertus..,.... ne De. Anepitedius....... Anguillospira ..... : Anguliscala. ..... De Animasaurus.".. . A PITHANIDÆ...... Apithanus Archæcyclus ...... Archæophasma .... Archæotolilhus ... AMAADILES Asperiscala. .. ..... ASYNCOCRITIDÆ... .. Asyncrilus ..... .. ; Athymodictya..... 4 Atikokania........ RSR A. 0... AYSHEAIDÆ....... PP Bactrospira ....... Balanocidaris...... BAM... 0. D Beatites...... .. s Belinuropsis....... — 279 — - 20 Table alphabétique des noms nouveaux de Classes, Ordres, - Familles, Genres, Sous-Genres et Sections (1). (Géphalopodes): 5° "/SinzoW se nur 1908. (Mollusques)...... COSSMANE-S UE 1912. De re D) ARR RE Le 1912. (POISSONS) MAGEHENVS RO ere 1909. » +de elerithe sua er 1944. (Mollusques)...... DeBoury sens eUr 1910. (Horaminiferes) + /Spandelte 1909. (Erilobites) . ...:. MAO EEE TR ne re 1912. (Reptiles)...... AE ON EN 1908 (Brécmepodes): -Weller. "#1. 1910 (Reptiles) ee 21 ENS de do 1908. (isectes) ee Handhnsch er 1914 (Crustacés) ....... ONalcot ee Re EN RE (Annélides) "1" » te 1911 DR ne DER DIN ee 4911 (Insectes) ee Hamolirsene ve" 1911. » HSE DER Ne 1911. De MUR Coins ÉRRR S SR te 1911 (Mollusques) ...... Cossmanner sc n 1912. » nt De BOUEV mure 1910. (Repliles) Peur Gase et MWilliston 19142 (insectes) rate. DNS AE 1911 lInSecLes Et Handlirseh: eee 1911. (Foraminifères)... Silvestri..:.. ....... 1909. (Hnsecies) 0 Matth Eee 1010. Poissons) Stollev 2 rt nee 1910. (Céphalopodes) ..: v. Arthaber.. ....... 1OAHE Chalobites) 27 22 haymond: 2770008 1910. (Mollusque)....... Dé BOULY NES 1910 (Insectes)... Handhrsche:7 "027% A911 D M » k 4911 DRASS A DR ARR te 1941 (Zoophytes)......., Malcot en eus 1912 {Annélides). ...... NASA SA LR TRES CL 19141 D VAS et à DRE RES 1911 (Mollusques) ...... COAST 1912. (Eciinodermes Lambert: 27tehre 1912. (Annélides)..... .. Malcothene" net 1911 (Horantiniteres)e-/#Schubent ere te 1911 (Erustacés). 20 Holub Peer. 1908. (Repilles). 0%. BOOM PME Le ne 1909. (Céphalopodes).... v. Arthaber.......... 1911, (Poissons)... ,:,. Matthew... 1909. de. (4) Les noms d’Ordres et de Sous-Ordres sont en caractères gras, ceux de Familles et …_ ” Sous-Familles en petites capitales, ceux de Genres, Sous-Genres et Sections en caractères Le ordinaires, les Synonymes sont en italiques. Bernardina(sine fig.) Biarritzella ........ Bidentia ec hee € Bipezia.. . Branchychampsa... Bucardiomya ...... Burgessia.......... BURGESSIDÆ ...... CACURGIDÆ. .. ... Caureus terre Canadia eve GCearanarr rer CENTROCLYPINÆ .. Chanotantsuses Charitemys. . ... Cheliphlebia....... CHELIPHLEBIDÆ... Cianotremella ..... Cinctiscala .... ... Clathrobaculus . . CLATHROSCALINE . ClaviSCALA CLEPSIDROPINÆ.... Ghopterian 2" "r Confusiscala.. . Cordiopsis..... ... Coroniscala.. ..... Crebriscala........ Cyathocidaris...... Cycloloculina.. Cyclonautilus ..... Cypræolina.... ... CYETADIS" es Se Dactylomorpha. .. Daynoceras........ Decussiscala . ..... Delicatiscala....... Depressiscala . .... Desmemys ..}..... DESORELLIDÆ..... — 280 — (Mollusques)...... Dal ere de 1912. (Echinodermes)###"#Boussac 1. 1911 (CTUS ACER e Walcott ses 1912 (Poissons) ere MaUtReWe ea 1909 fhepliles) eee NGiimore es AO (Mollusques) ...... LDolier reset 19142. (Grustacés)...... re WalcO br Ti ne 1912 CR at DT ee ae 1912 (TSeCtES EAU Handlirsch-7 2 1911 LRO ADR JE D ÉMTERS N at Aa1t (Annélides) re /AWValcopt PA ere 1941 » ee D Me eee nor ol ER (Echinodermes).... Lambert............. 1911 (Géphalopodes) ...: Spengler.........2.… 1910. (Crustacés), "5 Malcoth 2 RÉ 1912. (Poissons) "21". Branner 12270 1908. (Echinodermes . Lambert nm sr 1911 HEpdlobites) peer MWalcott encre 1911 (Reptiles) ........ Hay Re es 1908. (Insectes), eue Handlirsch® #27 1911 DIE eee DRE te eo 1911 (Bryozoaires)...... CAN ER RES LUE (Mollusques) .. ... Dé Bour y ete 1910. RS CR DT re CM 1910 DEneS Men Cossmannee> 17/77" 1912 D A Pie TT A ane 1912. D RS eee De Bourne 1910. (Reptiles) 2. MT MASON ee 1907. (Mollusques) ..…. Williams toc 1912. » Roue De Bourne ee et 1910 DAS RE a à DE Ne 1910 (Bryozoaires)...... Calvetis unes 1911 (Mollusques) ...... DeBoury 22 2 M0i0 (Echinodermes) "20 Lambert 2 1911 (Trilobites)........ NValcolt sr "2e “AIS (Mollusques) ... . (Cossmann... ....... 1909. Re neue De bBourys ir re 1910 Nr » Re rt 1910 (Echinobdermes) "Lambert" eee (Foraminifères).... Héron-Allen et Earland 1908 (Céphalopodes); 2 Hindi 1910. (Mollusques) ..... Ceculhrelhee er 1914. (Insectes) ere ste Cocker res. 1908. (Mollusques) 7 AGude er Pen 1911. (Cephalopodes). .. v Arthaber.. ....... 1911. (Mollusques)...... Debout ere 1910. » RARE RS D Eau RL DRE tee DATE LR pue 1910. (Reptiles) ...... EN VeSners eee rene 1911 (Ectinodermes) .. bambert....:........ 1911 Dielasmella........ Dielasmoides. -... Dienosuchus. ..... Diexodus.......... Dromomeryx. Duboisia.......... Eccasaurus. . è ECHINOCONINÆ .... PSE ARCS Elcabrosaurus ... Eldonia .......... ELDONIIDÆ Bb nn Ellipsoidella . ..... Emmrichella ..... Enneles........... Eoradiolites. Eotrigonia.... ... Epiceltites ... : Epideigma........ EPIDERGMATIDÆ... Esthoniopora . Eubæœna... Le EUCÆNIDÆ ....... PUCæAUS 2... ... Eucyclodema...... Eulepidina . Eunymphacea .. Eurymyella .. à Eurystophe ....... EUSCALINÆ ....... Felixopsammia . (PEN IR AE MAÉ A Ne ee on Hoyeoscala. :::.... Fuscoscala ........ GALEROPYGIDÆ. .. Geinitzia.. .. > Gerarulus:. : ...... Girtyella. . Glabriscala ....... Glaphyrochiton . . GLOBATERINZÆ ... — 281 — (Bracmiopades)-# Weller "0... ») Q'HRON ARE te ea e tale Na la te tee (Reptiles "000 HoHanene eRners (Insectes) Aer : 'Handlimen 571: (Mammifères) .: ... Douglass ..... SON DR ARE Selenka et Blanc... .. (Mollusques)....... Née BOUry: 4 un un, (Brachiopodes) "210 Zer et Siem 10,00 (RenbIes) nee ARRIBTOUME NE nee (Échinodermes)."#Pambert "#7". (Mollusques)....... Detrahrer (Reptiles) Case AE RAR ER (Holothuries). NVALCORE RE. Ut PR TON MAO ANE) NE ST 0 0 OPA ROUE DIE (Foraminifères).. SCHUDEr LR UE » er tHer AL eL Batel ee (Trilobites)...... MAalCOtt een (Poissons) Aer: Brannencr nie : (Mollusques).….. Cossmann "700 (Rudistes) see" =Douvilé errant (Molusques) ee 2/Cossmann, PS0" (Céphalopodes) ... v. Arthaber ..... (Insectes) ... Hands SANS » ADR A DS PL eee taie (Trilobites)...... Mestércarde nets DR ee MacOS (Bryozoaires) ..... Ray Bassler He (Reptiles) were M EN Sn SA RE (Insectes) PER HVHandliesCh EN D Me de Ai DAS MR EU (Brachiopodes) HORS TER EN PRESS (Foraminifères).. DouViE eee (Mollusques). .. Gossmann:#17"02% DÉC EMT Dae Re NVTamer rene DÉRRR UR R es Guides rame » Cossmanns rase 2r (Polypiers) 0000 HNOzat RPM (Crustacés) 0e Walcott ..... (Boraminieres) MSC Der te EP EAN (Mollusques) ...... De bourre. z »» Se DRAP EE Te) ee (Echinodermes) re: Mlambhent crue Cr, (Mollusques) ...... Dictaremer ner eEn (ENSEC ER CPP RE Handirsche "+270. (Braémopodes) ae Wellen Pre ee enre (Mollusques)..... De Bourne Let » A ORAN OIONNe 2 Helene ete ete (Echinodermesl/--##bampert" 027.00 Gravieropsammia . Gregorioiscala..... Goyremys een Habelia ere Hamburgia ...... Heleophilus.... .. Helopanoplia . Hemigyraspis .... Henmulepton 7 Hemispondyla..... Himalayites HirLoscala 5 Homotrema ...... Hoplocheilina. . Hurdia Inæquipecten ..... InoHVIa ete Koninckopora. ... Kritosaurus....... EMISCAla rene Pagsania st Lameereites..... Lasæinas eee Lasæokellya ENISTAR ER EEE LIMNOSCE LIDÆ.... Limnoscelis ...... Limulaya......…. one men iSaniarrene à Longiscala Lophiobunodon... Pouisiella "027 LYGOBIIDÆ Lygobius ss... Mackenziar Mallisonia . Mammiscala Marrellameee MARELLIDÆ..... da ….... ») (Polypiers) ..... (Mollusques) ...... (REDUIES ACTE (Trilobites)... ... (Brachiopodes ..... (Reptiles) (Poissons). (Repules) #2 (Erilobites) #7 70e (Mollusques).... (REpDLIES) Rene (Céphalopodes)..... (Mollusques)....... (Foraminifères)..... (Bryozoaires). (Crustacés) 755. .0 (Mollusques) ee... (Mollusques) ..:.... HEnobites) eee (Crustacés). ») se... . (Bryozoaires) (Reptiles) ss... 0e. (Mollusques) IHolothuries) (EnSeCteS) ee (Mollusques » (Trilobites) (Reptiles) » esse .. see. COUR NONOES ESP OEEEO (Crustacés). ....... (INSECLES) TR Re ChEtlobites) re (Mollusques) (Mammifères) ...... (Holothuries). ..... (Insectes) » ss... (Holothuries)....... (Erlabites) ee 200 (Mollusques) (Trilobites) ae ce elle ..... « De Boury.. Dé Boryr eee Cerulli-Irelli .. … ») 0 sn es e est. ayons Amon Walcott .... Weller .. Broom Raymond rer JeÉelEMEREsS Se ners (ONE EE 0... Ses... see De Boury ss... LOT OU De HS ne AU Walcott..... Rohwer .. Walcott CROOOEC sr... ss. _….... D AE Mo Abe ne à Dé-Boury:> 20 Walcott eee .... » 1910. 244 1944. 474 1910. 244 1910. 245 1940. 192 1912. 245 1908. 247 1910. 275 1911. 96 1909. 216 1909. 216 1908. 27 1910. 217 1911. 253 1809. 217 ie 262 1890. 244 19410 418 1914. 50 1912. 274 1906. 216 1506-08 218 1911. 159 1912. 274 1910. 27 1912. 270 1910. 2164233 1910. 244 1911. 446 ANT 145 1910. 253 1911 253 1941. 459 1911 1911 8 AJ. 463. 1908. 218 1911. 159 1940. 245 1908. 246 1911. 146 1918. 20 1908. 20 1911. 146 1912. 275 1910. 245 1912. 275. 275 Ve 3 — 283 —. MecECyon. :. ... (Maramifères)...., Sel. et Blanck...:.... ” Melinophlebia .... (Insectes) ..... LH Handireche#r 10e Re - MENOPYGiNE ..... - (Echinodermes).. . Lambert..... done MESIDOIEINI ....… (Crustacés)... ... . Racoy. et Sevastos.. .. _ MEsoNAGIDx.. (Trilobites).. ..... MWalenbl®s ne" … MESOPHONIDÆ .... (Crustacés) .... .. ANSE LOS pe _ Mesophonidea .. DER de DRAP EUR NÉE EU _ Mesophonus....... OR P de PP eee dater _ METAMMIDA. .. (Horaminiteres) : | Schubert... .... _ Microbunodon. ... (Mammifères). ... Depéret. ...., .... de -Microcleidus ...... (RepDHIES) EE Malone sn Microloripes....... (Mollusques).:: 0.7 Cossmann:....... ... - Microsauria.. .... en D ns JRelene Mo mr ÉAbAeEtiA (Foraminifères) . . Schubert ..... No Minutsicala........ (Mollusques) . .... DéSBour rene Miskoa.......... (Annélides)... Malcobae ere 5 Miskoia .... ee. D one D es Ce MISKOIDÆ ... ..... tee DA a Ne Molania”...: (Trilobites de RS SR ce Moorefieldella . (Bracmonodes "Girl 2 me Myorycies ”. (Mammifères). ... Dore ren 7 Naïadochelys...... (Amphibiens)... EPA RP OR re _ Naomichelys. .... » A Re M RE cs MN rAOie.e :..... (Crustacés) ....... PANAICO er RS NARAOIDÆ . ..... DS ee De ee date à DNarenma:. :. . (insectes)... Handliesehe Pere NARKEMIDÆ. ..... » Here DA ie ne - Nematotrypa. ..... (Bryozoaires) Ras Basset _ Neotrigonia ....... (Mollusques).. .... Cossmanne 2e re _ Nephrolepidina.. (Roramimieres) 20 Douvillé ere D NEvadiO Le 2... (Trilobites) .. MOlCOLPE Re Muadiseala =... .: (Mollusques)...... Derbourys etre Nordenskjôldaster.. (Echinodermes) . Pape cer PNortonella:?..,... (Insectes)... A Rohwer ... Dar 7... (Grustlacés) are NVAalCOR RP EE Blneoras 6.7 (Céphälopodes) 2 Puckmantie esse PR Annélides)::" 2 NValCoth en Re Onychoceras ...... (Géphalopodes).