+ * HARVARD UNIVERSITY. LIBRARY OF THE MUSEUM OF COMPARATIVE ZOOLOGY. 1418 Dought Hd 14 1908 Ne /904 hrs a gr UE ES n La REVUE CRITIQUE PALÉOZOOLOGIE REVUE CRITIQUE PALÉOZOOLOGIE ORGANE TRIMESTERIEI, publié sous la direction de Maurice COSSMANN SEPTIÈME ANNÉE 1903 PRIX DE L'ABONNEMENT ANNUEL : 8 FR. PARIS M. COSSMANN, Directeur F. R. pbs RUDEVAL, Editeur 95, Rue de Maubeuge, x°. | 4, Rue Antoine Dubois, vi° 1903 y" . "” a : ST ANS F : AA | : vu 1 Qu : d 4 « sd [ ‘ su publié sous la direction de Maurice COSSMANN SEPTIÈME ANNÉE NUMÉRO 1 — JANVIER 1903 E. PRIX DE L'ABÔNNEMENT ANNUEL : 8 FR. Ni È PURE Prix des années antérieures, chacune : #0 fr. %# (Sauf la première année 1897 qui ne se vend plus séparément) k pes _\ . Prix des six années ensemble : 65 fr. a CSS, : \ BAL SN \ y { 31 Nr r \ ‘4 CE 5 ram F. R. »e RUDEVAL, Éditeur 4, Rue Antoine Dubois, vr 1903 #. PUBLICATIONS DE M. COSSMANN Descriptions d'espèces inédites du Bassin parisien. — Journal de Conchyliologie, t. XXI à XXVI, 1881 à 1886, 165 p., 13 pl. Épuisé. Étude paléont. et stratigr. sur le terrain Oligocène marin aux 4 environs d'Etampes. (En collaboration avec M. Lambert). — En vente à la Société Géologique de France. : Contribution à l'étude de la faune de l'étage Bathonien en France (Gastropodes). — En vente à la Soc. Géol. de France. Un Crucibulum Campanien (En collaboration avec M. Arnaud): Bull. Soc. Géol. de France, 1‘ février 1886, 5 pages avec fig. Epuisé. Observations sur quelques grandes Ovules de l'Eocène. — Bull... 14 Soc. Géol. de France, 5 avril 1886, 5 pages avec fig. . . . Épuisé.… Re. Catalogue illustré des Coquilles fossiles de l'Eocène des environs vf de Paris. — Le 3"° appendice seulement. . . . . . . 12 fr. 50 1 Révision sommaire de la faune du terrain Oligocène marin âux environs d'Etampes. — J. Conch., 1891-93, 163 p., 3 pl. 12#fr. 597 fà : Notes complémentaires sur les Coquilles fossiles de Claiborne. — Ann. de Géol. et Paléont. de Palerme, 1893, 52 p., in-4, 2pl. &îir. Essais de Paléoconchologie comparée (4° RU EUR Octobre 1901, : 300 10 pl. et 55 fig. . à *1 20) 1r 00 Les HR premières livraisons ensemble . .. . . . . 80 fr- Sur quelques formes nouvelles ou peu connues des Re Pau É: Bordelais. — Assoc. Franc. 4894-95, 3 pl. Ensemble . . . . ñ. Mollusques éocéniques de la Loire-Inférieure. — Bull. Soc. 2 ri de l'Ouest. T. [*", 1895-99, 200 pages et 19 pl., AR s'ARO TE k TI tfasc. Let 2) 210 p417pL//complets,. "1 RNCS 30 Fi *. Copain à la Paléontologie française dé terrains juras- ‘4 siques. — 1’ Gastropodes Opisthobranches. — 2° Nérinées. —. js Mém. pal. Soc. Géol. de Fr. 1895-99, 357 p., 19 pl. et fig. Ens. 50 fr. Observations sur quelques Coquilles crétaciques recueillies en Frañce. — Assoc. Franc. (1896-1900). 4 articles. 7 pl. . . A10fr. Revue critique de Paléozoologie.— Publiée sous la direction de l’au- teur (Publication trimestrielle), 1897-1902, Ensemble . . . . 65 tir. Prix d'abonnement à la septième année, 1903 . . . . . 8fr. Description d'Opisthobranches éocéniques de l'Australie du Sud. — Trans. Roy. Soc: Adélaïde. 1897, 21 pages, 2 pl. . . . . ..8 tr El ? Estudio de algunos Moluscos eocenos del Pireneo Catalan. 0e Bull. Com. del Mapa Geol. de Espana, 1898, 32 pages, 5 pl. . . 5 fr. Description de quelques Coquilles de la formation Santacru- (ie zienne en Patagonie. — Journ. de Conchyl. (1899), 20p.,2pl. S fr. s. Faune pliocénique de Karikal (Inde française). — 1‘ article. — Journ. de Conchyl. (1900) 30 p.,3 pl. . . . . CESAM A Le i£ Etudes sur le Bathonien de l'Indre. — 2 fasc. complets. Bull. Soc. F Géol. de Fr. (1899-1900) 70 p.,8 pl. dont 4 inédites dans le Bull. 12 fr.50 # Faune éocénique du Cotentin /Mollusques). — En collaboration avec M M. G. Pissarro. — T. 1° (1900-1902) 32 pl. avec une table alphab.50 fr. & Additions à la faune A DÉS Do d'Egypte. — Institut Egyptien (1901) 27 p., 3 pl. . \é Sur quelques grandes V'énéricardes de l'Eocène. — Bull. SOC. 2 Géol. Fr. (1902), avec figures. . . À 1 fr. k Note eur l'Infraliaë \de Us \V'endéd BAS GT 400 2pl: 311008 S'adresser à l’auteur, 95, rue de Maubeuge. Envoi franco contre mandat-poslal. AUTOGRAPHIE ET IMPRIMEREE DES CHEMINS DE FER ET DES TRAVAUX PUBLICS Maison fondée en 1859 L. COURTIER *'° à INGÉNIEUR Membre de la Société des Ingénieurs Civils de France, de la Société des Ingénieurs et Architectes sanitaires. s Directeur de l’Albumñ technique! des Chemins de Fer et des Travaux publics. Fe. PARIS — 34, 41, 43, Rue de Dunkerque — Téléphone 405-841 (4 2:°4 | EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1900 — MEMBRE EXPERT DU JURY LITHOGRAPHIE — TYPOGRAPHIE DESSINS POUR LES CHEMINS DE FER, L'INDUSTRIE, LES TRAVAUX PUBLICS ET L'ARCHITECTURE SPÉCIALITÉ de Plans topographiques — Plans de villes — Plans forestiers — Plans par- cellaires — Cartes de Chemins de fer — Cartes et Profils géologiques — Cartes géographiques — Travaux d'Art — Cahiers des Charges, Séries de prix, Notices avec croquis — Dessins et Cliches pour publications industrielles. DESSINATEUR-AUTOGRAPHE des Annales des Mines, Annales des Ponts et Chaussées, Annales télégraphiques — Revue Générale des Chemins de fer — Revue de mécanique — Bulletin des Ingénieurs Civils, Bulletin des anciens élèves des Écoles nationales d'Arts et Métiers, Bulletin des Conducteurs des Ponts et Chaussées, des Ministères, des Compagnies de Chemins de fer, de la Ville de Paris, des Écoles des Ponts et Chaussées, des Mines, Centrale, ete., des Journaux d'Architecture, de Sociétés et de Journaux scientifiques, Chambre de Commerce, ete., ete. ZINCOGRAPHIE ou reproduction par la lumière, de Dessins d’après calques à l'encre de Chine. REDUCTIONS ET AGRANDISSEMENTS DE PLANS PHOTOTYPIE — CLICHÉS ZINC ET CUIVRE — SIMILI-GRAVURE — PHOTOGRAVURE MÉDAILLE D'ARGENT, PARIS 1900 Reproductions Scientifiques & Industrielles ÉTABLISSEMENTS DE PHOTOTYPIE SOHIER &e C” ——— 0 —— ANATOMIE GÉNÉRALE MICROPHOTOGRAPHIE, SCIENCES NATURELLES, ARCHÉOLOGIE OBJET. D'ART, MANUSCRITS, ETC. AGENT GÉNÉRAL G. PISSARRO, Licencié ès-Sciences TELEPHONE 514-34 85, avenue de Wagram (XVII) PARIS * At 2 MOBILIERS SPÉCIAUX Pour MUSÉES et _COLLECTIONNEURS Meubles et Tiroirs pour MÉDAILLES, COQUILLES, MINÉRAUX, etc. CASIERS À TRAPPES, CORRE ETC. MULLER æ@ Fils CONSTRUCTEURS BREVETÉS S. G. D. G. Fournisseurs des Chemins de fer PARIS - 59. rue de Châteaudun - PARIS y Usine à Saint-Ouen (Seine) ÉTUDES D'INSTALLATIONS COMPLÈTES TÉLÉPHONE N° 124-84 MAISON G. ODELIN Emaillerie Parisienne 57 ET 58, QUAI DU POINT-DU-JOUR A BILLANCOURT (Seine) SUSCRIPTIONS ÉMAILLÉES EN TOUS GENRES SPÉCIALITÉ DE PLAQUES AU GRAND FEU pour Chemins de fer et Administrations Avec lettres en creux donnant toute garantie de solidité et de durée Cuvettes pour Photographies, Lavages & Collections Géologiques ÉTIQUETTES POUR COLLECTIONS MATÉRIEL D’HOPITAL & DE CLINIQUES CHIRURGICALES Exécution de toutes Plaques et Récipients sur Dessins ou Modèles Pour tous renseignements, s'adresser à M. HEUZE, 16, avenue Cartault, à Puteaux (Seine). 4, rue ANTOINE DuBois, à PARIS F, R. DE RUDEVAL UENE DFE C'ENTHLET QUE DE PALÉOUZOOLOCGLE N° 1 (Janvier 1903) MAMMIFÈRES 1° par M. TROUESSART. Linea filogenetiea de 1os Proboscideos, per M. Florentino Ame- ghino (1). — C'est la première fois que l’on essaie de faire remon- ter la souche des Proboscidiens bien au delà de l'Epoque miocéni- que. Cependant M. Ameghino lui-même avait déjà signalé le Genre Pyrotherium, qu'il rapporte au Crétacé supérieur, comme un ancè- tre probable des Eléphants, et nous avions adopté cette manière de voir dans le Catalugus Mammalium (1898). La découverte récente des Genres Méœæritherium et Barytherium (Andrews), qui sont cer- tainement des Proboscidiens, dans l'Eocène supérieur d'Egypte, donne beaucoup d'intérêt à cette recherche, car ces Genres afri- cains forment la transition entre Pyrotherium de Patagonie et les véritables Eléphants plus modernes, par l'entremise de Dinothe- ruum. C'est Proteodidelphys præcursor, du Crétacé de Patagonie, que M. Ameghino prend pour base de la ligne phylogénétique des Pro- boscidiens. C'était un Mammifère de la taille du Rat, à dentition complète en série continue, qui se rattache lui-même à {deodidelphys ou à d’autres formes moins spécialisées du Jurassique supérieur. Proteodidelphys présente déjà un commencement de spécialisation dans l'allongement de la région incisive de la mâchoire inférieure et la saillie de la canine dont la pointe est usée; les incisives sont excavées sur leur face triturante comme chez les Ongulés modernes; les molaires postérieures sont assez compliquées, présentant six tu- bercules coniques. C'était un Pédimane à régime probablement omnivore ou en grande partie phytophage. (1) Buenos Aires, 1902. — Anales del Museo Nacional de Buenos Aires, t. VIII, pp. 19-45, fig. — Rappelons ici que M. FI. Ameghino vient d'être nommé Direc- leur du Musée de Buenos Aires, à la place de feu le professeur Ch. Berg. 1 = Dans l'étage suivant (Guaranitique ancien), on trouve Carolo- ameghinia mater, déjà un peu plus grand, et dont la dentition pré- sente la transition parfaile aux Ongulés typiques ; les molaires postérieures portent des mamelons surbaissés ayant l'aspect ca- ractéristique des Ongulés bunodontes. On passe ainsi aux Condy- larthra, parmi lesquels Asmithwoodwardia subtrigona, qui est du Crétacé, comme les précédents, présente des molaires à contour rectangulaire rappelant les bunodontes les plus parfaits de l'épo- que tertiaire. Ce caractère se retrouve avec une taille un peu plus notable chez Nephacodus latigonus ; chez Didolodus multicuspis et D. crassicuspis, l'aspect de la mâchoire supérieure est tout-à-fait celui d’un Ongulé bunodonte. Il en est de même chez Cephamedus (1). Chez celui-ci, et surtout chez Paulogervaisia inusta, la fusion des deux tubercules du Jobe antérieur des molaires nous montre pour la première fois la crête transversale caractéristique des Proboscidiens primitifs, (Dinotherium, par ex.) qui se séparent ainsi complètement des Condylarthres. Carolozittelia tapiroides, de la partie supérieure des couches à Notostylops, et l'un des descendants de Paulogervaisia, nous mon- tre déjà, dans toutes ses parties, ce type des Proboscidiens primi- tifs. Les molaires inférieures ont deux collines transversales au lieu de quatre tubercules ; la canine inférieure commence à prendre la forme d’une petite défense. La taille est déjà considérable, compa- rable à celle d’un Tapir. A ce Genre, succède Propyrotherium, encore plus grand, et à dé- fenses beaucoup plus développées à la mâchoire inférieure, n'ayant plus du tout la forme de canine, mais celle des défenses de la mà- choire inférieure de Pyrotherium et des Mastodontes. c’est-à-dire dirigées horizontalement en avant. Les crêtes transversales des molaires, avant d’être usées, présentent une série de quatre à cinq tubercules rudimentaires. Chez Parapyrotheriumn (2), la taille augmente encore et les défenses se développent. Nous arrivons ainsi à Pyrotherium, Genre si répandu à la fin du Secondaire en Patagonie, qu’il a donné son nom à toute une série de couches de l'Epoque crétacée. Dans les couches inférieures, les espèces sont encore relativement petites : elles augmentent de taille dans les couches moyennes (Pyrotherium pluteum), et finale- (1) Cephanodus Genre nouveau ayant pour type Didolodus colligatus Ame- ghino (1902). (V. la Revue, 1902, p. 164). (2) Parapyrotherium Genre nouveau ayant pour type Pyrotheriwm planwm Ameghino (1897). PSE LE ment, dans les couches les plus récentes, elles atteignent des di- mensions comparables à celles des Eléphants modernes (Pyrothe- rium Sorondoi). Le type des Proboscidiens est ici parfait : les dé- fenses sont à croissance continue et les molaires, avant d’être usées, présentent deux crêtes transversales à tubercules nombreux, comme on en observe chez Dinotherium, Mastodon et Elephas dans le jeune âge. ; Plusieurs des caractères des Pyrothères indiquent un type très spécialisé, ayant atteint son apogée et par conséquent n'ayant plus rien à attendre de l’évolution. Aussi ne tarde-t-il pas à s’éteindre par suite des révolutions géologiques qui marquèrent la fin du Cré- tacé et de la période Secondaire tout entière. Un des derniers re- présentants du groupe fut Pyrotherium crassidens n. sp., de taille gigantesque. Mais Ricardowenia mysteriosa, de la même époque, dont on ne connaît que des restes incomplets, présente des carac- tères moins spécialisés (molaires inférieures à quatre tubercules), qui permettent de suivre l'évolution du type primitif vers Palæo- mastodon et H#astodon. Un vaste hiatus se montre ici, dans l’'évolu- tion des Proboscidiens, au moins sur le Continent américain. C'est en Afrique que nous retrouvons leur trace, mais seulement à partir de l'Eocène supérieur, alors qu’il semble bien probable que la migration du type primitif a dû s'y produire dès le début des temps Tertiaires. C'est en Egypte que l’on vient de découvrir Moœritherium et Barytherium. Genres décrits par M. Andrews ({) comme des Proboscidiens moins spécialisés que Dinotherium. Dans Mo@ritherium, on trouve des molaires lophobunodontes, du type de Paulogervaisia et Cephanodus ; la formule dentaire inférieure du Genre africain est si bien identique à celle de Paulogervaisia, que l’on peut considérer ce dernier comme l'ancêtre de Moœritherium qui est d’une taille plus élevée. On constate les mêmes rapports entre Carolozittelia de Patagonie et le Genre africain Barytherium. C'est également en Egypte, dans l'Oligocène inférieur, que l'on trouve les restes de Palæomastodon (Andrews), Genre remarquable, parmi les Proboscidiens, par la présence de cinq paires de molai- res simultanément en fonction à l'âge adulte, au moins à la mà- choire inférieure. Un nouvel hiatus sépare ce Genre de Dinotherium et de Mastodon, qui se montrent seulement dans le Miocène moyen. Cependant Dinotherium doit être considéré comme un descendant très spécia- lisé de Pyrotherium (notamment de P. crassidens). On sait que (1) Voyez la Revue, 1902, p. 3 (Bradytherium préemployé — Barytherium). — L& — cette branche des Proboscidiens s’est éteinte dans le Pliocène in- férieur. Les Mastodontes, au contraire, unt eu un grand développement sur les deux Continents, à partir du Miocène moyen, puis dans le Pliocène. Les plus anciens avaient des défenses aux deux màchoi- res (Mastodon longirostris, M. anqustidens) ; les plus récents se rap- prochent davantage des Eléphants par la disparition des défenses inférieures, et le passage entre les Genres Mastodon et Elephas est trop bien connu pour qu’il y ait lieu de s'y arrêter ici. Cet important Mémoire est illustré de nombreuses figures qui permettent de suivre pas à pas l’évolution des dents depuis Proteo- didelphys jusqu'à Elephas primigenius, que l’on peut considérer comme le type le plus spécialisé des Eléphants. Il se termine par un tableau phylogénétique ayant pour base les Microbiothères du Jurassique et pour sommet le Genre Elephas de la nature actuelle. Les Genres Mœritherium, Barytherium et Dinotherium y forment trois branches divergentes à partir de Paulogervaisia, Carolozittelia et Pyrotherium. Ces trois branches, plus ou moins spécialisées dès l'Eocène, se sont éteintes sur l'Ancien Continent sans laisser de descendants. On sait, enfin, que les Mastodontes ont survécu en Amérique jusqu'à l’époque quaternaire, tandis que, sur l'Ancien Continent, ils disparaissent dès la fin du Pliocène, cédant la place à leurs descendants directs, les Eléphants, dont une seule espèce (Elephas primigenius) se montre, très tardivement, dans l'extrême nord du Contirent americain, venant, par l’ouest, de l'Asie arcti- que. Bibliography and Catalogue of the Fossil Vertebrata of North America. by Oliver P. Hay (1). — Ce gros volume, qui représente certainement plusieurs années de recherches, donne la liste mé- thodique et complète de tous les ouvrages et de tous les mémoires ou notes insérés dans les recueils périodiques et qui traitent des Ver- tébrés fossiles de l'Amérique du Nord. Il se divise en deux parties bien distinctes et qui se complètent mutuellement. La première, intitulée « Bibliographie », donne, par ordre alpha- bétique de noms d'auteurs, le titre exact des mémoires avec leur date de publication et une courte note analytique, indiquant les espèces nouvelles mentionnées dans chaque publication, ou don- nant d'autres renseignements utiles sur leur contenu, lorsque le (1) Washington, 1902. — Bulletin of the United Stales Geological Survey, n° 179, 1 vol. de 870 p. Le titre ne l'indique pas clairement : 250 pages à deux colonnes for- ment cette première partie. La seconde, intitulée « Catalogue » est disposée suivant l’ordre systématique des Classes, Ordres, Familles, Genres et Espèces des Vertébrés. Elle commence par les Poissons etse termine par les Mammifères. Des tableaux synoptiques placés en tête indiquent la classification adoptée par l’auteur du Catalogue. Pour chaque groupe supérieur, chaque Genre et chaque espèce, il donne ensuite une bibliographie très complète, mais condensée au moyen de si- gnes abréviatifs qui renvoient à la première partie ou bibliogra- phie proprement dite {p. 251 à 795). Ainsi qu'il convient dans un ouvrage de ce Genre, M. Hay laisse aux auteurs la responsabilité des identifications de Genres et d’es- pèces dont il donne le Caialogue au point de vue purement bibliogra- phique, et sans avoir à faire de critique. Mais, grâce à la synonymie très complète dont chaque nom de Genre ou d’espèce est suivi, grace aux dates toujours données avec beaucoup de soin, 1! sera facile au lecteur soit de remonter aux sources, soit de rétablir la sy- nonymie dans l’ordre exigé par les recherches les plus récentes ou les plus autorisées. La lecture de cette partie nous ménage quel- ques surprises. C’est ainsi qu'elle nous apprend (p. 707), que le nom de Genre le plus ancien appliqué à Mastodon est celui de € REanmamust Blu- menbach, 4799 ». Sans rechercher dans l'ouvrage de Blumenbach jusqu'à quel point ce Genre est bien et dûment caractérisé (il a pour type M. ohioticum), il est permis de faire remarquer que fap- plication du nom russe de « Mammouth » au grand Mastodonte de l'Ohio repose sur une erreur, ayant cours à l’époque de Blumen- bach, et qui consistait à identifier ce Mastodonte avec l'Elephas pri- migenius qui seul à droit au nom de ( Mammouth ». Aussi, quel que soit l'enthousiasme avec lequel les amateurs de changement se jetteront vraisemblablement sur ce nom barbare de Mammut pour le substituer à celui de Mastodon, sous prétexte de priorité, j'estime qu'il serait peu profitable à la science de les suivre dans cette voie qui n’est certainement pas celle du bon sens et de Ia rai- son. D'ailleurs, aux termes des règles formelles de Nomenclature, tout nom de Genre doit être latinisé. Le Catalogue est complété par un index alphabétique de plus de 10 pages à deux colonnes qui facilite les recherches. — II serait bien à désirer qu’un travail analogue fût fait pour la paléontolo- gie de l'Ancien Continent; car ici, plus encore qu'en Amérique, la recherche des sources présente des difficultés très grandes, en rai- 6 son de la dispersion des mémoires dans un grand nombre de re- cueïls, souvent tout-à-fait locaux, et qui ne se trouvent même pas toujours dans les grandes bibliothèques publiques. A preliminary note on some new Mammals from the Upper Eocene of Egypt. by MM. €. W. Andrews et Hugh J. L. Bead- nell (1). — Les espèces mentionnées dans un tableau d'ensemble sont les suivantes : EOcÈNE MOYEN {PARISIEN) : 1° Couches inférieures (Birket el Qu- rum) Zeuglodon osiris et Zeuglodon sp. — 2° Couches supérieures (Qasr el Sagha): Mæritherium Lyonsi, M. gracile, Barytherium grave, Eosiren libyca, Zeuglodon osiris ; et les Reptiles : Gigantophis Gars- tini, Mœriophis Schweinfurthi, Psephophorus eocænus, Thalassoche- lys libyca, Stereogenys Cromeri, Tomistoma africanum . EOCÈNE SUPÉRIEUR (BARTONIEN), Couches fluvio-marines: Arsinoi- therium Zitteli, Palæomastodon Beadnelli, Ancodus Gorringi, Sagha- terium antiquum, S. minus, Phiomia serridens ; et des Reptiles : To- mistoma sp., Tortues indéterminées. Plusieurs types de Mammifères sont nouveaux. Le plus intéres- sant est BPlhiosmia serridens n. q., n. Sp., représenté par une mâchoire inférieure assez singulière, que l’on peut rapporter à un Carnivore très spécialisé, de la taille d’un grand Chien. Une seule paire d’incisives, proclives comme chez les Insectivores et les Ron- geurs, très développées, excavées sur leur face supérieure et den- telées sur leur bord externe, rappelle un peu les incisives supé- rieures de Plesiadapis, du Cernaysien des environs de Reims. Un large diastème sépare ces incisives des molaires dont deux seule- ment sont conservées sur la mandibule, incomplète en arrière : la prémolaire est petite, comprimée, à deux lobules ; la première vraie molaire est très allongée, à trois lobules dont chacun porte deux tubercules usés à leur pointe. Les auteurs rapportent (avec doute) au même animal la partie antérieure d'une mâchoire supé- rieure munie d'une forte défense de 5 à 6 centimètres de long, sans compter la racine à croissance continue, et dirigée vers le bas comme chez le Morse. Ils supposent qu'il s'agit d'un Créodonte très spécialisé, et que l’on connaîtra mieux lorsque de nouveaux débris lui appartenant auront été découverts dans les mêmes cou- ches. Sagatherium antiquum n. g., n. sp., était un Ongulé de la (1) Le Caire, 1902. — Survey Department, Public Works Ministry, 9 p. et 2 PI. AMIS Eee taille d’un Tapir et qu’ils rapprochent de Pliohyrax, du Pliocène de Samos. S.minus, n. sp. était moitié plus petit. Ancodus Gorringi n. sp., le plus commun des Mammifères de petite taille dans cette localité, était un Hyopotame (ce Genre de- vant prendre le nom d'Ancodus), dont la mandibule n'avait pas plus de 34 centimètres de long. Tous ces Mammifères proviennent des couches fluvio-marines de Fayum, décrites par M. Beadnell en 1901. 20 par M. M. GOSSMANN. The four Phyla of Oligocene Titanotheres, by H. Faïirfield Os- born (1). — L'auteur expose que, dans sa précédente étude sur Ti- tanotherium, il a suivi l'évolution du crâne de ces animaux, d’a- près le sexe et différents caractères, sans tenir suflisamment compte de la succession stratigraphique des êtres, de sorte que le Groupe est apparu monophylétique, avec certains rameaux. La présente Note résume les conclusions auxquelles M. Osborn est ar- rivé, avec de nouveaux matériaux, dans une grande Monographie en préparation pour le « Geological Survey » des États-Unis. Les représentants de Titanotherium et de Megacerops forment une li- gnée continue, de la base au sommet de l'Oligocène. Les premières espèces de Brontotherium, qui comprennent les plus grands Titano- théridés, apparaissent à la base, mais leur succession, dans les couches moyennes et supérieures, n’est pas aussi nette. Symboro- don, qui fait partie du phylum III, se montre dans les couches moyennes et supérieures, taudis qu'Allops, qui est avec Megacerops dans le phylum Il, n'apparaît que dans les couches supérieures. A l’appui de cette classification nouvelle, M. Osborn rappelle brièvement, avec quelques figures à l'appui, les principaux carac- tères des quatre phyla, et ceux des espèces qui, dans chacun de ces Genres, ont existé à chacun des trois niveaux de l'Oligocène. En ré- sumé, chaque Genre ou phylum a des caractères distinctifs, persis- tants, progressifs ou rétrogressifs. Cryptopitheeus maerognatus. ein neuer Primate aus den Braunkotulen von Messel, von E. Wittieh (2). — Les lignites si- (4) New-York, 1902. — Bull. Amer. Mus. of Nat. hist, Vol. XVI, Art. VIII pp. 91-109, avec fig. (2) Centralblatt für Miner., elc., n° 10, pp. 289-294. ie tués au N.-0. de Darmstadt, à la station de Messel, sur la ligne de Darmstadt à Aschaffenbourg, ont fourni, déjà depuis quelques an- nées, une faune toute spéciale et très intéressante. Ainsi que nous l'avons précédemment indiqué (/ievue crit.. IE, 1899, p. 51), les li- onites de Messel paraissent correspondre au Miocène inférieur. M. Wittich y a récemment découvert un fragment de mâchoire, avec deux prémolaires et deux molaires, dont il donne la figure et la description détaillée, et qui paraissent se distinguer nettement des débris similaires de Cryptopithecus siderolithicus Schloss. ; il a attribué, en conséquence, à cette espèce, le nom C. macrognatus. Additional observations on the Creodonta. by W.D. Mat- thew (1). — Le but de cette intéressante Étude est de reprendre ia classification rationnelle des Créodontes, d’après les caractères spé- cialisés de leurs éléments carnassiers. M. Zittel, et après lui, MM. Schlosser et Scott, ont divisé les Créodontes en huit Familles caractérisées d’après leurs molaires trituberculées, quadritubercu- lées, etc. M. Matthew, s'inspirant des méthodes modernes, répartit ces Familles entre six Groupes : CRÉODONTES PRIMITIFS, avec la seule Famille Oxyclenidæ; — CRÉODONTES ADAPTIFS, avec les trois subdi- visions Palæonictidæ, Viverravidæ (= Miacidæ puisque Miacis est sv- nonyme de Vulpavus, et Didymictis synonyme de Viverravus) ; — CRÉODONTES INADAPTIFS, avec les trois subdivisions Oryænidæ, Hyæ- nodontidæ, Mesonychidæ. A la suite de cette classification et des indications relatives à la phylogénie de ces êtres dans l’Eocène moyen et l'Oligocène, M. Mat- thew donne la description de plusieurs formes nouvelles ou peu connues : Viverravus protenus Cope, des « Couches de Wasath » ou Suessonien ; Clænodon corrugatus et C. ferox Cope, des « Couches de Torrejon » (Wyoming); Palæosimogpa veterrima n. sp., de la Fa- mille Hyænodontidæ, avec une autre espèce déjà décrite comme Jc- tops (P. didelphoides Cope); plusieurs Sinopa Leidy (1871), déjà dé- crits par Cope sous le nom postérieur Sfypolophus (1872), ou par Marsh sous le nom Limnocyon (1872) ; quelques-uns d'entreeux ont aussi été dénommés Prototomus par Cope, en 1875. Sinopa opistho- toma, nouvelle espèce des « Couches de Wasath », dans le Wyo- ming. Trisodon heilprinianus Cope, des «Couches de Puerco », dans le Nouveau-Mexique, se rapproche d'Arctocyon, de Mesonyx et de Periptychus. Enfin, Pachyhyæna gigantea 0. et W., est un des plus grands Créodontes connus. (1! New-York, 1901. — Broch. in-8° de 38 p. avec fig. Extr. de Bull. Amer. Mus. of Nat. hist., Vol. XIV, Art. I. 2 DU Et Vertebrati fossili della provinceia di Messina. — Parte se- cunda. Mammiferi e Geologia del piano pontice. per EL. Ne- guenza (1). — L'intention de l’auteur était de procéder, pour les Mammifères de la province de Messine, comme il l'a fait précédem- ment pour les Poissons (V. Rev. crit. 1902, p. 125); mais l'abon- dance des matériaux l'a obligé à diviser son travail, et à n’étudier, dans cette seconde partie, que les ossements recueillis à l'étage Pontien, à la partie tout à fait inférieure du Pliocène, c'est-à-dire à un niveau que M. Seguenza qualifie « prépliocénique ». Les espèces décrites, au nombre de onze, sont : Semnopithecus monspessulanus Gerv., connu par cinq dents; Machairodus ogygia Kaup. (Felis), deux dents; Zetitherium hipparionum Gerv. (Hyæna), dont l'auteur possède la denture presque complète de la mâchoire supérieure; Gazella deperdita Gerv. (= brevicornis Gaud.); Antilope sp., moitié droite de la mâchoire inférieure, avec cinq dents consé- cutives; Tragocerus sp., dont les débris ne sont pas assez certains pour que M. Seguenza puisse l'identifier avec 7. amalthæus du Mont Léberon et de Pikermi; Sus erymanthius Roth et Wagner, dont les molaires et prémolaires avaient d’abord été rapportées à S. chæroides Pomel ; Hippopotamus (Heraprotodon) sivalensis Falc. et Cantley, quelques dents très rares dans l'argile de Gravitelli; Ahi- noceros (Dihoplus) Schleiermacheri Kaup., une dent seulement, dont la détermination ne laissait pas que de présenter beaucoup de diffi- culté; enfin, deux espèces de Hastodon (M. Borsoni(2)Hays, et M. tu- ricensis Schinz. mss.). Toute cette Étude dénote de la part de l’auteur, une patiente analyse, pour la reconstitution de matériaux très incomplets. Sopra aleuni resti di Squalodon dell’arenaria miocenica di Bellune. per &. Dal Piaz (3). — Les intéressants débris que l’au- teur rapporte à Squalodon bariensis Jourdan (Rhizoprion), provien- nent de blocs fossilifères, acquis pour le compte de l'Université de Padoue et provenant de Bolzano, petit village au N.-0. de Bellune, où il existe une marne bitumineuse, recouverte de sables verts, et attribuée à la formation miocénique. L'auteur a fait figurer, d'a- près d'excellentes photographies, le crâne, la mâchoire, le tympan, les incisives et une vertèbre de cet intéressant animal, plus les élé- (1) Rome, 1902. — Boll. Soc. geol. Ttal., Vol. XXI, fase. 1, pp. 115-175, PI. V-VIT- (2) C’est à tort que l’auteur écrit Borsonis, puisqu'elle est dédiée à Borson. (3) Pise, 1900. — Pal. ital. Vol. VI, pp. 303-314, PI. XXVI-XXIX, avec 1 fig. dans le texte. cas 0 ments similaires d’une variété nouvelle : S. bellunensis, qui se rap- proche, par quelques-uns de ses caractères, de S. Grateloupi. Nous remarquerons seulement que, la désinence odon étant neutre, il faudrait écrire bariense et bellunense pour accorder correctement l'adjectif avec le substantif. Cette légère critique de forme gramma- ticale, n’infirme pas la valeur réelle du Mémoire de M. Dal Piaz, ni celle de cette magnifique trouvaille paléontologique. Di aleuni resti di Cyrtodelphis suleatus dell'arenaria mioce- nica di Belluno. per G. Dal Piaz (1). — Ce second Mémoire fait suite au précédent et relate la trouvaille d'un autre débris, non moins intéressant, dans le village de Libano, près de Bolzano, et exactement dans la même couche que Squalodon bariense. C'est un Cyrtodelphis Abel (Schizodelphis), que l’auteur a rapporté à C. sul- catus Gerv. (Delphinus), dont le crâne et la mâchoire sont représen- tés sur la Planche jointe à ce Mémoire. Balene fossili Toscane. — I : Balæna etruseä. Mem. del Prof. G.Capeilini(2).— L'auteur rappelle queles caractères de ces Cétacés fossiles ont été splendidement illustrés par Van Beneden, dans le Mémoire qu'il a publié sur les ossements recueillis à Anvers. Une importante acquisition d’ossements similaires, provenant du Val di Chiana, faite par le Musée géologique de Bologne, permet à M. Capellini de signaler la découverte de véritables Baleines fossi- les en Italie, dès l’année 1872 : ce Musée possède, outre la célèbre région cervicale qui a servi à fonder l'espèce (B. etrusca Cap.). une boîte tympanique, une notable portion de mâchoire, des fragments de rostre, un fragment de radius et quelques vertèbres. Aïnsi qu'on le sait, c'est surtout l'appareil auditif qui a une grande im- portance pour classification de ces Cétacés, de sorte que M. Capel- lini s'est étendu avec soin sur les différences caractéristiques qui séparent son espèce de B. primigenia. Les principaux débris étudiés proviennent des environs d'Or- ciano, de Volterre, de Sienne, de Chiusi, c’est-à-dire du Pliocène supérieur. Note on a Pliocene Vertebrate Fauna from the Wadi-Natrun. Egypt. by C.-W. Andrews (3). — Une collection de débris de Ver- {1) Pise, 1901. — Pal. ilal., Vol. VII, pp. 287-292, PI. XXXIV. (2) Bologne, 1902. — Broch. in-4° de 22 p. avec 3 PI. lith. Extr. de AMem. R. Accad. Sc. dell' Istit. di Bologna, Sér. V, T. IX. (3) Londres, 1902. — Extr. de Geol. Magaz., Dèc. IV, Vol. IX, n° 460, p. 433, PI. XXI lith. Rte tébrés recueillis dans le gisement de Wadi-Natrun, en Egypte, par les membres du «Geological Survey », contenait un nombre impor- tant d’ossements attribuables à des animaux pliocéniques. Dans cette première Note, M. Andrews se borne à signaler et à détermi- ner les plus remarquables : une prémolaire supérieure gauche d’Hipparion ; trois dents d'Hippopotamus hipponensis Gaudry, avec un fragment d’humérus appartenant au même animal; une troi- sième molaire inférieure d'une espèce de Sus, ou Palæochæœrus, ou encore Potamochærus; des dents, des cornes et des fragments d'os d'un ruminant c/. Hippotraqus? Cordieri de Christol, plus brachy- donte qu’Hippotraqus niger. 1 y a en outre des restes de Crocodiles, de Chéloniens, etc. L'examen de cette faune confirme l’opinion de M. Blanckenhorn, qui l'a rangée (Neues zur Geol. und. Pal. Ægyptens) dans la partie inférieure du Pliocène. Ueber Spalax Fritschi sp. n. foss. aus der Antelias-Hôhle am Libanon. von A. Nehring (1). --1l s’agit d'une mâchoire de Spalar recueillie dans le Pleistocène du Liban et qui se distingue nette- ment, par la forme ailée de son processus, des espèces déjà con- nues : Sp. proscus Nehr., S. diluviis Nordm., de la Russie et de la Hongrie, $S. hungaricus Nehr., S. microphthalmus Güld., S. Ehren- berqgi de Palestine ; l’auteur met en regard le tracé des trois molai- res inférieures de quelques-unes de ces espèces et de la nouvelle forme, à laquelle il donne le nom S. Fristchi. Il conclut de cette étude que le climat de Ia Palestine, et particulièrement du Liban, pendant cette période géologique, ne différait pas sensiblement du climat actuel. Les créatures géantes d'autrefois, par M. M. Boule (2). — Cette Conférence fait partie d'un enseignement spécial, donné le diman- che, pendant la belle saison, pour le public qui fréquente le Mu- séum d'histoire naturelle de Paris. L'auteur y rappelle d’abord qu'au X VIT: siècle, les débris de grands vertébrés fossiles, passaient pour appartenir à des hommes géants, et que c'est à Cuvier qu'il faut arriver pour assister à la première explication exacte de la nature de ces ossements. M. Boule examine successivement et figure, en les reconstituant, (1) Sètz. ber. Gesellsch. naturforsch. Freunde in Berlin, 15 avril 1902, n° 4, pp. 77-86. (2) Paris, 1902. — Revue gén. des Sciences, 46 p., 30 fig. IAE" les grands Reptiles (Pareiasaurus, Ichthyosaurus, Plesiosaurus, Ty- losaurus, Brontosaurus, Ijuanodon, etc.), puis les Ptérodactyles et Archéoptéryx, les Mammifères (Brontops, Phorarhacos, Helladothe- rium, Dinotherium. Megatherium, Glyptodonta, Elasmotherium, Cer- vus megacerops, etc.). Il termine par l'apparition de l'Homme, qui n'a jamais été géant, au point de vue physique, mais avec qui le règne de l’esprit commence. Ueber einige reste ausgestorbener Primaten von Madagaskar, von D' L. Lorenz v. Liburnau (1). — En nous adressant ce Mé- moire, l’auteur nous à obligeamment averti qu'il y a quelques rec- tifications de nomenclature à y apporter, à la suite de l'examen de nouveaux matériaux, de sorte que nous tiendrons compte de ces indications dans notre analyse. Les Primates dont il s’agit ont été recueillis à Androhomana, près de Fort Dauphin, au S.-0. de l’île de Madagascar. La mâchoire inférieure d’'Hadropithecus stenognathus Lorenz, est bien caracté- risée ; l’auteur la compare à Nesopithecus Roberti et à d’autres espèces de Cercopithecus, et il en indique les différences, comme aussi avec le Chimpanzé et le Gorille. Quant à Megaladapis brachycephalus sp. nov., Mesoadapis Wes- truclus, gen. et Sp. nov., il paraît que ce sont des synonymes de Pelo- riodopsis Ediwardsi Grand., auquel il faut aussi réunir Megaladapis insignis Forsyth Major, et M. dubius Lorenz. Protoindris 4lo- biceps, gen. et sp. nov., est de même synonyme de Vesopithecus aus- tralis Forsyth Major ; enfin Pithecodon Sikoræ est aussi à réunir à Hadropithecus stenognathus, comme cela est précisé, avec plus de détails dans un second mémoire de 1901, accompagné de 2 Planches représentant un crâne à peu près completetdes membres(Vol.LXXII des Mém. de l’Acad. des Sc. de Vienne). Tooth characters and Revision of the North American species of the Genus Equus. by J. W. Gidley (2). — À la suite d'une excursion dans le Texas, au cours de laquelle furent recueillis les squelettes d’une nouvelle espèce pleistocénique (Equus Scotti), lau- teur a été amené à reprendre la revision complète et comparative des espèces américaines du Genre Equus, d’après les caractères de la dentition en rapport avec ceux du crâne et en tenant compte de la variabilité due à l’âge des individus. (1) Vienne, 1900. — Broch. in-#° de 15 p. avec 3 PI. lith. et 6 fig. dans le texte. Extr. de Denks. Math. naturiwiss. CL. K. Akad. Wissensch., Bd. LXX. (2, New-York, 1901. — Extr. de Bull. of Amer. Mus. Nat. hist., Vol. XIV, Art. IX, pp. 91-141, PI. XVIII-XXI, et 27 fig. dans le texte. ARTE NES Dans cette revision des espèces, M. Gidley mentionne toute celles qui ont fait l'objet d’une description antérieure, mais il n’a retenu définitivement que les formes certaines, soit une quinzaine environ sur vingt-six. La plus ancienne en date de ces espèces est E. complicatus Leidy (= E. americanus Leidy, non Gervais ; = E. major Leidy et Cope); puis, E. fraternus, occidentalis, pacificus Leidy, Æ conversidens Owen, de la vallée de Mexico ; quant à E. tau Owen, cette dénomination spécifique devra être latinisée. On trouve ensuite : Pliohippus simplicidens Cope, Hipparion eurys- tylus Cope, Protohippus Cumminsi Cope et P. phlegon Hay sp., Equus semiplicatus Cope, voisin de Æ. conversidens, E. pectinatus Cope, des cavernes de Pensylvanie, enfin deux espèces nouvelles du Texas .(Æ. Scotti et giganteus Gidley), dont la première est représentée sur la Planche par un squelette complet. Das Gehirn zweier subfossiler Riesen lemuren aus Madagas- car. von Rud. Burekhardt (1). — Bien qu'il s'agisse, dans cette Note, plutôt d’'Anatomie que de Paléontologie, il nous paraît inté- ressant de signaler la reconstitution des éléments cérébraux de Globilemur Flacourti et Megaladapis madagascariensis Forsyth Major, deux animaux éteints de notre grande île africaine. L'auteur indique les différences qu'il à cru saisir avec les formes vivantes, telles que Hopalemur, Avahis et Indris. The erania of Trenton, New Jersey, and their Bearing upon the Antiquity of Man in that Region. by A. Hrdlieka (2). — Quoique l'analyse de cette brochure anthropologique sorte du cadre de notre Revue, nous ne pouvons nous dispenser d’en signaler les conclu- sions, relatives à l'antiquité de l'Homme dans la région considérée. Les crânes de Deiaware et de Trenton sont les mêmes que ceux de Lenape, tandis que ceux de Burlington en diffèrent totalement, ainsi que de toutes les races d'Indiens de l'Est. L'hypothèse de l'existence de crânes étrangers, ou de captifs, ou de visiteurs des Indiens de Lenape n’expliquerait pas qu’on ne trouve pas trace de leur descendance, de sorte que la conclusion serait plutôt en faveur d'une race qui aurait précédé celle de Lenape dans la vallée de Delaware, et qui n'aurait d'ailleurs aucun point commun avec celle des Esquimaux. (4) Jena, 1902. — Broch. in-8’ de 9 p. avec ? fig. Extr. Verhandl. internal. zool. Congress zu Berlin, 1901. (2) New-York, 1902. — Extr. de Bull. Amer Mus. of Nat. hist., vol. XVI, art. IH, pp. 23-62, PI. I-XXII. REPTILES ET POISSONS Par M. H. E. SAUVAGE. Fore and hind limbs of Sauropoda from the Bone Cabine quarry. by Henri F. Osborn and Walter Granger (1).— L'examen de nombreux ossements de Dinosauriens jurassiques., provenant d’une carrière du district de Como, permet de différencier ainsi qu’il suit les membres de trois Sauropodes contemporains : Morosaurus. — Scapula relativement court, élargi en haut;. plaque scapulo-coracoïde relativement large: membres modéré- ment longs ; tibia, péroné et métapodials relativement grêles. Brontosaurus. — Scapula long, étroit en haut ; plaque scapulo- coracoïde relativement étroite ; membres longs et massifs; tibia, péroné et mélapodials relativement robustes. Diplodocus.— Scapula dilaté en haut ; membres longs et relative- ment grêles ; tibia, péroné et métapodials allongés. Le Genre Camarosaurus, du Colorado, ne doit pas être assimilé à Brontosaurus, mais plutôt à un Morosaurus géant. The fore leg and pectoral girdle of Morosaurus. by Elner S. Riggs (2). — Le Genre Morosaure a été établi par Marsh, d’après l’étude d’un sacrum caractérisé par quatre centrum coossifiés ; en outre, on remarque la massivité de la partie antérieure du crâne et de la mandibule, la dilatation de la partie antérieure du scapulum, l'expansion de l'ischium, dont la partie distale se dirige postérieure- ment. Le type du Genre, qui, d'après Marsh,comprend cinq espèces, est M. impar que ji'on doit mettre en synonymie de, Apateosaurus grandis. Le Musée de Chicago possède un membre antérieur complet de cette dernière espèce, provenant du Colorado ; ce membre n'a pas moins de 2" 80 de long. La particularité la plus intéressante que présente ce membre, c’est que le pied n’est pas construit d'après le type mesaxonique, ainsi que le pensait Osborn, pour les Sauropodes; au contraire, le (1) New-York, 1901. — Brochure in-8°. Extr. de Bull. Amer. Mus. nat. hist., TNIV Part ox lil. (2) Chicago, 1901. — Broch. in-8°, PI. Extr. de Field Columbian Mus. Geol. T. I, n° 10. premier doigt porte un ongle robuste dirigé en dedans et semi-0p- posable. Le Genre Camarosaurus Cope, a l'arc pectoral conformé comme chez Morosaurus ; la présence de quatre vertèbres coossifiées au sacrum est commune aux deux Genres; l’hiatus entre les deux formes au point de vue de la taille est maintenant partiellement comblé par M. robustus. Camarosaurus parait être le type extrème du développement de ce phylum, et non, comme le pense Osborn, un membre du Genre Morososaure. Dinosaurierreste aus Siebenburgen (Schädelreste von Mochlo- don) mit einem Anhange zur Phylogenie der COrnithopodiden, von Franz Baren Nopesa, jun. (1). — Le professeur Seeley a établi, en 1881. un Genre Mochlodon pour un fragment de maxillaire inférieur de Dinosaurien, provenant du Crétacique (couches de Gosau) de Neu Welt près Neustadt (Autriche); ce maxillaire se distingue de celui de l'Zguanodon par l’apophyse symphysaire allongée et non dentée ; le type du Genre est Zquanodon Suessi Bunzel. De nouvelles recherches ont permis à M. Franz Nopcsa de définir plus complètement le Genre #ochlodon. Les dents de la mâchoire supérieure ont la forme de pelles : la couronne est marquée de cannelures verticales, le bord de la dent étant tranchant; les dents de la mandibule, plus petites, ont la couronne plus relevée avec une quille médiane ; les dents de la partie antérieure de la mâchoire sont plus petites que les suivantes, à couronne lisse, en fer de lance. Le squamosal est réuni au post- frontal par une assez courte apophyse; l’os carré est allongé, à con- dyle distal arrondi, à apophyse ptérygoïdienne saillante; l'articu- laire a la partie portérieure allongée et relevée. Partant du type Pallæatteria, Rhyncocéphalien du « Rothlie- gand » moyen des environs de Dresde, pour aboutir à Hadrosau- rus, Dinausaurien Ornithopode du Crétacique supérieur de Dakota, on remarque que le crâne s’allonge tout en étant de moins en moins élevé. L'intermaxillaire, réduit dans le premier type, prend un énorme développement dans le dernier ; l’intermaxillaire est également bien développé chez deux autres Ornithopodes, Lim- nosaurus et Camptosaurus; mais, tandis que dans ces deux der- niers Genres le maxillaire est développé, il est très réduit chez Ha- drosaurus. (4) Wien, 1902. — Broch. in-#° avec 2 PI. Extr. de Denks. math. naiurw. Cl. Kais. Akad. Wissensch, Bd. LXXII. MOT Etudiant le crâne, M. Nopcsa formule les conclusions suivantes: 4. Les Orthopodes, ainsi qu'il résulte des recherches de Baurs, ont, de même que les Sauropodes, la boîte cränienne et l'alisphé- noïd complètement ossifié, ce en quoi ils diffèrent des Théropodes. — 2. Chez les Orthopodes seuls existe une apophyse maxillaire dis- tincte de l’intermaxillaire. — 3. L'absence de columelle réunit les Orthopodes aux Sauropodes et les différencie des Théropodes. — 4. En dehors des Sauropodes et des Théropodes, il y a aussi chez des Ornithopidés (Hypsilophodon) une non-proéminence de la par- tie du maxillaire qui porte les dents derrière le jugal: à ce point de vue, il n’y aurait qu’exceptionnellement chez les Orthopodes l’adhé- rence latérale du jugal à une apophyse spéciale du maxillaire. — 5. La position du quadratojugal est la même chez les Ornithopodes et les Théropodes, et elle diffère chez les Sauropodes. Le contact entre le squamosal et le quadrojugal manque chez les Ornithopodes, les Sauropodes et chez quelques Théropodes (Anchisaurus).— 6. L'apo- physe quadratojugale du squamosal des Théropodesexiste également chez les Ornithopodes et les Sauropodes. — 7. Les Ornithopodes ont, en général, un quadratum plus long que les Théropodes, mais. ce fait est la conséquence de la musculature de la mâchoire infé- rieure et se trouve en relation avec les mouvements de la mâchoire elle-même. — 8. Le prédentaire n’est développé que chez les Ortho- podes. — 9, Suivant Baur, les Orthopodes seuls possèdent un coro- noïde ; mais il faut faire remarquer que le coronoïde peut manquer chez quelques Orthopodes (Stégosauriens) et que la présence de cet os ne peut être considérée comme caractéristique du groupe des Orthopodes. — 10. L'exclusion du maxillaire de la narine est en relation avec ce qui a été mentionné au n° 2. — 11. La grandeur de l'ouverture préorbitaire ne dépend que du développement de la machoire inférieure. — 12. La délimitation de l'orbite par un supraorbitaire paraît manquer chez Hadrosaurus et Claosorus, d’après Marsh ; quelques Orthopodes rappellent par ce point les Théropodes, de telle sorte qu'il ne faut pas accorder une trop grande importance à cette délimitation. Quant aux formes primitives disparaissant (Hipsilophodon, Moch- lodon), elles sont continuées par l’évolution de diverses formes mésozoïques (Laosaurus, Dryosaurus, Camptosaurus, Rhabdodon, Proiguanodonta, Eniquanodonta, Craspedodon, Orthomerus, Sphenos- pondylus, Ornithotarsus, Hypsibema, Claosaurus, Limnosaurus, Cionodon), qui enfin disparaissent avec le Genre étrange Hadrosau- vus. Synopsis und Abstammung der Dinosaurier vor Franz Baron Nopesa jun. (1). — Ce Mémoire, très intéressant, se divise en deux parties. Dans la première, l’auteur donne le synopsis des Dinosauriens, qu'il divise de la manière suivante : Taeropopa. — Famille Megalosauridæ (Sous-Familles Anchisau- rinæ, Megalosaurinæ, Labrosaurinæ). Famille des Cœluridæ (Sous- Familles Hallopodinæ, Compsognathinæ, Cœlurinæ). SAuRoPODA. — Familles Atlantosauridæ, Diplosauridæ. OrTHopopa. — Familles Ornithopodidæ — groupe A : Kalodontidæ, avec les Sous-Familles Nanosaurinæ, Hypsilophodontinæ, Campto- saurinæ, Iquanodontinæ; — groupe B: avec les Sous-Familles Clao- saurinæ, Hadrosaurinæ, Stegosaurinæ, Ceratopsinæ. La seconde partie du Mémoire, consacrée à la phylogénie des Dinausauriens, est si importante qu'il faudrait la citer presqu'en entier ; ne pouvant entrer dans le détail des considérations anato- miques qu'elle contient, nous devons nous borner à indiquer les principaux traits. Les formes primitives apparaissent dans le Trias par des Théro- podes, les Anchisauridæ et les Zanclodontidæ, ces derniers se conti- nuant dans le Jurassique et le Crétacique par les Hegalosauridæ ; de cette branche se détachent, pendant l'époque du Jurassique supérieur de l'Amérique du Nord, les Labrosauridæ. Un phylum encore inconnu a donné naissance aux Hallopodidæ, aux Compto- gnathidæ, et peut-être aux Cæluridæ du Jurassique. Il en résulte que le développement d’un interpubis, l'augmentation du nombre des vertèbres sacrées, la formation de vertèbres convexo-concaves, et la réduction des phalanges, chez des formes contemporaines, a été limitée aux filiations directes. D'un ancêtre commun et triasique, dérivent deux rameaux di- vergents, l'un conduisant aux Nanosauridæ, du Jurassique supé- rieur, l’autre aux Stegosauridæ Jurassiques et Crétaciques (Nodo- saurus) ; de ce rameau se détachent les Ceratopsidæ Crétaciques. Le phylum primitif se continue par les Comptosauridæ, d'où se déta- chent les Claosauridæ du Crétacique moyen et les Hadrosauridæ du Crétacique supérieur; du rameau direct, se détachent également les Hypsilophodontidæ Jurassiques, et les Zquanodontidæ Jurassiques et Crétaciques (Craspedodon). Telle est la phylogénie des Ortho- podes. Admettant un ancêtre commun Proterosauridæ, du Permien, (1) Budapest, 1901. — Broch. in-8, 1 PI. Extr. de Foldtani Kozlony, Bd. XXXI. 0] — deux branches s’en détachent. L'une conduit aux Oiseaux qui ap- paraissent dans Je Jurassique. L'autre, peut-être par un type Pro- dinosauria, conduit aux Dinosauriens : en ligne directe, aux Ortho- podes, qui atteignent leur maximum à l’époque crétacique, par deux autres branches divergentes aux Théropodes, qui apparais- sent dans le Trias, atteignent leur maximum de développement dans le Jurassique et s'éteignent dans le Crétacique ; aux Sauro- podes, également développés dans le Jurassique et dans le Créta- cique. Notizen über eretaceische Dinosaurien, von Franz Baron Nopesa jun. (1). — Bunzel a fait connaître, en 1871, sous le nom Struthiosaurus, un occipital de Dinosaurien provenant des couches de Gosau ; plus tard, en 1881, le professeur Seeley a décrit, sous le nom Cratæomus, diverses parties du squelette d'un Dinosaurien que l’on doit réunir à Struthiosaurus. Ce Genre est placé par Marsh parmi les Cératopsidés, et représenterait, dans le Crétacique d’Eu- rope, les Dinosauriens connus de l'Amérique du Nord. Seeley, au contraire, regarde Cratæomus comme un Sclélidosauridé, c'est-à- dire un Stégosaurien. C’est bien dans cette Famille que l'on doit placer Struthiosaurus avec Nodosaurus, Acanthopolis, Polacanthus, Syngonosaurus, et provisoirement Priodontognathus et Palæcoscincus. Le Genre Megalosaurus est représenté dans la Craie de Transyl- vanie, Comté de Biharer, par une espèce que M. Nopcsa considère comme nouvelle: M. hungaricus. Dans le Crétacique de Rio Neuquen, Amérique du Sud, le Dr Zapolowiz a recueilli une vertèbre qui indique un Dinosaurien Sauropode, présentant des affinités avec Botrhiospondytus. Ueber Rippen eines Deuterosaurus, von Franz Baron No- pesa jun. (2). — Etudiant les Thériomorphes, l’auteur les sépare en divers groupe d’après la forme de la surface d'articulation de la côte, savoir : A. Type falciforme: Paraiasaurus, Aristodesmus, Dicynodon, Ptychognathus, Eurycarpus, Oudenodon, Platypodosaurus, Gordonia, Tropidostoma, Dicranozygoma, Herpetocheirus, Procolophon, Euno- LOSŒUTUS . B. Type sigmoïde : Deuterosaurus. (4) Wien, 1902. — Broch. in-8, ! PI. Extr. de Sitz der Kais. Ak. Wissensch., Bd. CXI. (2) Wien, 1902, — Broch. in-4°, 1 PI. Ext. de Beilr. Pal. und Geol. Oesterreich. Ungarns und des Orients, Bd. XIV. Ce Ne C. Type en forme de feuille: Cynognathus, Microgomphodon, Gom phognathus . C’est au second de ces types que M. Nopesa rapporte, sous le nom Deuterosaurus Seeleyi, n.sp.”? des côtes de Deutérosaurien provenant des terrains triasiques de l'Afrique du Sud. Die Meer-Crocodilier (Thalattosuchia) des Oberen Jura. unter specieller Berücksichtigung von Dacosaurus und Geosaurus, von E. Fraas (1, — Die Meerkrokodile. eine neue Saurier- gruppe der Juraformation, von Prof. Eb. Fraas (2). — Le Genre Dacosaurus a été établi par Quenstedt pour des dents prove- nant du Jurassique supérieur d'Allemagne ; le type du Genre est D. maximus, qui à été également trouvé en Angleterre et en France. On ne connaissait du Dacosaure, outre les dents, que quelques débris d’ossements ; aussi, le Mémoire que vient de publier le Professeur Fraas présente-t-il un grand intérêt, l'auteur ayant pu étudier un squelette à peu près complet de ce Crocodilien de grande tailie. Le crâne est du type de celui de Metriorhynchus. Le museau est épais ; les intermaxillaires sont séparés des naseaux par les maxil- laires ; les pré-frontaux, très développés, forment un auvent en avant de l'orbite ; les fosses temporales sont grandes. L'ischion est large dans sa partie distale ; il en est de même pour le pubis ; le scapulum est relativement court ; l'humérus est court. Les vertè- bres sont du type Téléosaurien. M. Fraas n’admet qu’une seule espèce dans le Genre Dacosaure réunissant à Dacosaurus maximus, D. paradoxzus Wagner, et D. Manseli (Plesiosuchus) Owen. Un autre Crocodilien, du même niveau, est (reosaurus, qui a été placé par plusieurs paléontologistes parmi lies Mosasauriens ; (re0- saurus se rapproche, en réalité, de Metriorhynchus, ainsi que le prouve M. Fraas d’après l'étude d’un squelette à peu près complet de (r. suevicus, n. sp. (= G. priscus Quenstedt, sp.. 1855 ; non Sôm. mering, 1816). Le crâne est moins allongé que chez Dacosaure, élargi au niveau des orbites ; les intermaxillaires sont largement séparés des na- seaux ; les frontaux antérieurs sont développées, mais moins que chez Dacosaure ; les dents sont aiguës, carénées latéralement ; les fosses temporales sont grandes. allongées. (1) Stuttgart, 1902. — Broch. in-4°, 8 PI. et 7 fig. Mitth. aus dem Konig. Nalu ralien-Cabinet, n° 20. (2) Broch. in-8°, sans lieu ni date. On doit admettre trois espèces dans ce Genre : {re0saurus qjigan- teus Sümmering sp. (1816), G. gracilis v. Meyer, sp. (1830), G. sue- vicus E. Fraas (1902). Le Genre Metriorhynchus peut se diviser en trois groupes, savoir : 1° Museau court et robuste ; naseaux se prolongeant jusqu'aux in- termaxillaires : M. brachyrhynchus ; 2° Museau robuste; naseaux largement séparés des intermaxillaires : M. hastifer ; 3° Museau al- longé ; naseaux largement séparés des intermaxillaires : X. super- ciliosus, Moreli, Blainvillei. Ces groupes ont leurs représentants dans les Genres Géosaure et Dacosaure ; ainsi, M, brachyrhynchus, de l’Oxfordien, est repré- senté par Geosaurus giganteus du Jurassique supérieur ; M. super- ciliosus, M. Blainvillei, par G. gracilis et G. suevicus ; M. hastifer, par Dacosaurus maximus. Les affinités entre les trois Genres sont telles que le Professeur Fraas les réunit en un groupe distünet sous le nom 'haiatiosueRiax. Dans un tableau hypothétique de la phylogénie des Crocodiliens terrestres et marins, M. Fraas figure ce dernier groupe comme un rameau parallèle de celui des Téléosauridés, ce dernier se conti- nuant à l’époque tertiaire par ies Gavialidés, qui dérivent égale- ment des Macrorhynchidés, du Purbeckien et du Wealdien. Les Ali- gatoridés tertiaires et récents se détachent des Atoposauridés, du Jurassique supérieur, en passant par les Bernissartidés, du Pur- beckien ; les Crocolidés sont la continuation du rameau Atoposau- ridé, d'où dérivent les Goniopholidés, du Purbeckien et du Weal- dien. Opetiosaurus Buceichi. Eine neue fossile Eidechse aus der unteren Kreïide von Lesina in Dalmatien. von A. Kornhuber (1). — OGpetiosawueus est un Reptile lacertiforme, d'environ 120 de long, à la queue longue, aux pattes postérieures un peu plus longues que les antérieures, avec cinq doigts à chaque membre ; le museau est arrondi. Les principales particularités ostéologiques sont: prémaxillaires remontant en pointe jusqu'aux naseaux ; maxillaires longs, continués par un long jugal : frontaux étroits et allongés, pariétal impair; supratemporaux allongés ; os quadrate grand. Dentaire faisant un peu plus de la moitié de la longueur de la mandibule ; articulaire, angulaire et surangulaire allongés ; co- ronoïde développé ; dents fortes, acrodontes, au nombre de 3% à la (1) Vienne, 1901. — In-4°, avec 3 PI. Extr. de Jahrb. K. K. Geol. Reichsanstalt, bd: XVII Heft-079. : Po mandibule. Vertèbres cervicales au nombre de 8, avec de grandes hypapophyses et de longues côtes : 20 vertèbres dorsales, procé- liennes, avec un fort processus costal et de fortes côtes, les posté- rieures plus courtes ; deux vertèbres sacrées ; une centaine de ver- tèbres caudales, avec de fortes épines neurales. Ilion allongé ; cinq doigts allongés à chaque membre ; humérus et fémur longs ; tarse composé d'une astragale et d’un calcaneum distincts, et de trois os à la rangée distale ; deux rangées d’os au carpe. Ce Reptile, qui a été étudié avec grand soin par M. Kornhuber, appartient au Sous-Ordre des Lacertiliens, dans lequel il forme un groupe distinct, avec le Genre Aiguisaurus, A. dalmaticus Kramber- ger (Aiguisauridæ). Il diffère, en effet, de Hydrosaurus (H. lesinen- sis Kornhuber), qui est un Varanidé, par le nombre moindre des vertébres cervicales et thoraciques, par les pattes postérieures bien plus courtes, et par de nombreux détails anatomiques. Contributions to Canadian palæontology : I. Distinetive cha- racters of the Mid-Cretaceous fauna. by Henri Fairfeld Osborn. IL. New genera and species from the Belly Rivers series. by Law. M. Lambe (1). — La faune du Crétacique moyen de Belly River se différencie de celle du Jurassique supérieur (Como Beds, Purbeckien) par l'absence totale de Dinosauriens Sauropodes et par la présence de Ceratopsida ; cette faune se rattache à la faune du Ju- rassique, mais se distingue de celle de Laramie, par la présence du type hautement spécialisé Stegosauria, par de nombreuses Tortues appartenant à la Famille jurassique des Pleurosternidés, et par des Plésiosaures de grande taille. Les Vertébrés, jusqu'à présent connus, sont au nombre de 111 espèces, savoir : Poissons, 8 ; Batraciens, 5 ; Plésiosauriens, 4; Tortues, 15 ; Rhynchocéphaliens, 4; Lacertiens, 5 ; Ophidiens, 1 ; Crocodiliens, 2 ; Mégalosauriens, 17 ; Stégosauriens, 3 ; Iguanodon- tiens, 16 ; Cératopsidés, 29. Un certain nombre de Genres sont nou- veaux, Savoir : Torrues : Famille des Chélydridés : Neukankylus: Grand dé- veloppement de la dernière plaque neurale, par la coalescence avec une supra-pygale; compression de la région pygale; addition d'une neuvième paire d’os à la série des costales. DiNOSAURIENS STÉGOSAURIENS : Stereseeplhalus : Crane forte- ment convexe transversalement, recouvert de plaques coossifiées, (1) Ottawa, 1902. — Vol. in-4. avec 21 PI. Geological Survey of Canada, T.IIT- disposées suivant une symétrie bilatérale, différente, de celle des autres types connus. DINOSAURIENS CÉRATOPSIDÉS : Stegoeeras : Établi pour des os pré- nasaux, différents de ceux des autres types connus. Beiträge zur anatomie und histologie der Psammosteiden. von prof. Jos. Vikt. Rohon (1). — Agassiz a fait connaître, sous le nom Psammosteus, des plaques dermiques et des épines de Poissons provenant du Dévonien de Russie ; depuis, M. Coy a rapporté au même Genre des débris de Poissons du Carbonifère inférieur d’Ir- lande. Les plaques de la peau sont épaisses, de forme différente suivant les régions, ornées de tubercules nombreux et sériés de gano-dentine ; les fulcres sont gros, ornés comme les plaques ; les épines des nageoires sont très comprimées latéralement, triangu- laires, avec une grande cavité interne et une courte base d'inser- tion. La position systématique de Psammosteus est fort incertaine. Pour plusieurs paléontologistes, ce Genre doit être rapproché des Séla- ciens ; pour d'autres, des Ostracodermes, Ordre des Heterostraci. C'est dans ce dernier Ordre que le professeur Rohon place Psam- mosteus qu'il regarde comme devant constituer une Famille dis- tincte, voisine des Pteraspidæ. Se basant sur l'examen histologique, le professeur Rohon établit un Genre nouveau @amesteus, distinct de Psammosteus. Ueber Acanthodes Bronni. — Ueber ein exemplar von Acan- thodes Bronni. Ag. von Dr Otto M. Reis (2). — L'auteur, d’après l'étude de bons exemplaires provenant du Permien inférieur d'Alle- magne, apporte une importante contribution à la connaissance de l’ostéologie d'un type fort intéressant à tous égards. L'Ordre des Acanthodiens occupe, en effet, pour Huxley, une position intermé- diaire entre les Sélaciens et les Ganoïdes ; pour Smith Woodward, il doit prendre place parmi les Elasmobranches. Le squelette primitif du crâne, vu latéralement, montre au-des- sous du revêtement cartilagineux un appendice postorbitaire sur lequel repose le palato-quadrate, se continuant, en avant, par un trabéculaire, et limité en arrière par l’hyomandibule et l'épiman- dibule. Par la vue d’en haut, on remarque en avant un prémandi- (1) Prague, 1901. — Broch. in-8°, 2 PI. Extr. de Sitzungsber K.bühm. Gesells. Wissens. * (2) Iéna. — Broch. in-8°, 3 PI. Extr. de Morph. Arbeiten, Bd. VI. SR RUE bulaire, continué latéralement par le mandibulaire qui supporte le palatoquadrate et, en dessous, le hyomandibule. La copule linguale supporte le préhyoide et l'hyoïde: les copules des bran- chies supportent celles-ci. La nageoire pectorale est restaurée, avec un are scapulaire schématique et une clavicule qui supporte la na- œeoire composée de trois osselets sur lesquels s’insérent les rayons et, au-dessous, le long aiguillon. PALÉOCONCHOLOGIE par M. M. COSSMANN. CONCHOLOGIE GÉNÉRALE Das Ligament der Bivalven (Morpbelogie seines Ansatzfeldes. seine WVirkung. Abstammung und Bezichungen zum Schaleu- wachsthum).von Dr. 0.M. Reis (1). — L'auteur expose que, jusqu’à présent, dans la classification des Pélécypodes, on s’est surtout oc- cupé de la charnière et des impressions musculaires, mais que l’im- portance du ligament, sa position, sa constitution en une ou deux pièces élastiques, n’ont peut-être pas joué un rôle suffisamment important (2). M. Reis commence par rappeler que le ligament des Dimyaires par exemple, se compose de deux parties, l'une intérieure et élas- tique. l’autre extérieure et inélastique ; il rectifie à ce sujet quelques inexactitudes de l'hypothèse de Bronn sur la cause de l’élasticité, qu'il attribue plutôt à la disposition physique de cette matière, qui laisse des traces calcaires sous la forme de stries radiales sur le test. Puis il étudie le ligament interne des Monomyaires, à commencer par Ostrea, où il constate l’existence d'une double varice et d'une aréa triangulaire, tandis que chez Pecten et Lima par exemple, les (1) Stuttgart, 1902. — Extr. de Jahresh. Ver. für Vaterl. Naturk. in Wurt., Bd. LVIIL, pp. 179-291, PI. II-V phot. d’après des dessins. (2) Il est bon de rappeler cependant que, déjà en 1895, dans une sorte de préface a ses Etudes sur les Pélécypodes, M. Dall a examiné les fonctions biologiques et phylogénétiques du ligament dans un chapitre spécial, quoique avec moins de développement que n’en comporte le présent Mémoire. CD varices secondaires et les plis de l’aréa ligamentaire inélastique n'ont pas de rapports avec les sillons du ligament élastique. Chez Spondylus, les plus fortes varices longitudinales aboutissent aux grosses dents de la charnière ; chez Perna, le ligament inélastique se place dans les rainures, tandis que les saillies s'adaptent au li- gament élastique. Passant ensuite aux Homomyaires, M. Reis observe que la divi- sion de l’aréa ligamentaire en trois régions peut encore se voir, par exemple, comme chez Ætheria, mais que le ligament inélastique occupe une position latérale, en réduction sur celui de Spondylus ou d'Ostrea. Le type Unio est le plus caractéristique, et le ligament de Tridacna est à ce type, ce que celui de Plicatula ou de Pecten est à Spondylus. Après avoir successivement examiné les rapports entre la struc- ture du ligament et celle de la coquille, puis la liaison intime qui existe entre la position du ligament et la courbure des crochets, et ensuite les relations du ligament avec les dents de la charnière, qui doivent assurer l'engrenage certain des deux valves, l’auteur arrive à penser que du fonctionnement du ligament dépend, en grande partie, la vie ou la mort de l’animal qui habite la coquille, c'est-à-dire que cette pièce a une importance capitale, au point de vue biologique. Sans entrer dans le détail de la discussion des travaux de Félix Bernard, relativement à l’ontogénie du ligamert, nous arrivons aux chapitres IX et X qui résument les conclusions de l’auteur. D'abord, la définition du ligament et son étendue, soit sur toute la commissure du manteau, soit seulement sur une partie ; la par- tie inélastique de ce ligament a la même substance et la même struc- ture que le periostracum de la coquille, tandis que la partie élastique se compose de couches ou de faisceaux transverses qui en font un moteur puissant pour l’ouverture des valves, et un tendeur capable de les maintenir ouvertes. La formation du ligament fait essentiellement partie de l’accrois- sement de la coquille, son existence n'est pas indépendante, de sorte que la place qui lui est réservée sur le bord dorsal est un des élé- ments de la coquille elle-même ; seulement, tandis que le ligament élastique est une modification de structure prismatique, le ligament inélastique est une portion de couche épidermale ; le premier oc- cupe une position médiane entre les deux parties du second, et cette alternance persiste mème quand ils se subdivisent comme chez Perna. Leurs couches sont en prolongement les unes des autres, avec une convexité bien caractérisée, pour celles du liga- ment élastique. Le rôle du ligament ne consiste pas dans une élasticité de trac- tion, comme on le croit généralement, ni au contraire dans une élasticité de pression, comme le pensaient Vaillant et Fischer ; il forme, en quelque sorte, un pont susceptible de se contracter ou de se détendre. La partie inélastique, quoique n'ayant aucune fonction pour l'ouverture des valves, se prète aux mouvements divers de la partie élastique. Au point de vue mécanique, l’action du ligament dans les mou- vements d'ouverture ou de fermeture des valves, peut se décompo- ser en quatre temps, selon le raccourcissement ou l'extension relatifs des divers faisceaux radiaux dont il se compose ; l'acte volontaire provenant des museles, et le ligament restant passif. La symétrie du ligament est naturellement en rapport avec l'éga- lité ou l'inégalité des deux valves ; ainsi, dans le cas de coquilles inéquivalves, c’est évidemment la valve inférieure qui contient la partie convexe et active du ligament ; chez les coquilles équivalves au contraire, la nymphe qui lui sert d'appui estcomplètement sy mé- trique. Enfin, en ce qui concerne les rapports de la charnière, quand elle est pourvue de dents, ou des crénelures des bords des valves, avec le ligament, pour la fixation et l'engrenage des valves, c'est un rôle directeur dont la définition se comprend d’elle-même. Nous voici au terme de l'analyse, malheureusement trop courte, de ce très intéressant Mémoire qui contient beaucoup de considé- rations nouvelles, ou des rectifications relatives à des appréciations inexactes des fonctions du ligament ; on ne peut que féliciter l’au- teur de ses patientes recherches, et il importait d'en entretenir nos lecteurs, bien qu'elles aient plutôt un caractère zoologique que paléontologique. TERRAINS PALÉOZOIQUES ET MÉSOZOIQUES The Sequence of the Cambrian and associated Beds of the Mal- vern Hills. by Prof. Th. Groom (1). — Nous avons déjà analysé (V. Revue, 1902, p. 188 et 190) les précédents articles de M. Groom sur les Trilobites et les Ostracodes des couches cambriennes de (4) Londres, 1902. — Geol. Mag., Vol. LVIII, pp. 89-149. Appendix on the Brachiopoda, by Ch. A. Matley. CT. Malvern Hills ; nous passerons donc rapidement sur l'introduction stratigraphique, dans laquelle il n°y a à retenir que la substitution du terme « Malvern Quartzite » à « Hollybush Quartzite et Conglo- mérat » qui désignait, dans le précédent Mémoire, la base de ces couches. Dans la Fam. Hyolithidæ, l'auteur décrit Orthotheca fistula Hal, tube cylindrique avec son opercule conique, dont le moule ressem- ble en plan à un Pseudaumussium. Hyolithus malvernensis n. sp. a une forme conique et une section ellipto-triangulaire ; enfin Hyolithus assulatus n. sp. a une forme tout à fait comprimée. Parmi les Trilobites, outre Cheirurus Frederici Salter, et plusieurs Niobe, l'auteur décrit un nouveau G. Femaculum (7. problema- ticum n. sp.), dont les empreintes ne paraissent pas bien nettes, et dont la position systématique n'est pas définie. L’appendice contient la description d'un certain nombre de Bra- chiopodes nouveaux, par M. Matley ; mais la majorité n'est désignée que par des noms génériques, à cause de l'état insuflisant de con- servation de ces fossiles. On the deceptive fossilisation of certain Pelecypod species and on the Genus Eurymya. by F. W. Sardeson (1). — L'auteur a remarqué que les altérations produites par la fossilisation des Pé- lécypodes atteignent plus certaines formes que d'autres. Il cite comme exemple Modiolopsis plana Hall, de l'étage « Galena (Tren- ton) », c'est-à-dire de l'Ordovicien moyen du Wisconsin, de l'INi- nois et de Minnesota, qui prend une forme tantôt étroite et allon- gée, tantôt quadrangulaire, tantôt élevée en hauteur. En étudiant de bons exemplaires de cette espèce, mieux préservés dans les ar- giles par le voisinage d’autres fossiles, M. Sardeson à constaté non seulement que plusieurs noms spécifiques, fondés sur des variations de forme extérieure, doivent être considérés comme synonymes, mais même que l'altération adventive de la charnière typique a pu induire M. Ulrich en erreur, quant à la création du G. Eurymya qui s'applique à un M. plana dont la charnière est obtusément appa- rente et striée, tandis que Modiolodon représenterait un individu de la même espèce à dents cardinales plus évidentes (V. Revue crit., Il, p. 136). Tant qu'il ne s'agissait que de la forme extérieure, on savait dejà que la fossilisation pouvait donner aux coquilles des apparences trompeuses ; mais, si cette altération s'attaque à la (1) The American Geologist, juillet 1902, pp. 39-45. AT charnière, d’une manière bien avérée, il y aurait beaucoup de Genres à reviser de ce chef! Woodwardian Museum Notes (I-IX) : Salter’s undescribed species. by F.R. Cowper Reed (1). — L'auteur a entrepris, depuis deux ans, la publication des espèces non décrites, maïs citées, dans le Catalogue du Musée Woodwardian, à l'Université de Cambridge. et il fait accompagner ces descriptions par de bonnes figures litho- graphiées d’après les types originaux de la collection du Musée. Les principales formes nouvelles sont les suivantes, pour la plupart siluriennes : Olenus (Parabolinella) Planti, seconde espèce anglaise du Sous-Genre de Brôgger ; O0. (Ctenopyge ?) expansus, que Salter avait décrit comme appartenant au S.-G. Sphærophthalmus :; plu- sieurs Veseuretus au sujet desquels il y a quelques erreurs de renvoi aux figures de la Planche XII (intervertir 5 et 6). La seconde et la troisième Notes contiennent encore des Trilobites nouveaux : Lichas scutalis, de la série de Wenlock ; Proetus Fletcheri, des mêmes argi- les de Dudley ; Phacops (Odontochile) caudatus, var. corrugatus, des argiles de Woolhope; Encrinurus multiplicatus, de Barking, très voisin d'E. multisegmentatus Portlock ; puis deux Gastropodes, Subulites pupa, cité par Salter sous le nom générique Macrochilus, et Trochus calyptræa, qui ne ressemble pas plus à un Trochus qu'au Genre Euomphalus, où le plaçait Salter dans sa liste. Les Notes IV et V sont également relatives aux Gastropodes ; on y remarque : Horiostoma discors Sow., var. Mariæ Salter ; Pleuroto- maria Fletcheri et cyclonema Salter, qui appartiennent à deux grou- pes très différents ; P. striatissima, uniformis Salter ; Trochonema bijugosa, connu par un fragment informe ; enfin Bellerophon Ruthveni, qui est très déformé. La sixième Note est relative aux Ptéropodes et contient: Conu- laria clavus et bifasciata, Hyolithes Hunfrayi et sulcatus, ces deux derniers créés par Salter sous le nom générique Theca. Il n’y a que deux Céphalopodes (Trochoceras spurium et Orthoceras fluctuatum, deux Pterinea, Goniophora grandis, de 4 à 5 centimètres, un Modiolopsis, un Orthonota douteux, quelques Actinozoaires, et pour terminer la neuvième Note, &raptotheea catenulata, Genre nouveau, d’un classement très incertain, attribué aux Ptéropodes par Salter, mais appartenant peut-être à des débris d’un Poisson voisin de Scaphaspis qu'on trouve au même horizon silurien. (4) London, 1900-1902. — Geol. Mag., Dec. IV, Vol. VIT-IX. Neuf notes. LU DRN SE On the Genus Trimerella. with descriptions of two supposed new species of that Genus from the Silurian rocks of Keewatin, by J. F. Whiteaves (1). — Les fossiies dont font partie ces deux Brachiopodes nouveaux, proviennent de cinq différents gisements le long de la Rivière Equan et sur les bords du lac Sutton. Trime- rella equanensis est du même groupe que T. acuminata, T. Ohioensis et T. Lindstræmi. Quant à l'autre espèce, 7. borealis, beaucoup plus petite que la précédente, elle ne peut se confondre avec aucune autre forme américaine, à cause de son galbe ovale-arrondi. Cephalopodi deila Fauna triassica di Val di Pena presso Lorenzago. Nota del Prof. P. Longhi (2). — La découverte de ce pouveau gisement fossilifère a fait connaître six nouveaux Proar- cestes et deux Gymnites que l'auteur a reproduits sur deux planches * soigneusement phototypées avec le tracé de leurs cloisons. (rymni- tes trinodosus n'est malheureusement représenté que par un seul fragment peu déterminable. Nuovi fossili raibliani della Carnia. Mem. di M. Gortani (3.) — La plus riche des localités fossilifères qui font l’objet de ce Mé- moire est Rio Marcelin qui contient une espèce caractéristique du Muschelkaik raiblien : Myophoria Kefersteini, dont M. Gortani a donné sept figures différentes. Nous remarquons : Turbo Faccii n.sp. qui appartient à un de ces nombreux Genres non encore séparés, parce qu'on n'a pas pu Jus- qu'ici en étudier tous les caractères ; Katosira Paronai n. sp. ; Pro- mathildia margaritifera Munst., en assez bon état de conservation ; Avicula Marinellii, nouvelle espèce voisine d'A. caudata Stopp.; Chlamys forojuliensis, le seul bien conservé ; Gervillia Taramellü, forme large qui n’a guère l'aspect des espèces de ce Genre ; Pleuro- mya carnica et setina, la première très allongée, la seconde plus arrondie, et n’appartenant certainement pas au mème Genre ; un phragmocône de Céphalopode que l’auteur n'a pu encore détermi- ner, mais qui doit caractériser un Genre nouveau, voisin de Belem- noteuthis, et en ce cas, très intéressant au niveau du Trias. (4) Ottawa, 1902. — Extr. de The Ottawa Naturalist, Vol. XVI, pp. 139-143, PI. II et III. (2) Bologne, 1902. — Rivista ital. di Pal., 8° année, pp. 53-61, PI. IITet IV phot. (3) Bologne, 1902. — Rivista ilal. di Pal., 8° année, pp. 76-94, PI. VIII et IX phot. eo Note sur l’Infralias de la Vendée. et spécialement sur un gise- ment situé dans la commune du Simon-la-Vineuse. par C. Char- tron (Stratigraphie) et M. Cossmann (Paléontologie) (4). — Ainsi que l’expose M. Chartron dans l'introduction stratigraphique de ce Mémoire, le Lias repose directement, dans le gisement en question, sur les Schistes sériciteux du terrain précambrien D'après la fau- nule qu'on a trouvée dans des poches fossilifères, isolées à la partie supérieure du banc le plus inférieur, on se trouve en pré- sence de l'Hettangien bien caractérisé. M. Cossmann donne, dans cette première Note, la description des Gastropodes admirablement conservés de ces nouveaux gisements de la Vendée ; outre 16 espèces déjà connues dans l'Hettangien de la Moselle, de la Côte d’Or et d'Angleterre, il décrit 26 espèces nou- velles, dont quatre Opisthobranches, et il figure de nouveau \eri- nella Grossouvrei Cossm., le plus ancien représentant de la Fam. Nerineidæ. Il y a plusieurs créations importantes dans les Cerithidæ : En- diatæmia, Genre nouveau auquel appartiennent probablement Cerithiun paludinare Terq. et Phasianella cerithiformis Piette (type : E. Terquemi n. sp.) ; Paraceräthäsma acanthocolpum n.sp., avec trois autres nouvelles espèces (P. Moorei, Chartroni et lorocolpum) : Proceritihiuunn quinquegranosum n. Sp. quicomprend des formes à bec cérithial à peine formé et à ornementatiou granuleuse : une variété du type recoit le nom Piettei, à la place de regulare T. et Piette, déjàemployé par Melleville ; toutefois cette correction est pos- térieure à celle que l'auteur lui-même a faite dans le numéro d'avril 1902 de cette Fievue, sous le nom €. subrequlare. I y a lieu de signa- ler ensuite : Exelissa infraliasica n. sp., le premier représentant de ce Genre, Promathidia terebralis n. sp., plusieurs espèces du G. tria- sique Cœlostylina Kittl, le classement dans le S.-G. Zygopleura de Chemnitzia subnodosa d'Orb., Ampullospira infraliasica n. sp., et deux Pseudomelania nouveaux, deux Eucyclus, deux Ataphrus avec un nouveau S.