ivj'^ ■^'î*-- m •>■-. . Br- / >^ LIBRARY OF I885-IQ56 i f k i^ Vi^ / ^ir^ REVUE D'ENTOMOLOGIE PUBLIEE PAU L.\ SOCIETE FRANÇAISE D'ENTOMOLOGIE REVUE D'ENTOMOLOGIE PUBLIEE PAR LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE D'ENTOMOLOGIE Rédacteur : ALBERT FAUVEL TOME III. -188 4 (12 numéros par an) r I.BH GAEN IMPRIMERIE DE F. LE BLANG-IIARDEL, LIBRAIblE RUE FROIDS , 2 V.r "^ 1884 LEPIDOPTERES INEDITS ET NOTES ENTOMOLOGIQUES Par PiEKEE MILLIÉRE. Erastria scitula Rb. ( Planche I , fig. 1 à 4 I,e naturaliste Hiramighoffen, de Barcelone, fut le premier qui connut l'étrange chenille de V Erastria scitula. Dans mon Cata- logue raisonné des Lépidoptères, p. 404, je cite ce que m'en avait (lit l'entomologiste espagnol. C'est à lui que revient la décou- vertH des premiers états du Lépidoptère dont il est question. Cepen- dant le dernier mot n'était pas dit sur la curieuse larve de VErastria scitula, et c'est à M. Péragallo père, mon savant collègue de la Société Entomologique de France, que revient l'honneur de la con- naissance exacte de la chenille dont on ignorait les mœurs en ce que celles-ci ont de plus intéressant. C'est donc à M. Péragallo, ce con- sciencieux observateur des insectes nuisibles, que nous devons de connaître V Erastria scitula non comme \me de nos ennemies, mais, à n'en pas douter, comme un insecte utile. En effet, cette précieuse espèce, si jolie à l'état d'insecte parfait, a des habitudes féroces puis- qu'elle dévore eu grand nombre les Coccides qui vivent en parasites non-seulement sur les iiguiers, mais sur les pêchers, et quelque- fois sur les Neriuni du littoral méditerranéen. Cette chenille exerce ses ravages parmi les Cossus, Hyménoptères qui forment son unique nourriture, pendant une bonne partie de l'année, mais plutôt au printemps qu'à toute autre époque. Lorsqu'arrivent les premiers fi^oids, la scitula, après s'être lixée à une bi'anche de l'arbre où elle a vécu, clôt hermétiquement les deux ouvertures de sa coque, et demeure immobile jusqu'au retour du printemps ; c'est alors qu'elle recommence son œuvre de des- truction. S'il est vrai que cette larve de Noctuelle a une forme très-singu- lière, je dois dire que ce n'est pas l'unique espèce, parmi les che- Revue d'Entomologie. — Janvier 1884. t nilles connues de la nombreuse famille des Noctuidœ, qui présente une conformation si anormale. J'ai figuré {Iconogr., Ill, pi. 139, n° 4). la chenille de la Thalpochares communimacida S. V,, d'après un sujet que m'a procuré le D"" Staudinger, de Dresde. La chenille de la comniunimacula a la même forme anormale, et sans doute les mêmes mœurs que celle de scitula. Ces deux es- pèces, si semblables entre elles, doivent être distraites des Thalpo- chares pour former un genre à part. La chenille de scitula est courte, ventrue, avec les derniers segments sensiblement relevés ; elle est plissée, d'un blanc bleuâtre variant en rose et en verdâtre. Le tube intestinal apparaît en brun et occupe la place de la ligne vasculaire qui n'existe pas plus que la sous-dorsale ; la stigmatale est remplacée par une carène ondulée, concolore. Les stigmates petits, grisâtres, se distinguent à peine. Cette chenille n'a que dix pattes : 6 écailleuses et 4 ventrales. Les premières sont blancbâtres et annelées de noir, les ventrales sont courtes, rectangulaires à la base, impropres à la procession et lais- sent voir une garniture de très-petits crochets rougeâtres, préhen- siles, bienfaits pour retenir solidement la chenille à la paroi inférieure de sa coque. Les pattes anales manquent, mais à la suite du dernier segment, on peut voir, imparfaitement il est vrai, une double cou- ronne également garnie de crochets préhensiles très-fins, destinés à retenir adhérent l'animal au fond de sa coque qu'il ne quitte pas, qu'il porte sans cesse sur le dos, et dans laquelle il disparaît au moindre danger. Cette coque, de forme ovale, est papyracée, rou- geâtre et impénétrable à l'humidité; dans sa composition il entre des peaux de Coccides abandonnées et autres débris, ce qui donne quel- quefois à cette habitation un faux air de têt ou carapace de petite tortue. C'est sur une branche de l'arbre que, à la mi-mai, la scitula se fixe définitivement pour opérer sa transformation en chrysalide. L'éclosion du papillon a lieu vers le milieu de juillet. L'Erastria scitula qui n'a qu'une génération, varie pour la gran- deur. A côté de très-petits exemplaires on en voit d'une envergure relativement très-grande. L'espèce varie aussi pour la couleur; j'ai sous les yeux des sujets femelles très-sombres (1), où l'espace médian très-élargi est. ainsi que les ailes inférieures, d'un brun presque noir. Cette variété que j'ai plus particulièrement capturée dans mon jardin, à Cannes, est constante, et, comme telle, demande un nom; celui de Phalenarum peut, ce me semble, lui être appliqué. (1) L'une de ces variétés est reproduite, fig. 4. — 3 — Eupithecia liguriata Mill., sp. nov. Envergure et faciès de l'espèce congénère sextiata, mais elle dif- fère de celle-ci par les ailes moins aiguës à l'apex, par les lignes transversales moins nombreuses, plus courbées. Le fond des quatre ailes est d'un blanc argileux, et les lignes ordinaires sont imparfaite- ment indiquées, Toutefois la bande subterminale est assez visible et d'un testacé roussâtre, rappelant par là VEupith. suhmutata. Le point cellulaire est gros, elliptique et noir. La tête, le vertex et le premier article des antennes sont blancs. En dessous les lignes et le point cellulaire ont presqu'entièrement disparu. La Ç est un peu plus grande et plus obscure que le c?. Le l'^f exemplaire de cette nouvelle Eupithecia fut capturé à Bordighéra (Italie), appliqué contre un mur en pierres sèches. D'au- tres liguriata ont été rencontrées de loin en loin dans mon jardin à Cannes. Je n'ai rien appris jusqu'à ce jour des premiers états de la ligu- riata qui devra trouver place après la sextiata et porter le n° 2830 bis. Olindia fingalana Mill., sp. nov. Espèce assez voisine de Vhyhridana Hb., var. pedemontana Stgr., de laquelle je l'eusse crue sous-variété, si M. Staudinger qui a jugé mon Olindia comparativement, eut été de mon avis. J'ai dû en conséquence considérer ma ïortricide comme espèce inédite et, en la décrivant, lui imposer un nom spécifique. Envergure: 10 à 11 mill. L'Olindia fingalana est sensiblement plus petite que ses voi- sines cupressivorana Stgr., hybridana Hb. et albulana HS. ( Tortric, tab. 26, fig. 190-191 ). Les ailes supérieures chez la fingalana sont d'un blanc pur où les bandes transversales se détachent en roux vif. Ces bandes au nombre de trois, sont finement liserées de brun exlérieureraent ; les deux premières sont continues delà côte au bord interne ; la 3"= bande, ou ligne subterminale, est interrompue à sa base. Les ailes inférieures sont uniformément grises. Le dessous des quatre ailes est gris, et les bandes du dessus apparaissent imparfaitement à la côte des supérieures. La têle et le vertex sont blancs : le thorax est roussâtre : l'abdomen est de la cou- leur des secondes ailes. La 2 a l'envergure du d", mais elle est tou- jours d'une teinte plus sombre que ce dernier. Cette petite espèce tranchée a été rencontrée abondamment dans une clairière de sapins, à la Madone de Fenestra (Italie), à une alti- tude de 2,000 mètres, butinant en plein jour sur les anémones blanches [An. alpina], plantes herbacées qui fleurissent à cette hauteur. Fenestra est située sur la frontière française, à quelques kilomètres de Saint-Martin-Lantosque (Alpes-Maritimes). Les hauteurs voisines, dont le bourg français est entouré, de 2,000 mètres environ, doivent fournir, c'est très-supposable, VOUnclia fingalana, laquelle por- tera dans le grand catalogue allemand, le n" 793 bis. Acidalia helianthemata La variabilité chez les Lépidoptères n'est pas toujours aussi cons- tante qu'on le croit généralfuient, ou, si celte anomalie cesse en certains cas, cela doit tenir à un changement soit d'habitat de l'in- secte, soit de nourriture que les chenilles peuvent avoir subi. 11 sera libre à chacun de nous d'expliquer comme il lui plaira, un fait se rapportant à Vhelianthemata, fait dont j'ai été témoin en été 1883 ; le voici tel que je l'ai observé ; L' Acidalia helianthemata n'est pas rare aux environs de Tannes. Cette charmante Phalène varie énormément dans la nature; du rouge brique, avec lignes transversales presque noires, elle passe insensiblement au jaune de Naples très-clair avec lignes très-fines à l)eine indiquées. L'année dernière j'ai élevé ab ovo en nombre, cette Phalénite récemment publiée. Dix $ environ ayant pondu, après avoir été capturées sur les collines de mon voisinage, présentaient toutes les variétés ordinaires s'éloignant plus ou moins du type. Les sujets que j'ai obtenus ex larva, après être demeurés douze mois en chenilles, se sont montrés papillons à la fin du treizième mois, et ont pré- senté une coloration uniformément terne, d'un gris faiblement verdâtre, sans varier nullement. Cette uniformité dans la couleur a lieu de surprendre puisque, je le répète, V helianthemata varie beaucoup à l'état libre. Je fais observer en. outre, un fait qui ne me semble pas moins extraordinaire que le précédent. D'autres espèces d'Acidalies élevées en captivité, n'étaient, après plus de douze mois, point encore écloses, alors que les mêmes espèces avaient, à l'état libre, disparu depuis plusieurs semaines. La captivité me paraît être la principale cause du retard tout à fait anormal dans Téclosion et aussi de l'absence de variabilité chez les individus. Ancylolomia contritella Z. Une Ç de cette élégante espèc'% la plus ç^rande des Cramhidœ, fut capturée au Mont-Agt'l (Alpes-Maritimes) le 19 septembre 1883. Cette 2 a pondu 13 œufs c^ui sont éclos le 30 du même mois. La chenille, ainsi qu'on le supposait, vit aux dépens des graminées, mais plutôt dans l'intérieur de leurs tiges que dans leurs racines. Vers la fiu d'oclobre, cette chenille, après 25 ou 30 jours d'exis- tance, s'est montrée assez courte, cylindrique, sensiblement atténuée postérieurement, avec seize pattes normales, et une tête grosse, noire et luisante, le premier et le dernier segment avec plaque cor- née, noire. Le fond de ia clienille est d'un blanc carné sur lequel se détachent de nombreuses lignes continues d'un rougeâtre obscur. Bien avant leur entier dévelojjpemeut, je perdis accidentellement ces précieuses larves d'autant plus intéressantes que les premiers états de toutes les Ancylolomia sont à peu prés ignorés. Les renseignements que je viens d'indiquer, tont imparfaits qu'ils sont, peuvent mettre les lépidoptérologues sur ia voie des Ancylo- lomia toujours rares. Crocallis Dardoinaria Donz. Certaines fois la fécondité, chez les Phalénites, semble dépasser, par l'abondance des pontes, les proportions ordinaires. Pour en don- ner la preuve, je citerai entr'autres le fait suivant : Une 2 de la Crocallis Dardoinaria obtenue ex larva, après avoir été élevée al) ovo, et fécondée en captivité, a pondu 321 œufs. Cette Ç, enfermée dans une petite boîte vitrée, est demeurée douze jours vivante. L'œuf de Dardoinaria, dont personne n'a encore parlé, est oblong, lisse, d'un vert d'eau très-clair, et trois jours après, il a pris une couleur métallique éclatante, rappelant par cette coloi'ation celle du bronze florentin. L'éclosion des œufs a on lieu 22 jours après qu'ils ont été pondus. Les chenilles passent l'hiver ; à toutes les époques de leur vie, elles s'accommodent assez des plantes ligneuses et sous-ligneuses, mais ce sont les Genista qu'elles semblent préférer à toutes autres plantes. — 6 — Chondrosoma arcanaria Mill., sp. nov. (Planche I, fig. 5). Au premier abord on peut prendre ce curieux lépidoptère pour une Psychide de grande taille. Son faciès presque tout entier lui donne de l'analogie avec les Psyché propres, mais sa nervulation l'éloigné assurément de ces dernières (D' Heylaerts, de Bréda). M. Staudinger, à qui fut soumis cet insecte, a reconnu en lui une Phalène, une Chondrosoma, dont la fiducicnHa Ank., constitue seule le genre. Guenée, exposant, dans son savant Species général, les carac- tères de la Chondrosoma, indique ces caractères à peu près iden- tiques à ceux de mon lépidoptère inédit. Voici la description de la Chondrosoma arcanaria : Envergure: 21 à 22 mill. Les ailes sont entières, demi-transpa- rentes, à côte sensiblement concave, d'un fuligineux lavé de rous- sâtre, sans lignes, sans nul dessin. Les supérieures sont légèrement anguleuses à l'apex ; les inférieures sont arrondies. Les quatre ailes, en dessous, sont la répétition du dessus. Les antennes, assez courtes, sont roussàtres, garnies jusqu'au sommet de lamelles fortes et serrées, mais non plumeuses. La tête est à peu près cachée sous les poils du front ; les palpes sont rudimentaires, et la trompe ne paraît pas exister ; le thorax est assez robuste ; les poils sont hérissés, soyeux, serrés ; le collier et les ptérigodes sont indistincts. L'abdomen est court, d'un fuligineux roussâtre, avec les poils soyeux, hérissés sur les bords. Les pattes sont grêles, de longueur normale, avec cuisses velues, n'ayant qu'une seule paire d'éperons. La femelle est inconnue; elle doit être aptère. Je décris la Chondrosoma arcanaria d'après trois exemplaires parfaitement semblables. A ces trois insectes se rattache une particularité singulière et qui peut sembler mystérieuse, celle de leur arrivée à la villa des Pha- lènes, à Cannes. En effet, ces papillons m'ont été l'emis par la poste le 20 ou 25 octobre dernier, enfermés, chaque individu non préparé, dans une grosse cartouche de fusil, et sans nulle indication de pro- venance. Depuis lors, c'est bien en vain que j'ai attendu une lettre devant m'expliquer le précieux envoi. J'ignore donc la patrie de ces Lépidoptères. Cependant je les crois d'Algérie, et j'ai quelques raisons de supposer que mes Chon- drosoma arcanaria- volent le jour, et qu'elles ont été capturées au commencement d'octobre. Cela étant, il y aurait im nouveau point de rapprochement avec la Chojidrosoma fiduciaria, dont l'habitude est de voler à la fin d'octobre et pendant le jour. Revue d'Entomologie IlSSi-) . Il À fi i» A'uma Blanc fib phot . I.iàk. Erastria scUidw Rb . II 5. ChOThdrosomxL wrcanxiria Mill. La Chondrosoma arcanaria devra se placer à la suite de la fidu- ciaria, et porter dans le grand catalogue allemand le n° 2321 bis. Cabinet Staudinger, 1 o*! mon cabinet, 2 o*. EXPLICATION DE LA. PLANCHE I. 1. Chenille de VErastria scitula Rb., hors de sa coque, sur une branche de figuier. 2. Chenille de VErastria scitula Rb., traînant sa coque. 3. Insecte parfait c*. 4. Id. id. 9 , variété obscure. 5. Chondrosoma arcanaria cf Mill. CONCLUSIONS PRATIQUES DES OBSERVATIONS KESSLER, HORVATH ET LICHTENSTEIN SLR LA MIGRATION DES PUCERONS DE L'ORMEAU Par Jdles LICHTENSTEIN. Il résulte de la dernière note de mon excellent ami et savant collaborateur M. de Horvath, de Biida-Pesi { Revue d'Entomologie, 1883, p. 310-312, tig. ), que la question de migration des pucerons des racines des graminées au tronc des ormeaux ne peut plus être mise en doute. La question de l'identité des pucerons qui se cachent en automne dans les écorces de l'ormeau avec ceux qui forment les galles sur les feuilles, a été, depuis longtemps, élucidée par Kessler. Mais il eu résulte aujourd'hui que le système de classification d'après Hartig est fortement battu en brèche, en ce sens que les nervures des ailes des Tetraneura arrivent à être, chez Informe pupifère de cet insecte, à peu près semblables à celle des Pem- phigus, et déjà Horvath propose de reporter quelques espèces d'un genre à l'autre. Ne nous pressons pas tant; car il y a dans ces insectes des ditïé- rences encore bien plus étranges, et j'ai déjà parlé de celles qu'offrent les antennes qui sont souvent de six articles chez la forme é/ni- grante et de cinq seulement chez la forme pupifère { Feuille des -^ 8 — Jeunes Naturalistes : les Puceuons du Térkbinthe). Ces études sont dans leur enfance, mais nous commençons à y voir clair dans cette succession de 2^seudogynes à reproduction agame, pi'écédant les vrais mâles et femelles, et si nous arrivons à ne comparer entre- elles que les mêmes formes chez chaque insecte, nous pourrons en- core utilement nous servir des travaux de nos vieux auteurs. Donc, provisoirement, gardons les Tetraneura, avec les caractères harti- giens, en nommant seulement, au lieu de forme ailée, forme de pseudogyne émigrante, celle qui sort des galles et qui est la plus facile à rencontrer. La seconde forme ailée qui sort de terre est tr es- djlférente, ses rapports avec la première sont à peine découverts de- puis quelques mois ; nous en étudierons les caractères plus tard, quand nous connaîtrons cette seconde forme chez toutes les espèces. C'est à peu près la même question que chez les Cynipsides où les caractères de Hartig ne peuvent plus s'appliquer aux genres Neuro- terus et Spathegaster par exemple et à tant d'autres, depuis qu'Adler nous a montré que le premier genre n'est qu'une phase dans révolution biologique de l'autre. C'est à peu près comme si l'on voulait trouver des caractères applicables en même temps au pa- pillon et à la chenille dont il provient. Bornons-nous pour le moment à constater que le Tetraneura uhnl, après sa vie aérienne, a une existence souterraine aux racines des graminées et sort de terre sous une forme ailée, différente de la première, appartenant même rigoureusement à un autre genre si l'on veut ; cela ne fait rien absolument à la théorie des migrations que je défends et que M. Balbiani combat depuis tant d'années. Je prouve les migrations, c'est à mon savant contradicteur à prouver qu'elles n'ont pas lieu et que les pucerons de l'ormeau ne vont pas aux racines des graminées. Il est en correspondance avec MVl. de Horvath et Kessler et je crois même que ce dernier lui a cité des faits de migration ciiez une douzaine d'espèces d'Aphidiens; il lui sera donc bien facile de savoir comment ces observateurs impartiaux ont procédé pour arriver aux mêmes conclusions que moi. Provisoiremeut, pour ceux de nos lecteurs qui voudraient contrôler mes observations, chose des plus faciles, car les insectes pupifères ailés sont en quantité dans les crevasses de l'écorce des ormeaux, et les ailes et antennes tiennent encore aux corps desséchés, il n'y a qu'à ramollir l'antenne dans la potasse caustique, et si le cinquième article est égal en longueur au troisième, c'est le Tetraneura ulmi auquel ils ont affaire. Un fragment d'écorce garni de cet insecte doit livrer lin mars de tout petits pucerons noirs qui formeront en avril, sur la feuille naissante de l'ormeau, leur petite galle, rouge d'abord, puis verte et lisse. — 9 RECHERCHES NEVROPTEROLOGIQUES DANS LES VOSGES Par Robert MAC-LACHLAN. Ayant l'habitude depuis plusieurs années de faire, à la belle saison, un voyage dans les montagnes d'Europe, je pris le parti, au printemps de 1883 , de visiter les Vosges , pays dont les richesses névroptérologiques n'étaient pas connues. Avant de me fixer sur une localité , je consultai mon aimable correspondant, M. Reiber, de Strasbourg, qui m'avait fortement recommandé de visiter la région des lacs de Gérardmer, Longemer et Relournemer, en me donnant l'avis d'écrire à M. le D' l'uton , l'hémiptériste renommé de Remiremonl. Je me trouvai à Gérardmer le soir du 14 juillet, et je quittai la Schlucht, en route pour Strasbourg , le 25 du même mois. Malheu- reusement le temps était déplorable ; il plut presque continuellement nuit et jour pendant tout mon séjour dans les montagnes , et la température resta froide. Je n'avais pas l'intention de rester à Gé- rardmer plus de deux ou trois jours; mais, attendant toujours le beau temps, je n'ai quitté cette jolie ville que le 21, pour la maison forestière du lac de Retournemer, où je logeai jusqu'au 24. Ce jour-là je partis pour la Schlucht, le temps devenant de plus en plus mauvais, et au sommet du Hohneck , je n'ai vu qu'un brouil- lard intense. Au moins je trouvai des compensations. A Gérardmer je fus reçu par M. Cuny-Gaudier , entomologiste résidant, qui me montra ses collections contenant des Névroptères intéressants , voulut bien me donner quelques espèces , et même a fait une petite chasse pour moi. Je rencontrai également M. Humnicki, entomologiste et botaniste d'Orléans. Enfin , je fis la connaissance personnelle de M. le D"^ Puton, qui, malgré la pluie, vint me chercher à Gérardmer et me conduisit le lendemain à Remiremont , où le temps fut un peu meilleur, et où j'ai même vu le soleil pendant une ou deux heures , ce qui ne m'arriva plus qu'à ma descente dans les plaines d'Alsace. A Remiremont. M. Puton et moi fîmes une bonne chasse ensemble , et notre collègue m'offrit généreusement les iNévroptères qui étaient dans ses boites. Au mois d'octobre , en faisant l'examen de ce que M. Puton m'avait donné , je trouvai une paire d'une Phrygane qui me parait nouvelle et très-intéressante , appartenant à un genre automnal. Je priai alors M. Puton de rechercher l'espèce. Quoi qu'il fût déjà tard, notre collègue a fait quatre chasses, le — 10 — 31 octobre et les 4,9 et 16 novembre, trouvant chaque fois de bons Névroptères, mais sans reprendre l'espèce désirée. Le résultat de ces chasses, qu'il m'envoyait de suite et en très-bon état par la })oste , représente environ 150 Phryganes en sept ou huit espèces , dont quelques-unes offrent un grand intérêt ; car il est presque im- possible de se procurer ces espèces automnales (je dirais presque hivernales ) , les recherches étant faites d'ordinaires par des voya- geurs qui n'explorent pas les montagnes aux mois d'octobre et de novembre. Malgré le mauvais temps, je n'en conserve pas moins les souvenirs les plus agréables de mon petit voyage dans les Vosges. Il me per- met d'énumérer environ 167 espèces de Névroptères {sensu Linn.) comme habitant le département. J'en ai pris moi-même environ 125, probablement la moitié du nombre que j'aurais trouvé dans une saison d'été ordinaire , car le pays est très-favorable pour les insectes , surtout pour les familles aquatiques. Le nombre d'espèces de Libellules que je puis citer est très-restreint, et la plupart n'ont pas été vues vivantes par moi ; mais comment compter prendre des Libellules sans soleil ? Je crois utile de consacrer quelques mots à la façon de chasser les Névroptères par un temps tel que celui que j'ai éprouvé dans les Vosges. Je me servis , comme à l'ordinaire , d'un filet à papillons ; c'est, en effet, le meilleur système. Mais quand la pluie est conti- nuelle , on comprend qu'une telle méthode a beaucoup d'inconvé- nients, et la chasse au parapluie est préférable. Pendant le beau temps , les Névroptères s'envolent le plus souvent du parapluie avant qu'on puisse les saisir ; mais quand le temps est froid et plu- vieux , les insectes sont à demi-morts , et on peut les prendre sans difficulté. Je désirerais bien voir quelque entomologiste français faire, d'après ses chasses et études , des additions à cette liste préliminaire des Névroptères des Vosges; car il est vraiment à regretter que les Névroptères soient si peu étudiés en France. A titre de comparaison , j'ai indiqué par une astérisque toutes les espèces qui ne sont pas actuellement conniies comme habitant la Grande-Bretagne. TRIGHOPTERES. La nomenclature des Trichoplères est celle du Catalogue systéma- tique publié dans V Appendice de mes Révision et Synopsis des Trichoptères de la faune européenne (1874-1880). — 11 — Fam. PHRYGANEID.E. Neuronia ruficrus Scop. Lac de Gérardmer et étang de Mar- timprey; rare. Phryganea grandis L. Collection Cuny, d'après mes notes. Je ne l'ai pas trouvée. Phryganea striata L. Abondante sur les bords de tous les lacs et étangs. Tous les exemplaii-es sont assez petits , et très-foncés , de sorte que les dessins sur les ailes sont presque oblitérés par le brun noirâtre du fond. Phryganea varia F. Gérardmer, sur les bords du lac. Pas commune. Phryganea ohsoleta Mac-Lach. Très-abondante sur les bords de tous les lacs et étangs. J'en ai pris une trentaine d'individus ; ils sont peu variables mais un peu plus foncés qu'à l'ordinaire. Fam. LIMNOPHILIDiE. Limnophilus rhombicus L. Je n'en ai vu que peu d'exem- plaires, dont l'un, un mâle, trouvé sur le sommet du Hohneck. Limnophilus stigma Curt. Coll. Cuny. Limnophilus lunatus Curt. Remiremont (Puton). *Limnophilus submaculatus Rambur. L'une des espèces les plus intéressantes du pays. J'en ai vu plusieurs individus dans la collection de M. Cuny, et j'ai pris une seule femelle sur le bord du lac de Retournemer. Espèce locale qui reste rare. Le type était de Montpellier; plus tard, M. Pictet tils l'a trouvée en Espagne; et mon ami, M. le baron de Selys-Longcliamps et moi , en avons trouvé plusieurs exemplaires en Belgique , sur la frontière prussienne , dans le district le plus haut du royaume, et qui présente un peu d'analogie avec les Vosges , étant tourbeux , marécageux et pluvieux. Limnophilus centralis Curt. Pas rare, même au sommet du Hohneck. Limnophilus vittatus F. Remiremont {Puton). Limnophilus auricula Curt. Remiremont [Puton). Limnophilus griseus L. Je l'ai noté avec doute comme existant dans la collection de M. Cuny. Ordinairement, cette espèce est abon- dante dans les pays tels que les Vosges. Limnophilus bipunctatus Curt. Remiremont (Puton). Limnophilus extricatus Mac-Lach. Vallon de Ramberchamp et Retournemer ; pas commun. Limnophilus sparsus Curt. Coll. Cuny. - 12 -- Anabolia nervosa Curt. GéTaTàmer {Cuny) ; les individus sont assez petits. Remiremont {Puton) , fin d'octobre et commencement de novembre; M. Puton n'a pris que les femelles, qui sont très- grandes et foncées. *Anabolia sp. nov. Remiremont. M, Puton m'en a donné une paire. L'espèce est voisine de nervosa, mais plus pâle, avec les appendices anaux du mâle bien différents. C'est en cherchant à re- trouver cette espèce que M. Puton a pris tant de choses intéressantes parmi les Phryganes automnales. Aynarchus cœnosus C\ui. Gérardmer, pas rare; tous les exem- plaires sont de la forme presque noire décrite par Kolenati sous le nom de paludmn , qui se trouve sur les montagnes de Silésie. *Stenophylax piclcornis Pict. Remiremont [Puton). J'en ai pris une seule femelle près de la Schlucht, sur la route de Munster. Sleaophylax stellatus Curt. Coll. Cuny. Micropterna lateralis Steph. Les restes d'un mâle dans une toile d'araignée, au lac de Gérardmer, semblable aux exemplaires très-foncés qui se trouvent sur les bruyères d'Angleterre. *Halesus interpunctatus Zett.? Remiremont. 31 octobre; une seule femelle [Puton); c'est peut-être plutôt le tessellatus Ramb.; il faut voir le mâle. Hatesus digltatus Schrk. Coll. Cuny. *Halesus ligonifer Mac-Lach. La Moselle, à Remiremont. M. Puton en a pris 10 cf et 3 Ç le 31 octobre et le 5 novenibn;. Espèce bien intéressante qui ne m'était connue que par la femelle type dans la collection de M. Hagen , indiquée assez vaguement comme provenant de la « France méridionale. » Le mâle reste à décrire. *Lrusus trifidus Mac-Lach. Gérardmer , et sur la route de Munster, près la Schlucht. *Peltostomis sudelica Kol. Pas rare le long des petits ruisseaux. On sait combien il est difficile de séparer cette espèce du Brusus annulatus Sleph. Tous les mâles des Vosges n'ont point d'éperon aux tibias antérieurs, le cai'actère le plus sûr. *Potamorites hlyuttatus Pict. Remiremont. M. Puton m'a donné une femelle qui me semble être cette espèce alpine. Chœtopteryx villosa F. Gérardmer ( Cuny ). Remiremont. M. Puton en a pris une foule d'exemplaires à la lin d'octobre et jusqu'au 16 novembre. Ils sont plus foncés qu'à l'ordinaire, et assez variables pour les paities génitales des deux sexes. * Chœtopteryx obscurci ta Mac-Lach. La Moselle, à Kemiremont, 31 octobre et 5 novembre, 3 d*, 2 5 (Puio)i]. L'espèce n'était connue que par deux mâles de la Suisse. La femelle reste à décrire. *Chœtopterygopsis Mac-Lachlani Slein. Remiremont [Puton), PFKDPERTY OF Z. p. METCALF — 13 - 31 octobre et 16 novemhre; 2 d*, 2 Ç. N'était connue que des mon- tagnes de l'Allemagne centrale. Les individus des Vosges sont un peu plus grands que la forme typique de Silésie , et plus petits que la « forma major « d'Autriche. 'Apatania fimbriala Pict. Près la Schiucht, sur la roule de Munster; pas rare. Fam. SERICOSTOMATID^. Sericostoma personatum Spence. — Une dizaine d'individus me semblent appartenir à cette espèce; la plupart sont des environs de Retoiirnemer, mais quelques-uns sont de la vallée de la Creuse près Géradmer, *Sericostoraa pedemontanum Mac-f.ach. ?— Je suis convaincu que sous le nom personatum, dans ma Révision et Synopsis deux espèces se trouvent mêlées. On peut diviser les espèces de Sericostoma en deux groupes d'après les palpes maxillaires du mâle ; chez l'un de ces groupes [personatum, etc.), ces palpes sont beaucoup plus proéminents que chez l'autre [pedemon- tanum, etc.) et moins hérissés. Ces deux caractères existent chez les exemplaires du personatum de mon ouvrage, et je crois qu'il sera possible d'en séparer quelques-uns comme xiedemontanum (dont memorahile M.-I.ach. n'est peut-être qu'uTie légère modification). Dans les Vosges la formf que je crois pedemontanum se trcjuve partout, et c'est elle qu'on rencontre ordinairemfmt dans les Alpes de l'Europe centrale, etc.; mais elle ne se trouve pas en Angleterre. Goëra pilosa F. Lac deCérardmer; peu commune. Silo pallipes F. Remiremont et Pielournemer ; rare. *Micrasema setiferutn Pict. Une st^ule femelle, prise à Itetonr- nemer, me semble appartenir à celte espèce. Lepidostoma hirtum F. Bords d'un petit ruisseau près Remire- mont ; les individus sont petits et pâles. Fam. LEPTOCERID^. Berœa rnaurus Cnrt. et B. *articularis Pict. Près Riunire- mont, isolément. Molanna angustata Curt. Lac de Gérardmer; r.ire. Odontocerum alhicorne Scop. Partout. Leptocerus albo-guttatus Hag. Lac de Gérardmer. Leptocerus aterrimus Steph. Lac de Gérardmer, commun; tous les individus sont de la forme pâle de celle espèce. Leptocerus cinereus Cnv\. Lac de Gérardmer. Revue d'Entomologie. — Janvier 1884. 2 — 14 — *Leptocerus sp. nJ Remiromont, sur la Moselle. Je ne puis rien décider touchant cette espèce. Klle a les parties analiis de hilineaUis et la couleur fauve de Valhifrons, mais sans trace de poils blancs sur la tète et les dessins pâles dps ailes supérieures sont à pi'ine in- diqués. Il faut en voir plus d'iudividus et en meilleures conditions. *Leplocerus aiireus Pict ? Lac de Gérardmer, une seule femelle; il faut voir le mâle i)ûurêtre certain que ce n'est pas le dissimilis Steph. Mystacides azurea L. Lac de Gérardmer. Mystacides longicornis L.Lac de Gérardmer; commune. Triœtiodes conspersa Rauib. Sur la Moselle, à Remiremont. Adicella reducta Mac-Lacli. Vallée de la Creuse-, Val Uamber- ebamps, et près Remiremont ; isolément. Œcetis testacea Curt. Pas rare en fauchant les arbres près Monplaisir à Gérardtuer. Fam. HYDROPSYCHID^. Hydropsyche fulvipes Curt. Une paire près Remiremont. Hydropsyche instabilis Curt. Renairemont, Gérardmer, et Ue- tournemer ; isolément. *Dolop]dlus coplosus Mac-Lach. Remiremont et Retournemer ; rare. Wormaldia occipitalis Pict. Remiremont ; rare. *Philop)otamus ludificatus Mac-Lach. Partout, le long des ruisseaux rapides. Philopotamus montanus Donov. Vallée de la Creuse , val Rambercliamps, etc.; peu commun. *Philopota)nus varlegatus Scop. Près Gérardmer et Retour- nemer. On trouve parfois les trois espèces le long du même ruisseau. Pleclrocnemia coaspe^^sa Curt. Le long de presque tous les ruisseaux. ra[)ides ; assez commime. Polycentropus flavomaculatus Pict. Gérardmer et Retour- nemer. Polycentropus miiUigutlaius Curl. Gérardmer; moins commun. Holocentropus dubius Rainb. Étang de Marliinprey; pas rare. Cyrnus trimaculatus Curt. Gérardmer. Tinodes Wœneri L. Lacs de Gérardmer et Retournemer ; pas rare. Tinodes assimilis Mac-Lacli. Cascade de Miraumont près Remi- remont; abondante. Gérardmer [Cuny). *Lype reducia Hageu, Retournemer ; isolément. Psycliomyia ]?Z'.silla F. La Moselle à Remiremont ; rare. - 15 - Fam. RHYACOPHILIDiE. Chimarrha marglnata L. Près Hemiremont ; assez commune. Rhyacophlla dorsalis Curt. Partout le long des ruisseaux ra- pides. Celte espèce commence à paraître à la lin du printemps et dure jusqu'au mois de novembre. Rhyacophlla septentrio/uUis Mac-Lacb. Val de Hamberchamps; un seul mâle. *Rhyacophila philopotamoides Mac-Lach. ? Près le Saut des Cuves j'ai pris un seul mâle excessivement voisin de cette espèce des Pyrénées, et peut-être absolument identique; mais il faudrait en voir d'autres exemplaires vosgions pour établir une certitude, et la différence assez grande de localité me cause un peu de doute ; les différences de structure , si elles existent , sont très-petites. *Rhyacophila aquitanica Mac-I.acb. Trois mâles, dont l'un est du Saut di'S Cuves et les deux autres de Retournemer, montrent les petites différences par lesquelles j'ai séparé cette forme de la tristis Pict. Du reste, les deux espèces sont très-semblables. Glossosoma. BoUoïii Curt. Saut des Cuves et près Retournemer ; six individus. Agapetus fuscipes Cnrt. Presque partout le long des petits ruisseaux; très-abondante dans un endroit marécageux sur la route de Munster, près la Schlucht. Agapetus comatus Pict Un seul mâle près le Saut des Cuves. *Ptilocolepus granulaias Pict. Trois individus. Val de Ram- bercbaraps, près Remiremont, et sur la route de Munster. Fam. HYDROPTILID.E. Près Remiremont j'ai pris un seul exemplaire des insectes mi- croscopiques qui forment cette famille , mais il est dans un état tel que je n'ose pas même fixer le genre. Sans doute il en existe plu- sieurs espèces dans les Vosges, mais il faut avoir le beau temps jiour les trouver. PLANIPENNES. Fam. PANORPID^. Panorpa comtnunis L. Répandue, mais peu commune. Les exemplaires sont de la forme la plus typique de l'Europe septen- trionale. — 16 - *Payiorpa vulgaris Imhotf. Retoiirnemer, une paire. On sait la difticiilté de distinguer connnu)iis de vulgaris. En comparant des individus des Vos;jfes seuls, personne ne doutera que les deux espèces sont abondamment distinctes. Panorpa germanica L. Quoique répandue, je n'en ai vu que peu d'individus. ^Panorpa alpina Ramb. Sans doute répandue sur les mon- tagnes, et peut-être l'espèce la plus commune du pays. Fam. SIALlDiE. Sialis lutaria L. et fuliginosa Pict. J'ai noté ces deux types dans la collection Cutiy ; mais je n'ai récolté aucune espèce du genre. Fam. RAPHIDIID^. *Raphidia Ratzehurgi Brauer. Près le Saut des Cuves ; une seule femelle. Raphldia notata F. Gérardmer, etc.; pas rare sur YAhies excelsa. *Raphidia laticeps Walleugren. Remiremont [Paton). *Raphuiia sp.? Remiremont (Puton). Un seul mâle très-remar- quable pour la tète presque carrée, avec les côtés très-renflés, beaucoup plus que chez la Diegacephala (= notata Schneider); en outi'e, les ailes sont plus étroites et les parties anales sont différentes. 11 existe en Europe plus d'une vingtame d'espèces de Raphidia, et j'en pos.sède plusieurs qui sont certainement nouvelles; mais une extrême conliisiou règne dans la nomenclature et la synonymie. Fam. OSMYLlDiE. Osmylus chrysops L. Le long des invières ; peu commun. Sisyra fuscata F. Près Retournemer ; rare ; Gérardmer (Cuny). Fam. HEMEROBIIDyE. Micromus paganus !.. Gérardmer; [)eu commun. I)rep)a)ioptery,€ phala'aoides L. Gérardmer (Cujn/): Memiro- mont (Puton). Megalonnis hivtus L. Géradmer (Cany). - 17 — Hemerobius pelluciclus Walker. J'ai pris un seul exemplaire de celte espèce peu connue en fauchant les arbres près Monpluisir, Gé- rard mer. Hemerobius humuHL. Gérardmer et Retournemer. Hemerohius micans Oliv. Gérardmer ; isolément. Heuierohius pini Sleph Gémrdmer, et sur la route de Munster. Hemerohius atrifrons Mac-LacU. Gérardmer (Cuny). *Hemerohius punctatus Goszy. — Une seule femelle sur la route de Munster. Hemerohius limhatus Wesmael. Je l'ai noté dms la coll. Cuny. Fam. CHRYSOPID^. *Chrysopa tricolor Brauer. Reraii-emont. M. Puton m'a donné un exemplaire de cette espèce singulière. Chrysopa vulgaris Schneider. Partout; h plus commune du genre. Chrysopa alha L. La Schlucht; isolée. Chrysopa ^e;ieZto Schneider. Remiremont; isolée. Chrysopa vittata Wesraael. Remiremont; isolée. *Chrysopa pallida Schneider. Remiremont. M. Puton m'en a donné un exemplaire. Si, comme je crois, cette espèce fiéquente VAhies eo^cefoft presque exclusivement, elle devrait être commune dans les Vosges. Chrysopa phylloehroma Wesmael. Remiremont (Puton) et Gérardmer. Chrysopa perla L. Répandue, mois peu commune. Nothochrysa capitataF. Coll. Ciciy. Fam. CONIOPTERYGIDiE. Coniopteryx aleyrocliformis Sleph. Gérardmer. A cause de la confusion qui existe dans la nomenclature des Coniopteryx, je dois dire que l'espèce que j'ai prise possède deux fourches apicales dans la nervation des ailes supérieures, et une seule fourche apleale aux inférieures. PSEUDO-NÉVROPTÈRES. Fam. PSOGID^. Psocus hifasciatus Latr. Gérardmer; assez commun. Psocus fasciatus F. Gérardmer; rare. — 18 — Elipsocus unipunctatus MûUer. Gérardnif^r et Pietournemer; peu rare. Elipsocus flaviceps Steph. Gérardmer ; commun sur l'Aôtes excelsa. Cœcilius ffavidus Steph. Coll. Cuny. Cœcilius ohsoletus Stepli., Kolbo. Gérardmer; commun sur VAhies excelsa. Déterminé par M, Kolbe. Cœcilius perlatus Kolbe. Gérardmer; encore plus commun, sur le même arbre. Déterminé par M. Kolbe. Stenopsocus cruciatus L. Gérardmer; peu commun. Stenopsocus stigmaticus Imhoff. Rpmiremont; un seul. Stenopsocus immaculatus Steph. Retournemer ; un seul. ^Stenopsocus Lachlani Kolbe. Gérardmer; assez commun. Dé- terminé par M. Kolbe. Peripsocus phœopterus Steph. Gérardmer; commun. Peripsocus suhpupillatus Mac-I^ach. Gérardmer; assez commun. Atropos divinatoria Mùller. Gérardmer; dans l'hôtel. Fam. PERLID^. La détermination des espèces (siu'tout les petites) est entourée de difticultés. Dictyopteryx microcephala Pict. Je l'ai noté dans la collec- tion Cuny. Espèce estivale. Perla cephalotes Curl. Elle m'a été donnée par M. Cuny. Perla niarginata Pict. Elle m'a été donnée par M. Cuny, et j'en ai pris une femelle à Retournemer. Chloroperla rivulorum Pict. Une paire de la Schlucht me semble appartenir à cette espèce. Chloroperla grammatica ^oàa.. Presque partout; toutefois, je ne l'ai pas observée à la Schlucht. Il reste à décider si plusieurs espèces ne se trouvent pas confondues sous ce nom. (J'ai vu la Chloroperla griseipennis Pict. en grande abondance sur les bords du Rhin, près Strasbourg). Isopteryx tripunctata Scop. Remiremont ; une seule. Isopieryx Burmeisteri Pict.? L'espèce que j'inscris avec doute sous ce nom est répandue dans le pays, mais peu commune. (J'ai vu VIsopteryx apicalis INewm. en extrême abondance sur les bords du Rhin, près Strasbourg). Tœniopteryx nehulosa L. Je l'ai noté dans la collection Cuny. Espèce estivale. Tœniopteryx trifasciata Pict. Gérardmer et Retournemer ; rare. Leuctra hrunnea Pict. Gérardmer, etc.; peu commune. — 19 — Nemonra variegata Oliv. Répandue et commune. Plus deux espèces de Nemoura dont je n'ose pas fixer la déter- mination, mais dont l'une est peut-être N. nitida Pict. Fam. EPHEMERID^. Mon ami, M. Eaton, a en la bonté de faire un examen des quelques espèces de cette famille. Le pays est bien favorable pour les Éphémères ; mais pour trouver ces fragiles insectes, il faut avoir le beau temps. Ephemera danica Millier. Coll. Cuny. Leptophlehia suhmarginata Stepli. Remiremout (Puton). *Habrophlebia lauta Eaton in litt. Gérardmer et Retournemer. M. Eaton va décrire cette espèce dans sa Monographie des Éphé- niérides qui est sous presse. Il la dit répandue sur le coutinent d'Europe et souvent commune. Habrophlehia fusca Curt. Remiremont. Ephemerella ignita Poda. Gérardmer, Retournemer et Remi- remont. Cœnis macrura Steph. Lac de Gérardmer; abondante. Cloëon shnile Eaton. Gérardmer. *Sipliliirus sp. ? M. Eaton n'a pu déterminer cette espèce dont il faudrait voir des types vivants ou dans l'alcool. Elle était assez commune au lac de Retournemer. Rhithrogena semicolorata Curt. Lac de Retournemer. Ecdyurus longicauda Steph.. Répandue et assez eommune. ODONATA. Sous-Fam. Libellulina. Leucorrhinia duMa Van d. Lind. — Gérardmer et lac de Lispach. M. l'abbé Kieffer , de Bitche ( ancien département de la Moselle ) , trouve les cinq espèces européennes de Leucorrhinia aux environs de cette ville , de sorte qu'il doit en exister plusieurs dans le dépar- tement des Vosges. Sympetruyn vulgatum L. (= striolatum Chp. ). Coll. Cuny. Sympetrum scoticuni Uonov. Coll. Cicny. Platetrmn depressum L. Coll. Cuny. Lihellula quadrimaculata L. Gérardmer, avec un très-bel exemplaire de la yax'iki^ prœnubila Newm. Orthetrum cœrulescens F. Coll. Cuny. Je crois l'avoir vu à l'élang de Martimprey. — 20 Sous-Fam. Corduliina. Somatochlora metalUca Van d. Lind. Remiremont (Puton). J'en ai trouvé un individu qui venait de se transformer en imago, à l'étang de Martimprey. D'autres, vus au lac de Retournemer, étaient problement de cette espèce. CorduUa œnea L. Coll. Cuny. Sous-Fam. Gomphina. Onychogomphus forcipalus L. Coll. Cuny. Cordulegaster annulatus Lalr. et *C. bidentatus Sel3-s. Mon ami, M. Jackson, médecin anglais, qui visitait Plombières au mois de septembre, m'a apporté une femelle de chacune de ces deux espèces. C. annulatus figure aussi dans la coll. Cuny. Sous-Fam. ^schnina. yEschna juncea L. Coll. Cuny. jEschaa cyanea Mûller. J'en ai vu deux ou trois individus très- immatures à l'étang de Martimprey. Sous-Fam. Calopterygina. Calopteryx virgo L. Gérardmer et Remiremont. Sous-Fam. Agrionina. Lestes sponsa Hans. ? Un mâle immature, pris à l'étang de Martimprey, appartient peut-être à cette espèce, m.^is il est im- parfait. J'ai noté une Lestes , sans nom, dans la coll. Cuny. Platycnemis pennipes Pallas. Remiremont. Enallagma cyathigerum Charp. Remiremont et Gérardmer Ischnura elegans Van d. Lind. Coll. Cuny. Agrion puella L. Géi-ardner. Pyrrhosoma yninium H irris. Gérardmer et Remiremont. NOUVEAU CATALOGUE DES ORTHOPTÈRES DE LA FRANCE Par A. FINOT. Malgré ma publication toute récente d'une faune des Orthoptères de la France (1), j'ai cru qu'il serait intéressant de la compléter, en résumant sous la forme d'un nouveau catalogue les renseignements importants et inédits que plusieurs entomologistes ont bien voulu me donner depuis cette publication. Qu'il me soit permis tout d'abord, de citer parmi ces entomolo- gistes : MM. de Bormans, Robert Brown, Pandellé, Poujade et de Saulcy, dont les observations ont servi de base principale à ce travail. Je dois particulièrement témoigner ma reconnaissance à M. de Bormans, de Bruxelles, qui m'a donné la primeur de sa savante révision de l'ex -collection d'Orthoptères de M. Brisout de Barneville. Cette collection est actuellement en Belgique et M. Brisout était loin d'en avoir signalé toutes les richesses dans les Annales de la Société Entomologique de France. Des observations précises me faisant toujours complètement dé- faut sur le Nord de la France, il m'a semblé utile de combler cette lacune en insérant des aperçus sommaires de la faune orthoptéro- logique de la Belgique. Ces aperçus résultent des chasses faites en ce pays par M. de Bormans et donneront une idée approximative des Orthoptères qui peuvent se trouver dans la partie limitrophe de la France. Au risque d'augmenter d'une centaine de lignes ce mémoire, j'ai adopté la forme d'un catalogue de la faune française. Les entomolo- gistes qui ne possèdent pas mon premier catalogue seront mieux à même de se rendre compte de l'ensemble de la faune orthoptérolo- gique de notre pays. De plus, les espèces nouvelles pour la France se trouveront plus clairement intercalées à leur place systématique. En mentionnant les espèces sur lesquelles je n'avais point à donner de nouveaux renseit^nements, j'ai cru bon d'ajouter un sommaire de leurs habitats français. Hecopier tous mes l.tbleaux dichotomiques eut été un peu abuser (1) Les Orlhoptères de la France, par A, Finot. E. DeyroUe, Paris, 1883, Revue d'Entomologie. — Février 1884. 3 d(j la bienveillance des lecteurs ; je me suis contenté de faire figurer ici ceux qu'il m'a fallu transformer pour l'intercalation des espèces nouvelles pour la faune. J'ai rétabli quelques noms d'espèces et de genres en me confor- mant toujours à ce principe de conserver, sans aucun changement, le nom primitif donné par l'auteur du genre et de l'espèce. Peut être ai-je laissé encore échapper quelques noms soi-disant rectifiés? PREMIERE FAMILLE. FORFICULÂIRES Latreille. Genre 1. Labidura Leach. 1. Labidura riparia Pallas. Midi et Ouest. 2. Labidura Bufourl Desmarest, Extrême Midi. Genre 2. Anisolabis Fieber. 3. Ayiisolahis annuUpes Lucas. Littoral de la Provence. 4. AnisoloMs maritima Bonelli. Littoral de la Provence. 5. Anisolabis mœsla Gêné. Midi. Genre 3. Labia Leach. 6. Labia minor Linné. Cette espèce habite toute la France, mais elle paraît plus commune dans le Nord. M. de Bormans Ta trouvée abondamment à Valenciennes et dans toute la Belgique. Geni"e 4. Forficula Linné. 7. Forficula auricularia Linné. Commune partout. 8. Forficula pubescens Gêné. J'ai pris cette espèce assez com- munément cette année au mois d'octobre, à Cannes, sur les plantes basses et les joncs, dans les marais et les endroits humides. M. Pan- dellé l'a prise à Tarbes, avec la variété à pinces courbes. Dans la collection Brisout. elle est indiquée du chemin de Foiirqueux, près Saint-Germain-en-Laye (je n'inscris cette localité qu'avec doute.) 9. Forficula smyrnensis Serville. En Corse. 10. Forficula decipiens Gêné. Littoral de la Provence. - 23 — Genre 5. Anechura Scudd. 11. Anechura hqmnctata Fabricius. Pandellé: Hautes-Pyré- nées. — Coll. Brisout: Pic du Midi, Gauterets, Hautes et Basses- Alpes, Isère. Genre 6. Chelidura Latreille. 12. Chelidura albipennis Mégerle. On trouve assez facilement cette espèce septentrionale, en automne, en battant sur le parasol les clématites et autres plantes grimpantes, dans les endroits voisins des eaux. L'espèce n'est pas rare aux environs de Paris. Elle est encore plus commune dans le Nord et M. de Bormans l'indique de toute la Belgique, 13. Chelidura arachidis Yersin. Quais de Marseille. Exotique? 14. Chelidura sinuata Germar. Pandellé: en septembre dans les Pyrénées, au cirque de Gavarnie, sous les pierres ; plus bas dans les mêmes montagnes, sous les mousses. — Coll. Brisout : Mont- Dore, Auvergne, Gauterets. 15. Chelidura acanthojpygia Gêné. Cette espèce est bien réelle- ment septentrionale. De Bormans : à Bruxelles. Elle ne paraît pas descendre beaucoup au sud de Paris. 16. Chelidura aptera Mégerle. Alpes. 17. Chelidura dilataia Lafresnaye. Pyrénées. Pandellé : Hautes- Pyrénées, rare, de 2,000 à 2,500 mètres. — Coll. Brisout: Ganigou et Pic du Midi. DEUXIÈME FAMILLE. BLATTAIRES Latreille. Genre 7. Ectobia Westwood. 18. Ectobia lapponica Linné Pandellé : Tarbes, Barèges et Ga- varnie, en septembre. — Coll. Brisout: Lardy et Paris. — De Bor- mans: commune à Valenciennes et en Belgique. 19. Ectobia nicœensis Biisout. Environs de Nice. 20. Ectobia ericetorum Wesin;4ëi. Cette espèce n'a pas eacore été rencontrée au sud de Fontainebleau. — Poujade: Dourdan, Granville. — De Bormans : en plusieurs endroits de la Belgique. — Je conseillerais de la rechercher sur les bruyères et les herbes des dunes, dans le Nord de la France. 21. Ectohia livida Fabricius. Pandellé: Tarbes, Barèges et Ga- varnie, en septembre. — Coll. r:{i'isoiit: Agen, I.ardy, Paris, Nice; Hyères, en janvier.— R. Brown: Pessac, en juin. — Elle doit se trou- ver dans le Nord de la France ; car M. de Bormans l'a prise en plu- sieurs endroits de la Belgique. 22. Ectohia vittiventris Costa. Montpellier. Genre 8. Aphlebia Brûnner. 23. Aphlebia marginata Schreber. Corse. 24. Aphlebia subaptera Rambur. Corse. Genre 9. Phyllodromia Serville. 25. Phyllodromia germanica Linné. Cette espèce a été obser- vée par M. de Bormans, à Valenciennes ; elle y est très-commune dans certaines maisons où elle cause de véritables déyjâts. Le même entomologiste l'a trouvée en Belgique, dans les maisons aussi. — Coll. Brisout : environs de Paris. On peut donc considérer cette espèce comme réellement domestiquée dans le Nord de la France. Genre 10. Loboptera Burmeister. 26. Loboptera deciplens Germar. Liiloral de la Méditerranée. Genre 11. Periplaneta Burmeister. 27. Periplaneta orientalis Linné. De Bormans: cette espèce abonde dans les maisons, à Valenciennes et en Belgique ; elle est donc aussi commune et nuisible dans le Nord que dans le Midi. 28. Periplaneta americana Linné. Dans quelques magasins et vaisseaux. TROISIÈME FAMILLE. MANTIDES Latreille. Genre 12. Mantis Linné. 29. Mantis religiosa Liane. Rare dans le Nord, commune dans le Midi. — 25 — Genre 13. Iris Saussure. 30. Iris oratoria Linné. Littnral de la Méditerranée. Genre 14. Ameles Burmeister. 31. Ameles decolor Charpentier. Coll. Brisout: Basses-Alpes; Hyères, en janvier. 32. Ameles Spallanzania Rossi. Coll. Brisout: Provence, Nice. 33. Ameles hrevipemiis Yersin. Hyères. Genre 15. Empusa Illiger. 34. Empusa egena Charpentier. M. Pandellé l'a prise à Tarbes. — R. Brown : à Soussans, Médoc. — Coll. Brisout : Bordeaux, Agen, Toulon, Ollioules, Aix. — Rare partout. QUATRIÈME FAMILLE. PHASMIDES Serville. Genre 16. Bacillus Latreille. 35 Bacillus Rossii Fabricius, Provence, 36. Bacillus gallicus Charpentier. Cette espèce remonte jusqu'à la forêt de Fontainebleau, où M. DeyroUe l'a prise autrefois. — Coll. Brisout: Meung, Orléans. CINQUIÈME FAMILLE. ACRIDIENS Latreille. Genre 17. Truxalis Fabricius. Tableau, des Espèces. 1. Élytres des d* à champs médiastine et scapulaire opaques, irrégu- lièrement réticulés, non élargis. Ailes entièrement hyalines. Crochets des tarses courts ; pelote de même longueur que les crochets et dilatée à l'apex. nasuta Linn. 1. Élytres des cf à champs médiastine et scapulaire hyahns, à ner- vules régulières, élargis. Ailes ayant leurs nervules environnées de — 26 - brun ; dans les Ç , la base est largement teintée de rose violacé. Cro- chets des tarses un peu plus courts que le troisième article; pelote comprimée très-courte. unguiculata Rambur. 37. Truxalis nasuta Linné. Cett(- espèce que je croyais parti- culière au littoral de la Méditerranée remonle jusque dans le dépar- tement de la Drôme, coll. Brisout. 38. Truxalis iinguiculata Rambur. Coll. Brisout : un individu portant l'indication : Nîmes. J'inscris cette localité avec un peu de doute; cependant cette espèce est commune en Catalogne, selon MM. Mattorell y Pena. Genre 18. Oxycoryphus Fischer. 39. Oxycoryphus compresslcornis Latreille. Coll. Brisout: Agen. Genre 19. Mecostethus Fieber. 40. Mecostethus grossus Linné. M. Pandellé a pris cette espèce à Barèges et à Gavarnie, en septembre. — Coll. Brisout : Mont-de- Mai'san, Maine-et-Loire, Eure. — De Bormans: prés marécageux en Belgique. Genre 20. Parapleurus Fischer. 41. Parapleurus alliaceus Germar. Pandellé: assez commun à. Gavarnie, dans les Pyrénées, de 1,800 à 2,000 mètres. — Coll. Bri- sout : Nice. Genre 21. Para cinéma Fischer. 42. Paracinema tricolor Thunberg. Pandellé : à Tarbes, lieux inciilles, en octobre. — Coll. Brisout: Nice. — R. Brown : Lacanan, à la fin d'aoîit. Genre 22. Chrysochraon Fischer. 43. Chrysochraon dispar Heyer. Coll. Brisout: forêt de Bondy, près Paris. 44. Chrysochraon hrachypterus Ocskay. Montagnes. Genre 23. Stenobothrus Fischer. 45. Stenohothrus lineatus Panzer. M. Pandellé l'a pris à Barèges, en septembre. —Coll. Brisout: bois de Boulogne, forêt de Sénart, Poissy, Si-Germain, Pyrénées. — De Bormans : en Belgique. 46. Stenobothrus nigromaculatus Herrich-Schaeffer. M. Pan- dellé l'a pris à Barèges, en septembre, et M. Poujade à Villers-Cote- rets, en août. 47. Stenobothrus s tig ma tiens Bamhur. Coll. Brisout: forêt de Sénart, bois de Verneuil, Seine-et-Oise. Il doit aussi se trouver dans le Nord de la France, car M. de Bormans l'indique de Belgique. 48. Stenobothrus )niwi«^MS Charpentier. Hautes montagnes. 49. Stenobothrus niorio Fabricius. Pandellé: Barèges et Gavar- nie, en septembre. — Coll. Brisout ; Barèges et Savoie. 50. Stenobothrus apricarius Linné. Environs de Paris (?). 51. Stenobothrus viridulus lànné. Coll. Brisout : Paris, Toulon, Agen. — De Bormans: très-commune paitout en Belgique. 52. Stenobothrus rufipes Zetterstedl. Aux localités déjà si nom- breuses de cette espèce commune, j'ajouterai d'après M. Pandellé: Barèges, en septembre et Tarbes, en octobre. — De Bormans : en Bel- gique. 53. Steyiobothrus hœmorrhoïdalis Charpentier. Coll. Brisout : Bouray. — De Bormans : Belgique. 54. Stenobothrus petrœus Brisout de Barneville. Lardy. 55. Stenobothrus binotatus Charpentier. M. Pandellé l'a pris à Tarbes, dans les laudes d'ajoncs, en octobre. — Coll. Brisout : friches d'Aigremont, à St-Éloi, Eure. 56. Stenobothrus vagans Fieber. M. de Bormans indique cette espèce à Spa et Namur, Belgique. Sa zone d'habitat, que je croyais méridionale, doit donc s'étendre sur toute la France. 57. StenobotM'us bicolor Charpentier. Commun partout. 58. Stenobothrus blguttulus Linné. Commun partout. .59. Stenobothrus jucundus Fischer. Midi. 60. Stenobothrus pulvinatus Fischer de Waldheim ( decli- vus Brisout). D'après M. Pandellé: à Tarbes, en octobre. — Coll. Brisout: Paris, bois de Boulogne, forêt de St-Germain, Bondy, Croissy, Lartoire, Landes, Mimes, Toulon, Nice. — Celte espèce ne parait pas remonter beaucoup plus au Nord que Paris. Elle manque en Belgique, selon M. de Bormans. 61. Stenobothrus e?e£/«.'2S Charpentier. M. Pandellé a pris cette espèce à Barèges, tin août. — Coll. Brisout: Trappes, Lartoire et en Maine-et-Loire. -- M. Poujade m'a donné un individu pris à Gran- ville par M. Bedel,je crois. L'espèce doit se trouver dans le Nord de la France, car M. do Bormans l'a prise en plusieurs endroits de la Belgique : Ostende, Arlon, etc. 62. Stenobothrus dorsatus Zetterstedl. Pandellé : Tarbes, dans les prés en octobre. — Coll. Brisout: Paris, en juillet, Sceaux, Cha- — 28 - renton, bois du Vésinet, en aoiit, Uteville. Lartoire, Hyères, Toulon. C'est à tort que j'avais indiijué cette espèce comme probablement commune dans le Nord delà France; d'après M. de Bormans, elle manque en Belgique, si ce n'est sur la frontière prussienne. 63. Steaohotlirus parallelus Zettersledt. Cette espèce est très- commune partout. Je donne cependant les localités suivantes : d'après M. Pandellé, à Bai'èges en septembre, à Tarbes en octobre.— Coll. Brisoul : Trappes, Saviguy-sur-Orge, Toulon, Hautes-Pyrénées. — De Bormans: très-commune partout en Belgique. Genre 24. Gomphocerus Thunberg. 64. Gomphocerus sihiricus Linné. M. Pandellé l'a pris com- munément, en septembre, au-delà du lac d'Escoubans, près de Barèges, à une hauteur de 1,800 à 2,000 mètres. 65. Go)nphocerus rufus Linné. Pandellé: à Tarbes, en sep- tembre.— Coll. Brisout: Provence.— De Bormans: en Belgique. 66. Gompliocerus niaculatus Tliunherg. Aux nombreuses loca- lités déjà indiquées de cette espèce, il convient d'ajouter les sui- vantes : Pandellé, commune à Tarbes. — Coll. Brisout: forêts de St-Germain et de Sénart, Lardy, St-Éloi (Lure), Bouray. — Elle doit se trouver dans le Nord de la France, M. de Bormans l'ayant prise en plusieurs localités de la Belgique. 67. Gomphocerus brevipennis Brisout, M. Pandellé a pris cette rare espèce sur la route de Barèges au Pic du Midi de Bigorre, en septembre, à une hauteur de 1,700 à 1,800 mètres, sur un très-petit espace, pelouse à asphodèles. Genre 25. Stauronotus Fischer. 68. Stauronotus maroccanus Thunberg. Extrême Midi. 69. Stauronotus Genei Ocskay. Coll. Brisout: à Nice et dans les Landes. Genre 26. Stethophyma Fischer. Tableau des espèces. 1. Tache longitudinale médiane se prolongeant depuis le vertex jus- qu'à l'apex des élytres. Élytres à champs discoïdal et ulnaire munis d'une nervure adventive longitudinale. Tibias postérieurs bleuâtres. Pronotum à carènes latérales droites, sans lignes blanches. Ailes à base rose. hispanicum Ramb. — 29 - 4. Pas de tache longitudinale médiane. Élytres n'ayant pas de nervure adventive dans les champs discoidal et ulnaire. Tibias postérieurs rouges. 2. 2. Fovéoles du vertex tout à fait oblitérées. Ailes bien développées dans les ^, le plus souvent abortives dans les Ç, entièrement enfumées. Taille grande, longueur du corps : ^ , 24-31 mill. ; Ç , 30-33 mUl. fuscum Pallas. 2. Fovéoles du vertex bien marquées, rhamboïdales. Ailes hyalines, blanchâtres. Taille moins grande, longueur du corps: ç?, 19-21 mill.; ç , 25-28 mill. flavicosta Fisch. 70. Stetliophyma hispauicum Rambur. Littoral de la Provence. 71. Stetliophyma fuscum Pallas. — Pandellé: à Barèges et à Gavarnie, de 1300 à 1600 mèircs d'altitude, en septembre, pas très- commun. — Cuil. Brisoiit: Isère. 72. Stetliophyma flavicosta Fischer. (Stauronotus flavicosta Fischer). L'absence de cette espèce en France était assez extraordi- naire, puisqu'on la trouve dans toute l'Europe orientale, en Suisse, en Ligurie et en Kspagne. La révision de la collection Brisout par M. de Bormans vient nous annoncer que di-s individus de Steth. flavicosta y figurent avec l'inHication Savoie et Nice. L'espèce est donc française ; elle habile les lieux incultes et arides. Genre 27. Epacromia Fischer. 73. Epacromia strepens Latreille. — Pandellé : Tarbes, en sep- tembre, — R. Brown : coteau de Lormont, près Bordeaux, en janvier. 74. Epacromia thalassina Fabricius. Pandellé: Tarbes, lieux incultes, en octobre. — Coll. Brisout: Maine-et-Loire, Aix, Toulon, Cuges, Nice, Draguignan. Genre 28. Sphingonotus Fieber. Tableau des espèces. 1. Ailes unicolores, bleuâtres. cœrulans Linné. 1. Ailes bleuâtres, avec fascie enfumée ou noire. 2. 2. Ailes bleuâtres, avec fascie enfumée à bords fondus. cyanopterus Charp. 2. Ailes bleuâtres, avec fascie noire à bords tranchés. azurescens Rambur. 75. Sphingonotus cœrtilans Linné. — Pandellé: à Tarbes. — Coll. Brisout; bois du Vésinet, Maine-et-Loire, Basses-Alpes, Mont- - 30 - pellier. — M. de Saulcy l'a pris à Jouy-aux- Arches, près Metz, en septembre; il y était très-rare. — Je l'ai pris très-communément à Cannes jusqu'en octobre. 76. Sphin.gonotus cijanopterus Charpentier. A Fontainebleau. 77. Sphingonotus azurescens Rambur. Coll. Brisout : un in- dividu étiqueté; Nîmes, maison carrée; j'inscris cette localité avec doute , l'espèce n'étant jusqu'à présent européenne que dans le sud de l'Espagne. Genre 29. Acrotylus Fieber. 78. Acrotylus insuhricus Scopoli. — Pandellé: à Tarbes. — Coll. Brisout: Nîmes, Basses-Alpes, Cuges, Draguignan. — B. Brown: landes d'Arlac, en mars. Genre 30. Œdipoda Latreille. Talaleau. des espèces. 1. Fémurs postérieurs à carène supérieure non interrompue. Vertex plan, très-large surtout entre les yeux. Ailes rosées ou bleuâtres (rarement). Espèce probablement non française, variabilis Pallas. 1. Fémurs postérieurs à carène supérieure interrompue après le milieu, 2. 2. Ailes rouges, avec fascie noire. miniata Pallas. 2. Ailes bleues, avec fascie noire. cœrulescens Linné. 2. Ailes jaune verdâtre, avec fascie noire. fuscocincta Lucas, 79. Œdipoda variabilis Pallas, En France, selon Fischer. 80. Œdipoda miniata Pallas. — Pandellé: à Tarbes, —Coll. Brisout: Verdun, forêt de St-Gerinain, Basses-Alpes, Lestaque, Dra- guignan, Hautes-Pyrénées, — De Saulcy : très-rare en Lorraine ; M, de Saulcy a observé ainsi que moi, que l'Œdipoda miniafa Pal- las passait à l'état adulte bien après Œdipoda cœrulescens L, — R. Brown : Floirac, Gironde, en juillet. 81. Œdipoda cœrulescens Linné.— De Bormans: en Belgique. — De Saulcy: en Lorraine, mais pas commune; Colmey (Meurthe- et-Moselle). 82. Œdipoda fuscocincta Lucas. — Coll. Brisout : à Hyères. Jusqu'à présent cette espèce n'était indiquée que de Sicile ou d'Al- — 31 ~ Genre 31. Pachytylus Fieber. 83. Pachytylus nigrofasciatus Degéer. — Coll. Brisout : le Vésinet, Confia ns-Ste-Honoiine, en juillet, Digne, Nice, 84. Pachytylus migratorms\Aanê. —Coll. Brisout: environs de Grenoble. — Je persiste à croire que Pachytylus migratorius ne fait que des apparitions extrêmement rares en France. Les exem- plaires de la coll. Brisout viennent peut-être de la même nuée qui a été observée par MM. Boisduval et Laboulbène au Bour^-d'Oisans, en 1858. Cependant M. de Bormans a observé cette espèce à la fin de l'été, à Hesbaye, Belgique ; mais il considère la présence de cet Or- thoptère en ce pays comme accidentelle. 85. Pachytylus cinerascens Fabricius. Je suis très-étonné de ne pas trouver plus fréquemment cette espèce aux environs de Paris. M. de Bormans a observé qu'elle se reproduisait chaque année, en certaines localités de Belgique (Campine), et M. de Saulcy en a pris un individu, en septembre, dans un pré au bord de la Moselle, Lor- raine. Genre 32. Psophus Fieber. 86. Psophus stridulus Linné. — Pandellé : à Barèges et à Ga- varnie, fin d'août. — Coll. Brisout : Landes, Hautes-Pyrénées. — R. Brown : St-Michel de Castelnau. — Cette espèce remonte jusqu'en Belgique; M. de Bormans l'a prise dans les environs de Maestricht. Genre 33. Eremobia Serville. 87. Eremohia cisti Fabricius. En Corse. Genre 34. Pyrgomorpha Serville. 88. Pyrgoraorpha grylloïcles Latreille. — Col!. Brisout : Aix ; type de Latreille, étiqueté : Gallia meridionalis. Genre 35. Acridium Geoffroy. 89. Acridium œgyptiuni Linné. — Coll. Brisout: Corse. — R. Brown: Floirac (Gironde), en mars. Genre 36. Caloptenus Burmeister. 90. Caloptenus italicus Linné. — Pandellé : Tarbes et Barèges, en septembre. — Coll. Brisout: Maine-et-Loire, Drôme, Nîmes. — De Saulcy : près d-'s ruines de l'abbaye de Justemont, entre Metz et Thionville, Lorraine. — R. Brown : Gironde, en août. Genre 37. Pezotettix Burmeister. 91. Pezotettix alpinus Kollar. — Pandellé: à Barèges et à Ga- varnie, en septembre. 92. Pezotettix pedestris Linné. — Pandellé : à Barèges et à Gavarnie, en septembre. 93. Pezotettix pyrenœus Fischer. — Pandellé : à Barèges et à Gavarnie, à une altitude de 1,800 à 2,000 mètres, assez commune en septembre. Genre 38. Platyphyma Fischer. 94. Platyphyma Giornœ Rossi. — Pandellé: à Tarbes. — Coll. Brisout: Aix, Draguignan, Nîmes, Toulon. Genre 39. Tetrix Latreille. 95. Tetrix bipunctata Linné. — Pandellé: à Tarbes. — Coll. Brisout: Chantilly, Metz, Hyères, Nice, Toulon, Draguignan. — De Boimans: partout en Bela;ique. 96. Tetrix suhulata Linné. — Pandellé: à Tarbes. — Coll. Bri- sout: Metz, Agen, Hyères, Nice, Toulon, Draguignan. — De Bor- mans : partout en Belgique. 97. Tetrix raeridionalis Rambur. — Pandellé: à Tarbes. — Coll. Brisout : Toulon, Nice. 98. Tetrix dejjressa Brisout. — Pandellé: à Tarbes. — Coll. Brisout : Aix, Toulon, Draguignan, Nice. SIXIÈME FAMILLE. LOCUSTAIRES LatreiUe. Genre 40. Orphania Fischer. 99. Orphania denticauda Charpentier. Montagnes. Genre 41. Barbitistes Charpentier. 100. Barlntistes serricauda Fabricius. — De Bormans : dans les Ardennes et à Bruxelles, très-rare. 101. Barbitistes Fischer i Yersin. Hyères en Provence. 33 — Genre 42. Isophya Brûnner. 102. Isophya xiyrenœa Serville (Isophya camp toœipha Fieber). Pyrénées. Genre 43. Odontura Rambur. 103. Odontura stenoxipha Fieber. — France ? d'après Fischer. Genre 44. Leptophyes Fieber. 104. Leptophyes punctatisslma Bosc. — Pandellé : Tarbes, Ba- règes, Gavarnie, en septembre. — Coll. Brisout : Belleville, près Paris. — De Bormans: à Bruxelles et à Spa (Belgique). Elle n'est commune nulle part. Genre 45. Phaneroptera Serville. 105. Phaneroptera falcata Scopoli, — Pandellé: Barèges et Ga- varnie, en septembre. Coll. Brisout: bois de Valence. Seine-et-Marne, en aoiît. — R. Erown: Pessac (Gironde), en juillet. 106. Phaneroptera quadripunctata Brùnner. — Pandellé : à Tarbes. — Cette espèce n'est pas rare à Cannes, Provence, pendant l'automne ; je l'y ai prise jusqu'en novembre. Genre 46. Tylopsis Fieber. 107. Tylopsis ZiZii/"oZ ia Fabricius. — Coll. Brisout; à Nice. Genre 47. Meconema Serville, 108. Meconema varia Fabricius. — Pandellé : à Tarbes. — R. Brown: à Caudéran (Gironde), fin septembre, — De Bormans: très-commune à Valenciennes et en Belgique. 109. Meconema brevipennis Yersin. — A Hyères-sur-Mer. Genre 48. Xiphidion Serville, 110. Xiphidion fuscicm Fabricius, — Pandellé: à Tarbes. — Coll. Brisout : à Montpellier. 111. Xiphidion dorsale Latreille, - Coll. Brisout: Trappes, St- Éloi(Eure). — De Bormans: en Belgique, très-localisée. — 34 — Genre 49, Conocephalus Thunberg. 112. Conocephalus mandihularis Charpentier. — Poiijade:à Bourron, Mennecy et à St-Antonin (Tarn-et-Garonne). — Paiidellé: à Tarbes, dans les prairies, où il est commun en septembre. — Coll. Brisout: à Itteville. — R. Brown : à Pessac, en septembre. — L'espèce n'est pas encore indiquée au nord de Paris. Genre 50. Locusta Degéer. 113. Locusta viridissima Linné. — Commune dans toute la France. — De Bormans : très-abondante à Valenciennes et dans toute la Belgique. 114. Locusta cantayis Fuessly. — Pandellé: Barêges, Gavarnie, fin d'août. Genre 51. Analota Brùnner. 115. Analota alpina Yersin. — Jura et Alpes. Genre 52. Gampsocleis Fieber. 116. Gampsocleis glahra Herbst. —Vosges. Genre 53. Thyreonotus Serville. 117. Thyreonothus corsicus ServiUe. — Corse, Genre 5i. Antaxius Brûnner. 118. Antaxius x>edestris Fabricius. —Pandellé: assez commun à Gavarnie, en août et septembre, dans les bois de pins. — Coll. Bri- sout : Aix-les-Bains. 119. Antaxius sorrezensis Marquet. — Languedoc. Genre 55. Anterastes Brûnner, 120. Anterastes Raymondi Yersin. — J'ai pris, cette année, cette espèce à Cannes jusqu'en novembre. Genre 5G. Thamnotrizon Fischer. 121. Thamnotrizon Chahrieri Charpentier. — Midi, — 35 - ■ 122. Thamnotrizon apteriis Fabricius. — Provence. 123. Thamnotrizon fallax Fischer, — Provence. 124. Thamnotrizon femoratus Fieber. — Hyères. 125. Thamnotrizon cinereus I.inné. — Paudellé: Barèges et Gavarnie, en août. —Coll. Brisout : Compiègne. — De Bormans: commun en Belgique. Genre 57. Platycleis Fieber. 126. Platycleis grisea Fabricius. — Commune partout en France. — De Bormans : commune sur les dunes en Belgique. 127. Platycleis i uter média SevviMe. — Midi. 128. Platycleis affmis Fieber. — R. Brown: Pessac (Gironde), en septembre. 129. Platycleis tessellata Charpentier. —Coll. Brisout: à Mont- Ihéry. — R. Brown : Caudéran (Gironde), en septembre, la nuit à la miellée. 130. Platycleis sepium Yersin. — A Hyères (Provence). 131. Platycleis hrachyptera Linné. —De Bormans: en plu- sieurs localités de Belgique, Charleroi, Spa, Campine. On doit donc, suivant toutes probabilités, trouver cette espèce dans la région sep- tentrionale de la France; elle n'est indiquée, jusqu'à présent d'une manière précise, que des Vosges. 132. Platycleis Saussuriana Frey-Gessner. Montagnes. 133. Platycleis Rœseli Hagenbach. — Coll. Brisout: Savigny- sur-Orge. —De Bormans: dunes de Heyst (Belgique). 134. Platycleis bicolor Phihppi. — Coll. Brisout ; bois de Bou- logne, forêt de St-Germain. — De Bormans: Bruxelles. Genre 58. Decticus Serville. 135. Decticus verrucivorus Linné. — Pandellé : Tarbes, Ba- règes, Gavarnie. — Coll. Brisout : Paris, Hautes-Pyrénées. — De Bormans : en plusieurs localités de la Belgique. 136. Decticus alhifrons Fabricius. — Coll. Brisout : Toulon, Montpellier. Genre 59. Ephippiger Latreille. Tableau des espèces. 1. Lobes réfléchis du pronotum carénés à leur insertion. 2. 1. Lobes réfléchis du pronotum à insertion arrondie. 5. 2. Plaque suranale des ^ s'avançant bien entre les cerques, cochléa- — 36 — riforme. Oviscapte courbé en faux et n'ayant pas plus d'une fois et demie la longueur du pronotum. 3. 2. Plaque suranale des cJ* bien plus courte que les cerques, triangu- laire. Oviscapte peu courbé, ayant deux fois et demie la longueur du pronotum. 4. 3. Cerques des c? cylindriques, tronqués obliquement à l'apex. Plaque sous-génitale des V transverse, brièvement lobée en triangles. rugosicoUis Serville. 3. Cerques des çf coniques, dentés près de la base. Plaque sous-géni- tale des 2 s'avançant en lobes triangulaires longs et acuminés. Durieui Bolivar. 4. Pronotum relevé en arriére et divisé par le 2« sillon transversal en deux parties égales. Cerques des cf fortement dentés à la base du côté interne. Seoanei Bolivar. 4. Pronotum non relevé en arrière, avec la partie située après le 2« sil- lon transversal plus longue. Cerques des (^ dentés au milieu du côté interne. Ramburi Bolivar. 5. Plaque suranale des r? quadrangulaire, à angles postérieurs pro- longés ou arrondis. Oviscapte subdroit, si ce n'est près de la base, ayant moins de deux fois et demie la longueur du pronotum. 6. 5. Plaque suranale des (^ triangulaire Oviscapte sensiblement courbé, ayant plus de trois fois la longueur du pronotum. 8. 6. Plaque suranale des çf quadrangulaire, à angles postérieurs pro- longés. Plaque sous-génitale des § transverse , à peine échan- crée. 7. 6. Plaque suranale des ^ quadrangulaire, à angles postérieurs arrondis, non prolongés. Plaque sous-génitale des 9 échancrée , à lobes arrondis. provincialis Yersin. 7. Pronotum unicolore en dessus , tout entier rugueux et fortement cintré en arriére. vitium Serville. 7. Pronotum marqué de noir en dessus, à partie antérieure lisse, relevé en arriére, mais non cintré. bitterensis Marquet. 8. Cerques des c? cylindriques, bifurques à l'apex. Plaque sous-géni- tale des $ transverse, échancrée, avec des lobes arrondis. terrestris Yersin. 8. Cerques des c? coniques, dentés à la base. Plaque sous-génitale des 9 transverse, non échancrée. perforatus Rossi. 137. Ephippiger rugosicoUis Serville. — M. de Bormans a vé- rifié que V Ephippiger indiqué par Brisout, Aayiales de la Société Entomologique de France, 1849, Vlll, aux environs d'Agnn, est VEphippiger Durieui Bol. et non l'Eph. rugosicoUis Serv. — 37 — Ce dernier n'en demeure pas moins une espèce française puisqu'il se trouve à Perpignan, selon Serville, et en Corse, selon Brûnner de W. 138. Ephippiger Dzo^iezii Bolivar. — Pandellé: à Tarbes, dans les buissons et sur les branches basses, rare. — Coll. Brisout: Agen, Chalosse. 139. Ephippiger Seoanei Bolivar. — Pyrénées. 140. Ephippiger Ramhuri Bolivar. — Grande Chartreuse. 141. Ephippiger vitiuni Serville. — Pandellé: assez commun à Tarbes, Barèges, Gavaruie. — Coll. Brisout: Meudon, Courbevoie, Belleville, Vitry. — De Bormans; à Lanaeken (Belgique). 142. Ephippiger hittereasis Marquet. — Languedoc. 143. Ephippiger proviacialis Yersin. — Hj^ères. 144. Ephippiger terrestris Yersin.— Fréjus et Grasse. 145. Ephippiger perforatus Rossi, — Cette espèce, nouvelle pour la faune française, a été prise par M. Pandellé , à Gavarnie, à la fin d'août. — Coll. Brisout : un Epihippiger, étiqueté vesper- tina de la main de Dufour et pris à St-Sever (Landes), se rapporte à cette espèce (de Bormans, in litteris). — 11 est probable qu'elle doit se trouver aussi en Provence ; car M. de Bormans l'a prise à Vollaggio, Ligurie. Genre 60. Saga Charpentier. 146. Saga serrata Fabricius. — Littoral de la Méditerranée. Genre 61. Dolichopoda Bolivar. 147. Dolichopoda palpata Sulzer. — Midi, très-rare. 148. Dolichopoda Linderi Dufour. — Cavernes des Pyrénées- Orientales. 149. Dolichopoda Borrnan^i Biûuuer. — Grotte de Cisco, Corse. SEPTIÈME FAMILLE. GRILLONS LatreUle. Genre 62. Œcanthus Serville. 150. Œcanthus pellucens Scopoli. — Pandellé : à Tarbes. — Coll. Brisout : Bordeaux , Montpellier, Basses- Alpes , Nice. — Pou- jade : Lardy, St-Antonin (Tarn-et-Garonne), la Varenne-St-Hilaire, près Paris, en juillet. Revue d'Entomologie. — Février 1884. 4 — 38 — Genre C3. Trigonidium Serville. 151. Trigonidium cicindeloïdes Serville. — Coll. Brisout : à Hyères, Var. Genre 64. Nemobius Serville. Tableau des espèces. 1. Oviscapte un peu plus long que les fémurs postérieurs. Élytres , dans les deux sexes , ne dépassant pas le troisième segment de l'abdomen. sylvestris Fabricius. 1. Oviscapte n'ayant que la moitié delà longueur des fémurs posté- rieurs. Élytres , dans les deux sexes, atteignant presque l'apex de l'abdomen. 2. 2. Taille petite (longueur du corps : 6 millimètres). Tibias postérieurs ayant en dessus, de chaque côté, quatre épines. Heydeni Fischer. 2. Taille moyenne (longueur du corps : 9 millimètres). Tibias posté- rieurs ayant, en dessus, au côté interne, quatre épines, la première très-courte; au côté externe, trois épines. lineolatus Brulle. 152. Nemohius sylvestris Fabricius. — Pandellé : Tarbes , Barè.i,^es, Gavarnie. — Coll. Brisout : St-Germain, Compiègae, Dra- guignan. — de Bormans : Spa et Louvain (Belgique). 153. Nemohius Heydeni Fischer. — Coll. Brisout : Landes. — R. Brown : St-Médard-en-Jalle, printemps, au bord d'un ruisseau. 154. NeinoMus lineolatus Brullé. — Coll. Brisout : Mont-de- Marsan, étiqueté hirticollis de la main de Dufour (de Bormans, in litteris). Genre 65. Gryllus Linné. 155. Gryllus campestris Linné. — Pandellé : Tarbes. — Coll. Brisout : Sceaux. — de Bormans ; Bruxelles. — R. Brown : Gau- déran, en septembre. 156. Gryllus himaculatus Degéer. — Midi. 157. Gryllus desertus Pallas. — Coll. Brisout (var. mêlas) : Saintes, Tulle, Draguignan, Aix-en-Provence. 158. Gryllus domesticus Linné.— de Bormans : à Valenciennes, dans les maisons et les forges. Partout en Belgique, dans les maisons. 150. Gryllus hurdlgalensis LatreiUe. — Coll. Brisout : Maine- et-Loire, Landes, Mont-de-Marsau, Agen, Basses-Alpes. — M. Pou- jade m'a communiqué un individu pris par M. Bedel dans le Mor- bihan. 39 Geni'e 66. Gryllomorpha Fieber. 160. GrfjUoniorjiha dalmatina Ocskay. — Coll. Brisoiit : Montpellier. Genre 67. Myrmecophila Latreille. 161. Myrmecophila acervorutu Panzer. — Avec les fourmis. Genre 68. Mogoplistes Serville. 162. Mogoplistes squamiger Fischer. — Littoral de la Provence. 163. Mogoplistes brunneus Serville. — Coll. Brisout : Dra- guignan. Genre 69. Arachnocephalus Costa. 164. AraclDiocephalus Yersini Saussure. — J'ai pris cette espèce à Cannes (Provence), en octobre, dans un endroit chaud et humide voisin de la Bocca, sur les cistes et les buissons, le jour et la nuit. Genre 70. Gryllotalpa Latreille. 165. Gryllotalpa vulgaris Latreille. — Par suite de ses habi- tudes souterraines, cette espèce a un habitat des plus étendus. On la trouve dans le Nord comme dans le Midi. — Pandellé : à Tarbes. — Coll. Brisout : à Paris. — de Bormans : très-commune partout en Belgique. Genre 71. Tridactjdus Latreille. 166. Tridactylus variegatus Latreille. — Coll. Brisout : à Nice. En résumé, dans ce nouveau catalogue, le nombre des espèces françaises d'Orthoptères se trouve porté à 166, dont six nouvelles pour la faune : Truxalis unguiculata Rossi. — Stethophyma flavicosta Fischer. — Sphingonotus az-urescens Rambur. — Œclipoda fuscociticta Lucas. — Ephippiger perforatus Roiss. — Nemobius Heydeni Fisch. Pour plus de 100 espèces, j'ai pu indiquer des localités nouvelles, précises et inédiles. DESCRIPTION DES CICADINES D'EUROPE Du Groupe des TYPHLOOYBINI Par Fr-X. FIEBER (I) (Traduit de l'allemand sur le manuscrit original, par F. Reiber) A-vec des additions, par L. LETHIERRY. ALEBRA Fieber. Compsus (2) Fieb., Verh. Zool. Bot. Ges., 1866, p. 507, pi, 1, 22. Élytres avec trois raies jaunes ou rouges, larges ou étroites, sur «n fond blanchâtre ou jaune. Membrane brunâtre ou seulement légè- rement enfumée , à nervures blanches. Parfois une bande brunâtre, interrompue ou abrégée, se rencontre sur la moitié postérieure des élytres qui sont claires et à peine rayées. Front superticiellement bombé, arrondi vers le haut et le vertex. A. albostriella Fall, 1. 1. Pronotum, vertex et écusson d'un jaune d'or unicolore ; sou- vent parés de trois bandes jaunes visiblement plus foncées. Mem- brane et extrémités des cellules discoïdales d'un brun enfumé ; nervure marginale de la membrane brune. Ventre jaunâtre ; seg- ment apical semicirculaire ; les autres segments avec une large raie basale brune. Lames jaunâtres, plus étroites que le segment apical et plus de deux fois aussi longues, allongées, très-étranglées vers l'extrémité et incourbées vers le haut et l'extérieur en un court lobe tronqué, qui est longuement cilié. Styles plus courts que les lames; à tige mince et sinuée, lancéolés vers le haut, avec un court crochet (1) La première partie du manuscrit de Fieber a été publiée dans la Revue et Magasin de Xoologie ; elle est complète. Le reste du manuscrit a été perdu, sauf les genres Cicadula et Tliamnotettix et le groupe des Typhlorybini. On voit que cette seconde partie devait être revue et corapiétéir par l'auteur, car sou catalogue indique les modifica- tions et additions qui devaient y être faites. Malgré cela il nous a semblé qne le travail de Fieber devait être publié ; nous nous bornons à indiquer en additions les espèces qui n'y sont pas relatées. (2) Nom déjà donné et par conséquent à changer. — 41 — apical. Pygopbore brun, en quadrangle allongé, un peu plus long que large, à angle inférieur prolongé en un lobe lancéolé, étroit, qui n'atteint pas sa demi-largeur ; le bord inférieur et le lobe largement bordés de jaune; le bord postérieur court et quelque peu sinué, forme avec le bord supérieur et droit de l'écbancrure qui est profonde un angle supérieur en forme de dent de scie. Tube anal jaune, al- longé, inséré au-dessous du milieu de l'écbancrure, ne dépassant pas le lobe inférieur. Segments dorsaux bruns, largement dilués de jaunâtre extérieurement, avec une ligne brune aux bords postérieurs qui sont jaunes. Des d* seulement. — L., 4 mill.; corps, 3 mill. Typhlocyha ful- veola H. -S., D. F., in Synopsis, 164, 1. — Flor. Rh., 2, p. 384. — Marsh., M. Mag., p. 218, var. a. 0 -~ 9» Pronotum avec deux bandes jaunes ou rouges étroites, ou bien avec une large bande médiane brune. Élytres avec 2-3 bandes d'un jaune d'or ou d'un rouge vif, généralement larges. . . 2. 2. Deux bandes commençant contre les yeux et se prolongeant sur le pronotum et l'écusson, une bande au bord scutellaire et cotnmis- sural des élytres, une bande sur ou contre le 2*^ secteur dans la cel- lule suturale, la marge et une partie de la l"' cellule discoïdale, d'un jaune-soufre ou doré (la bande extérieure manque parfois) ou bien d'un rouge vif, encadrant sur les élytres deux bandes blanches. Membrane d'un brun enfumé. Face blanc jaunâtre. Front générale- ment blanchâtre vers le haut entre les yeux. Abdomen soit noir, soit d'un blanc jaunâtre ainsi que le coleoslron. Les segments dorsaux bruns à la base sur les côtés. Dernier segoient ventral arrondi posté- rieurement, à milieu à peine échancré. Coléostron brun ou blanc jaunâtre ; son bord inférieur fortement arqué en dehors et courte- ment pileux. Tariçre arquée, proéminente en ligue droite. — Avec les bandes iaunes : Cicada alhostriella Fall., 1826, p. 54, 49. — H.-S., D. F., 164, 11. -iCicacla elegantula. Zett, F. L., 1828, 536, 35. — H.-S. D. F., p. 124, 3. — ' Cicadula, Zett., Ins. L., p. 298, 12. — Eupterix albostriellus Fall., Marsh., M. Mag., 3, p. 218,- 1. $. L., 4-4 1/3 mill.; corps, 3 1/2 mill. — Une large bande brune naissant au niveau de la nuque, et se prolongeant par dessus le pronotum. Écusson tout brun ou bien paré d'une raie jaune médiane 3. 3. * Membrane et extrémité de la cellule intermédiaire et suturale, d'un brun enfumé de même couleur qu'une large bande située sur le milieu d^s élytres; cette bande s'amincit vers l'extérieur et est interrompue longitiidinalemeut sur le milieii par une raie blanchâtre. Bandes des él.ytres d'un jaune clair; l'étroite bande commissurale orange, ou bien toutes les bandes sont d'uu rouge vif. Nervures toutes blanches. Au niveau de la nuijue soit un quadrangln brun transversal, soit un trait brun basai. La large bande du pronotum liien délimitée. — Tijphlocyba discicollis H. -S., D. F., 124, 8. ** Membrane claire comme toute l'élytre; le clavus seul parfois jaunâtre. Une large bande brunâtre passant du dernier tiers de la commissure à la 2« cellule discoïdale. Écusson brun, à extrémité diluée; son sillon transversal et un trait latéral bruns comme un Ir.iit transversal dans la nuque, trait qui est encore accompagné d'un tirrt lonuiludinal médian. Front brunâtre entre les yeux. Corps en- tier d'un blanc jaunâtre pâle. Dernier segment ventral en demi- cercle déprimé. L., 4 l'4 mill., corps, 3 mill., Typhlocylm Wahlbèrgi Boh., Handl., 1845, p. 42, 17. — T. vlirea Walk., Cat. of Eomopt., 42. — Eupteryx fasciata Curt., B. E., 640,3. — Pyrotœnio- Am., 31., 482. 0*$. Sur divers arbres feuillus; juillet, août. — Europe. ERYTHRIA Fieb. 1. La membrane et les deux cellules discoïdales hyalines, trans- parentes, sur la plus grande partie de leur long\ieur; ou bien tous les lobes des élytres (jaunes ou rougeâtres) sont transparents au moins sur leur moitié apicale. Nervures jaunes ou rouges. Vertex en angle droit, plus long que sa demi-largeur au niveau de la nuque. 2. — Membrane d'un verdâtre unicolore comme le corium; de subs- tance coriace ; ou bien livide, avec des raies brunes dans les lobes, à nervures blanches. Vertex court, à peine obtusément anguleux, de l'ftu plus long que sa demi-largeur au niveau de la nuque. Clypeus brun ou rouge ; brides parfois de même couleur 3. 2. Élytres rougeâtres sur la moitié basale ; leurs nervures visible- ment d'un rouge plus foncé et dilué sur les côtés, simplement rou- geâtres sur la moitié apicale et sur la membrane qui sont hyalines. Nervure marginale aussi simplement rougeâtre. Vertex rougeâlre avec une bande basale et médiane jaune. Sur le milieu du bord an- térieur du pronotum, qui est rougeâtre, une petite tache jaunâtre arrondie ; sous chaque œil une autre tachH jaunâtre, semicirculaire. — 43 — plus grande. Écusson jaune, ses angles basilaires et deux traits sur la moitié apicale rougeâtre. Face d'un jaune argileux; moitié supé- rieure du front d'un jaune rougeâtre ; le milieu des côtés latéraux du front paré de 5 tirets brunâtres obliques. Front superficiellement bombé; passage au vertex sous un angle moins que droit, émoussé. Pièces sternales brunâtres. Hanches antérieures et intermédiaires pâles. Hanches postérieures d'un jaune argileux. Pattes entièrement d'un jaunâtre pâle; de petits points brans sur les tibias postérieurs, à la base des épines. Ailes obscurcies , irisantes , à nervures bru- nâtres; nervure reliante blanche. cf Dernier segment ventral en rectangle transversal et noir , avec le bord postérieur jaune comme tous les segments. Connexivum jaunâtre, avec des taches longitudinales noires. Lames d'un jaune argileux , aussi longues que le pygophore ; prises ensemble en triangle à côtés longs, isocèles; prises isolément émoussées, presque avec une arête longitudinale ; vues de côté , de largeur assez égale, tronquées au sommet. Pygophore étiré en arrière, formant un étroit trapèze, dont la partie inférieure, rétrécie , est étirée lancéo- laireraent, ondulée et terminée en un court crochet noir et incourbé vers le haut ; la pièce dorsale, qui est brune , n'atteint pas la moitié de la longueur du pygophore. Tube anal situé à la base de l'échancrure et prolongé jusqu'à la base du crochet; lobé à l'extré- mité ; noii' sur les côtés. Segments dorsaux noirs ; les bords extérieurs et postérieurs des 3 ou 4 derniers segments jaunes, p cf L., 3 1/4 mill.; corps, 2 mill. Sithka [D' Stâl , orig., 187). — Typloctjha carneola Stâl, Stett. Z., 1858, p. 196, 3, pi. 1, fig. 7; élytre et aile 1. E. carneola Stâl. — Élytres d'un jaune doré ou citron-obscur. Première cellule discoïdale , transparente sur la moitié apicale ; 2^ cellule discoïdale, transparente sur les deux tiers de sa longueur ; toutes les nervures jaunes. Une tache marginale blanche, allongée, sur le milieu de la marge. Bord apical de la membrane étroitement dilué de brun. Vertex, face et écusson d'un jaune pâle unicolore. Joues blanchâtres extérieurement. Pronotum d'un jaune argileux sale; son bord anté- rieur dilué de jaune pur. Sillon transversal de l'écusson très-obtusé- menl anguleux. Sternum noir, à bord extérieur jaune. Hanches jaunes , avec une tache brune. Tibias postérieurs , avec de fins points bruns à la base des épines. Pattes d'un jaunâtre clair. Tarses livides. Ongles bruns. Ailes obscurcies ; toutes leurs nervures brunes. d* Lames longues , étroites , progressivement rétrécies et acumi- nées depuis la base ; ordinairement un peu incourbées vers le haut, à l'extrémité , et séparées l'une de l'autre (d'après Flor). — 44 — Ç Dernier segment ventral jaunâtre , en rectangle allongé, dou- cement sinné en arrière ; milieu du sinus avec une petite dent triangulaire ; à angles latéraux arrondis. Avant-dernier segment ventral avec un court triangle jaune sur la largeur entière du bord postérieur ; le segment suivant à bord postérieur jaune; abdomen noir pour le l'este. Goléostron lancéolé, jaune , à moitié supérieure noire. Tarière proéminente , à pointe noire. cf 9. L., 3 1/2 mill. Prés secs , commun (Marshal, Flor), de juin à août. Sur les conifères en I.aponie . rjire {Zetterstedt). Sur le Géranium robertianum (Hardy). — Cicada citrinella Zett., F. L., 536. 36 (f. -^ Cicadula , Ins. Lap., p. 299 , 13. -^ Typlo- cyha Flor, R., 2, p. 386, 3. - ? H.->., B. F., 124, 2 \2 bandes sur le pronotum et le vertex; n'appartient probablement pas à notre espèce). —^'Eupteryx Marsh., M. M., p. 218,2, —Cicadula gracilis Zett., Ins. L., p. 299, 14. . . 2. E. citrinella Zett. (1).^ — Élytres, vertex, écusson , pronotum d'un vert tendre unicolore; les nervures un peu plus foncées. C.lypeus, parfois les brides et l'extrémité du front, cuisses antérieures et intermédiaires d'un rouge clair. Face jaunâtre ; front paré sur la moitié inférieure de 5-6 traits latéraux , transversaux , bruns ou brunâtres. Deux petites taches brunes sous le sommet du front, taches soulignées d'un petit arc brun ; parfois se rencontre encore une tache brunâtre au-dessus des traits transversaux , parfois deux taches noirâtres en avant sur le vertex, deux fossettes sur la base de l'écusson. Corps brun ou noir, à angles extérieurs jaunâtres. Tibias jaunâtres ou d'un rou- geâtre pâle ; les postérieurs sans points bruns. Dernier article tarsal brun. Hanches généralement noires. Chez le cf les cuisses posté- rieures sont parfois noirâtres à la base, et les tibias postérieurs à l'extrémité. cf. Valve très-courte , mais aussi large que le dernier segment ventral, qui est noir extérieurement. Lames verdâtres; prises en- semble lancéolées, acuminées; vues de côté arquées, avec une moitié basale rubaniforme , étroitement lancéolées vers le haut , un peu plus longues que le pygophore. Ce dernier noir, en triangle, à angle droit du côté supérieur, et dont le côté le plus long est l'in- férieur, qui est oblique vers l'arrière et le haut, et qui forme avec le côté su|>érieur, le bord de l'échancrure , un court angle apical incourbé vers le haut en crochet. Tube anal noir, petit, court, inversement conique , situé dans le milieu de l'échancrure , qui est (1) Fieber a donné à cette espèce, dans son Catalogue^ le nom de luleola. Le nom de Zetterstedt doit être reporté aixA'otus forcipatus Flor. — 45 — profonde. Styles bruns, à tige plus grosse à la base, élargis vers l'extérieur en une lamelle transversalement quadrangulaire qui se termine à l'angle extérieur inférieur en un crochet redressé le long de la lamelle et dépassant cette dernière. Dos tout noir. Vfntre noir, à moitié apicale verdâtre ; souvent les segments sont parés d'une raie ou tache basale brune. Coanexivum verdâtre; avec des points noirs sur le milieu des tranches. $. Dernier segment ventral jaunâtre, penlagonal, à angle posté- rieur droit. Coléostron courtement lancéolé en ovale; vu décote droit au bord inférieur; à base incourbée vers le haut, brun, à bord infé- rieur bordé de jaune. Tarière brune, proéminente, droite, incourbée à la base. Ventre jaunâtre. Trois segments basilaires noirs à bord postérieur jaune. Segments 4 et 5 avec un trait basai noir divisé. Gonnexivum jaunâtre ; les tranches avec des points médians noirs ; parfois avec des traits basilaires noirs. Dos noir, à bords jaunes. 0*9- L., 3 1/3 — 3 1/2 mill. ^,Pas rare, sur les bruyères. Suède. Livon[e, Allemagn»^, Bohème. — ■ Cicada auréola FalL, Cic, p. 39, 22. — Jassus Germ., Ahr. F., 17, 20. --'Typhlocyba Flor, R.,2, p. 391, 6. -^'T. chlorophana H.-S., B. F., 124, 9. 3. E. auréola Fall. — Élytres plus longues que l'abdomen, livides, à nervures blan- châtres entre lesquelles se rencontrent des raies interrompues brunes ou brunâtres. Première et qu.itrième cellules apicales brunes. Une grande tache blanche et ovale allongée située sur le mdieu du bord extérieur de l'élytre, et s'étendant vers l'extérieur jusqu'au 2« secteur. Dans le clavus, l'angle situé entre les 2 nervures et l'angle scutellaire sont bruns. Front jaunâtre , paré en haut de 2 taches anguleuses à 3 pointes, et sur les côtés d'une rangée de tirets trans- versaux, libres et bruns. Joues blanches. Clypeus et brides bruns ; parfois se rencontre une raie brune à la suture frontale, et une tache noirâtre contre le côté inférieur de l'œd. Vertex, pronotum et écus- son jaunâtres ; 2 taches jauue brunâtres en avant sur le vertex. ou bien de chaque côté 3 taches brunes isolées. Deux arcs brun-jaunes, convexes l'un contre l'autre, courts, en avant sur le pronotum ; sous chaque œil un arc convexe en arrière, ou bien 2-3 points brun-jau- nes. Angles basilaires de l'écusson parfois ornés d'un triangle et d'un sillon transversal bruns. Pièces sternales noires ; les médianes avec une tache jaunâtre extérieurement à la base. Pièces latérales noires, parées intérieurement d'un triangle jaunâtre, allongé, large en arrière. Pattes pâles. Hanches brun-noires. Toutes les cuisses avec une raie supérieure et inférieure brune. Tibias postérieurs avec — 46 — une raie brunâtre élargie vers rextrémilé ou avec une ligne brune situées du côté supérieur et du côté inférinur. Épines pâles, sans point bruns à la base. Tous les tarses livides. Dernier art. noirâtre. rf. Valve étroite, annulaire, noire : Abdomen noir ; le bord des segments roussâtre ; dernier segment à bord postérieur blanc. Dos tout noir. Lames verdâtres, brunes à la base ; prises ensemble ova- lairement lancéolées, acuminées ; vues de côté à base incourbée, courte ; élargies vers le haut en une large spatule , avec une saillie en arête sur le milieu, vers le bas ; nn peu plus longues que le pygophore. Pjgophore à pièce basale courte, large, noire, extérieu- rement avec une saillie en arête sur le milieu et sinuée vers le haut ; prolongé en une forte corne longue, subulée, verdâtre, quelque peu incourbée vers le bas à l'extrémité. Échancrure largement ouverte à la base. Tube anal petit, inversement conique, situé vers le milieu de l'échancrure. Styles bruns, à tige très-courte et en quadrangle allongé; élargie en une lamelle transversale quadrangulaire, dont l'angle inférieur est redressé en un crocliet mince et semi-circu- laire. Ç. Dernier segment ventral pentagonal, obtus en arrière, avec des angles latéraux en forme de petite dent ; blanchâtre, dilué de brun à la base. Coléostron court, ovalairement lancéolé, brun, jaunâtre au bord inférieur qui est presque droit. Tarière noire, assez droite, peu proéminente. Ventre et counexivum bruns ; chaque segment ventral paré d'une tache latérale d'un blanc jaunâtre et arrondie. Dos tout noir, cf 2 L. 2 3/4 — 3 1/6 mill. Corps plus court que les élytres. Suisse : Siders , abondante ( i^ret/ ). France: Lyon {M ulsant). Mus. Hal <^^' 4. E. dilatata Fieb. (1). Depuis Fieber, les espèces suivantes ont été décrites : E. Ferrarii Puton [Atm. Soc. Eut. Fr., 1877. Bull., p. 23, et 1880, Bull., p. 81). 5 Ç Doit être placée près de l'^". Manderstjerni [dilatata, Fieber), bien qu'elle manque d'ailes inférieures ; la coloration est très-ana- logue ; mais les nervures sont bien plus marquées. Très-joli insecte à couleurs vives : flavescent, varié de jaune orange avec quelques taches noires sur les homelytres. — Gênes. ^ E. Montandoni Puton. (Anw. Soc. Eut. F)\, 1880, Bull., p. 80;. ^. Ressemble beaucoup à l'E. Manderstjerni, et varie comme elle pour la coloration, mais toujours reconnaissable, même chez les in- (1) Cette espèce doit prendre le nom de Jlandertsjerni Kb., qui est antérieur. — 47 — dividus les plus pâh^s, à une tache noire, arrondie, ponctiforme, si- tuée sur chaque horaélytre, près de la suture, en dessous de la pointe du clavus. — Monts Carpathes ; Tyrol. NOTUS Fieb. Nene GatL i. Hom., Zool. Bot. Yer., 1866, p. 58,^31. -^ Ci- cada Fall. -^ Cicadula Zetl. -^"Typhlocyba Auct. —^Eupteryx Curt. 1. Insecte verdâtre, avec des dessins vert-de-gris ou plus rare- ment d'un jaune-soufre. Un point d'un vert noirâtre à la base des 2" et 4<' cellules apicales. Une bande dans le clavus, bande d'un vert-de-gris interrompue sous l'angle scutellaire, et longeant la com- missure.. Sur ch ique secteur 2-3 traits d'un vert-de-gris plus ou moins foncé ; une tache allongée, d'un vert pâle avant li^ milieu de la marge et élargie jusqu'au 1" secteur. Nervures anguleuses et apicales d'un vert pâle. Tête, pronotum et écusson à dessins d'un vert-de-gris plus ou moins obscur, rarement à dessins d'un jaune- soufre. Deux taches transversales sur le front entre les angles in- férieurs des yeux. Une tache anguleuse entière ou divisée de chaque côté du front entre les angles supérieurs des yeux. Vertex en angle droit, portant une grande tache libre ou une bande verdâtre, une raie médiane et latéralement une ligne arquée blanche. Pronotum avec 2 bandes reliées à sa base, dirigées vers le haut jusque sur le milieu où elles se terminent en pointe de crochet dont la barbe s'infléchit obliquement en arriére latéralement pour se relever et se diriger jusqu'à l'angle inférieur intérieur des yeux ; sous chaque œil, une tache trapézoïdale généralement reliée au crochet, et éga- lement d'un vert-de-gris. Un triangle vert dans chacun des deux angles basilaires de l'écusson ; bords de la pointe de l'écusson éga- lement verts en forme de T. La couleur de ces divers dessins pâlit souvent. Dessous et pattes d'un blanc verdâtre. o* Dernier segment ventral un peu plus long que les autres. Lames prises ensemble lancéolées, à longue pointe ; vues de côté étroites, de largeur égale, brisées à angle émoussé vers le haut et vers le milieu. Styles verdâlres, à base courte et forte, brusquement élargis d'un côté en segment de cercle, et terminés en haut en un bec subulé, incourbé, roussâlre. Pygophore en triangle presque à angle droit, beaucoup plus court que les lames ; son côté inférieur, qui est arqué à la base, puis droit et oblique vers le haut, est le plus long, et forme avec le côté supérieur, le bord de l'échancrure qui est profonde, un angle apical émoussé ] pièce dorsale très-courte. — 48 — Tube anal très-court, situé à la base de l'échancrure, inversement conique. Ç. Dernier segment ventral en triangle long, isocèle, à côtés quelque peu arqués. Coléostron lancéolé, étroit, à bord inférieur arqué ; avec une rangée de séticules sur le milieu des côtés. Tarière en forme de sabre ; son extrémité proéminente et quelque peu in- courbée par le bas. c? 9 L., 3 1/2 raill. ; corps, 3 mill. France méridionale. Typhlocyba stigmatipennis Muls. Rey, Ann. Soc. Linn., 1855, p. 245. [Origin.] 