-"-Münstont es een ÉOpAbinia :::.:.... (Crustacés)s 44... Walcath me st Opabiniidæ ....... » PRO A DIRE ASP NE D OPATINE .: -..... (Mollusques)...... Cossmann enr Ovemoverperontinæ (Reptiles)... ..... Schwartz ........ - Opiliotarbus. ..... (Arachnides)...... POCOCR NS NA …._ ORBIJOIDINÆ.... , (Foraminifères). SILVER EU Ne. à Oriocrassatella ... (Mollusqués).... . Ether.et Brown. .... _. Ottawacrinus. (Behinodeimes) 1, Springert. 7/2... MOMo at... (Monélides)::52.210 Walcother. Li... ; MOPTOID AE 6 DRE RENE LEA DIE DAME Et OP Neue MPYyCerites:.. .,.. (Céphalopodes).. LITE Nr CN En HO raropodæ.....,. (Crustacés)... :.. Carp. et Swain....... Pallingeria Papyriscala. ...... Paragoceras....... Paralogopsis ...... BEAChÉN EE 00 Pericalyphe Pessopteryx . Pessosaurus ,.. .. PÉYEOUR sun 4 PVO dame PISROIA TE ET ra va Platymylacris . Plesioacirsa . ...... Poliocaris.: : 1.2. Poliophageus...... POLIOSAURIDÆ . Poliosaurus....... PORCELLANEA..... Porpoceras........ Posttornoceras ... Præovibos .....… PTOACITSA ee Proavites ... Prenkites ........ Procampylæa ..... Procarnites ..,..... Prochoroptera .... PROCHOROPTERIDÆ Proscalar 0 Protoblattoidea.... Protoidea......... PROTOLAMPADIDÆ. Protomelecta...... Protopecten.:.: Protopites tt". ProtnbArr eee : Pseudocimbex. ... Pseudohauerites... Pseudolingula..... Pseudorbitolina ... PSEUDOSIBIRITES Pseudosirenites. . Pasnoides se: Pyramiscala....... Pyriporella........ TRE RS PRES, De el Re — 284 (AfMHoDites). 2 (Mollusques) (Annélides) (Mollusques)....... (Céphalopodes) . (Insectes) (Trilobites) ....... (Insectes. 2 (Répulés) #3 s , A AT Le (Mollusques)....... (Méduses) ......... (Annélides)........ RAS er et LOUE AS (Brachiopodes)..... (Insectes (Mollusques) ...... (sectes een DNA TE Get ete Une (Reptiles)... DAT er de Male dois (Foraminifères).... (Céphalopodes)..... se... ss... _..... » .... (Mammifèree)...... (Mollusques) (Cephklopodes) . , » On (Mollusques)...,... (Céphalopodes).. .. Insectes} #0 DÉRESES ARC Nb (Mollusques). .. .. (Foraminifères) ...…. (lasectes ) enr (Crustacés) nee (Echinodermes). .. (insectes) "tre ; (Mollusques). ..... (Céphalopodes) . .. (Mollusques) .. (Insectes) Area (Céphalopodes) . (Brachiopodes): . (Foraminifères) .. (Céphalopodes) .. » se (Brachiopodes) .... (Mollusques) ...... (Bryozoaires)...... Handlirsch ... ... Walcott. Handlirsch Wiman ... ss ss... os... . DePourys 47. Kirkaldi...... AA CCC CCC EC CE) Wedekind ......... : Standinger . Cossmann........... ss se. DER CE Va EU a re Ce Poe Cossmann........... Schubert..... ...... Racovw. et Sevastos.... Lambert TERRES En RONWEr SR A RRRS NES de. | Donnallé ee DR ere eee eee lale tele Melle en, Ses CARE TRES — 285 — Resticuliscala...... (Mollusques) ..... De BeuRyie thus 1910. Reteocrinus....... (Echinodermes). .. Springer... .......:. 1911, Rhabdechinus .. . * » car Hanbente re ta ee 1914. Rhetechelys....... (Reptiles... EAN A D or 1908. Rhynchotreta . .... (Brachiopodes)...: : Weller :: :..:.:.. OA Rowleyella.. ..... » Re D Or M te 1911. SA Dinar. 220 (Rudistes). PaALOMAL TEE MMS 1908. Scanchoilia. .. ... (Crustacés)... MValcottar sn er MR) SECAM... (insectes) ee HandlirsCh}, 0. 1911. Schizoramma...... (Brachiopodes er Færster tn re _ 1912. Schuchertiella .... (Insectes) ........ Handlirsch........ SM A SANS ERRIELLIDAÆ 20 D |... » EE EE CHR Schultzicrinus..... (Echinodermes) "Springer. 2... 1911. SCHZ'ZOSTOMA..... (Foraminifères).:.. Schubert... ; :.. 1911. SCUtUMNA:......2. (Mollusques) . .... Cossmann........... 1912 SEIRIERIA (Annélides'....... AVAICORÉ RENE PAS ELLE | Semierycina ...... (Mollusques) ..... Monterosato.... AO Shumaxdella....: (Brachiopodes)...:. Weller.. ..: ....... 1910. DIOTE VIA... 20 (Crus ACER WW aleott 4 pe ne 1914. SEDNEVIDÆ. .:..... (Crustacés) ...... Malcotti seen 1911. STONES tnsectes) ess Handlirsch® #0 1911. Similivenus.. . ... (Mollusques).. ... Cossm. et Peyr....... 1914. Sodaliscala ........ DE EE ne DÉBouryis pra 1910. Spilomastax....... finsectes) nee Handlirseh 75%. 49 Sporadotrema ..... (Foragninieres)"#"Hicksons rene 1911 SÉRIMA EE... 2 » SCRUDELTE RS 1911. Stenodictyoneura .. (Insectes)... ..... Éériche nine 1914. Sthenarosaurus .... (Reptiles)........ NNATSOR I NS PNR 1909. Striastiscala ...,.... (Mollusques)..... De BouryinrMeinaer 1910 Stylocapsa. .. ...,.. (Radiolaires)...... PEINE A EE SNS 1910 Subuliscala........ IMOlUSqUES) RE DES BOULy PENSE 1910 Syntonoptera...... CHTISECEES) re. Handlirsch..... ..... 1911 SMVIONOPTHRID ES 1005 4) Jun... NRA ETC RER à Ne À 19114. Sypharoptera ..... DR Rd Ans MANS Ce en 1911 SYPHAROPTERIDÆ. . De ne D RS A TA CR 1911 Sypharopteroidea UMR ES Ce ee D MA LE du 1911. SYTINgiUM ...::.. . (Radiolaires)..... BTINCIDIE RSS CE 1910. Teleocoris......,.. (Insectesi......., Kirkaldi, henri 1910. BÉPESTOMA:. .:.:,: (Foraminitères).-#/Schuberti en ter . 1911. Temnotrionyx ... . (Reptiles) ........ HAVE pe ER A Lee 1908. Terebripirena...... (Mollusques) ....:. (Cossmann... ..... 1912 Héretinass DAT Emi Ne DAT M Le 1912. HPhacmerd : (bBrachiopodes)... Wellern., 12020 1910. Dextiscala . (Mollusques) .,... De BOUTYR Mer UE 1940. Thamias ,.... M AUPOISSONS SH ERN NE PTATTIER AE PU nee 1906. Mises 02 (Repüles). 2: AN PRE le 1906. Thylacella. ........ (Unsectes) 22770 Enderlein....... DEC A IE LS Timorella ....... = (Gœlentères)...:2 GERS one 1909. Tomicosaurus ..... (Reptiles): 7... (ES LC NN END 1907. Mont, (Trilobites).... .. NVAlrobte ER ane, 1912 Torquatiscala. ..... (Mollusques)..... HeBoury WE Tee), 1910. Tremagasterina ... (Bryozoaires)... CAEN er ARS 1911. 245 —; 286 = Trochiloidea....... (Brachiopodes)® =. Gortani "1 1914. Tschernyschewia... (Brachiopodes)...:. Stojanow ...... eee AOUE Ündiscalae227 5% (Mollusques)...... De Bouty-e220 778 1910. Ventricoloidea.... (Mollusques)...... Sacco...... RÉ 1900. Vernedia} "3200. DR Mazeran: 5702 1: AE VriMania ne (Céphalopodes) = e nle Es 07 4 r 1910-11 Vocdesia 7 7 (Trilobites)........ Raymond 7". 1910. NNanneria, #77 (Trilobites)= 2202 Walcoil enr a 21400 NVADUA RER (Crustacés)...... : DÉS AE EM 149107 MAPRIDAE EE e .7 D ossi. » PR PE 1912 VV Een EEE (Annélides)#72 DÉMARRER RS . 1911 WIWAXIDÆ ....... DR DATE A De oc 1914. Worthenella ...... D de Re » Re il. Xipheroceras....... (Céphalopodes).... Buckman............ 1911. Vohoias rame (Crustacés) 2.2 Malone ee 1912. 3° Table alphabétique des rectifications de Nomenclature spécifique faites dans ce volume pour cause de double emploi. aculeata (Avicu a) Bittner, non Holz. — prænominata Cossm. aculeata (Delphinula) Zekelii non Reeve — Zekelit (Trochus) Gossm. acuminatum (Loxæonema) Perner — aciculare Cossm. acuta(Turritella) Briart etCorn., n. Mayer — Corneti Cossm. æqualis (Cylindrites) Wilson — Wilsoni Cossm. affinis (Lucina) Tate, non Eichw. — balcombica Cossm. affinis (Solar 'ella) Oppenh., non Jeffreys — Oppenheimi Cossm. affinis (Turritella) Hupé, non Muller — Moærickei Cossm. alba (Natica) Bræsamlen, n. Pot. et Mich. — Bræsamlen: Cossm. ambiqua (Mitra) Friedberg, n. Swainson — Ffrriedbergi Cossm. anceps (Dentalium) Menegh., non Sow. — Vinassai Cossm. angusta (Lima) Reuss. non Bu. — Gosaviensis Cossm. angusta (Nacula) Doncieux, non Philippi — Doncieuxi Cossm. angastata (Oliva) Tate, non Marratt. - — prænom'nata Cossm. arabica (Voluta) Mayer, non Gmelin — Beadnelli Newton. attenuatum (Cerithium) B.D D.n.Forbes — Bucquoyr Cossm. bicinctum (Cerithium) Greppin, non Br. — ditropis (Procerithium) Cossm. costata (Pleurotoma) Eichw. ron Pennant — Erchwaldi (Raphitoma) Friedb. costulata (Lima) Dall. non Rœmer — Daili Cossm. Dumasi (Lima) Cossm. non Pictet — commutala Cossm. Kobyi (Lima) de Lor., non Greppin — rauracica Cossm. Lamarcki (Meretrix) Ag. = Peyroti Cossm. nitida (Avicula) Verrill, non Forbes — Verrilli Cossm. obliqua (Bulimina) Terq. non d’Orb. — Terquemiana H. À. & E. ornata (Spiroloculina) Terq., non d'Orb. — Terquemiana H. À. & E. parvula (Thracta) de Lor , non Desh. — microconcha Cossm. ponderosa (Nerita) de Lor., non Piette — wrsicinensis Cossm. rustica (Arca) Contej., non T, & H. — Contejeani Cossm. Stuzti (Terebratula) Haas, non de Trib. — Æaast Rollier. transversa (Arca) Greppin. — commutata (Beushausenia) Coss. triangularis(Cypricardia)Mérian,n.Terq. — Greppini Cossm. Imp. Dubois et Bauer, 37, rue Saint-Lazare,Paris PNA AE Er REVUE CRITIQUE PALÉOZOOLOGIE ORGANE TRIMESTRIEL publié sous la direction de Maurice COSSMANN avec la collaboration de MM. F. CANU, G.-F. DOLLFUS, H. DOUVILLÉ, R DOUVILLÉ, L. FAUROT, M. FILLIOZAT, J. LAMBERT, P. LEMOINF, E. MASSAT, F. MEUNIER, H.-E. SAUVAGE, SILVESTRI, À. THEVENIN, P. BÉDÉE. SEIZIÈME ANNÉE NUMÉRO |! — JANVIER 1912 Prix des années antérieures, chacune : ÆO@ fr. (Sauf la première année 1897 qui ne se vend plus séparément) Le prix de la collection complète et presque épuisée des quinze années est fixé de gré à gré. PRIX DE L’ABONNEMENT ANNUEL : 10 FR. j ( ] l DIRECTION ET RÉDACTION : ADMINISTRATION : M. COSSMANN FICKER, éditeur Hiver : 110, Faub. Poissonnière (Paris) 6, Rue de Savoie. Patis (VI) LOLZ PUBLICATIONS DE M. COSSMANN Catalogue illustré des Goquilles fossiles de l’Eocène des environs de Paris. — Le cinquième Appendice en préparation. BestdeumAppendices De Breuil Essais de Paléoconchologie comparée (1895-1906). Les huit premières livraisons ‘ensemble "fn "tenir Antennes tn AIS A OT Sur quelques formes nouvelles ou peu connues des faluns du Bordelais. — Assoc. Franc. (1894-1895), 3 PL. Ensemble. . . : . : 6 fr. Mollusques éocéniques de la Loire-Inférieure. — Bull. Soc. Sc. nat. de l'Ouest. 3 vol. L'ouvrage complet, avec tables, 56 PL : . : : 100 fr. Observations sur quelques Coquilles crétaciques recueillies en France. — Assoc. Franc. (1896-1904). 6 articles, 21 PL . . . : : 45 fr. Revue critique de Paléozoologie. — Prix d'abonnement. . . 10 fr. Table des 10 premières années de la Revue critique (1897-1906) 5 fr. Description dOpSHobranCRe éocéniques de l'Australie du Sud. — ram RO SOC AANdÉlAIdeNMSOT PONS DE EPIARE NN EEE EAN 3 fr. Estudio de algunos Moluscos eccenos del Pirineo Catalan. — Bull. Com. del Mapa Geol. de Espana (1898-1906), 32 p. 8 PL ©: : à: = à 8 fr. Description de quelques Coquilles de la formation Santacru- zienne en Patagonie. — Journ. de Conchyl. (1899), 20 p., 2 PI. 3 fr. Faune pliocénique de Karikal (Inde française). — 3 articles. Journ. de Conchyl. (1900-1911), 85 p., 10 PI., avec table du 1% vol. . : . . 15 fr. Etudes sur le Bathonien de l’Indre. — Complet en 3 fasc. Bull. Soc. Géol. de Fr. (1899-1907), 10 p., 10 PL dont 4 inédiles dans le Bull. =: 15». Faune éocénique äu Cotentin (Mollusques). — En collaboration avec M. G. Pissarro (1900-1905). — L'Ouvrage complet (51 PIL.), avec tables. 