-G. ÆEmdianaufax (type : Æ. planicallosum n. sp.), caractérisé par la disparition du sillon basal d'Ataphrus ; ensuite un nouveau G. du même groupe, d'abord dénommé Chartronia, et dont le nom a été changé en Chartronella par moi-même, dans Île numéro d'oct. 1902 de cette Revue ; le type est C. digoniata n. sp., l’auteur indique qu'on peut probablement classer dans le même Genre Trochus dimidiatus Sow., du Bajocien d'Angleterre. (4) Paris, 1902. — Broch.-in-8& de 40 p. avec 2 PI. phot. d’après nature et 8 croquis dans le texte. Extr. de Bull. Soc. géol. Fr., 4° Sér., T. IN, p. 163, PI. IILet IV. — 30 — Die Fauna des Lias und Dogger in Franken und der Ober- pfalz. von Hernn Max Schlosser /1).— Après avoir donné la liste complète de la faune des cinq niveaux du Lias (« Jura noir » 24+ à : :) de la Franconie et de la Bavière rhénane, l'auteur décrit quel- ques espèces nouvelles : Actæon ? cinuliæformis qui n’est peut-être qu'un Ovactæonina très gonflé, si l'on en juge par son ornementa- tion spirale ; Cerithinella supraliasica, fragment peu déterminable ; Cerithiella dubiosa, très douteux en effet ; Eustylus liasicus ressem- blant à E: milituris du Trias ; Scalaria ingenua qui appartient pro- bablement au G. Eucycloscala ; Scalaria decorata ne peut conser- ver ce nom, déjà appliqué à une espèce crétacique par d’Orbigny (Melania decorata Rœmer) ; je propose Sc ? Schlosseri, nobis. M. Schlosser procède ensuite de même pour les six niveaux du « Jura brun », qui représentent le Bajocien. Quant à la liste don- nant la correspondance présumée entre les espèees du Lias et celles du Trias de St-Cassian, elle ne prouve qu'une chose, c’est qu'il y a une grande similitude entre les formes — ou du moins en- tre certaines formes — des deux terrains ; mais la similitude com- plète des espèces n'est rien moins que démontrée, et M. Schlosser n'a visé que ies Genres dans ce tableau. La liste alphabétique qui termine ce Mémoire, et qui donne la synonymie des espèces de Münster et de Goldfuss, ainsi que les noms des Genres dans lesquels elles ont été transportées, est d’une grande utilité pour les recher- ches paléontologiques. Die geologisch-calneotechnischen Verhältnisse von Trenc- sin-Tepliez. I. von J. Knett (2). — Bien que cette brochure soit plutôt stratigraphique que patéontologique, nous coyons utile de signaler un petit bec de Céphalopode, ou :Rhynchoteuthis dans les Argiles du Lias, à l'Est de Djedovec (Bohême). Ein Aufschluss der Sowerbyi-Schichten im Basler Tafeljura; von K. Strübin (3). — De même que le Mémoire précédent, cette Note nese rattache à nos analyses paléontologiques que par la des- cription de deux variétés déjà connues de Sonninia Sowerbyi (S. trigonata et rudis Quenst.), qui caractérisent le banc n° 29, à Buchhalden, près Bâle. (4) Berlin, 1901. — Zeilsch. Deutsch. Geol. Ges., LUI, 4, pp. 513-569, PI. XV phot. d’après des dessins. (2) Trencsin, 1902. — Jahrb. Trencs. Naturwiss. Ver., Bd. XXII-XXIV, 44 p. avec 1 Carte et 1 PI. (3) Bâlo, 4900. — Extr. de Eclogæ Geol. Helvetiæ, Vol. VI, n° 4, pp. 332-349, PI. IV (fig. au trait). — 31 — Ueber originalien der geologischen Sammlungen der Basler- Naturhistovischen Museums. von Ed. Greppin (1). — Cette liste des 1768 échantillons de fossiles jurassiques, formant la collection du Musée géologique de Bâle, est rangée chronologiquement, en conformité, par conséquent, avec l'apparition des Mémoires de MM. de Loriol, Koby et Greppin, dont ils représentent les princi- paux types. Ce mode de rangement demanderait, comme contre- partie, une table alphabétique par noms d'espèce, pour faciliter les recherches. On Ctenostreon Burekhardti, n.sp., from the middle Oolites of Switzerland, by R. Bullen Newton (2). — Huit exemplaires de ce nouveau Pélécypode, provenant de la « Zone à Macrocephalites macrocephalus » de Tschapperli en Suisse, ont élé envoyés au « Bri- tish Museum » par M. le Doct. Burckhardt. On sait que le G. Cte- nostreon a été établi, en 1868, par Eichwald pour C. distans Eichw. et pour Lima proboscidea Sow., et que ses représentants s'étendent du Lias à la période oolitique, où il atteint son plus grand déve- loppement, et jusqu'au Crétacé. La nouvelle espèce décrite par M. Newton se distingue par le nombre de ses côtes, par ses longues épines périphériques qui mettent en évidence le caractère fistu- leux de ces côtes. Etudes paléontologiques sur les terrains du département de l'Yonne : II. Les Nérinéidés des terrains jurassiques. par M. A. Peron (3). — L'auteur rappelle que, quand j'ai entrepris la Revision des Nérinées jurassiques de France (Mém. pal. Soc. géol. de Fr. 1898), il n'a pu me communiquer tous les échantillons inté- ressants de la collection de feu Cotteau, qui n'était pas alors ran- gée comme elle l’est aujourd'hui. C’est pour combler cette lacune que M. Peron à publié l'Etude complémentaire dont il s’agit ici. Il commence par faire remarquer combien les Nérinéidés, qui vivaient dans des récifs agités, ont été puissamment renforcés pour résister aux chances de bris de leur test aliongé, par des contre- forts internes et résistants qui soutiennent les parois contre les efforts d'écrasement venant du milieu ambiant, ou par l'emboite- ment plus ou moins complet des tours de spire, ou enfin par l’é- paisseur de leur test quand il est dépourvu de plis internes et que (1) Bâle, sans date. — Extr. de Verh. d. Naturforsch. Ges., Bd. XV, Heît 1. (2) Londres, 1902. — Proc. malac. Soc., Vol. V, n° 3, p. 245, PI. V (photo- typée). (3) Auxerre, 1902. — Broch. in-8° de 35 p. avec 1 PI. lith. Extr. de Bull. Soc. Sc. hist. et nat. de l'Yonne. — 32 — l’axe est ombiliqué. A l'appui de cette thèse, M. Peron cite préci- sément l'habitat calme, dans les calcaires lithographiques du Séquanien, des Aptyxiella dépourvus de plis internes. En ce qui concerne les espèces, M. Peron croit devoir restituer à Sequania Lorioli le nom spécifique Cotteaui que je n’ai pu conser- ver, parce que Cerithium Cotteaui faisait double emploi ; je sais que la question est discutable, attendu qu'il existait déjà un Cerithium Lorioli, motif pour lequel je n'ai fait la correction spécifique qu'a- près le changement de nom de Genre ; mais cela prouverait unique- ment que j'ai eu tort de donner ce nom Lorioli, et cela n’infirme nullement le principe en vertu duquel il ne peut pas y avoir, même pendant une seconde, deux Cerithium Cotteaui ; toutefois, pour sortir de cette impasse, je crois qu'en effet, le plus simple est d'admettre définitivement Sequania Cotteaui, ainsi que le propose M. Péron, mais en attribuant à l'espèce la désignation, utilisée en pareil cas : [de Loriol] Peron, qui marque bien qu'il s’agit du faux Cerithium Cotteaui, et non pas du vrai €. Cotteaui qui estune espèce oligocénique. M. Péron rétablit ensuite N. Gaudryana que j'avais relégué en synonymie douteuse de N. (ragnebini, parce que j'avais été induit en erreur par le type informe existant dans la collection d'Orbigny, au Muséum ; il a, en effet, retrouvé, dans la collection Cotteau, des types en bon état, étiquetés Gaudryana par d'Orbigny lui-même, et il en donne deux bonnes figures, effectivement distinctes de N. Gagnebini par l'angle spiral et par l'ornementation. N. censorien- sis, verneuilana, vauriana, espèces brièvement décrites par Cotteau, sont ensuite définitivement figurées, puis NV. Callirhoe d'Orb., espèce du Prodrome qui n'avait pas été reprise jusqu'ici; N. præjollyana, espèce nouvelle bien distincte de N. Jollyana; enfin N. rayana Cotteau, dont je n'avais pas eu connaissance en 1898, se trouve rétabli comme je l'avais indiqué en 1885, dans la synonymie de Bactroptyxis axonensis d'Orb. (non Cossm. comme l'indique àtort M. Peron). En résumé, cette Note, avec l'esprit consciencieux et éclaire que son auteur apporte à tout ce qu'il fait, contient d'utiles rectifica- tions et des considérations nouvelles sur la structure d'animaux encore imparfaitement connus. Der Sandstein von Kieslingswalde in der Grafschatt Glatz und seine Fauna. von Herrn Fried. Sturm (1). — D'après la pré- (4) Berlin, 1901. — Jahrb. Kôn. preuss. Geol. Landesanstalt (1900), pp. 39-38, P]. 1I-XI phot. d'après des dessins. ? Re A face stratigraphique de ce Mémoire, les grès de Kieslingswalde (Saxe), appartiennent vraisemblablement au Turonien inférieur, et les argiles au Turonien supérieur. Indépendamment de quelques Céphalopodes (Placenticeras Orbi- gnyanum Gein., Peroniceras subtricarinatum d'Orb., Hamites trino- dosus), la partie paléontologique contient des Gastropodes qui brillent par l'absence de leur test, de sorte que la détermination en est généralement douteuse ; Actæonella Beyrichi Drescher, n’appar- tient pas certainement pas au G. Actæonella, à cause des saillies tuberculeuses qui couronnent sa spire. Les Pélécypodes à char- nièrereconstituéesont plus déterminables: Cucullæa subglabra d'Orb. et C. Deichmülleri n. sp., Trigonia glaciana très voisin de T. aliformis Sow., Eriphyla lenticularis Goldf., valve munie de sa charnière intacte, Cardium Ottonis Gein., qui paraît appartenir à la Section Plagiocardium, Venus sudetica n. sp., dont la contre-empreinte reproduit la charnière, Ceromya isocardioides, Goniomya Gallischi, G. Vogti, Panopæa claviformis et anatinoides, nouvelles espèces inté- ressantes ; cinq espèces d’Inoceramus, dont quatre européennes, contribuent à fixer les niveaux des gisements, mais la cinquième {Lundabundus Meek et Hayden)serait une forme américaine d’après M. Sturm, et dans l’état de conservation où se trouve l'exemplaire figuré, il semble que ce soit plutôt une valve usée d’Z. lobatus Munst. Comme Brachiopodes, l’auteur ne cite et figure que Rhyn- chonella compressa Lamk., espèce caractéristique de l'étage Céno- manien. J'ai omis d'indiquer dans la Revue des Gastropodes, que l’auteur fait entrer Euchrysalis gigantea Stol. dans le Genre Pseudomelania, où cette espèce ne pourrait prendre, ce nom préemployé; mais il n'y a pas lieu de corriger le double emploi, attendu que la coquille dont il s'agit appartient évidemment au Genre Trajanella, créé par M. Munier-Chalmas pour Eulima amphora d’Orb. Sur ie Genre Chondrodonta, Stanton. par M. H. Douvillé (2).— Nous avons simplement signalé ce nouveau Genre crétacique, dans le recensement qui termine le numéro d'octobre 1902 de la Revue {p. 159). Or, M. Douvillé a pu pratiquer dans la valve d’Ostrea Joannæ, du Cénomanien du Portugal, des coupes qui font ressortir l'existence des deux banquettes caractéristiques entre lesquelles venait se placer le ligament de ce Genre singulier ; d'autre part, en (2) Paris, 4902. — Bull. Soc. géol. Fr., 4° Sér., T. II, pp. 314-318, PI. XI. 3 OL —— ï étudiant l’aréa elle-même, M. Douvillé a constaté que toute la partie comprise entre le sommet de la valve et la languette chon- drophore, est occupée par une impression du muscle antérieur, comparable à celle qui existe à l’apex de Pinna, tandis que le muscle postérieur est tout contre l'impression palléale, ainsi qu'il résulte de l'examen des échantillons d’une autre espèce (C. Desori) provenant du Cénomanien d'Angoulême. Aïnsi Chondrodonta est un nouveau type de Dimyaire fixé, dont un muscle est situé au voisi- page de la surface de fixation. Recueil d'Etudes paléontologiques sur la faune erétaciqne du Portugal, Vol. EL — 3° série: Mollusques du Sénonien à faciès fluvio-marin. — 4° série : Espèces diverses. par M. P. Choffat (1). — Le Mémoire de notre savant confrère de Lisbonne termine les séries de publications paléontologiques sur la faune crétacique du Portugal, et se divise en deux parties. Dans la première, d'ailleurs fort courte, l’auteur rappelle les divisions stratigraphiques du Sénonien portugais, telles qu'il les a établies dans un Mémoire antérieur : la faune fluvio-marine dont il s'agit occupe une position médiane entre les grès campaniens de Ceadouro et des graviers sans fossiles, sauf la base qui contient des lits à végétaux ; cette faune paraît tout à fait spéciale, sauf Glau- conia Kefersteini Munst., Anomia intercostata et A. Coquandi Zittel, Ostrea Goldfussi Holz. et Pycnodonta vesicularis Lamk. Les autres formes sont nouvelles et n'ont qu'une analogie plus ou moins con- testable avec des fossiles garumniens déjà décrits. La seconde "partie contient la description de fossiles nouveaux ou peu connus, mais appartenant à tous les niveaux crétaciques : Actæonella Delgadoi et zouparriensis, Trochactæon crisminensis et Cossmanni, Opisthobranches nouveaux; Fusus Peroni, dont le canal est malheureusement brisé, Doliwm ? arnesense qui appartient évi- demment à un Genre nouveau, peut-être plutôt voisin des Opistho- branches, à cause de la rétrocurrence des accroissements vers la suture ; de nombreuses Nérinées appartenant aux Genres Ptyg- matis, Nerinella et Bactroptyris ; Natica fiquerensis Choffat, Ampullo- spira bulbiformis Sow. et A. subbulbiformis d'Orb., puis Tylostoma punctatum Sharpe, qui n’est évidemment pas du G. Natica; Purpu- rina Falloti, nouvelle espèce qui, de même que Chemnitzia aptiensis Landerer, de Tortosa (Espagne), paraît bien appartenir au G. en (4) Lisbonne, 1901-1902. — Vol. in-4° de 85 p. avec 16 PI. phot. d’après nature. Com. Serv. Géol. du Portugal. — 35 — question ; plusieurs Otostoma très intéressants, et Pileolus Heberti terminent les Gastropodes. Parmi les Pélécypodes, il y a lieu de signaler: un magnifique Fimbria Sharpei Choffat, du Turonien supérieur d’Alcantara ; de nombreux Rudistes, dont l’analyse incombe à notre collaborateur, M. Douvillé ; une série de Pectinidés appartenant à l'ancien groupe Vola, dénomination que conserve M. Choffat, pour ne pas boule- verser la nomenclature spécifique ; de longs développements sur les affinités de Chondrodonta Joannæ Choffat, et C. Munsoni G. Bæœhm: enfin Üstrea africana Lamk., et O. olisiponensis Sharpe. Les Planches qui accompagnent cet important Mémoire sont très soigneusement phototypées. TERRAINS CÉNOZOIQUES Liste der numinuiitischen Turritelliden Egyptens auf der geologischen Sammiung in Zürich. von K. Mayer-Eymar (1). — C’est une simple liste à l'appui de laquelle la planche, qui y est jointe, donne les figures de quelques-unes des espèces nouvelles, mais sans aucune synonymie discutée pour les espèces déjà con- nues, de sorte que cette liste n'a malheureusement pas de valeur critique au point de vue paléontologique. Ainsi, par exemple, T. ançulatä Sow. est indiqué comme ayant pour synonymes : Ÿ. gradata Menke, T. avita Locard, T. pharaonica Cossm., T. transitoria M. E ; mélange complet depuis l'Eocène jus- qu’à l’Aquitanien ! T. Boghosi Cossim., est réuni à T. assimilis Sow., sans la moindre explication ; Ÿ. Desmaresti Bast. figure aussi dans la même liste; Mesalia obruta Locard est rétabli à la place de M. Locardi que j'avais séparé, et pour cause! Aïlleurs, M. Mayer- Eymar cite des espèces nouvelles qui paraissent identiques à celles déjà connues ; c’est le comble de la confusion. L'une d’elles (T. er. cavata) doit même changer de nom, et dans une lettre, l’auteur nous écrit qu'il substitue le nom exclusa, pour ne pas faire double emploi a vec l'espèce de Sowerby. Catalogue illustré des coquilles fossiles de l’Eocène des envi- rons de Paris : Appendice n° 3, par M. M. Cossmann (2). — Bien (4) Zürich, 1902. — Vierteljahrschrift der Naturforsch. Gesells., T. XLVII 8 p. 1 PI. phot. (2) Bruxelles, 1902. — Vol. in-8° de 105 p. avec 6 PI. phot. d'après nat. Ann. Soc. roy. mal. Belg., T. XXVI, PI. II-VII. (Edition in-#° tirée à part à 20 exempl. numérotés). Dr Res que cet Appendice contienne la description d'un certain nombre de formes nouvelles du Bassin de Paris, il a surtout de l'impor- tance, d'une part à cause du remaniement de beaucoup de Genres ou Sous-Genres de Pélécypodes et de Gastropodes, d'autre part à cause de la revision de Pleurotomidæ, précédemment entreprise par M. de Boury, et que l’auteur du Catalogue s’est cru obligé de remettre complètement au point. En égard au cadre nécessairement restreint de cette analyse très sommaire, nous nous bornerons ici à signaler les traits les plus saillants de ce volumineux Travail. Soletellina appendiculata Desh., qui n'est pas un vrai Soletellina, doit être classé dans une nouvelle Section de Psammobia ; M. Coss- mann nomme cette Section Maeropsasmmus au lieu de Psam- moica Dall (1900), dénomination préemployée. Isocardia eocænica de Rainc. est classé dans le G. Cytherocardia Sacco (1900). Dans les Lucinidæ, outre les modifications de classement de M. Dal}, dont il a déjà été question dans cette Revue (1901), l'auteur propose une nouvelle Section de Phacoides: @Gwadilueina, dont le type est Lucina tabulata Desh., du Bartonien. Un nouveau G. €remi- margo est établi par une petite coquille astartoïde (C. inæquicre- nata Cossm.), dont les bords sont garnis de crénelures augmen- - tant de grosseur et changeant d'inclinaison, à mesure qu’elles se rapprochent du crochet. M. Dall m'a signalé une disposition ana- logue dans le G. Transennella Conr. (1865), qui, par ses autres caractères, est un Meretrir évident. Avant de terminer ce qui est relatif aux Pélécypodes, il est intéressant de signaler la découverte d’une nouvelle espèce de Dimya (D. Bonneti) dans le Calcaire gros- sier supérieur ; on sait que ce Genre n’était, jusqu'à présent, repré- senté que par l'espèce type (D. Deshayesi Rouault) de l'Eocène des environs de Pau. Le nouveau G. Houdasia (type: À. splendens n. sp.), du Cal- caire grossier, participe à la fois de Tinostoma et de Dillwynnella ; c'est malheureusement un échantillon unique. Une forme intéres- sante et nouvelle des Lignites, Scala (Gyroscala) Tunioti, est décrite du gisement récemment découvert à Pourcy, dans les environs de Reims, par feu M. Tuniot; on y trouve également Stalioia Tuniotin. sp., qui appartient probablement à un groupe nouveau, à créer dans la Famille Emmericiidæ. L'auteur donne ensuite une diagnose du G. Benoistia, qu’il a adventivement proposé, en 1899, dans une étude sur le Bathonien de l'Indre, et qui comprend les coquilles tertiaires inexactement dénommées Brachytrema (type: Cerithium muricoides Lamk.). À ce propos, il est utile de faire remarquer que, ch Petra dans la classification des Cerithidæ, la Section Vulgocerithium Cossm. (1895), adoptée par M. Sacco pour Cer. vulgatum, doit désormais prendre le nom plus ancien #herieiuo Rocheb.; cette dénomination avait passé inaperçue jusqu'ici et n'avait pas encore été repérée, parce qu'elle a été publiée dans un Recueil que peu de personnes reçoivent. Les Genres de Gastropodes qui suivent sont classés à nouveau d’après les récentes livraisons des Essais de Paléoc. comp., dont l'analyse a déjà été donnée dans la Revue, de sorte que nous croyons inutile d'y revenir ici. En ce qui concerne la Famille Pleurotomidæ qui occupe plus de 40 pages dans ce volume, on peut la résumer en disant que la petite Monographie de M. de Boury, intitulée «Revision des Pleurotomes du Bassin de Paris», et déjà analysée, en 1899, dans cette Revue, en fait l'objet principal : l’auteur de l'Appendice n° III, adoptant cel- les des rectifications de M. de Boury qui paraissent fondées et qui reposent sur une meilleure interprétation des types de Deshayes, s’est vu dans l'obligation de rejeter beaucoup de nouveaux noms spécifiques, attribués à des échantillons très imparfaits ou à peine dignes d’être considérés eomme de simples variétés d'espèces déjà connues ; d’autres dénominations tombant en synonymie, pour cause de double emploi, ou par défaut de comparaison avec les espèces d’Edwards, ont également été supprimées. Cet Appendice se termine par la description de quelques nou- veaux Helicidæ, d'un fort intéressant Nautilus de l'étage Thanétien (N. Staadti), et d'un nouveau Cistella du Calcaire grossier (C. Thioti). Mais déjà, l’auteur fait entrevoir l'apparition d'un autre Appen- dice qui aura un caractère plutôt stratigraphique. Fossil Polyplacophora from Eocene Beds of Muddy Creek, with definitions of nine new Species. and notes on others, by Edwin Ashby and W. ©. Torr (1). — Les éléments de ce Travail avaient été réunis par le regretté professeur Tate et par M. Den- paut, de Victoria : il n’y a pas moins de 32 valves de Chitonidæ, ap- partenant à 17 ou 18 espèces et à plusieurs Genres différents : Lorica, Loricella. Plaxiphora, Acanthochites (Notoplax), Lepidopleurus, Ischnochiton; les auteurs de cette Note n'ont malheureusement figuré qu'une faible partie de ces matériaux, dont queiques-uns paraissentalteindre une taille que nous ne sommes pas habitués à trouver chez nos Polyplaxiphores fossiles, en Europe. (4) Adélaïde, 1902. — Trans. and Proc. of Roy. Soc. of South-Austr., Vol. XXV, Part. Il, pp. 136-144, PI. IV. Cardite nouvelle des environs de Pierrefitte près Etampes. Note de M. le Prof. Stanislas Meunier (1). — L'auteur qui a décou- vert, en 1878, le gisement oligocénique de Pierrefitte, près Etampes, a été récemment mis en possession d’une valve de Cardita (plus exactement Venericardia) qui se distingue de V.'omaliana Nyst, et qu'il nomme V. Chaylai. Cette valve mesure 2 mill. sur 11 mill. de largeur, et a 18 côtes rayonnantes : elle n’a pas été figurée, et l’on ne peut guère se prononcer sur elle dans ces conditions. Nouvelie liste des Péléeypodes et Brachiopodes fossiles du Miocène moyen du Nord-Ouest de la France, par G. Dollfus et Ph. Dautzenberg (2). — Cette liste des espèces helvétiennes de la Touraine et du Poitou n'est, en quelque sorte, que le prodrome du Mémoire plus complet que préparent ces deux auteurs. Nous y re- levons entr’autres une correction de désinence que nous ne croyons pas admissible : Corbulomya turonensis Cossm., a été nommée, en 1886, pour signifier exactement que l’espèce vient de Touraine (ensis est une désinence de localité) ; en le remplaçant par C. turonica, MM. Doilfus et Dautzenberg me paraissent commettre une erreur qui conduirait à une confusion grave, attendu que la désinence ica a toujours été réservée aux indications stratigraphiques, et que dans le cas actuel, elle signifierait que cette coquille vient du Tu- ronien, ce qui est tout à fait inexact; ce n'est pas une raison parce que M. Mayer a écrit à tort Mactra turonica, pour rectifier les autres espèces, contrairement à l'intention desauteurs qui les ont propo- sées; en tous cas, c'est plutôt ce dernier nom qu'il aurait fallu remplacer par Mactra turonensis. Nous remarquons le changement de nom de Meretrir pseudopede- montana (sept syllabes!) pour Cytherea'affjinis Duj.(— pedemontana Ag.et Hœus.), de même, Mytilus Tvolasi à la place de M. aquitanicus Ivolas et P. (non Mayer). La lecture de cette liste nous amène à souhaiter l’apparition prochaine de la grande Monographie, accom- pagnée de Planches, que préparent ces deux auteurs. Reports of the Princeton University Expeditions to Patagonia. — Vol. IV. Palæontology — Part. Il: Tertiary Invertebrates,. by A.-E. Ortmann (3). — La première partie dela Paléontologie de cette splendide publication a déjà été analysée dans la Revue (1902, p. (1) Paris, 1902. — Bull. Mus. Hist. natur., n° 4. (2) Paris, 1901. — Journ. Conchyl., Vol. XEIX, p. 229. (3) Princeton, 1902. — J. Pierpont Morgan publication fund, 287 p., 28 PI., Stuttgart. ad 119 et 133); cette seconde partie, qui est l'œuvre de M. Ortmann et qui résume les observations stratigraphiques, faites sur place par M. Hatcher, a une très grande importance, attendu qu'elle permet de tirer des conclusions définitives sur l’âge très controversé des couches patagoniennes dont la base était attribuée par M. Ame- ghino à la formation crétacique. Avant d’arriver à ces conclusions, nous allons d’abord analyser brièvement la partie paléontologique de ce volume, relative aux Mollusques: on trouvera ci-après dans le compte rendu de notre collaborateur, M. Lambert, ce qui est relatif aux Echinides. Déjà, dans des Notes préliminaires que nous avons précédemment ana- lysées (V. Revue, 1900, p. 18 et 73, 1901, p. 151), M. Ortmann a pu- blié plusieurs rectifications de Nomenclature et énuméré un cer- tain nombre d'espèces nouvelles, auxquelles la présente Etude va donner une consécration définitive ; mais cela nous dispensera d'y revenir. En ce qui concerne les Pélécypodes, l’auteur classe dans le G. Malletia l'espèce Nucula ornata Sow.; il réunit avec Cucullæa alta, C. multicostata et C. Dalli; il place Arca Darwini dans le S.-G. Cucullaria qui ne doit pas être rattaché à Cucullæa comme il le croît, à cause de l'absence de lame myophore. A l'exemple de M. Dall, il adopte Glycymeris pour Pectuneulus et reprend Panopæa à la place de Glycymeris : on sait que la question ne paraît pas encore défitive- ment tranchée. Ce sont surtout les Üstrea qui donnent lieu à une étude appro- fondie à cause de la confusion que Philippi avait faite entre O. ingens Zittel et O. patagonica d'Orb., M. Ortmann, qui avait déjà signalé la séparation à faire dans une Note préventive, publiée il y à 4 ans, ne consacre pas moins de douze pages de son Mémoire à ces deux espèces. Plus loin, l'auteur admet Pecten proximus Ther. à la place de P. centralis Iher. (non Sow.); toutefois, si cette espèce est bien un Pecten Ss. Ss., quelques-unes des suivantes sont des Chlamys. Lucina neylecta nov. sp. ne peut conserver cette dénomination, de- puis longtemps appliquée par Basterot à une espèce du Bordelais: je propose donc, pour l'espèce patagonienne, L. Theringi. En ce qui concerne Amathusia angulata Phil., l’auteur a probablement perdu de vue que ce nom de Genre préemployé a été changé par moi en Lahillia (Revue, 1899, p. 134). La détermination des Venus reste à l'état de probabilité seulement, en l'absence de charnières et de sinus, et il en est de même de la plupart des Meretrix, tandis qu’au contraire les Dosinia sont bien caractérisés. 7 5 Je suis encore obligé de faire quelques rectifications de noms spécifiques pour les coquilles suivantes: Panopæa Ortmanni pour P. regularis Ortm. (non d'Orb.1844); Dentalium subgiganteum d’Orb., déjà corrigé dans le Prodrome, à la place de D. giganteum Sow. {non Phill); Gibbula Chilensis d'Orb. (Trochus) pour T. lævis Sow. (non Schloth.); Odontostomia synarthrota Cossm., à maintenir comme synonyme remplaçant 0. suturalis {her., préemployé (in Edwards collection), et publié sous ce nom dès 1891, par M. B. Newton; Natica subsolida d'Orb. (in Prod.) à subtituer à la dénomi- nation postérieure N. Darwini Hutton, si cette espèce est bien réel- lement synonyme de AN. solida Sow. (non Blainv.); Chrysodomus Ortmanni Cossm. à rétablir au lieu de C. cancellatus Ortm. (non Fusus Sow.), attendu que cette correction est antérieure au change- ment de Genre; Voluta Hatcheri à la place de V. d’Orbignyana Phil., à cause de l'existence antérieure d'une espèce crétacique du même nom, et bien que cette dernière ait été récemment classée dans le G. Volutilithes : Pleurotoma Iheringi pour remplacer 2. uni- fascialis Iher. (non Desh.). En ce qui concerne la classification générique de cette faune, M. Ortmann n’a évidemment pas eu connaissance des quatre li- vraisons déjà parue de nos « Essais de Paléoconchologie », dans lesquelles la revision des Familles comprises entre Fusus et Actæon a été déjà faite, et qui contiennent précisément la citation de plu- sieurs espèces patagoniennes; aussi les Genres y sont pris dans un sens un peu large et, par conséquent, un peu suranné. L’iconographie de ce Mémoire, faite à Francfort, en Europe, ne laisse rien à désirer; vu l’état de conservation de beaucoup d’é- chantillons, la lithographie, rehaussée de blanc sur fond gris, donne évidemment des résultats supérieurs à ceux que l'on aurait pu obtenir à l’aide de la phototypie, sans retouches. Il nous reste à donner notre avis sur les conclusions stratigra- phiques, presque en arbitre choisi par MM. Ortmann et von Ihering, qui nous ont, l’un et l’autre, précédemment écrit pour les départager. M. von lhering, se fondant sur l'autorité de M. Ameghino et sur les conclusions de ce dernier relative à la faune des Vertébrés, admet que la base de ces couches est crétacique, et que la partie supérieure représente l'Eocène ou l'Oligocène; M. Ortmann, après une mûre comparaison des échantillons rapportés par M. Hatcher de cette expédition, soutient qu'il n’y a pas de subdivision à éta- blir entre le Patagonien et le Supra-patagonien, et que cet ensem- ble est contemporain du Miocène inférieur. LT ae Je n'ai eu entre les mains, pour ma petite Note sur la faune Santa-cruzienne, qu'un faible nombre d'espèces de petite taille, que m'avait communiquées M.von Ihering; déjà cependant, autant qu'on peut le faire quand on n'a pas étudié les gisements sur place, j'avais conclu que ces coquilles étaient certainement plus récentes que l'Eocène. L'examen de la faune beaucoup plus complète, décrite dans le Mémoire de M. Ortmann, avec de grands Pecten, des Dosinia, des Ostrea du groupe d'O. crassissima, me confirme dans l'opinion que la faune patagonienne confine plutôt au Miocène qu'à l'Oligocène ; toutefois, il me parait très probable qu'il y a plusieurs niveaux suc- cessifs dans l'ensemble de ces couches, mais pour l’affirmer, il fau- drait faire sur place une étude plus détaillée des conditions strati- graphiques dans lesquelles ces fossiles sont recueillis, surtout pour bien vérifier que les Vertébrés terrestres si étranges de M. Ame- ghino, et les Mollusques marins,* certainement postéocéniques, sont bien exactement des mêmes niveaux, — ce dont je doute fort. I. Brachiopodi dei Terreni terziarii del Piemonte e della Liguria. desc. dal Dott. F. Saceo (1). — Ce fascicule termine la grande Monographie commencée par Bellardi, et comprend l’his- toire des Brachiopodes de la même région, d’après la classification de M. (Ehlert dans le Manuel de Fischer, amendée ensuite dans l'Introduction à l'étude des Brachiopodes, par Hall et Clarke (1892-94). Autour des espèces typiques et bien connues, l’auteur à groupé un certain nombre de variétés ou de mutations dont l’énu- mération sort du cadre de notre analyse : nous faisons seulement remarquer le classement de Crania abnormis Defr., dans ie Sous- Genre Ancistrocrania Dall (1877), dont le type est C. parisiensis ; en outre, il n'y a pas de véritables Rhynchonella dans le Tertiaire su- périeur, mais seulement des Hemithyris ancêtres de l'espèce ac- tuelle et typique (A. psittacea Ch.). Dans les Terebratulidæ, le 1ype du Sous-Genre Liothyrina OEhl. (1887) est précisément T. vivtrea Born., espèce vivante dont on ne retrouve que des variétés dans le Tertiaire supérieur, à côté de L. miocænica Mich. De même, en ce qui concerne le G. Thecidea, représenté par le type de Lacazella Munier-Ch. (1880), c'est-à-dire par Th. mediterranea Risso. Monographie des Pectinidés néogènes de l’Europe et des ré- gions voisines. Première partie : Genre Pecten, par MM. Ch. De- (1) Turin, 1902.— Vol. in-4° de 39 p. avec 6 PI. photot. d’après nat., contenant 395 fig. PONTS, — péret et F. Roman (!). — Les nombreux et riches matériaux com- muniqués aux auteurs de cette importante Monographie, leur ont permis d'étudier les réprésentants de la Famille en question dans les formations des deux Bassins atlantique et méditerranéen, en y comprenant l'extension asiatique de ce dernier. MM. Depéret et Roman n'ont admis que quatre Genres, en éliminant impitoyable- ment toutes les subdivisions récentes multipliées à l’excès, il est vrai, mais dont la nécessité se fait cependant sentir quand on ne se borne plus au Tertiaire supérieur, et quand on recherche la filiation phylogénétique de ces formes jusque dans les terrains mésozoïques. Ces quatre divisions, que je considère plutôt comme des Sous-Familles, sont : Pecren Belon (1553), comprenant les formes janiroïdes dont le type est P. jacobæus L.; il a pour synonymes Vola Klein et Janira Schum. FLABELLIPECTEN Sacco (1897), qui diffère du précédent par la valve gauche, toujours plus ou moins convexe, et par ses côtes lisses et déprimées. AmussiuM Rhumphius (1711), Klein (1752), dont le type est P. cristatus Br. et qui s'applique aux Pecten lisses. Carauys Bolten (1798), dont le type est P.varius, et qui compren- drait toutes les autres formes à sinus byssal, même les Hinnites fixés. La conséquence immédiate de cette classification simpliste est que MM. Depéret et Roman sont amenés à diviser le premier de ces Genres en six groupes d'espèces; alors, pourquoi supprimer les Sous-Genres ? Et que sera-ce dans les trois autres Genres, encore plus complexes ? Cette petite critique étant faite au point de vue du plan de cet ouvrage, noùs tenons à rendre pleine justice au soin avec lequel les espèces ont été déterminées, comparées et analysées, avec d'u- tiles diagrammes dans le texte, indépendamment des excellentes phototypies que contiennent les Planches. Pecten Sequenzai est un nom nouveau donné à Janira pumila Seg., qui ne pouvait conserver ce nom préemployé pour une espèce bajocienne ; mais si c'est réel- lement le même que P. Labuæ Mayer (1876), ce dernier nom doit être préféré. Pecten pseudo-Beudanti est une espèce nouvelle, de Perse et d'Egypte ; P. hornensis remplace P. Rollei Hærn, nom préemployé (1) Paris, 1902. — Mém. Soc. géol. Fr.,T. X, fase. 1, 73 p. in-4°, 8 PI. phot. d’après nat. ANS CE pour une espèce du Lias. et P. Pharaoni est appliqué à P. conjur Fuchs (non Sow.); P. corsicanus est proposé pour la forme de Corse à laquelle M. Locard avait attribué la dénomination benedic- tus ; P, lychnulus Font. est réuni à P. Josslingi Smith, du Portu- gal. Le Mémoire se termine par des considérations générales sur la distribution stratigraphique et géographique du G. Pecten : ce Genre dérive évidemment des formes crétaciques qui ont reçu le nom Vola ou Janira et dont la charnière est dentée, de sorte qu'il est bien évident que ce n'est pas le même Genre, ce qui est en contradiction avec l’assertion émise à la page 9 du même Mémoire. Plus loin, les auteurs font une remarque intéressante : les types atlantiques ont, en général, une valve droite moins profonde, un sommet moins recourbé que les espèces méditerranéennes ; peut- être faut-il attribuer cet aplatissement à l'existence des marées ? Enfin le Miocène de Perse et d'Arménie est intéressant, en ce sens que les espèces qu’il renferme sont assez différentes de celles des autres régions. Die pannonische Fauna von Budapest. von Em. Lôrenthey (1). — Cet important Mémoire, relatif à l'étage Pontien (Couches à Congéries), est divisé en deux parties: niveau inférieur, dont le principal contingent est fourni par le gisement de Tinnya, et niveau supérieur correspondant exclusivement aux gisements de Rakos et de Kobanya, à Budapest. Le plus grand nombre des espèces a déjà été précédemment décrit dans les travaux antérieurs de Brusina, d’Andrussow, et de l’auteur lui-même ; mais il y a néanmoins encore beaucoup de for- mes nouvelles et intéressantes, caractérisant les gisements en ques- tion. Les Congeria sont divisés en quatre groupes : mytiliformes, trian- gulaires, modioliformes et subglobuleuses; puis on remarque une nouvelle espèce d'Unio (U. Vasarhelyi) voisine d’'Unio Bielzi. Les Limnocardium sont presque tous nouveaux, aussi bien dans le groupe typique que dans le S.-G. Pontalmyra. Parmi ces Gastropodes, outre Papyrotheca mirabilis Brus., l'au- teur décrit une nouvelle espèce (P. gracilis) plus succinéiforme que le type du Genre de Brusina. Les Orygoceras appartiennent tous à des espèces déjà connues. Dans le G. Melania, M. Lôrenthey identi- (1) Stuttgart, 1902. — Vol. in-4° de 160 p. avec 13 PI. lith. Extr. de Palæon- tographica, XLVIII Bd., p. 137, PI. IX. ANR fie avec le S.-G. Melanoides H. et A. Adams, le G. Tinneya Hantken (type: M. Vasarhelyi, 1887), en se fondant sur les variations de l'ouverture de cette forme et de Melania Escheri, avec un sinus et une varice labrale dont il donne d’intéressants diagrammes dans le texte. | Après de nombreux Melanopsis, dont plusieurs sont nouveaux, l'auteur entreprend la difficile Famille Hydrobiidæ, avec le S.-G. connu Caspia Dyb., et un nouveau S.-G. Pannona (type : A. mi- nima Lür.), puis les G. Baglivia Brus., Micromelania Brus., Prosos- thenia Neum., et un seul représentant des vrais Bithinia (G.Gurinaci Brus.). La seconde partie est beaucoup plus courte, parce que les gise- ments supérieurs sont moins riches, et beaucoup d’espèces sont in- déterminées. En résumé, le Mémoire de M. Lürenthey, accompagné de Planches admirablement dessinées, sauf une seule constituant un essai de phototypie, apporte un appoint très sérieux à l'histoire des faunes fluviatiles ou marécageuses de la Hongrie. Det intergiaciale Nematurella Ler ved Gudbjerg paa Fyn. af Y. Madsen og V. Nordmann (1). —11 s'agit d'une petite poche fossi- lifère subordonnée à une morraine, à Gudbjerg à 11 kilomètres au N.-0. de Svendborg. M. Normaun décrit et figure, comme prove- nant de ce pelit gisement, non seulement Pisidium amnicum, mais encore un Hydrobiidæ nouveau qu'il nomme Nematurella stenos- toma. Faunule malacologique des Sables quaternaires de l'étang de Capestang (Hérault). par M. Arn. Locard (2). — Les matériaux de cette Note proviennent des recherches stratigraphiques de M. Miquel sur le golfe quaternaire de Capestang ; les coquilles ma- rines de la faunule en question sont empâtées dans un sable ferru- gineux et associées à quelques coquilles d'eau douce, de sorte qu'on peut affirmer que le milieu était plutôt un peu saumâtre que franchement marin. La présence, dans ces formations, de Tapes Dianæ Req., espèce exclusivement connue dans les dépôts si- milaires de la Corse, jette un jour nouveau sur les corrélations stratigraphiques qui peuvent exister entre ces deux pays. Les seu- les espèces nouvelles à signaler sont: Cerithium Capestangi, qu'il (1) Copenhague, 1901. — Medd. fra Dansk geol. Foren., VIII, pp. 21-30, 6 fig, (2) Béziers, 1902. — Extr. Bull. Soc. Et. Sc. nat., XXII° vol., 1899, 16 p. in-8°. Nes ee eût été préférable de dénommer capestangensis, puisqu'elle n’est pas dédiée à M. Capestang ; Barleeia elongata Bucq. Dautz.. variété érigée en espèce ; Cardium parvulinum Loc., qui remplace C. par. vum Phil. (non da Costa). Malheureusement cette Note n'est pas accompagnée de figures, à l'appui des descriptions ou observa- tions. ECHINODERMES par M. J. LAMBERT. Hystrierinus Schwerdii Follm. eine neue Crinoidenart aus den oberen Coblentzschiehten. von Dr 0. Follmann (1). L'auteur donne dans ce Travail une description très complète de sa nou- velle espèce, et en discute la position générique dans la Famille des Hexacrinidæ. Le Genre adopté a été créé par Hinde en 1885, mais on le considère généralement comme un simple synonyme de Ar- thracantha Williams, 1883. Le docteur Follmann s'explique d'ail- leurs sur ce point, et indique les caractères qui distinguent son beau Crinoide de ses congénères américains. Fossiles devonianos de Santa Lucia. por M. Œhlert (2). — Ce Travail est la traduction espagnole, par M. Rafael Sanchez Lozano, du Mémoire de M. OŒEblert, dont il à déjà été rendu compte dans cette Revue, et je ne puis à ce sujet que renvoyer à mon précédent article ({r° année, 1897, p. 114). Faunule du Vésulien de la côte d’Andelarre (Haute-Saône). par P. Petitelere (3). — L'auteur signale dans cette Note quatre espèces d’Echinides, dont trois, spécifiquement déterminés, sont depuis longtemps connus dans le Vésulien. (4) Berlin, 1901. — In-8°, 11 p., 1 PI. Extr. Verhandl. d. Naturh. Vereins, Jahrg. LVL, p. 66. (2) Madrid, 1902. — In-8, Bol. de la Comision del Mapa geologica de Espana, T. VI, 2° Sér., p. 81, 28 p., 11 fig., 4 PI. sur les Echinodermes. (3) Rennes, 1902.— In-8°, 24 p. Extr. Feuille des jeunes Naturalistes, 11° Sér. 32° année, n° 378. LPAG - Rectification à la Carte Géologique (Feuille de Gray) par M. V. Maire (1). — Au cours de cette étude, l'auteur nous fait con- naître 12 espèces d'Echinides et 5 de Crinoïdes, pour la première fois signalés dans le Rauracien de Champlitte, et parmi, elles, des espèces sans doute nouvelles, comme Cidaris cf. flabellatus, Rhab- docidaris cf. Thurmanni, Millericrinus cf. Etalloni. Une espèce n’a- vait pas encore été signalée en France : Hemicidaris undulata ; elle se retrouve d’aiileurs dans l’Yonne, à Arcy-sur-Cure, où feu Mar- cel Bonneville l’avait recueillie. On à large slab of Uintacrinus from Kansas, by C. Beecher(2). — L'auteur donne dans cette Note des reproductions phototvpiques d'une bien curieuse et large plaque de la Craie du Niobrara (2» de longueur sur 1,38 de largeur) contenant un nombre extraordi- naire de UÜ. socialis dans diverses positions, au milieu d’une forêt de bras de ces curieux Crinoïdes. Note sur quelques Echinides du Dauphiné et autre régions, par L. Savin (3). — Mon savant Confrère a bien voulu me dédier ce travail consacré aux Echinides, et je suis heureux de pouvoir ici lui en témoigner publiquement ma reconnaissance. La Note de M. Savin comprend la description de 13 espèces, dont 7 sont nou- velles et deux établies, l’une par M. de Loriol et l’autre par moi; mais ces dernières n'avaient pas encore été figurées. Celle de M. de Loriol est Pyqurus Loryi du Valenginien, appartenant au type de P. rostratus, mais moins élevée, moins sinueuse en avant que F. Buchi Desor, du mème étage. Mon espèce est Toraster Ki- liani, aussi du Valenginien, voisin de 7. granosus d'Orbigny, mais plus renflé, avec ambulacre impair dépourvu de tubercules dans la zone interporifère. Les espèces nouvelles établies par M. Savin sont : Hemiaster Lamberti, du Santonien des Martigues, petite espèce à peine si- nueuse en avant et formant en quelque sorte passage des vrais He- miaster aux Bolbaster ; Heterosalenia Paquieri, de l’Aptien de la Drôme ; Cidaris Jeani, radiole épineux du Sénonien de l'Aude. Bihabdocidaris tevreyi et R. Petitclerci sont de très curieux radioles, (4) Gray, 1900. — In-8°, 7 p. Extr. Bull. Soc. Grayloise d'Emulation, année 1900, n° 3, p. 263. (2) In-8, 2 p., 2 PI. Extr. The American Journ. of Sc., Vol. IX, avril 1900, p. 267. (3) Grenoble, 1902. — In-8, 23 p., 4 PI. Extr. Bull. Soc. Slatist. de l'Isère, he Sér., T. VI. Sale” St découverts dans le Valenginien de l'Isère par M. le conseiller Ge- vrey. Les premiers sont voisins de ceux de À. Salvæ, espèce espa- gnole, également retrouvée à Malleval, mais en différant par les fortes épines de la base du radiole ; les seconds rappellent tout-à- fait R. crassissima, R. Deljadoi R. lacertosus, dont ils diffèrent par leur plus fine granulation. M. Savin expose très complètement mon opinion sur les caractères communs de ces radioles et les motifs qui l’ont cependant déterminé à opérer leur séparation en espèces distinctes. Il a bien voulu publier, en outre, dans son inté- ressante étude. deux espèces, dont je lui avais transmis les dia- onoses : Diplocidaris Gevreyi Lambert, aussi du Valenginien de Malleval, et un nouvel Oolopyqus à quatre pores génitaux, du Tu- ronien de l'Aude (0. Savini Lambert). Les Echinocorys de Tercis, par M. H. Arnaud (1). — Cette inté- ressante publication rend un véritable service à la Géologie et à l'Echinologie, en précisant les caractères de neuf espèces d’Echino- corys de la région pyrénéenne. Le Campanien en fournit deux, l’un depuis longtemps connu, E. orbis, mais l’autre nouveau, E. fonticola, grande espèce de la forme de Æ. gibbus, mais avec partie subpétaloïde de l'ambulacre beaucoup plus longue et avec pores nettement conjugués. Dans le Maëstrichtien, M. Arnaud signale Æ. elatodepressus Gra- teloup, qui serait bien une espèce particulière. Il en distingue trois variétés : var. depressus, var. elatus, et une nouvelle var. ferescu- tatus. On peut regretter que l’auteur n’ait pas cru devoir donner à ces Echinocorys des noms spécifiques, car l'assimilation proposée de l'E. elatodepressus Arnaud, à la forme successivement nommée par Grateloup, dans le texte Ananchytes conoidea var. elevatodepressa, et dans l'explication des planches var. elatodepressa, semble bien problématique. L'espèce de Grateloup était,en eflet,caractérisée par l'énorme hauteur de ses plaques ambulacraires, en sorte qu’elle ne serait même pas un Echinocorys, mais un type particulier de Ga- leola, tandis que lestrois variétés sont de vrais Echinocorys, dont les modifications dans la forme générale correspondent à d'autres dans la disposition des pores ambulacraires. Dans son Garumnien, M. Arnaud décrit, d'après Cotteau, un E. semiglobus, qui lui fournit quatre variétés : pyramidalis, depressa, hemisphærica et conica. La première, qu'il ne faut pas confondre (1) Bordeaux, 1902. — In-8°, 13 p., 1 tabl., 9 PI. Extr. Actes Soc. Linnéenne de: Bordeaux, T. LVII. x E avec E. pyramidatus Portlock, serait extrêmement voisine de mon E. belgicus; la deuxième et la troisième ne sont évidemment que des mutations de forme de Æ. semiglobus Cotteau. La quatrième pourrait bien être ce que j'ai appeléla var. stellaris de E. Cotteaui. En effet, comme le fait remarquer M. Arnaud, Ananchytes semiglo- bus Lamarck, simple synonyme de Galeola papillosa Klein, diffère de l’espèce pyrénéenne que Cotteau lui assimilait, et je donne à cet E. semiglobus Cotteau (non Lamarck) le nom Æ. Cotteaui. D'autres Echinocorys du Garumnien sont rapportés à E. sulcatus Goldfuss (Ananchytes), bien que l’auteur fasse observer que ces Echinocorys seraient en réalité distincts. Je donne aujourd'hui à cette espèce de la Craie de Galoppe (Belgique) et de Tercis, difié- rente du vrai E. sulcatus du Danien de la Baltique, le nom E. Du- ponti (Lambert : Monographie du G. Echinocorys ; sous presse). Sur un Micraster nouveau de la Craie de Maëstricht., par J. Lambert (1). — L'individu décrit et figuré est extrèmement voi- sin de M. Normanniæ Bucaille, n'en différant que par la présence de trois pores génitaux à l’apex. J'ai cependant pensé que l'on pouvait attribuer à un individu de cette espèce la citation, jadis faite par d’Orbigny, de M. Leskei dans la Craie de Ciply. Je rap- pelle l'histoire de ce dernier, et comment le M. breviporus des auteurs n’en est qu'un synonyme. En discutant la position généri- que de l’espèce nouvelle, j'ai été amené à revenir sur les Genres Brissopneustes, Cyclaster et Isopneustes, et cette discussion est ré- sumée dans un tableau des Genres de la tribu des Micrasterinæ. J'arrive en effet à ces conclusions : 1° Que le type de XL. brevi- porus Agassiz, non décrit ni figuré, est le jeune de M. decipiens Bayle. — 2° Que M. breviporus (auctorum), différent du précédent, est identique à M. Leskei Des Moulins. — 3° Que M. Leskei Hé- bert (non Des Moulins) n’est autre que Brissopneustes danicus Schlüter. Gli Echinidi Eoceniei del Monte Gargano. del Dott. G. Checchia (2). — Après quelques pages consacrées à la Géologie, ce très inté- ressant Mémoire contient la description de onze espèces d’Echinides et d’un Genre nouveau. L'espèce citée comme Echinocyamus subcau- datus est un vrai Fibularia, très différent du type du Genre de Van Phelsum. (1) Bruxelles, 1902.— In-8°, 8 p.,1 fig. et 1 PI. Extr. Bull. Soc. Belge de Géol. Paléont. et Hydrol.,T. XVI, p. 121. (2) Roma, 1902. — In-8°, 32 p., 2 PI. Extr. Bol. Soc. geol. Ital., Vol. XXI, fasc. 1, p. 50. 0 L'auteur figure trois Schizaster et notamment S. Séuderi, objet jusqu'ici de bien nombreuses confusions. On sait en effet qu'il y a deux types de cette espèce : l’un, de provenance inconnue, est la forme du moule en plâtre S. 6, figurée seulement en 1887 dans la Paléontologie française ; l’autre, des environs de Nice, décrit et figuré par Sismonda, très certainement différent, et que la disposi- tion bigéminée de son ambulacre impair éloigne de tous les Schizas- ter éocéniques connus. Quoi qu'il en soit, S. Studeri Checchia est une espèce à quatre pores génitaux, apex très excentrique en arrière et ambulacre antérieur long, étroit, canaliforme, unigéminé, cer- tainement différente de la forme à deux pores génitaux figurée par Dames et du type de Sismonda, mais paraissant correspondre très exactement au moule S. 6. La forme de Biarritz serait encore autre chose. S. Archiaci du Monte Gargano semble aussi différent du type de St-Palais par sa forme plus large et ses ambulacres plus courts. Quant à S. ambutacrum Checchia, il diffère du type oligo- cénique de Biarritz par son sillon moins profond à l’ambitus, sur- tout par ses ambulacres moins divergents, et il me parait se rappor- ter plutôt à S. lucidus Laube. — Ditremaster Masciæ est une espèce nouvelle que sa forme plus allongée distingue facilement de !. nur. brissopsis sypontinus, n. sp. très acuminé en arrière, déciive en avant, à pétales postérieurs largement confondus, paraît bien diffé- rent de ses congénères. — Enfin M. Checchia propose le nouveau Genre Bistefamaster pour une espèce à forme de Pericosmus, mais sans fasciole marginal et pourvue seulement de deux pores génitaux ; l'espèce reçoit le nom Ÿ. garganicus. La valeur du nou- veau Genre dépend en partie de celle du dernier caractère indi- qué. Si, comme le pense Al. Agassiz, c'est là un caractère pure- ment sexuel, D. garganicus ne différerait réellement d’un Pericos- mus femelle que par l'absence du fasciole marginal. Or, on sait combien les fascioles marginaux ou latéraux sont parfois difficiles à observer chez les espèces fossiles. La validité du nouveau Genre dépend done du nombre et de l’état de conservation des individus examinés par l’auteur. Intorno al lavoro del Dott. €. Airaghi sull echinofauna terziaria del Piemonte e della Liguria. del Dott. &. Checchia (1). — L'auteur examine dans cette Note les deux Genres nouveaux, Mariania et Rovasendia. Ses conclusions diffèrent peu des miennes (Voir Bievue critique de Paléozoologie, 6° année, n° 2, p. 91). Il ne (1} Bologna, 1902. — In-8°, 3 p. Extr. Boll. di Paleont. An. VII, fase. 7, p. 16. 4 Ra". ee pense pas qu'il existe des motifs suffisants pour séparer, soit Macropneustes Marmoræ Desor des Hypsopatagus, soit Spatangus chitonosus Sismonda des Spatangus. Rovasendia lui paraît aussi insuffisamment caractérisé. Osservazioni sul! apparecchio apicale di aleuni Echinidi. del Dott. G. Checchia (1). — M. Checchia examine successivement di- vers apex de Spatangoida et particulièrement ceux à deux ou trois pores génitaux; il indique que, chez son nouveau Genre Distefanas- ter, la génitale antérieure gauche ferait complètement défaut. Il adopte les vues de M. Munier-Chalmas sur l'importance générique de la disparition d’un ou deux pores génitaux, mais sans discuter la question, ni répondre aux observations d'Al. Agassiz, qui. faites sur des individus vivants, dépassent de beaucoup la portée de con- sidérations simplement théoriques. Que M. Checchia veuille bien me permettre de lui adresser une très légère critique. Si chaque auteur note à sa guise les diverses plaques de l’apex, on n’arrivera plus à s'entendre. Lovén, qui fut en Echinologie notre maître à tous, a très correctement noté les . plaques des Echinides, en prenant l’avant et l'arrière, la droite et la gauche par rapport à l’animal lui-même. La plupart des auteurs ont adopté cette notation. Si, par suite de considérations théori- ques, et en supposant chez tous les Echinodermes une homologie, qui est loin d’être démontrée, MM. Prouho et Cuenotontadopté une notation contraire, en plaçant l'oursin sens dessus dessous, la bou- che en l'air, du moins ces auteurs ont-ils désigné les plaques par des lettres, ce qui n’entraîne qu’une confusion relative. Mais M. Checchia emploie précisément les mêmes chiffres que Lovén, arbitrairement, sans tenir aucun compte des plans de symé- trie ou d’asymétrie des Echinides, ni du plus important de tous, le plan spatangien. Ses chiffres 1, 2, 3, 4, 5 doivent donc être corrigés 3, 2, 1, 5, 4. Ses chiffres romains et arabes devraient en outre être intervertis. Ces interversions ont l’inconvénient de rendre assez pénible la lecture de sa Note pour tous ceux qui se sont familiari- sés avec les admirables travaux de Lovén. Revision der tertiären Echiniden Venetiens und des Trentino. unter Mittheilung neuer Formen, von P. Oppenheim (2). — Voici (4) Ascoli Pireno, 1902. — In-8°, 4 p., 4 fig. (2) Berlin, 1902. — In-8, 124 p., 23 fig. et 3 PI. Extr. Zeitschr. d. Deutsch. geol. Ges., Jahrg. 1902, p. 159. TS TS AU ua petit, mais très important ouvrage, destiné à rendre de précieux services à tous ceux qui s intéressent à l'Echinologie. Les publica- tions sur les oursins du Vicentin sont en effet déjà nombreuses, disséminées, et le besoin se faisait sentir d’un travail qui les ré- sumât toutes. M. Oppenheim vient de combler cette lacune par sa Revision, où ne sont pas étudiées moins de 157 espèces, et personne n'était mieux qualifié pour faire ce travail que le savant auteur du Die Priabonaschichten, ouvrage dont le prix relativement très élevé est le seul défaut. On se ferait d’ailleurs de la nouvelle publication de M. Oppenheim une idée très fausse, en la considérant comme une sorte d’aride catalogue. La plupart des espèces sont, au con- traire, rapidement comparées, discutées et attribuées à des Genres modernes. Leur âge géologique est le plus souvent précisé par une attribution à une série stratigraphique locale ; plusieurs sont à nouveau figurées, et enfin l'ouvrage comprend trente et une espè- ces nouvelles : Leiocidaris Balestrai, de l'Oligocène moyen, voisin du type de L. al. — Cidaris gralanus et Porocidaris ruinæ, connus seulement par leurs radioles. — Des fragments de Cyphosoma pulchrum Laube, ont leurs tubercules à peine pourvus de crénelures et des pores non dédoublés en dessus ; ils n'’appartiennent donc pas réellement à un Cyphosoma (= Phymosoma); ils ne sauraient d’ailleurs être confondus ni avec €. blanggianum de Loriol, qui paraît être un Mi- cropsidia, ni avec C. Pellati, non rotulaire. — Micropsis crucis, du Lutétien, a ses pores en série droite, et manque de rangées secon- daires; ce n’est donc pas un véritable Micropsis. — Coptechinus ita- licus a tout à fait la physionomie d’un Dictyopleurus, mais ses tuber- cules seraient imperforés. Coptechinus Cotteau, 1883, tombe d'ail- leurs en synonymie de Paradoxechinus Laube, 1869 ; mais la petite espèce subhémisphérique du Priabonien de Vérone appartiendrait plutôt à un Genre nouveau. — Anapesus Balestrai, de l'Aquitanien, a des tubercules qui sont, probablement par erreur, figurés comme perforés (pl. VIIL fig. 3 a). — Conoclypeus pentagonalis, de l'Eocène moyen, très voisin de C. Vilanovæ, aurait ses ambulacres un peu plus courts. Sismondia Ombonii, Echinoneus Balestrai, Echinanthus catopyqus sont d’autres espèces nouvelles de l’Eocène moyen. Echi- nolampas Schlotheimi est une grande espèce rappelant Æ. Lepsiusi du même auteur. — Æ. politus Quenstedt (non Des Moulins) devient E. Quenstedti, du Priabonien. Æ. Parolini, de l'Oligocène, rappelle E. affinis et E. subsimilis. — E. cf. afjinis Quenstedt (pl. 80 et non 88, fig. 7), devient Æ. Zovizzianus. — E. bathystoma, Æ. scurellensis, E. orcagnanus, sont d’autres espèces nouvelles, bien difficiles à distinguer de leurs congénères. — Hemiaster avesanus, de l'Eocène moyen, a ses ambulacres excavés comme ceux de }1. cavernosus. — Cyclaster Dal Lagoi se distingue de ses congénères par son fasciole péripétale complet; Linthia pentastoma, L. scarentana, L. montec- chiana, L. Reinachi, comme Schizaster ajkaensis, S. Airaghi et Gualtieria Menequzzoi sont encore des espèces nouvelles. Un petit Echinocardium, du Burdigalien, reçoit le nom Æ. gibbosum, qui ne saurait être maintenu, puisqu'il existe déjà un Amphidetus gibbosus Agassiz, 1847, que Gray a reporté, en 1855, dans le Genre ÆEchino- cardium. Je propose donc, pour l'espèce des «Schioschichten » de Scurelle le nom Æ. Oppenheimi. Citons encore, parmi les espèces nouvelles, Brissus Bastiæ, Toxobrissus Schaurothi pour le Brissopsis elegans Schauroth (non d’Archiac), et Euspatangus (= Brissoies) priabonensis, pour Eupataqus Tournoueri Dames (non Cotteau). A la suite des Echinides, l’auteur mentionne neuf espèces de Cri- noïdes et figure Conocrinus Sueri Hébert et Mun.-Chalmas, de l’Eo- cène inférieur. Le specie fossili finora trovato nel Calcare compatto di Bona- ria. e di San Bartolomeo. di D. Lovisato (1). — Neuî pages de cette Note sont consacrées aux Echinides et contiennent des détails intéressants sur 21 espèces du Miocène de Sardaigne, dont les rap- ports fauniques seraient plutôt, d’après l’auteur, avec l'Algérie qu'avec la Corse. Onze de ces espèces sont indiquées comme nouvelles. Parmi elles, il y a de curieux petits radioles, auxquels j'ai donné le nom Diadema Airaghii. Un Acropeltis nouveau, espèce microscopique, que l’on ne se serait guère attendu à retrouver dans le Miocène de Sardaigne. Une Scutelle, pour laquelle j'ai proposé le nom S$. Lovisatoi. Ces noms sont extraits d’un travail non terminé sur les Echinides de Sardaigne, et les trois espèces citées seront ulté- rieurement décrites et figurées en même temps que les Clypéastres étudiés par M, Lovisato lui-même. M. Lovisato décrit, en effet, de son côté, huit espèces de Clypéas- tres : C. Cotteaui (non Egozcu, 1897), représenté par trois indivi- dus, se rapprocherait de €. tumidus Pomel et de C. Gauthieri du même groupe; l'espèce a déjà été signalée par Cotteau, qui n'avait pas cru devoir lui imposer un nom. C. Lamberti, que le savant pro- fesseur compare à €. parvituberculatus et C. myriophyma, appar- tiendrait à la Section déjà si nombreuse des Oxypleura. C. Capel- (1) Cagliari, 1902. — In-8°, brochure de 21 p. — 53 — linii diffère du précédent par sa marge plus mince, plus étendue, ses ambulacres un peu plus soulevés, ete. C. Taramellii (non Aï- raghi, 1899), rapproché par Cotteau de C. gibbosus, serait encore un Oxypleura. C. Canavarii du même groupe, n’est comparé qu'au pré- cédent, ce qui rend bien difficile de se faire une idée exacte de ses caractères. C. Bassanii, rapproché de C. intermedius, une des espè- ces les plus difficiles à bien interpréter, serait surtout voisin de C. paratinus Pomel. C. Isseli, unique comme le précédent, appar- tiendrait au groupe de €. altus, mais ses pétales seraient plus longs, et son infundibulum péristomien plus grand. M. Lovisato répartit ses espèces dans des Sections auxquelles il donne des noms nouveaux, — mais peu protocolaires — de Æfti- costati, Striete-infumadilalaéi et Emtermedii, sans compter les Sections de C. gibbosus et C. altus. Certaines de ces Sections semblent malheureusement faire double emploi avec celles propo- sées par Pomel, dès 1887 : Oxypleura, Paratina, ete. Quant aux noms spécifiques, deux d'entre eux ne sauraient être maintenus, mais j'estime que le changement ne devra être opéré que le jour prochain où ces espèces seront complètement décrites et figurées. Rien, en effet, n'est plus difficile que d'apprécier dans une descrip- tion la valeur de certains caractères chez les Clypéastres fossiles, et, en l’absence de figures, quelle que soit l'exactitude de ces des- criptions, on ne saurait se faire une idée absolument précise des espèces. Mon savant collaborateur l’a lui-même reconnu pour les espèces de Pomel : Quindi non essendo stäto figurato, non esiste per la scienza (p. 13). Nos espèces nouvelles, dont il était sans doute intéressant de signaler l’existence, conserveront donc un certain caractère provisoire, tant que nos figures n'auront pas été pu- bliées. Reports of the Princeton University Expeditions to Patago- nia. 1896-1899. Volume IV. — Part. I: Tertiary invertebrates, by A.-E. Ortmann (1).— L'auteur décrit dans ce grand Ouvrage six espèces d'Echinides, dont trois nouvelles : Cidaris antarctica n.s., connu seulement par ses radioles et quelques plaques isolées. Hy- pechinus patagonensis d'Orbigny. Toxopneustes præcursor n.s., dont toutes les majeures sont également tuberculifères, dont les pores, pseudo-trigéminés et non trigéminés, ne paraissent pas entremè- lés de petits tubercules, et qui porte des scissures branchiales com- (4) Stuttgart, 1902. — Grand in-4", 287 p., 28 PI., pages 45 à 332, PI. XI à XXXIX {Sur les Echinides, 12 p.,3 PI.) EUR = parativement faibles, pourrait donc bien n’être pas un vrai Toxo- pneustes, Genre dont le type est, comme on le sait, T. pileolus La- marck (Echinus). Il rentrerait, au contraire, fort exactement dans le Genre Anapesus, et le nom donné se trouverait ainsi n'être pas très heureux, car on connaît en Europe et en Algérie, plusieurs es- pèces d'Anapesus de l'Helvétien. A l'exemple de M. Lahille, l'auteur réunit à Scutella patagonensis Desor, Echinarachnius juliensis De- sor et supprime le Genre Zheringia Lahille (non Keyserling, 1891, — Iheringiana Berg, 1898). Le caractère tiré de l’étroitesse des aires interambulacraires, n'est cepandant pas sans valeur et fait tout au moins de cette Scutelle une forme bien particulière. Cyrtoma pos- thumum n.s., au sujet duquel je partage complètement l'opinion de M. de Loriol, n'est pas un vrai Cyrtoma, à périprocte arrondi comme chez C. Herscheli, type du Genre, et même comme €. Nilssoni Cot- teau. En raison de son périprocte lagéniforme, il se rapprocherait piutôt de Stigmatopyqus, mais je laisse à mon savant ami, qui étu- die en ce moment cette curieuse forme, le soin d’en indiquer les caractères différenciels. Schizaster Ameghinoi Von Ihering, serait représenté par deux types figurés, qui n'appartiennent certaine- ment pas à la même espèce et dont aucune n'est le vrai S. Ameghi- noi, décrit et figuré en 1901 par M. de Loriol (Notes sur les Echino- dermes, IX, p. 38, pl. IL, fig. 30), d'après un individu communiqué par M. von Ihering lui-même. M. de Loriol va donc donner (dans un ouvrage sous presse) un nom nouveau {S. Jheringi de Loriol), à l'un des individus figurés par.M. Ortmann, probablement à la fi- gure 1a, car le fragment 1b est indéterminable. L'étude des Echinides paraît complètement confirmer les conclu. sions générales de l’auteur sur l’âge comparativement récent, moins ancien que l'Oligocène, des (Patagonian beds», dont M. von Ihering faisait de l'Eocène et M. Ameghino du Crétacé (1). BRYOZOAIRES par M. CANU. Reports of the Princeton University Expeditions te Patago- nia. Vol. IV. Palæontology: Part. IL: Tertiary invertebrates. by A. E. Ortmann (2). — L'auteur cite six espèces de Bryozoaires: (4) Voir ci-dessus (p. #1) les conclusions de M. Cossmann à ce sujet. (2) Voir ci-dessus, p. 38 et 53. trois nouvelles et trois anciennes. Les trois espèces nouvelles sont: Meliceritatriforis, Reticulipora patagonica. Tennysonia subeylindrica. Cette dernière, représentée par une seule colonie, nous parait insuf- fisamment caractérisée. Les trois espèces anciennes sont: Cellaria fistulosa (L.), Aspidostoma giganteum (B.) et Heteropora pelliculata (W.). De l'avis même de l'auteur, Cellaria fistulosa est incertain, les échantillons étant mauvais. La colonie seule de Heteropora pellicu- lata est figurée : nous ne pouvons donc en contrôler la détermina- tion. La figure de Aspidostoma giganteum est certainement mau- vaise, et nous doutons fortement de l'exactitude de l'assimilation. Les six espèces sont étudiées très consciencieusement. Biblio- graphie et comparaison sont très détaillées, ce qui témoigne, de la part de l’auteur, un constant souci d'exactitude, une grande érudi- tion et une importante documentation. La faune des Bryozoaires de Patagonie est certainement plus importante. !l est regrettable que des matériaux plus nombreux n'aient pu être étudiés. BRYOZOAIRES par M. G.-F. DOLLFUS. On the Morphology of the Cheilostomata. by Sidney Har mer (1). — Dans ce Travail nouveau, M. Harmer expose en détail les recherches qui l’ont conduit à une classification nouvelle des Cheilostomata, dont nous avons déjà ici exposé les éléments d’après une Note préliminaire publiée l’an passé (2). On y trouve une sorte de réhabilitation des travaux de Julien, qui n'est pas d’ailleurs pour nous surprendre. Nous avons toujours reconnu dans cet au- teur une délicatesse d'observation microscopique et un talent peu commun d'anatomiste. Ce qui a jeté sur ses œuvres un certain dis- crédit, c’est le mépris qu'il avait des règles de la nomenclature et dont nous l'avons critiqué à plusieurs reprises, c'est aussi qu'il a cru devoir écrire une foule de mots nouveaux dont le besoin ne se (4) London, 4902. — 1 broch. Extr. Quart. Journ. Micoscop. Sc., Vol. 46 n. S., p. 263-350, PI. 15 à 18. (2) Revue critique, T. VI, p. 45. — faisait pas alors sentir et dont on reconnaît peu à peu la nécessité. La difficulté reste toujours aussi grande pour l'anatomie des Bryo- zoaires. Nous n’avons jamais que des spécimens rétractés par une mort rapide et dont les organes sont complètement déplacés, nous pouvons même dire qu'ils n’ont rien de commun avec les exem- plaires vivants bien épanouis. Tout l'animal est pelotonné, replié au fond de sa cavité. Les muscles sont contractés, les tentacules massées, el c’est avec la plus grande peine qu'on a pu se rendre compte du rôle du sac compensateur qui se remplit d'eau ou se vide, suivant que l'individu est épanoui ou rentré dans sa cellule. M. Harmer a étudié une quarantaine d'espèces différentes conser- vées dans l'alcool et provenant de toutes les parties du monde. Il a suivi en particulier les détails de Euthyris clathratan. sp., espèce vivante de Port-Jackson. Il a été amené aussi à créer le Genre Æu- éhyroîides pour Carbasea episcopalis Busk, colonie flustriforme bordée de chaque côté par un tube interrompu à certains inter- valles, qui représente une partie de la cavité viscérale non divisée en zooécies. Muraille frontale plus ou moins calcaire, pores de communication larges, ordinairement quatre de chaque côté. M. Harmer appelle également l'attention sur les cellules dites «ancestrula » par Julien, qui sont la première ou les premié- res par lesquelles débutent les colonies, et qui sont souvent très différentes des cellules de la colonie plus âgée ; ces cellules ont été désignées par Smitt sous le nom de (Tata », et leur importance phylogénique ne saurait être contestée. Ce qui donne quelque poids à la classification nouvelle, c’est qu’elle paraît concorder assez bien avec le développement paléontologique du Groupe. Les Cribrilinidæ doivent être regardés comme une transition entre les Flustrinæ et les Escharinæ, mais ils auront à subir de profonds remaniements. Further descriptions of Tertiary Polyzoa of Victoria. by M. C.-M. Maplestone (1). — M. Maplestone a eu l'amabilité denous envoyer toute la série de ses travaux sur les Bryozoaires tertiaires de Victoria, en Australie. Ses études sont un complément aux pu- blications bien connues de Mac Gillivray, dont il a été l'élève et l'ami; ce sont presque toujours les mêmes localités du Néogène qui (1) Part. I. — Proceed. Roy. Soc. Victoria, 1898, XI, pp. 14-22, 2 PI. — Part. IT. — 1899, XII, pp. 1-12, 1 PI. — Part. III. — 1899, XII, pp. 162-169, 2 PI. — Part, IV. — 1900, XII), pp. 1 à 9, 4 PI. — Part. V. — 1900, XIII, pp. 183-190,, 2 PI. — Part. VI. — 1900, XIII, pp. 204-213, 2 PI. — Part. VII. — 1901, XIV pp. 65-74, 2 Pl. — Part. VIII. — 1902, XV, pp. 17-27, 2 PI. ss fanion. Pacte Léa tm. bn — à» — 91 — ont fourni ce supplément important : Muddy Creek, Balcombe Bay, etc. Certains spécimens-ont été communiqués par M.J. Dennant ou par MM. Hall et Pritchard qui ont exploré des localités moins bien connues. Je passerai en revue chaque fascicule sans énumérer toutes les espèces nouvelles, mais en donnant la diagnose des Genres nouveaux. Il semble malheureusement qu'un certain nombre de ces noms s'appliquent à des échantillons uniques, à des spécimens mutilés, et qu'une revision sera nécessaire dans l’avenir. I. Les espèces nouvelles dans les Catenicellæ sont particulièrment difficiles à fixer, car on ne trouve jamais à l’état fossile que des cellules isolées, les ligaments connus qui les reliaient ayant dis- paru ; comme d'autre part, à l’état vivant, les cellules d’une même colonie présentent entre elles souvent certaines différences, il est fort possible que l’auteur ait laissé échapper un certain nombre de doubles emplois. Le G. Sehizoporellopsis est nouveau, type: Sc. abnormis n.sp. Zooécies de deux formes en série longitudinale, le zoæcium supérieur est allongé, l'ouverture subeireulaire, avec un sinus à la lèvre inférieure ; le Zzoœæcium inférieur est ovale, ou- verture semi-circulaire, sans sinus à la lèvre inférieure. IL. Strongylopora 2. g., type: Catenicella pulchella Mapl. 1880, espèce vivante et fossile. Ce nouveau Genre est fondé pour un groupe d’espèces de Catenicella dont les zooécies ovales sont ornées d'une couronne de pores réguliers et indépendants; appartiennent encore à ce Genre: Catenicella circumcincta, Waters, C. erpansa, C.mamillata, C.tenuis. — Bigenopora,n.9.,type: D. compta n.sp. Zooécies avec deux séries de pores ou fenestrules, l’un forme un collier externe comme dans le Genre précédent, l’autre au centre de la cellule, forme une rosette pourvue d'ouvertures pyriformes, rapprochées comme dans Catenicella. Coestaticella, n. g. type : Catenicella lineata Mac Gillivray. Zooécies ovoïdes, aplaties, surface centrale couvertes de rides ser- rées qui sont divergentes d'une ligne médiane; ces rides sont les encadrements de pores pyriformes, transversaux et très petits. Catenariopsis 7. 4., type: C. morningtoniensis n. sp. Zooécie pyriforme, ventrue, ouverture suborbiculaire, au-dessous de laquelle on observe une autre ouverture semicirculaire, pourvue de deux crochets latéraux sur la barrette qui les sépare ; au-des- sous une aréa en forme de croissant finement ponctué ; zooécie ter- minée à la base par un pédoncule; ce dernier caractère fait suppo- ser que ce Genre a des affinités avecles Bryozoaires munis destolons comme les Œtea. IT. M. Maplestone complète certaines descriptions de Mac Gill. et Waters (Quart. Journ. geol. Soc., 1882), pour un groupe bien inté- ressant de Bigemellaria, Liriozoa, Calwellia, Cellularia. Les espèces nouvelles de Âfenipea et Cellaria sont nombreuses. IV. Ce fascicule comprend les Genres Membranipora, Amphibles- trum, Caleschara. Thalamoporella Rosieri Audouin, sp., espèce très polymorphe, offre de nouvelles variations non cataloguées par Hincks. Characodosma n. 4., type: C. Halli, n. sp. Zoarium allongé, articulé ; zooécies unisériales sur chacune des quatre faces. Ouver- ture ovale avec un denticule de chaque côté, dirigé en bas vers la région distale. Les zooécies stériles sont très différentes des fer- tiles, et réduites de taille ; si on n'avait pas trouvé les deux formes sur le même rameau, on aurait été tenté d'admettre deux espéces différentes. V. Nous avons ici la suite de Membranipora et Amphiblestrum, re- présentés par des figures bien supérieures à celles des précédents fascicules : ce sont cette fois des phototypies qui ne laissent rien à désirer. VI. Les Genres Hicropora et Lepralia viennent ensuite, avec une variété d’ornementation toujours nouvelle. Ovaticella n. q., type: O. turbinata n. sp. Zooécies ovales- obrondes, saillantes, pourvues d'une large ouverture frontale acces soire, elliptique, transverse, et'd'une ouverture buccale obronde, inférieure, denticulée à la base. L'ouverture supérieure n'est-elle pas la cicatrice d’une vésicule ovarienne brisée ? VII. Le G. Schizoporella constitue à lui seul presque tout le fasei- cule, avec 14 espèces. Ææypocella n. 4., type : T. excavata n. sp. Zooécie allongée, plate, ouverture ronde avec un sinus aigu à la base, prolongé en une fente qui se ferme vers la base de la cellule.:Un collier péri- phérique de pores arrondis; pas de péristome. VIIL. Le nom Smittia Mac Gillivrayi Mapl. doit remplacer S. trans- versa Mc. Gill. non Busk. Il y aurait beaucoup à dire sur les Smittia qui font partie d’un groupe dont la classification est encore bien peu salisfaisante : l'espèce même y est mal délimitée; toutefois, la variété lævigata de Sm. centralis est peut-être une bonne espèce. Trigonopora 7. q., type : T. vermicularis n. sp. Zooécies allongées, rectangulaires, subplanes ; ouverture subtriangulaire, NAN: ER pourvue de deux pores latéraux, qui communiquent avec l'ouver- ture centrale ; un denticule à la base; surface pourvue de rides rayonnantes; pores périphériques faibles, péristome faible. A relever encore quelques espèces des rares Genres Lekythopora, Lagenipora. Enfin, dans la neuvième brochure, M. Maplestone a changé le nom Caloporella, Mac Gill., 1895, en Wittaticella. à cause d'un nom plus ancien et identique d’Ulrich, 1882, appliqué à un Bryozoaire paléozoique américain. Douze espèces fossiles et quatorze vivantes se trouvent ainsi changées de nom générique et deviennent des Vittaticella Maplestone (1900). I briozoi pliocenici e mioceniei di Pianosa, per Prof. Ant. Neviani (1). — Dans cette Note, M. Neviani à repris l'étude des Bryozoaires des terrains Miocène et Pliocène de l’ile de Pianosa, non loin de Livourne, recueillis autrefois par M. V. Simonelli et qui avaient fait déjà l'objet d’une Note de M. G. Gioli. Cette étude est bien plus complète naturellement que la précé- dente, et entraîne des corrections notables dans la plupart des Genres. Par exemple : Lepralia incrassata Gioli = Schizoporella uni- cornis John., Eschara planariæ Gioli = Smittia cervicornis Pallas, Idmonea multipunctata Gioli = Crisina cancellata Gold., Id. cristata Gioli = Id. serpens L. En résumé, M. Neviani a déterminé 69 espèces sur lesquelles 40 sont communes au Miocène et au Pliocène, 6 sont spéciales au Miocène. Rhynecheopora ineurvata., n. sp. per Prof. Ant. Neviani (2). — L'espèce nouvelle, décrite par M. Neviani, a été trouvée parmi des Bryozaires pliocènes de la Calabre et de l’île de Pianosa; elle parait être, à première vue, une colonie de Lepralia monoceros Reuss, mais c'est bien au G. Rhynchopora Hincks, 1880(3),qu’elleappartient.Zoa- rium incrustant, discoïde dont les zooécies sont disposées en rayons et en quinconce. Cellules ovalaires, dont l'ouverture est protégée par une projection denticulée de la lèvre supérieure; un vibra- culum tubulaire latéral et impair accompagne chaque zooécie, les avicellaires sont éparses, tubulaires à ouverture cunéiforme, les cel- lules ovariennes sphériques paraissent une dépendance de la lèvre supérieure. C’est réellement une bien jolie et bien curieuse forme. (1) Rome, 1902. — 1 broch. in-8°. Bollel. Soc. Geol. Ital., XXI, pp. 329-343. (2) Rome, 1902. — Broch. 4 p., avec fig. Bollett. Soc. Geol. Ital., XXI, pp. 2t0- 263. (3) Rhynchopora Hincks (1877), d'après le Zoo!. Rec., fait double emploi avec Rhynchopora King (1856), Genre de Brachiopodes ; je propose de le remplacer par Hincksipora (Vote de M. Cossmann). VA 88 FORAMINIFÈRES Par M. G.-F. DOLLFUS. Der Bau der Orbitolinen und verwandter Formen von J. 6. Egger (1).— L'étude des grands Foraminifères reste une des préoc- cupations des paléontologistes, et les travaux de M. Egger ont provo- qué des discussions fructueuses. D’après des échantillons provenant des grandes collections du Musée de Munich, il a examiné cinq espèces qu il considère comme des modifications d’un mème type : 1° Orbitolina lenticularis Blumenbach sp. (Madreporites) 1809, espèce de l’Albien, de la Perte du Rhône et de la Clape. Placos- tracum lenticulaire, patelliforme, loges subrectangulaires, régu- lièrement concentriques. 2 Discocyclina præcursor Gümbel sp. (Orbitolites) 1872, du Cal- caire liasique à Megalodus, de Rovereto. Placostracum lenticu- laire, biconcave, loges rectangulaires concentriques avec invagina- tion dans les premiers tours vers la loge initiale. 3° Discocyclina lusitanica Mun.-Chalmas, du Jurassique supérieur du cap d'Eschipel (Portugal): Placostracum circulaire, plan peu épais, surface pourvue de faibles plis concentriques irréguliers, organisation interne comme l'espèce précédente. 4° Meandropsina Vidali, Schlumberger, 189$. M. Egger y rapporte des échantillons provenant du Crétacé inférieur de Charneca (Por. tugal) et de Kokkoz, en Crimée. Il montre, par des sections verti- cales et horizontales, qu’à l'état embryonnaire, la forme extérieure est celle d’un Polystomella, puis qu'ensuite l’accroissement devient irrégulier comme dans Peneroplis pour s’étaler et s'agrandir par des cellules subrectangulaires en faisceaux périodiques concen- triques. 