1. N. stigmatipennis M. R.^ — Insectes jaunâtres ou d'un gris verdâtre. Dessus et élytres sans dessins colorés 2 2. Élytres d'un vert bleuâtre sale, à nervures blancbes. Tète, pro- notum et écusson d'un gris jaunâtre. Moitié apicale du vertex diluée de noirâtre. Vertex beaucoup plus long que sa demi-largeur, pas aussi long que le pronotum ; en angle droit, à côtés légèrement arqués. Scrobes brunâtres. Pièces sternales noires, largement jau- nâtres extérieurement. Hanches postérieures brunes, à extrémités pâles. Pattes d'un jaunâtre pâle. Tibias postérieurs avec de fins points bruns à la base des épines, qui sont grandes. Ongles fins et bruns. Rostre prolongé jusqu'à l'extrémité du mesosternum vers la base des banclies intermédiaires. Ailes obscurcies, à secteurs d'un brunâtre pâle ; la première pointe de la fourche plus forte et plus foncée. $ . Dernier segment ventral d'un blanc jaunâtre, transversale- ment quadrangulaire, largement arrondi et à milieu presque tronqué en arrière. Coléostron lancéolé, allongé, d'un blanc jaunâtre ; à bord inférieur assez droit, incourbé seulement à la base; portant à sa partie dorsale un triangle noir pointu en arrière. Tarière droite, incourbée à la base, à pointe proéminente et noire. Dos noir; ligne marginale jaunâtre. Ventre et connexivum noirs. Bord postérieur des deux avant-derniers segments ventraux jaunâtre. 0 2 . L. 4 mill. Angleterre [Scott). . 2. N. cephalotes (1) Fieb. — Une bande noirâtre sur les joues, prolongée à partir des yeux jusque vers le milieu des brides. Clypeus allongé. Vertex plus long (1) Doit prendre le nom antérieur de andeHus Sahib. — 49 — que sa demi-largeur, en angle moins que droit. Face prolongée vers le bas, étroite. Angles basilaires de l'écusson avec un triangle pâle. Élytres jaunâtres ; toutes les nervures blanchâtres. Bords commis- sural et arqué d'un jaune brunâtre ; une tache jaune diluée, visi- blement plus foncée, située avant le milieu des élytres. Dessous et pattes entièrement pâles. cf. Valve très-courte, très-superticiellement arquée au bord pos- térieur. Lames en triangle isocéli^ longuement acuminé, à extrémités divergentes ; vues de côté, doucement arquées, linéairement lancéo- lées, un peu plus longues que le pygopliore, qui est brun-noir. Pygo- phore en pentagone allongé, à côtés courts en arriére, à base large, brusquement élargie à l'extrémité de la courte partie dorsale en un sinus arrondi ; pygophore de nouveau élargi et prolongé en lamelle obliquement tronquée vers le haut et vers le bas, et dont l'angle apical est armé d'un crochet incourbé vers le haut et terminé en pointe aiguë. Bord inférieur du pygophore sinué vers la base. Tube anal noir, long, renflé vers l'extrémité, situé dans l'échancrure arrondie contre la partie dorsale du pygophore. Styles très-courts, en force de pince d'écrevisse, dont l'une des 2 lames, est en forme de large crochet, et l'autre subulée; sinuéesen rond entre les lames. Dos noir, à bords jaunâtres. Ventre noir ; les deux derniers seg- ments d'un blanc jaunâtre, noirs contre le connexivum; le suivant noir, avec un segment de cercle blanc au bord postérieur. d». L., 3 1/3 mill. y France méridionale (parmi Typhl. mollieula Mnlsant). -■> 3. N. genalis Fieb. ' — Face entièrement eoncolore; pas de bande sur les joues. . 4 4. Pronotum avec deux bandes d'un jaune sale, apparentes. Un triangle de même couleur dans chacun des deux angles basilaires de l'écusson ; 2 fossettes avant le sillon transversal de l'écusson. Vertex plus long que sa demi-largeur ; en angle droit ; à moitié an- térieure diluée de brunâtre pâle. Élytres d'un jaunâtre pâle, à ner- vures d'un blanc jaunâtre. Carène marginale et une tache allongée située avant le milieu des élytres et élargie jusqu'au 2« secteur d'un jaune sale, diluée tout à Tentour. Dessous et pattes entièrement d'un jaune argileux. 2 , Dernier segment ventral transversal, deux fois plus large que long, à bord postérieur arrondi, jaunâtre. Coléostrun lancéolé, noir en dessus, à bord inférieur légèrement arqué et largement jaune. Tarière proéminente. Dos noir, tous les bords jaunes. Ventre noir, — so- les segments bordés de jaune ; avant-dernier segment avec un trian- gle jaunâtre ; chaque tranche avec une tache noire carrée. g. L.3 1/3 mill. (Erber, prouenawce inconnue). ^^ 4. N. agnatus Fieb.' Ohs. Les dessins de Fieber nous montrent l'armature génitale du ^ qui ressemble beaucoup à celle du précédent. — Pronotum sans bandes. Écusson unicolore. Élytres sans tache marginale. Vertex en angle quelque peu obtus, pas des deux tiers (le la longueur du pronotum, de peu plus long que large au niveau (le la nuque 5 5. Corium et clavus uniformément jaunes 6 — Corium et clavus jaunes. Dans le corium le tiers ou la moitié apicaux de la marge, de la l'^ cellule discoïdale et de la cellule su- turale, puis la 2"= cellule discoïdale tout entière, et la membrane sont transparents, clairs. (3*. Lames en forme de cornes ou de tenaille. $. Dernier segment ventral avec une pièce médiane ovale postérieure, pièce accompa- gnée de chaque côté, à la base, d'une dent aiguë formée par une échancrure en angle aigu 7 6. Clypeus en ovale allongé. Face raccoui'cie vers le bas. Joues et brides arquées en dehors; joues sinuées sous les yeux. Corium or- dinairement d'un jaune-soufre ou cuivreux jusqu'aux nervures anguleuses ; l'extréiuité des deux cellules discoïdales et la mem- brane généralement obscurcies et pellucides ; nervures d'un jaune cuivreux. Vertex, pronotum, écusson, corps et pattes d'un jaune cuivreux. Ongles bruns. Épines des tibias postérieurs situées sur des points bruns ; arête intérieure des tibias postérieurs avec des points plus petits, éloiynés. Ailes un peu ternies, à nervures brunâ- tres ; la bifurcation des secteurs courte, presque triangulaire, la ner- vure reliante naissant de chaque côté à un angle. d*. Valve rectangulaire, d'un tiers plus longue que large, brune à la base. Les lames dépassent la vulve d'un tic^rs environ, et prises ensemble sont arrondies à l'extrémité, un peu plus longues que le pygophore. Pygophore presque en trapèze régulier; son bord infé- iieiir est le côlé le plus long et est presque parallèle avec le bord dorsal ; ligues basale et apicale divergentes vers le bas. Partie dorsale brune. Tube anal très-court, gros, inversement conique, brun- jaune, situé dans la base de l'échancrure à l'angle apical supérieur arrondi du pygophore. Dos brun, largement dilué de jaunâtre exté- rieurement ; chaque segment avec une raie basale noire. Ventre brunâtre, les segments avec une ligne basale noire ; les deux der- niers jaunâtres comme le connexivum. $. Dernier segment ventral transversal, profondément écbancré en angle , ne montrant par conséquent que les lobes latéraux qui sont triangulaires, souvent quelque peu enfoui sous le segment pré- cédent. Base de la tarière libre, visible. Coléostron ovalairement lan- céolé, jaunâtre, à bord inférieur doucement arqué. Tarière proémi- nente. Dos jaune, portant sur le milieu une large bande brune; les deux derniers segments jaunes. Ventre jaunâtre; quelques-uns des segments basilaires avecune courte raie basale brune, d* $. L., 4mill., corps, 2 2/3 mill. Lapponie, Suède, Livonie; sur les prés humides et les marécages; ^ abondant de juin à septernbre. Angleterre, France .méridionale. ^ Ç. Cicacla flavipemiis^Zen., lus. L., p. 292, 15. — Typhlocyha pFlor. i?., 2, p. 388, A. -^ Eupteryx Marsh., M. M., 3, p. 219, 3. — ^ 9. Cicadula orichalcea Dahlb., Akacl. Eandl., 1850, p. 18.3. 5. N. flavipennis Zett. — Clypeus long, de largeur presque égale. Face prolongée en pointe vers le bas. Bord extérieur des joues assez droit, sinué sous les yeux. Élytres entièrement d'un jaunâtre pâle chez le cf, ou bien d'un jaune un peu plus foncé jusque vers le milieu; les cellules apicales quelque peu enfumées chez la $. Dessous et pattes entièrement pâles. Ongles bruns. Tibias postérieurs sans points bruns à la base des épines. Ailes claires. cf. Pas de valve. Dernier segment ventral en qiiadrangle trans- versal, un peu plus long que Tavant-dernier segment; à bord posté- rieur supi'rficiellement arrondi. Lames jaunâtres, ovalairement lancéolées, rétrécies et sinuées vers le haut; vues de côté, leur moitié basale est aussi longue que le pygophore, et leur partie supérieure est brisée vers le haut à angle obtus et dépasse lancéolairement le pygophore auquel elle est accolée. Styles bruns, très-courtement ovalaires, avec un court et fort crochet apical. Pygophore jaunâtre, courtement trapézoïdal ; son côté inférieur, oblique, est le côté le plus long, et forme avec le bord de l'échancrure supérieure qui est oblique, l'angle apical qui est en pointe obtuse ; sous cette pointe, un peu avant le milieu du bord inférieur nait à angle droit un fort bras qui se brise lui-même à angle droit pour se terminer en une épine droite, longue, brune, subuiée. La ligne basale du pygophore à peine plus courte que le côté inférieur, forme avec ce dernier un angle aigu. Tube anal cunéiforme, proéminent, presque de moitié au-delà de l'angle apical et accompagné de chaque côté d'une pointe noire, — 52 — subulée, proéminente. Ventre et connexivum jaunâtres ou bien les segments ventraux sont brans avec le bord postérieur clair. Dos brun, son bord latéral et le bord postérieur des segments largement dilués de jaune. Ç. Dernier segment ventral allongé, en angle obtus faiblement échancré en arrière, avec un petit sinus latéral. Coléostron jaune, à base dorsale noire; le bord inférieur et la tarière presque droits. Ventre entièrement jaunâtre. Dos noir, avant-dernier segment lar- gement bordé postérieurement de jaunâtre ; les autres largement jaunes extérieurement avec un trait noir au bord postérieur. ^$. L., 3 1/2 — 3 2/3 mill.; corps, 2 2/3 mill. Environs de Stockholm, rare; pas rare en Livonie ; Ukraine. — Typhlocyta mollicula Bob., Ahad. Forh., 1845, p. 160, 17. — ^ r. /aciftZis Flor., 385, 2 6. N. moUiculus Boh.*" 7. Face, vertex et pronotum orangés. Un point blanc en avant sur le pronotum, point parfois relié au trait blanc qui se trouve sous chaque œil pour former une bordure claire. Parfois se rencontre des deux côtés du sommet du vertex un tiret brunâtre sinué et sur le front, au-dessus de l'angle supérieur de l'œil, près de la suture fron- tale un triangle orange, qui est oblique et en pointe vers l'intérieur. Dessous et pattes d'un jaune cuivreux ; ongles bruns. Tibias posté- rieurs avec de fins points bruns à la base des épines, qui sont grandes. Marge presque entièrement jaune. d*. Valve en demi-cercle déprimé. Lames en forme de tenailles dont chaque bras ressemble à une corne de chevreuil. Arquées en dehors au tiers basai, elles sont obliquement dirigées Tune contre l'autre vers le haut et quelque peu sinuées extérii^urement ; leur pointe apicale est grosse, dirigée vers l'intérieur et roussâtre ; sous cette pointe se trouve une dent saillante, aiguë, roussâtre. Lames dépas- sant d'un tiers le pygophore et deux fois aussi longues que la valve. Styles tubulés, un peu plus courts que les lames. Pygophore en tra- pèze allongé ; son bord inférieur est oblique vers le haut et sinué à la base, puis fortement arqué en dehors ; son extrémité postérieure, étroitement tronquée, forme l'échancrure de laquelle émerge le tube anal, qui est court, gros, inversement conique, jaune. Partie dorsale du pygophore droite jusqu'à l'échancrure et plus courte que la ligne basale du pygophore. Côtés du pygophore bruns; le bord inférieur qui est dilué et un étroit triangle dorsal jaunes. Ventre et connexi- vum jaunâtres. Deuxième segment ventral basilaire avec une raie noirâtre basale. Dos noir, tous les bords jaunes. $. Lamelle médiane du dernier segment ventral à peine plus Ion- - 53 — gue que large, arrondie postérieurement; les dents latérales, hasales, prolongées presi}ue au niveau de sa demi-longueur. Coléostron lan- céolé, orangé, à bord inférieur quelque peu arqué ainsi que la tarière, qui est quelque peu proéminente. Ventre entièrement d'un orange pâle. Dos noir, largement orangé extérieurement ; le bord postérieur de ses segments blanchâtre. d*Ç. L., 3-3 2/3 mill.; corps, 2 mill. Livonie, Styrie, France. -^Tyjihlocyha forcipala Flor, Rh., 2, p. 389, 5 fOri^/.; 7. N. forcipatus Flor. (1). - — Front, vertex, pronotura et écusson d'un jaunâtre unicolore. Joues pâles. Dessous et pattes entièrement jaunâtres comme chez l'espèce précédente, à qui elle ressemble fort. Tibias postérieurs avec des points plus forts à la bnse des épines qui sont grandes. Élytres d'un jaune-soufre vers la base ; leur moitié apicale pellucide, claire. cf. Valve quadrangulaire, presque isocèle, largement sinuée au bord postérieur, à angles latéraux postérieurs arrondis, à milieu sou- vent en arête. Lames encore une fois aussi longues que la valve, presque droites, en forme de lame de sabre, avec les angles apicaux extérieurs arrondis, et les angles apicaux intérieurs pointus; vues de côté, à tige d'égale épaisseur, élargies vers le haut, sinuées à l'extré- mité, avec l'angle extérieur court, aigu, brun, et l'angle intérieur redressé, plus large, presqu'en triangle aigu. Stj'les minces, subulés, en forme de soies, plus courts environ d'un quart que les lames. Pygophore très-court, en triangle très-bas, à côtés longs, aigu vers le bas, dont le côté supérieur est le plus court et forme le bord de l'échancrure. Tube anal très-petit, inversement conique, naissant à la base de l'échancrure. Pygopliore et tube anal bruns. Parois du pygophore repliés largement en arrière et se touchant en ligne droite, avec ime grande fossette superficielle à la base de chaque côté. Segments ventraux, soit tout noirs, avec un connexivum jaune paré de traits basilaire? noirs; soit tout jaunes, et deux segments basilaires avec une raie basale noire. Dos tout brun. Ç. Lamelle médiane du dernier segment ventral eu ovale allongé, presque 1 1/2 fois aussi longueque large, arrondie postérieurement; les dents latérales aiguës et du 1/3 de la longueur de la lamelle. Ventre entièrement jaunâtre. Coléostron ovalaireriient lancéolé, à bord inférieur et tarière presque droits, légèrement incourbé à la base seulement. Dos brun, tous les bords jaunâtres , avec une bande visiblement plus claire sur les côtés ; dernier segment dorsal brun, largement ddué de jaunâtre au bord extérieur, d*^. L., 3-3 1/2 mill.; corps, 2 1/2—3 mill. 0 (i) Doit prendre le nom antérieur de citrinellus Zett. Revue d'Entomolocjie. — Mars 1884. 5 — 54 — Ukraine (Fercl. Schmidt) ; Bohême, Suisse (sous le nom de T. fu- migata (Frey) 8. N. Schmidti Fieb> Ajoutez aux espèces de ce genre : ^ N. marginatus Sahlb., Œfv. Fini. Cicadcj^r., 1871, 1, p. 165, D'après l'auteur, il ressemblerait beaucoup ail N. flavipennis ; mais vertex moins anguleux en avant, tibias postérieurs imponctués; homélytres d'un blanc hyalin avec la marge latérale jaune, l'extrémité des nervures des cories jaune , le clavus enfumé longitudinalement. Je n'ai pas vu cette espèce, qui était aussi restée inconnue à Fieber. — Finlande. '^ N. facialis Flor. Fieber dans son Catalogue considère cette es- pèce comme, distincte du iV. molUculus, qu'il lui réunit dans son Species. Le^N. facialis, d'après les dessins manuscrits et les exem- plaires reçus de Fieber, semblerait différer par son vertex plus angu- leux en avant; mais c'est là un caractère trop peu saillant, et il vaut mieux, il me semble réunir ce^Noius au molUculus, d'autant mieux que le genre contient déjà bon nombre d'espèces de colora- tion et de forme analogues, très-voisines les unes des autres. — Europe. ^' N. albicans Leth., Ann. Soc. Ent. Belg., XIX, 1876, Bull., p. 88). Forme et vertex comme chezlebiV. molUculus ei Schmidti, distinct par la couleur d'un blanc pur, brillant, du pronotum, de l'écusson et des homélytres. — France méridionale,^ D N. ignicollis Leth., l. c, p. 87. Ressemble au 'N. flavipennis, mais beaucoup plus grand et distinct à première vue par une belle tache semi-circulaire couleur de feu à la base du pronotum. — Coll. Fieber, sans indication de localité. C) N. juniperi Leth., l. c, p. 87. Ne ressemble à aucun autre: vertex très-anguleux chez la Ç, arromli chez le o*. Pronotum forte- ment prolongé en arc en avant chez laÇ, un peu moins chez le d* : couleur d'un jaune verdâtre ou gris verdâtre ; les nervures de la corie bien marquées, blanchâtres, ainsi qu'une tache transversale sur leur disque; avec la tête et une bordure du Pronotum le long du vertex plus pâles. Forme plus robuste que celle des autres espèces; remar- quable par la grande dissemblance des a* et des Ç. — France méri- dionale et Algérie, sur les cyprès et les genévriers. ' N. minimus Sahlb,, l. c, p. 168. Line^des plus petites Cicadines connues. Voisine du ÎV. aridellus Sahlb. \ceplialotes Fieb.); vertex plus profondément échancré à la base, et cellules de la membrane d'une autre forme; taille plus de moitié plus petite. Fieber avait eu connaissance de cette espèce; il en avait reçu un exemplaire de M. Sahlberg et l'avait dessiné avec soin. La compa- raison de ce dessin avec celui du iV. 2nisillus\Y\ehQT, Katalog — 55 — der Europœischen Cicadlaen, 1872, p. 14), me fait croire que les deux espèces sont identiques. — Finlande, Autriche. 0 N. pygmœus Douglas, Ent. Monthl. Mag., 1876, XII, p. 203. — Angleterre. — Je n'ai pas vu cette espèce. : CHLORITA Fieber. 1. Élytres jaunâtres ou d'un blanc verdâtre; 2'^ cellule discoïdale et ordinairement aussi membrane claires 2. — Élytres d'un jaune verdâtre ou d'un vert bleuâtre unicolore jusqu'aux nervures anguleuses; membrane d'un verdâtre dilué. 6. 2. Cellules apicales d'un brun noirâtre prolongé assez loin au-delà des nervures anguleuses. Élytres d'un jaune doré, à nervures jaunes. Front orangé (chez la Ç), superficiellement bombé ; passage au ver- tex sous un angle droit ; avec une fine raie médiane blanchâtre. Vertcx aussi long que sa demi-largeur en angle très-obtus. Dessus jaunâtre, sternum orangé. Pattes d'un jaunâtre pâle. Parfois un triangle rougeâtre dans les angles basilaires de l'écusson. Ongles bruns. Abdomen entièrement jaunâtre. (f. Pas de valve. Dernier segment ventral en quadrangle trans- versal, encore une fois aussi large que l'avant-dernier segment. Lames étroitement lancéolées, longuement pileuses ; vues de côté en bande d'égale largeur jusqu'au niveau de l'extrémité du pygophore, puis un peu rétrécies, incourbées vers le haut, émoussées, accolées à l'arrière du pygophore. Pygophore en rectangle allongé, et dont les angles postérieurs sont arrondis, jaune ; l'échancrure de la demi- longueur du côté dorsal, qui est presque droit. Tube anal jaune, dépassant très-peu l'angle apical du pygophore. Styles environ des deux tiers de la longueur des lames, à longue tige, terminés en une lamelle aiguë vers le haut et en forme de tète d'oiseau. Ç. Dernier segment ventral transversal, penlagonal, à côtés très- courts. d*Ç. L., 4 1/2 mill.; corps 3 mill. Très-rare en Livonie sur le tilleul et l'orme; juillet, août (Flor, orig.), Angleterre (Scott). ^ OTyphlocyha apicalis Flor, R., 2, p. 396, 10. —^Eupteryœ Marsh., M. il/., 3, p. 220, 7 1. C. apicalis Flor. C — Les cellules apicales et la 2*= cellule discoïdale hyalines, claires 3. - 56 — 3. D'un blanc grisâtre; les élytres de substance résistante, d'un blanc de craie, à nervures fortes. Les deux secteurs intérieurs in- courbés à l'extrémité ; une grande tache hyaline on triangle allongé, à l'extrémité de la cellule suturale, qui est large et élargie vers le bas. Un trait hyalin à l'extrémité de la première et très-étroite cel- lule discoïdale, trait irisant comme la membrane. Nervures apicales et anguleuses fortes. Verlex à peu près aussi long que sa demi-lar- geur ; en angle très-obtus. Front fortement bombé au passage du vertex. Clypeus ovale. Face entièrement d'un blanc verdâtre. d*. Pas de valve. Dernier segment ventral deux fois aussi large que long, plus long que l'avant-dernier segment, à peine visiblement échancré au bord postérieur. Lames prises ensemble lancéolées en pointe, longuement pileuses; vues de côté à base allongée, élargies sur le milieu, au niveau de l'extrémité du pygophore, en une la- melle incourbée vers le haut, en forme de segment de cercle, à boni droit du côté intérieur, lamelle qui recouvre par derrière le pygo- phore. Styles subulés, courts, pas de la demi-longueur des lames. Pygophore trapézoïdal ; ses côtés les plus longs sont la base, qui est droite, oblique, et le côté inférieur qui se dirige obliquement vers le haut, et qui est quelque peu incourbé au sommet. Le côté inférieur forme avec le côté basai un angle aigu, et avec le bord quelque peu sinué de l'échancrure supérieure un angle aigu quelque peu re- dressé. Tube anal gros, inversement conique, aussi long que l'échan- crure. d*. L., 3 1/2 mill.; corps, 3 mill. ^ France méridionale ; Lyon (Rey) . . . 2, C. validinervis Fieb. — Insectes jaunâtres ou d'un vert jaunâtre 4. 4. D'un jaune verdâtre, avec une bande médiane blanchâtre, qui se prolonge jusqu'au sillon transversal du milieu de l'écusson ; sous cette bande la pointe de l'écusson est brun-jaune comme les angles basilaires de l'écusson. Une tache blanche sur le pronotum sons chaque œil ; pronotum très-obtusémeut anguleux en avant. La bande du pronotum souvent évanescente et ne se montrant plus que comme tache sur le milieu du bord antérieur. Vertex un peu plus long que sa demi-largeur, en angle quelque peu obtus. Front assez superfi- ciellement bombé; passage au vertex sous un angle droit émoiissé. Cly[)eus long, de largeur assez égale. La première cellule apicale de même couleur que l'élytre; la 3' nervure apicale arquée vers l'inté- rieur. Abdomen, corps, pattes d'un blanc jaunâtre. d". Pas de valve. Dernier segment ventral transversalement qua- drangulaire, plus long que sa demi-largeur. Lames prises ensemble en triangle isocèle, aigu; très-courtement pileusçs; vues de côté — 57 étroites, à moitié apicale arqiiét^ vf-rs le haut; plus longues que le pygophore. Styles subulés, environ dH's3/4de la longueur des lames; à pointe quelque peu incourbée. Pygophore trapézoïdal, avec une longue pointe en arrière; son côté inférieur, qui f?t quelque peu incourbé vers le haut, à l'arrière, est le plus loug, et forme avec le bord supérieur, quelque peu siiuié de l'échancrure l'angle apical inférieur, qui est étiré en longueur, incourhé vers le haut, pointu. Partie dorsale du pygophore formant le côlé le plus court ; n'attei- gnant pas la demi-longueur du pygophore. Tube anal gros, aussi long que l'échancrure, obliquement tronqué en arrière, vers le bas à l'extrémité; dépassant de peu l'angle apical du pygophore. $. Dernier segment ventral presque en pentagone allongé ; ses côtés postérieurs, légèrement arqués, donnent naissance à l'angle apical qui est obtus. Coléostron étroitement lancéolé en pointe; à bord inférieur doucement arqué avec la tarière, qui est proéminente. cfÇ. L., 3 1/2-4 mill. Sur divers arbres et arbrisseaux.de mai à octobre. Livonie, Suède, France, Angleterre, Allemagne. — Cicada flavescens Fall., 'Cic, p. 53, iS.^yphlocyba H.-S., 164, 16. -2 T. rosae, D. F., 124, 1. — Flor, R., 2, p. 394, 9. -^upteryx Marsh., M. M. ,3, p. 220, 6. 8. C. flavescens F. — Pronotum sans bande blanche médiane ; ne portant qu'un point blanc en avant sur le milieu; parfois encore paré d'une tache blanche sous chaque œil. Écusson d'un jaune unicolore ; ou bien orangé, avec une ligne médiane et la pointe blanches. Vertex court, en angle très-obtus, ou bien presque arrondi. Toutes les cellules apicales, et l'exlrémilé des premières cellules diseoïdales et de la cel- lule suturale, hyalines 5. 5. Jaunâtre. Abdomen vert-de-gris. Vertex arrondi ; son sommet dilué de roussâtre jusque sur le front. Front très-superficiellement bombé. Passage au vertex sous un angle moins que droit, arrondi. Pronotum arrondi et paré d'un point blanc en avant. Clypeus assez long, un peu plus étroit vers l'extrémité. Joues à peine sinuées sous les yeux. Dessous, hanches et cuisses jaunâtres; tarses et extrémités des tibias vert-de-gris. Tibias postérieurs sans points bruns à la base des épines qui sont vertes. Troisième nervure apicale très-dou- cement arquée. cf. Dernier segment ventral en rectangle transversal ; un peu plus long que sa demi-largeur; à bord postérieur faiblement sinué. Lames longues, en triangle isocèle, longuement ciliées ; vues de côté plus longues que le pygophore, rétrécies depuis la base jusque vers — 58 — le milieu, poinl où elles sont brisées à angle presque droit, pour se terminer vers le haut en forme de segment de cercle. Pygophore de moitié aussi long que les lames ; en pentagone rectangulaire à la base du côté inférieur, et dont la ligne hasale et le bord inférieur sont de longueur assez égale. Le bord inférieur forme avec le bord postérieur, qui est oblique en avant vers le haut, une pointe obtuse. Le bord postérieur forme avec le bord supérieur oblique, d'égale longueur, de l'échancrure un anglp très-obtus. Tube anal court, gros, aussi long que le bord supérieur de l'échancrure, prolongé jusqu'à l'angle obtus, et dépassant à peine ce dernier. Partie dorsale du pygophore très-courte, environ de la demi-longueur du bord postérieur. o*. L., 3 1/3 mill. Sithka. Typhlocyta x>ura Stâl, Orig., Stett. Zeit., 1858, p. 195, 101, pi. 1, fîg. 5 (éhjty^e et aile). ^ 4, C. pura Stâl.^ — D'un rougeâtre orangé sur la tête, le pronotura, l'écusson, et l'extrémité de l'abdomen chez le d*. Fi'ont très-superficiellement bombé ; passage au vertex sous un angle aigu arrondi. Vertex à peu près aussi long que sa demi-largeur; à peine très-obtusément angu- leux. Pronotum proéminent en angle obtus en avant entre les yeux ; avec un point blanc antérieur, et une tache allongée, blanche sous chaque œil. Une raie médiane et la pointe de l'écusson blan- ches. Clypeus allongé à la base, plus élroit que le front, dépassant les joues à l'extrémité. Dessous et pattes orangés. Ongles bruns; tibias postérieurs sans points bruns. o*. Pas de valve. Dernier segment ventral en quadrangle trans- versal, aussi long que sa demi-largeur. Lames deux fois et demie aussi longues que larges ; de largeur égale, obtusément anguleuses à l'extrémité prises ensemble ; superiiciellement arrondies au sommet prises isolément ; courtement pileuses ; vues de côté de largeur égale, droites, contournées à l'extrémité en un petit lobe triangu- laire ; dépassant le pygophore. Styles subulés, ondulés, un peu plus courts que les lames. Pygophore trapézoïdal, à angle apical acuminé formé par le bord supérieur, qui est sinué, obhque et qui est le côté le plus long du pygophore, et par le côté postérieur, également sinué, un peu plus court que le précédent, et à peu près de la lon- gueur de la ligne basale du pygophore. Tube anal presque cylin- drique, naissant vers le miheu de l'échancrure, et prolongé jusqu'à l'angle apical du pygophore. 9- Dernier segment ventral en triangle spbérique. Coléostron lan- céolé, abord inférieur arqué, et à angle apical aigu. Tarière arquée ; — 59 — quelque peu proéminente et légèrement sinuée à l'extrémité. Abdo- men entièrement d'un jaune orangé. cf$. L., 3 1/2 mill. Corps, 2 1/2 mill. France méridionale, Lyon (Mulsant, Rey) 5. C. aurantiaca Fieb. -^ 6. Tête, pronotum et écusson jaunâtres, sans dessins. Élytres en- tièrement d'un vert jaunâtre, avec l'extrémité plus claire. Nervures jaunâtres. Vertex court, à peine plus long que sa demi-largeur; en angle obtus. Front très-superficiellement bombé. Vue de côté la tête est étroite et le passage au vertex en angle aigu arrondi. Premier et deuxième secteurs quelque peu incourbés vers l'intérieur à l'extré- mité ; 2^ et S'' nervures apicales doucement arquées vers l'intérieur. Front très-rétréci vers le bas. Clypeus allongé, quelque peu proémi- nent au-delà des joues. Joues faiblement sinuées sous les yeux. Dessous entièrement d'un jaune verdâtre. Tibias postérieurs sans points bruns. d* . Pas de valve. Dernier segment ventral transversalement qua- drangulaire, à peine un peu plus long que sa demi-lai'geur. Lames à peu près deux fois aussi longues que le dernier segment ; prises ensemble en triangle isocèle à côtés longs et faiblement arqués en debors ; portant à leurs bords intérieurs une rangée de poils. Vues de côté à tige rubaniforme, qui dépasse de beaucoup le pygophore et qui est incourbée vers le baut à l'extrémité en une courte lamelle presque semicirculaire. Styles de la demi-longueur des lames ; aussi longs que le pygopbore, subulés, un peu renflés vers le milieu. Pygopliore trapézoïdal ; son côté le plus long est le basai, qui est droit; puis vient le côté inférieur également droit, et dirigé oblique- ment vers l'arrière et le baut, côté qui forme l'angle apical aigu avec le bord de l'échancrure qui est quelque peu sinué. Lapai'tie dorsale, qui est à peu près du tiers de la longueur de la ligne basale, est le côté le plus court du pygophore. En faisant abstraction de la partie dorsale le pygopbore forme un triangle presque isocèle. Tube anal gros, presque inversement conique, aussi long que l'échancrure et prolongé jusqu'à l'angle apical du pygophore. 9. Dernier segment ventral presque en pentagone allongé; ses côtés postérieui's légèrecçient arqués, forment l'angle apical qui est très-obtus (comme chez^C. flavescens]. Coléostron lancéolé, à bord inférieur doucement arqué avec la tai'ière qui est proéminente. (fÇ. L., 3 mill. [^ur opeyCicacla ( Tijphlocyba).Sola ni tuberosi KolL, Sitzber. cl. kœnig. Akad. cl. W., 1852, p. 14, avec pi, 6. C. solani KoU. — Tête, pronotum et écusson verts, avec des dessins blancs ou pâles 7. - 60 — 7. Élytres d'un gris verdâtre, à nervures blanches, fortes; les ner- vures apicales, aui^uleuses et une partie des secteurs bordés de lignes noirâtres. Cellules apicales livides. Pronotnm vert; son bord anté- rieur blanc ; une raie médiane blancbe prolongée depuis le bord an- térieur jusque sur le milieu ; sous chaque œil un trait semblable et de même longueur, ou bien deux points blancs supprposés ; une grande tache blanche à l'épaule, une tache blanche plus petite au milieu du bord i)0stérieur. Écusson avec trois bandes blanches lon- gitudinales qui naissent à sa base et dont la médiane est sagittiforme, sa pointe et de chaque côté une tache marginale triangulaire, blan- clies. Vertex d'un vert sale, avec deux taches blanches au niveau de la nuque, taches au-dessus desquelles s'en trouvent deux autres; de chaque côté un trait au bord du verl^x vers l'œil ; ce trait et la tache blanche la plus voisine se confondent souvent pour former une grande tache commune, un tiret blanc médian apical. Face d'un vert sale, brides blanches. Front avec une ligne médiane blanchâtre, avec des tirets transversaux blanchâtres sur la moitié inférieure; paré au- dessus du milieu de deux taches allongées, au bord du vertex de deux taches arrondies et à l'angle près des yeux d'une tache ; ces taches sont blanches. Front superticiidlement bombé; passage au - vertex sous un angle aigu arrondi. Joue tronquée à angle obtus sous les yeux. Dessous et pattes entièrement verdâtres. Extrémité des tibias et tarses d'un vert foncé. Abdomen entièrement verdâtre. d*. Dernier segment ventral en quadrangle transversal, un peu plus long que sa demi-largeur. Lames prises ensemble lancéolées en pointe, avec une rangée de poils au bord intérieur; d'un tiers plus longues que le pygophore ; vues de côté s})atuliformes, à longues liges droites. Styles de la demi-longueur des lames, fortement subulés, à pointe brune, aigùe, arquée. Pygophore linguiforme, élargi en dessus à la base en une pièce dorsale qui est courte, coupée à angle droit, et qui forme eu partie l'échaucrure d'où naît le tube anal. Tube anal vu d'en haut de largeur égal, vu de côté en ovale allongé et dont l'extrémité arrondie dépasse le pygophore. Les parois du pygophore se replient vers le bas, ne se touchent que par leur moitié apicale qui est élroite et laissent Hbre une ouverture triangulaii'e. Ç. Dernier segment ventral quadrangulaire , superficiellement arrondi en arrière. Coléostron ovalairement lancéolé. Bord inférieur doucement arqué avec la tarière qui est quelque peu proéminente. c^Ç. L., 3 mill. France méridionale ( Muls. Rey); Espagne, sous le nom de* Typhlocylya chlorophana (Frey). ^ 7. C. nervosa Fieb. — Nervures des élytres blanchâtres, simples, non bordées. . 8. — 61 - 8. Front vert foncô avec une ligne médiane sagittiforme, une taelip apicale et deux taches latérales superposées, blanches. Côtés du front avec de fins tirets brunâtres, transversaux. Verlex de même couleur que le front, paré de trois tr.nits blancs, dont le mé- dian le traverse entièrement en longueur. Pronotum d'un vert plus foncé, paré au bord antérieur d'un segment de cercle blanc, plus bas d'une raie médiane libre, longitudinali^, et au niveau des angles inférieurs des yeux d'une tache blanche. Écusson vert, avec un court trait blanchâtre sur le milieu basai. Front très-superficiellement bombé; ])assageau vertex sous un angle droit émoussé. Pièces ster- nales verdâlres. Cuisses roussâtres ou d'un jaune rougeâtre à extré- mités vertes. Tarses d'un vert pâle. Ongles bruns ou noirs. Hanches d'un vert jaunâtre. (f. Pas de valve. Dernier segmt^nt ventral transversalement qua- drangulaire, un peu plus long que sa demi-largeur, à peine sinué au bord postérieur. Lames prises ensemble ovalairement lancéolées, faiblement pileuses; vues de côté k tige étroite, puis encore une fois aussi longues que la tige, mais spatuliformes et incourbées vers le haut, dépassant le pygo{)hore du tiers de leur longueur. Styles en forme d'alêne, progressivement rentlés vers le milieu, à pointe aigûe, roussâtre, arquée en dehors, un peu plus longs que la moitié des lames. Pygophore allongé, 1 1/2 fois aussi long que large, à bord inférieur presque droit, j»uis incourbé vers le haut à l'extrémité et formant avec le bord postérieur oblique de l'échancrure, l'angle apical qui est obtus et arrondi. Tube anal inversement conique, pro- longé depuis la base de l'échancrure jusqu'à l'angle très-obtus formé par la rencontre des bords postérieur et antérieur de l'échancrure qui est profonde. Abdomen verdâlre ; quatre segments ventraux basilaires avec une ligne basale noire. Dos paré extérieurement d'une rangée de points noirs, avec une raie noire, par ci, par là interrom- pue à la base de chaque segment. Ç. Dernier segment ventral transversalement quadrangulaire, un peu plus long que sa demi-largeur, à bord postérieur faiblement arqué en dehors sur le milieu; à angles extérieurs émoussés. Co- léostron ovalairement lancéolé, à bord inférieur très-faiblement arqué avec la tarière ; angle apical inférieur du coléostron dentiforme. Abdomen entièrement vercMtre. rfÇ. L., 3 mill. Enrope9 Cicada viridula FalL, Cic, 53, 47.— ^Typhlocyha. H.-S., Z>. F., 164, 14. — Flor^ R., 2, p. 392, 7. - ^Eupferyx Marsh., M. M., 3, p. 219, 4. -~'^Ë . solani Curt., in Garden Chr., 1846, p. 388. Mort. Cijc. of Agr., 1, p. 772, fig. 8. C. viridula Fall. . — 62 — — Face d'un vert pâle, front avec deux rangées de tirets verts transversaux, sans tirets vers le haut, entre les yeux. Vertex, écus- son, pronotum d'un verdàtre pâle. Deux tirets transversaux d'un vert sale sur le vertex entre les angles antérieurs des yeux. Deux larges bandes d'un vert sale sur le pronotum qui est encore paré de deux courtes bandes latérales naissant sous les yeux et généralement reliées transversalement aux deux bandes médianes. Angle basilaire de l'écusson avec un triangle d'un vert jaunâtre. Elytres de couleur vert-de-gris, progressivement plus claires vers l'extrémité. Sternum d'un vert pâle. Cuisses antérieures avec xine bande médiane bru- nâtre? (Ce n'est peut-être que le tendon desséché vu par transpa- rence). Abdomen et pattes verdâtres. Hanches pâles. Tibias posté- rieurs avec de tins points noirs à la base des épines. Tibias antérieurs et intermédiaires de couleur vert-de-gris à l'extrémité; tous les tarses vert-de-gris. Ongles petits, bruns. Ç. Dernier segment ventral allongé, d'un tiers plus long que large à la base, étroitement arrondi à l'extrémité. Coléostron ovalaire- ment lancéolé, à bord inférieur presque droit avec la tarière, qui est quelque peu proéminente. Ç. L., 2 2/3 mill. Corps, 2 mill. Sarepta (Frey). p 9. C. prasina Fieb. Fieber, dans son grand ouvrage sur les Cicadines d'Europe, a divisé l'ancien ^exvc&'^-Typhlpcy'ba en plusieurs genres distincts. Divers caractères lui ont servi pour l'établissement de ces divisions ; la forme du vertex plus od moins arrondi ou anguleux en avant; la présence ou l'absence d'un appendice à la membrane des homélytres; le nombre plus ou moins grand des nervures et des cellules apicales des ailes inférieures ; ces derniers caractèees sont les plus nets, mais ils sont d'une véritication assez difticile à cause de la transparence des ailes, et de la fragilité et de l'exiguité des insectes dont il faut écarter les homélytres ou ailes supérieures. Mais d'autre part la forme du vertex est très-variable et n'offre dans la plupart des es- pèces que des différences peu appréciables et difficiles à préciser dans ime description. La nervulation des ailes inférieures reste donc le seul caractère distinctif précis ; on pourrait lui reprocher d'être trop artificiel, et craindre que son adoption n'eût pour effet de rappro- cher des espèces disparates, et de séparer au contraire d'autres espèces ayant entre elles de grandes analogies sous d'autres rapports. Heureusement pour le cas actuel, cette crainte n'est pas fondée, et les nouveaux genres de Fieber, à mon avis, paraissent assez natu- rels. Ainsi ses Chlorila ont presque toutes un air de parenté évi- dent ; elles sont en grande majorité de couleur verte plus ou moins — 63 — pâle, quelquefois jaunâtre ; leur vertex, plus ou moins arrondi, n'est jamais franchement anguleux en avant (seulement un peu chez la ^C. MsTirensis), souvent il n'est pas sensiblement plus long au milieu que sur les côtés et chez d'autres espèces s'il est plus long à ce rai- lieu, ce n'est que d'un quart de plus que la longueur ,4es côtés. Nous caractériserons donc, d'après Fieber, le genve'^Chlorita par la présence d'une nervure marginale et d'une seule cellule apicale aux ailes inférieures, et par l'absence d'un appendice à la membrane des homelytres. Cette définition s'applique aussi au genre^Kybos Fieber, mais ce dernier se distinguera par le vertex plus court et plus transversal et la taille plus grande. Plusieurs espèces àe'Chlorita sont très-voisines les unes des autres et difficiles à distinguer ; d'autre part Fieber dans sa mono- graphie (la mort l'en a empêché! ) n'a pu comprendre cinq espèces qu'il avait préalablement dessinées et coloriées avec le soin qui lui était habituel. Je crois donc utile de publier une petite liste aussi abrégée que possible AeiChlorita connues par notre grand maître, auxquelles je n'en ajouterai qu'une seule qu'il n'ait ni dessinée ni vue, laVC. bishrensis. A mon grand regret, je suis obligé d'exclure de cette liste deux espèces, lePc. validinervis Fieber, ex^ura Stâl (1), parce que je n'en ai pas vu de types en nature, et parce que sur les dessins colo- l'iés que j'en possède je n'ai pas pu voir de difi"érences bien saillantes avec les espèces voisines; en ce cas il valait mieux m'abstenir, ces deux espèces sont décrites d'ailleurs dans la monographie de Fieber. 1. Insectes verts ou jaunes, sans points noirs sur le pronotum, sans mélange de couleur obscure , même sur la membrane , d'un vert ou jaune uniforme ou parfois avec des taches blanches sur la tête , le pronotum et l'écusson 2. — Insectes de couleurs mélangées, verts ou jaunes, mais ayant soit des taches d'un vert obscur ou des bandes colorées sur les home- lytres, soit la partie postérieure des homelytres ou au moins la membrane d'un brun fuligineux , soit des points noirs sur le pro- . notum 9- 2. Verts, ne devenant jamais jaunes qu'après la mort; mais alors pattes restant toujours vertes 4. — Insectes d'un jaune paille bien caractérisé , même sur les pattes 3.^ 3. Couleur uniforme aurantiaca Fieber."*^ France. — Vertex pâle avec deux taches ponctiformes jaunes bien nettes. Pronotum avec deux taches blanches de chaque côté , une derrière (1) Fieber (Catalogue, 1872) indique encore les^C/itorifa notata ti guadriguitata ; mais d'aprèsjes dessins la première ne serait peut-être qu'une variété Aèllavescens et la deuxième de âoiani. chaque œil et une autre latérale ; une bande blanche longitudinale sur le pronotum et l'écusson ; cories avec le clavus et une bande oblique partant de l'épaule pour aboutir à la suture près de la nais- sance de la membrane, d'un jaune plus vif, transparentes sur le -.y* reste de leur surface molops Fieber (inédit ).^ Sarepta. 4. Homélytres beaucoup plus longues que l'abdomen; insectes al- longés 5. — Homélytres plus courtes; insectes beaucoup moins allongés, taille plus petite 7. 5. Verts, sans taches blanches à la tête ni sur le front, n'ayant quelquefois qu'une bande pâle longitudinale peu marquée sur le pronotum et l'écusson 6. — Vert, avec une large tache transversale blanche sur le front, en dessous , entre les yeux ; côtés du pronotum blancs , ainsi qu'une bande longitudinale bien nette sur le pronotum et l'é- y cusson frontalis (Fieber, inédit)!/ Monts Carpathes. — Moravie. 6. Tête aussi large que le pronotum ; nervures des homélytres ro- bustes , bien visibles ; pattes d'un vert beaucoup plus foncé que sur^ le reste du corps flavescens Fabr.^^ Europe. — Algérie. — Tête plus étroite que le pronotum ; nervures des homélytres fines , peu visibles; pattes d'un vert beaucoup plus îo^cé que sur le reste du corps , mais moins foncées que celles de la: C. /Ïtt-J vescens solani Fieber." Europe. — Algérie. «/^ 7. Entièrement vert, sans taches blanches. . . prasina Fieber.C/ Sarepta. — Vert, avec des taches blanches ou d'un vert très-pâle sur le vertex, le pronotum et l'écusson .8. 8. Une bande blanche arquée sur le front, en dessous, entre les yeux; ^ nervures des homélytres fines , peu visibles. . viridula Fallen.G Europe. — Pas de bande blanche sur le front ; nervures des homélytres grosses , robustes , très-marquées neryosa Fieber. _* Europe méridionale. 9. Pronotum avec quatre ou six points noirs rangés le long du bord antérieur près du vertex \ . 10. — Pronotum sans points noirs (excepté quelquefois chez CM. fas- ciolata) 11. 10. Homélytres d'un vert uniforme ; base de l'écusson avec deux ■/ taches triangulaires noires punctum Fieber (inédit )jlX Grèce. — Homélytres d'un blanc verdâtre mat, à nervures d'un brun yer-x/ dâtre; écusson sans taches biskrensis Leth. (l).C^ Algérie. (t) Voir la description: Petit. Nouv. cntom.y 1S74, page 449, et Aîinaies de ta Soc. Eut de France, 1876, page 53. — 65 — 11. Partie postérieure de la corie et membrane, ou du moins cette dernière , d'un brun fuligineux assez marqué 12. — Partie postérieure de la corie et membranes non fuligineuses. 13. 12. Couleur du corps entièrement et homélytres d'un jaune très-pâle, quelquefois blanchâtre , excepté le tiers postérieur des homélytres (y compris la membrane) qui est d'un brun fuHgineux plus ou moins transparent apicalis Flor. '^ Europe. — Homélytres avec des bandes longitudinales alternativement jaunes et blanches ; membrane seule ou presque seule enfumée ; dos de l'abdomen avec des bandes transversales larges , noires ; une bande transversale blanche arquée sur le front, en dessous, entre les yeux vittata Fieber (inédit ).,j Sarepta. 13. Cories vertes , marquetées de taches triangulaires , oblon- gues ou carrées , d'un vert plus foncé que le reste de la sur- face ; pattes d'un vert intense ; insecte de forme relativement courte tessellata Fieber (inédit)..'^ Sa,repta. — Cories d'un vert pâle avec trois minces fascies transversales , irré- gulières , d'un vert plus foncé la membrane est quelquefois un peu enfumée; insecte de forme relativement courte. Quelquefois on voit sur la partie antérieure du pronotum six points noirs très-petits ; mais ordinairement ces points sont nuls. . fasciolata Leth. (1). Algérie. — Russie méridionale. 0 KYBOS Fieber. Coinmissure du clavus brune. 1. Verdâtre. Pronotum avec deux bandes médianes brunâtres ou brunes, bandes généralement prolongées sur l'écusson ou bien le pronotum est brunâtre, dilué toutà l'eniour, souvent avec une bande médiane pâle. Vertex livide, avec un point brun antérieur de chaqiie côté ou bien avec une seule tache brunâtre. Front verdâtre ou bru- nâtre, avec une raie médiane blanche, libre, paré vers le sommet, entre les yeux, d'un ou de deux points blancs situés près de la su- ture. Passage au vertex obtus, émoussé. Clypeus et joues verdâtres. Cellules apicales livides; nervures apicales brunes à l'extrémité; la commissure et souvent un trait sur le premier secteur brunâtres. Dessous et pattes d'un verdâtre sale. Tarses et tibias plus foncés ; les points à la base des épines brunâtres. Ongles bruns. Ailes brunâtres à nervures brunes. cf. Pas de valve. Dernier segment ventral trapézoïdal, à angles (1) Petil. Nouv. ent., 1874, p. 449, et Ann. Soc. Ent. Fr , 1876, p. 53. — 66 — rembrunis. Lames courtes, séticulées de brun, étroites, allongées, élargies et contournées vers l'intérieur et le baut, extérieurement arrondies, recouvrant le pygopbore. Styles très-courts, subulés, in- courbés à l'extrémité et pointus. Pygopbore arrondi, à échancrure courte, quelque peu sinuée. Tube anal gros, brun, quelque peu proéminent au-delà du pygopbore et naissant à la base de l'écban- crure. Ventre entièrement verdâtre ; trois segments basilaires avec une ligne basale noire. Dos brun, le bord extérieur et les bords pos- térieurs des segments verdâtres. Ç. Dernier segment ventral transversalement quadrangulaire, avec un lobe triangulaire sur le milieu du bord postérieur et des lobes latéraux courts et obtus. Goléostron lancéolé, courtement pileux au bord inférieur qui est droit. Tarière arquée en debors, quelque peu sinuée sous son extrémité qui est proéminente. Dos jaune brunâtre, dilué de brun depuis la base jusque vers le milieu. cfÇ. L., 5 mill. Corps, 3 l,3mill.Sur les saules, aulnes, bouleaux ; de juin à septembre* Répandu par toute l'Europe. -^ Cicacla smci- ragdula Fall., C, p. 53, 46. — Clcadula Zett., /. i:.,.298, 9. — t> Tijphlocijha H.-S.,i). F., \2i,^ clans le texte. — FaUen, St. E. Z., 1851, p. 72, pi. 2, 5 (éhjtre et aile). — Flor^i?., 2, p. 393, 8. — ^ Eupteryx Marsb., 3£. M., 3, p. 219, 5.—'E. viriclipes Curt., B. E. , 640, 9. -P Chloapala Am., M., 497. -q 4. K. smaragdulus Fall. — Jaunâtre. Pronotum , vertex et face jaunâtres, immaculés. Écusson avec une tache 'brune triangulaire dans chacun de ses deux angles basilaires; une ligne transversale et les bords de l'éciisson bruns. Front paré sur la moitié inférieure de fins tirets transversaux brunâtres. Passage au vertex arrondi. Élytres jaunâtres, à nervures blanches. Angle commissural brun. Corps d'un jaunâtre pâle. Côtés du ventre avec des taches noires transversales, basales. Dos avec deux bandes noires longitudinales. Pattes et tarses d'un jaune pâle. Les points à la base des épines des tibias postérieurs éloignés, bruns, à peine visibles à l'arête intérieure, qui est densémeut ciliée. Tibias an- térieurs droits, densément séticulés en dessous. d*. Pas de valve. Dernier segment ventral court. Lames ovalaire- ment lancéolées, renflées, prises ensemble avec une impression mé- diane en fossette; vues de côté d'égale largeur, brisées un peu au- delà du milieu à angle o])tus, dirigées vers le haut, et recouvrant le pygopbore; anguleusement proéminentes à la base. Styles longs, filiformes, plus courts que les lames. Pygopbore en pentagone irré- guUer, dont le côté le plus long est le basai, et le plus court le dorsal, qui est prolongé jusqu'à l'échancrure. Tube anal court, fort, obli- ~ 67 — quement tronqué en avant, dépassant le pygophore. Bord del'échan- crure, bord du pygophore, et nue tache triangulaire à la base de chacun des deux côtés du pygophore, bruns. ~ cf. L., 4 1/2 mill. Sithka. Typhlocyba commissuralis Stâl, Stett. E.Z., 1858, 196, 102, pi. 1, 6. 2. K. commissuralis Stâl.O DESCRIPTION D'UNE ESPÈCE NOUVELLE DU GENRE EURYDEMA ET QUELQUF.S MOTS SUR LA SYNONYMIE DE TROIS AUTRES ESPÈCES Par le D' 0. M. REUTER. Eurydema nigriceps n. sp. Obscure cyanea , hic illic nonnihil aenescens , capite toto nigro ; pronoto margine laterali punctoque medio marginis apicalis, ipso apice scutelli , corio margine laterali paullo ultra médium lineaque obliqua ad apicem scutelli nec non margine segmentorum connexivi versus basin altenuato albis; corpore inferne toto cyaneo; pedibus totisnigris; lateribus pronoti leviter rotiuidatis. Long, cf 6 1/2 mill. Unicum spécimen in Algeria inventam in Museo Holmiensi asser- vatur. E. alhomarginellœ Fabr. ( consohrinœ Put. ) affinis, difFert ca- pite distincte minus transverso , toto nigro, oculis minus prominen- tibus , lateribus pronoti leviter rotuadatis, scutello medio levius rugoso signaturaque pronoti et hemielytrorum. Corpus obscure cyaneura. Caput nigrum totum, apici pronoti latitudine œquale et latitudine (cum oculis) dictincte brevius, dense punctatum. Rostruoi nigrum. Oculi ultra angulos anticos pronoti haud prominentes. Antennae nigrae, articulo secundo quarto longi- tudine aequali, tertio secundo 1/3 breviore. Pronotum obscure cyaneum, punclo medio marginis apicalis limboque laterali albis, hoc limbo antice quam postice paullo latiore, margine leviter rotun- dato; longitudine média paullo minus quam triplo latins, aiigulis anticis margineque impresso anteapicali subtilius punctatis, disco — 68 — pone caDos transversim ruguloso, pimctis uaajoribus iinpressis vage adspersis ; margine basali medio obsulete albicanti. Scutellum pro- noto paullo minus qiiam duplo longius, disco fortius, versus apiceru sublilius punctalum, medio nigulosum , ipso a|>ice luuulato-albo. Heraielytra cyanea, medio aeuescentia , basi areaque costali densius et t'ortius punctatis, corio cettiro subtilius punctalo, margine costali paullo ullra médium viluilaijue obliqua laevi ad a[iicem scutelli albis; membrana fusco-fumala, margine tenuissime albido. Pectus limbo lato inpunctato propleurorum albo, ceteris totum cyaneum. Dorsum abdominis nigro-cyaneura, punctatum, margine connexivi albo. Venter cyaneus, dense punctatus , segmente ultime medio sub- laevi. Pedes toti nigri. Eurydema festiva Linn., nec auct. rec. Chnex festivus Linn., Syst. Nat., Ed. XII, p. 723. 57. (1767). — P. Mùll., Linn. Syst. Nat., V, 491, 57 (1794). — Fabr., Syst. Eut., 714, 87 ( 1775) , forte ( « in America horeall » ! ) PentatomapictaH. Sch. in Panz., Faun. Germ., 116, 13. Strachia picta Fieb., Eur. Hem., 343, 5 (1860). —Fut., Syn. Hem. Hét. de France, II, 70, 2 (1881). Eurydema dominulus Scop. nec Harr (1). Cimex doïnimdus Scop., Ent. Carn,, p. 124, 362 (1763). C. cordiger Goez^', Ent. Beytr., 11,277, 16(1778). C. festivus Petagna, Spec. Ins. Cal., 42, 221 (1787), verisim. - Donov., Brit Ins., III, 78, t. Cl, f. IV (1794). — WoUf, le. Cim., II, 61, 58, t. VI, f. 58(1801). Eurydema ornata F. Sahlb., Moa. Geoc. Fenn., 24, 1 (1849) nec Linn. E. daurlca Mois., Bidl. Soc. Nat. Mosc, 1859, p. 502 (sec. spec. typ.). Strachia festiva Fieb., Eur. Hcm.,3i2, 1 (1860). — Put., Syn. Hém. Hétér. de Fra?ice, 72, 6 (1881). (1) Le nom me parait devoir être écrit dominulus (diminutif de domimis) et non pas dominula. — 69 — Eurydema Fieberi Schumm. Cimex dominulus Ilarrer, Beschr. cl. Schaff. Ins., n° 468 (1784), nec Scop. Pentatoma Fieberi Schumm., Weitenio. Beitr., 353, 36, t. II, 6g. 32-34(1836). Strachia dominula Fieb., Eur. Hem., 344, 6 (1860). — Put., Syn. Hém. Hétér. de France, 71, 4 (1881). Dans son Entomologia carniolica, p. 124, Scopoli a décrit une espèce sous le nom de Cimex dominulus. Voici sa description : « Caput nigrum ; margine rubro ; antennis nigris : articulis apice rubellis. Thorax ruber; punctis sex nigris, quorum quatuor postici. Scutellum rubrum ; macula nigra, hemisphaerica, adbasim. Elytrum rubrum ; apice membranaceo, nigro : margine albido ; maculis binis nigris ad marginem internum ; puncto nigro ad apicem. Abdomcin rubrum ; in apice superne macula nigra, subtus utrinque maculis sex ovatis nigris. Pedes nigri. » Cette description convient dans tous les détails à l'espèce connue aujourd'hui comme Eur. festiva Linné. Mais si l'on examine la description de Cim. festivus de Linné dans le Systema Naturœ, edit. XII, p. 723, on trouve que Linné n'a pas eu la même espèce sous les yeux, quoiqu'il cite le C. dominulus Scop. comme synonyme de festivus. Il dit dans la description: ï Caput rubrum, nigro-variegatum — abdomen rubrum subtus ad latera punctis nigris. — Variât colore luteo loco rubri. » E. festiva auct. récent., qui est identique à dominulus Scop,, n'a que le bord extrême de la tête rouge, le ventre avec trois séries de grandes taches noires et la couleur toujours rouge. Mais il existe une autre espèce, qui convient bien aux caractères donnés par Linné, c'est r^wr. picto H. Sch., dont la tête est rouge et noire, dont le ventre souvent est tout à fait pâle sur le disque et chez laquelle la couleur rouge est très-souvent remplacée par une couleur pâle livide. Pour cela je crois que Linné sous le nom festiva a décrit cette espèce, indiquée par lui de la Germanie. La variété cruentata Puton, serait donc la forme typique pour Linné. Le nom festiva ne peut, en aucun cas, être gardé pour l'espèce qui le porte dans les travaux des auteurs plus récents, car domi- nulus Scop. a la priorité et la description de Scopoli est très-bonne. Dans les travaux de Fieber et Puton cependant une autre espèce est décrite sous le nom de doininula Harrer [non Harris). Ce nom doit donc être changé, mais il n'est pas nécessaire déformer un nou- veau nom pour cette espèce, car elle est déjà publiée comme Pent. Fieberi par M. Schummel; c'est un nom qui doit être conservé. Revue d'Entomologie. ~ Mars 1884 — 70 — RECTIFICATIONS AD CATALOGUS COLEOPTERORUM EUROPM ET CAUCASL I.a publication d'un nouveau Catalogue est toujours une bonne fortune pour les entomologistes. C'est donc avec un vif intérêt que nous avons reçu, à la fin de 1883, celui que MM. v. Heyden, Reitter et Weise ont consacré aux Coléoptères d'Europe et du (/lucase, en vue de remplacer l'édition déjà ancienne que Stein et M. Weise avaient donnée des seules espèces d'Europe, en 1877. Toutefois, malgré le soin que les auteurs apportent à sa rédaction, il est impos- sible qu'un tel ouvrage n'exige pas, dès sa mise à jour, de nom- breuses corrections; ces auteurs, même associés en triumvirat, ne sauraient être encyclopédistes, et le modèle du genre catalogue ne peut être atteint et ne saurait donner le niveau actuel de la science qu'à la condition d'émaner d'un spécialiste pour chaque famille. C'est dans celle vue que MM. Eppelsbeini et Ganglbauer ont déjà prêté leur concours, l'un pour les Staphylinides, l'autre pour les Cérambycides. Nombre d'erreurs n'en subsistent pas moins dans le travail de MM. Heyden-Reitter- Weise. Et comme leur petit livre vase trouver rapidement dans les mains de la grande majorité des Coléoptéristes, que beaucoup en feront la base du classement de leurs collections, nous avons pensé que nos lecteurs recevraient avec faveur la série des additions et corrections que nous commençons aujourd'hui. Cette série se continuera autant que nous aurons les matériaux suffisants pour remplir quelques pages, et un tirage à part sera mis à la disposition des membres de la Société qui le désireront pour être annexé au Catatogue lui-même, ce qui dispensera de recourir aux différents numéros de la Revue. Les rectifications qui suivent sont dues pour une grande partie à MM. Bedel. Bourgeois, Ch. Brisout de Barneville, Puton etJ. Sahlberg; chacune est accompagnée de l'initiale ou du nom abrégé de l'auteur ; toutes celles qui ne portent pas d'indication spéciale proviennent de nos observations personnelles. Puisse ce travail provoquer les recherches analogues de quelques-uns de nos collègues! La Société sera toujours prête à les accueillir. Albert FATJVEL. - 71 -PROPERTY OF ^ fTmetcalf ADDENDA. Page 2 col. 2 Ad Procrustes coriaceus synonym. excavatus Charp. 0 3 Ad Leïstus v. rufipes syn. abdominalis Reiche. )) » Leïstus punctipennis Fauv. M. R. prope ovipennis. 7 3 Bembidion assimile Gyll. E. b. m. pr. Clarki. 8 1 Ad B. normamium v. tetraspilotum Schf. Bal. j) » B. maculatum Dej. £'. m. pr. Doris. 9 1 B. saphyreum Gaut. Si. pr. siculum. B » Ad B. lunulatum syn. bisignatiim Serv. » » Ad B. 5-striatum syn. virens Serv. » 2 Limnastus Mots. galilœus Brûl. Ga. m. C. S. post gen. Tachys. » 3 Ad Trechus micros syn. littoralis Serv. 13 3 Ad Licinus agricola syn. asiaticus Lap. 14 3 Ophonus dermatodes Fairm. (promissus Reiche) Lu. I. (Bd.). 15 2 Ad Pseudophonus v. tauricus syn. Retowskii Reitt. I) n Ad Harpalus lulvus Dej. syn. littoralis Ramb. 16 2 Ad H. picipennis syn. funestus Serv. 18 3 Amara caligata Putz. R. b. pr. cognata. 20 3 Ad Steropus insidiator Brûl. syn. percoides Reitt. (Bd ). 23 3 Lremostenus Kœppeni Mots. Cri. pr. carinatus. 24 3 Platynus magnicollis Mots. Ca. pr. proximus. 25 3 Ad Plochionus pallens syn. Boisduvali Gory. 26 2 Ad Cymindis variolosa syn. mollis Stroem (S.). )) ). ? C. rufa Dufour (Gen. dub.). Hi. or. (Bd.). 27 1 Ad Metabletus foveolatus Dej. syn. Dejeani Rouget (Bd.). » 2 Ad Drypta distincta syn. plagiata Kl. 29 3 Ad llydroporus Escheri syn. Leprieuri Reiche. » y> Ad H. varius syn. bihamatus Chevr. 31 1 Agabus nigripalpis J. Salilb. R. b. ante congener. » » Ad A. nebulosus syn. humeralis Serv. » 3 Ad Rhantus suturalis syn. sericans Sharp. 32 3 Ad Gyrinus striatus syn. festivus Kl. » » Ad G. minutus syn. bicolor 01. D 7) Ad G. urinator syn. lineatus Steph. grgecus BruUé. 33 3 Ad Helopliorus micans syn. elegans Ballion. opalisans Mots. 34 2 Ad Creniphilus limbatus syn. ochraceus Steph. globulus Lap. » » Ad C. bipustulatus syn. similis Lap. Kiesenwetteri Reitt. (Laccob.). 35 1 Limnobius myrmidon Rey. Ga. m. pr. nitidus. » V V oblongus Rey. Ga. m. pr. myrmidon. — 72 — Patie 35 001.3 Pelosoma Miilsant. Lafertei Muls. X I- ante Megasternum (Bd.). 37 2 Enalodroma Thomson. fucicola Thoms. Su. pr. Euryusa. 42 2 Ad Homalota nitidula syn. nitida Fairm. 43 1 Ad H. gagatina syn. conformis Rey. compressicoUis Thoms. » 2 Ad H. longicornis syn. validicornis Mann. Sahlb. 1) » Ad H. atricilla syn. puncticeps Rey (nec Th.). » 3 Ad II. amlcula syn. Jezabel Saule. ). « Homalota Rebecca Saule. Gr. And. pr. liliputana. 45 1 Theetura inhabilis Kr. G. pr. arcana. » 3 Oxypoda fallaeiosa Saule. Casp. pr. vereeunda. 4G 1 )) bimaculata Baudi Corfu. pr. amieta. 50 2 Ad Quedius moloehinus syn. pallipes Luc. maculieornis Rey. » » Ad Q. coxalis syn. Macchabreus Saule. » )) Ad Q. nivieola syn. Josue Saule. » » Ad Q. obliteratus syn. mutatus Kr. » 3 Ad Q. seintillans syn. islamita Saule. 51 2 Ad Staphylinus nitens syn. Brenskei Reitt. 52 1 Ad Aetobius orbus syn. Putiphar Saule. » » Ad Philonthus suturalis syn. transbaiealieus Hoehh. 53 3 Ad Leptaeinus batyehrus syn. Jebusteus, triangulum, berytensis Saule. 54 1 Ad Xantholinus hesperius syn. coloratus Karsch. » 2 Ad Cryptobium fraetieorne syn. egregium Reitt. )> )) Ad Dolieaon illyricus syn. syrlaeus Saule. » » » biguttulus syn. venustusPeyr. (née Baudi). Truquii Saule. » » Ad Achenium caueasieum syn. ustulatum J. Sahlb. » 3 Ad A. depressum syn. levantinum Reitt. 55 i Ad Lathrobiam lusitanieum syn. Sisara Saule. » 2 Ad Medon debilicornis syn. œgyptiaeus Mots. » > Medon despeetus Fairm. verè Hi. m. y> 3 Ad M. apicalis syn. maronita Saule. » " Ad M. obsoletus syn. ateri'imus, Dido Saule. 56 1 Scopajus minimus Er. E. m. pr. didymus. » » Sunius eoUaris Fauv. Hi. pr. paradoxus. Il 3 Ad Proderus gregarius syn. Moses Saule. « » » meridionalis syn. Pelikani Reitt, « » i> fuseipes syn. œstuans Er. 58 1 Ad Stenus eanescens syn. arabicus Saule. » » » cordatus syn. œneus Lue. " 2 )) montivagus syn. pterobraehys Har. coarctieollis Epp. " 3 Ad gen. Edaphus syn. Tetratarsus Sehf. » )) Ad Cylindrogaster corsieus syn. sardous Saule. 51) 1 Bledius erraticus Er. E. md. m. pr. opaeus. » » Ad Platystethus nitens syn. yegyptiacus Mots. ~ 73 — Page 59 col. 3 Ad Oxytelus piceus syn. sulcatus Gebl. 60 1 Oxytelus pallipennis Grimm. (sp. dub.) Si. pr. nitidulus. « 2 Ad Trogophlœus spinicoUis Rye. — ? X (sp. exot.?). a 3 Ad Thinobius longipennis syn. opacus Rey. » )) Ancyrophorus biimpressus Maekl. P. pr. flexuosus. 61 3 Lesteva Villardi Rey. Alp. Ga. pr. pubescens. 62 i Ad Deliphrum arcticum syn. alfine, marginatum , con- fus um Mœkl. » » Ad Deliphrum fratellum syn. libanicum Fauv. » 3 Ad Eudectus Giraudi syn. rufulus Weise. » » Coryphium? hyperboreum Maekl. B. b. 66 1 Bythinus Falesite Fauv. Ga. b. pr. glabratus. 67 2 Ad Zibus planiceps syn. nlgripennis Saule. 69 1 Ad Neuraphes longicollis syn. Sparshalli Schaum. » » Ad Bathyscia Delarouzeei syn. Brucki Fairm. 71 1 Bathyscia corsica Ab. G. pr. Dorise (P.). )) » ' .) Larcennei Ab. P. pr. meridionalis. » 2 » Pandellei Ab. Ga. m pr. asperula. » I) aletina Ab. P. pr. Chardoni. 75 1 Hydroscapha Crotchi Sharp. Ht. pr. gyrinoides. » )) » granulum Mots. Gr. Crel. pr. Crotchi. 76 3 Peltinus Mulsant. velatus Muls. Ga. m. 1. ante Corylophus (Bd.). 83 1 Micropeplus obsoletus Rey. P. pr. longipennis. 88 3 Ad Nausibius dentatus syn. latus Fairm. 89 2 Dermestes Favarcqi God. X Ga. m. pr. peruvianus. )) » Attagenus uniformis Fairm. Si. pr. seniculus (P.). 90 2 Ad Curimus insignis syn. submaculosus Fairm. (Bd.). 92 3 Sapr. arachidarum Mars. X Ga. m. pr. metallescens (Bd.). 94 2 Onthophagus nebulosus Reiche. Gr. pr. maki (P.). 99 1 Rhizotrogus Tornozi Perez. Hi. (Bd.). .) » i> Hidalgoi Perez. Hi. (Bd.). » 3 Pachydema Ledereri Reiche. Ca. pr. greeca (P.). 104 3 Sphenoptera tamaricis Klug. R. m. pr. Scovitzi (P.). 106 3 Ad Lacon murinus syn. mucoreus Lee. ( Adelocera.) (non americ. ). 111 3 AdHelod. elongatusT. v.subterraneus Rey. Ga. m. (Bg.). 112 1 Ad H. Gredleri Ksw. syn. 9 signaticornis Baudi (Bg.). » B Ad H. marginatus F. v. nimbatus Panz. (Bg.). ^) 2 A-d Eros aurora Herbst. syn. coccinatus Say (Bg.). » 3 Lygistopterus anorachilus Rag. Si. pr. sanguineus (Bg.). 120 3 Ad Clerus apiarius L. syn. georgianus Chevr. (Bd.). 130 2 Ad Pachyscelis v. tenebrosa Sol. syn. villosa Drap. (Bd.) . 132 3 Opatrum Grenieri Perris C. pr. europœum (Ed.). » il » asperidorsum Fairm. C. (Bd ) 133 2 Phaleria cadaverina F. E. pr. hemisphccrica. » 3 Platydema atrum Mots. (Neom.) Hi. pr. europa3um (Bd.), 155 1 Sitona intermedius Kûst. E. m. pr. griseus (Bd.). » 2 » hispanicus Ail. Hi. pr. tibialis (Bd.l. 166 1 Bagous caudatus Tlioms. S. pr. lutosus (Bd.). Page 166 col. 1 Ad Bagous tempestivus Hrbst.syn.tereticollis Beck.(Bd.). 181 1 Ad Myelophilus piniperda L. syn. analogus Lee. 182 2 Phlœophthorus spinulosus Rey. H. pr. rhododactylus . » 3 Scolytus ensifer Eichh. Ga. b. pr. multistriatus. » 2 Thanmurgus serutator Pand. Ga. m. pr. eharaciae. « 3 Dryocœtes? EichholTi Ferr. Gr. » )) Xyleborus subdepressus Rey. Ga. m. pr. monographus. 189 3 DÔrcadion annulicorne Chevr. 1882. Gr. (Bd.). 190 1 AdAgapanthiacynarfeGerm. syn. nic8eensisChevr.(Bd.). » 3 Phytœcia volgensis Kr. R. m. pr. Faldermanni. 191 1 » rufipes 01. E. m. pr. rufimana. flavipes F. umbellatarum Waltl. cœca Kûst. femoralis Muls. murina Mars. ■B » Phytœcia abdominalis Chevr. Hi. pr. erythrocnenia. (Bd). » » Ad Phytœcia cylindrica L. syn. simplonica Stierl. 201 1 Ad Luperus nigrofasciatus Goeze. syn. suturellus Rob. Desv. (Ed.). 208 3 Rhizobius subdepressus Seidl. Ga. G. P. pr. litura. CORRIGENDA. 1 3 Cicindela scalaris Dej. lege Serv. 2 3 Iniopachys pyrenœus Dej. lege Serv. 3 1 lege var. Montandoni (Bd.). 6 1 Nebria sicula Chaud. = cursor var. » Il » lege Mniszechi. » » » Gyllenhali Schh. = rufescens Stroem. (S.). » 2 » Lafresnayei (nec Lafrenayei) = gagates Bon. B 3 Leïstus angulatus Brùl. = angusticollis Dej. (Bd.). I) » Notiophilus strigifrons Baudi. — semipunctatus F. = aquaticus L. 7 1 Notiophilus punctulatus Wesm. = 4-punctatus Dej. » B » marginatus Gêné. sp. pr. )> » Tachypus Lac. lege Laporte (Bd.). 8 3 Bembidion nobile Rott. = combustum Mén. 9 3 Microtyphlus Revelierei Perris. = Aubei Saulcy. 10 3 Trechus amplicoUis Fairm. = sculptus Schaum. 11 2 Patrobus excavatus Payk. = atrorui'us Stroem. (S.). 12 1 Reicheia paluslris Saule. = lucifuga Saule. » » Dyschirius Tournieri Putz. = globosus Herbst. >> 2 » Lafertei Putz. (gracilis Heer. — dimidiatus Ch.) sp. pr. » » Dyschirius protensus Putz. = macroderus Chaud. » 2 Dyschirius nitidus Dej. lege nitidus Dej. inermis Curt. ? ovipennis P utz. Ga. oc Page 12 col. 3 Dyschirius punctatus Dej . legepunctatus Dej, minutus Dej. impressus Putz. misellus Schaum. v'.' attenuatus Putz. Bal. y> 3 Dysch. remotepunctalus Putz. = m. aîiieus Dej. » » » apicalis Putz. sp. pr. )) ■) )i chalybseus Putz. id. » )) Scarites Polyphemus Bou. lege Hb. 13 1 Morio Latr. lege Morion (Ed.). )) 3 Atranus ruflcoUis Gaut. = collaris Mén. ■14 1 Rembus Latr. lege Rhembus (Ed.). » 2 Sabienus Goz. = Carterus Dej. (Ed.). •15 2 Artabas Goz. =:Harpalus (seetio) (Ed.). 16 1 Harpalus v. fulvus Dej . et syn.=fulvus Dej . (p. 15) (Ed.). 17 1 Stenolopbus notatus Muls.= dorsalis F. var. » u » corsicus Perris et longicornis Sch.=Anthracus (Ed.). « 3 Eutroctes Zimm. = Pelobatus Fischer. » /> Amara curvicrus Th. post similata transfer. (Ed.). 19 1 Abax striola F. 1792. =ater Villers 1789 (Ed.). 1' » Lianoe Goz. = Pterosticlius Bon. (sectio)(Bd.). » L. Boisgiraudi Duf. = Pterostichus sp. pr. (Ed.). » 3 Perçus siculus Dej. =lacertosus Dej. (Ed.). » )) Pterostichus Welensi lege Wellensi (Ed.). )) » » Duratii lege Durazzoi. 22 2 Pœcilus numidicus Luc. sp. pr. (Ed.). n » » œrarius Cocq. lege Coquerel (Bd.) 23 3 Laemostenus inaequalis Panz. = terricola Herbst. 1784 iBd.). 25 1 Platynus numidicus Lucpr. MiiUeri Hbst. colloc. (Ed.). » 2 Masoreus Wetterhali lege Wetterhalli (Ed.). » 3 G. Somoplatus . Microus, Plochionus species omnes signo X notandce (Ed.). 26 1 Cymindis Eaudoueri lege Eaudueri (Ed.). 27 1 Metabletus foveola [lege foveolatus] Gyll. = foveatus Fourcr. 1785 (Ed.). » 3 Erachynus bombarda Dej. (nec Ill.).=:plagiatus Reiche (Ed.). 28 2 llaliplus lineatocollis lege lineaticoUis (Bd.). 29 3 Deronectes Ceresyi lege Cerisyi (Ed.). » s Hydroporus granularis L. sp. pr. (nec minimus Scop.). 30 1 M insularis Sharp. = v. castaneus A. » )> V subalpinus Th. = nigrita F. « « » corsicus Wehn. — neuter Fairm. = dis- cretus Frm. » » » melanocephalus Marsh. =: morio ( Dej. ) Sharp. » 2 » sabaudus Fauv. - alticola Sharp.-nivalis Heer. - 76 — Page 30 col. 2 Hydroporus Atropos Muls. — nivalis Sharp. =:foveola- tus Heer. sp. pr. » 3 » longulus Rey. = celatus Clark. 31 1 Agabus confinis Gyll.=ambiguus Say. n 2 » fuscosenescens Rég.=chalconotusPanz. var. (Bd.). 32 2 Cybisteter Gotschi Hochh. = tripunctatus 01. » 3 Gyrinus striatus A. — strigipennis Sufî. = concinnus Kl. (Bd.). 33 i Ochthebius nobilis Villa sp. pr. (Bd.). j) 2 Helophorus costatus Goeze i777.=nubilus F. 1777 (Bd.). » 3 )) nivalis Giraud (nec Th.) sp. pr. ,Bd.). » » » avernicus lege arvernicus (Bd.). 34 1 Limoxenus lege Limnoxenus. iBd.). » 2 Hydrobius Paulinieri Guér.(nom. lïydroph. exot.) lege convexus Br. (Bd.). » )) Paracymus scutellaris Rosh. = Creniphilus (Bd.). )) 3 Cymbiodyta Bed. nomen masculin. (Bd.). » » Helochares v. punctatus Sharp, lege punctulatus. » » )) Ludovici Schf. = lividus Forst. var. Bd.). » » Crenitis Bed. nomen femin. (Bd.). 35 2 Dactylosternum abdominale auct. (nec F.). = insulare Lap. (Bd.). » 3 Cercyon flavipennis Kiist. ^i: quisquilius L. (Bd.). 3G 1 Potaminus Sturm. lege Pomatinus. (Bd.). )) 2 Elmis Latr. lege Helmis. (Bd.) 37 3 Leptusa cribripennis Kr. = fuliginosa Aiibé. » » » testacea Bris. = Homalota pr. algce (p. 43). 38 1 » padana Weise. =: bidens Baudi. » 3 Microglossa semirubra Graells et syn. =Aleochara pr. mœrens. » » Aleochara fumata Gr. et syn. = brevipennis Gr. 39 1 » bisignata Er. =kevigata Gyll. » 2 » Carolinœ Wenck. = Ç ruficornis Gr. » » » punctatella Mots. = obscurella Gr. 40 1 Ocalea minor Epp. sp. pr. » 3 Caloderapaludum Kr. — rufescens Kr. = riparia Er. var. » » » occulta Heer. = aithiops Gr. » » » glabrata Kiesw. =^ Echidnoglossa (p. 37). » Chilopora subnitida Rey. =: longitarsis Er. » n » cingulata Kr. = rubicunda Er. 41 1 Tachyusa concinna Heer.- cyauea Kr. = coarctataEr. » 2 » exai'ata dele Mann, lege Er. » )) Gnypeta caerulea Sahlb. = carbonaria Mann. » » » ripicolaKsw. (carbonaria Sh.) i,'. »id. &. sp.pr. » » Dilacra luteipes Er. = Schistoglossa (p. 45). » » Homalota latesulcata Rey. =: planifrons Wat. 42 1 » carpathica Mill. = alpicola Mill. >' » » ruficornis J. Sahlb. =:arctica Th. » 2 » crassicornis Gyll. (necF.i. =:Letzneri Epp. » w » hepatica Er. et syn, = Aleuonota(p. 40). — 77 — Page 42 col. 3 Homalota sericans Gr. = crassicornis Fabr. 43 2 B cauta Er = parvula Mann. » 3 » princeps Sharp. - pubes Rey.= atncilla Er. 44 1 y inguinalis lege inquinalis Mann. 45 1 Thectura melanocornis Rey. = linearis Gr. var. 45 2 Phlœopora angustiformis Baudi. — corticina WoU. = corticalis Gr. » )) Phlœopora transita Rey. sp. pr. » » )' Scribae Epp. - major Kr. = latens Er. » y> Diglossa crassa Rey. = submarina Fairm. » 3 Oxypoda luteipennis Er. = lividipennis Steph. y » exortiva Ma?kl. — verecunda Sharp. (S.). 46 1 » castanea Rey. = ferruginea Er. )) » » investigatorum Kr. = exigua Er. » » » procerula Mann, lege Sahlb- » 2 » breviuscula Rey. = fusina Rey. » » » nigrescensjuvenilis Rey. =h£emorrhoa Sahlb. « » )) misella Kr. ^= fuscula Rey. » » 1) assecta lege assecla Mtekl. 3 B Steveni Mann. = Microglossa suturalis Mann. 47 1 Gyrophaena strictula Er. (glacialis Hochh.) sp. pr. » » T> clavigera Scrib. et syn. = Homalota pr. ca- pitulata (p. 43). 49 » Megacro nus castaneus Hardy et syn.=:crassicornisMoekl. » 2 Mycetoporus crassicornis Maekl. =: Megacronus. 50 i Quedius nigrocaîruleus Fauv. Rey. = ochripennis Men. var. » 2 Oiiedius bicolor Rey. = suturalis Ksw. 51 1 Staphylinus chrysocephalus Fourcr. et syn. = flavo- cephalus Goeze. » B Staphylinus lutarius Gr. = flavopunctatus Latr. 52 1 Cafius variolosus Sharp. = xantholoma Gr. var. » » Actobius signaticornis Rey. sp. pr. u 2 Philonthus turbatus Er. ( cf erythropterus Fauv.) sp. pr. prope fuscus. )) » Philonthus concinnus Gr. (melanarius Rey). = ebe- ninus Gr. var. ^) 3 Philonthus Bodemeyeri Epp. = v. cserulescens Lac. » » » subrugosus Rey. =:; cephalotes Gr. 53 1 » pubens Rey (libanicus Saule.) := v. mari- timus Mots. B » Philonthus mai'ginatus Miill. lege Stroem. » )) Leptacinus othioides Baudi (formicetorum B.). sp. pr. 54 2 Dolicaon gracilis Gr. = ? hsemorrhous Er. » » Scotonomus etruscus Saule. = Raymondi Fauv. " 3 Lathrobium punctatum Zett. — Zetterstedti Rye. = atripalpe Scrib. » B Lathrobium baicalicum Epp. et syn. = sibiricum Fauv. 55 1 » scutellare Nordm, et syn. sp. pr. — 78 — Page 55 col. 1 Lathrobium terminatum Gr. (posticum Rey). = qua- clratum Payk. var. y Lathrobium v. pyrenaicum Fairm. lege m. pyrenai- cum. 56 1 Scopaîus Ryei WoU. — anxius Rey. = minutus Er. » 3 Pinophilus siculus Kr. Si. sp. pr. 57 3 Stenus insequalis Rey. = morio Gr. » » » littoralis Th. — boreahs Mœkl. = formicetorum Mann. (S.). 58 1 Stenus cavifron.s Rey. = niveus Fauv. (ex Rey). » 2 Leptotyphlus exihs Rey. = sublsevis Fauv. » » Octavius Raymond! Saule. =: insularis Fauv. 59 1 Bledius taurus lege furcatus 01. taurus Germ. V. Skrimshiranus Curt. » • » diota Schiœdt. — tricornis Hrbst. >» » » nanus Er. = atricapillus Germ. '• '2 » Baudii Fauv. sp. pr. Ga. H. 1. » " » vilis Mcekl. = pallipes Gr. » » » l'unestus Epp. = fossor Heer. 60 1 Trogophlœus hirticoUis Rey. sp. pr. Ga. G. A. » 2 » lathrobioides Peyr. -- bilineatus Steph. » » » subtequus Rey. = rivularis Mots. » » » obsoletus Rey. = impressus Lac. » » » siculus Rey. = troglodytes Er. » 3 Thinobius minor Rey. sp. pr. » » Ancyrophorus oblitus Rey. = aureus Fauv. » » )' praepositus Rey.= 9 longipennisFairm. » » " Rosenhaueri Rey (nec Ksw). = emar- ginatus Fauv. 61 1 Coprophilus piceus Solsky. = ? Schuberti Mots. » 2 Geodromicus nigrila Miill. — anthracinus Bris. = pla- giatus F. » 3 Geodromicus globulicoUis Zett. = plagiatus F. var. » « » lituratus Kr. = Id. 0 >' )i marginatus Fauv. = Id. » » » brevicoUis Fauv. sp. pr. » » » latiusculus Epp. Id. » » Lesteva major Rey. = longelytrata Gœze. » » » Heeri Fauv. — punctataKr. sp. pr. 62 1 Deliphrum prolongatum Rott. — ? macrocephalum Epp. » 2 Arpedium alpinum Fauv. — Heydeni Kr.:=quadrum Gr. subsp. » 1^ Arpedium Gyllenhali Zett. lege tenue Lee L. V. Gyllenhali Zett. brunnescens J. Sahlb. 63 1 Homalium brevicorne Er. = vile Er. » » » translucidum Kr. = ? vile Er. » » » l'ufipes Fourcr. lege florale Payk. 64 1 Protinus egregius Redt. = Acrulia inflata Gyll. (p. 63). — 79 — Page 64 col. 2 Phlœocharis v? subtilissima Heer. = Oligota pusil- limaGr. (p. 47). 66 1 Bythinus Lucanti lege Lucantei ;Bcl'. » 3 Bythinus kevicoUis Fairm. = pyrenteus Saule. 68 2 Claviger apenninus Baudi. = Baudii Saule. 70 1 Euconnus Delarouzeei Bris. sp. pr. Ga. m. (Br.). 71 1 Bathyscia Erberi Schf. -- celata Hampe (Bd.). )) » )) Doderi lege Doderoi (Bd.). )) D I. meridionalis Duv. sp. pr. Ga. m. occ. B » » subasperata Saule. = meridionalis Duv. » 2 » oviformis Brùl. = zophosina Saule. (Bd.). » » » Chardonis legi Chardoni (Bd.). B 3 Choleva Sturmi Bris, dele H. lege Ga. 72 2 Colon confusum Fairm. sp. pr. Ga. (Br.) » 3 Oiceoptoma lege Oeeeoptoma (Bd). » » Phosphuga Souverbyi lege Souverbiei (Ed.). 73 3 Liodes geniculata Muls. = calcarata Er. (Br.). » )) » fuseoeineta Fairm. — Heydeni Rag. = picta Reiche (Br.). 74 1 Colenis foveicollis Uliag. .■= Bonnairei Duv. (Br.). 76 3 Seaphisehema lege Seaphosehema (Ed.). 77 1 Scaphisoma lege Scaphosoma (Bd.). )) 2 lege Triplax Lacordairei Cr. rufieollis Lae. (née Steph.). » melanocephala Latr. (nec Lac.) . rufieollis Steph. nigrieeps Lac. (Bd.). » » Isehyrus (gen. americ.) lege Platiehna Thoms. (Bd.). 78 3 Telmatophilus rufus Reitt. =-- brevicoUis Aube var. (Br.). 87 2 Bothrideres massanœ Morg. lege Marq. 88 1 Lfemophloeus brevis Fauv. lege Fairm. » 2 Hyliota nom. masculin. (Bd.). 89 2 Attagenu? siculus AU. = Hadrotoma (Bd.). 91 3 Phelister Rouzeti Fairm. (patr. ineert. ) (Bd.). » » Spatoehus lege Spathuchus igen. pr. Eretmotes) (Bd.). 9(3 2 Psammobius AUeonis lege AUeoni (Bd.). 97 2 Geotrupes corruseans lege coruscans (Bd.). » ■) Trox Morticini lege morticini (Ed.). 99 2 Rhizotrogus Zapateri Mars. lege Martinez (Ed.). 1) » » parvieollisPerris lege Ferez (Bd.1. 100 1 Anisoplia syriaca Burm. et syn.= segetum Hbst. » 2 » Zoubkoffi Kryn. - straminea BruU. = Id. 101 2 Cetonia dele opaca F. lege cardui Gyll. (Bd.). 103 1 Melanophila decostigma lege decastigma (Bd.). " » » anthaxioides Marq. = aeuminata Deg. 104 3 Sphenoptera geminata 111. = lineata F. (Ed.). 105 2 Agrilus artemisise Bris. := antiquus Muls. 106 1 Trachys quereicola Mars. pr. Goberti transfer. (Ed.). » B Tharops Marmottani Bris, lege Bonv. (Ed.). 108 1 Cardiophorus rufipes Fourc. lege Goeze (Ed.). Page 108 col. 2 Melanotus? sublucens Ab. (fais, insect.) =dichrous Er. pars (Bd.). m 2 Cebrio Benedicti lege Benoiti (Bd.)- » 3 Ilelodes nigripennis Tourn. = ininutus L. var. (Bg.). 112 1 » trilineatus Clievr. sp. pr. H. Lu. (Bg.). » )> Microcara Bohemani Mann.rrtestacea L. var. (Bg.). » y> Cyphon elongatus Toiirn. = coarctatus Payk. (Bg.). » » » palustris Th. = Id. var. (Bg.). » » n intermediiisTh. — cartusiensis Goz.==:V. palustris Th. (Bg.). » » » macer Ksw. — puncticoUis Tourn. =Paykulli Guér. var. (Bg.). » » 1) nitidiilus Th. et syn. — grandis Tourn. ■— PaykuUi (Bg). » » » depressus Bey (err. Muls.)=:Putoni Bris. (Bg.). » ■■) » sulcicoUis Muls. lege Bey (Bg.). » » » nigriceps Ksw. — punctipennis Sharp. = varia- bilis Thunb. var. (Bg.). » » » suturalis Tourn. = paUidulus Boh. (Bg.). » 2 Eubria marchantii lege marchantife (Bg.). » » Momalisus suturalis Vill. lege 01. (Bg.). » » Thilmanus fuscus lege obscurus (Bg.). » 1) Eros Newm. lege Dictyopterus Muls. (Bg.). » 3 » decipens lege decipiens (Bg.) . Il » » Wankowiczi Bed. (lege Bourg.) =; erythropterus Baudi. (Bd.). » » Pyropterus nigroruber Deg. sp. pr. (Bg.). » )) Platycis minutus lege minuta (Bg.). » )i Dicty optera Latr. lege Lygistopterus Muls. (Bg.). » i> » superba Mots. =: Dictyopterus (Bg.). 117 1 Attalus panormitanus Bag. = Raguste Schf. (Bd.), 121 1 Clerus hispanus Chev. = Ammios F. (Bd.). » 2 Meziuni arachnoïdes Desbr. — sulcatum Woll.=ame- ricanum Lap. X. 122 1 Ptinus raptor Stm. et syn. sp. pr. E. md. iBr.). » » » quercus Ksw. = bidens 01. (Br.). 125 2 Gis Jaquemarti lege Jacquemarti (Bd.) » " » Lucasi Ab.=retlexicollis Ab. (nom. prius edit.) (Bd.). 130 3 Ocnera Beckeri Desbr. — setosa Mén. Faust. (Bd.). 131 1 Crypticus Zuberi Desbr. lege Mars. 1870 (Bd.). 133 3 Hoplocephala quadricornis Reitt. lege Mots. 1873 f Bd.). » » Scaphidema lege Scaphodema (Bd.). » » » armeniacum Desb. = Platydema triste Lap. (Bd.). 139 3 Not. mauritaniens lege mauritaniens Luc. Hi. excisus Kûst. hispanicus Mots, bicoronatus B. Alg. (nec Ga). cf appendicinus Desb. C. 140 2 Anthicus blandulus Baudi. = minutus Laf. var. — 81 — Page 141 col. 3 Mordella palmaj lege Palniîe. )i » )) aradasiana lege Aradasiana. 143 2 Meloë Latreillei Reiche et syn. = purpurascens Germ. (Bd). 149 3 Otiorrhynchus Piochardi Stierl. = impoticus Boh.(Bd.). 150 2 » rugosostriatus G. et syn. = ? scabrosus Marsh. (Ed.). i> 3 Caenopsis Larraldi lege Larraldei (Ed.). 451 1 Meira Grouvellei Stierl. sp. pr. Ga. m. (Br.). 152 1 Phyllobius viridiaîreis lege viride-aîris (Ed.). « 2 » mus F. 1801. = cinerascens F. 1792 (Ed.). )i » Polydrusus lege Polydrosus (Ed.). » » B fasciatus MiiU. lege Stroem. i> 3 )) curtulus Eris. = dilutus Mots. (Ed.). » y » nodulosus Chevr. et syn. == v. melanos- tictus Chevr. 153 1 Melallites iris Auct.(nec F. 01.)=:marginatus Steph. (Ed.). » 2 » Javeti Desbr. = pubescens Ail. (V. Atacto- genus) (Ed.). » ). » punctulatus Bris. sp. pr. Hi. (Er.). » 3 Fùucartia Cremieri lege Cremierei (Ed.). 155 1 Mesagroicus lege Mesagrœcus ( Ed.). » 2 Sitona lineehus lege lineellus (Ed.). » » D ainbulans Gyll. =limosus Rossi (Ed.). ') 3 » AUardi Chevr. ^humeralis Steph. var. (Ed.). » )) Trachyphlœus scaber auet. (nec L.). = bifoveolatus Eeck (Ed.;. 156 1 Trachyphlœus rostratus Th. et syn. = Id. (Ed.). » » Cathormiocerus discors Desbr. = curvipes WoU. (Ed.). )) 2 Liophlœus tessellatus Bonsd. lege Millier (Ed.). » » » opacus Chevr. = tessellatus var. (Éd.). » » » geminatus Eoh.= Id. (Ed.). » 3 Barynotus murinus Bonsd. lege Miill. (Ed.). » » » mœrens F. lege elevatus Marsh. Steph. Eohemani Gyll. mœrens auct. (nec F.) (Ed.). » )) » pyrenseus Bris. = sabulosus 01. (Ed.). B » Leptolepurus lege Leptolepyrus (Ed.). » » Cneorrhinus Heydeni Tourn. =; Lacordaireus (Ed.), » » Eornazon Des Goz. = Dactylorrhinus (Bd.). » B Lacordaireus prodigus F. lege prodiguus, dele Ga. (Ed.). 157 1 Dactylorrhinus parapleurus Marsh. i=plagiatusSch.(Bd.) » » Attactagenus lege Atactogenus, nom. neutr. (Ed.). » B Tylacites legeThylacites (Bd.). » 2 » piliferus lege pilifer (Bd.). » 3 Tanymecus Picvelierei Tourn. = palliatus F. var. (Ed.). 158 1 Brachycerus hypocrita Bed. --Chevrolati Fàhr. m. (Ed.). B 2 Minyops variolosa F. = carinata L. (Ed.). 159 3 Hypera Vuillefroyi lege Vuillefroyana (Ed.). » » » PoUuxF. 1801.=adspersaF. 1792(Bd.). — 82 — Pagel59 col. 3 Hypera polygoni L. 1761. = arator L. 1758 (Bd.). 160 1 » suspiciosa Herbst. = pedestris Payk, (miles Payk). 1792 (Ed.). » » Limobius dissimilis Hbst. 1795 = borealis Payk. 1792 (Ed.). IGl 1 Cleonus arcifer[us] Chevr. — ericae Fàhr. — callosus Each = crinipes Fàhr. (Ed.). » » Cleonus gaditanus Chevr. = Amori Mars (Ed.). 1) » » excoriatiis Gyll. =lacunosus Gyll. (Ed.). B » » podolicus Chevr. == foveicoUis Gebl. (Ed.). )i !) » Lethierryi Chevr. =:nebulosus L. (Ed.). n » » amœnus Chevr. = clathratus 01. var. (Bd.). )) >) » basalis Chevr. = rugosus Luc (Ed.). » 2 » segnis Germ. == cordiger Herbst (Ed.). s » » alternans 01. lege Germar. (Ed.). 162 1 Lixus cylindricus L. lege cyliiïdrus F. (cyhndricus auct. non Herbst) (Ed.). » » Lixus perparvulus Desbr. = flavescens Boh. )) 2 » ferrugatus 01. (non F.). r=: cribricollis Eoh.(Ed.). » » » elongatus |1 Germ. = fasciculatus Boh. (Ed.). » » n Marqueti Desbr. = flavescens Boh. )) » )) filiformis F. = elongatus Goeze 1777 (Ed..\ ') 3 » lateralis Eris.n= Ascanii L. (Ed.). 163 1 Larinus albicinctus lege albocinctus (Ed.). )) 3 Liparus carini[œ]rostris Kiist (non Boh.) = glabriros- tris Kiist. (Ed.). » » Meleus parthenius Costa. = granulipennis Fairra. (Ed.). 164 1 Liosoma geniculatum Bris. = muscorum Er. var. (Bd.). n D » Isabelke Tsch. = concinnum Boh. (Ed.). » » » Stierlini Tourn.(Gen. dub.) (Ed.). » » » scrobifer lege scrobiferum (Ed.). )) 2 Orthochsetes setulosus Gyll. = setiger Beck (Ed.). » B » discoidalis Fairm. = id. (Ed.). )) )) » erinaceus Duv. =- id. (Ed.). n » Styphlus rubricatus Fairm. = Orthochsetes (Br.). » j> » insignis Aube. = Id. sp. pr. (Er.). » » » extensus Fairm. Ga. &. lege Chevr. /fi. 6. (Ed.). )) » " Lederi Fairm. lege Chevr. (Bd.). » 11 « pilosus Mots, et syn.= Cotaster, dele R. m. lege Carn. (Ed.). 165 1 Dorytomus tenuirostris Gyll. = tremulse Payk. (Bd.). » » » atomarius Géné=:Procas armillatus F. (Ed.). » 3 Pseudostyphlus pilumnus lege Pilumnus (Ed.). » » Tanysphyrus lemnse F. lege Payk. (Ed.). 166 1 Bagous coUignensis lege CoUignoni (Bd.). 167 2 Antomorphus lege Anthomorphus (Ed.). » 3 Anthononms obesior et pyrenœus Desbr. =z Anthomor- phus (Ed.). n » Anthonomus dele cinctusEedt.(piri Sch.)lege piriBoh. (cinctus Redt.) (Ed.). - 83 — Page 167 col. 3 Anthonomus bituberculatus Thoms. = pyri Boh. (Bd.). ). » )) rufus Gyll. et syn. (pruni Desbr.) =• lan- guidus Gyll. (Bd.). )) » Anthonomus incurvus Panz. = humeralis Panz. (Bd.). 169 1 Sibinia sellata Lvic. = Pachytychius (Bd.). B 2 Gymnetron inermicrum lege inermicrus (Bd.). » )< » Zuberi Desbr. = Hoferi Desbr. (Bd.). 170 2 Orchestes v. ferrugineus Msh.=v. saltator Fourcr. (Bd.). 171 1 Rhampbus tomentosus 01. = Orchestes (Bd.). )) » Marmoropus lege Marmaropus (Bd.). » i> Stenocarus fuliginosus Msh. sp. pr. (Br.). )) 3 Rhinoncus albicinctus lege albocinctus (Bd.). » » Eubrychius Th. = Phytobius Schh. (Ed.). » » Phytobius auct. = Pachyrrhinus Steph (Bd.). 172 1 Ceuthorrhynchidius Barnevillei Bris, lege Gren. (Br.). n » » apicalis Gyll. sp. pr. (Br.). » I) » biscutellatus Ghevr. = Ceutorrhyn- chus (Br.). » » I) versicolor Bris. = quercicola Payk. (Br.). B n )' pulvinatus Gyll. sp. pr. (Br.). » i> » Chevrolati Bris. = Barnevillei Gren. (Br.). " 3 Ceuthorrhynchus pallidicornis Bris. sp. pr. (Br.). » » » triangulum Boh. (vicinus Kr.). sp. pr. (Br.). 173 1 » punctiger Gyll. sp. pr. (Br.). » 2 » pubicoilis Gyll. sp. pr. (Br.). » » 1) drabcft Lab.= hirtulus Germ. (Br.). 174 1 Baris viridisericeaGoeze(sp.incert.)legecuprirostrisF. (Bd.). » 3 Derelomus lege Dei'olomus (Bd.). 178 1 Rhynchitesalliariae Payk. (non L.).=ceeruleus Deg.(Bd.). i » » uncinatus Th. = tomentosus Gyll. (Bd.). » » » cyaneocephalus legecyanocephalus (Bd.). » 2 » Nemonygidae lege Nemonychidœ (Bd.). » 3 » Brentidae lege Brenthidje (Bd.). 181 1 Hylastes corticiperda Er. z= ? linearis Er. var. » 2 Phlœosinus thuyse Perr. et syn. = impressus 01. )) » Hylesinus Putoni Eich. = Kraatzi Eich. » » » retamœPerr.=:PhlœophthorusspartiiNœrd. u » B vicinus Corn. = Kissophagus hederse Schm. (veresim.). » 3 Scolytus nitidulus Chap. := pruni Ratz. 182 1 Pityophthorus ramulorum Perr. sp. pr. » )) » exsculptus Ratz. = ? rnicrographus L, » 2 Taphrorychus Bulmerinqui lege Bulmerincqui. u 3 Dryocœtes Victoris Muls. =autographus Piatz. » » » alni Georg dele Ga. » » » Marshami Rey lege Rye Br. — 84 — Page 183 col.l Prionus Lefeveburei lege Lefebvrei (Bd.). 186 3 Semanotus Bonvouloiri Muls. lege Mars. (Ed.)- 187 3 Purpuricenus Wachanruei lege Wachanrui (Ed.). » ,) M Desfontainei lege Desfontainesi (Ed.). 190 2 Agapanthia lineatocolUs legeiineaticollis(Bd.). n 3 Oberea v. pedemontana Chev. (melanura Gredl.) sp. pr. » » Phytœcia fumigata Kûst. = Helladia flavescens BruU. 191 1 Cardonia orbicollis Eeiche.-- Helladia flavescens Brull. » '2 Conizonia vittigera F. 1801. = detrita F. 1792 , lege ^Ga. m. (Ed.). n » Orsodacna lege Orsodacne (Ed.). 197 2 Timarcha gallica Fairm.= La Bruleriei Bellier (omissa) var. (Ed.). 198 2 Chrysomela acuticoUis Fairm. = hsemoptera L. (Ed.). 205 1 Longilarsus patruelis AU. = lateralis 111. var. )) 2 « senecionis Bris, (atricillus Foud.) sp. pr. 206 2 Cassida artemisiae Bris. = corallina Boh. (Bd.). » 3 » corii lege Cori (Ed.). 209 2 Scymnus Brisouti Crotch sp. pr. (Er.). DELENDA. Page 9 col. 1 Bembidion concinnum Steph (sp. mixtœ) (Ed.). 16 1 Harpalus fulvus Dej. et syn. (V. p. 15 col. 2. 25 2 Olisthopus anomalus Perr.(V. Badister peltatus, p. 14). 29 3 Hydroporus minimus Scop. (nec syn.). 34 1 Tropisternus apicipalpis Chevr. (Gen. americ.) (Ed.). » 2 Hydrobius Paulinieri Guér. =:Hydrophilus(exot.) (Ed.). 37 2 Bolitochara v. bicolor Rag. (nom. iiied.). 41 1 Falagria gratilla Er. (ex Asia occ). 44 2 Ilomalota parvula Mann. (V. H. cauta, p. 43). 50 1 Quedius v. erythrogaster Mann, (ex Amer. bor.). » n n Rebondi Fairm. (nom. ined.). 56 3 Pinophilus segyptius Er. (ex Afric. ; 58 3 Anillostethns (nom. ined.). 86 2 Thymalus Aubei Lév. (sp. pr. e Batum) (Ed.). 112 2 Thilmanus maltbinipennis Eom-g. (nom. ined.) (Bg.). 120 3 Clerus syriacus Spin. (sp. pr. e Syria) (Ed.). 130 3 Trigonoscelis contraria et sinuatocollis Desbr. e Khiva \r. m. err.) (Ed.). 155 3 Sitona Fairmairei Ail. (sp. pr. e Earbar. occ) (Ed.)- 158 1 Brachycerus fimbriatns Desbr. ex Asia(Aus plus courte; les carènes du vertex plus obtuses et moins apparentes, la carène médiane du front non tranchante, très-obtuse, peu visible ; les carènes du front se continuant d'une manière moins sensible avec celles du vertex. Enfin les nervures des élytres sont très-sensiblement granulées. L'Haplaca seticulosa Leth. a aussi des rapports avec notre - 87 — espèce, peut-être plus même pour la granulation de ses nervures ; mais comme le front n'est pas séparé nettement du clypeus par une suture , j'ai dû la laisser dans le genre Hemitropis, mais je serais très-disposé à réunir ces deux genres qui me paraissent par trop voisins. Ohs. En relisant la description du Hyolesthes Mlokosiewisczii Sign., 1879, de Perse et Turquie (P. Lœw), je me suis aperçu que ses tibias postérieurs mutiques l'éloignaient du genre Hyalesthes et le rappro- chaient des Hemitropis, Trigonocranus , etc. ; mais l'insecte que m'a communiqué avec son obligeance habituelle M. le D'' Signoret a le faciès des Hyalesthes, et il vaudra peut-être mieux modifier la carac- téristique de ce genre que d'en créer un nouveau. O 4. Dictyophora xiphias Put. D'un jaune pâle ; élytres brillantes, légèrement jaunâtres, à ner- vures jaunes ; les cellules apicales et intermédiaires beaucoup plus grandes et moins nombreuses que dans Ïe-D. pannonica; il n'y a un peu de réticulation que du côté interne; stigma avec quatre nervures obliques. Tête avec un long prolongement parfaitement horizontal, non renflé en massue à l'extrémité qui est plutôt un peu amincie. Carène médiane du vertex visible seulement à la base, entre les deux yeux, reparaissant à peine vers l'extrémité. Carènes latérales du front parallèles dans toute leur longueur, marquées vers l'extrémité de 8 à 10 petites taches noires. Rostre dépassant un peu les hanches postérieures. Genoux marqués de 4 points noirs ; tibias postérieurs avec 4 épines noires. — Long. , avec la tête et les élytres, 15 mill. — Long, de la tête, en dessus, 5 mill. Syrie. Don de M. Reiche, qui avait probablement reçu cette espèce de M. Peyron. Elle est facile à distinguer des autres par le prolongement du vertex, cjui n'est ni renflé ni relevé à l'extrémité. Elle se rapproche surtout àe^'iherica, que je ne connais que par sa description et un dessin manuscrit ; mais elle en dilïère : par la carène médiane du vertex distincte seulement à la base entre les yeux ; — par la bifur- cation des secteurs à hauteur très-inégale : le 1" à peine plus haut que le stigma, le 2^ plus haut et l'interne bien plus haut encore ; — par les cellules apicales et intermédiaires non divisées par des ner- vures transverses, excepté au côté interne de l'élytre, ce qui rend l'extrémité des élytres bien, moins réticulée que chez les autres espèces, moins même que dans Veuropcea; — par les cuisses anté- rieures invisiblement dentées vers l'extrémité , avec seulement une dent un peu plus forte vers le genou ; — par le vertex horizontal et — 88 — continuant la ligne du mesonotum e^ par conséquent, la tète non réfléchie comme dans X^i^pannonica eCiberica. ' 5. Hysteropterum piceum Put. Entièrement d'un noir-brun, ruguleux ; les tarses, les tibias et les genoux d'un testacé rougeâire , avf c les épines des tibias noires. Front rugueusement ponctué, aussi large que long, sans carènes latérales, la carène médiane évanescente vers le haut. Vertex très- court, finement ridé en long, son bord antérieur légèrement courbé, son bord postérieur largement arqué. Élytres à secteurs et nervures transverses peu saillants, mais très-anastomosés et formant un réseaix très-serré, qui, avec les points des intervalles, rend la surface des élytres coriacée. — Long., 4 mill. Parnass. Découvert par le D' Krueper. Voisin àii^H. cygnetis, \e piceiim n'a pas la marge des élytres jaune, et ses élytres sont bien plus fortement ruguleuses et réticulées. Rectification. — J'ai décrit, en 1869, un genre de Lygeides sous le nom d''Anepsius, qui avait été employé, en 1857, par H. Lœw dans les Diptères; pour éviter la confusion, mon genre Anepslus devra être changé en Anepsiocoris. DESCRIPTION DE TROIS COLEOPTERES NOUVEAUX D'ALGERIE Par Ch. BRISODT de BARNEVILLE. Anisotoma Bedeli Ch. Bris. Ovaîis, niodice coyivexa, plceoiestacea; prothorace crehre punctato, hasi utrinque sinualo; elytris testaceis sutura lateribusqice piceis, punctato-striatis. — Long., 3 mill. Tête assez densément ponctuée; antennes brunâtres, à funicule testacé; 3" article un peu plus long que le 2'=; massue assez forte ; articles 9-10 transversaux, le dernier plus étroit que les 2 précédents. Prothorax transversal, fortement rétréci en avant, légèrement en arrière, modérément arrondi sur les côtés, coupé presque en ligne droite en avant, profondément sinué de chaque côté à la base, avec ses angles obtus; surface assez densément ponctuée, d'un brun de poix , à côtés plus clairs. Écusson ponctué. Élytres à peine plus larges que le prothorax, brièvement ovalaires, assez finement ponc- tuées-striées , intervalles à ponctuation fine et éparse, avec quelques points plus gros, en séries longitudinales dans les intervalles impairs. Tibias assez étroits; tarses intermédiaii'es sans dilatation sensible; cuisses postérieures élargies anguleusement vers leur milieu, puis un peu rétrécies vers leur extrémité qui est arrondie; la tranche intf^rne est prolongée, en desssous, en un lobe saillant et arrondi ; tibias postérieurs grêles, légèrement sinués à leur base, puis fortement courbés ; tarses à articles allongés, linéaires. Algérie, forêt de Teniet el Had (L. Bedel), — Un mâle. Cette espèce doit se placer près de l'A. calcarata ; elle s'en dis- tingue par ses cuisses postérieures non prolongées à leur extrémité externe. La forme de ses pattes la rapproche de l'A. litura; mais son prothorax , rétréci en arrière et sinué de chaque côté à la base, l'en distingue suffisamment. Plectroscelis Delarouzeei Ch. Bris. Ovata, obscure aenea, elytris striato-punctatis, striis an- gustis postice profundiorihus , interstitiis pseudo-squam- mosis, femoribus nigris, tibiis tarsisque fenmgineis. —Lon^., 2 mill. Ovalaire, modérément convexe ; tête mate, d'un bronzé cuivreux, très-finement granuleuse, avec quelques points près des yeux ; carène faciale assez large. Antennes grêles, testacées ; l'extrémité du der- nier article brunâtre. Prothorax d'un bronzé cuivreux plus bril- lant que la tête, couvert d'une ponctuation fine et très-serrée sur un fond finement granuleux. Élytres d'un bronzé obscur, à stries étroites, un peu plus profondes en arrière ; Ifs points des stries sont très- serrés et les débordent à peine; intervalles à granulations superfi- cielles, imitant des contours d'écaillés. Dessous noir. Poitrine et abdomen à ponctuation distincte et peu serrée. Cuisses d'un noir à peine bronzé; tibias, tarses et les quatre genoux antérieurs ferru- gineux. Syrie : Jéricho (Delarouzée). —Algérie : Perrégaux ( L. Bedel et Ch.-H. Martin). Cette espèce est très-voisine de la P. t.ibialis ; elle est moins bril- - 90 — lante, son prothorax paraît plus mat, ses antennes sont plus claires, ses stries sont plus étroites et ponctuées plus densément et plus finement. Phyllotreta basalis Ch. Bris. Ohlongo-ovata, nigro-aenea, punctata, antennis, tihiis tar- sisque ferrugineis , elytris nigris , basi macula magna rotundata fulva. — Long., vix 1 1/2 mill. D'un noir bronzé assez brillant sur la tête et le prothorax ; palpes noirâtres; tête couverte d'une ponctuation assez forte et assez serrée; antennes ferrugineuses, à derniers articles plus obscurs. Prothorax sub- carré, légèrement transversal, couvert d'une ponctuation assez forte et serrée, sur un fond finement granuleux. Élytres un peu arrondies sur les côtés avant le milieu , puis un peu rétrécies en arrière, très- obtuséinent arrondies à l'extrémité, noires, assez brillantes, ponctiiérs un peu plus fortement, mais moins densément que le prolhorax, avec une assez grande tache arrondie , fauve , qui n'atteint ni la suture ni le bord latéral. Dessous du corps à ponctuation éparse sur la poitrine et l'abdomen; cuisses noires; genoux, tibias et tarses ferrugineux. Algérie : Misserghin, bords du lac salé (L. Bedel et Ch. -H. Martin). Cette petite espèce est très-caractérisée par son système de colo- ration. BIBLIOGRAPHIE. Hemiptera gymnocerata Europœ , par le D' O.