HARVARD UNIVERSITY. LIBRARY OF THE MUSEUM OF COMPARATIVE ZOOLOGY. \AATS GIFT OF Ah Roots toma. sr VA, \405- pro À 1106 REVUE CRITIQUE PALEÉOZOOLOGIE REA + v ." ARNO ch ht AL 22 Et UN Dr bd LEE v AR" SONPRTICEUX TM 1e FE DETR KUP TITRES tt ul LR HERO TON OX RS NT TT RS OS TE SPL plier nn lie ut 4 REVUE CRITIQUE PALÉOZOOLOGIE CECFANE ERIMESTERIELI, publié sous la direction de Maurice COSSMANN Avec la Collaboration de MM. G.-F. DOLLFUS, H. DOUVILLÉ, E. HAUG, J. LAMBERT, G. RAMOND, H.-E. SAUVAGE, G. SAYN, E. TROUESSART, P. BÉDÉ. NEUVIÈME ANNÉE 1905 PRIX DE L'ABONNEMENT ANNUEL: 10 FR. 4 {l 111 1) GB A. a ; N M. COSSMANN | F.R. os RUDEVAL, Éditeur 95, Rue de Maubeuge, x° | 4, Rue Antoine Dubois, vr° 1905 4" PAST LENS Vu ve +9 { 0 NA Ne Der qte MM CRM 2 "1 < À RS M 2 FCTOURRRON Lee HT LA ; K YICATREA 6 é, ‘ (À ÿ ; VEULC ON MA 1 Va WA 4 : ‘2% AS A PA AU AG HGOR e n 0 € À. LS PEN SE NN INR non AM a EU LE tel MOULE LU TEE OUEN: PRE | RER NET ND AO ER LEUL DE ATEN TE A EU TE ARE NS TE « w 4, SUV y re publié sous la direction de ire COSSMANN E. TROUESSART, P. | BÈDÉ. NEUVIÈME ANNÉE NUMÉRO 1 — JANVIER 1905 Prix des années antérieures, chacune : 40 fr. x (Saut la première année 1897 qui ne se vend plus séparément) prix de la collection complète et presque épuisée des sept années est fixé de gré à gré. F. Fe DE RUDEVAL, ÉDITEUR 4, RUE ANTOINE DUBOIS, LA (vit) A NE dates 5 Ci. Ke HOTTE EAP RS PUBLICATIONS DE M. COSSMANN 14 Descriptions d'espèces inédites du Bassin parisien. — Journal de Conchyliologie, t. XXI à XXVI, 1881 à 1886, 165 p., 13 pl. Épuisé. Étude paléont/ et stratigr. sur le terrain Oligocène marin aux environs d'Etampes. (En collaboration avec M. Lambert). — En vente à la Société Géologique de France. Contribution à l'étude de la faune de l’étage Bathonien en France ; (Gastropodes). — En vente à la Soc. Géol. de France. Un Crucibulum Campanien (En collaboration avec M. Arnaud). — Bull. Soc. Géol de France, 1‘ février 1886, 5 pages avec fig. Epuisé. Observations sur quelques grandes Ovules de l'Eocène. — Bull. Soc. Géol. de France, 5 avril 1886, 5 pages avec fig. . . . Epuisé. Catalogue illustré des Coquilles fossiles de l’Eocène des environs de Paris. — Le troisième appendice seulement . . . . 12 fr. 50 Révision sommaire de la faune du terrain Oligocène marin aux environs d'Etampes. — J. Conch., 1891-93, 163 p., 3 pk 12 fr. 50 Notes complémentaires sur les Coquilles fossiles de Claiborne. — Ann, de Géol. et Paléont. de Palerme, 1893, 52 p.. in-4°, 2pl. 8fr. Essais de Paléoconchologie CORRÉES & Re Juillet 1904. 450 p., 9 pl. et 14-fig. > : Fe NT LORS Les six premières livraisons ensemble. : : . .e. . 120fr. Sur quelques formes nouvelles ou peu connues des faluns du Bordelais.— Assoc. Franc. 1894-95, 3 pl. Ensemble . . . . 6fr. Mollusques éocéniques de la Loire Inférieure. — Bull. Soc. Sc. nat. de l'Ouest. T. I*, 1895-99, 200 pages et 19 pl., complet . . . 30îr. — T. Il, (fasc. L'et 2), 240 p.,17 pl, complet: : . . .S. 1" fascicule du T. LS pl ESS 4 28 CDS Contribution à la Paléontologie française des terrains juras- siques. — 1° Gastropodes Opisthobranches. — 2° Nérinées. — Mém. pal. Soc. Géol. de Fr. 1895-99, 357 p., 19 pl. et fig. Observations sur quelques Coquilles crétaciques recueillies en France. — Assoc. Franc. (1896-1904). 6 articles. 11 pl. . . 15fr. Revue critique de ae ca ne — Prix d'abonnement à la neuvième année,-1904 -:, A Description d’ Ohelob ions éocéniques del Australie du Sud. — Trans. Roy. Soc. Adélaïde. 1897, 21 pages, 2 pl. . . . . Sr Estudio de algunos Moluscos eocenos del Pireneo Catalan. — Bull. Com. del Mapa Geol. de Espana, 1898, 32 pages, 5 pl . : S fr. Description de quelques Coquilles de la Feat it Rd zienne en Patagonie. — Journ. de Conchyl. (1899), 20p.,2pl. 3 fr. Faune pliocénique de Karikal (Inde française). — 2 articles. — Journ. de Conchyl. (1900-1903) 30 p., pl . . : . . …_ 101. Etudes sur le Bathonien de l'Indre. — 2 fasc. complets. Bull. Soc. Géol. de Fr.,(1899-1900) 70 p.,8 pl. dont 4 inédites dans le Bull. 12 fr.50 Faune éocénique du Cotentin / Wollusques/. — En collaboration avec M. G. Pissarro. —T. 1* (1900-1902) 32 pl. avec une table alphab.50 fr. {et 2° fascicules du T. II : Pélécypodes (1903-4), 10 pl. . . 156r. Additions à la faune nummulitique d'Egypte. — Institut Esyptien (1901) 27 p., 3 pl. es 4 fr. Sur quelques grandes Vénéricardes de l'Eocène. — | Bal Soc. Géol. Fr., (1902)avec figures. …. . AR Note sur l’Infralias de la Vendée. — ee S. G. F. 1902- je — 5 Fe 7 fr. 50 S'adresser à l'auteur, 95, rue de Maubeuge. Envoi franco contre mandat-poslal. à JORDAAN. COHEN & WENNINK 283, Boulevard des Italiens mise de monnaies et de billets, lettres de crédit. paiement de chèques, etc. M. 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CPUL LE DENL UE DFE UE HAE DEEE LE CPR UE DEEE TE Le prix d'abonnement est de 4O fr.— Smèrk =£1.14—=0D.8 COLELEL UE EE HE LEE LL NE LE HE TEE TE TETE (C1) ON S’ABONNE : ) ES à Paris, chez P. KLINCKSIECK, 3, rue Corneille. as à Berlin, chez GEBRUDER BORNTRAEGER, 29, Dessauerstrasse. Œÿ— à Londres, chez W. WESSLEY, 28, Essex Street. ms à New-York, chez G. £. STECHERT, 9 East, 16° Strect. S Pour renseignements complémentaires, s'adresser au Secrétaire, D. P. ŒHLERT, Laval (Mayenne). DORE RE ER RAR RER 272 PPPPPPES ICON OGRAPILE C MPLÈTR Des Coquilles Fossiles DE L'EOCÈNE DU BASSIN DE PARIS ATLAS MIS A JOUR PAR MM. COSSMANN et G&. PISSARRO Pour paraître en cinq fascicules, un par an, chacun d'environ vingt planches in-4° en phototypie, avec légendes en regard. VIENT DE PARAITRE : Fascicule 1° — 16 PLANCHES — PRIX : 26 FRANCS REVELCCRITIQUE DE PAST OÙ O0 O0 L'O'CTE N' i (Janvier 1905) MAMMIFÈRES ET OISEAUX par M. COSSMANN. + Catalogus Mammalium (5°° Supplementum). — Fase., IL. Ro- dentia. à Doct. E.-L. Trouessart (1). — Nous avons déjà analysé le premier fascicule de cet important Supplément (V. Revue crit., 19084, p.149) ; l'auteur s’est promis que l'année 1904 ne s'achèverait pas sans que la publication des trois fascicules ait eu lieu : le second, dont il est ici question, est relatif aux Rodentia, et le der- nier est sous presse ; nous l’analyserons en avril. Les récents travaux de Tycho Tullberg, Forsyth Major, Schlosser, etc., et la découverte de nombreuses formes fossiles, ont fait res- sortir les difficultés que présente une bonne classification des Rongeurs, Ordre artificiel, formé par la convergence de types d'origine diverse et très spécialisés dont les affinités ne sont que très imparfaitement indiquées par la division classique en quatre Sous-Ordres : Lagomorpha, Hystrichomorpha, Myomorpha, Sciuro- morpha. Aussi, M. Osborn a:-t-il formé, pour certains types fossiles pri- mitifs, le Sous-Ordre Proglires, que M. Trouessart a orthogra- phiquement amendé ainsi : Protoglires. Il y a placé les Genres Plesiadapsis et Mirodestes, avec ceux qui s’en rapprochent le plus, et il est probable qu'il faudra aussi y ajouter Promysops, Odonto- mysops et Polymastodon (types d'autant de Familles), que M. it ghino ne conserve qu'avec doute dans les Allotheria. La même incertitude règne lorsqu'on étudie en détail les grands groupes supérieurs aux Familles : ainsi, les Anomaluridæ, si diffé- rents des écureuils volants, ne sont maintenus, par M. Trouessart, qu’à titre provisoire parmi les Sciuromorpha ; P. Gervais avait déjà, il y a cinquante ans, indiqué les affinités de ce type avec les Hystrichomorpha. On en connait un assez grand nombre de formes (1) Berlin, 1904. — Vol. in-8°, pp. 289-516 (Friedländer et S., éditeurs). 20 5 vivantes et fossiles : les G. Trechomys, Theridomys, Issiodoromys, du Tertiaire d'Europe, s'en rapprochent, et les Mylagaulidæ d’Amé- rique en représentent le type aquatique. Il est d'ailleurs probable que la Fam. Ischyromidæ, provisoire- ment maintenue près de la Fam. (eomyidæ, devra être placée dans ce nouvel Ordre Protoglires. Ainsi que nous l'avons précédemment fait, sans entrer dans le détail complet de ce fascicule, nous nous bornons à noter les nou- veaux noms génériques, autres que ceux précédemment signalés dans cette « Revue », à l’occasion de l'analyse des ouvrages origi- naux dans lesquels ils ont été publiés : Olbotes Osborn (1902, type : O0. Copei n. sp., de l'Eocène infér. du Nouv. Mexique) ; Cylindrodon Douglass (1901, type : C. fon- tis n. sp., de l'Oligocène de Montana) ; Mimomys Fors. Maj. (1902, trois espèces du Pliocène d'Angleterre) ; Luantus Ameghino (1899, type : L. propheticus n. sp., de l’Eocène de Patagonie) ; Eopro- cardia Trouessart (1904, pour Procardia Ameghino 1891, non Meek 1871). Enfin M. Trouessart propose de latiniser Adjidaumus, à la place d’Adjidaumo Hay (1899, vox barbara). Nous félicitons vivement l'infatigable auteur de cet utile Cata- logue, grâce auquel on peut désormais trouver un guide explicite dans le dédale de la nomenclature spécifique et générique des Mammifères. Il serait à souhaiter qu’un travail similaire fût entre- pris pour chacun des embranchements de la Zoologie. Palæontological evidence for the original tritubereular Theory, by H.-F. Osborn (1). — On sait que la question de la Tri- tuberculie est actuellement très constestée : nous avons vu ré- cemment, dans l’analyse des travaux de M. Ameghino sur les Mam- mifères de Patagonie, que cet éminent auteur est un adversaire déclaré de cette théorie ; or, dans la brochure que nous résumons brièvement ici, le Prof. Osborn plaide au contraire les motifs pour lesquels il en est un champion convaincu, et il se défend d’une erreur dont il avait été accusé par le Doct. Wortman, relativement à l’homologie de la position des tubercules des molaires. Il rap- pelle, à cette occasion, que, d'après M. F. Woodward, la position du protocone varie selon les différents groupes de Mammifères, qu’elle est antéro-interne chez certains Insectivores, antéro-externe chez les Dilambdodontes, et que précisément, d'après la théorie de (4) Amer. Journ. of Science, Vol. XVII, Août 1904, pp. 321-323P1, X. XI. + CF Cope, il en est de même chez les premiers Reptiles, que l’on consi- dère actuellement comme les ancêtres des Mammifères jurassi- ques. A l'appui de la discussion, M. Osborn a fait figurer des cro- quis de molaires supérieures de Dryolestes Marsh, de Peralestes Owen, et de Kurtodon Osborn (plus correctement Cyrtodon). Il annonce d'ailleurs la publication ultérieure d’un Mémoire plus com- plet sur cette question. The grasping power of the manus of Ornithomimus altus, by L.-L. Lambe (1). — D'après l'étude des phalanges d'Ornithomimus, découvertes parmi des restes de Vertébrés provenant du Crétacique de Belly River (Canada), l’auteur conclut que cet Oiseau devait être armé pour la poursuite rapide de proies robustes qu'il devait saisir avec une grande énergie. An Armadillo from the middle Eocene (bridger) of North America. by H.-F. Osborn (2). — L'un des résultats les plus sur- prenants de l'expédition faite en 1903 par l'American Museum », à été la découverte de véritables Dasypoda (Edentés) dans l’Eocène moyen du Wyoming. Ces deux espèces nouvelles appartiennent au G. Metacheiromys Wortm., caractérisé par une extrême moderni- sation du squelette, présentant déjà les ossicles du bouclier der- mique, tels qu'ils se comportent chez les Armadillos arrivés à leur complet développement. On the pelvis and hind-limb of Mullerornis Betsilei, with à Note on the oceurence of a ratite Bird in the upper Eocene beds of the Fayum, Egypt, by C.-W. Andrews (3). — La première par- tie de cette Note est relative à d'excellents débris d’un Oiseau de grande taille, rapportés du centre de Madagascar et appartenant à l'espèce type du Genre Mullerornis Milne-Edw. et Grand. (1894). A cette occasion, M. Andrews remarque que le G. Flacourtia, qu'il avait proposé en 1895 pour M. rudis, ne diffère pas génériquement de Mullerornis. Dans la seconde partie de la Note, il s’agit d’une nouvelle forme de l'Eocène supérieur d'Egypte (Eremopezus eocænus Andrews) qui a des caractères voisins de ceux de lthea, d’Æpiornis et de Stru- thio. Le seul fragment qui en ait été recueilli au lac. Fayum, con- (1) Ottawa, 1901. — The Ottawa naturalist, Vol. XVIII, pp. 33-36, avec ABLE (2) New-York, 1904. — Bull. Amer. Mus. of Natur. Hist., Vol. XX, Art. XII, pp. 163-165. (3) Londres, 1904. — Proc. of the zool. Soc., Vol. I, pp. 163 171, PI. V. a APE siste en une extrémité distale de tibio-tarse, d’une longueur de 4 à 5 centimètres. Une autre Note du même auteur, non accompagnée de figures, est relative à quatre nouvelles espèces de Mammifères, rapportées de l'Eocène du Caire par M. Beadnell : Pterodon macrognathus, Geniohyus major, Megalohyrax minor, Sagatherium magnum, aux- quelles il y a lieu d'ajouter quelques observations concernant une cinquième forme (Zeuglodon Isis Beadn. mss.) dont le débris connu a 0 m. 83 de longueur. La faune des Vertébrés fossiles d'Egypte s'enrichit chaque année. Ronzotherium Reichenaui aus dem Oligoeän von Weinheim bei Alzey. von K. Deninger (1). — L'auteur a rapporté d’une ex- cursion dans les célèbres gisements de Weinheim (Oligocène moyen) une mâchoire presque complète d’un Rhinocéridé nou- veau, auquel il propose de donner le nom Ronzotherium Reiche- naui. D'après une comparaison minutieuse avec quatre autres espèces déjà connues dans le même Genre, M. Deninger conclut que l’espèce des environs de Mayence est bien distincte de ses congénères, dont l’une, R. Filholi Osborn, avait été classée dans le G. Aceratherium, tandis que Ronzotherium (type : R. velaunum Aym.) en différerait nettement par ses molaires, et en serait l'ancêtre. Notice of two new Oligocene Camels, by W.-D. Matthew (2). — Le nouveau G. Pseudolabis, proposé dans cette courte Note, a pour type P. dakotensis n. sp., et se distingue par ses dimensions plus grandes que celles d'aucun Poebrotherium ; les molaires se rapprochent de celles d’Hypertragulus par l'absence de mésostyle ; le crâne est remarquablement modernisé pour un Chameau oligo- cénique. L'auteur propose en second lieu un nouveau S.-G. Para- tylopus (type: P. primævus, sp. nov.) séparé de Miolabis qui a pour type M. transmontanus Cope. Ces deux formes dérivent l’une et l’autre d’un ancêtre commun Protolabis qui est éocénique. M. Mat- thew n’a pas publié de figures à l'appui de cette Note préventive. New O0ligocene Horses, by H.-F, Osborn (3). — L'auteur présente une revision complète des Chevaux fossiles, dont les ossements ont (1) Berlin, 1993. — Zeitsch. Deutsch. geol. Gesellsch., Bd. 55, Heît. 1, pp. 93- 97, PI. VI-VII. (2) New-York, 1904. — Bull. Amer. Mus. Nat. Hist., Vol. XX, Art. XVII, pp. 211-215. (3) New-York, 190%. — Bull. Amer. Mus. Nat. Hist., Vol. XX, Art. XIII, pp. 167-179, PI. IV et V. nt qe été recueillis dans les couches oligocéniques de White River et de John Day, et qui ont été classés dans les galeries de l’« American Museum ». Il n’y a pas moins de dix-neuf espèces appartenant aux G. Mesohippus, Miohippus, Hypohippus, Parahippus, Anchitherium et Colodon. Les dix nouvelles espèces que décrit M. Osborn comblent des lacunes dans l’évolution rationnelle de cette Famille à travers l’Oligocène, et complètent son évolution jusqu'à l'époque Miocène. A new Three-Toed Horse, by J.-W. Gidley (1). — Dans l’explo- ration entreprise, en 1902, par M. Osborn, des couches miocéni- ques du Dakota méridional, a été recueilli le squelette complet d'un Cheval voisin des Hipparion, pour lequel M. Gidley propose le nouveau G. Neohipparion (type: N. Whitneyi, n.sp.). L'auteur expose les caractères communs et différentiels de ces deux Genres, principalement dans la forme et les dimensions du protocone, du métacone, du paracone, des molaires de lait, etc... Aucune figure n'est malheureusement publiée à l'appui de ce texte. Proper generic Names of Miocene Horses, by J.-W. Gidley (2). Le but de cette Note est de définir sommairement les Genres mio- céniques de Chevaux trouvés en Amérique et établis, pour la plu- part, par Leidy. M. Gidley expose ainsi les caractères de : Hipparion Christol, Merychippus Leidy, Hypohippus L., Parahippus L., Proto- hippus L. ; il ajoute qu'Anchippus L. est indubitablement la même forme que Parahippus, de mème que Desmatippus Scott. Quant à Pliohippus Marsh, il est probable qu'on doit l'identifier avec Pro- tohippus. Glypotherium texanum, à new Glyptodont from the lower Pleistocene of Texas, by H.-F. Osborn (3). — L'existence des Glyptodontes était, jusqu'à présent, peu connue aux Etats-Unis. La découverte récente de nouveaux matériaux par M. Gidley a permis de faire le montage d’un nouveau type pour lequel M. Os- born propose la dénomination Glyptotherium {exanum, qui diffère de Glyptodon petaliferus par les caractères de sa capace. La planche jointe à cette Nole représente le type entièrement monté, et à titre de comparaison, Lysiurus renicinctus. (1) New-York, 1903. — Bull. Amer. Mus. Nat. Hist., Vol. XIX, Art. XII, pp. 465-476. (2) New-York, 1904.— Bull. Amer. Mus. Nat.Hist., Vol. XX, Art. XIII, pp.191-194. (3) New-York, 1903. — Bull. Amer. Mus. Nat. Hist., Vol. XIX, Art. XVIT, pp. 491-394, PI. XLIII. LT, On two species of Platygonus from the Pliocene of Texas. by J.-W. Gidley (1). — Ces deux espèces proviennent encore d’une expédition des naturalistes de l' « American Museum » dans les couches pliocéniques de Blanco (Texas). Les matériaux recueillis indiquent, outre Platygonus bicalaratus Cope, une nouvelle espèce que M. Gidley dénomme P. texanus. Un nouveau Lémurien fossile de France, le Pronyeticebus Gaudryi, par M. G. Grandidier (2). — Le nouveau G. Pronye- ticebus, proposé dans cette Note, a de l’analogie avec Nycticebus tardigradus qui habite la péninsule indo-chinoïise ; seules, quelques différences dans la disposition des os nasaux et des bulles tympa- niques, ainsi que la présence d’une prémolaire de plus chez le fos- sile, exigent la création d’un Genre nouveau. P. Gaudryi provient de l’Oligocène de France, mais l'auteur n'en indique pas la localité exacte. Intorno ad aleuni molari elefantini fossile di Silieia e di Calabria. Nota di L. Seguenza (3). — Le Musée géologique de Messine a acquis plusieurs molaires provenant du Quaternaire de la Sicile et de la Calabre, et M. Seguenza y a reconnu: Elephas armeniacus, E. africanus, E. antiquus, E. meridionalis. Denti di Proboscidati di Rinoceronte e di Ippopotame dell” antica collezione canali in Perugia. Nota del Dott. C. Bor- tolotti (4). — La collection dont il s’agit a un intérêt historique, car elle est citée dans les « Recherches » de Cuvier « sur les osse- ments fossiles » (1821). M. Bortolotti y a identifié : Mastodon arver- nensis, Elephas antiquus, E. meridionalis, Rhinoceros etruscus, Hippo- potamus Pentlandi, toutes espèces quaternaires. De bonnes figures sont publiées par l'auteur à l'appui de ces déterminations. (1) New-York, 4903. — Bull. Amer. Mus. Nat. Hist., Vol. XIX, Art. XV, pp. 477-481. (2) Paris, 1904. — Bull. Mus. Hist. Nat. n° pp., 9-13. (3) Pérouse, 190%. — Rivista ital. di Paleont., Anno X, Pase. I-II, pp. 41-42. PI:0I: (4) Pérouse, 1904. — Rivista itat. di Paleont., Anno X, fase. II, pp. 83-93, PI. V-V. ; rer REPTILES ET POISSONS Par H.-E. SAUVAGE. On Dryptosaurus inerassatus Cope, from the Edmonton series of the north west territory, by Lawrence M. Lambe (1). — Le Mémoire que nous analysons est une importante contribution à la connaissance de l’ostéologie des Dinosauriens Théropodes. Etroi- tement apparenté au Genre Ceratosaurus, du Jurassique supérieur des Etats-Unis, le Genre Dryptosaurus a pour type Lælaps aquilungis Cope, du « Greensand » de New-Jersey. D. incrassatus à été établi, en 1866, d’après des exemplaires provenant des couches créta- ciques les plus élevées (Edmonton series), de l'Ouest. D. incrassatus se distingue d’ailleurs de Ceratosaurus par de grandes orbites placées très en arrière,comme chez Creosaurus atrox Marsb, du Wyoming. Dryptosaurus diffère de Ceratosaurus par la dis- position des os qui entrent dans la composition de l'orbite ; la man- dibule est également différente. On doit noter l'absence de la vacuité antérieure du crâne chez Ceratosaurus. Il existe douze dents au maxillaire ; ces dents sont grandes, comprimées, den- telées finement aux bords, et elles ressemblent à celles des Méga- losaures. Le crâne, dans le Genre crétacique, est plus déprimé ‘ que dans le Genre jurassique : on estime qu’il peut atteindre 0970 de longueur. L’astragale rappelle beaucoup celle d'Ornithomimus altus. Le pre- mier doigt devait être dirigé en dedans et en arrière, comme le pouce préhensif d’Allosaurus. On the characters and affinities of the Triassie Reptile Teler- peton elginense, by G.-A. Boulenger (2). — L'étude de nouveaux matériaux a permis à M. Boulenger de noter les affinités entre Telerpeton et le Genre Procolophon, du Permo-Trias de l'Afrique du Sud. | Ces deux Genres rentrent dans l'Ordre Cotylosauria, Cope. Cet Ordre comprend des Reptiles thécodontes ayant la région temporale voûtée au-dessus, une clavicule et une interclavicule, un coracoïde et un précoracoïde (épicoracoïde), pas de plastron ou un (1) Ostawa, 1904. Br. in-4. Extr. de Contrib. to Canad. Palæont., avec 8 PI. (2) Londres, 1904. — Br. in-8, 3 PI. Extr. de Proceed. Zoot. Soc. of London. PP OU vestige très réduit de plastron; le nombre des phalanges est celui des Reptiles typiques. L'Ordre comprend quatre Familles, savoir : A.— Voûte supratemporale grande ; orbites petites ; pas de vacuité latéro-temporale ; surface supérieure du crâne plus ou moins sculptée. Dents petites, non dilatées transversalement, dis- posées en deux séries à la partie postérieure des mâchoires : Perio- tichidæ. Dents latérales grandes, à couronne élargie transversale- ment : Diadectidæ. B. — Voûte supratemporale étroite ; orbites très grandes ; crâne lisse. Pas de vacuité latéro-temporale : Telerpetidæ. Une petite vacuité latéro-temporale : Procolophonidæ. M. Boulenger ne croit pas devoir admettre les termes Synapsida et Diapsida, proposés par le Pr Osborn, pour les deux séries phyl6- génitiques des Reptiles ; il désigne la première Sous-Classe par le terme Theromora Cope, et propose, pour la seconde, le terme Her- petomorplhha. Dans la première série, partant des Labyrinthodontia, on a l'Or- dre Pariosauria, d'où dérivent les Cotylosauri et les Anomodontia : de ces derniers dérivent les Mammifères. Les Microsauria seraient la souche de la seconde Sous-Classe. En ligne directe, nous avons les Ordres Rhynchocephalia et Thecodontia, se terminant par les Oiseaux. Latéralement, les Rhynchocephalia donnent naissance, d’un côté, aux Ordres Placodontia, Plesiosauria, Chelonia, de l’autre, aux Ordres Pelycosauria, Acrosauria, Squamata. Des Thecodontia dérivent latéralement: d’un côté, les Zchthyosauria, de l’autre, les Emydosauria. Plus haut, de la ligne phylogénitique, se détachent : d'un côté, les Ordres Dinosauria et Orthopoda, de l’autre, l'Ordre Ornithosauria. A new species of Ichthyosaur from Bath, by G.-A. Boulen- ger (1). — Le terrain Jurassique des environs de Bath a fourni la patte antérieure d'un Ichthyosaurien qui présente, à la partie dis- tale de l’humérus, trois facettes articulaires. Bien que ce caractère ait été regardé comme spécial aux Genres Baptodon et Ophthalmo- saurus, M. Boulenger, se basant sur l’arrangement compact des phalanges, rapporte la patte en question au Genre Ichthyosaurus, sous le nom J. exrtremus, n. sp. ; cette espèce est le terme extrême du groupe latipinnata, dérivant d’une forme hypothétique, qui réuniraitles Rhynchocéphaliens aux Ichthyosauriens ; ceux-ci ont (1) Londres, 1904. — Br. in-8°. Ext. de Proceed. of the zool. Soc. of London. MENT ER donné naissance à trois rameaux : Shastosaurus, du Trias, se con- tinue probablement, aux époques Jurassique et Crétacique, par Ophtalmosaurus ; sur une même ligne, nous avons Mixosaurus, du Trias, et Zchthyosaurus, du Jurassique et du Crétacique. Le Genre Merriamia, du Trias, à côtes dorsales pourvues d’un seul capitulum ou faiblement bifurquées, donne naissance, à l’époque du Trias, à Toretocnemus, à côtes dorsales ayant deux têtes articulaires, et aux Ichthyosaurus du groupe longipinnata, séparés par Home sous le nom Proteosaurus ; ces derniers sont du Lias inférieur. Le Genre Merriamia est proposé à la place de Leptochirus Merriam, ce nom ayant déjà été employé. Les Mosasauriens de la Belgique, par Louis Dollo (1). — Résu- mant ses savantes recherches sur les Mosasauriens, M. Dollo admet actuellement les espèces suivantes dans le Crétacique de Belgique : Mosasaurus giganteus Sommering ; M. Lemoinei Dollo ; M. louzeen- sis Dollo ; Plioplatecarpus Marshi Dollo ; P. Houzeaui Dollo; Hain- saurus Bernardi Dollo ; H. louzeensis Dollo ; Prognathosaurus Sol- vazi Dollo ; P. giganteus Dollo. Le Genre Phosphorosaurus Dollo, 1889, doit être regardé comme synonyme de Plioplatecarpus Dollo, 1882. En Belgique, les Mosasauriens apparaissent avec le Turonien supérieur et se continuent, à travers le Sénonien, jusqu'à la fin du Maëstrichien. C'est le Genre Mosasaurus qui a eu la plus longue durée géologique. Les deux principaux gisements de Mosasauriens en Belgique sont : le Tuffleau de Maëstricht (Limbourg), et la Craie phosphatée du Hainaut. Etudiant l’ostéologie du Genre Plioplatecarpus, si intéressant par sa dentition réduite, par son canal basioccipital médian, par l'ab- sence d'une puissante nageoire caudale, et par ses fortes nageoires antérieures, M. Dollo a établi que l’opercule tympanique calcifiée de ce Reptile est une adaptation pour plonger à des profondeurs plus ou moins considérables. L'origine des Mosasauriens, par M. Louis Dollo (2). — Dans cette courte Notice, M. Dollo, répondant à un article publié par M. S.-W. Williston sur les relations des Mosasauriens, établit que (1) Bruxelles, 1904. — Bull. Soc. Belge Géol. Paléont. Hydr., T. XVII, PI. VI. (2) Bruxelles, 1904. — Bull. Soc. Belge Géol. Paléont. Hydr., T. XVIII. Dean) c'est M. Boulenger qui a, le premier, indiqué les liens de parenté qui rattachent les Dolichosauriens aux Mosasauriens, tandis que M. Gorjanovic-Kramberger a reconnu que les Aiguisauridés sont ancestraux aux Mosasauriens. Dès 1894, M. Dollo a donné, pour la première fois, les vraies relations des Lacertiliens, des Dolichosau- riens et des Mosasauriens, et il a montré que les Dolichosauriens sont, généalogiquement, intermédiaires entre les Lacertiliens et les Mosasauriens. Asterolepid appendages, by C.-R. Eastman (1). — Un problème difficile à résoudre est celui de l’origine et de l'homologie des appendices pectoraux des Asterolepidæ ; plusieurs hypothèses ont été émises à ce sujet, entre autre celle de M. Tate-Regan, qui admet que ces appendices dérivent, par un processus de réduction et de spécialisation, de la nageoire pectorale lobée des Crossoptéry- giens. Ce que l’on connaît de l'anatomie des Astérolépidés et des Crossop- térygiens ne permet pas d'accepter cette hypothèse. Il faudrait, d’ailleurs, expliquer la réversion de l’état primitif hétérocerque, après avoir passé par l’état homocerque ; de plus, les Ostraco- phores sont, de beaucoup, plus anciens que les Crossoptérygiens. L'appendice thoracique des Astérolépidés n'est pas formé de rayons articulés, mais consiste simplement en une extension mus- culaire du corps enchassée dans des plaques du derme. Le sque- lette appendiculaire fait défaut, et les plaques recouvrantes externes sont réunies à l'armure du corps par une articulation compliquée, l’une des plaques dermiques étant percée pour le passage des nerfs et des canaux nutritifs ; par la structure et le mode d'attache, ce membre diffère radicalement de ce qui existe chez les Téléostomes. On upper Devonian fishes remains from Colorado. by C.-R. Eastman (2). — Les espèces, peu nombreuses, sont : Bothriolepis canadensis n. sp., apparenté à B. major Ag., d'Ecosse et de Russie ; Bothriolepis aff. Leidyi, espèce de Pensylvanie; Holoptychius giganteus Ag., de Pensylvanie. La découverte de ces espèces par le Dr Cross est importante, à cause des problèmes de distribution qu'elle soulève. Tandis que les Poissons recueillis dans les Etats de l'Est, ont une origine euro- péenne, il y a lieu de supposer qu'une barrière existait entre les (4) New-York, 1904. — Br. in-8°. Ext. de The Amer. Journ.of Sc., T. XVIII (2) New-York, 190%. — The American Journ. of Sc., T. XVIII. Mt régions Est et Ouest, pendant la période du Dévonique le plus ancien, de telle sorte que les Genres Holoptychius et Bothriolepis n’ont pas été trouvés à l’est de New-York et de la Pensylvanie. CRUSTACÉS par M. G. RAMOND. XIPHOSURES Note en a new Permian Xiphosuran form of Kansas. by Charles E. Beecher (1). — Cette courte Note a été rédigée par M. Ch. Schu- chert, d'après un manuscrit inachevé, laissé par feu le Prof. Beecher (2). Grâce à l’obligeance de M. J.-W. Beede, de l'Université d’Indiana, le regretté savant avait pu étudier une empreinte intéressante: il s'agissait du céphalothorax d'un Prestwichia de grande taille, recueilli dans les calcaires de Fort-Ripley (Permien supér.), à peu de distance de Stockdale (Kansas). On connaissait déjà une espèce de ce Genre, du « Groupe de Chemung » (Dévoniea), en Pensylvanie ; mais ce type n'avait pas encore été signalé dans le Permien. L’échantillon (bien incomplet, d’ailleurs) de Fort-Ripley, représente une espèce nouvelle (Prestwi- chia signata). Dans ce type, comme dans ceux de «Chemung », on voit une série de lobes de chaque côté de la région de la glabelle, lobes qui correspondraient probablement aux appendices du côté ventral. Ce céphalothorax est large, déprimé, convexe, aplati du côté dorsal, entre les yeux, et légèrement arqué dans la direction longitu- dinale. La région de la glabelle est marquée par une élévation sub- conique, angulaire, le long de la ligne médiane, qui est terminée en (1)2 p., avec. fig. — Extr. de 4Amer. Journ. of Sc., Vol. XVIII, juillet 1904. (2) Ch. Emer-son Beecher, né le 9 octobre 1856, mort le 14 février 1904, avait succédé, en 1899, au Prof Marsh, dans la direction des collections géologiques de l'Ecole scientifique de Sheflield (Etats-Unis); il avait reçu le titre de profes- seur de l'Université de Yale en 1902. Durant cette courte existence, il avait publié près de 70 Mémoires, dont les plus importants sont relatifs à l'organisation des Trilobites, et surtout « Studies in evolution », avec 34 planches (New-York, 1901). EAU | TALEES avant par une nodosité ocellaire, petite, arrondie, distante du bord antérieur d'environ + de la longueur totale du céphalothorax. On voit à la surface du test (autant que le permet l’état défectueux de l'unique échantillon connu de cette nouvelle espèce) un réseau complexe de fins sillons et arêtes s’anastomosant, comme chez les Limules actuelles. Longueur du céphalothorax ; 45 m/m; — du cône de la glabelle: 33 m/n sur 18 de largeur ; — distance du bord des yeux à la ligne médiane : environ 20 m/m; — diamètre antéropostérieur: 5 m/m, Le moulage de ce curieux fossile est conservé dans le Service géologique de Yale University (New-Haven, Connecticut). TRILOBITES Trilobite Remaïins collected in the Florentine Valley, West Tasmania, by M. T. Stephens ; Note of M. R. Etheridge ju- nior (1). — L'auteur fait connaître qu'un Inspecteur en Chef des Ecoles de Tasmanie (M. T. Stephens, mort récemment) avait, dans ces derniers temps, offert à |’ « Australian Museum » quelques em- preintes, surtout de Trilobites, recueillies par lui sur les rives de la Florentine, affluent du Derwent. Bien que les spécimens soient en médiocre état de conservation, M. Etheridge junior pense que l’un d’eux représente une espèce nouvelle du G. Dikelocephalus. (D. florentinensis). — On sait que ce Genre est synonyme de Centropleura Salter ; puis Zittel a adopté le rom Dikelocephalus, auquel se rallie aussi M. Etheridge. Une autre espèce du même Genre a été recueillie en Tasmanie (D. tasmanicus Eth. fil.). Mais, dans cette dernière, on a une rangée d’épines sur le bord caudal, qui n'existe pas dans l’espèce nouvelle. Le pygidium de la nouvelle espèce présente de l'analogie avec celui de D. dicræura Angelin, de Norwège. On peut aussi trouver une certaine ressemblance avec D. minne- sotensis Owen; mais, dans la nouvelle espèce, les segments pleu- raux sont presque parallèles à l'axe, ce qui ne se trouve pas dans le type américain. Trois autres échantillons sont attribuables au G. Niobe. L'auteur cite en outre un Tentaculites, et Orthis lenticularis Wahlenberg. C’est surtout au « Groupe de Québec » qu'appartient le G. Dikeloce- phalus dans l'Amérique du Nord; dans les Iles Britanniques, ce G. (1) Sydney, 190%. — Rec. Aust. Museum, Vol. V, n° 2, pp. 99-101, in-8°. LAN GRR est signalé dans les « Lingula flags » et dans le « Tremadoc ». Le G. Niobe est à la fois du Cambrien supérieur et du Silurien inférieur. Il est donc assez difficile de préciser l'horizon du gisementtasmanien tant que le faune n'en sera pas mieux connue. MALACOSTRACÉS Ueber eine neue Krabbe (Cancer Bittneri n. sp.) ans dem miocänen Sandsteine von Kalksburg bei Wien, von Fr. Toula (1). — Après avoir fait l’ex posé historique des connaissances que l’on possède actuellement sur les restes de Crustacés décou- verts dans les couches miocéniques du Bassin de Vienne, M. Toula décrit une nouvelle espèce de Crabe fossile, à laquelle il donne le nom Cancer Bittneri, et qui diffère de C. Szactaghi Lüôrenthey parce que ses sillons sont moins profonds. Le céphalothorax est à peu près complet, et le bord porte deux larges dents dont les pointes ne sont malheureusement pas conservées. Quoiqu'il en soit, ce débris de test est très intéressant. PALÉOCONCHOLOGIE par M. M. COSSMANN. Grundzüge der Geologie des unteren Amazonasgebietes (des Staates Para in Brasilien), von Dr. F. Katzer (2). — Bien quecet important Travail ait principalement un intérêt géologique, nous ne pouvons nous dispenser d’en donner une brève analyse, à cause des nombreux renseignements paléontologiques qu'il contient. La région explorée est celle de l'Etat de Para, qui confine à la Guyane au Nord, et qui est limitée au Sud par le Matto Grosso. Indépendamment des alluvions du fleuve des Amazones, la plus grande étendue dans la partie méridionale du territoire est couverte (4) Vienne, 1904. — Jahrb. K. K. Geol. Reichsanst. Bd. 54, H. 1, pp. 161-168, fig. 1-5. (2) Leipzig, 1903. — Vol. in-8°. de 296 p., avec une une carte géol. en couleur, 4 portraits, de nombreuses figures dans le texte et 16 PI. de foss. (Max Weg, éditeur). par des affleurements permo-carbonifériens, tandis que la partie au Nord du fleuve se compose surtout de roches éruptives. L'auteur examine successivement tous les terrains qui sont représentés dans cette région, en commençant par le Quater- naire et le Néogène, puis le Sénonien qui a été étudié déjà par White; un certain nombre d'espèces fossiles de ce niveau sont figu- rées ou reproduites d’après des figures antérieures. Le chapitre original est surtout celui consacré au système Car- bonifère : les espèces nouvelles, mentionnées dans le texte sont décrites à la fin du volume, dans un supplément paléontologique. Nous y remarquons notamment : Orthotichia Poechi, Productus Amazonicus, Spirifer piracanensis, Griffithides tapajentensis ; puis. dans le système Dévonien : Strophomena Heæferi, Chonetes Freitasi Rathbun, Spirifer huarquianus Rathbun, S. coelhanus, S. Clarkei, Aviculogecten coelhanus, cinq Platyceras, enfin Dalmanites Ulrichi. Des éloges mérités doivent être décernés à cette sérieuse contri- bution à la géologie sud-américaine. Kinderhook faunal studies : IL. The Fauna of the vermieular Sandstone at Northview (Missouri) — II. The Fauna of the Cho- nopectus Sandstone at Burlington (Iowa) — HI. The Faunas of beds n° 3 to n° 7 at Burlington (Iowa) — by Stuart Weller (!). — Les formations de Kinderhook, dans la vallée du Mississipi, représentent une série de périodes de transition, s'étendant du Système Dévonien au Carboniférien ; la faune en est insuffisamment connue, et le but de l’auteur est précisément de combler cette lacune. Le premier des niveaux étudiés est celui des grés de Northview (Missouri) qui sont généralement vermiculés par des Spirophyton, mais qui, en un point, renferment une assez grande quantité, de moules, de Mollusques et Molluscoïdes, en partie voisins de ceux qui ont éte rapportées au Dévonien de la côte Est des Etats-Unis. M. Weller y a reconnu Spirifer Marionensis Shumard, Athyris lamellosa Léveillé, Crenipecten Winchelli Meek, Pernopecten coope- rensis Shum, Cardiopsis radiata Meek et Worthen, Palæoneilo trun- cata Hall, Schizodus æqualis Hall, Promacrus cuneatus Hall, Tropido- discus cyrtolites Hall. A propos de cette dernièreespèce, nous ferons re- marquer que Tropidodiscus Meek n’est autre chose que Tropidiscus (1) Saint-Louis 1899-1901. — 3 Broch., in-8°. Extr. de Trans. Acad. Sc. ; Vol. IX, n°2, pp. 9-51, PL. II-VI; Vol. X, n° 3, pp. 57-129, PI, I-IX ; Vol. XI, -n°9 pp. 147-214, PI. XII-XX. orthographiquement corrigé; par conséquent, cette dénomination fait bien double emploi avec Tropidiscus Stein (1850), de sorte que c'est Tropidocyclus de Koninck (1866) qu'il faut définitivement adop- ter. Aîces espèces déjà connues, l'auteur ajoute un certain nombre de formes nouvelles, dont quelques-unes sont assez bien conservées. La seconde et la troisième des brochures ci-dessus énumérées sont relatives aux couches de Burlington (Iowa), que l’auteur sub- divise en sept niveaux. Les deux premiers, étudiés dans la bro- chure de 1900, contiennent des fossiles que M. Weller rapporte à l'époque carboniférienne. La plus grande partie des espèces avait déjà été nommée par White, par White et Whitfield, et par Winchell. M. Weller n'yajoute qu'un très petitnombre d’espècesnou- velles : Sphenotus bicostatus, Schizodus iowensis, S. burlingtoneusis, Glossites ? burlingtonensis, Straparollus angularis, Platyschisma de- pressum, Bucanopsis deflecta ; soit au total 81 espèces appartenant à 92 Genres. Les Productus d'aspect carboniférien y sont en majorité ; mais les Pélécypodes auraient plutôt des affinités dévoniennes, de sorte que la fixation définitive de l’âge de ces couches n’est pas encore absolument certaine. Dans la troisième partie, M. Weller discute l’analogie des couches 3 à 7 de Burlington avec celles de Yellowstone National Park, qui ont été rapportées au Carboniférien, et cependant l’auteur y trouve de nombreuses espèces semblables à celles des couches de North- view, ci-dessus indiquées comme étant indécises entre le Dévonien et le Carboniférien. Il en résulterait que l'ensemble de la formation est plutôt carboniférien. Voici les deux seules espèces nouvelles, décrites par M Weller, aux niveaux n° 5 et 6 : Lithophaga minuta, Chonetes burlingtonensis. Les affinités des deux gisements ne sont pas seulement spécifiques, mais aussi génériques, notamment par l'abondance des (1. Pernopecten, Palæoneilo, Promacrus. Dans la couche nv 7 il y a surtout une espèce qui paraît bien caractéristique, c'est Productus punctatus Martin, répandue en Angleterre, en Belgique, en Russie, en Allemagne, en Silésie, en Espagne et aussi dans l'Amérique du Nord, représentant partout le Corboniférien. Il est vrai, d'autre part, que cette couche n° 7 pour- rait être carboniférienne, tandis que la base serait encore dévonienne. The carboniferous Formations and Faunas of Colorado. by G.-H. Girty (1). — Ce volumineux Mémoire représente un traité (1) Washington, 1903. — U. S. Geol. Surv. prof. paper n° 16, Vol. in-4° de 546 p. avec 10 PI. phot. MEL complet de Paléontologie stratigraphique pour les roches carboni- fériennes de l'Etat du Colorado aux Etats-Unis. L'auteur les divise en deux formations : Mississipien et Pennsylvanien, qui cor- respondent aux anciennes dénominations de Carb. inférieur et su- périeur ; la même subdivision est observée pour la partie paléon- tologique, la seule dont nous ayons à faire ici l'analyse. Parmi les espèces mississipiennes, nous signalerons principale- ment : Orthothetes inæqualis Hall, Productus semireticulatus, Spirifer centronautus Winchell, Spiriferina solidirostris White, Seminula sub- quadrata Hall, Eumetria Woosteri White, Streblopteria media Her- rick, Myalinia Keokuk Worthen (vox barbara !!), Straparollus uta- hensis Hall et Whitfield, et beaucoup d’autres formes non figurées, mais aucune espèce nouvelle. La faune pennsylvanienne est notablement plus riche, non seu- lement en Bryozoaires, mais aussi en Molluscoïdes et Mollusques : Orthotichia schuchertensis n. sp. (il faudrait écrire Schucherti, si l'espèce est dédiée à M. Schuchert), Derbya crassa Meek et Hayden, Meekella striaticosta Cox, Chonetes Geinitzianus Waagen (= C. glabra Gein., non Hall), Productus semireticulatus nov. var. Hermosanus, P. gallatinensis Girty, P. Cora d’Orb. (trois pages de synonymie), P. punctatus Martin, P. nebraskensis Owen, Marginifera muricata Norwood et Pratten, M. ingrata n. sp., M. haydenensis n. sp. (il fau- drait écrire Haydeni), Spirifer cameratus Morton, Squamularia per- plexa Mc Chesney (confondu à tort avec S. lineatus Martin), Spirife- rina campestris White, Seminula subtilita Hall (Terebratula), Dielasma bovidens Morton, Hustedia Mormoni Marcou, Aviculopecten occiden- talis Shumard ; Aeanthopeeten, nouveau S.-G. dont le type (Pecten carboniferus Stevens) n’est malheureusement pas figuré à nouveau; Myalina cuneiformis Gurley, Myalina wyomingensis Lea (apparence de Modiola), Myalina subquadrata Shumard (apparence de Perna), Pseudomonotis Kansasensis Beede, Monopteria alata Beede, Aviculopinna peracuta Shumard, Allerisma terminale Hall, Pleuro- phorus subcostatus Meek et Worthen, Edmondia gibbosa Geinitz ; Dentalium sublæve, Plagioglypta annulistriata Meek et Worthen (dont le classement parmi les Scaphopodes est douteux); Euconispira Taggarti Meek, Platyceras paroum Swallow, Strophostylus remex White (Naticopsis), Naticopsis monilifera White, Euomphalus catil- loides Conrad, Bulimorpha chrysalis Meek et Worthen, Patellostium ourayense Gurley, Euphemus nodocarinatus ; enfin quelques Cépha- lopodes et Trilobites. Les figures des Planches sont remarquablement soignées. A Monograph of the British carboniferous Lamellibranchiata, by W. Hind (1). — Ce nouveau volume de l'intéressante Monogra- phie de M. Hind contient les Limidæ et la plus grande partie des Pectinidæ du Carboniférien d'Angleterre. Le Genre Limatulina de Kon., est représenté par trois espèces, dont une est nouvelle (ZL. sco- tica) ; l’auteur en a séparé un nouveau G. Palæolima dont l'es- pèce-type n'est pas indiquée, mais il est probable que c’est la pre- mière espèce décrite : Pecten simplex Phill., qui a bien l'aspect exté- rieur de Lima, mais qui en diffère par la position externe du ligament logé dans une profonde fossette entre les crochets ; outre le type, l’auteur y classe deux nouvelles espèces (P. lævis et obliqui- radiata). Dans la Fam. Pectinidæ, M. Hind place d’abord Eumicrotis Meek, auquel il réunit comme synonyme Rutotia de Kon., dont le type est Pecten hemisphæricus Phill., forme lisse et bombée, à oreillettes à peine saillantes. Le G. Streblopteria est représenté par deux espèces antérieurement connues, et le G. Pterinopecten, par dix espèces dont aucune n'est nouvelle et qui sont toutes caractérisées par leur bord cardinal très allongé, comme chez Aviculopecten ; seulement ce der- nier contient des formes inéquivalves, tandis que Pterinopecten a la valve gauche à peu près ornée comme la valve droite. Parmi les nombreuses espèces rapportées au G. Aviculopecten, nous signalons comme nouvelles : 4. eskdalensis, A. Carrolli, A. inequalis (plus cor- rectement inæqualis). Ensuite, Pseudamusium avec huit espèces, deux nouvelles (P. re- desdalense et P. concentrico-lineatum) ; Crenipecten Hall, n'est repré- senté que par une seule espèce (Pecten semicircularis M'Coy). Le nouveau G. @bliquipeeten est proposé pour une espèce ((. lævis sp. nov.) obliquement arrondie, dépourvue d'oreillette postérieure. Syncyclonema comprend Pecten Sowerbyi M'Coy, et une espèce nou- velle (S. carboniferum) de toute petite taille, à oreillettes redressées au delà du niveau du crochet. Enfin, trois espèces d’Amusium ter- minent cette livraison qui nous promet le rapide achèvement de l’'utile Mémoire de M. Hind. Die Gliederung und Fossilführung der ausseralpinen Trias auf Sardinien, von Prof. A. Tornquist (2). — Cette Note, pure- ment stratigraphique, relative à la classification des terrains tria- siques de la Sardaigne, nous intéresse exclusivement par la citation (1) Londres, 1903. — Palæont. Soc. Vol. IT, part. II, pp. 35-124, PI. VII-XXI. (2) Berlin, 1904. — Sitzungsber. Kôn. pr. Akad. Wissensch., XXXVIII, pp. 1098-1117. ) A de quelques espèces du « Muschelkalk », telles que Gervilia socialis Schl., Myoconcha lævis Phil., Pseudocorbula Sandbergeri Phil., Loæo-- nem2 SchlotheimiQu., Dentalium læve Sch1., Ceratites Münsteri Dien., Protrachyceras longobardicum v. Mojs., Nautilus bidorsatus Schl., Terebratula vulgaris Schl., etc. La présence d'un Cératite noduleux, tel que C. Münsteri qui a bien le faciès alpin, présente surtout un grand intérêt, et dénote le changement qui a dû se produire dans l'île à l’époque secondaire. Die Daonellen des deutschen Muschelkalks, von A. Torn- quist (1). — Parmi les Pélécypodes qui jouent un rôle important dans la Stratigraphie du Trias, on peut citer le G. Daonella. C'est à ce point de vue que M. A. Tornquist fait dans cette Note un rap- prochement intéressant entre D. franconica Sandb., de Wurzbourg, et D. Lommeli, des couches de St-Cassian, comme aussi entre D. Bergeri v. Seeb., de Cobourg, et D. Moussoni, des Alpes méridio- nales. Seulement, tandis qu'en Allemagne, la première de ces deux espèces se trouve au-dessus de l’autre, au contraire dans les Alpes, D. Lommeli a été recueilli à un niveau bien plus élevé que D. Mous- soni. Ueber Nathorstites und Dawsonites aus der Arktischen Trias, von D' J. Bôhm (2). — Dans cette courte communication, l’auteur. fait deux corrections de noms génériques, l’une pour un Céphalo- pode arctique qu'il avait, en 1899, nommé Arctoceras, nom préem- ployé par Hyatt, et auquel il propose de substituer Nathors- tites ; à ce Genre appartiennent aussi deux espèces de la Colombie britannique: Popanoceras Mc-Connelli et P. lenticularis Whiteaves. L'autre rectification est faite pour Trachyceras canadense Whit., de la rivière Liard, qui représenterait un G. distinct: Dawvso- niles. Ueber Cassianella Ecki nov. sp.. von Dr J. Bôhm (3). — Au G. Cassianella connu depuis longtemps pour Avicula tenuistriata Muns., M. Bühm ajoute une nouvelle espèce du « Muschelkalk » de Gross- Hartmannsdorf (Silésie), à laquelle il donne le nom C. Ecki, très voisine de C. dorsata M., et confondue à tort par Beyrich avec A. tenuistriata. (1) Stuttgart, 1903. — Neues Jahrb. Miner. Geol. Pal., pp. 83-92, PI. I. (2) Berlin, 1904. — Zeitsch. Deutsch. geol Gesells., Bd. 56, p. 96. (3) Berlin, 1904. — Zeitsch. Deutsch. geol. Gesells., Monatsb. n° 7, p. 95-96. = A9 = Una Lima nuova ed una Pinna nel Muschelkalk di Recoaro, Nota del Dr. A. Tommasi (1). — Lima (Radula) Taramellii n. sp. se rapproche de L. striata Schl., avec des côtes plus écartées et de nombreuses costules filiformes dans les intervalles. Un autre frag- ment est dénommé Pinna Del-Lagoi qui ne ressemble guère aux espèces déjà connues dans le Trias du Trentin et de la Lombardie. Observations sur quelques coquilles crétaciques recueillies en France (6° article), par M. M. Cossmann (2). — Cette contribu- tion est la dernière de celles que l’auteur a successivement publiées sur les coquilles crétaciques; l’auteur y décrit : Glauconia alterni- costa n. sp., Natica Peroni n. sp., Nerita Fourneli Bayle, N. Grossou- vrei n. sp., N. cyriensis n. sp., Eucyclus Lapeirousei d'Arch. (Trochus), E. extractus, E. tubulatus, Trochus sougraignensis, T. Michaleti., Cal- liostoma massiliense, le nouveau G. Miehaletia (type: M. semigra- nulata n. sp., du Coniacien du Var), une forme sénestre de Tro- chus, Chilodonta Marçaisi d'Orb. (Trochus), Dentalium sougraignense, et un corps singulier de la craie blanche, qui peut tout aussi bien être un Céphalopode qu'un Ptéropode. Etude sitratigraphique et paléontologique sur la zone à Lio- ceras concavum du Mont d'Or lyonnais. par A. Riche (3). — La découverte, faite en 1894, par MM. Faucheron, Grange et Rebours, de nouveaux gisements de fossiles bajociens aux environs de Couzon-au-Mont-d’'Or, a fourni à M. Riche l’occasion d’une étude très complète sur les assises de la zone créée par MM. Buckman et Hudleston, dans leurs travaux sur l” «Inferior oolite » d’Angle- terre. La partie paléontologique de cette Etude contient la description de quelques Céphalopodes (Pachyteuthis, Lioceras concavum Sow., Lioc. aff. quinque scriptum Buckm., Ludwigia rudiset L. cornu Buckm., traces d’Oppelia), puis de nombreux Gastropodes et Pélécypodes, dont quelques-uns nous avaient été antérieurement communiqués par l’auteur. Nous remarquons principalement : Cerithium lugdu- nense nov. Sp., nom préemployé par Dumortier (4), c'est d’ailleurs (1) Rome, 1904. — Boll. Soc. geol. Ital. — Vol. XIII, pp. 301-305, PI. VII, phot. d’après nat. (2} Paris, 190%. — Association Franc. Avanc. Sc.— Congrès Angers, 1903, T. XXXII, 14 p. 2 PI., phot. d'après nat. (3) Lyon, 1904. — Vol. in-8°, de 223 p. avec 7 fig. dans le texte et 11 PI. phot. Ext. de Ann. Univ. Lyon, nouv. sér. I, fase. 14. 4) Non seulement, il y a double emploi de nom d'espèce, mais encore l'espèce infraliasique de Dumortier, qui est un Procerithium Cossm., a servi de typ et) Le un Paracerithium ; Cerithium Reboursi nov. sp., peut-être un Eusto- ma ; Cerithium couzonense, certainement Procerithium ; Chemnitzia Romani nov. sp., à propos de laquelle M. Riche cite mon opinion sur l'impossiblité de réunir les coquilles dites « Chemnitzia » auct. avec Pseudomelania ; seulement il faudrait ajouter que ce sont très. probablement des Loxonematidæ, auxquels le nom Chemnitzia ne peut, en aucune façon, s'appliquer, ainsi que je l'ai répété à maintes. reprises ; Turritella Grangein. sp., qui n'est certainement pas un Mathildia, tandis que T. Sayni est un Promathidia bien caractérisé ; Exelissa Douxamii et quelques Ataphrus, dont les figures demande- raient à être grossies ; deux espèces nouvelles du Genre Zizyphinus. et deux autres du Genre Xenophora, mais pourquoi ne pas conser- ver le Genre Onustus dont l'ouverture a une sinuosité bien différente: de celle des vrais Xenophora ? Les Pleurotomaria sont assez nombreux, et M. Riche n’a pu identifier que quelques-uns d’entre eux avec des espèces déjà con- nues. Les Gastropodes se terminent par deux espèces de Sulcoac- tæon, dont l’une m'a été aimablement dédiée. Parmi les Lamelli- branches, il y a lieu de signaler: Protocardia substriatula d'Orb., Lucina prædespecta n. sp., Cœlopis lunulata Sow., Trigonopis subsi- milis n. sp., un assez grand nombre d’Astarte, Cœlastarte planoexca- vata n. sp., Præconia aff. Galitziana Laube, très gonflé ; plusieurs. Trigonies dont quatre sont nouvelles ; /soarca Faucheroni n. sp., mais la charnière n'étant pas dégagée, rien ne prouve que cette: coquille soit réellement du Genre Zsoarca ; Beushausenia hirsonen- sis, qu'il est intéressant de retrouver à ce niveau ; plusieurs Cucul- læa appartenant probablement au G. Parallelodon ; Ctenostreon pec- tiniforme, Exogyra Gibriaca et Alectryona Greppini, qui terminent la liste des Mollusques décrits dans cette très intéressante Etude. Ueber Fossilien der oberen Kreide Süd Patagoniens, von 0.-Wilkens (1). — Cette petite Note est relative à des fossiles certainement crétaciques qui ont été recueillis dans la Patagonie méridionale à l'Est du Seno del Ultima Esperanza. L'espèce la plus caractéristique de ces couches est nouvelle : Inoceramus Stein- manni ; on y trouve des Baculites, des Cinulia, un Pugnellus (P. Hau- thali n. sp.) et de nombreux Mollusques dont les formes nouveiles à M. von Bistram, pour la création de son G Protocerithium qui fait, par con- séquent, double emploi avec mon Procerithium. M. Riche (in lil.) a d'ailleurs remplacé le nom de son espèce par Paracerithium Cossmanni. (1) Stuttgart, 1904. — Centralblatt Miner. Geol. Palæont., n° 19, p. 597-598. Re devront être accompagnées de descriptions et de figures ; mais, en attendant, cette première communication d'ensemble présente un réel intérêt. Contributo allo studio dei Vermetf fossili, Nota di &. Rove- reto (1). — Cette Etude est le complément nécessaire de celle que l’auteur a déjà précédemment publiée sur les Annélides fossiles : la Monographie, déjà ancienne, de Môrch sur le même sujet, a été simplement reproduite sans précision par Clessin dans le «Syst. conchyl. cab. v. Martini u. Chemnitz ». Dans cette utile Contribu- tion, M. Rovereto attache, avec raison, beaucoup d'importance à la protoconque pour distinguer les Vermets des Serpules. Le nouveau G. Diseovermetus est proposé par lui pour D. Pis- sarroi sp. no0v., forme discoïde à nucléus embryonnaire obtus au centre de la spire ; une autre espèce du même gisement est, en outre, décrite : D. gouetensis qui ressemble à certains Discohelir. Toutefois, si la création du G. Discovermetus paraît une bonue in- novation, je n’en dirai pas autant des deux espèces précitées qui me paraissent faire complètement double emploi avec V. planorbu- laris que j'ai décrit, du même gisement, dans le T.II des « Mollus- ques éocéniques de la Loire-Inférieure » (1899, p. 3, pl. L fig. 11-12). D’autres espèces nouvelles sont rapportées aux subdi- visions déjà connues, telles que Burtinella Môrch, Tubulostium Stol., Strephopoma Môürch ; quelques-unes ne sont classées qu'avec ‘un point de doute, la protoconque étant inconnue : Vermiculus Cossmanni, Spiroglyphus delimatus. Siphonium obductum. Plusieurs des figures publiées à l’appui de ces descriptions sont peu recon- naissables, d’après les clichés trop noirs. Mais cette petite critique n’enlève rien à la valeur du travail de M. Rovereto. Contribution à l'étude de la Faune crétacique d'Egypte, par R. Fourtau (2). — Parmi les nombreuses études. paléontologiques sur l'Egypte publiées par la plupart des auteurs qui — comme moi d’ailleurs — n’ont jamais été en Egypte, celle de M. Fourtau a au moins le très grand mérite d'être appuyée par des observations failes sur place, auxquelles la comparaison de fossiles communi- qués à grandes distances ne peut jamais suppléer. Aussi, les con- clusions auxquelles arrive notre confrère sur la répartition des (1) Rome, 1904. — Boll. Soc. Geol. Ital. Vol. XXII, Fasc_ I, pp. 67-83, PI. II. (2) Le Cairëé, 1904. — Bull. Inst. égyptien, Sér. IV, Vol. IV, pp. 231-347., PI. I-V. couches cénomaniennes, turoniennes, santoniennes, campaniennes et daniennes dans les gisements du Sinaï, du désert arabique et du désert libyque, sont-elles empreintes de ce cachet d’exactitude que comporte l'assertion du voyageur géologue, qui a lui-même re- cueilli les fossiles qu'il décrit. Pour ne parler que des Mollusques nouveaux que contient la partie paléontologique de ce Travail, nous signalerons : Neolobites Peroni, du Cénomanien ; Schloenbachia Quaasi Peron, du Cénom. sup., et Amun. Pioti Peron et Fourtau, du Cénom. moyen ; Pleuro- tomaria Fakhryi P. et F., du Campanien, malheureusement en mau- vais état ; Turbo Schweinfurthi P. et F. qui doit probablement ap- partenir au G. Delphinula, quoique cependant la présence d’un opercule calcaire, appartenant peut-être à cette espèce, permette de concevoir quelques doutes ; Neritopsis Abbatei P. et F., dont le bord columellaire est inconnu ; Mesalia Artini P. et K., dont le labre bordé ne peut évidemment pas appartenir à une coquille de véritable G. Mesalia. Alaria Humei P.etK., dont l'aile n’est pas con- servée, doit être d’un tout autre Genre, et c’est peut-être un Glau- conia, attendu que, comme je l’ai fait ressortir dans la VIelivraison de mes « Essais de Pal. comp. », le G. Alaria (plus exactement Di- croloma Gabb) ne dépasse pas l'étage Portlandien dans lequel il s'éteint. Les variétés d’Ostrea olisiponensis Sharpe, sont d’un haut inté- rêt : cette forme variable ne se trouve en Egypte que dans le Céno- manien, avec O. pseudoafricana ; l'espèce caractéristique du Santo- nien est (. Costei Bayle. L'auteur cite et figure, par suite d'un lapsus, Spondylus cf. gibbosus d'Orb. ; mais il a depuis rectifié celte petite erreur : c’est S. globulosus d'Orb. qu'il faut lire ; cette espèce campanienne est réellement différente de S. Dutempleanus d'Orb. Arca Balli P. et F., du Campanien, a quelque analogie avec A. modiolides Quaas ; mais on l'en distingue par sa carène posté- rieure et par son ornementation. Astarte Lefebvrei P. et F., du Tu- ronien, n'a guère de rapports qu'avec des formes néocomiennes du même Genre. Lucina Barroisi P. et F. paraît devoir être séparé de L. saharica Quaas. Isocardia Thomasi P. et F., du Turonien, res- semble à J. aquilina Coq., qui se trouve aussi dans le Cénomanien d'Egypte. Arcopagia Dacquei P. et F., du Turonien, a de l’analogie avec Venus semiradiata Mathéron, des grès d'Uchaux. Les descriptions, faites en collaboration avec M. Peron, se res- sentent au point de vue de la sureté de détermination des espèces, de la grande expérience que possède ce savant confrère, relative- ment au Crétacique du Nord de l'Afrique. EG E ES Ueber einen Furchenstein und Tertiär, in Dahome, von Doct. F. Bôhm (1). — D'après l’examen de quelques blocs de calcaire provenant du Dahomey et rapportés par M. Hupfeld, Directeur de la Soc. du Togo allemand, M. Bühm a reconnu la présence de dépôts marins, appartenant certainement à la période tertiaire, quoiqu'iis ne contiennent aucune Nummulile ; on pourrait même ajouter que c'est vraisemblablement de l'Eocène, car l'auteur y a constaté l'existence de Dactylopora cylindracea Lawk., et d’une espèce de Venus treillissée de la même manière que Textivenus, S.