1^,-^ ^mv-S > M-:v ; ^A £ W' an il -vj 0 ■tu: REVUE D'ENTOMOLOGIE * PUBLIÉE PAR LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE D'ENTOMOLOGIE REVUE D'ENTOMOLOGIE PUBLIEE PAR LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE D'ENTOMOLOGIE Rédacteur: ALBERT FAUVEL TOME VII. — 188 8 CAEN IMPRIMERIE HENRI DELESQUl^lS RUE FROlDli. 2 KT 4 1888 DESCRIPTIONS DE CHRYSIDIDES NOUVELLES [Suite) Par Robert dd BUYSSON. 1. Philoctetes omaloides n, sp. d*. Corps de petite taille, légèrement allongé, à piibescence gri- sâtre. Tète bleu imiigo, front à points larges, à fond plat, assez serrés ; cavité faciale très large, très peu profonde, imponctuée mais légèrement subruguleuse ; antennes noirâtres avec le l'"'" article bleu, le 2^ bronzé. Thorax vert gai couvert de gros points à fond plat, sfibocellés, excepté sur le dorsulum du pronotum et du mesonotuni où les points sont obsolètes plus petits et très épars ; le milieu de la base de l'écusson est imponctué, lisse ; écusson et postécusson avec des points à fond creusé, postécusson conique aigu, subacuminé; écailles noir bronzé; ailes subbyalines peu ou point enfunjées; pattes vertes ou bleu verdâtre ; tibias delà 3" paire de pattes posté- rieures élargis, aplatis, subcreusés en dessous ; tarses brun noi râtre ; ongles des tarses avec trois crochets de longueur croissante. Metanotum bleuissant ; angles po.sticolatéraux un peu plus courts que chez le PJlU. deflexus Ab. mais à pointe aiguë. Abdomen bombé principalement sur le disque du premier segment, d'un feu doré resplendissant, qtielquefois un peu cuivré, à ponctuation fine et médiocrement serrée; à points un peu plus profonds et moins serrés que chez le Phil. deflexus; sur le tiers postérieur du 3'' segment les points sont plus gros et beaucoup plus épars. Le 2" seg- ment régulièrement arrondi en ovale ou simplement avec une petib' irrégularité dans la ligne au sommet de l'apex, mais sans sinus ap- parent ni marge searieuse ; la bordure extrême est légèrement bleuis- sante et le segment est lui-même légèrement déprimé avant cette bordure. Ventre à segments vert bleuâtre bordés de noir. — Long., 3 1/2-4 mill. Le Phil. omaloides diffère du Phil. deflexus Ab. par la cou- leur de l'abdomen, par la forme moins bombée de celui-ci, par le 3"= spgment abdominal parfaitement entier, par la cavité faciale qui est plus courte, moins profonde et subruguleuse au lieu d'être par- faitement lisse. Mascara, province d'Oran (Algérie); pris par M. F. Ancey sur les ombellifères en filochunt dans les terrains incultes. 2. Hedychrum sculptiventre n. sp. cf. Corps d'assez grande taille, trapu, couvert de poils gros, raides, dressés, noir brunâtre. Tout l'avant-corps doré-cuivré, couvert de gros points profonds, serrés, mais nullement ruguleux ni confluents. Tête relativement petite; clypeus vert doré, peu gibbeux, presque imponclué ; cavité faciale évasée sur les côtés, obovale, vert-doré, brillante, dorée transversalement. Antennes noires, premier article bronzé; pronotum allongé, rectangulaire, avec un petit sillon par- tant du milieu du bord antérieur. Côtés du mésosternum (épimères) doré-cuivré comme le dorsulum, ponctués-réticules, à points ocellés, au centre du côté lui-même se trouve un petit espace couvert de petits points peu profonds. Poslécusson arrondi-convexe grossière- ment réticulé; angles postico-latéraux du melanotum doré-cuivré, à pointe fine, aiguë, longue et divariquée ; écailles brun obscur légèrement métallique à la base ; aile« fortement enfumées d'une manière régulière avec un petit éclairci au milieu. Tout le dessous du thorax vert bleuâtre; pattes bleu un peu verdâtre, tibias vert un peu doré, tarses et extrémités des tibias roussâtres, pubescence blan- châtre. Abdomen d'im beau feu grenat, court, de la longueur du thorax seul: l'^"' segment très court, à ponctuation profonde, mé- diocre et serrée; 2*^ segment grand, à ponctuation plus grosse et es- pacée; 3° segment court, couvert de points gros et serrés, angles latéraux obtus, noirâtres ainsi que toute la bordure du segment qui est régulièrement arrondi transversalement. Ventre noir, un peu brunâtre, couvert de gros points assez serrés, réguliers, entremêlés de longs poils épais, dressés et noirâtres. — Long., 7 mill. Province d'Oran, Perregaux {F. Ancey). Cette belle espèce diffère de VHed. virens Kl. par son coloris, par sa ponctuation non ruguleuse et régulière, par le sillon du pro- notum, la ponctuation du ventre entièrement noir, etc. 3. H. Phœnix n. sp. Ç. Corps de grande taille, allongé, robuste, couvert d'une fine et courte pubescence blanchâtre. Tout l'avant-corps vert bleuâtre, cou- -- 3 — vert de points réguliers assez gros, un peu confluents, ruguleux sans être très serrt^s. Tête grosse ; clypeus assez bombé sur le disque, ponctué; cavilé faciale subrectangulairc, allongée, assez profonde, brillante, ridée transversalement. Antennes noirâtres, 1'='' article bronzé à reflets verts. Pronotum convexe, allongé, trapéziforme, les côtés convergents un peu en avant; aire médiane du mesonotum d'une teinte plus bleue. Côtés du mesoslernum (épimères) unifor- mément couverts d'une très grosse réticulation régulière. Postécusson arrondi-convexe, réticulé eomme les côtés du mesosternum ; angles postico-latéraux du metanotum à pointe, longue, fine, aiguë, diva- riquée. Pattes vertes, tarses et extrémités des tibias roussâtres ; écailles brun noirâtre, à reflets métalliques à leur base. Ailes très fortement enfumées d'une manière uniforme avec un petit éclairci au milieu. Abdomen allongé, un peu plus long que le thorax, d'un beau feu doré; ponctuation grosse, profonde mais uniformément espacée ; 3*= segment régulièrement arrondi, angles des côtés spi- noïdes, sc^rieux, subhyalins comme la bordure extrême de tout le segment ; un léger sinus se trouve à l'apex. Ventre entièrement noir sombre, couvert de points irréguliers, le plus grand nombre plus petits que chez l'if, sculptiventris ; le dernier segment est légèrement caréné et porte un fort crochet. — Long., 10 mill. Syrie: Tibériade (Elz. Abeille de Perrin). Cet insecte se distingue de VH. virens Kl. par son abdomen fran- chement feu-doré, par sa ponctuation thoracique régulière et la couleur du ventre sans macule verte. 4. Hedychridium monochroum n. sp. 9. Corps de très petite taille, court, assez trapu, ayant la forme d'un Hed. minutum var. infans Ab., entièrement bleu, un peu verdâtre ; pubescence très fine, courte, épaisse, dressée, blanchâtre; la tête et le thorax régulièrement couverts d'une réticulation uniforme, les points à fond plan. Tête grosse, plus large que longue ; yeux grands, très saillants ; cavité faciale presque plane, bleu vif, ridée transversalement. Antennes brunâtres, !'='■ article vert-doié, le 2" bronzé. Pronotum rectangulaire, transversal ; aire médiane du me- sonotum d'une couleur un peu plus foncée ; angles postico-latéraux du métanotutn à pointe longue, obtuse ; côtés du mésosternum (épi- mères) réticulés comme le pronotum. Tarses et extrémités des tibias brun-roussâtre ; ongles du genre. Écailles roussâtres avec quelques légers reflets verts; ailes légèrement enfumées, avec une petite f'ascie ondulée, transversale un peu plus obscure. Abdomen court, un peu _ 4 - déprimé, uniformément ponctué-réliculé non profondément, moins grossièrement que sur l'avant-corps ; 2" segment portant sur le mi- lieu de son disque une grande tache noire mate, touchant la base du segment, bordure apicaie de ce segment subscarieux ; 3<= segment régulièrement arrondi en ilerai-cercle. Ventre vert un peu bleuâtre, chaque segment largement bordé de noir, ponctuation grosse, très espacée, entreaièlée de poils noirs dressés. Oviscape brun roussâtre. — Long., 3 1/2 mill. Marseille? septembre 1880 (Collection F. Ancey). Cette charmante petite espèce serait voisine de \'H. Zelleri Dahlb, mais s'en éloigne par sa ponctuation grosse et réticulée, ses ailes enfumées, sa teinte mate, non brillante, par son ventre à cou- leur métallique couvert de poils noirs, et enfin par ses tarses non testa ces. il est probable que la tache noire du disque du deuxième segment abdominal puisse varier et même disparaître complè(er;ient ainsi qu'on le remarque chez VH. minutum Lep. Chrysis fulminatrix n. sp. d*. Corps allongé, assez étroit, à pubescence blanchâtre, entière- nipnt feu doré, excppté le derrière de la tête, le dessous du thorax, les pattes et le postécusson qui sont bleu un peu verdatre. Ponctua- tion de la tête et du thorax très serrée, ruguleuse, subcoriacée, formée de [loints irréguliers assez profonds. Tête triangulaire, cavité faciale plane, poncttuéc finement et ridée transversalement; anteniies noir-brun, avec les cinq premiers articles verts au moins en dessus, le troisième un peu plus long ((ue les deux suivants, les articles 4, 5 et 6 renflés en dessous. Pronotum trèscoui't, rectangulaire, trans- versal, sans sillon à la troncature antérieure; côtés du niésosternum un peu cuivrés, couverts de points assez espacés, les uns petits, les autres plus gros; écusson plan avec une ponctuation moins serrée, les intervalles des [)oiuts imperceptiblement ridés longitudinalement; postécusson gibbeux, très rugueusement ponctué. Angles postico- latéraux du metanotum bleus, à pointe large, obtuse, aplatie, sub- divariquée. Écailles vertes; ailes assez enfumées; tibias vert-doré en dessus, tarses brunâtres. Abdomen resplendissant, déprimé, un peu elliptique; 1^'" segment moins large que le second, couvert de gros points espacés, dont les intervalles sont remplis par des points plus petits et peu profonds ; 2« segment sensiblement plus large que les deux autres surtout dans la moitié postérieure, couvert de points moyens, peu serrés, une légère carène longitudinale, à peine visible, est ponctuée très tinemenl ; 3« segineul plus large que le premier segment, normalement convexe, d'un feu plus intense, tronqué transversalement, régulièreuient arrondi sur les angles de la trun- cature, les côtés sont largement sinués, la ponctuation est formée de points moyens assez serrés; la ligne de points antéapicale est inter- rompue, composée de sept fovéoles de chaque côté, irrégulières, o\i- vertes ; marge apicale, concolore, plane, assez large, finement ponc- tuée. Ventre d'un beau feu-doré, avec des taches noires à la base de chaque seguient. — Long., 8 mill. Province d'Alger: Teniet [F. Ancey). Celte belle espèce est très voisine du Chr. clichroa Kl.; elle s'en distingue cependant par la forme de l'abdomen, la ponctuation des segments abdominaux, parles rides de la cavité faciale et de l'ècus- sou, par la couleur feu de la tête et l'absence «le sillon au milieu du pronutum à la truncature antérieure. Chr. chloroprasis n. sp. Ç. Corps assez trapu, couvert d'une longue pubescence blanchâtre, entièrement vert-cuivré, l'abdomen avec une teinte rosée métallique. Ponctuation de l'avant-corps ruguleuse, coriacée, formée de points irréguiiers, très serrés, inégaux. Tête grande, face rectangulaire, joues longuement prolongées en avant, clypeus large, à teinte cuivré-doré, cavité faciale, plane, plus finement et plus densément ponctuée, à teinte vert-gai; antennes brun noirâtre avec les trois premiers articles verts, le 3' deux fois long comme le deuxième. Pro- notum assez court, rectangulaire, ayant dans sa ponctuation de gros points ronds à fond brillaiit, un léger sillon se trouve au milieu delà troncature antérieure; mésonotum ponctué comme la tète ; écusson avec des points à fond brillant comme sur le pronotum ; postécusson légèrement convexe, les plus gros points de la ponc- tuation à fond plan; angles postico-latéraux du métanotum à pointe courte, subaigué, un peu divariquée. Écailles vert un peu bleuâtre; ailes parfaitement hyalines à nervures très épaisses, cellule radiale grande, très allongée, subfermée. Pattes vertes un peu cuivrées, tarses brunâtres. Abdomen brillant, un peu cylindrique, à dorsulum assez convexe, couvert d'une ponctuation fine, peu profonde, mais assez serrée, les intervalles brillants, très lisses : !«' segment à ponc- tuation un peu moins fine, avec la bordure apicale lisse, légèrement bleue, la troncature antérieure est brusquement creusée et bleue; 2," segment à bordure apicale réfléchie, dès lors un peu bombée, très angaînante, marginée d'une teinte bleue ; 3« segment tronqué- — 6 — arrondi transversalement, à ponctuation semblable à celle du 2^ seg- ment, mais à points plus profonds ; côtés des segments subrecti- lignes; ligne de points antéapicale un peu enfoncée, formée de 16 points environ, très petits, peu visil)les, ouverts, espacés, arrondis; marge apicale, large, concolore, couverte de petits points confluents transversalement, bordure extrême subscarieuse, byaline. Ventre avec chaque segment vert plus ou moins bleuâtre, un peu cuivré, entourés de noir. Oviscape roussâtre. — Long., 7 1/2 mill. Province d'Oran : Tlemcen {F. Ancey). Le Chr. chloroprasis se rapproche beaucoup par sa forme du Chr. austriaca Fabr., mais le coloris est bien différent, comme on vient de le voir, et sa taille est un peu plus petite. Chr. Anceyi n. sp. $. Corps étroit, allongé, subparalelle, couvert d'une longue pu- bescence cendrée, entièrement d'un beau doré feu, avec la tête et tout le dessous du corps d'un beau bleu vif. Tête un peu plus large que le pronotum, avec le front vert un peu doré, les joues un peu prolongées en avant mais légèrement convergentes ; cavité faciale subquadrangulaire, légèrement creusée, imponctuée, lisse, brillante; antennes brun noirâtre avec les deux premiers articles bronzés en dessous et verts en dessus, le 3'^ avec la base verte en dessus, moins long que deux fois la lougueur du deuxième; pubescence des au- tennes gris roussâtre; ponctuation de la tète médiocre et peu pro- fonde. Pronotum étroit, long avec un large et long sillon au milieu de la troncature antérieure. Ponctuation thoracique formée de gros points peu profonds, espacés, à intervalles lisses et brillants ; côtés du mésosternum (épiraères) dorés au milieu, ponctués comme le dor- sulum; suture postérieure de l'ècusson bleue; postécusson arrondi, subréticulé; angles postico-laléraux du métanolum bleu vif, à pointe médiocre, subobtuse, dirigée en arrière. Écailles bronzées ; ailes subhyalines, cellule radiale étroite, allongée, subfermée; tibias bleu verdàtre, tarses brun roussâtre, le reste des pattes d'un beau bleu vif. Abdomen subcylindrique, peu convexe, hérissé de longs poils blancs, espacés: 1'='' segment couvert de points assez gros entremêlés de points plus petits, bordure apicale un peu cuivrée ; 2" segment avec des points un peu confluents sur le disque, tous égaux, une légère carène élevée, longitudinale se distingue au milieu où l'on remarque une teinte violacée, la bordure apicale de ce segment est légèrement réfléchie, très engainante, plus dorée; 3" segment acu- miné, un peu violacé, avec une ponctuation un peu plus grosse, mais moins profonde, les côtés du segment convergents à l'apex ; série antéapicale large, enfoncée, composée d'environ 12 gros points, largement ouverts, irréguliers, siibpellucides ; marge apicale, large, subpellucide, subscarieuse, légèrement bleu bronzé, laissant de chaque côté un large angle arrondi très obtusément, puis formant à l'apex nne pointe émarginée, de manière à former deux petits an- gles très émoussés ; ponctuation de la marge apicale rare, assez fine et obsolète. Ventre avec les côtés bleu vif, les segments du milieu bleus au centre, le reste noir ; oviscape brunâtre. — Long., 6 l/2mill. Province d'Oran : Mascara {F. Ancey). Le Chr. Ancey i si remarquable par son riche coloris se rapproche beaucoup par sa forme du Chr. peninsularis Ab. et Buyss., mais s'en éloigne quant à sa coloration et son armature apicale. Je suis heureux de dédier cette belle mouche à M. F. Ancey, de Marseille, en reconnaissance de l'amabilité qu'il a mise en me com- muniquant le produit de ses chasses en Algérie, et sa collection toute entière, où figurent des espèces fort intéressantes. Pyria polystigma R. du Buys. Ç. Dans la collection F. Ancey, se trouve un exemplaire Ç dxi Pyria polystigma R. du B., provenant de Madagascar, Il diffère de la description que J'ai donnée {Revue d'Ent., 1887, V[, p. 199 et 200), par sa couleur plus verte, sa cavité faciale vert un peu bleuâtre, subruguleuse tiansversalement, à ponctuation coriacée moins grosse qui sur le front; parles taches du corps moins grandes, non noir au milieu ; par l'angle émoussé des côtés du 3'= segment abdominal presque nul; par le ventre vert gai. [/exemplaire que je possède a les antennes incomplètes, de sorte que dans ma description je n'ai pas pu en parler. La 9 de la collection Ancey les a grosses, fortes, noirâtres, avec le premier et le deuxième articles verts, le deuxième très court, le troisième delà longueur du deuxième. Comme la faune des Chrysidides d'Algérie est encore peu connue, je crois intéressant de signaler les espèces suivantes récoltées par M. F. Ancey. Gleptes afra Luc. Trois rf, à peu de chose près tous exactement conformes à la des- cription que j'ai donnée {Revice cVEnt., 1887, t. VI, p. 8), d'après les trois spécimens de la collection Abeille. Localités : province d'Oran : Saïda, Sidi-bel-Abbès, Oran. Philoctetes caudatus Àb. cfÇ. Quelques Ç atteignent cinq millimètres. Les côtés du iiiesos- ternum (épimères) sont dorés, quelquefois avec des reflets verts, mais jamais bleu vif. Localités: prov. d'Oran: Sidi-bel- Abbés, Perregaux, Mascara; prov. d'Alger: Teniet-el-Haad. Ghrysis pruna Grib. Trois 9 parfaitement conformes à la diagnose de M. G. Gribodo (Ann. mus. civ. Geaova, 1879, XIV). Cependant voici quelques caractères que l'on ne trouve pas dans l'opuscule de M. Gribodo. Corps d'un doré feu plus ou moins cuivré (cuivré surtout sur le front) ; cavité faciale presque plane, ridée transversalement avec des points épars; les quatre premiers articles des antennes doré-cuivré; angles postico-latéraux du metanotum à pointe obtuse; troisième segment abdominal non arrondi transversalement, mais légèrement en pointe semielliptique ; ce segment est un peu déprimé sur le disque avec une légère carène longitudinale vers le milieu de l'apex, séparant la ligne antéapicale de points. Poils du corps gros, courts, dressés, noir-brun; ventre feu-doré avec des taches noires à la base de chaque segment. Les pattes sont toujours d'une teinte dorée plus prononcée. Écailles doré-cuivré ; ailes un peu enfumées, cellule ra- diale anguleuse, presque fei^mée, avec une teinle enfumée très ac- centuée sur le bord externe de cette cellule. Tarses bruns avec \e?, articulations roussâtres ; ponctuation de l'avant-corps serrée, co- riacée, à points irréguliers Les uns gros, les autres moyens avec de plus petits dans les intervalles. M. F. Ancey me dit qu'il a capturé cette belle espèce, en mai, sur les dunes au bord de la mer, à Alger, près du jardin d'acclimalion, sur les petites plantes fleuries, en compagnie de plusieurs espèces d'Osmies. Localités: Alger et Tlemcen. Chr. elegans Lep. d*. Province d'Oran : Mascara. Chr. Chevrieri Ab. 9. Un individu de très petite taille, mesurant 6 mill., remar- quable également par la ponctuation abdominale formée de très gros points espacés, dont les intervalles sont garnis d'autres points petits et peu enfoncés. Localité: prov. d'Oran: Mascara. Chr. varicornis Spin. cf. Province d'Alger : Teniet-el-Haad. Chr. Phryne Ab. d*. M. le D"" Paul Magretti, de Ganonica d'Adda (Italie), m'a com- muniqué un cf de Chr. Phryne Ab. Ce sexe étant jusqu'à présent resté inconnu, en voici la description. Long., 5 mill. Tète vert bleuâtre, d'un bleu plus foncé vers les ocelles et l'occiput, le front non doré ; cavité faciale, subrectangulaire, évasée, à ponctuation fine, serrée, canaliculée et lisse au milieu, ornée de cbaque côté d'une longue pubescence blancbe, coucbée; yeux très grands, allongés; joues prolongées très en avant, peu ou point convergentes; clypeus allongé, légèrement émarginé au milieu. Antennes noir brunâtre, avec des reflets verts sur les trois premiers articles, les articles 3 et 4 légèrement renflés dans leur milieu seulement et en dessous. Écailles bleues; ailes assez enfumées, cellule radiale grande, angu- leuse, ouverte; écusson et postécusson arrondis; angles postico-la- téraux du métanotum courbés, subaigus, à pointe très légèrement divariquée à l'extrémité. Pattes vert bleuâtre, tarses bl^nc sale, sub- testacés, légèrement brunis aux extrémités. Troisième segment ab- dominal tronqué-arrondi transversalement; marge apicale bleue, avec quelques petits endroits un peu transparents comme chez la 9 ; fovéoies de la série antéapicale confluents, formant une large ligne enfoncée, séparée au milieu de l'aftex; ventre noir, avec les segments bordés de vert. Ponctuation, coloris et forme du corps comme chez la 9. Voir la description de M. Elz. Abeille de Perrin dans son Synopsis, p. 84 et 85. Localité: Lombardie: Ganonica d'Adda, 2 juillet l^^'i [Magretti]. — 10 — Chr. candens Germ. cf. M. T. de Stefani- Ferez, de Palerme, a bien voulu me com- muniquer un spécimen de Chr. candens Germ. (-et exemplaire se trouve être précisément un cf. Il est bien conforme à la description de Dahlbom {Hymen, Europ. prœcip. boréal., t. II, p 140). Voici cependant une description détaillée qui permettra de juger des différences qui existent entre cette espèce et les Ch7\ Laïs Ab. et Plhyne Ab. Long., 5 1/2 mill. Corps étroit, allongé, couvert d'une très fine pubescence blanchâtre. Tête entièrement bleue, couverte de points réguliers, serrés, subocellés sur le front, subréticulés ; cavité fa- ciale à teinte verte, peu profonde, évasée, sans arête vers le front, subcanahculée, lisse, imponctuée et brillante au milieu, finement ponctuée sur les côtés qui sont eux-mêmes couverts d'une longue pubescence blanche; front non doré ; joues assez prolongées en avant, mais un peu convergentes, non parallèles. Thorax couvert d'une ponctuation assez serrée, formée de points médiocres entremêlés de points plus petits. Pronotum cylindrique, assez long, doré-feu, avec un sillon assez profond au milieu de la troncature antérieure ; meso- notum cylindrique, les aires latérales doré-feu, l'aire médiane bleue ; écailles bleues, ainsi que les côtés du mésosternum, tout le dessous du thorax, l'écusson, le postécusson, le métanotum et les pattes. Postécusson arrondi, avec vme cavité au milieu de sa base près de l'écusson ; angles poslico-latéraux du métanotum à pointe courte, obtuse. Ailes siibhyalines, cellule radiale assez courte, presque com- plète; tarses roussâtres. Abdomen feu-doré, un peu allongé, assez bombé sur le disque du 2" segment ; l'^"' segment à ponctuation plus grosse que sur les autres segments, formée de points plus gros en- tremêlés de petits ; 2° segment un peu plus large que les autres sur- tout dans sa partie postérieure, ponctuation régulière formée de points égaux, assez serrés, une ligne de couleur plus feu suit le mi- lieu du segment dans toute sa longueur; 3^ segment régulièrement bombé sur son disque, régulièrement arrondi non tronqué transver- salement, non émarginé au milieu, ponctué comme le 2*^ segment; ligne antèapicale peu ou point enfoncée, interrompue au milieu, formée de gros points irréguliers, confluents allant en diminuant de grosseur sur les côtés, au nombre de 16 environ; marge apicale bleu vif, assez large, nullement scarieuse, épaisse, finement ponctuée, avec une tache triangulaire feu-doré avançant au milieu, partant du point d'interruption de la ligne antèapicale et atteignant presque le bord apical. Ventre bleu verdâtre avec des taches noirâtres sur le milieu de chaque segment. — 11 - Le Chr. caadeas Gerin. cf diffère du Chr. Laïs Ab. cf par sa forme allongée, subcylindrique, non trapue, par son front bleu, nullement doré, ses joues plus longuement prolongées en avant, sa ponctuation tboracique moins grosse, formée de points médiocres entremêlés de petits, par ses angles postico-latéraux du mélanotum qui sont à pointe courte et obtuse (chez le Chr. Laïs Ab. cf ils sont à pointe assez allongée); par la cellule radiale des ailes moins al- longée ; par l'abdomen moins trapu, moins bombé, le 2P segment à pomctuation formée de gros points mêlés à des petits (chez le Chr. Laïs Ab., ce segment est couvert de points gros, égaux et réguliers); par la ligne anteapicale interrompue par une tache feu-doré et for- mée de fovéoles plus grosses, confluentes et irrégulières ; par la marge apicale un peu plus large, non émarginée à l'apex, mais bien régulièrement arrondie (chez le Chr. Laïs Ab. c*. un léger si- nus obtus se trouve à l'apex et le rend presque émarginé) et enfin par son ventre bleu verdàtre (le Chr. Laïs Ab. ayant le ventre noir à la base, feu doré sur le reste). Comme on peu le voir la Chr. Laïs Ab. est donc nullement syno- nyme du Chr. candens Germ., ainsi que l'ont pensé quelques per- sonnes. Le Chr. Phryne Ab. d* diffère du Chr. candens Germ. d* par sa ponctuation régulière, subréticulée, formée de points assez gros, subégaux ; par ses joues plus longuement prolongées en avant, presque paralelles ; par son pronotum un peu plus allongé, sans sillon profond à la troncature antérieure ; par le 3*^ et le 4^ article des antennes qui sont renflés dans leur milieu ; par les angles pos- tico-latéraux du métanotum qui sont à pointe subaiguë ; par ses tarses blanc sale ; par ses ailes assez enfumées ; par le S'' segment abdominal qui est tronqué-arrondi transversalement; par la marge apicale qui est très mince, un peu transparente; par la série ante- apicale qui est large et enfoncée, etc.. Les Chr. Phryne Ab., candens Germ. et ifif^'s Ab. sont donc trois espèces distinctes, bien que fort voisines les unes des autres. Chr. cseruleiventris Ab. cf. Ce sexe jusqu'à présent inconnu diffère de la femelle (Voir Synopsis crit. et syn. des Chrysides de France, par M. L. Abeille de Perrin, p. 79 et 80) par son corps légèrement moins al- longé, la face, le dessous du thorax et les pattes verts, les antennes plus grosses, la tête plus large, la marge apicale des segments ab- dominaux non irisée ; le 3'' segment abdominal plus court, plus tronqué, avec un petit sinus subaigu à l'apex qui le rend émarginé - 12 - et enfin par le ventre d'un bleu moins vif avec quelques retlels verl- doré. J'ai capturé quatre individus de ce sexe dans le département de l'Allier; j'ai même pris du même coup de filet les deux sexes accou- plés sur des pierres sèches exposées aux plus forts rayons du soleil de la fin de juin. Ghr. hydropica Ab. d'Ç. La description qu'a donné M. Elz. Abeille de Perrin dans son Synopsis p. 65 et 66, est celle du mâle. En effet, l'exemplaire typi- que de la collection Abeille, provenant de Barrasse, près Marseille, appartient à ce sexe, ainsi qu'un autre qui lui a été adjoint, venant de l-a Seyne (Var). Dans cette dernière localité M. l'abbé A. Tbolin a pris deux $ de cette belle espèce ; une autre Ç a été capturée par M. Abeille de Perrin dans les environs d'Hyères (Var). J'en ai vu un autre individu $ dans la collection Bossavy, il provient des Sablettes, près La Seyne (Var). La Ç diffère donc du cf par sa forme moins trapue ; la série antéapicale plus large, formée de points plus grands, disposés transversalement à la série elle-même, c'est-à-dire dans le sens de la longueur de l'abdomen; la marge apicale du 3" segment est nullement écliancrée au milieu, les côtés forment un petit angle obtus un peu après la naissance de la marge et un léger sinus se trouve avant la série antéapicale comme chez le cf. L'abdomen est chez la 9 plus allongé et un peu moins renflé. Hedychridiutn nanum Chevr. J'ai pris en septembre, non loin de Rroût-Vernet, deux exem- plaires 2 de cette espèce et en même temps un très grand nombre tïHed. roseAim Rossi, dont plusieurs me montrent le passage direct de VHed. roseurn Hossi type à YHed. nanum Chevr., soit par la teinte plus ou moins violette de l'abdomen, soit raèTie par la couleur du 3^ segment abdominal qui est par- tiellement ou totalement vert. L'un des deux Hed. nanum est de la taille minuscule du type Chevrier (actuellement dans la collection Abeille), l'autre est plus gros et atteint 5 mill. A part la couleur violette qines, Mars et Limenitis, les Hesperidce^ Zygenidœ, Macroglosses, tous insectes brillamment colorés et souvent faciles à prendre. Tout auplusa-t-on par hasard observé une pie-griècbe, un rouge-gorge, une fauvette ou un traquet essayant de saisir une piéride ou un satyre. Les rhopalocères ont diî acquérir leurs couleurs voyantes et vivre en plein soleil parcequ'ils n'étaient guère pourchassés, tandis que les autres ont gardé leurs teintes pro- tectrices et sont devenus nocturnes pour échapper aux oiseaux, ennemis si redoutables pendant le jour. Quant aux insectes carnassiers, coléoptè''es et hémiptères, ils prennent peu de papillons, les diptères et hyménoptères leur don- nent rarement la chasse et la destruction par les odonates de quel- ques Melltées, Epinephele et Cœnoni/mpha est insignifiante. Même à l'état de chenilles, les diurnes n'ont qu'un véritable ennemi, richneumon, et il épargne encore bien moins les nocturnes ! 11 est donc certain qu'à l'état d'œuf, de larve et de chrysalide et plus encore à l'état parfait, la majorité des lépidoptères diurnes compte moins d'ennemis que les nocturnes. Ces derniers, sous leurs quatre états, servent de nourriture aune foule d'animaux. De leur côté, les papillons sont inofTensifs. Aucun n'est carnas- sier, aucun n'esta vrai dire armé. Mais ils ont pourtant d'excellents moyens de défense : les uns ont un mauvais goût ou une odeur dé- sagréable (probablement presque tous les diurnes et quelques autres), de longs poils raides ou une sorte de carapace (plusieurs chenilles et chrysalides); d'autres un vol capricieux ou rapide (sphinx, noctuelles), d'autres enfin, des couleurs, formes et attitudes qui leur servent à se dissimuler, Le présent catalogue est une liste des insectes parfaits qui habi- tent le département avec de courtes observations sur leurs habitudes. J'ai cru inutile de parler des chenilles ; j'aurais écrit ce qu'on a répété cent fois et ce que M. Sand a dit avant moi avec tant d'exac- titude et d'autorité. — 28 — SuBORDO RHOPALOCERA. Fam. I. PAPILIONID/E. Gen. PAPILIO. 1. Papilio Podalirius L. Ce papillon est extrêmement commun en Brenne, depuis le 20 avril jusqu'au 20 août, sans interruption. 11 plane au soleil d'un vol léger au milieu des jardins, des parcs et des hois, même dans les rues des villes, se pose fréquemment sur les fleurs des yèbles, lilas, scabieuses, chardons, centaurées, et parfois, durant la cliaieui', s'abat le long des flaques d'eau et sur la terre humide. J'ai toujours pris trois mâles pour une femelle. 2. Papilio Machaon L. Aussi commun que le précédent, du 2 mai au 12 juin, assez rare jusqu'au 22 juillet, redevient abondant du 25 juillet au 10 septembre. Il vole plus vite et évite mieux le fllet que son congénère, franchit parfois de larges plaines sans s'arrêter, recherche les lilas, trèfles, carottes, scabieuses, centaurées et surtout les fleurs des chardons. Les mâles ne sont guère plus nombreux que les femelles. La teinte des ailes est plus ou moins ochracée, suivant les individus. Fam. II. PIERID.^. Gen. APORIA. 3, Aporia cratœgi Schrank. Très commune ; se montre vers le 10 mai et disparaît au 15 août. Elle vole d'un vol lourd et nonchalant dans les prés, les jardins, sur la lisière des bois et le long des chemins et se pose à tout instant sur les fleurs, surtout les scabieuses et les echium. Les mâles sont trois ou quatre fois plus nombreux que les femelles. — 29 — Gen. PIERIS. 4. Pieris brassicse Schrank. Les piérides du chou sont très communes en tous lieux. Celles qui ont hiverné volent, souvent assez nombreuses, vers le 15 mars. Puis on revoit l'espèce à la lin d'avril ; dès le 10 mai, elle est très répan- due. Depuis celte époque jusqu'au 15 septembre on la trouve par centaines. Après le 15 septembre jusqu'au 25 octobre, les femelles sont introuvables et les mâles de plus en plus rares. On compte au moins vingt mâles pour une femelle. 5. Pieris rapae Boisd. Se trouve partout par milliers depuis les premiers jours d'avril jusqu'au 10 octobre. De cette époque à la fin du mois on n'aperçoit plus que quelques mâles. Elle voltige doucement et se pose aux fleurs du roncier, du sainfoin, de la luzerne, sur l'oseille et la ver- veine sauvages, sur les valérianes, sur le thym. Elle aime aussi à s'abattre sur la terre humide et les fumiers. Les mâles sont cent fois plus nombreux que les femelles. Au moment que vient la nuit, ces piérides s'installent dans les taillis et sur les branches des ar- bustes, toujours sous une feuille et la tête en haut. 6. Pieris napi Steph. Hiverne comme la précédente et se montre vers le 20 février, si la température est douce. Puis, les éclosions ont lieu et elle vole en petit nombre du 15 avril au 15 mai. On la retrouve, toujours assez rare, pendant les mois d'août et de septembre. Elle butine sur les fleurs ou se pose sur les chemins humides et au bord des ruisseaux. Les mâles sont deux ou trois fois plus nombreux que les femelles. 7. Pieris Daplidice Schrank. Rare, du 15 avril au 15 mai. Beaucoup plus commune du 10 juillet au 30 septembre. Jardins, landes, lisière des bois et prés voi- sins ; se pose volontiers sur les fleurs de carottes. Nous avons sur cent individus trouvé cinquante el-un mâles. Bévue d'Entomologie. — Janvier 1888. 3 — 30 - Gen. anthochaius. 8. Anthocharis Belia Cr. Très rare, pendant le mois d'avril. Encore les quelques individus observés ici étaient-ils peut-être des voyageurs! La forme non nacrée {Ausonia) est également rare et vole, en juin, dans les pâtu- rages, les landes et les bo's roclinux. Il résulterait de diverses obseï'- vations, nolamraenl de celles faites aux environs d'Angers par mon ami A. de Tarlé, que ce papi'lon entreprend à cei'laines époques de lointaines i«érégrinalions. On le voit passer à join* iixe à travers un pays, parcourant toujours la même route et sans s'arrêter. Les in- dividus se suivent à peu de dislance les uns des autres et aucun ne s'écarte du chemin suivi par ceux qui le précèdent. 9. Anthocharis Tagis Hb! Je ne l'ai pas vu en Brenne ; mais M. Saud a pris à Gargilesse, le 5 mai, la \avïéié Bellezina. 10. Anthocharis Gardamines Boisd. Ce charmant papillon apparaît dans les clairières des bois et dans toutes nos campagnes vers le 24 mars pour disparaître au 7 juin. Il vole assez vite et demeure parfois longtemps sans se poser. Le soir, il s'établit pour passer la nuit, au sommet d'un brin de graminée ou sur une ombellifère, où il n'est pas toujours facile de l'apercevoir. J'ai maintes fois compté trente ou quarante mâles pour une femelle. Gex. LEUCOPHASIA. 11. Leucophasia sinapis Steph. Le type et la variété sans tache apicale sont également répandus le long des bois et dans les champs, surtout près des cours d'eau, du l*^"' avril au 5 juin. Ils reparaissent vers le 10 juillet et on les trouve encore au 10 septembre. - 31 — Gex. colias. 12. Colias Hyale Steph. l'eu commun durant le mois Je mai; devient très abondant à partir du 5 juin, et vole par centaines d'un vol rapide, soit dans les luzernes et les sainfoins en tïeurs.. soit dans les landes et les pacages andes, jusqu'au 10 octobre. Quelques sujets se montrent jusqu'au 'io. Les mâles sont environ dix fois plus nombreux que les femelles. Cette espèce s'installe pour passer la nuit le long d'une tige de luzerne ou dans une cavité de mur ou de rocber, quelquefois à terre dans une lande, à l'abri d'une pierre. 13. Colias Edusa Boisd. Ce papillon biverne, car je l'ai vu voler en grand nombre le l'"' février et le 27 novembre. En général il est extrêmement répandu du 15 juin au 25 octobre. Vous le voyez, mêlé aux HyaJe et aux piérides, butiner dans les cbamps de sainfoin et les luzernes et s'en- fuir avec rapidité, s'il est poursuivi. 11 aime à se poser sur les épi- lobes, les trèfles, les centaurées, les épervières. Je crois que la pro- portion des mâles est au moins des neuf dixièmes; dans l'arrière saison surtout beaucoup de mâles sont de toute petite taille eu les femelles très rares. Celte espèce offre un cas de dimorpliisme : les femelles ont deax formes, l^îovmQ. Edusa que cbacun connaît, et la foTmQ Hélice (\n\, par sa coloration, se rapproche du Colias Hyale. Cette dernière forme est rare en Berry. 14. Colias Myrmidone Esp. Trouvé par M. Sand, le ISjuin, dans le département de l'Indre. Gen. GONOPTERYX. 15. Gonopteryx rhamni Steph. Se montre aux premiers soleils de février, parfois en grand nombre, demeure extrêmement commun en mars, avril et mai, se fait assez rare en juin et reparaît par milliers le 8 juillet. A partir du l"^'' août jusqu'au l'^"' novembre, il est un peu moins comuiun. Très facile à prendre, il se pose sur les luzernes, les yèbles, les — 32 - echium et aime à suivre les allées des hois et le bord de routes. J'ai souvent compté les sexes des, Gonopteryx qui passaient devant moi et j'ai trouvé plus de soixante mâles pour une femelle. Cette espèce ne paraît pas avoir d'ennemis parmi les oiseaux. Les moineaux, pies-grièches, fauvettes, hirondelles, la laissent passer près d'eux sans jamais l'attaquer. Fam. III. LYC^NIDyE. Gen. thecla. 16. Thecla betulœ Steph. Assez commun dans les jardins, les parcs et les bois, depuis le 25 juillet jusqu'au 15 septembre. Voltige autour des arbres et se pose rarement sur les fleurs basses. Mâles un peu plus nombreux. 17. Thecla spini Steph. Très rare. Je l'ai vu prendre à Concrémiers, les 22 et 27 juin, et dans la forêt des Ris, le 12 juillet. 18. Thecla W-album Steph. Commun dans les bois, du iO juin au 25 juillet. Se pose sur les taillis, les graminées, le tronc des arbres. Deux mâles pour une fe- melle. 19. Thecla Lynceus Fab. Commun dans tous les bois, du 5 juin au 25 juillet. A peu près trois mâles pour une femelle. 20. Thecla acacise Fab. Je ne l'ai pas encore vu en Brenne, mais il a été pris plusieurs fois dans l'Indre, vers le 15 juillet. Habite les bois. 21. Thecla pruni Steph. Assez rare dans nos bois, du 5 juin au 30 juillet. Plus commun dans d'autres parties du département. — 33 — 22. Thecla quercus Steph. Assez répandu dans les bois et les forêts et sur les coteaux parse- més de vieux chênes, du 10 juin au 25 juillet. Voltige à la manière de plusieurs autres Thecla dans les branches des chênes, mais se tient, plus que les autres, hors de la portée du tilet. 23. Thecla rubi Steph. Espèce très commune dans les bois et sur les buissons du 5 avril au 14 juin, Gen. POLYOMMATUS. 24. Polyommatus Hippothoe Staud. Pris une seule fois le 30 juillet, aux environs de Chabenet, un mâle en mauvais état. 25. Polyommatus Alciphron Rott. Pris à Gargilesse par M. Sand. 26. Polyommatus Circe Illig. Le type et la variété ohscurlor sont également répandus dans toutes les campagnes de la Brenne où ils voltigent le long des bois et des chemins, dans les pacages et dans les brandes, depuis le 15 mai jusqu'au 20 septembre, il est toutefois moins abondant du 15 juin au 15 juillet et après le 30 août. Les mâles sont dix fois plus nombreux que les femelles. 27. Polyommatus Phlœas Boisd. Dans tous les champs, du 15 avril au 30 octobre. On trouve au moins trente mâles pour une femelle; cette dernière devient même très rare en septembre et octobre. Ce petit lépidoptère se repose à chaque instant sur les fleurs des orchidées, de l'yèble, de chardon, d'achillée et en général sur toutes les fleurs basses. A l'arriére-saison, les mâles volent et se posent dans les terres labourées et, la nuit, s'y cachent à l'abri d'une motte. — 34 Gen. LYC.ENA. 28. Lycsena baetica Boisd, Peu commun en Brenne et dans la ville même du Blanc, plus répandu dans le reste du département. Paraît an 20 juin et vole en- core du 10 au 30 septembre, daiis les allées des parcs, les bois, les jardins et les champs. 29. Lycœna Argiades Staud. Très commun dans les bois secs. Apoaraît vers le 10 mai, devient très abondant au 15 juillet et dure jusqu'au 30 août. Il butine au milieu des plantes basses et des herbes sèches et se repose souvent, parfois sur les joncs et les bords des étanpjs où il aspire l'humidité de la terre. Le soir, ou moment où tombe l'obscurité, les Argiades s'en vont par bandes, mêlés à des milliers (VIcarus eid'Argiohis^ s'installer pour passer la nuit dans les blés et les avoines au voisi- nage des bois. Là, ils se posent tons sur un brin vertical, invaria- blement la tête en bas et le plus possible par groupes très nom- breux. En se plaçant ainsi toujours la tète en bas, ils résistent probablement mieux à la pluie et aux brouillards. Le fait est que, sur plusieurs milliers d'individus observés, je n'en ai jamais vu un seul placé autrement. 30. Lycœna Agestis Boisd. Espèce dont le mâle a conservé la coloration des femelles du genre. Vole dans les bois, les pacages, les landes, du 25 mai au 25 septembre. 31. Lycœna iEgon Fab. Espèce très localisée. Commune du 25 juin au 30 août sur les coteaux de Konfgombault ; trouvée aussi sur les echium des collines de la Creuse, sous le viaduc du Blanc, le 17 juillet et le 10 août. In- trouvable en Brenne. 32. Lycœna Argus L. Rare au Blanc. Pi'is communément par M. Sand, le 10 juin et le 20 août, dans les prés et les forêts. 35 33. Lycœna Hylas Boisd. liare, eii mai, aux abords d«s bois arides et sur les rochers. De- vient plus abondant du 15 août au 30 septembre. 34. Lycœna Icarus Staud. Un des lépidoptères les plus communs du pays. 11 vole par mil- liers dans toutes les campagnes depuis le 1''"' mai jusqu'au 5 octobre et on voit encore des niâles et quelques rares i'enudles jusqu'au l*^'' novembre. Il est très sociable et se pose par troupes, souvent fort nombreuses et composées surtout de mâles, sur les graminées, les fumiers des routes et la terre humide. Sur la soirée, les Icarus se réunissent encore pour passer la nuit ensemble groupés, la tète en bas, sur les chaumes des avoines et des hautes herbes, mêlés aux Argiolus et à quelques espèces d'apides. Ce papillon, comme tous les Lycœna h l'état parfait, n'est pas eu butte aux attaques des oi- seaux, diptères ou odonates. Jamais je ne l'ai vu capturer que par des araignées. La variété Tli.ersiles est commune. Les femelles sont dans la proportion d'un soixantième. 35 Lycsena Adonis Boisd. Assez rare, du 20 mai au 30 août, dans les bois et long des che- mins. 3G. Lycsena Corydon Boisd. Commun, mais localisé sur les coteaux arides et pierreux et les landes rases. Il n'api)araît guère avant le 5 août et vole jusqu'au 25 septembre, rasant le sol et facile à prendre. D'après une trentaine d'observations, les deux sexes seraient en nombre égal. Les femelles portant à peu près les couleurs du mâle sont assez communes à Con- crémiers et sur le Calvaire de Fontsombault. 37. Lycœna Argiolus Boisd. Commun dans les bois secs et le long des routes. Paraît le premiei de tous les Lycœna vers le 15 avril, devient plus rare au 15 juin, reparaît en nombre au 5 juillet et dure jusqu'au 20 août. Il a, — 36 — comme VIcarus, l'habitude de dormir la nuit par groupes sur les tiges verticales des graminées, placé la tête en bas. Les mâles sont de huit à dix fois les plus nombreux. 38. Lycaena minima Staud. Commun dans les bois, au bord des chemins et des fossés, sur les coteaux secs, du 15 mai au 20 août. Les mâles sont les plus nombreux. 39. Lycaena semiargus Rott. Assez commun au 20 mai dans tous les bois et les champs voi- sins. On le trouve encore au 15 août. J'ai toujours pris plus de fe- melles que de mâles, mais il doit y avoir à peu près égalité dans le nombre des sexes. 40. Lycaena Cyllarus Boisd. Espèce dont la femelle, comme celles de VArgiolus et de VArion, a pris d'une façon stable, la coloration des mâles du genre. Le Cyl- larus n'est pas très répandu ici, mais il est plus commun dans d'autres parties du département. 11 vole dans les bois du 25 avril au 20 juin. 41. Lycaena Alcon Fab. Je ne crois pas l'avoir vu. M, Sand l'a pris dans plusieurs localités de l'Indre. 42. Lycaena Arion L. Très commun dans les bois, les coteaux arides, les brandes, les pacages, du 25 juin au 25 août. Très facile à prendre. Mâles proba- blement plus nombreux. Fam. IV. ERYCINIDi^. Gen. nemeobius. 43. Nemeobius Lucina Stepli. Assez commun dans les allées des bois, du 15 avril au 30 mai. - 37 - Fam. V. APATURID^ Gen. apatura. 44. Apatura Iris Treit. N'est pas très rare dans les bois de R(>lâbre, où le saule marcean croît en abondance. Il se pose souvent à terre, sur les laissées des animaux, sur les troncs d'où une blessure laisse échapper la sève, puis tout à coup s'élève jusqu'à la cime des arbres les plus élevés. On le voit en juin-juillet et vers le 10 septembre, 45. Apatura Ilia Boisd. Beaucoup plus commun que le précédent. Le type et la variété Clytie ne sont pas rares du 25 juin au 10 août, toujours le long des cours d'eau plantés de peupliers. Les mâles, qui semblent les plus nombreux, aiment à s'abattre sur les tas de fumiers, puis à planer et à voler avec vivacité à une grande hauteur. Fam. VI. NYMPHALID.^. Gen. LIMENITIS. 46. Limenitis sibylla Fab. Très commun, depuis le 10 juin jusqu'au 30 août. Ce joli papillon habite les jardins, les parcs et les bois, même les plus toufi'us ; il se pose sur les chèvrefeuilles, les weigelias, les ronces et les feuilles des chênes. 47. Limenitis Camilla Fab. Commun du 15 juin au 10 septembre, dans les bois. La sibylla est plus répandue que la Camilla en Bi-enne et en Poitou, tandis que le contraire a lieu en Touraine et en Anjou. Revue d'Entomologie. — Février 1888. 4 — 38 — Gen. vanessa. 48. Vanessa prorsa Treit. La Carte géographique est très rare dans l'Indre ; je l'ai prise deux ou trois fois en juillet dans le parc de Grandmaison, sur les bords de TAnglin. Je l'ai trouvée bien plus communément il y a quinze ans, dans l'arrondissement de Châtellerault. Cette station doit être sa dernière limite au nord et à l'ouest, car elle n'existe pas, je crois, en Bretagne, en Anjou et en Vendée. 49. Vanessa C-album Fab. Partout très abondante, du 15 juin au 10 septembre ; a le vol hardi et facile des Yanesses, mais se pose souvent sur les yèbles, les centaurées, les fruits mûrs. Elle hiverne et reparaît, par les temps de soleil, aux derniers jours de février. La chenille vit, non seule- ment sur l'orme et le groseiller, mais le plus souvent ici sur les orties et le houblon. I>es mâles sont deux ou trois fois plus nombreux que les femelles. 50. Vanessa polychloros Ochs. Cette Yanesse se montre partout à partir du 10 juin jusqu'au .30 octobre. Elle se plaît à sucer la sève qui coule quelquefois sur le tronc des arbres ; elle aime aussi les fruits gâtés. Beaucoup, au mo- ment des froids, se réfugient dans les coins des vieux bâtiments, les granges, caves et écuries pour en sortir en février ou mars, si le soleil les y invite. 51. Vanessa urticse Steph. La Petite tortue hiverne en grand nombre, cachée dans les trous des murs et les carrières ; en telle année, on l'a vue voler par cen- taines dès le 20 février sur toutes nos routes. Elle continue à se mon- trer jusqu'au 15 avril, devient rare à cette époque et reparait du 15 juin au 25 septembre. Elle s'abat volontiers sur l'yèble en fleurs, le thym, les héliotropes, aussi sur les murs et les rochers exposés au soleil. — 39 — 52. Vanessa lo Steph. On peut prendre ce papillon à l'état parfait, depuis le 10 mars et même auparavant jusqu'au 25 octobre. 11 est plus ou moins ré- pandu, mais on peut toujours rol)server. L'hiver et par les temps de pluie, il se réfugie dans les carrières et les cavernes. 53. Vanessa Antiopa Steph. Commune dans les bois, vergers, champs voisins des forêts, sur le bord des étangs, du 15 juillet au 30 aoî!it, parfois plus tard. Beau- coup hivernent et reparaissent en avril et jusqu'au 15 mai. Le Mario, malgré son vol puissant, se tient toujours aux mêmes en- droits et j'ai vu le même individu demeurer, pendant quinze jours, dans la même queue d'étang, tantôt faisant au vol de larges circuits, tantôt se posant au milieti des joncs ou sur le tronc d'un gros chêne. 54. Vanessa Atalanta Steph. Je l'observe, chaque année, par les soleils de janvier et février, autour du vieux château du Bouchet, où elle a passé l'hiver, extrê- mement vive et vigoureuse malgré le froid. Plus tard, les éclosions ont lieu et on la voit partout du 15 juin au 30 octobre. Elle se pose souvent sur les yèbles, le thym, mais de préférence sur les fruits trop mîirs tombés sous les pruniers. On a beau l'en chasser, elle y revient toujours. Les mâles sont les plus nombreux, mais je ne pour- rais dire encore dans quelle proportion. 55. Vanessa cardui Treit. Très commune en général, a été assez rare en 1886 et rare en 1887. Elle butine dans les sainfoins, trèfles et luzernes, se pose aussi aux fleurs des scabieuses, centaurées, chardons. On la trouve partout du 15 juin au 5 octobre, mais je crois qu'elle hiverne moins que les autres Yanesses, car elle est toujours assez rare au printemps. Gen. MELIT^A. 56. Melitœa Artemis Steph. Très abondante dans les bois, les landes et les champs voisins, depuis le 1'^' mai jusqu'au 30 juillet. — 40 - 57. Melitaea Cinxia Steph. Extrêmement commune dans les landes, les bois, les prés, les pa- cages, du 20 avril au 8 octobre. Butine tout le jour sur les plantes basses, les luzernes et les trèfles et, le soir venu, se fixe horizonta- lement sur une fleur de luzerne et y passe la nuit. C'est du reste la manière de dormir de presque toutes les Mélitées. A peu près trois mâles pour une femelle. 58. Melitaea Phœbe Knoch. Extrêmement commune aux mêmes endroits et aux mêmes épo- ques que la Cinxia, sa proche voisine. 59. Melitœa didyma Ochs. On ne peut plus répandue dans nos bois secs, sur les coteaux arides, dans les pacages et les prairies. Apparaît vers le 10 mai et dure jusqu'au 20 août. Certains individus de cette espèce et d'autres voisines, surtout les femelles, se sentant saisis par la main du chas- seur, demeurent sans mouvement, les pattes repliées et font le mort, à la façon des araignées. 60. Melitaea Athalia Steph. Aussi très commune, à compter du 20 mai, dure jusqu'au 15 sep- tembre et même plus tard. Les mâles sont plus nombreux que les femelles. J'ai trouvé cette espèce endormie, la nuit, placée horizon- talement sur une fleur de luzerne à la façon des autres Mélitées : je l'ai vue aussi et le plus souvent flxée verticalement à un brin d'herbe et si bien dissimulée qu'il était difficile de l'apercevoir. Dès le matin, elle s'envole et butine sur les menthes, les centaurées, les echium, les camomilles. 61. Melitaea Aurélia Nick. Observée par M. Sand le 15 juillet, à Nohant, sur les bruyères. 62. Melitaea Parthenie Bork. Moins répandue que ses congénères. Vole en juin et juillet dans les bois, pacages et prairies. - 41 — Gen. argynnis. 63. Argynnis Selene Steph, Commune dans les bois, les prés, les queues d'étangs, à partir du 20 mai jusqu'au 20 juin, rare ensuite et de nouveau abondante du 15 août au 15 septembre. 64. Argynnis Euphrosyne L. Commune; paraît vers le 10 mai et disparaît au 20 août. Butine tout le jour dans Ifis clairières des bois, les prairies, les parcs et se pose fréquemment, comme toutes les Argynnes. 65. Argynnis Dia L. Extrêmement répandue ; elle apparaît au 18 avril dans les landes, les brandes, les clairières et les prés, voltige doucement au ras du sol et se pose à tout instant sur les vipérines, les fleurs d'yèble et de ca- rottes, le tliym, le serpolet, les œillets. On ne la voit plus après le 20 août. On observe trois mâles pour une femelle. 66. Argynnis Lathonia Trait. Je ne me rappelle pas avoir vu cette espèce avant le 10 juin. Mais à partir de cette époque jusqu'au i^"" octobre, elle est extrême- ment abondante partout, vole avec.légèreté sur les routes et les che- mins poudreux, s'y repose à chaque moment, les ailes étendues, parfois s'appuie sur les chardons, centaurées, verveines, laiterons, épervières. KUe fréquente aussi les bords des marais éraaillés de fleurs. Du 1er au 25 octobre on trouve encore quelques mâles plus ou moins défraîchis. Les mâles sont dans la proportion des 4/5. 67. Argynnis Aglaia Steph. Commune dans les bois, le long des étangs, sur la lisière des forêts, du 20 juin au 30 juillet. Aime à se poser sur les fleurs des ronces et des chardons. 68. Argynnis Niobe Tieit. Kspèce qui, d'après les auteurs, se plaît sur les collines élevées, mais que nous trouvons communément sur le plateau de la Brenne et dans les bois des coteaux de la Creuse, de St-Gaultier à Tournon. Elle aime les bois épais et les rives herbeuses des étangs et vole du 20 juin au 30 juillet. 