-M. Reuter. T. III. avec 5 pi, dont 3 coloriées. Helsiiigfors, févr. 1884. In-4'», 253 pages, Notre collègue, l'éminent hémiptériste le D"" Reuter, vient de gra- tifier le public entomologique du 3"= tome de ses Hemiptera gym- nocerata Europa:;. Ce volume est, comme les deux premiers, excellent sous tous les rapports et est indispensable aux entomolo- gistes qui veulent étudier la famille si intéressante, mais si difficile, des Capsides. Il renferme trois groupes de cette famille : les Naso- coraria, Cyllocorariaet Dicypharia, et par conséquent les genres inextricables jusqu'alors : Orthotylus, Heterocordylus, Globiceps, Dicyphus, etc. Une planche spéciale est consacrée aux forceps des - 91 — Orthotylus et genres voisins, dont plusieurs espèces , jusqu'alors confondues, ont des caractères génitaux qui les distinguent nettement. Les descriptions, entièrement en latin, sont complètes et compara- tives , les planches magnifiques comme dans les premiers volumes ; mais celui-ci renferme une heureuse et importante innovation, c'est le tableau synoptique des espèces et des genres décrits dans les trois volumes, et un tableau des groupes de la famille des Capsides tout entière. Ces groupes, au nombre de seize, ne concordent pas avec les anciennes divisions de l'auteur; ses études ont modifié ses pre- mières idées et, à mon avis, d'une manière plus naturelle. Enfin l'auteur annonce qu'il espère publier encore cette année un 4e volume. Nous ne pouvons qu'applaudir à cette heureuse nou- velle et admirer la puissance de travail de cette vigoureuse intelli- gence qui suffit à la tâche du professorat et des publications spéciales dont il nous favorise. D"^ A. PUTON. NOUVELLES. La troisième session annuelle de notre Société Française d'En- toniologie aura lieu, du 29 juin au 13 juillet prochains, dans les Alpes-Maritimes. La réunion générale est fixée le 29 juin, à Nice, oîi se tiendra la première séance. La Société explorera ensuite les montagnes de Saint-Martin-Lantosque et le col de Fenêtre. La dernière séance se tiendra à Saint-Martin le 11 juillet ; dans cette séance auront lieu notamment le renouvellement du bureau et la nominaiiondes délé- gués régionaux, conformément aux articles 3 et 5 des Statuts. Plusieurs entomologistes sont partis pour la Tunisie et l'Algérie. M. Sédillot, chargé d'une mission par le Ministère de l'Insti-uctiou publique, explorera avec M. Léveillé la régiou de Kairouan ; MM. le D'' Bonnet et Mayet sont allés à Sfax ; MM. Lataste et Letourneux, à Gab''s et dans les Chotls. — MM. Ch. Brisout de Burneville et Bedel doivent visiter le Kreider et se fixer ensuite à Teniet-el-Had. On an- nonce aussi le départ de MM. Ch. Martin, Lemoro et E. Simon pour Bou-Saada. — 92 — DESCRIPTION DES CICADINES D'EUROPE D-a Groupe des TYFHLOOYBINI Par Fr-X. FIEBEB. (Traduit de l'allemand sur le manuscrit original, par F. Reiber) Avec des additions , par L. LETHIERRY. [Suite]. TYPHLOCYBA Fieber (1). 1. Face entièrement d'un blanc jaunâtre ; les scrobes parfois bru- nâtres, b^cussun sans taches basales triangulaires noires ou bru- nâtres 2. — Face jaunâtre ou d'un blanc jaunâtre ; front brun sur l<,^s côtés, souvent transversalement strié de brun plus foncé ; suture frontale, ou bien une bande située le long de cette suture, sur les joues, noires. La moitié inférieure du front et le clypeus sont sou- vent bruns. Vertex paré en avant, au passage au vertex, ou bien vers le milieu, de deux taches noires plus ou moins grandes. Éciisson généralement orné de taches basales noires, triangulaires. . . 12. 2. Pronotum et écussou bruns 3. — Pronotum et écusson d'un blanc jaunâtre; rai*ement se ren- contrent deux taches arrondies sur le vertex ; un triangle brun dilué sur le pronotum, sous chaque œil 4. 3. Pronotum et écusson d'un brun-noir entièrement concolore ; deux taches transversales, brun-noires, souvent confluentes ou éva- nescentes au niveau de la nuque. Élytres brunes, une lâche semi- ovale, d'un jaune clair, dans le clavus, sous l'angle scutellaire ; une large bande d'un jaune clair, interrompue vers le milieu, le long du bord extérieur de l'élytre ; celte bande est échancrée ou superiiciel- (1) Doit prendre le nom de Eupteryx Curtis. — 93 - lement lobée du côté intérieur ; son lobe antérieur est étiré en pointe vers la base et élargi en forme de demi-cœur pointu en ar- rière; son lobe apical atteint presque la cellule apicale, qui est triangulaire. L'extrémité arrondie de la membrane, une ou plusieui's taches dans les cellules apicales, et une grande tache dans la der- nière cellule, blanches. Couleur brune du corium et du clavus plus foncée sur les bords et diluée. Ailes légèrement enfumées ; les deux premiers secteurs bruns, le troisième fin, blanchâtre. Dessous et pattes d'un jaune soufre. Tibias postérieurs sans points bruns; der- nier article tarsal brun à l'extrémité; son ongle brun. Front super- ficiellement bombé ; passage au vertex arrondi. o*. Dernier segment ventral en rectangle transversal, noir comme, les autres segments, jaune au bord postérieur. Connexivum et une lariïe bordure du dos qui est noir, d'un jaune clair. Lames jaunâtres: prises ensemble étirées en longueur, pentagouales, acuminées, élar- gies depuis la base jusqu'aux angles latéraux médians et émoussés;] vues de côté à moitié basale allongée, assez large, et à moitié apicalej longuement acuminée; quelque peu incourbée vers le haut, et plus longue que le yiygophore. Slyles un peu plus courts que les lames;! à longue tige brisée à angle obtus vers le haut en forme de bec, dont] l'extrémité est aiguë et incourbée. Pygophore noir, presque en formel de cône ; sinué vers le haut, et tronqué à l'extrémité. Échancrure| profonde ; tube anal mince, apparent seulement à l'extrémité tron- quée du pygophore et brun-noir. Ç. Dernier segment ventral allouî^é, pentagonal; son angle posté- rieur émoussé et échancré; ce segment est de brun-rouge à noir, de^ même couleur que le coléostron, qui est lancéolé. Bord inférieur du coléostron superficiellement arqué. Dos noir, tous ses bords jaunâtres. Ventre et connexivum jaunes. a*. L., 2 miU. 1/2; Ç. 1., 3 mill. 2/3. — Europe." Cicada vittata L., F. Su.. 893. — L., ^5. iV., 463, 36. — Schrk., En., p. ,258, 495. — Fall., Cic, 56,53. -^^Cicadida, Zett.. F. L., 299, It.j^Tijphlo- cyha H. S., Eom., p. 68. — Flor, R., 2, p. 426, 30. — Eupteryx ^ Marsh., M. M., 3, p. 267, 25. -^Tettigonia Qer., Ahr. F., 6, 20. '^ — Eupteryx notata Gur\. , B. E., 640, 1. — Typhlocyha 4-sig- nata Hardy, Tyn., 418, 5. — ' Chloroptegma km., Mon., 493. 1. T. vittata L. — Pronotum et écusson bruns ou brun-noir ; une raie jaune, libre, sur le pronotum ; un court trait médian, basai, jaune, sur l'écusson. Vertex brun ; son bord antérieur et la ligne médiane jau- nâtres. Élytres brunâtres, à base plus claire ; moitié postérieure — 94 — brune avec des taches claires ; une grande iache blanche, allongée, avant le milieu de la marge; cellules apicales et extrémités des deux cellules discoïdales brunâtres ; les nervures apicales brunes ; un point noir sur la branche fourchue extérieure de la cellule apicale trian- gulaire.— Allemagne: environs de Crefeld (Mink)^- Typhlocyha pulchella $, var, thoracica Fieb. 4. Clavus et corium parés de taches isolées, ou de plusieurs taches, arrondies ou allongées, noirâtres 5. — Clavus et corium sans taches pareilles ; élytres unicolores, sans dessins, ou bien avec des traits noirs obliques dans la marge. 7. 5. Clavus paré entre les nervures de 5 points noirs placés en deux rangées, et dont les antérieurs font la paire; pointe du clavus et 4 points placés dans la cellule suturale noirs. Corium bleuâtre ou bleu verdâtre , à nervures blanches. Nervures des cellules apicales, t extrémités des 3 secteurs entièrement bordées de noir ou bordées 'un côté seulement. Une grande tache noirâtre à l'extrémité de chacune des deux cellules apicales intermédiaires ; l'angle apical de la dernière cellule apicale noirâtre. Dessus bleuâtre. Vertex en angle obtus , un peu plus long que sa demi-largeur, paré sur le milieu de deux petites taches noirâtres, apparentes. Un court trait noirâtre oblique sur le pronotum sous l'angle intérieur de chaque œil. Face jaunâtre ; scrobes noirâtres. Front visiblement bombé ; passage au vertex sous un angle droit émoussé. Dessous et pattes pâles, d'un blanc jaunâtre. Ongles bruns. Conuexivum avec des taches médianes noii'es. cf. Dernier segment ventral transversal, presque trapézoïdal , ver- dâtre, dilué de brun â la base; les autres segments noirs, avec le bord postérieur pâle, ou bien avec deux taches en forme de segment de cercle, et continentes à la base. Lames verdâtres, prises ensemble étroitement lancéolées ; vues de côté arquées, émoussées à l'extré- mité, et dépassant quelque peu le pygophore. Styles environ de la demi-longueur de lames ; à tige épaisse, subulée, allongée, quelque peu ondulée; leur extrémité peu renflée se prolonge latéralement en une pointe subulée, oblique. Pygophore brun, noir au dos, bordé de jaunâtre, court, trapézoïdal ; la partie dorsale en est le côté le plus court, et la ligne basale le plus long ; le côté dont la longueur vient ensuite est le bord oblique et droit de l'échancrure qui forme avec le bord inférieur et arqué en dehors un angle apical quelque peu obtus, où l'on aperçoit le tube anal, qui est court, jaunâtre et tronqué. Dos jaune ; les trois derniei-s segments noirs, à bords jaunes; les autres parés d'une bande noire dorsale, diluée. — 95 — Ç. Dernier segment ventral en trapèze allongé, de moitié plus long que large à la base ; à bord postérieur ai'rondi ; paré avant l'extrémité d'une trace arrondie, diluée. Coléostron étroit, linéaire- ment lancéolé, presque deux fois aussi long que le dernier segment ventral, noir, avec une large bordure jaunâtre et arquée, prolongée jusqu'à l'angle supérieur de l'écbancrure. Bord inférieur droit ainsi que la tarière, qui est noire et quelque peu proéminente. Dos noir, à bord extérieur et segments bordés de jaunâtre. Ventre jaunâtre ; ses segments avec une bande basale noire. cf Ç. L., 3 1/3 mill. , corps 2 1/2 mill. , Russie; gouvernement Riazan (Oschanine) 2. T. semipunctata Fieb. ^ — Élytres blanchâtres ; dans le clavus seulement une ou deux taches noirâtres assez grandes et diluées. Extrémité des secteurs et nervures apicales non bordées de noir 6. 6. Deux taches d'un brun-noir sur le vertex, quelque peu avant le niveau des angles antérieurs des yeux. Une tache libre, presque triangulaire, diluée en arrière, sous chaque œil, sur le pronotum. Front bombé; passage au vertex sous un angle droit arrondi. Scro- bes bruns. Sur le milieu du bord scutellaire du clavus une tache semicirculaire diluée ; presque sur le milieu du clavus une tache allongée, diluée; pointe du clavus noirâtre comme ces taches. Près de la base du corium une longue tache presque lancéolée ; dans la marge, sur le premier secteur, et loin de son extrémité, une tache noirâtre arrondie Cellules noirâtres à l'extrémité, avant les nervures anguleuses. Dans la pe cellule apicale extérieure une grande tache ronde, noirâtre, nébuleuse; une bande noirâtre, à peine nébuleuse, par dessus la cellule apicale triangulaire, et l'extrémité de la 3'' cel- lule ; base de la 3"= cellule noirâtre ; la dernière cellule apicale claire ; pointe des élytres de couleur claire en forme de segment de cercle. Dessous pâle. Milieu du sternum et ongles noirs. Extrémité des tibias postérieurs brunâtre. Base des épines sans points bruns. Ailes livides; leurs deux premiers secteurs d'un brunâtre pâle. cf. Dernier segment ventral trapézoïdal, un peu plus long que sa demi-largeur, paré à la base d'un segment de cercle brun; les autres segments parés à la base d'une bande brune. Lames plus de deux fois aussi longues que le dernier segment ventral ; vues par dessous et prises ensemble en rectangle allongé et terminées par un angle aigu ; vues de côté brisées à angle obtus au-dessus du milieu et dirigées vers le haut en recouvrant et en dépassant le pygophore. Styles beaucoup plus courts que les lames , à tige allongée et d'égale largeur, brisés à angle obtus, et terminés en une longue pointe droite, subulée. Pygophore en trapèze presque aussi long que large à la base, très- rétréci vers le haut (pas de moitié aussi large qu'à la base). Tube anal long, situé à la base de réchancrure, et proéminent au-delà du pygophore. ,. cf. L., 4 mill. Suède (Stâl) ; kxiirxcha (Mayr)*. Typhlocyha Wallengreni Stâl, Nya. Sv. Eom. in Akacl. Hancll., 1853, p. 177, 7 3. T. Wallengreni Stâl. ^ — Une tache noirâtre arrondie vers le milieu du clavus ; une tache noirâtre sur le corium entre le 2*^ et le S'' secteur, avant le mi- lieu ; une autre tache à l'extrémité de la cellule suturale. Élytres entièrement pâles, pellucides. Deux bandes noirâtres, pâles, sur le vertex, qui est court et arrondi. $. L., 3 mill. Bohême, suv ~Ballota nigra, aux environs de Chrudim. Zettersledt ne trouva qu'un o*; moi une '^.-'Cicadula mi- cantula Zett., Ins. i., p. 299, 15. 4. T. ? micantula Zett.*-^ Çbs. — Parmi les dessins les plus récents de Fieber se trouve celui dU' N. niicantulus Zett., qui diffère de l'espèce précédente par les ca- ractères suivants : La tache ronde du clavus est basale et noire ; dans la pointe du clavus se trouve de plus une tache noire apicale; le corium est paré d'une seule tache noire, arrondie, vers le milieu de la cellule suturale. De plus la pointe de la tarière est noire, et le pronotum est paré un peu au-dessus du milieu d'une tache brunâtre diluée sur les bords (F. R.) 7. Élytres d'un jaune verdâtre ou jaunâtres, unicoloros, sans traits ou bandes. Les cellules apicales généralement légèrement en- fumées. Nervures jaunes ou verdâtres. Tète entièrement d'un blanc jaunâtre 8. — Élytres blanches, jaunâtres ou rosées, avec un ou deux traits obliques, bruns ou noirs, dans la marge 9. 8. Élytres d'un jaune verdâtre. ou bien jaunâtres ; parées avant le milifu de la marge d'une tache blanche ovale ; les cellules discoïdales généralement un peu plus claires; membrane enfumée, plus foncée vers le bord arqué; pointes des trois nervures a[iicales brunes. Gé- néralement deux tins points noirs sur le milieu de l'écusson. Ailes légèrement enfumées; les trois nervures antérieures brunes; les ailes entièrement irisantes. Di ssous et pattes d'un gris verdâtre pâle. Tibias postérieurs avec des points bruns à la base des épines. Ongles bruns. Front superficiellement bombé vers le bas, plus bombé vers le haut. Passage au vertex sous un angle droit. rf. Dernier segment ventral transversalement quadrangulaire, — 97 — presque deux fois aussi long que l'avant-dernier segment, entière- ment jaunâtre , échancré largement mais faiblement en angle au bord postérieur. Lames deux fois aussi longues que le dernier seg- ment ventral; prises ensemble en rectangle allongé et terminées à^_ l'extrémité en ua court angle apical (comme chez T. Wallengreni);'^ vues de côté rétrécies depuis la base et brisées au tiers apical à angle presque droit, terminées lancéolaireraent vers le haut, et ac- colées postérieurement au pygophore. Styles un peu plus courts que les lames, subulés, incourbés comme une faux. Pygophore en pen- tagone irrégulier, dont le côté basai est le plus long, et dont le côté le plus court est le dorsal, qui se prolonge jusqu'à léchancrure; les deux côtés inférieurs, de longueur presque égale, sont reliés sous un angle très-obtus et arrondi; le côté [losterieur qui se dirige obli- queaient vers le haut, et qui est sinué vers l'extrémité, forme avec le bord sinué de l'échancrure une pointe proéminente. Tube anal jaune, situé presque vers le milieu de l'échancrure, et dépassant à peine l'angle apical du pygophore. Pygophore brunâtre; sa base diluée de brun jusque vers le milieu. Dos et segments ventraux noirs, bordés de jauue. Connexivum jaunâtre. Ç. Dernier segment ventral en triangle allongé, un peu plus long que large à la base, à côtés arqués. Coleoslron lancéolé; à bord infé- rieur arqué avec la tarière, qui est quelque peu proéminente ; à partie dorsale brune à la moitié basale. Segments dorsaux noirs, bordés de jaune. Ventre jaunâtre ; ses segments avec une bande basale noire. Connexivum avec des taches noires. cf$. L., 4 l/2mill. Corps, 4 mill. Sur Pinus abies, pa&rare. Lap- ponie, Suède, France, Allemagne, Suisse, Angleterre. — Cicadula Germari Zett., Ins. L., p. 301, 23. -^Typhlocijha H. -S., Pz. F., 164, 16. — Flor, R., 2, p. 420, 2,&. — 'Eupteryx Marsh., M. M., 3, p. 266, 22 5. T. Germari Zett. 0 — Élytres d'un jaune d'or; des taches noirâtres dans les extré- mités des cellules, en avant des nervures anguleuses. Membrane obscurcie ; son extrémité enfumée ; toutes les nervures jaunes. Cel- lule suturale plus claire. Feront très-superficiellement bombé. Passage au vertex sous un angle droit arrondi. Dessous et pattes jaunâtres. Milieu du sternum brunâtre. Tibias postérieurs avec des points bruns à la base des épines, qui sont brunâtres. Ongles bruns. Suture fron- tale rarement brune. cf. Dernier segment ventral en rectangle allongé ; visiblement plus long que large à la base. Lames plus de deux fois plus longues que le dernier segment ventral ; étroitement lancéolées, étirées en pointe; vues de côté étroitement lancéolées, retrécies et incourbées vers le haut au tiers apical ; accolées postérieurement au pygopliore. Styles fortement subulés, un peu plus courts que les lames, et incorurbés vers le haut à l'extrémité. Pygophore trapézoïdal; sa ligne oasale aussi longue que le côté inférieur, qui est oblique, incourbé vers le haut à l'extrémité, et qui forme avec le bord de l'échancrure l'angle apical. Cet angle est en dent saillante, émoussée et dirigé vers le haut. Côté dorsal du pygophore très-court. Tube anal court, gros, dépassant l'angle apical du pygophore, dont la partie dorsale est brune. Pygophore jaunâtre sous la partie brunâtre, qui est progres- sivement diluée. Dos entièrement brun. Ventre entier, lames et styles jaunâtres. Ç. Dernier segment ventral en pentagone à côtés parallèles, pointu en arrière ; une fois et demie aussi long que large à la base. Coléos- tron lancéolé; à bord inférieur droit avec la tarière; brun au dos. Dos brun, à bords jaunes. Segments ventraux jaunâtres. Connexivum brunâtre. d^Ç. L., 5 l/4mill. Corps, 4 mill. En AngleJ;erre sur des fougères. - Corse [Meyer-Dur], Grèce [Krûper). -^ Typhlocyl)a filicum Newm.. Tr. Ent. Soc, ser. 2, 1853, vol. 2, Proc, p. 132.— ^Eupteryx Marsh.,, M. il/., 3, p. 247, 16. — Reçue sous le nom de^ ^Typhl. distincta Mey.-Dûr, Frey. . . . 6. T. filicum Newm. 9. La cellule apicale triangulaire sans tache noire. Clavus d'tm blanc de neige , avec une grande tache médiane jaunâtre , arrondie. Vertex paré en avant de deux points jaunes, et d'une raie transver- sale brune , au niveau de la nuque. Pronotum portant sur chaque moitié, en arrière des yeux, plusieurs taches jaunes bien délimitées, et dont les deux antérieures sont longitudinales , et les deux posté- rieures transversales. Deux petits points situés sur le pronotum, près du milieu du bord antérieur. Écusson d'un jaunâtre pâle. Élytres blanches. Sur le milieu de la marge et sur la première nervure anguleuse, une ligne noire oblique; les deux premières nervures anguleuses brunes ; une bande brunâtre dans la première cellule discoïdale, à partir de la ligne marginale oblique; une tache bru- nâtre à la base des trois cellules apicaU's ; une tache marginale allongée, brunâtre, dans la cellule apicale extérieure; dans la cellule triangulaire, une tache arrondie, apicale, brunâtre. Front superli- cielleraent bombé entre les deux yeux ; passage au vertex sous un angle presque droit. Dessous et abdonien entièrement blanchâtres. Tibias postérieurs sans points bruns sur les denticules. Ongles bruns. Ailes blanches. cf. Dernier. segment ventral quadrangulaire, presque aussi long que^ large. Lames un peu plus de deux fois aussi longues que le dernier segment; de largeur égale; arrondies au sommet, prises ensemble; vues de côté, linéaires, incourbées vers le haut à l'extré- milé, presque accolées postérieurement au pygophore. Pygophore en quadrangle allongé, de peu plus large à la base; à angle inférieur postérieur arrondi ; son côté postérieur, presque vertical, est quelque peu sinué sous l'angle postérieur supérieur , qui est droit. Échan- crure profonde, à bord légèrement sinué. Tube anal en massue, tronqué, armé d'une pointe subulée et incourbée vers le bas. Tube anal situé vers le milieu de l'échaucrure. $. Dernier segment ventral transversal , avec un grand lobe médian , triangulaire , au bord postérieur , et avec des angles laté- raux postérieurs courts et obtus. Trois taches noirâtres placées en triangle sur le milieu du dernier segment. Coléostron lancéolé ; à bord inférieur légèrement arqué avec la tarière , dont la pointe est noire. cfÇ. L., 3 3/3 mill. Allemagne (Germar), Galicie [Nowicky); Grèce (Stein). -^Tettigonia concinna Ger., Ahr. F., 14, 12. 7. T. concinna Ger.^ — Clavus unicolore; blanc, rougeâtre, jaunâtre ou brunâtre; une tache noire triangulaire dans la fourche dg la cellule apicale triangulaire , ou bien un point noir sur la branche fourchue exté- rieure de cette cellule 10 10. Un gros point noir sur un fond blanc, au milieu de la branche fourchue extérieure. Élytres jaunâtres, rougeâtres , ou brunes. Un trait brun oblique dans la marge, sous la tache margi- nale allongée, blanchâtre, et prolongé jusqu'au premier secteur; un deuxième trait sur la première nervure anguleuse, qui est transver- sale. Marge parfois blanche entre les deux traits bruns, quand les élytres sont jaunâtres ou rougeâtres ; parfois aussi la première cellule apicale, une tache marginale dans les deux dernières cellules apicales, et les extrémités des deux cellules discoïdales sont blanches. Membrane brunâtre. Front assez peu bombé vers le milieu ; passage au vertex sous un angle moins que droit, et émoussé. Vertex souvent brunâtre, ou bien paré de deux taches brunâtres au niveau de la nuque. Un trait rectangulaire, ou ondulé et longitudinal, sur le pro- notum, sous chaque œil; un trait arqué vers l'épaule, brunâtres. Une tache quadrangulaire dans l'angle basilaire de récusson, ou bien un trait seulement bruns ; moitié apicale de Técusson brune. — [.a var. thoracica avec pronolum, écusson et vertex bruns, des élytres brunâtres(Voiraprès*r.wi^to^a).— Dessous d'un blanc jaunâtre. Tibias - 100 — postérieurs sans points bruns. Ongles brunâtres. Ailes blanches. Ventre blanc, jaunâtre. Dos noir ou brun ; le bord des segments jau- nâtre. Dos noir ou brun ; le bord des segments jaunâtre ; bord exté- rieur jaunâtre. Conuexivum de la Ç avec des points noirs sur quel- ques tranches basâtes. cf. Dernier segment ventral en quadrangle tranversal. Lames pro- gressivement rétrécies depuis la base ; presque trois fois plus longues que le dernier segment; vues de côté linéaires, incourbées vers le haut à l'extrémité; à pointe tronquée et noire, accolée au pygophore. Styles aussi longs que les lames, subulés, fortement incourbés vers le haut; à pointe aigûe , roussâtre , et dirigée vers l'arrière. Pygo- phore en quadrangle allongé, de largeur égale, à angle postérieur inférieur arrondi; son côté postérieur, presque vertical, forme avec le bord supérieur de l'échancrure, qui est droit, un angle droit. Tube anal long, situé à la base de l'échancrure, et atteignant l'angle postérieur supérieur du pygophore. Ç. Dernier segment ventral en quadrangle tranversal ; avec un petit lobe médian au bord postérieur, et des angles latéraux posté- rieurs courts et obtus. Coléostron lancéolé ; à bord inférieur dou- cement arqué; largement brunâtre à l'extrémité. Tarière assez droite, proéminente , â pointe noire. 0*9. L., 4 1/4 mill. Corps 3 mill. Sur divers arbres feuillus. Lap- ponie, Suède, Angleterre, Allemagne, Suisse.— Cicada pulchella Fall., C.,55, b\.-^-Cicadula. Zett., /. Z., 30\ , 22. —^Typhlocyba, Flor., R., 2, p. 418, 25 (sans la syn. de Germ.et de H. -S.) —'Eup- teryx Marsh., M. If., p. 266, 21. -^ £". ornaiipennis Curt., B. E., 640, var. a. hemelytris roseis, margine externo flavo. jy 8. T. pulchella Fall. — Une tache noire ou brune, triangulaire, dans la cellule apicale triangulaire. Le trait oblique de la marge se dirige courtement vers le bas le long du l^r secteur 11 11. Côté du pronotum et du sternum sans ligne noire; bord du vertex également sans ligne brune. Une grande tache d'un brun de fumée s"éteadant sur l'extrémité des deux cellules discoidalcs et sur la base des trois cellules apicales intérieures ; les nervures brunes sur cette tache. Dans la dernière cellule apicale, une tache basale blanche en forme de demi-cercle. Une ligne arquée brune se dirige depuis le milieu de la nervure reliante, entre le 1"'' secteur et la lige de la cellule apicale triangulaire , au bord extérieur, vers le bas et l'extrémité de la branche fourchue extérieure de la cellule apicale triangulaire. Une ligne semblable se dirige vers le bord — 101 — postérieur, à partir de la pointe triangulaire de la grande tache brun-dorée. L'extrémité de l'élytre est une pointe émoussée sous laquelle se rencontre un assez fort sinus. Élytres, pour le reste, d'un blanc de neige. Front assez plat ; passage au vertex sous un angle droit, arrondi. Mésoslernum noir, brun extérieurement. Pattes et hanches blanchâtres. Tarses d'un jaune brunâtre , l'article basilaire du tarse postérieur pâle. Tibias postérieurs sans points bruns. Ailes blanches ; extrémité des trois secteurs brune ; la longue cellule api- cale, qui est située entre les deux premières cellules, est brunâtre. cf. Dernier segment ventral en quadrangle transversal, jaunâtre; à bord postérieur presque échancré transversalement, à angle droit ; à ligne basale brune. Lames prises ensemble, en quadrangle allongé, presque une fois et demie plus longues que larges; vues de côté, à base étroite, allongée, brusquement étranglées au sommet et incour- bées vers le haut en un court crochet, dont la pointe est brune, et qui dépasse le pygophore. Styles de peu plus courts que les lames ; à moitié inférieure presque fusiforme ; un peu incourbés vers le haut; prolongés en un mince cou, dont l'extrémité à peine renflée se termine en une longue pointe subulée , roussâlre , redressée. Py- gophore brun, en pentagone irrégulier, oblique, dont le côté le plus court est le dorsal , et le plus long le basai ; les deux côtés inférieur et postérieur, réunis sous un angle très-obtus et superficiellement arrondi, forment avec le bord sinué de l'échancrure un angle apical presque droit. Tube anal court, presque en massue, tronqué, à moitié basale brune, inséré dans l'échancrure sous l'angle apical. Segments dorsaux et ventraux brun-noirs, bordés de jaune. Con- nexivum jaunâtre ; quelques-unes de ses tranches parées d'une tache noire basale. $. Dernier segment ventral transversalement quadrangulaire , jaunâtre; avec un lobe postérieur médian triangulaire, et avec des lobes latéraux un peu plus courts, aigus ; ce segment est aussi long, jusqu'à la base du lobe médian, que la demi-largeur de sa base. Coléostron jaunâtre , lancéolé, à bord inférieur et tarière (proémi- nente) droits. Les deux derniers segments dorsaux parés, sur les côtés, d'une tache noire basale allongée ; les autres segments noirs et bordés de jaune. cfÇ. L., 4 1/4 mill. Corps, 3 mill. Sur les tilleuls; pas abondant. Livonie, Allemagne jdu Nord {Stein)\ Galicie, près Brody [Noicicky], Suisse {Frey). —^lyphlocyha stellulata Bur., Gen. Ins., sp. 16, fig. 1. — Flor, Rh., 2, p. 414, 23. . . . 9. T. stellulata Bur. <> — Côté du pronotum portant une ligne noire qui se prolonge sur le mésosternum, et queLjuefois sur le bord du vertex jusqu'aux Revue d'Entomologie. — Avril 1884. 8 — 102 — yeux. Élylres arrondies à l'extrémité ; obliquement arquées vers l'intérieur. Élytres blanchâtres, portant dans la marge, entre la première nervure anguleuse et le trait marginal brun, oblique, un triangle brun-doré, aigu en avant, envahissant tout l'intervalle. Tache apicale des élytres noire, large, atteignant le bord de l'élytre, A la base de la troisième cellule apicale, une tache brunâtre, trapé- zoïdale. Une tache marginale, brun-noire, triangulaire, dans la dernière cellule apicale , qui est blanche. Une ligne brune dirigée obliquement vers le haut, depuis la bifurcation de la cellule apicale triangulaire jusque tout près du milieu du bord extérieur, entre la première nervure anguleuse et la branche fourchue extérieure, qui sont brunes; pour le reste, toutes les nervures blanches. Clavus largement dilué de brunâtre le long de l'écusson, qui est brun, et le long de la commissure, une bande brune sur le corium, commen- çant près de la base au premier secteur, dirigée obliquement vers le bas, par dessus la première cellule discoïdale, jusqu'à la deuxième cellule, qu'elle n'envahit que partiellement. Le ti'oisième secteur se détache en brun sur cette bande. Front superficiellement bombé ; passage au vertex sous un angle émoussé, moins que droit. Milieu du vertex presque en arête. d*. Dernier segment ventral en quadrangle transversal, moins long que sa demi-largeur ; avec une tache brune sur le milieu du bord i)Ostérieur, et une grande tache brune au bord latéral. Lames prises ensemble longues, de largeur égale, rectangulaires, terminées à l'extrémité en un angle obtus apparemment très-court (vue en perspective de la partie incourbée vers le haut); vues de côté linéaires, dirigées vers le haut sous un angle obtus, et étroitement lancéolées; accolées au pygophore, qui est brun. Styles aussi longs que les lames, à tige allongée, de grosseur égale, terminés en une pointe redressée vers le haut, subulée, quelque peu incourbée à l'extrémité, et dont la base est saillante. Pygophore en triangle long, isocèle; son bord inférieur, qui est fortement incourbé vers le haut à l'extrémité, forme une angle aigu, redressé, avec le bord de l'échancrure, qui est droit, puis brusquement incourbé vers le haut. Tube anal très- court, presque turbiniforme, jaunâtre, situé vers le milieu du bord de l'échancrure. Ç. Dernier segment ventral avec un triangle aigu sur le milieu du bord postérieur ; avec des échancrures assez faibles des deux côtés du triangle, et avec des angles latéraux postérieurs aigus ( D'après Flor qui ne connaît pas le d*). o*. L., 4 mill. (d'après Flor, 2 4/5 mill.). En août et septembre sur Vaccinium myrtillus (localisé en un endroit), Livonie [Flor) ; — 103 - Suisse, Gyrisberg {Frey); Suède [Stâl). — Typhlocyha pictilis Stâl, Oefv., 1853, p. 176, 5. — Flor, R., 2, p. 417, 24. 10. T. pictilis Stâl. 12. Nervures anguleuses, moitié apicale des secteurs, et nervures apicales bordées de brun ; ordinairement deux taches ou points noirs sous le sommet du front 13. — Nervures anguleuses et apicales sur un fond foncé, et blanches comme le sont généralement les secteurs ; non bordées de brun. 16. 13. Vertex avec un dessin noir en forme de Y portant des traits transversaux à l'extrémité des deux branches fourchues, traits qui se prolongent sur le front entre les yeux, point où ils se brisent à angle obtus. Deux petits triangles noirs en arriére du sillon trans- versal de l'écusson ; des triangles plus grands dans les deux angles basilaires de l'écusson ; deux points noirs sur le milieu de l'écusson. De chaque côté du front une bande brune libre, qui dépasse vers le haut le trait noir anguleux. Sur les joues, une bande noire, aiguë vers le bas, contre la suture, depuis le scrobe jusqu'aux brides. Clypeus brun. Pronotum avec un grand hexagone médian, brun, dilué en arrière, allongé, rétréci en avant, des angles latéraux duquel un trait noir anguleux, en forme de -< , se dirige vers chaque œil ; des deux angles antérieurs de l'hexagone se prolongent deux lignes brunes jusqu'aux deux taches antérieures du pronotum, qui sont transversales, noires, petites, presque semicirculaires. Front super- ficiellement bombé ; passage au vertex sous un angle presque droit émoussé. Pièces sternales brun-noires, largement jaunâtres extérieu- rement. Lobes du prosternum jaunes. Pattes entièrement jaunâtres. Ongles brunâtres. Tibias postéi'ieiirs sans points bruns. Hanches pos- térieures brunâtres à la base. Élj'tres d'un blanc jaunâtre. Clavus brunâtre, à base claire; une bande blanche, oblique, sous l'angle scutellaire et dirigée jusqu'à la suture du clavus ; sur le tiers apical une bande transversale, quelque peu sinuée, blanche ; ces deux bandes sont délimitées par des lignes noires. Suture du clavusbrune. Sur le tiers basai du corium se rencontre une bande dentelée, formée de raies brunes, courtes, de longueur inégale, situées dans l'intervalle des secteurs, dans la cellule suturale et dans la marge; les nervures sont blanches sur cette bande. Sur le deuxième tiers de la marge , un triangle brun prolongé vers l'intérieur et atteignant le premier secteur avec sa pointe; à partir du niveau transversal de cette tache, les cellules des élytres sont brunâtres en arrière et leurs nervures sont bordées de brun. Une large bande brune extérieurement contre la cellule apicale pédonculée ; base de la troisième cellule apicale largement brune ; une grande tache brune transversale , diluée , — i04 — commune aux extrémités de la deuxième et de la troisième cellule apicale. Ç. Dernier segment ventral en pentagone long, isocèle postérieu- reuient ; une demi fois aussi long que large à la base. Coléostron noir; largement jaune à la base et à l'extrémité ; son bord inférieur étroitement jaune. Tarière noire, légèrement incourbée, proéminente en pointe. Dernier segment dorsal échancré anguleusement, large- ment bordé de jaunâtre. Dos tout noir. Ventre jaunâtre ; deux de ses segments basilaires avec une bande basale noire. Un point noir sur les trois tranches basilaires du connexivum. Ç. L. , 3 mill. Andalousie ( Meyer-Dûr ) , Coll. Frey. Q 11. T. andalusica M.-Diir. — Vertex paré en avant de deux taches noires plus ou moins grandes; et au niveau de la nuque, d'une tache triangulaire arron- die, ou bien réniforme, formée de deux taches continentes. Ordinai- l'ement se rencontrent deux taches ou points noirs sous le sommet du front. Dans le clavus, la pointe et une bande basale sont brunes ou jaune brunâtres. Cellule apicale intérieure parée d'un triangle brun contre la nervure apicale 14 14. Tache noire de la nuque sagittiforme , aiguë, parfois courte- ment pentagonale, ou reliée en avant aux deux taches antérieures du vertex. Quatre taclies noires placées sur une ligne arquée se rencontrent souvent vers le haut de la face ; les deux taches inté- rieures sont les plus grandes et sont placées sur le front. Côtés du front largement bruns , parfois transversalement striés de brun. Clypeus ordinairement brun. Joues ordinairement parées le long des côtés intérieurs d'une bande noire. Dans chacun dos angles basilaires de l'écusson se rencontre xm triangle noir ; deux points et le sillon transversal noirs sur l'écusson. Pattes jaunâtres. Tibias postérieurs bruns à l'extrémité ou aux tiers apical ; derniers articles tarsaux bruns à l'extrémité ; ongles bruns. Pronotum paré au milieu du bord antérieur de deux taches noires rappro- chées, et sous les yeux d'une autre tache noire; sur l'épaule une tache ou un trait oblique , noir. Sur la moitié postérieure du pronotum deux rectangles ouverts vers le haut, à côtés inégaux, et dont les deux lignes intérieures sont souvent confluentes , ou bien se prolongent jusqu'aux taches antérieures du pronotum ; parfois ces deux rectangles sont comblés de noirâtre, et les taches antérieures se prolongent latéralement vers Ihs yeux. Les taches ou traits huméraux sont souvent aussi reliés aux cotés extérieurs du rectangle. Front superficiellement bombé ; passage au vertex arrondi. — 105 — Pièces sternales noires ; largement bordées de jaune extérieurement. Ailes livides ; leurs 3 secteurs brunâtres. Élytres jaunes à la moitié antérieure de la marge ; moitié postérieure de la marge blanchâtre, transparente; entre les parties jaune et blanche se rencontre une bande brune, plus foncée extérieurement, et qui se prolonge jusque dans la première cellule discoïilale. Sous la base de la marge, un trait brun qui passe à la 2'= cellule disco'tdale et s'y prolonge jusqu'à son extrémité tronquée après avoir été deux fois interrompu. Cellule suturale brune. Première cellule discoïdale bordée de brun le long du 2"= secteur, depuis la tache transversale. Troisième cellule apicale brune ; une bande blanche au bord arqué ; une tache transversale, ovale, blanche, sur le milieu de la membrane. Dans la 2<= cellule du clavus, une bande élargie vers la suture est reliée à une tache ova- laire sur le milieu de la cellule extérieure. Abdomen noir chez les deux sexes ; à bords jaunes. Cinquième segment ventral de la Ç, 6^ du cf , ornés d'un triangle jaune au bord postérieur. cf. Lames d'un blanc jaunâtre, de largeur égale jusque près de leur milieu, puis rétréciee en une longue pointe. Vues de côté pro- gressivement rétiécies à partir de leur base qui est assez large ; incourbées vers le haut sur le milieu ; accolées postérieurement au pygophore qui est noir. Styles à base longue, en forme de tige incourbée , terminée par un denticule à partir duquel le style se prolonge en une longue pointe subulée, incourbée à l'extrémité. Pygophore en trapézoide dont le côté le plus long est le bord su|ié- rieur et quelque peu sinué de l'échancrure, qui forme avec le côté inférieur et assez fortement arqué en dehors, l'angle apical qui est droit et émoussé. Le côté le plus court du pygophore est le dorsal ; le côté le plus long, après celui de l'échancrure, est le basai. Tube anal, court, inversement conique, proéminent près de l'angle apical; noir. $. Dernier segment ventral pentagonal ; l'angle de son bord pos- térieur presque arrondi. Coléostron lancéolé, noir, à bord inférieur et tarière presque droits; tarière également noire. 0*9. L., 4 mill. Sur les orties, souvent commune. De juin à fin octobre, dans toute l'Europe. — Cicat^a urticae Fab., S. R., 11, 76. Fall., C, 50, Al. — Cicadula Zett., /. Z., 2'd'è IQ.-fTijphlocijha. H.-S., Pz. F., 124, 4.-Tr Flor, R., 2, 428, 31. -^Eupferyx. Marsh., M. M., 3, p. 268, 26. -^ E. tarsalis Curl., B. E., vol. 14, 640, 6. 12. T. urticae Fab.^ — Vertex, pronotum, écusson et face blanchâtres. Taches du vertex plus reculées vers le bord antérieur, plus petites, presque carrées ; tache de la nuque courtement triangulaire. Huit taches noires sur le — 106 — pronotum ; dont deux au bord antérieur; deux sous chaque œil et superposées; et deux près du bord postérieur, éloignées l'une de l'antre, et situées au-dessus des triangles noirs des angles basilaires de l'écusson. Une macule brunâtre sur la moitié postérieure du pronotum, entre les deux taches noires. Front paré près du sommet de deux points noirs. Scrobes noirs. Côtés du front étroitement bordés de brun. Front superficiellement bombé ; passage au vertex sous un angle droit arrondi. La raie transversale du milieu de la marge attei- gnant le deuxième secteur et se prolongeant contre lui brune et étroite. Marge et cellule discoïdale brunâtres sous cette raie. Un tiret basai brun dans la deuxième cellule discoïdale, et un peu plus bas cette cellule est d'un brunâti-e antérieurement et postérieurement dilué de brun. Cellule suturale brune. Pointe du clavus, et un court trait basai dans la première celhile du clavus, bruns. Une bande brune descendant jusqu'au milieu de la commissure du clavus depuis son angle scutellaire, s'élargissant au milieu de la commis- sure et s'y incourbant vers l'intérieur, où elle aboutit à la première nervure. Près de l'angle scutellaire un court trait brun contre la deuxième nervure. A la base de la marge une tache brune sagitti- forme, à longue pointe. Cellules apicales colorées comme chez T. urticae ; la troisième diluée au bord ; non blanche. V Ç L, 3 1/3 mill. France méridionale, Lyon [Mulsant). Typhlo- cyha? octotiotata Hardy, Tyn., 1850, p. 419, 6. _q 12. p. octonotata Hardy. — Vertex paré de deux taches noires presque en triangle arrondi, et situées au niveau des angles antérieurs des yeux. Les angles pos- térieurs de ces taches sont dirigés l'un vers l'autre. Une tache noire, presque réniforme au niveau de la nuque. Face jaunâtre; joues parées d'une bande noire le long de la suture frontale, depuis les scrobes. Côtés du front bruns ; souvent la couleur brune se prolonge sur le clypeus. Front portant parfois deux petites taches noires sous le sommet. Pattes pâles. Tibias postérieurs brun-jaunes à l'extrémité; un trait de même couleur à l'extrémité inférieure de la cuisse. Tarses jaunâtres; extrémité du premier et du troisième article de couleur brune à noire comme les ongles. Pronotum paré en avant de deux taches noires, petites, l'oades, quelque peu éloignées du bord, et d'où naissent deux bandes noirâtres qui se dirigent en arrière en s'élar- gissant et se relient à deux taches noires, grandes, éloignées l'une de l'autre, situées au-dessus des triangles noirs des angles basilaires de l'écusson. A chacun des deux angles intérieurs des yeux naît sur le pronotum un court trait noir ondulé; et contre chacun des deux angles extérieurs des yeux se trouve sur le pronotum un point noir. Une tache noire transversale sur l'épaule. Parfois les deux bandes — 107 — noirâtres sont reliées et englobent encore les traits onJulés ; le pro- notum prend dans ce cas un aspect noirâtre et ne laisse libres qu'un trait jaune antérieur, une tache jaune latérale, et des épaules jau- nâtres avec une tache transversale noire. Milieu de l'écusson portant deux points noirs. Élytres à dessin semhlahle à celui de T. urticae? A la base de la marge, qui est blanchâtre, se rencontre un trian^^Ie brun à côtés longs; sur le milieu de la marge une tache brune obli- quement triangulaire, sinuée en avant, fortement arrondie contre le secteur, et nettement délimitée, reliée à la tache située sur le premier secteur et la cellule discoïdale, tache qui est en quadrangle allongé, brune, nettement délimitée. Deuxième cellule discoïdale brunâtre avec des nervures bordées de brnn et dirigées l'une vers l'autre. Deuxième et troisième cellules apicales brunes, avec une bande ondulée, claire, sur le milieu, allant de la première à la troisième nervures apicales. Front superhciellement bombé; passage au vertex sous un angle droit arrondi. Pièces sternales noires , largement blanc-jaunâtres extérieurement. Ailes livides, à secteurs brunâtres. Dos de l'abdomen noir, son bord extérieur et le bord de ses segments jaunes. ^. Dernier segment ventral transversalement quadrangulaire, à peine échancré, noir comme tous les autres segments, à bord posté- rieur jaune. Connexivtim jaunâtre, avec des traits médians bruns. Lames jaunâtres, à moitié basale, presque d'égale longueur, élargies jusque vers le milieu , puis rétrécies et acuminées ; vues de côté à base allongée , rétrécies à partir du milieu et incourbées vers le haut; accolées postérieurement au pygophore. Styles à tige droite, incourbée en bas, prolongés à partir d'un angle dentiforme en une longue pointe subulée, qui est à peine incourbée à l'extrémité. Pygophore brun, à extrémité d'un jaune livide; en pentagone irré- gulier, rétréci en arrière, dont le côté le plus long est le bord oblique de l'échancrure, qui est profonde, et le côté le plus court le dorsal. Bord inférieur du pygophore formé de deux côtés du pentagone reliés sous un angle très-obtus; passant au bord postérieur, qui est très-court, sous un angle obtus, comme le fait le bord de l'échan- crure ; par conséquent, deux angles obtus. Tube anal très-court, jaunâtre , quelque peu proéminent à l'angle apical supérieur du pygophore. 5 . Dernier segment ventral grand, en pentagone allongé, à côtés longs, terminé en angle droit postérieurement, avec une tache mé- diane noire , allongée. Deux à trois segments ventraux basilaires noirs ; les autres jaunes ou noirs ; les deux avant-derniers avec un triangle noir au bord postérieur. Coléostron lancéolé, noir, bordé de — 108 — jaune au bord inférieur, qui est droit. Tarière noire ; son extrémité proéminente quelque peu inclinée vers le' bas. d* 2 . 3 1/2 mill. Livonie, Ukraine. -ÀTyphlocyha Curtisi Flor, R., 2, p. 431, 32. — (Marshall, dans M. il/., 3, p. 269, rapporte celte espèce à 'T. slachydearuni Hardy, qui, à en juger par les tarses et les élytres, est cette espèce et la suivante confondues ). ^^ 13. T. Curtisi Flor.'-' — Vertex paré en avant de deux taches triangulaires situées au- dessus du niveau des angles antérieurs des yeux, et généralement prolongées quelque peu sur le front. Face jaunâtre ; une bande noire contre la suture frontale. Pattes blanchâtres. Extrémité des tibias postérieurs et du dernier article tarsal brune comme les ongles. Un trait brun, en dessous, à l'extrémité des cuisses postérieures. Front paré entre les angles supérieurs des yeux de deux taches noires assez petites. Un point ou ime petite tache noire au-dessus de chaque scrobe. Pronotum portant en avant deux petites taches noires, et sur le milieu une grande macule presque semi-circulaire, noirâtre, plus ou moins foncée, diluée on arrière, souvent évanescente, de laquelle naissent deux ramifications qui vont aboutir aux deux taches anté- rieures. Pronotum paré sous chaque œil d'une courte ligne noire oblique, parfois libre, ou d'une raie noirâtre qui est reliée sur les côtés à la macule médiane. Un point noir ou tiret transversal contre chaque épaule. Un tache médiane ovale ou cunéiforme, à bords bruns, dans le clavus, entre deux bandes transversales courtes, larges, blanches, qui sont réunies par une ligne contre la suture du clavus. Pointe du clavus d'un jaune brunâtre cunéiforme et bordé de brun. Premier secteur des élytres apparent sous le miheu, vers l'extrémité ; évanescent à la moitié basale ; abrégé ; portant des deux côtés vers le milieu de la marge et dans la première cellule discoï- dale un petit quadrangle brun ou une raie oblique ; vers la base de la marge un tiret fourchu brun. Deuxième et troisième cellules api- cales brunâtres, avec une bande arquée blanche ; un triangle bru- nâtre contre la première et contre la troisième nervure apicale. Ailes claires. f) a. melissae Curt. Deux points noirs sur le milieu del'écusson; \in triangle livide, à peine apparent, dans chacun des angles basi- laires de l'écusson. Front et clypeus jaunâtres ; la bande située contre la suture frontale se prolonge jusqu'à la moitié basale du clypeus. Les deux triangles noirs, aigus en ai-rière, situés à l'avant du vertex, divergent visiblement. Tache de la nuque soit en triangle arrondi, soit presque en pentagone transversal, émoussé, ou bien réniforme. Elytres d'un vert bleuâtre pâle alternant avec des places blanches; - 109 — marge claire. Première cellule discoïdale bordée intérieurement et à l'extrémité de brun sous la petite raie ou tache brune transversale. Secteurs de la deuxième cellule discoïdale bordés de brun intérieu- rement et deux fois interrompus par de grandes taches transversales blanches ; par conséquent trois paires de traits bruns parallèles ; toutes les cellules et tous les espaces bordés de brun sont d'un brun doré pâle. Deux bandes brunes dans la base du clavus ; la bande intérieure triangulaire, linéaire au bord. Une tache brune dans l'angle scutellaire. '' p. colUna Flor. Deux points noirs sur le milieu del'écusson; dans chaque angle scutellaire basai un triangle noir ou noirâtre. Clypeus brun jaunâtre ou brun de même couleur qu'une raie trans- versalement striée de brun plus foncé qui est située de chaque côté du front. Sutures du front et du clypeus noires. Les deux taches noires triangulaires de l'avant du vertex ne divergent que peu en avant ; leurs angles postérieurs sont plus droits, et leurs bords pos- térieurs sont presque placés sur une même ligne droite. La tacîie de la nuque est formée de deux taches noires quadrangulaires reliées, ou bien est réniforme, ou encore en réalité remplacée par deux taches libres arrondies. Taches antérieures du pronotum transversales. Tache médiane grande ; ses ramifications plus foncées. Taches du front assez grandes. Moitié basale des élytres de substance plus résis- tante et jaune comme les nervures de la moitié apicale, qui est presque hyaline. Premier secteur évanescent sur la pièce basale, qui est de substance coriace. Deuxième secteur ponctué des deux côtés. Première cellule discoïdale souvent un peu ternie et bordée de brun comme la marge. Deuxième cellule discoïdale bordée de brun inté- rieurement contre les deux secteurs, mais interrompue sur le milieu par une large place blanchâtre et abrégée assez loin de la base de l'élytre ; parfois aussi sa partie supérieure est claire. Sternum noir, jaune extérieurement. Dos noir, à bord extérieur et postérieur des segments jaune. (f. Lames d'un blanc jaunâtre ; prises ensemble pentagonales, à longue pointe; de largeur égale jusqu'à mi-longueur, puis rétrécies et terminées en pointe. Vues de côté à base un peu élargie, rétrécies vers le milieu, incourbées vers le haut à partir de ce point d'où elles restent de largeur égale et accolées au pygophore. Slyles beaucoup plus courts que les lames, à longue tige, avec un denticule latéral vers le haut et terminés à partir de ce denticule en une longue pointe mince et subulée. Pygophore en trapèze allongé, jaunâtre ; ses deux bords inférieurs reliés sous un angle très-obtus; le côté postérieur, ou le bord inférieur postérieur, est relié au bord supé- 8* — 110 — rieur, celui de l'échancrure, qui est presque droit, et qui forme le côlé le plus long du pentagone, par un angle presque tronqué. Le côté dorsal très-court et presque invisible. Les lames repliées ne se touchent qu'au-dessus du milieu. Ventre noir, à bords jaunes. Coniiexivum jaune, avec des taches noires. Ç. Dernier segment ventral formant un pentagone à pointe rec- tangulaire en arrière et à peine échancré, jaunâtre; son milieu paré d'un triangle noir ou noirâtre. Coléostron lancéolé, à bord inférieur droit et bordé de jaune. Tarière noire, proéminente, légèrement arquée. Ventre tout noir ; ses segments et les tranches du conuexi- vum bordés de jaune. Les deux avant derniers segments jaunâtres; noirs à la base, ou bien extérieurement seulement. d^Ç. L., 2 2/3 mill. Sur des Labiées ^'- 31 elissa, Stachys, Ballota, en Angleterre, Livonie, France. Allemagne. — a. Eupleryx nie- Zmœ Curt., B. E., 640, 7. — p.^,640, 7. — GeofT., 427, 26. — Marsh., M. M., 3, p. 268, 27. — " Typhïocyba stachydearum Hardy, Trans. Tyn., 1850, p. 422, 9, pars, (d'après les tarses et d'après les élytres ; se i-apporte aussi à T. Curtisi). — p; T. collina Flor., R., 2, p. 433, 33 44. T.melissœ Curt.^ 16. Pronotum avec plusieurs taches noires arrondies ou allongées; ou bien brunâtre, avec le bord antérieur jaunâtre 17 — Pronotum avec deux grandes taches noires losangées ou presque réniformes. Un grand triangle noir dans les angles basi- laires de l'écusson 19 17. Nervures apicales et nervure anguleuse extérieure avec un trait brun élargi vers le bord de l'élytre. Membrane livide. Troi- sième cellule apicale diluée de brunâtre à la base. Élytres jaunâtres; parées assez loin de la base d'un triangle brun aigu, dirigé vers le haut et l'extérieur, depuis le deuxième secteur; à côté de ce triangle se trouve un quadrangle allongé, brunâtre, qui atteint la suture du clavus. Dans la moitié apicale de la première et de la deuxième cellules discoïdales, et à l'extrémité du lobe suturai se rencontre une bande d'inégale longueur dans chaque cellule. Ces bandes prises ensemble forment un triangle brunâtre à côtés longs, dont la pointe atteint presque le quadrangle antérieur. Deux bandes brunes entre les deux nervures du clavus; la deuxième bande plus foncée en arrière. Clavus clair sous cette bande; à bord apical brun. Écusson d'un blanc jaunâtre; jiorlant dans chaque angle basai un triangle noir; à pointe brune sous le sillon transversal; à côtés jaunâtres. Pronotum roussâtre ; paré en avant de deux grandes taches noires, libres, contre lesquelles naît une bande noirâtre, médiane, élargie — 111 — au bord postérieur du pronotum ; sous chaque œil une tache noire semi-circulaire, et sous ces taches une courte bande noire, humé- raie. Vertex court, en angle obtus, jaunâtre; portant deux taches noires au point du passage au front. Ligne marginale de la nuque noire , avec un court prolongement linéaire sur le milieu du vertex. Front brun depuis la base jusqu'entre les yeux, point où la partie brune se prolonge en angle aigu dans la partie apicale qui est jaune, et qui porte latéralement de chaque côté un triangle brun. Sommet du front paré de deux taches qui ne sont que le prolonge- ment de celles du vertex. Côtés du front striés de brun. Une bande noire sur les joues, le long de la suture frontale ; brides noires. Clypeus brun. Front superficiellement bombé ; passage au vertex sous un angle droit émoussé. Pièces sternales , lobes du proster- num, et hanches bruns. Pattes jaunâtres. Tibias postérieurs parés en dessous d'une raie noirâtre ; sans points bruns sur les denticu- lations. Dernier article tarsal brun. d*. Dernier segment ventral quadrangulaire, petitement échancré postérieurement, à côtés arrondis. Lames brunâtres, formant réunies im pentagone étiré en longueur au sommet, atteignant sa plus grande largeur sous le milieu entre les angles latéraux ; vues de côté larges sous le milieu, puis rétiécies et incourbées en pointe vers le haut. Styles à tige droite et forte, portant vers le haut une petite dent su- hulée, à partir de laquelle ils vont se terminer en une longue pointe subulée, oblique. Pygophore brun, en triangle à côtés presque égaux ; son côté inférieur arqué forme avec le supérieur c'est-à-dire le bord quelque peu sinué de l'échancrure, qui est profonde, un angle émoussé. Partie dorsale du pygophore très-courte. Tube anal jaune, situé à peu près vers le milieu de l'échancrure, et dépassant quelque peu l'angle apical du pygophore. Tous les segments ventraux et le connexivum noirs, avec des bords jaunes. Segments dorsaux noirs, à bords postérieurs jaunes comme les triangles mai^ginaux. d*. L., 4 mill. De Suisse; environs d'Aarau. Sous le nom de T. u7-ticae, Coll. Frey 15. T. frontalis Fieb.^' — Nervures apicales et anguleuses blanches sur un fond de cou- leur noirâtre ou brune, égale. Vertex court, arrondi, paré au point du passage au front de deux taches noires visibles au sommet du front. Chaque cellule discoïdale avec une bande 18. 18. Pronotum verdâtre, portant sur la moitié antérieure trois taches noires , dont la médiane est allongée ; souvent encore un point noir contre chacun des angles intérieurs des yeux. Écusson verdâtre ou roussâtre, paré dans chacun de ses deux angles basilaires d'un triangle noir entre lesquels se trouve un trait noir ; deux triangles — 112 — noirs sous le sillon transversal, ou bien la pointe de l'écusson est noire, avec un trait médian jaunâtre. Face d'un blanc verdâtre. Sutures du front et de la base du clypeus brunes. Front bombé; passage au vertex sous un angle droit arrondi. Élytres verdâtres ; une bande noirâtre dans le tiers apical de la première cellule dis- coïdale ; la deuxième cellule discoïdale tout entière, une tache allon- gée à l'exti'émité de la cellule suturale et deux bandes dans le clavus, noirâtres. Pièces sternales noires ; les angles postérieurs jaunâtres. Hanches toutes d'un blanc jaunâtre; les postérieures avec une tache noire. Ongles bruns. Pattes pâles; tibias postérieurs sans points bruns. Ç. Dernier segment ventral en quadrangle transversal, très-obtu- sément anguleux en arrière, et petitement échancré; sinué de côté vers les angles latéraux qui sont obtus ; jaune, à moitié basale noire et quelque peu élargie vers le milieu. Coléostron lancéolé, noir; son bord inférieur, qui est droit, et sa partie postérieure, jaunâtres. Segments ventraux tout noirs, les deux avant-derniers et le con- nexivum bordés de jaune; ou bien tous les segments dorsaux et ventraux sont bordés de jaune. Tarière noire, incourbée à son extré- mité, qui est quelque peu proéminente. 2- L., 4 1/2 mill. Corps, 3 1/3 mill. Suède, Angleterre, Livonie, Bavière. Sur les aulnes et les tilleuls. ( Flor aussi n'a vu quedesÇ). \Ti/phlocybajucu>ida H. -S., Pz. F., 144, 16. — Flor, R. , 2, p. 632. ^— Eupteryx Marsh., M. M., 3, p. 265, 19. -^'Typhlocyha Zet- tersteclti Boh., Handl., 1845, p. 161, 21. 16. T. jucunda H.-S.^ ■ — Pronotum sans taches, jaunâtre, postérieurement avec xme grande bordure d'un brun noirâtre, diluée en arrière ; ou bien d'un brun rougeâtre, avec une large bordure jaune antérieure qui se pro- longe jusqu'à l'épaule. Vertex court, paré au niveau de la nuque d'une tache noire réniforme, convexe en avant. Écusson jauâtre ; ses angles basilaires parés de grands triangles noirs. Face jaunâtre. Front intérieurement brunâtre et transversalement strié de brun, jusqu'au niveau des scrohes ; ou bien ne portant qu'une bande brune des deux côtés. Clypeus brunâtre ou noirâtre. Front bombé ; passage au vertex arrondi. Élytres d'un jaunâtre clair ; avec une bande dans toute la première cellule discoïdale et une étroite bande contre le deuxième secteur dans la deuxième cellule, puis une bande sur la suture du clavus et la cellule suturale, brunes ou noirâtre. Clavus générale- ment dilué de brunâtre le long de la commissure. Membrane enfu- mée. Milieu du sternum brun. Pattes d'un jaune pâle. Tibias posté- rieurs sans points. Les derniers articles tarsaux, et l'article basilaire du tarse postérieur à l'extrémité bruns, comme les ongles. Ailes brunâtres, à nervures brunes. — 113 ~ d*. Dernier segment ventral transversalement quadrangulairej noir. Lames jaunâtres; formant prises ensemble un pentagone lon- guement étiré vers le haut, atteignant sa plus grande largeur sous le milieu entre les deux angles latéraux. Vues de côté les lames sont linéairement lancéolées, contournées vers l'intérieur au sommet, aussi longues que le pygophore. Styles des deux tiers de la longueur des lames; à base en forme de tige renflée vers le haut et terminée en une pointe subulée, droite, redressée. Pygophore brun; jaune au bord inférieur. Pygophore en triangle allongé, rectangulaire, à côté supérieur droit; sou côté inférieur est le plus long, et est plus for- tement arqué à la base, tandis qu'il est presque droit à l'extrémité. Angle apical du pygophore obtus. Tube anal petit, inversement conique, situé dans l'échancrure, au-dessus du milieu. Segments ventraux noirs; jaunâtres dans les angles extérieurs. Connexivum jaunâtre. Dos noir, à bordure jaunâtre. Ç. Dernier segment ventral en pentagone à côtés longs, postérieu- rement en angle aigu; avec une raie noire sur son milieu. Ventre entièrement jaunâtre ; 2-3 segments basilaires avec une ligne basale brune. Des points bruns sur le connexivum. Coléostron lancéolé, noir; vu de côté étroit, largement tronqué en arriére; avec une par- tie de son bord inférieur jaunâtre. Tarière noire, légèrement arquée, assez longuement proéminente. Dos noir, à bordure jaunâtre, cfÇ. L., 3 1/6 mill. Suède, Moravie, Autriche, Livonie ; dans ri^rbe, sous des arbres feuillus isolés ; une fois sur le tilleul (Flor). — Cicada tenella Fall., Cic, 52, 44. — Typhlocyha Flor, R., 2, p. 421, 27.-H.-S., Hom., p. 68. — ">. pulchella, H.-S., Pz. F., 124, 6 17. T. tenella Fall. 19. Marge d'un blanc jaunâtre , de même que les deux tiers de la première cellule, discoïdale, et la base du corium et du clavus ; marge sans tache noire. Sous la base du clavus naît contre le bord scutellaire une bande brunâtre, assez large, qui envahit h; tiers aj)ical de la première cellule discoïdale, traverse l'élylre en longueur et va se confondre avec la membrane, qui est brunâtre également. Une grande tache marginale blanche dans la troisième cellule apicale, contre la deuxième et contre la troisième nervure apicale , et contre la dernière nervure anguleuse dans la quatrième cellule apicale. Une bande jaunâtre, sinuée vers le milieu, contre la commissure, depuis l'angle scutellaire jusqu'à la pointe du clavus, qui est brune. Un point noir sur le premier secteur, point situé à im des angles de la bande brunâtre de l'élytre. Vertex très-court, pas aussi long que sa demi-largeur ; bord du vertex très-émoussé ; deux taches noires arrondies, presque quadrangulaires , sur le vertex. Pronotum paré — 114 — de chaque côté, sous l'œil, d'une grande tache arrondie, ou presque quadrangulaire. Face d'un blanc jaunâtre. Une bande noire étroite, parfois abrégée j contre la suture frontale, et dirigée vers le bas depuis les scrobes. Clypeus noirâtre à la base et à la moitié basale de la suture. Front droit; passage au vertex sous un angle droit, émoussé. Pièces sternales noires, largement blanc jaunâtres extérieu- rement. Hanches brunes. Abdomen noir; tous ses segments bordés de jaune. Tibias postérieurs sans points bruns. Pattes d'un blanc jaunâtre; rarement d'un roussâtre pâle. cf. Dernier segment ventral quadrangulaire, brun. Lames un peu plus longues, et formant, prises ensemble et vues par en dessous, un pentagone allongé, pointu vers le haut, atteignant sa plus grande largeur sous le milieu , entre les angles latéraux , qui sont obtus ; vues de côté, lancéolairement rétrécies ; vues en haut, incourbées vers le haut, à partir du milieu. Styles à tige longue, forte, droite ; renflés vers le haut et obliquement terminés en une longue et forte pointe subniée, peu incourbée à l'extrémité. Lames et styles d'un blanc jaunâtre. Pygophore roussâtre, largement dilué de jaunâtre en dessous ; pas tout à fait deux fois aussi long que large à la base ; à bord inférieur droit, fortement arqué à la base, et fortement in- courbé vers le haut à l'extrémité, formant avec le bord supérieur et peu sinué de l'échancrure, qui est profonde, un angle obtus, presque droit. Tube anal court , inversement conique , largement noir à son extrémité, qui est obliquement tronquée, situé au-dessus du milieu de l'échancrure. Dernier segment dorsal profondément échancré en angle pour recevoir le pygophore. 9. Dernier segment ventral pentagonal , plus long que sa demi- largeur; largement noir, avec une arête médiane jaunâtre. Coléos- tron lancéolé, noir, ou bien jaunâtre à la moitié basale de son bord inférieur. Bord inférieur et la tarière, qui est proéminente, droits. cfÇ. L., 4 mill. Corps, 3 1/2 mill. Suisse; clairières humides; en juillet, près des bains de Pfefïers; abondante. France méridionale ^ Lyon {Muls. Hey) 18. T. ornata FreyP — Marge portant une tache noire cordiforme ou quadrangu- laire 20. 20. Une tache noire cordiforme sous le milieu du corium, sur la marge, atteignant la première cellule discoïdale s'étendant par dessus le premier secteur. Deuxième cellule disco'idale noirâtre; dans la moitié basale de la deuxième cellule discoïdale une raie noi- râtre assez foncée, le long de laquelle une ligne blanchâtre s'étend dans la première cellule discoïdale j usqu'au niveau de la tache noire — 115 — de la marge. Clavus blanc ; angle scutellaire noirâtre ; contre la suture du clavus une bande très-noire, bidentée, plus large vers la base. Membrane noirâtre; première et quatrième cellule apicale très- claires à la base; la cellule apicale triangulaire brun-noire. Front superficiellement bombé ; passage au vertex sous un angle droit émoussé. Face d'un blanc jaunâtre. Front jaune, face parée aux angles inférieurs des yeux d'une grande tache noire. Les taches du vertex grandes, presque situées sur le milieu. Taches du pronotum presque en losange. Pièces sternales noires, largement blanchâtres extérieui-ement. Toutes les hanches et pattes blanchâtres. Tibias pos- térieurs sans points bruns. Ongles bruns. Cuisses postérieures avec un trait inférieur, apical, brunâtre. Ailes livides. Les trois secteurs forts, brunâtres. cf. Dernier segment ventral transversalement trapézoïdal, à bord postérieur sinué; noir comme les autres segments. Lames jaunâtres, noires à la base; formant prises ensemble un pentagone à côtés droits, terminé en pointe à partir du milieu. Vues de côté les lames sont progressivement rétrécies jusqu'à l'extrémité, redressées vers le haut sous un angle obtus, et dépassent quelque peu le pygophore, qui est noir. Styles jaunâtres, pas aussi longs que les lames; à tige quelque peu subulée, renflés vers le haut pour former un angle à partir duquel ils vont se terminer en une pointe oblique, droite, incourbée en crochet à l'extrémité. Pygophore en hexagone allongé, obliquement dirigé vers le bas et l'arrière, irrégulier, à côtés inégaux, tronqué étroitement et à angle droit à l'extrémité. Le côté le plus long du pygophore est celui de l'échancrure, qui est droit et n'est sinué quelque peu que près du côté dorsal, qui est très-court. Côté inférieur du pygophore quelque peu incourbé au tiers basai ; pour le reste presque droit. Ligne basale du pygophore pas aussi longue que le côté inférieur. Tube anal noir, situé peu au dessus du milieu de l'échancrure, atteignant le même niveau que l'angle apical du pygophore. Connexivum jaunâtre, avec un tiret médian et basai noir sur chaque tranche. Dos noir; son bord paré de triangles jau- nâtres. cf. L., 4 mill. Allemagne du Sud; parmi T. picta. (Les dessins de Fieber nous montrent encore la $ ). . 19. T. binotata Fieb. • — Une ou deux taches dans la marge, taches dont l'inférieure est quadrangulaire, en forme de losange, et se prolonge obliquement en forme de bande vers l'intérieur de l'élytre. Membrane brunâtre ou brune ; avec une grande tache blanche dans chaque cellule apicale, et avec un segment de cercle blanc à l'extrémité de l'élytre. Taches du pronotum réniformes ; pronotum souvent paré au bord antérieur — 116 — de deux points noirs, qui se confondent souvent pour former une tache transversale. Face entièrement jaunâtre; parée le long delà suture frontale, à partir des yeux, d'une bande noire large ou étroite. Dos noir; à bord, et segments au bord postérieur jaunes. Vertex plus court que sa demi-largeur ; très-obtusément anguleux, presque arrondi. Angles basilaires de l'écusson noirs ou bruns. Hanches postérieures avec une grande tache brune 21. 21. Élytres pellucides, d'un jaune pâle; souvent presque hyalines ; parées presque sur le milieu de la commissure du clavus d'une grande tache noire , en demi-cercle, et souvent prolongée jusqu'à la suture du clavus. Pointe du clavus et angle scutellaire bruns. Ordi- nairement deux bandes noirâtres dans le corium , bandes dont la première naît au tiers basai de la première cellule discoïdale , contre un trait brun, et se dirige obliquement vers ou jusqu'à la tache noire du clavus; deuxième bande naissant contre la tache noire de la marge, se dirigeant oltliquement vers la tache brunâtre apicale du lobe suturai, se brisant à angle obtus contre le deuxième secteur, dans la deuxième cellule discoïdale , qu'elle remplit vers le bas jusqu'à la nervure anguleuse. Première nervure anguleuse et pre- mière cellule apicale claires. La cellule apicale triangulaire portant une petite tache blanche et la moitié du segment de cercle qui va se prolongeant jusque dans la troisième cellule apicale ; cette dernière cellule est parée, en outre, d'une tache blanche allongée. Dans la quatrième cellule apicale, une grande tache blanche. Les deux taches du vertex de grandeur moyenne, aussi éloignées des yeux que l'une de l'autre. Les taches réniformes du pronotum ne se prolongent que jusqu'au milieu des côtés. Écusson ou noir à la moitié basale et jaune en arrière , avec un trait jaune médian , ou bien avec un trapèze noir à chacun de ses angles basilaires. Parfois la bande noire des joues est placée sur un fond brun qui envahit les côtés du front, les brides et le clypeus. Parfois les bandes noirâtres du corium sont évanescentes, et les taches foncées restent seules; dans ce cas, la coloration de la membrane est généralement aussi moins nette. Sternum noir, largement jaune extérieurement. Pattes entièrement jaunâtres. Ailes livides, à nervures brunâtres. cf. Dernier segment ventral quadrangulaire , un peu plus long que sa demi-largeur, brun, échancré postérieurement. Abdomen tout noir; tous ses bords jaunes. Lames d'un jaune sale, noirâtres au bord intérieur, deux fois aussi longues que Te dernier segment ventral, pentagonales, à longue pointe; vues de côté, à base lan- céolée, progressivement rétrécies , quelque peu incourbées vers le haut à l'extrémité, dépassant de peu le pygophore. Styles jaunâtres; — 117 — des deux tiers de la longueur des lames , à base en forme de tige, renflés vers le haut en un lobe pointu et incliné vers le bas, d'où ils se prolongent obliquement vers le haut en une pointe incourbée en forme de crochet à l'extrémité, f^ygophore en hexagone allongé, irrégulier, à côtés inégaux, oblique vers le bas et Ttirrière, très- étroitement tronqué à angle droit à l'extrémité, et dont le côté le plus long est le bord de l'échancrure, qui est droit, et le plus court le côté dorsal; bord inférieur droit, presque horizontal, 'l'ube anal très-courtement conique^ très-peu proéminent, Ç. Dernier segment ventral en pentagone allongé, postérieure- ment anguleux à angle presque droit; noir, à extrémité jaunâtre. Abdomen tout noir; tous ses bords et l'avant-dernier segment ventral jaunes, Goléostron et tarière noirs; cette dernière droite, proémi- nente. (f^. L., 3-4 mill. Répandue par toute l'Europe. Cicada carpini Fourcr., Ins., 191. — VilL, Eut., 1, 469, 44. — Geolï. , Ins., 426, 25. -yc^picta Fab., S. R., 11, 75. —yfyphlocyba Fior, R., 2, p, 425. — Telligonia H. -S., Pz. F., 112, 23. -^Etc23teryœ Marsh., 31. M., 3, p. 267, 24 ( nec Fallén.). —"Typhlocyha qc^ireola Boh., Handl., 1845, p. 161 (49), 22, d'après des types. -^'Typhlocyha km., Mon., 481, part 20, T, carpini Fourcr, — Élytres à grandes taches marginales et à base jaunes ; intérieu- rement avec une large bande brune. Clavus brun, portant contre la commissure, avant le milieu, une petite tache noire seini-circulaire ; en avant et en arrière de cette tache noire une tache jaune, dont l'antérieure est plus grande ou presque aussi grande, et la posté- rieure est longitudinale, semi-ovale. Uase des elytres généralement largement jaune jusqu'à la tache pointue supérieure de la marge, point d'où naît une large bande brune qui se dirige vers l'intérieur jusqu'au clavus, et en arc vers le bas contre la deuxième cellule dis- coïdale, s'élargit ensuite sur la première cellule discoïdale pour se réunir à la bande brune qui naît à une tache marginale brune située sous le milieu de la marge, puis va se confondre avec la coloration brune de la membrane. Souvent se rencontre une tache brunâtre sur la première nervure anguleuse. Parfuis la bande brune est pâle, à peine indiquée ; dans ce cas les individus ainsi colorés ressem- blent à l'espèce précédente. Membrane entière brune j avec une tache de grandeur , moyenne dans la première cellule apicale contre la première nervure anguleuse, une petite tache transversale par dessus la fourche extérieure de la cellule apicale triangulaire, un segment de cercle à l'extrémité des deuxième et troisième cellules apicales, une grande tache arrondie dans la troisième cel- RiivuQ d'Entomologie. — Mai 1884. 9 — 118 — Iule apicale, une petite tache ovale dans la deuxième cellule apicale, blancs. Chez lesélytres à coloration foncée la membrane est presque entièrement brune, et les taches claires sont à peine apparentes. Les deux taches noires du vertex grandes et rapprochées des yeux. Les deux taches du pronolum grandes, réniformes, triangulaires ou tronquées intérieurement, très-rapprochées l'une de l'autre ou re- liées. Pronotum rarement presque noir, et ne portant qu'un trait antérieur et une petite tache près de chaque œil jaunes. Un trapèze noir dans chacun des deux angles basilaires de l'écusson ; l'écusson est souvent aussi noir, avec une bande médiane jaune. Coloration des élytres souvent évanescente ; dans ce cas il ne reste que des traces de bandes. Sternum noir, largement jaune extérieurement. Pattes jaunâtres. Ailes d'un brunâtre pâle, à nervures brunes. d*. Dernier segment ventral en rectangle transversal, jaune ou noir, légèrement échancré postérieurement. Lames conformées comme chez l'espèce précédente ; noires à la base , avec une bande noirâtre au bord intérieur. Styles comme chez le précédent, à cro- chet plus fort. Segments ventraux noirs; connexivum noir, bordé de jaune. Pygophore comme chez le précédent, plus arqué en dehors vers le bas. $, Dernier segment ventral comme chez le précédent, à angle apical souvent brun-jaune ; avant-dernier segment ventral jaune, extérieurement noir. Coléostrou noir, jaune au bord inférieur. Tarière noire; son extrémité proéminente quelque peu incourbée vers le bas. cf?. L., 4 miU. Enroite.—^ Cicada aurata L., S. JV., 2, 711, 48. J-F. Su., 899.— Fab., S. R., 78, 80.^— FalL, C, p. 50, 40.— ^Typhlocyla Flor, R., 2, p. 423, 28. -^ Eupterijx Marsh., M. M., 3, p. '266, 23. -^Typhlocyba fidva H.-S., Pz. F., 143, 1. — ^ T. picta Bur., H. ,2, p. 107,2, nec^ carpmi^ etc. -^ 2L T. aurata hP Ajoutez aux espèces de ce genre : ■ E. diminuta Kirschbaum [Cicadln. Wieshad. u. Frank. ^ 1868, p. 194). (^ Mêmes dessin et couleur que chez VE. vittata, mais vertex plus anguleux en avant, et taille moitié plus courte. Espèce distincte, presque aussi commune que la vittata, mais qui ne se trouve géné- ralement pas en compagnie" avec elle. — Europe. Reconnue comme distincte par Fieber dans son catalogue, et des- sinée par lui. Syn.^ notata Curtis, — quadrisignata Hardy. — 119 — C ^ E. signatipennis Bolietn. ( Nya Sv. Hom. K. Vet. Ak. Handl., 1847, 36, 8). D'un flave blanchâtre, varié de noir : vertex et pronotuni pâles, sans taches ; écusson avec deux, taches noires à la base. Homélytres pâles, hyalines, à nervures flaves, et chacune avec deux taches noires, l'une au milieu du clavus, l'autre sur le bord externe, après le rai- lieu ; on voit en outre quelques autres taches irrégulières brunes moins bien marquées, indécises, surlacorie et la membrane; milieu de la poitrine et abdomen noirs ; les bords de ce dernier, ainsi que ses segments, étroitement pâles. — Suède, Finlande, Angleterre. ' Connue et dessinée par Fieber. E, artemisiae Kirschb., 1. c, p. 190. Pâle, avec le dos de l'abdomen et la base du ventre noirs. Tête et pronotum pâles, sans taches. Homélytres d'un blanc un peu jaunâtre, avec six points bruns irrégulièrement espacés ; les nervures, inco- lores sur la partie antérieure, deviennent brunes à re.xtrémilé de la corie et sur la membrane, et y sont entourées d'une nébulosité brune qui s'étend sur la plus grande partie de la membrane. — Allemagne. Connue et dessinée par Fieber. ^ E. Lelievrei Leth. [Catal. Hém. dép. Nord, 1874, 72). Ressemble beaucoup à 1%. Mnotata ; en ditfère par ses homé- lytres sans taches et par son abdomen moins complètement noir en dessus, entièrement jaune pâle en dessoi»s. — France boréale. N'est peut-être qu'une variété de VE. hinoiata; cependant sur un grand nombre d'exemplaires de cette dernière que j'ai pris dans les environs de Lille (où elle est cojBmune dans certains bois) je n'ai trouvé aucun passage, toutes les'^É'. hinotata ayant leur tache noire des homélytres bien marquée, d'un noir intense. û E. corsica Leth. [Inn. Soc. Eat. Belg., t. XIX, 1876, Bull., p. 88). r Voisine de l'-E". aurata: même taille, même forme, mais s'en éloigne considérablement pour la couleur; les cories sont noirâtres avec deux taches pâles vers la suture l'une avant, l'autre apiès le milieu, et deux taches pâles sur les côtés, l'une au milieu, l'autre à l'extrémité ; membrane obscure. Le vertex est noir, marqué de jaune en avant et sur les côtés; l'écusson entièrement noir. —Corse. ^ E. Putoni Leth., Z. c. Très-voisine de ViPmelissœ, dont elle diffère par la taille un peu plus petite, la couleur plus pâle et le vertex orné de quatre taches en carré au lieu de trois, — France méridionale, Espagne, Italie. — 120 — ^ E. immaculatifrons Kirschb., l. c, p. 195. Espèce restée inconnue à Fieber, et que je n'ai pas vue. — Alle- magne. E. abrotani Douglas (Ent. Monthl. Mag., 1874, 11, 118). D'un jaune pâle avec le dos de l'abdomen noir. Forme relative- ment courte ; vertex arrondi en avant, plus court que chez les autres espèces; une ligne longitudinale brune de chaque côté, sur l'inter- section du clavus avec la corie ; les nervures des homélytres posté- rieurement très-marquées. — Angleterre. ANOMIA Fieb. (1). 1. Nervures apicales et anguleuses simples, jaunâtres, brunâtres ou rougeâtres, non bordées. Membrane hyaline, ou bien légèrement diluée de brunâtre pâle 2. — Les nervures apicales et généralement aussi les nervures an- guleuses fortes, blanchâtres ou jaunâtres, bordées de brun. 6. 2. Élytres roussâtres ou brunâtres; marge, cellules apicales et extrémité des 3 cellules situées entre les secteurs claires ; toutes les nervures rougeâtres ou pâles. Pronotum d'un jaune l'oux, avec 2 larges bandes brunes, parfois confluentes. Moitié basale de Técusson brune, avec une bande médiane roussâtre ; pointe de l'écusson pâle sous le sillon transversal. Front presque plat; passage au vertex sous un angle aigu arrondi. Vertex en angle obtus, guère plus long que sa demi-largeur, brun ; le bord antérieur et une ligne médiane pâles. Face entièrement d'un jaune rougeâtre. Dessous et pattes jaunes; tarses pâles. Ongles bruns. Tibias postérieurs sans points bruns. Ailes transparentes ; à nervures rougeâtres. cf. Dernier segment ventral en segment de cercle , jaunâtre comme les valves, qui sont rubanifornies, obtuses, iucourbées vers le haut et l'intérieur vues de côté, et dépassant le pygophore. Styles jaunâtres, tiliformes, terminés d'un côté en une courte pointe à l'op- posé de laquelle se trouve un fort crochet pointu. Pygopliore en pen- tagone à côtés inégaux, dont le côté le plus court est le dorsal, qui va jusqu'à l'échancrure, et le côté le plus long est la base. Le bord de l'échancrure forme avec le côté inférieur postérieur oblique l'angle postérieur, qui est presque tronqué, et qui est quelque peu dépassé (1) Doit prendre le nom de TypIUocyba Germ. — 121 — par le tube anal. Ce tube court, naissant vers le milieu de l'échan- crure, cylindrique. L'angle inférieur, très-obtus, est produit par la réunion du côté inférieur, long, avec le côté plus court qui se dirige vers la base. Abdomen entièrement roussâtre. Ç. Dernier segment ventral en pentagone, à côtés latéraux paral- lèles, rectangulaire en arrière. Coléostron étroitement lancéolé, à bord inférieur arqué. Tarière proéminente. Abdomen roussâtre; tous les segments ventraux jaunâtres. cf$. L., 4 mill. Corps, 3 mill. Bavière. . l. A. cruenta H.-S." — Élytres jaunâtres ou d'un blanc jaunâtre; parées de bandes ou de taches 3. 3. Sommet du front paré au passage au vertex de 2 points noirs. Vertex en angle très-obtus, presque plus court que sa demi-largeur. Deux points noirs en avant sur le pronotum ; un point à chaque épaule, et ordinairemement un point noir au bord postérieur de chaque œil; généralement un triangle noir dans les angles basilaires de l'écusson ; parfois aussi le sillon transversal de l'écusson est noir. Membrane largement diluée de brunâtre au bord; extrémité des ner vures apicales avec un tiret brun, généralement apparent. Une tache brunâtre arrondie sur la première et la quatrième nervure des élytres, et contre la commissure du clavus; parfois une tache semblable vers la base du clavus contre la suture ; une bande oblique entre le 2<= et le 3^ secteur, et prolongée jusqu'à leur extrémité; ou bien seulement 3 taches, dont deux entre le 2^ et le 3^ secteur, et la 3*^ à l'extrémité de la cellule suturale. Dessous d'un blanc jaunâtre pâle; parfois chez la 9 le sternum et les hanches intermédiaires sont brun-noirs. Han- ches postérieures brunes, bordées de jaune. Hanches antérieures pâles. Tibias postérieurs sans points bruns. Ongles bruns. Ailes trans- parentes. d*. Dernier segment ventral trapézoïdal, à bord postérieur très- légèrement sinué. Valves prises ensemble et vues par en dessous, en pentagone allongé, à côtés courts vers le haut ; vues de côté étroites, avec l'angle apical incourbé vers le haut sous forme de lobe trian- gulaire et dépassant quelque peu le pygophore. Styles aussi longs que les valves, subulés, quelque peu arqués en dessous; portant sur le tiers apical une forte dent aiguë, rectangulaire. Pygophore en pen- tagone à côtés inégaux, dont le côté le plus long est la base, et dont les côtés les plus longs après, et de longueur presque égale, sont ceux qui forment l'angle apical, qui est droit. Le côté le plus court est le dorsal qui se prolonge jusqu'à l'échancrure. L'autre côté court est l'inférieur, qui est quelque peu sinué. Abdomen soit tout jau- j^22 nâtre, soit avec le ventre noir comme les segments dorsaux, et bordé comme eux de blanc jaunâtre. (Kxempl. de Lyon). Pygopbore noir. Tube anal naissant au-dessus du milieu de l'écbancrure, cylindrique, et dépassant à peine l'angle apical du pygopbore. Ç. Dernier segment ventral eu quadrilatère transversal, portant sur le milieu du bord postérieur un petit angle obtus. Goléostron en triangle à côtés longs, noir; son bord inférieur doucement arqué, et la tarière, qui est quelque peu proéminente et noire à l'extrémité, jaunes. Ventre d'un blanc jaunâtre; ses segments parés de bandes l)asales noires, qui vont s'élargissant vers le milieu; les deux derniers segments parés seulement de triangles noirs et extérieurs. Segments dorsaux noirs, bordés de jaune. — Élytres et clavus non tachetés ; avec des bandes jaune ou rouge clair; un grand point noir dans la cellule apicale courtement pédon- culée, triangulaire, brunâtre, point qui chez les exemplaires rouges se trouve situé souvent sur une macule blanche; nervures jaunes ou jaune-rougeâlres. Front superficiellement bombé; passage au vertex sous un angle aigu émoussé. Pronotum rougeâtre ou rouge- clair, portant sur le milieu du bord antérieur une petite tache semi- circulaire blanchâtre, et sous chaque œil une grande tache ovale blanchâtre de même que le bord postérieur. Vertex pâle, avec 2 taches en triangle aigu rougeâtres ou d'un rouge-vif. Angles basi- laires de l'écusson avec un triangle rouge. Fxtrémité de l'écusson rouge sous le sillon transversal, et portant latéralement un petit triangle blanc. Élytres avec deux tirets marginaux noirs, obliques; un 3^= transversal situé sur la 1'"'^ nervure anguleuse, en avant de laquelle se trouve une tache rouge allongée. La 1'''= cellule discoïdale rouge sur le milieu; la 2"= et la longue cellule suturale rouges jus- que très-près des nervures anguleuses. Un point noir à l'extrémité (le la nervure apicale intérieure. Nervures anguleuses rougeâtres, diluées des deux côtés de brun. Clavus paré à la moitié basale d'une giande tache rouge anguleusement découpée vers l'intérieur; sa moitié apicale comblée de rouge et finement mouchetée de blanc. Front avec une bande transversale jaunâtre entre les angles supé- rieurs des yeux. Dessous et pattes entièrement blanchâtres. Tibias postérieurs sans points bruns. Ongles brunâtres. — 129 — p. f^. Vertex , pronotum , écusson et clavus jaunâtres ; clavus blanc seulement à sa suture. Milieu du mesosternum noir. Face blanchâtre. Les deux cellules discoïdales, la cellule sulurale, et une partie de la marge le long du premier secteur, jaunâtres jusque tout près des nervures anguleuses. Un seul trait oblique dans la marge, et un tiret transversal sous la 1'''^ nervure anguleuse, bruns. La cel- lule apicale triangulaire brunâtre avec un point médian noir. (f. Ventre ovale; dernier segment courtement et transversalement trapézoïdal; ventre entièrement blanc-jaunâtre. Les 2 segments ven- traux et dorsaux basilaires parés d'un trait basai noir. Valves pa- rallèles, dépassant quelque peu le pygophoi^e; vues de côté un peu plus larges vers le haut, tronquées. Styles de moitié aussi longs que les valves, minces, subulés, quelque peu incourbés vers le haut. Pygophore à base large , élargi en spatule, légèrement sinué à son bord inférieur. Tube anal très-court, en forme de gobelet, proémi- nent à l'extrémité entre les lames qui sont arrondies. $. Dernier segment ventral court, eu pentagone transversal. Co- léostron en angle émoussé à la base, droit vers l'extrémité; tarière quelque peu proéminente. Abdomen entièrement blanc jaunâtre. (f$. L., 3 1/4 mill. Grèce {Krûper, Stein); ^çf également de Grèce 10. A. lepida Fieb. 0 11. Tibias postérieurs sans points bruns. Vertex visiblement plus long que sa demi-largeur, en angle obtus arrondi. Front superficiel- leuient bombé ; passage au vertex sous un angle droit émoussé. Nervures anguleuses brunes des deux côtés ; les 3 nervures apicales avec une petite tache brune au bord. Pointe du clavus brune. Extré- mité de la 1"^^ cellule discoLJale presque rectangulaire. Tige de la cellule apicale triangulaire environ du tiers de la longueur de la membrane. Une raie dans le clavus, les 2 cellules discoïdales, une tache en avant de la 1" nervure anguleuse, d'un jaune soufre ou doré. $. Dernier segment venlral pentagonal (sur le milieu du bord postérieur un triangulaire rectangulaire eu arrière). Ventre, coléos- tron, tarière et dernier segment dorsal entièrement blanc jaunâtres. $. L., 4 mill. Bavière, Suisse {sur Rubus),Fraince.— TypJilocpl)a tenerrima H.-S., Pz. F., 124, 10 (le tiret antérieur de la marge est à supprimer). (Les dessins de Fieber représentent également l'armature génitale du cf.) 11. A. tenerrima H.-S. ^ — Tibias postérieurs avec des points bruns apparents. Vertex court, aussi long que sa demi-largeur, portant en avant deux tirets — 130 - transversaux dilués. Front très-superficiellemerit bombé ; passage au vertex largement arrondi. Extrémité de la première cellule discoïdale en angle aigu. Tige de la cellule triangulaire très-courte. Extrémité de la cellule apicale extérieure et intérieure avec un point noirâtre; cellule apicale médiane avec un court tiret apicàl latéral. Cellule apicale triangulaire et cellule apicale extérieure brunâtres, comme l'est généralement l'extrémité de la première cellule discoïdale. Bandes des élytres comme chez l'espèce précédente. Parfois on observe deux raies jaunâtres sur le pronotum et sur le vertex. cf. Dernier segment ventral transversalement quadrangulaire, aussi long que sa demi-largeur. Valves en rectangle allongé sur la moitié basale, puis brusquement rétrécies ( comme cbez ulmi ji vues de côté linéaires, incourbées vers le haut à l'extrémité, et très- peu élargies, émoussées, d'un blanc verdàtre, dépassant de beaucoup le pjgopbore. Styles environ des 2/3 de la longueur des valves, à longue tige, terminés en un fort crochet en forme de faux dont la pointe est aiguë et incourbée; une petite dent obtuse, extérieure, à la base du crochet. Pygophore carré ; son angle inféro-postérieur arrondi; bord supérieur et noir de l'échancrure sinué, et formant avec le bord postérieur, presque vertical, uq angle quelque peu acuminé. Tube anal court, noir, en forme de gobelet, situé sous l'angle apical supérieur du pygophore; Ç. Dernier segment ventral pentagonal (en court triangle obtus sur le milieu du bord postérieur). Coléostron et dernier segment dorsal bruns à la base. cf$. L., 3 1/2 mill. Grèce ( Kruper,Stein). q 12. A. dubia Fieb. Ajoutez à ce genre les espèces suivantes : T. NorguetiLetb., Cat. Hém. clépt. Nord, 1874, p. 73. Ne difïére de la T. nitidula que par ses cories entièrement noires ou brunes jusque près de leur extrémité; n'est très-probable- ment, ainsi que je le supposais dans la description que j'en ai donnée, qu'une variété de laT. nitidula. Fieber, dans sa description de la ^T. nitidula, mentionne cette variation de couleur. — Europe. '^'t. margineguttata Leth. — ■ gratiosa Ferrari, Cicadaria agri Ligustici, 1882, p. 82, nec Bob. D'un jaune très-pâle, avec deux taches brunes à la base de l'écusson, deux bandes noires obliques sur le clavus, deux taches noires sur le bord externe des cories, la première avant le milieu, allongée, très- nette, la seconde plus petite à leur extrémité ; l'extrémité des cories et la membrane brunes, les nervures de cette dernière pâles. — 131 - Ressemble beaucoup à la T. gratiosa : en diffère par les taches noires du bord externe des cories. — Environs de Gênes (Italie); dé- couverte par M. Ferrari. ^ T. candidulaKirschb.,^ica^iw. Wiesb.Frankf., 1868, ip. 184. Q lactea Leth. ^Ca^. Eém. dépt. Nord, i« éd., 1869, p. 58, et 2^ éd., p. 74. Q Diffère de la T. rosce par sa couleur d'un blanc opaque sur les hoinélytres ainsi que sur les ailes inférieures : à cause de cette opacité, les nervures sont peu visibles. — Angleterre, Allemagne, France. Connue de Fieber et dessinée par lui. 0 T. Douglasi Edw., Ent. Monthl. Magt., t. XIV, 1878, p. 248. D'un jaune pâle avec les cellules apicales des cories et la mem- brane enfumées ; le d* est plus étroit et d'un jaune plus foncé que la 9; il est en outre remarquable par le développement de syn armure ^génitale qui, au lieu d'être arquée comme chez les Y", rosœ et ^ cratœgi (auxquelles il ressemble beaucoup du reste), est terminée par une barre transversale formant comme une sorte de T.— Angle- terre. ^1. cratœgi Dougl., Ent. Monthl. Mag., t. XII, 1876, p. 203. D'un jaune pâle opaque, avec les cellules apicales <^es cories et la merabcane enfumées, en quoi elle se distingue de la"T. Lethierryi Eà^N?{sulphurella Fieb.) qui est luisante, à cories non enfumées au bout et à membrane hyaline; plus opaque également que la ^T. Douglasi. — Angleterre. CîT. Pandellei Lelh., Ann. Soc. Ent. Belg.,i. XXI, 1878, Bull., p. 30. /'> Voisine de la T. tenerrirna; mais clavus d'un beau jaune orange ou rose, et partie postérieure des homélytres moins distinctement enfumée. — France méridionale, Italie. Ot. debilis Dougl., M. Monthl. Mag., t. XII, 1876, p. 204. Intermédiaire entre la^", tclmi et lalî^. tenerrirna, elle est plus petite q\\e'\'ulmi et a comme elle un petit point noir au milieu de la partie antérieure du pronotum, et deux petits points noirs au sommet du vertex disposés de même; mais elle s'en distingue par la couleur plus pâle, la taille plus petite et la pointe del'écusson noire. — Angleterre, France méridionale, sur les pommiers d'après Perris. ^'T. Lœwi nov. sp. Dessus d'un jaune paille; le clavus est d'un rouge vermillon le — 132 — long de l'écusson, et la suture très-étroitement rouge jusqu'au milieu ; une bande rouge longitudinale oblique commence en dessous de l'épaule pour venir aboutir à la naissance de la mem- brane, près de la suture des bomélytres, qu'elle n'atteint pas. Les cories sont termiûées par trois petites taches noires ; la membrane est noire; ses nervures, ainsi que la nervure qui la sépare de la corie, sont très-largement pâles. Corps pâle, avec l'extrémité dorsale du dernier sogment_abdominal tachée de noir. Semblable à ît T. aurovittata Douglas ; en diifère par les points de l'extrémité des cories bien marqués et la couleur pâle du corps j même taille, 3 1/2 mill. Autriche (D' Franz Lœiv.). , SYNOPSIS DU GENRE LIOSOMA STEPH. ( Curculionides ) Par Louis BEDEL. La publication de ma Faune des Coléoptères du bassin de la Seine m'avait donné l'occasion d'étudier quelques-uns des Xio50>;m français, lorsque de nouveaux renseignements, réunis peu à peu, m'ont permis d'étendre mes recherches au genre tout entier, M. Charles Brisout de Barneville a bien voulu me confier tous les éléments de ses travaux sur les espèces des Pyrénées ; MM. Che- vrolat et Desbrochers des Loges m'ont communiqué les types des Liosoma d'Algérie, et leurs collections, jointes à celles de MM.Fair- maire, Fauvel, Grenier, Leprieur, Lethierry, Reitter et Sédillot, m'ont fourni la série complète des espèces connues (1) et même deux espèces nouvelles que je décrirai au cours de cette étude. Le synopsis que je publie est encore bien imparfait, et deux ou trois Liosoma méi'iteront peut-être un nouvel examen, lorsque des maté- riaux plus nombreux me permettront de déterminer plus sûrement l'étendue des variations que subit chaque espèce. (1) Toutes les espèces dont j'ai vu les types sont marquées d'un astérisque. — 133 — Genre Liosoma Stephens, 1831 (1) m. Brit., IV, p. 106. (Type: deflexum Panzer). Le genre Liosoma appartient à la grande section des Curcu- lionides proprement dits et se range dans la tribu des Curculio- niiil (2); il est très-homogène et dès sa création tous les auteurs l'ont admis sans conteste (3). Les espèces, actuellement au nombre d'une vingtaine, sont pro- pres à la faune paléarctique et réparties entre l'Europe (régions tempérées et méridionales), le Caucase, la Barbarie et les îles Cana- ries. Le seul Liosoma dont les mœurs soient connues , deflexum Panz., vit, à l'état de larve, au pied des Ranunculacées ; à l'étal par- fait, il s'abrite sous les mousses et autres plantes basses. CARACTERES SEXUELS. En général les mâles se distinguent des femelles par leur forme plus svelte, leur rostre proportionnellement moins allongé, un peu plus épais, l'insertion des antennes plus rapprochée de la bouche, leurs tibias antérieurs plus longs, parfois subsinués en dedans et garnis vers le sommet d'une pubescence blonde plus fournie ; en outre la base de l'abdomen porte une assez large impression. Le mâle du L. Lethierryi Ch. Bris, se dislingue par le 2^ article du funicule à peine moins long que le l^'. Je n'ai rien trouvé de semblable dans les mâles des autres Liosoma. Chez les femelles de diverses espèces [Reynosae Ch. Bris., de- flexum Panz., foveolatuni Chevr., etc.) la base des élytres pré- sente une sorte de brèche ou de fossette à la naissance de la 3" série striale. Le même caractère se reproduit quelquefois chez les mâles, mais il est toujours beaucoup moins accentué. ()) Stephens écrit Leiosoma ; Schoenherr, qui s'était fait une règle de masculiniser tous les noms des Curculionides, a transformé le nom primitif en Leiosomus. (2) Cf. Bedel, Faune des Coléoptères du bassin de la Seine, 2= partie (fi/iync/iop/iora). Tableaux des pages 20, 65 et 89. (3) J'ai déjà fait observer (op. cit., p. 101) que le genre Xenomicrus Woll. ne diffé- rait pas des Liosoma. Revue d'Entomologie. — Mai 1884. 