50 Orbitoides socialis Leymerie sp., (Orbitolites). Espèce de la Craie supérieure pyrénéenne. Placostracum biconvexe, circulaire: loges subrectanguiaires. régulièrement concentriques, devenanthexago- nales à la périphérie ; surface à rides concentriques irrégulières. Dès qu'il recut ce Travail, M. Schlumberger se mit en relations avec M. Egger et lui envoya des échantillons pour lui montrer qu'il avait mal compris son Genre Meandropsina, et en présence de ces nouveaux matériaux, M. Egger écrivit le second Travail que nous allons analyser. (1) Munich, 1902.— Abhandlung. der K.bayer. Akademie der Wiss., II CI. XXI, pp. 577-600, 6 PI., in-4°, Band III. Ce] LA PE ARS Ergänzungen zum Studium der Foraminiferen-familie der Orbitoliniden, von D: J.-G. Egger (1). — Dans cette nouvelle Note, l'auteur reconnaît de bonne grâce, qu'un travail sommaire de M. Munier-Chalmas, en 1887, qui n’est d'ailleurs accompagné d'au- cune figure, lui a échappé, et que les échantillons qu'il a eu entre les mains étaient mal déterminés. Il a reconnu qu'il est impossible de continuer à considérer Spirocyclina infravalenginiensis, Dictyop- sella Kiliani et D. Chalmasi comme des états jeunes de Meandropsina : ce sont des choses absolument différentes, et par suite, il faut transporter dans le G. Spirocyclina, les figures 7, 8, 15, 16 de la PI. IL, et les figures 11 à 14 de la Planche VE. L'auteur profite de cette circonstance pour publier les figures de sections inédites de Meandropsina qui lui ont été communi- quées par M. Schlumberger et dont les formes à mégasphères et à microsphères sont connues maintenant : elles jettent, par leur organisation toute spéciale, un jour très nouveau sur les Forami- nifères. Il se développe, autour de certaines cellules dispersées ir- régulièrement qui sont comme autant de bourgeons spéciaux, des séries de loges subrectangulaires en zones concentriques, comme celles qui apparaissent autour de la loge initiale elle-même; ce sont autant de centres multiples d’accroissement indépendant, qui pa- raissent pourvus pour un temps d’une vie indépendante, et qui se fusionnent, après une certaine durée, dans la masse coloniale, par l'embrassement en commun de toute la colonie par des loges rec- tangulaires développées à la périphérie. Sur les Foraminifères ayant un réseau de mailles polygonales, par M. Munier-Chalmas (2). — Dans cette courte Note, qui doit être suivie de développements avec figures, M. Munier-Chalmas a criti- qué vivement M. Egger d'avoir inexactement interprété plusieurs des Genres qu'il avait établis, et il s’est efforcé de préciser sa classi fication ; il distingue dans la Famille des Orbitolina, 3 groupes: 1° Formes ayant dans le jeune âge un accroissement spiral et une symétrie bilatérale — Archiacinia (3). 2 Formes ayant dès le jeune âge un accroissement périphérique autour des loges embryonnaires = Marginopor«. (1) Munich, 1902. — Abhandl. der K. bayev. Akad. der Wiss. II, XXI, IL, pp. 673-682, 2 PI. A et B lithog, in-4°. (2) Paris, 1902. — Comptes-rendus séances Soc. Géol. de France, 16 juin, pp. 100-105. (3) Nom mal formé, qui ferait croire qu’il est dédié à M. Archiacin: il faudrait écrire Archiacina. (Note de la Direction). LE Core 3 Formes ayant un placostracum dont les sections présentent des segments de cercles — Dicyclina. Les formes adultes peuvent se ressembler beaucoup, mais les loges embryonnaires sont bien difiérentes. Le G. Dicyclina Mun.-Chalmas, du Sénonien des Martigues, a des loges demi-circulaires,alternativement demi-enveloppantes. Dicyclina lusitanica Munier-Chalmas, aprés nouvel examen, peut devenir le type d’un nouveau Genre Eberinma, dont les loges s'accroissent périphériquement en un seul temps. Quant à Orbitolites præcursor, il rentre dansle G. Orbitopsella Mun.- Ch. (1878). Les Dictyopsella ne peuvent être des jeunes de Meandrop” sina ; car elles ont une spire hélicoïdale, tandis que la symétrie dans les Meandropsina est bilatérale ; enfin ces dernières formes caractéri- sent le Sénonien supérieur, et non le Portlandien comme la dit M. Egger ; il considère que tous les échantillons jeunes de la PI. III et de la PI, B, ainsi que toutes les sections des PI. IV et V, doivent être éliminées de Meandropsina. A la suite de la même Note critique, M. Munier-Chalmas a ajouté quelques détails sur le groupe des Orbitolites sans réseau de mail- les polygonales, parmi lesquelles il faut mentionner les Orbitop- sella qui ne sauraient trouver place dans le groupe précédent. Puis il y comprend les Genres €yelopsina ; type: C. SteinmanniM.-Ch.; Massilina Marticensis M.-Ch.; auxquels il faut ajouter Diseospi- wina M.-Ch., type : O. tenuissima Carpenter; Bradyella M.-Ch., type : 0. duplex Carpenter; Faramellima M.-Ch., type : 0. sp., petite forme simple d'Apia-Samoa. Evidemment, l'auteur n’a pas pu, dans ces diagnoses sommaires développer toutes les idées, et nous attendons avec une légitime im- patience le détail des matériaux si intéressants qu'il a entre les mains. Deuxième Note sur les Orbitoides, parc. Schlumberger (1). — L'auteur étudie quatre espèces importantes : Orbitoides gensacica Leym. sp. (Orbitolites) 1844, qui est aussi Nummulites papyracea Boubée (non d'Archiac) et Orb. secans. C'est une espèce circulaire, plus ou moins renflée, à granulations assez fortes au centre : grande loge centrale, divisée par de minces cloi- sons irrégulières ; loges rhnomboédriques, à parois courbes, dispo- sées en cercles concentriques. (1) Paris, 1902. — Bull. Soc. Géol. de France, 4° Sér., T. II, pp. 255-261, 3 PI. phototyp. Mere Orbitoides socialis Leym. sp. (Orbitolites). Même gisement que le précédent, Dordonien de la Haute-Garonne. Loge centrale et em- bryonnaire unique, à demi enveloppée par une plus grande qui est elle-même entourée d’une forte cloison perforée; loges périphéri- ques sensiblement plus petites. Orbitoides mamillata n. sp.Crétacé de Gensac. Forme très conique, granulations nombreuses avec un bouton central lisse ; une petite loge centrale, entourée de trois ou quatre plus volumineuses. Orbitoides Tissoti n. sp. Crétacé de l’Aurès (Algérie). Granula- lions nombreuses, fines, subégaies. Loge embryonnaire ovoïde, di- visée par trois cloisons minces; loges équatoriales bien dévelop- pées, loges latérales très petites et calcifiées. D'autres Notes sont en préparation, et c'est tout un bouleverse- ment par l'emploi de sections minces et de la photographie. Que peut la lithographie en face de la représentation directe ? On com- parera avec intérêt, à ce sujet, les figures de M. Schlumberger de Orbitoides socralis PI. VE, fig. 7, avec les images que M. Egger en a données PI. IE, fig. 2et3. COMPLÈMENT DE RECENSEMENT BIBLIOGRAPHIQUE (D'après les fiches du « Concilium Bibliographicum » de Zurich) (1) Forsyth Major. C. I. — Enhydrictis galictoides, n. g. n. sp. — Nouveau Genre de Carnivores quaternaires, dont le type est cette es- pèce nouvelle (Proc. zool. Soc. London, 1901, vol. Il, p. 625-628). Forsyth Major. C. LE. — Mimomys. n.g. from England and Italy. — Nouveau Genre de Rodentia pliocénique (type?) d'Angleterre et d'Italie (Proc. zool. Soc. London, 1902, vol I, p. 102-107, 3 fig.). Liebus, Adalb. — Ergebnisse einer mikroskopischen Untersu- chung der organischen Einchlüsse der oberbayerischen Mo- lasse. Etude relative à des Foraminifères et Ostracodes de la Haute- Bavière, contient la description d'un nouveau Genre Flectofrondicu- laria (type: F.concava nov. sp.). — (Jahrb. geol. Reichsanst., Bd. 52, pUM=104, 4PE., 7 fig): Kayser. E. — Ueber eine Molluskenfauna vom Grey Hook Npitzhergen. — Nouveau Genre de Pélécypodes Nathorstelia (Bih. svenska Vet. Akad. Handl. Bd. 27). (4) Nous demandons aux auteurs intéressés de vouloir bien nous adresser un exemplaire de leurs publications ci-dessus mentionnées, pour que nous puis- sions en faire une analyse plus complète dans la Revue. EN ape Schlosser, M. — Beiträge zur Kenntnis der Säugethierreste auf den suddeutschen Bohnerzen. — Nouveaux Genres Parage- locus, Pseudogelocus Mamm. (Geol. Pal. Abg., Bd. 9). Wortman. J. I. — Studies of Eocene mammalia in the Marsh Collection. — Nouveaux Genres O6odedes, Harpagolestes, Mamm. (Amer Journ. Sc., vol. 12). QUESTIONS DE NOMENCLATURE Nous recevons les lettres suivantes : Réponses à la Question 1. — Le sentiment personnel ne doit pas en- trer dans la discussion des questions de Nomenclature, nous n'avons à considérer que les faits. Les faits sont les suivants : (1) Orbignyti et Orbignyana sont deux mots distincts, deux manières différentes de parler et ne peuvent être confondus. (2) Quelques auteurs ont pensé que ces mots avaient une signification différente (voyez la réponse de M. OEblert, p. 159) et divers auteurs les ont employés pour désigner des espèces différentes dans un même Genre avec une intention manifeste. (3) D’un autre côté, la majorité des auteurs ont employé l’une ou les deux formes dans un sens souvent clairement contradictoire et opposé au sens donné par les auteurs mêmes. (4) En outre, d’autres auteurs ont ignoré la pensée originale de l’auteur des espèces et ont employé le nom connu Orbignyi ou Orbignyana en ap- parence au hasard ; peut-être cependant ils ont été guidés par des raisons bien définies en elles-mêmes, quoique non exprimées. Ces auteurs sont blämables pour la confusion qu'ils ont introduite, mais, comme elle existe, nous devons compter avec elle. Je concluerai donc que : (a) Le premier nom donné à l'espèce doit être maintenu, qu'il ait la forme d'Orbignyi ou d'Orbignyana. (b) S'il existe, par exemple, une espèce Purpurina Orbignyi, il sera permis à un autre auteur de nommer une autre espèce Purpurina Orbi- gnyana et vice-versa, excepté dans le cas suivant. (c) Quand le nom original Purpurina Orbignyana a déjà été donné comme Purpurina Orbignyana, aucune autre espèce ne peut être appelée ainsi, et si un P. Orbignyana est proposé, il tombe en synonymie. (d) Aucun écrivain ne devra dans l'avenir proposer la forme Orbignyana pour une nouvelle espèce, parce que, ce faisant, il créerait une confusion nouvelle et une discussion sans fin. ENEE: — (e) Le nom Orbignyt devra être seulement employé à l'avenir quand la nouvelle espèce aura été découverte, décrite ou figurée par un d’Orbigny, parce quesi ce nom est employé dans un autre sens et que quelque mala droit veuille le changer en Orbignyanus, alors toute la confusion recom- mencera dans la Nomenclature. F.-A. BATHER. Je ne partage pas absolument l'avis de principe exprimé ci-dessus par M. Bather : la synonymie de deux mots ne doit pas uniquement résider dans une différence de désinence, mais dans ce fait que deux espèces du même Genre sont dédiées à la même personne. La meilleure preuve qu'on puisse en donner, c’est que d’Orbigny lui-même, — qui était bon juge en questions de Nomenclature, — s’est bien gardé de jamais dédier deux es- pèces du même Genre à Cotteau, quoique cependant il ait lui-même écrit tantôt Cotteauri, tantôt Cotteanus, tantôt Cottaldina, parce qu'il savait bien qu’en définitive, cela signifiait toujours Cotteau ; le seul motif pour lequel il variait, était un motif euphonique. C'est pourquoi je conclus. comme M. Bather d’ailleurs, qu'il faut éviter, puisqu'on peut toujours faire autrement, de proposer dorénavant Orbi- gnyanus quand il existe déjà Orbignyi dans le même Genre, Quant aux corrections à faire pour le passé, j'admets qu'on peut être plus réservé, surtout si l’on peut penser que les deux espèces ne seront pas mainte- nues dans le même Sous-Genre ou dans la même Section. M. CossMANN. Réponses à la Question Il. — La réponse à cette question diffère, si le nom générique a une forme substantive ou adjective. a. Forme substantive. Les deux terminaisons dénotent deux concep- tions bien distinctes et devront être conservées. Ainsi Bacchus et Baccha, Caius et Caia, Alexander et Alexandra sont des personnes aussi différen- tes que Socrates et Xantippe. Personne ne les confondra, et ce sont seule- ment ceux qui se plaisent à ergoter et à jouer sur les mots, qui voudront confondre Cyprinus et Cyprina. b. Dans la forme adjective, au contraire, la désinence originale est fixée par le substantif, par le nom générique, qui est dans l'esprit de l’auteur, et un changement dans la désinence peut être regardé comme une juste correction à un faux sens. Ainsi producta ou productus s'accordent avec Anomia, suivant que ce nom a été bien ou mal compris par l’auteur. Ces formes adjectives sont les principaux cas dans lesquels les désinences ont été changées et dans la pratique il est impossible de les considérer comme ayant une valeur distincte. On devra suivre le premier auteur, soit qu'il se soit servi de la terminaison us ou de la terminaison &, et on devra traiter toutes les autres comme des synonymes. F.-A. BATHER. LL OMPRTÉE Permettez-moi encore quelques mots sur la question de Nomenclature, pour répondre à votre Note parue dans la « Revue critique » d'octobre dernier (p. 274). Je veux dire d’abord que, si nous considérons les noms d'un rang plus élevé que les noms spécifiques, comme ces noms ne sont soumis à aucun des changements de terminaison qui sont propres aux noms spécifiques, leur exempl: ne peut être d'aucun poids en ce qui concerne ces derniers. Ensuite, je puis affirmer que la différence entre Cyprinus et Cyprina est exactement la même que celle entre Picus et Pica : l'un est un nom de Poisson et l’autre est celui d'une Déesse (V. Note de M. Hoyle, Journ of Conch. juillet). Je soutiens, avec la majorité des naturalistes Américains, Anglais et continentaux, qui ont fait une étude spéciale de la Nomencla- ture, que la signification des termes n’a rien à faire avec la question de conservation des noms. Si les mots sont diflérents comme orthographe, à moins que cette différence tienne uniquement à une mauvaise orthogra- phe, ceci établit suffisamment qu'ils ne sont pas synonymes ; personne ne peut nier cela, en ce qui regarde le caractère différentiel de Cyprinus et Cyprina : ce n’est pas le même mot et personne ne peut les confondre, de sorte qu'il n’y a pas de raison valable pour changer le second parce que le premier a été préemployé. W.-H.- Dar: Il me semble difficile de ne pas se rallier à l'avis de M. Dall : il semble, en eflet, que la question de signification des mots doit être mise de côté, en matière de synonymie. Certains naturalistes, comme Adanson, ont forgé des noms de toutes pièces ; d’autres, comme Chenu, ont tiré au sort les syllabes; d'Orbigny a pris des noms à la suite dans le Dictionnaire de la Fable; plus récemment, M. de Gregorio a imposé des noms de pure fantaisie. Il se peut que ces naturalistes aient eu tort, mais il n’est venu à personne l'idée de changer tous ces noms pour les remplacer par d'autres plus significatifs. Le remplacement ne peut se justifier que pour éviter une confusion cer- taine ; or, il n'y a pas de confusion ni de double emploi, si l'orthographe est différente ; même, deux mots qui se prononcent de même sont diflé- rents, Si leur orthographe est distincte. Dans le cas présent, Cyprinus et Cyprina se le disputent en antiquité : Cyprina est une manifestation de Vénus, Cyprinus est un Poisson voisin des carpes, déjà désigné sous ce nom par Pline ; ces deux mots remontent encore plus haut dans l'antiquité grecque, ils sont restés côte à côte de- puis 3.000 ans, sans créer de confusion. N'y aurait-il pas aujourd'hui quelque ridicule à vouloir corriger ce lointain double emploi ? G.-F. DoLLzrus. MT 2. Après les consultations concordantes que lon vient de lire, il nous reste à résumer les conclusions des réponses à la Question I, que nous avions posée et qui se trouve, par suite, définitivement tranchée : « Lorsque deux noms de Genres ne diffèrent que par leur dési- nence terminale, ils ne sont synonymes — et le plus récent ne doit être supprimé — que si cette différence est le résultat d’une simple faute grammaticale (Ainsi: Herodus et Hexodon; Papyra et Pa- pyrus) ; dans ce cas, la faute d'orthographe du nom même le plus ancien doit être corrigée d'office, s’il y a lieu, tout en conservant la paternité du Genre à celui qui l'a créé, et le plus récent des deux noms, désormais identiques, doit disparaître. À ce point de vue, l'exemple Cyprinus et Cyprina était mal choisi, et Cyprina Schum. doit être conservé. » En particulier, lorsque, malgré l'usage fixé par les Congrès, un ancien nom de Genre a été formé par un adjectif, il y a synonymie quand deux tels noms ne diffèrent que par la désinence (Ainsi Pro- ductus et Producta ; Pleurotomarius et Pleurotomaria ; Tritonidea et Tritonides. » LA DIRECTION DE LA REVUE. Question n° EEE. — Dans la formation des noms dédiés à des personnes, ne doit-on pas observer une règle invariable qui con- siste à former le nom de Génre en ajoutant é«æ. éelta, ina au nom de la personne, — le nom d'espèce, en ajoutant & ou æ, sui- vant le sexe de cette personne ? Ne doit-on pas s'abstenir de- sormais de former des noms de Genres avec plusieurs subs- tantifs distincts, et notamment avec le prénom et le nom de la même personne, ou encore d'ajouter seb ou pseudo à un nom propre, comme par exemple « sub Andreë » ? RECTIFICATIONS DE NOMENCLATURE par M. M. COSSMANN. Dans un opuscule intitulé : (« Additions à la faune nummulitique d'E- gypte » (Le Caire, 1901), j'ai (p. 4) décrit une nouvelle espèce de Nautilus sous le nom N. Nubari; or, ainsi que me l’a signalé M. É. Vincent, il existait déjà, du même gisement, N. mokatammensis Foord (1891, Catal. M) {pee of the foss. Cephal. in the Brit.-Mus., Part. II, p. 329 et 394, fig. 83). Les fragments figurés par M. Foord ressemblent beaucoup à la phototypie que nous avons fournie de notre excellent échantillon : c'est le même galbe, les cloisons sont également sinueuses, l’ombilic est pareillement petit et subanguleux ; tout porte donc à conclure que la dénomination mokatam- mensis doit remplacer Nubari. En analysant le Mémoire de M. Ortmann sur la faune patagonienne, je m'aperçois que la dénomination Venus meridionalis a été publiée en 1846 par Sowerby pour une espèce du Tertiaire du Chili, de sorte que l'espèce crétacique du même nom, proposée en 1878 par Seguerza, et signalée en 1890 dans le Santonien de Tunisie par M. Peron, ‘doit recevoir un autre nom ; bien qu'il s'agisse de moules dont le classement générique est bien peu certain, je propose V. Seguenzai pour l'espèce de 1 Italie méridionale. Le Genre Goniospira, proposé en 1902 par miss Donald pour un Gastro- pode paléozoïque, fait double emploi avec la dénomination identique que j'ai proposée, en 1895 (Journ. conchyl., p. 62), à la place de Goniogyra Kittl (non Ag.) ; en conséquence, il y a lieu de le remplacer par Bomal- diella, nobis. La dénomination MARGINATA, proposée par M. Jaekel pour un Sous- Ordre de Crinoïdes (v. Revue, 1900, p. 42) avait déjà été employée par Schœæpf., pour un Sous-Ordre de Reptiles, et en 1821, par Férussac, pour des Mollusques : elle serait donc à changer, si le Sous-Ordre était admis. Je m'aperçois que le Genre Dimya Rouault (1859) tombe en synonymie avec un Genre de Mollusques, proposé, en 1878, par Menke, d’après l'Index zoo0l. de Scudder. Je propose donc de remplacer le Genre de Rouault par DBeuteromya, nobis. Le Gérant : P. LANGLOIS. CHATEAUROUX. — IMP. P. LANGLOIS ET Re ne ne dt à ÉTABLISSEMENT Spécialement affecté aux reproductions scientifiques par Ia Phototypie SOHIER" & C” DESSINATEURS-PALÉONTOGRAPHES CHAMPIGNY-s/MARNE, Villa de l'Est Anatomie générale, Microphotographie, Sciences naturelles, Archéologie Exposition internationale des Sciences et des Arts industriels Paris 1886, MÉDAILLE DE VERMEIL PARIS. — Exposition universelle 1900. — MÉDAILLE D'ARGENT = L'emploi des procédés modernes de photographie a permis, depuis quelques années, de donner à l'iconographie des ouvrages scientifiques une base certaine et une fidélité scrupuleuse, que n’arrivait pas à fournir autrefois le crayon de nos meilleurs artistes en lithographie ou en gravure. L'installation très complète des ateliers de M. 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R. ve RUDEVAL, Editeur 4, RuE ANTOINE DuBois, 4, Paris vr° Extrait des Publications Périodiques A ARCHIVES DE PARASITOLOGIE PUBLIÉES PAR RAPHAEL BLANCHARD PROFESSEUR A L'ACADÉMIE DE MÉDECINE DE PARIS MEMBRE DE L'ACADÉMIE DE MÉDECINE Tome Sixième — 1902 Cet important périodique, édité avec un luxe véritable, eu égard au nombre considérable de gravures dont il est orné, est consacré à l’étude des agents animés qui sont susceptibles de provoquer des mala- dies chez l'Homme et chez les Animaux. Il publie des mémoires originaux écrits dans l’une ou l’autre des cinq langues suivantes : français, allemand, anglais. espagnol et italien. Les Archives de Parasitologie sont publiées par fascicules in-5° raisin d'environ 160 pages. Quatre fascicules, paraissant à des époques indéterminées, correspondent à un volume. Les auteurs reçoivent gratis cinquante tirés à part de leurs articles. Prix de la souscription par volume : PARIS ET DÉPARTEMENTS......... 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JouBix (Louis), professeur de zoologie à l'Université de Rennes. — Faune françaïse : Les Némertiens. 1 vol. grand in-8 de 234 pages, avec 4 planches en 12 couleurs et 22 figures dans le texte, RROGITE SV UE es LA Tr Re ER A Se CEE AE UE 15 fr. : Marnn (René) et RozuiNar (Raymond). — Vertébrés sauvages du département de l'Indre. 1 vol. in-8 de XIV-456 pages, broché. DA EN RME ME ne PET EN HAL SUPRTTE RS ETES REC LU a EE 10 fr. Miquer (Dr Albert). — Manuel du microscope. 1 vol. in-18 de 68 pages; orné de gravures, broché... :.:.,.%.:.:..4, 20%. . Afr. 50. PeyrourEau (A.), docteur ès-sciences et en médecine. — De la morphologie de l'armure génitale des Insectes, avec 22 plan- ches en chromolithographie et 43 figures dans le texte. 1 vol. in-8 de 248 :pañes brDCRÉN TETE APE EME ES ee 20 fr. SaBariER (Camille), ancien député de l'Algérie. — Touat, Sahara, et Soudan. 1 vol. in-8 de 342 pages, broché dre UNS Gfr. Sciences biologiques à la fin du XIX° siècle. — Médecine, hygièné. anthropologie, sciences naturelles, elc., publiées sous la direélion de MM. R. BLancmarp, Cuarcor, Léon’ CoLuN. V. CorNiz, DUCLAUX, DUJARDIN- BEAUMETZ, GartEL, MaREY, MATHIAS- Duvaz et PLancHoN, Drs H. LABONNE et EGAsse, secrétaires de la Rédaction. 1 vol. grand in-8*de 800 pages. Broché. ..:. 32 Îr. Broché, Sur papier “de Hollande.…........:.. HEC ar VOTES Srracaey (Sir John), — L'Inde, préface et traduction de Jules HarnManD, ministre plénipotentiaire. 4 vol. in8 de LXXI-412 pages: broché 2e LS, EL SE SE AE 10 fr. TassizzYy (Eugène), docteur ès-sciences, — ‘L'atmosphère ter- restre. ! vol. grand in-8 de 112 pages, RooRs, RAM DUTRES 3 Îr. lu. \FREVUR FU” PALÉOZ0O0LOGI ORCGA NE TEÉRIMESTERIET]T, publié sous la direction de urice COSSMANN ne Ma SEPTIÈME ANNÉE NUMÉRO 2 — AVRIL 1903 PRIX DE L'ABONNEMENT ANNUEL :8 FR Prix des années antérieures, chacune : 80 fr. (Sauf la première année 1897 qui ne se vend plus séparément) Prix des six années ensemble : 63% fr PARIS M. COSSMANN, Directeur F. R. re RUDEVAL, Éditeur 95, Rue de Maubeuge, x:°. 4, Rue Antoine Dubois, vi 19038 PUBLICATIONS DE M. COSSMANN Descriptions d'espèces inédites du Bassin parisien. — Journal de’ Conchyliologie, t. XXI à XXVI, 1881 à 48S6, 165 p., 13 pl. Épuisé. ï Étude paléont. et stratigr. sur le terrain Oligocène marin aux enirons d'Etampes. (£n collaboration avec M. Lambert). — En vente à la Société Géologique de France. Contribution à l'étude de la faune de l'étäge Bathonien en France (Gastropodes). — En vente à la Soc. Géol. de France. Un Crucibulum Campanien (En collaboration avec M. Arnaud). — Bull. Soc. Géol de France, 1‘ février 1886, 5 pages avec fig. Epuisé. Observations sur quelques grandes Ovules de l'Eocène. — Bull. Soc. Géol. de France, 5 avril 1886, 5 pages avec fig. . . . Épuisé. Catalogue illustré des Coquilles fossiles de l'Eocène des environs de Paris. — Le 3"° appendice seulement. . . .:. . . 12 fr. 50 Révision sommaire de la faune du terrain Oligocène marin aux … environs d'Etampes. — J. Conch., 1891-93, 463 p., 3pL 12fr. 50 … Notes complémentaires sur les Coquilles fossiles de Claiborne. — Ann. de Géol. et Paléont. de Palerme,1893, 52 p., in-4, 2pl. &8fr. Essais de Paléoconchologie comparée (4° REA Octobre 1901. 300 p., 10 pl. et 55 fig. . . à . 2Oîr. Les quatre premières livraisons ensemble . . . . . . . 8Ofr. Sur quelques formes nouvelles ou peu connues des faluns du Bordelais.— Assoc. Franc. 1894-95, 3 pl. Ensemble . . . . 6Gtfr. Mollusques éocéniques de la Loire-Inférieure. — Bull. Soc. Sc. nat. de l'Ouest. T.Æ°, 1895-99, 200 pages et 19 pl., complet . . . 30 fr. — T. If, (fase. 1 et 2) 20p.;17-pl;; complet: #65 477 CRE Contribution à la Paléontologie française des terrains juras- siques. — 1’ Gastropodes Opisthobranches. — 2° Nérinées. — Mém. pal. Soc. Géol. de Fr. 1895-99, 357 p., 19 pl. et fig. Ens. 50 fr. Observations sur quelques Coquilles crétaciques recueillies en France. — Assoc. Franc. (1896-1900). 4 articles. 7 pl. . . 10fr. Revue critique de Paléozoologie.— Publiée Sous la direction de l’au- teur (Publication trimestrielle), 1897-1902, Ensemble , . . . 65 ir. Prix d'abonnement à la septième année, 1903 . . . . . 8 fr. Description d'Opisthobranches éocéniques de l’ Australie du Sud. — Trans. Roy. Soc. Adélaïde. 1897, 21 pages, 2 pl. - . . . . 8 fr. Estudio de algunos Moluscos eocenos del Pireneo Catalan. — Bull. Com. del Mapa Geol. de Espana, 1898, 32 pages, 5 pl. . . 5fr. Description de quelques Coquilles de la formation Santacru- zienne en Patagonie. — Journ. de Conchyl. (1899), 20 p.,2pl. 8 fr. Faune pliocénique de Karikal (Inde française). — 1" article. -- Journ. de Conchyl. (1900) 30 p.,3 pl. . . . . MORE SL Études sur le Bathonien de l'Indre. — 2 fasc. con pleEe Bull. Soc. Géol. de Fr.,(1899-1990) 70 p.,8 pl. dont 4 inédites dans le Bull. 12 fr. 50 Faune éocénique du Cotentin / Mollusques/. — En collaboration avec M. G. Pissarro. — T. 1° (1900-1902) 32 pl. avec une table alphab.50 fr. Additions à la faune nummulitique d' RSI — Institut Egyptien (1901) 27 p., 3 pl. : Lfr Sur quelques grandes Vénéricardes de l'Eocène, — Bull. Soc. Géol. Fr., (1902) avec figures. . . . s mn à Note sur l’Infralias de la Vendée. — B. S. G. F. 1902. — 2pl S3fr. S'adresser à l'auteur, 95, rue de Maubeuge. Envoi franco dite mandat-poslal. AUTOGRAPHIE ET IMPRIMERTHE. - DES CHEMINS DE FER ET DES TRAVAUX PUBLICS Maison fondée en 1859 TT COURTIER INGÉNIEUR Membre de la Société des Ingénieurs Civils de France, de la Société des Ingénieurs et Architectes sanitaires. Directeur de L'Album technique des Ghemins de Fer et des Travaux publics. PARIS — 34, 41, 43, Rue de Dunkerque — Téléphone 405-81 EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1900 — MEMBRE EXPERT DU JURY LIPÉHOGRAPENE — TYPOGRAPHIE DESSINS POUR LES CHEMINS DE FER, L'INDUSTRIE, LES TRAVAUX PUBLICS ET L'ARCHITECTURE SPÉCIALITÉ de Plans topographiques — Plans de villes — Plans forestiers — Plans par- cellaires — Cartes de Chemins de fer — Cartes et-Profils géologiques — Cartes géographiques — Travaux d'Art — Cahiers des Charges, Séries de prix, Notices avec croquis — Dessins et Cliches pour publications industrielles. DÉSSINATEUR-AUTOGRAPHE des Annales des Mines, Annales des Ponts et Chaussées, Annales télégraphiques — Revue Générale des Chemins de fer — Revue de mécanique — Bulletin des Ingénieurs Civils, Bulletin des anciens élèves des Écoles nationales d'Arts et Métiers, Bulletin des Conducteurs des Ponts et Chaussées, des Ministères, des Compagnies de Chemins de fer, de la Ville de Paris, des Écoles des Ponts et Chaussées, des Mines, Centrale,\ete., des Journaux d'Architecture, de Sociétés et de Journaux scientifiques, Chambre de Commerce, ete., ete. ZINCOGRAPHIE ou reproduction par la lumière, de Dessins d’après calques à l'encre de Chine. RÉDUCTIONS ET AGRANDISSEMENTS DE PLANS PHOTOTYPIE — CLICHÉS ZINC ET CUIVRE — SIMILI-GRAVURE — PHOTOGRAVURE MÉDAILLE D'ARGENT, PARIS 1900 Reproductions Scientifiques & Industrielles ÉTABLISSEMENTS DE PHOTOTYPIE SOHIER * C Usine à CHAMPIGNY-SUR-MARNE ANATOMIE GÉNÉRALE ‘à MICROPHOTOGRAPHIE, SCIENCES NATURELLES, ARCHÉOLOGIE OBJET D'ART, MANUSCRITS, ETC. L PRET À LA GARE DU NORD F QUINCAILLERIE Française et Étrangère Ancienne Maison C. LAURENCE LIMES ET MÉTAUX TAILLANDERIE, ÉTAUX ENCLUMES ET FORERIES L BOULONS, CHAINES di Successeur OUTILS MONTÉS POINTES, FIL-FER ET VIS —%— TOLERIE GALVANISÉE RE MÉNAGE PARTS: | RL 125 et 127,rue Lafayette à proximité des Gares du Nord et de l'Est FERBLANTERIE BBOSSERIE, PLUMEAUX CHAUFFAGE RER RER RNR LS OUTILLAGE EN TOUS GENRES pour Ateliers de Construction, SPÉCIALITÉ, DE GRILLAGES RONCES ET FEUILLARDS pour clôtures- lu Ï TRAVAUX PUBLICS, TAMIS MÉTALLIQUES pour les sables fossilifèr es À Excursions Géologiques, etc. PR 1] QREAy | PouR Galeries ii E | ! Banques Musées Il . all Anis 4 £ ES | 4 j le + & Couseqes] ne ER | Be | G. WALLART g Téléraone s IS) Rue pü, FAUEOURS POISSONNIÈRE À = PAR ARIS| D mm © ee ‘D ‘Œ'‘D 'S 910491 9[0pom SASSAG-AV IA 07/05 HA SHIDV'T9 HAOd SVUYUI V ASSHId oid4Jjojoud uno SONDIHJUSI9E SOBBII L ñ nn mt | [| 'Fon S9[UI99dS S9SS9.14 ET £Z ‘xnouSeg 9p ou ‘eZ :HONOULNON ? 42491V _ L8 ‘Sdueu5-ssp-"q-'N onu ‘28 : SIA VE ? XAvaiung em = SUDIURIQN-SIN9IMSU0") L D LIZNVIN | me fi n LULU Il ; x che É < . e- ne x ’ . + ar, ie ee € RER enr Zi es Re SC ER Re A RS nn = " Te el Dès: : > + = À 2 a EL CES à Ve nm. AVE POUPEE RER TS | he AC MOBILIERS SPÉ CIAUX Pour MUSÉES et COLLECTIONNEURS Meubles et Tiroirs pour MÉDAILLES, COQUILLES, MINÉRA AUX, etc, CASIERS a TRAPPES, CLASSEURS, ETC MULLER &@ Fils CONSTRUCTEURS BREVETÉS S. G. D. G. Fournisseurs des Chemins de fer PARIS - 50, rue de Châteaudun - PARIS Usine à Saint-Ouen (Seine) ÉTUDES D'INSTALLATIONS COMPLÈTES TÉLÉPHONE N° 124-84 MAISON G. 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Iva- saki (1). — Ce Mémoire est relatif à un crâne de grand Mammifère recueilli à Togari, en Kanigori, province de Mino, et la roche dont il provient est un tuf sableux probablement miocénique, car elle contient Vicarya callosa et d'autres fossiles marins, généralement rapportés à ce niveau. Des débris de plantes, déposés dans le même estuaire, confirment cette manière de voir. D'après les photographies qui lui ont été envoyées, le Prof". Os- born à reconnu que ces ossements indiquaient un Proboscidien voisin des types primitifs de Mastodon. De l'étude plus détaillée de ces restes, les auteurs concluent que l’animal en question possé- dait deux incisives, quatre (?) prémolaires et quatre molaires à la mâchoire supérieure, quatre prémolaires et deux ou quatre molai- res à la mâchoire inférieure. Dans ces conditions, il doit vraisem- blablement appartenir à un nouveau Genre de la Famille Pinothe- ridæ, plutôt qu'à celle des Elephantideæ. Die Säugethierfauna der Sandschichten von Balta ins Gouver- nement Podolien., von P. Wenjukow (2). — D'après les recherches de l’auteur, les sables de Balta appartiennent à la deuxième époque pontique, et contiennent les espèces suivantes : Dinotherium qigan- teum Kaup., Mastodon longirostre Kaup., Mastodon Borsoni Hays., Hipparion gracile Kaup., Rhinoceros megarhinus Christ., Capreolus (1) Tokyo, Japon. — In 8° carré, 13 p., 3 PI. lith. Ext. de Journ. Coll. of Sc. imp. Univ., t. XVI, art 6. (2) Saint-Pétershbourg, 1902. — In 8°, 71 p. et 2 PI. phot. Texte russe, résumé en langue allemande. ARE TT (ee cusanus Croiz. et Job., Cervus aff. pardinensis Croiz. et Jobert. Il faut encore y ajouter les formes signalées par Mme M. Pawlowa : Aceratherium incisioum Cuv., Cervus cf. Perrieri Croiz. et Job., Rhi- noceros Schleiermachi Kaup. Note sur des ossements d’animaux disparus, provenant d'Am- bolisatra. sur la côte Sud-Est de Madagasecar.— Description d’os- sements de Lémuriens disparus. — Description de l’Archæole- mur robustus, nouvelle espèce de Lémurien sub-fossile de Mada- gasear. — Description d'ossements de Lémuriens disparus, par M. 0. Grandidier (1). — Ces diverses Notes, confirmées dans une présentation faite à l’Académie des Sciences, le 28 mai 1900, sont relatives à la découverte de nombreux restes d'animaux sub-fossi- les, qui tendent à prouver que Madagascar avait autrefois une éten- due bien supérieure à celle que cette île occupe aujourd'hui. La première Note, quoique un peu ancienne pour nous, n'ayant pas été analysée dans cette Revue, nous croyons utile de signaler à nos lecteurs les nouveautés qu'elle contenait à cette époque : Pa- læochirogalus Jullyi n. sp., connu par deux dents qui diffèrent des molaires des Chirogales actuels par la disposition du tubercule interne et du bourrelet de l’avant-dernière molaire; — Palæo- propitheeus ingens n. Sp., fragments de mâchoire d'un grand Lémurien, dont la taille devait dépasser celle de l'Homme ; — Bra- dylemur obustus n. Sp., plus massif que Lophiolemur et que No- sopithecus, qui seraient ses ancêtres. La seconde Note (1900) signale une collection provenant des fouilles de M. Bastard, dans les marais d’Ambolisatra, et contenant un certain nombre de Lémuriens des Genres précédents, des Insec- tivores, des Carnassiers, des Pachydermes, un Ruminant, des Oi- seaux (-Æpyornis et Centrornis), et trois Reptiles. Dans la troisième Note, l'auteur revient encore sur Megaladapis madagascariensis et M. Filholi, ainsi que sur Peloriadapis Edwardsi ; enfin, la quatrième est relative à la description des os du bras d’Ar- chæolemur robustus. Ces publications successives ne sont d’ailleurs que le Prodrome d'une Étude d'ensemble, en préparation, qui nous est annoncée par l'auteur. (1) Paris, 4899-1900. — Ext. de Bull. Mus. hist. natur., n° 7, p. 344% ; n°5, p. 215 ;, n°6, p. 272et p. 323. LES (El REPTILES, AMPHIBIENS et POISSONS par M. N. E. SAUVAGE. Text book of Paleontology. by Karl A. von Zittel. translated and edited by Charles R. Eastman (1). — La traduction anglaise du traité de Paléontologie du professeur Karl Zittel n'est pas une traduction au sens littéral. Si la partie relative à la diagnose des Genres a été écourtée, par contre les chapitres relatifs à l'anatomie ont été singulièrement augmentés. C'est ainsi que la partie qui traite des Poissons a été revue par M. Smith Woodward dont l'autorité en la matière est incontestable ; il en a été de même pour les Amphibies et pour les Reptiles dont l'étude à été mise au cou- rant des découvertes les plus récentes par le Dr E. C. Case et par les DrS Georges Baur, J.-B. Hatcher, H. F. Osborn et S. W. Willis- ton. Le groupe si intéressant des Dinosauriens à été, en ces der- nières années, l’objet de nombreuses recherches, principalement de la part des paléontologistes américains ; le chapitre consacré aux Dinosauriens a été presque entièrement remanié, de manière à tenir compte des remarquables découvertes faites depuis la publication du Manuel de M. Zittel. Le traité de Paléontologie, ainsi compris, est, dès lors, le ré- sumé exact de nos connaissances sur les Vertébrés inférieurs. La Classe des Poissons est divisée en cinq Sous-classes, avec 18 Ordres. savoir : SELACHI (Pleuropterygii, Acanthodii, Ichthyotomi, Plagiostomi, Holocephali\ ; Osrraconermt (Heterostrachi, Anapsida, Aspidocephali, Antiarcha) ; ArTaRoptRA, Dipnor (Ctenodipterini, Si- renoidei) , GamoïDet (Crossopterygüi. Chondrostei, Heterocerci, Lepidos- tei, Amioidei); Teceosrer (Physostomi, Physoclysti). Un certain nombre de ces Ordres ont été récemment établis, savoir : PLEUROPTERYGII, Dean, 1894, — Endosquelette bien calcifié ; notocoïde probablement non segmentée; arcade plérygo-quadrate articulée d'une manière mobile avec le crâne, orbite entourée d'un cercle de plaques minces de dentine; nageoires paires, supportées par des cartilages radiaux parallèles, non réunis ou partiellement fusionnés à la base ; nageoires ventrales du mâle sans organe d’adhérence. Type : genre Cladocelache, du Dévonien de l'Ohio. ANapopa, Traquair, 1899. — Tubercules seulement à la région (4) London, 1902. — T. If, vol. grand in-8’, figures dans le texte. Ps re © céphalique, non soudés en plaques ; probablement des calcifications avec des cellules osseuses ; pas de nageoires paires. Type: Genres Birkenia, Lasanius, du Silurien supérieur du Lancashire. Quatre Ordres forment la classe des AMPiBrA, savoir: Stegoce- phalia (Phyllospondyli, Lepospondyli, Temnospondyli, Stereospondyli), Gymnophiona, Urodela, Anura. Chez les Reptiles, la principale modification du crâne dans les différents Ordres consiste dans la disposition des os de la région postéro-latérale en arcades séparées avec la formation de vacuités temporales. Chez Theromorpha, Sauropterygia, Chelonia et Ichthyo- sauria, une vacuité supratemporale est produite par le squamosal, qui forme avec le quadrato-jugal et le jugal une large arcade le long de la joue. Une autre disposition se remarque chez les Rhynchocé- phaliens, Dinosauriens, Crocodiliens, Ptérosauriens, chez lesquels la disposition du squamosal est la même, mais où la large arcade de la joue est percée par une vacuité temporale latérale, laissant un court pont osseux en dessus eten dessous. Chez les Lacertiliens, le pont inférieur disparaît et finalement, chez les Serpents, les ponts n'existent plus. Pour les Reptiles possédant deux arcades temporales, principalement les Rhynchocéphaliens, Crocodiliens, Dinosauriens et Ptérosauriens, Cope a proposé le terme ARCHOSAU- RIA. Parmi ceux-ci, les Rhynchocéphaliens comprennent les formes les plus anciennes et les plus primitives et peuvent être re- gardés, au large sens, comme les ancêtres, aussi bien des Archosau- ria que des Oiseaux ; ces Rhynchocéphaliens atteignent leur maxi- mum de spécialisation dans le Trias ; leurs plus anciens représen- tants, les Proterosauria, rappellent à plusieurs égards, les Micro- sauriens Stégocéphaliens. Ce groupe primitif, qui est du Permien, occupe l'intervalle entre îes Squamata, les Crocodilia et les Dino- sauria ; il est, très probablement, l'ancêtre des Oiseaux, en passant par une souche Dinosauro-avienne primitive. L'ordre des Rhynchocéphaliens se divise en trois sous-ordres, savoir: Proterosauria, Seeley, Permien et Trias; Pelycosauria, Cope, Permien ; Æhynchocephalia vera, du Permien à l'époque actuelle, le Genre Sphenodon vivant à la Nouvelle-Zélande. L'Ordre des Squamata comprend les Lézards, les Serpents et deux Sous-Ordres éteints de Reptiles aquatiques : les Dolichosauria et les Pythonomorpha ; il est certainement très étroitement appa- renté aux Rhynchocéphaliens. Beaucoup de caractères largement dissemblables se rencontrent dans les Reptiles anciens qui ont reçu la désignation générale de Theromorpha. à cause de la ressemblance de certaines particularités y 2e du squelette avec celui des Mammifères les plus inférieurs, les Monotrèmes ; on les a aussi désigné sous le nom d’Anomodontes, à cause de leur remarquable dentition. Il est hors de doute que ces animaux occupent une position intermédiaire entre les Labyrintho- dontes les plus élevés, tels que Mastodonsaurus, et les Mammifères monotrèmes. Les Reptiles Théromorphes représentent, non seule- ment un état intermédiaire entre les Mammifères et les Amphi- biens, mais ils forment un groupe collectif. Aucun autre Ordre de Reptile n'a les trois éléments qui composent l’are pelvique de chaque côté fusionné en un os innominé, comme chez les Mammi- fères. L'union intime des os à l’arc pectoral est parallèle à ce que l'on voit chez les Salamandridées et chez les Sauroptérygiens ; le sacrum, constitué parfois par plusieurs vertèbres, ressemble à celui des Dinosauriens et des Mammiières. La différenciation des dents marginales en incisives, canines et molaires, le dévelop- pement occasionnel d'une forme remarquablement mammalienne des membres (Theriodesmus), ainsi que le basioccipital tripartite ou parfois di:ondylie (Cynognathus), sont des caractères significa- tifs. Un caractère distinctif entre l'Ordre des Théromorphes et celui des Squamata est la soudure du quadrate ; l'absence d'une vacuité latérale, avec une arcade en dessus et en dessous, les différencie de tous les autres Archosauria (Rhynchocéphaliens, Dinosauriens, Crocodiliens et Ptérosauriens). Les Tortues forment, par leur organisation spéciale, un Ordre étroitement isolé de tous les côtés parmi les Reptiles. Leur origne et leur phylogénie sont très obscures ; une relation avec les Dicyno- dontes triasiques est peut-être indiquée par le crâne qui est remar- quablement semblable; certaines particularités dans le palais et dans l'arc pectoral font penser aux Sauroptérygiens, aux Ryncho- céphaliens et aux Labyrinthodons Stégocéphaliens. Les Crocodiliens occupent, par leur organisation interne, le rang le plus élevé parmi ies Reptiles actuels: leur forme générale res- semble à celle des Lézards et des Rhyncocéphaliens, mais leur structure squelétique est radicalement différente; d’un autre côté, il existe une ressemblance fondamentale entre leur organe respi- ratoire et celui des Oiseaux. Les vrais Crocodiliens paraissent avoir apparu dans le Lias, et leur évolution subséquente peut net- tement être tracée, tandis que leurs prédécesseurs dans le Trias, les Paresuchia, se distinguent difficilement des Rhynchocéphaliens et des Dinosauriens. L'Ordre des Dinosauriens renferme des Reptiles mésozoïques, très variés en organisation, possédant des caractères de Rhyncho- OR. EE céphaliens, de Crocodiliens, de Lacertiliens et même d’Oiseaux, ces derniers dus à un développement homoplastic ou parallèle; la jonction étroite de l’astragale avec le tibia. ou la tendance à former un tibio-tarse, est une ressemblance avienne, commune à la majo- rité des Dinosauriens. Tandis que, d'un côté, l’hiatus entre les Di- nosauriens, les Crocodiliens et les Lacertiliens est comblé par les Rhynchocéphaliens-Protérosauriens, d'un autre côté, il faut admet- tre comme tout à fait probable que les Oiseaux viennent d’une sou- che Dinosauro-avienne, dérivée elle-même d’un ancêtre Permien, comme le Palaohatheria. Les plus anciens Dinosauriens connus (Théropodes), du Trias, avaient une marche bipède et leur dentition est celle de Carnivo- res; parmi les Dinosauriens herbivores (Sauropoda, Prædentata), qui vivent pendant le Jurassique et le Crétacique, beaucoup ont eu une marche bipède, d’autres étaient quadrupèdes. Le point culmi- nant pour les Dinosauriens se trouve pendant le Jurassique supé- rieur et le Crétacique, dans l'intervalle qui sépare le déclin des Rep- tiles Théromorphes et la prédominence des Mammifères. Pendant leur période ascensionnelle, beaucoup de formes hypertrophiques ont évolué et ontatteint des proportions qui dépassent celles de tous les autres animaux terrestres connus. Une spécialisation extrème s'étant produite, il en est résulté un rapide déclin, puis la dispari- tion de ces animaux. Les Ptérosauriens ou Ornithosauriens constituent un groupe ex- traordinaire de Reptiles disparus, à remarquable apparence géné- rale d'oiseau, chez lesquels toute l’organisation a été modifiée en vue du vol dans les airs qui toutefois. chez beaucoup d’entre eux, était beaucoup plus limitée que chez les Oiseaux et souvent plus faible que chez les chauve-souris. Les plus anciens représentants certains de l’ordre des Ptérosau- riens ont été trouvés dans le Lias inférieur d'Angleterre. Peu de chose peut être affirmé concernant l'origine de l'évolution de ce Groupe; Dimorphodon, le plus ancien Genre connu, apparaît com- plètement et absolument différencié, de la même manière que la Tortue la plus ancienne; on ne constate aucune modification essen- tielle dans les successeurs qui vivent pendant le Jurassique et le Crétacique, si ce n’est que quelques-uns des survivants les plus récents n’ont pas de dents et atteignent une taille gigantesque. Le Groupe des Ptérosauriens atteint son maximum de développement pendant le Crétacique supérieur et disparaît, ainsi que les Dino- sauriens, les Pythonomorphes et les Plésiosauriens vers la fin de cette période. OR, RER De ce que les Ptérosauriens ont des ressemblances aviennes, ils pe doivent, en aucune manière, être regardés comme les ancêtres des Oiseaux et ils sont, de fait, plus séparés de ceux-ci que des au- tres ordres de Reptiles. Ils ne nous sont connus que comme une race d’Archosauria particulièrement modifiée, dont l'origine est jusqu’à présent mystérieuse et dont la spécialisation hypertrophi- que a précipité le déclin et les à fait finalement disparaitre de la face du monde. Nous n'avons pas parlé des Ordres des Sauroptérygiens et des Ichthyosauriens, ces Reptiles n'ayant pas été l’objet de travaux par- ticuliers depuis la publication du Traité de Paléontologie du Pro- fesseur Zittel. Nous nous contenterons d'indiquer, d’après les ob- servations du Proîfr E. Fraas, que chez les Ichthyosaures, il existe une déflexion de la partie postérieure de la colonne vertébrale qui supporte une large nageoire caudale, de forme triangulaire; cette nageoire est placée suivant un plan vertical et devait être un puis- sant organe de natation; il existait également une nageoire dorsale médiane. Historical evidence as to the origin of the paired limbs of vertebrates. by Bashford Dean (1). — Quels que soient les résul- tats auxquels arrivent les embryologistes, le véritable critérium pour la solution du problème du mode d'origine des membres pairs chez les Vertébrés, ne peut être fourni que par les paléontologistes. Pour savoir si les segments pairs, ce que croient beaucoup de morphologistes, sont issus d’un pli latéral continu de la peau, il est évident que ce fait doit être cherché dans l'examen des Poissons fossiles les plus anciens. Les Genres Parexus, Climatius, Diplacanthus, Cheiracanthus, du Silurien supérieur et du Dévonien inférieur; Acanthodopsis, du Carbonifère supérieur, ainsi que les Protacanthodes et Traquairia, du Permien, montrent que ces anciens Squales ont les nageoires paires en forme de pli distinct longitudinal de la peau ; de plus, ces nageoires paires sont semblables aux nageoires impaires. L'un des plus anciens Sélacien chez lequel la structure des na- geoires ait été étudiée, est le groupe Cladoselachid, du Dévonien supérieur ; ces Sélaciens ont les nageoires paires s'étendant le long du corps, la membrane postérieure allant graduellement en dimi- nuant et se confondant avec la peau, aucune trace de nageoïre lobée (1) Boston, 1902. — Br. petit in-4°. Ext. de The American naturalist, t. XXXVI: n° 430. — 76 — ne se détachant du corps. Un Sélacien apparenté, Ctenacanthus, du Dévonien supérieur, montre que la nageoire pectorale est du type de nageoire formée d’un pli de la peau ; de même que chez Cladosélachid, il n’y a pas de rayons intercalaires. Chez Cladodus, du Carbonifère inférieur, la pectorale montre qu'une ligne de pla- ques basales s'étend en arrière comme un axe sans rayons d’une nageoire («archiptérygienne ». Parmi les Poissons du Permien, chez Symmorium, les pectorales sont constituées comme chez les Cladoselachid, mais elles sont re- marquables, en ce que les rayons postérieurs sont réunis à la base, en forme de forte plaque de support. Chez les Xénacanthides, éga- lement du Permien, on voit un archiptérygien bisérial aux nageoires pectorales. Les plis continus des nageoires sont certainement, que l’on accepte ou non l’origine des éléments qui les supportent, l'équiva- lent des supports radiaux fusionnés des nageoires des Sélaciens les plus typiques. Structure of the fore limb and manus of Brontosaurus. — The genera and species of the Trachodontidæ, by J. B. Hat- cher (1). — Malgré l'abondance des débris de Dinosauriens Sau- ropodes dans les dépôts Jurassiques de l’ouest des Etats-Unis, et les remarquables recherches des paléontologistes américains, l’ostéo- logie complète est loin d’être encore connue. Toutefois, d'impor- tants progrès ont été accomplis dans ces derniers temps et l’on se rend mieux compte de la structure des gigantesques Reptiles qui égalent, s'ils ne le surpassent, en dimension, tous les animaux vivants et éteints.Telest,en particulier, le cas pour le Brontosaure. Les ossements qu’étudie M. Hatcher ont été découverts dans les couches « Atlantosaurus beds », dans le comté d'Albany, Wyoming, L'humérus à 1"100 de long ; l'extrémité proximale est élargie ; la crête deltoïdienne est fort proéminente ; la tête de l’os est très ru- gueuse, demême que l'extrémité distale qui devait être revêtue d'un épais cartilage épiphysaire; le condyle externe est petit et mal dé- fini; le radius et le cubitus ont sensiblement la même longueur; le contact avec l’humérus est iimité à la surface articulaire antéro-in- terne, comme chez le Morosaure. L'humérus, le radius et le cubitus sont plus courts et plus grêles que les os correspondants du membre postérieur ; le radius et le cubitus ne sont pas complètement croi- (1) Pittsburg, 1902. — Annals of the Carnegie Museum, t. I. QU Gé sés, comme cela a lieu chez les Mammifères. Le carpe, de même que le tarse, ne se compose très vraisemblablement que d’un seul os, le scapho-lunaire. Les métacarpiens, au nombre de cinq, sont plus longs que les métatarsiens. La main, de même que le pied, est indubitablement de structure entaxonique chez Brontosaure, et très probablement chez Diplodocus et chez Moroszurus. Le Genre Trachodon (T. mirabilis) a été établi en 1856, par le Dr Joseph Leidy, pour des dents découvertes dans les « Mauvaises terres » de Judith-river, Montana; ces dents sont celles d’un Dino- saurien herbivore allié à l'fguanodon. Depuis, divers Genres : Thes- pisius, Hadrosaurus, Ornithotarsus, Cionodon, Polygonax, Dicloninus, Pteropelyx, Claosaurus, Claorhynchus, ont été groupés autour de Trachodon et répartis en deux Familles: Hadrosauridæ, Claosauridæ, Marsh. Or, dans un examen critique, M. Hatcher est arrivé à montrer que ces dix Genres peuvent être réduits à deux: Trachodon, Leidy, et Claosaurus, Marsh; Claosaurus agilis, de la Craie du Kansas, est le type, en effet, d’un Genre distinct. Quant aux 30 espèces admises, le nombre devra certainement en être réduit. Qualche osservazione di erpetelogia fossile, per Dott. Giu- seppe de Stefano (1). — Dans cette Note, l’auteur fait un examen critique du Genre Ptychogaster établi par Pomel pour les Tortues du Miocène inférieur de Saint-Gérand-le-Puy. __ Pour A. Portis « le Genre Kinirys, aujourd'hui relégué en Afrique, aurait été représenté dans l'Europe occidentale, et pendant le Miocène, par le Sous Genre Ptychogaster, dont les espèces plus connues seraient : en France, Kinixys (Ptychogaster) emydoides Pomel ; en Suisse, dans les environs de Lausanne, Xinixys (Ptycho- gaster) Gaudini Pict. et Humbert ». D’après l'étude de nombreux exemplaires, le Professeur L. Vaillant à admis que Ptychogaster est un Genre bien défini par le plastron mobile dans sa par- tie postérieure, à la jonction des pièces hyosternales et hyposter- nales, ce qui ne permet de le confondre avec aucun de ceux for- mant la tribu des Chersemydina ; c'est une forme intermédiaire aux Emydes et aux Cistudes ; les variations iudividuelles sont telles qu'on ne doit admettre qu’une seule espèce à Saint-Gérand-le-Puy, Ptychogaster emydoides Pomel, R. Lydekker admet le Genre et éta- blit une espèce, P. Pomeli, pour une Tortue de beaucoup plus pe- (1) Bologna, 1902. — Br. petit in-4°. Ext. de Rivista Ilaliana di Science Na- turali, 1902. tite taille que la précédente ; il rapporte au même Genre, avec doute, sous le nom Ptychogaster? caylurensis, n. sp., une Tortue des Phosphorites du Lot. Pour le Dr de Stefano, Ptychogaster est un Genre de Tortue miocènique bien défini, et non un Sous-Genre de Kininys Genre avec lequel, systématiquement parlant, il n'a pas d’affinité ni de parenté. L‘Euclastes Douvillei dell’Eocene inferiore dell’Africa setten- trionale. per D: Giuseppe de Stefano (1). — Un crâne de Tortue recueilli dans l'Éocène inférieur de Gaîfsa, en Tunisie, et conservé à l'Ecole des mines de Paris, est rapporté au Genre Euclastes établi par Cope pour des Tortues du Crétacique supérieur du New-Jersey; ce Genre est également représenté dans l’Eocène inférieur de Belgi- que et d'Angleterre. L'espèce de Tunisie (Æ. Douvillei, n. sp.) a des analogies avec Euclastes (Pachyrynchus) Gosseleti Dollo, du Landé- nien de Belgique ; elle diffère toutefois de cette espèce. Un nuovo Chelonide della famiglia Trionychidæ appartenente all® Eocene Francese, par Giuseppe de Stefano (2). — Dans les couches bartoniennes à Lophiodon et à Palæotherium, de Massal, près de Castres, on a trouvé une tortue qui doit être regardée comme le type du Genre nouveau Castresia (C. Munieri n. sp.) ainsi défini : écaille dorsale non tronquée postérieurement; série vertébrale composée de huit plaques, élargies en avant, rétrécies postérieurement; plaque diaphragmatique occupant la seconde place de la série ; plaques costales en même nombre que les verté- brales; première plaque costale en rapport avec trois plaques ver- tébrales; armature dermique ornée de sculptures vermiculées. Stylemys Bottii, nota del Dott. Gius. de Stefano (3). — Le Genre Stylemys a été établi par Leidy, en 1853, pour des Tortues du Miocène du Nebraska, qui, voisines des Testudo, en diffèrent par les nuchales non émarginées, l'épiplastron non prolongé. C’est à ce Genre que le D' de Stefano rapporte une Tortue du Miocène français (S. Bottii). L'espèce diffère des formes américaines par la conformation et les dimensions de la carapace, la disposition et la grandeur des (1) Reggio Calabria, 1902. — Br. 4° avec 1 PI. (2) Roma, 1902. — Br. in 8’ avec 1 PI. Ext. de Boll. d. Soc. Geol. Ital.,t. XXI. (3) Bologna, 1902. — Br, in-4° avec 1 PI. Ext. de Rivista Ital. di Pal.,t. VHI. se 29: es plaques osseuses et des écailles vertébrales, la conformation de la plaque nuchale, la grandeur et la conformation de l'entoplas- tron, la disposition des écailles humérale, pectorale et abdomi- nale. Un nuovo tipo di Chelonide dell’ Eocene inferiore Francese, per Dott. Gius. de Stefano (1). — L'Eocène inférieur des envi- rons de Reims, si bien exploré par le Profr Lemoine, a fourni à cet habile paléontologiste une mâchoire inférieure de Tortue dentée, qui présente des analogies avec celles de Claste Cope et de Che- lone Brong. Les différences sont toutefois telles, que l’on doit pro- bablement avoir ici un type nouveau. La mandibule est massive, à longue symphyse, légèrement concave transversalement. Il Mixosauro degli strati triasici di Besanno in Lombardia, per Dr Emilio Repossi (2). — Le Prof F. Bassania décrit, en 1886, sous le nom Zchthyosaurus Cornalianus n. sp., un Reptile des schis- tes triasiques de Lombardie. Le Profr Bauer à fait observer que dans cette espèce, l’avant-bras est plus allongé que chez Ichthyosaure proprement dit, et que le radius et le cubitus, au lieu d’être rap- prochés, sont séparés par un intervalle relativement grand; les dents sont petites et moins nombreuses que chez Ichthyosaure. Les caractères ont permis au Profr Bauer d'établir le Genre Mirosaurus, type de la Famille des Mirosauridæ. Il est probable que les Ichthoptérygiens triasiques doivent ren- trer dans le Genre Wixosaurus ; c’est à ce Genre que M. E. Fraas rap- porte Zchthyosaurus atavus Quenstedt, du Muschelkalk d'Allemagne, et que Dames à rapporté Z. Nordenskjoldi Hulke, du Trias du Spitz- berg. M. Cornalianus est une espèce de petite taille, 0m90; la mandi- bule est grêle ; les dents de l’intermaxillaire sont aiguës, au nombre de 13 à 15; celles des maxillaires, 6 à 8, sont plus obtuses; on compte 40 dents à la mandibule. Le nombre des vertèbres est de 100 à 105, celui des côtes vertébrales, de 30 à 35 paires. Les caractères que présente Mirosaurus sont un nouvel appoint à l'opinion exprimée par Hæckel et par Vogt, que les Ichthyopté- rygiens descendent d’un animal terrestre et non de Poissons, comme le supposait Gegenbaur. (1) Bologna, 1902. — Rivista Italiana di Paleontologia, t. VIII. (2) Milano, 1902. — Br. in-8° avec 2 PI. Ext. de Atti della Societa Italiana di Science naturali,t. XLI. er Rire Ubersicht über die Reptilien der Trias, von Friedrich von Huene (1). — La faune herpétologique de l’époque du Trias est une faune de transition; si elle retient encore quelques traits de la faune permienne, ses tendances sont plutôt vers la faune jurassi- que. Sur 11 Ordres, entre lesquels se partagent les Reptiles du Trias, un, en effet, est spécial à cette formation, un a commencé dès le Carbonifère supérieur pour s'éteindre dans le haut du Trias, 2 sont communs au Permien et au Trias, tandis que 7, apparus à l’époque du Trias, se continuent dans le Jurassique et le Créta- cique, 35 ayant même subsisté jusqu’à l'époque actuelle. La totalité des Reptiles et des Batraciens jusqu'à présent connus dans le Trias, rentre dans 155 Genres, ainsi répartis: STEGOCE- PHALI, Temnospondyli, Stereospondyli. — AnomopoxrrA, Pareiosauria, Gorgonopsia, Dinocephalia, Placodontia, Theriodontia, Endothiodon- tia, Dicynodontia, Kisteracephalia. SAUROPTERYGIA. — TESTUDINATA. — RHYNCHOCEPHALIA. — [CHTHYOPTERYGIA. — PROGANOSAURIA. — PARA- SUCHIA. — EUSUCHIA. — DINOSAURIA. — PTEROSAURIA. Si, avec M. Huene, nous étudions la répartition géographique de ces Reptiles, nous verrons que les Stégocéphales, de même que les Anomodontes,ont été trouvés en Europe, dans l'Inde,en Austra- lie, dans l'Amérique du Nord, dans le sud de l'Afrique; c’est à cette dernière partie du monde que sont limités les Cynodontiens, dans la formation du Karoo. A part le Genre Mesosaurus, du sud de l’A- frique, les Sauroptérygiens sont du Trias d'Europe. Le Genre Arcto- saurus est de l'Amérique du Nord ; les autres Tortues sont d’Alle- magne ; on n’en connait, du reste, que deux ou trois Genres. Les Rhyncocéphaliens ne sont représentés que par le Genre Telerpeton, d’Elgin, les Proganosauriens, que par le Genre (?) Proterosaurus, de Berne. Quant aux Ichthyoptérygiens, le Genre Ichthyosaure est du Trias supérieur de Californie et du Spitzberg, tandis que les Genres Mixosaure et Shastasaure sont connus d'Italie, de France et d’Al- lemagne. Les Parasuchia sont représentés par 2 Genres dans l'Inde, & dans l'Amérique du Nord et 10 en Europe. Deux Genres bien définis d'Eusuchia ont été trouvés en Alsace eten Souabe. Un Genre douteux, Dystrophœus, représenterait les Dinosauriens Orthopodes aux Etats-Unis ; tous les autres Dinosauriens triasiques sont des Théropodes appartenant aux Familles des Zanclodontides et des Anchisauridés ; ils sont connus d'Europe, des Etats-Unis, de l'Inde, de l'Afrique du Sud. Les Genres Tanystrophœus, d'Allemagne, (4) Iena, 1902. — Vol. 4 avec 9 PI. doubles (Extr. de POPeRE und palæon- tologische Abhandlungen, Bd. VI, Heft. If. et Cælophysis, de l’Utah, sont peut-être des Cœluridés. On n’a en- core signalé que deux Genres de Ptérosauriens dans le Trias supé- rieur de Lombardie, d'Angleterre et du sud de l'Allemagne. Parmi les Reptiles triasiques, M. von Huene a étudié plus spé- cialement quelques espèces, entre autres Sclerosaurus armatus. Wiedersheim a désigné, en 1876, sous le nom Labyrinthodon Rutimeyeri, n. sp., l'empreinte assez imparfaite d'un Reptile prove- nant du grès bigarré des environs de Bâle. Seeley a établi, en 1900, le Genre Aristodesmus pour ce Reptile, que M. von Huene rapporte à Sclerosaurus armatus von Meyer, 1859, d'après l’étude de nou- veaux matériaux. Sclerosaurus est un Anomodonte, voisin du Genre Procolophon de l'Afrique du Sud, et de Elgina, du Trias d'El- gin ; ces trois Genres doivent former un groupe distinct, celui des Procolophonidés. L'animal, tel que M. von Huene l’a reconstitué, a la partie postérieure du crâne armée d’une paire de cornes, trois appendices en forme de cornes plus obtuses, se voyant à la partie” latérale et postérieure du crâne. La colonne vertébrale se compose d’une cinquantaine de vertèbres, dont 23 cervicales et dorsales ; on compte 3 sacrées, comme chez Procolophon ; les vertèbres cervicales sont courtes, amphicèles ; les apophyses épineuses sont fortes ; les dents sont fortes, plus aiguës au maxillaire qu’à la mandibule. Le condyle occipital est robuste. On voit une clavicule, une intercla- vicule, un précoracoïde et un scapulum. L'humérus est très élargi distalement ; le radius et le cubitus sont courts ; le fémur est sen- siblement de même grandeur que l'humérus ; celui-ci nous semble indiquer un animal fouisseur. M. von Huene a établi un certain nombre de Genres, ce sont : Trochanterfuan,Fémurdiflérent de celui de Deuterosaurus par la tête, Muschelkalk supérieur de Lorraine. Type: T. Gaudryi, n. sp. — (Stegocephalia Temnospondyli). Euryeervix. Vertèbres cervicales, Muschelkalk de Souabe et de Silésie supérieure. Type: Æ. posthumus, n. sp. — (Stegocephalia Temnospondyli). Crurosaurus. Femur différent de celui de Trochanterium par la forme de la tête, Muschelkalk inférieur de Saxe. Type: C. pro- blematicus, n. sp. — (Theriodontia Lycosauria). Anomosaurus. Vertèbres'biconcaves, à neurépine et à apo- physes transverses fortes, Muschelkalk supérieur de Saxe et de la Thuringe. — (Dicynododontia). Ctenosaurus. Vertébres à apophyse épineuse très longue, Type C. Kœneni, n. sp. Grès bigarré moyen de Gœættingue. — (Ano- modontia). RO Doliovertebra. Vertèbres sacrées, Muschelkalk inférieur de Saxe et de Silésie. Type : D. Fritschi n., sp. (Sauropterygia). Chelyzoon. Vertèbres cervicales de grande taille, Muschelkalk d'Allemagne. Types: C. latum, n. sp., C. Blezingeri, n. sp. Tortue Cryptodère. Kileya. Humérus et vertèbres. Keuper moyen de Bristol. Type : R. bristolensis. (Parasuchia, Belodontidæ). Procerosaurus. Fémur très courbe. Type: P. cruralis, n. sp. Muschelkalk supérieur de Souabe. — Eusuchia. Pectenosaurus. Vertèbre articulaire et supra-angulaire. Mus- chelkalk supérieur de Lorraine. — Eusuchia. Les Poissons et les Reptiles du Jurassique supérieur du Bou- lonnais au Musée du Havre (1). — Note sur quelques Reptiles du Jurassique supérieur du Boulonnais. La faune herpétolo- gique de Boulonnais pendant l’époque Jurassique. par M. H. E. Sauvage (2). — La faune herpétologique du Jurassique supérieur du Boulonnais présente ce fait intéressant que, les couches s'étant déposées non loin du rivage, cette faune comprend avec des Rep- tiles essentiellement marins, Ichthyosauriens, Plésiosauriens, Tha- lassocrocodiliens, des Reptiles terrestres, tel que Mégalosaure. Les couches portlando-purbeckiennes renferment des Dinosauriens appartenant aux Sous-Ordres des Sauropodes, des Théropodes, des Ornithopodes (Pelorosaurus humerocristatus, Megalosaurus Oweni, Iguanodon Prestwichi}, un Crocodile d’eau douce ou d’eau saumâtre ((roniopholis undidens), et une Tortue du Purbeck d’Angleterre (Pleurosternon Bullocki), Goniopholis, qui n’était connu que par quelques dents, est décrit par M. Sauvage. Pliosaurus grandis, Owen, dont le Musée de Boulogne possède une mandibule de 2112 de long, recueillie dans les couches à 4s- pidoceras caletanus, doit être placé en synonyme avec Polyptycho- don Archiaci, Eug. Deslongchamps, du Kimméridgien du Hâvre. Le Reptile décrit par Valenciennes, sous le nom d’Ichthyosaure de Cuvier, d'après une tête incomplète provenant de l'argile Ki- méridgienne du cap de la Hève, doit rentrer dans le genre Ophthal- mosaure et ne peut, dès lors, être mise en synonymie avec chthyo- saurus trigonus, Owen, ainsi que le suppose Lydekker. (4) Le Havre, 1902. — Br. in &. Ext. de Bull. Soc. géologique de Normandie. (2) Boulogne-sur-Mer, 1902. — Bull. Soc. Académique de Boulogne-sur-Mer LVL — 83 — . Deux espèces de Mégalosaure se trouvent dans le Jurassique supérieur du Boulonnais, Megalosaurus insignis, Eug. Deslong- champs, est une espèce de grande taille, caractérisée par les dente- lures s'étendant sur presque toute la longueur du bord antérieur de la dent; l’espèce, dont le type provient des argiles Kiméridgien- nes à Ostrea deltoidea du cap de la Hève, se trouve dans le Boulon- nais depuis les couches Kiméridgiennes à Aspidoceras caletanus jusqu'aux assises portlandiennes à Stephanoceras portlandicum : Lydekker la signale dans le Kiméridgien du Wiilshire; elle est connue du Lusitanien du Portugal. Megalosaurus Owen Lydekker, de beaucoup plus petite taille, est caractérisé par les dents créne- lées dans le tiers environ de la longueur du bord externe, qui est épais ; l’espèce est, dans le Boulonnais, cantonnée dans les couches les plus élevées de la série portlandienne. The Carboniferous Fish-fauna of Mazon Creek. Ilinois. by C. R. Eastman (1). — La faune ichthyologique que renferment les nodules ferrugineux de l’âge du Coal Measure de Mazon Creek, près de Morris, a déjà été étudiée par Cope, Hay, Newberry et Worthen, qui y ont signalé 25 espèces. De nouvelles recherches ont permis à M. Eastman d’ajouter 4 espèces nouvelles, savoir : Acanthodes Marshi, une des espèces les plus grandes du Genre, se distinguant de A. Bronni et A. Wardi, par les granules de la peau beaucoup plus forts, les épines des nageoires plus longues et plus robustes. Acanthodes Beecheri, de très petite taille, au corps grêle et allongé, aux granules extrêmement petits, au lobe caudal remarquablement allongé. Cælacanthus exigquus, espèce de petite taille, 45m, au tronc allongé, la tête faisant environ le quart de la longueur du corps ; première dorsale avec peu de rayons. Elonichthys perpennatus, pe- tite espèce aux nageoires très développées. Révision de la faune ichthyologique des terrains crétacés du nord de la France. par Maurice Leriche (2). — Dans ce mé- moire, tres documenté, l’auteur étudie trente-neuf espèces de Pois- sons recueillies depuis l’Albien jusqu'aux assises du Sénonien à Belemnitella mucronata; à l'exception de Ptychodus concentricus, Agassiz, et de Lamna Serrata, Agassiz, ces espèces ont toutes été rencontrées dans le Crétacé d'Angleterre. (1) Ext. de Journal of Geology, t. X, n° 15, July-august, 1902. (2) Lille, 14902. — Société géol. du Nord, Annales, T. XXXI, 3 PI. doubles. F - 84 — Parmi ces Poissons, les Elasmobranches sont les plus abondants, 28 espèces ; ils appartiennent aux Genres Squatina, Ptychodus, My- liobatis, Notidanus, Synechodus, Cantioscyllium, Scapanorhynchus, Odontaspis, Lamna, Otodus, Oxyrhina, Corax, Pseudocorax ; le fait le plus intéressant est la présence, dans le Cénomanien, du Genre Myliobatis, ce Genre étant considéré jusqu'ici comme apparaissant au début de l’époque tertiaire. Les Holocéphales, au nombre de trois espèces, sont représentés par les Genres Zschyodus et Edaphodon. Les Téléostomiens comprennent quatorze espèces, dont un Cros- soptérygien, Macropoma. Dans l'ordre des Actinoptérygiens, les Protospondyii sont représentés par les Genres Lepidotus, Cœlodus, Protosphirænu, les Ætheospondyli par Belonostomus ; les Isospondyli par Osmeroides, Portheus, Cladocyclus, Enchodus, Cimolichthys; les Acanthopterygii par Hoplopteryx, Berycopsis. On trouve, en outre, dans la Craie du Nord, des restes trés fragmentaires de Cténothris- sidés. « Les restes de Poissons (d'Elasmobranches, en particulier) sont principalement abondants dans les formations littorales. Leur fré- quence — dans les nodules phosphatés albiens de la Meuse, des Ar- dennes et du Boulonnais ; dans les marnes à Actinocamax plenus et à nodules phosphatés des environs de Bavaï et de Tournai; el sur- tout, dans la Craie phosphatée de l’Aïsne et de la Somme — est telle, qu'il est permis de voir, dans ces Poissons, l'une des principales sources de l’acide phosphorique que renferment ces formations. » Les Poissons paléocènes de Belgique, par Maurice Leri- che (1). — Le Paléocène de Belgique se compose de trois élages, sa- voiren allant du plus ancien au plusrécent: Montien, Heersien, Lan- dénien; on peut distinguer trois faunes ichthyologiques distinctes: La première, la plus ancienne, constituée par un mélange de formes crétacées et tertiaires, caractérise le Montien; elle rappelle, avec des affinités tertiaires un peu plus accentuées, la faune ichthyo- logique du Calcaire à Lithothamnium du Bassin de Paris. Le trait le plus intéressant de cette faune est la présence du Geure Lepidosteus (Clastes), qui a apparu presque simullanément, en Europe et en Amérique, à la fin de la période crétacique ou à l'aurore des temps Tertiaires. La seconde faune, formée par un ensemble d'espèces exclusive- (1) Bruxelles, 1902. — Mémoires du Musée royal d'histoire naturelle de Bel- gique, t. II, 3 PI. ment tertiaires et essentiellement marines, est commune aux éta- ges Heersien et Landénien inférieur; elle correspond à la faune ichthyologique des « Sables de Bracheux » du Bassin de Paris, des « Thanet Sands » du Bassin de Londres, et à celle du Paléocène de Copenhague. Avec des Poissons exclusivement marins, Sélaciens et Chiméroïdes, on a constaté à Orp-le-Grand, la présence de deux Poissons d’eau douce, un Lépidosté et un Siluroïde (Arius). La troisième faune, essentiellement d’eau douce, offre par la pré- sence des Genres Amia (A. Barroisi, Leriche) et Lepidosteus (L. sues- sonensis Gervais), un cachet américain remarquable. Elle caracté- rise le Landénien supérieur et correspond exactement à la faune ichthyologique du Sparnacien du Bassin de Paris. Le nombre des espèces connues du Paléocène de la Belgique, est de 37, savoir : Elasmobranches, 20 ; Holocéphales, 5 ; Téléosto- mes, 12. De ces espèces, les plus intéressantes sont : Synechodus eocænus Leriche. Le Genre Synechodus à été établi pour des dents d'Hybodontes, assez répandues dans les terrains crétaciques, sa présence a été signalée par Eastman dans l'Eocène inférieur de Maryland ; il est intéressant de le retrouver dans le Pa- léocène belge. Cestracion sp. On ne connaît encore qu'un très petit nombre de représentants tertiaires de ce Genre, qui a été récemment signalé par A.-S. Woodward dans l’Eocène inférieur d'Angleterre; il existe également dans le Paléocène belge (Landénien inférieur). Ischyodus Dolloi Leriche. Jusqu'ici, on ne connaissait ce Genre de Chiméroïde que des terrains jurassiques et crétaciques ; un certain nombre de dents palatines, trouvées dans le Landénien inférieur d'Erquelines, semblent devoir lui être attribuées; ces dents, rela- tivement petites, montrent, en effet, à la face orale, les quatre tri- turateurs caractéristiques des Zschyodus. The preservation of museles-fibres in Sharks of the Cleveland shales, by Bashford Dean (1). — La conservation des parties mol- les chez les Vertébrés fossiles a eu lieu parfois; la structure des museles a pu être reconnue chez certains Poissons des calcaires li- thographiques de Bavière, ainsi que l'a montré le Profr Reiss ; c’est ainsi que ce naturaliste à pu étudier des masses musculaires d'un Cœlacanthe, Undina. Les argiles schisteuses de Cleveland, aux Etats-Unis, ont conservé la structure intime de quelques Vertébrés dévoniens. Newberry a (1) New-York, 1902. — Br. in-8° avec 2 PI. Ext. de Amer. Geologist, t. XXX. 7 LEE montré que les muscles transverses d'un Sélacien Cladodonte, Cladoselache, sont parfois conservés avec leur structure. Le Prof: Bashford Dean a étudié au microscope les muscles de ce Poisson et a pu les photographier. Chez Cladoselache Tyleri, on voit des masses pressées de fibres cylindriques. Comparé à un Squale vivant appartenant à la Famille des Cestraciontidés, Hetero- dontus japonicus, le Squale dévonien a les stries transversales des museles trois fois, ou environ, moins nombreuses: on doit en infé- rer que le Squale ancien n'a pas encore atteint, un aussi haut degré de spécialisation musculaire que les types actuels; ce fait est en relation avec le caractère primitif des Cladodontes. CRUSTACÉS par M. G. RAMOND. ARTHROPODES Restoration of Stylonurus Lacoanus, à Giant Arthropod from the Upper Devonian of the United States. by Charles E. Bee- cher (1). — Il s'agit d’un Arthropode de dimension exception- nelle : 1"65 environ de longueur totale, comparable comme taille, au Crabe-araignée gigantesque du Japon (Macrocheira Kæmpferi). et au grand « Séraphin» des carriers d'Ecosse (Pterygotus angli- cus), du «Vieux grès rouge » inférieur. C’est sensiblement au même horizon stratigraphique qu’appartient Stylonurus Lacoanus, dont M. Ch.-E. Beecher a essayé de faire la restauration. L'auteur avait, dès 1876, signalé les restes de ce géant, et James Hall en fit la description, en 1882, qui fut complétée par E.-W. Clay- pole, en septembre 1883, d’après les échantillons recueillis en Pen- sylvanie, dans le Comté de Wyoming (2). Les échantillons, sans doute en mauvais état, avaient été consi- (4) Ext. de The American Journal of Science, Vol. X, août 1900, &, 6 p., 4 PI. photot. (2) Voir Note of on «a large Crustaceous from the Catskill Group of Penn- sylvania (Proc. American Phil. Soc., Vol. XXI, avril 1883, janvier 1884). HAE AUS dérés par James Hall comme provenant d’un Euryptéride (Euryp- terus Beecheri) ; le Profr D.-S. Martin l’appelle Stylonurus excelsior, mais ce nom tombe en synonymie, puisque c’est Claypole qui a dé- crit et figuré exactement ce géant des Arthropodes, sous la déno- mination Dolichocephala Lacoana, et l’a classé, avec raison, dans les Merostomata. Le nom à conserver est done Stylonurus Lacoanus, ou peut-être mieux S. Lacoei. CRUSTACÉS — ISOPODES On the Discovery of Cyelosphæroma in the Purbeck beds of Aylesbury, by Henri Woodward (1). — Sous le nom Cyclosphæ- roma trilobatum, M. H. Woodward a figuré et décrit, en 1890, une nouvelle espèce de Crustacé isopode, à contour presque circulaire, recueillie par M. Thomas Jesson, dans la (Grande Oolithe» de Northampton. Depuis cette époque, M. E.-J. Garwood a remis à l’auteur un au- tre échantillon, recueilli dans le « Purbeck » des environs de Ayles- bury, et qui se rapporte certainement à la même espèce. Comme ce nouveau spécimen est fort bien conservé, il a permis à M. Wood- ward de préciser la diagnose du Genre. La forme générale est ovalaire plutôt que circulaire; le rapport des axes étant de 5 à 3. Le céphalon est trilobé, arrondi et renflé, avec surface granulée: les yeux sont assez larges, avec cornée vitreuse, et les facettes sont discernables à la loupe ordinaire ; 7 segments thoraciques, plus larges que le telson avec bords carrés; les segments abdominaux sont soudés ensemble; le telson, subtriangulaire, est bien distinct; il présente une forte arête médiane, droite; l'ornementation du telson est moins fine que celle des segments thoraciques ; 3 tubercules assez larges délimitent une petite surface triangulaire, à l’origine de l’arête médiane. On constate quelques traces d’épiderme sur les segments soudés de l'abdomen. Les appendices ne sont pas conservés ; toutefois, les empreintes, de part et d'autre du telson, permettent de délimiter les points d'articulation des dernières paires de pléopodes et d'uropodes. Cyclosphæroma trilobatum H. Woodw., peut être comparé à Cassi- dina typa H. Milne-Edwards, et à C. emarginata Guérin, bien que la tête del'espècefossilesoit proportionnellement, beaucoup plus large. (4) Ext. Geol. Magazine, déc. IV, Vol. V, n° 411, p. 385, sept. 1897, in-8°, 4 p., 1 PL. lithog. Le telson est analogue à celui de €. maculata Studer. Sphæroma curtum et Sp. gigas ont aussi plus d’un trait de ressemblance avec le fossile jurassique. Mais ces types, actuellement vivants, sont de plus petite taille. | On a recueilli, dans les dragages profonds. des Isopodes de fortes dimensions, notamment Bathynomus giganteus, signalé par Alph. Milne-Edwards à : Académie des Sciences, dans la séance du 6 janvier 1879. {Voir à ce sujet : Alex. Agassiz : (The Cruises of the Blake », Vol. IE, p. 49-51 (avec fig.), 1888). L'auteur, en terminant cette intéressante Note, fait remarquer qu'il est bien curieux de constater à une époque géologique an- cienne, l'existence d'Isopodes présentant tant d’analogie avec des formes qui vivent actuellement dans les mers. Ueber Paiæosphæroma Ubligi. eine neue Âssel ans dem Tithon von Skalicka (Nachträge zur Fauna von Stramberg. II). von D: Maurice Remes (1). — En présence de la rareté des restes d'Iso- podes dans le Système jurassique, l’auteur a pensé avec raison, qu'il serait intéressant de décrire une nouvelle espèce tithonique du niveau de Stramberg, recueillie dans les Calcaires de Skalicka. Le bouclier céphalique se rapproche un peu de celui du Genre Sphæroma; aussi, M. Remes propose-t-il le nom générique Pa- iæosphæroma pour ce curieux fossile. Il le compare à Urda Munst., et à Ægites, v. Ammon., des Calcaires lithographiques de Solenhofen. L'espèce est nouvelle et dédiée au Profr Uhlig. MALACOSTRACÉS Revision of the Phyllocarida from the Chemung and Wa- verly Groups of Pennsylvania, by Professor Ch.