69. Argynnis Adippe Steph. Très commune dans les forêts et les bois remplis de brandes,mais seulement du 8 juillet au 15 aoi!it. A ce moment elle remplace les deux espèces ci-dessus, 70. Argynnis Paphia Steph. Excessivement répandue dans tous les bois, depuis le 10 juillet jusqu'au 20 août; se pose souvent sur les chardons, les centaurées et surtout les fleurs de la ronce. La variété valezina^ cas de dimor- phisme chez la femelle, a été trouvée dans l'Indre par M. Saud. Fam. yiii. SATYRID.^. Gen. ARGE. 71. Arge Galathea Hub. Extrêmement commun dans les allées et clairières des bois et les prairies, butine sur les ronces, les luzernes, les marguerites, les or- chidées, etc.; voltige doucement et s'arrête souvent sur les fleurs, les blés et les herbes. On ne le voit guère avant le 15 juin et les derniers disparaissent au ^25 août. Environ six mâles pour une fe- melle. Gen. EREBIA. 72. Erebia sethiops Esp. Très rare en Brenne ; vole aux premiers jours d'août dans les bois l't les brandes. Trouvé à Ghâleauroux et à Chabenet le 20 août par M. Sand. — 43 — Gen. satyrus. 73. Satyrus Hermione L. Très commun dans tous nos bois, du 25 juin au 25 septembre. 11 est farouche, mais se pose à tout moment sur les rocs, à terre et sur les troncs des arbres. Il passe la nuit accolé à un gros chêne entre les fentes de l'écorce, à une certaine hauteur. 74, Satyrus Briseis Steph, Ne se trouve pas partout, mais vit par centaines dans un grand nombre de localités du département. Il apparaît vers le l'='' juillet et on le voit encore au 25 septembre. Il se plaît dans les champs ro- cailleux et sur les collines rocheuses, butine en rasant la terre sur les fleurs basses et se pose continuellement sur les pierres et sur le sol. Certains jours et à certaines heures, il est fort aisé à prendre, d'autre fois il est défiant et difficile à capturer. Il varie extraordi- nairement de taille. Les mâles sont deux fois plus nombreux. 75. Satyrus Semele Steph. Peu commun, sauf en quelques endroits, du 25 juin au 25 août. Se plaît dans les bois où le roc perce au milieu des bruyères, sur les coteaux couverts de pierres et dans les brandes. Recherche les fleurs de chardons. 76. Satyrus statilinus Staud. Extrêmement répandu, mais pendant un temps très court, à peu près du 10 août au 10 septembre. Il habite, avec le Briseis, les champs pierreux et les pacages et avec le Phœclra les bois et les brandes. Son vol est peu étendu et il est presque toujours posé à terre, dans l'herbe ou au milieu de la brande. Le soir, il choisit pour la nuit l'intérieur d'une touffe de bruyère ou mieux un chaume de blé ou de graminée et s'y fixe, la tête en haut. Trois mâles pour une femelle. 77. Satyrus Phaedra L. Très commun dans tous nos bois et dans toutes les brandes qu'd quitte peu, bien qu'on le trouve parfois jusque dans les jardins de la ville du Blanc. Il se montre vers le 28 juin et on ne le rencontre plus guère après le 25 août. C'est le véritable papillon de la brande ; il part sous les pieds du chasseur et s'envole vivement pour se reposer de suite à quelques mètres, au milieu des fouillis de hautes herbes, des ajoncs et des bruyères. Quelquefois il va butiner dans les champs de trèfle du voisinage ou soiis les futaies de grands chênes. Lorsque arrive la nuit, il se blottit le long d'un rameau de bruyère, la tête en baut. J'ai toujours pris deux mâles pour une femelle; mais tandis que, chez la plupart des lépidoptères diurnes, les mâles subsistent les derniers, j'ai toujours observé, aux derniers jours d'août, la dis- parition des mâles, alors qu'on voyait encore une foule de vieilles femelles, les ailes abimèes et déflorées. G EN. PARARGE. 78. Pararge Maera Hb. Commun sur la lisière des bois et sur le bord des chemins om- bragés, du 10 mai au 10 août, aussi bien le type que la variété plus sombre. A le goût si caractéristique de VEgeria et du Megœra de se poser sur les murailles et les tas de pierres. Les mâles sont dans la proportion des 2/3. 79. Pararge Megaera Steph. Très commun dans les allées des bois, les jardins et les parcs om- breux, les chemins creux; du 10 avril au 25 octobre, mais surtout du 20 juillet au 15 septembre. Volète le long des murs à la manière des insectes qui y cherchent un trou, s'y pose les ailes à demi-écar- tées; aime aussi le rebord des fossés et les rochers. Il doit hiverner, car j'ai trouvé des individus dès la tin de mars. Passe la nuit dans le.s tissures des murailles ou entre deux pierres, dans toutes les po- sitions. Quatre mâles pour une femelle. 80. Pararge Egeria Steph. Hiverne et voltige le long des murs exposés au soleil dès le 10 mars; il est commun du 10 avril au 27 juin, et devient très abon- dant du 5 août jusqu'au 30 octobre. Habite les bois, parcs, jardins, brandes, — 45 — 81. Pararge Dejanira L. Commun, mais seulement en certaines localités. Ce joli papillon voltige d'un vol élégant au milieu des branches des chênes, sous la futaie, dans les endroits ombreux, et ne s'en écarte pas. Je l'ai ra- rement vu avant le 15 juin et après le 10 juillet. Gen. EPINEPHELE. 82. Epinephele Janira L. Un des lépidoptères les plus abondants du pays; vit par myriades dans les prés, les bois et le long des chemins, du 20 juin au 15 sep- tembre. Les derniers disparaissent le 10 octobre. Vous les voyez par essaims autour des ronciers en fleurs, ou voltigeant d'un vol bas et mou sur le thym, les luzernes, les plantes basses. Les femelles, contre la règle, doivent éclore les premières, car elles m'ont toujours paru au moins aussi nombreuses que les mâles à la fin de juin, tandis qu'en juillet et août, on observe 60 mâles pour une femelle. Les ocelles des mâles sont assez variables, 83. Epinephele Tithonus L. Le TUhonus apparaît au moment où disparait VArcanius, l'un et l'autre excessivement communs dans les bois, les brandes et les chemins couverts. Les premiers se montrent le 10 juillet, il devient abondant vers le 17, voltige doucement sur le thym, les ronces, les vipérines, se pose à tout instant, et disparaît vers le 12 septembre. 11 passe la nuit fixé aux branches plus ou moins verticales des buis- sons ou sous les feuilles, la tète en haut. Dix mâles pour une fe- melle. 84. Epinephele Hyperanthus Hubn. Peu commun dans les bois et aux environs, du 5 juin au 15 août. Vole sur les vipérines, le serpolet, le thym, les ronces. Gen. CŒNONYMPHA. 85, Cœnonympha Arcanius H. Sch. "Vole, à partir du l^"" juin jusqu'au 20 juillet, dans les bois, sur la — 46 — lisière des brandes, les pacages, les chemias ; on trouve encore quel- ques mâles sur les fleurs du thym jusqu'au 25 juillet. Il butine au ras de terre et s'arrête à tout moment sur les fleurs basses, les herbes et les branches des taillis. Les mâles sont les plus nombreux, probablement de beaucoup. 86. Cœnonympha Pamphilus Steph. Très répandu, du 1^' mai au 15 octobre, sans interruption, dans les bois clairs, les prés, les champs. Fam. IX. HESPERID.^:. Gen. spilothyrus. 87. Spilothyrus alcese Esp. Commun, du 24 mai au 25 juillet, dans les jardins et les champs. 88. Spilothyrus altheae Hubn. Rare en Brenne, plus commun dans le reste du département, vole du l'^'juin jusqu'au 1*' août dans les jardins, les champs et les prai- ries. Gen. SYRICHTHUS. 89, Syrichthus carthami Hubn. Commun dans les bois, prés et jardins du 10 mai au 15 août et même plus tard. 90. Syrichthus alveus Hubn. Dans les bois, prés et jardins, du 20 mai au 15 août. M. Sand a pris à Nohant plusieurs variétés de cette espèce; il les énumère dans son catalogue. 91. Syrichthus serratulae Ramb. Peu commun dans les bois, prés et pacages secs, du !•=' juin jus- qu'en août. 47 92. Syrichthus malvse L. Très commun dans les landes et les bois clairs du 20 mai au 20 juin, puis du 5 aoiit au 3 octobre. 93. Syrichthus Sao Hb. Vole sur les fleurs basses, dans les pacages, les clairières des bois et les landes sèches en mai et du 15 juillet au 15 août. Gen. NISONIADES. 94. Nisoniades Tages West. Très commun, du 20 avril au 20 août, dans les prés, chemins, pa- cages et sur la lisière des bois ; se pose sur les fleurs basses et à terre, dans la poussière. Gen. HESPERIÂ. 95. Hesperia linea Boisd. Extrêmement commune partout, du 20 juin au 30 juillet, butine sur les scabieuses, les orchidées, les ronces, les vipérines et les fleurs 96. Hesperia lineola Boisd. Commune partout, champs, bois, brandes et prés, du 20 juin au 20 août. 97. Hesperia Actaeon Esp. Très rare, je crois, dans l'arrondissement du Blanc; commune à Gargilesse, sur les coteaux arides, 10 et 30 juillet. 98. Hesperia sylvanus Esp. Vole en abondance dans les bois, les prairies, les coteaux secs, du 20 juin au 15 août, se pose sur les scabieuses, chardons, ronces, bruyères, vipérines et certaines orchidées. — 48 — 99. Hesperia comma L. Très commune dans les bois, prés et pacages, du 20 juin au 20 septembre. Gen. CYCLOPIDES. 100. Cyclopides Morpheus Pall. Jolie espèce, très commune dans les bois, où elle vole sur les fleurs basses en plein soleil à partir du 15 mai, mais surtout sur le rivage des étangs herbeux où on la trouve en grand nombre sur les joncs, les iris et les touffes de, carex pendant tout le mois de juillet. Son vol est peu étendu et elle devient souvent la proie des Odonates. Gen. CARTEROCEPHALUS. 101. Carterocephalus Paleemon Staud. Commun, du 5 mai au 15 juillet, dans les bois et sur les coteaux rocheux. SuBORDo HETEROCERA. Fam. I. SPHINGID^. Gen. ACHERONTIA. 102. Acherontia Atropos Cur. I.a chenille est commune dans les champs de pommes de terre, en juillet et août; il est plus rare devoir l'insecte parfait. On le trouve en août et septembre là où a vécu la chenille, courant, pendant le jour, dans les herbes sans chercher à prendre l'essor et en faisant entendre son cri singulier. 11 s'envole au crépuscule, parcourt les jardins et les champs et parfois, attiré parles lumières, pénètre dans les appartements. Gen. sphinx. 103. Sphinx convolvuli L. Commun dans les jardins, les parcs, les champs, du 5 juillet au — 49 — 30 septembre. Vole, à la nuit déjà sombre, sur les liserons, volubilis, pétunias, pblox, fuchsias, verveines, géraniums. Demeure tout le jour appliqué à un tronc d'arbre, à uu mur ou à un rocher. Certains répandent une délicieuse odeur. 104. Sphinx ligustri L. Assez commun dans nos campagnes et dans les jardins. Vole au crépuscule du soir et du matin jusqu'au lever du soleil, du 25 mai probablement jusqu'en septembre, sur les pétunias, volubilis, fu- chsias, chèvrefeuilles. 105. Sphinx pinastri L. Peu commun, au moins à l'état parfait, autour des essences rési- neuses du 12 juin au 15 août. Je ne l'ai jamais vu voler dans les jar- dins ni sur les fleurs. Gen. DEILEPHILA. 106. Deilephila galii Fab. Trouvé dans l'Indre, en juin et septembre, par M. Sand. Butine, dit-on, sur les chèvrefeuilles. 107. Deilephila euphorbiae Cuv. On remarque souvent, à la fin de juillet, en août et septembre, sur les euphorbes ou à terre près des plantes nourricières une che- nille superbe, immobile au soleil. C'est la larve du Sphinx de l'eu- phorbe. Le papillon moins richement vêtu naît d'une chrysalide qui a passé l'hiver, du 20 mai au 20 juillet. On le voit, au crépuscule des beaux jours, butiner sur les euphorbes, verveines, pétunias, sapo- naires. 108. Deilephila livornica Staud. N'est pas très rare aux environs du Blanc. On prend la chenille en juillet sur les linaires. L'insecte parfait, que je n'ai pas encore cap- turé, vole, le soir, dans les jardins, en août et septembre. 109. Deilephila celerio Steph. Rare. Vole à la nuit dans les jardins et les campagnes sur les pé- tunias, les Userons, les saponaires. — so- no. Deilephila Elpenor Steph. Très commun, du 15 mai au 30 septembre, mais surtout en juillet. Butine, lorsqu'il fait nuit, sur les fuchsias, pétunias, œillets, sapo- naires ; demeure tout le jour collé à un rocher, un mur ou un tronc d'arbre. Trois mâles pour une femelle. 111. Deilephila porcellus Steph. Commun, du 25 mai au 25 août, dans les jardins où il vole, le soir, avec une excessive rapidité autour des œillets, pétunias, jas- mins, verveines, lavandes, saponaires et chèvrefeuilles. 112. Deilephila nerii L. Apparaît accidentellement de juin à octobre. Ce doit être une es- pèce à habitudes errantes, qui remonte, chaque année, du midi très loin vers le nord. Gen. SMERINTHUS. 113. Smerinthus tiliœ Steph. Très commun. On trouve souvent Ips papillons accouplés vers le 3 mai. La femelle pond de 150 à 180 œufs le 6 ou le 7, les chenilles éclosent ve'-s le 25 mai et elles sont prêtes à se chrysalider du 15 au 30 juillet. Les derniers papillons se rencontrent au 24 juin, accolés aux troncs des ormes et des tilleuls. Ils sont tellement lourds qu'ils doivent voler avec peine. On trouve, sur vingt papillons, sept ou huit femelles. 114. Smerinthus ocellata Steph. Assez commun, 20 mai, 2, 10, 24 juin ; vole au crépuscule sombre sur les fleurs Bipasse la journée fixé au tronc d'un arbre ou sur les murailles. 115. Smerinthus populi Steph. Peu commun. 21 avril à 30 août. — 51 — Gen. pterogon. IIG. Pterogon senotherœ Boisd. Je le crois rare. 11 vole au crépuscule, en mai et juin, sur les sauges, les silènes, etc. Gen. MACROGLOSSA. 117. Macroglossa stellatarum Treit. Extrêmement commun partout. Il vole en plein jour, depuis le 15 mars jusqu'au 5 septembre, s'arrête dans un battement d'ailes pré- cipité sur les echium, les saponaires, les pétunias, les géranium et une foule d'autres fleurs. Il butine encore à la nuit tombante. Il entre volontiers dans les appartements et se retire le soir et par les temps d'orage dans un trou de mur. Je crois même qu'il hiverne quelquefois dans les maisons et les vieilles murailles. Les chenilles ou vertes ou violacées vivent par colonies souvent très nombreuses sur les grandes toulTes des gaillets. 118. Macroglossa bombyliformis Boisd. Ti'ès commun dans les jardins, les coteaux exposés au soleil, les parcs, les bois, du l"^!" mai au 30juillet. Il volepar la chaleur autour des echium, des sauges, des héliotropes, très vif et parfois difficile à prendre. 119. Macroglossa fuciformis Treit. Presque aussi répandu que le précédent, aux mêmes lieux et aux mêmes époques. Butine sur les fleurs au grand soleil. Fam. II. SESIID.E. Gen. TROCHILIUM. 120. Trochilium apiforme Clerck. Commun sur les bords de la Creuse. On le trouve de mai à juillet sur le tronc des peupliers, et comme la plupart des Sésies, fré- quemment accouplé. — 52 — 121. Trochilium crabroniforme Lew. Trouvé en juin par M. Sand dans un pré, au pied d'un saule. Gen. SCIAPTERON. 122. Sciapteron tabaniforme Rott. Peu commun, en mai et juin, sur le bord des cours d'eau, fixé au tronc des peupliers. Vole sur les fleurs du troëne, du seringat, du chèvrefeuille, du sureau. Gen. SESIA. 123. Sesia cephiformis Ochs. Assez rare à Nohant, 15 juin, 10 juillet, sur les fleurs de ronce, d'après M. Sand. 124. Sesia tipuliformis Clerck. Assez commune partout, du 25 mai au 25 juin, se pose sur les fleurs et s'y laisse prendre avec facilité. Recherche de préféi'ence, d'après M. Fauvel, les fleurs du lilas de Perse et du seringat odorant, et d'après M. Jourdheuille, les fleurs du serpolet. 125. Sesia conopiformis Esp. Rare, à Nohant, en juin (M. Sand), sur le tronc des vieux chênes. 126. Sesia asiliformis Rott. Commune en juin et juillet, en Poitou et en Berry, sur les chênes et les buissons ; vole de préférence sur les fleurs du seringat et du troëne, d'après M. Fauvel. 127. Sesia Depuiseti Sand. Espèce découverte à Ardentes, dans la brande, par M. Sand, le 14juin. — 53 — 128. Sesia myopaeformis Bkh. Assez commune dans les jardins et sur les haies, 18-24 juin ; vole sur les seringats, les jasmins, les fleurs basses, et aussi, dit-on, sur celles du prunellier. 129. Sesia thyphiseformis Bork. Trouvée, le 4 août, par M. Sand dans la forêt de Châteauroux sur les fleurs de jonc. 130. Sesia culiciformis Lasp. Trouvée, les 17 et 25 juin, dans les jardins de la ville du Blanc. Aussi à Nohant. Vole au soleil sur les fleurs de la bourdaine et du seringat (Fauvel), 131. Sesia ichneumoniformis Schiff. Nohant et forêt de Châteauroux, en juillet, sur les graminées en fleurs (Sand), sur les fleurs de millepertuis (Godard); aussi sur les bruyères. , 132. Sesia empiformis Esp. Nohant, en juillet (M. Sand). 133. Sesia muscaeformis V. W. Nohant, en juillet, sur les fleurs de lavande (Saud). 134. Sesia affinis Stgr. Nohant, en juin (Sand). 135. Sesia chrysidiformis Esp. Commune du 25 juin au 25 juillet, ordinairement accouplée sur les fleurs d'yèble et de lavande, au grand soleil. Revue d'Entomologie. — Février 1888. 5 — 54 - Fam. III. THYRIDIDiî:. Gen. THYRIS. 136. Thyris fenestrella Scop. Commune dans les jardins, les chemins, les bois, du 10 mai au 10 juillet. Elle bu Une tout le jour sur les fleurs d'yèbles, de sureau, de troëne, de ronces, sur le thym et les clématites. Fam. IV. ZYG^NID^. Gen. AGLAOPE. 137. Aglaope infausta L. Très commune dans les buissons et les brandes, du 15 juin au 30 juillet. Gen. procris. 138. Procris pruni Schiff. Habite les bois, les buissons et les brandes, vole au soleil, du 15 juin au 30 juillet. 139. Procris glolsulariae Esp. Plus commune que la précédente, mêmes mœurs et même ha- bitat. 140. Procris statices Fabr. Très répandue, tant au milieu des brandes, dans les bois et les pacages, que dans les prairies émaillées de fleurs, sur lesquelles elle vole et parfois demeure comme engourdie. Paraît dès le 20 mai et dure jusqu'au 15 août. - 55 — Gen. ZYG^NA. 141. Zygaena Sarpedon Hb. Peu commune en Brenne et au Blanc, 26 juin, 15 juillet. Peut- être moins rare qu'on ne croit en Berry, Poitou, Anjou, Tou raine, Orléanais. 142. Zygaena achillese Esp. Assez commune ; vole sur les fleurs basses, dans les prairies et les clairières des bois, du 20 mai au 30 juillet. 143. Zygaena trifolii Esp. Très commune, type et variétés, du 25 mars au 15 juillet, dans les prairies où elle vole lourdement sur les fleurs des carottes, des cen- taurées, des scabieuses, des coronilles, des trèfles, des orcbidées ; s'y laisse prendre facilement. 144. Zygaena lonicerse Ochs. Mêmes mœurs et habitat que la précédente, sa très proche voi- sine; un peu moins répandue. 145. Zygaena filipendulae Fabr. Extrêmement commune partout, du 15 juin au 30 août, et même plus tard. On trouve à chaque pas des couples engourdis sur les herbes et les fleurs, sur les orchidées, les chardons, les chèvrefeuilles et les filipeudules. 146. Zygaena transalpina Esp. C'est la variété hippocrepidis Hb. et non le type, qui a été trouvée dans l'Indre, en juillet. Je l'ai vue le 25 juillet, butinant sur des lotiers. - 56 — 147, Zygsena ephialtes L. La variété peucedanl Esp. est commune dans l'Indre (Sand) et en Poitou (De Tarlé), 25 juin, 28 juillet, mais elle est assez rare en Brenne, en juillet. 148. Zygsena onobrychis S. V. Trouvée une fois en juillet, à Goncrémiers, dans une prairie. Ne doit pas être très rare. Fabi. V. SYNTOMID^. Gen. naclia. 149. Naclia ancilla L. Assez commune dans les bois et sur les buissons du 25 août au 30 juillet. RHYACOPHILA MUNDA MAC-LACHL., EN FRANCE. Dans une boîte de ïrichoptères du département de l'Isère envoyés pour détermination par notre collègue, M. René Martin, du Blanc, j'ai trouvé un a2ust7'is Reut. Je donne ici les descriptions complètes de ces deux espèces, ainsi que de la nouvelle espèce du ij;enre Psallus, Ps. Henschii, et de celle du genre Acanthia (Salda)^ A. hirsuta. Halticus Henschii n. sp. Niger, nitidus. breviter rotundato-ovatus, antennis pedibusque luteis, illis arliculis duobus ullimis fuscis, his terlia parte basait fo- niorura picescente, apicibus libiarura ettarsorum, his latins, nigro- piceis; roslro obscure luteo, arliculis primo et ultnno piceis ; capite basi pronoli paiillo angustiore ; pronotu distincte trapeziformi, callis exceptis transversirn subtililer striguloso et adhuc parcius subliliter pnnctato; lieniielytris completis. — Long., 1 4/5-21/2 mill. lllyria: Gorice. D"" Hensch. H. puncticolli Fieb. afiinis, sed minor, capite et pronoto angus- tioribus, hoc distincte trapeziformi, aliter sculpturato demumque colore pedum distinctus. Corpus nigrum, nitidum, superue subti- liler griseo-pubescens (pilis divellendis?). Caput basi pronoti non- nihil attanjen distincte angustius, œquelateraliter triangnlare, clypeo sequaliter arcuato, a latere viso œque lato, labro anguslo, parum arcnato. Rostrum coxus iulerniedias paullo superans, obscure lu- leum, articulo primo tolo ultimoque salteni apicem versus piceis. Antenuce lutete, articulo secundo margini basali pronoti longitudine cequali, duobus ultiniis fuscis, tertio secundo fere 1/3 breviore, basi sa^pe lutescente, quarto secundo aequelongo. Pronotum trapeziforme, basi longitudine paullo rninus quam duplo latins, apice quam basi circiter 1/6 angustius, disco transversirn snbtiliter strigulosum et adhuc parcius snbtiliter punctatum, callis lœvibus. Hemielytra com- pléta, abdominis longitudine, lœvigata, corio lateribus clavoque grosse sed sat obsolète punctatis ; membrana tola nigro-fumata. Coxee picea*. Pedes lutei, femoribus circiter tertia basali parte inee- qualiter piceis, tibiis nigrospinulosis, ipso apice nigro-piceo, tarsis articulo ullimo versus apicem late vel fere loto piceo-nigro, ungui- culis nigris Orthotylus palustris n. sp. Oblongus (d*), obscure viridis, superne nigro-pilosus et subtilis- sime pallido-pubescens; capite a tergo viso basi pronoti fere 1/3 an- gustiore, crasso, vertice obtuse marginato ; antennis articulo primo apicem clypei vix superante, duobus ultimis simul sumlis secundo longioribus; rostro apicem coxarum poslicarum sub-atlingente; pronoto fortiter transverso; femoribus posticis incrassatis, tibiis con- coloriter spinulosis, tarsis posticis articulis duobus ultimis seque longis. — Long., d* 3 2/3 mil!. Habitat in pratis paludosis : Illyria (Gorice), D. D' Hensch. 0. rubido Fieb. et Put. valde affinis et ejus varietati viridi sat si- milis, sed major, obscurior, capite basi pronuti fere solum 1/3 an- gustiore. Corpus oblongum (o*), subtilissime pallido-pubescens, superne sat dense nigropilosum. Caput {rf) basi pronoti circiter 1/3 angustius, sat transversum, vertice obtuse marguiato oculo vix magis quam dupio latiore, margine postico leviter arcuato, fronte convexiuscula, clypeo retrorsum flexo, basi sat longe supra lineam inler bases antennarum ductam posita. Oculi nigro-fusci. Rostrura apicem coxarum posticarum subaltingens, apice nigro. Antennes pauUo supra apicem oculorum interne insertœ, articulo primo api- cem clypei vix superante, secundo margine basali postico pronoti longiore, tertio secundo circiter 1/4 breviore, quarto tertio duplo breviore. Pronotum capiti a tergo viso œque longum, basi longitu- dine magis quam duplo lalius, apice longitudine circiter 1/3 latius, lateribus rectis, callis bene discretis, sub-luridis. Hemielytra (cf) explicata, lateribus parallelis, abdomen sal longe superantia, mem- brana obscure fumata, venis luridis. Pedes colore corporis, femo- ribus posticis incrassatis, tibiis concoloriter spinulosis, tarsis posticis tibiis fere triplo brevioribus, articulo tertio secundo longitudine sequali, apice baud obscuriore. Maris segmentum génitale parvum, forcipe sinistra triangulari. Psallus Henschii n. sp. Piceus vel sanguineo-piceus, superne parcius nigro-pilosulus, pilis faciliter divellendisoricbalceisvestitus, antennis, apice femorum, tibiis tarsisque pallide luteis, ipsa basi articuli primi antennarum picescente ; tibiis punctis destitutis, sed spinulis sat longis nigris armatis, tarsis articulo ultime piceo. — Long., d* 4, $ 3 1/2 mill. Habitat iii lUyda, m. junii (Gorice), D. D"^ Hensch. A Ps. alhipede Jak. et Reut. colore, pubescentia orichalcea, maris vertice multo angustiore ejusque seginento genitali inferne carinato mox dislinctus, a speciebus omnibus reliquis tibiispnnclis destitutis divergens. Corpus piceum vel sanguineo-piceum, nitidum, superne parcius nigro-pilosulum, pilis orichalceis faciliter divellendis tectum. Caput basi pronoti circiter 1/3 {-f) vel 2/5 ($) angustius, vertice oculo niagno solum 1/4-1/3 (o') vel oculo mediocii fere duplo (Ç) la- liore. Roslrum piceum, apicem coxarum posticarum attingens. An- tennee pallide luteae, solum extrema basi articuli primi picescente, articulo secundo margini basali pronoti longitudine ajquali, duobus ultimissimul sumtis secundo aîque longis, quarto tertio circiter 2/5 breviore, sœpe picescente. Pronotum longitudine minus quam duplo latius. Hemielytra maris parallela, abdomen longius superantia, fe- niinee lateribus rotundata, abdomen modice superantia, membrana cum venis obscure fumata macula parva byalina ad apiceui cunei. Alarum areola hamo e vena subtensa longius ab origine venae de- currentis emissa. Orificia metastethii obscure fusca, opaca. Femora picea, apice pallide lutea. Tibise pallide luteae, punctis destitutœ, sed spinulis sat longis nigris armata^, Tarsi pallide lutei, articulo tertio piceo ; articulo tertio tarsorum {losticorum secundo paullo breviore. Unguiculi breviusculi, apice fortins curvati, aroliis longe ultra mé- dium unguiculorum cum illis connexis. Acanthia hirsuta n. sp, Oblonga, capite, pronoto, scutello, clavo et corio toto longe et sat dense nigro-pilosis, corpore interne, capite, pronoto, scutello et clavo nigris, dense argenteo-sericeis, apice clavi hemielytrisque sordide albidis, basi et summo apice corii, macula areolarum raembranae iufra médium sita limboque ejus apicali nigricantibus ; guttulis nonnullis apicalibus capitis, articulis duobus primis antennarum, rostro pedibusque pallide fjaventibus, apicibus tibiarum et tarsorum nec non margine siiperiore tibiarum auteriorum longe ultra médium fuscis; limbo antico acetabulorum anticorum et intermediorum sat late aibis, marginibus segmentorum ventralium anguste segmen- toque genitali apice late alhis ; nntennis articulo secundo primo duplo longicre, pilis nonnullis lonnioribiis semierectis inslruclo, iil- timo penuUiuio longiore ; pronoto fortiter transverso, lateribus rectis vel (9) ad ipsum apicem leviter rotundatis, basi quam apice liaud duplo latiore; area membranse interna basi ante aream proximam leviler producta ; pedibus longe albido pubescentibus, tibiis anterio- — 61 — ribiis margine superiore pilis tenuibns pubescentia saltem duplo longioribus, fuscis, exsertis instructis. — Long., rf 3 4/5, 2 4 1/2 mill. Habitat in Illyria (Monfalcone), D. D"^ Hensch. A.pilosellœThoms. (qufe species esiah A. pallipede F.distincta !) maxima affinis, pilositate corporis mnlto lontiiore, corio toto longe piloso et pilis ejiis illis pronoti, scutelli et clavi longitudiiie sequa- libus, colore antennarum, laterihus pronoti etiam feminœ multo magis rectis, pubescentia argenlea, margine antico acetabulorum anticoram latius albo tibiisque anterioribus margine superiore longe fusco ciliatis certe distincta videtur. Obs. Hsec species verisimiliter a D» Montandon, l. c. p. 109, ut Salda paUipes Fabr. var pilosella Thoms enumeratur. DESCRIPTION d'une NOUVELLE ESPÈCE DU GENRE DICYPHUS FIEB., REUT. Notes sur quelques Capsides de la Dohroudja Par 0. M. REUTER. Dans la Revue d'Entomologie^ V, p. 257-264, M. Montandon a publié une liste des Hémiptères-Hétéroptères, trouvés en Dobroudja. Parmi les Capsides il manque quelques espèces, que M. Montandon m'a envoyées pour être déterminées. V^oici la liste de ces espèces : Calocoris ticinensis Mey. Macin. Lycjus pratensis L. Isaccia, Monast. de Cucosu. Dicyphus stachydls Reut. Monast. de Cucosu. Dicypihus Montandoni Reut. n. sp., Mangalia. Orthotylus nassatus F. Reut. Tulcea, Monast. de Cucosu. Macrocoleus ochroleucus Kirschb. Constance. Sthenarus Roseri H. S. Tulcea. — 62 — Plaglognathus fulvipennis Kirschb. Monast. de Cucosu. Psallus salicellus Mey. Monast. de Cucosu. Le Plaglognathus hipunctatus Rent, est trouvé aussi à Cons- tance. Je donne ici la description de la nouvelle espèce. Dicyphus Montandoni. Inferne nigro-piceus, nitidus, superne cervinus, nigro-pilosus ; capitebrevi cum rostro pallide stranrùneo, limbo postico nigro, giitla média verticis, vittis diiabus frontis ab ea exeuntibus basi conjuuctis et apicem versus divergentibiis marginibusque clypei nigro-piceis ; pronoto callis ocbraceis, angulis posticis piceis ; scutello nigro-piceo, utrinque vitta marginal) aiitice et postice abbreviata, cuneiformi, subcallosa, pallide straminea ; hemielylris iinicoloribus, apice cunei vix vel parum infiiscato ; orificiis pedibusipie cervino-strarxiineis, femoribus punctis sat magnis ninris, tibiis subtiliter nigro-spinu- losis, ipsa basi picea, solum posticis inferne basin versus punctis nonnullis minutissimisfuscis, anticis sub-muticis ; antennis dimidio corporecum hemelytris hrevioribus, nigris, solum ipsa basi articu- lorum ipsoque apice articuli primi albidis; pronoto fortins trans- verso, postice obsolète ruguloso; pedibus breviusculis, tibiis posticis latitudine capitis cum oculis vix 2 1/2 longioribus. — Long., o* 3 mill. Unicum marem in Rumania (Dobroudja, Mangalia) legit D, Mon- tandon. -D. annulato Wolff statura et magnitudine, brevitate capitis, an- tennarum et pedum similis, colore capitis, antennarum, pronoti et hemielytrorum, pronoto magis transverso, tibiis multo tenuius spinulosis, punctis magnis nigris destitutis nec non pilis nigris cor- poris multo brevioribus et tenuioribus certe distinctus. Corpus elon- gatum, inferne piceo-nigrura, nitidum. Caput basi pronoti circiter 1/3 angustius, pone oculos breviter coustriotum, antice visum œque longum ac latum, a tergo visum (clypeo excepte) longitudine fere duplo latius, gula obliqua dimidium capitis occupante, clypei basi fere in linea média oculorura posita ; vertice (d*) oculo circiter 1/2 latiore; pallide stramineum, glabrum, nitidum, solum vertice setis nonnullis nigris ; limbo postico nigro, gutta média verticis, vittis duabus frontis basi conjuuctis marginibusque clypei piceis. Oculi nigri. Rostruai stramineum, coxas interiuedias attingens. Antennse mox infra lineam intermediam oculorum insertœ, apicem coxarum — 63 — poslicarum vix superantes, nigrœ, solum ima basi articulorum api- ceqiie primi albidis ; articule primo apicem clypei iiaud superante, capite a tergo viso (cum clypeo) duplo breviore, secundo pronoti longitudine, apicem versus sensim incrassato, duobus ultimis simul s.umtis secundo parum longioribus, quarto tertio circiter 1/3 breviore et primo distincte longiore, fuscescente. Pronotum annulo apicali exceplo longitudine duplo latins, annulo apicali longitudini reliquae partis latitudine œquali, niargine basali supra scutellum late sinuato^ lateribus snb-rectis, sulco transversali in medio sito ; cervinum, nigro-pilosurn, callis ocbraceis, postice piceo-marginatis, angulis posticis nigro-piceo marginatis. Scutellum nigro-piceum, nigro-pi- losurn, angulis basalibus ferrugintds, parte apicali utrinque vitta cuneiformi sub-callosa pallide straminea. Hemielytra latitudine cir- citer Iriplo longiora, cervina, sat subtiliter nigro-pilosa, unicolora vel ipso apice cunei obsolète picescente, membrana fumata, venis cervinis. Hedes breviusculi, cum coxis pallide straminei, basi coxa- ruin picea, femoribus superne apicem versus punctis nigris adsper- sis, inferne punctis sat niagnis nigris in seriem positis, tibiis basi nigro-picea, solum posticis interne basin versus punctis miniitis- simis fuscis obsoletis; tibiis anticis s>ib-muticis, posticis sat tenuiter et breviter nij^ro-spinulosis, bis tarsis fera triplo longioribus, tarsis posticis articulo tertio secundo paullo breviore, apice piceo ; coxis anticis mediuui mesosterni vix superantibus. HEMIPTERA SINENSIA Enumeravit ac novas species descripsit O.-M. REUTER. Heteroptera sequentia ad Pékin lecta (solum Oxycarenus hyali- lipennis ad Siam inventus) in coUeclione D. Fallou asservantur : Eurygaster maurus L. Sciocoris microphthalmus Flor. Riihiconia intermedia WoHf. Menida Scotti Jak. var. sinensis m. Jalla subcalcarata Jakovl. Urolabidhia sinensis n. sp. Vrochela Fallov.i n. sp. — 64 — Parurochela quaclrinotata Reut. Mictis Falloui n. sp. Dasycoris scahricornis Panz. Megalotomus castaneits n. sp. Stenocephalus femoralis n. sp. St. Horvathi n. sp. Rhopalus (Aeschynteles) angularisn. sp. Lygaeus marginatus Jakovl. var. sinensis n. Eulygaeus Hanseni Jakovl. Arocatus maculifrons Jakovl. Oxycarenus Jiyalinipennis Costa. Pachymerus (Graptopeltus !) albomaculatus Scott. Aradus emarginaius Bergr. Myiophanes tipulina Rent. Reduvius fascialus Heut. Acanthaspis cincticrus Stâl. var. Lahidocoris splendens Dist. var. B. Reut. Pirates {Cleptocoris) leptiiroides Woliï. Isyndus obscurus Dali. Prostemma Hilgendorffl Steiu. Menida Scotti Jak. var. sinensis. A typo vix nisi capite lineis distinctioribus pallidis, scutello ma- cula basali etiam média lutea, parte ejus apicali fere longiore et maculis marginalibus nigris deslituta divergeas. — Ohs. Autennaî nigrœ, articulo primo, margine apicali excepto, tertio ipso apice, quarto basi ex apice quiiitoque tertia basali parte flavis. Antennse speciminis a D° Jakovleflf descripti mutilatœ). Urolabidina sinensis n. sp. Lutea, glabra, superne sat reraote minute nigro-punclata, in- terne cum capite et pedibus la^vis, antennis pedibusque subtiliter pubescentibus, illis ferrugineis, articulo secundo ad maximam par- tem {(f) vel solum apice (9) ullimisque nigris, quarto fere dimidio basali flavo (ultimus deest); bemielytris unicoloribus, membrana vitrea vitta média in apicem excurrente fusca ; capite parvo, sub- transverso, vittis duabus brevibus basalibus fuscescentibus ; rostro coxas intermedias attingente, ipso apice nigro ; antennis articulo primo prouoto paullo longiore (cf) vel pauUo breviore (Ç), secundo — 65 — primo sat distincte (cf ) vel paiillo ($) longiore, tertio capite breviore, quarto secundo vix longiore ; pronoto lateribus rnox pone médium sinuatis, feniinée angasle margitiatis et reflexis, disco postice trans- versini rugoso ; corio margine laterali versus basin angiiste reflexo; maris segmento genitali apice processu lato et breviusculo sursum flexo, divaricatim bifurcato instructo, ramis spiniformibus, acutis, adhuc lateribus utrinque processu spinam obtusam formante in- terne longe piloso et processu medio parum breviore armato, stylis genitalibus apicem versus dilatatis et apice bilobatis, lobo interiore brevi, exteriore longo, ultra médium parallelo, dein subito versus apicem subeequaliter ampliato, apice late recte truncato. — Long., c? 9 2/3, Ç 12 3/4 mill. Urochela Falloui n. sp. Superne fusco-lurida, glabra, capite excepto nigro-puuctata ; ca- pite vittis duabus posticis, pronoto marginibus posticis callorum margineque laterali versus angulos posticos, corio ipsa basi limbi lateralis, apice maculaque média marginis apicalis obscure fuligi- nosis vel fusco-nigricantibus, membrana fuliginosa ; dorso abdo- minis rufo-testaceo, connexivo ocbraceo, segmentis fascia anteapicali latissima nigro-fusca ; inferne testaceus, lateribus in rufescentem vergens, propleuris arcu laterali anleriore ipsoque margine laterali postico, metasterno callo laterali postice abrupto punctoque orifi- ciorum, ventre utrinque spiraculis seriebusque duabus alternatis la- teralibuspunctorum nigris, venfris medio disco deplanato et utrin- que striga marginis basalis segmentorum signato; femoribus nigrofusco-punctatis, tibiis et tarsis obscure fnliginosis, annulo lato tibiarum articuloque primo tarsorum, apice excepto, lividis ; capite transverso ; rostro apicem coxarum intermediarum attingenle, apice nigro ; antennis articulo primo basi excepta fuliginoso, capite cir- citer 1/3 longiore, secimdo et tertio nigris (quartus et quintus de- sunt), secundo proiioli medio parum l3reviore ; pronoto lateribus medio sinuatis, margine laterali versus apicem rotundatis, disco antico sœpe ferrugineo, postico transversim leviter ruguloso ; scu- tello pronoto paullo longiore, apice acuto, disco basi ferrugineo ; oriticiis metastetbii apice longe acute auriculatis $. — Long., 11 3/4 mill. Mictis Falloui n. sp. Femina fusco-testacea, segmento sexto ventrali genitalibusque inferne flavo-testaceis ; antennis femoribusque fuscis, illis articulo - 66 — quarto fulvo, ante apicem annulo lato fusco notato; membrana fusca; dorso abdominis nigrofusco, unicolore, connexivo guttula parva marginali subtriangulain ad basin segmentorum ; pronoto vitta média percurrente sat obsolète infuscata ; antennis articulo primo capite dimidioque pronoti longitudine œquali, quarto primo eeque longo, tertio secundo paullo et quarto saltem 1/4 breviore ; pronoto eeque longo ac lato, angulis lateralibns rotundatis, margi- nibus lateralibus anterioribus parce sub-serratis; scutelio extrcmo apice flavicante ; segmento secundo ventrali in medio tertio distincte breviore, margine apicali late sinuato ; femoribus posticis redis, apice interne in cristam debiliorem late triangularem basi libiœ eeque altam dilatatis, bac crista margine postico denticulis tribus niinonbus et angulo inferiore dente majore instructa ; tibiis com- pressis, elongalis ; tarsis flavicantibus. — Long., 22 mill. Megalotomus castaneus n. sp. Castaneus vel obscure rufo-ferrugineus, corpore superne, capite excepto, propleurisque dense punctatis ; capite nigro, vittulis dua- bus marginis postici, vitta média anteoculari vittaque utriuque marginali ante oculos nec non vitta lata percurrente laterum capilis rufo-ferrugineis ; antennis articulo ultimo apicequepenultimi nigri- cantibiis; pronoto fascia lata anteapicali angulisque posticis nigris, illa linea média lerruginea et ipso margine laterali ferrugineo, bis sursum vergentibus, in dentem aculura productis, margine pone eos late sinuato, margine basali leviter sinuato ; scutelio macula parvabasali nigra; corii limbo laterali medio anguste fasciaque pone médium flavescentibus ; membrana tota obscure fuliginosa ; pectore medio toto nigro, cinerascenti-sericante ; margine apicali prosterni ferrugineo, propleuris lateribus antice, meso- et metapleuris lateri- bus, margine apicali excepto, nigris ; ventre lateribus segmentisque duobus basalibus totis nigro -a^neis, lateribus parcissime nigro-ad- spersis, vilta medio segmentorum duorum basalium basisque tertii nec non vitta basali marginis lateralis segmentorum 4-6 connexivi albido-flavis ; femoribus seriatim fusco-punctatis, posticis spinis fuscis 4-5, versus médium sensim miaoribus, inter spinam apica- lem et apicem dentibus duobus minutis ; tibiis articuloque primo tarsorum lividis, pubescentibus, illis apice ferrugineis vel castaneis, tarsorum articulo ultimo nigro-fusco. — Long., 16 mill. Stenocephalus femoralis n. sp. Oblongus, fuscus, pronoto, scutelio hemielylrisque longe nigro- pilosis, rostri articulis duobus basalibus, annulis antennarura, tro- — 67 — chanteribus, extrema basi femorum guttisque connexivi luteis ; an- tennis articulo primo toto nigro, secundo basi angusle apiceque latius nigro-fusco, annulo medio fusco anniilo apicali latiore, terlio nigro-fusco, solum basi luteo (quartus deest); femoribus nigris, quarta parte basali luteis, tibiis luteis infuscatis, basi et apice tarsis- que nigris ; segmentis connexivi macula subquadrata basali lutea ; jugis linese inter apicem oculorum et insertionem antennarum ductse œque longis ; rostro coxas intermedias vix superante ; an- tennis longe nigro-pilosis, pilis articulorum secundi et tertii diarae- tro articuli fere-dimidio longioribus, suberectis ; pedibus dense et longe uigro-piiosis, pilis plurimis tibiarum suberectis diametro ti- bite distincte longioribus; marginibus pronoti et corii concoloribus; merabrana granulis fuscis inter venas prsedita. — Long., 11 1/2 mill. Stenocephalus Horvathi n. sp. Oblongus, fuscus, pronoto, scutello et bemielytris brevissime ni- gro-pilosis, rostro articulis duobus primis, annulis antennarum, trocbanteribus, basi femorum, tibiis guttisque marginalibiis con- nexivi luteis ; antennis articulo primo toto nigro, secundo luteo, basi auguste et terlia parte apicali nigris, annulo medio nigro-fusco annulo apicali parum angustiore, articulo tertio nigro, tertia basali parte luteo, quarto nigro-fusco, basi auguste luteo; femoribus ni- gris, anticis basi angustissirae, intermediis tertia basali parte, posti- cis pauilo magis quani 2/5 basalibus luteis, tibiis luteis, basi et apice nigris; jugis ut in prœcedente ; rostro coxas intermedias attin- gente ; antennis parce et breviter nigro bispidis, articulis secundo et terlio pilis brevibus, rigidis, semidepressis, diametro articulorum inulto brevioribus prœdilis ; tibiis pilis nigris rigidis spinœformibus semiereclis diametro tibiarum distincte brevioribus ; maiginibus pronoti et corii concoloribus ; membrana granulis fuscis inter venas prœdita. — Long., 12 mill. Rhopalus (.ffischynteles) angularis n. sp. Superne castaneo-ferrugineus vel rufescenti-badius, griseo-pilo- sus, pronoto, scutello hemielytrisque dense concoloriter punctatis, capite apiceque pronoti pauUo pallidioribus ; antennis rufo-ferru- gineis, parce nigro-punctatis ; scutello apice acuminato-rotundato pallido ; clavo corioque versus basin pallescentibus, venis clavi et corii maculis nigris majoribus signatis, corio etiam externe versus — 68 — apicem nigro-maculato, membrana sub-hyalina, uebula média obso- letissime fiiscescente ; dorso abdominis nigro, segmento quarto gutta meilio oblonga, quiiito et sexto utririque gutla basali transversal! ocbraceis ; coniiexivo pallide ochraceo, segmentis fascia latissima apicali nigra; corpore inferne cum rostro et pedibus livido-ochraceo, concoloriter punctato, nielapleuris postice ventreque leevibus, meta- pleuris antice versus latera parce nigro-punctatis ; meso- et metas- ternis nigris; ventre punctis nonnullis fuscis ; femoribus, basi excepta, densius, tibiis parce nigro-punctatis, tibiis posticis apice tarsorumque articulo ultimo nigris; bucculis médium capitis sub- attingentibus ; antennis arliculo tertio secundo circiler 1/5 breviore; pronoto paullo pone apicem linea leviter arcuata impressn, disco ca- rinula antica tenui concolore médium attingente, angulis lateralibus prominentibus subrectis nonniUil sursum vergentibus. — Long., 10 3/4 mill. Lygœus marginatus Jak. var. sinensis. Typo major, 11 mill, longus, maciilis nigris pronoti rliomboida- libus, ultra tertiam anticam partem solum paullo extensis, clavo basi et apice rufescente, meso- et metasternis nigris, solum maculis ad coxas inargineque apicali angusto mesopleurorum ruHs, veiiti'e segmento tertio maculis tribus nigris, 4-6 basi late nigro-fasciatis, genitalibus feniinœ nigris, lateribus rutis; mai'gine laterali corii paru m sinuato. Arocatus maculifrôns JakovI. Spécimen sinense majus, 8 mill. longum (cf). Sutura meiiibranaB haud usque ad apicem rufa, unde apex corii interne niger. Oxycarenus hyalinipennis Costa. Varietas pronoto toto fusco-testaceo. Pachymerus (Graptopeltus) albomaculatus Scott. Hœc species non est P. pineti U.S., affinis, ut dicit Scott, Ann. Mag. Nat. Hist. 1874, p. 439, quamvis huic colore similis ; punc- tura clavi et signatura scutelli species supra commemorata ad subg. Graptopeltus pertinet, differt autem ab omnibus reliquis mibi cognitis lateribus pronoti versus angulos aiiticos fuscis. Clavus se- riebus duabus exterioribus parallelis lotis appropinquatis, inter sé- riera interiorem ad sutiiram clavi et sériera oiarginis scutellaris seriebns duabus discoidalibus valde appropinquatis et noanihil irre- gularibus. Isyndus obscurus Dau. Ohs. Antennœ articule secundo dimidio basali tertioque basi lœte ochraceis; articule primo pronoto parum longiore. Connexivum angulis segmentorum apicalibus anguste flavis. SUR LES CARACTERES SEXUELS DES THROSCUS Par Albert FAUVEL. Dans mon travail sur les Throscicles et Eucnémicles gallo- rhénans [Revue d'Ent., 1885, p. 333), j'ai fait remarquer que les auteurs qui s'étaient occupés du genre Throscus n'avaient pas in- diqué de différences sexuelles positives chez ces insectes, et j'ai ajouté, qu'après examen des pièces de l'armure, je considérais comme cf les individus à élytres non frangées, plus longues, plus étroites, dont le corselet est aussi un peu différent de forme. A propos de son Throscus aurociliatus (=9 exul Bonv. ), M. Reitter a contesté cette opinion et déclaré, sans en fournir aucune preuve vablable, que c'étaient les exemplaires à élytres frangées qui étaient les cf, et ceux à élytres non frangées les Ç {Wien. Ent. Zeit., 1886,75; 1887, 29). Or, je trouve dans le Catalogue des Coléoptères de Saône-et- Loire (1887, p. 263), publié par notre collègue, M. Fauconnet, l'ob- servation suivante, qui me parait suffisamment répondre à l'aftirma- tion erronée de M. Reitter : « Ayant réuni dans un flacon, dit l'auteur, une quarantaine de « Throscus dermestoldes L., j'ai pu voir un accouplement et « constater que la femelle se distingue du mâle, comrj;e l'a fait « remarquer le premier M. Fauvel, par le bord des élytres frangé de « longs cils tlavescents dans sa dernière moitié. Dans un second « essai, je n'ai obtenu aucun résultat, et ayant examiné à la loupe Revue d'Entomologie. — Février 1888. 6 - 70 — « tous les insectes morts, sur trente Throscus, je n'ai trouvé au- « cune femelle : ce qui corrobore encore l'observation qu'avait faite « M. Fauvel, que les femelles paraissaient beaucoup plus rares. » DEUX MOTS D'EXPLICATION Par le D' E. BERGROTH. Mon honoré collègue, M. le D' Puton, a publié (Rev. d''Ent., 1888, p. 18) une réponse à mes notes sommaires sur son Catalogue des Hémiptères paléarctiques. Il serait superflu de continuer la discussion sur certains points, tels que la question de la loi de priorité ou de prescription, par ce motif qu'elle a été suffisamment traitée par différents auteurs. Mais j'ai quelques remarques à faire sur les points suivants : 1° C'est, il me semble, une erreur absolue, dans la division d'un ancien genre, de disposer arbitrairement du nom générique original, dans tous les cas ou l'auteur de ce nom a expressément indiqué l'espèce qu'il considère comme type de ce genre. 2** Je persiste à penser qu'il est très incorrect de donner deux fois le même nom spécifique dans un genre, même s'il est déjà en syno- nymie, parce qu'il arrive souvent que dans des listes de localités, des descriptions comparatives, etc., l'espèce est mentionnée sans nom d'auteur. En pareil cas, il est fréquemment impossible de savoir à laquelle des espèces le nom se rapporte, et il n'y en a que trop d'exem- ples dans la littérature. — M. le D'' Puton ajoute: « D'ailleurs, si un autre auteur ne partageant pas mes idées sur le genre [Stenop- terus)^ adopte la coupe créée par Signoret, il faudra reprendre le nom de Perrisii et laisser celui de M. Bergroth, puisqu'il n'y aura plus double emploi. » Cela est parfaitement exact. 3» Il y a deux Bogdo, l'un eu Asie centrale, l'autre près Astra- khan. Je crois M. Puton dans le vrai en considérant Parapolycrates ciliatus comme décrit de la localité européenne. 4» Si j'ai fait une observation sur l'arrangement des espèces à'Ar^adus, ce n'est pas parce que j'ai étudié spécialement les Ara- didce, mais parce que Reuter a publié en 1884 un travail sur les Aradus des groupes luguhris et betulœ, et qu'on est par suite étonné de voir des espèces très voisines appartenant à ces groupes séparées par beaucoup d'autres de groupes différents qui n'ont rien de commun avec elles. — 7i — 5° Le plus important progrès réalisé par la classification de Schiœdte réside dans la division des anciens groupes Gymnocerata et Cryptocerata. Et cela n'est pas, comme dit le D'' Puton « dû à l'observation exclusive d'un seul caractère, » mais Schiœdte a clai- rement indiqué que la ressemblance entre les Nepidœ et les autres Cryptocerata a proprement un caractère de parallélisme ou d'ana- logie résultant de leur vie aquatique et non d'une affinité, et que la différence entre eux est aussi grande qu'entre les Hydrophilidœ et les Dytiscidœ. Quiconque a vu une Nepa et une Corixa, un Hyclro- pliilus et un Lytiscus se mouvoir dans l'eau, admettra volontiers qu'ils sont construits sur un plan différent. Dans la Nepa et VHy- drophilus,\'ès mouvements des pattes postérieures alternent : ce sont des insectes marcheurs ; tandis que chez les Corixa et les Dytiscus, ces mouvements sont simultanés : ce sont des insectes nageurs. — Or, si les Cryptocerata sont admis comme groupe distinct, ce ne peut être un arrangement naturel de séparer les Naiicoridœ de leurs alliés les Corixidœ en plaçant les Notonectidœ entre eux. — Il y a d'autres vues de Latreille, Dufour et Schiœdte, qui n'ont pas encore obtenu des entomologistes une attention suffisante; mais je pense que l'avenir leur rendra justice. NOTE SUR LE PEDIUS SICULUS LEVRAT Par le R. P. Fr. Marie-Joseph BELON. L'insecte de Sicile décrit par Levrat et rangé par lui dans le groupe des Argutor Steph., est aujourd'hui catalogué parmi les espèces du genre Pedius Motsch. — J'ignore s'il est connu en nature par un certaiu nombre d'entomologistes ; maisje soupçonne que cette place lui a été attribuée à cause de l'analogie signalée avec YArgutor negligens Ue]. {= inœqualis Marsh.) plutôt que d'après une étude faite de visu. Quoiqu'il en soit, l'échantillon qui a servi de type est demeuré unique dans la riche collection de M. Gabillot, de Lyon, où j'ai eu la bonne fortune de le retrouver et de pouvoir l'examiner à loisir, grâce à la complaisance très amicale de son pro- priétaire, auquel je suis heureux d'offrir ici le témoignage public de ma reconnaissance. J'ai pensé qu'il y aurait peut-être quelque utilité pour la science à mettre en lumière des renseignements, fort modestes sans doute, mais indispensables au futur monographe qui entreprendra la tâche difficile de débrouiller la tribu des Pteros- tichini. — 72 — Pour instruire complètemenl la cause, reproduisons d'abord une pièce qu'il serait mal aisé à la plupart des entomologistes de se pro- curer, lorsqu'ils n'ont pas à leur disposition les importantes biblio- tlièques où sont rassemblées les collections des publications scienti- liques. Voici donc textuellement la description originale, lue en séance le 12 avril 1858, comme l'atteste la plaquette que j'ai sous les yeux, et insérée aux Annales de la Société Linnéenne de Lyon, noiiv. sér., t. IV, « Argutor siculus. — Long., 6 milL; larg., 2 mil). 1/2. — Aptère, d'un rouge ferrugineux brillant. — Tête petite, lisse, mar- quée d'une légère impression à la base des antennes, se prolongeant entre les yeux : ceux-ci petits, à peine saillants; antennes dépas- santla moitié du corps. — Tborax près de deux fois aussi large que la tête, plus long que large, subcordiforme antérieurement, dé- primé, lisse, marqué dans son milieu d'une ligne n'atteignant ni le bord antérieur ni la base : celle-ci chargée de chaque côté de deux impressions linéaires profondes et ponctuées. Ses bords antérieurs légèrement échancrés, les latéraux rebordés, subsinueusement ar- rondis d'avant en arrière ; s'élargissant jusqu'au tiers antérieur, puis diminuant insensiblement jusqu'aux quatre cinquièmes pour tomber à angle droit sur la base : celle-ci légèrement échancrée dans son milieu; angles antérieurs émoussés, les postérieurs droits, légèrement chagrinés ; écusson petit. — Élytres deux fois aussi longues que le thorax, planes, marquées de stries profondément ponctuées, intervalles peu élevés. — Celle espèce doit être placée près de VArgutoi" negligens ; eWe est toutefois particulièrement distincte de ses congénères par la forme de son prothorax qui est plus cordiforme et qui atteint sa plus grande largeur au tiers anté- rieur. » Un contrôle attentif me met à même de constater une concor- dance à peu près parfaite entre l'échantillon typique et les termes de sa description. Cependant je dois signaler une grave inexacti- tude : la base du pronotum n'est point, comme le dit l'auteur, « chargée de chaque enté de deux impressions linéaires » ; il n'existe en effet qu'z D'après M. FI. Baudi de Selve Par Elz. abeille de PERRIN. 