-G. qui n’a encore été rencontré que dans l’Eocène d'Europe. A new Oyster from the Eocene of Alabama, by T.-H. Al- drich (2). — Ostrea arrosis, nouvelle et grande espèce de l’'Eocène de Fleming Mill, paraît être le précurseur d’O. sellæformis Conrad, avec des côtes plus nombreuses, plus serrées, mieux rayonnantes sur les bords. Ueber Tertiärfossilien, wahrscheinlich eozäners Alters, von Kamerun, von Dr. P. Oppenheïm (3). — Après un court aperçu rétrospectif des publications concernant les fossiles de lAîfri- que occidentale, l’auteur passe à la partie paléontologique et observe tout d’abord qu'outre certaines espèces qui lui paraissent identiques à celles du Bassin éocénique de Paris, les fossiles rap- portés du Kameroun, ont un aspect correspondant à des formes bien connues de ce Bassin ou de celui de Nantes. Cependant on n'a encore découvert dans ces couches aucune trace de Nummulites. et deux des espèces au moins ont un faciès néogénique, tandis que les Pseudolives rappelleraient plutôt le Montien. Nous signalerons principalement, parmi les espèces nouvelles : Leda substriatula qui est d'un groupe non rostré, bien différent de celui de L. striata ; Area paralactea qui me paraît du même groupe que À. tenuifilosa de l'Eocène d'Egypte, quoique sa forme soit plus inéquilatérale et que sa surface paraisse lisse; Cardita camerunensis, voisine de C. divergens Desh, ou de C. Fraasi Opph., d'Egypte; Lucina camerunensis espèce à lamellesquirappelle L. squamula Desh., du Cui- sien ; plusieurs Cytherea(sensu lato) dont la détermination générique devrait être confirmée par l’examen des charnières ; Corbula præ- (4) Berlin, 1904. — Zeitsch. Deutsch. Geol. Gesells. Monatsber. n° 7, pp. 141- 145, avec 2 fig. (2) Boston, 190%. — The Nautilus, Vol. XVIII, n° 6, p.61, PI. III. (3) Stuttgart, 1904. — Beitr. z. Geol: von Kamerun, pp. 245-:85, PI. 6-9. Re | gibba qui ressemble à C. pixidicula Desh ; et €. cercus que l’on peut comparer à certaines variétés de C. Lamarcki Desh. Parmi les Gastropodes nouveaux, on remarque nolamment : Calyptræa sigaretina qui a un peu l'aspect de C. crepidularis Lamk. ; Natica osculum qui paraît être un Veverita analogue à N. Josephinia Risso; Syrnola africana, ventru comme un Bayania ; Turritella Eschi qui n’a d’analogue que dans le Néogène, ou bien dans le Tertiaire de Patagonie ; Columbella subcarinata qui appartient au Sous-Genre néogénique Macrurella ; Pseudoliva Eschi, P. caniformis, P. Schwein- furthi qui sont bien caractéristiques ; Olivella Zintqrafi, moins élroit qu'O. mitreola Desh ; enfin Actæon camerunensis qui, à cause de ses deux plis columellaires, est certainement un Tornatellæa, Genre qui n'est pas connu au-dessus de l’Oligocène, ou du Miocène très inférieur. En résumé, nous partageons l'avis de M. Oppenheim quant aux faciès éocénique de cette faune intéressante. Ueber tertiâre Brachiopoden von Oamaru, Sudinsel Neu- Seeland, von Doct. G. Boehm (1). — Les trois espèces nouvelles, décrites et figurées dans cette petite Note, sont intéressantes en ce qu’elles permettent d'observer l’appareil brachial de plusieurs échantillons ; quant à l’étage exact de la formation d'Oamaru, on est encore obligé de s’en tenir aux hypothèses de Hutton qui l'attri- bue à l'Oligocène. Les trois espèces décrites sont : Terabratulina oomarutica, Terebratella oomarutica. Dritter Beitrag zur Binnenconchylienfauna des Miocäns von Oppeln in Schlesien, von Prof. A Andreæ (2). — Aux formes précédemment signalées dans une Etude que nous avons analysée ici (v. Revue crit. 1903, p. 110), sur la faune miocénique d'Oppeln en Silésie, l’auteur ajoute quelques nouvelles espèces, provenant de récentes récoltes : Limax excavatus, Amalia oppoliensis, Punctum propygmæum, Pyramidula mamillata ; des Galactochilus et Mesodon- topsis déjà connus au même niveau ; Hygromia neudorfensis, Trip- tychia Margaretæ, Acme callosiuscula. Nous remarquons ensuite un nouveau G. Pseudotruneatella, dontle typeest Pupa microceras Al. Braun, de Hochheim, et qui est représenté à Oppeln par une seconde espèce : P. pretiosa n. sp. L'ensemble de la faune com- prend, en résumé, 60 espèces de coquilles, ainsi que des débris de (1) Berlin, 1904. — Zeitsch. Deutsch. geol. Gesells. Monatsber. n%8. pp. 146-150, PI-XINe (2) Hildesheim, 1904. — Mitthtil. Rœmer-Museums, n° 20, 22 p. avec 15 fig. AE AESR Mammifères, de sorte que l'auteur peut conclure qu'elle doit appartenir au Miocène moyen ou supérieur. Fossiles du Redonien d’Ille-et-Vilaine, par M. A4. Peyrot. — À la liste de ces fossiles, donnée par M. G. F. Dollfus au congrès d'Angers (A. F. A. S.), M. Peyrot fait quelques additions intéres- santes, exclusivement composées d’espèces de la Touraine. Notes on the post-tertiary and tertiary Fossils obtained by Col. English from the District surrounding the Dardanelles, by R.-B. Newton (2). — Les fossiles recueillis aux environs de Galli- poli et sur les rivages de la mer de Marmara, appartiennent à tous les étages tertiaires, depuis le Postpliocène jusqu'à l'Eocène. M. Bullen Newton, qui a étudié ces fossiles, y a reconnu un certain nombre d'espèces caractéristiques, et au lieu de se borner à de simples listes, il a eu l'excellente idée d'y ajouter, sans description, une figure pour les plus intéressants. La Planche, publiée à l'appui de cette courte Note, représente entr'autres : Didacna crassa Eichw. Dreissensia polymorpha Pallas, Dreis. Ischaudæ Audrussow, Lyrcæa Bonellii Sism., Melania cf. Escheri Mérian, Melanopsis incerta KFérus- sac, Unio Delesserti Bourg, Mactra podolica Eichw, Cyrena semis- triata Desh, Spondylus subspinosus d'Arch. ; M. Newton signale également un fragment de Corbis subpectunculus d'Orb. et quelques Anthozoaires. CEPHALOPODES GÉNÉRALITÉS, PERMIEN, TRIAS, ETC. par M. ÉMILE HAUG. Grundzüge der Paläontologie (Paläozoologie). von Karl A. von Zittel, 1. Abtheilung : -Invertebrata. 2te Auflage (3). — Le grand savant, dont les paléontologistes du monde entier déplo- (1) Paris, 1904. — Feuille des jeunes Nat. IV sér. 34° année, n° 407, pp. 237- 238. à (2) Londres, 1904. — Quart. Journ. geol. Soc. Vol. LX, pp. 277-292, PI. XXIV, (3) Münich et Berlin, 1903. — 1 vol. in-8°, 558 p., 1405 fig. (Cephalopoda : pp. 398-481, fig. 1016-1223). apr rent la perte, nous apprend, dans la préface de la 2° édition de ses classiques « Grundzüge », que la partie de cet ouvrage relalive aux Céphalopodes à été mise en harmonie avec les résultats des recher- ches les plus récentes par le Prof. Pompeckj. La disposition géné- rale du chapitre est restée sensiblement la même, on ne rencontre pas non plus la trace de remaniements profonds, car l'auteur de la mise au point nouvelle s'est placé à un point de vue très conserva- teur, trop conservateur même, à mon avis. J'indiquerai sommairement les points sur lesquels portent les principaux changements. La Famille tout à fait artificielle des Goniatitidæ, conservée par Zittel, est divisée par Pompeck)j en 7 Sous-Familles, dont quelques- unes ne sont guère plus homogènes. Aïnsi, les Aphyllitinæ KFrech (emend. Pomp.) comprennent des Longidomes et des Brévidomes ; Dimorphoceras est placé dans les Gephyroceratinæ Haug Frech (sic!), en revanche, Prolecanites et Beloceras restent seuls chacun dans une Sous-Famille ; enfin, les Pronoritinæ Pompeckj renferment les Genres Sandbergeroceras Hyatt, Pronorites Mojs. et (?) Daraelites Gemm. Les Prolecanitidæ, que Zittel avait conservés, sont répartis dans les Goniatitidæ et dans les Medlicottidæ Karp. (emend. Pomp.). Les Ceratitidæ sont devenus un véritable caput mortuum, renfer- mant les types les plus hétérogènes : Lecanites, Celtites, Dinarites, Proptychites, Ceratites, etc. Les Tropitidæ, les Cyclolobidæ, les Arcestidæ (inclus. Didymites !), les Cladiscitidæ, sont conservés à peu près avec le sens que donnait Zittel à ces Familles. Les À maltheiiæ, si hétérogènes dans la première édition, ne ren- ferment plus qu'Oxynoticeras, Amaltheus et Strigoceras, ce qui est encore trop, car ce dernier Genre est incontestablement un Oppe- liideæ. Hoplites, Stoliczkaia, Douvilleiceras, Acanthoceras continuent à figurer parmi les Cosmoceratidæ Zitt., qui s'enrichissent encore de Placenticeras. En revanche, ‘eux nouvelles Familles crétacées sont introduites : les Engonoceratidæ Hyatt (emend. Pomp.), avec les Genres ÆEngonoceras, Indoceras, Sphenodiscus, et les Pulchelliidæ Douv. (emend. Pomp.), avec Pulchellia, Buchiceras, Neolobites, Tis- sotia, (?) Garnieria, etc. Les Ammonoidæ extrasiphonata renferment en tout 22 Familles, simplement placées bout à bout, sans aucun essai de groupement. L'arbre généalogique de la première édition à été prudemment supprimé. MR ve Einführung in die Paläontologie, von Doct. Gustav Stein- mann (1). — Dans cet excellent Manuel, qui est une édition refon- due et abrégée du livre classique de Steinmann et Düderlein, les Céphalopodes sont traités d’une manière particulièrement ori- ginale, à un point de vue à la fois conservateur et révolution- naire. La classification en Mautiloidea, Ammonoidea et Belemnoidea est conservée; c est du reste la seule rationnelle. Rien de particulier à dire au sujet de la manière dont sont étudiés deux de ces Ordres, mais la classification des Ammonoidea est tout à fait intéressante. D'abord les Ammonites sont séparées des Goniatites — vraisembla- blement ponr des raisons uniquement didactiques — et les Ammo- nites sont divisées en quatre grands groupes, «dont les caractères distinctifs ne peuvent être exprimés en peu de mots, mais qui ne résultent en partie que de la marche générale de l'évolution ». Aux Trachyostraca etaux Liostraca de Mojsisovics, viennent s'ajouter les Hemiostraca et les Heterostraca. Les Trachyostraca comprennent les Ceratitidæ brévidomes et les Tropitidæ longidomes. Les cloisons sont «normales», mais peu découpées. Les Hemiostraca, plus ou moins discoïdes, à cloisons « sériales » et profondément découpées, comprennent les Pinacoceratidæ et les Amaltheideæ. Les Liostraca, à tours arrondis, à cloisons « sériales », renfer- ment les {4rcestidæ longidomes, les Phylloceratidæ et Lytoceratidæ brévidomes. Les Heterostraca, à ornementation très variée, à loge d'habitation courte, à cloisons généralement « normales », se divisent en Harpo- ceratidæ, discoïdes, et Ægoceratidæ, à lours bas, rarement ca- rénés. Cette classification est évidemment supérieure à celles d'Hyatt et de Mojsisovics, mais on peut lui adresser quelques graves criti- ques : Les Trachyostraca sont tout à fait hétérogènes, car on sait au- jourd’hui que les Tropitidæ et les Ceratitidæ proviennent de deux souches bien éloignées dès leur origine. Le groupe des /lemiostraca est encore plus artificiel, et les deux Familles qui le composent sont elles-mêmes des plus disparates. Les recherches de Karpinsky ont démontré d’une manière certaine (1) Leipzig, 1903. — 1 vol. in-8°, 466 p., 818 fig. (Cephalopoda : pp. 278-330, fig. 462-587). SE PE que Medlicottia n’a rien de commun avec Beloceras et Pinacoceras. La réunion de Ptychites, Amaltheus, des «Cératites de la Craie » et de Cardioceras, en une Famille unique, suppose un oubli sys- tématique de tous les travaux qui, depuis Neumayr, ont été pu- bliés sur ces Genres. La séparation des deux derniers groupes et leur division en Familles, quoique trop simpliste, répond incontestablement beau- coup mieux aux affinités naturelles. Malgré ces critiques, oa peut considérer le chapitre, relatif aux Céphalopodes, du Manuel de M. Steinmann comme le meilleur aperçu élémentaire qui ait été publié sur la paléontologie de cette classe. Himalayan Fossils. Permian Fossils of the Central Himalayas, by Carl Diener (1).— Les géologues du « Survey » de l’Inde ont re- cueilli, pendant les années 1898 à 1900, dans l'Himalaya, de riches moissons de fossiles anthracolithiques, dont l’étude a été confiée à M. Diener. Dans le nombre se trouvent quelques Céphalopodes, qui permettent de préciser l'âge des divers gisements mieux que ne le font les autres groupes d'Invertébrés. Un premier lot, d’âge incontestablement permien, provient de la Cklippe de Chitichun » et renferme : Nautilus (Domatoceras ?) hunicus n. sp., Xenaspis carbonaria Waag., Cyclolobus Walkeri n. sp. La localité de Lilinthi (Byans) a fourni les Céphalopodes sui- vants: Hyattoceras n. sp. (ex aff. H. Cumminsi White) ; Adrianites Hof- mannia) sp. ind., Gastrioceras sp. ind. (ex aff. G. Marianum Vern. Pericyclus sp. ind.; Lilinthiceras nov. gen. sp. ind.; Brancoceras sp. ind. ; Nomismoceras Smithii nov. sp. Tous ces échantillons sont de petite taille et de conservation mé- diocre, aussi leur détermination spécifique n'a-t-elle pas paru possible à l’auteur, sauf pour la dernière espèce citée, dont on peut toutefois contester la détermination générique, en raison du mode d’enroulement et de l’ornementation bien différente de ceux des espèces typiques du Genre Brancoceras (c'est-à-dire Aganides) est également douteux. Le nouveau Genre Lilimthiceras est basé sur un échantillon unique, mal conservé, dont les cloisons sont à peine visibles, mais dont l'ornementation, très semblable à celle (4) Calcutta, 1903. — Palæontologia Indica, ser. XV, vol. I, part. 5. 10 PI. lithogr. | AAC 0 SRE des Cosmoceras jurassiques, est assez particulière pour justifier l’in- troduction d’un nom nouveau. Les argiles noires permiennes de Kuling, dans la région de Spiti, renferment: Xenaspis cf. carbonaria Waag. ; Cyclolobus cf. Oldhami Waag. ; Cyclolobus insignis nov. sp. ; Cyclolobus (Kraffto- ceras) Kraffti nov. sp. ; C. (Krafftoceras) Haydeni nov. sp. ; Ortho- ceras sp. ind. ; Nautilus (Grypoceras) sp. ind. Les affinités de cette faune avec celle des calcaires à Productus supérieurs de la Salt Range sont manifestes. Le nouveau Sous- Genre Hrafftoceras se distingue des espèces typiques du Genre Cyclolobus par le grand développement de la selle siphonale. Au cours d'un historique sur les divergences de vues existant entre Waagen et Nœætling au sujet des Genres Xenodiscus, Xenaspis, Meekoceras, etc., exposé qui, d'ailleurs, ne nous apprend rien de nouveau, M. Diener parle incidemment des auteurs « qui, comme Haug, considèrent l'importance de la longueur de la loge d’habi- tation dans la classification des Ammonites comme de peu de va- leur ». M. Diener se trompe singulièrement d’adresse et il aurait dû s’apercevoir que, dans un Mémoire qu'il me fait l'honneur de citer dans le cours de son Travail, j'ai divisé les Ammonoïdés pa- léozoïques en Longidomes et Brévidomes ! Ueber Medlicottia Waag. und Episageceras n. g. aus den permischen und triadischen Schichten Indiens, von Kritz Nætling (1). — Une revision des espèces décrites sous le nom Medlicottia a montré à l’auteur que l’on a réuni jusqu'ici, à tort, dans le même Genre des formes présentant deux types de cloisons bien différents ; aussi s'est-il trouvé conduit à séparer sous le nom Episageceras cerlaines espèces voisines de « Medlicottia » Wynnei Waag., type du Genre nouveau. Episageceras possède des selles latérales entières ; chez Wedlicottia, ces mêmes selles sont découpées chacune en trois phyllites. Episa- geceras comprend des espèces relativement renflées, les vrais Hed- licottia sont, par contre, très aplatis. Episageceras comprend les espèces suivantes provenant du Per- mien terminal et du Trias inférieur et figurées par l’auteur: Episa- geceras Wynnei Waag. sp. ; E. dalailamæ Diener sp. ; E. latidor- satum. n. Sp. Il convient de laisser dans le Genre Medlicottia les espèces sui- (1) Stuttgart, 1904. — Neues Jahrb. f. Miner. Geol. u. Pal., Beil. Bd. XIX, pp. 334-376, PI. XVII-XX. pate vantes : Medlicottia prima Waag. (1), Medlicottia Orbignyana Vern. sp., Medlicottia Verneuili Gemm., Medlicottia bifrons Gemm., M. Mar- coui Gemm., M. Trautscholdi Gemm. Chose curieuse, ce sont ces formes, provenant toutes de l’Ar- tinskien, et par conséquent plus anciennes que les trois espèces connues d'Episageceras, qui ont les selles les plus découpées. Un troisième Groupe, comprenaut « Medlicottia » artiensis Grün. sp, et sans doute « Medlicottia » Schopeni Gemm., devra peut-être lui aussi constituer un nouveau Genre. Toutes ces espèces sont passées en revue par l’auteur et étudiées principalement au point de vue de l'évolution des cloisons. La «selle externe » est envisagée comme n'étant qu'une partie de la selle externe véritable, qui comprend, en réalité, deux branches inégalement développées. Die Cephalopoden der oberen Werfener Schichten von Mue in Dalmatien sowie von anderen dalmatinischen, bosnisch- herzegowinischen und alpinen Lokalitäten, von Ernst Kittl (2). — La localité de Muc, en Dalmatie, est connue de- puis longtemps des géologues pour sa richesse en Ammonoïdés du Werfénien, supérieure à celle des gisements classiques du Tyrol méridional. Dans ces dernières années, d’autres localités de Dalmatie, de Bosnie, d’'Herzégovine, ont fourni des matériaux assez nombreux pour que M. Kittl ait assumé la tâche d'en faire l'objet d’une Monographie. Dans ce travail richement illustré par Swoboda, véritable maître dans l’art de la lithographie scientifi- que, l’auteur fait preuve d’un sens analytique particulièrement aiguisé. Dans un monde de formes reliées entre elles par des pas- sages insensibles, il arrive à distinguer des espèces extrèmement nombreuses, basées souvent sur les caractères les plus subtils. Il est difficile d'adhérer pleinement à un pareil morcellement de l'espèce. Toutes les formes décrites sont réparties par M. Kittl dans les deux Familles des Ceratitidæ et des Pinacoceratidæ, comprises dans l'acception que leur donne Mojsisovics et qui n’est plus en harmo- nie avec les travaux récents. L'absence des Arcestidæ et des Tropi- tidæ dans le Werfénien est un fait très frappant, sur lequel j'avais déjà insiste et que l'auteur explique par le caractère presque lagu- (1) Le type de cette espèce est refiguré par Nœitling. (2) Vienne, 1903. — Abhand. d. k. k. geol. Reichsanst. Vol. XX, n° 1, 77 p. 41 PI. lithogr. paire de la faune werfénienne, également très pauvre en Lamelli- branches et en Gastéropodes, les autres classes d’Invertébrés fai- sant entièrement défaut. M. Kittl, signale en outre l'absence, dans les régions illyriennes, de Meekoceras caprilense, des Alpes méridio- nales, et de « Balatonites » bogdoanus de la Russie méridionale, espèce pour laquelle il propose le Genre nouveau Begdoites, ignorant sans doute que Hyatt l'avait prise, en 1889, pour type du Genre Doricranites. Le Genre Dinarites est représenté dans les Alpes Dinariques par 15 « espèces », dont 7 sont nouvelles ; 9 seulement appartiennent à Dinarites s. str., les autres sont réparties dans deux nouveaux Sous-Genres : Hereegovites et Lieeaites, qui ont tout au plus la valeur de groupes. Hercegovites se distinguerait par des tours à ombilic très ouvert, à ornementation très atténuée et par des lobes dentelés, caractère qui, d’après l’auteur, ne se rencontrerait que rarement chez Dina- MAbeSL Se, Sir. Liccaites serait caractérisé par des tours à ombilic moyennement ouvert, à tubercules externes, et par des lobes dentelés. Le nouveau Genre Staeheites est basé sur un échantillon uni- que qui a reçu le nom spécifique prionoides. La coquille est brévi- dome, discoïde, étroitement ombiliquée, lisse. La cloison comprend deux lobes latéraux fortement dentelés, le premier profond, le deuxième large et peu profond et deux selles entières et élevées. La partie ventrale (l’auteur dit, à tort, le «dos ») est mal conservée, Le Genre Ceratites est représenté, dans le Werfénien de Dalma- tie, par une espèce nouvelle, C. prior, qui devient le type d'un nou- veau Sous-Genre Paraceratites et se distingue des vrais Cera- tites par l'absence de lobes auxiliaires, caractère qui se retrouve chez les Proeceratites de l’auteur (types : C. plicatus Waag. sp. et C. carbonarius Waag. sp., du Permien), ainsi que par des tours à ombilic large, à côtes siinples portant un tubercule ombilical et un tubercule marginal. M. Kittl ne distingue pas moins de 40 espèces, dont 26 nouvelles, dans le Genre Tirolites Mojs. Les 21 espèces du groupe des Seminudi et les 13 du groupe des Spinosi constituent les Tirolites s. str., à côté de trois Sous-Genres nouveaux : Helolobus, créé pour une espèce unique, T. monoptychus n. sp., à ombilic relativement étroit, à cloisons remarquablement simples, constituées par des lobes entiers, jusqu’au lobe externe ; Svilajites, type C. cingulatus n. Sp., groupe remarquable par les côtes qui franchissent la face externe arrondie ; 399 Bittnerites, type C. Bittneri n. sp., groupe caractérisé par le petit nombre des côtes, à tubercule marginal sur l'avant-dernier tour, et par la présence de côtes ondulées, peu saillantes, dépour- vues de tubercule sur le dernier tour. Un assez grand nombre d'échantillons, parmiles Tirolites figurés, ont conservé leur péristome, ce qui permet de déterminer la lon- gueur de la loge d'habitation, celle-ci varie de 3/4 à 1/5 de tour. On n'avait jamais encore signalé de longueur aussi faible. L'auteur a pu de plus étudier de curieuses variations dans la forme du lobe siphonal, et constater qu’il est tantôt simple, tantôt pourvu de deux ou de trois légères indentations, tantôt encore divisé en deux bran- ches par une selle médiane assez développée. Enfin, ses observa- tions confirment, pour plusieurs espèces, celles de Mojsisovics sur le renversement du goulot siphonal, faites jusqu'ici sur l’unique Tirolites rectangularis. Le Genre Xymatites Waag. est représenté par un seul échantillon d’une conservation médiocre. Dalmatites est un Genre nouveau, voisin de Hungarites et d'O- toceras, représenté par une espèce unique, D. morlaccus n. sp. En voici les caractères : coquille discoïde, à ombilic étroit, partie ex- terne tranchante, côtes légèrement ondulées, cloison comprenant un lobe externe bifide, deux ou trois lobes latéraux finement den- telés, trois selles entières, assez larges. M. Kittl envisage Dalma- tites comme la forme ancestrale de Hungarites, qui s'en distingue par la présence de plusieurs lobes auxiliaires. Neue Funde in den Werfener Schichten und im Muschel- kalke des südlichen Bakony und Revision der Cephalopoden- fauna des Muschelkalkes, von Gustav von Arthaber (1). — Cet intéressant Mémoire comprend : 1° La description d’une espèce werfénienne du Bakony, Aspidites eurasiaticus Frech, voisine d’Aspidites discoides Waag., du Trias in- férieur de l'Inde ; 20 La revision des espèces du Virglorien supérieur du Bakony (14 localités), dont la faune possède beaucoup d’aflinités avec celle des calcaires de Gross-Reifling, dans la Basse-Autriche, qui occupe le même niveau, mais avait été antérieurement envisagée comme appartenant au Virglorien inférieur ; (1) Budapest, 1903. — Br. extr. de Resultate der wissenschaftlichen Erfors- chung des Balatonsees, I, 1, 26 p., 2 PI. So 3° Description des espèces suivantes provenant de cet horizon: Dinarites Laczkôi Arthaber, Ceratites Lôczyi Arthaber, » conspicuus Dien. sp. (passage à Protrachyceras), » ecarinatus Hauer, id. Hungarites Bocsdrensis Arthaber, Norites Dieneri Arth. (= Ceratites cordevolicus Dien. non Mojs.). Neue Cephalopoden aus den Buchensteiner. Wengener und Raibler Schichten des südlichen Bakony, mit Studien über die Wohnkammerlänge der Ammoneen und über die Lebensweise der Nautileen, von Prof. Dr Fritz Frech (1). — Dans un Mémoire de M. Frech, on est sûr de trouver toujours, à côté d'observations nouvelles, quelques idées originales d'où découleront des consé- quences importantes. Le présent Travail est à la hauteur des précé- dents. Il renferme, outre la partie descriptive, trois chapitres d’un intérêt plus général, Résumons d'abord les faits contenus dans la partie descriptive. La faune des couches de Buchenstein (Zone à Trachyceras Reitzi) comprend entre autres les espèces suivantes étudiées par M. Frech: Trachyceras (Protrachyceras) Cholnokyin. sp., Balatonites margari- tatus n. sp., Hungarites Mojsisovicsi Roth sp., H. costosus Mojs., H. arietiformis Hau., Ptychites acutus Mojs., Ptychites (Beyrichites) Loczyi n. Sp., P. (Beyr.) Veræ n. sp., Lecanites sibyllinus n. sp., Pleuro- nautilus trilineatus n. sp., Orthoceras baconicum n. sp. L'auteur figure à nouveau le type de « Ceratites » bogdoanus Buch, et en fait un Hungarites, mais la forme simple des lobes ne me paraît pas autoriser cette assimilation. L'espèce en question devra conserver le nom générique Doricranites que lui a donné Hyatt. Beyrichites Waag. (— Nicomedites Toula) est envisagé par Frech comme un Sous-Genre de Ptychites, dont les espèces typiques sem- blent toutefois — à en juger par la forme des tours dans le jeune âge et par les cloisons triænidiennes — appartenir à un tout autre phylum que les Beyrichites prionidiens et voisins de Meekoceras. Lecanites sibyllinus n. sp., ressemble beaucoup à Monophyllites Suessi Mojs., et à Sibyllites planorbis Dien., qui présentent exacte- ment le même mode d'enroulement et les mêmes tours lisses. M. Frech attribue cette ressemblance à une convergence. (1) Budapest, 1903. — Br. extr. de Resultate der wissenschaftlichen Erfors- chung des Balatonsees, T, 1, 74 p. 11 PI. 3 — 34 — Dans la faune des couches de Wengen (calcaire clair de Füred à Trachyceras Archelaus, et calcaire rouge siliceux à Arcestes subtri- dentinus), il y a lieu de signaler de nombreux Trachyceras appar- tenant aux Sous-Genres Protrachyceras et Anolcites, des Arpadites, un Celtites (C. geometricus n. sp.), un Ptychites (Genre rare dans ce niveau élevé du Trias moyen), plusieurs (rymnites, des Joannites,etc. Les couches de Raïbl de la région méridionale de la Forêt de Bakony ont fourni de vrais Trachyceras, des Protrachyceras, des Sirenites, des Arpadites (Sous-Genres Clionites, Ditimurites), voisins de formes de la zone inférieure des calcaires de Hallstatt. On est tout surpris d'y trouver encore un Lecanites, Genre que M. Frech considère comme un type régressif à lobes entiers dérivant de types permiens et triasiques inférieurs à lobes dentelés. A signa- ler encore deux Nautiles : Pleuronautilus Semseyi n. sp., remarqua- ble par la forme de son péristome, et un Temnocheilos (ou mieux Temnochilus !), appartenant au Sous Genre Foordiceras Hyatt (= Germanonautilus Mojs.). Je n'ai pas à parler ici des conclusions stratigraphiques qui dé- coulent de cette partie descriptive, j'insisterai seulement avec l’au- teur sur la remarquable continuité que présente l’évolution des Ammonoïdés dans les zones successives du Trias moyen. En tête du Mémoire sont placées des considérations générales sur le rôle phylogénique et systématique de la loge d'habitation des Ammonoïdés. L'auteur arrive à des conclusions auxquelles je ne puis souscrire. Sans apporter de faits nouveaux à l'appui de sa manière de voir, il affirme le peu de valeur d’une classification basée sur la longueur de la dernière loge, caractère qui, pour lui, serait uniquement fonction du mode d’'enroulement, les types à accroissement lent étant longidomes, ceux à accroissement rapide, brévidomes. Cette dépendance existe réellement, tout au moins dans une certaine mesure, et principalement chez les types juras- siques, mais elle souffre de nombreuses exceptions, surtout dans le Paléozoïque. Ainsi, les Gephyroceras sont toujours brévidomes, même les espèces à accroissement extraordinairement lent ; les Mæneceras à accroissement rapide sont, par contre, longidomes. A l'inverse de M. Frech, je conclurais plutôt que le caractère de la longueur de la dernière loge est fondamental au début de l’évo- lution phylétique des Ammonites, et que ce n’est que plus tard qu'il perd sa valeur, tous les Genres d'Ammonites devenant finalement brévidomes, quel que soit leur mode d’enroulement. Le Mémoire de M. Frech se termine par des considérations géné- rales sur le genre de vie des Nautiloïdés etdes Ammonoïdés fossiles. Contrairement à Jaekel, l’auteur ne pense pas que les Orthoceras et les formes voisines aient été fixées au fond de la mer par un ligament. Il invoque contre cette manière de voir la nature vaseuse, peu favorable à la fixation, des sédiments dans lesquels on ren- contre les Orthocères. Il admettrait plutôt que certaines espèces aient pu vivre enfoncées dans la vase à la manière des Dentales. On a invoqué la troncature des Orthocères comme argument contre la fixation. Certains auteurs ont contesté les observations de Barrande relatives à cette particularité, mais M. Frech décrit et figure (p. 69) deux individus du Genre Discoceras réduits à la loge d'habitation, comme le démontrent les ornements du test qui s'étendent sur la surface postérieure de l'unique cloison. La partie cloisonnée de la coquille était donc caduque et ne servait pas d'appareil hydrostatique ; certains Orthoceras et les Discoceras, au lieu de nager, rampaient sur le fond. Les Orthoceras sans tronca- ture, à loge initiale conservée et sans péristome contracté, devaient par contre nager librement, mais sans être pour cela pélagiques, ce qui serait en contradiction avec l’extension géographique très restreinte des diverses espèces. Parmi les Ammonoïdés, les formes déroulées auraient également rampé sur le fond, comme plusieurs auteurs l'ont d’ailleurs déjà admis. M. Frech pense que ces formes ont abandonné la vie péla- gique à un moment « où les places étaient occupées dans le planc- ton de la mer ». A mon sens, il faudrait toutefois prouver d’abord que certains Genres d’Ammonites sont pélagiques ; cette preuve n'a pas encore été faite. L'auteur attribue l’existence de formes régressives, à cloison simplifiée, ou à dernier tour réfracté, à d’autres causes que le changement dans l'habitat, à la dégénérescence sénile, à un arrêt du développement. Il passe sous silence l'hypothèse du dimor- phisme sexuel, qui, comme je l’ai fait voir, est parfaitement con- ciliable avec la précédente. Il énumère les principaux exemples d'Ammonoidés régressifs, mais oublie, parmi les formes anthraco- lithiques, le Genre Abichia Gemm., de l’Artinskien de Siciie. On doit néanmoins lui donner raison lorsqu'il constate la rareté de la régression à certains moments où l'évolution progresse lentement, la fréquence, au contraire, à d’autres moments où l'évolution est particulièrement rapide, « explosive ». SLA I Cefalopodi del Trias Superiore della Regione Occidentale della Sicilia. del Gaetano Giorgio Gemmellaro (1). — Il est peu de savants qui ont à leur actif des découvertes paléontologiques et stratigraphiques anssi capitales que celles qu'il a été donné de faire au regretté professeur de Palerme, G.-G. Gemmellaro. Il en est peu qui ont su tirer un aussi beau parti de leurs découvertes que lui. Il lui a manqué la satisfaction de voir la publication du Travail qui l’avait occupé pendant les dernières années de sa vie ; son dernier Mémoire est une œuvre posthume, publiée par les soins de ses élèves, MM. G. Di-Stefano, L. Schopen et E. Carapezza. Cet ouvrage est consacré à l’étude des Céphalopodes de plusieurs localités du Trias supérieur de Sicile, il est précédé d'une intro- duction stratigraphique, malheureusement inachevée. Le texte paléontologique était, par contre, presque entièrement imprimé, ainsi que l'explication des planches, et les planches étaient elles- mêmes tirées, lorsque la mort vint surprendre l’illustre paléontolo- giste, le 16 mai 1904. La riche faune du présent Mémoire comprend 236 espèces de Céphalopodes, se répartissant dans 38 Genres, dont quatre sont nouveaux (Palieites, Mojsisoviesites, Gonionotites, Calli- conites). Parmi les dix-neuf Sous-Genres dont il est fait usage, un seul est nouveau (Sieulites, Sous-Genre de Ceratites). Les espèces antérieurement connues et les formes représentatives appartiennent au Carnien et au Norien. Les plus grandes affinités existent avec les calcaires de Hallstatt, mais il est difficile de répartir les diverses espèces dans des zones successives, car les récoltes de fossiles ne semblent pas avoir été faites, dans la masse uniforme des calcaires à nodules siliceux, avec la précision qui serait nécessaire pour fixer exactement le niveau de chaque espèce. Voici, en suivant pas à pas le Mémoire, un aperçu des Genres de Céphalopodes représentés dans le Trias supérieur de l'Ouest de la Sicile : Wautiloidea. — ORTHOCERATIDÆ M'Coy : Orthoceras Breyn., 6 esp. NauriLIDæ Owen : Paranautilus Mojs., 1 esp. ; Clydonautilus Mojs. (Prochydonautilus Mojs.), 1 esp. ; Pleuronautilus Mojs., 1 esp. (1) Palerme, 1904. — 1 vol. in-4°, 321 p., XXII, 30 PI. lithogr. Ammonoidea. — CEznirinz Hyatt: Celtites Mojs., 1 esp. ; Sty- rites Mojs., 9 esp. : Arnioceltites Mojs., 1 esp. Dinaririæ Mojs.: Ceratites Haan. s. str., 1 esp. ; C. (Buchites Moïjs.), 5 esp. ; C. (Phormeaites Mojs.), 2 esp. ; C. (Thisbites Mojs.), 5 esp.; C. (Sieulites Gemm.), 6 esp. ; C. (Glyphidites Mojs.), Lesp.; Arpadites Mojs. (Daphnites Mojs.), 2 esp. ; 4. (Drepanites Moïjs.), 2 esp. ; Cyrtopleurites Mojs., 2 esp. ; Palieites Gemm., 1 esp. ; Mojsisoviesites Gemm., 5 esp. TinoziTIdÆ Mojs. : Sirenites Mojs. s. str., 3 esp. ; S. (Anasirenites Moijs.), 4 esp. ; Clydonites Hauer, 2 esp. CHORISTOCERATIDÆ Hyatt : Polycyclus Mojs., 1 esp. ; Rhabdoceras Hauer, 1 esp. TroprrinÆ Mojs. : Eutomoceras Hyatt, 11 esp. ; Tropites Mojs. s. str., 14 esp. ; T. (Paratropites Mojs.), 8 esp. ; T. (Microtropites Mojs.), 1 esp. ; T. (Paulotropites Mojs.), 1 esp. ; T. (Anatropites Mojs.). 3 esp. ; Margarites Mojs., 11 esp. ; Barrandeites Mojs., 1 esp. HazorirInÆ Moijs.: Sagenites Mojs. s. str., 2 esp. ; S. (Trachysa- genites Mojs.), 1 esp. ; Halorites Mojs., 3 esp. ; Jovites Mojs., 5 esp. ; Gonionotites Gemm., 13 esp. ; Juvavites Mojs. s. str., 3 esp. ; J. (Anatomites Mojs.), 38 esp. ; J. (Dimorphites Mojs.), 3 esp. Dipymirimx Mojs. : Didymites Mojs., 2 esp. ARCEsTIDÆ Hyatt : Isculites Mojs., 6 esp. ; Arcestes Suess s. str., 7 esp. ; À. (Stenarcestes Mojs.), 6 esp. ; Sphingites Mojs., 1 esp. CLaniscirinÆ Mojs. : Cladiscites Mojs. s. str., 8 esp. ; C. (Hypocla- discites Mojs.), 2 esp. PiNacocerATIDÆ Mojs. : Placites Mojs., 3 esp. ; Pinacoceras Mojs., 4 esp. GyunirinÆ Mojs. : Hyattites Mojs., 1 esp. MEGaPayLuirinÆ Mojs. : Megaphyllites Mojs., 2 esp. PayzLoceratrinæ Mojs. : Rhacophyllites Zitt. s. str., 3 esp. ; R. {Discophyllites Hyatt), 1 esp. Belemnoidea. — BELEMNITIDÆ Blainv. : Atractites Gümb., 5 esp. ; Dictyoconites Mojs., 2 esp. ; Aulacoceras Hauer, 4 esp. ; Cal- liconites Gemm., 1 esp. Comme on le voit, Gemmellaro a suivi assez fidèlement la clas- sification de Mojsisovics. Le Sous-Genre Sieulites rappelle tout à fait, par la forme des tours et par les constrictions, les Desmoceras crétaciques, mais les cloisons sont celles des Ceratites. Le Genre Mojsisoviesites comprend des formes de petite taille, à ombilic moyen, chez lesquelles les tours cloisonnés pré- sentent sur la face externe un méplat bordé de petits tubercules papilliformes. Les cloisons sont fort peu compliquées, le premier lobe latéral étant simplement bifide ou trifide, les lobes suivants n'ayant qu'une pointe unique. Palieites est basé sur un individu uniqe, c'est un type voisin d'Anatibetites. Gonionotites est voisin d'Anatomites, plusieurs espèces offrent une ressemblance frappante avec certains Oppelia. Calliconites est un nouveau Bélemnitidé à phragmocone cylindro-conique, à rostre très aigu, présentant quatre sillons longitudinaux. Les trente planches en lithographie sont exécutées avec le soin qui caractérise tous les travaux du grand paléontologiste sicilien. Lethæa geognostiea. Handbueh der Erdgeschichte. II. Theil. Das Mesozoiceum. — 1. Heft: Trias, 1. Lief. Einleitung des Meso- zoieum und der Trias vom Herausgeber (Fr. Frech). Continen- tale Trias, von E. Philippi (1). — A l’ouvrage intitulé Lethæa Palæozoica, dont nous avons déjà plusieurs fois parlé ici, doit faire suite une série de volumes sur les terrains mésozoïques et cénozoïiques, dus à divers spécialistes et publiés sous la direction de M. Fritz Frech. Une livraison consacrée au Trias continental est due à M. E. Philippi. Elle renferme des données intéressantes sur les Céphalopodes du Muschelkalk d'Allemagne, et en particulier, sur leurs affinités avec les espèces alpines. La plupart des espèces sont figurées sur deux planches, auxquelles viennent s'ajouter des figures dans le texte, repésentant principalement les échantillons qui ont servi de types aux espèces. Je citerai surtout, parmi les formes à affinités alpines, les espèces suivantes : Ptychites dux Gieb., Ceratites antecedens Beyr., Balatonites Ottonis Buch, Arniotites Stautei Fritsch, Acrochordiceras Damesi Nœtl., Hungarites Strombecki Griep. Le Genre Beneckeia Mojs., que Frech envisage comme un descen- dant des Lecanites à ombilic étroit (Ambites Waag.) du Permien, est propre au Trias germanique. Le groupe du Ceratites nodosus, auquel est consacrée la pl. IE, a fait récemment l’objet d'une monographie de M. E. Philippi, dont il a été rendu compte ici (V. Revue crit. 1902, p. 29). (1) Stuttgart, 1893. — 1 vol. gr. in-8°, 105 p., 8 PI. hors texte, 21 PI, dans le exte, 6 tableaux, 76 fig. nt pes Cretaceous Deposits of the Pacific Coast, by Frank M. Ander- son (1). — Ce Mémoire est particulièrement intéressant au point de vue stratigraphique, mais il renferme également une impor- tante partie paléontologique, dans laquelle, sur 73 espèces, sont décrits 62 Céphalopodes. Voici d'abord, dans l’ordre adopté par l’auteur, la liste de ces Céphalopodes du Crétacé de Californie (2). Nautilus gabbi sp. nov. » charlottensis Whiteaves. )) sp. Placenticeras californicum sp. nov. » pacificum Smith. Phylloceras shastalense sp. nov. Schluüteria diabloensis sp. not. Lytoceras rel. duvalianum d'Orb. » (Tetragonites) jacksonense Sp. nov. Lytoceras (Gaudryceras) sacya Forb. » » kayei Forb. » (Tetragonites)cala(?) Forb. » batesi Trask. » argonautarum sp. nov. » (Gabbioceras) angulatum sp. nov. Hamites ellipticus sp. nov. » phœnixensis Sp. nov. » cylindraceus Defr. » armatus sp. nov. » (Ptychoceras) æquicosta- tum Gabb. » » solanoense sp. nov. Helicoceras indicum (?) Stol. Heteroceras ceratopse sp. nov. Lindigia ? nodosum sp. nov. Baculites fairbanksi sp. nov. Desmoceras hoffmanni Gabpb. » lecoutei sp. nov. » subquadratum sp. nov. » colusaence sp. nov. » dilleri sp. nov. Desmoceras rugatum Forbes. D jugalis Gabb. » vOyi Sp. nOv. » ashlandicum sp. nov. Holcodiscus theobaldianus Stol. Pachydiscus newberryanus Meek. » merriami sp. nOv. » henleyensis sp. nov. » sacramenticus Sp. nO®. Sonneratia stantoni sp. nov. Stoliczkaia dispar d'Orb. Acanthoceras compressum sp. nov. Douvilleiceras mamillare Schloth. Scaphites gillisi sp. nov. » condoni sp. nov. » » var. appressus. » roquensis Sp. n0v. » inermis Sp. nO®. » perrini Sp. n0. » klamathensis sp. nov. Schlænbachia chicoensis Trask. » gabbi sp. nov. » butlensis sp. nov. » siskyouensis Sp. nov. » knighteni sp. nov. » multicosta sp. nov. » bakeri sp. nov. » oregonensis Sp. n0v. » propinqua Stol. » blanfordiana Stol. Mortoniceras crenulatum sp. nov. Prionotropis branneri sp. nov. (1) San-Francisco, 1902. — Proc. of the California Acad. of Sciences, 3d ser., Geology, vol. 11, n° 1, 154 p., 12 PI. (2) J'ai respecté dans cette liste la manière adoptée par l’auteur d'écrire, sans majuscule, les noms spécifiques tirés de noms propres. MENT: + | DIRE Cette liste, qui comprend des espèces de plusieurs niveaux créta- ciques bien éloignés l’un de l’autre, montre les affinités de la faune californienne avec les faunes de l'Inde et de l'Europe. Ces relations seraient encore plus évidentes si l’auteur avait plus souvent comparé ses échantillons avec les espèces européennes. Il est probable que plus d'une de ses espèces nouvelles tombera un jour en synonymie. Le mémoire de M. Anderson rendra de très grands services, eurtout grâce à la précision avec laquelle les espèces sont décrites et figurées, souvent à plusieurs stades de l'évoiution individuelle. On aurait désiré aussi des comparaisons stratigraphiques plus précises avec le Crétacé d'Europe. CÉPHALOPODES TERRAINS MÉSOZOIQUES par M. G. SAYN. On Actinocamax Miller and Atractilites Link, by @. C. Criek (1). — Dans cette Note, l'auteur cherche à établir que le Genre Actino- camax Miller (1823) est identique au Genre Atractilites Link (1807). Ce dernier aurait donc la priorité (2). Ce Genre Atractilites ne doit pas être confondu avec Atractites, Genre établi par Gümbel, en 1861, pour un Bélemnoïde du Trias supérieur. La confusion n'en reste pas moins facile et il est vraiment fâcheux que deux Genres de la même Famille portent des noms à consonnance aussi voisine; d'autre part, il ne semble pas ressortir des textes cités que Link, en créant son Sous- Genre, en ait figuré l'espèce-type, ni se soit référé à une figure déjà connue, de sorte que l’on peut se demander si le Genre Atrastilites est régulièrement établi et par suite si sa priorité sur Actinocamax, uon seulement décrit mais figuré par Miller, peut être considérée comme incontestable, même en admettant l'iden- tité des deux Genres. (4) Geol. Mag. N.S. Dec. V. Vol. I, pp. 409-410, 3. pp. 1 fig. Août, 1904. (2) On sait que les noms de Link, détruits par un incendie, n'ont de valeur qu’à la date de celui qui les reprend en leur donnant la publicité requise: dans ces conditions, Atractilites Link (Crick, 1904) est évidemment postérieur à Acti- nocamaz, Miller (1823), quoi qu’en dise M. Crick (Note de la Direction). DANS de Cephalopods from N. W. Indian frontier, by G. C.Criek (1). — L'auteur décrit et figure deux Céphalopodes trouvés dans la vallée de la rivière Cochi, sur la frontière de l'Afghanistan : l’un est un tronçon d’une Bélemnite indéterminable ; l’autre, un petit frag- ment d’un Crioceras à côtes simples et fortes, comparé par M. Crick à Crioceras œgoceras v. Kœnen et à Crioceras capricornu Rômer, tous deux du Néocomien, ce qui tend à indiquer la présence de cet étage entre Miram Sbah et Idak. Beiträge zur Geologie von Niederlandisch-Indien. — 1. Ab- theilung : Die Südküsten der Sulan Inseln Taliaber und Man- goli. — 1. Abschnitt: Grenzschichten zwischen Jura und Kreïde, von Doet. G. Bæhm (2). — Avec ce fascicule commence un très im- portant Mémoire sur les Moluques. Sans vouloir, dans une analyse purement paléontologique, insister sur tout l’intérêt que présente ce Travail au point de vue de la distribution géographique des fau- nes marines pendant la période mésozoïque. nous croyons devoir dire que la majorité des fossiles recueillis a d’étroites affinités avec les faurnes d'âge correspondant de l'Europe d’une part, et de l’Hima- laya de l’autre; l’auteur en conclut que depuis le Permien jusqu'au Crétacé supérieur il a existé, entre l’Europe et les Moluques, une large communication maritime qui se faisait à travers l’Asie sur l'emplacement actuel de l'Himalaya. Les fossiles étudiés dans ce premier fascicule proviennent de couches parallélisées avec la « zône à Hoplites Boissieri » des Alpes françaises (niveau de Berrias). Les Lytoceras sont représentés par un seul fragment rapproché avec doute de L. obliquestrangulatum Kilian ; les Phylloceras, par le curieux Ph. strigile Blanford. Sans nier les grandsrapports quiexistent entre Ph. infundibulum d'Orb., du Néocomien alpin, et Ph. strigile, M. Bœhm, à l'exemple de M. UÜhlig, considère ce dernier comme le représentant d'un groupe spécial « Indo-Ouest pacifique ». Il nous semble, au contraire, que sa forme générale, son ornementation et surtout sa ligne suturale, rapprochent trop Ph. strigile de Ph. infundibulum, pour qu’il n’ap- partienne pas au même groupe dont il serait la forme la plus an- cienne; plusieurs des caractères différentiels invoqués se retrouvent à ma connaissance sur certains Ph. infundibulum, par exemple le sinus convexe en avant, décrit par les côtes sur la région siphonale de Ph. strigile. (4) Geol. Mag. N.S. Dec. V, Vol. I, pp. 490-93, 3. pp. 2 fig. Octobre, 1904. (2) Stutigart, 1904. — Palæontogr. Suppl. IV, 46 pp. 7 PI. 2 cartes, 15 fig. 0 RE Le Genre Bochianites Lory est représenté par deux formes nou- velles : B. Weteringi et B. Versteeghi. Le genre Streblites Hyatt (emend. Uhlig) a fourni S. Nouhuysi nov. sp. (1). Au point de vue numérique, les Hoplites forment le gros de la faune étudiée. H. Wallichi Gray est décrit et figuré aux divers sta- des de son évolution, il est voisin de H. privasensis Pictet, sa ligne suturale est relativement simple avec un premier lobe latéral sub- symétrique. H. Roosebomi nov. sp., et H. Asseni nov. sp., sont des formes très évolutes, à ornementation vigoureuse, dont M. Bæœhm fait judicieusement ressortir les rapports avec le groupe de H. Kül- likeri Oppel. Himalayites, Genre établi par M. Uhlig pour des espèces voi- sines de Peltoceras Cortazzari Kilian, compte deux formes nou- velles : Him. Treubi et Him. Nederburghi. On some Jurassie Fossils from Rikuzen, by Mat. Yokoyama (2). — Dans cette Note sont décrits des fossiles provenant de la base du Jurassique. Trois Ammonites seulement sont citées : Schlotheimia Jimboi nov. sp., du Groupe de Sch. angulata, Harpoceras Ikianum nov. sp., du Groupe de H. Lythense Young et Bird, enfin Lytocerus cf. lineatum Schlotheim. Jurassie Ammonites from Echizen and Nagato. by Mat. Yoko- yama (3). — D'Echizen sont décrites cinq espèces nouvelles : Peris- phinctes (Procerites) Matsushimai. voisin de P. promiscuus Bu- kowsky ; Perisp. (Grossouvria) Hikiü, voisin de P. Steinmanni Par. et Bonar. ; Peris. (Biplices) Kaizaranus, comparé à P. subcolubrinus Waagen; Per (Biplices) Kochibei, du Groupe de P. polygyratus Rei- necke: Oppelia Echizenina nov. sp., espèce à large ombilic, presque lisse avec de rares tubercules sur la loge, se rapproche un peu d'O. nobilis Neumayr. L'ensemble de cette faune ressemble beau- coup à celle du Malm d'Europe. A Nagato, il y a du Lias supérieur bien caractérisé ; 6 Ammoni- tes sont citées etspécifiquement déterminées, toutes sont nouvelles ; (4) Il eût été préférable pour le lecteur que la présente analyse fut précédée de celle du Mémoire sur les couches de Spiti, où M. Uhlig décrit les Genres nou- veaux, cités par M. Bæœhm, mais au moment où j'écris, notre Revue n’a pas en- core reçu cet ouvrage ; force nous est donc d’en remettre l'analyse à une autre livraison. (2) Tokio, 1904. — Journ. of the College of Sc. Imp. Univ. Vol. XVIII, Art. 6, 43 p. 2 PI. (3) Ibidem., Vol. XIX, Art. 20, 17 pp. 4 PI., 1904. ne LS ce sont : Hildoceras chrysanthemum voisin d'A. boreale Sabuch, A. densicostatum, H. Inouyei, Grammoceras Okadai, voisin de G. acu- tum Tate; Cœloceras subfibulatum, voisin de C. fibulatum Wright et de Cœl. subarmatum Y. et B.; Dactylioceras helianthoides, voisin de D. annulare Sow. ; plus deux Harpoceras sp., voisins de HA, lythense et de A. exaratum. Presque toutes les Ammonites étudiées dans les deux Notes ci- dessus analysées, sont décrites comme nouvelles, bien que la plu- part soient très voisines de formes européennes. Comme l'état de conservation est généralement mauvais, et que les cloisons sont à peu près inconnues, mieux eût valu, croyons-nous,se montrer plus réservé dans la création d'espèces nouvelles, dont beaucoup peut- être ne pourront pas être conservées. Le grand intérêt des Notes de M. Yokoyama est dans la presqu'identité des faunes qu'il décrit et de celles de l'Europe. Pour le Lias supérieur notamment, la res- semblance avec les gisements classiques de France et d'Angleterre est frappante ; il paraît probable que plusieurs des formes nou- velles, décrites dans ces Notes, pourront être rattachées, lout au moins à titre de variétés locales, aux types européens qui y corres- pondent. ÉCHINODERMES par M. J. LAMBERT. Echinides jurassiques des environs de Mâcon, par M. Lissa- jous (1). — Voici un Travail fort intéressant, et il serait à désirer que l'exemple donné par MM. Savin et Lissajous fût plus souvent suivi en France. Après la publication de la Paléontologie française et des autres grands ouvrages de Wright, Quenstedt et de Loriol, il semble en efiet qu’il appartienne surtout aux monographies locales de compléter chez nous l'œuvre de Cotteau. M. Lissajous connaît d’ailleurs parfaitement les Echinodermes, de sorte que notre rôle de critique n’a rien d’ingrat. Le nombre des espèces signalées est de 88, mais beaucoup sont, avec raison, simplement citées avec renvoi à la Paléontologie fran- (4) Mäcon, 1904. — Br. in-8 de 44 p. 2 PI. phot. Extr. Bull. Soc. Hist. nat. de Mâcon : 1903-04. ER; 1 Res çaise, Quelques-unes, notamment des Cidaris du Lias indétermi- nés, n’ont été ni décrites ni figurées. Cette lacune est regrettable en raison de l'intérêt si considérable qui s’attache à tous les Echinides prébajociens. Parmi les espèces nouvelles, ou celles qui ont donné lieu à d'utiles discussions, il faut citer : Cidaris Andreæ, petit radiole du Bajocien, encore bien voisin de certaines variétés de C. cucumi- fera que l’on recueille dans le calcaire à Entroques de l'Yonne. — Cidaris Payebieni, du Vésulien, a la forme des radioles de Pseudocidaris. — Rhabdocidaris Lefayi, considéré par Cotteau comme une simple variété de R. horrida, me parait, comme à M. Lissa- Jous, bien distinct de ce dernier ; seulement je crois avec l’auteur que ce radiole ne se distingue pas suffisamment de ceux de À. ma- jor, qui remontent dans le Bajocien du Cher et du Var. Il existe d'ailleurs dans le Mâconnais un autre Rhabdocidaris, confondu par Cotteau avec son R. Ferryi (Pal. fr. terr. jurass., X, 2°, pl. 490, fig. 3-4), c'est Rhabd. Heuvelini Cotteau (Diplocidaris), qui aurait apparu dans le Toarcien du Calvados. Le vrai À. Ferryi, très difié- rent, appartient au groupe de À. sarthacensis, R. crassissima, qui se continue dans le Crétacé par R. lacertosus et R. Kiliani. — Acro- cidaris granulosa est établi pour un fragment de radiole, qui cons- titue bien une espèce nouvelle, mais ce n’est pas un radiole d’Acro: cidaris et il eût été préférable de le laisser dans le grand Genre Cidaris. — Diplopodia Martini, du Callovien, est une grande espèce subpentagonale, à rangées de tubercules secondaires faibles, carac- térisée par une seule rangée de tubercules ambulacraires au voisi- nage de l’apex. C’est donc une forme bien voisine de Pseudodia- dema bipunctatum Cotteau, de Tournus, qui présente les mêmes caractères. Il importe d’ailleurs de remarquer que le vrai Diplopo- dia bipunctata Desor est différent, en sorte que mon observation ne diminue pas la valeur de l'espèce nouvelle proposée par M. Lissa- jous. — Celui-ci cite toutefois un peu plus loin un Dip. bipunctatum, du Rauracien de Tournuset de Lévigny, et il pense qu'ils’agirait de la variété Burgundiæ. J'éprouve quelques doutes à ce sujet, car l’ancien P. Burqundiæ Cotteau, de l’Argovien de la Côte-d'Or, était parfaitement identique au véritable Dip. bipunctata Desor, et l’espèce n'a jamais été rencontrée dans le Rauracien. — M. Lissa- jous cite un Diplopodia Langi Desor, dans l'Oxfordien du Mâconnais ; mais, si l'espèce est un véritable Diplopodia, elle ne peut avoir rien de commun avec Pseudodiadema Langi, de l'Argovien du Geisberg. Ce type, pour la première fois figuré dans l’Echinologie helvé- tique, mais que je ne connais pas en nature, aurait des entailles péristomiennes assez nettes, des majeures composées de primaires LAS CAT multiples, et des pores très multipliés près du péristome ; ce serait donc un Polydiadema Lambert, 1888 (— Placodiadema Duncan, 1889). La forme de l'Ardèche et du Var, à tort figurée par Cotteau comme pourvue de majeures à plus de trois éléments, a ses pores non multipliés près du péristome, des scissures branchiales faibles, mais distinctes chez les adultes, nulles chez les jeunes qui sont pourvus des cordons granuleux de Pleurodiadema. C'est cette forme dont M. de Loriol a voulu faire un Genre à part : Aplodiadema. La forme du Mâconnais, si ses pores sont réellement bigéminés en dessus, serait encore autre chose. — Hemipedina Lorioli est une espèce nouvelle du Bathonien. — Pedina sublævis Agassiz aurait apparu dans le même étage ; mais la forme n'est pas typique ; — par contre, Hyboclypeus gibberulus Agassiz, remonterait dans le Cal- lovien. — Pyrina Guerangeri Cotteau, se montrerait dès le Bajocien. Remarquons en passant que cette espèce n’est pas un Pyrina, puis- que son apex, en contact avec le périprocte, est pourvu de com- plémentaires ; c'est un Menopyqus de la Section Pyrinodia Pomel. The genus Desorella, by H. Woods (1). — L'auteur, ayant recueilli dans le Rauracien d'Upware un spécimen de Desorella elata encore pourvu de son test, a pu donner du Genre et de l’espèce une nou- velle diagnose, en nous faisant mieux connaître l’apex qui est allongé et pourvu de complémentaires comme celui d’Hyboclypeus. Ces complémentaires se retrouvent aussi chez le D. elata, du Rau- racien de l'Yonne. Desorella se rattache donc, plus étroitement qu’on aurait pu le croire, à Hyboclypeus ; c’est une forme intermédiaire entre ce dernier et Infraclypeus. On ne voit toujours pas très clai- rement en quoi Pachyclypeus Desor, 1857, diffère de Desorella Cot- teau, 1855. Description de l’apex du Cidaris elegans (Munster in Goldfuss), par M. le Dr Séguin (2). — Les ocellaires cunéiformes s’intercalent profondément entre les génitales quadrangulaires, sans cependant atteindre le périprocte. Cette disposition, qui rappelle celle de l’apex des Cidaris metularia et Liocidaris verticillata de nos mers, est en effet assez différente de celle du Cidaris cervicalis figuré par Cotteau, mais elle se rapproche beaucoup de celle du C. coronata, figuré dans l'Echinologie helvétique. Cet apex, décrit par M. Sé- (1) Londres, 1904. — In-8° 3 p. 1 fig, et 1 PI. Ext. Geol. Magaz. N.S. dec. V Mol" Ip. 479; (2) Rennes, 1903. — In-8°, 2 p. 1 fig. Feuille des Jeunes Nataralistes, IV° sér., 33° année, n° 394, p. 199. 