10 — 134 — SYNOPSIS DES ESPECES DU GENRE. A. Épisternes métathoraciques garnis d'une couche de squamules blanchâtres. B. Fémurs pourvus d'une dent en dessous (1). C. Séries des interUgnes formées de points assez forts , atteignant le tiers ou la moitié du dia- mètre des points qui constituent les séries striales. Membres robustes. Fémurs à ponctuation rude, extrêmement serrée. — Long., 3,6 mill. . . . robtistum. C. Séries des interlignes formées de points bien plus fins que ceux des séries striales. Membres moins robustes. Fémurs à ponctuation fine, peu serrée. D. Couche squameuse aussi fournie sur le méta- sternum que sur les épisternes znétathoraci- ques. — Long., 3-3,5 mill Reynosae. D'. Couche squameuse restreinte aux épisternes métathoraciques et formant une simple bande latérale. — Long., 2,5-3 mill deflexum. B'. Fémurs mutiques. C. Fémurs rembrunis, au moins au sommet. D. Long., 2,8-3 mill. Élytres presque toujours d'un noir à reflet bleuâtre ou violacé. E. c? 2^= article du funicule antennaire à peine moins long que le 1''. Tibias d'un roux viî cf,9 Lethierriji. E'. cf 2* article de funicule antennaire moins long que la moitié du 1". Tibias plus sou- vent bruns que roux c??? oblongulum. D'. Long., 2-2,5 mill. Élytres d'un noir de jais. Tibias plus souvent d'un roux vif que rembrunis, muscorum. C. Fémurs entièrement d'un roux vif; tibias et tarses de même. Élytres en ovale allongé, peu convexes, garnies (à l'état frais) de poils gris assez apparents. Ligne médiane du prothorax formant une bande lisse distincte. — Long., 2,2-2,4 mill. riifipes. A'. Épisternes métathoraciques dépourvus de couche squameuse. B. Fémurs antérieurs armés d'une petite dent aiguë. Bord interne des tibias antérieurs finement dentelé en scie, sur la moitié inférieure. Arrière-corps sub- cylindrique. Séries striales formées de points es- (1| Les pattes antérieures sont celles qui su prêtent le mieux h l'examen de la dent fémorale. — 135 — pacés, étroits et assez fins dès le 2niers des élytres. — Long. , 2-2,5 mill Kirschi B'. Fémurs mutiques. G. Séries striales effacées sur la portion déclive des élytres, formées, en avant, de petits points écar- tés les uns des autres. Arriére-corps renflé , presque deux fois aussi large au milieu que le prothorax à sa base, légèrement atténué en ar- rière. — Long. 2 mill Beitleri. C. Séries striales distinctes jusqu'au sommet des élytres. D. Interlignes 4 et 6 des élytres dépourvus de petits points en série, au moins entre la base et la partie tombante de l'élytre. E Écusson distinct. 10* série striale abrégée mais distincte et parallèle à l'épisterne méta- thoracique. Ponctuation du prothorax et des élytres donnant insertion à des poils gris très-fins, assez longs. — Long., 2,6-4 mill. . sub^trialiim. E'. Écusson nul. Élytres sans traces de 10« série striale. Prothorax et élytres glabres. Points des séries striales espacés. — Long., 2,4-2,6 mill Panddlci. D' Interlignes des élytres tous garnis d'une série de points beaucoup plus fins que ceux des séries striales. E. Rostre sans élargissement sensible d'arrière en avant. Scrobes invisibles en dessus, sauf au point d'insertion du scape. F. Élytres sans rainures distinctes ; inter- lignes plans. G. Rostre peu épais, substrié ou ponctué en séries longitudinales. Pattes peu épaisses. Tibias roux; fémurs rembrunis. — Long. 1,8-2,2 mill. H. Élytres plus oblongues, à léger reflet verdàtre pyrenaeiim. H'. Élytres en ovale plus large et d'un noir franc troglodytes. G'. Rostre épais, couvert d'une ponctua- tion serrée. Pattes robustes. Tibias et fémurs concolores, d'un brun ou d'un noir de poix. H. Bords latéraux du prothorax pres- que curvilignes. Élytres oblongues, rétrécies et graduellement tombantes en arrière, formant à l'épaule une sorte de saillie dentiforme. L Surface du prothorax alutacée dans — 136 — l'intervalle des points. Insecte terne. —Long., 2,5 mill Baudii. I'. Surface du prothorax brillante dans l'intervalle des points. In- sectes luisants. Long., 3-3,5 mill. J. Petits points des interlignes aussi espacés que les points des séries striâtes scrobiferum. J '. Petits points des interlignes 2 à 6 bien moins espacés que les points des séries striâtes corres- pondantes hipponense. H'. Bords latéraux du prothorax pa- rallèles sur leurs 2 tiers postérieurs et obliquement rétrécis en avant. Élytres ventrues, tombant à pic en arrière ; leur base oblique à partir de la 3" série striale et embrassant la base du prothorax. Points des séries striâtes petits et très-espaces, — Long.^ 2,5 mill foveolatum F'. Points des séi'ies etriales alignés sur des rainures distinctes. G. Élytres noires ; interlignes subcosti- formes, au moins en arrière. H. Surface du prothorax alutacée dans l'intervalle des points. Élytres de forme ramassée. — Long., 2 mill. . crïbrum. H'. Surface du prothorax non dépolie dans l'intervalle des points. Élytres de forme élancée. — Long., 2,6 mill. concinnum. G'. Élytres d'un bleu d'acier. — Long. , 2,6 mill cyanoplerum. ','. Rostre élargi en avant. Scrobes, vus de haut, découverts le long de la moitié du rostre. Prothorax carré, à surface alutacée dans l'intervalle des points. Élytres d'un bleu verdâtre. — Long. 2 mill apioides. CATALOGUE DES ESPÈCES DU GENRE. 1. L. rohustum* Seidlitz (1867), Berlin. ent.Zeit., 1867, p. 187. Andalousie : sierra de Jaeu (Seidlitz : collections Charles Bi^isout de Barneville, Chevrolat et Desbrochers des Loges ! ). — 137 — 2. L. Reynosae* Ch. Brisout (1866), Ann. Soc. Eut. Fr.^ 1866, p. 393. Nord de l'Espagne: Reynosa (Lethierry: collections Ch. Brisout de Barneville et Sédillot !). 3. L. deflexum Panzer (1795), Eut. Germ., p. 310.— Redtenb., Fn. Austr., éd. 2, p. 724. — Bach, Kœf., p. 243. — ovatulum {pars) Clairville (1798), Ent. Helv., I, p. 82, pi. 6, f. 3,4.— punctatum Marsham (1802), Ent. Brit., p. 291. — Stephens, m. Brit., IV, p. 106.— Ç impression Bohem. (1842), Schh. Gen. Cure., VI, 2, p. 317. — Kirsch, Deut. ent. Zeit., 1876, p. 189.— neglectuni Bremi (1855), Stettin. ent. Zeit., 1855, p. 200. — Gerst., Wiegm. Arch., 1856, II, p. 194. — Var. Discontignyi* Ch. Brisout (1867), Mat. Cat. Gren., p. 189. — Var. collare Rye, Ent. Month. Mag., IX, p. 242. Biologie: Kaltenbach, Pflanzenfeinde, p. 6. ^ Perris, Ann. Soc. Ent. Fr., 1863, p. 467 ; Larves de Coléopt. (1877), p. 384. Ecosse; Angleterre ; toute la France, jusqu'aux Pyrénées ; Suisse ; Allemagne; Autriche. — Sur diverses Ranunculacées : Anémone nemorosa (Kaltenbach), Ranunculus repens (Perris), etc. C'est l'espèce la plus vulgaire ; elle est extrêmement variable et je ne puis trouver de caractères constants pour en séparer le L. Dis- contignyi Ch. Bris. Comme dans les autres espèces du genre-, au moment de l'éclo- sion le pigment noir envahit les élytres avant les autres parties du corps; les exemplaires saisis dans cet état de transition et d'imma- turité constituent ce que M. Rye appelle la variété collare. Les anciens auteurs décrivaient généralement les fémurs de cette espèce comme mutiques et Boheman a commis la même erreur dans sa description du L. itnpressum, basée, d'après M. Ch. Brisout de Barneville qui a vérifié le type, sur un exemplaire femelle du deflexum. Clairville au contraire a vu la dent fémorale, mais il a dû confondre, sous le nom d^ovatulum, les deux espèces qui se trouvent en Suisse ( defl.exiim et ohlongulutn) car il signale des fémurs dentés dans un de ses types et mutiques dans l'autre. 4. L. LetUerryi* Ch. Brisout (1863), Mat. Cat. Gren., p. 100. Pyrénées-Orientales : Mont-Louis (Lethierry I ). Le mâle de cette espèce est très-facile à distinguer par les propor- tions des deux premiers articles du funicule antennaire ; quant à la femelle je ne connais pas de caractère constant pour la séparer du L. oblongulum. 5. L. oblongulum Bohem. (1842j, Schh. Gen. Cure, VI, 2, p. 316. — Rye, Ent. Annual for 1874, p. 102, fîg. 6. — 138 — Sud-Est de l'Angleterre : Chtitam { Walker), Caterham (Champion); France septentrionale: Guise (Sédillot!); Vosges (Fettig!); Au- vergne: Mont Dore (Sédillot!); Mont Pilât (Cl. Rey!); Grande Chartreuse (La Brûlerie !) ; Suisse: Genève (Germar, type) ; Apen- nins : Vallombrosa ( Sédillot ! ) ; Corse ( Revelière ! ) ; Carpathes ( coll. Desbrochers des Loges ! ). Espèce assez variable; la coloration des élytres passe du bleu d'acier au noir-violet ou au noir de jais ; les tibias sont ordinaire- ment foncés, mais quelquefois ils sont de teinte aussi claire que ceux du L. Lethierryi. 6. L. muscorum* C\\. Brisout (1863), Mat. Cat. Gren., p. 101 et 189. — Yar. geniculatuni* Ch. Brisout (1863), l. c, p. 103 et 189. Hautes-Pyrénées ; commun. Dans le type du L. ■)nuscorum les fémurs sont noirs et les tibias roux ou rai'ement noirâtres ; dans la variété geniculatum, les pattes sont d'un roux clair, avec le sommet des fémurs rembruni ; cette variété, beaucoup plus rare que le type, a été d'abord décrite comme espèce distincte, avec la mention « Rouen (M. Le Bouteiller) » , mais, en examinant les Liosoma de la collection Grenier, je crois avoir retrouvé l'exemplaire authentique du geniculatum et j'ai constaté que cette indication de provenance résultait d'une transpo- sition d'étiquette. 7. L. rufipes* Ch. Brisout ( 1863), Mat. Cat. Gren., p. 104. Pyrénées-Orientales: Costa-Bonna (Liniler; coll. Ch. Brisout de Barneville et Desbrochers des Loges !). 8. L. Kirschi Gredler ( 1866), Kœf. Tirol, II, p. 321. Tyrol (Gredler) : Botzen ( Reitter! ) ; Pusterthal (coll. Desbrochers des Loges !). 9. L. Reitteri* n. sp. 0*$. Nigro-nilidum, glabrum, femoribus piceis, tibiis piceo-rufis, tarsis antennisque testaceis; rostro parum valido, arcuato, supra disperse punctulato; prothorace minute, disperse punctato, laterihus ad apicem attenuatis, rétro longius parallelis; scuteJlo nullo ; elytris inflatis, thorace multo latioribus, ad apicem vix attenuatis; serierum punctis minutis, valde distantibus, in tota declivi parte deletis ; intervallis latis, planis, série punctulorum fere nuUa ; metasterno nudo; pedibus haud validis, femoribus muticis. — L., 2 mill. cf. Prothorace fere longiore quam latiore; elytris minus ampliatis. Caucase : Suram (Leder ! ). — 139 — J'ai reçu cette intéressante espèce de M. Ë. Reitter, et je suis lieu- reux de pouvoir la lui dédier. Obs. Le L. Reitteri a été signalé par erreur sous le nom de Kirschi dans le Voyage de Leder au Caucase. 10. L. suhstriatum* Glievrolat (1859), Rev. Zool., 1859, p. 298. — oUongum* Desbr. (1875), Opusc. Eut., p. 14.— Clairvillei* Chevr. in litt. Algérie : environs d'Alger ( Poupillier, types ! ) ; Teniet el Had (Bedel et Ch. Brisout de Barneville ! ) Boghar (coll. Desbrochers des Loges ! ) ; Bône [C. E. Leprieur ! ). Obs. Les types des L. substriatum et oblongum proviennent tous deux des chasses de Poupillier aux environs d'Alger. 11. L. Pandellei* Gh. Brisout (1867), Mat. Cat. Gren.,\i. 191. Hautes-Pyrénées ( Pandellé, coll. Ch. Brisout de Barneville, Le- thierry, Bedel I). 12. L. pyrenaeuni* Ch. Brisout (1867), Mat, Cat. Gren., p. 190. Hautes-Pyrénées: environs de Bagnères-de-Bigorre (Ch. Brisout de Barneville ! ); assez commun. 13. L. troglodytes* Rye (1873), Ent. Mo)itli. Mag., X, p. 136. Sud-Est de l'Angleterre : Favershani (J.-J. Walker, type!). Ct'tte espèce diffère à peine de la précédente ; la ponctuation du prothorax est plus serrée; les élytres sont noires et plus largement ovoïdes. Le seul exemplaire que j'aie vu est l'un des types de M. Rye, en- voyé par lui à M. Ch. Brisout de Barneville (Cf. Entom. Annual /•or 1874, p, 103). 14. L. Baudii* n. sp. Oblongum, atratum, parce griseo pubescens, pedibus piceis, scapo funiculoque ruFescentibus ; rostro valido, crebre punctato; protho- race subopaco, alutaceo, fortins punctato, lateribus suharcuatis, ad basin longius quam ad apicem attenuatis ; scutello nullo ; elytris vix nitescentibus, oblongis, apice subrostratis.basi, prothorace vix latiore, truncatis, angulo humerali utrinque subdentatis; serierum punctis grossis ac profundis, rétro seusim miuoribus ; intervallis angustis, série punctulorum subtillima notatis; metathorace nudato ; pedibus validis ; femoribus muticis, creberrime rugoso-punctatis. — L., 2, 5 miU. Italie : Vallombrosa ; Bellagio, lac de Corne (Sédillot ! ). M. E. Reitter m'a également envoyé 2 exemplaires Je ce Liosoma — 140 — provenant, selon toute probabilité, des provinces méridionales de l'Autriche. J'ai dédié cette espèce à M. le chevalier F. Baudi de Selve . 15. L. scroliiferum Rottenberg (1871). Berlin, ent. Zeit., XV, p. 232. — $ seriefoveatum* Desbr. (1875), Opusc. Ent., p. 15. Sicile : couvent d»^ S. Martino, près Païenne (Rottenberg).— Algérie : Bône ( Olivier de La Marche, coll. Desbrochers des Lnges ! ) ; Boghar (même collection ! ). L'exemplaire de Boghar est absolument semblable à celui de Sicile que M. Reitter a bien voulu me communiquer ; tous deux sont des mâles. Je n'ai vu, en fait de femelle, que le type du L. seriefo- veatum. 16. L. hipponense* Desbr. (1875), Opusc. Ent., p. 13, Algérie : Bône ( coll. Desbrochers des Loges ! ). Cette espèce a été décrite sur un exemplaire immature ; à pre- mière vue la ponctuation des élytres lui donne un aspect tout parti- culier, mais cette ponctuation varie beaucoup chez tous les Liosorna et je ne serais pas étonné qu'on dût la réunir au L. scrohiferuni, quand on possédera des éléments de comparaison suffisants. 17. L. foveolatum*CheyroM (1859), Eev. Zool., 1859, p, 299. — ampliatum* Desbr. (1875), Opusc. Ent., p. 14. Algérie: environs d'Alger ( Poupillier, coll. Chevrolat, type!); Batna (coll. Desbi'ochers des Loges, type !). Je n'ai vu, outre les 2 types, qu'un exemplaire d'Alger, apparte- nant à M. L. Fairmaire. 18. L. crihrum Gyllenhal( 1834), Schh.Gen. Cure, II, p. 357. Hanovre: Hildesheim (Rosenhauerl ); Saxe, Thuringe, Fribourg, Moravie et Silésie [Glatz], d'après Bach ; Tyrol méridional (Gredler); Botzen (Reitter!); Styrie (coll. Desbrochers des Loges!); Croatie (coll. Gh Brisout de Barneville ! ) ; Normandie: Rouen, côte Sainte- Catherine (Maille, coll. Chevrolat! ; Mocquerysl ). Signalé des Landes ( Cat. Gobert, p. 238 ) mais plus que douteux ; il s'agit probablement du L. deffexum Panz. 19. L. concinnum Bohem. (1842), Schh. Gen. Cure, VI, 2, p. 318. — Isahellae Tschapeck { 1874), Stettin. ent. Zeit., XXXV, p. 207. Autriche : lUyrie (Germai', type de concinnum); Styrie (Tscha- peck, type à' Isahellae). — 141 — 20. L. cyanopteruni Redtenbacher (1849), Fn. Aicstr., éd. I, p. 440 ; éd. 2, p. 724. Autriche: Schneebers ( Redtenbacher ) ; lllyrie (coll. Ch. Brisout de Barneviile!); Carinthie (coll. Desbrochers des Loges!). 21. L. apioides* (1) Wollaston [sub Xenoinicrus] (1864), Cat. Canar. Col., p. 331. Iles Canaries: Ténéritîe et Palma ( Wollaston! ). L'exemplaire de ma collection provient de Wollaston ; c'est le seul que j'aie vu. H. Tournier a décrit sous le nom de Leiosomus Stierlini un insecte très-probablement étranger au genre actuel. Le D^ Seidlitz [Berl. enl. Zeit., 1867, p. 188, note 1) suppose qu'il doit appar- tenir à quelque genre du groupe des Plinlhus et le D"^ Stierlin m'écrit qu'il ne le connaît pas. Dans le doute, je reproduis ici sa description complète : « Leiosomus Stierlini [Tournier, 1860, Berl. ent. Zeit., IV, p. 318]. Piceus, antennis pedibusque ferrugineis, capite subtiliter punctulato, thorace profunde punctato, elytris striis octo et (?) punc- tis magnis, interstitio secundo, quarto et sexto leviter elevato cari- nato. — L., 5 mill. Verlœngt, fast parallel, pechbraun, die Flûgeldecken elwas heller, Fùhler roslbraun. Riissel fast so laiig als das llalsschild, fein und dicht punktirt, llalsschild so lang als breit, tief und grob punktirt, ohne Mittelinie, seitlich stark gerundet erweitert, am Grunde ge- schwieft und so einen Winkel mit dem Hinterrande bildend. Flûgel- decken mit vorspringenden Schulterecken, jede mit 8 Lsengslinien von grossen Punkten, aus deren jedem ein steifes, gelbes Haar ent- spriugt ; 2'*'', 4'«'' und 6*" Zwischenraum schwach kielfoermig erhaben, besonders vorn. Beine stark, roslbraun. Dièse Art hat einigermassen das Aussehen einen kleinen Plinthus. Sicilien: Umgegend von Palermo. Ein einzelnes Individuum. Es macht mir wahres Vergnùgen, dièse Art meinem Freunde D' Stierlin zu widmen. » Obs. La citation du Catalogue de Munich (p. 2366) porte « Sibiria » au heu de « Sicilia ». (1) L'auteur écrit apiottides. — 142 — NOTES HÉMIPTÉROLOGIQUES Par le D' A. PUTON. I. — DESCRIPTIONS D ESPECES NOUVELLES. 1. Plinthisus laevigatus Put. Oblong, d'un beau noir très-brillant, dessus du corps entièrement lisse, sans poils ni ponctuation. Tête triangulaire; yeux rouges, peu saillants ; antennes noires, à peine plus pâles aux articulations. Pro- notum très-sensiblement plus long que large, assez fortement i-étréci en arrière, bord antérieur légèrement échancré surtout derrière les yeux, disque assez convexe, un peu plus plat en arrière, sans sillon transverse. Élytres rétrécies aux épaules et ensuite fortement élar- gies jusqu'à leur extrémité qui est coupée droit ; fortement écour- tées, sans membrane et laissant à découvert les trois derniers seg- ments de l'abdomen et une assez large bordure du précédent ; suture un peu moins longue que l'écusson, qui est grand et uni. Dessous du corps noir, les fémurs antérieurs très-renflés (je n'ai pu voir leur denticulation, l'insecte étant collé), l'extrémité des tibias et tarses seuls testacés. — L., à peine 2 mill. Carthagène. Communiqué par M. Marmotlan, qui m'a donné un de ses deux exemplaires. Cette jolie petite espèce diffère de toutes les autres par son corps lisse en dessus; c'est à peine si avec un fort objectif de microscope ou arrive à soupçonner des traces de ponctuation sur l'écussou et les élytres. Elle est remarquable aussi par le contour de son corps, qui forme un fort angle rentrant à l'union du pronotum et des élytres. — Sa place me paraît devoir être entre le pilosellus et le Putoni dans la classiticatiou de M. de Horvath. Lethaeus fulvovarius Put. Ovale oblong, brillant, d'un brun peu foncé avec des taches vagues d'un fauve testacé. Tête convexe, finement ponctuée, brune, le som- met du clypeus roux. Antennes rousses, le premier article dépassant — 143 — la tête d'un peu moins de la moitié de sa longueur ; rostre roux. Pronotum brun, les angles postérieurs et un étroit bord postérieur testacés ; les côtés, très-étroitement roiissâtres, graduellement rétrécis de la base au sommet et peu arqués. La moitié postérieure de la surface avec de très-gros points oblongs, peu serrés; le disque anté- rieur avant le milieu plus convexe et presque lisse ; après le bord antérieur et sur les côtés une ponctuation forte et serrée. Écusson brun, sa pointe rousse, sa surface à points forts et peu serrés. Élytres brunes, avec les côtes, le bord externe et des taches vagues dans les intervalles d'un testacé livide. Clavus avec trois lignes de points assez régulières. Corie avec des points assez forts et assez peu serrés dans l'intervalle des côtes. Membrane complète, brillante, d'un tes- tacé fuligineux. Dessous du corps d'un brun presque noir, brillant, le bord postérieur des métapleures et le bord externe des cotyles roux. Poilrine très-fortement, ventre très-tinement ponctués. Fé- murs d'un roux foncé, tibias et tarses plus pâles ; premier article des tarses postérieurs deux fois et demie aussi long que les deux suivants réunis. — L., 10 mill. Syrie. — Je dois cet insecte à M. Abeille de Perrin. — J'en ai vu un deuxième exemplaire provenant d'Angola dans la collection du musée de l'île Saint-Michel des Açores. 11 doit être placé entre le picipes H-S. Horvath et le crihratis- simus Dohr. 11 se distingue facilement de ce dernier par sa taille plus grande, sa couleur et sa ponctuation moins serrée. — M. de Horvath a bien voulu comparer mon espèce au picipes et il trouve que l'espèce de Herrich-Schaeffer diffère de la mienne par les carac- tères suivants: couleur uniforme, taille plus grande ( 12 mill.), forme plus oblongue, tête et pronotum plus longs, antennes plus longues, le premier article dépassant de plus de moitié le sommet de la tête ; pronotum moins convexe et plus fortement rétréci en avant ; premier article des tarses postérieurs trois fois plus long que les deux sui vants réunis. Gastrodes (Subg. Orsillod.es) longirostris Put. Ûblong, non élargi en arrière, glabre, assez brillant, d'un testacé grisâtre, livide. Tête noire, fortement et rugueusement ponctuée, très-allongée, presque horizontale et peu convexe, presque aussi longue que le pronotum sur la ligne médiane, rétrécie en avant et en arrière des yeux, qui sont assez petits, mais saillants, très-éloi- gnés de l'angle antérieur du pronotum; clypeus très-long, horizontal, un peu roussâtre au sommet. Ocelles aussi éloignés des yeux que du bord antérieur du pronotum. Tubercule antennifère rougeâtre au — 144 - sommet. Antennes roussâtres, assez épaisses, médiocrement longues, non poilues, premier article court, dépassé par la moitié de la lon- gueur du clypeus, les troisième et quatrième articles subégaux, le deuxième à peine plus long que le troisième, un peu épaissi au som- met. Rostre testacé, extrêmement long, dépassant un peu la base du dernier segment ventral, le premier article aussi long que la tète. Pronotum trapézoïdal, son bord antérieur très-profondément échan- cré, ce qui rend les angles antérieurs saillants en avant quoique arrondis et découvre largement la nuque ; bord postérieur très- largement échancré en arc ; épaules assez saillantes ; côtés sinués au tiers postérieur ; disque brillant, quoique assez fortement ponctué, avec des espaces lisses sur le lobe antérieur, qui est brun avec les bords testacés ; une fossette de chaque côté un peu après le bord antérieur plus près de la ligne médiane que du bord externe. Écusson grand, aussi long que large, plat, noir, brillant, fortement ponctué. Cories subparallèles, opaques, d'un testacé grisâtre , à ponctuation noire, assez forte, en lignes contre les nervures, irrégulière entre celles-ci ; clavus avec une ligne régulière de points contre son bord scutellaire, une autre contre le bord de la corie et une ligne irré- gulière entre les deux. Bord apical de la corie non sinué. Membrane entière, brune, à cinq nervures un peu plus pâles, les deux internes parallèles sans cellule à la base. Poitrine noire; cotyles et bords des segments pleuraux testacés ; ventre testacé, finement soyeux, plat en dessous, connexivum horizontal, la troisième suture presque droite et entière. Pattes teslacées, les fémurs intermédiaires et pos- térieurs vaguement ponctués de brun; les antérieurs extrêmement renflés, brunâtres sur leurs faces antérieure et postérieure. ( ^,'in- secte collé ne permet pas de décrire leur denticulation. j — L., 6 1/2 mill. Teniet (Algérie); im exemplaire. —Collection Marmottan. Ce curieux insecte, qui a la forme d'un Orsillus, devra consti- tuer un sous-genre (Orsillodes) des Gastrocles, dont il diffère par son bec très-long, le premier article des antennes plus court, la tète très-allongée, non gibbeuse ni triangulaire, les yeux très-éloignés du pronotum, la forme de celui-ci très-échancré en avant et en arrière, enfin le corps non élargi en arrière. Ce sous-genre devra probablement constituer un genre quand l'étude de dessous du corps, sur un exemplaire piqué, pourra être plus complète. Oncocephalus Paulinoi Put. Étroit, assez grêle, en grande partie noir. Tête noire, l'extrémité des épines apicales et une ligne étroite au bord interne des yeux — 145 — testacées ; partie autéociilaire trois fois aussi longue que la partie postoculaire; couverte comme le lobe antérieur du pronotum de gra- nulations courteraent sétigères, et un peu en lignes longitudinales ; tubercules postoculaires médiocres ; yeux grands, saillants, vus en dessus plus larges que la moitié de l'espace interoculaire. Rostre noir, le premier article atteignant le bord antérieur des yeux. An- tennes brunes, le premier article aussi long que la partie antéocu- laire de la tête, le deuxième d'un tiers plus long que le premier (a*). Pronotum noir avec les épines latérales et humérales testacées, ainsi que le milieu des carènes submédianes, au moins aussi long que large en arrière ; l'angle antérieur assez aigu ; au milieu des côtés un tuberbule conique, très-aigu, relevé ; angle humerai longuement prolongé en pointe très-aiguë; bord postérieur en arc à convexité postérieure ; côtés du lobe antérieur granuleusement denticulés. Écusson noir, à pointe testacée, longue, aiguë, un peu réfléchie. Corie et membrane rembrunies, une tache d'un noir velouté au milieu de la cellule discoïdale et une autre allongée dans la cellule externe de la membrane. Épine prosternale très-aiguë, longuement et horizontalement prolongée en avant. Dessous du corps en grande partie brun , ventre plus pâle au milieu , connexivum alterné de noir et de testacé. Pattes testacées, les hanches noires en avant; tro- chanters antérieurs avec deux épines aiguës, l'apicale plus grande, noire à la pointe. Fémurs antérieurs assez épais, à une seule série d'épines, largement noirs au sommet et marbrés de noir au milieu. Tibia antérieur de la longueur du fémur, avec la base, le sommet et un anneau médian largement noirs. Cuisses postérieures largement noires au sommet et avec un large anneau noir au miUeu ; tibias postérieurs à poils coiichés, assez courts, leur base noire et un peu après un anneau noir. — L., 13 mill., cf. Felgueira (Portugal) ; découvert par M. Paulino d'Oliveira. 11 diffère de l'O. aspericolUs Reut. par les cuisses antérieures à une seule série d'épines et du thoracicus Reut. par l'épine latérale du prononotum très-forte et très-aigûe, la tête et le pronotum à gra- nules sétigères très -apparents. Ohs. L'O. thoracicus, type de la collection Fieber, que je possède est Vaspericollis Reut.; il a deux séries d'épines aux cuisses antérieures, le pronotum à granules sétigères et les épines latérales du pronotum très-fortes ; il porte l'étiquette : Syrie.— Je suis loin cependant de vou- loir changer le nom que lui a assigné M. Reuter, parce que la descrip- tion de Fieber s'applique aux thoracicus et aspericolUs Reut. que Fieber a bien pu confondre. — 146 Oncocephalus plumipes Put. Corps étroit, d'un flave testacé. Tête avec une tache noire carrée sur le milieu de la partie postoculaire et une bande noire de chaque côté derrière l'œil. Partie a ntéoculaire un peu moins de deux fois aussi longue que la partie postoculaire. Yeux très-gros et saillants, vus en dessus leur diamètre est plus large que l'espace interoculaire. Les deux premiers articles des antennes légèrement rembrunis excepté à la base, hérissés de longs poils, forts^ siihsj^ini formes, testacés ; le premier article presque aussi long que la tête, le deuxième plus long de un tiers. Rostre en grande partie noir. Pronotum al- longé, très-étroit en avant, son lobe antérieur avec des granules très-tins, portant une très-courte soie jaune; lobe antérieur avec une ligne médiane noire qui se prolonge sur le postérieur où elle s'élargit; le lobe postérieur présente en outre une large bande noire latérale et entre celle-ci et la médiane une submédiane très- faible. Angle antérieur recourbé en dehors en dent assez aiguë ; le milieu des côtés ne présente qu'un tubercule obtus, peu élevé, mais l'angle humerai est fortement prolongé en pointe aiguë. Écusson noir avec deux traits testacés à la base, la pointe noire, aiguë et un peu réfléchie. Élytres testacées, un peu rembrunies entre les ner- vures, la cellule discoïdale brune, ainsi que les deux cellules de la membrane, mais non d'un noir velouté. Connexivum avec une large tache noire en dessus. Dessous du corps d'un testacé très-pâle avec une large bande noire sur les côtés de la poitrine, ventre entière- ment testacé très-pâle avec deux lignes de points noirs sur les flancs formées par deux gros points sur chaque segment, formant deux lignes parallèles mais alternées. Épine prosternale aiguë, dirigée en avant. Hanclies et trociianters testacés, sans taches, les trochanlers antérieurs à épines peu apparentes. Cuisses antérieures assez épais- ses, un anneau noir incomplet au sommet, le milieu marbré de noir surtout en avant; tibias antérieurs avec un anneau noir au milieu, le sommet et 1 1 hase à peine marcpiés de noir. Cuisses intermédiaires avec un anneau noir subapical; tibias intermédiaires avec un anneau court un peu avant le milieu. Cuisses postérieures avec un anneau noir près du genou et vers le milieu une nébulosité brunâtre qui est comme le commencement d'un anneau médian. Tibia postérieur aussi long que le fémur, pâle, sans tache, hérissé de très-longs poils dressés perpendiculairement; ces poils se continuent même sur le dessus des articles du tarse ; les tibias antérieurs et intermédiaires n'ont au contraire que des poils courts et couchés. — L., 1 1 mill., cf. Nemours (Algérie). Collection Marmottan. ~ 147 — Cette espèce se distingue de ses congénères par ses tibias posté- rieurs hérissés sur toute leur longueur de très-longs poils dressés (comme sur les styles du Stipa pennata). Ce caractère se retrouve mais seulement sur une partie des tibias dans quelques exotiques décrits par M. Reuter ( clasycnemis, tihialis). II. — LOCALITÉS. 1. Sciocoris fissus M. R. — Perregaux et Misserghin (Prov. d'Oran). — Communiqué par le D^ Marmottan, comme toutes les es- pèces algériennes suivantes. Les exemplaires de ces localités, et j'en ai vu un grand nombre, constituent une variété intéressante ( var. scutellaris Put.), caractérisée par une petite tache noire de chaque côté de l'écusson un peu avant la pointe, le corps ordinairement plus ponctué de noir et la membrane un peu maculée, moins cependant que dans le maculatus, dont il est toujours bien distinct par la tête beaucoup plus large. 2. Holcostethus analis Costa. — Alger. 3. Palomena ayigulata Put. — Teniet. 4. Eurydeyna consohrina Put. — Teniet. — Les exemplaires de cette locaUlé sont les mêmes que celui d'Oran dont j'ai parlé dans mon Sy)iopsis (II, p. 73) et que je présumais être YEurydema alhomarginella Fab., en supposant une erreur de localité. M. Reu- ter [Rev. d'Ftit., IM, 67) parait avoir adopté cette manière de voir. Mais M. de Hotvath m'a fait remarquer que Flor décrit des variétés livonienues de VEurydenia oleracea qui répondent bien à la des- cription de l'insecte fahricien de Kiel. 11 n'y a donc pas lieu d'invo- quer une erreur de localité et l'espèce algérienne doit être maintenue. 5. Corizus lepidus Fieb. — Teniet. 6. Neides aduncus Fieb. — Teniet. 7. Lygaeus festlvus ïlibg. — Marnia (Alger.). — Espèce de l'Afrique méridionale, nouvelle pour la faune paléarctique. 8. Blissus hirtulus Kl. — Catane ( Musée de Berne). Espèce nou- velle pour l'Europe. 9. Lasiocoris apicimacula Cost. — Teniet. 10. Icus angulaî'is Fieb, — Teniet. — Plus grand que les exem- plaires d'Europe. 11. Stygnus Mayeti Put. — TenieL 12. Peritrechiis meridionalis Put. — iMisserghin. 13. Dieuches armipes Fab. —Toulon (At/eiZZe). Nouveau pour l'Europe. 14. Pachymerus Putoni Saund. — Coimbra {Paulino d'Oli- veira) ; Teniet. — Il ne me paraît qu'une variété du P. loineti H-S. — 148 — 15. Notochilus Andrei Put. — Barcelonnette [Desoudin ). 16. Tingis Ohey^ti Kol. — Assen (Prov. de Drenthe, Hollande), sur le Vacciniuni vitis-idea en novembre {D'^ Fohker). 17. Calocoris sexpunctatus var. thoracicus Put. — Pronotum rouge, tibias blanchâtres aux deux tiers apicaux, tout le reste noir. — Teniet. — J'en ai vu aussi un exemplaire de Tunis. 18. Platycranus metriorrhy nchus Reut. — Lozère : Luc [Marmoitan]. 19. Pastocoris Putoni Reut. — MissergUin. 20. Systellonotus Brucki Reut. — Marnia. 21. Mcyphus epilohii Reut. — Porrentruy (Suisse), sur un EpiloMuni au bord de l'eau. 22. Ploiaria Baerensprungi Dolirn. — Alger. 23. Metapterus linearis Costa. — Alger. 24. Sastrapada Baerensprungi Stâl. — Alg(n\ 25. Gerris cinerea Put. — Bicocca ( 5icile). Musée de Berne. 26. Cicadula Dahlbomi Zett. — Bitsch {Abbé Kieffer). 27. Doratura stylata Bob. ( macropt.) — Bitscb ( A&&é Kieffer). 28. Eupteryx stellulata Burm. — Anzin [Deladerrlère). — Espèce nouvelle pour la faune française. m. — SYNONYMIES. ( Aradus versicolor H S. ■ \ Coreus spiniger Schellenbg. , nec Fab. ( Aradus flavicornis Daim. \ Aradus Lucasi Costa. 3. Aradus leucotomus Costa, est un exotique selon M. Costa in litt. i Monanthia angustata H-S. ( Catoplatus variolosus Co?,idi{\ïnmaii\xve). 5. Lygaeus gibbicollis Costa, 1882. Sp. distincta. — Je le consi- dère aujourd'hui comme une espèce distincte parce que sa tête est brillante, non veloutée et parce que la gibbosité du pronotum existe chez les exemplaires macroptères que n'a pas connus Costa, aussi bien que chez les brachyptères. i Nysius senecionis Schill. } Heterogaster exilis Costa, 1852. ( Acompus rufipes Wolff. \ Pachymerus tessella Costa, \8o2. l Lasiocoris apicimacula Costa {Pachymerus), 1852. ' / Pezocoris villosus Jak., 1876. — 149 - Pachymerus inarimensis Costa, 1860. Pachyraerns tristls Fieb., 1861.— L'exemplaire de Costa est un peu plus pâle que ceux de France, Notochilus taurus Costa, 1860 [Pachymerus). Notochilus longicollis Fieb., 1861. Notochilus ferrugliieus Mis. R., 1852. Notochilus mitellatus Costa, 1852 [Pachymerus). — Les deux descriptions ont paru la même année, mais je donne la préférence au nom de Mulsant qui est déjà en usage parce que la description de Costa s'applique presque aussi bien au N. crassicornis Baer., et il m'a fallu l'inspection du type pour établir cette synonymie. Notostira erratica Lin., var. ochracea Fieb. Miris tricostatus Costa, 1852. Calocoris ticinensis Meg., 1843. Phytocoris hœmorrhous Costa, 1852. Cainptobrochis lutescens Schill. Capsus hyalinatus Costa, 1860 (variété très-pâle). Orthops kalmii L., var. flavovarius Fab. Phytocoris basalis Costa, 1852. 16. Capsus flavilinea Costa, 1860.— Me paraît d'après l'inspec- tion du type une variété très-pàle du Capsus annulipes H. -S. sans taches noires, mais ponctué de noir sur un fond livide. ( Macrolophus costalisFieh., 1859. \ Capsus melanotoma Costa, 1852 (Description insuffisante ne permettant pas de le distinguer du nuhilus). Oliarus obscurus Sign., 1865. Oliarus signatus Fieb. / Gnathoconus picipes Fall. 19. ^ yar. fumigatus Costa [Cyclmis). ( concolor M. R. f Berylus clavipes Fab. • \ angustipennis Costa cf, 1860. ( Plinthisus bidentulus H. S. ( biclenticulatus Cosidi, \'è'b2. 22. Aradus dissimilis Costa, 1843, sp. distincta. — Très voi sine de depressus Fab. C Eebrus pusillus Fall. \ sericeus Costa, 1864. C Sigara Scholtzii Yiob. \ meridionalis Costa, 1860. 18 jReuMe d'Entomologie. — Juin 1884. 11 — i50 - DESCRIPTION DES CICADINES D'EUROPE Du Q-roupe des TYPHLOOYBINI Par Fr-X, FIEBER. (Traduit de l'allemand sur le manuscrit original, par F. Reiber ) .A.vec des additions, par L. LETHIERRY. (Suite et fin). ^ZYGINA Fieb. 1. Tète, pronotum et écusson entièrement d'im blanc jaunâtre ou blancs. Élytres sans dessins 2 — Tête, pronotum et écusson avec des dessins rouges, jaunes, ou brunâtres, ou bien avec une bande médiane brune. Élytres colo- rées de rouge vif ou de jaunâtre, ou bien grisâtres et sans dessins. 4 2. Élytres d'un jaune-soufre, un peu plus foncées dans le clavus et à la moitié basale du bord extérieur. Les nervures de la cellule apicale longue divergentes vers leur extrémité. Troisième cellule apicale de l'aile beaucoup plus étroite que chacune des deux autres. Tète, pronotum et écusson jaunâtres. Abdomen et pattes entière- ment pâles. Ongles brunâtres. Ailes d'un blanc laiteux. Front super- liciellemeut bombé ; passage au vertex sous un angle droit émoussé. (f. Valves longues et étroites, progressivement rétrécies vers la pointe, et incourbées vers le haut ( d'après Flor). Ç. Dernier segment ventral pentagonal, à angle postérieur très- émoussé ; d'après Flor, le bord postérieur en est largement ar- rondi. d'2 . I-, 3 2/3-4 mill. Golhland, Livonie, abondante sur les buis- sons et arbres, tels que tilleuls, aulnes, chênes; de juin à août; Brandebourg, Suisse. -Ccicadula alaeti Dablb., Ah. Hcvndl., 1850-51, p. ISl. -^Tijphlocyba coryli ToU., Stett. E. Z.[ 1851 p. 70 et 72. -Flor, llh., 2, p. 404, 15. . . 1. Z. alnetiDhlb.V — Élytres blanches, ou d'un blanc jaunâtre et blanches sur le — 151 - milieu. Nervures de la cellule apicale étroite parallèles. Les trois cellules apicales de l'aile de largeur assez égale ; corps entier et pattes blancs 3. 3. Élytres uniformément d'un blanc de neige ; nervures et ailes blanches. Ongles brunâtres, yeux bruns. Front plat; passage au ver- tex sous un angle aigu arrondi. Joues sinuées unméiliatement sous les yeux. Vertex en angle quelque peu émoussé, de peu plus long que sa demi-largeur. Corps entier blanc. cf. Dernier segment ventral trapézoïdal. Valves très-étroites, à base un peu élargie, longues; vues de côlé linéaires, quelque peu incourbées vers le haut et élargies à l'extrémité, émoussées, dépas- sant le pygophore. Styles à base linéairement lancéolée, prolongés en une pointe subulée, en crochet à l'extréinilé, des 3/4 de la lon- gueur des valves, et aussi longs que le pygophore, qui est en trapèze allongé et postérieurement étroitement tronqué. Tube anal court, en forme de gobelet, proéminent à l'extrémité de l'échancrure, à l'angle supérieur du pygophore. Trois segments ventraux basilaires parés d'une raie basale noirâtre. Ç. Dernier segment ventral en rectangle transversal ; à bord j)Ostérieur largement arrondi. Coléostron lancéolé ; à bord inférieur droit comme la tarière, qui est proéminente, noire à l'extrémité, et un peu arquée à la base seulement. Coléostron noirâtre à l'angle apical. 9 cfÇ. L. , 4 mill.. France méridionale, Espagne. — Typhlocyha nivea Muls. Rey (orig.), Abon.dai}le snv le. peuplier blanc. '^ 2. Z. nivea M. R. — Élytres d'un blanc d'ivoire sale. Les deux cellules discoïdales, et la cellule apicale étroite claires, pellucides. Dans la marge, avant le milieu, une tache allongée, plus foncée. Tète grosse. Front forte- ment bombé sur le milieu; passage au vertex sous lui angle droit arrondi. Joues très-douce ment sinuées immédiatement à partir des yeux. Vertex émoussé, à peu près aussi long que sa demi-largeur. Dessous et abdomen entièrement blanchâtres comme les pattes. Ailes blanches. Ç. Dernier segment ventral pentagonal, avec un angle droit posté- rieur. Coléostron étroitement lancéolé, à -bord inférieur presque droit. Tarière proéminente, à peine arquée. 0 Ç. L., 3 1/2 mill. France méridionale, parmi .2'. nivea. ^ 3. Z. eburnea Fieb.'^ 4 Une bande brune ou brun-rouge, généralement un peu élargie — 152 r— en arrière, s'étendant pardessus le pronotum, et le plus souvent par- dessus l'écusson, dont les angles basilaires sont jaunes dans ce cas, ou dont la base est jaune avec un tiret médian, rouge et la moitié apicale noire. Une tactie en forme de lyre sur le vertex, noire ou brun- rouge, parfois arrondie chez le d*. Face entièrement blanc jaunâtre. Front assez fortement bombé sur le milieu ; passage au vertex sous un angle droit émoussé. Élytres claires, plus ou moins jaunâtres, portant dans le clavus, le long de la suture, une bande claire, par- fois rouge ou brunâtre ; plus rarement on voit une courte bande semblable à l'extrémité de la cellule suturale. Membrane pel- lucide, claire dessous d'un jaune argileux. Pattes d'un jaune pâle. Ongles bruns. Tibias postérieurs sans points bruns. Ailes hyalines. cf. Valves étroites, assez courtes, aussi longues ou à peine visible- ment plus longues que le dernier segment ventral, progressivement rétrécies vers la pointe, incourbées en crochet au sommet ( D'après Flor; je n'ai pas vu le c*). Dessus parfois avec une teinte (pruinosité?) rougeàtre. Dos noir, avec bord latéral jaune. Ç. Dernier segment ventral presque trapézoïdal, largement arrondi postérieurement. Coléostron ovalairement lancéolé, à bord inférieur presque droit. Tarière peu proéminente, à extrémité noire. cfÇ. L., 3 milL, corps, 2 mill. Sur l'Hypericum perforaium; abondant en Livonie en divers endroits ; Suède, Allemagne, Autriche. — TiiiihlocijUi hyperici EI.-S., P. F., 143, 4.— Flor, R.,2, p.398, li. — Eupieryx Marsh., M. Jf.,3, p. 220, 9.^ Typhlocyha co- ronula Boli., Hancll., 1845, p. 160, 19. -^'T. placidula'àikl., Œfv., 1853, p. 176, 6. 4. Z. hyperici H.-S.^ — Pronotum sans bande brune 5. 5. Angles basilaires de l'écusson avec un triangle noir. . . 6. — Angles basilaires de l'écusson avec un triangle rouge, jaune, ou brun-jaune 8. 6. Vertex paré de deux taches brunâtres arquées vers l'extérieur, prolongées jusqu'au front et d'une tache apicale arrondie, brunâtre, avec un point médian blanc. Front bombé, brunâtre, avec une large raie médiane pâle, et rarement de courts tirets bruns transversaux sur les côtés. Suture frontale et clypeus bruns, plus rai'ement bru- nâtres. Pointe de l'écusson noire. Vertex de peu plus long que sa demi-largeur, en angle obtus émoussé. Pronotum avec deux points noirâtres souvent reliés par une ligne prolongée obliquement vers le haut; et avec un triangle noirâtre, transversal, souvent évanescent, sur la moitié postérieure. Élytres pellucides ; le clavus et une bande — 153 — dans le clavus seuls d'un jaune clair pâle. Ailes obscurcies ; troi- sième secteur plus fin et plus clair que les autres. Sternum brunâtre. Mesosternuin brun chez le cf. Hanches avec une tache basale brune. Pattes d'un jaunâtre pâle. Ongles bruns. Tibias postérieurs avec de fins points brunâtres. rf. Dernier segment ventral en segment de cercle, pâle comme le connexivum ; tous les autres segments noirs comme le dos. Valves à base large, allongées jusqu'en avant du milieu, et brusquement rétrécies, acuminées, vues par dessous. Vues de côté à base large, allongée, d'un blanc verdâtre, brusquement rétrécies au-dessus du milieu, et incourbées vers le haut en une lamelle lancéolée, émoussée, noire. Tube anal très-court, gros, en forme de gobelet, remplissant l'échancrure, peu proéminent. Pygophore en pentagone parallèle en dessus et en dessous, à côtés inégaux, allongé. Le bord de l'échan- crure supérieure, qui est quelque peu sinué, forme le côté le plus court du pentagone, et un angle apical aigu, acuminé, avec le côté inféro-postérieur oblique. Côté dorsal prolongé jusqu'à l'échan- crure, de peu plus coui-t que le bord inférieur, qui lui est parallèle. Pygophore noir ; verdâtre en dessous depuis l'angle apical jusqu'à ^l'angle basai inférieur. Styles environ de moitié aussi longs que la valve, à partie basale arquée en dehors d'un seul côté, allongée ; élargis à l'extrémité en une lamelle presque triangulaire, oblique- ment tronquée, et dont la pointe la plus courte, aiguë, naît de l'étran- glement latéral. 2. Dernier segment ventral en pentagone transversal, arrondi postérieurement, noir, ou verdâtre et noir dans les angles. Coléos- tron ovalairement lancéolé, noir; bordure du bord inférieur, qui est droit et quelque peu arqué à la base seulement, jaunâtre. Tarière proéminente, noire. Dos noir , à bord jaunâtre. Ventre d'un ver- dâtre pâle avec deux segments basilaires seuls noirs, ou bien noir, et les deux derniers segments avec le bord postérieur verdâtre. Con- nexivum verdâtre, avec de fins points noirs médians, ou une petite tache noire dans l'angle basai intérieur. d^Ç. L., 3 mill. Bavière, Autriche, Styrie, France méridionale, Espagne, Livonie, Suède. -^Typlilocyha pullula Bob., Hancll., 1845, 45, 20 [orig.). Rare sur les prés dans Oeland, en juillet. — Flor, R., 2, p. 405, 16. -^T.scutellaris H.-S., P:;. F., 164, 13.— OPeltosjyila Am., M., 499 5. Z. pullula Boh. — Vertex avec deux taches noires arrondies 7. 7. Clypeus et moitié inférieure de la sultire frontale, souvent aussi la pointe des joues, et les deux taches rapprochées l'une de l'autre. — 154 — situées sur le milieu du vertex entre les angles supérieurs des yeux, noirs. Front assez plat; passage au vertex sous un angle droit ar- rondi. Pronotuin roussàti-e ou noirâtre, claii- tout à Tentour, dilué, paré près de son bord antérieur de deux points noirs, et sous chaque œil de deux antres points noirs rapprocliés ; rarement on voit deux petits points sur le front. Pointe de l'écusson et une tache si- tuée sur le milieu de la base de celui-ci roussâtres comme l'extré- mité du verlex. Parfois aussi la moitié supérieure du front est rous- sâtre. Élytres pellucides, claires, variables de dessin. Dans le clavus une bande médiane, postérieurement rétrécie et abrégée, d'un jaune clair, une bande de même couleur sur la moitié basale du clavus, et toutes les nervures delà couleur de ces bandes ; ou bien les deux tiers du clavus sont d'im jaune sale, et le tiers apical ainsi qu'une bande près de son angle sculellaire sont clairs. Une raie avant le milieu de la mai^ge, danî la cellule discoïdale, et une autre raie élargie à l'extré- mité, située sur le troisième secteur et du côté intérieur de la deuxième cellule discoïdale, d'un jaune sale. Membrane obscurcie. Les deuxième et troisième ci-llules apicales diluées de jaune pâle. Ou bien dans le clavus une bande d'un jaune brunâtre, pointue vers la base, occupant tout le clavus à partir de son milieu ; une bande de largeur inégale, roussâtre en avant, noirâtre postérieurement, située sur la moitié postérieure de la cellule suturale. Moitié postérieure de la deuxième cellule discoïdale, une tache marginale passant obliquement au-dessus de la moitié postéi'ieure de la cellule apicale intérieure, et extrémité de l'étroite cellule apicale noirâtres. Corps et abdomen tout noirs, à bords jaunes ; chez la $ parfois pâles, le dos brun, les bords jaunâtres. Pattes pâles ou jaunâtres. Tibias posté- rieurs sans points bruns. Valves en trapèze allongé, deux fois aussi longues que larges à la base, noirâtres vers le haut; vues de côté, à base allongée, étroite, incourbées vers le haut à angle droit, et pro- longées en une lamelle élargie vers l'intérieur, lancéolée, émoussée, quelque peu sinuée à la base, et dont la moitié apicale est noire. Styles jaunâtres, de peu plus courts que les valves, à base grosse, allongée, prolongés vers le haut en forme de cou, et renflés en forme de tête avec un long et mince crochet incourbé vers le haut et l'ar- rière en demi-ovale. Pygophore très-court, arqué vers le bas, dont le côté supérieur est le plus court, et dont le côté du bord de l'échan- crure est relié au bord arqué inférieur par im angle apical arrondi. Tube anal très-court, peu proéminent. Ç. Dernier segment ventral noir, en segment de cercle, rétréci sur le milieu du bord postérieur en un lobe obtus et roussâtre. Goléos- tron et abdomen comme chez^vf. pidlula . cfÇ. L., 3 1/6-3 1/2 mill. (D'après Flor 2 1/4-2 1/2). Sur tilleuls et — 155 — noisetiers, abondante en Livonie. Juillet, août. Suède et Angleterre ; pas commune. Corsp, France méridionale, Bavière, Autriche, Allema- gne ; Suisse (hêtres). -^Tijphlocylia parvula Bob., Hancll., 1845, p. 161^20. - Flor, /?., 2, p. 397, 11. -OEupteryx Marsh., M. M., 3, p. 220, 8, -^Typhlocyba iO-picnctata H.-S., Pz. F., 124, 5. 6. Z. parvula Boh.^^ — Cl3'peus et front jaunâtres. Les deux taches arrondies du vertex plus rapprochées de la nuque. A chacun des angles supérieurs des yeu.x une tache rouge triangulaire ; au sommet du vertex une tache rouge arrondie. Sur le pronotum une grande tache triangulaire, en arrière de et contre chaque œil, tache reculée vers l'intérieur le long du bord antérieur jusque sous les taches noires du vertex, et reliée à l'angle intérieur par une courte raie à sa correspondante. Une tache semicirculaire sur l'épaule, et une tache allongée sur le milieu de la base de l'écusson. Toutes ces taches sont d'un rouge clair, et mar- brées de blanc. Sommet du front avec 2 arcs rougeâtres, dilués, en- globant 2 taches blanchâtres. Élytres hyalines. Dans le clavus une demi-lune jaunâtre depuis l'angle scuteliaire jusqu'au milieu delà commissure, demi-luniî entourée d'une ligne arquée brune, souvent rouge aux deux extrémités, élargie postérieurement et reliée à la suture du clavus par une raie noirâtre. La longue cellule suturale brunâtre, souvent rouge à l'extrémité. Parfois on voit une étroite bande rougeâtre, dirigée depuis le milieu de la marge oblique- ment vers le haut et l'intérieur de l'élytre, bande d'un rouge foncé dans la marge ; parfois aussi la tache rouge de la marge se rencontre seule. Les d(^ux cellules apicales intérieures souvent enfumées. Front superficiellement bombé ; passage au vertex sous un angle droit éraoussé. Dessous d'un blanc rougeâtre sale. Pattes blanchâtres. Tarses postérieurs bruns à articles basilaire et deuxième blanchâtres à la base ; les autres tarses pâles ; ongles tous bruns. o*. Dernier segment ventral en rectangle allongé^ à bord postérieur arrondi ; avant-dernier segment plus long que sa demi-largeur. Valves aussi longues que le dernier segment ventral, à base étroite, presque linéaires; vues de côté, rubanifurmes, progressivement élar- gies vers leur extrémité tronquée, aussi longues que le pygophore en dessous. Styles de moitié aussi longs que les valves, à base épais- sement subulée, prolongée en forme de cou, avec une pointe oblique- mi^nt tronquée, redressée, rostriforme, roussâtre. Pygophore en tra- pèze allongé; à bord inférieur assez court et très-superficiellement arqué ; à bord dorsal beaucoup plus long, par suite de son insertion dans le dernier segment dorsal qui est long et profondément échancré. Abdomen entièrement d'un jaunâtre pâle ; les 3-4 segments dorsaux basilaires avec une raie basale rougeâtre. — 156 — 9. Dernier segment ventral triangulaire, de peu plus long que sa demi-largeur ; à côtés légèrement arqués. Coléostron ovalairement lancéolé, doucement arqué au bord inférieur avec la tarière. Tarière peu proéminente, à pointe noire. Abdompn entièrement d'un blanc jaunâtre; une raie brunâtre oblique au-dessus de chaque segment dorsal. 0*$. L., 3 3/4 mill. France méridionale {Mulsant, Rey). — Typhlocyba lunaris M. R., [orirj.) Ann. S. L.Lyon, 1855, p. 240. 7. Z. lunaris Muls. Rey.D 8. Vertex paré en avant de deux points et enti'e les angles anté- rieurs des yeux de 4 points (les 2 médians plus grands) d'un rouge clair. Face blanchâtre, parée sur le milieu du front d'une raie rouge libre, d'une raie prolongée jusqu'aux yeux sur les joues, d'une ligne sur le rostre, et parfois d'un point rouge au dessus du scrobe. Des deux côtés du milieu du bord antérieur du pronotum une ligne pro- longée jusque sous le milieu du pronotum, de grosseur inégale, ondulée, ligne d'où rayonne un tiret vers l'angle inférieur des yeux, ou une raie ondulée reliée à l'angle postérieur des yeux. Une tache d'un rouge clair, souvent dentelée, sur l'épaule. Dans chaque angle scutellaire basai un petit triangle, deux tirets entre ces triangles, et deux tirets apicaux d'un ro\ige clair. Élytres d'un blanc jaunâtre pâle, tachetées de rougeâtre; leurs taches bordées de points d'un rouge clair; une de ces taches trapézoïdale, située près de la hase du clavus; xine deuxième presque triangulaire, transversale, sur le milieu du clavus ; une tache quadrangulaire dans la marge, sous le milieu, et formant avec une tache transversalement quadrangulaire sur la deuxième cellule discoïdale et la cellule suturale, une bande oblique, interrompue par la première cellule discoïdab», l'ougeâtre, quelque peu marbrée de blanc. Les deux nervures anguleuses intermédiaires, l'extrémité du deuxième secteur, la base des deux nervures apicales parallèles, un tiret à l'extrémité de la cellule suturale, quelques points au bord basai de la corie, d'un rouge clair. Front superficiel- lement bombé ; passage au vertex sous un angle émoussé, moins que droit. Dessous jaunâtre. Deux segments ventraux basilaires noirs, à bords pâles. Connexivum avec des taches noires. Dos pâle ; ses ar- ceaux parés de bandes basâtes brunes, plus larges extérieurement. Milieu du sternum brun. Tibias postérieurs sans points bruns. Ongles brunâtres. Ailes hyalines. cf. Dei'nier segment ventral en rectangle allongé. Valves une demi-fois aussi longues que le dernier segment, linéairement lan- céolées; vues de côté, spatuliformes et un peu incourbées vers le haut, quelque peu le pygophore. Pygophore en pentagone irré- — 157 — gulier ; son côté le plus long est le dorsal qui se prolonge dans la profonde échancrure du dernier segment dorsal ; son côté inférieur, de peu plus court, et quelque peu oblique, forme avec le côté api cal postérieur, qui est court et presque vertical, un angle arrondi. Tube anal court, occupant presque toute l'échancrure, et ne dépassant que peu le bord postérieur. Ç. Dernier segment ventral en triangle à côtés arqués ; un peu plus long que sa demi-largeur. Coléostron lancéolé, à bord inférieur et tarière presque arqués. Tarière proéminente. Dernier segment dorsal avec une tache médiane brune, allongée, cfÇ. L., 3 mill. Grèce, du D' Kruper [Stein). 8. Z. Kruperi Fieb. ^ — Vertex irrégulièrement tacheté de rouge, ou bien avec deux bandes rouges ou jaunes qui se prolongent sur le pronotum. 9. 9. Clavus rosé, avec une bande médiane plus obscurément mar- brée. Moitié intérieure du corium rosée, plus obscurément marbrée dans la deuxième cellule discoïdale; les deux secteurs intéi'ieurs et leurs nervures angiileuses, la base des deux nervures de l'étroite cellule apicale, et un tiret apical sur le premier secteur, d'un rouge foncé. Marge claire, parée avant son milieu d'une tache rosée allon- gée. Membrane obscurcie. Vertex paré en avant de deux tirets obliques vers l'intérieur, d'une petite tache ou raie transversale contre chacun des angles de Tœil, tache ou l'aie généralement reliée par un tiret rouge à une tache allongée située au niveau de la nuque. Une bande oblique ou ondulée, rougeâtre, sur le pronotum, des deux côtes du milieu ; sur chaque épaule uue tache semi-circulaire rou- geâtre, marbrée de rouge. Base de l'écusson avec un grand triangle rosé ou rouge. Front et joues d'un jaune rougeâtre; sommet du front blanchâtre, bordé en-dessous assez largement de jaune rougeâtre plus foncé. Dessous d'un jaune safran. Pattes d'un jaune argileux. Ongles brunâtres. Tibias postérieurs sans points bruns. c?. Dernier segment ventral et rectangle allongé. Valves deux fois aussi longues, très-étroites, linéaires ; vues de côté, prolongées et étroitement relevées en spatule, un peu plus longues que le pygo- phore. Styles de moitié aussi longues que les valves, subulés, et incourbés vers le haut. Pygophore allongé, deux fois aussi long que large ; à bord inférieur incourbé vers le haut à l'extrémité et formant avec le très-court bord oblique de l'échancrure un angle trés-obtus; côté dorsal assez long, droit, inséré dans l'échancrure superficielle du dernier segment dorsal. Dos de couleur de cinname. (?. L., 3 1/2 mill. Livonie ; France méridionale (Mulsant) dans les — 158 — forêts et les tourbières, sous les sapins, parfois aussi sur les pins ; XAYe.—^TyphlocyharQsea Flor, Rh. i., 2, p. 403. 14, {original). -^? T. roseîpennis Toll., St. E. Z., 1851, p. 72. ' ■ 9. Z. rosea Flor. — Vertex avec deux bundes médianes jaunâtres ou rougeâtres, entières ou interrompues, qui, très-rapprochées, se prolongent jus- qu'au delà du pronotum. L'étroite cellule apicale iatermédiaire de la membrane claire 10. 10. Bandes du vertex et du pronotum de largeur égale ; bord du vcrli'z jusqu'aux yeux, une grande tacbe en demi-ovale sous chaque œil, et dessin des élytres, qui sont pellucides, d'un jaunâtre pâle. Angles basilaires de l'écusson avec un triangle orangé. Marge, cel- lules apicales extérieure et intérieure, une tache allongée avant le milieu et à l'extrémité de la cellule suturale, jaunâtres. Une longue tache avant le milieu du clavus, le long de la suture, et presque la moitié apicale entière du clavus, jaunâtres. Dans la marge, avant le milieu, une tache blanchâtre. allongée. Front bombé à sa moitié su- périeure ; passage au vertex sous un angle droit arrondi. Face d'un blanc jaunâtre comme le dessous et les pattes. Ongles bruns. Ç. Dernier segujent ventral triangulaire, une fois et demie aussi long que Sii demi-largeur, à côtés superficiellement arqués. Coléos- Iron lancéolé, à bord inférieur superficiellement arqué. Abdomen entièrement d'un jaunâtre pâle. Ç. L., 3 mill. Trouvée en Bohême seulement sur le Rharunus ^ catharticus, en juin 10. Z. rhamni Fieb. ^' — Bandes du vertex et du pronotum, et dessus des élytres de rouge clair souvent jusqu'à rouge-sang. Élytres blanchâtres, pellucides. Abdomen entièrement d'un blanc jaunâtre 11. 11. Les deux bandes du vertex et du pronotum progressivement élargies vers l'extrémilé; sous ces bandes, sur l'écusson, deux taches carrées brunâtres. Front jaune rougeâtre, blanc au sommet et por- tant des traces du conuuencement des bandes du vertex, avec une étroite bande orangée, transversale, sous le sommet. Dans le clavus une bande rouge naissant vers le milieu du bord scutellaire, in- courbée au niveau de l'angle scutellaire, dirigée obliquement vers la commissure et bas jusqu'aux deux tiers de la commissure, lacérée du côté intérieur, acuminée vers l'extrémité. Dans le corium une bande rouge cunéiforme, large en avant prolongée dans la deuxième cellule discuïdale et le long de la commissure jusqu'à la nervure an- guleuse, d'où rayonne obliquement vers la base de la cellule apicale — 159 — étroite une autre bande rouge par dessus les nervures anguleuses intérieures. A la base et vers le milieu de la marge quelques fins ^ tirets rougeâtres. ^ Var. ruficosta. Élytres entièrement claires. Le deuxième secteur avec les nervures anguleuses jusqu'à la pointe du clavus, une ligne sur la moitié apicale du premier secteur, et un tiret oblique en haut vers le deuxième secteur, rouge-sang. Dans le clavus une double rangée de points rouges (au lieu de la bande rouge du type ), depuis le milieu du bordscutellaireet dirigée obliquement contre la suture, le long de laquelle elle se prolonge jusque vers le milieu, point d'où elle passe transversalement à la commissure, puis à la suture du clavus, sur la cellule sutiirale des élylres, formant une ligne irré- gulière, deux fois brisée à angle droit, densément ponctuée de rouge. Membrane enfimiée; sa cellule apicale intérieure un peu plus foncée. Front superticiellement bombé ; passage au vertex sous un angle moins que droit, émoussé. Dessous d'un jaunâtre pâle. Pattes d'un jaune clair. Ongles brunâtres. Aux tarses postérieurs le deuxième article est brun à la moitié apicale; le troisième tout brun. Le des- sin des élytres varie. Les bandes du clavus manquent souvent pres- que entièrement ou bien sont très-pâles. f?. Dernier segment ventral rectangulaire, un peu plus long que large. Valves à base courte et large, brusquement rétrécies linéaire- ment, plus de deux fois aussi longues que le dernier segment ventral ; vues de côté, étirées, spatuliformes, incourbées vers le liant à la moitié apicale, dépassant le pygopbore. Styles beaucoup plus courts que les valves, à base allongée, rétrécis avant le milieu, et terminés en une coi-ne subulée et quelque peu incourbée vers le haut à l'extrémité, plus longue que la partie basale. Pygopbore allongé, deux fois aussi long que large. Moitié apicale de son bord inférieur arquée vers le haut; bord supérieur de l'échancrure long, quelque peu arqué en dehors, formant avec le bord apical inférieur un angle émoussé ; partie dorsale un peu plus courte que le bord de l'échancrure, droite. Tube anal situé un peu au-dessus du milieu de l'échancrure, presque sur le tiers apical du pygopbore, un peu arqué, et dépassant l'angle apical du pygopbore. Lames du pygo- pbore repliées vers le bas, accolées. $ . Dernier segment ventral presque triangulaire, pas aussi long que laige à la base, à côtés arqués en dehors. Coiéostron lancéolé, à bord inférieur doucement arqué. Pointe de la tarière noire et proé minente. d" 2 . L., 3-3 1/2 mill. En Livonie très-abondante de juillet à fin octobre, sur les bruyères, dans les forêts de sapins, les tour- bières; hiverne sous la mousse, les feuilles mortes. Suède, Angle- — 160 - terre, Allemagne, France, Italie, Suisse. — Cicada hlanclula Rossi, F. E., 2, 217, 1263. — FalL, Cic, p. 57 56, -^Typhlocy-ba H. S., Nom., p. 68. — Flor, fl., 2, p. 400, 13. -t Euxnervx Marsh., M. M.. 3, p. 246, 10. -^Cicada gracilis Schf^llbg. -^Eiqjteryx flammigera Cu^it., B. E., 640, 2.-^yphlocyha quercus H. S., Pz. F., 124,1. — Flammigera Am., Mon., 495. 11. Z. blandula Rossi.^ — Les bandes du pronotum parallèles, étroites en avant, ou bien aussi en arrière, interrompues sur le vertex , et n'y subsistant que FOUS forme de deux taches allongées au niveau de la nuque, et de deux tirets apicaux, orangés. Dans chacun des deux angles basilaires de l'écusson un triangle de même couleur, petit ou prolongé jusqu'à la pointe. Face entièrement d'un blanc jaunâtre. Moitié supérieure du front et sternum d'un jaune foncé, presque doré. Dessous et pattes entières pâles, blanc jaunâtres ; les deux derniers articles des tarses postérieurs visiblement brunâtres. Front superficiellement bombé ; passage au vertex sous un angle beaucoup moins que droit, émoussé. Dans le clavus une bande rouge-orangé naissant du milieu du bord scutellaire, quelque peu sinuée a sa moitié basale, rejoignant la suture du clavus et la commissure sous l'angle scutellaire, et s'y prolongeant. Dans la moitié apicale de la cellule suturale une bande cunéiforme, et parfois la dernière nervure anguleuse oblique rouge- orangés. Cellules apicales, surtout l'intérieure, enfumées ; cellule apicale étroite blanchâtre. c?. Dernier segment ventral rectangulaire, un peu plus long que large. Valves linéaires, un peu plus de deux fois aussi longues que le dernier segment ventral; vues de côté, rubaniformes, incourbées vers le haut à l'extrémité, dépassant iin peu le pygophore. Styles minces, subulés, à extrémité quelque peu incourbée vers le haut ; beaucoup plus courts que les valves. Pygophore allongé, environ deux fois aussi long que large à la base. Bord inférieur fortement incourbé vers le haut à l'extrémité, et formant avec le bord droit, supérieur, de l'échancrure un angle presque droit. Tube anal nais- sant presque sur le milieu du bord supérieur du pygophore, un peu proéminent. 2 . Dernier segment ventral presque triangulaire, arrondi. Co- léostron allongé lancéolairement, à bord inférieur doucement arqué. Tarière quelque peu proéminente. c? 2 . L., 3 mill. Sur le Tilia europaea, en Suisse, France, Suède, Bohême, Autriche. ^Cicada llliae GeofT., Ins., 1, 426, 24. — Fall., Cic, p. 57, bo.-^ PhlogospUa Am., Mon., 492. 12. Z. tiliae. Geoff. ^ — 161 — Ajoutez au genre les espèces suivantes : ^ Z. distingu^nda Kirsclib, (C/c«^. Wiesh. Frank., 1^^,-^. 182). Voisine de la"^. jparyi^to, d'après l'auteur.— Allemagne. — Fieber connaissait cette espèce , puisqu'il l'indique à sa place dans son ca- talogue ; mais il ne l'a pas dessinée, et elle m'est restée inconnue. 0 z. Signoreti Letli. [Ann. Soc. Ent. Belg., XXI, 1878, p. 31). Ressemble beaucoup à \b.'Z . parvula, mais bien distincte par ses homélytres pâles, sans taches, et surtout par son vertex marqué au sommet d'un gros point noir au lieu de deux. — France. 0 Z. rorida Muls. Rey {Opusc. Ent., 6<' cah., 1855, p. 143). Pâle ou blmche, extrémité des tarses noire; verlex avec quatre points rouges , deux en avant, deux à la base ; pronotum avec sept points rouges ; écusson avec un point rouge à chacun de ses angles. Homélytres avec des bandes obliques rouges, minces, plus ou moins irrégulières. Voisine à&Fz. hlandula, tilice, etc., mais plus petite et bien distincte par les points rouges très-nets du vertex , du pro- notum et de l'écusson. — France méridionale, Italie. — Espèce restée inconnue à Fieber. ^ Z. angusta L(ith. {Cat. Hém. dép. NnrcV, 1874, p. 76). Ressemble auxV. hlandula, tilice einrosea; en diffère par la forme plus étroite, le vertex plus pointu en avant, l'écusson noir ou rouge loncé, la couleur plus foncée de la bande ondulée des homé- lytres qui couvre la suture dans toute son étendue presque jusqu'à l'extrèiuité des cories. Diffère de \a.~7'ichrovittata par la foruie plus étroite et plus allongée, la taille plus grande, par la disposition dif- férente de ses couleurs, par sa bande suturale plus étroite, deux fois échancrée. — Europe. ^ Z. rubrovittata Leilu. {Cat. Hém. dép. Nord, 1'^ éd., 1869, p. 59; "Z'^ éd., j>. 76) — ericetorum Sahlb. {Œfv. Fini. Cicad., 1871, 1, p. 185); Diffère de la''^. hlandula par la taille plus petite, la bande su- turale rouge large, peu onduleuse , couvrant tout le clavus, par l'écusson plus pâle et le vertex immaculé. Diffère de la'^^. hyperici par le pronotum et l'écusson moins foncés , par la couleur de la bande suturale d'un rouge de feu plus vif et moins foncée, le vertex non maculé et l'abdomen pâle. — Finlande, France, sur les bruyères {Calluna vidgaris). — Connue et dessinée par Fieber. Z. Frauenîeldi Leth. ( Catal. Hém. homopt. d'Alsace- Lorraine, 1880, p. 26^" Très-voisine de la^ ruhrovittata , dont elle diffère surtout par — 162 — la forme régulière de la bande rouge des homélytres non contiguë à la suture. — Allemagne, Vosges. — Connue et dessinée par Fieber. '^ Z. punctulum Muls. Rey [Opusc. Entom. , 6" cah. , 1855, p. 148). — Ferrari {Cicad. agri Ligust., 1882, p. 85). D'un blanc pâle un peu verdâtre ; un point rouge unique au sommet du vertex, manquant quelquefois; une bande étroite sur chaque segment dorsal de l'abdomen et poitrine noires ; quelquefois poitrine et abdomen entièrement pâles ; quelquefois aussi une bande rouge longitudinale sur le vertex et l'écusson (cette variété est très-rare et a été prise à Avignon par M. H. Nicolas). — Les indi- vidus normaux sont faciles à reconnaître au point rouge, unique, caractéristique, du sommet du vertex. — France méridionale , Italie. — Connue et dessinée par Fieber. •t? Z. tithïde Ferrari [Cicad. agri Ligust., 1882, p. 85). D'un jaunâtre pâle ; vertex avec trois points rouges placés en triangle ; pronotum avec une tache rouge en forme de oo renversé; homélytres avec deux bandes rouges obliques , régulières , étroites , non liées l'une à l'autre, l'une suivant le bord externe du clavus, l'autre pkis bas. Elle a beaucoup d'analogie avec la Z. pimctulicm, mais me paraît distincte. — Environs de Gênes. O Z. tamaricis Puton {Petit. Nouv. Eut., 1872, p. 177). D'un vert pâle \in peu grisâtre. Vertex court, échancré en arc aigu pour recevoir le pronotum. Front avec deux points noirs à la partie antérieure. Pronotum avec un petit point noir de chaque côté. Kcusson avec une grande tache noire triangulaire de chaque côté à la base et deux petits point s au milieu de son disque. Homélytres verdâtres, lavées, de grisâtre et de ilavescent ; membrane enfumée. Abdomen noir, les segments génitaux llavescenls, ainsi que les pattes. — L., 2 1/4 mill. —France méridionale, sur les Tarnarix. — Connue et dessinée par Fieber. Z. bisignata Muls. Rey [Ann. Soc. Litin. Lyon, 1855, p. 241). Dessus d'un vert olivâtre; dos de l'abdomen et ventre noirs sauf le bord marginal pâle. Vertex prolongé en avant en ovale allongé, beaucoup plus étroit que le pronotum, profondément échancré à sa base pour recevoir ce dernier ; orné à son sommet de deux taches ponctiformes noires; deux taches triangulaires brunes à la base de l'écusson. Homélytres d'un vert olive, avec quelques macules allon- gées blanchâtres çà et là le Imjg des nervures; membrane obscure. — A quelque analogie avec la ir.paruz(Z«; mais les homélytres n'ont ja- mais de bandes jaunes ou roses, et le vertex est plus allongé et beau- coup plus étroit.— France méridionale, Italie.— Non connue de Fieber. — 163 — LES LONGICORNES GALLO-RHÉNANS Tableaux traduits de V allemand et abrégés des CERAMBYCIDjE DE L. GANGLBAUER, par A. DOBOIS AVEC NOTES ET CATALOGUE SUPPLÉMENTAIRES. Depuis la publication du volume de notre regretté Mulsant sur les Longi'cornes de France (2'= édition, Paris, 1862-63), il n'avait paru aucun travail d'ensemble sur les Céranibycides, lorqu'en 1882 et 1884 M. Ludwig Ganglbauer donna au public entomologique ses tables de détermination des Cerarjibycidœ européens (1). Les pro- grès notables que ce travail réalise dans l'étude d'une famille si intéressante, surtout en ce qui concerne la classification naturelle des espèces, leur délimitation et leur synonymie, nous engagent à en publier un abrégé restreint aux seuls Longicornes de la l'aime gallo-rhénane : c'est la réalisation d'une promesse faite d^ns la Revue de l'année dernière et c'est encore notre collègue, M. Albert Dubois, qui a bien voulu se charger de cette traduction. Assurément elle ne sera' pas moins bien ffçùe que celle de'ses Xylox^hages et elle rendra les mêmes services, d'autant plus que l'ouvrage de Mul- sant— déjà ancien comme tous ses pareils après plus de vingt ans de date, — se borne pour les tableaux analytiques à un synopsis des groupes et ne renferme que par exception la clef de toutes les es- pèces d'un genre. Comme pour les Xylophages, nous ferons suivre les tableaux ana- lytiques d'une liste des espèces et de leurs principales localités gallo- rhénaues, relevées dans les grandes collections françaises ou dans la nôtre. A ceux de nos dévoués collègues qui ont bien voulu nous prêter leur concours pour enrichir ce catalogue, nous sommes heu- reux d'offrir de nouveau nos plus sincères remercîments. Albert FAUVE!,. (t) Bestimmungs-Tabellen der europœischen Coleopteren. VII, VIII, Cerambycida;. (Extr. des Verhandl. zool. bol. Gesells. \Uen. l^i'urt., IS8I, p. 6S1-7S7; 2» pai't., 1883, p. 4.37-SSG.) — 164 — CERAMBYCID^. I. Tibias antérieurs sans sillon au côté interne. Dernier article des palpes tronqué. Tête penchée CERAMBYCIT^. II. Tibias antérieurs obliquement sillonnés au côté interne. Der- nier article des palpes acuminé. Tête verticale. . . LAMilT^. 1" Sous-Famille. — GERAMBYCIT^E. 1. Hanches antérieures coniques, proéminentes. Tête rétrécie après les yeux en forme de cou. Yeux d'ordinaire faiblement ou non échancrés. Mandibules parfois bordées intérieurement d'une mem- brane rudimentaire LEPTL'RiNi. 2. Hanches antérieures sphériques, ou présentant une apophyse transverse, ou parfois faiblement coniques. Tête non rétrécie derrière les yeux presque toujours fortement échancrés ou réniformes. Man- dibules sans membrane ciliée cerambycinl 3. Hanches antérieures transverses ; prosternum présentant entre ces dernières une forte apophyse. Tête non rétrécie après les yeux fortement échancrés ou réniformes. Lobe interne des mâchoires atrophié. Labre non ou à peine visible. Corselet d'ordinaire à rebord latéral tranchant PRIONINI. 1" Groupe. — LEPTURINL 1. Hanches intermédiaires distantes. 2. Élytres très-raccourcies, ne dépassant pas le métathorax. Ab- domen fortement rétréci à la base. Fémurs terminés en massue. Yeux très-échancrés, réniformes. Tempes et cou très-saillants et courts. Antennes courtes et robustes Necydalis. 2. Élylres normales. Abdomen aussi large à la base que le métas- teruum. Fémurs non épaissis en massue. Yeux arrondis, d'ordinaire faiblement ou à peine échancrés. 3. Tempes distinctes (mais alors côtés du corselet mu tiques ou seulement munis d'un tubercule obtus), ou tête graduellement ré- trécie derrière les yeux. 4. Antennes insérées entre les yeux. 5. Côtés du corselet muliques, ou munis tout au plus d'un tuber- cule obtus. — 165 — 6. Apophyse prosternale élarsjie an sommet, entre les hanches antérieures. 7. Yeux distants de la base des mandibules. Joues très-développées Lfptura. 7. Yeux très-rapprochés de la base des mandibules. Joues très- courtes Grammoptera. 6. Apophyse prosternale non dilatée au sommet. 8. Yeux à peine échancrés, très-rapprochés de la base des mandi- bules. Joues extrêmement courtes Cortodera. 8. Yeux sensiblement échancrés, éloignés de la base des mandi- bules. Joues très-développées. Corselet fortement étranglé après le bord antérieur, et en avant de la base . Puîonia. 5. Corselet muni sur les côtés d'une forle épine assez aiguë. Tête graduellement rétrécie après les yeux Oxymirus. 4. Antennes insérées en avant des yeux, ou sur le niveau de leur bord antérieur. Tête graduellement rétrécie après les yeux. 9. Tibias postérieurs non échancrés au sommet, qui est armé de deux épines terminales. 10. Échancrure du 3*^ article des tarses postérieurs n'atteignant pas la moitié de la longueur de ce segment. Yeux assez profondé- ment échancrés. Fémurs postérieurs (o*) dépassant le sommet des élytres. Corselet assez fortement tubercule latéralement. Pachyta. 10. 3'^ article des tarses postérieurs profondément bilobé jusqu'au- delà du milieu. 11. Corselet obtusément tubercule sur les côtés. 12. Tempes distinctes. 3'= article des antennes bien plus court que le 1'^'^, et un peu plus long que le 4". Yeux à peine échancrés. Mé- sosternum protubérant à la hase. Corselet marqué d'un profond sillon médian. Élytres bleues ou vertes Gaurotes. 12. Tête graduellement rétrécie derrière les yeux, sans traces de tempes. 3*= article des antennes bien plus long que le l^' et que le 4«. Yeux faiblement, mais sensiblement échancrés. Base du mésosternum non protubérante. Corselet sans sillon médian. Élytres noires notées de jaune, ou toutes noires Rraghyta. 11. Corselet non tubercule latéralement. Yeux à peine échancrés. AOLEOPS. 9. Sommet des tibias postérieurs présentant une échancrure à l'extrémité de laquelle sont impl intées les épines terminales. 13. Cavités cotyloides antérieures entièrement fermées en arrière. Fémurs intermédiaires et postérieurs linernent denticulés à leur bord interne, armés, avant l'extrémité, d'une forte dent. Acimerus. 13. Cavités cotyloides antérieures ouvertes en arrière. Fémurs in- termédiaires et postérieurs simples Toxotus. 3. Tempes distinctes. Corselet armé sur les côtés d'une forte épine. Revue d'Entomologie. — Juin 1884. 12 — 166 — 14. Prosternum assez large, de même hauteur que les hanches antérieures. Abdomen chargé d'une cai'ène médiane. Rhagium. 14. Prosternum étroit, bien moins élevé que les hanches anté- rieures. Abdomen non caréné Rhamnusium. 1. Hanches intermédiaires et antérieures presque contiguës, co- niques, très-saillantes; les postérieures rapprochées {rf), distantes ($): bord antérieur du l" segment ventral largement tronqué ($), acuminé(c'). Yeux grossièrement granulés. Tempos fortement sail- lantes. Corselet rétréci en avant, mutique sur les côtés, d* ailés; à élytres de longueur normale, contiguës à la suture. $. Ailes nulles ou incomplètes ; élytres bien plus courtes que l'abdomen, déhis- centes à la suture Vesperus. 2« Groupe. - CERAMBYCINI. 1 . Élytres très-écourtées, atteignant à peine le milieu de l'abdomen. Fémurs renflés en massue vers l'extrémité. 2. Abdomen simple dans les deux sexes. Palpes maxillaires à peine plus longs que les palpes labiaux. Corselet faiblement tubercule sur les côtés. 2'. Yeux profondément échancrés. Antennes non épaissies vers le sommet Molorchus. 2'. Yeux à peine échancrés. Antennes un peu épaissies vers le sommet Brachypteroma. 2. Abdomen (Ç) à 1"='' segment très-loug, le 2" échancré en arc et densément bordé de cils à son bord postérieur. Palpes maxillaires bien plus longs que les palpes labiaux. Corselet sans tubercule sur les côtés. Yeux non échancrés. 3° et 4^ articles des antennes courts : à peine de moitié aussi longs, pris séparément, que le 5''. Lepimea. 1. Élytres non, ou à peine écourtées, laissant tout au plus le som- met de l'abdomen à découvert. 3. Cavités cotyloïdes antérieures entièrement fermées en arrière. Fémurs toujours claviformes vers l'extrémité. 4. Hanches et cavités cotyloïdes antérieures anguleuses en dehors. Élytres souvent rétrécies vers l'extrémité. Yeux finement granulés. 5. Élytres sans arête vive le long du bord latéral. Abdomen (9), comme dans les Leptidea Callimus. 5. Élytres chargées d'une nervure tranchante le long de la marge externe. Abdomen normal dans les deux sexes. Élytres toujours ré- trécies vers le sommet, déhiscentes à la suture. . Stenopterus. 4. Hanches antérieures non anguleuses extérieurement. Élytres jamais rétrécies vers l'extrémité. 6. Cavités cotyloïdes antérieures anguleusement dilatées en dehors. — 167 - AMomen ($j comme dans les Lepiidea. Corselet faiblement tuber- cule sur les côtés. Yeux finement granulés. . . . Gartallum. 6. Cavités cotyloïdes antérieures entièrement fermées en dehors, orbiculaires. 7. Yeux grossièrement granulés. Hanches antérieures très-exsertes, subcontiguës, comme les intermédiaires. Antennes grêles, un peu plus longues que le corps (d*). Abdomen (Ç) comme dans les Lep- tidea. Corselet faiblement tubercule sur les côtés. . . Obrium. 7. Yeux finement granulés. Hanches antérieures sphériques, sépa- rées par Tassez faible largeur du proslernum. Mésosternum large. Antennes courtes, à peine plus longues que la moitié du corps, un peu épaissies vers l'extrémité. Abdomen normal dans les deux sexes. Corselet non tubercule sur les côtés Dilus. 3. Cavités cotyloïdes antérieures plus ou moins ouvertes en arrière, jamais entièrement fermées. 8. Cavités cotyloïdes antérieures entièrement fermées en dehors, ou tout au plus dilatées en une fente étroite. 9. Yeux finement granulés. 10. Antennes plus courtes que le corps. Corselet fortement con- vexe, jamais tubercule sur les côtés. 11. 1" article des tarses postérieurs bien plus long que les deux suivants réunis. 13. Écusson transversal, pas de calus scutellaire sur les élytres. Clytus. 12. Écusson triangulaire. Une gibbosité scutellaire sur chaque élytre Cïrtoclytus. 11. 1'='' article des tarses postérieurs un peu plus long que les deux suivants réunis. Écusson triangulaire. Élytres chargées d'une gibbosité scut(;llaire Anaglyptus. 10. Antennes (cf), plus longues que le corps. Corselet ordinaire- ment tubei'culé ou épineux sur les côtés. 13. 1"' article des antennes arrondi au sommet ; les suivants sans carènes. Dessus du corps mat, au moins en partie rouge, souvent taché de noir Purpuricenus. 13. Sommet du 1«' article des antennes à rebord tranchant, plus ou moins étiré en forme de dent vers l'extérieur ; 4'= article et les suivants chargés, sur toute leur longueur, de trois arêtes vives. Dessus du corps d'un brillant métallique Aromia. 9. Yeux à facettes médiocrement fines ou grossières. 14. Prosternum dilaté au sommet. Cavités cotyloïdes antérieures ne présentant en arrière qu'une faible solution de continuité. Palpes maxillaires et labiaux d'assez égale longueur. Antennes en arête tranchante au côté externe, depuis le b'^ ou le 6"^ article. Fémurs grêles. — 168 — 15. Côtés du corselet munis d'un fort tubercule, épineux. Yeux très-distants de la base des mandibules Cerambyx. 15. Corselet rautique sur les côtés. Yeux très-rapprochés de la base des mandibules Paghvdissus. 14. Sommet du prosternum non dilaté. Cavités cotylo'ides anté- rieures largement ouvertes en arrière. Palpes maxillaires bien plus longs que les palpes labiaux. Articles des antennes arrondis. Fémurs épaissis depuis la base et latéralement comprimés, ou en massue vers l'extrémité. 16. Yeux presque divisés en deux moitiés. S** article des antennes plus court que le 5». Bord postérieur du corselet non arqué. Gracilia, 16. Yeux profondément échancrés. 3" article des antennes un peu plus long que le 5'^. Bord postérieur du corselet relevé en crête échancrée en arc dans son milieu Exilia. 8. Cavités cotyloïdes antérieures très-dilatées anguleusement en dehors. 17. Yeux à facettes fines ou médiocres. 18. Corselet à épine latérale obliquement relevée. Antennes ornées de touffes de poils à l'extrémité du 3"^ article et de plusieurs des sui- vants. Insecte d'un gris bleuâtre, à dessins noirs . . . Rosalia. 18. Corselet sans épine latérale. Antennes non fascicùlées. 19. Fémurs renflés en massue vers l'extrémité. 20. 3'^ article des antennes deux fois au moins aussi long que le 2«. Palpes maxillaires aussi longs ou plus longs que les palpes labiaux. 21. Hanches antérieures entièrement séparées par le prosternum qui est plus ou moins lai'ge. Mésosternum large et parallèle entre les branches intermédiaires. 22. Prosternum médiocrement large. Palpes maxillaires bien plus longs que les palpes labiaux. 23. 3'' article des antennes plus longs que le 5'=. Élytres plus ou moins rétrécies après les épaules Rhopalopus. 23, 3" article des antennes plus court que le 5''. Corselet chargé de trois à cinq élévations lisses et brillantes, Élytres non ou à peine rétrécies après les épaules Semanotus. 22. Prosternura très-large entre les hanches antérieures, 3' article des antennes plus de deux fois aussi long que le A". Palpes maxil- laires à peine plus longs que les palpes labiaux. . . Hylotrupes. 21. Prosternum terminé et rétréci entre les hanches antérieures en une étroite lamelle verticale Callidium. 20, 2° article des antennes un peu plus long que la moitié du 3<=. Palpes labiaux un peu plus longs que les palpes maxillaires. An- tennes longues de la moitié du corps. Yeux presque divisés eu deux parties. Prosternum et mésosternum acuminés en arrière. Tetropium. — 169 — 19. Fémurs graduellement ou .'i peine épaissis depuis la base. 24. Corps déprimé en dessus. Corselet un peu plus long que large, en carré oblong arrondi aux angles Nothorrhina. 24. Convexe. Corselet plus large que long, fortement arrondi sur les côtés ASEMUM. 17. Yeux très-grossièrement granulés. 25. Corselet muni sur les côtés d'un tubercule ou d'une épine. Palpes maxillaires très-longs, leur dernier article sécuriforme ou cultriforme. Cavités cotyloïdes antérieures presque fermées. Proster- num élargi au sommet. 26. Epistome séparé du front par une impression transversale, droite, profonde. 3" et 4'= articles des antennes subégaux Insecte noir. Saphanus. 26. Epistome séparé du front par une impression transversale, obtusément anguleuse en arrière. 3*= article des antennes sensible- ment pins court que le 4<=. Insecte brun, gris velu, avec les élytres parsemées de petits espaces circulaires lisses, à peine saillants, per- forés d'un point à leur centre Oxypleurus. 25. Corselet sans tubercules ni épines. 27. Tibias simples. Antennes atteignant au moins la moitié du corps. 28. Corselet convexe, sans impressions planes. Yeux fortement échancrés. 29. Saillie antennaire armée au-dessus du point d'insertion des antennes d'une dent obtuse. Angle apical interne des élytres épineux. Corselet (d*) déprimé sur les côtés. Prosternum tubercule de chaque côté, en avant des hanches. Dépression latérale segment du ventre. Oberea. 24. Élytres rétrécies vers l'extrémité. Abdomen aussi long que la tête et le corselet réunis. Fémurs postérieurs atteignant le sommet du 3" ou du 4'^ segment ventral Phytœcia. V' Sous-Famille. — CERAMBYGIT^. l"'- Groupe. - LEPTURINI. Necydalis Linné, Muls. 1. Noir; palpes et antennes entièrement d'un roux fauve ou tes- tacé (Ç), ou ces dernières avec les quatre premiers articles et la base du 5'= seulement, de celte couleur (d*) ; pattes d'un roux orangé avec le sommet des tibias postérieurs et un large anneau avant l'extrémité des fémurs postérieurs noirâtres; fémurs intermédiaires annelés aussi de noir avant le son) met. Bord postérieur du l'^'^ seg- ment ventral, les 2<= et 3"= entièrement d'un roux orangé (d*) ; les deux premiers anneaux du ventre largement, les suivants étroite- ment bordés de roux oranj^é (9)- Bords antérieur et postérieur, côtés du corselet, poitrine, majeure partie des élytres, garnis d'un épais duvet doré. Pygidmm {(f) subsphéri([uement élevé en arrière, 5« seg- ment ventral creusé en dessous, dans toute sa longueur, d'une large et profonde gouttière. Tibias postérieurs un peu arqués dans les deux sexes. — L., 22-28 mill. (c?); 27-30 ($). — abbreviata Panz.. — major Guér Panzeri Harold. 1. Très-semblable au précédent, mais antennes plus grêles, bru- — 174 — nâtres vers l'extrémité ($) ; élytres unicolores, ou marquées au sommet d'une tache sombre ; corselet plus loug, garni de duvet doré sur les côtés seulement; fémurs intermédiaires entièrement d'un roux fauve ou testacé. Les deux 1*^^" segments ventraux, la base du 3"^ d'un roux fauve (d*); abdomen ($) noir, avec sa base et les côtés des deux 1"" anneaux d'un fauve pâle ou testacé. Pygidium (cf), moins convexe en arrière ; dernier segment canaliculé en dessous vers l'extrémité seulement. Tibias postérieurs non arqués. — L., 19- 24 mil). ((/); 22-32 (Ç). — ahbreviata Fah. — jiopicUBùiu. (c/) — salicis Muls. — uhni Ghevr major L. Leptura Linné, Fairm. Strangalia Serv. — Aloslerna Muls. — Judolia Uuls. — Leptura Linn. — Vadonia Muls. — Anoplodera Muls. — Nivellia Muls. 1. Angles postérieurs du corselet étirés en pointe, ou du moins en pointe saillante. 2. Élytres obliquement tronquées et échancrées au sommet, et présentant au moins leur angle apical externe acuminé. 3. Élytres noires avec des bandes transversales jaunes , ou jaunes avec des taches ou des bandes noires souvent en partie fondues. 4. Les cinq ou six derniers articles des antennes marqués avant l'extrémité d'une petite fossette superficielle, visible surtout chez les cf. Dernier segment abdominal de ces derniers très-long et étroit, un peu rétréci vers le sommet, profondément impressionné longitu- dinalemeut (Strangalia Serv., Lee, Lac). Très-étroite. Noire ; pattes d'un roux flave avec le sommet des fémurs postérieurs et la majeure partie de leurs tarses noirs ; seg- ments intermédiaires de l'abdomen entièrement (c?) , en partie (J) , d'un roux jaunâtre. Élytres ornées de quatre bandes transverses d'un flave roussâtre, interrompues par la suture. Antennes ordinairement d'un roux brunâtre sur leur 2*^ moitié. — L., 11-13 mill. attenuata L. 4. Derniers articles des antennes simples ; segment terminal de l'abdomen conique (cf) [Stenura (Dej.), Gang). — Strangalia auctor.). 5. Corselet muni sur les côtés d'un tubercule faible, mais distinct; tibias postérieurs (c^) armés au côté interne de deux fortes dents séparées par deux autres dents plus petites, tuberculeuses. Noire, avec la houclie jaune ; antennes annelées de jaune à la base du 3^ article et des suivants; pattes d'un jaune flave, à l'excep- tion des tarses, de l'extrémité des tibias et de la 2^ moitié des cuisses postérieures; élytres jaunes avec la suture, le sommet, deux bandes — 175 — et une rangée transversale de cinq taches noires : ces dernières si- tuées sur le 5" antérieur; la tache médiane commune sur la suture, la suivante un peu avancée vers la base, l'externe liée au bord latéral ; ces taches souvent réduites ou en partie effacées, parfois soudées entre elles et formant une bande transversale dentée. La P"^ bande située sur le milieu des élytres est rétrécie vers la suture, ou nettement interrompue, ou l'éduile à deux grandes taches mar- ginales, empiétant très-rarement sur la bande suivante. La coloration noire souvent répandue sur la totalité des antennes et la majeure partie des pattes postérieures. Chez la $ hase de l'abdomen coloré de jaune. — L., 15-17 mill. — calcarata Fahr. (d*). — subspinosa Fabr. (Ç) — sinuata Panz. — armata Herbst. — elongata Degéer. maculata Poda. 5. Côtés du corselet mutiques; tibias postérieurs simples (a*). 6. Corselet plus long que large; élytres ornées d'une bande jaune basilaire en forme de S, et de trois autres bandes transverses de même couleur rétrécies extérieurement et interrompues vers la suture. Noire; tête, corselet, dessous du corps revêtus d'un duvet blanc cendré ou mi-doré. Sommet des antennes, base des fémurs et des tibias antérieurs d'un roux testacé (cf j ; pattes et antennes entière- ment d'un jaune testacé ($). — L., 12-16 mill. — CDiaularis Fabr. arcuata Panz. 6. Corselet plus large que long; élytres parées à la base d'une bande droite, transversale. Corselet paré d'une bordure antérieure et basilaire d'un é{)ais duvet doré-briilant. Noire ; élytres ornées de quatre bandes transver- sales un peu obliques, interrompues sur la suture, d'un jaune orangé ou d'un rouge roussàtre — cf. Antennes noires ; pattes en partie d'un rouge roux ; pygidium noir. — Ç. Antennes rousses ou d'un roux orangé; pattes de cette couleur, moins la base des fémurs; pygidium d'un roux brunâtre. — L., 13-18 mill. aurulenta Fabr. Corselet régulièi'ement garni d'un duvet cendré flavescent ou mi- doré. Noire; élytres d'un orangé jaunâtre avec trois bandes transver- sales sinueuses, noires comme la base, le rebord externe, la suture et le sommet. Extrémité des antennes et souvent aussi la base des tibias antérieurs d'un rouge flave ou orangé (9). Antennes et pattes entièrement noires (cf). — L. , 13-18 mill., . quadrifasciata L. 3. Élytres non variées de bandes jaunes et noires. 7. Tête graduellement rétrécie derrière les yeux ; tempes unique- ment indiqués par une touffe de poils. Noire ; élytres d'un rouge carmiu avec le sommet noir, marquées chacune d'une tache noire ovale située avant le milieu, sur le disque. Pattes rouges avec la base de tous les fémurs, le sommet des inter- — 176 - médiairps et des postérieurs, l'extrémité des tibias et les tarses noirs. Abdomen rouge avec la base et le sommet noirs. Parfois les deux taches des élytres plus ou moins réduites ou nulles, ou bien se joi- gnant pour former une sorte de bande presque transversale; enfin, on peut les trouver dilatées au point de couvrir une grande partie des élytres, en ne laissant qu'une portion du bord latéral rouge. — L., 10-14 mill distigma Charp. 7. Tempes distinctes ou élylres tout autrement colorées. 8 Corselet sensiblement étranglé après le bord antérieur Toute noire. Corselet un peu plus long que large, densément ponctué ou chagriné, marqué d'une impression transverse antibasi- laii^e. Élytres à ponctuation rugueuse. Tibias postérieurs (d*) avec une arête longitudinale arquée s'allénuant en dedans. — L., 12-15 mill. — atra Laich œthiops Poda. 8. Curselet non étranglé après le boni antérieur. 9. Abdomen noir. 10. Bord postérieur du corselet un peu plus étroit que les élytres aux épaules. Noire; à fine pubescence d'un cendré mi-doré, plus épaisse en dessous. Élytres (cf ) et souvent aussi (Ç) d'un roux fauve, comme la base des tibias; pattes souvent toutes noires (cf*). Tète brusquement étranglée presque immédiatement après les yeux, ce qui rend les tempes très-courtes. Dessus du corps finement ponctué. — L., 12- 15 mill. — ohscura Panz pubescens Fabr. 10. Bord postérieur du corselet bien plus étroit que les élytres aux épaules. Noire. Corselet assez mat, à ponctuation très-rugueuse et serrée. Élytres (cf) d'un rouge livide, avec le sommet, la suture, les bords latéraux, vers l'extrémité, noirâtres. Élylres ($) d'un rouge foncé avec le sommet et une bande suturalerétrécie en avant, noirs.— L., 7-9 mill. — sulura-nigra Degéer. —similis Herbst. melanura L. 9. Abdomen entièrement ou en partie roux ou testacè. 11. Pattes entièrement noires. D'un noir luisant, avec tout l'abdomen sauf le bord postérieur du dernier segment ( $ ), en les trois derniers segments seulement (cf), d'un rouge de nuance variable. Tète graduellement rétrécie derrière les yeux ; tempes à peine distinctes. — L., 7-9 mill. . nigra L. O'un noir luisant avec la partie médiaire au moins de l'abdomen et les élytres d'un rouge-jaune ; ces dernières finement noirâtres à la suture et brièvement au sommet seulement (cf) ; noires sur leur dernier 5« ( $ ), et de plus ornées après le milieu d'une bande trans- versale noire, élargie de dehors en dedans, unie par la suture à la tache apicale. Tempes distinctes quoique très-courtes. — L., 7-9 mill. — cruciata Oliv bifasciata Mûll. — 177 — U. Majeure partie «les pattes d'un roux jaunâtre. 11'. Corselet bien plus large que long, à côtés élargis en angle obtus avant le milieu. Tempes assez fortement développées. D'un jaune roux avec la 2' moitié des antennes, l'extrémité des tarses, les meso et métasternum, l'écusson et les élytres noires; sou- vent ces dernières marquées d'une tache rousse sous l'épaule, par- fois entièrement d'un roux de nuance variable; ou bien au contraire, la coloration noire se répand en partie sur le corselet ou même sur toute sa surface et sur la base de l'abdomen; alors, tibias postérieurs ordinairement noirs au sommet, et tarses en entier de celte couleur. Dessus à ponctuation fine sans être serrée. -- L., 9-15 miW. — vUlica Fabr revestita L. U". Corselet plus long q\ie large. Tempes très-courtes. D'un brun rougeâtre clair, ordinairement l"^' article des antennes, tête à l'ex- ception du vertex, une tache allongée sur le disque du corselet, les angles postérieurs de celui-ci, poitrine, extrême sommet de l'abdo- men, majeure partie des pattes postérieures et 7 taches élytrales noirs ou d'un brun foncé, la 1" tache commune derrière l'écusson, de cbaque côté une autre avant le milieu près de la suture, une écartée au-delà du milieu près du bord externe, la dernière au sommet.— L., 8-11 mill. ~ 5-sigiiata Kiist septempunctata Fabr. 2. Élytres arrondies au sommet. 12. Élytres d'un roux livide et testacé avec la suture, le rebord externe et le sommet seulement, plus foncés ou obscurs. Noire, avec la bouche, les élytres et souvent la base des antennes d'un roux fauve ou testacé ; pattes de cette couleur, moins le som- met des fémurs postérieurs; tarses noirâtres. — L., 6-7 mill. — chrysomeloïdes Schrank. — lœvis Fabr. . tabacicolor Degéer. 12. Élytres d'un jaune d'ocre, ou d'un roux orangé ou testacé, ornées de taches ou de bandes transversales noires. (/wfZoZiœMuIs.). 13. Vertex faiblement déterminé en arrière. Corselet faiblement impressionné en avant de la base, garni de poils dressés; élytres presque planes, étroites, allongées. iNoire, avec les élytres d'un jaune d'ocre ou d'un flave orangé moins les bordures basilaire et suturale, deux bandes transversales plus ou moins sinueuses et le sommet noirs; la 1"''^ bande souvent divisée en trois taches. — I.., 8-11 mill. —trifasciata Fabr. sexmaculata L. 13. Vertex tombant en arrière en pente assez abrupte. Cui'selet marqué en avant delà base d'une impression transversale profonde, interrompue dans le milieu, garni de poils coucliés, plus épais en ar- rière et du-igés vers l'écusson ; élytres très-convexes, moins allongées. Élytres brillantes, assez finement ponctuées, d'un roux orangé, avec les rebords basilaire et suturai, deux bandes transversales et — 178 — le sommet noirs ; la l''« bande souvent partagée en trois taches dont la médiane su turale, la 2*= bande anguleuse à son bord antérieur; palpes à dernier article dilaté de la base au sommet ; corps moins court. — sexmaculata Fabr. — septenisignata Klister. erratica Daim. Élytres mates, à ponctuation dense et rugueuse, d'un jaune d'ocre, avec le milieu du rebord basilaire^ l'extrémité, deux bandes Irans- versales interrompues sur la suture noires; la bande antérieure presque toujours divisée en quatre ou six taches souvent très-petites ou effacées, ou réduites à une seule, juxta-suturale ; palpes à dernier article subuliforme, un peu tronqué; corps large, très-court. — La ponctuation grossière, la largeur et la brièveté des élytres ne per- mettent pas de confondre cette espèce avec la précédente. — L., 7-1 1 vcàW.— quadrimaculata Scop. — octornacidata Schall. — rfe- cempimctata Oliv cerambyciformis Schrank. 1. Angles postérieurs du corselet obtus. 14. Élytres rétrécies vers l'extrémité. [Leptura Muls. ) 15. Corselet garni en dessus de poils courts, couchés. 16. Sommet des élytres à troncature oblique à peine échancrée, leur angle apical externe droit ou obtus. Noire, avec les élytres d'un rouge de sang, ornées à l'extrémité d'une large bande transversale noire liée par la suture à une tache cordiforme également noire, commune, sur le milieu: ce dessin rarement effacé. Abdomen et côté interne des tibias autérieurs d'un rouge de nuance variable (o*); tout le dessous noir ( $ ). Tête et corselet mats, très-densément ponctués ; ce dernier étranglé en avant de la base et marqué d'une impression transversale, arrondi sur les côtés, à angles postérieurs un peu saillants. Élytres à ponctuation plus ruguleuse, mais moins serrée que celle du corselet, garnies de poils fins, couchés. — L., 14-19 mill. — hastataSulz. cordigera Fuessly. 