1. BRUCHIDES. GENRES. A. Têle plus ou moins resserrée après les yeux; cou distinct, non relié au thorax ; tibias postérieurs ter- minés pur une spinule fixe. a. Élytres ne dépassant pas l'abdomen, laissant le pygidium complètement découvert ; fémurs pos- lérieurs ni gloijuleux, ni dentés en scie par des- sous, leurs tibias presque droits ; l""" article tar- sal subégal à la moitié du tibia. Thorax presque toujours imniarginé, son disque séparé des pleu- res par une carène plus ou moins incouifdète. . Bkijchus I,. a'. Klytres plus longues que l'abdomen, voilant plus ou moins largement la base du pygidium ; t'émurs postérieurs très renflés, très grands, ar- més en dessous d'une épine plus grande et de ' 'taille variable, laquelle est suivie de spinules plus ou moins en dents de scie, leurs tibias très arqués, linéaires ; 1<"' article tarsal subégal au tiers du tibia, ou plus court. Thorax marginé sur la base (1) Traduit par extrait de la Révision des BrucIMcs d'Europe et des régions limi- Iroplics, par M. Baudi de Selve. Les espèces de Bruches françaises sont en f,-énéral peu recherctiées et mal connues, à cause de leur livrée modeste et du la difficulté de leur détermination. On m'assure que, sous ce dernier rapport, je serai utile à mes collègues eu leur donnant la traduction d'un récent travail de .M. Baudi, travail excellent comme tous ceux qui sortent de la plume de cet émiaeut auteur. Pour permettre de reconnaître non seulement nos vieilles espèces indigènes, mais aussi celles qui sont fréquemment importées chez nous, comme aussi celles que des recherches plus approfondies feront plus tard découvrir sur notre territoire, j'ai cru bien faire de comprendre dans mes tableaux, à côté des espèces regni- coles, les espèces introduites (X/i ou même celles qui habitent les contrées limitrophes i?). Ces deux si„'iies les feront distinguer des autres. (Sole du traducteur ) Revue d' Entomologie. — Mars 1888. 7 — 78 — et ses côtés, le plus souvent complètement caréné de chaque côté X Caryoborus Germ. A' Tête non resserrée après les yeux, reliée au tho- rax par un cou très court, ou étroitement contiguë à celui-ci; tibias postérieurs terminés par deux spinules mobiles Spermophagus Stev. Genre BRUCHUS Lin. ■p'^ Division. Thorax plus ou moins transverse, ayant ses côtés arrondis anté- rieurement, le plus souvent armés d'un denticule ou d'une épine, sous laquelle se voit une échancrure plus ou mois forte ; antennes pas plus longues que la moitié du corps, ayant leurs articles 6-10 plus ou moins transverses, égales dans les deux sexes ; tibias inter- médiaires chez la Ç mutiques, chez le o* terminés par une spinule, ou épine bifide recourbée ; pieds postérietirs noirs, ayant le plus souvent leurs fémurs dentés en dessous sur leur bord externe. TABLEAU DES ESPÈCES. A. Thorax denté sur ses côtés, plus ou moins échan- cré au-dessous de cette dent. a. Thorax fortement transverse, au moins de moitié plus court que large, très arrondi de chaque côté antérieurement, les côtés ensuite subparallèles. h. Thorax armé d'une dent aiguë assez saillante, l.pisoru))i L h'. Thorax à dent médiane peu saillante. c. Pieds antérieurs testacés, renflés chez le cf, à fémurs noirs à la base Ç. cl. Pieds intermédiaires noirs. ... 2. hraehiaUs Fâhr. d'. Id., id., tibias roux au bout, ainsi que les tarses 3. pallidicornis Bohm. c' Piedsantérieurstestacés, simples dans les deux sexes. d. Pieds ant. cf entièrement testacés, fémurs noirs-à la base Ç. e. Pieds interm. noirs, tarses ferrugineux. 4. ulicis Muls. e . Id., id., tibias et tarses roux. ... .5. lentis Bohm. e". Id., id., genoux, tibias et tarses roux. 6. Perezi Kr. d'. Pieds ant. testacés, fémurs noirs à la bnse - 79 — dans chaque sexe, liliiiis roux à I iir (.xlrême sommet, tarses roux à la base. . . 7. tristiculus Tahr. c". 4 pieds aiilérieurs teslacés. cl. 4 pieds ant. entièrement testacés cf. . 8. Brisouti Mv. d' . Id., id., sauf la base des fémurs interm. qui est rembrunie. e. Fémurs interm. largement noirs à la base, 9. iristis\io\\iXi. e' . Fémurs interm. étroitement noirs à la base. f. Antennes noires dans les 2 sexes, les 5 premiers articles roux. g. Pygidium pubescent de gris, largement bimaculé de brun 10. sertalus 111. g'. Pygidiumid., presque immaculé. H. rw/ïpes Herbst. f'. Antennes du d* testacées, les 6 derniers articles de la $ noirs 12. luteicorais \\\. f". Anten. tantôt noires avec leurs 5 pre- miers articles testacés, tantôt entièrement testacées ; corps petit. , . {"è. griseornacula tus GyW. a' Tliorax antérieurement atténué-arrondi, moins transversal, à côtés plus ou moins échancrés et obliques sous la dent. h. Thorax plus court que n'est large le tiers de sa base ; corps ovale, épais, c. Thorax à dent médiocre avant le milieu. d. Pieds antérieurs testacés, poster, noirs. 14. affinis Frœlil. d' . Tous les pieds noirs 15. viciœ()\. c' . Thorax à dent médiane. d. Thorax à dent forte 16. rufimanus Bohm. d' . Cette dent médiocre ou petite. . . 17. atomarius \.. h' . Thorax à base à peine plus large qu'il n'est long. Corps oblong-ovale, plus étroit. 18. tessellatus Muls. A'. Thorax à côtés mutiques. a. Thorax atténué vers son sommet. Fémurs posté- rieurs à dent robuste 19. loti Payk. a' . Thorax transversal, arrondi sur les côtés. Fé- murs ))0stérieurs à dent petite. ... 20. laticollis Rohm. 5" Division. Thorax plus ou moins conique, atténué plus ou moins régulière- ment de la base an sommet, à côtés presque droits ou légèrement arrondis, ni dentés, ni échancrés ; tibias intermédiaires droits au sommet dans chaque sexe, et armés d'une spinule mince et simple; pieds postérieurs de couleur variable. so — TABLEAU DES ESPECES. A. Ff-murs postérieurs canaliculés en dessous, avec U'uv bord externe denté, leur bord interne épineux. a. Yeux à mailles larges. Antennes fortement den- tées chez le c*. b. Thorax orné sur son lobe basai de 2 callosités contigaës, parallèles, couvertes de poils d'uti blanc neigeux 21. X chinensis L. h'. Thorax orné sur son lobe basai d'une tache subquadrangulaire, à peine élevée, couverte de poils blancs 22. ? X phaseoU Gyll. a'. Yeux à mailles étroites. Antennes médiocre- ment dentées dans les deux sexes. . 23. X ornatus Bohui. A'. Fémurs postérieurs le plus souvent non canali- culés en dessous, ou bien, quand ils le sont, seule- ment vers rextrêmité; leur bord externe toujours mutique, bord interne armé d'une épine plus ou moins robuste, souvent assez visible. a. Antennes au moins de la longueur du corps, à 2^ article petit, 3"= beaucoup plus long, fortement dentées en scie chez le cf ; élytres subquadrangu- iairos, abdomen court. &. Élytres à pubescence presque uniforme, 'ii.f Imnellicornis Baud. h'. Élytres ornées de taches guttiformes. c. Thorax n'égalant pas en longueur le tiers de sa largeur à sa base, à ponctuation serrée et ru- gueuse; tarses postérieurs à l'"' article beaucoup plus long que la moitié du tibia. . 25. longicornis Germ. c' Thorax presque plus court que n'est large la moitié de sa base, moins densément ponctué ; l"'' article des tarses postérieurs à peine plus long que la moitié du tibia 26. 5-guttata 01. a' Antennes plus courtes que le tiers de la longueur du corps, à 2=^ et 3^ articles peu dissemblables. h. Élytres d'un roux testacé,à base et côtés noirs. 27. ? incarnatus Bohm. h'. Élytres unicolores, parfois avec de petites ma- cules. . c. Yeux médiocre*; pygidium très déclive, fé- murs postérieurs médiocrement reiillés. 28. X irresectus Fâhr. — SI — c' Yeux grands ; corps plus oblong, à pygidium peu déclive. d. Corps roux testacé ou ferrugineux ; yeux fi- nement réticulés; thorax subégal sur son disque 29. x mimosœ 01. d> Corps d'un ferrugineux obscur, maculé de noir sur le dos ; yeux assez grossièrement réti- culés ; thorax inégal sur son disque. 30. x Lalletnanti Mars. ". Fémurs postérieurs non canalicnlés au-dessous, munis à l'intérieur d'une épine petite/ mais cepen- dant visible. a. Élytres sans tubercule à la base du 4" interstrie. b. Antennes dépassant la base du thorax, longues et plus robustrs chez les cf, jilus ou moins en dents de scie dans les deux sexes. c. Élytres à piibescence uniforme. . . 31. obscuripes GyW. c'. Élytres à pubescence de couleur variée. 32. ? lineatus Ail. b'. Antennes ne dépassant pas ou à peine \\ base du thorax, subclaviformes, subégales dans les deux sexes. c. Corps ovale; thorax peu atténué en avant, di- laté sur les côtés ; antennes courtes ; pieds an- térieurs d'un testacé franc 33. (7J^y?<.s Gyll. c'. Corps ovale-oblong ; thorax plus ou moins régulièrement conique, plus court environ que le tiers de sa base. d. Antennes dépassant à peine la base du thorax 34. seminariusL. d'. Antennes dépassant sensiblement la base du thorax. 35. i:)usillus Gerni. c". Corps court , thorax coniq\ie-triangulaire , presque plus court que la moitié de sa largeur à la base. . , • 36. velaris Fahr. a' . Élytres munies d'un tubei^cule à la base du 4« interstrie; antennes à peine plus robustes chez les cf. b. Oblong, déprimé,, pubescent de gris, antennes ferrugineuses en dessous à la base; pieds noirs. 37. luiiforinis Wvh. b'. Ovales, convexes, c. Plus grand, pubescence olivâtre, antennes et pieds noirs 38. olivaceus (itrm. c'. Médiocre, pubescence grise, antennes rouges- — 82 - ferrugineuses en dessous à leur base, ainsi que le sommet des tihias antérieurs. . . 39. ? varipes lîolitn. c". Petit, pubescence grise ou d'un gris flaves- cenf, antennes et pieds noirs. ... 40. misellus Boiiiu. '". Fémurs postérieurs mutiques ou munis à leur bord inférieur d'une spinule à peine visible. a. Élytres à 4° interstrie tuberculeux à la base ; corps noir. h. Corps étroit, atténué aux deux bouts, à tomen- losité cenilrée serrée 41. clnerascens Gyll. (1). h'. Corps ovale, à pubescence fine et peu dense; lliorax conique ; antennes plus robustes chez le cf. c. Thorax subbrillant, à ponctuation distincte et serrée ; tête allongée en avant des yeux. cl. Tborax plus ou moins canaliculé au milieu; antennes du cf robustes, modérément dentées en scie. e. Thorax largement canaliculé au milieu de sa hase ; élytres à épaules et à tubercule très saillants 42. ? holosericeus Gyll. e'. Thorax subtilement canaliculé; épaules et tubercule peu saillants 43. Steveni Gyll. cV . Thorax brièvement fovéolé à sa base ; an- tennes du o" allongées, très comprimées, for- tement dentées en scie 44. ? denticornis Ail. C Thorax rugueusemenlet densément ponctué, presque opaque; têle courte au-devant des yeux. cl. Thorax un peu plus court que large à la base; antennes robustes et fortement en scie chez le d* ; élytres le plus souvent tachées de rouge, plus rarement toutes noires 45. higutlalus 0\. cl'. Thorax pas plus court que large. Antennes modérément en dents de scie dans le ^ ; corps noir. e. Oblong, pubescence plus dense, antennes peu dentées chez le d" 46. cistiV. e'. Plus court, petit, pubescence plus rare, an- teiuies un peu plus dentées chez le d*. . 47. dchilis Gyll. h", ('orps brièvement ovale, brillant, très peu pu- bescent ; thorax brièvement obconique, arrondi sur les côtés ; antennes robustes et fortement den- ll) Dans la var. erynyii Bris., la taille est plus grande et les antennes, surtout chez le o", ont leurs ai ticles i-lO plus évidemment dentés. — 83 — tées chez le o*. Thorax à ponctuation subru- gueuse; stries des élytres profondes, interstries à points obsolètes subsérialement disposés. . 48. nuclus AU. &'". Corps ovale-oblong, noir, avec les côtés du thorax en arrière, le lobe médian de ce segment, une grande tache commune et bifide de chaque côté sur les élytres, ainsi que le pygidium cou- verts d'une tomentosité blanche. . . , 49. marglnalis V, a' Élytres sans tubercules à la base du 4'^ inter- strie. h. Corps ovale ou ovale-oblong ; antennes attei- gnant au moins la moitié de la longueur du corps, plus robustes et souvent dentées chez le d*. c. Thorax conique, plus ou moins arrondi vers le milieu de ses côtés, atténué près du sommet. cl. Corps noir, recouvert d'une pubescence fine gris-brun, peu serrée 50. nanus Germ. cl' Corps à pubescence de couleur variée, ou condensée en taches. e. Pubescence des élytres de couleur variée, non condensée en taches. f. Pubescence grise ou couleur de souris, parfois même variée de flavescent ou de fer- rugineux ; base des antennes et tibias anté- rieurs roux-testacés 51. mur inus }io\im. f'. Élytres, comme presque tout le corps, den- sément pubescentes de gris flavescent; pieds presque en entier d'un roux-testacé, antennes de même, noires au milieu, très dilatées extérieurement chez le d*. . . h± 1 annulicornis k\\. e'. Élytres à pubescence multicolore, conden- sée en taches, lignes ou points, sauf une grande place dénudée noire située sur les côtés. f. Antennes et pieds roux-testacés, fémurs plus ou moins noirs à la base ; une grande place latérale noire sur les étuis. . b'i. 1 pœcilus (\i'rn\. f' . Antennes noires, testacées à la base et au sommet, pieds roux-testacés avec les fémurs plus ou moins rembrunis à leur base ; la place noire des étuis souvent prolongée jus- qu'à la base 54. clispar Or m. /". Antennes noires, testacées à la base ; pieds antérieurs roux-testacés, sauf la base des fémurs ; place latérale des étuis et leur som- met noirs, subdéuudés 55, biiiiaculatus 0\. t' . Thorax conique, à peine arrondi vers le mi- lieu de ses côtés, non atténué vers l'extrême sommet. d. Thorax légèrement échancré de chaque côté avant les angles postérieurs ; corps à pubes- cence variée par dessus. e. Ovale, élytres élargies, pubescentes de gris fauve et de gris de souris, ornées de linéoles blanches et noires variées ; antennes et pieds de coloration variable; tarses postérieurs en général noirs 56. varius 01. e'. Ovale, élytres plus étroites, à pubescence, comme celle du thorax, d'un gris flavescent, et plus ou moins maculées ; antennes et pieds, sauf la base des cuisses, roux-testacé. f. Thorax presque comme chez le précédent ; antennes moins longues, articles 4-10 coni primés et dilatés, et les 7-10 tronqués droit au sommet chez les d* ; articles 6-10 sub- égaux chez la 9 ; élytres maculées de fauve par places 57. ? Martinezi Ail. f'. Thorax pliH long; antennes du d' plus longues, articles 6-10 peu à peu plus courts, eupuliformes, presque claviformes chez la $; élytres souvent variées de lignes blanches et de taches foncées 58. imhricornis Paiiz. d'. Thorax conique oblong, régulièrement ar- rondi sur ses côtés du milieu au somuiet ; corps vêtu d'une pubescence gris-fauve presque unicolore. e. Antennes longues, roux-testacé ; pieds an- térieurs roux-testacé; les fénuirs noirs dans leur moitié basale ; tout noirs à la dernière paire 59. tihialis Bohm. e'. Corps beaucoup plus étroit, petit, antennes noires à hase testacée 60. tihlellus (lyll. c". Thorax plus ou moins régulièrement co- nique, côtés à peine arrondis; espèces de petite taille, presque entièrement noires, à pubes- cence fine et grise.. d. Antennes noires; Ihorax conitjue, presque 4 fois plus court que large à la base, à ponc- -- 85 — tualion tine et serrée, avec une ligne profondé- ment imprimée sur le milieu de sa base. 61. pauper Bohm. cl'. Antennes plus ou moins roux-lestacé à leur base. e. Pubescence fine et peu dense ; thorax à peu près d'un tiers plus court que large, à ponc- tuation Une et dense, à fovéole sur le milieu de sa base. . 62. anxiiis Fahr. e'. Pubescence plus dense, grise ou gris-sub- flavescent; thorax plus court que le tiers de sa largeur, à rugosités très serrées. 63. pygmœus \ivi\ïm. cl". Base des antennes et pieds antérieurs, sauf la base des fémurs, d'un roux-testacé; thorax moins finement ponctué 64. antennalis Gyll. C". Thorax subtransverse, à côtés à peine obliques à leur base, arrondis antérieurement, dilatés; corps noir. cl. Plus ou moins densément pubescent de gris par dessus ; thorax densément et assez forte- ment ruguleux-ponctué; antennes roux-tes- tacé à la base Qd. fcjveolaius GyW. cl' . Finement pubescent de gris; thorax comme dans le précédent ; base des antennes et pieds d'un roux testacé, sauf la base des cuisses postérieures 66. ? cjranclicornis Blanch. cl". Finement pubescent de gris ; thorax plus distinctement, mais moins densément ponctué ; base des antennes et pieds antérieurs d'un roux testacé, sauf la base des cuisses. . . 67. ? ovalls Blanch. h'. Corps brièvement ovale, noir, thorax presque plus court que la moitié de sa largeur à la base; antennes égales dans les deux sexes, dépassant à peine la base du thorax. c. Thorax subtriangulaire, peu convexe sur son disque, très densément ponctué ; élytres sub- quadrangulaires ; taille variable. '. . . 68. villosus V-Ah. C. Thorax transversal, obconique ; à côtés ar- rondis et atténués, à ponctuation très dense et peu tine ; taille petite 69. Mulsanli Bris. N.-B. Ici se placerait le genre Paghymerus Latr., dont deux es- pèces se retrouveraient en France, d'après M. AUard, trois, d'après M. des Gozis, six, d'après M. Baudi, introduites avec les graines qu'elles habitent. M. Baudi, pensant que toutes les espèces de ce genre peuvent être introduites de la sorte sans qu'aucune puisse se natura- — 86 — User en Europe, a preïéré passer le genre entier sous silence. Nous comprenons le motif de ce silence, bien qu'on puisse le l'egretter en voyant des espèces appartenant à des coupes voisines et qui se ren- contrent chez nous dans les mêmes conditions, figurer dans le travail de M. Baudi. (Note du traducteur.) Genre CARYOBOllUS Germ. Ce genre ne se compose que d'une seule espèce, le paUidus 01. Encore la considérerous-nous comme importée, malgré M. Pipitz. qui, paraît-il, la possède de France et de Grèce. Nous l'avons en effet vainement recherchée en Provence dans les conditions où nous l'a- vions capturée en Orient. {Note du Iraducteicr). Genre SPERMOPHAGUS Stev. A. Tibias postérieurs munis d'épines noires. . 1. cardul Slev. A'. Tibias postérieurs munis d'épines d'un roux- testacé 2. variolosopunctatus Bohm. BRUCHUS Lin. Mylabris Geoff. pisorum L. Eur. pisi L. salicis Scop. var.? intermedius Mots. var. sparsus F. Eur. (Afr. b.). 2. brachialis Fâhr. Eur. (Alg.). o' ruiicornis AU. tées par certains auteurs et rejetées par d'autres. — 97 — Je me borne, jusqu'à plus amples renseigueuients, à donner le tableau de celles qu'il m'a été permis d'examiner (1). a. Écusson subdéprimé, souvent finement carinulé sur sa ligne médiane, à lobe postérieur évidemment creusé en cuiller. h. Pronotum à carinulé pâle assez trancbée et souvent prolongée en avant des cicatrices; celles-ci non surélevées en bourrelet transversal lisse^ bien sensible. I.e 1'='' article des antennes noté d'un trait noir, en dessus et en dessous, les 2<= et S^ avec des points noirs, se réunissant parfois en ligne en dessus. Tubercule antennifère avec un trait noir en dehors. Cuisses fortement ponctuées ou taclietées de noir, les postérieures presque entiè- rement noires à leur face interne. Connexivurn fortement ma- culé. Taille : 7-8 mil!. c. Dessus du corps d'un gris ou d'un ferrugineux plusou moins obscur, avec des points noirs ou bruns sur les nervures des co- ries ou à leurs intersections (2); le dessous testacé ou ferrugi- neux, avec souvent une bande latérale plus foncée. I,e 5« seg- ment abdominal à taches le plus souvent libres en arrière, réunies à celle du 4° en chevron ; le 6'' avec 3 bandes longitu- dinales noires. d. Pronotum avec le fond des cicatrices et la saillie des angles latéraux, seuls rembrunis. . crassicornis Fieb. ahutilon Muls. ciel. Pronotum avec le fond des cicatrices, la saillie des angles latéraux et une tache dorsale noirs. Élytres à nervures internes plus ou moins vem- brunies var. maculatus Fieb. (3). ddd. Pronotum avec une bande transversale anté- rieure et la saillie des angles latéraux noirs et les vestiges de 4 bandes longitudinales rembrunies, étroites var. anticus Rey (4). dddd. Pronotum taché de noir ou de brun sur toute sa surface var. maculicollis Rey. ce. Dessus du corps presque entièrement noir ou (1) Je ne donne que les formes principales, qui offrent entre (^lles plusieurs variations sans importanc . Les taches des tarses sont très variables, le bout de ctiaque article est plus ou moins rembruni et le dernier parfois eu entier. (2) Les cellules de la raésocorie et du clavus, ainsi que la membrane, sont toujours pâles et pellucides, dans toutes les espèces. (3) Je n'ai pas vu cette vaiiété que je rapporte d'après Fieber. (4) CeUe variété se rapprocherait de picttis Horv., qui aurait sur le pionotjm 3 lignes longitudinales noires; mais la description a été faite sur un individu sans antennes, sans pattes et sans élytres. brunâtre, ainsi que les pattes et les antennes. var. umhrinus Hey. ccc. Dessus du corps d'un gris plus ou moins pâle ou jaunâtre, avec quelques rares points rembrunis. Le 5^ segment abdominal à taches plus pâles, par- fois liées en arrière au bord apical. . . var, griseus Fieb. &&. Pronolum à carinule pâle peu tranchée, souvent iulerrompue au milieu, non prolongée au devant des cicatrices : celles-ci surélevées en bourrelet trans- versal sensible. Le 1^' article des antennes plus ou jnoins ponctué de brun ou de noir en dessus, avec un trait noir en dessous: les 2° et 3"^ presque im- ponctués. e. Dessus du corps presque entièrement rougeâtre ou lesta ce, le dessous presque entièrement pâle. Tubercule aniennifère à trait rembruni nul ou ob- solète. Taille: 7-8 mill. f. Dessus du corps d'un teslacé rougeâtre ou par- fois verdâtre, avec quelques rares points rem- brunis. Connexivum plus ou moins maculé. Cuisses finement ponctuées de noir, les posté- rieures plus largement ou même avec une grande tache noire à leur face interne. Le 5^ segment ab- dominal à taches généralement libres en arrière, réunies à celle du 4'= en chevron ; le dernier tes- tacé, à bande médiane noire et un petit trait noir contre le connexivum ahutilon Fieb. ff. Dessus du corps entièrement d'un jaune pâle ou ocracé uniforme. Connexivum immaculé ou avec quelques tout petits points noirs sur les der- niers segments. Pattes presque imponctuées. Le b" segment abdominal à taches liées à celle du 4" et au bord apical de manière à former 2 bandes parallèles pâles : le dernier testacé à bande médiane pâle var. fl.avicans Fieb. (1). Signoreti Muls. ee. Dessus du corps d'un rouge brun, avec le pro- notum paré de bandes longitudinales alternative- ment pâles et obscures, plus ou moins apparentes; le dessous testacé, avec la poitrine ornée sur les côtés d'une bande longitudinale d'un rouge plus ou (1) Gomme, dans le genre précédent TIteraplia, il existe déjà nue variété portant le nom de (lavicans, de date plus récente, un pourrait changer ce dernier en flavesccns. — 09 — moins vif et parfois prolongée sur le ventre. Tuber- cule antennifère à trait rembruni assez distinct. Le 5e segment abdominal à tacbes petites el générale- ment isolées. Taille moindre: 6-7 niill. var. pictus Fieb. (1). aa. Écusson subconvexe, non visiblement carinulé, à lobe postérieur plan ou à peine creusé en cuiller. Pronolum sans carinulé bien distincte. Le '!«'■ article des antennes à peine ponctué de brun en dessus, avec un léger trait noir en dessous Tubercule antennifère presque immaculé. Le 5° segment abdominal avec 2 bandes longitudinales flaves, subparallèles, réunies l)ar un trait oblique h celle du 4*= ; le 6« flave avec une bande médiane noire et un petit trait rembruni contre le connexivum ; celui-ci fiiblement maculé. Pubes- cence plus ou moins lomenteusc Forme plus ramas- sée. Couleur d'un gris teslacé, avec quelques rares points nébuleux. Taille moindre : G-7 mill, suhtomentosus Rey. crassicornis Muls. Obs. Les Corizus crassicornis, abulilon et subtomentosus sont en effet des espèces très affines; mais je les crois suffisamment dis- tinctes. Outre les caractères susindiqués, les diverses formes du groupe abutilon ont ta pubescence moins apparente, à poils redressés moins fournis sur le prothorax, sur l'écusson et surtout aux cuisses; le 1" article des antennes sans trait noir en dessus, les 2« et 3" imma- culés ou à peine ponctués (2) et le dernier moins obscur que dans crassicornis. Quant au subtomentosus, son aspect grisâtre, sa forme plus ramassée et sa pubescence plus apparente et comme tomen- teuse le font reconnaître de prime abord. Il ressemble à la variété cjriaeus du crassicornis, mais la taille est moindre, la forme plus ra- massée et le i" article des antennes sans trait noir en dessus, ni sur les côtés du tubercule antennifère. Macropterna convexa var. conica Rey, Corps ovale-oblong, atténué en avant, peu convexe, peu brillant. Tète triangulaire, noire, densément et rugueusement ponctuée. Antennes testacées, à I*'' article rembruni. Pronolum atténué en avant, en cône tronqué, aussi long que (1) Le piclns a tout Pair d'une espèce distincte. Le té au sommet et à la base. Taille grande, 7 mill.— Villié-Morgon (Rhône), var. emarginatus Rey. &. Tibias et tarses entièrement testacés. Cuisses pos- térieures largement lestacées à leur base, étroite- ment au sommet. Écusson et élytres à pubescence moins redressée, moins obscure, avec ime pubes- cence flave, couchée, plus apparente. Antennes pa- raissant un 23eu plus courtes, à 2" et S'' articles gra- duellement un peu plus épaissis vers leur extrémité et le dernier un peu moins allongé. Taille moindre : 4 112-5 mill. d. Les 2" et 3"= articles des antennes d'un roux tes- tacé, excepté à leur extrémité. . . , sahulicola'ïh. {\). dd. Le 2" article des antennes, seul, d'un roux tes- tacé, excepté à son extrémité var. incerlus Hey. Plinthisus bicolor Rey. Corps oblong, subparallèle, subdéprimé, finement duveteux, d'un roux ferrugineux avec les élytres plus pâles, l'écusson et le disque de l'abdomen rembrunis. Tète triangulaire, subconvexe, bien moins large que le prothorax, obsolètement pointillée, d'un roux ferrugineux peu brillant, à partie antérieure un peu plus claire. Bec testacé. Yeux assez sail- lants, subglobuleux. Antennes éparsement piloseliées, testacées. (1) Les caractères indiqués pour cette espèce sont peu tranchés, difficiles à saisir et parfois inconstants. Ainsi que M. Puton. je ne l'admets donc qu'avec doute. Les fcenoux et le bout des hanches sont toutefois d'une couleur plus claire. — 102 — ProtlioiMx en carrp siihlTMnsvprsp, snbarqné en av;int sur les côtés, aussi large à sa base que la base des élytres ; faiblement échaucré au soriimi't, jjIus fortement et largement au devant de l'écussou ; subcoiivexe, obsolètcmeiit pointillé et assez brillant sur la partie an- térieure (lu disque, mais transversalement déprimé, plus distincte- ment pointillé et plus mat sui' son tiers postérieur; d'un roux fer- rugineux avec la hase h peine plus claire. Écusson grand, suhcoiivexc, lineuient ponctué, d'un roux bru- nâtre peu brillant. Elytres subparallèles ou à peine anjuées sur tes côtés, déprimées, assez Ibrtement et éparsement ponctuées, d'un roux teslacé un peu brillant. Membr.uie nulle. Abdomen subconvexe, [)resque lisse ou à peine ridé eu travers, d'un brun de poix brillant avec le sommet et le connexivum un i)eu plus {)âles ; offrant 4 segments découverts, dont h; premier seule- ment en partie. Ventre d'un noir de poix. Fieds testacés. — Kong., 1 4/4 uiill. Patrie inconnue. Un seul exemplaire. Obs. Cette espèce diffère du Plinthisus Reiji Put., dont il a la taille, par sa teinte un peu moins obscure et un peu plus brillante, et sur- tout par ses olytnjs plus fortement ot moins densément poncluces, plus raccourcies et laissant à découvert un segment de plus de l'ab- domen, ou du moins en partie. Notochilus obscurior lley. Corps ovale oblong, rétréci en avant, sub léprimé, subnigueu;-e- ment [loncLué, presque glabre, d'un noir presque mat avec la base, des élytres un j)eu moins foncée, Téli! triangulaire, moins large que le bord antérieur du pronotum, convexe, ilensément et rugueusemcnt ponctuée, d'un noir peu bril- lant, lice d'un teslacé de poix. Yeux saillants, subglobuleux, d'un roux brun. Anteimes atteignant environ le milieu des élytres, linement pu- bi'scentes, entièrement noires. Pronotum Iransverse, rétréci en avant, à peine moins large en arrière que les élytres, subéchancré au sommet, plus largement au devant de l'écusson; peu convexe; snbsinué sur le milieu de ses côtés ; sillonné en travers et également en long de manière h former une croix ; densément et rugueusement ponctué; d'un noir peu brillant avec les ndiords latéraux pâles à l'endroit des sinus et cette couleur plus rôtrécie en approcbant du sommet. ftcusson grand, densément et rugueusement ponctué; offrant sur — 103 — son disque un chevron surélevé à pointe prolongée en arrière ji qu'au sommet en forme de carène. \ Élytres subdéprimées, d'un noir très mat et presque imponctii dans leurs deux tiers postérieurs ; parées à leur base d'une grand\ tache nébuleuse, peu tranchée, d'un roux brunâtre, occupant toute l'endocorie, la base de la mésocorie et de l'exocorie : celle-ci offrant vers son dernier tiers une tache rousse, peu distincte, ne touchant pas au bord latéral : la mésocorie sérialement ponctuée à sa base, le clavus dans toute sa longueur. Membrane plus ou moins enfumée avec une tache pâle derrière le sommet des exocories. Dessous du corps noir. Poitrine rugueusement ponctuée. Ventre convexe, très éparsement pubescent, brillant, presque lisse. Pieds d'un roux testacé parfois assez foncé, avec les cuisses noires, moins les genoux. Tibias antérieurs assez fortement recourbés en dedans. Patrie. Collioure; Vienne (Autriche), Dalmatie {Coll. Puton). Obs. Cet insecte qu'on prendrait d'abord pour une variété de Noto- chilus coniraclus II.-S., en diffère par une taille moindre, par une cou- leur généralement plus obscure et plus mate, avec la tache basilaire des élytres plus nébuleuse et peu tranchée, la membrane encore plus enfumée et l'exocorie moins ponctuée, à tache latérale postérieure presque indistincte et non liée au rebord lui-même. Le prothorax est un peu plus court, moins rétréci en avant, plus densément et plus rugueusement ponctué, à sillons un peu moins forts. Les antennes paraissent un peu moins longues, etc. HÉMIPTÈRES NOUVEAUX OU PEU CONNUS ET NOTES DIVERSES Par le D' A. PUTON. Geocoris chloroticus Put. D'un testacé très pâle, opaque sur le pronotum et l'écusson, plus brillant sur les élytres. Tète avec les sillons du clypeus bruns ainsi que une petite tache au bord postérieur du vertex ; ocelles très rap- prochés des yeux; ceux-ci moins saillants que dans le siculus ne débordent pas les angles latéraux postérieurs du pronotum ; vertex — 104 — imperceptiblement pointillé ; antennes d'un jaune roux, le deuxième ai'ticle assez épais, à poils noirs, courts, raides, spinosules. Prono- tum beaucoup plus large que long (bien plus court que dans le siculus); sa surface, peu convexe, est couverte d'une ponctuation très fine et les intervalles encore plus finement et imperceptiblement pointillés, de sorte qu'elle est opaque, excepté sur les callosités anté- rieures, qui forment une bande mince, peu saillante, et sur une petite place de chaque côté du bord postérieur un peu en dedans de l'angle postérieur. Ligue médiane légèrement et finement élevée; une petite tache brune un peu après le bord antérieur sur cette ligne entre les callosités. Écusson avec une lâche brune triangulaire au milieu de sa base, sa surface à ponctuation fine, serrée et double comme celle du pronotum et en outre très finement ridée en tra- vers; sa ligne médiane finement carénée, tlytres non élargies après la base, assez brillantes ; deux lignes de points très fins au bord clavaire de la corie et entre ces lignes quelques points irréguliers; disque presque lisse ou imperceptiblement pointillé, les points près de l'angle postérieur à peine plus visibles. Membrane hyaline, lais- sant voir le dos de l'abdomen noir; ventre un peu brunâtre au mi- lieu de sa base ; propleures et un peu les mesopleures tachetées de brun. Premier article du tarse postérieur une fois et demie aussi long que les deux suivants réunis. — Long., 3 3/4 mill. Villa Real (Portugal méridional); un seul exemplaire découvert par M. le D' Ch. Martin (Collect. Marmottan). Cet insecte se distingue de tousses congénères par la ponctuation double et fine du pronotum ; sa couleur le rapproche des hirti- cornis Jak. et FedtschenJioi lleut., dont la ponctuation est diffé- rente. Aphanus pini L. var. intermedius i^ut. Cet insecte, intermédiaire entre les A. pini L. eX phœniceus Rossi a le bord latéral du pronotum entièrement noir et la couleur plus foncée à\i phœniceus et la base des tibias antérieurs rousse du pini. La Costa est un peu rembrunie et en outre la gouttière du bord externe des élytres a une ligne de points plus nombreux et plus rapprocliés que dans ces deux espèces et continuée presque jusqu'à l'extrémité de l'èlylre. Je le rapporte au pi^ii, parce que, comme dans cette espèce, la ligne de points intermédiaire du clavus est plus fortement courbée et, au milieu, plus rapprochée du bord scutellaire que du bord suturai. Dans le phœniceus, au contraire, cette ligue de points est moins — 105 — courbée et, au milieu, plus rapprochée du bord suturai que du bord scutellaire (1). J'ai trouvé un exemplaire de cette curieuse variété à Batna et la collection Marmottan en renferme un semblable de Mahadid. Monanthia cucullifera Put. Cette espèce est si voisine de la AI. capucina Germ., macroptère qu'il suffit d'en indiquer les différences : sa couleur est plus pâle et sou réseau, concolore, ne présente qu'une série de points noirs le long de la marge externe des élytres; les antennes sont plus lon- gues et le quatrième article surtout est plus long et plus renflé. Les poils de l'ampoule et des marges du pronotum sont plus longs, pins tins, plus serrés, nullement sétiformes, mais mous et courbés à l'extrémité; les carènes et les marges du pronotum sont plus éle- vées, cellts-ci sont moins évasées et relevées plus verticalement; l'ampoule forme un cône plus aigu et du double plus élevé. I,a marge élytrale est beaucoup plus étroite ; les cellules de ses deux rangées, au lieu d'être larges et carrées sont allongées, elliptiques, celles de la rangée externe beaucoup plus grandes que celles de l'interne, qui sont peu apparentes et linéaires. Les cellules du disque des élytres ont plutôt la forme de points-fossettes que de cellules. — Pour le reste comme dans M. capucina. Sarepta, reçue de M. Becker, Coranus rugosicollis Put. Assez étroit, noirâtre, varié de flavescent, à longs poils blanchâ- tres et à duvet grisâtre. Tête allongée, sa partie postoculaire bien phis longue que la portion antéoculaire ; non renflée derrière les yeux et graduellement et longuement rétrécie en arrière ; une ligne médiane flavescente sur le vertex et une de chaque côté au bord interne des yeux ; dessous de la têie jaunâtre avec une ligne médiane noire. Antennes roussâtres, le l^r article un peu plus court que la tête, le 2*^ un peu plus court que la moitié du l*^', le 3'^ d'un quart plus long que le 2,^. Lobe antérieur du pronotum bordé de jaunâtre, le postérieur avec des bandes longitudinales alternativement noires et jaunâtres; ce lobe chargé de grosses rugosités; angles latéraux obtus, 1res peu saillants. Écusson avec la carène médiane et l'exlré- [{) Ce caiactère important m'a été indiqué par mon ami le D' Hoi'vath. — 106 — mité jauuâtn", celle-ci formaal un tubercule saillant mais peu relevé. Côtes des cories plus ou moins jaunâtres; membrane légère- ment enfumée ; connexivum entrecoupé de noir et de jaunâtre. Ventre largement flavescent, lisse, une large bande marbrée de brun sur les côtés, et en dedans de celle-ci une autre beaucoup plus étroite. Tibias testacés avec un court anneau brun à la base, fe- rjiurs marbrés de brun. — Long., 9 1/2 mill. Biskra (CoUect. Marmottan ei Puton). Cette espèce par sa petite taille et sa forme étroite se place près du C. niger Rb.; elle en diffère, outre la couleur, par le l'^'" article des antennes un peu plus court, l'angle du pronotum un peu moins saillant, la pointe de l'écusson moins relevée, les rugosités du lobe postérieur du pronotum plus fortes, peu entremêlées de points et analogues à celles de Yangulatus, tandis que dans le niger il y a une ponctuation très profonde, confluente et par conséquent ru- gueuse. 11 diflère du C. tuherculifer Reut. par sa taille plus faible, les rugosités du pronotum, la pointe de l'écusson moins relevée, le 1"=' article des antennes plus court, etc. Obs. Le C. tuherculifer Reut. se trouve en France, où il a été con- fondu avec le subapterus Deg. jusqu'à la description de M. Reuter; je le possède de Bouray et de Vallouise et je crois que son habitat, qui est à déterminer, est très étendu. Terxnatophylum insigne Reut. Le mâle de cet insecte qui n'est pas décrit a le vertex plus étroit que la femelle, les ocelles plus distincts. 11 est très remarquable par le deuxième article des antennes renflé en massue fusiforme comme chez les Heterocordylus et Atractotomus. C'est im caractère qui n'avait pas encore été signalé dans les An- thocorides et cet insecte par ses antennes, la grande cellule de la membrane, les poils squamiformes argentés, les callosités du prono- tum rentrerait dans les Capsides, si la forme de sa tête, ses ocelles et sa forme générale ne convenaient mieux aux Anthocorides. C'est l'insecte qui me parait faire le mieux la transition entre les deux familles. Euderon Put. nov. gen. Corps ovale oblong. Tète inclinée ; vertex large et très convexe, clypeus encore plus convexe, gibbeux et séparé du vertex par un — 107 fort sillon transverse ; yeux très saillants, ne touchant pas les an- gles du pronotum. Rostre atteignant les hanches intermédiaires. Antennes longues et robustes; le premier article assez renflé, en cône renversé dépasse le clypeus de la moitié de sa longueur ; le deuxième article dépasse les angles postérieurs du pronotum, il est cylin- drique jusque près de son extrémité où il est presque subitement et assez fortement renflé en massue brune ; les deux derniers sont aussi renflés mais moins fortement. Pronotum étroit en avant, très large en arrière, côtés sinués après les callosités et obtusément ca- rénés en arrière; callosités formant deux bossettes arrondies assez élevées; bord postérieur du pronotum prolongé en lamelle inégale- ment relevée, c'est-à-dire formant devant l'écusson un large repli arrondi et très relevé et un autre de chaque côté à l'angle posté- rieur, mais moins relevé que devant l'écusson ; il en résulte que le bord postérieur du pronotum, rappelle la collerette ou fraise go- dronnée de nos grand'mères. Écusson très convexe, sa pointe aiguë, submucronée. Membi^ane entière mais peu prolongée après les cel- lules qui sont plus grandes que la partie postcellulaire. Tibias à épines et soies noires. Tarses à soies raides, noires ; ongles longs, légèrement courbés près du sommet seulement ; arolia non vi- sibles. Ce genre de Capsides, du grodipe des Oncotylaria, est des plus remarquables et ne ressemble à aucun autre par son singulier pro- notum et ses antennes à deuxième article en massue. Euderon Martini Put. Entièrement d'un beau jaune orangé pâle, opaque, la massue du deuxième article des antennes et les deux derniers d'un brun rouge. Extrémité du rostre et des tarses noire. Premier article des an- tennes avec quelques soies noires très courtes; pattes avec des soies analogues devenant plus nombreuses et plus longues graduellement en avançant vers les tarses. Tête et pronotum finement et confusé- ment ponctués ; élytres avec des soies noires très courtes et très clair semées que l'on pourrait prendre pour une ponctuation noire. Membrane blanche, nervures d'un jaune pâle. — Long., 5 mill. Un seul exemplaire trouvé à Biskra par M. le D'' Ch. Martin et déposé dans la collection du D' Marmoltan. '^ Orgerius conspersus Put. Largement ovale, opaque, d'un testacé grisâtre livide, parsemé de points noirs, plus visibles sur le dos de l'abdomen. Verlex aussi long — 108 — que le pronotiim et J'écusson réunis, en 02;ive étroite, à sommet lé- gèrement obtus ; carènes médiane et latérale fortes, l'intervalle des carènes excavé. Front droit, vu de proGl, chargé de cinq carènes droites, aiguës, parallèles, excepté tout à fait en avant où elles con- vergent brusquement, les deux marginales situées dans le même plan que les trois médianes ; ces carènes limitent quatre sillons ou vallécules dont les deux internes sont légèrement plus larges que les deux externes. Front et clypeus pâles, sans taches, la base du clypeus avec une traînée nébuleuse de petits points noirs qui se prolonge un peu sur les propleures. Pronotum et écusson avec trois carènes mé- dianes peu aiguës, le pronotum a en outre en dedans de la carène marginale externe une petite carène parallèle à cette dernière. Élytres opaques à réticulation concolore et peu saillante, une côte juxla- suturale et une latérale peu élevées. Pattes antérieures non lamel- laires ; tous les fémurs avec des lignes longitudinales noires dans les sillons, les tibias antérieurs noirâtres avec un large anneau jaunâtre un peu après le milieu; tibias postérieurs jaunâtres ponctués de noir, leur arête externe avec cinq épines noires, dont l'apicale est trifido. — Long., 5 mill. Batna. Un seul exemplaire dans la collection Marmottan. Cette espèce a l'aspect an'similis Och. pour la couleur, mais le ^ conspersus a le vertex bien plus étroit et plus long. — Il se rap- proche plus dei'^ dimorphus ^t"^ Ko7'olkovi Och., mais la bande noire des propleures et du vertex est ici à peine indiquée par quel- ques points noirs; en onWeie climorphus n'a pas les carènes mar- ginales du front situées dans le même plan que les autres et le y i5 Xorolkovi, que je ne connais pas, a les carènes latérales du front sinuées. ^ "^ Orgerius albofasciatus Put. Ovale, très large, assez brillant. Tète, pronotum et écusson d'un jaune grisâtre livide. Vertex plus long que le pronotum, étroit, en ogive aiguë, chargé d'une carène médiane et d'une latérale de chaque côté, les intervalles lisses. Front droit, vu de côté, chargé de trois carènes médianes parallèles, enclosant deux lignes noires, les côtés fortement ponctués jusqu'aux carènes marginales. Rase du clypeus très convexe, lisse, d'un noir brillant excepté la ligne médiane, moitié apicale du clypeus avec des chevrons noirs. Tempes denti- formes derrière les yeux. Pronotum avec une carène médiane droite et une de chaque côté de celle-ci convergente en avant ; en dehors de ces carènes le pronotum est perforé de gros points extrêmement — 109 — profonds. Écusson avec une carène médiane et une autre très peu apparente de chaque côté de celle-ci, ces trois carènes réunies en avant à une carène iransverse parallèle au bord antérieur; angles laté- raux de l'écusson pn lanière très aiguë ; de chaque côté, en dehors des carènes, une courte ligne de quatre ou cinq gros points comme ceux du pronotum, près du bord postérieur. Éljtres brunâtres, presque lisses, à réticulation effacée, à peine visible; une large bande transverse blanche un peu avant le bord postérieur et un peu après la moitié ; une carène longitudinale parallèle à la suture et une autre au bord externe. Dos de l'abdomen d'un gris livide, parsemé de points noirs. Le centre des propleures convexe, noir, très lisse et très brillant comme la base du clypeus. Cuisses et tibias antérieurs élargis en lame tranchante, foliacée, les tibias antérieurs graduelle- ment rétrécis de la base à l'extrémité ; toutes les pattes jaunâtres, marbrées de gros points noirs plus ou moins confluents. Arête externe des tibias postérieurs avec sept épines noires. — Long., 6 1/2 mill. Algérie, Nemours; un seul exemplaire découvert par M. le D"" Martin (Collecl. Marmottan). Cette espèce diffère du platyirus Fieb. par son front beaucoup plus long et plus étroit, la réticulation de ses élytres très elïacée, comme aplatie. Elle ne peut non plus se rapporter à aucune des quatre espèces à pattes antérieures lamellaires décrites par Ochanine. SYNONYMIE. Lygœus Saundersi Mis. R. = festivus Tlibg. CAPTURES d'hémiptères. \. Stiharoptcs Henhei Jak.— Bulgarie (coll. Marmottan). 2. Byrsiaus fossor Mis. R. — Id. {ici.). 3. Aphanus Walkeri Saund. — iNeum-sur-Mer (Herzégovine), £>' Hensch. 4. Araclus aterrimus Fieb. — Marly (coll. Marmottan). 5. Allœorhynchus fiavipes Fieb. — kuhn {d'Ayitessanty). 0. Phytocoris alhof'asciatus Fieb. — Décines (Isère), coll. Montandon. 7. Phyt. Fieberi Bol.— Domanovic (Herzégovine), D' Heurch. 8. Phyt. punctum Reut. — Egypte (coll. Fairmaire). 9. Calocoris quadripunctatus Fab. — Aube {d'Antessanty}. Bévue d'Entomologie. — Mars 1888. 9 — 110 — 10. Corixa selecta Fieb. — Zisrilcsee (U Fokker). M. Enryhregma nigroUneata Scott. — Avignon. Ce genre paraît trop peu distinct des Eurysa pour en être séparé. 12. Aphalara nebidosa Zett. — Forêt de Mormal {Lethlerry). LISTE D'HEMIPTERES DE PEKIN Par J. FALLOU. Odontoscelis fuliginosa L. Graphosoma lineatum L. Coptosonia chine)tse Sign. Cydnus nigritulus Sign. Zicrona illustris A. et S. Schirus triguttatiis Scott. » niveimarginatus Scott. Picromerus vicinus Sign. Arma chinensis Fallou. Palomena ruhricornis Scott. Dolycoris indiens Stâl. Halyomorpha picus V . Eurydema festivum \.. Reut. » rugosum Mots. Hophilodera binotata F. Tropicoris Davidi Sign. i Ay^mandi Fallou. Megalonotus llmbatus Klug. Syromastes marginatus L. Therapha hyoscyami L. Elasmolomus sordidus F. Pyrrhocoris coriaceus Scott. Menais fuscipennis Stâl. Tous ces Hémiptères, capturés en môme temps que ceux signalés dans cette Revue [supra, p. 63 et suiv.) par M. Keuter, ont été rapportés de Pékin par notre savant naturaliste, M. l'abbé A. David, qui a bien voulu en enrichir ma collection; je suis heureux de pou- voir lui offrir ici l'hommage de ma reconnaissance. 111 NOTES suu LES COLÉOPTÈRES DES ENVIRONS DE PÉKIN Par L, FAIRMAIRE. (2* Partie). Carabus Provostii. [.ong., 17 mill. — Ce (Carabe ressemble au coHciliator ; il est d'un brun-noir très faiblement bronzé, le corselet est notablement plus large, les angles postérieurs sont plus larges, moins saillants, plus arrondis, le sillon médian est plus marqué ; les élytres sont un peu plus courtes, moins convexes en arrière, leur plus grande lar- geur est au milieu; elles présentent chacune trois lignes de caténu- la tiens oblongues, séparées par trois lignes longitudinales un peu moins élevées et fortement crénelées par les points des intervalles. Pour le reste les différences sont insensibles, mais la forme du cor- selet donne à cet insecte un faciès assez distinct. Montagnes de Pékin. Carabus Burnaschevii Dej. var. Un individu d'assez petite taille (21 mill.), d'une coloration presque noire avec une étroite bordure d'un violacé métallique sur les côtés des élytres; ces dernières ont les lignes caténulées un peu plus dis- tinctes, les chaînons séparés par une très petite fossette un peu mé- tallique. Les côtes sont fines, serrées, très interrompues, sauf à la base et vers la suture, les interstices n'ont que de faibles points sou- vent effacés. Cet indivi lu, qui me semble se rapporter au C. tristiculus Kr. (C. Gaschkevitschi Solsky), des bords du Souyfoun et du Léfou, provient des montagnes de Pékin. C. VladlrjiirsTiyi Dej. — Montagnes de Pékin. (.'. Mati/ierheiiJii Fiscli. — Mêmes localités. - 112 - Paaagœus Daviclis Fairni. — D'après une obligeante commu- nication de M. V. Heyden, celle espèce serait identique avec le P. ro- Jnislus Mor., mais ce dernier a été décrit sur un seul exemplaire d'une taille exceptionnelle (12 milL), et l'individu de l'Amur que possède M. v. Heyden n'est pas plus grand que le mien. Panagœiis japuaicus Chaud. — L'insecte que je rapportais à cette espèce et qui est si remarquable par sa tète allongée, comme celle des Cyc7irw5, est le/*, singularis Bâtes, pour lequel de Cliau- doir a créé le genre Tinoclerus dans sa Monographie des Pana- géites, p. 75. Bembidion (Eudromus) rufotibiellum. Long., 5 1/2 à 6 mill. — Oblongum, seneum, nitidnm, antennis palpisque obscure ferrugineis, illis articulo 1» diluliore, femoribus plus minusve infuscatis, tibiis tnrsisque rufescentibus; capite inter antennas hiimpresso, ad oculos intus puncto magno sigriato; pro- thorace transverso, lateribus rotundatis, basi sinuatis, angulis posti cis acute rectis, dorso medio striato, basi transversim medio leviter depresso et obsolète punctulo, utrinque biimpresso, impressione in- terna majore, exlerna extus sat acute plicala; elytris ovalo-oblongis, apice obtusis, punctato-slriatis, striis extus panlo obsolescentibus, apice obsoletis, intervallo 3° bipunctato. Pékin. Paraît ressembler beaucoup au B.sibiricum Motsch., en diffère parla coloration bronzée, non cuivreuse, les antennes et les fémurs plus foncés ; diifère du laticolle Duft. par la coloration, les élytresà stries moins profondes, mais plus fortement ponctuées, les antennes plus foncées et les yeux accompagnés d'un seul point juxtaoculaire. Pogonus approximans. Long., 5 mill. — Re.ssemble extrêmement au P. meridionnlis ; n'en diffère que par la taille un peu plus faible, le corselet plus étroit, ponctué au bord antérieur, la base plus nigueusemeni ponctuée, un peu déprimée au milieu avec les impressions latérales moins nettes; l'écusson est plus pointu; les élylres ont les stries un peu plus pro- fondes, moins effacées à la base ; la coloration est identique. Pékin. ~ 113 — 1. Chlaenius spoliatus Rossi. Cette espèce se retrouve à Pékin, mais avec quelques variations ; les intervalles impairs des élytres sont plus convexes et présentent une teinte cuivrease. C'est une variété qui se i^etrouve au Japon (C nicanus Motsch.), et je possède un individu recueilli à Kertch par Coqnerel, qui forme une transition entre cette variété et le type. Les exemplaires venant de Pékin sont un peu plus grands et plus robustes que ceux d'iilurope. 2. Ghlsenius pallipes Gebl. Pékin; Amur, Japon. 3. Chlœnius inops Chaud. Cet insecte ressemble beaucoup au vestitus, mais il est plus grand, le corselet est notablement plus large, les élj'tres sont plus finement et densément ponctuées. 11 se trouve sur la côte orientale de la Chine, à Formose, au Japon, à l'embouclinre de TAmur et a été rencontré à Pékin. 4. Chlsenius posticalis Motsch. Cette jolie espèce, à tête et corselet cuivreux, ce dernier rugueu- sement ponctué, et à élytres d'un brun foncé, presque mat, avec deux taches jaunes antéapicales, se trouve aux environs de Pékin. 11 existe aussi au Japon. 5. Chlsenius biguttatus Motsch. Plus grand, plus allongé que le précédent, la tête et le corselet moins brillants, ce dernier à ponctuation plus fine et égale, les- élytres moins ovalaires et plus acuminées. — Pékin ; Japon. 