2, | 0e guin, est d’ailleurs identique à celui de C. coronata figuré par Quenstedt, mais il s'éloigne nettement de celui de C. eleyans donné par le même auteur (Die Echin., tab. 62, fig. 32, 3 et 4). Dans ces conditions on se demande si le Cidaris de l’Argovien de Venesmes est bien C. eleyans ? a Néocomien moyen de Crnoljéviea, par le Dr J. Antoula (1). — Les Echinides décrits dans ce Travail, surtout consacré aux Mol- lusques et particulièrement aux Brachiopodes, sont les suivants : Pseudodiadema Grasi Desor, Psammechinus Hiselyi Desor, Holaster cordatus Dubois, et Holaster intermedius Agassiz. Le texte serbe, sans résumé français ou allemand, ne me permet pas d’en dire davantage. Alte und neue Aufschlüsse im Flammenmergel, Varianspläner und Turon in der Umgegend von Braunschweig. von 4. Wolle- mann (2). — Aux environs de Brunswick, comme en France, Holaster lævis apparaît au-dessous des couches à H. carinatus (= H. nodulosus), dans lesquelles l’auteur cite Discoidea cylindrica et H. subglobosus, qui caractérisent chez nous l'horizon plus élevé de Scaphites æqualis. The zones of the White Chalk of the English Coast. IV : Yorks- hire, by A. Rowe (3). — Ce nouveau Mémoire fait suite aux précé- dentes Monographies de l’auteur. De nombreuses et excellentes photographies permettent de suivre, en quelque sorte, la répartition des fossiles dans les hautes et belles falaises du Yorkshire. Les Echinides cités sont fort nombreux, beaucoup sont l’objet de remarques intéressantes et le niveau stratigraphique de tous est soigneusement indiqué, mais aucune espèce nouvelle n’est décrite. Sur de nouveaux fossiles de la côte orientale de Madagascar. par M. M. Boule (4). — L'auteur fait connaître la découverte, sur la côte Ouest de Madagascar, d'une nouvelle espèce de Nœtlingia, qui permettra de compléter la diagnose générique par la connaissance de la face intérieure. (1) Belgrade, 1903. — In-8°, 71 p. 2 PI. Ext. Ann. géol. de Belgrade, VI. Titre et texte serbe. (2) Brunswick, 1904. — In-8°, 4 p. Ext. Jahrb. d. Vereins, fur Naturwiss. z. Braunschiweig, XIV, 16 Nov. 1904. (3) Londres, 1904. — In-8°, 103 p. 23 PI. Ext. Proceed. Geol. Association, Vol. XVIIT, p. #4, p. 193. (4) Paris, 1904. — In-8°, 1 p. Bull. Soc. Géol. de France, 4 s.T. IV, p. 172. AM Eocene Echinoiïids from Sokoto, by F.-A. Bather (1). — Une première Note de M. le Capitaine Leleau donne des renseignements géographiques sur la localité où ont élé recueillis les Echinides, décrits par M. Bather, à Tamaské près de Garadimi, dans la région de Sokoto. Dans la seconde Note, M. Bather nous fait connaître une forme nouvelle, Plesiolampas Saharæ, qui appartient à un Genre proposé par Duncan pour quelques espèces infratertiaires et éocéniques de l'Inde. Ce Genre se distinguerait de tous les Cassiduloida connus par ses tubercules non mamelonnés, incrénelés et imperforés. La des- cription et les figures de l'espèce nouvelle sont de nature à confir- mer sur ce point ce qui a été dit par Duncan. Je crois cependant que les caractères insolites attribués au Genre Plesiolampas sont plus apparents que réels. L'examen d’une bonne série d’Oriolam- pas et d’une seconde espèce de Plesiolampas, de l'Afrique centrale, me permet de faire à ce sujet les plus expresses réserves. La seconde espèce de Sokoto est Hemiaster sudanensis, rapporté au Genre Hemiaster bien que le fasciole péripétale ne soit pas visi- ble sur le type figuré. Un autre individu (fig. 13) montre deux fas- cioles, un péripétale et un latéro-sous-anal, ce qui n’est guère le fait d'un Hemiaster. Par sa forme générale, par ses ambulacres droits, faiblement inéquipétales, par ses zones porifères égales, non atrophiées en avant près de l’apex, surtout par l'existence de son double fasciole, cette espèce semble être bien plutôt un Linthia qu'un Hemiaster. Quant à l'hétéronomie interradiale, il n'y a pas a en tenir compte pour l'attribution générique. Cette hétéronomie s'explique d'ail- leurs bien plus facilement qu'on ne le croit généralement, dès que l’on abandonne la théorie des plaques doubles. L'hétéronomie de l'interradium I a uae cause bien plus profonde que celle imaginée par Lovén; elle tient au peu d'influence exercée par la bilatéralité sur le système interradial. Elle existe sans doute par rapport au plan secondaire, dit Spatangien, mais elle disparaît dès que l’on replace par la pensée l’Echinide dans sa primitive dispo- sition radiée. On comprend d'ailleurs que je ne puisse m'éten- dre ici sur cette question très spéciale et encore si peu con- nue. Les Echinides de Sokoto sont attribués à l’Eocène. et cette attri- bution est probablement exacte ; il convient cependant de remar- (1) Londres, 1904. — In-8, 16 p. 4 fig. 1 pl. Ext. Geo!. Magaz. N. S. dec. V, Vol. I, p. 290-304. UP, ES quer que la signification de Linthia à ce sujet est bien faible et que, dans l'Inde, Plesiolampas est à la fois des Ranikot Series (Eocène) et des « Cardita Beaumonti beds » (Crétacé). Linthia oblonga (0rbigny) from Sinai, by Bullen Newton (1). — Après une longue discussion relative à son gisement aux envi- rons de Suez et du Sinai, l'espèce est brièvement decrite. C'est d'ailleurs une forme bien connue et caractéristique du Cénoma- nien. Mais l’auteur nous donne de bonnes figures qui valent mieux que de longues descriptions. Le premier individu figuré est celui jadis cité par Duncan au Wadi-Nagh-el-Bader ; l’autre, beaucoup mieux conservé, a été recueilli par M. Barron au Wadi-Budra. QUESTIONS DE NOMENCLATURE par M. G.-F. DOLLFUS (2). La brochure que M. W. H. Dall vient de publier sur la partie de la Malacologie relative aux Ranelles et aux Tritons réclame mieux qu'une analyse, parce qu’elle remet en discussion des questions de Nomenclature vivement agitées en ce moment dans tous les re- cueils qui s'occupent de Conchyliologie. La thèse de M. Dall consiste à remettre en circulation, à ressus- citer des noms obscurs, tels que ceux de Bolten, de Link, sous la couverture du principe de priorité, pour remplacer des noms bien connus de Denys Montfort, de Lamarck, etc. Il veut appliquer le principe de priorité, basé d'ailleurs sur la nécessité de rendre justice aux anciens auteurs, avec une rigueur absolue, pour arriver à une fixité définitive de la Nomenclature. Il est vrai que, par une contradiction inattendue à ce principe si absolu de justice, il repousse, avec plusieurs Congrès, toute (1) Londres, 1904. — In-8, 5 p- 1 PI. Ext. Geol. Magaz. N. S. dec. V, Vol. I, p. 441. (2) Washington, 1904. — W,. H. Dall. — An historical and systematic Revew of the Frog-shell and Triton, — Smihson. Miscell. Vol. 47, pp. 114-144. Paris, 1904. — Dautzenberg et Dollfus. — Etudes critiques sur la Nomen- clature. Journ. Canchgl. Vol. L. II, pp. 109-122. Londres, 1904. — Jukes Browne. — On some question of Nomenclature. Journ. of Conchol. — Vol. II, p. 97-104. Boston, 1904. — W. H. Dazz. — Notes in the « Nautilus », Vol. XVIII, n° 7, p. 84. recherche historique de Nomenclature antérieure au Systema Naturæ de 1758. Il fait table rase de tout ce que l'Antiquité, la Renaissance, les Temps Modernes ont pu produire antérieurement à cette date fatidique: l’année 1758 est la limite de cette justice. D'autre part, il croit devoir mettre sur le même rang, tous les au- teurs, les bons comme les mauvais ; tout nom imprimé à tort ou à. raison, par celà seul qu'il a été imprimé, lui semble un nom admissible. Il ne s'inquiète même pas de savoir s’il y a eu publica- tion réelle, diffusion suffisante, si la prescription n’a pas fait éva- nouir des fantômes ; sa résurrection est implacable, elle s'interdit tout jugement, elle nous oblige à tout accepter, et sous prétexte de justice, elle veut nous obliger à détruire l’œuvre des plus grands savants anciens et modernes. Un exemple tiré de l’examen critique de la Famille Tritonidæ va montrer la méthode de M. Dall et ses conséquences: c'est le contre- pied de la classification admise par M. Cossmann dans le fascicule V de ses Essais de Paléoconchologie. reproche à M. Cossmann d'avoir suivi Lamarck en donnant à la considération des varices une valeur prépondérante ; il pense, au contraire, que la présence d'un canal anal, d’une échancrure suturale, est de plus haute valeur anatomi- que, et il divise la seule Famille 7ritonidæ en trois nouvelles Fa- milles: I. — Famille Ranellidæ, dans lesquelles il n’admet que le G. Bursa {(—Ranella Lamk) avec de nombreux Sous-Genres et Sections ; IT. — Famille Septidæ (Tritons véritables), avec dix Genres et de nombreuses Sections ; IT. — Famille Colubrariidæ, avec le Genre Colubraria et son cor- tège de Sous Genres. Il surgit une première question à propos des noms de Familles, c’est de savoir si on est fondé à changer le nom de la Famille, quand on est conduit à changer le nom du Genre qui lui a servi d'appui. La Famille Ranellidæ doit-elle changer son nom en celle de Bursidæ, si le nom Bursa est substitué à celui de Ranella? C'est là une question délicate, qui ne me paraît pas résolue et qu’on peut soutenir des deux côtés par des arguments de bonne valeur. Pour montrer combien elle est épineuse, nous voyons M. Dall lui- même conserver le nom Ranellidæ tout en adoptant le nom de Bursa, et plus loin, substituer le nom de Famille Septidæ à Tri- tonidæ parce qu’il a remplacé le nom Triton par celui de Septa. Il serait bon d'élucider sérieusement cette question dans la presse scientifique, pour arriver à une solution satisfaisante. Examinons la Famille Ranellidæ dont voici le tableau: G. Bursa Bolten, sensu str. type: Ranella spinosa Lamk. Sect. Marsupina Dall (1904) » R. » spadicea Montf. Sect. Chasmotheea Dall(1904) » ZR. » foliacea Brod. Sect. Ranella Lamk. » Murex bufonia Gmel. » Lampadiopsis Jouss. » Ranella thadostoma Beck. » Colubrellina Fisch. » _R, » candisata Lamk. : S. G. Aspa H. et A. Adams. » Murex marginatus Gmel.. Sect. Crossata Jouss. » Ranella ventricosa Brod. S. G. Bufonaria Schum. » Murex scrobiculatus L. Sect. Craspedotriton Dall.(1904)» Triton convolutus Brod. Je m'arrête dès la première ligne: comment le type du G. Bursa Bolten Le peut il être Ranella spinosa Lamarck (1817) ? C'est que le type du G. Bursa Bolten, est fondé à la fois sur Murex rana L. et Murex Me L., en un mélange si confus que, jusqu’à Lamarck, ces espèces n ont pas été éclaircies. N'est-ce pas reconnaître impli- citement que la résurrection du G. Bursa s'attache à une dénomina- tion générique imprécise, qu'elle est sans valeur, qu'elle ne peut lutter contre la création plus clairvoyante de Lamarck? J'apprécie peu la Section nouvelle Marsupina, qui n’est basée que sur la dis- tinction des varices crénelés au lieu d’être épineuses ; si l’on entre dans cette voie, chaque espèce exotique peut devenir le type d’une Section nouvelle; j'en dirai autant de la Section Chasmotheca, fondée sur un sinus sutural prolongé en gouttière. Rien à dire sur les Sous-Genres Lampadiopsis, Colubrellina Fischer (— Colubraria Jouss. non Schumacher, et Crossata:ils sont classés par M, Coss- mann, le premier dans le G. Tritonium, le second dans le G. Tutufa. La Section Craspedotriton est acceptable comme renfermant des espèces de passage entre les Ranelles et les Tritons, car le canal anal est fort étroit, bien qu'ayant laissé sa trace sur les tours antérieurs. Il est intéressant de regarder comparativement à cette multipli- cation indéfinie des Genres, ce que sont devenues les espèces pla- cées dans le G. Ranella, par Lamarck : Ranella gigantea Lamk. type du G. Eugyrina, Dal]. » candisata, Chem. » G. Colubrellina. » argus, Gmel. » G. Argobuccinum. » crumenaLamk(M.rana) > ) G. Bursa, Bolten. » spinosa Lamk (M.rana).» » bufonia, Gmel. » G. Pseudobursa Roy. » granulata Lamk. » G. Bufo, Montf. » granifera Lamk. ») G.Apollon, Cos.nonMont. » ranina Lamk. » G. Apollon, Montf. SR 7 ARR * Quatre autres espèces n'ont pas été figurées, et deux autres son imparfaitement connues. Si on consulte Lamarck et son commentateur Deshayes, on se rend bien compte qu’en créant le G. Ranella, Lamarck a visé spécia- lement l'existence de bourrelets droits ou obliques, à intervalle d'un demi-tour, formant une rangée longitudinale de chaque côté. Il ne parle pas du canal anal; et s'il fallait choisir un type, il nous semble, — et il nous a depuis longtemps semblé (Moll. du Roussil- lon, 1882) — que la meilleure espèce à prendre était la première espèce citée, Ranella gigantea, la plus anciennement connue, puisque Rondelet, Rhumphius, Gualtieri, Petiver, l'ont très anciennement figurée ; elle se trouve l'espèce considérée comme type par tous les auteurs de la première moitié du XIXs siècle, puisque c'est la seule qu'on ait laissée sans nouvelle appellation générique, l'espèce centrale demeurée après l’extraction de toutes les autres espèces prises comme types de nouveaux Genres. M. Cossmann a admis ce type dans ses « Essais » (correction p. 113) et réellement, le nom de Eugyrina nous paraît superflu. Passons à la Famille Septidæ : Trachytriton Meek (1864) type Triton vinculum H. et Meek. Personella Conrad (1865) » P. septemdentata Gabb. Ranellina Conrad (1865) » R. Maclurei Conr. Austrotriton Cossm.(1903) » Triton radialis Tate. Gyrineum Link (4807) » Marex gyrinus L. Eugyrina Dall (1904) » Ranella gigantea Lamk. ArgobuccinumMærh (1852) » R. vexillum Brod. S. G. Paralagena Dall (1904) » Triton clandestinus Lamk. S. G. Fusitriton Cossm. (1903) » T. cancellatus Lamk. RPSeeRESE S. G. Priene Adams (1858) » T. scaber King. G. Distortrix Link (4807) » Murex anus L. G. Cymatium Bolt. (1798) » M. femoralis L Sect.Lampusia Schum. (1817) » M. pilearis L. Sect. Ranularia Schum. (1817) » Triton clavator Gmel. Sect.Æ'ritonoeauda Dall(1904) » Murex caudatus Gmel. Sect. Gutturnium Mæœrch (1852) » Triton tuberculosum Lamk. Sect. Turritriton Dall (1904) » Triton gibbosus Brod. Sect. Tritoniseus Dall (1904) » T. Loroisii Petit. Sect. Cabestana Bolt. (1798) » M. cutaceus L. S. G. Monoplex Perry (4811) » M. costatus Born. S. G. Linatella Gray (1857) » T.cingulatum Lamk. :G. Septa Perry (18114) » Septa rubicunda Perry. | = Triton nodiferus Lamk. Dans ces 22 groupes, sur lesquels 5 sont nouveaux, un bon nom bre ne donnent lieu à aucune critique. M. Dall ne donne à la disposition des varices qu'une valeur de Seclion, et toutes les espè- ces pourvues d'un canal anal net sont rejetées du tableau de la Famille. | Voyons les Genres discutables : Personella Conrad; c'est un groupe à maintenir et c'est par erreur que M. Cossmann a rapproché le type (P. septemradiata) du G. Persona Monfort, la forte échancrure columellaire n’est pas plus importante que la dissymétrie de la spire. Ranellina Conrad ; d’après les explications de M. Dall, ce Genre reprend sa place dans la nomenclature dont M. Cossmann avait pensé devoir l’exclure jusqu’à plus ample informé. Gyrineum Link; c'est un de ces Genres sans publicité qui n'ont été rappelées qu’en 1852 par Môrch; ils n'ont été donnés qu'en synonymie et il nous semble qu'ils ne peuvent lutter contre les noms de Montfort régulièrement fondés en 1810. Argobuccinum ; ce Genre de Klein a été rétabli dans la nomencla- ture par Herrmanssen en 1846 (type Ranella argus, espèce peu éloi- gnée de À. vexillum). Distortrix Link (in Môrch, 1852): ce nom, qui n'est même pas adôpté par Môrch, peut-il être substitué à Persona Montfort, régu- lièrement décrit et figuré en 1810 ? Cymatium Bolten (in Môrch, 1852), peut-il remplacer avec justice Lotorium Montfort 1810, dont le type (Murex latorium Linné) pré- sente les mêmes caractères que M. femoralis L. ? Gutturnium Klein 1753 (in Môrch, 1852) ; ce Genre, réuni à Ranu- laria par M. Cossmann, ne fait pas double emploi, les types sont différents. Le Triton piraster Lamk., espèce fossile ne me paraît d’ailleurs pouvoir être rapproché sérieusement ni de l'un nide l’autre, peut-être est-ce un Paralagena. Cabestana Bolten (in Môrch, non adopté) est-il réellement préfé- rable à Aquillus Montfort 1810, basé sur le même type. Monoplex Perry 1811 me paraît faire double emploi avec Lam- pusia Schum., car le type (Murex costatus Born (Triton olearium L. pars) est extrêmement voisin de T. pilearis L. Dans cette Famille Septidæ toute la nomenclature est dominée par la désignation générique qu'il convient d'adopter pour le nom Triton (Monti. 1810 et Lamarck 1822) ; ce nom générique ayant été émployé en divers sens, à une époque antérieure, par divers auteurs et par Linné lui-même. Cette question n’est pas nouvelle mais les auteurs les plus importants ont reculé devant le rempla- — 53 — cement d’un nom si connu ; Fischer, Tryon, M. Cossmann lui-même dans ses « Essais » ont hésité à présenter un nom nouveau (1). Tous les auteurs se sont buttés contre cette difficulté que M. Dall tente de résoudre aujourd’hui par la résurrection du nom Septa Perry, dont le type figuré sous le nom Septa rubicunda n’est qu'une des nombreuses variétés de Triton nodiferus Lamk., appartenant au groupe de Triton tritonis. Cette difficulté nous paraît devoir être résolue d'une autre ma- nière, fort simple, par la méthode de justice historique qui doit dominer les Sciences. Comme nous l'avons expliqué ailleurs, M. Dautzenberg et moi, nous pensons qu'il y a une distinction capitale à faire entre les noms génériques et les noms spécifiques. Autant il nous paraît rationnel de soutenir que les noms spécifi- ques ne doivent pas être recherchés avant Linné, qui a créé la mé- thode philosophique de nomenclature binominale, autant il nous paraît injuste de borner nos recherches génériques aux travaux d: cet auteur, sans remonter plus loin dans l'antiquité. La nomencla- ture générique est ancienne comme la langue elle-même, et elle est la conséquence de la désignation latine du nom des animaux. Nous ne sommes pas les premiers à avoir réclamé le droit de reprendre dans l'antiquité et la Renaissance les noms génériques bien recon- naissables : Gray, Mürch, les frères Adams ont puisé, à pleines mains dans le domaine prélinnéen. Stoliczka, dans sa préface à la description des animaux des groupes crétacés de l'Inde, a formelle- ment établi cette distinction entre le nom de Genre et celui d’es- pèce. Or, dans le cas présent, l'erreur toute entière provient de Linné, qui n'avait pas une connaissance suffisante de la faune méditerra- néenne et de la littérature ancienne méridionale: il a nommé Murex tritonis la trompette bien connue des matelots méditerranéens, le Buccinum tritonis des Auteurs. Tryon a rappelé avec détails cette histoire, et M. Dall songe aux tableaux où les maîtres de l’art ont figuré l’espèce dès l'antiquité. Impossible de changer ce type du G. Buccinum, les historiens, les poètes, les archéologues, les artis- tes, sont unanimes ; de sorte que, si les savants se sont écartés de cette filiation historique, ce sont eux qui ont été dans l'erreur. Linné s’est absolument mépris en mettant Buccinum tritonis, la Trom- pette des Tritons, dans son Genre Murex auprès de Murex brandaris quiestla Pourpredes anciens:les auteurs de la Renaissancen’avaient pas fait cette confusion. Le nom réel des Tritons de Lamarck est le (1) M. Cossmann a depuis proposé Eulrilonium dans cette Revue, en 1904. CRE 2 G. Buccinum et ee remplacement s'impose, il fait disparaître Ja difficulté de l'emploi du nom de Triton, et ilne prend pasle nom de l'homme qui souffle dans la trompette Pouss le nomdel'instrumentdontilse sert. Le nom générique Tritonium Bolten, n'est pas acceptable; ce nom a été, très exactement employé par Fabricius, dès 1780, pour le Buccinum undatum qui doit prendre et conserver le nom Trito- nium undatum. Qu'on ne pense pas que la solution que nous proposons soit nou- velle: nous rentrons absolument dans la filiation historique, le nom Buccinum est employé par Bonnani pour Murex tritonis (Classe II, fig. 188), par Klein (Buccinum tritonis, p. 43), par Rhum- phius (P]. 28, fig. B), par d'Argenville, par Spas elc., jen passe, et des meilleurs. Et pour le nom Bursa Bolten, si on s’en tenait seulement à la chose écrite, à la lettre moulée comme le propose M. Dall, sans tenir compte de la valeur scientifique de l’œuvre, il n’est pas difficile de prouver que ce nom a été employé avant Bolten dans divers autres sens. Nous trouvons un Bursa narina de Caspar Bauhini dans le « Pinax theatri botanici » (1623), reproduit par Ray en 1761 dans son Historia plantanum, I, p. 38, qui n'est pas une plante, mais qui n’est autre que l’Alcyonium bursa Gmel. Syst. Nat., p. 3813, repris par Pallas (Elem. Zoophy., p. 352): Le nom Bursa est aussi attribué à une coquille par Petiver (Petive- riana seu naturæ collectanea, Londres 1717, n° 123) sous le nom Bursa nodosa, avec référence à Bonnani (n° 115, fig. 19), et Bursa ma- jor Bonnani (n° 115, fig. 20), est probablement Cassidaria echino- phora. Mais M. Dall répondra que ces noms étant antérieurs à 1758, ils sont sans valeur et doivent être abandonnés; il n’y a qu’un mal- heur à cette réponse, c'est que Bursa nodosa, en nomenclature bino- minale, a été employé en 176% dans une nouvelle explication des planches de Petiver (Gazeophylacium PI. 153, fig. 1), représentant Cassis cornuta L. Je ne pense pas que M. Dall soit d'avis de re- prendre les Genres de Petiver, et il sera obligé d'admettre que la valeur scientifique des auteurs doit être de quelque poids dans l’ac- ceptation de leurs travaux. On a déjà examiné la valeur scientifique du catalogue de Bolten, mais bien des considérations sont restées dans l’ombre. Bolten, en son vivant, élait médecin à Hambourg: il n'a, en réalité, jamais rien publié, il a laissé une collection assez vaste de coquilles por- tant un bon nombre de noms de Genres manuscrits ; ce sont divers naturalistes de ses amis, Rœding, Schultze, Lichtenstein, qui, vers — DD — 1798: ont rélevé et remanié la nomenclature de ses étiquettes pour en-composer un catalogue de vente amiable après décès ; rien ne prouve qué Bolten, mort à un âge avancé, ait eu en vue cette publi- cité; d’ailleurs les événements politiques ne favorisèrent pas la vente, la collection attendit des temps meilleurs ; une deuxième édition du catalogue parut en 1817, mais il ne semble pas qu'elle ait eu meilleur succès, et là seconde édition du catalogue est aussi rare que la première. Tous les auteurs de la première moitié du XIX: siècle ont ignoré cet opuscule de 200 pages de format exigu (115mm sur 60mm) ; Schu- macher, qui a imprimé son grand ouvrage dans la ville où vécut Bolten, n'en a rien connu. Herrmanssen, Dunker, Pfeiffer, qui vi- vaient dans la même région n'ont connu ni Link, ni Bolten; or, nous savons que Dunker et Pfeiffer ont repassé sur les épreuves d'Hermanssen, et que tous les livres existant dans leurs biblio- thèques, tous les livres à eux connus, sont rappelés par ordre de date dans la préface d'Herrmanssen. C'est donc à bon droit que les meilleurs écrivains ont admis la prescription pour Bolten, comme pour toute publication non accompagnée d'une publicité suffisante. Nous connaissons cet auteur seulement par Môrch qui, publiant le catalogue de la vente de la collection du comte Yoldi, a rappelé ces noms adoptés dans des collections antérieures, sans les ac- cepter lui-même: il n’a jamais eu la pensée de les faire préva- loir contre les noms réguliers de Lamarck, Schumacher, Gray, et d’autres écrivains de la première moitié du XIX® siècle. L'opinion de Deshayes, de Fischer, de Tryon et de la plupart des natura- listes les plus pondérés, opinion qui nous paraît la plus rationnelle, est celle qui consiste à ne faire prendre date pour ces noms obs- curs que de l’époque où ils ont reçu une publicitéscienti- fique réelle, nous aurons ainsi: Bolten 1798 (in Môrch, 1852). Humphreys 1799 (in Swainson, 1840). Link 1807 (in Mürch, 1852). C'est tout ce qu’il nous paraît équitable d'accorder. M. Dall abandonne Humphrey parce qu'il considère avec raison que le Catalogue de cette vente est en réalité anonyme. et que Hum- phrey n'a été que le marchand chargé des enchères. M. Pilsbry a rejeté Bolten en disant que sa nomenclature spécifique était plu- rinominale ; mais M. Dall lui a fait observer, ce qui est exact, que les mots indiqués comme plurinominaux sont peu nombreux et sont en réalité des noms composés qui ont été admis par tous les auteurs et employes par Linné lui-même. Je ne puis rien — 96 — dire de Link, je n'ai jamais vu cet ouvrage qui était le catalogue de la collection Rostock ; nous savons que presque tous les exem- plaires en ont été dévorés par un incendie avant sa distribution, et que seulement un petit nombre d'épreuves ont été sauvées ; il n’a pas été réimprimé, je ne connais même personne qui ait vu ce travail, ni personne qui en possède un exemplaire. L’exemplaire de Bolten dont nous nous servons est une copie photographiée, page par page, de l’exemplaire ayant appartenu à Crosse et vendu à Londres. Cette digression étant épuisée, reprenons l'analyse du travail de M. Dall. L'examen de la Famille Colubrariidæ ne nous arrêtera : pas longtemps : G. Colubraria Schum. (1817) type Bucc. maculosum Ch. S. G. Cumia Bivona (1838) » _C. decussata Biv. (Triton reticulatus Blainv.) Sect. Maulotriton Dall (1904) » Tr. bracteatus Hinds. Sect. Monostiolum » » Tr. Swifti Tryon. Sect. Cadueifer » » Tr. truncatus H. Sect. Tæniola » » Tr. decollatus Sow. Sect. G. Phrygiomurex }) » Tr. sculntilis Reeve. Le G. Colubraria Schumacher, n’est autre que le Genre plus an- cien Epidromis Klein, relevé par Herrmanssen en 1846,et admis par Mürch, les frères Adams, Tryon, etc. ; le livre de Klein est mé- diocre, c’est entendu, maïs il a été entre les mains de tous les con- chyliologues : Linné le cite, Chemnitz le donne en synonymie, on y trouve des diagnoses et des figures nombreuses qui sont, en grande partie, des reproductions des figures classiques plus an- ciennes de Lister ; Klein n’a-til aucun droit à la priorité des Genres, parce qu'il a paru en 1753, c’est-à-dire cinq ans avant l'édition du Système naturel de 1758 ? Schumacher, qui le con- naissait, a-t-il eu raison de le négliger ? Je ferai, pour ces cinq sections nouvelles de M. Dall, les mêmes critiques que j'ai déjà faites à propos des Sections nouvelles du G. PBursa: chaque espèce exotique pourrait former une Section nouvelle, et toute la nomenclature serait décuplée quand le Genre ancien deviendrait Famille et que les espèces formeraient autant de Sections ; on se demande ce que la science y'aura réelle- ment gagné ? Il est impossible de ne pas dire un mot en terminant sur le chan- gement de caractère qui a servi de thème au Travail de M. Dall, la présence d’un canal sutural est-elle plus importante que la disposi- tion des varices ? Ceci estune question qui relève de l'anatomie des SET Mollusques et qui n’est pas encore résolue. Que sont les varices, comment se forment ces bourrelets périodiques? Nous ne savons absolument rien de positif à cet égard. Toute la signification de l’or- nementalion des coquilles nous échappe encore, des formes extré- mement voisines n’ont aucun canal sutural. C’est par l'étude atten- tive des animaux vivants, au cours de tout leur développement, que nous parviendrons à savoir l'importance relative des caractères du test ; pour le présent, comme le dit très bien M. Dall, il faut les con- sidérer tous, tâcher de saisir les rapports naturels sans s'attacher à aucune vue systématique. Or, dans le présent cas, on peut se demander si, dans la nouvelle classification des Tritonidæ dont nous sommes loin de méconnaître l'intérêt, ce nest pas sim- plement le caractère systématique seul qui a été changé, et si les motifs ont été suffisants, étant donné qu'ils sont dictés par une série d’exhumations dont l'utilité ne se faisait pas réelle- ment sertir. Nous ne voyons pas du tout, comme le dit M. Dall, que le « Consensus de l’opinion» soit disposé à accepter une série de noms qui n’ont pas été publiés dans le sens strict du mot. Nous voyons au contraire la plupart des sociétés savantes refuser la publication de Genres et d'espèces nouvelles qui ne sont pas accompagnées de figures, la description seule étant considé- rée actuellement comme insuflisante. RECTIFICATIONS DE NOMENCLATURE par M. COSSMANN. Etudes eritiques sur la nomenclature avec examen des Genres Pectuneulus et Glycinceris, par Ph. Dautzenberg et G. F. Dollfus (1). — L'article que nous analysons brièvement ici, est en “réalité, lui-même, une analyse ou une réponse, relative à la partie du grand Mémoire de M. Dall sur le Tertiaire de la Floride (2), dans laquelle ce dernier auteur a proposé de reprendre le nom Panopæa et d'appliquer Glycimeris aux coquilles universellement connues sous le nom Pectuncu- lus. Toutes réserves avaient été faites ici, au sujet de cette petite révolu- (1) Paris, 1904. — Journ. Conchyl. Vol. LII, n° 2, p. 109. (2) Philadelphie, 1898. — Contrib. Tert. Flor. , Part. IV, p. 571 et p. 607. 5 RS tion dans la classification des Lamellibranshes, et nous ne pouvons que nous applaudir d’avoir attendu, avant de prendre un parti sur cette ques- tion, le résullat des soigneuses recherches de MM. Dautzenberg et Doll- fus, qui ont eu la patience de remonter aux sources les plus authentiques, pour arriver à démontrer finalement, qu'il faut conserver (lycimeris pour les Panopées, et Pectunculus pour les Pétoncles. Tout d'abord. les deux savants rédactenrs du Journ. de Conch., ont in- sisté avec raison sur un point qui vient d’être encore rappelé par l'un deux dans l’article précédent, à savoir que, — si les Congrès ont décidé, avec raison, d'arrêter la recherche historique des noms d'espèces à partir de Linné (1758), parce que cet auteur a en effet créé la nomenclature spécifi- que, — la recherche des noms génériques dans les anciens auteurs est nécessaire et doit être autorisée, « autant que la description des naturalis- tes permettent de reconnaitre les animaux comme formellement désignés ». S'inspirant de cette considération fondamentale, les deux auteurs pré- cités font remarquer que Klein est le premier qui ait employé le terme Glycymeris dans un sens générique, et que les espèces qu'il a figurées sous ce nom sont bien des Panopées, tandis que Da Costa, dans l'ouvrage de qui M. Dall a été rechercher l'attribution du nom Glycymeris à des Pé- toncles, a été induit en erreur par le nom spécifique Chama glycimeris, que Belon et, après lui, Lister avaient adopté pour la coquille actuelle- ment connue sous le nom Pectunculus glycymeris. Elargissant ce débat, MM. Dollfus et Dautzeuberg ajoutent que le réta- blissement de la tradition ancienne, pour le choix des Genres, permettrait, en mainte occasion, de trancher des questions très controversées : par exemple, dans le cas du Triton et du Buccin, c’est le nom Buccinum tri- tonis qui est véritablement imposé par la langue etla tradition, tandis que Burc. undatum est le vrai Trüonium Fabricius. Je suis bien d'accord avec nos deux érudits amis pour convenir que, dans les deux cas particuliers qu'ils ont cités, la solution consistant à reprendre les noms des anciens auteurs facilite singulièrement la tâche du juge qui, à l'instar de Salomon, a pour mission de mettre d'accord en- tre eux les nomenclateurs en discorde : ainsi, dans le second cas, tout se réduit à un simple chassé-croisé de noms connus s'appliquant à deux es- pèces bien connues aussi, de sorte que cela rendrait inutile la création de mon Genre Eutritonium, de même que l'adoption de Septa, préconisée par M. Dall. Dans le premier cas, la solution est, au contraire, de laisser les choses en l’état, au lieu de les bouleverser comme le proposait M. Dall. Mais je présume que le fond de l’idée de M. Dollfus ne consiste pas à- étendre cette méthode à tout propos, et à faire de nouveaux emprunts à l'antiquité pour remplacer d'autres noms parfaitement établis, incontes- tés — sous le simple prétexte qu'Aristote ow Pline avaient différemment baptisé un coquillage quelconque servant aux usages domestiques ? Ce serait l'opposé de cette fixité de la Nomenclature, après laquelle certains auteurs paraissent soupirer, tandis qu'ils la sapent d'autre part. Aussi j'estime que la conclusion à tirer de ce débat instructif, c'est qu'il faut Aa: = changer le moins possible les noms admis, et qu'on doit ne se résigner à cette grave détermination que quand il est surabondamment prouvé qu'on ne peut pas faire autrement (et ce n’était pas le cas pour Glycymeris, pas plus que pour Bursa d'ailleurs) — où bien quand il s’agit de trancher un différend qui a déjà fait couler des flots d'encre, comme par exemple dans le cas de Triton et de Buccinum. En resssuscitant le nom Cyaonocyclas Féruss (in Blainv. 1818). M. Dall (v. Revue crit., t. VIII, 1904, p. 39), n'a pas indiqué s’il s'agit du même groupe de coquilles que Bourguignat a désignées sous ce nom (1854), et dans l’affirmative, à qui doit appartenir la priorité. Bourguignat avait-il déjà lui-même repris ce nom dans Férussac, ou bien a-t-il commis un double emploi pour un groupe différent ? Nous croyons que la première hypothèse est la vraie, mais encore eût-il élé utile de le préciser. Dans l'analyse que nous avons faite (v. Revue crit., t. VIIT, p. 150, 1904) du Travail de M. Pabst sur les empreintes permiennes de pas d'ani- maux, nous avions exprimé le regret qu'aucune indication ne fût donnée sur les auteurs des noms de Genres attribués à ces êtres. Pour répondre à cette critique, M. Pabst nous a adressé un extrait de Zeitsch. deutsch. Geol. Ges. (vol. LII, p. 48, 1896), contenant ses recherches antérieures sur cette question, et notamment un historique des découvertes qui remon- tent à 1847 (Cotta), des descriptions de Saurichnites, faites par Geinitz, en 1861 et 1862, puis par Pohlig, en 1890 et 1891, et en dernier lieu par Fritsch, en 1895. C'est dans cette communication que M. Pabst, après avoir exposé ce qu'il faut entendre, au point de vue zoologique, par une espèce de traces, a divisé les traces déjà connues en deux groupes principaux : Brachydactylinia et Dolichodactylinia, avec un certain nom- bre de Sous-Groupes dont nous avons indiqués les noms, et dans les- quels il a fait rentrer les espèces proposées par Geinitz, tout en adoptant uniformément le nom générique et déjà ancien : Zchnium. M. Repelin nous signale un double emploi qui nous a échappé dans le 6° et dernier art. (Observ. sur quelques coq. crétaciques recueillies en France): Glauconia alternicosta Cossm. n'est autre que G. Depereli var. tourisensis Rep., du même gisement de Touris. Le nom alternicosta, qui était prêt déjà depuis deux ans à l’état de communication manuscrite à l'Association française, doit donc néanmoins disparaître comme ayant été publié postérieurement. Le Genre Eomegaspira a été proposé par M. Pilsbry, en 1903, dans la continuation de « Manual of Conch. », pour l'espèce paléocénique We- gaspira exarata Mich. (— M. rillyensis Boissy). En proposant cette sépa- ration, M. Pilsbry ignorait évidemment que cette question avait déjà été traitée, en 1895, par M. le D' Oppenheim (Beitr. z. Binnenfauna d. pro- vençal. Kreide, Palæontogr. pp. 352-354), qui a identifié les espèces anté- rieurement rapportées au G. Megaspira, dans l'Eocène, à celles du G. Pa- læostoa Añdreæ (1884), dont le type est Pupa Fontenayi Rovis. Dans ces conditions, Eomegaspira serait inutile. Plusieurs auteurs ont récemment introduit dans la nomenclature une dénomination correspondant à un nouveau terme de classification : Superfamille, c'est-à-dire quelque chose de plus élevé que la Famille, sons atteindre les critériums du Sous-Ordre. Autant on conçoit aisément la nécessité du terme Sous-Famille, qui est à la Famille, ce que le vice-Président est au Président, autant le terme Superfamille aurait peu de précision, pas plus que si l’on inventait le mot « Superprésident ». Il serait préférable de proposer un terme nou- veau, tel que Cémacele par exemple pour désigner un groupe de Fa- milles qui ne constitue pas encore un Sous-Ordre. ERRATA DE LA TABLE 1904 Lire Au lieu de P. 260. Acompsoceras et Aconoceras.... Hyatt Stanton P. 261. Astraræa et Astrogyra........ 1901 1903 —nUHeYrICROGELAS ES DER NN CR Lo Hyatt Foord CA VICNPRBA LL." dE TEE 1903 1895 = N'ACAOCYOIUS EE: LE REIN 7e te Cælocyclus er HAGROIAIGET ASIN. LT. PU DAT 20e Hyatt Stanton MUbochlesporella SAR: PAM TR 1903 1904 —ADilopaCeras ES LES RER © Hyatt Stanton FAO COLONITES... 200.0. id. id. er RAMECIMIBGA. busce en te à ve 1871 1897 — Eulophoceras...... RER © Hyatt Stanton MI ExECDOpIYChia.: 0. een Exechoptychia Cossm. PB AGerhardtiai 2h ue + RUN Hyatt Stanton OHODINIdeS ee er LEE Re 1897 1902 — Jordamiellar "fs. RL Jordaniela 1898 MOI DOCEGT NOR AM rs aie Le Girty Girtly MT AT ARS RE ME CURE RETRO ETAT 1903 (in Arnold) 1904 Pare Mantelliceras: Le De ter Hyatt Stanton — Metasigaloceras à Metoicoceras ic: id. a De MICEGUIAN RER. : PPRr 1903 190% AN ICRA AGREE. CIRE Hyatt Stanton Pr 260 ParatissSo ei Es AA id. id. RD DIRE LE SMS ee. IS RES 1900 1903 AN Eee O phone ARE Le RS Pterophorella — Pseudaspidoceras............ Hyatt Stanton RTE SNIDS PEACE. LL Psilogyra P. 266. Sharpeiceras et Schlutericeras Hyatt Stanton HR onumardites..::Di. RE. id. Perrin — Spargoacanthus............. Squinabol Squinabal MS INTACOCET AS... | at ete 2 debtelt Hyatt Stanton — Subpulchellia et Subtissotia. id. id. — MATE BOEERAS AE. LIL T. a id. id. —"VTMAROSHCAUS . 5105... Broom Brow HP TOEMeOTAS ns he 4. 22 RER Hyatt Stanton Le Gérant : P. LANGLOIS. gai te DATA ER RIN SNEQUUn 0 174 ORNE Châteauroux. — Typographie et Lithographie Langlois OMR ER NT! ne AVIS AUX COLLECTIONNEURS La confection des étiquettes dénominatives des échantillons, dans les Musées et les Collections privées, est une cause de frais onéreux, si on se donne le luxe de les faire imprimer en typographie. Achetez plutôt une machine à écrire du type Remington qui, par un simple jeu de son clavier, -vous donnera toutes vos étiquettes sous le format ci- dessous : VELATES SCHMIEDELIANUS Chemn. 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SOHIER le met à même de reproduire, par la phototypie, soit d'après ses propres clichés, soit d'après ceux qu'on lui remet, tous les échantillons dont les auteurs d'ou- vrages scientifiques désirent donner des figures, quelles que soient la grosseur ou la petitesse ainsi que la couleur de ces échantillons. Les ap- pareils puissants, à long foyer, dont il dispose, sont capables de donner, . sans déformation, des grossissements très nets, jusqu'à 25 diamètres ; mème les coupes micrographiques, grossies jusqu'à 1800 fois, aussi bien que les échantillons immergés dans la glycérine ou l'alcool, ont, avec ses procédés, donné les meilleurs résultats par la reproduction phototypique. Désormais chaque auteur pourra donc, sans qu'il lui en coûte plus cher qu'avec les anciens procédés de dessin, obtenir des témoins irrécu- sables, à l’appui du texte élaboré par lui. S9.19POUI XII — ‘OOUPTOS 19 9PIdEI UOIIN909XH SONVNHG UNS OONVHA SNANIDHAS LA XIHd eADOY9 AANVNAG HAS ODNVUX SNANIOHAS LA XIHd NVIDIA -XAVATAVL LA SAHOIAAV CQre 9) SOIIPJON 19 S9N0AY S9, ‘NN ‘SUOIRAJSIUIUPY Anod Car «9) A ——— SHUNAITAN SHNIHAMI SNHISSIOUVd Ep re eo LS = SHHESIS UAH 9SS91pE S9)189) ‘ — *SAIIB[NONIT) + SIPpurN 19 sanbau9 S3NnA3Gt ESS CE RE: 14 _ SmmpNCo ue 46 2IOU UE 1u99 1 a8essed 9p srAy XAvVvNynoîf SAIN90T1TVLVO OS ‘1 1 sind9p opisrA soja) rs RS LA : D - sa[eisod ei — unpue.io an serue3 snoy uo S999 19 9SEIIPN] — ‘oouPsSIPN saddojaauz Re SAIT4V.L ) 11ed-9.17e y S91N)984 — ‘S91]19T 9P S9)QIUY U SNA VI Le CNED) SAAILVULSININOY LA SATYIAARRO) SNOISSAUMdHI SES REC ————— 2ZJI (eapu]) XKNOHNVALVHO 22 — se 91É0100209107 9p anbiqian SNAIY PI 90 + de ol Id °F AE ES JIHdVHOOHLIT # HIHANIHANT . : RAISON LC CGatalogqus Mammalium tam viventium quam fossilium | AUCTORE E.-L. TROUESSART 2 vo. 189 — Prix: se marks QUINQUENNALE SUPPLEMENTUM ANNO à Fasciculi I à 1V R. FRIEDLANDER & SOHN Berlin NW. Carlstrasse 11 | Eee Tu Universelle de 1900, Membre du Jury, Hors Concours Henri LUCHAIRE INGÉNIEUR DES ARTS & MANUFACTURES 23, 25 et 27, rue Erard, PARIS (Téléphone 908- D) APPAREILS D'ÉCLAIRAGE au pétrole, an gaz à l’électricité, à l'acétylène | CHAUFFAGE DE TRAMWAYS & DE CHEMINS DE FER | Appareils à Acétylène employés pour l'éclairage des Gares dans les Compagnies de l'Est, P.-L.-M., Etat, Ceinture de la Compagnie générale des Omnibus. DEMANDER CATALOGUES SPÉCIAUX 4, Paris vie 4, Rue Poe bo Extrait des Publications Périodiques ARCHIVES DE PARASITOLOGIE PUBLIÉES PAR RAPHAËL BLANCHARD PROFESSEUR A LA FACULTÉ DE MÉDECINE DE PARIS MEMBRE DE L'ACADÉMIE DE MÉDECINE Tome Huitième t DE fant périodique, édité avec un luxe véritable, eu égard au nombre considérable de planches gravures dont il est orné, est consacré à l’élude des agenis animés qui sont susceplibles de provo- { es maladies chez l'Homme et chez les Animaux. Il “publie des mémoires originaux écrits dans ne ou l’autre des six langues suivantes : français, allemand, anglais. espagnol, italien et latin. Les Archives de Parasitologie sont publiées par fascicules in-S8° raisin d'environ 160 pages. Quatre fascicules, paraissant à des époques indéterminées, correspondent à un volume. Les auleurs oivent gratis cinquante tirés à part de leurs articles. Prix de la souscription par volume : PARIS Er DÉPARTEMENTS. ........ SO trans || = UNION POSE ER 32 francs CAUSERIES SCIENTIFIQUES DE LA OCIÉTÉ ZOOLOGIQUE DE FRANCE f | Sous le nom de Causerirs Scenririqres, la Société Zoologique de France a inauguré une série de conférences portant sur des "sujets d'actualité. Ces conférences faites exclu- ‘sivement par et pour les membres de la Société, ont eu le plus grand succès. Elles méritent 3 d’être connues du public scientifique et, dans ce but, la Société Zoologique nous en a confié le dépôt, _ Chaque conférence est publiée à part et peut être achetée séparément. Une double pagi- - nation permet en outre de réunir en un volume chaque série de dix conférences. _ Les conférences parues sont les suivantes : 5. M. Neveu-Lemaire, Préparateur à la Faculté de médecine de Paris, Secrétaire de la k _ Société Zoologique de France. — L'hématozoaire du Paludisme, pathologie, étiologie BR cou in-8 de 24 pages avec 2 planches hors texte et 11 fig dans le texte. H'TIRS Dal. Couriëre, Professeur agrégé à l'Ecole supérieure de Pharmacie de Paris. — Les oissons nuisibles, in-8 de 12 pages. o fr. o . P. Vicnon, Préparateur de Zoologie à la Faculté des Sciences de Paris. — Les eils vibratiles, in-8 de 40 pages avec 8 figures dans le texte. Pa m4. J. GuiarT, professeur agrégé à la Faculté de Médecine de Paris. — Les MAITRE _tectibranches, in-8 de 56 pages avec 4 planches et 35 figures dans le texte. SLT AO R. BLancarp, Professeur à la Faculté de Médecine de Paris, Membre de l'Ac adémie de Médecine. — Les Coceidies et leur rôle pÉFRoËr ème, in 8 de 40 pages avec 12 figures dans _le texte. ICS 6. Racovirza, naturaliste de l'Expédition antarctique belge. — Vers le pôle sud, Confé- rence faite à la Sorbonne sur l'Expédition antarctique belge, son but, ses aventures ses résultats: In-8 de 70 pages, avec 52 fig. dans le texte. au ft à P. Vicnon, préparateur de zoologie à la Sorbonne. — La notion de force, le principe Ja ae l'énergie et la biologie générale, à propos d'un livre récent, in-8 de 36 pages. 1 fr. 23 _ 8. H. Ganeau ne Kerviite. - Les Cecidozoaires et leurs Cécidies, 11-58 de 28 pages - avec 2 planches en noir et 1 fig. dansle texte. 2 fL> # 9. À. Janer. — Les Papillons, in 18 de 41 pages avec une planche en couleur et _ 10 figures dans le texte. 2 Tout particulier, acheteur de. l'ensemble des fascicules publiés dans une même année, aura droit à une remise de 20 o/o sur le prix total de ces faseicules. > LA CULTURE INTENSIVE ILLUSTRÉE 2 ORGANE MENSUEL pe de la Société So snent pour développer l'emploi des engrais chimiques DS . en France à Cinquième An Année 1904 o +258 -.. ABONNEMENTS : France, — Un an: 6 francs. — Six mois : 3 Fe 50: — Trois mois 2 fr.“ Etranger. — Un an: 7 francs. — Six mois : 4 francs. — Trois mois: 2 fr. 75. Prix du Numéro : 0 fr. 50 ASE À CE. di ft ie | ti Le à TS ALT ES F. R. DE RUDEVAL, Éditeur 4, Rue Antoine Dubois ARIS (VI!) “éléphone 807-23 JOURNAL DE (ONYLIOLOGI | Fondé en 1850 PAR PETIT DE LA SAUSSAYE Publié de 1861 à 1898, sous la direction de CROSSE et FISCHER CONTINUÉ PAR H. FISCHER, P. DAUTZENBERG et G. DOLLFUS Vol. LII (1904), n° 1 Cette Publication trimestrielle, formant chaque année un vo- lume de 350 à 400 pages, avec de nombreuses planches coloriées, lithographiées ou phototypées, est consacrée à l’étude des Mol- lusques vivants (systématique, description des faunes, anatomie) et des Mollusques fossiles. Chaque fascicule comprend : 19 Des Mémoires originaux ; 20 Un Chapitre de bibliographie faisant connaître les travaux publiés séparément, ou dans les périodiques conchF Ro "028 étrangers, avec l'indication des espèces nouvelles. » Le JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE est indispensable aux spé- 4 cialistes ainsi qu'aux bibliothèques publiques. ABONNEMENTS : Pour.la France.:°::. 17100 16 francs. On trouve aussi, chez le Directeur et Propriétaire H. FISCHER, 51, boulevard Saint-Michel, PARIS, la collection complète des volumes parus depuis 1850, ainsi que les deux Index (vol. I à XX, vol. XX à XL). © REVUE CRITIQUE | Ave. | PALÉOZOOL ORGANE TRIMESTRIEL ibhe sous la direction de Maurice COSSMANN LEA Avec la Collaboration de MM. G.-F. DOLLFUS, H. DOUVILLÉ, $ E. HAUG, J. LAMBERT, G. RAMOND, H.-E. SAUVAGE, G. E. TROUESSART, P. BÉDÉ. NEUVIÈME ANNÉE NUMÉRO 2 — AVRIL 1905 PRIX DE L'ABONNEMENT ANNUEL : 10 FR. + k Prix des années antérieures, chacune : 40 fr. . =#(Sauf la première année 1897 qui ne se vend plus séparément) 2 prix de la collection complète et presque épuisée des sept années est fixé de gré à gré. | M. COSSMANN | F.R.oe RUDEVAL, Éditeur e rs 96, Rue de Hans x: | 4, Rue Antoine Dubois, vr' | 1905 : { Gontribution 4 l'étude‘de la faune de l étage Bathonien en Fran Descriptions d'espèces inédites du Bassin parisien. — Jou Conehyliplpgie, t. XXI à XXVI, 1881 à 1886, 165 p., 13 pl. Ép Étude paléont. e Stratigr. sur le terrain Oligocène mari 11 environs ‘d'El mpes. (Ën collaboration avec M. Lambert). =" vente à Ja Sooiuté Géologique de France. 4 (Gastropodes). — En vente à la Soc. Géol. de France. v Un Crucibulum Campanien (£n collaboration avec M. Arnaud). Bull. Soc. Géol de France, 1° février 1886, 5 pages avec fig. Epui Observations sur quelques grandes Ovules de l'Eocène. = Soc. Géol. de France. 5 avril 1886, 5 pages avec fig. . . . Épui Catalogue illustré des Coquilles fossiles de l’Eocène des environs de Paris. — Le troisième appendice seulement . . . . 12 îr. 50 Révision sommaire de la faune du terrain Oligocène marin aux environs d'Etampes. — J. Conch . 1891-93, 163 p., 3 pl. 12 Fr Notes complémentaires sur les Coquilles fossiles de Claïborne. — Ann. de Géol. et Paléont. de Palerme, 1893, 52 p.. in-4, 2 pl. 8ir. Essais de Paléoconchologie RO QuTEE de ATAAeADe Juillet 1904. 450-p.> JL étre ca aies 17 PA OONSRE Les six premières livraisons Se 4 UE AT RD. Sur quelques formes nouvelles ou peu connues des faluns du. Bordelais.— Assoc. Franç 1894-95, 3 pl. Ensemble . . . Gr. Mollusques é coRoes de la Loire Inférieure. — Bull. sea de l'Ouest. T. I‘, 1895-99, 200 pages et 19 pl., complet . — T. I, are Let 2), 210 p., 47. pl:; COMPILE: 6 RSC 1° fascicule du T. II, 8 pl. : . . D Contribution à la Paléontologie francaise des terrains jui siques. — 1° Gastropodes Opisthobranches. — 2° Nérinées. Mén. pal. Soc. Géol. de Fr. 1895-99, 357 p., 19 pl. et fig. Observations sur quelques Coquilles crétaciques recueillies en France. — Assoc. Franc. (1896-1904). 6 articles. 11 pl. . . 15fr. Revue critique de D cr ÉUE — Prix d'abonnement à la neuvième MES année, 4904: ... . Re Description d’ CRalren ben occnaties de l'Australie du Sud. À — Trans. Roy. Soc. Adélaide.. 1897, 21 pages. 2 pl... . HSE Estudio de algunos Moluscos eocenos del Pireneo cata) 1 Bull. Com. del Mapa Geol. de Espana, 1898, 32 pages, 5 ph “5 fr. Description de quelques Coquilles de la formation Santaoru- zienne en Patagonie. — Journ. de Conchyl. (1899), 20p.,2pl. 3 fr. Faune pliocénique de Karikal (Inde française) — 2 articles. Te Journ. de Gonchyl. (1900-1903) 30 p., 7 pl... : . . …. : "A0 Études sur le Bathonien de l'Indre. — 2 fasc. corhpicts. Bull. Soc. Géol. de Fr. (1899-1900) 70 p.,8 pl. dont 4 inédites dans le Bull. 12fr.50 Faune éocénique du Cotentin / Wollusques/. — En collaboration avec M. G. Pissarro. —T. 1“ (1900-1902) 32 pl. avec une table alphab.50 fr. 1‘ et 2° fascicules du T. Il : Pélécypodes (1903-4), 10 pl. . . 15fr Additions à la faune nummulitique d'Egypte. — Institut Eeyplien (4904).27p# 38 pl: NE Sur quelques grandes Vénéricardes de l'Eacène. — ‘Bulls Géol. Fr., (1902) avec figures. 2: +10 Note sur l'Infralias de la Vendée. — B. s. G. FE. 1902. &. —5 pl. Tr. 50. S'adresser à l'auteur, 95, rue de Maubeuge. Envoi franco contre mandat-poslal. Fe 7 TT 2 à Palæontolhgia Universalis Cette publication, dirigée par un où Cd mierndtional dont feu M. K. von Zittel, a été tout d’abord le prési- dent, a pour but de rééditer, sur fiches, les types des espèces fossiles, en s ‘attachant de préférence aux formes anciennes et à celles dont la recherche bibliographique est difficile. Le nombre des espèces-types, publiées chaque année, sera de 80 environ, soit 150 à 160 fiches. Le prix d’ubonnement est de 4O fr. = 3£mûrk=£1.14—=D.8 CULULEL EEE HE LE NE AE LE EL TE LEE LE EEE ON S’ABONNE : à Paris, chez P. KLINCKSIECK, 3, rue Corneille. à Berlin, chez GEBRUDER BORNTRAEGER, 29, Dessauerstrasse. as Arte chez W. WESSLEY, 28, Essex Streët. un à New-York, chez G. E. STECHERT, 9 East, 16" Strect. DÉS LS Pret 2028) LUE Pour renseignements complémentaires, s'adresser au Secrétaire, D. P. ŒHLERT, Laval (Mayenne). ICONOGRAPHIE COMPLÈTE Des Coquilles Fossiles “DEL EOCÈNE DU BASSIN DE PARIS La ATLAS MIS A JOUR PAR MM. COSSMANN et G. PISSARRO Pour paraître én cinq fascicules, un par an, chacun d'environ vingt planches in- 4° en phototypie, avec légendes en regard. COULUENE TELE DEQE TELE NE LE LE EE LE LE LEE PE JE LE HE NE TETE ES VIENT DE PARAITRE : Fascicule 1°" — 16 PLANCHES — PRIX : 20 FRANCS * MOBILIERS SPÉCIAUX Pour MUSÉES et COLLECTIONNEURS Meubles à tiroirs pour MÉDAILLES, COQUILLES, MINÉRAUX, etc. CASIERS 4 TRAPPES, CLASSEURS, ETC. MÜLLER Fils CONSTRUCTEUR BREVETÉ S. G. D. G. 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L'installation très complète des ateliers de M. SOHIER le met à même de reproduire, par la phototypie, soit d'après ses propres clichés, soit d'après ceux qu'on lui remet, tous les échantillons dont les auteurs d'ou- | vrages scientifiques désirent donner des figures, quelles que soient la grosseur ou la petitesse ainsi que la couleur de ces échantillons. Les ap- pareils puissants, à long foyer, dont il dispose, sont capables de donner, sans déformation, des grossissements très nets, jusqu'à 25 diamètres ; mème les coupes micrographiques, grossies jusqu'à 1800 fois, aussi bien que les échantillons immergés dans la glycérine ou l'alcool, ont, avec ses _ procédés, donné les meilleurs résultats par la reproduction phototypique. , Désormais chaque auteur pourra donc, sans qu'il lui en coûte plus cher qu'avec les anciens procédés de dessin, obtenir des témoins irrécu- sables, à l'appui du texte élaboré par lui. du AE USE EN OR S MTRAERTY + (AE N F4 A, FOR) A L'Expansion du Commerce ” : A ie est dueàla VAPEUR La CLARTÉ et la PRÉCISION lui viennent de la MACHINE A ÉCRIRE Remington La La A seule qui £ première sollicite marque des du D compa- Monde k raisons GRAND PRIX, PARIS 1900 REMINGTON TYPENRITER €: 8, Boulevard des Capucines, — PARIS TÉLÉPHONE : 119-111 REVUE, CRITIQUE DE PALÉOZOOLOGIE N° 2 (Avril 1905) GÉNÉRALITÉS ET MAMMIFÈRES par M. M. COSSMANN. Palæontologia universalis, 1re série 3e livr. (1). — Cette li- vraison qui complète la première année comprend les espèces sui- vantes : Pustulipora semiclausa Mich. (G. Melicertites — Inversaria) du Cé- nomanien moyen, par M. Canu. Cardita aspera, Lamk, Lucina elegans Defr., Melania inquinata Defr., Cardium gigas Defr., Mitra corrugata Defr., Buccinum læviga- tum Defr.. Pleurotoma bicatena, Lamk., par M. Cossmann, toutes espèces de l’Eocène. Pour P. bicatena, sans les types de la coll. Defrance, il eût été impossible de reconnaître l'espèce d’après les figures du vélin de Lamarck ; quant à B. lævigatum, cette dénomi- nation tombe en synonymie avec Euthria elatior Cossm. et Pissarro (Faune éoc. du Cotentin, PI. XII. fig. 23-24). Pecten Hæninghausi Defr., de l'Oligocène moyen, par M. Depéret qui a fait ressortir la bonne exactitude des figures de l'ouvrage de Goldfuss. Ammonites Martelli Oppel(= Perisphinctes variocostatus Buckland), et À. villersensis d'Orb. (— Oppelia) par M. R. Douvillé. Ammonites Sowerbyi Miller, par M. Buckman (Sonninia), du Ba- jocien. Turrilites costata Lamk., du Cénomanien, par M. R. Douvillé. Ammonites Cymodoce d’'Orb., du Kiméridgien, par M. Lemoine qui rappelle que cette espèce a été placée dans le G. Pictonia par M. Tornquist. Am. variocostatus Buckl., À. plicatilis Sow., A. biplex, trois for- (14) Décembre 1904. — Fiches 47 à 79. mes souvent confondues bien à tort, ainsi que le démontre M. Healey. Cerithium Basteroti M. de Serres, qui est un Potamides du Plioc. moyen ; Pleurotoma muricata M. de Serres, qui est un Bathytoma ; Bucc. Carcassonii M. de Serres, qui est un Zeuxis du Plioc. infér. ; Turbo tuberculatus qui est un Astralium ; Murex transversalis M. de Serres, qui est un Ocenebra ; par MM. Depéret et Roman. Am. Ganiveti Coquand, par M. Pervinquière (Oxrynoticeras) ; Am. cheltiensis, Murch., par M. Buckman {Liparoceras). Hinnites Cortesyi Deîr., du Pliocène ; Cytherea italica Defr., néogé- nique ; Chama placentina Defr., du Pliocène ; par M. Sacco. _ Enfin, Ostrea rustica Defr. et O. eruca Defr., espèces à propos des- quelles M. Bigot fait d’intéressantes rectifications en ce qui con- cerne les Ostrea que d'Orbigny avait dénommées : 0. amata et O. amor, du Callovien. On the Formation of a Species. by J. Fr. Walker (1). — Le but de cette courte Note est d'essayer l'explication théorique de ce qui se produit, lorsqu'une espèce se transforme en une autre. A cet effet, M. Walker définit l'espèce « un centre autour duquel les in- dividus sont étroitement agglomérés..….. le vrai type d’une espèce est son centre... ceux qui se trouvent plus loin du centre différent d'une façon plus ou moins grande du type, au fur et à mesure qu'ils se rapprochent des limites de l’espèce. Au fur et à mesure qu'une espèce évolue, soit dans l’espace géographique, soit dans les temps géologiques, la position de son centre se modifie graduellement, sile milieu ambiant est différent, de telle façon que les formes se trouvant plus proches des limites de l'espèce A, peuvent devenir le centre de l'espèce B et en représenter le type... La conversion d’une espèce en une autre doit être graduelle, car un changement brusque amènerait sans doute l'extinction de l’espèce, en raison du temps qui lui serait nécessaire pour s'adapter aux conditions qui modifient sa forme... Les intervalles entre les différents centres d'espèces sont inégaux, en raison d'espèces manquantes qui n'ont pas encore été découvertes. » Comme on le voit, cette théorie procède exactement de la même source que celle des nébuleuses, en astronomie, en ce qui concerne la formation des mondes; le fond de l’idée de M. Walker est sédui- sant, et l’auteur développe une proposition de délimitation de l’es- pèce par le pourcentage des individus qui différent de ce qu'on con- (1) Londres 1905, — Ext. de Geol, Mag. Déc. V, Vol. If. n° 487, pp. 15-17. — 63 — vient d'appeler letype — non pasle type décrit par le naturaliste qui a créé l’espèce mais le véritable « centre de l’espèce ». Or la dési- gnation de ce centre est précisément ce qu’il y a de plus difficile à définir, et même à représenter graphiquement ; le choix variera nécessairement suivant les matériaux qu’on aura à sa disposition ; de sorte que nous craignons bien que l’idée théorique de M. Wal- ker ne soit pas susceptible d'aboutir à une conclusion pratique. Catalogus Mammalium tam viventium quam fossilium, — Quinquennale Supplementum. — Fase. III, 1904 (Tillodon- tia, Ungulata. Sirenia), a Doect. Trouessart. — Ce fascicule est très intéressant pour les paléontologistes, étant entièrement consacré aux Ongulés -qui renferment plus de types fossiles que d'espèces vivantes. Celles-ci cependant se sont accrues, notamment dans la famille des Giraffidæ, de formes d’un haut intérêt: le Genre Okapia, si voisin de l'Helladotherium miocène, et une véritable girafe à cinq cornes dont le crâne pourra être comparé à celui de Sivatherium. Parmi les fossiles, les Pyrotheridæ (avec Meritherium) ont été rattachés aux PRoBoscipEA ; les Notohippidæ aux Hippornea. Dans ce Sous-Ordre, les Zèbres (S.