16. Troncature oblique du sommet des élytres visiblement échan- crée, terminée en pointe à l'angle externe. 17. Élytres entièrement rouges ou d'un jaune d'ocre. Tibias et tarses d'un jaune d'ocre (c?); d'un rouge fauve (2). Noire ; élytres d'un jaune d'ocre ((j*); d'un rouge fauve, comme le corselet ( 2 ). Tète et corselet densément ponctués, presque mats; ce dernier présentant en arrière la trace d'une ligne médiane lisse, creusé d'un profond sillon transversal antébasilaire, marqué après le milieu, de chaque côté, d'une impression oblique dirigée vers la base: profonde (cf), superficielle {2)- Élytres garnies de poils tins, couchés ; à ponctuation à peine plus forte mais moins serrée que celle du corselet. — L., 12-18 miU. — iesiacea L. — ruhrotestacea Ul.—dispar Pajk rubra L. — 179 — Pattes entièrement noires. Noire ; élytres rouges dans les deux sexes; et ordinairement ( $ ) rarement {c.o'^. et litteratus Gmel. sont identiques à la var. hiey^oglyphicus Herbst.) mysticus L. 1. 3*= article des antennes et les trois suivants longuement épineux au sommet. Élytres prolongées à leur sommet externe en une longue épine à pointe aiguisée. Noir; partie des antennes, base des fémurs, souvent aussi sommet des tibias et les tarses d'un rouge-brun. Dessin des élytres semblable à celui du mysticus; mais les deux 1"^ bandes s'étendant plus loin en avant; de plus, ordinairement, le côté externe de la forte gibbosité basale , et l'espace compris entre la 2*^ et la 3« bande revêtus aussi de duvet cendré. Sommet des épisternes méso et métathoraciques et bord postéro-latéral du 1^' segment ventral garnis d'un épais duvet blanchâtre.— L., 9-13,5 mill. — scripius Muls. gibbosus Fabr. 200 Purpuricenus Fischer. 1. Corselet muni, de chaque côté, d'un tubercule bien déterminé. 3. Élytres d'un rouge vermillon, ornées, depuis la moitié environ de leur longueur, d'une large bande suturale noire, graduellement élargie en arrière et couvrant tout le sommet. Noir; corselet tout noir ( var. affinis BruU.) ou noir avec une tache rouge de chaque côté, ou noir, bordé de rouge antérieurement {budensis Gœze), ou rouge avec le bord postérieur noir (var. hun- garicus Herbst), ou entièrement rouge. — L., 13,5-20 mill. budensis Gœze. Élytres entièrement d'im rouge vermillon, ou marquées sur la suture d'une grande tache noire , ovoïde ou elliptique , n'atteignant pas l'extrémité. Noir ; corselet tout noir, ou bordé de rouge en avant , ou orné d'une tache rouge sur les côtés. Tache suturale des élytres d'exten- sion très-variable, parfois réduite et isolée de la suture |sur chaque élytre en deux macules longitudinales (var. bipunctatus L. — bilineatus Muls.), ou bien manquant tout à fait (var. Servillei Serv.)—L., 14-20 mill KaehleriL. 1. Côtés du corselet arrondis, faiblement ou indistinctement tu- bercules. Élyti^es d'un rouge vermillon, parées d'une tache noire commune, en ellipse allongée , commençant près de l'écusson et se terminant près de l'extrémité. Corselet noir, marqué de chaque côté d'une grande tache rouge, obliquement transverse. Semblable au Kaehleri par la coloration, mais bien plus étroit et plus petit.— L., 12-13 mill. globulicollis Muls. Obrium Latr. 1. Mésosternum étroit, à côtés parallèles. D'un roux testacé ; pattes d'ordinaire brunes ou noirâtres ; corselet à ponctuation rare, très- fine. — L., 6-9 mill. — ferrugiyieum Fabr. cantharinum L. 1. Mésosternum très-étroit, acuminé vers le sommet. Entière- ment d'un fauve testacé; corselet à ponctuation plus grosse et pro- fonde, assez serrée, — L., 4-5,5-6 mill. . , . brunneum Fabr. Leptidea Muls. d*. Fntièrement brun, avec les pattes un peu plus claires. $. Brune, avec le corselet, les fémurs et souvent aussi la tête d'un roux testacé. — 201 - Tête et corselet à ponctuation extrêmement line et dense , à peine visible; élytres finement et éparsément ponctuées, prolongées jusque vers le milieu de l'abdomen (cf), ou un peu au-delà (Ç). — L., 4-6 mill brevipennis Muls. Gracilia Serv. , Muls. D'un brun noirâtre plus ou moinsfoncé, mat; finement pubescente; tête et corselet à ponctuation extrêmement fine et serrée ; élytres su- perficiellement et assez éparsément ponctuées, planiuscules. Allongée, subparallèle ; corselet une fois et demie à deux fois aussi long qu'il est large à la base. — L., 4, 5-6 mill. — minuta Fabr. — pusilla Fabr. — vini Panz pygmseaFabr. Exilia Muls. D'un rouge-brun; élytres d'un livide flavescent vers l'extrémité et d'ordinaire sur le calus humerai, ornées, vers le milieu, d'une bande li'ansversale de même teinte, irrégiilière , formée le plus souvent d'une tache ovale, juxta-suturale, et de deux autres latérales , allon- gées. Ponctuation très-fine sur la tête et le corselet, très-forte et assez dense sur les élytres , celles-ci avec plusieurs séries de points râpeux sétigères; corselet mat comme la tête, plus long que large, à bord postérieur relevé en crête profondément échancrée dans son milieu. — L., 9-14 mill. — fasciolata Kvjn. . . . timida Mén Cerambyx Linn., Lacord. Hammatichems Redt., nec Serv. 1. Angle suturai du sommet des élytres muni d'une petite dent spiniforme. Corps brun , revêtu d'une très-fine pubescence grise ou cendrée. Élytres peu rétrécies vers l'extrémité. Corselet à rides irrégulière- ment rugueuses et serrées, indistinctement caréné sur sa ligne mé- diane. Antennes (cf) bien plus longues que le corps, à 3°, 4^ et 5" articles deux fois au moins aussi longs qu'ils sont larges à leur sommet noueux. — L., 34-56 mill. — Welensi Kùst. velutinus BruU. Corps noir. Élytres fortement rétrécies vers l'extrémité , passant à la couleur marron dans cette partie. Corselet noir brillant, sillonné en dessus de plis transversaux plus ou moins irréguliers. Antennes (o*) comme dans le précédent. Parfois les élytres sont revêtues d'une pu- — 202 — hescpiice gris-cendré assez épaisse (var. Mirbechi Lucas). — L., 28-50 mill. — hei'os Scop cerdo L. 1. Angle suturai du sommet des élylres obtus ou arrondi. 2. Insectes de grande taille (30 à 45 mill.); corps noir avec les éljtres d'un marron plus ou moins clair vers l'extrémité. 3. Corselet à sculpture et rides transversales superlicielles ; élytres déprimées sur le dos. Noir, avec les élytres graduellement de couleur marron vers l'ex- trémité. Aniennes (cf) p'us longues que le corps; leurs 3^ à 5" articles courts et fortement noueux. Dans cette espèce, la nioilié inférieure des yeux est une demi fois au plus moins grande que chez le cerdo. — L , 36-45 mill miles Bon. 3. Corselet profondément sculpté, irrégulièrement ridé; élytres non déprimées. Noir, avec la teinte marron du tiers postérieur des élylres assez graduellement fondue en avant. 3^ à 5^ articles des antennes (cf) encore plus fortement noueux que dans le miles. — L., 30-45 mill. — 7ioclicornis Kùst. — intricatus Fairm. — nodosus Muls. nodulosus Germ. 2. Corps plus petit (18 à 28 mill.), entièrement noir. Corselet présentant six à huit plis transversaux, ou irrégulièrement ridé (var. helveticus Stierl.). Élytres rugueusement ridées, surtout en avant. 3" et 4» articles des antennes (d*) faiblement épaissis au sommet. — cerdo Scop Scopolii FiissI. Pachydissus Newm. Tète et corselet noir de poix, le reste du corps brun clair. Corselet brillant, lisse, chargé sur le disque de plusieurs plis transversaux, onduleiix, faiblement saillants, interrompus le long de la ligne médiane par une courte élévation longitudinale. Élytres munies d'une courte épine à leur angle apical interne, à ponctuation extrè- menienl line et serrée, revêtues d'un duvet cendré ou gris cendré, très-lin et serré ; tète et dessous du corps garnis d'un duvet sem- blable.—L., 20-22 mill. —>ierii lir. . . . mauritanicus Buq. Hesperophanes Muls. 1. Corselet revêtu d'un duvet gris cendré extrêmement serré, pré- sentant de nombreux et gros points fossulés, dénudés. Brun rouge ou brun fauve; écusson garni d'un duvet blanc de neige; élytres à duvet bi^n plus tin et moins serré que sur le cor- selet, granulées à la base, finement et densément ponctuées en arrière, et marquées de points épars dénudés. Dessous du corps revêtu d'un — 203 — épais dtivet cendré, plus long sur le raétasteruum. — L , 20-28 raill. — rotundicoUis Luc. — Latreillei Brullé. . . sericeus Fabr. 1. Corselet à duvet gris, sans points fossulés dénudés. 2. D'un brun plus ou moins foncé ; élylres à duvet disposé par mouchetures. Brun ; revêtu d'un duvet gris fin et dense. Corselet à ponctuation réticulée très-serrée, présentant une ligne médiane lisse, écourtée, et d'ordinaire aussi quelques élévations irrégulières moins ponctuées. Élylres à duvet disposé par places, dépourvues de longs poils. Des- sous parsemé de nombreux et petits points dénudés.— L., 15-23 mill. — nehulosusO\\y.— holosericeus]Xois\. . . cinereus Villers. Très-semblable au précédent, mais plus rougeâlre ; élytrts clair- semées de longs poils mi-dressés, ordinairement manpiées d'une bande sombre après le milieu. ~ l.., 13-18 mil). — fasciculalus Fâld. — puloerulentus Kr. — a/finis Lwc. . . griseus Fabr. 2. D'un jaune rougeâtre ; à fin duvet blond plus serré en dessous qu'en dessus. Élytres avec une tache brune au-delà du milieu, arquée en avant, diluée en arrière, et précédée d'une bande transverse de duvet blan- cbâtre qui se continue en avant et en arrière sur la suture, s'élargit vers l'écusson et reparait aux épaules. Corselet en arrière avec une carène médiane raccourcie. — L., 15-20 mill. — mixius Fabr. pallidus Oliv. Stromatinm Serv. Solenophorus Muls. Entièrement d'un roux fauve ; brièvement pubescent, avec des poils rares sétifornies ; couvert d'une ponctuation line et extré- memeut serrée; élytres finement et éparsement granulées, surtout vers kl base ; pourvues de deux lignes longitudinales faiblement élevées. Corselet (cf) de chaque côté d'une gramie plaque concave veloutée et en dessous d'un petit triangle analogue transverse. — L., 16-25 mill. — strepens Fabr unicolor OUv. Rosalia Serv. Noire; revêtue d'un tin duvet cendré bleuâtre ; corselet orné d'une tache noire veloutée dans le milieu du bord antérieur; sur les élytres, une grande tache derrière l'épaule, une bande transversale après le milieu, et u'ne petite tache avant le sommet, d'un noir velouté. — L., 20-36 raill alpina L. — 204 Rhopalopus Muls. 1. Élytres d'un vert métallique ou d'un bleu d'acier brillant. 3^ à 10° articles des antennes épineux à leur sommet interne et externe. Dessous du corps, antennes et pattes noirs. Élytres très- irrégulièrement et grossièrement rugueuses à la base, ces rugosités devenant graduellement plus fines en arrière. — L., 18-24 mill. — cognatus F.aicli. — ? Fischeri Kryn. . hungaricus Herbst (1). 1. Élytres d'un noir \)uy. 2. Pattes entièrement noires. Noir. Sommet interne et externe des 3"= à 10"= articles des anten- nes épineux. Corselet rugueux comme la base des élytres ; ces der- nières finement chagrinées sur leur moitié postérieure. Corselet à poils dressés : élytres très-finement pubescentes ; écusson glabre. — L., 16-22 mill clavipes Fabr. 2. Fémurs, moins leur base, d*un rouge ferrugineux. D'un noir terne. Articles des antennes inermes au sommet. Cor- selet médiocrement rugueux, hérissé de longs poils ainsi que la base des élytres ; celles-ci ruguleuses en arrière ; écusson pubescent. — L., 10-12 mill. — punctatus Fabr femoratus L. D'un noir brillant. 3° à 10" articles des antennes épineux à leur sommet interne et externe. (Corselet rugueux, portant quelques élé- vations lisses, distinctes ; élytres graduellement moins rugueuses en arrière ; écusson glabre. Bien plus étroit et plus convexe que le pré- cédent. — L., 12-14 mill. — Varini Bedel. spinicornis Abeille. (1) M. 1» D' Puton, dans une note publiée par la Revue (1883, 91), après avoir indiqué les dilTérences sexuelles de cette espèce, dont le cT a le corselet subarrondi sur les côti^s, tandis que ceux-ci forment un angle très-prononcé chez la 9, exprime l'opinion que le r.k. insubricus Germ. Gangl. n'est qu'une race de l'hunyaricus a corselet plus ou moins ponctué-rugueux sur le disque (tandis qu'il offre ua miroir presque l.'sse et des côtés bien plus densémcut et finement ponctués chez Vhuiîgarimifi) avec des élytres réguliè- reraeut et grossièrement ponctuées sur leur moitié antérieure, finement rugueuses-coria- cées sur la moitié postérieure. On peut ajouter que la Ç de Vinsubricurn (le cf nous Psl inconnu), au moins d'après les deux exemplaires des Dourbes (ti.-Alpes) que nous en possédons, diffère encore de l'hvnnaricum Ç par sa taille d'un tiers ou moitié plus grande, ses antennes plus robustes, plus courtes, à trois derniers articles surtout propor- tionnellement bien moins longs, l'écusson beaucoup plus large que long (tai:dis qu'il est au moins aussi long que large chez les hunijaricum çS Q des Vosges et de la Grande- Charireuse), les élytres à moitié basilaire bien moins brillante, avec sa sculpture rugu- leuse bien plus dense, non largement veriniculée, lu moitié apicale étant toujours plus mate et jamais violacée comme chez Yliungaricum. Toutefois , ces caractères sont-ils Spécifiques ou simplement ceux d'une race particulière? C'est un point à élucider sur une série suffisante d'exemplaires de régions diverses (A. F,). — 205 — Gallidium Fabr. Ganglb. Pyrrhidium Fairm. — Callidium Fairm. — Poecilium Fairm. Phymatodes Muls. — Lioderes Redt. 1. Corselet anguleux sur les côtés, inégal en dessous. {Pyrrhi- dium Fairm.) Noir ou brun-noir, avec tout le dessus revêtu d'un duvel soyeux rouge couleur de feu ; souvent aussi sorniuet et côtés de l'abdoniea parés d'un même duvet. — L., 9-11 mil!. . . sanguineum L. 1. Corselet arrondi sur les côlés. 2. Corselet à ponctuation régulière, dense ou ridée. {Callidium Fairm., Poecilium Fairm.). 3. Élytres non parées de bandes blanches. 4. Dessus du corps d'un vert métallique, bleu ou violet ; corselet bien plus large que long. D'un vert métallique en dessus; d'un brun clair ou foncé en des- sous. Tête et corselet superficii'llement ponctuées, trés-flnement cha- grinés entre les points ; éijtres distmctement ponctuécs-ridées à la base, marquées en arrière de rides îrrossièresrnmiiiées ou réticulées. — L., 11-13 mill. — dilatatmn Payk. . . . aeneum Degéer. Bleu ou violet, antennes, tarses et abdomen bruns. Corselet à ponctuation dense et rugueuse; celle des élytres encore plus ru- gueuse, mais moins serrée, assez régulière. — L., 10-15 mill. violaceum L. 4. En entier d'un fauve clair ou foncé, élytres souvent irisées de vert métallique ; corselet aussi long que large. Tête et corselet fortement et densément ponctués ; tout le corps parcimonieusement hérissé de longs poils. 3*= et 4'= articles des an- tennes d'égale longueur. — L., 7-9 mill. — castaneum. Redt. — DeUili Chevr glabratum Charp. 3. Élytres ornées de bandes blanches transversales. 5. Yeux très-profondément échancrés. D'un brun-rouge ou testacé, plus ou moins rembruni sur les deux tiers postérieurs des élytres ; celles-ci parées dans le milieu d'une large bande blanche transversale, moins développée vers la suture. Dessus à ponctuation dense et ruguleuse. — L., 6-8 mill. unifasciatum Oliv. 5. Yeux divisés en deux parties. {Pœcilium Fairm.) Noir ou brun,- base des antennes, l''' tiers des élytres, pattes, sauf la massue des fémurs, d'un fauve testacé. Élytres ornées de deux bandes transversales arquées, formées de duvet blanc. Corselet fine- — 206 — ment ponctué ; élytres profondément ponctuées sur le 1®' tiers seule- ment,parfois noires àlabase(var. i)ifuscatum Chevv.)—].. ,4-6 raill. alnl L. 2. Corselet finement granulé. D'un bleu brillant; base des antennes et des fémurs , tibias et larses d'un rouge flave. Tout le corps éparsement hérissé de longs poils. Corselet finement et peu densément granulé, avec la ligne médiane lisse ; élytres à ponctuation profonde et grossière. — [>., 6-8 mill rufipesFabr 2. Corselet irrégulièrement ponctué, présentant des espaces lisses presque toujours élevés. 6. Mésosternum acuminé entre les hanches intermédiaires. [Phy- matodes Muls.). 7. Élytres à ponctuation fine et écartée, d'ordinaire très-finement chagrinées dans les intervalles. Mésosternum prolongé un peu au-delà du milieu des hanches in- termédiaires. Corselet fortement arrondi et granulé sur les côtés , profondément, mais assez éparsement ponctué sur le disque ; pourvu de trois callosités lisses : l'une devant l'écusson, sur la ligue mé- diane, les deux autres sur les côtés de celte ligne, un peu avant le milieu. Antennes plus longues [d'), plus courtes (9) que le corps, parcimonieusement ciliées. Coloration extrêmement variable; le plus souvent testacé, avec le vertex, la poitrine, la massue des fémurs, d'un noir de poix, et les élytres bleues ou violettes. Des individus de couleur rembrunie, mais présentant une partie au moins du corselet et de l'abdomen de teinte claire, forment la var. fennicum L. Dans les var. testacetim Fabr. et prœustum Fabr., les élytres sont en- tièrement testacées, ou testacées avec l'extrémité violette. Dans la var. Sellce Kraatz : tête, moins la bouche, noire ; poitrine noire ; an- tennes, corsekt, pattes et tout l'abdomen testacés ; élytres d'un bleuâtre brillant. — Entre ces variétés on observe de nombreux pas- sages. — L., 8-14 mill variabile L. 7. Élytres profondément et densément ponctuées. Mésosternum atteignant tout au plus le milieu des hanches inter- médiaires. Élytres très-densément et profondément ponctuées-ridées, brunes, à reflet bleu ou violet ; bouche et une partie du front d'un testacé jaunâtre; vertex brun. Antennes fortement ciliées, ordinaire- ment d'un brun clair, plus foncées vers la base et le sommet; à 3"^ article visiblement plus long que le 4^. Corselet à ponctuation profonde, mais écartée et irrégulière, pourvu de trois callosités lon- gitudinales ; d'un flave testacé avec les reliefs latéraux bruns ou brunâtres, ou bien brun violâtre avec la région longitudinale médiaire d'un flave testacé. Dessous du corps brun ou brun rougeâlre; pattes flaves, en partie brunâtres. — L., 7-10 mill. — - 207 - melancholicum Fabr. — hrevicolle Schœnh. — thoracicum Comoll lividum Rossi. Mésostei^num atteignant à peu près l'extrémité des hanches inter- médiaires. Brun ou noir de poix, souvent à reflet violet; élytres avec les épaules ordinairement d'un jaune roussâtre. Corselet à ponctua- tion plus ou moins forte , pourvu de 3 à 5 callosités lisses ; élytres rugueusement ponctuées. Abdomen souvent d'un flave testacé. Par- fois l'insecte est entièrement d'un brun-jaune. — L., 6-9 mill. — luridum Oliv. — humerale Comoll. — barbipes Villa. abdominale Bon. 6. Mésosternum à côtés parallèles, largement tronqué et profondé- ment échancré au sommet [Lioderes RedU). D'un roux testacé, avec les yeux noirs à facettes grossières. Tète et corselet à points écartés, finement pointillés dans les intervalles ; ce dernier pourvu de 3 à 5 callosités lisses. Élytres assez fortement, mais non densément ponctuées , marquées d'une impression humerale atteignant presque la moitié de leur longueur. Corps finement hérissé de poils clairs. — L. , 11-15 mill. . . . Kollari Redt. Semauotus Muls. Sympiezocera Lucas. 1. Élytres brun métallique ou brun clair, unicolores. Dessus du corps d'un bronzé obscur, souvent à reflet vert ou cui- vreux. Corselet très-densément et finement ponctué sur les côtés, très-rugueux sur le disque; pourvu, comme la tête et le dessous du corps, de longs poils clairsemés. Élytres à ponctuation grossière à la base, finement ridée en arrière, garnies de poils couchés, peu épais. Antennes, pattes et dessous du corps bruns ; fémurs parfois rougeâ- tres. — L., 10-14 mill. — cupripeyinis Kriechb. coriaceus Payk. 1. Élytres noires, à bandes transversales jaunes ou fauves, à dessin noir. Tète, corselet et dessous du corps assez densémeni garnis de longs poils dressés, blanchailles. Noir ou brun de poix; élytres ornées de deux bandes transversales d'un jaune pâle, ondulées, interrompues près de la s\iture. Base des fémurs, tibias et tarses d'un brun clair. Élytres à ponctuation forte et profonde, mais non serrée ; finement pubescentes, avec de longs poils à la base et sur la suture. — L. 17-14 mill. undatus L. Noir; élytres fauves, à ponctuation médiocrement fine et serrée ; parées dans le milieu d'une large bande transversale noire ; leur dernier quart pareillement noir, et bien plus finement et densément ponctué. — L., 14-17 mill Laurasi Lucas. 208 Hylotrupes Serv. Noir de poix ou brun, à fin duvet gris ; élytres parfois d'un testacé livide. Corselet (cf) hérissé de poils assez i^ares, avec des points gros et serrés sur les côtés, fins et écartés sur le disque; présentant une ligne médiane lisse, flanquée sur les côtés de deux callosités longi- tudinales lisses, faiblement élevées, souvent raccourcies ou inter- rompues ])ar une fossette. Corselet (Ç) à pubesceuce épaisse, blan- châtre, disposée par mouchetures ; bien plus large que chez le cf, fortement dilaté-arrondi sur les côtés; offrant sur le disque une ligne médiane lisse et deux callosités miroitantes élevées ; côtés assez finement et très-densément ponctués-ridés en dessus et en dessous. Élytres (a*) à côtés assez parallèles, ( 2 ) élargies en avant, rétrécies en arrière; rugueuses, finement pubescentes, et pnrées d'ordinaire de mouchetures de duvet plus épais, disposées en forme de bandes. Dessous du prosternum à ponctuation grossière, assez dense (cf), très-fine et écartée (Ç). Abdomen très -finement et éparsément ponctué; pygidium (2) prolongé en oviducte. — L., 8-20 mil). ~ affinis Saven [cf]. — liviclus Muls. (élytres d'un tes- tacé livide). — puellus Villa (élytres sans mouchetures). — Kozio- rowiczi Desbr. (o*) bajulus L. Tetropium Kirby. Criomorphus Muls. — Isarthron Redt. 1. Corselet luisant, à ponctuation fine et espacée sur le disque, trè.s-finement et densément granulé sur les côtés; élytres pourvues de deux faibles lignes longitudinales. Noir, avec les antennes et les pattes, au moins en partie, d'un fauve ferrugineux et les élytres cou- leur de sanguine ; parfois élytres noires (var. fulcratuyn Fabr.), ou encore l'insecte entièrement noir (var. aulicum Fabr.). — L., 10-16 mill., — castaneum L luridum L. 1. Corselet mat, densément ponctué-ridé sur le disque, à granula- tion latérale estrêmement fine et dense. Noir, avec les antennes et les pattes plus ou moins brunes; bords antérieur et postérieur du cor- selet ferrugineux ; élytres d'un brun rougeâtre clair, leur 1"" quart à pubescence d'un cendré jaunâtre , extrêmement courte et épaisse. Diffère surtout du précédent par les antennes plus grêles, les joues plus courtes, et par les lignes 'longitudinales des élytres plus éle- vées. — L., 10-14 mill fuscum Fabr. — 209 — Oxypleurus Muls. Entièrement d'un fauve testacé, densément et assez grossièrement ponctué, à pubescence grise, plus épaisse sur l'écusson ; élytres parsemées de gros points sétigères, entourés de petits espaces cir- culaires dénudés. Corselet un peu plus long qu'il n'est large à la base, ofïrant de cbaque côté, un peu avant le milieu, un tubercule ohtns. — L., 12-15 mill— scicteUaris Costa. . . NodieriMuls. Saphauus Serv., Fairm. Dnjmochares Muls. 1. Dernier article des palpes maxillaires en triangle, obliquement tronqué au sommet [Saphamcs Serv.). Noir ou brun de poix, brillant, finement pubescent. Tête et corselet densément et assez grossièrement ponctués ; ce dernier avec une ligne médiane lisse, armé sur les côtés d'une épine plus ou moins pointue. Élytres bien plus finement et moins densément ponctuées que le corselet, offrant d'ordinaire sur leur moitié interne de faibles stries parallèles, longitudinales; subparallèles (d*), un peu dilatées en ventricule après le milieu (9)-— l'-? 15-18 mill. — spinosiis Fabr piceus Laich. (1). 1 . Dernier article des palpes maxillaires cultnforme [Drymochares Muls.). D'un noir mat ; sommet des antennes, des fémurs et des tibias, palpes et tarses plus clairs. Dessus à ponctuation très-serrée avec des poils cendrés noirâtres, assez denses, subsétiformes. Corselet présentant une ligne médiane lisse ; élytres à ponctuation un peu plus fine et encore plus serrée que celle du corselet , longitudinale- ment ridées çà et là, sans traces de stries profondes ; à côtés assez parallèles (c?), un peu dilatées en ventricule ( $ ).— L., 14-17 miil. Truquii Muls. (2). (1) Le Saphanus cylindraceus Faiim., des Pyrinées, à épine latérale du corselet tiès- petite, obtuse, ne parait être qu'uue variété du piceus. (2) Ici se place l'espèce suivante, omise par M. Ganglbauer daus son travail et récem- ment signalée en Fiance : Neomarius Fairmaire. Gandolphei Fairm,, fier. .Wa;;. Zool., 1873, 35). Elongatus, pallide corticeus, opacus, elytris nitidioribus, c.ipite medio depresso, sulco cruciformi siguato, prothorace longitudine haud latiore, sericante, medio sulcato, antice et — 210 Criocephalus Muls. I. Yeux portant quelques poils fins et rares. 3* article des tarses postérieures profondément divisé en deux lobes presque jusqu'à la base. D'un brun clair ou foncé, très-finement et densémenl pubescent ; tète et corselet très-densément ponctués-ridés; ce dernier rayé d'une ligne médiane lisse, raccourcie, et marqué sur le disque de deux impressions longitudinales arquées. Élytres plus de trois aussi lon- gues qu'elles sont larges, à ponctuation assez écartée; très-fine- ment granulées entre les points , pourvues de deux ou trois lignes longitudinales distinctement élevées ; leur angle apical interne étiré en pointe.— L., 13-25 miW.—pachymerus Muls. {(^), — poïo- nicus Mots. — coriaceus Mots rusticus L. 1. Yeux glabres. 3'= article des tarses de moitié environ moins pro- fondément bilobé. Brun foncé ; pour tout le reste très-semblable au précédent. — L., 14^-22 unilL— férus Kraatz epibata Schiœdte. Nothorrhina Redt. Brun ; antennes et pattes d'un fauve testacé. Corsolet plus long que large, oblong, arrondi aux angles , à ponctuation éparse dans le milieu, râpeuse sur les côtés. Élytres ruguleusement ponctuées, pourvues chacune de trois lignes longitudinales élevées , plus ou moins distinctes. Antennes de 12 articles (cf). — L., 7-10 mill. — scabricollis Redt muricata Schœnh. Asemum Eschs. D'un noir de poix, mat; élytres souvent brunes (var. agreste ante médium transversim impresso, élytris elongatis pustice paulatim atlenuatis, dense sat tenuiter punctatis, teiiuiter rugulosis, leviter costulatis, subtus cinereo-sericans. AllongL", atténué en arrière, peu épais, déprimé en dessus, d'un fauve brunâtre, mat et soyeux sur la tête et le corselet, un peu brillant sur les élytres, couvert d'une pubes- t^ence fauve, très-fine; dessous couvert d'uue pubescence fauve, serrée, plus longue. An- tennes ayant les 1^''' articles couverts de fines aspérités. Tète courte, un peu concave entre les antennes; un fort sillon longitudinal coupé par un sillon transversal entre les yeux. Corselet anguleusement arrondi sur les côtés, presque également rétréci en avant et eu arrière, très-peu convexe, sillonné au milieu, ayant deux impressions transversales, l'une en avant, l'autre avant le milieu ; bord postérieur arqué en dedans. Écusson en triangle très-arrondi. Élytres coupées droit i la base, avec les épaules anguleusement ar- rondies ; surface denséraeut et assez finement ponctuée, finement rugueuse ; sur chacune 3 côtes très-fines, les deux premières se réunissant bien avant l'extrémité. - 211 ~ Fabr. = dichroum Ginel.). Tête et corselet à ponctuation ridée extrê- mement dense, garnis de poils très-courts ; ce dernier présentant sa plus grande largeur un peu après le milieu, marqué de quelques dépressions sur le disque. Élylres à ponctuation extrêmement fine et serrée, pourvues de deux à quatre côtes longitudinales. — L., 10- IS miW.— huprestoïdes S^yen striatum L. Spondylis Fabr. Noir; poitrine à puhescence brune. Tête et corselet assez finement et densément ponctués ; élytres pourvues chacune intérieurement de deux lignes longitudinales en forme de côtes, et d'une S** ligne externe plus faiblement élevée ; marquées de points assez gros et profonds, très-finement ponctuées dans les intervalles. — L., 12- 22 mill buprestoïdes L. 3« Groupe. - PRIONINI. Prionus Fabr. Corselet deux fois plus large à la base qu'il n'est long sur sa ligne médiane ; élytres très-densément coriacées-ridées, avec deux ou trois lignes longitudinales peu saillantes. — L. 24-40 mill. coriarius L. Ergates Serv. Brun de poix ( $ ), ou brun rougeâtre (d*). Antennes plus longues que le corps [c?)., un peu plus longues que la moitié du corps ( !)f ).— Corselet deux fois aussi large que long, assez déprimé, finement crénelé sur les côtés (c?), à ponctuation fine et trés-seirée en dessus, avec deux espaces lisses élevés et quelques autres plus petits, irréguliers. Chez les $ , corselet denticulé sur les côtés qui sont armés, après le milieu, d'une dent fortement saillante; inégal en dessus, trés-rugueuseraent et irrégulièrement ponctué-râpeux. Élytres très-densément ponctuées-ridées , avec deux lignes longitudinales élevées très-faibles ou nulles. — L., 27-50 mxW. — serrarius Panz. faber L. - 212 — Macrotoiua Serv. Prinobius Muls. Noir de poix ou brun; antennes plus longues (cf) ou aussi longues ($) que la moitié du corps. Corselet bien plus large que long, armé sur les côtés de 8 à 14 petites épines, et d'une plus forte, située avant les angles postérieurs; non ou à peine rétréci en avant (d*), tinenieiit et très-densément ponctué en dessus, rayé d'un profond sillon mé- diane, et creusé avant le milieu de deux grandes fossettes. Chez les 2 le corselet est sensiblement rétréci eu avant, à ponctuation rugueuse, écartée dans le milieu, densément râpeuse sur les côtés ; un sillon obsolète, Élytres pourvues de trois ou quatre lignes longitudinales faiblement saillantes; mates (cJ), brillantes (Ç). — L. , 30-45 miU. — Atro2:)os Giievr. {($}. — cedri Mars. ~ Gaubili Chevr. (c?). — lethifer Fakm.~-Germari Muls, — Goucloli Che\i\ — Myardi Muls (c?) scutellaris Germ. Aegosoma Serv. Brun rougeâtre; revêtu en entier d'un fin duvet gris. Antennes un peu plus longues que le corps et chargées de petites aspérités {d*) ; dépassant seulement la moitié du corps et lisses ( ^ ). Corselet deux fois aussi large que long, mutique sur les côtés, mais avpc les angles postérieurs plus ou moins épineux. Élytres portant trois à quatre lignes longitudinales distinctement saillantes ; très-firiement et den- sément granulées comme tout le dessus du corps. — L., 32-48 mill. scabricorne Scop. Tragosoma Serv. Brun rougeâtre, avec les élytres le })lus souvent d'un brun de poix ; corselet et poitrine à pubescence épaisse disposée par touflfes, d'un roux fauve. Antennes plus longues (cr*) ou aussi longues ($) que la moitié du corps. Tète et corselet à ponctuation médiocrement fine et dense ; ce dernier deux fois au moins aussi large que long, armé d'une épine droite dans le milieu de ses côtés. Élytres avec trois ou quatre lignes longitudinales, finement ridées; épineuses à leur angle apical interne. — L,, 16-30 mill depsarium L. - 213 — 2« Sous-Famille. — LAMIIT^îl. Dorcadion Daiman, Ganglb. 1. Corselet offrant une bande médiane, linéaire, longitudinale, de duvet blanc. cf Antennes plus épaisses, fuligineuses, sauf vers la base. Noir mat, subvelouté en dessus, chagriné sous le duvet; côtés de la tête, du corselet, dessous du corps et pattes couverts de duvet gris cendré; une ligne longitudinale de duvet blanc sur la tête, divisée par un fin sillon et reliée au liseré de même duvet qui entoure le bord posté- rieur des yeux ; partie antérieure du fi'ont un peu brillante, subcha- grinée avec des points épars. Elytres à suture et pourtour liserés en entier de duvet blanc , épaules à duvet cendré s 'étendant un peu en arrière sur leur ligne relevée qui est marquée de gros points squa- meux assez rares, devenant graduellement plus tins, puis s'effaçant au-delà du milieu ; $ plus courte, plus trapue, surtout à élytresplus larges et plus convexes; antennes et pattes plus courtes, plus fines, parfois plus ou moins brunâtres ; duvet noirâtre du dessus remplacé par un duvet fuligineux, plus clair aux élytres; celles-ci marquées de petites taches noires irrégulières en dehors du liseré blanc suturalet de quelques autres plus petites sur une étroite ligne cendrée discoïdale qui rejoint aux deux tiers de l'élytre une large bande également cendrée intraliumérale, prolongée jusqu'au sommet de la suture, mais peu marquée; ponctuation nette jusqu'au sommet en dedans et en dehors de la côte humérale qui est obtuse et rarement brune avant le milieu (1). — L., ISmill. —pédestre L. — leniniscatum Kûst. — cinerachim Kùst. (9) arenarium Scop. 1, Corselet dépourvu d'une bande médiane linéaire, longitudinale, de duvet blanc. Noir, avec les antennes annelées de blanc. Tête et corselet glabres, très-densément ponctués-rugueux ; la tête rayée d'une ligne mé- diane, le corselet offrant une ligne médiane imponctuée, plus ou moins entière, faiblement élevée, rarement presque tout à fait effacée, parfois rayée d un fin sillon médian. Élytres densémeul tomenteuses. Dans le fullginator type, le duvet est entièrement cendré ou varié de bandes jaunes ou brunes. De tels exemplaires, mais plus grands et trapus, se rapportent à l'ohesum Gautier, de Toulouse. La var, (1) Cette description a été faite sur les types gallo-rhénans (Savoie) (A. F.), i Revue d'Entomologie. — Août 1884. 15 - 214 ovaturii Siilz. — hypocrita Muls., à duvet du fond des élytres brun clair, fait le passage à la var. vittigeruni Fahr. [quadrili- neatum Kùst. — mendax Muls.) , à duvet des élylres brun foucé ou brun noir, avec des bandes d'un hlanc [lur; dans les var. citti- gertim et ovaticm, la bande dorsale, s 'étendant jusqu'au-d'-là du milieu des élytres, est reliée par la base à la b.inde suturale. La var. navaricutn Muls. ne diffère de vitiigerum que par la bande dorsale plus courte, ne dépassant pas le premier tiers de la longueur des élytres. La var, monticola Muls., par la ponctuation moins rugueuse du corselet, par la ligne médiane de la tète effacée sur le vertex, et la bordure suturale non reliée par la base à la bande dorsale, se rapproche de la var. raericlionale Muls. {alpinurji Chevr,). — Daus cette dernière, la tète et corselet, revêtus d'un léger duvet cendré, ont la ponctuation bien plus écartée et plus fine. Dans le ineridionale type, la bande humérale est élargie vers l'extrémité et reliée au sommet des élytres à la bande latérale. — La var. pyrenœum Gerra., des Pyrénées, présente entre la l)ande humérale, abrégée au sommet et la bande dorsale, une 3^ bande s'allénuaat vers la base et les deux tiers des élytres. Le striola Muls. tient le milieu entre le pyrenœum et le taeridionale, et de même que Yovatum, le navaricmn et le monticola , mérite à peine de figurer comme variété (1), — En dehors de ces varia- lions dans l'aspect duveteux, citons encore une race toute noire: Vatrum Bach, de Thuringe, à élytres glabres (2). — L. , 12-18 mill. fuliginator L. 1, Corselet présentant une ligne médiane, subsillonnée, régulière, lisse, brillante, bordée de chaque côté d'une bande linéaire blanche ou jaunâtre. Noir, avec les antennes annelées de blanc, brunes ou, ainsi que les pattes, d'un rougr-brun clair ou foncé. Tète et côtés du corselet garnis d'épais duvet blanc; la tête avec deux bandes médianes longitudinales se joignant sur le vertex, et deux autres bandes larges et brunes, post-oculaires ; le corselet paré aussi de deux bandes longitudinales très-larges de même couleur, nettement bordées sur les côtés de duvet blanc. Tête rayée d'une ligne médiane simple , souvent obso- lète sur le vertex ; sur le corselet, une bande médiane noire , lisse, renfermée dans deux étroites bandes blanches longitudinales, non ou (I) Dans le Catalofjue Ileyden-Reitter-Weise, le striola Muls. [err. Chevr,) est réuni comme identique au pyrencEum, ce qui semble plus exact, bu reste, pour nous le fiiliijiiiator ne comprend que deus races dif,'nes d être distinguées dans notre faune : le vteridiunale Muls, [alpinuin Chevr.) et le pyrenœuin Germ, {slriota Muls.) (A. F.). [i] Il est très-douteux que cette race (si tant est qu'elle soit réelle), indiquée par Mulsanl comme trouvée a Nioit par Ecutret , appartienne à la faune gallo-rhénane. 11 s'agit sans doute d'exemplaires flottés. (.•\. l'".) — 215 — à peine élevée, offrant tout au plus la faible trace d'un sillon mé- dian. Un épais duvet brun forme le fond des élytres, parées d'une étroite bordure suturale blanche et de trois autres bandes longitudi- nales de même couleur : la 1'''= discale, plus ou moins raccourcie, souvent réduite à une courte raie basilaire ; la 2"^ humérale , s'éten- dant jusque vers le sommet, ordinairement plus large que la 3* qui est latérale et assez étroite. Le duvet brun devenant d'un gris-brun plus clair, le dessin blanc passe au jaunâtre. Le Lonzell Muls. se rapporte à des niolltor de plus grande taille , à duvet brun des élytres comme poudré de cendré et avec les bandes d'un blanc plus sale. De plus , dans ces grands exemplaires , la ligne médiane de la tète se prolonge jusqu'au vertex, et le prosternura est sillonné. Le senegalense Thoms. est un molitor de petite taille (11,5 mill.), à duvet brun clair, avec la base des antennes rougeâtre, et une très- courte bande dorsale. Dans la var. Brisoutl Kraatz, la tête et le cor- selet sont entièrement revêtus de duvet jaunâtre, et dépourvus de dessin; les élytres d'un brun noirâtre, parées de bandes d'un jaune blanchâtre. — L., 9-17 mill. — lineola lllig. . . molitor Fabr. L'espèce suivante nous étant inconnue , nous ne pouvons qu'en reproduire la diagnose : Stableaui Chevr., Ann. Ent. Fr. Bull., 1870, p. LXXXIV. d*. Angustum, elongatum, subparallelum , nigro-fuliginosum, in prothorace lineis quatuor et in singulo eiytro Imeis tribus albis : marginali et suturali apice conjuuctis sed humerali ante summum abbreviata, prseterea in medio basis lineola alba ad lineam nigram juncta; capite auguste sulcato, antennis elongatis, fere corporis lou- gitudine, usque ad apicem attenuatis, articulis 3-5 clavatis ; protho- race lateribus mediis angulato, longitudine auguste costato ; pedibus nitidis. - Long., 12-13; iat., 4 1/2 mill. C'est assurément la plus étroite des espèces de France. Eile a été découverte sur les monts pyrénéens par notre collègue, M. Sta- bleau (1). — Ç inconnue [Ex Ghevrolat). Herophila Muls. Dorcatypiis Thoms. Densément revêtue d'un duvet brun. Élytres parées chacune de deux taches de duvet d'un noir velouté : l'une située sur le 1" tiers (() Une indication aussi peu précise de localité permet de douter beaucoup de son exactitude, et l'espèce, si elle est valable, doit être étrangère au moins aui Pyrénées fran- çaises (A. F.). — 216 — environ de leur longueur, l'antre après le milieu ; souvent parsemées en outre, surtout avant l'extrétnité, de taches plus petites du même duvet. — L , 14-26 mill. — fu7ies ta Vahr tristis L. Morimus Serville, Thoms. 1. Antennes (c?) d'un quart environ plus longues que le corps. Noir, revêtu d'un duvet cendré. Élytres grossièrement granulées, ornées de quatre taches de duvet d'un noir velouté, disposées comme dans VHei^oph lia trislis. — L., 20-35 mill. — tristis Fabr. fuuereus Muls. 1. Antennes (d*) une fois et demie à deux fois aussi longues que le corps. Noir, revêtu d'un duvet cendré ou brun cendré. Élytres parées de quatre taches de duvet disposées comme dans l'espèce précédente, mais plus irrégulières. — L., 19-34 mill. — luguhris Fabr. — verecundus Fald asper Sulz. D'après Mulsant, cette espèce se distingue de la précédente par son vertex marqué d'une ligne médiane linement carinulée, par son corselet moins inégal sur le disque, par ses élytres plus dilatées vers la moitié de leur longueur, enfin surtout par sou écussou arrondi, tandis qu'il est plus ou moins bilobé postérieurement dans le funereiis; mais, d'après M. Ganglbauer, l'examen d'un grand nombre d'individus montre que ces caractères difi'érentiels ne sont pas toujours nettement tranchés. Lamia Fabr., Muls. Noire, mais revêtue d'un léger duvet gris brunâtre. Élytres char- gées de granulations affaiblies postérieurement, parsemées de mou- chetures de duvet gris fauve. — L., 14-20 mill. . . . textor L. Monochamus Latr., Serv. 1. Élytres faiblement ioais sensiblement déprimées en travers sur le l'^' tiers de leur longueur. Écusson garni d'un duvet flave. non partHgé par une ligne médiane i;l;ibre. Ponctuation des élytres moins rugueuse et encore très-distincte vers l'extrémité; les points portant de petits poils mi-couchés, très- courts, à peine perceptibles, un peu plus serrés en arrière seulement. — 217 — Elytres des d* fortement rétrécies vers l'extrémilé, sans laclies, ou ne montrant que de petites macules; celles des $ peu rétrécies en arrière, marquées de taches de duvet jaune blanchâtre, plus nom- breuses et plus étendues. — L., 26-32 mill. — sutor Germ. sartor Fabr. 1. Élytres sans impression transversale. 2. Duvet de l'écusson rayé sur toute sa longneur d'une ligne mé- diane glabre. Élytres à ponctuation partout confuse et assez réguliè- rement serrée jusqu'au sommet, peu rétrécies en cette partie (c^). Noir, avec les élytres marquées de mouchetures de duvet flave, vaguement disposé en bandes transversales. Tète et corselet non ou parcimonieusement mouchetés ; ce dernier paré d'ordinaire, sur les côtés, de mouchetures plus épaisses. — L,, 18-24 mill. — Heinrothi Cederli. (Hec Solsky) sutor L. 2. Duvet de l'écusson rayé en avant seulement d'une courte ligne médiane glabre. Élytres sérinlement ponctuées çà et là, bien plus éparsénient vers l'extrémité, et rétrécies en cette partie (o*). Noir avec un reflet bronzé plus ou moins distinct. Antennes et pattes d'un brun rougeâtre plus ou moins clair. Tête et corselet à duvet ochracé densément moucheté; celui des élytres disposé, sur- tout chez les 9, fn deux ou trois sortes de bandes transversales. Élytres à ponctuation bien plus écartée sur leur moitié postérieure; garnies d'ordinaire, entre les taches, d'une pub^scence cendrée assez dense; duvet des taches le plus souvent d'un jaune d'ocie, parfois jaunâtre ou gris blanchâtre, rarement d'un blanc pur. — L., 15-25 mill. — ? nitidior Abeille galloprovincialisOliv. Mesosa Serville. 1. Corselet densément granulé-ridé, orné de quatre taches de duvet noir velouté, bordées de jaune et nettement limitées. Élytres granu- lées vers la base. Mésosternum élevé en forme de tubercule. Noire, partout densément et finement revêtue de duvet gris. S" ar- ticle des antennes et les suivants d'un brun rougeâtre, annelés de cendré sur leur 1" moitié. Sur le corselet quatre taches ocellées, d'un noir velouté, entourées d'un iris jaune ; une tache pareille après le milieu de chaque élytre, et un peu avant le milieu une autre tache noir veloutée, bordée de jaune en arrière seulement, et souvent accompagnée à son côté externe d'une tache plus petite mais semblable. Entre les deux taches ocellées des élytres, on observe aussi une tache suturais de velours noir, bordée de duvet jaune en avant seulement. Dessus du corps parsemé en outre de pe- tites taches de ce même duvet jaune, formant sur les élytres des — 218 — lignes ondiileuses, transversales; ces petites taches manquant sou- vent sur le disque du corselet, et alternant le long de la suture des élytres avpc d'autres macules noires. Écusson mouclielé de jaune d'ocre. Élytres granulées vers la base, d'une manière graduellement plus faible en arrière. Dessous du corps à duvet gris, densément mouclielé de jaune d'ocre. — L., 10-17 mill. curculionoïdes L. 1. Corselet à ponctuation profonde et écartée, revêtu d'un duvet roux fauve et présentant des bandes longitudinales dénudées, noi- râtres, mal limitées. Élytres granulées vers la base, marquées de points glabres de grosseur variable, très-écarlés. Mésosternum à peine tubercule. Noire; antennes brunes, avec le 3^ article et les suivants brun clair et annelés de cendré sur leur 1""" moitié. Tête revêtue d'un duvet cendré-fauve, épaissi et disposé sur le vertex en trois bandes d'un roux fauve. Élytres à duvet roux fauve, parées dans le milieu d'une large bande transversale dentée , blanche , un peu mélangée de fauve, limitée en avant et en arrière par une bande dentée mé- diocrement large, plus ou moins entière , noire. Derrière la bande transversale se trouvent , sur chaque élytre, des taches noires plus ou moins visibles en ziczac; en avant, elle est ornée d'iine mou- cheture de duvet blanc, située près de la suture et sur le l^"^ tiers environ de la longueur des élytres. Écusson noir, à ligne médiane de duvet fauve. Dessous du corps garni d'un duvet roux ou fauve très-épaissi par places et parfois lavé de grisâtre, — L., 9-14 mill. — nuhila Oliv nebulosa Fabr. Parmena Latreille. 1. Dessus du corps et des antennes non hérissé de longs poils. Brune ou d'un rouge brun. Tête et corselet garnis d'un léger duvet fauve cendré; ce dernier assez densément ponctué, paré, dans les exemplaires bien frais, de trois taches de duvet plus épais. Élytres marquées de points grossiers, profonds surtout vers la base ; recou- vertes d'un duvet fauve cendré et parées chacune dans leur milieu d'une large bande transversale dentée, à peine duveteuse, brune, plus développée au côté externe , renfermée entre deux lignes en zigzag de duvet fauve plus serré. — L., 5-9 mill. — fasciata Vill. — unifasciata Vtossi.—intervupta Carmagn. ined. balteus L. 1. Dessus du corps et des anteimes hérissé de longs poils. Brune ou brunâtre, revêtue d'un duvet gris cendré très-variable sur les élytres, qui sont parfois manjuées d'une bande médiane transversale, brunâtre, ou de divers autres signes. — L., 7-10 mill. —pilosa Sol Solieri Muls. 219 — Pogonochaerus Latr., Muls. 1. Angle apical externe des élytres obtus ou arrondi, non étiré en forme de dent ou d'épine quoique parfois un peu acuminé. 2. Élytres avec une bande oblique brun de poix ou noire , s'élen- dant du l'^'" tiers des côtés vers la suture, et bordée en avant d'une raie blanchâtre d'épais duvet. 3. Élytres marquées, même près du sommet, de points enfoncés. Dessus du corps n'étant pourvu que de poils assez courts et rares. Corselet plus large au bord antérieur qu'à la base. Écusson garni de duvet gris ou blanc. Bouche, base, annelée de duvet blanc, des articles antennaires , majeure partie des pattes, bords antérieur et postérieur du corselet , parfois aussi partie du disque de ce segment , souvent enfin les élytres, moins leur bande obhque foncée, rougeâtres; le reste du corps noirâtre. Tantôt la teinte noirâtre, tantôt la rougeâtre domi- ne. Tête et corselet revêtus de duvet cendré , ce dernier avec une courte ligne médiane lisse et deux petits tubercules dénudés sur le disque. Élytres marquées sur leur moitié antérieure d'une large im- pression s'étendanl obliquement des épaules vers la suture, cette impression densément revêtue d'un duvet blanchâtre ou gris jau- nâtre, et limitée en arrière par la bande oblique sombre. Moitié pos- térieure des élytres à duvet peu serré, bariolé Je taches blanches et brunes. Nervure interne des élytres parée sur sa 2* moitié de trois fascicules de poils noirs longitudinalement comprimés. — L., 4-5 mill. ovalis Gmel. — multix>unctatus Georg. — scutellayns Muls. ovatus Goeze. 4. Élytres sans points enfoncés près du sommet. Dessus du corps cilié de longs poils. Corselet pas plus large ou à peine plus large en avant qu'à la base. Écusson noir velouté, avec sa ligne médiane blanche. Élytres très-superficiellement impressionnées sur leur moitié an- térieure. Coloration très-variable où domine tantôt le rougeâtre ou le rouge brun, souvent aussi, en plus grande extension, la teinte noirâtre. Quand la couleur noire se l'épand en entier sur les élytres, la bande oblique dénudée, limitée en avant par l'épais duvet cenrlré blanc, est moins apparente. En général, même ornementation tomenteuse que dans l'oya^ws ; élytres plus ou moins tachées de brun ou de noirâtre. — L., 4-6 mill decoratus Fairm. 2. Élytres parées sur leur moitié antérieure d'une large bande transversale de duvet blanc , prolongée en avant sur les côtés, sou- vent interrompue sur la suture , et plus ou moins bordée postérieure- ment de noirâtre. — 220 — Brun rougeâtre on brun, à duvet moucheté. Tête garnie de poils blancs entrft bs antennes, ornée sur le vertex de deux fascicules de [toils bruns. Corselet densérneut revêtu d'un duvet bariolé de blan- châtre et de brunâtre, avec des taches brunes; chargé sur le disque de deux petits tubercules dénudés, brillants. Ecusson noir velouté, avec sa lipne médiane blanche. Elylres présentant devant la bande transversale de duvet blanc un tubercule obius, deusément garni de poils; bariolées d'un duvet blanchâtre et brunâtre, avec des taches brunes sur leur moitié postérieure et les bordures suturale et ex- terne; des trois nervures longitudinales, l'externe etTacée après le milieu , les deux auti-es fortement saillantes et densément revêtues de duvet blanc sur leur 2'= moitié, l'interne parée de deux ou trois fascicules arrondis de poils noirs. — L , 5-6,5 mill. — hispidus L. — fascicularls Panz fasciculatus Degéer. 1. Angle apical externe des élytres, parfois aussi l'angle suturai, étirés en forme de dent. 4. 3" article des antennes et les suivants brièvement annelés de blanc sur leur base rougeâtre. Angle apical interne des élytres non dentiforme. 5. Dessus du corps cilié de longs poils. Ecusson noir velouté , divisé par une ligne médiane blanche. Nervure interne des élytres parée de trois à quatre fascicules dt^ poils noirs. Corselet présentant sur sa ligné médiane une callosité lisse , brillante , ou un point dénudé. 6. Élytres ne présentant après la base qu'un tubercule trés-faible, non fascicule. Tête et corselet brun clair, à duvet blanchâtre; le corselet chargé d'une callosité médiane lisse et brillante , densément garni de duvet blanc sur les côtés. Elytres bariolées d'un duvet où dominent le brun et le blanchâtre sur leur moitié postérieure , le blanchâtre sur l'an- térieure où ce duvet blanc est condensé en forme de large croissant, et limité en arriére par une bande oblique de duvet brun foncé ; nervure interne pnu saillante , parée après le milieu de trois à quatre fascicules de poils noirs, comprimés en travers. — L.. 6,5-7 mili. Perroudi Muls. 6. Élytres pourvues après la base d'un tubercule assez saillant, orné d'un fascicule de poils noirs. Revêtu d'un duvet gris. Corselet présentant sur sa ligne médiane un petit point dénudé. Elytres parées sur leur moitié antérieure d'une bande blanche en demi-cercle, bordée postérieurement de noirâtre; nervure interne ornée après le milieu de trois fascicules longitudinalement comprimés. — L., 7 mill. . . Caroli Muls. 5. Dessus du corps n'étant pourvu que de poils courts et rares. Élytres présentant après la base un tubercule fascicule de poils — 221 — noirs; marquées ensuite d'une large et profonde dépression, forte- ment et profondément ponctuées jusqu'au sommet. Corselet sans ligne médiane lisse, longituiiinalement ridé dans le milieu, pourvu sur le disque de deux tubercules transversaux lisses, brillants. Brun rouge. Tète, corselet et dessous du corps maculés de noir, ou en grande partie noirs. Klytres parées, après la dépression, d'une bande oblique noire ; noires au sommet; souvent noires , ou en partie d'un brun noirâtre , entre la dépression et le sommet. Dessus à duvet cendré ou fauve peu serré, mais épaissi sur la dépression oblique des élytres et avant leur sommet. Duvet de l'écusson noir. Nervures longitudinales des élytres très-fortement saillantes, densément revê- tues, ainsi que les bordures suturale et externe, de duvet cendré taché de brun, dans les exemplaires non épilés ; la nervure interne parée de deux fascicules de poils noirs, longitudinalement comprimés. — L., 4-6 mill. — dentatus Fourc. — pilosus Fabr. hispidus Schrank. 4. Anneau blanc du 4^ article des antennes couvrant sa l'^ moitié ; les suivants, ainsi que le 3*=, brièvement annelés de blanc. Angle apical interne des élytres étiré en forme de dent. Noir, avec la base des articles antennaires, une grande partie des pattes, le sommet des élytres et parfois aussi les bords antérieur et postérieur du corselet rou^eâtres. Tète et corselet à duvet bariolé de rouge brun et de cendré. Corselet sans callosité lisse médiane Elytres ne présentant après la base qu'un tubercule très-iléprimé, sans fas- cicule de poils noirs; parées sur leur moitié antérieure d'une large bande transversale d'épais duvet blanc n'atteignant pas la base, et postérieurement bordée de noirâtre; revêtues, à la base et en ar- rière, d'un duvet brun rougeâtre; tachées de blanc et de noir; la nervure interne parée de trois fascicules de poils longitudinalement comprimés. — L., 6-7 raill. — hispidus Laich. bidentatus Thoms. Belodera Thomson. Blabinotus Auct. (nec ^Yol[ast.). — Stenosoma Muls.- Stenidea Muls. — Deroplia Rosenh. 1. Élytres subarrondies-tronquées à leur extrémité. Brun rougeâtre , avec le 4" article des antennes et les suivants d'un brun noirâtre vers l'extrémité. Tête et corselet revêtus en dessus d'un duvet épais roux-jaunâtre ou flave-cendré , garnis sur les côtés, comme le dessous du corps et le dessus des élytres, d'un duvet cendré peu épais ; duvet des élytres çà et là moucheté. — L., 6, 5-9 mill. — Foudrasi Unh. —obliquetruncata Rosenh. Genei Arrag. - 222 — 1. Élytres subarrondies en j)ointe au sommet. Brun rougeâtre, avec le 4^ article des antennes et les suivants d'un brun noirâtre vers l'extrémité. Tête et une large bande mé- diane sur le corselet revêtues d'un duvt^t blanc-cendré ou cendré- flavescent. Un dessin brun en forme d'Y sur le vertex et côtes du corselet bruns ; la bande dorsale du corselet présentant une raie médiane brunâtre, effacée en arrière, souvent indistincte. Élytres garnies d'an duvet peu serré d'un cendré flavescent , pourvues cbacune de deux lignes dorsales réunies en arrière, souvent aussi d'une autre ligne bumérale, brunes ; cà et là tachées de blanc, ainsi que les bordures suturale et externe. Sur la moitié antérieure des élytres, une bande transversale plus claire, formée d'un duvet plus épais. Élytres bien plus grossièrement ponctuées que dans l'espèce précédente. —l-., 8,5-11,5 mill Troberti Muls. Exocentrus Mulsant. 1. Élytres parées de trois ou quatre rangées longitudinales, plus ou moins entières, de taches linéaires ou de petits points formés de duvet blanc. D'un brun clair ou foncé. Élytres présentant après le milieu, une bande transversale dentée, dénudée, limitée en avant par un duvet é|)ais, blanc cendré, et après laquelle se montre encore le duvet blanc; hérissées de poils sérialement disposés, naissant de points dénudés. Corselet dans sa plus grande largeur deux fois aussi large que long. Espèce de taille lrès-vari;ible; c'est d'après de grands exemplairr»s (6,5-8 mill.), que Mulsant a décrit son Ex. Clarœ. — L., 5-8 miW. — Revelierei Muls adspersus Muls. 1. Élytres sans rangées longitudinales de taches tomenteuses blanches. 2. Yeux de grosseur normale, à facettes médiocres. Brun rougeâtre ou brun jaunâtre clair ou foncé , avec les élytres revêtues de duvet blanc, ornées, après le milieu, d'une bande trans- versale el, sur le l"^'" tiers environ, d'une tache latéro-longitu- dinale dénudées, d'un brun foncé; hériséesde poils en séries naissant la plupart d'un point dénudé. Corselet dans sa plus grande lar- geur une fois et demie tout au plus aussi large que long. — L., 4-5,5 m\\\.—halteatus Fahr.— crin i tus i^anz.— Stierlini Ganglb. lusitanus L. 2. Yeux gros, très-grossièrement granulés. Bord interne des yeux s'avançaut sur le front, leur bord infé- rieur n'étant séparé de la base des mandibules que par les joues très-courtes. Brun rougeâtre, à duvet blanchâtre. Élytres parées — 223 — d'une large bande transversale dénudée , d'un brun foncé , divisée par le bord suturai, et formant sur chacune un arc dont la con- vexité est tournée en avant ; marquées d'irrégulières rangées de points dénudés, donnant chacun naissance à un poil hérissé. — L., 5-6 mill punctipennis Muls. Liopus Serville, Muls. 1. Articles des antennes, au moins depuis le 3'', rougeàtres , avec le sommet noir. Corselet éparsement ponctué, bien moins long qu'il n'est large à la base (cf 9) , à épine latérale située après le milieu et dirigée en arrière. D'un brun clair ou foncé avec le somrael des articles antennaires et d'ordinaire le dessous du corps et les pattt^s noirâtres, ces dernières otfrant la base des fémurs et le milieu des tibias rou- geàtres. Tout le corps revêtu d'un fin duvet cendré ou gris fauve avec de nombreuses taches et deux bandes transversales brunes sur lesélytres: la l"-" occupant tout le 1" tiers environ; la 2"= située après le milieu. La bande antérieure souvent décomposée en taches brunes agglomérées, la postérieure bien plus étroite et nettement dessinée, irrégulièrement dentée, souvent interrompue sur la suture. Les taches brunes, comprises entre les deux bandes, plus ou moins sérialement disposées , devenant plus serrées et irrègulières vers l'extrémité. — L., 6-9,5 mill nebulosus L. 1. Antennes et pattes noires comme le reste du corps. Corselet bien plus large que long, à ponctuation un peu irrégu- lière, plus grossière devant la base ; parcimonieusement revêtu de duvet cendré, à épine latérale moins reculée après le milieu que dans le L. nebulosus . Élytres noires, ornées après le milieu d'une large bande transversale densément couverte, ainsi que le dernier cinquième des élytres, d'un duvet cendré taché de noir. — L. , 6-8 mill punctulatus Payk. Acanthocinus Steph., Thoms. Astynomus Steph. — ^dilis Serv. 1. Corselet paré, avant le milieu, Je quatre taches de duvet trans- versalement disposées. Dessous du corps densément lomenteux, avec de nombreux points dénudés. Dernier segment ventral (Ç) cilié au sommet. 2. 1"^ article des tarses postérieurs plus court, ou au moins pas plus long que les suivants réunis. — 224 — Brun clair ou hnin gris , revêtu d'un duvt't conHré, avec les élytres parées de deux bandes obliques brunes, mal limitées, constituées par un duvet moins épais. Antennes de deux à cinq fois (o'), une fuis et demie environ (Ç) aussi longues que le corps, avec les articles garnis à l;i base de duvet cendré; le l^' brun foncé ou noirâtre au sommet et au côté externe, les suivants au sommet seulement. Élytrt-s larges, à ponctuation grossière et serrée en avant, bien plus écartée en arrière et plus finement granulées dans cette partie; pourvues cha- cune, sur le disque, de trois faibles nervures longitudinales revêtues de points de duvet brun ou brun noirâtiv. — L., 13,5-19 mill. — niQ-ntanus Serv œdilis L. Brun, revêtu d'un duvet bariolé de cendré fauve et de brun cendré. Élytres pourvues chacune de quatre nervures longitudinales très-éle- vées, ornées, ainsi que les bordures suturale et externe, d'un épais duvet blanchâtre, varié de petites taciies duveteuses d'un brun noi- râtre. Antennes moitié plus longues (pie le corps (d*), d'un qtiart environ plus longues (Ç), avec les articles annelés de blanc sur leur base rougeâtre, noirs au sommet. Élytres assez larges, parées après le milieu d'une bande transversale plus claire d'épais duvet gris jaunâtre, assez indéterminée en avant, mais plus nettement limitée en arrière par une bande noirâtre bien plus étroite. Ponctuation des élytres assez dense et profonde en devant de la bande noire, bien plus superficielle et écartée vers l'extrémité. Pattes d'un brun rouge, avec les fémurs garnis d'un duvet cendré un peu fauve, marqués de gros points dénudés; tibias et tarses annelés de blanc et de noir. — L.,\\-\'i,b iQ\\\.. — atomarlus ?ahv. . . . costatus Fabr. 2. 1«' article des tarses postérieurs plus long que les suivants réunis. Élytres presque trois fois aussi longues qu'elles sont larges ensemble à la base. D'un brun clair ou foncé, revêtu d'un duvet gris blanchâtre on gris jaunâtre ; élytres tachées de brun et parées de deux bandes trans- versales brunes; dessous du corps noirâtre. La bande antérieure des élytres plus ou moins effacée ou divisée en taches très-serrées, la postérieure, située après le milieu, assez nettement limitée en avant. Parfois les taches brunes, comprises entre cette dernière bande et l'extrémité des élytres, se réunissent pour former une 3"= bande. De plus petites taches brunes, sérialement disposées, ornent les marges suturale et externe ainsi que la place des nervures obsolètes ou indistinctes. Antennes souvent plus d'une fois plus longues que le corps fc^), de moitié plus longues (9), brunes ou noirâtres avec la l''^ moitié des articles rougeâtre et annelée de cendré. Pattes à duvet cendré blanc, annelées de noirâtre. — L. 9-11,5 mill. griseus Fabr. 1. Corselet non paré d'une rangée transversale de taches tomen- — 225 — leuses. Dessous du corps densément revêtu d'un duvet régulier, sans points dénudés. Segment anal (Ç) dépourvu de cils. Les deux 1*" articles des antennes noirs , le l" garni, jusque vers le sommet, de duvet cendré ; base annelée de blanc des articles sui- vants, celle des fémurs et du l^"" article des tarses, jaune rougeâtre ou jaune pâle ; un anneau de même couleur avant la base des tibias. Élytres pourvues de trois ou quatre nervures longitudinales plus ou moins saillantes, densément revêtues d'un duvet blanc ou jaune cendré; deux fois et demie environ aussi longues que larges, rélrécies en arrière comme dans le costaius, planiuscules sur le dos. Insecte revêtu d'un duvet gris cendré, avec le corselet taché de brun ou de noirâtre et les élytres parées de deux bandes transversales noires en zigzag : l'une sur leur moitié antérieure en forme d'M divisée en quatre grandes taches, l'autre en forme de W, située après le milieu. Élytres maculées en outre de taches noires plus pt^lites, sérialement disposées sur les nervures et les bordures suturale et externe ; à ponctuation profonde mais pas très-serree, à peine marquée vers l'exlrémité. — L., 12-14 mill. — Edmondi Fairm. xanthoneurus Muls. Acanthoderes Serville, Mulsant. Psapharochrus Thoms. Non, avec le !<■■' article des antennes orné, dans le milieu et au sommet, d'un anneau blanc, le 3'= et les suivants annelés de blanc sur leur moitié basilaire. Dessus du corps à duvet mélangé de cendré, ou blanc bariolé de brunâtre clair ou foncé. Élytres parées de trois bandes transversales noires, plus ou moins dentées ; marquées de noir sur la suture. Corselet et élytres à ponctuation très-profonde et écartée, ces dernières plus faiblement et très-parcimonieusement ponctuées vers l'extrémité. Revêtu en dessous de duvet gris, l'ab- domen présentant, sur les côtés des quatre 1'=" segments, une rangée longitudinale de points dénudés. Fémurs garnis d'un duvet cendré, annelés de brunâtre avant le sommet ; tibias d'un brun noir annelés, à la base et au milieu, de duvt-t blanc cendré. — L., 14-16 mill. — varius Fabr clavipes Schrank. Hoplosia Mulsant. Lepargus Schiœdt. Noir ou brun de poix, et revêtu d'un léger duvet gris; dernier tiers des élytres et une bande transversale située juste après leur — 226 — milieu, garnis d'un duvet gris épais; leur fond ordinairement rou- geâtre et translucide sous ce duvet. Tête et corselet assez densément et profondément ponctués ; ce dernier pourvu d'une faible ligne médiane en carène , flanquée de diacre côté d'un ou de deux points élevés, en tubercule, garnis d'un duvet cendré jaunâtre , ou épilés et bril- lants. Elytres marquées de points grossiers et profonds, serrés vers la base , écartés en arrière ; la pubescence grise et épaisse de leur dernier tiers mouchetée de taches brunes, dénudées, assez distantes les unes des autres. 3" article des antennes et les suivants annelés sur leur P« moitié de duvet blanc cendré. — L., 11-12,5 mill. — cinerea Muls fennica Payk. Niphona Mulsant. Densément revêtu d'une duvet blanchâtre ou gris brunâtre , avec les antennes tachetées de brun et de blanc, leur 3^ article et les suivants brièvement annelés de blanc à la base. Corselet très-inégal sur le disque , souvent obtusément caréné sur sa ligne médiane, muni, sur les côtés, de deux tubercules saillants, dont l'un situé plus en dessous, après le bord antérieur, l'autre au 2"^ tiers en- viron. Elytres parées de deux bandes transversales blanchâtres comme la suture : l'une très- large , posthumérale , l'autre plus étroite, en zigzag, située après le milieu ; la bande antérieure disparaissant souvent tout à fait dans le milieu , et paraissant réduite à une tache latéiale oblique, posth\nnéiale; la 2" bande ordinaire- ment entière. Duvet blanc de la suture interrompu par de nom- breuses taches d'un brun clair ou foncé. Bord latéral des elytres hérissé de poils blancs vers l'extrémité. Dessous du corps à duvet gris cendré, densément tacheté de brun, surtout sur les côtés. — L., 12-18 mill picticornis Muls. Albana Mulsant. Noire ou noirâtre, assez densément variée de duvet gris et ochracé; antennes brunes, avec le 3" article et les suivants anne- lés de blanc sur leur base plus claire. Tête profondément rayée, entre les antennes, d'un sillon longitudinal. Corselet sensiblement plus large que long , profondément et assez densément ponctué , superticiellement impressionné en travers après le bord antérieur et en avant de la base. Elytres marquées de points grossiers devenant plus Uns et plus écartes vers le sommet ; ornées chacune en avant, à quelque distance de la base et de la suture, d'une petite touffe de poils noirs , et en arrière d'une bande brune oblique , dirigée posté- - 227 - rieurement du milieu vers le côté externe. Cette bande, raccourcie bien avant la suture et le bord latéral, est limitée antérieurement par une étroite raie de duvet blanc unie avec sa pareille sur 1 autre élytre, par deux lignes blancbes plus ou moins distincies en forme de V. L'en- semble de ce dessin constituant une sorte d'M commun aux deux élytres, et d'ordinaire assez indiatinct. — L., 5-6,5 miil — accenti- fera Fairm M-griseum Muls. Anesthetis Mulsant. Noir , avec les élytres d'un roux fauve ou testacé , souvent aussi le corselet brun ou d'un brun fauve. Tète finement ponctuée ; cor- selet et élytres à ponctuation grossière et assez dense, chaque point donnant naissance à un poil cendré ou cendré fauve couché. Dessous du corps noir, à duvet cendré très-peu serré, à ponctuation extrême- ment fine , sauf sur le mélasternum qui est grossièrement ponc- tué.— L., 5,5-10 miU testacea Fabr. Galamobius Guérin. Très-étroit , linéaire. Antennes extrêmement grêles , deux fuis en- viron (c^), une fois et demie (Ç) aussi Ioniques que le corps. Noir, avec le front et les côtés de la tète, une bande médiane s'étendant sur le vertex et le corselet, deux bandes longitudmales sur les côtés de ce dernier et l'écusson densément revêtus d'un duvet blanchâtre ou gris jaunâtre. Corselet à ponctuation grossière et serrée, mais moins profonde que celle du vertex , un peu ridée. Elytres à duvet gris, médiocrement serré,'; parées d'une trèa-étroite bordure suturale d'un duvet épais, blanchâtre. Dessous du corps revêtu d'un duvet cendré, blanchâtre et épaissi sur les côtés de la poitrine. — L., 'b-W vaiW. — marginellus Vdihv gracilis Creutz. Agapanthia Serville. 1. Corselet sculpté de rides ou plis transverses. D'un bleu sombre ou d'un noir bleu ; les deux 1^" articles des antennes noirs, les suivants annelés de blanc à la base: le 3*^ jus- qu'aux 2/3 ou aux 3/4 de sa longueur , les suivants plus brièvement annelés, souvent d'un brun-roux ou d'un roux obscur à la base , avec le sommet noir. Dans les exemplaires bien frais, vertex et corselet présentant une ligne médiane de duvet blanc, épais ; ce — 228 — dernier paré en outre, latéralement, de deux bandes longitudinales, leplus souvent interrompues, rarement entières (var. m ie^ra Clievr.), de même duvet. Écusson garni aussi de ce duvet. Corselet avec des plis transverses, marqué de points grossiers et protonds dans les intervalles. Élytres larges aux épaules , plus fortement rétrécies en arrière que dans les autres espèces, rugueusement ponctuées à la base, finement vers l'extrémité ; ornées chacune de taches puncti- formes de duvet blauc, disposées sur quatre rangées longitudinales plus ou moins distinctes. Dessous du corps et pattes noirs, à léger duvet noirâtre; base des tibias et des trois l"^'» articles des tarses annelée de blanc. — L., 14-18 mill irrorata Fabr. (I). 1. Corselet non plissé tranversalement. 2. Insectes noirs ou d'un métallique foncé. 3. Élytres sans bordure suturale de duvet blanc ou blanc-jaunâtre. 4. 3^ article des antennes jaune ou jaune rougeâtre jusqu'aux 2/3 ou aux 4/5 de sa longueur, les suivants jusqu'à la moitié ou au-delà, et parés d'un duvet basilaire blanc ou jaune. 5. Élytres régulièrement revêtues sur le dos d'un duvet fauve ou flave. 6. Insecte large, robuste. Onychium des tarses postérieurs aussi longs que les deux 1«" articles réunis. 1<='' article des antennes dépourvu en dehors de duvet jaune, le 3*^ jaune et garni de duvet jaune jusqu'aux 2/3 environ de sa lon- gueur, le 4'= jusqu'au-delà de la moitié, les suivants jusque vers la moitié, 3% 5e et 6^ articles ornés au sommet d'un faisceau de poils noirs. Élytres densément revêtues d'un duvet jaune brunâtre, avec des poils plus longuement hérissés à la base seulement, assez profon- dément et densément ponctuées, présentant la partie interne des épaules dénudée, noirâtre et granulée. Dessous, moins les pattes, régulièrement revêtu d'un épais duvet jaune-brunâtre. — L., 15-24 mill. — latipennis Muh. — Zaîvadszkyi Fairm. . Kirbyi Gyll. 6. Insecte grêle. Onychium des tarses postérieurs non ou à peme plus long que le l^' article. Élytres hérissées de longs poils presque jusqu'au sommet. 3« ar- ticle des antennes et les suivants d'un jaune rougeâtre, avec l'extré- mité noire, revêtus de duvet blanc; le l'^' garni en dehors de duvet jaune très-épais, le 3^ et quelques-uns des suivants simplement ciliés intérieurement, non fascicules au sommet. Élytres granuleu- sement ponctuées vers la base, à duvet jaune brunâtre souvent épaissi sur les côtés, et présentant en dedans de cette raie latérale une bande longitudinale parfois dénudée, ou garnie seulement d'un (1) M. Ganglbauer donne "a tort comme variété de cette espèce \'A. nicaeeusis Chevr., qui est, d'après M. Bedel, sjnonyme de la cynarœ Germ, (A. F.) - 229 — légerduvetgris.—L., 14-21 ïnil\.—S2}e)iceiG'j\\.—msula7nsGcndiev. asphodeli Latr. 5. Élytres garnies sur le dos d'an duvet llave ou flavescent disposé par mouchetures. Élytres hérissées de longs poils sur leur moitié antérieure seule- ment. 3^ article des antennes d'un jaune rougeâtre et à duvft blanc ou jaunâtre jusqu'aux 2/3 ou aux 4/5 de sa longueur, le 4" jusqu'au- delà de la moitié, les suivants jusqu'à la moitié environ. 1«' article des antennes à rare pubescence jaune externe; les 3"^ à 5<= ornés au sommet d'un faisceau de poils noirs. Élytres à duvet moucheté et présentant une raie longitudinale de duvet cendré plus léger. — L., 15-20 mill.— cardui Fabr. [nec Linn.), — lineaticollis Muls. (nec Dono\.).-~GyllenhaU Ganglb, {Cat. Col. Fur. Cauc. ,1883, 190 ) Dahli Richter. 4. 3" article des antennes brièvement annelé de blanc à la base entièrement noir, parfois brun ou ronge-brun vers la base; les sui- vants annelés de blanc sur leur moitiébasilaire qui est souvent d'un rougeâtre translucide, noirs sur leur 2^ moitié. 1" article des antennes à pubescence externe très-légère, blan- châtre, les 3" à 5" ou 6" simples intérieurement , le sommet des 3"^ et 4^ assez densément bordé de cils noirs. Tête , corselet et écusson tomenteux comme dans l'espèce précédente; élytres à duvet fauve, régulièrement distribué, plus longuement hérissées sur leur moitié antérieure, indistinctement mouchetées dans les exem- plaires un peu déflorés (acutipennis Muls. — pyrenœa Bris.). — L., 15 23 m\\\.— décora Kryn. — nicœensis C\xe\\\ cynarae Germ. 4. 3^= article des antennes noir, annelé de cendré jnsqu'nix 3/4 ou aux 4/5 de sa longueur, le 4« jusqu'au-delà de la moitié, les sui- vants jusqu'à la moitié environ , non ou à peine d'un rougeâtre translucide vers leur base. 1'*' article des antennes sans pubescence blanche externe , les 3'^ à 5*= ou 6« garnis de nombreux cils au côte interne. Tête , corselet et écusson tomenteux comme dans les espèces piécédentes; le corselet revêtu, entre la bande médiane elles latérales, d'un duvet gris jau- nâtre. Élytres à ponctuation grossière et irrégulière , mouchetées d'un duvet gris, jaune-gris, ou jaune brunâtre. — L., 13-16 mill. — angusticollis Gyll lineaticollis Donov. 3. Élytres parées d'une bordure suturale de duvet blanc. Noire, avec les élytres d'un bronzé, d'un vert olive ou d'un bleu obscurs. Front, côtés de la tête, une bande médiane sur le vertex et le corselet, deux autres bandes longitudinales sur les côîés de ce dernier, écusson et suture des élytres garnis d'un épais duvet blanc ou blanc jaunâtre. Antennes, moins leurs derniers articles, densé- ment bordées de cils noirs intérieurement; noires, avec les 3' à Revue d'Entomologie. — Août 1884. 16 — 230 — 5« articles souvent rougeâtres vers la base, les S" et 4« annales de cendré jusqu'au delà de la moitié, les suivants jusqu'à la moitié en- viron. Élytres à duvet gris ou gris jaunâtre très-léger , facile à enlever par le frottement. Souvent dans les individus de petite taille, la bordure suturale des élytres manque tout à fait (var. nigroaenea Mais. — marglnalis Muls.). La var. Peragalloi Muls., de Nice, est un exemplaire très-petit de cette espèce (6,7 mill.), à élytres d'un noir bleu, avec les antennes très-brièvement annelées de cendré. — L., 7-12,5 mill. — suturalls ^\\i\?,. . . cardui L. 2. Insecte bleu ou vert métallique. D'un bleu ou d'un vert métallique avec la tête et le corselet par- fois noirs. Front à léger duvet blanc ; éeusson et une raie descendant du bord interne des yeux vers la base des mandibules à duvet blanc épais. Vertex et corselet à ponctuation égale , très-dense et fine, les points arrondis et régulièrement distants. Élytres brillantes, à ponc- tuation très-rugueuse et très-serrée, surtout vers la base, plus superticielle et moins dense vers le sommet, bérissées de poils noirs obliques, longs en avant, bien plus courts en arrière ; n'étant revê- tues que vers l'extrémité d'une pubescence cendrée très-indistincte. — L., 8-11, 5 mill.— mica)is Pânz. — violacea Qlu. — coeridea Schœnb. — 5«mra5?cZi;2ft Fald cyanea Herbst. Saperda Fabr. Anœrea Muls. — Amilia Muls. — Compsidia Unis.— Saperda Muls. — Argalia Muls. 1. Front rayé, jusqu'au niveau de la base des antennes, d'une ligne médiane longitudinale. Corps densément revêtu d'un duvet gris jaunâtre, les élytres pai'semées de gros points dénudés. Derniers articles des antennes entièrement garnis de duvet cendré, les précédents noirs au sommet. Élytres granuleusement ponctuées à la base, un peu étirées en pointe à l'extrémité, larges aux épaules, puis resserrées, plus fortement rétrécies en arrière chez les cf que chez les $. — L., 22-28 mill. {Anœt^ea Muls.) . . carcharias L. Derniers articles des antennes noirs au sommet comme les précé- dents, le dernier à peine plus large que le précédent, annelé de noir avant le sommet. Élytres à ponctuation très-profonde, mais non granuleuse vers la base, arrondies ensemble au sommet, à épaules bien plus étroites que dans l'espèce précédente, un peu rétrécies vers l'extrémité chez les cf seulement. — L., 15-21 mill. — (Amilia Muls.) — p/iomFrœhl similis Laich. 1. Front sans sillon longitudinal médian. — 231 — 2. Insecte noir ou noir-brun, souvent avec un faible écUit métal- lique. Élytres parées chacune de tach(^s jtunctiformes iec Chaud.) ; — 244 — 4° Pterostichus incommoclus Scliaum. (yiec incomodus) : 5" BatJiyscia Proserpinœ Ab. (nec Pï^oserpina) ; 6° Ocnera philistinaReAciie (nec philistrina). La meilleure preuve de l'intérêt qui s'attache au Catalogus Co- leopterorum de MM. v. Heyden, Reitter et Weise est l'empresse- ment que plusieurs entomologistes ont mis déjà à le corriger et à le compléter avec un soin attentif. C'est dans ce sens que M. E. v. Ha- rold, peu de temps après nous dans cette Revue et avant d'avoir eu connaissance de notre article, a fait paraître une longue série de re- marques additionnelles ou rectificatives {Berl. Eut. ZeiL, juin 1884, 121-131). Bon nombre de ces remarques font double emploi avec les nôtres ; mais comme ce qui abonde ne vicie pas, ce n'est là qu'un minime détail. Quelques autres méritent observation; nous allons les passer rapidement en revue: 1. Tachypus Mots. (1850). Le nom de Laporte est antérieur ( V. supr.^ p. 74). 2. Perileptiis Scliaum. M. Hedel a prouvé que le nom de Blemus Lap. doit prévaloir (Cf. Fh. Seine, I, 38). 3. Adialampus Gozis est simplement synonyme de Scarites (Cf. Fn. gall.-rhén., II, 129). 4. Harpalus psittaceus Fourc. M. Bedel [l. c, 350) est d'avis que ce nom ne peut faire autorité. 5. Steropus insidiator Brûl. n'est pas un nom inédit ( Y.supr., p. 241). 6. Hydroporus ater Forst. Considéré avec doute par M. Bedel comme identique auptonîw F, [Fn. Seiiie,\,2.Ç)b),c& nom ne peut donc faire autorité. 7. Helophorus œqualis Thoms. Ne diffère pas, d'après M. Bedel [l. c, 322), du frigidus Graells. 8. Ilyohates Bonnairei Fanv. La. description a été présentée à la Société Xinnéenne de Normandie en avril 1864. 9. Homalota xanthoptera Steph. = castanoptera Mann. (Cf. Faune gall.-rhén., 111, 732). 10. Tachinus flavipes F. (non Linn). Il parait hors de doute, d'après lesdiagnoses, que les Slajjhylinus flavoinarginatus Goeze et margiaalus Fourc. se rapportent à cette espèce et non au mar- ginellus, comme Ta indiqué Ei'ichson {Gen., 263). Le nom donné par Goeze doit donc prévaloir. 11. Conurus. Je crois ce nom bien appliqué n'ayant pas été em- ployé déjà en entomologie. — 245 — 12. Mycetoporus elegans Meekl. vient avant le splendidus Grav. et n'appartient nullement au geni'e Megacronus (Bryopo- rus), dont le 4"= article des palpes maxillaires est tout autre, oblong- acuminé, robuste et plus long que le S'', tandis que chez les Myce- toporus il est très-petit, aciculé et moitié au moins plus court que le précédent. Rien n'est donc plus facile que de distinguer les deux genres dont l'un est suhulipalpe comme les Be^nhidion, tandis que l'autre est grandipalpe comme les Trechus. J'ajoute que le faciès de V elegans corrobore absolument ses caractères génériques; car ce faciès rappelle en çnWerXe. splendidus et il est assez spécial pourqueM.Tliomson en ait déduit son genre/^c/i^iosojna. Par toutes ces raisons il m'e^t impossible d'expliquer la note de M. v. Harold sur cet insecte ( Cf. Faune gall.-rhé)i., III, 553, 560). 13. Heterothops est donné comme un nom féminin dans le Ca- talogue de Munich (p. 567) par M. v. Harold lui-même. Il semble en effet plus régulier de suivre l'opinion actuelle de cet auteur qui le considère avec Stepbens comme masculin. 14. Quedius attenuatus Gyll. {non Grav.) doit être placé en synonymie de picipennis Heer. Le ni t ip)enn is Sieph. eut une autre espèce qui = sem iœneus Steph. 15. Philonthus chalceus Steph. est une espèce méconnaissable h rejeter (Cf. Faune gall.-rhcn., III, 442). 16. Les Xantholinus atratus Heer et ochraceus Gyll. ne sont que des variétés dn pu nctula tus (Cf. l. c, 386). 17. Stenus italicus Raudi est publié postérieurement au scaher {CL Fn. gaU.-rhén. ,111,285). 18. Bledius Baiidii Fauv. est en effet une espèce parfaitement distincte, dont j'ai donné en détail les caractères (Cf., l. c, 205). 19. Trogophlœus despeclus Baudi, Rey. Ces deux auteurs ont décrit l'espèce presque en même temps ; mais, d'après mes notes anciennes, M. Baudi a la priorité. 20. Thinohius pusillinius Heer, d'après un type, se réfère aux petits individus à corselet plus étroit, à antennes et élytres plus courtes du longipennis (Cf. Fn. gall.-rhén., III, 139, 06^.). 21. Geodromicus plagiatus F. Ce nom doit être maintenu comme antérieur à nigrita Mùll. 22. Protinus clavicornis Steph. est une espèce douteuse à rejeter (Cf. Rye, Ent. Annual, 1873, 14). 23. Saciuni Lee. Je crois que le nom de Clypeaster Latr. doit prévaloir, n'ayant pas été employé antérieurement en entomologie. 24. Pyropterus nigroruber Degéer est différent d'affinis (V. supr., p. 80). Revue d'Entomologie. — Septembre 1884. 17 — 246 — RÉVISION DES LATIIMDIIDjE DE NOUVELLE-ZÉLANDE Par ie R. P. Fr. Marie-Joseph BELON. Un entomologiste zélé, M. le capitaine Broun, a publié sur la faune coléoptérologique de celle colonie anglaise un ouvrage intitulé Manual of Neio-Zealand Coleoptera, dans lequel il énumère et décrit les espèces recueillies jusqu'à ce jour dans une région si riche en formes intéressantes. Ne pouvant me procurer ce livre indispen- sable à ceux v|ui étudient les insectes exotiques, je dois à l'oblignante communication de mon excellent ami, M. A. Fauvel, d'avoir pu prendre connaissance de la partie qui concerne la famille des Lathridlidœ. Qu'il me permette de lui en exprimer ici tonte ma reconnaissance : car c'est grâce à lui que j'ai été mis à même de réviser les matériaux de ma collection, de les confronter avec les descriptions Brouniennes et d'entreprendre ce modeste travail qui prépare les éléments d'une monographie complète. J'offre aussi mes plus vifs remerciements à M. D. Sharp, membre honoraire de l'Ins- titut de la Nouvelle-Zélande, qui a bien voulu faciliter ma tâche en soumettant à mon examen les insectes jirécieux contenus dans ses cartons; je dois ajouter que sa générosité a enrichi mes cadres de plusieurs formes qui m'étaient inconnues ou qui méritaient d'être publiées. Possédant maintenant les types des espèces de Nouvelle- Zélande décrites par M. Edm. Reitter, j'ai eu ainsi sous les yeux à peu près tout ce qu'il fallait pour arriver à un résultat satisfaisant. Sans doute, il rnste plus d'une lacune à combler; ujais j'ose espérer que celte Révision provoquera les entomologistes, soucieux de l'avan- cement de la science ou même simplement de la détermination de leurs insectes, à combler ces lacunes soit par leurs investigations et leurs publications personnelles, soit par des communications que j'accueillerai avec beaucoup de plaisir et de gratitude. — 247 — Couame on le verra ci-après, plusieurs espèces dénommées par M. le capitaine Eroun étaient déjà décrites, et doivent par consé- quent tomber en synonymie. Il serait néanmoins injuste de le re- procher à l'auteur, qui, éloigné des bibliothèques et des collections entomologiques, semble n'avoir eu à sa disposition que ses propres chasses et ne pouvait être au courant des publications récentes sur des insectes trop généralement négligés à cause de leur taille minus- cule. N'ayant pas fait d'ailleurs une étude générale et approfondie de la famille des Lathridiiclœ, il pouvait aisément se persuader que les formes rencontrées à la Nouvelle-Zélande n'avaient rien de com- mun avec la faune européenne et devaient toutes être propres au vaste champ de ses explorations. Aussi me fais-je un devoir de saluer respectueusement ce courageux pionnier de la science, et de reven- diquer pour lui le mérite d'une entreprise ardue qui, somme toute, s'est heureusement accomplie. Le mémoire qu'on va lire n'a pas seulement pour but de publier le résultat de mes études sur les Lathridiidœ de Nouvelle-Zélande et de fixer l'état actuel de nos connaissances par rapport à cette faune spéciale. Je me propose en outre d'éviter aux entomologistes l'ennui de recherches bibliographiques toujours difficiles pour ceux qui, désireux de contrôler la détermination de leurs insectes exo- tiques, ne comprennent pas suffisamment les langues anglaise et allemande, ou n'ont pas à leur disposition les recueils scienlitiques dans lesquels les descriptions se trouvent disséminées. C'est pour- quoi, avec les observations synonymiques ou autres, j'ai donné de chaque espèce (hormis les européennes) une diagnose latine, rédigée soit d'après les insectes eux-mêmes, soit à l'aide des caractères que j'ai relevés dans les auteurs étrangers. Tribu. — MEROPHYSINI. Genre HOLOPARAMECUS Curtis. 1. e. tenuis Reitter, Verhandl. natïirf. Ver. Brimn, 4879, p. 178. — Beion, Bull. Soc. Ent. Belg. (juillet 1884). H. lucidus Broun, Man. N.-Z. Col., p. 232, n» 408, Elongatus, angustus, lucidus, subtilissime sparsim pubescens, vix punctulatus, dilute rufus, antennis U-articulatis pedibusque testa- — 248 — ceis. Antennarum articulas quintiis 4° vel 6° longior et fere crassior ; noniis traasversiis, preecedente evideater latior ; 10"' et 11"' clavam validam efformant. Pronotum longitudine vix latins, cordatum, ante basin valde constrictum et transversim bisulcatum, ibique intnraes- cens, sulcis sat profundis approximatis, anteriore anguste in medio bifoveolalo, basali crenato, plica sublaterali distincta conjunctis. Coleopterasubconvexa. oblongo-ovalia, stria suturali impressa. Pro- slernum inter coxas anticas lineare. Metasternum in cf profunde ac late longitudinaliter sulcatum, in 9 longitudinaliter striaUim. — L., l,5niill. Trouvé à Auckland, Tairua et dans les environs de Whangarei- Harbour. Obs. Depuis l'insertion de ma note dans le Bulletin (juillet 1884) de la Société Entomologique d?. Belgique, j'ai eu sous les yeux plusieurs exemplaires Ç appartenant à la collection de M. Sharp, et j'ai pu constater que mes soupçons étaient fondés, relativement à la diffé- rence sexuelle du sillon métasternal. Celui-ci, en effet, large et pro- fond chez le ^, est réduit chez la 9 à une simple strie longitudinale à peine marquée antérieurement, mais un peu mieux imprimée en arrière. Quant à l'allongement caractéristique du 5*^^ article antennaire, il n'est pas, comme je le croyais, l'apanage exclusif du rf : il existe aussi dans l'autre sexe, quoique à un degré un peu moindre. Ce détail plastique suffirait à séparer nettement l'espèce actuelle de nos H. niger et caularum d'Europe, auprès desquels elle vient se placer dans le sous-genre Calyptobiutn Aube (non Reitter). Elle s'en éloigne en outre par sa taille plus avantageuse, par la forme de la massue antennaire, par la sculpture du pronotum, et par plusieurs autres caractères im- portants . C'est jusqu'à ce jour le seul représentant connu de la tribu des Mero- physini, en Nouvelle-Zélande. IP Tribu. — LATHRIDINI. Genre METOPHTHALMUS Motschulsky. La découverte de l'espèce suivante oblige à modifier la diagnose du genre, en ce qui concerne la composition des antennes. 11 faudra dire désormais que ces organes présentent ici de 9 à 11 articles, à — 249 — peu près comme cela a lieu chez les Holoparaniecus , sans qu'il intervienne d'autre changement dans les caractères essentiels. 2. M. sinuosus Belon, Bull. Soc. Eut. Belg. (juillet 1884). Elongatus, convexiusculus, ferrugineus, antennis 11-articulatis pedibiisque dilutioribus. Ctput thorace duplo angustius ; fronte ca- rinulis 2 antrorsum convprgentibus et postice versus oculos subar- cuatis instructa. Pronotum trausversura, in disco bicostatura etplu- rituberculatum, ad latera valde explanatum, ante médium lotunda- tum, versus basin distincte angustius, angulis posticis rectis. Coleoptera oblongo-ovata, versus médium paulo dilatata; striarum punctis grossis panim profundis, rugulose transversim confluentibus ; interslitiis 3° integro et 5" aniice abbrcviato fortiter elevato-cariuatis. sinuosis; huiuerissubdepressis, extusobtusangulis.— L., 1,3-1,6 mill. Auckland. — ■ Coll. Sharp et la mienne. Obs. Je dois à la généreuse obligeance de M. Sharp la connaissance et la possession de ce remarquable insecte, essentiellement distinct de tous ses congénères par la composition de ses antennes plus encore que par la sculpture spéciale du pronotum et des éiytres. Les trois exemplaires d'après lesquels j'ai rédigé la description qu'on vient de lire offrent manifestem(înt onze articles aux antennes. Les élévations discales de leur corselet, diagnosées ci-dessus en peu de mots, sont constituées de la façon suivante : les deux côtes antérieures semblent partir de deux tubercules médians, situés à quelque dis- tance l'un de l'autre ainsi que du bord lui-même ; elles divergent en ligne droite pour se terminer également par un tubercule, un peu après le tiers de la longueur; entre ces tubercules postérieurs se trouvent compris deux autres tubercules écartés, qui indiquent pour ainsi dire le point de départ des côtes discales ordinaires, interrom- pues ici ou plutôt supprimées par une impression transverse, et repré- sentées seulement prés de la base par deux légères élévations tuber- culiformes. Sur les étuis, les 3"= et 'ô'^ interstries forment deux fortes côtes sinueuses très-finement ciliées : la première est entière et converge en arc vers la suture, faiblement à la base mais plus sensi- blement à l'extrémité, sans toutefois se réunir à la suture, qui est à peine relevée et seulement de la voussure au bout ; la seconde côte, au contraire, est brusquement raccourcie en devant, à peu près vers le cinquième antérieur. On peut ranger l'espèce actuelle en tête du genre Metophthalmus, auprès de notre M. niveicollis d'Europe; cependant, si elle s'en rapproche par sa taille avantageuse et par ses éiytres environ 2 fois aussi longues que larges, son prothorax est notablement plus élargi et le contour humerai des étuis est tout autre. 250 Genre LA.THRIDIUS Herbst. 3. L. nodif«;r Westwood, Introd. Class. Ins., I, p. 155, pi. 13,fig. 23. L. antipodiim White, Voij. Er. Terr. Ins., 1846, p. 18. — Broun, Man. N.-Z. Col, p. 233, n» 409. L. sculpturatus Broun, l. c, p. 233, n" 410. Obs. Les 25 exemplaires de Nouvelle-Zélande (Auckland, Tairua, etc.) que j'ai pu examiner dans la collection de M. Sharp et dans la mienne, et que j'ai soigneusement comparés avec des séries nombreuses d'individus provenant soit de Tasmanie, soit de diverses contrées de l'Europe, ne laissent pas l'ombre d'un doute sur la première syno- nymie qui est admise depuis longtemps et contre laquelle M. le capi- taine Broun ne soulève en réalité aucune objection, puisqu'il se borne à affirmer que le L. antipodum a une étroite affinité avec leL. nodifer, sans indiquer par quels caractères ces deux insectes différeraient. En ce qui concerne la seconde synonymie, elle ne paraîtra pas moins certaine à quiconque voudra prendre la peine de contrôler la description de l'auteur anglais. Celui-ci manifeste d'ailleurs, au sujet de la validité de son espèce, une hésitation fort justifiable : car, sauf une expression probablement inexacte (prothorax.... widest at the middle ), tous les caractères qu'il assigne au L. sculpturatus sont identiques à ceux du L. nodifer. 4. L. marginalîs Broun, Man. N.-Z. Col., p. 233, n»411. Nitidulus, brunneo-testaceus. Caput rugose punctatum, subo- pacum. Anteunae thoracem haud superantes, articnlis fnniculi oblongis et gracilibus; clavae elongatae arliculus apicalis prasceilen- tibus latior. Prouotum latitudine longius, pone médium valde con- strictum ibique transversim impressum, in disco inaequale, duabus costis longitudinalibus instructum, ac distincte punctatum. Coleo- ptera thoi'acemultolatiora,ante etpostmediuui transversim depressa, punctato-striata et costata ferme ut in L. sculpturato, sed costis non tam elevatis. — L. , circiter 2 mill. lilnvirons de "Whangarei-Harbour (2 exemplaires). Obs. N'ayant point vu les types authentiques de cette forme, j'ai rédigé la diagnose ci-dessus uniquement d'après le texte anglais du Manual. .l'incline à croire qu'elle ne présente pas de caractères suffi- sants pour légitimer une séparation spécifique. On pourrait, comme - 251 - je l'ai dit (Bull. Soc. Ent. Belg., juillet 1884) n'y voir qu'un synonyme de l'espèce suivante, malgré quelques légères différences signalées dans les proportions de la massue antennaire ainsi que dans le pour- tour et les élévations des étuis Cependant les expressions employées par le descripteur à propos des élytres 'having very much the same appearance as those seen in L. sculptiiralus, but not quite so much elevated) donneraient plutôt lieu de penser qu'il s'agit encore ici d'exemplaires du L. tiodifer, chez lesquels les côtes tuberculeuses n'ont pas atteint leur développement normal, soit par suite d'un défaut de maturité, comme la coloration indiquée permet de le supposer, soit pour toute autre cause. Quoiqu'il en soit, afin de ne pas préjuger la solution de ce doute, j'ai préféré maintenir l'espèce de M. Broun, au moins à titre provisoire. 5. L. costatuHEvichson,Beitr.Insekt.-Faun. Vandiemensl.,p. 'ii'i. L. costulatm Broun, Man. N.-Z. Col., p. 234, n» 412. Elongatus, glaber, minus nitidus, niger aut fusco-piceus, capite, antennis, elytroruni apice, pedibusque plus minusve rufescentibus. Caput rugose punctatum, fronte subobsolete 4-carinata. Pronotum oblongum, angustum, angulis anticis rotundatis, pone médium valde constrictum, ibique transversim impressum, 2 carinis longilu- dinalibus iutegris, aliaque carinula subarcuata abbreviata utrinque in medio instructum. Coleoplera ovata, thorace ampliora, versus médium leviter dilatala, fortiter punctato-striata, interstitiis alternis salis acute cariniformibus. — L., circiter 2 raili. Tairua, Greymouth. — Aussi en Tasmanie. Collection Sharp et la mienne ; musée de Bruxelles. Obs. Cette espèce, si bien décrite par Erichson, est aisément recon- naissable aux caractères plastiques que M. le capitaine Broun a parfaitement relevés, bien qu'il n'en eût sous les yeux qu'un seul exemplaire. Elle appartient, ainsi que les précédentes, au sous-genre Coninomus Thomson. Genre ENICMUS Thomson. 