-Emerson Bee- cher (2). — Il y a une vingtaine d'années, M. Ch.-E. Beecher avait publié un Mémoire descriptif des espèces alors connues, de Phyl- locarida, dans les Groupes de «Chemung » (Dévonien supérieur) et de « Waverly » (Carbonif. inférieur) de l'Etat de Pensylvanie. — Des récoltes importantes, faites depuis cette époque, lui permettent aujourd’hui de préciser les caractères des espèces déjà décrites, et de faire connaître deux formes nouvelles. (1) Vienne, 1903. — Ext. de Beiträge zur Palæontotogie und Geologie Ost. Ung. u. d. Orients, Bd. XV, Hf. I (fig. dans le texte). (2) Londres, 1902. — Ext. Quart. Journal Geol. Society, Vol. LVIIT, 9 p., in-8°, 3 PI. ner gquoet Aux environs de Warren (Pennsylv.), à 165 environ au-dessus des eaux de la Rivière Alleghany, se rencontrent des Argiles schis- teuses (du Groupe de « Chemung ») qui renferment d’abondants restes de Crustacés, et que l’auteur désigne sous le nom de « Cou- ches à Phyllocarida ». — Les espèces les plus caractéristiques sont : Echinocaris socialis Beecher ; Tropidocaris bicarinata Beecher ; Elig- mocaris siliqua Beecher. Les autres formes sont beaucoup moins abondantes, et elles ne se présentent qu'à l’état sporadique, surtout dans les strates supérieurs. Nous renvoyons le lecteur, pour la description des trois espèces ci-dessus, à la première publication de M. Beecher: « Ceratioca- ridæ from the Chemung and Waverly Groups of Pennsylvania » (Geol. Survey Penn. Vol PPP, 1884, p. 10-16), ainsi qu’à : « Pal- æont. of New-York », (Vol. VII, 1888 p. 174-182), de Hall et Clarke. M. Beecher a recueilli plus de 400 individus de Æ. socialis dans le gisement en question ; l’état de conservation de ces échantillons a permis de préciser les caractères du post-abdomen, le nombre des protubérances de l'aréa céphalique, la disposition et les caractères mandibules, qui sont carrées. Echinocaris Randallii (1), n.sp.— Se distingue de l'espèce précé- dente par l'aspect de la surface des valves qui est moins ornemen- tée, par la disposition des protubérances et des arêtes. L’abdomen et le post-abdomen sont inconnus jusqu'ici. Trois échantillons ont été recueillis dans les Grès et Schistes du « Groupe de Waverly » (Carbonif. inférieur). Cette espèce ;jest dédiée à un vétéran de la Géologie dans le Comté de Warren, M. F.-A. Randall. Echinocaris Clarkii (2), n. sp. — Les valves de cette nouvelle éspèce (bien que l'échantillon étudié soit déformé par compres- sion) paraissent avoir été fort minces, sauf sur les bords, qui sont épais, réfléchis et anguleux ; le contour en est dentelé, sauf à la charnière; une arête s'étend à peu près parallèlement au bord ven- tral, et une rangée de granules peut s’observer dans l’aréa thoraci- que moyenne. Le telson et les cercopodes sont analogues à ceux de E. socialis. L'échantillon provient des Schistes du « Groupe de Waverly » (Carbonifèrien inférieur de Warren). Dans le G. Tropidocaris Beecher, les valves sont obliquement tronquées en arrière ; leur surface présente une ou plusieurs arêtes, séparées par une plaquette médiane, lancéolée, le long de la région thoracique, et par une plaque rostrale de même forme, mais de (1) Il vaudrait mieux dire £. Randalli. (2) 11 vaudrait mieux dire E. Clarkei, d'après les règles de la nomenclature actuellement admise. moindre dimension. — Les protubérances oculaires sont situées à l'extrémité de petites arêtes. Dans le type du G. (T. bicarinata Beecher), ces protubérances sont particulièrement bien déve- loppées ; elles présentent à leur sommet un « trou optique ». On ne peut, toutefois, affirmer qu'il s'agisse d'organes visuels. Les animaux actuels, les plus rapprochés, les Nebalia — qui ont, d’ailleurs, beaucoup d’analogie avec les fossiles dont il s'agit — possèdent des yeux indépendants, pédonculés, situés en avant de la première paire d'antennes. Les protubérances dites « oculaires » des fossiles en question, ne seraient peut-être, d’après M. Beecher, que les points d'insertion des muscles mettant les mandibules en mouvement. Quoiqu'il en soit, Tropidocaris constitue, avec le G: Rhinoca- ris Clarke, les G. Mesothyra Hall et Clarke, et Eligmocaris Beecher, un groupe distinct. Clarke a adopté un S.-0. Rhinocarina, ne com- prenant qu'une seule Famiile Rhinocaridæ. C’est ce groupement qu’adopte M. Beecher. TRILOBITES Contributions to the Palæontology of South-Australia. Evi- dence of further Cambrian Trilobites. by R. Etheridge ju- nior (1). — L'auteur rappelle que le Professeur Ralph Tate a dé- couvert une espèce du G. Microdiscus (M. subsagittatus) dans le Cambrien inférieur de la presqu'île d'York, et que lui-même a si- gnalé, quelques années après, l'existence de restes d'Olenellus, Genre Cambrien, dans une autre partie de l'Australie Centrale. (Voir : « Trans. R. Soc South-Australia », 1892, XV, pt. 2, p. 187. t. 2, p. 12; et « Aust. Parl. Papers », 1897, n° 127, p. 13). On doit à M. Brown des observations analogues, qui tendraient à établir que le Cambrien est développé sur d'assez vastes étendues dans le Territoire Nord de South-Australia. Les échantillons qui font plus spécialement l'objet de la Note de M. Etheridge, ont été recueillis par M. Davidson, à 40 milles au N.-E de Elkedra, station de bétail aujourd'hui abandonnée, située par 21° long. S. et 135°,22 lat. E. Greenw. Ils appartiennent à deux types spécifiques nouveaux : 1° — Agnostus elkedraensis se rapprochait de A. interstinctus White, du Cambrien moyen du Parc National de Yellowstone (1) Adelaide (South-Australia), 1902. — Broch. gr. in-4°,2 p., 1 PI. Publ. de Mr. Y. L. Brown, Géologue du Gouvernement de South-Australia. PO QT. 2 (Etats-Unis d'Amérique), bien qu'il n’y ait pas d’épines sur le limbe et le pygidium. 4. elkedraensis se rapprocherait également de À. aca- dicus ; mais le lobe axial du pygidium de l'espèce australienne est beaucoup plus large que celui de cette dernière espèce. Ce qui rend les comparaisons difficiles, c’est que l’échantillon étudié représenterait un individu au 3° degré de métamorphose (d'a- près les idées théoriques de Barrande). 20 — Microdiscus significans. Se rapprocherait de M. Dawsoni Hartt, bien que ce dernier ne possède pas, comme l'espèce nou- velle, une pointe céphalique dirigée vers l'extrémité inférieure de l'animal : le pygidium rappelle celui de Shumardia. Bornholms Paradoxideslag og deres Fauna, af Karl A. Grôn- wall (1). — L'Ile de Bornholm, dans la Baltique, possession da- noise, dépend géographiquement et géologiquement de la Suède méridionale (Scanie). L'auteur donne, dans un tableau, un parallèle entre les gisements de Læsaa et de Borregaard (Ole Aa) qu'il a spécialement étudié dans cette île, et ceux de Scanie (Andrarum, Gislof, Kiviks Espe- rod); tandis qu'à Bornholm, l'épaisseur des couches Cambriennes à Paradoxides, varie de 1 m. à 2 m. 7, elle atteint 23 in. et même 27 m. dans les coupes d'Andrarum. Les mêmes niveaux se retrouvent, avec quelques différences de détail, aux environs de Christiania ; mais la faune est plus riche dans l'île ; on compte 105 espèces à Bornholm, tandis que l'on n'en a recueilli que 80 en Scanie, et seulement 55 à Christiania. On peut également rechercher les affinités de la Faune de Born- holm avec celles des couches, présumées contemporaines, de Bohème et du Pays de Galles : ces affinités sont très grandes. Au point de vue paléontologique, il y a même plus d’analogie entre les gîtes de Bornholm et ceux du Pays de Galles et de Bohème qu'avec ceux des environs de la capitale de la Norvège. On peut également comparer ces couches à celles de l'Amérique du Nord, d’après les travaux de Matthew : dans la partie côtière N.-E. (côté de l'Atlantique), il y aurait beaucoup d'affinités ; mais, dans les régions N.-0. du Nouveau Continent, les couches à Para- doxides manquent ; la Faune du Cambrien moyen est caractérisée par les-Genres Ptychoparia, Crepicephalus, Dorypyge, Zacanthoides Oryctocephalus, etc. (1) Ext. de Danmarks Geologiske Undersogelse, II° Række, n° 43, in-8°, 230 p., & PI. phototyp., fig. dans le texte. Pool Le G. Dorypyge (dont on retrouve d'ailleurs des représentants a Bornholm) a également été signalé dans le Cambrien de Chine et de la Sibérie orientale. Après avoir fait l'historique de la découverte des gîtes de Born- holm et des études antérieures, surtout d’après les travaux de Johnstrup, et avoir donné des listes de fossiles, M. Grünwall rap- pelle que les couches riches en restes de Trilobites, sont consti- tuées principalement par des argiles schisteuses, alunifères. D'après M. Grünwall, on peut établir les superpositions sui- vantes : SILURIEN inférieur (d’après les travaux de Môberg) : «Argile schisteuse à Dictyonema ». CAMBR1EN inférieur: «Argile schisteuse à Olenus », avec Calcaire bitumeux. — moyen: « Couches à Paradozrides ». D STE CARE A Schistes verts », « Grès de Naro ». L'auteur donne la distribution verticale des fossiles du niveau à Paradozxides, par zones, et il fait le parallèle des gîtes de Bornholm avec celui d'Andrarum (ce dernier d'après les travaux de Lin- narsson). On peut résumer, comme suit, les superpositions paléontolo- giques à Bornholm : 4). Zone à Agnostus lævigatus Dalm. 3). — Paradoxides Forchhammeri Ang. 2) — P. Davidis Salt. | c). — Niveau à Con. æqualis Linrs. 4). Zone à P. Tessini Brong. ,b).— — Agn.parvifronsLinrs. ( a). — — Con.exsulans Linrs. La partie plus spécialement paléontologique du beau Mémoire de M. Grünwall ne comprend pas moins de 127 pages et 4 planches ; elle est complétée par une table détaillée. La Faune Cambrienne de Bornholm comprend 105 espèces 65 espèces ou variétés se rencontrent également en Scanie, 33 aux environs de Christiania, 2 à Oxna. Nous nous bornerons à signaler, dans cette Revue, les formes nouvelles de Trilobites. G. Agnostus. — On compte 35 espèces ou variétés de ce Genre, principalement dans les « Calcaires bitumineux. » — 93 — Agnostus fissus Lundg. #ss., var. perrugata.— Agn. Lundgreni Tbg., var. nana. — Agn. altus n. sp., présentant une paire de lobes ba- saux, triangulaires, assez larges; pygidium oblong, parfois ar- rondi postérieurement et fortement convexe. — Agn. cicer Tbg., var. forfex. Sillons du pygidium plus accentués que dans le type de l'espèce. — Agn. glandiformis, var. resecta (connu seulement par le pygidium). — Agn. lens. Tête analogue à celle de Agn. lævigatus. L'auteur propose une variété frontosa, et entre à ce sujet dans une longue discussion. — Agn. insularis n. sp. Pygidium seul connu; forme quadrangulaire, légèrement convexe antérieurement, apla- tie postérieurement ; bord étroit tout autour; paires de courtes épines aux angles latéraux. — Agn. lingula n. sp. Tête arrondie, légèrement convexe, entourée d’un petit rebord. Pygidium en spa- tule, entouré d’un bord plat et d’un large sillon, élargi postérieure- ment. — Agn. stenorrhachis et Ag. exavatus, n. sp., appartiennent probablement au groupe «longifrontes » de Tullberg. — Agn. rotun- dus, n. sp. Pygidium arrondi, convexe, trilobé par des sillons pro- fonds. Linnarsson a signalé et décrit 2 espèces du G. Microdiscus (M. sca- nius et M. eucentrus), très voisines l’une de l’autre, dans les «C. à Paradoxides » d'Andrarum. Les échantillons analogues, signalés à Bornholm, paraissent être des variétés de ces deux espèces. Le G. Conocoryphe de Corda, peut être subdivisé en # Sous-Genres : 4. Conocoryphe Corda (sensu stricto). — 2. Erinnys Salter. — 3. Ctenocephalus Corda. — 4. Eiocephalus, nouveau S.-G., créé par M. Grônwall. Dans ce dernier, la tête est trilobée (tripar- tition obsolète); la glabelle est large et aplatie ; la surface lisse ou chagrinée ; Liocephalus a ‘pour types : Conocoryphe impressa Lars. et C. Lyelli Salt. Il se rapprocherait aussi du G. Holosephaline Salter. C’est surtout d'après les travaux de Lindstrôm et de Jæckel que l’on connaît les caractères qui différencient les diverses sections des Conocoryphe. Les espèces nouvelles sont : Conocoryphe (Cteno- cephalus) tumida, Liocephalus Linnarssoni, Liocephalus teres. G. Paradoæides. L'auteur donne une description détaillée de P. Davidis Salt, et figure de bons échantillons de cette espèce, re- cueillis dans les « Calcaires bitumineux ». On a rapporté à P. rugulosus Corda, une espèce tout à fait analo- gue à P. brachyrhachis Lars, de Scanie, et une forme des environs de Christiania, citée par Brôgger. C'est le nom P. rugulosus qui doit être conservé, bien que les types de Bohême soient un peu différents des échantillons scandinaves. EL," 208 On a recueilli dans le « Calcaire d’'Andrarum » une variété de P. Sjogreni (M. Grônwall l'appelle var. nepos); les lobes palpé- braux sont beaucoup plus développés que dans le type, et il ne s’agit, peut-être, que d'individus âgés de l’espèce en question. On trouve deux espèces appartenant au G. Dorypyge Dames: l'une, dans les « Calcaires à C. exsulans » ; l’autre, dans la « Zone à Con. æqualis ». (D. danica ; D. oriens). G. Corynexochus Angelin. L'espèce nouvelle citée est C. bornhol- miensis, à tête convexe et glabelletrès distincte.— G. Anomocare Ang. A. excavalum (var. dentata, nov. var.), tête aplatie, avec glabelle cylindrique. — G. Liostracus. Espèces nouvelles : L. globiceps et L. phatyrrhinus, dont les têtes sont seules connues. — G. Ptychopa- ria (P, Johnstrupi, nov. sp.) Tète peu convexe ; glabelle conique, avec trois paires de sillons. — G. Solenopleura, Angelin, (S. buccu- lenta, nov. sp.). Dans les « Calcaires d'Andrarum, les deux espèces de ce Genre, antérieurement connues, S. holometopa Ang. et S. brachymetopa Ang., diffèrent de la nouvelle espèce. Dans la « Zone à P. Davidis », Brôgger a signalé une var. nuntia, à glabelle plus large. Une espèce canadienne (S. acadica Whit, var. elongata Matt.) se trouverait dans les ( Cale. d'Andrarum ». Cette variété spéciale est à rapprocher de $S. holometopa. — G. Agraulos. Ag. depressus (nov. sp.), connu seulement par la tête, qui est déprimée ; la gla- belle est plate. — G. Beyrichia. variété armata d'une espèce anté- rieurement décrite par Linnarsson : B. Angelini, nov. sp. En ré- sumé, le travail de M. Grônwall est des plus complets ; il jette un jour nouveau sur les formations cambriennes de Scandinavie, el il contribuera puissamment à perfectionner la classification systé- matique des Trilobites. Notes on the Genus Lichas. by Fred. R. Cowper Reed (1). — La séparation des espèces de Lichas présente de réelles difficultés, non seulement à cause de l’état de conservation des fragments qu'on en recueille, mais aussi parce que le système de classification de Bar- ande, qui repose sur les caractères des côtés thoraciques, con- duit à un mélange hétérogène de formes, surtout par le motif qu'on ne connait généralement que le pygidium ou l'écusson céphalique. L'auteur examine done les subdivisions qui ont été jusqu'iei pro- posées dans ce Genre difficile ; il en énumère d'abord la liste qui (4) Londres, 1902. — Ext. de Quart. Journ. Geol. Soc., Vol. LVIII, pp. 59-82, avec 19 fig. dans le texte. LENT R ne comprend pas moins de 32 noms, avec leurs références biblio- graphiques. Puis, après avoir étudié, dans tous leurs détails, les éléments du bonclier céphalique, il établit deux Groupes primor- diaux de Lichadidæ : le premier est caractérisé par une paire de lobes latéraux « Bicomposites » et le second par une paire de iobes latéraux «Tricomposites ». Dans chacun des deux Groupes, M. Reed admet huit Sections dont il donne les diagrammes, en prenant chaque fois une espèce-type comme exemple ; dans ses conclu- sions, il admet que ces Sections réprésentent autant de Sous-Genres distincts, et quant aux deux Groupes génériques, il les nomme : Protolichas ei Deuterolichas, En outre, comme deux de ses Sections ne correspondent à aucun Sous-Genre connu, il Îles désigne sous les noms nouveaux : Metalichas et Paralichas. En terminant, M. Reed fait remarquer qu'il n’y a qu'un petit nombre de Deuterolichas dans les Iles Britanniques, et qu'en outre, les deux premières Sections du Groupe Protolichas sont représen- tées dans le Silurien et le Dévonien, tandis que toutes les autres sont exclusivement composées d'espèces ordoviciennes,. Il nous paraît superflu d'insister sur le haut intérêt scientifique de ce petit Mémoire, qui emprunte sa valeur à la compétence toute spéciale de l’auteur ; M. Reed ajoute tontelois qu'il n’a reçu que tardivement le Travail de M. Gürich({)sur la même matière, et qu'il n'a pu, en conséquence, en faire l'analyse critique. On a Collection of Trilobites from the Coddon Hill-Beds, Lower Cuim measures. near Barnstaple., North-Devon. and one from Glarmorganshire. by Henry Woodward (2). — Les nouveaux matériaux remis à l’auteur, par M. et Mme Coomaraswamy et par M. Joseph G. Hamling, de Barnstaple, lui permettent de compléter les Notes additionnelles, publiées en appendice, à la suite du Tra- vail de MM. Hinde et Howard Fox (Voir: « Quart. Journ. Geol. Soc. », 4896 ; Vol. LI, p. 646-649, PI. XX VIII, fig, 1-8). Le plus grand Trilobite recueilli dans le «€ Culm » inférieur de Coddon-Hill, appartient au Genre Phillipsia, et probablement à l'espèce Ph. Polleni. Une autre forme du même gisement constitue- rait un type nouveau (Ph. spatulata, sp. nov.) ; les pointes génales sont arrondies et s’allongent plus que dans les autres formes de ce Genre. Dans le G. Prôetus, créé par Steininger en 1830, il convient de si- (4) Voir Revue critique,T. VI (1902), p. 189. (2) Londres, 1902. — Ext. Geol. Magazine, déc. IV, Vol. IX, n° 461, p. 481, 4 PI. lithog. ei «fe je gnaler, d'une manière spéciale, Pr. Coddonensis (sp. nov.), dont M. H. Woodward a pu réunir 75 fragments et des individus entiers (au nombre de 8). Dans cette espèce, la glabelle est arrondie en avant, les joues sont fixes et étroites; 7,8 ou 9 segments thoraci- ques ; pygidium très court, plèvres fortement incurvées. Un autre échantillon est assimilé par l’auteur à Pr. crassimargi- natus James Hall. (V. à ce sujet : € Pal. New-York » Vol. VII, PI. XX, fig. 8. An. 1888). Mais le mauvais état de l'empreinte ne permet pas une détermination rigoureuse. Griflithides Barkei (sp. nov.) se rapproche de Gr. longiceps Portlock, du Carb. d'Irlande ; mais ce dernier est plus grand. La glabelle de la nouvelle espèce est plus large antérieurement et plus étroite postérieurement, que celle de Gr. longiceps ; les lobes basaux sont plus petits et beaucoup moins proéminents ; les yeux sont plus en arrière, et ils aboutissent au-dessus des lobes basaux ; rangée de granules, confinés à l'axe du céphalothorax et du pygidium ; les plèvres n’ont pas de bords arrondis ; enfin les segments du pygi- dium différent dans les deux espèces. M. H. Woodward a donné à cette nouvelle forme le nom de M. Fr. Barke, de Stoke-on-Trent, l'auteur de la découverte. L’échantillon vient de Bishopston, dans le Glamorganshire. OSTRACODES par M. G.-F. DOLLFUS. Contribuzione allo studio degli Entomostraci Ostracodi dei Terreni Miocenici del Piemonte. del Dr Gius. Capeder (1). — Dans ce petit Travail, M. Capeder a examiné les Crustacés Ostra- codes du sable helvétien de la colline de Turin et des marnes tor- toniennes de S. Agata et de Stazzano, comme suite à l'étude des mêmes animaux découverts dans divers gisements du Pliocène, et publiée en 1899. Il comprend l'espèce très largement, faisant la part à la grande élasticité du détail de l’ornementation dans tout le Groupe. Les espèces nouvelles, au nombre dequatorze,sontles suivantes: Cythere porticula, C. bicarinata, C. acuti-carinata, C. bidentata, (1) Turin, 1901. — In-8° 16 p., 1 PI. Ext. Accad. reale delle scienze di To- rino, Vol. 37. mhciaintt OT C. cribrata, C. florealis, C. sigillum, C. marsupia, C. puncti-gibba, C. semisulcata, C. tenui-carinata, Cytheridea stellata, Candona gla- bra. Trente-huit espèces en tout sont signalées; parmi les plus abon- dantes et les plus intéressantes, il faut signaler : C. Jonesi Baird, C. Jurinei Munst., C. mirabilis Brady, C. punctata Munst., C. spinosis- sima R. Jones. Cythere cicatricosa Reuss. et C. transyloanica Reuss., possèdent une synonymie déjà considérable, et quelques autres, comme Cytheridea Mulleri Munst., ont une distribution très éten- due dans le temps et dans l'espace, analogue à celle de certains Bryozoaires. Il faudra accumuler bien des travaux de ce genre avant qu'il nous soit possible d'utiliser la connaissance des Ostra- codes pour la détermination des horizons stratigraphiques. PALÉOCONCHOLOGIE par. M. M. COSSMANN. TERRAINS PALÉOZOIQUES ET MÉSOZOÏIQUES L'organisation et les affinités des Gastéropodes primitifs. d'après l'étude anatomique du Pleurotomaria Beyrichi, par MM. E.-L. Bouvier et H. Fischer (1). — Bien que ce remarquable Mémoire ait plutôt le caractère d’une étude anatomique, les con- clusions en sont trop importantes, au point de vue paléontologique, pour que nous les passions sous silence. De l'examen anatomique d’un des types les plus anciens des Gastropodes (Pleurotomaria), les auteurs déduisent la phylogénie des Mollusques dans les temps géologiques : la forme primitive serait Chitonidienne, avec une sole pédieuse aussi large que le corps ; puis, le pied se pédonculi- sant, il se forme une masse viscérale que recouvre la coquille, adaptation qui a donné naissance à trois classes de Mollusques (1) Paris, 1902. — Broch. in-18° de 156 pages, avec 5 PI. lith. Ext. de Journ. Conch., Vol. L, n° 2, p. 417, PI. II-VI. (Scaphopodes, Pélécypodes, Céphalopodes), grâce à une simple flexion ventrale, le système nerveux restant orthoneure. Il n'en est pas de même dans la Classe des Gastropodes adaptés à la reptation, dont le pied aurait gêné les fonctions du complexe palléo-anal ; de sorte que, chez ces derniers, une torsion de 180 a ramené le manteau, les branchies et l’anus en avant, tandis que, par une torsion correspondante, le système nerveux devenait chiastoneure; cette torsion à persisté chez les Prosobrancbhes, tan- dis que, chez les Opisthobranches et les Pulmonés, elle a été suivie d'une détorsion ontogénétique, dont on observe nettement la trace sur l'embryon, et qu'avait déjà expliquée P. Fischer, dans une Étude autrefois publiée par le «Journal de Conchyliologie ». Cambrian Brachiopoda : Acrotreta. Linnarsonella. Obolus: vith descriptions of new species, by Ch.-D. Walcott (1). — Cette Note est préventive, en attendant la publication de la Monogra- phie complète des Brachiopodes cambriens des Etats-Unis; aussi, l’auteur ne l'a-t-il pas fait accompagner des planches ou des figures qui seraient indispensables à l'appui de la description d'espèces nouvelles. Dans le G. Acrotreta Kutorga, il ne propose pas moins de seize dénominations nouvelles et cinq variétés; quelques espèces déjà connues du même Genre, sont en outre reprises dans cette énumé- ration : c’est surtout là que l’absence de figures nous met dans l'impossibilité d'émettre une opinion quelconque sur la valeur comparative de ces formes. Le nouveau G. Einnmarwsonella à pour (ype une nouvelle es- pèce : L. Girtyi; il est vrai que la seconde espèce classée dans ce Genre est Lingulepis minuta Hall et Whitfield, déjà connue. Quant au G Obolus, M. Walcott en détache le S.-G. Brüggeria, dont le type est 0. Salteri Holl. Les autres formes, nouvelles.ou déjà con- nues, de ce G. Obolus, appartiennent toutes au S.-G. Lingulella, sauf (. finlandensis, qui est un Westonia. Etude de la région silurique occidentale de la presqu'île de Crozon, par M. F. Kerforne (2). — Ce Travail est le résultat de trois années de recherches et d’études personnelles sur les terrains (1) Washington, 1902. — Ext. de Proc. U.S. Nat. Mus., Vol. XXV, pp. 577-612, n° 1299. (2) Rennes, 1901. — Vol. in-8° de 233 p. avec 1 carte. Thèse de la Fac. des Sc. de Paris, Sér. A’, n°395: I de la presqu'île de Crozon, située dans le Finistère entre la baie de Douarnenez et la rade de Brest, et aussi tourmentée dans ses contours marins que dans son relief. C'est surtout la région ocei- dentale et méridionale de la presqu'île qu'a étudiée M. Kerforne, c'est-à dire la région silurique proprement dite, le reste de la pres- qu'ile étant exclusivement dévonique. L'appendice paléontologique, qui forme la quatrième partie de cette thèse, est divisé en deux sections : faune ordovicienne, faune gothlandienne ; cette dernière moins riche, ne contenant guère que les Cardiola et les Graptolites. Presque toutes les espèces ordoviciennes que l’auteur a recon- nues dans ses déterminations, appartiennent à des formes anté- rieurement décrites, de sorte qu'il n’a pas jugé utile d'en publier de nouvelles figures. Nous signalerons principalement : Calymene Tristani et C. Aragoi, Homalonotus Œhlerti Kert.(H. rarus de Trom. non Corda), Dalmanites socialis, D. armoricanus de Trom. et Léb., D. Micheli de Trom., Asaphus contractus, Illænus Beaumonti Rouault, Zrinucleus Bureaui Œhlert, T. Seunesi Kerf., Beyrichia bussacensis R. Jones, Bellerophon acutus Sow., B. bilobatus et trilobatus Sow., B. Deslonchampsi d'Orb., Pleurotomaria bussacensis Sharpe, A ctino- donta britannica Rouault, Ctenodonta beirensis Sharpe, C. Œhlerti Barrois, Leda Escosuræ Sharpe, Redonia Deshayesi, Duvali et Le- sueuri Rouault, Orthis Ribeiroi Sharpe, etc. The carboniferous formations 0f Humboldt. Iowa. by F. W. Sardeson (1)._— Cette courte Note est relative à la formation car- boniférienne de («Kinderhook » dans le district de Humboldt, situé dans la région nord de l'lowa, entre les bassins du Mississipi et du Missouri. Les quelques fossiles que l’auteur à pu identifier dans cette roche oolitique sont les suivants : Euomphalus springva- lensis, E. laxus White, Bellerophon sublævis Hall, Loronema diflicile, n. sp., la seule forme à peu près bien conservée, Macrodon co- chlearis Winchell, Myalinia ? abstemia n. sp., dont la détermina- tion générique est sujette à revision, Cyathophyllum glabrum Keyes. Sul rinvenimento del ealcare à Fusuline presso Forni Avoitri nell'alta Carnia occidentale, nota di Michele Gortani (2). — Cette (1) Minneapolis, 1902. — Ext. de American Geologist, Vol. XXX, pp. 300-312, PI. XVII. (2) Rome, 1902. — Rend. Accad. der Lincei, Vol. XI, sér. 5, fasc. II, pp. 316- 318. — 100 — petite Note a une réelle importance stratigraphique, en ce qu’elle prouve l'existence du Permo-carbonifère dans la région alpine de l'Italie, où ce terrain n'avait pas encore été signalé. L'auteur y & reconnu cinq espèces de Fusulines, deux Schwarzerina, Productus semireticulatus, Rhynchonella sosiensis Gemm., Chrysostoma tornatum Gemm. Beiträge zur Kenntniss der mesozoischen Formationen in Borneo. von Fr. Vogel (1). —Indépendamment d'une plaque conte- nant un certain nombre de Monotis salinaria qui témoignent de la présence du Trias à Bornéo, M. Vogel décrit plusieurs formes cré- taciques et parmi elles JZtieria scalaris n. sp., d'où il conclut que ces couches australasiennes appartiennent probablement à la Craie inférieure. Or, je ferai remarquer que le Cenre /truvia auquel ap- partient indubitablement la coquille précitée, est, au contraire, un descendant supracrétacique d’Jtieria et de Campichia, ainsi qu'il résulte des remarques de la p. 21 de la 2n° livraison de mes « Es- sais de Paléoconchologie comparée ». Sur les fossiles marins du Lias de la Piedra Pintada. par le D: Carl Bureckhardt (2). — Deux voyages, entrepris en 1895 et 1898, par M. Roth, dans les Territoires du Rio Negro et Nequen (Argen- tine), lui ont permis de découvrir, à Piedra Pintada, l'existence bien caractérisée de couches liasiques, avec fossiles marins, enca- drant un banc terrestre contenant des plantes qui se rapprochaient un peu des formes rhétiennes, d'après M. Kurtz. Ces fossiles, étudiés par M. C. Burckhardt, ont été déterminés par lui ainsi qu'il suit : Spiriferina rostrata Sch]l., Vola aff. alata v. Buch, Mytilus scalprum Bayle et Coquand (3), Cardinia Andarum Giebel, Trigonia gryphitica Steinm, Trigonia aff. angulata Sow., Li- thotrochus Humboldti vx. Bucbh, Trochus Andinus Mæricke. D'après la figure phototypée que publie M. le D' Burckhardt, pour l’avant- dernière espèce, qui est le type du (Gr. Lithotrochus Conrad (1855), le classement incertain de ce Genre que Fischer place, avec doute, près deTurritella, serait beaucoup plus à rapprocher des Trochidæ, à cause de l'inclinaison très oblique du labre. (1) Leide, 1902. — Ext. de Journ. Geol. Reichs-Mus., Sér. I, Bd. VII, Heft 2, pp. 208-220, PI. VIII. (2) La Plata, 1901. — Revista del Museo de la Plata, T. X, pp. 225-250, 4 PI. phot. (3) En réalité, cette espèce est de Phillips (1839). — A01 — Noch ein Wort über den Typus der Gattung Pseudomonotis. von C. Diener (1). — Cette Note répond à l'analyse publiée dans le n° d'octobre de cette (Revue » (p. 194), à la fin de laquelle je con- cluais que la question se réduisait à une simple vérification de dates, pour la priorité à donner soit à Stoliczka, soit à Teller. Dans sa réponse, M. Diener explique que le point de vue qui doit domi- ner cette question, est la désignation formelle qu'a faite Meek, quand il a proposé, en 1864, le Genre Eumicrotis, d’Avicula spelun- caria comme espèce voisine du type de ce Genre ; que, dans ces conditions, Eumicrotis speluncaria étant extrait du Genre Pseudo- monotis Beyr., il faut chercher le type de ce dernier parmi Îles autres espèces que Beyrich v confondait; que, par conséquent, Bittner a eu raison d'appliquer Pseudomonotis à P. ochotica Teller. La question étant ainsi éclaireie par l'introduction d'un fait non encore indiqué, à savoir l’annotation de Meek pour indiquer son intention de ranger A. speluncaria parmi ses Eumicrotis, nous ne ferions aucune difficulté pour nous associer à ces conclusions, contrairement à l'opinion émise par nous, à la page 75 du n° d'Avril 1902 de cette «Revue », s'il était bien prouvé que P. ochotica était au nombre des espèces que Beyrich avait en vue quand il a créé Pseudomonotis. Or, M. Diener ne nous apprend pas s'il en est réel- lement ainsi. A Monograph of the Cretaceous Lamellibranehia, Part. IV. by H. Woods (2). — Cette quatrième livraison de l’importante Mono- graphie entreprise par M. Woods, comprend le commencement des Pectinidæ crétaciques de la Grande Bretagne. Le premier Groupe se compose des espèces du S.-G. Syncyclo- nema, Simplement ornées de sillons concentriques, ayant en outre un angle ravonnant plus ou moins marqué du côté dorsal, et des oreillettes presque égales. La synonymie de $S. orbiculare Sow. ne remplit pas moins de deux pages in-4°; M. Woods donne, pour cette espèce variable, 23 mensurations distinctes. Le S.-G. Campto- nectes, voisin du précédent, s'en distingue par ses oreillettes iné- gales, l’antérieure plus grande, échancrée pour le byssus ; outre les espèces déjà connues, telles que P. cinctus, Cottaldinus, striato- punctatus, curvatus, l’auteur propose deux nouvelles espèces (P° dubrisiensis et gaultinus) dans ce groupe. Le Sous-Genre Chlamys, beaucoup plus riche en espèces, com (1) Stuttgart, 1903. — Centralblatt für Miner. Geol. u. Pal., pp. 17-19. (2) Londres, 1902. — Pal. Soc., pp. 145-196, PI. XXVII-XXXVIN. — 102 — prend seulement une nouvelle espèce (P. britannicus). de la Craie à M. cor-anguinum ; parmi les autres espèces qui ont une riche sy- nonymie, on remarque P. elongatus Lamk (— obliquus Sow.), de l'Albien, qui n’a pas recu moins de sept autres dénominations ; de même, P. cretosus Defr. qui est à peu près aussi riche en synony- mes, mais qui se rencontre à des niveaux beaucoup plus élevés. La fin de la livraison est consacrée aux Æquipecten, dont le prin- cipal représentant est P. asper Lamk., du Cénomanien, dont M. Woods sépare, sous le nom P. peratus, une espèce turonienne plus petite, qui avait été confondue à tort avec P. Dujardini, de France. Il distingue, en outre, de P. campaniensis d'Orb..une forme à côtes plus nombreuses, qu'il intitule P. sarumensis, et de P. pul- chellus Nilss., un P. arlesiensis, à côtés plus écartées, provenant de l'Albien de Folkestone. Les planches à l'appui de cette Monographie, sont lithogra- phiées avec beaucoup de soin, avec les grossissements indispensa- bles pour bien saisir l’ornementation des valves. Coupe géologique de la Cordillère entre las Lajas et Curacan- tin. par le Docteur Carl Bureckhardt (1). — Outre quelques Céphalopodes jurassiques dont l’analyse est faite ci-après (p. 122) par notre collaborateur, M. Haug, la partie paléontologique de cette intéressante Monographie contient principalement la description de quelques espèces néocomiennes ou aptiennes par M. Mayer-Eymar, qui y a reconnu des formes analogues — sinon identiques — à celles d'Europe : Exrogyra Couloni et E. aquila, Pinna Robinaldina, Arca Gabrielis, Cucullæa securis, Mytilus simplex, Trigonia carinata, Pho- ladomya gigantea, Trigonia transitoria Steinm., déjà connu de l'Amé- rique du Sud, {socardia cf. neocomiensis ; la plupart de ces coquilles sont dans un état de conservation très suffisant pour la détermina- tion. Il n'en est pas tout à fait de même des quatre espèces tertiaires : que M. Mayer-Eymar dénomme Unio Burckhardti, Ancylus Hum- boldti, Bithinia capitata, Douvilleia Fischeri, et qu'il attribue au Lon- dinien ; en particulier, cette dernière me paraît avoir beaucoup plus d’affinité avec Fortisia conovuliformis qu'avec Douvilleia proble- matica. Die Fauna der Lüneburger Kreide. von 4. Wollemann (2). — Le Mémoire de M. Wollemann embrasse les trois étages Céno- (4) La Plata, 1900. — Vol. grand in-4° de 102 p., avec XXVI Carteset PI. phot. Anales del Museo, Seccion geol. y miner. III. (2) Berlin, 1902. — Vol. in-8& de 129 p. avec un Atlas in-4° de 7 PI. lith. Ext. ce Abhandl. Kôn. Pr. Geol. Landesanstalt, n. Folge, Heft. 37. ses ét Re Là dt té ét, — 103 — manien, Turonien, Sénonien, également représentés aux environs de Lunebourg ; la description de cette faune comprend des Cœlen- térés, des Echinodermes, des Molluscoïdes, des Mollusques en très grande majorité et quelques Vertébrés (Poissons ou Reptiles). Sauf sur deux de ses planches, où sont figurés Holaster Stimeki, nov. sp. Echinoconus Rœmeri Desor, Hicraster glyphus et Cardiaster maximus Schlüter, Pentacrinus Zeltbergensis n sp., l'Atlas ne représente exclusivement que des Mollusques appartenant, pour la plupart, à des formes antérieurement connues. Parmi les espèces les plus intéressantes, nous signalerons: Ostrea drepanon, nouvelle espèce qui a un faux aspect de Plicatula ; O. he- lios n. sp., peut-être variété mal conservée de la précédente; 0. Merceyi Coq., petite coquille remarquable par sa forme étroite, et allongée ; Dimyodon Messoni Hagenow, dont il eût été intéressant de publier une figure ; Lima Schmeisseri n. sp., voisine de L. paral- lela ; Pecten orbicularis Sow., du Groupe Syncyclonemu ; Aueel- lina gryphæoides Sow. (Avicula), appartenant à un Genre tout ré- cemment créé par M. Pompeck] (1901) pour des bivalves bombés et inéquilatéraux, à large aréa ligamentaire ; Inoceramus involutus Sow., grande et large espèce, très convexe ; Chalmasia turonensis Dui. (Vulsella), non figuré ; Gyropleura Ciplyana de Ryckh. (Requie- nia) ; Isocardia Heintzelli n. sp. ; Cypricardia trapezoidalis Ræmer, dont le véritable Genre est encore à définir. Les Gastropodes sont peu nombreux et d'une conservation défec- tueuse, et quant aux Céphalopodes, il y a lieu de mentionner les espèces nouvelles : Hamites Wernickei, H. (Gottschei; ou peu con- nues : Pachytiscus Wittekindi Schlüter, P. Portlocki Sharpe, à épines saillantes. Le Mémoire se termine par une répartition de toutes ces formes dans les différents terrains ; c'est une importante contribution à la Craie de l’Allemagne du Nord. Chondrodonta (0strea) Joannæ Choffat, in den Schiosischiekten von Gôrz. Istrien, Dalmatien und der Hercegovina, von R. Hær- nes (1). — L'auteur rappelle que la coquille dont il s'agit avait été signalée dans le Turonien (ou Cénomanien) de l'Istrie, par M. Re dlich, sous le nom 0. aff. Munsoni Hill, ou bien sous le nom syno- nyme Pinna ostreæiformis Futterer.Or, cetauteur ne connaissait pas la publication de M. Choffat (V. Revue crit. Pal. Il, p. 179) sur le (1) Vienne, 1902. — Broch. in-8° de 18 p. avec 2 PI. phot. et 3 fig. Ext. de Sitzber. V. Akad. Wiss. Math.-nat. Cl., Bd. CXI, Abth. I. 10e groupe d'O. Joannæ, et sur l'identité de cette dernière avec l’espèce nord-américaine O. Munsoni. D'autre part, M. Hærnes a eu l’occa- sion de faire constater par M. Choffat l'identité de la forme sudal- pine avec celle du Portugal. Toutes deux appartiennent d’ailleurs au Genre Chondrodonta, créé par Stanton pour 0. Munsoni, et dont M. Douvillé a fixé la position systématique. En terminant, M. Hær- nes fait remarquer que Chenu avait déjà signalé d’autres Ostreidæ, ayant une deuxième impression musculaire sur la charnière. Skläktet Dimyodon i Danmarks Krita. af K. A. Grônwall ({). — Dans des blocs de Craie sénonienne, provenant d’uné fabrique de ciment, aux environs de Mariagerfjord, ont été reconnues trois espèces du Genre Dimyodon Munier-Chalmas : D. Nilsonni v. Hage- now., D. costatus n. sp., et D. Bohmi Stolley, assez voisines les unes des autres, autant qu'on peut en juger d'après les échantillons assez imparfaits qui sont figurés. Le gisement supracrétacique de Roca (Rio Negro). par le Doe- teur Carl Burekhardt (2). — L’assise marine de Roca (Argentine) contient une faune qui offre beaucoup d'analogie avec les fossiles supracrétaciques de l'Inde et du Brésil, M. Burckhardt y a, en effet, reconnu : Hemiaster pullus et cristatus Stol., Nautilus Bouchardia- mus d'Orb., Cautharidus aff. striolatus Stol., Turritella affinis Mül- ler, T. multistriata Reuss., Gryphæa vesicularis Lamk., Exogyra aff. lateralis Nilsson, Dosinia brasiliensis White. À part les Huîtres, ces fossiles sont tous dans un état qui en rend la détermination très incertaine. Die Fauna des Senons von Biewende bei Wolfeubüttel, von A. Wollemann (3). — Les argiles sénoniennes situées au S.-E, de Wolfenbüttel, près de Wittmar, contiennent une faune intéres- sante, qui n’a pas été étudiée par A. Rœmer, et dans laquelle M. Wollemann a pu reconnaître 71 espèces de Spongiaires, d'Echi- nodermes et de Mollusques. Ananchytes ovata et Crania parisiensis en fixent exactement le niveau, ainsi que Actinocamax quadratus et Belemnitella mucronata. L'auteur y signale aussi : Lima Hoperi (1) Copenhague, 1900. — Dansk geol. Forening Medd., n° 6, pp. 73-80, PL. II. (2) La Plata, 1901. — Revista del Museo de la Plata, t. X,p. 207, 16 p., #4 PI. phot. (3) Berlin, 1901. — Abhandl. Kün. geol. Landesanst. Bd XXI, 30 p., 7 fig., phot. 105 — Mant., Pecten cretosus Defr., P. Barthi, nouvelle espèce, qui à une ornementation de Lima ; Arca Justinæ n. sp., qui est probablement un Acar; À. Geinitzi Reuss., du groupe Barbatia ; Neæra caudata Nilss., ou plus exactement Cuspidaria, dont l’auteur donne une bonne figure ; Delphinula tricarinata Rœm., que je placerais plutôt dans le G. Eucyclus ; Tudicla Beushauseni, nouvelle espèce en bien mauvais état ; enfin quelques Céphalopodes. Die Fauua der obersten weissen Kreide der libyschen Wiüste, von Joh. Wanner (1). — La Craie supérieure du désert de Libye contient plusieurs niveaux, dont le moins élevé, celui de la Craie blanche, fait l’objet de ce Mémoire. Au début, l’auteur fait une remarque générale, relative à la similitude que présente cette faune avec celle des terrains tertiaires, à côté de Céphalopodes qui sont franchement crétaciques. Indépendamment de quelques Foraminifères, il y a à citer un assez grand nombre d'Anthozoaires, nouveaux pour la plupart et entre autres les deux Genres Caryosmilia et Palæopsammia, déjà signalés l’an dernier et fondés tous deux sur des espèces nouvel- les (C. granosa et P. Zitteli). Les Echinodermes sont représentés par : Cidaris Rohlfsi n. sp. Echinocorys vulgaris et Hemiaster chargensis n. sp. Parmi les Bryozoaires, le nouveau Genre Lobostoma (tvpe : L. ramosum), à déjà été corrigé par nous en Wanneria (V. Revue crit. Pal., VE, p. 223); il appartiendrait aux Cydostomata et se rapprocherait du G. Idmonea. Les Brachiopodes ne sont représentés que par trois espèces, dont une seule nouvelle est figurée : Terebrat. libyca qui n'est peut-être qu'une des nombreuses variétés de T. carnea. Passant aux Pélécypodes, qui sont peu nombreux, l'auteur fi- gure : Pecten (sensu lato) farafrensis Zittel, avec une var. densipli- cata ; Ostrea Proteus Reuss., O0. Ramses n. sp., qui ressemble à Gry- phæa hypoptera, autre nouvelle espèce rapprochée à tort de (x, vesi- cularis, lequel est bien typique au contraire. 0. Osiris Zittel, à crochet très contourné. Nucula tremolatestriata et Leda leia, nouvel- les espèces dont l'épithète caractérise bien l’aspect; Area modioloi- des n. sp., bien dénommé pour caractériser sa forme; Crassatella Ziütteli n. sp., du Groupe de C. trigonata; Axinus cretaceus n. sp., qui a, en eflet, complètement l'aspect d’une forme éocénique; Lucina dachelensis, du groupe de L. gibbosula. (4) Stuttgart, 1902. — Vol. in-4 de G p. avec 7 PI. lith.Ext. de Palæontogra- phica, XXX Band, p. 90, PI. XHI — 106 — Parmi les Gastropodes, il y en a d’assez bien conservés : Natica farafrensis, N. (Ampullospira) pagoda Forbes (on sait qu'Euspira est à remplacer par Ampullospira Geo. Harris); plusieurs Scalidæ très intéressants et complètement nouveaux pour le Crétacique, à rap- procher des formes tertiaires, tandis que Cavoscala Whitfield, re- marquable par son ombilic largement ouvert, qui le rapproche de Cycloscala, est au contraire une forme plutôt crétacique. Nous re- marquons également Burtinella solarioides et Siliquaria cretacea, qui sont d’intéressantes recrues pour ce niveau supra-mésozoïque. Les Cerithidæ, d’ailleurs assez médiocrement conservés, sont moins surprenants, sauf C. libycum qui serait peut-être un Newtoniella. De même, Triton tuberculosum Kaunb. ; Murex sp., malheureusement à l'état de fragment dont on ne peut apercevoir la columelle pour sa- voir si elle est plissée comme celle des Muricopsis paléocéniques; Chrysodomus Zitteli qui est probablement un Siphonalia, Fasciolaria tropiphora (mieux tropidophora) qu'il faudrait pouvoir examiner du côté de l’ouverture. Je suis encore plus sceptique au sujet des assimilations généri- ques ci-après : Scaphella ægyptiaca, Cancellaria Zitteli, Pleurotoma constricta, Borsonia africana, qui exigeraient un examen fait sur de meilleurs matériaux. ù Les Céphalopodes se composent de quelques Nautilus et d'un corps attribué à un bec, que M. Wanner dénomme Aneylorhyn- chus Zittel (1902); cette dernière création est bien hasardée, mais l’ensemble de ce Mémoire contient de précieuses données pour la faune des terrains crétaciques. Die Fauna der Overwegischichten und der Blätterthone in der libyschen Wüste, von A. Quaas (1). — Ce Mémoire fait suite au précédent que nous venons d’analyser ci-dessus, et est relatif aux fossiles contenus dans les couches du désert de Libye qui sont su- perposées à la Craie blanche et qui correspondent à peu près au Danien. Outre quelques Anthozoaires et Echinides, rapportés par M. Quaas aux mêmes espèces (sauf Cœlopleurus Fourtaui n. sp.), que celles décrites par M. Wanner pour la Craie blanche, la faune en question contient surtout des Mollusques, dont un certain nombre sont également les mêmes que ci-dessus. Nous signalerons principalement : une nouvelle var. radiosa d’Inoceramus Cripsi (4) Stuttgart, 1902. — Vol. in-%° de 180 p. avec tableaux et 14 PI. lith. Ext. de Palæontographica, Bd. XXX. =— 107 — Mantell; Plicatula Ascherson: Zitt., espèce très variable et rappe lant P. septemcostata Forbes, de la Craie de Pondichéry ; P. instabi- lis Stoliczka. plus petite et plus voisine des formes tertiaires ; Spondylus Dutempleanus d'Orb., en assez mauvais état; Dimya li- byca n. sp., dont l'extérieur seul est malheureusement connu, d'ail- leurs on sait que Dimya doit être remplacé par Deuteromya (V. Re- vue, 1903, p. 68). Les Ostreidx sont largement représentés par (9. Osiris Zitt.. O. acutirostris Nils., 0. Forgemoli Coq., 0. Verneuili Leym., 0. cf. larva L., Gryphæa vesicularis L., G. hypoptera Wan., Exogyra Overwegi v. Buch, ce dernier est le fossile caractéristique qui a donné le nom aux couches étudiées. Parmi les Pélécypodes les mieux conservés, nous remarquons : Septifer Jordani, Modiola Lenzi, Cucullæa Schweinfurthi Zitt., Chama callosa Nœætl., Cardita libyca Ziit., très commun et voisin de l'espèce garumnienne €. inflata Leym.; Crassatella Zitteli Wan., le même que celui de la Craie blanche, et variable dans sa forme; Crassu- tella chargensis n. sp., très inéquilatéral ; Corbis rf. lamellosa L.. ici Je refuse complètement d'admettre cette assimilation avec l’es- pèce parisienne; Lucina dachelensis Wan. ; L. saharica, jolie espèce nouvelle, à bords finement crénelés; Roudairia Drui Mun.-Ch., avec sa charnière caractéristique ; Cytherea (plutôt Meretrix) Rohlfsi n. sp., bien certain comme Genre ; Liopistha libyca, Corbula striatu- loides Forb., ce dernier de l'Inde méridionale. Passant aux Gastropodes, il y a lieu de signaler : Delphinula Zit- teli, Galerus libycus, Scalaria Schweinfurthi, espèces nouvelles ; puis Turritella sexlineata Rœm., très fréquent, et T. quadricincta Goldf., plus rare et moins bien conservé; plusieurs autres Turritelles du Groupe Torcula, un Zaria Figarii n.sp., et un Mesalia Jovis- Ammo- nis parfaitement authentique. Les Cerithidæ sont malheureusement dans un état de conservation qui les rend peu déterminables; les espèces indiquées comme Alaria sont peut-être des Helicaular ou des Anchura incomplets, mais on sait que le G. Alaria n'a pas dé- passé le Portlandien. Notons un intéressant Pugnellus africanus, voisin de Strombus uncatus Forbes, de la Craie de l'Inde; les pré- tendus Triton sont des fragments peu déterminables, mais Pseudo- liva hibyca est un intéressant spécimen pour le Crétacique; je con- serve des doutes sur Ocinebra Aschersoni et sur Fusus Nachtigali, il y a probablement là des Cryptorhytis comme on en trouve dans le Sénonien de France. Tudicula Peroni, Volutilithes supracretacea et daniensis paraissent exactement déterminées au point de vue générique, mais Caricella — 108 — Chalmasi, d’ailleurs à l'état de fragment, est plus douteux, tandis que Surcula libyca me paraît à peu près certain. Il y a une faute d'impression pour Tornatella chargensis : c'est Tornatellæa qu'il faut lire. La présence de Céphalopodes ammonés vient, en dernier lieu, attester le caractère nettement crétacique de cette faune : Nautilus danicus Sohl, Libycoceras Ismaeli Zittel, Baculites anceps Lamk., Scaphites Kambysis Zitt. Ce remarquable Mémoire se termine par des considérations stra- tigraphiques, accompagnées de tableaux synoptiques d'un haut intérêt pour la comparaison de cette faune avec celle d'Europe, d'Asie et d'Amérique. TERRAINS TERTIAIRES Sur la Géologie de Patagonie, par Flor. Ameghino (1). — La question si controversée de l’âge exact du Terrain Patagonien, re- mise en discussion dans le récent Mémoire de M. Ortmann (V. Re- vue, VII, p. 38 et 53), vient d'être l’objet d'une nouvelle réponse de M. Ameghino, dont nous ne pouvons nous dispenser de dire quelques mots, quoiqu'elle soit plutôt stratigraphique que paléon- tologique, et qu'elle soit conçue dans des termes d’une extrême violence, toujours regrettables dans une discussion scientifique. M. Ameghino maintient que les couches à Pyrotherium, avec leur faune franchement crétacique, sont bien réellement au-dessous du Patagonien; que l'Ostrea pyrotheriorum est bien un Amphidonta crétacique, toujours accompagné de Mollusques et de Poissons crétaciques; que le Magellanien de Punta Arenas se trouve bien ef- fectivement au-dessus et non au-dessous du Patagonien, et que, par conséquent, si le premier est éocénique, il faut donc admettre que l'Eocène repose sur le Miocène; qu'enfin le Santa-Cruzien est au-dessous du Suprapatagonien, et que, par conséquent, les cou- ches à Mammifères du Miocène moyen et supérieur, auraient été couvertes par la mer qui nourrissait les Mollusques de l'Oligocène supérieur. Pour débrouiller ces contradictions apparentes, il faudrait, — je ne cesse de le répéter — être certain que les fossiles ont été re- cueillis in situ, c'est-à-dire qu’ils ne proviennent pas, comme cela (1) Buenos-Aires, 1902. — Anales Mus. nac., t. VIII, ser. 3°, pp. 321-327. — 109 — arrive fréquemment, d’éboulis arrachés à divers niveaux dans la même carrière. Or, comme J'ai eu récemment l’occasion de l'ex- pliquer à la Société géologique de France, où la même question venait en discussion, rien n'est moins certain : les fossiles « Santa- Cruziens » que j'ai eu à déterminer dans le « Journal de Conchylio- logie », ne venaient probablement pas tous de la même couche. D’au- tre part, la plupart de ceux que M.Ortmann a publiés ont un faciès miocénique indiscutable; M. Canu est arrivé à la même conclu- sion pour les Bryozoaires, et M. Lambert, pour les Echinides. Dans ces conditions, comme il faut bien que quelqu'un se trompe dans cette affaire, je dis et je maintiens que c'est dans la récolte des fos- siles qu’il à dù y avoir des erreurs qui rejaillissent sur la fixation du niveau exact d’où ils proviennent. Note on the Discovery of à very fine Exemple of Pleurotoma prisea Sol. at Barton. by Henry Woodward (1). — L'exemplaire en question, recueilli depuis queiques années dans le gisement éocénique de Barton, par M. Hugh Beadnell, est remarquable par se grande taille qui atteint 90 mill. de longueur sur 18 mill. de largeur, et par son bel état de conservation. Mais pourquoi M. Woodward reprend-il, pour cette coquille, le nom suranné Pleuro- toma, quand il est avéré, depuis presque 20 ans, que c'est un Cryp- toconus, appartenant à une Famille différente ? (Voir « Essais Pal. comp. », IL, p. 147). New species of Tertiary Fossils from Alabama. Miss. and Florida. by T. H. Aldrich (2). — M. Aldrich continue à enrichir la faune éocènique des Etats-Unis, par la description de formes très intéressantes. Les quinze espèces nouvelles qui font l’objet de cette Note ont été recueillies par le D' Connel, dans divers gisements, dont l’un (Oak Grove) est même oligocénique. Cancellaria annosa, précédemment décrit et figuré cette fois, parait être un jeune Svoeltella ; Cypræa nuculoides est presque sphé- rique ; Clavilithes columellaris est une forme très voisine de C. sca- laris d'Europe ; Ovula symmetrica doit être un Neosimnia ; deux Verticordia, dont l’un (VW. Dalliana) se rapproche de V. eocensis, et l'autre (V. quadrangularis) est de la Section Haliris Dall ; enfin Cancellaria bifoliata est probablement encore un Sveltella, à deux plis columellaires. (4) Londres, 1901. — Extr. de Geol. Mag. Déc. IV, Vol. VIII, n° 447, p. 409. (2) Philadelphia, 1903. — The Nautilus, Vol. XVI, n° 9, pp. 97-101, PI. ITI-IV: — M0. — Beitrag zur Kenntniss der Molluskenfauna der Tertiärbildun- gen von Reit im Winkel und Reiïchenhall. von K. Deninger (1). — L'âge des couches nord-alpines, d’où proviennent ces fossiles, est à peu près équivalent à celui du gisement de Castel Gomberto, dans le Vicentin, c’est-à-dire de l'Oligocène. M. Deninger y cite Or- bitoides papyracea Boubée, Liocidaris itala Laube, Pecten biarritzen- sis d’Arch., Spondylus cisalpinus Brongn., Pectunculus Jacquoti Tourn., Cytherea splendida Mérian, ete... et il décrit quelques espèces nouvelles : Pecten Telleri, Lucina Fuggeri et L. Zitteli, Ad- eorbis subalpinus, Natica subalpina, Strombus radix (var. nov.), à côté de Trochus lucasianus, Megatylotus crassatinus, ete. Tous ces fossiles sont, d’ailleurs, en très médiocre état de conservation ; néanmoins l’auteur a pu y reconnaître 105 espèces. Zweiter Beitrag zur Binnen-conchylienfauna der Miocäns von Oppeln in Schlesien. von Prof. D' A. Andreæ (2). — Cette nou- velle contribution fait suite à un Travail précédent, relatif aux coquilles terrestres du Miocène inférieur d’Oppeln, en Silésie. L'au- teur ne donne, dans le texte, que les figures des nouvelles espèces : Oleacina (Salasiella) fossilis, Archæozonites conicus, Hyalinia (Polita) miccænica, Hyalinia (Gyrolina) Rœmeri, Strobilus Bættgeri, Pleuro- donta (Galactochilus) silesiaca, Azeca Frechi, Coryna oppoliensis, Leuco- chilus Ferdinandi, Adelopoma Martensi, ce qui porte à 50 espèces, réparties dans 40 Genres ou Sous Genres différents, le total de celte faune très intéressante par sa situation dans un Bassin cré- tacique. 11 Miocene medio di Copogna e Capaggio nei Monti Livornesi. per 6. Trentanove (3). — L'Helvétien des environs de Livourne contient une faune peu riche, mais avec un certain nombre de formes nouvelles : Turritella Capellinii, Modiola Rosignani, Leda antecarinata, Cardium labronicum, Venus pseudoscalaris, V. Popagnæ (qu'il eût mieux valu baptiser popagnensis, puisqu'il s'agit d'un gisement et non pas d’une dame), Corbula birostrata. D'après les deux planches phototypées, ces deux espèces seraient plutôt des variétés bien voisines des espèces déjà connues. (1) Munich, 1902. — Broch. in-8° de 26 p., avec 2 PI. phot. d'après des dessins. Ext. de Geogn. Jahresheft, XIV Jahrg. (2) Hildesheim, 1902. — Matt. Rœmer Mus., 31 p., fig. dans le texte. (3) Rome, 1901. — Ext. de Boll. Soc. geol. Ital., t. XX, Fasc. IV, pp. 507- 511, PI. VIII-IX. — 111 — Note sur quelques fossiles des Faluns de la Touraine (Helv. infér..) et des environs d’Orthez (Helv. supér.) par M. Peyrot (1). — L'auteur décrit Mangilia Duperrayi n. sp. et donne la figure de Columbella filosa Duj. auquel il propose de réunir Mitromcrpha pa- naular Cossm., du Redonien de la Loire-Inférieure, quoique le fos- sile de Touraine ne porte pas les plis columellaires que j'ai signa- lés sur mon espèce, de sorte que M. Peyrot classe Col. filosa dans le Genre Bela (Buchozia) : il en résulterait tout simplement que ces deux formes n'appartiennent pas au même Genre, malgré leur si- militude apparente. Cancellaria excassidea Sacco, d’Orthez, appar- tient indubitablement au Sous-Genre Ooilia du Genre Trigonos- toma (v. Essais Pal. comp... HT, p. 28). Notons encore Nassa Miqueli Peyr., très voisin de N. reticulata, et la variété turonica de Cyllene Desnoyersi ; pour cette dernière variété, je ne puis que répéter ce que j'ai précédemment dit, c'est que l'adjectif turonicus signifie Turonien (étage stratigr.), tandis que tourangeau s'écrit furo- nensis ! La fin de la note, qui a paru dans un n° suivant (389) con- tient, entr'autres, Alanthina angulata Duj. sp., Tectura Pissarroi et Nucula Degrangei n. sp. Conchyliologie du Miocène moyen du Bassin de la Loire. 1'e Partie : Pélécypodes. par 6G.-F. Dollfus et Ph. Dautzen- berg (2). — Après une magistrale introduction stratigraphique, dans laquelle les auteurs exposent l'extension de la mer falunienne dans le Centre et l'Ouest dela France, et désignent cette étape sous le nom Falunien d'Orb., au lieu d'Helvétien Mayer (on pourrait plutôt reprendre Grundien plus correctement formé d’après un nom de localité), commence immédiatement la description des Pélécypodes, qui continuera dans les fascicules subséquents. Nous remarquons seulement que la provenance (gisement et collection) des types ou plésiotypes figurés dans ce Mémoire n’est pas indi- quée d’une manière précise: c'est une réelle lacune. Nous nous bornons, dans cette brève analyse, à signaler les formes les plus intéressantes : Triomphalia Bonneti, espèce nou- velle analogue à une espèce vivant encore au Gabon, et qu'on pourrait aussi comparer à Jouannetia Fremyi, de l'Oligocène ; Gas- trochæna lata, déjà signalé en 1886, par ces deux auteurs, et figuré dès 1888 ; Sphenia testarum Bonelli mss. (= $. Brocchiü Dollf. Dautz. 1888) ; Corbula Cocconii Font., bien distinct de €. revoluta avec (4) Paris, 1903. — Feuille des jeunes natur., IV‘ Sér, 33° ann., n° 387, PI. III. (2) Paris, 1902. — Vol. in-4° de 106 p. avec 5 phot. Ext. de Mém. Soc. géol. Fr. Paléont.,t. X, n° 27. He, | pes lequel il était confondu ; Corbula gibba Olivi, dont la synonymie occupe plus de trois pages et dénote des recherches bibliographi- ques très patientes ; Corbulomya turonensis Cossm. et non pas tu- ronica comme le corrigent à tort MM. Dollfus et Dautzenberg, attendu que j'ai bien eu l'intention de désigner le gisement de Touraine, et non pas l'étage du Turonien ; cette distinction ne doit être perdue de vue, surtout quand il s’agit de corriger un nom régulièrement publié. Thracia pubescens et Pandora inæquivalvis var. margaritacea, Eastonia rugosa donnent également lieu à de nombreu- ses références synonymiques. Easténia mitis Mayer, est figuré pour la première fois, quoique l’espèce soit bien connue ; ilen est de même d'Eastonia crassidens Lamk., de date beaucoup plus ancienne ce- pendant. Lutraria oblonga et L. lutraria com portent aussi trois pages de citations bibliographiques, enfin la livraison se termine par Lutr. sanna Bast., le même que dans le Bordelais. Il n’y a pas assez d'éloges à faire de ce magnifique Mémoire qui était impatiemment attendu : la clarté du texte, la beauté des figu- res soigneusement phototypées d'après nature, ne le cèdent en rien à la solide érudition dont les auteurs ont fait preuve dans ce vo- lume. Eine subtropische Oasis iu Ungarn. von S. Brusina (1). — Il s'agit d'un nouveau gisement de Melanopsis et de Neritina provenant de Bichofsbad, en Hongrie, et qui tendrait à prouver que Nymphæa thermalis et Melanopsis : Parrysi Mühlf. sont deux témoins d'une Oasis hongroise, qui se seraient conservés, grâce aux sources chau- des, depuis l’époque tertiaire jusqu’à nos jours. M. Brusina y ajoute la description de nouvelles espèces de Melanopsis ; mais, comme elles ne sont malheureusement pas figurées dans cette petite Note, il est impossible de se faire une opinion à leur égard, d'autant moins qu'il s'agit d’un Genre où les variations sont très difficiles à saisir ; soit sept espèces, dans lesquelles il distingue encore 21 variétés désignés dans chaque espèce par les mêmes épi- thètes unifilosa, bifilosa, trifilosa, etc., de sorte qu'on arrive com- plètement à la nomenclature trinominale. Congeria Oppenheimi und Hilberi. zwei neue Formen der Rho- mboidea-Gruppe. aus den oberen pontischen Schichten von Kô- nigsgnad. von R. Hærnes (2). — Pour la comparaison de ces deux (4) Graz, 1902. — Mitth. naturwiss. Vereins Steierm., pp. 101-121. (2) Vienne, 1901. — Sitz. K. Akad. Wiss. Math.-naturw. Cl, Bd. CX, Abth. I., 21 p.,1 PI. phot. — 113 — nouvelles espèces pontiques avec les formes existantes, M. Hærnes emploie un ingénieux diagramme formé d'un quadrilatère ou pa- rallélogramme, dans lequel il inscrit (ou il exinscrit, suivant les cas) les lignes courbes joignant le crochet aux deux extrémités du bord palléal. La brochure contient aussi un intéressant tableau de parallélisme entre les couches à Congéries du Bassin de Vienne et celle du Danube moyen. Elle se termine par d’intéressantes re- marques sur la rainure siphonale de Valenciennesia, qui parait bien correspondre à un organe respiratoire, ce qui démontre l'impossi- bilité de faire descendre ce Genre des Limnæidæ. Ueber Limnocardium Semseyi Halavats. und verwandte For- men aus den oberen pontischen schichten von Kônigsgnad. von- R. Hærnes (1). — Il y à lieu de distinguer dans ce groupe de Lim- nocardium, trois espèces remarquables par le prolongement subépi- neux des côtes au delà du bord palléal : L. Semseyi, L. subferrugi- neuin, et L. Cristagalli Roth. La constance du nombre des côtes a été vérifiée par l’auteur sur un très grand nombre d'individus. Osservazioni sulla variabitita della Conchiglia nei mollus- chi. Memoria dal Dott. P. Vinassa de Regny (2). — Les deux espèces pliocéniques sur lesquelles portent ces patientes observa- tions sont : Triton apenninicum et Cassidaria echinophora ; la pre- mière est représentée par 68 figures sur la première Planche, et la seconde, par 49 figures, sur l’autre Planche. L'exemple est encore plus probant pour C. echinophora que l’auteur serait tenté de réu- nir à C. tyrrhena ; si l'on suivait de proche en proche, la même mé- thode, il n'y aurait bientôt plus qu'une seule espèce de Cassidaria depuis l'Éocène jusqu’à l’'Époque actuelle. Nous pensons qu'il faut réagir contre cette tendance excessive, parce qu’elle aboutirait à enlever à la Paléontologie toute application utile dans l'étude de la Stratigraphie. Synopsis of the Family Veneridæ and of the North Ame- rica recent species, by W. Healey Dall (3) — Les ancêtres des Veneridæ commencent à se montrer à la fin de la période créta- cique ; mais il ne semble pas qu'il y ait de vrais Veneridæ avant (4) Vienne, 1991. — Silz. K. Akad. Wiss. Math-naturiw. Cl., Bd. CX, Abth. M7Èp 3 Pl phor. (2) Bologne, 1902. — In-4° de 12 p. avec 2 PI. phot. Acad. sc. Ist. Bologna, MAISErA 1e Xe (3) Washington, 1902. — Proc. U. S. Nat. Mus., Vol. XXVI, pp. 335-412, PI. XII-XVI, n° 1312. = A = l'époque tertiaire. M. Dall a jugé utile de faire, pour cette impor- tante Famille, comme pour les Lucinacea, une note préventive pré- parant le travail de classement systématique de sa Monographie du Tertiaire de la Floride. Dans la Sous-Famille Dosininæ, et dans le G. Dosiniopsis, 11 y a lieu de signaler, outre le S-G. Æora Conr. 1870, dont le type crétacique est imparfaitement connu (Æ. cretacea Conr.), le nouveau S-G. Pe- lecyora (type : Cyth. hatchetigbeensis Aldr., de l'Éocène) ; puis, les Sections actuelles du G. Dosinia: Austrodoesinia, Dosinisea, Dosinorbis Dosinidia. Dosinella, Le S-G. Cytheriopsis Conr. faisant un double emploi évident avec Cytheropsis M: Coy (1849), recoit le nom Grateloupina. Plus loin, Solanderina esi séparé comme section actuelle de Sunetta; dans le G. Gafrarium, la Section Radioerista est proposée pour V. pul- cherrina Desh. (Tert.), et la Section Parmulina, pour un Circe vivant, Eueallista pour Cyth. purpurata L. Dans le G. Callocardia, nous trouvons le S-G. Agriopoma pour Cyth. texaniana Dall ; puis, la Section Hyphantosana pour Cyth. corbasea Guppy, de l'Oligocène, tandis que Bamellieoneha est proposé pour une forme tropicale. Le S.-G. Lepidoeardia est séparé pour Chione floridella Gray ; dans le Genre crétacique Cyprimeria, M. Dall place comme S.-G. Cyclothyris Conr. (1875), mais comme cette dénomination était pré- employée pour un Brachiopode (Mr Coy, 1844), il y substitue €y- clorisma. 1 Signalons encore : Maæeridiseus, Section de Gomphina pro- posée pour Venus æquilatera Sow.; Anomalediseus, pour Cyth. squamosa Lamk.; Mercimonia, pour Venus Bernayi Cossm., espèce eocénique que j'avais placée dans le G. Mercenaria: Smaran- gia pour Venus quadrangularis Ad.et Reeve.Dansle G. Paphia, au- quel M. Dall réunit Eutapes et Callistotapes Sacco, il place Protapes (Venus gallus Gm.), Polititapes Chiamenti (1900), Buditapes Chiam. (1900), Protothaga Dall (1902), pour Venus thaca Mol., Callithaea (type: T. tenerrima Carp.); mais il omet notre G. éocénique Veneritapes, créé pour T. Bervillei Desh., du Bassin de Paris. Cette partie systématique se termine par le G. Psephidia, dénomination qui remplace Psephis Carp. (4864), préemployé pour un G. de Lépidoptères. Les cinquante dernières pages de cetimpor- tant Prodrome sont consacrées à la deseription des espèces vivantes de Veneridæ, trouvées sur les côtes d'Amérique, avec de bonnes figures pour les formes nouvelles. RUE CÉPHALOPODES par M. E. HAUG. Lethæa geognostieca. — I. Lethæa palæozoica. Bd. II. Lief. 4 : Die Dyas (Schluss), von Fritz Frech (1). — Avec cette 4 livraison se trouve terminée la publication de la partie stratigraphique des Lethæa palæozoica qui constitue désormais l'ouvrage fondamental indispensable à tous les géologues s'occupant des terrains paléo- zoïques. Le paléontologiste v trouve également une mine iné- puisable de documents. Nous n'avons à parler ici que des parties relatives aux Céphalopodes. Un chapitre spécial est consacré aux Ammonoïdés des couches- limite du Permien etdu Trias de l'Inde, c’est-à-dire à la zone à Oto-: ceras Woodwardi et Ophiceras tibeticum, que Fr. Nætling place dans les calcaires à Productus supérieurs de la Salt Range et de l'Hima- laya, et à la zône à Prionolobus Nœtlingi de l'Himalaya, correspon- dant, d'apres le même auteur, aux couches à Cératites de la Salt Range.M.Frech confirme l'existence de relations génétiques étroites entreles Ammonoïdés du Permien et ceux du Trias; pour certains groupes elles sont bien connues, pour les Cératidés <. lato. les vues de l'auteur peuvent être résumées de la manière suivante (2): Ptychitidés Cératitidés Re triasiques Elemingites Hedesntræmia Hungarites 4 \ Prionolobs A 4 NA e Celtites Otoceras \enodiscus Dinarites no col au as pa 41 74 CA Paraceltites (1) Stuttgard, 1902. — Grand in-8°, pp. 579-788, I-XXIV, nombr. fig. (2) Le tableau donné par l’auteur est reproduit sous une forme simplifiée. GE Le Genre Paraceltites Gemm., du Permien moyen, est envisagé par M. Frech comme la forme initiale des Cératitidés. Cette hypo- thèse a déja été combattue par Haug et par Diener. Paralecanites Dien., qui, d’après Frech, ne différerait pas sensi- blement de Paraceltites, aurait donné naissance à Ophiceras Griesb., Genre auquel il convient de réunir Xenaspis Waag., (Gyronites Waag, Kymatites Waag,, Lecanites Waag, non Mojs., Ambites Waag., Vishnuites Dien. Xenodiscus diffère d'Ophiceras par son orne- mentation vigoureuse. On assiste, dans le Trias inférieur, à une différenciation graduelle de la cloison, qui se manifeste dans les Genres Prionolobus et Aspidites, considérés par Frech comme les ancêtres des Ptychitidés, à cloisons d’Ammonites (Ptychites et Gymnites). Outre cette série principale, l’auteur distingue encore une série régressive, avec lobes en nombre inférieur au nombre normal (Di- narites), et une série progressive, avec lobes auxiliaires et carène périombicale (Ütoceras). Tous ces Cératitidés anciens sont réunis par Frech en une Sous- Famille des Kenodisein:e. Le Genre Meekoceras Hyatt, si souvent cité et interprété de tant de manières différentes, doit être entièrement abandonné, de même que la famille des Meekoceratidæ. Le Genre d'Hyatt est hétérogène et le type est un véritable Ophiceras. Or Ophiceras Griesb. date de AS80, tandis que le type de Meekoceras n’a été figuré qu'en 1883. On oublie toutefois, je tiens à le rappeler, qu'Ophiceras Griesb. ne peut être conservé à côté d'Ophidioceras Barr. et d'Ophioceras Hyatt, qui sont bien antérieurs. Les figures qui accompagnent les nombreuses et intéressantes remarques de M. Frech, dont je n’ai pu citer que les plusimportantes, sont en partie des copies, mais quelques-unes sont failes d’après des échantillons communiqués à l'auteur par M. Nætling. Due nuovi Dinarites nel Trias inferiore della Val del Dezzo. per Annibale Tommasi (1): — Description de deux espèces nou- velles de Dinarites, D. Dezzoanus et D. lævis, des couches de Werfen de Lombardie, assez mal conservées, mais fort bien figurées. Die Cephalopoden der Hallstätter Kalke, von D' Edmund Moj- sisovies Edlen von Mojsvar. I Bd. Supplementheft (2). — La Mo- (1) Rome, 4902. — Bol. äella Soc. Geol. Ital., vol. XXI (fase. 2), p. 344-348, PI. XIII en phot. (2) Vienne, 1902. — Abh. d. k. k. geol. Reichsanst., t. VI, 1'° partie, suppl., p. 177-355, 23 PI. lithogr. — 117 — nographie des Céphalopodes des Calcaires de Hallstatt comprend deux volumes, dont le second à paru en entier il y a quelques an-° nées, tandis que le premier était inachevé. Les deux premiers fascicules de ce tome [ remontaient à 1873-7:; et les spécialistes attendaient depuis longtemps le présent supplé- ment, par lequel se termine l'ouvrage, le plus important et le plus richement illustré (293 planches) qui ait jamais été consacré à des Céphalopodes fossiles. On doit féliciter l'auteur d’avoir mené à bonne fin un travail auquel il aura consacré une grande partie de sa carrière scientifique. La nouvelle livraison comprend trois parties : 1° l'étude des Di- branchiaux décapodes phragmophores, qui n'avaient pas encore été traités ; 2° la refonte des Nautilea {alias Nautiloidea); 3° un sup- plément aux Ammonea et plus particulièrement aux Leiostraca, qui avaient fait l'objet des deux premières livraisons. Les Dibranchiaux phragmophores appartiennent à la Famille des Belemnitidæ, à la Sous-Famille des Aulacoceratinæ, et l'auteur les ré- partit dans les quatre Genres Aulacoceras Hau. (em. Mojs), Asteroco- nites Teller, Bietyoeonites 7. 4gen., et Atractites Gümb. En ce qui concerne le nouveau Genre, je ferai remarquer qu'il existe déjà un Genre Dictyoconos, créé par Blanckenhorn pour un Foraminifère. Îl n'y a pas toutelois double emploi. Atractites comprend des formes lisses, les trois autres Genres sont caractérisés par des rostres ornés. {wlacoceras possède un si- phon dorsal, des stries vigoureuses et deux sillons longitudinaux. Le rostre d'Asteroconites présente des côtes longitudinales et des lames internes rayonnantes. Chez Dictyoconites (type : D. reticula- tus Hau.), le siphon est ventral, la conotkèque est ornée de stries asymptotiques, auxquelles peuvent se joindre des ornements lon- gitudinaux ou un réseau de stries oceupant toute la surface. Chacun des quatre Genres est représenté dans les Calcaires de Hallstatt par plusieurs espèces, dont quelques-unes sont nou- velles. On sait que les Nautiloïdés paléozoïques ont fait l’objet d'impor- tants travaux de revision de la part du regretté Hyatt; M. von Moj- sisovics a entrepris dans le présent Travail de répartir les repré- sentants triasiques de l’ancien Genre Nautilus dans plusieurs Famil- les, basées sur des considérations génétiques. Voici sa nouvelle classification : l. Clydonautilidæ : Paranautilus (type : Nautilus Simonyi Hau.), Emdonautilus (type : Z. AXraffti n. sp.), Styrionauti- 9 — 118 — lus (type : N. styriacus Mojs.), Clydonautilus Mojs., et S.-G. Pro- elydonautilus, Gonfonautilus (type : N. securis Dittm..). IL Syringonautilidæ : Syringonautilus, Syringoceras Hyatt, Clymenionautilus Hyatt, Juvavionautilus (type : N. hete- rophyllus Hau.) et S.-G. Gxynautilus (type : N. acutus Hau.). IL. Gryponautilidæ : (rrypoceras Hyatt. et S.-G. Gryponau- tilus. IV. Temnoecheilidæ : Temnocheilus Mc'Coy, Metacoceras Hyatt, Tainoceras Hyatt, Foordiceras Hyatt, Tainionautilus (— Foordi- ceras Hyatt, p, p.. Gr. de Nautilus transitorius Waag.), Firolonau- tilus (type : N. crux Stache), Mojsvaroceras Hyatt, Germano- nautilus (type : N. bidorsatus Schloth.), Thuringionauti- lus (type : N. jugatonodosus Zimmerm.), Pleuronautilus Mojs., S-G. Enoploceras Hyatt, Encolloceras Hyatt, et Holeonautilus, Tra- chymautilus, Phloioceras Hyatt. Je ne puis naturellement indiquer ici les caractères de toutes ces coupures. Je me contenterai d’insister, avec l’auteur, sur le fait que les Clydonautilidæ sont, à l'exception du Genre (ronionautilus, dépourvus de lobe interne. C'est là un caractère primitif qui se rencontre en particulier chez les types les plus anciens à enroule- ment nautilicone, comme par exemple chez Barrandeoceras du Si- lurien. Les trois autres Familles sont à un degré d'évolution plus avancé et possèdent le lobe interne. Nautilus Pompilius présente ce lobe dans le jeune âge, et le perd dans l’adulte. L'évolution de ce caractère montre peut être que les Nautiloïdés (nautilicones » ap- partiennent à plusieurs rameaux qui ont évolué indépendamment et remontent chacun à un type « cyrocéracone » ou « gyrtocéra- cone » distinct. On sait que les Ammonoïdés ont été divisés par E. von Mojsi- sovics en Leoistraca et Trachyostraca. L'auteur maintient cette clas- sification, malgré les critiques qui lui ont été adressées de divers côtés ; mais il subdivise chacun des deux Sous-Ordres en Makrodoma et Brachydoma, suivant que la longueur de la dernière loge dépasse ou non un tour de spire. Il ne pense pas que, dans l’état actuel de nos connaissances, on puisse aller plus loin dans l’établisse- ment de groupes naturels correspondant à la filiation et il consi- dère comme provisoire le groupement en Familles. Dans les premières livraisons de l’ouvrage, les Leoistraca étaient répartis en 6 Genres seulement, voici un aperçu de la classifica- tion actuelle de leurs formes triasiques : — A. ARCESTOIDEA (LEIOSTRACA MAKRODOMA). 1. Arcestidæ. Parapopanoceras Haug, avec le S.-G. Dienerites (1) ; Arcestes Suess, avec les S.-G. Proarcestes, Pararcestes, Arcestes s. str., Ptycharces- tes, Stenarcestes ; Sphingites. 2. Joannitidæ. Joannites. 3. Cladiscitidæ. Cladiscites, avec les S.-G. Procladiscites, Psilocladiscites, Hypocla- discites, Phyllocladiscites. Paracladiscites. 4. Lobitidæ. Lobites, avec les S.-G. Paralobites et Conoceras Hyatt. — B. PINACOCERATOIDEA (LEIOSTRACA BRACHYDOMA). 1. Pinacoceratidæ. Pinacoceras et S.-G. Pompeckjites ; Bambanagites ; Placites. 2. Gymnitidæ. Gymnites avec le S.-G. Buddhaites Dien. ; Bosnites Hau, ; Hyattites, Sturia . 3. Ptychitidæ. Ptychites. 4. Noritidæ. Norites, Longobardites, Tellerites, Rimkinites, Carnites. 5. Sageceratidæ. Sageceras, Arthaberites Dien. 6. Megaphyllitidæ, Megaphyllites. 7. Lytoceratidæ. Monophyllites et S.-G. Mojsvérites Pomp. ; Phylloceras, avec les S.-G. Rhacophyllites Zitt. et Discophyllites Hyatt. Plusieurs de ces Familles sont manifestement hétérogènes ; mais, puisque l’auteur les considère comme provisoires, je n’insiste pas. Toutes les espèces de Leiostraca des calcaires de Hallstatt sont soumises à une revision et réparties dans les nouvelles cou- pures génériques. Plusieurs sont figurées à nouveau, quelques-unes sont nouvelles. Je ne mentionnerai que les Genres nouveaux, peu nombreux d’ailleurs, puisque la plupart des coupures ont été proposées dans des Mémoires antérieurs de l’auteur. Dienerites est établi pour une section de Parapoponoceras Haug, à dernier tour réfracté (Spitzberg). (4) Les Genres sans nom d’auteur sont de M. E. von Moijsisovics. ER, en Phyllocladiseites (type Cladiscites crassus Hau.) représente l'ancêtre monophyllien des véritables Cladiscites diméroïdes ; de même, Procladiscites a donné naissance à Hypocladiscites, Psilocla- discites à Paracladiscites. Paralobites est créé pour le groupe de Lobites pisum. Le S.