-G. Hippotigris) sont placés contrairement à l'usage, entre les Chevaux et les Anes, comme étant plus voisins des premiers par leurs caractères ostéologiques. La classification des Genres Pachynolophus, Lophiotherium, Ba- thriodon, etc., a été modifiée d'après les récents travaux de Mre Marie Pavlow.Le nouveau Genre Hyeboops est proposé pour Bothriodon palæ-indicus Lydekker. Les Genres Merycodus, Blastomeryx, Capromeryx passent des Cer- vidæ aux Antilocapridæ ; Antidoreas rothi et À. atropatenes, confor- mément à l'avis de M. Gaillard, passent aux Moutons, et constituent le nouveau Genre Oioceros (déjà signalé). Le quatrième et dernier fascicule est achevé et imprimé ; la pu- blication n’en est plus retardée que par l'Index alphabeticus qui le clôturera et dont la confection est assez laborieuse (celui du Cata- logus n’a pas moins de 108 pages de petit texte à 3 colonnes, et celui-ci ne sera pas moins considérable). On the structure of the Theriodont mandible, and on its mode of articulation with the skull, by A. Broom (1). — Comme il y a (1) Londres 1904. — Proc. zool. Soc., pp. 490-498, PL XXXV lith. et Fig. 100 dans le texte, de grandes présomptions que tous les Mammifères descendent des Thériodontes, chaque éclaircissement obtenu sur la structure du crâne de ces’intéressants animaux doitêtre accueilli avec reconnais- sance par les morphologistes.C’est à ce titre que la présente Etude de M. Broom sur l'articulation dela mâchoire de Cynognathus platyceps présente un haut intérêt; l’auteur a figuré sur la même planche les régions homologues de Gomphognathus Kannemeyeri et de Triracho- don Kannemeyeri; chez les Thériodontes, le quadrate est un petit ossement fixé à la partie antéro-inférieure du processsus du squa- mosal ; or, si l'on étudie la même région chez les Mammifères, on trouve que la mâchoire est directement articulée avec le squamo- sal par l'intermédiaire d'un cartilage interarticulaire, mince plaque qui est quelquefois ossifiée. M. Broom émet donc l'opinion que le quadrate s’est peu à peu transformé en cartilage interarti- culaire, et il voit dans ce fait la preuve évidente de l’enchaînement des Vertébrés, par la descendance des Reptiles aux Mammifères. Sur les caractères et les affinités du Genre Chasmotherium Rutimeyer, par M. Ch. Depéret (1). — Aux deux espèces de l'Eo- cène moyen, décrite par M. Stehlin dans son Mémoire sur les Mam- mifères d’Egerkingen (V. Revue crit., 1904 VIII p. 151). M. Depéret ajoute une espèce nouvelle de l’Yprésien (Cuisien Dollf.). Chasmote- rium Stehlini, d'une taille encore inférieure à celle de C. minimum Fischer (Lophiodon). Les affinités de ce Genre ayant donné lieu à des opinions très diverses, l’auteur fait remarquer que les arrière- molaires d’en haut et d'en bas sont tellement semblables à celles de Lophiodon que l'identité s'imposerait si l'on ne considérait que des molaires isolées; il est vrai que la dentition antérieure est très différente. M. Depéret en conclut que Lophiodon est un type plus primitif que Chasmotherium, mais qu'ils constituent deux rameaux phylétiques parallèles, avec une souche ancestrale commune, mais inconnue. Peut-être cette forme se trouvera-t-elle en Amérique et dans ce cas, sa migration sur l’ancien continent daterait-elle de l’'Eocène inférieur. Sur les Mammifères des sables bartoniens du Castrais, par M. H. G. Stehlin (2). — À l’occasion de son Etude sur les Mammi- fères des terrains sidérolittiques de la Suisse, l’auteur a eu l’occa- (4) Paris 4804. — Bull. Soc. Géol. Fr. 4° sér., T. IV, fasc. 5, pp. 569-587, PI. XVI phot. (2) Paris 1904. — Bull. Soc. Géol. Fr. 4: sér., T. IV. fasc. 5, pp. 445-475, PI. XI-XII phot. GD — sion d'examiner la belle série de fossiles bartoniens des environs de Castres, réunie par Noulet au Musée de Toulouse: c’est le résul- tat de cette revision qui forme l'objet de la Note que nous analy- sons. Outre les espèces déjà connues et signalées par Noulet, et indépendamment de quelques formes que M. Stehlin n’a pas cru devoir nommer, faute de matériaux suffisants, il décrit: Plagiolo- phus Cartailhaci, intermédiaire entre Pl. annectens et P. Fraasi (= Javali) ; Xiphodon castrense Kowalewsky, que Noulet rapportait à tort à À. gelyense Gervais. Neue Zeuglodonten aus dem unteren Mitteleocän von Mokat- tam bei Cairo, von Prof. E. Fraas (1). — L'Eocène moyen du Fayum, en Egypte a déjà fourni à M. Stromer, en 1902, les matériaux pour la description de Zeuglodon Osiris Dames et de Zeuglodon Zitteli Str. De nouvelles récoltes, provenant aussi de l’Eocène moyen de Mokattam, près le Caire, ont permis à M. Fraas de distinguer un horizon inférieur dont les Céta- cés appartiennent à deux formes différentes qu’il a nommées : Protoeetus atavus n. sp., et Mesocetus Schweinfurthi Fraas ; c'est à ce même G. Protocetus qu'il conviendrait de rapporter Zeuglodon Zitteli, du Fayum. Mesocetus est intermédiaire entre Protocetus et Zeuglodon, et appartient comme l’autre au groupe Archæoceti, caractérisé par l'appropriation d'un animal terrestre à une demeure marine. L'auteur sépare donc complètement ce groupedes Cétacés, pour en faire un Sous-Groupe de Créodontes. Fossiles de Patagonie. — Dentition de quelques Mammifères, par A. Gaudry (2). — A l'exception des couches les plus anciennes du Cerro Negro et de Casamayor, les terrains tertiaires de Patago- nie renferment des animaux absolument différents des nôtres, sur- tout par la dentition. M. Gaudry a groupé l'étude des dents fossiles rapportées par M. A. Tournoüer, en deux séries : denticules dis- tincts aux molaires supérieures ; pas de denticules séparés. Dans la première série, l’auteur place Deuterotherium, Protero- therium, Theosodon (— Cramauchenia). Ceux de la seconde série sont les plus nombreux. La plus ancienne forme est le G. Trigonostylops, Notostylops marque déjà un cran de plus dans l'évolution, Colpodon (1) Jena 1904. — Broch. in-4 de 24 p. avec 3 PI. lith. Mittheil. Kôn. Natur Cabinet, N° 27. (2) Paris, 1904. — Mém. Soc. Géol. Fr. Paléont. T. XII. fasc. 1, 27 p. 42 fig. dans le texte. SE et Homalodontherium sont les plus récents : Astrapotherium est un animal aussi étrange que gigantesque ; chez Coresodon, le crochet du denticule externe devient exigu et droit ; Vesodon a été le plus commun des grands Mammifères du Santacruzien. M. Gaudry examine ensuite les mâchoires inferieures des ani- maux dont les dents supérieures n'ont pas de denticules isolés, et il conclut de cet examen que, si une mème dent se modifie pour rempiir des fonctions différentes, une même fonction peut aussi être remplie par des dents difiérentes : lorsqu'un animal cueille avec ses dents de devant, ses canines se mettent près des incisives; quand il a besoin de déchirer, une de ses dents, sur chaque mâ- choire, prend la forme de défense ; mais peu importe que cette dent soit une canine ou une incisive, ce qui importe, c'est que la fonction de déchirer puisse s'exercer. Ces fossiles de Patagonie nous ofirent aussi la preuve que les fonctions, aussi bien que les parentés, déterminent les ressemblances d'adaptation. Ce que nous devons surtout apprécier dans les travaux de notre savant maître, M. Gaudry, c’est la clarté infinie de ses déductions dont le bon sens et la vérité savent se dégager, en quelques mots simples et frappants, sans s’entourer des formules savantes dont abusent certains auteurs et au milieu desquelles le lecteur cherche vainement le fond de leur pensée. C’est ainsi que, dans les vingt- six pages que nous venons d'analyser trop sommairement, et où les croquis absorbent presque autant de place que le texte, M. Gaudry nous en apprend plus sur des êtres qui nous sont inconnus, que tel volume de 500 pages, hérissé de renseignements diffus et mal coordonnés. Hâtons-nous d'ajouter qu’on n'arrive à cette puissance de synthèse — et à cet habile maniement de notre langue — que par une longue expérience et à la suite de médita- tions portant sur les matériaux les plus variés. A new species of fossil Edentate from the Santa Cruz Forma- tion of Patagonia, by Barn. Brown (1). — Une partie des maté- riaux recueillis par l'Expédition de la « Princeton University » en Patagonie, devant être décrite dans le Bulletin de l’« American Museum », M. Brown fait connaître dans cette Note une nouvelle espèce d'Eucinepeltus (E. complicatus), qui diffère du type de ce Genre (E. petesatus) par la forme du crâne, du casque et des dents. (4) New-York 1903. — Bull. Amer. Mus. Nat. Hist. vol. XIX, Art. XI, pp. 453- 457, avec fig. 07 — Wirbeltierreste aus dem Obermiocän der Bayerisch-Schwä- bischen Hochebene, von Dr 0. Roger (1). — A l'appui de la liste complète des Mammifères des sables supramiocéniques, M. Roger donne la description de quelques espèces nouvelles ou peu con- nues, d’après les matériaux de la collection paléontologique du Musée d’Augsbourg : Talpa sansaniensis Lartet, Anchitheriomys Wiedemanni n. sp., Hemicyon güriachensis Hofm., Dinotherium bava- ricum Cuvier, et partout Mastodon augustidens Cuv., représenté par un très beau fragment de crâne. Fossil Mammalia of the White River beds of Montana, by E. Douglass (2). — Bien que ce Mémoire ait presque quatre ans de date, nous croyons intéressant d'en donner une brève analyse à cause des nouveautés qu'il contient: les débris de Mammifères qui y sont décrits ont été recueillis par l’auteur dans des dépôts tertiaires néogéniques ou oligocéniques du Sud-Ouest de Montana. M. Earl Douglass propose, outre quelques espèces nouvelles non figurées : Cylindrodon fontis sp. nov., dont les affinités ne sont malheu- reusement pas suffisamment précisées ; Bathygenys alpha qui se distingue de Merycochæœrus par des détails de dentition ; Eim- nenetes platyceps sp. nov., qu'il faut placer dans le voisinage d’Oreodon Culbertsoni et de certains Eporeodon ; Arretotherium acridens sp. nov., à comparer à Merycopotamus dissimilis, ou encore à Hyopotamus. New Vertebrata from the Montana Tertiary, by E. Dou- glass (3). — Indépendamment d’un nouveau G. de Reptile oligocé- nique (Helodermoides {uberculatus sp. nov.), l'auteur décrit beaucoup de formes nouvelles de Mammifères éocéniques : Frige- nieus socialis, Artiodactyle descendant des Leptoreodon ; Hes- perhys vagrans, nouvelle espèce de Suidæ miocénique ; Poa- trephes paludicola, Genre miocénique à classer dans les Oreon- dontidæ ; Palæaretomys montanus et P. macrorhinus, à faces temporales plus ouvertes qu’Arctomys monax, et à mâchoires plus robustes ; un certain nombre de Mylagaulus appartenant à de nouvelles espèces ; Dinocyon ossifragus sp. nov. ; Aphelops ceratorhi- nus, nouvelle espèce de Périssodactyle, connue par la branche (1) Augsburg, 1904. — Bericht Naturwiss. Vereins, 21 p. in-12° et 4 PI. dont 2 phototypées. (2) Amer. Phil. Soc. Mai 1901, 42 p. in-4°, PI. IX. (3) Pittsburg, 1903. — Extr. Ann. Carn. Mus. Vol. II, n° 2, pp. 145-200, PI. II. 24. ER gauche de la mâchoire inférieure. Nous avons été contraint d'abréger beaucoup l'analyse de cet intéressant Mémoire qui ne nous est parvenu qu'à la dernière heure avant l'impression de notre texte. New Miocene Rhinoceroses with Revision of known species, by H.-F. Osborn (1). — Aux matériaux déjà connus, principalement par les travaux de Cope et de Leidy, M. Osborn ajoute trois nouvelles espèces du Miocène moyen : Cænopus persistens, Teleceras medicor- nutus, Aphelops planiceps ; et une espèce nouvelle du Miocène supé- rieur (Aphelops brachyodus). Outre une revision chronologique des formes déjà connues dans cette Famille, il en tire quelques conclusions sur quatre phylums miocéniques de Rhinoceratidæ. New or little Known Mammals from the Miocene of South Dakota, American Museum Expedition of 1903, by W.-D. Matthew and J.-W. Gidley (2). — La région explorée dans le Dakota et le Nebraska a fourni des matériaux appartenant à la partie la plus inférieure du Miocène, ainsi qu’à la partie supérieure de cet étage, à l’exclusion du Miocène moyen. Parmi les Carnivores, MM. Matthew et Gidley décrivent un nou- veau G. Ischyrocyon (J. oryænodus n. sp.) dont les proportions générales rappellent Amphicyon et Dinocyon, mais la dentition est bien différente. Ces auteurs signalent également des mâchoires d'Aclurodon et d'autres Canidæ, mais sans leur attribuer de noms spécifiques. Parmi les Mustelidæ, nous remarquons: Potamotherium lacota n. sp, Lutra pristina n. sp., puis dans les Dicotylidæ, le nouveau G. Prosthennops, dont le type est P. crassigenis n. sp., intermé- diaire entre Mylohyus et Tagassa par plusieurs de ses caractères. Balene fossili Toscane. — II. Balæna Montalionis, Mem. del Prof. G. Capellini (3). — Cette seconde contribution à l’histoire des grands Cétacés de Toscane est uniquement consacrée à la descrip- tion d’un énorme débris de crâne que M. Capellini distingue des espèces déjà connues ; les caractères de cette nouvelle forme sont (1) New-York, 1904. — Bull. Americ. Mus. Nat. Hist., Vol. XX. Art. XXVII, pp. 307-326, avec 21 fig. (2) New-York, 1904. — Bull. Americ. Mus. Nat. Hist., Vol. XX, Art. XXII, pp. 241-268, avec 15 fig. (3) Bologne, 1904. — Mem. R. Accad. Sc. Sér. VI, T. I, II p. in-4°,1 PI. double Ith. 4 intermédiaires entre ceux de B. mysticetus et d'Eubalæna australis. J'ai vainement cherché dans le texte de ce Mémoire l'indication exacte du niveau du terrain d’où provient le fossile en question. A new genus of ground Sloth from the Pleistocene of Nebraska, by Barn. Brown (1). — Le nouveau Genre Paramry- lodon est propose pour un crâne très bien conservé, recueilli dans l’expédition de 1897 ; le type (P. nebrascense sp. nov.) paraît moins bien spécialisé que Mylodon ; on peut aussi le rapprocher de Grypotherium, quoique ce dernier ait la première molaire de la mâchoire inférieure plus cylindrique ; la dernière molaire est tri- lobée, tandis qu’elle est bilobée chez Mylodon. REPTILES, BATRACIENS ET POISSONS par M. H.-E. SAUVAGE. Structure and relationships of Opisthocælian Dinosaurs ; The Brachiosauridæ, by Elmer R. Riggs (2). — La Famille Bra- chiosauridæ est établie pour le Genre Brachiosaurus et pour le Genre plus primitif Haplocanthosaurus Hatcher. Les caractères sont : Dinosauriens Opisthocéliens, avec le membre antérieur plus long que le postérieur ; épines neurales des vertèbres simples; plus de dix vertèbres dorsales. Genre Haplocanthosaurus : taille moyenne ; 14 vertèbres dorsa- les ; centrum non allongé ; arcs neuraux généralement élevés ; dia- pophyses dirigées obliquement en haut et en dehors ; articulation entre l'hyposphène et l'hypantrum modérément développée. Genre Brachiosaurus : taille grande, arcs neuraux généralement pas élevés ; épines augmentant de longueur du sacrum à la partie moyenne de la région dorsale ; articulation entre l'hyposphènre et l'hypantrum généralement développée ; centrum des vertèbres (1) New-York, 1904. — Americ. Mus. Nat. Hist., Vol. XIX, Art. XXII, pp. 569- 583, PI, L-LI. (2) Chicago, 1904. — Br. in.8° avec 5 P. Ext. de Field Columbian Museum, Geological series, T. II, 70 — dorsales allongé. Le sacrum est remarquable par la largeur anor- male au niveau des côtes sacrées, par rapport à la longueur des vertèbres constituantes ; les vertèbres sacrées sont très dévelop- pées. La longueur exceptionnelle des vertèbres thoraciques, en même temps que la largeur du capitulum et la force de la cour- bure, montrent que B. altithorax avait un thorax énorme. Le seul Genre américain avec lequel Brachiosaurus ait des affini- tés est Haplocanthosaurus ; ce dernier Genre est de plus faible taille et comparativement primitif ; il représente un type plus hautement spécialisé et il peut avoir dérivé du premier. Les mœurs des Opisthocéliens devaient être celles d'animaux semiaquatiques ou tout au moins habitant des marais. Les dents sont faites pour broyer des végétaux tendres et succu- lents, tandis que la masse très équilibrée de l’animal indique une locomotion aquatique. La structure du pied, chez Apatosaurus et chez Diplodocus, peut être regardée comme hautement spécialisée ; mais, chez Brachiosaurus, la longueur et la gracilité des membres, la grandeur du thorax, la largeur du sacrum, l'expansion de l’i- lium, la brièveté de la queue, indiquent que ce Reptile devait être beaucoup plus agile et mieux adapté à des babitudes terrestres que les autres Opisthocéliens. Tandis que Morosaurus, Apatosaurus et Diplodocus, par leurs épines sacrées très élevées et leurs fortes ver- tèbres dorsales, devaient prendre la position verticale, les courtes épines sacrées et les membres antérieurs massifs de Brachiosaurus indiquent que cet animal était, dans sa locomotion, entièrement quadrupède ; il était plus hautement adapté pour une vie terrestre que les autres membres connus de l'Ordre dont il fait partie. On the occurrence of an Opisthocoelian Dinosaur in tbe Cre- taceous beds of South Africa. by R. Broom (1). — Le Genre Al- gosaurus (4. Bauri, n. sp.) est établi pour quelques ossements découverts près de Port Elizabeth. Le scapulum ressemble à celui de Brontosaurus, mais en beaucoup plus petit. Il est probable que ja partie supérieure du fémur était anguleuse comme chez Diplodo- cus ; le quatrième trochanter pour l'insertion des muscles caudo- fémoraux est beaucoup plus petit que chez Brontosaurus, Diplodo- cus, Morosaurus ; d’où l’on peut penser que la queue était moins puissante dans le Genre du Sud de l'Afrique que dans les formes américaines. Les vertèbres dorsales postérieures devaient présen- ter une complication delames comme chez Diplodocus. (1) Londres, 1904. — Geological Magazine, Déc. XI, T. I. Ney © Notice of a new fossile Reptile from the lower Karroo beds of Prince Albert, Cape Colony. by R. Broom (1). — Le Genre Sea- panodon (S. Duplessisi, n. sp.) est caractérisé par la structure des molaires. La partie la plus profonde de la racine a comme section un ovale étroit, qui devient plus aplati vers la partie alvéolaire ; la portion en dehors de l'os montre une partie dépourvue d’émail, à bords parallèles ; la portion externe de la racine est très aplatie ; la dent est légèrement concavo-convexe, ni striée, ni dentelée. Il existe deux grandes incisives ; les molaires sont beaucoup plus petites et plus aplaties que chez Titanosuchus. Teleorhinus Browni. A Teleosaur in the Fort Breton, by H. Fairfield Osborn (2). — Le Genre Teleorhinus, du Crétacique de Montana, a pour diagnose : crâne téléosauroïde ; nasaux se pro- longeant en avant pour former une voûte bordant l’ouverture anté- rieure des narines; spléniaux se prolongeant dans la symphyse ; dents comprimées antéro-postérieurement, cannelées. T. Browni n. sp. est caractérisé par 40 dents au maxillaire et au prémaxillaire : dents du prémaxillaire droites, dents maxillaires recourbées. Le crâne atteint un mètre de long. Ce crocodile de Montana a des ana- logies avec le Genre Hyposaurus. Si le nom Teleorhinus avait déjà été employé, M.Osborn propo- serait le nom Terminonaris. On ne conçoit pas bien cette mé- thode de nomenclature, qui consisterait à proposer un double nom, pour le cas où l’un d’eux serait préemployé. Ne serait-il pas plus logique de faire d’abord les recherches nécessaires pour s'assurer que les noms qu'on propose sont réellement nouveaux ? The types of limb structure in the triassie Ichthyosauria, by J.-C. Merriam (3). — Les membres des Ichthyosauriens triasi- ques, jusqu'à présent connus, sont construits suivant quatre types. C’est chez Mixosaurus que se trouve le type le plus primitif; la main et le pied sont pentadactyles ; les éléments qui les compo- sent sont généralement grèles; dans la région mésopodiale se trouve fréquemment un os pisiforme. Toretocnemus et Merriamia ne diffèrent pas beaucoup du type pré- cédent, bien que les vertèbres soient d'un tout autre type. Chez Merriamia, on a trois doigts et le vestige d’un quatrième ; dans ce (1) Records ofthe Albany Museum, T. I, n° 3, 1904. (2) New-York, 1904. — Bulletin Amer. Mus. nat. Hist,T. XX. (3) Br.in-8. Ext. de American Journal of science, T. XIX, 1905. ANS — Genre, le menbre postérieur est beaucoup plus petit que l'anté- rieur. Chez Toretocnemus, le membre postérieur est de même gran- deur ou plus grand que le membre antérieur, et le quatrième doigt rudimentaire du membre postérieur paraît être plus grand que chez Merriamia. Le type le plus spécialisé se trouve chez Shastosaurus Osmondi. Le membre antérieur est caractérisé par l’extrème brièveté de tous les éléments qui le composent ; l’'humérus, aussi large que long, est l’élément propodial le plus court connu chez les Reptiles ; les os épipodiaux sont aussi très raccourcis, séparés par un étroit inter- valle. Chez Shastasaurus Perrini, le type est plus spécialisé, le centrum des vertèbres plus allongé que chez $S. Osmondi, le scapulum non échancré, aussi la première de ces espèces doit elle être regardée comme constituant le Genre distinct DBelphinosaurus ; dans ce Genre, le doigt antérieur de la main était relativement moins large, mais plus grand que chez Shastasaurus. Le degré de différenciation de structure, dans les Genres d'Ichthyo- sauriens du Trias, est très remarquable si on le compare à celui des Genres Jurassiques. Chez ceux-ci, le type le plus spécialisé se trouve chez Baptodon et chez Ophthalmosaurus qui ont trois éléments très courts dans la région épipodiale, cinq doigts ou plus, des pha- langes discoïdes. Chez les Ichthyosaurus, qui ont deux courts élé- ments épipodiaux, il y a lieu de distinguer deux groupes: les Lon- gipinnati sont caractérisés par une région mésopodiale étroite, un radius échancré et de trois à cinq doigts ; chez les Latipinnati, il y a de cinq à dix doigts, le radius n’est pas échancré et les éléments qui composent la région mésopodiale sont disposés d'une façon alterne. Comparés aux Ichthyosauriens Jurassiques, les Genres Triasi- ques montrent des caractères primitifs. Aucun Genre Jurassique ne peut descendre du Genre Shastasaurus, qui paraît s'éteindre dans le Trias. Baptodon et Ophthalmosaurus ne peuventutilement être comparés à aucun Genre triasique, les deux Genres sus-nommés pouvant dériver des Ichthyosaurus Latipinnates aussi bien que des types triasiques beaucoup plus anciens. Lydekker a émis l'opinion que le type le plus généra:isé de mem- bres, chez les Ichthyosauriens du Jurassique, se trouve chez les Longipinnates, les formes Latipinnates étant plus spécialisés; le groupe Longipinnate serait, dès lors, plus primitif et le groupe Latipinnate en dériverait par l’intercalation ou par la division des doigts. D — Merriam fait remarquer que, dans le Trias, se trouvent les types à pattes larges et à pattes étroites, le type large chez Mirosaurus, le type étroit chez tous les autres Genres de Californie ; dans le type à membre étroit, le membre est en réalité tridactyle. Toretocnemus paraît être la forme la plus primitive. La série qui va de ce Genre à Shastasaurus indique que le type est dérivé d’une forme plus an- cienne avec cinq doigts. Si on peut concevoir l'origine du type à pattes étroites dans le Trias, il n'est pas aussi facile de s'expliquer l’apparition des formes à pattes larges. Chez les Ichthyosauriens, deux types bien distinct de pattes ont apparu, la forme large chez les Latipinnates et chez Mirosaurus, la forme étroite représentée chez les Longipinnates et chez les Genres de Californie; chez tous, le cours de l’évolution a été direct. Il n’est pas impossible que d’autres formes à pattes plus larges que celles que l’on connaît soient découvertes dans le Trias de Californie. Les formes qui y ont été trouvées sont étroitement appa- rentées aux Longipinnates, ou peuvent représenter une branche de cet Ordre ayant divergé et s'étant spécialisé anciennement. Les Longipinnates et les Latipinnates ont pu dériver d’une souche pri- mitive persistante, après que les formes du Triasique d'Amérique ont été bien séparées du reste de l'Ordre. Toretocnemus et Merriamia ont des membres très semblables, mais se différencient beaucoup par la structure des vertèbres et par celle des côtes. C'est probablement un fait significatif que Toretoc- nemus, avec le plus grand quatrième doigt rudimentaire, semble, dans sa structure générale, être plus près de quelques-unes des formes européennes les plus anciennes, représentées par Zchthyo- saurus? atavus, de la partie inférieure du Trias moyen; cette espèce peut appartenir au Genre Toretocnemus ou indiquer un Genre distinct. A new marine Reptile from the Triasie of California by J. C. Merriam (1). — Geure Thalattosaurus : crâne allonge, museau grêle ; narines externes séparées ; portion dentaire de l'intermaxil- laire allongée, mais plus courte que le maxillaire ; vomers avec deux rangées de dents en forme de boutons ; ptérygoïdiens avec quatre, ou plus, rangées de dents coniques, recourbées ; dents du prémaxillaire et de la partie antérieure du dentaire grêles, coni- ques ; partie postérieure du dentaire et probablement du maxil- laire avec des dents en forme de boulon, plates ou faiblement ) Berkeley, 4904. — Univ. of California public. Bull. Depart. Geol. T.IIl. VEL: tuberculées ; vertèbres amphicéliennes ; épines neurales grêles ; côtes dorsales à une seule tête ; coracoïdien réniforme ; scapulum étroit; humérus court, très élargi distalement; radius et ulna ayant environ la moitié de la longueur de l’humérus ; os pelvique ro- buste. Type: T. Alexandræ n. sp. du Trias supérieur de Shasta- County. Ce Genre forme un Ordre, Fhalattosauria, et une Famille, Thalattosauridæ, distincts, dans le Superordre Diaptosauria. Les affinités les plus étroites sont avec les Proganosauria et les Cho- ristodera; par les membres, le nouveau Genre représente une forme aquatique, plus hautement spécialisée que les deux autres Ordres ; le crâne montre quelques similitudes avec celui de Proterosaurus, Broom, des bancs de Karoo, mais Thalattosaurus tend plutôt vers le type Crocodilien, Notes on two Reptilian tarsi in the Albany Museum, by R. Broom (1). — Le premier spécimen, qui indique un animal de la taille d'un chat, a été trouvé près de Bedford, à un niveau triasique qui contient des Dicynodontiens. Le tarse présente un grand inté- rêt ; le tibial ressemble beaucoup à celui d'Oudenodon trigoniceps ; à la partie distale du tibial, s'articule un os naviculaire ou central, exactement comme chez les Mammifères, os qui s'articule avec quatre os du tarse et probablement aussi avec un grand péroné ; chez 0. trigoniceps, l'os central était probablement cartilagineux, mais sur un autre tarse, probablement d’'Oudenodon, le tarse est en partie ossifié. L'autre spécimen est le membre postérieur de Saurosternon Griesbachi. Le fémur est fort, très courbé à son extrémité infé- rieure ; le tibia et le péroné sont bien développés, le tibia étant beaucoup plus robuste que le péroné ; un os large, probablement formé du tibial, de l'intermédiaire et du central, s'articule avec le tibia et avec le péroné ; le quatrième doigt a cinq phalanges. Il n'existe pas de spécialisation du cinquième métatarsien comme on en voit chez Sphenodon, et le tarse diffère de celui de ce dernier Rep- tile par le développement du premier et du second os tarsiaux. Il ressort de ces faits que Saurosternum n'est pas étroitement allié à Sphenodon et qu'il représente un type plus primitif. (1) Records Albany Museum, T. I, n° 3, 1904. NN Gephyrostegus bohemieus, n. g.. n. sp. von 0. Jaekel (1). — Le crâne sur lequel est établi ce nouveau type de Tétrapode est du Gas- kohle(Permien) de Nürschan en Bohème. Long de 95 mill. ce crâne a pour caractères : museau obtus ; prémaxillaire court ; maxillaire long, armé, ainsi que la mandibule, de courtes dents en cône pointu, plus petites en arrière ; orbites reculées, assez grandes, un peu ovalaires, avec un anneau sclérotique ; narines largement séparées, placées en avant, à la limite du nasal, du maxillaire et du prémaxillaire ; nasaux presque aussi grands que les frontaux ; un grand lacrymal entre le préfrontal, le nasal et le maxillaire ; épio- tic au-dessous du prosquamosal ; quadratojugal derrière le cercle oculaire, au-dessus du postfrontal, sécuriforme, au-dessous du jugal, en forme de cornet; dentaire grand; splénial long et étroit ; angulaire etsurangulaire grands. Gephyrostegus est un Reptile terrestre. Notice of a new Endothiodont genus, by R. Broom (2). — Le petit Dicynodontien découvert à Kimberley dans le Trias devait atteindre environ un pied et demi de long. Le crâne ressemble beaucoup à celui d'Oudenodon ; la présence d'une petite molaire place le Genre nouveau Chelyoposaurus (C. Williamsi, n. sp.) parmi les Endothiodontes. On à new species of Oudenodon from the Gough, South Africa, by R. Broom (3). — Oudenodon megalorhinus, du Trias, est la plus petite espèce du Genre connue, le crâne ayant 65 millimètres de long. Les narines sont relativement beaucoup plus grandes que chez 0. gracilis ; le museau est arrondi, complètement lisse. Le fait le plus important est la présence d’un os postirontal distinct, caractère que l'on regardait comme spécial au Genre Lystrosaurus. On a new South African Labyrinthodon by R. Broom. (4). — Cyclotosaurus Albertyni est voisin de C. robustus, Meyer, du Trias d'Allemagne ; il diffère de cette espèce par le frontal relativement plus étroit, le préfrontal plus large, ainsi que le postorbitaire, le squamosal plus petit. (1) Zeitschrift Deutschen Geol. Gesells, Bd. 54, Heft. 3, 1902. (2) Records Albany Museum, T. I, n° 8, 1904. (3) Records Albany Museum, T. I, n° 3, 1904. (4) Records Albany Museum, T. I, n°3, 1004. — 76 — Fossile Haifisechzähne und Säugetierreste von Felsôesz ter- galy, im Komitate Nograd, von Anton Koch (1). — L'auteur donne la description des Sélacieus recueillis ; ce sont des espèces connues du Tertiaire: Notidanus primigenius, Ag.; Hemipristis serra, Ag.; Carcharodon megalodon, Ag. ; Lamna cuspidata, Ag.; Lamna dubia, Ag. etc. Deux espèces sont considérées comme nouvelles, Carcharodon humilis voisine de C. productus, Ag., espèce qu'il faut réunir à C. megalodon ; Notidamus diffusidens, n. sp. est des grès infra-méditerranéens de Tarnocz. Les Mammifères cités sont : Halitherum aff. Schinzi, Kaup; Del- phinus sp.; Squalodon sp. ; Squalodon cf. Ehrlichi van Ben. ; Palæo- merys sp.; Rhinoceros ( Acerotherium ?). Die fossilen Fische des Beocsiner Cementmergels, von Dr An- ton Koch (2). — Ce Mémoire est une intéressante contribution à la connaissance des Poissons tertiaires. Les espèces décrites et figurées sont: Gadus (Merlangus) pannonicus, n.sp., espèce d'assez grande taille, aux dents du prémaxillaire disposées suivant deux rangées, l’interne comprenant des dents plus fortes: Brosmius Strossmayeri, Krambberger, du Tertiaire supérieur de Croatie. Sphyrænodus hexagonalis, n. sp., connu par des mâchoires de grande dimension, armées de fortes dents coniques, crochues, disposées suivant une seule rangée, les dents de la mandibule étant plus courtes, plus coniques, non crochues. Au Genre Serranussp.ind.,sont rapportés une portion symphysaire gauche de mandibule, un préo- percule et l'extrémité de la colonne vertébrale avec la nageoire caudale. Lates pliocænus, n. sp. est établi pour un fragment de Poisson qui montre l’écaillure etles deux nageoires dorsales. L'au- teur rapporte au Genre Gyrodus une dent ; nous serions plutôt dis- posés à attribuer cette dent au Genre Pycnodus. M. A. Koch désigne sous le nom de Testudo syrmiensis, n. sp., une espèce dont les plaques vertébrales sont bombées; la plaque pygéale est grande; les plaques marginales sont bien dévelop- pées. Les couches d’eau douce à Vivipara lignitarum, Neum., Hydrobia syrmica, Neum., et celles de Cserevics ont fourni quelques débris de Poissons : Esox, Cyprinodon, Barbus. (1) Budapest, 1904. — Br. in-8 avec 1 PI. Ext. de Foldtani Kozlonyi, Bd. XXXIV. (2) Budapest, 1904. — Br. in-8' avec pl. Ext. de Annales Musei Nationalis Hungarici. CRT = Sur les Poissons fossiles des terrains tertiaires supérieurs de l'Hérault, par M. F. Priem (1). — Dans cette Note, l’auteur donne la liste des Poissons connus du Miocène et du Piiocène de l’Hérault et étudie quelques espèces non encore signalées, savoir : Myliobates La (raillardi Thomas : Aetobates Biochei, nova spec. espèce voisine de À. Omaliusi, var. latidens ; Ginglymostoma Miqueli ñ. Sp., appartenant à un Genre répandu actuellement dans les mers chaudes; Sphyrna priscaAg.; Aprionodon, sp., Prionodon, sp., Galeus, sp., Trigonodon Oweni Sismonda ; Labrodon multidens Münster. Fossil fishes remains from the Tertiaries of Australia, part. L, by F. Chapman and G.-B. Pritchard (2). — Cette Notice est con- sacrée à l'étude des Sélaciens. Le fait le plus intéressant est la pré- sence, dans des couches rapportées à l'Eocène, d’une espèce attribuée au Genre Asteracanthus (Strophodus), Genre que l’on ne connaissait que des terrains secondaires, principalement du Jurassique. Les autres espèces appartiennent aux Genres encore existants : Notida- nus, Acanthias, Cestracion, Galeocerdo, Carcharias, Sphyrna, Odon- taspis, Lamna, Oxyrhina, Carcharodon. Lamna Bronni, Carcharias acutus sont caractéristiques du Crétacique supérieur d'Europe. Sur 25 espèces de Sélaciens actuellement connues du Tertiaire d’Aus- tralie, 10 espèces ont une large distribution dans le Tertiaire des hémisphères nord et sud ; 12 espèces sont communes à l'Australie et à la Nouvelle-Zélande. La présence de quelques formes méso- zoïques donne un aspect d'antiquité à la partie la plus ancienne des couches tertiaires d'Australie. The great Cretaceous fish Portheus molossus, by H. Fairfield Osborn (3). — Ce Poisson, du Crétacique supérieur du Kansas (Nio- brara Group), a 4775 de longueur ; le nombre des vertèbres est de 83 ; les côtes sont en petit nombre; l’anale et la dorsale opposées l’une à l’autre, sont très recuiées : la caudale est très échancrée. (4) Paris, 1904. — Bull. Soc. Géologique de France, 4° série, T. IV. (2) Victoria, 1904. — Br. in-8: avec 2 PI. Ext. de Proc. Roy. Soc. Victoria,T. I. (3) New-York, 1904. — Br. in-8* Ext. de Bull. of the Americ. Mus. nat. Hist. Le XX: ARS INSECTES par M. M. COSSMANN. Palæozoische Arachniden von Prof. Anton Fritseh (1). — L'auteur rappelle que les Arachnidés des couches de houille de la Bohême sont connus depuis plus d’un demi siècie. De nouvelies récoltes, ainsi que les voyages de l’auteur dans les Musées de Ham- bourg, Londres, Paris, Vienne, Breslau et Dresde, lui ont permis de dresser un catalogue illustré par des figures dont le dessin lui a coûté plus de deux années de travail. La Classe Arachnoïdea est représentée par Cinq Ordres dans les terrains Paléozoïiques. Dans l'Ordre Aranea (Sous-Ordre Arthra- racnæ), on necompte qu'une Famille 4rthrolycosidæ Hayer, compre- nant les quatre Genres Arthrolycosa Hayer, Protolycosa Rœm., Ge- ralycosa Küsta et Rakovnicin Küsta, dont les restaurations sont extrêmement intéressantes. M. Fritsch propose ensuite un nouveau S.-0. Pleuraraneæ, à abdomen segmenté en haut et en bas, et à flancs distinctement dé- ployés ; deux Fam. nouvelles Hemiphrynid:æ, Promygalidæ, composées de Genres nouveaux: Hemiphrynus, Promygale, Perneria. KEopholeus, FPleurolycosa, Brachyiycosa, Pyritaranea. À la suite de ces descriptions, l’auteur ajoute d’in- téressantes remarques sur la structure et le genre de vie de ces araignées paléozoïques. Dans l’Ordre Opilionices, nous signalons, outre Nerastomoides Elaveris Thév., un énorme Insecte: Binopilio gigas Fr., dont le corps mesurait 18 mill. Presque tous les Architarbidæ sont rap- portés à des espèces de Scudder ou de H. Woodward, et la plupart des Anthracomartidæ, aux espèces de Küsta. Toutefois, pour Archi- tarbus silesiacus Rœm., M. Fritsch propose le nouveau G. Wratis- Iavia, caractérisé par quatre épines recourbées sur ie contour in- férieur de l'abdomen; de même, Eophrynus Salmi Stur. devient le type du G. Stenotrogulus, et Eophrynus Sturii Haase, le type du G. Crelotrogulus. À la suite du G. Kreischeria Gein., l’auteur in- troduitle G. Hemikreiseheria (type: 1. Thevenini —=Kreischeria (1) Prague, 1904. — Vol. in-4° de 86 p. avec 15 PI. phot. d’après les dessins de l’auteur. 5 = Geinitzi Thév. non Brongniart). Le G. Petrovieia (P. proditoria Fr.) a l'abdomen semblable à celui de Kreischeria, maïs les pattes sont très différentes. L'Ordre Pedipalpi Latr. comprend le G. Prothelyphonus, voi- sin de Thelyphonus, et dont le type (P. bohemicus Küsta) atteint plus de 10 centimètres. Signalons également, parmi les Scorpiones, Ise- buthus £ralupensis Th. et L. sp., dont la restauration est particu- lièrement remarquable. Le G. Eobuthus (E. rakovicensis Fr.) est moins bien partagé, et Feistmantelia {type F. ornata Fr.) n'est connu que par des débris dont la restauration est encore à faire. De l’ensemble de cet énorme Travail, ilse dégage cette conclusion que les formes étudiées ne présentent pas de différences capitales avec les Arachnides actuels, de sorte que l’enchaînement phylogé- nétique peut s'en déduire assez facilement. On ne saurait trop féli- citer M. Fritsch pour la sûreté avec laquelle il a mené à bonne fin cette difficile étude. Eine neue Blattinaria aus der oberen Steinkohlen formation (Ottweiler Schichten, Rheinpreussen), von Herrn Fern. Meu- nier (1). — Après avoir rappelé les divers travaux concernant les Blattidæ fossiles, précédemment décrits, l’auteur fait connaître une nouvelle espèce: Etoblattina pygmæa, des couches de houille de la province rhénane, qui diffère de Vena marginalis, mediastina, scapu- laris etc., par la disposition des nervures de l’aile. On ne connaît d’ailleurs pas d'autre débris de cet Insecte, et il est permis de se demander si ces caractères sont réellement suffisants pour distin- guer une espèce nouvelle. La reproduction de cette aile a été pho- totypée avec le plus grand soin, et au-dessous, l’auteur a fait figurer un diagramme de l’aile des espèces congénères. Sur une Cicadine du Kiméridgien de la Sierra del Montsech par M. Fern. Meunier (2). — Cet Homoptère, pour lequel l'auteur propose le nouveau G. Aeoeephalites, se distingue des Typhlo- cybines par les nervures longitudinales atteignant la base de l’élytre qui a 4 mill. de longueur et 4 mill. de largeur. M. Meunier termine sa Note par une liste des Gulærostres auchénorhynques déjà con- nus, depuis les Fulgorina du Moscovien jusqu'aux Cercopidinus du Purbeckien. (1) Berlin, 1904. — Jahrb. K. pr. geol. Landesanst. 1903, Bd. XXIV, Heft. 3, pp. 454-457, PI. XVIII. (2) Paris, 190%. — Feuille des Jeunes natur. IV° Sér. 34° Année n* 402, pp. 119-121. Si. Sur un Corethra de l’ambre de la Baltique, par F. Meu- nier (1). — Le Genre Corethra Meigen, est signalé pour la première fois dans l’ambre, mais on en connaissait déjà une espèce dans l'Oligocène du Colorado, ainsi que dans le Sextien d’Aix en-Pro- vence. Corethra ciliata Meun. a plutôt de la ressemblance avec Mo- chlonys sepultus Læw; mais on l’en distingue par la morphologie des pattes et des antennes, surtout par le métatarse plus long que le deuxième article; l'abdomen bien distinctement poilu, est com- posé de neuf segments. Sur l'aile gauche, la fossilisation a un peu enchevêtré la topographie des nervures, tandis que celles-ci sont entièrement en place sur l'aile droite. Beitrag zur Fauna der Bibioniden, Simuliden und Rhypiden des Bernsteins, von H. Fern. Meunier (2). — Les Familles en ques- tion sont rares dans l’'Ambre de la Baltique; car, sur plusieurs mil- liers de Diptères, l’auteur n’a trouvé que quelques espèces de Sca- topse, de Plecia, de Simulia et de Rhyphus. Il termine sa Note par un tableau complet et suggestif des représentants de ces trois Familles dans le Purbeckien, puis dans le Tertiaire depuis l’Oligocène jus- qu'au Tortonien. Contribution à la faune des Helomyzinæ de l’Ambre de la Baltique. par F. Meunier (3). — Les Acalyptères de cette Tribu ont fait l’objet de peu de recherches de la part des Paléontolo- gistes; l’étude en est très ingrate, à cause de la facilité qu'on a de confondre les Genres entre eux. Néanmoins, M. Meunier a pu déterminer trois nouvelles espèces d’Helomyza, deux du Genre Leria Desvoidy, une du G. Heteromya Fallen, et enfin distinguer un nouveau G. Palæoheteromyza, dont le type est P. crassicornis nov. sp., et qui paraît intermédiaire entre Leria et Heteromyza. Les figures, soigneusement dessinées par Mme Louise Meunier, per- mettent d'apprécier les différences signalées par l’auteur. (1) Paris, 1904. — Ext. du Bull. Soc. entom. de France. (2) Berlin, 1904. — Extrait de Jahrb. K. pr. Geol. Landesanst. 1903, Bd. XXIV, Heft. 3, pp. 391-404, pl. XVII. (3) Paris, 1904. — Feuille des jeunes natur. IV° sér. 35° année, n° 410, pp. 21-27. RE PALÉCONCHOLOGIE par M. M. COSSMANN. Uber den Bau und die Organisation der Lyttoniidæ Waagen, Vortrag der Dr. F. Nôtling (1). — La S.-Fam, Lyttoniinæ a été ins- tituée, en 1883, par Waagen, pour un groupe tout spécial de Bra- chiopodes, appartenant aux deux (4. Oldhamina et Lyttonia, des Calc. à Productus du Salt Range. M. Nôtling, disposant de maté- riaux plus complets, a pu pousser, ans la Note que nous analysons, l'étude de la structure interne des valves assez loin pour affirmer que les Lyttoniidæ constituent une Famille bien distincte des Pro- ductidæ, malgré l'aspect concavo-convexe des deux valves. L'ap- parence toute particulière des côtes ou flasques latérales de la valve dorsale qui s'appuient sur des arètes latérales de la valve ventrale, de part et d'autre d’un septum médian, semblable au sternum des Vertébrés et aboutissant à l'apophyse dentaire, dénote une organisation tout à fait à part, avec une influence marquée sur la faible mobilité des valves, de sorte qu'on ne peut en tirer de con- séquences sur leur rôle pour l’arrivée et la circulation de l'eau des mer nécessaire à la vie de l’animal. Cette Famille singulière n’a en- core été signalée que dans le Permien supérieur. L'auteur indique en terminant, ses rapports et différences avec les Thécidéidés et avec Keyserlingina. Geologie der Umgebung von Sarajevo, von E. Kittl (2). — En- tre le voyage en Turquie de Boué (1836) etl'occupation autrichienne de la Bosnie, aucune recherche géologique n'avait été entreprise dans ce pays; mais c'est principalement entre 1892 et 1899 qu M. Kittl a rapporté de ses voyages dans la contrée dont il s’agit, les matériaux qui lui ont permis d’en résumer la géologie dans l'im- portant Mémoire dont nous analysons ici la partie paléontologique. L'auteur y a fait la description de six faunes successives, s’éten- dant du Carboniférien inférieur au Trias supérieur. Dans la première de ces faunes, nous remarquons : Modiola lata (1) Verh. d. Deutsch. Zool. Geselisch., 1904, pp. 103-122, avec 7 fig. (2) Vienne, 1904. — Jahrb. K. K. geol. Reichsanst.,53 Bd., 4 Heft., pp. 515-748, PI. XXI-XXIII lith. 47 fig. dans le texte. Hind, espèce d'Angleterre ; Patella ottomana, espèce nouvelle sem- blable aux Lepetopsis de Koninck ; plusieurs Orthoceras, Goniatites, (rastrioceras,etun Genre nouveau Gsmanoceras créésur un simple fragment (0. undulatum n. sp.) Nous laissons à notre collaborateur M. Haug le soin de caractériser Tetraponites et les autres Cépha- lopodes de cette Etude. Les Brachiopodes et Pélécypodes du « calcaire à Bellerophon » sont représentés par un certain nombre de formes nouvelles: Dis- cina bôsniaca, Oxytoma Wahneri, Bakewellia Kingi, Promya- lina Hindi, nouvelle espèce intermédiaire entre Meleagrina et Mya- lina, Sanguinolites Bellerophontium ; puis, les Gastropodes ci-après : Bucania subshaensis, Worthenia dyadica, Promathildia permiana, Entalis orahovicensis, E. multiplicans. Les « calcaires de Bulog » assimilés au Trias inférieur contien- nent beaucoup d'espèces nouvelles : Avicula grabovicensis, Gervilleia bosniaca, Entolium Kellneri dont la forme est très haute et les oreil- lettes presque verticales, Pecten marginiplicatus et P. magneauritus, P. subconcentricus et P. cancellans, P. sarajevensis et P. subscutifor- mis, qui représentent largement le Genre Pecten avec des orne- mentationstrès caractérisées ; Mysidiopteraglaberrima,Cardiomorpha gymnitum, Myoconcha ptychitum et M. rugulosa, Pachycardia alunu- lata, enfin Protopis tritycha, espèce nouvelle qui est le type d’un G. précurseur des Üpidæ ; toutefois la charnière n’en est pas connue et M. Kittl a été simplement guidé par l'apparence extérieure de la double valve. Les autres formes triasiques, recueillies à des niveaux plus éle- vés, ne donnent lieu à aucune observation particulière ; mais nous donnons à la magistrale contribution de M. Kittl tout le tribut d’élo- ges qu'elle comporte au point de vue de la sûreté avec laquelle sont déterminés ces fossiles, sans parler des résultats extrêmement in- téressants qu'apporte la stratigraphie de toute cette région ignorée jusqu'ici. Die organischen Reste der Trias von Lüneburg, von 0. V. Lins- tow (1).— Les échantillons les plus intéressants que l’auteur a fait figurer, sont principalement : Placunopsis ostracina Sch1., Myopho- ria intermedia v. Schaur., M. simplex Schl. M. Struckmanni v. Schaur. et un échantillon de Nucula Goldfussi Alb., montrant la charnière. (1) Berlin, 4904. — Jahrb. K. pr. geol. Landesanst., Bd. XXIV, Heft 2, pp. 129-164, PI. XII. — 83 — : A Monograph of the Cretaceous Lamelli branchia of England. by H. Woods (1). — La première partie du second volume de la Mo- nographie le M. Woods, est exclusivement consacrée à la Famille Limidæ, et l'auteur entre immédiatement en matière avec la des- cription de L. canalifera Goldf., qu'il cite et figure d’après un in- dividu du Cénomanien (zone à Pecten asper), tandis que le type pro- vient du Sénonien de Quedlinburg : on peut se demander si l’inter- prétation de ce dernier est bien exacte ? Au même niveau, l’auteur décrit deux espèces nouvelles : L. vectiensis et L. scabrissima (bar- barisme, il faudrait écrire scaberrima). À propos de L. aspera Man- tell, M. Woods fait remarquer que le nom aspera avait été préem- ployé par Chemnitz pour une espèce vivante du Genre Lima, mais que cette dernière est synonyme de L. scabra Born, de sorte qu'il serait regrettable de remplacer le nom bien connu de l'espèce cré- tacique, bien qu'il soit postérieur. L'auteur aborde ensuite le S.-G. Plagiostoma, et il y classe un certain nombre de belles espèces déjà connues, et parmi elles, P. Hoperi Mantell, dont la synonymie n’occupe pas moins de deux pages et demie. Des deux formes placées par lui dans le S.-G. Acesta H. et A. Adams, l’une (L. larga) me paraît un Radula, l'autre (L. clypeiformis) appartiendrait encore aux Plagiostoma. M. Woods place dans le S.-G. Mantellum Bolten (Môrch 1853), un certain nombre de coquilles du même groupe que L. costata, tandis que Fischer dans son Manuel, indique que ce S.-G., dont le type est hians, doit s'appliquer à des coquilles minces et très baillantes ; peut-être y a-t-il là une nouvelle subdivision à créer ? L'auteur propose un nouveau nom gaultina pour une espèce de Folkstone, confondue à tort avec L. paralleles, soit avec L. elongata Sow. qui paraît plutôt localisée dans le Turonien ; deux autres nouvelles espèces sont décrites dans le même groupe : L. cantabrigiensis, L. britannica. Au S.-G. Ctenoides sont attribuées : L. rapa d'Orb., L. tecta Goldf., L. divaricata Dujardin. Puis, le S.-G. Limatula est représenté par d'assez nombreuses formes, dont une est nouvelle (L. wintonensis, du Sénonien). Quant aux Limea, au lieu d'en faire seulement un S.-G. de Lima, on pourrait les ériger au rang de Genre distinct, à cause de leur charnière. Tous les paléontologistes qui s'occupent du Crétacique atten- dront avec impatience la suite de la belle Monographie de M. Woods. (1) Londres, 1904. — Palæontogr. Soc., Vol. II, part. 4, pp. 1-56, PI. I-VII. AT Beiträge zur Geologie des Somalilandes. Ier Teil : Untere Kreide, von E. Dacqué (1). — Les fossiles rapportés du Soma- liland, en 1900, par M. Neumann, ont été examinés par M. Dacqué, au Musée de Munich, qui y a reconnu un certain nombre d'espèces, déjà citées par Mayer-Eymar, comme appartenant au Néocomien inférieur : Cucullæa Gabrielis Leym., Pholadomya Picteti Mayer- Eymar, Pleurotomaria Emini M. E., Toxaster Collegnoi Sism. ; l’au- teur n'y a pas retrouvé ces deux derniers fossiles ; mais, d'autre part, il décrit une grande espèce de Pectinidæ : Vola Neumanni, voisine de Janira atava et de J. Ræmeri, qui paraît dans un état de conservation assez satisfaisant, tandis qu'il n’a reconnu que des moules de Cucullæa Gabrielis. Trigonia Picteti Coquand, est aussi représenté par de bons spécimens, ainsi qu'Exrogyra Couloni Defr. Quant aux Gastropodes, ils sont vraisemblablement dans un état qui n’a permis que d'en faire à peine l'identification générique. Geologische Beobachtungen auf einer Reise in die Gegend von Silistria und die Dobrudscha. im Jahre 1892, von Fr. Toula (2). — La partie paléontologique de ces notes de voyages est disséminée au milieu des observations géologiques à l'appui des- quelles sont citées les espèces ; celles qui sont représentées sur les planches proviennent principalement &es calcaires à Requienia (R. Lonsdalei d'Orb.) qui contiennent des moules de Nérinées (N. traversensis Pict. et Camp., N. olisiponensis Sharpe, N. Isteriana n. sp.) ou de Monopleura (M. trilobata). L'auteur figure aussi toute une série d'Erogyra non plissées, provenant de Mirdscha Woda, qu'il compare aux espèces crétaciques, telles que ÆE. auricularis, E.sigmoidea, E. haliotidea ; mais il ne propose pas de nouveau nom spécifique pour ces échantillons. Enfin la PI. III représente entr'autres Sphærulites dobrudschensis n. sp. bivalve, avec la valve supérieure suffisamment entamée pour qu'on aperçoive la charnière. La plus grande partie des fossiles récoltés appartient au Créta- cique inférieur, outre quelques coquilles néogéniques d'eau douce. Le Crétacique dans l’Arralida et dans la contrée d’Ericeira. par P. Choffat (3). — Les quelques Mollusques nouveaux décrits à (1) Vienne et Leipzig. — Ext. de Beitr. Palæont. u. Geol. Œstler. uw. Orients, Bd. XVII, pp. 7-20. PI. II-III. (2) Vienne, 1904. — Broch. in-8: de 46 p. avec 3 PI. lith. Extr. de Jahrb. K.K, geol. Reichsanst., Bd. LIV, Heft I. (3) Lisbonne, 1904, — Comm. serv. Géol. Port.T,. VI, 5 pp. En la fin de cette Note straligraphique, ne sont malheureusement pas accompagnés des figures nécessaires pour en légitimer les noms, conformément aux règles posées par les Congrès. Iconographie complète des coquilles fossiles de lEocène des environs de Paris, par MM. Cossmann et Pissarro (1). — Le but de cette publication est de fournir aux nombreux amateurs de fossiles parisiens le moyen pratique de déterminer leurs récolles, saus se reporter aux ouvrages qu'il n’est pas toujours facile de compulser. Les seize planches publiées dans ce premier fascicule contiennent les Pélécypodes depuis le Genre Clavagella jusqu’au Genre Cyprina ; les légendes en regard portent la numérotation des espèces, d’après le « Catalogue illustré » ; quelques figures in- suffisamment claires seront recommencées à la fin de la deuxième livraison. Eocene shells from Nigeria, by R.-B. Newton (2). — Les fos- siles recueillis dans le nord de la Nigérie par les membres de la Commission de délimitation des frontières, ont été examinés par M. Newton qui y a reconnu des formes éocéniques, voisines de celles d'Egypte ou même du Bassin de Paris, mais dans un état de con- servation qui en rend la détermination incertaine (Lucina Menardi Desh.., L. Pharaonis Bellardi, Volutilithes cithara Lamk., Rostellaria goniophora Bellardi, Turritella ægyptiaca Mayer). M. Newton y ajoute quelques espèces nouvelles : Calyptræa nigeriensis, Panopæa sahariensis, Vulsella nigeriensis, cette dernière très arrondie et costulée. Die Lamellibranchiaten von Häring bei Kirechbichl in Tirol. von Hern Dreger (3). — Les couches de Häring ont été attribuées d’abord à l’Oligocène inférieur ou au Ligurien ; or les détermi- nations de M. Dreger paraissent convenir plutôt à l'Eocène moyen ou supérieur ; cet auteur cite, en effet, sans les figurer : O. pli- cata Sol., Ô. gigantica Sol., Gryphæa Brongniarti Bronn, Spondylus rarispina Desh., Pecten corneus Sow., Pecten semiradiatus Mayer, Lithodomus cordatus Lamk., Pectunculus deletus Sol., Nucula parisien- sis Desh., Cardita multicostata Lamk., Pholadomya Puschi Gümbel, (4) Paris, 1904, — Atlas de 16 PI. in-4: contenant 1.607 fig. photolypées. (2) Londres, 1905. — Ann. and Mag. nat. Hist., Ser.7. Vol. XV, pp. 83-91 PI. V. lith. (3) Vienne, 1903. — Extr. de Jahrb. K. K. Geol. Reichansi., Bd. L. III, Heft 2, pp. 253-284, avec 3 PI, lith. A P. subalpina Gümb. Aux formes déjà connues, l'auteur ajoute quelques nouvelles espèces, choisies parmi les spécimens les plus déterminables : Lima hæringensis, de grande taille, L. tiro- lensis May. et Gümb., non encore figurée, L. Mittereri, probable- ment Limatula, Avicula monopteron Gümbel, Arca tirolensis M. et G., Pectunculus nobilis Gümb., tout à fait ovale, Nucula hærin- gensis, très incertaine, Trigonia Deshayeseana M. et Gümb., dont la charnière n'est malheureusement pas connue et dont la forme paraît bien allongée par une Trigonie, Solenomya hæringensis ! Cardium hæringense et C. tirolense M. et G., Tellina Guembeli qui a plutôt la forme d'un Thracia, et enfin Glycimeris hæringensis très inéquilatérale. Cette contribution à l’étude d’une faune difficile présente un réel intérêt. Les Cerithium courts et buceciniformes du Bassin tertiaire parisien, par M. Chédeville (1). — Le mérite de ce Travail consiste surtout dans l'Iconographie qui l'accompagne et au moyen de laquelle l'auteur a indiqué les fréquentes variations de quelques espèces de Cérithidés bucciniformes de l’ouest du Bassin de Paris. Il en sépare une nouvelle espèce : C. Couloni, dont la forme paraît constamment plus élancée que celle de C. muricoides. J'ai classé toutes ces coquilles dans le G. Benoistia (1900) que j'ai bien l’in- tention de maintenir, quoi qu’en dise M. Chédeville, car elles n’ont aucun rapport avec Cerithium, ni même avec Vulgocerithium : l’ou- verture en est radicalement différente; je m'étendrai davantage sur Ce sujet dans la septième livr. de mes (Essais de Paléoc. comp. », actuellement en préparation. Mollusques éocéniques de la Loire-Inférieure, T, 3e, 1er fase. par M. Cossmann (2). — L'auteur aborde, après une interruption d’une année, l'étude des Pélécypodes formant la suite de sa Mono- graphie des gisements éocéniques de Bois-Gouet, Coislin, Arthon, etc. Il a repris les dénominations de Dufour d’après les types du Muséum de Nantes, et il y a ajouté un certain nombre d'espèces nouvelles : Plicatula Bonneti, Semiplicatula Pissarroi, Chlamys lep- tosticta, Lima oxytomæformis, Limatula gouetensis, L. (Acesta) Du- masi, Perna incavata, Crenella Bourdoti, Arcomytilus deformis, Sep- tifer cyrtomorphus, Modiola namnetensis, M. cœlomorpha, M. (Brachy- (1) Elbeuf, 1901. — Soc. El. Sc. nat., pp. 177-194, PI. I-IH1. (2) Nantes, 1904. — Bull. Soc. Sc. nat. de l'Ouest de la France, 2: sér. T. IV, fase. LII-1V, pp. 147-213, PI. I-VIIL. odontes) notorhine, Barbatia Dumasi, B. namnetensis, Axinæa goueten- sis, Pectunculus diastictus, Cnisma microdon, Limopsis homala, Trina- cria Dumasi, Nucinella Pissarroi, Nucula coislinensis, Chonioeardia Oppenheimi, et Miodon stagonopsis. Contributions to the Palæontology of the older Tertiary of Victoria, by G. B. Pritchard (1). — À son récent passage à Paris, l’auteur nous a remis cette continuation des études entreprises par lui sur les riches gisements éogéniques de l'Australie. Les seize espèces, pour la plupart nouvelles, décrites dans cette Note sont très intéressantes en ce qu’elles appartiennent à des Genres peu répandus dans les couches en question. Nous signalerons particu- lièrement les formes suivantes : (lavella bulbodes Tate et €. platys- tropha n. sp., deux représentants bien distincts d'un Genre tou- jours rare en dehors du Bassin de Paris; deux Columbella dont l’ou- verture n'est malheureusement pas figurée sur la pl. XVIII ; Pleuro- toma Selwyni qui, autant qu’on peut en juger sur les figures qui ne donnent aucune vue de face, doit appartenir au G. Cryptoconus; Pleurotoma Murrayana, vraisemblablement Hemipleurotoma, tan- dis que P. Granti est certainement un Surcula; Apiotoma Bassi, à canal relativement court; Turbo Hamiltonensis dont l'ouverture n'est pas figurée ; Collonia geslengensis, C. otwayeusis, même observa- tion; Cantharidus serratulus, Astele millegranosa, Eutrochus fontinalis, très intéressant représentant de la Fam. Trochidæ, et surtout Ban- kivia Howitti. Les récoltes faites par M. Pritchard offrent un très grand intérêt ; il reste à souhaiter que, dans ces publications, l’iconographie de l’ouverture des Gastropodes, si importante au point de vue géné- rique, soit donnée d'une manière plus complète. Panopæa bitruneata, by Ch. W. Johnson (2). — L'auteur a eu la bonne idée de donner une excellente figure de cette belle espèce dont le type était défectueux. Nous avons exposé ici même (V.Revue 1905, n° 1) les motifs qui ne permettent pas d’adopter le nom Pa- nopæa et d'appliquer Glycymeris aux Pétoncles : c'est donc Glycyme- ris bitruncata qu'il faut écrire ! (4) Melbourne, 1994. — Proc. Roy. Soc. Victoria, Vol. XViI, pp. 320-337, PI. XVIII-XIX. (2) The Nautilus, Vol. XVIII, n° 7° pp. 73-75, PI. IV phot, simili. BAS. NE Planches de Céphalopodes, Gastéropodes et Pélécypodes, lais- sées par Pereira da Costa, accompagnées d’une explication sommaire et d’une esquisse géologique, par G.