6. E. foveatus Belon, n. sp. Elongatus, subdepressus, glaber, fere opacus, ater, antennis (clava abrnpta subinfuscata) pedibusque rufo-ferrugineis. Caput thorace paulo angnstius, rugose punctatum, in medio longitudinaliter sul- — 252 - catiim et utrinqne suhdepressum. Pronotum cordatum, antice rotundatum ibique longitudine paulo lati\is, lateraliter versus mé- dium angustatum, angulis posticis rectis, in disco antice longitudi- naliter foveolatum et utrinque oblique subsulcatum, ante hasin transversiai impressum (hac impressione ad margiiiem lateralem profundiore atqaeantrorsum producta, in medio pariter profundiore ac latam foveara obtrapeziforniem elFormante). Coleoptera elongata, subopuca. tliorace lalioi^a, pone basin oblique transversim impressa, minus subtililer striato-punctala, interstitiis subconvexiusculis. Pro- sternuni inter coxas anticas cariniforme. Metasternum ac primum abdominis segmentum punctata, absque striis longitudinalibus post- coxalibus. Forma simillimus E. trevicorni Mannh.; differt antennis paulo minus brevibus, numéro et situ fovearum in pronoto, elytris denique haud opacis, punctis striaruin minus subtilibus, intervallisque fere convexiusculis. — L., l,8mill. Picton. — Coll. Sharp. Ohs. L'exemplaire, qui a servi de type à cette description, est très- voisin de notre £. brevicornis d'Europe. Il a, comme celui-ci, une forme générale allongée, subdéprimée, même taille, le premier article de la massue antennaire plus épais dès la base que les précédents, des tempes courtes après les yeux, un corselet cordiforme, des élytres déprimées transversalement après la base , le metasternum et le premier arceau ventral ponctués, ce dernier un peu plus finement et sans ligne longitudinale imprimée ; la coloration est à peu près iden- tique. Mais les antennes paraissent vm peu moins courtes : elles dépassent sensiblement la moitié de la longueur du prothorax; la tète est très-nettement divisée par un sillon longitudinal dans toute son étendue; le corselet offre sur le milieu longitudinal du disque une fovéole oblongue, accompagnée de chaque côté d'une faible dépression sulciforme un peu oblique ou arquée; la dépression transverse antè- basilaire est plus profonde sur les côtés et sur le milieu où elle forme une large fossette en trapèze renversé, qui s'étend presque Jusqu'à la moitié de la longueur du disque; les élytres enfin, moins .mates que celles de ÏE. brevicornis, paraissent un peu plus fortement ponctuées sur les stries, et les intervalles sont convexiuscules. Un autre individu recueilli à Auckland (coll. Sharpi appartient pro- bablement à la même espèce; mais il est de taille notablement moindre (1, 2 mill. environ), et la substance blanchâtre dont la page inférieure du corps est densément revêtue ne m'a pas permis de constater s'il présente en dessous les mêmes caractères essentiels. 7. E. Sharpi Belon, n. sp, Oblongus, subconvexus, nitidulus, glaber, lotus ferrugineus, an- — 253 — tennis (clava abrupta infuscata) pedibusque dilutioribus. Caput rugose punctatum, in mcdio longitudinaliter sulcatum, temporibus brevibus. I^jonotuin subtransversim quadiatum, coleopteris angus- tius, lalfribusrectis, postice vix atteniiatuin, angulis anticis ac pos- ticis fcre rectis, rugose punctatum, in medio anteriore dorsi obsolète cau,iliculatum, postice transversiin impressum, in medio et utrinque ad margiuem profundius. Scutellnm seraicirculare, concavum. Co- leoptera sat fortiter striato-punclata, pone basin transversim sub- irapressa; interstitiis laevibus, convexiusculis. Prosteruiim carinato- elevatum. Metasternura ac primum abdominis segnientum fere Isevia ; illo longitudinaliter sulcato, atque antice profundius foveato. Forma similliraus E. transverso Oliv.; differt anlennarum clava magis abrupta, temporibus brevibus, pronoti angulis omnibus fere redis, elytris fortius punctatis. fovea et sulco metasterni, fovearum post-coxalium marginibus haud plicatis, primo abdominis segmento laevi, etc. — L., circiter 2 mill. Greymoutb. —Coll. Sharp. Ohs. Cette espèce ressemble beaucoup à VE. transversus Olivier, et surtout à la forme de celui-ci chez laquelle la ponctuation élytrale est plus forte. Toutefois, il me paraît impossible de la réunir au type européen comme variété ou comme simple race locale. Ici, en effet, les tempes sont fort courtes après les yeux; les antennes ont la massue très-tranchée dés la base; le pronotum est carré, avec les angles antérieurs et postérieurs à peu près droits ; les élytres, plus fortement ponctuées que cela n'arrive ordinairement dans le groupe des vrais Enicmus, offrent une légère impression transverse en arrière de la base ; le métasternum, lisse à l'exception d'une ligne de points juxta- marginale et de quelques points épars, est largement sillonné dans le sens de la longueur, ce sillon partant d'une large et profonde fossette plus ou moins ovale ; les fossettes post-coxales n'ont pas les bords plissés, et le premier arceau ventral, dont la partie intercoxale n'a aucun vestige de plis longitudinaux, paraît dépourvu des 2 stries longitudinales obliques qui se montrent chez notre E. transversus européen. Ces divers caractères toujours importants et constants chez les espèces de la faune paléarctique, me semblent justifier surabon- damment une séparation spécifique, que j'aurais peut-être hésité à établir sur un seul échantillon. Je suis heureux de dédier cette forme remarquable au savant ento- mologiste qui a bien voulu me la communiquer avec plusieurs autres raretés intéressantes appartenant à sa riche collection. 8. E. floridas Broun, Ma». N.-Z. Col., p. 234, n« 413 (LathridiusJ . Robustus, nitidus, rufus, thorace infuscato, elytris castaneis - 254 — Caput punctatam, fronte obsolète bi-iinpressa. Aatennae basin pro- thoracis attingentes, clava breviore infuscata. Pronotiim oblongum, postice subconstrictum, prope apicem atque ante basin trnnsversim impressum (impressione basali profundiore), rugose punctatum, utrinque in medio ad latera breviter elevatum. Coleoptera fereglabra, oblongo-ovala, convexa, hiinieris obtuse elevatis, leviter ante mé- dium impressa, striato-punctata. — L. circiter 1,5 mil). Whangai'ei-Heads (Capt. Broun). — Un seul exemplaire. Obs. Parmi les Lathridiens de Nouvelle-Zélandeque j'ai pu examiner, je n'en ai point trouvé auquel pût s'appliquer la description anglaise dont je viens de traduire les détails essentiels. Si j'en juge par les caractères indiqués, l'espèce doit appartenir aux Enicmus, et proba- blement au sous-genre Conithassa Thomson. Quoiqu'il en soit, je la crois distincte de ses congénères. 9. E. luinutns Linné, Syst. Nat., II, p. 675, n» 12. Obs. C'est sur l'autorité de M. Reitter [Verhandl. natïirf. Ver. Brûnn, 1879, p. 179) que je cite cette espèce, ainsi que la Corlicaria serrata, comme faisant partie de la faune de Nouvelle-Zélande. Du reste, le fait n'a rien de surprenant, étant donné le cosmopolitisme certain de ces espèces et de plusieurs autres ; nous en verrons tout à l'heure de nouveaux exemples (1), IIP Tribu. - GORTIGARINI. Genre CORTIGÂRIA Marsham. 10. €. serrata PaykuU, Faun. Suec, I, p. 300, n» 31. - Reitter, Ver- handl. natùrf. Ver. Brûnn, 1879, p. 179 11. C. elongata Hummel, Ess. Ent., IV, p. 5. Obs. A cette espèce européenne bien connue appartiennent cer- tainement deux exemplaires de la collection Sharp , recueillis à Auckland. Deux autres échantillons de la même provenance paraissent en («) Enicmus ininutus et Corlicaria serrata se retrouvent aussi à la Nouvelle-Calé- donie ainsi qiip V Holnpnrnmpnis Kiinzei, (N. an Béd.) — 255 — différer par une coloration moins claire, par ]a ponctuation du corselet un peu plus marquée, par les séries ponctuées des élytres s'oblitérant vers l'extrémité avec leurs intervalles pointillés et transversalement ruguleux. Il est probable qu'ils constituent un type spécifiquement distinct ; toutefois, je ne crois pas devoir établir cette séparation, avant d'avoir vu un nombre plus considérable d'individus identiques, sur lesquels on puisse contrôler la constance de ces caractères et sur- tout étudier les différences sexuelles, étude que je considère comme absolument essentielle pour la détermination sûre des Corticaria pro- prement dites. Genre MELANOPHTHÂLMA Motschulsky. 12. M. gibbosa Herbst., Kœf., V, p. 5, pi. 44, fig. 2, Obs. L'espèce paraît commune en Nouvelle-Zélande. Une quinzaine d'échantillons recueillis à Auckland et à Dunedin, n'offrent aucune différence appréciable qui permette de les distinguer de nos exem- plaires européens. 13. 38. zelandlca Belon, n. sp. Ovata ; convexa, nitidula, pube subdepressa minus brevi seriatim ve.stita, fusca aut fusco-ferfuginea, capite et thorace interdnm rufes- centibus, antennis (articulo clavee ultimo saepius infuscato) pedi- busque testaceis. Caput cuni oculis thorace vix anguslius, minus fortiter haud confertim punctatum, temporibus nuUis. Pronotum transversum, fortius panim dense pnnclaturn, lateribus pone mé- dium plus minusve distinctum angulum etïormantibus, ante basin transversim ac versus latera profundius depressum. Goleoptera ovata, convexa, sat fortiter seriatim punctata, punctis striarum atque inters- titioruui fere œqualibus ; humeris obtusis. callo tainen promiuulo. Metasternum ac primum ahdominis segmentum sparsim punctiilata ; illo breviler versus basin vix depresso aut sulcato. — L., circiter 1,2 mill. L'espèce parait commune à la Nouvelle-Zélande: j'en ai vu dans la collection de M. Sharp un certain nombre d'individus recueillis à Auckland, Tairua, Picton, etc. Obs. Voisine de la M. gibbosa, mais distincte par la ponctuation de la tête moins forte, par la forme et la sculpture du corselet, qui est plus ou moins nettement anguleux sur les côtés après le milieu, et — 256 — marqué d'une dépression transversale plus profonde latéralement, enfin par la dépression métasternale très-coui'te, à peine distincte. Aucun des exemplaires dont j'ai pu examiner les tibias antérieurs ne m'a présenté l'échancrure caractéristique des (? du groupe de M. gibbosa, ou du moins je ne l'ai pas aperçue. Dans les échantillons provenant d'Auckland, se trouvait confondu un exemplaire, malheureusement unique , qui doit manifestement constituer une espèce nouvelle. Ne pouvant décrire celle-ci d'une façon plus complète, je me borne à en donner la courte diagnose sui- vante, qui permettra néanmoins de le reconnaître. 14. M. horrida Belon, n. sp. Parum convexa. ferruginea. Caput vix punctulatum. Pronotum hexagonum, remote punctatum, ente basin impressum sed profun- dius ad latera versus médium angulata. Coleoptera fere rugose et vix seriatim punctata, alternatim duplici pubevestita, altéra minus longa suberecta, altéra valde longiore hirta. — L. cii"citer 1 mill. Auckland. — Coll. Sharp. 06s. La taille un peu inférieure, la coloration à peu près uniforme et moins foncée, la ponctuation rugueuse à peine régulière des étuis, et surtout la double pubescence tlave dont ceux-ci sont assez densément et alternativement revêtus distinguent évidemment cette espèce de la précédente. Lorsque des recherches ultérieures l'auront fait capturer en nombre, il sera possible de combler les lacunes de la description actuelle. 15. il. hirtalis Broun, Man. N.-Z. Col., p. 236, n" 417 (CorticariaJ. Convexa, robusia, pilis pallidis brevibus, in elytris minus remote seriatim ordinatis, vestita ; fusca. pedibus testaceis. Caput grosse, pa- rum profunde ac minus dense punctatum. Anlennae basin protho- racis altingentes ; clavee elongatse articulis laxioribus. Pronotum vix transversum, laleraliter rotundatum, subovalum, haud cordatum, eodem modo ac caput punctatum, ante scutellumetad latera 3-fove- olatum. Coleoptem ovata, ferme regulariter punctato-striata, pone basin subrugnlosa. — [.. circiter 1,5 mill. Auckland; Whangarei-Harbour (Capt. Broun). Obs. Cette espèce et la suivante me sont complètement inconnues en nature. - 257 — 16. M. finitima Broun, Mcin. N.-Z. Col, p. 236, n» 418 fCorticarial. Statura, forma et sculptura prcecedenti simillima et ferme identica ; ditfert tamen capite postice minus lato, transversa pronoti impres- sione antebasali, atque antennis testaceis. — L. circiter 1,5 mill. Whangarei-Heads (Capt. Broun). 17. M. splendens Reitter, Verhandl. Nalhrf. Ver. Brunn, 1879, p. 32, no 5 fCorticarinaJ. OLlonga, convexa, nitidissima, parce breviter vix pei'spicue pu- bescens, fere polita, castanea, anlennarum clava fusca. Capxit cum oculis magnis prominulis thorace vix angustius, parce distincte punctatum. Pronotum angustum, longitudine vix latius, convexum, fere impunctatum, ante basin profunde transversim impressum, in medio laterum subito rotundatim dilatatum, basin versus parum, antice valde angu^tatum. Coleoptera Ihorace duplo latiora et qua- druple longiora, ohlongo-ovata, profunde striato-punctata, versus apicem lœvia, interstitiis latis, planis. fequalibus, liaud rugosis, striis lateralibus subsulcatis; callo humerali elevato. — L. circiter 2 mill. Obs. Le type de cette espèce, très-distincte de toutes ses congénères, se trouve aujourd'hui dans ma collection : il m'a été cédé par M. Reitter, qui l'avait reçu de Nouvelle-Zélande sans indication plus précise de localité. Il me paraît devoir ressembler beaucoup à la forme suivante, et peut-être même celle-ci lui est-elle identique. Mais, n'ayant vu aucun exemplaire authentique de la M. angusticollis, je ne puis trancher la question. 18. M. angusticollis Rroun, Man. N.-Z. Col, p. 235, n» 414 fCorti- cariaj. Nitida, in elytris sparsim et brevissime pubescens, brunneo-testa- cea, antennis elongatis fuscis (clavse articulis laxioribus). Caput distincte haud confertim punctatum, pone ocnlos transversim im- pressum. Pronotum angustum, latitudine sua longius, antice atte- nuatum, versus médium dilatatum, prope basin consfrictiimjbique transversim valde impressum, in disco subtiliter ac remote puncta- tum. Coleoptera thorace multo ampliora, obovata, subconvexa, ver- sus médium dilalata, leviter 8-striata, punctis tamen striarum forti- ter impressis. — L. circiter 2 mill. Tairua (Capt. Broun). - 258 - 19. 11. pubera Broun, Man. N.-Z. Col., p. 235, n° 415 (CoHicaria) . Brevior, convexa, densius pallide pubesceas, castanea, versus api- cem elytroriim ad latera infuscata (sutura tota rufescente). Caput rugose punctatum. Antennaï thoracis basin atlingeates ; clavee infiis- cataî articulis laxioribus. Pronotuai latitudine sua vix longius, lale- ribus subrotundatis, liaud cordatum, ante basiti paulo impress,um, in disco fortins minus dense punctatum. Coleoptera obovata, ad hu- meros aliquantulum elevatos angustata, fortiter et confertim vix regulariter punctata, stria suturali solum dislincta. — I>. circiter 1,5 mill. Whangafei-Heads (Capt. Bi^oun). Ohs. Cette espèce m'est restée inconnue. D'après les termes de la description, elle ne parait pas avoir beaucoup d'affmité avec la précé- dente, et la différence de sculpture sur les élytres doit lui donner un aspect fort différent. 20. II diversîcollis Belon, n. sp. Ohlonga, convexa, suberecte flavo-pubescens, pilis nonnullis lon- gioribus sparsini in elytris hirta ; fusco-ferruginea, elytris testaceis nigro-fasciatis et inaculatis, pedibus (femoribus interdumac genibus subinfuscatis) antennisque lotis dilutioribus. Caput cuni oculis raagnis, proaoto fere conliguis, tborace vix angustius, sat fortiter puuclitum. Pronotum angustum, sua latitudine vix longius, rugose punctatum, lateribus valde obtusangulis autsubrotundatis, utrinque pone médium profundius impressum, in raedio ante basiu foveola oblonga plusminusve distincta ornatum. Scutellum Iseve, transver- sum, apice rotundatum. Coleoptera thorace valde latiora, oblongo- ovata, fortiter haud serialim punctata, antice juxta suturam subde- pressa, limbo externo fere ad apicem infuscato aut nigro, pone médium fasciam nigram undulatam quae suturam non attingit emittente, atque interdum aliam fasciam nigram apicalem ant sub- apicalem efformante. Metasternum etprimum abdominis segmentum punctata; illo bmgitudinaliter haud sulcato ; boc striis longiludina- libus obliquis destituto. — L. fere 1,8 mill. ïi-ois exemplaires, recueillis à Auckland, se trouvaient dans la collection de M. Sbarp, qui a bien voulu m'en céder un pour la mienne. Ohs. Au premier abord, je croyais reconnaître dans cette espèce la M. variegata Broun, mais un examen plus attentif m'a convaincu que, malgré une certaine ressemblance du dessin élytral, nous avons affaire ici à une forme distincte. En effet, le corselet n'offre ni la constriction post-médiane, ni le sillon dorsal interrompu que men- tionne expressément la description du Manual ; la ponctuation des étuis ne forme pas des séries presque régulières, et les taches anté- rieures discales, au lieu d'être petites et rapprochées de la suture (small... close to the suture), sont, au contraire, assez grandes et situées plus près des épaules. Les échantillons que j'ai sous les yeux ne présentent pas non plus deux taches post-humérales séparées de celles qui forment la fascie postérieure, mais le bord externe est tantôt rembruni, tantôt largement teinté de noir presque jusqu'au sommet, émettant après le milieu une ou deux fascies noires ondulées, dont la première ne couvre pas la suture. La sculpture prothoracique, telle que l'indique la diagnose latine ci- dessus, suffit à séparer l'espèce actuelle de toutes celles qui sont bifovéolées longitudinalement sur le pronotum ; c'est pour cela que je lui ai imposé le nom de diversicollis. 21. M. variegata Broun, Man.N.-Z. Col, p. 236, n" ii9 (Corticaria). Forma similis M. fasciatœ Broun (= illustris Reitter), longius pallido-puhescens, brunneo-testacea, pedibus dilutioribus, elytris piceo-maculatis. Pronotum fortiter puuctatum. haud transversum, pone médium paulo angustalum atque ibi versus latera depressum, in disco longitudinaliter sulcaluni (sulco fere interrupto aut bifoveo- lato). Coleoplera ovata, versus basin subdepressa, satis regulariter seriatim punctala, raaculis piceis ornata, videlicet: posticis fasciam interruptam quœ suturam non langit efformantibus, 2 minoribus in medio juxta suturam rufescentem, et 2 majoribus pone humeros dispositis. — L. circiter 1,5 mill. Un individu mutilé, recueilli près de Wiiangarei-Heads, a servi de type à la description an Manual. Obs. Avec cette espèce, qui m'est inconnue en nature, commence un groupe probablement particulier à la Nouvelle-Zélande et très- facile à reconnaître, ainsi que je l'ai exposé ailleurs (Bull. Soc. Ent. Belg., juillet 1884), par l'ensemble de ses caractères et surtout par la sculpture discale du corselet qui est sillonné au milieu dans le sens de la longueur; ce sillon est interrompu et formé par deux fossettes, dont l'antérieure est ordinairement plus grande et la basilaire est rarement oblitérée. Le groupe mérite assurément de constituer un sous-genre, que j'ap- pellerai BiCAVA. Il comprend jusqu'ici huit espèces : variegata , Sharpi, piçturata, fulgurita, illustris, piistulosa, discoïdea et tarsalis. — 260 — 22. M. Sharpi Belon, n. sp. Oblonga, convexa, vestita pube subdepressà pallida, ac prselerea aliquot setis longioribus intermixtis in elytris hirta ; lestacea. anten- nis (clava salteni nigra) pedibusque dilutioribus, elytris nigro-fascia- tis aut maculatis. Caput cum oculis magnis thorace vix angustius, medio longitudinaliter subconvexum, sat fortiter punctatum, tem- poribus fere nuUis. Pronotum transversum, conferlim sat fortiter punctatum, ad latera rotundata pone médium subolique depressum, in disco longitudinaliter bifoveolatum (fovea anlica majore). Coleop- tera thorace valde laliora, oblongo-ovata, fortiter vix regulariter 16-striato-punctata, anticejuxta suturam subdepressà, pone médium fascia uigro-fusca obliqua, ascendente ac suturam non attingente ornata, ac prœterea signala aliquot aliis inaculis nigro-fuscis inter- dum obsoletls, videlicet: antice 2 oblougis in disco. quarum una in medio sita est, altéra vero siibtus humi-nim ; postice versus declivi- tatem plurihus fasciam ititerruptam efîormantibus. Metasternijm longitudinaliter baud sulcat\im. fortius sed sparsim punctatum. Primum abdominissegmentum duabus punctorum lineis transversim ornatum. — L. circiler 1,4 mill. Plusieurs individus, recueillis par M. Helms à Picton, se trouvent dans la collection Sharp et dans la mienne. Obs. Le système de coloration très-différent ne permet pas de réunir l'espèce actuelle à la M. variegata Broun. Elle se distingue aisément de la M. discoïdea Broun et de ma M. j^uatulosa par la conformation de sa tète, qui n'est point élargie en arrière avec des tempes distinctes; elle n'offre, en outre, m la coloration de la première, ni les étuis tubercules de la seconde. On ne saurait la confondre avec ma M. ftil- (jiirita, dont la bande élytrale, unique d'ailleurs, est disposée en zig- zag. Très-voisine de la M. illustris Reitter, elle s'en éloigne néanmoins par la direction oblique de la bande post-médiane, qui remonte vers la partie antérieure de l'élytre, au lieu d'être en ligne droite, et par l'addition ordinaire de taches formant un dessin plus compliqué. Les mêmes caractères la distinguent essentiellement de ma M. picturato . Enfin, la M. tarsalis Broun ne parait pas posséder des étuis à dessin régulier. 23. H. pieturata Belon, Bull. Soc. Eut. B elg., inillet 1884. Oblonga, convexa, longius flavo-pubescens. plus minusve dihite testacea, lateribus prothoracis tarsisque interdum infuscatis, autennis nigris, articulis saltem basalibus, femoribus tibiisque rufis; elytris duplici fascia fusca signatis, et aliquando etiam fusco-maculatis. — 261 — Caput cum oculis magnis thoracevix angustiup, fortiter punctatum, dense piibescens, temporibiis fere nullis. Pronotura subtransversum, confertim sat fortiter punctatiim, dense pubescens, ad latera rotun- data utrinque leviter deprcssum, in medio longitudinaliter sulcatum aut bifoveolatum (fovea antica majore). Coleoptera tborace valde latiora, oblongo-ovata, grosse haud seriatim pnnctata, antice juxta suturam subsulcata. — L., l,3mill. Nouvelle-Zélande. — (Ma collection). 06s. Le dessin des élytres, composé de plusieurs bandes ou taches, fera aisément distinguer l'espèce actuelle de toutes celles du même groupe qui n'offrent pas la même distribution de couleur. Elle a beau- coup d'affinité avec la suivante ; mais elle s'en éloigne par une colo- ration tout autre et par la pubescence plus longue, épaisse sur la tête et le corselet, subdéprimée sur les étuis dont elle fait ressortir les bandes brunes. Bien que j'aie pu constater une assez grande variabilité dans l'extension des signatures élytrales, voici le dessin qui me paraît devoir être considéré comme celui de la forme typique : sur un fond général couleur de paille, il existe une première bande qui part environ du tiers antérieur de l'étui et se dirige obliquement vers la suture, sans toutefois l'atteindre ; une seconde bande post-médiane en zigzag part du bord externe, où elle se rattache à une grosse tache marginale située à peu près au milieu, descend d'abord légèrement jusqu'au quart postérieur, remonte en angle vers le milieu du disque, puis reprend une direction oblique vers la suture qu'elle ne couvre pas. Un exem- plaire offre, en outre, quelques parties plus ou moins rembrunies sur la moitié antérieure du disque, sur la marge externe, et vers le som- met, de telle sorte qu'on pourrait presque dire que les étuis sont obscurs avec deux bandes testacées, ondulées et obliques, rendues bien visibles par leur pubescence de couleur claire. Il ne serait pas impossible que des matériaux plus abondants vinssent démontrer la nécessité de réunir cette forme avec la M. variegata Broun, dont elle ne serait alors qu'une simple variété. Cependant la sculpture protho- racique et la ponctuation élytrale ne me seml>lent pas concorder avec la description du Manual, et, jusqu'à preuve du contraire, je tiens l'espèce pour distincte. 24. M. fuIgnrHa Belon, Bull. Soc. Eut. BeUj., juillet 1884. Oblonga, convexa, breviter flavo-pubescens; ferruginea, thoracis lateribus interdum infuscatis, elytris slramineis aut pallide testaceis, pone médium fascia fusca angulatim sinuata signatis; antennis ni- gris, articulis duobus basalibus pedibusque rufis. Caput cum oculis magnis thorace vix angustius, in medio longitudinaliter subcon- vexum, sat fortiter punctatum, temporibus fere millis, Pronotum Revue d'Entomologie. — Septembi'e 1884. 18 — 262 ~ subtransversum, confertim sat l'ortiter puuctatum, ad lalera rotun- data uti'inque profundius depressum, in iiiedio longitudinaliter sul- catum aut bifoveolatiim (fovea antica majore). Coleoptera thorace valde latiora, oblongo-ovata, forliter vix seriatim piinctata, antice juxta suturam subsulcata. — L., 1,2-1,4 mill. Nouvelle-Zélando. — (Ma collection). Obs. Très-voisine de la M. illustris Reitter par sa forme générale et par la sculpture de son pronotum et de ses élytres, mais distincte par la coloration pâle de ces dernières et par la forme de la bande post- médiane qui, au lieu d'être en ligne droite, est en zigzag et forme trois V, dont le médian, commun aux deux étuis, est en angle plus ouvert et légèrement interrompu au sommet, les bandes ne se réunis- sant pas sur la suture. Ce même dessin la sépare des M. discoïdea et tarsalis Broun, dont les élytres sont bicolores, mais non ornées de bandes ou de taches régulières. On ne peut la confondre avec ses autres congénères qui offrent un système de coloration plus complexe. 25. M. ii!u!«tris Reittcr, Verhandl. nalurf. Ver. Brïmn, 1870, p. 179 (Corticarina) . M. fasciata Broun, Blan. N.-Z. Col., p. 235, n» 416 (Corticaria) . Oblonga, convexa, griseo-pubescens, fusco-ferruginea, antennis nigris, articule basali semper rufo, libiarum apice tarsisque interdum fuscis. Caput cum oculis magnis thorace vix angustius; temporibus nullis. Pronotum subtransversum, confertim fortiter punctatum, ad lalera rotundata pone médium late depressum, in disco longitudi- naliter bifoveolatum (fovea antica majore). Coleoptera thorace multo laliora, oblongo-ovata, fortiter sed vix regulariter punclata, stria ta- men suturali subimpressa ; pone médium fere arcuatim nigro-fasciata. Metasternum vix ad basia longitudinaliter impressum. Primum ah- dominis segmentum 2 striis longitudinalibusdestitutum.— L., 1,2- 1,5 mill. Tairua, Greymouth, etc. — (Collection Sharp et la mienne). Obs. Il est probable que cette espèce est fort commune à la Nou- velle-Zélande : car j'en ai eu sous les yeux un certain nombre d'indi- vidus, ce qui m'a permis de constater quelques légères variations de couleur et de sculpture. Tantôt la massue seule des antennes est noire, tantôt plusieurs articles du funicule le sont aussi; rarement le second article basilaire est rembruni, il est ordinairement roux comme le premier. ~ Certains exemplaires ont les côtés du corselet moins arrondis, plutôt subanguleux vers le milieu et, dans ce cas, assez notablement plus rétrécis au sommet qu'à la base, de sorte que le — 263 — pronotum parait former un hexagone irrégulier ; les fossettes discales semblent en même temps plus fortement excavées, et le calus humerai des étuis est un peu plus saillant. J'attribue ces divers caractères au sexe d*. ~ Très-rarement la l^ande noire des élytres. qui est un des principaux traits distinctifs de l'espèce actuelle, est presque complè- tement oblitérée, et on n'aperçoit plus qu'une ombre vague sur la couleur foncière. J'ajouterai à la description que la ponctuation de la tète n'est pas très-forte ; elle est plutôt éparse que serrée ; le bord postérieur du Corselet est nettement marginé; l'écusson est lisse, transverse, assez grand, arrondi au sommet; enfin, la pubcscence des élytres est mi- hérissée. 26. M. pustuIosaBelon, n. sp. Oblonga, convexa, vestita praesertim in elytris pube pallida bre- viore suberecta, ac prseterea setis longissimis seriatim intermixtis hirta ; fusco-ferruginea, antennis pedibusque dilutioribus, elytris nigro-fasciatis aut maculalis. Caput cum oculis magnis thorace vix angustius, conferlim sat forliter punctatum; temporibus })roductis. Antennae graciles, pubescentes, longiores ; clava parum abrupla, concolore, tribus articulis oblongis fere œqualibus constante. Prono- tum anguslum, latitudine sua fere longius, confertim rugose punc- tatum, ineequale, anlice rotundalo-dilatatum et convexum, pone médium lateraliter valdeconstrictum ibique transversim impressum, versus basin ampliatum et latins quam ad summum apicem; anle- rius in disco fovea média excavatum, postea longitudinaliter fere callosum. Coleoptera oblongo-ovata, nitidula, thorace duplo latiora, grosse vix regulariter striato-punctata, inœqualia, juxta suturara sulcata, duobus fasciis nigris obliquis plus minusve discretis aut confluentibus pone médium ornata, pluribusque callis tuberculosis jirœsertim versus apicem sparsa. Metasternum longitudinaliter sul- catum. Primum abdominis segmenlum striis post-coxalibus desti- tutum. — L. circiter 2 mill. Deux exemplaires, Fun recueilli à Greymouth et l'autre à Picton (Coll. Sharp et la mienne) ont servi de types à la description qu'on vient de lire. Obs. Par son système de coloration aussi bien que par la fossette située sur la partie antérieure du disque prothoracique, cette espèce est une véritable Bicava. D'une taille plus avantageuse que ses congé- nères, elle s'en distingue aisément par les sortes de pustules tuber- culeuses dont ses- étuis sont ornés et par les longues soies hérissées qui s'entremêlent presque sérialement à la pubescence redressée or- dinaire. Elle a, en outre, des antennes concolores, des tempes très- — 264 - distinctes qui éloignent les yeux du bord antérieur du corselet, et une sculpture toute particulière du thorax qui est étranglé latérale- ment à la hauteur de l'impression transverse anté-basilaire. 27. M. discoïdea Broun, Man. N.-Z. Col, p. i3Cy,ï\° i'iO fCorticaria). Oblonga, convexa, picea, elytris longius pallido-pubescentibus a basi aJ médium teslaceis. Capul nigose scujpluratum, postice latius. Pronotum subtransversum, antice angustatum, sparsim subtilissime pubescens, Ibrtiter ac rugose punctalum et inœquale, ad latera rotun- data utrinque versus médium oblique elevalum et postea depressum, disco longitudinaliler bifoveolato. Coleoptera ovata, fere rugose punctata, ad bai^in juxla suturam subdepressa. — L., 1,5 mill. Environs de Whangarei-Heads (Capt. Broun). Obs. La coloration particulière des élytres sépare des précédentes cette forme qui m'est inconnue en nature. Plusieurs détails de struc- ture, relevés par le descripteur, me font croire qu'elle doit être rangée ici. 28. M. iarsalis Broun, N.-Z. Journal of Science, november 1882 (Corticaria). Subovata, convexiuscula, nitida, piiis pallidis longis erectis spar- sim vestita; variis depicta coloribiis, videlicet: rufo-brunnea, majore elytrorum parte [licea, humeris testaceis, pedibus infuscatis, tarsis testaceis (articulo ur.guiculari fusco), anteunis fiiscis et longe nigro- pubescentibus, duobus lamen articulis basalibus fusco-testaceis. Caput cum oculis magnis, [)rominuIis, supra magis approximatis, thoracis parte latiore vix angustius. Pronotum subtransversum, late- raliter rolundalum, ad apicem valde atlenuatum, rugose punctatum, inœquale, in dorso loiigitudinaliter bifoveolalum, largius utrinque versus médium latcrum impressum. Coleoptera veluti cordata, ver- sus basin anguslata, leviter sed laie ante médium impressa, rugose punctata. — L.circiter 1,7 mill. Un exemplaire trouvé à Waitakerei-Range (Capt. 15roun). Obs. J'ignorais complètement l'existence de cette description, dont M. Sharp a eu l'extrême obligeance de me communiquer le texte an- glais. L'insecte m'est resté inconnu, mais il n'est pas douteux qu'il appartienne au sous-genre Bicava. Tout en constatant l'affinité évidente de l'espèce actuelle avec les M. variegata et discoïdea, l'auteur ajoute qu'elle est aussi voisine de la M. pubera. caria). — 265 — pudibunda Broun, Man. N.-Z. Col., p. 237, u» 422 (Corti- Ovata, convexa, nitidula, pube pallida brevi subtili depressa sub- seriatim in elytris sed parum dense vestila ; rufo-ferruginea, anten- nis totis pedibusque dilutioribus. Caput tborace angiistius, fortiter densius et subrugose punctatum ; temporibus fere nuUis. Pronotum latitudine sua fere longius, convexum, fortiter densius et subrugose punctatum, in teitia parte lateruni antica rotundatum ibique latius, ante basin in medio paulo foveolatum. Coleoptera obovata, convexa, tborace ampliora, subrugose vix seriatim punctata, circa scutellum depressa et veluti foveato ; bumeris rotundatis. Metasternum ac pri- mum abdominis segmentum fortiter confertim punctata. — L. vix 1 mill. Tairua (Capt. Broun). —Auckland (Coll. Sbarp et la mienne), Ohs. Très-voisins de la M. obesa Broun par leur petite taille, par leur forme générale , par leur convexité , par leur faible et rare pubescence, et par leurs téguments assez luisants, les individus de l'espèce actuelle se distinguent aisément de la suivante par leurs antennes concolores (au lieu d'avoir la massue rembrunie), par la ponctuation forte et serrée de la tête et du pronotum, par la petite fossette anté-basilaire du corselet, par leurs étuis offrant une dépres- sion fovèiforme circascutellaire, et par la sculpture spéciale du me- tasternum ainsi que du premier arceau ventral. 30. H. obesa Broun, Man. N.-Z. Col., p. 237, n'^42l (Corlicaria). Ovata, convexa, nitida, fere glabra, in elytris tamen pilis aliquol pallidis subtilibus parum dislinctis subdepressis remote ornata ; cas- tanea aut rufo-ferruginea, anteimis (clava infuscala) pedibusque tes- taceis. Caput cum oculis tborace vix angiistius, remote minus for- titer punctatum; temporibus fere uullis. Pronotum vix transversum, convexum, lateribus versus médium mediocriter rotundatis, remote minus fortiter punctatum, ante basin transversim plus minusve im- pressum. Coleoptera obovata, convexa, antice juxta suturam plus minusve depressa, bumeris rotundatis, remote vix seriatim punctata, punctis interdum versus apicem evanescentibus, intervallis lœvibus ac nitidis. Metasternum baud sulcatum, sparsim parum profunde punctatum. Primum abdominis segmentum vix punctulatum, fere Iseve. — L. circiter 1 mill. Auckland (Coll. Sharp et la mienne). — 266 — Obs. J'ai dit tout à l'iieure, en parlant de la M. pudibunda, par quels caractères ces deux espèces voisines sont très-faciles à discerner. Dans le Bulletin de la Société Entomologique de Belgique (juillet 1884), j'ai indiqué la M. obesa Broun comme probablement synonyme de la M. splendens Reitter. Une singulière distraction peut seule expliquer ce lapsus calami ; car il suffit de jeter un coup-d'œil sur les types pour être assuré que ces deux formes sont totalement différentes et possèdent de nombreux caractères qui ne permettent pas de les rapprocher. Ma pensée se reportait sur la M. angusticolUs Broun, qui, comme je l'ai dit plus haut, est très-voisine de la M. splendens Reitter, si elle ne lui est pas identique. 31, U. alaerls Broun, Man. N.-Z. Col, p. 237, n» 423 (CorticariaJ . Mediocriter convexa, nitidula, in elytris flavo-pubescens, pilis ali- quot longioribus sparsim hirta; capite castaneo, thorace nigrescente, elytris rufo-testaceis, anlennis pedibusque dilutioribus. Pronoluni sua latitudine longius, versus médium lateraliter rotundatum, ad apicem et basin capite vis latins, in rat'dio vaWe elevatum, antice fortiter punctatum, postice impunctatum sed rugosum, Coleoptera obovata, thorace valde arapliora, pone basin impressa, minus dense punctata; callo humerali distincto.— I^. ch^citer l,7mill,; lat., 0,7 rail!. Whangarei-Heads ; un exemplaire (Capt. Broun). NOTICES SUR LES PALPICORNES ET DIAGNOSES d'ESPÈCES NOUVELLES OU PEU CONNUES Par Cl. REï. Hydrophilus pistaceus Laporte. On a émis des doutes sur la validité de cette espèce. Mais, je ferai observer que l'absence de l'épine terminale des élytres n'est pas le seul caractère qui la distingue du i^iiceus, et j'ajouterai que le lobe externe du 8" article des antennes est sensiblement moins grêle et moins prolongé que celui du 7'=; que la lame triangulaire de — 267 — l'onychium des tarses antérieurs d* est moins large et moins obtuse, avec l'ongle externe seul dilaté, au lieu qu'ils le sont tous deux chez piceus ; que la saillie mésosternale des $ est un peu moins étroite et plus fortement sillonnée , etc. Genre Limnoxenus Motschulsky. Cette coupe, basée sur VHydrohius odlongus Herbst, doit être admise en raison de son métasternum relevé en avant en carène sensible, non intimement liée à celle du mésosternum. Du reste, J. Duval (p. 85) avait signalé cette forme intermédiaire entre les genres Hydrous et HydroMus. Paracyxnus relaxus Rey. Suboblong, convexe, linement et modérément pointillé, d'un bronzé très-brillant et à peine verdâtre en dessus, d'un noir mat en dessous, avec les palpes testacés, les antennes, l'extrémité des cuisses, les tibias et les tarses d'un roux testacé, — L., 2,5 mill. — Biskra {PuLon). L'aspect général est un peu plus lisse et la ponctuation un peu moins forte et surtout moins serrée que chez aeneus et nigro- aeneus, entre lesquels il est en quelque sorte intermédiaire. Les côtés du prothorax m'ont paru plus linement rebordés. Les éiytres sont moins obtuses en arrière ou même obtusément subacuminées, ce qui leur donne une forme un peu plus oblongue, etc. Laccobius cupreus Rey. Ovale, convexe, pointillé, d'un cuivreux éclatant et empourpré, avec l'extrême base du verlex, la suture frontale et celle des éiytres d'un vert métallique, les côtés de celles-ci et du prolhorax pâles. — L., 3 mill. — Corse (Revelière). Cette espèce, remarquable par sa coloration, a tout à fait l'aspect du L. ohscuratus, dont elle n'est peut-êlre qu'une variété acciden- telle. Laccobius densatus Rey. Cette espèce est moindre, plus oblongue et plus obscure que ~ 268 ~ minutus, à élylres plus densément ponctuées-striées et à ponctua- tion non effacée postérieurenieut. -— L., 3 mill. — Daourie (Xe- thierry ). Limnobius perparvulus Rey. Cet insecte est à peine distinct du L. ynyrmidon. dont il n'est peut-être qu'une variété locale. Il est d'une taille sensiblement moin- dre et d'une couleur un peu plus sombre, — L., 2/3 mill. — Corse {Revelière ). Limnobius subglaber Rey. Il est distinct du myrraiclon par sa taille un peu plus grande, sa couleur plus noire et sa surface un peu plus lisse, même sur les côtés du prothorax. Les élytres paraissent un peu moins atténuées en arrièi-e ; elles recouvrent tout l'abdomen chez les Ç, chez lesquelles elles sont souvent un peu roussâtres. Néanmoins, il pourrait bien n'être encore qu'une vai'iété du L. myrmiclon. — L., 1 mill. — Corse [Revelière). Genre Empleurus Hope, Malgré VHelophorus oxygomis qui semble faire passage par la forme de ses côtes, le genre Empleurus mérite, à mon avis, d'être constitué à cause de ses yeux bien moins saillants et ne débordant pas les côtés de l'épistome comme dans le genre Helojihorus ; de la forme plus large du repli du prothorax, avec celui des élytres pro- longé jusqu'à l'angle suturai. Helophorus crenatus Rey. Cette espèce participe à la fois des H. strigifrons et planicollis de Thomson. Elle a la forme moins ramassée que le premier, avec les côtés du prothorax plus arqués. Elle diffère du deuxième par le canal du front non évasé en avant et par ses élytres encore plus for- tement crénées-striées, — L., 3,7 mill. — Angleterre ( Pandellé). Helophorus cognatus Rey. Cet insecte est en quelque sorte intermédiaire entre clorsalis et obscur us. Le prothorax est un peu moins surélevé et moins forte- — 269 — ment fovéolé sur son milieu que dans le premier, avec les stries moins fortement ponctuées et à inlerstries moins convexes. Ces mêmes stries sont un peu plus fortement ponctuées que chez ohs- cu7'îis, avec les élytres moins bronzées et les côtés du protliorax plus arrondis. — L., 2,2 mill. — Bône (Puton). Ochthebius détritus Rey. Bien voisin de YO. piinctatus, mais à pubescence plus rare et comme épilée, ce qui lui donne un aspect moins grisâtre. Surtout le prothorax est bien moins brusquement rétréci en arrière, et les pieds sont d'une couleur un peu plus pâle. — L., 2,2 mill. — Oran {Panclellé), Biskvâ [Puto.i). Ochthebius trisulcatus Rey. Ressemble à l'O. détritus, mais à taille un peu moindre, à cou- leur plus obscure et plus mate, à prothorax rétréci dès son premier tiers, à élytres presque lisses ou à séries écartées de points très-lins, obsolètes et légèrement sétigères. Remarquable entre tous par le dos du prothorax longitudinaleraent et profondément trisiilonné. — L.,2,1 mill. — Biskra (Lethierry), Le 0. détritus et trisulcatus participent un peu des 0. punc- tatus etpilosus et en même temps des espèces du sous-genre Eynienodes, auquel ils semblent conduire parleur faciès et surtout par la structure du prothorax. Ochthebius parvulus Rey. Ce petit insecte pourrait être pris pour une variété de l'O. atri- ceps Fairm., dont il a à peu près la tournure et la coloration. Il est encore un peu moindre. La tête et le disque du prothorax sont d'un doré de feu, avec celui-ci aussi fortement mais moins brusquement rétréci en arrière et à sillon médian fin et non interrompu. Les élytres qui recouvrent entièrement le pygidium, sont moins élargies et moins distinctement rebordées dans le milieu de leurs côtés et un peu plus obtuses au sommet, avec l'impression intra-huméraîe plus affailDlie. Malgré ces différences, peut-être est-il le d* de l'atriceps ? — Biskra. 270 - Hydraena bisulcata Rey. Avec la coloration de VH. j^cilustris, elle s'en distingue par une taille un peu plus grande; par son prothorax plus angulé sur les côtés, creusé latéralement de sillons postoculaires bien plus profonds, à fond lisse et miroitant, avec deux légères impressions dorsales; par ses élytres plus fortement ponctuées-striées et distinctement acuminées au sommet, à angle suturai aigu et même un peu relevé par le fait de la suture qui est subimpressionnée en arrière. — L., 1,7 mill. — Andalousie {CJi. Brisout]. Hydraena subacuminata Rey. Très-voisine de 1'^. carhonaria, elle en diffère réellement par la ponctuation de la tête et du prothorax un peu moins forte, avec les parties saillantes de ce dernier un peu plus lisses, et surtout par les élytres subacuminées en arrière chez les $, au lieu d'être subtron- quées. De plus, les tibias postérieurs d* sont armés d'une petite dent après le milieu de leur tranche interne, ce qui n'a pas lieu chez carbonaria. Les immatures passent au roux fauve ou ferrugineux. — Corse {Revelière). Hydraena hungarica Rey. Cette espèce se rapproche de VE. iwlita, mais elle est plus noire et d'un aspect moins lisse. Le front et le disque du prothorax sont plus densément ponctués et les élytres moins déprimées. Surtout les tibias o* sont moins coudés et d'une structure tout autre, avec les intermédiaires nullement dilalés-angulés en dessous et les postérieurs simplement subélargis vers leur dernier tiers, atténués après celui-ci et assez longuement ciliés-frangés en dessous à la partie dilatée, etc. — L.,2,2 mill. — Hongrie ( Revelière], Hydraena evanescens Rey. Elle est moindre que gracilis, à forme plus étroite, à prothorax plus lisse sur son disque, à stries des élytres moins fortement ponc- tuées et surtout plus effacées en arrière. Les pieds sont d'un roux plus clair, moins robustes, à cuisses o* moins renflées. — L., 1,7 mill. — Corse {May et). — 271 — Hydraena reflexa Rey. De la forme et de la couleur de VE. Sieboldi^ elle est un peu plus grande, remarquable surtout par la marp^e latérale des élylres bien plus largo et fortement relevée en gouttière. — L., 1,6 mill. — Corse [Pandollé). NECROLOGIE. John L. LE CONTE Par le D' George H. HORN. John-Lawrence Le Conte, né à New- York le 13 mai 1825, est mort à Philadelphie le 15 novembre 1883. Fils du major John Katton Le Conte et de Mary A. H. Lawrence, il n'était âgé que de quelques semaines quand il perdit sa mère, et son père dut alors se concentrer tout entier aux soins et à l'éducation de son fiis unique, dévouement dont il fut récompensé plus tard en voyant celui-ci prendre une des premières places parmi les savants contemporains et recueillir les suffrages et l'estime de tous. Parvenu à l'âge d'entrer au collège, le jeune Le Conte fut placé dans celui de Ste-Marie, état de Maryland, où il resta jusqu'en 1842. Au dire de l'élève, la discipline de l'école était sévère, et l'éducation soignée et complète, sous la direction de maîtres consciencieux et attachés à leurs devoirs. Dès cette époque se révèlent chez Le Conte ses dispositions de naturaliste, et il a sou- vent raconté les ennuis et les plaisanteries dont il était l'objet de la part de camarades entièrement étrangers à ses goûts. Les professeurs eux-mêmes, craignant que ce penchant ne lui fît négliger des études qu'ils jugeaient beaucoup plus importantes, ne cachèi^ent pas au père leurs appréhensions ; mais comme les devoirs réguliers n'en souf- fraient pas, celui-ci laissa libre cours aux goûts de l'élève, qui n'en lit pas moins de rapides progrès, montrant une aptitude particulière pour l'étude des langues et des mathématiques et préparant par là cette rectitude de jugement et cette puissance de mémoire qui dis- tinguèrent plus tard son âge mûr. 272 Après avoir terminé ses humanités, il retourna à New- York, entra au Collège des Médecins et des Chirurgiens, et reçut son brevet médical en 1846. Avant cette date avaient paru ses premiers essais, qui, pour employer ses propres expressions, donnent la meilleure preuve de sa jeunesse et de son inexpérience. Dans le courant de 1849, il fit plusieurs voyages à la côte nord du Lac Supérieur. Il en rapporta des collections importantes et publia les résultats de ses reciierclies avec beaucoup d'espèces nouvelles dans l'ouvrage d'Agassiz sur cette région. Dans l'automne de 1850, il visita la Californie, s'arrêta peu de temps à Panama et resta absent pendant la plus grande jiartie de l'année suivante. Ses explorations en Californie eurent pour théâtre principal la région au sud de San- Francisco, San-José, San-Diégo et leurs environs. A partir de ce der- nier point, il traverse le désert du Colorado, alors et pour plusieurs années encore la terreur des voyageurs, et il s'avance dans l'est jusqu'aux villages de Pima. Toute cette région était nouvellement ouverte à la science et il mit largement à profit cette occasion favo- rable. A son retour il publia les résultats de son voyage dans les Annals of the Lyceura de New- York. Les matériaux étaient si abondants qu'il en reste encore une foule non étudiés dans sa collection. En 1852, les Le Conte vinrent se fixer à Philadelphie et leurs tra- vaux ont paru depuis cette époque dans les mémoires de nos sociétés. Pendant quelques mois, en 1857, J.-L. Le Conte accompagna l'expé- dition interocéanienne du Honduras sous le commandement de feu John C. Trautwine et publia ses observations sur cette région dans le rap{iort de l'expédition. En même temps, il visitait la Fuente de Sangre (Fontaine de Sang ) et donnait l'expUcation de ce phéno- mène dans le Nicaragua de Squier. A la suite de ces voyages, ses études scientifiques furent interrom- pues pendant les premières années de la guerre, lorsqu'il fut nommé chirurgien des volontaires et peu après inspecteur médical avec rang de lieutenant-colonel ; il montra dans cette fonction que ses capacités d'organisation et de direction pouvaient trouver une large carrière en dehors des études de cabinet où jusqu'alors il s'était confiné. Durant l'été de 1867, il accompagna, en qualité de géologue, le général W. W. Wright dans son expédition pour le prolongement de l'Union Pacific Hailway au sud du Fort Craig; là encore il sut mettre en œuvre ses connaissances spéciales. Son l'apport, à la hauteur de sa réputation d'entomologiste, fut publié comme partie intégrante du rapport général de l'expédition. Dans l'automne de 1869, il résolut de faire un voj^age en Europe où il fut accompagné par sa famille. Ce voyage, pendant lequel il visita aussi Alger et l'Egypte, dura jusque vers la fin de 1872. Sa — 273 — résidence à l'étranger interrompit quelquefois ses travaux en cours, mais non ses études, et les lettres qu'il m'adressa et qui maintenant sont pour moi doublement précieuses, témoignent assez de son acti- vité. Il visita tous les Musées publics et privés dont l'accès était pos- sible, et, grâce à sa mémoire étonnante des espèces de sa collection, il put résoudre plus d'un point douteux de synonymie. Ceux qui le rencontrèrent à l'étranger furent vivement frappés de ses aptitudes littéraires et de sa vive et sûre perception des affinités des insectes qu'il n'avait encore jamais vus. A son retour à Philadelphie, il reprit ses travaux et il les a pour- suivis (sauf de légères interruptions causées par la maladie) jusqu'à la semaine qui précéda sa mort. La vie des hommes émiuents dans la science est rarement fertile en événements d'un intérêt général : celle de Le Conte ne fait pas exception à cette règle. Voué à l'étude de la nature depuis son enfance, sans se laisser distraire par les soins et les devoirs de sa profession, il se contenta de la poursuite de ses goûts favoris et des charmes de la vie sociale. Son père mourut en 1860, le laissant en possession d'une belle fortune. L'année suivante, Le Conte épousa ^ue Hélène Grier, fille de feu le juge Robert C. Grier. Elle survit à« son mari ainsi que les deux fils nés de leur union. Retracer la vie scientifique de Le Conte, c'est réellement faire le récit de celle de son père. L'une est la résultante et la continuation de l'autre. Une plume plus autorisée a déjà écrit la vie de celui-ci; toutefois je ne saurais passer sous silence quelques incidents de cette existence qui semblent avoir eu une influence déterminante sur les études plus récentes du iils. Le major Le Conte publia en 1824 un petit mémoire dans les Annals of the Lyceuni de New-York, contenant les descriptions de quelques espèces nouvelles, avec une planche dessinée par lui- même. A cette époque, Say et Melsheimer l'aîné étaient à l'apogée de leur carrière, et l'entomologie, par les travaux de Latreille en France, prenait dans les sciences une importance de plus en plus grande. Le major était un collectionneur ardent ; aussi, en vue d'obtenir des renseignements qu'il ne pouvait trouver en Amé- rique, il expédia à l'étranger beaucoup de ses insectes, conservant avec soin des exemplaires identiques ou des dessins des types envoyés en communication. Son cabinet, ainsi formé, bien minime en com- paraison de ce que nous possédons maintenant, devint la base des travaux futurs de Le Conte fils. En 1845, le père et le Iils adressèrent deux mémoires d'entomologie au Journal of Natural Histoy^y de Boston : le père, une monographie des Histérides dont les dessins étaient l'œuvre du Iils; celui-ci un opuscule de peu d'importance. Le premier ouvrage du D"^ Le Conte parut en 1844, dans les Pro- - 274 - ceedings of the Academy of Natural Sciences, publiés par la Société entomologique de Pennsylvanie, association sans siège déter- miné, ne comptant pas sans doute plus d'une dizaine d'amis enthou- siastes qui se réunissaient, à longs intervalles, dansla maison de l'un ou de l'autre. Parmi ceux-ci se trouvaient les deux Melsheimer, Zie- gler, Haldeman, et le Rév, J. G. Morris, D. D., de Baltimore, seul survivant qui puisse en raconter l'histoire. Les écrits de Le Conte antérieurs à 1850, ne donnèrent guère la preuve de sa puissance d'analyse ; mais cette même année il publia sa Monographie des Psélaphides, proposant un arrangement qui reste aujourd'hui la base de la classification de ces petits insectes. En 1850 parut aussi le commencement de son Essai de classification des Coléop- tères Longicornes de l'Amérique au nord du Mexique. Cet ouvrage, qui demanda plusieurs années de publication et plus im- portant en réalité que son titre ne l'indique, éclaira la science de beaucoup de vues nouvelles et favorisa dans une large mesure la classilication de ces insectes favoris. A partir de cette époque, ses œuvres d'entomologie consistent, pour la plupart, en monographies, et parleur importance attirèrent .^oute l'attention des naturalistes. Plusieurs furent reproduites dans les recueils étrangers et valurent à son auteur une réputation juste- ment méritée. Ses publications, dans leur ensemble, embrassent presque tous les objets dont il avait fait sa spécialité ; elles four- nissent la preuve de ces patientes et originales recherches dont il a doté la science. Toujours ses travaux constituent un progrès sur ceux de ses devanciers, et s'il traite un sujet, c'est pour l'enrichir et le perfectionner. Quelques-uns de ces travaux méritent une mention spéciale. En 1859, il réédita les œuvres entomologiques de Say avec des notes sur les espèces de cet auteur. Il eut pour collaborateurs dans cette publication, le baron Osten Sacken et M, P. R. Uhler, chacun dans sa spécialité. Les écrits de Say étaient éparpillés dans une foule de publications inaccessibles. Sa collection typique était presque totale- ment détruite et les espèces ne reposaient plus guère que sur la tra- dition. Le Conte fit appel au concours des contemporains de Say encore vivants, et grâce à lui, toutes les obscurités furent définitive- ment éclaircies. Connaissant les difficultés de la science, objet de sa spécialité, et en vue de les atténuer autant que possible, il entreprit, sur la de- mande de la Smithsonian Institution, la Classification des Coléoptères de l'Amérique du Nord, avec Listes des espèces ut descriptions des formes nouvelles. Les premières parties parurent en 1861 et 1862; mais la suite en fut interrompue par la guerre et par un voyage, et quoique repris en 1873, ce travail ne fut jamais achevé. — 275 — 11 u'en favorisa pas moins beaucoup le développement des études et l'augmentation du nombre des entomologistes ; l'édition fut bientôt épuisée, (H il devint nécessaire de faire soit une seconde édition, soit un ouvrage nouveau. Pour rendre complète l'édition nouvelle, il était indispensable d'étudier les Rhynchophores. Le Conte n'hésita pas à entreprendre cette élude ; par une des vues les plus hardies de sa carrière, il reconnut que ce groupe devait être isolé, et en proposa une classifi- cation aussi naturelle que remarquable par sa nouveauté. Ce travail fut suivi, en 1876, du Species des Rhynchophora, paru eu volume séparé dans les Proceedings de notre Société. Ces études préliminaires achevées, les projets de Le Conte sem- blèrent se concentrer sur la préparation d'une nouvelle Classifica- tion qui serait complète dans toutes ses parties, Il m'invita à y coo- pérer par la préparation d'essais monographiques, espérant par là diminuer sa charge personnelle et parvenir à mener plus vite l'ou- vrage à bon terme. Lorsque dans ces deux dernières années il vit sa santé dépérir, il m'exprima le désir de faire tout mou possible pour activer l'ouvrage. Les premières pages furent mises sous presse en 1882, et le livre terminé au mois de mars suivant, à temps encore pour qu'il pût au moins juger de l'accueil flatteur qui lui était fait. On comprendra qu'il m'est difficile d'insister, comme je le voudrais, sur la part qu'il prit à ce travail ; je puis dire toutefois que la pre- mière édition fut la base de celle-ci, et que la seconde n'existerait pas si première n'eût préparé la voie. Chaq\ie page témoigne de ses conseils, et si j'ai collaboré à l'œuvre, je n'ai pas cessé de le faire sous sa direction. A partir du printemps dernier il dut presque renoncer au travail, sa santé générale, sa vue incertaine et sa main mal assurée le ren- dant incapable d'une application suivie. Cependant il continua ses recherches sous forme de Courtes é^wfZe^ jusqu'à ses derniers jours, et le manuscrit incomplet que j'ai entre les mains paraîtra sous la forme qu'il avait choisie lui-même pour le livrer au public. La réputation de Le Conte comme naturaliste est assurée, grâce à ses écrits entomologiques ; mais il ne s'est pas borné à cette partie de la science. J'ai déjà parlé de certains travaux géologiques; il en a laissé d'autres d'un moindre intérêt, notamment des articles sur la Paléontologie des Vertébrés et quelques synopsis sur des genres de Rongeurs. Ses Notes zoologiques d'un voyage ci Panama met- tent en relief ses études spéciales à ce sujet. Un article au moins sur la science sociale pure est aussi sorti de sa plume. L'examen des divers écrits de Le Conte nous le montre remarqua- blement dégagé de toute tendance à la controverse. 11 n'a donné à la science que des études sérieuses, assuré que ce qui serait digne d'être - 276 — adopté le serait forcément un jour. Quand il différa d'opinion avec d'autres auteurs, il s'en exprima toujours dans les termes les plus mo- dérés, exempt de ces petites jalousies qui trop souvent divisent ceux- là qui exploitent le même champ. De tous les points du pays lui arrivaient de nombreuses demandes de renseignements ; rarement il les repoussait, et une bonne partie de son temps fut consacrée aux communications de ses correspon- dants ; il pensait en être assez récompensé par l'espoir que ce qu'il semait ainsi ne manquerait pas de porter des fruits dans l'avenir. Les ouvrages de Le Conte sur la Coléoptérologie de l'Amérique ont été très-remarques. 11 se mil à l'œuvre dix ans après la mort de Say qui semble n'avoir eu d'autre ambition, je n'ose dire d'antre capacité, que de décrire les espèces qu'il recueillait. Le Conte, au contraire, débuta d'après un plan systématique et vécut assez pour le voir complet dans toutes ses parties. Ce fut l'ordre après le chaos. Son influence sur les progrès généraux de l'entomologie est incontestée, et si rapides ont été ces progrès, que nous possédons maintenant presque autant de cercles et de sociétés purement entomologiques, qu'il existait, il y a quarante ans, de personnes s'intéressant à cette science. L'Amérique n'avait alors, en fait d'ouvrages de ce genre, presque rien que ceux de Say; aujourd'hui cinq publications pério- diques traitent exclusivement d'entomologie. Un relevé, publié récemment, donne une idée de l'œuvre accom- plie par Le Conte : plus de 500 genres et près de 5,000 espèces y figu- rent à son actif, et les trois quarts des uns et des autres sont admis comme valables. 11 serait pourtant injuste d'asseoir la valeur de son travail sur un calcul numérique ; d'autres ont fait davantage ; mais les études ^systématiques et analytiques dont il a enrichi le vaste champ de la Coléoptérologie prouvent la puissance réelle de son esprit. Prompt à reconnaître les différences spécifiques, il ne les exprimait peut-être pas toujours heureusement ; mais dans ses ana- lyses le raisonnement restait logique et delà plus grande clarté. Combien ses travaux furent appréciés dans son pays et à l'étran- ger, nous en avons la preuve dans le nombre des sociétés dont il a été élu membre. Il avait reçu 15 diplômes en Amérique et 17 con- férés par des sociétés d'Europe. Précieux entre tous sont les diplômes des Sociétés entomologiques de Londres, France, Berlin, Bruxelles et Stettin qui le nommèrent membre honoraire, distinction exception- nelle et conférée seulement aux plus dignes. En 1874 Le Conte fut élu président de VAmerican Association for the Advancement of Science; le discours qu'il prononça en quittant ces fonctions a pour sujet les rapports entre la distribution géographique des coléoptères et la paléontologie ; il ouvrit une nou- velle voie d'investigation et montra combien ce rapprochement des faits observés par deux sciences différentes offre d'avantages pour l'une et pour l'autre. L'un des fondateurs de VAnierican E)itoraological Society , il en était à sa mort le président. 11 était aussi vice-président de notre American Philosophical Society, qui le comptait parmi ses membres depuis bientôt 31 ans. Nous l'avons tous connu savant érudit, parfait gentleman, bon compagnon et véritable ami. Il était pour moi plus encore : pendant près de 25 années nous vécûmes dans l'intimité. Je recherchais sa science et ses conseils comme un néophyte en entomologie et tou- jours je trouvai près de lui un accueil cordial. Mûris par cette inti- mité, nos rapports ne furent jamais obscurcis par un nuage. La dernière visite que je lui lis deux jours avant son attaque fatale ne s'effacera pas de ma mémoire: animé, gai et l'esprit plus vif qu'il ne l'avait été depuis des semaines, il semblait avoir reconquis sa force physique et morale et je repris l'espoir de jouir quelque temps encore de son amitié. L'état dans lequel je le trouvai lorsque je fus appelé près de lui deux jours après me prouva que cet espoir n'était qu'une illusion. La lividité de ses traits ne présageait que trop sa lîn prochaine. Il mourut calme et sans souffrance. Quelques heures avaient suffi à éteindre une des brillantes lumières de la science et à nous frapper d'une perte irréparable. { Traduit de l'anglais par A. Fauvel). BIBLIOGRAPHIE. Tabellen zur hestiramen der Familien icnd Gattungen der Cicadinen von Centraleuropa (Suite et fin), par P. Matthaeus Mayr, professeur au Gymnasium de Hall (Tirol). Ce travail, dont nous avons annoncé le commencement l'année dernière [Re ■■•xe, p. 287} est aujourd'hui terminé par une petite livraison de 18 pages. I>e plan suivi par l'auteur dans cette livraison est le même que celui adopté pour la première ; nous n'avons par conséquent rien à ajouter à ce que nous en avons dit précédemment. A. P. Revue d'Entomologie. - Octobre 1SS4. 19 — 278 — DASCILLIDES & MALACODERMES DE NOUVELLE-CALÉDONIE Par J. BOURGEOIS, Si l'on ajoute aux douze espèces dont les descriptions vont suivre le Laius rufipes et VAttalus australis , déjà décrits par le Père Montrouzier ( An)z. Soc. Ent. Fr., 1860, p. 259), on aura la liste complète de ce que nous connaissons à ce jour en Dascillides et Ma- lacodermes néo-calédoniens. Les genres auxquels appartiennent ces espèces sont tous largement représentés ailleurs; seule, la Luciola antipoclum, par son faciès particulier et certains détails dans la forme extérieure, aurait quelque droit à être prise comme type d'une coupe générique nouvelle. Cependant il m'a paru préférable, dans l'état actuel de nos connaissances sur les Lampyrides, de ne pas la distraire, quant à présent, du genre Luciola. Avant d'entrer en matière, je tiens à remercier cordialement mon savant collègue et ami M. A. Fauvel, pour la complaisance et le désin- téressement qu'il a mis à me fournir les éléments de ces descriptions. Je dois aussi des remercîments à M. Gambey, cbef de bureau au ministère de la marine, qui, avec beaucoup d'obligeance, m'a permis de consulter sa riche collection. J'espère que de nouveaux et prochains envois me permettront d'ajouter bientôt un premier supplément à ce petit travail. Ptilodactyla australis sp. nov. Elongato-ovata , conveœa , cinereo-puhescens , castaneo- fusca, subnitida, elytris picnctato-striatis,posticepallicliori- bus; capite nigro, rugose punctato; pronoto antice valde convexo, dense granulato, angulis posticis acutis ; epipleu- ris, àbdomine pedibusque rufo-testaceis. D'un brun-marron en dessus, avec le pourtour du pronotum, l'écusson et, sur chaque élytre, la suture, un étroit liseré basilaire, le bord latéral et l'extrémité d'un rougeâtre plus clair ; dessous d'un brun rougeâtre, plus clair sur l'abdomen, pattes d'un roux testacé. — 279 — Tête noire, densément et rugueusement ponctuée ; recouverte d'une pubescence longue, mais peu serrée, d'un flave cendré ; antennes d'un lirun rougeâlre clair, brièvement pubesceutes: 1" article assez gros, 2° très-court, 3*= allongé, un peu moins long que le suivant, les suivants subégaux, chaque article, à partir du 4'= jusqu'au 10^ in- clusivement, émettant de sa base un rameau grêle, cylindrique, beaucoup plus long que l'article lui-même (cf). Pronotum presque semi-circulaire vu d'en haut, avancé et fortement convexe au-dessus de la tête, latéralement rebordé dans ses 3/4 postérieurs seulement, unpeusinué de chaque côté avant le sommet, légèrement bisinué A la base avec le lobe médian coupé droit et finement denticulé, pubes- cent, peu brillant, fortement et assez densément granuleux, angles postérieurs droits, très-pointus, un peu prolongés postérieurement. Écusson brièvement cordiforrae , longitudinalement impressionné dans sa première moitié. Élytres un peu plus de trois fois aussi longues que le pronotum, subparallèles dans leurs 2/3 antérieurs, conjointement arrondies à l'extrémité , assez luisantes, pubescentes, légèrement ponctuées-slinées, stries effacées vers l'extrémité, inter- valles larges, plans, un peu ridés transversalement, très-finement et éparsement granulés; suture à peine tectiforme dans sa première moitié. Hanches postérieures gradnellement dilatées intérieurement sous forme de lobe triangulaire, conligués sur la ligne médiane ; tibias setosellés; crochets des tarses appendiculés. — 2 inconnue.— Long., 6 mill. ; larg., 2 3/4 mill. Yahoué {Depkniche). Coll. Fauvel. Cette espèce offre quelque analogie avec le Pherocladus dernies- toïdes Fairm. [\an. Soc. Eut. Fr., 1881, p. 273) des îles Viti ; toutefois la conformation de ses hanches postérieures, graduellement dilatées au côté interne et les crochets de ses tarses appendiculés en font une véritable Ptilodactyla. Le d*, il est vrai, présente des antennes flabellées à partir du 4<^ article seulement, tandis que Lacor- daire, dans la caractéristique qu'il donne de ce genre [Gen. des Col., IV, p. 280) , les indique comme flabellées à partir du 3*. Mais chez toutes les espèces américaines que j'ai vues, les antennes sont llabellées à partir du 4'= article et le D"" Horn les indique également comme telles dans sou. Sijnopsis des Dascyllldesdes États-Unis ( Trans. Amer. Entom. Soc., VIII, 1880, p. 76). Il est donc hors de doute que Lacovdaire a commis là une erreur qu'il importe de rectifier, Gyphon PaykuU. Le genre Cyphon parait disséminé sur une grande partie du — 280 - globe, et quelques-unes de ses espèces, telles que varlahilis etj^adi, par exemple, ont un habitat très-étendu. Actuellement, la faune néo- calédonienne en possède trois, qui semblent différer de toutes celles décrites jusqu'à présent. On pourra les séparer comme suit : A. Articles 2-3 des antennes, pris ensemble, aussi longs que le 4'; le 3" grêle, allongé, à peine moins long que le 2« ; pronotum deux fois environ aussi large que long, concolore postérieui'ement. a. Convexe; élytres à ponctuation médiocrement serrée, bien mar- quée oceanicus. b. Assez déprimé; élytres à ponctuation plus dense, mais moins fortement marquée luteus. B. Articles 2-3 des antennes, pris ensemble, un peu plus courts que le 4»; le 3« assez épais, oblong, sensiblement moins long que le 2^; pronotum trés-transverse, plus de deux fois aussi large que long, plus ou moins rembruni postérieurement longipilis. Cyphon oceanicus sp. nov. C. variabili affinis , secl antennarum articulo 3° hreviore protJioraceque paiillo longiore leviusque punctulato distinc- tus. Elongato-ovatus , sat convexus, nitidus , pubeseens , testaceus ; antennis apice infuscatis, articulo 3° praecedenti graciliore illumque longitudine vix aequante; pronoto transverso, tenuissime punctulato, angulis posticis retusis, haud procluctis ; elytris costarum vestigiis destitutis, sat fortiler punctatis ; corpore suhtiis nigro-piceo, pectore me- dio, ahdomine basi pedibusque rufis. Voisin du C. varlabilis d'Europe et d'Amérique, mais facile à distinguer par le 3^ article des antennes plus court, le prothorax un peu plus long, moins transverse et beaucoup plus finement ponctué, surtout sur les côtés. Ovale-allongé, assez convexe; élytres sans traces d'arêtes longitu- dinales. Teslacé en dessus, un peu rougeâlre sur la tête et le prono- tum, antennes rembrunies à l'extrémité, dessous du corps d'un noir brunâtre avec le milieu delà poitrine et la majeure partie des deux premiers segments abdominaux d'un roussâtre clair ; hanches et pattes de cette dernière couleur; yeux noirs; pubescence du dessus du corps plus longue, mais un peu moins dense que chez le varia- bilis, d'un flave cendré. Tête luisante, très-finement et à peine distinctement pointillée, pubescente ; labre grand, finement bordé de noir; 3"^ article des antennes à peine aussi long que le 2<^, sensi- - 281 — blement plus grêle ( chez le variabilis, le 3^ article est un peu plus long que le 2«). Pronotum transverse, un peu plus de deux fois aussi large que long dans son milieu, presque indistinctement poin- tillé sur son disque, un peu plus visiblement sur les côtés; bords latéraux rebordés, régulièrement arrondis sons une même courbe avec le bord antérieur, le posléi'ieur arqué en arrière, visiblement bisinué, linemeiit rebordé; angles postérieurs émoussés, non sail- lants. Écusson en triangle renversé, sensiblement plus allongé que chez le variabilis, à côtés un peu arrondis, finement pointillé. Élytres environ trois fois aussi longues que le jjronotum, à peine plus larges que lui à la base, eu ovale allongé, arrondies aux épaules, assez fortement et peu deusément ponctuées, rembrunies le long de la suture et du bord marginal, avec un vestige de strie juxtasuturale. — o*. Avant-dernier segment ventral de l'abdomen marqué, dans son milieu, d'une fossette transversale, elliptique. — Long., 3 mill. ; larg. 2 mill. Tonghoué, novembre [Savés). Coll. F'auvel. On ne saurait confondre cette espèce avec le C. australis Er. ( Wiegm. Arch., 1842, p. 144), de Van-Diémen, qui a la taille pres- que double, les élytres avec des vestiges de côtes et appartient pro- bablement au genre Helocles. KUe se rapproche davantage du C. inf'uscatus Mots., de Ceylan; mais, outre la coloration, elle en diffère, ainsi que les suivantes, par les angles postérieurs du prono- tum émoussés et non saillants. Cyphon luteus sp. nov. Obîongo-ovatus , suhdepressus , parum nitidus , breviter pubescens, luteus ; antennarum articulo ultimo apice infus- cato^ 3" praecedenti graciliore illumque longitudine vix aequante ; pronoto transverso, tenuissiine punctulato, angu- lis posticis rotundatis, haud productis; elytris costarum vestigiis destitutis , dense et subtiliter 7^ugoso-puyictatis ; corpore subtus nigro-piceo, prosterno abdomineque basi rufescentibus, pedibus testaceis. Ressemble beaucoup au précédent, mais en diffère par les élytres plus déprimées, à ponctuation plus lîne, sensiblement plus serrée et un peu confluente transversalement, ce qui les rend plus mates. Ovale-oblong, peu convexe; élytres sans traces d'arêtes longitudi- — 282 — nales. Testacépâle en dessus, avec la tête et le pronotum un peu rougeâtres; dernier article des antennes seul rembruni ; dessous du corps d'un noir brunâtre, avec le prosternum et la base de l'abdomen roussâtres ; pattes testacées ; yeux noirs ; pubescence moins longue que dans le C. oceanlcus. Tète luisante, pabescente, éparsement et très-tinement pointillée ; labre grand, concolore ; S** article des antennes plus grêle et à peine aussi long que le 2^ Pronotum trans- verse, conformé comme dans l'espèce précédente, à peine bisinué en arrière, encore plus finement pointillé, avec une petite tache obscure attenante au bord antérieur de chaque côté du milieu. Ecusson comme dans le C. océaniens. Élytres un peu plus ovalaires, plus déprimées, plus densément et beaucoup plus finement ponctuées, avec les points visiblement confluents dans le sens transversal, peu luisantes, concolores, un peu obscurcies seulement autour de l'écus- son; vestige de strie juxta-sulurale à peine appréciable. — Long., 3 l/3mill.; larg., 2 mill. Kanala, Nouméa (Deplanche). Coll. Fauvel. Cyphon longipilis sp. nov. Ovalo-elongatus^ convexus, nilidus, sat longe sericeo-pu- hescens, rufotestaceus, capile proùhoracisque clisco postice infuscatis ; antennis i^ufis, articulo 3" praecedenti distincte hreviore ; pronoto fortiter transverso, tenuiter puiictulato, angulis posticis rotundatis, haud productis; elytris subpa- rallelis, costarurn vestigiis destitutis, sat fortiter et dense punctatis ; corpore subtus piceo^prosterno pedibusque testa- ceis. — Variât elytrorum sutura et margine plus mimcsve nigro-infuscatis. De forme un peu plus allongée que les précédents, dont il diffère en outre par la brièveté relative du 3° article des antennes et le pro- notum sensiblement plus court, plus transverse. Convexe ; élytres sans traces de côtes longitudinales. Testacé rou- geàtreen dessus, d'un brun plus ou moins foncé en dessous, avec les pattes d'un roussûtre pâle ; pubescence assez longue, surtout sur les élytres, couchée, soyeuse, souvent un peu frisée, d'un cendi^é jau- nâtre ; yeux noirs. ïète fortement rembrunie en arrière, peu luisante, finement et assez densément pointillée, pubescente ; antennes rousses, leur 3" article assez épais, oblong, sensiblement moins long que le 2*. Pronotum très-transverse, plus de deux fois aussi large que long, peu densément et flneraeut pointillé, finement rebordé, bords — 283 — antérieur et latéraux arrondis sous une même courbe, le postérieur bisinué, assez avancé dans son milieu ; angles postérieurs arrondis. Écusson en ogive renversée, subconvexe, pointillé. Élytres subparal- lèles sur leurs 2/3 antérieurs, assez fortement et densément ponc- tuées, ponctuation plus serrée et un peu rugueuse à la base, avec un vestige de strie juxta suturais. —Long., 23/4 mill.; larg., 1 1/2 mill. Var. — Tète entièrement d'un noir brunâtre ; pronotum plus fortement rembruni postérieurement ; sur chaque élytre, une large bande marginale et une autre suturale, plus étroite, se réunissant postérieurement à la première, d'un brun foncé; abdomen d'un noir de poix. Mont Kogui, sous les feuilles de fougère, novembre ; Tonglioué, Yahoiié, février [Savés] ; Kanala [Coste). Coll. Fauvel, Gambey, la mienne. Ressemble au Putoni d'Europe, mais en diiïère par la ponctuation des élytres moins dense, les angles postérieurs du prothorax plus arrondis, la coloration, etc. Helodes insulanus sp. nov. Ovato-oblongiis, parum convexus, sat nitidus, hrunneo- testaceus, cmtemiarum hasi, palpis, elytrorum sutura pecli- Ijusque pallidiorihus ; pronoto postice pctulum fuscescente, valde transverso, tenuiter punciulato, angulis posticis sich- rotundatis ; elytris fortiter denseque jncnctatis, costarum vestigiis destitutis. Ovale, oblong, peu convexe, assez brillant. D'un testacé brunâtre eu dessus, avec les palpes, la base des antennes, la suture et les pattes plus pâles. Tète assez fortement, mais peu densément ponctuée, bifovéolée entre les yeux ; 3= article des antennes un peu plus long que la moitié du 2% le 4" égalant en longueur les deux premiers réunis. Pi^onotum plus court et plus transverse que dans nos espèces d'Europe, rappelant par la forme celui de la Microcara testacea, largement arrondi en avant et sur les côtés, finement rebordé et bisi- nué à la base, disque très-légèrement et éparsement pointillé ; angles postérieurs subarrondis. Écusson en ogive renversée. Élytres assez sensiblement arrondies sur les côtés, fortement et densément ponc- tuées, sans traces d'arêtes longitudinales. Premier article des tarses postérieurs sensiblement plus long que tous les suivants réunis; les trois derniers très-courts. —Long., 3 1/2 mill. Kanala [Leplanche). — Un seul exemplaire. Coll. Fauvel. 284 - Scirtes caledonicus sp. nov. S. hemisphaerico afjflnis sed colore, elytris fortius punctatis tibiarumque calcarihus minus prolongatis bene distinctus. Suborbiculatus, parum convexus, nitidus, ptibescens, nigro- piceus, capite pronotoque' dilutioribus, hoc auguste rufo- limhato; antennis tcstaceis; elytris sat fortiter punctatis, humeris rufo-maculatis ; corpore subtus hrunneo, pedibus testaceis, femorihus pctulum infuscatis ; tibiarum calcari- hus posticis 'iiiediocribus. Variât elytris disco dilutiorihus. Forme générale de notre .S^. heniisphaericus, mais un peu plus allongé et bien distinct, en outre, par la ponctuation des élytres beaucoup plus forte et les éperons terminaux des tibias postérieurs plus courts. D'un brun de poix foncé, assez brillant, un peu plus clair sur la tète et le pronotum, celui-ci finement liseré de roussàtre à la base et sur les côtés, plus vaguement en devant, celle-là avec une bordure semblable de chaque côlé de sa moitié antérieure ; j^eux noirs; an- tennes et pattes testacées, cuisses un peu rembrunies; dessous du corps d'un brunâtre clair. Tète finement mais visiblement pointillée. Pronotum très-fortement transverse, plus de 3 fois aussi large que long dans son milieu, fortement rétréci d'arrière en avant, visible- ment ponctué; bords latéraux déclives, très-faiblement arqués, linement rebordés; bord antérieur écbancré en courbe régulière, le postérieur fortement arqué en arrière, à peine subsinué de chaque côté ; angles postérieurs bien marqués, les antérieurs arrondis. Écusson roussàtre, en ogive renversée. Élytres très-brièvement ovales, pas plus larges que le pronotum à la base, arrondies aux épaules, mais moins régulièrement que chez \qS. hemisphaericus , un peu rugueusement et assez fortement ponctuées, sans trace de strie juxtasuturale sur leur moitié postérieure, recouvertes d'une pubescence d'un flave cendi'é, jieu serrée, couchée et dirigée en ar- rière, marquées chacune d'une petite tache d'un roux sombre sur le calus humerai ; suture roussàtre postérieurement. Éperons termi- naux des tibias postérieurs de longueiu- médiocre. — Long., 2 3/4mill.; larg., 2 mill. Var. — Élytres de couleur plus pâle sur le disque. Kanala {Deplanche). — Unique. Coll. Fauvel. 285 - Luciola caledonica sp. nov. Elongalo-elliptica, parum convexa, vix nitida, rufo-tes' tacea, pronoto macula antica elytrisque nigro-fuscis, illo dense et fortiter pimctato; capite nigro, fronte excavata, oculis 7nagnis, integris ; ayitennis hrevibus, usque ad pro- thoracis medmin vix prolongatis , brunneis, articula primo rufescente; epipleuris concolorihus ; corpore subtus flavo- lestaceo, abdominis segmentis 3 ultimis cereis; tibiis apice tarsisque infuscatis. lilliptiqne allongé, peu convexe, à peine brilLmt. Tête noire, front concave, labre, mandibules et palpes roux; yeux gros, entiers; antennes (rès-courtes, atteignant à peine le milieu du prothorax, d'un brun uniforme, avec le l'^'' article roussâtre. Pronotum convexe, semi-lunaire, moins de deux fois aussi large à la base que long dans son milieu, sinué et déprimé de chaque côté des angles postérieurs qui sont arrondis, d'un testacé roussâtre vif, orné en avant d'une tache subarrondie, d'un brun-noirâtre, n'atteignant pas les bords, fortement et très densément ponctué sur toute sa surface, marqué dans son milieu d'un sillon longitudinal peu profond, abrégé à ses deux extrémités. Écusson en demi-cercle, d'un roussâtre obscur, rugueusement ponctué. P^llytres d'un brun noirâtre uniforme, à peine plus larges que le protliorax k la base, à peine dilatées dans leur milieu, à ponctuation assez superficielle, mais très-serrée et rugueuse, chargées chacune de quatre côtes abrégées postérieure- ment ; épipleures concolores. Dessous du corps d'un testacé flave, abdomen avec les 3 premiers segments légèrement rembrunis, les 3 derniers d'un blanc de cire ; extrémité destibias et tarses brunâtres. Arceau anal entier, en triangle largement arrondi au sommet, le pygidial semi-lunaire. — Long., 10 mill.; larg., 4 mill. Ile des Pins, île Non. Coll. Fauvel, Gambey. Luciola antipodum sp. nov. Elongata, suljparallela, pone médium paululum dilatata, depressa, atra, elytris sat nitidis, castaneo-fuscis ; capite dense et fortiter 7'ugoso-punctato, fronte parum excavata, oculis magnis, parum productis, postice profunde triangu- lariter excisis ; antennis brevibus,protlioracis basim Jiaud attingentibus, brunneis; pronoto transverso, tetragono, — 286 - dense et fortiter pimctato^punctis umhilicatis ; elytris coria- ceis, obsolète costatis; cor^pore subtiis piceo-nigro, episternis peclibusque pallide luteis, abdominis segmentis 3 iiltimis cereis. Variât colore diliitiore, elytris pallide brunneis. Espèce remarquable, s'éloignant de toutes les Luciola actuelle- ment connues par un faciès particulier et la profonde échancrure triangulaire de ses yeux. Allongé, subparallèle, déprimé, glabre, noir en dessus avec les élytres d'un brun-marron foncé assez brillant. Tête densément et très-fortement rugueuse; front à peine concave; yeux profondément échancrés postérieurement, cette échancrure de forme triangulaire, s'avançant presque jusqu'au 1/3 de leur longueur; mandibules roussâtres ; palpes et antennes d'un brun plus ou moins clair, celles- ci n'atteignant pas la base du prothorax. Pronotum transverse, sub- rectangulaire, presque deux fois aussi large que long, très-peu convexe, avec les côtés très-légèrement arrondis dans leur moitié an- térieure etsubsinués postérieurement, un peu arqué en avant à son bord antérieur, presque droit à la base, densément recouvert, sur toute sa surface, d'une ponctuation forte et un peu rugueuse, formée de gros points ombiliqués ; écusson petit, arrondi au sommet. Élytres à peine plus larges que le prothorax à la base, un peu dila- tées vers le milieu, séparément arrondies à l'extrémité, fortement rugueuses avec quelques vestiges de costules longitudinales, suture un peu plus claire, bord marginal étroitement relevé en gouttière, épipleures concolores ; ailes fortement enfumées. Dessous du corps d'un noir brunâtre assez brillant, épisternums et pattes d'un testacé livide ; anneaux de l'abdomen finement rugueux, surtout à leur bord postérieur ; les 3 derniers d'un blanc de cire, le dernier semi-circu- laire. — Long., 5 1/2 mill.; larg., 2 mill. Var. — Coloration plus pâle en dessus et en dessous, élytres d'un brun clair. Kanala (Coste) ; Bourail (Lécard) ; baie du Prony [Deplanche). Coll. Fauvel, Gambey, Ern. Olivier, la mienne. Aspidosoma roseiceps sp. nov. Oblongo-ovatum, subdepressurn, parura nitidum, bre- vissimepubescens, supra lividum; capite roseo^ fronte p)la- niuscula ; antennis fuscis, articulo P luteo ; pronoto sub- triangulari, basi long itudinef ère diqjlo latiore, apice retuso, laie foliaceo, fortiter rugoso-pimctato, disco sid)laevi,roseo, - 287 - nigro-variegato ; ehjlris dense pwictatis ; corpore suhtus luteo^ X)rothoracis parapleuris , prosterna mesosternoque roseis; ahcloniinis segmentis 2 penultiniis ultimoque ad latera cereis ; tihiis apice tarsisque infuscatis. Ovale oblong, un peu atténué en arrière, à peine convexe, peu brillant, très-finement pubescent ; tête de couleur rosée, front à peu près plan ; palpes et antennes fortement rembrunis, celles-ci avec le premier article d'un testacé livide, labre de cette dernière couleur. Pronotum en triangle curviligne émoussé au sommet, deux fois aussi large à la base que long dans son milieu, d'un jaune livide, orné postérieurement d'une grande tache médiane de couleur rosée et de quelques macules noirâtres, très-largement foliacé en avant et sur les côtés, fortement et rugueusement ponctué, sauf sur le disque qui est presque lisse et assez brillant, base légèrement arquée en arrière et à peine sinuée dans sou milieu, pas de taches vitrées antérieures distinctes; une fine carène longitudinale, partant du sommet et s'avançant jusque vers le milieu; angles postérieurs émoussés à la pointe ; rebord presque nul et indiqué seulement par une ligne de gros points. Écusson obtriangulaire, arrondi au sommet. Élytres de la largeur du prothorax à la base, assez élargies avant le milieu, conjointement rétrécies vers l'extrémité, largement foliacées, d'un jaune livide uniforme, densément et rugueusement ponctuées, sans traces de côtes longitudinales ; expansion marginale limitée intérieu- rement par une large dépression, bien marquée à la base, plus faible postérieurement. Dessous du corps d'un testacé brunâtre ainsi que les pattes; parapleures du prothorax, prosternum et milieu du mé- sosternum de couleur rosée ; extrémité des tibias et tarses rembru- nis; abdomen avec les 2 pénultièmes segments et les bords latéraux du dernier d'un blanc de cire ; arceau anal trapéziforme, entier et largement arrondi à son bord postérieur (Ç) ; crochets des tarses sans dent visible à la base. — Long., 11 mil!.; larg., 6 mill. Kanala {Coste). — Une seule Ç. Coll. Gambey. Cratomorphus vitreus sp. nov. OblongO'Ovatus, depressus, subopacus, suMilisslme puhes- cens, lividus; fronte excavata ; antennis a 3" articulo inde infuscatis ; pronoto semi-elliptico, latitudine hasali patillo longiore, late foliaceo, suhrugoso, tnarginato, maculis obso- letis fuscis roseo-intermixtis postice plagisque 2 elUpticis vitreis antice ornato; elytris dense sed sat temdter pimcta- - 288 — tis, obsolète S-costatis ; tihiis apice iarsisque infuscatis ; prothoracis parapleuris roseo-lituratis ; abdominis segmentis 2 penuUimis cereis, ultimo profundebisinuato. En ovale allongé, un peu atténué en arrière, à peine convexe, presque mat ; tèto, d'un testacé flave, front concave ; palpes et antennes un peu rembrunis, celles-ci seulement à partir du 3'= article ; pubes- cence excessivement courte, mais très-dense, donnant aux parties qu'elle recouvre un aspect pruineux. Pronotum ample, un peu plus long dans son milieu que large à la base, irrégulièrement arrondi, en avant et sur les côtés, en une courbe elliptique commune, large- ment foliacé, d'un blond cendré clair, rembruni postérieurement de chaque' coté de la ligue médiane et marqué, en outre, de quelques taches rosées peu distinctes; présentant, à son bord antérieur, deux espaces vitrés elliptiques, bien limités ; rugueux sur toute sa surface, relevé en gouttière sur tout son pourtour antérieur et latéral, base simplement rebordée, presque droite, un peu sinuée de chaque côté; angles postérieurs émoussés au sommet. Écusson obtriangulaire. Élytres de même couleur que le pronotum, un peu rembrunies à la base, largement foliacées, à ponctuation assez superiicielle, mais dense et un peu rugueuse ; sur chacune trois côtes obsolètes et un sillon longitudinale oblique, profond, séparant le disijue de l'expan- sion marginale. Dessous du corps d'un jaune livide ainsi que les pattes; parapleures du prothorax avec quelques taches rosées, pro- sternum en entier de cette dernière couleur; les deux avant-derniers segments abdominaux d'un blanc de cire; arceau pygidial profondé-, ment trilobé, avec le lobe médian très-large, carrément tronqué en arrière, arceau préanal profondément bisinué à son bord postérieur (a*) ; tibias et tarses un peu rembrunis ; ceux-ci avec les crochets d'un roussâtre clair, dentés à la hase. — Long., 16 mill.; larg., 8 mill. Nouvelle-Calédonie [Deplanche). Coll. Fauvel. Un seul exemplaire dont la localité précise n'est pas indiquée. Malthodes Oceaniae sp. nov. Alatus, sat nitidus, fusco-niger, capite rufo-testaceo, iem- poribus nigro-infuscatis ; antenis nigris, articula i° testaceo, siq:)ra nigro-ynaculato ; pronoto quadrato , disco aniice impresso posticeque canaliculato ; elytris ultra médium vix prolongatis, tenuiter punctatis, apice brunneo-gtittatis ; pe- dibus pallide flavis, tibiis iarsisque paulum infuscatis. — 289 — Ailé, assez brillant, d'un noir un peu brunâtre en dessus, a l'ex- ception de la tête qui est d'un roux clair, avec une petite tache noi- râtre en arrière des yeux; ceux-ci noirs, très-saillants; l"^"^ article des antennes allongé, testacé, taché de noir en-dessus, 2-3 un peu plus courts, obconiques, d'un brun noirâtre, le 2'^ plus pâle à la base et à l'extrémité, les suivants noirs, comprimés, un peu élargis en. avant, avec l'angle apical externe un peu saillant, 4-6 un peu plus longs chacun que le 3^, 7-8 égaux, à peine plus courts que le 6'', un peu plus étroits, 9-11 graduellement plus courts et plus étroits. Pronotum en carré très-transversal, bords antérieur et latéraux rectilignes, le pos- térieur un peu arqué en arrière, disque à peine visiblement pointillé, marqué antérieurement d'une impression médiane qui se prolonge jusqu'à la base sous forme de petit sillon. Élytres très-courtes, dépassant à peine le milieu du corps, très-finement pointillées, irrégulièrement subruguleuses ; dessous d'un brun noirâtre ; han- ches et pattes d'un jaune très-pâle; tibias et tarses antérieurs un peu rembrunis, postérieurs plus clairs. Ailes fuligineuses, translu- cides, à nervures d'un brun noirâtre. —Long., 2 d/3 mill.; larg., 2/3 mill. Nouméa, Yahoué [Deplanche]. Coll. Fauvel. Acanthocnemus Fauveli sp. nov. Pristoscelis Le Conte, Proc. Ac. Se. Philad., déc. 1866, p. 349(1), Parallelus, subdepressus, sat nitidus, fusco-niger, hirsuto- pilosus; antennis rufis, articulis 3 ultimis clavatis ; pronoto suhquadrato^ parce in disco, dentius ad latera rugoso-punc- tato ; elytrisfortiter pimctato-striatis ; prosterfio pedibusque omnino rufts ; tibiis extus spinosis. Allongé, subdépriiné, parallèle, assez brillant, entièrement d'un noir un peu brunâtre en dessus, hérissé de longs poils noirs, droits sur la tête et le pronotum, mi-dressés et un peu plus courts sur les élytres, celles-ci offrant en outre une fine pubescence sous-jacente, grisâtre, couchée, assez écartée. Tète marquée de gros points en- foncés assez écartés et d'une impression demi-circulaire en avant du (11 Les genres AcanUtocnemus Vcvui [Ann. Soc. l'nl. /'V., ISCG, p. iîl) et Pris- toscelis Le Conte (toc. cit.) ont été créés presque simultanément sur des caractères abso- lument identiques ; une avance de quelques mois assure la priorité au nom donné par Perris, — 290 — front, presque lisse sur le vertex, roussâtre en dessous ; yeux gra- nuleux ; labres, mandibules et palpes d'un testacé roussâtre; antennes entièrement de cette dernière couleur, sauf le dernier article qui est rembruni au sommet, l'^'^ article épais, égalant presque en longueur les 3 suivants réunis, 2^ et 3'^ courts, obconiques, 4'= à 8'= noduleux les 3 derniers plus gros, formant une petite massue terminale. Pro- notum subcairé, sensiblement plus large que long, légèrement rétréci en avant, coupé droit à son bord antérieur, légèrement arqué sur les côtés et à la base, avec les angles postérieurs subarrondis, à ponc- tuation grosse et éparse sur le disque, plus dense et rugueuse sur les côtés, ceux-ci passant au ferrugineux obscur. Écusson subcarré, un peu arrondi en arrière, longitudinalement canaliculé. Élytres parallèles, conjointement arrondies postérieurement, fortement ponc- tuées-striées; épipleures d'un roux sombre. Dessous du corps noir, à l'exception du prosternum qui est d'un testacé roussâtre ; liancbes et pattes entièrement rousses ; une rangée de petites épines au bord externe des tibias, ceux-ci, en outre, assez longuement sétosellés. — Long., 4 l/2mill.; larg., 1 1/2 mill. Kanala [Coste). — Un seul exemplaire. Coll. Gambey. Cette espèce ressemble beaucoup à TA. cilialus Perr., de Corse, mais elle en diffère essentiellement par la forte ponctuation de sa tête et ses pattes entièrement rousses. PHLOEOTHRIPS ALBOSIGNATA N. SP. EX ALGERIA DESCRIPSIT 0, M, REUTER. Nigra, nitida, margine apicali metanoti fasciaque basali segmenti primi dorsalis ad angulos retrorsum dilatata neciion macula laterali triangulari segmenti quinti dorsalis abdominis albis; antennis arti- cule tertio ipso apice excepto, quarto ultra médium basique quinti albido-flaventibus ; tarsis basi obscure ferrugineis; capite longissimo, versus apicem angustato, mutico ; antennarum articulo tertio tribus sequentibus simul sumtis parum breviore; alis nuUis; tarsis anlicis — 291 — maris intrinsecus articulo primo valide dentato-prodiicto.— Long., Ad N. castanea Bon. syn. concolor Bon. » 3 Ad Leïstus ovipennis Chaud, syn. punctipennis Fauv. ( Bedel ). I) » Leïstus angustus Reitt. Ca. pr. Barnevillei. )j » Notiophilus bigeminus Thoms. E. b. md. pr. aquaticus. 6 3 Leïstus sardous Baudi. S. Si. pr. fulvO^arbis. B 2 Bembidion parnassicum Mill. Gr. pr. nitidulum. 9 » ïachys auonialus KoL Ca. pr. sexstriatus. ). » Ad ï. parvulus Dej. v. quadrinaivus Reitt. Gr. Hi. » 1) Ad T. nanus Gyll. syn. laticollis Mots. » )) Ad T. brevicornis Chaud, syn. minutissimus Mots. » » Ad T. bistriatus Duft. v. caspicus KoL Ca. transparens Mots. » '> Ad T. V. elongatulus Dej. syn. parallelus Mots. » » Ad T. scutellaris Steph. syn. tauricus Mots. » » » V. atratus Costa. Si. » B Ad T. fulvicollis Dej. syn. pallidulus Mén. » » Limnastus narentinus Reitt. A. pr. galilœus Brûl. » 3 Geocharis Massinissaj Ehl. And. pr. cordubensis. 10 2 Treclius rhilensis Kaufm. Bulg. pr. striatulus. 12 1 Ad Dyschirius syn. Acephorus Lee. » 2 Ad D. sahnus Schaum. syn. ? punctatus Steph. » 3 Ad D. chalybœus Putz. syn. euphraticus Putz. 13 2 Ad Chlsenius velutinus v. Faillie Rag, Si. 14 1 BaudiaRagusa.(nov.gen.)ibiqueBadisterpeUatusetsyn, » 2 Penthus brevicolhs Reitt. Ca. 15 1 Oplionus suturifer Reitt. Corfu. pr. suturahs. 16 2 Ad Harpalus picipennis Duft. syn. multisetosus Thoms. )) 3 Ad Stenolophus discophorus v. unicolor Pauline. 17 1 Ad Stenolophus dorsalisv. maroccanus Kr. Baudi. Hi. m. V. lusitanus Reitt. Lu. y> -n Stenolophus Oliveirae Reitt. Lu. pr. suturalis. « » » paludicola Reitt. Gr. id. — 295 — Page 17 col. 1 Stenolophus interstitialis Reitt. A. pr. piceus. » » » insignis Reitt. Corf. pr. consputus. » » Ad Sten. longicornis Sch. syn. quarnerensis Reitt. » 2 ZalDrus arragonensis Heyd. Ei. pr. neglectus. » )) » taygetanus Heyd. Gr. pr. validus. j) » » hellenicus Heyd. Gr. pr. rufipalpis. y> » » balcanicus Heyd. T. pr. Trinii. 20 1 Pterostichus Walteri Reitt. Mont. pr. femoratus. » 2 Ad Pterostichus rebellis Reiehe v. kumanensis Reitt. » 3 Steropus ovicollis Reitt. Gr. pr. creticus. 21 1 Ad Melanius Bon. syn. Omaseus Steph. » 2 Ad Pterostichus pulchellus syn. piceus Fisch. » » Ad Pt. barbarus l)ej. syn. abacoïdes Lucas. 22 1 Ad Pœcilus cœrulescens v. recticollis Uhag. Rï. b. !) ■ 2 Pœcilus prasinus Pauline. Lu. pr. cursorius. 24 1 Calathus testudinarius Gaut. Si. pr. giganteus. ï » Ad C. fuscipes Goeze syn. latus Serv. 25 1 Agonuni Mattosoi Paulino. Lu. pr. Miilleri. » 3 Ad Glycia Chaud, syn. Neotarus Reitt. » » Ad Gl. ornata IClug. syn. Kriiperi Reitt. 26 1 Ad Lebia trimaculata v. Destefanii Rag. Si. » » Ad Leb. marginata Fourc. syn. ephippium Steph. » 2 Cymindis Heydeni Paulino. Lu. pr. bœtica. » 3 Ad Demetrias atricapillus v. confusus Heer. R. 27 1 MetabletusexclamationisMén. LVefa.pr.obliquesignatus. fuscomaculatus Mots, virgatus Reiehe. patruehs Chaud. » 2 Ad Lionychus aibonotatus v. bimaculatus Paulino. Lu. » 3 Brachynus Emgei Reitt. Gr. pr. exhalans. 29 1 Ad Coelambus impressopunctatus Schall. syn. 4-lineatus Mann, picatus Kirby. similis Kirby. » 2 Ad Deronectes brevis Stm. syn. rotundatus Lee. » » Deronectes insignis Klug. Grêla, pr. brevis. » 3 Ad Hydroporus septentrionalis Gyll. syn. scitulus Lee. » » Ad H. rivalis Gyll. syn. obesus Lee. congruus Lee. » » Ad H. lepidus 01. v. optatus VVehncke. 30 1 Hydroporus morio Dej. Sharp. E. pr. pubescens. j. 2 Ad. H. tristis Payk. syn. varians Lee. subtonsus Lee. » 3 Hydroporus fulviventris Costa Sic. pr. ferrugineus. » » Ad fl. oblongus Steph. syn. conoïdeus Lee. » 1) Agabus Merkli Rég. T. pr. guttatus. 31 1 Ad Agabus ambiguus Say (confinis Gyll.) syn. ovoïdeus Lee. bicolor Kirby. phaeopterus Kirby . — 296 - Page 31 col. 2 Ante Ag. elongatus Arctodytes Thotns. (sectio). » 1) Ad A. Erichsoni Har. syn. lutosus Crotch. sobrinus Mots. .) 3 Ad Ilybius ater Deg. syn. ungularis Lee. » )) Ad Copelatus Er. syn. Liopterus Eschs. 32 1 Ad DyticuscircumcinctusAhr. syn.? fuscostriatusMots. ? anxius Mann. » » Ad Hydaticus stagnalis F. syn. cinctipennis Aube. modestus Sharp, americanus Sharp. » 2 Ad Hyd. Leander Rossi.v. fusciventris Reiche. )| » Ad Graphoderes cinereus L. syn. fasciatocollis Harris. perplexus Sharp, elatus Sharp. » 3 Ad Gyrinus urinator v. variabilis Aube. » » Gyrinus Wankowiczi Rég. R. b. pr. natator. » » Ad Orectochilus villosus MûU. syn. dauricus Mots. sibh'icus Mots. 33 1 Ochthebius alutaceus Reitt. Hi. Ca. pr. pusillus. » 2 Hydrœna bisulcata Rey. And. pr. palustris. » » » subacuminata Rey. C. pr. carbonaria. 