-G. Pompeckjites comprend les Pinacoceras à dernier tour orné. Hyattites (Mojs. non Frech 1901) correspond à l’ancien groupe de Meekoceras maturum, dont j'avais signalé les analogies, dans la cloison, avec Sturia. Hungarites nitiensis, de l'Himalaya, devient le type du Genre Biam- hinites. Meekoceras furcatum, du Spitzhberg, devient celui de Fellerites. Tellerites est envisagé comme l'ancêtre de Carnites, Norites, comme celui de Rimkinites. Au point de vue phylogénique, il importe en outre d'insister sur le fait que M. von Mojsisovics sépare maintenant Gymnites des Mee- koceratidæ, et qu'il rattache ce Genre, ainsi que Carnites Hau., au Genre permien Darælites Gemm. | Quoique les Trachyostraca fassent l’objet du second volume de l'ouvrage sur les Céphalopodes des calcaires de Hallstat, l'auteur discute dans le Supplément quelques questions très importantes relatives à la position systématique de certaines formes. Conformément à l'exemple donné par plusieurs auteurs, les Genres Xenodiscus et Meekoceras sont rapprochés des Cératitidés. Ils cessent de faire partie des Leiostraca et deviennent des Trachy- ostraca Brachydoma ou Ceratitoidea, qui comprennent maintenant pour l’auteur les Meekoceratidæ, les Dinaritidæ et les Tirolitideæ. La Famille des Meekoceratidæ comprendrait les Genres : Uioceras Griesb., Hungarites, Nannites, Beneckeia, Hedenstræmia Waag., Pro- dromites P. Smith et St. Weller, Prionites Waag., (roniodiscus Waag., Xenodiscus Waag., Florianites Hyatt, Buchites, Clionites, Xenaspis, Waag., Japonites, Proavites Arth., Proteites Hau. Xenodiscus aurait donné naissance à la série Florianites — Buchites — Clionites ; Xen- aspis, au Genre Japonites. A propos de Ceratites, l'auteur discute les conclusions auxquelles était arrivé M. Philippi dans un Mémoire que j'ai analysé l'année dernière, et conclut lui-même que plusieurs types distincts de Di- narites ont pu évoluer indépendamment l’un de l'autre, pour donner naissance à divers Groupes de Ceratiles. Dansles TrachyostracaMakrodoma, l'auteur crée un nouveau Genre de la Famille des Tropitidæ, sous le nom Platytes, dont le type nt unutiiite de nt NU — est une espèce placée d'abord dans Pinacoceras, puis dans (rymnites : P. neglectus. Le Genre Didymites, constituant la Famiile des Didy- mitidæ, est rangé également dans les Tropitoidea, conformément à ce que jai proposé en 1894. L'ouvrage se termine par des listes indiquant la répartition de toutes les espèces de Leiostraca dans les diverses zones et localités des calcaires de Hallstatt. Un tableau résume la stratigraphie de ces calcaires. J'ajouterai, en terminant, que les planches du Supplément sont dignes de celles des livraisons précédentes et concourent à la splen- deur de l'ensemble de la publication. Emerdations of Ammonite Nomenclature. by S. S. Buck- man (1). — La première livraison de la Monographie des Ammoni- tes de l’Oolite inférieure, que publie l'auteur dans Palæontographical Society, date déjà de plus de 15 ans. Depuis, la manière de conce- voir les Genres et les espèces s’est modifiée chez beaucoup de Pa- léontologistes, mais particulièrement chez M. Buckman. On sait, du reste, ce que nous pensons de cette tendance à ériger au rang d'es- pèce la variation individuelle, au rang de Genre un ensemble de formes qui ne correspond même pas à une ancienne « bonne espèce ». La présente brochure est une liste d’ «espèces » bajociennes figurées dans la Monographie sous des noms auxquels l'auteur croit aujourd’hui devoir substituer de nombreux noms nouveaux, ins- crits en regard des noms anciens. De nombreux Genres sont en outre proposés, avec indication du type, mais sans aucune caracté- ristique. On se demande ce que la science peut gagner à ce que des noms soient ainsi lancés dans la circulation. Je me contenterai de reproduire la liste des Genres, en donnant, entre parenthèses, le nom de l'espèce prise pour type. HiLpocERATIDÆ. — Brasilia, Braunsia (B. lenis — Lioc. ambi- quum p. p.), Braunsina (B. futilis = Lioc apertum p. p.), Cana- varia S. S. Buckm. #on Gemm. (C. folleata — Grammoc. fluitans p. p.), Cotteswoldia (C. costulata Ziet.), Darellia, Belteeeras (D. subsectum = Hyperlioc. discoideum), Beltoideeeras (D. subdis- coideum), Bepaoceras (D. fallax = Lioc. fallax p. p.), Bissore- ceras (D. tabulatum = Ludwigia Lucyi p. p.), Grammoceras, Gra- phoceras, Hildoceras, Hyperlioceras, Lueya (L. caducifera = Ludu. Lucyi p. p.), Ludwigella (L. arcitenens = Ludir. cornu p. p.), (4) Cheltenham, 1902. — Br. in-8°, 7 p. Phlyseogrammoceras (Ph. metallarium), Platygraphoce- ras (Pl. apertum), Pleydellia, Pseudogrammoeeras (Ps. Bing- manni), Pseudolioceras, Beymesia (À. intermedia = Lioc. decipiens var. intermedium), Beynesella (À. piodes — Hyperlioc. Walkeri ?. p.), Tonolioeeras (1. Walkeri), Walkeria (type ?). PozyMorPHibÆ. — Dumortieria, Fontannesia (Dum. yram- moceroides Haug.), Catulloceras. En outre, le Genre Zigzagiee- ras (sic!) est proposé pour Amm. zigzag. d'Orb. Il est à noter que la liste ci-dessus ne comprend qu'une partie des Hildoceratidæ, le reste ayant déjà subi une revision dans les deux suppléments de la Monographie, dont nous avons rendu compte jadis. Coupe géologique de la Cordillère entre las Lajas et Curacan- tin, par le Dr Carl Burekhardt (1). — Les Céphalopodes dé- crits dans la partie paléontologique de ce Mémoire si important au point de vue de la géologie régionale, sont peu nombreux et appartiennent pour la plupart au Jurassique. Les espèces d'Inver- tébrés se répartissent de la manière suivante entre les divers étages du système : DOoGGER INFÉRIEUR ET MOYEN. — Lingula Beani Phill., Pseudomo- notis substriata Ziet., Harpoceras (Oppelia ?) cf., proximum Mæricke non Gotische. CALLOVIEN INFÉRIEUR. — ( Stephanoceras aff. anceps Qu. », Sphæro- ceras bullatum d'Orb., Sphæroceras subcompressum W aag., aff. tumi- dum Rein., S. lamellosum Sow. CALLOVIEN SUPÉRIEUR. — Pecten aff. Ryphus d'Orb., Perisphinetes c[. rota Waag. MALM INFÉRIEUR ET MOYEN. — Diverses espèces peu caractéristi- ques de Lamellibranches, de Brachiopodes et d'Échinides. TITHONIQUE SUPÉRIEUR. — Reineckeia microcantha Opp., R. Kælli- keri Opp. Odontoceras ellipsostomum Steuer. Toutes ces espèces, représentées pour la plupart par de mauvais échantillons, sont figurées. Elles ne nous apprennent pas grand chose de nouveau sur les faunes jurassiques de l'Amérique du Sud. Un seul Céphalopode nouveau se trouve parmi ies fossiles néoco- miens, il est décrit par M. Mayer-Eymar sous le nom Hoplites Burckhardti, avec une diagnose latine dont on ne voit pas bien l'utilité. (4) La Plata. — Anales del Museo de la Plata, Seccion geologica y minera- logica, HI. 102 p. 26 pl. (V. ci-dessus p. 102 l'analyse des autres Mollusques). — 123 — ZOOPHYTES et FORAMINIFÈRES par M. G.F. DOLLFUS. Fossili del Loveen nel Montenegro. Nota di G. B. Giattini (1). — M. Giattini a recueilli, dans un voyage à Cettinje où il a accom- pagné M. Vinassa, des calcaires blancs, dolomitiques, à struc- ture cristalline, appartenant vraisemblablement au Trias supérieur, d'après la découverte de fragments de Megalodon, et qui renier. maient également des traces d’un Polypier qui lui à paru nouveau: et pour lequel il a créé le Genre L@væenipora (type: L. Vinassai n. Sp.). C’est une colonie arrondie, plus ou moins branchue, à petits ca- lices polygonaux serrés, tubulaires ; on ne remarque aucune trace de cloisons, mais de nombreux pores traversent les murailles et font communiquer les calices entre eux. Cette forme doit être classée d'après ces caractères dans la Famille des Favositidæ, au voi- sinage du G. Pachypora Linds. Le mode de reproduction est tantôt la gemmation et tantôt le fissiparité, ce qui est visible sur les sec- tions microscopiques photographiées et sur les dessins des plan- ches, de telle sorte qu’on ne peut plus se baser sur ces seuls carac- tères de reproduction pour considérer comme des Familles distinc- tes les Chetætidæ et les Monticuliporidæ, puisque toutes ces formes peuvent posséder plusieurs modes d'accroissement. Le Nummuliti della Forza di Presta nellAppennino centrale e dei dintoni di Potenza nell’Appennino meridionale., Nota del Dott. Pietro Prever (2). — Dans cette importante Monographie, l’auteur expose qu'un examen de nombreux matériaux l’a conduit à croire que toutes les Nummulites dérivent d’un groupe d'espèces anciennes subréticulées qui ont donné naissance à deux groupes de formes, les unes nettement réticulées, les autres simplement striées. Quant aux espèces granuleuses, elles se rattachent plus spéciale- ment aux espèces réticulées, et les mamelons qu'on découvre dans les plus anciennes paraissent bien en constituer un élément pré- curseur. (4) Bologne, 1902. — In-8, 4 p., 2 PI. Rivista Italiana di Paleontol., VIIL. p. 62-66. : (2) Genève, 1902. — 1 vol. in-4°, 122 p., VIII PI., Mém. Soc. Pal. Suisse, La XXIXE OR: | L'auteur tire de ces particularités de structure, sur lesquelles M. Douvillé avait récemment insisté déjà, divers caractères pour la création de Genres el de Sous-Genres,.comme suit : G. Camerina: Bruguière 1792 (type: VNumm. lævigata Lk.), coquille ornée de filets flexueux s’anastomosant en un réticule plus ou moins complet : FBruguieria Pever, S.-G., espèces dépourvues de gra- nulations (Exemple: Brug. elegans Sow. sp. Nummularia) ; Lahar- peia Prever S.-G., espèces avec granulations (Exemple : Lah. tuberculata Brug. sp. Camerina). G. Lenticulina Lamck. 180% (type: Num. Beaumonti d'Arch.); co- quille ornée de rayons droits ou falciformes non réticulés. &um- belia Prev. S.-G., coquilles granuleuses {Exemple : Gumb. lenti- cularis Fisch. et Moll. sp. Nautilus). Hamtkenia Prev. S.-G. Exemple Hant. eocænica n. sp., espèces dépourvues de granula- tions. G. Assilinia d'Orbigny, 1821, coquilles granuleuses ou non, plis- sées ou striées, dans lesquelles la lamelle spirale ne recouvre pas jusqu’au centre les tours précédents. Exemple : Ass. mamillata d’Archb. Passant à Fexamen des espèces, l'auteur fait un résumé un peu trop bref de la question du dimorphisme, sans parler des observa- tions anciennes du Dr Fischer, que nous avons déjà rappelées à la suite des propositions faites par M. Van den Broeck (1). Il pense qu'il n'y a pas lieu de modifier la nomenclature quand les espèces dimorphes sont déjà pourvues de noms différents; mais dans l'ave- nir, il pense qu'il serait bien d'indiquer, dans la nomenclature des espèces nouvelles faisant couple, les formes à grande loge cen- trale par l’apposition du préfixe sub. Exemple : Hantkenia For- nasinii Perner, espèce à petites loges, H. subfornasinii Pern., espèce faisant couple à grande loge initiale (2). Les gisements étudiés de Potenza et de Forza di Presta, dont la stratigraphie n’est malheureusement pas indiquée, ont fourni avec une extrême abondance des espèces appartenant à l'Eocène infé- rieur et moyen, et ont permis le classement des espèces par ho- rizons; M. Prever a ainsi été conduit à modifier légèrement et à augmenter le nombre des zônes admises par de la Harpe. Dans une certaine mesure, ce qui est d'ailleurs fort intéressant, l'ordre (1) Revue critique de Paléozoologie, t. IV, p. 95, 1950. (2) Cette proposition ne paraît pas admissible, le préfixe sub ayant toujours été appliqué jusqu'ici à des éspèces distinctes. En outre, il paraît peu correct d'ajouter ce préfixe devant des noms propres, dont la lettre majuscule disparaît de ce chef (Note de la Rédaction). PR RE VOUS ET Te MT he = j .— 125 — d'apparition des Sous-Genres correspond à l'ordre stratigraphique des faunes. Les Bruguieria viennent les premières dans l’Yprésien avec faible réapparition dans l'Oligocène ; les Laharpia caractérisent le Lu- técien inférieur, les (rumbelia le Lutécien moyen, les A{ssilina se ré- pandent du Lutécien supérieur et dans le Bartonien, enfin les Hant- kenia sont les dernieres Nummulites, elles passent de l'Eocène su- périeur à l'Oligocene moyen. Voici le tableau de la distribution des espèces caractéristi- ques : supér. Hant. vasca, H. Boucheri. Bormidien ne Hant. Bouilleti, H. Tournoueri. Lo Brug. intermedia. B. Fichteli. Priabonien Hant. complanata, H. Tchihatcheffi. supér. Hant. contorta, H. striata. Bartonien \ at ç _ Hant. atacica, H. Guettardi. LOST US PE mamilla, H. crispa. ÿ Assil. spira, Ass. subspira. D NSP See exponens, Ass. mamillata. Lutécien } moy. Gumb. aturica, Gumb. lenticularis. infér. Laharp. tubereulata. Lahurp. Lamarcki. Yprésien Brug. planulata, Brug. elegans. Il n'est pas nécessaire de donner ici la liste des 101 espèces étudiées. dont 41 sont nouvelles ; il nous paraît que beaucoup ont été fon- dées sur des caractères peu apparents. L'auteur a substitué la pho- tographie au dessin dans l'exécution des Planches, et cette entre- prise est excellente; mais il s’en faut que son illustration soit com- plète, il n'a donné aucune section verticale, beaucoup de sections n ont pas été faites exactement par le plan équatorial, elles ne sont pas comparables entre elles et ne peuvent être d'aucune utilité: enfin l’aspect extérieur est sacrifié, c’est cependant celui-là même sur lequel M. Prever s'est fondé pour caractériser ses divisions. J'aurais encore des réserves à faire sur les assimilations de cer- taines espèces italiennes avec des formes étrangères de provenance très éloignée, comme Brug. Heilprini, espèce de la Floride, Laharp. subbrongniarti Verb., espèce du Calcaire de Bornéo ; je passe à des considérations d'ordre plus général. Le Genre Nummulites disparaît, l’auteur ne l’a conservé pour aucun groupe ; il y substitue deux Genres qui sont deux résurrec- tions d’ailleurs acceptables, s’il n’était connu de nombreux passa- ges qui rendent leur application souvent incertaine. Les noms — 126 _" Bruguieria, Laharpeia, Gumbelia, Hantkenia, doivent être consi+ dérés comme des Sous-Genres, car les passages sont ici plus nom+ breux, et bien des espèces flottent entre eux inc2rtaines. Il semble que l’auteur aurait pu, puisqu'il reconnaît l'utilité des Sous-Genres, admettre plus largement la variété et faire passer comme telles bon nombre de formes qu'il a érigées en espèces, bien que celles-ci possédent des caractères de passage les unes aux autres. Le Genre, comme l'espèce, doivent être considérés comme des groupes de formes réunis par des caractères communs, et séparés des Genres ou espèces voisines par des limites parfaitement nettes # aussitôt que la délimitation devient délicate, que le passage appa- rait, il ne s’agit plus que de Sous-Genres ou de Variétés dont le nombre tendra à croître avec l’extension de nos connaissances. Postérieurement à la publication de son grand Travail, M. Perver s'est aperçu que le nom Hantkenia avait déjà été employé dans la nomenclature, et il s’est vu contraint de changer le sien, il a proposé le nom de Paronia dédié au Professeur bien connu Parona et qui doit par conséquent s’écrire plus correctement lParonaia. Essai d’une révision des Orbitolites. par H. Douvillé (1). — Prenant pour base les travaux de Carpenter, mais disposant de matériaux plus nombreux, fossiles surtout, et de moyens d'investi- gations plus exacts, M. Douvillé a tenté avec succès la révision des Foraminifères (rbitolites. Il admet deux Familles : Les Orbitolites propres dans lesquelles les loges sont annulaires dès l’origine, et les Orbiculines dans lesquelles l’enroulement spiral est complète- ment enveloppant dans le jeune âge. Dans les Orbitolinæ. on peut faire deux Groupes : A, celles dont les ouvertures de communication ne forment qu’une ou deux ran- gées. Tels sont les Genres : 1° Broeckina Mun.-Ch. 1882, Genre décrit incomplètement jusqu'ici, (type : Br. Dufrenoyi d'Arch. sp. Cyclolina), dans lequel les loges circulaires sont disposées concen- triquement autour d’un embryon spiral ; ouverture étroite, cireu laire ; 2 Præsorites (type : P. Moureti Douv, n. sp.) ; les loges annulaires sont divisées en logettes par des cloisons radiales incomplètes, l'ouverture est constituée par une ou deux rangée s de perforations arrondies. Orbitol. tenuissima Carp. en est peu éloi- gné et vient de servir de type à M. Munier-Chalmas pour la cré- ation d’un nouveau Genre Diseospirina: 3 Sorites Ehrenb. (1) Paris 1902. — Bull. Soc. géol. de France, Sér. IV, t. II, p. 289-343, 2 PI. phot. AO — 1839 (Zittel 1876) ; dans ce Genre, les cloisons radiales sont complè- tes et ne laissent plus entre les logettes qu’un canal circulaire de communication (type: Sorites marginalis Lamck. sp. Orbitolites). Groupe B, type complexe, les logettes devenues cylindriques, com- muniquent avec l'extérieur par des ouvertures nombreuses, dis- posées en plusieurs rangées ; 4° Marginopora Quoy et Gaimard (type : M. vertebralis Q. et G., in Blainville 1834), espèce vivante du Pacifique ; dans ce Genre, on observe trois couches de cellules : la couche centrale communiquant avec les demi-loges latérales par des canaux de communication obliques; 5° Orbitolites Lamarck 1801 (type: 0. complanata Lk). IT y a aussi, dans ce Genre, trois cou- ches de cellules, mais qui communiquent entreelles, par des ouver- tures alternes et obliques, les couches corticales sont très minces el la disposition circulaire très évidente. Passons maintenant à la Famille des ORBICULINÆ. — 6° Faiiotia (type: F. Jacquoti Douvillé ». sp.) forme de Nummulite, loges em- brassantes, peu épaisses, disposées en hélice, formant une orne- mentation spirale, symétrique, régulière ; 7° Orbiculina Lamck. 1822 (Type: 0. adunca) le placostracum est plat, les loges sont cylin- driques et réunies par des stolns annulaires. Ce Genre appelle de nouvelles observations, les figures et les échantillons restent en petit nombre. S° G. Meandropsina Mun.-Chalm. Nous n’avons pas à nous étendre iei sur ce Genre si curieux, car il a été l’objet de travaux récents de M. Schlumberger, et de discussions à propos des recherches de M. Egger (v. Revue, p. 61). Il y a ici trois couches dont les plans de séparation sont percés de 5 ou 6 rangées d'ouvertures : la disposi- tion vermiculée ou méandriforme des lignes d’accroissement, bien que d'importance morphologique secondaire, donne à l’ensemble un cachet tout spécial. Au point de vue stratigraphique, les Orbitolina sont répandus dans le Crétacé inférieur et montent jusqu’au Cénomanien; les Præsorites et Bræckina occupent le Campanien, les Meandropsina et Fallotia sont du Dordonien, les Orbitolites règnent dans le Lutécien jusque dans le Bartonien, enfin les Sorites etles Orbiculina débutent dans le Burdigalien, pour remonter dans les Mers actuelles où elles rejoignent le Genre Marginopora. Nous n'avons pas besoin de faire ressortir longuement l'intérêt de ces travaux. On trouve toujours dans les Etudes de M. Douvillé, cette réunion si précieuse des recherches paléontologiques les plus délicates, avec les indications stratigraphiques les mieux in- formées. COMPLEMENT DE RECENSEMENT BIBLIOGRAPHIQUE (D'après les fiches du « Concilium Bibliographicum » de Zurich) Lucas. A. — Hoplitosaurus. — À new generie Name for Stego- saurus Marshi. — (Science N. S., vol. 16, p. 435, 1902). Lucas, À. — The generic Name Omosaurus. — La dénomina- tion Omosaurus Owen, non Leidy, doit êtreremplacée par Bacentrurus. — (Science, N. S., vol. 16, p. 435, 1902. Tornquist A. Ueber mesozoische Stromatoporiden. — Nouveau Genre Neostaoma, type N. sumatraeune, n. sp. (Sitz. Ber. Akad. aviss. Berlin, 1901). RECTIFICATIONS DE NOMENCLATURE par M. M. COSSMANN. A la page 44 de l’année 1900, j'ai proposé Hoylia pour remplacer Histiop- sis Hoyle (non Histiops) ; or, il er résulte d’une note insérée par M. Hoyle dans les Mémoires de « Manchester Soc. », XLV, n° 9, p. 5, que, d'une part, Hoylea existait déjà (Rochebrune), et d'autre part, qu'Histiopsis n'est que le jeune âge d’Histioteuthis, de sorte que ma rectification était inutile et formait elle-même un double emploi. Dans mon « Catalogue illustré des coquilles fossiles de l'Éocène des en- virons de Paris » (vol. IV, p. 208), j'ai nommé une espèce nouvelle Margi- nella elevata, tandis que ce nom avait déjà été préemployé, en 1858, par Emmons pour une espèce du Miocène d'Amérique. Je propose, en consé- quence, de remplacer ma dénomination par M. prænominata, nobis. Un double emploi a échappé à M. Dall, dans la 2"° partie de «Tert. Flor. » (p. 253) : Turbonilla (Ondina) fragilis, non Deshayes ; je propose pour l'espèce pliocénique de la Caroline du Sud : T. americana, nobis. En 1895, dans une étude sur le crétacé subhercynien, M. Maas a décrit et figuré Turritella striata, quoique ce nom eût déjà été appliqué, en 1857, par Tuomey et Holmes, à une espèce miocénique de la Caroline ; je pro- pose donc, pour l'espèce d'Allemagne : 1. Maasi, nobis. M. de Loriol a repris, dans sa Monographie du gisement de Vallin un Nerita crassa Etallon (1859) qui faisait déjà double emploi avec l'espèce nummulitique du même nom, décrit en 1855, par Bellardi, dans son Etude sur les fossiles du Comté de Nice; je propose, en conséquence, pour l'es- pèce Kimméridgienne: Nerita valfinensis, nobis. Bellardi ayant décrit, en 1855, une Corbule nummulitique sous le nom C. lævis, l'espèce néocomienne de M. Maas devrait changer de nom, s'il ne se trouvait que, d’après M. Wollemann, elle est précisément identique à C. striatula Sow., ce qui dispense de toute correction. par M. F. baron Nopcsa jun. M. Hatcher a eu la grande bonté de m'informer que ie num Limnosaurus, dont je me suis servi en 1899, pour un Dinosaurien de la Transylvanie, a déjà été préemployé par Marsh, en 1871, pour un Crocodilien. Je propose donc, pour le Dinosaurien mentionné ci-dessus, le nouveau nom : F'el- MAlOSAULUS. par M. T. D. A. Cockerell (1). Dalliella Simpson, 1900 (non Cossm. 1895) remplacé par Simpso- nella (Type : Anodonta purpurea Val.). Aurora Simpson 1900 (non Sollas, 1888) remplacé par Diaurora, Paramenia Pruvot, 1891 (non Brauer et Bergenst. 1890) remplacé par Pruvotina. Quant à Ischnodactylus Cossm. 1890 (non Pels. 1886), la correction a déjà été faite par Harris et Burrows en 1892 ; c'est Aræodactylus. Aucune correction n'est proposée pour les doubles emplois ci-après : Anodontoides Simpson. non Hamps.; Carinella Mabille, non Sow. 1839 ; Geyeria Buckman. 1899, non Buchecker 1880 ; Paratropis Bœttger 1891, non Simon 1889 ; Ridleya Ancey 1901, non Ridleia Dendy 1888 ; Zygæ- nopsis Rochebrune 1884, non Felder 1874. par M. M. LERICHE. En 1901, j'ai décrit (2), sous le nom Cælodus latus, un splénial droit de Cœlodus provenant du Calcaire à Lithothamnium du Mont-Aiïmé (Marne). Ce nom fait double emploi avec celui donné antérieurement (1895), par Gorjanovie Kramberger (3) à une espèce, — représentée par un squelette incomplet, privé de la tête — du Crétacé de Mrzlek (Croatie). Je propose donc, pour l'espèce du Calcaire à Lithothamnium, le nom Cœlodus Priemr. (1) The Nautilus, Vol. XVI, n° 10, Fév. 1903, p. 118. (2) Sur quelques éléments nouveaux pour la faune ichthyologique du Montien inférieur du Bassin de Paris, Ann. Soc. Géol du Nord, t. XXX, p. 1901, p. 154, DIEU (3, Fosilne ribe Komena, Mrzleka, Hvara i M. Libanona uz dodatdk o oligocens- kim Ribana Tüffera, Zagora i Trifalja, Djela Jugoslavenske Akademije Znanosti à Umjetnosti, vol. XVI, 1895, p. 26, pl. VI, fig. 2. — 130 — ERRATA DE LA TABLE DES MATIÈRES DU VOL. vi (1902) Au lieu de Amblytotus lire Amblytatus. — ARMINIHERINGLÆ — ARMINIHERINGIIDÆ. — COROLOAMEGHINIDE — (CAROLOAMHEGHINIDE. — Cœlutaetus — Cœlutætus. — Euctenodaspis — Euctonodopsis. — Hemiutaetus — Hemiutætus. — Isutaetus — Isutætus. — Meandrograptus — Miæandrograptus, — Pleurystolops — Pleurystylops. — Proadiatus — Proadiantus. — Prodomites — Prodromites. — Pseudodiantus — Pseudadiantus. — Pseudohyrax — Pseudhyrax. —— Solenoconus — Selenoconus. — Solenasteus — Selenosteus. — Strombocoiumbus — Strombocolumbus. — TITANITHTYDÆ — TITANICHTYIDEÆ. — Trisyringum — Trisyringium. CALLUCINA au lieu de p. 58, lire p. 85. PHALEROPYGUS — p. 200 — p. 206. (voz. vi, 1903). P. 12, ligne 20, au lieu de Peloviodopsis, lire Peloriadapis. P. 37, ligne 3, au lieu de Rocheb, lire : Mabille in Monterosato (1) (1890). P. 68, ligne 26, au lieu de Genre, lire : Famille ; et au lieu de 1878, lire: 1828. (4) Conch. prof. mare, Palermo, p. 17. Le Gérant : P. LANGLOIS. CHATEAUROUX. — IMP. P. LANGLOIS ET C'°. CEST ne de di lens à lame énaitte ons shine disns dile dé he D store” Lès-22 ge Æ& DE SE CRT RE L ce i LUS ee fe SEC COS LA FT nt ER. ce re UE s> ÿ ÉTABLISSEMENT Spécialement affecté aux reproductiens scientifiques par Ia Phototypie SOUIER RC" DESSINATEURS-PALÉONTOGRAPHES CHAMPIGNY-s/ MARNE, Villa de l'Est Anatomie générale, Microphotographie, Sciences naturelles, Archéologie Exposition internationale des Sciences et des Arts industriels Paris 1886, MÉDAILLE DE VERMEIL PARIS. — Exposition universelle 4900. — MÉDAILLE D'ARGENT L'emploi des procédés modernes de photographie a permis, depuis quelques années, de donner à l’iconographie des ouvrages scientifiques une base certaine et une fidélité scrupuleuse, que n'arrivait pas à fournir autrefois le crayon de nos meilleurs artistes en lithographie ou en gravure. L'installation très complète des ateliers de M. SOHIER le met à même de reproduire, par la phototypie, soit d’après ses propres clichés, soit d'après ceux qu'on lui remet, tous les échantillons dont les auteurs d'ou- vrages scientifiques désirent donner des figures, quelles que soient la grosseur ou la petitesse ainsi que la couleur de ces échantillons. Les ap- pareils puissants, à long foyer, dont il dispose, sont capables de donner, sans déformation, des grossissements très nets, jusqu'à 2 diamètres ; mème les coupes micrographiques, grossies jusqu'à 1800 lois, aussi bien que les échantillons immergés dans la glycérine ou l'alcool, ont, avec ses DEOPÈGES, donné les meilleurs résultats par la reproduction phototypique. Désormais chaque auteur pourra donc, sans qu’il lui en coûte plus cher qu'avec les anciens procédés de dessin, obtenir des témoins irrécu- sables, à l'appui du texte élaboré par lui. XX VA p- Lt ET RON CALE BR JAM ENT FO. Dr BEC TLC LU PR) Vlr Mu (1 NS TEE L TR ? 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Palæontologia Universalis Cette publication, dirigée par un Comité international (M. K. von Zittel, président), a pour but de rééditer, sur fiches, les types des espèces fossiles, en s’attachant de préférence aux formes anciennes et à celles dont la recherche bibliographique est difficile. Le nombre des espèces-types, publiées chaque année, sera de 80 envi- ron, soit 150 à 160 fiches. LOUE DEEE EEE LE LEA AE AE LE EE ELIC CIEL IE ELU Le prix d'abonnement est de 40 fr.= 82mûàrk=£1.14—0D.8 COCBE HELD DELL TE EE EEE HET LL TOILE Le 1) ON S’ABONNE : GE à Paris, chez KLINCKSECK, 3, rue Corneille. Se à Berlin, chez GEBRUDER BORNTRAEGER, 29, Dessauerstrasse. eS— à Londres, chez M. WESSLEY, 28, Essex Street. Pour renseignements complémentaires, s'adresser au Secrétaire, D. P. 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Quatre fascicules, paraissant à des époques indéterminées, correspondent à un volume. Les auteurs re povrent gratis cinquante tirés à part de leurs articles. 4 Prix de la souscription par volume : Paris Er DÉPARTEMENTS......... 30 francs ‘||: UNION! POSTALE. .: .. . 2... ee 32 francs CAUSERIES SCIENTIFIQUES DE LA SOCIÉTÉ ZOOLOGIQUE DE FRANCE + Sous le nom de Causeries ScenririQues, la Société Zoologique de France a inauguré une série de conférences portant sur des ‘sujets d'actualité. Ces conférences faites exclu- ivement par et pour les membres dela. Société, ont eu le plus grand succès. Elles méritent d 5 connues du public scientifique et, dans ce but, la Société Zoologique nous en a confié le dépot. 4 Échaus conférence est publiée à part et peut être achetée séparément. Une double pagi- 154 permet en outre de réunir en un volume chaque série de dix conférences. \ pe conférences parues sont les suivantes : . M. 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RacoviTza, are de l'Expédition antarctique belge. — Vers le pôle sud, Confé- re nce faite à la Sorbonne sur l'Expédition antarctique belge, son but, ses aventures et ses lésultats. In-8 de 70 pages, avec 52 fig. dans le texte. 3-fr. 7. P. Vicnon, préparateur de zoologie à la Sorbonne. — La notion de force, le a l'énergie et la biologie générale, à propos d’un livre récent, in-8 de 36 pages. 1 fr. . H. Gaoeau ne KervitLe. — Les Cecidozoaires et leurs Cécidies, in-8 de 28 pages ec 2 planches en noir et 1 fig: dans le texte. 2 fr. A. Zanetr. — Les Papillens, in 18 de 41 pages avec une planche en couleur et 1 figures dans le texte. DeÎEe « Tout particulier, acheteur de l’ensemble des fascicules publiés dans une même année, aura droit à une remise de 20 o/o sur le prix total de ces fascicules. LA CULTURE INTENSIVE ILLUSTRÉE ORGANE MENSUEL ela Société d'encouragement pour développer l'emploi des engrais chimiques en France Troisième Année 19038 ABONNEMENTS : 3 . 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HEUZÉ, 16, avenue À Cartault, à Puteaux (Seine). ROEMNQURE",- CRMBRQU'E DE DAS 07 OOL:O'C TE N° 3 (Juillet 1903) REPTILES ET POISSONS par M. H.-E. SAUVAGE. On the skeleton of Mytodactylus, with restoration, by S.-W,. Williston (1). — Le Genre a été établi par Marsh, en 1896, pour un Ptérodactyle de la Craie de Niobrara du Kansas, caractérisé par l'extrémité distale du scapulum non articulaire ; ce Genre doit prendre place dans la même Famille que Ornithocheirus et Orni- thostoma, ce dernier devant être regardé comme synonyme de Pteranodon. Les principaux caractères mis en lumière par M. Williston sont : tète longue et grêle; pas de dents ; atlas et axis partiellement ou totalement coossifiés ; sept vraies vertèbres cervicales, dépourvues de côtes libres et avec des exapophyses non articulaires ; dixième vertèbre dorsale coossifiée avec le sacrum, qui est composé de six vertèbres étroitement unies, toutes réunies à l'ililum; vertèbres caudales amphicéliennes ; ilium étroit ; sternum très large, épais, avec quatre articulations costales de chaque côté; les trois ou quatre premières côtes dorsales épaisses, coossifiées avec la ver- tèbre ; côtes postérieures très minces, avec une seule tête articu- laire; au moins quatre côtes abdominales de chaque côté ; cora- coïd et scapula coossifiées ; processus deltoïde de l'humérus très long. Longueur du squelette 0m30. Tropidemys Langi, Rütimeyer. Ein fast vollständig erhae- tener Rückenpanzer einer fossilen Schildkrôte des Solothur- ner Museums, von D' Leopoid Bloch (2). — La Tortue étudiée par (1) Etats-Unis, 1902. — Br. in-8°. Ext. de The American Journal of Anatomy, CAEN: (2). Soleure, 1902. — Br. in-4° avec 1 PI. 10 — 132 — M. le D' Bloch, est représentée au musée de Soleure par un bel exemplaire provenant du Jurassique supérieur de cette localité. L'espèce atteint 0560 de long ; la carapace, un peu plus large que longue, est en voûte aplatie en avant, avec une quille dorsale posté- rieure très massive. On voit S plaques neurales, 2 supracaudales, 8 costales, 11 marginales ; il existe 3 nuchales, la médiane plus pe- tite, 5 écailles vertébrales, 4 costales, 12 marginales. Sur l'interprétation de débris d’un Chélonien des environs de Reims. par M. Alessandro Portis (1). — Dans le dernier numéro de la Revue critique, nous avons fait connaître une Note de M. G. de Stefano sur un nouveau type de Tortue dentée de l’Eocène infé- rieur des environs de Reims. | M. A. Portis émet des doutes sur la présence de dents chez la Tor- tue en question. De l'examen auquel se sont livrés MM. les Profrs A. Gaudry et L. Vaillant, la mandibule étudiée par M. de Stefano appartient : incontestablement à une Tortue du Genre Trionyx. Les trous que l’on remarque sur cette mâchoire ne sont pas des alvéoles ayant pu renfermer des dents, mais des trous nourriciers, indiquant la pré- sence d'un bec corné. Origin of the Mosasaurs. by Baron Francis Nopesa (2). — Des opinions différentes ont été émises sur l'origine des Mosasaures. G. Baur les regarde comme des Varanôüids aquatiques hautement spécialisés ; G. Boulenger est disposé à faire remonter leur origine aux Dolichosaures du Néocomien ; pour Osborn, il est douteux que les Varanidés et les Mosasaures aient une commune origine, et il est probable que les derniers sont une branche très ancienne des Lacertiliens. Des Lacertiliens nouvellement découverts dans le Crétacique inférieur de Dalmatie jettent un nouveau jour sur la question ; ces Reptiles appartiennent à deux types principaux : Dolichosaurus Owen (Pontosaurus Gorjanovic ; Acteosaurus Meyer ; Adriosaurus Seeley) et Aigialosaurus G. Kramberger (Carnosaurus Kornh. ; Opetiosaurus, Kornh.). De la comparaison faite entre Aigialosaurus et Dolichosaurus, il résulte que ces derniers ne peuvent être les ancêtres des Mosa- saures, tandis que Aigialosaurus montre degrandes affinités avec les (1) Société géologique de ‘France ; comptes rendus sommaires ; séance du 6 avril 1903. (2) Londres, 1903. — Br. in-8°. Ext. de Geological Magazine, déc. IV, Vol. X. — 133 — Mosasaures, ne diffèrent de ceux-ci que parce qu'ils sont adaptés à une vie pélagique ; d’un autre côté, ainsi que l’a montré Kornhu- ber, Aigialosaure montre une grande ressemblance avec les Vara- nidés vivants, ne se séparant de ceux-ci que par les points qui les rapprochent des Mosasaures. Une question se pose donc ; les Aigialosaures représentent-ils le type le plus primitif de Mosasaure ou une Famille dans le Sous-Ordre des Lacertiliens ? Prenant les Mosasaures, à cause du développement de leurs membres ou nageoires, comme un Sous-Ordre spécial de Squamata, les Aigialosauridés forment une Famille distincte des Lacertiliens, se rapprochant beaucoup du Type jurassique dont sont sortis les Mosasaures crétaciques et les Varanidés récents. Ce Type, étant terrestre, a dû, en cours, avoir plus de ressemblance vers les Varanidés modernes que vers les Mosasaures pélagiques. Wirbelthierreste aus dem Obermiocän der bayerisch-schwä- bischen Hochebene. beschrieben von D: Otto Roger (1). — Avec des Mammifères (Mastodon angustidens, Dinotherium, Doriatherium, Antilope, Dinoceros, Rhinoceros), on a trouvé, dans les couches dont le Dr Otto Roger fait connaître la faune, un Serpent (Tamnophis Pou- cheti Roch.), un Varan (Varanus Hofmanni Roger) et deux Croco- diliens (Diplocynodon Steineri Hofm., Crocodilus anchitherii Ro- ger). Les Tortues sont représentées par plusieurs Espèces : Testudo antiqua Broon, T. promarginata Reinach, Ptychogaster Reinachi Roger, Clemmys Reinachi Roger ; deux espèces sont rapportées avec doute au Genre Clemmys sous le nom C. pygolopha Peters, C. sarmatica Purschke; par une note manuscrite, le D' Otto Roger ajoute à ces espèces: Trionyx vindobonensis Peters, du Bassin de Vienne, et Chelydra Murchisoni Bell., des dépôts miocéniques d’eau douce d'OEningen. Le Mémoire du Dr Otto Roger se termine par la littérature con- cernant les Genres Testudo et Emys. Triassie Ichthyopterigia from California and Nevada. by John C. Merriam (2). — Les Ichthyoptérigiens étudiés dans ce Mé- moire, appartiennent à deux Genres; le Genre Shastasaurus est du Triasique supérieur de la Californie du Nord (comté de Shasta), le Genre Cymbospondylus, du Triasique moyen de Nevada. (1) Augsbourg, 1902. — Br. in-8° avec 3 PI. Ext. de Bericht des Naturwissens- chaftlichen Vereins für Schwaben und Neuburg in Augsburg. (2) Berkeley, 1902. — Vol. in-8 avec PI. Ext. de Bull. of the University of Ca- lifornia, tn — 134 — Shastasaurus, par le crâne, les vertèbres, les extrémités, l'arc pectoral, est du type Zchthyosaurus ; par certains de ces caractères, principalement par l'articulation des côtes de la région dorsale, la fusion de l'hypocentre pour former des os en chevrons, la forme des éléments de l'arc pectoral et la spécialisation de l’humérus, il diffère des autres Genres connus de l'ordre desIchthyoptérygiens. Le plus grand développement de l'arc pectoral, de même que la pré- sence de facettes zygapophysales séparées, sont des caractères qui indiquent une moins complète accomodation à une vie purement aquatique que chez les Ichthyosaures jurassiques. Les plus grandes affinités de Shastasaure sont avec Mixosaurus, du Trias, dont il dif- fère par la modification de l'articulation costale dorsale, la for- mation d'os en chevrons, et la brièveté de l’humérus. Les caractères primitifs, trouvés dans les segments épipodiaux des membres et les zygapophyses, sufliraient pour montrer que Shastasaure est d’âge plus ancien que les Ichthyopterygiens aux formes longipinnales du Jura inférieur, chez lesquels un très fai- ble intervalle existe entre les os épipodiaux. La spécialisation dans l'articulation costale, les chevrons et l’humérus, indiquent uue ligne distincte de descendance qui s’est écartée des formes telles que Mixosaurus. Baptodon, du Jurassique de l’Ouest de l'Amérique du Nord, ne peut descendre des formes Triasiques ty- piques de la région, de telle sorte que si l’on admet, avec Baur, la division des Ichthyoptérygiens, en trois Familles, Mixosauridés, Ichthyosauridés, Baptanodontidés, il faut établir une Famille spé- ciale pour Shastasaurus. Le type de ce Genre est S. pacificus, décrit en 1895 ; M. Merriam, dans le Mémoire que nous faisons connaître, étudie d’autres espè- ces : S. Perrini, Osmonti, Alexandræ, Careyi, altispinus. Le Genre Cymbospondylus, établi par Leidy, est connu par trois espèces : C. piscosus, petrinus, grandis, du Triasique moyen du Ne- vada ; il est étroitement apparenté à Shastasaurus, ayant, comme ce dernier, la forme particulière de l'articulation costale, de telle sorte que les deux Genres devront, peut-être, être réunis. Cymbos- pondylus diffère, toutefois, par les diapophyses plus larges et plus élevées. On the genus Peripristis, by E. R. Eastman (1). — Le Genre Peripristis a été établi, en 1870, par Orestes St-John, pour deux (4) Londres, 1902. — Br. in-8°. Ext. de Geological Magazine, déc. IV, Vol. IX. — 1935 — espèces de Poissons du Carbonifère: Ctenoptychius semicircularis Newberry, et Pristodus falcatus Agassiz. Le Prof Eastman, se basant sur la dentition, admet une Famille distincte, Peripristidæ, pour le Genre Peripristis ; l'établisse- ment de cette Famille est justifiée par la forme des dents, qui sont bilatéralement symétriques et ne pouvaient former des séries mul- tiples, comme chez les Pétalodontidès. Pristodus falcatus écarté, le Genre Peripristis comprend deux es- pèces: P. semicircularis, du Chester group, Kentucky, et D. Ben- niei R. Etheridge sp. du Carbonifère supérieur de Richmond, York- shire. Some hitherto unpublished observations of Orestes St-John on paleozoïic fishes, by C. R. Eastman (i). — L'auteur reproduit des observations restées inédites sur quelques Poissons paléozoï- ques ; c’est ainsi qu'il signale l'existence du Genre Dinichthys dans le & Hamilton limestone » de l'Illinois (D. pustulosus Easitman), et qu'il figure Edestes minor Newb., du Coal Measures de l'Illinois, et Cochliodus sancti Ludovici St-John, du Calcaire de St-Louis. Notice of interesting new forms of carboniferous fish remains, by C. R. Eastman (2). — Le Genre Erismacanthus M'Coy, qui com- prend deux espèces d'Europe et une d'Amérique, est allié à Physo- nemus, mais il en diffère en ce que l’épine est divariquée, les deux branches se dirigeant dans des directions opposées dans un même plan vertical. De forts intéressants stades de modifications se montrent dans les Ichthyodorulites du groupe Physonemus, les formes les plus anciennes et les plus primitives étant de petite dimension et à peu près dépourvues d’ornementation, tandis que les formes plus récentes sont de grande taille. Erismacanthus formosus, n. sp., du Calcaire de Saint-Louis, Mis- souri, atteint 020 ; la branche antérieure de l’épine est épaisse, très prolongée, doucement arquée, ornée d’un double rang de den- ticules obtusément coniques ; le bord postérieur est très arqué, caréné, comprimé latéralement, et porte deux séries de tuber- cules rapprochés. (4) Boston, 1902. — Br. petit in-4. Ext. de The Americain naturalist, t. XXXVI, n° 428. (2) Boston, 1902.— Br. petit in-4°. Ext. de The American naturalist, t. XXXVI n° 431. ? — 136 — Le Genre Campodus, de Koninck, est représenté par trois espèces dans le «Coal Measures » de l'Amérique du Nord ; une de ces espèces est importante en ce qu'elle a fait connaître la dentition complète de ce Squale Cestracionte. Le Profr Eastman étudie en détail C. cor- ugatus Newberry et Worthen. On Campyloprion., a new form of Edestes like dentition, by C. R. Eastman (1). — Le Prof Karpinsky, qui a étudié les -corps problématiques connus sous le nom d'Edestes et d’Helicoprion, a émis l’avis que ce sont des appendices en forme de robustes har- pons placés en avant du museau de poissons, comme le prolonge- ment rostral de Pristis. Des découvertes plus récentes faites dans le Dévonien inférieur du Forfarshire ont montré au D' Smith Woodward que ces corps proviennent de Squales paléozoïques à dents tranchantes, qui se fusionnent en verticilles lors de la crois sance de l’animal. De plus, le Prof" H. Balfour a fait voir que Edestes et Helicoprion sont des dents de la série antérieure de Squales Cestraciontes. Les Squales ayant une semblable dentition peuvent être réunis en quatre Genres, savoir : Campodus, série antérieure composée de treize dents ou davantage, fusionnées en un arc semicireulaire, à bord coronal antérieur archouté; dents se recouvrant légèrement l'une l’autre par leur extrémité ; dents de la série latérale archou- tées en dehors. Type: C. Agassizianus Koninck. — Edestes, série antérieure avec sept dents ou davantage, modérément arquées et comprimées latéralement ; sommet de la dent acuminé ; base forte- ment infléchie en avant. Type : £. vorax Leidy. — Helicoprion, série antérieure formée en haut de 150 dents fusionnées ; sommet apicial aigu et finement denticulé ; dents plus ou moins incurvées en avant. Type: H. Bessonovi Karpinsky. — Campyloprion, série antérieure composée de 20 dents ou davantage très arquées et très comprimées latéralement ; sommet apicial obtus, avec de grosses denticulations aux bords ; dents recourbées en avant, se recouvrant l'une l’autre par leur extrémité, et fusionnées dans la plus grande partie de leur longueur. Type C. annectens, n. Sp. Il Notidanus griseus, Cuvier, nel Pliocene della Basilicata e di altro regioni italiane e straniere, nota di F. Bassani (2). — (4) Londres, 1902. — Br. in-8° avec 1 PI. Ext. de Geological Magazine, déc. IV, Vol. IX. (2) Naples, 1901. — Br. in-8°. Ext. de Rend. della R. Acad. delle Scienze fisiche e matematiche di Napoli. rie EI Lier Le Griset, commun à l'époque actuelle dans la Méditerranée, paraît avoir été largement représenté dans ia mer du Pliocène en Toscane, en Sicile, dans la Basilicate. Le Profr Bassani rapporte, en effet, à ce Squale les espèces suivantes : Notidanus gigas, Sism. primigenius Lawley, recurvus Lawley, microdon Lawley, Targionii Lawley, Meneghini Lawley, Anconæ Lawley. problematicus Lawley, anomalus Lawley, Delfortriei, urcianensis Lawley, Stoppanii Lawley. Not. Meneghinii et N. gigas Wodward, du Crag rouge de Suffolk, sont rapportés à M. griseus. Nuove osservazioni paleontologiche sul bacino stampiano di Ales in Sardegna, Nota di Francesco Bassani (1). — Le Stampien d’Ales a fourni les espèces suivantes de Poissons : Acanthias orpiensis Winkl; Galeus sp.; Labrax sp.:; Lepidotus dubius, Heck. ; Meletta crenata Heck ; Nemopteryx longipinnata, Kramb. INSECTES par M. M. COSSMANN. Les Culicidæ de l'Ambre, par M. Fern. Meunier (2). — L'auteur ayant pu étudier deux Mochlonys sepultus Lœw, du Succin, donne une description détaillée de ce Diptère voisin de Corethra velutina ; ce sont évidemment des formes intermédiaires entre les Chirono- midæ et le Culicidæ, mais cependant plus voisines de ces derniers Insectes, à cause de leurs nervures alaires. Les Cecidomyidæ de l’Ambre de la Baltique, par M. Fern. Meunier (3). — Les Diptères de cette Famille sont relativement peu représentés dans le Succin de la Baltique ; M. Fernand Meunier a résumé dans cette Note les Sous-Familles et Genres actuellement conservés au Musée provincial de Kænigsberg, en attendant la (1) Naples, 1901. — Br. in-8. Ext. de Rend. della R. Acad. delle Scienze fisiche e malematiche di Napoli. (2) Revue scient. du Bourbonnaïis et du Centre de la France, 2 p., 1 PI. (3) Marcellia. — Riv. int. di Cecid, V. I, ann. 1902, fasc. III. — 138 — Monographie qu'il prépare sur ces espèces. D'après l’état actuel de nos connaissances, la Famille en question est représentée dans le Copal quaternaire, dans l’OEningien, l'Aquitanien, le Sestien, l’Oligocène inférieur ou l'Eocène supérieur, puis très dubitative- ment dans les couches purbeckiennes d'Angleterre. Etudes de quelques Diptères de l’Ambre. par M. Fern. Meu- nier (1). — Les Tabanidæ, Xylophagidæ, Leptidæ, Empidæ et Diop- sidæ, décrits dans ce Travail, ont été communiqués à l'auteur par M. le Profr Klefs, de Kænigsberg. Dans la seconde de ces Familles, M. Meunier décrit le nouveau G. Lophyrophorus (type : L. fla- bellatus sp. nov.) qui se distingue de Subula Meigen par la morpho- logie de ses antennes. De même, dans les Leptidæ, il a isolé un fos- sile distinct des Atherix et des Chrysopila, auquel il donne le nom Palæohilarimorgplha bifurcata. Parmi les Ocydrominæ de la Fam. Empidæ, il a reconnu un Hoclocera Schiner, qu’il nomme H. eocænica. Enfin les Diopsinæ sont représentés par un individu du G. Sphyrocephala Say, intitulé S. breviata. et qui se distingue de S brevicornis, de l'Amérique du Nord, par la présence de cils aux épines du scutelluin, et par les épines des fémurs antérieurs. PALÉOCONCHOLOGIE par M. M. COSSMANN. Histoire naturelle de la France. — 24: Partie : Paléontologie (Animaux fossiles), par P.-H. Fritel (2). — Le but de ce Manuel est éminemment pratique : il consiste à faciliter aux débutants la détermination des fossiles qu'ils peuvent le plus fréquemment re- cueillir dans leurs excursions. Il se divise en deux parties : la première donne, en quelques pages, les conseils utiles sur la re- cherche et la conservation des échantillons :; dans la seconde, sont (1) Paris, sans date. — Ann. Sc. natur. (Zool. et Pal.), t. XVI, pp. 395-405, PI. I]. (2) Paris, 4903. — Les fils d'Emile Deyrolle, éditeurs. 1 Vol. in-16, 379 p. avec 445 fig. dans le texte et 27 PI. litb. Toner 1 détidi — 139 — énumérés, suivant l’ordre zoologique, du simple au composé, Îles principaux caractères des espèces les plus communes. En dehors des figures tirées de l'Atlas de M. de Lapparent, et que M. Fritel avait précisément lui-même dessinées, un grand nombre des fossiles représentés dans ce Manuel ont été dessinés par lui d’après des échantillons du Muséum d'histoire naturelle de Paris, ou d'après les ouvrages les plus autorisés. Pour les Mollusques, le système suivi est celui du Manuel de Fischer, un peu modernisé en ce qui concerne les Céphalopodes, mais non pas en ce qui con- cerne les Gastropodes qui ont été l'objet de travaux très récents. On ne peut que féliciter l’auteur et les éditeurs pour la publication de cette œuvre d’intelligente vulgarisation ; car c’est en répandant ainsi les attraits de la Paléontologie que l’on arrivera à accroître le nombre de ses adeptes. I. Notes on some large Chonetine Shells from the Carbonife- rous of New South Wales. — II. Notes on some Carboniferous Brachiopodes from Clarenee Town. — II. Description on à new species of Produetus from the Carboniferous System of New South Wales. by W. S. Dun (1). — La première de ces trois Notes, exclusivement consacrées aux Brachiopodes carbonifériens de la Nouvelle-Galles-du-Sud, contient la description de Chonetes aspi- nosa, nouvelle espèce caractérisée par l'absence complète d’épines sur la surface qui est simplement striée quand elle n'est pas décor- tiquée, et par la brièveté du septum qui ressemble à celui de Da- viesiella Waagen ; mais elle diffère de ce Genre par l'absence d’un second adducteur à l’intérieur de la valve ventrale. La seconde Note donne la description d’un certain nombre de formes recueillies dans des roches provenant de couches marines et d'eau douce alternativement stratifiées. Les fossiles marins n'y sont guère représentés qu'à l'état de moules ; pourtant M. Dun y a reconnu et déterminé : Leptæna rhomboidalis, var. analoga Phil. ; Productus semireticulatus Martin ; Schizophoria resupinata Martin (Orthis) ; Rhipidomella australis Me Coy (Orthis) ; Orthothetes crenis- tria Phil. (Spirifera) ; Dielasma sacculum, var. hastata Sow. (Tere- bratula) ; Rhynchonella {Pugnax) pleurodon Phill. ; Spirifer striatus et pinquis Sow. ; Reticularia lineata Martin (Spirifer) ; Spiriferina cristata Schl. (Terebratulites) ; enfin Athyris (Actinoconchus) plano- sulcatus Phill. sp. Toutes ces espèces sont soigneusement figurées. (1) Sydney, 1902. — In-8° carré, 2 PI. Extr. de Records Geol. Surv. N. S. W. Vol. VII, part. 2, pp. 69-88 et 91-93, PI. XIX-XXIII et XXV. — 140 — Dans la troisième Note, l’auteur décrit Productus barringtonen- sis, nouvelle espèce recueillie à Washtubs ; les échantillons sont à l'état de moules, mais avec des traces de la structure interne de l'appareil brachial qui rappelle, par quelques-uns de ses carac- tères, P. costatus Sow. Aucune forme permo-carboniférienne de l'Inde ne peut s’en rapprocher, et il ne parait pas possible de ‘considérer cette espèce comme une variété locale de P. semireti- culatus. - Ueber Gervilleia. von Fritz Frech (1). — Dans cette courte, mais très intéressante brochure, M. Frech a rapidement esquissé les caractères qui permettent de classer les différentes formes de (rervilleia, Genre répandu depuis le Trias jusqu’au Crétacique, et comprenant des coquilles très variables, les unes cultelliformes, les autres largement aviculaires. C'est exclusivement dans les caractères de la charnière et des muscles que l’auteur à puisé les éléments de sa classification qui est la suivante : A. — (ervilleia Def. 1820 {s. str.) Dents cardinales et latérales (a). Deux ou trois dents cardinales puissantes; une et deux dents latérales saillantes ; impression musculaire antérieure bien gravée. Deux groupes : celui de (. aviculoides (Jura-Craie), et celui de G. angulata (Tyro- lien}; (b). Dents très nombreuses sur toute la longueur du bord cardinal; impression musculaire antérieure obsolète. Deux groupes : celui de G. Hartmanni Goldf., rhom- boïdal et jurassique; celui de G. solenoides Goldf.. très allongé et crétacique. - B. — dontoperna Frech, nouveau Sous-Genre du Trias (type : G&. Bouei Hauer). Pas de dents latérales ni d'impression anté- rieure; une ou deux dents cardinales faibles; test épais, forme rhomboïdale. C. — Hoœrnesia Laube, Sous-Genre triasique caractérisé par l'iné- galité des valves. Quant au Genre Bakewellia, du Dyas, M. Frech compare sa char- nière rudimentaire avec celle des jeunes Perna ephippium des mers (4) Stuttgart, 1902. — Centralblatt für Miner., Geol. und Pal., pp. 609-620, avec 10 fig. — 141 — actuelles, il en conclut que ce sont des précurseurs de (rervilleia, représentent un stade encore incomplètement formé de ce dernier Genre, et par ce motif, il est d'avis de les réunir à celui-ci. Sur ce dernier point, nous différons sensiblement : de ce qu’une forme est l'ancêtre d'une autre, il ne résulte pas qu’il faille nécessaire. ment les réunir, quand il n'y a pas réellement identité. Ueber Diceras-ähnliche Zweischaler aus der mittleren Alpen- trias. von Fritz Frech (1). — Dans le Trias moyen des Alpes, on rencontre de grosses coquilles à sommet enroulé comme celui des Diceras, à charnière composée de : dents presque horizontales, qui ont reçu, dès 1893, le nom générique Physoeardia Wôührm. (type: P. Ogiliæ Wôührm., des couches de Raibl), tandis que Bittner a donné, en 1901 seulement, le nom Craspedodon à des bivalves tout à fait semblables, du Trias des environs du lac Balaton. Cette substitution de nom résout d’ailleurs la question que nous avions posée au sujet de la confusion possible avec Craspedodonta (V. Revue critique, 1902, p. 77). M. Frech rapporte à ce Genre Physocardia : Isocardia carintiaca Boué, des couches de Torer; P. Veræ n. sp., de Saint-Cassian ; Craspedodon Hornigi Bittner, de Veszprém. Il renvoie d'ailleurs aux remarques déjà faites par ce dernier auteur au sujet de ce Genre, considéré comme précurseur de Dicerocardium, du Trias supérieur. Sopra aleune nuove specie di fossili del caleare bianceo cris- tallino della montagna del Casale., in provincia di Palermo, per D: S. Sealia (2). — Cette Note préventive, publiée en attendant un Mémoire plus complet que nous annonce l’auteur, donne la liste de 64 espèces déjà connues et de 49 espèces nouvelles, recueillies dans les Calcaires jurassiques de la Montagne Casale, qui ont déjà été l’objet d'une Etude de M. Gemmellaro (1878-1882), et d'une Note de MM. Carapezza et Tagliarini (1894). The ecretaceous Molluseca of South Australia and the Northern Territory, by Rob. Etheridge Junior (3).-— Les fossiles qui font (1) Stuttgart, 1902. — Neues Jahrb. f. Miner., Geol. u. Pal., pp. 127-132, PI. IV et V, phot. d'après des dessins. (2) Catane, 1903. — Boll. Accad. Gioenia di Sc. nat.,5 p. (3) Adelaïde, 1902. — Vol. in-4° de 54 p. avec 7 PI. phot. d’après des dessins. Mem. Roy. Soc. S. Austr., Vol. II, part. I. — #49 — l'objet de ce Mémoire ont été recueillis, il y a déjà longtemps, par le défunt Profr Tate et par M. Brown: l’auteur a fait précéder la description des espèces d’une courte introduction historique sur les travaux concernant les couches mésozoïques d'Australie. Tous les fossiles décrits, qui sont d'ailleurs presque tous en un état de conservation peu satisfaisant, sont indiqués comme appartenant au Crétacé inférieur, sans autre désignation plus précise. Nous remarquons principalement : Protamusium (?) gradatum, n. Sp. qui pourrait aussi bien être classé comme Pseudamusium ou Propeamusium ; Pteria Tatei, n. sp., aviculiforme avec des fossettes ligamentaires ; plusieurs espèces du Genre Maeeoyella Ether. 1892, sorte d’Aviculidé pectiniforme, à surface cardinale arquée (type: Avicula Barklyi Moore). Gervillia angusta Hudl. (1884) fait un double emploi évident avec l'espèce triasique de Goldfus ; en conséquence, Je propose de nommer l'espèce australienne: G. Hudles- toni. Aucella incurva n. sp., du groupe de 4. Pallasi Keyserl., est intéressant parce qu'il montre l’extension australe de ce Genre du Crétacé de Russie. Le Genre Pseudavieula Ether. (1892) paraît très voisin de Maccoyella par son aspect extérieur, mais il s’en dis- tingue parsa charnièreet par son impression musculaire. Accessoire- ment, je remarque que Nucula truncata Moore (1870) a été post- employé par Muller (1898) pour une espèce du Sénonien inférieur de Brunswick ; je propose, pour cette dernière : N. Mulleri nobis. Passant sur les Modolia, dont plusieurs sont nouveaux, sur les Trigonies (T. lineata Moore, et T. cinctuta n. sp.) qui ont bien le faciès crétacique, sur Macrocallista (?) plana Moore, nous signalons une espèce du Genre Fatella Ether. (1901) dont le type est T. maranoana Eth., sorte de Corbicelle oblique, à nymphe retroussée et à large sinus palléal. Moins fortunés encore que les Pélécypodes, les Gastropodes paraissent presque indéterminables : il m'est im- possible de reconnaître un Witremaria dans le fragment de moule intitulé D. cretacea; ce Genre est d'ailleurs infrajurassique. Quant aux Céphalopodes, ils sont représentés par Desmoceras carolensis n. sp, Scaphites cruciformis n. sp., quatre Bélemnites en bon état, du groupe de B. australis Phil]. Sur un gisement cénomanien. à faune du Maine. dans les Basses-Alpes. et sur sa signification. par Ch. Jacob (1). — L'objet de cette Note est d'étudier la faune d’une assise de calcaires sili- ceux quirenferment des fossiles analogues à ceux des grès verts du (4) Grenoble, 1903. — Ann. Univ. Grenoble, 3 p., 1 carte. — 143 — Maine, notamment un Diozoptyris nouveau, voisin de N. monilifera d'Orb., un Dosiniopsis probablement nouveau, et 23 espèces déjà connues dans le Cénomanien de la Sarthe. La conclusion de l’au- teur, c’est que la Basse-Provence devait communiquer par un dé- troit avec la mer vocontienne. Description of à fossil Cyrena from Alberta. by J.-F. White- aves (1). — Le gisement dans lequel à été recueilli ce fossile, est regardé comme appartenant à la partie supérieure de la « Belly River » serie (Crét. sup. ); il contient des espèces déjà décrites par White, et cette espèce nouvelle (Cyrena albertensis) que l'auteur place dans le Groupe typique, plutôt que dans le S.-G. Corbicula, bien qu'il n'ait pu en étudier ni la charnière, ni l'impression palléale. Ueber die Fossilien der Blättermergel von Theben, von P. Oppenheïim (2). — Il s’agit, dans cette Note, de 24 espèces re- cueillies dans les argiles feuilletées de Thébes, en Égypte, à un niveau qu'on peut qualifier de Danien. Les figures de la Planche qu’accompagne les diagnoses, ne sont pas très satisfaisantes, pro- bablement parce que les échantillons ne sont pas eux-mêmes très bien conservés. Il paraît, d'après une note finale, que Aturia præziczac doit être rapporté à Nautilus danicus Quaas. Limea Delanouei, n. sp. est à l’état de moule; Neæra ægyptiaca, n.sp., doit reprendre le nom générique Cuspidaria ; Pleurotomaria thebensis est malheureusement à peu près indéterminable ; enfin Porocidaris prior n’est représenté que par un simple fragment de baguette. Monographie géologique et paléontologique des Corbières orientales, par L. Doneieux (3). — De cet important Mémoire qui embrasse toute l'étendue des terrains représentés dans cette région, depuis le Trias jusqu'au Tertiaire supérieur, nous n'avons, dans cette analyse, à retenir que la 4° partie paléontologique, contenant la description de la faune de l’Albien supérieur de Fontcouverte, celle du Thanétien laguno-marin de Vente-Farine, et celle du Num- mulitique, très développé dans les Corbières, et mal connue jusqu'ici. (4) Ottawa, 1903. — The Ott. Natur., Vol. XVI, n° 12, pp. 231-233, PI. IV. (2) Munich, 1903. — Sitzber. math. phys. Cl. Kgl. bayer Akad. Wissensch., Bd. XXXII, Heft. II, pp. 435-436, PI. VII phot. d’après des dessins. (3) Lyon, 1903. — Vol. in-8 de 40% p. avec 69 fig. et 8 PI. phototypées. Ann. Univ., nouv. série, I, fase. 11, — M — L'Albien est représenté par des espèces connues pour la plupart, et parfois bien conservées : Trochus nevinnensis de Lor., Solarium granosum qui doit appartenir au G. Nummocalcar, que j'ai proposé dans le Bull. de l'Assoc. française ; Turritella vibrayeana et Fitto- niana, que j'ai également reprises et figurées dans mes « Observ. sur quelques coq. crét. » ; Mesalia fontcouvertensis et Delphinula Leoncei, nouvelles espèces fort intéressantes. Dans le Thanétien, M. Doncieux a trouvé et décrit quatre espèces nouvelles : Potamides Siegfriedi, Lampania Brunnhildæ, Melanoides thezanensis, Ampullina farinensis, et un Latrunculus intitulé Eburna Caronis, mais dont la détermination générique paraît encore dou- teuse. C’est surtout dans le Sparnacien, le Londinien (— Yprésien) et le Lutécien, que la faune corbaricienne est le plus riche. Les Batillaria sont assez nombreux, mais M. Doncieux les désigne encore sous l’ancien terme Lampania qui est préemployé. Cerithium pireniforme Desh. ne ressemble guère à la coquille épineuse de Saint-Gobain, que j'ai communiquée, comme terme de comparaison à M. Don- cieux ; il aurait certainement pu en séparer cette espèce. Tiaraceri- thium Cossmanni est une coquille nouvelle, très abondante, et bien distincte de C. tiara Lamk., ou de C. pseudotiara Cossm. Potamides melaniæformis est séparé avec raison de Cer. involutum Lamk. et de Cer. gradatum Desh., qu'on rencontre à Cuise-la-Motte, près Compiègne. Potamides atacicus et P. Depereti paraissent, à première vue, bien voisins l’un de l'autre, bien que l'auteur ne les ait pas rapprochés dans ses diagnoses, probablement parce qu'ils provien- nent de deux niveaux assez écartés. Il y a deux Pyrazus: P. Ma- raschinii Brongn. et P. polygonus Leym. Melania Almeræ Vidal, fos- sile des Pyrénées Catalanes, se trouve aussi ici, dans les marnes inférieures au Sud de Coustouge. Enfin, il n'y a que trois Pélécy- podes à ce niveau de l'Éocène inférieur. Dans le Lutécien, nous relevons encore deux Tiaracerithium, de nombreux Naticidæ, quelques Turritelles déjà connues, Corbula Vidali Cossm., de la Catalogne ; un beau Chama custugensis, et quel- ques autres Pélécypodes non figurés. Les Grès supérieurs à Ostrea stricticostata Raulin, contiennent en outre quelques Potamides et d'autres échantillons plus difficilement déterminables. En résumé, le gros Travail de M. Doncieux, indépendamment de sa valeur géologique, apporte à la Paléontologie française un im- portant appoint dont on ne peut que le féliciter. PAIE LT AR LL “ — 145 — Ueber ein neuartiges Pteropodenvorkommen aus Mähren, von Th. Fuehs (1). — Il existait depuis longtemps, dans la collection du « Hofmuseum », une plaquette couverte de Balantium, mais dont la provenance était inconnue. De nouveaux fragments, récemment recueillis par M. Boucek, aux environs de Mautnitz, ont permis de rapporter cet échantillon au même niveau qui, d’après M. Rzehak, contient une faune très voisine de celle de l'Oligocène supérieur. M. Fuchs a donné à ce Ptéropode le nom Balantium superbum. Lucina Volderi Nyst, par É. Vincent (2). — Ce fossile bruxellien ayant été cité par beaucoup d'auteurs, notamment en Suisse et en Egypte par M. Mayer-Eymar, M. Vincent a eu l’excellente idée d'en publier de nouveau la description et la figure très exactes, pour faire ressortir les différences. Il en conclut que la Lucine bavaroise figurée par M. Frauscher doit se nommer L. Frauscheri; que les coquilles d'Égypte doivent conserver le nom distinct que je leur ai attribué (L. libyca Cossm.) et qui s'applique aussi à celles que M. Mayer à déterminées L. pomum. Il y a d’ailleurs lieu de remarquer que, d’après les récentes rec- tifications proposées par M. Dall, ces formes du Groupe de L. Me- nardi Desh. doivent être placées dans le Genre Phacoides Blainv., la Section Dentilucina étant réservée pour celles du Groupe de L. jamaicensis (V. Revue crit., p. 85, 1902). A new Conus from the Tertiary of Florida. by T. H. Al- drich (3). — Le Cône dont il s’agit provient de couches identiques à celles de Chipola, c'est-à-dire oligocéniques selon la récente inter- prétation des géologues américains ; il avait été confondu avec C. puncticulatus Hwass, espèce vivante à laquelle il ressemble ‘ beaucoup et dont il paraît être l'ancêtre direct ; M. Aldrich lui donne le nom C. waltonensis ; il me semble qu’il appartient à la Section Chelyconus (V. Essais. Pal. comp., I, p. 160). New or little Known fossils from the Tertiaries of Victoria. by T. S. Hall. — Il s'agit dans cette brochure de quelques Alcyo- naires, Ophiuridés, Holothuries, Chétopodes miocéniques, et d’un (1) Vienne, 1902. — Broch. de 13 p. avec 1 PI. phot. Extr. de Si{z. K. Akad. Pass MENCXI ADI 1" (2) Bruxelles, 1902. — Ann. Soc. roy. malac. Belg., 5 p. in-8°, avec 5 fig. (3) Philadelphie, 1903. — The Naulilus, Vol. XVI, n° 11, pp. 131-132, avec fig. (4) Melbourne, 1902. — Proc. Roy. Soc. Vict., Vol. XV, part. 1, pp. 80-85, PI. XI. —.146 — Crustacé éocénique, des gisements de Victoria, et dont la publica- tion apporte un nouvel intérêt à la Note ci-après analysée. A suggested nomenclature for the marine Tertiary deposits of Southern Australia. by T. S. Hall and 6. B. Pritchard (1). — Bien qu’il ne soit question que de Stratigraphie dans cette Note, nous ne croyons pas devoir omettre de signaler à nos lecteurs la corrélation que ces auteurs proposent entre les couches tertiaires d'Australie et celles des autres régions : Werrikooiïien — Pliocène Kalimnien — Miocène Balcombien — Oligocène Aldingien — Eocène A ce dernier étage, M. Hall et Pritchard réunissent le Jan Jucien que Tate et Dennant joignaient à l'Oligocène ; c'est donc plutôt un retour en arrière sur ce relèvement de niveaux qui avait caractérisé les dernières publications de Tate. Une grande Véuus du Miocène supérieur de lAnjou. par Gust. F. Dollfus (2). — Il s’agit d'une grande et belle espèce, à sur- face treillissée, qui n'avait Jamais été figurée, et qui avait été décrite en 1854, sous le nom V. fallax par Millet, dans sa Paléontologie de Maine-et-Loire (p. 169). Douze ans plus tard, le même auteur a complété la diagnose originale qui avait été établie en quatre lignes. Le but de M. Dollfus est de fixer la position de cette coquille dans le Sous-Genre ÜOmphaloclathrum Klein, 1753 (Môrch, 1853), et de la comparer à V. Aglauræ Hærnes, (non Brongn.), à V. excentrica Ag. et à V. Lœwyi Cossm. et Lamb. A cette occasion, M. Dollfus rappelle que l’espèce de Hærnes n'est autre que V. mio- cænica Michelotti (1847), et que la coquille décrite sous le même nom V. fallar par Abich, en 1857, doit prendre le nom V. Abichi G. Dollfus. Description of new species of fossil Mollusea from the Miocene limestone near Edithburg. by H. Basedow (3).— L'auteur publie respectueusement les dernières Notes laissées par le regretté Profr Tate : il s'agit ici de cinq espèces miocéniques nouvelles : Campa- (4) Melbourne, 1902. — Proc. Roy. Soc. Vict., Vol. XIV, part. If, pp. 75- 81. (2) Journ. de Conchyl., 1902. — Vol. L, n° 4, p. 423-428, avec 1 PI. double phot d’après nature, PI. IX. (3) Adelaide, 1902. — Trans. Roy. Soc. S. A., pp. 130-132, PI. II. ME pt — 147 — nile triseriale, qui n’est certainement pas un Campanile, Meretrix sphæricula, Cardium mediosulcatum, Cardita Dennanti et Glycymeris subradians, non figuré. Die Sudrussischen Neogenablagerungen. III: Theïil : Sarma- tische stufe. von N. Andrusov (1). — C'est dans le supplément à cette Étude générale sur les couches sarmatiennes du Sud de la Russie, que nous trouvons la description de quelques formes nou- velles ou peu connues : en particulier, le nouveau G. €rypte- macetra, proposé pour Lucina pes-anseris Mayer, sorte de Cryptodon anguleux dont la charnière seule est mactroïde ; Cardium sub-Fit- toni, C. centroplerum, C. pseudosemisulcatum, nouvelles espèces as- sociées à C. Barboti Hœrn. et à C. Michailovi Toula; puis, trois Nassa nouveaux : Ÿ. bosphorana, N. scalaris et N. akburunensis. Die Fauna der pontischen Schichten in der Umgebung des Balatonsees. von G. v. Halavats (2). — La mission d'exploration du lac Balaton a déjà publié — et nous avons analysé — les volumes relatifs à la faune triasique de cette région. M. Halavats à été chargé des fossiles pontiques, provenant principalement de Tihany, et d’une douzaine d’autres localités des comtés de Veszprém et de Zala. La plupart de ces espèces saumâtres ont été identifiées avec des espèces déjà connues ; cependant M. Halavats décrit un certain nombre de formes nouvelles : Unio Matiasovszkyi, Limnocardium ponticum et L. tihanyense, Vivipara Loczyi, Bithinia Brusinai, Mela- nopsis Bœttgeri, Limnæa kenesensis et L. minima, Planorbis bakoni- cus, P. Krambergeri, P. subptychophorus et P. grandis, Helix bakonica et H. Fuchsi, Pupa desensis et P. Berthæ. De l'examen des figures, il paraît ressortir que le nombre des espèces n’est pas exagéré et qu'elles’ se distinguent par de bons caractères. Enfin, dans la partie stratigraphique qui termine ce Mémoire, l’auteur constate la présence des trois niveaux pontiques dans la région du lac Balaton. Synopsis of the Carditacea and of the American Species, by W. H. Dall (3). — Ce Travail fail suite aux Notes préventives que (4) St-Pétersbourg, 1902. — Verkandl. K. Russ. Miner. Gesellsch., 2° Sér., Bd. XXXIX, n° 2, pp. 337-495, PI. IX. (2) Budapest, 1903. — In-4° de 80 p. avec 3 PI. lith. et plus. fig. Extr. de Result. Wiss. Erforsch. Balatonsees, 1 Bd., 1 Th. (3) Philadelphie, 1902. — Proc. Acad. Nat. Sc., pp. 696-716. 11 —I148 — l'auteur a déjà précédemment publiées sur d'autres Groupes de de Pélécypodes. Il rappelle d'abord que les Carditidæ ont un ligameut externe, et une charnière dont la formule typique est VG-01.01010.01 , VD-10.10101.10 ” effacées, les dents nymphales coalescentes, de sorte qu’on n’aper- çoit guère que deux dents cardinales sur chaque valve. Quant aux Condylocardiidæ, ils s'écartent par leur charnière encore moins dé- veloppée et par leur ligament immergé. M. Dall ne propose aucun nouveau nom de Sous-Genre ou de Section, mais il rétablit plusieurs divisions tombées dans l'oubli : Carditamera Conr. 1838 (— Lazaria et Lazariella) ; Bequina Bolten ; Cardiocardita Anton, 1839 : Cardites Link ; Cyclocardia Conrad, 4867 ; Pleuromeris Conr. 1867 ; Pteromeris Conr. 1862 ; Neocardia Sow. 1892 ; (alyptogena Dall, 1891 ; Milneria Dall, 1881 ; Erycinella Conr. 1845 (Miocène). mais que les dents latérales sont généralement L'âge des formations sédimentaires de Patagonie, par Flo- rentino Ameghino (1). — Au moment où nous allions mettre ce numéro de la Revue sous presse, nous avons reçu du savant direc- teur du Musée de Buenos-Aires un important envoi de brochures, dont l'une surtout, intitulée ci-dessus, demande une analyse immé- diate, à cause de la lumière qu’elle peut jeter sur la question con- troversée et encore pendante, de l’âge relatif des terrains marins et des couches terrestres de la Patagonie (V. Jievue, VIT, pp. 38, 993 et 108). J'avais émis des doutes sur la manière dont les fossiles ont été recueillis dans les divers gisements, et je suggérais l’idée qu'il avait dû y avoir des mélanges de récoltes ; or, dans une aimable lettre (2) que m'écrit que M. Ameghino, à l'appui de cet envoi de (1) Buenos Aires, 1903. — Vol. in-8° de 231 p. Art. publ. dans les Anales Soc. cient. Argent., T. L et LIV. (2) Nos Lecteurs nous sauront sans doute gré de reproduire 2n extenso cette lettre : « Très honoré Monsieur, En parcourant le dernier numéro de la Revue crilique de Paléozoologie, je viens de voir un compte-rendu de ma note sur la géologie de Patagonie, contenant des appréciations que je ne trouve pas trop justes. » II y a quelques années qu'en analysant l'ouvrage de M. Ihering sur les mol- lusques fossiles de Patagonie (Rev., 2° ann., p. 110), vous avez manifesté des doutes au sujet de la procédance exacte de ces fossiles. Dans votre article « Des- cription de quelques coquilles de la formation santa-cruzienne », vous dites que c’est possible que la collection que vous avez examiné «ait été faite sans qu'on ait pris la précaution de noter exactement à quel niveau elles appartenaient ». Maintenant, je vois que vous insistez sur les mélanges qu'il a dù y avoir dans la récolte des fossiles. SAS = = SES = > œ = TT SE = = = —\ 149 brochures, il insiste sur ce que les coquilles recueillies par M. Carlos Ameghino, précisément pour servir de base à la division stratigraphique de cette région, ont été collectionnées « avec le » plus grand soin, couche par couche, ne prenant que celles en » place dans les falaises, et ne tenant pas compte des échantillons » qui n'étaient pas ?n situ ». Dans ces conditions, on est amené à se demander si le même soin a présidé à la recherche et au trans- port des fossiles ramenés et décrits par la («Princeton University Expedition », fossiles qui, je le déclare de nouveau, sont pour la plupart absolument néogéniques ; pour qui connaît quelque peu les Mollusques, cela ne donne lieu à aucune hésitation. Quoi qu'il en soit, pour en revenir à la nouvelle brochure de M. Ameghino, qui se défend de toute idée préconçue dans la ques- tion, maintient que dans la grande formation patagonienne, on a confondu des terrains qui se distribuent depuis le Crétacique inférieur, jusqu'au Tertiaire le plus récent. Faute de pouvoir com- parer les fossiles caractéristiques de chaque niveau avec ceux provenant d'horizons bien déterminés dans des régions bien con- nues, il applique la méthode consistant à prendre la proportion des espèces vivantes par rapport aux espèces éteintes. En partant de cette base d'appréciation qui est, en définitive, celle qui a guidé les stratigraphes européens, quand ils ont pro- pssé les termes « Pliocène, Miocène, Oligocène et Eocène », M. Ame- ghino a dressé le grand tableau fort intéressant qui termine sa bro- chure et que nous croyons utile de résumer ci-dessous, très brièvement, car cette reproduction sort de notre domaine paléo- zoologique pour empiéter complètement sur celui de la Strati- graphie. » Et bien, Monsieur, j'espère que sans m’accuser d’être violent, vous voudrez » bien me permettre de vous dire que vos doutes sont absolument infondés et de » vous en donner les preuves. » Ces collections ont été faites par Carlos Ameghino, un homme de 38 ans, qui » dès la jeunesse, ne s'occupe que de la récolte de fossiles et d'études géologiques. » C'est à lui que l’on doit presque tout ce que l’on sait sur les formations sédi- » mentaires crétaciques et tertiaires de la Patagonie orientale, aussi bien au point » de vue stratigraphique que au point de vue paléontologique. 11 y a 16 ans qu'il » s'occupe exclusivement de l'étude sur place de cette région. Les coquilles, il les » a collectionnées précisément pour servir de point d'appui certain à ja division » stratigraphique. J'ai confié l'étude des invertébrés à mon ami M. Ihering, » qui n’en a encore publié qu'une partie. C’est précisément en vue de cela qu’on » a recueilli les coquilles avec le plus grand soin, couche par couche, ne prenant » que celles en place dans les falaises, et ne tenant pas compte des échantillons » qui n'étaient pas ?n situ. Vous voyez donc que, dans ces conditions, le mélange » a été absolument impossible. Ainsi la petite collection que vous avez étudiée » en 1899 (et qui fait parlie des matériaux que j'ai envoyés à M. Ihering), vient » toute de l’étage superpatagonien, étage bien plus récent que le patagonien. tehuelche ou pampeéenne 'e F. eutre- F, arau- rienne canienne F. santa- cruzienne È F. patago- F. guaranienne nienne chubu- téenne F. — 150 — FORMATIONS TERRESTRES ” mm ! SANTACRUZÉEN. Lignites de Ma- \ | | ! PuELcHéEN. Sable infrapampéen. / PROTÉODIDELPHÉEN. Edentés pri- AIMARÉEN. Alluvions récentes. PLATÉEN. Dépôts lacustres, avec Mammifères existants mélan- gés à des espéces éteintes. LuJaNÉEN. Dépôts lacustres avec espèces éteintes. BoNAËRÉEN. Plaine de B. A. ENSÉNADÉEN. Plaine de B. A. HERMOSÉEN. Monte Hermoso et Mal del Plata. | ARAUCANÉEN. Nord de la Répub. MÉSOPOTAMIEN. Sables foss. du Parana. PARANÉEN. Id. gallanes. NoTouiPPIDÉEN. Dépôts de Santa- Cruz. ASTRAPOTHÉRICULÉEN. COLPODONÉEN. PYROTHÉRIEN. ASTRAPONOTÉEN (ou Sénonien). NorosryLoPéEN (ou Turonien ?) NorosryLoPéEN à Caroloameghi- nia. PÉHUENCHÉEN. Dinosauriens sau- ropodes gigantesques. mitifs. Grès bigarrés moyens et infé- rieurs. FORMATIONS MARINES AIMARÉEN. Tous mollusques vivants. QUÉRANDINÉEN. Mollusques équivalents aux espèces vivantes. BELGRANÉEN. Mélange d'espèces émi- grées et de Moll. actuels. ENSÉNADÉEX. Moll. non déterminés et espèces vivantes. FAIR WEATHÉRÉEN. Moll. éteints, 50 p.100. LaARIARÉEN. Moll. éteints, 60 p. 100. RosaEn. Moll. éteints, 70 p. 100. RIONÉGRÉEN. Patagonie septentrionale. PARANÉEN. Moll. éteints, 85 p. 100; avec Ostrea patagonia typique. ARÉNAEN. Superposé aux lignites de Magallanes. SUPERPATAGONIEN. Moll. éteints, 95 p.100, territoire de Santa-Cruz. MAGELLANÉEN. Dépôts marins au-des- sous des Lignites, avec espèces éteintes seulement. LÉONÉEN supér. Form. de la côte atlan- tique, espèces éteintes. LÉONÉEN typique. Couches à Ostrea Hatcheri. Juuiex. Couches inférieures à Neoino- ceramus Ameghinot. CAMARONÉEN. Analogue au Danien. SÉHUÉNÉEN. Couches de Rio Sehuen, à Ostrea guaranitica. Couches cénomaniennes (?) à Grypheæa pyrotheriorum. Couches marines de Roca, à nombreux Nautilidés. Couches marines de Portezuelo de Cal- queque, avec fossiles aptiens. Tarpéen. Région du lac Puyrredon avec Hatchericeras. Calcaire noir, avec Hoplites et Panopæa neocomiensis. PE — 151 — D'après M. Ameghino, la Formation pampéenne correspondrait à la fois au Pliocène et au Pleistocène ; la Formation araucanienne, au Miocène ; la Formation entrerienne, à l’Oligocène ; les Forma- tion santacruzienne et patagonienne, à l’Eocène ; le Crétacique ou Guaranien ne commencerait qu'avec le niveau Camaronéen, et s'étendrait jusqu'à la base du Néocomien. C'est, en ce qui concerne le Tertiaire, à peu près ce qu'avait déjà indiqué M. von Ihering dans son Travail publié dans la « Revista do Museo Paulista », tan- dis que les géologues et les paléontologistes de l'Amérique du Nord ont proposé de réunir en une seule formation patagonienne le Superpatagonien et l'Arénaen, et de reléguer le Magellanéen dans une formation beaucoup plus ancienne. Pour apprécier ici, à distance, où se trouve la vérité, il nous faudrait évidemment quelques données complémentaires : par exemple, une carte géologique et des coupes stratigraphiques qui nous permettent de nous rendre compte comment se fait la super- position de ces couches dans des gisements différents, et surtout comment on arrive à conclure à la contemporanéité des niveaux terrestres ou d'eau douce avec des niveaux marins qui ne peuvent coexister dans la même localité. Or, M. Ameghino nous apprend que cette étude indispensable est en préparation, par les soins de M. Carlos Ameghino qui doit résumer le fruit de ses nombreuses recherches antérieures dans toute cette région. Nous pensons donc qu'il convient, quant à pré- sent, de prendre acte seulement des conclusions qui précèdent, mais de réserver notre jugement définitif jusqu'à l'apparition de ces nouveaux documents. Je me bornerai seulement à faire remarquer que le procédé qui consiste à mettre en équation le nombre des espèces éteintes n est pas le seul qu'on puisse employer pour fixer l'âge incertain des couches stratigraphiques : les malacologistes ont aussi à leur dis- position un critérium basé sur l'apparition ou la disparition de » La source des erreurs n'est donc pas là, sinon dans les erreurs stratigraphiques » de M. Hatcher qui ont donné origine à des divergences inouies. Précisément, » je suis de retour d’un voyage en Patagonie ou je suis allé pour m'assurer per- » sonnellement des faits. J’ai étudié sur place les différentes formations, et pour » ne faire mention que d’un seul exemple, je vous présente celui dont vous par- » lez, les couches à Pyrotherium que M. Hatcher prétend sont plus récentes que » le Patagonien et peut-être même quaternaires (pleistocènes). Dans la partie mé- » ridionale du golfe de San lorge, ces couches à Pyrotherium, je les ai suivies » tout le long des falaises dans une étendue de 30 kilomètres gisant au-dessous » de 200 mètres de couches marines appartenant exclusivement au Patagonien in- » férieur ! »... certains Genres, à partir de certaines époques, comme je m'efforce de le faire dans mes « Essais de Paléoc. comp. ». Cette méthode est d’ailleurs celle que M. Ameghino à lui même appliquée à la phylogénie des Mammifères de Patagonie, dans ses récents et ma- gnifiques travaux sur toute cette remarquable faune ; par consé- quent, la question se réduit uniquement à bien établir, d’une ma- nière irréfutable, le parallélisme des couches marines et des cou- ches non-marines, dans la région dont il s'agit. RUDISTES par M. H. DOUVILLÉ. GÉNÉRALITÉS Sur la présence du Genre Caprina dans l'Urgonien, par M. V.Paquier (1).