-F. Dollfus, J.-C. Berkeley-Cotter et J.-P. Gomes (1), — C’est un pieux souvenir au paléontologiste portugais, dont l’œuvre était restée inachevée ; les déterminations ont été revues par M. G. Dollfus avec la compétence qui le distingue, les légendes des Planches sont accompagnées de courtes diagnoses latines ou d'observations utiles. Notons sommai- rement les principales nouveautés : Anomia Chofjati, Turritella Delgadoi, T. Crossei, Zizyplinus Xavieri, Cerithum tæda (pour lequel il faut écrire Batillaria et non Lampania préemployé), Scala (Cirso- trema) robustum, Fuscoscala turritissima, Eulimella strangulata, Pho- ladomya miocænica, Woodia convergens, Yoldia Roquettei, etc., encore avons nous laissé de côté un très grand nombre de variétés, dont les dénominations seraient à revoir attentivement ; car, lorsque ces variétés seront érigées en espèces, il se peut qu’elles tombent en synonymie avec des dénominations latines antérieures. A ce point de vue, il est toujours prudent de choisir des noms de variétés qui ne risquent pas d'être préemployés pour d’autres espèces. Contribution à l'étude des faluns de l’Anjou : I. Etage Redo- nien, gisement de St-Clément-de-la-Place ; II. Etage Pontilé- vien, gisement du Haguineau, par 0. Coufton (2). — Les deux fascicules publiés par M. Couffon nous donnent une utile contri- bution à la connaissance du Miocène de la France centrale. Les déterminalions paratssent faites avec beaucoup de soin ; malheu- reusement la plupart des espèces nouvelles ne sont pas accompa- gnées de figures, de sorte qu’elles ne peuvent pas encore prendre rang dans la Nomenclature, aux termes des règles fixées par les Congrès. Cette lacune est très regrettable, car il s’agit de formes inédites en grande partie ettrouvées autrefois par Millet ; l'auteur y ajoute aussi quelques espèces qui lui sont personnelles. Nous ré- servons donc notre avis jusqu'à ce que l'iconographie en ait été pu- bliée, et nous nous abstenons par conséquent de citer des noms nouveaux qui restent encore « dans les limbes ». Die Mediterran-Ablagerungen von Tomakowka (Gouv. Jeka- terinoslav), von C. Michailovsky (3). — Les matériaux qui (1) Lisbonne, 1903-1904. — Commission du service géol. du Portugal, in-4°, IX et 46 p., 22 PI. lith. (2) Angers, 1903-1904, — Deux fase. in-12, 71 et 54 p., I PI. Ext. Bull, Soc. Et. Scientifiques. (3) St-Pétersbourg, 1903 (1904). — Vol. in-£° de 311 p. avec 4 PI. phot. Ext. Mém. Com. géol., V. XIII, n° 4. SNS font l’objet de cette Etude sont dans un état de conservation qui en a rendu la détermination très difficile. Les couches dont ils proviennent n'avaient été encore étudiées que par M. Domberr et par M. Sokolov, et le premier de ces deux auteurs les rapportait à l'étage Sarmatien ; or il résulte de l'examen des fossiles figurés que la ressemblance de cette faune est beaucoup plus avec le deuxième niveau du bassin de Vienne qu'avec les faunes de Volhynie, de Po- dolie et de Bessarabie. Ils appartiendraient donc au Miocène moyen. Parmi les espèces les plus intéressantes de ce gisement, on peut citer : Ostrea gingensis Schl., Pecten Domgeri et P Hilberi n. sp., Car- dium Platovi Bogatsch ; Corbula gibba Olivi, Lucina dentata, Bast., Tapes vetuloides n. sp., Chenopus alatus Eichw., Turritella Sokolowi n. sp., T. pythagoraica Hilb., T. Archimedis Brongn., Bittium sca- brum Olivi, Trochus præcruciatus n. sp., Gibbula fanulum Gm., 6. angulata Eichw., G. patula Br., Natica millepunctata Lamk., Phos Hœrnesi, Semper, Nassa Dujardini Desh., Mitra recticosta Bell., Py- ramidella plicosa Bronn. IMolluschi dei terreni terziarii del Piemontee della Liguria.— Part. XXX, desc. dal Dott. F. Sacco (1). — L'œuvre commencée en 1872 par Bellardi, et continuée par M. Sacco, comporte néces- sairement un supplément important, tant à cause des découvertes récentes que pour les remaniements que la Nomenclature a subis depuis trente ans. Le but de la dernière partie publiée par M. Sacco est précisément de mettre à jour, à ce double point de vue, la cé- lèbre Monographie à laquelle il aura attaché son nom, à côté de celui de Bellardi. Outre ce supplément, le volume comporte d’ail- leurs des tables analytique et alphabétique, ainsi que quelques considérations stratigraphiques. Parmi les formes examinées dans la revision générale de l'ou- vrage, nous signalerons principalement ; quelques Rhyncholites inédits, Aturia Rovasendiana Parona, les Ptéropodes récemment dé- crits par M. Audenino ; Acamptochetus rectus Rovas., moins élancé que À, mitræformis ; la Sous-Famille Taurasinæ pour remplacer Purpurellinæ Bell., sous le prétexte que Purpurella Bell. était pré- employé par Dall : cependant il n’est pas prouvé qu'il faille né- cessairement changer les noms familiaux, quand les noms de Genres changent ; la Famille Mitrolumnidæ remplaçant Dipty- chomitrinæ Bell., il eût été intéressant de détailler et de justifier (1) Turin, 1004. — Vol. in-4° de 200 et XXXVI p., avec 31 PI. phot. RD — cette modification ; le S.-G. Seguenziella, substitué à Taramiellia L. Seguenza 1903 (non Camp. 1903 ante), et dont le type est Rissoia zetlandica Montg. ; Pleurotomaria pedemontana, nouvelle espèce de l'Helvétien, malheureusement mal conservée; Anomia aplysioides, nouvelle et rare espèce du Plaisancien de Bordighera ; Chlamys lævigostriata n.sp. du Tongrien ; le nouveau S.-G. Parvoechlamys dont le type est P. oolævis n. sp., de l'Helvétien, coquille très fragile et convexe; le S.-G. Mantellina (type: M. inoceramoides Sacco), sorte de Lima à côte concentriques ; le S.-G. Mioceardiellia (type: M. taurinensis Sacco) dont la charnière n’est pas figurée ; Ervilia taurorara Sacco, var. de E. podolica. Il y a lieu de remarquer que beaucoup d'espèces déjà connues ont été de nouveau reproduites sur les planches de ce supplément, qu’on consultera désormais avec fruit pour la détermination des formes qui étaient incomplètement figurées dans les volumes du début, par Bellardi. M. Sacco doit éprouver un sentiment de légi- time fierté en regardant achevée l'œuvre si longue et si laborieuse qu'il avait entreprise : c’est un monument colossal, dont l’édifica- tion a été conduite avec une rapidité remarquable, et qui laissera son nom impérissable, à côté de celui de Bellardi, dans la Paléon- tologie italienne. On an interesting fossil Unio from Wisconsin, by &. Wagner (1). — Le fossile dont il s’agit dans cette Note a été identifié avec U. crassidens Lamk., et il est vraisemblablement d’origine quater- naire ; le gisement a été mis à découvert à l’occasion du creuse- ment d’un réservoir d’eau, dans la ville de Creen Bay (Wisconsin). Contribution à l’étude de la Géologie des environs de Sfax (Tunisie). par M. P. Bédé (2). — L'auteur distingue trois niveaux marins dans le Pleistocène des environs de Sfax : Plages récentes à Murex trunculus L.; Argile bleue à Loripes lacteus Poli; Plages anciennes à Strombus mediterraneus Duclos. Outre les listes de fos- siles recueillis par lui à chacun de ces niveaux, il ajoute quelques observations intéressantes sur les principales formes, notamment la diagnose détaillée de Str. mediterraneus qui atteint 125 mill. de hauteur, et qu'il identifie avec S. bubonius, des Canaries. (1) The Nautilus, Vol. XVII, n° 9, pp. 97-100, PI. VII. phot. simili. (2) Paris, 1904. — Feuille des jeunes Natur., IV° sér., 34° année, n'* 408-409, pp. 243-246, 255-267. SR ECHINODERMES par M. J. LAMBERT. A Revision of the Blastoideæ with a proposed new Classifiea- tion and Description of new species, by G. Hambach (1). — L'au- teur commence par examiner les diverses parties dont se compose un Blastoide, etétudie chez Pentremites les organes les plus délicats, les hydrospires, etc. Il condamne ensuite la classification généra- lement admise, fondée sur de simples analogies de formes exté- rieures et par conséquent arbitraires ; puis, avec Etheridge et Car- penter, il divise les Blastoïdes en deux Ordres, Regulares et Irregu- lares, comprenant chacun deux Familles: le premier, les Pentremi- tidæ d'Orbigny et Codasteridæ Etheridge; le second, les @liva- nidæ et Eleutheroblastidæ. La première Famille comprend huit Gen- res, et les autres, chacune un. Parmi eux, l'auteur propose Cribro- blastus, destiné à comprendredes Granatocrinus Troost, Elæacrinus Rœmer, Heteroblastus, Cryptoblastus, Schizoblastus, Mesoblastus Ethe- ridge et Orbitremites Bather. Le Genre Saeeoblastus comprend l'ancien Troostocrinus Shumard, Tricælocrinus Meek and Worthen, et Metablastus Etheridge. Clavæblastus correspond surtout à Pentremitidea d'Orbigny ; Cidaroblastus à un ancien Pentatrema- tites, Glohoblastus à Pentremites Norwoodi. Glivanites remplace Nucleocrinus Conrad, et Eleutheroblastus, l'ancien Eleuthero- crinus Shumard. Cette création de noms nouveaux pour remplacer, sous des prétextes divers, des noms anciens, a élé justement criti- quée par M. Bather (Zool. Record, vol. XL, 1903, XIV. Echinod. p.71), et la plupart d’entre eux sont de simples synonymes. Il importe peu, en effet. que les Genres anciens soient compris par l'auteur un peu en dehors de leur stricte acception primitive; il suffit qu’une espèce de ces anciens Genres soit placée dans les nouveaux, pour que ces derniers tombent en synonymie ; autrement, à la moindre nouvelle découverte, chaque auteur aurait le droit de remplacer par des termes nouveaux tous les noms anciens. Le motif invoqué trop souvent pour changer les noms des Genres et autres divisions prin- cipales est un prétexte sans valeur. Si l’on pouvait changer tous les (1) St-Louis, 1903. — in-8:, 67 p. 15 fig. V. PI. Ext. Trans. Acad. Sc. of St- Louis, Vol. XIII. OST noms de Blastoïdes qui se terminent en crinus, il faudrait demain supprimer tous les Genres d'Echinides qui se terminent en aster, puis tous ceux des Prospatangidæ qui se terminent en brissus, etc. Sous la réserve de cette question de forme, le Travail de M. Ham- bach constitue, pour la connaissance exacte des Blastoïdes, un in- discutable progrès, et l'intérêt de l'ouvrage est encoreaugmenté par la description de nombreuses espèces nouvelles, 8 Pentremites, 6 Cribroblastus, 1 Saccoblastus et 3 Globoblastus. Chez certaines es- pèces, l’auteur nous montre des modifications individuelles d'’au- tant plus intéressantes qu'elles indiquent les procédés de cicatrisa- tion des parties essentielles de l’animal, ou bien des cas tératolo- giques fort remarquables, avec une apparence de bilatéralité pour Pentremites sulcatus. On Silurie and Devonie Cystidea and Camaroerinus, by Ch. Schuchert (1). — Voici encore un important Mémoire qui nous vient d'Amérique; mais l'auteur a le juste respect du principe de priorité ; il rétablit avec raison les anciens noms dans leur ortho- graphe primitive, et conserve les vieilles terminaisons en cystites et crinites, arbitrairement transformées en cystis et crinus, mots qui n'ont pas la même signification, puisque l’idée de pétrification est exclue de ceux préférés par Hall et par M. Bather. Je regrette de ne pouvoir entrer ici dans tous les détails que com- porterait l'analyse d’un ouvrage aussi intéressant, tant par les nou- veiles observations dont sont l'objet des espèces déjà connues, comme Anomalocystites cornutus, À. disparilis; Apiocystites eleqans Lepocrinites Gebhardi, etc., — que par la description d'espèces nou- velles: Lepocrinites Manlius, Tetracystis chrysalis, T. fenestratus. Un Genre nouveau d’Apiocystinæ, Jækeloeystis cromprend trois es- pèces qui me paraissent très peu différentes de Tetracystis. Notons encore: Pseudocrinites Gordoni, P. abnormalis, P. stellatus, P. Clay- poleis, P. Clarki, P.subquadratus, P. elongatus, P. Perdewi, ét le Genre nouveau Trimerocystis pour un Staurocystinæ voisin de Pseu- docrinites, mais à trois ambulacres au lieu de deux, 6 plaques au lieu de 5 dans le deuxième cycle, et 5 au lieu de6 dans le quatrième. Ces différences sont d’ailleurs rendues plus sensibles par une série de figures schématiques. L'espèce type (T.peculiaris) provient de la « Manlius formation ». Le Genre Cæloeystis est créé pour Hemi- cosmites subglobosus Hall. Sphærocystites bloomfieldensis et S. globu- laris sont encore deux espèces nouvelles du même horizon. (4) Washington, 1904. — In-8:, 72 p. 44 fig. et 11 pl. — Ext. Smithsonian mis- cell. collections (Quaterly isme) Vol. 47. part. 2. dE ©, A la suite de cet important Travail sur les Cystidés proprement dits, l’auteur étudie particulièrement le singulier Genre Camarocri- nus, provisoirement rattaché par lui aux Monocyclica Camerata, mais dont Zittel et M. Bather faisaient un Cystidé ; il décrit une espèce nouvelle (C. Ulrichi) de l’Hunton formation, et les quatre planches consacrées à cette espèce permettent de bien comprendre l’organisation de cet étrange Echinoderme, dont l'aspect extérieur est si différent de l’idée que l'on se fait habituellement de ces ani- maux. D’autres planches nous montrent des Cystidés dans un ad- mirable état de conservation, comme ce Callocystites Jewetti Hall, encore recouvert de ses délicates brachioles. A Revision of the Paleozoie Palæechinoidea with a Synopsis of all known Species, by Mary J. Klem (1). — La classification adoptée par l’auteur se rapproche beaucoup de celle proposée par M. Jackson. Les diagnoses génériques sont simples et précises ; la synonymie des espèces paraît avoir été faite avec grand soin et le Mémoire constitue un précieux inventaire de nos connaissances sur les Paléchinides. C’est d’ailleurs surtout un travail de compi- lation, où la part de la critique semble avoir été trop réduite. Le souci des règles de la nomenclature semble aussi avoir été par trop considéré comme superflu. C’est ainsi que le Genre Melonites Owen et Norwood, 1846 (non Lamarck, 1822) est préféré à Melonechinus Meek and Worthen, 1860. De même, Echinocrinus Agassiz (1841) est, malgré son ancienneté, rejeté dans la synonymie de Archæocidaris M'Coy, 1844. Le Genre Eocidaris, tel qu'il a été compris, est assez confus et renferme des espèces à plaques hexagonales ou non, à tubercules crénelés ou non, et qui appartiennent pour moi à des Genres différents. Après MM. Kolesch et Dôüderlein, j'ai reconnu que les tubercules de Cidaris Keyserlingi Geinitz, du Permien, sont nettement crénelés, Miss Klem les indique comme lisses, et dans ces conditions, elle a méconnu mon Genre Eotiaris, comme mon Genre Permocidaris, créé pour le Cidaris Forbesi de Koninck, si bien figuré par Waagen. Le rejet en bloc, sans motifs ni discussion, de treize Genres considérés comme douteux, me semble regrettable. Certains sans doute sont sans valeur, mais d’autres ont leur importance. Quant à Echinodiscus Worthen and Miller, 1883 (non Breynius, 1732 ; nec Leske, 1778), il aurait dû être changé de nom. (4) St-Louis, 4904. — In-8:, 98 p., VI PL. — Ext. Transact of the Acad. of. Sc. St-Louis, Vol. XIV, N'1. , OR, Fossili del Montenegro, dal P. Vinassa de Regny (1). — Les cal- caires rouges de Sutorman, dont les fossiles sont décrits dans ce Travail, appartiennent au Muschelkalk supérieur et probablement plutôt au Norien qu’au Carnien proprement dit. Les Echinodermes sont peu nombreux, 4 Crinoïdes et 2 Echinides. Les premiers, dont les débris sont très abondants, appartiennent à deux espèces de Saint-Cassian, Encrinus cassianus, E. granulosus et deux formes in- déterminées, l’une rapprochée de £. liliiformis, l'autre est un Pen- tacrinus. Les Echinides, très rares, sont représentés par quelques radioles verticillés et un test de très petite taille, sans doute provi- soirement rapporté au Genre Cidaris. Ce C. Helenæ, bien distinct de toutes les espèces connues par la simplicité de sa structure et de ses ornements, a ses plaquettes ambulacraires fortement obli- ques, sans granules, en sorte que l’ambulacre est dépourvu de zone interporifère ; les plaques interambulacraires hautes, portent un tubercule mamelonné, paraissant incrénelé, sans scrobicule dis- tinct et sans autres granules que ceux du cercle scrobiculaire. L'auteur ne dit malheureusement rien de la disposition relative des plaques, et on ignore si elles sont juxtaposées ou articulées, si par conséquent cette petite espèce est un Stereocidarinæ ou un Strepto- cidarinæ. Des radioles microscopiques, attribués à ce Cidaris, rap- pellent un peu ceux de Cidaris perplexa Desor. Les seules plaques interambulacraires connues, analogues à celles du G. Helenæ, sont précisément du même étage Norien et ont été rapportées aux espèces C. cœvus et C. grandævus Quenstedt, que j'ai placés dans les Genres Permocidaris et Eotiaris. C. Ombonii Stop- pani, du Rhétien de l’Azzarola, ressemble un peu à C. Helena, mais il en diffère absolument par ses ambulacres. On n'en connaît de semblables à ceux de C. Helenæ que chez quelques Pedininæ, dans le Groupe de Cidaris olifex Quenstedt. Les radioles verticillés, décrits et figurés par l'auteur, n'ont pas reçu de nom. Ils présentent certaines analogies avec ceux d'Echi- nocrinus Urii Fleming, du Carbonifère, et avec ceux de Cidaris sub- verticillata Cotteau, du Rhétien, mais ne sauraient être confondus avec eux, et je propose de les nommer C. Regnyi. Notes pour servir à l’étude des Echinodermes, par P. de Lo- riol (2). — L'auteur décrit dans ce troisième fascicule 17 espèces dont 12 nouvelles. Cinq sont de l’Eocène de la Catalogne : Coptosoma (1) Bologna, 1903. — In-4° 27 p. 2 PI. — Ext. Memor. del. Acad. delle Sc. dell 1stituto di Bologna, Ser. V, T. X. (2) Bâle, Genève et Berlin, 1905. — 2° Sér. fasc. III, in-4° 30 p. 3 PI. armatum n. sp. paraît différer de C. Haimei par sa zone miliaire plus étroite, portant des granules plus grossiers. Triplacidia Vidali n. sp. est une belle espèce, moins haute que T. Van-den-Heckei. Echinanthus ibericus, postérieurement mutilé, a tout à fait la phy- sionomie de mon Echinolampas Morgadesi, et ne saurait selon moi en être distingué. Schizaster catalaunicus, nova spec. est considéré comme suffisamment distinct de S. monserratensis. Euspatangus ventrosus n. sp. me paraît, comme à M. de Loriol, bien différent des divers Brissoides connus. M. de Loriol pense que les noms donnés par Agassiz ne sauraient être modifiés sans inconvénients, et il pré- fère Euspatanqus Agassiz, 1847, au nom Brissoides Klein, 1734 et 1778. Je me suis déjà plusieurs fois expliqué sur cette question et je crois superflu d'y revenir ici. Mais à cette occasion, mon savant ami me fait attribuer à Rumphius le Genre Echinocyamus, créé seu- lemént par Van Phelsum en 1774. Je ne puis que répéter : tous les Echinocyamus décrits et figurés par Van Phelsum sont sans excep- tion renflés et dépourvus de cloisons internes ; donc prétendre avec Cotteau qu'une seule de ces figures peut représenter une espèce plate munie de cloisons, c’est nier l'évidence. Psammechinus excavatus Leske (Echinites), est une petite espèce de l'Eocène du Vicentin, dont M. de Loriol précise les caractères, de manière à faire cesser toutes les confusions dont elle a été l’objet de la part de Goldfuss et Agassiz. L'Afrique fournit Amphiope Neu- parthi, de Loanda, à larges lunules transverses et subtrigones, et Echinolampas bredeahensis, d'Oran. Citons du Portugal: Pseudodia- dema Cotteri, de l'Aptien, Trochotiara à petit péristome, Toxaster ribamarensis, de l'Urgonien, et un fGoniopygus peltatus Agassiz, re- marquable par la conservation de ses plaques anales valvulaires, identiques à celles de toutes les espèces de la Famille Arbacia- dinæ. Aulacocidaris Michaleti n. sp. est du Néocomien des Basses- Alpes, et Echinobriseus saleviensir n.sp., du Mont Salève ; il rappelle un peu Phyllobrissus Nicoleti, et semble rentrer dans le Genre Clito- pygus Pomel. Astropecten wilkensis n. sp. est enfin une jolie petite Astérie attribué au Crétacé et recueillie en Patagonie. The Echinoïid name Discoidea sabueula, by F. A. Bather (1). — L'auteur reconnaît que le Genre fut proposé en 1734 par Klein sous le nom de Discoides, maïs il le rejette comme prélinnéen ; il explique que Leske en a fait un Echinites et que Parkinson a rétabli (4) Londres, 1905. — In-8:,4p. Ext. Annals and Magaz.of nat. Hist. Ser. 7, Vol. XV, p. 145. NL (Ty PE en 1811 le nom de Discoides ; mais ce nom, d'après M. Bather, ne pouvait plus être admis, parcequ'il aurait existé un autre Genre Discoides, proposé par Renier pour un Mollusque à une date d’ail- leurs incertaine, 1788 d’après les uns, 1804 d'après les autres et 1807 d’après Herrmannsen. Gray, en 4825, désigne les anciens Dis- coides de Klein sous le nom Discodea, et Discoidea apparaît seule- ment dans le Prodrome d’Agassiz en 1836. Depuis, Pomel en a sé- paré ses Pithodia, et M. Gregory semble les confondre avec ses Pro- tocyamus. M. Bather préfère le nom Discoidea parce que, d’après lui, Discodea, de onze ans plus ancien, serait le résultat d’une erreur typogra- phique. Mais, s'il en est ainsi pour le nom de Gray, il en est de même pour celui d'Agassiz, qui attribue formellement son Genre à Klein. D'ailleurs, bien qu'en pense M. Bather, Discoides a pour lui une priorité indiscutable, car il remonte à Klein. Pour ceux qui, à l'exemple du savant auteur anglais, considèrent comme nuls et non avenus tous les travaux scientifiques antérieurs à 1758, le nom Discoides est encore le premier en date, puisqu'il remonte au moins à 1778. Si M. Bather avait ouvert l'ouvrage de Leske à la page 20, il y aurait en effet retrouvé le Genre Discoides avec son espèce-type figurée à la pl. XIX fig. 1. o. Le Naturalis dispositio Echinoder- matum a eu en effet trois éditions, et la troisième, publiée en tête des Additamenta de Leske, n'est pas une simple réimpression, puis- qu'elle diffère de ses aînées par la disposition de son texte, la pa- gination, des corrections de fautes et la synonymie marginale des espèces de Linné. Au surplus, l'édition de Leipzig ne fût-elle qu’une réimpression, elle n’en serait pas moins un ouvrage publié depuis 1758, et assurerait à Klein un droit incontestable de priorité pour toutes les espèces qu'il a créées. Über eine eocäne Fauna der Westküste von Madagaskar, von A. Tornquist (1). — L'auteur nous fait connaître trois espèces d’Echinides recueillies dans l'Eocène de l'ile Macamby, à l’ouest de Majunga. L'un est un Echinocyamus voisin d'E. volra Agassiz (Fibu- laria) vivant et d’E. gregatus Tate (Fibularia), fossile d'Australie. M. Tornquist lui donne le nom #ibularia Voelt:kowi. Pour un autre, il crée le Genre nouveau Fibulina, qui se distinguerait d’Echniocyamus par ses ambulacres plus nettement pétaloides, rap- pelant ceux du £. Luciani de Loriol, par sa forme moins régulière- (4) Francfort, 1904. — In-4, 18 p. 3 fig. et 1 PI. Ext. Abhandl. der Sencken- bergischen naturforsch., Gesellsch., Bd. XXVII, p. 11, p. 323. ment ovale et surtout par la présence de cinq sillons autour du pé- ristome. Le dernier Echinide est Schizaster Howa, espèce large à ses extrémités, subquadrangulaire, très inéquipétale, à apex très excentrique en arrière, sillon droit et peu profond, ambulacres fai- blement excavés et quatre pores génitaux à l’apex. Die Beschaffenheit des Apikalfeldes von Schizaster und seine geologische Bedeutung, von A. Tornquist (1). — D'après la dispo- sition de leurs pores génitaux, l’auteur divise les Schizaster en Asy- métriques et Symétriques; les premiers ont trois pores; les seconds en ont deux ou quatre, et Schizaster Howa Tornquist, est considéré comme le type de ces derniers. Après avoir établi ces divisions, M. Tornquist en examine la distribution dans la série stratigra- phique, et toutes les espèces sont classées dans cinq tableaux ; mais il ya lieu d’y ajouter les prétendus Schizaster crétacés et les espèces vivantes réduites à deux. Mon S. spado, qui ne rentre pas dans cette classification, est considéré comme un monstre ; j'avais d'ailleurs indiqué moi-même la possibilité d'attribuer à un cas tératologique l’anomalie de son apex. Le travail de M. Tornquist se termine par un rapide examen des autres Genres du même groupe. Pomel avait déjà essayé une classification des Schizaster, fondée principalement sur le nombre des pores génitaux. Malheureuse- ment, on est loin d’être d’accord sur la valeur de ce caractère ; Al. Agassiz en a constaté les faciles variations chez Hemiaster caver- nosus, dont certains individus sont asymétriques et les autres symé- triques. Quoi qu’il en soit, dès 1869, Pomel avait pris pour type de la Section à quatre pores génitaux : Schizaster gibberulus Agassiz, figuré par Savigny pl. VIL. fig. 5 (err. typ.6), et avait donné à cette Section le nom Paraster. L'espèce de la mer Rouge ne ressemble d’ailleurs guère à S. Howa qui a plus de rapports avec la Section Brissaster, malgré son apex symétrique. Cette simple observation suffit pour montrer combien estdiffcile le sectionnement du Genre Schizaster ; la tentative de M. Tornsquist n’en constitue pas moins un pas en avant, et il devra en être tenu grand compte dans les tra- vaux ultérieurs. Echinodermi miocenieci dei dintorni di S. Maria Tiberina (Umbria), del C. Airaghi (2). — L'auteur décrit dans cette Note (4) Berlin, 14903. — In-8° 18 p. 1 PI. Ext. Zeilsch. Deuts. geol. Gesellsch., Bd. DVSRh 4 D. 97. (2) Turin, 4904. — In-8°, 44 p. 1 PI. Ext. 4{li della R. Acad. delle Sc. di Torino, vol, XL. deux Crinoïdes et quatorze Echinides, dont deux nouveaux. Sous le nom Clypeaster laganoides, il figure une espèce qui paraît d’abord correspondre à peu près au type de la Corse, mais qui est selon moi très différente de la forme du Tongrien de Carcare. Pliolampas Vas- sali (etnon Vasalli) comprend deux types: l’un de S. Maria Tiberina (fig. 9, 10) serait Tristomanthus corsicus ; je viens de donner à l'autre, retrouvé dans la molasse de Vence, le nom 7ristomanthus Lorioli. Pliolampas camerinensis avait été placé par son auteur dans le Genre Echinanthus ; peut être n'est-ce pas un véritable Echinanthus, mais ce n'est guère un véritable Pliolampas. Conolampas plagiosomus n'appartient certainement pas au Genre créé par Al. Agassiz pour une espèce vivante, pourvue d'un floscelle très développé ; j'estime avec Cotteau que c'est encore un Echinolampas, mais le type d'un groupe particulier désigné sous le nom Scutolampas. Ma- retia Saccoi est créé pour un petit individu, mutilé en arrière, mais paraissant distinct de ses congénères. Les deux espèces nou- velles sont cette dernière et Pliolampas Silvestrii. Zoologieal Record, Vol. XL, 1903. XIV : Echinodorma, by F.-A. Bather (1). — Ce nouveau fascicule, comprenant les publications de l’année 1903, énumère 339 travaux relatifs aux Echinodermes. Beaucoup, il est vrai, ne contiennent que de simples citations, ou sont relatifs aux Echinodermes vivants. Mais le chifire de ceux où sont discutées des espèces fossiles reste assez élevé pour témoigner de l’activité scientifique qui s’exerce sur elles. Je n’ajouterai rien à cette mention, l’éloge des articles de M. Bather dans le « Zoological Record » n'étant plus à faire près des lecteurs de la Revue crit. de Paléozoologie, qui en apprécient hautement l'intérêt. BRYOZOAIRES par M. G.-F. DOLLFUS. Bryozoaires provenant des campagnes de l’Hirondelle, par MM. J. Jullien et L. Calvet (2). — Depuis longtemps, nous n'’a- vions pas trouvé l’occasion d'analyser une aussi importante série (1) Londres, 1904. — In-8°, 105 p. (2) Monaco,1903. — Résultats scientifiques des campagnes du prince de Monaco, fase. XXIII, in-4° 188 p., 18 PI. 00. = de travaux sur les Bryozoaires, et nous sommes obligés d'y join- dre l'examen des formes vivantes, car une très grande partie en sont également connues fossiles, et nous avons souvent insisté déjà sur la remarquable diffusion dans l’espace et dans le temps de ces animaux. Le grand Travail renfermant l'étude des espèces recueillies par le Prince de Monaco dans ses campagnes scientifiques, est formé de deux parties: l’une est la reproduction fidèle du manuscrit préparé par Jullien avant sa mort, qui survint en 1893; l’autre forme un supplément accompagné de corrections par M. L. Calvet. Ces Bryo- zoaires ont été recueillis dans le golfe de Gascogne, aux Açores et à Terre-Neuve, depuis la zône du rivage jusqu'à une profondeur de 1500 mètres ; la plupart ont été pêchés entre 130 et 300 mètres. Dans son introduction, le D° Jullien, dont nous avons analysé et critiqué autrefois les travaux, a repris les principes généraux sur lesquels, d'après lui, il est nécessaire de baser la classification. Les caractères dominants doivent être tirés avant tout de la zooécie dont les ouvertures diffèrent cependant entre elles, les unes étant mâles, les autres femelles, ces dernières sont en général pauvres d’avicelles globuleuses, arrondies, etc. ; à côté de ces ouvertures principales, il en est d’autres, anguleuses, triangulaires, étroites, obliques, connues sous le nom d'’avicellaires et d'onychocellaires dont le rôle paraît avoir été préhensif et défensif; enfin, il y a des cellules avortées, d’autres calcifiées, séniles, dont il est nécessaire aussi de fixer le rôle accessoire. Le second caractère doit être tiré de la structure de la paroi fron- tale, tout au moins dans les espèces à squelette calcaire développé. Le troisième caractère est tiré des parois latérales et inférieures de l'ouverture zooéciale, de la présence d'un opercule soit chitineux, soit calcaire, dont la structure est caractéristique dans les Cheilos- tomata ; la région en avant est l’Anter, celle en arrière de l'orifice le Poster, et de cette dernière région part une lèvre inférieure, tantôt entaillée, tantôt piissée, curviligne ou ondulée, dont on tire des renseignements considérables ; c'est là que vient déboucher — et parfois au moyen d’une ouverture spéciale dite spiramen — le sac compensateur, cette vésicule remplie d’eau qui se vide ou se remplit à l'inverse de la rentrée du polypide. L’opercule fournit des caractères importants, mais ils sont d'une observation difficile, surtout chez les fossiles. Le quatrième caractère réside dans la présence, entre le poster et l’anter, de petites dents, nommées cardelles, qui servent de gonds pour l'ouverture de l'opercule ; un cinquième caractère est tiré de — 400 — la présence d'une grande dent désignée sous le nom de lyrule, qui est caractéristique de la famille des Smittidæ et qui occupe la partie centrale de la lèvre inférieure. Nous ne pouvons examiner ici les 146 espèces de Jullien parmi lesquelles on compte 60 formes nouvelles, ni les 104 espèces ajou- tées par M. Calvet, dont 38 sont nouvelles ; nous signalerons seu- lement les Genres nouveaux. Ordre CHEILOSTOMATA. — Fam. FLiusrrib#; G. Sarsiflustra, Jull., type : Flustra abyssicola M. Sars. Genre fondé pour des Mem- branipora dont l'avicelle ordinaire est remplacée par un long canal fermé extérieurement par une soupape. Fam. SERTELLIDÆ ; G. Sertella. Jull., type: S. Couchi Hincks (Re- tepora). Orifice elliptique, anter festonné, poster non curviligne, cardelle délicate, colonie réticulée, nombreuses ouvertures épar- ses, inégales. G. Nimbella Jull., type: N. limbata n. sp. Orifice garni d'un pa- villon circulaire, lèvre régulière, précédant un anter festonné. G. Jaculina Jull., type: J. Blanchardi n. sp. Colonie réticulée, cellules d'un seul côté, unisériales, échancrées à la base, radicelles chitineuses. G. Strophiella Jull., type: S. tubusigera n. sp. Colonie encroùû- tante, orifices variés, les anormaux arrondis, évasés, à bords per- lés, faible échancrure à la lèvre inférieure. Fam. Leprauidæ; G. Marguetta, Jull., type M. pulchra, n. sp. Orifice semilunaire, infundibuliforme, un dentelon interne à la base, petites origelles dispersées. Une seconde espèce M. pupa n. sp. est bien différente, ce sont là des formes tout à fait extraordinaires et d'un degré d'évolution très avancé. | G. Cribella Jull., type : C. nova n. sp. Orifice circulaire, deux cardelles latérales. S. Cryptella Jull., type : C. torquata n. sp. Ouverture subqua- drangulaire, bordée, origelles éparses, forte lyrule. Une seconde espèce (C. Koehleri Calvet) ne nous paraît pas devoir se rapporter au même Genre. Fam. ScizoPORELLIDÆ ; G. Posterula Jull., type: P. Sarsi Smitt (Escharoides). Ouverture subcirculaire, fortement échancrée à la base, les aviculaires sont placés dans cette échancrure, origel- les irrégulières dispensées au bord du cadre. G. Dakaria Jull., type : D. Chevreuxi Jull. ; Ouverture subcircu- laire bordée, échancrure inférieure faible, deux cardelles ; origelles serrées à la partie postérieure de la cellule. — 101 — G. Nimba Jull., type: N. prœtexta Jull. Genre à réunir, pensons- nous, au G. Nimbella dont il ne diffère guère que par l’anter fes- tonné. G. Galeopsis Jull., type: G. pupa Jull. G. solidus est bien dif- férent et pourrait à lui seul former un Genre. Zooécies singulières, verruqueuses, orifice tubulaire faiblement échancré latéralement, deux aviculaires latéraux volumineux, un orifice accessoire, ova- laire, subtubulé, inférieur. Fam. SMirribz; G. Malleatia Jull., type : . rara Jull. Colo- nie réticulée, ouvertures dispersées, espacées, subcirculaires, échancrées à la base, surface couverte de malléations. G. Phoceana Jull., type : P. columnaris Jull. Colonies den- droïdes, cellules à ouvertures tubuleuses, saillantes, circulaires, à rebords épanouis, ondulés. G. Cyelopora. Jull., type: Cellepora pumicosa Linné, espèce ancienne bien connue. Ordre CYCLOSTOMATA. — Fam. TusuziPoRIDÆ ; G. Biidmonea Jull., type: B. Fayalensis Jull. Rameaux aplatis, cellules tubuleuses bisériales, disposées régulièrement sur les deux faces. G. Diplopora Jull., type: Tubulipora Obelia Johns. Colonie rameuse, cellules tubuleuses enchevêtrées, ouvertures évasées, saillantes, difformes. Quelle richesse de formes, quelle variété d'ornementation! Les planches qui sont excellentes provoquent l’étonnement et l’admi- ration. On retrouve dans tout cela les qualités éminentes de l'anatomiste français et les défauts accessoires de son talent : multiplication des coupes sans préoccupation des travaux anté- rieurs, reprise de noms anciens employés dans un autre sens, fai- blesse de la bibliographie, etc. Mais si nous considérons qu'il décri- vait si bien il y a douze ans déjà le rôle du sac compensateur et tout le mécanisme de la vie de ces élégants animaux, on assiste au succès décisif de la plus grande partie de ses idées, et on mesure le grand pas qu'il a fait faire à toute cette partie de la Zoologie. Résultats du voyage du Steamer Yacht Belgica au Pôle Sud. — Bryozoa., par Arthur W. Waters (1). — On avait cru voir au- trefois une analogie intime, une identité, entre la faune de la région polaire antarctique et celle de la région polaire arctique; le Travail de M. Waters détruit cette légende. Si on examine la liste des es- pèces dressée par le Dr Pfeffer qui avait accrédité cette opinion, (1} Anvers, 1904. — 1 vol. in-4', 114 p. 9 PI. — 102 — on s'aperçoit que cette liste renferme soit des espèces cosmopo- lites, soit des déterminations erronées ou des assimilations hâtives. Si on considère qu'on peut rationnellement isoler la faune du Pôle-Sud par l'isotherme moyen de 0°, on découvrira qu'il s'agit d'une faune spéciale, aussi distincte de la faune subarctique que la faune de ia Méditerranée est distincte de celle de la Norvège. Il n’y a pas eu de communication des mers polaires par les grands fonds, la théorie bipolaire est insoutenable. M. Waters a dressé une liste de 97 espèces dont 57 sont nouvelles; sur les 40 espèces connues, la plus grande partie se rapporte à des formes décrites dans les couches tertiaires de l’Australie et de la Nouvelle Zélande. Un grand nombre des espèces décrites par Jullien, dans son travail sur l'expédition française au Cap Horn, ont été naturellement retrouvées. Quelques espèces, comme Bugula bicornis Busk, B. reticulata, ont été recueillies par 3.500 m. de pro- fondeur, les dragages de 500 m. de fond ont donné le plus d’espèces, Voici les Genres nouveaux: G. Systenopora Wat., type: S. contracta Wat. Zoarium bran- chu, cylindrique, cellules circulaires pourvues d’une ouverture secondaire, diamétrale, étroite, mandibules aviculaires trigones, pores nombreux, contigus, etc. G. Cellarinella Wat., type: C. foveolata, Wat. Zoarium bran- chu, cylindrique, cellules rondes, espacées, surface couvertes de pores contigus. Une ouverture secondaire sur le bord même de l'ouverture principale, Genre à rapprocher de Myriozoum. G. Orthopora Waters, type: O0. compacta Wat. Colonie dressée, lamelleuse, cellules utriculaires arrondies, parfois rentrées, ouver- ture subterminale, subquadrangulaire, pourvue d’un opereule et de mandibules. L'auteur insiste sur la subdivision des Cyclostomata en deux groupes: les PARALLELATA dans lesquels la surface du Zoarium, sur une étendue considérable, est formée par les murailles même des cellules ; et les RECTANGULATA dans lesquels les cellules sont ou- vertes, généralement, sur une surface perpendiculaire à l'axe colo- nial ; elles possèdent un tissu cellulaire commun, axillaire dans les Heteropora et périphérique dans les Lichenopora. Des observa- tions importantes sont faites à propos des Genres anciens Cellaria Lamk. (Cellularia Pallas), Melicertites découvert pour la première fois à l'état vivant, Schizoporella, Smittia, Retepora, Stomatopora. Les planches dessinées d’après les croquis de l’auteur sont excellentes et remplies de curieux détails notamment sur les opercules bien moins connus dans les Cyclostomata que dans les Cheilostomata. — 103 — Notes on some recent Bryozoa in d’Orbigny *s cotlection, by M. A. W. Waters (1). — En compulsant la collection d’Alcide d'Orbigny pour l'étude qu'il a faite des Bryozoaires de l’expédition du Pôle Sud, M. Waters à été amené à examiner les types décrits sommairement par cet auteur dans le tome V de sa Paléontologie française, et dans la partie zoologique de son grand voyage dans l'Amérique méridionale. Il v a trouvé beaucoup d'espèces mécon- nues, oubliées par les naturalistes contemporains, et bien des erreurs nécessaires à rectifier. La mise au point de cette impor- tante collection déposée au Muséum d'histoire naturelle, à Paris, à porté sur plus de 120 espèces, et nous ne pouvons qu’en signaler ici le grand intérêt. Les Bryozoaires de Patagonie, par M. F. Canu (2). — Les Bryo- zoaires fossiles de Patagonie étudiés par M.Canu lui ont été commu- niqués en partie par M. von Ihering, de Sao-Paulo, et en partie par M. Tournoüer, le sympathique voyageur dans l'Amérique méridio- nale. L'auteur a reconnu 48 espèces, dont 27 sont naturelles, et de cet examen il résulte pour lui que le terrain Patagonien doit être placé au niveau de l’Aquitanien ou du Burdigalien d'Europe. Toute la faune de Patagonie présente un caractère archaïque très pro- noncé, les Genres éteints y sont nombreux, et voici l’indication des espèces nouvelles : Fam. Membraniporidæ, Electra sinuosa, Membranipora lævigata, M. flabellata. Fam. Onychocellidæ : Cellarina patagonica. Fam. Cellaridæ : Cellaria subsetigera. Fam. Opesiulidæ : Cupularia bioculata, C. punctata. Fam. Microporellidæ : Microporella fallax, M. divaricata. Nouveau Genre Bimieroporella, type: Porinabioculata Waters. L'ouverture sur un prolongement zooécial, qui porte deux ouvertures secon- daires servant d'orifice au sac compensateur; seconde espèce : Bimicroporella ventricosa. Fam. Escharidæ: Aspidostoma hexagonalis, A. porifera, A. Ort- manni, Hippoporina radicifera, Retepora quadripunctata, Rhamphos- tomella perforata, Smittia incisa, S. subtorquata, S. patagonica, S. expectans, S. coronata, Hiantopora patagonica. Fam. Diastoporidæ: Proboscina lævigata, P. micropora. Fam. Fascigeridæ: Cyrtopora clavata, Apseudesia patagonica. (1) Londres, 1905. — Ann. and Mag. Nat. Hist., S. 7.,T. XV, p. 1-16, 1 PI. (2) Paris, 1904. — Mém. Soc. Géol. France, in-4*, Tom. XII, 30 p., 5 PI- M0 — Plusieurs espèces sont communes avec le tertiaire de la Nouvelle- Zélande et de l'Australie ; sept espèces sont assimilées à des espèces vivantes. Les planches en phototypie sont très bonnes, les dimen- sions sont partout indiquées. Essai sur une échelle de Bryozoaires pour l’établissement des synchronismes à grande distance, par M. F. Canu (1). — Letitre du Travail de M. Canu semble un paradoxe, car les Bryozoaires ont toujours passé jusqu'ici pour avoir souvent traversé les temps et les espaces avec des modifications spécifiques insignifiantes ; en d’autres termes, ce sont de mauvais fossiles. Cependant M. Canu rappelle que, si les Bryozoaires sont très cos- mopolites, et que si on trouve, en effet, dans la nature actuelle les mêmes espèces sur une grande étendue, c'est là une qualité pour établir les synchronismes dans les questions géologiques où les assimilations à grande distance sont nécessaires. D'autre part, il faut observer que si, en effet, les Bryozoaires se perpétuent pendant une durée très longue, ils se renouvellent néanmoins, et que si les diverses espèces chevauchent sur plusieurs étages géologiques, on peut établir pour chacune d'elles un tableau de première et de dernière apparition qui permet de resserrer les probabilités de synchronisme d'une façon si étroite qu’elle confine à la certitude. M. Canu indique dans une colonne la limite infé- rieure des principales espèces actuelles et fossiles, et dans une autre, la limite supérieure par étage d'une autre série d'espèces, de telle sorte qu'une liste un peu longue d'espèces découvertes dans un horizon permet de tracer des lignes de parallélisme de plus en plus rapprochées. M. Canu qui a fait l'application de ces idées à propos de la faune du Patagonien, nous avertit d'ailleurs qu'il ne faut con- sidérer son premier tableau que comme un essai; et, en effel, sa seconde colonne est encore bien courte, elle ne mentionne que 17 espèces et peut laisser place à des critiques. Néanmoins les ob- servations de M. Canu sont ingénieuses, et sans aller jusqu'à parta- ger son enthousiasme qui va jusqu’à considérer les Bryozoaires comme les meilleurs fossiles tertiaires, nous admettrons volontiers que l'étude en a été trop négligée jusqu'ici, qu'ils ne méritent pas la réprobation en masse dont ils ont été l’objet, même qu'ils peuvent fournir, sur la bathymétrie et le synchronisme, des données précieu- ses qui viennent corroborer celles tirées de l'étude des autres ani- maux, (1) Paris, 1903. — Bull. Soc. Géol. France., 4° S., T. III, p. 115-117. — 105 — Contribution à l’Etude des Bryozoaires fossiles, par M. F. Canu (1). — Cette courte Note renferme la description de quelques espèces de Bryozoaires recueillis par M. Pervinquière dans le Cré- tacique de la Tunisie, ce sont : Membranipora Pervinquieri n. sp. {mal conservé), M. subovalis, M. Gentili, plus trois espèèes déjà con- nues. Note sur la constance de la faune de la Craie de Villedieu, par M.F.Canu(2).— L'auteur a examiné les Byozoaires de quelques gise- ments crétaciques mal connus de l'ouest de la France: en Anjou et en Poitou,comme Munet près Saumur, Fontevrault; puis il a étudié les éléments remaniés assez nombreux d’espèces crétaciques à la base des faluns de la Touraine à Bossée, Paulmy, Ste-Catherine, et il a reconnu que ces faunules se rapportent à la faune de Villedieu connue depuis la Seine-Inférieure jusqu'à la Sarthe; d'autre part, il a retrouvé les mêmes espèces dans la Craie de Phelippeau près Jon- zac, et il lui a semblé naturel de conclure que la mer sénonienne avait passé par le détroit de Poitiers, réunissant directement Île Bassin de Paris et de la Loire avec celui de la Gironde. Mais cette conclusion n’est pas absolue, il y a un longue discontinuité dans les gisements ; M. Douvillé et l'écrivain de cette analyse ont fait remar- quer que la communication avait puse faire par la Loire-Inférieure, la côte de Vendée et les Charentes. Le seuil de Poitiers paraît avoir surgi à la fin du Jurassique. Les Bryozoaires fossiles d'Egypte, par M. F. Canu(3). — Les pre- mières récoltes de nos aimables confrères d'Egypte, MM. Fourtau et Pachundaki, ont été intéressantes et fructueuses. M. Canu y si- gnale une dizaine d’espèces nouvelles parmi les Bryozoaires : Onychocella Boulei, du Turonien ; puis comine appartenant au Santonien : Heteropora Dollfusi, H. Pachundakii, Ditaxia Lerichei, D. orbiculata. Adeona Fourtaui, de | Eocène moyen du Mokattam, est formée de rameaux bilaminaires à cellules adossées, très spéciales, simples comme dansles Microporidæ. Une coupe perpendiculaire eût été très intéressante à donner. Micropora crassopora, Cellaria plana, sont du Burdigalien du Dge- bel Genefte ; Membranipora Artini provient du Plaisancien du Dge- bel Chelloul, les zooécies initiales sont tout spécialement petites. (4) Paris 4903. — Bull. Soc. géol. France, 4 S., T. II, p. 659-661, 1 PI. (2) Paris 1903. — Bull. Soc. géol. Fr. 4° Série, T. IV, p. 263-268. (31 Le Caire, 1904. — Bull, Institut Egyplien, 4° Série, vol. 1V, 8 p., 2 PI. — 106 — Schizotheca serratimargo Hineks sp. Bettificazione di Nomen- clatura, per M. Antonio Neviani (1). — M. Neviani reconnait sans difficulté, d'après un avis de M. Waters, que l’espèce qu'il avait dé- crite en 1895 sous le nom Schizoporella sulcata, doit être rappor- tée à S. serratimaryo Hincks, 1866. Il profite de cette circonstance pour en donner une description plus détaillée avec figures nouvel- les, l'espèce est abondante dans le Pliocène supérieuritalien. Les aviculaires y sont très variables et très irrégulièrement distribués sur les divers exemplaires décrits. Ils sont : 1° marginaux, distri- bués en série longitudinale ; 2° internes, disposés inférieurement et verslecentredes colonies ; 3°zooéciaux, c’est-à-dire placés au contact même de l'ouverture; 4 ooéciaux, c’est-à-dire insérés obliquement sur les cellules ooéciales ; 5° sporadiques, disposés sans ordre sur toute la surface coloniale. POLYPIERS, FORAMINIFÈRES Par M. G.-F. DOLLFUS. POLYPIERS Revision der Mittelsilurischen Helioïitiden und neue Beiträge zur Stammesgeschichte derselben, von Kiaer (2). — Le Tra- vail de M. Kiaer contient une révision très soigneuse des Polypiers dits Héliolitiens, appartenant au Silurien moyen de la Norvège. Il revient ainsi sur son Travail de 1899 qui avait été critiqué très vi- vement par le Profr Lindstrôm, dans une Monographie des Helioli- tidæ que nous avons analysée en même temps (3). Il examine avec une indépendance complète les critiques qui lui ont été adressées, et profitant de toute la discussion scientifique survenue, ainsi que de nouveaux matériaux, il transforme à la fois son premier Travail et celui de M. Lindstrôm. Voici le synopsis général de cette étude. Sous-Famille I : PROPLAsMOPORINÆ. — G. Plasmoporella Kiaer — Camptolithus Lindst. (2 esp.) P. convexotabulata Kiaer, P. vesicu- losa Kiaer. (1) Rome, 1904. — Boll. Soc. Geol. Ital., T. XXIIL, 4 p., 1 PI. (2) Christiania, 1904. — Vidensk. Selsk. Skril., I. 58, p. fig. (3) Revue Crilique, Tome IV, p. 36 et 38. — 107 — S.-Fam. IT: PROHELIOTINÆ. — G. Proheliolites Kiaer (1 esp.) P. dubius F. Schm. S.-Fam. IIT: PROTARAGINÆ. — G. Protrochiseolithus Kiaer, type: Heliolites parasitica Nich. et Eth. espèce encore douteuse, Girvan. G. Trochiscolithus Ldm. (1 esp.) T. micraster Ldam.; G. Pro- taræa Ed. et H. (3esp.), P. vetusta Hall, P. micropora Eichw, P. Un- geri Eichw. S.-Fam. IV : PALÆOPORITINÆ. — G. Palæoporites Kiaer (1 esp.), P. estonicus Kiaer. S.-Fam. V : PLAsMoPoRINÆ. — G. Propora Ed. et H. Groupe A. : P. conferta Ed. et H. ; P. affinis Bil., P. intercedens Kiaer, P. can- cellata Ldm., P. Grayi Nich.; Groupe B: P. speciosa Bil., P. com- pacta Ldm; Groupe C: P. bacillifera Laäm., P. tubulata Ldm., P. eurycantha Lädm. ; Groupe D: P. ambiqua Ldm., P. reticulata Ldm. — G. Plasmopora Ed. et H. (12 espèces), P. calyculata Lam., P. scita E. H., P. follis E. H., P. petaliformis Ldm., P. forænsis Ldm., P. stella Ldm., P. scala Ldm., P. rosa Ldm., P. suprema Ldm., P. rudis Läm. — G. Diplœpora Quenst. (2 esp.), D. ramosa Kiaer, D. Grayi Ed. et H. — G. Pycnolithus Ldm. (1 esp.), P. bifidus Ldm. S.-Fam. VI: HELIOLITINÆ. — G. Heliolites Dana (6 esp.) : H. par- vistella Rœm., H. fasciatus Ldm., H. repletus Läm.. H. interstinctus L., H. porosus Gold., H. Barrandei Pen., — G. Cosmiolithus Lam. (2 esp.) C. ornatus Ldm., C. halysitoides Ldm., — G. Acantholithus Ldm., À. asteriscus F. Roëm. Le Genre Coccoseris Eichwald, 1855, doit disparaître comme stric- tement synonyme du G. Protaræa Edwards et Haime, 1851, Le G. Palæopora disparaît aussi, les espèces qui y figuraient passent dans les G. Protaræa et Trochiscolithus. Le G. Propora appartient bien à la Famille des Héliolitiens, il se place bien à côté de Plasmopora, et on peut y grouper aussi Diplæ- pora en un même rameau de développement. Les G. nouveaux Palæoporites, Plasmoporella, Proheliolites, de M. Kiaer, ont résisté à l’examen critique le plus sagace ; quant au G. Nicholsonia Kiaer, il disparaîttrès heureusement de cette Nomen- clature et doit être réuni au G. Propora et non au G. Heliolites, comme avait pensé le regretté Lindstrôm. Les Trochiscolithus sont une racine phylogénétique importante en rapports étroits avec les Protaræa. — 108 — Description of a species of Heterastrea from the Lower Rhaetie of Glocestershire, by M. R.F. Tomes (1). — Le Polypier décrit par M. Tomes, sous le nom Heterastræa Rhætica, n. sp., provient de ces couches longuement controversées, appartenant soit au Trias, soit au Lias inférieur. Les Polypiers décrits sont, en majeure partie, conformes à ceux publiés par M. Laube, dans sa Monographie du Trias de Saint-Cassian ; tandis que les Céphalo- podes avec Ammonites planorbis sont caractéristiques du Lias. Ce polypiérite est formé d'une colonie de calices serrés, irréguliers, ne dépassant pas 5 mill. en diamètre, c’est-à-dire plus petits que ceux de toutes les espèces connues jusqu'ici, il offre trois cycles de cloi- sons faiblement denticulées. Incidemment, l’auteur est conduit à réunir le G. Koilocænia Duncan, 1884, au Genre Cyathocænia Duncan, 1867, comme fondé sur des caractères mal observés, non permanents. Die fossile fauna des Libanesisechen Jurakalkes. IL Die An- thozoen fauna des Glandarienkalkes. von Herrn J. Felix (2) M. J. Félix, dans cette Note, a examiné les Polypiers recueillis dans le Liban par MM. Zumoffen et Blanckenhorn parmi les puis- santes assises du calcaire jurassique à Cidaris glandifera. Cette faune est très voisine de celle du Corallien de France, telle que la comprenait Alc. d'Orbigny ; quelques espèces sont même identi- ques, comme Latimæandra sulcata, From., Stylina Girodi, Etal., Convexastrea sexradiata, Ed. et H.., Stephanocænia trochiformis, Mich. D'autres formes appartiennent à des Genres du même horizon, mais sont spécifiquement distinctes. Voici la liste des formes nou- velles qui sont bien décrites et bien figurées : Centrastræa leptomeres, Fel., C. polystila, F., C. Blanckhorni, Fr., Dimorphasiræa Kobyi, Fr., Cosmoseris leptophyles, F., Calamophyllia tubiporæformis, F., Latimeandra Zumoffeni, K., L. Amphitrites, F., Aplosmilia entreiches, F., Stephanocænia halmopotis, F., S. major, F., Baryhelia hexacnema, F. Uber die Gattung Hydnophoropsis Sôhle, von J. Felix (3). — Dans une courte Note, M. Félix établit que le nouveau Genre Hydnophoropsis, créé par M. Sühle dans un Travail intitulé : « Das Ammergebirge », pour un Polypier du Crétacé de Gosau (AH. the- calis Sôhle), ne peut être conservé, qu'il est sans valeur, comme (1) Londres, 1903. — Quart. J. Geol. Sol. T. 59, p. 403-407, fig. (2) Vienne, 1903. — Beit. Z. Paleont und Geol. Oest. U. XV, p. 165- 183,2 PI. in -4. (3) Leipzig, 1903. — Sitzungs. Natur. Gesells. Leip. 6 p. = App fondé sur des fragments qui se rapportent soit à Phyllocænia ex- culpta Reuss sp. (Astræa), soit à P. Lilli R., espèces anciennement décrites du même terrain. Yerkieselte Korallen als Geschiebe im Diluvium von Schle- sien und Mähren von Herrn J. Felix (1). — M. J. Felix continue l'étude des fragments de Coraux découverts dans le diluvium flu- viatile ou glaciaire de l'Allemagne. Les échantillons maintenant examinés proviennent des environs de Klogsdorf au N.-0. de la Moravie, dans une région déjà très méridionale, ils sont cependant mêlés à des débris cristallins qui proviennent sûrement du Nord ; des débris de roches siluriennes fossilifères ont déjà, d’ailleurs, eté signalées près de Troppau et de Stramberg. Il faut prendre garde dans cette région, car aux débris du Nord se mêlent ceux des colli- nes de la Silésie et des Carpathes. Les Polypiers nouvellement dé- couverts peuvent être rapportés aux Genres : Actinacis Reussi n.sp., Astrocænia, Isastræa, un fragment appartient à Astrocænia de- caphylla, Ed. et H., ces formes indiquent le Crétacé et probablement même le Turonien. Il ya aussi Polytremacis Lindstroemi, Reuss, c’est une espèce qui rappelle les Héliolites du Silurien, mais qui est bien connue cependant comme crétacique. Contribution à l'étude de la faune crétaeique d'Egypte, par M.R. Fourtau (2). — Dans l'intéressant Travail de M. Fourtau sur le Crétacé d'Egypte, relevons quelques Polypiers qu'il importe de ne pas négliger : Caryosmilia granosa, Wanner, 1903 (Paléontologie du désert lybique. Astrocænia cf. Konincki E. H., (Campanien). Phyllocænia ægyptiaca Gregory (Phyllocænia Toucasi var. ægyptiaca, P. roas- hensis Dacqué. dans le Santonien). Polypiers du Sénonien portugais par M. J. Felix (3). — Cette Notice est basée sur une collection de polypiers recueil- lis par M. Choffat dans le Crétacé supérieur du Portugal. Le nombre des espèces est peu considérable, en voici la distribu- tion : Coraux du banc à Hemitissotia Ceadouroensis : 1° Cycloli- tes hemisphærica, Mich (non Lamk). 