0 1) » hungarica Rey. i/«. pr. polita. » )) » evanescens Rey. C. pr. gracilis. 1' » » reflexa Rey. C. pr. pygmtea. » 3 Helophorus crenatus Rey. Br. pr. planicollis. 34 1 Ad B. luridus L. syn. chalcaspis Eschs. i) » Ad B. affinis Brull. v. Uneicoilis Costa. S. n 2 Ad Hydrobius i. sp. syn. Sperchopsis Lee. » » Ad Hydr. fuscipes L. syn. seriatus Lee. insculptus Lee. regularis Lee. ? Isevigatus Lap. V? Rottenbergi Gerh. picicrus Thoms. n » Ad Philydrus bicolor F. syn. melanocephalus Er. var, ? fulvus Steph. » » Ad Ph. frontalis Er. syn. ? dermestoïdes Forst. » 3 Ad Laccobius sinuatus Mots. syn. obscurus Gerh. atrocephalus Reitt. ? perla Fourc. ? striatulus F. ? cupreus Rey. C. 35 i Ad Laccobius minutus L. syn. ? pallidus Lap. » » Ad Limnobius picinus Marsh, syn. sericans Gerh. » » Ad Limnobius myrmidon Rey. syn. ?perparvulus Rey. C ? subglaber Rey. C. 36 » Ad Bothriophorus syn. Physemus Lee. » » Dryops bicolor Costa. Sic. » » » sulcipennis Costa. Sic. 37 1 Ad Echidnoglossa glabrata Ksw. (Calod.) syn. Paulinoi SkaUtz. — 297 — Page 38 col. 1 Leptusa Skalitzkyi Paulino (Homal.). Lu. pr. myops. 40 » Myrmedonia cinctipennis Epp. Ca. 41 3 Homalota tenerrima Rey. C. pr. eximia. 42 2 AdHom. ReyiKiesw. syn. trianguliferaFairm.cf (Myrm.). 45 1 Thectura tricuspis Epp. Gr. R. m. pr. cuspidata. » 3 Ad Oxypoda opaca Gr. syn. lateralis. J. Sahib. 47 1 Ad Gyrophaîna boleli L. ? fungicola Mots. (Evaesth.). )} 3 Ad Hypocyptus ovulum Heer. syn. lancifer Pand. » B Ad Typhlocyptus Pandellei Saule. ?atomus Rey. Ga. m. 49 1 Megacronus vittatus Epp. Ca. pr. crassicornis. 50 » Ad Quedius fulgidus F. v. concolor Epp. G. 53 2 Ad Othius keviusculus St. syn. bovinus Coq. 54 »> Ad Achenium caucasicum Lap. ? ustum Reitt. 56 1 Stilicus dilutipes Reitt. Gr. pr. rufipes. 58 » Ad Stenus flavipes Steph. syn. Dobberti Quedenf. 61 » Compsochilus Heydeni Epp. A. R. m. pr. procerus. » » Ad Cornps. curtipennis Fauv. syn. ? Weberi Quedenf. 62 3 Homaliura Merkli Epp. Ralk. pr. porosum. 65 1 Enoptostomus Doderoi Reitt. S. pr. Aubei. )) 1) Rergrothia (Amicrops) mingrelica Reitt. Ca. pr. lenco- rana. » 2 Ad Ratraxis syn. Batrisomorpha Raffr. » » Tribatus creticus Reitt. Creta. » 3 Rryaxis longispina Reitt. I. D. Gr. pr. Schiippeli. » » » morio Reitt. Gr. pr. opuntite. 66 1 Bythinus maritimus Reitt. ^4^23. m. pr. gladiator. 2 » swaneticus Reitt. Ca. pr. Reitteri. ■ » 3 )) banaticus Reitt. Hu. pr. Ehlersi. 67 1 Pselaphus quadricostatus Reitt. M.R. pr. Revelierei, » B B bistriolatus Reitt. Lu. pr. Stussineri. Il » Tychus caudatus Reitt. Gr. pr. nodifer. )' » » mutinensis Reitt. I. pr. dalmatinus. » 1» Ad T. rufus v. nodicornis Reitt. » » Tychus florentinus Reitt. I. pr. serbicus. » 2 Trimium expandum Reitt. Gr. pr. caucasicum. » )' » Brenskei Reitt. Gr. pr. longipenne. » 3 Euplectus acanthifer Reitt. Corfu. pr. rhenanus. » » )) verticalis Reitt. Corfu. pr. piceus. B " » Pelopis Reitt. Gr. pr. piceus. B B Ad Eupl. nanus syn. Revelierei Reitt. 68 1 Faronus gravidus Reitt. Hi. m. pr. Lafertei. » » Ad Claviger testaceus Preyssl. v. Staudingeri Saule. » 3 Cephennium montanum Reitt. M.R. pr. hungaricum. » B » aglenum Reitt. /. b. pr. carpathicum. » » striolatum Reitt. And. pr. fulvum. B B Carrarse Reitt Apenn. pr. Aubei. 69 1 Neuraphes planiceps Reitt. I. pr. semicastaneus. » » Ad N. semicastaneus Reitt. syn. coronatus J. Sahlb, B « Neuraphes Flaminii Reitt. Apeyin. pr. dubius. » » w Hervei Bris. Ga. occ. pr. subcordatus. — 298 - Page 69 col. 2 Neuraphes subtetratomus Reitt. Gr. pr, latitans. « » » vulneratus Reitt. G. pr. Revelierei. » » Scydmœnus Rarnevillei Reitt. Ga. md. pr. Helferi. » » Poweri Fowler. Br. pr. pusillus. )> » » Tythonus Reitt. Hi. m. pr. cribrum. » 3 )) Emgei Reitt. Gr. pr. angulimanus. " » » lernseus Reitt. Gr. pr. picipennis. » » Euconnus Paulinoi Reitt. Lu. pr. Heydeni. 70 1 » argostolius Reitt. Gr. pr. haematodes. » " » Martliae Reitt. Gr. pr. Linderi. » » Ad Eumicrus Lap. syn. Microstemma Lee. » 2 Leptomastax bisetosus Reitt. Corfu. pr. grandis. 1) » Ante Silphidae Platypsyllidœ. Platypsyllus Ritzema. castoris Ritz. Ga. m. 71 2 Bathyscia Villardi Bedel. Ga. or. pr. Tarissani. » 3 Choleva Kraatzi Reitt. Gr. pr. notaticoUis. » » Ptomaphagus grandis Reitt. Gr. pr. Bugnioni. 72 1 » Pelopis Reitt. Gr. pr. varicornis. » » B creticus Heyd. Creta. pr. clathratus. » 2 Colon nom. masculin. 73 3 Liodes flavicornis Bris. Ga. pr. parvula. 77 3 Dapsa acuticoUis Reitt. And. pr. denticollis. » » Lycoperdina maritima Reitt. Alp. m. pr. bovistse. « )) )) pulvinata Reitt. Gr. D. pr. bovistae. V. obliqua Reitt. 78 2 Alexia corcyrea Reitt. Corfu. pr. ignorans. 79 » Leucohimatium alatum Reitt. Gr. pr. elongatum. » 3 Ad Paramecosoma melanocephalum Hbst. syn. ? betae Macq. 80 » Holoparamecus Beloni Reitt. Gr. pr. Ragusse. 81 1 Metophthalmus hungaricus Reitt. Hu. pr. niveicoUis. j) » B Brenskei Reitt. Gr. pr. humeridens. » 3 Cartoderie Argus Reitt. A. pr. filiformis. 82 1 Ad Corticaria denticulata Gyll. syn. interstitialis Bris. » 2 Corticaria longicornis Gyll. Mann, (nec Hbst.). E. b. 83 3 Ad Carpophilus Leach. syn. Tribrachys Lee. 87 2 Aglenus brunneus Gyll. K. )> B Ante Cerylonini Cyprogenia Baudi. naxiana Reitt. Gr. 88 3 Ad Cathartus cassiœ Reiche. syn. Gilse Casey. » » » gemellatus Duv. syn. quadricoUis Casey. 89 2 Ad Attagenus Latr. syn. Dearthrus Lee. » 3 Ad Trogoderma glabrum Hbst. syn. nigrum Hbst. 90 2 Curimus tauricus Reitt. R. m. pr. insignis. >) » » parnassius Reitt. Gr. pr. taygetanus. » » » terrifer Reitt. Gr. pr. petrseus. 1) » » Brenskei Reitt. Gr. pr. lariensis. )i » » terminatus Reitt. Gr. pr. montenegrinus. 91 2 Ad Platysoma deplanatum Gyll. syn. sibiricum Reitt. ~ 299 - Page 91 col. 2 Hister gangeticus Mars. Hi. pr. major. » » Ad H. insequalis 01. syn. labiatus Mots. » 3 Ad H- l^-striatus Schr. syn. 5-striatus Mots. » Hister atticus Schmidt. Gr. pr. i2-striatus. 92 1 Hetœrius Lewisi Reitt. Gr. pr. hispamis. » 2 Saprinus Brenskei Reitt. Gr. pr. nitidulus. » )) » Pharao Mars. Gr. pr. concinnus. » » Ad Sapr. immundus Gyll. v. segialius Reitt. » )^ Saprinus foveisternus Schmidt. Ca pr. virescens. » 3 » spéculum Schmidt. R. m. pr. specularis. » » Ad Sapr. dimidiatus 111. syn. lobatus WoU. » )) Ad Gnathoncus rotundatus Kug. syn. communis Mars. interceptus Lee. 93 1 Onthophilus cicâ,tricosus Reitt. Gr. pr. globulosus. B )) Ad Onth. exaratus 111. syn. interruptus Reitt. » » Abr«^Ais convexus Reitt. Gr. pr. punctulum. 94 2 Onthophagus ponticus Har. Ca. pr. verticornis. 95 )i Aphodius flavipennis Miller. Gr. pr. obscurus. 96 3 Codocera Alleoni Fairm. T. pr. pocadioides. 98 2 Ad Homaloplia ruricola F. v. atrata Fourc Gr. 99 1 Ad Rhizotrogus nomadicus Reiche syn. spartanus Brenske. » 2 Rhizotrogus laticoUis Ferez. Hi. pr. parvicoUis. 100 1 Elaphocera Maltzani Heyd. Crata. p. Bedeaui. » 2 Anisoplia valida Kr. Gr. pr. monticola. pallidipennis Er. (nec Gyll.). B » D parva Kr. Ca. pr. cyathigera. » » » armeniaca Kr. Ca. pr. farraria. » » » marginata Kr. Si. pr. armeniaca. » » Ad Phyllopertha arenaria Br. v, Kriiperi Brenske. Gr. 3 Ad Anomala vitis F. v. cupreonitens Bau. Hu. 101 1 Ante Callicnemis Temnorhynchus Hope. Baal Reiche. Gr. 102 3 Pœcilonota gloriosa Muls. 1. Bosn. pr. decipiens. 103 B Anthaxia Magdalenœ Fairm. T. pr. biimpressa. 407 y, Ad Cryptohypnus sabulicola Roh. syn. pulchellus Duv. B » Cryptohypnus algidus .1. Sahlb. L. pr. propinquus. 108 2 Ad Melanotus castanipes Payk. syn. inaîqualis Lee. 109 3 Ad Corymbites virens Schr. syn. Kendalli Germ. anchorago Rand. » » Ad G. sjselandicus MûU. syn. viridis Say. cuprascens Lee. 110 1 Ad nigricornis Panz. syn. nitidulus Lee. n B Ad G. cruciatus L. syn. pulcher Lee. festivus Lee. » B Ad G. costalis Payk. syn. vagus Lee. » 2 Ad Agriotes in sp. syn. Harmiaius Fairm. 111 » Ad Gebrio syn. Hammonius Latr. » 3 Ad Helodes syn. Sacodes Lee. B » Helodes nebrodensis Rag. iSl. pr. minutus. — 300 -~ Page 112 col. 1 Ad Cyphon variabilis Th. syn. ovalis Say. dorsalis Marsh, dubius Steph. » » Cyphon Pandellei Bourg. Ga. m. P. pr. impressus. B 2 Ad Hydrocyphon australis Lind. syn. pallidicoUis RafT. ). » Ad Eucinetus hsemorrhoïdaUs Germ. syn. hsemorrhous Lap. » » Ad Dictyopterus Latr. syn, Erotides Waterh. 413 1 Phosph;enus Rougeti Ohv. Ga. 114 1 Cantharis hellenica Heyd. Gr. pr. orahs. M 2 Rhagonycha nobihssima Reitt. Gr. pr. signala. 115 1 Malthinus obscuricoUis Fairm. T. pr. striatulus. » 2 » pyrrhoderus Fairm. T. pr. longicornis. 116 1 Drilus funebris Reitt. Gr. pr. longulus. » 2 Malachius flavicrus Abeille. Ca. pr. hispanus. » 3 » hseres Abeille. Gr. pr. spinosus. » » » sculptifrons Abeille. Ca. pr. haeres. 117 1 Ad Attalus syn. Acletus Lee. » 2 Attalus thalassinus Abeille A. pr. jocosus. 118 2 Henicopus Paulinoi Bourg. Lu. pr. Perezi. 119 3 Aphyctus Brenskei Reitt. Gr. pr. niegacephalus. )) Il Dasytiscus Emgei Reitt. Gr. pr. Beckeri. 121 2 Gibbium eequinoctiale Boield. Gr. pr. psylliodes. o" longicorne Reitt. ? ? Boieidieui Reitt. » » Ad Gibb. Boieidieui Levrat syn. lasvigena Reitt. Ca. » 3 Ad Niptus griseofuscus Dej. syn. salinus Schill. )) » Niptus nobilis Reitt. Si. pr. elongatus. » » » ferrugulus Reitt. Hi. pr. carbonarius. » » Ptinus Auberti Abeille. G a. m. Hi. D. pr. Capellse. » I) » Lederi Reitt. Ca. pr. Auberti. ,) » » arragonicus Reitt. Hi. pr. Lederi. I) » » nikitanus Reitt. Mont, pr, arragonicus. » )) ') micans Reitt. Ca. pr. subseneus. » » i> tauricus Reitt. CroH.pr. coarcticollis. 122 1 Ad Pt. variegatus Rossi. syn. mauritaniens Lucas. » Ptinus Desbrochersi Reitt. C. pr. timidus. » » » Kiesenwetteri Reitt. Gr. pr, affinis. .) » » tarsalis Reitt. Gr. pr. pilosus. » » Perrini Reitt. Ga. m. pr. subpilosus. » » Ad Pt. brunneus Duft. .syn. hirtieoUis Lucas. » .) Ptinus argolisanus Reitt. Gr. pr. brunneus. » )i » villiger Reitt. A. Ca. pr. perplexus. » » » Meisteri Reitt. Ca. pr. bieinctus. » » Schlerethi Reitt. D. Gr. pr. bidens. u » » Lesinse Reitt. >1. pr. canaliculatus, M » albipilis Reitt. Hi. pr. dilophus. » )i Frivaldskyi Reitt. Cret. pr. irroratus, )' 2 Ad Pt. carinatus Lue. syn. foveolatus Boield. > « Ptinus damascenus Reitt. R. m. pr. nitidus. — 301 — Page 124 col. 1 Theca puncticollis Reitt. Gr. pr. pilula. » I) » reraota Reitt. Si. pr. elongata. » » » curimoïdes Reitt. Gr. pr. pellita. » 2 Dorcatoma externa Muls. X Ga- pr. flavicornis. 126 2 Gnathosia Clievrolati Ail. 1. pr. caraboïdes. » )) » crenata Reiche. Ca. pr. Chevrolati. 128 3 Blaps tenuicoUis Sol. Ca. pr. orbicoliis. » )' Ad Bl. mortisaga L. v. elongata Mén. Ca. 129 1 Blaps songarica Fisch. Ca. pr. Solieri. intricata Fisch. georgica Fisch. halophila Fisch. » » Ad Asida Latr. syn. Euschides Lee. 130 3 Ocnera phiUstina Reiche. Gr. pr. abbreviata. gomorrhana Reiche. jaffana Miller, graîca Desbr. 131 2 Dendarus ruficornis Reitt. Gr. pr. caelatus. 133 1 lladrus europaîus Mots. C. 6*. scuipturatus Fairm. » 3 Hoplocephala bituberculata 01. Ga. pr. quadricornis. 135 » Helops angulicoUis Fairm. T. pr. gibbus. 1) » Nalassus alpigradus Fairm. M. V. pr. Ecoffeti. » » )i keviusculus Kr. Hi. m. pr. Heydeni. » » a alicantinus Kr. Hi. pr. rufescens. 136 » Ad Apolites syn. Anisocerus Fald.— Ceratanisus Gemm. i> » Apolites Allardi Reitt. Gr. pr. mucoreus. D » » tristis Fald. Ca. pr. gni'cus. 137 1 Cistela bicolor Reitt. Gr. pr. metallica. » » » macrophthalma Reitt. Ca. pr. subœnea. » » » paupercula Baudi. Si. pr. nitidula. » 3 Cteniopus grœcus Heyd. Gr. pr. neapolitanus. 139 1 Neogonus Emgei Reitt. Gr. pr. Plasoni, 141 3 Stenalia bisecta Baudi. Si. 142 2 Anaspis variegata Power. Br. pr. frontalis. » 3 » Truquii Baudi. I. pr. varians. 144 2 Œnas fuscicornis Abeille Hi. Lu. pr. crassicornis. » 3 Zonitis rufofasciata Fairm. T. pr. 6-maculata. » » » seminigra Reitt. Gr. pr. fulvipennis. » » » funeraria Fairm. T. pr. pubescens. 145 3 Œdemera crassipes Abeille. Gr. pr. virescens. CORRIGENDA. Cicindela elegans Fisch. lege volgensis Dej. elegans Fisch. V. stigmatophora Fisch. - 302 — Page 2 col. 1 Cychrus interinftdius Hampe lege Hampei Heyd. intermedius Hampe. » 2 Chaetomeias Thoms. lege Macrogenius Mots. « » Procrustes lalychensis Mén. = Sphodristus sp. 3 2 Chfetocarabus Lefebvrei Dej.=intricatus L. var. » 3 Megadontus v. carbonatus Schfs. = v. Wolfi Dej. » » Tribax dele Thoms. lege Fischer. » » Lamprocarabus Thoms. = Lipaster Mots. » » Melancarabus Thoms. = Pachystus Mots. 4 1 Mesocarabus Dragonetti lege Dragonettii. » 2 Carabus dele Thoms. lege|Linn. » » » Olympite Sella et syn. pr. Megad. marginalis (p. 3) transf. 5 1 » nigricornis Schaum lege v. Bohatschi Reitt. nigricornis Sch. (née Dej. ). » 3 )) biseriatus Chaud. = convexus F. var. 6 1 Nebria Geraldesi lege Giraldesi. 7 2 Tachypus splendidus Heyd. = v. nebulosus Rossi. » » » curtus Heyd. = ilavipes L. » 3 Bembidion fasciatum Chaud. Ca. pr. ustulatum L. transf. 9 2 Tachys quadrisignatus Duft. £. h. tnd. sp. pr. • « » » V. diabrachys Kol. Ca.=r parvulus Dej. var. 9 2 » cruz Putz. = sexstriatus Duft. var. » » Il subfasciatus Mots. =fulvicollis Dej. » » • andalusiacus Mots. = algericus Lucas. » » » cardioderus Chaud. Ca. sp. pr. » 1) » insularis Ragusa.:=v. elongatulus Dej. » » )) testaceus Mots. — pygmaeus Fisch. =bistriatus Duft. var. » )) Blemus Lap. Bed. ad Perileptus syn. restit. (Bedel). 10 1 Trechuscephalotes Putz. — fulvus Fairm.=fulvusDej.v. » » )) Pandellei Kr. lege H. » » i; Delarouzei lege Delarouzeei. 11 )) » siculus Baudi sp. pr. prope Carantii. » 2 Aphaînops Bonv. gen. pr. « 3 Pogonistes cordicoUis Mots. sp. dub. Il » » convexicoUis Chaud. R. sp. pr. 12 1 Reicheia Saule, gen. pr. » 11 » palustris Saule. =:lucifuga Saule, lege C » 1) )i Baudii Ragusa. = pra3cox Schaum. » 2 1) Dyschirius crenulatus Putz. =: politus Dej. » 3 » rugicoUis Fairm. = v. numidicus Putz. » )) Âdialampus Gozis. = Scarites Fabr. I) » Scarites arenarius Bon. lege terricola Bon. » » Taeniolobus Chaud. = Distichus Mots. 13 1 Oodes gracilior dele Fairm. lege Lamljert. » n II parallelogrammus Mots. =: gracilis Villa. » » 1) parallelus Mots. = ? gracilis Villa. 11 2 Chkenius tibialis Dej. E. md. sp. pr. » 3 » Karelini Chaud. = azureus Duft. var. — 303 — Page 13 col. 3 Chla?nius cruralis Fisch. et syn.= v. Karelini Chaud. 14 1 Amljlystomus macedo Schfs. = picinus Baudi. » 2 Sabienus (= Carterus) v. gilvipes lege S. » 3 Anisodactylus signatus dele 111. lege Panz. 15 1 Ophonus suturalis Chaud. Ca. Gr. sp. pr. » 2 Pseudophonus pubescens Miïll. 1776.= ruficornis F.1775. » 3 Harpalus seriatus Chaud. ( virescens Fald. — phari- sœus Reiche). = Pseudophonus. » » " polyglyptus Schaum (minor Reitl. ) Gr.^= Pseudophonus sp. pr. 16 2 Acinopus dele Dejean lege Latreille. 19 1 Tanythrix marginepunctata Dej. B. M. sp. pr. edura Duv, Chaud. » i> » Heydeni Hoppfg.= edura Dej. V. ç. 20 » Pterostichus incommodus Schaum A. sp.pr. » 2 » Volxemi Putz.= Paulinoi Vuill. var. » » » Honorât! lege Honnorati. )) » » Stierlini Gaut. = inapertus Fald. » 3 » aterrimus Payk. lege Herbst. 21 2 » Middendorffi J. Sahlb. = deplanatus Mots. 23 1 Antisphodrus exaratus Hampe. = cavicola Schaum. » )) Antisphodrus Kœppeni Mots. pr.Lfem.caiùnatus (col. 3) transf. » 2 Lœmostenus lege Laemostenus. » B L. complanatus Dej, lege complanatus Dej. crassicornis Fairm. alatus WoU. V. ? atrocyaneus Fairm. barbarus Lucas. » L. V. Balmœ Delar. = v. latebricola Fairm. » » L. V. meridionalis Reiche. == curtulus Mots. /. S. Ca. sp. pr. 24 1 Calathus minutus]Gaut. et variet. sequent. ad luctuosus transfer. » 2 Dolichus hallensis lege halensis. » 3 Platynus melanocephalus Dej. = Anchomenidius. » » Anchomenidius astur Sh. = melanocephalus Dej. 25 2 Masoreus testaceus Luc. = segyptiacus Dej. var. 27 B Zuphium Boccagei lege Bocagei. » )) Drypta dele F. lege Latreille. » 3 Brachynus caspius Dej, (hamatus Fisch. — Eversmanni Mén. — hebraïcus Reiche.). sp. pr. " )i •> » plagiatus Reiche (bombarda Dej.). = psophia Serv. var. 30 2 Hydroporus Brucki dele T. lege Crim. » B » V. vittula Er. lege v? vittula Er. » 3 Agabus nitidus F. lege v ? nitidus F. 31 1 » congener dele Payk. lege congener Thunb. ambiguus Say. discolor Ilarris. — 304 — 31 col. 3 Rhantus v. vibicoUis lege vibicicoUis. 32 » Gyrinus concinnus Kl. (striatus Aube. — strigipennis Suffr.; = AulonogyrusRég. (gen. nov). » » Gyrinus striatus 01. = id. » » » colymJnis Er. et syn. = caspius Mén. » » » marinus Gyll. E- md. b. sp. pr. » » » dorsalis Gyll. = marinus var. 33 2 Ochthebius crenulatus Muls. z= bicolon Germ. 35 1 Cercyon terminatus Zett. — marinus Th. = aquaticus Steph. 37 >; Heterocerus minutus Ksw. Hi. sp. pr. » » Autalia puncticollis lege Sharp. Thoms. » 2 Bolitochara lunulata Payk. = pulchra Grav. 3 Leptusa analis GyJl. (nec Grav.). = angusta Aub. 38 » Aleochara puncticeps Thoms. = fuscipes Grav. 40 1 Ocalea parvula Baudi. = badia Er. 41 2 Homalota immatura Rey (omissai = appulsa Scriba. » 3 » libitina Rey. pr. lluviatilis transfer. >■) )) » hœsitans Rey. = fragilis Kr. » )) » amara Rey. = longula Heer. 42 1 ;) alpicola Mill. (carpathica Mill.). — Ocyusa. » 2 Homalota tenuicornis Thoms. pr. fallaciosa (p. 41) transfer. » » ,) Letzneri Epp. (crassicornis Gyll.). = microp- tera Thoms. » )i » subalpina Rey. = granigera Ksw. ç. » » » annulata Fauv. et syn. pr. alpestris transfer. » 3 .1 V ? interrupta Rey. = Pertyi Heer cf. ■' D ■) decepta Rey. — fulvipennis Rey. = crassi- cornis F. 43 1 » parvicornis Rey. = amicula Steph. » 2 » villosula Kr.=nigripes Thoms. sp. pr. » » » Ifetipes Rey. = nigricornis Thoms. » » » picipes Thoms. (nec Steph.) lege fuscofemo- rata Wat. n » » nebulosa Rey. = occulta Er. » 3 » obscura Rey. — obscurella Fauv.=palustris Ksw. » » » perdubia Rey. = palustris Ksw. » » » asperana Rey. = subtilis Scriba. 44 l Ouralia Rey. = Heteronoma Rey. » » Homalota picicornis Rey. = luctuosa Rey. ), » « fulva Rey. = subterranea Rey. » )) » misera Rey. =: exilis Er. » » » pusilla Rey. z^ id. >; » » capitalis liey. = id. ,) 2 » minima Rey. = analis Gr. » » » platycephala Thoms. =? soror Kr. » » » lacertosa Rey. = parva Sahlb. » 3 » navicula Rey. = subsinuata Er, — 305 - Page 44 col. 3 Homalota simulans Rey. = fungi Gr. » » » paradoxa Rey. pr. clancula fp. 13) transfer. 45 » Oxypoda ruficornisGyll.(necGrav.).^rspectabilisMBerk. » » » l'allaciosa Saule, pr. longipes recte collocata. >i » » distincta Rey. = Schistoglossa luteipes Er. 1) » » umbrata Gyll. (nec Gr ). — cuniculina Er. 46 1 » micans Kr. = attenuata Rey. » 2 » rufescens Kr. = Alaobia. 47 1 Ollgota lege Oligota, » 2 Myllsena dubia Rey (nec Gr.)=:intermedia Er. )) » » incisa Rey. = gracilicornis Fairm. Bris. I) » » elongata Kr. (glauca Rye. — Kraatzi Sharp), sp. pr. 48 1 Tachinus flavipes F. (nec L.)=flavomarginatus Goeze. 49 3 Velleiopsis Fairm. = Velleius Mann ( sectio ) . 50 2 Quedius cyanescens Rey. Ga. m. Gr. pr. plancus Er. transfer. » 3 » attenuatus Gyll. (nec Gr.).=picipennis Heer. » » V.? brevipennis Fairm. =:boops Gr. var. 52 1 Gaflus variolosus Sh. = xantholoma Gr. var. » 2 Philonthus asphaltinus Er. lege 1 X G. m. 53 1 )) lucens Er. (nec Mann. ).=MannerheimiFauv. » 2 Othius longicornis Thoms. = lapidicola Ksw. 54 » Xantholinus lentus dele Er. lege Grav. 1- » Cryptobium Jaquelini lege Jacquelini. » 3 LathrobiumpunctatumZett.=:ZetterstedtiRye.F. sp.pr. « » » baïcalicumEpp. et syn.= Zetterstedti Rye. 55 )i Medon nitidus Qued. (nec Er.). — Quedenfeldti Epp.= politus (Jued. 56 1 Stilicus fragilis Gr. = angustatus Fourc. » 2 Sunius angustatus Payk. (nec Fourc. ). = gracilis Payk. » 3 Pasderus gregarus Scop. lege littoralis Gr. » » Ad Pinophilus siculus Kr. syn. ? erythrostomus Costa. S. 57 2 Stenus glabellus Thoms. cf = carbonarius Gyll. y> » n id. 9 =: subglaber Thoms. )> 1) n gallicus Fauv. pr. lustrator transfer. 58 i » paganus Er. = fulvicornis Steph. » 3 Octavius grandiceps Rey. = ? pyrenaîus Fauv. 60 1 Oxytelus aftinis Czwal = ? hamatus Fairm. 61 2 Anthophagus omalinus lege homalinus. 62 1 Lathrimœum prolongatum Rott. := ? macrocephalum Epp. 65 )) Amicrops Saulcy. = Bergrothia Reitt. » 2 Bryaxis Guillemardi Saule. = paludosa Peyr. » 3 » sardoa Saule. =: tuberiventris RafTr. 66 1 Bythinus alhambrse lege Alhambrse. n » » levantinus Schfs. = convexus Ksw. 1) Il » nekeralse. lege Nakeralge. » « K portalegrensis Schfs. = troglocerus Saule. » » » scapularis Reitt. pr. Eppelsheimi transfer. - 306 — Page 66 col. 3 Bythinus inflatipes Reitt. = clavicornis Panz. var. » » » IsevicollisFairm. =r id. B 1) » germanus Reitt. = collaris Baudi. 67 1 Pselaphus Kiesenwetteri dele Saule, lege Reitt. » 2 Philus Saule. = Apliiliops Reitt. » » Trimium emonae lege Emonse. 68 1 Faronus pyrenœus dele Saule, lege Bris. » 3 Cephennium perispinctum lege perispunctum. 69 1 Neuraphes nakeralse lege Nakeralae. » « » capellee lege Capellee. » » » emonre lege Emonse. » '2 )> cordubanus Saule. — subsulcatus Reitt. = sulcatulus Fairm. » 3 Scydmcenus rotundipeiinls Ksw. (non Schaum.) = an- gulimanus Reitt. » » » lusitanicus Saule. = angustior Saule, var. 70 1 Euconnus Nikitanus lege nikitanus. » 2 Leptomastax Simonis lege Simoni. 71 1 Bathyscia spagnoli lege Spagnoloi. » >i » proserpinte lege Proserpinas. » 2 1) Hécate lege Hecates. 72 3 Phosphuga polita dele Sulz. lege Fuessl. » » Thanatophilus lapponicus dele F. lege Herbst. 76 1 Trichopteryx championis lege Championi. » 2 Sacium Lee. ^ Glypeaster Latr. 78 1 Mycetina binotata dele Dabi, lege Costa. 80 » Atomaria mesomela lege mesomekena. 82 » Corticaria impressa 01. — longicornis Herbst. » » Mannerheimi Reitt. — interstitialis Reitt. — foveola Beck. var. » » » Dielanophthalma Mann. Th. E. b. sp. pr. y> 2 » clairi Bris, dele P. lege Ga. m. Gr. » » » saginata Mann.- denticulata Bris.£. fr.sp.pr. » » » depressa Thoms. = v. Mannerheimi Reitt. » Il Melanophthalma Mots. =: Corticaria (sectio). » » » V. latipennis Sahlb. — similata Gyll. var. » 3 Migneauxia Duv. = Corticaria (sectio). 83 1 Berginus tamaricis lege tamarisci. » » Micropeplidîe pr. Thoracophorus (p. 64) transf. » 1) Microjîeplus porcatus dele F. lege Payk. )) 2 Brachypterus quadratus dele Creutz. lege Sturm. » 3 Omosiphora Reitt. = Epurœa Er. {sectioj. 84 1 Micruria lege Micrurula. 86 » Tenebrioides lege Tenebroides. 89 » Byturus tomentosus F. et syn. E. sp, pr. 90 2 Curimus taygetanus Reitt. Gr. sp. pr. 91 » Platysoma puncticolle lege Heer. Redt. » 3 Hister Desbrochersi Sénac. = sepulcralis Er. » B » arenicola Th. = funestus Er. Il B D obliquatus Mots. = inœqualis 01. — 307 — Page 92 col. 1 Paromalus parallelopipedus lege parallelepipedus. » 2 Sapi'inus biterrensis Mars. = lautus Er. w 3 » sabuleti Rosh. = ? amœnus Er. » 1) » puUus Rosh. = metallicus Herbst. » )) » quadrilineatus Waltl. = aemulus 111. 93 1 Bacanius soliman lege Soliman. » 2 Acritus seminulus Kûst. et syn. = minutus Hbst. » » Lucanus orientalis Kr. lege ibericus Mots. 94 1 Cheironitis lege Chironitis. » » Chironitis Lansb. = Onitis F. (sectio). 97 2 Geotrupes v. caucasiens Weise. = v. caspius Mén. » » » epistomalis lege X ? Ga. » B Trox hispanicus dele Harold lege Waltl. » 8 » V. nodulosus dele Harold lege Dahl. 98 2 Triodonta cinctipennis Luc. sp. pr. pumila Burm. 99 » Rhizotrogus v. Chevrolati lege v. ? Chevrolati. )) » n cartagenas lege Carthagenœ. )> » 11 euphytus lege Buq;uet. » « Anoxia hungarica Desbr. = orientalis Kryn. M » Tanyproctus rutideus lege rufidens. 101 2 Cetonia morio F. E. m. sp. pr. excavata Gory. 103 11 Anthaxia craesus lege Crœsus. » )i » manca dele F. lege L. 104 3 Chrysobothris Fini lege pini. 107 1 .Eolus Rossi lege Rossii. » 2 Elater ferrugatus Lac. E. sp. pr. ochropterus Esch. D 3 Cryptohypnus flavipes Aube. = dermestoïdes Hbst. 108 1) Athous impressifrons dele T. lege Cro. » » » seniirufus dele P. lege Alp. Ga. 109 1 11 reynosse lege Reynosae. Il » » V. Isevigatus dele Hi. lege P. or. 11 2 » V. vestitus Muls. dele P. lege Ga. or. » » » chloroticus dele Hi. lege Lu. 11 3 11 strictus Fisch. lege? strictus Fisch. (Gen. dub.). 111 2 Cebrio xanthomerus Germ. = Fabricii Leach. 112 1 Cyphon laîvipennis Tourn. = variabilis Thunb. » » » Barnevillei Tourn. =z coarctatus Payk. » » » Kunckeli Rey. = id. » 2 Homalisus fontisbellaquei lege Fontisbellaquei. B » Eros Newm. lege Dictyopterus Latr. » 3 Pyropterus Muls. = id. (sectio). » » Platycis Thoms. =:: id. (sectio). 11 » Pyropterus affinis Payk. = nigroruber Deg. 9. 113 1 Lampyris bicai'inata Muls. =? Lareyniei Duv. 114 » Cantharis thoracica 01. = bicolor Hbst. B 3 » tibialis Brull. — sulcicollis Brullé var. — 308 - Pagell7 col. 3 Charopus flavipes Payk, (nec F.) — rotundatus Fourc. = plumbeocupreus Goeze. 121 2 Elateroïdes flabellicornis dele Udd. lege Panz. » » Dele Trigonogenius Sol. lege Spliœricus Woll. » 3 Microniptus Kiesw. = Niptodes Reitt. » r> Niptus constrictus Kiesw. = carbonarius Rosh. » » » minimus Heyd. Lu. sp. pr. )) » Bruchus Geoffr. lege Ptinus L. » )> Ptinus capellae lege Capellae. » » » corsicus Kiesw. = validicornis Desbr. 122 1 » opulans lege exulans. » » » Duvali Lareyn. sp. pr. E. m. ■>-> » » obesus Lucas et syn. = Lucasi Boield. » » » Kaufmanni Reitt. = phlomidis Boield. » » » corticinus Rott. = Lucasi Boield. » » » calcaratus Kiesw. = perplexus Muls. » » » siculus Kiesw. = brevipilis Desbr. » » » mutandus Mars, (insularis Desbr.). = Duvali Lareyn. » » » abbreviatus Boield. et syn. = fossulatus Luc. 126 2 Gnathosia variabilis Sol. sp. pr. nasuta Mén. kevigata Dej. » n )) Carceli Sol. sp. pr. depressicornis Fald. • )) » » hispana Sol. sp. pr. 131 3 Isocerus purpurascens Hbst. Hi. Lu. sp. pr. 132 )) Opatrum Colliardi Fairm. (ciliaris Muls.) G. S. sp. pr. 133 1 » fuscum Kiist. lege Ga. I. 134 2 Alphitobius viator Muls. lege X Ga. 1) T> y> granivorus Muls.= mauritanicus F.(imm.). 185 1 Sitophagus Solieri Muls. lege X Ga. I. » 3 Helops mori BruU. (Terreni Friv. — helopinus Gemm. — helopioides Luc.) = Hedyphanes, p. 136, col. 3 transf. 136 1 Stenomax picipes dele Kiïst. lege Bon. » 2 Catomus splendidulus Schfs. =:lapidicola Kûst. » 3 Gerandryus Rott. et syn. = Cistela F. » D » tetnensis Rott. Si. pr. Cist. pulchei'rima, p. 137 transf. » y> )) oculatus Baudi. Si. = Catomus sp. pr. flavus. )) » )) sardiniensis AU. S. = Cistela ?pr. astnensis. 137 1 Pseudocistela Crotch. lege Cistela F. 139 1 Conopalpus flavicoUis Gyll. = testaceus 01 var. » » » V. thoracicus Baudi. = flavicoUis. 144 3 Zonitis bipunctata Rag. = mutica var ? 145 1 Xanthochroa italica Chevr. = Nacerdes pr. ustulata Scop. transf. » 2 Nacerdes ustulata F. (nec Scop.) lege scutellaris WaUl. — 309 — Pagel45 col. 2 Nacerdes in. sp. lege Œdichira Mots. < n )^ » adusta Panz. = ustulata Scop. 1) a XanthochroinaAuberti lege Abeille. » Opsimea ventralis lege quadrinervosa. » 3 Oncomera v. purpureocœrula lege purpureocœrulea. DELENDA. 5 1 Carabus v. Ziegleri Kr. r» » » V. Dobiaschi Haury. 7 2 Bembidion v. caucasicum Chaud. 17 3 Zabrus punctipennis Chaud, et syn. 20 2 Pterostichus Middendorffi J. Sahlb. (V. p. 21, col. 2). 21 -' n rebellis Reiche. 37 1 Heterocerus pictus Muls. (V. lin. 11). 58 t Stenus coarcticollis Epp. (nom. ined.), 67 2 Zibus nigripennis Saule, (nom. ined.). 68 » Claviger Baudii Saule (id.). 73 3 Liodes multipunctata Rye. ■) T> » circinipes Rye. 89 1 Byturus sambuci Scop. 90 2 Syncalypta arragonica Reitt. 98 )' Hymenoplia hungarica Blanch. 101 » Cetonia lugubris Voet. » » 11 V. cuprea Gory. 107 )' Elater pomorum Herbst. 121 3 Niptus rotundicoUis Luc. et syn. 122 1 Ptinus carbonarius Rosh. (V. g, Niptus). 131 3 Isocerus ferrugineus F. (ex Algir.). 132 2 Opatrum v. sculpturatum Fairm, >^ 3 » europaeum Mots. (V. g. Hadrus). 133 2 Phaleria v. quercana. — v. morio Baudi (arte fact.). 137 3 Podonta lugubris Kûst. f )i » pulcherrima Fald. 140 1 Toraoderus serbicus Reitt. Revue d'Entomologie. — Novembre 1884. 21 - 3i0 - NÉCROLOGIE. Jean-Hubert CHABRIER Par le capitaine XAMBEU. Il vient de mourir à Aix en Provence, des suites d'une néphrite hémorrliagique, un vieil entomologiste, M. Jean-Hubert Chabrier,qui, pendant plus de 70 ans, s'était occupé avec passion de la reclierche des insectes. Il était né le 3 mai 1791, Son père, livré à lui-même à des études d'entomologie et de géologie, avait laissé une collection de Lépi- doptères d'Europe, enrichie par ses relations avec des correspondants étrangers, ce qui à l'époque était une bonne fortune ; aussi, le fils eut-il peu à faire pour se mettre au courant de la science entomolo- gique. Il fut de plus aidé par quelques jeunes gens de son âge qui étaient alors étudiants en médecine à Montpellier, avec lesquels il se lia d'une étroite amitié, et dont la fréquentation lui procura les éléments d'une éducation scientifique qu'il sut mettre à profil. Doué d'ailleurs d'un caractère excellent, il s'attira bientôt l'estime d'une société choisie , dans laquelle on distinguait Marcel de Serres, élève, puis plus tard px'ofesseur de la Faculté des sciences ; Duval, qui fut professeur de botanique et Viguier, agrégé à l'École de médecine. C'est aux leçons de botanique de de Candolle et au milieu d'une pléiade de savants et d'infatigables chercheurs que possédait Montpellier qu'il put acquérir ces notions qui le guidèrent plus tard dans ses recherches. Bientôt même il ne se borna plus à l'ordre des Lépidoptères, mais étudia tous les ordres d'insectes européens et exotiques , y joignant la classe des Arachnides, et jusqu'à la faune malacologique locale qu'il fit progresser en ses dernières années d'une manière cousidéi^able. N'ayant qu'une petite fortune, mais aussi patient que passionné, il apprit de bonne heure à suppléer par des recherches continues et par un travail de tous les jours aux moyens faciles que donne la richesse de se procurer les espèces rares, et celles-ci n'ont cessé jusqu'à la fin d'augmenter sa collection. Nul mieux que lui ne savait préparer un Lépidoptère, en donnant une attitude naturelle à l'insecte, qui devait entrer dans ses cartons; habile chercheur , il avait exploré les environs de MontpeUier jusqu'aux moindres recoins, les bords de la mer, la plaine comme — 311 — les hauteurs ; tous les doubles de ses captures, et ils étaient nom- breux, servaient à des échanges avec la Russie, l'Angleterre, l'Alle- magne et le Nouveau-Monde. La recherche des chenilles, qu'aidaient ses connaissances bota- niques, avec l'élevage des larves , lui apportaient un appoint des meilleurs pour les échanges. Favorisé du reste par la région qu'il habitait, où sont localisées tant d'espèces, il apportait à l'éducation des chenilles une véritable passion et en était arrivé à connaître jusqu'au temps précis d'éclosion d'une foule de papillons que pos- sède le Midi. — Je l'avais surpris bien des fois surveillant les éclosions des chrysalides, et c'est à toute heure du jour ou de la nuit qu'il épiait le moment où le maillot informe dont il avait élevé la chenille ou la larve allait le récompenser de ses peines en donnant le jour à un rare Lépidoptère ou à un Coléoptère précieux. Dans les boîtes d'éclosion, il cherchait à accoupler le mâle et la femelle afin d'avoir des pontes fécondes. Que d'observations auraient pu voir le jour s'il n'avait pas été aussi indifférent à se faire un nom dans l'entomologie, si le temps aussi, il faut le dire , ne lui avait un peu fait défaut dès le début. Il poussait quelquefois l'amour de l'élevage très-loin ; ainsi , lorsqu'il n'obtenait qu'une femelle d'une même espèce, il se hâtait d'aller l'exposer, attachée près de l'endroit où il avait pris la chenille pour la faire féconder afin d'en avoir la ponte et d'en faire plus tard l'élevage chez lui ; à cet effet il n'évitait ni soins des plus minutieux, ni fatigues. Ne l'ai-je pas vu à mes côtés alors qu'il avait déjà plus de 80 ans, gravir au milieu du jour et par de fortes chaleurs des hauteurs très-escarpées pour arriver au but d'une chasse qu'il prolongeait jusqu'à la tombée de la nuit? Aussi sa collection, où tous les ordres d'insectes avaient fini par prendre place, était-elle arrivée à être très-riche par ce qu'il prenait lui-même, et non moins considérable par les échanges. Elle était surtout très-complète en Lépidoptères d'Europe et en outre largement pourvue d'espèces exotiques. Les Coléoptères comprenaient des séries exotiques considérables, surtout en Cicindelides, Carabiques, Buprestides et Longicornes. Enfin les Hémiptères . Orthoptères , Nevroptères et autres ordres étaient largement représentés. A l'exposition régionale de Mont- pellier, où elle fut l'objet de toute l'attention du jury, qui lui dé- cerna une médaille d'argent , on put admirer cet ensemble de richesses entomologiques et conchyliologiques. A part les catalogues de sa collection et un petit opuscule publié à Aix pour indiquer les localités des insectes d'une région qu'il habitait depuis 14 ans, M Chabrier n'avait rien écrit; membre de la Société d Études des sciences yiaturelles de Nîmes , il n'avait fait partie d'aucune autre compagnie savante; amateur passionné mais - 312 — sans prétentions, il ne vivait que pour les satisfactions d'esprit et de cœur que lui donnait l'observation particulière aux curieux de la nature. En lui s'est éteint un homme de bien , un chercheur infatigable, qui ne portait pas sans doute un grand bagage scientifique, mais qui laisse après lui des matériaux considérables. Sa collection reste entre les mains de son fils, M. le docteur Chabrier, conseiller général des Bouches-dii-Rhône, qui ne man- quera pas d'en faire le meilleur usage au profit de la science. HEMIPTERES NOUVEAUX Par le B' A. PUTON. Rhyparochromus longipilis Put. Oblong, snbparallèle, noir, hérissé de très-longs poils noirs, excepté sur les élytres où ils sont jaunâtres. Antennes assez grêles, longue- ment poilues; les trois premiers articles entièrement testacés, le quatrième rembruni, non renflé, le troisième article plus court que le deuxième et que le quatrième. Tête noire, brillante, assez densé- ment ponctuée. Pronotuin entièrement noir, brillant, mais à ponc- tuation assez forte et assez dense ; presque carré, aussi large en avant qu'aux angles postérieurs, qui forment un calus saillant et en avant de celui-ci une forte sinuosité ; lobe antérieur très-convexe ; sillon transverse profond et un peu plus fortement ponctué. Écusson velouté, sans ponctuation apparetjte, non- avec l'extiémité jaunâtre. Élytres entièrement veloutées, mates ; clavus d'un jaune d'ocre fauve ainsi que la moitié basale de la corie ; cette couleur arrêtée droit en travers au niveau du sommet de l'écusson ; le reste de la corie d'un noir velouté. Membi-aue un peu plus courte que l'abdomen, blan- châtre avec une petite tacliebrune à l'angle basai et une plus grande, transversale, irrégulière, un peu avant le sommet. Dessous du corps noir à duvet gris; pattes d'un jaune roux, les fémurs antérieurs noirs excepté le sommet. — Long., 4 l/4mill. Bône (Collection Signoret). Cette espèce remarquable, qui peut être placée à côté du R. niti- dicolUs Put., en est bien distincte par ses poils bien plus longs, la couleur des antennes et des élytres, le pronotum non rétréci en avant. ~ 313 — Orthostira finitima Put. En ovale très-large, surtout en arrière, d'un testacé brunâtre en dessus, aplatie ; forme, couleur et taille de l'O. ynusei Schr. Tête noire, épines du vertex dirigées en avant, parallèles, roussâtres, à peine aussi longues que le premier article des antennes. Celles-ci noires, le troisième article très-légèrement roussâtre, sa base sensi- blement renflée, mais non subitement. Pronotum à trois carènes longitudinales, la médiane très-baute, complète ; les latérales au con- traire faibles, visibles seulement sur le milieu du disque, non paral- lèles à la médiane et divergentes en arrière. Marge du pronotum droite extérieurement, angle antérieur avancé et aigu ; trois rangées de cellules dans la marge, la rangée externe formée de grandes cel- lules transverses, l'interne incomplète en arrière et à cellules plus petites et irrégulières. Marge des élytres à deux rangées de cellules arrondies, assez grandes, excepté à la base et à l'extrémité où il y en a trois. Espace suturai à une rangée de cellules le long de l'espace discoïdal et deux en arrière. Espace discoïdal plan, à quatre rangées de cellules ou grosses fossettes ; espace latéral à quatre rangées de cellules ponctiformes. Dessous du corps noir ; pattes brunâtres. — Long., 3 mill. St-Martin-Lantosque (Collection Marmottan). Cette espèce a l'aspect et la forme de l'O. niusci; mais elle en dif- fère par le pronotum tricaréné, les cellules des marges un peu plus petites et celles du disque des élytres un peu plus grandes. Elle diffère de l'O. cer^vina Germ. par sa forme moins parallèle, plus élargie en arière, par les carènes latérales du pronotum }ilus faibles, évanescentes et divergentes en arrière, par l'espace suturai uni- sérié, etc. NOTE SUR VJEPOPHILUS. WjEpophilus Bonnairei, ce curieux Hémiptère qui se laisse recouvrir par la marée comme \&sjEpus, et qui a été découvert dans nie de Ré par M. le baron Bonnaire, en 1879, n'avait pas été repris depuis cette époque. Cependant un exemplaire existait au musée de Londres avec l'étiquette : Cornouailles. Nous sommes heureux d'an- noncer que M. le D'' Kœhler, chargé de cours à la Faculté des sciences de Nancy, a retrouvé, au commencement d'août, plusieurs exem- plaires de cet Hémiptère à Jersey, entre la grève à'Azette et la baie — 314 — St-Clément, sur les points dits La Motte et Pointe-le-Nez , irn- médiatement au sud de la station de Samarès (chemin de fer de Gorey). 11 était profondément enfoui dans le gravier sous les grosses pierres, où il faut fouiller jusqu'à 20 centimètres de profondeur pour le prendre. D"" A. Pdton. Cette découverte est très-intéressante et d'autant plus inattendue que j'ai exploré diverses fois les points indiqués à la recherche des ^Epus, sans y trouver ni Mpus, ni A^pophilus. Cette année encore je suis retourné à Jersey, et bien pourvu des instructions nécessaires après mon séjour à Noirmoutier avec notre excellent et savant collègue, j'ai cherché avec soin VALpoï?hilus ; mais en vain. La saison était, je présume, trop avancée (8 septembre), tandis qu'à mes voyages précé- dents (en juin et au commencement de juillet), elle ne l'était peut- être pas assez. En somme je n'ai jamais pris dans l'île de Jersey qu'un seul exemplaire de VJEpiis Robini: c'était à marée basse, près de la tour qui protège l'entrée du port de St-Âubin (6 juillet). Cette année seulement, le jour de l'inauguration du nouveau et charmant petit chemin de fer de St-Aubin à la Pointe-Corbière, j'ai découvert sur les rochers même de cette pointe, dans les flaques d'eau salée. VOchthe- bius Lejolisi et sa larve, unique espèce de Coléoptère vivant exclusi- vement dans l'eau de mer pure. Nous l'avions trouvé très-commun à Noirmoutier en 1883 et il n'est pas rare sur les côtes rocheuses de la Manche (Cherbourg, Siouville, Gatteville). L'identité de faune qui ca- ractérise toutes les côtes de La Hague et celles de Jersey permet de croire que V JEpophilus se retrouvera quelque jour sur le continent normand ; malheureusement il n'y a pas d'entomologiste sédentaire dans la région de Cherbourg, qui serait la plus favorable à explorer à ce point de vue, et elle est trop éloignée du centre de mes opérations ordinaires pour que j'y puisse retourner souvent. D'ailleurs pour les in.sectes sous-marins, il faut tenir compte non seulement des époques d'éclosion, mais surtout de ce fait que les localités qu'ils habitent sont souvent modifiées ou détruites parles tempêtes et les courants, qui tantôt emportent les pierres où ils s'abritent, tantôt changent la tangue mêlée de gravier qui leur convient en vase ou en sable fin où on ne les trouve jamais. C'est ainsi que sur nos côtes du Calvados, entre Luc et Lion-sur-Mer, sa seule localité française (1), i'^-Epus tnarinim a disparu depuis le mois de juillet 1863, par suite d'une tempête qui a bouleversé la petite anse où nous en avions trouvé vine douzaine cette année-là seulement. Il y vivait sous les pierres de moyenne di- mension, non loin de la laisse de haute mer. A une centaine de mètres plus au large habitait le Robini, entre les fissures des rochers ooli- thiques couverts d'algues, et celui-ci y est resté commun, justement parce qu'il a trouvé un abri siir dans ces roches contre lesquelles les coups de vent sont impuissants. (Note du Rédacteur). (1) Il a été cité encore de Nuirmoutier sous le nom de fulvescens par A.udouiu et, à sa suite, par M. Fairimire (F?i. Fr., I, loi), mais à tort; il s'agit du Hobini, comme nous le (i'îinoutrerous dans le compte-rendu de notre excursion de 1883. — 315 — SUR L'IDENTITÉ DES GENRES HYPOTHENEMUS , STEPHANODERES ET HOMŒOCRYPBALUS Par Albert FAUVEL. M. Westwood a décrit et figuré en 1834 ( Trans. Ent. Soc. Lond., I, 34, pi, VII, lig. 1) un très-petit Xylopliage, de la tribu des Cryphali, VHypotheneiiius eruditus, trouvé en grand nombre en Angleterre, dans la couverture d'un livre, par M. Lumley. Jacquelin du Val ( Gênera, IV, pi. 33, fig. 161) avait donné un nouveau dessin de cet insecte dont la patrie restait incertaine, mais qu'on présumait exotique, lorsque M. Eichhoff, dans sa Ratio Tomicinorum [Mém. Soc. Se. Liège, 1878, VIII, 165) émit l'opinion que l'espèce ne différait peut-être pas de son Stephanoderes (Bostrichus) areccœ Hornung {Stett. E. Zeit., 1842, III, 115), de Guinée et Colombie, non plus que du Boieldieui (Bostrichus) Perroud [Ann. Soc. Linn. Lyon, 1864, 188), de la Nouvelle-Calédonie. Ayautreçu récemment de M. Westwood deux types de YH. eru- ditus, je les ai comparés à un Boieldieui donné par feu Perroud et à un areccœ qui a dû passer sous les yeux de M. Eichhoff pour sa monographie. Les trois insectes sont certainement identiques ; la taille est d'ordinaire de 1 mill. à peine; mais un des exemplaires que j'ai vus de Nouvelle-Calédonie atteint 1 mill. 2/3. Par suite le geure Stephanoderes Eichh. doit être réuni à Hypothenemus. Quant au Bostrichus ruficoUis de Fabricius (Syst. El.., II, 388), que le Catalogus Heyden-Reitter-Weise cite avec doute comme synonyme de Yeruditus, il est impossible d'admettre cette indica- tion en présence de la diagnose de l'auteur, notamment de ces mots: elytra apice retusa, margine bidentato. Les remarques qui précèdent étaient prêtes pour l'impression lorsque j'ai reçu ces jours ci plusieurs Stephanoderes Ehlersi Eichh., trouvés à St-Jean-de-Luz (B.-Pyr.), en septembre, dans les rameaux d'un vieux figuier, en compagnie de quelques Lcemo- phlœus hypobori et d'une masse d'Èypoborus ficus. Cette dé- couverte en France d'une espèce signalée seulement d'Espagne est due à M. Marcel Vaulogé, un de nos jeunes entomologistes d'avenir, qui se propose de rechercher l'insecte à la saison prochaine. Elle m'a permis de constater que \' Ehlersi était encore un véritable Hypo- thenemus, et que le genre Homœocryphalus, créé pour lui par M. Lindemann, ne reposait sur aucun caractère valable. — 316 — Hibernation des Coléoptères. Gli insetti nelV inve^^no : tel est le titre d'un intéressant article sur l'hibernation des insectes, publié par M. P. Bargagli et analysé dans cette Revue (1882, 117). Où sont les insectes pendant l'hiver? Cette question est toujours assez complexe. Certaines espèces se rencontrent un peu partout, sous les pierres, hypogées au pied des arbres, sous les feuilles mortes, dans les anfractuosités des ro- chers, dans les vieux murs, sous les mousses, etc.; mais le plus grand nombre échappe complètement à «os regards et à nos recher- ches pendant la saison rigoureuse, à moins qu'une circonstance exceptionnelle, un hasard heureux, ne décèle la retraite de ces reclus temporaires. Parmi les Coléoptères aux phalanges innombrables, la famille des Longicornes disparaît une des premières, et, parmi ces derniers, les grands et magnifiques insectes qui composent la tribu des Ceram- bycides deviennent introuvables dès les premières fraîcheurs, et semblent anéantis jusqu'au dernier. — Il n'en est rien pourtant, j'en apporte la preuve. — Parcourant nos bois voisins en quête de Mycé- tophages, je fis ces jours derniers (12 novembre) la rencontre for- tuite de bûcherons, dépeçant de vieux chênes destinés au chauffage ; j'eus alors l'heureuse idée de visiter les nombreuses galeries perfo- rant en tous sens ces nrbres centenaires, espérant y rencontrer quelque larve lignivore. Le résultat dépassa mon attente; j'y décou- vris, non la larve cherchée, mais une vingtaine de Ceranihyx ( Hammaticherus ) héros et miles cf et Ç, tous frais, pleins de vie et ne paraissant nullement souffrir de leur séquestration volon- taire. Afin de me rendre compte de l'influence de l'hibernation siir leurs organes digestifs, j'ai depuis disséqué plusieurs de ces Ceraynhyx; chez tous j'ai toujours trouvé le jabot et l'œsophage remplis jusqu'au pharynx d'un liquide brunâtre et de consistance sirupeuse, tandis que je comptais sur la quasi- vacuité de ces organes. Le tissu adipeux abondant et riche remplissait tellement l'abdomen, que ce dernier par suite de l'extension exagérée des scutites, formait une sorte de bourrelet blanchâtre et saillant de chaque côté des élytres, laissant ainsi les stigmates à découvert. Cette exubérance de graisse, cette pléthore de sucs nourriciers, permettront donc à ces pauvres hiver- nants de supporter sans trop de peine les longs mois d'existence mystérieuse et végétative, qui les séparent encore des chaudes jour- nées d'été, époque où ils i^eviendront à la vie active, arboricole et procréatrice. Simonot-Revol. — 317 — LES LONGICORNES GALLO-RHÉNANS (Suite). CATALOGUE <<) Par Albert FAUVEL. CERAMBYCID^. LEPTURINI. Necydalis Linné. 1. Panzeri Harold. Sur l'orme et le Chœrophyllum temuïum ; iuïn, juillet; rare partout. — Larve dans l'orme, le charme, le hêtre, le chêne, le frêne. Lille (Lethierry); Mtinster (Westhoff); Francfort (v. Heyden); Al- sace (Wencker); Épinal (Berher); Metz (Géhin); Fontainebleau (Bon- naire) ; Paris, Champs-Elysées. Champ-de-Mars! Somme, Le Crotoy, Roye, marais de Fouencamps et du Petit-St-Jean(Delaby); Beaumont- sur-Oise (Walckenaer); Caen, Le Bon-Sauveur! Orne, bois de Messay ! Côte-d'Or, forêt de Manluan, Chambolle, Plombières (Rouget); Ge- nève (Tournier); St-Alban près Lyon (Jacquet); Digne (Bellier de La Ghavignerie); Landes (Goberl); Sos; Gers (Lucante). Obs. C'est ïabbreviatus du Cat. de Brébisson (p. 216). 2. major L. Sur l'orme, le hêtre et le saule; juin; rare surtout dans l'ouest. — liarve dans le saule, le tremble et le peuplier. (1) Depuis la publication de ses Beftimm.-Tabell., M. Ganglbauer a donné dans le Cataloyus Coleopterorum Europce et Caucasi de MM. v. Heyden, Reitter et Weise (1883), uu nouvel arrangement des Cerambycides, plus naturel en certains points que celui de ses tableaux ; cependant nous avons cru préférable de suivre l'ordre de ceux-ci, pour ne pas rompre la concordance du présent Catalogue avec la traduction. - 318 — Arnhem, RoUerdam, La Haye, Schiedam, Breda, Zierikzee, Zeg- waard (Kverts); Belgique, Laeken (v. Volxe'ra);L^mbersartprès Lille, bois de Phalerapin (Lethierry); Westphalie (WesthofT); Provinces Khénanes (Bach); Francfort (v. Heyden); Alsace (Wencker); Colmar (Claudon); Abbeville (Delaby); Seine-Inférieure, Grand-Quevilly (Mocquerys); Semur (Viturat); Avallon (Nicolas); Brou-Vernet (du Buysson); La Rochelle (Champenois); Riom (V. Mulsant); Genève (Stierlinj; Albertville (de Manuel); Avignon (Fabre); Draguignan (Robert); Ste-Baume, Marseille (Abeille de Perrin); Languedoc (Mar- quet); Pyrénées-Orientales (Companyo); Gers; Sos (Lucaute); Agen (Fauconnet); Bordeaux (Rey). Leptura Linné. A. — Strangalia Serv. 1. attennata L. Sur les ombellifères, les spirées, YAchillea millefolium ; mai à juillet. Rare dans les plaines, commun par places dans les monta- gnes; accidentel dans l'ouest. — Larve dans de vieux pieux de châ- taigner écortiqués (Perris). La Haye, Middelburg, Utrecht, Breda, Zierikzee (Kverts); Belgique, Maseyk , Helden (Mathieu) ; "Westphalie (Westhoff) ; Francfort (v. Heyden); Alsace, Vosges (Wencker); Ule-et-Vilaine (De La Gode- linais); Loire-Inférieure (Pradal); Vendée, Anjou (Millet); Aube (Le Grand); Beaune (Rouget); Jura (Fauconnet); Valais, Ghamouni, Vevey, Vaux, Genève, Peney (Stierlin); Savoie! Lyonnais, Décines ^Jacquet); Mor,ij:on (Rey); Tassin, Miribel (Villard) ; Grenoble (Guédel); LaValbonne; Pont-du-Château, Romans (Xambeu); Avignon (Fabre); Haute-Vienne (Samy); Montauban (Chalande); Gironde, St-Émilion! Landes (Gobert); Sos; Gers (Lucante); Hautes-Pyrénées; Ossau (Pan- dellé); Pyrénées-Orientales (Companyo). B. — Stenura Dej. — Strangalia Auct. 2. iMaeulata Poda. Sur les fleurs {Rosa.Spirœa, Rubus, Daucus, Cornus, Hera- cleum et diverses ombellifères); plaines et montagnes jusqu'à 1,600 m. d'alt.; mai à septembre. Commun par toute la faune gallo-rhénane. - 319 - 3. areuata Panz. Sur les fleurs ; très-rare et localisé. AlsacH (Lucante); Tùrckheim (Umhang); Lorraine (Rey); Grande- Chartreuse (Abeille de Perrin). 4. aurulenta F. Sur les ûenrs de S avibucus, les souches de chêne, de hêtre, d'aulne et de châtaigner; plaines et montagnes jusqu'à 1500 m. d'alt.; juinà août; rai'e. — Larve dans les vieilles souches d'orme et de saule. Paraît manquer en Holkinde, en Belgique et dans l'extrême nord delà France. Westphalie ; Francfort: Alsace; Vosges; Darney, Ver- dun; St-Germain; Meudon; Versailles; Fontainebleau; Bue; Somme, Gentelles; Rouen; forêt de Lo Londe; Calvados, St-Julien-sur-Ca- lonne! lUe-et- Vilaine ; Loire-Inférieure, forêt du Gavre ; Anjou; Avallon; Bourbonnais, Marcillat d'Allier; Autun ; Dijon, bois des Liards, Houvray; Chamouni, Vaud, Jura, Morges ; Albertville, Rhonnes, La Combe-Noire-sur Tamié; Grande-Chartreuse; Bourg; La ïour--^alvagay près Lyon, Givors, Morgon; Aubenas ; Haute- Vienne ; Landes ; Sos ; Pyrénées, Gazost, Barousse, Aragnouet, Ba- gnères; Ossau, Mugron; Gers ; Toulouse ; La Massane; Alpes-Mari- times. 5. quadrîfasciata L. Sur les fleurs de Sambucus, Eupatorium, Heracleum, Ange- lica^ Ruhus, aussi sur l'Aôtes pectinata elle Pinus sylvestris, plus rarement sur les souches d'aulne et de peuplier; mai à août; plaines et montagnes jusqu'à 1100 m d'alt.; rare. Hollande, commun (Fverts); Belgique (Mathieu) , Hertogenwald (Miedel); Nord, forêt de Raistues (Lethierry); Monts de Westphalie (Westhofï); Provinces Rhénanes (Bach); Taunus (v. Heyden); Sariv- guemines, Darney, Verdun (Godron); Évreux (Bellier de La Chavi- gnerie); Seine-Inférieure, forêt de Roumare (Le Bouteiller); Orne, bois de Brotz (Bedel), forêt .l'Argentan (de Brébisson): Ille-et-Vilaine (de La Godelinais); Maine-et-Loire, Montfaucon, Ponts-de-Cé (du Brossay); Sarlhe (Monnot); Avallon (Nicolas); Aube (Le Grand); Va- lais, Mont-Rosa, Chamouni, Lausanne, Peney, Jura (Stierlin); Savoie, bois du Mondon, Hauteluce (de Manuel); Grenoble (Guêdel); St-Lau- rent-de-Mure, Iseron (Villard); Grande-Chartreuse, Bresse (Rey); Mont-Pilat! Autun (Faucoiinet) ; Bourbonnais (Desbrochtjrs); Au- vergne! Haute-Vienne (Samy); Landes (Gobert); Sos; Gers (Lucante); Pau, Eaux.-Bonues, Luz, Barèges, Arrens, Gazost, Payole (Pandellé); — 320 — Luchon ! Pyrénées -Orientales (de Germinj); Alpes-Maritimes, forêts du Boréon (Peragallo). 6. dîstigoia Gharp. Sur les fleurs de ciste ; mai ; assez commun par places dans le Var. Draguignan, Le Luc (Robert), Le Muy (Abeille de Perrin). Obs. Cette espèce, ainsi que les L. œthiops, pubescens, 7-punctata, sanguinosa,bipunclata et erythroptera sont citées à tort des Pyrénées- Orientales par Campanyo ( Cat., p. 801 ). 7. eethiops Poda. Sur les fleurs d'ombellifères, Cornus^ Sorhus , Rub us ; zones froides et tempérées ; assez rare. Hollande (Kverts) ; Belgique (Mathieu); Lille, Valenciennes (Le- thierry); Douai! Westpbalie (Westhoff) ; Francfort (v. Heyden) ; Alsace, Vosges (Lucante) ; Lorraine (Godron) ; Somme (Delaby) ; forêt d'Ourseamps (Gb. Brisout) ; Seine-Inférieure (Mocquerys); Calvados! ille-et-Viilaine (de La Godelinais) ; Loire-Inférieure (Pradal) ; Mont- luçon (Michard); Côte-d'Or (Rouget); Jura (Mulsant) : Lausanne, Genève iStierlin) ; Dombes (Jacquet) ; Bresse (Rey); Paray-le-Monial, Le Creusot (Fauconnet) ; Nyons (Ravous) ; Toulouse (Marquet). 8. pubeseens F. Sur les fleurs , dans les prairies subalpines ; sur les chênes morts, dans les plaines; mai; très-rare et local. Alsace , Vosges (Silbermann) ; Aube , Fouchères (d'Antessanly) ; Faillefeu (Mulsant, Rey), Digne (Bellier de La Chavignerie). g. melanupa L. Sur les fleurs; plaines et montagnes jusqu'à 1,700 m. d'alt. ; juin septembre; commun. — Larve dans le chêne (Mulsant). 06s. C'est le diversiventris L. Dufour. 10. nigra L. Sur les fleurs d'ombellifères, Cornus, Rubus, Cratœgus, Cistus; — 321 — plaines et montagnes jusqu'à 800 m, d'alt. ; mai à juillet; assez commun. 11. bifaseiata Mûll. Sur les ombellifères , Rubus, Bellis; plaines et montagnes jus- qu'à 1,700 m. d'alt. ; mai à septembre; assez commun. 12. revestita L. Sur l'orme et le chêne ; aussi sur les ombellifères ; plaines et mon- tagnes jusqu'à 1,000 m. d'alt. ; mai à juin ; rare, mais répandu dans presque toutes nos régions. Hollande; Belgique ; Westphalie; Nord , forêt de Raisraes ; Pro- vinces Rhénanes; Nassau ; Alsace; Vosges; Lorraine; Somme, Ham; Paris, Bondy ; Rouen, Quevilly, Sotteville ; Falaise; Ille-et- Vilaine; Anjou; Aube; Montluçon, Vichy; Dijon, Chambolle, Rouvray, Beaune; Lyon, St-Alban , La Pape, La Tour-Salvagny ; Morgon, Marlieux, Beynost; Genève, Peney, Lausanne; Savoie, Moutiers ; Grande-Chartreuse ; Grenoble ; Le Puy ; Aveyron ; Digne ; Nyons ; Limoges ; Landes ; Sos ; Hautes-Pyrénées ; Gers ; Prades ; Toulouse ; Béziers; Avignon; Draguignan, Le Luc; Fréjus; La Ste-Baume; Alpes maritimes. Obs. Les à corselet noir et élytres jaunes se rencontrent à La Ste- Baume (Abeille de Perrin). 13. septempunetata F. Valais, Sierre (Abeille de Perrin). Ohs. Espèce de l'Europe moyenne et méridionale, peut-être acci- dentelle dans notre faune. G. — Alosterna Muls. 14. chrysomeloïdes Schrank. — tabacicolor Degéer. Sur les fleurs, surtout les Spirœa, Rubus, Cratœgus; plaines et montagnes jusqu'à i,800 m. d'alt. ; mai à août. Toute la faune gallo- rhénane; plus commun dans les zones froides ou tempérées. D. — JudoliaM.\x\s. 15. sexmaealata L. Sur les ombellifères; prairies alpines des montagnes; très-rare. — 322 — Entre Martigny et le col de la Forclaz (Villard) ; Ghamouni (Abeille de Perrin); cascade des Pèlerins près Ghamouni (Gacogne) ; Cour- mayeur (Baudi de Selve). Obs. Signalé encore de Diisseldorf (Bach), mais sans doute importé dans cette localité, s'il n'y a pas eu confusion avec quelque variété de cerambyciformis. 16. erratica Daim. Dans les montagnes , sur les fleurs de Sambucus ebulus et de Genista; juillet ; très-rare et local. Valais, Sion; Ghamouni (Stierlin) ; Grande-Ghartreuse, La Ghar- mette; Ariège, St-Girons (Abeille de Perrin); Prat! Haute-Garonne, Baussens (Marquet) ; Hautes-Pyrénées, Magnoac (Pandellé). Obs. Aurait été trouvé aussi à Orléans ; mais cette indication est fausse ou l'insecte était introduit. Il s'agit sans doute d'une variété la 17. cerambyciformis Schrk. Sur les fleurs, notamment les Spirœa; plaines et montagnes jus- qu'à 1,800 m. d'alt. ; mai à aoîit; commun surtout dans les zones froides ou tempérées, les Alpes et les Pyrénées. Paraît manquer sur les bords de la Méditerranée. Obs. Les taches des élytres présentent de très-nombreuses variétés. E. — Leptura gen. 18. cordig^era Fuessl. Sur les fleurs, surtout les ombellifères et Rubus; plaines et vallées moyennes des montagnes; juin à août; commun dans tout le centre et le midi, rare dans l'est ; paraît manquer dans l'ouest, au nord de la Loire. Belgique, Rochefort (v. Volxcm); Pi'ovinces Rhénanes; Vosges; Tours; Maine-et-Loire, Ghamptoceaux, Montfaucon du Brossay); Anjou (Millet); Vendée, St-Germain-de-Prinçay (Blaud); toutes les Alpes et les Pyrénées. Obs. Cité encore de la Sarthe par Desportes ; mais cette indication — 323 — a besoin d'être confirmée. Le Cat. de Brébisson (p. 217) l'indique àtort comme très-commun dans le Calvados, sans doute par confusion avec bifasciata; car je ne l'ai jamais trouvé dans nos contrées. 19. rubra L. Sur les souches de pin et de sapin, rarement sur les fleurs; plaines et montagnes jusqu'à 1800 m. d'alt.; juin à septembre. — Larve dans les souches et les troncs morts de pin et de sapin. Commun surtout dans les montagnes et dans les forêts de ces conifères avec lesquels il s'est répandu. Paraît manquer cependant dans tout le nord et l'ouest de la France jusqu'à la Loire. Assez rare en Hollande (Everts); Namur (v. Volxem); répandu en Westphalie (WestliofF); Provinces Rhénanes (Bach); Anjou (Millet); toutes les Alpes et les Pyrénées. 20. Fontenayi Muls. Sur les fleurs de Rubus, sur le saule, le chêne, le pin maritime, en juin. Très-rare et spécial aux régions méditerranéenne et méri- dionale. Le Luc (Robert); Toulon; Marseille (Abeille de Perrin); Hyères (Bellier de La Chavignerie); Canigou (Pandellé); Prades (Xambeu); Sos (Bauduer). 21. scutellafa F. Sur les troncs et les biîches de hêtre et de bouleau ; parfois sur les fleurs; forêts des plaines et des montagnes jusqu'à 1500 m. d'alt.; jumà septembre; rare presque partout, commun par places seule- ment. — Larve dans le hêtre, le pin maritime, le Quercus ilex et VAlnus glutinosa. Forêts du Hainaut; Bruxelles (Mathieu); Rouge-Cloître (Lameere); Crefeld, Trêves (nach);_ Mayence, Francfort (v. Heyden); Vosges (Wencker); Phaisbourg, Épinal, Uarney (Godron), Compiêgne! Fon- tainebleau ! Calvados, forêt de Cerisy ! Montluçon (Michard); Autun (Fauconnet); Jura; Valais, Martigny, Viège, Chamouni (Stierlin); Savoie, col de la Forclaz ! Rhonnes, Guéherre (de Manuel); Grande Chartreuse! Var, l'Fsterel (Robert); Ste-Baume (Abeille de Perrin); Pyrénées, La Massane (Rey); Gazost, Payole, Aragnouet, Barousse, Eaux-Bonnes (Pandellé). — 324 — 22. «risignata Fairm. Sur le chalaigaer et les Ruhus ; juin. Très-rare et méridional. Nyons (Ravoux); Le Luc (Robert); Toulon (Abeille de Perrin); Hyères (Bellier de La Chavignerie) ; Montpellier (Mayet); Béziers (Marquât); CoUioure, Bagnères-de-Bigorre (Ch. Brisout). 23. erythroptera Hagenb. Sur le hêtre, le noyer, le chêne-liège ; parfois sur les fleurs d'om- bellifères ; juillet, août ; très-rare. — Larve dans le bois pourri du chêne-liège (Baudner). Francfort (v. Heyden); forêt de Compiègne (Poujade); Montluçon (des Gozis); Vichy (Bellier de La Cliaviiinerie); Tulle (Loriferne); Vaud, Savoie, Siisten ; Bex (Stierlin); forêt du Guéberre (de Manuel); Grande-Ghartreuse, pont St-Bruno ! Ste-Baume (Abeille de Perrin); Le Luc, Antibes (Rey); Alpes-Maritimes, St-Sauveur (Peragallo); Eaux-Bonnes (Pandellé); Landes (Goberl); Sos (Bauduer). 24. stra^ulata Germ. Sur les sapins. Très-rare et spécial aux Pyrénées-Orientales. LeCanigou(Myard). Obs. Espèce d'Espagne et de Portugal, probablement erratique dans notre faune. 25. dabia Scop. Sur les souches de sapin, parfois sur les fleurs ; rare dans les plaines, plus commun dans toutes les montagnes, surtout de 1100 à 1800 m. d'alt.; juin à août. — Larve dans les troncs de sapin avec celles de Rhagium rnordax kiihifasciatum (Perris). Somme, St-Valeiy, Corbie (Delaby); Compiègne (Mulsant); Alsace, Vosges (Wenckeri; Metz; Nancy (Godronj; Pontarlier l Vallorbes; col delà Forclaz ! Chamouni! Suisse française (Stierlin); INantua ! Autun (Fauconnet); Roiivray (Rouget); Modane ! Albertville! Grande- Ghartreuse! Grenoble! Ghalais, Prémol (Guédel) ; Le Pleyne près Gap (du Brossay); Digne! Bourbonnais (Desbrochers); Lente en Royans; Vercors (Viilard); Mont-Dore (Rey); Avignon (Fabre); St- Martin-Lantosque (Michard); Aude, Quillan; Toulouse (Marquet); Le Canigou! Luchon I toutes les Hautes-Pyrénées (Pandellé). Obs. M. Bedel a vérifié les exemplaires signalés dans le Catalogue de — 325 — la Somme; sans doute l'espèce y a été importée, de même qu'à Compiègne, avec les plantations de sapins. 26. san^uinolenta L. Sur. les ombellifères, les souches de pin et de sapin, dans les scieries ; accidentel dans les plaines, assez commun dans les mon- tagnes jusqu'à 1,800 m. d'alt. ; mai à septembre. Paraît manquer dans la plupart de nos régions. Westphalie, Biickeburg, Ansberg ( Westlioff) ; Grefeld , Trêves (Bach) ; \"osges (Wencker) ; Metz ; Nancy (Godron) ; Jura ! Suisse fran- çaise, Ste-Ci-oix, (.ouvet; Saone-et-Loire, Chauffailles (Fauconnet) ; Martigny (Gacogne) ; Chamouni, Vaud, Genève iStierliu) ; Savoie (de Manuel); Grande-Chiirtreuse ! Grenoble! Hautes-Alpes! Digne! Mont Viso (Bourgeois) ; Morgon (Rey) ; St-Alartin-Lantosque (Michard); Fréjus (Power); Draguignan; Mayons-du-Luc, La Garde-Freinet, Notre-Dame-des-Anges (Hobert); Pyrénées-Orientales, Nahèdes (Xambeu) ; toutes les Hautes-Pyrénées; Ossau (Pandellé). Obs. La samjuinolenta du Cat. Brébisson (p. 217) est la fulva. 27. fulva Degéer. Sur les fleurs, surtout les ombellifères ; plaines et montagnes jus- qu'à 1,200 m. d'alt.; juin à août. Commun dans toute la faune gallo-rhénane. 28. vîrens L Sur les fleurs d'ombellifères , Sambucus, Bianthus , surtout dans les forêts de conifères; plaines et montagnes jusqu'à 1,700 m. d'alt. ; juin à septembre. Rare. Westphalie, Fritzlar (Westhoff) ; Belgique, Notre-Dame-aux-Bois, Maestricht (Mathieu) ; Caen ! Falaise {de Brébisson) ; Avallon (iNicolas); Jura; Valais, Chamouni, Vaud, Plan de Frenières (Stierlin) ; col de la Forclaz (Villard) ; Savoie, Belleville près Albertville, La Combe- ^oire-sur-Tamié , lac de La Girottaz , Les Outards près Beaufort (de Manuel); Grande-Chartreuse! col de Portes (Guédel); Pyrénées- Orientales (Companyoi ; Hautes-Pyrénées, Traraesaygues (Lucante) ; Payole, Vielle, Aragnouet (Pandellé). Obs. En dehors des zones montagneuses, cette espèce paraît intro- duite et accidentelle. C'est ainsi que nous en avons pris à Caen même Revue cV Entomologie. —Novembre 1884. 22 — 326 — un seul exemplaire dans un jardin. Il est singulier qu'on ne l'ait pas signalée dans les Vosges, où elle doit cependant se rencontrer. 29. luaculicoriiis Degéer. Sur les fleurs ; accidentel dans les plaines, assez commun dans les montagnes jusqu'à 1,800 m. d'alt. ; juin à septembre. Bois d'Annapes près Lillii (Lethierry) ; Westphalie (Westhoff); Elberfeld (Cornélius) ; Vosges, Valais, Suisse française, Savoie ; Dijon, Beaune (Rouget); toutes les Alpes! Monts du Vercors (Villard); montagnes du Var (Robert) ; Pyrénées-Orientales (Xambeu) ; Hautes- Pyrénées (Pandellé). F. — Vadonia Muls. 30. livida F. Sur les fleurs, surtout les ombellifères, Chrysanthemum, Achil- lea, Scahiosa; plaines et montagnes jusqu'à 1500 m. d'alt.; mai à juillet. Commuu dans toute la faune gallo-rhénane. Ohs. C'est la pallens du Cat. Mocquerys (p. 141). 31. unipuncCata F. Sur les fleurs de Centranthus rubei% Scahiosa, Carduus, parfois sur les ombellifères; plaines et montagnes; rare. Hautes-Alpes, Conibenoire près Gap (du Brossay); Valence (Le- thierry); St-Martin-Lantosque (Michard); Draguignan (Rey); Le Luc (Robert); 'loulou (Lassére); Marseille, Béziers (de Germiny); Lozère (Bellier de La Chavignerie); Toulouse (Marquet); Sos (Bauduer); F^yrénées-Orientales, Prades (Xambeu); Auch (I.ucante). Obs. C'est la bipunctala du Cat. Gobei't (p. 303). G. — Anoplodera Muls. 32. rufipes Schall. Sur les fleurs d'oaibellifères, Cratœgus, Cornus, Eubus, parfois sur les chênes; plaines et montagnes jusqu'à 1,500 m. d'alt.; avril à juillet. Rare. Westphalie, Warburg, Fritziar (Westlioft'); Francfort, Mayence (v. Heyden); Alsace, Vosges (Wencker); Lorraine (Godron); Fontaine- — 327 — bleau (Bonnaire); Ille-ct-Vilaine (de La Godelinais); Anjou (Millet) ; Avallori (Nicolas); Monthiçoii (Michard); Autiin, Le Creusot (Faucon- net); Côte-d'Ur, hois de Fixiii (Rouget); Jura, Valais, Genève (Stierlin); Chamouni (Gacogne); Albertville, Moutiers (de Manuel); Charence près Gap (Xambeu); Digne! Nyons (Ravoux); Bugey, Thizy (Rey); Viollet près Tarare ; Mont Pilât (Villard); Aveyron, Lapanouse de Sé- vérac! montagnes du Var (Robert); Puget Théniers (Peragallo); Pyré- nées-Orientales (Companyo); Gers (Lucaute); Tarbes, Luz, Barèges, Gavarnie (Pandellé); Sos (Bauduer). 33. sexguttata Schall. Sur les fleurs de Chœrophylluni et Rubus, parfois sur les saules; plaines et montagnes jusqu'à 1,400 m. d'alt., mai à août. Rare. Belgique, Tilf, Dave (Mathieu); vallée de l'Hermeton (Weyers) ; Nord, forêt de Mormal (Cussac) ; West[)halie (Westhoff) ; Dùssel- dorf (Bach) ; Mayence (v. Heyden) ; Vosges, La Vancelle (Bour- geois) ; Remireniont (Puton) ; Dieuze (Moye); Darney, Épinal, vallée de Celles (Godron) ; Versailles (Blondel); forêt d'Alençon (deBrébisson); ille-et- Vilaine (de La Godelinais); Anjou (Millet); Bour- bonnais (Uesbrochers); Montluçon (Michard); Côte-d'Or, bois du Gliaignot, Rouvray (Rouget); Autuu (Lacalle); Valais, Vaux, Genève (Stierlin); Albertville, Moutiers (de Manuel); Lyon, Charbonnières, Mornand (Villard); Morgon, Tarare (Rey); Aveyron, Lapanouse de Séverac (Tichit); Alpes-Maritimes, Madone de Fenêtre (Peragallo); Sos; Gers (Lucante); Tarbes, Arrens, Payole, Barousse, Eaux-Bonnes (Pandellé). Obs. La variété à élytres noires, sans taches, parait très-rare; M. Baudi de Selve l'a trouvée dans les Alpes-Maritimes. Grammoptera Serv. 1. ustulata Schall. Sur le chêne et le. chêne-liège, le châtaignier, les fleurs de pom- mier et de Cratœgus ; plaines et montagnes jusqu'à 800 m. d'alt.; avril à août ; commun par places, surtout dans les Hautes-Pyrénées et les Landes. — Larve dans les menues branches du châtaignier et du chêne (Perris). Venio (Eveits); Rureraonde (Mathieu); Nord, forêt de Raismes (Le- thierry); Westphalie (Westhoff); Crefeld, Homberg (Bach); Francfort, Mayence (v. Heyden); Alsace, Vosges (Wencker); Ste -.Marie-aux-Mines (Bourgeois); Metz, Verdun (Godron); Troyes (d'Antessanty); Fontai- — 328 - nebleaii (Bonnaire); Paris ! Calvados, St-Julien-siir -Galonné! Mayenne, Lassay ! Loire-Inférieure (du Brossay); Anjou (Millet); Bourbonnais (Desbrochers); Monlluçon (Michard); Vicby ! Côte-d'Or (Rouget); Pet- du-Loup près Givors, Loire-en-Rbône, Beaujolais, Villié (Villard); Morgon, Bvigpy (Rey); Izeron (Jacquet); Jura, Neuchâtel, Lausanne, Vaux, Sierre, Maeugnaga, Genève (Stierlin); Albertville, Rhonnes, (de Manuel); Grenoble (Guédelj; Monlélimar (Xambeu); Nyons (Ravoux); Avignon (Kabre); nord du Var, Le Luc (Robert); Alpes-Maritimes, L'Eslerel (Paragallo), Suspel (Becker); La Massane, Argelez, Vielle (Pandellé); (iers (Lucante); Landes, Sos (Gobert). 2. rufieopnis F. Sur les fleurs de Cratœgus, JRosa, parfois sur les ornbellifères et le cbêne : plaines et montagnes jusqu'à 2,000 m. d'alt.; avril à juillet. Commun par toute la faune gallo-rbéuane. — Larve dans ['Hibiscus syriacus et le lierre (Perris). Ohs. C'est la femorata du Cat. de Brébisson (p. 218). 3. variegata Germ. Sur les fleurs de cbêne, dans les bois; avril, mai ; rare. Charleroi (I>ameere); Nord, bois de Pbalempin et de Libercourt (Lelbierry); Aix-la-Chapelle (Bacb) ; Francfort (v. Heyden) ; Alsace, Vosgf^s (Wencker); Darney (Godron) ; Aube, Vendeuvre, ^t-Beuoit- sur-Vanne (d'AnU'ssanty) ; Versailles (Dubois); Ste-Gemni*^s-sur- Loire (Gallois); Fontainebleau (Boiuiaire) ; Bourbonnais (l)esbro- cliers); Côle-d'Or, Dijon, Bi^aune, Gc'vrey,Fixin, Chambolle (Rouget); Valais (Stierliu) ; Albertville, Rhonnes (de Manuel) ; Lyon, Morgon (Rey) ; Moritélimar (Xambeu) ; Ste-Baunie (Abeille de Perrin) ; Toulouse, Montecli (Marquet); Gers (Lucante); Hautes-Pyrénées, Vielle (Pandellé) ; Landes (Gobert) ; Sos (Bauduer). Cortodera Muls. i. humeralis ScbaU. Sur le pin et le sapin, surtout dans les zones montagneuses ; rare et local. Francfort (v. Heyden) ; Alsace, forêts de Vendenheim et du Nenbof, route de la Schlucbt (Reiber); Haguenau (Wencker); Plixbourg (Leprieur); Pbalsbourg (Gaubil); Darney (Godron); Paris (Marniottan); — 329 - Pocey près Amboise (Michard) ; Bourbonnais (Desbrocbers) ; Côte- d'Or, bois du Fixin, Rouvray (Rouget) ; Chalon-sur-Saône (Costa) ; Valais, Mnriigiiy, Viège (Stierlin) ; Grande-Chartreuse (Mulsant) ; Jarrie près Grenoble (Guédel) ; Monts d'Or lyonnais (Foudras); Nyons (Ravoux) Ohs. La var. suturalis L. (à élytres jaunâtres) est dominante dans notre faune, tandis que le type y paraît accidentel. 2. femorata F. Sur les sapin. Très-rare et spécial aux Alpes. Mont Rosa, val Formazza (Baudi) ; Valais, Sierre (Slierlin); Embrun (Abeille de Perrin). Obs. La C. fiolosericea est citée à tort des Landes, par M. Gobert(Caf., p. 304); c'est une espèce d'Autriche. Pidonia Muls. 1. lurida F. Sur les fleurs de Samhucus, Gentiayia, parfois sur les pins; bois humides des zones tempérées ou montagneuses ; rare. Homberg (Bach); Alsace (Wencker); Vo;~ges, Fiemiremont, Hohneck (Puton); Ronvruy (Rouget); Pontarlier, Autun (Faucnnuet) ; Cha- mouni , Neuchâtel (Stierlin) ; Savoie , La Combe-Noire-sur-Tamié (de Manuel) ; Isère, Prémol (Guédel) ; Grande-Chartreuse (Jacquet) ; Gap, Le Pleyne (du Brossayj ; Bresse (Mulsant); Nord des Alpes ma- ritimes (Peragallo) 1. collaris L. Acmseops Lee. Sur les fleurs de divers arbustes [Cratœgus, Rubus, etc.); plaines et montagnes jusqu'à 1,500 m. d'alt.; mai à août. Commun, surtout dans les zones froides ou tempérées. — Larve sous l'éçorce de \\eux éckalas de châtaignier ; se transforme en terre (Perris). 2. smaragdula F. Dans les scieries. Très rare et spécial aux Alpes. — 330 ~ Chamoiini (Gacogne, Stierlinj ; !^avoie près le Mont Cenis (Abeille de Perrin). 3. pratengis Laich. Spécial aux grandes montagnes ; très-rare. Chamouni (Baudi); col de la Forclaz (Villard) ; Salève (Heer) ; Basses-Alpes (Mulsant); Canigou ! Cauterets (Delarouzée). 4. septentrionis Thoms. Simplon (Stierlin); Basses-Alpes (Mulsant). Obs. Mulsant (Long., 1863, 494) parle d'une variété noire de la, pra- tensis trouvée dans les Basses-Alpes par M. Arias et qui ne paraît être autre que la septentrionis. Gaurotes Lee. 1. virginea L. Sur les fleurs d'ombellifères, Tussilago, GenUana, Plantago, Sambueus ; commun dans la zone alpine et subalpine jusqu'à 2,000 m. d'alt.; juin à août ; très-rare dans les zones inférieures. Belgique, Dinant (.Mathieu); Westphalie, Buckeburg (Westhoff); toutes les Vosges, le Jura et les Alpes. Côte-d'Or, Nolay ; Autun (Fauconnet); Le Luc (Robert). Obs. La variété à corselet rouge paraît plus rare que le type, mais se trouve dans les mêmes localités. Brachyta Fairm. 1. clathrata F. Sur les fleurs de Spirœn, Sainhucus ; dans les zones alpine et subalpine jusqu'à 2,200 m. d'alt.; mai à août; rare. Vosges (Wencker); Jura (Mulsant); Couvet (Fauconnet); Valais, Simplon, Bérisal, Val Ferret, Val d'Entremont, Chamouni (Stierlin); Alpes Vaudoises (Bugnion); Tignes ! Mont-Cenis, La Ramasse! Mo- dane ! Mont Mirantin, Hauteluce (de Manuel), Valmenier (Villard); Grande-Chartreuse (Rey); Gap! Boscodon (Abeille de Perrin); St- Martin-Lantosque ! Notre-Dame de Fenêtre (Peragallo). - 331 - Obs. Westhoff (Cat., p. 249) en cite, d'après Suffrian, la capture d'un exemplaire en Westphalie (Arnsberg); mais cette indication doit être erronée. 2. interrogationis L. Sur les ileurs de Gentiana et Spirœa surtout ; assez commun dans les zones alpine et subalpine jusqu'à 2,000 m. d'alt.; très-rare dans les zones inférieures ; juin à août. Vosges (Wencker); Simiilon, Bérisal, Val d'îCutremont, Zermatl (Stierlin); Chamouni ! Alpes Vaudoises (Bugnion); Mont-Cenis, La Ramasse! Modane ! St-Michel ! I.a Combe-Noire-sur-Tamié (de Ma- nuel); Briançon (Rey,; Le Monelierl Boscodon ! Mont (ienèvre (Xambeu); Lautaret, La Grave (Guédel); Grande-Chartreuse (Faucon- net); Basses-Alpes, Larche (Bellier de La Cbavignerie); Alpes-Mari- times (Peragallo); Mont Dore (Letliierry); Bourbonnais (Desbrochers). Obs. Cette espèce offre souvent réunies dans la même localité de très-belles et nombreuses variétés de coloration. Pachyta Serv. 1. lained L. Sur les tleurs d'ombellifères ; dans les scieries ; zone subalpine des montagnes jusqu'à 1,500 m. d'alt.; août. Très-rare et localisé. Mont-Uosa (Kiesenwetter); Val Ferret (Venetz); Simplon, Bérisal (Stierlin); Plan de Frenières (Bugnion) ; Chamouni (Noualhier); Grande-Chartreuse (Villard). 2. quadrimaculata L. Sur les fleurs d'ombellifères et de spirées ; zone subalpine des mon- tagnes ; juillet, août. Commun par places. Vosges (Wencker); Vallorbes (Dubois); Cliamouni (Stierlin); Bon- neval I Modane ! St-Michel! Graude-Chartreuse! Grenoble (Lethierry); Prémol, Villars de Lans (Guédel); Basses-Alpes ! Alpes-Maritimes (Peragallo). Obs. 1. Cité de Homberg (Bach), mais sans doute par erreur. Obs. 2. Il est remarquable que nos cinq espèces de Pachyta, Bra- cJtyta et Gaurotes manquent dans les Pyrénées. Companyo {Cat., p. 801) n'en cite pas moins les 4 maculata, inlerrogaiionis, clathrata et virginea comme se trouvant dans les Pyrénées-Orientales ; mais ces indications sont absolument fausses. — 332 - Acimerus Serv. 4. §ch8eil<>ri Laich. Indrp-et-Loire, Forêt de Locbes (Blaive, teste Mulsant). Ohs. Cette espèce est propre aux montagnes de l'Europe centrale ; elle ne paraît pas s'avancer vers l'ouest au-delà des Grisons Suisse). Aussi l'affirmation de Mulsant, si précise qu'elle soit, doit-elle être erronée, ou bien l'insecte était introduit dans la localité en question. Toxotus Serv. 1. tneridianus L. Sur les fleurs d'ombellifères, Cornus, Viburnum, Rosa, Cra- tœgus ; parfois sur le frêne. Plaines et montagnes jusqu'à la zone subalpine ; mai à juillet. Assez rare dans jtresque toute la faune gallo- rbénane. 06s. 1. Paraît manquer dans notre région méridionale et dans les Pyrénées, bien que cité des Pyrénées-Orientales par Companyo. M. Pandellé ne l'indique pas dans son catalogue manuscrit des Hautes- Pyrénées, et le seul exemplaire que je possède de ces régions provient de la collection Chrétien (Castel- Vieil près Luchon, ombelles). Il y a peut-être erreur de localité, Chrétien ayant recueilli aussi l'espèce dans le Calvados. Obs. 2. C'est VArgaleus hmneralis du Cat. d'Ille-et-Vilaine (p. 65). ii. quercus Goeze. Sur le chêne et le pin, dans les forêts ; mai. Très-rare et localisé dans l'est et certaines régions des Alpes. Westphalie, Arnsberg (Westhoff) ; Aix-la-Chapelle, Elberfeld, Homberg (Rach); Mayence (v. Heyden); Strasbourg (Ott); forêts de FAnnathal (Leprieur). d'IUkirch (Gouherl), de Lutterbach; Hohlands- borg, LesTrois-fipis (Reiber); Tùrckheira (Umhang); Sarret,nieiiiines (Cantner); Nancy (Mathieu); Chamouni(Tournier), Romans (Xambeu); Ste-Baume (Abeille de Perrin). Oxynairus Muls. 1. eursor L. Sous les écorces ou sur les conifères, surtout le pin, le sapin et le - 333 — mélèze ; dans les scieries ; assez commun dans les montagnes jusqu'à 2,000 m. d'alt.; très-rare et localisé dans quelques localités iiiférieures du nord et de l'est ; juin à août. — Larve dans un cerisier pourri (Mayet). b'trecht (Oudemans); Monts de Westphnlie (Westhoff); Valenciennes (Marmottan); Aix-la Chapelle, Elberfeld. Homberg (Bach); Antun (Faiiconnet,; toutes les Vosges, le Jura, le Valais, les Alpes françaises et les Pyrénées. Obs. En dehors des montagnes, l'espèce a été probablement intro- duite avec les plantations dans les localités indiquées. Rhamnusium Latr. 1. bicolop Schrank. Sur le saule, le peuplit-r, le tilleul, le frêne, l'orme, le marronnier d'Inde, le hêtre ; r.u-emeut surins fleurs d'onibellifères; plaines et vallées dfs montagnes jusqu'à 900 m. d'alt.; mai à juillet ; assez rare. — Larve sur la plupart des mêmes arbres, surtout l'orme et le tilleul ; parfois nuisible aux plantations. Toute la faune gallo-rhénane. Obs. La variété à élytres rougeâtres se rencontre avec le type, mais plus rarement. Rhagium Fabr. 1. syeophaneprieur); Hohneck (Mathieu); Abbeville (Mar- cottej; Paris! Seine-Inférieure, St-Aubin-Juxte-Boullent (Levoiturier); Pont-l'Évèque ! llle-et- Vilaine (de La Godelinais) ; Fontainebleau (Bonnaire); Autun (Fauconnet); Besançon (Olivier); Vevey, Lausanne, Genève (Stierlin); Nanlua, Grand-Colombier; Viollay près Tarare (Villard); Grande-Chartreuse ! Prémol près Uriage, Chalais (Guédel); — 349 — Gap! Mont Pilât (MuJsant); Alpes-Maritimes, Madone-de-Fenêtre (Peragallo) ; Briga près Tende (Baudi) ; Hautes-Pjréaées, Payole, Vielle (Paudellé). Leptidea Muls. 1. brevipennis Muls. Sur l'osier, le châtaignier, le platane, parfois dans les fagots ou les chantiers; juin à août; assez rare. — Larve dans l'osier non décor- tiqué (Perris). Toute la faune gallo-rhénane. Obs. L'insecte se trouve surtout dans les fabriques de paniers d'osier , où on le prend d'ordinaire en grand nombre. D'après M. Villard, qui l'a observé à Lyon, il doit aussi vivre ou se réfugier sous les écorces de platane. Gracilia Serv. 1. minuta F. — pxjçjmœa F. Souvent avec la Lepliclea sur l'osier ; aussi sur le chêne, le bou- leau, le saule, le sapin, le châtaignier, le coudrier, l'aubépine ; mai à juillet; assez commun. — Larve dans la plupart des mêmes arbnis et arbustes et aussi dans les tiges du fusain, du l'osier et de la ronce (Perris). Toute la faune rrallo-rhénane. Exilia Muls. 1. tiuiida Mén. Sur le lentisque et le cytise. Très-rare et local. Paris; Agen (Laboulbène); Mont Pilat ; Cévennes (Mulsaut); Lozère, St-Élieune-Vallée-Française ! Digne! Tarascon ; Marseille (Abeille de Perrin); Draguignan (Bobert); Pibrac près Toulouse (Marquet); Ba- gnères-de-Bigorre (Ch. Brisout). Obs. Sans doute importé à Paris. Feu Chrétien, qui possédait l'es- pèce en collection , m'a assuré en avoir perdu un exemplaire pris à Trouville, sur les buissons de la côte de la Corniche, on juillet 1875. Revue d'Entomologie. — Décembre 1885. 24 — 350 — Cerambyx Linn. 1. velatiniis BruU. Sur le tronc des chênes; juin à septembre. Rare et spécial au cen- tre et au midi. Autun, Le (^reiisot (Fauconnet); Lyon, St-Chamond, Givors CRey;; Toulon (Lassère); Draguignan, Le Luc, Ste-Baume (Robert); Alpes- Maritimes (Peragallo); Montpellier (Michard); Béziers, Toulouse (Marquet); Collioure; Auch, Lectoure, Gimont ; Hautes-Pyrénées, Tarbes, Castelnau-Rivière ; St-Sever (Pandellé); Landes (Gobert); Sos (Bauduer). 2. cerdo L. Sur le chêne, dans les bois; souvent au vol, le soir; parfois dans les chantiers; juin à septembre. Commun dans le centre, le midi et les montagnes ; très-rare et localisé dans le nord et dans l'ouest. — Larve dans le tronc des vieux chênes, parfois dans le bouleau (Bon- naire), La var. Mirhecki est propre à la région méditerranéenne : Nar- bonne (Mayet); Montpellier (Michard). Obs. Mulsant, d'après Mocquerys, indique la larve dans le pommier, en Normandie; mais cette observation s'applique au Scopolii. 3. miles Bon. Sur le chêne; parfois sur l'azérolier; juin, juillet ; rare et loca- lisé au sud de la Loire et dans le centre; assez commun par places dans le midi. Turckheim, un seul (Umhang); Maine-et-Loire, forêt de Beaugé (Gallois); Avallon (Nicolas); Montluçon (des Gozis); Semur (Simonot- Revol); Dijon (Rouget); Givors près Lyon (Villard); Ardèche, Aubenas (Lethierry); Digne (Bellier de La Chavignerie); Nyons (Ravoux); Avi- gnon (Fabre); Var (Robert); Toulon (Lassère); Alpes-Maritimes (Pera- gallo); Béziers (Marquet^; Toulouse (Chalande); Laudes (Perris). Obs. Paraît manquer dans toute la chaîne des Pyrénées , malgré les indications de Companyo : Pyrénées-Orientales , et de Léon Dufour : Pyrénées- Occiden taies. - 851 - 4. nodulosus Germ. Var, Lorgnes (Abeille de Perrin); Alpes-Maritimes (Mulsant). 5. Scopolii Fuessl. Sur les fleurs de Spirœa, Cratœgus, Sambucus, Cornus ; par- fois sur le clièrie, le pommier ; souvent dans les chantiers ; pLiines et montagnes jusqu'à 1,500 m. d'alt.; avril à juillet. — Larve sous les écorces de divers arbres morts: chêne, pommier, cerisier; aussi dans les racines du groseiller à fruits rouges (Mulsant). Toute la faune gallo-rhénane ; rare dans l'ouest; commun surtout dans le midi et les montagnes. Pachydissus Newm. 1. maurîfanicus Buq. Dans le laurier-rose. Très-rare. Hyères, 2 individus (Abeille de Perrin) ; Nice (Mulsant). Hesperophanes Muls. 4. sericcus F. Au vol, le soir, autour des ormes; juillet; très-rare et local. — Larve dans le lentisque et le tiguier (Mulsant). Ain, Coligny ; Pont de Beauvoisin (Guédel); Basses-Alpes (Mulsant); Nyons (Ravoux); Avignon, près la Porle-de-l'Oulle (Fabre); Marseille, Hyères (Abeille de Perrin); Toulon (Lassère); Draguignan, Grasse, Le Luc (Robert); Alpes-Maritimes (Mulsiint); Pyrénées-Orientales (Rey). 2.' eînoreus Villers. Sur le chêne, le peuplier, le figuier, l'amandier ; souvent dans les maisons; juillet, août. — Larve dans les bois de charpente en cliêne, les parquets, les meubles; assez nuisible dans certaines contrées du centre et du midi, où il est commun. Bruxelles, Mous (Mathieu); Amiens (Vion) ; Paris (Mulsant); Rouen, un seul (Le Bouteiller); Sarthe (Desportes); Allier (du Btiys- sou); Vichy! Beaune, Savigny (Rouget); Châlons (^'îyard); Semur, Digoin; Rognac (Fauconuet); lUigey, Scrrière de Criard (Villard); — 352 - Lyon, Morgon, Néris (Rey); Aveyron (Belon); Digne! Nyons (Ra- voux); Avignon (Fabrc); Marseillf, Hyères (Abeille de Perrin); La Seyne, Le Luc (Robert); Alpes-Maritimes (Peragallo); Pyrénées -Orien- tales (Companyo) ; Toulouse (Marquet) : Gers (Lucante) ; Ludion! Tarbes/Maubourguel; Ossau, Pau (Pandellé); Landes (Gobert); Sos (Bauduer); Bordeaux! Dordogne, Agonac (Girard). Obs. 1. Très-commun dans l'Allier, oii la larve est connue sous le nom de ver des parquets ou des meubles. Obs. 2. C'est le yriseus de L. Dufour. 3. griseus F. Sur le peuplier, le saule, le figuier. Très-rare et accidentel en de- hors de la Provence et du Languedoc, où il est assez commun par places. Paris (Dubois); parc de St-Maur près Paris (Delahaye); Alpes (Baudi); Marseille, Hyères (Abeille de Perrin); Montpellier ! Béziers (Marquet). 4. pallidus Oliv. Dans les forêts, sous les écorces des chênes morts; dans les troncs d'oliviers; juillet, août. Très-rare et local. Lrancfort (v. Heyden); Compiègne (Bedel); Auteuil, bois de Bou- logne (Marmottan) ; St-Germain (Gh. Brisoiit); Fontainebleau (Bon- naire); Maine-et-Loiin, foièt de Cliaiididais (Gallois); Sauniur (Cour- tillier); Allier (du Buysson); Genève (Tourniei-;; Hautes-Alpes, Queyras (Abeille de Perrin); Lozère, St-Étienne Vallée-Française (Ticliit); Montpellier (Hey); Pyrénées-Orientales (Companyoj; Gers (Lucanle); Tarbes, bois de Bordères (Pandellé); Landes (Gobert); Sos (Bauduer); Bordeaux (Perroud). Obs. Companyo a décrit et figuré cet insecte sous le nom de Stro- matium sexpustulatum {Hist. ,\at. Pyr.-Or., 1863, III, 792^ pl-lj fig- 6). Stromatium Serv. 1. nnicoloi' Oliv. — Hesperophanes platy fémur Chevr. Dans les noyers vermoulus; parfois dans les chantiers. Très-rare et localisé dans la région méiliterranéenne. — Larve dans les troncs morts du Qaercus ilex (Revelière), de l'acacia (Fabre) et de l'abri- co1ier(M;'iyel). - 353 — Avignon (Fabre); Nice (Peragallo); Nîmes, Montpellier (Mulsant); Pyrénées- Orientales, CoUioure, La Massane (Pandellé). Rosalia Serv. 1. alplna L. Sur le hêtre ; parfois sur les saules ou sur les troncs de marron- nier, de charme, de frêne, de noyer, de mélèze. Plaines et monta- gnes jusqu'à 1,500 m. d'alt.; juillet, août. Asspz commun par places "dans les Alpes; rare et accidentel dans les plaines; importé en Nor- mandie. — Larve dans le hêtre. Francfort, Taunus (v.Heyden); Hautes-Vosges (Mougeot);LeSponeck (Jacquel); plate-forme du Donoy (Rriquel); Rouen (de Brébisson); Elbeuf (Levoiturier); Angers, île St-Jean-de-la-Croix, Les Fourneaux (Millet); Ste-Gemmes (Gallois); Indret, bords de la Loire (de Launay); Loire-Inférieure, St-Géréon (Baret); Tn^ntemoult près Nantes (du Brossay); prairie de Mauves (Pradal); Vendée, St-Germain du Prin- çay (Blaud); Loches (Perrier); Allier, Ussel (Sénac); forêt des Col- lettes près Gannat (Pestre); forêt de Belli'naves(desGozis); Côte-d'Or, Segrois, L'Étang-Vergy (Rougel); Semur (Martin); Aigle; Valais. Chfimouni. Lavey (Stierlin); Sitvoz, Moutiers, Albertville, Chambéry (de Maïuiel); Grande-Chartreuse 1 Monts du Vercors, Lente-en-Royans (Villard); Cantal (Rouchy;; Digne, Les Bourbes! Ste-Baume (Belon); Lozère (Mulsant); Pyrénées-Orientales, Corbières, Monts de Sorède, de Géret (Companyo); La Massane (Marquet); Luchon, vallée du Lys (Sellier de La Chavignerie); Cauterets (de Bonvouloir); Aragnouet, Barousse ; Ossau (Pandellé). Obs. C'est dans les montagnes de la Grande-Chartreuse qu'il paraît le plus répandu. Rhopalopus Muls. 1. hungaricus Hbst. Snr V Acer pseudo-platanus ; août ', très-rare et localisé dans les montagnes. — Larve dans les branches du même arbre et dans celles du frêne et de l'aulne (Abeille de Perrin). Westphalie (Westiioff); Vosges, La Schlucht (Wencker); Retour- nemer (Marmottan); Gérardmer (Cuny); Bussang, La Bresse (Puton); — 354 — Gerbamonl (Pierrat); Sarreguemines (Cantener); Monl Brezon près Genève (Chevrier); Grande-Chartreuse (Rey); Hautes-Alpes, Boscodon (Abeille de Perrin); Lente-en-Uoyans ; Gorge du Brudou ; col de Ma- latra (Villard). p. ÎBîsubric'us Germ. Basses-Alpes, Les Bourbes (Osmoiit); Embrun; Var, Montrieux (Abeille de Perrin); Sisteron (Collonibj; St-Martin-Lantosque (Clair). Obs. Le huncjaricus est cité encore des Pyrénées-Orientales par Companyo , mais évidemment par erreur. 2. 4'ïavîpes F. Sur le saule, le peuplier, le prunier; parfois dans les chantiers; juin, juillet; rare.— Larve dans le saule (Mulsant) et la vigne (Perris). Hollande (Everts); Belgique, Stavelot(v. Volxeni,; Arlon (I,ameere); Nord, forêt de Raismes (Marniottan); WestpUalie (Westholf); Pro- vinces Rhénanes (Bach); Alsace, Vosges (Wencker); Épinal, Verdun, Darney, Metz (Godron); Amiens, DouUens (Delaby); Paris ! Mont- rouge (Bonnaire), Bellevue (Dubois); Aube (d'Antessauty); Anjou, bords de la Loire (Millet); Loire-Inférieure, Orvault (Pradal); Loches (Perrier); Angoulême (Roullet); Montluçon(Michard); Dijon, Rouvray, Beaune (Rouget); Autun (Fauconnet); Genève (Tournier); Savoie (Rey); Lyon, Croix-Rousse, Ste-Foy, Villeurbanne (Villard); Grenoble (Guédel); Gap! Digne! Romans (Xambeuj; Nyons(Ravoax); Avignon, bords de la Durance (Fabre); Alpes-Maritimes, St-Rocb, Monte-Carlo, Le Magiian (Peragallo) ; Gers (Lucaate) ; Hautes-Pyrénées; Ossau (Pandellé); Landes (Goberl); Sos (Bauduer); Haute-Vienne (Samy). 3. ieaMOPaêus L. Sur les troncs de châtaignier, d'orme et de chêne; mai, juin; rare. — Larve dans les branches et échalas de châtaignier et de chêne, les ramilles de prunier, pommier et pêcher, les tiges de rosier (Perris). Belgique, Bas-Oha (Wesmael); Westphalie (WeslhofT); Aix-la-Cha- pelle, Boppard, Dlisseldorf (Bach); Francfort (v. Heyden); Alsace, Vosges (Wencker), Épinal, Darney, Verdun, Metz, Nancy (Godron); Troyes (d'Antessauty); Fontainebleau (Bonnaire); Amiens (Delaby); Seine-Inférieure, Sotteville, Quevilly (Mocquerys); Sartlie (Desporles); Anjou (Millet) ; Loire-Inférieure (Pradal) ; Montluçon (Michard) ; — 355 — Beaune, Dijon, Houvray (Rouget); Autuii, Le Gi'eusot (Faucuanet); Doubs (Bellier de La Cliavignerie); Lausanne, Genève (Stierlin); Les Massues près Lyon; Bresse, Marlieux (Villard); Morgon (Rey); Puy-de- Dôme, Pont-du-Ghâteau (Xambeu) ; Alpes-Maritimes, Le Gayrant (Peragallo); Pyrénées-Orientales (Gompanyo); Gers (Lucante); Hautes- Pyrénées, Mugroii (Pandellé); Landes (Gobert); Sos (Bauduer); Li- moges, bois de La Bastide (Samy). 4. spinicornia Abeille. Sur le chêne. Très-rare et local. — Larve dans le même arbre. Fontenay-aux-Roses près Paris (Bedel); Dijon (Rouget); Digne (Bel- lier de la Chavignerie); Vaucluse, Apt; Ste-Baume (Abeille de Perrin). Callidium Fabr. A. — Pijrrhldium Fairm. 1. sano^uineuiu L. Sur lecbêne, surtout dans les chantiers et les maisons; plaines et montagnes jusqu'à 1,800 m. d'alt.; février à mai. — Larve dans l'au- bier du chêne. Répandu dans toute la faune gallo-rhénane où il est très-commun par places. Obs. Parfois emporté par son vol jusqu'aux neiges. B. — Callidium Muls (1). 2. œncusM Deg. Sur le sapin; forêts des montagnes; juillet; très-rare. —Larve dans le même arbre. (I) Ici se placerait le Callidium {Pliysocnemum Hald ) brevUineum Say, de l' Amé- rique du Nord, belle espèce violette, avec les élytres maculées dune bande transverse éhuruiJe et saillante, dont trois exemplaires orit été pris à Marseille par M. Rizaucourt. D'après M. Abeille de Perrin (in litt.J, cette espèce parait tendre au cosmopolitisme. Eu effet, notre collègue en a vu un autre esemplaire pris par M. Peyron en Syrie, dans la montaj^ne; de plus, ceux trouvés par M. Rizaucourt l'ont été dans une localité où abon- dent les espèces indigènes et où on n'en a jamais rencontré une seule exotique. Enfin leur capture a eu lieu deux ans de suite, à deux jours de dittéreuce comme époque, coïncidence d'éclosion sans doute, difficile au moins à expliquer s'il s'agissait d'un insecte importé. — 356 — Vosges (Pnton); Jura ; Valais, Chamouni, Mont Rosa (Stierlin); MacngnaîTa, Albertville (de Manuel); Grande-Chai'ti-euse (Rey) ; Mont Pliât (Mulsant); St-Martin-Lantosque, La Maïris (Peragallo). 3. vîolapeum L. Sur le chêne, le sapin; parfois sur les fleurs de Spmfft et dans les chantiers ou les maisons ; plaines et montagnes jusqu'à 2,000 m. d'alt.; juin, juillet. — Larve dans le sapin (Mulsant). Assez commun en Hollande, Belgique, Westphalie, Provinces Rhé- nanes, dans les Vosges et toutes les Alpes. Plus rare ou accidentel dans les plaines du cenUe ou de l'cuiest. Paraît manquer dans les Pyrénées. Paris! Rouen (Mocquerys); Falaise (de Brébisson); St-Denis-en-Val ])rès Orléans (Auvert); Angers (Millet); Reims ! Côte-d'Or (Rouget); Beaune! Montccau-les-Mines, Autun, Issy-l'Évêque (Fauconn-^t) ; Bourbonnais (Desbrochersj ; Lyon (Rey); Auvergne 'Perrier); Mont Dore ! Obs. Cité des Pyrénées-Orientales par Gompanyo, mais sans doute par erreur. 4. glabratuin Chevr. Sur le genévrier et les treill.iges de châtaignier; parfois dans les chantiers. Rare et local. Boppard (Bach); Fontaini>bleau ! .Mlier (Deshrochers); Dijon (Rou- get); Genève (Tournier); Var (Fauconuet); Nice (Peragallo); Béziers (Aube). 5. unifasciatuiu OUv. Sur la vigne et les échalas de chêne ; avril. Généralement assez rare et localisé ; Irês-commun par places en Provence et dans les Landes. — Larve dans les sarments morts de la vigne et sous les écorcps du peuplier blanc. Alsace, Vosges (Wencker); Genève (Tournier); Grenoble (Guédel); Grand-r.amp près Lyon (Jacquet); Nyons (Ravoux) ; Montélimar (Xambeu); Avignon (Fabre); Myères (Rey); Dragiiignau (Robert); Alpes-Maritimes., Stisidore (Peragallo; ; Gers (Lucante) ; Landes (Gobert); Sos (Bauduer). Obs. Douteux des Pyrénées- Orientales (Gompanyo). — 357 — Poeciliwn Fairm. 6. alni L. Dans les branches mortes du chêne, du châtaignier et de l'aulne, parfois sur l'orme et le rosier; avril à juin. Plaines et montagnes jusqu'à 1,400 m. d'alt. — Larve sur les mêmes arbres. Répandu dans toute la faune gallo-rhénane ; très-commun par places surtout dans le centre et les Landes. Obs. La var. infuscatum Chovr , à base des élytres noire , est si- gnalée en Belgique ( Dietz ). 7. rnfîpes F. Dans les brindilles du chêne ; sur le Prunus spinosa, les fleurs de Cratœgus et Fragaria ; plaines et montagnes jusqu'à 800 m. d'alt.; avril à juin ; assez rare. — Larve dans les tiges mortes de la ronce (Laboulhène) et dans ]e Prumcs spinosa (Sehrank). Westphalie (Weslholî); llomberg (Bach); Francfort (v. Heyden); Alsace, Vosges (Wencker), Bar (Kampmann), Semmwald (Leprieur); Épinal, Darney, Metz (Godron); Aube, St-Julien (Le Grand); Troyes (d'Antessanty); Fontainebleau ! Avallon (Nicolas); Montluçon (Mi- chard); Côte-d'Or, Fixin, Houvray, Serrigny (Rouget); Semur, Épinac (Fauconnet); Jura, Lausanne, Valais, Genève (Stierlin); Chambéry (do Manuel!; Bugey, Grand-Colombier; Dauphiné, route des Grands- Goulets; Lyon (Villard); Moriians (Bertholey); Izei'on, Mont d\)r (Jacquet); Digne! Montélimar(Xambeu); Ste-Baume (Abeille de Perrin); Foix (Marquel); Canigou; Hautes-Pyrénées, Argelez, Vielle, Louron (Pandellé). D. — Phymatodes Muls. 8. variabîle L. Sur le hêtre, le chêne, le châtaignier, etc.; souvent dans les chan- tiers et les maisons. Plaines et montagnes jusqu'à 1,100 m. d'alt.; juin, juillet. — Larve sur les mêmes arbres. Commun dans toute la faune gallo-rhénane (type et variétés). Obs. 1. Les luriclum et caslaneum du Cal. de Brébisson (p. 215) se rapportent à cette espèce. 06s. 2. On a observé à Rouen des plaques de plomb perforées par la larve (Cf. Annuaire Eut., 1877, M3). - 358 - Obs. 3. Le Pfnjmatodes puncticoUis Muls., noté de Genève (Tournier) au Cat. Stierlin (p. 297 ), est étranger à notre faune ( Hongrie et sud de la Russie). 9. lividum Rossi. Comme le précédent ; parfois sur l'osier et le troène. — Larve dans les branches mortes du chêne et du châtaignier. Répandu dans toute la faune gallo-rhénane ; très-commun dans les Landes etleVaucluse; assez rare ailleurs. — Non signalé en Hol- lande. 10. abdominale Bon. Sur le chêne, le tremble, le châtaignier, le genévrier; mars, avril. — Rare et local. Fontainebleau (Bonnaire); Dijon (Rouget); Bourbonnais (Desbro- chers); Morgon (Rey); Nyons (Ravoiix); Romans (Xambeu); Tarascon; Les Dourbes (Abeille de Perrin); Fréjus (Robert); Bordeaux (Pandellé). E. — Lioderea Redt. 11. KolîarîRedt. Digne (Abeille de Perrin). Obs. Espèce peut-être crépusculaire. Semanotus Muls. 1. coriaceus Payk. Dans les forêts des montagnes. Très-rare et local. Valais, Zermalt ; Alpes Genevoises ; Jura (Stierlin); Chamouni (Rey); Savoie; Grande-Chartreuse (Mulsanl); Alpes-Maritimes, forêt de Mo- linet (Abeille de Perrin). 2. undatus L. Sur le pin; septembre. — Très-rare et local. Besançon (Martin); Jura; Genève (Stierlin); Chamouni (Rey); Sa- voie (Lethierry); Le Sappey (Guédel); Marseille, un seul (Abeille de Perrin); Alpes-Maritimes (Peragallo). 06s. Espèce nocturne. — 359 — B. — Sympiezocera Lucas. 3. Laura^î Lucas. Dans le genévrier et le cyprès; très-rare et local. — Larve dans le genévrier. Aiiteuil près Paris (de Bonvouloir) ; Fontainebleau (Marmottan); Montpellier (Mayet); Pyrénées-Orientales, Le Vernet (Pellet). Hylotrupes Serv. 1. bajnlus L. Sur le pin et le sapin; dans les chantiers, les maisons; plaines et montagnes jusqu'à 1,200 m. d'alt.; juin à septembre. — Larve dans les mêmes arbres. Commun dans toute la faune gallo-rhénane. Obs. Le commerce des bois a transporté cette espèce par tout le globe. La larve est souvent nuisible aux bois travaillés j aux poteaux télégraphiques , etc. Tetropium Kirby. 1. luridum L. Sur le pin, le sapin, le chêne ; dans les chantiers ; plaines et mon- tagnes jusqu'à 2,000 m. d'alt.; juillet; rare. — Larve sous l'écorce des mêmes arbres. Arnhem, Zierikzee (Everts); Belgique, Maseyk (Mathieu); Boits- fort (Lameere); Muyser près Malines, gare de Luxembourg (v. Seg- vflt); Westphalie ;Westhoff); Provinces Rhénanes (Bach); Francfort (v. Heyden); Alsace, Vosges (Wencker); Pontarlier (Lethierry); Mont- ceau-les-Mines (Fauconnet); Genève, Chamouni, Valais (Stiei'lin); Modane! Albertville, Bhonnes, Guéberre, Les FoUesses près Haute- luce (de Manuel); Grande-Chartreuse (Rey); Grenoble ; Hautes-Alpes (Guédel); MontViso (Villard); St-Martin-Lantosque (Michard). Obs. Cité encore de la Sarthe (Cat. Desportes) et des Pyrénées- Orientales {Cat, Gompanyo), mais sans doute par erreur. 