Antennes tie 210 2 mms one EE DCS Ce : | 5 SRI ER ans une ee ea pes ia nnte 2e sers" k ne mme Sen ent RATS ESC ENTER TER FARVARD”UNIVERSIFY ÉEEBRARY OF THE MUSEUM 0F cer ZOÜLOGY. GIFT OF DARCANENUR ER Su Ron SU CLE AOL TNN EE ARTS MUR ENUNCRITIQOUE D ALSO0Z00LOCIE : D REVUE CRITIQUE DE PALEOZOOLOGTE ORCGANE TERIMESTERIEHI, publié sous la direction de Maurice COSSMANN QUATRIÈME ANNÉE. — 1900 PRIX DE L'ABONNEMENT ANNUEL : 8 FR. PARIS CHEZ M. COSSMANN | A LA SOCIÉTÉ D'ÉDITIONS SCIENTIFIQUES 95, Rue de Maubeuge, 95 | 4, Rue Antoine-Dubois, 4 1900 ETS 2 <= Cr ms REVUE CRITIQUE DE ALEOZOOLOGIE ORGANE TRIMESTRIEL CENTRE publié sous la direction de Maurice COSSMANN QUATRIÈME ANNÉE NUMÉRO 1 — JANVIER 1900 PRIX DE L'ABONNEMENT ANNUEL : 8 FR. - Prix DES TROIS PREMIÈRES ANNÉES 1897-99, ENSEMBLE : 25 fr. Les ANNÉES 1898 ET 1899, SÉPARÉMENT CHACUNE : 8 fr. PARIS CHEZ M. COSSMANN A LA SOCIÉTÉ D’ÉDITIONS SCIENTIFIQUES 95, Rue de Maubeuge, 95 4, lèiue Antoine-Dubois, 4 1900 | ni 6 Ci [4 u ( (NILE ro FAN \\i 1 ARE Descriptions d'espèces inédites du bassin parisien À — Journ Conchyliolosie: de XXI à XXVI, 1881 à 1886, 165 p., 13 pl. u pu ude paléont. et stratigr. sur le terrain Oligocène ma é Éirène d’'Etampes (En. collaboration avec. M. Lambert). Soc. Géol, de France, 3: série, t. III, 1884, 187 pages, 6 pl: En la Société Géologique de France. Contribution à l’étude de la faune de l’étage Bathonien en (Gastropodes). — Mém. Soc. Géol. de France, 3° série, t. Le , 1 374 pages, 48 pl. En xaure à la Soc. Géol. dé France. Bull. Soc. Géol. de France, 1° février 1886, 5 pages avec ca Observations sur quelques grandes Ovules de l’Eocène. — Bul Géol. de France, 5 avril 1886, 5 pages, avec fig. . . . Catalogue illustré des coquilles fossiles de l’Eocène des ‘envi de Paris, Ann, Soc. Royale malac. de Belgique, 5 volumes et 2 ap dices. 1886 à 1896, 1300 pages, 46 pl. avec fig. . . . En librai Revision sommaire de la faune du terrain Oligocène mar environs d’'Etampes, I, IL et-III, — Journal de Conchy t. XXXI à XXXIII, 1891-1893, 163 pages, 3 pl. AUS Eu 7 12 Notes complémentaires sur les coquilles fossiles de Claibor: Ann. de Géol. et Paléont. de Palerme, 1893, 52 pages, 2 pl. Essais de Paléoconchologie CARS (3° ME enne Avril 1899, p., 8 pl. et 35 figures. . . PH EE Tir Les trois premières era co Ensehible SPAS. * ORNE ie: Le Sur quelques formes nouvelles ou peu connues des faluns du El Bordelais. — Assoc. Franc. (Congrès de Caen), 1894, 141 Pie 4 pl: et (Congrès de Bordeaux) 1895, 11 p., 2 pl. Ensemble. . GLS Mollusques éocéniques de la Loire-Inférieure. — Bull. Soc, ne . £ de l'Ouest. "T1, te 200_pages et 49 pl. "CURE — T. Il (fase. I), 5 FANS ME 54,780 Li CCE Contribution à ne LS nette des terrains jur siques. — 1° Gastropodes Opisthobranches. — Mém. paléont. la Soc. Géol. de France, 1895, 167 pages, 6 pl. etfig. . . . 30 — 2° Nérinées. Id. 1898-99, 190 p., 13 pl. . . . . . 40 Observations sur quelques coquilles crétaciques recc ein France. — Assoc. Franc. (Sengres de re et de ee 1896- 99,:3iplancheg Mer RnEs © 5. Revue critique de Das enbionie — Publiée sous la direbtral dé l' teur (Publication trimestrielle.), 14897-9, Ensemble. . . . | Prix d'abonnement à la quatrième année. , . . . . . Description d’Opisthobranches éocéniques de l'Australie du Sud. — Trans. Roy. Soc. Adélaïde, 1897, 21 pages, 2 pl. . . . ."3"r. Estudio de algunos moluscos eocenos del Pireneo Catalan. — Bull Com. del Mapa Geol. de Espana, 1898, 32 pages, 5 pl. . . L'ONES Sur la découverte d’un gisement palustre à Paludines, des le Terrain Bathonien de Ta — Bull. Soc. Géol. de France, 1899, 8 PAT AVEL ARMES ! TR {fr 50 Description de quelques SITE de a Formation santacrt oi ss en Patagonie. — Journ. de Conchyl. (1899), 20 p., 2 pl. Iran S’adresser à l’auteur, 95, rue de Maubeuge MAISON do e. EN 1859 84, 41 et 48, Rue de Dunkerque 2 PARIS INGÉNIEUR | AUTOGRAPHIE ET: DESSINS INDUSTRIELS É ÉCIALITÉ de Plans topographiques, plans de villes, plans parcellaires, cartes mins de fer, cartes et profils géologiques, architecture, travaux d’art, cahiers s, séries de prix, notices avec croquis, impressions en couleurs, etc. SEUR des Ministères, des Compagnies de Chemins de fer, de la Ville : Services des Ponts-et-Chaussées, de l’Assistance publique, des Écoles hnique, des Ponts-et-Chaussées, des Mines, Centrale, etc., de Sociétés et de À ientifiques, Journaux d'Architecture, Chambres de Commerce, etc., etc. HIE OU REPRODUCTION, PAR LA LUMIÈRE, DE DESSINS SUR CALQUES tions # agrandissements photographiques. Phototypie. 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Zietz (1). — Les auteurs exposent que, dans ses (Recherches sur les restes fossiles des Mammifères éteints d'Australie », sir Richard Owen, qui a si largement contribué à la connaissance du squelette de Diprotodon, n’a malheureusement pas eu des matériaux suffisants pour élucider la structure des extrémités de ce représentant des Marsupiaux. Or, la découverte d'importants dépôts d’ossements dans le gisement quaternaire du Lac Callabonna, déjà signalée dans La Nature (Londres 1894), a permis à la Société royale, grâce à la libéralité du Gouvernement de l’Australie méridionale, d'entreprendre une publication com- plète de ces riches matériaux, et de confirmer la distinction à faire entre Diprotodon australis et D. Bennetti ou D. longiceps. Les Planches I et X montrent la patiente reconstitution de la main droite et du pied droit, dont tous les éléments sont reproduits isolément dans les autres Planches, avec des lettres de renvoi cor- respondant à des légendes détaillées, pour délimiter clairement les surfaces d’articulation des différents os, leurs facettes et leurs côtes, leurs processus, cavités ou sillons, etc... Le monde zoologique accueillera, sans doute, avec satisfaction cette luxueuse et coûteuse publication, faite avec un soin et une compétence exceptionnels. (1) Adélaïde, 1899. — Vol.in-4° de 40 p., avec 18 PI. phototypées d’après nature. Extr. de Mem. ot the royal Soc. of South. Austr. Vol. I, part. I. EE" Nouvelles pièces de Dryopithèque et quelques coquilles de Saint-Gaudens (Haute-Garonne), par M. Édouard Harlé (1). — Cette Note fait suite à une précédente communication, relative à la découverte, dans la marnière miocénique de Saint-Gaudens, d’une mâchoire inférieure de Dryopithecus Fontani Lartet. M. Harlé, ayant recueilli deux nouvelles molaires de ce Singe, a profité de l’occasion pour faire figurer sur la même Planche la mâchoire presque intacte, qui avait fait l’objet de sa précédente Note. A vingt mètres au-dessous du niveau où ont été recueillis ces restes, on a aussi trouvé une arrière-molaire supérieure de Cercidé et des Unio, qui, d’après M. Bættger, seraient contemporains de ceux de Simorre (Gers). POISSONS ET REPTILES par M. H. E. SAUVAGE. Note sur les Pachycormidés du Lias supérieur de Vassy (Yonne). par M. H. E. Sauvage (2). — D'après les rectifications indiquées par M. Smith Wordward en 1855, l’auteur établit ainsi qu'il suit la synonymie des Poissons recueillis dans le Lias supé- rieur de Vassy et appartenant à la Famille des Pachycormidés : Prosauropsis elongatus Svg. = P. elongatus Svg., Eurynotus Milloti Svg. = Parathrissops Milloti Svg., ? Caturus Cotteaui Svg., Pachy- cormus esocinus Ag. = Caturus gigas SVg., Pachycormus curtus Ag. = Caturus Chaperi Svg., ? Caturus stenospondylus Svg., Pachycormus stenoura Svg = Caturus stenoura Svg. Fish fauna of the lower Coal Measures of the Halifax and Littieborough distriets, by Edgar D. Wellburn (3). — Les espèces carbonifériennes citées sont les suivantes : Pleuracanthus cylin- dricus Ag., Diplodus gibbosus Ag., Callopristus pectinatus Ag. sp., Janassa linguæformis Atthey? Helodus sp., Pleuroplax Rankinei Ag. (4) Paris, 1899. — Broch. in-8° de 7 p., avec 1 PI. phot. d’après nature. Extr. de Bull. Soc. Géol. Fr., 2° sér. T. XXVII, p. 304, PI. IV. (2) Extr. de Bull. Soc. histoire naturelle d’Autun, t. XI, 1898; 1 PI. (3) Extr. de Proocedings of the Yorkshire geological and polytechnic Society, t. XIII, part. IV; 2 P1.; 1898. a — sp., Pleuroplax Attheyi Barkas sp., Sphenacanthus sp. nov.?, Ho- plonchus elegans Davis, Acanthodes Wardi Eg.; ces espèces appar- tiennent à la Sous-Classe des Élasmobranches ; font, au contraire, partie de la Sous-Classe des Téléostomiens, les espèces suivantes : Strepsodus sauroides Binney, Rhizodopsis sauroides Williamson sp., Megalichthys Hibberti Ag., M. pygmæus Traquair, Cælacanthus elegans Newberry, C. Phillipsi Ag., Elonichthys Aitkeni Traquair, E. Egertoni Ag.? E. Binneyi Traquair, Rhadinichthys monensis Egerton sp., Acrolepis Hopkinsi Me Coy, Platysomus parvulus Ag. Notizen über die Jura, Kreide und Neogen-ablagerungen des Gouverments Saratow. Simbirsk, Samara und Orenburg, von J. Sinzow (1). — Dans le Crétacique de ces régions, l’auteur cite les Reptiles suivants : Mosasaurus Hoffmanni Cuv., Polypty- chodon interruptus Ow., Plesiosaurus Helmerseni Kipr., P. cf. Ber- nardi Ow., P. neocomiensis Camp. Les Poissons sont plus nom- breux; ce sont : Lamna subulata Ag., L. crassa Ag., L. appendiculata Ag., L. raphiodon Ag., Corax falcatus Ag., Otodus basalis Gieb., 0. Renardi Kipr., Oxyrhina subbasalis Kipr., O0. Mantelli Ag., Ptychodus decurrens Ag., P. polygyrus Ag., P. mamillaris Ag., P. rugosus Dixon, P. polygiroides n. sp., Squatina MulleriReuss, Spinax major Ag., Acrodus polydyctios Reuss, Hybodus dispar Reuss, H. Tichwalsi Kipr., 11. Illingvorthi Dixon, Ischyodus Agassizi Buet, Enchodus Faujasi Ag., E. halocyon Ag., Macropoma Mantelli Ag., Osmeroides Lewesiensis Ag., Protophyræna ferox Leidy, Pycnodus suspiculatus Geinitz. Dans le Paléocène du Gouvernement de Simbirsk, M. Sinzow cite comme Poissons : Lamna elegans Ag., L. compressa Ag., Otodus obliquus Ag., Myliobates toliapicus Ag., M. punctatus Ag., Œtobatis subarcuatus Ag., Carcharodon auriculatus Blainv.; ces espèces sont figurées, ainsi que les espèces suivantes, considérées comme nou- velles : Acrodus orientalis, voisin de 4.rugosus Ag.; Carcharodon orientalis, voisin de C. tenuis Ag.; Schizocælorhynchus rossicus, voisin de Cælorhynchus rectus Ag. Fossili Senoniani dell’ Appennino centrale, nota del Dott. Guido Bonarelli (2. — M. Priem a désigné, sous le nom Ptychodus latissimus Ag., une plaque dentaire trouvée dans la Craie phosphatée des environs de Péronne. M. Bonarelli a recueilli une (1) Odessa, 1899. — Volume de 106 p , avec 4 PI, (21 Extr. de Accademia Reale del Science di Torino, 1899; 1 PI, = — plaque semblable dans l’Étage Sénonien du versant occidental du Mont Cucco, dans la province de l’Ombrie, et la considère comme se rapprochant plus de P. polyqyrus Ag. que de P. latissimus, tout en indiquant une espèce distincte {P. Bellucci). Lorsque l’on connaît les variations que présentent les plaques dentaires des Ptychodus, suivant leur position dans les mâchoires, on ne peut être que très circonspect pour l’établissement d’une espèce nouvelle; quoi qu’il en soit, P. Bellucci a été trouvé avec des Échinides, qui sont figurés par Bonarelli (Scagliaster italicus Ag., Stegaster subtri- gonus Cat.). Ein schones exemplar von Ischyodus avitus, von D: L. von Ammon (1). — Le Poisson, décrit en 1862, par H. von Meyer, n’était connu que par le seul exemplaire du Musée de Munich, pro- venant de la pierre lithographique (Étage Kimméridgien inférieur) de Bavière, lorsque M. von Ammon a pu étudier un second exem- plaire de cette espèce. Cet exemplaire, long de 060, montre que le corps s’effile rapidement dans sa partie postérieure; la tête fait environ le quart de la longueur du corps; la distance, qui sépare la base de la pectorale de l’attache des ventrales, est sensiblement égale à la longueur de la tête; l’épine dorsale est robuste, armée d’assez fortes dents au bord postérieur, plus longue que la hauteur du corps au point correspondant. Découverte d’un Squale Bruxellien. — Quelques déeou- vertes dans l’Argile de Boom, par M. E. Delheid (2). — L’au- teur signale la découverte, dans une sablière à Uccle, près de Bruxelles, de dents et de vertèbres de Carcharadon disauris Agassiz ; à ces restes étaient associées des Ostrea cymbula Lk., avec des dents de Lamna, d'Otodus, un palais de Myliobates toliapicus et un rostre de Pristis Lathami Gal. Avec des restes de Siréniens (Halitherium Schinzi Kaup., Manatherium Delheidi Hart.), d’Oiseaux, de Chélo- niens, de Crustacés (Homarus Percyi V. B.), l’auteur signale dans « l'argile de Boom », qui est de l’époque Oligocène, de nombreux Poissons appartenant aux groupes des Sélaciens (Lamna rupeliensis Le Hon, Oryrhina gracilis Le Hon, Protagaleus latus? Storms, Squatina angeloides V. B., Myliobatis sp.) et des Téléostéens (Cybium Dumonti N. B., Amphodon Benedeni Storms, Xiphias sp.). (4) Munich, 1899. —- Vol. in-4° : Geognostiche aus Bayern; 1 PI. (2) Bruxelles, 1899. — Extr. de Soc. royale malacologique de Belgique, Bull. des séances, pp. 73 à 75. So e. Jester Polyptychodon. von D: Frantisk Bayer (1). —R. Owen a établi le Genre Polyptychodon pour des dents de Reptile épaisses, à section arrondie, à couronne ornée de plis d’émail, dont les plus forts vont jusqu’à la pointe, dents provenant du Terrain Céno- manien de Cambridge. Le squelette est peu connu; on sait seu- lement que les os pariétaux sont étroits, les fosses temporales très étendues; les vertèbres sont du type Plésiosaurien. P. interruptus a été trouvé à Melthen, en Bavière, et à Sew, dans le Gouvernement de Koursk. M. Bayer a étudié un fragment de mâchoire provenant des formations crétaciques moyennes de la Bohême, qui montre les dents en place et confirme la position systématique du Genre. Note sur le Crocodilus depressifrons trouvé à Urcel (Aisne), par M. Leriche (2). — Cette espèce, de l'Étage Sparna- cien du Bassin de Paris, a été décrite et figurée par de Blainville, d’après l'étude d’une tête presque complète. M. Leriche a retrouvé l’espèce dans les Lignites d’Urcel, près de Laon, et a pu figurer une partie de la mandibule, le tibia et le tibial. Le tibia semble être plus trapu que chez les autres Crocodiliens; de ses dimensions, on peut admettre que l’espèce atteignait environ 4 mètres de longueur. Deseriptions of two new species of Tortoises from the Tertiary of the Onited States, by 0. P. Hay (3). — Cope a décrit, en 1873, sous le nom Hadrianus, des Tortues terrestres de l'Éocène supérieur de l'Amérique du Nord, qui diffèrent des Testudo par la division en deux plaques de l’écusson anal, et par l’allonge- ment des plaques neurales. C’est à ce Genre que M. Hay rapporte, sous le nom H. Schucherti, une Tortue mâle recueillie dans le «Jackson formation » de l’Éocène de la contrée Choctaw (Alabama), avec des débris de Basilosaurus (Zeuglodon) et d’un Serpent qui a été décrit par M. Lucas sous le nom Pterosphenus Schucherti. La seconde espèce, décrite par M. Hay, provient des « Roslyn sandstone » de Washington; elle indique un Genre nouveau, Acherontemys (4. Heckmanni, n. sp.), dont les caractères sont : carapace large, un peu déprimée: plaques neurales presque aussi larges que longues, avec les côtés antéro-latéraux beaucoup plus (1) Prague, 1897. — Ext. de Vestnik kral. Geské Spoleonsti Nauk. Br. de 12 pages, avec un résumé en langue allemande. (2) Lille, 4899. — Extrait des Annales de la Société géologique du Nord, t. XXXVIII; 1 PI. (3) Extr. de Proc. U. S. National Museum, t. XXII. = 6 + courts que les postéro-latéraux; une seule plaque pygale, très large; plaques marginales, au nombre de 25, correspondant aux angles externes des plaques costales, au lieu d’alterner avec celles- ci; plaques vertébrales très larges. Ce Genre diffère de Hylæochelys Lydekker, du Purbeck d'Angleterre, qui a les neurales longues et étroites. CRUSTACÉS ET OSTRACODES par M. G. F. DOLLFUS. Fossils Phyllopoda of Palæzoie Rocks, by Prof. Rupert Jones (1). — On trouvera, dans le rapport à l’Association bri- tannique, qui s’est réunie en 1899 à Douvres, une analyse som- maire des Mémoires parus dans l’année sur les Crustacés Phyllo- podes fossiles. L'auteur de ce rapport, le Prof. Rup. Jones, relève onze tra- vaux, dont nous avons analysé les principaux ; il reste à signaler : Echescontia ænigmatica J. et W. nov. q., n. sp., du Silurien infé- rieur des environs de Rennes, créé pour des empreintes imparfaites, mais différentes de tout ce qui était connu; une seconde espèce vient d’être découverte en Angleterre, qui prend le nom LZ. occulta (Monog. Phyll. Palæont. Soc., 1899). On Carbonia : its Horizons and conditions of oceurence in Scotland, speeially in Fife. by Prof. Rupert Jones. James Kirkby et John Young (2). — Les carapaces des petits Crustacés- Entomostracés du Genre Carbonia sont très abondants dans cer- taines couches qui accompagnent la houille en Écosse, et notam- ment dans le comté de Fife. Douze espèces et quelques variétés sont connues; elles sont souvent si abondantes et accumulées que leurs coques constituent des lits de plusieurs millimètres d’épais- seur; elles ont été probablement transportées et accumulées par les vagues sur quelques points calmes du rivage, avec des sédiments (1) British Association. — Section C. — Dover, 1899; 15° Report, D° Wiltshire président, pp. 1-3. (2) Transact. Edimb. Geolog. Society, Vol. VIII, pp. 420-442, T avril 1898 (paru en 1899). 07 — calcaires ou gréseux, parfois ferrugineux. L’épaisseur de la grande série carboniférienne de l'Écosse dépasse dix mille pieds et les auteurs ont recherché, sans succès d’ailleurs, si certaines formes n'étaient pas caractéristiques de certaines zones. On trouve dans le Carboniférien inférieur MARIN spécialement les espèces suivantes : Carbonia fabulina, C. Raukiniana, C. subula, C. pungens, ainsi que des Leperditia et des Cytherella. Dans le Carboniférien LACUSTRE, on trouve : Carbonia fabulina, C. subula, C. pungens, c’est-à-dire à peu près les mêmes espèces, ce qui conduit à croire que ces animaux étaient indifférents à l’état de salure des eaux et qu’ils ont eu une existence prolongée. Ce qui est singulier, c’est qu’on n’a encore signalé ces animaux dans aucun Bassin houiller conti- nental d'Europe. Contributions to fossil Crustacea, by Prof. Rupert Jones et H. Woodward (2). — Les auteurs décrivent quelques Crustacés fossiles nouveaux : Bellinurus grandævus J. et W., sorte de Limule du Carbonifère marin inférieur de la Nouvelle-Écosse ; Bibbertia orbicularis, nouv. Genre et nouvelle espèce, de forme circulaire très spéciale; carapace orbiculaire granuleuse, avec antennes et pattes-nageoires. Couches houillères d'Écosse ; Anthropalæmon glaber J. et W. Couche houillère du Ayrshire; carapace très voisine de celle de l’Écrevisse de nos rivières (Astacus fluviatilis) ; Echinocaris Whidbornei J. et W. Dévonien de Barnstaple; Crus- tacé Phyllopode bivalve à valves symétriques ornées; queue arti- culée protégée par des écailles calcaires granuleuses; Estherina extuberata J. et W. Dévonien des environs de Franc- fort, Crustacé bivalve; coquille petite et aplatie, semi-circulaire, à lignes d’accroissement régulières, concentriques; sommet lisse. Ostracodi siluriani di Sardegna. par M. Canavari (1). — La Faune des Ostracodes de la Sardaigne était presque inconnue; deux espèces avaient été citées par M. de Bornemann en 1888; l’auteur a eu la bonne fortune de rencontrer, dans un Calcaire silurien, à Xea San Antonio, un gisement extrêmement riche. Il n’y a pas de difficulté à préciser le niveau géologique, car on y ren- (1) Londres, 1899. — Extr. de Geological Magazine. nouv. sér. Decade VI, Vol. IV, pp. 388-395; 1 PI. lithogr. (2) Paris, 1899. — Extr. de Proc. verb. Società toscana di Scien. nalur. in Pisa. Vol. XI, art. V, p. 150 (7 mai 1899). Le contre Cardiola interrupta, Orthoceras Bohemicum et une foule d’au- tres espèces. Prochainement, avec l'assistance de M. B. Greco, M. Canavari donnera une description complète des espèces ren- contrées; pour le présent, dans cette Note préliminaire, il signale seulement les formes les plus communes : Bolbozoe Bohemica Barr., Entomis migrans Barr., Entomis dimidiata Barr., espèces bien con- nues du Silurien de la Bohême et de la Scandinavie. Un grand nombre d'espèces sont nouvelles. Nous en donnerons les noms lorsque les descriptions et les figures en auront été publiées. INSECTES par M. COSSMANN. Insectes fossiles d’Aix. — Description de quelques nou- velles espèces (collection de M. Matheron). par M. Nicolas (1). Bien que cette Note soit d’une date relativement ancienne (1891), nous croyons intéressant d’en donner une brève analyse, les publi- cations relatives à l’Entomologie fossile étant assez rares. La description de six espèces nouvelles du G. Hipporhinus a permis à M. Nicolas de compléter les caractères de ce Genre fossile de Charançons : le corps est entièrement recouvert d'une toison de poils courts, implantés dans les téguments et dirigés en arrière; on n’avait, jusqu’à présent, signalé ce caractère que pour les élytres; le thorax est criblé de trous enfoncés, ronds; les élytres sont à ner- vures, sur lesquelles on aperçoit des granulations mamelonnées et alignées. L'autre Genre du Miocène d'Aix est Desmidophorus, représenté par trois espèces nouvelles : D. punctulatus, D. tuberculatus et D. Traisi, qui s'écartent sensiblement des Cleonidæ, ceux-ci ayant les yeux allongés, déformés, pour ainsi dire, par la pression que sem- blent exercer sur eux, à la fois, le thorax et le rostre, entre lesquels ils sont placés. M. Nicolas cite encore, dans cette Faune remarquable, des Hémiptères, quelques Hyménoptères et Diptères, enfin deux Sta- phylins tout-à-fait inconnus. (1) Paris, 1891 (édité en 1892). — Assoc. franç. Congrès de Marseille; 15 p. avec 9 fig. de Eine fossile Naucoris-Art von Rott, von Dr D. v. Schlech- tendal (1). — Indépendamment d’une forme jurassique très dou- teuse, on ne connaissait, jusqu’à présent, qu’une seule espèce ter- tiaire de Vaucoris (N. dilatatus Heer), provenant des Couches plio- céniques d'OEningen. L'auteur nous fait connaître une nouvelle espèce tertiaire, découverte dans les Schistes bitumineux de Rott, et représentée par trois échantillons, deux femelles et un mâle; cette espèce, à laquelle M. Schlechtendal donne le nom NW. rottensis, se place dans le voisinage de l'espèce vivante N. cimicoides Lin., quoiqu’elle en diffère complètement par la forme du thorax et de l’abdomen. PALÉOCONCHOLOGIE par M. COSSMANN. TERRAINS PALÉOZOÏQUES ET MÉSOZOIÏIQUES Die fauna der silurischen ablagerungen des gouverne- ments Podolien., von P. Wenjukow (2). — Il résulte de cette importante Monographie et de l'étude de la Faune du Bassin silurien de la Podolie, que cette formation calcaire se divise en trois horizons, caractérisés chacun par une faune spéciale, appartenant à la partie supérieure du Silurien (des Couches de Wenlock aux Couches de Ludlow), et se reliant certainement au Bassin anglo- scandinave, de manière à former un intermédiaire entre le Bassin de Bohême et le Dévonien inférieur de l'Oural. Passant à la partie paléontologique, qui renferme, en majeure partie, des Brachiopodes et des Anthozoaires, appartenant, pour la plupart, à des espèces déjà connues, nous remarquons quelques formes nouvelles : Strophomena Studenitzæ, S. semioralis; Atrypa analoga, A. Lindstrümi et A. sinuata; Spirifer pyramidulis, S. bra- gensis; Retzia aplanata; Meristella canaliculata; Pentamerus podo- (1) Stuttgard, 1899. — Brochure in-12 de 8 p. avec 1 PI. gravée. (Extr. de Zeitsch. fur naturwissensch. Bd. 71, p. 417, PI. IL.) (2) Saint-Pétersbourg, 1899. — Vol. in-8° de 266 p., avec 9 PL. phototypées d’après des. dessins. (Extr. du t. XIV des Matér. pour la Carte géol. russe. — Texte en langue russe, résumé en langue allemande.) = 0 = licus; Rhynchonella Satanovi, R. subfamula, R. Dumanovi, R.delicata. Les Pélécypodes sont peu nombreux; nous signalerons : Lucina prisca, qui appartient au Genre {liona Bill. (1874); Ambonychia striata Sow. (Cardium); plusieurs Pterinea, dont une espèce est nouvelle (P. concentrica) et remarquable par ses lamelles; Phycho- desma Nilssonni His. (Modiola); Nucula triangularis Eichw.; Lunuli- cardium cf. bohemicum Barr. Les Gastropodes sontreprésentés par une vingtaine d’espèces, parmi lesquelles il y a quelques Horiostoma (non Oriostoma) nou- veaux : A. heliciforme, H. simplex: puis plusieurs Pleurotomaria déjà connus, appartenant à des sections qu’il eût été intéressant de sub- diviser, d’après Koken; Euomphalus Orini nov. sp.; Murchisonia podolica nov. sp., un Cyclonema, un Loxonema et deux Platyceras, appartenant à des espèces déjà connues. Pour terminer cette Monographie, il y a encore à citer deux Ptéropodes, quelques Orthoceras, dont deux espèces nouvelles (0. Althii, O0. multilineatum), quelques Ostracodes (Beyrichia idonea et B. inclinata nov. sp.), plusieurs Trilobites connus et un Poisson. On voit, par cette énumération, que cette nombreuse Faune a nécessité une étude très approfondie. Contribution à la Paléontologie française des Terrains jurassiques. — Gastropodes : Nérinées, par M. Cossmann (1). — Ce Mémoire fait suite à celui que l’auteur a publié dans le même Recueil en 1896, et qui concernait les Opisthobranches jurassiques ; il est relatif aux Entomotæniata, Sous-Ordre nouveau que l’auteur a créé dans la seconde livraison de ses « Essais de Paléoconchologie comparée », et dont nous avons précédemment fait l'analyse. Bien que les Nérinées aient déjà été l’objet d’une étude, très largement traitée, dans la « Paléontologie française » par d’Orbigny, l’auteur a cru nécessaire d’en faire une révision complète, à l’occasion de celte Monographie des Entomotæniata, dont elles forment l’appoint le plus important. Dans les Tubiferidæ, dont la plupart avaient déjà été décrits dans le précédent Mémoire, nous n’avons guère à signaler qu'une espèce nouvelle : Sequania nodifera, du Rauracien supérieur de l'Indre, ainsi que le classement de Cerith. Micheloti de Lor., dans le G. Pseudonerinea. La Famille Jtieriidæ Cossm. (1895) n’est représentée, dans le (1) Paris, 1898-99. — Vol. in-4e de 179 p, avec 18 PI. phototypées d’après nature. (Extr. des Mém. Soc. géol. Fr.— Paléontologie, t. VIII, fase. 1, Mém. n° 19 Ti — Jurassique,que par deux de ses trois Genres : [tieria,et Phaneroptyxis Cossm. (1896). Le premier ne comprend toujours qu’une seule espèce polymorphe, 7. Cabanetiana d'Orb., dont l’auteur donne d'excellentes phototypies, non restaurées, comme celles de la Pal. fr., et dépourvues du pli ombilical imaginaire, indiqué sur ces dernières. Quant au G. Phaneroptyris, il estreprésenté par de nombreuses espèces, plusieurs nouvelles, se succédant seulement du Rauracien au Portlandien, en France; toutefois, l’auteur cite, en note, une espèce bathonienne (P. Choffati), dans le Jurassique inférieur da Portugal. Les Nerineidæ forment la phalange la plus nombreuse des formes décrites dans ce Mémoire; mais, au lieu de se borner à les dénommer indistinctement Nerinea, l’auteur y distingue trois G. principaux : Nerinea, Nerinella, Trochalia, qui se subdivisent eux- mêmes en Sous-Genres, fondés sur la présence ou l’absence de plis, et en Sections basées sur la forme ou l’ornementation. Les Nerinea s. str., divisés en quatre groupes, ne commencent à apparaître qu’à l’Étage Bathonien; l’auteur en décrit 38 espèces françaises. Puis il distingue deux Sections : Acrostylus (une seule espèce portlandienne, 4. {rinodosus Voltz) et Melanioptyxis Cossm. 