6. Chlsenius pericallus Redt., Reis. Novar., I, 4. — C. pulcher Redt., l. c, 10. — Chaud., Mon. Chlœn., n» 403. Long., 12 1/2 mil! — -Obbingiis, fuscus, opacus, capile viridi-me- tallico, nitido, epistomate, ore, anteunis, thorace, elytrorum raargine — 114 — lalerali angiislo, apice abrupte dilatato, pedibusque pallide lestaceo- nifulis ; capite subtiliter dense coriaceo, antice obsolète biimpresso; prothorace transverso, lateribus leviler rotundato, angiilis posUcis obtusis, dorso subtiliter dense lugosulo-punctato, raedio tenuiter sulcatulo, basi oblonge biimpresso; clylris ovatis, fulvopubescentibus, sat subtiliter striatis, intervallis plants, coriaceis ; subtus fusco-niger, nitidulus ; abdoinine lateribus dense subtiliter rugosulo-punclato. Découvert d'abord à Hong-Kong, retrouvé par M. Lewis au Japon, et par M. l'abbé David autour de Pékin. Silpha brunnicollis Kr., Deut. Eut. Zeits., 1877, 106. Long., 18 à 20 mill. — Cyaneo nigra, prothorace brunneo-tes- taceo, disco nitido, capite opaco, fovea média profunda, antennis breviusculis, articulo 4° leviter, sequentibus ferlins transversis, elytris subinfuscatis, subopacis, dense subtiliter eequaliter punclatis, costis2 dorsalibus integris, 3" pone médium evanescenlf, abdomin^ dense punctato pedibusque tenuibus cyaneo-nigris. Cette espèce japonaise se retrouve à Formose et en Chine; elle a été rencontrée près de Pékin (A. David), enlin elle se retrouve dans l'Himalaya. C'est un bel insecte à corselet d'un roux un peu brun sur le disque, plus clair latéralement, à élytres largement dé- primées sur les côtés, ayant chacune trois cotes, la deuxième efTacée à la base. Son faciès est celui de .S', ioptera Redt., mais cette der- nière espèce a le disque du corselet d'un noir métallique, et les élytres plus courtes, encore plus fortement tronquées. Silpha subrufa Lewis, Entomolor/isl, 1887, sept. Long., 13 mill. — Ressemble beaucoup à .S', thoracica L., mais moins veloutée, avec les élytres moins foncées et nettement ponc- tuées, sans traces de rides ou rugosités notamment au bord externe. Kspèce japonaise trouvée, il y a longtemps, aux environs de l'ékin (A. David). Silpha bituberosa. Long., 10 à 11 mill. — Ovata, parum convexa, fusca, parum ni- tida, pilis cinereo-fulvidis adpressis sat dense vestita ; capite sat subtililei' densissime punctato, summo transversim impresso, sutura - 115 - clypeali laie arcuata, epistomate acutc eiiiarginato ; antennis apicft qradalitn paiilo incrassalis, articulo 2" tertio longiore, articulis 7-10 panio transversis, cum 11° pyriformi-acuto clavani flongatam effi- cientibus ; prothorace transverso, antice paulo angustiore, lateribus a basi arcuatis, margine poslico uti'inque leviter siiiuato, medio fera recto, angulis rotundatis, dorso sat subtiliter densissime ruguloso- piinctato, basi transversiui et lateribus arcuatim leviter impresso; scutello densissime pnnclato, medio carinulato ; elytris apice con- junctini rotundatis, margine laterali reflexo, sutura et utrinque cos- tulis 3 sat acute elevatis, 2» longiore, intervallis sat subtiliter den- sissime punctatis, ad suturam et costas punctis majoribus nitidis laxe impressis, 3° posl médium elevalo, fere tuberoso ; subtus magis nigricans, magis nuda, dense subtiliter punctato-rugosula, pedibus validis. Pékin (A. David). Necrophorus orientalis Motsch. Je rapporte à cette espèce un individu provenant des environs de Pékin et qui ressemble au N. fossor ; mais il en diffère par la massue des antennes noire, par les bandes rouges des élylres étroi- tement interrompues à la suture, par les saillies antérieures du cor- selet paraissant moins convexes, parce que le sillon qui les limite en dedans est moins profond, par les trocbanters postérieurs tronqués, ce qui les fait paraître angulés à l'extrémité, et par les tibias et tarses antérieurs moins élargis. Les Necrophorus riispator et vespillo se retrouvent aux envi- rons de Pékin ; ils existent du reste, le premier dans la Daoïirie, et le second dans la Sibérie. Helichus sinensis. Long., 5 1/2 à 7 mill. — Elongatus, postice leviter dilatatus, con- vexus, f'uscus, elytris brunneis, pube tenui cinerea dense vestitus, subtus cum pedibus castaneo-piceus, segmentis abdorainalibus apice et ano cum tarsis tibiisque dilutioribus ; capite vix convexiusculo, subtiliter punctulato, sutura clypeali utrinque fortiter impressa, medio obsoleta, epistomate late arcuato ; prottiorace elytris paulo an- gustiore, transversim subquadrato, lateribus antice leviter rotun- datis, basi leviter sinuatis, margine postico utrinque late sat fortiter, ad scutellum breviter ac leviter sinuatis, angulis posticis acutis, laie- — 116 — ribus auguste sed, aiitice praîsertim, sat fortiter marginatis, angiilis deflexis, aciilis. dorso subtilissime dense asperulo ; sculello obluse rotundalo, asperulo; elytris elongalis, fere a basi postieeleviter am- pliatis, poslice fere rotundatis, angiilo sutiirali sat acufb, dorso sub- tiliter dense asperulis, subtiliter striatis, lateribus sub humeros loti- gitudinaliter impressis, bumeris basi subcostatis; pectore minus subtiUter, abdomine subtilissime asperulo, prosterno lato, apice triangulariter acuto, mesosterno triangulariter furcato. Pékin (A. David, coW. du Muséum). Cet Helichus est voisin de l'a^iai/ciwSolsky, de Kokan {Fedtsch. Reis. Turk.^ Il, 286, pi. I, fig. 17); mais ce dernier est un peu plus grand (7 3/4 mill.), le front présente une large impression entre les antennes, l'épistome est élargi en avant, tronqué au milieu, le bord postérieurdu corselet est un peu arrondi au milieu, faiblement sinué de chaque côté avec les angles allongés obtus à l'extrémité, les élytres sont parallèles, légèrement sinuées avant l'extrémité et les stries sont un peu ponctuées. Dorcus tenuecostatus. Long., 16 mill. — Oblongus, parallelus, satconvexus, nigro-fuscus, subopacus; capite protliorace angustiore, antice truncato, utrinque obsolète sinuato, sat fortiter, antice densius punctalo, plaga verticali impunctata, fronte média tuberculis 2 minutis signata ; pi'othorace transverso, elytris haud angustiore, antice haud sensim attenuato, lateribus fere rectis, basi sat fortiter cum angulis rotundatis, antice leviter arcuatis, angulis obtusis, basi recta, dorso sat dense et pa- rum regulariter punctato, punctis sat inccqualibus, ad latera paulo vermiculatis, pube fuligiuosa repletis, disco medio lineola lajvi pa- rum distincta ; scutello dense punctato ; elytris basi late sinuatis, ad humeros sat acute antice angulatis, fere parallelis, basi leviter an- gustatis, apice i^otundatis, punctato-substriatis, punctis parum im- pressis, suturam versus majoribus,ad marginem externum obsoletis, intervallis angustis, leviter costulatis, utrinque costis 5 magis ele- vatis, spatio suturali sat late leviter convexo; subtus cum pedibus iiitidior, dense punctatus, lateribus fere rugosulus, medio fere laîvis, tibiis anticis apicem versus latioribus, extus sat obtuse denticulatis, apice producto-truncatis, cœteris medio deuticulo sat acuto ar- matis; Ç. Pékin (ma collection). — 117 — Ressemble un peu à un très petit individu Ç du paraîleli pipedus, mais le corselet est moins ample, plus court, plus arrondi aux an- gles postérieurs, à ponctuation moins serrée, les points paraissant remplis d'une pubescence fuligineuse, et la sculpture des élylres est toute différente. Catharsius Molossus L. — $ ursus P^abr. — Répandu dans les Indes orientales, à Java ; Pékin et toute la Chine. C. sahœus Fabr. — Pitheclvs Herbst. — sinensis Hope. — Répandu comme le précédent et commun à Pékin. — L'Ochus Mots., du Japon, n'est probablement qu'une variété du sahœus à corne céphalique plus fortement arquée. Aphodxus Solskyi Har., Berl. Ent. Zeits., 1871, 25i. — diversxis C. AVaterh. Long., 6 à 7 mill. — Convexus, nitidus, niger, elytris plerumque brunneo-teslaceis, sutura plagaque laterali infuscatis ; capite punc- tato, fronte trituberculata, vertice medio transversim obsolète rugato, clypeo leviter emarginato utrinque rotundato; thorace irregulariter fortiter punctato, linea marginali baseos ad angulum posteriorem interrupta; elytris profunde crenato-slriatis, intersliliis lœvibus vix convexis ; antennis piceis; corpore subtus cum pedibus piceo, tarsis rufescentibus. Les individus de Pékin se rapportent bien à cette espèce, mais la couleur est plus claire que ne l'indique la description, la tache des élytres est plus ou moins bien marquée et les tubercules frontaux sont peu saillants ; quant à la suture, je ne la vois rembrunie que chez un seul individu et encore à l'extrémité. Cet Aphodius se retrouve au Japon et a été découvert primitive- ment dans l'Amur oriental. Apogonia nigro-olivacea Heyd., Berl. Ent. Zeits., iS^, 292. Long., 9 1/2 mill. — Ovata, brevis, nigro-olivacea, glabra. Capite antice rotundato, integro, inter oculos linea transversa impressa, fortiter umbilicato-punctato, clypeo deplanato et antice elevato. An- tennis rufis. Thorace ut in capite punctato, disco minus dense, ante scutellum lœvigato. Scutello basi solum punctato. Elytris convexis, ut in thorace fortiter punctatis, sutura costisque binis parum elevatis, utraque Costa suturaqueextus linea regulariter punctata marginatis, extra humeros sulcis 5 lœvibus, in fundo série punctorum fortiter Revue d'Entomologie. — Avril 1888. 10 — 118 — impressorum, siilcis tribus exterioribus evidentioribus. Abdomine supra brunneo-opaco, propygidio apice ruguloso-punctato, extus rugis nonnuUis majoribus, longitudinalibus. Pygidio minuto, ro- tundato, iraraerso, fortissirae umbilicato-punctalo. Pedibus colore corporis, tarsis lufopiceis. Abdominis segmentis fortissiine transver- sim seriato-pniictatis. Subtus parce albido-setosa. Les individus que je possède des environs de Pékin s'accordent bien avec cette description. Serica orientalis Motsch. — Cette espèce, de forme ovale assez courte, d'un brun-noir assez velouté, presque mat, se trouve au Japon et dans le nord de la Chine. La sculpture de la tête est assez variable; tantôt la partie supérieure est mate et sa ponctuation presque indistincte, tantôt elle est un peu brillante et la ponctuation est plus marquée. L'écusson présente parfois une ligne médiane un peu saillante. Serica piceorufa. Long., 10 mill. — Ovata, valde convexa, tota piceo-rufa, sub- opaca, velutina, subtilissime irideo-micans; capite antice fere trun- cato, punctato-rugoso , medio paulo convexo, suUira clypeali transversim recta; antennis paulo dilutioribus, 10-arliculatis, 7" intus sat longe producto; prothorace transverso, antice angustato, margine antico laie rotundato, lateribus ad angulus anticos tantum arcuatis ; margine postico atrinque levissime late sinuato, angulis rectis, dorso subtiliter laxe punctato ; scutello Iriangulari aculo, subtiliter punctulato ; elytris ovatis, medio leviter ampliatis, apice abrupte rotundatis, subtruncatis, sat subtiliter striatis, striis subtiliter punctulatis, intervallis vix convexiusculis, laxe punctatis, ad strias paulo densius ; pygidio convexiusculo, sat dense rugosulo-punctato; subtus cum pedibus dilutior, pectore punctato, punctis vix impressis, pedibus compressis, tibiis spinosis, anterioribus bidentatis. Pékin (ma coUect.). Serica verticalis. Long., 9 mill. — Ovata, couvexa, squalide castaneo-rufescens, vage metallescens, parum nitida, capitis dimidia parte basali fusca, antennis palpisque testaceo-castaneis ; capite antice parum punctato, sutura clypeali fere obsoleta, margine anlico, insiiper viso, medio — 119 - paulo elevato ; prothorace trans verso, antice angustato, angulis pos- ticis obtuais, dorso sat dense punctalo.; scutello punctato ; elytris ovatis, basi truncatis, postice vix sensim ampliatis, apice fere trun- catis, extus rotiindiitis, dorso parum profunde striatis, striis sat subtiliter sat dense punctatis, suturali profimdiore, intervallis me- dio rarius, sed ad strias sat dense et sat irregulariter punctatis; subtus cum pedibus paulo dilutior, parum nitida, pedibus nitidio- ribus, cosis abdominis que lateribus dense punctatis. Pékin (StaucUnger). J'ai reçu cet insecte sous le nom de -S. orientalls Motsch.; mais il ditfère beaucoup de ce dernier par sa forme moins courte, sa co- loration plus claire, non veloutée, ayant un très faible reflet bronzé et surtout par la tête qui est faiblement ponctuée en avant avec la suture cjypéale peu marquée et la partie verticale d'un brun-noir. La coloration rapproche cette espèce de la S. piceorufa, mais elle est bien moins rougeâtre, plus brillante, un peu teintée de bronzé, la taille est plus faible, les élylres sont plus tronquées et la tète est très ditférente. La S. RenarcU, de la Sibérie orientale, a la tête colorée de même, mais le corps est plus velouté, surtout le corselet dont la ponctua- tion est presque indistincte, l'écusson est plus pointu et plus lisse a l'extrémité, les élytres ont des côtes plus distinctes avec les stries plus larges et plus lergement ponctuées. Popilia difficilis. Long., 10 mill. — P. exaratœ Fairm. {Ann. Soc. Ent. Fr., 1886, 338) simillima et sat segre distinguenda, simililer colorata, nigra, nitida et elytris similiter sulcatis; sed statura majore, clypeo antice magis reflexo prothorace subtiliter punctulato, medio obso- lète striolato, scutello punctulato, pedibus crassioribus , et coxis posticis valde obtusis dignoscenda. Pékin (A. David). Malgré la grande ressemblance de ces deux espèces^ on les dis- tingue facilement par la forme des hanches postérieures qui sont très aiguës chez Y exarata ; les pattes sont aussi plus robustes et le chaperon plus relevé au bord antérieur. — 120 — Ptosima chinensis Mars. Cet insecte, qui se trouve à Pékin et au Japon, ressemble beaucoup à notre P. nove mrnaculata , qui varie considérablement; il n'en diffère que par la forme plus allongée, la ponctuation des élytres moins forte, ces dernières ne présentant chacune que deux taches jaunes vers l'extrémité. Agrilus obscuripennis. Long., 13 mill. — Elongatus, postice altenualus, œneo-cupreus, nitidus, elytris fusco-œnescentibus, subopacis, abdomine levissime cœrulescente ; capite summo dense strigoso, antice punctato, medio late sat fortiter transversim depresso et strigosulo, medio longitudi- naliter sulcatulo, antennis a;neis, articulis 4-10 serratis, 2° tertio vix breviore; prothorace Iransverso, lateiùbus fere redis, basi paulo angustato, margiue postico utrinque ante angulos valde sinuato, medio ad scutellum leviter sinuato, angulis poslicis obtuse rectis, fere acutiusculis, dorso sat subtiliter densissime punctato-strigosulo, pos- tice medio et ulrinque late sat profonde impresso, antice transversim impressiusculo ; scutello transverso, fere cordato, apice acuto, medio impresso, lœvi ; elytris elongatis, dorso planiusculis, a medio postice attenuatis, apice obtuse rotundatis et subtiliter denticulatis, densis- sime subtiliter punctato-rugosulis, prope suturam longitudinaliter depressis, basi late sat fortiter impressis, basi ipsa marginata, utrin- que angulata, ad humeros obtusa; sublus dense coriaceo-punctu- latus, subtiliter griseo-pubescens, abdomine subtilissime coriaceo, prosterno magis rugoso, antice transversim profonde sulcato. Pékin (A. David). Ressemble h l'A. spleyididicollis Fairm., du Tonkin, mais bien plus grand, avec les élytres moins brillantes et plus déprimées au long de la suture ; la tête est presque pleine et non largement creu- sée au milieu, le corseh^t est plus arrondi sur les côtés, plus forte- ment impressionné sur le disque, le bord postérieur est sinué au milieu, l'écusson est bien moins court, concave et non relevé trans- versalement. Agrilus ventricosus. Long., 11 mill. — Elongatu.s, postice attenuatus, abdomine medio — 121 — ampliato, teneus, nitidus, elytris ad suturam cœrulescentibus ; sub- tiliter griseo-pubescens , capite antice piano , rugoso-punclato , summo dense strigoso et medio leviter sulcatulo ; antennis fusco- oineis, modice serratis, articùlo 2" primo œquali et tertio vix lon- giore ; protliorace transverso, antice attenuato , lateribus postice rotutidato et basi augnstato, angulis poslicis sat rotundatis, mar- gine postico ante angulos valde marginato, medio ad scutellum truncato, dorso dense traasversim plicatiilo, interstitiis punctatis, postice iitrinque oblonge impresso ; scutello brevi, transversim elevato, apice acuminato; elytris oblongo elongatis, medio Jeviter am|)liatis, apice obtuse acuminatis, dorso dense aspero-rugulosis, ad suturam longitudinaliter leviter depressis ; subtus cum pedibus virescenti-o^neus, subtiliter dense punclato, rugosulus, prosterno densius rugoso, antice transversim profunde sulcato. Pékin (A. David). Voisin du biguttatus, mais dépourvu des deux points blancs des élytres; le corselet est bien plus arrondi sur les côtés, plus rugueux, sans impression au devant de l'écusson, la tête n'est pas sillonnée au milieu, le dessous du corps n'a pas de tacbes blanches et l'ab- domen est bien plus élargi à la base. Agrilus planipennis. Long., 14 mill. — Praecedenti similis, sed major et magis elon- galus, elytris postice hand declivibus, similiter coloratus ; capite late impresso et medio sulcato, summo oblique strigosulo, antice paruni angnstato, lateribus vix rotundato, dense strigoso, utrin- que ad latera profonde , medio postice late sat furtiler impresso ; scutello minore minus acuto, transversim haud carinato, elytris similiter coriaceis, longioribus, ad suturam evidentius longitudina- liter depressis, dorso planiusculis et prosterno antice profunde transversim sulcato. Pékin (A. David). Corsebus sequalipennis. Long., 14 mill. — Oblongo-elongatus, parum convexus, tolus au- rato-irridis, metallicus, vage sed suturam versus evidentius cupreo micans ; capite sat lato, punclato, vertice breviter sulcatulo, iuter oculos impresso, antice transversim carinulatoj prothorace trans- — 122 — verso, elytris haud angustiore, antice angiistato, laleribus postice rotundato, basi utrinqiie profunde sinuato, haud marginato, lobo antescutellari truncato, impresso, Iseviore, angulis sat obtusis, dorso sat dense, sat fortiter pnnctato, lateribus strigoso, postice paulo oblique impresso et carinula antice abbreviata signato, disco medio minus punctato ; scutello lœvi, sat transverso, apice longe acuto; elytris, basi utrinque lobatis, post médium leviter ampliatis, postice angustatis et apice obtuse rotundatis, dorso œqiialibiis, dense punc- tatis, sutiiram versus paulo aciculatis et minus dense, extus den- sius et subtiliter transversis rugulosis, basin versus fortins ; subtus dense punctatus ; pectore medio lœviore, prosterno planato, ad margineni anticum transversim sulcato, segmentis ventralibus 3" 4" que extus acule spinosulis, ultimo apice ruguloso. Environs de Pékin. Forme du C. Davidis Fairm., du Yunnan, mais bien distinct par sa coloration uniforme, la tête ayant entre les yeux une impres- sion un peti transversale, le corselet caréné sur les côtés en arrière, les élytres moins arrondies et non denticulées à l'extrémité. Podabrus exophthalmus. Long., 12 mill. — Elongatus, fuscus, parnm nitidus; subtiliter griseo-pubescens, prothorace et capile antice cum ore testaceo-rufis; capite postice valde angustato, oculis valde prominenlibus, vertice et fronte dense rugoso-punctatis.clypeo Icevi ; antennis validiusculis, médium corporis attingentibus, brunneis, pubescentibus, articulis 2 primis rufo-testaceis, articulo 3° secundo vix longiore, quarto bre- viore ; prothorace elytris angustiore, transverso, basi sat fortiter late sinuato, utrinque obliquato, angulis obtusis, lateribus leviter rotun- dato, angulis anticis obtusissimis, dorso postice fere bigibboso, me- dio sulcato, antice transversim depresso, evidentius punctulato, ad latera depresso, lateribus reflexis, pallidis, margine antico leviter elevato; scutello fusco, opaco, basi impresso; elytris ad bumeros angulatis, apice fere truncatulo-rotundatis, subtilissime dense co- riaceo-punctatis, sutura et utrinque lineis 2 auguste et leviter eleva- tis, margine laterali auguste albido-pubescente ; subtus fuscus, segmentis ventralibus lateribus et apice angusie fulvo marginatis, 4" medio leviter sinuato et breviler costulato, 5" medio planato et plaga dense fulvido-pubescenle impresso, tarsis paulo piceis, coxis apice rufescentibus, unguibus unguiculo externo apice fusco. Pékin {A. David, coll. du Muséum). — 123 — Paraît ressembler d'après la description au P. dilaticollis Motscli,, d'Ochotsk et de l'Amiir, mais ce dernier est très ponctué, son cor- sent est brun au milieu, plus large que la tête avec les côtés dilatés- arrondis el les angles postérieurs droits, la poitrine et les fémurs sont d'un roux testacé. Telephorus stigmaticus. Long., 15 mill. — Elongatus, viridi-metallicus, subtiliter fulvo- pubescens, prothorace nitide flavo, maculis 2 magnis discordalibus fuscis , capite fusco-cœruleo , valde nitido , abdomine flavorufo , utrinque nigro niaculato , antennis infuscatis, basi fulvis, tarsis fuscis; capite polito, inler oculos obsolète impresso, cljpeo antice utrinque impresso, mandibulis basi flavis, palpis fuscis; antennis médium elytrorum altingentibus, validiusculis, articulo 3" secundo quartoque breviore ; prothorace transverso, elytris parum angus- tiore, basi late sinuato et sat fortiter raarginato, angulis posticis et anticis rotundatis, dorso lœvi, antice leviter transversim, ad latera latins et profundius impresso, basi ad angulos impresso; scutello obscure viridi, vix perspicue punctulato, basi carinato ; elytris elon- gatis, postice leviler attenuatis, subtiliter denso punclato rugosulis, ad bumeros sat rolundatim productis, sutura et utrinque lineolis 3 vix elevatis, basi breviter paulo nitidioribus; subtus subtil issime dense punctulatus, segmento ventrali penultimo apice utrinque sinuato, medio sat acule producto; pedibus sat magnis, sat validis, unguibus simplicibus. Environs de Pékin (A. David, coll. du Muséum); Hongkong (ma coll.)- Ce beau Téléphore rappelle quelques espèces d'Australie ; les an- tennes et les pattes sont entièrement noires chez mon individu de Hongkong et les deux taches du corselet se touchent presque. Les crochets des tarses sont simples, un peu élargis à la base, mais non appendiculés. Telephorus liluricostatus Pairm. — Celte espèce du Fokien se retrouve aussi dans les environs de Pékin. Tillus Lewisii Gorh. Trans. Eut. Soc. Lond., 1878, 160. Long., 6 mill. — Oblongus valde convexus, rufus, nitidus, pallido- villosus, capite, macula prothoracis basali, elytris vitta late trans- — 124 — versali et macula subapicali, abdomine, antennis (basi excepta) femoribus que posticis (basi genubusque exceptis) nigris; capite fere lœvi, oreflavo ; antennis sat crassis, articulis 5-18 transversis , protborace basi contricto, sublilissirae punctulato ; scutello rufo ; elytris fortiter seriato-punctatis, punctis vittam flavam band supe- rantibus; subtus subtiliter dense punctatus, abdomine nitidissimo. Cette espèce, qui so retrouve au Japon et au Laos, parait assez variable. Dans l'individu décrit par M. Gorbam, la tacbe antéapicale n'existe pas, mais elle se trouve sur celui du Laos. La couleur rouge de la base des élytres se fond un peu en jaune au bord de la bande transversale noire. Opilo domesticus St. — Je ne j>uis séparer de cette espèce un grand individu de Pékin (12 mill.) qui est d'un roux brunâtre uni- forme, sans aucune trace de bandes ni de taches. Thanasimus mutillarhis Fab, — Les individus provenant des environs de Pékin ont les élytres plus nettement ponctuées à la base, la bande médiane noire est plus arrondie en avant, la bande antéapicale est plus étroite, son fonds est rougeâtre et non noir ; enfin le corselet n'offre pas de chaque côté la tache pubescente blanchâtre. Clerus communimacula. Long., 10 mill. — Elongatus, niger, nitidus, vage cœrulescens, griseo-hirtus, elytris rubris, macula communi fusca ante apicem sita, antice attenuata, marginem haud attingente, antennis palpis- que rulis ; capite parce punctulato, inter oculos biimpresso, episto- mate pallido, labro rufulo, bilobo; antennis sat brevibus, articulis 3 ultimis majoribus ; protborace oblongo, elytris valde angustiore, basi fortiter angustate, dorso laxe subtiliter punctulato, lateribus fortius punctato et impressiusculo, basi fortiter et antice leviter transversim impresso ; scutello brevi,basi transversim sulcato; elytris postice leviter amplialis, apice conjunctim rotundatis, dorso coria- ceis, subtiliter punctatis ; subtus subtiliter coriaceus. Pékin. Ce Clerus (Trichodes) est remarquable par sa coloration et par la fine sculpture des élytres. 125 Anatolica externecostata . Long., 10 à 14 mill. — Oblongo-ovafa, nigra, parum nitidula, ca- pile prothoraceque densissime punctatis, hoc fere niguloso; capite antice truncalulo, labro piceo, antennis basin prothoracis altingén- tibus, protborace transverso, elytris angustiore, postice attenuato, basi recta, angulis posticis redis, lateribus antice leviter arcuatis; elytris ovalis, basi prothoracis basi vix latioribiis, ad humeros callo- sis, politis, apice obtusis, dorso dense sat subtiliter aciculato-punc- tatis, leviter rugosis, irregnlariter cicatricosis, extus utrinque costis 3 latis, parum convexis, externa magis elevata, parte reflexa similiter riigosa et longitudinaliter bistriolata ; subtus cum pedibus nitidior, dense punctata, prosterno intercoxas utrinque incrassato et lœviore, apice obtuse angulato, femoribiis sat lœvibus, tibiis paulo aspenilis, tarsis picescenlibus. Pékin. Ressemble assez à l'A. undulata Motsch., mais plus allongée, les angles postérieurs du corselet sont pins pointus, les élytres sont moins courtes, moins convexes, plus fortement et plus densément ponctuées, ayant chacune en dehors 3 côtes longitudinales, parfois 4, les internes souvent obsolètes, avec des cicatrices plus ou moins transversales et non des impressions irrégulières, finement ponc- tuées avec des intervalles un peu convexes, en zigzags irréguliers ; le dessous du corps est bien plus ponctué, le prosternum est moins large entre les hanches avec un bourrelet de chaque côté et son extrémité n'est pas arrondie. Cet insecte ressemble au G. Hypsosoma par sa coloration peu brillante, paraissant un peu cendrée, et par ses élytres à côtes lon- gitudinales peu saillantes; chez les cf ces côtes sont plus étroites, plus marquées et parfois doublées. Hypsosoma rotundicolle . Long., 8 mill. — Ovato-oblongum, crassum, elytris paulo depla- natum, nigrum subopacum, capite prothoraceque nitidulis; capite subtiliter dense punctato, inter antennas fortiter transversim im- presso, parte antica sat incrassata, margine antico obtuse rotundato; antennis basin prothoracis paulo superantibus, articule 2° primo parum breviore, 3" sequenti paulo longiore ; protborace parum transverso, convexo, lateribus rotundato, angulis posticis valde — 126 — obtusis, anlicis obtuse rotiindalis, dorso sat sublililer dense punc- tato, linea média obsoletissime elevata ; elytris ovatis, basi arciiatim emarginatis, basi ad sciitelliiin utrinqiie denlata et ad hnmeros an- tice valde producta, iiiedio ampliatis, apice sat acuminato-angusta- tis, dorso subtilissime breviter selosiilis, extus leviter striatulis et obsolète coslulalis ; subtus cum pedibus nitidior, subtililer coriaceum. Pékin, Diffère de l'if, mongolicura par le corselet très arrondi sur les côtés avec les angles postérieurs très obtus au lieu d'être droits et pointus, les élytres sont moins déprimées, plus rétrécies à la base qui forme dent de cbaque côté de l'écusson et des épaules plus sail- lantes en avant ; leur surface est également un peu soyeuse et pré- sente de faibles côtes en dehors. Dichillus sanguinipes. Long., 3 mill. — Elongatus, convexus, fusco-niger, opacus, ely- tris paulo nitidulis, pedibus, ore antennisque rufis ; capite con- vexiusculo, antice obtuse truncalo, prothorace vix latiore, dense sat subtiliter punctato ; antennis crassiusculis, basin prothoracis attin- gentibus, articulis breviusculis, ultimo fere truncato; prothorace subovato, sat angusio, postice attenuato, dense sat subtiliter punc- tato, lateribus tenuiter marginatis ; elytris ovato-oblongis , medio ampliatis, apice obtuse acuminatis, sat subtiliter punctatostriatulis, intervallis planis, subtilissime alulaceis, lateribus tenuiter mar- ginatis. Pékin (A. David, coll. du Muséum). C'est , je crois , la première espèce de ce genre signalée dans l'Extrême-Orient; une autre, dont la description suit, a été signalée à Samarkande, dans l'Asie Centrale et diffère de la nôtre par sa coloration d'un brun rougeâlre. la tête presque carrée, profondé- ment ponctuée, et les élytres à intervalles ponctuées en séries, Dichillus pusillus Mén., Catal Ins. Lehm., 228, pi. III, fig. 15 (TageniaJ. Long., 1 1/2 mill, — Elongatus, subconvexus, rufopicens ; capite subquadrato, profunde punctato, lateribus ad oculos reflexo ; tho- race latitudine parum longiore, versus basim nonnihil angustato, — 127 — profunde punctato, basi trnncato ; elytris oblongo-ovatis, leviter striato-punelatis, interstitiis siiblilissime seriatum punclatis, hume- ris rotnndatis; antennis brevibus, vix incrassalis. Platydema europeinii Cast. et Brnll, — Se trouve en Sibérie et autour de Pékin (A. David, coll. du Muséum). Pedlnus crihy^osus Fald. — Pékin. Opatroides (Penthicus) cribellatus. Long., 13 mill. — Parum oblongus, convexus, niger, parum nitidiis; capile subtiliter dense punctato-asperulo antice valde emar- ginalo, inter oculos Iransversim subtiliter sulcatulo ; antennis gracilibus, médium prothoracis vix superantibus, piceo-rufescen- tibus, articulis 3 penultimis paulo transversis, ultimo breviter pyrifoi-mi; prothorace transverso, antice sat fortiter angustato, lateinbus arcuatis, auguste marginatis, margine portico fere recto, angulis rectis, dorso sat subtiliter dense, lateribus densius punctato, fere rugosulo , basi transversim obsolète impressiusculo ; scutello punctulato; elytris ovatis, basi truncatis, ad humeros paulo lobato- angulatis, post médium leviler ampliatis, apice obtusis , dorso leviter striatis, striis irregulariter punctatis, intervallis planiusculis, alutaceis, levissirae plicatulis, sat dense parum fortiter punctatis; subtus nitidior, dense punctatus, proslerno medio asperafo, lateri- bus strigoso, tibiis asperatis. Environs de Pékin (A. Bavid^ coll. du Muséum). Ressemble à Xiyiers Mén., mais plus densément ponctué ; la tête est plus fortement échancrée, le corselet est moins court, plus rétréci en avant avec les angles plus saillants et assez pointus, les côtés sont un peu déprimés le long des bords qui sont plus tine- ment marginés, l'écnsson est finement et densément pcmctué, les élytres sont un peu élargis en arrière, leurs épaules forment un lobe assez court, les stries sont moins nettes, leurs intervalles très ponctués, tinement ridés, et l'abdomen est bien plus densément ponctué. Platynotus pekinensis. Long., 13 mill. — Oblongo-ovatus, raodice convexus, ovato- oblongus, nigro-fuscus, subopacus ; capite sat subtiliter dense as- pero-granulato, margine antico acute emarginato, utrinque ante — 128 — oculos obtuse angulato ; oculis angustis, fere divisis ; antennis bre- vibns, basin prothoracis haud attingentibus, articulis 4 ullimis picescentibus, paulo latioribtis etbrevioribns, 3" longiore; protborace transverso, longiluditie duplo latiore, medio elytris haud angustiove, lateribns rotundato, anlice paulo angastiore, margine postico fere recto, utrinque leviter sinuato, angulis posticis sat latis, acutius- culis, dorso dense aspero-granulato, ad latera paulo depresso ; scu- tello brevi, dense subtiliter nigosulo ; elytris oblongo-ovalis, basi late truncatis, apice angustatis et obtuse truncatulis, dorso tenuiter costulalis, costulis dense aspero-granulatis, intervallis paulo conca- vis, transversim obsolète plicatulis et longitudinaliter aspero-punc- tatis, punctis brevitersetigeris ; subtus cumpedibus dense asperulus, segmenlo ventrali ultimo apice arcuatim leviter impresso, proslerno apice arcuato, mesosterno late impresso. Montagnes de Pékin. Cet insecte ressemble au P. Norrisil, du Cap de Bonne-Espé- rance ; il en diffère par les yeux presque partagés, les antennes bien plus courtes, ayant les derniers articles plus courts et plus larges et le prosternuni fortement arqué entre les hanches. Hopatrum strangulatum. Long., 11 mill. — Oblongum, sat convexum, brunneofuscura, setulis ferrugineis sparsutum, minus opacum; capite asperulo, inter oculos transversim impresso, antice sat late emarginato ; protborace transverso, lateribus valde rotundalo, basi constriclo et elytris an- gustiore, margine postico utrinque sinuato, angulis acutis, margine antico profunde emarginato, dorso subtiliter asperulo, ad marginem externum sat anguste deplanato ; scutello triangiilari nitido, punc- tato, margine lœvi ; elytris oblongo-ovatis, post médium vix sensim ampliatis postice magis convexis, basi truncatis, sat subtiliter strialis, intervallis planis, dense subtiliter coriaceis, sutura paulo elevata; subtus dense asperatum. Pékin (A. David). La forme du corselet fortement rétréci à la base avec les angles saillants et pointus, rapproche un peu cette espèce de YH, acutan- gulum Fairm., mais le corps est plus allongé, le corselet moins large et les élytres, plus convexes en arrière, ont les stries non cré- nelées. — 129 — Hopatrum hadroide. Long., 10 mill. — Ovatum, postice angustatum, modice con- vexum, fuscum, rubiginoso vestitum, opacum; capile asperulo, transversim late impresso, antice late et fortiter emarginato, anten- nis médium prothoracis paulo superanlibus, sat gracilibus, articulis 4 ultimis latioribus, transvei'sis, articulo 2° brevissimo, 3° duobus sequeiitibus conjunctis œquali ; prothorace elytris vix angustiore, longitudine duplo latiore, a basi vix sensim, sed prope angulos magis anguslato, margine postico utrinque late sat fortiter sinuato, angulis posticis acutis, anticis latis sat acutis, dorso subtiliter aspe- rato, ad latera sat late fortiter depresso ; scutello brevi, obluso, marginato, nitido ; elytris breviter ovatis, ad humeros acute angu- latis, apice obtuse acuminatis, dorso subtilissime striatis et subti- liter laxe asperulis, subtuscum pedibus fortiter asperatum, nitidu- lum, femoribus et tibiis anterioribus compressis. Pékin (A. David). Voisin du pubens, mais plus petit, plus court, avec les élylres élargies plus au milieu, plus acuminées et bien moins sti'iées, les antennes plus grêles, le corselet bien moins arrondi sur les côtés et bien plus déprimé latéralement. Encyalesthus subviolaceus Motsch. Long., 13 mill. — Oblongus, convexus, fusco-œnescens ant cya- nescens, nitidus ; capite subtiliter punclato, antennis piceis, apice crassioribus articulis 4 ultimis brevioribus et paulo transversis ; prothorace parum transverso, elytris angustiore, lateribus sat rotun- dato, basi late bisinuato, marginato et intus valde transversim sulcato, angulis posticis acute rectis, dorso dense punctato, scutello triangulari, depresso ; elytris oblongis, apice obtuse acuminatis, sat fortiter punctato-striatis , punctis post médium obsolescentibus , intervallis vix convexiusculis, femoribus clavatis. Pékin (A. David). Il est intéressant de voir le G. Encyalesthus, qui semble appar- tenir aux régions les plus chaudes de l'Asie Orientale, représenté dans l'Anuir et le iNord de la Chine. — 130 — Lyprops sinensis Mars., Ann. Ent. Fr., 1876, 126. Long., 9 mill. — Plus large que le chrysophihalinus, avec le corselet beaucoup plus court, moins rugueuseraent ponctué et les élytres plus amples, moins densémeut et moins rugueusement ponctuées ; les antennes sont moins grêles. Pékin. Helops pekinensis. Long., 18 mill. — Oblongus, convexus, brunneo-œnescens, parum nitidus, antennis, ore pedibus que piceolo-luteis, femoribus magis piceis ; capite prothorace que subtiliter densissime punctatis, illo inter antennas transversim impresso ; antennis sat brevibus. basin prothoracis vix superantibus, articulis ultimis vix sensim latioribus, 9*^ 10° que paulo brevioribus, ultimo majore, brevissime ovato ; protborace transverso, elytris vix angustiore, lateribus leviter rotundato, antice et basi aîqualiter angustato, angulis posticis obtuse rectis, anticis subrotundato obtusis, dorso basi utrinque obsolète impresso, margine laterali tenuiter reflexo ; scutello triangulari, subtiliter punctulato, medio subcarinato ; elytris medio vix amplia- tis, apice angustatis et obtuse rotundatis, fortiter striatis, striis lœvibus, intervallis paulo convexis, subtiliter sat dense punctulato- coriaceis, margine externo auguste reflexo, nitidissimo ; subtus cum pedibus nitidior, subtiliter dense punctatus, prosterno sat subtiliter dense, medio laxe asperulo, lateribus subtiliter striolato. Pékin. Cet Helops ressemble assez à un petit H. (Isopeclus) coagener Reiche ; mais les antennes sont moins grêles, surtout à l'extrémité, les intervales des élytres sont densément ponctuées ainsi que le corselet, ce qui rend la coloration peu brillante. Plesiophthalmus Davidis Fairm., A»». Soc. Ent. jpr., 1878, 121. Cet insecte, dont j'ignorais la localité exacte, a été trouvé aux en- virons de Pékin par M. l'abbé David. Il se distingue de ses congé- nères par sa forme plus ramassée, sa coloration mate et ses élytres à stries à peine marquées. (Coll. du Muséum). - 181 Sparedrus Davidis. Long.. 11-15 mill. — Elongatus, hninneiis, pallido-rufulo varie- gatus et maculosus, parura nitidus, pube pallido-rufiila sat densa variegatus, prolhorace lateribiis bninneo; capite piinclato, episto- matepallido; protborace elytris angustiore, latitudine paulo lon- giore, lateribiis medio obsoletissime sinuato, aiitice paulo angustato, subtiliter dense punctato, lateribus utrinque medio impresso ; scu- tello quadrato dense pubescenle ; elytris elongalis, ad biiraeros ro- tundatis, postice vix ampliatis, apice obtusis subtiliter densissime punctatis disco obsolète, interdum vix perspicue costulatis ; subtus densissime subtiliter punctalus. Pékin (A. David, coll. du Muséum). Cet insecte ressemble au S. Orsinii, à raison de sa vestiture et de ses yeux bien plus rapprochés eu dessus que chez le rochée de l'extré- mité. Clytus artemisiœ. Long., 8 à 10 mill. — Species inter C. massiliensem et C. ple- hejutn intermedia, a primo statura paulo robustiore, prothorace — 144 — subtilius ac densius asperulo, antice et basi late griseo-puhescente, scutello toto griseo-pubescente, elytris paulo brevioribus, apice mi- nus oblique truncatis, angulo externo similiter denliforuii, vitlis griseis, 1° post bumerali, oblonga, extus paulo obliquata, 2° sutu- ram versus similiter oblique adscendente, 3» postmediana trans- versa, latiore, ad suturam obtusissime angulata, apicali multo bre- viore ; a secundo capite medio sulcatulo, inter antennas haud trans- versim convexo, anteniiarum articule 3° sequenti paulo longiore, prothorace magis globoso, antice et basi late griseo-pubescente, elytris brevioribus, vittis similibus, sed l^ postliumerali extus obli- quata, ab utroque corpore subtus fere uniformiter griseo-pubescente dignoscenda. Pékin. Ressemble extrêmement aux C. massiliensis et plehejus, difTère des deux par le corselet garni en avant et à la base d'une pubescence gris-cendré formant deux bandes et par le dessous du corps revêtu d'une pubescence semblable uniforme, ne dessinant pas de bandes sur les segments abdominaux, en outre diffère du plehejus par les élytres plus courtes et la 1" bande située derrière l'épaule se dirigeant un peu obliquement en debors. Les bandes des élytres sont plus larges que chez le massiliensis, celle du milieu est bien plus transversale et à peine angulée très obtusément à la suture. La tête n'est pas sillonnée ni convexe transversalement entre les antennes ; enfin le dessous du corps est revêtu d'une pu- bescence gris-cendré presque uniforme, indiquant à peine les bandes qui terminent les segments abdominaux et qui sont bien nettes chez les espèces voisines. Le C. tsitoensis est plus grêle, le corselet est moins finement rugueux. Glytus tsitoensis. Long., 8 à 9 mill. — C. massiliensi statura, colore et sculptura simillimus et œgre dignoscendus, sed capite fortius punctalo, inter antennas sulcatulo et non transversim convexo, prothorace basi et antice griseo-pubescente, subtilius granulato, scutello magis rotun- dalo, elytris apice minus oblique truncatis, ciliatis, angulo externo minus dentiformi, vitta mediana latiore et a medio paulo magis distante differre videtur. Kiangsi et environs de Pékin. — 145 - Malgré son extrême ressemblance avec le C. massiliensis, qui se trouve aussi en Sibérie, je crois cette espèce distincte par la tète légèrement sillonnée entre les antennes et non transversalement convexe, les antennes plus rapprochées et le corselet couvert de gra- nulations un peu plus fines, mais surtout plus serrées; quant aux élytres la troncature est bien moins oblique avec l'angle externe peu indiqué et la bande médiane est plus large, un peu plus éloi- gnée du milieu. Glytus fuliginosus. Long., 11 mill. — Oblongus, sat crassus, fuscus, subopacus, elytris fuliginoso-pubescentibus, scutello, elytrorura vitta basali an- gusta, ad humeros obsolète incurva, vitta ante médium suturam versus oblique adscendenle, vitta post mediana transversa paulo arcuata, ad suturam dilatata et vitta apicali griseo-pubescentibus ; capile lato, haud carinato, punctulato, ore rufo-piceo ; antennis basi basi distantibus, sat gracilibus, articulo 3° sequenti parum longiore; prothorace longitudine haud latiore antice attennato, basi sat abrupte angustato, dorso parum dense asperato, intervallis subti- liter densius asperulis ; scutello brevi, griseo-pubescente ; elytris sat brevibus, ante apicem tantum attenuatis, apice parum oblique trun- catis, angulo externo vix acuminato ; subtus cam pedibus piceus, fuliginoso pubescens, pectore obdomineque lateribus griseo-seric^ maculatis, pedibus sat elongatis, femoribus posterioribus elytrorum apicem multo superantibus, tarsis posterioribus articulo 1" ceteris conjunctis longiore. Environs de Pékin. Ressemble au C, antilope pour la forme générale, mais la tête quoique large, n'a pas de carènes, le corselet est sans taches, mais d'une sculpture presque identique, et les élytres ne sont pas atté- nuées dès la base. Olenecamptus obsoletus. Long., 8 mill. — Oblongus, subparallelus, modice convexus, nigro-fuscus pube griseo albida dense veslitus, capite summo strigis 3 minutis, prothorace lineola discoidali et elytris utrinque striga humerali medioque extus puncto denudato-fuscis ; capite antice fusco maculoso, inter antonnas concavo ; his fîliformibus, corpore plus duplo longioribus, fuscis, apicem versus dilutioribus, articulo — 146 — 1° crasso, 3" quinto subœquali, 4" breviore ; prothorace transversim quadrato, lateribus fere rectis, parallelis, dorso antice et basi trans- versim impresso, medio subtiliter pantin perspicue transversim pli- catulo; elytris prothorace paiilo latioribus, parallelis, apice rotun- dato-truncatulis, parce punctatulis ; pedibus anticis haud longioribus simplicibus ; cf. Pékin {A. David). Ressemble un peu à \'0. oclopusHilatus Motsch., de Daourie, mais plus petit, à points noirs au lieu de taches blanches et avec les pattes de même longueur et simples. Diffère de ses congénères par ce caractère des pattes et par le corselet très légèrement, peu distinc- tement plissé en travers. Pseudocalamobius filiformis. Long., 15 mill. — Filiformis, dorso planiusculus, subopacus, piceo-castanescens, capite prolhoraceque paulo obscurioribus, vitta prothoracis média elytrorumque vittula suturali et utrinque vittula discoidali, postice tantura distinguenda pallidis ; capite reclinato, punctato, inler antennas concavo, labro magno, rufescente; anten- nis tilitormibus, corpore fere triplo longioribus, scapo oblongo, sat crasso, basin prothoracis fere attingente, articulis 5 primis subtus sat dense parum longe ciliatis ; prothorace oblongo, elytris angus- tiore, fortiter dense punctato. medio longitudinaliter impresso et pube pallida vittato, lateribus medio leviler ampliato, dorso basi transversim impressiusculo et utrinque paulo constricto ; sc\itelIo sat magno, obtuse rotundato, haud punctato ; elytris elongatis, fere parallelis, apice angustatis, paulo dehiscentibus et intus breviter oblique truncatis, dorso sat dense punctatis, subtilissime pubescen- tibiis, apicem versus vix declivibus; subtus brunneo-castaneus, sub- tiliter dense pubescens, pectore lateribus punctato, segmentis ven- tralibus 2° 3° que basi plagulis 2 arcuatis velutinis fulvis, libiis tarsisque piceo-rufescentibus. Pékin (A. David). Cet insecte doit ressembler extrêmement au Calarnohins japo- niciis Bâtes, qui se retrouve dans TAmur; mais il paraît en différer par sa taille plus forte, les élytres non déprimées le long de la suture qui est ornée d'une étroite bande de pubescence pâle ; il y a aussi une courte ligne discoïdale semblable, mais distincte seulement en arrière; les 2 petites côtes se bornent à 2 lignes plus lisses, mais non — 147 — en saillie ; les antennes sont assez brièvement ciliées et seulement en dessous ; la coloration générale est mate, le corselet est seule- ment un peu brillant. Les tibias antérieurs sont dilatés intérieure- ment à l'extrécnité et les tibias intermédiaires sont assez fortement échancrés en dehors. Le G. Pseuclocalamohins est ainsi caractérisé par M. Kraatz [Deut. Ent. Zeits., 1879, 116) : Antennae corpore multo longiores, ciliatœ, oculo minus fortiter armato S-articulatse videntur. Caput thorace paullo latius, antennis magis distantibus quam in G. Calamoliio, îvonie haud declivi. Tho- rax cylindricus, latitudine longior, ad basin apicemque levissime constrictus. Elytra costulis 2 parum elevatis instructa, apicem ver- sus minus angustata quam in G. Calamohio. Pedes brevissimi, tibiis anticis medio leviter incurvatis, tarsis brevioribus quam in génère citato. Unguiculi simplices. Agapanthia cunurensis Kraatz, Deut. Ent.Zeits., 1879, 115. Ressemble beaucoup à la pllicornis, en difTére surtout par les antennes moins fortement pénicillées, à articles 3-10 d'un gris cendré avec l'extrémité noire, et non rosés ; les élytres sont un peu plus longues. Quant à la taille, elle varie de 12 à 16 mill., et pour la co- loration la différence me semble peu appréciable. — Pékin (A. David). Sapercla populnea L. — Cette espèce européenne, répandue dans toute la Sibérie, se retrouve à Pékin (A. David). Saperda GeMeri Fald. — Varie de taille (8 à 15 mill.) et de co- loration, tantôt noire et presque dénudée chez les c*, mais toujours avec les 3 lignes du corselet et le liseré des élytres blancs, tantôt d'un brun foncé mat ou d'un gris cendré, finement et denséraent pubescent chez les $ avec les bandes et liserés mieux marqués. — Pékin. Saperda metallescens Motsch. — Cette belle espèce, d'un vert clair métallique avec des taches d'un noir velouté sur le corselet et les élytres qui sont carénées et sillonnées en dehors, a été décou- verte d'abord dans l'Amur ; elle se retrouve à Pékin (A. David). Oberea scutellaris. Long., 12 mill. — Elongata, angusta, fusca vis nitidula, pube grisea teniii dense vestita, elytris opacis, basi excepta, macula scu- — 148 - tellari transversa flava, postice utrinque paulo prolongala, disco medio vage longitudinaliler flavicante, striola subhumerali flava, pedibiis flavis, tibiis 4 posticis apico paulo infuscatis ; capile sat dense punctato, inter antennas foveola minuta oblonge impresso, palpis flavis ; antennis corpore paulo brevioribus, basi subtiliter ci- liatis, articule 3" segmenti longiore ; prothorace fere quadrato, elytris angusliore, sat dense punctato, medio subcarinato, antice medio angustissime flavomarginato, et postice medio macula flavi- cante signato ; elytris subparallelis, apice parum oblique truncatulis, fortiter ac profunde, apice obsolète punctatis, sutura et utrinque costulis 2 parum elevatis, costula prima basi paulo carinata, ante médium obliterata ; segmente ventrali ultime medio sulcatule, Pékin. Ressemble extrêmement à VO. erythrocephala, mais chez cette dernière la tête, les pattes et la moitié postérieure de l'abdomen sont rousses, et les côtés des élytres sont moins saillantes, surtout la l""*^ à la base et il n'y a pas de tache scutellaire. Peut-être faut-il reconnaître dans celle espèce l'O. inclusa Pascoe, dont voici la description bien insuffisante : Nigro-cinerea, prothorace, elytris (circa scutellum) pedibusque teslacee-brunneis, oculis antennisque nigris. — Cbine iDoréale. Blackish grey ; prethorax, scutellum, base of the elytra near it and legs testaceous brown ; anlennœ and eyes black ; elytra coarsely punctured wilh a faintly raised line in the middle. — Long., 6 lin. Mais la coloration du corselet est différente, la description ne parle pas de la ligne jaune au bord marginal des élytres, à la base, elle n'indique qu'une seule côte sur le disque et les pattes comme les élytres sont d'un brun testacé. Lema decempunctata Gebl., Ledeb. Reise, III, 196. — Lacord., P/jy^, 1,597. Long., 5 1/2 à 6 mill. — Oblonga, cenvexiuscula, œnea, nitida, elytris pallide testaceo-fulvis, utrinque puncto humerali et maculis 4 nigris signatis, abdemine lateribus late et ad segmenterum api- cem auguste testaceo-fulvo, pedibus rufls, genubus tarsisque fusce- a^.neis, antennis nigris; capite prolhoraceque sat fortiter punctatis, illo vertice sulcato, inter oculos salcis 2 cruciatis, hoc medio sat fortiter coarctato, antice utrinque valde angulato, postice medio fo- veale ; elytris grosse striatopunctatis. Var.: Elytris immaculatis. — 149 — Les individus des environs de Pékin diffèrent de ceux qui pro- viennent de la Sibérie et du Japon par leur taille un peu plus faible et la coloration du dessous du corps et des pattes. L'espèce paraît commune au Japon, où elle vit sur l'arbre à thé. Lema dilutipes. Long., 4 mill, — Viridi-senea, modice nitida, elytris magis seneo- viridibus et nitidioribus, pedibus flavo-testaceis, tarsoriim articulo ultirao fusco, antennis fuscis, articulis 2", 3°, 4" que subtus testa- ceis; capite antice pallide pilosulo, inter oculo utrinque sulco grosse punctato oblique signato ; protborace postice sat fortiter co- arctalo, antice utrinque angulari, dorso dense punctato, lateribus paulo rugosulo ; elytris striato-punctatis, striis parum impressis, punctis sat grossis, postice minoribus, dorso post scutellum leviter transversim impressis ; subtus punctulata, breviter albido-sericans. Pékin. Ressemble beaucoup à la L. flavipes, mais d'une coloration plus verdâtre, et bien distincte par la ponctuation serrée du corselet dont les angles antérieurs sont plus pointus. La L. flavipes Suffr., qui se trouve au Japon et dans la Sibérie orientale, n'est pas encore signalée à Pékin. Labidostomis chinensis E. Lef., Ann. Ent. Fr., 1887, Bull. LV. Long., 6 mill. — Oblonga, viridi-cyanea, nitidula, subtus cum capite prollioraceque supra sat dense pilis albidis adpressis obsita ; capite sLibquadrato, verlice convexo, fere Isevi, fronte média fortiter Iransversiiu impressa ibique rugulosa, epistomate declivi, subrugu- loso, antice leviter subquadratini marguiato, sinu ipso recte trun- cato, labro flavo, anlennis nigro cyaneis articulis 4 basalibus fulyis, 1» macula fusco œnea superne notato ; pTothorace vix perspicuC' punctulato, hic illic (prœsertim juxta marginem anticum et margi- nem posticum) transversim impresso, lateribus rotundato, basi bisinuato et breviter lobato, angulis posticis acutis retlexisque; scu- tello parvo, apice rotundato, basi impresso et ruguloso, antice lœvi, lucido ; elytris flavis, juxta marginem lateralem utrinque canalicu- lalis, sat fortiter punctaiis, punctis juxla suturam fere lineatum digestis, apice summo evanescentibus ; pedibus viridi-cyaneis, 2 an- ticis maxime elongatis, cf. Environs de Pékin. Revue d'Entomologie. — Mai 1888. 