2. fuseuiBi F. Dans les montagnes jusqu'à 2,000 m. d'alt.; très-rare. — 360 — Vos:j;es, Gôrardmer (Cuny); Charaouai fCaudi); Valais, Genève (Stierlin); Savoie (Rey). Oxypleurus Muls. 1. IVodiori Muls. Sur les pins morts où vit la larve; septembre. — Très-rare. Beaujolais (Rey); Var, La Seyne (Revettegat); Marseille, Hyères, Sle-Baume (Abeille de Perrin); Draguignan (Robert); Basses-Pyré- nées (Marquet); Landes (Gobert); Arcachon (Belon). Obs. Espèce nocturne , retrouvée en Algérie ('Daya) par M. Bedel. — La larve met cinq ou six ans à se développer (Belon). Saphanus Serv. 1. piceuN Laich. Au pied des sapins et des mélèzes dans les Alpes; juillet, août. — Très-rare. Cbainouni (Savioz); Savoie, St-Michel, vers le Plan-Bronchin (Vil- lard); Hautes-Alpes (Rey); Mont Viso (de Manuel); Faillefeu (Abeille de Perrin). B. — Dnjmochares Muls. 2. Truquii Muls. Dans les canaux d'arrosage où il se laisse tomber la nuit; liantes monlagnes vers 1,300 m. d'alt.; très-rare, — Larve dans le coudrier. Bisses-Alpes, Faillefeu (Mulsant); Les Bourbes (Bellier de La Cha- vignerie); Alpes-Maritimes., Venanson (Clair); environs de Tende (G-Mitier). Obs. Les deux espèces de ce genre sont nocturnes. Neomarius Fairm. L Gandolphei Fairm. Dans des bois provenant du midi de la France, Nancy, 6 ou 7 exemplaires (Matliieu). - 361 - Criocephalus Muls. 1. rusflcus L. Sous les écorces de pin et de sapin où vit la larve. Plaines et mon- tagnes jusqu'à 1,500 m. d'alt.; juillet à septembre. Rare presque partout; commun dans les Landes, le Var, etc. Hollande; Belgique, Calrapthout; Lille; Westphalie; Alsace, Vos- ges; Fontainebleau; Angers; Noirmoutier; Autun, St-Agnan, Di- goin ; Pontarlier; Genève; Vaux ; Chamouni ; Martigny, val d'Anni- vier, Sierre ; Albertville ; Isère, Villard-de-Lans, Gcande-Cliartreuse; Gap ; Bourbonnais ; Givors, La Tour Salvagny près Lyon ; JNyons, Montélimar ; Digne; Nice; Toulouse; Pyrénées-Orientales; Gers; Gauterets, St-Lary, Pau, I^^aux-Bonncs, Biarritz. 2. epibata Schiœdt. Sous les écorces de pins morts ; juillet. — Rare. Hollande, Velp, Arnhem (Everts); Le Mans! Valais, Martigny (Ga- cogne); Digne (Bellier de La Cliavignerie); Toulon (Lassère); Hyèi'es (Rey); St-Raphaël (Villard); Draguignan (Azam); Montpellier (Mayet); Pyténées-Orienlales (Companyo); Gers (Lucante); Mont de Marsan, Sos, Bordeaux, La Teste, Arcachon ! Obs. 1 Sans doute importé en Hollande et au Mans avec les bois de pin ; le seul exemplaire que j'ai trouvé dans la dernière localité était mort sur une place de la ville. Obs. 2. A la suite de ce genre se place VAnisarlhron barbipes Charp., trouvé prés de nos frontières fauniques ( Mayence , Friedberg , Franc- fort) par M. V. Heyden, et signalé aussi à Chamouni par M. Tournier ; mais cette dernière localité nous semble très-douteuse , et nous pré- férons éliminer cette espèce jusqu'à plus ample information. Nothorrhina Redt. 1. inuricata Schœnh. Sous récorce du Pinus sylvestris. — Très-rai-eet local. Francfort, forêt dTsenburg (v. Heyden); environs de La Palisse (Mulsant); Limonest près Lyon (Rey); Var, Maures-du-Luc, un seul (Abeille de Perrin); Alpes-Maritimes près Tende (Baudi). Ohs. D'après M. Villard, cette espèce est très-agile et a été trouvée en compagnie de larves de la Melanophila decastigma. 862 Asemum Eschs. 1. strîatuiia L. Sur le pin et le sapin. Plaines et montagnes jusqu'à 2,000 m. d'alt.; avril à août. — i-arve dans L^s souches de ces conifères. Répandu dans toute la faune gallo-rhénane, et plus commun dans les grandes forêts de conifères. Spondylis Fabr. 1. buprestoïdes L. Mœurs du précédent ; souvent dans les scieries. Assez commun en Hollande, en Belgique, dans les Provinces Rhé- nanes, l'Alsace, les Vosges, les Alpes, l'Auvergne, les Pyrénées, les Landes ; rare ailleurs et introduit avec les plantations de conifères. Péronne (de Germiny); Compiègne, dans la ville (Poujade); Seine- Inférieure, forêt de Rouvray (Levoiturier); Givors, VioUay près Ta- rare, Lentillyprès Lyon (Villard); Nyons (Ravoux). PRIONINL Prionus Fabr. 1. coriarius L. Sur le chêne, le hêtre, le châtaignier, l'acacia, le frêne ; parfois sur les conifères ; régions boisées des plaines et montagnes jusqu'à 1,000 m. d'alt.; juin à août. Assez commun dans les Laudes; rare ailleurs ; très-localisé dans l'ouest. — Larve dans le chêne, le ceri- sier, le surrier (Mulsant). Toute la faune gallo-rhénane. Obs. Espèce crépusculaire , qu'on prend souvent au vol, le soir. Ergates Serv. 1. faber L. Sur le pin, dans les souches duquel vil la larve; parfois dans les — 3()3 — scieries ; juillet. Assez commun dans les Laudes, le Var et le Lyon- nais ; rare et localisé ailleurs. Haguenau (Wencker); Valais, Sion (Venetz); Albertville (de Manuel); Isère, Villard de Lans (Guédel); Hautes-Alpes ! Bourbonnais (Des- brochers); Moulins (Chalande); St-Flour (Dubois); Aveyron, Lapa- nouse-de-Séverac (Ticliit); Romans (Xambeu); Nyons (Ravoux); Mar- seille (Rey); St-Martin-Lantosque (Peragallo). Obs. 1. Douteux des Pyrénées-Orientales (Peregallo). Signalé en- core de Bellevue prés Paris (Dubois) , de la forêt de Fontainebleau près Franchard (Lombard) et des roches d'Orival près Elbeuf, dans un vieux prunier (Levoiturier). Mais il y a eu peut-être confusion avec VJEgosoma ou bien l'insecte était importé dans ces localités. Obs. 2. M. Bedel l'a trouvé dans le cèdre en Algérie. Macrotoma Serv. 1. seutellaris Germ. Dans le chêne vert et le pin. Très-rare et localisé dans le Var. Bois des Maures près St-Tropez (Mulsant) ; Lorgnes (Abeille de Perrin). .Œgosoma Serv. 1. scabricorne Scop. Sur le hêtre, le charme, le tilleul, le frêne, le saule, l'aulne, le noyer, le pommier, le peuplier, le marronnier, le sycomore, l'orme, le châtaignier, le chêne, le chêne-liège, l'allante, dans la plupart des- quels vit la larve. Plaines et vallées inférieures des montagnes ; juillet, août. Répandu dans les Alpes et dans toutes nos régions du centre et du midi, jusque dans la Côle-d'Or ella vallée de la Loire ; rare dans les Pyrénées. Francfort (v. Heyden); Strasbourg (Wencker); Épinal (Berher); St- Avold (Gehin); Troyes, un seul (d'Antessanty); Paris, faubourg St- Antoine, un seul (Guillon); Seine-Inférieure, Orival (Levoiturier); Sarthe (Desportes); Fontainebleau (Bonnaire); Avallon (Nicolas); St- Denis-en-Val près Orléans (Au vert). Obs. Espèce crépusculah'e et nocturne. - 364 — Tragosoma Serv. 1. depsarlam L. Sur le sapin et dans les souches de Pinus uncinata, où vit la larve ; août. Très-rare et localisé dans les hautes régions des Alpes et des Pyrénées vers 1,800 m. d'ait. Savoie (Stierlinl; Chaniouni (Villard); Embrun (Abeille de Perrin); Hautes-Pyrénées, Aragnouet, gorge d'Oula (Pandellé) ; Cauterets, au Pont-d'Kspagiie (Delarouzée). Obs. Trouvé une fois à Calais (Bonard), dans les bois de Norvège. LAMIINI. Dorcadion Dalman. 1. arenarluui Scop, Sous les pierres des terrains incultes dans les vallées moyennes de la Savoie; 15 avril au 1'"' juin. Très-localisé. C.haniouni (Savioz); bords de l'Arc entre St-Julien et St-Michel-de- Maurienne, assez commun entre la route et l'Arc (V'^illard). Obs. C'est le pcdeslve cité dans r.olre A)inuaire EnL. , 1879, 89. 2. fuliginator L. Sur les pelouses, les chemins herbus de l'intérieur, les falaises gazonnées du littoral ; plaines et montagnes jusqu'à 1,800 m. d'alt.; mars à septembre. Répandu dans tout le midi et le centre jusqu'à Paris; très-localisé dans le nord, le nord-ouest et les Alpes. Manque en Basse-Nor- mandie. Belgique, entre llasselt et Maestricht (iVors), Somme (Delabyj; Paris, fortitications; bois de Vincennes, terrasse et forêt de Si-Ger- main ! Seine-et-Oise, Champrosay (Bellier de La GliavigneriH); Rouen, côte Ste-Catherine (Mocquerys) ; Sarliie (Desportes) ; lUe-et- Vilaine (de La Godelinais} ; Digne ! Obs. C'est le méridionale L. Dufour. 365 - méridionale Muls. - alpinum Chevr. Gap ; Digne ; Le Piiy (Wej); Les Dourbes ! Auvergne ; Clermont- l'Hérault (Marquet); Aix (Abeille de Penin); Cette (Lucante); Dragui- gnan (Robert); Nice (Peragallo); Sos (Gobert). y. pyrenaeum Germ.—striolaMuls. Pyrénées-Orientales, Canigou, Montlouis 1 Bagnères-de-Bigorre (Lucante); Barèges (Roullet). Obs. C'est le méridionale du Cat. Companyo. S. atrum Bach. Niort (Mulsant). Obs. Cette localité n'a pu être vérifiée et reste douteuse. Nous per- sistons du reste à penser, malgré l'avis de M. v. Heyden, que les exemplaires tout noirs sont toujours déflorés; c'est aussi l'opinion de M. Ch. Brisout de Barneville, au moins pour les espèces d'Espagne. 3. molitor F. — Donzeli Muls. Dans les sablières, sur lesj)elouses au pied des graminées^ sous les pierres, au bord des chemins ; avril à mai. Assez rare. Beaune, Dijon (Rouget); Décines près Lyon (Villard); Le Grand- Camp (Mulsant); Puy-de-Dôme (Carret); Aveyron, Puy d'Andan, Le Causse-Rouge! Lozère (Lucante); Nyons (Ravoux); Ardèche (Bellier de La Chavignerie) ; Orange (Lethierry); Tarascon ; Castellane ; Nîmes (Sédillot) ; nord du Var (Robert) ; Alpes-Maritimes (Pera- gallo); Avignon! Cette! Montpellier (Michard); Béziers (Marquât); Aude, pic d'Alaric (Gavoy); Perpignan , fo.ssés de la Porte-Canet (Compauyo) ; CoUioure, Corbières (Pandellé); Ria (Xambeu); Bor- deaux (Mulsant). Obs. 1. Signalé à tort d'Hyères par Mulsant; d'après M. Abeille de Perrin, il ne s'y trouve pas. La localité : Bordeaux (Perroud), indiquée par le même auteur, nous semble également douteuse. — Enfin, c'est par erreur que celui-ci, sur la foi d'anciennes collections, cite comme pris en France les D. fulvum Scop. (Lozère) et Scopolii Herbst (Béziers) ; ces deux espèces n'ont jamais été retrouvées dans nos ré- gions. La même remai'que s'applique au pédestre Poda , inscrit au Catal. Grenier, sans doute par confusion avec le pédestre L., qui est Revue d'Entomologie. — Décembre 1884. 25 - 366 - notre arenarium. — Companyo note encore des Pyrénées-Orientales les cruciatum F- , ruftpes F. et italicum Kûst., aussi étrangers à notre faune. Obs. 2. D'après Mulsant, la larve du molitor semble vivre aux dépens de VEuphorbia Gerardiana ; mais il est plus probable que toutes les larves de Dorcadion vivent des racines de graminées ( de la Brûlerie). M. Marquet a trouvé à Toulouse celle du fulir/inator. Obs. 3. D'après l'examen de types du D. Stableaui Chevr., dans les collections Chevrotât et Sédillot, cet insecte est sans doute syno- nyme de VHerjdeni Kr., des Asturies, auquel M. Kraatz le compare en effet ( Heyd. Reis. Span., 1870, 163). L'espèce serait donc espagnole et non française , comme nous l'avons supposé. Herophila Muls. 1. tristin L. Au pied du saule, du tiguier, de l'acacia, sur le tronc de l'aulne et du sureau; parfois dans les chantiers; avril à juin. Rare et loca- lisé dans les régions rhénane et méditerranéenne. — Larve dans le figuier (Mayet) et le cyprès (Mulsant). Montceau-les -Mines (Fauconnel); La Merlincheprès Givors (Villard); Grigny près Lyon (Rey); Vienne (Mulsant); Draguignan, Brignoles, Le Luc, Fréjus (Robert); Hyères (Bellier de La Chavignerie); Solliès- Toucas (Aubert); Ste-Baume (Belon); Montpellier (Gouan, coll. Linné); Béziers (Marquet). Obs. Douteux des Pyrénées-Orientales (Companyo). Morimus Serv. 1. funerens Muls. Spécial et très-rare en Provence. — Larve dans le cyprès (Mul- sant), les vieux mûriers (Fabre). Avignon (Fabre); Toulon (Povifer); Ste-Baume (Belon); Alpes-Ma- ritimes (Peragallo). Obs. Indiqué par ei'reur des Pyrénées-Orientales (Companyo). 2. asper Sulz, Sur les troncs de peuplier, de châtaignier et d'orme surtout. Plaines et montagnes jusqu'à 1,000 m. d'alt.; avril à octobre. Assez commun par places au sud de la Loire et dans les Alpes et les Pyrénées; très-rare et local ailleurs. — Larve dans le peuplier, le saule, le poi- rier, le sapin, etc. (Mulsant). — 367 — Amsterdam (Everts); Paris, La Glacière (Bonuaire); Orne, forêt d'Ecouves (de Beauchêne); Ille-et- Vilaine (de La Godelinais); Anjou, bords de la Loire (Millet); St-Denis-en-Val près Orléans (Auvert); Fontainebleau ! Aube (Le Grand); Côte-d'Or (Rouget) ; Autan, Le Cr«usot (Faueonael); Montluçon (Michard); Ile de Ré ! Genève (Tour- nier); Albertville, Rlionnes ! Chambéry (de Manuel); Grenoble (Gué- del); Gap! Le Loubet (du Brossay); LaMerlinche prèsGivors(Villard); Nyons (Ravoux); Les Dourbes! Maures du Luc, Pierrefeu, St-Zacba- rie (Robert); Toulon (Aubert); Ste-Baume (Power); St-Martin-Lan- tosquel Cannes (Peragallo) ; Béziers, Toulouse (Marquet); Collioure ! Ria (Xambeu); Le Vernet, La Massane! Hautes-Pyrénées, Maubour- guet, Barousse (Pandellé); Ossau (L. Dufour); Landes (Gobert); Bor- deaux ! Sos (Bauduer); Limoges (Roullet). Obs. 1. Le funestus , cité d'Ossau par L. Dufour^ ne peut être que Vasper. Obs. 2. L'espèce n'est pas indiquée des Vosges, où cependant elle devra se rencontrer. — M, Everts la considère comme importée à Amsterdam. Lamia Fabr. 1. texiOF L. Sur le saule et le peuplier, surtout dans les régions boisées; par- fois dans les marais; plaines et montagnes ; avril à octobre. — Larve sur les mêmes arbres. Assez commun dans presque toute la faune gallo-rhénane ; rare en Normandie. Monocbammus Latr. 1. sartor F. Sur les conifères, snriout VAhies pectinata; juillet. Assez rare et spécial aux Vosges et aux Alpes jusqu'à la zone alpine. Manque dans les F^yrénées. Belgique, Walvergbem (Mors); gare d'Klberfeld (Cornélius); Hautes- Vosges (Wencker); Valais; Bex; Genève (Stierlin); Alpes Vaudoises, Derborence (Bugnion); Chamouni (I-ethierry); La Tête-Noire (Villard); Modane! La Portettaz près Hauteluce (de Manuel); Aix (Rey); Grande- Cbartreuse ! Grenoble, AUevard (Guédel); Alpes-Maritimes (Peragallo). Obs. Importé dans les deux premières localités citées. — 368 — 2. sutor L. Mœurs du précédent, mais plus commun ; juin à septembre. Son habitat est moins limité et il préfère les zones moyennes et inférieures des montagnes, bien qu'on le rencontre également jusqu'à la région alpine. Rotterdam, La Haye, Zutphen, Rhedersteeg (Everts); Belcrique, Tervueren (Mors); gare d'Elberfeld (Cornélius); Alsace, Vosges (Wencker); Darney (Le Paige); Jura, Lausanne, Lavey, Genève, Pe- ney (Stierlin); Alpes Vaudoises, Derborence (Bugnion); Chamouni 1 Marligny (Gacogne); Modane! Combe-d'Anibin, St-Michel (Villard); Albertville ! Grande-Chartreuse ! Allevard ! Côte-d'Or, Savigny-sous- Beaune (Rouget); Nyons (Ravoux); Alpes-Maritimes (Peragallo); Hautes-Pyrénées, Cauterets, Aragnouet; Ossau (Pandellé). 3. galloprovineialis Oliv. Sur les conifères, sui'tout le pin maritime ; parfois dans les chan- tiPTs; juillet à octobre. Commun par places (Landes, Var). Francfort (v. Heyden) ; Haguenau (Wencker) ; Valais (Venetz) ; Basses-Alpes ! Nice! Gers (Lucante); Bordeaux (Rey); Soulac (Roullet). Obs. Espèce méridionale , probablement importée dans les trois pre- mières localités citées. Mesosa Serv. 1. cureullonoïdes L. Sur le chêne, le peuplier, le platane, le noyer, le tilleul, le sapin, l'acacia, le lierre ; plaines et vallées inférieures des montagnes ; avril à septembre ; assez rare. — Larve dans le noyer, le cerisier, le tilleul, etc. Belgique, Postel (Mathieu); Boppard (Bach); Francfort (v. Heyden); Alsace, Vosges (Wencker); Lorraine (Godron); Troyes (Le Grand); Fontainebleau ! Paris, pont Solférino (Ueiche); Orival près Elbeuf (Levoiturier); Maine-et-Loire, forêt de Chandelais (Gallois); Saumur (Millet); St-Denis-en-Val près Orléans (Auvert); Côte-d'Or (Rouget) ; Valais, Vaud, Lausanne, Genève, Peney (Stierlin); Bourg; Grenoble (Guédel); Autan (Fauconnet); Lyonnais (Villard); Puy-de-Dôme, Po!it-du-Chàteau ! Lozère, St-Ëtienne-Vallée-Française(Ticbit); Nyons, Montélimar (Ravoux); Digne ! Avignon (Fabre); Draguignan (Ro- bert); Nice (Peragallo); Toulouse (Chalande); Pyrénées-Orientales, — 369 — Hia (Xambeu); Gers (Lucante); Luchonl Eaux-Bonnes (Pandellé); Sos (Bauduer). 2. nebnlosa F. Sur le saule, le noyer, le chêne, le hêtre, le peuplier, le charme, le lilas, le tilleul, le sapin; plaines et montagnes jusqu'à 1,500 m. d'alt.; avril à octobre. — Larve dans les branches mortes du chêne, du charme, du châtaignier, du noyer, de l'acacia, de l'aulne, du saule. Répandu et assez rare dans toute la faune gallo-rhénane. Parmena Latr. 1. baltens L. Sur le lierre, le sureau, le mûrier, l'olivier, le tiguier, le jasmin ; dans les fagots de pin, sous les écorces de noyer et de thuya ; par- fois dans les scieries; avril à juin. — Larve dans le lierre (Mulsant) et les tiges de la grande asphodèle (Xambeu). Répandu et assez rare dans toutes les Alpes ; commun dans le Lyonnais; Dijon, Beaune (Rouget); Autun, Le Cieusot (Fauconnet); Riom (Desbrochers); Romans, Montélimar (Xambeu); Nyons (Ra- voux); Crussol près Valence (Dubois); Fréjus, Carcès (Robert); Toulon (Aubert); Pyrénées-Orientales, La Massane, Ria ! Le Vernet (Bourg(!ois). 2. Solieri Muls. Au pied des Eiiphorhia characias et Qerardiana^ dans les tiges desquelles vit la larve; parfois sous les pierres; mars à juin. Rare et spécial à la région méditerranéenne. Draguignan (Robert); Toulon! Le Broussan, Cros-St-Georges (Las- sère); La Seyae (Tbolin); Hyères ! Marseille (Rey); Montpellier (Mayet); Cette, Béziers (Marquet); Collioure ! Banyuls (Xambeu). Pogonochserus Latr. 1. ovatns Goeze. Sur le chêne, le châtaignier, le pin. Plaines et montagnes jusqu'à 1,800 m. d'alt.; avHl à octobre; rare. — Larve dans le pin et le sapin. Toute la faune gallo-rhénane. Obs. C'est le Schlumbergeri h. Dufour. — 370 — 2. deeoratns Fairm. Dans les branches mortes du pin, où vit la larve ; toute l'année, surtout l'automne et l'hiver. Rare et local. ÉchiroUes près Grenoble (Guédel); montagnes du Beaujolais (Rey); Lenlilly, Le Poirier près Lyon (Villard); Givors (Jacquet); Puy-de- Dôme, Pionsat (Mangerel); Romans (Xambeu); Nyons (Ravoux); Gers (Lucante); Cauterets (Delarouzée); Aragnouet (Pandellé); St- Sever, Mont-de-Marsan (Perris); Ses (Bauduer); Arcachon (Bedel). 3. faseieulatus Deg. Sur le pin et le sapin où vit la larve ; souvent dans les fagots de ces essences; toute l'année, surtout l'hiver; plaines et montagnes jusqu'à 1,800 m. d'alt.; rare. Breda, Wolflieren, Oosterheck, Zutphen (Everts); Belgique (Ma- thieu); Westphalie (Westhoff); Provinces Rhénanes (Bach); Franc- fort (v. Heyden); Vosges (Wencker); Troyes (d'Antossanty); Fontaine- bleau (Ronnaire); Gien (Pyot); Jura ; Siou (Stierlin); Autun (Faucon- net); Lyon! Mont Pilât (Key); Givors, Izeron (Jacquet); Limonet, Pet-du-Loup, Le Poirier (Villard); Puy-de-Dôme, Pionsat (Mangerel); Barcelonnette ! Alpes-Maritimes (Peragallo); Pyrénées-Orientales, Ria (Xambeu); Hautes-Pyrénées, Gavarnie, Vielle, Aragnouet, Cauterets (Pandellé); Landes (Gobert); Sos (Bauduer); Haute-Vienne (Samyj. 4. Perroadi Muls. Dans le pin, le chêne vert et le figuier; juin. Rare et méridional. Nyons (Ravoux); Marseille! Draguignan, Fréjus, La Seyne, Le Luc (Robert); Hyères,St-Raphaël (Rey); Ste-Baume (Belon); Cannes (Clair); Le Canigou! Toulouse (Chalande); Sos (Bauduer); Bordeaux (Perroud); La Teste ! Arcachon ! Landes (Gobert) . Obs. M. Abeille de Perrin l'a trouvé quelquefois par milliers sur les quais de Marseille. 5. Caroli Muls. Sur le pin; mars, août. Très-rare et méridional. — Larve dans le pin maritime. Ste-Baume (Abeille de Perrin); Sos (Bauduer); Gironde, Captieux (Cabarrus); Pressac près Bordeaux (Perroud); Arcachon (Belon). - 371 — 6. Iiispidiis Schrank. Sur le tronc ou sous l'écorce du figuier, du chêne, du hêtre, du tilleul, du pommier; dans les fagots, l's bûchers, les scieries ; plaines et montagnes jusqu'à 1,200 m. d'alt.; avril à novembre. — Larve dans les branches mortes du figuier, du pommier, de l'aulne, du charme, du houx, du lierre, du gui. Assez commun dans toute la faune gallo-rhénane. 7. bidentatus Thoms. Sur l'orme, le charme, le noisetier, l'aulne ; plaines et montagnes jusqu'à 1,600 m. d'alt.; avril à novembre. — Larve dans les branches des mêmes arbres. Assez rare dans toute la faune gallo-rhénane. Obs. Facile à distinguer de Yhispidas par la fascie d'un blanc de neige qui occupe presque toute la moitié antérieure des élytres. Belodera Thoms. 1. Genei Arrag. Dans les branches mortes du châtaignier et du chêne, sur les hautes branches du chêne-liège attaquées par le Corœbus difascialus ; avril à octobre. Très-rare et local. Fontainebleau (Uonnaire); Valais, Martigny (Stierlin); Lyonnais, Cliarbonnières, Montagny près Givors (Villard); Morgon ; St-Kaph;iel (Rey); Hyères (de Tiuseau); Ardèche, Celles-les-Bains; Bordeaux (Mulsant); Arcachon (Bedel); Sos (Bauduer); Tarbes, Urac, bois de Bordères ; Collioure(Pandellé); Ria (Xambeu). 2. Trobertî Muls. Sur le chêne-liège et le lentisque. Très-rare et spécial à la Pro- vence. Hyères (Abeille de Perrin); St-Raphaël (Rey); Cannes (Clair); An- tibes(Guédel). Exocentrus Muls. 1. adsper»us Muls. Sur les branches mortes du chêne, du chêne-liège et de l'aulne: ~ 372 — parfois sur l'orme et le tilleul. Plaines et montagnes jusqu'à 1,000 m. d'alt.; mai à août. — Larve dans les branches mortes du chêne, du chêne-liège, du châtaignier, du noyer, du charme, de l'aubépine, du lierre, du robinier. — Très-rare et local dans le nord ; assez commun par places dans le centre et le midi (Côte-d'Or, Bresse, Donibes, Landes). Belgique, Loen près Visé (Donkier); Francfort (v. Heyden); Colmar (Leprieur) ; Vosges (Putou); Fontainebleau (Bonnaire); Mesnil-le- Roi près St-Germain (de Gaulle); Rouen (Lebouteiller); Bourbonnais (Desbrochers); Montluçon (Michanl); Autun (Fauconnet); Mont Rosa (Tournier); Lyon, Morgon, Néris (Rey); Puy-de-Dôme, Pionsat (Mangerel); Alpes-Maritimes (Peragallo); Tarnet-Garoune, forêt de Montech (Marquet); Bordeaux (Perroiid); Pau, Mugron, Argelez, Barousse (Pandellé); Gers (Lucante). 2. Insitanus L. Dans les branches mortes du tilleul et de l'ormeau ; plaines et montagnes jusqu'à 1,400 m. d'alt.; rare. — Larve dans les branches mortes du tilleul. Liège (Mathieu); Anderlecht (Duvivier); Westphalie, Soest (Wesl- hoff); Aix-la-Chopelle (Bach); Francfort (v. Heyden); Strasbourg (Heiber); Remiremont (Puton); Metz, Nancy (Godron); Nogent-sur- Marne (Dubois); Paris! Amiens, bois de Dury (Delaby); Maine-et- Loire (Gallois); Aube (Le Grand); Montluçon (Michard); Beaune, Rouvray, Dijon (Rouget); Genève, Vaud, Valais (Stierlin); Bresse, Marlieux, Tassin (Villard); Lyon! St-Alban (Jacquet); Morgon, Cluny (Rey); Apt (Abeille de Perrin); Hyères, Draguignan (Robert); Alpes- Maritimes (Peragallo); Gers (Lucante); Aragnouet, Barousse; Ossau (Pandellé); Landes (Gobert); Sos (Bauduei-); Haute-Vienne, bords de l'Aurance (Samy). 3. punctipennis Muls. Sur les branches mortes du chêne et de l'orme ; juin, juillet. — Larve dans les branches mortes de l'orme. — Commun dans les Landes; rare ailleurs. Avallon (Nicolas); Bourbonnais (Desbrochers); Montluçon (Michard); Valais, Sierre (Stierlin); Puy-de-Dôme, Pont-du-Château ( Xam- beu); St-Alban près Lyon (Villard); Morgon ; Hyères (Rey); Marseille (Abeille de Perrin); Toulouse; Bigorre (Marquet); Gers (Lucante); Hautes-Pyrénées, Maubourguet, côte de Lahitte (Pandellé); Gironde! — 373 — Liopus Serv. 1. nebniosus L. Sur le chêne, le charme, l'aulne, le châtaignier, le pommier, le pêcher, le noyer, le robinier, le rosier, dans lesquels vit la larve; sou- vent dans les bûchers. Plaines et montagnes jusqu'à 1,800 m. d'alt.; avril à août. Commun dans toute la faune gallo-rhénane. Obs. Perris a observé aussi la larve dans un arbrisseau exotique de la famille des Synanthérées, le Baccharis halimifolia. 2. punctulatus Payk. Sur les fagots; très-rare et local. Côte-d'Or, Gombe-de-Neuvon (Rouget); Chamouni ; Mont-Rosa (Baudi de Selve). Acanthocinus Steph. 1. aedilis L. Dans les pins morts, où vit la larve ; souvent dans les chantiers et scieries. Commun dans les forêts de pins, surtout dans les mon- tagnes, entre 1,500 et 1,850 m. d'alt.; avril à septembre. Obs. Les plantations de ce conifère ont répandu l'espèce dans pres- que toute la faune gallo-rhénane. 2. eostatus F. Dans le pin et le sapin ; zones montagneuses jusqu'à 1,500 m. d'alt.; rare et local. ■ — Larve dans le pin. Strasbourg (Reiber); Vosges (Wencker); Ste-Marie-aux-Mines (Bour- geois); Dijon (Rouget); Jura; Lausanne, Genève (Stierlin); Albertville, Rhonnes (de Manuel); Mont Pilat, Grande-Chartreuse (Rey); Pyré- nées-Orientales (Companyo); Hautes-Pyrénées, Cauterets, Payole, Aragnouet (Pandellé). 3. griseus F. Dans le pin, où vit la larve. Plaines et montagnes ; juin à août. Commun dans les Landes ; rare ailleurs. ~ 374 - Guebwiller (Hofer); Chamouni (Chevrier); Hautes-Alpes, Grande- Chartreuse, Mont Pilât (Mulsant); Riom (Desbrccliers); Hyères (Mar- quet); Le Luc (Robert); Bordeaux (Rey); Soulac (RouUet). 4. xanthoneurns Muls. Sous les écorces de hêtre ; très-rare. Mont Rosa (Ganglbauer). Obs. Espèce de Sicile, peut-être accidentelle dans la localité citée par M. Ganglbauer. Acanthoderes Serv. 1. elavipes Schrk. Sur le peuplier, le bouleau, le hêtre, le sycomore, le noyer, le mûrier; plaines et surtout montagnes jusqu'à 1,400 m. d'alt.; avril à octobre. Assez rare. — Larve dans le peuplier mort, le noyer, le cerisier, le saule-marceau, le tilleul. Francfort, Mayence (v. Heyden); Hautes-Vosges, forêt de Venden- heim (Reiber); Metz, Darney, Nancy (Godron); Fontainebleau (Bon- naire); Seine-Inférieure, bois de La Londe (Levoiturier); Ile-et-Vilaiiie (de La Godelinais); Bourbonnais (Desbrochers); iVlontluçon (Michard); Autun ; Doubs, Mouthier (Fauconnet); Jura; Valais, Zermatt, Mar- tigny, Chamouni (Stierlin); Vaud, Derborencc (Bugnion); Savoii' ! Grande-Chartreuse ! Grenoble (Guédel); Hautes-Alpes, Le Loubet (du Brossay); St-Alban près Lyon (Villard); Le Puy ; Romans (Xambeii); Nyons (Ravouxj; Tarn (Belon); Avignon (Fabre); Draguignan, Bri- gnoles, Le Luc (Robert); Alpes-Maritimes, Le Magnan (Peragallo); Béziers (Marquet); Prades! Gers (Lucante); Hautes-Pyrénées, Gazost, Aragnouet; Ossau (Pandellé); Landes (Gobert); Sos (Bauduer); Li- moges (Samy); Angoulême (HouUet). Obs. Dans le Lyonnais, la larve est souvent très-nuisible aux jeunes peupliers (Xambeu). Hoplosia Muls. 1. fcnniea Payk. Dans les branches mortes du tilleul ; sous l'ccorce du sapin et du pin maritime; zones montagneuses jusqu'à 1,400 m. d'alt.; juin, juillet. Très-rare et local. - 375 — Rheingaa (v. Heyden); Bugey, Grand-Colombier (Villard); Grande- Chartreuse ! Draguignan (Azam); Hautes-Pyrénées, Aragnouet, gorge de Moudang (Pandellé). 06s. C'est dans les montagnes de la Grande- Chartreuse que l'espèce paraît le moins rare; on y en a trouvé une trentaine d'exemplaires. Niphona Muls. 1. plctieornis Muls. Sur les vieux figuiers, le lentisque, les euphorbes; avril à juin. — Larve dans le figuier, le lentisque, le chêne vert, le chêne-liège, l'ormeau, le grenadier, le pin, le sureau, les genêts. — Rare et spé- cial à la région méditerranéenne. Rognac près Marseille (Villard); lies Ste-Marguerite (Guédel); Les Sablettes près Toulon (Lassère); Hyères, St-Raphaël (Rey); La Seynel Draguignan, Fréjus, Le Luc (Robert); Cannes! Nice! Golfe Juan, Beaulieu, Monaco, St-Jean, Le Magnan (Peragallo); Pyrénées-Orien- tales, Ria (Xambeu). Albana Muls. 1. Il— grisenm Muls. Sur le Cistus tnonspeliensis, le genêt épineux, dans les gar- rigues; juin, juillet j rare. — Larve dans le bois mort de divers genêts. Montélimar ! Apt (Abeille de Porrin); Digne, Montagne Notre-Dame (Bellier de La Chavignerie); Hyères (Perris); St-Georges près Mont- pellier (Mulsant); Béziers, Cette (Marquet); Pyrénées-Orientales, Ria (Xambeu); Le Perthus, Prades (de Germiny). Anaesthetis Muls. 1. testacca F. Dans les branches mortes du chêne, du bouleau, du châtaignier, du noyer, du saule ; souvent dans les chantiers et les vignobles ; parfois sur les fleurs de Cratœgus et Mentha; plaines et monta- gnes jusqu'à 800 m. d'alt.; mai à août. — Larve dans les pieux et les branches mortes du châtaignier, du chêne et de l'aulne. — 376 — Assez rare dans le midi, le centre et les vallées inférieures des montagnes jusqu'à Paris; très-commun dans les Landes. Accidentel dans le nord (Westphalie) et l'ouest (Calvados, St-Pierre-sur-Dives I lUe-et-Vilaine!). Calamobius Guérin. 1. gracilis Creutz, Sur les graminées, parfois sur les orties ; mai à juillet; assez rare. — Larve dans les tiges de graminées, surtout du blé. Strasbourg, bords du grand Rhin (Wencker); Mulhouse (Leprieur); Aube (Bedel); Anjou, Ste-Gemmes (Millet); Charente, Barbézieux (Guérin); Landes (Gobert); Sos (Bauduer); Vaucluse, vallon de Can- dau (Fabre); La Seyne, St-Mandrier près Toulon, Le Luc (Robert); Hyères (Bellier de La Chavignerie); Nice! La Napoule, golfe Juan (Peragallo); Languedoc (Rey); Pyrénées-Orientales, Prades ! Ria (Xambeu); Gers (Lucante); Hautes-Pyrénées, Maubourguet (Pandellé). Obs. La larve a été signalée comme parfois très-nuisible aux céréales dans la Charente; elle vit dans la tige près de répi,qui finit par tomber. Agapanthia Serv. 1. irrorata F. Sur Yerhascum thapsus, Carduus, Thapsia., Asphodelus et Onoporclon ; ]\\m. Très-rare et localisé dans le midi. Alpes-Maritimes, L'Esterel, La Napoule, pointe St-Hospice, pointe d'Antibes (Peragallo); Hyères (Doiizel); Marseille, un seul (Abeille de Perrin); Toulouse (Chalande). Obs. D'après une nouvelle indication de M. Bedel {in litt.), VA. ni- cœensis Chevr. ne serait synonyme ni de Virrorata, ni du cynarœ, mais bien du lineaticollis Don. 2. Kirbyi Gyll. Sur les Verhascuni; rare et local. Fontaine de Vaucluse (Mulsant); Apt (Abeille de Perrin); N.-D. de Lure (Rizaucourt); Lamalou-les-Bains (Marquet). B. asphodeli Latr. Sur les Asphodelus et Cardntcs : mars à juin. — Larve dans — 377 - les tiges d'Asphodelus ramosus (Delarouzée).— Rare et surtout mé- ridional. Maine-et-Loire, bois de Pocé, de La Charbonnière et de Séné (Millet); Indre, Le Blanc (Degors); Moulins (Olivier); Montluçon (des Gozis); Puy-de-Dôme (Desbrochers); Aveyron, Lapanouze-de-Sévérac (Tichit); Avignon, chaussées du Rhône (Fabre); Toulon (Bossavy); Hyères (Key); Alpes-Maritimes (Peragallo); Nîmes ! Cette, Béziers (Marquet); Aude, pic d'Alaric (Gavoy); Pyrénées-Orientales, Porl- Vendres, Ria (Xambeu); Corbières ! Toulouse (Chalande); Bordeaux (Pandellé). Ohs. C'est le cynarœ du Cat. Companyo (p. 799). 4. Dahli Richt. Sur les C ar duîis ; ima^ juillet; assez rare. — Larve dans les tiges du Cirsium italicura (Revelière). Westphalie (Westhoff);Ste-Marie-aux-Mines, Metz, Nancy (Godron); Dijon, Beaune (Rouget); Genève (Tournier); Bourbonnais (Desbro- chersj; Angoulème (Roullet); Lyon (Lethierry); Coiuboire près Gre- noble (Guédel); Digue! Le Luc (Robert); L'Heraiitage (Aubert) ; Hyères; Nimes (Rey); Gers, Gimont (Lucante); Hautes-Pyrénées, Maubourguet ; Bordeaux (Pandellé). 5. eynaree Germ. Sur Paconit; juin. Rare et local. Gap. (Xambeu); Mont Pilât (Rey); Var (Mulsant); Béziers (Reiche); Le Ganigou (Ch. Brisout); Bagnères-de-Bigorre (Marquet). 6. lineaticollis Don. Principalement sur les Carduus ; aussi sur Heracleuni spoyi- dyllum, Cirshaii palustre, Ruhiis, Senecio. Plaines et monta- gnes, surtout dans les terrains marécageux ; avril à juillet, — Larve dans les tiges àWconitum, Heracleum, Eupatorium, Senecio. Toute la faune gallo-rhénane. Obs. D'après M. Pandellé {in litt.), on trouve dans les Pyrénées une variété un peu plus terne, commune sur VAconitum napellus surtout, et souvent désignée dans les collections sous le nom inédit d'A. aco- niti Chevr. - 378 — 7. eardui L. Sur les Carduus, Scolymiis, Silyhum, Melilotusei Cirsium; plaines et vallées inférieures des montagnes; mai à juillet. — Larve dans les tiges de Melilotus et Cirsium. Assez commun dans le midi ; plus rare dans les montagnes et le centre jusque dans la vallée de la Loire. Provinces Rhénanes (Bach); Molgelrliein, forêt de Lutterbach, Rouffach (Reiber); Nancy ; Verdun (Godron); Troyes, Bar-sur-Seine (d'Antessanty); Yonne, St-Sauveur (R. Desvoidy); Ule-et- Vilaine, Fougères (de La Godelinais); Morbihan, Ploermel (Mouillard). Obs. C'est Vasphodeli L. Dufour. 8. eyanea Herbst. Sur le noisetier, les Echium vulgare, Salvia pratensis, Pso- ralea hituminosa^ Centranthus ruber, As23hodelus ; -plaines et montagnes jusqu'à 1,400 m. d'alt.; juin à août. — Larve dans les tiges de Centranthus ruber et Psoralea bltuminosa. Toute la faune gallo-rhénane ; plus rare dans le nord et dans l'ouest. Obs. Non signalé dans les Landes, où cependant on devra le rencon- trer. Saperda Fabr. A. — Ancerea Muls. 1. careharîas L. Sur les peupliers, dans lesquels vit la larve. Plaines et basses vallées des montagnes ; juillet à septembre. Répandu dans toute la faune gallo-rhénane et commun par places. B. — Amilia Muls. 2. siuiilis Laich. Sur le saule-marceau, dans lequel vit la larve. Régions monta- gneuses surtout; mai à juillet. Très-rare et local. Elberfeld, un seul (Cornélius); Haguenau, Strasbourg (Kampmann); Vosges, près de la Schlucht (Blind); Tùrckheim (Umbang); Verdun (Liénard); CompiègTie ((]bevrolat); Le Vésinet près Paris (H. Brisout); — 379 - Beaune (Tappes); Dijon (Rouget); Uoiibs, Mo\ithier (Fauconnel); Be- sançon (Olivier); Digoin-sur-Loire (Fauconnel); Bugey, Grand-Co- lombier, Pelit-Serrière près St-Rambert (Villard); Isère, Serézin-du- Rhône (du Plantier); Sassenage (Guédel); Uriage (Rey); St-Marlin- Lanlosque (Clair); Nîmes (Javet); Lamalou-les-Bains (Marquel)j Bagnères-de-Luclion (Pandellé). C. — Compsidia Muls. 3. populnea L. Sur le tremble et le bouleau, surtout dans les forêts; plaines et montagnes jusqu'à 1,800 m. d'alt. ; mai à juillet. — Larve sur les mêmes arbres et sur le saule. Assez commun dans toute la faune gallo- rhénane. Obs. La larve est souvent nuisible. D. — Saperda gen. 4. sealaris L. Sur le cerisier, le pommier, le noyer, le peuplier, le bouleau, l'aulne ; sur les souches de chêne ; parfois sur les fleurs de Rhodo- dendron dans les Alpes ; plaines et montagnes jusqu'à la zone alpine. — Larve dans le sycomore, le cerisier, le poirier, le noyer. Assez rare dans toute la faune gallo-rhénane. 5. perforafa Pall. Sur le peuplier. — Larve dans le tremble (Mulsant). — Très-rare et local. Francfort (Lethierry); Mayence (v. Heyden); Haguenau (Wencker); Valais, Sion (Tournier); Val d'Annivier (v. Kiesenwetter); Toulouse (Marquet). 6. oetopunctata Scop. Sur le tilleul et le tremble où vit la larve ; plaines et montagnes jusqu'à 1,300 m. d'alt.; mai à août. Commun en Alsace, dans les Vosges et le Lyonnais; rare ailleurs. Provinces Rhénanes (Bach); Beaune, Dijon (Rouget); Bourbonnais — 380 — (Écoffet), Montluçoa (Michard); Anjou (Millet) ; Sion, Chamouni (Slierlin); Savoie, les Molettes près Montmélian, Moutiers (Je Manuel); Digne (Bellier de La Chavignerie); Var, Roquebrussanne (Bossavy); Béziers (Marquet); Toulouse (Chalande); Haute- Vienne (Samy); Ossau, Aragnouet, gorge de Moudang (Pandellé); Pyrénées-Orientales (Com- panyo). 7. punetata L. Sur l'orme, dans lequel vit la larve ; juin, juillet. Rare, Colmar ((^laudon); Yonne, St-Sauveur (R. Desvoidy); Anjou (Millet), Vendée, St-Germain-de-Princay (Blaud); Bourbonnais (Desbrocbers); Sion, Cliamouni, Genève (Stierlin); Grande-Chartreuse (Fauconnet); Bresse, Mionnay; Lyonnais, St-Alban, Miribel (Villard); Angoulême (RouUet); Landes (Gobert); Sos (Bauduer); Bagnères-de-Bigorre (Pan- dellé); Auch, Gimont (Lucante); Toulouse ; Béziers (Marquet); Pyré- nées-Orientales (Gompanyo); Aude, Pontiès (Gavoy); Avignon (Fabre); Toulon (Aubert); Fréjus, Brignoles,Le Luc (Robert); Nice,LeMagnan, St-Pons (Peragallo). Obs. VA. leucaspis Stev., espèce du sud de la Russie, est citée par erreur au Cat. Gompanyo (p.799j. Phytœcia Muls. A. — Pilemia Fairm. 1. tigrina Muls. Grasse (Mulsant). 2. hipsutula Frœhl. France méridionale (Ganglhauer). Obs. Espèce dAutriche et de Turquie que je ne connais d'aucune localité française. Aussi l'indication de M. ■ Ganglbauer me paraît très- douteuse. B. — Conizonia Fairm. 3. detrita F. Digne (de Germiny); Marseille, une Ç (Perret). — 381 - 06s. 1. L'exemplaire de Digne se trouve actuellement dans ma col- lection. Obs. 2. La Guerini Brème [(flauca Er.), citée avec doute de France méridionale par M. Ganglbauer, est, d'après M. Bedel, une espèce étrangère même à l'Europe. C. — Phytœcia gen. 4. rubropunetata Goeze. Sur Galium verum^ Chœrophyllum temulum, Achillea millefolium, Euphorhia, Potentilla ; souvent sur les tiges de graminées des coteaux secs ; juin, juillet. Rare et local. Mayence (v. Heyden); iMetz (Bellevoye); Nancy, côte de Malzéville (Mathieu); Beaune, Dijon, Chambolle (Rouget); Angers, Segré (Millet); Angoulême (Roullet); Lyon (Rey); Digne! Toulouse, Aventignan (Marquet); Pyrénées-Orientales, Le Vernet (de Gerrainy); Gers (La- çante); Sos (Bauduer). 5. allinis Harrer. Sur les ombellifères (Chœrophyllum aureum surtout), dans les montagnes jusqu'à 1,400 m. d'alt.; mai à juillet. Assez commun par places en Provence ; rare ailleurs. Jura, Vallorbes; Vaud, Gryon, Yverdon (Stierlin); Savoie, La Combe Noire-sur-Tamié (de Manuel); Grande-Chartreuse, Le Sappey (Guédel); Lautaret (Lethierry); Digne, Les Dourbes ! St-Martin-Lan- tosque (Power); Venanson (Peragallo); Pyrénées, Gavarnie, Louron (Pandellé); Eaux-Bonnes ! Barèges (L. Dufour). 6. virgula Charp. Sur les graminées ; mai, juin. Très-rare et local. Moulins; Toulouse (Chalande); Digne (Bellier de La Chavignerie); Draguignan, Le Luc (Robert); Alpes-Maritimes, Bouillon (Clair); Lan- guedoc (Rey); Béziers (Marquet); Hautes-Pyrénées, Maubourguet (Pandellé). Obs. M. Lethierry m'en a donné un exemplaire reçu de M. Ch. Bri- sout de Barneville avec la mention: Paris ; cette provenance paraît douteuse. - L'espèce est citée encore au Cat. Wencker (p. 109), mais il y a peut-être confusion avec la pustulata, qui porte dans beaucoup de collections le nom de virgula. Revue d'Enlomolofjie. — Décembre 1885. 26 ~ 382 — 7. vulaerata Muls. Chamouni (Coll. Reiche); N.-D.-de-Lure (Rizaucoiirt); Hyères (Pou- dras); Seillans près Fréjus (Rey); Nîmes (Gaubil). Obs. Peut-être une variété de la virrjula. 8. pustulata Schrk. Snr Y Achillea millefolium, dans les tiges de laquelle vit la larve; aussi sur les Echium ou sur les graminées au bord des cultures; avril à juillet. Assez commun par places (Belgique, Landes, Hautes- Pyrénées); rare ailleurs. Aix-la-Chapelle, Dûsseldorf (Bach); Mayence (v. Heyden); Reims (Lebœuf); St-Aignan près Rouen (Le Bouteiller); Ste-Gemmes, Sau- mur (Millet); Vendée, St-Germain-de-Prinçay (Blaud); La Rochelle (Champenois); Bourbonnais (Desbrochers) ; Montluçon (Michard) ; Beaune, Dijon (Rouget); Genève, Peney (Toiirnier); Savoie, Ste-Marie- d'Alvey (de Manuel); Lyonnais, Ste-Foy, Monthessuit (Villard); Lyon! Morgon (Rey); Montélimar (Xambeu); Nyons (Ravoux); Digne! Var, Dardenues (Aubert); Nice ! St-Marliu-Lantosque (Power); Toulouse (Marqut^t); Pyrénées-Orientales (Companyo); Gers (Lucante); Ossau, Miigron (Pandellé); Sos (Bauduer); Haute-Vienne (Samy). 9. rufipes Oliv. Valais (Venetz); Digne (Bellier de La Ghavignerie); Marseille, un seul (Abeille de Perrin); Languedoc (Mulsant). Obs. La première localité n'a pu être vérifiée et semble très- dou- teuse. 10. ephippiuiBi F. Sur VEuphorhia dulcis, les Trlfolium, le Leucanthemum vulgare ; mai, juin. — Larve dans les racines du panais et de la carotte cultivée. — Rare partout. Manque dans l'ouest. Westphalie, Bûckeburg , Minden (Westhoff) ; Aix-la-Chapelle (Bach); Francfort, Mayence (v. Hryden); Alsace, Vosges (Wencker); Épinal, Darney, Verdun, Nancy (Godron); Aube, Montaigu (Le Brun), ViUechétif (Le Grand); Bar-sur-Seine, Vendeuvre, Vulaines (d'Antes- santy); Paris (Marmottan); Beaune (Rouget); Autun (Fauconnet); Ge- nève, Peney (ïournier); Albertville (de Manuel); Grenoble (Guédel); Hautes-Alpes, La S lulce (du Brussay); Ste-Foy près Lyon (Villard); — 383 — Nyons (Ravoiix); Montélimar (Xambeu) ; Digne! Avignon (Fabre); Toulon (Aubert); Le Luc, Fréjus (Robert); Nice, le Var, Golfe Juan (Peragallo); Nimes (Keyj; Touiuiise (Marquet;; Pjrénées-Orlenlales (Gompanyo); Gers (Lucanle); Hautes Pyrénées, Maubourguet, Ma- gnoac (Pandellé); Landes (Gobert); Sos (Bauduer); Dordogne, Bezeaac (Lareynie). Obs. Signalé par Lareynie comme très-nuisible aux racines de la carotte cultivée. 11. erythrocnema Lucas. Sur les euphorbes ; juillet. Très-rare et local. Romans (Xambeu); Cette (Mayet) : Béziers (Marquet); Collioure, plage du Canet (de Germiny). 12, rnfiniana Schrk. Sur le Sisymhrium Sophia. Très-rare et local. Lausanne (Stierlin); Genève (Heer). 13. eylîndpîca L. Sur les fleurs Anthriscus silvestris, Heracleum spondilium, Euphorhia, parfois sur le tremble et le coudrier; plaines et mon- tagnes jusquà 1,300 m. d'alt.; mai à juillet. Commun en Alsace et dans les Vosges ; rare ailleurs. Belgique, Bauclie (Donckier); Tournai; Lille (Letbierry); Wesl- phalie (Westhoff); Provinces Rhénanes (Bach); Francfoii(v. Heyden); Darney, Metz, Nancy (Godron); Aube, Foicy (Le Brun), Troyes (d'An- tessanty); parc de Fontainebleau (Bedel); St-Leu (Grouvelle); Nogent, St-Germain (H. Brisout); Somme, marais d'Avre, Roye, St-Georges (Delaby); Mont Renard, St-Aignan près Rouen (Mocquerys); Calvados, forêt de Touques! Surville! Falaise (de Brébisson); Mayenne ; Maine- et-Loire (du Brossay); Loire-Inférieure (Pradal); Angoulême (Roullet); Bourbonnais (Desbrochers); Côte-d'Or, Darois, combe de Neuvon, Gevrey, Gurley, Rouvray (Rouget); Le Creusot (Fauconuel); Jura (Mulsant): Genève, Simplon (Stierlin); Grenoble (Lucante); Lyon, Morgon (Rey); Hautes-Alpes! Digne! Les Bourbes! Var, Mayons-du- Luc (Robert); Ste-Baume (Power); Alpes-Maritimes (Baudi); Pyrénées- Orientales (Companyo); Toulouse (Marquet); Landes (Gobert); Haute- Vienne (Samy). Ohs. C'est la rufimana du Cat. de Brébisson (p. 214). — 384 — 14. nigrieopnis F. Sur le Tanacetum vulgare ; plaines et vallées inférieures des montagnes; avril à juillet. Rare. Maestricht (Everts); Westphalie, Minden (Westhoff); Aix-la-Chapelle, Boppard (Bach); Francfort, Mayence (v. Heyden); Alsace, Vosges (Wencker); Darney (Le Paige); Bar-sur-Seine (Le Grand); Fontaine- iDleau ! Tours, bords de la Loire (Mabille); Angers, lie St-Jean-de-la Croix (Millet); Montluçon (des Gozis); Plombières, Beaune, Dijon, Fisin, Gevrey, Chambolle (Rouget); Suisse française, Ste-Croix (Fau- connet); Vaud (Forel); Genève, Veyrier (Tournier); Savoie, Sixt (Slierlin); Gap; Le Puy (Xambeu;; Beaujolais (Mulsant); Digne (Abeille de Perrin); Toulouse (Marquet); Barèges (Beliier de La Chavignerie). Ohs. La larve est indiquée à tort par Mulsant comme vivant dans les rameaux du prunier et du poirier. D. — Opsilia Muls. 15. virescens F. Sur les Echium vidgare, italicum, pyramidale^ où vit la larve ; plus Virement sur les Cynoglossuin officinale, Lycopsis arvensis et Lithospermum officinale ; dans les dunes et les en- droits secs des plaines et des montagnes jusqu'à la zone subalpine ; mai à juillet. Commun par toute la faune gallo -rhénane. 06s. C'est la nigripes du Cat. Brébisson (p. 214) et la mohjbdœna du Cat. Rouget (p. 269). 16. trîlîneata Schœnh. — uncinata Redt. Sur les Lithospermum. Très-rare et local. Lyon (Rey); Les Dourbes près Digne; Hyères (Abeille de Perrin). Obs. La synonymie est donnée d'après M. Abeille de Perrin (m liU.J. La trilineata est omise dans le travail de M. Ganglbauer. 17. niolybdsena Daim. Snv le Lithospermum officinale, le Cynoglossum officiyiale, VEchium vulgare: parfois sur le Papaver rhœas ; mB.ïk imllei. Rare. — 385 — Alsace, Vosges (Wencker); Verdun (Liénard); Chantilly (Ch. Bri- sout); Yonne, St-Sauveur (R. Desvoidy); Bourbonnais (Desb rochers); Curgy près Autuu (Fauconnet); Genève (Stierlin); Lyon (Rey); Hyères (Robert); Alpes-Maritimes (Baudi); Pyrénées-Orientales (Com- panyo); Sos (Baudiier). Obs. D'après Mulsant, la larve paraît vivre dans le Lithospermum officinale. Oberea Muls. 1. pupillata Gyll. Sur divers Lonicera, dans les tiges desquels vit la larve ; parfois sur le noyer ; accidentel sur le Symphoricarpos ; juin. Assez com- mun dans l'Alsace, les Vosges, la Côte-d'Or et les Alpes-Maritimes; rare ailleurs. Liège (Candèze); Charleroi (Mathieu); Jemeppe (de Borre); Franc- fort (v. Hpyden); I-orraine (Godrou); Troyes (d'Antessanty); Péronne (Delaby); bois de Boulogne (Bedel); Marly (Bonnaire); Elbeuf (Levoi- turier); Evreux (Pellier de La Chavignerie); Anjou (Millet); Avallon (Nicolas); Le Blanc (Degors); Bourbonnais (Desbrochcrs); Autun (Fau- connet); Genève, Lausanne, Vevey (Stieilin); Gharabéry, Moutiers (de Manuel); Bresse, Mionnay (Villard); Bourg (Guédel); Lyon (Rey); Les Echets (Jacquet); Nyons (Ravoux); Digne! Pyrénées-Orientales (Companyo); Tarbes ; Eaux-Bonnes (Pandellé). 2. ocalata L. Sur le saule, dans les tiges duquel vit la larve ; parfois sur les fleurs de Lonicera, Berheris, Achillea; dunes, plaines et mon- tagnes jusqu'à 800 m. d'alt.; juin à août. Assez commun par places dans presque toute notre faune ; très- rare dans l'ouest, au nord de la Loire, 3. linearis L. Sur le noyer et le noisetier, dans les rameaux desquels vit la larve , parfois sur l'orme et le charme ; zones sylvatiques des plaines et des montagnes jusqu'à 1,400 m. d'ail.; mai à août. Assez commun dans toute la faune gallo-rhénane ; plus rare dans l'ouest. 4. euphorbîee Germ. Alpes (Lucante). - 386 - Obs. Espèce très-douteuse dans notre faune. Il s'agit sans doute de la variété uiiicolore de la suivante, l'eup/ioc&ice étant spéciale à l'Au- triciie selon M. Ganglbauer. C'est à cette variété que se rappoi-tent les euphorbiœ du Cat. Stierlin (p. 304) et Suppl. (p. 84), ainsi que celle de v. Kiesenwetter {Berl. Ent. Zeit., 1861, 389). 5. epythroeepSiala Schrk. Sur diverses Euphorbia ; juin, juillet. Assez commun dans l'Al- sace, les Vosges, le I.yonnais, la Provence ; rare ailleurs. Manque dans le nord et l'ouest. Diisseldof, Homberg (Bach); Francfort (v. Heyden); Aube, St-Julien (I.e Grand); Verrières (d'Antessanty); Gien (Pyot) ; Maine-et-Loire, Champtoceaux (du Brossay); ile Poneau près Saumur (Revelière); Bourbonnais (Desbrocliers); Montluçon; Bourges (Michard); Côte-d'Or (Rouget); Autun (Fauconnel); Valais, Tourbillon près Sion, Sierre, Martigny, Ardon, Genthod, Genève, Salève, Veyrier ; Savoie, Susten (Stiprlin); Bresse (Rey); Aubenas (Lethierry); Montélimar ! Nyons (Ravoux); Digne! Var, Les Pomets (Aubert); Béziers (Marquet); Aude, Pontiès (Gavoy); Pyrénées-Orientales, Perpignan (Pandellé); Ria (Xambeu); Landes, Dax (Gobert). Obs. L'O. Mairei Chevr., indiquée de Meung près Orléans (Maire, teste Mulsant), est une espèce exotique à rayer de la faune d'Europe. Stenostola Muls. l. ferrea Schrk. Sur le tilleul, le noyer, le noisetier, le chêne, le hêtre, le saule ; parfois sur les ûeurs d' A nthri s eus silves tris, surtout dans les bois; plaines et montagnes jusqu'à 1,400 m. d'alt.; mai à juillet. Commun par places (Bugey, Lyonnais, Digne); rare ailleurs. Maestricht (Everls); Belgique, Seraing (IVIiedel); Westphalie (West- holf); Provinces Rhénanes (Bach); Alsace, Vosges (Wencker); Épiual, Darney, Verdun, Metz, Nancy (Godron); Beaune, Rouvray (Rouget); forêt de Compiègne (Bedel); Jura, Vaud, Genève, Peney (Stierlin); Valais, Martigny (Gacogne); Chambéry (Abeille de Perrin); Isère, Chalais (Guédel); Nantua, Grand-Colombier, vallée du Petit-Serrière, Chartreuse-de-Porte. Mont-Pilat (Villard); Mont d'Ain (Jacquet); Mar- cillat d'Allier (Mondom); Puy-de-Dôme, Mont Dore (Desbrochers); St-Martin-Lantosque (Clair); Nice (PeragaJlo); Pyrénées, Aragnouet, Eaux-Bonnes (Pandellé). — 387 — 2. Digripes F. Sur JJrtica clioïca. Rare. Westphalie, Hilcheabach (Westhoff); Taunus, Francfort (v. Heyden); Les Bourbes près Digne (Abeille de Perrin). Ohs. Souvent confondu sans doute avec le ferrea, dont il semble peu distinct. D'après M. Abeille de Perrin, il est commun aux Bourbes. Menesia Muls. 1. bipunetata Zoubk. Sur Rhamnus frangula, surtout dans les forêts ; très-rare et local. Francfort (v. Heyden); Digne (Mulsant); Sos, un seul (Bauduer). 2. Perrîsî Muls. Mont-de-Marsan (Perris). Ohs. M'est inconnu. Probablement une variété du précédent, Tetrops Steph. 1. prœusta L. Sur le chêne, le poirier, le pommier; parfois sur les fleurs de Cratœgus; plaines et montagnes jusqu'à 800 m. d'alt.; avril à juillet. — Larve dans les mêmes végétaux et aussi dans le charme, le rosier et le Cerasus padus. Assez commun dans toute la faune gallo-rhénane. Ohs. La var. nigra Kr. (à élytres noires) est indiquée de Montélimar et Romans (Xambeu), ainsi que de Tende (Baudi). 2. gilvipes Fald. Sur le prunier Reine-Claude ; dans les montagnes. Très-rare. Alpes-Maritimes, forêts de Berthemont et de Moulinet (Peragallo, Abeille de Perrin). 06s. Cette espèce est citée sur l'autorité de M. Abeille de Perrin. D'après M. Ganglbauer {in litt.), ce doit être la var. nigra du prœiista, le véritable gilvipes étant spécial au Caucase. 168 » 28. 169 )) 38. 170 D 9. 173 D 26. 176 j, 11. 177 » 28. 183 » 15. 186 » 8. 189 » 13. 190 » 22. 196 » 29. 197 — 388 — CORRECTIONS. Page 165, ligne 43. Au lieu de : Toxotus, lisez : Stenocorus. Au lieu de : branches, lisez : hanches. 38. Lisez : Bord externe des tibias antérieurs. Supprimez le n» 4. Ajoutez : Élytres d'un roux fauve, b&rdées de noir au sommet. Lisez : antébasilaire. 28. Tabacicolor Deg., lisez chrysomeloïdes Schrk. Au lieu de : signalé, lisez : sillonné. Au heu de : Panz., lisez L. Minimus Scop. , lisez umbellatarum Schreb. Au lieu de : des tarses, lisez: les tarses. Glabromaculatus Goeze. := pilosus Forst. Après la ligne 19 ajoutez : 14. Corps entièrement noir, orné de dessins blancs. 199 » 18. Après juxtascutellaire, ajoutez : arquée en dehors vers le 1" tiers des élytres. 200 » 11. Avant Élytres ajoutez: 2. » )' 19. Kœhleri, lisez: Kœhleri. » » 30. Lisez : Corselet <3 paré de chaque côté. 205 » 4. Au lieu de : en dessous, lisez: en dessus. 207 » 36. Au lieu de : 17-14 mill. , lisez : 7-14 mill. 216 » 28. Monochamus lisez : Monochammus. 218 » 9. Lisez: Élytres non granulées. 222 » 36. Lisez : Stierlini Gangl. in litt. 225 » 22. Au lieu de : non, lisez : noir. 227 » 32. Au lieu de : 3/4 lisez 4/5. 228. Effacer la note 1. 229. Reporter le synonyme nicœensis Chevr. à la suite d'angus- ticollis Gyll. 232, ligne 3. Lisez : souvent en partie dénudée. « » 13. Au lieu de : Fabr., lisez L, Au lieu de : Panz., lisez Harrer. Effacez cyelops Kiist. Uncinata Redt. = trilineata Schœnh. Après : publication, ajoutez : de la l^e partie (1882). Lisez: du suivant. Au lieu de Toxotus Serv. , lisez : Stenocorus Fabr. 8. Ajoutez en synonymie: Obrium tricolor Chevr. » 1) 14. Au lieu de : Bedel, lisez Xambeu. 340 » 33. Ajoutez: Larve dans la plupart des mêmes arbres, surtout le charme. 233 - 44. 2ai . > 15. 237 > 2. 317 . . 25. 322 > . 14. 332 8. 338 ' 8. 389 A3D CITIONS. Necydalis major L. — Hyères; Claret près Toulon (Aubert). Leptura aurulenta F. — Fleurs de Rubus. Gironde, Cazeaux. » revestita L. — Toulon. » erratica Daim. — Angoulème (RouUet, Varin). Obs. L'espèce n'est pas rare dans cette localité, d'où nous l'avons reçue de M. RouUet ; mais il n'en reste pas moins douteux qu'on l'ait trouvée à Orléans. Leptura Fontenayi Muls. — Sur le chêne-liège. La Crau (Aubert). » trisignata Fairm. — Sur le tilleul. Ste-Baume (Aubert). » dubia Scop. — Maures du Luc (Aubert). » maculicornis Deg. — Tourris (Aubert'. Grammoptera ustulata Schall. — Sur le chêne-vert. La Sey ne (Aubert). Cartodera femorata F. — Dijon (Rouget). Rhagium inquisitor L. — Toulon (Aubert). Molorchus minor L. — Dijon (Rouget). Stenopterus pra3ustus F. — Toulon (Aubert). Dilus fugax 01. —Tourris (Aubert). Clytus florahs L. — Le Luc (Aubert). » arvicola 01. — Toulon (Aubert). » antilope Zett. — Toulon (Aubert). » lama Muls. — Vosges (Puton). » verbasci L. — Chatenay prés Sceaux (Sédillot). » pilosus Forst. — Sur le prunier; septembre. Tourris (Aubert); Haute- Vienne, St-Junien (RouUet). » segyptiacus L. — - Angoulème (RouUet); Montrieux (Aubert). Purpuricenus budensis Gœze. — Tarascon (Sédillot). Obrium brunneum F. — Dijon (Rouget). Gracilia minuta F. Obs. M. Bedel l'a trouvé en grand nombre exclusivement sur le ca- roubier, aux environs d'Oran. Cerambyx miles Bon. Obs. Cette espèce est connue dans les campagnes du Var sous les noms de diable et de mange-poire. Cerambyx Scopolii Fuessl. Obs. On trouve pendant l'hiver l'insecte parfait vivant dans sa loge d'éclosion ; la même remarque a été faite pour le cerdo et le miles et s'applique sans doute aux autres espèces du genre. Hesperophanes cinereus Vill. —Toulon (Aubert); Angoulème (RouUet). Rhopalopus femoratus L. — Compiègne (Bedeb; St-Germain (Ch. Bri- sent). » spinicornis Ab. — St-Germain (Ch. Brisout). Callidium violaceum L. - Ste-Baume (Aubert;. — Importé à Paris. » unifasciatum 01. — Toulon (Aubert). rufipes F. — Toulon (Aubert) ; Alpes-Maritimes, Venanson (Clair). — 390 — Oxypleurus Nodieri Muls. - Menton, au cap Martin (Baron). Saphanus Truquii Muls. —Fin juillet et commencement d'août ; parfois sur le noisetier (Baudi). Obs. D'après M. Baudi ( Cat. Peragallo, p. 183), la larve vivrait dans le noisetier; mais cette indication paraît très-douteuse. yEgosoma scabricorne Scop. — Sur le cerisier. Palaiseau (Léveillé). Dorcadion fuliginator L. — Cltaville (Bedel). NOUVELLE NOTE SUR VHYPOTHENEMUS ERUDITUS W. Par Albert FAUVEL. En parlant de V Hypothenemus eruditus Westw. dans le pré- cédent n° de la Revue (p. 315), j'ai omis de mentionner les remar- ques de notre savant collègue, le D'' Sharp, publiées dans un travail sur les Coléoptères des Iles Hawaï (Trans Ent. Soc. Loncl., 1879, 101). 11 en résulte que VH. eruditus, trouvé d'abord par hasard en Angleterre, est une espèce probablement répandue par le commerce dans les contrées chaudes de tout le globe. Aux régions déjà citées dans ma note (Colombie, Guinée, Nouvelle-Calédonie), M. Sharp ajoute les îles Hawaï, et probablement les îles Canaries, Madère et l'Ascension (si le Cryplialus aspericollis Woll. est le même in- secte, comme il le pense). Enfin le D''Le Conte (Proc. Avi. PMI. Soc, 1876, XV, 355-356) considère le Steplianoderes séria tus Eichh., de la Louisiane et du Brésil, comme probablement synonyme de son H. hispidulus (des États-Unis du centre et du sud), lequel ne diffère de Y eruditus que par la couleur de poix de latêle et du corselet, caractère évidemment sans importance. Quant au Bostrichus ruficoUis, assimilé avec doute à ïeru- ditus par Ferrari {Berl. Ent. Zeits., 1868, 255), M. Sharp rejette avec raison cette synonymie, inadmissible par les motifs déjà donnés dans ma note précédemment citée. 391 ■- COMPTE DES RECETTES ET DÉPENSES POUR 1883. I. RECETTES. 1. Cotisations de 1883 et cotisations arriérées. 2. Vente de la Revue (remise déduite). . . 3. Subvention ministérielle 2. 455 fr. 25 87 30 500 ).» 3.042 fr. 55 II. DEPENSES. 1. Impression de 400 exemplaires de la iEevwe, des tirages à part gratuits, circulaires, etc. (mémoire de l'imprimeur) 2.041 fr.»» 2. Gravure et tirages à part gratuits des planches 1 à 5 de la Revue (mémoire du graveur) 241 »» 3. Suscription des bandes, aifranchissement de la i?ey2î<, avocat, rue de l'Arsenal, 58, à Angoulême. — Coléoptères de France. Debernard (Gustave), place d'Aisne, 7, à Limoges. — Coléoptères de France. Decqene-Racouchot (Alfred), aux Antoines, par Luzy (Nièvre). — Coléoptères d'Europe ; Entomologie appliquée. Degors (Alfred), receveur de l'enregistrement, au Blanc (Indre). — Coléoptères d'Europe. Delabv (Edmond), rue Neuve, 10, à Amiens. — Coléoptères de la Somme. Delagrange (Ch.), imprimeur, Grande-Rue, 73, à Besançon.— Co- léoptères et Lépidoptères de France. Delahays (Jules), sous-chef de bureau à la caisse des dépôts et con- signations, rue Brezin, 15, à Montrouge-Paris. —Entomologie générale, surtout Lépidoptères. Delaiviain (Henry), à Jarnac (Charente). — Lépidoptères. Delauney (Félix-Julien), capitaine d'artillerie de la Marine, à l'École Polytechnique, à Paris. — Coléoptères. Délugin (A.), pharmacien, rue Uenis-Papin, 33, à Blois. — Coléop- tères de France. Demenge, négociant, à Raon-l'Étape (Vosges). — Coléoptères de France. — 396 — Desbordes (Heary), rue Denfert-Rochereau, 23, à Paris. — Coléop- tères d'Europe. Desbrochers des I^oges (Jules), à Ardentes, près Châteauroux. — Coléoptères d'Europe et circa. Deseilligny (Jules), au château de Mont-d'Arnaud, par Autun (Saône-et-Loire). — Coléoptères d'Europe. Devaulx de Chambord (Ernest), rue du Cerf- Volant, 5, à Moulins. — Coléoptères de France. Devaulx de Chambord (René), ibid. — Coléoptères de France. DiETz fils (François), rue Vénus, 10, à Anvers. — Coléoptères d'Eu- rope. Dodero de GiusTiNO (Agostino), à Gênes (Italie). — Coléoptères d'Europe. Dokhtouroff (Wladimir), secrétaire de la Société entomologique de Russie, Petite-Moskowskaja, n° 5, à St-Pétersbourg, — Coléop- tères, surtout Cicindélides. Dubois (Albert), rue Richaud, 14, à Versailles. — Coléoptères d'Europe. DucHALAis (J.), inspecteur de forêts, à Bourges. — Coléoptères d'Europe. DuRoux (E.), major au 64^ de ligne, à Ancenis (Loire-Inférieure). — Coléoptères de France. Duverger (Joseph-Alexandre), à Dnx (Landes). — Coléoptères, surtout Lamellicornes et Longicornes, Libellulides, Orthop- tères, Hémiptères et Lépidop>tères d'Europe. Duvivier (Antoine), Schuhstrasse,31, 11, à Stellin (Prusse).— Coléop- tères, Phytophages du globe. Ebrard (Sylvain), employé aux aciéries, à Unieux (Loire). — Lépi- doptères d'Europe. Eppelsheim (D"" Eduard), à Grùnsladt, Pfalz (Bavière-Rhénane). — Coléoptères d'Europe ; Staphylinides exoticj^ues. EvERTs (D'' Eduard), professeur à l'École moyenne, Stationsweg, 79, à La Haye. — Coléoptères d'Europe. Fairmaire (Léon), rue du Bac, 94, à Paris. — Coléoptères, Hémip- tères, Hyménoptères. Fauconnet (Mary-Louis), à La Frette, Autun (Saône-et-Loire). — Coléoptères d'Europe. Fauvel (Charles- Albert), >î<||, avocat, l'ue d'Auge, 16, à Caen. — Coléoptères gallo-rhénans ; Lépidoptères de Normandie; Staphylinides exotiques. FiNOT (Adrien), ^, capitaine d'état-major en retraite, rue St-Honoré, 27, à Fontainebleau (Seine-et-Marne). — Entomologie générale, surtout Orthoptères . - 397 - Flacourt (Henri-M. de), au Canal, près St-Pierre (La Réunion). — Coléoptères de France et de la Réunion. Fleutiaux (lidmond), rue Malus. 1, à Paris. — Coléoptères de France. FowLER (Rév. W. W.), The Scliool liouse, à Lincoln (Angleterre). — Coléoptères d'Europe. Fradin (Paul), avoué au tribunal civil, rue St-François, à Parthenay (Deux-Sèvres). — Coléoptères de France. Gadeau de Kerville (Henri), rue Dupont, 7, à Rouen. — Entomo- logie générale, surtout Myriopodes. Galirert (H.), avenue de Lautrec, 2, à Castres (Tarn). — Coléop- tères de France. Galle (Ernest), cours du Château, 12, à Creil (Oise). — Coléoptères et Lépidoptères d'Europe. Gallois (Joseph), inspecteur du service des enfants assistés, rue du Bellay, 52, à Angers. — Coléoptères. GÉHiN (J.-B.), au château du Point-du-Jour, à Remiremont (Vosges). — Coléoptères, Carahides. GiRERD (D""), rue de Constantine, 1, à Lyon. — Coléoptères de France. GoHERT (D"" Emile) ►î^ II, rue de la Préfecture, 51, à Mont-de-Marsau. — Diptères. GoESLE (V.), 0 II, professeur au Lycée, rue St-Martin, 33, à Gaen. — Entomologie générale, Coléoptères de France. Gozis (Maurice des), avocat, place de l'Hôtel-de-Ville, à Montluçou (Allier). — Coléoptères d'Europe. Grenier (D' A.), à Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées), et rue de Vaugirard, 55, à Paris. — Coléoptères d'Europe. Grouvelle (Antoine), directeur de la manufacture des tabacs, à Nice. — Coléoptères de France ; Ciicujides. Grouvelle (Jules), ingénieur civil, l'ue des Écoles, 26, à Paris. — Coléoptères d'Europe. GuÈDE (J.-P.), 0^, directeur des constructions navales, en retraite, rue Ste-Beuve, 7, à Pai'is. — Coléoptères de France. Guédel(D^ V.), avenue de Vizille, 10, à Grenoble.— Coléoptères de France. GuiLBERT (Robert), rue de Buffon, 24, à Rouen. — Coléop)tères de France. Harmand (René), Grande-Avenue, 41, parc de St-Maur (Seine).— Coléoptères de France. Haury, dessinateur, Sniichow, 418, à Prag (Bohème). — Coléop- tères d'Europe. Henry, répétiteur à l'École forestière, cours Léopold, 31, à Nancy.— Coléoptères de France. Revue d'Entomologie. — Décembre 4884. 27 - 398 - Hervé (lirnest), ancien notaire, rampe Sainl-Mélaine, à Morlaix (Fi- nistère).— Coléoptères et Hémiptères d'Europe. Heyden (D"" Lucas von), ^, major en retraite, Schlossstrasse, 54, à Bockenheim, près Francfort-sur-Mein (Allemagne). — Entomo- logie générale, surtout Coléoptères. HoRN (D'' George-Henry), North-Fourtli street, 874, à Philadelphie (Pennsylvanie, États-Unis). — Coléoptères., surtout des États- Unis. HoRVATH (D'' G. de), Lœvesz-Ucza, 18, à Buda-Pest (Hongrie). — Hémiptères. Jacquet (D'" E,), cours Lafayette, 3, à Lyon. — Coléoptères d'Eu- rope. Jakowleff (W.), directeur des pêcheries de la mer Caspienne, à Astrakan (Russie méridionale). — Coléoptères et Hémiptères. Jalouzy (Léon), pharmacie Peyrusson, place Dauphine, 10, à Li- moges. — Coléoptères de France. Jekel (Henri), naturaliste, rue de Dunkerque, 62, à Paris. — Coléop- tères, surtout Curculionides . JouRDHEUiLLE (Camille), juge au tribunal civil, à Troyes. — Lépi- doptères d'Europe, surtout Micros. JouRNÉ (Camille), négociant, mail des Tauxelles, 5, à Troyes. — Coléoptères de France. Jullian (Camille), banquier, boulevard du Nord, 15, à Marseille. — Coléoptères d'Europe. Jullien-Grosnier (Al.), rue d'Illiers, 56, à Orléans. — Coléoptères de France. KiLLiAs (D"" Ëduard), à Chur (Grisons-Suisse). — Coléoptères d'Eu- rope. KoziOROWicz (Édouard-Ladislas) ^ 0, ingénieur en chef des ponts et chaussées, à Annecy. — Coléoptères d'Europe et circa. Kraatz (D'' Gustav), Linkstrasse, 28, à Berlin. — Coléoptères. Kunckel-d'Herculais (Jules) ^, aide-naturaliste d'entomologie au Muséum, avenue du Bois de Boulogne, 56, villa Saïd, 20, à Paris.— Entomologie générale; Anatomie. Kuwert (A.), à Wernsdorf, par Tharau (Prusse orientale). — Coléop- tères. Laborderie-Boulou (Hector), rue Copernic, 12, à Nantes. — Coléop- tères de France. Lagatte (l'abbé), économe au Grand-Séminaire, à Autun (Saône-et- Loire). — Coléoptères de France. Lajoye (Abel), courtier, rue Ruinart-de-Brimont,9, à Reims (Marne). — Coléoptères d'Europe. Lamey (Adolphe), inspecteur des forêts, à Gray (Haute-Saône). — Coléoptères d'Europe et circa. — 399 — Langer (J.), rue Marie-Talbot, 18, à Sainte-Adresse (Seine-Infé- rieure).— Coléoptères de France. Laplanche (Maurice de), au château de Laplanche par Luzy (Nièvre). — Coléoptères de France. Lapouge (G. Vacher de), ancien magistrat, rue Le Goff, 6, à Paris.— Anatomie des Insectes. Larclause (R. Savin de), au château de Montlouis, par St-Julien (Vienne). — Coléoptères de France. Lassère (Ernest), lieutenant de vaisseau, rue de Chabannes, 4, à Toulon. — Coléoptères. La Touche (Roumain de), officier d'administration, rue St-Hélier, 45, à Rennes. — Coléoptères et Lépidoptères. Le Canu, pharmacien, place Malherbe, à Caen. — Entomologie gé- nérale. Le Danois (Edmond), ancien référendaire, rue de Maubeuge, 14, à Paris. — Entoviologie générale. Leesberg (A. -F. -A.), avocat, Jan Hendrik straat, 9, à La Haye. — Coléoptères d'Europe. Lefèvre (Edouard), rédacteur au ministère des Travaux publics, rue du Bac, 112, à Paris. — Coléoptères d'Europe; Clythrides et Euniolpides exotiques. Lelong (l'abbé), aumônier militaire, rue Saint- Hilaire, 19, à Reims (Marne). — Coléoptères d'Europe. Le Pileur (D"" Louis), rue de Castellane, 12, à Paris. — Entomo- logie générale. Leséleug (D' a. de), rue Voltaire, 40, à Brest. — Coléoptères. Lethierry (Lucien), rue Blanche, à St-Maurice-lès-Lille. — Coléop- tères, Hémiptères. Levoiturier(J.-A.), à Orival, par Eiheuf (Seine-Inférieure). Coléop- tères d'Europe. LicHTENSTEiN (Julcs), ^, boulevard du Jeu-de-Paume, 43, à Mont- pellier. — Hyménoptères d'Europe; Mœurs des Insectes. LoBOT DE La Barre, inspecteur de la ligne P.-L.-M., à Alais (Gard). — Coléoptères de France. LucANTE (Angel), à Courrensan, par Gondrin (Gers). — Coléoptères d'Europe ; Arachnides. Lyngh-Arribalzaga (Félix), à Chivilcoy (prov. de Buenos-Ayres, Ré- publique-Argentine). — Coléoptères, Hémiptères, Hyménop- tères de l'Amérique du Sud. Mac-Lachlan (Robert), Westview, Clarendon Road, Lewisham, à Londres. — Névroptères. Madon (E.), ancien président de chambre, cours Mirabeau, 4, à Aix (Bouches-du-Rhône). — ColéoîUères de France. — 400 — Manuel de Locatel (comte Alfred de), au château de Conflans, à Albertville (Savoie). — Coléoptères d'Europe. Marchi ([.éopold de), capitaine au 4^ régiment de ligne, à Caserta (Italie). — Coléoptères d'Europe. Marmottan (D""), rue Desbordes-Valmore, 31, à Paris-Passy. — Co- léoptères d'Europe. Marquet, rue St-Joseph, 15, à Toulouse. —Coléoptères de France. Marseul (l'abbé S. -A. de), boulevard Pereire, 271 , aux Ternes- Paris. — Coléoptères d'Europe et circa; Histérides et Hété- romères exotiques. Martin (René), avoué, au Blanc {Indve) .—Coléoptères de France. Mathan (Marc de), naturaliste-voyageur, chez M. Denis-Crouan, à Para (Brésil). — Coléoptères. Mathieu (A.), 0 ^, conservateur des forêts en retraite, faubourg St-Jean, 21, à Nancy. — Coléoptères de France; Entomologie appliquée. Mayr (Rev. Matthews), professeur au Gymnase, à Hall (Tyrol). — Hémiptères : Cicadines. Mazel (Laurent), comptable à l'usine Bério, à Ollioules (Var). —Co- léoptères de France. Mège (J.), curé de Villeneuve, près Blaye (Gironde). — Coléoptères et Lépidoptères de France. Merkl (Eduard), naturaliste, à Resicza (Hongrie). — Coléoptères. Michard (Claude-Adrien), pharmacien, rue Godefroy, 38, à Pateaux (Seine). — Entomologie génér., surtout Coléoptères d'Europe. MiLLiÈRE (Pierre), ^ €|, villa des Plialènes, à Cannes (Alpes-Mari- times). — Lépidoptères d'Europe. MiNSMER (J.-J.), lieutenant au 15^ régiment d'infanterie, à Carcas- sonne. — Coléoptères de France. .MoNNOT (Edouard), commis d'économat, au lycée, à Coutances. — Coléoptères d'Europe. MoNTANDON (Amold-L.), administrateur du domaine royal de Sinaïa, Valachie (Roumanie). — Entomologie générale., surtout Hé- miptères hétéroptères . MoNTLivAULT (Guy DE), cours d'Aquin, 8, à Moulins. — Coléoptères de France. MoREAU (J.), rue Baron-Louis, 2, à Nancy. — Coléoptères de France. MouiLLARD (A.-J.-F.), recteur de Réminiac, par Carentoir (Morbihan). — Coléoptères de France. MuLSANT (l'abbé Victor), professeur à l'institution Ste-Marie, à St-' Chamond (Loire). — Coléoptères d'Europe. Nicolas (André), ancien magistrat, rue d'Aspe, 15, à Oloron-Ste-Marie (Basses-Pyrénées). — Carahides et Longicornes d'Europe; Carabus et Dorcadion du globe. - 401 — Nicolas (Hector-Ulysse), conducleur des ponts et chaussées, rue Ve- louterie, 9, à Avignon. ' — Coléoptères et Hémiptères de France. NouALHiER (Maurice), à La Borie, près Limoges. — Coléoptères de France. Olive (Gaspard), négociant, rue delà Pyramide, 3, à Marseille. — Co- léoptères de Fra)ice. Oliveira (Manoel-Paulino de), professeur à l'Université, à Coimbra (Portugal).— Entomologie générale, surtout Coléoptères . Olivier (Ernest), l'été, cours de la Préfecture, 10, à Moulins; l'hiver, rue du Perron, 14, à Besançon. — Coléoptères d'Europe et circa; Hémiptères et Hyménoptères d'Europe. OsMONT (Auguste), contrôleur des douanes, rue de l'Oratoire, 14, à Caen. — Lépidoptères ; groupe des Carahides. Pairain (Louis), receveur des domaines, à Cliâteauneuf-la-B'orêt (Haute-Vienne).— Coléoptères de France. Pandellé (Louis), rue du Pradeau, 1, à Tarhes. — Coléoptères^ Hémiptères et Hyménoptères d'Europe. Pauli (Hugo), Stephansplatz, 8, à Wien (Autriche). — Coléoptères et Hémiptères d'Europe. Paulmier (Louis), rue de la Monnaie, 9, à Caen. — Entomologie générale. Peringuey (Louis), Diocesan Collège, Rondebosh, à Cape-Town (co- lonie du Cap), — Coléoptères de l'Afrique. Petit (Henri), rue St-Joseph, 2, à Châlons-sur-Marne.— -CoZc'op^ére^ de France. Pic (Maurice), à Digoin-sur Loire (Saône-et-Loire). — Coléoptères de France. PiERSON (H.), rue Pierre-Lescot, 7, à Paris. — Orthoptères et Né- vroptères. Plustghewsky (Wladimir), secrétaire de la Société Entomologique de Russie, maison du Ministère des domaines, près du Pont-Bleu, à St-Pétersbourg. — Coléoptères , surtout Anthiades, Scara- bœides et Coccinellides. Pollr de Viermes (Léon), rue du faubourg St-Honoré, 157, à Paris. — Coléoptères de France. Pougnet (Eugène), ingénieur, à LandrolT (Lorraine). — Coléoptères. Power (Gustave), ingénieur civil, à St-Ouen-de-Thouberville (Eure), par La Bouille (Seine-Inférieure). — Coléoptères de France; Brenthides exotiques. PuTON (D"^ Auguste), à )^em\vemon\. {S 0?,^^?,).— Coléoptères, Hémip- tères et Hyménoptères d'Europe. Pyot (Victor), ancien contrôleur des contributions directes, à Gien (Loiret). — Coléoptères de France. — 402 — Raffray (Achille) ^, consul de France à Aden (Arabie). — Coléop- tères d'Afrique; Psélaphides exotiques. Ragusa (Enrico), via Stabile., 80, à Palerme (Sicile). — Coléoptères d'Europe. Raisz (Gisella de), à Kœiivélyes par Aimas, comitat Abauj-Torua (Hongrie). — Hémipitères d'Europe. Raoult (D' Charles), à Raon-l'Étape (Vosges). — Coléoptères de France. Ravoux (Alfred), pharmacien, à Nyons (Drôme). — Coléoptères et Lépidoptères de France. Reiber (Ferdinand), faubourg de Saverne, 8, à Strasbourg. — Co- léoptères et Hémiptères d'Europe. Reuter (D"" O.-M.), professeiu' à l'Université, Mariagatan, 0, à Hel- singfors (Finlande-Russie). — Hémiptères. Revelière (Eugène), à Porto-Vecchio (Corse;. — Coléoptères d'Eu- rope. Rey (Claudius) p , naturaliste, place St-Jean, 4, à Lyon ; Tété, chemin du Bnt, à Sl-Genis-Laval (Rhône). — Coléoptères et Hémiptères d'Europe. Reynaud (Lucien), rue de Vendôme, 235, à Lyon. — Lépidoptères d'Europe. RiZAUcouRT (Jean-Baptiste), rue de la Rotonde, 63, à Marseille. — Coléoptères de France. RoMANOFF (Son Altesse Impériale le grand duc Nicolas-Michaïlowitch), à St-Pétersbourg. — Entomologie générale, surtout Lépidop- tères. RosERON (Louis), directeur du cours complémentaire, à Istres (Bou- ches-da-Rhône). — Coléoptères. RouAST (Georges), quai delà Charité, 23, à Lyon. — Lépidoptères d'Europe, surtout Psychides. Rouget (Auguste), rue de la Préfecture, 28, à Dijon. — Coléoptères d'Europe; tnœurs des Insectes. RouLLET (Ausone), rue de l'Évéché, 14, à Angoulême. — Coléoptères de France. Sabran (comte Edmond de), au château de Magnanne, par Château- Gontier (Mayenne). — Coléoptères de France. Sahlberg (John), professeur d'Entomologie à l'Université, Alberts- gatan, 32, à Helsingfors (Finlande-Russie). — Coléoptères et Hé- miptères. Salle (Auguste), naturaliste, rue Guy-de-la-Brosse, 13, à Paris. — Coléoptères d'Amérique. Savés (Théophile), négociant, à Nouméa (Nouvelle-Calédonie). — Entomologie générale, surtout Coléoptères. Saxe-Cobourg et Gotha (Son Altesse Royale le Prince Ferdinand, — 403 ~ duc de), à Wien. —Entomologie générale, surtout Lépidop- tères. ScHMiDT (Georges), rue de Bâle, 23, à Colmar. — Coléoptères d'Eu- rope. SÉDiLLOT (Maurice), avocat, rue de l'Odéon, 20, à Paris. — Coléoptères . Sénag (D'' Hippolyte), rue des Pyramides, 5, à Paris, et Tété, à Ussel par Cliantelle (Allier). — Coléoptères. Sharp (David), Bleckley, Shirley warr-en, à Soulliamptoa (Angleterre), — Coléoptères. SiGNORET (V.), rue de Rennes, 46, à Paris. — Héraiptères. Simoxot-Revol, à Semur (Côte-d'Or). — Coléoptères de France. Skalitzky (D"" Charles), III, 373, à Prag (Bohême).— Coléoptères. Skarbeck (Emile), sous-chef de section aux chemins de fer de l'État, à Condat-sur-Vézère (Dordogne). — Coléoptères de France. Société d'Histoire naturelle de Metz (Lorraine), rue de rÉvêché,25. Steck (Théodore), assistant au Muséum zoologique, à Berne (Suisse). — Entomologie générale. Tardieu (Jules), cours Bngeaud, 17, à Limoges. — Coléoptères. Testout (Ch.), greftier à la Cour d'appel, cours Berriat, 68, à Gre- noble. — Coléoptères et Lép)idoptères de France. Tholin (l'ahbé), professeur au collège Sainte-Marie, à La Seyne (Var). — Coléoptères de France. Troostembergh (Max de), membre de la Société entomologique belge, place St-Jacques, 21, à Louvain (Belgique). — Coléoptères d'Eu- rope. TuRQUiN (Georges-Hippolyte), rempart du Nord, à Laon. — Coléop- tè7^es, surtout Longicornes ; Lépidoptères d'Europe. Vachal (Joseph), à Argentat (Corrèze). — Coléoptères de France. Valla (l'abbé J.), professeur au séminaire de l'Argentière, par Duerne (Rhône). — Coléoptères de France. Vallette (René), avocat, rue Royale, à Fontenay-le-Comte (Vendée). -^ Coléoptères de France. Wakefield (Charles-Marens), Belmont, Uxbridge (Angleterre). — Coléoptères, surtout de la Nouvelle-Zélande. Warnier (Adolphe), rue de Cernay, 3, à Reims (Marne). — CoZéop- tères de France. Verriet-Létardière (D' Charles), à Mazières-en-Gatine (Deux-Sèvres). — Coléoptères de France. Xambeu (Vincent), capitaine adjudant-major au 22^ de ligne, à Mon- télimar (Drôme). —Coléoptères et Lépidoptères d'Europe. Yver (P.), à Briare (Loiret). — Coléoptères de France. Zurcher (Charles), chimiste, maison Boeringer, Zurcher et C*, à Épinal. — Coléoptères de France. 250. — 404 — COMPOSITION DU BUREAU DE LA SOCIÉTÉ POUR 1883-1884. Président: M. Claudius Rey, place Saiat-Jean, 4, à Lyou. Secrétaire : M. Albert Fauvel, avocat, rue d'Auge, 16, à Gaen. Trésorier: M. Louis Paulmier, rue de la Monnaie, 9, à Caeii. Bibliothécaire : M. J.-B. Géhim, à Remiremont. DELEGUES REGIONAUX. MM. Charles Biusout de Barneville, rue de Poiitoise. 15, à Saint- Germain-en-Laye. D'Auguste PuTON, à Remireruout. Pierre Millière, villa des Phalènes, à Cannes (Alpes-Maritimi's). Louis Pandellé, rue du Pradeau, 1, à Tarbes. - 405 TABLE ALPHABÉTIQUE DES ESPÈCES NOUVELLES. COLEOPTERES. Acanthociiemus Fauveli Bours?. 289. Anisotoma Bedeli Bris. 88. Aspidosoma roseiceps Bourg. 286. Gratomorphus vitreus Bourg. 287. Cyphon longipilis Bourg. 282. » luteus Bourg. 281. ») oceanicus Bourg. 280- » Pandellei Bourg. 34. (Ap- pendice). Enicmus foveatus Bel. 251. n Sharpi Bel. 252. Helodes insulanus Bourg. 283. Helophorus cognatus Bey. 268. » crenatus Rey. 268. Hydrsena bisulcata Rey. 270. » evaneseens Rey. 270. » hungarica Rey. 270. » reflexa Rey. 271. » suiiacuminata Rey. 270. Laccobius cupreus Rey. 267- » densatus Rey. 267. Limnobius perparvulus Rey. 268. » subglaber Rey. 268. Liosoma Baudii Bed. 139. Reitteri Bed. 138. Luciola caledonica Bourg. 285. » antipodum Bourg. 285. Malthodes Oceanise Bourg. 288. Melanophthalma diversicollis Be- lon. 258. » horrida Bel. 256. » pustulosa Bel. 263. » Sharpi Bel. 260. » zelandica Bel. 255. Paracymus relaxus Rey. 267. Phyllotreta basalis Bris. 90. Plectroscelis Delarouzeei Bris. 89. Ptilodactyla australis Bourg. 278. Scirtes caledonicus Bourg. 284. HÉMIPTÈRES. Chlorita frontalis Leth. 64. 11 molops Leth. 04. 1) nervosa Fieb. 60. 11 punctum Leth. 64. » prasina Fieb. 62. » tessellata Leth. 65. validinervis Fieb. 56. 11 vittata Leth. 65. Dictyophora xiphias Put. 87. Eupteryx frontalis Fieb. 111. 0 semipunctata Fieb. 95. Eurydema nigriceps Reut. 67. Gastrodes (Ôrsillodes) longiros- tris Put. 143. Heraitropis arcufera Put. 86. Hysteropterum piceum Put. 88. Lethaeus fulvovarius Put. 142. Notus genalis Fieb. 49. Oncocephalus Paulinoi Put. 144. » plumipes Put. 146. Orthostira finitima Put. 313. Phytocoris Abeillei Put. 85. Plinthisus laevigatus Put. 142. Rhyparochromus longipilis Put. 312. Sternodontus debilicostis Put. 85. Typhlocyba dubia Fieb. 130. lepida Fieb. 129. » Lœvii Leth. 131. » marginepunctata Leth. 130. Zygina eburnea Fieb. 151. >) Krueperi Fieb. 157. LÉPIDOPTÈRES. Chondrosoma arcanaria Mill. 6. Eupithecialiguriata Mill. 3. Olindia fingalana Mill. 3. THYS ANOPTÉRES , Phlœothripsalbosignata Reut. 290. TABLE ALPHABETIQUE PAR NOMS D'AUTEURS. Bkdel. Belon. Bourgeois. Fauvel. Synopsis du genre Liosoma Steph. 88. Révision des Lathridiidœ de la Nouvelle-Zélande, 246. Dascillides et Malacodermes de la Nouvelle-Calé- donie. 278. — Faune gallo-rhénane (Malacodermes), pagination spéciale 1 à 60. Brisout de Barneville (Gh.). Description de trois Coléoptères nou- veaux d'Algérie. 88. Dubois et Fauvel. Les Longicornes gallo-rhénans. Tableaux traduits de l'allemand et abrégés des Cerambycidae de Ganglbauer, avec notes et catalogue supplémen- taires. \m, 317. Rectifications au Catalogus Coleopterorwn Europœ et Caucasi. 70, 293. Réponse aux auteurs du Catalogus Coleopterorum. 240. Nécrologie (V. Horn). Supplément aux Staphylinides recueillis par M. Montandon dans la Moldavie, la Valachie et la Dobroudja. 297. Note au sujet de VyEpophilus (V. Puton). Sur l'identité des genres Hypothenemiis, Stepha- noderes et Homœocryphalus. 315. Les Longicornes gallo-rhénans (V. Dubois). Nouvelle note sur VHypothenemus eruditus W. 390. Faune gallo-rhénane : Carabides (suite), pagination spéciale, 157 à 164. Description des Cicadines d'Europe du groupe des Typhlocyhim ; traduit par Reiber avec des anno- tations par Lethierry. 40, 92, 150. Nouveau catalogue des Orthoptères de France. 21, V. Dubois. Nécrologie: J. L, Le Conte (traduction par A. Fau- vel). 271, V, Fieber. Conclusions pratiques des observations Kessler, Horvath et Lichtenstein sur les migrations des puoei'ons de l'ormeau. 7. Recherches névroptérologiques dans les Vosges, 9. Lépidoptères inédits et notes entomologiques, 1. Fieber, FiNOT. Ganglbauer. Horn, Lethierry, Lichtenstein. Mag-Laghlan, MiLLIÈRB. — 401 PUTON. Reiber. Reuter. Rey (Cl.) Simonot-Revol. Xambeu. Hémiptères nouveaux. 85, 312. Bibliographie. 90, 277. Notes hémiptérologiques, 142. Note sur VjÊpophilus (avec remarques par A. Fau- vel). 313. V. Fieber. Description d'une espèce nouvelle du genre Eu- rydema et quelques mots sur la synonymie de trois autres espèces. 67. Phlœothrips albosignata, nov. sp. ex Algeria. 290. Notices sur les Palpicornes et diagnoses d'espèces nouvelles ou peu connues. 266. Hibernation des Coléoptères. 316. Nécrolosie: J. H. Chabrier. 310. Compte du Trésorier pour l'année 1883. 39^1 . Liste des membres de la Société (1884). 392. Tables alphabétiques. 405. Catalogue de la bibliothèque. I à VIII. -c^ c;r>$>c:^><=>- Gden, I )■■). F. Le Blanc -Hartiel. CATALOGUE DE LA BIBLIOTHÈQUE André (Ed.). Anonyme. Anonyme. Bazin. Beciistein. Bellevoye. — Les parasites et les maladies de la vigne. Beaune. 1882. — Speciès des Hyménoptères d'Europe et d'Algérie. Beaune. T. I et II (Echange). — Notice sur les recherches d'entomologie agricole de M. Audouin. Br. 1838. — La Donjphora en Belgique. Br. 1877. Antessanty (d'). — L'étude des Hémiptères. Paris. 1883. — — Notice sur le D"- Cartereau. Troyes. 1883. AusTiN. — Re discovery of Cicindcla limbata. Br. 1875. — — Geographical distribution ofNorth American Goleop- tera. Br. 1879. Balbiani et SiGNORET. — Sur le développement du puceron brun de l'érable. Br. 1867. — Notice sur un insecte qui a causé des ravages dans nos dernières récoltes de blé (Cecidomye). — Naturgeschichte der schaedlichen Waldinsecten. Nu- remberg, 1800. — Les insectes nuisibles au tilleul. Metz. 1876. — — Insectes nouveaux ou rares dans les environs de Metz. Metz, 1876. — — Catalogue des Hémiptères du département de la Moselle. 1866. Bellier de La Chavignerie. - Observations sur les Lépidoptères des Pyrénées- Orientales. 1857. — — Observations sur les Lépidoptères des Basses-Alpes. 1856. Berg. — Analecta lepidopterologica. Buenos- Aires. 1882. Berliner Entomologische Zeitschrift. Années 1882, 1883. (Échange.) BiRO et KowARZ. — Contributiones ad faunam comitatus Zemple- niensis (Coleoptera, Diptera). Budapest. 1883. — Rapport sur la session de la Société Entomologique à Grenoble. 1859. — Essai d'entomologie agricole. Paris, 1867. — Monographie des Eucnemides. 1871. — Tableau synoptique des espèces françaises du genre Notiop/iiius. Rouen. 1879. — Note sur la nymphe du Cis boleli. Rouen. 1877, — Diagnoses de Lycides nouveaux. 1877-78 et 82. — Extrait des procès-verbaux de la Société des Amis des sciences de Rouen. 1879, BOISDUVAL. bonvouloir Bourgeois. Bourgeois. — Tableau synoptique des espèces françaises de Cicin- dela. Rouen. 1879. — — Procès-verbaux des séances du Comité d'entomologie de la Société des Amis des sciences de Rouen. 1880 et 81. — — Allocution prononcée sur la tombe de M. Mocquerys. 1879. — — Catalogue des Lycides recueillis par M. Steinheil. Paris. 1879. — — Procédés employés en Amérique pour combattre le Doryphora. Rouen. 1880. — — Note sur le Doryphora 10-lineata. Rouen. 1875. — — Quelques mots sur les mœurs de la Galeruque de l'orme. Rouen. 1875. — — Monographie des Lycides de l'Ancien-Monde. Paris. 1882. Branden (van den). — Revue coléoptérologique, n^^ 1 et 2. Bruxelles. 1882. Brème (de). — Monographie de quelques genres de la tribu des Rlapsides. Paris. 1842. Brez, — La flore des insectophiles. — Utrecht. 1791. Brisghke. — Abbildungen der Blattwespen, livr. 1. 10 pi. n. 1855. Carvalho-Mgnteiro (de). — Une variété nouvelle de Lépidoptère. Lisboa. 1882. Candèze. — Histoire des métamorphoses de quelques coléoptères exotiques. Liège. 1861. — — La Doryphora decemlineata. Bruxelles. 1875. Capiomont. — Révision de la tribu des Hyperides. Paris. 1868, 6 pi. n. Chatel. — Du rôle des animalcules dans les altérations des fruits. Paris. 1859. 8 p. — — Insectes nuisibles au colza et au blé. Caen. 1857. — — Un cri d'alarme. — Guerre aux mans. Caen. 1869. — — Observations sur l'utilité des oiseaux. Paris. 1857. — — Maladies des végétaux. Caen. 1856. Chaudoir. — Supplément à l'essai sur les Feronies de l'Australie. Moscou. 1865. — _ Catalogue des Cicindeletes de sa collection. 1865. — — Description de Cicindeles et Garabiques nouveaux. Paris. 1869. (Magas. de zool. ) Chevrolaï. — Rappel des Coléoptères décrits par Palissot de Beau- vois. 1852. — — Description de 3 Longicornes nouveaux. Paris. 1857. — — Description-de 4 Longicornes européens. Paris. 1856. — — Description de Longicornes nouveaux du vieux Ca- labar. Paris. 1855. 2 pi. ( Rev. zool) ~ — Description de 21 espèces de nouveaux Coléoptères Longicornes. 1855. (Rev. zool.) — - Nouveau genre (Agriusi de Garabiques. ISÔL (An, Fr.) III Chevrolat. — Coléoptères de Syrie. 1854. (Rev. zool.) — — Description du genre Pericalus et d'une espèce nou- velle. 1832. (Rev. zool.) — — Description d'une nouvelle espèce de Buprestides. 1853. (Rev. zool,) — — Description du Buprestisanalis. Paris. 1833.(Rev. zool.) CoMPANYO. — Observations sur les insectes nuisibles aux oliviers. Perpignan. 1858. COQUEREL et Salle.— Note sur quelques larves d'Œstrides. 1862. CuNi Y Martorel. — Resultado de una exploracion entomolog. 1883. Delacour. — Sur une mouche à scie qui attaque les feuilles du poi- rier. Beauvais. 1854. Della Torre. — Synopsis der Insecten Oberœsterreichs (Carabides et Hydrocanthares). Innsbruck. 74 p. — — Die Kcftferfauna von Oberœsterreich. Innsbruck. 2 brocli. de 125 et 81 pag. Deutsgh Entomologische. Zeitschrift. - 3= fascicule de l'année 1880. DuRiEU DE Maisonneuve. — Note sur le Sphœria militaris parasite de la chenille du processionnaire du Pin. Caen.1859. DuviviER. — Énumération des Staphylinides décrits depuis le ca- talogue Gemminger. Harold. Bruxelles. 1883. — — Description de deux espèces nouvelles d'Oîdes. Bruxelles. 1883. Entomologisk Tidskrift de la Société entomologique de Stockholm. Années 1880-83 (Echange). Entomologische Zeitung. Stettin.— Années 1882 et 1883. (Echange.) Eppelsheim. Erighson. Fabricius. Fairmaire. — Neue deutsche Staphylinen. Berlin. 1884. — Naturgeschichte der Insecten Deutschland, i'^ série, 4' vol. en 4 fascic. 1857-63. — Systema Eleutheratorum T. I. 1801. Kiliae. — Liste des insectes récoltés en Corse par Lareynie et description des espèces nouvelles. 1859. — Synopsis des espèces australiennes du genre Curis, 1877. (Soc. ent. Fr.) — Coléoptères du nord de l'Afrique. Paris. 1872 et 1881. (Rev. Zool.) — Description de quelques Coléoptères de Syrie. 1881. (Soc. Ent. Fr.) — Révision des Zonitis de l'Australie. 1880. (Stettin. ) — Note sur les Elytrurus des îles Viti. 6 p. — Note sur quelques Coléoptères recueillis par M. Ger- main à Mendoza. 1861. ( Ann. Fr.) — Notice sur les Coléoptères récoltés par M. Lederer sur le Bosz-Dagh. 1866. (Ann. Fr.) — Description de quelques Coléoptères Hétéromères de l'Amérique centrale. 1873. Gènes. — Nuove specie Italiane del genei'e Adelops. 1872. — Coléoptères recueillis par G. Revoilchez les Somalis (avec Lansberge et Bourgeois). Paris. 1883. — IV — Farines. — Mémoire sur la chenille connue sous le nom de Couque. 1825. Perpignan. Feuille des jeunes naturalistes. 8% 9=, iO'' et 11" années complètes. Fridrici. — Notes sur quelques insectes destructeurs du peuplier, de l'orme, etc. Metz. 1868. FuMOUZE. — Thèse de pharmacie sur la Cantharide officinale. 1867. Gadeau de Kerville. — Mélanges entomologiques. 1" mémoire, Rouen. 1883. Gayot. — Le Hanneton. 1865. Gehin. — Notes pour servir à l'histoire naturelle des insectes du poirier. 2 livr. 1867 et 1860. — — Catalogue des Coccinelliens du dép. delà Moselle. 1855. — — Carabus auronitens et ses variétés. 1882. (Le Natur.) — — Note sur le Galosoma blaptoides. 1881. ( An. Fr.) — — Lettres sur les Carabides. - Metz. 1875. 190 p. — — Note sur le Carabus Farinesi. 1881. (An. Fr ) Gestro. — Descrizione di una nuova specie di Lucani del génère Cyclomma. 1877. — — Aliquot Buprestidarum novarum Diagnoses. Genova. 1877. — — Note sopra alcuni Coleotteri dell' arcipelago Malese. Genova. 1879. Girard. — Note sur l'Anthonomus pyri. Paris. 1876. — — Note sur un Hemiptère réputé nuisible aux fruits. Paris, 1876. GORY. — Tetralobus et Scarabseus nouveaux. 1856. (An. Fr.) GOUREAU. — Les Insectes nuisibles aux arbres fruitiers. Auxerre. 1861 et 1865. Gravenhorst. — Monographia Coleopterorum micropterorum. Got- tingue. 1806. Guérin-Meneville. — Note sur la pyrale de la vigne, Paris. 1837. — — Species et Iconographie des animaux articulés. Livr. 1,2. 3, 4,9. _ _ Note sur les insectes nuisibles à l'olivier. 1846. (Rev. zool.) — — De la destruction des insectes nuisibles au blé et à l'olivier. 1847. (Rev. zool.) — — Résumé sommaire des observations séricicoles faites en 1859 dans le midi de la France. 1859. (Rev. zool.) — — Mélanges de sériciculture. 18.59. (Rev. zool.) — — Note sur une larve d'insecte observée par M. Boitel. 1851. Paris. — — Moyen de préserver les blés des attaques de l'alucite. Paris. 1851. — — Insectes nuisibles aux récoltes. Moyens de destruc- tion. Paris. 1851. — - De la culture de la Cochenille en Algérie. Paris. 1850. — - Nécessité de l'étude de la zoologie dans l'enseigne- ment agricole. 1847. Paris. Guérin-Meneville. — Note sur quelques insectes nuisibles au fro- ment, au seigle, etc. Paris. 1843. Henschel. — Leitfaden zur leichteren Bestimmung der schaedli- chen Forst-insecten. 1861. Wien. Herman. — Spracht uiid Wissenschaft Ilerrn D"" Kriechbaumer. Budapest. Herpin (de Metz). Mémoire sur divers insectes nuisibles à l'agricul- ture, au froment, au seigle, etc. Paris. 1842. HEYDEN(von). - Die Carabus-Arten der Hudson-bay. 1879. (Deutsch. ent. Z.) — — Die Chrysiden aus der Umgebung von Frankfurt. Frankfurt. 1883. — — Beitrsege zur Kenntniss der Hymenopteren-Fauna der Umgegend von Frankfurt. Frankfurt. 1883. — - Catalog der Coleopteren von Sibérien. Berlin. 1880-81. HiENDELMAYR. — Tarpa spissicornis. 1878. CMïmchener Ent. Verein.) HoR^ societatis entomologicce rossicse. 1881 et n»^ 1 et 2 (1882). HORVATH. — Rapport annuel de la Station phylloxerique hongroise. Budapest. 1882. JiEGER. — Beitrag zur Kenntniss und Eilgung der Borkenkaefer der Fichte, etc. Jena. 1784. 1 pi. n. Jagquelin-Duval. — Description d'un genre et de quelques espèces nouvelles de Coléoptères. Paris. 1851. (An. Soc. Ent. Fr.) Jakowleff. — Coréides du Turkestan. Moscou. 1882. Jekel. — Fabricia entomologica, n» 1. Montmartre. 1854. — — Essai sur la classiflcation des Geotrupes. Paris. 1865. Karl. — Etwas ûber der Borkenktefer, etc. Leipzig. 1786. KOLLAR. — Uber Beschsedigung des Roggens in der Scheuern durch die Raupe eines Nachtfalters (Noctua apa- mea). Wien. 1855. — — Zur Naturgeschiclite der Ulmen Blattkaefer, Galeruca xanthomelasna. Wien. 1858. — - Die Hauptfeinde der Obstgserten. 1839. Wien. Kraatz. — Revision der Procerus-Arten. 1876. Moscou. Laboulbène. — Histoire des métamorphoses du Gymnetron Campa- nulae. 1859. iSoc. Ent. Fr.) — — Sur les mœurs et l'anatomie de la Micralymma brevipenne. 1857. (Soc. Ent. Fr.) — - Recherches sur les appareils de la digestion et de la reproduction de l'Aiithaxia manca. — — Fragments d'anatomie entomologique {Buprestis gigas). 1858. Lareynie. — Note sur le Theridium malmignatha. 1859. (Ann. Ent.) Lefebure de Cerisy. — Observations sur les métamorphoses des in- sectes du genre Cebrio. 1853. (Rev. Zool. ) Leprieur. — Matériaux pour complément à la faune Vogeso-rhé- nane. Golmar. 1865. — - Note sur le genre Haemonia, Golmar, 1870. — VI — Lespès. — Observations sur les Fourmis neutres. (Extr. des Annales des Se. Natur.) — — Notes sur quelques insectes des grottes de l'Ariège (Ibid.) — — Recherches anatomiques sur quelques Coléoptères aveugles. (Ibid.) Levrat. — Causes de la détérioration chez les Coléoptères. Lyon. 1846, LiCHTENSTEiN. - Manuel d'entomologie à l'usage des horticulteurs du midi de la France. 1872. Montpellier. LUCANTE. — Desiderata d'un naturaliste de province. 1882. Marseul (de). — Enumération des Histérides de l'archipel malais. Gênes. 1879. - Additions. Gènes. 1879. Mayr. — Rhyncota tirolensia. II, Cicadinen. Innsbruck. 1880. Menetries. — Catalogue des objets de zoologie recueillis au Caucase, 1832. St-Pétersbourg. MoGQUERYs. — Coléoptères anormaux. — Recueil réuni par M. Bour- geois en 1881. MoNNOT. — Catalogue des Coléoptères delà Sarthe. Le Mans. 1883. MoTSGHOULSKY. — Etudes entomologiques, n°^ des 31 janv. et 1"^ mars 1854. Helsingfors. — — Etudes entomologiques sur les Malthinides. Helsing- fors. 1853. MuLSANT. — Notice sur E. Perris. Lyon. 1878. MULSANT et Rey. — Description d'un Ochthebius et du genre Pygidia. Cherbourg. 1857. Le Naturaliste. — Journal des échanges et des nouvelles. — 1879, 1880,1881 et 1882 complètes. NiGKERL. — Bericht uber die Jahr 1878 Land Forstwithschaft. Bœhmens schaedlichen Insecten. Prag. 1879. 1880. 1881. NORDLINGER. — Naclitraege zu Ratzeburg's Forstinsecten. Stuttgart. 1856. Olivier (Ernest). - G. -A. Olivier. Sa vie, ses travaux, ses voyages. Moulins. 1880. — - La chrysomèle des pommes de terre. Besançon. 1878. — — Faune de l'Allier. Coléoptères, l*"' fasc. Moulins. 1883. — — Description de deux nouvelles espèces de Lampy- ridse. Paris 1883. — — Description du Paussus Jousselini. Paris. 1883. — — Lampyrides nouveaux ou peu connus, l" et 2« mém. Caen. 1883. Ormangey. — Moven entomologique pour détruire la pyrale. Lyon, 1837. Passerini. — Osservazioni sulla Scolia flavifrons. 1840. 1 pi. n.— Continuazione. 1841. Pennetier. — De la mutabilité des formes organiques. 1866. Paris. Petites nouvelles entomologiques. 2 vol. 1875-1879. — YII — PiOLTi. — Descrizione deuna nuova specie generis Chrysomela. Torino. 1880. Planchon et LiCHTENSTEiN. — La Pylloxera de 1854 à 1873. Montpel- lier. 1873. Preudhomme de Borre. — Matériaux pour la Faune de Belgique. 14 livraisons. — — Sur la meilleure disposition à donner aux caisses d'insectes. 1879. _ _ Note sur la femelle du Ragiosoma madagascariense. 1880. — — Rapport sur les manuscrits de feu Putzeys. 1882. — — Nos Elaphriens. 1882. — — Lettre sur les Nebria de la Sicile. 1882. Palerme. — — Description d'un Sternocera nouveau, 1881. — — Analyse d'un mémoire de M. Horn. 1882. — — Notice sur les difformités de l'Abax ovalis et du Geotrupes sylvaticus. 1878. — — Sur l'œuf et la jeune larve d'un Cyphocrania. 1878. — — Quelques conseils aux chasseurs d'insectes. 1878. — — Etude sur les espèces de la tribu des Feroniens qui se rencontrent en Belgique. 1878. — — Sur les Elaphrides et deux variétés de Carabiques rencontrés en Belgique. 1882. — — Matériaux pour la faune entomologique de la pro- vince de Liège. 1883. — De Namur. 1883. — — Du Brabant. 1883. — — Notice nécrologique sur Putzeys. PuTON. — Synopsis des Hémiptères de France. Livraisons 1 à 4. 1878 à 81. Ray. — Observations sur quelques animaux nuisibles. Troyes. 1856. Reiche. - Description de quatre coléoptères nouveaux et re- marquables. 1852. (Rev. Zool. ) — — Espèces nouvelles des genres Lucanus et Onitis. 1856. (Rev. Zool.) — — Essai d'une classification méthodique des Copropha- ges.1842. (Soc. Ent. Fr.) Reitter. — Beitrag zur Kenntniss der Carabus Stsehlini und vervandten Arten. 1882. (DeutschEnt Z.) — — Zwei neue caucasisclie Carabus 1882. (Wien. Z.) Reuter, — Monographia generis Oncocephalus in-4'>. 3 pL n. Helsingfors. 1882. — — Ad cognitionem HeteropterorumAfricae occidentalis. Helsingfors. 1882. Revue d'Entomologie publiée par la Société Française d'Entomologie. T. 1 et II (1882-83;. Revue mensuelle d'Entomologie pure et appliquée. St-Pétersbourg. 1883. N»^» 1 à 4. — VIII — Revue zoologique de la Société Cuviérienne. 1844 et 1845. Rouget. — Catalogue des Coléoptères du département de la Côte- d'Or" Dijon. 1854-59. — — Coléoptères parasites des Vespides. Dijon. 1871-74. Saulgy (Ern. de). — Éducation de l'Attacus yama-mai, faite à Metz. Paris. 1874. — — Notes sur quelques éducations de vers producteurs de la soie. Metz. 1866. — — Observations sur l'acclimatation du ver à soie du chêne du Japon. Paris 1873. Sauveur et Colbeau. — Des variations normales de l'aile dans l'es- pèce chez quelques lépidoptères Sauveur et Fologne. — Liste des Tinéides de la Belgique. Schilling. — Sicherer Schutz gegen ïrichinen und Finnen Anf- teckung. — Weimar. 1863. ScHMiD. — Der Insecten schaden in dem Getreiden feldern. Berlin. 1861. SiGNORET. — Essai sur les Cochenilles ou gallinsectes. 7^ partie. — — Quelques observations nouvelles sur le Phylloxéra vastatrix. 1870. Société centrale d'apiculture de Paris. — Documents relatifs à l'expo- sition des in.sectes en 1865. Société Entomologique de Belgique. Compte-rendu de l'Assemblée générale. 1867. Société Entomologique de France. Bulletins des séances 1873 à 1879. Stein et Weise. — Catalogi Coleopterorum Europse, secunda editio. 1877. Thomson (James). — De M. Guérin-MennevilleetdetroisEumorphides. 1858. — — Description de quelques Coléoptères nouveaux ou peu connus. 1856. Thomson (C.-G.) — Opuscula entomologica. Fasc. 7 (Genus Carabus). Lund. — — Note sur les caractères à employer dans la classifi- cation des Carabus (Ext. des An. de la Soc. Ent. Belge). 1875. TiJDSCHRiFT voor Entomologie. La Haye. Années 1881-82 et 1882-83. (Echange). Varangeot. — Destruction du Hanneton. Melun. 1856. Westwood. — Pine Insects from London arboretum. Wiener entomologische Zeitung Wien. Années 1882 et 1883 iEchange). WiLLEMOT. — De la destruction des insectes nuisibles par le pyrèthre du Caucase. 1850. Paris. ZiNKE. — Aufruf au den Biïrger und Landmann, zur Vertilgung der schœdlichen VValdraupe. 1797. Leipzig. (Les ouvrages offerts par MM. Mulsant et Fauvel sont remis au pro- chain fascicule du Catalogue). J.-B. GÉHIN. ^V-^' J i ^t^ >^\-- '"^J^f^- K