1896 (non 1866, faute d'impression), représenté dans le Bathonien seulement. Quant au Sous-Genre Ptygmatis s. restr., on pourrait y distinguer une Section Fibuleptyxis,intermédiaire entre Nerinea et Ptygmatis. Enfin, le Sous-Genre Aphanoptyxis, caractérisé par absence de plication interue et comprenant seulement deux espèces, l’une bathonienne, l’autre rauracienne. Le G. Nerinella, qui se distingue généralement de Nerinea par des sutures situées sur une arète saillante, comporte trois subdi- visions, parallèles à celles du G. Nerinea : ainsi Endiatrachelus cor- respond à Melanioytyris, Bactroptyris à Ptygmatis et Aptyriella à Aphanoptyxis. Le groupe le plus nombreux des Nerineidæ est celui des Nerinella $. str., qui sont au nombre de 52 en France; c’est aussi la forme la plus ancienne, l'ancêtre de la Famille, attendu que l’auteur signale une nouveauté consistant dans l'existence de NW. Grossouvrei Cossm., à la base du Lias, tandis que d’Orbigny ne con- naissait de Nérinées que dans le Bajocien; une autre espèce char- mouthienne (N. Janeti Cossm.) forme le lien entre ces deux niveaux. A la suite des Nerinella, se trouve décrit un nouveau Genre Aphanotænia, représenté par une seule espèce séquanienne (Nerinea strigillata Credner), et dont la position est un peu incer- IE — taine, car il paraît s’écarter des Entomotæniata par l’absence d’une entaille suturale et des Cerithidæ par la présence d’une lame spirale à l’intérieur du labre; il y aura lieu d'attendre, avant d'en fixer le classement définitif, la découverte d'individus ayant une ouverture entière et bien conservée. Trochalia est définitivement séparé de Cryptoplocus, et l’auteur fait suivre ces deux Genres d’un troisième, intitulé Endiaplocus, comprenant les espèces largement ombiliquées, extraconiques, mais dénuées de plis, comme Aptyriella et Aphanoptyxis. Le Mémoire se termine par une liste alphabétique des coquilles jurassiques, non recueillies en France et classées comme Nérinées par les auteurs; nous y relevons les rectifications de nomenclature suivantes : Nerinea conica Witch. (non Buv.); M. Cossmann n’en change pas le nom, car il est possible que ce soit Bactroptyxis Cotteswoldiæ Lyc. Nerinella Wilfridi Cossm., à la place de N. conoidea Huddleston, non Peters. Nerinea pyramidalis Greppin, faisant double emploi avec l’es- pèce de Munster, qui est devenue depuis un Cryptoplocus, doit être remplacé par N. pachyptycha Cossm. Mollusken aus dem Jura von Borneo. von Dr F. Vogel (1). — Quoique cette brochure, de date déja ancienne, nous soit parvenue tardivement, nous croyons intéressant d'en donner une brève analyse. L'auteur commence par résoudre la question d’assimilation au même niveau jurassique, des deux gisements de Sungai Perdajun et de Ko Tung San, d’où proviennent les fossiles en question ; puis il émet l’opinion que ce niveau doit être du Jura supérieur, à cause des Perisphinctes qu'on y trouve associés aux espèces nouvelles ci-après : . Protocardia crassicostata, P. tenuicostata, P. multiformis, Corbula borneensis ; cette dernière doit changer de nom, attendu que la dénomination borneensis a déjà été employée pour une espèce ter- tiaire de la même île, par M. Boettger, puis, plus récemment, par M. Krause, qui a dû déjà changer son nom ; je propose, pour l'espèce jurassique : C. Vogeli. Exelissa septemcostata Vogel est une forme très intéressante, voisine d’E. strangulata d’Arch., du Bathonien de l’Aisne. Quant (4) Leide, 1896. — Broch. in-8& de 27 p, avec 2 PI. lith. Extr. de Sammil. des geol. Reichs. Mus. in Leiden. Sér. I, Bd. V. Pb! —- aux deux coquilles intitulées Amauropsis (?), ce sont évidemment des Euspira, à spire élevée et étagée. Sur la découverte d’un gisement palustre à Paludines. dans le Terrain Bathonien de l'Indre. par M. Cossmann (1). — Le but de cette petite Note est de faire connaître la découverte, récemment faite par M. Benoist, d’un gisement bathonien à St-Gaultier (Indre), à la partie supérieure duquel se trouve intercalée une couche d’ori- gine évidemment palustre, contenant de nombreux Viviparus et quelques Valvata. Ces fossiles, attentivement examinés par l’auteur, ont été dénominés par lui : Viviparus aurelianus et Valvata Benoisti ; ce sont les plus anciens représentants de ces deux Genres, si l’on excepte toutefois quelques fossiles douteux, décrits par Moore ou par Tate, dans le Lias d'Angleterre. Mesozoic fossils of the Yellowstone National-Park, by. T. W. Stanton (2. — Les fossiles mésozoïques, recueillis dans les environs du Yellowstone National-Park, se composent de 78 espèces d Invertébrés, dont 31 appartiennent au Crétacique, 46 au Jurassique, et un Lingula probablement triasique. L'âge exact des fossiles jurassiques dont il s’agit n’est pas absolument précis, et les formes figurées par M. Stanton peuvent aussi bien appartenir à l’Oolithe qu'au Callovien ; il cite, il est vrai, d’après des fragments, un Oppelia et un Perisphinctes, mais ce n’est là qu’une indication bien incertaine. Parmi les espèces nou- velles, qui viennent grossir la faune jurassique, si pauvre aux États-Unis, on trouve entr’autres : Lima cinnabarensis, qui a l’orne- mentation et l’obliquité de L. duplicata Sow., du Callovien d’Eu- rope ; Avicula (Oxytoma) wyomingensis, qui avait d’abord été rap- porté à À. Münsteri Bronn, du Bathonien d’Allemagne, puis à 4. mucronata Whitf, espèce du Crétacé inférieur de la Californie, qui n’a aucun rapport ; plusieurs Camptonectes, dont l’un a un peu l’aspect d’une espèce oxfordienne d'Angleterre (P.vimineus Sow.); - Astarte Meeki, à lunule très excavée ; Tancredia Knowltoni, très incertain comme Genre, de même que Cyprina cinnabarensis, C. Iddingsi et Cypricardia Haguei: Pholadomya inæquiplicata, très iné- quilatéral ; Homomya gallatinensis, assez fruste ; Thracia Weedi, (1) Paris, 1899. — Broch. in-8° de 8 p., avec 5 fig. dans le texte. Extr. de Bull, Soc. Géol. de Fr., 3° Sér., T. XX VII, p. 136. (2) Washington, 1899. — Broch. in-4° de 42 p., avec 5 PI. gravées. Extr. de « Yellowstone National-Park, » Monograph XXII of the U. S. geol. Surv. Part. II, chap. XII, p. 600. PI. XXI. Er qui n'appartient probablement pas au véritable Genre Thracia;'et C. punctala, qui ressemble à certaines formes séquaniennes d'Europe ; enfin un seul Gastropode figuré (Neritina wyomingensis). La faune crétacique est mieux définie : outre quatre espèces (dont deux Goniobasis douteux), qui appartiennent à la « Formation Dakota », le reste est soit de la « Formation Calorado », c’est-à-dire du Crétacé supérieur, comme le témoigne un grand Inoceramus acuteplicatus, dont une seule vue occupe toute la Planche LXX VI ; soit de la « Formation Montana », dont la partie inférieure a été parfois confondue avec la précédente. Aucune des espèces de cette dernière Section n’est représentée sur les Planches; ce sont, pour la plupart, des fossiles déjà décrits par Meek, par Evans et Shumard, Dekay, etc.; on y retrouve également Inoceramus acuteplicatus, eï- dessus signalé, mais à l’état d'échantillons de petite taille; deux exemplaires de Lingula subspatulata Hall et Meek, sont aussi cités comimne provenant des couches bitumineuses de Rattle-snake- Creek, appartenant vraisemblablement au même horizon. TERRAINS TERTIAIRES On some Older Tertiary Fossils of uncertain age from the Murray-desert, by prof. R. Tate (1j. — Cette petite brochure renferme quelques formes nouvelles et intéressantes, dont le niveau n’est pas absolument défini, mais que l’auteur attribue au Tertiaire inférieur, Nous y remarquons, en particulier : un magni- fique Cassis contusus, exemplaire unique ; Volutilithes antispinosus, analogue à V. spinosus Lamk., mais plus étroit; et Cerithium Torrüi, fragment qui pourrait bien appartenir au G. Potamides, ou bien encore à l’extrémité d’un Campanile. Notes sur Terebratella Patagoniea Sow., par le D: KF. Lahille (2). — Le Brachiopode, qui porte ce nom, a été décrit, en 1876, par Sowerby, et provient, en grande abondance, des couches tertiaires du port de San-José (Patagonie). Le but de la Note de M. Lahille est, non-seulement de faire connaître le support brachial de cette intéressante coquille, qui est bien celui d’un Terebratella, au lieu d’un Magellania, mais encore d’insister sur l’extrême varia- bilité de l'espèce, dont les modes s’élèveraient à un minimum de (1) Adelaïde, 1899. — Broch. de 10 p., avec 1 PI, lith. Extr. de Trans. roy. Soc. of South Austr, Vol. XXII. (2) La Plata, 1899. — Broch. gr. in-8° de 6 p., avec 2 PI. phot. d’après nat, Extr. de Revista del Museo de la Plata, T. IX, p. 389. NE — 384 formes ! Avis de prudence aux Naturalistes qui se laissent entrainer à multiplier les espèces. Sepia im ungarischen Tertiär, von E. Lôrenthey (1). — Le nouveau fossile décrit par M. Lôrenthey, et attribué par lui au Bartonien, est connu par dix échantillons, existant au Musée de Budapest. Sepia hungarica se distingue, par des caractères bien définis, de l’espèce du Pliocène inférieur de Bologne, dénommée S. Bertü, par M. Foresti ; quant à Sepia vera Desh., on n’en connaît que la pointe. Description de quelques coquilles de la Formation santa- cruzienne, en Patagonie, par M. Cossmann (2). — Cette petite Note est, en quelque sorte, le complément d’un important Mémoire publié, en 1897, par le D' von Ihering, et déjà analysé dans notre Revue (v. Il, p. 107). Les détails que nous avons donnés dans cette analyse du Travail de M. von Ihering, nous dispensent d’in- sister ici sur les considérations stratigraphiques, contenues dans l’introduction de la Note de M.Cossmann, qui a décrit exclusivement des coquilles de l’Oligocène, laissées de côté par notre savant confrère du Brésil. Les espèces nouvelles sont : Fissurella eurytreta, Leptothyra Philippii, Gibbula diametralis, Phorcus [heringi, Phorculus margari- toides, Solariella Dautzenbergi, Calliostoma peraratum, C. santacru- zense, Odontostomia euryope, O0. synarthrota, Turbonilla Iheringi, Fossarus pilula, Trichotropis patagonica, Triton obliteratus, Perato- toma Iheringi, auxquels ily a lieu d’ajouter deux formes déjà décrites : Urosalpinx leucostomoides (Sow.), et Siphonalia noachina (Sow.). Découverte d’un Céphalopode dans les Faluns de la Tou- raipe, par M. Peyrot (3).— La découverte, faite par M. Peyrot, d’un Aturia Aturi (Bart), dans la falunière helvétienne de la Placette, près de Ferrière l’Arçon, comble une lacune importante : jusqu’à présent, on n'avait pas encore signalé de Céphalopode dans les Faluns de la Touraine. L'auteur ajoute que ce fossile constitue (1) Budapest, 1898. — Extr. de Math. U. Nat. Teridit. aus Ungarn, Bd. XV, pp. 268-272, PI. III. (2) Paris, 1899. — Extr. de Journ. de Conchyl. Vol. XLVII, n° 3, pp. 223-242, PERXNEEEXT (3) Paris, 1899. — Feuille des Jeunes Natur., III° série, n° 349, p. 20. A | précisément une singulière anomalie, eu égard à l’état de fraîcheur dans lequel se trouvent les fossiles de ce gisement, et que ce fait exclut l'hypothèse de la formation de ces dépôts à une grande profondeur, conclusion qui demande à être revisée. Cette espèce caractéristique a, d’ailleurs, vécu depuis l’Aquitanien jusqu'au Tortonien inclus. Sur quelques coquilles fossiles, nouvelles ou mal connues, des Faluns de la Touraine, par G. Dollfus et Ph. Dautzenberg (1). — La plus grande partie de cette Note très intéressante est con- sacrée à une discussion approfondie de deux espèces, qu'on a quelquefois confondues d’après des échantillons incomplets : Ceri- thium bidentatum Grat. et Cerithium lignitarum Eichw. Or, en visitant la collection du Collège de Pontlevoy, MM. Dollfus et Dautzenberg ont remarqué deux spécimens de ces espèces, avec leur ouverture à peu près intacte, ce qui leur a permis, indépen- damment des autres caractères difflérentiels, d’en fixer définiti- vement le classement générique dans deux groupes bien différents : Clava bidentata, avec une ouverture en pavillon, dont le labre envahit plus de la moitié de l’avant-dernier tour ; et fympanotomus lignitarum, à ouverture bien moins développée, limitée à la suture du dernier tour et à canal rudimentaire. Le Genre Clava Martyn (non Clava Gm.) paraît devoir être accepté de préférence à Terebralia Sw. (1840), qui, outre qu’il est bien postérieur, renferme des formes très hybrides. Ces auteurs font suivre leurs diagnoses d’un article très érudit, relatif à la distribution géologique et géographique des deux espèces en question, qui jalonnent le littoral miocénique de l'Europe, et dont la seconde se retrouve jusqu’en Asie Mineure. La Note de MM. Dollfus et Dautzenberg se termine par la des- cription de trois espèces, deux nouvelles (Triomphalia Bonnet et Vanikoro Cossmanni), et une dont le nom a dû être changé (Turbo Lecointreæ, au lieu de Delphinula radiata Millet, (non Gmelin, nec Kiener). Die fossilien von Java, auf grund einer sammlung von D: Verbeek, bearbeitet durch Dr K. Martin (2). — Cette magnifique publication, entreprise sous les auspices du Ministère des Colonies des Pays-Bas, se poursuit méthodiquement ; le nouveau fascicule, (4) Paris, 1899. — Journ. de Conchyl., vol. XLVII, n° 3, pages 198-222, PI. IX. (2) Leide, 1899. — Vol. in-4° de 89 p., avec 13 PI. lith. Extr. de Sammil. des Geol. Reichs-Mus. in Leiden. Neue folge, Bd. I, Heft VI - VIII. oo — qui vient de paraître, contient la suite des Gastropodes néogéniques de Java, depuis la fin des Muricidæ jusqu'aux Cerithidæ inclus. Le caractère récent de cette Faune est confirmé par la présence d’un grand nombre de formes, vivant encore actuellement dans l'Océan indien ; même les espèces nouvelles sont généralement très voisines de celles de l’époque actuelle. Nous ne pouvons ici qu’énumérer, très sommairement et par- tiellement, les échantillons les plus importants de cette longue série : d’abord parmi les Purpura, Polytropa bantanensis, espèce nouvelle dans un excellent état de conservation; Acanthina javana sp. nov., voisin de 4. acuminata Sow., du Chili ; un nouveau Penta- dactylus rhombiformis, à longues digitations ; puis, parmi les Triton (Lampusia), un Epidromus tjilonganensis, que l’auteur classe avec d’autres Colubraria, quoiqu'il s’en écarte génériquement, et un magnifique Ranularia pseudopirum, précédemment confondu avec T. pirum Lamk. Les Ranella sont assez nombreux et appartiennent à plusieurs groupes bien distincts, notamment Biplex pamotanensis, élégamment foliacé. On remarque ensuite un Cussis, trois Semi- cassis, et un Bezoardica rapporté à C. decussata Linn., mais malheu- reusement très incomplet. De même, en ce qui concerne les Dolium, à part D. costatum Desh., dont un échantillon est intact, les autres espèces sont en assez défectueux état. M. Martin a repris la dénomi- nation Ficula Swainson, au lieu de Pirula, qui doit prévaloir, ainsi qu’on le sait. Passons rapidement les Cypræidæ, qui sont nombreux et variés, ainsi que les Strombus, qui remplissent presque trois planches, et dont quelques échantillons sont de grande taille (S. maximus Mart. ); puis quatre Rimelia, dont trois espèces nouvelles, et Terebellum punctatum Chemn. Parmi les Cerithidæ, il n’y a qu’une empreinte de Triforis (Monophorus javanus sp. nov.); mais il y a de nombreux Cerithium, dont quelques uns appartiennent non pas à la forme typique, mais à notre Section Vulgocerithium, quelques Vertagus douteux, et enfin une longue série de Potamides (Tympanotomus, Terebralia, Cerithidea, Lampania, Vicarya, se terminant par deux Telescopium. Indicaciones sobre algunos fosiles de la Caliza basta blanca de Muro. Isla de Mallorea, por A. Bofill y Poch (1). — Les fossiles dont il s’agit, recueillis dans un banc de Calcaire blanc, exploité (1) Barcelone, 1899 — Broch. in-%e de 233 p. Extr. de Bol. y Mem. Real Acad. Ciences y Arles de Barcelona. = 18 — pour la construction, sont à l’état de moules, et l’auteur n'en a fait la détermination qu’à l’aide de contre-empreintes. Il y a reconnu la plupart des espèces caractéristiques de la faune méditerranéenne, et on peut en conclure que ce gisement de l’île Majorque appartient, avec certitude, au Miocène, particulièrement à la Molasse torto- nienne. Egyptian newer tertiary shells. by R. Bullen Newton (1). — Les coquilles dont il s’agit sont pliocéniques et postpliocéniques, et leur état de conservation est bien meilleur que celui des fossiles d'Égypte, précédemment examinés par l’auteur. M. Newton y a reconnu : Planorbis Pfeifferi Krauss, Melania tuberculata Muller ; Alectryonia cucullata Born., probablement de l’Astien ; Unio Will- cocksi, espèce nouvelle, analogue à l’espèce sud-africaine U. caffer Krauss, et provenant d’un dépôt postpliocénique de Nubie (seconde cataracte). On some large Oysters of Patagonia. — Preliminary report on some new marine Tertiary horizons, discovered by M. J. 3. Hatcher. near Puntes Arenas. Magellanes, Chile ; by Arnold E. Ortmann (2). — La première de ces deux brochures, déjà un peu ancienne en date, décrit et figure quelques-unes des grandes espèces d’'Huîtres, recueillies dans les couches tertiaires de la Pata- gonie, et déjà signalées par d’Orbigny. M. Ortmann distingue, à côté de O. patagonica d’Orb., et de O. Bourgeoisi Rém., deux nouvelles espèces : 0. Hatcheri, beaucoup plus large et arrondie, du type de O. gigantica ; et O. Philippii, à charnière bien différente de celles des deux espèces déjà connues. Dans la seconde brochure, qui a plutôt un intérêt stratigra- phique, M. Ortmann s'appuie sur la détermination des fossiles recueillis au Chili, et semblables à ceux de la Patagonie, pour la plupart, et il en conclut que ces couches chiliennes se distribuent entre l’Éocène et le Miocène. (1) Londres, 1899. — Broch. in-12 de 6 p. avec 2 PI. lith. Extr. de Geol. Mag. Dec. IV, Vol. VI, p. 402, PI. XIX et XX. (2) Americ. Journ. of. Science. Vol. IV, 1897 ; Vol. VI, 1898. 040 -— CÉPHALOPODES par M. Emile HAUG. Die Cephalopoden des Domanik im südlichen Timan, von E. Holzapfel (1). — Il y a quelques mois, je rendais compte, ici même, d’une importante Monographie de John M. Clarke, consacrée aux Céphalopodes des « Couches de Naples », c’est-à-dire de la « Zone à Gephyroceras intumescens », de l'Ouest de l'Etat de New-York. Aujourd’hui, c’est une faune non moins riche, provenant de couches de même âge, celle des « Schistes du Domanik », dans le Timan méridional à laquelle M. Holzapiel consacre un magnifiqueMémoire. L'auteur était mieux désigné que tout autres pour étudier cette faune remarquable, car il s’y trouvait bien préparé par ses travaux antérieurs sur plusieurs faunes paléozoïques d’Allemagne, par- ticulièrement riches en Goniatites. Les centaines d'échantillons qu’il a eus entre les mains proviennent des collections de Saint- Pétersbourg et de Moscou; le nombre des espèces est relativement peu considérable, il est de 23, dont 19 Ammonoïdés. Les Nautiloïdés sont représentés par des Orthoceras indétermi- nables, par Gomphoceras uchtense n.sp., par Phragmoceras timanicum n. sp., et par Bactrites subflexuosus Keyserl. Cette dernière espèce est rangée dans les Nautiloïdés, à cause de ses goulots siphonaux, dirigés en arrière et particulièrement bien développés. L'auteur arrive donc aux mêmes conclusions que Clarke, contraires à celles de Branco, qui envisage Bactrites comme un Ammonoïdé déroulé ; mais il pense que l'on a peut-être réuni, sous le nom Bactrites, des éléments hétérogènes. Les Ammonoïdés sont représentés par les trois Familles : 4go- niatitidæ Haug, Primordialidæ (— Gephyroceratidæ Haug), et Pro- lecanitidæ (= 1bergiceratidæ Haug). Les Agoniatitidæ comprennent seulement deux espèces de Tor- noceras. Les Prolecanitidæ n’ont qu’un seul représentant dans les Schistes du Domanik : Prolecanites timanicus n. sp.,qui se distingue des espèces carbonitériennes appartenant au même Genre par une loge initiale presque sphérique. (1) Saint-Pétersbourg, 1899. — Mémoires du Comité géologique russe, vol. XII, no 3. Texte russe, 56 p.; texte allemand, 56 p.; 10 PI. lithogr. A0 Par contre, les Primordialidæ constituent le principal élément de la faune du Timan. M. Holzapiel les répartit dans les trois Genres Manticoceras Hyatt, Gephyroceras Hyatt, et Timanites Mojs. Les limites des deux premiers sont tracées tout autrement que dans le mémoire de Clarke, ce qui n’a rien d'étonnant, étant don- née la manière peu précise dont Hyatt a caractérisé ses Genres. Avec d’autres auteurs, j’ai proposé de les réunir en un Genre unique. M. Holzapfel restreint Gephyroceras aux formes à ombilic large, à tours aplatis, possédant généralement un côté ventral plus ou moins tronqué, tandis que Manticoceras comprendrait les for- mes à ombilic étroit, à tours renflés et arrondis sur le côté ven- tral. Chacun des deux Genres est représenté, dans les Schistes du Domanik, par plusieurs espèces, dont quelques-unes sont nou- velles, et dont la plupart sont basées sur des différences assez minimes. Le Genre Timunites se distingue des deux précédents par un lobe de plus et par un ombilic plus étroit encore que celui de Manticoceras. Chez T. acutus Keyserl., la partie externe est tran- chante ; chez T. Stuckenbergi n. sp., elle est arrondie ou coupée en biseau. Dans un appendice, l’auteur discute l’interprétation à donner à des disques ovales très minces, formés de matière charbonneuse, qui ont été décrits : tantôt comme des opercules de Goniatites, comparables aux Aptychus, ou plutôt aux Anaptychus de certaines Ammonites, tantôt sous le nom Spathiocaris Clarke, comme des Crustacés. M. Holzapfel rejette énergiquement la première inter- prétation et se range franchement à la seconde, puisque ces disques ne présentent nullement les mêmes contours que les Goniatites que l’on rencontre dans les mêmes couches. La faune de la « zone à Gephyroceras intumescens » possède une composition bien différente dans l'Etat de New-York, dans le Timan et dans l’Europe occidentale ; néanmoins les trois régions renferment un certain nombre d'espèces communes. On some new or little-known Goniatites from the Carbo- niferous Limestone of Ireland, by 6@. C. Crick (1). — Le Carboniférien inférieur d'Irlande renferme un certain nombre d'Ammonoïdés, dont quelques-uns avaient été étudiés par de Koninck, mais dont la plupart restaient à décrire. Cette lacune (1) Londres, 1899. — Annals a. Mag. of Nat. Hist., ser. 7. vol. IT, p. 429-454, 15 fig. dans le texte. EN. vient d’être comblée par M. Crick, qui fait connaître un certain nombre d’espèces nouvelles appartenant aux Genres Pericyclus, Glyphioceras, Prolecanites et Brancoceras. C'est surtout le Genre Peri- eyclus qui est représenté par des types variés; l’auteur décrit, outre P. plicatilis Kon., 6 espèces nouvelles, dont le nombre pourrait peut-être, sans inconvénient, être réduit. Les espèces nouvelles de Glyphioceras sont basées sur des exemplaires trop mal conservés pour qu’il soit possible d’en bien saisir tous les caractères. Les cloisons de Prolecanites Leesoni n. sp. ne sont pas visibles, de sorte que l'attribution générique reste douteuse. « Goniatites ornatissimus » Kon. est étudié par M. Crick sous le nom Brancoceras, quoique le G. Brancoceras Hyatt, créé pour un groupe de Goniatites, soit postérieur au Genre crétacé Brancoceras Steinm. J’ai proposé de reprendre, pour remplacer Brancoceras Hyatt, le nom Aganides, dû à Denys de Montfort. L'auteur ne donne, dans son Travail, aucune discussion strati- graphique, et il ne précise pas le niveau qu’occupent les espèces décrites dans le « Carboniferous Limestone »; mais il semble bien que ce niveau correspond, au moins pour la plupart des espèces, à la « Zone de Tournai ». Description des fossiles du Bajocien supérieur des environs de Bâle, par Ed. Greppin (1). — Dans ce Mémoire, dont les Gas- tropodes et Pélécypodes ont déjà fait l’objet d’une analyse (V. Revue, III, p. 158), l’auteur donne des descriptions, avec synony- mies, des Céphalopodes appartenant à ce qu’il appelle le Bajocien supérieur ; seuls Sphæroceras polyschides Waag., Pœcilomorphus cycloides d’Orb., et un Lioceras (?) indéterminable, sont figurés. L'étude de Sphæroceras polyschides est une précieuse contribution à la connaissance de cette belle espèce. Les listes de synonymie ne sont pas complètement à jour, c’est ainsi qu Ammonites Hum- phriesianus d'Orb. est encore identifié avec 4mm. Humphriesianus Sow., alors que, depuis longtemps, il est établi que les figures données par ces deux auteurs — et je ne parle pas de Cœloceras Bayleanum Opp. — appartiennent à deux espèces bien distinctes. En ce qui concerne la division du Bajocien en zones, M. Greppin n’est probablement pas au courant des travaux que M. Buckman, M. Munier-Chalmas et l’auteur de cette analyse, ont publiés sur la matière. (1) Genève, 1898. — Mém. Soc. Pal. Suisse, Vol. XXV; 52 p., 40 PI. lithogr. Es oo Sur le péristome de l'Œcoptychius Christoli, par M. Ge- vrey (1). — Les couches oxfordiennes à Peltoceras transversarium renferment, dans plusieurs localités du Bassin du Rhône, une petite Ammonite très rare que Beaudouin a décrite sous le nom de Ammonites Christoli. M. Gevrey, qui en figure plusieurs bons échantillons, l’attribue, en raison du dernier tour réfracté, au Genre Œcoptychius Neum., mais la forme du péristome la sépare franchement du type de ce Genre, Œc. refractus Haan, du Callovien. Les deux espèces sont «scaphitoïdes », et ont été envisagées comme des mâles, dont la femelle correspondante est encore inconnue. Studii geologice si paleontologice din Carpatii sudiei. IIL. Fauna callovianä din Valea Lupuluï (Rueär). par M. Simio- neseu (2). — Le principal intérêt de ce Mémoire réside dans les conclusions stratigraphiques, qui avaient déjà paru dans une Note publiée en allemand. La description des espèces ne laisse aucun doute sur l’âge callovien de la faune de Valea Lupuluï. A part deux dents de Poissons etquelques Lamellibranches, les espèces figurées appartiennent toutes aux Brachiopodes et aux Ammonites. Parmi ces dernières, on peut citer les suivantes qui sont nouvelles : Peltoceras subannulare, Cosmoceras Mrazeci (du groupe de C. ornatum), Harpoceras carpathicum. L'attribution géné- rique de cette dernière espèce me parait douteuse, en raison du caractère des cloisons, qui la rapprocherait plutôt du groupe des Punctati (Genre Lunuloceras). L'auteur adopte le Genre Sowerbyceras, proposé naguère par Parona et Bonarelli pour le groupe de Phyllo- ceras tortisulcatum. Les planches sont admirablement exécutées par le célèbre litho- graphe viennois A. Swoboda : mais les figures des cloisons auraient gagné en exactitude, si elles avaient été données avec un certain grossissement. Hopliti titoniani dell° Appennino centrale. per M. Cana- vari (3. — Au Musée de Pise, se trouvent trois exemplaires d'Ammonites de l’Apennin central, qui appartiennent au Genre Hoplites et ne correspondent à aucune des espèces connues. Elles (1) Grenoble, 1899. — Une plaquette in-8°, 6 p., 1 PI. phototypée. (2) Bucarest, 1899. — Accademia Româna. Publicatiunile fundului Vasilie Adamachi, n° IT, 42 p., 3 PI. lithogr. (3) Pise, 1899. — Atti della Soc. Tosc. diSc. Nat. — Mem,, Vol. XVII, p. 95-103, PI. V. — (0 — proviennent très probablement du Tithonique supérieur; l’une (Hopl. aesinensis n. sp.) fait partie de la série de Hopl. Chaperi Pict., et les deux autres (Hopl. heterocosmus n. sp., et Hopl. Bonarellii n. sp.), à celles de Hopl. Euthymi