— L'étude des formes du terrain crétacé inférieur présente toujours un intérêt spécial, parce qu'elle nous montre les origines des types si complexes et si variés qui ont joué un rôle important dès l'époque du Crétacé moyen. M. Paquier continue ses recherches déjà si fructueuses sur les Rudistes de cette période. Il nous avait fait connaître précédemment les types précurseurs des Caprines, des Caprinules et des Caprotines; aujourd'hui il signale la présence du Genre Caprina lui-même dans l'Urgonien supérieur (Aptien inférieur) du Rimet (Isère). Ce sont des formes de petite taille, présentant sur le pourtour de la valve supérieure une zone de canaux séparés par des lames radiantes, simples ou quelquefois bifurquées; des canaux plus larges et de section polygonale se montrent dans le voisinage du muscle antérieur: la valve inférieure ne présente de canaux que près de la lame myophore postérieure ; ils sont arrondis et de petite taille. L'auteur revient ensuite sur les Caprotinés primitifs pour les- quels il a proposé le Genre Pachytraga; il montre l’apparition, sur certains échantillons, de caractères indiquant un passage aux (1) C. R. Ac. sc., 28 janvier 1901. | | — 153 — Sellaca, si abondants dans le Cénomanien de Sicile. Du même type dérive également le Genre Ethra qui n'a eu, par contre, qu'une durée éphémère, tandis que les Pachytroga ont persisté presque sans modifications jusque dans le Cénomanien, où ils sont repré- sentés par des formes encore peu connues et confondues habituel- lement avec les Caprotines. Sur l’âge des couches urgoniennes de la Bulgarie, par M. V. Paquier (1). — Le même auteur a étudié une série de Rudistes provenant des couches urgoniennes de Bulgarie : fo Dans la vallée du Lom, il signale Requienit ammonia: associé à Toucasia carinata et à des Ichthyosarcolithes; ce dernier Genre n'avait pas encore été signalé au-dessus de l’Albien supérieur. Dans les mêmes couches, on rencontre en outre un type nouveau de Requienia à valve supérieure surélevée. 2% Les couches de Tirnovo et de Lovetch lui ont fourni de grands Matheronia du groupe du M. lovetchensis, des (ryropleura de grande taille, enfin des Pachytraga, voisins de paradoxa. Ces fossiles sont associés avec les Orbitolina conoidea et discoidea, et les couches qui les contiennent reposent sur des marnes à Heteraster oblonqus. Les Requiénies à valve supérieure surélevée sont assez fréquentes dans l’'Urgonien Suisse et ont été également rencontrées en France; les Matheronia du groupe lovetchensis existent aussi en France dans l'Urgonien inférieur. Sur là faune et l’âge des Calcaires à Rudistes de la Dobrogea. par M. V. Paquier (2. — L'étude d’une série de moules de Rudistes provenant des bords du Danube à Czernavoda (Dobrogea) a permis de constater l'association intéressante des Diceras et Heterodiceras avec des Matheronia du groupe de M. gryphoides, des Valletia et des Monopleura rappelant les formes urgoniennes. Cette faune curieuse paraît devoir être placée à la base du Crétacé. Si on rapproche la forme nouvelle d'Heterodiceras qui provient de cette dernière localité, de Heter. Luci, on voit que ces deux espèces représentent un type de passage aux Volletia, conformé- ment aux idées précédemment émises sur ce sujet par M. Douvillé; la dent postérieure PII de la valve gauche se développant progres- Pa fi QUES sivement, pendant que la dent antérieure AI de la valve doite s'atrophie et disparaît; la formule dentaire AT, AIT, 3b, devient ainsi AT, 3b, PII. Sur l’évolution des Hippurites. par M. Toueas (1). — L'auteur a repris l'étude d'ensemble des Hippurites; il avait d'abord con- servé les divisions en trois groupes d'après la nature des pores réticulés, polygonaux et linéaires, et avait examiné successivement la composition des deux premiers : I. — Hippurites à pores réticulés, comprenant les groupes suivants : 1° Groupe de AH. galloprovincialis qui débute dans l'Angoumien supérieur par H. petrocoriensis et se continue par HA. marticensis, galloprovincialis, dentatus et latus ; 20 Sous-groupe de A. Moulinsi, Coniacien et Santonien ; 3° Groupe de 1. giganteus commençant par H infavus de l'An- goumien moyen et se continuant par les À. gosaviensis, giganteus, Jeani. 4 Sous-groupe de À. Oppeli, débutant par H. Zurcheri du Conia- cien et se développant principalement dans le Campanien de la province orientale. Il. — Hippurites à pores polygonaux ; type primitif, A. Grossou- vrei, de l’'Angoumien. 4° Groupe de H. sulcatus avec arèête cardinale toujours très sail- lante: H. Grossouvrei, Gaudryi, cornuvaccinum, Chaperi, sulcatus, Chalmasi, Archiaci. H. Grossouvrei est remplacé à Gosau par H. præsulcatus. 20 Groupe de /1. Toucasi; il débute dans le Coniacien par des espèces non encore décrites et se continue par A. Toucasi, Carezi, sulcatissimus, sulcaoides ; l'arête cardinale n'est plus tronquée et finit par disparaître. 3° Groupe de H. variabilis avec H. Mæstreis, Peroni, variabilis, colliciatus, Lapeirousei, cornucopiæ, Castroi ; l'arête cardinale peu importante est d’abord tronquée, puis disparaît complètement. Dans sa troisième communication, M. Toucas modifie son classe- ment général ; il remarque que l’un des Groupes, celui des Hippu- rites à pores polygonaux, n’est pas représenté dans l'Angoumien inférieur, il en conclut qu'il est dérivé des autres et il le partage entre ie Groupe des Hippurites à pores réticulés et celui des Hip- (1) B.S. G. Fr. (4), 1, p. 154 et p. 227, et IT, p. 337. 4 u RTE purites à pores linéaires qui représentent alors pour lui les deux branches principales du Genre correspondant aux deux Sections proposées par Fischer: Orbignya Woodward (pores linéaires) et Vaccinites Fischer (pores réticulés). Dans la première, on observe en outre que l'appareil cardinal est orienté à peu près parallèle- ment au bord cardinal, tandis que dans la seconde, il est fortement oblique à cette direction, et quelquefois même il lui est presque normal. La première Section comprend alors : 1° Les Hippurites à pores linéaires. 2° Le Groupe de Hipp. variabilis et celui de Æ. Toucasi. 3° Les Batolites. 4° Les Barrettia. La seconde comprend : 1° Les Hippurites à pores réliculés et subréticulés. 2° Le Groupe de H. sulcatus. 3° Les Pironæa. Mais par suite même du démembrement du Groupe des Hip- purites à pores polygonaux, il résulte que ces deux Sections pré- sentent, en réalité, bien des formes de passage. et sont beaucoup moins nettement séparés qu'on ne pourrait le croire, si on se bor- nait à considérer les formes extrêmes. Les premières espèces à pores linéaires, du sud-ouest de la France, ne sont pas bien éloignées. des formes à pores polygonaux ; rien ne prouve que nous Soyons là précisément au point d'apparition des Hippurites et que les pre- mières formes que nous rencontrons soient en réalité les plus an- ciennes. Nous croyons que la dualité originaire de ce Groupe ne peut être considérée comme démontrée ; il est incontestable que le Groupe à pores polygonaux renferme précisément les formes in- termédiaires entre les deux autres Groupes, c’est en somme le Type le moins spécialisé et celui qui, théoriquement, doit se rapprocher le plus de la forme primitive. Classification des Radiolites, par H. Douvillé (1). — Les for- mes les plus anciennes apparaissent dans l'Albien et semblent appartenir dès l'origine à deux groupes distincts, dérivant de Monopleura soit directement, soit par l'intermédiaire des Petalo- dontia. I. TriBu DES RaADIoLITINÉS. — Les formes de t’Albien et du Cé- (1) Paris, 1902. — Bull. Soc. géol. Fr. (4), T. IT, p. 461. 246 nomanien présentent des caractères sépciaux qui ont motivé la constitution d’un Genre nouveau Præradiolites : le test est lamelleux, non plissé et les lames d’accroissement présentent deux sinus ou bourrelets et un pli ventral, correspondant aux ouver- tures postérieures du manteau et à l’ouverture pédieuse ; la valve inférieure est en forme de cornet et fixée par sa base. Le type de ce Genre est Pr. Fleuriaui. du Cénomanien du Mans ; parmi les autres espèces, l’auteur cite : cantabricus, Daxidsoni, de l'Albien; triangularis, du Cénomanien; ponsianus, du Turonien; plicatus, Moulinsi, sinuatus, Toucasi, du Santonien ; Hœninghausi, du Cam- panien ; Leymeriei, du Dordonien. Les formes anciennes sont fixées par la valve droite et sont, par suite, pleuroconques; mais d'autres espèces habitant une zone plus profonde, se couchent sur le côté antérieur et deviennent plagio- conques. La Section des Badiolites Lamk. 1801, comprend les formes à lames plissées, c’est-à-dire: radiosus du Turonien, Sauvagesi du Coniacien, angeiodes (type de la Section) du Sénonien, Nouleti, du Campanien. é La Section des Sphærulites comprend les espèces à lames externes très développées ävec deux saillies sur le limbe corres- pondant aux ouvertures postérieures: foliaceus (type de la Section) du Cénomanien, postera du Sénonien, cylindraceus du Maestrichtien. Ces divers groupes présentent tous une arête ligamentaire et un ligament interne, et c'est seulement dans la Craie supérieure que cet organe disparaît. La Section Boœurnonia Fischer 1887, comprend les espèces à forme de Præradiolites, c’est-à dire: excavata du Sénonien, Bour- noni (type de la Section) du Dordonien. Le Genre Eapeirousia Bayle 1878, comprend les espèces cra- tériformes, ressemblant aux Sphærulites, mais dans lesquelles les bourrelets sont remplacés par des piliers internes, auxquels cor- respondent des oscules sur la valve supérieure. Le type du Genre est L. Jouanneti, du Dordonien. Dans ces diverses formes, les ouvertures postérieures du manteau sont toujours marquées par des sinus ou par des bourrelets, et exceptionnellement dans la dernière espèce, par des piliers inter- nes. Dans le second groupe, au contraire, les sinus sont remplacés par des bandes nettement délimitées. Il. TriBu DES BIRADIOLITINÉS. — Les formes anciennes corres- pondent au Genre Sauvagesia Bayle, 1886 ; les lames externes sont finement plissées ainsi que les bandes. Ce type qui apparaît vas” se ges LT en même temps que Præradiolites forme tout à fait contraste avec lui par son mode d'ornementation; il comprend les espèces sui- vantes: texana de l’Albien, Matelli et Nicaisei du Cénomanien, Sharpei du Turonien. Ce groupe évolue beaucoup plus rapidement que le précédent : dès le Turonien supérieur, il perd son arête cardinale et donne naissance au Genre Biradiolites. Les formes anciennes du Turo- nien, cornupastoris (type du Genre), Arnaudi,ont encore les bandes plissées, mais ces plis s’effacent bientôt en même temps que se développe souvent un pli saillant dans l'interbande, exemples: angulosus et lumbricalis du Turonien supérieur, acuticostatus canaliculatus, fissicostatus, du Sénonien, royanus, ingens du Dordo- nien. Ici également, les formes qui, à l’origine, étaient pleurocon- ques, se courbent sur le côté antérieur et deviennent plagioconques. Sur un nouveau Genre de Radiolites, par H. Douvillé (1). — On vient de voir comment les Radiolites qui, à l’origine, étaient des animaux essentiellement fixés, avaient perdu cette habitude en émigrant dans une zone plus profonde et plus tranquille, et de pleuroconques étaient devenus plagioconques. Mowuretia Arnaudi (n. Gen. et n. sp.) découvert par MM. Mouret et Arnaud dans le Santonien du Sarladais, présente le dernier terme de cette modification régressive, qui se traduit par un retour aux formes ancestrales. Les deux valves sont subégales, la commissure des valves est plane et verticale, et la coquille redevient ainsi ortho- conque. L'animal vit simplement posé au fond de la mer sur la partie antérieure de sa coquille légèrement aplatie. Cet aplatisse- ment indique vraisemblablement que le pied n'avait pas pu re- prendre un développement suffisant pour permettre à l'animal, immobilisé depuis le Jurassique supérieur, de recommencer une vie active. PROVINCE ORIENTALE Pironæa Slavonica nov. spee.. par V. Hilber (2). — Le Genre Pironea a été l'objet d'une étude intéressante de cet auteur ; on sait que les échantillons de ce Groupe sont toujours d’une grande rareté ; un nouveau spécimen a été trouvé près de Cérévitz, dans la chaîne de Frusca Gora, sur la rive droite du Danube, au Nord- Ouest de Belgrade. (4) Paris, 1902. — Bull. Soc. géol. Fr. (4), T. IL, p. 478. (2) Vienne, 1901. — X. K. geol. Reichsanst, Vol. LI, p. 169. L'auteur le considère comme constituant une nouvelle espèce, P. slavonica. Par l'ensemble de ses caractères, elle ressemble beau- coup à P. polystylus, elle en diffère surtout par son second pilier qui est lamelliforme au lieu d’être renflé, et par l’absence d’une du- plicature secondaire entre les deux piliers; en outre, les grandes du- plicatures sontun peu plus nombreuses, bien que leur nombre total soit toujours de 21 dans les deux formes. Nous ne connaissons pas les variations individuelles dans l’espèce du Nord de l'Italie, aussi rien ne prouve que les différences entre cette forme et celle de la Slavonie soit d'ordre spécifique ; il serait plus prudent de considérer celte dernière comme une simple variété qui pourrait devenir une race, dans le cas où les mêmes caractères se retrouve- raient dans tous les échantillons du nouveau gisement. L'auteur signale l'existence de canaux irréguliers et anastomosés qui tra- versent les couches externes du test ; des canaux analogues sont très fréquents dans les Rudistes et doivent être généralement attri- bués à des animaux perforants. D'après Pethô, les couches à Pironea de Slavonie appartiendraient au Garumnien, c'est-à-dire au Danien. C’est un point qui demande- rait à être démontré d'une manière rigoureuse ; car Pir. polystylus, du Nord de l'Ttalie, est associé à des Orbitoides et doit, par suite. être attribué au Maestrichtien et on peut se demander si ces cou- ches de Frusca Gora ne représentent pas précisément l'horizon des couches à Orbitoides et Hip. Lapeirousei, signalées en Transylvanie. Appunti geologiei sulla parte meridionale del Capo di Leuca, per M. Daïinelli (1)}.— Ce niveau à Hip. Lapeirousei vient pré- cisément d’être signalé à la pointe Sud-Est de l'Italie, dans le voi- sinage de Cap de Leuca, et il renferme des Pironea que l’auteur a rapproché de P. polystylus; l'arête cardinale est indiquée comme longue, arrondie à son extrémité et infléchie du côté antérieur. Le premier pilier est plus court et d'épaisseur à peu près uniforme (comme dans l’une des figures données par M. Hilber) ; le second pilier est peu visible, il paraît assez fort et plus long que le précé- dent. L'auteur a recueilli, dans les mêmes couches, #ipp[Lapeirousei dontil figure plusieurs sections, qui malheureusement ne montrent pas l'appareil cardinal. Il décrit, sous le nom Aadiolites Paronai, un échantillon malheureusement incomplet qu'ilrapproche d'autres échantillons du Monte Gesso, attribués précédemment par M. Pa- rona à Biradiolites Mortoni ; nous avions déjà fait observer à ce (4) Boll. Soc. geol. italiana, Vol. XX, p. 616. moment (Rev. crit. de Paléoz, 1901, p. 101) que cette détermina- tion générique ne pouvait être maintenue. C’est une forme qui ap- partient en réalité au Groupe des Sphærulites (s. str.); la partie de la coquille qui porte les sinus manque sur l'échantillon figuré, de telle sorte que les caractères spécifiques font défaut. Radiolites Hœninghausi est signalé d'après des moules internes ; d'autres for- mes sont également indiquées, et en particulier un Büradiolites, mais sans désignation spécifique par suite de la conservation in- suffisante des échantiilons. L'auteur aurait peut être pu employer davantage le système des coupes, qui fournit souvent de bonnes in- dications sur la forme et la position des sinus. En tous cas, la découverte des Pironea associés à Hipp. Lapei- rousei est d’un grand intérêt, en ce qu'elle vient confirmer le niveau géologique auquel appartient le premier de ces Genres et qu’elle établit une liaison entre les gisements du Sud de l'Espagne et ceux du Nord de l'Italie. Nous venons de voir que ce niveau se prolon- geait vers l'Est jusque vers Belgrade ; c'est là une contribution importante à l'extension d’un bras de la Mésogée, qui devait con- tourner au Sud l’ancien continent thyrrhénien, représenté encore partiellement de nos jours par la Corse et la Sardaigne. Dans la même région, M. Dainelli signale également un niveau à Rudistes inférieur avec Apricardia carentonensis, A. lævigata et Actæonella crassa, qu'il considère comme Cénomanien. Sur le Crétacé de la chaîne du Mont d’Ocre, par le Dr Schnar- renberger (1). — L'auteur a étudié la formation crétacée au Nord du point précédent, dans la chaîne du Mont d'Ocre (Abruzzes) entre Aquila et le lac Fucin ; il y a découvert une faune très inté- ressante et rappelant tout à fait celles du Nord de l'Italie. A la base, on observe des couches à Verinea forojuliensis (var. courte); au- dessus, le niveau moyen présente les diverses espèces d'Himerae- lites et de Toucasia décrites dans les couches de Sicile par M. di Stefano; elles sont associées avec ÂNerinea forojuliensis (var. longue), des Ztievia et Orbitolina lenticularis. Enfin la partie supé- rieure correspond à des couches avec Monopleura marcida et Ostrea Munsoni ; c'est le niveau des Chondrodonta que nous allons retrou- ver dans d'autres Communications. Ces couches sont recouvertes par l’Eocène moyen ; M. Schnarrenberger discute leur âge et les range dans l’Albien supérieur et le Cénomanien. Les Orbitolines (4) Ber. der Natur. Gesellsch. zur Freiburg in Brisgau., vol. XI, 1901, p. 177, PI. 1-IH]. | — 160 — qu'il rapproche de l'O. lenticularis, sont en effet, comme il le fait observer, plus coniques que la forme type, et sont vraisemblable- ment plus récentes que l’Aptien. L'auteur décrit un certain nombre de formes nouvelles : Toucasia Steinmanni est une vraie Toucasia de forme ancienne, comme le montre la position de la lame myophore de la valve supérieure, soudée au plancher cardinal ; cette disposition n'était connue que dans les formes de l’Aptien. S'il n’y a pas de mélanges de faunes, il est difficile de faire remonter cette forme au-dessus de l’Albien inférieur. Les Himeraelites indiquent également un niveau peu élevé ; une nouvelle espèce est décrite: A. acuta, qui se distingue par son bord cardinal relevé, et son sommet très peu saillant. Il est difficile d’attacher beaucoup d'importance à Monopleura marcida (espèce du Texas) déterminé seulement d'après ses caractères externes, Quant aux Chondrodonta, ils se rencontrent à plusieurs niveaux dans l’Albien, le Cénomanien, et jusque dans le Turonien inférieur. Radiolites cordiformis pourrait donner une indication, malheu- reusement il est représenté seulement par une valve supérieure décortiquée et par suite ne montrant aucun caractère spécifique ; il est même regrettable que l’auteur lui ait donné un nom nou- veau. Ce gisement est surtout intéressant comme indiquant un niveau intermédiaire entre les couches à Himeraelites de Sicile et les cou- ches à Chondrodonta du Nord de l'Italie. Ueber Kreideversteinerungen aus der Umgebung von Gôrz und Pinguente, von K. A. Redlieh (1). — L'auteur a décritdes fos- siles appartenant précisément au niveau à Chondrodonta (ostrei- formis Futterer, cf. Munsoni Boehm) et recueillis dans les cal- caires du Karst au Nord de Trieste; le plus intéressant est Ca- prinula Boissyi dont la détermination paraît bien certaine et qui, en France, caractérise le Cénomanien ; une autre Caprinule est rappro- chée de C. Di Stefanoi Boehm. L'auteur cite en outre Apricardia Pironai (sub. Diceras) et Radiolites macrodon. C'est bien la faune du col dei Schiosi, décrite par Futterer et Boehm, mais avec une espèce incontestablement cénomanienne. Vorlaüfige Mittheilungen uber die Kreide von Pinguente in Istrien, von Dr Karl A. Redlich (2).— Le mème auteur complète (4) Jahrb. K. K,. geol. Reichsanst, 1901, vol. 51, p. 75. (2) Verh. K. K. geol. Reichsanst, 1899. M y agile — 161 — ensuite les indications qu'il avait données précédemment sur les fossiles de Pinguente, au Sud de Trieste, qui appartiennent au même niveau. Il signale dans ces couches : Erogyra Matheroni, ce qui nous paraît bien douteux ; une nouvelle espèce de (ryropleura (G. Telleri), mais les caractères internes ne paraissent pas indiquer la lame myophore postérieure, caractéristique du Genre, ils se rap- porteraient plutôt à un Monopleura. Une Caprinule est indiquée comme voisine de C. di Stefanoi. La présence de Rad. macrodon, des Nérinées (N. forojuliensis, N. schiosensis) et de Chondrodonta aff. Munsoni, complète les analogies de cette faune avec celles de la Vénétie. Le D: Hærnes, dans un Mémoire plus récent (1), est revenu sur ce même sujet. Nos connaissances sur l'extension en Asie des couches de la Mé- sogée, se complètent peu à peu. M. Douvillé a signalé la décou- verte, dans le petit Caucase, près du lac Goktscha (2), d'un nou- veau gisement d'Hippurites (H. cf. præsulcatus) par M. l'ingénieur gababof ; il a retrouvé lui-même dans les collections de l'École des Mines, des Radiolites (À. cf. angeiodes) provenant de Keban, sur la rive droite de l'Euphrate, dans le voisinage de la localité d'Ha- kimkhan, d'où l'on présume que proviennent les Hippurites rap- portés autrefois par Loîftus. On sait que des Requiénies ont été si- gnalées dans la presqu'île de Mangischlak par Eichwald, et des Hippurites, Caprotines et Radiolites, près de Sarvadane, à l’Est-Sud-Est de Samarcande, par Romanovsky. PROVINCE AMÉRICAINE Beiträge zur Kenntniss mexicanischer Caprinidenkalke, von Dr Boehm (3). — L'auteur complète la description qu'il avait pré- cédemment donnée (fev. crit., II, 1899, p. 32), de la faune des couches à Rudistes du Mexique. De ia Sierra del Abro, il figure une section de Sphærucaprina occidentalis, et un Radiolite qu'il attribue au Genre Sauvagesia ; mais nous croyons que c'est en réa- lité Præradiolites Davidsoni, c'est-à-dire une des formes les plus caracléristiques du niveau à Rudistes du Texas; c’est une confir- mation importante du parallélisme des deux formations. (1) Sitzb. K. Ak. Wiss. Wien, Vol. CXI, juillet 1902. (2) Bull. Soc géol. Fr. (4), I, p. 441. (3) Leipzig,1899. — Felix und Lenk, Beitr. z. Geol.und Palæont. des Rep. Mexiko. — 162 — Les Caprina du Gerro Escamela, près Orizaba, sont, en réalité, des Schiosia comme nous l’avons montré plus récemment (Rev. crit., V, 1901, p. 104); Spherucaprina Feliri et Lenki, paraissent bien voisins de Caprinula anguis et il serait vraiment bien à désirer que les paléontologistes italiens nous donnent des renseignements un peu plus précis sur le Genre Sphærucaprina et sur ses différences avec Caprinula. Signalons encore de curieux Radiolites qui déri- vent vraisemblablement des Petalodontia. ÉCHINODERMES par M. J. LAMBERT. Crinoïdes des environs de Mâcon, par M. Lissajous (1). — Les espèces mentionnées dans cet intéressant Travail, qui m'est par- venu un peu tardivement, sont relativement nombreuses, 74appar- tenant à tous les étages jurassiques, depuis l'Hettangien jusqu'au Kimméridien ; celles décrites et figurées sont au nombre de 15. Par- mi elles je citerai particulièrement un magnifique calice avec bras repliés de Apiocrinus Parkinsoni Schlotheim, des pièces de la tige de Millericrinus Carabœufi de Loriol, des pièces diverses de M. roti- formis d'Orbigny, et Balanocrinus subteres Munster, des formes indéterminées rapportées aux Genres Millericrinus, Cyclocrinus, Ba- lanocrinus et Extracrinus, enfin une espèce nouvelle Millericrinus Perrauti, du Rauracien, différent de W. belnensis par son calice plus large avec cavilé plus évasée. Nachträge zur fauna von Stramberg. 1. Die fauna des rothen Kaïlksteins, von Dr M. Remes (2). — Les Crinoïdes décrits sont particulièrement nombreux, 25; les Astérides n'ont offert que quelques débris ; quant aux 13 Echinides, ils sont simplement (4) Mâcon, 1991. — Broch. in-8° de 27 p., 3 PI. photog. Ext. Bull. Soc. hist. nat. Mâcon. (2) Vienne, 1902 — In-4°, 24 p., 3 PI. Ext. Beitr. z. Palæont. und Geol. Oster- reich-Ungarns und d. Orients. B. XIV, H. IIL, IV. OT cités, ayant tous été décrits et figurés par M. de Loriol dans Île IXme fascicule de ses « Notes pour servir à l'étude des Echino- dermes » (Revue Crit. de Paléoz., 5e année, 1901, p. 169). Des renseignements intéressants sont fournis sur Cyrtocrinus granulatus Jæckel : C. marginatus est une espèce nouvelle. Dans le Genre Gammarocrinus, que l’auteur préfère désigner sous le nom moins ancien de Sclerocrinus, il nous fait connaître une forme voisine de Eugeniacrinites compressus Goldfuss, puis trois espèces nouvelles : S. Batheri, S. tenuis, S. pyriformis. Le Genre Eugeniacrinus donne E. granulatus, E. holopiformis, E. cupuliformis, E. tithonicus. En décrivant ce dernier, M. Remes expplique les singuliers accidents qui affectent son congénère E. Zitteli. Lorsque la présence de parasites a amené une telle dé- formation, il faut toute la science d'un spécialiste pour recon- naître un Eugeniacrinus dans ces corps irréguliers, figurés à la planche Il. Une espèce nouvelle, Phyllocrinus cyclamen, est repré- sentée par un bon calice, tandics que des débris, appartenant aux Genres Plicatocrinus et Tetracrinus, n'ont pu être déterminés spé- cifiquement. Antedon Koprivnicensis et A. Lorioli sont encore deux espèces nouvelles qu'on ne saurait confondre. Notes pour servir à l'Etude des Echinodermes, 2me sér., fase. I, par P. de Loriol (1). — Cette nouvelle série des Notes de M. de Loriol débute par un ensemble d'observations du plus haut intérêt sur plus de 30 espèces d'Echinides et deux Crinoïdes. L'un de ces derniers, Antedon (revreyi est du Néocomien de l'Isère, l'au- tre, À. [heringi. du Patagonien. Parmi les Echinides, deux sont du Jurassique moyen : Cidaris dagordaensis, à la place de C. lineata de Loriol (non Cotteau), du Portu- gal, et Aplodiadema £angi Desor (Pseudodiadema) de l'Oxfordien. Cette espèce, bien connue, devient le type d’un nouveau Genre ca- ractérisé par son péristome à peu près dépourvu d'entailles, sem- blable à celui de Pleurodiadema. Ce caractère, évidemment d’im- portance générique, ne saurait d’ailleurs modifier la place de l’es- pèce parmi les Tiarinæ. Par son péristome, A. Langi, rappelle l'ancêtre Eodiadema ; maïs il n’en a pas les ambulacres. Huit espèces proviennent du Tithonique de l'Ardèche. Avant de les décrire, l’auteur donne la liste des Echinides de ce niveau, au nombre de 21, communiqués par M. Gevrey, notamment Cidaris læviuscula, C. mauritanicus et Collyrites Malbosi, aujourd'hui consi- (4) Bàle, Genève, Berlin, 1902. — In-4, DEip., 31Pl. 12 — 164 — déré comme une simple variété de C. carinata. Les espèces nou- velles sont: Cidaris Noyarezensis, figure 16 et non 17, C. chomera- censis, figure 17 et non 18 de la pl. II, deux formes voisines de C. kimmeridgensis Cotteau ; UC. Pasquieri, C. mauritanicus et C. aizyensis ne sont représentés que par des radioles. Trois espèces sont du Crétacé du Liban: C. glandarius Fraas, dont le test renferme encore un radiole; Pseudosalenia Zumoffeni, à radio- les glandiformes de Pseudocidaris, Hemipedina eliacensis, aussi du Cénomanien. Six espèces sont des terrains Crétacés et Tertiaires du Japon : Salenia hakkaidoensis, Echinolampas Yoshüvarai, Hypsospatanqus japonicus, [larionia Yoshiwarai, Prenaster boninensis ; ce dernier, _avecses ambulacres à fleur du test.ouverts,et avec son fasciole uni- que, marginal, diffère de tous les Prenaster connus, et semble le type d’un Genre nouveau dans la Famille, non des Brissidæ, mais des Prospatangidæ. Toxaster tosæensis ne paraît guère être un vrai Toxaster, puisqu'il a ses ambulacres droits et homogènes, l’impair semblable aux au- tres. M. de Loriol le compare à T. subcavatus Gauthier, qui préci- sément n’est pas un Toxraster, mais plutôt un Hypsaster. J'incline à penser que cette curieuse espèce japonaise serait mieux à sa place dans le Groupe des Ooulasterinæ de ma Famille ŒÆropidæ. : M. de Loriol fait encore connaître, dans ce beau Travail, 11 espèces du Miocène de la Patagonie (Patagonien). A côté des Cidaris antarc- tica, Crétacé, et C. Ortmanni, Tertiaire, un fragment de test et des plaques de C. julianensis et Goniocidaris jorgensis ; un Echinopedina remarquable par ses forts tubercules (£. Ameghinoi) est proposé comme type d’un Sous-Genre Stereopedina, encore insuflisam- ment caractérisé. Toxopneustes præcursor Ortmann, est rejeté dans le Genre Boletia Desor. La question de priorité de nom entre Toxopneustes et Boletia, ap- pliqué à l’Echinus pileolus, a été l'objet de bien des discussions. M. de Loriol pense que l’auteur d’un Genre à le droit de le trans- former ou de l’abolir ; il reproche à ceux qui adoptent le premier nom de contester ce droit à Louis Agassiz, et d'agir contre la vo- lonté du créateur du Genre. Il reprend en somme ici une thèse ja- dis soutenue par Des Moulins, mais qui paraissait abandonnée. Je laisse les lecteurs juges du litige, en observant toutefois que l'opi- nion contraire d'Alexandre Agassiz est encore partagée par M. Mortensen, le savant danois, qui vient de nous donner une si remarquable et intéressante étude sur les Echinides recueillis par la Danish Ingolf-expedition (Echinoidea, part. T1, p. 436). — 165 — Hypsechinus patagonensis von Ihering, ne correspond pas au type de Desor et doit reprendre le nom Psammechinus Theringi.. Le Genre Zheringina, supprimé par M. Ortmann, est maintenu. Cyrtoma posthumum Ortmann devient le type d'un nouveau Genre Platipygus, différent de Cyrtoma et de Stigmatopyqus par son périprocte étranglé, trilobé. Schizaster Ameghinoi Ortmann (non von Ihering) devient S. Zheringi de Loriol. Enfin je reviendrai plus loin sur les nouvelles observations dont Scutella Jacquemeti à été l'objet. On voit par cet aride et trop rapide exposé, quelle importance considérable offre le Travail de M. de Loriol. Contribution à l’Étude des Echinides fossiles. Art. VII, par V. Gauthier (1). — L'auteur décrit dans cet intéressant Travail une espèce du Crétacé supérieur de Gan, et cinq du Bathonien de Figuig (frontière du Maroc). Gambiræetia Douvillei n. sp. est le type d'un Genre nouveau d'Ananchitidæ. Ses rapports avec Cystechinus, à plaques unipori- fères, sont très éloignés. Jeronia est un Stenoninæ ; mais, comme le fait remarquer M. Gauthier, son nouveau Genre rappelle un peu Stegaster ; il est surtout voisin de Galeola, dont il diffère toutefois par sa forme plus déprimée, la présence de gros tubercules créne- lés et perforés et le développement de ses radioles (péristome et périprocte inconnus). Acrosalenia Roberti n. sp. est une forme africaine du groupe de A. pseudodecorata. Hemicidaris djermanensis n. sp. est une petite espèce bien typique qui serait, d’après les figures, très voisine de H. Lorioli et, d’après la description, se rapproche surtout de H. lu- ciensis. Stomechinus Quoniami n.sp., à tubercules interambulacraires inégaux, rappellerait S. serratus,si la disposition de ses ambulacres ne le rapprochait plutôt de S. Wichelini dans la Section Psephechi- nus. Les radioles d’Acrocidaris bistriata n. sp. ne sont rapportés à ce Genre que sous réserve; ils présentent plutôt la phy- sionomie de ceux des Pseudocidaris. Certains P. clunifera montrent en effet de petites carènes terminales analogues. Rhabdocidaris heli- coides n. sp. est représenté par un fragment de radiole facile à dis- tinguer par ses fines stries obliques. Sur les étages erétaciques supérieurs des Alpes-Maritimes, par M. 4. de Riaz (2). — La discussion ouverte entre l’auteur et (4) Paris, 1903. — In-8°, 11 p.,1 PI. Ext. Bull. Soc. Géol. de Fr., &S., T. III. p. 19. PI I. (2) Paris, 1902. — In-8°,5 p. Ext. Bull. Soc. Géol. àe Fr., & S., T. II,p. 369, — 166 — + M. Peron porte surtout sur l'interprétation d'un certain nombre de Micraster et, en particulier, sur la distinction de W. arenatus et de M. Matheroni. Ce dernier a été longtemps mal compris, et l’on dis- cutera indéfiniment sur ses caractères, si l'on ne prend pour type l'individu figuré dans la Paléontologie française ; les caractères de son ambulacre impair ne permettent de le confondre ni avec M. cor- baricus, ni avec M. arenatus. Die fauna der obersten weissen Kreide der Libyschen Wuste, von J. Wanner (1). — Les Échinodermes décrits dans cet ouvrage sont peu nombreux : Cidaris Rohlfsi n’est connu que par un seg- ment de test ; les tubercules incrénelés sont faiblement mamelon- nés, avec ambulacres plus étroits que chez C. subvesiculosa d'Or- bigny ; les radioles attribués sont très voisins de ceux de l’espèce de d’Orbigny et difficiles à distinguer de certaines formes du Bassin de Paris. — La forme exacte d’Echinocorys vulgaris, des oasis Farâfrah et Dackel n’est malheureusement ni décrite n1 figurée ; l’auteur indique seulement qu’elle se rapprocherait d’Æ. ovatus, du Campanien d'Europe. — Hemiaster chargensis est une petite es- pèce assez renflée, peu inéquipétale, et qui se distinguerait de la plupart de ses congénères d'Europe par l'absence complète d’atro- phie des pores périapicaux ; son sillon antérieur est plus accusé que chez H. Desori ; H. Requlusi et H. Schveinfurthi sont bien plus inéquipétales.— L'auteur cite, parmi les Crinoïdes, un Pentacrinus et un Balanocrinus indéterminés. Beitrag zur Kenntniss der fauna der obersten Kreidebil- dungen in der libyschen Wuste, von A. Quaas (2). — Les Cri- noïdes ne sont pas déterminés spécifiquement ; ce sont deux Pentacrinus et un Bourgueticrinus, encore le fragment de tige, figuré sous ce dernier nom, ne paraît pas appartenir à ce Genre. Parmi les Echinides, en dehors de Hemiaster chargensis Wanner, dont il vient d'être question, l’auteur décrit et figure un Micraster spec. et Cœlopleurus Fourtaui. Ces deux attributions génériques sont précédées d'un point de doute, et ce n’est pas sans raison. Micraster spec. paraît avoir plutôt la physionomie d'un Hemiaster. Quant à Cœlopleurus, ce n’est pas un Cœlopleurus ; ce n’est pas non plus un vrai Codiopsis, car ses tubercules paraissent persistants (1) Stuttgart, 1902. — In-4°. Echinodermes, 4p., PI. XV, fig. 10 à 13. — Voir Revue crit., 1903, p. 105. (2) Stuttgart, 1902. — In-4°. Echinodermes, 4 p., fig. des PI. XX et XXI. Voir Revue crit., 1903, p. 106. — 167 — même en dessus ; c'est une forme particulière reliant Arbacia à Codiopsis, et il est regrettable que l’auteur n'en ait pas donné des grossissements pour permettre d'en mieux saisir les vrais carac- tères. Note sur quelques Stellérides de la Craie sénonienne du département de I'Yonne. par Dom Aurélien Valette (1). — Cette Note est d'autant plus intéressante que, jusqu'ici, on n'a presque rien publié en France sur les Stellérides fossiles. L'auteur décrit et figure un très bel individu du foniodiscus Parkinsoni re- cueilli par lui, à Sens, dans le Santonien. Pentagonaster lunatus est représenté par d'importants débris, Mitraster Hunteri par un indi- vidu presque complet, Pentaceros bulbiferus par des plaques iso- lées. Ces espèces sont du Campanien inférieur, et M. Hunteri pro- vient de la Craie de l'Aube. Deux espèces nouvelles sont établies, Pentaceros senonensis et Arthraster senonensis, toutes deux du Cam- panien inférieur, et représentées par des pièces isolées. L'auteur signale aussi, dans la Craie à Offaster pilula de l'Aube, une variété d'Echinocorys vulgaris caractérisée par la présence, derrière l’apex, d'un léger sillon occupant la place de la carène pos- térieure, et il lui donne le nom de var. postero-sulcata. C’est à pro- bablement une des formes d'Echinocorys conicus. Mission scientifique en Perse, par J. de Morgan. III. Etudes géologiques. Partie IT: Echinides. Supplément par V. Gau- thier (2). — Voici encore un Mémoire des plus intéressants et qui mérite tout particulièrement de fixer l'attention des Paléonto- logues. 36 espèces y sont décrites et figurées, dont 7 antérieures au Sénonien, 16 recueillies dans cet étage, et 13 éocéniques. Dans le premier groupe, sont des espèces nouvelles : Holaster subconicus, Hypsaster convexus, H. valamtarensis, H. Douvillei, Hemiaster devo- - lutus, Discoides Morgani. Le Sénonien fournit un nouvel Zraniaster, plus déprimé que ses congénères (1. nodulosus) et un nouveau Stenonia, différent de l’es- pèce de la Scaglia par sa forme subglobuleuse et surtout par ses ambulacres, entièrement composés de hautes plaques subhexago- nales, percées de petits pores ronds, tandis que chez S. tuberculata, les plaques, moins hautes au voisinage de l'apex, portent des (1) Auxerre, 1902. — Broch. in-8° de 26 p. et 6 fig. Ext. Bull. Soc. Sc. hist. et nat. de l'Yonne, 11° Sem. 1902. (2) Paris, 1902. — In-&°, 90 p., 8 PI. — 168 — pores nettement allongés, disposés en circonflexe. L'espèce de Perse n'est donc pas un vrai Stenonia, mais une forme à rappro- cher plutôt de Jeronia, qui est d'ailleurs encore un Stenoninæ. A l'occasion de cette espèce, l’auteur présente des considérations sur les rapports, éloignés sans doute, mais évidents, de Stenonia et d’Iraniaster, et il en conclut que le premier s'éloigne plus d'Echi- nocorys qu’on ne l'avait d’abord pensé; puis il compare le second à Lambertiaster. Ce dernier est pour moi un Hémiastérien paléos- tome (Palæstominæ). Quant à Zraniaster, sa position exacte est plus difficile à fixer en raison de son plastron méridosterne, mais, comme l'observe M. Gauthier, ses ambulacres presque superficiels le rapprochent un peu de Stenonia ou plutôt d’Homæaster. Or Ho- mæaster est un Onulasterinæ, et il y a longtemps que j'ai rapproché de ceux-ci les Stenoninæ séparés des Ananchitidæ et placés dans ma famille Œropidæ (1896). Zraniaster se placerait donc en série li- néaire entre Stenonia et Menuthiaster, comme Homaæaster se place entre ce dernier et Ovulaster. L'auteur a bien voulu me dédier un magnifique Epiaster (E. Lamberti) ; puis viennent des Hemiaster nouveaux : H. Morgani, rappelant un peu A. superbissimus, H. kanepanensis, à longs ambu- lacres, H. recurvus, intéressant au point de vue des rapports à éta- blir avec Holcopneustes, enfin H. Parthicus. Opissaster Douvillei sp. et O. Morgani, sont l’objet d’une étude sur les caractères du Genre. Je viens d’être amené, de mon côté, à opérer une révision des espèces du Genre Opissaster, mais les conclusions de mon Travail ne concordent pas complètement avec celles de mon savant ami. La question est toutefois trop délicate et trop complexe pour pou- voir être discutée ici. L'auteur restitue avec raison son Parapyqus inflatus au Genre Botriopyqus d'Orbigny. dont le type est bien B. Cotteaui. Parmi les réguliers il faut citer, comme espèces nou- velles : Rhabdocidaris (Leiocidaris) Morgani, Cidaris scabra et Orthe- chinus Cotteaui, Genre pour lequel j'ai déjà formulé des critiques que je n'ai pas à rétracter. Actinophyma spectabile est à nouveau décrit et figuré d'après un magnifique individu, bien différent de celui figuré en 1895, et, en raison de la forme et des ornements de ses plaques, ne paraissant guère appartenir à la même espèce. De là un doute qui s'étend jusqu'aux caractères génériques. Quoi qu'il en soit, Actinôphyma (deuxième manière) a des rapports surtout avec Lambertechinus, dont il différe par ses fossettes suturales. Les espèces éocéniques sont: Eupatagus (= Brissoides) ghiavanen- sis, Brissopsis constricta à ambulacres très peu divergents, Ciono- brissus Morgani, Genre des grandes profondeurs océaniques et que — 169 — l'on.ne connaissait pas encore à l'état fossile. Ditremaster nux appartient à un Genre que M. Gauthier maintient naturellement à côté d’Opissaster, puisque ses Üpissaster ont 4 pores génitaux. Ditremaster Munier-Chalmas, 1885, tombe cependant en syno- nimie d’Opissaster Pomel, 1883, auquel son auteur ne donnait que deux pores génitaux (Genera, p.37). Sans doute Pomel a plus tard admis des Opissaster avec plus de deux pores, mais le créateur d’un Genre n’a, pas plus qu'un tiers, le droit de le transformer et d’en changer le type. Pericosmus Douvillei, Shizaster persicus remarqua- blement renflé, Echinolampas Grossouvrei, E. prædensa, Conocly- peus Morgani, intermédiaire entre les formes d'Europe (C. conoi- deus) et celles de l'Inde (C. rostratus), mais plus déprimé que l’une et l’autre, Leiocidaris granulata, sont des espèces nouvelles. Das untere Angoumien in den Osningbergketten der Teuto- burger Walde, von J. Elbert (1). — Ce Travail contient de nombreuses observations sur les Echinides dont le niveau strati- graphique est soigneusement indiqué. Les espèces étudiées sont: Holaster planus Mantell, auquel sont rapportées comme variétés H. carinatus, H. lœvis et H. trecensis; Micraster breviporus avec ses formes longus, oblongus et brevis ; Micraster acutus, puis deux espèces nouvelles, Holaster ananchytoides et Holaste- ropsis Credneriana, décrit comme formant un Genre nouveau, bien que signalé en 1900 comme une simple variété de Holaster planus. Un chapitre consacré à la Phylogénie contient sur les espèces précédentes de curieuses considérations : on passerait de Holaster lævis à Ananchytes ovata par H. trecensis, Holasteropsis credneriana, type et variété subconica. L'auteur cherche même, d’après l’examen de l’apex, à établir une sorte de généalogie de ces Ananchytidæ et il y introduit des variétés comme la var. superior de Holaster planus. De même, pour les Micrastériens, on passerait de Micraster breviporus à M. coranguinum par les var. inferior et superior de M. cortestudinarium. Je ne puis que faire les plus extrêmes réserves sur ces conclusions ; il suffit d’ailleurs de jeter un coup d'œil sur les tableaux des apex, tous à peu près sem- blables, pour comprendre la fragilité du système proposé. Il y a lieu aussi de constater que Holaster ananchytoides, avec ses ambulacres semblables et son périprocte marginal, n est pas un Holaster, mais que, pourvu d’un sillon antérieur faible, il rentre (4) Bonn, 1902. — In-8°, 90 p., 3 PI. Ext. Verhand. d. naturh. Vereins ; Jahrg.. LVIII, 1901, p. 77, PI. I à V. — 170 — dans le Genre Pseudananchys et ne diffère de l'espèce algérienne que par ses pores moins allongés, paraissant arrondis. L'auteur figure d’ailleurs comme arrondis même les pores de Holaster carinatus. Quant à Holasteropsis, avec ses pores virgulaires, en circonflexe, il rentre encore dans le même Genre Pseudananchys et ne diffère de ses congénères que par sa forme plus large, sa face supérieure moins renflée et son sillon plus apparent à la face infé- rieure. Il me paraît évident aussi que M. Elbert ne comprend le H. planus ni comme Cotteau, ni comme Wright. Son Ananchytes striata ne correspond pas non plus à celui de Lamarck ; on doit plutôt lui supposer des rapports avec Echinocorys Gravesi Desor. Enfin, comme l’a fait remarquer M. Schlüter, Holasteropsis Credne- riana avait déjà été décrit et figuré, dès 1840, par Rœmer, sous le nom Ananchytes latissima. Die fauna der Lüneburger Kreide., von A. Wollemann (1). — L'auteur a consacré aux Echinodermes 48 pages de son intéres- sant Mémoire. 11 décrit un nouveau Crinoïde du Tourtia, Penta- crinus Zelthergensis. Le Cénomanien supérieur lui a offert son Holaster Stiümchki, voisin de H. subglobosus, mais moins arrondi en avant, périprocte situé plus bas, péristome moins excentrique et sillon plus creusé à la face inférieure. L'auteur reprend pour une autre espèce le nom Holaster carinatus d'Orbigny et l'assimile à Ananchytes carinata Lamarck. Le type de ce dernier est cependant un Collyrites et l'espèce de d'Orbigny doit être rejetée dans la syno- nymie de Holaster nodulosus Goldfuss (Spatangus). Ananchytes ovata est signalé à divers niveaux, depuis le Turonien inférieur à Inoceramus labiatus, jusqu'aux couches à Trigonosema. La variété conica est seule signalée dans la Craie à B. quadrata. Il est bien pro- bable que ces divers individus appartiennent à des espèces diffé- rentes. Micraster coranguinum se trouverait à la fois dans l'Emsché- rien (Coniacien) avec Epiaster brevis et dans la Craie à B. quadrata (Campanien) avec Echinoconus conicus. I y aurait là des mélanges d’espèces auxquelles nous ne sommes pas habitués en France. Il est vrai que M. Wollemann réunit son Mic. coranguinum avec Mic. Gottschei Stolley, bien que ce rapprochement ne puisse guère être admis, en présence de la profonde différence des zones périplas- tronales des deux espèces. Le « Mucronaten-Senon » est l'horizon le plus riche en Echinides; il renferme : Echinoconus Rœmeri, Car- (1) Berlin, 1902. — In-8, 134 p. et Atlas grand in-4° de 7 PI. Ext. Abhandl, d. Kôünigl. Preussischen Geol. Landesanstalt, Neue Folge, H. 37. | — 171 — diaster ananchytis, €. maximus à nouveau figuré, Micraster glyphus polygonal et paraissant typique, Epiaster qibbus, forme adète qui me paraît identique à mon EË. Schlüteri. Zur Gattung Caratomus. von CI. Sehlüter (1). — Cette petite Monographie des espèces allemandes d'un Genre, dont les formes, sont toujours difficiles à bien interpréter, me paraît appelée à rendre de grands services. Le Genre Caratomus, adopté par l’au- teur bien qu'il soit de quinze ans postérieur à ÆEchinogalerus Künig, comprend les espèces nouvelles suivantes : Caratomus circularis du Turonien, C. bultenensis des couches à {noceramus lobatus, C tenuiporus de la Craie à Bel. quadrata, C. Mulleri et C. vetschauensis du Maestrichtien, auxquels il faut ajouter C. gos- luriensis. Certaines espèces déjà connues sont l’objet de com- plètes descriptions, C. gehrdenensis Rœmer, C. truncatus d'Or- bigny, C. globosus Rœmer et aussi C. avellana, C. peltiformis, ete. L'auteur étudie ensuite la distribution stratigraphique et géogra- phique de ces espèces, parmi lesquelles ne figure pas le prétendu C. Rœmeri pour lequel on a proposé un Genre Pironaster, mais qui reste bien voisin d'Echinoconus. Les Notes de cette Monographie contiennent aussi des rensei- enements très intéressants et l'appréciation du savant Professeur sur le travail ci-dessus analysé de M. Elbert. Une espèce qui n’a de rapports avec les précédentes que par la physionomie de sa face supérieure est décrite comme Bemieara Pomeranum, Genre remarquable par sa forme cireulaire, ses ambulacres presque simples, son périprocte marginal et son péristome régulier, entouré d'un floscielle bien développé. Cet Echinide, qui provient de la Craie à Belemnitella mucronata, me paraît devoir se placer dans le voisinage de Clypeolampas, dont il diffère par sa forme plus déprimée, ses ambulacres plus simples, son périprocte arrondi et situé moins bas. The possibility of detailed correlation of australian for- mations. with those of the northern hemisphere, by NS. Hall (2). — Les Echinides sont appelés, dans cet intéressant Tra- vail, à fournir leur contingent de documents pour la fixation de l’âge des assises qui les contiennent. L'auteur fait d'ailleurs re- (1) Berlin, 1902. — In-8, 34 p., 2 PI. Ext. Zeitschr. d. Deutsch. geol. Gesellsch., Bd. LIV, Heft 2. (2) Melbourne, 1902. — In-8°, 25 p. M = marquer que le nombre des Genres crétacés cités dans l'Éocène d'Australie doit être réduit, puisque le prétendu Holaster appar- tient à un Genre particulier que j'ai nommé Duncaniaster. Il aurait pu ajouter que le prétendu Micraster est un Cyclaster et que le Cardiaster, à apex mal connu et sans fasciole, n’en est sans doute pas un. Quant à Cassidulus, c'est un Genre encore plus Tertiaire que Crétacé. Aleuni Echinidi del Terziaro Veneto. del Dott. C. Airaghi (1). — L'auteur étudie d’abord Echinanthus tumidus Agassiz (Pygorhyn- chus) de l'Éocène de Vérone, maisil figure un individu très différent du type admis par Dames et Cotteau et qui ne correspond pas à la diagnose originale. Il importe d’ailleurs de remarquer que le type de l'espèce n’est pas celui du Musée de Turin, mais celui de la col- lection Deshayes; il provenait de la Morée. M. Aïraghi veut faire de l'espèce de Dames et de Cotteau un Æ. Desmoulinsi, c'est une proposition qui me paraît inacceptable. Il propose ensuite de réu- nir E. Desmoulinsi à E. crassus ; cela paraît encore assez difficile à admettre ; le second est d’ailleurs une espèce presque nominale, et ce serait plutôt E. tumidus qui correspondrait à Æ. crassus. Echinanthus biarritzensis est cité dans l'Éocène moyen de Val- dagno et E. cf. ataxensis dans celui de Novade. Conolampas Lagoi n. sp., de Valdagno, allongé, très déprimé, est bien différent du type de Conolampas. Echinolampas Oppenheimi est une nouvelle espèce de grande taille. Macropneustes Pellati n'est connu que par un individu bien défectueux. Maretia Marianiin. sp., est très voisin de M. ocellata, mais il a ses ambulacres plus étroits et les postérieurs plus longs; son sillon antérieur est plus atténué. Nachtrag zu meinem Aufsatz Revision der Tertiären Echi- niden Venetiens und der Trentino, unter Mittheilung neuer Formen, von Dr Oppenheïim (2). — Cette Note contient quelques observations motivées par la publication de récents travaux, no- tamment des Echinidi terziarii del Piemonte, par M. Airaghi. On y trouve une discussion approfondie relative à Sceutella striatula, espèce à deux types, l’un du Miocène de l'Hérault, l’autre de l'Oli- socène de la Gironde. M. Oppenheim propose de laisser au premier (1) Milan, 1902. — In-8°, 41 p., 4 PI. Ext. Soc. ital. se. nat., Vol. XLI. (2) Berlin, 1902. — In-8, 6 p. Ext. Zeitschrift d. Deuts. geol. Gesselsch. Bd. IV, H:2. | | | — 173 — le nom S. striatula et de donner au second le nom S. Agassizi. M. de Loriol, dans l'ouvrage ci-dessus analysé, préfère pour le pre- mier, conserver son S. Jacquemeti en suprimant S. striatula qu'il trouve insuffisamment caractérisé à l’origine. La description de Marcel de Serres s'applique cependant plus exactement à l'espèce commune du Miocène de l'Hérault, qu’à toute autre. Puis, si l'on considère comme nul le nom primitif, il n’y a plus de motif pour enlever à l'espèce oligocénique le nom S. striatula Agassiz. D'au- tres observations sont relatives aux Macropneustes integer de Loriol, Echinus hungaricus Laube et au Genre Anapesus, à Leiocidaris itala et à la forme du Montserrat dont j'ai fait L. montserrattensis, aux Genres Mariania et Rovasendia. Echinofauna oligomioceniea della conca benacense, del Dott. €. Airaghi (1). — Toutes les espèces décrites dans ce Travail étaient déjà connues au moins comme noms. L'une est Seutella subrotundæ- formis Schauroth, longtemps confondue avec S.subrotunda, mais sé- parée par M. Oppenheim. L'auteur, qui la figure, précise ses diffé- rences tant avec S.subrotunda qu'avec S. striatula. A l'occasion de ce dernier, cité à Malte par Wright, M. Aïraghi recherche quels sont les caractères de la Scutelle de Malte qu'il figure sous le nom S.me- litensis. C'est une grande espèce à périprocte éloigné du bord, qu'on ne saurait donc confondre ni avec S. striatula de l'Hérault ou de la Gironde, ni avec le prétendu S. subrotunda des faluns de Bordeaux. S. melitensis n'est d’ailleurs pas une espèce nouvelle comme le pensait son auteur, puisqu'elle a été désignée sous le nom Echi- nus melitensis tant par le traducteur de Scilla que par Leske, Defrance et Desmoulins. Il est vrai que ces auteurs la réunissaient à S. subrotunda, non sans raison à mon avis, car le Type de S. subrotunda est l'espèce de Malte ; et, s'il convient de donner un nom à l’une des formes confondues avec elle, c’est l'espèce des en- virons de Bordeaux qui devra le prendre. Pour faire cesser toutes confusions, je propose de la nommer $S. leognanensis. Les autres Echinides étudiés sont: Clypeaster pentagonalis, C. placenta, C. Mar- tinianus, Echinolampas globulus, E. discus, E. bathystoma, Pericosmus montevialensis, Euspatangus (Brissoides) minutus et Spatangus eugly- phus. Le travail se termine par des observations sur les Genres Mariania Airaghi, 1901 (non Quoy et Gaymard, 4824) et Rovasen- dia. - (1) Rome, 1902. — In-8°, 20 p., 1 PI. Eine marine Neogenfauna aus Cicilien, von F, Toula (1). — A côté des descriptions de Mollusques déjà analysées dans cette Revue (Revue crit. de Paléozool., VIe, 1902, p. 122), l’auteur a étudié et figuré trois espèces d'Echinides, dont deux Clypéastires rapprochés de Clypeaster gibbosus Risso et de C. acuminatus Desor. La première espèce a été créée par Marcel de Serres et non par Risso. car le prétendu Seutella gibbosa de ce dernier, avec ses douze lunules, n’est pas un Clypéastre. Les deux individus figurés paraissent d’ailleurs réellement identiques aux espèces dont l'auteur les rap- proche. Brissopsis anatolica est une espèce nouvelle à ambulacres très divergents, donc bien différente de B. ottnangensis auquel il a été comparé. A Record of. — and Index to. — the Literature of Echinoderma published during the vear 1901, by F. A. Bather (2). — Ce nou- veau Jiecord contient l’'énumération de 33$S ouvrages sur les Echi- nodermes, publiés presque tous en 1901. Beaucoup sans doute ne contiennent que de simples citations ; d'autres ont pour objet des espèces vivantes. Le nombre de ceux consacrés aux Echinodermes fossiles reste cependant considérable, et démontre combien les personnes qui s'intéressent à l’étude de ces fossiles, deviennent chaque année plus nombreuses. Mais, en même temps, il devient plus difficile de se tenir au courant de tous les progrès de la science et un répertoire analytique comme le Record anglais eSt indispen- sable aux travailleurs. ZOOPHYTES par M. G.-F. DOLLFUS. Die Bedeutung der Korallen in den Devonischen ablagerun- gen Russlands, von Prof. N. Lebedew (35). — Le Mémoire du Dr Le- bedew est consacré à la distribution des Coraux dévoniens dans les différentes régions naturelles de la Russie ; c'est plutôt un travail (1) Vienne, 1901. — Grand in-8°, 18 p., 4 PI. Ext. Jahrb. der K. K. geol. Rei- chsanst. Bd. LI, H. 2, p. 247. (2) Londres, 1902. — In-8°, 100 p. Ext. de Zoo!. Record. (3) St-Pétersbourg, 1902. — Mémoires du Comité géolog., Vol. XVII, n° 2, 180 p., 5 PI. en phototy., texte russe, résumé en allemand. A TRES de stratigraphie qu'une œuvre de paléontologie ; il a considéré les Coraux comme un moyen de classer les assises dévoniennes et de délimiter les relations existantes entre les divers Bassins. Plus de deux cents espèces sont cependant passées en revue et leur validité est discutée ; la classification générale est celle des auteurs les plus récents comme Frech, Stuckenberg. Les travaux de M. Gürich sur le Paléozoïque des collines centrales de la Pologne, ont été mis à à profit, ceux de M. Peetz sur le Carbonifère de Kusnezk, comme les récoltes récentes de M. W. Weber dans la région de la Pet- chora et de M. Tschernyschew dans le Tirman. La bibliographie locale et les collections consultées ont été très considérables. Les régions dévoniennes sont au nombre de dix : I. La Pologne; IT. Le Sud et le Sud-Ouest de la Russie (Hautpfelds) ; IL. La Russie cen- trale ; IV. L'Oural; V. La Petchora; VI. Les Monts Mugadshaw (Mu- godshar); VIT. L'’Altai et la Sibérie occidentale ; VITE La Sibérie du Nord : IX. Le Turkestan ; X. La Transcaucasie. La faune coralligène ne se développe pas d'une manière symé- trique dans ces divers pays, on peut faire cependant les rapproche- ments suivants: À. bassin de la Russie occidentale ; B. bassin de la Russie centrale ; C. bassin Ouralo-altaïque. Dans le premier type, il faut grouper ; la Pologne, la Transcau- casié, la Petchora ; dans le 2° type, avec la Russie centrale va seu- lement la Hauptfelds. Dans le 3° type, l'Oural, les Monts Mugadshaw, l’Altaï, la Sibérie occidentale et le Turkestan. La faune du Nord de la Sibérie a jusqu'ici un faciès cosmopolite, elie est encore très in- complètement connue. Le Groupe Ouralo-altaïque est celui qui se rapproche le plus des faunes américaines. Dans la zône inférieure des bassins du 2e type, bien des espèces siluriennes sont encore présentes, et nous estimons qu'une ten- dance carbonifère, bien plus marquée que ne le croit l’auteur, est à noter dans les assises supérieures des mêmes bassins. De grands tableaux avec nombreuses colonnes permettent de vé- rifier ces rapprochements, et de discuter les groupements propo- sés. Sous le nom ancien M. Favosites cristatus Blumenbach sp. (Ma- dreporites), Lebedew a groupé F. spongites de Vern. et Keys. et F. cervicornis Edwards et Haime ; il rejette le G. Pachypora proposé pour cette espèce. Favosites (rothlandica Lamk., du Silurien, passe dans le Dévonien des provinces Baltiques et de l'Oural; A/veolites suborbicularis Lamk., a une extension presque universelle. Pleu- rodyctium problematicum Gold., a été retrouvé dans l’Altaï et la Sibé- rie. EL Re Je relève le nouveau G. Nieholsonia Bogatyrew 1899 (type : N. cylindrica n. sp.), de la Famille Fistuliporidæ, publié dans un travail exclusivement russe sur l’'Oural qui n'était pas parvenu jusqu'à nous (1). Aulopora serpens Gold. 1826, a été souvent confondu avec À. re- pens Linné, qui est une espèce plus ancienne, du Silurien de Suède. Les espèces nouvelles sont: Calophyllum Tschenryschewi, Campo- phyllum Keyserlingi, Cyathophyllum Weberi, C. timanicum, C. carbo- nicum, et en supplément, €. Stuckenbergi, C. uchtense. Cyathophyllum cespitosum Gold. est commun partout, et M. Lebe- dew a accepté d’y faire, à bon droit, toute une série de variétés et il en est de même du C. ceratites Gold., et C. vermiculare Gold. Calceola sandalina a été trouvée dans l'Altaï, l'Arménie, l'Oural, la Pologne. Rhyzophyllum (Gervillei Bayle, a été découvert dans l'Altaï. Des travaux consciencieux comme celui du professeur de l'Ecole supérieure des mines de Ekaterinoslaw ont une grande importance pour l’exact synchronisme des couches dans les divers bassins et pour établir la filiation des faunes dans le développement général de la vie. Ueber ein reiches Vorkommen ober-jurassisecher Riffkoral- len im Nord-deutschen diluvium. von P. Oppenheïim (2).— Ueber einige Nord-deutsche Geschiebe, ihre Natur. Heimat und Trans- portart. von G. Felix (3). — Les deux Notes de MM. Oppenheim et Felix se rapportent à la découverte indépendante, dans les vastes graviers erratiques de l'Allemagne du Nord, de galets renfermant les débris d’un Polypier récifal appartenant très probablement au Centrastræa concinna Gold. sp., qu'on n'est pas peu surpris de trou- ver dans cette région. La concordance des déterminations laisse peu de doute sur son (1) Nous relevons plusieurs emplois de ce nom générique dédié à l’aimable paléontologue d'Aberdeen, décédé il y a peu d'années. Nicholsonia Davis, 1885, Kentucky fossils corals, Part, II, nom proposé sans définition. Nicholsonia Waagen et Wentzel, 1886. Paleont. indiea, Part. XIII, p. 874. Nicholsonia Bogatyrew, 1899. Coraux Devoniens de lOural, p. 34 (en langue russe). Nicholsonia J. Kiàr, 1899. Die Koralleuf. des Etage 5 Norw. Silur. Paléontograp. 46, n. g. Heliolitinæ. G. DoLzrus. (2) Berlin, 1902 (15 octobre). — Zeitsch. Deuts. Geol. Gesells. Part. 54, p. 84-89. (3) Leipzig, 1903 (3 février). — Sitzungsberichten Natur. Gesells. Lee exactitude, il s'agit bien de Astræa concinna Goldfuss 1826, devenu Thamnastræa pour Edwards et Haime, et que M. Felix fait passer dans le G. Centrastræa d'Orbigny 1849. C’est aussi Astræa varians Rœmer, Astræa gracilis Quenstedt : espèce caractéristique du Co- rallien de Nattheim, connue également à ce niveau en Angleterre, en Alsace, dans le Doubs et la Haute-Saône. Quelques échantillons présentent des perforations qui sont probablement dues à des Gas- trochæna. Reste à savoir si ces débris ont été apportés du Sud par quelque grand fleuve à régime étendu et torrentiel, ou s'ils ont été arrachés à quelque lambeau de Jurassique poméranien caché complètement aujourd'hui par le dépôt erratique qui n’en aurait même laissé subsister que des vestiges remaniés. On sait que, dès 1834, Klôden a consacré tout un volume aux pétrifications découvertes dans les graviers du Brandebourg (plus de 600 espèces) appartenant aux terrains les plus variés. Depuis, on a signalé beaucoup d’autres formes parmi lesquelles les débris siluriens venant du Nord sont les plus nombreux, puis les débris crétacés qui ne proviennent pas de loin, mais les fragments juras- siques restaient peu abondants. Le point exact de la trouvaille est Misdroy, dans l'ile de Wollin, au Nord de Stettin. Contribuzione alla conoscenza della Fauna del calcare ecreta- ceo di Calloneghe presso il lago di S. Croce nelle Alpi venete, nota del Prof. P. Longhi (1). — Les fossiles nouvellement décou- verts à Calloneghe dans un Calcaire crétacé à Hippurites inferus Douvillé, c'est-à-dire d'âge probablement Angoumien, sont inté- ressants, bien que de mauvaise conservation; l’auteur y mentionne Pachygyra aff. princeps Reuss., P. Sanctæ Crucis n. sp., Rhipidogyra calloneghensis n. sp., Diploctenium lunatum Mich., Placosmilia flabel- liformis n.sp., Cyclolites cf. elliptica Lk. Il faut espérer qu'on fera la découverte de matériaux plus importants permettant de subdiviser une masse énorme des Calcaires compactes du revers sud des Alpes. Korallen aus Portugesischen Senon, von Johannes Felix (2). Cette Notice a été établie sur des échantillons .du Crétacé supérieur du Portugal communiqués à M. Félix par notre sympathique con- frère, M. P. Choffat. (1) Bologne, 1903. — Rivista italiana di Paleontol. IX, p. 22-34, 2 PI. pho- totvpée. : in (2) Berlin, 1903. Extr. Zeitsch. d. Deutsch. Geol. Gesells. Part. 55, p. 45 à 55, 4" PI uithe — M8 — I. — Les assises à Hemitissotia de Ceadouro ont fourni : Cyclo- lîtes hemisphærica Mich., C. Choffati n. sp. II. — Les grès à Hoplites Vari ont donné : Alveopora cretacea n. sp., Cyclolites cancellata Gold., Astraræa cf. flexuosa Felix (Gold. sp.), Phyllocænia transiens n. sp., Astrocwnia pygmæa n. sp., Diploc- tenium affine n. sp., ces dernières espèces de Pinhal do Loura. Ces faunes sont bien celles du Campanien du Midi de la France et du Nord de l'Espagne. Il est regrettable que justement l'espèce nouvelle du G. Alveopora n'ait pas été figurée, c’est un Genre qui n'avait été signalé jusqu'ici qu'à l'état vivant, et avec quelque doute dans le Tertiaire ; il eût été intéressant de voir sous quelle forme il apparaît dans le Crétacé supérieur. Contribuzione allo studio dei Coralli cenozoïci del Veneto, per Mme E, Osasco (1). — Bien que les Polypiers tertiaires de la Vénétie aient déjà été l’objet de travaux nombreux par Michelin, Catullo, d'Achiardi, Reuss, et plus récemment de Notes diverses par MM. de Angelis, Oppenheim, il reste beaucoup à faire pour leur étude, la mauvaise conservation des échantillons, leur état métamorphique ajoutent à la difficulté du sujet. Mme Osasco, qui s'est déjà fait connaître par des travaux importants sur les Poly- piers du Piémont, a repris l'examen des échantillons de la collec- tion Dal Lago provenant de la Vénétie et comparé un nombre très considérable d'échantillons; de plus, M. Taramelli lui a confié en même temps la classification des matériaux conservés au musée de Pise. Cent-dix-septe spèces appartenant à 53 Genres ont été examinées; mais c'est surtout au point de vue des localités et de la précision stratigraphique, que les renseignements sur toutes ces espèces ont été considérablement développés. Douze espèces appartiennent à l'Éocène moyen de San Giovanni Hilarione, dont cinq passent dans l’Oligocène, la seule espèce nou- velle est: Prionastræa Taramelli. Toutes les autres formes appar- tiennent à l'Oligocène, depuis le niveau de Priabona jusqu'à celui de Castel Gomberto. Le gîte de Priabona, d’ailleurs, n’a fourni que deux espèces : Cyclolites patera et C. Zignoi déjà connues. Aucune espèce ne passe dans le Miocène. Il est regrettable que Mm° Osasco s’en soit tenue aux espèces de la Vénétie, car les couches de cette région forment avec celles des : (1) Pise, 1902. — Paleontograph. italica, Vol. VIN, p. 99-120, PI. VIII et IX. | | | | | — 179 — provinces voisines et avec le Friou! un ensemble naturel difficile à isoler par la pensée. Les localités de Crosara et San Gonini n'ont pas donné d'espèces nouvelles. Nousrelevons de Montecchio-Maggiore : Montlivaultia fun- giformis n. sp., Ulophyllia distincta n sp., Hydnophora contorta n. sp., Cyathophora minor n. sp., Stylocænia minuscula n.sp., Oroseris requ- laris n. sp., Mycethoseris incerta n. sp. Il n'y a rien de nouveau de Salcedo ni de San Lorenzo. Mais Monte-Viale et Castel-Gomberto paraissent une mine inépuisable : Stylophora parva, Heliastræa Dal Lagoi, H. cylindrica, Cyathophora minor, Astrocænia irregularis, Trochoseris (?) lævicostata, Cosmoseris distincta, Dendracis distincta, Dictyarea superficialis ; un certain nombre d'espèces sont communes avec Montecchio. J'ai quelque peine à croire à la présence du Genre Montlivaultia dans le Tertiaire oligocène, c’est un Genre très ancien, parmi les Polypiers mésozoïques, qui aurait débuté déjà dans le Trias: il y aurait lieu d'y regarder de très près, malgré la présence de tra- verses endothécales. Le G. Pattalophyllia Oppenheim, est admis malgré l’état de conservation médiocre des échantillons. La décou- verte de denticulations ou d’épines fait transférer certains Phyllo- cœnia en Cyathomorpha. Nous avons indiqué ailleurs combien ce caractère paraissait avoir peu d'importance d’après l’étude récente faite sur certaines espèces vivantes. À côté de certains Genres trop abondants, il en est d'autres qui renferment des espèces réelle- ment disparates : ainsi Heliastræa Dal Lagoi est bien loin de A. co- lumnaris ; 11 y a là un tissu spongieux intercalicial abondant qui manque dans H. columnaris; H. cylindrica est encore tout autre chose. Nous aurions été reconnaissants à l'auteur, s’il avait figuré Tridacnophyllia subangulata Michelotti, qui n'a jamais été repré- senté. Nous n'aimons pas enfin la maniere de présenter les référen- ces qui n épargne aucune recherche à travers toute la littérature paléontologique ; tout au moins l'indication précise de la spécifica- tion originale était nécessaire. Mme Osasco excusera mes critiques, elles n’atteignent pas l'importance et l'intérêt fondamental de son œuvre. Korallen aus ægyptischen Miocænbildungen, von J. Fe- Aix (1). — La Note de M. Felix a été établie sur des échantillons de Coraux rapportés d'Egypte à diverses époques, depuis les docu- (1) Berlin, 1903. — Zeicht. d. Deutsch. Geol. Ges., Part. 55, p. 22, 1 PI. 13 — 180 — ments anciens de Schweinfurth conservés au musée de Berlin, jusqu'aux récoltes récentes de M. Blanckenhorn. MM. Branco et Zittel ont communiqué également leurs documents. Une vingtaine d'espèces sont en somme aujourd'hui connues, une seule, qui est douteuse : Cyphastræa chalcidicum serait encore vivante actuelle- ment dans la Mer Rouge, ce qui montre bien l'opposition existante entre la faune du Miocène méditerranéen et celle de l'Océan Indien, deux espèces auraient une affinité avec l’Oligocène du Vicentin. La majorité des formes ne diffère pas essentiellement des Polypiers miocéniques de France, d'Italie et d'Autriche, comme Porites incrus- tans Mich., P. ægyptiaca, Cyphastræa obliqua, Orbicella microcalyæ. . A noter l'existence en Égypte de Cryptangia parasitiea Mich., qui s’installe en perforant les colonies Bryozoaires telles que Cellepora palmata Mich., espèce bien connue dans faluns de la Touraine et de l'Ouest de la France. Plusieurs Genres, représentés par des spécimens incomplets, n'ont pu donner lieu à une détermination spécifique, pour d’autres, la découverte de nouveaux échantillons a permis de décider une place plus précise pour des espèces décrites antérieurement pa M. Félix (1884) ; ainsi Heliastræa Schweinfurthi passe dans le G. Orbi- cella qui à la priorité. Les localités les plus riches sont toujours le Gebel Genefeh, l'Oasis de Siouah, la falaise de Wadi Ramlieh, les environs du Caire au Gebel Ataqua. Tout autres sont les Polypiers répandus dans les plages soulevées et récifs déplacés de la Mer Rouge, l’auteur en donne une liste préliminaire. RECTIFICATIONS ET QUESTIONS DE NOMENCLATURE Je lis dans le numéro de janvier de la Revue critique (p. 68) le change- ment proposé de Dimya Rouault, en Deuteromya. Or Dimya Menke est simplement la contraction de Dimyaria, Sous-Ordre aujourd'hui aban- donné, et ce n’est pas un nom générique, de sorte qu'on peut se deman- der si c'est réellement un double emploi commis par Rouault. Il y a d'ail- leurs quatre espèces connues : celle éocénique.de Rouault, D. tenuiplicata Seguenza (Ostrea), de l'Aquitanien de la Calabre, D. grandis Dall, de l'Oli- gocène de Saint-Domingue, et une espèce récente : D. argentea, Dall. W. H. DALL. — IS! — A l'observation de notre excellent et savant confrère, nous répondrons que c’est précisément pour éviter les chances de confusion entre les noms s’appliquant à des degrés différents de la classification, qu'il faut donner des désinences pluriales aux divisions qui comprennent plusieurs Genres (par exemple : idæ pour les Familles, ida ou ata ou aria pour les Ordres et Sous-Ordres. Comme malheureusement cette règle n'a pas toujours été suivie, il en résulte des doubles emplois tels que celui de Rouault, doubles emplois qu'il faut éviter et corriger, pour ne pas risquer de produire des confusions inextricables, quand les noms sont absolument identiques, comme c'est ici le cas. M. CossMANN. M. Fourtau nous signale le double emploi suivant : G. PERONELLA Gray, 1855, Sous-Genre d'Echinides pour Laganum Peronii Agass., des Mers du Sud. Catal. Recent Schinida British Museum, p. 13. G. PERONELLA, Zittel, 1878, Studien on Fossils spungia, UT, p. 33, Genre de Spongiaire. Type: P. cylindrica Gold. D’après Zittel, Traité de Paléont., I, p. 526, le genre Peronella Gray doit rentrer comme Michelinia Duj. dans le G. Rumphia Desor, 185$. Nous trouvons par la même occasion un G. Michelinia, Dujardin et Huppé, Hist. nat. Echinodermes, p. 560, 1862, fondé pour le G. Polyaster Mi- chelin, 1859 (non Gray, 1848) qui fait double emploi avec un G. Michelinia de Koninck, 1842, fondé pour un groupe de Polypiers bien connu du Car- boniférien de Belgique. Le Gérant : P. LANGLOIS. CHATEAUROUX. — IMP. P. LANGLOIS ET C''. 1021 HH9118 48 M CTI 64 LS A MERE L' "ta À (et DE Te l'art ELS EN : ‘ Î AS hoc Pau REA DANNALT OL: 2 ‘" tb 4 fe EL [y | PE Tout NT F en AP à! $ Î ÉTABLISSEMENT Spécialement affecté aux reproductions scientifiques par la Phototypie SOHITER & C DESSINATEURS-PALÉONTOGRAPHES CHAMPIGNY-s/MARNE, Villa de l'Est Anatomie générale, Microphotographie, Sciences naturelles, Archéologie- Exposition internationale des Sciences et des Arts industriels Paris 1886, MÉDAILLE DE VERMEIL PARIS. — Exposition universelle 4900. — MÉDAILLE D'ARGENT L'emploi des procédés modernes de photographie a permis, depuis quelques années, de donner à l'iconographie des ouvrages scientifiques une base certaine et une fidélité scrupuleuse, que n'’arrivait pas à fournir autrefois le crayon de nos meilleurs artistes en lithographie ou en gravure. L'installation très complète des ateliers de M. 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K. von Zittel, président), a pour but de rééditer, sur fiches, les types des espèces fossiles, en s ‘attachant de préférence aux formes anciennes et à celles dont la recherche bibliographique est difficile. Le nombre des espèces-types, publiées chaque année, sera de 80 envi- ron, soit 150 à 160 fiches. CIC HCHE LEE AL DCUE HE LE CL HE HE AE AE TON LE UE Le prix d'abonnement est de 40 fr.=32mûrk=£1.14—0D.8 LL LICE LL DEEE EL DE HE NE IC ILE IE ELU] ON S’ABONNE : S à Paris, chez KLINGKSECK, 3, rue Corneille. ss” à Berlin, chez GEBRUDER BORNTRAEGER, 29, Dessauerstrasse. | mé à Londres, chez M. WESSLEY, 28, Essex Street. Pour renseignements complémentaires, s'adresser au Secré'aire, D. P. 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R. ve RUDEVAL, Editeur 4, RuE ANToixE DuBois 4, Paris vie Extrait des Publications Périodiques Rd D te LCD LD DE LS ARCHIVES DE PARASITOLOGIE PUBLIÉES PAR RAPHAËL BLANCHARD PROFESSEUR A L'ACADÉMIE DE MÉDECINE DE PARIS MEMBRE DE L'ACADÉMIE DE MÉDECINE L Tome Septième — 1903 2 Cet important périodique, édité avec un luxe vérilable; eu égard an nombre considérable de gravures dont il est orné, est consacré à l’élude des agents animés qui sont susceplibles de provoquer des mala- dies chez l'Homme et chez les Animaux. Il publie des mémoires originaux écrits dans l’une ou l'autre des cinq langues suivantes : français, allemand, anglais. espagnol et italien. Les Archives de Parasitologie sont publiées par fascicules in-S° raisin d'environ 160 pages. Quatre fascicules, paraissant à des époques indéterminées, correspondent à un volume. Les auteurs reçoivent gratis cinquante tirés à part de leurs articles. 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Néveu-Lemaire, Préparateur à la Faculté de médecine de Paris, Secrétaire de-le Société Zoologique de France. — L'hématozoaire du Paludisme, pathologie, étiologies prophylaxie, in-8 de 24 pages avec 2 planches hors texte et 11 fig dans le texte. If. 75 2H, Courière, Professeur agrégé à l'Ecole supérieure de Pharmacie de Paris. — Les Poissons nuisibles, in-8 de 12 pages. o fr. 60 3. P. Vino, Préparateur de Zoologie à la Faculté des Sciences de Paris. — Les eils vibratiles, in- -8 de 40 pages avec 8 figures dans le texte. 2 4}. Guiarr, professeur agrégé à la Faculté de Médecine de Paris. — Les Moener écchhresthes: in-8 de 56 pages avec 4 planches et 35 figures dans le texte. 3 HP O 5. R. BLancHarn, Professeur à la Faculté de Médecine de Paris, Membre de l Académie de Médecine. — Les Coccidies et leur rôle pathogène, in-8 de 40 pages avec 12 figures dans le texte. LAS 6. Racovirza, naturaliste de l'Expédition antarctique belge. — Vers le pôle sud, Confé- rence faite à la Sorbonne sur l'Expédition antarctique belge, son but, ses aventures et ses résultats. In-8 de 70 pages, avec 52 fig. dans le texte. DNÉE P. ViGnoN, préparateur de zoologie. à la Sorbonne. — La notion de force, le ere de 1 énergie et la biologie générale, à propos d’un livre récent, in-8 de 36 pages.- 1 fr. 8. H. Gaveau De Kervizze. — Les Cecidozoaires et leurs Cécidies, in-8 de 28 Hages avec 2 planches en noir et … fig. dans le texte. CALE 9. À. Zanrr. — Les Papillens, in 18 de 41 pages avec une planche en couleur et 10 figures dans le texte. DRE Tout particulier, acheteur de l’ensemble des fascicules publiés dans une même année, aura droit à une remise de 20 o/o sur le prix total de ces fascicules. LA CULTURE INTENSIVE ILLUSTRÉE ORGANE MENSUEL de la Société d'encouragement pour développer l'emploi des engrais chimiques en France Troisième Année 1903 ABONNEMENTS : . 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Tassizzy (Eugène), docteur ès-sciences. — L'atmosphère ter- restre. 1 vol. grand in-8 de 112 pages; broché......... 