80 fr. Additions à la faune Don Fons — Institut Egyptien MOOD) STEP SUD RIRES À NAT Sur quelques grandes Venciicardes de rocéhe. — Eat, Soc. Géol. Fr. (1902), avec figures. À QE 1 fr. Note sur l’Infralias de la Vendee) — B.S G. k. (1902- 1904), 5 PI 7 fr. 50 Sur un gisement de fossiles donne près de Courmes (A-M.). — B..S: G. KE. (1902). — Ann. Soc. Sc. Alpes-Mar. (4905), 3 PL "5 Descriptions de quelques Pélécypodes jurassiques de France, (1903-1906), 3 articles, 6 PL. : - l À nement) le. ES) Note sur l’Infralias de En chiens -sur- “Meuse (1907), 4 PL "8" fr. Note sur le Callovien de Bricon (1907), 3 PL . . . . . . . 5. Le Barrémien urgoniforme de Brouzet-les-Alais (Gard). — Mém. Pal. Soc. Géol. de Fr. (1907), 6 PL. et fig. A propos de Cerithium cornucopiæ (1908), 1 PI. in-4. . . . 83 fr. 50 Note sur le Charmouthien de la Vendée (1908), 2 PI. in-se. . 8 fr. Iconographie complète des Coquiiles fossiles de l’Eocène des environs de Paris. (1904-1911) T. 1 et les trois 1° fasc. du T. IL. 4100 fr. Pélécypodes du Montien de Belgique (1909), 8 PI. in-4°. Conchologie néogénique de l'Aquitaine. — Pélécypodes: les trois pre- miers fase., (1909-1911) in-4° avec 28 PI, 3 cartes. table du 1° volume. 65 fr. \The Moll. of the Ranikot serie. I. (1909), S PL. in-40. Calcutta. Description de quelques espèces du Bajocien de Nuars (1910). 1 PI. 2 fr. 50 S'adresser à l’auteur, 110, Faubourg Poissonnière, Paris(X°). Envoi franco contre mandat-postal. Gustave FICKER LIBRAIRIE GÉNÉRALE ET INTERNATIONALE 4 et 6, Rue de Savoie. — PARIS H. BERNARD LES OISEAUX observés dans l'Ain Atlas de 34 pages 32/25 %, contenant l'indication de 285 espè- ces, leur nom vulgaire et leur nom en patois du pays, leur degré de rareté, leur migration, la forme, la couleur et la dimension des œufs, la nidification, la nourriture et des observations particulières. PRIE ON CU TRE) RE Du même auteur MONOGRAPHIE des POISSONS DE L’AIN Description de 44 espèces Brochure 25/16c", de 36 pages, avec une earte : 1 fr. 50 Pierre KENNEL Docteur ès-Sciences Contributions à l'Étude du Développement et de la Résorption de la MOELLE OSSEUSE DES OISEAUX Vol. 25/16 °% avec graphique et 6 planches hors texte, dont 4 en couleurs . . . . 4francs REP RSS PP TR En à à à PEN TR EUR go PR VER TE VE EE DT 2 NO RTS a é < DATE RTE = Ter ever CES eee ad rural till D PS ER art 1eme Ti 2e ti Re FT DORE EEE CN & % pra r ps rés pre Ar La mit: CL LORPEn ANS TE RS VE ETE eER Gustave FICKER LIBRAIRIE GÉNÉRALE ET INTERNATIONALE 4 et 6, Rue de Savoie. — PARIS VIENT DE PARAITRE LA BIEVRE __ autrefois et aujourd’hui par À. BÉRY Un vol. 18/12 °%, avec 6 hors-texte, broché : 5 francs VIENT DE PARAITRE L'AURORE BORÉALE Théorie et lois héliodynamiques Nouvelle théorie de l'aurore, présentée le 23 mai 1910, à l Aca- démie des Sciences, par le Contre-Amiral DE KÉRILLIS, membre de la Société d'Océanographie du Golfe de Gascogne, Major-général à Rochefort. Un vol. 22/14, illustré de nombreuses photogr it et de croquis. Br oché : 10 francs SUR LES ROUTES D'AFRIQUE (De Port-Etienne à Abomey) par Étienne RICHET Un vol 18/12 "broché 10 1 4034 90 LA FRANCE AU CONGO Problèmes actuels. — Un Programme par Étienne RICHET Brochure 25/16@% 2. Trance Publication officielle LES ORIGINES DIPLOMATIQUES de la Guerre 1870-1871 Recueil de documents publiés par le Ministère des Affaires étrangères, suivi d’un Rapport de M. Joseph Rernacn, Président dela Commission. Cette belle publication, qui fait le plus grand honneur au Ministère des Affaires étrangères, comprendra vraisemblablement de huit à dix volumes. Les quatre premiers ont paru. Chaque volume 22/14 %, broché : 7 fr. 50/5 fr. 65 PUR CES CAD CN PACE ARE cu APE ON ET Em RS Le VE 4 PAS» 2 RNA X . 5 » NX : N REVUE CRITIQUE PALÉOZOOLOGIE publié sous la direction de Maurice COSSMANN avec la collaboration de MM. F. CANU, G.-F. DOLLFUS,H. DOUVILLE, R. DOUVILLÉ, L. FAUROT, M. FILLIOZAT, J. LAMBERT, P. LEMOINE, E. MASSAT, F. MEUNIER, H.-E. SAUVAGE, SILVESTRI, À. THEVENIN, P. BÉDÉ. SEIZIÈME ANNÉE NUMÉRO 2 — AVRIL 1912 Prix des années antérieures, chacune : Æ © fr. (Sauf la première année 1897 qui ne se vend plus séparément) Le prix de la collection complète et presque épuisée des quinze années est fixé de gré à gré. 10 FR. PRIX DE L’ABONNEMENT ANNUEL : PARIS DIRECTION ET RÉDACTION : ADMINISTRATION : : M. COSSMANN jee ‘ / k se e A FICKER, éditeur d/ Hiver : 110, laub. Poissonnière (Paris) 4 $ D . D ile : y Eté : 163, Roule de Saint-Leu (Enghien-les-Bains) 0, Rue de Savoie, Pactis (VF) 1) LU À | 74 1 YF 1912 A A4 1É 4 ( Ÿ \ / | IP (IN | A! d | | PUBLICATIONS DE M. COSSMANN Catalogue illustré des Coquilles fossiles de l'Eocène des environs de Paris. — Le cinquième Appendice en po Les deux Appendices III el IV réunis. . . . : NOTE ES OT Essais de Paléoconchologie Cora (1895 1906. Les huit premières livraisons ensemble . . . . . . . : ee 7/0) NE Sur quelques formes nouvelles ou peu connues des faluns du Bordelais. — Assoc. Franc. (1894-1895), 3 PI. Ensemble. . . . . . 6fr. Mollusques éocéniques de la Loire-Inférieure. — Bull. Soc. Sc. nat. de l'Ouest. 3 vol. L'ouvrage complet, avec tables, 56 PL . . . . 100 fr. Observations sur quelques Coquilles crétaciques recueillies en France. — Assoc. Franc. (1896-1904). 6 articles, 41 PI . . . . . 15 fr. Revue critique de Paléozoologie. — Prix d'abonnement. . . . 