Pict. M. Canavari décrit ces trois nouvelles espèces, avec sa compétence bien connue, et il en donne de bonnes figures en lithographie. Note on Ammonites euomphalus, Sharpe, by G. C. Crick (1). L'auteur étudie deux échantillons recueillis dans le Cénomanien du Dorsetshire, qu’il attribue à une espèce décrite antérieurement par Sharpe, sous le nom Ammonites euomphalus. T1 la place dans le Genre Douvilleiceras Grossouvre ; mais on se demande pourquoi, en raison d'une rangée médiane de tubercules sur la face ventrale, il pe l’a pas réunie au Genre Acanthoceras Neum., tel qu’il est actuel- lement compris. Ueber Ammonites pedernalis v. Buch, von Joh. Bôhm (2). La figure originale d’Ammonites pedernalis, de Leopold von Buch, est combinée d’après plusieurs échantillons ; aussi n’y a-t-il rien d'étonnant à ce que cette espèce ait été souvent mal interprétée, et à ce que plusieurs formes différentes aient été confondues avec elle. Ces formes n’appartiennent même pas toutes au Genre Engonoceras Neum., dont Amm. pedernalis constitue le type. Le genre Engonoceras Neum. est défini par M. Bühm, d’une manière un peu différente de son acception primitive. Sa nouvelle diagnose est la suivante : « Coquille discoïde, à ombilic étroit. Côté externe tronqué et limité par deux arêtes, souvent orné de côtes alternantes allongées. Tubercules ombilicaux en forme de mamelons ; tubercules marginaux rares ou absents. Selle externe (1re selle latérale des auteurs français) divisée par quatre lobes ædventifs en cinq selles adventives inégales, entières ou échancrées. Lobes dentelés (prionidiens). Selles auxiliaires nombreuses, rectan- gulaires, entamées (?). Stries d’accroissement falciformes. » Le Genre ÆZngonoceras comprend, sans compter les types insuf- fisamment connus, les espèces suivantes : CÉNOMANIEN : Engonoceras (?) Gabbi n. sp. (— pedernalis Gabb.); E. Ræmeri (1) Londres, 1899, — Geol. Mag., Déc. 4, Vol. VI, p. 251-256, 2 fig. simili dans le texte. (2) Berlin, 1898. — Zeitschr. d. geol. Ges., Vol, L., p.183-201; PI. V-VII, en lithogr.; 10 fig.; 1 tableau hors texte. — Qù = Cragin; £. emarginatum Cragin; E. pedernale v. Buch; E. Hiülli n. sp.; E. belviderense n. sp. TURONIEN : Engonoceras Dumblei Cragin; G. Stolleyi n. sp. (= pedernalis F. Rôm. p. p.) La plupart de ces espèces proviennent du Crétacé du Texas. L'espèce figurée par Zittel, dans son Traité, sous le nom Engonoceras Ismaeli Zitt., doit être rangée dans le Genre Indoceras Nôtling, qui ne possède qu’un seul lobe adventif. Les échantillons figurés par Binckhorst, sous le nom Amm, pedernalis, appartiennent au Genre Sphenodiscus Meek, qui se distingue d’Engonoceras par sa partie externe tranchante et par la présence de deux lobes adventifs au lieu de quatre. Ce Genre com- prend les espèces suivantes : TURONIEN : Sphenodiscus Requieni d’Orb. SÉNONIEN : Sphenodiscus lenticularis Owen; S. Siva Forbes ; S. pleurisepta Conrad (= Pedernalis Binckh. p. p.); S. acutodorsatus Nôtl; S. Ubaghsi de Gross.; S. Rutoti de Gross.; S. Binckhorsti n. sp. (= peder- nalis Binckh. p. p.); S. Whitfieldi n. sp. ; S. lobatus Tuomey. M. J. Bôhm donne également une liste des espèces du Genre Placenticeras, il propose le nom P{. Meeki pour Pl. placenta Meek (non Dekay). | Enfin, Ammonites syriacus Buch devient le type d’un Genre nouveau : Knemiceras (ou mieux Cnemidoceras), qui pos- sède trois lobes adventifs et dans lequel vient se placer également, d’après le tableau de M. Bôhm, Glottoceras attenuatum Hyatt ; l’on est dès lors en droit de se demander si le nom de Knemiceras ne doit pas tomber en synonymie de Glottoceras Hyatt (1). Comme on le voit, sous son titre modeste, la Note de M. Joh. Bühm renferme une véritable revision de plusieurs des Genres que l'on désigne communément sous le nom de Cératites de la Craie. Quant aux relations génétiques de ces différents types, l’auteur renvoie à l’exposé qui se trouve dans le Mémoire récent de Kossmat sur la Craie de l’Inde (p. 173). (4) Il est à remarquer, d’autre part, que Glottoceras est mal formé : c’est Glossoceras qu'il faut écrire, et, par conséquent, la dénomination de Hyatt tombe en synonymie avec un Genre antérieur de Barrande. Dans ces conditions, c’est bien Cnemidoceras J. Bohm fem. Haug) qu'il y a lieu d'adopter. (Note de la Rédaction.) = DS — ÉCHINODERMES par M. J. LAMBERT. A phylogenetic Classification of the Pelmatozoa. by F. A. Bather (1). — Bien que l’auteur de cette Note nous avertisse que sa classification est une sorte de résumé de celle exposée dans le Manuel de Zoologie du Professeur Ray-Lankester, son œuvre con- tient, en réalité, des appréciations personnelles et des observations nouvelles dont la concision n’enlève pas l'intérêt. M. Bather rap- pelle les motifs d’une première division des Echinodermes en Pelmatozoa et Eleutherozoa; puis en deux pages, qui sont entière- ment à lire, il expose les caractères et les rapports phylétiques des trois grandes classes : Cystidés, Blastoïdes et Crinoïdes. La classifi- cation des Cystidés, fondée sur un nouvel et plus complet examen des fossiles eux-mêmes, est peut-être la partie la plus intéressante et la plus originale de ce travail. La classification des Crinoïdes contient cependant aussi des changements importants à celle récemment adoptée par MM. Wachsmuth et Springer. Un tableau résume les relations phylétiques des Ordres et Sous-Ordres de Crinoïdes et exprime graphiquement leur répartition dans le temps, depuis le Cambrien jusqu’à nos jours. En nous bornant à l'analyse des lignes principales du travail de M. Bather, il y a lieu de faire remarquer qu’il divise les Pelmatozoa en quatre Classes. La première, des Cystidea, se subdivise en quatre Ordres : 1° Amphoridea avec les Familles Aristocystidæ ; Ben- drocystidæ, séparée de la suivante, Anomalocystidæ. 2° Rhombi- fera, nom qui me semble avoir le tort d’avoir été employé comme Genre par Barrande, comprenant les Familles Echinosphæridæ, Comarocystidæ, Macrocystellidæ, Tiaracrinidæ, simples Genres dans la classification de Muller; Glyptocystidæ avec trois sous-Familles correspondant en partie aux Curyocrinidæ de Bernard, qui forment la sixième Famille. 3 Aporita, n’est que la Famille Cryptocrinidæ nouvellement circonscrite. 4° Diploporata, avec les Familles Sphæ- ronidæ, Glyptosphæridæ, Protocrinidæ et Mesocystidæ. Si l’auteur a maintenu la plupart des noms de Famille établis, (1) Londres, 1899. — Brochure in-8 de 7 pages. Ext. Rep. Brit. Assoc., 1898, D os il a du moins délimité celles-ci d’une façon plus rigoureuse, et en les fondant sur de nouveaux caractères. La division des Cystidés en Ordres paraîtra à beaucoup de personnes un peu ambitieuse pour un groupe aussi restreint ; elle est juste cependant, et en harmonie avec l'importance phylogénique de cette Classe, com- posée de types profondément différenciés. La Classe des Blastoidea, au lieu d’être divisée, comme les autres, en Ordres et Familles, l’est en Grades et Séries, ce qui présente, pour une classification générale, un regrettable défaut d'harmonie. Le premier Grade, Protoblastoidea, n’est représenté que par la Famille Asteroblastidæ, dont quelques auteurs faisaient des Cystidés. Le deuxième Grade renferme trois séries dont les états d'évolution déterminent des Familles. L'auteur, modifiant les Familles Nucleoblastidæ et Granatoblastidæ, les supprime et les remplace en partie par Nucleocrinidæ et Orbitremitidæ, ce qui me paraît regrettable et peu conforme au principe de priorité. La Classe des Crinoidea est divisée en deux sous-Classes : À — Monocyclica ; B — Dicyclica. La première comprend trois Ordres à subdivisions encore inharmoniques, puisque le deuxième, Adu- nata, renferme deux Groupes, tandis que le troisième, Camerata, a trois sous-Ordres. De même pour la sous-Classe Dicyclica, l'Ordre Inadunata se subdivise en sous-Ordres, et Flexibilia en Grades. Les changements les plus importants apportés à la classi- fication de M. Wachsmuth et Springer résident, comme on vient de le voir, dans la préémipence accordée au caractère Monocyelique ou Dicyclique du Calice, en sorte que les anciens /nadunata et Cameruta sont coupés en deux, et qu’il y a deux Ordres de chacun de ces noms, ce qui n’est pas très heureux au point de vue de la méthode de nomenclature. L'Ordre des Adunata est séparé de celui des Camerata. Les groupements des Familles dans les Ordres sont souvent très différents de ceux proposés par les auteurs, mais je ne puis, sur ce point, que renvoyer le lecteur au travail même de M. Bather. La quatrième Classe, Edrioasteroidea, détachée des Cystidés des anciens auteurs, ne comprend que les trois Familles Agelacrinidæ, Cyathocystidæ et Edrioasteridæ. Wachsmuth and Springer’s Monograph on Crinoids, by F. A, Bather (1). — L'auteur à réuni, dans ce compte-rendu du (1) Londres, 1899. — Broch. in-8° de 66 p., 24 fig. et un portrait. — Ext. Geol. Magaz. New Ser., Dec. IV, Vol. II, 1896; Vol. V, 1898, et Vol. VI, 1899. - AT — grand ouvrage des Paléontologistes américains, diverses notions publiées par lui; j'aurai peu de chose à dire ici de la partie analytique de ce travail, n’ayant à signaler que les observations personnelles, incidemment présentées par M. Bather. C’est ainsi qu’à l’occasion de l’étude des cirres de la tige, il insiste sur la perforation de ces organes, pourvus d’un canal médian, servant à leur nutrition chez Crotalocrinus. L’atrophie des cirres laisse les pores ouverts aux bords de la tige, mais ces canaux conserveraient leur fonction physiologique de nutrition. Une démonstration des différences existant entre les Dicycliques et les Monocycliques, au point de vue de la disposition des nerfs axiaux, est éclairée par des figures, indispensables pour bien suivre cette intéressante discussion. Des observations très importantes sont encore présentées à l’occasion de l’examen des plaques orales (IV, p. 524) et des plaques anales (V. p. 32 et suiv.). Enfin l'auteur énumère et analyse très brièvement les Genres nouveaux : Aulo- crinus, Tanaocrinus, Diabolocrinus, Periglyptocri- nus, Eutrochocrinus.,Aorocerinus,Cactocrinus, Macro- crinus, Camptoëerinus et A cacocerinus, de MM. Wachsmuth et Springer. Localized stages in development in Piants and Animals, by R. Jackson (1) — En traitant cette question d’Ontogénie, l'auteur, qui connaît si bien les Échinides des temps paléozoïques, ne pouvait manquer de faire porter ses recherches sur les Echino- dermes. Il examine donc, après les Plantes, et avant de passer à l'étude des Ammonites, divers Crinoïdes et Échinides. Chez des formes vivantes adultes, comme Strongylocentrotus drobachiensis, les plaques interambulacraires varient, de sorte que les plus anciennes représentent celles des jeunes, modifiées par l’adjonction de nouveaux tubercules. C’est une analogie avec le mode de développement des plaques de Paléchinides. Ainsi, chez Melonites(2) multiporus,le nombre desrangées de plaques est variable, on peut dire qu'il a été progressif, et l’unité de rangée aurait été la formule à la fois du jeune et du prototype. Cette règle est préci- sément confirmée par l'observation de l’antique Bothriocidaris. (4) Boston, avril 1899. — Broch. in-4°, 6% p ,9 PI. — Memoirs of the Boston Soc. of nat. hist. Vol. V, n° 4, p. 89 à 153, PI. XVI à XXV. (2) Ce terme générique, ayant été employé par Lamarck, en 1827, pour désigner un Foraminifère, doit disparaître de la nomenclature des Echinides et être rem- placé par Melonechinus Meek et Worthen, 1866. “0 M. Jackson, dont nous ne pouvons résumer ici l’important Mémoire, étudie également le nombre des pores génitaux, la forme et l’im- brication des plaques ambulacraires. Notes sur Terebratella patagonica (Sow.), etc. par F. Lahille (1). — Dans cette Notice, ci-dessus analysée par M. Coss- mann, l’auteur rectifie incidemment le terme générique lheringia, proposé par lui pour Echinarachius juliensis, et il le transforme en Hheringina. Contribution à l’étude du Système crétacé dans les Alpes maritimes, par A. de Riaz (2) — L'auteur donne, dans cette Note, des renseignements très intéressants sur le gisement exact d’un bon nombre d’espèces de la Craie, comme Micraster gibbus, M. Brongniarti, var. Sismondæ, etc. Il a retrouvé au même niveau M. arenatus ; puis beaucoup plus bas, M. decipiens, M. Leskei, M. Heberti, et mon M. corbaricus. Revision des Échinides fossiles de l'Égypte, par R. Fourtau (3). — L'auteur a, dans cet important Travail, dressé le catalogue de toutes les espèces d’Echinides d'Egypte, connues au moment de l’impression de son manuscrit (4), en s'appliquant à préciser, pour chacune, son gisement et son niveau stratigra- phique exact. Leur nombre s’élève à 153, dont 1 carboniférienne, 31 crétaciques, 92 éocènes, 29 miocènes et 1 pliocène. Celles, assez nombreuses, des plages soulevées du Pleistocène ont seules été laissées de côté. L'ouvrage de M. Fourtau offre, d’ailleurs, un caractère nettement original, car l’on n'y trouve pas seulement un résumé très complet des travaux de Fuchs, de Loriol et de tous les auteurs qui ont décrit des Oursins fossiles d'Égypte, mais encore une sage critique de beaucoup d'espèces, notamment de celles hâtivement érigées par M. Mayer-Eymar,enfin la description de quatorze espèces nouvelles, par mon savant ami, M. Gauthier. Pseudocidaris Pasquali Gauthier, est établi pour un radiole (1) La Plata, 1899. — Broch. in-$° de 12 p., 3 PI. — Ext. Revista del Mus. de la Plata, t. IX, p. 389. (2) Paris, 1899 — Soc. Géol. de Fr. — Compte-rendu somm. N° 13, 1899, p. 76 à 78. (3) Le Caire, 1899. — In-4° de 140 p., 4 PI. Extrait des Mémoires de l’Institut égyptien, p 605. (4) Ainsi, celles signalées par M. Gregory, en 1898, n’ont pu être énumérées. D. — associé à ceux de Cidaris glandaria, et qui paraît pratiquement insé- parable de ce que Quenstedt a nommé C. claviphænix. Fraas avait admis ce rapprochement pour les individus du Liban, où les deux formes de radioles, granuleux et incrénelés, presque lisses et cré- nelés, sont associées, comme elles le sont en Égypte et en Palestine. Orthopsis Ruppellii de Loriol, est formellement attribué au Céno- manien. Pseudodiademn Meunieri, dont là structure des tubercules n’a pu être exactement observée, n’est que provisoirement rapporté à ce Genre. Cyphosoma Abbatei Gauthier, que son apex étroit éloigne des vrais Phymosoma, me parait rentrer très exactement dans mon genre Heteractis, que M. Gauthier n’admet pas, bien qu’il ait reconnu la validité de Rachiosoma, fondé sur des caractères à peu près de même ordre. La correction Sismondæa au lieu deSismondia, proposée par M. Mayer Eymar, n’est pas adoptée, bien qu’elle fasse cesser un véritable barbarisme, et restitue à Sismonda la paternité du Genre. Il est établi que le prétendu Semiclypeus pretiosus Mayer- Eymar, au sujet duquel j'avais fait ici les plus formelles réserves (Revue, 2 année, n° 3, p. 131), n’est qu'un Amblypygus dilatatus médiocrement conservé. Un nouveau Genre Gisopygurus Gauthier, est proposé pour Rhynchopygus Navillei de Loriol, qui se distingue des vrais Rhyncho- pygus par ses ambulacres à pores allongés, conjugués, et de Cassi- dulus par son périprocte transverse. Il est assez difficile de com- prendre en quoi il diffère de Plagiopygus, et je crains que l’on ait toujours grand peine à l’en séparer. Pygurus nummuliticus Mayer-Eymar, était encore une espèce hâtivement érigée sur un fragment d’Eupataqus; il rentre dans le néant dont il n'aurait jamais dû sortir. Un Genre nouveau Bothriolampas est créé pour Pygo- rhynchus abundans Mayer-Eymar, et Pliolampas tunetana Gauthier. Ce Genre, très voisin de Pliolampas, n’en difière, d’après l’auteur, que par son péristome en pentagone suballongé, par une granula- tion un peu plus fine, et par des pores un peu plus serrés.M. Gauthier reconnaît que ces caractères seraient sans valeur générique ; il n’en a pas moins maintenu le Genre, ep raison de considérations théo- riques, parce que, d’après lui, Pliolampas miocène dérive d’Echinan- thus éocène, tandis que Bothriolampas éocène dériverait de Bothrio- pygus crétacé. La chose est possible, à moins que Pliolampas ne dérive de Bothriolampas, qui représenterait seulement les premières espèces du Genre. J’estime toutefois que l’heure n’est pas encore venue de créer des Genres sur de simples considérations phylogé- 3) — niques, et j'aurais eu peine à admettre le Genre nouveau, si l’on ne pouvait ajouter qu'il diffère de Pliolampas par la présence de quatre pores génitaux, au lieu de trois. Malheureusement, en créant ce nou- veau Genre, M. Gauthier à perdu de vue qu’il y a dix ans, il avait déjà proposé, précisément pour les espèces du type Pliolampas tunetana, un Genre Gitolampas, en sorte que Bothriolampas tombe simplement en synonymie de Gitolampas. A propos de Brissopsis Lorioli, la valeur du Genre Toxobrissus est encore discutée et on conclut à sa suppression. En étudiant ensuite les Aypsopataqus d'Egypte, M. Gauthier présente des obser- vations très intéressantes sur ce qu’il appelle le groupe des Macro- pneustes, groupe assez hétérogène pour que Cotteau en ait placé les espèces dans deux Familles différentes. Parmi les vrais Macrop- neustiens, à ambulacres excavés, l’auteur distingue : les espèces pourvues d’un fasciole sous-anal et dont le fasciole péripétal, tantôt limite les gros tubercules (Plesiopatagus Pomel), tantôt ne les limite pas (Macropneustes Agassiz); et les espèces, dépourvues de fas- ciole sous-anal, pour lesquelles il crée son Genre Megapneustes avec deux espèces égyptiennes : M. grandis (nov. sp.) type, et W. crassus Agassiz. Il importe de remarquer que, chez le nouveau Genre, les ambulacres paires, larges, allongés et ouverts, ne sont que relativement déprimés, qu'ils n’offrent pas cette forme en sillon des vrais Brissidæ, et s’éloignent ainsi beaucoup de ceux des Ma- cropneustes typiques. Cette forme d’ambulacre avait d’ailleurs été déjà signalée chez Stomoporus à fascioles inconnus, mais qui se rapproche certainement beaucoup du nouveau Genre. Quant au Genre Plesiopatagus Pomel, il faut, à mon avis, beaucoup de bonne volonté pour le séparer de Brissospatangus Cotteau, 1863. Enfin, onze des prétendues espèces éocènes de M. Mayer-Eymar n’ont pu être correctement interprétées, en raison de l’insuflisance des descriptions et des figures ; il aurait, sans doute, été préférable de les considérer comme nulles et non avenues. M. Gauthier nous fait ensuite connaître un nouvel Echinoneus miocène (E. Artini), un nouveau Fibularia, sous le nom Echino- cyamus Thuilei, et un nouveau Scutella (S. Innesi), grande espèce plane, à zones interporifères médiocres, rappelant un peu l’espèce de Léognan, mais certainement distincte, moins large et à péri- procte plus éloigné du bord. L'espèce est incidemment comparée à S. gibercula, attribué à Michelin, mais établi par Marcel de Serres. Clypeaster Priemi et C. geneffensis sont deux espèces nouvelles que les figures permettent de comparer à leurs congénères, et de les en s = séparer. Pliolampas Pioti aurait parfois quatre pores génitaux : il serait alors bien difficile de le séparer de Gitolampas. Citons enfin les espèces nouvelles suivantes : Pericosmus Pasqualii, P. Lyonsi et Brissus ægyptiacus. ZOOPHYTES par M. G. F. DOLLFUS. Description of new species of Corals from the Australian Tertiary., by G. Dennant (1) — Les Coraux sont abondants dans les Couches tertiaires d'Australie, et soixante espèces environ en ont été déjà décrites. M. Dennant en publie quelques nouvelles : Flabellum Gippslandicum D. Miocène de Gippsland (Victoria). Faut-il réellement donner de l’importance au bourrelet basilaire, et à sa orme en demi-croissant ? Flabellum fastigatum D. Éocène de Spring Creek (Victoria). » curtum D. Miocène de Gippsland. Placotrochus corniculatus D. Éocène d’Adélaïde (South. Austr.). La columelle mal dessinée ne correspond pas à la description. Stephanotrochus Tatei D. Éocène, Spring-Creek. Espèce gracieuse, pourvue de six épines radiantes, probablement libre ; ce Genre de Moseley (1881) n’était encore connu qu’à l’état vivant; cf. Tro- chocyathus Mantelli Edwards-Haime,de la Nouvelle-Zélande, et T'urbi- nolia perarmata Tallavignes (in Rouault 1849), de l'Éocène des environs de Pau. Paracyathus Tasmanicus D. Éocène, Table-Cape (Tasmanie). On y observe des trabécules encombrant la région périphérique des loges, ayant quelqu’analogie avec le stereoplasma Lindstrôm; mais Duncan a montré la faible valeur de ces productions, comme élément de classification. Trematotrochus Clarkii D. Miocène, Mississipi-Creek (Victoria). Ce Genre Trematotrochus, créé par Tennison-Woods, a besoin d’être révisé; le test, mieux connu, le fait passer dans le groupe des Per/o- rata, au voisinage des Eupsammiens. La soudure des cloisons, au centre, détermine une columelle solide ; il n’y a pas de palis, mais (1) Adélaïde, 1899. — Extr. de Transactions of Roy. Soc. South-Australia. — Vol. XXII, p. 112, avec 2 PI. lith. les cloisons s’épaississent quelque peu, en atteignant la columelle; dans le type. T. fenestratus T. Woods, la figure ne concorde pas avec la diagnose : les côtes font suite aux cloisons. Palaontologische Miscellanæen, von Herr Paul Oppen- heim (1). — Dans cette seconde partie de ses Mélanges paléonto- logiques, M. P. Oppenheim s’est occupé de divers Polypiers criti- ques : 4. Trochocyatus sinuosus Brongniart sp. (Turbinolia). Sous ce nom, on trouve, dans les collections, deux formes bien différentes : l’une, qui paraît être réellement l’espèce de Brongniart, est de l'Éocène moyen de Couiza (Aude) : elle doit passer dans le G. Patta- lophyllia d’Achiardi, 1868 ; l’autre, qui, d’après la nature pétrogra- phique de la roche, appartient à l’Oligocène inférieur, aux tufs anciens de Ronca, et qui offre des caractères spéciaux, doit prendre le nom Pattalophyllia Gnatæ Opp. (Trochocyathus sinuosus Reuss, non Brongt.); l’espèce remonte dans l’Oligocène moyen de San Gonini; les cloisons sont fortes et granuleuses. Enfin, l’espèce figurée par Michelin et Leymerie, des Corbières, est distincte de celle de Brongniart, et l’auteur est conduit à en faire une seconde espèce nouvelle, sous le nom Pattalophyllia Leymeriei Opph. 2. Cyclolites patera Meneghini mss. (in d’Achiardi, 1867); la structure intime a été mal définie jusqu'ici, et les opinions les plus contraires ont été adoptées ; un nouvel examen paraît faire passer cette espèce dans le G. Cycloseris ; elle a été trouvée à Possagno, près de Bassano, et dans le tuf de San Giovanni Ilarione. 3. Grumia diploctenium n. sp. forme nouvelle intéressante de l'Oligocène moyen de Castelgomberto.Grand Polypier libre, flabelli- forme: calice transversal étroit; cloisons nombreuses,subparallèles, inégales ; côtes externes granuleuses ; on observe quelques traverses dans les loges, formant de faux planchers ; voisin du G. Diploctenium Goldfuss. 4. Heliastræa fontana n. sp. Tertiaire du Vicentin. 5. Gombertangia Felix n. sp. Oligocène moyen de Monte- Grumi, près Castelgomberto. Petits Polypiers groupés en bour- geons, calices peu saillants, 4 cycles de cloisons, pas de columelle, mais les cloisons se soudent irrégulièrement entre elles, avant d'atteindre la région centrale. Le Genre vivant Cylicia Edwards et (1) Berlin, 1899. — Extrait de Zeilsch. d. deutsch. geolog. Gesellschaft, p. 207- 242; 3 PI. lith., et fig. dans le texte. 4 — Haime, est la forme la plus voisine de toutes celles décrites jus- qu'ici. 6. Astrangia d’Achiurdii n. sp. (PL. XII, fig. 3-4) Polypier en buisson, polypiérites assez saillants, subcylindriques, inégaux, 4 cycles de cloisons, quelques trabécules encombrant les loges dans la région périphérique. Monte-Grumi, Olig. moyen. 7. Ubaghsia favosites n. Sp. Polypier mésozoique, analogue aux Tabulés primaires; il provient de la collection Ubaghs, de Maëstricht, et de la Craie supérieure à Ditrupa Mosæ : l'échantillon a 15mn de hauteur et 57 de largeur. On distingue un groupe serré de prismes hexagonaux columnaires comme dans Favosites, et chez Chætetes ; de fines cloisons pointues s’observent à la loupe, les planchers sont minces, subhorizontaux ; les murailles, minces aussi, se bifurquent pour former l’accroissement. (La figure 1. a, paraît mal orientée). 8. Canavaria Volscorum n. sp. Polypier tabulé, des environs d’Aquila, provenant du Tithonique à Ellipsactinies, cellules pris- matiques, cœnenchyme abondant, poreux, granuleux ; 8 cloisons un peu courbes, visibles seulement dans des sections microscopi- ques ; calices irréguliers, délimités par un bourrelet circulaire granuleux. La place zoologique de cette forme est très difficile à établir, car elle participe, à la fois, des Tabulés et des Alcyonnaires. 