3 fr. VAE REVUE CRITIQUE | PALEOZOOLOGIE ORGANE TRIMESTERIEI: publié sous la direction de Maurice COSSMANN Avec la Collaboration de MM. G. DOLLEUS, H. DOUVILLÉ, E. HAUG, J. LAMBERT, G. RAMOND, SAUVAGE, SA YN, D' TROUESSART, P. BÉDÉ. SEPTIÈME ANNÉE NUMÉRO 4 — OCTOBRE 1903 PRIX DE L'ABONNEMENT ANNUEL : 8 FR. Prix des années antérieures, chacune : 10 fr. (Sauf la première année 1897 qui ne se vend plus séparément) Le prix de la collection complète des sept années est fixé de gré à gré. \ JT PARIS M. COSSMANN, Directeur EF, R. rs RUDEVAL, Éditeur 95, Rue de Maubeuge, x°, 4, Rue Antoine Dubois, vi: 1908 Las. À Descriptions d'espèces inédites du Bassin parisien. — Journal de Conchyliologie, t. XXI à XXVI, 1881 à 1886, 165 p., 13 pl. Épuisé. Étude paléont. et stratigr. sur le terrain Oligocène marin aux environs d'Etampes. (£n collaboration avec M. Lambert). — En vente à la Société Géologique de France. Contribution 4 l'étude de la faune de l'étage Bathonien en France (Gastropodes). — En vente à la Soc. Géol. de France. Un Crucibulum Campanien (En collaboration avec M. Arnaud). Bull. Soc. Géol. de France, 1‘ février 1886, 5 pages avec fig. Epuisé. Observations sur quelques grandes Ovules de l'Eocène. — Bull. Soc. Géol. de France, 5 avril 1886, 5 pages avec fig. . . . Épuisé. Catalogueillustré des Coquilles fossiles de l’Eocène des M de Paris. — Le troisième appendice seulement . . . . 12 fr. 50 - Révision sommaire de la faune du terrain Oligocène marin aux environs d'Etampes. — J. Conch., 1891-93, 163 p., 3pl. 12 fr. 50 Notes complémentaires sur les Coquilles fossiles de Claiborne. — Ann. de Géol. et Paléont. de Palerme,1893, 52 p., in-4, 2pl. &fr. _ Essais de Paléoconchologie comparée (4° REA Beta 1901. 300 p., 10 pl. et 55 fig. À ; 20 îr Les quatre premières livraisons ensemble . : . . … . 80 fr. -Sur quelques formes nouvelles ou peu connues des faluns du Bordelais.— Assoc. Franç. 1894-95, 3 pl. Ensemble . . . Gir. Mollusques éocéniques de la Loire-Inférieure. — Bull. Soc. Se. nat. de l'Ouest. TA‘, 1895-99, 200 pages et 19 pl., FE O0 — T. Il, (fasc. 1 et 2), 210 p., 17 pl., complet. . RS. LL Contribution à la Paléontologie française” dés terrains juras- siques. — 1° Gastropodes Opisthobranches. — 2° Nérinées. — Mém. pal. Soc. Géol. de Fr. 1895-99, 357 p., 19 pl. et fig. Ens. 50 fr. Observations sur quelques Coquilles crétaciques recueillies en France. — Assoc. Franc. (1896-1900). 5 articles. 9 pl. . 12 fr. 50 Revue critique de Paléozoologie.— Publiée sous la direction de l'au- teur (Publication trimestrielle), 1897-1902, Ensemble . . . . 65 fr. Prix d'abonnement à la septièmé année, 1903 . . . . . Sfr. Description d'Opisthobranches éocéniques de l'Australie du ce — Trans. Roy. Soc. Adélaïde. 1897, 21 pages, 2 pl. 3 fr. Estudio de algunos Moluscos eocenos del Pireneo Catalan. Bull. Com. del Mapa Geol. de Espana, 1898, 32 pages, 5 pl. . . 5 tr Description de quelques Coquilles de la formation Santacru- zienne en Patagonie. — Journ. de Conchyl. (1899), 20 p.,2pl. 8 fr. Faune pliocénique de Karikal (Inde française). — 1“ article. — Jourp. de Conchyl. (1900) 30 p.,3 pl . . . . LS LES Études sur le Bathonien de l'Indre. — 2 fasc. complète: Bull. Soc. Géol. de Fr., (1899-1900) 70 p.,8 pl. dont 4 inédites dans le Bull. 12 fr.50 Faune éocénique du Cotentin /Mollusques). — En collaboration avec M. G. Pissarro. — T. 1* (1900-1902) 32 pl. avec une table alphab.50 fr. Additions à la faune nummulitique d'Egypte. — Institut Esy tien (1901) 27 p., 3 pl. à À Sur quelques grandes Vénéricardes de l'Eocène. — Bull. es Géol. , (1902) avec figures. . : 1 fr. Note sur ‘Linfralias de la Vendée. — B. s. G. F. 1902. - — 2pl. 8fr. S'adresser à l'auteur, 95, rue de Maubeuge. 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"à RENE, :CRHMQU:E PALÉOZOOLOGIE N°’ 4 (Octobre 1903) VERTÉBRÉS et principalement MAMMIFÈRES par M. M. COSSMANN. Remarks on certain differences in the skuills of Dicyno- donts. apparently due to sex, by R. Broom (1). — En classant les crâänes de Dicynodontes des dépôts permiens de Karroo, dans l'Afrique du Sud, l'auteur a été frappé des différences que présen- tent les dimensions homologues de pièces appartenant vraisembla- blement à la même espèce. Au début, ces différences avaient sem- blé motiver la séparation d'espèces distinctes: ainsi, Owen a décrit dans son Catalogue 36 spécimens de crânes de Dicynodontes, et il en fait 32 espèces, qui ont été plus récemment réduites à 18, dont 4 douteuses, par M. Lydekker. M. Broom émet l'opinion que les variations dont il s’agit, sont probablement dues à ce que les ani- maux, dont on trouve ces débris, n'étaient pas du même sexe. Cette hypothèse serait d’ailleurs confirmée par des observations faites sur des crânes d’'Udenodon : le type d’U. Baini Owen, serait probablemet un crâne mâle, tandis que le type figuré d'U. gracile appartiendrait à une femelle, à cause du développement différent du maxillaire. Si l'on possédait plus de matériaux en bon état, il est probable que l’on trouverait d’autres caractères corrélatifs pour confirmer cette séparation de sexes ; ainsi les arches, quand elles sont préservées, sont certainement plus faibles chez la femelle de Dicynodon latifrons, et il est probable que le squamoral atteint un plus grand développement chez le mâle. Il n’est pas sans intérêt de rappeler qu’une observation similaire a déjà été faite, il y a cinquante ans, au sujet de l'épaisseur de cer- tains Céphalopodes ammonoïdes, à caractères spécifiques identi- ques, et qu’on à admis que ces différences d'épaisseur pouvaient être expliquées par des différences de sexe. 1) Proc. of the Zool. Soc. of London, 1902, p. 87, avec 16 figures dans le texte. (1) 14 — 184 — On an almost perfect Skull of à new primitive Theriodont (Lycosuchus Vanderrieti), by R. Broom (1). — Il s'agit d’un beau crâne de Thériodonte, qui existe au musée de « Victoria College » à Stellenbosch, et qui a été trouvé dans les couches permiennes ou triasiques de Karroo ou d'Ecca, dans l'Afrique australe. Ce crâne, long et étroit, ressemble, au premier abord, à Cynognathus platy- ceps Seeley; mais il en difière essentiellement par l’arche tempo- rale et par la dentition. M. Broom propose de le nommer Lyee- suchus Vanderrieti. Ce nouveau Genre diffère de Lycosaurus par sa dentition, et d’Ictidosuchus par son arche temporale ; tandis que Cynognathus, Thériodonte plus spécialisé, est caractérisé par sa molaire aiguë, rudimentairement carrée, par ses deux condyles occipitaux et par l'absence ou la petitesse du foramen pariétal. M. Broom en conclut que les Thériodontes primitifs, qui sont les ancêtres des Mammi- fères, avaient un crâne simplifié comme Lycosuchus, mais avec une série de molaires simples. Le Pyrotherium n°est pas parent du Diprotodon. par M. Flo- rentino Ameghino (2). — Pour faire disparaître une erreur qui s’est accréditée chez certains naturalistes, M. Ameghino résume les douze points qui servent à démontrer que ces deux Genres de Pata- gonie ne sont point parents : par ses molaires et par ses pieds sur- tout, Pyrotherium ressemble à un Proboscidien et surtout à Masto- don, tandis que Diprotodon est un Marsupial voisin de Phascolomys, et constitue un Groupe qui s'est formé en Australie pendant la période néogénique. Los Diprotodontes del Orden de los Plagiaulacoideos y el ori- gen de los Rœdores y de los Polimastodontes, por Flor. Ame- ghino (3). — L'auteur commence par rappeler d'abord ses travaux antérieurs sur l’origine des Rongeurs, en faisant ressortir que ses prévisions de 1885 se sont trouvées confirmées par les récentes dé- couvertes faites dans le Crétacé de Patagonie, ainsi qu'il résultait déjà de la description des molaires de Cephalomys prorsus et de Pseudhalmarhiphus quaraniticus (« Proc. of the Zool. Soc. of Lon- don », 1899 et 1890). Il paraît donc prouvé que les Rongeurs des- (1) Trans. of the South. African Philosoph. Soc., V. XIV, part. 2, 1903, pp. 197-205, PI. I-II. (2) Anales del Mus. Nac. de Buenos Aires, T. VIII, p. 223 et 224. (3) Buenos Aires, 1903. — Anal. Mus. Nac.. Ser. 3°, T. II, pp. 81-192, avec 119 fig. {texte). — 185 — cendent d'un Diprotodonte ancien, avec la quatrième molaire infé- rieure, persistante, hypertrophiée, ressemblant à Abderites où à Polydolops. Cette molaire s’est réduite graduellement, mais le type ancien. a persisté plus longtemps dans la quatrième caduque, avec une dimension plus grande et une forme plus compliquée que celles de la quatrième de remplacement, complication d'autant plus grande que les formes sont plus anciennes; les bords denticu- lés rappellent d’ailleurs ceux de la dent correspondante des anciens Diprotodontes. Dans les Rongeurs primitifs, M. Ameghino distingue deux Fa- milles : GDONTFTOMYSOPIDÆ, avec une grande incisive infé- rieure et une autre supérieure ; le nouveau Genre Gdontomy- sops (type : 0. spinifer n. sp., au lieu de spiniferus qui serait un barbarisme), à symphyse mandibulaire courte, en est le principal représentant. — PROMYSOPIDÆ, avec deux ou trois incisives inférieures de chaque côté, et une barre déjà formée entre les in- cisives et les molaires; le nouveau Genre Promysops (type : P. acuminatus n. sp.) présente la branche mandibulaire caracté- _ristique des Rongeurs Hystricomorphes; P. primarius est une autre espèce dont l’incisive inférieure a une couronne et une racine com- plètement différentes. M. Ameghino montre ensuite, dans des développements accom- pagnés de figures, les relations entre ces Rongeurs et Cephalomys, Hypsiprymnopsis, Callomenus, Steiromys, etc; puisilarrive à la des- cription de Propolymastodon Caroli-Ameghinoi n. sp., dont les restes consistent en une mâchoire avec quatre molaires et une inci- sive, provenant des couches à Notostylops dela formation crétacique de Patagonie ; ce Genre est aussi représenté par une seconde espèce (P. cordatus), dont il figure trois molaires intactes. M. Ameghino fait alors ressortir que les différences qui séparent Propolymasto- don de Promysops, sont précisément celles qui rapprochent ce Genre de Polymastodon, et il reproduit, à cet effet, une mâchoire de Polymastodon taoensis Cope, de l'Eocène inférieur de l'Amérique du Nord; il compare les dents à celles de Meniscoessus, et dans la hauteur comparative des trois tubercules, il trouve une nou- velle preuve de la parenté de Mastodon, Propolymastodon, Polydo- lops, etc. Le chapitre suivant est consacré aux relations entre les Rongeurs et les Diprotodontes plagiaulacoïdes, qu'il serait inexact de réunir aux Monotrêmes. Par le rapprochement fait entre Polymastodon taoensis et Steiromys duplicatus Ameghino, l’auteur fait ressortir les différences dans l'articulation de la mâchoire ; elles ont une im- = Men portance capitale, et on les retrouve encore dans les Genres Epa- northus et Stilotherium, où le condyle articulaire surmonte le ni- veau du bord alvéolaire. Sans nous attarder à analyser, dans tous ses détails, cette intéressante discussion, appuyée de nombreuses figures emprun- tées à des formes du Crétacé supérieur, de l'Eocène inférieur (Col- podonien) et de l'Eocène supérieur (Santacruzien), par comparai- son avec celles de l'Epoque actuelle, nous arrivons au résumé qui peut s'énoncer de la manière suivante : 10 Les Rongeurs descendent des Diprotodontes plagiaulacoïdes du Sous-Ordre Allotheria, par l'intermédiaire de la Famille Pro- mysopideæ ; 2 Les Polymastodontidæ descendent des Promysopidæ, par l'in- termédiaire du Genre Propolymastodon ; 30 Les Hystricomorphes descendent directement des Promyso- pidæ, et ils ont hérité de leur grand foramen et de leur infraor- bitaire unique ; 4 Les Sciuromorphes se séparent des Hystricomorphes, et per- dent graduellement le foramen, en conservant uniquement la par- tie la plus inférieure, destinée au passage du nerf infraorbitaire. Les relations phylogénétiques et immédiates des Promysopidæ sont repérées dans un tableau graphique, dans lequel les terrains, depuis le « Notostylopien » jusqu’à l’Oligocène, sont disposés sui- vant les ordonnées : d’un type unique, encore désigné par la let- tre, l’auteur fait dériver Archæodolops à droite, Pseudolops à gauche, la branche de droite produit Polymastodon et les Rodentia; au milieu se détache Neoplagiaulax, et celle de gauche aboutit à Abde- rles. Ce point d’origine étant établi, l’auteur propose Ja classification suivante : DIPFKROTODONTA (Superordre) : HYPSIPRIMNOIDEA Amegh. 1889, PLAGrAULAcOIDEA Amegh. 1889, Ropenria. De ces trois Ordres, le second est le plus ancien, et celui qui présente les caractères les plus généralisés ; il se divise en deux Sous-Ordres : Allotheria Marsh., 1894, et Paucituberculata Amegh. 1894. Le premier de ces Sous-Ordres comprend 5 Familles : Plagiaula- cidæ Gill (1872), Polydolopidæ Amegh. (1897), Neoplagiaulacidæ Amegh. (1890), Promysopidæ, Polymastodontidæ Cope. Le second en comprend aussi cinq: Abderitidæ Amegh., Epa- northdæ Amegh., Cœnolestidæ Amegh. (1900), Garzonidæ Amegh. et Microlestidæ. Un dernier tableau phylogénétique indique les relations de ces nan on — 187 — Familles entre elles; nous regrettons de ne pouvoir le reproduire dans le cadre de cette « Revue », et nous nous bornons à indi- quer que le rameau Microlestidæ donne naissance aux Plagiau- lacidæ, tandis que c’est du rameau Garzonidæ que procèdent : d'une part, Polydolopidæ avec Neoplagiaulacidæ à gauche, et avec Promy- sopidæ, Polymastodontidæ à droite ; d'autre part, À bderitidæ et Epa- northidæ, sans postérité, puis Cœnolestidæ avec les Diprotodontes australiens désignés sous le nom Hypsiprymnoideu . Il nous paraît superflu d’insister sur l'importance de ces conclu- sions ; basées sur la connaissance approfondie de toute cette faune, elles résument vingt années de travaux et de découvertes qui pla- cent l’illustre paléontologiste au premier rang des successeurs de Cuvier. Le Pachyæna de Vaugirard. par Mare. Boule (1). — Jusqu'à présent, l'Eocène européen n'avait fourni que des Mammifères car- nassiers d'assez petite taille ; la découverte qui fut l'objet du Mé- moire de M. Boule, prouve que dans l'argile plastique, correspon- dant à la partie moyenne de l’Eocène inférieur, il y avait des Carnassiers aussi remarquables par leurs dimensions extraordi- naires que leurs caractères zoologiques. Les ossements de l'animal de Vaugirard rentrent dans le Groupe des Subdidelphes, Famille Mesonychidæ, Genre Pachyæna ; ils se rapprochent tellement de ceux d'une espèce de grande taille, trou- vée dans les Wasatch et nommée P. gigantea Osborn et Wortm., que M. Boule n'a pas jugé utile de donner un nom nouveau au Îos- sile parisien, jusqu’à ce que l’on ait recueilli des-pièces plus com- plètes, montrant des caractères différentiels et plus certains. Pachyæna avait la taille d’un Lion, mais avec une tête beaucoup plus volumineuse, quoiqu'avec des muscles masticateurs peu puissants; il est probable qu'il se nourrissait de la chair d'animaux morts, plus facile à déchiqueter. Notes on an Expedition to the Fayüim, Egypt. with descrip- tions of some new Mammals, by €. W. Andrews (2). — Dans une excursion au lac Fayoum, faite cette année, et indépendamment le nombreux débris de Vertébrés provenant de l'Éocène supérieur, ont été recueillis deux nouveaux Mammifères : l’un appartient à (1) Paris, 1903. — Mém. Soc. Géol. Fr.-Paléontol., T. X, fasc. 4 ; 16 p. in-#", 2 PI. phot. (2) Londres, 1903. — Extr. de Geol. Mag., Dec. IV, Vol. X, n° 470, pp. 337-343, avec 3 fig. dans le texte. — 188 — un Genre nouveau Megalohyrax (M. eocænus n. sp.) qui diffère de Saghatherium parce qu'il n'y a pas d'alvéole distincte pour la troisième incisive, immédiatement en avant des canines ; cet Hyra- coïde avait d’abord été provisoirement rapporté à Phiomia; l'autre espèce nouvelle est un grand Créodonte, que l’auteur a nommé Pterodon africanus, et qui diffère spécifiquement de P. dasyuwroides Blainville. On the Evolution of the Proboseidea. by C. W. Andrews (1). — Avantla découverte récente de Proboscidiens dans l’Eocène moyen et supérieur d'Egypte, les représentants connus les plus anciens de cet Ordre de Mammifères étaient: Dinotherium Cuvieri et Tetra- belodon angustidens, du Miocène inférieur de France. Les matériaux étudiés par M. Andrews lui ont permis de suivre l'évolution du crâne, de la mâchoire et de la dentition, depuis les formes éocéni- ques et égyptiennes (Palæomastodon Beadnelli et Mæritherium Lyonsi Andr.)jusqu'aux espèces miocéniques précitées, pleistocéniques (Mastodon americanus Cuvier) et actuelles (Elephas maximus Linn.): raccourcissement graduel du crâne, allongement des canines qui se courbent en sens contraire, épaississement des molaires. Ces résultats sont frappants, d’après l'inspection des figures publiées par M. Andrews dans le texte de sa Note. Oligocene Canidæ, by J. B. Hatcher (2). — Au cours de re- cherches dans les dépôts oligocéniques du Bassin de Hat Creek, dans le Nebraska, M. Peterson a eu l'heureuse chance de re- cueillir un squelette complet d'une espèce récemment décrite par le Prof. Scott sous le nom Daphænus felinus, et qui présente des différences avec le type de ce Genre (D. vetus Leidy). Ces maté- riaux ont permis à M. Hatcher de préciser davantage des caractè- res génériques de Daphænus, et d'en séparer deux Genres nou- veaux, pour des Canidés qui avaient été jusqu’à présent confondus avec lui: Proamphicyon nebrascensis n. Sp. et Protemnoeyon inflatus n. sp. D'après les conclusions phylogénétiques de l’auteur, Daphænus n’aurait pas de descendants connus : Proamphicyon serait l'ancêtre d'Amphicyon de Loup Fort, avec un crâne allongé comme ce der- nier ; tandis que Protemnocyon, qui a le crâne court, la molaire 3 (1; Londres, 1903, — Ext. de Philos. Trans. of the Roy. Soc., Ser. B. Vol. 19%, pp. 99-118, avec 17 fig. dans le texte. (2) Pittsburgh, 1902. — Mem. of Carnegie Mus., n° 2, pp. 65-108, PI. XIV-XX. — 189 — très petite ou absente, serait l'ancêtre de Temnocyon. Jusqu'à pré- sent, les relations de Cynodictis gregarius Cope, ne seraient pas encore nettement définies. Notas sobre algunos Mamiferos fosiles nuevos © poco conoci- dos del valle di Tarija. por Flor. Ameghino (1). — La vallée de Tarija est un des gisements fossilifères les plus riches de l’époque pampéenne ou néogénique de l'Amérique du Sud ; sans entrepren- dre une Monographie complète de toute la faune de Mammifères . qu'on y à recueillis et qui figure dans les galeries du Musée de Buenos-Aires, M. Ameghino a entrepris la description sommaire des formes nouvelles qu'il est intéressant de signaler dès à pré- sent. Dans les Ursidæ, le G. Arctotherium Brav. est représenté par de nouvelles espèces : À. tarijense et Wingei, bien distinctes d'A. bona- riense Gerv. ; dans les Canidæ, outre Canis proplatensis Amegh. (1901), on remarque Palæocyon tarijensis qui rappelle C. jubatus. Les Felidæ sont représentés par deux espèces antérieurement dé- crites : Felis platensis Amegh. (1889), Machærodus ensenadensis Amegh. (1889). Dans la Famille #Myocastoridæ, M. Ameghino pro- pose le nouveau G. Matyeseer (type : M. perditus n. sp.) repré- senté par la première molaire supérieur, qui a des affinités avec Myocastor. Citons encore plusieurs Ctenomys, Hydrochærus tarijensis, Ta- pirus tarijensis, Palæolama Weddelli Gerv., Hippocamelus incognitus, Cervus percultus, Pseudolestodon tarijense, Glyptodon reticulatus Owen, Dasypus tarijensis. Cette simple et aride énumération donne un rapide aperçu de la richesse et de la variété de la faune en question. Ueber ein im Museum zu 0lten aufgestelltes Kranium von Elephas primigenius Blum., von Doet. Th. Stingelin (2). — Le crâne dont il s’agit est assez remarquable ; il a été trouvé, en 1901, au pied du Hardegg, près d’Olten, dans le Lôss Quaternaire, com- pris entre le Malm, des deux côtés de la poche fossilifère. Un peu au-dessus, se trouvent des restes d'Helix, d'Hyalinia, de Pupa et de Succinæa L'auteur donne toutes les mesures prises sur ce crâne, desquelles (1) Buenos Aires, 1902. — Anales del Mus. Nac., T. VII, Ser. 3, T. 1, pp. 225- 261, PI. I-VI lith. (2) Zurich, 1902. — Abhandl. Schweiz. pal. Gesells., Vol. XXIX, 9 p. in-#°, 2P phot. — 190 — il résulte que c’est bien le Mammouth connu sous le nom ÆElephas primigenius, quoique plus grand que l'exemplaire décrit par Poh- lig, et provenant de Mannheim. Essai d'une Monographie des dépôts marins et continentaux du Quaternaire moséen le plus ancien de la Belgique. par Michel Mourlon (1). — Signalons seulement cette Etude, faite à l’occasion des levés du Service de la Carte géologique, qui ont permis à l’auteur d'ajouter un nouveau terme « Moséen marin » au Quaternaire inférieur de la Campine. Au point de vue paléontolo- gique, nous n'avons à signaler que l'ossuaire d'Ixelles qui con- tient une nouvelle espèce : Equus intermedius, de petite taille, à côté de Bison priscus, Bos primigenius, Elephas antiquus, etc. La Fauna fossile della grotta di S. Bernardino nei Colli Beriei. per R. Fabiani (2). — La grotte préhistorique dont il s’agit, est ouverte en plein Eocène, et ses parois sont tapissées de Nummulites perforatus. Les ossements qui y ont été recueillis indiquent l'exis- tence de Bos primigenius (une molaire supérieure gauche, un astra- gale gauche et la partie inférieure d’un métacarpe droit) ; Alces machlis, mandibule droite ; Megaceros giganteus, un fragment de maxillaire supérieur droit ; Cervus elaphus, Sus scrofa, Equus ca- ballus, Arctomys marmotta déjà représenté par de nombreux débris dans la Lombardie, la Toscane, la Vénétie et la Sardaigne; Ursus spelæus, et enfin des ossements humains appartenant probablement à une jeune femme. REPTILES, AMPHIBIENS ET POISSONS par M. H.-E. SAUVAGE. Thalassemys marina aus dem oberen weissen Jura von Schnaitheim, nebst Bemerkungen über die Stammesgeschichte der Schildkrôten, von Profr. Fraas (3). — Les Tortues du Juras- (1) Liège, 1900. — Extr. Ann. Soc. Géol. Beig., T. XXV bis, pp. 120-177, PI. V, in-4°. (2) Atti del Reale Istituto Veneto di Scienze, Lettere ed Arti, 1903, T. LXII, Part. secunda, pp. 657-671. | | (3) Stuttgart, 1903. — Br. 8° avec 3 pl. Ext. de Jahreshefte des Verein für vaterl. Natürkunde in Wurtemberg. | — 191 — sique supérieur se groupent en deux formes : les formes d'eau douce, les formes marines. Les formes d’eau douce peuvent être Pleurodères (Chelydidæ Rütimeyer) et appartiennent aux Genres Craspedochelys Rütim. et Plesiochelys Rütim., ou Cryptodères (Emydidæ Rütimeyer) avec le Genre Platychelys H. v. Mey. Les formes marines, qui sont toutes Cryptodères, rentrent dans deux Familles: Halmyrachelydæ Lortet (Chelydés saumâtres), avec les Genres Jdiochelys H. v. Mey., Hydropelta H. v. Mey., Chelonides Maack; et Thalassemydæ Rütim. (Chelydés marins), avec les Genres Parachelys H. v. Mey., Eurysternum, H. v. Mey., Tropi- demys, Rütim.,et Thalassemys Rütim. Sur la disposition des écailles chez le Mesosaurus tenuidens, par M. Léon Vaillant (1). — Ce Reptile décrit par P. Gervais en 1865, a été découvert, on le sait, dans les couches du système de Karoo, probablement Mésozoique inférieur, du Griqualand ouest. Entre l'un des humérus et les côtes correspondantes, se trouve l'empreinte d'un corps ovalaire et scutiforme. L'examen de ce corps permet d'affirmer qu'une série médiane d’écailles tra pézoïdes occupait chez ce Reptile la face ventrale du corps, au moins à sa partie moyenne; au dehors, se trouvent des écailles plus petites. Une semblable disposition ne se rencontre chez aucun Lacertilien actuel ; elle est, au contraire, habituelle chez les Ophidiens. De petits linéaments vermiculaires, que Zittel regarde comme des côtes ventrales radiciformes, couvrent la plupart des vertèbres dorsales. Ces linéaments, affectant une disposition quinconciale, devaient constituer, dans leur ensemble, un plastron composé de petites ossifications dermiques, homologue du plastron costal, placé lui-même sous des écailles dermo-épidermiques du type reptilien, chez Sphenodon. « Ces caractères d'affinités multiples, sur lesquels P. Gervais insiste dans la description de Mesosaurus tenuidens, s'étendent à d'autres groupes par la considération du revêtement épidermique et ostéo-épidermique qui fait entrevoir les rapports de ce Saurien avec les Ophidiens et les Batraciens Stégocéphales. » On reptilian remains from the Trias of Elgin, by G.-A. Bou- lenger (2). — Trois espèces de Reptiles provenant des grès tria- siques des carrières de Lossiemouth, près d’Elgin, sont étudiés. (1) Paris. — Comptes rendus Acad. des Sciences, 25 mai 1903. (2) London, 1903. — Proceedings of the Royal Sociely, p. 72. — 192 — Hyperodapedon Gordoni Huxley. La voûte palatine présente une grande ressemblance, dans la structure générale, avec le Genre actuel Sphenodon, la principale différence, à part celle tirée de la dentition, consistant dans la voûte osseuse de la bouche plus petite et dans les vomers plus étroits. Les dents de la mâchoire supé- rieure sont portées par les maxillaires et les palatins, ainsi que le supposait Huxley; il existe une vacuité allongée, de forme rhom- boïdale, entre les ptérygoïdiens. Stenometopon. Ce Genre est proposé pour un Rhynchocé- phalien, étroitement apparenté à Hyperodapedon. La longueur du crâne est de 177 millimètres, sa plus grande largeur, 160. L'un des caractères le plus frappant d'Æyperodapedon, comparé à son allié de la Nouvelle-Zélande, le G. Sphenodon, est le crâne plus large et plus massif. Le crâne du nouveau Rhynchocéphalien, bien que rappelant, dans sa structure générale, celui d'Hyperodapedon, n’est pas plus large et à peine plus massif que celui de Sphenodon, dont il diffère toutefois beaucoup par la forme. De même que chez Hyperodapedon, l'ouverture nasale est unique, mais plus allongée, son extrémité postérieure arrivant au niveau de l'orbite, qui est entièrement dirigée en haut ; la région inter-orbitaire est étroite, principalement en arrière ; les fosses supra-temporales sont très grandes, séparées des orbites par l'arcade étroite post-orbitaire et l’une à l’autre par la crête médiane des pariétaux; les dents maxillaires paraissent être très semblables à celles d’Hyperodape- don; elles sont disposées suivant une rangée en avant, suivant deux en arrière. Le type du Genre est Stenometopon Taylori, n. sp. Ornithosuchus Woodwardi Newton. Ce Reptile atteint une lon- gueur d'environ deux pieds et deux tiers. La clavicule est grande, élargie à son extrémité interne, qui montre l'inter-clavicule. Le plastron, ou système de côtes abdominales, ressemble beaucoup à celui de Sphenodon, maïs les segments sont beaucoup moins nom- breux et plus rapprochés que chez le Reptile de la Nouvelle- Zélande. La présence d'un plastron et de clavicules montre que Ornitho- suchus ne peut être placé parmi les Dinosauriens, comme on l'a cru, mais doit prendre place dans l'Ordre Thecodontia Owen, qui comprend Belodon et Aetosaurus. Les Thecodontia sont appa- rentés aux Crocodiliens ou Emydosauriens,aux Dinosauriens et aux Pélycosauriens, et ils diffèrent. des Rhynchocéphaliens par leur den- tition franchement thécodonte ; la présence de clavicules et la structure du pelvis, dans lequel le pubis entre dans la composition de l’acétabulum, ainsi que d’autres caractères, montrant une plus nm ne nt — 193 — grande généralisation, justifient pleinement la séparation des Thé- codontes ou Parasuchia des Emydosauriens, en un groupe de rang ordinal. M. Boulenger émet l'opinion que la précision dans la définition des groupes supérieurs des Reptiles, veut’ que l'Ordre des Dinosauriens soit restreint aux formes carnassières, vrai- ment thécodontes, les autres devant constituer un Ordre équiva- lent sous le nom Orthopoda Cope (Prædentata Marsh, Ornithischia Seeley). New Iehthyosauria from the upper Triassie of California, by John C. Merriam (1). — Le Trias supérieur de Winthrop, Shasta County, Californie, a fourni de nombreux restes d’Ichthyo- sauriens. Six espèces appartiennent au Genre Shustasaurus, deux autres indiquent des types distincts, qui diffèrent considérable- ment du Genre européen Mixosaurus. On peut, dès lors. admettre les Genres suivants chez les Ichthyosauriens : Mixosaurus. Côtes dorsales principalement avec une seule tête articulaire; coracoïdien pédiculé ou avec une échancrure anté- rieure et une postérieure; scapulum, ischion et pubis très élargis distalement ; interclavicule triangulaire. Membres pentadactyles ; segments propodiaux et épipodiaux allongés ; éléments des seg- ments épipodiaux séparés par une large fente ; phalanges échan- crées ; quatre os dans la rangée proximale de la région mésapo- diale ; intermédium supportant deux os distalement. Dentition différenciée. Leptochirus. Côtes dorsales avec une seule tête articulaire. Coracoïde non échancré ; scapulum élargi distalement ; intercla- vicule probablement large et triangulaire ; membres tridactyles, avec un quatrième doigt très rudimentaire. Segments propodiaux et épipodiaux allongés ; éléments des segments épipodiaux séparés par une large fente ; phalanges échancrées; trois os dans la rangée proximale des segments mésapodiaux. Carpe et tarse en série linéaire, l'os intermédiaire supportant distalement un seul élé- ment. Type: L. Zitteli n. sp. Shastasaurus. Côtes dorsales principalement avec une seule tête articulaire. Hypocentres des caudales réunis pour former de longs os en chevrons. Coracoïdien pédonculé ; scapulum, ischion et pubis très élargis distalement; pubis avec une profonde échancrure obtu- ratrice. Eléments des segments propodiaux et épipodiaux très (1) Berkeley, mai 1903. — Br. gd. 8° avec 4 PI. Ext. de Universily of California publications ; Bull. of the Dep. of Geology, T. HI, n° 72. = M94 — courts ; radius et ulna séparés par un intervalle ; ulna beaucoup plus petit que le radius. Toretoenemus. Côtes des régions dorsales moyenne ou posté- rieure largement bifurquées. Hypocentres des vertèbres caudales unis pour former des os en chevrons. Ischion et pubis très élargis distalement; pubis avec un foramen obturateur. Membres tridac- tyles avec un quatrième doigt rudimentaire ; structure générale comme chez Leptochirus ; membre postérieur plus grand que l’an- térieur. Type: T. californicus n. sp. | Ichthyosaurus. Côtes de la région dorsale avec deux têtes articu- laires, à l'exception de quelques côtes de la région postérieure. Coracoïdien généralement pédonculé ou émarginé ; scapulum, ischion et pubis courts. Os des segments épipodiaux très courts ; échancrure existant seulementau bord antérieur de quelques pha- langes ; nombre de doigts variant de trois à dix, avec ces doigts rudimentaires. Dentition isodonte. Baptodon, Ophthalmosaurus. Eléments propodiaux articulés dista- lement avec trois os épipodiaux très courts. Dentition très réduite. Les Genres Leptochirus et Toretornemus sont nettement séparés de Skastasaurus par la structure des membres ; les deux premiers de ces Genres se différencient par l'articulation des côtes dorsales et la différence dans la longueur relative des membres. Rana danubina. H. v. Meyer. var. rara, aus dem Obermiocän von Steinheim, von Prof. E. Fraas (1). — Des débris d’un Batra- cien provenant du Miocène supérieur de Steinheim ont été décrits, en 1870, par le Prof. Fraas sous le nom Rana rara ; la découverte de la plus grande partie d'un squelette a permis à l'auteur de con- sidérer cette espèce comme une variété de Rana danubina décrit, en 1858, par Hermann von Meyer, d’après un exemplaire provenant du Miocène supérieur de Günsburg. L'espèce, de petite taille, est caractérisée par le développement de l’apophyse transverse des vertèbres, la côte sacrée grêle et réduite, le bassin peu développé, et la première rangée des os du tarse courte en proportion des autres. Meyer et Woltersdorff ont nettement montré les affinités qui existent entre ARana Meriani des lignites du Siebengebirge, et R. esculenta actuel ; R. danubina, géologiquement plus jeune, se tient auprès de ces espèces. (1) Stuttgart, 1903.— Br. 8. Ext. de Jahresheften des Vereins für vaterl. Natur- kunde in Würtlemberg. — 195 — Sharks’ teeth and Cetacean bones from the red clay of the tropical Pacifie. by C. R. Eastman (1). — Lors de la croisière du navire «Albatros », du mois d'août 1899 à mars 1900, des dents de Squales ont été recueillies à des profondeurs variant de 2,368 à 2.690 brasses. aux positions suivantes: latitude 28023 nord, 126057 longitude ouest ; 9051" nord et 137047 ; 0050" nord et 137054 ; 180015 sud et 146932’ ; 19004’ sud et 167041”. Les espèces recueillies sont: Oryrhina crassa Ag., de l'Eocène au Pliocène en Europe, et dans les lits de phosphate de la Caroline du sud ; Lamna sp.; Carcharodon megalodon Ag., de l'Eocène au Plio- cène, très large distribution géographique ; Carcharias (Prionodon) sp.; Hemipristis sp. Des débris de Cétacès, indiquant probablement le Genre (lobice- phalus, ont été également dragués. Carboniferous Fishes from the central western series, by €. R. Eastman (2). — Ce Travail est uné importante contribution à la connaissance des Poissons du Carbonifère supérieur du Kansas et du Nébraska, du Carbonifère de Mazon Creek, dans l'Illinois (Coal Measures), du Carbonifère inférieur de la série du Mississipi. Les types les plus intéressants étudiés sont le Genre Campodus, qui se rapproche des Cestracion actuels et des Petalodondidæ (Janassa, Fis- sodus, Petalodus). Sur la présence du tissu osseux chez certains poissons des terrains paléozoïques de Canon City, Colorado. par M. Léon Vaïilant (3). — Les couches du Silurien inférieur des environs de Canon City renferment de nombreuses écailles provenant de Pois- sons Ganoïdes, d'un type vraisemblablement crossoptérygien. L’exa- men histologique de ces écailles montre nettement la présence d’os- téoplastes et de leurs canaux. Cette observation « confirme donc ce fait que, dès ces époques reculées, dans cette faune, une des plus anciennes qui nous soient connues, la présence de Vertébrés est non seulement incontestable, mais que ces animaux étaient assez élevés en organisation, pour que le tissu conjonctif y eût évolué jusqu'à l’état osseux parfait ». (1) Cambridge, Juin 1903. — Br. gr. 8° avec 2 PI. et 1 carte. Ext. de Memoirs of the Museum of comparative Zoology at Harward College, T. XXVI. (2) Cambridge, Mars. 1903. — Br. 8° avec 5 PI. Ext. de Bull. Museum of com- parative Zoology at Harvard College, T.XXXIX. (3) Paris. — Comptes rendus Acad. des Sciences, 2 juin 1902. — 196 — CRUSTACÉS par M. G. RAMOND. EURYPTÉRIDÉS Discovery of Eurypterid Remains in the Cambrian of Mis- souri, by C. E. Beecher (1). — Le Prof Arthur Thatcher, de Washington, a récemment recueilli un échantillon d'Euryptéridé, presque entier, dans les Calcaires de Potosi (Comté de S.-Françoïs, Missouri) ; ce spécimen fait partie aujourd'hui des collections paléontologiques de Yale University (New-Haven, Conn.). L'intérêt tout spécial de ce fossile consiste surtout dans l’ho- rizon auquel il appartient, le Cambrien, d’après M. F. L. Nason. La forme étant nouvelle, M. Beecher propose de lui attribuer le nom : Strabops Thatcheri (2). L'animal a dù être déformé par la fossilisation : en vie, il devail avoir une forme arquée, à la fois transversalement et longitudina- lement. Le céphalothorax est large et court, 2 fois plus large que long; bords antérieurs et latéraux régulièrement arrondis; bord postérieur légèrement incurvé vers le milieu, et tournant oblique- ment du côté des angles génaux, qui sont obtus ; yeux de dimen- sions moyennes, ovales, avec le grand axe oblique, donnant à l’a- nimal l'aspect d’un être qui louche, ainsi que veut l’exprimer le nom nouveau proposé. Les ocelles sont indiquées par deux petites taches, entre les yeux. L'abdomen, côté dorsal, a 11 segments, sans compter le tel- son ; le plus large est le troisième ; l'ensemble est légèrement con- vexe. La surface est lisse ; toutefois on distingue, près des bords de chaque segment, une rangée de granulations ou d’écailles, d’ailleurs presque effacées dans l'échantillon dont il s’agit. La longueur totale du fossile est de 110 "/m et la largeur de 60 m/m : soit, pour le céphalothorax, 20 »/" de long sur 49 de large ; la plus grande largeur du telson est de 17 m/m. L'auteur rappelle en terminant, que les seuls représentants des Mérostomes, connus jusqu'ici dans le Cambrien, appartenaient au G. Aglaspis Hall, de l'Ordre des Synriphosura. Le nouveau G. Stra- bops est le seul représentant des Euryptéridés. (1) Ext. American Journal of Science, Vol. XII (nov. 1904), 8°, 1 PI. (2) Ce nom de Genre vient du Grec : stpafds, qui louche, et 041, face, par allu- sion à la position des yeux. HOT — TRILOBITES Ueber-die Borkholmer Schicht im Mittelbaltischen Silurgebiet, von Carl Wiman (1). — Dans le chapitre de cet important Mémoire, consacré à la Faune des Schistes siluriens de Borkholm, l’auteur cite les espèces suivantes et en figure plusieurs : Chasmops Eich- waldi Fr. Schmidt, Chirurus bimucronatus Murchison, Encrinurus Seebachi Fr. Sch., un Acidaspis que l’on peut rapprocher de À, pec- tinata Angelin, Lichas cicatricosus Lovén, et une autre espèce de ce Genre (peut-être L. margaritifer ?), Calymmene (Pharostoma) pedi- loba F. Rômer, Proetus rarisulcatus Nieszk, Stygina latifrons Portl., Isoletus robustus F. Rôm., et deux pygidium d’Ilænus. On trouvera plus loin l'analyse des autres fossiles décrits dans ce Mémoire. The ventral Integument of Trilobites, by C. E. Beecher (2). — L'anatomie des Trilobites présente encore bien des points obs- curs ; l’auteur de la présente Note a cru pouvoir éclairer certains détails, d’après une étude attentive du côté ventral des cestes de Triarthrus. Dans une Communication antérieure, M. Beecher avait décrit surtout la structure générale et les appendices de ce Genre ; aujour- d'hui, il en étudie plus spécialement le tégument ventral. Cette membrane était d’une ténuité extrème, sorte de pellicule chiti- neuse, flexible, constrastant avec le test dorsal, calcifié et épais. On comprend que, dans la plupart des cas, la fossilisation ait complètement altéré les caractères de ce tégument, et qu'il faille des circonstances assez rares pour que les particularités de sa structure puissent être étudiées. Déjà, Walcott avait montré que la membrane ventrale, dans les G. Calymmene et Ceraurus, était soutenue, dans chaque segment, par un arc transverse sur lequel venait s'attacher les appendices de chaque côté de l’axe de symétrie de l'animal ; ces ares étaient réunis par une membrane mince (membrane inter-articulaire) qui a été comparée, avec juste raison, aux organes analogues de beau- coup de Décapodes. Dans les échantillons de Triarthrus préparés par l'auteur — et dont il donne de bonnes figures — la « membrane interarticu- laire » a une longueur un peu inférieure à la moitié des arcs. Le (1) Upsala, 1901. — Broch. in-8& avec 4 PI. phot., d’après des dessins de A. Cleve. Ext. de Bull. Inst. Geol. d'Upsal, n° 10, Vol. V. Part. 2 (Année 1900). (2) Ext. de The American Journal of Science, Vol. XIII (Mars 4902), 8&, 10 P., 4 PI. phot. "MO = tégument chitineux (mésosternite) est épaissi sur les bords ; les arcs sont fortifiés par une série de contreforts médians et longitu- dinaux obliques, de plus en plus développés, en allant du pygi- dium vers le céphalothorax. L'arc ventral de chaque segment présente une série de saillies, qui sont évidemment produites par un épaississement du tégu- ment ventral ; ces saillies sont analogues aux plaques chitineuses, dites apodèmes, qui ont pour rôle de soutenir les organes internes ; il ne s’agit donc pas, comme l’ont prétendu certains auteurs, de protubérences, constituant les sommets d’articulations des appen- dices ; elles devaient servir de points d'attache aux muscles. CRUSTACÉS OSTRACODES par M. G.-F. DOLLFUS. Die untersilurischen Phyllopoden Gattungen Ribeiria Sharpe und Ribeirellanov. gen, von MM. R. Johann Schubert und Lukas Waagen (1). — MM. Schubert et Waagen ont trouvé dansles collec- tions paléontologiques de Vienne, de Brunn, de Prague, engagés dans un calcaire dur du Silurien inférieur, de petits bivalves énig- matiques qu'ils ont pu rapprocher du Genre Ribeiria Sharpe ou mieux ibeiroia puisque le Genre est dédié à Carlos Ribeiro, géo- logue portugais. Ce Genre, fondé par Sharpe, en 1855, sur des échan- tillons du Silurien inférieur de Bussaco, en Portugal, a pour type Ribeiria pholadiformis, forme que son auteur rapprochait des Gastropodes et des Calyptræidæ. Murchison, en 1859, a rapproché Ribeiria de Redonia complanata Salter, qui est pour lui un Pélécypode. C'est seulement en 1864, que Salter reconnaissant, dans son espèce une ligne dorsale et des lobes saillants, a rapproché ARibeiria des Entomostracés-Ostraco- des. Mais Woodward, dans son manuel, conserve l'espèce de Sharpe dansles Mollusques, et il faut arriver à Zittel, en 1881, pour trouver une attribution décisive aux Phyllocaridæ. Quand on examine la structure de Ribeira par comparaison, par exemple, avec Apus can- (1) Vienne, 1903. — Ext. Jahr. der K. K. Geol. Reichsanst., Band. 53, p. 33 à 50, 4 (ir — 199 — criformis, ce Phyllocaride si curieux, vivant dans nos régions, on reconnaît de nombreuses analogies: une ligne dorsale parallèle à la charnière accompagnée d'un repli antérieur qui sert d'appui aux organes crâniens, repli qui a été considéré bien à tort comme l'empreinte d’une dent cardinale, et a fait considérer la coquille comme appartenant à un Mollusque, etc. Les espèces de Ribeiroia sont les suivantes : À. pholadiformis Sharpe (Portugal), ayant l'aspect d’un Leda où Nucula, R. compla- nata Salter (Llandeilo), À. calcifera Billings, R.longiuscula Billings, deux espèces américaines un peu douteuses, À. apusoides S. et W. n. Sp., R. inflata n. sp., du Silurien de Bohême. On trouve encore, dans la collection Barrande à Prague. et dans les manuscrits et les planches que ce grand paléontologiste avait préparés, une petite forme ovalaire, pourvue d’une profonde encoche postérieure, à surface couverte de stries concentriques, qui est devenue pour les auteurs le type du nouveau Genre Ribei- rella sous le nom À. Sharpi Barr. n. sp. Il y a encore quelques formes obscures dans ces Crustacés paléozoïques sur lesquelles les auteurs reviendront probablement. Isochilinæ from North-America, by Prof. Rupert Jones (1). — M. R. Jones a trouvé, dans un calcaire provenant du drift glaciaire d'Hamilton (Canada), un petit Ostracode qu'il a décrit sous le nom Isochilina gregaria Whitfield, var. Ulrichiana R. J. C'est une petite carapace ovale, un peu variable de forme, inégalement bombée, finement perforée, bordée d'un méplat périphérique incomplet avec une dépression profonde du bord dorsal. Il est à noter que le Bala drift dont il provient, n’a rien de commun avec le calcaire de Bala du Pays de Galles. M. R. Jones saisit cette occasion pour don- ner la liste des Zsochilinæ connues, s'élevant à dix-huit espèces, de- puis la création du groupe, en 1856-1858. Toutes appartiennent aux terrains primaires d'Amérique. Report on Paleontology—The Paleozoie faunas, by M. Stuart Weller (2). — Le gros volume que M. Stuart Weller consacre à la Paléontologie des couches paléozoïques de l'Etat de New-Jersey est une sorte de complément aux travaux du Service géologique officiel des Etats-Unis, et a été publié sous la haute direction de M. Henry K. Hümmel, géologue de l'Etat, résidant à Trenton. Le principe (1) Londres, 1903. — Ext. Geol. Magaz., D. IV, pl. X, p. 300-304, figures. (2) Trenton, 1903. — Geological Survey of New Jersey, Tome III, 388 p., 53 PI. lithogr. 15 stratigraphique qui y est adopté est excellent, les grands étages généraux sont subdivisés en horizons locaux, et on se reconnait aisément dans une nomenclature au premier aspect compliquée. La faune cambrienne est très réduite, provenant des quartzites de Hardyston et du calcaire de Kittatinny. Il nous est impossible de dire si les empreintes circulaires, plus ou moins lobées, appar- tiennent réellement à des Foraminifères. Les Brachiopodes sont rares: Orthis Trentonensis n. sp.; les Trilobites sont représentés par des fragments difficilement déterminables : Ptychoparia Blairi. n. Sp., P. newtonensis, Anomocare parvula, n. sp., Dikelocephalus | newtonensis n. Sp. On peut distinguer deux faunes dans l'Ordovicien : à la base, les couches calcaires de Beekmantown, et au sommet, les couches de Trenton qui se suivent bien développées dans l'état de New-York. Il faut y signaler la présence du Receptaculites occidentalis Salter ; quelques Polypiers sont nouveaux : Romingeria trentonensis, Acti- nostroma trentonensis, des Bryozoaires: Monotrypa globosa; les Mol- lusques sont nombreux, ainsi que les Trilobites : Piychopyge jer- seyensis, Bumastus transversalis, B. elongatus, Proteus latimargina- tus, P. brevimarginatus, Cyphasis trentonensis, Arges tuberculatus, et parmi les Ostracodes qui nous intéressent plus particulièrement en ce moment : Leperditella ornata, Eurychilina oculifera, E. jer- seyensis. Dans des couches arénacées de passage, de la rivière d'Hudson, on trouve toute une faunule de Graptolites décrites anciennement déjà par Hall. Pour le Silurien propre, l'horizon fossilifère principal est celui de Decker-Ferry ; je relève dans les espèces nouvelles : Polypiers : Favosites corrugatus ; Bryozoaires : Monotrypa corrugata, Ptylodictya frondosa, Escharopora siluriana. Les Brachiopodes, Pélécypodes, Gastropodes sont mal conservés, mais présents; par contre, la faune des Ostracodes comprend : Leperditia altoides, Beyrichia sussexensis, B. Barretti, B. perinflata, B. jerseyensis, B. Nearpassi, B. deckerensis, Bythocypris Nearpassi. L'horizon spécial de Rondout donne spécia- lement : Leperditia elongata, L. gigantea (longueur 22 millimètres). La faune du calcaire de Manlius, qui vient au-dessus, renferme de son côté : Beyrichia Kümumeli, B. wallapackensis. B. montaynensis, B. Smocki, B. manliensis. Les faunes des assises dévoniennes ne sont pas moins riches. Le calcaire de Cœymans a fourni comme Polypier: Cladopora multise- riata, comme Bryozoaires : Ptylodictya lobata; les Brachiopodes sont nombreux et il est impossible de les citer tous, ils sont très — 201 — nettement figurés, aussi bien ceux considérés comme nouveaux que ceux déjà nommés dans les travaux antérieurs des paléontolo- gistes américains; je relève cependant sous le nom Bilobites varica- tus Conrad, une espèce dont le nom générique ne me paraît pas pou- voir subsister et qui au point de vue spécifique, présente déjà un exemple de l'inégal développement des deux lobes du manteau qui se retrouve dans des Hemithyris du Jurassique et des Rhyncho- nelles du Crétacé. Je passerai rapidement sur les faunes de New-Scotland-Becraît, d'Oriskany inférieur, moyen et supérieur, de Onondaga, des grès de Terre-Neuve, des couches de Monrôe et de Bellvale: il n'y a plus que des Brachiopodes et les nouveautés sont peu nombreuses, les travaux antérieurs ayant été déjà fort étendus. D'après le tra- vail de MM. Schubert et Waagen précédemment analysé, il se pourrait que Grammysia, sp. ind. (PI. LIIT, fig. 8) et Palæoneilo emarginata Conrad (Pl. LIIL, fig. 10, 11), puissent passer dans les Entomostracés. INSECTES par M. M. GOSSMANN. Some additions to the earboniferous terrestrial Arthropod fauna of Illinois, by A.-L. Melander (1). — L'étude des Insectes paléozoïques, très spécialisés, offre un intérêt d'autant plus grand que les occasions de recueillir les matériaux en bon état sont rares. La collection qui fait l’objet de ce petit Mémoire, provient de la fameuse localité de Mazon Creek (Illinois): les fossiles y sont con- servés par empreinte sur un Calcaire ferrugineux qui dépend de l'Epoque carboniférienne. Une partie de ces fossiles a déjà été décrite par Scudder; toutefois, M. Melander a pu ajouter à la série déjà connue un certain nombre de formes nouvelles. Dans la Classe Arachnoidea, Famille Architarboidæ, il propose un G. Hadrachne (type: A. horribilis, sp. nov.), le plus grand des Anthracomarti qu'on ait découvert jusqu'ici; plusieurs espèces (1) Journ. of Geol., Vol. XI, n° 2, fév.-mars 1903, pp. 178-177, in &, PI. V-VIL. — 202 — nouvelles de Kustarachne sont représentées, d'une part en photo- typie, par la reproduction exacte de la plaquette contenant l’em- preinte, d'autre part, au moyen d'une figure au trait qui recons- titue habilement le diagramme de l’'Insecte. Dans les Orthopteroidea, l'auteur décrit Dictyoneura clarinervis, représenté par une aile se rapprochant des espèces qu’on a trou- vées dans le Bassin de Saarbruck en Europe ; parmi les Neuropte- roidea, il y a lieu de signaler : Cheliphlebia extensa sp. nov., voisin d'une autre espèce déjà décrite par Scudder; Eucaenus mazonus (qu'il serait plus correct de dénommer mazonensis, non de localité) et E. attenuatus ; puis le nouveau G. Petromartus (PP. indistinctus nñ, Sp.), qui doit être classé dans le voisinage des G. Woodwardia et Sphecoptera Brongn. (Fam. Megasecopteridæ) ; enfin, le nouveau G. Protodietyon (type : P. pulchripenne n. sp.), représenté par un individu presque complet, à ailes bariolées de nervures très nombreuses, et qui appartient à la Fam. Hemisterinæ Scudder. Nuevas contribuciones à la fauna de los Hymenopteros fosiles, par M. F. Meunier (1). — Les Hyménoptères fossiles des terrains secondaires peuvent être considérés comme de grandes raretés paléontologiques ; tout récemment, la découverte d’un articule de cet Ordre, sur les schistes cénomaniens de la Bohême, a prouvé que ces Insectes avaient fait leur apparition bien avant l'époque tertiaire. Le nouvel échantillon, découvert par M. Vidal, dans le Kiméridgien de la Sierra de Montsech, fait remonter encore bien plus loin l'ancienneté des Hyménoptères; quoiqu'il ne soit pas d’une conservation parfaite, M. Fernand Meunier, avec sa compé- tence habituelle, y a reconnu une nouvelle espèce du Genre Ephialtites (E. jurassicus) ; l'abdomen est sessile et est composé de sept segments; les pattes sont robustes et la longueur de la tarière est comparable à celle de plusieurs Pimplides de la faune actuelle. Dans un second article de la même Note, M. Meunier décrit un autre Pimplide du Sestien d'Aix en Provence, qui lui a été com- muniqué par M. Renevier. Pimpla Renevieri a 3 millim. 1/3 de lon- gueur et 3/4 de millimètres de largeur; sur l’un des spécimens observés, la tarière qui est visible, a 4 millimètre de largeur; le stigma alaire est assez épais. (1) Barcelone, 1903. — Ext. de Mem. R. Acad. Ciencias y Artes, Vol. IV, n° 34, 7 p. in-4° avec 3 fig. dont 2 phot. et le 3° dess. par M'!* Louise Meunier. Trad. en français. — 203 — PALÉOCONCHOLOGIE par M. M. GOSSMANN. Eurydesma und Leiomyalina, von G. Bæœhm (1). — Cette petite Note est relative à des Pélécypodes paléozoïques, au sujet desquels l’auteur a pu recueillir, dans un récent voyage en Tasmanie, des matériaux qui lui permettent de discuter l'opinion de M. Fr. Frech sur Leiomyalina antarctica du Dyas de ce pays, et de montrer que ce Genre n'est autre qu'Eurydesma. M. Bæœhm fait d’abord remar- quer que sur les trois figures de Leiomyalina antarctica, il y a au moins deux espèces bien distinctes. Après avoir cité l'opinion de M. Nætling sur cette matière, et rappelé les caractères fondamen- taux que M. Frech a donnés à l'appui de son Genre Leiomyalina, M. Bœhm conclut que les espèces de ce Genre sont à réunir au Genre Eurydesma, et qu’elles ne constituent même pas un Sous- Genre distinct. La brochure en question n'étant pas accompagnée de figures reproduisant les types des deux formes discutées, il m'est difficile de prendre position dans ce débat, et je ne puis que me borner à enregistrer les conclusions ci-dessus. Fossili del Montenegro : Fauna dei Caleari rossi e grigi del Sutorman, Mem. dal Profr. P. Vinassa de Regny (2). — Les Îos- siles triasiques, recueillis en 1901 dans le Monténégro oriental et méridional, sont contenus dans des blocs de calcaires gris etrouges, et se composent surtout de Brachiopodes, de Crinoïdes, de quel- ques Pélécypodes et de trois Gastropodes seulement. Ce sont, pour la plupart, des espèces déjà connues du Trias des Alpes; quelques espèces nouvelles sont à signaler : Spirigera Gospodari, Rhyncho- nella crnogorska, Cidaris Helenæ, Aviculopecten Mitenæ, Plicatula Xeniæ, Cyclonema Danili, Marmolatella Mickoi, et plusieurs variétés distinctes d'espèces antérieurement décrites. A propos de Macrodon esinensis Stopp., je rappelle que cette dénomination générique ne peut être conservée, ayant été préemployée, et que j'y ai depuis longtemps substitué Beushausenia. (1) Stuttgart, 1903. — Extr. de Centralblatt fur Miner. Geol. u. Palæont. pp. 296-300. (2) Bologne, 1903. — Mem. R. Accad. Sc. Istit., Ser. V,T. X, 27 p. in-4°, 2 PI. lith. — 204 — L'Infralias et le Sinémurien du Portugal. — Découverte du Terebratula Renierii en Portugal, par M. Paul Choffat (1). — Nous n'avons à retenir de cette étude stratigraphique, — accompagnée de la traduction de la publication déjà analysée de M. J. Bühm sur les fossiles des couches de Pereiros, — que les dernières, pages consa- crées à la description de quelques espèces de l’Hettangien ou du Sinémurien de San Pedro-de-Muel (Zone à Amm. raricostatus). Nerinella Ficalhoi a beaucoup d’analogie avec notre Nerinella Grossouvrei, de l'Infralias de la Vendée, mais il s’en distingue par son canal antérieur large et arrondi (?), surtout par ses tours plus étagés. Unicardium Riberoi Choffat, est très voisin d'U. Costæ Sharpe ; mais il est moins ovoide, plus court, ses crochets sont plus élevés, et surtout sa face antérieure est beaucoup plus large. La forme type de Gryphæa arcuata fait complètement défaut en Portugal : elle y remplacée par une petite espèce très variable, que l'auteur rapproche d'Ostrea sublamellosa Dunker. Enfin, ce Mémoire se termine par une Note relative à la décou- verte de Terebratula Renierii Cat. à Belix et à S. Pedro-de-Muel, au milieu d'une faunule pyriteuse qui, par conséquent, doit être rap- portée au Charmouthien moyen. Les deux échantillons figurés paraissent très exactement déterminés. Beiträge zur Kenntniss der Jura-und Kreïdeformation der Cordilliere, von Dr. Carl Bureckhardt (2). — La première partie paléontologique de cet important Mémoire comprend la description d'espèces du Lias moyen et supérieur, du Bajocien, du Callovien, du Kiméridgien, du Portlandien, du Néocomien et de l'Aptien; les terrains les plus richement représentés sont le Bajocien (avec le « Dogger ») et le Jurassique supérieur. Les formes nouvelles sont les suivantes : Harpoceras malarquense H. puchense, H. Hanthali, Witchellia argentina, Macrocephalites ver- garensis (Bathonien) ; Macrocephalites araucanus, Nœtlingi, Andinus, Aspidoceras Sanctæ-Helenæ (Callovien); Perisphinctes beltranensis, Virgatites australis, Perisphinctes choicensis, erinoides, colubrinoides, Neumayria Zitteli (Kiméridgien); un certain nombre d'Hoplites, classés à la limite entre le Jura et la Craie. Puis, dans le Néoco- mien: Hoplites pseudoregalis, Perna militaris, Trigonia neuquensis, sans compter les espèces déjà connues (Cucullæu Gabrielis Leym., (4) Lisbonne, 1903. — Broch. in-8° de 73 p. avec fig. phot. dans le texte. Extr. de Comm. Serv. Geo. POTL-S ATV (2) Stuttgart, 1903. — Vol. in- &° de 144 p. avec 16 PI. phot. Extr. de Palæonto- graphica, Bd. I. — 205 — Trigonia transitoria Steinm., T. carinata Ag., etc.). Eriphyla ar- gentina est une intéressante forme néocomienne, dont le moule est crassatelliforme, et dont la surface externe est concentri- quement sillonnée. Enfin, l’Aptien est représenté par Exogyra aquilina, Myoconcha transatlantica, nouvelles espèces, et par Pinna Robinaldina d’Orb. C'est la première fois qu'une étude un peu complète est publiée sur cette région: les conclusions qu’en tire l’auteur, sur les rela- tions du continent sud américain avec les autres régions situées de l’autre côté de l'Atlantique, dépasseraient le cadre de cette Revue : nous ne les reproduirons point, mais il nous suffira d'appeler l’at- tention des lecteurs sur leur originalité. Description des faunes et des gisements du Cénomanien sau- mâtre ou d’eau douce du Midi de la France, par J. Repe- lin (1). — Par un pieux souvenir pour le regretté Matheron, M. Repelin a fait précéder son important Mémoire parles quelques Notes qu'avait laissées le géologue provençal sur le Gardonien du Midi de la France, y compris le Sarladais dans la Dordogne. Les formes figurées et décrites par M. Repelin, comprennent des Cæ- lentérés en petit nombre, 36 Pélécypodes et 61 Scaphopodes ou Gas- tropodes, soit en tout 102 espèces, dont 82 sont nouvelles ; nous signalerons les plus intéressantes, dont quelques-unes sont ma- rines : Anomia Peroni Rep.,et À. fonfroidensis Doncieux, ce dernier douteux ; Janira quinquecostata d'Orb. ; (Gervilleia Renauxi Math., dont la charnière ressemble plutôt à celle de Perna. Acanthocardia Vasseuri Repelin, paraît être du même groupe que C. porulosum Lk. de l'Eocène, que j'ai autrefois rapporté à la Section Trachycardium ; il en est de même d'A. malviensis Rep. Dosinia numismalis Rep. est déterminé d'après deux fragments qui ne montrent ni la char- nière, ni le sinus caractéristique de ce Genre. Les Cyrenidæ sont assez nombreux et facilement reconnaissables. Des trois Corbula figurés, seul Corbula Zurcheri Rep. est bien carac- térisé, avec ses côtes concentriques et son extrémité postérieure rostrée ; le Cuspidaria non nommé est précisément celui qui paraît le plus déterminable. Les Gastropodes Pulmonés sont représentés par de nombreuses et très intéressantes espèces: Helix cenomanensis Rep. appartient évidemment à un Groupe nouveau qui n’a aucun représentant ni (1) Marseille, 1902. — Vol. in-£*, de 112 p. avec 8 PI. lith. ou phot. — 206 — dans le Tertiaire, ni dans les mers actuelles ; est-ce même un Heli- cidæ? J'en douterais à cause de sa face ombilicale spirée. Helix petrocoriensis Math., à surface ornée comme celle d'un Adeorbis, me paraît aussi bien éloigné des Xerophila vivants, dont il est phy- logénétiquement séparé par toute la série tertiaire, où il n’y a ab- solument rien de semblable. Dans la Famille Stenogyridæ, M. Re- pelin propose le nouveau G. Cylindrogyra (type : C. varians Rep.), dont la forme cylindro-pupoïdale, à premiers tours costu- lés, s'écarte de celle des Bulimes. Quant au Genre Nisopsis Math. (1887), dont le type est N. fluviatilis Rep. il en diffère par sa forme plus évasée et par son ombilic largement ouvert, mais l'ouverture est-elle bien adulte? Les Limnæidæ et Physidæ sont assez nom- breux et ne donnent lieu à aucune observation, tandis que Chilina olivula Repelin paraît douteux comme détermination générique ; peut-être est-ce plutôt un Bulimnæa, Section de Limnæa qui est du moins représentée dans le Tertiaire inférieur où l'on ne connaît pas de Chilina. Passant aux Gastropodes des couches saumâtres, nous remar- quons : Actæonella Repelini Doncieux, qui est bien voisin d'A. ro- tundata de Gosau ; Voluta Gasparini d'Orb., bien connu dans les couches turoniennes et marines d'Uchaux ; une intéressante série de Potamides, parmi lesquels P. lignitarum Rep. (qui n’a rien d’un Bittium), ne pourra conserver ce nom préemployé par Eichwald pour un Cerite miocénique, qui est un Potamides ; M. Repelin a cor- rigé lui-même ce double emploi (v. p. 207, en note). Les trois Neri- neidæ, dont un seul est nommé (N. Doncieuxi Rep.) sont du Genre Nerinella, et seraient mieux à leur place auprès des Opisthobran- ches (Voir mes « Essais », livr. IT). Les Turritellidæ sont représentés par d'assez nombreuses espèces : Turritella elegantissima, septemcostata, Fournieri nov. sp., Glauconia Depereti, Matheroni, Dumortieri, gibbosa Rep., G. Requieni d'Orb., G. Renauxi d'Orb., var. cenomana Rep.; en ce qui concerne cette dernière espèce, M. Repelin est tout à fait dans le vrai, en distin- guant la forme cénomanienne, c’est plus qu’une variété de la mutation santonienne dont elle est évidemment l’ancêtre; l’auteur indique avec beaucoup d'exactitude les transformations que subit graduellement la coquille, en passant du Cénomanien au Turonien, puis au Santonien. Dans la Famille Melaniidæ, nous retrouvons Melania sulcorugata, espèce que j'ai décrite en 1898 (Assoc. franç.), en l'attribuant à tort aux lignites sénoniens de Gardanne, abusé par une étiquette mal écrite : elle se trouve en abondance au Revest, localité dans ETS — 207 — laquelle M. Michalet l’a recueillie et dont il m’a envoyé quelques spécimens ; Melania nitida Rep., ne pourra conserver ce nom pré- employé pour une espèce triasique de St-Cassian, qui est d'ailleurs un Cœælochrysalis (1). Le Genre Hantkenia Mun. Chalm. (1877), est représenté par trois espèces : A. ventricosa M. de Serres (— Melania Pauleti Dumas), H. subovoidea et Munieri n. sp., qui rappellent les formes d’Ajka (Hongrie), décrites par M. Oppenheim sous le nom générique Pyrqulifera. Après quelques Bithinia et Paludina dordonensis Rep., Valvata Arnaudi Rep., on arrive à la Fam. Ampullariidæ, dans laquelle M. Repelin propose le nouveau G. MAmpullopsis (type : Ampulla- ria Faujasi M. de Serres), caractérisé par l'épaisseur du test, par la callosité du péristome qui, cependant, ne recouvre pas la région ombilicale ; la coquille est variable, surtout parce qu'elle est fréquemment déformée, de sorte qu'il ne faut pas attacher trop d'importance à la disposition de l’ouverture ; les tours sont, en outre, franchement carénés et étagés, tandis que Ampullaria lybica par exemple, n’a qu'un angle obtus. Aperostoma primigenium Math. (Cyclotus) représente les Cyclophoridæ. Enfin, le Mémoire se ter- mine par Ampullina Cureti Rep., Neritina primordialis Rep. (il y en a de bien plus primordiales dans le Jurassique et même dans le Trias !), Turbo Cureti Rep., qui n’est certainement pas un Turbo, et un fragment d’Astralium. M. Repelin nous annonce que ce premier Mémoire sera suivi de plusieurs autres qui compléteront l’histoire de la faune saumâtre de la Craie du Midi, laissée inachevée par Matheron. Ce sera pour tous les paléontologistes de France un véritable plaisir que de voir ainsi paraître en langue française et dans un recueil français, les intéressants travaux qui commençaient déjà à prendre le chemin de Stuttgart. Ueber einige Bivalven des istrodalmatinischen Rudisten- Kalkes, von R.-J. Schubert (2). — Cette première Note sur les calcaires à Rudistes de l’Istrie et de la Dalmatie, n'est relative qu'à deux espèces de Pélécypodes, elle se termine par cette conclusion, que les calcaires en question appartiennent à la partie supérieure du Cénomanien. (1) M: Repelin vient de nous informer qu’il a substitué le nom Melania Cossmanni à cette dénomination préemployée — ce dont nous le remercions, — et qu’en même temps il a remplacé: Limnæa acuta par L. sarlatensis, L. Munieri par L. subphysoides, Potamides lignitarum par P. malviensis. (2) Vienne, 1903. — Jahrb. K. K. Geol. Reichsanst., pp. 264-276, PI. XIII. phot- — 208 — Vola Lapparenti Choffat, décrit en 1900, dans une Étude sur « le Crétacique supérieur au nord du Tage », n'a pas été figuré à nou- veau par M. Schubert qui se borne à signaler quelques différences dans les proportions des individus recueillis en Autriche, et à y réunir Vola (Neithea) acuticostata Futterer. Quant à Chondrodonta Stanton, dont le type a déjà donné lieu à de nombreuses controverses, comme il s'agit d’une forme extré- mement variable, M. Schubert paraît disposé à ne pas trancher la question et à admettre que C. Joannæ Choffat et C. Munsoni Hill. se trouvent à la fois dans les gisements d'Istrie et de Dalmatie. Il a fait figurer sur la PI. XIII des variétés angusta et elongata qui, sans être plus larges que la forme typique du Portugal, atteignent trois et quatre fois la même longueur, et qui prennent un galbe incurvé dans lequel on ne reconnaît plus l’huitre primitive. Fossilien der Kaïinacher Gosau, von Vine. Hilber (1). — Il s'agit d’une petite série de fossiles du Sénonien inférieur de Styrie, conservée dans le « Landes-museum Joanneum », et dans laquelle M. Hilber a reconnu un Scaphites indéterminé, une nouvelle Hip- purite (HA. styriacus) très voisine d’H. Jeani Douv., Actæonella gi- gantea Sow., Tapes Rochebrunei Zittel, etc... D’après l’auteur, cette faune serait plutôt du Coniacien que du véritable Turonien supé- rieur, comme on le croyait généralement pour celle de Gosau qui paraît contemporaine. The Geology of the Cerrillos Hills, New Mexico. — Part. I Palæontology. by Douglas Wilson Johnson (2). — D'après l'exa- men des fossiles recueillis dans ces localités de la région Ouest des États-Unis, en 1902, le terrain dont ils proviennent doit être, sui- vant l'opinion de l’auteur, attribués à la formation « Colorado », c'est-à-dire, si l’on s’en rapporte aux anciens travaux de Meek, au Turonien supérieur. Les Inoceramus y sont nombreux : I. labiatus Schl., dimidius White, Simpsoni Meek, Vanuæemi M. et H., Balchi M. et H., Barabini Morton, et une nouvelle espèce (1. irregularis) distincte d’Z. Simpsoni. On remarque ensuite une nouvelle espèce du Genre Endocostea Whitf. (E. Brooksi) qui est bien voisin d’Ino- ceramus, mais qui est caractérisé par son impression interne ; puis, Aucella Strongi n. sp., Arca madridensis n. sp., Cyprimeria sul- cata. sp. nov. (douteux), Solen? cuneatus Gabb., Corbula nemato- (1) Vienne, 1903. — Jahrb. K. K. Geol. Reichsanst., pp. 277-284, PI. XIV phot. (2) Extr. de School! of Mines Quart. Vol. XXIV, Janv. 1903, n° 2. — 209 — phora Meek (var. nouvelle Fitchi); parmi les Gastropodes : Acmæa cerrillosensis, Scurria? conifornis, Turritella galisteoensis n. sp., Tri- tonium kanabense Stanton (qui n’est certainement pas un Tritonium), Rostellites ambiguus Stanton et une var. nouvelle de À. Dalli, A dme- topsis elevata n. sp. Les Céphalopodes sont plus nombreux et plus variés : Placenti- ceras placenta Dekay, P. intermedium n. sp. ; P. rotundatum n. sp. ; Stantonoceras (S. pseudocostatum n. sp.) qui descend de Placen- ticeras, à cloisons plus simples et moins serrées ; Prionocyclus wyomingensis Meek, P. Macombi Meek ; Prionotropis Woolgari Man- tell ; Scaphites Warreni M. et H., non figuré. Les planches qui accompagnent ce Mémoire sont phototypées d’après des dessins de l'auteur; elles représentent malheureuse- ment des échantillons en assez mauvais état de conservation, et les cloisons des Céphalopodes n’y sont pas reproduites au trait. Die Kreidebildungen und ihre Fauna am Stallauer Eck und Enzenauer Kopf bei T61z. — Ein Beitrag zur Geologie der baye- rischen Alpen, von H. Imkeller (1). — Les terrains crétaciques étudiés dans ce Mémoire se composent de grès verts, d’argiles gris-bleutées et de grès supérieurs d’une couleur noirâtre. On y rencontre Gryphæa vesicularis, Inoceramus Cripsiet rarement Belem- nitella mucronata, dès les grès verts de la base ; à la partie supé- rieure, on constate la présence des mêmes espèces, associées à Haplophragmium grande, Vola quadricostata, Ostrea acutirostris. etc. Immédiatement au-dessus, vient l'Eocène, puis le Flysh. On se trouve donc en présence du Crétacé supérieur. Dans le chapitre consacré à la Paléontologie, il n’y a pas beau- coup de particularités à signaler : Gryphæa vesicularis est l’objet d’une assez longue étude de la part de l’auteur qui attache, avec raison, une réelle importance à ce fossile caractéristique. Il décrit Cardiwm Bühmi, petite espèce nouvelle qui a beaucoup d'analogie avec les Plagiocardium éocéniques. Solarium granulatum Zekeli (Del- phinula) ne pourra probablement pas conserver ce nom préemployé, je crois, dans le Genre Solarium. M. Imkeller décrit, en outre, une nouvelle variété stallauensis de Pachydiscus neubergicus v. Hauer, et une variété præmatura d’Hoplites Vari Schlut. - Les matériaux figurés ne sont malheureusement pas tous en très bon état. (1) Stuttgart, 1901. — Broch. in-4° de 64 p. avec 3 PI. lith. Extr. de Palæontogr., XLVIII Bd. — 210 — Mittheilungen ueber den Kreidecomplex von Abn Roash, bei Kaïiro, von Edg. Dacqué (1). — Les matériaux qui ont été l'objet de cette Etude ont été recueillis en Egypte, en 1885, par Schwein- furth, en 1886 par M. Mayer-Eymar; ils proviennent d'un ilot crétacique, isolé au milieu de l'Eocène, et dont la position strati- graphique a donné lieu à des opinions assez variées : les uns ont cru y reconnaître le Danien, d’autres y ont constaté l'existence de formes authentiquement cénomaniennes. D’après M. Dacqué, il y a évidemment plusieurs niveaux dans cette localité ; mais, autant qu'il est possible d’en juger par le rapprochement des espèces dé- crites avec celles d'Europe, d'Algérie et de Palestine, il s'agirait là d’une faune comparable à celle de Gosau qui est à la limite entre le Turonien et le Santonien. Cette opinion paraît confirmée par la présence, dans ces couches, de Tissotia Tissoti Bayle, Actæonella Salomonis Fraas, Nerinea Requieniana et Cucullæa ligoriensis d'Orb., Alectryonia Tissoti Thom. et Peron, À. semiplana Sow., Radiolites cernupastoris Desm., tandis que Sphærulites Peroni Choff. indique- rait un niveau encore plus ancien, tel que le Cénomanien, auquel M. Fourtau a rapporté Cyphosoma Abbatei, dans sa Revision des Echinides fossiles d'Egypte. Parmi les espèces nouvelles, décrites par M. Dacqué, nous re- marquons : Phyllocænia roashensis, Ceriopora multiformis, Kingena Blanckenhorni, Radiolites gaensis, Natica goleana (qui n’est pas un Amauropsis, mais plutôt un Ampullospira à rampe suturale), et d’autres formes indéterminées, auxquelles l’auteur n’a pas attri- bué de nom spécifique, vu leur état de conservation. Observations sur quelques coquilles erétaciques recueillies en France (5° article), par M. Cossmann (2). — Cet Article fait suite à ceux dans lesquels l’auteur a déjà étudié un certain nombre de formes de Gastropodes crétaciques, principalement dans le but de préparer la publication ultérieure des livraisons successives de ses (« Essais de Paléoconchologie comparée ». Ce sont principalement des espèces du Var et de l'Aude (Conia- cien et Santonien) qui font l'objet de cette Note, dont la suite pa- raîtra dans le Congrès d'Angers (1903). D'abord Actæonella olivæ- formis Meissonnier, qui n’avait jamais été publié ; puis, de bons exemplaires de Trochactæon conoideus Matheron (Mitra), R. Gros- (1) Stuttgart, 1903. — Broch. in-4° de 56 p. avec 3 PI. lith., 4 fig. dans le texte et une carte. Extr. de Palæontogr. XXX Bd. (2) Paris, 1903. — Broch. in-8° de 19 p. avec 2 PI. phot. Extr. de Comptes-ren- dus, Assoc. franç. pour l'Avanc. des Sciences, Congrès de Montauban, 1902. détecte niet ait“ He nt de SR de éne d — 211 — souvrei et R. Michaleti, deux espèces nouvelles bien distinctes de Ringicula Verneuili d’Arch. dont une nouvelle figure est publiée par M. Cossmann ; Üvactæonina corbaricensis assez mal conservé, mais représentant ce Sous-Genre dans le Crétacé supérieur ; He- sorhytis crenata et M. distensa, deux espèces nouvelles, analogues à Fasciol. spinosa Zekeli ; Cryptorhytis Dumortieri d'Arch. (Fusus), et C. Leymeriei d'Arch. (Fusus), Cantharulus loricatus Zekeli (Trito- nium) mal conservé, mais bien typique ; Rostellaria ? plicata Sow., qui n’est probablement pas une coquille réellement aïlée ; Palæa- tractus harpularius n. sp. ; plusieurs Potamides déjà décrits dans la faune de Gosau et qu’il est intéressant de retrouver en France ; Cerithium hyperacrum, C. climacophorum, Campanile Grossouvrei, nouvelles espèces. Turritella varusensis, T. proteiformis, T. Peroni, T. Michaleti, espèces nouvelles, et Glauconia provincialis d'Orb. Notice of six new Species of Unio from the Laramie Group. by R. P. Whitfield (1). — Parmi les collections rapportées, en 1902, par M. Barnum-Brown, de la région Ouest du Missouri, se trou- vaient de nombreux matériaux du groupe de Laramie, attribué au Danien ou au Montien. L'auteur y a reconnu, entre autres, six es- pèces d'Unio évidemment différentes des formes déjà connues : U. æsopiformis, verrucosiformis, retusoides, Browni, percorrugatà, postbiplicata, dont les noms rappellent, pour la plupart, les espèces dont elles se rapprochent ; de la même localité, M. Whitfield cite : Unio Aldrichi White, U. Danæ M. et H., U. holmetiana White, U. vetusta Meek, U. cryptorhyncha White, Sphærium planum M. et H., Corbicula subelliptica M. et H., trois Campeloma déjà connus, Cassiopella turricula White, Viviparus plicapressus White, Thau- mastus limnæiformis White, Bulinus rhomboideus M. et H. Two new species of Eocene Fossils from the Lignitie of Ala- bama, by T. H. Aldrich (2). — La première des deux espèces décrites, de Wood’s Blufi, dans l'Eocène inférieur, est Umbraculum elevatum, voisin d’une espèce vivante de Cuba (U. plicatulum Mar- tens, dont la dénomination spécifique fait d'ailleurs double emploi avec Umbrella plicatula von Kænen, de l'Oligocène inférieur de l'AI- lemagne du Nord); comme cette coquille, qui est peut-être une Patelle — car l’auteur n'indique pas comment est faite l’impres- (1) New-York, 1903. — Extr. de Bull. of Amer. Mus. of. nat. Hist., Vol. XIV, Art. XV, pp. 483-487 PI. XXXVIII-XL. (2) Boston, 1903. — The Nautilus, Vol, XVII, n° 2, p. 19, 2 fig. dans le texte. — 212 — sion musculaire — présente des caractères assez inattendus pour le Genre Umbrella (galbe conique, bords crénelés, surface treillissée), M. Aldrich propose pour elle le nouveau Sous-Genre Eosiniea, qui demanderait à être précisé, quant à la forme de l'impression du muscle. L'autre coquille nouvelle de Wood's Bluff est Gastrochæna stria- tula, d’une taille assez grande, et striée comme (7. Provignyi Desh., des environs de Paris. Il serait bien désirable que l'un de nos confrères d'Amérique en- treprît une Monographie résumée de l'Eocène des Etats-Unis, dont les matériaux sont disséminés dans diverses publications, ce qui produit une réelle confusion et une difficulté inextricable, quand il s'agit de déterminer des espèces de cette région. Nummulitische Dentaliiden, Fissurelliden, Capuliden und Hipponyeiden Ægyptens auf der Geologischen Sammlung in Zurich, von K. Mayer-Eymar (1). — A la suite d'observations stratigraphiques dont la conclusion finale ne se dégage pas bien nettement, l’auteur donne une simple liste des représentants des Familles ci-dessus désignées, trouvés par lui dans divers gise- ments d'Egypte ; aucune discussion critique ni aucune figure ne vient à l'appui des noms d'espèces déjà connues, ou des noms nouveaux, tels que : Dentalium breviforme, D. præcursor, Fissurella acuticostata, Calyptræa Beyrichi, C. pectinata, Crepidula Kahirensis, Capulus Cossmanni, C. indigenus ; ces espèces nouvelles sont donc provisoirement sans valeur. Contributions to the Palæontology of the older Tertiary of Victoria. — Lamellibr. Part. II, by G. B. Pritchard (2). — Il s’agit dans cette Note de douze espèces nouvelles avec quelques variétés, provenant soit de l’Eocène (Jan Jukien et Balcombien), soit du Miocène (Kalimnien) de Victoria, dans l'Australie méridio- nale. Lithophagus latecaudatus ressemble à une Modiole typique, mais la charnière n’en est pas étudiée. Glycimeris Halli est repré- senté par la forme typique et par deux variétés, dont l'une donne lieu à une observation : elle porte le nom &. intermedius, et c'est un Pétoncle ; or il y a déjà un Panopæa intermedia qui, pour cer- tains auteurs, doit être dénommé (Glycimeris intermedius ; comme (4) Zurich, 1903. — Viertel Jahresschrift d. Naturforsch. Gesells., XLVHI Jabrg., pp. 271-286. - (2) Melbourne, 1903. — Proc. Royal Soc. of Victoria, Vol. XV, Part. II, pp. 87- 103, PI. XII-XV phot. ts à de tt tt nn. PP PE PR LÉMYE) RS la question du nom Glycimeris n'est pas encore tranchée, quoi qu’en dise M. Dall, il eût été prudent de ne pas choisir le nom intermedius, même pour une variété qui peut ultérieurement être érigée en espèce. Trigonia semiundulata Jenkins, est une forme très intéressante, avec deux var. granosa et lutosa. Signalons encore plusieurs Crassatella, Mytilicardia Kalimnæ, et deux Chione nou- veaux. Die Vola-Arten des ægyptischen und syrischen Neogens, von Dr. M. Blanekenhorn (1). — Ces remarques ont été suggérées à l’auteur par la lecture du récent Mémoire de MM. Depéret et Roman sur les Pectinidés d'Europe, Mémoire dans lequel les matériaux recueillis en Egypte ont été un peu laissés de côté. Tout d’abord, dans les formes miocéniques de Vola, Pecten pseudo-Beudanti Dep. et Rom., ne provient pas d'Egypte ; l’espèce qu'on y rencontre est P. Ziziniæ Blanck., c’est-à-dire un Oopecten où Flabellipecten ; au même groupe appartient aussi P. Schweinfurthi Blanck., tandis que P. Fraasi Fuchs a été confondu avec P. Kochi Locard, et que la valve inférieure a été nommée P. converecostatus Fuchs. En ce qui concerne les espèces pliocéniques, tandis que P. jaco- bæus se trouve en Syrie dans le Pliocène moyen, c'est P. benedictus, qui caractérise le même niveau d'Egypte, et la variété inflata a été, paraît-il, confondue à tort avec P. erythræensis Sow. qui n’existe en réalité que dans la Mer Rouge et l'Océan indien. Enfin Pecten Vasseli Kuchs, caractérise le Pleistocène des rivages du golfe de Suez. En terminant, M. Blanckenhorn exprime le vœu que, dans la prochaine livraison de leur Monographie, MM. Depéretet Roman se renseignent plus complètement sur les récents travaux relatifs aux couches néogéniques d'Orient. I caleare con grandi Lucine dei dintorni di Centuripe in Pro- vincia di Catania, per Dott. Giov. Di Stefano (2). — Ce Mémoire est intéressant parce qu’il fournit une base précieuse de comparai- son entre les grandes Lucines du Tertiaire de la Sicile et celles qui ont été l’objet de récentes publications par MM. Sacco et Oppenheim, relativement à l’âge controversé du Macigno. Pour faire disparaître la confusion qui s’est produite entre Lucina pomum L. Dicomani et L. Apenninica, M. Di Stefano se voit obligé de don- (4) Stuttgart, 1903. — Neues Jahrb. für Miner. Geol. und Palæont. Bd. XVII, pp. 163-186, PI. XIII-XIV. (2) Catane, 1903. — Broch. gr. in-8° de 71 p. avec 4 PI. phot. Extr. de Ati dell’ Accad. Gioenia di Sc. nat., 4° sér. vol. XVI. un ner un nom nouveau à la forme miocénique du Modénais, qui se trouve aussi en Sicile, dans la province de Palerme : L. Doderleini nom. mut, attendu que Doderlein, dans une lettre à Gioli, insistait lui-même en 1887, sur ce que le nom Apenninica qu'il avait ajouté à L. pomum désignait seulement la région géographique où il croyait avoir trouvé cette dernière espèce. J'avoue, quant à moi, que rien n'empêcherait de reprendre ce nom Apenninica, comme l’a fait M. Sacco, plutôt que d’y substituer un nouveau nom Doderleini, dès l'instant qu’il s’agit bien du même type. Cette réserve posée, M. Di Stefano y distingue quatre variétés, et il y ajoute, outre L. pseudorotunda Sacco : L. læstrigona, L. Oppen- heimi et une variété cuneiformis de L. Barrandei Mayer. Aucun des échantillons figurés ne représente la charnière, mais l’auteur les classe tous dans le Sous-Genre Dentilucina Fischer. The Palæontology and Stratigraphy of the marine Pliocene and Pleistocene of San Pedro. California, by Ralph Arnold (1). — Ce volumineux et intéressant Mémoire, comble une grosse lacune dans l'histoire des faunes néogéniques des Etats-Unis ; le Pliocène et le Pleistocène de le Californie avaient bien été l’objet de diverses Notes jusqu'à présent, et dans son Etude sur le Ter- tiaire dela Floride, M. Dall, a même décritun certain nombre d'es- pèces venant de San Pedro ; mais aucune Monographie n'en avait encore été publiée. M. Ralph Arnold, qui préparait depuis 1886, les matériaux de ce Travail. a donc bien mérité de la Palæonto- logie pour cette publication. La conclusion de l’Introduction stratigraphique est que, pendant les périodes pliocénique et pleistocénique, il s’est produit une forte extension vers le sud des conditions climatériques de la ré- gion boréale, sur toute la côte ouest de l'Amérique, et probable- ment aussi sur celle du Japon, ce que confirmera l’étude du Ter- tiaire supérieur de ce dernier pays, quand elle aura pu être faite. Nous passons à la seconde partie, consacrée à la Paléontologie et comprenant, outre quelques Anthozoaires, Echinides et Brachio- podes, près de 400 espèces de Mollusques, dont les affinités avec la faune actuelle du Pacifique de ces régions ne sont pas douteuses. Pour les Pélécypodes, la classification est celle qu’a récemment préconisée M. Dall, dans les travaux que nous avons précisément analysés dans cette « Revue », au fur et à mesure de leur appari- (4) San Francisco, 4903. — Vol. in-4° de 420 p. avec 37 PI. gravées ou phot. Ext. de Mem. of. Calif. Acad. of Sciences, Vol. HI. — 215 — tion : nous n’aurons done que peu de choses à signaler : Pecten bel- lus Conrad (Janira) qui se distingue, par sa taille et par ses côtes, de l'espèce vivante P. dentatus Sow., également fossile à S. Diego, et de P. Stearnsi Dall, du Pliocène de S. Pedro ; quant à P. cau- rinus Gould, c'est une forme vivante d’un autre groupe (Patinopec- ten), qui diffère de P. erpansus Dall, dont l’auteur n’a pas reproduit la figure ; P.