12 — 150 — Celte jolie espèce vient se placer près de L. pilicollis, dont elle diffère surtout par la forme de la fossette frontale et l'échancrure de l'épistome. Labidostomis bipunctata Mann. — Lac, Monog., 63 Long., 7 à 8 mill. — Sat elongata, viridi-cyanea nitida, subtus parce albido-villosa, supra glabra, antennis validis violaceis, basi testaceis, fronte sat profunde excavata ; protborace inodice convexo, tenuiter punclato, basi bisinuato, angulis posticis obtusis, reflexis ; elytris subtiliter punctulatis, testaceis, puncto humerali piceo. d" ca- pite magno, supra antennas profiuide foveolato, fronte late excavata, vertice convexo, epistomate dtclivi quadratim emarginato ; mandi- bulis validis, valde exsertis, supra alte marginatis ; pedibus anlicis valde elongatis, femoribus raodice incrassatis. Sibérie occidentale ; Nertscbinsk ; Pékin {v. Heyden). CUjlhra lœviuscula Ralz. — Clythra atraphaxidis Pall. — Ces deux insectes européens, qui existent en Sibérie, se retrouvent autour de Pékin. Gynandrophthalma semiaurantiaca. Long., 4 milL — Oblonga, subcylindrica, nitida, flavo-aurantiaca. capite elytrisque virescenti-cœruleis ; capite subtiliter densissime co- riaceo-punctato, antice transversim impresso, ore flavo, antennis brevibus, crassiusculis, medio crassioribus, articule 3° elongato ; protborace brevi, elytris baud angustiore, antice paulo angustato, lateribus leviter rotundato, angnlis posticis rotundatis, dorso Isevi, antice obsolète transversim impresso et infuscato ; scutello Iriangu- lari, sat acuto convexo, polito; elytris subparallelis, apice conjunc- tim rotundatis, fortiler sat grosse subseriato-punctatis, intervallis irregulariter convexiusciilis et disco transversim paulo plicatulis. apice luîviore ; subtus subtiliter coriacea, pubescens. Pékin (A. David, coll. du Muséum). Cette espèce ressemble extrêmement au G. ferulœ ; seulement le bord antérieur du cbaperon est tronqué au lieu d'être écbancré, les antennes sont entièrement jaunes les élytres sont plus courtes, moins densément et moins profondément ponctuées, - 151 — Cryptocephalus dichrous. Long., 4 mill. — Ovato-oblongus, subcyJindricus, œnescenti-niger, nitidus, elytris, prothoracis margine laterali laie et rnargine antico angiiste rubris, epistomate, macula utrinque suboculari et aaten- narum basi rulis ; capite dense subtiliter punctato; antennis elon- gatis, basi excepta fuscis ; prothorace transverso, antice angustato, elytris vix angustiore, subtiliter sat dense aciculato-punctato, late- ribus leviter marginato, angulis posticis obtusis, elytris dense sat fortiter ac confuse punctatis, rugosulis ; pygidio planiusculo, punc- tulato ; subtus dense punctulato, pallide pilosulo, segmento ventrali ultimo late i m presse. Pékin (A. David, coll. du Muséum). Ressemble à un très petit individu d* du C. coryli, mais la ponc- tuation du corselet est proportionnellement plus forte, l'écusson est plus triangulaire, plus pointu, les élytres sont plus rugueuses, à ponctuation plus confuse, sans traces de lignes. Cryptocephalus discoideus. Long., 4 mill. — Oblongus, subcylindricus, flavus, nitidus, sub- tiliter albido-pubescens, prothorace utrinque maculis 2 dorsalibus (1° majore rotundata), elytrisque utrinque vitta discoidali lata basin tantum attingente fusco-cyanescenttbus, metasterno abdomineque fuscis, pygidio flavo limbato, antennis apice infuscatis ; capite sub- tiliter dense punctulato, antennis médium corporis paulo superan- tibus, sat gracilibus, articulo 3" quarto subsequali, 4° sequenti vix breviore ; prothorace, transverso, basi elytris vix angustiore, antice angustato, latei-ibus postice rotuudatis, margine postico utrinque late leviter sinuato, dorso subtiliter densissirne punctato ; sculello apice truncato, basi fusco ; elytris parallelis, apice abrupte rotundatis, sat fortiter sat dense punctatis, ohsolete lineatis, subtiliter Irans- versim rugosulis; pygidio punctato ; subtus densius pubescens, seg- mento ventrali ultimo fere triangulariter foveato. Pékin {A.David, coll. du Muséum). Ressemble un peu au C. regalis, de Daourie, pour la coloration des élytres, mais bien plus étroit, avec le corselet différemment coloré, moins fortement sinué de chaque côté à la base, les élytres bien plus finement ponctuées, les antennes plus courtes, etc. 152 — Cryptocephalus muscifer. Long., 4 1/2 mill. — Ovatus, convexus, rufus, sat nitidus.prolho- race antice rufescente, maculis 5 signato, 2 anticis rotundatis, 3 posticis oblongis, scutello nigro, elytris utrinque nigro quadrisig- natis (2/2). maciilis posticis paulo majoribus ; capile fere opaco, nigro, rnfo bisignato, dense piinctato, epistomate et ore rufis, an- tennis gracilibus, apice infiiscatis ; prothorace transverso, antice valde angustato, angnlis posticis elylrorum basin fere amplectan- tibus dorso sat dense aciculato-punctato, margine postico utrinque sinuato; elytris apice late separatim rotundatis, dense sat fortiter punctatis, leviter rugosuUs; pygidio rufo, parum convexo, dense subtiliter coriaceo-punctato, pilis fulvidis appressis sat dense vestito; subtus niger, pilosulus, abdominis apice, metapleuris apice pedibus- que rufis, segraento ultimo fovea raagna impresso. Pékin (A. David, coll. du Muséum). Hesseinble assez au C. Becheri Mor. pour la coloration géné- rale, mais plus court, le corselet plus court, plus rétréci en avant, plus fortement ponctué, à 5 taches, les élytres plus courtes, plus ponctuées, ayant chacune les taches comme chez le C. quaclripunc- iatus, mais plus petites. Cryptocephalus nigroscriptus. Long., 4 mill. — Ovatus, convexus, nigro-senescens, fulvo-pn- bescens, elytris fulvis, utrinque basi maculis 2, medio litura trans- versa dilacerata et ante apicem signaturis 3 parum regularibus nigro-a-^nescentibus, capite utrinque rufo macula to, epistomate rufo, antennis fulvis, gracilibus, médium corporis parum superantibus, prothorace auguste fulvo marginato, vitta basali utrinque inter- rupta ; capite subtilissime punctulato ; prothorace elytris paulo an- gustiore, antice angustato et valde convexo, basi utrinque sinuato, angulis posticis acutis, dorso subtiliter sat dense punctato ;• scutello ovato-quadrato, apice obtuso, basi nigro, apice fulvo ; elytris sat bre- vibus, sat fortiter et confuse punctatis, basi et lateribus punctis se- riatis, sutura anguste nigra ; pygidio apice rufo ; pedibus rufescen- tibus, femoribus medio late nigro-œneis, segmento ventrali ultimo profundei foveato, Pékin {A. David, coW. du Muséum). - 153 — Ressemble un peu au C. nihi, mais plus court à corselet bien moins densément ponctué, à élytres plus confusément ponctuées et à dessins très différents. Acloxus vitis F. — Cet insecte est répandu en Europe, en Sibérie et dans l'Amérique du Nord ; il n'est donc pas étonnant de le re- trouver aux environs de Pékin, où il a dû être apporté avec les vignes qui y ont été transplantées du centre de l'Asie. L'unique in- dividu que j'ai examiné (Coll. du Muséum) a le corselet plus forte- ment ponctué et les tibias sont roux. Chrysochus singularis Lef., Ann. Soc. Ent. BeUj., 1884, C.-R. ccv. Long., 9 à 10 niill. — Oblongus, convexus, omnino cum pedibus violaceo-cyaneus, supra ceitu situ viridi-reflexo micans, nitidus, labro, palpis, niandibulis, oculisanteunisque nigris, harum articulis basalibus iuterdum cyaneis ; capùle crebre punctato, inter oculos obsolète Lifoveolato : protliorace sat dense fortiter et subrugose punctato, punctis majoribus et minoribus intermixtis ; scutello lœvi; elytris infra humeros sat profunde transversim iinpressis, juxta su- turani versus apicem fortiter unistriatis, crebre undique punctatis, punctis sublineatim dispositis, inlra impressionem basalem majo- ribus. Environs de Pékin. G. chinensis Baly. — Commun autour de Pékin. Colasposoma dauricuni Mann. — Commun autour de Pékin, avec toutes ses variétés de coloration. Gonioctena dichroa. Loug., 4 i/'-2 mill, — Subovata, antice et postice fera eequaliter rotundata, convexe, nitida, nigro-fusca, capite prothoraceque an- tennarumque articulis 3 prioiis rufis ; capite sat parvo, brevi, trun- calo, subtiliter pimctulalo, antice arcuatim irapresso, antennisbasin protboracis attingentibus, articulo 3" secundo vix longiore ; protho- race brevi, longitudine fere triplo latiore, abasi antice leviter angus- tato, lateribus ad angulos aateriores rotundatis, margine postico utrinque levissime sinuato,angulis acutiusculis, dorso subtiliter laxe punctulato, ad latera densius; scutello obtuse rotundato, lœvi; elytris brevibus, apice conjunclira rotundatis, sat subtiliter luicato- — 154 — punctatis, inlervallis jdanis, Ipevibus ; subtus lateribus magispiinc- tata, coxis piceis, segraento venlrali ultimis apice rufesceiile, Ubiis extus ante apiceni acute angiilatis. Pékin. Ressemble aux variétés noires de G. nivosa, mais plus court, avec le corselet non arrondi sur les côtés, mais rétréci de la base en avant, et à ponctuation bien moins forle, et les élytres à lignes ponctuées beaucoup plus fines. Gonioctena suturella Fairm. —Je crois bien que cette espèce doit se rapporter au G. Mannerhei)ni Stal, de Mongolie, à en juger par la courte diagnose donnée par M. Kraatz (Deut. Eut. Zeits., 1879, 137), qui ne parle pourtant pas de la coloration delà poitrine. Luperodes nigripennis Mots. Long., 6 à 7 mill. — Oblongus, convexus, fulvo-fl ivus, nitidus, elytris, capite summo, antennis (basi excepta) pedibusque nigris; capite fere liiîvi, corivexiusculo, iiiter oculos traiisversim sulcato, ore nigro ; antennis elongatis, articulo 1" elongato, paulo arcuato ; prothorace transverso, antice vix sensini angustato, angulis anticis sat evidentibus, margine postico late arcuato, dorso lœvi, postice medio foveola signato ; elytris subtiliter dense punctatis ; pectore nigro. Pékin. Galerucella vageplicata. Long., 8 1/2 mill. — Oblongo-ovata, testaceo-lutescens, parum ni- tida, pube tenui grisea vestita, capite macula vertical! et macula inter antennas, prothoraceque maculis 2 marginalibus sat magnis et macula minore angusta elytrisque macula hunierali oblonga ni- gris; capite dense punctato, medio stria longitiidinali tenui, intei- oculos foveolata signato ; antennis fuscis, médium corporis attingen- tibus, articulo 2° tertio parum breviore, 3° sequentibus œquali ; prothorace elytris angustiore, longiludiue duplo latiore, antice a medio sat fortiter angustato, margine postico recto, ante angulos obliquato, angulis acute rectis, dorso dense punctato, lateribus im- presso, medio sat obsolète sulcatulo; scutello subtiliter dense punc- tato, apice obtuso ; elytris ovalis, medio leviter amplialis, apice — 155 — conjunctim rotundatis, angulo suturali sat acuto, dorso dense rugo- sulo-punctatis, sutura et utrinqiie costulis 2 leviter elevaUs ; subtus nitklula, metasterni lateribus abdomine pedibusque infuscatis, pe- dibus anterioribus testaceo-luteis, femoribus fusco vittatis, poste- rioribus fuscis, basi et genubus testaceo-luteis. Pékin. La G, maculicollis Motsch., qui se trouve aussi à Pékin, est 1res voisine de cette espèce, mais notablement plus petite, plus fine- ment ponctuée, avec les élytres un peu moins élargies au milieu, sans traces de côtes, l'angle suturai un peu moins saillant. Malaxioides n. g. Ce nouveau genre de Galérucide se rapproche des ApopJujUa par les cavités cotyloïdes antérieures ouvertes et les hanches antérieures contiguës; mais les crochets des tarses sont simples et les antennes longues, assez épaisses, atteignant presque l'extrémité des élytres, les articles 3-7 presque égaux, les derniers diminuant un peu de longueur, les articles 4-8 sont sillonnés en dessous ; le corselet est plus convexe ; les épipleures sont étroites et ne dépassent guère le milieu des élytres, les tibias sont tons inermes et le l'"' article des tarses antérieurs est grand et épaissi, aussi long que les 2 suivants réunis. M. grandicornis. Long., 7 mill. — Oblonga, sat convexa, fulva, nitida, elytris vi- ridi-melallicis, subtiliter griseo-pubescentibus, capite summo fusco, antennis infuscatis, articulis 4 pi^imis exceptis, prothorace maculis 3 sat magnis nigris; capite summo dense punctato et medio obso- lète sulcatulo, inter antennas hreviter sulcato ; prothorace elytris paulo angustiore, transverso, lateribus vix rotundato et declivi, sub- tilissime marginato, antice et basi oblique angusiato, dorso subti- lissime punctulato, antice medio et postice transversim impresso ; scntellu fusco, convexiusculo, punctato ; elytris subparallelis, ad hu- mérus sat angulatis, apice separatim obtuse rotundatis, lateribus auguste marginatis, sed longitudinaliter et apice latius impressis, dorso subtilissime ac densissime punctato-rugosulis; metasterno et abdomine obscuratis, hoc basi punctato, segmento ultimo profunde quadratim emarginato. Pékin. — 156 — Cet insecte présente la coloration de V Apophylia smaragdina, mais il en diffère par les antennes grandes et assez épaisses, le cor- selet n'ayant que des impressions transversales, sans parler des dif- férences génériques assez saillantes. Le G. Malaxia, qui provient aussi du nord de la Chine, diffère par les crochets des tarses bitides, les antennes grêles, non séparées par une carène, le labre échancré, le corselet dilaté en avant et re- levé au bord antérieur et les épipleures prolongées presque jusqu'à l'extrémité. Ce dernier genre est identique avec le G. Ghjptolus Jac. Aldrisma n. g. Acetabula antica aperta. Prosternum angustissimum. Ungues ap- pendiculati. Kpipleurœ intégra?. Tarsi posteriores articulo 1° duobus sequentibus subœquali. Tibia? inermes. Antenna; crassiuscula?, mé- dium corporis liaud superantibus articulis obconicis, 3" quarto vix longiore, ultimo emarginato, apicc intus acuto. Prothorax basi im- pressus, angulis omnibus acutis, subproductis. Elytra parum am- pliata, confuse punctata, lateribus costata. Femora postica ceteris crassiora. Cet insecte est assez difficile à classer à cause de ses fémurs pos- térieurs plus épais que les autres et de ses antennes assez épaisses et assez courtes ; ces caractères le distinguent nettement des autres genres du groupe des Miraastrites. Le corselet est aussi remarquable par ses angles saillants, ses côtés paraissant bisinués. A. externecostata. Long., 6 mill. — Ovato-oblonga, raodice convexa, fusco-nigra, nitida, elytris abdomineque testaceo-rutis ; capite inter oculos trans- versim sulcato et medio plagulis 2 paulo elevatis, lœvibus signato, epistomate labroque obscure rufescenfibus; prothorace elytris valde angusliore, transverso, margine antico late arcuato, lateribus leviter arcuatis, basi breviter sinuatis, angulis omnibus productis, extus acutis, dorso polilo, basi Iransversim fortiter impresso et utrinque stria brevi signato, margine postico elevato, disco medio obsolète ca- rinulato ; scutello minuto, ogivali ; elytris post médium leviter ampliatis, apice obtusis, subtilissime dense punctulatis, utrinque carina externa plus minusve elevata signatis, intervallo externo et — 157 — epii)ieuris concavis ; subtus cuin pedibus griseo-pubescens; tarsis picescentibus. Pékin (A. David, coll. du Muséum). Hispa angulosa Solsky, Hor. Soc. Ent. Ross., i81'2,2b2. —japonic Baly, Trans. Ent. Soc. Lond., 1873, 215. Long., 3à 4 1/2 mill. — Ovala, parum convexa, flavorufa, parum nitida, prothorace maculis 2 discoidalibus et elytris maculis plurimis plus minusve confluentibus nigris ; antennis crassiusculis, articule 3" quarto vix longiore, ultimo acuto ; prothorace Iransverso, elytris fere dimidio angustiore, rugoso, antice utrinque bispinoso, lateribus utrinque spinis 3 validis, basi conjunctis armato; elytris basi trun- catis, ante apicem leviter ampliatis, ani^ulalis et apice abrupte ro- tiindato-lruncatulis, dorso punctato-rugosis, sat inœqualibus, tuber- culis sat acutis, nigris, regulariter obsitis, margine externo dense dentatis, dentibus vix recurvis, callo liumerali magis elevato, denti- culato ; pectore anoque nigris. Pékin (A. David, coll. du Muséum). Cette espèce se distingue, outre sa coloration, par les élytres gar- nies latéralement non d'épines longues et grêles, mais de pointes assez courtes, serrées ; les épaules sont relevées et présentent des dents encore plus courtes ; les élytres sont très faiblement élargies à l'extrémité qui est brusquement arrondie et linement denticulée; le disque est inégale et parsemé de saillies un peu comprimées, plus ou moins coniques, les postérieures plus aiguës. Cette espèce, trouvée d'abord dans l'Amur, existe aussi au Japon. Cassida lineola Creutz. — Cette espèce s'étend depuis la Silésie jusqu'à la Sibérie orientale et se retrouve ans environs de Pékin. Cassida nigrostrigata. Long., 7 mill. — Praîcedenti valde affinis, sed supra rubicunda, subtus cum pedibus nigra, elytris disco maculis nigris minutis spar- sim, in sutura densioi'ibus ornatis ; antennis nigris basi (articulo i" excepto) obscure rubricatis; prothorace antice minus rotundato, la- teribus magis convergentibus, basi breviter rotundatis, angulis ob- tusis, disco simili 1er punctato, basi medio paulo profundius impresso ; — 158 — elytris forlius punctato-slriatis, intervallis raagis elevatis, margine externo fere opaco. forlius plicatnlo-rugoso. Environs de Pékin. Cette Casside ressemble beaucoup à la précédente, mais la colora- tion est bien différente, d'un rouge un peu testacé en dessus avec de petites taches noires, 6 ou 7 sur chaque élytre, la suture étant en outre presque entièrement noire, le dessous du corps est noir ainsi que les pattes ; les côtés du corselet sont moins arrondis et plus directement convergents en avant, ils sont arrondis tout à fait avant les angles qui sont obtus ; les stries ponctuées des élylres sont bien plus fortes et les intervalles plus convexes. Cassida pallidicollis Boh., Cat. Brit. Mus. Cassid., 138, et Monogr. Suppl., IV, 340. Long., 6 1/2 mill. — Brevissime ovata, opaca, prothorace rufo- aurantiaco aut pallide flavo, elytris brunneis,basi et disco paulo rufo signatis, vix nitidulis, abdoraiue auguste rufo-marginato ; pedibus rufis, femoribus basi nigris, sed coxis rufis ; fronte rufa, punctato- rugosa, antennis apice infuscatis, arliculo 3° sequenti paulo lon- giore ; prothorace brevi, longitudine paulo plus dupîo latiore, late- ribus valde rotundato, margine poslico utrinque sinuato, dorso fortiter dense punctato, disco medio interdum infuscato, ulrinque late impresso ; scutello triangulari; elytris brevibus, ad humeros antice angulatis, lateribus et 'apice l'otundatis fortiter substriato- punctalis, intervallis convexiusculis, transversim irregulariter plica- tulis, sutura et utrinque costa dorsali sat elevatis, basi prope scu- tellum impressis, margine laterali rugoso, intus transversim plicato; subtus nitidior, punctulata. Pékin. Voisine de la russata, mais plus large, différemment colorée et avec les angles du corselet fortement arrondis. La C. diaboUca Kr., de l'Amur, doit lui ressembler singulière- ment, d'après la description. Stenotarsus maculosus. Long., 7 mill, — Sal breviter ovatus, modice convexus nitidus, rufus, elytris utrinque post humerum étante apicem macula pallida. -- 159 — postice macula castanea signala ornatis, humeris castaneis, anten- nis pedibusquepiceis; capite infuscato, subtiliter sat dense punctato, ulrinque leviter impresso; antennis parum gracilibus, prolhoracis basin paulo superantibus, arliculo 3" quarto aequali et secundo longiore, 5-8 brevioi'ibus, fequalibus, clava triarticulala ; sat com- pressa ; prothorace valde transverso, elylris parum angustiore, basi utrinque sinuato et medio marginalo, angulis posticis, acutis, dorso laevi, postice utrinque stria basi profundiore, antice abbreviata signato ; elytris sat brevibus, lateribus rotundatis, ad humeros sat angulatis, lateribus auguste marginatis, apice obtuse rotundatis, sub- tilissime dense punctulatis ; subtus subtiliter punctulatus, segmente ventrali ultimo pallidiore, subopaco. Pékin (A. David, coll. du Muséum). Lycoperdina (Golgia) mandarinea Gerst., Monogr., 212. Long., 5 mill. — Oblongo-ovata, parum convexa, rufo-castanea, nitida, prothorace medio infuscato, elytris plaga magna commun! fusca, raarginem haud attingente, pectore abdomineque fuscis, hoc apice rufo ; antennis validis, apice incrassatis, articulo 2" quarto aequali, 3° sequenti paulo longiore, ceteris subaequalibus, tribus til- timis majoribus, peiiultimo majore, paulo transverso, ultimo brevi, fcre truncato ; prothorace transversim quadrato, lateribus levissime sinuatis, basi recta, dorso convexiusculo, postice utrinque profunde striato, striis medio abbreviatis ; elytris ovatis, basi truncatis, ad humeros sat angulatis, subtiliter punctulatis, apice separatim ob- tusis ; subtus subtilissime coriacea ; tibiis anticis o* intus medio dente triangulari acuto armatis, $ medio obtusissime angulato. Trouvée d'abord à Hong-Kong, puis aux environs de Pékin (A. David). La Mycetina oUiquesignata Gorh., de l'Aniur, est différem- ment colorée : Nigro-picea nitida, pronoto angulis anticis acutis rufo-piceis. Elytris vitta obliqua flava, de humero usque ad suturara post mé- dium producto, subtiliter ci'ebre punctatis. Abdomine flavo. Lithophilus villosus Fald., Mém. Acad. Pélersb., 1835, 457 fCacidula). Long., 4 1/2 mill. — Oblongo-ovalus, convexus, fusco-brunneus, — 160 — parum nitidlis, subtiliter dense fulvo-pubescens, capite, prothorace, elytroruin raargine (apice dilatato), corpore subtus, pedibus, anten- nis et ore rufis, capite striga média obscura, prothorace basi macula fusca signato, abdomine medio îate infiiscato ; capite prothoraceque dense punctulatis, hoc lateribus fortiter fere angulatim rotundato, marginato ; elytris densissiine punctulatis, suturam versus obsolète slriatulis. Pékin (A. David, coll. du Muséum). Ressemble beaucoup au L. corclatus, d'hlspagne et d'Algérie ; en diffère par le corselet nu peu moins angiilé sur les côtés qui sont un peu moins sinués en arrière, les élytres sont moins arrondies en arrière, la saillie humérale est plus marquée, les stries plus dis- tinctes, la coloration est aussi différente. Il est curieux de retrouver dans l'Extrême-Orient ce genre qui n'est pas signalé en Sibérie et dont les représentants connus ne dé- passent pas encore la Perse et le Kurdistan. Novius limbatus Molsch., Bull. Mosc, 1866, 178. — Crotch, Revis. Coccm., 283. Long., ^2 mill. — Fere rotundus, modice convexus, niger, sat nitidus, pube tenui ac brevi pallide fulva dense vestitus, prothorace antice et lateribus Iate rubro, elytris undique sat Iate (basi latius) rubro limbatis, ore, pedibus abdominisque liinbo rubris, femoribns supra fusco maculatis. Pékin (A. David, coll. du Muséum). Insecte décrit primitivement du Japon. — 161 — RÉVISION DU GENRE TROPIPHORUS l'ar Albekt FAUVEL. Les Tropiphorus constituent un petit genre de Curculionides, propre à la faune européenne, dont ils haliitent surtout les régions boisées, froides ou montagneuses, vivant sur les plantes, dans les mousses, ou sous les pierres, principalement dans les prairies al- pestres. En général et à l'exception d'une espèce assez largement répandue {carinatus Mùll.) (1), ils sont localisés et très rares, par suite peu représentés dans les collections; leur extension géogra- phique ne dépasse pas la Crimée à l'est et les Pyrénées et la Bulgarie au sud; aucun n'appartient à la faune méditerranéenne. Ils sont aussi très mal connus, les caractères vraiment propres à les faire dis- tinguer n'étant pas énoncés, même dans les travaux récents. Ayant dû établir ta liste de nos espèces indigènes pour le Cata- logue des Coléoptères gallo-rhénans, j'ai rencontré de telles diflioiltés qu'une révision complète du genre m'est apparue comme indispensable. Grâce à l'obligeance accoutumée de plusieurs col- lègues, surtout à la bonne amitié de MM. les D'"^ Stierlin et von Heyden, j'ai pu réunir une série considérable de ces insectes et apprécier suftisamment leurs variations. C'est le résultat de ce tra- vail que je me permets d'oifrir au public entomologique. TROPIPHORUS Schœnh., Gen. Cure, 1B4-2, VI, 2, 257. Tropidophorus Gemm. — Barynotus (pars) Germar, Steph. — Sijnir- mus Bedel (2). Synopsis : Stierlin, Mitth. Ent. Schweiz. Ges., 1880, VI, 71.— Kraatz, (1) Ce Tropiphorus est le seul inscrit au Catalogue des Cotéovtères de France du D"' Gieniei' '.1863), bien que quatre espèces du genre habitent réellement notre faune gallo-rhénane. (2) Le nom nouveau de Synirmiis a été proposé par M, L. Bedel {Fn. Seine, 1883, 61), à cause du nom de Tropidoplioriis employé déjà (1839) dans l'ordre des Sauriens par Duméril et Bibron ; mais je n'ai pas cru devoir l'admettre, ces changements devant être restreints, à mon avis, aux noms préoccupés dans l'embrancheraent des Articulés. — 162 - (reproduction et notes) Deut. Eut. Zeits. , 1882, 53. — Reiber (traduc- tion), Rev. dEnt., 1883, 63. A. Corps large ou obèse, rendu plus ou moins mat par sa vestiture; élytres larges. a. Corselet égal, subcylindrique, densément squamuleux ainsi que la tête (à l'état frais), non ou à peine rétréci du milieu à la base. Forme de Barynotus. b. Corselet à carène étroite, tranchante, entière, brillante, bien li- mitée par la ponctuation ou la rugosité, accidentellement envahie par elle; élytres à vestiture nébuleuse, formée de squamules étroites, non contiguës. c. Élytres à stries plus ou moins finement ponctuées, non fovéolées. (L Élytres plus ou moins déprimées sur le dos, à interstries 3, 5 et 7 plus ou moins costulés, les côtes des 5« et 7« réunies à leur som- met ; épaules débordant la base du corselet ; squamules d'un gris brun ou doré métallique. e. Repli élytral abrupt, fortement rentrant du 1' interstrie jusqu'à la marge, les interstries 8, 9 et 10 très faiblement costulés ; élytres très larges, très courtes, peu convexes, débordant fortement le corselet; leur angle basilaire externe obtus, tronqué; dos bien plus égal; interstries bien plus larges; côtes dorsales fines, pevi éle- vées, celle du 3* interstrie entière ; stries très finement, densément ponctuées; suture à crête peu marquée sur la décUvité apicale ; taille moyenne plus grande. — Long., 61/2-71/2 mill. (1). obesus n. sp. ee. Repli élytral moins abrupt, moins rentrant, les interstries 8, 9 et 10 nettement costulés ; élytres sub- allongées, convexes, débordant médiocrement le corselet ; leur angle basilaire externe subsaillant en avant; côtes dorsales fortes, assez élevées, celle du 3« interstrie effacée au-delà du milieu; stries nette- ment, moins densément ponctuées ; suture relevée en crête très saillante sur la déclivité ; taille moin- dre. — Long., 5 1/2-6 1/2 mill carinatus. dd. Élytres cylindriques, à interstries dorsaux non costulés. f. Élytres subovales, débordant nettement le cor- selet; leur angle basilaire externe subsaillant en avant; régulièrement et faiblement élargies de cet angle au milieu. — Long., 6 mill tomenlosus. ff. Élytres subglobuleuses, leur angle basilaire ex- terne tronqué, obtus, coïncidant avec l'angle externe du corselet, assez brusquement élargies de cet angle au premier cinquième de leur longueur où elles for- ment un léger coude. — Long., 6 mill oblusus. (1) Le rostre, étant ordinairement infléchi, n'est pas compris dans les mesures de lon- gueur que nous indiquerons. Mesuré avec la tète il représente en général la longueur du corselet. — 163 — ce. Élytres cylindriques, à stries grossièrement ponctuées-fovéolées avec une petite soie très courte dans chaque fovéole; base débordant le corselet, à angle externe subsaillant en avant ; squamules très rares, en petites plaques nébuleuses d'un gris ver- dàtre; interstries dorsaux alternes à peine relevés ; sculpture du corselet profonde , vermiculée- ru- gueuse.— Long. ,5mill globatus. bb. Corselet à ligne cariniforme large, obtuse, mate, alutacée ou réduite à un espace longitudinal pres- que plan, pareillement sculpté; élytres cylindriques, à stries grossièrement ponctuées-fovéolées avec une petite soie très courte dans chaqvie fovéole ; base dé- bordant le corselet ; squamules assez larges, courtes, d'aspect nettement marbré. g. Corselet large, court, fortement transverse, sub- tronqué au sommet, visiblement rétréci vers la base dont les angles sont subarrondis ; ligne carini- forme un peu marquée; élytres oblongues, à angle basilaire externe tronqué obtus, non saillant; mar- brures variées de brun et d'ocracé plus ou moins cuivreux ; interstries dorsaux alternativement plans et assez relevés. — Long., 5 1/3-5 2/3 mill. . . ochraceosignatus. gg. Corselet assez étroit et allongé, à peine trans- verse, nettement atténué en arc au sommet et en- capuchonnant faiblement la tête, à ponctuation moins grosse et moins profonde; non rétréci à la base, dont les angles sont assez marqués; ligne ca- riniforme réduite à un espace longitudinal presque plan; élytres plus courtes, à angle basilaire externe subsaillant en avant; marbrures variées de noirâtre et de grisâtre ; interstries dorsaux pairs un peu convexes, les impai's peu relevés. — Long., 4 1/2- 5 mill cucullatus n. sp. aa. Corselet inégal, subdéprimé, mat, rugueux, sou- vent brun ou roux, fortement rétréci dès avant le milieu jusqu'à la base, n'offrant ainsi que la tète, que d'assez rares et fines soies; carène longitu- dinale très forte, arquée (vue de profil), mais inter- rompue à ses deux extrémités ; élytres subdépri- mées, débordant fortement le corselet , à angle basilaire externe tronqué, arrondi; interstries dor- saux costulés, côte du 3« interrompue vers les 3/4, celle du 5« graduellement plus élevée jusqu'au même niveau environ, où elle se termine en forme de no- dosité ; suture à crête, apicale très saillante ; vesti- ture nébuleuse, verdâtre, formée de squamules plus rares, très fines. Forme de Rhytirrhinns. — Long., 6 mill styriacus. — 164 — AA. Corps étroit, allongé, cylindi-ique, assez brillant ; corselet égal, cylindrique, subvermiculé-ponctué, à carène nette, entière, brillante, assez densément squamuleux, ainsi que la tète, de très fines écailles vertes et dorées ; élytres étroites, ne débordant pas le corselet ; angle basilaire externe tronqué, non saillant ; stries fortement, peu densément ponc- tuées; interstries uniformes, à peine convexes; né- bulosité très fine, en plaques vertes mêlées de doré ; antennes, sauf la massue, et pattes, sauf les tarses, l'ougeàtres. Forme de Brachyrrhinus fulvipes Gyll. — Long., 4 1/2 mill i" Groupe. 1. obe.sus *. — micans' Stierl. 1880 {non Boh.). Carinthie ; Styrie; lYanssylvanie ; Crimée. — Cinq exemplaires. Collpctions Stierlin, Seidlitz etKraatz. Obs. 1. Aucune espèce du genre ne parait babiter de région plus orientale que celle-ci. M. Stierlin l'indique encore de Hongrie et de Carniole ; mais je ne l'ai pas vue de ces deux pays. Obs. 2. Le micans Bob. [in Scbb., 1842) m'est resté inconnu, et c'est Vobesus que j'ai reçu sous ce nom de MM. Stierlin et Kraatz; mais la description de Boheman ne s'applique pas à notre espèce (1); au moins les carènes du rostre et du corselet n'offrent pas de différences avec celles du carinatus [mercurialis), et les côtes des interstries dorsaux alternes au Ueu d'être plus élevées, le sont moins, outre que celle du 3* interstrie n'est pas abrégée, mais entière, caractère que l'auteur suédois eût signalé sans doute, s'il eût existé chez le micans; je ne parle pas de la couleur des tibias, qui est tantôt rousse, tantôt noi- râtre dans le groupe et n'a pas de valeur spécifique. — Je pensais ob- tenir un type du micans de la collection du Musée de Stockholm; mais M. le D"" Auriviliius m'a informé qu'il n'y existait pas; et M. Kraatz, acquéreur d'une partie des collections de Schaum, m'a fait savoir qu'il ignorait où se trouvaient actuellement les Curculionides de Germar, transmis à Schaum après la mort de ce savant. (1) Tr. micans Boh. Subovatus uiger, squamulis parvis, giiseis vel umbriuis, me- tallico-micaatibus, aispersus; rostro carinato ; thorace aiigustiorc, confertim subliliter punctulalo, obsolète carinato, lateribus parum rotumiato ; elytris dorso paulo convexis, vix punclato-striatis, sutura postice interstitiisque alternis, prœsertira 1°, elevalis, bre- vissime selulosis. Brins élevants Parreys in litt. Hungaria [Parreys); Turcia {Germar), Tr. mercurialis proxinius, dimidio fere major, rostro distiucte thorace obsoletius cari- nato, elytris latioribus, interstitiis altérais, praesertim 7", raagis elevatls, anlennis tibiis- que nigris, ab illo dislinctus. — 165 — 2. carinatus MïiU., Zool. Dan. Prodr., 1776, 8G. — Bedel, Fn, Seine, 1883, 62. — elevatus Herbst, 1795. — lapidarius Payk., 1800. — mercurialis Fabr., 1801. -- œcidii Marsh., 1802. — suturatus Gmel., 1803. — abbreviatus ' Stierl., 1880. Sous les pierres, les mousses, les bouses desséchées, sur les plantes basses {Mercurialis perennis et annua, Chœrophyllum aro- maticum) ; bois, parcs et prés humides des plaines et montagnes jusqu'à la zone alpine ; presque toute l'année (r). Hollande, Houlhem (Everts); Mons {Defiioulin); Westphalie (Westho/f); Lille [Lethierry); Arras ! Boulogne-sur-Mer {Cham- penois); Ahrweiler (Fuss); Hesse {Scriba); Taunus, Vogelsberg, Francfort {v. Eeyclen); Forêt Noire {Stierlin); Épinal {Behrer); Gerbamont [Pierrat); Remireraont {Puton); Colmar {Umhang); Barr, Haguenau {Kampmann); Metz {Géhm); Nancy {Mathieu); Chantilly! Ailly-sur-Somme (Carpentier); Oise, Goye, viaduc delà Reine-Blanche ; Aisne, bois de Savy, près Sl-Quentin {Bedel); Seine- et-Oise, Bellevue ! Meudon! Montmorency! St-Cucufa près Riieil, Marly; forêts de St-Germain [Brisout de Barneville) et de Séiiart [Fallou); Dieppe {Grouvelle)\ Seine-Inférieure, Forêt Verte {Moc- querys); Le Havre! parc de Fontainebleau {Bonnaire); Aube {Le Brun)] Segré {Millet); Jura ! Albertville, Haut-du-Pré ! vallée d'Oulx {Ghiliani); Bngey, Le Colombier ! Grande-Chartreuse, col delaRuchèrel Briançon (A r^/o^); Mont Pilât {Rey); Mont Dore! Cantal, Le Lioran ! Aussidans l'Europe septentrionale et moyenne jusqu'aux Balkans. Obs. 1. Cette espèce est toujours localisée; elle n'est signalée comme assez commune que dans les bois des environs de Lille par M. Lethierry. — Les Catalogues de Brébisson, Jaubert et Peragallo l'indiquent de Falaise, de Draguignan et des Alpes-Maritimes; mais je ne l'ai pas vue de ces localités et les citations des deux derniers s'ap- pliquent probablement à Vobtusiis. Obs. 2. D'après une indication de M. Bedel {l. c), M. J. Fallou en a trouvé un exemplaire sur une feuille de Primula, qui paraissait ron- gée par lui. 3. tomentosiis Marsh., Eut. Brit., 1802, I, 270. — «errîcoia Newm., 1838.— cinereus Boh., 1842. - tricristatus' Stierl., 1880. Sous les pierres des régions froides, avec les Barynotus, surtout dans les hautes montagnes jusqu'aux neiges; juillet, aoîit (tr). Francfort (coll. v. Heyden); Vosges, Hohneck {Puton); Jura {Stierlin); Valais, glacier d'Aletsch { Biign ion) ; M.acngnng^\ Cha- mouni {de Bonvouloir); Albertville {Sharp); Mont Genis, La Ra- masse! Grande-Chartreuse {Rey); Briançon (Argod); Ardèche, Notre-Dame-des-Neiges {Guilleheau). Revue d'Entomologie. — Mai 1888. 13 — 166 — Aussi en Ecosse, Angleterre, Thuringe [Letzner], Suisse saxonne {Mcerhel), Silésie, Boliême, Hongrie, Moravie, Styrie, Carinthie, Suisse, Piémont, Tyrol et dans les Carpathes. 06s 1. Se trouve au sud dans les Iles- Britanniques jusque dans le comté de Monmouth, mais paraît répandu surtout dans les montagnes d'Ecosse. — Douteux de Westphalie (Sauerland), d'après le Cat. AVes- thoff. Obs. 2. Depuis Stephens (Sys^ Cat. Bril. Ins., I, 171), cette espèce a été considérée à tort par les auteurs anglais comme la Ç du mercu- rialis, malgré l'observation de Newman {Ent. Mag., 1838, V, 173) qu'elle en constitue une forme distincte. Les termes de la description de Marsham {l. c.) ne laissent pas de doute qu'il a eu sous les yeux le cinereus Boh. Obs. 3. Le cinereus Stierl. (/. c.) est bien le tomentosus, d'après les types, quoique l'auteur donne à tort les élytres comme o de la largeur du corselet à leur base. » Obs. 4. C'est le globatus des Cat. Godron (p. 116) et Wencker (p. 87). 4. obtusus Bonsd., Cure. Suec, 1785, II, 37, fig. 30. — lepidotus Herbst, 1795. — Iricrislatus ' Desbr., 1871. — pedemontanus * , longi- collis\ mercurialis* Stierl., 1880. Sous les pierres des régions froides, surtout dans les prairies al- pines jusqu'aux neiges ; juillet, août (tr). Juliers, Francfort (coll. v. Heyden): Valais, glacier d'Aletscli [Bugnion); St-Gothard, Hospenthal (PM^on);Macugnaga {Stierlin); Grand St-Bernard {Jacquet); Petit Mont-Cenis {Deshrochers) ; Grande Chartreuse! Lautaret (Lethierry); Briançon {Argod); Mont Viso (5aî*(f i); St-Martin-Lantosque {Clair). Aussi en Islande, Suède, Norvège, Ecosse, Germanie, Suisse, Pié- mont, Autriche. Obs. 1. Cité d'abord par M. Desbrochers sous le nom de cinereus {Ann. Ent. Fr., 1865, Bull., XIII). puis décrit par lui sous celui de tricristatus avec la fausse provenance : Mont-Dore, ainsi que l'auteur m'en a informé en m'adressant le type du tricristatus, qui provient en réalité du Mont-Cenis. Obs. 2. Thomson {Skand. Col., VII, 145) a décrit cette espèce comme la 9 du mercurialis. — L'oblusus indiqué de Serbie par M. Kraatz {Deut. Ent. Zeits., 1882, 55) est un carinatus. 5. globatus Herbst, Kœf., 1795, VI, 354-, pi. 87, fig. 13. — Boh., 1842. — Stierl., 1880. Styrie. — Neuf exemplaires. Collections Puton, Stierlin, v. Heyden, Seidlitz et la mienne. — 167 — Obs. Cette espèce paraît très rare et je ne l'ai vue que de Styrie. C'est par erreur que M. Stierlin l'indique de Loèche (Valais) dans son synopsis^du genre (/. c), du Jura {Tournier),de Gadmeu et de l'Enga- dine, dans sa Fauna Coleopterorum Helvetica (p. 251 et suppl. p. 67), que M. Kraatz {DeiU. Ent. Zeits., 1882_, 55) la cite du Banat (coll. v. Hey- den), enfin que je l'ai notée moi-même de Modane {Bev. d'Ent., 1883, 63); toutes ces localités s'appliquent au ciicullatus. Elle figure encore au Catalogue des Coléoptères du Tyrol, par Gredler et à celui de Car- niole par Siegel, mais ces habitats devront être vérifiés. Le globatus du Cat. Ghiliani (p. 132) doit être encore le cucullatus. 6. oehraeeosignatus Boh., Schh. Gen. Cure, 1842, VI, 2, 262. — StierL, 1880. Autriche : Linz (ma coll.), Vienne (Reitter); Croatie : Capela {v. Heyclen), Vellebit {Reitter); Carinthie {Kraatz).' Obs. Également propre à l'Autriche et le plus rare du groupe ; je ne l'ai vu que des localités citées. D'après M. Stierlin {l. c), il se trou- verait aussi en Carniole; mais comme l'auteur confondait l'espèce sui- vante avec celle-ci, il y a peut-être erreur dans sa citation. Enfin le Catalogue de Munich (p. 2308) l'indique de Bavière, et Gredler {Kœf. Tirol, 319), du Tyrol; mais sans doute il s'agit encore du cucullatus. 7. cucullatus*. Sous les pierres, sur les plantes basses {Centaiirea montana), dans les régions fioides et élevées; juillet (tr). Jura {Tournier); Valais, Loèche {Stierlin)\ Chamouni [Rey); Charmet près Modane ! Grande Cliarlreuse (G7i. Rrisout); Uriançon ! Boscodon, Faillefeu {de La Brûlerie); Drôme ; St-Martin-Lan- tosque {Argocl); Hautes-Pyrénées {Pandellé). Aussi en Suisse (Zurich), Engadine, Toscane, Styrie, Croatie, Carinthie, Basse Autriche, Hongrie. Obs. C'est la seule espèce du genre qu'on ait prise dans les Pyrénées. 2° Groupe. 8. styriacus* Bedel, Fn. Seine, 1883, Q± — cari)iatus* Boh. 1834.— Stierl.,1880. Autriche: Schneeberg (CZ«ir); Uoraivïe {Reitter); Sty vie {S te ntz); Carinthie {Kraatz); Tyrol {Gredler). Obs. Espèce assez aberrante dans le genre, répandue dans la plupart des collections. J'en ai vu un exemplaire noté du Caucase ; l'indica- tion me semble très douteuse, aucune espèce de Tropiphorus n'ayant été signalée de cette région. — M. Stierlin la cite aussi d'Allemagne ; — 168 - mais il s'agit, sans doute, d'une province d'Autriche; il l'indique même de Suisse dans sa Fauna (p. 251); toutefois comme cette men- tion n'est pas reproduite dans son synopsis, nous devons croire qu'il en a reconnu alors l'inexactitude. 5« Groupe. 9. csesius Stierl., Mitth. Schiv. Ent. Ges., 1880, VI, 75. Bulgarie: Rhilo-Dagh {Merlil). Obs. 1. Ne paraît pas très rare dans la localité citée. 11 constitue une forme encore plus aberrante que le styriacus. Obs. 2. Le Rhilo-Dagh n'est pas en Asie mineure, comme l'indique l'auteur. MATERIAUX POUR servir à l'étude des Hémiptères de la faune paléarctique Par le D' G. HORVATH. I. — Description de deux genres nouveaux. Risibia Horv. Corpus ovale, snbtus fortius convexura. Caput sat nutans, lalitu- dine sua cum oculis a^quilongum ; jugis tylo paullo longioribus, lotis dislantibus, lateribus fera parallelis, ànterius extus usque ad angulum apicaleni interiorem sensim rotundatis, angulo hoc ob- tuso ; bucculis retrorsum nonnisi levissime elovatis. Oculi médio- cres. Antennœ graciles, articulo primo capite multo breviore, artieulo secundo hoc fere duplo longiore et articulo tertio paullo breviore, articulo quarto articulo secundo dimidio longiore; (articulus quin- tus in exemplo descripto deest). Rostrum usqiie ad coxas posticas extensum, articulo basali capite paullo longiore, articulo secundo arliculis duobus apicalibus simul sumtis longitudine œquali, bis inter se longitudine subsequalibus. Pronotum sexangulare, antror- sum sensim angustatum et ante médium sat déclive, marginibus lateralibus anticis rectis, leretibus, callosis, Itevigatis et disticte ele- — 169 — vatis, angulis lateralibus vix prominulis, haud acuminatis. Scutel- lum majusculiim, paullo longius quam basi latius, apice latum, lateribus pone médium leviter sinuatis, frenis pone médium exten- sis. Corium scutello longius, area costali anterius fortiter angustata, margine costali ibidem tereti, Icevigato et calloso. Prostethium an- tice baud ampliatum; mesosternum carinatum ; metastetbium ori- ficiis subauriculato-marginatis. Abdomen bemelytris vix latius; ventre basi inermi, margine Isevi calloso. Pedes médiocres ; tibiis superne leviter sulcatis ; tarsis triarticulatis. Ce genre nouveau des Pentatomides est assez voisin du genre Cnephosa Jak.; mais il est moins convexe en dessus, le bord anté- rieur du pronotum est largement sinué au milieu au lieu d'y être droit, ses bords latéraux calleux sont distinctement relevés, l'écus- son est plus court que les cories dont les angles apicaux sont aigus, le prosternum n'est pas avancé au côté antéro-interne en lame tran- chante et les pattes sont moins fortes. Risibia xanthochila Horv. Superne griseo-nigricans, crebre et minute punctata, opaca, glabra ; marginibus lateralibus aniicis pronoti, apice scutelli, mar- gine costali corii anterius marginibusque abdominis sulphureis, lœvigatis; subtus sordide flavo-testacea, nigro-punctata, punctis la- tera versus crebrioribus et nonnihil minoribus; antennis nigrican- tibus, arliculo primo superne Uavo-testaceo, articulo secundo basin versus obscure ferrugineo ; rostro flavo-lestaceo, articulo quarto ni- gro ; pedibus nigris, coxis, fulcris basique ipsa femorum flavo-tes- taceis, articulis duobus apicalibus tarsorum fusco-ferrugineis ; membrana infuscata, apicem abdominis paullo superante. cf. — Long., 10 mill. Patria : Sibiria {Mus. Hung.), Henschiella Horv. (PI. I, fig. 1.) Corpus elongatum, depressum. Caput longissimum, pronoto lon- gius, inter antennas late productum, raox pone oculos constrictum, dein subito dilatatum et parte interoculari cum oculis œquilatum ; vertice piano, medio longitrorsum leviter canaliculato, parte post- oculari parte anteoculari longiore. Oculi prominuli, ante médium laterumcapitis positi ; ocelli ad angulos anticos partis dilatâtes post- ocularis capitis insidenles. Antennœ ante oculos insertœ, articulo — 170 — . "^ orevi, c^i,js(,^,iQ^ articiilo secundo apicem versus levissime n'f^''^\'' P''" fere triplo lon^iore, articulis duobus ultimis cird™ J/r^' ^ongftilosis, articulo tertio secundo 1/4 el quarto ei /(j longiore. i\^ plana. Rostruin brève, cras?iuscuium, ^uneitorme, ad apicem càtis peristomio brevi inserlum, capite fere aimidio brevius, articulo jmo brevissimo, articulo secundo hoc triplo longiore, articulo tertiprœcedente circiter 1/3 breviore. Pro- notiira planmsculum, pone .>icem et ante basin transversira im- f ssum, (iisco canalicula lo?,itudinali tenui instructum, basi ner sinuatum et longitudine redia dimidio latins, lateribus im- atginatis retrorsuni rofundatcampliatis et pone mt^dium leviler uatis. Scutellum brève, transvrsum. Hemelytra compléta, tota ^ eniDranacea, venis distinctis a bai "sque ad apicem excurrentibus • iniT t , ''"^"'^^"^ instriictT pone médium ampliata, apice ro- ^^na. et abdomine fer;nionga ; clavo minus distincte. Alœ intégra^ ngusta v^j^g^-, apicalem emittente venisque duabus simpli- ^ ''^Sicc. Pedes médiocres; coxis posticis distantibus; femo- iDiisqne anticis et posticis compressis et dilatatis, illis margine superiore fortiter arcnatis, bis apicem versus sensim dilatatis, femo- ribus et tibiis anticis fortins dilatatis ; tarsis anticis brevibus, un- guicnlis brevioribns, tarsis posticis articulo basali brevissimo, articulo tertio prœcedente dimidio longiore; unguiculis simplicibus, longis, parum curvatis, longitudine intequalibus. C'est un des plus curieux et des plus remarquables genres des Cératocombides. Il diffère essentiellement des autres genres de cette petite famille par la structure singulière de la tête, les yeux très- éloignés du pronotum, les ocelles situés derrière les yeux, le bec très court, les cuisses et tibias antérieurs et postérieurs comprimés- dilatés, etc. Le bec est inséré au sommet de la tète à un péristome court de sorte qu'il paraît quadriarticulé. Je me fais un plaisir de dédier ce genre nouveau à mon ami M. le Di' A. Henscb, qui l'a découvert et à qui nous devons déjà tant de découvertes fort intéressantes en Hémiptères. Henschiella pellucida Horv. Pailide flavo-testacea, nitidula, parce pilosa ; cajjite, pronoto, scu- tello pectoreque leviter infuscatis; hemelytris griseo-liyalinis, pal- lido-venosis, marginibus pilis giiseis brevissimis ciliatis, macula cuneiformi inter apicem venee cubitalis et marginem costalem pte- rostigraa imitante flavescenti-grisea ; areolis quatuor apicalibus longitudine inœqualibus, areola tertia longissime antrorsum pro- — 171 — ducta ; dorso abdominis utrinque série maculonim fuscorum iiotato; hnjus apice pedibiisque pilis uonnullis longioribus exsertis prœ- ditis. .ce- dente medio 1/5 breviore et segmento genitali primo 1/6 longiore, apice medio truncato et longitudine circiler duplo latiore, lobis lale- ralibus apice rolundato-truncalis apicem segmenti genitalis secundi attingenlibus ; segmenlo genitali primo apice leviter angulato-exciso et segmento secundo duplo longiore, lobis explanatis leviter reflexis, intus contiguis, basi cum lobis segmenti abdominalis ultimi con- junctis, margine exteriore subrectis, apice late rotundatis. Patria: Serbia, Negotin [Ed. Merhl). Par ses antennes épaisses cette espèce paraît avoisiner l'A. crassi- cornis Boh., mais s'en éloigne par ses tubercules antennifères mutiques sur les côtés, par le deuxième article des antennes plus court que les troisième et quatrième réunis, par les borJs du prono- tum non denticiilés, par l'écusson pas plus pâle au sommet et par le bord externe des élytres plus fortement dilaté à la base. — 178 — 12. Stenolemus Novaki Horv. (PI. I, tig. 7). Albicans, longe pilosus ; capite iiierini, tylo, macula verticis utrinque ad ociilos parteque postoculari pallide fnscis, liac parte linea pallida pt-rcurrente signata; articulo secundo rostri toto arti- culoque tertio dimidio apicali fuscis; articulo primo anlennaram femoribus anticis dimidio longiore etannulis quinque pallide fuscis ornato, articulo secundo fiisco, bujus parte 1/3 apicali articulisque reliquis nigris, pilis brevioribus vestitis; nodo antico pronoti subor- biculari, disco obsolète fusco-maculato, postice utrinque angustissime fusco-limbato, angulis anticis tumido-elevatis, stylo nodo antico plus quani dimidio breviore, nodo postico stylo et nodo antico siniul sumtis longitudine subsequali, antrorsum sensim subrotundato-an- gustato, posterius baud tuberculato; spina scutelli et postscutelli recta, oblique retrorsum directa ; hemelytris pellucidis, pallido-ve nosis, venis membranœ anguste fusco-termiaatis, macula subtrian- gulari pallido-conspersa et marginem costalem attingente areai majoris maculisque nonnullis apicalibus, una ad apicem ipsum magna, fusco-nigris ; alis hyalinis apice nonnihil infuscatis ; pectore et abdomine fuscis, connexivo albido-niaculato, angulis posticis seg- mentorum duorum apicalium in dentem acutum productis, ventre basin versus albido, utrinque vitta antrorsum sensim angustiore fusca signato, segmentis ultimo et penultimo ventralibus postice albido-limbatis ; pedibus pallide fusco-annulatis, femoribus anticis subtus spinulis numetosis inacqualibus armatis, tarsis anticis totis tibiisque posterioribus apicem versus fuscis, harum apice summo tamen cum tarsis nigds. c?. — Long. corp. 6 1/2 niill., cum hiinie- lytris, 8 mill. Patria : Dalmatia, Lésina {J.-B. Nuvah). Je dédie cet élégant Émésien, le premier représentant du genre Stenolemus Sign. en Europe, à M. J.-B. Novak, l'explorateur zélé de l'île de Lésina. Par sa taille faible, cette espèce paraît être voisine du S. crassirostris Stâl des Philippines, mais en diffère par la tige du pronotum notablement phis courte que le lobe antérieur, ses co- ries immaculées, ses tibias postérieurs annelés, etc. Elle s'éloigne du S. Bogdanovii Oschan, habitant le territoire transcaspien et la Transcaucasie, par sa taille moindre, par la tige du pronotum plus courte et par d'autres caractères. 13. Harpactor niger H.-Sch. Forma hrachyptera : Lobo postico pronoti lobo antico paullo — 179 — laliore ; soutello brevissimo, basi longitudine plus quam duplo la- tiore; hemelytris valde abbreviatis, rudinientariis, tantum squamu- lam grisescentem scutello paiiUo longiorem formantibus. Ç. — Long., 8 mill. Un exemplaire pris avec la forme macroptère par M. le professeur 0. Retowski, en Crimée (Theodosia), 14. Acanthia (1) variabilis H.-Scli. var. connectens Horv. Corpore superne pilis erectis sat longis nigris parce vestito ; ceteris ut in typo. cf. — Long., 5 mill. Patria : Hungaria, Zilah (/. Pungur). Diffère du type dont elle représente exactement les couleurs et les dessins, par le dessus du corps hérissé de longues soies noires et constitue par cela une forme intermédiaire entre A. variabilis H.-Sch. et scotica Curt. 15. Alloeonotus fulvipes Scop., var. separandus Horv. Vitta suturali communi heraelytrorum postice utrinque parum dilalata et raarginem costalem haud attingente ; margine costali corii maris auguste nigro, feminse toto pallido. d* $. Alloeonotus egregius var. p Fieb., ^Xien. Ent. Monotsschr., VIII, p. 327, 12 (1864). Patria: Bosnia, Travnik {E. Brandis); lâurhx, Jheodosia {He- towski); Asia minor, Amasia (sec. Ficher). Fieber, trompé par un dessin semblable des élytres, avait attribué cette variété à son A. egregius, mais elle appartient bien certaine- ment à l'A. fulvipes Scop. (distinguendus H.-Sch.). On retrouve chez elle tous les cai-actères spéciliques qui séparent le fulvipes de Vegregius, savoir: le mâle est d'une taille plus faible, la femelle est plus allongée et moins élargie en arrière, le pronotum est moins large et noir aussi au bord postérieur, les fémurs sont plus ou moins noirs ou d'un noir brunâtre, rarement d'un brun ferrugineux, mais jamais avec séries de points obscurs. (1) Acaiitliia Fabr. Latr. r= Salda aiict. 180 — 16. Calocoris Putoni Horv. Oblongus, pallide flavo-testaceus, parce breviterque griseo-pubes- cens et nigro-pilosus ; capite nutante, ante ocnlos longius producto, clypeo basi a fronte bene discrète, ocnlis apici pronoti subcontiguis ; linea mediana longitudinali verticis, vittis tribus antice posticeque angustioribus, retrorsum divergentibus, sed tnarginem posticum haud attingentibus pronoti vittaque mediana retrorsum angustata apicem haud attingente scutelli nigris ; vitta mediana pronoti ab annulo collari excurrente, vittis lateralibus tantum pone calios inci- pientibus ; antennis sat gracilibus, articulis duobus basalibuspallidis, articulo primo annulo collari pronoti crassiore, impicto, articulo secundo snblineari, latitudine basali pronoti 1/5 longiore, apicem versus nigro, articulis duobus ultimis nigris, simul sumtis secundo paullo longioribus, articulo tertio basi pallido et précédente circiter 1/3 breviore; annulo collari pronoti sat lato; clavo levissime infus- cato, corio diniidio apicali venarum brachialis et cubitalis, venaî hujus interdum tantum apice, nigro-fusco, margine summo costali corii apiceque cunei albidi nigris ; membrana nigro-fusca, venis pallidioribus ; feraoribus nigro-punctalis et subtus seriebus duabus punctorum majorum nigrorum signatis, tibiis nigro-spinulosis, sed haud nigro-punctatis, basi supra et apice cum articulis duobus basa- libus tarsorum fuscis ; articulo ultimo tarsorum nigro. cfÇ. — Long., 6 1/2-7 mill. Var. §. Viltis pronoti latioribus et parallelis ; corio nonnihil ful- vescenle, lineis nigris crassioribus ; clavo albido ut in Ijpo cf. Palria : Syria, Caiffa {Reitter). Cette espèce est assez voisine du C. Cos/c^ Reul. (1) dont elle dif- fère |)ar la taille plus faible, les antennes et les pattes un peu moins grêles, le premier article des antennes sans une strie noire externe, le deuxième article 1res peu plus long que la largeur basale du pro- notum, la ligne obscure du cubitus non bifurquée vers le sommet et les deux premiers articles des tarses bruns. Les bandes noires du pronotum sont divergentes et amincies en arrière; ce n'est que rare- ment (var. P) qu'elles sont parallèles et aussi larges (mais pas plus larges) en arrière qu'au milieu. Je suis heureux de dédier cette nouvelle espèce à mon cher ami et (1) V,t Calocoris, Coslœ Reut,, d'écrit tout récemment d'Arménie, m'a été coraniu nique par M. le professeur 0. Retowski du Caucase occidental (Novorossisk). - 181 - collègue M. le D'' A. Puton à qui nous devons un intéressant travail sur les Hémiptères de Syrie. (V. Bulletin de la Société entorao- logique suisse, tom. VI.) 17. Lygus rutilans Horv. Ovrtlis, supra glaber, nitidus, rufescens, crebre fortiterque im- presso-punctatus, pilis brevissimis in fundo punctorum œgerrime distinguendis ; capite impunctato, lœvigato, vertice tota latitudine postica distincte elevato-marginato et oculo plus quam dimidio la- tiore; antennis corporis dimidio longioribus, articulis primo et se- cundo coccineis, hujus apice, interdum etiara basi ima, articulisque duobus apicalibus nigris, articulo secundo basi pronoti 2/3 breviore et articulis duobus apicalibus simul sumtis vix breviore, articulo ul- timopenultimo 1/5 breviore ; rostro coxas posticas paullo superante; pronoto crebre punctato, callis lœvigatis posterius exlusque late nigro terminatis, angulis posticis nigris, annulo coUari flavo ; scu- tello sat crebre et forliter punctato, basi ima medio nigricante, apice flavescente ; bemelytris summo margine costali punctoque ad angu- lum apicaleni corii extertium nigris, cuneo apice concoiore, fractura profunda ; membrana fusco-byalina, rubro-venosa ; pectore, ventre femoribusque plus minusve nigro-variegalis; tibiis omnibus nigro- spinulosis, sed baud nigro-punctatis; tarsis apice nigris. Ç. — Long., 5 1/2-6 mill. Patria: ïyrolia, Innsbruck (/. Thalhamrner). Cette espèce nouvelle se distingue de ses congénères par sa forme élargie et la fracture du cunéus si forte qu'on serait disposé à créer pour elle un genre nouveau. Mais ses autres caractères sont ceux des Lygus et elle montre tant d'aftinités, notamment avec le L.pra- tensis L., que je préfère la ranger dans le genre Lygus. Klle dif- fère du L. pratensis outre les caractères ci-dessus indiqués par le vertex plus large, le rostre plus long, le pronotum aussi densément ponctué que les élytres, les callosités du pronotum terminées de noir en dehors et en arrière, le cunéus plus court et concoiore au sommet. 