9. Canavaria (?) capriotica n. sp. Tithonique de l’île de Capri. Il est douteux que cette espèce appartienne au même Genre que la précédente ; le cæœnenchyme n’est pas certain ; il est possible que nous n’ayons ici que des murailles un peu épaisses et poreuses. Aspect de Chætetes, la cassure montre des fascicules de calices prismatiques serrés, parallèles, lentement divergents. Les compa- raisons avec Tubipora laissent à désirer, et comme celles avec Heliolites ne sont pas beaucoup plus probantes, la question de classification de ces formes reste ouverte à de nouvelles recherches. Faunan i Skânes Yngre Krita. —IIT. Korallerna, par Anders Hennig (1). — Dans cette troisième partie d’une révision de la Faune de la Marne crayeuse de la Scanie, M. A. Hennig n’a traité que des Coralliaires. Il a repris toutes les formes signalées, depuis 1835, par Lyell, et augmentées par Steenstrup, en 1846, par Fis- cher-Benzon, en 1866, qui avait en vue spécialement les espèces crétacées du Danemark, et finalement par Lundgren, en 1888. Il a (1) Stockholm, 1899. — Bihang till K. Svenska vet. akad. Handlingar. Band. 24%. Part. IV, n° 8, 24 p., 2 PI. lith. PRE pu ajouter diverses formes nouvelles. Le nombre total étant, en somme, peu considérable, nous les mentionnerons toutes : Isis verte- bralis n. sp., osselets cylindriques simplement striés s’accroissant par zones concentriques régulières ; Moltkia Isis Steenst., 1846 ; Dendrophyllia candelabrum n. sp. ; Lobopsammia faxensis Beck sp. (Caryophyllia) ; Parasmilia Lindstr6mi n. sp., jolie espèce piri- forme un peu variable, côtes faisant suite aux cloisons, columelle faible, spongieuse ; Parasmilia scanica n. sp.; Ceratotrochus supra- cretaceus n. sp., forme voisine des deux précédentes, mais colu- melle forte, fasciculée. Un Oculina est resté indéterminé, et deux espèces anciennement signalées, n’ont pas été retrouvées. Les localités les plus importantes sont Annetorp, et Faxoe ; l'horizon est, comme on sait, celui de la Craie de Maëstricht. Lichenaria typa W. et S., Étude par M. W. Sardeson (1). — Cet Article a pour but de décrire, à nouveau, un Polypier tabulé, important, de la Faune ordovicienne du Minnesota, qui avait été mal défini par MM. Winchell et Schuchert (1895). Sa structure simple est très importante, car c’est un des plus anciens Polypiers connus; il vient se placer comme forme subancestrale de Michelinia, et parmi les Alcyonnaires. Polypier hémisphérique, encroüûtant ; polypiérites prismatiques, serrées; murailles minces ; planchers minces ; développement par gemmation intermurale ; pas de eloi- sons, pas de cænenchyme; mais il existe des pores intercellulaires, les uns muraux, peu nombreux d’ailleurs, les autres traversant les planchers. Cependant ces perforations n’existent pas chez tous les individus, et notamment chez les spécimens jeunes, ils parais- sent ne se développer qu’en même temps que la gemmation. En résumé, le Genre Lichenaria est bien plutôt une forme ancestrale de Favosites et de Pleurodichyum, que le G. Aulopora, qui a été consi- déré comme tel par quelques paléontologistes. On some species of Canadian palaeozoiïie Corals, by Lawrence Lambe (2). — Les Polypiers des terrains paléozoïques du Canada, décrits par M. L. Lambe, sont, pour la plupart, des espèces déjà anciennement connues, mais mal figurées, insuffisam- ment décrites et mal classées. IL est fâcheux que le Mémoire de (4) Extrait de The American Journal of Science. Vol. VIII, Août 1899, pp. 101-104. (2 Extr. de The Ottawa Naturalist for Febvr. and March., 1899, pp. 217-258. = — M. Lambe ne contienne pas quelques figures pour aider à remettre plus facilement tout au bon point. — Columnaria rugosa Billings sp. (Palæophyllum) = C. erratica Billings. La découverte de planchers très nets, dans les exemplaires mêmes de Billings, fait tomber complètement le G. Palæophyllum, qui fut établi seulement pour des Columnaria, à planchers nuls ou rudimentaires. — Cyathophyllum articulatum Wahlenberg sp. (Madreporites)1821, espèce de Suède et d'Angleterre, découverte dans les couches du Niagara. — Lithostrotion Macounii n. sp. Carboniférien inf. ; Colombie britannique ; conf. L. irregulare M’Coy. — Acervularia gracilis Billings sp. (Strombodes). Le transfert dans le Genre Acervularia a été prouvé comme indispensable, par suite de sections verticales et transversales polies, qui ont pu être prati- quées dans le spécimen typique de Billings. — Chonophyllum canadense Billings sp. (Ptychophyllum) ; erreur générique, rectifiée par les mêmes procédés que ci-dessus. Cystiphyllum niagarense Hall. sp. (Conophyllum) ; il faut y joindre C. huronense Bill. ; Couche de Niagara, du lac Huron. Changement générique déjà proposé par Rominger. — Cystiphyllum aggregatum Bill. ; y joindre C. cœspitosum Schlüter. ; Couches à cornéennes de l’Ontario. — Cyathophyllum Spenceri, Lambe n. sp. — Acervularia profunda Billings. Dévonien de Dawson Bay ; peu éloigné de Cyath quadr à geminum Gold. — Cyathophyllum Dawsoni n. sp. Carboniférien inférieur de la Nouvelle-Ecosse. — Omphyma eriphyle Billings. sp. (Cyathophyllum). — Arachnophyllum diffluens Ed. et Haime sp. (Strombodes). — Arachnophyllum eximium Billings. sp. (Strombodes). — Clisiophyllum Billingsi Daw. sp. (Cyathophyllum). — Lonsdaleia Pictoense Bill. sp. (Lithostrotion). — Choriophyllum Nymphale Bill. sp. (Cyatophyllum). — Zaphrentis eriphyle Billings. L. yigantea Lesueur sp. — Zaphrentis mirabilis Billings. sp. ; il faut y joindre : Z. inve- nusta Bill., Z. Egeria Bill., Z. subrecta Bill., Z. Leda Bill., espèces fondées sur des différences insignifiantes. — Cystiphyllum vesiculosum Gold. Cette espèce européenne, si caractéristique et si abondante, n'avait pas été reconnue jusqu'ici, en Amérique, sous son véritable nom, la synonymie est la suivante : dE C. cylindricum Hall, C. americanum. Ed. et H., C. senecaense Bill., C. superbum Nichol.; Schistes à silex etformation de Hamilton dans l'Ontario. Le Mémoire de M. Lambe est soigné ; toutefois, ce n’est pas une révision limitée qui est nécessaire, mais un remaniement total du nombre très exagéré des Polypiers américains, mal décrits, hâtivement nommés, acceptés sans critique suffisante. Il genere Heliolites nel Devoniano delle Alpi Carniche italiane, par de Angelis d’Ossat (1). — La découverte de Poly- piers primaires dévoniens, dans les Alpes carniques italiennes, est intéressante. Heliolites interstincitus L. s’y présente avec quelques modifications qui ont nécessité la création d’une var. devonica nou- velle. Heliolites porosus n’est pas non plus typique, et c’est une variété nouvelle, var. Lindstrümi, qu’on y rencontre. Finalement, on a trouvé H. Barrandei Penecke. Le Calcaire coralligène de Lodinut est également dévonien, les noms sous lesquels la faune en a été antérieurement indiquée, sont incorrects et sont corrigés dans la présente Note. Die Korallenfaunen des Etage 5 des Norwegischen Silur- systems, von M. Johan Kiär (2) — M. J. Kiär a commencé l’étude des Coraux fossiles de l'étage n° 5 du Système Silurien de la Norwège, sous les auspices de M. Zittel. Il a étudié d’abord les matériaux rassemblés au Musée de Munich, et provenant d’ancien- nes collections connues ; il a obtenu des communications de M. Brôgger, de M. Hertwig, Hôfer, Lewinson-Lessing ; il a pu exami- ner les types de Dybowski. Puis il a visité les lieux mêmes et ras- semblé des spécimens, en assez grand nombre, afin d’y pouvoir pratiquer des coupes microscopiques, aujourd’hui indispensables, dans l’étude de la structure intime de ces animaux. Dans le présent fascicule de son Travail, qui est le seul paru jusqu'ici, il a traité seulement de la Famille Heliolitidæ, On trouvera des détails sur la position stratigraphique de ces couches dans un opuscule, publié à part dans les travaux de l’Académie des Sciences de Christiania (Krist. Videnskal. Selsk. Skriften. M. N. KI. 1897, n° 3). (4) Boll. Soc. Geol. Ital. Tome XVIII, p. 34-40, 2 fig. (2) Stuttgard, 1899. — Vol. in-4° de 58 p., avec fig., et VIL Planches en photo- typie. — Extr. de Palæontographica, Band. 46. = jen Voici le tableau des espèces examinées : Famille Heliolitidæ G. Palæopora M’Coy. P. inordinata Lons. sp. (Porites). C. Schmidtii n. sp. C. Ungerni Eich. S. Fam.Palaeoposilinæ : G. Palæoporitesn.g.P. estonicus n. sp. S. Fam.Proheliolitinæ : G. Proheliolitesn. q.P.dubius F.Schm.sp. (Heliolites). S. Fam.Plasmoporinæ : G. Plasmopora Ed. etH. P. conferta Ed. etH., sp. (Propora). P. primigenia n. sp. P.parvotubulatan.sp. P. stellata n. sp. P. intersedens n. sp. P.ramosa n. sp. G. Plasmoporellan.g.P.converotubulata n.sp. G. Nicholsonia n.9. N. megastoma M'Coy sp. S. Fam. Heliolitinæ. (Porites). G. Heliolites Dana H. parvistella F. Roem, H. intricatus Lind. S. Fam. Coccoserinæ. ( | G. Coccoseris Eichw. | Examinant les Genres et espèces, nous remarquerons d’abord combien la résurrection du G. Palæopora M’Coy est peu heureuse, s'appliquant à une espèce que l’auteur de ce Genre n’a probable- ment pas connue, et dont toutes les autres formes, mal décrites, sont restées ensevelies jusqu'ici dans l’oubli ; le G. Coccoseris, peu éloigné, aurait pu convenir à P. inordinata ; de même, on aurait pu y réunir le Genre nouveau Palæoporites, qui n’est fondé que sur des différences d’ordre spécifique. Bien plus, Heliotites intricatus, var. lamellosa seulement, aurait pu passer dans le G. Coccoseris, ainsi que M. Lindstrôm l’a déjà fait observer ; si on compare les sections de toutes ces espèces, données dans les PI. I, fig. 6, PI. IT, fig. 2, PI. IL, fig. 2, PI. VIL, fig. 4, on comprendra que ces réunions s’im- posent, et que toutes les formes ainsi groupées sont très éloignées des véritables Heliolites : les planchers sont obscurs, le système bacil- laire, flabelliforme, longitudinal, est très différent, le cœnenchyme vésiculaire n’apparaît pas, ce n’est pas une sous-Famille des Helioli- tidæ, mais une Famille à part. Proheliolites dubius est tout autre chose :; ses murailles et ses planchers sont nets, cette subdivision est bonne, et elle peut être maintenue. Les sept espèces de Plasmo- 958 = pora sont uniquement basées sur des détails de sections micrusco- piques et nous craignons que, quelque jour, il ne soit nécessaire d'en réduire le nombre; dans une même colonie, des variations analogues s’observent à divers âges. Le G. Plasmoporella est carac- térisé par la présence d’un cœnenchyme abondant, et de planchers tous bombés. Le G. Nicholsonia n’est pas admissible, et ce nom ne pourrait demeurer, car il existe déjà deux Genres de ce nom, très différents dans la Science ; mais il est basé sur une espèce qui ne se distingue en rien des vrais Heliolites. Par contre, Heliolites parvistella Rœm., aurait pu fournir la matière pour un groupe nouveau, par suite de sa structure bacillaire très marquée, l’absence de cœnen- chyme vésiculaire propre: comme d'autre part, nous avons signalé la vraie place de H. intricatus (var. lamellosa), il se trouve ne rien rester des Heliolites de M. Kiär, dans une Monographie spéciale- ment destinée à les décrire! Evidemment l’auteur a opéré sur un champ stratigraphique trop limité, etils’est heurté à cette difficulté de ne pas connaître assez la faune des autres Couches et des autres pays; aussi il faut lui pardonner, comme une hardiesse de débu- tant, un arbre généalogique final, dont peu de branches ont résisté à un premier examen. - _ Remarks on the Heliolitidæ, by M. G. Lindstrôm (1). — Ces remarques sur la Famille Heliolitidæ, sont un Mémoire d’une impor- tance exceptionnelle ; on sent qu’il est écrit par un Maître, en pleine possession de son sujet ; il contient l’examen de toutes les espèces d’Heliolitidæ de tous les terrains et de tous les pays, qui sont parvenues entre les mains de l’auteur, avec le contingent principal de la belle faune silurienne de Gothland. L'auteur précise d’abord la nomenclature descriptive : Le «( COENENCHYME » est le tissu cellulaire commun réunissant les individus ; en ce qui concerne spécialement les polypiers hélioli- tiens, on peut les considérer comme formés par un seul tissu différencié sous quatre formes : 4° Le Cœnenchyme tubulaire, qui comprend les murailles, les cloisons et tous les éléments verticaux, qui sont, au fond, les éléments individuels propres ; 20 Le Cœnenchyme vésiculaire, ou cœnenchyme propre, formé de fines lamelles convexes accumulées, remplissant les intervalles entre les calices ; ces lamelles, parfois repliées en aiguilles, sont en (1) Stockholm, 1899. — Vol. in-4°, 138 p., 12 PI. phototyp. d’après les dessins de M. Liljeval. — Kon. Svenska Vestend. Akad. Handling. Band. 32, n° 1. ht relation avec les planchers, et sont souvent en continuation, à même hauteur, dans tous les calices et dans leurs intervalles : c'est, en somme, un appareil horizontal; transversal au premier, nettement colonial ; 3° Le Cœnenchyme bacillaire, répandu seulement dans la Famille Coccoseridæ, est composé de petits bâtons en fascicules flabelli- formes ; &o Le Cœnenchyme compact, ou granuleux, dont la section est plus ou moins homogène. On peut considérer que l’appareil vertical apparaît le premier par les murailles ; puis viennent les cloisons, enfin les planchers ; le cænenchyme vésiculaire commence à se développer à la base des murailles, et à peu près en même temps que l’apparition de la première cloison. Le mode de reproduction est varié, on observe qu’il peut avoir lieu : par fissiparité dans l’intérieur même des calices ; par gemmation, au sein du cæœnenchyme vésiculaire; par bourgeonnement qui s'effectue sur le bord supérieur du calice, en un point très circonscrit. Ces trois méthodes n’excluent pas le dévelop- pement ovulacé, qui donnait lieu certainement à une petite larve libre, nageuse, laquelle allait fonder au loin d’autres colonies. Les murailles sont toujours imperforées. Les cloisons sont au nombre de douze et paraissent toutes de même origine, elles sont disposées en un seul cycle, bien qu’elles soient inégales par la taille. Columelle rare, inconstante, parfois fasciculée, par la soudure des cloisons, en un réseau central. Dans toute la Famille, le peu de profondeur des calices et la petitesse des cellules donnent lieu de croire que la masse animale molle était réduite à une mince couche sur toute la surface, difié- renciée à l'emplacement des calices. Il faut opposer aux modes de reproductions signalées, une méthode très curieuse de disparition des individus par étouffement et absorption dans le cœnenchyme vésiculaire environnant. L'auteur a pu suivre, dans une série de coupes parallèles ascendantes, l’apparition progressive d’un calice normal, au milieu d’un tissu vésiculaire, tandis qu’à peu de distance, un calice qui paraissait non moins bien constitué, venait à décroître, à s’amoindrir jusqu’à disparaître, fusionné dans le tissu général vésiculaire (PI. IL, fig. 37, 1-vu). L'auteur donne une énu- mération critique des Genres qui ont été placés dans la Famille Heliolitidæ ou dans son voisinage ; un grand nombre s’en écarte absolument. Tous les Genres secondaires, tertiaires ou vivants, qu’on à tenté d’en rapprocher, en sont, après mür examen, bien 00 distincts, et leur filiation n’est rien moins qu’établie. Voici- la classification générale des espèces admises : Trigu [. Heliolitinæ : cloisons minces, lamelles serrées, cœnen- chyme formé de tubes polygonaux. G. Heliolites Dana ; cœnenchyme monomorphe. H, interstinctus Linné et var. decipiens Mac’Coy, H. porosus Gold., H. Barrandei Penecke et var. spingodes n. var., H. parvistella F, Roemer, et var. éntricatus n. var., H. hirsutus n., H. fasciatus n., H. repletus n., H. Liljevalli n. G. Cosmiolithus n. g., cœnenchyme dimorphe, murailles épaisses, tubes étroits ; C. ornatus. n., C.halysitoides n. G. Proheliolites Kiär, cæœnenchyme rare, épines septales dirigées vers le bas, P. dubius Sch. TriBu IL. Plasmoporinæ, cœnenchyme vésiculaire, murailles épaisses.G. Plasmopora Edwards et Haime, calice avec une auréole, structure du cœnenchyme intermédiaire entre le vésiculaire et le tubulaire. P. pelatiformis Lons., P. foroensis, n., P. calyculata n., P. scita Ed. et H., P. follis Ed. et H., P. stella n., P. scala n., P. rosa n., P. suprema n., P. rudis n., P. heliolithoides n.; P. reticulata n. G. Propora Ed. et H., cænenchyme principalement vésiculaire, pas d’auréole. P. tubulata Lonsd., P. euryacantha n., P. conferta, Ed. et H., P. cancellata n., P. speciosa Billings, P. compacta n., P.bacillifera n., P. ambiqua n. G. Campolithus ?. 4.; au lieu de planchers, les calices sont remplis de tissu vésiculaire comme celui du cœnen- chyme environnant. C. papillatus Rominger sp. (Lyellia) G. Diploe- pora Quenst. Cœnenchyme partiellement vésiculaire et partielle- ment baculaire. D. Grayi Ed. et H. sp. (Heliolites). Trigu IT. Pycnolithinæ. G. Pyenolithus; cæœnenchyme dense ou compact, de texture granuleuse ; P. bifidus n. sp. Sous-Famille Coccoseridæ. Cloisons courtes, épaisses, aréa central du calice pourvu d’une columelle baculiforme et papilleuse; cœnenchyme bacillaire sans tubes ou avec tubes étroits, peu de planchers. G. Coccoseris Eich. Sclérenchyme entièrement composé de petits bâtons ; pas de planchers ; C. Ungerni Eich., C. microporus Eich., C. megastoma M’Coy, C. micraster n. sp. G. protarea Ed. et H. Test mince, incrustacé, sclérenchyme ressemblant beaucoup à celui du Genre précédent mais plus lâche dans les cloisons, avec un cœnenchyme très rare. P. vetusta Hall. sp. (Porites). G. Aeantho- lithus; cloisons ininces, mais construites comme celles de Coccoseris, cœnenchyme avec quelques tubes divisés par des plan- chers. 4, latiseptatus n., A. asteriscus F. Rœmer (Heliolites). Au point de vue stratigraphique, les Coccoseridæ sont répandus dans le Silurien inférieur, ainsi que les Plasmoporinæ, tandis que les Helio- AE — lites vrais sont caractéristiques du Silurien supérieur. La place nous manque pour discuter les espèces, les Genres nouveaux, la synony- mie ; mais toutes ces questions sont traitées avec un soin et une modération exemplaires. Le travail de M. Kiär, analysé précédem- ment, a paru pendant que le travail de M. Lindstrom était en cours d'impression. . Studien an eretaceischen Anthozoen. von Prof. J. Felix (1). — M. Félix, de Leipzig, a eu l’occasion d'examiner quelques Poly- piers crétacés des Alpes, dans l’importante collection du Hofmuseum de Vienne, et il a été conduit, par l'étude de quelques échantillons très bien conservés, à quelques rectifications de nomenclature. Phyllosmilia transiens n. sp. avait été confondu jusqu'ici avec de nombreux échantillons de Trochosmilia Basochesi Reuss., il vient tout auprès de Phyllosmilia flabelliformis de Fromentel, et de Trochosmilia Basochesi (Defrance sp. Turbinolia), qui passe égale- ment dans le G. Phyllosmilia From. Diploctenium lunulatum ; le nom générique original est Madre- pora pour Bruguière 1792 (non Brongniart, comme imprime M. Félix par erreur) ; il a été changé par Lamarck en Fungia, et placé par Michelin dans le G. Diploctenium Gold. 1826; ce nom géné- rique doit être conservé,comme l’ont déjà montré Edwards et Haime. Placosmilia arcuata Ed. et H. doit absorber les espèces nommées Trochosmilia inflexa Reuss. p. p., Placosmilia consobrinaR., P. lobata From. Placosmilia angusta Reuss doit passer dans le G. Platysmilia From.,d’après la conformation des bourgeons, famille des Stylinacea; il y a lieu toutelois de modifier un peu la diagnose primitive de ce Genre. Tous ces Polyoiers confirment la démonstration que les formes sont les mêmes à Gosau qu’à Sougraine, aux Martigues et à Bains de Rennes. On a species of Tetradium from Beeren Eïiland, by M. G. Lindstrôm (2). — Les échantillons, qui font l’objet de la Note de M. Lindstrôm, ont été recueillis par le professeur Nathorst dans l'île des Ours, au cours de sa dernière expédition arctique. L'âge (4) Berlin, 14899. — Extr. de Zeitsch. d. Deut. Geol. Gesell. Bd. LI, part. III, P. 378-387. . (2) Stockholm, 1899. — Extr. de Ofcersigt Kon. Vetern. 4kad. Fürhand, n°7, p. 41-47, fig. dans le texte i 40 — du calcaire noir, dur, qui les renfermait, restait indécis ; car aucun des débris fossilifères n’était caractéristique, lorsque l’auteur remarqua un fossile singulier, connu jusqu'ici en Amérique seule- ment, et décrit par Dana sous le nom Tetradium. Une étude plus développée a montré que ce fossile, dont la position systéma- tique ne peut être encore définitivement fixée daus la classification zoologique, était caractéristique du Silurien inférieur et indiquait positivement la présence de cet horizon sur cette île polaire éloignée. Le G. Tetradium est formé par des tubes fins groupés en buissons, dont la section à l'apparence d’une petite fenêtre gothique, par suite de l’existence de 4 piliers ou rudiments cloisonnaires qui découpent l’ovale général en quatre baies secondaires. Il n’y a pas de planchers, et l'absence de ce caractère éloigne ce Genre des Polypiers tabulés, primaires ; il n’a rien de commun avec les Heliolitidæ, ni avec les Syryngoporidæ, et l’analogie avec les Halysites n’est pas plus évidente; c’est néanmoins un bon fossile, et Tetradium apertum Saftord, ne doit plus être perdu de vue par les paléontologistes. RECTIFICATIONS DE NOMENCLATURE par M. COSSMANN. GENRES. — En corrigeant la dénomination Acrostoma Brot, déjà employée, et en proposant d’y substituer Brotella (V. Revue III, p. 147), M. Rovereto n’a pas remarqué que cette dernière dénomination avait elle-même été appliquée, en 1858, à un Genre de Poissons; il faut donc encore changer ce nom, et je propose en conséquence : Para- ecrostoma, n0b. Dans la même Note, M. Rovereto a proposé de remplacer Cuma Humphrey 1795 (non Milne-Edwards 1828) par Cumopsis ; or, cette dénomination a elle-même été employée, en 1879, par Sars, pour un autre Genre de Crustacés. Je ne propose pas de nouveau nom pour substituer à Cumopsis Rover., attendu que, comme je l'ai déjà fait remarquer (V. Revue III, p. 146), le changement du nom Cuma Humphrey ne parait pas nécessaire. Le nom Austia, proposé en 1898, par M. Vinassa de Regny, pour un Genre de Radiolaires, ne peut être conservé, parce qu'il avait déjà été appliqué, en 1866, à un Genre d'Hémiptères; je propose, en conséquence, de le remplacer par Winassaia, n0b. _ — En 1883, dans son Ouvrage sur les Mollusques recueillis par le « Porcupine », Jeffreys a attribué la dénomination Tharsis à une Section démembrée du G. Oxystele (0. romettensis Seguenza): c'est un double emploi avec un G. de Poissons (Gieb. 1847). Je propose, pour la coquille de Trochidæ, le nom Poreupinia, nobis. En 1881, dans sa Note sur de récentes additions aux Invertébrés marins de la côte N.-E. d'Amérique, M. Verrill a proposé, pour cor- riger un double emploi (Psyche Rang., non Lin., nec Schrank), la dénomination Halopsyehe, qui fait elle-même double emploi avec un G. de Crustacés (Saussure, 1857), et qui avait également été appliquée à des Mollusques par Brown, en 1862, et par Keferstein en 1869. Pour rectifier tout au moins l'erreur de Verrill, laissant de côté celles de Brown et de Keferstein, dont je ne suis pas assez sûr, je propose : Verrillopsyche, nobis (V. globulosa Rang, Psyche). Signalons encore un double emploi qui a échappé à Jeffreys, en 1884, dans sa création du G. Sfilbe, de la Fam. Turritellidæ: cette dénomination, déjà employée, en 1847, par Dekay, pour un G. de Poissons, doit être remplacée par Parastilbe, nobis (P. acuta Jet- freys, de l'Atlantique). La dénomination Anomaloceras, proposée en 1883 par Hyatt, paraît synonyme de Anomalocera, employée en 1837 et 1842 pour des G. de Crustacés et de Coléoptères; il y a lieu de la remplacer par Hyatticeras nobis (Nautilus anomalus Barr.), Dans son « Manual of Conchology », Tryon fait tomber le G. Filholia (Bourg. 1877) en synonymie de Dactylius (Sandb. 1870); mais, comme ce dernier est lui-même un double emploi avec un G. de Curl. (1839), il y a lieu de reprendre Filholia. Le Genre Prionoceras Hyatt (1883), fait un triple emploi avec Prio- nocera (Schuck. Col. 1859, et Lœw. Dipt. 1844); je propose, en con- séquence, pour le Céphalopode : Haugiceras, nobis. De même, Solenoceras Hyatt (1883) avait déjà été employé, en 1860, par Conrad pour un G. de Mollusques; je propose, pour le Céphalopode : Con- radiceras, n0obis. Dans un article publié dans le « Journal de Conchyliologie » (1885), Paul Fischer a attribué au G. Paulia Bourg. (1882) la priorité effective, par rapport à AMAveniona Nicolas (Type : Paludinella buli- moides) ; mais, comme Paulia était déjà deux fois préoccupé, en His- toire naturelle, par Gray, et par Stäl. (1869) pour un G. d'Hémyptères, il y a lieu de reprendre la dénomination Avenonia Nicolas. En 1884, M. Garrett a proposé le G. Libera, pour Helix bursa- tella Gould; cette dénomination ayant été déjà employée, en 1825, par Haan pour un G. de Mollusques, nous proposons de nommer la coquille des îles de la Société : Garrettia, nobis. Nous avons à signaler un autre double emploi de la dénomina- tion Pseudocampylæa (Hesse 1884, non Pieifler 1870); mais, en pré- … sence de l’innombrable quantité de Sections du G. Helix, nous hési- tons vraiment à proposer une rectification de nomenclature, préférant attendre qu'il soit bien prouvé que la Section en question est tout- à-fait justifiée. Parmi les noms nouveaux proposés par Jeffreys, dans son Travail, inachevé, sur l’expédition du « Porcupine », nous relevons Fiberia (Pyramidella nitidula Ad.); or, le nom de Tiberi avait déjà été, en 187%, appliqué par Monts. à un G. de Mollusques ; je propose, en con- séquence : ‘Fiberiola, nobis, pour la petite espèce draguée dans l'expédition en question. M. W. Hoyle a décrit, en 1885, parmi les Céphalopodes des dra- gages du « Challenger », un G. Histiopsis, qui fait double emploi avec AHisliops (Pet. Mamm., 1869) ; je propose, pour le Céphalopode, la dénomination Hoylia, nobis. Il n’y a pas lieu d'adopter le G. Funicularia, proposé en 1884, par M. de Monterosato, pour remplacer WMiralda Adams ; en effet, cette dénomination (Funicularia) a déjà été employée par Lamarck, pour un G. de Cœlentérés. D'ailleurs le changement proposé par M. de Monterosato, sous le prétexte que le vocable Miralda était peu appro- prié, n’était guère admissible; de sorte que c'est, en définitive, le nom d’Adams qui doit être conservé. Nous avons enregistré (Revue critique, I, p. 53), un nouveau Genre Arcoptera, créé, en 1895. par M. Bittner, pour une forme triasique d’Arcidæ ; or, cette dénomination était déjà employée, depuis 1887, par Hellprin, pour une autre forme miocénique d'Arcidæ, évidemment différente ; toutefois, comme il ne parait pas encore certain que le Genre triasique soit bien distinct de Hoferia, je m'abstiens, quant à présent, de proposer un nom nouveau pour le remplacer. 29 Espèces. — M. Laube a décrit, en 1869,dans la Faune de St-Cassian, un Phasianella? picta, qui ne peut conserver ce nom, antérieurement employé par Deshayes, pour une espèce du Bassin de Paris. Je propose, en conséquence, pour l’espèce triasique, qui n’est probablement pas du Genre Phasianella, la dénomination : P. Laubei, nobis. Bien qu’il existât déjà un Trochus Deslongchampsi Klipstein (1843), dans le Trias, Moore a décrit, en 1867, sous le même nom, une espèce du Lias inférieur d'Angleterre, provenant de Brocastle ; toute- fois je m'abstiens de donner à cette dernière un nom nouveau, attendu que M. Hudleston (Brit jur. gastr., p. 124) indique comme synonyme : Turbo Philemon d'Orb., dont il faudrait alors reprendre le nom. Voici un autre double emploi évident : Trochus funiculosus Kittl, du Trias de St-Cassian, décrit en 1891, tandis que Deshayes avait déjà, en 1825, appliqué ce nom à une espèce du Bassin de Paris; l'espèce triasique devra, en conséquence, se nommer : T. Xiti, nob. En — M. Hudleston a décrit, en 1885, dans le « Geol. mag. », un Trochus subglaber, du Bathonien de Scarborough, qui ne peut con- server ce nom, déjà appliqué, en 1843, par Klipstein, à une espèce triasique de St-Cassian ; l'espèce anglaise sera donc dénommée T. Hudlestoni, nobis. En faisant passer dans le G. Neritopsis l'espèce triasique de St-Cassian, dénommée Naticella decussata, M. Kittl (Gastr. St-Cassian, 1892) ne s’est pas aperçu qu'il existait déjà, dans Goldfuss, un Neritopsis decussata Munst., du Corallien, qui n'a aucun rapport ; par consé- quent, il y a lieu de reprendre pour l'espèce triasique, l’un des autres noms, cités en synonymie par M. Kittl, par exemple : Neri- topsis nodulosa Munst. (Naticella). Au sujet de Turbo elegans Munst. (non Risso 1826, nec Gmelin, 1789), il s’est établi une double confusion de synonymie : la première des espèces formant double emploi, est un Amberleya du Lias infé- rieur, qu'il y a lieu de nommer Amberleya subelegans d’Orb. (Prod. E, p. 249); l’autre espèce, que d’'Orbigny (Prod. I, p. 183) a nommée Rissoia subelegans, et que M. Kittl (Gastr. St-Cassian), fait passer dans le genre Scalaria, doit, par conséquent, être dénommée Scalaria subelegans d’Orb. Dans son Étude sur « Gastropodes de $St-Cassian », M. Kittl (1892) décrit et figure une espèce manuscrite de Klipstein (Turrilella fas- ciata), qui ne peut évidemment conserver ce nom, antérieurement appliqué, par Lamarck, à un Wesalia du Calcaire grossier ; je propose, pour l'espèce triasique : T. Klipsteini, nobis. Indépendamment des rectifications, précédemment faites par M. G. Dollfus, à propos de la « Révision des Pleurotomes éocènes » par M. de Boury (voir Revue III, p. 178), j'ai encore à signaler deux doubles emplois, qui ont échappé à notre confrère et ami : Pleuro- toma subspirata, non d'Orb., espèce miocénique de Carry (= P. spi- rata Math.), à remplacer par Drillia ozodiacrum, nobis ; et Pleurotoma Bourdoti, non Cossmann et Lambert (espèce oligocénique), à remplacer par P. parnensis, nobis. En 1868, Laube a décrit une espèce triasique de St-Cassian, sous le nom Natica Deshayesi, qui avait déjà été employé plusieurs fois, pour désigner des espèces différentes; Deshayes a fait une révision de ces doubles emplois, mais sa révision était antérieure à la publi- cation de Laube. En conséquence, bien que l’espèce triasique ait été classée depuis, par M. Zittel, dans le genre Velutina, il ne serait pas correct de lui conserver le nom Deshayesi, qui aurait dû être remplacé avant le changement de Genre; je propose donc de la nommer : Velutina Zitteli, nobis, tout en conservant des doutes sur l'existence de Velutina à l’époque du Trias. L'espèce charmouthienne d'Angleterre, décrite par Moore, en 1867, sous le nom Turritella similis, fait double emploi avec la coquille UE —- triasique de St-Cassian (Munster 1841); mais, comme l'espèce anglaise est, d’après M. Hudleston, voisine de Chemnitzia undulata , il est inutile de lui donner une nouvelle dénomination. Parmi les espèces décrites, en 1830, par M. Tate, dans le « Report Belfast nat. F. Club », je remarque Chemnitzia punclata, qui fait double emploi avec l'espèce triasique Turritella punctata Munster (1841), que d'Orbigny et Laube ont classée dans le G. Chemnitzia, et que M. Kittl rapporte au G. Goniogyra. L'espèce du Lias inférieur d'Angleterre doit, par conséquent, être dénommée : C. Tatei, nobis. Il y a encore lieu de noter le double emploi commis par Buckman, en 1845 (Geol. of Cheltenham Murch. nov. ed.), au sujet de Trochus pyrami- dalis (non Chemn. 