(Chlamys) Jordani, nouvelle espèce distincte de P. hericeus pas ses côtes non fasciculées ni épineuses ; P. Newsomi autre espèce nouvelle de la Section Plagioctenium Dall, dont le type est P. ventricosus Sow., également fossile dans le Pleistocène de San Pedro ; Pododesmus macroschisma Desh., espèce vivante de la Sec- tion Monia Gray, qui est représentée dans le Miocène de Vancou- ver, dans le Pliocène de S. Diego et dans le Pleistocène de S. Bar- bara; Thracia trapezoides Conrad, qui a déjà commencé à appa- raître dans le Miocène de l'Orégon ; Clidiophora punctata Conr., également miocénique et.en outre vivant encore à S. Diego ; Verti- cordia novemcostata Ad. et Reeve, unique spécimen de 5 millim. ; Astarte (Crassinella) Branneri, Aligena cerritensis, Callista Pedroana, Semele Montereyi, espèces ou variétés nouvelles ; Mactra Hemphilli Dall, plus haut que M. californica Conr. ; Lævicardium elatum Sow. d’une taille gigantesque ; Zirphæa Gabbi Tryon, et enfin Pholadidea penita Conrad. . Quelques Scaphopodes forment la transition aux Gastropodes nombreux et parmi lesquels nous relevons les formes ci-après : -Actæon Traski Stearns, Cylichna alba Brown (il est à remarquer que ce nom de Genre préemployé a été, depuis longtemps, rem- placé par Bullinella); Pleurotoma perversa Gabb, espèce sénestre et commune dans le Pliocène de S. Pedro : trois nouveaux Borsonia (Bartschi, Dalli, Hooveri) ; Dolichotoma Cooperi, nouvelle espèce longue de 65 mill., dont le nom générique préemployé devrait être remplacé par Bathytoma («Essais Pal. comp. » IT); Drillia Johnson, D. Merriami, D. Renaudi, Bela Sanctæ-Monicæ, Mangilia (Cythara) Branneri, M. Hooveri, M. Oldroydi, M. Painei, M. Strongi, Spiro- tropis Smithi, n. sp. Mitromorpha intermedia est un nouveau et intéressant repré- sentant d'un Genre assez ambigu, que M. Arnold classe dans la Famille Mitridæ, tandis que je l’ai placé auprès de Borsonia (« Essais Pal. comp. » IF, p. 100) ; il y a, en effet, une légère sinuo- sité postérieure au labre, et la columelle n’est pas réellement plissée. Fusus rugosus Trask (1888), ne peut conserver ce nom qui a été appliqué par Lamarck à une espèce lutétienne qui est d'’ail- leurs un Clavilithes ; je propose donc F. Arnoldi, nobis. Siphonalia 16 — 216 — Kelleti Ad., type du Sous-Genre Kelletia, est représenté par un ma- gnifique exemplaire pleistocénique. Columbella Oldroydi, espèce nouvelle attribuée au Sous-Genre Æsopus, ne ressemble guère au type de ce dernier. Amphissa ventricosa n. sp. est de même groupe que À. corrugata et versicolor. Aucun des Pterorhytis cités n’est malheureusement figuré ; on sait que ce Sous-Genre de Muricidæ a été réuni par M. Dall à Cera- tostoma (Cerostoma Conr.). Les Trophon sont assez nombreux : Bo- reotrophon cerritensis, B. pedroanus, B. præcursor, sont des formes nouvelles ; il en est de même des Ocenebra (non Ocinebra), où l'on remarque Ü. Keepi n. sp. et une var. cerritensis d'O. lurida. Les Scalidæ et surtout les Pyramidellidæ sont nombreux : Strio- turbonilla Stearnsi, Lancea pentalopha, Pyrgiscus latifondia, P. auri- coma, Pyrgolampros Lowei, P. Arnoldi, P. Adleri, Evalea Stearnsi, Chrysallida diegensis, Oscilla grammatospira, sont des espèces nou- velles dont la description est due à MM. Dall et Bartsch; il y a même une nouvelle Section Evara (type : I. terricula Carp. mss.), sorte d’'Odontostomia à surface treillissée et à faible plication. Les Trochidæ sont presque exclusivement représentés par des espèces vivantes et déjà antérieurement décrites, à part quelques var. nouvelles ;: deux Crustacés et un Poisson terminent cette im- portante Monographie que nous regrettons de n’analyser que d'une façon aussi sommaire, faute de place. Notizie sulle Formazioni fossilifere neogeniche recenti delle regione vuleanica napoletana e Malacofauna del Monte Somma, per Prof’. R. Bellini (1). — Les dépôts en question sont rapportés par l’auteur, en partie à l’Astien, en partie au Saharien ; quelques- uns des fossiles des marnes d'Ischia ont déjà été cités autrefois par Brocchi ; c'est une faune littorale, absolument dépourvue de for- mes pélagiques. M. Bellini en donne la liste complète et termine par la description d'une nouvelle espèce : Radula vesuviana, voisine de R. subauriculata Montg., mais qui en diffère par sa taille, par son contour et par ses côtes nombreuses. On sait d’ailleurs que, d'après M. Dall, le nom Aadula Rumphius, ne date, en réalité, que de 1858 (in Adams), et que, par conséquent, comme il a été pré- employé par Gray, il faut revenir à la dénomination Lima. The non-Marine Mollusea of the River Lea Alluvium at Waltkamstow, Essex, by A.S. Kennard and B. B. Woodward (2). (4) Naples, 1903. — Extr. de Boll. della Soc. di Natur., Vol. XVII, 16 p. avec fig. (2) Extr. de Essex Naturalist, vol. XIN, pp. 43-21, avec 3 fig. dans le texte. — 217 — — La liste des 66 espèces recueillies dans les graviers holocéni- ques de la vallée de la rivière Lea, donne lieu à quelques remar- ques intéressantes sur la distribution des espèces dans les couches récentes d'Angleterre. Les auteurs susnommés signalent et figu- rent deux de ces espèces : Planorbis Stræmi West. et Pisidium supi- num A. Schm. qui sont actuellement éteintes dans le pays. On the occurrence of Neritina Grateloupiana in the Pleisto- cene gravels of the Thames at Swanscomb, by A. S. Kennard and B. B. Woodward (1). — Dans une récente découverte de la terrasse de gravier de la Tamise, on à recueilli un grand nombre de Mollusques et des restes de Vertébrés ; parmi les Mollusques, feu M. Stopes avait désigné Neritina fluviatilis. Un nouvel examen des échantillons a convaincu MM. Kennard et Woodward qu’on se trouve en présence de N. Grateioupiana Fér., espèce exclusive- ment miocénique jusqu'à présent, qui aurait par conséquent réap- paru subitement dans les dépôts pleistocéniques de la Tamise, “tandis que l’espèce actuelle (N. fluviatilis), inconnue dans ces dépôts, se retrouverait dans le Miocène d'Allemagne (sauf erreur de détermination). Synopsis of the Family Astartidæ, with a Review of the American Species, by W. H. Dall (2). — Après avoir rappelé que LO.101010.1 R 1.010101.0 ? M. Dall la subdivise en deux Genres : Lirodiscus Conrad (1869), et Astarte Sow. (1816). Dans le second, il place les Sections: Astarte s. s., Tri- donta Schum., Neocrassina Fisch., Rietoeyma Dall (1903), (type : A. Esquimalthi Baird), Ashtarotha Dall 1903 (type : Astarte undu- lata Say, Mioc.), Gonilia Stol., Digitaria S. Wood et Crenimargo Cossm. Quant aux Goodallia que M. Dall classe comme Sous-Genre d’As- tarte, je suis d'avis qu'on peut en faire un Genre bien distinct à cause de ses caractères bien différents, et admettre Microstragon Cossm., comme Sous-Genre de (roodallia, car la charnière est déjà différente. La fin de la brochure est consacrée à la description des espèces vivant encore sur les côtes d'Amérique. la formule de la charnière de cette Famille est (1) Proc. of the malac. Soc. of London, Vol. V, Part. 5, pp. 320-321. (2) Washington, 1903. — Proc. U. S. Nat. Mus., Vol. XXV, pp. 933.951, PI. LXII- LXIII gravées. — 218 — ÉCHINODERMES par M. J. LAMBERT. Je demande aux lecteurs de la «Revue » la permission de leur présenter exceptionnellement quelques travaux déjà anciens, mais connus en Eu- rope depuis peu de temps, et dont le principal a été mentionné seulement en 1902 dans le Record of Echinoderma de M. Bather. A contribution to the Invertebrate Palæontology of the Texas Cretaceous., by F.-W. Cragin (1). — Trente espèces d’Echinides, dont: seize nouvelles, sont décrites dans cet important Travail; malheureusement, plusieurs de ces dernières n’ont pas été figurées et il est bien difficile de se faire une idée précise des caractères de Cyphosoma volanum, Epiaster electus, E. hemiasterinus, Holaster . superbus et Pyrina bulloides, et même de Cidaris diviensis et Enal- laster inflatus, insuffisamment connus et figurés. Ananchytes texana est une assez grande espèce d'Echinocorys, voisine à la fois d’E. ovatus et d'E. tenuituberculatus. Diplopodia Streeruvitzi est une espèce des « Comanche series », très largement bigéminée en dessus, avec rangées secondaires sensiblement plus petites que les principales. Ces rangées secondaires sont beaucoup plus développées chez D. Taffi, qui paraît bien voisin de l'espèce du Mexique, rapportée par Cotteau à notre D. Malbosi d'Europe. Dumblea symmetrica, aussi des « Comanche series » de Sierra Blanca, est le type d’un Genre de Pedininæ, caractérisé par ses petits tubercules incrénelés et perforés, en rangées multiples dans les deux aires, avec majeures ambulacraires à trois éléments et pores nettement bigéminés; l’apex est dicyclique. Ce Genre, qui a la phy- sionomie d'une Cotteaudia, en diffère profondément et se place en série linéaire dans Ja Tribu des Climapedinæ entre Echinopedina, à pores pseudo-bigéminés et Micropedina à pores bigéminés. Orthopsis occèdentalis est une assez grande espèce subconique, rappelant un peu Ô. ovata. Signalons encore deux Holectypus : H. Charltoni et H. transpecosensis, dont le premier ne paraît pas différer de l’es- pèce du Mexique décrite par Cotteau, en 1890, sous le nom AH, Cas- tilloi. (14) Austin, 1893. — In-8° 459 p. 22 PI. dont, sur les Echinides, 20 p. 5 PI. — Ext. Geol. Survey of Texas. Rep. 1892, p. 139 à 294, PI. 24 à 46. — 219 — Holaster completus, de l « Arietina limestone » de Grayson County, dépourvu de sillon antérieur, n'appartient évidemment pas à ce Genre. Ce n'est même pas un Holasterinæ, maïs en raison de ses cinq ambulacres semblables à un Echinocorynæ. Il est remarquable par sa forme subglobuleuse, ses ambulacres semblables, à pores inégaux, très développés, dont la partie subpétaloïde s'étend jus- qu’à l'ambitus ; périprocte postérieur, mais marginal et visible du dessous; apex, dont les six plaques centrales sont perforées par les hydrotrèmes, comme celui d'Hemipneustes. Cette forme cons- titue évidemment un Genre nouveau, pour lequel je propose le terme €raginaster (J. Lambert, 1903). A new cretaceous Genus of Clypeastridæ, by F.-W. Cragin (1). — L’unique individu connu aurait été recueilli dans une concré- tion de l'étage des « Fox Hills » à Colorado Springs. L'auteur ne l'a malheureusement pas figuré. D'après sa description, il s’agirait d’une assez grande espèce (105, 83, 10 millim.), déprimée, subpen- tagonale, à larges pétales fermés, maïs dont la face inférieure, le bord postérieur, le périprocte et le péristome sont inconnus. Dans ces conditions, Je laisse à l’auteur la responsabilité de l'attribution de son espèce, qui reçoit le nom Seutellaster cretaceus, à la Famille Glypeasteridæ, en faisant observer, d’une part, combien serait extraordinaire l'existence d’un Genre crétacé de cette Famille, et, d'autre part, combien paraît discutable l'attribution proposée pour une forme dont on ne connaît ni le péristome, ni l'appareil masticatoire, alors surtout qu'il existe des Cassidulidæ américaines, à pétales aussi développés que des Scutelles, comme Cassidulus subquadratus, ete. Enfin la création d’un Genre nouveau, sans figure, est encore plus téméraire et plus contraire aux lois de la nomenclature, que quand ils’agit d'une espèce nouvelle. Description of invertebrate fossils from the Comanche series in Texas, Kansas and Indian Territory, by F.-W. Cra- gin (2). — Le seul Echinide décrit dans ce Travail est Hemipedina Charltoni (nov. sp.), malheureusement non figuré. - Note sur quelques Echinides siliceux recueillis à Frayssinet- le-Gélat (Lot), par V. Gauthier (3). — Tous ces Echinides, la plu- pari du Santonien, appartiennent à des espèces connues : Hemias- (4) In-æ& 2 p. Ext. The American Geologist, Vol. XV, Feb. 1895, p. 90 et M. (2) Colorado Spring, 189%. — [n-8° 20 p. Ext. Colorado College Studies, p. 49. (3) Paris, 1903. — In-8° 42 p. Bull. Soc. Géol. de Fr. 4° sér. t. III, p. 103. — 220 — ter nucleus, Micraster carentonensis, Hemipneustes Cotteaui, Bothrio- pygus Nanclasi, Faujasia Faujasi, Cidaris turonensis et Orthopsis miliaris. Mais l’intérêt de la Note réside surtout dans les considé- rations générales formulées pour chaque espèce par la plume si autorisée de mon savant ami. Ne limitant ni comme Pomel (1883), ni comme moi, le Genre Opissaster, M. Gauthier est presqu'amené à faire une espèce de ce Genre pour Æ. nucleus. Il reconnait cepen- dant, et avec raison, que les caractères des tubercules s'opposent à cette assimilation. L'auteur maintient, à côté d'Hemipneustes Cotteaui du Sud-Ouest, H. tenuiporus de Touraine et H. marticensis de Provence. Il rappelle que le type de son Cidaris turonensis est l'individu figuré par d’Orbigny dans la Paléont. française, PI. MLIX, Bg. 1, sous le nom C. subvesiculosa; il indique les différences entre les deux espèces ; puis il termine, en insistant, sur les diffi- cultés de l’exacte détermination des diverses espèces d’Orthopsis. Note sur le Toxaster amplus Desor., d’après les observations de M. J. Lambert, par E. Pellat (1). — Trop souvent confondus, T. retusus Lamarck (Spatangus) et T. amplus Desor, se distin- guent assez facilement par la disposition des pores des ambulacres : antérieurs pairs. Ceux-ci sont rapprochés, séparés seulement par un granule chez le premier, espacés, laissant entre eux une zone finement granuleuse chez le second. L'espèce retusus remonte à Lamarck et non à Breynius, comme il a été imprimé par erreur dans cette Note. Note sur quelques nouveaux Echinides erétacés de Mada- gasear, par J. Lambert (2). —- Plusieurs espèces recueillies aux environs de Diego-Suarez ont été citées comme provenant de la Montagne d’'Ambre, d’après les étiquettes du Muséum et les ren- seignements fournis par M. le capitaine ârdouin. Mais M. Paul Lemoine croit ces renseignements erronés et est convaincu que ces espèces proviennent, comme les autres, de la Montagne des Fran- çais, située, ainsi qu'on le sait, au voisinage, mais à l'Est du grand massif éruptif d'’Ambre. Je donne dans cette Note de nouveaux renseignements sur des espèces déjà connues de la région septentrionale, telles que Lampa- daster Gauthieri et Micraster Meunieri; je signale un nouveau Car- diaster, voisin de C. granulosus et une espèce nouvelle du Genre (1) Paris, 1903. — In-8° 2 p. 2 fig. Bull. Soc. Géol. de Fr. &: sér. t. IN, p. 127. (2) Paris, 1903. — In-8° 14 p. 4 PI. — Ext. Bull. Soc. Géol. de Fr. 4° sér. t. II, p'#75 MPLMIT algéro-tunisien Homæaster (H. Ardouini); je discute en même temps les vrais caractères et la position exacte de ce dernier Genre dans la famille des Œropidæ. Les grès ferrugineux, probablement aptiens, de la région Sud-Ouest, m'ont fourni un Discoides, très voisin de D. decoratus, un Holectypus indéterminé et une espèce nouvelle de Salenidia (S. Boulei). Je décris enfin, du Crétacé supé- rieur de la région orientale, un Hemiaster, voisin de H. tamulicus, et un nouvel Epiaster (E. nutrix) bien remarquable par la profon- deur de ses pétales pairs, creusés en marsupium. Sur un Codiopsis nouveau de la Craie de Touraine, par J. Lambert (1). — Cette espèce est le C. Vaiotairei dont les rap- ports avec C. regalis, C. Arnaudi et C. Ciæ sont indiqués dans cette Note. Ce Codiopsis forme un nouvel anneau d’une chaîne qui, pas- sant par C. Lorini, relie C. Pilleti jurassique à C. regalis et ainsi à tous les Cæœlopleurus répandus de l’Eocène aux mers actuelles. Sa description a été pour moi l’occasion de passer rapidement en revue toutes les espèces du Genre. Description des Echinides ecrétacés de la Belgique, par J. Lambert. I. Étude monographique sur le Genre Echinoco- rys (2). — J'espère que ce Travail pourra être de quelque utilité aux géologues, mais si le but poursuivi est atteint, je le devrai à la coopération qui m'a été si libéralement fournie par la Direction du Musée royal d'histoire naturelle de Belgique. L'étude que j'ai entreprise était particulièrement délicate; je l'offre cependant avec confiance à la critique. Le Mémoire est divisé en cinq chapitres, dont le premier est consacré à la discussion des caractères génériques et spécifiques chez les Echinocorynæ. En passant en revue les diverses parties du test, je précise la disposition des plaques buccales et anales ; je recherche les analogies existant entre l’apex monocyclique des Gnathostomes et celui dit allongé de certains Atélostomes, comme entre l'apex dicyclique des premiers et celui dit compacte des se- conds ; j'examine enfin divers cas d’asymétrie et d'anomalie de cet organe. Je fais remarquer que le nombre des pores, identique pour chaque ambulacre chez une forme du Coniacien, se diversifie chez les espèces du Campanien. L'étude des interambulacres m'’entraîne (1) Paris, 4903. — In-8° 4 p. Bull. S. Géol. de Fr. 4° sér. t. II, p. 89, PI. INT. (2) Bruxelles, 1903. — In-4° 152 p. 6 PI. Ext. Mém. Mus. roy. hist. nat. de Belgique, t. 1. — 222 — à effleurer une question de morphologie, selon moi pleine d‘ensei gnements, et à modifier un peu la notation adoptée par Lovén. Je constate, en effet, qu'il n'y a, chez les Echinides, qu’une seule rangée de plaques interambulacraires primitives; la deuxième rangée n'a pas ce caractère, aussi n'aboutit-elle pas au péristome. La plaque péristomienne n’est donc pas une plaque double, comme l'avait cru Lovén. Enfin, chez l'Echinocorys méridosterne, l’alternance des plaques s’observe aussi bien dans les aires paires que sur le plastron. Quant aux plaques elles-mêmes, l’état d'um individu belge permet de reconnaître comment s’est effectué leur accroissement, au moyen de l’adjonction de nouvelles lames corti- cales. J'ai cru aussi pouvoir attribuer à la présence de Sphérides, certains pores et certaines dépressions des plaques périplastronales de Galeola. Le second chapitre contient un Synopsis de Genres et d'espèces d'Echinocorynæ. Je donne en passant une diagnose plus complète du Genre australien Duncaniaster. Au Genre Pseudananchys j'ajoute quelques espèces nouvellement décrites par M. Elbert. Je rétablis le Genre Galeola avec son type primitif, G. papillosa, dont on a voulu faire successivement un Ananchytes, un Offaster et un Coreu- lum. Le Genre Offaster, plus étroitement limité, est réduit à trois espèces ; les autres rentrent dans les Genres Echinocorys, Galeola et Stegaster. Le troisième chapitre est consacré à la description des espèces du Genre ÆEchinocorys. La plus ancienne est une forme globuleuse décrite par M. Schlüter, comme Offaster sphæricus. E. Grawesi est limité à la forme du Coniacien. E. vulgaris type et ses deux muta- tions (E.striatus et E. scutatus) appartiennent au Santonien. Dans le Campanien, où les formes sont nombreuses, je me suis surtout attaché à l'étude des variétés. Æ. gibbus en a sept, dont les: var. nouvelles turrita, brevis, oviformis et costulata. Les variétés lata, minor et fastigata sont rapportées à Æ. conicus. E. ovatus présente les variétés pyramidatus, marginatus, petasata, humilis, porosa, Quenstedti,, limburgica et cypliensis. E. sulcatus étant reconnu pour une espèce du Danien de la Baltique, j'établis pour la forme belge, à tort confondue avec lui, mon Æ£. Duponti. E. semiglobus Cotteau (non Lamarck) reçoit le nom Æ£. Cotteaui. Le prétendu Uolaster mattreensis est restitué au Genre Echinocorys.En résumé, 21 espèces et 20 variétés sont décrites et discutées ; il faut y ajouter trois espèces exotiques ; mais plusieurs espèces nominales sont suppri- mées. . s Le chapitre IV contient la synonymie des diverses espèces, et malgré l'analyse de 493 ouvrages, on peut encore y relever certai- nes omissions, comme celle d’Ananchytes texana Cragin, 189%. Ce chapitre se termine par un essai d'interprétation des moules en plâtre d’'Echinocorys. Le dernier chapitre contient quelques considérations générales sur ce Genre d'Echinides, la répartition stratigraphique de ses espèces et leur groupement en types principaux avec un essai sur leurs relations phylogéniques. La table ne renferme pas moins de 167 noms donnés à des espèces de ce Genre. The zones of the White Chalk of the english Coast, by Arthur W.Rowe. Ill. Devon (1). — Des renseignements précieux sont fournis dans cetouvrage sur la position stratigraphique exacte d'un grand nombre d’Echinides des falaises crétaciques de Devon. Des Notes paléontologiques sont aussi consacrées à certaines espèces comme : Cidaris hirudo, C. clavigera, Cyphosoma radiatum, Salenia granulosa, Glyphocyphus radiatus, Discoides Dixoni, Echinocorys vul- garis var. gibbus (probablement ÆE. Gravesi), Holaster planus, Car- diaster pygmæus (= €. truncatus), C. cretaceus, C. Cotteaui, Hemias- ter minimus (= Peroniaster nasutulus), Micraster Leskei, M. corbovis, M. præcursor, M. cortestudinarium (— M. decipiens). Note sur Hemiaster eubieus Desor et ses variations. par KR. Fourtau (2). — Les variations signalées, sont très intéressantes à constater ; elles affectent non seulement la forme générale, mais aussi la position de l’apex et, par voie de conséquence, les lon- gueurs des ambulacres pairs, antérieurs et postérieurs. Echinidi della Scaglia eretacea Veneta, del Carlo Airaghi (3). — Après avoir rappelé divers travaux déjà publiés sur la Scaglia, l’auteur décrit un certain nombre d'espèces connues, comme Cidaris pseudopistillum, Tylocidaris clavigera, Cardiaster subtrigonatus, etc. Son Echinocorys est trop insuffisamment décrit pour être exactement interprété, mais il est bien douteux que ce soit E. vulgaris. J'en dirai autant de son: Offaster pilula ; én tous cas, l'espèce de Lamarck n’a aucun rapport avec Nucleolites convexus (1) Londres, 1902, — In-8° 51 p. XIII PI, Ext. Proceed. Geologists Association, Vol. XVII, p. 1. (2) Paris, 1903. — In-8° 4 p. 2 fig. Ext. Bull. Muséum d'hist. nat. 1903, n° 3, p. 177. (3} Turin, 1903. — In-# 18:p: PI. Ext. Acad. real. d. Sc. di Torino. 1902- 1903, p. 315. ; Catullo, qui est un Metaporhinus et qui a été, à tort, rejeté en syno- nymie. Lampadocorys sulcatus a son sillon plus évasé que le type, et ce sillon entame davantage l’ambitus. Le prétendu Ananchytes concava Catullo 1822 (et non 1827), qui aurait de gros tubercules comme Gambirretia, mais des ambulacres d’Holaster, paraît avoir son ambulacre impair différent des autres, et ne serait pas un Echinocorynæ. Stegaster Dallagoi n. sp. n’a ni la forme ni les ambu- lacres des espèces du Genre, et paraît être plutôt un Holaster. Car- diaster Dallagoi n. sp. grand, allongé, mais bien déformé ! Micraster fastigatus est loin d’être typique. Mic. massalongianus Zigno n. sp., à longs ambulacres peu profonds et à sillon très atténué, est à l’état de moule, et ne peut être que provisoirement rapporté au Genre. Isopneustes Lamberti n. sp. ne saurait être confondu avec aucune espèce connue. Nuova contribuzione alla Echinofauna Eoceniea del Monte Gargano. del G. Checchia-Rispoli (1).— Les espèces décrites sont: un très bon fragment de test du Porocidaris Schmideli montrant les fossettes scrobiculaires, un fort beau Leiopedina Tallavignesi, Conoclypeus conoïdeus, Echinolampas globulus et une espèce nou- velle, Echinolampas distefjanianus, grande et large espèce, à longs ambulacres et face inférieure très concave. Contribution à l’étude géologique de l’isthme de Suez, par R. Fourtau (2). — L'auteur signale, dans les marnes pliocènes à Pecten Vasseli, la présence de Temnopleurus toreumaticus, espèce vivante des mers de l'Inde. DIVERS par M. COSSMANN. Uber die Borkholmer Schicht im Mittelbaltischen Silurgebiet, von C. Wiman (3). — Pour compléter l'analyse de cette intéres- sante brochure, il nous reste à indiquer quelques Brachiopodes, des Bryozoaires, des Graptolites et des Spongiaires. (1) Rome, 1903. — In-8° 46 p. 1 PI. Ext. Boll. d. Soc. Geol. ilal., Vol. XXII, fase, p.101/1PI7AVE (2) Paris, 1903. — In-8° 3 p. Ext. Assoc. franç. p. l'avanc. d. Sc. Congrès de Montauban. (3) Voir ci-dessus, p. 197, l’analyse des Crustacés par M. G. Ramond et la réfé- rence infrapaginale. — 225 — Parmi les Brachiopodes, l’auteur n’a figuré que Camerella Torn- quisti n. sp, Orthisina sinuata Pahl., O. Verneuili Eichw. et une espèce indéterminée, peut-être le jeune âge d’un Orthisina connu. Les Bryozoaires sont presque tous nouveaux : Rhinidyctia borkhol- miensis, Thamniscus orosus, Glauconome plumula, Crisinella Oeilensis ; il faut y ajouter quelques Anthozoaires déjà décrits, dans le Genre Halysites. Les Graptolites sont représentés plus abondamment : outre quel- ques Dictyonema, Dendrograptus maximus n. sp., nous remarquons le nouveau Genre Galeegraptus (type : G. Wennersteni n. sp.) dont la fasciculation est plus prononcée que celle de Dendrograptus ; puis, Inocaulis musciformis n. sp.) et Diseograptus (type : D. Schmidti n. sp.), qui a presque une apparence d’Anthozoaire ; quatre autres espèces nouvelles portent seulement un numéro d'ordre, en attendant que leur détermination générique soit plus certaine. Les Spongiaires ont été étudiés par le Prof. Rauff et appartien- nent à des espèces déjà décrites, dans les Genres Actylospongia, Caryospongia, Carpospongia et Hindia. Observations on à remarkable Specimen of Halysites and Description of a new Species of the Genus, by R. P. Whit- field (1). — L'échantillon remarquable dont il s’agit (Halysites ra- diatus) provient du Iowa, au niveau « Niagara group », c’est à-dire paléozoïque, il diffère d’'H. agglomeratus par ses rayons et ses cel- lules plus grandes. Detached Microliths from the Pitchstone Sill at Corriegills, Arran, by John Smith (2). — L'examen microscopique des grès décomposés a révélé l'existence de corps préalablement organisés, dont l’auteur n'indique ni la nature, ni l’âge exacts, de sorte que nous nous bornons à enregistrer le fait signalé. Milleporidium, eine Hydrocoralline ans dem Tithon von Stram- berg, von G. Steinmann (3). — Le nouveau Genre qui fait l'objet de cette Note, Milleporidium est un type d’une nouvelle espèce (1) New-York, 1903. — Bull. Amer. Mus. nat. hist., Vol. XIX, Art. XVI, p. 489- 490, PI. XLI-XLII. (2) Glasgow, 1900. — Ext. Trans. Geol, Soc. of Glasgow, Vol. XI, Paït. Il, pp. 275-276, PI. XI. (3) Vienne, 1903. — Ext. de Beïîtr. z. Pal.u. Geol, Œsterr. u. d. Orients. Bd. XV, Heîft I, 8 p. avec 2 PI. lith. Kimérigdienne ou Portlandienne, peu rare à Stramberg (M. Re- mesi) ; c’est un Hydrozoaire voisin de Millestroma, dont l’auteur donne la structure détaillée qui rappelle aussi Stromatopora. Ueber eine Korallenfauna aus dem Neocom der Bukowiïna. I Theïil, von Wilh. Volz (1). — La riche faune de Polypiers du Néo- comien de la Bukowine provient d’une région dont la géologie a été étudiée par le Profr. Uhlig. Deux Familles seulement sont représen- tées dans cette faune : la plus nombreuse est Stylinidæ, avee les espèces nouvelles suivantes : Diplocænia Hegyesrna, Placocænia Uhligi, P. decamera, Stylina parvistella, Acanthocænia neocomiensis, Cryptocænia irregularis, Cyathophora pygmæa, Holocystis bukowi- nensis ; l’autre Famille Zaphrentidæ n’est représentée que par une nouvelle espèce : Coccophyllum maximum. Les Planches à l'appui de cette intéressante Monographie ne donnent malheureusement que très peu de sections des cloisons, comme on est habitué à en trouver dans les études modernes, relatives aux Polypiers. Die Hexactinelliden der senonen Diluvialgeschiebe in 0st- und Westpreussen, von E. F. von Ungern-Sternberg (2). — Les riches matériaux de Spongiaires de la Craie supérieure de Prusse contiennent beaucoup d'Hexactinellidés, dont la difficile étude a tenté l’auteur de ce Mémoire. Après avoir résumé les caractères qui différencient les Fam. Craticularidæ (Craticularia micropora n. Sp.), Ventriculitidæ Toulm. Smith, Meandrospongidæ Zittel, l'au- teur décrit plusieurs espèces nouvelles : Ventriculites borussicus, V. cavernosus, Rhizopoterion Zitteli qu'il distingue de À. cervicorne Goldf., À. regulare, et un Plocoscyphia voisin de P. pertusa Geinitz. Les figures des 3 Planches de ce Mémoire sont phototypées très soigneusement, avec des coupes grossies au microscope. Ueber eine Stockbildende Nubecularia aus der sarmatischen Stufe, von G. Steinmann (3). — Cette Note est relative à la des- cription d'un corps problématique provenant des couches sarmati- ques de Wolfsthal, près d'e Presbourg. Au premier abord, M. Stein- männ y a reconnu un Vubecularia, nouveau Rhizopode (Foramini- fère pierreux) à test imperforé, irrégulier et attaché. Des coupes (1) Vienne, 1903. — Beit. z. Pal. uw. Geol. Œst. w. d'Orients, Bd. XV, Heft FE, pp! 9- 29, PI. III et IV, lith. (2) Kœnigsberg, 1903. — Ext...de Schriflen Phys. kon. Gesellsch., pp. 132- 151, PI. IV-VI phot. (3) Vienne, 1903. — Extr. de Ann. K. K. Naturhistor. Hofnvüs, Bd. XVHI, pp. 112-115, avec 5 fig. dans le texte. grossies indiquent la structure interne, dont l'aspect confirme cette détermination. L'auteur a nommé N. cæspitosa, cette espèce qui s'écarte des formes déjà connues, telles que N. novorossica ou de sa variété deformis. L'échantillon est d’ailleurs garni de Miliolidés à l'extérieur, principalement des Triloculines et des Quinquelocu- lines. RECTIFICATIONS DE NOMENCLATURE Nous recevons de M. Fourtau la communication suivante : Je reçois aujourd’hui la « Revue » et ne suis pas d'accord avec vous au sujet de la façon dont vous évitez le double emploi que je vous avais si- gnalé. Zittel a effectivement mis Peronella Gray en synonymie de Rhumphia Desor. Mais en cela il n'avait pas raison, car si les deux Genres sont identiques, c'est Peronella Gray 1855 qui doit englober Rhumphia Desor 1857 et L. Agassiz in « Rev. of the Echini » l’a parfaitement admis. Plus tard Pomel, considérant avec juste raison que la description de Rhumphia est d'un vague dont rien n’approche, a fait du Genre de Desor un Sous- Genre de Laganum, pour L. FPutnami, et maintient à côté le Genre Pero- nella Gray. Vous voyez donc que, dans les deux cas, c'est Rhumphia qui doit disparaître, et le Genre Peronella Zittel doit changer de nom. Dans l’analyse que notre collaborateur M. Haug a faite du Travail de M. Buckman (1902) sur la Nomenclature des Ammonites, il n’a pas relevé un double emploi : Genre Canavaria préemployé par Oppenheim ; on ne pourrait pas davantage y substituer Canavarites qui est aussi préem- ployé ; pour conserver la dédicace à M. Canavari, il faudrait done pro- poser Canavariceras, nobis. M. de Loriol-le-Fort fait remarquer qu'il a décrit par erreur deux espèces différentes sous le nom de Rhabdocidaris Delgadoi. L'une cré- tacique, en 1887 (Faune crétacique du Portugal, vol. IL. Description des Echinodermes, p. 13), l’autre jurassique, en 1889 (Faune jurassique du Portugal. Embranchement des Echinodermes, p. 36). Ce dernier doit donc changer de nom et son auteur lui donne celui-ci: Rhabdocidaris Roquettei de Loriol. SU COMPLEMENT DE RECENSEMENT BIBLIOGRAPHIQUE (D’après les fiches du « Concilium Bibliographicum ») Ami (H. M.) — Dese. of Tracks from the Eo-Devonian of Nova Scotia. — Nouveau Genre Ichthyoiïdinites (type : I. acadiensis n. Sp.) — (Trans N. S. Inst. Sc., Vol. X, 1903). Dall (W. H). — Illustr. and Dese. of new Shells chiefly Ame- rican. — Nouveaux Genres de Gastropodes vivants : Foledonia; Antistreptus. — (Proc. U. S. Nat. Mus., Vol. XXIV, 1902). Jaekel (0.). — Ueber Ceraterpeton, Diceratosaurus und Di- plocaulus. — Nouveau nom générique : Diceratosaurus (Ceraterpe- ton punctolineatum). — (N. Jahrb. Min. Pal. 1903). Lucas (F. A.). — Notes on the Osteology of the fossil Birds. — Nouveau nom générique : Hargeria pour Hesperornis gracilis. — (Proc. U. S. Nat. Mus., Vol. XXVI). Matthew (W. D.). — A homed Rodent from the Colorado Mio- cene. — Nouveau Genre Ceratogaulus. — (Bull. Amer. Mus. nat. Hist., Vol. XVI, 1902). Matthew (W. D.). — List of the Pleistocene Fauna from Ne- braska. — Nouveau Genre d'Antilope: Capromeryx. — (Bull. Amer. Mus. nat. Hist., 1902). Matthew (W. D.). — New Canidæ from the Miocene of Colorado. Nouveau Genre Cynarctus. — (Bull. Amer. Mus. nat. Hist., Vol. XVI, 1902). : Mercerat (A.). — Un nouveau représentant pampéen du Sous- Crdre des Taxodontia. — Ce nouveau Genre Carolibergia n’a pas raison d'être, d’après M. Ameghino, étant fondé sur les débris d'un jeune Taxodon platensis. ; Palfy Q. V.). — Die oberen Kreideschichten in der Umgebung von Alvinez. — Nouveau Genre de Gastropodes: Æransylvanites. — (Mitt. Ung. Geol. Anstalt Budapest, 1902, Bd. XIII). Patten (W.). — On the Structure and classification of the Tre- mataspidæ. — Nouvelle Classe: PELTACEPHALATA. — (4mer. Natur., Vol. XXXVI). Whitfield (R. P.). — Description of a new Teredo like Shell from the Laramie Group. — Nouveau Genre de Pélécypodes : Xylo- phomya (type : À. laramiensis n. sp.). — (Bull. Amer. Mus. nat. Hist., Vol. XVI, 1902). Yakowlew (N.) — Neue Funde von Trias-Sauriern auf Spitzhergen. — Nouveau Genre Ekbaïnacanthus, dont le type est une espèce nouvelle : Stegocephalus Tschernyschewi. — (Verh. russ. miner. Gesellsch., Bd. XL). j — 229 — ERRATA Nous recevons la rectification suivante de M. le D' Oppenheim, au sujet de son Etude sur les argiles feuilletées du Thibet, analysée dans le n° III de la « Revue », p. 143: € Dans ce Travail, dont l'intérêt très grand se trouve beaucoup plus dans le résultat obtenu pour l’âge de ces couches (Danien pour moi, Eocène inférieur pour d'Archiac), que dans le peu d'espèces nouvelles, je n'ai nullement dit que Aturia præziczac Opph., la plus ancienne espèce de ce Genre, soit identique à Nautilus danicus (in Quaas); c'est une erreur de traduction de votre part ; d'abord, la dernière est une espèce très ancienne et très bien connue de Schlotheim, discutée dernièrement par la Soc. géol. de Fr. Ensuite j'ai ajouté, comme remarque finale, que M. Quaas, qui a vu récemment mes échantillons, m'a expressément per- mis de publier qu'il n'y a rien de commun entre Aturia præziczac Opph. et le Nautile qu'il a identifié, à tort ou à raison, avec l'espèce caractéris- tique du Crétacé supérieur de Danemark. » Quant au radiole de Porocidaris, il en a tellement la physionomie, que M. Fourtau m'a écrit qu'il ne voyait pas de raison pour le croire différent de P. Schmideli Des., si caractéristique de l'Eocène, opinion qui, du reste, n'est pas la mienne. » Trois autres erreurs d'impression nous sont aussi signalées dans le n° IT, par M. À. Roger, d'Augsbourg : Doriatherium à la place de Dorca- therium, Dinoceros au lieu de Dicroceros ; en outre, la nouvelle espèce de Clemys n’est pas Cl. Reinachi, mais CL. Guntiana. TABLES DES MATIÈRES Par M. P. BÉDÉ. 4° Table alphabétique des noms d'auteurs Pages ATRAGCHT (CL) Rare 172 173 et 223 ADDRICHAMAI ERA Meur 109, 145 et 211 AMEGHINO (F1.). 4, 108, 148, 184 et 189 AMI EEMAN EEE ARE TL MRRR Eee 228 ANDREÆI(D:-A I) EAN LU MONS 110 ANDREWS (C.-W.).... 16, 10, 487 et 188 Anprusow (Von V.).............. 147 ARNAUD MAL) Cr ET he 47 AANOED) RS 20 uit cliRE de 214 Re lo CMP EE 37 BASENOWAUE, MR ER eee 146 BASSANITRAN SN ENRT EtPe 136 et 137 BANAER AIRE) SAP EU EME ER ANS 474 BrADNEnE AUS) ETES EC AULLE 6 Bercuer (Ch.-E.). 46, 86, 88, 196 et 197 BENTINIANIR NE PRE EL Croce 216 BLANCKENHORN (DE M.).......... 213 BECOME) re eee tCE 431 BORAMAD EE Eee dreeneerecrrece 161 ous R)RSe D ASSE oo but 11 et 187 BOULENGER (G:=A.)....0...000 191 BouvreR (=). cc 97 BROGOM IRL CRe A ercnic 183 et 184 BRTANA VON SR Perse 112 BUCKRMANIIS Ne Sn eee 421 BurckHARDT (C.).. 13, 100, 102, 104, 122 et 204 CAPEDERAIDE AG) ER RC ere 96 CAPECLINI GENE AE core see 10 CRARTRON (C2 6e ere peec-cre 29 Cest GR.) RATER 48, 49, 50 et 224 CHORFATA EST 0er nuR 34 et 204% CossMANNIIM:).....:... 29, 35 et 210 CRAGINTIRA-MAIEE RS eue eee 218 DAGCQUÉ (Edg.}.-...:.:.....0000 210 D'AINELELR..: eee einen elec 158 DALL (NVE-H0) PE 0e 113, 147, 217 et 218 DAUTZENBERG (Ph.).......... 38 et 111 DRANAIIB.) eee rrpererecdeete 75 et 85 DENINGER (Von K.).......1..0.. 110 DEPÉRETL CR.) 0 eee à 41 Pages DIENER (VoniC:).:..:.:25,6220078 101 DOnrrUs GA)... 7. 38, 111 et 146 DONCIEURS RSS. JE LEE EE 143 DouviLLE (H:)"2 207" 33, 426, 155,457 DEN. (AMIS EMI IUU ORSUES 139 EasTMAN (C.-R.).. 74,183, 134, 135, 436 et 195 EGGER (9 5G2)::0 HO MLMEUR ER 60, 61 ELBERTU(J) REA RER RS RER 169 ÉTHERIDGE AJ ARE TL 90 et 141 FARTANI IR) 7-0 PR RM TAGS 190 FenDCMVOon Gi) ARS 176, 177 et 179 RiSenER (Hi) PTS IORNS Fe NS 97 FOGLAMANN ((O.) LASER EE 45 HouerAUt IR) 27 ERA 223 et 224 Firaas (Bb): 2 SSL" 19, 190 et 194 FReca (fr)... "Len, 415, 140 et 141 FRITEL: (PH) 44 CETTE 138 Fucus (Th.)...... 25 NUE UE 145 GaurHiEer (V.).......... 405, 167 et 219 GATTNT GB) ES CCE CEE 123 Ginnes (J.-M) sa etes Ce 12 Gonranr: (M): LT 28 et 99 GRANDIDIER (M) eee 70 GRANGER (IV). CCE SCC AAEECES 14 GREPPIN (Ed.).................... 31 GRONWALLAIK.-AMNM SERRES 91, 104 GROOMAUDR RS. et CURE 25 HATAVATENG 2) ec 147 HriT. 6.) A 445, 146 et 171 HATCHER (JB) 22" tRRRES 76 et 87 HARMER (S.) 70e -ture ne TR 00 HAYAIP:). SRE nee ET ONERRRAER 4 HILBER (V 0 Rene 157 HŒRNES (R:):.:-7 "CE 103, 112 et 113 HRDLICKHA (A)... 40e nee et se 43 Huene (Von F.)...........,,.... 80 IMkELLER (HN stereo 108 IVASARI AU) RS ve NA dis RO 69 2e Pages TacOoB (CD). 2. MERE Es A 142 AEEL (OS. CRE D 0e. 228 HÉAVSER LE, | RER cs 63 HENNARD'(A.:-S,).2,,,0..0,.° 216 et 217 ORPORNE (HER crie 98 RNETTN JE) PAPER EE eSCe-PAE 30 KorNauBEeRr (Von AÀ.)............. 20 ÉAMBE) (MAI Eee Deal oc 21 L'AMBERTU (JE NA ee-- ce 48, 220 et 221 BEBEDEMAINAIE RER eecr cc 174 LERIGHE (MA) LITE 83 et 84 FIBURNAU (VON D). -Eee Lire 12 LTEBUS: ANS RER LR 63 ISSATOUS NAME RL RE 162 LOCARDMAS NÉE EE Te LU iee La ÉONGHIR (PA) AE EE 28 et 177 PORENTHEMAIBME)EE EE RCE 43 POROLIIPETe) AM ETS eee 163 DOMSATOR ID Eee Che steentacenen 52 Bucasi(A)e.2...: De era 128 et 228 MAR EN Me = Ven come te ane é@e ce 46 MATRA RATER RES ete à te te 63 MOISISOVICSUIE JA ERA AC 116 MAPLRSTONE! (C.-M) ES en 56 MATEHEWE We DE 022. 8 et 228 AMAYER=EYMAR,(K.). 42.1... 35 et 212 MERGERATE (AN) UE RENE Re 228 MEDANDERA AL.) MCE 201 MERRIAMA (JC)... 0: 433 et 193 MEUNIER (>. )..... 1... 137, 138 et 202 MOURLONMIME ES Een LE. LAS 190 MUNIER=CHALMASER ce... 2 61 INEHRINGAU IA TES MU 11 NEVTAN De es ete el elilelelteiule e 0,5 4 09 NEWTON: (Ba) CROIRE 31 Norcsa (FSU 45, 17, 48 et 132 NORDMANNA (V2 )ES CNRS 2 . 44 CPULeRT (MERE RER 45 OPPENHEIM (P.).... 50, 143, 172 et 176 ORTMANN (A.-E.).......... 38, 3 et 54 DSAScoN Madame) MERS 178 DESBORNE (RS)... Cum MNT et AE BALE Eee does dise cle AN 228 PAQUIER IMESVE) 0. eee 152 et 153 PATOEN RE uncilee LE à opens 228 Pages BROENTE CT.) US ANR 219 PERONM AR) SAR SE Me Re 31 PETINCLER GIP). ERA Re, 45 PEYROT: M eee une AR UERe 111 PA U(GSDALISIPER Au Le AU 9 et 10 PORILISN NAN) CERN AE Pi Aa 132 BREVERID e) LS RCE dur 123 BRIPCHARD (GB) ARC 146 et 212 ANSE AT 1e Ce ton 106 et 166 REDCICH NON GC )PE PRE LR 160 REED (F.-R.-Cowper)........... 27, 94 REISIID ECO) RS Re Pre AIT 22 et 23 REMESNID IMMO) PRE 88 et 162 REPELIN (Je) Re nn 205 REPOSSEUDI MEANS CNE 79 A ZA ARS de) RM AL cnrs de 165 RIGGSH A) ER RER RER MS 14 RORONHIA ILE RE E. 2 Motel Ris PS2 22 ROGER NID AV ON) MORE ONE 133 ROMANL (PA) RIRE ee 42 ROME (APE) RME et 223 RUPER D I) EEE Pas 199 SAGCONIUR EE ER TRE SES AE 41 SARDESON (F.-W.)............ 26 et 9, SAUVAGE (El) FE ORNE EU. 82 SAVINNUE] ee Men ee tee à MAO 46 SCALTAN(DEMNS NIET ER Re 141 SCRLÉOSSER (ME) eee 30 et 6% SCHLUMBERGER (Gil. .2-.2 ec 62 SCHLUTERI CINE ES Er Ne 471 SCHNARRENBERGER (D'.).......... 159 SCHUBERTE RS JL) Ce nee 207 SEGUENZAU I: ) 8e RER 9 ST UE ON RO EL à US 225 STANISLAS-MEUNIER.........,,.... 38 STEFANO (G. de)...... 77, 78, 79 et 212 STEINMANN (G.)......... 224, 295 et 226 STINGELAN (DEEE. sonne 189 SUR DB (KO) RUN, 'oeee 30 SEURM ARE) M er eee ee 32 TOMMASDIAN) EE PME 116 IDRENFANOVE (CJM 110 Mon NOGAST (AL). CONTE 128 LORRAINE Gr Se Re es 37 TOUCAS MU) NS NE nr: 154 TOUDAMODA IP AMAR PR Re 174 17 — 232 — Pages Pages UNGERN-STERNBERG (E.-F.)....... 226 | WHITEAVES (J.-F.)........... 28 et 143 WHITFIELD (R.-P.)...... 211, 225 et 228 VAILLANT (Léon)............ 1911/2195 AWILLISTON(G.-W.})..2. MR 22 131 VALETTE (ANR ER re ae our 1671 WILSON ID ET)... ... Sc EUR 208 VINASSA DE REGNY........... 1193 et203 | WmANt(G)2 7... 197 et 224 Vancenr (EE. Es A ie 165 1 Warricu (#2. ......:0N0R 7 VOLE NES NE en ee 226 | WOLLEMANN (A.)........ 102, 104 et 170 Vocen (Non Er) ARR ÉECENRECeeE 400% aWoons (HS) reste. ATOS 101 WoopwaRD (B.-B.)......... 216 et 217 AVRAGENMIES)E See eee che set td 498 | WoopwaRp {H.}).......... 87, 95 et 109 WALCOrT HIGH D EEE ELU Re O8 FÉUNYORTMAN (JR LEE 64 AVANNER (JF). een Lee 105 et 166 IVELNER (WA) Crete EL Mere VAEOWLEN ee EME PLCRURONRE 228 DVENTJUROWS 2 chenal tentes COMENT OSHINARAU(S SJ). RP ROLE 69 2 Table stratigraphique, zoologique et géographique des ouvrages analysés. QUATERNAIRE Feu MOMMATÈNRES ES CL SE PRET ERP RREE 63 PET re Re tNTe sieiete D RARE) M a ste Belgique-" 76220" 189 DÉMARRER D'UN Beast Italie Le eee 189 DR ASS | AANMEUS D ER ESRI Asie mineure...... 11 DE en Et ele ee SAC EN ET PSN tee Madagascar.. 12, 13, 70 DRM relate ler aleueie DD se, PSE Tin Etats-Unis... 12 DDR NA MA else al ele Crust.0strac. en. Canada." eee 198 PR M ET MOLCUSONLES ER EETER France. e0i es 44 DAME AR MA ne DPI Cane Danemark". "+0; 44 » HAS Pa tons UT DR NM En ete ere Angleterre......... 216 QUATERNAIRE et TERTIAIRE.. D) "EMA RS ARR, Californie. 2720 213 MRRMAIRES ER EReLE-c cr Mer ee EL Italie SÛR PE 41, 212 DRE et ee eee D LES PASRE CE SME Patagonie ......... 39 AN ATEN AO A NE OURS D AM Nec tmse ste eee Australie." 146 DS CEA AE à Pad Eat DE Echinodermes 7... 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Autriche rte. . 225 REDIULEST LRU. tee Amérique du Nord. 21 DEN MER eus CU Afrique du Sud.... 190 Chéloniens Allemagne......... 189 REDIALES RER DIVSIS EE... 14, 132 DA r.sSese MOSS ROAD Ne ue 82 Dir: SAN DNRARL EE Re Allemagne......... 19 —— 2939 — Pages JURASSIQUER : . ...-.. 1e ReDITIES Eee USE SRE Amérique du Nord. 14,76 D) ITR Et coûe POISSONS LE Re ee BAVIENP EEE ECC. 85 DE no e51e ee a TE CUS TACES RE ER URS. se : 88 DER die: co PRET D UN TS PEN A ee Angleterre......... 87 Peu se re Eee MOLUSGUESRERER ECC HRANCE Se sssncente 31 Ro d'a tot DER PEU de SUISSE secure 30, 31 D QG 0 DURE D LÉO d rod LANG PR ANT Eee 441 De: Me MER G de cie OMS AIT ON OS Door Divers Aer eee 31 D'OR PE El eoere OR RE none Cordillière. 122 » (Porllandien)..... Mollusques ............ Cordillière ..... re AUS » (Callovien)....... DE an ter NRA ono 203 » {Bajocien|).......- DR eee DUR a ere 203 » (Bathonien)...... Echinodermes.......... AlnérIe ER -t. 2 2n 165 » MAS) RER Ce-e.- MOUUSQUES PE PPRCEETS M PTANCE = AE eee 29 » DR Dr lise DM CLrpeLee BoruBale EF APCE 203 » DR cle smictercis DR Re ete BAVICTO.. eee 30 » 5): CRÉÉE ARE DEEE Melle ete Bohème... ce 30 » DR Cm be DRE tete Gordillière.-.--.... 203 » DE SR ARE DTA ne entre Rép. Argentine.... 100 DRTAS ERP. Een sou cute REDLULES ARR ee cette Lombardie......... 79 D 20 CE SR ARE DA eee bete dat Afrique du Sud.... 18 DT E tip mien inioheye cine eue, de 039 DM rie ect Galifornie.--- "+. 192 D RE estate RO1SSONS Re ee Etats-Unis..." 133 DRE EE ere cialis euallene Deus le tete MOUUSQUES EE ErancORtE EC ccer 141 DNS Die sie ee dnl na rennnetetelaes CN ES PER e Italie rte terne: 28 DA ame ele de arele o 2 AR PE Re Monténégro...... 202 DR Mn lre cote tonfe etau horse ed QU UE sr Italie Re ee 28 DRE nee ciclmeefoeiels BRYOLOUTES ER EEE EEE Monténégro........ 123 BERMEBN ze ne da cle aleeiee eue e RCD UULES PEAR CRETE Afrique du Sud. 182 et 183 DCR nniogeieeronere gel sie POISSONS ESC E ee Allemagne ere 22 PALÉOZOÏQUE ........ een Din ee et Mas Etats-Unis... 135 et 194 1) TT ENSE TSPNNMRER RRtE TAVO DU LES RER Angleterre......... 27 DO abs s letste ten oies Crus MOSTTA CR RER Etats-Unis... ..:. 198 DNA NE rl ne MOUNISQUESE MOT DIN ec 27 DR ee site evele DAT EE EE Tasmanie... 202 » A De Ne de Bryozoaires ........... Etats-Unis... 224 PERMO-CARBONIFÉRIEN.. ..... Mollusques............. Nate memes 99 » DAE Htaeee Foraminifères......... D. ee a ausie st 99 CARBONIFEÈRE 4... see. POISSONS EC e-ere. DIVERS EEE Er er 134 DR ose utieteie à DR Rue ee Irlande... 22 D COR ne Re rc DEN Die en eere Etats-Unis. 83, 135, 19 D re Me der te ee TTLODULES RE ESS Angleterre........ . #5 D; etes ea: MOUUSQUes RER Etats-Unis ......... 99 Di... ter tiienete DIN E SR ssbnvrant Australie- "2-0. 139 Jon ii, “is ele De ie INSeCIES TR eee Etats-Unis......... 200 IDEVONIEN, 2.2 2eme POISSONS RER eee Angleterre,......... 136 DRATALS 2 see mers cioielTe ATERTOPOUES CEE Etats-Unis ......... 86 DES e le dec ce Nero Echinodermes.. Allemagne......... 45 DRE Rice DU os aire Espagne CeArer. ce 45 DE: LÉO EM PER EOUUE BPYOZOMNCS TRE. RUSSIE. LR eee 174 SICURIENE Re unes ciais ele POISSONS RER Mise de Etats-Unis. 0. 195 — 236 — Pages SILORIEN SL 2. Ur RTE TriloDiles PRE 7 PLEASE CESSE 196 DE PPT LS LEE LL PRE à Crustacés ostrac........ Aufriche:::21..- ADR AMOR ETES ANNE: Mollusques..: 1%... France ere ere 98 » TE A ERP DAS NET CERN E Divers: 223 DL NES SR Graptoliles =: "SX D. LASER SRE 223 CAMBRIEN : 55: Ne Tralobites LEE PRE Australie... 90 Der TON URL NMANEe Crustacés 5 48. JR Etats-Unis = 195 DRAM Et ni tete te 2e Mollusques ... "1... Angleterre......... 25 DA ER A RME M PTT Det AR ER Htats-Unis.:7 227% 98 3 Table alphabétique des nouveaux noms d'Ordres, Sous-Ordres, Familles, Sous-Familles, Genres, Sous-Genres et Sections. Agriopoma........... (Mollusques) ...... Dall ir Per PCR CETTE 1902. 114 Alticostati........... (Echinodermes}).... Lovisato................. 1902. 53 Ampullopsis .......... (Mollusques) ...... Repelin eee erct 1902. 206 Ancylorhynchus...... Des ss us Littel-= En e 1902: 106 Anomalodiscus........ OMIS Ac Dali. SRE M Are re 1902. 114 Anomosaurus......... (Reptiles). ....... HuBnCe: 72.88 cube 1902. 81 Antistreptus.......... (Mollusques) ...... DA AN severe 00e 1902. 227 Aplodiadema. ....... (Echinodermes).:"ALoriol Eee TT Ter 1902. 163 ARGESTIDÆ 2 le (Mollusques) ...... MOÏSISOVICS 2 2 CET 1902. 119 Ashtarotha........... DAV BCE E LE DA EEE LT 1903. 216 Aucellinar enr TRS DTES Wolleman 2-00. 1902. 103 Austrodosinia ........ OPEN LIETAES Dalle res estemener ere 1902. 114 Biradiolites........... RS PS7 DouviNé. Et Lee eue 1902. 157 Bournonia...:.......... » HiSCREDECER TARN 1887. 156 Bradyellas ete :t.sr.e (Bryozoaires)...... Mun.-Chalmas........... 1902. 62 Bradylemur .......... (Mammifères) ..... Grandidier Per "er 1893-1900. 70 BraunSide eee sc -thee (Mollusques) : ..... Büuckman.t. "7 Mes 1902. 121 Braunsina.:../:,,..4 ) PONS Buckman.....,. SRE 1902. 121 Bræckhina- #20 (Foraminifères).... Mun.-Chalmas........... 1882. 126 BrOgLerIAr ee. (Mollusques) ...... NValcott ere rcteee 1902. 98 Bruguieria "72270 (Foraminifères) "Pro ver er nr tes... 1902. 124 CAMÉRA CA SUN (Mollusques)........ D'ANL ENSASRNESENE 1902. 114 Campyloprion......... (POISSONS) CEE EE Hastman- "seen 1902. 136 Canavaria.".....""#.. (Mollusques) ...... BucKMan sl NE nee 1902. 121 Canavariceras ........ DNA PR Cossmann en ne 1903. 227 Capromeryx ef"... (Mammifères) ..... Matthews. LAN 1902. 227 Carolibergia .......... DA rate Mercerat "ttes 227 Castresial ere (Reptiles)fe" #06" STPIANDE.: SCALE ERRUES 1902. 78 Catenariopsis ......... (Bryozoaires)...... Maplestone: ter 1902. 57 Cephanodus .......... (Mammifères)..... AMESNINO He er 1902. 2 Ceratogaulus ......... NAMUR 5 MATTHEW: RME RES 1902. 227 Characodoma......... (Bryozoaires)...... Maplestone 2.44% 1898. 58 GhEINZOON SUCRE (Reptiles) ......... Huene... st" TiNCRER LE 1902. 82 CrADISCRDEÆ : 50", 000: (Mollusques) ...... MojsisOviCs. 7. LE PER 1902. 119 (1) Les noms de Classes et Sous-Classes sont imprimés en capitales ordinaires, ceux d'Ordres et de Sous-Ordres en caractères gras, ceux de Familles et Sous-Familles en petiles capitales, ceux de synonymes en ilaliques. RS en de de nt on D à à SR Sd D de à ns — 231 — Pages CLYDONAUTILIDÆ . :.... (Mollusques) ...... MOJSISOVICS RE ETC eee 1902. 417 Costathicellane er P eee (Bryozoaires)...... AMADIESTONER EEE CT 1972. 57 Cotteswoldia.......... (Mollusques) ...... SuCEMAN 2er Lecce 1902. 121 Crapinasterr ti)... {Echinodermes}.1 Lambert" "#7"... 1902. 218 Crenimargore.-- (Mollusques) ...... COSSMANNnE Pr EEC EEE 1902. 36 Crurosaurus.......... (Reptiles) ......... Huene:--c" Pet à Sos ee 1902. 81 Cryptomactra......... (Mollusques}) ...... AMAEUSSOWE Er e-tel re 1902. 147 Gienosaurus --:%.." (Reptiles) ......... HUENC PET ccm 1902. 81 Gyelopsina."..:..... (Bryozoaires)...... Mun.-Chalmas........... 1902. 62 Gyclorismar #2"... (Mollusques) ...... DallRERARN PER TER Rec 1902. 114 Cylindrogyra ......... Das EE Ml. Repelin 221 #47: "cc. 1902. 305 GYNATCLUSEREE Le ce ee. (Mammifères) ..... MAL UNE ER CT RE 1902. 227 DACENTPULUSEN EE <6 0e DIN. MIUCASP ESS SEE TETE RE 1902. 128 Deltoceras.-...:...... (Moliusques) ...... BuckKMan eee CEE. 1502 121 Deltoidoceras ......... DR es BuckMAN Pre 1902. 121 DEDAOCELAS 0... 11 Cr Me Es CVS Buckman te Ce --ue 1902. 121 Deuterolichas......... (Trilobites)........ Rod: eee me Re 1902. 195 Deuteromya.:........ (Mollusques) ...... CoOSSMADDE 2-0 1902. 68 Diauroratéine Terre DRE Er, Cocker EC EE Terre 1902. 129 Diceratosaurus........ (Reptiles) ......... JET RER EC nas 1903. 227 Dictyoconites......... (Mollusques) ...... MOjSISQVICS RAP PE Te -Ee 1902. 117 Dienerites "tr » Are IMOÏSISONICS = AEUE ee 1902. 120 Digenopora........... (Bryozoaires)...... Maplestone.......... 1898-1902. 57 Diprotodonta ......... (Mammifères) ..... AIMELHINO PE ET NEE RCE 1903. 185 Discographus .......... (Graptolites)........ MTm'an er ren pere 1902. 225 Discospirinar:!. ....... (Foraminifères).... Mun.-Chalmas....... ... 4902. 62, 126 DissSoroceras: :.:...... (Mollusques) ...... BUCKIDARE EE Eee 1902. 421 Distefanaster®........ (Echinoderme:) ""ÆChecchia een rer 1902. 49) Doliovertebra.....:... (Reptiles) ""2err0r Huenet ESA AE 1902. 82 Donaldiella®71.......... (Mollusques)....... COSSMAND ES eme 1902. 68 Dosinellareern er. 1... DAME Eee DAT RE EM AE Lee 4502. 114 DOSLRIIA ARMES. DAME DEEE DRE EUR ES A ie 1902. 114 Dosiniscats sr... Dé PRIRENT DA EEET ER LA A EE 1902 114 Dosinorbis:#.:.:..:.:. ECURIES SN ON OST DANCE 1902 114 Dumbieareeee ee tEchinodermes)#.-"#Craginee POP 1893. 217 Ekbainacan!tus........ Pine M ie VakoOWIeWE rec 0. ere ? 227 Endianaulax.......... (Mollusques)....... COSSMANTES EE PE MEET 1902. 29 Endiatænia. ..... DORE Di = ue DNA ere ce nicci tee 1902. 29 Bucallista ces re D ALLE, ATEN Dalle re eee rte ne net 1902. 114 BuryCervix.- eee. (Reptiles) er": HUEn Et RER rene 1902. 81 Bulhyroides. "2". "7r (Bryozoaires)...... HaP Mer eee M TOU2 56 RAODLA SES. ec (Roraminifères) = Douvillé EEE rence 1902. 427 Flectofrondicularia.... » MIO DUS ES mer eo ? 63 Fontannesia ........ . (Mollusques) ...... Buckman:-# Creer 1902. 122 Galeograptus ......... (Graptolites)....... MAMAN AM eee 1903. 225 Gambirretiar.... (EBchinodermes)#"" "Gauthier: "1"... 1903. 165 Ganosteus #1... (Reptiles) A Ence02 RORONMMENP MERE Se IS 1901. 122 Germanonautilus.,.... (Mollusques)....... MOÏSISOVICS 7 "2. 1.0 1902. 118 Gonionautilus......... Dale Tnnre ie DORA © HAE TOME 1902. 118 — 238 — Gradtiucina" ......2 (Mollusques)......, Graptotheca:."”..1..24: SPAURAEMERRRE Grateloupina ......... D4, « DANN ARS GRYPONAUTILIDÆ ...... D'EMPRPMENRERE Gryponautilus ........ DR ETES Gombelias ren: (Foraminifères).... GEMNITIDÆ SE et 0 (Mollusques)...... Hadrachne tt ren (Insectes). "2e HANTKENIA AE ASE (Foraminifères). .. HATPETIAE PS Eee (Oiseaux)... Harpagolestes......... (Mammifères) ..... HÉMICALA EL Le n (Echinodermes)- .. Holasteropsis ......... » s £Eke Holconautilus......... (Mollusques)....... HOTTES CREME D mL: 2er ci Hiyattites ta sn Hyphantosana ........ DATANT PbérINA spin (Foraminifères).... Ichthyoidinites........ ? Indonautilus.......... (Mollusques)....... Intermedit:"- 22... (Echinodermesi.... AVATAR ste niet ste (Mollusques)....... JOANNUIDÆ TR EL. (Mollusques)...... Juvavionautilus....... Darius MECS Aharpeiatee rt (Foraminifères).... Lamelliconcha........ (Mollusques)....... Japeirousia#te. cr. D NE ER Lepidocardia ......... Dépenses Hepfochirusier..2 tee (Rephiles)eEer te - Linnarsonella......... (Mollusques) ...... Liocephalus........... (Trilobites)........ LOBITIDÆ A eue (Mollusques)...... Lophyrophorus ....... (Insectes)......" Lovcenipora .......... (Bryozoaires)...... BUCVA TASER LE: CR (Mollusques)...... Dudwigella®....".....1 DO LE LYCosucChUus.2......... (Reptiles) 000 LYTOCERATIDÆ ........ (Mollusques)...... Maccoyella®.-"2.. (Mollusques)....... Macridiseus .......... De LPS RTE : Macropsammus....... D'UN RER TA SES HUMMER: re (Mammifères)...... MALYOSCOP RE... DAS Li ARÉAIE Megalohyrax......... D AMBMEEUX.. MEGAPHYLLITIDÆ...... (Mollusques)....... Mercimonia.......... DA PRESS Nas Mesoadapis2........ (Mammifères)...... Cossmann. Er ene 1902. Reed Al. : PRISE TS 1902. Dale: RS 1902. MO]jSISDVICS NUE 1902. N'AMRUIN ES. 252200 1902. Prever Em. 2 1902. Mojsisovics tie: Cire 1902. Melander "414%... 1903. Prever ;: HUB 2. 1502. [UCAS... HOPPER LE. 2 1902. Wortman een. 1902. DCDIUTOr EPP EEE. 1902. US dcr ie 0 DU TU 1902. MOÏSISOVIC A PR Re Arr 1902. Cossmann ee" 1902. Dalles etre pe en 1902. Mun.-Chalmas........... 1902. TS F0 MO RSA RS Re 1903. MOJSiSOVICS A PRE. 1902. POVISALOE re. 4902. AO EE ARR LE 1903. MoïsiSOVICS AMEN MEL CE 1902. DO OL LITE SE ER LR 1902. Prever era MIR EURE 1902. Dalle EE ee te RE 1902. Bayle hifi Rene 1878. DallsrEre rene ter te 1902. Merriameis tirer er 1903. WalcOtts NE EE REC 1902. GrOn Wal ESS 1902. Mojsisovicarn tin. eLu 1902. Mounier: #7: sans date Giattni ere net 1902. BUCRIANER SET AERR RENNES 1902. 1e PTE RES UE ee 1902. BroUMu: 22, Eee 1902. MOÏSISOVICS. PA AMAR ET 1902. pthéeridge. SH. 1902. DATES 2 a tu ES 1902. Cossmann:.......:...11 1902. Blumenbach.:... 1799. Ameghinoks #0. c-rer 1902. ADATEWS LES LEE 1903. Moisisvyicsh te Pere. à. 1902. Dalle Re 1902. LIDOTRAUE RE eee 1900. Meftalichas tes MICROLESTIDÆ... ...... Milleporidium........ Mouretia mer Nice. Nathorstella.r.....1.. NeOStaOmMmAL sine ect Neukankylus ......... Nicholsoniase. NISODSIS SAR AER ere NORTDIDÆ EEE SE sde « : ODONTOMYSONIDÆ...... Odontomysops........ Odontoperna.......... Oodedese "17." HDce Opetiosauruse..-.".. Oyaticellar ess re Palæochirogalus ...... Palæohilarimorpha ... Palæopropithecus..... Palæosinopa .......... Palæosphæroma...... PANNONA AE neo Paragelocusiitre PArLAlICRAS AA... Parapyrotherium ..... Parmnar een re PELECYORA EE. 20... PELTACEPHALATA.. PERIPRISTIDÆ.......... Betromartusr..2..7.. Phiomias- 2e" rere Phlyseogrammoceras,. Phyllocladiscites...... Physocardia ::..-"".. PINNACOCERATIDÆ ..... Platygraphoceras..... Platypygus........... Polititapes er... .... Pompeckjites......... Præradiolites ........ {Mrilobites)}.--°0."- REA RR SSP ARR 1902. (Mammifères)...... AM ÉDNINO EPP RSA NAN 1903. (Bryozoaires)..... SteiRMAND eee 1903. (Mollusques) .:.... DOUVILÉ SRE ER. 1902. Di) CORPAGAR SE RASE SREUMENTES n e 1902. MORDQUIS TUE AS ER Te ce 1901 (Reptiles) APP eRPrrE ENNEMI TE LIRE PEN E 1902. (Zoophites)...:.... BOgatyreWA een. 1899. (Mollusques)....... ReDelin rs an Ur ete 1902. (Mollusques) ...... MOÏSISOVICS RENE ACC. 1902. (Mammifères) ..... AMENINOM EEE Per 1903. Y'A PRE Amephino =." :.-2..... 1903. (Mollusques) ...... PPÉCHE ser - rence 1902. (Mammifères) ..... Woriman era 1902 (Reptiles). Kocnnuber ere rc 1901. (Bryozaires)....... Maplestone ...... 1898-1902 (Mollusques) ...... MOJSISOVICS Re 1902. (Mammifères) ..... Grandidieree cer 1899-1900. (Insectes) "2 rere MEUNIER EPP EC sans date (Mammifères) ..... Grandidier rer re 1899-1900. DSP NINP EEE. Matthew ER RAA. 1901 (Crustacé). Ferre REMES Sen ae es 1902. (Mollusques) ...... Éorenthey ter crop 1902. JAM Ass URE Cossmannee ee Re. 1902. (Mammiféres) FE MSCHIOSsSer Rem ci 1902 Frilobites)#- 278 Reed Er ele are terre 1902 (Mollusques) ...... MOISISOVICSER RME Eee 1902. DAME NN UE MOÏSISOMICS RAR RENE Tee 1902. (Mammifères) ..... AIMÉTRINOREEr EI eee 1897. (Mollusques) ...... DAS Re RAT 1902 (Reptiles) rer Huenes ss te rereemes 1902 (Mollusques) ...... Dal SSSR NN IS 1902 a PAL ES Re OM. cest 1902 (Poissons). 40e Hastman einem eue 1902. (Insectes) te". Melanders ist Rae 1903. ammifère).…! agua... JS (Mollusques) ...... BuckMan Er. eee 1902. » Léur = MojsisoyicsuumLe Mi ie 1902. DM eme BLECHE Ce Se ee ere 1902. DEN LES MOjSISOVICS PETER cer 1902. DAMES Eee Buckmant ere. 1902. (Echinodermes}.-Loriol "2-20. 1902. (Mollusques) ...... Dal ren tee 1900. D'ERS Ma MOISISOVICS ER eee mec. 1902. DA MER DouviTé MERE EN Tee EE 1902. (Eoraminifères)#"""Douvalé es Re eee 1902. (Mammifères) "M ANAITEWS LH 60... 1903. PROMYSOPIDÆ......... PODMYSOPS EEE... cr Propolymastodon ..... Procerithium ......... Procerosaurus........ Proclydonautilus...... Protapes Free... Protemnocyon........ Protodictyon ......... Protoindris........... Protolichas 7". Protothaca re"... PTUVODNA EEE Ceci BSeDRITIaR Er eee Pseudavicula ......... Pseudogelocus ........ Pseudogrammoceras .. POYCETID EEE NERLEE. Radiocris la terne Reyneselas"""""Clce Revnesiat recrute RiCLocyma er EEE RILENA EE Reed Rimkinites........... Rudifapes Peter cree Sagatherium ......... SAGECERITIDÆ......... SauVagesid ......-.... Shastasaurus ......... Simpsonella .......... SINATANDIA SE rec Schizoporellopsis...... Scutellaster........... Solanderina .......... Stantonoceras ........ SIeroOcPrAS ee Stenometopon ........ Stereocephalus ....... Stereopedina ......... Strongylopora ........ SÜLADODS Ne ERLo el Stricte-Infundibulati.. Styrionautilus........ SYRINGONAUTILIDÆ. . . .. Syringonautilus....... Tainionautilus ...... È Taramellna:... 4... TALONS. 14 ce D'OR EI DES AMEPNO EE: VER AR 1903. DCUIPETHE TS AMEN: MAIRE 1903. D'AMRUUCREES Ameshinp ee Reeee.rt 1903. (Mollusques) .. ... CossmanneernUe PURE 1902. (Reptiles) ......... HRen D PMRLiL UE Le 1902 (Mollusques) ...... MojsisoVicst..... "tee 1902 DAMIR TERRE DANS RER: ce 1902. (Mammifères) ..... AMNATENWS ET PREML ..260 1903 {Insectes} 272. Melander ere." 1903 (Mammifères) ..... Liburnaur 2280 | 1900 (Trilobites) #5 ve Reed: enr 0RRRene 1902 (Mollusques) ...... Dalles RCE ReP EL 1902 )'ANTRTLIEE A Cockerell teen ee 1902 (Mollusques) ...... DEV REED 5 ae 1902 DPI Etheridge Mit. Mer 1892. mn SCHIOSSer MR ere 1902. DNA RTE Buckman rm ee 1902 DMAIUTELAUES MOISISOVICS RE TRE R 1902 DATA Dal MONA ER 1902 DR are BUCKMAN ET MIRE 1902 D'EMNNRERUEURE Buckman eee nn. 1902 DAS MISES à Dal... 2e. OUR 1903 (Reptiles) "RPEETE Huen6 TERRE 1902 (Mollusques) ...... MOISISOVICS 27... "00 1902 Do AT: DAT SEC PERRIER 1900 pe C.-W. Andrews.......... (Memmienes) USE Beadnell mens ARE : 10e (Mollusques)....... MOÏsiSOVICS MERE tre rer 1902. DNA Baye SAME MERE er 1886 (Poissons)... Merriam: Mes este 1902 (Mollusques)....... Cocker Re RER CAC ER 1902 DATE EUET LENS SEE no EN te - 1902. (Bryozoaires)...... Maplestone.......... 1898-1902 ‘Echinodermes})?”.. ACragin APP EC. -E 1895. (Mollusques)....... DÉUSRRES ROUES LA 1902 (Mollusques)....... NVAISON ER TRE TEE Re 1903 (Reptiles) terne Lampe EME Tente 1902 DH ARURE Boulengers Hbc 1903 DR Re Amber nent 1902. (Echinodermes) #2" "Lori lemme U te EEE 1902. (Bryozoaires)...... Maplestone.....:.... 1898-1902 (Crustacés)........ Beecher EAP eee 1901. (Echinodermes)".-."NEOvISALO. Rte ce 1902. (Mollusques)....... MOISISOVICSS 2 1902. De à AMEL 10 D 'MPORUENER 'NERERE 1902 D RECU OSURE OE D'ART L ÉREERR 1902 (Mollusques)....... MOÏSISOYICS EC e te 1902. (Bryozoaires)... .. Mun.-Chalmas........... 1902. {(Mollusques)..:.':.: Etheridge. 1... .... 1901. nn he 127-118 118 118 118 62 122 241 — Pages Hellenites eee teneur (Mollusques)....... MOÏSISOVICSLE eee LEE 1902 120 Telmatosaurus........ (Reptiles)... NoOpesar. Ress rene 1902. 129 TEMNOCHEILIDÆ........ (Mollusques) ...... Mojsisovics .............. 1902 118 Thallattosuchia .. .... (Réptiles)="""."0" EPA SE REA Rene 1902 20 DHORICIUME EN. (Mollusques) "M Mabille "©"... 1902 37 Thuringionautilus..... » PT MOIÏSISOVICS EEE Pet Ce 1902. 118 Tirolonautilus ........ » PALE MOÏSISOVICS Ne ET enter à 1902. 118 Holedoniat#". "50; » sn NAUDaAll Etc mecs doreiest 1902 227 Homaculumee"..".. Krilohites)#= "ee" Groome ere Re 1902. 26 Tonolioceras.......... (Mollusques) = "7" PBukman ce cÆtere CC cer 1902 122 Toretocnemus ........ (Repfiles)=EEe "2" MEDIA RACE EME 1903. 194 Trachynautilus ....... CU (Mollusques) = *"""MIMOIÏSISOVICSE eee 1902. 118 Transennella ......... » Re -MLCONTAT ES NE ee Cice 1865. 36 Transylvanites........ » DAV ee tree ceoecrieet 1902 227 Trigonopora.......... (Bryozoaires)...... Maplestone ......... 1898-1902. 58 Trochanterium ....... » + Maplesione #7". 1898-1902. 58 MEyDoOCela er: 0 (Reptiles) ......... HUeNE SE Ar AE 1902. 431 Vittaticellante ss... (Bryozoaires)...... Maplestone ......... 1898-1902 59 Walkerias 0.0.0. (Mollusques):---"Buckman:- "2" "0" 1902 122 NENODIS CIN AL 2: 412 = meteo » Dates BTOC lot este or 1902 116 Xylophomya.......... » Lenoir NL eEDe Co dbercese 1902 228 “Zigzagoceras....:..... » EM BUCEMANS. ee Mec 1902 122 4 Table alphabétique des rectificalions de Nomenclature spécifique faites ou signalées dans le 7° volume. Pages. acuta (Limnæa) Rep. — sarlatensis Repelin. 207 afjinis (Cytherea) Dui. — pseudopedemontana(Meretrix) Dollf. Dautz. 38 Aglauræ (Venus) Hœrn. — miocænica Michti. 146 Ameghinoi (Schizaster) Iher. — Jheringi de Lor. 54 aquitanicus (Mytilus) Ivolas et P. — Ivolasi (Mytilus) Dollf. Dautz. 38 cancellatus (Fusus) Ortm. — Ortmanni (Chrysodomus) Coss. 40 centralis (Pecten) Iher. = proximus Ihering. 39 conjux (Pecten) Fuchs. — Pharaoni Dep. et Rom. 43 crassa (Nerita) Etallon. — valfinensis Cossm. 128 Darwini(Natica) Hutton. — subsolida d'Orb. 10 decorata (Scalaria?) Schlosser. — Schlosseri Cossm. 30 Delgadoi (Rhabdocidaris) de Lor. — Roquetter de Lor. 227 d'Orbignyana (Voluta) Phil. — Hatcheri Cossm. 40 elegans (Brissopsis) Schaur. — Schaurothi (Toxobrissus) Opph. 52 elevata (Marginella) Cossm, — prænominata Cossm. 128 excavata (Turritella) Mayer. —.exclusa Mayer. 35 fallax (Venus) Abich. — Abichi G. Doll. 146 fragilis (Turbonilla) Dall. — americana Cossm. 128 gibbosum (Echinocardiwm) Oppenh. giganteum (Dentalium) Sow. latus (Cælodus) Leriche. lignitarum (Potamides) Repelin. lineata (Cidaris) de Lor. meridionalis (Venus?) Seguenza. Munieri (Limnæa) Rep. neglecta (Lucina) Ortmann. nitida (Melania) Rep. Nubari (Nautilus) Cossm. parvum (Cardium) Phil. palagonensis (Hypsechinus) her. pedemontana (Cytherea) Ag. Piettei (Procerithium) Cossm. politus (Echinclampas) Quenstedt. priscus (Geosaurus) Quenst. pumila (Janira) Seguenza. regularis (Panopæa) Ortmann. Rollei (Pecten) Hærn. rugosus (Fusus) Trask. semiglobus (Ananchytes) Cotteau. striata (Turritella) Maas. subrotunda (Scutella) Desm. suturalis (Odontostomia) Ihering. Tournoueri (Eupatagus) Dames. transversa (Smittia) Mac Gill. truncata (Nucula) Muller. unifascialis (Pleurotoma) v. Therin Volderi (Lucina) Franscher. = 22 — oœ 5: Oppenheimi Lambert. subgiganteum. d'Orb. Priemi Leriche. malviensis Rep. dagordaensis de Lor. Sequenzai Cossm. subphysoides Repelin. Iheringi .Cossm. Cossmanni Repelin. mokatammensis Foord. parvulinum Locard. lheringi (Psammechinus) de Lor. pseudopedomontana (Meretrix) Dollf. Dautz. subregulare Cossm. Quenstedti Oppenh. suevicus Fraas. Seguenzai (Pecten) Dep. et Rom. Ortmanni Cossm. hornensis Dep. et Rom. Arnoldi Cossm. Cotteaui Lambert. Maasi Cossm. leognanensis Lambert. synarthrota Cossm. priabonensis (Euspatangus) Opph. Macgillivrayi Mapl. Mulleri Cossm. Iheringi Cossm. Frausrheri (Phacoides) É. Vincent. Le Gérant : P. LANGLOIS. CHATEAUROUX. — IMP. P. LANGLOIS ET c". ele trés, sstssvsñenass À . ÉTABLISSEMENT Spécialement affecté aux reproductions scientifiques par la Phototypie SOUIER & C DESSINATEURS-PALÉONTOGRAPHES CHAMPIGNY-s/MARNE, Villa de l'Est Anatomie générale, Microphotographie, Sciences naturelles, Archéologie Exposition internationale des Sciences et des Arts industriels Paris 1886, MÉDAILLE DE VERMEIL PARIS. — Exposition universelle 1900. — MÉDAILLE D'ARGENT 4 L'emploi des procédés modernes de photographie a permis, depuis quelques années, de donner à l'iconographie des ouvrages scientifiques une base certaine et une fidélité scrupuleuse, que n'’arrivait pas à fournir autrefois le crayon de nos meilleurs artistes en lithographie ou en gravure. L'installation très complète des ateliers de M. SOHIER le met à même de reproduire, par la phototypie, soit d'après ses propres clichés, soit d'après ceux qu'on lui remet, tous les échantillons dont les auteurs d'ou- vrages scientifiques désirent donner des figures, quelles que soient la grosseur ou la petitesse ainsi que la couleur de ces échantillons. Les ap- pareils puissants, à long foyer, dont il dispose, sont capables de donner, sans déformation, des grossissements très nets, jusqu'à 25 diamètres ; mème les coupes micrographiques, grossies jusqu'à 1800 fois, aussi bien que les échantillons immergés dans la glycérine ou l’alcool, ont, avec ses procédés, donné les meilleurs résultats par la reproduction phototypique. Désormais chaque auteur pourra donc, sans qu'il lui en coûte plus cher qu'avec les anciens procédés de dessin, obtenir des témoins irrécu- sables, à l'appui du texte élaboré par lui. #Y* Tux Étrangers de passage a Paris JORDAAN. 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K. von Ziftel, président), a pour but de rééditer, sur fiches, les types des espèces fossiles, en s'attachant de préférence aux formes anciennes et à celles dont la recherche bibliographique est difficile. Le nombre des espèces-types, publiées chaque année, sera de 80 envi- ron, soit 150 à 160 fiches. CAE ELLE EL ACL AE EE AE ET IL TELE TELL Le prix d'abonnement est de 4O fr. =82mûrk = £1.14—0D.8 CL ELHE AL TE OH HAE UE HEIE AE TELE JE ICI ON: S’ABONNE : ES à Paris, chez KLINCKSECK, 3, rue Corneille. @es— à Berlin, chez GEBRUDER BORNTRAEGER, 29, Dessauerstrasse. ax à Londres, chez M. WESSLEY, 28, Essex Street. Pour renseignements complémentaires, | s'adresser au Secrétaire, D. P. 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R. o RUDEVAL, Editeur _&, Rue ANTOINE Dusois 4, Paris vie Extrait des Publications Périodiques ARCHIVES DE PARASITOLOGIE PUBLIÉES PAR LL2 RAPHAEL BLANCHARD PROFESSEUR À LA FACULTÉ DE MÉDECINE DE PARIS MEMBRE DE L'ACADÉMIE DE MÉDECINE - Tome Huitième — 1904 Cet important périodique, édité avec un luxe véritable, eu égard au nombre considérable de planches et de grayures dont il est orné, est consacré à l'étude des agents animés qui sont susceptibles de provo- quer des maladies chez l'Homme ét chez les Animaux. Il publie des mémoires originaux écrits dans l’une ou l’autre des six langues suivantes : français, allemand, anglais. espagnol, italien et latin. Les Archives de Parasitologie sont publiées par fascicules in-8° raisin d'environ 160 pages. Quatre fascicules, paraissant à des époques indéterminées, correspondent à un volume. Les auteurs reçoivent gratis cinquante tirés à part de leurs articles. * s Prix de la souscription par volume : PARIS ET DÉPARTEMENTS......... 30 francs {|| UNION POSTALE........:.......:.. 32 irancs CAUSERIES SCIENTIFIQUES - DE LA SOCIÉTÉ ZOOLOGIOUE DE FRANCE Sous le nom de Causeries ScenTiriques, la Société Zoologique de France a inauguré une série de conférences portant sur des sujets d'actualité. Ces conférences faites exclu- sivement par et pour les membres de la Société, ont eu le plus grand succès. Elles méritent d’être connues du public scientifique et, dans ce but, la Société Zoologique nous en a confié le dépôt. Chaque conférence est publiée à part et peut être achetée séparément. Une double pagi- nation permet en outre de réunir en un volume-chaque série de dix conférences. Les conférences parues sont les suivantes : 1 M. Neveu-Lemaire, Préparateur à la Faculté de médecine de Paris, Secrétaire de le Société Zoologique de France. — L’hématozoaire du Paludisme, pathologie, étiologies prophylaxie, in-8 de 24 pages avec 2 planches hors texte et 11 fig. dans le texte. DORE TIS 2. H. Courière, Professeur agrégé à l'Ecole supérieure de Pharmacie de Paris. — Les Poissons nuisibles, in-8 de 12 pages. o fr. 60 3. P. Vicnon, Préparateur de Zoologie à la Faculté des Sciences de Paris. — Les cils vibratiles, in-8 de 40 pages avec 8 figures dans le texte. Eh 2R 4- J. GuiarT, professeur agrégé à la Faculté de Médecine de Paris. — Les Mollusques tectibranches, in-8 de 56 pages avec 4 planches et 35 figures dans le texte. 3 2508 5. R. BLancar», Professeur à la Faculté de Médecine de Paris, Membre de l’Académie de Médecine. — Les Coccidies et leur rôle pathogène, in-8 de 40 pages avec 12 figures dans le texte. 1 Îr. 75 6. Racovirza, naturaliste de l'Expédition antarctique belge... — Vers le pôle sud, Confé- rence faite à la Sorbonne sur l’Expédition antarctique belge, son but, ses aventures et ses résultats. In-8 de 70 pages, avec 52 fig. dans le texte. DT 7. P. VicNow, préparateur de zoologie à la Sorbonne. — La notion de force, le principe de l'énergie et la biologie générale, à propos d’un livre récent, in-8 de 36 pages. 1 fr.25 8. H. Gaveau De Kervizre. — Les Cecidozoaires et leurs Cécidies, in-8 de 28 pages avec 2 planches en noir et 1 fig. dans le texte. 2 fr. 9. À. Janet. — Les Papillens, in 18 de 41 pages avec une planche en couleur et 10 figures dans le texte. 2211. Tout particulier, acheteur de l’ensemble des fascicules publiés dans une même année, aura droit à une remise de 20 0/0 sur le prix total de ces fascicules. LA CULTURE INTENSIVE ILLUSTRÉE ORGANE MENSUEL de la Société d'encouragement pour développer l'emploi des engrais chimiques en France Quatrième Année 19038 , ABONNEMENTS : France. — Un an : 6 francs. — Six mois : 3 fr. 50. — Trois mois 2 fr. Étranger. — Un an: 7 francs. — Six mois : 4 francs. — Trois mois: 2 fr. 75. Prix du Numéro : © fr. 50 EN VENTE ‘à la Librairie scientifique et littéraire F.R.0E RUDEVAL, Editeur BroussEau (Georges). — Les richesses de la Guyane française # et de la Guyane brésilienne {ancien contesté franco- brésilien). 1 vol. grand in-8 de VII-244 pages, orné de très nombreuses Fa | Dravures et-d UNnB Art. 7 LE Te RS EP 9e 10 fr. 1 Bruyanrt (C.). — Les Fourmis de la France centrale. 4 vol.in-8 de 60 pages, avec 4 planches hors texte, broché......... 317 2018 Congrès international de zoologie. 1 vol. in-8 de XXII-514 pages, avec 5 planches et38 figures dans le texte, broché..... .. 20fr. 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A0 4 3 Miquer (D: Albert). — Manuel du microscope. 1 vol. in-18 de 68 pages, orné de gravures, broché. .…......,...:...:... Afr. 50... PeyroureAu (A.), docteur ès-sciences et en médecine. — De la morphologie de l'armure génitale des Insectes, avec 22 plan- ches en chromolithographie et 43 figures dans le texte. 1 vol. in- LE de 248 pages, Drop. Nec, te SRE ER T 20 fr. SABATIER (Camille), ancien député de l'Algérie. — Touat, Sahara, # et Soudan. 1 vol. in-8 de 342 pages, broché........... Gfr. Sciences biologiques à la fin du XIX: siècle. — Médecine, hygiène, anthropologie, sciences naturelles, eic., publiées sous la direction de MM. R. BLANCHARD, CHARCOT, Léon CoLLIin- V. Corniz, DUCLAUX, DUJARDIN-BEAUMETZ, GARIEL, MAREY, MarTHIAS, Duvaz et PLANCHON, Drs H. LABONNE et ÉGASSE, secrétaires de la Rédaction. 1 vol. grand in-8 de 800 pages. Broché. ..… 32 fr. Broché, sur papier de Hollande.................,:... 40 fr. 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