2° Cyclolites Choffati n. sp. — Co- raux des grès à Hoplites Vari: Alveopora cretacea n. sp., Cyclolites cancellata Gold., Astræa cf. flexuosa Félix, (Gold, sp), Phyllocænia (4) Stuttgart, 1903. — Centralblalt fur Miner. Geol. Pal., p. 561-577 fig. (2) Le Caire, 1904. — Bull. Institut Egyptien, Vol. IV, p. 231-250, 5 PI. (3) Lisbonne, 1904. — Communic. Serv. Géol. Portugal, T. V, p. 375-388, 1 PI. 9 — 110 — transiens n. sp, Astrocænia pygmaea n. sp., Diploctenium affine, n. sp. Il est fort regrettable que l'espèce la plus intéressante. A/- veopora cretaceu, ne soit pas figurée, c'est la première fois que ce Genre est signalé dans le Secondaire et il aurait été curieux de voir comment il y est représenté. Les autres Genres sont caractéristiques et classiques dans le Crétacé supérieur, et n'offrent aucune par- ticularité spéciale. Studien über Tertiäre und Quartäre Korallen undRifikalke aus Ægyptus und der Sinai-halbinsel, von Herrn J. Felix (1). — Les Polypiers que M. ]J. Felix, le paléontologiste bien connu de Leip- zig, a étudiés, lui ont été en majeure partie envoyés par M. Lyons, directeur actuel du Service géologique d'Egypte; ils proviennent principalement du Tertiaire Miocène du désert moyen de l'Egypte, et des récifs coralligènes côtiers de la mer Rouge et du golfe du Sinaï. Il a d’ailleurs pu rapprocher ces matériaux de ceux plus an- ciens conservés au Musée de Berlin et provenant des récoltes de Schweinfurth. Les espèces du Miocène type sont peu nombreuses : (/rbicella ambigua Sism. sp. (Heliastræa) ; O. Schweinfurthi Felix n. sp. (He- liastræa) ; O0. Humphreyi Fel. n. sp. Très grande colonie, calices régulièrement circulaires, 24 cloisons en 3 cycles, peu saillants, etc. Orbicella cf. Defrancei Ed. et H. (Heliastrea), exemplaires dou- teux, de conservation médiocre, Solenastræa anomala n.sp.Polyp. cylindrique, murailles épaisses, 3 à 4 cycles, columelle saillante. Goniastræa halicora Hemp. in Ehrenb. sp (Astræa), un seul frag- ment à confirmer, l'espèce serait encore vivante dans l'Océan in- dien. Dans la faune du Pleistocène des récifs du Sinaï, il faut distin- guer, d'après les notes de M. J. Walther, trois niveaux coralligè- nes : l’un, le plus ancien, est fort élevé, il dépasse quelquefois de 350 mètres le rivage actuel, formant une terrasse irrégulière au- dessus des grès de Nubie redressés ; souvent la dolomitisation a fait disparaître tous les caractères spécifiques, et la détermination est impossible. Un second niveau forme une sorte de muraille côtière haute de 3 à 5 mètres, d’un abord assez pénible. Enfin, comme dé- pôt tout à fait récent, il faut classer des placages sableux avec très nombreux Polypiers situés de 2 à 6 mètres au-dessus de la mer et ravinant la muraille côtière. (1) Berlin, 4904 — Zeitsch. d. Deuts. Geol. Gesells., Part 56, p. 168-206, 1 PI. 1 — Dans la muraille côtière, il faut en outre distinguertrois horizons: celui qui est nettement soulevé au-dessus du niveau moyen des eaux, un autre au niveau même de la mer, et enfin une sorte de cor- niche sous-marine qui descend jusqu’à 15 mètres en profondeur, peu accessible, et qui témoigne d’un aflaissement peu ancien de la ligne littorale. M. Felix a déterminé 43 espèces de Polypiers de ces dépôts pleistocènes, toutes sont voisines de formes actuellement vivantes dans l’Océan indien ; une seule espèce Cyphastræa chalci- dium Forskal, serait commune avec le Miocène de l'Egypte et mon- trerait une relation inattendue entre ces deux mers qui paraissent avoir possédé autrefois une indépendance complète. Quelques détails sont donnés sur certaines espèces critiques et quelques for- mes nouvelles sont indiquées : Coscinarea monile Forsk , Plerastræa Savignyi E. H., Orbicella Lyonsi n. sp., Orbicella annularis Dana, Cyphastræa intermedia n. sp., Favia minor n. sp. FORAMINIFÈRES Quatrième note sur les Orbitoïdes, par M. Ch. Schilumber- ger (1). — Cette quatrième Note n’est pas moins importante que les précédentes, elle est consacrée au Groupe des Orthophragmina cos- tulées ou étoilées qu'on rencontre dans l’Eocène. Les coupes ontété très difficiles à réussir, car le test de ces Foraminifères est souvent très mince, le tissu très fin et dense, les loges rectangulaires très serrées. Voici la liste etles caractères généraux de toutes les espèces : 1. Orthophragmina patellaris Schl. sp. (Asteriacites), en y compre- nant 0. fuscata Rutym., espèce plane, arrondie, à rayons sinueux irrégulièrement branchus. 2. O. Guembeli n. sp., rayons régulière- ment bifurqués. 3. 0. radiata d'Arch. sp. (Orbitolites), y compris O. tenuicosta Gumb. et O. patellaris Rutym., rayons nombreux, droits, réguliers. 4. O. decorata n. sp., espèce très plate, cinq rayons inégaux, espacés, partant du centre. 5. O. Munieri n. sp., voisine de la précédente, huit rayons partant du centre, irréguliers, inégaux. 6. O. multiplicata Gumb. sp. (Rhipidocyclina), rayons mar- qués surtout par une ondulation très forte des bords, granulations au centre. 7. O. stellata d’'Arch. sp. (Calcarina), espèce polygonale, quatre à six rayons droits, ni bifurqués, nigranuleux. 8. O. lanceo- lata n. sp., rayons fusiformes. 9. O. Taramellii Mun. Chalm. m. ss., rayons saillants en étoile épineuse au pourtour, espèce épaisse, 10. O. Bayani Mun. Ch., forme pentagonale, surface ondulée, ru- (4) Paris, 4904. — Bull. Soc. Géol. France, T. IV, p. 119-135, 4 PI. phot. MA gueuse. 41. O.stella Gumb. sp. (Asterocyclina), forme irrégulière- ment pentagonale, fortement granuleuse. M. Schlumberger a insisté à nouveau sur les déprédations des divers protozoaires perforants à travers le tissu des Orbitoïdes, ils y creusent des galeries, y ouvrent des communications anormales, et ils ont fortement trompé les premiers observateurs sur l’orga- nisation interne de plusieurs espèces. Sur le Genre Lepidoeyelina, par MM. Paul Lemoine et Robert Douvillé (1). — Nous sommes heureux d’avoir à souhaiter la bien- venue à deux jeunes paléontologistes qui marchant,sur les traces de savants accomplis, nous promettent d'excellente besogne. Ils se sont attaqués à un sujet très délicat, l'étude du Genre Lepidocyclina Gumbel, dont le type peut être indiqué comme représenté par Orbitoides Mantelli Morton, bien qu'il reste encore quelques dé- tails mal connus dans la microstructure de cette espèee. Ce sont des Foraminifères de forme discoïde ou étoilée, à loges en forme d'hexagones ou d'ogives ; l’appareil embryonnaire central montre des formes à petites loges et d’autres à grandes loges de taille géné- ralement plus petite. On peut diviser les espèces connues en quatre groupes dans un tableau à double entrée : 40 Grandes formes, sans piliers: L. Raulini (Landes), L. Mantelli (Claiborne). 20 Grandes formes avec piliers : L. dilatata (Piémont, Landes), L. Chaperi (Panama), avec diverses races locales et diverses muta- tions dans le temps : L. Schlumbergeri, L. (rallieni, L. Joffrei. 3° Formes moyennes, piliers très développés, L. marginata (Pié- mont). 4o Petites formes avec ou sans piliers: L. sumatrensis, (connue sur une vaste étendue), L. Canelli (Panama, Antilles), et avec toute une série de sous-espèces: L. Verbeecki, L. Tournoueri (Landes), L. Morgani (Landes), L. Munieri (Vicentin), L. angularis. Au point de vue de la stratigraphie, le premier groupe caracté- rise l’Aquitanien inférieur ; un peu au dessus, dans le même étage débute le deuxième groupe. Les couches à L. marginata et à petites espèces terminent l’Aquitanien, Les petites Lépidocyclines vien- nent mourir dans le Burdigalien où elles paraissent bientôt rem- placées par les seules Miogypsina, de telle sorte que ces Foramini- fères sont toujours postérieurs aux Nummulites de l'Eocène propre (4) Paris, 4904. — Mém. Soc. Géol. France. Paléontol., T. XII, part. II, 42 p. 3 PI. phot. — 113 — et de l’Oligocène. Il convient de remarquer que ces auteurs ont classé l'Aquitanien dans le Miocène inférieur, diminuant sensible- ment l'épaisseur del'Oligocène. Dans leur Miocène moyen, les Mio- gypsines sont caractéristiques, mais leur carrière semble fort courte et avec elles s'éteignent les grands Foraminifères lenticulaires. Le Travail est accompagné d’un index bibliographique très déve- loppé et de trois planches qui donnent des sections verticales, sections horizontales, aspect extérieur, le tout en phototypie, dans des conditions analogues à celles qui accompagnent les travaux de M. Schlumberger. Osservazioni sulla Sottofamiglia delle Orbitoidinæ, per Dr Prever (1). — M. Prever qui s'occupe avec diligence des Fo- raminifères, a repris l'étude des types des Genres voisins des Orbi- toïdes, ayant trouvé des difficultés dans la délimitation des formes qu’il a rencontrées et d’après les diagnoses existantes. Il précise d'abord le Genre Ürbitoides d'Orbigny, dans lequel il sépare sous le nom Silvestrina les espèces plus ou moins dissymétriques, telles que 0. apiculata Schlumb., ou Silvestrina Vanden Broeki n. sp., du Cré- tacé supérieur de Maëstricht. Il observe ensuite qu'anatomiquement, il lui est impossible de séparer par des caractères suffisants les Orbitoïdes de la Craie des Lé- pidocyclines de l’Oligocène, sauf pour les espèces à expansions étoi- lées ; il propose donc de considérer le Genre Orbitoides comme une division supérieure au Genre et d’en faire une sorte de Famille comprenant des subdivisions avec noms spéciaux, répondant à des horizons stratigraphiques différents ou à des modifications struc- turales d'importance secondaire. Il figure avec un type: Lepidocy- clina Saccoi n. sp., L. Formai n. sp., du Langhien de Turin. Le G. Laculogypsina Sacco, est formé d’un corps sphérique orné d’épines au nombre de quatre au plus, type: B. sphærulata P.et J. G. Orthophragmina Munier, coquille lenticulaire plus au moins glo- buleuse, mamelonnée au centre, symétrique, granuleuse, chambres équatoriales rectangulaires et hexagonales, type: 0. Rovasendai n. sp. G. Miogypsina Sacco, chambre embryonnaire excentrique, cham- bres équatoriales rhomboiïdales, quinconciales, granulations inéga- les, type : M. taurinensis n. sp., M. Dervieuxi n. sp. Cette Note est intéressante, mais elle soulève de graves objec- tions. Il est impossible de faire disparaître un nom ancien comme Orbitoides, il est de règle qu’on peut restreindre un Genre, mais (1) Pérouse, 1904. — Rivista italiana di Paleontologia, Anno. X, p. 111-128, 1 PI. — 114 — qu'ilest indispensable d'y laisser quelque chose, et généralement on doit y laisser la plus ancienne espèce bien définie. Puis le carac- tère de dissymétrie est-il de bonne valeur dans les Orbitoïdes ? C'est très douteux, car la même espèce, dans le même gisement, est sou- vent plus ou moins bombée, plus ou moins inégalement épaissie sans que ce soit même un caractère spécifique ; les Silvestrina sont donc de vrais Orbitoïdes et cette Section nous paraît inutile. La comparaison entre les Orbitolines et les Lépidocyclines est plus dé- licate, et nous reconnaissons qu'aucun caractère frappant ni défini- tif n’a été indiqué: ce qui amènerait simplement la suppression du terme de Lepidocyclina ou son abaissement au titre de Sous-Genre sans que le nom Orbitoides plus ancien puisse se trouver altéré; il caractériserait une série de formes allant du Crétacé inférieur au Miocène inférieur. Certainement, nous aurons l’occasion de revenir sur cette ques- tion encore pendante. Note on Nummulites in the Turkish rocks deseribed by Co- lonel English, by M. R. Holland (1!.— Nous regrettons vive- ment que notre cadre ne nous permette pas d'analyser comme ih le mériterait l’intéressant Travail de M. English sur la géologie de la région des Dardanelles ; il y a là une mine de renseignements nouveaux, appuyés de coupes, de cartes, de listes de fossiles dont nous avons vu des spécimens à l'Exposition temporaire de géolo- gie du Muséum, en 1904. Trois espèces de Nummulites ont été distinguées par M. Holland dans ces matériaux, elles provenaient des couches de Vernitza dans le fond du golfe de Xéros; ce sont : N. distans Desh., N. Du- frenoyi d’Arch., ou N. complanata Lamk., peut-être quelques peti- tes formes du groupe de NN. variolaria, puis Orbitoides papyracea, toutes espèces éocéniques. Die Ergebnisse der Mikroscopisehen Untersuchung der bei der äraischen Tiefbohrung zu Wels durchtenften Schichten, von D: KR. J. Schubert (2). — M. Schubert nous donne un examen mi- croscopique détaillé d’une bonne série d'échantillons provenant d'un forage très profond exécuté à Aerais, près Wels, dans l’Autri- che occidentale. Il a découvert un nombre considérable de Forami- nifères qui lui ont permis de préciser les horizons traversés ; jusqu’à (1) Londres, 1904. — Quart. Journ. Geol. Soc., T. 60, p. 292-295, 1 PI. (2) Vienne, 1904. — Jahrb. K. K. Geol. Reichsanst., Bd. LIII, p. 385-422, 1 PI. — 115 — 10 mètres, il n’y avait que des graviers pleistocèniques ; jusqu'à 384 mètres, les échantillons recueillis sont peu nombreux, puis ils ont fourni régulièrement des fossiles jusqu’à 982 mètres de profon- deur : le travail a été arrêté à 1.048 mètres dans un gneiss grani- toïde avec cordiérite. On avait atteint en profondeur le prolonge- ment au Sud-Est du massif primitif du Bôhmer Wald, sans inter- position de Primaire ni de Secondaire. Au sommet, les sables et les marnes peuvent être attribués au Miocène moyen, vers 400 mètres, on a trouvé des écailles d'un Poisson : WMeletta cf. sardi- nites, appartenant à l’Oligocène, et dont la présence s'est poursui- vie jusqu à la base. Certaines espèces de Foraminifères se sont maintenues du haut en bas de la série, comme : Globigerina bul- loides, Pullenia sphæroides, Truncatulina lobatula, et elles sont dès lors sans signification. La faune miocènique proprement dite, jusqu'à 384 mètres, a fourni quelques espèces caractéristiques de l'Argile de Baden: Textularia abbreviata, Bolivina dilatata, Cristellaria crepidula, Discor- bina Vilardeboana, Nonionina scapha, etc. Mais la grande masse marneuse de 384 à 931 mètres ne peut être guère subdivisée, elle est reliée par de bonnes espèces telles que : Cyclammina gracilis, Pulvinulina Haueri, Bolivina Melettica, Discor- bina allomorphoides, Chilostomella ovoidea, Bathysiphon taurinensis, Cristellaria Josephinia. Vers 950 mètres, on a trouvé les débris d’un gros Poisson : Palæorhynchus giganteus Wag., de la molasse sau- mâtre de la Bavière. Il y avait des marnes dolomitiques, des lits salés et des dégagements gazeux très remarquables. Entre 988 et 1.010, il semble qu'on a franchi un Lehm trèsancien, formé de débris argileux altérés et de grains de roches cristallines. Plusieurs variétés nouvelles de Foraminifères sont décrites et figurées : Bulimina elegans var. gibba Schub., Bulimina afjinis var. tenuissimestriata Schub., Cristellaria Josephinia var. umbonata Schub., Sagrina dimorpha var. ornata Schub., Bulimina rotulan. sp. Il y a lieu de rappeler la découverte de la rare Plectofrondicularia concava Liebus. Ricerche strutturali su alcune forme dei trubi di Bonfornello (Palermo), per A. Silvestri (1). — Le Travail de M. Silvestri n étant pas parvenu jusqu’à nous, nous en empruntons l'analyse que M. Fornasini, dont la compétence est bien connue, en a donné dans la Revue italienne de Paléontologie. (1) Roma, 1904. — Mem. 4cc. Rom. Nuovi Lincei, vel. XXII, p. 235-276, fig. — 116 — Après quelques considérations sur l’âgeet sur l'importance bathy- métrique de la marne désignée sous le nom de « Trubi » dans le Néogène de Sicile et sur le prétendu étage Zancléen, l'auteur décrit neuf Foraminifères récoltés dans cette formation, aux environs de Bonfornelle, près Termini Imerese. 4. Spiroplecta corrugata Costa. Sous cette dénomination, l'auteur propose de tenir comme distincte la forme jeune ou en arrêt de développement qui, dans son état complet ou adulte, est connue sous le nom Sz. pennatula Batsch. 2, Valvulina pennatula Batsch. L'auteur préfère adopter le terme générique Valvulina d'Orbigny, 1826, à celui de Spiroplecta Ehren- berg 1844. 3. Clavulina Gaudryinoides Forn. L'auteur suppose que beaucoup d'exemplaires qui ont l'apparence de cette forme sont en réalité des Bigenerina, ceux qu'il a observés sont cependant de vraies Clavu- lines. 4. Vaginulinopsis inversa Costa, var. carinata Silv. Ce nou- veau Genre créé par l'auteur est fondé pour des Nodosaires biformes plus voisines des Vaginulines que des Cristellaires. 5. Pleurostomella alternans Schw. L'auteur a rencontré un exem- plaire pourvu d'un processus axillaire comme celui signalé par Beissel en 1861 dans un exemplaire crétacé. 6. Ellipsopleurostomella Russitanoi n. sp. Cette espèce nouvelle par- ticipe des deux espèces E. Schlichti et E. rostrata, établies par l’au- teur dans un Travail antérieur. 7. Clavulina rudis (Costa). Dansles exemplaires de Bonfornello, les éléments groupés el cimentés pour la constitution de la coquille sont de menus débris d’autres Foraminifères, principalement de Globigérines et d'Orbulines. 8. Lingulina costata d'Orb. — A Bonfornello, l'espèce est représen- tée par sa forme typique, la coquille est naturellement calcaire, mais de plus poreuse sans être perforée. 9. Sigmoilina celata (Costa). Examinant la structure intime des exemplaires de Bonfornello, l'auteur croit avoir trouvé des éléments suffisants différentiels pour pouvoir séparer la forme fossile de la forme vivante que M. Schlumberger a décrite sous le nom S. celata, et pour laquelle il propose le nom S. Schlumbergeri n. sp. — 117 — RECTIFICATIONS DE NOMENCLATURE Dans la deuxième livraison du Bulletin de la Société géologique italienne (Tome XXIII, page 301, Rome, 1904) le Prof A. Tommasi vient de publier un Mémoire sur le « Muschelkalk » de Recoaro, où est décrite une espèce nouvelle de Lima avec le nom L. Taramellii Tomm. Il faut bien observer que cette dénomination fait double emploi avec celle que le prof’ A. Fucini (1) a appliquée, en 1893, à une autre espèce de Lima de l’Oolite inférieur du Cap. S. Vigilio près de lac de Garda ; pour cette raison, l'espèce du Mus- chelkalk de Recoaro devra donc prendre une autre dénomination, et je proposerai de lui donner le nom: Lima Tommasii Ugol. Il va sans dire que cette rectification n'implique point aucun jugement sur la validité de l’espèce du Prof’ Toinmassi, dont je n'ai pas à faire ici la critique. R Uoouint. En étudiant un recueil de fossiles du Genre Pecten, j'ai trouvé que la dénomination de P. Ponzii attribuée par le Prof Meli (2), en 1881, à une espèce du Pliocène inférieur de Civita Vecchia, a été déjà employée par Gemmellaro pour un Pecten, du Lias de Sicile (1). Ce nom ne pouvant donc être conservé pour l'espèce miocénique, je propose de le remplacer par P. Melii Ugol. R. Ucouini. Le nom Parmulina proposé en Octobre 1902, pour une Section de Circe, étant préemployé, la même année, pour un Rhizopode par Pénard, je pro- pose Parmulopliora pour le Mollusque. De même le nom Patinella, appliqué par moi, en 1870, à Patella Magellanica et aux formes voisines, a été préemployé par Gray, en 1848, pour un Polypier ; à sa place, je propose Patinigera (Extr. de Nautilus, vol. XVIII, n° 10, p. 113, 1904). W. H. DaLz. (4) A. Fucini. — Nuovi fossili dell'Oolite inferiore del Capo S. Vigilio. Bol]. Soc. Malac, ital., vol. XVIII, pag. 122, tav. IV, fig. 3, 3a. Pisa, 1893, (2) R. Meli. — Sopra una nuova forma di Pecten dei depositi plioceni di Civitavecchia, tav. I, fig. 1-3. Roma, 1881. (3) G. G. Gemmellaro. — Sopra alcune faune giuresie liassiche di Sicilia, p. 87, PI. XII, fig. 5. Palerme, 1872-82. — 118 — COMPLÉMENT DE RECENSEMENT BIBLIOGRAPHIQUE (D'après les fiches du « Concilium Bibliographicum » de Zurich) Etheridge (R. j.r.). — A Monagraph of the Cretaceous Inverte- brate Fauna of New South Wales. — Deux nouveaux Genres de Mollusques : Cyrenopsis et Fissilunula, type : Cyprina Clarkei. (Mem. geol. Surv. N. S. W., Pal. n° 11, 98 p. 11 P1.). Hay (0. P.). — Description of a new Genus and Species of Tor- toise from the Jurassie of Colorado.— Nouveau Genre de Chélonien : Probaëena sculpta n. sp. (Ann. Carn. Mus., Vol. 11, p. 201-203.) Kænen (A. von). — Ueber Fossilien der unteren Kreide Am Ufer des Mungo in Kamerun. — Nouveau Sous-Genre d'Ammonoidé: Ho- plitoides. (4bh. Ges. Wiss. Gôtt. math. phys. kl. Bd. I, 48 pp., 4 PI.) Lull (R. S.). — Fossil Foot prints on the jura-Trias of North America. — Nouveau Genre de Reptiles Anchisauripus pour Eubrontes dananus; subtitution de Stenonyx à la place de Leptonyx Hitchcock, préemployé ; de même Tarsoplectus à la place de Plectro- pus H.(Mem. Boston, Soc. nat. Hist., 1904, Vol. V, pp. 461-557, I B P, 34 fig.). Matthew (6. F.), — New genera of Batrachians Footprints of the Carboniferous System in Eastern Canada. — Nouveaux Genres de Batraciens : Asperipes, Cursipes, Megapezia, O6…rnithoides (Hylopus trifidus), Baropezia (Sauropus sydnensis), Pseudobra- dypus (Sauropus unguifer). (Canad. Rec. Sc. 1903. vol. IX, pp. 99-111, 6 fig.). Matthew (6. F.). — Au Attempt to Classify palæozoic Batra- chian Footpriuts.—Nouveau Genre de Batracien : Barillopus (Zar'0- pus unguifer). (Trans. Roy. Soc. Canada, 1903, vol. IX, pp. 109-121,3 PI.). Pocta (P.). — Ueber einige neue Spongien aus der Kreïdefor- mation. — Deux nouveaux Genres de Spongiaires crétaciques de Bohême: Poterianella, Megalelasma. (Bull. intern. Acad. Sc. Prague, 1904, Ann:8, p. 113-118, 2 PI.). Pocta (P.). — Beiträge zur keuntniss der Caleispongien aus der Kreïdeformation. — Nouveau Genre de Spongiaire de la Craie de Bohême: Plectinia. (Bull. intern. Acad. Sc. Prague, Ann. 8, pp. 118- 124, LPL.2 18.) Solger (Fried.). — Ueber Pseudocueullæa, einen neuen Taxo- donten typus. — Nouveau Genre de Mollusque Pseudocucullæa. (Zeitsch. Deustch. geol. Gesells , Bd. LV, pp. 76-83). Le Gérant : P. LANGLOIS. Châteauroux. — Typographie et Lithographie Langlois Men AUTOGRAPHIE ET INMPRIMERIE | DES CHEMINS DE FER ET DES TRAVAUX PUBLICS ta Maison fondée en 1859 BeCOURTIEE" … à INGÉNIEUR Les Le Membre de la Société des Ingénieurs Civils de France, de la Société des Ingénieurset Architectes sanitaires. au Directeur de l’Album technique des Chemins de Fer et des Travaux publics. ve PARIS — 34, 41, 43, Rue de Dunkerque — Téléphone 405-81 «: 1 EPS EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1900 — MEMBRE EXPERT DU JURY LITHOGRAPHIE — TYPOGRAPHIE do DESSINS POUR LES CHEMINS DE FER, L'INDUSTRIE, LES TRAVAUX PUBLICS ET L'ARCHITECTURE f _ SPECIALITE de Plans topographiques — Plans de villes — Plans forestiers — Plans par- | cellaires — Cartes de Chemins de fer — Cartes et Profils géologiques — Cartes géographiques — - … Travaux d'Art — Cahiers des Charges, Séries de prix, Notices avec croquis — Dessins et Cliches ; pour publications industrielles. ._ | DESSINATEUR-AUTOGRAPHE des Annales des Mines, Annales des Ponts et _ Chaussées, Annales télégraphiques — Revue Générale des Chemins de fer — Revue de mécanique — _ Bulletin des Ingénieurs Civils, Bulletin des anciens élèves des Écoles nationales d’Arts et Métiers, Bulletin des Conducteurs des Ponts et Chaussées, des Ministères, des Compagnies de Chemins de fer, de la Ville de Paris, des Écoles des Ponts et Chaussées, des Mines, Centrale, etc., des Journaux d'Architecture, de Sociétés et de Journaux scientifiques, Chambre de Commerce, ete., etc. ZINCOGRAPHIE ou reproduction par la lumière, de Dessins d’après calques à l'encre de Chine. : REDUCTIONS ET AGRANDISSEMENTS DE PLANS PHOTOTYPIE — CLICHÉS ZINC ET CUIVRE — SIMILI-GRAVURE = PHOTOGRAVURE PLAQUES, PAPIERS, PRODUITS PHOTOGRAPHIQUES GUILLEMINOT &C° | R. 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Il publie des mémoires originaux écrits dans l'autre des six langues suivantes : français, allemand, anglais, espagnol, italien et latin. \rchives de Parasitologie sont publiées par fascicules in-8° raisin d'environ 160 pages. e fascicules, paraissant à des époques indéterminées, correspondent à un volume. Les auteurs Ta GO En gratis cinquante Lirés à part de leurs articles. LE Ur Prix de la souscription par volume : L RIS ET DÉPARTEMENTS. ........ SO francs || UNION POSTALE..........:........ 32 francs x GAUSERIES. SCIENTIFIQUES DE LA OCIÉTÉ ZOOLOGIQUE DE FRANCE s le nom de Carsrrirs Sevnnre selle See Frs, la Société Zoolagique de France 4 inauguré rune série de contérences portant sur des sujets d'actualité. Ces conférences faites exclu- ivement par et pour les membres de la Société, ont eu le plus grand succès. 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Bianca: np, Professeur à la Faculté de Médecine de Paris, Membre de | Académie de [ 4e 7; & Fi HT naturaliste de l'Expédition antarctique belge. — Vers le pâle sud, Confé- ; P 1q rénve faite à la Sorbonne sur l'Expédition antarctique belge, son but, Ses aventures et ses sultats. In-8 de 50 pages, avec s2 fig. dans le texte. 2 =. BPALNVNGNON, préparateur de zoologie à la Sorbonne. — La motion ee force, le principe l'énergie et la biologie générale, à propos d’un livre récent, in-8 de 36 pages. 1 fr. 8. H. Gansau ne Krerviiie. - Les Cecidozoaires et leurs Cécidies, in K de 28 pages vec 2 planches en noir et 1 fig. dans le texte. ab Ê 9. À. Jankr. — Les Dapiriona! in 18 de qj1 pages avec une planche en couleur et TRE Lo figures dans le texte. 20e ÿ . Tout particulier, acheteur de l’ensemble des fascicules publiés dans une méme année. aura : - droit à une remise de 20 o/o sur le prix total de ces fascicules ! LA CULTURE INTENSIVE ILLUSTRÉE 1 à ORGANE MENSUEL e la Société d'encouragement pour développerl’emploi des engrais chimiques en France Sixième Année 1905 ABONNEMENTS : . France. — Un an : 6 francs. — Six mois : 3 fr. 50. — Trois mois 2 fr. Etranger. — Un an: 7 francs. — Six mois : 4 francs. — Trois mois: 2 fr. 75 Prix du Numéro : © fr. 50 Fondé en 1850 PAR - PETIT DE LA SAUSSAYE ; Publié de 1861 à 1898, sous la direction de CROSSE et riscaen CONTINUÉ PAR H. FISCHER, P. DAUTZENBERG et G. DORE Vol. LIT (905), d1 » Cette Publication trimestrielle, formant chaque année un y lume de 350 à 400 pages, avec de nombreuses PARCRE coloriées, lithographiées ou phototypées, est consacrée à l’étude des Mol- 2 lusques vivants (systématique, description des faunes, anatomie) à et des Mollusques fossiles. Chaque fascicule comprend : : 10 Des Mémoires originaux ; Des 20 Un Chapitre de bibliographie faisant connaître les travaux S publiés séparément, ou dans les périodiques MT étrangers, avec l'indication des espèces nouvelles. s Le JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE est indispensable aux spé | cialistes ainsi qu'aux bibliothèques publiques. LE LATE Le Lu. g, c Te De lee de ABONNEMENTS : Poëcila France: See 16 francs. Pour l'Etranger 27%: TRIER 16 7x) On trouve aussi, chez le Directeur et Propriétaire M. FISCHER, s Fe F 51, boulevard Saint-Michel, PARIS, la collection complète des volumes parus depuis 4850, ainsi que les deux Index (vol. 1 à XX, vol: XX à XL). RETTEES ORGANE TRIMESTRIEL ”Sonlié sous la direction de Maurice COS SMANN Avec la HE boration de MM. G.-F. DOLLFUS, H. DOUVILLÉ, E. HAUG, J. LAMBERT, G. RAMOND, H.-E. SAUVAGE, G. SAYN, = F. MEUNIER, E. TROUESSART, P. BÉDÉ. NEUVIÈME ANNÉE NUMÉRO 3 — JUILLET 1905 PRIX DE L’'ABONNEMENT ANNUEL: 10FR Prix des années antérieures, chacune : 10 fr. (Sauf la première année 1897 qui ne se vend plus séparément) Le prix de la collection complète et presque épuisée des sept années est fixé de gré à gré. VÉpARR M. COSSMANN F.R. ve RUDEVAL, Éditeur 95, Rue de Maubeuge, x° 4, Rue Antoine Dubois. vi 1905 Descriptions ‘d'espèces inédites du Bassin parisien. — Journalide : Conchyliologie, t. XXI à XXVI, 1881 à 1886, 165 p., 13 pl. Épuis é. Étude paléont. et stratigr. sur le terrain Oligocène marin aux Di: environs d'Etampes. (En collaboration avec M. Lambert). — En TA vente à la Société Géologique de France. 3 te Contribution à l'étude de la faune de l'étage Bathonien en Fri ; (Gastropodes). — En vente à la Soc. Géol. de France. pe Un Crucibulum Campanien (En collaboration avec M. Arnaud): | Bull. Soc. Géol de France, 1° février 1886, 5 pages avec fig. Epuisé. 4 Observations sur quelques grandes Ovules de l'Eocène. — Bull. Soc. Géol. de France, 5 avril 1886, 5 pages avec fig. . . . Épuisé. Catalogue illustré des Coquilles fossiles de l’Eocène desenvirons de Paris. — Le troisième appendice seulement . . . . 12/fr. 50 Révision sommaire de la faune du terrain Oligocène marin aux LR environs d'Etampes. — J. Conch , 1891-93, 163 p., 3 pl. 12fr. 50 Notes complémentaires sur les Coquilles fossiles de Claiborne. … — Ann. de Géol. et Paléont. de Palerme, 1893, 52 p.. in-4, 2pl. Sfr. _ Essais de Paléoconchologie FompRree Se NES Juillet 1904. 150 p., 9 pl. et 14 fig. . . ns . 17 ir. 50 Les six premières livraisons ensemble. : : . . . . 120 ir. Sur quelques formes nouvelles ou peu connues des faluns du Bordelais.— Assoc. Franç. 1894-95, 3 pl. Ensemble . . . . Gfrn Mollusques éocéniques de la Loire Inférieure. — Bull. Soc. Sc. nat. E de l'Ouest. T. I’, 1895-99, 200 pages et 19 pl., complet . . . S3Ofr. pose —T. If, (fasc. 1 et 2), 210 p.,17 pl;, Complet: 7 RON es 1" fascicule du T. IHS8 pl: ; ... 2: A2 00e Contribution à la Paléontologie française des terrains juras- siques. — 1° Gastropodes Opisthobranches. — 2° Nérinées. — Mém. pal. Soc. Géol. de Fr. 1895-99, 357 p., 19 pl. et fig. Observations sur quelques Coquilles crétaciques recueillies en Êrs France. — Assoc. Franç. (1896-1904). 6 articles. 11 pl. . . 15 fr. à Revue critique de er ete — Prix d'abonnement à la neuvième PRE anpée, 1902-55 5iN re 4 SSSR Description d’ Do lee éocéniques de r Australie du Sud. — Trans. Roy. Soc. Adélaïde. 1897, 21 pages, 2 pl. . . . . 3 fr. Estudio de algunos Moluscos eocenos del Pireneo Catalan. — Bull. Com. del Mapa Geol. de Espana, 1898, 32 pages, 5 pl. . . 5 fr. Description de quelques Coquilles de la formation cSentacru Es zienne en Patagonie. — Journ. de Conchyl. (1899), 20p.,2pl. 3 fr. ka Faune pliocénique de Karikal (Inde française). — 2 articles. Journ. de Conchyl. (1900-1903) 30 p.37 pla 7. 10 | Études sur le Bathonien de l'Indre. — 2 fasc. complets. Bull. Soc. … L Géol. de Fr.,(1899-1900) 70 p.,8 pl. dont 4 inédites dans le Bull. 12 fr.50 Re Faune éocénique du Cotentin /Mollusques/. — En collaboration avec | M. G. Pissarro. —T. 1‘ (1900- 1902) 32 pl. avec une table alphab.50 fr. T. IL: Pélécypodes et Supplément (1903-4), 19 pl. . . . . . 380Ofr. Additions à la faune nummulitique d'Egypte. — Institut Eeypise (1901) 27 p., 3 pl. 4 fr. Sur quelques grandes Vénéricardes de l'Eocène. — + Bull Soc. Géol. Fr., (1902) avec figures. . . RE Ne Note sur l’'Infralias de la Vendée. — B. S. G. F. 1902- js — 5 pl. 7fr. 50 S'adresser à l'auteur, 95, rue de Maubeuge. Envoi franco contre mandat-postal. 1. RS NE MUC TUE RARE PAPA NOR EE Mens À Cette publication, dirigée par un Contes tn dont feu M. K. von Zittel, a été tout d'abord le prési- dent, a pour but de rééditer, sur fiches, les types des espèces fossiles, en s ‘attachant de préférence aux formes . anciennes et à celles dont la recherche bibliographique. est difficile. Le nombre des espèces- types, publiées chaque année, sera de 80 environ, soit 150 à 160 fiches. . Prix d'abonnement : 40 fr.= 32mark=£$ 1.14 sh. — Doll. 8 COLELEE DEEE ELLE UE DELLE DELLE DEEE IE TEL 1] 1 CAP ON S’ABONNE : Sr à Paris, chez P. KLINCKSIECK, 3, rue Corneille. na. SX à Berlin, chez GEBRUDER BORNTRAEGER, 29, Dessauerstrasse. PARU | | ont à Londres, chez W. WESSLEY, 28, Essex Street. | ONANTEN a New-York, chez G. &. STECHERT, 9 East, 16‘ Strect. À Pour renseignements complémentaires, | | 13 de s'adresser au Secrétaire, D. P. ŒHLERT, Laval (Mayenne). Fe Des Coquilles Fossiles DE L'EOCÈNE DU BASSIN DE PARIS ATLAS MIS A JOUR PAR MM. COSSMANN et G. PISSARRO Pour paraître en cinq fascicules, un par an, chacun d'environ vingt planches in. 4° en phototypie, avec x # | légendes en regard. | CEUL EL DE LE DELL Li UE LE LL TELE LE CE VE LE DE LE TE NET PE TELE FETE T0) VIENT DE PARAITRE : Fascicule 1°" — 16 PLANCHES — PRIX.: 20 FRANCS Port en sus: À fr. 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L'installation très complète des ateliers de M. SOHIER le met à même de reproduire, par la phototypie, soit d'après ses propres clichés, soit peer d'après ceux qu'on lui remet, tous les échantillons dont les auteurs d'ou- Fo vrages scientifiques désirent donner des figures, quelles que soient la Bi grosseur ou la petitesse ainsi que la couleur de ces échantillons. Les ap- _ pareils puissants, à long foyer, dont il dispose, sont capables de donner, 4 sans déformation, des grossissements très nets, jusqu'à 25 diamètres; Ë mème les coupes micrographiques, grossies jusqu'à 1800 fois, aussi bien que les échantillons immergés dans la glycérine ou l'alcool, ont, avec ses procédés, donné les meilleurs résultats par la reproduction phototypique. Be __ Désormais chaque auteur pourra donc, sans qu'il lui en coûte plus _ cher qu'avec les anciens procédés de dessin, obtenir des témoins irrécu- sables, à l'appui du texte élaboré par lui. et à ne » « pi TRES ae tres MORE. nc SE Eu Het TT À . + . ë FU ji Pau L'Expansion du Commerce | k est due àla VAPEUR La CLARTÉ et la PRÉCISION lui viennent de la MACHINE A ÉCRIRE Remington , La La ou seule qui première sollicite marque des du compa- Monde raisons GRAND PRIX, PARIS 1900 REMINGTON TIPEWRITER U, 8, Boulevard des Capucines, — PARIS TÉLÉPHONE : 119-111 REMUE: CRIPIQ UE DE PALÉOZOOLOGIE N° 3 (Juillet 1905) MAMMIFÈRES par M. M. GOSSMANN. 1° ANIMAUX TERRESTRES. The Fossil Carnivores, Marsupials and small Mammals, in the Ameriean Museum of Natural History, by W.-D. Matthew (1). — Les importantes collections classées sous la direction du Prof. Osborn occupent la partie N. O. de la 4e galerie du Muséum ; la brochure que nous analysons présentement peut servir de guide aux visiteurs, elle est divisée en trois chapitres : A — CREODONTA, ou Carnivores primitifs; B — Fissipepia, ou vrais Carnivores ; C — Pinnipepra, ou Carnivores marins. La reconstitution des pièces capitales de ce Musée est reproduite sur les figures qui accompagnent le texte, ainsi qu’un très intéres- sant diagramme, sous la forme d’une table à double entrée qui représente les relations ancestrales entre les Créodontes et les vrais Carnivores, pendant toute la période tertiaire. Nous ne citons que pour mémoire les dernières pages où l’auteur a reproduit les hypothèses actuelles sur l'origine des Mammifères, qu'on s'accorde à faire remonter aux Thériodontes triasiques. Ces théories sont d’ailleurs développées dans une autre brochure du même auteur intitulée : « The arboreal Ancestry of the Mammalia » (Boston, 1904. — The Americ. Naturalist, Vol. XXX VIII, nos 455-456). Die Säugethiere des Schweïizerischen Eocæns, eristischer Catalog der materialen, von H.-G. Stehlin (2). — Cette deuxième partie d’une Monographie dont nous avons analysé en son temps (4) New-York, 1905. — Americ. Mus. Journ., Vol. V, n° 1, 41 p. avec 27 fig. dans le texte. (2) Zurich, 1904. — Abhandl. Schweiz. palæont. Gesells, Vol. XXXI, pp. 155- 256, PI. IV-VII. 10 | y — 118 — le commencement ( V. Revue crit. 1904, p. 151) comprend les ani- maux des trois Genres Palæotherium, Plagiolophus, Propalæotherium ; chacune des espèces est étudiée avec un véritable luxe descriptif, et dans ses rapports avec les formes voisines. Notice on two new genera of Mammals from the Oligocene of South Dakota, by W. D. Matthew (1). — Il s’agit d’un fragment de crâne de Rongeur et d’un petit Artiodactyle récemment recueillis par M. Thomson : le premier reçoit le nom Euty pomis Thomsoni, dont la formule de dentition est I +, P +, M #. Le pied se rap- proche de celui des Castoridæ. L'autre ruminant vient des couches à Titanotherium, et M. Matthew le dénomme Heteromeryx (is- par, d'une taille supérieure à celle de Leptomeryx mammifer Cope : l’auteur indique dans un tableau les différences que présente ce nouvel animal avec Leptomeryx, Protoceras, Hypertragulus et Hyp- sodus. M. Matthew les considère comme des Ruminants tout à fait spéciaux, qui n'ont pas de descendants connus à l’époque miocé- nique. Beitrag zur Säugetier-fauna von Leoben, von A. Hofmann und A. Zdarsky (2). — Les grès tertiaires et néogéniques de Leo- ben ont fourni une intéressante moisson de débris appartenant aux espèces suivantes: Dinotherium bavaricum H. v. Meyer (ce sont les restes les plus nombreux); Aceratherium tetradactylum Lart. ; Hyo- therium Sommeringi H. v. Meyer; Hyæneoschus crassus Lart. ; H. Grentianus H. v. Meyer ; Antilope cristata Bidenn, dont les mâ- choires sont minutieusement comparées à celles d’A. clavata, Mar- tiniana, sansaniensis Lartet. Rhinoceros Schleier macheri Kaup.. des environs d’Ananiew. par Mme Marie Pavlow (3). — Pour fixer l'âge des calcaires d’Ana- niew dans lesquels se trouvent des poches de sable blanc contenant les os du Rhinoceros en question, Mme Pavlow avait à sa disposition des dalles avec empreintes de Cardium et Mactra qu'elle a déter- minés comme appartenant aux dépôts méotiques supérieurs, C'est- à-dire au-dessus du Sarmatien. Quant aux ossements, l’auteur leur (4) New-York. 1905. — Bull. Amer. Mus. Nat. Hist., Vol. XXI, art. III, pp. 21-26, avec 6 fig. dans le texte. (2) Vienne, 4905. — Jahrb. K. K. Geol. Reichsanst., LIV Bd., 4 Heft, pp. 5717- 594, PI. XIV et XVI et 1 fig. dans le texte. (3) Saint-Pétersbourg, 1905. — Ann. géol. et minér. de la Russie, Vol. VII, liv. 5,17 p. in-4, 4 PI. double, en français et en russe. — 119 — trouve la plus grande ressemblance avec ceux de À. Schleiermacheri d'Eppelsheim et de Pikermi, et à cette occasion, elle revient sur la description du crâne de À. tichorinus, avec sa cloison nasale mal ossifiée, ce qui fait que, lorsque les dents manquent, toutes les con- fusions sont possibles. 2° CÉTACÉS Neosqualodon, nuovo Genere della Famiglia degli Squalo- donti, per 6. dal Piaz (1). — Les débris, dont la description est publiée dans ce Mémoire, ont été recueillis dans un calcaire blanc du Miocène moyen de la Sicile, et ils avaient été d’abord rapportés au G. Squalodon par Forsyth Major (S. Assenzæ, in litt.). En examinant de près la dentition de ce Cétacé, M. dal Piaz acquit la conviction que l'animal devait appartenir à un nouveau groupe de Squalodontidæ, qu'il propose de dénommer Neoesqua- lodon : si l’on ne s’en rapportait qu’à la forme de l’ossature de la région antéro-supérieure du crâne, on trouverait qu’il n’y a guère de différences entre ce Genre et Squalodon ; seulement, en étudiant les molaires, au lieu de la formule , on trouve 5; leurs racines sont nettement divisées et un peu divariquées ; en outre, toutes ont leurs couronnes triangulaires profondément dentelées, tant sur le contour antérieur que sur le contour postérieur. L'auteur pense que c’est une forme dérivée des Zeuglodontes éocéniques et tendant vers les Squalodon plus récents. Die Sirenen der mediterranen Tertiärbildungen Oesterreichs, von Dr 0. Abel (2). — Comme préface à cette magistrale Etude des Siréniens miocéniques de l'Autriche, M. Abel fait remarquer que l'archipel formé par les mers de l’Europe centrale, à cette époque, avait la plus grande analogie avec l’Archipel indomalais, semé d'îles de baies, de détroits, etc... Il n'est donc pas étonnant que l’on trouve la même analogie entre les Cétacés de cette dernière région et ceux dont les débris ont été recueillis dans le Miocène méditerranéen du Bassin de Vieane. Dans un premier chapitre, l’auteur établit les limites d’appari- tion et d'extinction des trois Genres: Halitherium Kaup., de l'Eocène supérieur ou du Miocène inférieur ; Metazytherium de Christol, du (1) Mém. Soc. pal. Suisse, Vol. XXXI (1904), 19 p. in-4, 1 PI. double phot. (2) Vienne, 1904. — Abhandl. K. K. Geol. Reichsanst., Bd. XIX, Heft 2, VI el 293 p., avec 6 PI. et 26 fig. dans le texte — 120 — Miocène inférieur au Pliocène ; et lelsinotherium Capellini, dans le Pliocène exclusivement. Il y ajoute la synonymie et l’extension géographique des six espèces connues de Metaxytherium. Dans la seconde partie, il passe à la description détaillée des deux espèces autrichiennes : Halitherium Christoli Fitz., Metaxythe- rium Krahuletzi Depéret, du premier niveau méditerranéen. Au deuxième niveau, nous trouvons la description non moins com- plète de Metaxytherium Petersi Abel (1904), dénomination qui doit remplacer Halitherium Cordieri Peters (1867), non de Christol. Les rapports et les différences avec M. Krahuletzi sont indiqués mi- nutieusement et successivement pour chaque espèce de squelette ; la comparaison est également faite avec Halicore dugong Lacépède (vox barbara !). La troisième partie du Mémoire, la plus importante sans contre- dit, est consacrée à l'examen des résultats morphologiques, tirés du rapprochement entre ces espèces, les formes actuelles et celles du Tertiaire inférieur en particulier ; pour chacune des molaires, M. Abel s'est donné la peine de reprendre successivement les types d’AHalitherium, Metaxytherium, Felsinotherium, Halicore, en tenant compte des différences sexuelles qui influent sur la dentition ; l'examen est également approfondi pour chacun des membres et pour le bassin. La conclusion qui en ressort, dans la quatrième partie, c'est que Metaxzytherium doit être classé dans les Halicoridæ, dont l'échelle stratigraphique est reconstituée, à partir d'Eotherium de l'Eocène, jusqu’à ARhytina du Pleistocène, et Halicore des mers actuelles, en sorte que la spécialisation des différents organes forme une suite ininterrompue. Das Becken der stellerschen Seekuh. von L. v. Lorenz (1). — Quelques mots seulement sur cette Note qui est, en quelque sorte, un corollaire de l'Etude ci-dessus analysée ; les pièces du bassin des Lamantins actuels examinés par l’auteur, sont à rapprocher de celles de Metaxytherium du Bassin de Vienne. Il s’agit principale- ment d’Halicore australis qui est fréquemment cité dans le Mémoire de M. Abel. (1) Vienne, 1904. — Abhandl. K. K.Geol. Reichs., Bd. XIX, Heît 3, 41 p., 1 PI. double. — 121 — REPTILES, BATRACIENS ET POISSONS par M. H.-E. SAUVAGE. The Dinosaur Trachodon annectens, by F.-A. Lueas (1). — Le squelette que figure M. Lucas provient de la collection Marsh et à été découvert dans le Wyoming ; il mesure 26 pieds de long sur 11 pieds 6 pouces de hauteur prise au sommet du crâne. L'animal était protégé par de petites plaques cornées, irrégulièrement hexa- gonales ; de forts tendons ossifiés se voient dans la région de la queue, comme chez Zquanodon. Trachodon (Hadrosaurus) est un exemple-type des Dinosauriens nommés Prædentata ; la partie antérieure des mâchoires, dépour- vue de dents, devait être revêtue d'un bec corné, comme celui des tortues, destiné à saisir les végétaux dont se nourrissait l'animal. Le pied de devant porte quatre doigts, l’interne ressemblant à un pouce, de sorte que le membre pouvait saisir. On the squamoso-parietal crest of the horned dinosaurs Cen- trosaurus apertus and Monoclonius canadensis, from the Cre- taceous of Alberta, by Lawrence M. Lambe (2). — Le Genre C'en- trosaurus a été établi par Lambe pour un crâne remarquable par le processus en forme de crochet dirigé en dedans du bord postérieur de l’occipital; la crête est formée principalement par la coalescence des pariétaux ; le squamosal est relativement petit ; il existe une large fontanelle. La région nasale portait une partie cornée de forme conique. Chez Monoclonius, les fontanelles ne sont pas comprises en entier entre les pariétaux ; ceux-ci sont bordés en avant par le squamo- sal, de forme grossièrement triangulaire. Zwei neue Schildkrôtenarten aus dem Eozän von Kolozsvar, von Dr Emerich Lôrenthey (3). — Sous le nom Trionyr clavato- marginatus n.sp., l’auteur décrit une espèce de 0 m. 320 de long, voisine de T. austriacus Peters. (4) Washington, 1904. — Br. in-8° avec 2 PI. Extr. Smiths. Miscell. coll., t. 45. (2) Ottawa, 1904. — Br. in-8° avec 2 PI. Extr. Trans. Royal Soc. Canada, t. X. (3) Budapest, 1903. — Br. in-8°, avec 2 PI. Extr. l'6ldtani Kôzlony, XXXIII Bd. Au Genre Euclastes (Lytoloma Cope) est rapporté dubitative- ment, sous le nom £. Kochi n. sp., un fragment de carapace. Les Chéloniens, jusqu’à présent connus du Tertiaire de Hongrie, sont : Trionychidées : Trionyx austriacus, Pet. ; T. Partschi, Fitzing. ; T. clavato-marginatus, Lôrent.:— Chélonidées : Euclastes ? Kochi, Lôrent.; — Testudinidées : Testudo syrmiensis, Koch., Emys Lore- tana, Meyer ; — Dermochélyidées : Psephophorus polygonus, Meyer. Testudo Ammon. from the upper Eocene of Egypt, by C.-W° Andrews (1). — Cette belle espèce, qui atteint 0.870 de long, par la présence d'une plaque muchale se sépare des autres espèces ter- tiaires ; elle ressemble toutefois par de nombreux points à T. perpi- niana Depéret et Donnezan, du Pliocène inférieur du Roussillon ;elle est également alliée à T. leberonis, Depéret, du Miocène du Mont Leberon et à T. gigas, Brav., de l’Oligocène supérieur de l'Allier. Les rapports sont plutôt avec les Tortues des Galapagos qu'avec celles des îles africaines, tout en ayant des affinités avec les espèces qui habitent Madagascar et les îles Aldabra. Il est probable, d’après M. Andrews, que T. Ammon est l’ancien représentant d’un grand groupe de Tortues, dont les membres se trouvent dans divers horizons du Tertiaire d'Europe et dont T. par- dalis et T. calcarata sont les formes actuelles. T. atlas et T. Can- tleyi des monts Siwalik, ainsi que T. Sumieri, de Maurice, font partie de ce groupe. The Thalattosauria, a group of marine reptiles from the Triassie of California. by John C. Merriam (2). — Ordre Thalat- tosauria : Sauriens marins avec de courts segments prépodiaux et épipodiaux ; région faciale allongée et des narines externes mé- dianes ; crâne avec des ouvertures temporales supérieures et laté- rales ; un foramen pinéal ; prévomers et ptérygoïdiens, aussi bien que les os composant la mâchoire, portant des dents; structure générale du squelette se rapportant au type Rhynchocéphalien. — Trias. Famille Thalattosauridæ : crâne allongé, museau grêle ; na- rines externes séparées. situées non loin des orbites; prémaxillaires allongés, formant une grande partie du museau ; prémaxillaires, maxillaires et dentures sculptés à leur surface externe. Prévomers (4) London, 1904. — Br. in-8°. Extr. de Geol. Mag., déc. V,t. If (2) San-Francisco, 1905. — In-4° avec 8 PI. Extr. Mem. Calif. Acad. Sc., t. Y. avec deux rangées de dents massives, à couronne basse; ptérygoï- diens portant quatre rangées — ou plus — de dents grêles et coni- ques; partie postérieure du dentaire avec — le plus souvent — des dents déprimées ou aplaties. Vertèbres amphicéliennes ; épines neurales généralement hautes et grêles; une seule tête aux côtes dorsales ; des côtes abdominales. Coracoïdes réniformes, allongés antéropostérieurement ; scapulum étroit; humérus court, élagi distalement; radius et cubitus ayant environ la moitié de la lon- gueur de l’humérus; radius rétréci dans sa partie médiane ; ord postérieur du cubitus convexe, du radius concave. Genre Thalattosaurus, Merriam. Dents mandibulaires posté- rieures à couronne courte, à section elliptique ; dents médianes devenant plus grandes antérieurement; dents antérieures de la mandibule et du prémaxillaire grêles et coniques. Humérus court, avec une crète pectorale élevée, radius et cubitus très courts. T. Alexandræ, Mer.; T. shastensis, n. sp.; T. Perrini, n. sp. Genre Neetosaurus. Région fronto-pariétale semblable à Tha- lattosaurus ; os quadrate avec une expansion externe ; mandibule du type Lacertilien; couronnes de dents mandibulaires posté- rieures, coniques, aigues, légèrement recourbées, grossièrement striées. Type: N. halius, n. sp. L'Ordre des Thalattosauria, qui fait partie du Super-ordre Diap- tosauria, comprend des formes nageuses spécialisées, connues seu- lement des dépôts marins; il a un peu les mêmes relations, par rapport aux Rhynchocéphaliens, que les Mosasauriens l'ont avec les Lacertiliens : évidemment dérivé d’une souche Diaptosaurienne primitive, il a évolué dans le même sens que ces derniers par les Mosasaures. Les espèces les plus grandes et les plus spécialisées, rentrant dans le Genre Thalattosaurus,sont essentiellement des animaux nageurs; elles ont pu se rapprocher des rivages, mais, comme les Plésio- saures,‘étaient mieux organisées pour nager que pour ramper. Vec- tosaurus était beaucoup moins spécialisé et plus côtier. D’après ce que nous connaissons de la colonne vertébrale de Thalattosaurus, la région cervicale était relativement courte, la région dorsale longue, les proportions étant presque celles de la colonne verté- brale de certains Mosasauriens ; il est grandement probable que la nageoire caudale était développée; il est possible que, comme chez Geosaurus, les membres postérieurs n'étaient pas typiquement nageurs, et que la terminaison distale de la queue était développée verticalement. La conformation des pattes, la forme du crâne, la présence de — 124 — dents grêles et préhensibles à la portion terminale des mâchoires, peuvent indiquer que les Thalattosauria se nourrissaient de proies à natation rapide ; les dents fortes, qui garnissent le vomer et la partie postérieure de la mandibule, ont pu servir à broyer les Am- monites qui pullulaient dans les mêmes mers. Comparés à d'autres formes du Trias, les Thalattosauria présen- tent de nombreux caractères qui sont généralement considérés comme primitifs. Parmi eux,on peut noter: les vertèbres biconcaves, les côtes à un seul capitulum, le plastron costal-abdominal déve- loppé, le scapulum étroit, le coracoïde en forme de plaque, la forte dentition du vomer et des ptérygoïdes, la présence d’un foramen pariétal. Des caractères particuliers ou de spécialisation se trouvent dans la structure des membres, dans Ja région rostrale du crâne, dans la position de l'ouverture des narines, dans la relation des nasaux et des prémaxillaires, dans le charactère des pariétaux, dans la nature de la dentition. Les caractères qu'ofirent en commun les Thalattosauria avec d’autres Reptiles sont, dans certains cas, seulement des caractères d'adaptation. Avec d'autres groupes, il existe de vraies affinités, indiquant des relations par un type ancestral commun. On admet généralement que les Ichthyosaures sont apparentés aux Rhynchocéphaliens; les Thalattosauria sont évidemment en plus grande relation avec ce type ; il résulte de là que l'on peut espérer trouver que les Ichthyosaures et les Thalattosaures présentent des relations entre eux. Or, ces deux groupes sont fort différents. Pour ce qui est des relations avec les Parasuchia, la structure générale du crâne des Thalattosaures présente certains points de ressemblance avec celle de Belodon, particulièrement dans la région rostrale et temporale. À part ces ressemblances, le crâne est très différent dans les deux types; l’esquisse générale de la structure est celle de Reptiles diapsidiens primitifs. Les relations sont plus étroites avec les branches lacertilienne et mosasaurienne des Squamata ; les ressemblances sont très frap- pantes avec les types aquatiques de cet Ordre. Cependant, s’il n’est pas possible de réunir les Thalattosauria aux Squamata, tel que ce dernier groupe est actuellement défini, il n'est pas improbable que les Lacertiliens primitifs sont étroitement apparentés aux formes terrestres ou de rivage dont sont dérivéles Thalattosauriens. L'adaptation de ces derniers à une vie aquatique a développé rapi- dement certains caractères qui ont réapparu chez les Mosasau- riens. Cette spécialisation a entraîné les Thalattosaures hors de la ligne directe d'évolution. On peut, du reste, noter que la forme — 125 — Nectosaurus, moins spécialisée et plus petite, est plus près des La- certiliens que Thalattosaurus. Les relations avec les Choristodera sont celles d'animaux aqua- tiques ayant des affinités rhynchocéphaliennes ; ces deux groupes ne sont pas en relation étroite ; les Choristodera sont, du reste, beaucoup moins spécialisés. Bien qu'il existe, en certains points, de grandes affinités avec certains Protérosauriens, il est impossible de considérer ces der- niers comme un type ancestral des Thalattosaures. Par de nombreux caractères de squelette, de fortes ressemblances existent avec certains Rhynchocephalia. Mais les formes, chez les- quelles on constate ces ressemblances, étant beaucoup plus jeunes que les Thalattosaures et, sous beaucoup de rapports, moins spécia- lisées, on ne peut réunir les deux Ordres. En résumant le beau Mémoire que nous venons d'analyser rapi- dement, M. Merriam admet que les Thalattosauria doivent former un groupe distinct. Les Ordres avec lesquels ils ont le plus d’affi- nités sont ou ceux qui renferment des formes aquatiques typiques, ou ceux chez lesquels les caractères rhynchocéphaliens sont très proéminents. A l’époque à laquelle vivaient les Thalattosauriens, existaient trois importants groupes de Reptiles marins, les Notho- saures, les Ichthyosaures, les Placodontes ; aucun de ces groupes n’est très étroitement apparenté aux Thalattosauriens. Parmi les Ordres de Reptiles les plus anciens, ce sont les Protorosauria et les Proganosauria qui sont les plus voisins des Thalattosauria. Le pre- mier de ces Ordres comprend des types terrestres avec une struc- ture différente qui montre — déjà dans le Permien — que la ten- dance de leur évolution est vers des formes terrestres hautement spécialiséés. Les Proganosauriens, aussi du Permien, montrent un autre type d'évolution. Des Ordres plus jeunes, les Choristodera et les Rhynchocephalia, présentent des similitudes avec les Thalattosauria dans le plan fon- damental du squelette. Les ressemblances avec les Squamata sont frappantes ; elles sont évidemment établies sur une large base de parallélisme, mais peuvent être également dues à des affinités entre les Thalattosaures primitifs et un groupe particulier des Diap- tosaures primitifs, dont sont issus les Squamata. Les Thalattosaures représentent une ancienne adaptation à une existence aquatique de cette division des Reptiles qui a persiste par la forme primitive des Rhynchocéphaliens ; ils sont évidem- ment les représentants marins des Proganosauriens. A primitive Ichthyosaurian limb from the middle Triassie of Nevada, by John C. Merriam (1). — Les Ichthyosauriens les plus anciens connus sont : Mixosaurus, de la partie supérieure du Trias moyen d'Italie ; Shastasaurus, du Trias supérieur de Californie ; les débris trouvés dans le Trias moyen de l'Amérique du Nord étaient trop incomplets pour donner des indications satisfaisantes. Un arc pectoral, rapporté provisoirement à Cymbosaurus petrinus Leidy, diffère de celui de tous les Ichthyosauriens jusqu'à présent connus. Le coracoïdien a un foramen très grand près de l’articula- tion proximale ; à cette particularité près, cet os ressemble à celui de Delphinosaurus du Trias supérieur de Californie ; le coracoïdien diffère de celui de Mixosaurus et de Shastosaurus, par le bord anté- rieur convexe. Le scapulum, très convexe latéralement, se prolonge en dehors, comme chez la plupart des formes triasiques. La clavi- cule est très grande, plus large et plus robuste que chez Mixosaurus. En somme, l'arc pectoral a plus de ressemblance avec celui de Delphinosaurus qu'avec celui des autres formes. Le membre pectoral a plus d'affinités avec celui de Mixosaurus qu'avec celui des autres Ichthyosauriens. L’humérus diffère de ce- lui de ce dernier Genre, en étant un peu plus grêle. Comme chez tous les Ichthyosauriens les plus anciens, les éléments épipodiaux sont relativement longs, et l'intervalle qui les sépare est très large. Le radius est le plus court connu chez les Ichthyosauriens, et le rétrécissement de la partie médiane de l’os est prononcée. Le cubitus présente la forme la plus primitive connue du groupe, en même temps que des caractères très particuliers ; chez tous les Ichthyosauriens, à l'exception de Delphinosaurus, le bord postérieur du cubitus, est élargi et généralement convexe ; chez Delphinosau- rus et chez l'espèce étudiée par M. Merriam, ce bord est concave ou échancré, comme le bord externe du radius ; dans ces deux formes, les extrémités du cubitus sont épaisses. En résumé, le membre d’Ichthyosaurus trouvé dans le Triasique moyen de Nevada, est la forme la plus primitive connue. A new Plesiosaur, by Frederie A. Lueas (2). — Le Reptile dé- crit, en 4903, par Williston, sous le nom Brachauchenia Lucasi, pro- vient du Crétacé du Kansas; il est remarquäble par la brièveté extraordinaire du cou, comme chez les Crocodiliens. (1) Berkeley, 1905. — Br. in-8° avec 1 PI. Extr. de Univ. California publ. cf. Bull. dep. Geol., t. IV. (2) Washington, 1903. — Br. in-8°, 1 PI. Extr. de Smiths. Miscell. coll., t. 45. — 127 — Neue Fische und Reptilien aus der Bôhmischen Kreide-forma- tion, von Prof. Dr Anton Fritseh und Dr Fr. Bayer (1). — Les Poissons étudiés par le Dr Bayer sont: Sélaciens : Cestracion canali- culatus Eg. ; Holocéphales : Ischyodus bohemicus ; Actinoptérygiens, Dachycormidées : Protosphyroena feror Leidy ; Dercétidées : Schizospondylus (Type: S. dubius, n. sp.) ; Elopidées : Osme- roides vinarensis Fr.; Elopopsis Smith-Woodwardi,n. sp. ; Pareleps (Type : P. Prazakii, n. sp.).; Scopélidées : Trachynectes vinariensis, n. sp.; Berycidées: Hoplopteryx brevis, n. sp. ; Percidées : Serranus cretaceus, n. Sp. ; Denticopsis Spottii, F. ; Carangidées : Lichiites cre- taceus Fr. ; Scombridées : Coryphænopsis brevis, Fr.; Pleuronecti- dées : Bayeria longipinna, Fr. La présence d'un représentant de cette Famille, si abondamment représentée à l’époque actuelle, est à no- ter, les Pleuronectes les plus anciens étant de l’Eocène supérieur. Les Reptiles ont été étudiés par le Profr A. Fritsch. Ce sont: Ordre des Sauropterygia : Cimoliosaurus Bernardi Owen; C. lis- saensis, Fr., espèce établie sur un humérus du Turonien de Lissa ; Polyptychodon interruptus, Ow. Une empreinte a permis de faire la reconstitution des centres nerveux ; les lobes olfactifs sont déve- loppés ; le cerveau intermédiaire, de forme allongée, montre la glande pinéale ; le cerveau postérieur est assez grand ; le cervelet est petit. Ordre des Chelonia : Chelone ? regularis Fr.; Euclastes (Chelone) Benstedi Ow. ; Pycnaeochelis Michelobana Laube. Ordre des Squamata: Aserosaurus. Crâne avec les frontaux soudés en seul os, prolongé en pointe entre les post-frontaux ; vomer portant des dents ; mandibule ayant le coronoïde et le sub- articulaire comme chez Platecarpus. Voisin de Tylosaurus. Type : I. litoralis Fr. Hunosaurus. Centrum des vertèbres massif, amphicélien, sans -hypapophyse ; diapophyse et neurapophyse très développés ; extrémité proxinale des côtes élargie; os des extrémités massifs, sans canal médullaire. Type : H. Fasseli Fr. Ordre des, Dinosauria ; Ornithopodes : Procerosaurus : Type : Iquanodon exogyrarum Fr.