10 fr. Table des 10 premières années de la Revue critique (1897-1906) 5 fr Description a éocéniques de l'Australie du Sud.— Trans. Roy. Soc. Adélaïde (1897), 21 p., 2PI. . . . . A RIT Estudio de algunos Moluscos eocenos del Pisinéo Catalan. — Bull. Com. del Mapa Geol. de Espana (1898-1906), 32 p. S PL . . . . . 8 fr. Description de quelques Coquilles de la formation Santacru- zienne en Patagonie.— Journ. de Conchyl. (1899), 20 p., 2 PI. 8 fr. Faune phogenique de Karikal (Inde française). — 3 articles. Journ. de Conchyl. (1900-1911), 85 p., 10 PI., avec table du 1° vol. . . . . L'EST Etudes sur le Bathonien de l’Indre. — Complet en 3 fasc. Bull. Soc. Géol. de Fr. (1899-1907), 70 p., 10 PI. dont % inédites dans le Bull. . 15 fr. Faune éocénique du Cotentin (Mollusques). — En collaboration avec M. G. Pissarro (1900-1905). — L'Ouvrage complet (51 PI.), avec tables. 80 fr. Additions à la faune RUE dE — Institut Egyptien MOD) STD SPL : 1e Er, Sur quelques grandes Méncricoraes de PEocène — Bull. Soc. Géol. Fr. (1902), avec figures. . . ! CURE 1 fr. Note sur l’Infralias de la Vendée. — RS F. (1902- 1904), 5 PI. "7 fr. 50 cu Le gisement de fossiles a près de Courmes (A.-M.). — . G. F. (1902). — Ann. Soc. Sc. Alpes-Mar. (1905), 3 PL . . . . 5 fr. cr de quelques se pose je de France, (1903-1906), 3 articles, 6 PL . . . . DR ER eee in it Note sur l’Infralias de a ae Mons (1907); "API 3". Note sur le Callovien de Bricon (1907), 3 PI . . . . . . . 5fr. Le Barrémien urgoniforme de Brouzet-les-Alais (Gard). — Mém. Pal. Soc. Géol. de Fr. (1907), 6 PI. et fig. À propos de Cerithium cornucopiæ (1908), 1 PI. in-4. . . . 8 fr. 50 Note sur le Charmouthien de la Vendée (1908), 2 PI. in-$8. . 8 fr. Iconographie complète des Coquilles fossiles de l’Eocène des environs de Paris. (1904-1911) T. I et les trois 1 fase. du T. II. 100 fr. Pélécypodes du Montien de Belgique (1909), 8 PI. in-#°. Conchologie néogénique de l'Aquitaine. — Pélécypodes: les trois pre- miers fasc., (1909-1911) in-4° avec 98 P1., 3 cartes, table du 1* volume. 65 fr. The Moll, of the Ranikot serie. I. (1909), 8 PL. in-40. Calcutta. Description de quelques espèces du Bajocien de Nuars (1910).1P]. 2 fr. 50 S’adresser à l’auteur, 110, Faubourg Polissonnière, Paris(X°). Envoi franco contre mandat-postal. Gustave FICKER LIBRAIRIE GÉNÉRALE ET INTERNATIONALE 4 et 6, Rue de Savoie. — PARIS H. BERNARD LES OISEAUX observés dans PAin Atlas de 34 pages 32/25 %, contenant l'indication de 283 espè- ces, leur nom vulgaire et leur nom en patois du pays, leur degré de rareté, leur migration, la forme, la couleur et la dimension des œufs, la nidification, la nourriture et des observations particulières. Re n N 2 ir DO PRET Du même auteur MONOGRAPHIE des POISSONS DE L'AIN Description de 44 espèces Brochure 25/16°%, de 36 pages, avec une carte : 1 fr. 50 Pierre KENNEL Docteur ès-Sciences Contributions à l’Étude du Développement et de la Résorption de la MOELLE OSSEUSE DES OISEAUX Vol. 25/16" avec graphique et 6 planches hors texte, dont 4 en couleurs , . . . 4 francs CA TA O DIE L'URL AN Gustave FICKER LIBRAIRIE GÉNÉRALE ET INTERNATIONALE 7 4 et 6, Rue de Savoie. — PARIS VIENT DE PARAITRE LA BI E V RE autrefois et aujourd’hui par A. BÉRY ; Un vol. 18/12, avec 6 hors-texte, broché : 5 franes VIENT _DE_PA RAITRE L'AURORE BORÉALE Théorie et lois héliodynamiques Nouvelle théorie de l'aurore, présentée le 23 mai 1910, à PAca= démie des Sciences, par le Contre-Amiral DE KÉRILLIS, membre de la Société d'Océanographie du Golfe de Gascoene, Major-général à Rochefort. Un vol. 22/14, illustré de nombreuses photographies et de croquis. Broché : 40 francs SUR LES ROUTES D'AFRIQUE (De Port-Etienne à Abomey) par Étienne RICHET Un YoE1842% broché 45 S 1609 LA FRANCE AU CONGO Problèmes actuels. — Un Programme par Étienne RICHET Brochure 250" lame Publication officielle LES ORIGINES DIPLOMATIQUES de la Guerre 1870-1871 Becueil de documents publiés par le Ministère des Affaires étrangères, suivid un *#apportde M.Joseph ReInAcCx, Président de la Commission. Cette belle publication, qui fait le plus grand honneur au Ministère des Affaires étrangères, comprendra vraisemblablement de huit à dix volumes: Les quatre premiers ont paru. Chaque volume 22/14, broché : 7 fr. 50/5 fr. 65 ki j oi éx Ce HR me En à DA D ADR NT PAR Te M BON 7e POP PT SR DT AUX Ur 4 4 4 4 4 3 TE F. : y L E F, £ LE TE Lot ad Sd ha di in ÉD 5 4 A a pe I Hide, ele outil An EE PEN PAT AP RE NERO AO ED ET ue ON ST KR EPEE ad)» gl à (EDS "EN dé er di jets GR ot CE de d REVUE CRITIQUE LÉOZOOLOGIE ORGANE TRIMESTRI EL Publié sous la direction de Maurice COSSMANN % avec la LL brution de MM. F. CANU, G.-F. DOLLEFUS, H. DOUVILLÉ, R. DOUVILLÉ, L. FAUROT, M. FILLIOZAT, J. LAMBERT, _ P. LEMOINE, E. MASSAT, F. MEUNIER, H.-E. SAUVAGE, SILVESTRI, A. THEVENIN, P. BÉDÉ SEIZIÈME ANNÉE NUMÉRO 3 — JUILLET 1912 Prix des années antérieures, chacune : 10 fr. (Sauf la première année 1897 qui ne se vend plus séparément) Le prix de la collection complète et presque épuisée des quinze années est fixé de gré à ‘gré. PRIX DE L'ABONNEMENT ANNUEL : 10 FR. DIRECTION ET RÉDACTION : ADMINISTRATION : : M. COSSMANN FICKER, éditeur Hiver : 110, Faub. Poissonnière (Paris) ë 6, Rue de Savoie, PARIS (vi) é: 16.3, Route de St-Leu (Enghien-les-Bains) 1912 PUBLICATIONS DE M. COSSMANN Catalogue illustré des Coquilles fossiles de l’'Eocène des environs de Paris. — Le cinquième Appendice en préparation. Les-deur'appendicesTiliet IV réunissait 05 A PR ERNES RES RETReR 25 EE Essais de Paléoconchologie comparée (1895- Les neuf premières Livraisons tensemphie es CAS RER LA OUEN RSR Re 200 fr. Sur quelques formes nouvelles ôu peu connues des faluns du Bordelais. Assoc: Franc./(1894-1895)"8-P1L; Ensembles. 