18. Globiceps fulvicoUis Jak. tf. iNiger, nitidus ; vertice planiusculo, margine postico elevato leviter arcuato, fronte sat convexa ; articulo primo antennarum, rostro pedibusque ferrugineis, tibiis apice infuscatis, tarsis nigris ; pronoto fulvo, limbis angustis basali et apicali spatioque inter callos sat ele- Revue d'Entomolo(jic. — Mai 1888. 1^ — IS2 — valus nigris, basi quani apicc duplo et Jiuiidio laliore, lobo postico raiautissinie puncliilato, sed transversim liaiid l'uguloso ; scutello basi fulvo ; liemelytris explicatis, abdomen longe superantibus, clavo nigro, medio extus obsolète pallido, dimidio basali corii, basi excepta, ciineoque albidis, hoc apice nigro; menibrana nigra. (f. — Long., 5 l/2miU. Le mâle inconnu de cette espèce décrite de Sarepta de la Russie méridionale, a été découvert par M. le professeur 0. Retowski dans le Caucase occidental à Novorossisk, 19. B3rrsoptera cylindricoUis Costa cf. Elongata, parallela ; vertice oculo fere duplo latiore ; antennis ni- gris, articulo secundo latitudine basali pronoti pauUo longiore, arti- culis duobus apicalibus nigro-fuscis et simul sumtis secundo mullo longioribus, articulo tertio basi pallido; pronoto postice longitudine sua fere dimidio latiore, lateribus vix sinuatis ; hemelytris comple- tis, fusco-nigris, cuneo concolore, membrana fuscescente, venis pallidis, macula parva pone apieem cunei hyalina ; pedibus flavo- teslaceis, basi coxarum omnium femoribusque posticis, basi et apice exceptis, nigris, femoribus antcrioribus plus minusve infuscatis, apice tarsorum fuscescente. o*. — Long., 4 mill. J'ai pris le mâle inconnu de c^tle espèce avec la femelle dans plu- sieurs localités de la Hongrie (Magyar-Ovar, Fehértemplom). Il diffère du mâle de B. rufifrons Fall. par sa forme un peu plus large, son pronotum plus court et moins sinué sur les côtés, le premier ar- ticle des antennes, les élytres et les cuisses postérieures noires ainsi que par son cunéus concolore. 20. Byrsoptera pontica Ilorv. Nigra, nitidula, pilis griseo-albidis fragilibus parce ve.stita; capite utriusque sexus concolore; pronoto lateribus vix sinuatis ; rostro, articulo primo et apice articuli ultimi exceptis, pedibusque flavo- testaceis, coxis basi nigris, tibiis subtiliter pallido-spinulosis, tarsis apice nigricantibus. cf. Elongatus, parallelus ; vertice oculo circiter 2/3 latiore; an- tennis articulis duobus basalibus totis nigris, articulo secundo latitudine postica pronoti 1/4 longiore, articulis duobus ultimis sor- dide luteis, articulo tertio 1» isi nigricante : pronoto basi longitudine — 188 - sua pauUo latiore ; hemelytris rite explicatis, fusco-uigiis, cuneo nigro-fusco, basi late apiceque albido, membrana fuscescente, flavo- veiiosa, macula magna pone apicem cunei et areolœminorishyalina; femoribus posticis totis tibiisque posticis basin versus obscurioribus. — Long., 4 mill. 9. Breviter ovalis, postice minus ampiiata ; vertice oculo duplo latiore ; antennis flavo-testaceis, articule primo toto parteque 1/4-1/3 basali articuli secundi nigris, articulo hoc latitudine basali pronoti l/4 1ongiore; pronoto basi capite cum oculis œquilato, antrorsum parum angustato ; hemelytris rudimentariis, abdomine nonnihil brevioribus, oblongo-ovatis, minus convexis, apice intus oblique ro- tundato-truncatis et limbe membranaceo angustissimo griseo prse- ditis ; femoribus medio plus minusve infuscatis. — Long., 2 3/4 mill. Patria : Tauria, Friedenthal [Retowski). Le mâle ressemble au précédent, mais s'en distingue par le vertex un peu plus étroit, le pronotum moins élargi en arrière, le cunéus blanc à la base et au sommet et les fémurs postérieurs pas franche- ment noirs. La femelle est très voisine de celle de B. syriaca Put., mais elle est moins grande et s'en éloigne par le premier article des antennes plus court, la surface du pronotum et des élytres moins brillante, le pronotum moins élargi en arrière et les fémurs postérieurs pas franchement noirs. 21. Psallus carduellus Horv. Supra albus, pilis albis facillime divellendis sublilius pubescens, pilis nigris omnino destitutus ; subtus cum oculis, clypeo, lateribus capitis, margine laterali pronoti antice apiceque summo scutelli niger; capite supra, lobo autico pronoti apiceque cunei plus mi- nusve albido-flavescentibus; membrana lactea, albo-venosa, triente apicali fusco-irrorata, macula ad angulum basalem internum, ma- cula pone apicem cunei areoloque minore nigro-fuscis ; antennis, rostro pedibusque albidis, articulo primo antennarum femoribusque posticis nigris, tibiis posticis spinulis e punctis nigris sat magnis nascentibus prseditis, femoribus et tibiis anterioribus impictis, his paliido-spinulosis, unguiculis fuscescentibus. o' Ç. — Long., 2 i/4 mill. Patria: Dalmatia, Lésina (Xovak); Hercegoviiia, Neum ( D'' Hensch). — iM — Cette potile espèce vil d'après M. le D"" A. Hensch sur les Cardua- cées. Elle est très facile à reconnaître par sa coloration blanche en dessus et noire en dessous et par ses fériiurs postérieurs noirs. 22. Excentricus singularis llorv. (PI. I, lig. 8.) M^in', nitidulus, brevitcr nigro-i)ilosus et squamulis argenteis i'acilliine divellcndis vestitus; capile jtorrecto, verlice stria transver- sali ferruginea, gcnis pallidis; anlennis obscure fusco-castaiieis, brevissime nigro-pilosis, articulo primo lumido-clavalo, arliculo se- cundo lumido-fusii'ormi et primo duplo longiore, apicem quam basin versus magis angustato, diametro suo maxime quadruplo longiore (arliculi duo ultimi in exemplo descripto desunt); rostro coxas posticas paullo superante, arlicido basait pallido, capito parum longiore; pronolo plano-convexo, basi longitudine tantum dimidio latiore, posterius cum scutello sublilissime transversim ruguloso ; membrana nigricanle, fusco-venosa, limbe apicali nonnihil palli- diore ; acetabulisanticis obsolète albido limbatis ; apice imo femorum tibiisque pallide flavo-testaceis, bis basi, linoa basali infcriore et a{)ice nigris, nigro-spinulosis, poslcrioribus tdiam nigro-maculatis. $. — Long., 4 mill. Patria : Tauria, Friedentbal (Relowski). Diffère de VE. pnnciijxis Fieb. par sa forme plus allongée, sa tète plus étroite, ses yeux plus saillants, ses antennes moins rcnllées et surtout par son pronotum plus long et moins élargi en arrière. '23. Excentricus oophorus Hnrv. (?1. I, fig. 10.) Niger, subnitidus, nigro-pilosus, squamulis .irgentcis faciliter divellendis ornalus; ciipite apicem versus sat declivi et convexo, vertice stria transversaliferruginea, gcnis pallidis; anteniiis arliculis duobus basalibus nigro-piceis, dense brevileniuc nigro-pilosis, ar- ticulo primo valde lumido-clavato, articulo secundo forliler tumido fusiformi, diamctio suo maximo tantum 2 'M'\ longiore et articido primo duplo longiore, articulo tertio nigro-fusco, basi et apice flavo- alhido, articulo (juarto |)allide llavo-ferrugineo et pra^cedente 1/5 breviore, articulis d\iobus apicalibus simul sunitis articulo sec.iindo circitt^r 1/1 brcviorihus ; rostro coxas posticas distincte superante, articulo primo capite paullo longiore, lateribus jiallidis; pronoto jdano, basi longitudine sua duplo latiore, postice cum scutello sub- lilissime tran.sversini ruguloso; membrana nigricanle, venis nigro- — 185 — fuscis; apice imo femonim tibiisque flavo-albidis, his basi, linea basali inferiore apiceque nigris, nigro-spiiiulosis et nigm-maculalis, maculis tibiaruni anticarum paucis. ^\ — '-ong-, -^ miH- Patria: Asia minor, Brussa {Ed. Mc.rhl). Cette espèce se rapproche par la forme du pronotum de 1'^. punc- tipes Fieb., mais s'en éloigne par la taille plus faible, la tête plus courte et infléchie en avant et par la structure des antennes dont le deuxième article est plus renfle, le troisième article est brun et ti peine i)lus long que le quatrième (1). Les trois esiièces du genre KœcenlricAcs lient, peuvent être re- connues au moyen du tableau suivant: a. Pfonoto basi longitudine sua tantum dimidio latiore ; antonuis minus incrassatis E. sinfjularis Ilorv. aa. Pronoto postice duplo latiore quaju longiore; an- tennis crassioribus. h. Major (4 mill.); capite porrecto ; articulo secundo antennarum diametro suo maximo circiter triplo longioi'e, articulis duobus ultimis pallide flavo-fer- rugineis, simul sumtis pra:!cedente tantum 1/8 bre- vioribus, articulo tertio quarto 1/4 longiore (PL I, tig. 9) E. punclipos Kieb. (2). hh. Minor (^^ mill.); capite apicem versus declivi ; articulo secundo antennarum diametro suo maximo tantum 2 3/4 longiore, articulis duobus apicalibus articulo secundo circiter 1/4 brevioribus, articulo tertio nigro-fusco et quarto 1/5 longiore. E. ooplwrus Hurv. 24. Sthenarus carbonarius Ilorv. Oblongo-ovatus, niger, nitidus, subtiliter griseo-imbe.scens et ()r.'eterea pilis argenteis faciliter divellendis parce vestitus; verticis margine postico tereti; antennis articulis duobus basalibus nigris, articulo secundo maris crassiusculo, femina.-, apicem versus seiisim crassiore, articulis duobus ultimis capillaribus, flavo-lestaceis, simul sumtis articulo secundo brevioribus ; hemelytris unicoloribus, rnembrana nigricante; femoribus apice flavo-teslaceis. 0"+'- — ''Oiig., cf, 3 S/4-4 mill.; Ç, 3 1/4-3 1/2 mill. (t) J'avais indiqué cette espèce paniii les IlcStéroptéresd'Aualolic [Icrmeszcl. Fnzct., VII, p. 30) sous le non; de Excentricus jiunctipes Tieli. (2) Les exemplaires de Crimée ont les tibias noirs aussi à la base tandis que la des- cription et la figure de Fiebcr les iiidiqiient blancs h la base — 186 — Patria : Romania, Sinaïa (Montandon). extrêmement voisin du S. dissimilis Reut., mais distinct par la taille plus grande et les tibias et tarses entièrement noirs. Sa colo- ration est absolument la même que celle du Fsallus Kolenatii Flor. dont il diffère cependant par les caractères génériques, sur- tout par la structure de la tête, et par sa taille plus grande. Il vit d'après notre honoré confrère M. A. Montandon sur l'épicéa. 25. Paredrocoris pectoralis Reut. Ç. Margine apicali pronoti pectoreque totis concoloribus ; vertice oculo duplo et dimidio latiore ; articule secundo antennaruni nonnihil graciliore et latitudine basali pronoti paullo breviore. Ç'. — I.ong., 31/2mill. Je prends cette espèce, dont la femelle est restée inconnue à son auteur, en abondance sur VEuphorhia glareosa M. lî., dans la Hongrie centrale (Farkasd, Budafok). 26. Tettigometra sulphurea Muls.-R., var. mendax Horv. Saturate viridis; margine commissurali mesonoti mo.v ante mé- dium puncto parvo cretaceo notato ; hemelytris venis fortius elevatis prœditis et lineis tribus cretaceis signatis, lineis his subtilibus, hic illic interruptis, undulatis et a margine interno oblique extrorsum et relrorsum currentibus ; basi frontis lateribusque pectoris ad coxas cretaceis ; clypeo viridi obsoletissime rubro-consperso vel toto unicolore ; pedibus coccineis vel raro tlavo-testaceis et minute rubro- conspersis ; ventre concolore. cf. Patria ; Hungaria, Serbia (ipse). III. — Noies synonymiques. 1. Sternodontus afflnis ^^est^v. Trigon.osoina affiae Westw. in Hope, Cat. ofHc.m., I, p. 12 (1837). Slernodonlus uhlusus Muls.-R., Opusc. «>//., Vil, p. 119 (1856). Westwood a donné la diagnose de cette espèce dix- neuf ans avant — 187 — la }iublication de la description de Mulsaiit et Hey. Que l'identité des deux espèces n'ait pas été remarquée jusqu'à présent, cela s'explique par la circonstance que la diagnose de l'auteur anglais est parue dans un ouvrage peu connu et traitant presque exclusive- ment d'Hémiptères exotiques. Cette diagnose est du reste assez bonne et Je nom proposé par Westwood doit être restitué. Westwood a décrit son espèce de l'Egypte. 2. Brachynema virens Klug. Cimex virens Klug, Syjub.phys.. V, tab. 44, fîg. 11 (1845). Pentatoma anahasis Beck., Bull. Soc. Nat. Moscou., 1867, 1, p. 110. Becker pensait à une identité de son espèce avec la Nezara Heegeri Fieb., mais c'est évidemment l'espèce de Klug qu'il a dé- crite. 3. Eurydema festivum L. var. decoratum H.-Sch. Pentatoma decoratuui H.-Sch. in Pan:-. Faim. Germ.,\.\.&, 114. Strachia pustulata Fieb., in Weitemo. Beitr., I, p. 352, tab. 2, fig. 31 (1836). Strachia clecorata Muls.-R., Pun. de France., Pentat., p. 214, 3 (1866). Cette variété est regardée jusqu'à présent par tous les hémipté- ristes comme une espèce bonne et bien distincte de YE. festivum L. (jpictuin H.-Sch.). Mais, en réalité, ce n'est qu'une variété de celle-ci, chez laquelle le développement de la matière colorante noire est plus abondant. 11 est impossible de trouver un caractère plastique qui puisse en justifier la séparation et prouver la valeur spécifique de cette forme. M. Puton {Sj/nopsis des Hém.-Hét. de France, H, p. 71) en indique la surface moins convexe et les flancs du ventre jilus densément et rugueusement ponctués. Cependant après l'exa- men de plusieurs centaines d'exemplaires, je dois avouer que je ne puis pas bien apprécier ces caractères. On remarque quelques légères variations dans ce sens, mais elles sont trop individuelles et se re- trouvent aussi bien chez le type que chez les variétés. La rugosité des flancs du ventre reste toujours assez faible. Les deux variétés décrites du decoratum H.-Sch. (var. Chris- tophi Jak. à ventre entièrement rouge et var. ynehadiense Horv. à ventre entièrement noir) doivent être rapportées maintenant aussi au festivumL, 188 — 4. Centrosceliocoris desertus Beck. Reduviiis desertus Becker, Bull. Soc. Nat. Moscou, 1867, I, p. 110. Centroscelis sp inosus iak., Trudy Russh. Ent. Obtch., VIIF, p. 76, tab. 2,fig. 41-13 (1875). La diagnose donnée par M. Becker est très courte, mais suffit pourtant pour y reconnaître l'insecte décrit et figuré plus tard par M. Jakowleff. 5. Deraeocoris trifasciatus L. var. annulatus Germ. Capsus annulatus Germ., Reise nach Daim., p. 285, 490 (1817). Capsus trifasciatus \av. xdtramontana Gredl., Yerh. zool.- hot. Ges. Wien, XXIV, p. 556 (1874). Derœocoris trifasciatus var. ultramontanus Horv., Ter- mész. Fiizet., VII, p. 30 (1883). La diagnose de Germar s'applique parfaitement à la variété presque entièrement noire de cette espèce assez variable. 6. Fsallus ambiguus Fall. var. diversipes Horv. Pœciloscytus [Systratiotus) diversipes Horv. Rev. d'Ent., IV, p. 323, 5 (1885). Errare humanum est! — J'ai décrit cette variété comme une es- pèce d'une sous-famille tout-à-fait différente. C'est une grave erreur que je ne me puis ni m'expliquer ni me pardonner. M. Reuter à qui j'avais communiqué le type avant de le décrire, n'avait pas non plus remarqué mon erreur et ne m'avait pas signalé que l'insecte en question n'appartient pas à la division des Capsaria, mais bien à celle des Plagiognatharia et particulièrement au genre Psallus. 7. Heleocoris minusculus Walk. Naucoris minusculus Walk., Zoologlst, 1870, p. 2380. 28. Heleocoris tahidulus Stal, Enuia. Hem., V, p. 146, 3 (1876). La diagnose de Walker, bien qu'elle soit très courte et assez défec- tueuse, ne laisse aucun doute sur l'identité de ces deux espèces. Revue dKTUonwLofiie ( 18SS J . r.d BonviCUet.C
  • 25, au lieu de : clavo, lisez : cuneo. » 183, » 32, au 2teu e/e : areoloque, h'sez, areolaque. Explication de la planche I. Fig. 1. Henschiella pellucida Horv. d*; 1=» Tête vue de côté; 1'' Patte antérieure. » 2. Podops tangira Fabr. Tête et pronotum. » 3. Nezara Heegeri Fieb. Tête. » 4. Nezara Millieri Muls.-R. Id. i> 5. Tropistethus holosericeiis var. albidipennis Horv. cf. Fémur et tibia antérieurs. D 6. Tropistethus gentilis Horv. cf. Fémur et tibia antérieurs. » 7. Stenolemus Novaki Horv. cf. y> 8. Excentricus singularis Horv. 9. Tête, antenne et pronotum. » 9. Excentricus punctipes Fieb. 9. Id. n 10. Excentricus oophorus Horv. 9. Id. NOTES SUR QUELQUES HÉMIPTÈRES-HÉTÉROPTÈRES ET Descriptions d'espèces nouvelles ou peu connues Par Cl. REY. Piesma quadrata var. rotundicollis Rey. Celle variété, appartenant à la forme macroptère, ne présente d'autre différence avec le type que son prothorax plus fortement dilaté et plus arrondi sur les côtés, parfois plus large en avant qu'en arrière. Piesma variabilis var. brevicornis Rey. Comme toutes les espèces de ce genre, celle-ci varie beaucoup pour la taille, la forme et la couleur. Souvent les deux derniers Revue d'Entomologie. — Juin 1888. 15 — 100 — articles des antennes sont plus ou moins rembrunis, ou bien c'est le dernier seulement, avec le sommet du précédent. Dans mon brevicornis, surtout dans la forme bracbyptère, les antennes sont entièrement d'un testacé assez pâle. — Lyon, Bresse. — 3 ex. Eurycera clavicornis Linn. Là se trouvent mêlées dans les collections plusieurs espèces affines. Fieber (Eur. Hem., 1861) en a décrit deux espèces, les E. cla- vicornis L. et teucrii Host. (in Jcuiuin, Collect., II, 1788). Jakowleff {Hem. Caucas., p. 101, 1880) en a reconnu trois, dont il donne les principaux caractères dans le tableau suivant (1): 1 . Troisième article des antennes massif, à peu près deux fois aussi long que les premier et deuxième réunis ; le dernier article un peu plus court et plus épais que le troisième, clavicornis Linn. — Troisième article des antennes à peu près aussi long que les articles 1 et 2 réunis. 2. Troisième article des antennes distinctement plus grêle et plus court que le quatrième. Marges laté- rales du pronotum plus étroites et lamellaires seu- lement dans leur partie antérieure, se continuant au niveau des épaules dans une basse arête. . teucrii Host. — Troisième article des antennes un peu plus giêle et aussi long que le quatrième. Marges latérales du pronotum étroites, lamellaires dans toute leur longueur, formées d'une série de petites cellules. brevicornis Jak. Quant à moi, d'après les types que m'a obligeanmient commu- niqués M. Puton, je crois devoir en séparer 5 espèces, dont quelques- unes sans doute bien aftines et que je n'admets que jusqu'à plus amples renseignements. J'essaie d'en donner ci-dessous les princi- pales différences : a. Le 3« article des antennes plus long que les deux précédents réunis, le dernier non ou à peine plus épais que le sommet du précédent. b. Le dernier article des antennes suballongé, sub- cylindrique, subarqué, mousse au bout, un peu moins long que Je 3^ Cellules des marges élytrales grandes, mêlées, dès après le milieu, de cellules plus petites. — Lyon , Morgon , Pi'ovence , etc. 1. clavicornis Linn. (1) Comme ce tableau est en langue russe, peu connue des Français, j'ai cru devoir en rapporter ici la traduction, que le docteur Horvath a eu l'obligeance d'envoyer à M. Putou. — 191 — hh. Le dernier article des antennes oblong, en ovale acuminé, non ou à peine moins long que le 3°. Cellules des marges élytrales médiocres, presque toutes régulières, sinon vers l'extrémité. Taille moindre. — Corse, Sardaigne [Puton). ± intermecUa Rey. aa. Le S'' article des antennes non ou à peine plus long que les deux précédents réunis ; le dernier ovalaire oblong, subacuminé au bout. Cellules des marges élytrales non ou à peine mêlées de cellules plus petites. c. Le dernier article des antennes plus long que le 3% évidemment plus épais que le sommet de celui- ci. Cellules des marges élytrales grandes, presque uniformes. Marge antérieure du pronotum large- ment lestacée (1). Taille plus grande. — Rouen [Puton) 3. magnicornis Rey. ce. Le dernier article des antennes aussi long que le 3°, un peu plus épais que le sommet de celui-ci. Cellules des marges élytrales médiocres, presque uniformes. Marge antérieure du pronotum plus étroitement testacée. Taille un peu moindre. d. Le 3^ article des antennes assez fortement et subsinueusement rétréci du sommet à la base. Marges latérales du pronotum assez étroitement explanées. — Autriche, Italie (Fieher^ sur le TeucrlvAH montanum Linn.); Nemours, Mont- pellier, Cette (Puton) 4. teucrii Fieh. dcl. Le 3" article des antennes modérément et graduellement rétréci du sommet à la base, puis brusquement avant son insertion avec le '^2". Marges latérales du pronotum plus largement explanées, plus grandes. Forme plus ramassée. — Caucase (Puton). 5. brevicornis iak. H c/aviconics inleruiedia maijnkvrnls teiic/'ic b/-ericù/vns (\) >'arfois la tète est rdiisse en arrière des yeux. — 192 — Ohs. Tout varie dans le genre Eurijcera : les marges latérales du pronotum et des élytres, la grandeur et le nombre de leurs cellules, la ponctuation de la tête qui est plus ou moins rugueuse, les épines couchées du vertex qui sont simplement ou transversalement obli- ques. L'espace discoïdal des élytres a souvent, surtout chez teucrii, les cellules obsolètes ou anastomosées de manière à former un ré- seau de grandes cellules irrégulières. La structure des antennes, seule, semble offrir des caractères plus sérieux, dont peut-être l'examen de séries nombreuses d'individus viendrait diminuer l'im- portance. UE. interniedia diffère passablement de clavicornis par ses antennes un peu moins épaisses, leur S'' article un peu moins long relativement aux deux précédents réunis et le dernier moins cylin- drique, en ovale-oblong, visiblement acuminé (1). UE. magnicornis, qui répond au teucrii de Jakovs^leff, se dis- tingue du teucrii de Fieber par le dernier article des antennes plus grand et plus épais relativement au sommet du 3'^ et par les cel- lules marginales plus grandes, etc. VE. hrevicornis Jak. a seulement une forme un peu plus ra- massée que chez teucrii Fieb., avec les cellules marginales plus grandes et le 3° article des antennes autrement conformé, etc. Aradus notatus Rey. d*. Le 6'' arceau ventral gibbeux à sa base, fendu en long dans sa dernière moitié, échancré en angle rentrant très obtus, au sommet de là fente. Ç. M'est inconnue. Corps oblong, subparallèle, déprimé, subruguleux, d'un roux brunâtre mat, avec une grande tache pâle à la base des exocories et une autre plus petite, plus tranchée, dans l'ouverture des angles an- térieurs du pronotum. Tête petite, en carré transverse, de la largeur de la moitié de la hase du pronotum; bisillonnée, scabreuse, à aspérités allongées et redressées; d'un brun roussâtre et mat; séparée du prothorax par un col étroit, bien distinct. Bec atteignant les hanches antérieures, testacé, un peu rembruni au bout et sur son arête. Yeux petits, saillants, globuleux. Antennes assez épaisses, atteignant la base du pronotum, sca- (1) Les deux derniers articles des antennes sont, partout, fiuemeut pubescents et en même temps hérissés de longs poils mous, plus longs et plus fournis dans clavicornis. — 193 — breuses et comme pectinées ou recouvertes d'aspérités allongées et subredressées; d'un brun roussâtre ; à dernier article plus court et un peu plus étroit que le 3*^, roux dans ses deux derniers tiers, pu- bescent et cilié au sommet ; le 2*= sensiblement plus long que le 3". Pronotum très court, moins lai\ge que les élytres, dilaté-arrondi et légèrement crénelé-denticulé sur les côtés; tronqué à la base, à peine échancré au sommet, fortement rétréci et déprimé en avant, trans- versalement subconvexe eu arrière; rugueux, surmonté sur le dos de 4 carènes assez saillantes dont les externes raccourcies en avant ; à marges latérales explanées avec une seule rangée de grandes cel- lules; d'un brun roussâtre mat, avec une petite tache allongée, pâle, bien tranchée, située sur les côtés, sans y toucher, dans l'ou- verture des angles antérieurs ; ceux-ci formant une petite dent bien distincte. Écusson en triangle isocèle allongé, rugueux, excavé, d'un brun mat, à bout plus pâle. Élytres fortement dilatées-arrondies à leur base sur les côtés, puis subparallèles dès leur premier tiers; déprimées, ruguleuses, d'un roux brunâtre mat ; variées de quelques petites taches rousses et parées chacune, en outre, d'une grande tache subhumérale plus pâle, occupant un peu plus du tiers de la longueur de l'exocorie. Marge latérale ordinairement avec une seule rangée de cellules mé- diocres. Membrane grande, ruguleuse, d'un gris roussâtre. Dessous du corps ruguleux, d'un brun rougeâtre, avec la tache pâle du pronotum reparaissant en dessous, le connexivum maculé de testacé, les stigmates pâles et uue large teinte d'un rouge moins foncé sur le milieu des b'^ et6« arceaux, notée elle-même d'un trait longitudinal pâle. Pieds courts, grêles, finement scabreux, d'un testacé pâle, avec la base des cuisses et le milieu des tibias largement un peu plus foncés. — Long., 7 1/2 mill. Patrie. Cette espèce, dont je n'ai vu qu'un seul exemplaire, m'a été donnée par M. Guillebeau, qui l'avait capturée à Sorèze. Obs. Cet insecte a la coloration et les dessins des depressiis F. et tnincatus Fieb. et, comme eux, il a le prothorax tronqué à la base, il est plus grand que le premier, plus allongé et plus parallèle que le deuxième ; mais la structure des antennes, dont le 2" article est sensiblement plus long que le 3% le place dans le groupe des cor- ticalis et annuUcornis. Il en diffère par la forme plus oblongue, les aspérités plus fortes de la tête et des antennes et surtout par son prothorax à base tronquée et à tache pâle tranchée vers les angles antérieurs, etc. — 194 — Je n'ai rien trouvé de semblable dans les travaux de MM. Heuter et Pulon. Je n'en connais qu'un individu cf, et, jusqu'à plus ample examen, je le crois une espèce distincte. Velia major Puton. Je crois cette espèce valable. Outre la taille plus grande, outre le connexivum et les côtés du ventre immaculés, les trocUanters pos- térieurs sont plus fortement denticulés que chez rivulorum F., la tache postérieure blanche des élytres est plus petite, et les trois der- niers articles des antennes sont plus allongés avec les deux derniers relativement un peu plus grêles, etc. t.e prothorax est d'un noir ou d'un roux velouté. — Quant au Yelia currens F., il est possible qu'il soit simplement une variété aptère de rivulorum, car on trouve parfois les deux formes accouplées. Pygolampis bidentata var. obscuripes Rey. Celte variété a les pattes entièrement obscures. — Bresse, Italie. — 2 exemplaires. Harpactor sanguineus var. albiventer lley. Quelquefois la couleur rouge du ventre passe au blanc livide, comme dans Uviclig aster ; mais la taille est plus grande que dans celui-ci et l'écusson immaculé. Harpactor iracundus var. rubricus Germ. Dans cette espèce la couleur du ventre varie comme chez Pirates hyhridus Scop. Les échantillons de la France méridionale sont généralement d'un rouge plus acajou et plus brillant, avec le pro- thorax plus maculé de noir et le veiitre presque entièrement de cette dernière couleur. Les exemplaires de Suisse, de la Bourgogne, du Bugey, de la Bresse et de Lyon sont ordinairement d'un rouge plus gai mais plus mat, avec le prothorax moins maculé de noir, le ventre plus taché de rouge et les cuisses à peine annelées ou à ge-. noux seuls rembrunis. Ces derniers répondent sans doute au rii- hrîciis de Germar. Allaeorhynchus flavipes Fieb. Cet insecte parait avoir un habitat très étendu, car je l'ai capturé — 195 — en Bresse, dans le Beaujolais et à Menton. Je l'ai également reçu d'Algérie, et l'abbé d'Antessanty l'a rencontré dans le département de l'Aube. Salda opacula Zett. Je crois qu'on doit retrancher de cette espèce la marginella de Fieher. En effet, celle-ci est toujours un peu plus grande, un peu plus oblongue, avec les antennes un peu moins courtes et à 2« ar- ticle plus allongé relativement au 3^ La forme niticlula Put., qui est propre à la France méridionale, est plus convexe et plus bril- lante; elle semblerait devoir constituer au moins une race distincte. Cryptostemma médium Rey. Corps ovale-oblong, subconvexe, d'un brun ferrugineux obscur, mat et velouté. Tête triangulaire, de la largeur du sommet du prothorax, peu convexe, éparsement sétosellée en avant, d'un brun ferrugineux obscur, mat et velouté. Bec testacé. Yeux médiocres, semi-globuleux, noirs, à facettes grossières. Antennes testacées, assez longuement et finement pilosellées, à deux premiers articles subépaissis: le 1^' court, plus pâle ; le 2^= al- longé; les deux suivants bien plus grêles, filiformes; le 3* subégal aux deux précédents réunis. Pronotum fortement transverse, rétréci en avant, subéchancré au sommet, tronqué à la base, subrectiligne sur les côtés, subarrondi aux angles postérieurs ; peu convexe, d'un brun ferrugineux obscur, mat et velouté. Écusson grand, triangulaii^e, déprimé, d'un brun feiTUgineux obscur, mat et velouté. Élytres ovales-oblongues, faiblement arquées sur les côtés, assez largement explanées sur la marge de l'exocorie depuis le premier tiers jusqu'au coin ; d'un brun ferrugineux obscur, mat et velouté. Membrane grande, peu tranchée du reste des élytres, un peu plus brillante, à peine irisée. Dessous du corps d'un brun ferrugineux plus ou moins obscur. Pieds finement pubescents, testacés avec la base des cuisses un peu plus foncée. Patrie: Fréjus, parmi les détritus, au bord du Reyran. — 3 ex. Ohs. Cet insecte est très voisin de Cryptostemma allenurn, dont il diffère par une taille moindre, une forme un peu plus ra- — 196 — massée et une teinte généralement plus obscure. Les antennes sont moins fortement et moins longuement pilosellées, et surtout leur 3e article est moins allongé, seulement subégal aux deux précédents réunis ; la membrane des élytres est moins brillante et moins irisée. Triphleps brevicollis Rey. Corps assez courtement ovale, subdéprimé, à peine pubescent, d'un noir un peu brillant avec les élytres moins foncées. Tête triangulaire, bien moins large, les yeux compris, que le bord antérieur du prothorax ; subconvexe, obsolètement ruguleuse, d'un noir assez brillant. Bec brunâtre, prolongé jusqu'aux hanches an- térieures. Ocelles petits, granuleux. Yeux grands, subarrondis, peu saillants. Antennes courtes, atteignant à peine la base du prothorax, très finement pubescentes, d'un testacé pâle, à 1'^'' article parfois moins clair, ainsi que les 3'^ et 4^, ceux-ci un peu plus grêles, subégaux. Pronolum court, fortement transverse, tronqué au sommet, lar- gement et peu profondément échancré à la base, sensiblement rétréci en avant où il est d'un tiers moins large qu'en arrière; ari'ondi aux angles antérieurs, subrectiligne sur les côtés, finement rebordé sur ceux-ci, plus largement et comme subexplané dans leur première moitié j subconvexe; densément et subrugueusenient ponctué-ridé, avec la callosité transversale antérieure un peu plus lisse et raccourcie de chaque côté ; presque glabre, d'un noir peu brillant. Écusson très grand, triangulaire, transversalement convexe à sa base, déprimé en arrière; presque glabre, obsolètement ruguleux, plus fortement et même distinctement ridé en travers dans sa partie déprimée. Élytres assez courtement ovales, subdéprimées, à peine pubescentes, densément et subrugueusement ponctuées; d'un noir ou brun de poix, un peu brillant, avec l'exocorie parfois moins foncée ou rous- sâtre. Membrane grande, plus ou moins enfumée, sans nervure apparente. Dessous du corps finement pubescent, densément et subrugueu- sement pointillé, d'un noir un peu brillant. Pieds assez courts, très finement pubescents, d'un brun de poix, avec l'extrémité des cuisses, le sommet des tibias et les tarses d'un testacé pâle, cette dernière couleur envahissant parfois entièrement les tibias. Patrie: Lyon, Bugey, Hyères. —3 ex. identiques. Obs. Cette espèce, avec la couleur à peu près de Triphleps — 197 - nigra, a la ponctuation et les rugosités du pvothorax encore plus fortes que chez minuta. Elle diffère de toutes deux par sa forme un peu plus large el plus ramassée, et, en outre, de cette dernière par ses élytres plus obscures et plus fortement ponctuées, avec leur membrane plus enfumée. Elle se rapprocherait de laticollis Reut. par la forme du pro- thorax, mais la taille est moins grande et les élytres sont autrement colorées, etc. Cardiastethus nazarenus Reut. Celte espèce, remarquable par sa teinte mate et par sa pubescence courte et pruineuse, doit être considérée comme française. — Fréjus, St Raphaël. Brachystelus dubius Reut. Sans nul doute, cet insecte est une forme brachyptère àe. parvi- cornis Cost. On les prend ensemble et du même coup. Myrmedobia distinguenda var. pupalis Rey. Cette variété diffère à peine du type. Elle est généralement un peu moindre. La tète est ordinairement d'un rouge plus clair et cette couleur sVtend même parfois sur le bord antérieur du pro- thorax. L'abdomen paraît un peu moins lisse et un peu moins bril- lant, hérissé d'une pubescence plus pâle et un peu plus fournie, un peu plus longue et un peu plus redressée. Le dernier article des an- tennes est en général moins rembruni, etc. — Lyon, en secouant les vieux fagots. Myrmedobia coleoptrata var. subtruncata Rey. Dans cette variété, les élytres, formant au sommet de la suture un angle rentrant sensible, ne recouvrent pas complètement l'ab- domen. — Néris, Mont-Dore. Myrmedobia antica Reut. Cette espèce ne diffère réellement de coleoptrata que par sa taille un peu moindre et par ses élytres plus lisses, à pubescence — 198 - plus courte et moins redressée. Reuter lui donne . pour caractère d'avoir la marge des élytres rousse, mais ce n'est là qu'une variation de couleur. Je possède même des coleoptrata à dessus du corps entièrement roux. La M. antica, citée de Corse, est également française. — Crest, Fréjus, Collioure. Teratodella anthocoroides Reut. Je possède un insecte unique presque en tout semblable à cette espèce, à part la structure des antennes; mais je suis porté à croire que ce n'est là qu'une différence de sexe, comme on commence à le voir dans le genre Miris. Je me borne donc seulement à signaler les caractères sexuels, en attendant plus amples matériaux et rensei- gnements. cf. Antennes dépassant le milieu des élytres, à peine pubescentes, à l"'" article allongé, au moins aussi long que la tête, le S'^ plus grêle, très allongé, plus de deux fois aussi long que le l'^'', linéaire ou à peine plus épais vers son extrémité, blanc dans son dernier tiers. Ç. Antennes atteignant à peine le milieu des élytres, légèrement ciliées, à 1"'" article suballongé, sensiblement moins long que la tête ; le 2"^ à peine plus grêle, allongé, à peine plus de deux fois aussi long que le 1"", légèrement subépaissi vers son extrémité, blanc dans \ui peu plus de son dernier tiers. Patrie, cf. Ain: Meximieux [Guilleheau); — $. Rouen, parmi les arachides (Puion). Ohs. Cet insecte est probablement cosmopolite et importé. Nota. — Dans mes dernières Notes sur quelques Hémiptères {Rev. iVEntom., 1888, u°3), page 95, ligne 15, lisez: Éplstome étroit, j/t-né- ralemenl aussi avancé que les joues, etc ; el ligne 23, lisez: Ëpisloino assez large, généralement un peu plus avancé que les joues, etc. En effet, ce caractère, du reste variable, est difficile à voir et veut être examiné de côté. Il faut dire que, dans ces espèces, il n'est guère possible de préciser le point exact où (init l'cpistomc et où commence le rostre. C'est pourquoi, de part et d'autre, j'ai ajouté le mot : gàné- raleruciit. — 199 — HEMIPTEBA AMURENSIA ENUMERANT E, AUTRAN et O.-M. REUTER, NOVAS SPECIES DESCRIPSIT O.-M. BEUTER. Species sequentes a D" D""'-' Grtcser in Amuria lecta in collectiune D"' K. Aulran asservanlur, Coptosoma capitatura Jak. Chabarofka. Eurygaster maura L. Wladivostok. Graphosoma lineata L. var. ruhrolineata Weslw. Chaba- rofka. Gnathoconus notatus Jak. Chabarofka. Eusarcoris œaeus Scop. Chabarofka. ■ E. venuntissimus Schr. Chabarofka. Carpocoris purpureipennis De Geer. Chabarofka. Dolycoins haccaruin L. Chabarofka. Homalogonia maculata Jak. Chabarofka. Nonnulla specimiiia. Palomena viridissi>na Poda var. subrubescens Gorski. Cha- barofka. Pitidea juniperma L. Chabarofka. Nezara amurensis Reut. n. sp. Chabarofka. Menida musiva ia.k. Chabarofka. Pentatoma raetallifera Motsch. Chabarofka. P. semiannulata Motsch. Wladivostok. Prionochilus decempunctatiis Motsch. Chabarofka. Eurydema Gehleri Kok Chabarofka. E. dorainulus Scop., Reut. var. Ihesgicum Kol. Ghabarofk:i. Id. var. albiventre iak. Cliabarofka. Pinthœus sanguinipes F. Chabarofka. Picromerus bidens L. Chabarofka. Arma custos Hahn. Chabarofka. Jalla duinosa L. Chabarofka. Zicrona cœrulea L. Chabarofka. TJrostylis virescens Rout. n. sp. Chabarofka. Acanthosoma denticaudura Jak, c/Ç. (9 = -'^- serratula Reut.) Chabarofka (Vid. infr., Hg, 2). Elasmostethus dentaius De Geer. Chabarofka. — 200 — Mesocerus marginatus L. Chabarofka. Corizus hyoscyami L. Chabarofka. Lygœus marginatus Jak. Chabarofka. Pachymerus aclspersiis M. et R. Chabarofka. Pyrrhocoris Fieheri Kusch. Chabarofka, Phyniata crassipeswar. coarctata Flor. Chabarofk Aradus hrevicollis Fall. Wladivostok. MezAra ovivenlris Reut. Chabarofka. Oncocephalus simillimus Reut. n. sp. Chabarofka. Harpactor leucospllus SliU. Chabarofka. Nabis Revteri Jak. Chabarofka. Lopus Grœseri Reut. n. sp. Cliabarofka, Agnocoris ruMcuncla Fall. Cliabarofka. NOViE SPEGIES. Nezara amurensis Reut. Breviuscula et latiuscula, coïivexa, retrorsum angustata, prasina ; capite utrinque inferne anle oculum linea nigra notalo ; rostro ver- sus apicem ferrugineo, apice nigro, médium segmenti secundi ven- tralis atlingente ; antennis articulis tribus ultiinis ferrugineis, tertio et quarto dimidio apicali nigris, qiiinto nigro, basi late apice au- guste ferrugineo, secundo tertio breviore; pronotoet scutello rugosis, illo remole irregulariter punctato, hoc basi et disco remote, lateribus densius nigro-punctato/apice late rotundato concoloriter pimctulato; angulis posticis pronoti hemielytrisque incarnatis, his sat fortiter nigro-punctatis, limboexterno virescentibus, membrana fuscescento ; sulco orificiali in rugam subtilera longam ultra médium lalitudinis pleuroruni productam extenso ; connexivo angulis segmentoruni auguste nigris ; ventre haud carinato, sat dense concoloriter medio obsoletius punctulato ; pedibus virescentibus, tarsis luridis. — Long., $. f2mill. Unicum spécimen. N. Heegeri Fieb. stalura similis, sed major et robustior, capite ante oculos nigro-vittato praîcipueque corpore superne nigro-punctato distinctissima. Urostylis virescens Reut. (Fig. 1). Oblonga, postice angustior, virescens, pallide luteo-variegata, ca- pite excepto pallido-pilosula; antennis articulo tertio fusco (ultimi — 201 — désuni); pedibns pallido-pilosis, tibiis ipsa basi nigra, apicibus tibia- rum articuloriimque primi et ullimi tarsorum sub-fernigineis ; menibrana hyalina, limbo interiore vittulisque duabus brevibus limbi basalis obscurius fuscis, villis inter venas fiiscescentibus ; ca- pite latitudine bi-eviore ; rostro tnedium mesosterni attingente, ipso apice nigro ; antennis ai'ticulo primo pronoti longitiidine, secundo primo fere 1/3 longiore, tertio primo fere duplo breviore ; pronoto basi longitudine circiter dimidio latiore, marginibus antico et late- ralibus leevibus, bis medio leviter sinuatis ; segmente maris genitali primo triangulari, angulis rotundatis, margine apicali medio si- nuato, secundo utrinque fere (juadrangulariter profunde exciso, medio in processum longum sursum flexum deprcssum subparal- lelum ipso apice dilatatum el truncatum producto, hoc processu processis lateralibus obtiisis longe denseque pilosis magis quam duplo longiore. — Long., cf 13 mill. Unicum spécimen. Oncocephalus simillimus Reut. 0. plumicorni Germ. simillimus, differt solum capite paullo longiore, antennis articulo primo (cf) glabro, rostro articulo secundo tolo piceo, pronoto tuberculo marginali paullo acutiore, angulis pos- ticis distincte acutis, sat prominentibus, scutello apice paullo fortius recurvo, bemielytris vitta arête exterioris raembranoî area duplo angustiore, femoribus anticis nonnihil longioribus et inferae spinulis solum novem multo latins distanlibus instructis, tibiis paullo bre- vius pubescentibus segmentoque primo genitali maris medio dis- tinctissime sinuato. — Long., 17 mill. Unicum spécimen. Lopus Grœseri Autr. et Reut. Oblongus, niger, leviter nitidulus, pilis nigris erectis longis pi- losus, antennis pedibusque totis nigris, illis brevius, bis longe ni- gropilosis. articulo antennanun secundo loto lineari, margine postico |)ronoti fere magis quam 1/3 longiore et articulo tertio fere duplo el dimidio longiore, hoc primo longitudine ;ïquali; vertice utrinque macula pallide llavicante marginem oculi interiorem ter- minante ; pronoto sublsevi, lateribus subrectis, limbo laterali antice annulum apicalem attingente postice usque in angulos posticos ducto miniato, hoc limbo antice ad callos totos nigros angustato, — 202 — pone callos autem usque in marginem basaleai lato, parallèle ; scu- tello miniato, parte basali nigra ; hemielytris paullo subscabris, limbo pallide aurantiaco-flavo basin et apicem versus anguslato et paullo ante apicem corii abruplo, cuneo miniato, apice anguloque interiore nigro ; hemielytris (Ç) abdominis longitudine, membrana cum venis tota nigricante ; corpore inferne nigro, xypho prostelhii marginibusque acetabulorum anticorum, episternis pronoti, orificiis vittaque lata latéral! ventris pallide aurantiacis. — Long., Ç 7 1/3 mill. Unicum spécimen. L. vlltiventri Put. proximus videtur, differt autem pronoto sub-lœvi, vitta média destituto limboque ejus miniato marginem basalem altingente. A L. goihico Linn. antennarum articuio se- cundo multo longiore limboque pronoti miniato nuilto ialiore et postice longius extenso mox distinctus. Fig. 1. Urostylis virescens Reut. Segmenta genitalia maris inferne visa. Fig. 2. Acanthosoma denticaudum Jakowl. Id. Fia. I 203 NOTES POUR SERVIR A L'ETUDE DES PSÉLAPHIENS Par F. GUILLEBEAU. Je donne les observations qui suivent comme elles se sont présen- tées à n)oi lorsqu'une espèce, ou un caractère spécilique inédit d'une espèce connue, frappait mon attention. Comme je n'avais pas en vue de faire une révision, dans le sens de ce mot, de l'excellente monographie de M. Reitter, je ne me suis pas cru obligé de suivre exactement l'ordre adopté pour la classification des Psélapliiens. Je me suis contenté de grouper ces notes par genres ; telles quelles, j'espère qu'elles ne seront pas sans utilité. Bythinus Xambeui Guilleb. Long., l,2raill. — cf. D'un testacé pâle uniforme; pubescence courte, raide, peu serrée, demi-couchée sur les élytres, avec des soies plus longues, surtout sur les côtés du corps. Tête aussi longue ou un peu plus longue que large, yeux compris, avec un sillon mé- dian sur presque toute sa longueur et un antre bien plus petit et court derrière chaque tubercule antennaire. Yeux à peine distincts. l'^' article des antennes cinq fois aussi long que large, plus étroit à la base ; le 2^^ aussi large que le 1^^', ovale, une fois et demi aussi long que large; 3 à 8 très petits, beaucoup plus étroits que le 2^ ; 3 à 6 aussi longs que larges ; 7 et 8 transverses, 9*^ transverse ainsi que le 10% 11<= grand, subconique, près d'une fois et demi aussi long que large. Corselet transverse, plus large à la base qu'en avant, arrondi sur les côtés, avec un sillon transverse près et le long de la base. Élytres presque aussi longues que leur largeur totale au sommet, couvertes de points forts et peu serrés, avec la strie suturale plus enfoncée vers la base et une fovéole humérale allongée. Tibias, cuisses et trochanters inermes. Un exemplaire recueilli dans les inondations du Roubiou près de Montélimart, par M. le capitaine Xambeu, auquel je me fais un plaisir de dédier cette remarquable espèce. EWe doit être placée entre les Deeatocerus et les Machœrites. La conformation du 1'=' article des antennes m'a fait croire" d'abord que j'étais en présence d'un Deeatocerus. Mais les antennes ont bien onze articles. 204 Bythinus Abeillei Guilleb. Long., 1, 5 mill. — c*. Entièrenienl d'un ferrugineux clair, bril- lant, pubescence longue, couchée, assez rare. Tête plus longue que large, plus étroite que le corselet, presque lisse; un sillon profond part du bord antérieur et se divise, au-delà des tubercules anten- naires, en deux branches qui se dirigent contre les yeux ; vertex convexe, avec un autre sillon court et profond, allant du bord du vertex vers le tiers de la tête, ayant au fond une petite carène. Yeux noirs bien distincts. 1" article des palpes couvert d'aspérités granu- leuses. 1'='' article des antennes aumoins trois fois aussi long que large, le 2"^ aussi large que lui, rond ; 3 à 8 beaucoup plus étroits, transverses; 9*= fortement transverse, 10*= transverse, 11"= brièvement ovale, un tiers plus long que large. Corselet convexe, un peu plus long que large, plus étroit en arrière avec un sillon transverse arqué le long et près de la base. Élytres aussi longues que leur largeur totale au sommet, avec une fovéole huraérale allongée et une autre ronde à la naissance de la strie suturale. Cuisses antérieures iine- ment crénelées en dessous dans leur première moitié, tibias, cuisses, trochanters et hanches inermes. Le Plantay. Un exemplaire dans des détritus de feuilles mortes. Cette espèce doit se placer après le Machœrites Falesiœ Fauvel, mais elle en diffère notamment par ses yeux bien plus gros, de gran- deur normale. .Je me fais un devoir de la dédier à .M. Abeille de Perrin, dont les obligeantes communications m'ont procuré de pré- cieux renseignements sur les Psélaphiens. Bibloporus Tliomson. Les sillons des deux premiers segments dorsaux me paraissent bien irréguliers; il y a des exemplaires du B. hicolor qui ont des sillons sur les deux premiers segments ; d'autres seulement sur le premier, d'autres point du tout. Dans les deux exemplaires du B. Chamboveti Guilb. décrit plus loin, l'un a les deux premiers segments avec des sillons, l'autre n'en a pas. Je n'ai pas observé de caractères pouvant faire présumer que la présence ou l'absence de ces sillons indiquent une différence spécifique. Comme je décris plu- sieurs espèces nouvelles de Bibloporus, je me crois obligé de donner la description du B. hicolor Denny. — 205 - A' $. Sans tubercule à l'exlrémitè du dernier segment dorsal de l'abdomen. B' d*. Excavation métasternale à bords évasés. B. bicolor Denny. Long., 1, 1 mill. — D'un noir brillant, avec une pubescence très fine et très courte, grise. Antennes, palpes et jambes testacés. Tète petite, transverse, bien plus étroite que le corselet, avec deux i'o- véoles en arrière bien marquées el deux autres bien plus petites en avant, ces fovéoles reliées par deux sillons latéraux et un sillon transversu le long du bord antérieur de la tête. Vertex avec une fovéole bien visible. Massue des antennes bien distincte. Corselet transverse avec deux sillons latéraux, une fovéole profonde i)rès d^ la base et une autre plus petite au-dessus du milieu, ces deux fo- véoles ordinairement reliées par un sillon médian qui dépasse à peine la fossette supérieure. Élytres un peu plus longues que leur largeur totale cf, pas plus longues que larges Ç, la strie humérale n'atteignant par le milieu de leur longueur. Abdomen avec cinq segments dorsaux visibles ; quelquefois les deux premiers segments avec des sillons dorsaux, quelquefois le premier seulement en a, et quelquefois il n'y en a ni sur le premier, ni sur le second. cf. Métasternum avec une excavation large, arrondie, à bords évasés quoique profonde ; l'^'' segment ventral formant, entre les hanches, un angle dont les côtés latéraux sont relevés en arête, le milieu ex cave et brillant ; 2' segment plus long que le 3% ce dernier avec une fovéole ronde de chaque côté, le 4^ plus court que le 3"=, un peu plus court au milieu que sur les côtés, le S'' largement et fortement échancré, très court au milieu ; 6*^ plus long que le 5", arqué, très court au milieu où il est fovéole, embrassant le 1" seg- ment sur presque toute sa longueur; 7" segment très petit, arrondi, un peu plus large que long. Cuisses, surtout les intermédiaires, ren- flées ; dans les jambes intermédiaires le trochanter est au moins deux fois aussi long que large et terminé en épine ; la cuisse a en dessous une petite dent dirigée en avant et le tibia a une très forte dent au milieu du côté interne. Ç. Inerme, les cuisses et l'abdomen normaux, le métastern\im moins largement el moins profondément excavé; angle intercoxal presque identique an cf ] 5° segment beaucoup plus court au milieu que sur les côtés. France, Suisse, Allemagne, Caucase. Revue d'Entomologie. —3am\S88. 10 — 206 — Les caractères présentés par le d* diffèrent sur plusieurs points de ceux mentionnés pour le c^ du hicolor par M. Reilter {Best.-Tab., V, p. 90). D'une part M. Reitter indique un petit tubercule caréni- forme dans l'angle intercoxal, ce que je n'ai observé chez aucun des d* qui me sont passés sous les yeux ; d'autre part M. Reilter passe sous silence les fovéoles latérales et la forme des 5^ et 6' segments du ventre, ainsi que la forme des trochanlers intermédiaires. J'ai reçu sous le nom de hicolor l'espèce ici décrite, de MM. Cl. Rey, Abeille de Perrin, Mayet, Xambeu, et je l'avais aussi moi-même sous ce nom. Il me semble probable que le Bibloporus décrit par M. Reilter est une espèce différente. Quant à celle que je décris plus loin sous le nom de Abeillei, qui a un tubercule sur le l"'" segment ventral et qui est de Corse, il n'est pas possible de la rapporter au B. hicolor de M. Reitter ; car son métasternum est autrement excavé et bitu- berculé, tandis que le raétasternu in du hicolor de M.. Reitter n'a pas de tubercule. B. pyrenseus Guilleb. Long., 1, 1 mill. — Teslacé. Tête comme hicolor. Corselet sans fovéole antérieure sur le disque; 1'-'' et 2" segments dorsaux de l'ab- domen sans sillons, c?. Métasternum avec une excavation moins large, plus limitée, un peu plus profonde, très finement pointillée. Tibias et cuisses comme dans hicolor ; trochanlers seulement un peu plus longs que larges et non terminés en épine ; angle intei'- coxal du 1" segment ventral plus petit ; 2^ et 3"^ segments avec une fovéole ronde de chaque côté, occupant toute la longueur des seg- ments ; 4^ segment plus court au milieu que sur les côtés, 5'^ très court au milieu où le bord seul est visible ; 6" plus long au milieu que les deux précédents réunis, fortement arqué, avec une fovéole au milieu, embrassant le 7^ sur les trois-quarts de sa longueur ; 7* presque rond, lisse, brillant, plus long que les trois précédents réunis, un peu plus large que long. Cette espèce diffère du B. hicolor par la forme de l'impression métasternale, par celle des trochanlers intermédiaires, par les fo- véoles latérales et la forme des trois derniers segments du ventre. Un seul exemplaire découvert dans les Hautes-Pyrénées, par M. le capitaine Xambeu, qui me l'a obligeamment communiqué. B". Métasternum profondément excavé sur toute sa longueur; les bords de la seconde moitié carénés et muni d'un tubercule pointu. 207 B. Mayeti Guilleb. Long., \, 2 mill. — Un peu plus grand que bicolor; mêuie cou- leur, même pubescence. Tête comme celle de bicolor. Corselet sans fossette antérieure, le sillon médian tin, la fovéole de la base plus petite que dans bicolor. Les deux premiers segments dorsaux de l'abdomen avec des sillons plus ou moins apparents, très courts. cf. Jambes comme dans bicolor ainsi que l'angle intercoxal ; les trochanters aussi épineux, mais un peu plus larges; métasternum profondément excavé sur toute sa longueur, la seconde moitié du sillon avec les bords à arête saillante et munis d'un tubercule aigu; 2^^ segment ventral plus grand que le 3% avec une fovéole à la base de chaque côté, cette fovéole bordée par un bourrelet du côté in- terne, 3" et 4"= également avec une fovéole latérale, mais plus petite, le 4<= plus court au milieu que sur les côtés ; le 5'= largement et profondément échancré au milieu où il est très court ; 6^^ fortement arqué, deux fois aussi long que le 5'= au milieu où il est fovéole, embrassant le 7^ sur les trois quarts de sa longueur ; 7^= arrondi, très convexe, brillant, un peu plus large que long. Ç. Comme celle du bicolor. Mon ami V. Mayet a découvert cette espèce intéressante à La Massane, dans les Pyrénées-Orientales, et il a bien voulu me la com- muniquer. Je me fais un plaisir de la lai dédier. M. le capitaine Xambeu en a également recueilli trois exemplaires dans les Hautes-Pyrénées. Enfin M. Abeille de Perrin m'en a égale- ment remis un exemplaire avec une étiquette portant Paris comme lieu d'origine. Cet habitat me paraît un peu douteux. Je dois dire cependant que cet exemplaire n'est pas absolument conforme aux pyrénéens. Les côtés de l'excavation métasternale sont bien relevés en une arête saillante, mais je n'y vois pas de tubercule, et la fo- véole latérale du premier segment ventral n'est pas pourvue d'un bourrelet au côté interne. Est-ce une simple variété? Est-ce une autre espèce? B. Abeillei Guilleb. Long., 1, 2 mill. — Couleur du bicolor, taille du précédent. Tête plus étroite en avant, sillons et fovéoles, y compris celle du vertex, bien marqués. Corselet sans fossette antérieure avec un sillon médian large et profond, atteignant presque le bord antérieur. Élytres aussi longues que leur largeur totale o*, strie humérale n'at- — 208 — teignant pas le milieu. !