1781, nec Munster 1841). Comme l'espèce charmou- thienne de Buckman n’a pas été figurée, que c’est un simple nom de liste, qui est peut-être synonyme d’une forme déjà connue dans le Lias, je ne crois pas utile de proposer une nouvelle dénomination pour rectifier ce double emploi; je ferai, d’ailleurs, remarquer que le double emploi de Munster a été corrigé, par d'Orbigny, en 7. subpyramidalis, et que cela n’était pas nécessaire si, comme l'indique M. Kittl, cette espèce triasique est elle-même synonyme de Melania nympha Munst. (Spirochrysalis Kitt1.) La dénomination Gerithium sublineatum, appliquée par Moore, en 1867, à une espèce toarcienne d'Angleterre, ne peut être conservée, attendu que d’Orbigny l’avait déjà attribuée à une espèce triasique Macrochilina subli- neata Munst. $p.); toutefois, comme M. Hudleston (Brit. jur. Gast. p. 57), est d'avis que l’espèce de Moore est peut-être synonyme de Chemnitzia semitecta Tate (1870), il n’y pas lieu, quant à présent, de lui attribuer un nom nouveau. Moore a appliqué, en 1867, l'épithète decoratum à une espèce rhétienne qu'il désignait comme Cerithium, et que d’autres auteurs considèrent comme un Turritella; dans aucun de ces Genres, on ne pourrait conserver cette dénomination, employée par Munster pour une espèce triasique. D’après M. Hudleston, elle est d’ailleurs synomyme de Cerithium constrictum Moore, non Deshayes, autre espèce rhétienne du même gisement, qui a aussi été placé dans le G. Turritella, par Dittmar. Dans ces conditions, il n’y a pas moyen d'éviter la création d’un nouveau nom au moins, ne fût- ce que pour désigner à la fois les deux coquilles rhétiennes, supposées identiques ; je propose en conséquence : Turritella (?) Dittmari, nobis. LILLE, IMP. 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Johannis-Jacobi Thurm.) est authentiquement de ce Genre ; l’autre (Phasianella Garcini Thurm.) n'en a guère la forme, et comme c’est, à ce qu’il semble, un moule interne, il n’est guère possible d'en fixer le classement. A quelques Alaria de Thurmann, qu'il nous fait connaitre, M. de Loriol ajoute deux nouvelles espèces (A. Choffati et A. Flora), la seconde est un moule douteux ; Spinigera Danielis Thurm. est représenté par quelques bons échantillons bien déterminables. Quant au G. Cerithium, C. Moschardi Thurm. a des côtes obliques qui, très probablement, étaient rétrocurrentes sur le bourrelet sutural, et dans ce Cas, ce serait un Entomotæniata; d'autre part, C. pleignense de Lor. est évidemment un Cryptaulax Tate, à côtes épineuses formant une pyramide tordue. Aucune des espèces désignées, avec doute, comme Turritella n'appartient évidemment à ce Genre ; ce sont peut-être des Loxone- matidæ, dont le classement définitif ne pourra être fixé que quand on en aura pu étudier l'ouverture. Quant à Melania Hoferi Thurm., pour être certain que c’est un Ceritella, malgré ses sutures obliques, il faudrait observer si les stries d'accroissement sont rétrocurrentes à. la suture. Je passe rapidement sur les Turbo (?) à l’état de moules, et sur les Trochus, parmi lesquels T. Cartieri Th. peut seul appartenir aux Trochidæ. Enfin Voluta (?) Sandozi Th. n’est évi- demment pas de ce Genre, qui n’a commencé a apparaitre que dans le Système crétacique. Les Pélécypodes de ces couches ingrates sont presque tous _à l'état de moules, et, dans ces conditions, je ne vois guère à signaler que: Area concinna Phill. (2), qu’il me paraît inadmis- sible de placer dans le G. Macrodon, ce serait plutôt un Cucul- læa, si l’on pouvait en vérifier la côte interne ; Nucula Cottaldi de Lor., espèce des étages supérieurs, dont la longévité serait ainsi plus grande qu’on ne le pensait; plusieurs Nuculidæ et Ledidæ de (1) Genève, 1899. — Broch. in-4°, de 102 p., avec 10 PI. lith. Extr. de Mém. Soc. pal. Suisse, Vol. XXVI. (2) Il est bien peu probable que ce soit la même espèce que celle citée, sous ce nom, par M. Greppin, dans le Bajocien bâlois (V. ci-dessus). 3 A 162 — Mérian, étiquetés dans la collection du Musée de Bâle, et entre autres Dacryomya acuta, sorte de Zeda intégropalléale. Pour plusieurs Monomyaires, M. de Loriol a repris les noms de J. B. Greppin, et il décrit deux nouveaux Pecten et Lima (Soyhie- rensis). Enfin la Monographie se termine par quatre Brachiopodes appartenant à des espèces déjà connues. Sur cette faune de 113 espèces, 39 se retrouvent en dehors des couches à Anim. Renggeri, mais 12 seulement dans l’Oxfordien supérieur de Suisse; les Echinodermes et les Polypiers y sont très faiblement représentés. Neue Mollusken aus dem Jura von Borneo, von Fr. Vogel (1). — Cette publication fait suite à une première Note sur les mêmes gisements, dont nous avons déjà rendu compte (Revue critique, IV, no 1, p. 12); les fossiles de cette nouvelle série, pour la plupart recueillis dans la localité de Sungai-Riong, paraissent appartenir aux couches supérieures du Système jurassique, d’après M. Vogel, principalement à cause de la présence fréquente d’une forme qu'il assimile à Pholadomya multicostata Ag., d'Europe, et aussi à cause du nombre des Astartidæ, Nous signalerons, en particulier, Pteroperna sp. que l’auteur s’abstient de nommer spécifiquement, parce qu’il n’en connaît que le moule, montrant, il est vrai, l'empreinte très nette de la char- nière de ce Genre ; Mytilus sambasanus, du groupe de M. pernoides Rœm.; Astarte borneensis, petite coquille bien conservée, avec des côtes écartées, sa charnière et ses crénelures palléales ; 4. Eastomi, autre forme très intéressante, à cause de ses stries divergentes ; Protocardia multiformis et P. semicostata, déjà décrits dans la précé- dente brochure ; Corbula Eastoni n. sp., et C. borneensis Vogel(1896), puis Cuspidaria sembasana (non Neæra), rare dans le Jurassique. Je serais disposé à rapprocher d’Exelissa septemcostata Vogel, l'espèce qu’il nomme (Cerithium contortum), et qui d'ailleurs, ne peut conserver ce nom déjà appliqué à un Cryptaulax du Bajocien, par Deslonchamps, en 1842; cette similitude extérieure nous dis- pense de proposer une correction de nomenclature : il est vrai que l'ouverture paraît être canaliculée, non détachée comme celle d’Exeliss, mais cela peut tenir à l’état de conservation de l’échantil- lon figuré. Je serais très surpris que la coquille rapportée à Alaria trifida (1) Leiden, 4900. — Broch. in-8° de 87 p., avec 5 PI. lith. Extr. de Samanl. des -Geol. Reichs-Mus. in Leiden, Sér. 1, Bd. VI, Heft 2, pp. 40-76. HIS Morr. et Lyc. fût bien l'espèce bathonienne d'Europe, qui n’a pas une longévité aussi grande que le pense M. Vogel. Enfin Actæonina? Martini est une forme spiralement striée, très incertaine ; l’auteur la compare à A. bulimoides M. et L., qui, ainsi que je l'ai démontré (Opisth. jur. 1896), est un Ceritella ; l'individu figuré n’a aucun des caractères de ce Genre. The lower cretaceous Gryphæas of the Texas region, by R. T. Hill and T. W. Vaughan (1). — Cette Publication a pour objet la classification stratigraphique et paléontologique des Ostrea qui ont été, jusqu'à présent, uniformément rapportés à O. Pitcheri Morton, ou citées par Marcou sous le nom Gryphæa Rœmeri. L'introduction contient un tableau de division des Ostrea crétaciques du Texas en 4 Sous-Genres (Ostrea, Alectryonia, Gry- phæa, Exogyra), et leur répartition dans le Crétacé inférieur et supérieur. : Les espèces définitivement admises par MM. Hill et Vaughan sont : G. Wardi sp. nov.; G. Marcoui (G. Pitcheri Blake, non Morton); G. corrugata Say (G. Pitcheri Morton);, G. navia Hall. (G. Pitcheri Marcou, non Morton); G. Washitahensis Hill; G. mucronata Gabb; G. Pitcheri Rœmer, non Morton). On voit, par cette simple énu- mération, combien il importait de mettre de l’ordre dans ce chaos. A Monograph of the cretaceous Lamellibranchia of En- gland, by Henry Woods (2). — La première partie de l’importante Monographie qu'entreprend M. H. Woods, et qui a pour objet l’étude, très négligée jusqu'ici, des Pélécypodes crétaciques d’An- gleterre, comprend les Nuculanidæ, Nuculidæ, Anomiidæ et Arcidæ. Dans chaque Genre, les descriptions d’espèces sont divisées en trois catégories stratigraphiques : Crétacé inférieur, Gault ou Grès supérieur, Calcaire ou Crétacé supérieur. Parmi les Nuculana, qui occupent toute la première planche, il ya lieu de remarquer, pour leur bel état, de conservation : N. solea d’Orb., du Gault, N. lineata et angulata Sow., du Cénoma- nien de Blackdown, qu’il y aurait lieu de classer dans des subdi- visions différentes, en choisissant parmi les nombreux Sous- Genres créés par Seguenza. Dans le Genre Nucula, l’auteur admet le S.-G. Acila H. et A. Adams (1858), et il y classe N. bivirgata Sow., (1) Washington, 1898. — Broch. in&° de 66 p., avec 25 PI. gravées ou phototyp. et 2 fig. Extr. de Buil. U. S. geol. Surv., n° 151. (2) Londres, 1899. — Vol. in-4° de 72 p., avec 14 PI. lith. Extr. de Palæont. oc. — 164 — du Gault, remarquable par ses stries divergentes ; la délimitation des espèces lisses du Gault et de Blackdown paraît faite avec beau- coup de soin, et l’auteur fait une bonne restitution de Nucula albensis d'Orb., dont le type n’est pas certain. Il y a, dans le Genre Anomia, plusieurs bons échantillons montrant la perforation api- cale de la valve droite, pour le passage du byssus. La Famille Arcidæ est divisée par M. Woods, conformément aux méthodes les plus récentes ; il y distingue, outre Arca (sensu stricto) qui comprend plusieurs espèces bien caractérisées : Barbatia, dans lequel il fait entrer le S.-G. Scaphula Benson (1834) pour Cardium Austeni Forbes, bien que cette forme singulière ait plus d’analogie, par sa large aréa et par ses crochets écartés, avec Arca qu'avec Barbatia; Grammatodon Meek et Hayden (1860), qui, tel que l’au- teur l'interprète, doit évidemment être conservé comme absolu- ment distinct des Beushausenia jurassiques, attendu que ce sont des formes quadrangulaires, fortement ornées, tandis que Beus- hausenia (ex Macrodon) est allongé comme un Gervillia et finement strié ; cette différence essentielle tranche la question de priorité et de synonymie. Arca Passyana d’Orb. est classé, par M. Woods, dans le G. Trigo- noarca Conrad, à cause de sa forme et de sa charnière; puis le grand Genre Cucullæa, comprenant des espèces dont la côte interne et caractéristique n’est pas toujours visible, par exemple C. glabra Park.; ensuite, deux Jsoarca parfaitement certains et reconnaissa- bles ; enfin, toute une planche de Pectunculus, et deux espèces de Limopsis, qui ne seront figurées que sur la planche accompagnant la livraison suivante. Nous attendons, avec une légitime impa- tience, la suite de ce magnifique Travail. Some additions to the Cretaceous Invertebrates of Kansas, by W. N. Logan (1). — Les échantillons décrits se composent de coquilles bien conservées, mais mal figurées, provenant en partie du « groupe de Dakota «, et en partie du « groupe de Niobrara », c'est-à-dire du Crétacique moyen et supérieur. Ce sont, presque exclusivement, des Ostrea nouveaux, un Corbula et un Modiola que l’auteur n'a pas nommés spécifiquement, enfin un nouveau G. de la Fam. Ostreidæ : Pseudoperna (type : P. rugosa n. sp.), forme très variable, qui ne paraît se distinguer d’Ostrea que par l’exis- tence, sur la ligne cardinale de la valve droite, à peu de distance (1) Lawrence, 1899. — The Kansas Univ. Quart, Vol. VII, n° 2, pp. 87-98, PI. XX-XXIII. — 165 — du crochet. de courtes costules arrondies et transverses. La défec- tuosité des figures ne permet absolument pas de vérifier si ce carac- tère n’est pas simplement dû aux crénelures qui existent dans un grand nombre d’Ostreu. Contribution à l’étude de la faune du Crétacé supérieur de Roumanie. Environs de Campulung et de Sinaia, par V. Popo- vici-Hatzeg (1). — Les couches crétaciques, qui forment l’objet de cet intéressant Mémoire, appartiennent au Cénomanien et au Séno- nien, tous deux en transgression sur des terrains plus anciens. Parmi les Brachiopodes du Cénomanien, l’auteur cite deux Rhyn- chonelles qu'il rapporte à deux espèces connues; puis il décrit, sans les figurer, Inoceramus lingua Goldf. et Exogyra haliotidea Sow. Enfin, il propose un G. nouveau Ærajanella pour une coquille caractéristique du Turonien d'Uchaux (Eulima amphora d'Orb.), remarquable par l’échancrure découverte de la région antérieure de sa columelle, et il classe dans ce Genre une nouvelle espèce cénomanienne de Roumanie : T. Munieri, qui se distingue par sa spire moins allongée, par un accroissement moins rapide des tours de spire dans le jeune âge, et par son galbe moins con- vexe. Nous n’insistons pas sur les Céphalopodes, dont l’analyse incombe à un autre de nos collaborateurs. TERRAINS CÉNOZOIQUES A Revision et the Older Tertiary Mollusea of Australia, by Prof. Ralph Tate (2). — L'auteur expose que, depuis le commen- cement de la publication qu'il a entreprise, en 1880, de la faune fossile d'Australie, de nouvelles découvertes ont été faites, et que la classification a fait des progrès dont il y a lieu de tenir compte, enfin que des recherches stratigraphiques récentes lui permettent de donner une meilleure répartition des types de ces espèces. Cette première Note de révision comprend les Brachiopodes, Ptéropodes, Scaphopodes, et une partie des Pélécypodes (Mono- myaires). M. Tate admet, sous le terme « Older Tertiary »: l’Eocène, le Post-Eocène qui est probablement l’équivalent de notre Oligocène, et le Miocène, que les géologues européens placent plutôt dans le (1) Paris, 1899. — Broch. in-4° de 20 p., avec? PI. doubles. Extr. de Mém. Soc. géol. de France ; Paléontologie, t. VII, fase. IE, Mém. n° 20. (2) Adélaïde, 1899. — Broch. in-12° de 28 p., avec 1 PI. = 466 Tertiaire supérieur. Il propose quelques espèces nouvelles : Tere- bratella pumila, du Miocène de Gippsland Lakes ; Magasella lunata, de l'Eocène de Croydon-Bore ; Rhynchonella (?) tubulifera, de l Eo- cène de Muddy Creek (Victoria), qui porte de petites tubulures sur les côtes, de sorte que c’est probablement un Genre nouveau; Fissi- dentalium latesulcatum, du Miocène de Grange-Burn (Victoria); Lævidentalium pictile, de l’Oligocène de Table-Cape (Tasmanie) ; Episiphon aratum et E. tornatissinum, séparés de Fustiaria qui ne conserve que les coquilles lisses ; Cadulus infans, du Miocène de Muddy-Creek. Illustrazione dei Mollusehi fossili Tongriani posseduti dal Museo geologico della R. universita di Genova, di G. Rovereto (1). — Cette importante Monographie du Tongrien de la Ligurie, an- noncée par les Notes préliminaires dont nous avons déjà rendu compte, à plusieurs reprises, est précédée d’une courte introduc- tion stratigraphique, par M. Issel. La partie paléontologique, la seule dont nous ayons à nous occuper ici, forme plus des quatre cinquièmes du volume : l’intérêt qui s’y attache eût été encore plus grand, si l’auteur avait fait figurer toutes les espèces mentionnées dans le texte ; à défaut de figures, il est bien difficile d'apprécier si les formes éocéniques ou miocéniques, qu'il cite dans ces gise- ments du Tongrien, sont bien déterminées, d'autant plus que, au- tant qu'on en peut juger par les espèces figurées, ce sont des fos- siles dont l’état de conservation laisse malheureusement beaucoup à désirer, et que la difficulté de les reconnaitre est encore accrue par l’imperfection de certains clichés photographiques. Ces réserves faites, passons à l’analyse de cette faune dont l’étude dénote, de la part de l’auteur, un labeur assidu et des re- cherches patientes. Je remarque tout d’abord que, dans un grand nombre de cas, M. Rovereto propose des noms nouveaux pour des formes qui sont considérées comme des variétés d’espèces déjà connues, et qui ont antérieurement reçu des noms de variétés ; dans ce cas, quand on érige la variété en espèce, les règles de la nomenclature exigent que l’on reprenne le nom de variété, au lieu d’en créer un nou- veau ; par exemple, Ostrea Isseli Rov. étant définitivement séparé d’'O. gigantica Sol., il n’y a pas de motif pour éliminer la dénomi- nation oligoplana, donnée par M. Sacco à la variété tongrienne. Il (1) Gênes, 1900. — Vol. in-8° de 210 p., avec 9 PI. phototypées. Atti della R. Univ. di Genova, Vol. XV, (public. per decreto ed a spese del Municipio). — 467 — yaurait, de ce chef, de nombreuses rectifications à faire à la liste des noms proposés par M. Rovereto. Dans la classe des Pélécypodes, il y a lieu de signaler particuliè- rement, outre les créations nouvelles, qui ont fait déjà l’objet de notre recensement (v. Revue crit., Il, p. 158-159) : l'adoption du S- G. Byssoarca Sw. pour les Arca du groupe d’A. biangula, que l'on considérait jusqu'ici comme des Arca typiques, de sorte que Arca (sensu stricto) se trouverait réduit à néant; le remplacement de Cardium Brongniarti Mayer (non d’Arch.) par C. commutatum Roy. ; la dénomiaation €Cypriniadea, proposée pour remplacer Cyprina Lamk. (non L.) et Arctica Schum (non Mühr 1752); Meretrix splendida Merian, qu’on reconnaît difficilement dans l'échantillon figuré, il semble que la coquille ligurienne est moins allongée et moins iné- quilatérale que la forme typique ; mais, dans l'état défectueux de conservation de cette valve, on ne peut qu approuver M. Roveretb d’avoir hésité à lui donner un nom distinct. Meretrix conoidea, lineata, promeca, ne sont peut-être que les déformations d’une même espèce sillonnée ; M. stilpnax (probablement stilpnaulax ?) a des sillons plus imbriqués que les précédentes. Dosinia preroleta est une intéressante recrue pour l’Oligocène, où ce Genre n'avait pas encore été signalé ; l’autre forme est plus douteuse (D. tongriana). A défaut de charnières, le classement dans le G. Diplodonta des deux coquilles, D. alepis et D. aliena paraît extrêmement incertain, elles ont plutôt le faciès de Lucina, et la taille de la plus grande est invraisemblable pour un Diplodonta. Dans le G. Lucina, l’auteur rectifie une erreur de Hœærnes et des auteurs qui l’ont suivi, à pro- pos de L. miocænica (non Mich.); M. Roveroto change ce nom en L. neogenica ; toutefois, sans figure, on ne peut se rendre compte si c’est bien la forme néogénique qui remonte dans le Tongrien, où M. Rovereto cite également le véritable L. miocænica. [l n’y a pas moins de six espèces de Thracia dans ce Bassin, et celles qui sont figurées paraissent bien distinctes entre elles ; enfin, Pholadomya Puschi, avec des variétés, et Clavagella oblita Michelotti. Les Gastropodes sont plus nombreux que les Pélécypodes, mais ils ne sont guère mieux conservés, ainsi le nouveau Pleurotomaria Isseli, grande espèce évidemment inconnue dans l’Oligocène, est à l’état de moule, néanmoins fort intéressant. Dans la Fam. Naticidæ l’auteur reprend Globularia Swainson pour Natica gibberosa et an- gustata Grat., et il admet comme Sous-Genres : Megatylotus Fischer et Ampullospira Geo. Harris, en éliminant totalement Euspira, que j'ai proposé de conserver pour les formes jurassiques ; il y a là une — 168 — question de priorité à résoudre entre Sowerby et Swainson; mais, ce que je ne puis admettre, c’est qu’on place dans un même Genre Megatylotus crassatinus, Ampullina patula et Euspira acuminata, par exemple, qui sont des formes n’appartenant même pas à une même Famille. À propos du G. Turritella, M. Rovereto réduit, non sans raison, le nombre excessif des subdivisions que M. Sacco avait ad- mises, dans sa Monographie du Piémont ; ce sont des différences d’ornementation qui ne peuvent même pas motiver des Sections, attendu qu’on passe graduellement de l’une à l'autre par une série d'intermédiaires, et que les caractères essentiels de l’ouverture sont absolument les mèmes. Nous remarquons, parmi les Cerithidæ, Semivertaqus subme- lanoides Michti, déjà classé dans ce Genre par M. Sacco. Dans les Strombidæ, l’auteur établit un rapprochement entre les Sections Oostrombus Sacco (1893) et Oncoma Mayer (1877), du S.-G. Gallinula. Plus loin, M. Rovereto explique les motifs qui l’ont décidé à pro- poser, en 1899, Cassisoma (orthographié à tort Cassidoma, dans la Table de la 3° année de notre Revue), au lieu de Cassis Lamk 1812 (non 1799 — Cassidea Brug.) ; toutefois, ce changement est basé sur une synonymie incertaine avec Cassis Hebenstreit (1728), Breyn (1732) et Klein (1734, Échinoderme); il me paraît douteux que l’on puisse admettre une correction aussi peu justifiée. À côté de celte rectification excessivement pointilleuse, l'auteur rétablit, au contraire, Cassidaria postérieur à Morio Montf., sous le prétexte qu'on ne peut préciser si Morio Latreille, qui est de la même année, est ou n’est pas postérieur à la dénomination de Montfort ; or, cette question a été tranchée par la plupart des auteurs dans le sens opposé. D'autre part, nous voyons réapparaître Lambidium Link (1807), au lieu de Oniscia Sow. (1824) ; or, le G. de Link ne paraît avoir été livré à la publicité, à cause de’l'incendie qui a brûlé l’ouvrage de Link, que postérieurement à la création d’Oniscia. En ce qui concerne le G. Triton, qui a donné lieu à tant de controverses, M. Rovereto adopte l'opinion de M. Geo. Harris (1897), et substitue Lotorium, que Fischer considérait comme synonyme de Simpulum. Pour la substitution de Gyrineum Link (1807), à Ranella Lamk. (1812), il faudrait prouver que la dénomination de Link, après l'incendie de son ouvrage, a été publiée par un auteur quelconque, antérieurement à Lamarck ; c’est la règle absolue de priorité. Nous trouvons plus loin une nouvelle Section Turbofusula (type: T. episoma Mich.) séparée de Turbinella pour de simples difié- rences d'ornementation et de largeur de la spire. — 169 — Dans la classification de ses Cancellariidæ, V'auteur n’a évidem- ment pas eu connaissance des observations faites dans la 3° livrai- son de mes « Essais », au sujet de Contortia, Babylonella et Merica, qui n’appartiennent pas à la même Sous-Famille ; de même, en ce qui concerne Terebra (voir (Essais », livr. 11). Enfin, M. Rovereto n’a pas eu connaissance des rectifications faites par M. É. Vincent, dans les Annales de la Société Malacologique de Belgique, au sujet de la séparation spécifique de plusieurs Tornatellæa voisines du T. Simu- lata ; nous avons analysé ces observations (V. Revue, IT, p. 106). Quoi qu'il en soit de ces petites critiques, nous adressons à l'auteur les félicitations les plus méritées pour cette intéressante Etude, qui représente une somme de travail considérable, et qui renferme un grand nombre d'observations génériques et spé- cifiques très utiles pour les auteurs qui suivront. Nuovi Molluschi e Vermi oligoceniei del Venete. nota del Dott. P. Oppenheïim (1). — Il s'agit de quelques espèces nouvelles, qui n'ont été connues de l’auteur que pendant l'impression de son Travail sur les mêmes couches, publié dans « Zeitsch. deutsch. geol. gesell. » : Cardita præacuta, voisine de C. calyculata ; Lucina sericata, forme treillissée comme les Codakia; Trochus montium, qu'il paraît difficile de rapporter au G. Trochus; Hemicerithium dissitum Dech., qui ressemble bien à la forme typique d'Etampes ; Cerithium Gardinalei qui paraît intermédiaire entre Benoistia {= Brachytrema Cossm., non M. et L.) et Trochoceritium ; Pollia trinitensis, qui parait très bien conservé; et Bela oligocænica dont l’ouverture n'est pas tout à fait intacte, de sorte que cette détermi- nation générique demande une confirmation. Sur la même planche sont figurés deux nouveaux Pecten du Miocène de Bassano, dont la description est précédée de quelques considérations stratigraphiques : Janira bassanensis et Pecten Balestrai. IL Miocene di Verona ed il Pecten Besseri degli autori, per dott. P. Oppenheïm (2). — Dans les matériaux du Musée de Padoue, étudiés par l’auteur, pour sa Monographie du Priabonien, se trouve une espèce ordinairement rapportée à Pecten Besseri (1) Bologne, 1900. — Rivista ital. di Pal. anno VI, fase. Il. (2) Bologne, 1900. — Plaquette in-8° de 15 p., avec 1 PI. lith. Extr. de Rivista ital. di Paleont., anno VI, fase. I. — 170 — Andrz. M. Oppenheim fait remarquer que la détermination de la forme méditerranéenne du Bassin de Vienne, par M. Hærnes, n'était pas exacte, que cette espèce est le véritable P. incrassatus Partsch, tandis que P. Angelicæ Dubois, est synonyme de P. Besseri Andrz. C’est également à P. incrassatus Partsch, qu’il y aurait lieu de rapporter les formes que Tournouer avait déjà signalées, en 1873, comme différentes de P. solarium Lamk., et celles que Mayer Eymar avait désignées, en 1865, sous le nom P. Tournoueri, pour les distinguer de P. Besseri. Ueber die grossen Lucinen und das Alter der >» miocænen +» Macino-mergel des Apennin., von P. Oppenheim (1). — Les obser- vations contenues dans cette petite Note sont relatives à l’âge de de quelques Lucines, déterminées comme Z. pomum, L. miocænica, L. Delbosi. et L. Dicomani Menegh., dont l’auteur signale la ressem- blance avec des formes oligocéniques ; ce qui prouverait que les couches dont il s’agit seraient plus anciennes qu’on ne le pensait. Marine Tertiary (Miocene) Mollusea, by R. Bullen Newton (2). — Cette communication est relative à un certain nombre de Mol- lusques recueillis par M. Gunther aux environs du lac Urmi, au Nord-Ouest de la Perse. Bien que ce soient, en général, des moules assez mal conservés, M. Newton y a reconnu des formes éminem- ment miocéniques, même burdigaliennes : Ostrea lamellosa, Pecten Beudanti, Venus Aglauræ, Pirula cingulata, Latirus crispus, Turri- tella Archimedis. Monographia dei Pettinidi mioceniei dell° Italia eentrale, per Dott. R. Ugolini (1). — L'auteur expose que, tandis que les Pecti- nidés miocéniques de l'Italie septentrionale ont été l’objet d’une revision complète dans la Monographie de M. Sacco, ceux de l'Italie centrale ont été décrits dans des publications disséminées. Le travail qu’il entreprend est divisé en trois parties géogra- phiques: Toscane, Marche et Ombrie. La première région est la plus riche (15 espèces, dont deux nouvelles: Chlamys Meneghinii et Pecten Canavarii). Dans la seconde région, M. Ugolini signale (1) VNeues