7002 PCA ee 6 fr. Mollusques éocéniques de la Loire-Inférieure. — Bull. Soc: Sc. nat. des l'Ouest, 3. vol. L'ouvrage complet, avec tables, 56 PL............ 100 fr. Observations sur quelques GCoquilles crétaciques recueillies en France. — Assoc” Franc: (1896-1904): 6’articles TL PIS." CENT OT PE 15 fr. Revue critique de Paléozoologie. — Prix d'abonnement............ 10 fr. Table des 10 premières années de la Revue critique (1897-1906)...... LEE Description d’Opisthobranches éocéniques de l’Australie du Sud. — Trans. Roy: Soc Adéldide (1897); 21/p 2 PL EEE See Jr Estudio de algunos Moluscos eocenos del Pirineo Catalan. — Bull. Com. del Mapa Geol. de Espana (1898-1906), 32 p., 8 P1................ 8 fr. Description de quelques Goquilles de la formation Santacruzienne en Pata- gonie, — Journ. de Conchyl. (1899), 20 p., 2 PL.............. eee 3 fr. Faune pliocénique de Karikal (Inde française). — 3 articles. ue de Conchyl. (1900-1911), 85 p., 10 PL., avec table du 1% vol........... 5 fr. Etudes sur le Bathonien de Pindre. — Complet en 3 fasc. Bull. Soc. Lei de Fr. (1899-1907), 70 p., 10 PL dont 4 inédites dans le Bull..:..... 15 fr. Faune éocénique du Cotentin (Mollusques). — En collaboration avec M. G. ‘ Pissarro (1900-1905). — L'Ouvrage complet (51 P1L.), avec tables.. 80 fr. Additions à la PME nummulitique d'Egypte. — Institut Egyptien (er DD D PILE eue ee RS es dd RAR AU ER RROE ESS Sur quelques grandes Vénéricardes de l’Eocène. —— Bull. Soc. n me (HO) AMC HEURES TE SE AE RER SR ANNE ETS EEE 1 fr. Note sur l’Infralias de la Vendée, — B.S.G.F.‘(1902-1904), 5 PL... 7 fr. 50. Sur un gisement de fossiles bathoniens près de Courmes (A.-M). — B.S.G.F. (1902). — Ann. Boc. Sc. Alpes-Mar. (1905), 3 PL........... Dire Descriptions de quelques Pélécypodes jurassiques de France (1903 RE Hartnoless ee PIS ER RE RE NN EC TIRE RERE G fr. Note sur l’Infralias de Provenchères-sur-Meuse (1907), 4 PL......... F fr Note sur le Callovien de Bricon (1907), 3 PL:....................... D'ic Le Barrémien urgoniforme de Brouzet-les-Alais (Gard). — Mém. Pal. Soc. Géol. de Fr. (1907), 6 PL et fig. A propos de Cerithium cornucopiæ (1908), 1 PI. in-4°............. 3 fr. 50 Note sur le Charmouthien de la Vendée (1908), 1 PL. in-4°........ 8 fr. Iconographie complète des Goquilles fossiles de l'Eocène des environs de Paris (1904-1911) T. I et les trois 1° fasc. du T. IL............. = 100 11-006 Pélécypodes du Montien de Belgique (1909), 8 PI. in-4°. Conchologie néogénique de l’Aquitaine. — Pélécypodes : les trois premiers fasc., (1909-1912) in-4° avec 28 PL, 3 cartes, table du 1* volume.. 65 fr. The Moll. of the Ranikot serie I. (1909), 8 Pl in-4. Calcutta. ; Description de quelques espèces du Bajocien de Nuars (1910). 1 PL 2 fr. 50 S’adresser à l’auteur 410, Faubourg Poissonnière, Paris (X:). Envoi franco contre mandat postal + Gustave FICKER LIBRAIRIE GÉNÉRALE ET INTERNATIONALE | Let 6, Rue de Savoie — PARIS H. BERNARD PES OISEAUX : obserués dans Ain oo s de 34 pages 32/25 *, contenant l'indication de 285 espèces, 4 eur nom vulgaire et leur nom en patois du pays, leur degré de areté, leur migration, la forme, la couleur et la dimension des Prob Com er ét 10 fr 00 Du même auteur MONOGRAPHIE POISSONS DE L'AIN Bescription de 44 espèces . Brochure 25/16 ‘*, de 36 pages, avec une carte : 4 fr. 50 PRPPPPPSPRID IS OPIIPPPPIIS n 2p ê nd _ Pierre KENNEL Docteur ès-Sciences Contributions à l'Étude du Développement et de la Résorption DE LA DELLE OSSEUSE DES OISEAUX Vol. 25 16% avec graphique et 6 planches hors texte, dont 4 en couleurs . . . . 4 francs } RS ME cn ET NEA Cure FICKER F LIBRAIRIE GÉNÉRALE ET INTERNATIONALE : 4 et 6, Rue de Savoie — PARIS. VIENT DE PARAITRE LA B) ÈVRE autrefois et aujourd’ hui par À. BÉRY Un vol. site em, avec 6 hors-texte, broché : 5 jose VIENT DE PARAIT L'AURORE BORÉALE Théorie des lois héliodynamiques Novel théorie de l'aurore, présentée le 23 Mai 1910, à l’Acadé des Sciences, par le Conire-Amiral DE KÉRILLIS, Membr la Société d’ Océanographie du Golfe de Gascogne, Major-Généra à Rochefort. Un vol: 22/14°*, illustré de nombreuses PRobEER et de croquis. Broché : 10 francs. SUR LES ROUTES D'AFRIQUE (De Port-Etienne à AHbomey) par Étienne RICHET Un vol. here DTOGhE set Rae Lo LA FRANCE AU CONGO. . Problèmes actuels — Un Programme _ par Étienne CR Brochure 95/1602 Ne 0 1 franc. Publication offic el LES ORIGINES DIPLOMATIQUES | de la Guerre 1870-1871 Rethel de documents publiés par le Ministère des Affaires étrangère a# ji suivi d’un Rapport de M. Joseph Rervaca Président de la Commis on. Cette belle publication, qui fait le plus grand honneur au Ministère de A fra I étrangères, comprendra vraisemblablement de huit à dix volumes. Les a ati premiers ont pan Chaque volume 22/14, broché : 7 fr. 50/5 fr. 65 3 re LEMOINE, BE. WASSAT, F. MEUNIER, E. SAUVAGE, SILVESTRI, À. THEVENIN, P. BÉDÉ SEIZIÈME ANNÉE NUMÉRO 4 — OCTOBRE 1912 D ee Prix des années antérieures, chacune : FO fr. {Sauf la première année 1697 qui ne se vend plus séparément) ix de la collection complète et presque épuisée des quinze années est fixé de gré à gré. PRIX DE L'ABONNEMENT ANNUEL OÙ 10 FR. DIRECTION ET RÉDACTION. : . ADMINISTRATION : _ M. COSSMANN FICKER, éditeur Hiver : NO Faub. Patssonniène Mia é 6, Rue de Savoie, PARIS (vr) 1912 Catalogue illustré ces Goquilles fossiles de F Eocène des environs de Paris, — Le cinquième Appendice en préparation. ma Les deux appendices III et IV réunis........... de 25005 fe. Essais de Paléoconchologie comparée (1895- 1912). Les neuf premières livraisons ensémh les ERA Re AE .. 