<=>• segment dorsal de l'abdomen avec de\ix sillons dorsaux atteignant le tiers de sa longueur ; le 2° segment avec deux sillons visibles seulement à la base même. cf. Métasternum comme Mayeti, en outre une fovéole située au milieu entre le tubercule et le bord externe, 1«'" segment ventral avec un tubercule prenant naissance dans l'angle intercosal et dirigé en arrière ; 2" segment avec une tine carène, un peu plus forte à la base, n'atteignant pas l'extrémité, fovéolé de chaque côté, plus long que le 3" ; celui-ci également fovéolé de chaque côté; 4'^ un peu plus court au milieu que sur les côtés; 5"= fortement et largement échancré au milieu où il estexlrémement.court; 6" fortement arqué, au moins deux fois aussi long que le 5'' au milieu où il est fovéolé, embrassant le 7*= sur la plus grande partie de sa longueur ; 7<= rond, plus long que les deux précédents réunis. Jambes comme Mayeti, sauf les trochanters intermédiaires qui sont encore plus larges. Corse. Un exemplaire communiqué par M. Abeille de Perrin et qu'il me permettra de lui dédier. A" 9- Dernier segment dorsal avec un petit tubercule à l'extrémité; massue antennaire moins tranchée. B. Chamboveti Guilleb. Long., 1 mill. — $. Plus petit, moins large que hicolor. Tête, corselet, abdomen noirs, élytres châtaines, antennes, palpes et jambes lestacés. Tête transverse, l'espace entre les yeux et le bord antérieur formant un carré transverse, fovéole du vertex arrondie. Corselet plus étroit que dans hicolor, transverse, pas de fossette antérieure, sillon médian fin, parfois absent, fovéole de la base ronde, peu forte. Élytres plus courtes que leur largeur totale, strie humérale atteignant la moitié de leur longueur. Les deux premiers segments dorsaux de l'abdomen avec des sillons très tins, ou parfois sans sillons. Segment anal surmonté d'un tubercule aigu à son extrémité. Métasternum largement, profondément sillonné dans toute sa longueur; angle intercoxal excavé avec les côtés relevés en arête; ^' et 3" segments égaux, fovéolés sur les côtés; 4" légère- ment déprimé à son bord postérieur au milieu; 5" largement et peu profondément échancré au milieu où il est légèrement déprimé et à peine à moitié aussi long que sur les côtés; 6" plus long que les trois précédents réunis. Deux exemplaires découverts à St-Étienne (Loire), par M. Gham- bovet, auquel je suis heureux de dédier cette espèce. — 209 B. Reyi Guilleb. Long., 1, 2 mill. — Ç. Plus grand, plus large, entièrement tes- tacé. Tète sensiblement plus étroite en avant, l'espace entre le bord antérieur et les yeux ne formant pas le carré, sillons et fossettes bien marqués, fossette du verlex prolongée jusqu'au tiers de la tête. Corselet transverse, plus large que dans Chamhoveti, peu convexe, sillon médian laissant libre le tiers antérieur du corselet. Pas de fovéole antérieure. Élytres pas plus longues que leur largeur totale, strie bumérale atteignant les deux tiers de leur longueur. Sillons des deux premiers segments dorsaux indistincts; segment anal avec un petit tubercule pointu à l'extrémité. Métasternum largement et profondément sillonné sur toute sa longueur. Angle intercoxal non excavé, non relevé en arête sur les côtés, 2'', 3^ et 4« segments du ventre égaux, le 2« avec une impression de cbaque côté dont le bord interne forme un bourrelet ; le 3'= avec une fovéole latérale plus pe- tite, simple ; le 5" largement échancré au milieu où il est à peine la moitié aussi long que sur les côtés; 6" un peu plus long que le 4<=. Un exemplaire découvert à St-Genis-Laval, dans des pièges sou- terrains, par mon vieil ami Cl. Rey, auquel je dois le concours le plus étendu pour le présent travail. Je suis bien aise de pouvoir lui dédier cette espèce. Cette espèce diffère de la précédente par la forme de sa tète, le sillon du vertex, la conformation de l'angle intercoxal, son corselet plus large, sa taille plus grande, sa coloration et la strie humérale plus longue. Pseudoplectus Reitter. Les espèces de ce genre sont faciles à séparer de celles des genres Eiiplectus et Bihloporus par les segments dorsaux dont quatre seulement sont visibles, tandis qu'il y en a cinq visibles dans les deux autres genres. Mais je ne partage pas l'opinion de M. Reitter sur les antennes des Pseudoplectus {Best.-Tah., X, p. 4). La massue antennaire ne me paraît pas normale, c'est-à-dire triarticulée; je la trouve au contraire distinctement biarticulée : le 9*= article est en effet de la forme et de la grosseur du 8«, tandis que le lO'' est de grandeur et de forme qui le séparent nettement du 9". Le dernier article me paraît épais, relativement au reste de l'antenne. ^L Reitter n'indique comme caractère particulier aux mâles que la fovéole métasternale. Ils ont aussi les 4^ et 5'^ segments ventraux — 210 — plus largement et plus profondément échancrés que la Ç, le segment anal est plus étroit, plus renflé, enchâssé en grande partie dans le 5'^, les cuisses, surtout les quatre premières, sont plus épaisses que dans la Ç. Ils sont aussi généralement plus larges de forme. Une seule espèce connue: P. perplexus J. Duv. Parmi les Pseudoplectus de mon ami Cl. Rey, j'en ai rencontré un d'Hyères, qui a le 6" article des antennes le double plus grand et plus large que les 5"= et 7'^ {signaticornis Guilb.); je n'ai découvert aucun autre caractère qui le sépare du perplexus , et je n'en ai pas aperça un second exem[»laire dans la provision assez nombreuse qui m'est passée sous les yeux, soit du nord, soit du midi (Hyères et Fréjus), où il paraît plus commun. Est-ce une espèce distincte? M. V. Mayet a recueilli un P. perplexus à 900 mètres d'altitude, à La Salvetat; je l'ai pris à la même hauteur dans le BuL,^ey ; M. Abeille de Perrin en possède qui viennent de Lille, Cette espèce a donc un habitat fort étendu. Je n'en ai vu que de France. Bibloplectus Reitter Cette coupe, que M. Reitter a eu l'heureuse idée d'établir, pré- sente quelques particularités intéressantes, chez les mâles surtout. M. Reitter dit à propos des B. anihiguus et minutissimus cf : segment anal avec deux lignes elliptiques à peine visibles. {Best.- Tab., V, p. 90.) Sauf pour une espèc(;, les caractères propres aux mâles doivent être complétés comme il suit : o*. 2*, 3", 4* segments ventraux égaux, 5"^ largement et profon- dément échancré au milieu où il est très court, la moitié aussi long que le 4" sur les côtés ; 6® fortement arqué, d'un tiers moins long que le 4^ au milieu, au moins aussi long que lui sur les côtés; 7« presque ogival, enchâssé dans le 6'^ sur la moitié environ de sa longueur, offrant sur le milieu une plaque longitudinale lisse plus ou moins saillante ou déprimée, occupant toute sa longueur ; cette plaque est mobile et se relève en avant en restant lixée à la base par une articulation, et étant levée, donne passage à l'armure du cf. J'ai trouvé celte plaque relevée dans plusieurs exemplaires et j'ai réussi à en soulever d'autres avec la pointe d'une épingle. Je crois que plusieurs espèces bien distinctes sont confondues sous le nom de minulisslmus, ce qui m'oblige à donner les des- criptions des espèces gallo-rhénanes de Bibloplectus qu'il m'a été donné d'observer. A. Métasternum non sillonné. — 211 — B. ambiguus Reich. Long., 1, 1 mill. — Noir, tubercules antennaires, bouche, palpes, jambes, base des antennes testacés, l'extrémité de ces dernières noirâtre; les élytres assez rarement châtaines. Têfe transverse, dis- tinctement pointillée, sillons latéraux larges et profonds, aussi larges que. les fovéoles d'arrière où ils aboutissent, réunis en avant où ils sont plus étroits; vertex fovéolé. Corselet aussi large que long, aussi large que la tête; fovéole médiane de la base triangulaire, plus forte que les latérales. Élytres aussi longues que leur largeur totale au sommet; strie suturale avec une petite fossette avant la base; une autre fossette allongée aux épaules et une très petite entre les deux précédentes, l'^r segment dorsal visible de l'abdomen plus court que les suivants, le segment anal subacuminé au sommet, plus long que le 4'' dans le d*, pas plus long dans la Ç. cf. Métasternum convexe avec une impression arrondie au milieu. 5'^ segment ventral largement échancré au milieu où il est très court, lisse, brillant et difficile à distinguer du 6'^ ; celui-ci aussi long que le 4'^, fortement arqué au milieu où il est lisse et brillant, avec une petite impression à la base au devant de l'articulation de l'opercule, embrassant le segment anal sur le tiers de sa longueur ; segment anal aussi long que large, arrondi en s'avançant à la base, acuminé au sommet ; opercule lisse, brillant, à côtés subparallèles, les sutures difficiles à apercevoir. Pour distinguer sans trop de peine les 5<=, 6*' et 70 segments, il faut surtout les examiner sur les côtés; la même observation s'applique aux espèces suivantes. Cuisses épaisses. $. 5^ segment ventral plus court que les précédents et de moitié plus court que le 4'^ ; 6" aussi long que les 4<= et 5" réunis. Les 5" et 6*^ segments testacés dans les deux sexes. Cuisses simples. France, Allemagne. B. minutissimus Âubé. Long., 0,9 mill. — cf. Gomme arnhiguus. Ç. Dernier segment dorsal avec un petit tubercule à l'extrémité. Bien plus petit et plus étroit que B. ambiguus ; les sillons latéraux de la tête sont bien moins larges et moins profonds ; corselet un peu plus étroit que la tête, aussi long que large, assez convexe dans sa moitié antérieure, avec la fossette médiane profonde et les laté- rales petites et arrondies. Élytres plus longues que leur largeur totale au sommet. Segment anal et dorsal de l'abdomen avec un petit tubercule de grandeur variable, à peine marqué chez cer- — 212 — tains exemplaires, prolongé en épine dans d'autres. LeR.P. Tholin possède une femelle où ce tubercule forme une épine allongée. 5® segment ventral plus court que le 4<', le 6" acuminé au sommet avec une petite pointe à peine accusée. Cette espèce, dont la femelle est facile à distinguer, paraît rare. Je l'ai reçue en communication de MM. Rey (Lyon), Abeille de Terrin (Hyères) et du R. P. Tholin (La Seyne). Je l'ai prise aussi au Plantay. B. affinis Guilleb. Long., 0,9 mill. — » Nebria Lederi Reitt. Ca. pr. patrueUs. » 2 » pictiventris Fvl. Alp. Ga. pr. gagates. » 3 Leistus denticollis Reitt. Ca. pr. angustus. S 2 Bembidion Lederi Reitt. Ca. pr. ruficorne. )) 3 Ad Bemb. femoratum Stm. syn. Bualei Fairm. 9 1 » vicinum Luc. syn. tenuestriatum Fairm. 11 0 Ad Tachys Steph. syn. Eiaphropus Mots. 10 » Ad Trechus v. cephalotes Putz. syn. LaUemanti Pand » 2 Trech. Ithœ Reitt. Ca. pr. elongatulus. » » » cantalicus Fvl. Ga. md. pr. Aubei. » » fischtensis Reitt. Ca. pr. maculicornis. » B alpigradus Reitt. Ca. pr. nivicola. 3 •' circassicus Reitt. Ca. pr. Nakeralae. 11 1 » Ramorinoi Gestro. T. b. pr. Doderoi. B 3 Ad Pogonus meridionalis Dej. syn. interstitialis Fairm. (Am.). 12 1 Dyschirius Lederi Reitt. Ca. pr. rotundipenuis. Revue d'Entomologie. — Juillet 1888. 18 — 230 — Page 13 col. 2 Chlaenius cinctus 01. E. m. pr. festivus. velutinus Schaum. » 0 Ad Chl. variegatus Fourc. syn. festivus Diift. .. 3 Licinus planicoUis Fauv. Alp. Ga. pr. aequatus. tequatus Dej. (fig.). 15 2 Ad Harpalus consentaneus Dej. syn.? arenicola Wesm. Belg. 18 » Amara longiceps dele J. Sahlb. (ined.) lege Seidl. » 3 Amara lantoscana Fauv. Alp. mar. pr. alpicola. » 0 Ad Am. aulica Panz. v. circassica Reitt. Ca. 19 1 Ad Abax ater Villers syn. dubius Cuvier. D ). » ovalis Duft. syn. ellipticus Cuvier. » » « parallelus Duft. syn. rectangulus Cuvier. 20 » Pterostichus Etelka3 Ormay Tr. pr. transversalis. » » Ad Pt. V. cantabricus Schfs. syn. cantaber Chaud. » 3 » elongatus Dej. syn. tingitanus Lucas. )) » Ad Steropus Steph. syn. Cophosus Dej. 21 1 Ad Pterostichus strenuus Panz. v. lectulus Reitt. Ca. 23 3 Ad Lsemostenus terricola Hrbst syn. episcopus Drap. subviolaceus Cuvier. 24 2 Ad Calathus melanocephalus L.syn .erythroderus Gaut. n » » V. alpinus Dej. syn. obscuricoUis Chaud. » » Ad Pristodactylacaucasica Chaud. v.femoralis Reitt. Ca. 0 I) Pristod. Horsti Reitt. Ca. pr. prsestans. » " Ad Thermoscelisinsignis Chaud. v.Kamberskii Reitt. Ca. 25 1 Agonum alpestre Heer. Ga. Alp. pr. Miilleri. 26 » Ad Cymindis axillaris F. v. suturalis Dej. R. m. i. » » v. lineola Duf. syn. lineata Serv. Dej. » 2 Cymindis Ganglbaueri Reitt. Ca. pr. coadunata. B » n acutangula Chaud. ? Alp. m. pr. id. » » » limbatella Chaud. P. or. pr. acutangula. 29 3 Hydroporus optatus Seidl. Hi. b. pr. rufulus. 32 2 Ad Graphoderes Sahlbergi Seidl. syn. zonatus Sahlb. 33 1 Ochthebius caucasiens Kuw. Ca. pr. nobilis. )i » Ad Ocht. nobilis Villa syn. villosus Waltl. « B Ochth. velutinus Fairm. S. pr. fossulatus. trisulcatus Rey. » » » Czwalinai Kuw. G. b. pr. subopacus. » » » He> déni Kuw. //i. pr. lenkoranus. » >i » Kiesenwetteri Kuw. Ca. pr. Heydeni. » i> » Crimete Kuw. R. m. Ca. pr. deletus. 11 0 » glabratus Kuw. Serh. pr. alutaceus. » » Il Schneideri Kuw. Ca. pr. metallescens. i> » I) Rellieri Kuw. And. pr. limbicoUis. » Ad Ochth. metallescens Rosh. v. siculus Kuw. Si. » » » foveolatus Germ. v. pedicularius ^Vaitl. G. » 2 D impressicoUis Lap. v. imperfectus Kuw. Ga. m. Hi. » » B Eeneus Steph. syn. lutescens Kuw. — 23i - Page 33 col. 2 Ochth. Eppelsheinii Kuw. Hu. pr. impressus. * >' Hydrœna Reyi Kuw. E. md. m. pr. angulosa. ri paria Rey. " » " caucasica Kuw. Ca. pr. hungarica. » •■ B Stiissineri Kuw. ifi. pr. atricapilla. " » » armata Kuw. Gr. Ca. pr. armipes. " " dentipalpis Reitt, Ca. pr. armata. " " » croatica Kuw. Cro. pr. cordata. » » '■> Kiesenwetteri Kuw. I. pr. croatica. » 3 Ad Helophorus aequalis Thoms. syn. frigidus Bed.Kuw. " " » purailio Er. syn. Redtenbacheri Kuw. " » » pallidus Gebl. syn. quadricoUis Kuw. 3i 1 Berosus frontifoveatus Kuw. R. m. pr. bispina. » • » Schusteri Kuw. Hu. pr. frontifoveatus. " Ad Ber. guttalis Rey v. fulvus Kuw. Go. » 0 Ber. dispar Reiche Cr. R. m. pr. luridus. >' Ad Hydrophilus MûU. syn. Hydrochara Berthold. » -2 Ad Crenophilus Mots. syn. Brachypalpus Rey. 35 1 Ad Laccobius v. leucaspisKsw. syn.elongatus Tourn. » i' Limnobius angusticonus Kuw. Si. pr. nitiduloides. » - » laticonus Kuw. Si. pr. angusticonus. » « " Baudii Kuw. Si. pr. simplex. » Ad Limn. aluta Bed. syn. picinus Gerh. « 2 Ad Cercyon marinus Thoms. syn. aquaticus Rey. 36 1 Parnus hirsutus Seidl. R. b. pr. auriculatus. 37 2 Silusa areolata Reitt. Ca. pr. rubiginosa. » » » uniplicata Reitt. Ca. pr. areolata. 39 3 Ad Lomechusa teres Epp. syn. ? sibirica Mots. 45 1 Thectura cribriceps Sharp. Rr. pr. nigricans. 47 2 Ad Oligota flavicornis Lac. syn. pygmœa Sol. 49 1 Ad Megacronus formosus Gr. v. dimidiatus Reitt. Ca. » 2 Ad Mycetoporus v. tenuis Rey syn. monticola Fowler {verisim.}. 55 1 Lathrobium Ludyi Epp. A. pr. lusitanicum. a 2 Ad Medon Steph: syn. Chloecharis Lynch. » » » debilicornis Woll. syn. rufulus Lynch. 61 » Ad Anthophagus abbreviatusF. syn.fasciiferReitt. Ca. 63 )) Ad Homalium salicis Gyll. syn. crassicorne Matth. » » Homal. subrugatum Rey. Ga. m. pr. rufulum. 64 3 Chennium Paulinoi Reitt. Lu. pr. bituberculatum. » » • Eppelsheimi Reitt. 1. pr. PauUnoi. 66 1 Bythinus Abeillei Guilb. Ga. or. pr. FalesiEC. » » » Xambeui Guilb. Ga. m. pr. Eppelsheimi. » 3 » Frivaldskyi Reitt. Hu. pr. armipes. 67 1 Ad Tychus rufus Mots. v. puncticollis Reitt. Hu. » 2 Ad Pseudoplectus perplexus Duv. v. signaticornis Guilb. Ga. m. n » Bibloporus pyrenseus Guilb. P. pr. bicolor. » » 0 Mayeti Guilb. P. or. pr. pyrenreus. — 232 — Page 67 col. 2 Bibloporus Abeillei Guilb. C. pr. Mayeti. I) 1) r. Chamboveti Guilb. Ga. or. pr. Abeillei. n ^) Il Reyi Guilb. Ga. or. pr. Chamboveti. p 3 Euplectus Reyi Guilb. Ga. or. pr. nitidus. » D » sulciventris Guilb. P. or. pr. Reyi. n 1) Ad Eupl. brunneus Grimm. syn. Erichsoni Thoms. D » Eupl. corsicus Guilb. C. pr. brunneus. n n y Fairmairei Guilb. Ga. or. pr. nanus. » .) » Felschei Reitt. 6\ pr. ater. » » « ïholini Guilb. Ga. m. pr. punctatus. . » » Fauveli Guilb. Ga. or. pr. intermedius. » 1) laticeps Guilb. Ga. or. pr. Fauveli. » » I) affinis Guilb. Ga. m. pr. minutissimus. » » » Reitteri Guilb. Ga. m. pr. affmis. B )i » obtusus Guilb. D. pr. Reitteri. 68 » Cephennium punctithorax. Reitt. Cr. pr. fulvum. 69 2 Stenichnus guardanus Reitt. Lu. pr. cribrum. 71 3 Choleva obscuripes Reitt. Ga. pr. intermedia. n » 1) ovata Reitt. Ca. pr. badia. » » Il phseaca Reitt. Corfu. pr. Kraatzi. 72 1 Catops circassicus Reitt. Ca. pr. plus. B 3 Ad Phosphuga atrata L. v. rostrata Reitt. Ca. » » Ad Silpha L. syn. Peltis Millier. 73 1 Ad Necrodes littoralis L. syn. 9 Curtisi Leach. » 3 Cyrtusa Fussi Seidl. G. Tr. pr. subferruginea. 74 2 Agathidium circassicum Reitt. Ca. pr. bohemicum. I) » » fdicorne Reitt. Ca. pr. circassicum. I) » » Lederi Reitt. Ca. pr. filicorne. )> » Ad Agath. mandibulare Stm. syn. rotundatum Zett. " 3 Ad Cybocephalus politus Gyll. syn. ruficeps Sahlb. 75 1 Hydroscapha Sharpi Reitt. Ca. pr. Crotchi. » 2 Ptilium Sahlbergi Flach. F. pr. Spencei. B )) » HopfTgarteni Flach. Cro. pr. Sàhlbei'gi. » » » Lederi Flach. Ca. pr. Hopflgarteni. » 3 » Œrtzeni Flach. Gr. pr. Œdipus. » » Ad Trichopteryx dispar Matth. syn. pumila Thoms. 76 1 Trichopteryx rufilabris Flach. Ca. pr. lata. B » Ad Trich. atomaria Deg. syn. thoracica Matth. 2 Ad Sacium densatum Reitt. syn. pusillum Duv. 77 3 Dapsa limbata Mots. Ca. pr. trimaculata. 78 1 Ad Hylaia dalmatina Kaufm. v. ferruginea Reitt. D. )i 2 Alexia circassica Reitt. Ca. pr. pubescens. >> » B Lederi Reitt. Ca. pr. pilosa. » B Ad Al. IsevicoUis Reitt. v. bosnica Reitt. Bosn. » » Alex, scymnoides Reitt. Gr. pr. laevicoUis. » n » Vallombrosce Reitt. /. pr. scymnoides. » B B Reitteri Ormay. Tr. pr. pilosissima. » » » clamboides Reitt. Ca. pr. pilosella. » 3 » hellenica Reitt. Gr. pr. obsoleta. — 233 — Page 78 col. 3 Ad Diphyllus lunatus F. v. inornatus Reitt. C'a. R. m. 79 1 Spaniophœnus caucasiens Reitt. Ca. pr. laticollls. » » Gryptophagus corpulentus Reitt. Ca. pr. simplex. " » » circassicus Reitt. Ca. pr. montanus. u 3 Haplolophus Fausti Seidl. R. m. l'obustus Reitt. » » Ad Csenoscelis snbdeplanataBris. syn. Brisouti Seidl. 80 2 Atomaria singularis Reitt. Ca. pr. apicalis. n ■>■> Ad Atom. cephennioides Reitt. v. circassica Reitt. Ca. » » Sternodea Miki Reitt. Ca. pr. Raddei. 83 1 Atritomus irregularis Reitt. Ca. » >) Ad Cercus Latr. syn. Pulion Gozis. B 2 Ad Cerc. pedicularius L. syn. ? glaberrimus Payk. » » B bipustulatus Payk. v. niger J. Sahlb. F. 84 » Ad Soronia punctatissima 111. syn. ferruginea Laich. » 3 Ad Meligethes cœruleovirens Fœrst.v.anthracinusReitt. 85 1 » ovatus Stm. syn. ovalis Thoms. 86 3 Ad Apistus Mots. syn. Spartocerus Mots. (nom. prcBocc.) 87 » Cerylon grandicoUe Reitt. Ca. pr. fagi. 89 1 Ad Dermestes atomarius Er. syn. tessellatus Gyll. » 2 Ad Attagenus piceus 01. syn. Schœlïeri Sahlb. » « » trifasciatus F. syn. verbasci Duv. » )) AdTiresias serra F. syn. serricornis Latr. 90 3 Byrrhus montanus Czwal. M. R. pr. pilula. Il 1) » dubius Czwal. ? G. b. pr. montanus. 91 2 Ad Platysoma deplanatum Gyll. syn. depressum Payk. 92 1 Hetserius acutangulus Lewis. Hi. m. pr. Lewisi. 1) » Eretmotes tangerianus Mars. Hi. m. pr. ibericus. 11 )) Satrapes Reitteri Lewis. Ca. pr. Sartorii. » 2 Ad Saprinus nitidulus Payk. syn. semipunctatus Payk. K » » tridens Duv. syn. fossor WoU. 94 3 Ad Aphodius 111. syn. Calamosternus Mots. Tricho- notus Muls. 95 2 » Sturmi Har. syn. Illigeri Muls. I) » Aphod. Bilimecki Seidl. H. 1. pr. Heydeni. 11 3 0 Schlumbergeri Seidl. P. occ. pr. Bilimecki. 96 2 Ad ^gialia Latr. syn. Psammodius Gyll. 98 1 Ad Hoplia philanthus Fûssl. syn. farinosa Thoms. » » » graminicola F. syn. farinosa Herbst. 11 » » hungarica Burm. syn. brunnipes Muls. 99 B Rhizotrogus Brenskei Reitt. Ca. pr. tauricus. 3 Ad Melolontha hippocastani F. v. romana Reitt. /. » 11 » V. extorris Er. syn.spatulataBallion.i?. »i. C'a. ■• 11 11 vulgaris F. v. nigritula Kr. T. » « 1) albida Friv. v. naxiana Reitt. Gr. a I. Melol. permira Reitt. Ca. pr. fuscotestacea. 100 2 Ad Anisoplia villosa Gœze syn. villica Muls. 101 1 Ad Oxytliyrea albopicta Mots. ? R. syn. leucosticta Reiche. » 3 Ad Cetonia metallica Herbst. v? sternohirta Seidl. Ga. — 234 - Page 101 col. 3 Ad cetonia aurata L. syn. a?nea Herbst. » » Ad Gnorimus variabilis L. v. Heydeni Beckers. G. » » Ad Trichius fasciatus L. v. ? Noui Pellet. P. or. 102 2 Ad Dicerea alni Fisch. syn. mariana Deg. berolinensis Payk. a 3 Ad Buprestis hasmorrhoidalis Hrbst. syn. rustica Redt. 103 y Polycesta Gottyi Fairm. Gr. 105 !2 Ad Agrilus elongatus Hrbst. syn. sulcicoUis Lac. » 3 Ad Ti'achys troglodytes Gyll. syn. pygmsea Gyll. loi) 2 Ad Dirrhagus Latr. syn. Hypocœlus Eschs. pari. » n D lepidus Rosh. syn. 9 clypeatus Bonv. I) » Ad Nematodes Latr. syn. Hypocœlus Eschs. part. « » Ad Hypocœlus Lac. syn. Hylis Gozis. D 3 Ad Xylobius corticalis Payk. syn. ? testaceus Herbst. » 0 Xylob. cincticollis Fauv. Sab. P. A. alni Bonv. 407 2 Megapenthes fulvescens Reitt. Ca. pr. tibialis. 108 B Ad Cardiophorus cinereus Herbst syn. equiseti Gyll. » 3 Ad Athous haemorrhoidalis F. v. fseculentus Buyss. Ga. md. P. 109 1 Ath. circassicus Reitt. Ca. pr. subfuscus. >' 3 Ad Ludius virens Schrk. syn. insequalis 01. 1' ') » quercus Gyll. v. ochropterus Stepli. testaceus Steph. 1 10 » Ludius globicoUis Ksw. (non Germ.) G. pr. cruciatus. " » Ad Dima Eschs. syn. Celox SchauL » 2 Stealoderus taygetanus Reitt. Gr. pr. Guillebeaui. » 3 Ad Logesius v. axillaris Ksw. syn. adrastoides Reitt. 111 1 Ad Ceroplastus lleyd. syn. Callirhipis Germ. 112 2 Ad Scirtes 111. syn. Ora Clarck. B » Eucinetus bicolor Reitt. Rm. pr. meridionalis. >j » Œrtzeni Reitt. Gr. pr. bicolor. 114 3 Rhagonycha circassicola Reitt. Ca. pr. Milleri. 115 1 Malchinus Bourgeoisi Reitt. Ca. pr. nigrinus. » Apodistrus laticoUis Reitt. Ga. pr. apterus. " )i Ad Malthinus punctatus Fourc. syn. ? collaris Latr. » ^ Malthodes sulphureibasis Reitt. Ca. pr. cordiger. » » » castaneicoUis Reitt. Ca. pr. debilis. 118 2 Henicopus Baudii Bourg. Hi.m. pr. melaleucotrichos. » 3 Dasytes puncticollis Reitt. Ca. pr. plumbeus. 120 B Thanatoclerus Spinola (n. g.) Buqueti Lefebv. x Hall. pr. Cleroides. 121 1 Clerus caucasicus legs Chevr. Kr. 123 3 XyletinusholosericeusDufourGa.m.pr.subrotundatus. 124 • Lyctopholis Reitt. (n. g.) foveicollis Reitt. x t^oll. pr. Trogoxylon. 125 1 Ad Dinoderus bifoveolatus Woll.syn.substriatus Steph. ? minutas F. » 2 Ad Gis glàbratus Mell. syn. Jacquemarti Thoms » 3 Ad Ennearthron affine Gyll, syn. fronticorne Thoms. Kiesw. — 235 - Page 130 col. 1 Asida fusca F. (Opatr.") Hi. pr. squalida. 0 2 Ad Pcdhomala Sol. syn. Uriela Reitt. 131 3 Colpotus angustulus Reitt. Ca. pr. strigosus. 132 2 Micrositus circassicus Reitt. Ca. pr. granulosus. 135 1 Laîiia Ormayi Reitt. Transs. pr. Lederi. » 1' '> Justinaj Reitt. Ca. pr. quadricoUis. » " » Starcki Reitt. Ca. pr. Justinas. 136 » Stenomax a?neipennis Reitt. Ca. pr. gloriosus. » » " vexator Reitt. Ca. pr. estrellensis. 138 2 Orchesia corsica Guilleb. C. pr. picea. » B » Abeillei Guilleb. Ga. m. pr. corsica. » » » Kamberskyi Reitt. Ca. pr. blandula. 146 » Salpingus Lederi Reitt. Ca. pr. foveolatus. 147 3 Brachyrrhinus italicus Stierl. I. pr. Heerl. » » n Ormayi Stierl. Transs. pr. densatus. 148 1 i> subnudus Stierl. Gr. pr. gemellatus. » 2 !> Koziorowiczi Stierl. C. pr. pupillatus. » 3 » Felicitanse Reitt. Ca. pr. aurosquamulatus. » » » Brusinae Stierl. Cro. pr. Tatarchani. 149 1 « Edithse Reitt. Ca. pr. Fabricii. » B » cornulus Stierl. I. md. pr. polycoccus. 151 2 Mylacus Krûperi Stierl. Gr. pr. bseticus. « 3 Phyllobius Apfelbecki Stierl. A. pr. psittacinus. 152 1 " Krïiperi Stierl. Gr. pr. incanus. » i " ophthalmicus Stierl. Cro. pr. Reitteri. 2 B fallax Stierl. Gr. pr. mixtus. » « Polydrosus villosus Stierl. Hi. pr. hispanicus. » 3 « elegans Reitt. Gr. T. pr. viridicinctus. 153 1 .» (Conocet.) gracilis Stierl. Gr. pr. grEecus. » 3 Foucartia Schwarzi Reitt. Corfu. pr. liturata. 154 » Strophosomus Danieli Stierl. P. c. pr. puberulus. 155 2 Ad Sitona virgatus Fahr. syn. argentellus Desbr. ). B » lividipes Fahr. syn. hipponensis Desbr. 156 1 Trachyphloeus (Cath.) Korbi Stierl. Hi. pr. lapidicola. » 3 Philopedon triste Stierl. Hi. pr. plagiatum. 158 2 Tropiphorus obesus Fauv. A. Crim. pr. micans. » .. -1 cucullatus Fauv.Ga.iî./.A.pr.ochraceosignatus. » » Gronops (Rhyt.) Krûperi Stierl. Gr. pr. atticus. 159 1 Dichotraciielus pygniaîus Stierl. MB. pr. minutus. » 2 Hypera carinicoUis Stierl. Tr. pr. punctata. 160 1 » gracilenta Cap. Hi. Lu. pr. jucunda. arcuata Desbr. 161 2 Ad Mecaspis margaritifer Luc. syn. angulatus Chevr. (verisim.). Weisei Reitt. 163 3 Meleus Elekesi Ormay. Tr. pr. Tischeri. 164 1 Liosoma Hopffgarteni Stierl. Tr. pr. deflexum. 8 2 Anchonidium (Styphl.) Krïiperi Stierl. Balk. pr. un- guiculare. 167 » Balaninus hispanus Stierl. Hi. pr. villosus. — 236 — Page 169 col. 2 Mecinus (Gymn.) seriatus Jacq. Ga.m.pr. plantaginis. 170 3 Ad Rhynchaenus erythropus Germ. syn. biplagiatus Desbr. B » » V. tricolor Ksw. syn. flavipes Desbr. 172 » Ceuthorrhynchus axillaris Gei'm. Gr. pr. humeralis. 175 D Ad Apion annulipes Wenck. syn. millum Wenck. » » Apion Brisouti Bedel. Ga. pr. Hookeri. dispar Wenck. part. 176 1 Ad Ap. urticarium Herbst v. semirufum Rey. Ga. m. » » » seneum F. syn. oblongum Goeze, Fourc. » 3 11 trifolii L. syn. fulvipes Fourc. {verisim). 177 1 » ononidis Kirb. syn. furvum Seidl. » 2 » reflexum Gyll. syn. cœruleum Hrbst. (verisim.). » 1) D htematodes Kirb. syn. frumentarium Payk. 179 3 Ad Myiabris (Bruch.) dispar Germ. v. palliatus Baudi. 180 1 Mylabr. Lallemanti Mars, x G^- '*^- W- miniosae. 11 » Ad Myl. rufimanus Boh. v. velutinus Muls. D 3 » annulicornis AU. syn. magnicornis Kr. 181 1 Ad ïomicus (Hyl.) attenuatus Er. syn.? opacus Ratz. » B u palliatus Gyll. syn. piceus Marsh, {verisim.). » 2 Ad Phlœosinus tlmyte Perris syn. impressus Rey. » 1) Ad Hylosinus oleiperda F. syn.? taranio Danthoine. » » « Kraatzi Eichh. syn.? vittatus Nôrdl. » » Phlœophthorus cristatus Fauv. E. m. pr. liiododac- tylus. rhododactylasChap. Eichh. {non Marsh.). 1' Il Ad Scolytus Geoffroy! Goeze syn. niger Fourc. 182 1 Ad Cryphalus (Ern.) tilias Panz. syn, cinereus Herbst. » )> « Thomsoni Ferr. syn. fagi Eichh. tihce Thoms. » 2 Ad Taphrorychus villifrons Dufour syn. Bulmerincqi Eichh. B 11 Ad Thamnurgus variipes Eichh. syn. euphorbite Perris. » » Ad Ips (Tom.) erosus WoU. syn. laricis Perris. duplicatus Ferr. M 11 Pityogenes (Tom.) austriacus Wachtl. .1. pr. chalco- graphus. 1) 3 Ad Trypodendron signatum F. syn.lineatum Ratz. » » » lineatum 01. syn. domesticum Duval. 11 ') Ad Platypus cylindrus F. syn. platypus Duft. 183 » Ad Stenocorus quercus Goeze v. marginatus Kr. A. V. scutellaris Kr. T. 184 1 Ad Pidonia lurida F. v. Ganglbaueri Ormay . lll.Tr.Scrb. 186 2 Ad Callidium lineare Hampe syn. Henschi Puton Herz. 187 1 Ad Clytus ornatus Herbst syn. gammoides Fourc. strigosus Gmel. 11 2 Ad Anaglyptus mysticus L. syn. quadricolor Scop. 191 «) Mallosia tristis Reitt. Ga. pr. Scovitzi. 195 3 Ad Cryptocephalus luridicoUis Suff. syn. Reyi Tappes. maculicoUis Muls. — 237 — Page 196 col. 1 Ad Pachybrachys hieroglyphicus Laich. v. posticinus Rey. » » » suturalis Weise v. subtilis Rey. Vosg. 497 2 Timarcha strophium Weise. Hi. pr. lœvisterna. 198 » Ad Chrysomela orientalis 01. syn. Sahlbergi Mars. D » Chrys. Sahlbergi Mén. Ca. pr. hœmoptera. cupreopunctata Reiche. » 3 Ad Chrys. variolosa Petagna syn. sicula Lefebv. » B n orichalcia Mûll. syn. ambulans Fald. 200 1 Ad Phytodecta pallida L. v. nigripennis Weise. G. D 2 Ad Hydrothassa Thoms. syn. Eremosis Gozis. n 3 Ad Phœdon Latr. syn. Sternoplalys Mots. D » Ad Melasoma cupreum L. v. sarmaticum Weise. R. 203 1 Ad Chsetocnema Sahlbergi Gyll. syn. FairmaireiBoield. » » )> hortensis Fourc. syn. costulata Mots. granosa Mots, convexa Mots. » 2 Ad Psylliodes Latr. n. subg. Semicnema Weise Reit- teri Weise. A. » » » chrysocephala L. syn. rufdabris AU. Allardi Bach. D i> n cyanoptera 111. v. tricolor Weise. » )) » napi Koch v. asturiensis Weise. Hi. i> >i Psyll. cserulea Weise. Hi. m. pr. Milleri. » Ad Psyll. thlaspis Foudr. syn. fusiformis Redt. n D >'■ obscura Duft. syn. cupreonitens AU. » B attenuata Koch. syn. apicalis Steph. " » Psyll. cretica Weise Creta. pr. obscurotenea. u 3 » latifrons Weise. E. m. pr. picina. rufîlabris AU. picipes Foudr. » » - Frivaldskyi Weise. Cp. Tr. pr. glabra. Il " » Heydeni Weise. Hi. pr. petasata. » 1) Ad PsyU. Kiesenwetteri Kuts. syn. petasata Kuts. » Ad HaUica v. brevicollis Foudr. syn. oleracea Ratz. ampelophaga Leesb. » » HaU. saliceti Weise. G. A. pr. quercetorum. w « Ad Hait, lythri Aube syn. eriicaî Duft. ■> Hait, carinthiaca Weise. Cr. pr. tamaricis. » 0 fruticola Weise. G. H. A. 1. Hi. pr. carinthiaca. 204 1 Ad Huit, oleracea L. syn. pusilla AU. potentiUte AU. M » Hait, palustris Weise. G. b. pr. carduorum. » » Phyllotreta ruficoUis Weise. Ca. pr. armoraciœ. s ,, » sisymbrii Weise. Ca. pr. ruficoUis. » « Ad PhvU. armoracise Koch syn. nemorum F, vittata Steph. B „ » tetrastigma Com. syn. flexuosa Duft. Redt. 9 I) Ad Phyll. Uexuosa lU. syn. tetrastigma Thoms. » » » nemorum L. syn. nasturtii Panz. — 238 — Page 204 col. 1 Phyll. Seidlitzi Weise. 7. pr. nemorum. 0 t » vilis Weise. Gr. pr. Seidlitzi. 2 Ad Phyll. aterrima Schrk. syn. obscurella Foudr. « » 1) cruciferaî Goeze syn. nigroœnea Marsh. » » Phyll. cerea AU. E. m. pr. diademata. puuctulata Marsh. !: Il kd Phyll. consobrina Curt. syn. dispar Newm. ') » » procera Redt. syn. melasna Steph. rufitarsis AU. » » PhyU. nitidicolUs Weise. Si. pr. procera. I) I' Ad Aphthona cyparissite Koch syn. tabida Duft. » " Aphth. punctatissima Weise. /. pr. semicyanea. » » » Czwalinai Weise. G. R. m. pr. nonstriata. >i » » sicelis Weise. Si. pr. Cz\yalinai. » u )i melancholica Weise. Hi. Lu. pr. venustula. violacea lU. » 3 Ad Aphth. pygmasa Kuts. syn. atrocterulea Thoms. » » Aphth. picipes Weise. Ca. pr. pseudacori. gracilis AU. » 0 -) Stlissineri Weise. Carn. pr. ovata. « • Ad Longitarsus anchusse Payk. syn. ater Laich. » » » » V. punctatissimus Foudr. » » Longit. pinguis Weise. Ti. Gr. Sevb. pr. anchusa3. ? ater lU. " » Ad Longit. absinthii Kuts. syn. niger Bach. 205 1 » castaneus Duft. syn. brunneus Foudr. » » » brunneus Duft. syn. castaneus Foudr. D B breviusculus Muls. R. P. or. pr. pallens. 206 » Ad^Cassida nobilis L. v. viridula Payk. » 3 Hippodamia Eiclihofll Seidl. G. pr. 13-punctata. 208 1 Ad Halyzia conglobata L. v. uigra Croiss. Ga. md. 209 » Ad Scymnus testaceus Mots. v. concolor Weise. G. CORRIGENDA. 3 Cylindrodera lege CyUndera. 1 Cychrus rostratus Costa, lege Petagna, Costa. 3 Plectes Reitteri Retows. Ca. sp. pr. » Carabus htematomerus Kr. = v. tuberculatus Dej. 1 » V. nigricornis Dej. =: emarginatus Duft ■) .. V. tubercvUatus dele Schaum lege Dej. ■1 • V. excisus dele Schaum lege Dej. » » graniger Palld. et syn. sp. pr. .) » V. Zawadskii dele Friv. lege Schaum. 2 » Konigi lege Gangl. Reitt. » Nebria leistoides Heer dele H. 3 Leistus Revelierei Muls. = fulvibarbis Dej. 1 Elaphrus v. pyrenieus dele Mots. i. l. lege l-'airm. - 239 — Page 7 col. 2 Asaphidion Rossii Schautn. = pallipes Duft. var. nebulosus Schaum. ol. » » Bembidion foraminosum Stm. -- striatum F. var. 9 » Tachys globosus Chaud. Baudi. = caraboides Mots. 10 1 Trechus artemisiœ lege Artemisise. » » » Brucki Fairm. 1862. rzrplaniusculus Frm. 1861. » " ■' glacialis Heer et syn. = assimilis Heer. » 2 » lasvipennis Heer. =r Pei'tyi Heer. 1 " »■ Heeri Tourn. := id. )> >■■ 1) PandelleiKr. et syn. = assimilis Heer. ■' " Dejeani Putz. = Ijanaticus Dej. var. 11 i> u (Aplîsen.) obesus Ab. sp. pr. 12 1 Dyschirius rotundipennis Chaud, dele Al. lege A. 13 2 Chlsenius velutiiuis Duft. iiec syn. -— festivus Panz. » 3 Licinus granulatus Dej. et syn. =; punctatulus F. yar. » » I) brevicoUis Dej. = punctatulus F. » » » oblongus Dej. = Orescius Hoffmannseggi Panz. var. 14 1 Amblystomus metallescens Schfs. lege Mots. Schfs. » 3 Ophonus Steveni Dej. = hospes Stm. var. 15 1 » V. discicoUis Waltl. r= v. opacus Dej. » 2 Pseudophonus Mots. =. Ophonus Steph. 16 1 Harpalus Retowskii lege Retowskianus. 17 3 Amara Chaudoiri (dele Hochh. lege Putz.). = rufipes Dej. » » « amabilis Hampe, dele Tr. lege Cro- » 0 '■ erythrocnemis Zimm. et syn. = tricuspidata Dej. var. » » 0 similata Gyll. = ovata F. var. 18 1 ;) lunicollis Schdt. = vulgaris L. F. Panz. Dej. 2 » Solieri Putz. dele Pe. lege H. » 3 » alpicola Dej. dele AL lege S(. 19 1 » Cervini Stierl. = equestris Duft. var. » » Abax grandicoUis Fairm. = d' ater Villers. » 2 Molops terricola lege Payk. F. » 3 Perçus navaricus Dej. =; patruelis Dufour. » ' * Audouini Dufour. = Abax pyrenœus Dej. ç. » >• Calopterus fossulatus dele Schh. lege Quens. 1) » B Klugi Dej. sp. pr. » » Pterostichus Welensi Dej. et syn. = Calopterus. » » '• bicolor lege Aragona, Heer. » » . V. flavofemoratus dele Dej. lege Heer. » .. » validiusculus Chaud. =r Escheri var. 20 1 " Peirolerii Heer dele Pe. lege H. n • 0 planiusculus Chaud, lege Pe. » » transsylvanicus Chaud. Tr. sp. pr. » - pyrenaîus Chaud. = cristatus Dufour. 2 1) nodicornis Fairm. Ju. pr. Boisgiraudi Duf. transf. » V <, V. flavofemoratus dele Bon. lege Dej. — 240 — Page 20 col. 2 >< pinguis Dej. = flavofemoratus Dej. » » )) interruptestriatus Bielz. sp. pr. » 3 i' nigerrimus Dej. et syn. = aterrimus Herbst var. » '■> » Lacordairei Putz. et syn. = madidus F. var. » - c tenuimarginatus Chaud. Tr. sp. pr. » I ') bispinosus Gaut. dele P. (loc. fais.). 21 1 » brevicornis Gaut. sp. pr. » « ') vulgaris L. nec syn. = Amara. V )) » rufimanus et alpicola Chaud, dele Ga. " 2 » nicaaensis lege Villa, Fairm. r 1) » parvulus Chaud, lege P. » 3 » Perezi iMartinez. = 4-foveolatus Chaud. » " Aphaonus Starckilege Starckianus. >) n Adelosia macra Steph. lege Marsh. Steph. 22 1 Pœcilus gressorius Dej. et syn. = lepidus Leske. » » » obscurus Fairm. = serarius Coquer. {Reij). » 2 Pedius crenatus Dej. ad. n. subg. Pseudopedius Seidi. réf. » » » crenuliger Chaud. id. » 3 Abacetus dele Germar lege Dejean. » 1) Stomis elegans Chaud. = rostratus Stm. 23 1 Antisphodrus Peleus Schfs. dele P. lege Hi. h. 24 2 Taphria dele auct. lege Dejean. » 3 Platynus corsicus Tourn. = assimilis Payk. 25 1 Agonumparumpunctatum dele Hb. lege F. « 3 Lebia pubipennis Duf. et syn. = fulvicollis F. var 26 1 Cymindis cribricollis Reiche dele P. lege Pe. » » .. V. lineata dele Schh. lege Quens. » 3 Dromius Wyrmidon Fairm. = Metabletus. 27 1 Metabletus obliquesignatus Solsk. sp. pr. pr. pallipes transf. 1' -) Lionychus major Mill. — quadrillum Duft. var. 2 2 Zuphium Chevrolati dele BruU. lege Lap. 29 3 Hydroporus rufulus Aube. G. S. sp. pr. i> '1 » Ramburi Reiche. = rufulus Aube. I) M » obliquesignatus Bielz. Hu. Tr. sp. pr. 31 » IlybiusKiesenwetteriWehnck.=guttigerGyll.(//eydm) 33 1 Ochthebius submersus Chevr. sp. pr. >. » 0 parvicollis Fairm. --= notabilis Rosh. » » » bifoveolatus ^Valtl. Hi. Lu. sp. pr. » ;) a pilosus ^Valtl. sp. pr. » » » Volxemi Sharp. r= bifoveolatus Waltl « » deletus Rey. = marinus Payk. » B 0 obscurus Rey. = viridis Peyron. Il 2 I) Barnevillei Rey. = opacus Baudi. » Hydrasna grandis Reitt. = armipes Kiesw. .) ' ') subimpressa Rey. = nigrita Germ, » >. 0 regularis Rey. = curta Ksw. » » 1) monlicola Rey. ^= gracilis Germ. var.? - 2il - Page 83 col. 2 Helophorus fennicus Payk. = nubilus F. » » » siculus Kuw. = rufipes Bosc var. » 3 B Milleri Kuw. — villosus Kïi.st. = frigidus Graells. Hi. Si. D. » .) » sequalis Tlioms. E. sp. pr. D E » pallidipennis ïhoms.=borealis Gebler. » D ), incertus Kuw. = id. » h » planicollis Thoms. = obscurus Muls. » » » l3alticus Kuw. = id. » 1) Il latus Kuw. — id. » » v> pallidulus Tiioms. sp. pr. 34 1 Berosus corsicus Desbr. sp. pr. B . Hydrophilus Geoffr. = Hydrous Leach. » » Hydrocharis (dele Lee. loge Westw.). = Hydrophilus Millier. » » Limnoxenus dele Mots, lege Rey. » 2 Crenipliilus lege Crenophilus. » » Crenophilus ambiguus Rey. = limbatus F. 3 Philydrus minutus F. lege affinis Thuiib. )> » Helochares v. subcompressus Rey. =; v. punctulatus Shar]). » » Laccobius sinuatus Mots. = ? alternus Mots. )i » » scutellaris Mots. =^? nigriceps Thoms. ). » « nigriceps Thoms. sp. pr. 35 2 Caelostoma Brullé lege Cyclonotum Er. » 3 Pelochares Muls. = Limnichus Latr. (sectio). 36 1 Pomatinus Sturm lege Dryops Oliv. » D Dryops Oliv. lege Parnus Fabr. » » Limnius Dargelasi Latr. = tuberculatus MiiU. » 2 o brevis Sharp. = troglodytes Gyll. » )< Helmis Kirschi Flach. = Megerlei Duft. E. sp. pr. similis Flach. » « » intermedius Fairm.=? Latelmis opacaMiill. var. 0 - )) sulcipennis Fairm. = L. intermedia Fairm. » I) » Damryi Fairm. = ? Latelmis opaca Miill. var. » > Latelmis Germari Er. = Perrisi Dufour. )' » Esolus Muls. = Helmis Latr. (sectio). i> » » parallelopipedus lege parallelepipedus. » » Stenelmis nom. femineum. 37 B Bolitochara exiraia Epp, = Reyi Sharp. 39 » Aleochara fungivora Sharp, =. mœrens Gyll. » » » procera Er. = spadicea Er. 40 1 Astilbus plicatus Er. =: Myrmedonia. >< B Myrmedonia Rougeti Fairm. = plicata Er. 43 » Homalotacinnamoptera Thoms. =picipennis Mann. var. 46 3 Ocyusa carbonaria Mots. := incrassata Rey. 50 1 Quedius v. nigrocteruleus lege Fauv. Rey. » 2 » suturalisKiesw.= humeraUsSteph.(Foi«/er). 51 » Staphylinus tenebricosus Grav. = olens Mûll. » 3 » alpinus Grav. = macrocephalus Grav. var. — 242 - Page 51 col. 3 » tenuipennis Grav.=: alpestris Er. » » D Simulator Epp. = puUus Hochh. (l'gj'jsïw.). » 3 i> protensus Mén. (non Epp.). = ater Grar. [Erichson). 53 1 Philonthus agilis Gr. = varians Payk. var. 54 3 Latbrobiumpunctatum Crotch lege Fauv. 57 1 Stenus bipustulatus Thoms. = ? biguttatus L. » 3 u Sheppardi lege Shepherdi. )) » n ci-assus Steph. et syn. = formicetorum Mann. 60 1 Oxytelus affmis Czwal. — hamatus Fairm. 66 » Bythinus myrmido lege myrmidon. 67 3 Euplectus Revelierei Reitt. Gr. C. Ga. m. sp. pr. (Guilleb.). » « » Tischeri lege Fischeri Aube. Tischeri Heer. 68 » Cepbennium aglenum Reitt. ad n. gen. Eudesis Reitt. refer. 70 2 Heterognathus King. =^ Cholerus Thoms. » 3 Fericeus Reitt. = Drimeotus Miller. 71 » Choleva lucidicoUis Reitt. et syn. = elongata Payk. » " Catops saburratus Gozis. = marginicoUis Lucas. 72 » Phosphuga v. subrotundata Steph. lege Leach. » « Thanatophilus Leach. = Œceoptoma Leach. « » Dendroxena dele Mots, lege Reitt. » I) Silpha lunata F. lege carinata Herbst. 111. ? lunata F. 73 1 » tristis 111. — granulata Thunb. » 2 Anisotoma dele Schmdt. Er. lege lUig. 74 1 Liodes dele Er. lege Latr. » 2 Agathidium polonicum Wank. E. b. sp. pr. piceum Thoms. clypeatum Sharp, confusum Reitt. 75 1 Hydroscapha dele Sharp lege Lee. D Ptenidium Gressneri lege Er. Gillm. )) » apicale id. » 2 Ptilium excavatum id. 1. 11 r. inquilinum id. » D canaliculatum id. M 3 » fuscum lege Er. Gillm. Bav. Tr. sp. pr. 1) » » Forsteri Matth. = Spencei Allib. » » Elachyx lege Elachys. » Nephanesabbreviatellus Heer. ii.= Ptilium pr.Kunzei. Il » Micrus lege Smicrus. » » BÉeocrara Thoms. gen. pr. .1 11 Trichopteryx variolosa Muls. et syn. =Bseocrara. 76 1 « picicornis Mann. = ? sericans Heer. » 11 » bovina Mots. = sericans Heer. » » 11 attenuata Gillm. = thoracica Gillm. » p » anthracina Matth. = id. — 243 — 76 col. 2 Pteryx Matth. = Aderces Thoms. » » Ptinella Matth. (dele Mots.) = Neuglenes Tlioras. y> D Neuglenes rotundicollis Mots. = tenellus Er. ». » » aagustulus Gillm. = apterus Guérin. » » » pallidus Er. = id. )) B » microscopieus Gillm. = tenellus Er. 3 Orthoperus punctulatus Reitt. = punctatus Wankow. ». » » Kluki Wank. = brunnipes Gyll. » . M » corticalis Redt. = v. picatus Marsh. » " 1) picatus Marsh, et syn. = brunnipes Gyll. var. 77 2 Olibrus ulicis Gyll. — milleiolii Payk. „ . » Loberogosmus Reitt. = Pharoxonotha Reitt. » » Triplax scutellaris Charp. = bicolor Gyll. B 3 Dapsa v. nigricoUis dele Mars, lege Gerst. 78 » Lycoperdina subpubescens Reitt. = validicornis Gerst. var. » 2 Clemnus lege Clemmys. » D Alexia ignorans Reitt. et syn. =^ pilosa Panz. » 3 » Reitteri Ormay. =: piliiera Miill. >; B B pilosissiiîia Friv. == id. var. » )) Diplocœlus fagi dele Guér. lege Chevr. )i » Telmatophilus longicollis Reitt. = caricis 01. » 0 » pumilus Reitt. =: typhaî Fall. 79 1 Cryptophagus punctipennis Rris. sp. pr. » 2 Cryptopliilus Reitt. = Paramecosoma Curt. » 3 Haplolophus neglectus Friv. et syn. =^ robustus Mor. reclé. 81 1 Lathridiusangulatus Mann, et syn. :=angusticollis Gyll. » » » Pandellei Bris, et syn. E. sp. pr. K 2 » constrictus dele Humm. lege Gyll. )) D EniciTius anthracinus Mann. E. sp. pr. B » » brevicollis Thoms. et syn. = anthracinus Mann. 82 1 Corticaria lateritia Mann. = bella Redt. n 2 » elongata dele Humm. lege Gyll. » » Melanophthalma Mots, lege Corticarina Reitt. » » Corticaria fuscula dele Humm. lege Gyll. » 3 Pseudotriphyllus Reitt. = Triphyllus Latr. Er. » » Triphyllus Latr. (part.) lege Mycetophagus Hellw. » » Tritoma saUcis Bris. = picea F. var. 83 0 Atritomus univestris lege univestis. D B Micropeplus caspius Reitt. Ca. sp. pr. pr. staphyli- noides. » 2 Heterhelus Duv. = Cercus Latr. (sectio). >' » Brachypterus linai'ite Steph. et syn. — gravidus 111. » » » obtusus Guilleb. = vestitus Ksw. » 3 Omosiphora Reitt. = Epurasa Er. (sectio). B » » Skalitzkyi Reitt. = limbata F. 84 1 Epurcea laricina Mots. E. b. = terminalis Mann. var. B D » carpathica Reitt. = pygmœa Gyll. — 244 - Page 84 col. 1 m suturalis Reitt. =? longula Er. var. » » Micruria Reitt. = Epuraea Er. (sectio). » » Nitidula castanea Sahlb. = carnaria Schall. var. Il » » flavipennis Heer. = v. variata Steph. )i 2 Ipidia 4-notata F. = 4-maculata Quens. D 3 Meligethes moraviacus Reitt. = pumilus Er. 85 i » morosus Er. = ? viduatus Stm. » D » œstimabilis Reitt. = viduatus Stm. ». 3 Cychramus alutaceus Reitt. = luteus F. B » Pityophagu.s 4-guttatus dele F. lege 01. 8G 1 Trogosita 01. part. = Temnochila Westw. I) » Tenebrioides Piller. = Trogosita Olivier. 1) 2 Nosodes Lee. lege Calytis Thoms. B 1) Gynocharis lege Grynocliaris. )> a Peltis Yvani Allib. = pusilla Klug. ad n. gen. Lopho- cateres OUiiï réf. » 3 Synchila Hellw. gen. pr. 87 1 Synchitodes Crotch lege Ditoma Herbst. 3 Rhysodes americanus Lap.i=exai'atus Serv.(nom.pr.). » » Cucujus sanguinolentus L. = cinnabarinus Scop. 88 1 Lsemophlœus dele Er. lege Lap. I) » » denticulatus Preyssl. = monilis F. » 2 Hypocoprus Hochhuthi Chaud. /?.»!. sp. pr. » » quadricollis Reitt. = lathridioides Mots. I. 3 Monotoma 4-foveolata dele Mots, lege Aube. 89 1 » 4-dentata Thoms. = ? v. brevipennis Kunze. I) » Byturus Latr. =z Trixagus Kugel. » » Trixagus fumatus F. K. sp. pr. » B » tomentosus dele F. lege Deg. 89 2 Derrnestes Favarcqi God. = cadaverinus F. » » A-ttagenus Latr. rectè (Seidlitz). » 3 Megatoma dele Herbst lege Samouelle. I) « Asprogranime Gozis. = Megatoma Sam. I) D Hadrotoma Guillebelli lege Guillebeaui. 90 1 Orphilus glabratus F. = niger Rossi. I) 2 Porcinolus Muls. gen. pr. » 3 Byrrhus v. arietinus Steff. =: v. albopunctatus F. » » Cistela varia F. = sericea Fœrst. 91 1 Pedilophorus rufipes Muls. = variolosus Perris. » 1) » Stierlini Gozis dele P. lege Alp. Ga. » » Thorictus lege Thorectus. » 2 Hister siculus Tourn. = laco Mars. 1) 3 » sinuatus 111. = uncinatus III. 92 1 Kissister lege Cissister. » 2 Saprinus speculifer Latr. = pulcherrimus Weber. » » 11 tridens Duv. ad n. g. Xenonyehus WoU. refer. » 3 » antiquulus 111. = rufipes Payk. {non Mars.). longistrius Mars. » » » rubripes Er. et syn, sp. pr. E. rufipes Mars. fa — 245 — ige 93 col. l Plegaderus Barani Mars. = sanatus Truqui. » 3 Systenocerus Weise lege Platycerus MûUer. » » Sinodendroii dele Fabr. lege Hellwig. 94 L Caccobius Thoms. = Onthophagus Latr. (sectio). 95 » Aphodius sedulus Harold et syn. = borealis Gyll. » » » rnonticola Muls. ad subg. Amma^cius refer. )• » » inquinatus dele F. lege Herbst. » 3 1' sanguinolentus Panz.=::biguttatus Germ. var. » » » badius Muls. — baîticus Muls. 96 1 » luridus dele Payk. lege Fabr. » » Plagiogonus Muls. == Aphodius III. (sectio). 0 Ammœcius Muls. = Id. (id.). » » » transsylvanicus Kiist. = gibbus Germ. » » » sulcatus F. = Aphodius (subg. Loraspis Muls.; pr. Teuchestes. » » Heptaulacus Muls. gen. pr. » » Oxyomus Lap. gen. pr. (sylvestris Scop. et syn.). » 2 Hexalus Muls, = Attenius Harold. » » Psammobius Heer reciè. » » Pleurophorus Muls. gen. pr. » » Diastictus Muls. gen. pr. . * » )^ Glaresis Frivaldskyi Westw. = rufa Er. :: . sM (1 3 Ochodaeus Serv. gen. pr. » » Codocera chrysomelina F. 3= Ochodœus chrysome- loides Schrli. clypeatus Mots. * » » pocadioides Mots. = Ochodœus. 99 2 Pseudotrematodes Duv. = TrematodesFald. » n Anoxiamatutinalis Lap. sp. pr. » 3 Melolontha aceris Fald. sp. pr. 1) )) . soror Mars. Ca. = vulgaris F. var. 1) » )) fuscotestacea Kr. sp. pr. y> )) » hybrida Charp. = papposa 111. var. •> » 1) prœambula Kol. = aceris Fald. » » Tanyproctus Fald. = Pachydema Lap. 100 ii iVnisoplia cyathigera Scop. et syn. = agricola Poda. » » • ,) dispar Er. sp. pr. 101 1 Heterocnemis Alb. — Oxytliyrea Muls. (sectio). -> •■) Paleira Reiche. =r (id.). (id.). )) 2 Tropinota Muls. = (id.). (id.). i' » Oxythyrea squalida lege Scop. L. » » .Ethiessa Burm. = Cetonia F. (sectio). » 1 » V. squamosa dele Gory lege Lefebv. Si. « » Cetonia cardai Gyll. = opaca F. 3 » floricola ilerbst. = metallica Herbst. 102 2 Cœculus Lap. = Cyphosoma Mann. » 3 Pœcilonota gloriosa dele Muls. lege Mars. .) -, B mirifica Mais. =decipiens Mann. » » Buprestis flavopunctata Deg. et syn. = 9-maculata L. 103 1 Kisanthobia lege Cisanthobia. Bévue d'Entomologie. — iuinet 1888. 19 — 240 — Page 103 col. 1 Phœnops Lac. — Melanophila Eschs. (sectio). » 3 Anthaxia plicata Kiesw. dele Tr. lege Serb. 105 1 Agrilus dele Sol. lege Curtis. « » » pannonicus Piller. = biguttatus F. « 3 Trachy.-- corusca Ponza. = pygmoea F. 10(j 1 " triangularis Lac. = nana Herbst. » !> )' Pandellei Fairm. Ga. m. sp. pr. w . Throscus modestus Weise. = elateroides Heer. » "i Dirrhagus brevis Hampe. = pygmseus F. » n T) longicornis Hampe. = attenuatusM^ekl. » !• )i Biittiieri Seidl. = clypeatus Hampe. » ■)■) Farsus Duval. := Hylochares Latr. » » Nematodes foveicollis Thoms. et syn. r= filum F. Il « r> altenuatus Mtekl. =i Dirrhagus. » Hypocœlus dele Eschs. lege Lacord. !> 3 Phyllocerus herculeanus Schauf.=^Ç elateroides Mén. » y< » longipennis Ferr. = id.?cf. i> » Xyloplîilus Mann, lege Xylobius Latr. » » n aini F. = corticalis Payk, » » I humeralis Dufour. == id. » » Hylochares Latr. lege Xylophilus Mann. 107 1 Elater dibaphus Schiœdt. = cinnabarinus Eschs. rectè [Seidlitz). 2 1) ochripennis Reitt. = cœnobita Costa. y> » i> ochropterus dele Kiist. lege Germ. i> " 3 Hypolithus dele Steph. lege Eschs. » )) Cryptohypnus consobrinus Muls. sp. pr. » » » frigidus Kiesw. =: consobrinus Muls. » » ^ propinquus Desbr.= Drasterius V. 4-signatus Kiist. 108 2 Melanotus punctolineatus Pel. = niger F. » 3 Limonius lythrodes Germ. = quercus 01. » » Athous semirufus Desbr. = v. scrutator Herbst. i> » « austriacus Desbr. = cT circumscriptus Cand. 109 1 » strictus Reiche. = subtruncatus Muls. » » T) virgatus Reiche Vosg. Alp. sp. pr. ') 3 Ludius Kiesenwetteri Bris.= pyrena3usCharp.(.Seid/.). » » » montivagus Rosh. pr. insitivus Germ. transf. 110 1 Diacanthus Latr. = Selatosomus Steph. )) » Ludiusv. nitens Scop. = v. germanus L. B n » globicoUis Germ. = ? alpestris Mén. » 2 Agriotes pilosellus Schh. = pilosus Panz. B 3 Logesius Gozis. = Betai-mon Kiesw. (seclio). » » Pittonotus Kiesw. = Corymbites Latr. (sectio). 111 1 Adrastus pusillus F. Er. — nanus Herbst. » » » Miegi Graells. = Agriotes pallidulus 111. » 1. Plastocerus dele auct. lege Cand. » 2 Pleonomus dele Mén. lege Cand. » )) Isosoma Mén. = Phyllocerus Serv. 113 » Podabrus v. annulatus dele Kiesw. lege Fisch. — 247 - Pagell5 col. 1 Malchinus telephoroides Âb. = tunicatus Ksw. » » Apodistrus brachypterus Ksw. = apterus Muls. » » Malthinus biguttulus Payk. = biguttatus L. 117 2 Ebeeus maculicoUis Luc. ad n. subg. Ebaeomorphus Ab. réf. 118 » Henicopus falculit'er Fairm. et syn. Mt. E. md. sp. pr. » 0 » armipes Duv. = armatus Luc. » » » hirsutulusFald. =:Dasytes pr. xanthocnemus. 119 » Haplociiemus xanthopus Ksw. _::: limbipennis Ksw. 121 ;) Elateroides flabellicornis Uddm. rectè. 123 3 Xyletinus oblongus lege oblongulus. 124 2 Sphindus dubius GyU. et syn. n^ hispidus Payk. 125 1 Rhizopertha bifoveolata WoU. (signo X notand.). = Diuoderus. » 0 foveicolUs AU. = Xylopertha pr. pustulata. V » » pusilla F. signo X notand. » 2 Gis hispidus dele Payk. lege Gyll. » " " crenatus Sahlb. — Anobium paniceum L. » )) » Reitteri Flach. == Ennearthron pr. cornutum. u 3 Rhopalodontus fronticornis Panz. =: Gis pr. puncti- collis. 128 1 Morica grossa L. = ? planata F. » » 8-costata Sol. sp. pr. (dele Hi. lege? Lu.). » 3 Rtaps plana Soi.? sp. pr. » » 1) lîians Fisch.? sp. pr. 130 2 Pacliyscelis granulosa Sol. = villosa Drapiez. 132 3 Opntrum melitense Kiist. — v. distinctum Villa. » » a Grenieri Perris. = id. 144 » Zonitis 4-punctata F. = timida Scop. 146 1 Probosca ornata Kïist. et syn. — suturalis 01. » 2 Rhinosimus ornithorhynchus Ab. = seneus 01. var. 147 . 1 Brachyrrhinus oleœ Stierl. ~ meridionalis Gyll. (ca- pite (mutato) sulcati F.). >> « « V. clavipesBoh.(nom. prœocc.).=Peirolerii Giievr. « » n hungaricus Germ. = clavipes Bonsd. var. " >> dilatipes Guilleb. sp. pr. « » lugdunensis Boh. = v. hungaricus Germ. » 11 substriatus lege Silb. Gyll. I) 3 » provincialis Stierl. = gracilis Gyll. » » I' vitellus Gyll. pr, arenosus Stierl. transf. 148 2 » Clairi Stierl. =: cancellatus Boh. 152 3 Polydrosus parvulus F. et syn. ad n. gen. Stasiodis Gozis réf. 154 ). Drachyderes opacus Boh. i/i. (Ga. err.). = lusitanicus F. var. 155 2 Sitona hispanicus Ail. = ? tibialis Herbst var. 156 1 Trachyphlœus Olivier! Bedel. = spinosus Goeze. spinifer Fourc. )i 3 Barynotus laticeps Desbr. (Gen. et patria valde dub. pr. Alophus). — 248 — Page 158 col. 2 Tropiphorus cinereus Boh. = tomentosus Marsh. )) » » cfesius dele Friv. lege Stierl. IGO » Tanyrrhinchini lege Tanyrrhynchini. 163 i Larinus leuzeœ Fabre. — ? stellarls Gyll. 165 )! Eteophilus rufulus Bedel. ( nom. praeocc. ). = rufatus Bedel. 168 3 Sibinia hypcctra Tourn. = depressa Desbr. ). » Ectatotychius Tourn. = Apeltarius Desbr. 170 « Rhynchaînus pallipes Desbr. pr. erythropus transf. 172 2 Ceuthorrhynchus unguicularis Tboms. = ? Schœn- herri Bris. » 3 » balsaminae Guill. = angulosus Boh. 175 2 Apion conspicuum Desbr. =m. cfPomonse F. (Desbr.). » 3 » millum Bach. = flavimanum Gyll. 176 1 ■' melanopus dele Kirb. lege Marsh. » " centromaculatum lege centrimacula Betta. 2 » dispar Germ. = Y llookeri Kirb. M .) •> tenue lege tenuius Gyll. » 3 » punctigerum ïhunb. = unicolor Kirb. Thoms. 177 1 » validirostre Gyll. = id. » 3 « aquilinum Boh. = curtirostre Germ. 179 1 Macroceplialus 01. (nom. prtcocc). = Platystomos Schneid. i) Brachytarsus Schh. = Anthribus MiiUer. » 2 Caryoborus pallidus 01. signo X notand. » 3 Mylabris (Bruch.) implicita Mots. =: velaris Fâhr. var.? 180 1 .) sardoa Mots. = ? foveolata Gyll. » » » angustula Mots. r= ? unit'ormis Bris. » « n adeps Vogel. = griseomaculata Gyll. var? Il » » carinata Gyll. = v. sericata Germ. )' 2 •) obscuritarsis Mots. = al'finis Frœhl. var. i> » » v.signaticornisGyll. = paUidicornisBoh. var. « » .' meridionalis dele Ca. lege Ga. » exigua Rosh. = griseomaculata Gyll. » ■ ■• v. Fahreei Gyll. = viciée 01. var. •) 3 >) lata Blanch. AU. ~ velaris Fahr. var. « » » varicornis BruU. =^ atomaria L. var.? » » Tomicus (Hyl.) ater Payk. = pinicola Bedel. 181 1 » graphus Duft. = ? opacus Er. » . » obscurus Marsh, ad n. gen. Hylastinus Bedel refer. » » Kissophagus lege Cissophagus. " 2 Phlœosinus Aubei Perris. = bicolor BruU. « ') llylesinus lege Hylosinus. » » llylos. fraxini dele F. lege Panz. i> 1) i> Kraatzi Eichh. et sp. seq. ad n. subg. Pteleo- bius Bedel refer. ) Scolytus dele Geoiïr. lege Millier. 3 Crypturgus cinereus dele Ilerbst lege auct. = tener- rimus Sahlb. — 249 — PagelSl col. 3 Trypophlœus Faimi. = Cryphalus Er. (sectio). « " >' binodulus Ratz. sp. pr. » » asperatus Gyll. = ? binodulus Ratz. » » Cryphalus picete Ratz. ad n. subg. Tœnioglyptes Bedel refer. » » » numidicus Eichh. id. 182 1 .) abietis Ratz. et syn. id. » 2 Taphrorychus Bulmerincqi Kol. — bicolor Herbst. » Bostrychus dele Fabr. lege Herbst. ;■ » Ips (Bostr.) chalcographus L. et sp. seq. ad n. gen. Pityogenes Bedel réfer. » 3 Xyleborus lege Xyloborus. » » Xylob. dispar F. ad subg. Anisandrus Ferr. refer. » » Trypodendron melanocephalum dele F. lege Eichh. 