Jahrb. f. Miner., 1900, Bd. L., pp. 87-94. (2) Londres, 1900. — Linnean Soc. Journ. zool., Vol. XXVII, pp. 430-452, PI. XXIX-XXX lith. (3) Modène, 1899. — Broch. in-8° de 37 p., avec 1 PI. double phot. Extr. de Bull. della Soc. malac. ital., Vol. XX, pp. 161-197, PI. VII. — 171 — la présence d'Amussium corneum Sow.,ce qui nous paraît très dou- teux. Enfin, il publie une nouvelle espèce de l’'Ombrie: P. Hærnesi, séparée de P. Leythajanus Partsch et de P. flabelliformis Br., quoiqu’elle y ressemble beaucoup. Nous retrouvons les mêmes espéces de l’'Ombrie dans une autre Note, publiée à la même époque, par l'auteur, sur une petite collec- tion de fossiles de Monte Cedrone, qui ont été conservés à l’Uni- versité de Pise (1). ÉCHINODERMES par J. LAMBERT, A Treatise on Zoology edited by E. Ray-Lankester. Part. IIL. The Echinoderma (Suite : voir IV, p. 130). — Il me restait, au mo- ment où à paru le dernier fascicule de cette Revue, à rendre compte d’une partie importante de l'Ouvrage de MM. Bather et Gregory. La classification des Pelmatozoa, par M. Bather, comprend une &e Classe des Edrioasteroidea, qui se divise en quatre Familles : Agelacrinidæ, Cyathocystidæ, Edrioasteridæ et Steganoblastidæ. La Classe des Holothuroidea ne renferme guère que des formes vivantes, et je n’ai que peu de choseàdire ici des Stelleroidea, com- prenant les Astéries et les Ophiures. Les premières sont cepen- dant bien représentées à l’état fossile, mais la classification des Genres fossiles reste subordonnée à celle des Genres vivants. Pour les Ophiuroidea, M. Gregory s’est surtout inspiré de la mé- thode adoptée par Bell, tout en maintenant en tête son premier Ordre Lysophiuræ avec seulement deux Familles, dont la pre- mière (Protasteridæ) ne comprend que deux Genres, et dont la se- conde (Palæophiuridæ) ne renferme que quelques formes siluriennes et une espèce du Dévonien. La partie de l’Ouvrage relative aux Echinoidea (50 pages, 47 figu- res) a été rédigée par M. Gregory. Je me permettrai d'autant moins de critiquer la Classification générale, adoptée par lui, que je viens (1) Rome, 1899. — Sopra alcuni fossili dello Schlier. Bull, Soc. geol. ital., Vol. XVIII, fase. 3, 5 p. (Part. XXVII). — 172 — moi-mème d'en présenter en même temps une différente. Dans ces conditions, l’impartialité me fait un devoir de me borner à un simple compte-rendu. — La classification générale, admise par l’auteur, s'éloigne sensiblement de celle de MM. Zittel et Duncan. La grande division des Echinides en Palæchinoidea et Enechinoidea est définitivement abandonnée, et la Classe se divise en trois Sous-Classes, avec les Ordres et Sous-Ordres suivants : Sous-Classe L. — Regularia endobranchiata. Ordre 1. — Bothriocidaroida. — 2. — Cystocidaroida. — 3. — Cidaroida. — 4, — Melonitoida. — 5. — Plesiocidaroida. Sous-Classe IT. — Regularia ectobranchiata. Ordre 1. — Diademoida. Sous-Ordre 1. — Calycina. — 9. — Arbacina. — 3. — Diademina. — 4. — Echinina. Sous-classe IT. — Zrregularia. Ordre 1. — Gnathostomata. Sous-Ordre 1. — Holectypina. — 2. — Clypeastrina. Ordre 2. — Atelostomata. Sous-Ordre 1. — Asternata. — 2, — Sternata. Les 18 premières pages forment le meilleur résumé des connais- sances aujourd'hui acquises sur les Echinides vivants et fossiles. Au sujet des subdivisions en Familles, on est un peu étonné de trouver réunies dans le même Ordre Cidaroida, les Familles Lepto- centridæ, Archæocidaridæ, Cidaridæ et Diplocidaridæ, surtout depuis les observations publiées par M. Jackson. Parmi les figures qui illustrent l’Ouvrage, il en est une (fig. 17) qui représente, d'après Wright, un Cidaris de la Craie, faussement attribué à Cidaris (Stereocidaris) subvesiculosa d’Orbigny ; mais l'espèce de d’Orbigny, dont le type est de Royan, est très différente ARR de la forme figurée de la Craie de Kent. La confusion des deux types a sans doute été commise par Desor et par Wright; mais, depuis les travaux de Cotteau, on aurait dû toujours distinguer Stereocidaris cretosa Mantell (Cidaris) de Dorocidaris subvesiculosa d’Orbigny (Cidaris), espèces appartenant à deux Sous-Genres difté- rents. Le Sous-Ordre nouveau Calyeina est destiné à comprendre seulement les Salenidæ et Acrosalenidæ, malgré les rapports si étroits de ces derniers avec Hemicidaridæ. L'auteur semble consi- dérer ses Calycina comme des dérivés possibles de Tiarechinus ; c’est là une opinion au moins hardie, que le cadre de cette Revue ne me permet pas de discuter. Le choix du nom n’est d’ailleurs pas très heureux, alors que le genre Calir est un Cystidé de la famille de Aristocystidæ. Baueria est placé parmi les Salenidæ, ce qui surprendra sans doute beaucoup d'Echinologues. Les Hemicida- ridæ, cependant si voisins des Pseudodiadèmes, sont, de leur côté, séparés de ce groupe pour être réunis aux Arbaciadæ dans le Sous- Ordre Arbaeïna, terme qui ne saurait être maintenu, alors qu'il existe déjà un Genre Arbacina Pomel, rentrant dans le Sous-Ordre des Echinina de M. Gregory. Pour le groupement des Genres, l’auteur a presque scrupuleu- sement suivi la classification de Duncan, sans tenir beaucoup de compte des critiques dont elle à été l’objet. Les modifications adoptées, comme la réunion d’Aspidodiadema aux Orthopsidæ éton- neront plus d’un naturaliste. Le Sous-Ordre des Asternata cor- respond à celui des Cassidulides et celui des Sternata aux Spa- tangides des anciens auteurs; et les Collyritidæ sont placés parmi les Sternata. Notes pour servir à l'étude des Echinodermes, VIIE par P. de Loriol (1). — L'auteur décrit dans cette Note neuf Echinides, un Crinoïde fossile. et six espèce vivantes, dont je n’ai pas à m’oc- cuper ici. Le Crinoïde est Antedon Almerai de l’Aptien des environs de Barcelone ; ses différences avec deux espèces du Prodrome de d'Orbigny, Decameros Ricordeanus et D. depressus, sont soigneuse- ment indiquées. M. de Loriol élève accidentellement des doutes sur la validité de son Actinometra vagnasensis dont l’origine est (1) Genève, 1900. — Broch. in-4° de 44 p., avec 4 PI. lith. Extr. de la Revue Suisse de Zoologie, t. VIII. — 174 — aptienne et non jurassique, et qui pourrait bien être réuni un jour avec Decameros Ricordeanus. Parmi les Echinides, six sont nouveaux, mais la variété Leyme- riei Cotteau de Toxaster Collegnoi Sismonda est, pour la première fois, décrite et figurée. Elle se trouve ainsi fixée dans la forme large, élevée, renflée, presque subconique, de l’Aptien de La Clape ; la forme allongée et renflée reste autre chose. — Holaster Perrezi Sismonda, est représenté par une variété plus large et plus arrondie que le type ; cette variété vient encore diminuer l’espace qui sépare cet Holaster de H. Brongniarti Hébert. — Un nouvel individu de Pseudodiadema interjectum permet de compléter la description de cette intéresante espèce, du Cénomanien du Portugal. Hemipedina Mairei, du Bathonien, est remarquable parlenombre, la petitesse de ses tubercules, et la finesse de sa granulation miliaire. — EÉpiaster Leenhardti, du Vraconien, à ambulacres pairs peu profonds, subflexueux, semble relier plus étroitement Epiaster à Toxaster, mais le péristome en est inconnu.— Catopyqus Rouvillei, du même Étage, est moins régulièrement ovale que C. switensis. — Pomelia Delgadoi, Genre nouveau du Sénonien du Portugal, est rapproché de Faujasia, dont il diffère par son périprocte postérieur et longitudinal, par ses ambulacres non fermés et sa zone sternale lisse. On ignore malheureusement si l'apex a des génitales distinctes. Ce type a aussi des rapports évidents avec certains Cassidulus amé- ricains de forme discoïdale, mais son petit périprocte marginal, ouvert à fleur de test, suffit pour le distinguer. — Le Genre Ære- chodiadema est établi pour une petite espèce (T. abramense) du Turonien du Portugal, diflérant de Pseudodiadema par ses zones porifères droites jusqu'au péristome, et par ses tubereules hétéro- gènes, atténués en dessus dans toutes les aires, et y devenant granu- liformes ; c’est une ornementation inverse de celle de Heteropedina. M. de Loriol semble penser que de nouvelles découvertes pour- raient amener la réunion de son nouveau Genre à Pseudodiadema ; il nous fournit, d’ailleurs, lui-même une espèce de passage avec P. interjectum, à zones porifères droites et tubercules atténués en- dessus. Il importera de ne pas confondre le nouveau Genre avec Trichodiadema AT. Agassiz, 1863, d'ailleurs synonyme de Centroste- phanus vivant. — Cidaris Leenhardti, de l’Aptien supérieur de Gargas, est représenté par des fragments de radioles en baguette spinuleuse, très allongée. PT — 175 — - Note sur quelques publications paléontologiques concernant l'Egypte, parues en 1898-99, par R. Fourtau (1).— L'auteur donne dans ce travail, une analyse critique du mémoire de M. Grégory, dont nous avons rendu compte l’année dernière {Revue crit. I, p. 36). M. Fourtau pense que la citation de Coptosoma thevestense, en Egypte, doit s'appliquer à Cyphosoma Abbatei. Echinolampas tu- midopetalum est restitué à l’Eocène. The Lower Palæozoïie Crinoids of Bohemia, by F. A. Ba- ther (2). — Cette Note est un compte rendu fort intéressant de l'important Mémoire que MM. Waagen et Jahn viennent de publier pour la continuation du grand Ouvrage de J. Barrande, sur le «Sys- tème silurien du centre de la Bohême ». L'intérêt de cette Note réside surtout dans les considérations personnelles de l’auteur sur la place exacte, dans la classification, de types comme Beyricho- crinus humilis, Bohemicocrinus pulaerens, Laubeocrinus Barrandei, Viletavierinus Haueri, Caleidocrinus nultiramus, Calpiocrinus bohemicus, Seyphocrinus ercavatus. Pour M. Ba- ther, Vletavicrinus ne serait d'ailleurs pas réellement distinct de Bohemicocrinus ; la valeur de Laubeocrinus et Beyrichocrinus serait douteuse. La place exacte de Caleidocrinus semble incertaine, bien que ce Genre soit placé parmi les Flexibilia impinnata. Les autres Genres sont monocycliques, et tous des Camerata, la plupart du Sous-Ordre Batocrinoideu, rentreraient dans les Familles Car- pocrinidæ (pour Bohemicocrinus) et Perischocrinidæ (pour Beyricho- crinus). Ueber einige Versteinerungen des Unter Devon, von CI. Schlüter (3). — Dans une première Note, l’auteur décrit un indi- vidu de ce singulier Genre Lodanella, considéré par les uns comme un Spongiaire, par d’autres comme un Aristocystidæ. L'in- dividu figuré (L. mira) montre la disposition des canaux hydro- phores, et le Genre est placé parmi les Cystidés, près du Genre Craterina. M. Bather semble aujourd’hui les réunir tous deux au Genre Calix Rouault. La deuxième Note est consacrée à la des- cription d’un Homalonotus. (1) Le Caire, 1899. — In-8° de 13 p. Extr. Bull. Institut Egyptien. (2) Londres, 1900. — In-8& de 20 p., 7 fig. Ext. Annals and Mag. of Nat. hist., Sér. 7, Vol. VI, July 1900. (3) Berlin, 1900. — In-8 de 6 p., 2 fig. Ext. Zeitschr. d. Deutsch. geol. Ge- sellsch., Jahrg. 1900. — 176 — Etude sur quelques Echinides de l’Infra-lias et du Lias, par J. Lambert (1). — Ne pouvant donner une critique de mon propre Travail, je dois me borner à en analyser ici les parties essentielles. J'étudie d’abord les Genres Hemipedina et Diademopsis, constatant que ce dernier n’a, vis-à-vis du premier, qu’une valeur subgénérique. De bonnes séries de Diademopsis m'ont permis de retrouver le pro- cessus de formation des plaques ambulacraires, et d'établir ces trois propositions : 1° La croissance du test en épaisseur se produit extérieurement ; 2° Le groupement des primaires en majeures, est un fait secondaire, en relation avec le développement des tubercu- les ; 3° La constitution des plaques de l’ambulacre trahit le degré d'évolution d’un Echinide. Je conclus de ces faits, que le groupement des primaires en majeures n'a pas, au point de vue d'une classification naturelle des Echinides, l'importance qu’on a voulu lui attribuer. Onze espèces de Diademopsis sont ensuite examinées ; quatre autres sont regardées comme nominales ou sans valeur suffisante. D. serialis fournit une variété nouvelle, dite magnituberculata. D. æquituberculata, de l'Hettangien, est une espèce nouvelle, caracté- risée par ses tubercules interambulacraires peu développés, avec: rangées principales au centre des plaques, et rangées secondaires apparentes presque jusqu'à l’apex. D. Heberti paraît devoir être limité aux individus typiques de la Manche ; D. Michelini reste une espèce, pour ainsi dire, spéciale au Rhétien supérieur. Les individus de l'Hettangien que Cotteau y rapportait, et qui en difièrent par la hauteur de leurs plaques, reçoivent le nom D. Gevreyi. Les anciens Diademopsis subglobuleux, reconnus munis dans l’apex d'une suranale, qui rejette le périprocte en arrière, constituent le nouveau Genre Palæopedina, type: P. globulus, auquel est réuni Hemicidaris buccalis ; deux autres espèces, P. minima Agassiz (Diadema) et P. Pacomei Cotteau (Diademopsis). Je donne ensuite la diagnose du Genre Hemipedina dont je signale, en France, le type (. Etheridgei) dans le Toarcien de May. Un exa- men des Genres voisins conduit à la suppression de Archæodia- dema et Cœnopedina. Un nouveau Sous-Genre est proposé pour les espèces chauves du type du À. Guerangeri, sous le nom Phala- eropedina. Une espèce nouvelle du Charmouthien est rapportée au Genre peu connu Mesodiadema Neumayr (M. simplex). (1) Auxerre, 1900. — In-8° de 55 p., 7 fig., 1 PI. et 2 tableaux. Ext. Bull. Soc. des Sc. hist. et nat. de l'Yonne, 1°* sem. 1899. — 171 — Parmi les Tiarinæ, j'étudie d’abord le Genre Eodiadema Duncan ; jy rapporte diverses espèces antérieurement confondues parmi les Pseudodiadema, Acrosalenia et Hypodiadema, et je décris une espèce nouvelle du Toarcien : E. pusillum; puis je donne une nou- velle diagnose de mon Genre Prototiara. Je passe ensuite à l'étude des Holostomata et à l'examen du _Genre Eocidaris Desor, dont le type ne peut être qu’une espèce con- forme à la diagnose primitive, ce qui conduit à en retirer Cida- ris Keyserlingi Geinitz, qui rentre dans le Genre nouveau Eotiaris, à placer en tête du Sous-Ordre Cidaroida. Eocidaris s'enrichit ce- pendant d’une espèce nouvelle du Carnien, E. Laubei et la discus- sion de ces Genres amène l'établissement de Permoeidaris, pour l’ancien Eocidaris Forbesi Waagen, du Permien de l’Inde. Miocida- ris Amalthei, douteux à May, est signalé en France dans le Char- mouthien de Venarey. Le Genre Echinocrinus Agassiz, 1841, est rétabli et séparé d’Archæocidaris M.'Coy, 1843, lequel est limité aux espèces à scrobicules lisses. Cidaris impressa est une espèce nouvelle du Toarcien de May; une autre du Rhétien d’Oberdorf, signalée sous le nom Cidaris Desori, déjà employé par Cotteau, reçoit celui de C. senex. Des considérations phylogéniques terminent ce Travail et, résu- mées dans un tableau, elles m'ont conduit à proposer une nouvelle classification générale des Gnathostomata. La division primordiale des Echinides est, pour moi, la suivante: Gnathostomata, pourvus de mâchoires, et Atelostomata, édentés. Les premiers, dont seuls je me suis occupé, sont divisés en trois Ordres : Plagioeysta., Endo- eysta et Exoeysta. Les Plagiocysta ne renferment que quelques formes siluriennes, sans analogie précise avec les autres Echini- des et montrant de singuliers rapports avec les Cystidés et les As- téries. Leur nom seul caractérise suffisamment les deux autres. — Les noms de Sous-Ordres sont tous empruntés aux auteurs. — Pour les Familles, substituant Melone:hinus Meek et Worthen à Melonites Norwood et Owen (non Lamarck), j'ai dû substituer Ke- lonechinidæ à Melonitidæ Zittel. Bothriocidaris est le type d’une Famille Bothrioeidaridæ. La Famille Pygasteridæ n’est qu'une latinisation des Pygastéridés Cotteau. J’ai cependant cru devoir créer une Famille Proseutidæ pour les Clypeas- troida à pores simples et dépourvus de rosette buccale. Pour les Sous-Familles j'ai été amené à davantage innover, en divisant les Cidaridæ, suivant la mobilité ou la rigidité des sutures adambula- craires, en Streptocidarinæ et Stereocidarinæ. D'autres 3 — 178 — Sous-Familles sont créées pour des Genres anormaux: Fetraei- darin:æ et Orthocidarin:æ. J'ai donné des noms latins à mes anciennes grandes divisions des Diadematidæ et des Echinometridæ : Biademinæ pour les Diadematidæ à radioles verticillés, Fiarintæ pour ceux à radioles averticillés et à tubercules crénelés. Les Phymosominæ sont des Echinometridæ à tubercules crénelés. Les Pygasteridæ, suivant l’am- pleur du péristome, le développement des mâchoires et la présence ou l'absence de cloisons internes sont divisés en Holeetypinæ et Discoidinæ. Les Echinoeyaminæ sont des Proscutidæ dé- pourvus de cloisons internes, les Ciypeasterint ont leur péris- tome inundibuliforme, sans rosette buccale ; les Bendraste- rinæ sont des Scutellidæ à sillons de la face orale ramifiés. Pour certaines Sous-Familles à Genres très nombreux, j'ai cru devoir admettre une nouvelle subdivision en Tribus. Ainsi, je sroupe les Stereocidarinæ suivant la présence ou l'absence de cré- nelures aux tubercules en Rhabdocidarinæ et Hiocidarinæ. Les Eodiademinæ sont des Tiarinæ à ambulacres seulement com- posés de primaires, les Climapedäinæ sont des Pedininæ à pores échelonnés, pseudotrigéminés,les Coptosominæ sont des Phymo- sominæ à pores unisériés, majeures polypores et à apex dépourvus de suranale solide. Les Echininæ si nombreux, avec leurs 55 Genres, sont subdivisés en trois groupes: @rthoporinæ et Oligopo- rinæ, à majeures formées de trois primaires, au moins; Pe- lyporinæ, à majeures comprenant plus de trois éléments. Parmi les Orthoporinæ, à pores unisériés, les Prototiarinæ n'ont que des primaires dans les ambulacres, les Cotteaudinæ sont dépourvues de fossettes, tandis que les emneehinæ en ont. Parmi les Oligoporinæ, à pores pseudotrigéminés, les Pleure- chinzæ sont pourvues de fossettes et les Sehizeehinæ de pro- fondes scissures branchiales. Les Heliocidarinæ sont des Poly- porinæ hémisphériques, circulaires. Enfin, les Seutulinæ sont des Dendrasterinæ discoïdales, sans fissures, ni lunules. Di alcuni Conoclipeidi, per C. Airaghi (1). — Cette Note est con- sacrée à la description d’un Conoclypeus du Miocène moyen de Vena (Calabro) et de deux Heteroclypeus, l'un de la même localité (H. Nevianii) et l'autre de Sardaigne (AH. elegans). Conoclypeus Pigna- tarii est une assez grande espèce du type de C. conoideus, mais, (1) Rome, 1900, — In-8° de 8 p., 1 PI. phototyp. — 419 — d'après l’auteur, plus circulaire, à pores plus courts et moins inégaux. Heterolcypeus elegans est rapproché de H. semiglobus et n’en diffé- rerait guère que par sa face inférieure subconcave, car la face supé- rieure de l'espèce des Landes, qui se retrouve en Sardaigne, est souvent conoïde. Le type figuré de l’espèce nouvelle est d’ailleurs en assez mauvais état et évidemment déformé. 1. Neviani est cer- tainement bien distinct de H. hemisphæricus Gregory; il serait différent de H. semiglobus par sa face supérieure ni arrondie, ni hémisphérique (?). Ce sont, en tous cas, deux formes extrêmement voisines. Le Genre Heteroclypeus Cotteau, 1891, tombe, selon moi, en syno- nymie d’Hypsoclypeus Pomel, 1869, qui avait précisément pour type Galerites semiglobus Grateloup (non Lamarck). Les autres espèces, à ambulacres plus étroits, rapportées au même Genre par Pomel, ne lui appartiennent pas, et rentrent dans le Genre Conolampas AI. Agassiz, 1883. Il semble donc difficile d'adopter la nouvelle répar- tition des espèces, proposée huit ans plus tard, par Cotteau. Echinidi postplioceniei di Monteleone Calabro. per C. Aira- ghi (1). — Les espèces signalées sont les suivantes : Rhabdocidaris imperialis, R. dubia, aujourd’hui retirés dans la mer Rouge : Echinus melo, Sphærechinus granularis, toujours vivants dans la Méditerranée ; Arbacina molniis. J'ai déjà eu l’occasion de parler de cette espèce (Revue, I, p. 120), dont le type est de l'Helvétien de la Touraine. M. Vinassa de Regny a eu l’obligeance de me communiquer un des individus attribués à cette espèce par les auteurs italiens, et J'ai pu m'’assurer qu’il est nettement difiérent de Arbacina monilis Desmarest (Echinus). Echinocyamus pusillus, qui est,selon moi,un Fibularia, appartient encore à la faune méditerranéenne actuelle, comme Brissopsis lyri- fera et Spatangus purpureus. Echinolampas Hellei, qui serait plus correctement nommé £. Rangi, s’est retiré sur les côtes du Séné- gal. Un Brissus a paru à l’auteur devoir être rapporté plutôt à B. oblongus du Miocène qu'à B. unicolor. M. Aïraghi a, sans doute, voulu désigner sous ce dernier nom le B. Scillæ, toujours existant dans la Méditerranée, que je crois différent de B columbaris des Antilles et surtout du vrai B. unicolor Klein (tab XX VI, f. B. C.). (1) Milan, 1900. — In-8° de 10 p. Extr. Atti del Soc. Ital. di Scienc. nat. Vol. 39. — 180 — FORAMINIFÈRES par M. G.-F. DOLLFUS. Uber die Foraminiferen aus dem Tithon von Stramberg, von D. Jaroslav Perner (1). — En examinant les matériaux provenant des couches tithoniques de Stramberg, conservés au Musée de Bohème, à Prague, l’auteur a découvert divers Foraminifères, parmi lesquels il a reconnu trois espèces d'une distribution géologique très étendue et qui sont: Cristellaria rotulata Lamk, C. varians Bor- nem. Bulimina variabilis d’Orbigny. Quelques autres formes, en petit nombre, sont nouvelles ; Lituola Moravica, Haplophragmium latidorsatum. Born. var. crassitestum Perner, Haplostiche mira; quelques formes trop incomplètes demandent de nouvelles recher- ches. La roche est un calcaire dolomitique d’un blanc grisâtre. Note sur quelques Foraminifères nouveaux OU pe eonnus du Crétacé d’Espagne, par C. Schlumberger (2). — Dans une Note de 1898, sur un Foraminifère nouveau très curieux du Crétacé d’Espagne, Meandropsina Vidali, M. Schlumberger avait formulé le souhait de posséder des matériaux plus nombreux; notre zélé confrère, M. Vidal, n'hésita pas à se remettre en campagne, pour aller recueillir de nouveaux exemplaires à Mago di Noguera, dans une région d’un abord très difficile. M. Schlumberger a trouvé, dans ees nouveaux éléments, les espè- ces suivantes : {dalina antiqua d'Orb. Cornuspira cretacea Reuss, Lacazina elongata Mun.-Chal. n. sp, Vidalina hispanica n. sp., Fron- dicularia gaultina Reuss, Triaria tricarinata Reuss, Nonionina cretacea n. sp. Cuneolina conica d’Orb., Dictyopsella Kiliani Mun. Chal., D. Chalmasi n. sp., Meandropsina Vidali Sch]. Cette faune est extrêmement spéciale et importante, Lacazina elongata est un plasmostracum ovoïde, de 120n sur 5, orné de ponc- tuations en lignées longitudinales, qui donnent une apparence de côtes ; les sections révèlent une série d’enveloppes concentriques, grauuleuses, non spirales ; on connaît des individus mégasphériques (1) Prague, 1898 — Bull. intern. de l'Acad. des Sc. de Bohême, 4 p., 1 PI. lith. (Résumé en allemand du texte tchèque). (2) Paris, 1899. — Extr. Bull. Soc. géol. France, 3° Sér., t. XXVII. pp. 456-465, 4 PI. phototyp. — 181 — et microsphériques. Vidalina hispanica est constitué par un disque circulaire, formé d’un tube non cloisonné, enroulé en spirale sur un seul plan; ce Genre, voisin des Cornuspira, s'en distingue par le développement des parois des tubes qui deviennent embrassants. Le G. Dietyopsella, par le fait, est nouveau, car M. Munier-Chal- mas ne l’avait pas encore décrit, c'est un plasmostracum discoïdal, composé de loges nombreuses, disposées en spirale, mais l’intérieur des loges est subdivisé par des cloisons ramifiées et nombreuses. D. Chalmasi difière de D. Kiliani comme ayant les deux faces à enroulement parfaitement symétriques. Quant à Meandropsina Vidali, les individus très jeunes sont cir- culaires, épais, ou comprimés, suivant la grosseur de la loge initiale, ayant l’aspect de polystomelles, le sens de l’enroulement des loges changeant de direction, d’une manière inattendue, souvent répétée. Tous les Mémoires de M. Schlumberger sont à lire et à méditer en entier ; ils sont toujours remplis d'une foule d'indications nou- velles et originales; chacun des mots en est important: c’est de la haute et saine Paléontologie. On the Foraminifera of the Orbitoïdal-limestones and Reef rocks of Christmas Island, by Prof Rupert Jones et F. Chap- man (1). — La Notice que nous analysons est extraite d’un gros volume, qui vient de paraître, consacré par M.C. W. Andrews à une monographie de l'Ile Christmas et des récifs qui en dépendent. Cette île de l'Océan Indien, située au sud-ouest de Java est parfois désignée sous le nom de l'Ile de Noël, pour la distiguer de l’île Christmas, située dans l’Océan Pacifique. Il n'est pas surprenant, d’ailleurs, qu'on y ait découvert des cal- caires à Orbitoïdes, car on sait que ces formations sont grandement développées dans les grandes Iles Hollandaises voisines. La plupart des déterminations sont basées sur des sections minces de roches, les spécimens isolés étant extrêment rares; aussi con- vient-il de faire souvent des réserves sur les attributions spécifi- ques. Reconnaître, par exemple, Pulvinulina repanda et Heterostegina depressa dans la plaque mince dont la photographie nous est donnée (PI. XX. fig. 1), nous paraît devancer les connaissances actuelles. Les échantillons n’ont pas été recueillis dans un ordre stratigra- phique parfaitement sûr : les calcaires de couleurs diverses alter- nent avec des couches basaltiques, et la faune, dans son ensemble, (4) London, 1899. — Christmas Island, 1 Vol., p. 226 à 264, 2 PI. (n° 20 et 21) en phototypie. M ES garde un si grand nombre d’espèces communes aux divers échan- tillons rocheux, que nous ne sommes pas éloignés d'attribuer l'en- semble des couches à l’Oligocène supérieur. Quelques espèces sont nouvelles : Orbitoides (Lepiocydelina) neodispansa R.