— Alhisaurus(Type:/Zquanodon scutifer, Fr.). Ordre des Ornithosauria : Ornithocheirus Halavaci Fr. (Cre- tornis). (1) Prague, 1905. — Vol. in-4° avec 9 PI. et fig. dans le texte. An attempt to elassify palæozoie Batrachian footprints, by 6.-F. Matthew (1). — Le nom Sauropus a été proposé par Lea, en 1849, pour des empreintes du (Coal measures» êt a été employé par Dawson pour toutes les traces de pas trouvées dans le Paléozoïque ; remarquant qu'antérieurement ce nom avait été employé par Hitchock pour les empreintes que l’on trouve dans le Triasique, 0. P. Hay a proposé le terme Palæosauropus. Sous ce nom, Hay a confondu des empreintes très différentes, aussi W. Dawson dési- gne-t-il sous le nom Hylopus les impressions digitigrades, réser- vant le terme Sauropus pour les empreintes de plantigrades. Butts, Marsh, Woodwoorth, King, Hitckock ont essayé plusieurs classifi- cations des empreintes que l’on trouve dans le Paléozoïque du Canada et des Etats-Unis. Le D' Matthew réunit ces empreintes en onze groupes, savoir : 1. Notolacerta Butts. Doigts grêles, allongés, au nombre de cinq. 2. Hylopus Dawson. Doigts pointus, au nombre de cinq, indi- quant un animal lourd. 3. Pseudobradytypus, 7. gen. Cinq doigts, marche pesante, ongles longs. 4. Dromopus Marsh. Cinq doigts grêles, le second allongé ; qua- tre doigts seulement aux pattes de devant; à la même forme on doit rappeler Notolacerta, Butts. 5. Batrachichnus Woodworth. Doigts grêles au membre anté- rieur et au postérieur. 6. Thenaropus King. Marche lourde ; empreinte courte ; 4 et 5 doigts. Le Genre Collettosaurus Cope, est synonyme. 7. Limnopus Marsh (Anthacopus Leidy), 4 et 5 doigts ; empreinte large. 8. Baropus Marsh. 4 doigts ; talon allongé. 9. Nanopus Marsh. Talon court ; 3 doigts au membre antérieur, 4 au postérieur. 10. Apatichnus ? Hitckock. Doigts grèles, 3 à chaque membre. 11. Ornithichnites King. Empreinte mince. New species and à new genus of Batrachian footprints of the Carboniferous system of eastern Canada, by G.-F. Matthew (2). Les empreintes de Batraciens, décrites dans le Mémoire que nous faisons connaître, appartiennent aux formes suivantes : (1) Ottawa, 1903. — Br. in-8°, 3 PI. Extr. de Trans. Royal Soc. Canada, 2° sér,. LULX- (2) Ottawa, 1904. — Br. in-8, 6 PI. Extr. Trans. Roy. Soc. Canada, 2: sér., t. X. — 129 — Pseudobradypus (Sauropus unguifer Dawson). Grand ongle au cinquième doigt ; patte postérieure avec une longue surface plan- taire ; adapté pour saisir et grimper aux arbres. Hylopus Dawson. Membre postérieur avec 5 doigts, les deux in- ternes plus courts, les quatre doigts internes munis de griftes ; membre antérieur avec 4 doigts ? dont trois garnis de grifie. Asteripes Matthew. Cinq doigts au membre postérieur, 3 au membre antérieur ; plante des pieds avec un long talon. L’irrégu- larité de l’empreinte montre que le pied était flexible. Dromopus Marsh. Longue plante du pied au membre antérieur ; doigts dirigé en avant ; doigts longs et grêles, principalement les troisième et quatrième ; premier doigt faible. Dromillopus. Petits Batraciens plantigrades ; doigts grêles, dirigés en avant, au nombre de quatre à chaque membre. Type: D. quadrafidus, n. sp. Cursipes Matthew. Doigts grêles, au nombre de quatre au mem- bre antérieur, de trois à l’autre membre. Les empreintes ont élé faites par un animal agile ayant de longts doigts. Barillopus Matthew. Trois doigts au membre de devant ; au membre postérieur, quatre doigts, l’externe large et obtus, les au- tres grêles, avec des ongles grêles. Ornithoides Matthew. Trois doigts à chaque membre, dirigés en avant en éventail. Animal de petite taille, à corps large, probable- ment lent. Baropezia Mathew. Quatre doigts au membre postérieur ; au membre antérieur, trois doigts, obtus, arrondis ; l'empreinte de la patte de devant est plus petite. Animal agile, courant rapidement. Megapezia Matthew. Empreinte de pied de derrière plantigrade, avec cinq doigts courts et gros, l’externe fortement courbé en arrière ; doigts du membre antérieur proportionnellement plus longs, le cinquième court et faible, Animal de bonne taille, actif, faisant de longues enjambées. Investigation of the fauna and flora of the Trias of the Bri- tish Island. — Report on footprints from the Trias part. IE, by H.-C. Beasley (1). — Dans un rapport précédent, l'auteur a étudié les traces de pas ressemblant plus ou moins à celles qui ont été à l'origine attribués à Cheirotorium ; dans le présent rapport, M. Beas- ley se propose d'examiner les empreintes qui ressemblent à celles qui ont été attribuées à Rhynchosaurus. (4) Cambridge, 1904. — 130 — Forme 1. — Empreinte à quatre doigts, ceux-ci diminuant gra- duellement de longueur du quatrième au deuxième, ce dernier beaucoup plus court que les autres ; il existe fréquemment une courbure latérale avec la concavité tournée du côté interne. Forme 2. — Cinq doigts, plus grêles que dans la forme 1 et plus détachés à la base, à extrémité émoussée sans trace d'ongles. Forme 3. — Dans cette forme que le docteur Woodward est dis- posé à attribuer à Rhynchosaurus, le premier doigt est plus long que dans les formes 1 et 2; le cinquième doigt est manifestement op- posé aux autres ; les ongles sont acérés. Le pied de derrière est relativement plus allongé. Forme 4. — Pied avec quatre doigts, décroissant de longueur à partir du second, mais avec trois doigts paraissant reliés par une membrane. Forme 5. — Doigts divergents, terminés en pointe, un peu re- courbés latéralement. Au pied, le doigt externe, probablement le quatrième, est le plus long ; le pouce est très court. Formes chéloniennes. — Le trait caractéristique est la présence d’une surface palmaire et de courts doigts munis d'ongles. Ces em- preintes sont attribuées par Morton à Chelone subrotundus. Morton rapporte à Rhynchosaurus tumidus une empreinte massive à doigts parallèles, dont le quatrième est beaucoup plus court ; à R. minimus, des empreintes que l'on trouve fréquemment; au pied, le doigt externe est le plus allongé ; les doigts II à IV sont diver- gents, recourbés en dedans et se terminent par des ongles courts : la présence d’un ongle au pouce n’est pas distincte ; la main est beaucoup plus petite que le pied. Ueber eïnen Torpediden und andere Fischreste ans dem Tertiär von Kamerun, von Prof. 0. Jaekel (1). — Torpedo Hilgen- dorfi, Jask. est une espèce des tufs tertiaires de Balangi près de Mungo, Camerun ; l'espèce est établie pour des dents ; avec elle ont été recueillis des débris de Myliobates et de Téléostiens. On à collection of upper Cretaceous Fishes from Mount Leba- non, Syria, with descriptions of four new genera and nineteen new species, by 0.-P. Hay (2). — Les recherches effectuées dans les localités de Sahel Alma, Hakel, Hajuha, ont donné 144 espèces (1) Stuttgart, 1904. — Br. in-8. Extr. de Beitr. zur Geol. von Kamerun. (2) New-York, 1903. — Br. in-8° avec 15 PI. Extr. de Bull. Amer. Mus. nat. Hist SEXE — 131 — de Poissons, dont la plupart sont décrites dans l'important Mé- moire que nous analysons. Les espèces nouvelles ou mal connues sont indiqués ci-après : Parmi les Elasmobranches de la Famille des Pristidées, le Genre Sclerorhynchus Woodward, n'était connu que par S. atavus Woodw, de Sahel Alma; l’auteur décrit trois nouvelles espèces : S. Salomo- nis, S. Hiram, S. sentus. Rhinobatus eretes, n. sp., se distingue de R. tenuirostris Davis, du même niveau, par la concavité des bords de la tête beaucoup plus prononcée. Parmi les Raïes, Raja Whitfieldi, n. sp., diffère de À. expansa Davis, par la forme du disque. M. Hay place provisoirement parmi les Belonorhynchidées le Genre Stenoprotome, caractérisé par le corpsrecouvert d’écailles osseuses, grandes et tuberculeuses; centrum vertébral non ossifié ; tête allongée, à museau grêle, obtus à l'extrémité ; dents de gran- deur modérée, coniques. Type: S. hamata, n. sp. La Famille des Pycnodontidées est représentée dans le Turonien de Syrie par Coccodus Lindstræmi Davis, C. insignis, n. sp. Au Genre Holcolepis, de la Famille des Elopidées, est rapporté Clupea attenuata Davis. Chirocentrites libanicus Pictet, est le type du Genre Eubio- deetes, de la Famille des Ichthyodectidées ; les caractères sont : dents dans des alvéoles ? vertèbres avec des sillons latéraux, le cenlre percé par la notocorde ; quelques-uns des rayons pectoraux antérieurs élargis distalement et divisés longitudinalement ; anale allongée, falciforme en avant. Ctenothrissa signifer, n. sp., de la Famille des Cténothrissidées, se distingue de C. vexillifer Pictet, par le corps plus court et plus épais, les nageoires dorsale et anale plus hautes, les ventrales plus longues. Parmi les Dercétidées, Leptotrachelus serpentinus, n. sp., se sépare de L. triqueter Pictet, par les vertèbres plus rétrécies, et de L. graci- lis Davis, par la région abdominale plus grêle. La Famille des Myctophidées est représentée, comme espèces nouvelles, par : Osmeroides pontivagus, O. ornatus, Acrognathus Dodgei, Microcælia Dayi, Rhinellus delicatus. Outre Urenchelys germanus, n. sp., de la Famille des Murénidées, le Sous-Ordre des Apodes est connu dans le Crétacique du Mont Liban par deux Familles nouvelles, savoir : Anguillavidsæ ; apodes ayant le cleithrum bien développé, un arc pectoral, des nageoires pectorales et ventrales ; une nageoire caudale distincte ; nageoires dorsale et anale étendues ; arc palatoptérygoïdien développé : écailles nulles ou rudimentaires ; dans un cas, une rangée de pla- PTE ER ques élargies, correspondant probablement à la ligne latérale. Genre Anguillavus; À. quadripinnis, n. sp. ; A. Berthshebi, n. sp. — Encheliidæ ; apodes n'ayant pas de cleithrum, de nageoires paires, et probablement pas de nageoires médianes ; appareil oper- culaire très réduit ; centrum vertébral probablement diplospon- dylien ; pas d’écailles. Genre Enehelion ; Type: E. montium, n. Sp. La Famille des Bérycidées comprend, comme espèce nouvelle, Pycnosterinx levispinosus ; celle des Carangidées, Aipichthys for- mosus . Nouveau catalogue des poissons des formations secondaires du Boulonnais. par H.-E. Sauvage (1). — Reprenant le Catalogue publié en 1867, l’auteur a dressé la liste des Poissons recueillis dans les terrains jurassiques et crétaciques du Boulonnais. Abstraction faite de la faune ichthyologique du Jurassique infé- rieur et du Jurassique moyen, encore mal connue, la faune ichthyo- logique du Jurassique supérieur comprend 35 espèces, réparties dans 10 Genres. Ce sont les Poissons broyeurs qui prédominent : Ischyodus, Strophodus, Pycnodontides, Lepidotus ; Hybodus Lefebvrei, n. sp., du Portlandien moyen, est voisin de Æ. reticulatus Ag., du Lias inférieur de Lyme Regis. Les Poissons crétaciques sont au nombre de 17 espèces, savoir : 1 Holocéphale ; 14 Elasmobranches ; 2 Téléostomes. Ce sont les Sélaciens appartenant au Sous-Ordre des Asterospondyli qui prédo- minent, et parmi eux, les Lamnidées. Notes sur un Hypsocormus du Jurassique supérieur du Bou- lonnaïs et un Spirangium du calcaire lithographique de la pro- vince de Lérida. Catalogne, par H.-E. Sauvage (2). — Sous le nom Hypsocormus Beaugrandi, n. sp., l'auteur décrit une espèce du Kim- méridgien supérieur de Boulogne ; voisine de H. tenuirostris Wood- ward, de l’Oxfordien du Huntingsdonshire, l'espèce nouvelle en diffère par le maxillaire plus élevé, les dents de la série principale plus rapprochées, les dents de la série externe plus fortes. B. Renault et R. Zeiller ont attiré l'attention, en 1888, sur les rapports que les l'ayolia et les Palæoxyris (Spirangium), jusqu'alors rangés parmi les végétaux phanérogammes, présentent avec les œufs de certains Squales, tels que le Cestracion Phillipsi, et celui des (1) Boulogne-sur-Mer, 1905. — Br. in-8*. Extr. de Bull. Soc. Acad.,t. VII. (2) Lille, 4905. — Br. in-8°. Extr. de Ann. Soc. Géol. du Nord, t. XXXIV. «— 133 — Holocéphales : Chimères et Callorhynques. Ils en ont conclu que les Fayolia sont bien des œufs de poissons qui pourraient à la fois être rapprochés des œufs de Cestracion, des œufs de Scyllium et des œufs de Chimères. Quant aux Palæoxyris, ils ont avec les Fayolia de telles affinités qu’on peut admettre pour eux la même interpré- tation. M. L. Vidal a recueilli, dans le calcaire lithographique du Juras- sique supérieur de Lérida, Catalogne, un Spirangium long de 0,130 environ. Lorsque l'on compare ce Spirangium avec ceux qui ont été figurés par W. Schimper, on est frappé de son analogie avec S. regulare Brong., des grès bigarrés d'Alsace, et avec S. Muns- teri Presl., du Rhétique de Franconie. Les Spirangium sont d’ail- leurs connus depuis l’époque Permienne jusqu’au commencement du Crétacique. Deux types sont à noter parmi les Spirangium décrits par Schimper. Les deux espèces que nous venons de citer ont, comme le Spirangium du Jurassique supérieur de Catalogne, une double rangée de stries qui s’entrecroisent ; ce sont des œufs d'un même groupe de Poissons ; lis ont plus d'affinités avec les œufs d'Holocéphales qu'avec ceux des Elasmobranches. Chez S. Quenstedti Sch., des marnes irisées du Wurtemberg, S. ventricosum Sap., du Rhétien d’Autun, S. Jugleri Etting., du Wealdien du Hanôvre, on ne remarque qu'une seule spire, comme chez Cestracion Phillipsi vivant. Nous sommes disposés à voir dans ces Spirangium des œufs de Cestraciontidées. Avanzi di Diodon vetus nel miocene inferiore del promon- torio di S. Elia presso Cagliari in Sardegna. Nota della Dott. Maria Pasquale (1). — Diodon vetus Leidy, dont le type est du Tertiaire inférieur de la Caroline du Sud, a une large distribution : l'auteur cite l'espèce du Miocène inférieur de Sardaigne, du Mio- cène moyen de Lecco, du Miocène de la Caroline du Nord. Les espèces de Diodon jusqu'ici bien connus sont : D. acantnodes Sauvage, Miocène supérieur ; D. erinaceus Agassiz, Eocène moyen; D. Foleyi Lydekker, Eocène ; D. gigantodus Portis, Eocène supé- rieur ; D. heptadiodon Heckel ; Eocène moyen ; D. Hilgendorfi Dames, Eocène supérieur et aussi Oligocène ; D. incertus Miche- lotti; Eocène supérieur ; Ÿ. monsegqurensis Delfortrie, Miocène infé- rieur ; D. Scillæ Agassiz, Miocène moyen et supérieur; D. tenui- spinus Agassiz, Eocène moyen. (4) Napoli, 4905. — Br. in-8°, Extr. de Rend. R. Acad. Scienze Fisiche e Matem. di Napoli, fase. 2 et 3. 11 — 134 —, Contribution à l’étude anatomique. biologie et taxinomique des Poissons de la Famille des Cichlidés. par J. Pellegrin (1). — Cette thèse de doctorat constitue un important appoint à l’histoire des Poissons vivants ; néanmoins, comme elle nous touche au point de vue paléontologique, par un chapitre consacré à l'étude des formes éteintes, c’est-à-dire à l'énumération de sept espèces de Priscacara Cope, provenant de l'Eocène des Etats-Unis, nous ne pouvons nous dispenser designaler cetexcellent Travailà l'attention de nos lecteurs, qui trouveront d’ailleurs, dans l’Addenda de la p.349, la description d’un nouveau G. Astatoreochromis, créé pour un Poisson actuel du lac Victoria Nyanza, et distingué de certains Astatotilapia par ses épines plns nombreuses à la dorsale et surtout à la caudale, ce qui indique de profondes affinités avec Oreochromis. Il eût été intéressant de bien préciser ce qui semble résulter de la position même qu'occupe le chapitre paléontologique dans l’ordon- nance de l'ouvrage, c’est-à-dire que Priscacara appartient bien effectivement à la subdivision des Cichlidés isospondylés, plutôt qu'aux C. opisthopolyspondylés ou aux C. protéropolyspondylés. Toutelois, à la p. 102, l’auteur indique que les couches du Wyoming dans lesquelles on a trouvé ces premiers représentants de la Fa- mille, correspondent à peu près à l’étage Yprésien, et sont formées de dépôts d’eau douce, mais à une latitude bien supérieure à celle où se cantonnent les Cichlidés actuels de l'hémisphère Sud (Afrique australe et Amérique méridionale ou centrale). CRUSTACÉS par M. G. RAMOND. TRILOBITES The Classification of the Phacopidæ, by M. F.-R. Cowper Reed (2). — L'auteur rappelle que la Famille Phacopidæ a été défi- nie par Beecher (American Journal of Science, Vol. III, 1897, p. 202), (1) Lille, 1904. — Vol. in-8 de 367 p., avec 3 PI. lith., 1 PI. phot.et 42 fig. dans le texte. (2) Londres, 1905. — Brochure de 41 p. in-8°. Extr. de Geol. Magazine, N.S. Dec. V, Vol. II (avril-mai, 1905), p. 172-178. — 135 — et que cette définition a été reproduite par Zittel, dans son Traité de Paléontologie. Pour Salter et quelques autres Paléontologistes, cette Famille ne comprenait que le Genre Phacops (subdivisé en plusieurs Sous- Genres), tandis que Barrande admettait les G. Phacops (dans le sens restreint) et Dalmania (ou Dalmanites), comme constituant la Famille Phacopidæ. Cette dernière manière de voir était adoptée par Hall et Clarke, en 1888 (« Palæontology of New-York », Vol. VIT, p. XXVII-XXXH). On peut résumer, dans la liste alphabétique ci-dessous, les noms qui ont été proposés, par divers auteurs et à des époques diffé- rentes, pour les formes qui, toutes, rentreraient dans la Famille dont il s'agit : Acaste, Goldfuss, 1843. Metacanthus, Corda, 1847. Asteropyge, Corda, 1847. Monorakos, Schmidt, 1886. Chasmops, Mc-Coy, 1849. Odontocephalus, Conrad, 1840. ; Coronura, Hall et Clarke, 1888. Odontochile, Corda, 1847. Corycephalus, Hall et Clarke, 1888. Phacops, Emmrich, 1839. Cryphæus, Green, 1837. Pleuracanthus, Milne Edwards, 1840 Cryphina, OEhlert, 1889. Portlockia, Mc-Coy, 1846. Dalmania, Emmrich, 1844. Probolium, OEhlert, 1889. Dalmanites, Barrande, 1852. Pterygometopus, Schmidt, 1881. Haussmannia, Hall et Clarke, 1888. Somatrikelon, Mc-Murtie, 1819, Homalops, Remelé, 1884. Symphoria, Clarke, 1894. Malladaia, OŒEhlert, 1896. Trimerocephalus, Mc-Coy, 1849. Un certain nombre de ces noms font double emploi ou tombent en synonymie, Car ils ont été employés dans d’autres groupes zoolo- giques ; ainsi : Pleuracanthus à été attribué par Gray, dès 1832, à un G. de Co- léoptère, et par Agassiz, en 1837, à un G. de Poisson. King, en 1833, emploie aussi Cryphæus pour un G. de Coléoptère. Green, en 1837, appliqua ce même nom à un Trilobite (Cr. Boothi), considéré par Hall comme une variété de Cr. collitelus, remarquable par l’épine terminale et par les cinq paires d’épines latérales de son pygidium. Corda donnait aussi à ce caractère une grande importance, et suivant que des types possédaient ou non ces épines, il les ran- geait dans les Asteropyge ou dans les Metacanthus. Salter, en 1849, montra combien cette coupure était artificielle. /Mem. Geol. Sur- vey ; Rec."H, 4849, art. I, p. 8). Les noms Dalmania et Odontochile sont préemployés : en effet, — 1436 — Robineau-Desvoidy, en 1830, employa le premier pour un Diptère ; le second fut donné (en 1834), par Laporte, à un Coléoptère. Aussi Barrande proposait-il, en 1852, le nom de Dalmanites, dont l’espèce- type est : D. caudatus Brünn sp. Le G. Haussmannia Hall et Clarke, est une coupure du G. Dal- manites, sectionnement que M. OEhlert trouve inutile. Leach, en 1811, a créé le G. Acasta pour un groupe de Cirripèdes; on peut doncadmettre que le nom de Acaste, qui a la même étymo- logie, doit disparaître de la Nomenclature. — Ce qui réduit à 17 le nombre des subdivisions de la Famille des Phacopidæ. M. Cowper Reed établit, dans la seconde partie de son Travail, les principes qui doivent servir de base à une bonne classification: il admet, avec Beecher, qu'il faut s'attacher à tenir compte surtout des dispositions et modifcations du bouclier céphalique; les modifications du thorax qui comprend 11 segments dans cette Famille, et les modifications du pygidium, sont des caractères d'ordre secondaire. Le pentamérisme primitif du bouclier céphalique peut disparaître et déterminer ainsi l'apparition de formes plus spécialisées et d'une évolution plus avancée. De la forme primitive serait dérivée 3 Branches ou Rameaux, dites : (A), (B) et (C). La BRANCHE À aurait eu son apogée dans le Dévonien; mais elle était déjà représentée, dans le Silurien d'Angleterre, par l’espèce- type de Dalmanites (D. caudatus) ; en Scandinavie, on trouve D. mucronatus (qui est bien voisin de D. appendiculatus de la Grande- Bretagne). Ces formes se rencontrent également dans le Silurien de l'Amérique du Nord, de l'Australie, et elles ont été trouvées récemment en Birmanie. Pendant le Dévonien, la Branche A est abondamment repré- sentée, en Europe, par les formes du Groupe des Asteropyge (Mal- ladaia, Cryphina, Probolium, etc.). Dans toute l'Amérique et dans l'Afrique australe, une série de formes du «Groupe Dalmanites » (recueillies dans le Dévonien) ont reçu des noms sous-génériques spéciaux. Aussi l'auteur de la Note que nous analysons propose-t-il 3 divi- sions dans les formes de la Branche A: Division I. — Pour les formes primitives et composites, présen- tant un pentaménisme bien accentué de la tête (comme Dalmanites Phillipsi Barrande; D. socialis Barr., etc.), qui consti- tuent le Sous-Genre Dalmanitina. — 137 — Division IT. — Ce sont les Dalmanites dans le sens restreint (= Haussmannia). Division III. — Formes très spécialisées, dans lesquelles le pen- tamérisme céphalique est parfois distinct, parfois invisible, par suite de la fusion des lobes. Kayser admet que ce qui carac- térise cette Division, c'est le grand nombre des anneaux axiaux du pygidium qui atteignent leur maximum pour la Famille Phaco- pidæ. La Division III comprend les G. ou S.-G.: Asteropyge, Coro- nura, Cryphina, Corycephalus, Odontocephalus, Malladaia et Probo- lium, que Clarke réunit sous le nom collectif Symphoria. Le second rameau, dit BRANCHE B, est représenté principalement par le G. Phacops (sensu stricto), qui, comme on l’a dit ci-dessus, n’est qu’une bifurcation de la Division primitive des Dalmanites. On trouve au sommet de cette filiation: Ph. Glockeri, de l'Etage E du système de Barrande. Dans l'Europe septentrionale, ce sont les types Acaste et Portlockia. On sait que Salter a reconnu que le G. Portlockia Mc-Coy, n’a pas des caractères phylogénétiques et morphologiques suffisam- ment différenciés de Acaste Goldfuss (qui est de création antérieure) pour pouvoir être conservé. Sauf dans l'Amérique méridionale et dans l'Afrique australe, — où l’on trouve quelques espèces appartenant à la Branche B, dansle Dévonien (par exemple : Acaste devonica, Ph. brasiliensis, Ph. afri- canus), et pour lesquelles on a proposé le S.-G. Phacopidella — les formes de passage du « Groupe de Ph. Glockeri » appartiennent au Silurien ; elles se spécialisent dans le Dévonien (dans toutes les régions), et finissent par le groupe dont Phacops rana est le type. On pourrait reprendre pour ce type le nom générique Somatrikelon créé, dès 1819, par Mc-Murtie, pour des espèces américaines. (Voir: Sketches of Louisville and the Fall of the Ohio, p. 74; Louis- ville, 1819). Enfin, la BRANCHE C réunit les formes comprises dans le S.-G. Pterygometopus Schmidt, plus spécial à l'Ordovicien inférieur. Il résulte des études de l’auteur que la Famille des Phacopidés peut être subdivisée aujourd'hui de la manière suivante : — 138 — Famille : PHACOPIDÆ 1. Sous-Famille : DALMANITINÆ 4. Genre Balmmanites Barr. Sous-Genres : Dalmanitina Dalmanites (sens. str.) (= Haussmannia) Asteropyge Odontocephalus Corycephalus Malladaia = Symphoria. Coronura Probolium Cryphina II. Sous-Famille : PHACOPINXÆ 2. Genre Phacops Emmrich. Sous-Genres : Phacopidella Phacops, s. str. (= Somatrikelon) Trimerocephalus III. Sous-Famille : PTERYGOMETOPINÆ 3. Genre FP£erygometopus Schmidt. Sous-Genres : Plerygometopus, s. str. Chasmops Homalops Monorakos Distribution géographique. — La Sous-Famille I, dont les carac- tères extérieurs sont synthétisés dans le S.-G. Dalmanitina, se ren- contrent dans les dépôts Ordoviciens de l'ensemble de l'Europe, tandis que les représentants de la Sous-Famille III [S.-G. Pterygo- metopus s. str.] n'ont été recueillis que dans les régions septen- trionales. Les Dalmanites s. str. sont exclusivement des Formes silu- riennes dans l'Europe septentrionale ; dans le Sud, on en trouve aussi à l'époque dévonienne. Les formes diverses sous-génériques de ce Groupe sont princi- palement, dans l'Amérique du Nord, à l’époque dévonienne, quel- ques-unes se trouvent dans l'Europe centrale et méridionale, et, plus rarement, dans l'Europe septentrionale. — 139 — Distribution stratigraphique. — Pterygometopus est spécialement un G. Ordovicien ; il en est de même de Dalmanitina ; Dalmanites (sensu stricto), est bien représenté dans le Silurien, mais est surtout abondant dans le Dévonien. Phacops s. str. apparaît dans le Silu- rien et atteint son apogée dans le Dévonien. Les Phacopidæ ont disparu au début du Carboniférien. The Trilobites of the Bokkeveld Beds, by M. Philip Lake (1). — Le Directeur du Service géologique de l'Afrique aus- trale anglaise, ayant mis à la disposition de l’auteur la belle col- lection des spécimens recueillis, à diverses époques. dans les «Couches de Bokkeveld », celui-ci a pu reviser et compléter les études antérieures faites sur cette faune intéressante. La première publication sur les Trilobites de ce niveau date de 1856 : elle est due à Salter, qui rédigea une Note additionnelle au Mémoire de Bain sur la Géologie de l'Afrique australe (Trans. (reol. Soc; Ser. 2, Vol. VII, p. 215). Le Dr H. Woodward signala, en 1873, un spécimen remarquable, provenant de Cock's-Comb Mountains (Quart. Journ. (reol. Soc., Vol. XXIX, p. 31); enfin le Dr Frech, en 1897, a figuré une espèce d'Homalonotus qu'il considérait comme nouvelle (Lethæa geog. Th. LP; Bd.2, Lief. 1, p. 218). La faune dont il s’agit comprend des Phacops, des Dalmanites, des Proetus, des Homalonotus (dont un gigantesque, et un Typhlo- niscus. Plusieurs espèces sont nouvelles. Phacops pupillus sp. nov. n’est, peut-être, qu’une forte variété de Ph. africanus Salter ; on n’en connaît, d’ailleurs, qu’une tête in- complète. Ph. arbuteus porte sur la tête des granulations qui rappellent celles de Encrinurus crista-galli H. Woodward, 1873 (qui est, d'ailleurs, un Phacops). La glabelle de la nouvelle espèce est pentagonale. Ph. ocellus ne serait aussi qu’un dédoublement de Ph. africanus Salter. — M. Ph. Lake est d'avis qu'il s'agit d’une forme méritant la création d’un nouveau Sous-Genre, lequel com- prendait également Ph. impressus sp. nov., qui ressemble (surtout par la forme de la queue à Ph. Caffer Salter. Dalmanites lunatus a une forme générale, déprimée. Les Homalonotus nouveaux sont : H. quernus, dont la tête rap- pelle Æ. subarmatus Koch, du « Coblentzien » de Lahueck, mais en bien plus large ; — et H. colossus, dont la longueur totale (1) Londres, 1904. — Extr. de Ann. South African Mus., Vol. IV (suite), Part. IV, n°9, p. 201-220, PI. XXIV-XX VIII lithog. et 1 fig. dans le texte. ue Abo devait atteindre 50 centimètres. C'est avec H. Herscheli que cette remarquable espèce a le plus d'affinités. On voit sur le test des empreintes concentriques et radiales qui, d’après le Dr H. Wood- ward, seraient dues à des parasites (Ischadites). Les segments thoraciques sont larges, avec de profondes rainures ; le bord pos- térieur est plus large et plus proéminent que le bord antérieur, et il présente des protubérances qui annoncent que, à l'état vivant, l'animal devait être muni de fortes épines. M. Ph. Lake donne une restauration de la tête de cette grande espèce. En résumé, si l'on cherche à assigner un âge au gisement des «Bokkeveld Beds », on trouve qu’il se place dans le Dévonien (probablement inférieur). Les Homalonotus sont analogues à ceux d'Allemagne (Coblentzien supérieur), et les Phacopidæ ressemblent à ceux du Brésil et de la Bolivie, de même âge géologique. New Fossils from the Haverford west Distriet, by M. F.-R. Cowper Reed (1). — L'auteur a étudié une intéressante collection de fossiles du Paléozoïque inférieur (Ordovicien)de la région dont il s’agit, recueillie par M. V.-M. Turnbull, et qui avait fait l'objet d'une Note de MM. Marr et Roberts (Quart.Journ., Xol. XLI, 1885). Les espèces nouvelles ou peu connues à signaler sont les sui- vantes : Phacops Robertsi, ayant de grandes affinités avec des Dalma- nites ordoviciens ; Dalmanites aff. incertus Desl., qu’on ne peut con- fondre avec Ph. appendiculatus Salter, ni avec Ph. Meaveri Salter ; Chasmops conicophthalmus Boeck, appartenant à un Sous-Genre dé- menbré de G. Phacops; Ph. (Chasmops) macroura Sjügen (?) qu'on peut aussi rapprocher de Ch. Eichwaldi Schmidt ; Encrinurus mul- tiseygmentatus Portlock, semblable au type déposé dans le Musée de Jermyn Street, à Londres. La troisième Note est relative aux Fam. Harpedidæ, Trinucleidæ, Acidaspidæ, Olenidæ, Proetidæ, Lichadidæ, Cheiruridæ, représentées, pour la plupart, par une seule espèce. Nous signalerons, en particu- lier: Acidaspis (Ceratocephalus) Turnbulli sp. nov., A. sladensis sp. nov. etune variété de Lichas (Platylichas) margaritifer Nieszkowski. {1} 3 plaquettes. Extr. de Geol. Mag., N. S. Decade V, Vol. I (I, p. 106-109 II, p. 383-388), et Vol. II (III, p. 97-104), 1904-1905. — 141 — PALÉOCONCHOLOGIE par M. COSSMANN. Ueber die eocambrische Cephalopodengattung Volborthella Schmidt, von A. Karpinsky (1). — Il y à à peu près 40 ans que Volborth a recueilli dans les argiles précambriennes des environs de Reval, des débris de Céphalopodes qu'il attribuait au G. Ortho- ceras, et que Schmidt a désignés, en 1888, sous le nom Volborthella tenuis; depuis cette époque, le même Genre a été signalé dans l'Amérique du Nord et en Suède. De nouveaux matériaux ont per- mis à M. Karpinsky d'étudier la position du siphon de ce Céphalo- pode tout à fait archaïque, et de le caractériser autrement que par son ancienneté relativement aux Orthocères. Le test est conique, à section ovale, avec un siphon central, et l'ouverture peu régulière ne ressemble pas à celle de Gomphoceras ou de Phragmoceras; il est intéressant de constater qu'elle a plutôt quelque analogie avec la cicatrice de la première chambre d'habitation chez quelques Nau- tiloïdés. Quoi qu'il en soit, les recherches de M. Karpinsky sur Volborthella jettent un jour nouveau sur la physionomie de cet an- cêtre des Céphalopodes. Cambrian Brachiopoda with deseriptions of new Genera and species, by C.-D. Waleott (2). — C'est avec le plus grand regret que nous constatons qn'une publication de cette importance, con- tenant des noms nouveaux, n’est accompagné d'aucune figure pour légitimer ces noms. Les règles modernes de la Nomenclature, plu- sieurs fois fixées dans les congrès zoologiques, interdisent cepen- dant cette manière de procéder, et édictent d’une manière formelle que ces noms nouveaux, surtout pour les espèces, ainsi que pour les Genres, quand ils ne sont pas fondés sur des espèces connues, ne seront désormais valables que quand ils seront accompagnés de figures suffisamment claires. Aussi ne pouvons-nous que nous borner à enregistrer la nouvelle publication de M. Walcott et à énumérer les nouveaux noms génériques qu'il a proposés en (1) Saint-Pétersbourg, 1903. — Extr. Verhandl. russ. miner. Gesells., Bd. XLI, L. 4, pp. 31-42, 8 fig. simili. (2) Washington, 1905. — Extr. Proc. U. S. Nat. Mus., Vol. XXVIII, pp. 227-237. — 112 — souhaitant vivement que l'auteur comble cette lacune aussitôt que possible, Otusia, nouveau S.-G. de Billingsella Hall et Clarke ; type : Orthis Sandbergeri Winchell. Nisusia, type: Orthis festinata Billings. — Cambrien infé- rieur. — Jamesella, nouveau S.-G. du précédent ; type : Orthis perpasta Pompeck;. Eostrophomena, nouveau S.-G. de Strophomena, dont le type est précisément une espèce nouvelle non figurée. Orusia, nouveau S.-G. d'Orthis, différent de Plectorthis Hall et Clarke ; le type est Anomites lenticularis Wahl., du Cambrien supérieur. — Finkelnburgia, S.-G. d'Orthis, n'est représenté que par de nouvelles espèces non figurées. Loperia, S.-G. de Protorthis Hall et Clarke ; type non figuré. Swantonia, type: Camarella antiquata Billings; ce Genre dif- fère de Camarella par l'absence du septum au spondylium de la valve ventrale. Iphidella, Genre nouveau dont le type est une espèce nou- velle, non figurée., — Kustetta et Curtieia, même observation que ci-dessus. Quebhecia, nouveau G. dont le type est Obolella Circe Billings, du Cambrien inférieur. Schuehertina, nouveau G. dont le iype est une espèce non figurée. Notes on the apical end of the siphunele in some canadian Endoceratidæ, with descriptions of two supposed new species of Nanno, by J.-F. Whiteaves (1). — L'auteur rappelle que le corps allongé, cigariforme, que Barrande a dénommé en 1874 Endoceras Marcoui, a été considéré partout comme le siphon d'un Psiloceras, à cause de la série de ses costules obliques qui sont comme le moulage interne des sutures des cloisons d'un Céphalo- pode. Quoiqu'il soit assez malaisé de caractériser des Genres d'après de tels moules, M. Whiteaves croit pouvoir identifier des fossiles de cette nature, qui ont été recueillis dans les couches cam- briennes du Canada,avec Nanno aulema, ou du moins avec le Genre Nanno, dont ils constitueraient deux espèces distinctes et nou- velles : N. primævus et N. kingstonensis ; l'extrémité inférieure de ces moules est un peu plus renflée en dessus, exactement comme la tête d’une couleuvre. Dans l’état actuel de nos connaissances, une (1) Americ. geologist., Vol. XXXV, 1905, pp. 23-30, PI, IL phot, — 143 — grande incertitude règne encore sur la taxonomie de ces singuliers fossiles. Aussi les figures publiées par M. Whiteaves présentent- elles un sérieux intérêt. Die Gattung Pinna in der Trias, von Herrn E. Picard (1). — Comme suite à ses précédents travaux sur les Glossophores du Trias de l'Allemagne (2), et comme préface à ceux qu'il prépare sur les Lamellibranches des mêmes gisements, M. Picard publie dans la présente Note un bel exemplaire d’une espèce nouvelle du Genre Pinna, du Muschelkalk inférieur de Freyburg a. U. Cette espèce, qu'il dénomme P. Ecki, n’est connue que par la surface interne du test de l’une des valves ; maïs sa forme, ses dimensions et les traces d'ornementation qui se répètent à l’intérieur de la valve, ne ressemblent aucunement aux caractères des espèces triasiques déjà connues. Ueber die obertriadisehe Fauna der Bärinsel, von Joh. Bôhm (3). — Les matériaux étudiés dans cet important Mémoire ont été recueillis par le Profr Nathorst, au cours de l'expédition qu'il a entreprise, en 1898, dans les régions arctiques. La conser- vation des fossiles qui sont à l’état de moules plus ou moins sculp- tés, ne permet pas toujours d’en fixer avec exactitude la position systématique, surtout au point de vue des Genres de Pélécypodes pour lesquels il faudrait étudier la charnière et les fossettes liga- mentaires. Parmi les Brachiopodes assez nombreux, il y a lieu de signaler : Lingula polaris Lundg., plus élargi que L. Zenkeri Alb.; Discina Ba- rentzi et Crania tetrica, nouvelles espèces assez nettement carac- térisées ; plusieurs Spiriferina et un Retzia, enfin Terebratula teres Bôhm, qui est du même groupe que T. vulgaris Sch]. Passant aux Lamellibranches, qui forment le plus gros contin- gent de cette faune triasique supérieure nous trouvons d'abord deux Gryphæa nouveaux, dont le second (G. Skuld) porte un nom de localité (Skuldsberg) qui demanderaïit à être latinisé ; Dimyodon patera n. sp., connu par la face interne de la valve gauche et mon- trant bien la charnière caractéristique de ce Genre ; plusieurs Li- midæ nouveaux, Mysidioptera Buchi n. sp., analogue à M. Kitili (4) Berlin, 1904 — Extr. Kon. Pr. geol. Landesanstall, Bd. XXIV, Heft. 3. pp. 333 336, avec 1 PI. phot. (2) V. Revue critique, 1904, p. 27. (3) Stockholm, 1903. — Extr. de K. Svenska vetensk. Acad. Handl., Bd. 37, n° 3, 76 p. in-4* avec 7 PI. phot. et 10 fig. dans le texte. — 144 — Bittuer ; parmi les Pectinidæ, on remarque Bittnerella Damesi n. sp., Sous-Genre peu connu, dont il serait bon d'indiquer l’auteur; et Aviculopecten tenuistriatus n. sp.; les Aviculidæ sont nombreux et répartis en plusieurs S.-G. (Leptodesma Torelli, Eumicrotis spitzber- gensis, Eumorphotis arctus, E. variabilis, E. vagans, Cassianella tecti- formis, Rhynchopterus perna, Halobia Zitteli Lindst., Daonella Lo- véni, Bakewellia ursina, Gervillein Nordenskioldi, G. Bennetti, G. Lœweénighi) ; Pinna lima n. sp., qui n'a malheureusement pas la bonne conservation de celle de Muschelkalk dont il a été question ci-dessus. Les Taxodontes sont représentés : d’abord par quatre Macro- don (on sait que cette dénomination préemployée ne peut être con- servée), puis par quelques Nuculidæ (Palæoneilo Tobieseni, P. lunaris, Nucula triangularis). Outre trois Myophoria, dont l'une (M. Urd) porte encore un nom qui n’est pas latinisé pour indiquer sa pro- venance (Urdsberg), l’auteur décrit un petit échantillon qu'il attri- bue au véritable Genre Trigonia (T. margaritifera). Deux espèces nouvelles sont rapportées au G. Pleurophorus, étrange bivalve à forme de Solenomya et à charnière d'Astartidæ, bien visible sur la fig. 3 (PL. IV) ; c'est probablement au même groupe, plutôt qu'à Cuspidaria qui n’a pas le moindre rapport, qu’il faut rapporter C. semiradiata (PI. V. fig. 30). Quelques rares échantillons représentent les Gastropodes, plus difficiles à reconstituer que les Pélécypodes : Promathildia parva, Worthenia bifurca, Sisenna Conwentzi, Undularia pertica, Dentalium boreale. Enfin, le Mémoire se termine par la description d’un certain nombre de Céphalopodes, dont l’analyse incombe à notre collabo- rateur, M. Haug. D’après ce qui précède, on peut déjà se rendre compte avec quel soin minutieux a été étudiée cette faune arcti- que et très intéressante par les rapprochements qu'elle permet de faire avec celle des îles Vancouver et de la reine Charlotte. Sur quelques espèces nouvelles où peu connues des couches calloviennes de Villers-sur-Mer, par M. J. Raspail (1). — L'une des deux espèces étudiées dans cette Note, est Præconia Dollfusi voisine de Cardita ingens Buv., mais à ornementation concentrique plus forte ; la charnière n’en a pu être dégagée. L'autre espèce est Avicula villersensis n. sp., qui appartient à une Section caractérisée (1) Paris. 4905. — Heuille des jeunes natur., IV‘ sér., 35° année, n° 413, pp. 65- 68, PI. I, phot. — 145 — par ses côtes rayonnantes, larges et plates, surtout par la carène qui isole sa grande aile très découpée en arrière du crochet. Etudes géologiques sur la Franche-Comté septentrionale. Paléontostatique jurassique, par M. le doct. A. Girardot (1). — Le but que s’est proposé notre actif confrère, en publiant cet énorme compilation de matériaux, patiemment recueillis depuis longtemps, est de tracer un tableau, aussi complet que possible, de la faune jurassique de la Franche-Conté. Cet inventaire de paléon- tologie stratigraphique forme un précieux manuel, à consulter par les géologues qui s'intéressent à cette riche région du terri- toire francomtois. Dans le chapitre des divisions stratigraphiques, nous remar- quons que l'auteur a maintenu comme étages distincts : le Batho- nien et le Corn-Brash d'une part, le Ptérocérien et le Virgulien d’autre part, quoi qu’on s'accorde généralement aujourd'hui pour adopter l’échelle et les dénominations fixées par Munier-Chalmas et de Lapparent. Les conclusions, — dans lesquelles l'auteur est amené à se de- mander si les conditions de la nature du fond et de la profondeur ne seraient pas distinctes, et si les premières ne primeraient pas les secondes, — sont que « pendant la période jurassique, une mer, peu profonde, recouvrait cette région, et baignaïit une terre émer- gée, située quelque part sur l'emplacement des Vosges ». Cet intéressant prodrome appelle évidemment une suite : la faune si riche de la Franche-Conté n'a encore été illustrée que par un très petit nombre de figures ; or, avec les progrès qu'a faits, dans ces dernières années, la phototypie, il n’est presque plus permis aujourd'hui de faire de la paléontologie sans publier des Planches à l’appui, même lorsqu'il n’est pas indispensable de légi- timer des espèces nouvelles. Nous espérons donc que M. Girardot, qui connaît si bien cette faune, nous donnera, la prochaine fois, de belles figures pour la faire aussi connaître à ses lecteurs. Etude monographique des fossiles du Dogger de quelques gisements classiques du Jura neuchatelois et vaudois, par Mod. Clere (2). — Ce Mémoire a pour objet la description des fos- siles du Bathonien (généralement le terme « Dogger » désigne plutôt le Bajocien supérieur, V. de Lapparent, T. IL, p. 1123) de (4) Besançon, 1905. — Vol. in-8° de 398 p. (2) Genève, 1904. — Mém, Soc. pal. Suisse, Vol. XXXI, 108 p. in-4°, avec 3 PI, phot. — 146 — quatre gisements du Jura qui, tout en étant assez éloignés les uns des autres, renferment des zones tout à fait correspondantes. Des Céphalopodes, tels que Sphræroceras bullatum, Parkinsonia Parkin- soni, Perisphinctes Moorei, Oppelia fusca, en fixant exactement l'âge. Les Gastropodes, presque tous à l’état de moules, ne peuvent être assimilés qu'avec quelques points de doute à des espèces connues ; quant aux Pélécypodes myaires qui sont abondants dans ces mar- nes et calcaires roux, et qu’on ne trouve jamais en meilleur état dans les gisements bathoniens en général, la détermination en a été faite avec beaucoup de soin par M. Modeste Clerc. Parmi les Taxodontes, je remarque que l’auteur persiste à employer la dé- nomination préemployée Macrodon qui doit être remplacée soit par Beusheusenia, soit par Nemodon, selon la charnière, Les Mono- myaires, qui ont généralement conservé leur test, sont d’une étude plus facile : Pinna ampla Sow., Modiola Lonsdalei Morr. et Lye., M. gibbosa Sow., Lima duplicata Sow., Lima semicircularis Goldf. ; Ctenostreon pectiniforme Schl. qu'il ne faut pas confondre avec C. proboscideum de l'Oxfordien, ni avec C. Hector du Bajocien : Avicula echinata Smith, Pecten vagans Sow., l'une des espèces dont l'extension géographique est la plus grande; P. lens Sow., Hinnites abjectus Phill., Alectryonia costata Sow. ; enfin d'assez nombreux Brachiopodes, bien caractéristiques. Il est regrettable que l’iconographie de ce Mémoire ne se compose que de 3 Planches pour une faune de 116 espèces. Etude sur les Mollusques et Brachiopodes de l’Oxfordien su- périeur et moyen du Jura lédonien., par P. de Loriol (1). — Cette troisième et dernière partie de l’importante Monographie entreprise par M. de Loriol est à peine terminée, que déjà l’auteur annonce un prochain supplément qui sera accompagné de la notice stratigraphique de M. Abel Girardot. Presque au début, nous remarquons la citation d'une espèce, non figurée d’ailleurs : Corbula carinata Buy. non Phil., la correc- tion de ce double emploi de nomenclature a déjà été faite dès 1882, croyons nous. Parmi les espèces nouvelles ou peu connues, nous signalerons particulièrement, comme Genres intéressants : Aniso- cardia Choffati, Venilicardia Renaudoti, V. Berlieri, très bien conser- vés, tandis que les autres Venilicardia sont des moules, dé même que tous les Cardium figurés. Unicardium paturattense, à grosses (1) Genève, 1904. — Mém. Soc. pal. Suisse, Vol. XXXI, pp. 161-303, avec 8 PI. lith. de fossiles. — 141 — côtes concentriques et écartées ; Prorockia Moreana Buv. (Cardita), et P. Kobyi de Loriol, ce dernier non figuré ; Trigonia Thevenini, T. Girardoti, T. Chatillonensis, outre T. maxima Ag. dont M. de Lo- riol donne une bonne figure ; la même observation que ci-dessus s'applique à Arca (Macrodon ?) savignacensis, nous pouvons répon- dre à l’interrogation de M. de Loriol que c’est certainement un Nemodon, et c'est probablement aussi au même groupe qu’il faut rapporter Barbatia bouranensis, car rien n’est moins certain que la présence de véritables Barbatia dans les terrains secondaires ; quant à Arca Erinacei, c'est un groupe voisin d’Acar, mais proba- blement différent par la charnière. Isoarca ledonica n'est connu qu’à l’état de moule, de même que Leda Choffati, Mytilus Girardoti et M. ledonicus (ce dernier avec un renvoi inexact à la PI. XXI, c'est XXIIL, fig. 2 qu'il faut lire). Les Monomyaires ne donnent lieu qu’à un petit nombre de for- mes nouvelles (Chlamys Girardoti, C. blyensis, C. Bourgeati, Camp- tonectes ledonicus, Hinnites Bonjouri) ; Plicatula Ogerieni est séparé de P. Quenstedti, des mêmes gisements ; enfin, Ostrea sorlinensis, 0. Mairei, O. Ogerieni, Exogyra Rœderi, E. rivelensis, apportent un important appoint de formes nouvelles aux Ostreidæ. Il n’y a que peu d’observations à faire au sujet des Brachiopodes qui nous remettent en présence d'espèces caractéristiques et bien connues, sauf Lingula Haasi de Lor., qui ne peut être identifié avec L. oxfordiana d’Orb., du Prodrome, autant qu'on peut en juger d’a- près l'interprétation de Deslongchamps. Arrivé au terme de cette importante Monographie, M. de Loriol a, comme d'habitude, résumé les résultats de l’étude de cette riche faune dans quelques pages de considérations générales, où il ex- pose qu’à côté de 76 espèces nouvelles, il y a 62 espèces communes avec le Jura bernois ; d'autre part, il y a beaucoup de Céphalo- podes dans la région de Lons-le-Saulnier, le nombre des Gastro- podes est à peu près le même, mais beaucoup d'espèces ont dû être écartées, comme n'étant représentées que par des exemplaires hors d'état de recevoir un nom. Beitrâge zur Geologie des Somalilandes. II Teil: Oberer Jura, von Edg. Daequé (1). — La première partie des études de M. Dac- qué sur le Somaliland a été analysée dans le numéro précédent de cette Revue (p. 84); la seconde partie, que nous venons de recevoir, (1; Vienne et Leipzig, 1905. — Beitr. z. Pal. u, Geol. Œster. u. Orients, Bd. XVII, pp. 119-159, PI. XIV-X VIII lith. — 148 — traite des fossiles des couches supérieures du Système jurassique, et la plus grande partie des fossiles décrits et figurés dans ce Mé- moire est rapportée au Kiméridgien. On reconnaît d’ailleurs immédiatement Terebratula subsella Leym.et Waldheimia humeralis Rœm., dont M. Dacqué sépare une petite espèce nouvelle: W. Schlosseri; Avicula Mulatæ, qui ressem- ble à un Oxrytoma, provient au contraire du « Malm », de même qu Alectryonia rastellaris Munster et A. pulligera Goldfus. Plus loin, nous retrouvons deux autres formes bien caractéristiques du Kimé- ridgien de France : Exogyra bruntrutana Thurm. et Mytilus subpec- tinatus d'Orb. ; puis une nouvelle Modiole très voisine de M. imbri- cata (M. subangustissima Dacqué). Macrodon Ru/æ ne peut conserver le nom générique, préemployé comme l’on sait: c’est probable- ment un Vemodon plutôt qu’un Parallelodon, mais l'examen de la charnière pourrait seul lever le doute. Les Pélécypodes se termi- nent par deux formes franchement kiméridgiennes : Ceremya ex- centrica et Pholadomya Protei. Les Gastropodes laissent davantage à désirer à cause de leur état de conservation très défectueux. Quant aux Céphalopodes, ils appartiennent aux Genres Nautilus, Perisphinctes, Aspidoceras ; mais ce sont presque exclusivement de nouvelles espèces dont on peut seulement signaler les affinités avec les formes déjà connues du Jurassique supérieur ; un échantillon assez fruste d’Aspid. alte- nense d'Orb., est cependant figuré. Les Belemnoidea ne sont repré- sentés que par un fragment que l’auteur n'a pas cru devoir nommer. Cette importante contribution à la Paléontologie de l'Afrique, pose d'’utiles jalons pour le tracé de la carte géologique de ce conti- nent encore mal exploré. | Nuove osservazioni sulla fauna dei caleari con Ellipsacti- nidi dell’isola di Capri, Nota del Dott C.-F. Parona (1). — Ces notes sommaires complètent l'énumération de la faune à Ne- rinea gigantea, c'est-à-dire crétacique inférieure, découverte par le Dr Cerio dans l'île de Capri ; M. Parona ajoute un certain nombre de formes déjà connues à celles qui y avaient été signalées, et entre autres des Rudistes tels que Valletia Tombecki Mun. Ch., Matheronia Virginiæ Gras, Toucasia transversa Paquier, Requienia ammonia etc... puis Lithodomus avellana d'Orb., Pecten nebrodensis Gemm., Fimbria corrugata Sow. (4) Rome, 1905. — Rendic. R. Accad. dei Lincei, Vol. XIV, 1° sem., sér. 5 fase. 2°, pp. 59-69. US LA NES Beitrag zur Kenntniss der Fauna der obersten Kreïdebildun- gen in der libyschen Wüste, von Herrn A. Quaas (1). — Dans un précédent Mémoire sur le Danien d'Egypte, l’auteur a décrit et figuré Cardita libyca Zittel, espèce très voisine de la var. baluchis- tanensis Nôtling, qui, paraît-il, est identique à la forme typique de l’Inde : Cardita Beaumonti d’Archiac. Dans ces conditions, l'espèce d'Egypte serait aussi à identifier avec celle de l'Inde, qui aurait ainsi une considérable extension géographique. Ueber Pseudocucullæa, einen neuen Taxodotentypus, von Fr. Solger (2). — Parmi les matériaux fossiles, rapportés du Crétacé du Congo, M. Solger a distingué un Arcidé fort.intéressant, auquel il attribue le nom générique Pseudoeueullæa, et dont le type est P. lens, n. sp. La forme est celle de Pectunculus, avec un test épais et une aréa triangulaire pour le ligament; mais les dents sériales sont verticales au milieu, puis subitement obliques et très allongées sur les côtés, moins horizontales cependant que chez Cucullæa. 1 serait intéressant de vérifier si la surface interne des valves porte, du côté postérieur, la lame myophore qui caractérise les vraies Cucullées : c’est possible, car la figure de P. incisa Solg. montre à l'extérieur une forte dépression anale qui correspond peut-être à la saillie interne de cette lame. A défaut de cette lame, Pseudocucullæa se rapprocherait plus de Parallelodon que de Cucul- læa. Ueber eïnige Aucellen aus 0st-Russland, von D.-N. Soko- 10w (3). — Avant de décrire quelques espèces nouvelles du G. Au- cella, provenant du Crétacé inférieur de ia Russie orientale, l’au- teur explique qu’il introduit dans les descriptions un terme nouveau: ligne de retour, pour désigner la ligne idéale qui relie le point le plus inférieur de la courbure des stries ou plis d’ac- croissement ; tandis que chez Pecten, cette ligne de retour est droite, chez Aucella elle est courbée comme un €, et cette courbure peut servir à distinguer les espèces. Les formes nouvelles, décrites et figurées par M. D. Sokolow sont : À. kirghisensis, A. Scythica, A. Pavlowi, À. paradozxa ; aucune charnière n’est malheureusement conservée sur les échantillons figurés ; néanmoins, cette Note apporte une utile contribution à la connaissance de ce groupe de Monomyaires. (4) Berlin, 1903. — Zeitsch. Deutsch. geol. Gesells., pp. 17-18. (2) Berlin, 1903. — Juli-Prot. Zeitsch. Deutsch. geol. Gesells., pp. 76-83, 7 fig. (3) Moscou, 1902. — Extr. Bull. Nalur., n° 3,9 p. in-8&, PI. XIV phot. 42 — 150 — Die Lamellibranchiaten, Gastropoden etc., der oberen Kreide Süd-patagoniens, von Dr 0. Wilckens (1). — Cette publication très importante comble la lacune que nous avons signalée (V. Revue crût., T. IX, p. 20) dans l'analyse de la première Note de l’auteur sur le même sujet. : Outre Cardiaster patagonicus Steinmann mss., nous signalerons principalement les deux nouveaux /noceramus dont le faciès supra- crétacique fixe à peu près l'âge des couches étudiées : Inoceramus Steinmanni, voisin d’I. labiatus, et I. andinus, voisin d'I. Bron- gniarti ; le premier peut aussi être rapproché d’une espèce japo- naise, dénommée Z. Naumanni Yokoyama. Les Gastropodes n'ont malheureusement pas leur ouverture visi- ble, de sorte que les délerminations génériques ne sont pas toujours certaine$ et doivent rester avec la mention sensu lato: Scalaria fallax, Aporrhais gregaria, Pugnellus Hauthali bien certain, et à ce propos, M. Wilckens fait observer que le G. Conchothyra Mc-Coy et Haast mss. n'est probablement pas distinct de Pugnellus (Crétacé de la Nouvelle-Zélande, Hutton) ; Fusus Dusenianus, Py- ropsis gracilis, Cinulia paupera, Retusa scutula, Bulla minima, Denta- lium Cazadorianum. Pour la plupart des Pélécypodes, l'incertitude est moindre : Camptonectes malignus, Pecten bagualensis, Pinna Morenoi grande espèce étroite, Anomia solitaria, Ostrea vulselloides qui porte évi- demment le même nom que (. vulselloidea Coq., la désinence diffé- rente n'empêche pas que c’est la même épithète ; Ostrea ultimæ spei, ce nom spécifique en deux mots, est contraire aux règles de la Nomenclature ; Mytilus decipiens, Nucula oblonga et N. suboblonga, Malletia rudis et M. gracilis, Cucullæa antarctica, plusieurs Prigonia, Astarte venatorum, à charnière bien visible; Amathusia Luisæ n. sp., dont la charnière est également très nettement figurée ; mais à ce propos, je dois faire observer que Amathusia Phil. étant préem-: ployé pour un Genre de Coléoptères, a été remplacé, en 1900, par Lahilliu Cossm. (V. Revue crit., p. 134). Cytherea Rothi est proba- blement un Dosinia, à cause de sa forme arrondie et de son sinus aigu. Enfin, Solecurtus gratus à l'état de moule, Panopæa inferior qu’il faut nommer Glycymeris, Pholadomya phoiadoides qui a la forme d'un Anatina, Corbula vera, Martesia cazadoriensis à l’état de moule. La conclusion de ce Mémoire est que les couches dont il s'agit sont sénoniennes. On peut toutefois reprocher à l’auteur de n’avoir (4) Fribourg en B., 1905. — Extr. Bericht Nat. Gesells, Bd. XV, 66 p. in-8, 8 PI. phot. d’après des dessins. — 151 — pas suffisamment tenu compte des travaux antérieurs de M. von Ihering. Annotated List of the Types of Invertebrate Cretaceous Fos- sils in the Collection of the Academy of natural Sciences, Phi- ladelpluia, by Ch.