200 fr. Sur quelques formes nouvelles ou peu connues des faluns du Bordelais, se _— Assoc. Franc. (1894-1895), 3 PL Ensemble... Ro ir Mollusques éocéniques de la Loire-Inférieure. Bull. Soc. Sc. nat. de l'Ouest, 5. vol. L'ouvrage complet, avec tables, 56 P1............ 100 fr. Observations sur quelques Goquilles crétaciques recueillies en France. — Assoc. Franc: (1896-1904). 6"articles;-11/P1S 227000250520 00e 15 re Revue critique de Paléozooïogie. — Prix d'abonnement............ 10 free Table des 10 premières années de la Revue critique (1897- 1906). : Description d’Opisthobranches éocéniques de l'Australie du Sud. — Trans. me] Roy. Soc Adéldide (1697), 216D 2 PIERRE RER See " Estudio de algunos Moluscos eccenos del Pirineo Catalan. — Bull. Com. 3 del Mapa Geol. de Espana (1898-1906), 32 p., 8 P1...............… 8 fr. Description de quelques Coquilles de la formation Santacruzienne en Pata- gonie.—Journ. de Conchyl. (1899); 20 p.72 Dh rte "8 Ar2 Faune pliocénique de Karikal (Inde française), — 3 articles. Journ. de Conchyl (49001911); 85/p;, 10 Pa vectable du fe vol ere 15 fr. Etudes sur le Bathonien de Findre. —Complet en 3 fasc. Bull. Soc. Géol. de Fr. (1899-1907), 70 p., 10 PI. dont 4 inédites dans le Bull........ 15 >. Faune éocénique du Gotentin (Mollusques). — En collaboration avec M. G. « Pissarro (1900-1905). — L'Ouvrage complet (51 PL), avec tables.. 80 fr. Additions à la faune nummulitique d'Egypte. — Institut Egyptien “ES 7 De er PS TS ES Re ne A ae ce ERRESE “Sur quelques grandes Vénéricardes de l’Eocène. — Bull. Soc. a n (902) avec Routes ar RE de RE. A CE 1 ir" Note sur l'infralias de la Vendée, — B.S.G.F. (1902-1904), 5 PL.. 7 fr. 50. Sur un gisement de fossiles bathoniens près de Courmes (A.-M). —. B.S.G.F. (1902). — Ann. Soc. Sc. Alpes-Mar. (1905), 3 PL.......-.. DFE Descriptions de quelques Pélécypodes jurassiques de France (1903-1912), . Arles 8 PT: ee SR NS ne Nec ol CEE 10 Îr.. Note sur linfralias de Provenchères-sur-Meuse (1907), 4 PI. .... Ro Note sur le Gallovien de Bricon (1907), 3 PL........................ 5 fr. Le Barrémien urgoniforme de Brouzet-les-Alais (Gard). — Mém. Pal Set Géol. de Fr. (1907), 6 PL et fig. A propos de Cerithium cornucopiæ (1908), 1 PI. in-4°............. Sir: 50 ir Note sur le Charmouthien de la Vendée (1908), 1 PI in-4°........ sir 5 Iconographie complète des Goquilles fossiles de l'Eocène des environs &e Paris (1904-1911) T. I et les trois 1° fasc. du T. IT..:............ 100 fr. Pélécypodes du Montien de Belgique (1909), 8 PI in-4. Conchologie néogénique de l’Aquitaine. — Pélécypodes : les trois ous fasc., (1909-1912) in-4° avec 28 PL, 3 cartes, table du 1% volume.. 65 fr. The Mol. of the Ranikot serie I. (1909), 8 PI. in-4. Calcutta. Description de quelques espèces du Bajocien de Nuars (1910). 1 PL 2 fr. 50 Sur l’évolution des Trigonies (1912), 4 PL. in-4° /Ann. Paléont.). S’adresser à l’auteur 110, Faubourg Poissonnière, Paris (X‘). Envoi franco contre mandat postal Gustave FICKER LIBRAIRIE GÉNÉRALE ET INTERNATIONALE 4 et 6, Rue de Savoie — TARIS LES OISEAUX obserués dans l'Ain Prix. . . Nid pfr. 50 Du mème auteur MONOGRAPHIE DES POISSONS DE AIN Description ‘= 44 espèces + er 25/16 , de 36 pages, avec une carte : À fr. 50 Pierre KENNEL Docteur ès-Sciences Contributions à l'Étude du Développement et de la Résorption DE LA Vol. 25/16 avec graphique et 6 planches hors texte, dont 4 en couleurs . . . . 4 francs H. BERNARD OELLE OSSEUSE DES OISEAUX Gustave FICKER LIBRAIRIE GÉNÉRALE ET INTERNATIONALE 4 et 6, Rue de Savoie — PARIS PT DE PARAITRE L A BIiÈVRE autrefois et aujourd’hui par A. BÉRY Un vol. 18/12°°, avec 6 hors-texte, broché : 5 francs. VIENT DE PARAITRE D EN EE TE EEE 2 L° AURORE BORÉALE Théorie des lois héliodynamiques | Nouvelle théorie de l'aurore, présentée le 23 Mai 1940, à l Un des Sciences, par le Contre-Amiral DE KÉRILLIS, Membre de la Société d’ Océanographie du Golfe de Gascogne, Major-Général à Rochefort. Un vol. 22/14, illustré de nombreuses photographies et de croquis. Broché : 10 francs. SUR LES ROUTES D'AFRISSSS (De Port-Etienne à AHbomey) par Étienne RICHET En vol: 18/1967 brome #47 Sr 00 LA FRANCE AU CONGO Problèmes actuels — Un Programme par Étienne RICHET Brochure 25465 6 ee 0 L'iranc Publication officielle : LES ORIGINES DIPLOMATIQUES de lä Guerre 1870-1871 Recueil de documerts publiés par le Ministère des Affuires êtr angères, suivi d’un Rapport de M. Joseph Reinacn. Président de la Commissions À Cette belle publication, qui fait le plus grand honneur au Ministère des. Affaires étrangères, comprendra vraisemblablement de huit à dix volumes. Les quatre premiers ont paru. Chaque volume 22/14°%, broché : 7 fr. 50/5 fr. 65 &. é SE no à AMNH LIBRARY mi 100167241