° Jette — — insulæ natalis - — — ephippioides -— — — Andrewsiana — = — Murrayana — — { Discocyclina) dispansæ Sowerby 1839 (Licophris) Celle-ci est la forme la plus caractéristique, les auteurs sup- posent qu'elle appartient à un horizon plus ancien que toutes les autres Orbitoïdes indiquées et provient d’un autre endroit de l'ile. Il me paraît difficile, sinon impossible, de distinguer ces diverses espèces d’après la description et les figures seules, qui en sont données. Il faudra, quand on en aura besoin, demander communi cation de leurs types aux auteurs. Les autres espèces le plus sou- vent citées sont : Gypsina globulus, Polytrema miniaceum, Amphiste- gina Lessoni, Heterostegina depressa. Il n’y à pas de Nummulites, mais il y aurait de rares Alveolina melo. Il faut espérer que, quel- que jour, des échantillons mieux conservés parviendront aux auteurs, qui nous doivent bien des détails complémentaires. On à Patellina-Limestone and another foraminiferal Limes- tone from Egypt, by F. Chapman (1). — Les échantillons étu- diés par M. Chapman ont été recueillis, en Egypte, par les géologues chargés de dresser la carte géologique, et ils ont été ramassés avec soin. Il y a d’abord un calcaire pétri de Patellina, qui occupe un plateau situé entre Le Caire et Suez; c’est une espèce nouvelle qui est décrite sous le nom de Patellina Ægyptiensis Chap., espèce voisine de Patellina Cooki, provenant de l’Inde et créée par Carter. Les autres espèces nouvelles sont : Gypsina crassitesta, Polytrema papyraceum . La détermination des espèces connues n’apporte, d’ailleurs, aucun éclaircissement sur l’âge de cette formation; car elles portent des noms d'espèces qui ont été signalées dans tous les pays et dans toutes les couches par les auteurs anglais. Miliolina seminulum, espèce vivante, y coudoie Wiliolina trigonula, de l'Eocène du Bassin de Paris, etc. (1) London, 1900. — Extr. de Geological magazine, Dec. IV, Vol. VIIE, p. 3-17, 1 PI. phototyp. — 183 — M. Chapman a également étudié quelques espèces (5 esp.) d’un dépôt plus récent, pliocénique, découvert à Erment, sur la rive droite du Nil, et renfermant Operculina ammonoides. Les raisons données par M. Chapman, pour conserver le nom Patellina Wil- liam (1S58), restent malheureuses, et le nom Orbitolina d’Orbi- gny (1847), doit persister, d’après les lois rigoureuses de la nomen- clature. Nuove specie di Foraminiferi, per D' Ermanno Der- vieux (1). — Les nouvelles espèces sont: Textularia Bonarellii, du Tertiaire supérieur de l’île de Candie, et Peneroplis Rovasendæ, de l’'Helvétien des environs de Turin; cette espèce avait été donnée, dans les catalogues antérieurs, comme Pavonia flabelliformis d'Or- bigny, avec laquelle elle n’a, en réalité, qu'une analogie assez loin- taine ; on y remarque 3 séries d’ouvertures. Foraminiferi terziarii del Piemonte e specialmente sul Gen. Polymorphina, per D' Ermanno Dervieux (2). — L'auteur poursuit la revision des Foraminifères du Tertiaire du Piémont ; les formes de Polymorphines, qu'on y a citées, ont été mal identifiées ; on y connaît réellement : Pol. rotundata Bornemann, var. fracta Born, et P. ovata d’Orbigny. Quelques autres espèces de Genres voisins n'ont jamais été indiquées, ce sont : Pleurostomella rapa Gumb. var. recens Dervieux, P. alternans Schw., Virqulina Schrei- bersiana Czjzek, type et var. longissima Costa. Una nuova località di Ellipsoidina ellipsoides, per A. Sil- vestri (3). — Le Foraminifère de la Famille des Lagénidés, nommé Ellipsoidina ellipsoides, a été créé par Seguenza, en 1859, sur quel- ques échantillons de l’étage Zancléen de la Sicile et de la Calabre. Il a été signalé depuis dans diverses localités, toujours de la Sicile ou de l'Italie Méridionale, et à l’état vivant, à l'ile Salomon, à la Trinité et à la Barbade. M. Silvestri vient de le retrouver à San- Sepolcro, en Toscane, dans la haute vallée du Tibre, dans des cou- ches marneuses, déposées au fond d’un golfe vraisemblablement très profond, pendant l’époque Pliocène la plus ancienne. La liste des Foraminifères qui accompagnent cette espèce, s'élève à une centaine de formes, dont quelques-unes n’ont pu encore être iden- (1) Rome, 1899. — Atti dell. Accad. Nuovi Lincei, Anno LIII (17 décembre 1899). (2) Rome, 1899. — Boll. Soc. geolog. ltal., XNIIT, 3 p., p. 76-78. (3) Rome, 1899. — Rendiconti delle R. Acad. dei Lincei, Vol. VII, p 590-596. — 184 — tifiées. Une bonne figure, avec section, de Ellipsoidina ellipsoides, aidera à reconnaître cette forme caractéristique, qui sera proba- blement retrouvée encore dans d’autres régions. Contribuzione ailo studio dei Foraminiferi Adriatici, per A. Silvestri (1). — Nous sommes fort en retard pour signaler les très intéressantes publications de M. Silvestri, Prof à Catanis- setta (Sicile), sur les Foraminifères vivants et fossiles de l'Italie. L'étude des espèces vivantes ne pouvant, d'ailleurs, être séparée de celle des espèces fossiles, il y a même quelques difficultés sur le riche rivage de Rimini, au bord de l’Adriatique, pour distinguer les spécimens de la faune actuelle de ceux provenant du lavage, par la mer, des marnes bleues du Pliocène qui forment la falaise en cet endroit, et cette confusion paraît avoir été faite par d’Orbigny. Pour rédiger ses Notes sur les espèces actuellement vivantes dans l’Adriatique, l’auteur à eu entre les mains : non seulement de nombreuses récoltes sur les rivages de la province de Ravenne, mais de bons échantillons des sables des Ilots de Venise (le Lido), tandis que les échantillons du littoral dalmate lui étaient fournis par M. S. Brusina. Cette faune est certainement celle qui a été la première décrite; car on peut remonter à Janus Plancus, qui en a donné la description et la figure dès 1739, dans un travail remarquable pour l’époque, sous le titre de «Jani Planci araminensis de Conchis minus notis Liber. Cui accessit specimen Aestus reciproci maris superi ad Littus Portumque Arimini». M. Silvestri a pu identifier toutes les espèces avec la nomenclature actuelle, et il a reproduit toutes les figures originales, pour permettre d’apprécier ses attributions, omettant seulement les figures de l’auteur, dites de grandeur naturelle, et trop petites et imparlaites pour être de quelque utilité. M. Silvestri nous paraît entré dans une voie féconde en cherchant à propager « la variété » dans la nomenclature des Foraminifères. Il est indispensable, d’un côté, de noter les plus petites différences qui peuvent prendre une grande valeur par leur constance horizontale ou verticale, et de l’autre côté, il est regrettable de créer des espè- ces rapidement perdues dans la foule et basées sur des détails se- condaires ; la création et l'emploi de la variété dans l'espèce est une solution excellente, qu’on ne saurait trop encourager. (1) Partie I. Acireale, 1895. — Atti dell. Acad. Sc. L. Arts, t. VII, 63 p. — Par- tie II. Acireale, 1896. — Atti, etc., t. VIII, 114 p. — Partie III. Acireale, 1897. — Ati, etc., t. IX, 46 p., 1 PI. lith. (Appendice I). — 185 — Le rivage dalmate, a donné 62 formes, appartenant à 46 espèces ; le rivage italien a fourni 163 formes, appartenant à 148 espèces. Une centaine au plus, avaient été jusqu'ici signalées dans cette mer. Les espèces les plus intéressantes sont: Peneroplis pertusus, var. cris- tata. Vertebralina striata, Cyclammina cancellata, Sagrina columella- ris, Polystomella vermiculata, var. aculeata. Les espèces de Plancus, de son véritable nom Bianchi, sont au- nombre de 17, reprises en partie dans le travail précieux de Gin- nani (1755),et dont M. Fornasini a déjà tenté l'identification, en 1887. Illustrazioni Soldaniane di Ciclammine fossili, per A. Sil- vestri (1). — Certaines figures anciennes de Foraminifères, données par Soldani, dans son grand ouvrage de 1789, ne sont pas faciles à interpréter. L'auteur rectifie quelques attributions antérieures, relatives à Cyclammina cancellata Brady, et C. pusilla Brady, qu’il n'avait pas lui-même reconnues dans son travail antérieur de 1894 (Atti. Acad. Acireale, v\). Nuove osservazioni sulla Biloculina globosa et sulla var. cristata del Peneroplis pertusus, per A. Silvestri (2). — L'auteur démontre, par une bonne figure et des sections très bien réussies, que Biloculina globosa Soldani sp., est une bonne espèce du Plio cène de Sienne, parfaitement distincte de toutes celles jusqu'ici bien décrites : elle est presque exactement sphérique et l'ouverture forme une commissure longue, sinueuse, étroite. Quant à la variété cristata de Peneroplis pertusus, c’est une forme à abandonner comme fondée sur des exemplaires typiques, acci- dentellement altérés par une corrosion anormale du test. (1) Rome, 1899. — Afti Accad. Nuovi Lincei, LIT, p. 1-7. (2) Rome, 1899. — Atti dell. Accad. Nuovi Lincei, LII, 6 pages. — 186 — RECTIFICATIONS DE NOMENCLATURE 1° Espèces, par M. COSSMANN. J'ai signalé (Revue crit., TI, p. 144) une correction faite dans la 3° li- vraison de mes « Essais de Pal. comp. », au sujet de la dénomination de Mitra semilævis Tate, que j'ai proposé de changer en Costellaria Tatis. Or, notre savant confrère du Musée d’Adélaide m'écrit que son nom a déjà été donné par Angas, en 1870, à une espèce récente de l'Australie du Sud, qui est précisément un Turricula. Je suis donc contraint de chercher une nouvelle dénomination pour la coquille éocénique, et je propose, en consé- quence : M. Ralphi, pour conserver au moins le prénom de M. Tate. J'ai signalé (Revue crit., II, p. 137) une correction à faire à la dénomi- nation de Dentalium alternans B. D. D., que j'ai proposé de nommer D. Dollfusi, ignorant que la correction avait déjà été faite (Moll. Roussil- lon, Il, p. 775) en: D. inæquicostatum Dautzenb. (1891), de sorte que D. Dollfusi tombe en synonymie. 20 Genres, par M. W. H. DALI. Dans le numéro 4 du vol. XIV, de « The Nautilus », M. Dall a publié un certain nombre de rectifications de dénominations génériques faisant double emploi avec des noms proposés par un entomologiste allemand, Gistel (1848, Naturgesch. d. Thierreiches), pour des Insectes : Cistella Gray (1853), Genre de Brachiopodes bien connu, doit, par ce motif, être remplacé par Argyrotheca, Dall (1900) ; Euryta H. et A. Adams (1853), Sous -Genre de Terebra, que j'ai admis comme Genre distinct (Essais, II, 1896, p. 54), doit être remplacé par Mazatlamia, Dall (1900); Enfin Glomus Jeffreys (1876), Genre de Pélécypodes, par Pristisloma, Dall (1900). D'autre part, M. Dall a retrouvé, dans un ouvrage de Modeer (1793 K. vetensk. Akad. nya Handl. XIV, pp. 110-111) un démembrement du Genre linnéen Patella, d'après lequel les formes qui ont un septum ou processus interne, seraient dénommées Cheilea (plus correctement Chilea). Sur les cinq espèces que Modeer avait en vue, si l’on élimine celles qui ont été l’objet de diagnoses régulières par Lamarck, pour les Genres Crepidula et Calyptræa, il reste Patella equestris Lin., qui a été pris comme type de Septaria Féruss. 1807, et de Mitrularia Schum. 1817. A ces deux dernières dénominations, il y aurait donc à substituer définitivement Chilea Modeer. Le G. Lambertia, proposé en 1899 par M. Oppenheim pour un Echinide (v. Revue, 1900, p. 92), tombe en synonymie avec un G. d’Insectes (Des- voidy, 1863), et avec un G. de Mollusques (Souverbie, 1869). Il y a donc lieu de changer cette dénomination, et nous proposons, en conséquence : Oppecnheimia, Cossmann (1900). TABLE DES par M. G. MATIÈRES RAMOND. 1° Table alphabétique des noms d'auteurs. Pages ALRA GI (Cr). ee - 91186 M8; 179 A EMPR AM IDE) ee ee ec iciece 9% AMMONN II OVON)E 207.5. 70,2 L ANDREwWS (Ch. W.). . . . . . 5), 90 AINTAULAU(DEMIE). Sn. Le. 145428 ARTHABER (G. von). . . . 117, 128, 153 Baruer (F. A.). 25, 94, 130, 171, 175 RME RARE) LE Cie 5 HERDEN UE) ee ns. 156 BEUSHADSENL(L:)55 2%. … à . 6% BORIP ERP OCHA (AT) UE 17 DORMI) MERE, Gas in EU 23 BONARELLIR (GE)... ©. . SUP 64 BOUVIER: (Se) Se A Le 54 BRON (RE) EEE Li ee 51 ÉNRHENNE IS) Le 63 ÉHENSP IE) EC RE Me à Lere 75 CANAVARIE MS) et 0 r. 7, 22, 147 CANCER EL Ne +2 136 DAPELRINT GS) UE En te Le. EU re 145 CHAPMAN (F.). .. CossManx (M.) . 99, 101, 181, 182 . 10, 43, 15, 186 Cac (Gs AC): à Ven air 20, 23 D'SACE (NV AE) ne EE ED. 186 DAUTZENBERG, (P.).-/.. 1.1.0... 16 DELcuegip (E.) NA Te AE © de 4 DENNANT (Ge) ERA). 31 DERVIEUXA (RS). Nr: 183 DESDINEZANP A) ec he le eee e 137 DEWATOUE NICE) ERNST Le 116 DEN (CS )T EN R Tn -7,. 154 Dorreus (GR cet 16 DOVE RENE). 0. 0-00 100 EASTMANDIG-UR.): - 0 A1 IAS Pages FARRINGTON (OL C:) NOR 59 LA MUR SE Le RE RE 41 HORNASINN (CA) RME 101 BORTINA MEET RE TRUE 94, 133 HourTAUM Re) OS M8 255 175 ÉRAASO RS) CE RTS RNCS 117 HRAIPONTA (JE) CE CNE EN 137 BREGCAU RENE CCS 49, 57, 65, 128 HOGINIA AS) EME ee LOU 87 CELARON CENTS CONTE 293 GAUTHIER (VO) REC LER 90 CRVREV Lee Nha 3 à Cite db 22 GIRARDOTS ATOS LE CR 122 GOODRICHU (ES) Ce NE 130 GORJANOVIC-KRAMBERGER (K.) . . 74 GRABAU (AS WE) 27 122, 138, 151 GREGORY (JW 0150 152/M171 GREPPIN (Rs) EP ee 2150199 GRUNERES ONE CRTC 158 DÉENS RENE PELEA ES SCAENNENTRE 50 ARUBA RS) ARNO ER NC ES 2 HSRMER (SES) ME TN CNT, 145 HATCHERUICE DO SERRE 18 EN (OEIPE NET EE ET En NS D HERRERAN(AT Lee CU. 105 HEURES) VERS A 163 Hip (Wheelton). . . . . 69,152,455 HINDENG A) EN re ete 138 HOME IG) En EE) rom etes 58 HOPZAPEELDA BA) ER EVENE. 19 UT PAIE RE CM Ce Rte 78 LHERINGI(HEAVION |) EN CE 12 JAGKSONMR EN EEE CE ET 27 NES 2e PROPRES ET EP 175 Pages JORNSOND(C. 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AA CE TEE 42, 162 NVAAGEN. 1 «re CCE 475 NWELLEURN (D) "CR SERRES CE Le NVENJUEOWA(P.) 1:42 OURS 9 WVIOODS TE): 2.06.2 MONS 163 WoopwaRpD [HS 00e NOR 7 WoopwarD (A. Smith). 109 à 115 MOUNG AT) ae A ANNE 6 LEUTZ (AS SH CS) ERA E sl — 189 — % Table stratigraphique, zoologique et géographique des ouvrages analysés. EPOQUE ACTUELLE. .........- Foraminifères......... Australasie---.7 103 » etQuarern. Mollusques ............ Eumppe. ------e 75 » et TERTIAIRE Foraminifères ........ DIVERS eee. 98 » » ÿ IMC eEnt Italie sense 18% QUATERNAIRE ............... Mammiféres........... Angleterre......... 145 DR ee ellisriers DRE: cteiae cote AuSÉTANe EEE... 1 DNA MES oo DELEE Mammifères et Oiseaux. Angleterre......... 56 D M re to dise POISSONS Brésil MERS 106 » De LEE ce MSCCLES RER ere. Allemagne......... 149 D Cest Mollusques ...... CES Had ePavobbeo cos 18 » ERA OI D PCHLILOUEMINES ee Italie. TL AT DRE nr de cie Foraminifères......... 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".-"tt 109 HMRASSIQUE : 22 -e Ji sne DRM eee ete lt em /enele lost D nn M Re à » (Kiméridgien)... » { » inf.) » (Séquanien)..... ) DD RARE » (Rauracien) ..... » (Oxfordien) ..... » (Callovien) ...... » PARA US sue te » (Bathonien) ..... D) VER ai crste » (Bath. et Baï.)... » (Balocren) "#7. » (ÉIAS) RP EE CURE » (Lias et Infralias) » (Toarcien) Bree » » ne Doors » (Sinémurien).... » ) TRAGÉS LÉ EEE DNS ER aise a esteie sons sels ste ee D _ 82 SR COS OOo D ns dise os DEEE: ee > ose super BERMTIENRE Se dela nie ne ce PERMO-CARBONIFÉRIEN....... DM MR er ere PATEOZOIODEL. 2. crc eve. DR Ocean eo ciote e ie nee teste « « à le TRS NE RES D ne nt DR MR here alc lee ete le te ters CARBONIEÉRIEN. . . . 2. «ee D LR UR SÉMRT CAOE EN 50 D) dé HR ODA EL So De ie D de REED AS Ce DR MT cle dolcielelete D ONERARCEN EE NE RE NS D NN RÉ AÉLOAIOTÉE ES CARBON. ET DÉVONIEN....... DEMONIENPE REA E IX L D y PRE SRE DR ET = ste ee cols sec D TG PORN MDN ne » (sup. et moyen).. » (Moyen)... —-191 — POISSONS M re NIEr HOLLUSQUES ER Radio latres "MN MOTEUSQUESE. RE POISSONS RE INSNRT MOTIUSQUES Foraminifères:........ Echinodermes.......... MOLTUSQUESEER NO Poissons, Moll.et Brach. MOTLUSAUES EL SCT De ne LÉO Ed Echinodermes ......... ÉOLSSONS ET RM ee ) sos... MAP NT NE ee d'iaiers Chélontens "°° 0; BU Mollusques Moll. et Brachiop. .... LC L'OCORRERS 0 DODOUE Brachiopodes.......... D MORE COUDRE BOLUDACTS EEE NE SDONTAANES RACE ROTSSON SRE EEE Moll. et Brachiopodes.. BORDIETS Le. CRETE Foraminiferes ne CRUSILCES PEAR TE ROÏSSONSE..- ec EEE D ce RODVDIETS ES SREEEE EEE Moll. et Brachiopodes. » Etats-Unis......... 116 France #1° 10, 122 A'ustratasie. tre 2e 138 DEMEVN shel 12, 162 Davies. Rue 4 Italie rite te 23:10 Aufricher rc. 481 HTANCE EEE 93 er RE ere 22 HON DEL EEE 22 DHISSE = Tee ee 160, 161 HrANCER RME SE Allemagne....... 132 S'ALAAITIE Eee 69 SUISSE RECU 21, 415$) NANTERRE 87 KraAnCer- nets 176 D'AMerne de 2 Aneleterres. 2e 110 Italie... 87, 123, 124 AMÉTICHE rc rer 159 Allemagne Fr" 117 DS 156 M973458 Hrance rer 66, 00 ÉTAIT SE SE 69 Chinese 158 RUSSIE RS LR LEE 116 Australie #2. 65 Inde anglaise...... 154 Europe, Amérique. 58 Etats-Unis......... 156 RUSSIE AR 2150 29 Perses her M rue 153 Amér. du Nord.. 34, 138 Bohéme 2 139 Angleterre ..... 2, A15 HCOSSE LS Mare 7 Grande-Bret. 65, 152, 155 Etats-Unis......... 151 Irlande 5e. à 20 DIVCES RER 49 Belgique. ee 137 USSTEARS Rue 99 Europe et Amér.... 7 Allemagne......... 109 Angleterre..." 110 Allemagne......... 175 LEA: 36 Etats-Unis..... ... 121 Allemagne. 152 — MEL DévonreN (moyen etinfér.). Crust., Moll., Brach.... Allemagne......... 6% » (inférieur) ....... Brachiopodes.......... Amér. et Afrique. STAURIENS ee etes Crust. Irilobites....... Europe ;.:.-74106 DT tee ten tte Crust. Ostracodes...... Sardaigne........ 7, 147 TT TOO duo Echinodermes......... Divers... 01028 A RE 0 0 CH O0 DA Mines Bohéme "x rte D'eriienemat RRe Graptolites sx Re Dr. He EEE » (supérieur)........ Mol, Brach., Polyp.-"0Russie. "tree » D'AU Ee eva Mollusques . Suède ie » (Ordovicien)....... BOlYPierS. eee ee Etats-Unis......... » D'RMAISSTRE De role Suède..." » (inférieur) ........ Crust. Phyllopodes.... Franceet Angleterre » Den «Ne Mollusques, Brach..... Amér. Nard-"### » DUR RTE BPOlJPiens ere. Région arctique ..…. CAMBRIEN ET one Crust et Polypiers " MISIDÉTICR ER PETER PEER 3 Table alphabétique des nouveaux noms d'Ordres, Sous-Ordres, Familles, Sous-Familles, Genres, Sous-Genres et Sections(1). ACACOCrINUS. 0 (Echinodermes).... Wachsmuth et Springer.. 1898. Acanthoceratida..... (Céphalopodes) .... Hyatt................... 1900. ACANTHOCERATIDÆ..... id. PE GRR RE Se Bee 1900. Acanthoclymenia ..... id. AUS 6 A to 1900. Acantholithus ........ (Polypiers)Ee Te" Pindsiromir "Tree 1899. Acherontemys. ....... (Chéloniens). ...... Hay A AE ane er 1898. AGrIOCeLAS eee LEE (Céphalopodes) FF NMEAvAa ITR TT RER PRE 1900 AIDACNIDÆ Eee che (Pélécypodes)...... Dal EE RE re ORE 1900. Adelosiphonia....... OT NANTES A Tr RE SR UE à 1900. Ægoceratida ........ (Céphalopodes)- “-MHYAtEE Pr... EC ÈRREE 1900. RnOCNTISSA® (Poissons)=e "7... Smith Woodward........ 1899 AHOMOCErAS T0... (Céphalopodes)® "Hyatt RC 1900 ALLODESMIDÆ ......... (Pélécypodes)...... DATE RAA ME 1900. Alocolytoceras........ (Céphalopodes) Re PMMEyAaELE "TE POCPESREECEE 1900. Apheiceras-teertecre id. Cossmann "2." 1900 Amblycoceras ........ id. tee HEDYAL ER sec ete 1900. AmŒlOcErAs ee Ce id. hd 6 PR LL 0 ou 0e 1900. Anagymanites ......... id. Se At danse: SO SSSR ÉE 1900. Anahamulina......... id. PS rc 1 SP UE dote 1900. Anahedenstræmia .... id. ne 10 RER Nu 1900. Anahopliles ere... id. SOE ) 6 RO 1900. Analytoceras......... id. SEE LE MSP de d'ou 1900. Anascaphites ......... id. SE TE PR Ne io 1900. AN ATINIDÆEN Rec cee-e (Pélécypodes) ...... Dale nette ere 1900. ANCYLOCERATIDÆ. ..... (Céphalopodes) #"MEAVAEtE CE CEE CS 1900. Angulatida.......... id. JS LE OO CP Bo 1900. ANGULATIDÆ.......... id. RE TOR en PU RR ee 1900. ANISOCERATIDÉE.. ...... id. nue IVe eee Et nes 1900. 27 85 85 81 40 84 120 86 8% 8% 86 (1) Les noms d’Ordres et Sous-Ordres sont imprimés en caractères gras ; ceux des Familles et Sous- Familles, eu petites capitales; ceux des synonymes, en ilaliques. Anomalodesmacea... Anoploceras:..!.......… AMOLOCETAS EE... 0 ADEOCTIQUS 25. 42e ce ADHanotænia |... ...:.. APAVÉLITIDÆ. ue Apleuroceras . .. .:...… Aplococeras” 7.....:,* BPSOTEOCETAS-.... Arbacina. ........... Arcestida........ Arcloceras "1.4.1. Arevrothecas +. Arietida.!....:...... RE DID EE ete - saleterecc AIRPADITIDÆ. ee Asternata........... Asthenodonta ....... ANMIOCRINUS EE. Ce. BAGIORIDID A 2. ee « ee PADIODITIDÆ. . 1o0c BELOGERATIDÆ: !L :. . ... Beyrichocrinus ....... Bohemicocrinus....... Bostrycoceras......... BOTHRIOCIDARIDÆ...... Bothriolampus........ BUCHEDIDAÆEMES Sent BUSDAN Mere e eme CactoCrINUuSs:... ....... CADOCERATIDÆ ........ Caleidocrinus.....-... CATLOCARDIDÆ..: 1: Callogonia” Calpiocrinus.:-..:.-.. CalyCiNmA. -"....::1: Calycoceras.. 1. :-...-: CAIVDIOSenA TT Campolithus "7.7"... Gamptocrinus. "0". Canavaria Canavarites-..:..1.. CARDITIIDÆ.. 10. 5. Cassisoma(ron Cassidoma) DEVTITIDIES SR cc Ceratitida... ..:.... Cératoporat”".::.:.. Cetocenchat "1.12. — 193 — (Pélécypodes)...... (Céphalopodes) .... id. (Echinodermes).... (Gastropodes)...... (Céphalopodes) .... id. id. id. (Echinodermes).... (Céphalopodes) . id. (Brachiopodes)..... (Céphalopodes) .... id. id. (Bchinides)# "77°" (Pélécypodes)...... (Echinodermes) .... (Céphalopodes) . ... id. id. (Echinodermes) .... Ho PEER PE (Céphalopodes) .... (Echinodermes).... CE ARR RS PRE CIRE (Céphalopodes) .... (Pélécypodes)...... (Echinodermes) .... (Céphalopodes) ...…. (Echinodermes). ... (Pélécypodes)...... EE MA ae (Echinodermes) .. 110 PRE Es EE (Céphalopodes) .... (Pélécypodes)...... (POLYPIErS) FREE" (Echinodermes).... (Bolypiers)"""t°0" (Céphalopodes) ...…. (Pélécypodes).. ... (Gastropodes)… (Céphalopodes; .... id. (Polypiers)."..".. (Pélécypodes)...... Wachsmuth et Springer. Cossmann #0" HV ATEN PNR ER ARR Wachsmuth et Springer. HALEINE EL. 189.. 1899. 1899. 1900. 1900. 1899. 1900. 1900. eS 119 27 Cetomyn er... 4%. Chilea (non Cheilea).. Chlamydoconcha. ..... CHLAMYDOCONCHIDÆ.... Gnoaltatia . MARS SE CHORISTOCERATIDÆ .... Gicatrites Er -e..e CLIMAPEDINÆN SE -.-e- CEVYMENRN ANR SEE ee Clymenonautilus...... CLYPEASTERINÆ........ Cnemidoceras...... L CoCHLOCERATIDÆ ...... Godinmeliare rt rer CHloMACITAP ee Compressidens........ Conradiceras ......... COPTOSOMINÆ ......... CORBIDÆ 225 en Cosmiolithus.......... Cosmoceratida ...... COoSMOCERATIDÆ ....... COTTEAUDINÆ . -...... CRASSATELLITIDÆ. .... CRIOCERATIDÆ......... CRYPTODONTIDÆ. ...... CTENOODONTIDÆ....... CURTONOTIDÆ ......... CUSPIDARIIDÆ ......... CVCIACCINAPEPPE ET" CEE. Cyeclodonta .......... Cyclostomiceras....... Cymaceras ........... CYMACLYMENIDÆ. ...... Cypriniadea.......... Cyrtactinoceras....... Cyrtorizoceras ........ Gyrtosiceras "7 : Dactylioida.......... DACIYHIOIDÆ 0 TA DASYCErAS ER CE DENDRASTERINÆ....... DENDROCYSTIDÆ. ...... Dermasteér "1.7: Dermatomyar Dialobolocrinus....... DIADEMINÆ............ Diadochoceras ........ Pélécypodes ...... (Gastropodes)..... (Pélécypodes)..... id NMMAARR TE (Céphalopodes) . id. id. (Echinodermes).... (Céphalopodes) .... id. (Echinodermes).... (Céphalopodes) .... id. ee (Gastropodes)..... (Céphalopodes) .... (Pélécypodes)..... {Scaphopodes) ..... (Céphalopodes) .... (Echinodermes).... (Pélécypodes)..... (Polypiers)ÆEeR "et (Céphalopodes) .... id. (Echinodermes).... (Pélécypodes)... .. (Céphalopodes) .... (Pélécypodes)..... 10e RE re (Hydroïdes)...... (Pélécypodes)..... (Céphalopodes) . ..…. id. Ab id. see (Pélécypodes ... (Céphalopodes).... id. HS (Céphalopodes) . ... id. er id. LE (Echinodermes).... id. LUE id. ns à (Pélécypodes) ..... (Echinodermes).... id. HE (Céphalopodes) . Dal mn ; HVACEPS TEE NE JALAMDETER MANN ASE J\Bobm enter ee HAAIE EE DEN PE CRE. 2 PISDr VERRE COSSMANN ES EE I TAmMmPherUMMr ME. See Gümbheltemi ne Net ROVETELOS. = Tree rer 1 GS RANCE ne c'e J'CPAMPENE TES ARE Wachsmuth et Springer. JTamberterer-e-ccrer 186 120 120 128 178 178 120 121 178 120 86 178 120 120 119 120 119 167 — 195 — Diaplococeras......... Céphalopodes..... DIGERATIDÆ... 0... (Pélécypodes)..... Dictyopsella .......... (Foraminifères).... DiMORPHOCERATILÆ .... (Céphalopodes) .... DIMMIDÆ M2. (Pélécypodes)..... Hiadoceras-....…...... (Céphalopodes).... Diogenodonta ....... (Pélécypodes)..... Diplacomoceras....... (Céphalopodes) ...…. DiPLODONTIDÆ......... (Pélécypodes)..... Diplomoceras . ....... (Céphalopodes) .... Dipoloceras........... id. 16e DierymMmOoceErAas|. ....... id. ace Discocampyli........ id. ÉRE DISCOIDINÆ.:.......... (Echinodermes).... Discophyllites . ....... (Céphalopodes).... DiSTiCHOCERATIDÆ . . ... id. Parle Distoloceras .......... id. SOS Dysodonta........... (Pélécypodes)..... Echinina .,........... (Echinodermes).... ECHINOCYAMINÆ........ id. ue Encoiloceras.......... (Céphalopodes) .... Endocysta........... (Echinodermes).... ENGONOCERATIDÆ. ..... (Céphalopodes).... HRODIOCETAS.: 2. -. +. » ° id. AUDE Entrochocrinus ....... (Echinodermes).... EODIADEMINÆ.......... id. des à Hotiatis ee. ce : id. 108 HDISIPHON 7... (Scaphopodes).... Hremoceras....".:.2 (Céphalopodes) .... Erymnoceras......... id. ee Eublastoidea.......... (Echinodermes) ...…. EMCITOAE cree (Pélécypodes)..... EUCIROIDÆE--------.. id. sise Eurycampyli........ (Céphalopodes) .... Eusiphonia.......... (Pélécypodes)..... Buthenon. ::....... (Echinodermes)... Exocysta............ id. De HibulOpLyxIS. - =..." (Gastropodes)..... FLEMINGITIDÆ ......... (Céphalopodes) . .….. HIODIANILES id. HÉE Gabbioceras .......... (Céphalopodes. .... CARRE RER (Gastropodes)..... Gastrocampyli...... (Céphalopodes) .... Gemmellaroceras . .... id. ae GEVETOCELASI.E. ....... id. SEADIE CRENINERCES SES 2-21 (Insectes) rer Gigantoceras.......... (Céphalopodes).. CC 1 Ke PRE Le DR OT MAS OU Wachsmuth et Springer. JANET EC eee. HE ot SET DE 82 420 181 81 120 78 119 85 120 84 86 86 81 178 83 8 96 119 173 178 78 177 85 78 27 178 177 121 78 85 130 120 120 81 119 131 177 11 82 82 84 43 80 84 83 62 78 — 196 — Gisopygurus.......... (Echinides):.#.7.. GAUTHIER AE EEE ea 1899. 29 Glochiceras........... {(Céphalopodes) "MA ya LIL Re ARENA TE 1900. 83 GLOCHICERATIDÆ....... idee NE LR es er IE 1900. - 83 Glossocampyli.,..... ide TER LU PAPER TV AR 1900. 81 GLYPHIOCERATIDÆ . .... 10, OMMEERT. CR D ne DR Ge 1900. 81 Gombertangia ........ (Polypiers)RErReree Oprenheimi ee rer "cere 1899. 32 Gonioclymenidæ ...... (Géphalopodes)Fe-NHYVAIEN NE ER RERTCENEE 1900, 80 Gonioloboceras....... TA EL: : LU A ORNE te Un ue 1900. 81 Gonomyiella.......... (Insectes) Free FA MEUNIER Pere Ce 1899. 62 Gradiella re. 2. (Gastropodes)...... KI SR ER ee 1899. 68 Grapraemenvee Cr (Scaphopodes)..... PilSDr Ver cet 1898. 121 Grossouvria .......... (Céphalopodes) .... Siemiradzki.. .......... 1899 125 Grumia "ter." (Polypiers) =" Oppenheiment" "OP EPEEE 1899. 32 HaliCAT da ere eee (Pélécypodes)...... Dalle. me 2e Ten 1900. 120 Halonympha.......... (5 OUR VUSARE OO ne De 1900. 120 HAMIRIDÆ ec re (Céphalopodes) 2 "CMAVALLEEES RENE 1900. 86 Haugiceras::-..... AUS Te Pre CoSSMANt. LE ER 1900. 43 HEDENSTROEMITID Æ. . ... 1. MU HVATL M eee rc 1900. 81 HELIOCIDARINÆ........ (Echinodermes)...-"JEÆamhert +. 1900. 178 Helkopoda .......... LT EN UN ERA SOLS ES INRP RER ES 1900. 132 Hemibaculites . ....... (Céphalopodes) FE "NAvattE CET cor 1900. 86 Hemiomuss re. (Mammifères) ..... HiSeeley.. eee 1899. 52 Hemiphraygmoceras.. {Céphalopodes) .... Hyatt... 1900. 78 HELETOPYTAE EE cer (Gastropodes)...... RAtilis SA: cccuee.eteete 1899. 68 Heteropæcilostola..... (Insectes) "ET HeMeunier remet 1899; 62 iDbertia Re nee (Crustacés). ..... .. Jones et Woodward..... 1899. 7 HILDOCERATIDÆ . ...... [Céphalopodes) "AYANT Te 1900. 84 HOLECTYPINÆ ......... (Echinodermes}).... J. Lambert............… 1900. 178 HOPÉTIDÆ Een Ce (Géphalopodes) Yale EE CRE 1900. 85 HOYlIA Are cer 166 5 en à TEE Cossmann 1... 1900. 4 HUNGARITIDÆ ......... LME RNTE HAUTES RE ce eee 1900. 82 Hyatiiceras.... Id ARR Cossmann: #70 tt0Rer 1900. 43 Hyphantoceras........ id MES HV C SR Due Er ec ue OS SN 1900. 86 Hystatocer as..." 10 EE PS Isere C es NE 1900. 86 HYSTATOCERATIDÆ. . ... id MTTe 0 PR RES on 1900. 86 HySteroceras een 1 CREME Asset cena RIO TS SES 1900. 86 Hystrichoceras........ 1 Et RSR A PR ce 1900. 86 TDerITES ERA ere (Céphalopodes) EMETVALEE CRC 1900. 82 NEA Aer coco (Echinodenmes) PPT able "FERMER 1899. 28 Isodonta............. (Pélécypodes)...... DANSE SR ARTE 1900. 119 Jahnnites "tte 0 {Géphalopodes) PATATE OR Ee 1900. 84 JoanisielA ME rer (Pélécypodes)...... IDE En RAR CEE 1900. 120 Keyserlingites ........ (Géphalopodes) PE MEvTALREERNMERRME RER 1900. 82 LAND ETNTITRECRRENE (Echinodermes).... Oppenheim .... ...,,.... 1899. 92 Laubeocrinus ......... LE TA dc Waagen et Jahn. .:.... 1899. 175 Hazariella serrer (Pélécypodes)...... SACCOL LINE MR 1899. 77 — 197 — Lebescontia........... (Crustacés) ee BECANITID 5-00 (Céphalopodes) . LENTICERATIDÆ........ id. Leptocampyli........ id. REE PÉPTONIDÆ........... (Pélécypodes)..... IMOPSIDA........0.. ide, M A ÉIOGIDARINÆ -......... (Échinodermes) … Lioparoceratida..... (Céphalopodes) ..…. LIOPAROCERATIDÆ ..... id. tbe HathaCoceras:........ id. Lobitida.... ........ id. MORIN es id. Lopholobites...... ... id. LS MZONIA NN A eee (Pélécypodes)..... Bybicoceras:....:,... (Céphalopodes).... Lyrophiur:æ ......... (Echinodermes) .... BVMDICOCETAS- 1. ....... (Céphalopodes) . ... MACrOCTINUS AT 2: (Echinodermes).... MACROSCAPHITIDÆ . . ... (Céphalopodes).... Mactroderma ......... (Pélécypodes)..... MAacirotoma:2......... 1 # a Se MAGNOSELLARIDÆ. ..... (Céphalopodes) .... Mammitida .......... id. MAMMITIDÆ ........... id. Sie Mazatilanias: #1}... ... (Gastropodes) ..... MEDLICONTIDÆ ?... . . ... (Céphalopodes) .... MeSACardianet 1... (Pélécypodes)..... Megaphagi.. ....... (Echinodermes) .... Megapneustes......... SE obcosée MELONECHINIDÆ ....... (Echinodermes).... Meneghiniceras ....... (Géphalopodes) .... Mesocampyli........ id. Le Mesogaulus........ ... (Mammifères) .... Metacanthoplites...... (Céphalopodes)..... Microcampyli........ id. CO Microphagi.. ....... (Echinodermes).... Milleroceras 2. 1... (Céphalopodes) .... MATE TIA Re eee (Pélécypodes)..... Mixosiphonoceras. ... (Céphalopodes).... MONILOPORIDÆ ........ (Polypiers)....... Monorchida.......... (Echinodermes).... Morphoceratida...... (Céphalopodes) . ..…. MORPHOCERATIDÆ...... id. TA: MYoCHAMIDÆ ......... (Pélécypodes). ..... LTONS LÉO dE. mode (Echinodermes).... MIVEISLICRES RE... MYRISTICHIDÆ ......... id. Mytilomorpha ........ VAE eric VAT EME ET ee te HIVARC SRE MER en re Er Nannitida........... (Céphalopodes)..… NAGTILINIDÆ! 400 id. He Nematonotus 2... (POISSONS) PRES Neiococeras........... (Céphalopodes) .... NEIOCOCERATIDÆ....... id. SÈCE Nicholson” "#0" (POÏMDIETS ER Nœtlingiles ent (Céphalopodes).... NOSTOCORATIDÆ. ....... id. LS Olenr1Kites EE PACE (Céphalopodes) .... OLIGOPORINÆ.......... (Echinodermes).... Oppenheimia ......... NME LE ORTHOCIDARINÆ ....... 12 PL EPETERE ORTHOPORINÆ ......... LC PACS TELE Orthostomiar (Gastropodes)..... Ostlinsoceras 7 (Céphalopodes) . .. OTOCERATIDÆ 0 id. Oxybeloceras......... id. OXYNOTIDE EEE id. Pachycampyli....... id. SUe Palæocollonia......... (Gastropodes)..... Pal“æoconcha........ (Pélécypodes)..... Palæoerioptera........ (Insectes)... Palæogoniatites....... (Céphalopdes) . ... Palæoheteroptera. (Insectes)... Palæomedeterus ...... 10 SNS RE Palæonepidoideus ..... lo [ovordboc Palæopedina "°°". (Echinodermes).... Palæopæcilostola...... (Insectes)Eer ere Palæoporitess#..".2. (Polypiers)Èerce.e Palæosynapha ........ (Insectes) Pere Pantodonta.......... (Pélécypodes)..... Paraceratites ......... (Céphalopodes) .... Paracrostoma ........ (Gastropodes)..... Paragymnites ........ (Céphalopodes) .... Parahoplites--"-"" "0. id. ne PARALELLODONTILÆ.... (Pélécypodes)... .. Parapachydiscus...... (Céphalopodes) .... Paraphyllites......... id. Parapsiloceras ........ id. Parastephanites....... id. ee ParaSsHIDe er et (Gastropodes)..... Paratornoceras ....... (Céphalopodes) ..….. Paratrochuse""t-c#" (Gastropodes)..... PEDIOCERATIDÆ........ (Céphalopodes) .... Pentorchida......... (Echinodermes).... PERICYCLIDÆ EE. (Céphalopodes) . ... Periglyptocrinus ...... (Echinides) "2% PERIPLOMIDÆ. ......... (Pélécypodes)..... HV AE A ue te lue Han 1900. DA 2 4 PRET MR ENT CARE 1900. Smith Woodward........ 1899 HYAEt ES ARR PER 1900. LCR US EC ARIRCNR CAPTER 1900. KIATS 2 RSR SET EE 1899 HYAU TM ARE CRC 1900 IPS SLR 1900 HY ALES CAR NET 1900. LAPAmMberE Ts LE ReREe 1900 COSSMANNENT EE TEE 1900 JLAMDEEEe. CEA 1900 10 PMRRARS 9 te On E . 1900. KE RER ARE CUP 1899. HAT RER ras 1900. LE PAST APCE OR 1900. EN LE ARE RE LR dE 1900 ARR EME LEL-PAE 1900 HYACLA RAR RER ER 1900 KAEDLE SEE RIM RTE 1899 Dal ER NE eee 1900 EMeunient 4 2. 1899. HYALE RER TRANS 1900. PF MeURnIen Ar PETER 1900 ITR ELA ee 1895. ME EE ES re 1900. Jambon. ri... 1900 H-Meunier tte 1899 RAR EPL UIIL MORTE 1899 FMeunier: 4572.727000e 1900 DL TA ÉESREE 1900 AVAL RSR MR CR CREE 1900 Cossmann Er ee eUee 1900 AU RER no à 0 1900. ANÉQUIA’' LME 4900 DAlPE SLR ES 1900 ÉVALUE EE EEE 1900. I EUR RE Or ne 1900. Ds tee ss NE AT CCE 1900. (1 CAT RSR AE Res à 1900. CosSMANNE LAN 1900. VALLE 2eme 1900. RATER RM TOR RCE 1899 HVALEE eee ce Crerre 1900. SOIIASFERE MARS Re 1899 HVAalt AN recree 1900. 132 120 PERISPHINCTIDÆ . ...... Permeocidaris.. ....... PERONICERATIDÆ. ..... Phalacropedina ....... PHARCICERATIDÆ....... Éhlyetieeras.-..:.-:.: Phricodoceras ........ Phyllocampyli....... Phylloceratida ...... Phymatoida ......... PHYMATOIDÆ ........ CE PHYMOSOMINÆ......,.. Physodoceras......... BINAGIDIDÆ SR see ce PINACOCERATIDÆ...,... Placenticeratida . PLACENTICERATIDÆ, .... Plagiocysta... ...... ÉtamionIypptar."5: ef. Plasmoporella......... PAPE ER Er Platylenticeras........ Plesiodimylus......... PÉRURECHINÆ: 0 ee PLEURACANTHIDÆ...... Pleurolytoceras....... Pleuropachydiseus ...…. PLEUROPHORIDÆ ....... BiocuCeras er ee POECILOMORPHIDÆ...... RtecCIlOStielIare 50. POLYPORINE Te Rene es BOMELAR EE cute Popanoceratidæ....... BOTACHNIAI ee me. BOLCHDINIAR--.-c.. POROMYACIDÆ ... ..... PRIMORDIALIDÆ ........ ÉRIONITIDÆ MAC eee Prionodesmacea .... PRIONOTROPIDÆ........ Bnstelomanr.--... BrOCérILES ee... Projovellianat 7"... Prolecanitida........ PROLECANITIDÆ. .....e. BrolUGCIn ae. Prophaelont® 0... BRaSCapanus. er... — 499 — (Céphalopodes) .... (Echinodermes).... (Céphalopodes) . ... (Echinodermes).... (Céphalopodes) ...…. id. ke id. id. id. id. id. : (Echinodermes).... (Céphalopodes) ...…. id. id. Le (Céphalopodes) ...…. id. + (Echinodermes).... (Scaphopodes)..... (Polypiers) :- 7% (Pélécypodes)...... (Céphalopodes) . (Mammifères) ..... (Echinides)........ (Céphalopodes) . .… id. id. LB (Pélécypodes)...... (Céphalopodes) . . (Insectes): (Céphalopodes) ...…. (Echinides)........ Lo PRE (Céphalopodes).... (Hydroides)7""" (Gastropodes)...... (Pélécypodes)...... (Céphalopodes) . id. nr: (Pélécypodes)...... (Céphalopodes) .... (Pélécypodes)...... (Céphalopodes) .... (Rolypiers)E ere re (Céphalopodes) .... id. s id. A7 (Pélécypodes)...... (Oiseaux) #02, 4. (Mammifères) ..... HVATERECE MMM TS. 1900. Je DA beT ER EE 1900. HV ADEME LES 1900. À VARIE LH CE RSA À SR 1900. HVADERNT PERTE sue 1900. A PER rs EAP er RTE 1900. LEE Mt LS LE ei SH ERRE 1900. PUS LEA VOER CAES E0ES CE SEM EME 1900. TC É À ES oc D er 1900. CETTE ENS de LATE 1909. UE on RE SRE 1900. JHAMPEr EE 1900. NET) VC . 41900. SNS ES RTS 7. ELA 1900. LC ARTS LES PM ARS 1900. 0 LEONA SAT EU U LPRE ERRES e 1900. FU CS DUR COR GOSSES 1900. AMEL EE ere 1900. PHSbPRYSeLISRATp 1900. RAR ete 1599. Monteérosato nsc 1899. YA PM RAA EE. ee 1900. (D EAC ET IE RENE 1897. JAM DeLE MAS RS.Tne 1900. HIVER Pen Ce erete 1900. M BLOG co c Un Sn ne 1900. MR TR PR ECM 1900. DATI RCE RER Re 1900. LE NE AB TO RER EN 1900. HPMeutiers cn 1900. HVATÉ MERE TEA 1899. JéLamhent se" nec 1900. De T'ORIOIRERE Re 1900. VAT ENS 1900. Vinassa de Regny........ 1899. COSSNTANNET EAN EEE 1900. DAT Eee 1900. HIVA FERRER PER ere 1900. TU RUN RAT 1900. DENIS EN SON EE 1900. RCA LEO AE TEE e 1900. DAME TION IRL 1900. SIeTHIRAU ZE Me does 1899. RAT NN SE Dee 1899. RAR ANS CUS TS RPTER 1900. NO LE et TE IR A Pa Ts 1900. OI RÉURE COS ERTANE 1900. D ATP Rene Pre 1900. CRMANATEWS ANT. USE 1899. CIAGATIATAE ES RER 1899. — 200 — PROSOURDA ENT. (Echinodermes)... Protengonoceras ...... (Céphalopodes) ... Proteopecten.......... (Pélécypodes) .... Protoblastoidea ..... (Echinodermes).... Protobactrites ........ (Céphalopodes).... Protocycloceras... ... id. AE Protogaulusi....0. (Mammifères)... Protophiceras- "+... (Céphalopodes) ...…. Protophragmoceras …. id. 4e PROTOTIARINÆ. . ....... (Echinodermes).... Provermicularia ...... (Gastropodes)..... Pseudoceltites......... (Céphalopodes) ..… Pseudodanubites...... id. Je Pseudodinarites....... id. Pseudohaploceras ..... id. Eee Pseudoperna.:........ (Pélécypodes)...... Psiloceratida........ (Céphalopodes) .... PSILOCERATIDÆ ........ id. ÉSIlOtISsSO Ta En -cc ee id. 4e PTERINEIDÆ. tt... (Pélécypodes). ... BTYCHIIDE EEE Rec (Céphalopodes) .... Éyenolitbus "7-0" (Polypiers)....... EYGASDERIDÆE 6-0. (Echinodermes).... REINECKIDÆ EE e (Céphalopodes) ...…. RENTOPITID A eee ec (Graptolites)...... Hibhabdus. RARE (Scaphopodes).... RiNetites- RPC. (Céphalopodes) .... Rhinocloma te "cer (Pélécy podes)..... SAGHRADID Eee (Céphalopodes) ..…. SCAPHITIDÆ ec id. Schistophylloceras . ... id. 72 SCHIZECHIN ER. (Echinodermes) ..…. Schizoporellopsis...... (Polypiers). "°°" SOUDULIN EEE EEE are (Echinodermes)..….. Scyphocrinus ......... 115 ANR 24 LEE SÉMELIDÆ ARE e ne (Pélécypodes)..... Siemiradzkia ......... (Céphalopodes) ..…. SISAlOCErAS EE. “0 Se SILESTND AE eee | id. SEA SOLAMYACIDÆ-S----- - (Pélécypodes)..... SPHENODISCIDÆ.,...... (Céphalopodes) ..…. SPIROCERATIDÆ.. ..... id. À STEREOCIDARINÆ,....... (Echinodermes) ..…. Sternata ............ LR ASE T TE DULEDIITES ERP (Céphalopodes) ..… SIFENOCETAS NE EE ee id 5 JDA Der MMA MENE re Hyatt CCC CCC CCC CE] Monterosalor 0 BAtheER EAU A UROMR MEAR ss see eo se eee nn CR J'ALamMmPhURL AE Er ANSE Kitt]. Hyatt Hyatt CDD COIN ONOIOIIOS ACDC nialess ele e se) t'afe eeivielo ee ess shonvise cie rer (ere nier Na ste e nat ete oies os eee Perner Me me cerer Pilsbr Hyatt V: tr Ron ce JTE ANT EAN MAapiéston ME. ee JALAMNELER ET Rs Hyatt id. sise na oise ls sais celte ie CC nr ses esse. — 201 — Hanaocrinus.: 5-20. (Echinodermes).... Teleodesmacea ...... (Pélécypodes)..... Teleodonta.......... LAS EN PATES TEMNECHINÆ .......... (Echinodermes).... TETRACIDARINÆ........ Id ANT TETRAGONITIDÆ. ....... (Céphalopodes) ...…. THALASSOCERATIDÆ... .. id. 513 IRHRACIDE. ... eee. (Pélécypodes) . ... DauemannIa 7... (Céphalopodes) ...…. TETE SERRE (Echinodermes).... HHDeCriolan. .. 0... (Gastropodes)..... IBETIMDÆ.; 1... 0. (Céphalopodes) .... Tirolitida............ id. RSS ODA ete id. HOHOCETAS 2-00 id. Tornentoceras ........ id. ca HONOCONCHA RE 0. (Gastropodes) .... TRACHYCERATIDÆ .. .... (Céphalopodes) .... Tragophylloceras ..... id. ra ATENARe 2-0: (Gastropodes)..... Trochodiadema ....... (Echinodermes) ... TROPIDOCERATIDÆ...... (Céphalopodes) .. HLOPIAOMYA (Pélécypodes) . .…. Tropitida............ (Céphalopodes).... HRODPUIDAÆ 0... id. DRIBBIDIE eee eos (Gastropodes) .... Turbofusula.......... id. SÈSE BOURRICENIDÆ 0: :. (Céphalopodes) DATA Are (Polypiers)....... MTS AVS RTS ne ne (Mammifères) .... HSSURIMBE ES arr (Céphalopodes) .... Venmllopsyche =". (Ptéropodes)...... VMinassara. 1 (Hydroïides} "07e Miletavicrinus.* 1°: (Echinodermes) ..…. MEN I TE SÉPARER (Pélécypodes)..... MWromingites.r.;.:.... (Céphalopodes) .... PERATIOPSISS.. (Pélécypodes)..... 4° Table alphabétique des changements de noms d'espèces signalés Wachsmuth et Springer. 1897. D'ALDS PORN Re 1900. 6 NC SR AE on be 1900. J'AAMPhET I RER MENN TE 1900. Ti NE ER - LES 1900. HÉVAEL RCE PER EC 1900 IA ET TD LE 1900 DANSE SRE ee 1900 FIAT En en er ceci 1900 JÉambernts tree. 1900 CoSSMANR EME 1900 VAE eme re 1900 IR RE PEU un 1900 ON en ne Pat he 1900 M ÉSRSS CE u NT E 1900 10 RE Ed EEE 1900 LCA RS PRE Rte PR SE 1899 HV RE EI 1900 TS RE Ste A Ra 1900. Popovici-Hatzeg ......... 1899. De Orion 1900. VAL Ca bre NTRR 1900 Dalle SITE eee. 1900 HV ARE RARE 1900 OPA NET de 1900 BISDEV AE. n ees 1900. ROVELELON RER NAN 1900. ÉVALUE RER NE 1900 @Gppenheimi: 17e 1899. SCHIOSSeR RE Re 1899. RE Se oo motte 1900 COSSMARNE PEER EN 1900 COSSMANNERE TNA PERRET 1900 Waagen' et Jahn:""..." 1899 DATES RTE ER PE 1900 VAE El te 1900 ATOS RU ES D M a 1886 dans les quatre premiers volumes de la Revue. Nous avons donné, l’année dernière (Revue, 1899, III, p. 490), une liste complète de tous les noms d'espèces, dont le changement avait été signalé depuis l'apparition de notre Revue; cette liste était éta- blie en plaçant dans la première colonne, dressée par ordre alphabétique, les noms nouveaux ou déjà — 202 — connus, destinés à remplacer ceux qui faisaient double emploi, et que contenait par suite la seconde colonne, non alphabétique. Quelques lecteurs nous ont fait remarquer que cet ordre ne se prête pas à de faciles recherches, et qu'il y a plus d'intérêt à mettre en vedette le nom déjà employé, tandis que le nom nouveau n’est pas encore connu de la personne qui fait une recherche. C’est pourquoi, nous prenons désormais le parti de mettre, en vremière colonne alphabétique, les noms anciens, et pour que celte amélioration s’étende à toutes les rectifications signalées dans la Revue, nous avons publié de nouveau la table précédente, en la renversant d’après ces indieations, en la complétant d’ailleurs par les rectifications signalées en 1900, enfin en éliminant les renseignements synonymi- ques qu'on trouvera toujours en se reportant à la page du texte. NOMS ANCIENS acuta (Melania) Moore. alabamiensis (Voluaria) Aldr. alternans (Dentalium) B. D. D. alternans (Dentalium) B. D. D. altus (Straparollus) de Kon. ambiqua (Natica) Meek et Hayden. anceps (Arca) Mayer. anceps (Venus) Michelotti. antiqua (Pleurotoma) Desh. arcuatus (Pecten) Nilss. asperrima (Pleurotoma) de Boury. asperulus (Fusus) Tate. australiensis (Umbrella) Cossm. Barroisi (Cerithium) Cossm et Lamb. Bellardiana (Lucina) Mayer. Bellardii (Borsonia) Br. et Corn. Benedicti (Pecten) Verr. et Bush. bicurvatus (Ammonites) Trauts. bipartitus (Mytilus) Bell. biumbilicata (Atys) Meyer. borneensis (Corbula) Vogel. borneensis (Corbula) Krause. Bourdoti (Pleurotoma) de Boury. Brongniarti (Cardium) Mayer. Bruguierei (Cardita) Rover. campiliense (Præsphæroceras) Lévi. carinata (Naucoris) Oppenheim. cerithiformis (Scalaria) Meek et H. Chaperi (Caturus) Sauv. cincta (Mitra) Edw. cirriformis (Pleurotomaria) Laube clathrata (Pleurotoma) Desh. clypeata (Emarginula) Binkh. Cobalcescui (Limnocardium) Font compressus (Capulus) de Kon. NOMS NOUVEAUX - brocastellensis (Chemnitzia) Cossm. = Aldrichi (Volvariella) Cossm. Dollfusi Cossm. inæquicostatum Dautz. Konincki Cossm. Haydeni Cossm. Mayeri. ligustica Rover. veslensis (Surcula) Cossm. = concentrice-punctatus Reuss. serta G. Dollf. = Tatei (Siphonalia) Cossm. - australis Geo. Harr. Lemeslei (Potamides) Cossm. l'aretoi Rover. Briarti Cossm. Verrilli (Chlamys) G. Dollf. Trautscholdi (Oppelia) Sinzow. tulipæa (Modiola) Lamk. Aldrichi (Bullinella) Langdon. Vogeli Cossm. dajacensis Krause. parnensis Cossm. commutatum Rover. antiquatus (Actinobolus) Lin. vetulinus (Diaphorites) Fuc. subcarinatus(Palæzonepidoideus) Coss. cerithialis Cossm. curtus (Pachycormis) Ag. Nertoni (Turricula) Cossm. cirroides (Worthenia) Cossm. girgillus G. Dollf. Binkhorsti Cossm. Odessæ Barbot. - Konincki Cossm. III —. 203 — NOMS ANCIENS concava (Pleurotomaria) Mart. conica (Phasianella) Zekeli. conoidea (Nerinea) Hudlest. constrictum (Cerithium) Moore. corneus (Pecten) Nilss. costellato (Trochita) Phil. costulatum (Cerithium) Desl. costulata (Nerita) Rœm. crassum (Cardium) Lundg. crebrilinea (Pleurotona) Edw. cretacea (Volvaria) Binkh. decoratum (Cerithium) Moore. decussata (Arca) Nyst. decussata (Naticella) Munst. Deshayesi (Ammonites) Trauts. Deshayesi (Natica) Laube. Deshayesi (Voluta) Sacco. Deslongchampsi (Trochus) Moore. distorta (Pleurotoma) Bell. Dollfusi (Pleurotoma) de Boury. dubia (Pisania) Edw. elegans (Cerithium) Desh. elegans (Rimula) Moore. elegans (Turbo) Munst. elegans (Turbo) Munst. ellipticum (Dentalium) Kittl (var). elongata (Ancilla) Gabb. elongata (clupea) Pict. et Humb. exasperata (Pleurotoma) de Boury. excavata (Turritella) Laube. fallax (Pleurotoma) de Boury. fasciata (Turritella) Keipst. funiculosus (Trochus) Kittl. fusiformis (Oliva) Bell. fusiforme (Triton) G. Vince. Geinitzi (Turritella) Speyer. Gemmellaroi (Nerita) de Greg. gibbosa (Voluta) Guér. gigantea (Ostrea) Alm et Bof. gigantea (Pleurotomaria) Whitf. gigas (Caturus) Sauv. globosa (Natica) Rœmer. gracillima (Turbonilla) Alm. et Bof. NOMS NOUVEAUX burgundensis Cossm. Zekelii Cossm. Wilfridi Cossm. Dittmari (Turritella ?) Cossm, cretaceus (Pecten) Nyst Merriami Ortm. anglogallicum Cossm. Rœmeri (Neritopsis) Cossm. Vogeli (Nemocardium) Hennig. stubbingtonensis Cossm. Binkhorsti Cossm. Dittmari (Turritella ?) Cossm. Nysti Rover. nodulosa (Neritopsis) Munst. consobrinoides (Hoplites) Sinzow. Zitteli (Velutina) Cossm. quinqueplicata Bayan. Philemon (Turbo ?) d'Orb. strepta Cossm. Adriani G. Dollf. Edwardsi, Cossm. Vivarii (Potamides) Opph. Moorei Cossm. subelegans (Scalaria) d'Orb. subelegans (Amberleya) d'Orb. sp. Kittli Cossm. Gabbi Cossm. tenuis (Thrissopteroïides) Smith Wood. cestaria G. Dollf Lauber (Nodularia) Cossm. rica G. Dollf. Klipsteini Cossm. Kittli Cossm. ceppiensis (Neocylindrus) Cossm. wemmelensis (Lampusia) É. Vince. gottentrupensis Cossm. Canavarii Vin. de Regny. cyphophora Cossm. Almeræ Cossm. Whitfieldi Ë. Vince. esocinus (Pachycormis) Ag. Bathonica {Ampullina) Cossm. albaredensis Cossm. — 204 — NOMS ANCIENS gracilis (Marginella) Fuchs. gradata (Cancellaria) Tate. gradatum (Cerithium) Moore. Heberti (Voluta) Desh. Honi (Tornatella) Nyst. impar (Scalaria) Mayer. inflata (Oliva) Bell. intermedia (Pleurotoma) de Boury. Isseli (Sabatia) Bell. Kæneni (Cerithium) Holz. Kæneni (Cerithium) Muller. lineatus (Turbo?) Moore. lineolata (Mitra) Heïlp. Lorioli (Neritopsis) Cossm. et Laub. Manzonii (Spatangus) Botto Micca. minima (Cancellaria) Kaunh. minuta (Pleurotoma) de Boury. miocænica (Lucina) Haernes. mitræformis (Pleurotoma) de Boury. multistriatus (Pecten) Desh. muricata (Delphinula) Zekeli. nanus (Turbo) Martin. neglecta (Cancellaria) Mart. neglectum (Cerithium) Lycett. nitens (Modiola) G. Vince. Nerictoni (Fusus) Cossm. nitidula (Oliva) Desh. nodulosum (Cerithium) Hutton. nodulosum (Cerithium) Moore. obesum (Cerithium) Hudl. obliquata (Natica) Desh. oblonga (Arca) Schloth. obtusa (Voluta) v. Kœn. orbicularis (Pecten) Nilss. ornata (Turritella) Munst. ovata (Marginella) Geo. Harr. paludinæformis (Natica) Meek et H. papyracea (Orbitoides) Brady. parva (Cancellaria) Phil. Pavlowi (Hoplites) Kilian. perplana (Limopsis) Cossm. picta (Phasianella) Lacelu. Pichleri (Lima) Bittn. NOMS NOUVEAUX - Fuchsi (Dentimargo) Cossm. — Tatei (Aneurystoma) Cossm. — loarcense Cossm. — quinqueplicata Bayan - simulata Sol. — imperialis Mayer. — Bellardii (Neocylindrus) Cossm. - metopa G. Dollf. = uniplicata Bell. — Holzapfeli Cossm. — brunswicense Cossm. — Moorei Cossm. — Heilprini (Plioptygma) Cossm. - Lamberti (Nerita). — Kaunhowenti (Uxia) Cossm. - mantica G. Dollf. = neogenica Rovereto. = lapidaria G. Dollf. = Bouryi B. D. D. — Zekelii Cossm. - Martini (Rissoia) — Martini (Bivetia) Cossm. — bussagense Cossm. _ Wemmelensis É. Vince. _ acuminatus SW. - Hectori Geo. Harr. — polyozodes Cossm. — specialis Desh. — haudobesum Cossm — obliquedentata (Isoarca), — tongrica (Scaphella) Cossm. - Nilssoni Goldf. = persecuta (Scalaria ?) Cossm - Harrisi (Eratoidea) Cossm. - Meeki Cossm. - Philippii (Sveltella) Cossm. — Albini Kiüian. — Cossmanni Dall. - Laubei Cossm. - Bitimeri Vin. de Regny. — Botto-Miccai Vin. de Regny. _ parisiensis (Olivella) Cossm. - Verbeeki (Lepidocyclina) New et Holl. IV IV ll — 205 — NOMS ANCIENS NOMS NOUVEAUX Pitcheri (Gryphæa) Blake. = Marcoui Hill et Vaughan Pitcheri (Gryphæa) Marcou. = Navia Hall. Pitcheri (Gryphæa) Morton. _ corrugata (Ostrea) Say. Pitcheri (Gryphæa) Ræœmer. = mucronata Gabb. pinguis (Alaria) Hudi. _ infraoolitica Cossm. piriformis (Voluta) Kaunh. Kaunhoweni (Volutilithes) Cossm. placenta (Placenticeras) Meek. _ densata (Venericardia) Conr. planicosta (Cardita) Conr. = Meeki J. Bhôm. plicata (Bulla) Bell. = uniplicata (Sabatia) Bell. plicatus (Trochus) Reuss. _ Reussi. polita (Voluta) Tate. = victoriensis (Scaphella) Cossm. præcursor (Volutilithes) Dall. _ wheelockensis Cossm. pulchellum (Solarium) Baily. - Baïlyi Cossm. pulcherrima (Cancellaria) Alm. _ Bofilli Cossm. punctata (Chemnitzia) Tate. - Tatei Cossm. punctatum (Plagiostoma) Nilss. = Hoperi (Lima) Mantell. pyxidatus (Pecten) Br. = pachyptycha Cossm. pyramidalis (Nerinea) Greppin. _ excisus Bronn. pyramidalis (Patella) Sacco. _ Rovasendæ Vin. de Regny. quinquiesplicata (Marginella) Opph. _ Oppenheimi (Stazzania) Cossm. radiata (Delphinula) Millet. = Lecointræ (Turbo) Dolli-Dantz. raricostatum (Cerithium) Edw. _ brackleshamense Cossm. reticulata (Cancellaria) Binkh. - Binckhorsti Cossm. reticulata (Cancellaria) Edw. _ eoreticosa Cossm. rostratus (Echinolampas) Tate. = Tatei Lambert rugatum (Cerithium) Hutton. _ pomahahensis (Batillaria) Geo. Harr. rugosa (Nerita) de Kon. — dubia (Naticopsis) M. Coy. rugosa (Pleurotoma) de Boury. = incerniculum G. Dollf. scalaris (Trochus) Guér. — yvreensis Cossm. Schlüteri (Trochus) Woods. _ Loei (Astralium) Rutot. semicostatuin (Cerithium) Tate. = Pritchardi Geo. Harr. semilævis (Mitra) von Kœn. _ danensis (Fusimitra) Cossm. semilævis (Mitra) Tate. - Tatei (Costellaria) Cossm. sigaretina (Ampullaria) Young et Bird = Youngi (Natica) Cossm. similis (Cancellaria) Kaunh. = præevulsa (Bonellitia) Cossm. simulata {Tornatellæa) auct. = Nysti Drich. spinosa (Delphinula) Br. et Corn. = nodospinosa Cossm. spiratum (Cerithium) Moore. = Moorei Cossm. splendida (Cytherea) Xher. = Iheringi (Meretrix) Cossm. strangulata (Turritella) Alm et Bof. = catalaunica Cossm. striata (Arca) Lundg. _ Forchammeri (Barbatia) Lundg. striatus (Inoceramus) Gein. _ bohemicus Leonh. striatula (Patella) Morr et Lyc. = Lycetti Cossm. IV IV III III 163 165 163 163 139 13% NOMS ANCIENS strombiformis (Voluta) Johnst. subarenatus (Pecten) Bættg. subcarinata (Modiola) Bittn. subglaber (Trochus) Huol. sublineatum (Cerithium) Moore. submarginata (Pleurotoma) Edw. subovata (Nucula) Verr. et Bush. subspirata (Pleurotoma) de Boury. sulcata (Cardita) Brug. sulcata (Turbonilla) Edw. Tatei (Costellaria) Cossm. Tatei (Scaphander) Cossm. tenuis (Turbo ?) Terq. et Piette. tenuistriatum (Cerithium) Seeley. Tournoueri (Pecten) Mayer Eymar. tricincta (Turritella) {her. trilineatum (Cerithium) Hudl. truncata (Mactra) Sabba Stef. truncata (Nucula) Nilss. truncata (Podopsis) Nilss. ventricosus (Volutilithes) Kaunh. Weinkaufji (Cerithium) Tourn. — 206 — NOMS NOUVEAUX Johnstoni (Vespertilio) Cossm. — Bœttgeri Rover. — Bitineri Vin. de Rogny — Hudlestoni Cossm. - semitecta (Chemnitzia) Tate = paryphes Cossm. _ Bushi Dall. ozodiacrum (Drillia) Cossm. — Bruguierei Rover. - Newtoni Cossm. — Ralphi Cossm. tenuis Geo. Harr. præoccupatus Cossm. — Secleyi Cossm. incrassatus Partsch. = lheringi Cossm. trilinigerum Cossm. - Sabbai G. Dollf. pectinata Sow. — labiatus (Spondylus) Wal. — cretaceus Vin, de R. — Vivarii (Potamides) Opph. Le Gérant : P. LANGLOIS. Châteauroux. — Imp. P. Langlois et Ci® 14% 90 80 45 46 177 180 45 50 138 136 18 137 136 170 109 135 176 103 103 13% 105 ILE D D'ÉMILE DEYROLLE NATURALISTES 6 rue du Bac, 46, PARIS (Usine . à vapeur, rue Chanez, PARIS) — 0 — INSTRUMENTS D Pour la Recherche et le Classement de tous les Objets SR BE d'Histoire Naturelle ZOOLOGIE, BOTANIQUE, GÉOLOGIE Boussoles. — Chalumeaux Burins. — Ciseaux à froid Cuvettes en carton pour le rangement des collections Pioches. — Gibecières Loupes. — Marteaux. — Tubes — SRE —- Spécialité de Meubles pour collections de Roches, Fossiles, Minéraux Coquilles et Médailles FE CATALOGUE GRATIS ET FRANCO SUR DEMANDE Fabrique de Matériel _ pour tout ce qui concerne les _ Sciences Naturelles (LES FILS D'ÉMILE DEYROLLE naturalistes 46G, vue du Bac, PARIS » | Constru ctions i : à et Transformab 7 BREVETÉES Se 2Ére D. G. E. CHEVALIER, Coxsraverun 61, Quai de > Grenelle, PARIS | DORE e BERTHAUD. 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Anatomie générale, Microphotographie, Sciences naturelles, Archéologie Exposition internationale des Sciences et des Arts industriels, Paris 1886, Médaille de Vermeil L'outillage et les procédés spéciaux dont dispose M. Sohier, lui permettent de reproduire tous les échantillons, quels qu'ils soient, pour toutes les sciences, non seulement avec toute la finesse et la netteté désirables, mais aussi et surtout avec la scrupuleuse fidélité qui est le propre de la photographie, de telle sorte que les épreuves tirées par son procédé deviennent une preuve irréfutable à l’appui du texte élaboré par l’auteur. = PUBLICATIONS DE M. E.-L. TROUESSART Es Catalogus Mammalium tam viventium quam fossilium, Nova | RS à Editio (prima completa). En vente chez Friedländer und Sohn, 11, Carls- _ trasse, Berlin. | Prix de l'ouvrage complet, en deux volumes . . . .. . . 82 fr. 50 PUBLICATIONS DE M. G.-F. DOLLFUS tre | Recherches géologiques sur les environs de Vichy (Allier). — x She 1 broch., 64 p., grand in-8, 5 PI. — Comptoir géologique. 3 Îfr. 50 . fs . Notice sur une nouvelle carte géologique des environs de Paris. —A1br., 124 p., in-4, 2 cartes, 61 fig, — Baudry, édit. . . ‘7 ir. 50 El _ PUBLICATIONS DE M. G. RAMOND +: Géologie des Indes Anglaises, de Oldham, traduit et résumé de | l'Anglais. Extr. Ann. géol. univ., 1893. in-8°, 93 p......... 2 ir. 50 La Nouvelle-Zélande. Esquisse d’hist. nat., avec une carte géol. color. Extr. Flle dès Jeunes Natural., 189 .................. 2 îr. 50 Comptes rendus d'Ouvrages géologiques relatifs à l'Asie et à l'Océanie (Australasie). Extr. Ann. géol. univ. 1890-93 ..... 3 îfr. 50 Étude géologique de l’Aqueduc de l’Avre. Texte et deux Atlas de LCR TO TR RE ER A PS EE RE RE 10 ir. Observations géologiques sur les travaux entrepris par le service de l’Assainissement de la Seine et de l’Utilisation agricole des Eaux d'égouts de Paris. Ext. Congrès de l'AFAS. 1894, 1897 et 1898 (avec cartes, coupes, profils et index bibliographique, 3 fasc.).. 5 fr. Études géologiques dans Paris et sa Banlieue (coupes et photogra- DER Congrés del AFAS; 1898... 5... 2 îr. La Géographie physique et la Géologie à l'Exposition Univer- selle de 1900 (2 fasc.). Ext. Feuille des Jeunes Naturalistes, 1900. 2 fr. Étude géologique de l'Aqueduc du Loing et du Lunaïin, Ext. Ph CongresSsocsaavantes, 1899: ......::.:1.. 23... 2 îr. En vente chez Béranger (Mon Baudry), 15, rue des Saints-Pères, et chez l'auteur, 18, Rue Louis-Philippe, à Neuilly-s.-Seine. D ANDRADE (Jules), professeur à la Faculté des Sciences ‘de Rennes. — | de Mécanique physique. 1 vol. in-8? de 500 pages....... OR AS RER AYMÉ (Victor), conducteur des Ponts et Chaussées, architecte-voyer du Géryville. — L'Afrique Française et le Transsaharien. 1 vol in-8° L origines de la Méditerranée, ouvrage orné de nombreuses gravures € :4-volume:in-8°:de 220 pages-.-......."".27 ar Le Re NE ST in-8 de 500 pages avec 116 figures et une carte; ouvrage honoré de es tions par les Ministères de l'Instruction publique et du Commerce. # | LE \ sique. à l'usage des élèves de la classe de Mathématiques spécial » 1 vol. : Optique, 1 vol. broché de 460 pages, illustré de plus — Histoire au Monde. 1 vol. in-8° raisin, sur papier rose, avec gravures, tableaux et le planisphère de Schrader, de 700 pages............. 7 o LABONNE {le D' Henri), chargé de deux missions aux régions boréales.-— lande et l'archipel des Færær. In-8° de 300 pages, orné de 52 gravi re S d'après des photographies prises par l’auteur. TrorsiemE édition. Ame Aujourd'hui que ces régions du Nord, si poétiques, commencent à être très visitées, mêm par des yachts de plaisance, nous ne saurions indiquer un meilleur ouvrage peus le tour aux pays du soleil de minuit et des Geysers. de Maté atiquee au Lycée Lakanal (Cours de Saint- Cyr). — Leçons pes à ne Er ERA ns élémentaires de ne UE analytique, à Posageadé : Première Moderne et de Mathématiques élémentaires. 1 vol. broché. Ææfr CaTEauroOux. — Imp. P. LaneLois et Cie . nat disiall UN 044 106 276 O0 a freres -t + 2.9 Ge ee +. © 0e se. ss 0". attenante 0 40 0 0 nu .…— de... "à