-W. Johnson (1). — Ce catalogue peut rendre d'utiles services à cause des références aux publications origi- nales qu’il renferme, et des annotations relatives à la synonymie des espèces. Il paraît établi avec le plus grand soin. Ueber die Kreideformation in Südamerika und ihre Bezie- hungen zu anderen Gebieten, von W. Paulcke (2). — C’est la première partie d’une Etude d'ensemble sur les fossiles de la Cor- dillière du Chili et du Pérou. Dans le chapitre A, l'auteur a d'abord examiné la faune de la Craie supérieure du Pérou: on y retrouve des Monomyaires décrits par Coquand, une variété diceratina (Steinm.) d'Exogyra arietina Rœmer, et une variété duplex d'E. oli- siponensis Sharpe, plus une espèce beaucoup moins enroulée(£. Reissi Steinm. mss.), enfin Trigonia crenulata Lk. var. Peruana Paulcke. Parmi les Gastropodes, on remarque principalement : Tylos- toma æquiaxis Coquand, à l’état de moule sphérique; Nerinea cf. nerinæformis Coq. qui n’est pas figuré à nouveau, de sorte qu'on ne peut juger du rapprochement. Trois Céphalopodes déjà connus (Tissotia Ficheuri, Lenticeras Andii, Placenticeras attenuatum) com- plètent cette faune peu riche. Les espèces de la Craie inférieure du Chili, signalées dans le chapitre B, ne sont guère plus nombreuses : Waldheimia tamarin- dus Sow., W. collinaria d'Orb., Pecten discors Phil., avec quelques traces de test; plusieurs Trigonia dont deux sont nouvelles (T. pro- gonos, T. nepos), associées à T. Delafossei Bayle et Coq. ; enfin Ho- plites cf. noricus Rœm., Crioceras cf. Duvali Lév., C. cf. Emerici Lév. Le Mémoire se termine par une intéressante comparaison entre la Craie de l'Amérique méridionale et celle des provinces médi- terranéenne et alpine ; mais M. Paulcke ne pense pas qu’on puisse encore tirer de conclusions quant à la liaison de cette faune avec celle de l'Afrique australe et de l'Inde. Massenhaftes Vorkommen von Pyrgulifera im Eozän von Labatlan, von Prof. Lôrenthey (3). — Simple Note pour signaler (1) Philadelphie, 1905. — Extr. Proc. Acad. nat. Sc., pp. 4-28. (2) Stuttgart, 1903. — Extr. Neues Jahrb. für Miner., etc., Bd XVII, pp. 252- 312, PI. XV-XVII phot. d’après des dessins. (3) Budapest. — Fôldtani Koziony, XXXII Rd, 2 p. — 152 — l'existence de Pyrgulifera gradata Rolle, dans l'Eocène de Nyagda- Graben en Hongrie. Pteropoden mergel in den alt-tertiàären Bildungen von Buda- pest. von Prof. Lôrenthey (1). — On n'avait pas encore signalé de Ptéropodes dans le Tertiaire inférieur de la Hongrie : des argiles infra-oligocéniques, découvertes aux environs de Budapest, con- tiennent des débris très reconnaissables de Valvatella et de Planor- bella, dont les noms spécifiques ne pourront être légitimés que lorsque ces espèces nouvelles auront été figurées. Le Lutétien de l’Avesnois. — Sur un Fossile nouveau (Tor- tisipho Huftieri) du Lutétien de l’Avesnoïs, par M. Leriche (2). — L'auteur rappelle que la région dont tl s’agit avait été autrefois considérée comme exclusivement landénienne, mais qu’on y trouve des lambeaux d’une mer lutétienne qui à jadis recouvert tout l'Avesnois, et dans laquelle vivait une espèce nouvelle Tortisipho Huftieri, d'une taille relativement grande pour ce Genre, et d’une conservation suffisante pour être décrite. The Tertiary Fossils of Somaliland, as represented in the British Museum (Natural History). by R.-B. Newton (3). — La Paléontologie de l'Afrique commence à se dégager des nom- breuses publications dont elle est actuellement l'objet : après le Crétacique et le Jurassique, c’est ici le Tertiaire et vraisembla- blement l’Eocène dont on a constaté l'existence dans le Soma- liland, principalement par la récolte d'énormes débris ou moules de fossiles qu’on ne peut attribuer qu'au G. Campanile, bien qu'on les ait souvent confondus à tort avec des moules de Nérinées : chez ces dernières, outre les plis du labre, quand ils existent, on peut presque toujours constater la trace de la bande suturale, ou pren- dre une contre-empreinte qui dénote l'inclinaison rétrocurrente des stries d'accroissement. Outre Campanile giganteum Lk. et une nouvelle espèce C. soma- liense (M. Newton écrit à tort giganteus et somaliensis), nous remar- quons aussi des moules attribuées à Ampullospira scalariformis Desh. et à 4. hybrida Lamk, ; Liotina somaliensis sp. nov., contre- (1j Budapest. — Füldtani Küzlony, XXXIII Bd., 4 p. (2) Lille, 1904 — Extr. Ann. Soc. géol. Nord.,t. XXXIII, pp. 292-298, avec 4 fig. dans le texte. (3) Londres, 1905. — Quart. J. geol. Soc., Vol. LXI, pp. 155-180, PI. XVII-XXI. — 153 — . empreinte assez nette ; Gryphæa Gregoryi Newton, de petite taille ; Spondylus somaliensis, débris tout à fait différent de S. ægyptiacus ; enfin trois moules de grandes Lucines. Il est une remarque, d'ordre général, que l’on peut faire au sujet de presque tous les fossiles tertiaires, recueillis en Afrique ou en Asie, c'est qu'ils sont malheureusement, pour la plupart, dans un état lamentable de conservation, auquel nous ne sommes guère habitués par la splendide apparence des coquilles parisiennes ; de sorte qu'il y a toujours quelque témérité à les rapporter aux mêmes formes, en même temps qu'il est bien difficile de caracté- riser, d’après eux, de nouvelles espèces. Ueber tertiärablagerungen von Davas in Kleïinasien, von G. v. Bukowski (1). — Cette communication vise l’existence, en Asie Mineure, de couches renfermant Granulolabium plica- tum, Tympanotonus papaveraceus, Melongena Lainei, Neritina picta, c'est-à dire appartenant à l’Oligocène ou à l’Aquitanien infé- rieur. Catalogue critique de la collection Defrance, conservée au Musée d'Histoire naturelle de Caen, par M. A. Bigot. — Il° Re- vision des Pectinidés tertiaires, par M. €. Depéret (2). — Outre les Pectinidés, il est aussi question, dans cette brochure, d'un grand nombre d’autres pélécypodes pliocéniques, mélangés avec quelques espèces mésozoïques, et qui, pour une grande partie, ne peuvent conserver les noms du Dictionnaire d'Histoire naturelle, parce que d'autres auteurs les ont, depuis, figurées sous d'autres noms qui doivent avoir la préférence. Cependant il y a quelques exceptions à faire pour les espèces qui, quoique imparfaitement figurées par Defrance, ont pu recevoir ensuite d’autres noms: ainsi Volupia rugosa Deîfr. (Atlas, pl. 97, fig. 1) était méconnaissable, puisque Fischer a placé dans son Manuel le Genre Volupia parmi les Vene- ridæ, tandis que Deshayes a décrit la même espèce en une va- riété, sous le nom Lucina tabulata, et que Cossmann à fondé sur cette espèce la Section Gradilucina (1902) ; en admettant que Vo- lupia rugosi du Cotentin ne soit pas identique spécifiquement à Lucina tabulata, il n’en est pas moins vrai que Gradilucina tombe dans la synonymie de Volupia. (4) Vienne, 1905. — Zitz. math. naluriwiss. Kl. Akad., n° IV, 4 p. (2) Caen, 1903. — Extr. Bull. Soc. linn. Norm., pp. 243-268. — 154 — Einige Bemerkungen über Orygoceras Fuchsi Kittl sp., von : Profr Lôrenthey (1). — L'auteur a reconnu que Creseis Fuchsi, décrit comme un Ptéropode, en 1886, par M. Kittl, n’est autre qu'Orygoceras corniculum Brus., qui n’a été publié qu’en 1892. Fossili ed impronte del Montenegro. Nota per P. Vinassa de Regny (2). — Ce Mémoire est relatif à quelques Pecten et Ostrea miocéniques du gisement de Dulcigno (Montenegro) ; l’auteur y a reconnu : Chlamys multistriata, var. tauroperstriata Sacco ; Æqui- pecten opercularis L., Æquip. scabrellus L., Macrochlamys latissimus Br., Flabellipecten solarium Lamk. ; Pecten Nicolai, nouvelle espèce dont il figure quelques fragments ; enfin, O. lamellosa, O. crassis- sima et Pycnodonta cochlear, var. navicularis Foresti. Molluschi plioceniei di Viterbo. per C. de Stefani (3). — Un nouvel examen des fossiles, déjà signalés en 1899 aux environs de Viterbo, en a confirmé la détermination et l’attribution au Pliocène. La liste qu'en publie M. de Stefani et qui est accompagnée de quelques notes pour les espèces critiques (Pecten astensis Sacco, Tellina distorta Poli, Cryptodon undulatus n. sp., Lucina Pecchiolii Hærn.) ne laisse aucun doute à cet égard. Die Fauna der Buglowka-schichten in Volhynien., von W. Las- karew (4). — Les «couches de Buglowka » en Volkynie sont, d'après le résumé en langue allemande qui termine ce Mémoire, intermédiaires entre la série méditerranéenne et la série sarma- tique: M. Laskarew y a découvert une faune qui n’est pas très riche, mais qui est très intéressante, caractérisée surtout par l'abondance des formes voisines d’'Ervilia podolica. Cet auteur y a constaté la présence de : Congeria Sandbergeri Andruss., Modiola volhynica Eichw., Venus konkensis Sok., Lucina dentata Bast., Syn- desmya reflexa Eichw., Ervilia trigonula Sok., Cardium lithopodo- licum Dub., Mactra fragilis n. sp. var. buglovensis, Trochus afjinis Eichw., Buccinum sarmaticum nov. var. (Bucc. aff. coloratum Eichw.); l'auteur classe à tort dans le Genre Bulla (Cylichna) : Bullina Lajon- kaireana Bast., et Retusa truncata Ad. (1) Budapest. — Foldtani Kôzlünyt, XXXIII Bd., 3 p. (2) Rome, 1904. — Extr. Boll. Soc. Geol. It., Vol. XXIII, pp. 307-322, PI. IX phot. (3) Pise, 1901. — Ati Soc. Tosc. Sc. Nat., Vol. XVIII, 14 p., PI. II phot. (4) Saint-Pétersbourg, 1903. — Mém. Com. géol., uouv. série, livr. 5, 148 p. in-£°, 5 PI. phot. et 1 Carté. Chatte à bte. fn — 155 — Ueber Heterostylie bei Schneckenschalen und ïhre Erklä- rung, von Dr 0. Bættger (1). — Dans les quelques lignes de cette Note très intéressante, M. Bættger nous apprend que M. Sturany a donné, en 1903, une explicalion très plausible de la différence de grosseur de la protoconque chez certaines espèces de Murex et de Fusus, selon la profondeur de l'habitat de l'animal : l'embryon est toujours plus gros et plus développé chez les êtres de mer pro- fonde. M. Bættger part de cette explication pour confirmer la cri- tique que nous avons faite ici (v. Revue, 1904, p. 233, de l'impor- tance excessive que M. Grabau a donnée, dans sa « Phylngeny of Fusus » à la grosseur ou à «l'accélération » de la protoconque, pour la distinction des Genres. Certes, il faut tenir compte dans une large mesure de l’explica- tion fournie par M. Sturany ; mais il semble qu'elle ne doit s’ap- pliquer seulement qu'à la grosseur relative de deux protoconques à peu près semblables. Par exemple, je ne pense pas que cet au- teur ait l'idée d'en conclure que la profondeur de l'habitat influe également sur la disposition de l’embryon et du nucléus em- bryonnaire, c’est-à-dire que, selon les circonstances bathymétri- ques, la protoconque pourrait devenir mamillée au lieu de globu- leuse, déviée ou même hétérostrophe au lieu de régulière et conoïdale, chez la même espèce. J'ai autrefois séparé le G. Amblyacrum de Raphitoma, bien que A. rugosum se rapproche beaucoup, par son ornementation et son ouverture, de À. plicata du Lutécien des environs de Paris ; mais sa protoconque est très différente, quoique de petite dimension chez les deux formes : l'une est mamillée, à nucléus tout à fait pa- pilleux, tandis que Raphitoma a le nucléus subdivisé, non re- dressé. Ces différences sont-elles motivées par des circonstances bathymétriques, Amblyacrum et Raphitoma ne sont-ils que des modalités d'habitat d’un même Genre J'en doute, car cette théorie pourrait nous conduire très loin et même jusqu'à une explication téméraire de l'hétérostrophie. La véritable conclusion est qu'en matière de Genres, il faut se guider par un ensemble de caractères et non par un seul, tel que la grosseur de l'embryon. (4) Francfort-sur-Mein, 1905. — Extr. Narhricht. deutsch. Malak. Gesells., Heît 1, pp. 26-35. — 156 — CÉPHALOPODES par M. G. SAYN. Die Ammoniten der Sachsischen Kreideformation, von Dr W. Petraschek (1). — Ce Mémoire, dont nous rendons compte un peu tardivement, est une importante contribution à l’étude des Ammo- nites du Crétacé supérieur, en particulier du Turonien. La faune du Crétacé supérieur de la Saxe, a tout naturellement ses principales affinités avec celle de couches d'âge correspondant de la Bohême et de l'Allemagne du Nord, mais il y a aussi quelques espèces communes soit avec la Craie de l'Inde (Puzosia gaudama Forbes, Mammites footeanus Stoliczka, Schloenbachia gracillima Kossmat, etc.), soit avec la Touraine et l'Aquitaine (Acanthoceras Fleuriausianum d'Orb. et Prionotropis carolinus d'Orb. par exemple. Parmi les espèces étudiées, 4. geslinianus d’Orb., figuré d'après des échantillons il est vrai assez différents du Type, est rapporté au Genre Pulchellia. La présence dans le Turonien du Genre Pulchel- lias. s., inconnu jusqu'à présent au-dessus du Barrémien, serait un fait des plus intéressants, mais la ligne suturale figurée est trop incomplètement conservée pour donner une complète certitude à cette détermination. Muniericeras dresdense nov. sp., est une belle forme que ses cloisons rapprochent en effet de Muniericeras; mais qui manque des tubercules ombilicaux si caractéristiques des types du Genre, par là l'espèce saxonne rappelle 4. clypealis Schlester dont l'attribution à Muniericeras n’est pas regardée comme certaine par M. de Grossouvre. Mammites binicostatus nov. sp. et M. miche- lobensis Laube et Bruder, sont très bien étudiés et figurés à divers stades de développement, je citerai comme particulièrement inté- ressante, la figure 6 de la PI. I, qui représente le jeune âge de Mam- mites binicostatus : la ressemblance extérieure de cette figure avec certaines Heinzia (H.subcaicedi Sayn, par exemple), est très remar- quable. Comme le fait remarquer M. Petraschek, M. binicostatus est très voisin de M. Rochebrunei Coquand, auquel on devra peut- être le réunir. L'intérêt de cet important Mémoire est encore aug- (1) Vienne, 1902. — Beitr. zur. geol. und Palaontol. Osterr. Ungarns und des Orients, Band. XIV, Heft 3-4, 32 pp., 6 PI. et 8 fig. _v. — 157 — menté par les très belles Planches lithographiques qui l’accompa- gnent, bien que l’on puisse toujours reprocher à ce genre de reproduction de laisser trop de place à l'interprétation personnelle du dessinateur. Cretaceous eephalopoda from the Hokkaïido, by Hisokatsu Yabe. Part. I (1) et II (2). — La plupart des espèces étudiées dans cet important Travail sont des Lytoceratidés ; Lytoceras $s. s., ne compte que deux espèces Lyt. ezoense nov. sp., voisin de Lyt. Mahaveda Stoliczka et de Lyt. Batesi Meek, mais à enroulement beau- coup plus rapide, et Lyt. imperiale nov. sp., dont la loge est ornée de larges côtes droites et assez saillantes. Ces deux espèces pro- viennent de la partie inférieure des couches étudiées (couches à Orbitolina concava). Le G. Gaudryceras est très bien étudié ; l’auteur fait remarquer que les jeunes, d’espèces très distinctes, sont difficiles à distinguer ; seuls, les exemplaires adultes ont tous leurs caractères différentiels. Le grand développement et la forme particulière du lobe antisi- phonal ne sont pas propres au groupe de G. Agassizi mais se re- trouvent chez plusieurs espèces du groupe de G. Sacya, c'est pro- bablement un caractère commun à tous les (raudryceras. Neuf espèces de (raudryceras se trouvent dans la partie supérieure du Crétacé japonais, toutes appartiennent au groupe de G. Sacya Forbes, divisé par M. Yabe en 6 Sous-Groupes : 4). S.-Groupe de Gaudryceras tenuiliratum nov. sp., grosses côtes serrées, nombreuses stries fines intercalées entre elles. L'espèce- type présente de nombreuses variétés dont l’une var. ornata est au moins très voisine de G. Kayei Forbes p. p. Il est probable que Gaudryceras mite Hauer appartient à ce Sous-Groupe. 2). S.-Groupe de Gaudryceras crassicostatum Jimbo, comprenant en outre G. denseplicatum Jimbo p. p. et G. striatum Jimbo. Ce S.-Groupes est caractérisé par ses grosses côtes fortes et espacées, stries intercalaires très fines. 3). S.- Groupe de G. limatum nov. sp. : tours internes si finement striés qu'ils paraissent lisses à l’œil nu, adulte orné de grosses côtes espacées, stries interstitielles très fines, deuxième lobe laté- ral pair. Gaudryceras Yokoyamai nov. sp. et G. Yamashitai nov. sp., qui appartiennent au même S.-Groupe sont deux espèces à en- (1) Tokyo, 1903. — Journal of the College of Sci. imperial Univ. of Tokyo, Japan, Vol. XVIII, 2, 55 pp., 7 PI. (2) Tokyo, 1904. — Jbid., Vol. XX, art. 2, 45 pp., 6 PI. — 158 — connues que roulement rapide, très voisines l’une de l'autre mais qui ne sont par leurs tours internes. 4). S.-Groupe de (raudryceras denmannense Whitheaves ; n'est pas représenté au Japon. 5). S.-GrouPe de Gaudryceras Sacya Forbes. 6).S. Groupe de Gaudryceras Varuna Forbes. Le Genre Tetragonites Kossmat est représenté dans la partie su- périeure du Crétacé d'Hokkaïdo par quatre espèces dont une nou- veille: Tetr. popetensis, voisin de Tetr. epigonus Kossmat. Faisons remarquer que Lytoceras glaberum Jimbo, devient en changeant de Genre, Tetragonites glabrum et non glabrus comme M. Yabe l’a im- primé par distraction. La deuxième partie du Mémoire est, en grande partie, consacrée à des formes déroulées plus ou moins voisines de Turrilites. Ce dernier Genre est représenté par Turr. cf. Bergeri et Turr. Komotai nov, sp., forme de grande taille rapprochée de Turr. Cunliffeanus Stoliczka. Helicocerus d'Orb. compte deux espèces: Hel. sculare nov. sp. et Hel. venustum nov. sp., voisin d'Heteroceras ceratopse Anderson, du Crétacé de l'Orégon. Plusieurs espèces nouvelles sont rangées avec un peu de doute le genre Heteroceras, ce sont : Heteroceras Oshimai nov. sp., voisin d’Het. Reussianum d'Orb. sp. ; Heteroceras? Otsukai nov. sp. rapproché d'Het. elongatum Whitheaves; Heteroceras japonicumnov. sp., du groupe d’Heter.indicum Stoliczka ; Heteroceras orientale nov. sp., qui rappelle Helicoceras hystriculum White, de la Craie du Brésil. Nous ferons une fois de plus observer que le Genre Heteroceras, bien étudié par M. Kilian, a été créé par d'Orbi- gny pour les formes néocomiennes du groupe d'Heteroceras As- tieri, qui toutes sont des espèces à lobes impairs du type Hoplites, il est donc impossible d'y ranger les formes voisines de Turr. poly- plocus Rômer qui ont des lobes pairs ; on doit se décider soit à con- sidérer ce Groupe comme une simple Section de Turrilites, soit adopter le Genre Bostrychoceras Hyatt. Il faut, du reste, avouer que l'étude complète du Genre Turrilites s. lato est encore à faire, ce que nous savons des affinités réelles et de la phylogénie de ce Groupe est fort peu de choses ; seule la terminaison paire des lobes a fait classer dans les Lytoceratidés un Genre que le reste de ses caractères rapprocherait plutôt des Acan- thocératidés, mais depuis longtemps, M. Haug a émis l'opinion que des cloisons paires pouvaient provenir par dégénérescence d’un type à cloisons impaires, de sorte que la valeur de ce caractère n’est peut être pas aussi grande qu'on l'a cru. "D = Le nouveau Genre Nipponites est établi pour une forme voi- sine de Turrilites par ses caractères généraux, mais remarquable par l'extrême complication de son enroulement. Si le seul exem- plaire connu de Nipponites mirabilis nov. sp., n’est pas une monstruo- sité, il est certain que les tours déjetés et repliés à plusieurs repri- ses sur eux-mêmes de ce singulier fossile justifient l'établissement d’une coupe générique — ou tout au moins subgénérique — spéciale. La fin du deuxième fascicule comprend les formes incertæ sedis et les Desmoceratidæ. Ammonites Kotoi nov. sp., est une grosse espèce très voisine de Holcostephanus superstes Kossmat. Olcostephanus unicus nov. sp., de niveau inconnu, est rapproché de HA. Loganianus Whitheaves, l’é- chantillon est par malheur, mal conservé, la ligne suturale n’est pas figurée, et ce qu’en dit l’auteur, lobes et selles divisés en deux, ne cadre pas très bien avec la démonstration générique adoptée. Desmoceras est représenté par D. Dawsoni Whitheaves, et D. poro- naicum nov. sp., du groupe de D. inane Stolickzka. Outre Hauericeras Gardeni Forbes, depuis longtemps cité au Japon, M. Yabe décrit Hauericeras angustum nov. sp., très voisin de H. Welschi de Grossouvre. L'important Mémoire dont nous venons d'analyser les deux pre- miers fascicules, doit se terminer par une étude de la répartition des espèces citées dans les divers niveaux du Crétacé japonais; nous renverrons jusqu’à cette publication les remarques d'ordre stra- tigraphique que suggèrent plusieurs des espèces déjà décrites. Au point de vue paléontologique, l’auteur paraît avoir multiplié ‘les espèces, dans un sens particulariste, manière de faire dont une proportion élevée de formes spéciales au Japon est le résultat. Cette méthode de travail, appliquée dans un pays encore mal connu, est assurément prudente et louable dans une certaine mesure ; mais il est à regretter, croyons-nous, que l’élévation au rang d'es- pèce distincte, de bien des formes qui sont de simples variétés d'espèces déjà connues de la craie de l'Inde ou d'Europe, ait pour résultat apparent de masquer en quelque sorte les affinités très étroites qui existent entre les divers gisements du Crétacé supé- rieur de la Région indo-pacifique, ainsi que leurs rapports si re- marquables avec les couches d'âge correspondant de l'Europe et de l’Afrique du Nord. M. Yalee, dont le remarquable Travail est fait avec le plus grand soin, insiste à plusieurs reprises sur ces rapports; mais ceux-ci ne ressortent nullement de la liste des espèces figurées qu’on consulte plus aisément que le texte, pour se faire une idée de la faune du Crétacique japonais. — 160 — ECHINODERMES par M. J. LAMBERT. Cleiocrinus, by F. Springer (1). — Cette belle publication forme une intéressante monographie de l’un des plus anciens Genres de Crinoïdes connus (Trenton group — Silurien inférieur). L'auteur rappelle la diagnose primitive de Billings, puis l'interprétation du Genre par Zittel, et par M. Wachsmuth et Springer ; il passe ensuite à la description des individus recueillis et en étudie successive- ment les diverses parties. Cleiocrinus est considéré comme inter- médiaire entre les Camarata et les Flexibilia et se rapprochant sur- tout de eteocrinus. Les deux espèces décrites sont les C. regius et C. magnificus Billings. On devrait plus correctement écrire : Cliocrinus. Ces deux espèces de l'Ordovicien d'Ottawa sont parfaitement figurées, et avec elles, Glyptocrinus Dyeri, de l’Hudson River et Reteocrinus de Lebauen. Ueber sogenannte Lobolithen, von 0. Jaekel (2) — L'auteur fournit quelques nouveaux renseignements sur les Lobolithes, Cys- tidées du Silurien supérieur, plus connues sous le nom Camaro- crinus Hall. Sympterura Minveri n. g, et sp.. a Devonian Opbiurid from Cornwaïl, by F. A. Bather (3).— L'Ophiure décrite dans ce Travail est le type du Genre nouveau Sympterura, qui se place dans la Famille des Lapworthuridæ Gregory, à côté des Genres Lapworthuria Gregory, et Furcaster Stürtz. A l'occasion de cette description, M. Bather entre dans des détails très intéressants sur les caractères de diverses formes d'Ophiures, depuis Bundenbachia Stürtz et Protaster Forbes, jus- qu'à Amphiura Forbes. (1) Cambridge, 1905. — In-4°, 23 p., 1 PI. Mem. of the Mus. of Comparative zoo. at Harvard College, Vol. XXV, n° 2, p. 93. (2) Berlin, 1904. — In-8°. 5 p. Extr. Deutsch. geol. Gesellschaft, Bd. 56, p. 59. (3) London, 1905. — In-8°, 9 p., 1 PI. Extr. Geol. Magaz. (n. s.), déc. V, Vol. II, p. 161. — 161 — Fossiles du Carbonifère inférieur du Djebel Bechar (Sud Oranais), par A. Thévenin (1). — L'auteur signale de nombreux débris de Crinoïdes et une portion de calice de Poteriocrinus, parmi les fossiles recueillis par M. Poirmeur dans le Sud-Oranais. Die Crinoidenbänke in Dogger der Umgebung von Liestal, von F. Leuthardt (2). — Le banc à Crinoïdes, du Dogger de Liestal, qui renferme les espèces décrites, semble appartenir au Bajocien, mais il est difficile d'en préciser le niveau exact d'après la liste de fossiles donnée par l'auteur et qui manque d’'Ammonites. Les pla- ques recueillies renferment de très beaux individus de Cainocri- nus Andreæ Desor et de Pentacrinus Leuthardti de Loriol, et aussi une espèce d’Ophiure, d’abord inscrite comme Ophiomusium ferru- gineum Boehm, et ensuite comme (. cf. ferrugineum. Ces fossiles sont l’objet de descriptions très complètes qui en font bien con- naître tous les caractères. Ueber einen Pentacriniden der deutschen Kreide, von Jaekel (3). — Dans cette Note l’auteur discute, avec sa compé- tence bien connue, la position du Genre Jsocrinus et les caractères de sa nouvelle espèce I. holsaticus, de la Craie de Lägerndort. L’es- pèce étant représentée par un calice complet est beaucoup mieux connue que les Austinocrinus Meyni et A. Zitteli Stolley, signalés d'après des articles de la tige. Appunti di Echinologia fossile, del Dr C. Airaghi (4). — L'au- teur décrit successivement dans ce Travail deux Echinides du Lias moyen de Rochetta, un du Miocène de la Corse et cinq de l’Eocène moyen de Novale. Diademopsis Lamberti Aiïraghi, est une petite espèce qui se distingue de ses congénères par le peu de développe- ment de ses ambulacres, formés au-dessous de l’ambitus par quel- ques majeures à trois éléments ; il n'y a que deux rangées de tuber- cules interambulacraires ; apex assez grand, caduc, prolongé en arrière. C'est par erreur que l’espèce a été comparée à un prétendu D. socialis Agassiz ; il faut lire D. serialis. — Mesodiadema Lamberti L (1) Paris, 1905. — In 8°, 6 p. Bull. Soc. géol. de Fr., 4, t. IV, p. 818 (Crinoi- des, p. 820). (2) Liesta!, 4904. — In-8, 27 p., 1 fig. et 2 PI. Extr. Tatigkeis. Nalurforsch. Gesellschajt Baselland, 1902-03. (3) Berlin, 1904. — In-8°, 6 p., 1 PI. Extr. Stizungs-Berichten der Gesell. Na- turforsch. Freunde. 1904, n° 9. (4) Milan, 1905. — In-8&, 12 p., 1 PI. double. Extr. Alti del. Soc. Ital. di Sc, Nat., Vol. 44. — 162 — Airaghi, est une espèce de taille relativement assez forte, extrême- ment remarquable par l’étroitesse de son péristome et de ses ambu- lacres; elle rappelle ainsi certains caractères des Orthocidaris, tout en se rapprochant particulièrement du Mesodiadema Marconissæ Desor, qui serait, d'après M. Airaghi, du Toarcien et non du Char- mouthien. — Brissopsis Sismondæ Agassiz, du Miocène de la Corse, est pour la première fois figuré d’après le type resté unique du Musée de Turin, dont Cotteau n'avait pu avoir communication. L'espèce rentre dans le Sous-Genre Brissoma Pomel, et diffère de B. Duciei Wright, par ses pétales paires moins inégaux et bien plus larges. — Les espèces éocéniques sont Conoclypeus caudatus Airaghi, plus allongé et à apex plus excentrique en avant que C. conoi- deus ; Echinanthus subrotundus Cotteau, un peu plus renflé que le type des Pyrénées. Echinolampas prunus Aïraghi, remarquablement globuleux ; Cyclaster Zindæ Airaghi, qui rappelle un peu certaines espèces crétaciques, comme C. Munieri Seunes (Isopneustes) : Schi- zaster mirabilis Airaghi, grande espèce de forme typique, allongée, à apex subcentral et ambulacres peu profonds. Note sur quelques Echinides du Barrêmien du Gard, par J. Lambert (1). — La plupart des espèces citées étai:nt déjà con- nues, et on ne peut signaler comme nouvelle que Astrolampas Ro- mani, qui se distingue de ses congénères par ses pétioles lancéolés, très effilés. Je rappelle dans une Note que le type du Genre Pygo- rhynchus est une espèce néocomienne, et que les formes tertiaires confondues doivent prendre le nom Plagiopyqus. En examinant Toxaster Ricordeaui Cotteau, je cherche à préciser les caractères qui le séparent des formes voisines et en particulier de la forme du Valengien connue sous le nom Ÿ. cf. Ricordeaui. J'insiste en ter- minant sur la nécessité de ne pas confondre T. amplus Desor, si commun dans le Gard et l'Hérault, avec T. retusus Lamarck (Spa- tangus), caractéristique du Néocomien dans le Bassin de Paris, le Jura, etc. Description de quelques Echinides nouveaux par Dom Auré- lien Valette (2). — Voici une nouvelle contribution à l'étude des ichinides de la Craie de Sens. Cidaris Lamberti Valette, du Conia- cien de Rosoy, est représenté par ses radioles, intermédiaires entre ceux de C. subvesiculosa (auctorum) et ceux de C. sceptrifera Man- (4) Paris, 1905. — In-8°, 6 p., 2 fig. Extr. Bull. Soc. Géol. Fr., 4*,t. IV, p. 841. (2) Auxerre, 1905. — In 8, 25 p., 5 fig. Extr. Bull. Soc. Sc. hist. et nat. de l'Yonne, t. 58, p. 21, 1'° sem. 1904. — 163 — tell. L'auteur restitue, comme je l'ai déjà fait, à l’ancien Salenia granulosa Cotteau (non Forbes) le nom Salenia incrustata Cot- teau ; il indique les caractères différentiels des deux espèces et il sépare également du type de Forbes une espèce de la colonie du Garumnien, recueillie par M. Péron au Tuco, et confondue avec S. granulosa. Cette espèce bien différente devient S. garummnensis Valette. Salenidia Gauthieri Valette, est une jolie petite espèce nou- velle du Santonien supérieur de Saint-Martin ; son disque très orné, avec fossettes assulaires, mais sans fossettes suturales, per- met de la distinguer facilement de Salenidiu Heberti, du Campanien. Un individu de Gauthieria radiata Sorignet (Cyphosoma) avec ra- dioles adhérents, recueilli par Dom Valette dans le Coniacien d’E- tigny, justifie l'attribution généralement admise de ces radioles. L'auteur décrit enfin un très petit Micraster coranguinum Klein (Spatangus), qu'il a rencontré dans le Santonien de Paron. Cet indi- vidu n’a pas plus de 11 millimètres de longueur ; à cette taille, ses ambulacres pairs sont à peine formés, les postérieurs rudimentai- res et tous composés de simples petits pores ronds ; la lèvre ster- nale n’est pas encore développée ; le nombre des plaques, qui sépa- rent le périprocte du péristome, est déjà fixé comme chez l'adulte; mais, entre le périprocte et l’apex, on ne compte que cinq plaques, au lieu de sept à huit qui existent chez l'adulte. Le périprocte est donc plus voisin de l’apex chez les jeunes. Je ne puis d'ailleurs ré- sumer ici la très intéressante étude du savant Bénédictin, et je renvoie à son ouvrage tous ceux qui s'intéressent aux questions de morphologie. Ueber einige neue Spatangiden aus dem Norddeutschen Mio- cän, von C. Gagel |1). — Je rends compte seulement aujourd’hui de cet excellent Travail, paru en 1903, mais qui ne m'est parvenu que récemment. L'auteur établit un Genre nouveau Chuniola pour une espèce (C. Carolinæ), qui diffère de Spatangus (auctorum) par la disposition de ses tubercules scrobiculés, répartis en dessus seule- ment sur les aires interambulacraires postérieures. M. Gagel y rapporte d’ailleurs un petit individu du Musée de Lubeck, qui est certainement autre chose (Taf. 24, fig. 3) et qui diffère du type aussi bien pour la répartition de ses tubercules scrobiculés que par la disposition de ses pores dans les ambulacres antérieurs laté- raux — Spatangus ? Meyni n. sp. est une espèce provisoire établie sur deux individus très défectueux et différents. — L'espèce sui- (1) Berlin, 1903. — In-8, 20 p., 2 fig. et 2 pl. Extr. Jahr. Kôünigl. Preuss. Geol. Landesanstalt und Bergukadeniie, {. 1902. Bd. XXII, H. 3, p. 525. — 164 — vante a encore plus embarrassé son auteur, puisqu'il la décrit sous les noms de Spatangus ? (Eupatagus ?) Gottschei. J'avoue ne pas comprendre ce rapprochement avec un Brissoides. En réalité, sous ce triple nom, M. Gagel parait avoir confondu plu- sieurs types et il suffit de jeter les yeux sur la figure 4 de la planche 25 pour reconnaitre qu'il s’agit d’un Maretia de la Section Hemipatagus, identique à l'espèce suivante Maretia Zeisei Gagel. Si donc l’on veut conserver Maretia Gottschei, il faut le limiter aux figures 3, Taf. 24 et 2, Taf. 25, et rapporter à M. Zeisei les figu- res 9, 7, Taf. 24, 1, 3, 4, 5et 8, Taf. 25. La note de M. Gagel se termine par une mention etune figure d’une Astérie(Pentaceros)indéterminée, des mêmes gisements du Holstein. Quelques cordons littoraux marins du Pleistocène du Por- tugal, par M. P. Choffat et G. Dollfus (1). — En donnant la faune Pleistocène du Cap d'Espichel, les auteurs mentionnent, avec leur synonymie et des observations personnelles, deux espèces d’Echi- nides bien connus de la faune actuelle : Echinus miliaris Klein, et Strongylocentrotus lividus Lamarck (Echinus). Il n’est cependant plus guère possible aujourd’hui de confondre avec les Echinus les Psammechinus, si différents par leur scissures branchiales, leurs plaques buccales et la structure de leurs ambulacres ; soit que l'on adopte la classification connue, soit que l’on préfère celle de M. Mortensen, l’ancien Echinus miliuris doit être génériquement séparé d'Echinus esculentus Linnée et d’E. melo Lamarck. Contribution à l'étude des Echinides vivant dans le Golfe de Suez, par R. Fourtau (2). — Ce Travail, comme son titre l'indique, est surtout destiné à faire connaître les Echinides vivant du golfe de Suez, mais en même temps l’auteur y mentionne ceux des plages soulevées du Pliocène supérieur et du Quaternaire. Ces espèces fossiles sont au nombre de neuf, qui vivent encore dans le voisinage, et de quatre émigrées de la mer Rouge : Temnopleurus toreumaticus et Laganum depressum du Pliocène, Echinocyamus volva et Brissus carinatus, du Quaternaire. Les observations critiques auxquelles pourraient donner lieu certaines des conclusions de l’auteur, comme l’exhumation de prétendues règles heureusement abrogées pour arriver à suppri- mer le Genre Arachnoides, ne sauraient être développées ici, puis- que ces questions ont pour objet des espèces vivantes. (1) Paris, 1905. — In-8°, 13 p. Bull. Soc. géol. de Fr., &*,t. IV, p. 739. (2) Le Caire, 1904. — In-8, 30 p., 2 fig., 4 PI. double. Extr. Bull. Institut Egyptien, sér. IV, Vol. IV, fasc. 5, p. 407. — 165 — DIVERS par M. COSSMANN. Les Insectes houïllers de la Belgique, par A. Handlirseh (1). — On n'avait réellement publié jusqu'ici que trois Insectes fossiles provenant des terrains houillers de la Belgique : Le Travail de M. Handlirsch porte cette liste à 15 espèces réparties dans 14 Gen- res, pour la plupart nouveaux. Les 16 spécimens étudiés provien- nent tous du Hainaut, dans le Westphalien supérieur. Les quinze espèces décrites se répartissent dans quatre Ordres : PALÆODICTYOPTERA, MEGASECOPTERA, BLATTOIDEA, PROTOR- THOPTERA, ces deux derniers sont proposés par M. Hand- lirsch : I — Fam. Dietyoneuridæ ; G. Progonopteryx (type: P. Bel- gica, n. sp.) rappelant Dictyoneura ; Famille largement représentée dans les couches primaires d'Europe et d'Amérique. — Fam. Hoe- moiopteridæ ; G. Anthracentemon (type : À. latipenne n. sp.) à nervures voisines de celle d'Homæoptera Brongn. (Homo lati- nisé, au lieu d’Homoio). — Fam. Meeynopteridæ; G. Meey- noptera (type : M. splendida n. sp.) connu par une aile de 75 mil. de longueur, dans le voisinage de Lithomantis et de Lithosialis. — Fam. Breyeriidæ ; G. Breyeria (type : B. borinensis de Borre) d’abord rapporté à un Orthoptère, puis à un Lépidoptère, et que M. Handlirsch place provisoirement dans le premier Ordre. IL — G. Palæopalara (type : P. gracilis n. sp.) avec une seule nervure anale principale ; G. Anthracopalara (type : 4. falci- pennis) d'une reconstitution encore douteuse. UT. — Fam. Hlattidæ ; G. Archimylacris Scudder : deux espèces nouvelles (4. belgica et À. carbonis) dont la première est d’une excel- lente conservation, l’une des deux ailes est complète. IV. — Fam. Omaliidæ ; G. Omalia van Beneden et Coemans : O. macroptera V. B. et C., décrit en 1867 et figuré par ces deux au- teurs. — Fam. Paechytylospidæ; G. Pachytylopsis de Borre : (1) Bruxelles, 1904. — Extr. Mém. Mus. roy. Hisl. Natur., t. III, 20 p., in-4, VII PI. ? 13 — 166 — P- Persenairei de Borre, décrit et figuré en 14875; G. Palorthop- teron (type : P.melas,n. sp.) ayant quelques affinités avec le pré- cédent ; G. Symballophlebia (type : S. latipennis, n. sp.) frag- ment d’une aile de 50 mil]. ; G. Anthracomastax (type 4. furci- fer, n. sp.) ; G. Distasis (type : D. rhipidophora, n. sp.) douteux. Ce très beau Mémoire fait grand honneur à l’auteur, comme aussi à l'administration du Musée, qui l'a luxueusement édité. Ther einige neue Spongien aus der Kreideformation von Prof. Ph. Pocta (1). — Les Spongiaires nouveaux, décrits dans cette brochure, ont été acquis par le Musée de Bohême après l'a- chèvement de la Monographie de l’auteur. (ruettardia trilobata y est représenté par la var. enormis Pocta, dont le nom indique la haute taille. Chonella petagiata et C. congre- gata sont deux nouvelles espèces, dont la seconde rappelle le G. Seliscothon. Thleosiphonia cenomana n'est connu que par un frag- ment dont les canaux axiaux ont la forme d’une patte d'oiseau. Poteriocrinella, dont le type est P. trunciformis, nov. sp., doit se placer dans le voisinage de Lecanella, tandis que Megalelasma (M. dispansum Pocta) a plutôt des rapports avec Elasmostoma. Beiträge zur Kenntnis der Caleispongien aus der Kreidefor- mation, von Prof. Th. Poeta (2). C'est une importante contribu- tion à la microstructure des Spongiaires du Sous-Ordre Phoretrones, qui était inconnue de Zittel et de Hinde. Pour Rhaphidonema cenomanense, nouvelle espèce de Cénomanien de Kamajka en Bohème, M. Pocta donne la coupe d'une fibre au grossissement de 180 fois. Des diagrammes montrent également l'enchaînement schématique des spicules du squelette de Poros- pharæ et de Pleetinia ; ce dernier Genre (type: P. minuta, nov. sp.) se distingue par ses spicules droits, non emboîtés, se reliant d'une manière tout à fait différente de ceux de Porosphæra. Das Nyraner und Radnitzer Kohlenflotz bei Tremosna, von C.-R. v. Purkyne (3). — Cette contribution à la stratigraphie tec- tonique du Bassin houiller de Pilsen (Bohème), ne se rattache à nos analyses paléozoologiques que par la liste, reproduite d’après le (1) Prague, 1903. — Bull. intern. Acad. Sc. Bohême, 5 p. in-8° carré, avec DPI: (2) Prague, 14902. — Bull. intern. Acad. Sc. Bohême, 6 p. in8° carré, avec 1 PI. double. (3) Prague, 1902. — Bull. intern. Acad. Bohême, 15 p., 1 carte et 15 fig. — 167 — Prof. Fritsch, de la Faune qu'on y a récoltée et qui comprend 5 Am- phibies, 7 Poissons, 3 Hexapodes, ! Myriapode, 3 Crustacés et 1 Mol- lusque non désigné, sans parler de la Flore qui n’est pas de notre ressort. Le grand ours des cavernes ; — les os du géant Tentobochus : — les Tortues fossiles; — les mésaventures d’un anthropoïde : — le Singe de Méandesthal ; — les tiares de la Géologie ; — le problème de la Patagonie ;: — la faune Miocène de l’Orléanais : — par M. Paul Combes (1). — Sous ces titres que nous venons d'énumérer, M. Combes a publié depuis quelques années, une série d'articles humoristiques, constituant une bonne vulgarisation des conpaissances paléontologiques actuelles, et dont l'infiuence ne peut être qu'heureuse sur un public chez lequel nous avons encore à recruter beaucoup de lecteurs, et peut-être quelques adhérents. L'un des plus récents de ces articles (n° 977), fondé sur les dé- couvertes récentes de M. Ameghino dans les couches de la Pata- gonie, a pour objet la théorie consistant à admettre que les dépôts fossilifères de cette région ont été formés dans une série de détroils mettant en communication des deux Océans, à diverses latitudes, de même que le détroit de Magellan sépare encore la Terre de Feu du continent Américain ; ainsi s’expliqueraient, d'après M. Combes, les affinités de quelques vertébrés fossiles de cette région avec ceux de l'Australie actuelle, plutôt que par un produit d’une évo- lution accélérée. RECTIFICATIONS DE NOMENCLATURE Le Genre Aporema, dont le type est Pholadomya arata Verrill, a été proposé par moi en 1903. Mais je suis informé que ce nom a été préem- ployé, en 1890, par Scuddes pour un Insecte, de sorte qu’il faut donner un nouveau nom au Genre de Mollusques : je propose pour ce dernier Panacea. (Extr. de Nautilus, V.XVIII, n° 12) W. H. DaALL. (1) Cosmos, n°° 755 (1899), 760 (1899), 769 (1899), 817 (1900), 905 (1902), 950 (1903), 977 (1903, p. 487). Sciences, Arts, Nature, 24 sept. 1904, n° 151, p. 258. — 168 — Le nom Trichodina, proposé par Ancey en 1888, pour une coquille achatinoïde terrestre (Man. Conch. pt. 67, p. 182), a été préemployé en 1830, par Ehrenberg, pour un Genre de Foraminifères : je propose de le remplacer par Petriola. (Extr. de Nautilus, V.XXIII, n° 12) W. H. DaL. Malgré le soin apporté à la correction des doubles emplois, il en sub- siste toujours : en voici cinq entr'autres à signaler dans l’Eocène pari- sien : Aclis minutissima Desh. non Watson, Fusus polygonus Lamk. non Gmelin, Limnæa acuminata Brongn. non Lamk., Buccinum decussatum Lamk. non Gmelin, Pleurotoma plicata Lamk.non Lamk. Trois d'entre eux peuvent être rectifiés de la manière suivante : Tritonidea copolygona Pez. (= Fusus Lamk.), Metula Codecussata Pez. (— Buccinum Lk.), Aclis Wu- tsoni Pez. (= minutissima Watson). (Extr. de Feuille Jeunes Natur., n° 414, p. 88) A. PEZANT. On remarquera ce nouveau procédé inauguré par M. Pezant pour ne pas perdre complètement le nom spécifique de l’auteur primitif, et con- sistant à ajouter co devant ce nom. Zekeli a décrit, dans ses Études sur les Gastropodes de Gosau un Delphinula granulata que M. J. Bôühm a récemment placé dans le G. Sala- rium (Pal. Bd. 38, p. 66), en le rapprochant d'ailleurs de S. Lartetianum Leym. ; d'autre part Imkeller (Pal. Bd. 48, p. 49), a maintenu cette espèce comme S. granulatum Zek. sp., de sorte qu'elle tombe en synonymie avec une espèce des Indes Occident. décrite comme S. granulatum Lamk. (1823), et citée sous ce nom, par Dall, dans l’Oligocène, le Miocène et le Pliocène des États-Unis. L'espèce de la Craie doit donc recevoir un nom nouveau, pour lequel on pourrait adopter : S. Zekelii. E. BÔse. Ne clôturons pas ce chapitre sans signaler à nos lecteurs une très ulile publication de M. Blanchard, intitulée: Règles internationales de la Nomenclature zoologique, adoptées par les Congrès internationaux de Zoologie (1). — On trouvera dans cette bro- chure la réponse à une quantité de questions, avec des exemples précieux pour lever toute hésitation. (4) Paris, 1905. — F. de Rudeval, éditeur. In-8°, 57 p. en trois langues. — 169 — COMPLÉMENT DE RECENSEMENT BIBLIOGRAPHIQUE (D'après les fiches du « Concilium Bibliographicum » de Zurich) Broili (F.).— Permische Stegocephalen und Reptilien aus Tryas. — Nouveaux Genres de Reptiles: Aspidosaurus, Cardio- cephalus, Varanosaurus, Seymonria ; nouvelle Famille Pate- rosauridæ pour Lysorophus. — (Palæontographica, Bd. a La pp. 1-120, 13 PI., 5 fig.). Kittl (E.). — Entogonites, eine Cephalopenden-gattung aus dem bosnischen Kulm. — La nouvelle dénomination Entogonites remplace Tetragonites Kittl, non Rossm. — (Verh. Geol. Reichsanst. 1904, p. 322). Meunier (Stan.). — Psammoceras Cloezi. — Genre nouveau Psammoceras, fondé sur une nouvelle espèce dont l’auteur ne peut figurer exactement la position systématique. — (Le Naturaliste, Ann. 25, pp. 185-186, 7 fig.). Parks (W. A.). — À remarkable Parasite from the Devonian Rocks of the Hudson Bay Slope. — Le nouveau Genre Fristylotus est proposé pour deux espèces nouvelles du Dévonien de l'Amérique du Nord. — (Amer. Journ. Sc., vol. XVIII, pp. 135-140, 6 fig.). Peterson (0. A.). — Osteology of Oxydaetylus. à new Genus of Camels from the Loup Fort of Nebraska. with Descriptions of two new species. — Nouveau Genre de Mammifères Oxydactylus. — Publ. Carnegie Mus., n° 25, pp. 434-476, 12 PI.,3 fig.). Polenoff (B.). — Description géologique de la XV: feuille de la carte générale du gouvernement de Tomsk. — Nouveau Sous-Genre de Brachiopodes Hemiplethorhynchus, fondé sur une espèce nou- velle, sans description ni figure. — (Trav. Sect. Géol. cabinet Sa Majesté, T. III, pp. 188-339). Ruedemann (R.). — Hudson River Eeds near Albany and their taxonomie equivalents. — Nouveaux Genres Eopolychaetus,Pon- tobdellopsis, probablement Cirrhipèdes. — (Bull. State MILS ANNE vol. VIII, pp. 485-596, 2 PI., 1 Carte). Roth (S.). — Aviso preliminar sobre mamiferos mesozoicos encontrader en Patagonia. — Nouveaux Genres Polyacrodon, Glyphodon, Megacrodon, Proacrodon, Polymorphis, He- teroglyphis, Periphragnis, Rhyphodon. — (Rev. Mus. la Plata, T. IX, pp. 381-388, 1 PI., 1899). Roth (S.). — Reconocimiento de la région andina de la Repu- blica Argentina. Apuntes sobre la Geologia y la Paleontologia de los territorios del Rio Negro y Naïquen. — Nouveaux Genres de — 170 — Mammifères : Nesciotherium, Nesodonopsis, Paleidodon, Monoeidodon, Megastus, Elipsodon. — (Rev. Mus. La Plata, T. IX, pp. 141-197, 9 PI1., 1899). Roth (S.). — Notas sobre algunos nuevos Mamiferos fossiles. — Nouveaux Genres Pseudopsithecus, Prostylophorus, Stylo- phorus, Degonia, Dankelia, Puelia., Diplodon, Ortholo- phodon, Ærilobodon, Setebos, Tehullia, Pehuenia, Picu- nia. Lafkenia, Colhuelia, Colhuapia, LefMfunia, Otronia, Orthogenium, Pyramidon, Eurystomus, Lonkus, Eutypo- therium, Plesioxotodon. — (Rev. Mus. La Plata, T. X, pp. 251-256, 1902). Schlosser (Max). — Die fossilen Cavicornia von Samos. — Nouveaux Genres de Mammifères : Prodamaliscus, Tragoreas, Pseudotragus, Pachytragus. — (Beitr. Paläont. Geol. Œsterr. Ungarns, Bd. XVII, pp. 21-118, 10 PI., 16 fig., 1904). Simpson (6. B.). — Preliminary Descriptions of new Genere of palæozoie Rugose Corals. — Nouveaux Genres de Zoophytes : Meniscophyllum, Lascophyllum, Schoœnophylilum, Placo- phyllum, Cylindrophyllum, Lopholasma, Ditoecholasma, Hapsiphyllum, Euterolasma, Stereolasma, Kionelasma, Æriplophyllum, Charactophyllum, Odontophyllum, Sce- nophyllum, Synaptophyilum, Prismatophyllum, Homa- lophyllum, Elaphophyllum. — (Pull. N. Y. State Mus., n° 39, vol. VIII, pp. 199-222, 1900). ERRATUM A la page 79 de la présente année, au lieu de «... qui diffère de Vena marginalis mediastina, scapularis, etc., par la disposition des nervures de l’aile. », lire : « qui difière de diverses Blattides, telles que E. Lesque- reuxi, anthracophila, etc., par la topographie des nervures alaires. » Le Gérant : P. LANGLOIS. Châteauroux. — Typographie et Lithographie Langlois # 1? EE : j ux # AUTOGRAPHIE ET IMPRIMERIE VE DES CHEMINS DE FER ET DES TRAVAUX PUBLICS Pre : Maison fondée en 1859 | \ jets M LI COURTIER ”*" INGÉNIEUR ni Membre de la Société des Ingénieurs Civils de France, de la Société des Ingénieurs et Architectes sanitaires. Directeur de l’Album technique des Chemins de Fer et des Travaux publics. PARIS — 34, 41, 43, Rue de Dunkerque — Téléphone 405-81 ee | s EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1900 — MEMBRE EXPERT DU JURY CARPE LITHOGRAPHIE — TYPOGRAPHIE FN DESSINS POUR LES CHEMINS DE FER, L'INDUSTRIE, LES TRAVAUX PUBLICS ET L'ARCHITECTURE ‘4 Ÿ SPÉCIALITÉ de Plans topographiques — Plans de villes — Plans forestiers — Plans par- . ‘TOR cellaires — Cartes de Chemins de fer — Cartes et Profils géologiques — Cartes géographiques — ay Travaux d'Art — Cahiers des Charges, Séries de prix, Notices avec croquis — Dessins et Cliches M pour publications industrielles. 183 DESSINATEUR-AUTOGRAPHE des Annales des Mines, Annales des Ponts et uit Chaussées, Annales télégraphiques — Revue Générale des Chemins de fer — Revue de mécanique — M. Bulletin des Ingénieurs Civils, Bulletin des anciens élèves des Écoles nationales d'Arts et Métiers, f Bulletin des Conducteurs des Ponts et Chaussées, des Ministères, des Compagnies de Chemins de % fer, de la Ville de Paris, dés Écoles des Ponts et Chaussées, des Mines, Centrale, ete., des Journaux \Ne d'Architecture, de Sociétés et de Journaux scientifiques, Chambre de Commerce, ete., ete. “11 il ZINCOGRAPHIE ou reproduction par la lumière, de Dessins d’après calques à l'encre de Chine. RE REDUCTIONS ET AGRANDISSEMENTS DE PLANS Que n PHOTOTYPIE — CLICHÉS ZINC ET CUIVRE — SIMILI-GRAVURE — PHOTOGRAVURE 1 PLAQUES, PAPIERS, PRODUITS PHOTOGRAPHIQUES GUILLEMINOT & C' R. GUILLEMINOT, BŒSPELUG & Cie 6, rue Choron, PARIS. — Usine à vapeur à Chantilly Plaques au Gélatino-Bromure d'argent ‘ LA PABFAITE ” Plaques au LACTITB D'ARGENT pour Posilifs Plaques ANTI-HALO (brevelées s. 8. 1.8.) Pour Intérieur. 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R Les lignes-curseurs étant très fines et très proches du cadran, les résultats sont lus avec une grande précision. ds La plupart des calculs peuvent être faits avec une seule opération. Il donne une grande série de proportions à chaque opération dontiles termes sont dans le même rapport. | Si la précision de la concordance des différents facteurs est douteuse, on peut la contrôler à chaque instant. | Les échelles pour la proportion inverse sont très rapprochées l’une de l’autre, et on peut les lire sans se servir du curseur. On peut y placer tout autre cadran portant des échelles spéciales. I1 est livré franco dans un étui avec un carnet d’instructions, contenant des formules et des données pour Ingénieurs, Arpenteurs, Architectes, Entrepreneurs, Commerçants, etc. au/prix dei ME an die D. à. 15 fr. J. 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Racovirza, naturaliste de l'Expédition antarctique belge. — Vers le pôle sud, Confé- re e faite à la Sorbonne sur l’Expédition antarctique belge, son but, ses aventures et ses ultats. In-8 de 50 pages, avec 52 fig. dans le texte. 33: P. Vicnow, préparateur de zoologie à la Sorbonne. — La notion de force. le principe l'énergie et la biologie générale, à propos d’un livre récent, in-8 de 36 pages. 1 fr.25 8. H. Gapeau pe Krervirie. — Les Cecidozoaires et leurs Cécidies, in 8 de 28 pages vec 2 planches en noir et 1 fig. dansle texte. AD io A. JaNeTr. — Les Papillons, in 18 de 41 pages avec une planche en couleur et #10; figures dans le texte. 2 fr. Tout. particulier, acheteur de l'ensemble des fascicules publiés dans une même année, aura droit à une remise de 20 o/o sur le prix total de ces fascicules. LA CULTURE INTENSIVE ILEUSTRÉE ce ORGANE MENSUEL e ea Société d'encouragement pour développerl’emploi des engrais chimiques en France Sixième Année 1905 = à * ABONNEMENTS : = , France. — Un an : 6 francs. — Six mois : 3 fr. 50. — Trois mois 2 fr. à Etranger. — Un an: 7 francs. — Six mois : 4 ivre — Trois mois: 2 fr. 7 Prix du Numéro : © fr. F. R. DE RUDÉVAL, dci 4, Rue Antoine Dubois, PARIS (vi) Téléphone 807-23 JOURNAL DE (ONCHYLIOLOUE Fondé en 1850 PAR PETIT DE LA SAUSSAYE % Publié de 1861 à 1898, sous la direction de CROSSE et FISCHER - CONTINUÉ PAR AT H. FISCHER, P. DAUTZENBERG et G. DOLLFUS Vol. LII (1904), n° 1 Cette Publication trimestrielle, formant chaque année un vo- lume de 350 à 400 pages, avec de nombreuses planches coloriées, lithographiées ou phototypées, est consacrée à l’étude des Mol- lusques vivants (systématique, description des faunes, anatomie) et des Mollusques fossiles. Chaque fascicule comprend : = 1° Des Mémoires originaux ; 20 Un Chapitre de bibliographie faisant connaître les trus publiés séparément, ou dans les périodiques conchyliologiques étrangers, avec d'indication des espèces nouvelles. | Le JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE est indispensable aux spé- cialistes ainsi qu'aux bibliothèques publiques. ABONNEMENTS :. Pour là France. : 24% 220% ECM … 16 francs. Pour l'Etranger. : 2554.14. 18 — On trouve aussi, chez le Directeur et Propriétaire K. FISCHER, 51, boulevard Saint-Michel, PARIS, la collection complète des volumes parus depuis 1850, ainsi que les deux Index (vol. I à XX, vol. XX à XL). vs ‘14 «..! 2 "i a publié sous la die de Maurice COSSMANN — Avec la Collaboration de MM. G.-F. DOLLFUS, H. DOUVILLÉ, E. HAUG, J. LAMBERT, G. RAMOND, HE. SAUVAGE, G. SAYN, _F. MEUMER, E. TROUESSART, P. BÉDÉ. NEUVIÈME ANNÉE NUMÉRO 4 — OCTOBRE 1905 _ PRIX DE L’'ABONNEMENT ANNUEL: 10 FR. Prix des années antérieures, chacune : 10 fr. (Sauf la première année 1897 qui ne se vend plus séparément) pe prix de Ja non complète et presque épuisée des sept années est fixé de gré à gré. se KI AT LL d * M. COSSMANN F. R.D0e RUDEVAL, Éditeur Rue de Maubeuge, x: 4, Rue Antoine Dubois, vi‘ PUBLICATIONS DE M. COSSMANN_ { | td | Descriptions d'espèces inédites du Bassin parisien. — Journals de Conchyliologie, t. XXI à XXVI, 1881 à 1886, 165 p., 13 pl. Épuisé. À Étude paléont. et stratigr. sur le terrain Oligocène marin aux Si environs d'Etampes. (En collaboration avec M. Lambert). — En Fe: vente à la Société Géologique de France. Vis J Contribution à l'étude de la faune de l'étage Bathonien en France e (Gastropodes). — En vente à la Soc. Géol. de France. TETE Un Crucibulum Campanien (En collaboration avec M. Arnaud). ; a Bull. Soc. Géol. de France, 1‘ février 1886, 5 pages avec fig. Epuisé. : 53 Observations sur quelques grandes Ovules de l'Eocène. — Bull. Soc. Géol. de France, 5 avril 1886, 5 pages avec fig. . . . Épuisé. "RUES Catalogue illustré des Coquilles fossiles de l’Eocène des environs "4 de Paris. — Le troisième appendice seulement . . . ,. 12 fr. 50 Révision sommaire de la faune du térrain Oligocène marin aux. environs d'Etampes. — J. Conch., 1891-93, 163 p., 3pl. 12 fr. 506 Notes complémentaires sur les Coquilles fossiles de Claiborne — Ann. de Géol. et Paléont. de Palerme, 1893, 52 p., in-4#, 2pl. Sfr. = 4 Essais de Paléoconchologie comparée Un RARE Juillet 1904. 150“ dépôt. : Chaque conférence est publiée à part et peut être achetée séparément. Une double pagi- S tion permet en outre de réunir en un volume chaque série de dix conférences. TEE _ Les conférences parues sont les suivantes : pr: 1. M. Neveu-Lemaine, Professeur à la Faculté de médeeine de Lyon. — L'hématozoaire u Paludisme, pathologie, étiologie prophylaxie, in-8 de 24 pages avec 2 planches hors ï tirfig dans le texte. HE - 2. H. Courière, Professeur agrégé à l'Ecole supérieure de! Pharmacie de Paris. — Les Pre sons nuisibles, in-8 de 12 pages. o fr. 60 . 3. P. Vicnow, Préparateur de Zoologie à la Faculté des Sciences de Paris. — Les eils ibratiles, in-8 de 40 pages avec 8 figures dans le texte. 1: {2 Gurarr, professeur agrégé à la Faculté de Médecine de Paris. — Les be rn nehes, in-8 de 56 pages avec 4 planches et 35 figures dans le texte. 3 fr. 50 Brancaarp, Professeur à la Faculté de Médecine de Paris, Membre de FN de # Les Coccidies et leur rôle pathogène, in-S de 40 pages avec 12 figures dans ÉArI17 A OVITZA, ne de l'Expédition antarctique belge. — Vers le pôle sud, Conte ite à la Sorbonne sur l’Expédition antarctique belge, son but, ses aventures ét ses | In-8 de 70 pages, avec 52 fig. dans le texte. : 3 fr. ARS ÊE + Vicnon, préparateur de zoologie à la Sorbonne. — Ea Te de force. le principe CARE iterbeetia biologie générale, à propos d’un livre récent, in-8 de 36 pages. 1 fr. 25 : as . Gaveau ne Kervice. — Les Cecidozcaires et leurs Cécidies, in-8 de 28 pages Re planches en noir et 1 fig. dans le texte. 25 fr To A. Janer. — Les Papillons, in 18 de 41 pages avec une planche en couleur et 3 ures dans le texte. UE _ particulier, acheteur de l'ensemble des fascicules publiés dans une même année, aura une remise de 20 oo sur le prix total re ces Aisciqules. À CULTURE INTENSIVE ILLUSTRÉE : ORGANE MENSUEL société d'encouragement pour développerl’emploi des engrais chimiques en France = Sixième Année 1905 ABONNEMENTS : . France. — Un an: 6 francs. — Six mois : 3 fr. 50. — Trois mois 2/fr. 7 tranger. — Un an: 7 francs. — Six mois : 4 francs. — Trois mois: 2 fr. 75 Prix du Numéro : O fr. 50 PA + 4, Rue Antoine Dubois PA , © JURME Ho Fondé en 1550 PAR PETIT DE LA SAUSSAYE CONTINUÉ PAR _H. FISCHER, P. DAUTZENBERG et G. DOLLFUS Vol. LII (1904), n° 1 Cette Publication trimestrielle, formant chaque année un vo-. lume de 350 à 400 pages, avec de nombreuses planches coloriées, Hthographiées ou ot, est ÉRREEUS à l’étude des Mol-. et des Mollusques fossiles. es Chaque fascicule comprend : 19 Des Mémoires originaux ; & 20 Un Chapitre de bibliographie faisant connaître les te us publiés séparément, ou dans les périodiques conchyliologiq a étrangers, avec l'indication des espèces nouvelles. £ 5 Le JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE est indispensable aux cialistes ainsi qu'aux bibliothèques publiques. ; ) _ AGE 4 n, A sE j » L ET ê +,2 ie > nn A LL x AA L F à ir À d 4 Cr Le: k ; ve Fe r | ABONNEMENTS : Pour la range, : LORS AP er Se er LL 6: CAE Pour TElhmpeer. 7er LEUR AR . 18 — à Fes j On trouve aussi, chez le Directeur et Pr opriétaire HE. FISCHER, | 51, boulevard Saint-Michel, PARIS, la collection complète des volume. $ | parus depuis 1850, ainsi que les deux Index (vol. I à ÀX. 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