183 2 Vesperus Xatarti dele Muls. lege Dufour. Il 3 Stenochorus v. unicolor Fleisch. = v. niger 01. discolor Fleisch. ol. 184 h Leptura cordigera dele Fuessly lege Fuesslin. 185 2 Stenopterus v. ç ustulatus dele Muls. lege Dej. 186 1 Tetropium luridum L. r= castaneum L. 1758. n 2 Callidium variabile L. lege testaceum L. V. fennicum L. V. variabile L. 187 1 Clytus ornatus Herbst. = nigrofasciatus Goeze. 1) ■> » Herbsti Brahm. = id. » 3 Purpuricenus globulicollis dele Muls. lege Dej. 188 2 Pogonochaîrus liispidus dele Schrk. lege L. 192 » Lema melanopa lege melanopus. 197 » Timarcha gallaeciana Chevr. sp. pr. )' ■> » GougeletiFairni.et syn.:=galloecianaClievr. 198 2 Chrysomela Rossia lege Bossii. 199 1 » asclepiadis Villa. = aurichalcea Mann. var. 200 2 Phyllodecta viennensis Schrk. = Colaphus sophiœ Schall. » 1) « tibialis SufYr. sp. pr. 202 » Crepidodera simplicipes Kuts. = Hippuriphila pr. nigritula. 203 1 Cheetocnema arida Foudr. Ga. G. A. sp. pr. » » » scabricollis AU. = hortensis Fourc. » I) .. punctulata Muls. lege punctatula. = sub- cserulea Kuts. » 2 Psylliodes anglica F. et syn. — chrysocephala L. var. u .) .1 catinensis Rolt. = id. var. » » .) cupreonitens Fœrst.r::: hyoscyanii L. var. herbacea Foudr. = obscura Duft. » » 11 Foudrasi Bach. = cuprea Koch. Foudr. >, >■ ,1 V. vicina Redt. = v. picicornis Steph. 1) 1) n nucea 111. = chrysocephala L. var. kevicollis Dufour. ù » a Kunzei Foudr. = v. nucea 111. — 250 — Page203 col. 2 Ps^Uiodes sicana Muls. = Lethierryi Ail. » » ■• brunnipes Dul't. = v. chalcomera III. » u " chalcomera 111. = hyoscyami L. var. » 'i >< veiitricosa Rott. = gibbosa Ail. " " » sicula Stierl. = id. « » ■< cucuUata 111. ad n. subg. Macrocnema Weise refer. " » » callinota Fald. := ? inflata Pieiche. )) t> )i llaltica dele Geoffr. lege Millier. >' » Graptodera dele Ail. lege Chevr. » » llaltica coryli Ail. = brevicoUis Foudr. I) brevicoUis Foudr. =: quercetorum Foudr. var. » " " lythri Aube. = indigacea Steph. » u » hispana AU. = ampelophaga Guér. 204 1 >' longicoUis AU. = oleracea L. var. » ' ■• splendens Muls. = oleracea L. var.? " ' 1 carduorum Guér. Ga. A. sp. pr. » " ■' helianthemi Ail. = v. montana Kuts. » '• " montana dele Foudr. lege Kuts. P. — pusUla Duft. var. '> » Hermœophaga ruficoUis AU. ad n. subg. Orthocrepis AVeise refer. » » Batophlla grseca AU. ad n. gen. .-Eschrocnemis Welse refer. " » Phyllotreta dilatata Thoms. := tetrastigma Com. var. » » 11 horticola Richt. = ? ochripes Curt. » " » caucasica Har. n= ? flavoguttata Kuts. ^' ') 0 flexuosa dele Redt. lege Foudr. 2 1. atra dele Payk. lege Fabr. » « punctulata Marsh. = aterrima Schrk. » ') » mekcna 111. part. = consobrina Curt. » 11 Aphthona dele AU. lege Chevr. " " 1' nigriventris AU. et syn. =: cyparissiœ Koch. " » 11 albinea Foudr. =: al^dominalis Duft. abdominalis AU. albinea Tiioms. 1' 11 11 placida Kuts. et syn. = pallida Bach. » 11 u pseudacori Marsh. E. sp. pr. » » » hilaris Steph. et syn. = euphorbiœ Schrk. •1 i 1) euphorbice Foudr. = v. nigella Kuts. •' » » nigella Kuts. = pygmaîa Kuts. var. » " 1) violacea Koch et syn. = pseudacori Marsh. « )> « ovata Foudr. sp. pr. euphorbite Redt. Kuts. I) •' » punctigera Muls. = atratula AU. i> « fossulata AU. = ? herbigrada Curt. var. » '1 Teinodactyla dele Foudr. lege Chevr. '1 11 Longitarsus dimidiatus AU. = echii Koch. var. » i> corynthius Reiche et syn. sp. pr. » » pulex Schrk. — ? anchusie Payk. » » » obliteratus Rosh. et syn. E. md. sp pr. — 251 — Page 205 col. 1 Longitarsus4-signatus Duft. = luridus Scop. var. " » » castaneus Duft. = luridus Scop. brun n eus Redt. " 2 « atricapillus Duft. = melanocephalus Deg. » " melanocephalus AU. — senecionis Bris. " » " atriceps Kuts. E. sp. pr. ■■> " pusillus Gyll. = pratensis Panz. » " livens Muls. [non Lee). =z lividus Fauv. | (nom. nov.). ^ » " » Waterhousei Kuts. E. sp. pr. } B 3 Dibolia œrata Daim. = femoralis Redt. 207 1 Adonia variegata Goeze. = 9-notata Scop. » 2 Adalia dispar Schneid. =: v. 6-pustulata L. i 209 1 Exochomus auritus Scrib. et syn. sp. pr. | DELENDA. 10 2 Trechus nemorum Baudi (=AubeiPand.) (nom.ined.). 13 3 Licinus v. latus Dej. (desci-ipt. nuUa). 19 1 Abax continuus Chaud, (nom. ined.). 22 » Pœcilus punctatus F. (nom. fais.). » 2 » numidicus Luc. (ex Algiria). D 3 Lagarus maritimus Gaub. (falsa descript. seu fais, in- sect.). 29 i> Hydroporus v. optatus Wehnck. (nom. ined.). 62 » Coryphium obscurellum Heyd. (id.). 67 » Euplectus Abeillei Sharp. (id.). 78 1 Polymus nigricornis Muls. (exot. verisim.). 81 » Lathridius angusticoUis Humm. (nom. ined.). 86 3 Ditoma Herbst. 88 2 Cryptamorpha musse Woll.(=DesjardinsiGuér.) (exot.) 89 1 Byturus rosse Scop. 101 2 iEthiessa v. refulgens Herbst et syn. (e Barbaria). » » Cetonia v. funeraria Gory (= aurata L. var. ex Algiria). 116 )) Malachius limbifer Ksw. Hi. {= caeruleus Er. var.). 124 n Sphindus hispidus Seidl. 147 1 Brachyrrhinus alsaticus Silb. (nom. ined.). 164 2 Curcuiio longicoUis Tourn. (e Marocco). 168 3 Sibinia breviuscula Desbr. (ex Algiria). ■n » » sericea Desbr. (id.). 169 1 « harmonica Chevr. (ex Algiria, teste Desbr.). 175 2 Apion scrobicoUe Gyll. (—rostrum Say ex Amer. bor.). 187 » Anaglyptus rusticus Scop. 188 t> Pogonochserus hispidus L. 203 3 Haitica bicarinata Kutsch. (e Syria). 209 1 Exochomus nigromaculatus Goeze. - 252 - DESCRIPTION DE QUATRE HOMOPTÈRES NOUVEAUX D'IRKOUTSK Par L. LETlilERRY. Aphrophora similis. Jaunâtre, sans taches ; abdomen en dessus et en dessous brun, bordé de jaune. Vertex arrondi en avant, seulement d'un tiers aussi long en son milieu que le pronotum, et très peu plus long en son milieu qu'à ses côtés près des yeux, visiblement rebordé et relevé en avant. Front muni de chaque côlé de stries transversales enfon- cées. Pronotum ponctué, avec une légère carène médiane longitu- dinale qui se continue jusqu'au sommet dti vertex. Homélytres jau- nâtres, sans taches, plus densément, mais moins profondément et l)lus finement ponctuées que le pronotum. Pieds pâles, avec le der- nier article et l'extrémité de l'avant-dernier article des tarses noir ; abdomen brun, avec sa bordure jaune ainsi que le segment génital, cf. — Long., 9 mill. o Ressemble pour la couleur à X Aphrophora salicis Degeer, mais bien différente par la forme du vertex, plus court, arrondi et non anguleux en avant. Aconura sibirica. Vertex, écusson et homélytres d'un gris pâle, ces dernières quel- quefois avec les nervures brunes. Sur le disque du vertex deux petites taches transversales noires, et à son sommet une tache noire triangulaire, la pointe du triangle en avant. Les deux taches trans- versales sont quelquefois très minces, ou bien ont pris plus de déve- loppement et alprs sont jointes à la tache triangulaire qui est tou- jours bien marquée. Front brun ou noir avec une fine ligne longitudinale médiane jaune, et de chaque côté de courts traits transversaux jaunes plus ou moins marqués, quelquefois même dis- paraissant complètement au milieu de la couleur noire du fond. Suture du front avec le vertex jaunâtre sur un assez lai'ge espace ; - 253 — cet espace jaunâtre est interrompu en son milieu par une très fine ligne noire qui joint la partie noire du front à la tache triangulaire du vertex. Pronotum pâle entièrement, ou bien pâle plus ou moins taché de noir. Homélytres plus courtes que l'abdomen, laissant à découvert les deux derniers segments. Premiers segments abdomi- naux noirs en dessus et en dessous, avec une large bordure latérale pâle, les derniers segments pâles en dessus, finement marginés de noir à leur base ; dernier segment pâle en dessous, avec la tarière noire ; quelquefois noir sur une assez grande étendue à sa base. 9 Gaine non garnie de soies, échancrée en dessus, laissant à décou- vert l'extrémité de la tarière, qui n'est prolongée que des deux tiers de la longueur de la gaîne en dessus. Ç. — Long., 4 mill. rf inconnu. De même taille que VAconura volgensis Leth.; en diffère par la tarière beaucoup plus courte, et le dessin du vertex et du front. Athysanus Jakowleffi. Allongé, corps noir, varié de jaune ; homélytres pâles, presque transparentes, avec une bande suturale noire. Vertex arrondi en avant, une fois moins long que le pronotum, un peu plus long en son milieu qu'à ses côtés près des yeux, noirâtre, mélangé de jaune surtout à sa base. Front noir avec une rangée de striolés transver- sales jaunes de chaque côté. Pronotum noirâtre varié de jaune, ou bien jaune avec des striolés transversales irrégulières noires formant comme une sorte de réseau interrompu. Homélytres plus longues que l'abdomen, munies chacune d'un appendice membraneux bien développé, dont l'un recouvre l'autre à l'extrémité; elles sont d'un jaunâtre pâle, presque transparent, avec une bande suturale noire sur toute leur longueur ; la suture elle-même, ou plutôt la nervure suturale est jaunâtre. Cuisses noires annelées de jaune, tibias et tarses jaunâtres plus ou moins maculés de noir ; dessus de l'abdo- men noir, chaque segment finement marginé de jaune. — Long., 5 mill. Semblable pour la forme aux Athysanus atricapillus Doheman et striolaYaW^n : coloration très différente. Deltocephalus acarifer. Jaune, avec la base de l'abdomen en dessus, et une large bande longitudinale du vertex, du pronotum et de l'écusson, noires. Vertex Revue d'Entomologie, — Août 1888. 20 — 254 — anguleux en avant, en triangle équilatéral,mais peu aigu en avant; il est plus long en son milieu que lepronotum, jaune, orné d'une large bande longitudinale noirâtre : cette bande est divisée au som- met en avant par une petite ligne longitudinale jaune, et un peu échancrée de chaque côté, de manière que la partie noire qui reste semble représenter les mandibules d'un insecte. Cette même bande en son milieu envoie de chaque côté deux petits rameaux très minces, fortement sinués ou arqués l'un en avant, l'autre en arrière, semblant figurer les pattes d'un insecte ou d'un Acarus. La bande noire se continue ensuite avec la même largeur, mais sans aucune irrégularité sur le pronotum et l'écusson. Front, clypeus, bec et pattes entièrement d'un jaune soufre, les ongles des tarses seule- ment un peu obscurs. Homélytres d'un jaune soufre pâle, un peu transparentes, un peu plus longues que l'abdomen. Dos de l'abdo- men noir à la base et sur son disque, jaune sur les côtés et à l'extrémité ; segment génital entièrement jaune, bien développé, cilié de soies raides, jaunes. Ventre en grande partie jaune, ses pre- miers segments maculés plus ou moins de noir au milieu, cf. — Long., 3 1/2 mill. $ inconnue. Voisin des Deltocephalus tiaratus Fieber et Reiberi Puton ; remarquable par le dessin du vertex et du pronotum, qui semble ne pas varier,.et qu'on ne voit chez aucune de nos espèces européennes. Ces quatre espèces ont été trouvées aux environs d'Irkoutsk (Sibérie) par notre collègue, M. Jakowleff, qui a bien voulu me les offrir. \ — 255 — UN GENRE NOUVEAU D'HEMIPTERES NOTES DIVERSES f I Par le D-- A, PUTON. Montandoniella Put. gen. nov. Corps oblong, allongé, opaque, glabre. Tête étroite, très allongée, aussi longue que le pronotura, longuement prolongée en avant des yeux qui occupent le milieu de sa longueur et sont très éloignés du bord antérieur du pronotum ; ocelles saillants, distants, situés près du bord postérieur interne des yeux. Rostre grêle, atteignant les hanches antérieures ; le premier article très court, égal à la moitié de la portion antéoculaire de la tête. Premier article des antennes peu renflé, atteignant à peine l'extrémité de la tête ; le 2'',de la lon- gueur de la tête, hérissé de soies très longues et très fines, est renflé en massue régulière, fusiforme, atténuée à ses deux extré- mités comme chez les Ç des Atractotomus et les o* des Tcrraato- phyluni ; les deux derniers articles, égaux en longueur, sont très courts, beaucoup plus étroits que le deuxième ; le troisième est cylindrique et le quatrième ovoïde. Pronotum très large en arrière, très étroit en avant; bord postérieur profondément et largement sinué en arc ; côtés droits, non sinués, finement carénés, excepté en avant ; bord antérieur sans bourrelet annulaire ou ce bourrelet très aplati, indistinct; disque uni, non ou très vaguement sillonné en travers et au milieu seulement. Élytres complètes, munies d'une membrane très longue, celle-ci avec trois nervures dont l'externe est plus forte et légèrement arquée en S. Pattes allongées, tarses à trois articles; tibias hérissés de poils très longs, mais très fins, à peine visibles ; hanches intermédiaires et postérieures extrêmement écartées; mesosternum brillant, étroitement échancré en arrière; metasternum opaque, très court, droit en avant, en arc très large en arrière. Abdomen brillant. Ce genre remarquable de la famille des Anthocorides paraît devoir se placer près des Ectemmis, auxquels il ressemble par la forme de la tête, mais dont il est bien distinct par la structure des antennes, le pronotum sans bourrelet antérieur et pour ainsi dire sans sillon — 256 — transverse, avec les bords latéraux bien moins relevés. Il a un peu l'aspect du Temnostethus piisillus, mais ce dernier a la tète moins longue surtout dans sa portion postoculaire, le pronotum bien plus dilaté et rebordé sur les côtés avec un bourrelet antérieur très dis- tinct, le rostre autrement construit. Je n'ai vu que trois mâles de cet insecte ; il est bien possible que la femelle ait les antennes simples ; mais ce genre sera encore très reconnaissable à ses autres caractères. Montandoniella dacica Put. D'un noir mat en dessus, brillant sur l'abdomen et le mésoster- num ; troisième article des antennes, tibias et tarses blancs ; hanches flavescentes au sommet. Corie noire, opaque, avec une grande tache blanche à la base occupant la mesocorie jusqu'au niveau delà pointe de l'écusson et la moitié basale de l'esocorie ou embolium ; un petit point blanc peu visible à l'extrémité de l'embolium; membrane noi- râtre, irisée, avec trois taches basâtes, blanches, confluentes qui bor- dent toute la suture. — Long., 3 4/2 mill. Trouvé sur l'orme à Bucarest par notre collègue M. Montandon, à qui nous devons déjà tant de découvertes. Sehirus bicolor Linn. var. Delagrangei Put. Taches latérales du. pronotum et du connexiyum d'un roux jau- nâtre et non blanches ; dessus du corps noir à reflet légèrement bronzé et non bleuâtre, plus densément ponctué. La tache latérale du pronotum est plus prolongée en pointe en arrière, presque comme dans le sexmaculatus, mais la carène externe bordant cette tache est presque entièrement noire. Par la forme de la tête, la tache ponctiforme de l'angle postérieur du pronotum, la forme de la tache basale des élytres et la largeur des anneaux des tibias, cette variété, dont je n'ai vu que deux exemplaires, se rapporte bien au hicolor, mais peut-être, quand on aura pu l'étudier sur un matériel plus nombreux, on pourra la con- sidérer comme espèce. Trouvé dans les environs de Smyrne par M. Delagrange, qui en a enrichi ma collection. — 257 Bothrostethus elevatus Fieb. var.? subinermis Put. Notablement plus -petit que le type (9 mill. au lieu de H); côtés du pronotum moins auriculés en arrière et par conséquent moins sinués au milieu ; épines de la portion antérieure des côtés réduites à de simples tubercules pilifères. Tête et lobe antérieur du pronotum presque sans tubercules saillants. 11 est possible que cette forme constitue une espèce, mais les autres caractères ne m'ont pas présenté de différences avec les types que je possède du midi de la France et de la Thessalie. Smyrne {Delagrange). CAPTURES D'HEMIPTERES. ï. Alphocoris mucoreus Klug. — LagUouat (D' Ch. Martin). 2. Geocoris cardinalis Put. — Id. id. 3. Rhyparochromus mixtus Horv. — Brides (Savoie) ; Bérisal (Simplon). 4. Stygnus faustus Horv, — iMazargues près Marseille. — Sicile. 5. Teratodella anthocoroides Heut. — Meximieux en Bresse [Rey). — Domanovicen Herzégovine (D'' Heuscli). — M. Costa me l'a aussi communiquée d'Italie. 6. Systellonotus alpinus Frey. — Sur le Thymus serpyllum, à Bérisal (Simplon) et à Montlouis (Pyrénées-Orientales). 7. Glohiœps sordidus Reut. — Mont Alaric (Aude), sur Calycu- tome spinosa (1) (Gavoy). 8. Pachyxyphiis cœsareus Reut, — Col de Sahorre près Vernet- les-Bains sur un Ciste à larges feuilles {salviœfoUus 1) _9. Centrotus cJiloroticus Fairm. — Avignon, sur Calycotome spinosa. CAO. Eupteryx Lœioii Tlien. — Gérardmer {Lethierry), sur Acer pseudoplatanus . OU. Typhlocyha callosa Then. — Gérardmer {Lethierry)', Remi- remont. Les espèces n^^ 4, 8, 10, il sont nouvelles pour la France. (1) Gut arbuste nourrit beaucoup d'insectes et entre autres deux Coléoptères intéres- sants : Albana M-griseum et Pacliybracliys paltidulus. — 258 ETUDES MUSCIDES DE FRANCE Par Louis PANDELLÉ. A quoi bon nous parler des mouches? Nous les connaissons bien ; nous les connaissons trop ces parasites, ces importunes, ces ennemies acharnées qui nous harcèlent conti- nuellement au dedans et au dehors. Klles envahissent nos cuisines, infestent nos viandes, nous poursuivent dans la salle à manger ; tombant partout, dans les nots, dans les casserolles, dans les plats, dans les verres ; s'introduisant aiidacieusement dans nos bouteilles et même dans nos carafes et nos huiliers, suçant tout, salissant tout et suscitant une colère...! Elles nous suivent au salon, maculent nos glaces et nos dorures, nos plâtres, nos vitres, nos rideaux. Elles ne nous laissent pas en repos dans notre cabinet de travail, pas même dans notre alcôve. Elles nous réveillent aux premiers rayons du jour. Elles se jettent sur notre visage, sur nos mains, sur notre papier ; elles se baignent dans notre encrier et en sortent (en quel état !) s'essuyant sur nos manuscrits, sur nos livres. Au milieu des préoccupations de notre travail elles veulent jouer avec nous; elles nous agacent et nous fa- tiguent jusqu'au moment d'impatience où nous nous mettons à leur poursuite pour les punir de leur effronterie. Au dehors c'est bien pis. Il semble que nous entrions dans leur propre domaine. Au moment où nous sommes bien fatigués, acca- îjlés du soleil, suant, haletant, elles se jettent sur notre peau, se balancent continuellement devant nous, épiant le moment favorable pour entrer dans nos yeux et pondre dans les narines. Elles sont encore plus agressives dans les passages difficiles, comme si leur dessein était de nous jeter dans le précipice. Les animaux en sont — 259 — couverts comme nous et obsédés; elles se rient également de leur indignation et de leurs efforts à les écraser ou les mettre en fuite Enseignez-nous le moyen de les détruire. Nos ménagères n'ont employé que des palliatifs insuffisants : des trapes, des liqueurs, des papiers qui ont fait la fortune de leurs inventeurs sans décourager ceux qui les achètent. Donnez-nous un procédé radical qui nous débarrasse à tout jamais de cette vermine... et n'en parlons plus. Calmez-vous, cher lecteur, et rassurez- vous. Je vous donnerai de suite un moyen très efficace, et en deux mots; soyez patients. Vous voulez donc exterminer toute cette race ? Que dis-je, un grand nombre d'espèces représentées sur la terre par d'innombrables myriades d'individus? — L'Empereur Domitien, le premier des Diptérisles, celui qui piquait les mouches avec des épingles d'or (excellent procédé 1), le cruel Domitien n'a pu y réussir avec toute la puissance de l'empire romain. Voyez le nombre de leurs ennemis en dehors de l'homme. L'hirondelle, ainsi qu'une multitude d'oi- seaux, fend l'air continuellement à leur poursuite. L'araignée a toujours ses filets tendus; les Hyménoptères fouisseurs, les guêpes les saisissent partout pour leur nourriture ou celle de leurs larves. Néanmoins leur nombre semble rester le même, tant leur propaga- tion est prompte et abondante. Celui qui impose à tout une mesure, un rapport, une fonction, depuis l'atome jusqu'à l'immensité; celui qui subordonne entre elles et à sa volonté toutes ces essences dis- putant la domination de la matière, et emploie leurs forces intimes, même leurs résistances, à la réalisation de cette magnifique résul- tante qu'ex[)rim.ent l'ordre et le mouvement de l'univers ; le Tout- Puissant, qui fait des mouches chaque année une extermination géné- rale, respecte leurs œufs et leurs larves dans les retraites qu'elles ont choisies. 11 ne détruit une espèce qu'au bout d'une longue période de siècles qui semble un terme assigné à son évolution. Croyez-moi ; vivons en paix avec les mouches et contentons-nous de modérer leurs exigences. Les mouches ont des torts assurément. Elles s'imaginent (comme nous) que la terre est faite pour elles, qu'elles peuvent vivre du travail des autres, et qu'elles ne sont te- nues qu'à ces égards qui sont nécessaires à leur sécurité. Mais de notre côté nous sommes trop susceptibles. A l'état parfait, les mou- ches vivent de nos miettes, se régalent de notre sueur ; elles ne nous coûtent pas cher, si nous savons serrer nos provisions et boucher nos bouteilles. A l'état de larve elles nous rendent un service émi- nent, celui de transformer en matière vivante tous ces organismes en ruine qui se seraient convertis spontanément en microbes mor- bides et en gaz pestilentiels. Voulez-vous être débarrassés de ces hôtes fâcheux ? Observez leurs habitudes et profitez-en pour les éli- miner. — 260 — Les mouches se réveillent au premier éclat du jour. Elles se jettent alors sur les vitres et les parcourent dans tous les sens, cherchant partout une issue pour passer au dehors. Leur déception les retourne contre le dormeur paresseux ; elles le harcèlent jusqu'à ce qu'il s'éveille tout à fait et que d'impatience il se détermine à leur ou- vrir la croisée. Alors on les voit profitant à la hâte de cette ouverture, abandonner l'intérieur, s'installer sur les parois irradiées. Là, con- templant le soleil avec bonheur, elles procèdent à leurs ablutions du malin. Elles plongent leur trompe dans une goutte de rosée, hu- mectent de leur salive leurs tarses ou leurs tibias antérieurs pour les passer délicatement sur les yeux, sur la face et les antennes. Les autres tarses brossent leurs ailes, le thorax, l'abdomen; elles se dé- barrassent enfin de la poussière en frottant les tarses l'un contre l'autre. Quelle coquetterie chez des insectes qui ont passé leur en- fance dans les immondices ! Mais aujourd'hui c'est l'âge de l'amour et de la toilette. Ce premier devoir accompli, voici le moment des jeux. Comme deux jeunes chats, ramassés sur leurs jarrets, bondissent l'un sur l'autre, se roulent sur le tapis, se griffent et se mordent pour s'amu- ser; ainsi nos dissimulées s'élancent à l'improviste sur leurs com- pagnes et les provoquent d'un coup d'aile et d'un coup de patte qui porte le désordre dans leur chevelure. L'ébourrifée, surprise et cour- roucée, se brosse les yeux d'abord, rajuste ses aiguillons, se frotte les mains pour le combat, et affermie sur ses tarses, bondit sur sa ri- vale. La lutte s'engage dans les airs, chacune menaçant son adver- saire de la trompe, des ongles, des aiguillons, multipliant autour de lui feintes, voltes et passes d'armes, pour le saisir corps à corps, le culbuter et le terrasser. Ce deuxième acte est interrompu par un repos. Au troisième le tournoi recommence avec la même vivacité, mais avec des armes courtoises. Enfin le vaincu porté en terre en est (juitte pour une caresse. — Devant ce tableau souriant, quel homme n'oublie leur turbulence ? C'est de la sorte, lulinant, folâtrant, livrées à toute la pétulance de la jeunesse, qu'elles arrivent à l'heure du déjeuner. Un dernier coup de peigne pour remettre à son point leur p;irure, et puis en quête. — En été le repas semble terminé de neuf à dix heures ; les mouches abandonnent le soleil et cherchent à rentrer dans les appartements pour y faire la sieste. Elles s'établissent de préférence sur des points élevés pour ne pas être dérangées. Elles ne se remettent en mouve- ment que vers trois heures ; c'est le moment oïi elles éprouvent de nouveau le besoin de sortir. Elles se jettent sur les croisées éclairées et nous agacent jusqu'à ce que nous leur ayons ouvert le passage. Elles rentrent au crépuscule et s'abritent chez nous pour y passer la nuit. Là elles dorment dans l'obscurité ; mais quoique diurnes — 261 — naturellement, notre lumière les réveille et leur inspire souvent une nouvelle activité. Eh bien, que ne profitez-vous de cette leçon? Ouvrez aux mou- ches vos croisées le matin ; fermez-les avant neuf heures ; ouvrez de nouveau à trois, fermez au coucher du soleil et gardez-vous bien de les rouvrir la lampe allumée. Mais dehors? — Dehors, faites comme le chien. Assailli et cour- roucé par les mouches, d'abord il se campe fier et grondant pour les happer ou les mettre en déroute. Bientôt vaincu dans le conflit, il baisse prudemment la tète entre les jambes; puis finit par se sauver en secouant les oreilles. INTRODUCTION Quand on aborde pour la première fois l'étude des Muscides, à la vue de la quantité d'espèces renfermées dans ce cadre, on est con- duit naturellement vers les auteurs qui ont traité le sujet, et on leur demande les moyens qu'ils ont employés pour mettre de l'ordre dans cette multitude ; comment ils ont formé les brigades, les ba- taillons, les compagnies ; comment ils sont parvenus à signaler cha- cune des espèces de manière à la distinguer de toutes les autres. Aujourd'hui le procédé est bien connu et employé partout ; c'est celui de la méthode synoptique. Mais il n'était pas aussi parfait au début. Néanmoins découvrir les caractères, en faire choix et leur donner la formule convenable à la formation des groupes naturels, c'est une difficulté aussi grande qu'auparavant. Elle est même plus grande à cette époque. Le progrès incessant de l'observation, les erreurs de nos devanciers, l'insuffisance de leurs moyens, nous obli- gent à serrer la réalité de plus près et à justifier nos méthodes par une vérification constante du sujet. Je suis bien éloigné d'abaisser le mérite de nos prédécesseurs. Ce sont eux qui ont élevé l'édifice pierre à pierre; ils l'ont accru et per- fectionné avec le temps, sans autre appui que la science de leur époque. Nous profitons de leurs découvertes, et même de leurs er- reurs, pour réaliser un perfectionnement. S'ils ont commis des fautes d'observation, s'ils ont fait parfois un mauvais emploi des matériaux, il n'y a pas sujet aujourd'hui de faire table rase ; les fondations sont bonnes, il suffit de les consolider pour élever dessus d'autres étages. Nous leur devons l'indulgence que nous demandons à nos succes- seurs. L'insuffisance de leurs moyens vient d'une observation superfi- — 262 — cielle. Se contentant de l'a peu près, ils ne sentaient pas la nécessité d'un examen minutieux et trouvaient sans doute que les difficultés d'un pareil travail et le temps nécessaire pour les résoudre étaient bien au-dessus de l'importance de l'Entomologie. Mais à mesure qu'elle s'est étendue, que le nombre des espèces a rendu plus difQcile leur classement et leur distinction, il a fallu augmenter les moyens, s'assurer de leur valeur et approfondir les investigations. C'est le cours naturel de la science ; elle ne se contente plus aujourd'hui de la surface ; elle veut arriver aux atomes. A force de repousser l'erreur, l'homme arrivera-t-il à la vérité ? Le classement synoptique des espèces doit être précédé par un examen critique des organes et de leurs modilicalions au moins exté- rieures. 11 faut remplir d'observations le magasin général. C'est là que l'on puisera tous les éléments des grandes lignes qu'il faut d'abord tracer et des embranchements successifs qui doivent con- duire jusqu'à l'espèce. C'est dans cet arsenal que l'on trouvera les moyens échappés à l'œil ou à l'imagination en défaut ; c'est-à-dire le secours pour triompher d'un obstacle im{)révu, étayer des carac- tères mal assis, éclairer et affermir les incertain? et former un en- semble de traits qui complète l'image de la réalité. Ainsi mon dessein est de scruter d'abord les organes avant d'en- treprendre le synopsis des genres et des espèces. C'est un travail considérable qui n'a été jusqu'à présent qu'ébauché. Je m'en tiendrai à ce qui est relatif aux Muscides. Mais quand il faudra les comparer aux familles voisines, je serai obligé d'étendre mon cadre et de mettre le pied dans l'anatomie générale. C'est ce que j'ai déjà fait dans le Synopsis des Tabanides [Revue d'Enlomologie, 1883, p. 165). Les lecteurs de cette Revue me dispenseront de reproduire ici tout ce qui est applicable aux Muscides dans l'organisation géné- rale des Diptères. ANALYSE GENERALE DES MUSCIDES TÈTE L Organisation générale. Cliezles Muscides, comme chez les autres animaux, la tête occupe le premier rang dans leur étude. Placée à l'extrémité antérieure du corps, elle entraine après elle tous les autres segments et règle tous leurs mouvements. Séparée d'eux, la vie s'éteint subitement ou à bref délai ; tandis que tous les autres appendices du thorax peuvent — 263 — être retranchés sans supprimer immédiatement l'existence. On voit un insecte se débattre plusieurs jours le thorax traversé par une épingle, une Tipule voler sans pattes, une foui^mi courir sans ab- domen. Cependant, quand on détache la tête d'une mouche, une tête de couleur pâle dont les téguments sont translucides, quand on exa- mine son intérieur par le trou occipital, on est surpris de voir qu'après dessiccation, cette tête ressemble à une outre vide. Le tube digestif, le ganglion et les cordons nerveux, les canaux sanguins et salivaires sont affaissés sur le plancher du crâne. L'air semble le seul élénient contenu dans cette enceinte. C'est de là pourtant que sont sortis ces mouvements impétueux de l'Anthomye, du Bombyle, du Syrphe, du Taon immobiles sur leurs ailes, transportés comme une flèche sur une station éloignée. C'est là que se développent ces pas- sions fougueuses, que s'élabore cette industrie patiente qui fait l'étonnement et l'admiration des plus s^ges. Combien peu il faut de matière à l'éther et à l'esprit pour manifester leur puissance ! L'importance de la têle dans la classification n'est pas moindre que dans la biologie. Les modifications de ses diverses parties ont fourni aux auteurs de tout temps des points d'appui pour les sys- tèmes et pour les méthodes naturelles, dans les groupements spéci- fiques et génériques. Il est donc nécessaire de passer en revue toutes les pièces extérieures de la tête, de signaler leur.s rapports généra\ix et mentionner les diverses apparences qu'elles présentent dans la grande famille des Muscides. Cette recherche est ici plus commode à cause de la suture plus apparente des parties ; elle conduit à une conclusion mieux établie, quand on veut montrer dans la mouche les pièces similaires de la tête humaine. Kn effet, pour bien se rendre compte des divers segments du corps chez les Muscides, il faut les mettre en parallèle avec le corps organisé que nous connaissons le mieux ; c'est celui de l'homme. Nous verrons ainsi ce qui manque à l'un et à l'autre, et comment chacun d'eux a tiré parti de ce qui lui reste pour l'accomplissement des fonctions vitales. Ce qui sera clair chez l'un jettera sa lumière sur l'obscurité de l'autre. De la sorte, l'homme se connaîtra mieux, quand il aura reconnu l'insecte. De plus, quand nous aurons établi entre les deux organismes la similitude des pièces, telle qu'elle res- sort de leur position, de leurs rapports et de leurs fonctions, il nous sera possible de fixer le nom qu'elles doivent porter de préféi'ence chez l'insecte. Cette comparaison est bien facilitée quand on expose d'abord les différences principales de la tête entre l'homme et la mouche. Chez l'homme la tête paraît éloignée du thorax, elle ne repose que sur les vertèbres cervicales. Chez la mouche elle a une égale con- — 264 — nexité avec le tergum et le sternum du thorax. Chez l'homiiie, la houche, le pharynx, l'fesophage sont complètement séparés du cer- veau par une voûte osseuse et se prolongent dans la poitrine par une ouverture tout à fait distincte de celle du cordon nerveux ; la face a une ouverture spéciale pour capter l'air nécessaire à la respi- ration et le conduire dans la poitrine. Chez l'insecte, le pharynx et l'œsophage traversent la voûte osseuse, côtoient le cordon nerveux et pénètrent avec lui dans le thorax en passant à travers le trou oc- cipital; la face n'a ni orifice, ni canal aérien; l'air comme le sang lui est envoyé de la poitrine à travers le trou occipital, qui est ainsi la seule voie de communication entre la tête et le reste du corps. Chez tous les Articulés les pièces de la houche se sont dénouées de manière à modifier profondément le résultat de leur fonction. Chez les Muscides l'appareil masticateur a disparu et s'est converti en suçoir. La langue qui était emprisonnée dans le cadre buccal, ou ne faisait en avant qu'une légère saillie, s'est déployée hors de son en- ceinte et a fait reconnaître clairement dans ses divisions et ses ap- pendices, ce qui était latent chez l'homme; c'est-à-dire les pièces normales du crâne et les dépendances du tube digestif. La tête de la mouche, comme celle de l'homme, peut être divisée en crâne et en houche ; le premier composé de pièces osseuses non articulées, réunies par soudure, ou ne possédant qu'un léger chevauchement; la seconde formée de parties flexibles, plus ou moins membraneuses ou chilinisées, pouvant au gré de l'insecte être ramenées dans l'intérieur du crâne largement ouvert en avant et en dessous. Chez d'autres Diptères le crâne a des appendices arti- culés que la bouche emploie à son usage : chez les Muscides ces ap- pendices se l'éduisent aux palpes. Chane. — Le crâne montre en avant une portion distinguée sous le nom de face, mais à limites indécises. Chez la mouche la face montre au-dessus des antennes une démarcation plus précise; c'est une suture lâche répondant chez l'homme à la suture du front avec les pariétaux. A travers, comme d'une fontanelle, on voit souvent saillir une boursouflure accidentelle des parties internes. Cette su- ture se prolonge vers la joue, entre l'orbite inférieure et le rebord latéral de la face; de sorte que la partie centrale peut exécuter un petit mouvement de bascule, jusqu'au point de dissimuler le front sous la portion antérieure de liriteroculaire supérieur. Cette flexi- bilité n'est bien sensible que chez les jeunes sujets. Comme chez les Muscides le front est continu avec l'épistome, on serait obligé de le réunir à la face ; mais cela serait en opposition avec le sectionne- ment normal des anneaux du crâne. Chez les Tabanides le front est bien nettement séparé de l'épistome sous les antennes, et soudé avec l'interoculaire. — 265 — Le crâne des Diptères, comme celui des autres insectes, présente à l'observateur les mêmes pièces que chez l'homme; mais bien qu'il ne soit pas difticile de les identifier, on leur a le plus souvent donné un nom différent. Suivons cette démonstration sur une tête détachée de la Sarcophaga carnaria. La pièce osseuse qui a pris le plus de développement chez la mouche est la tempe, identique à l'os temporal. Klle occupe tout le côté de la tête depuis l'occiput jusqu'au péristôme, depuis l'œil jusqu'aux pièces basilaires et buccales. Sa partie antérieure, à la- quelle on applique habituellement le nom de joiie, est proprement la représentation de l'os de la pommette. Chez la mouche, la li- mite de cet os avec l'os temporal est fort incertaine en dehors de l'œil. — Les os pariétaux sont au contraire fort réduits par suite du développement considérable de l'œil en arrière dans le trajet de la suture temporo-pariétale. Réunis sur la ligne médiane supérieure de la tête, ils forment une bande interocidaire qui s'étend de la lu- nule frontale à l'occiput comme chez l'homme. Chez les cf dont les yeux sont rapprochés, cette bande est réduite à un étroit liseré au miheu, lequel est légèrement développé en triangle en avant. C'est le pariétal qui forme Vorhite supérieure de l'œil ; il constitue même la partie supérieure de la sous-orhite qui en est souvent distinguée plus bas par une différence de niveau ou de vestiture. Chez l'homme, le pariétal n'a aucun rapport avec l'œil ; cela vient du développement considérable de l'os frontal qui a contourné l'œil en dessus pour se réunir au temporal. Chez la mouche le coronal restreint a une lunule, l'œil rejeté sur les côtés ont permis au pa- riétal de s'aboucher avec l'os unguis. Chez l'homme adulte les pariétaux, comme les autres pièces du crâne, sont réunis l'un à l'autre si intimement qu'on n'apperçoit plus entre eux qu'une su- ture linéaire à dents enchevêtrées qui les consolide en une seule pièce: c'est la suture sagittale. Chez l'enfant cette sutui^e est molle, largement membraneuse et permet à sa naissance le chevau- chement des pariétaux pour faciliter sa sortie du bassin ; c'est dans cet intervalle que se développent isolément des os loormiens dont le plus important se trouve près de l'angle supérieur de l'occi- pital. Chez la mouche la disposition de l'intervalle oculaire est très analogue. La suture sagittale ou l'interorhite, permet aussi le che- vauchement dans le jeune âge; mais elle se consolide bientôt ; res- tant distincte du pariétal par sa couleur et sa vesliture. Ce n'est que très rarement qu'elle se confond avec l'orbite. Celle-ci en reste sé- parée par une ligne de soies : elle est brillante ou d'un blanc satiné plus ou moins nuancé, tandis que la bande suturale est terne ou ve- loutée et le plus souvent obscure. Cet os wormien qui se relie à — 266 — l'angle supérieur de l'occipital est permanent et prend une impor- tance considérable comme support et protecteur des ocelles. La portion inférieure de la sous-orhite est celle qui tient la place de l'os uiiguis. Elle côtoie l'œil et n'est séparée de la face que par la suture lâche qui descend de la lunule frontale. Elle est bien isolée de la joue. Entre la sous-orbite, la face, la joue et l'œil s'intercale une pièce triangulaire un peu plus déprimée que celles qu'elle dis- joint et que Robineau-Desvoidy appelle médian. Son aspect terne ajoute à sa ressemblance avec l'interorbite supérieure. Elle semble aussi la consolidation d'une lacune membraneuse intermédiaire aux pièces dures qu'elle sépare. La joue ou Vos de la xoommette est chez les Muscides la portion la plus avancée du crâne et une dépendance de la tempe. Elle borde h'abituellement les côtés du péristome, mais quelquefois elle en est visiblement séparée par le prolongement de la pièce basilaire et celui des pièces de la face. L'occiput est complètement rejeté dans la troncature postérieure de la tête. Il est resserré entre les tempes et se présente comme une bande qui continue l'interorbite jusqu'à la pièce basilaire du crâne. Le trou occipital paraît grand quand on compare la tète de la mouche à celle de l'homme ; mais il est petit à côté de celui de beau- coup d'autres insectes. La lame de l'occiput qui entoure le trou est très mince et enfoncée vers l'intérieur du crâne ; elle ne se distingue bien des tempes et de la pièce basilaire que par son aspect glabre et brillant. Sa réunion à la pièce basilaire paraît plus épaisse et plus à découvert et reproduit suffisamment l'apophyse hasilaire de l'oc- cipital. Le trou occipital est sectionné par des cloisons membra- neuses qui soutiennent et isolent les divers canaux ou cordons qui passent dans l'intérieur; elles servent en même temps de liens entre le crâne et le thorax. La moitié supérieure, limitée en bas par une cloison horizontale, est coupée en deux par une verticale en son milieu: elle livre passage aux deux tuyaux trachéens. Les autres parties sont côte à côte dans la moitié inférieure, peu ou point iso- lées. La plaque formant le plancher principal du crâne chez notre Sar- cophaga est celle à qui l'on donne généralement chez les insectes le nom de pièce hasilaire. Elle est ici fortement développée en trapèze et forme un solide contrefort qui maintient écartés les arcs- boutanls des deux tempes. Elle s'étend de l'angle inférieur de l'occi- pital au péristome dont elle forme le cadre en arrière et en dessous ; elle tient les joues écartées et parfois leur fait un rebord en avant par une prolonge qui tend à se réunir aux pièces de la face. Si l'on se rappelle que chez les insectes le tube digestif passe à travers le plan- cher du crâne pour se continuer par le trou occipital jusque dans la — 267 — poitrine, on n'aura pas de peine à reconnaître dans la pièce basi- lairele sphénoïde de l'homme. C'est sa place, son rôle et une grande partie de ses rapports. Ses relations n'ont changé qu'avec la bouche; chez l'homme il en était la voûte ; chez l'insecte il en est devenu l'assielle, et il est le point d'appui de ses leviers. L'œil n'est pas un appendice du crâne, c'est l'appareil extérieur d'un sens interne qui se met en communication avec le dehors ; il en est ainsi des antennes. Chez l'insecte il a perdu le mouvement et cette contractililé restreinte qui lui permettaient de se mettre à la portée des objets : il est corné, sans paupières, et enchâssé dans son cadre comme une lentille dans sa lunette, réduit à jouer un rôle passif. Il a conservé la majeure partie de ses relations ; mais ici il devient bien plus grand en regard de la masse du crâne. Chez les d* il est encore plus agrandi; au point que chez certains, la tète semble faite pour lui seul. Sa principale diflférence avec l'œil de l'homme est dans sa composition intime. A la surface on distingue une réti- culation entrecroisée qui isole une infinité de cornéules des plus exiguës, mais chacune d'elles est l'objectif d'une lunette dont l'ocu- laire est à la rétine. Chez l'homme celle-ci ne reçoit qu'une seule image ; chez l'insecte il s'en produit une immense quantité. Com- ment celui-ci arrive-t-il à coordonner toutes ces impressions et à les restreindre à une seule sensation ? Chez les Diptères la vision s'opère encore par des yeux lisses et si)n.ples. Ce sont trois points brillants, parfois comme des rubis, et placés en triangle sur l'angle antérieur et supérieur de l'occipital, ou sur l'os wormien qui le précède. C'est une création particulière à l'insecte qui n'a chez l'homme aucun terme de comparaison. Il est bien probable que ces ocelles remplissent une fonction distincte de celle des yeux composés. D'après leur place et leur structure ils res- semblent à une lucarne ouverte pour d'autres fins et pour d'autres organes. La face des mouches telle qu'elle se montre séparée du crâne est encadrée entre les orbites inférieures, les joues et le bord antérieur de l'interorbite supérieure. Elle semble d'abord formée d'une seule plaque étendue entre les orbites jusqu'au péristome ; mais chez les mouches on distingue assez bien des lignes suturalesqui indiquent les parties dont cette plaque est formée. La plus apparente est sul- ciforme : elle longe le bord externe depuis l'insertion des antennes jusqu'au péristome et le réduit à l'étal d'un rebord ou d'un bour- relet, séparé de la sous-orbite par la fissure qui limite le crâne et la face. La seconde est formée par une ligue transversale superficielle, souvent oblitérée, séparant de la plaque médiane de la face une bande étroite qui en forme comme la marge sur le péristome. Celte bande est cornée sur la face, mais continuée sur la base de la trompe en — 268 — membrane molle et flexible. La plaque centrale est lisse et continue: la lunule frontale couronne sa partie supérieure au-dessus des antennes, mais n'en est distinguée par aucune suture bien accusée. Sur la ligne médiane entre les antennes el au-dessous on apperçoit souvent un relief cariniforme qui peut s'étendre jusqu'au voisinage du péristome. Les antennes des Muscides ont leur insertion sur la partie su- périeure de la plaque faciale ; la structure de la face cbez les Taba- nides montre bien qu'elles sont insérées sur le front. Elles sont formées de trois articles et d'un style inséré sur la base du troi- sième. Le premier article est presque toujours court, encbâssé ou peu saillant ; le troisième est d'babitude le plus long. Le style est l'expression des derniers articles de l'antenne déplacés par une in- sertion anormale du quatrième. 11 se partage en deux ou trois sec- tions dont la dernière est allongée et se termine en soie, tandis que sa base est renflée en fuseau plus ou moins court ou étroit. Si l'on veut rapporter la face des Mouches à celle des autres insectes, il est facile d'y retrouver le front en haut, l'épistome ou chaperon en bas et le post-épistome entre les deux : mais le bourrelet ou le rebord latéral, le plus souvent bien distinct, de la plaque mé- diane échappe à l'assimilation. 11 est difficile d'y reconnaître les parties de la face humaine à la suite de la profonde transformation qu'elle a subie. Ici point de mâchoires, point de nez, de méat aérien. Les os palatins sont à découvert, ils s'étendent sans inter- ruption du péristome au front. Que sont devenues les autres pièces? Les divisions de l'épistome et du post-épistome représentent assez bien celles des os palatins, en portion inférieure horizontalement réfléchie et portion supérieure et verticale. La cloison nasale et le vomer se retrouvent quelquefois dans cette carène ou ce relief mé- dian qui se prolonge plus ou moins de l'insertion des antennes vers l'épistome. Les os propres du nez n'ont pas été supprimés, ils ont été rabattus sur les côtés et on les voit dans cette arête, ce bourrelet latéral qui descend de la lunule frontale et s'étale sur le péristome comme les ailes du nez. Les antennes semblent tout à fait étrangères à la face humaine. Chez les insectes elles sont considérées comme l'organe extérieur du sens olfactif; leur situation, les pores dont elles sont criblées, l'ab- sence de toute autre pièce plus apte à jouer ce rôle, confirment la valeur de cette opinion. C'est donc parmi les pièces humaines qui remplissent cette fonction qu'il faut chercher les similaires des an- tennes. Chez l'homme l'odorat a son siège principal dans les fosses nasales, les cornets olfactifs, les cellules ethmoïdales,les sinus fron- taux qui sont tapissés par la muqueuse pituitaire. Il semble, chez l'insecte, que tous ces cornets aient été poussés au dehors et passés à la filière. Chez les vertébrés pulmonés la forte aspiration produite pfir la poitrine sufûsait pour faire pénétrer l'air odoriférant dans tons ces méandres. Mais en siippriinanl ce courant régulièrement réitéré, \{ fallait en échange porter an dehors les nerfs de l'odorat atin qu'ils pussent opérer à découvert. C'est pour cela que les an- tennes se sont tendues vers l'extérieur, flottantes dans le sein de l'atmosphère. Que les antennes soient aussi le siège de l'ouie, cela demeure plus incertain. Elles n'ont pas leur insertion sur le temporal, quoique dans beaucoup d'insectes elles s'en rapprochent fort. La structure des antennes n'offre rien de particulier qui légitime cette assertion. Le son qui est le résultat d'une vibration matérielle peut être aisé- ment perçu par un organe aussi élastique et transmis au nerf acous- tique; mais toute autre surface est capable de le transmettre; cela se produit pour le tact. 11 y a une autre objection, c'est que chea l'homme les sens sont localisés sur des organes différents. Concordance du crâne avec le plan général du squelette. — Après cet examen détaillé des pièces du crâne chez la mouche, après avoir établi leur conformité avec celles de l'homme pour la struc- ture et pour les relations particulières, il y a quelque intérêt encore à s'assurer si leur agencement chez l'un et l'autre rentre bien dans le plan général du squelette. J'ai déjà donné (Tabanides, 1883) une exposition de ce plan. Je rappelle ici qu'il a pour fondement Vanneau primaire, constitué par deux arcs costaux arc-boulés l'un contre l'autre de manière à former un anneau complet, ou réunis sur deux contreforts, l'un vertébral, l'autre sternal. Ces pièces sont unies solidement, ou n'ont que des flexions obscures. Plusieurs anneaux primaires réunis par leurs contreforts peuvent constituer une cage un peu élastique, de nature à protéger dans son sein les organes charnus qui ont la charge de la nutrition et de la propagation de l'animal. La poitrine de l'homme, la charpente des Ophidiens sont des exemples de cette organisation. Mais pour les relations extérieures elle ne permet que la reptation. Néanmoins, grâce à de puissantes contractions muscu- laires et à leur élasticité bien dirigée, les Apodes peuvent arriver à un déplacement soutenu et même bondir au loin sur la terre et dans l'eau. La nature a rendu les relations plus actives et plus étendues en ajoutant aux anneaux des appendices articulés susceptibles d'un jeu plus varié. C'est dans ce but qu'elle a créé [qs pattes, les ailes, les nageoires, et ces organes divers qui concourent à la préhension des aliments et à la reproduction de l'espèce. Les Myriapodes nous montrent l'expansiQu d'un pareil système. Revue d'Entomologie. — Août 1888. 21 — 270 — Mais ce type de Vanneau primaire appendice a été rarement maintenu dans son état de simplicité. Au lieu d'anneaux régulière- ment alignés d'une extrémité du corps à l'autre, on n'aperçoit chez les insectes qu'un petit nombre de segments, chacun d'eui parais- sant constitué par la combinaison de plusieurs anneaux primaires. Chez les insectes où cette agglomération est la plus réduite et la mieux fondue, tous les contreforts sternaux sont représentés en chaque segment par un stermcrn unique ; le tergurn n'est formé que de pièces intimement soudées. Les arcs costaux se sont concen- trés en deux plaques, Vépisternum et Véplmère. Il n'y a qu'un appendice pédestre pour chaque segment; mais des appendices ailés sortent de la partie supérieure. On pourrait croire qu'un seul an- neau peut porter deux paires d'appendices, si l'examen des Diptères ne démontrait que les ailes sont l'appendice d'anneaux différents des pédestres. Tel est le plan de l'anneau primaire et du segment normal. Dans la pratique il a été bien souvent modifié. Les appendices peuvent tous être supprimés, comme on le voit chez les Ophidiens ; ou bien ceux d'un segment seulement avortent, tels ceux du mésolhorax chez les oiseaux et les quadrupèdes. Dans le même segment, certains anneaux sont appendices, d'autres non. Enfin le sternum peut man- quer en tout ou en partie comme cela paraît chez l'homme pour les fausses côtes et le bassin. Nous verrons des cas analogues pour les arcs costaux et le tergum. Ces préliminaires étaient indispensables pour faciliter la compa- raison de la tête avec les autres segments du corps. Quand on fait la comparaison de la tête de l'homme avec ses autres segments, celui qui montre le moins d'écart avec elle, c'est le bassin. J'ai déjà fait voir {TalKinicl.es, p. 8-172) que le bassin de l'homme est la représentation du métalhorax des insectes. Le méta- notum y est figuré par le sacrum, le métépi sternum par Tilion, le métépimère par l'ischion ; le pubis est la portion apicale du métas- ternum. Mais la tête de l'homme est un segment visiblement com- posé de trois anneaux et rappelle en plusieurs points la constitution du métalhorax chez les Diptères. Chez l'homme, le plancher du crâne montre trois pièces qui font l'office de contrefort; c'est en arrière V apophyse hasilaire de l'oc- cipital; au milieu le sphénoïde; en avant Vethmoïde ; elles sem- blent bien la base de trois anneaux différents. A ne considérer que l'homme il paraît hors de doute que ces trois pièces sont la conti- nuation du corps des vertèbres cervicales et qu'elles doivent repré- senter le noyau vertébral de l'anneau. Cependant on est frappé immédiatement de ce fait, que les arcs costaux se déploient dans une direction opposée à la normale. On arrive à une autre opinion quand — 271 — on fait la comparaison chez un insecte. Ici le sternum du prothorax se met directement en rapport avec l'occipital et le sphénoïde, au lieu que le pronotum occupe un plan supérieur; on ne peut hési- ter à reconnaître dans les trois pièces du plancher le sternum de la tête. Alors les pièces latérales supérieures se montrent dans leur di- rection normale. Notre impression première résultait du refoule- ment du prosternum humain vers la poitrine où il est figuré par les clavicules, produit de sa fissure en deux (Voyez Tahanides, p. 7-171). L'anneau qui a pour base sternale l'apophyse basilaire de l'oc- cipital est incomplet. L'écaillé qui se déploie au-dessus du trou ne paraît qu'un os impair se formant par un seul point d'ossifica- tion. Sa forme et sa i^osition reproduisent presque tout à fait cette cuvette formée chez les Diptères par le postscutellum du métathorax ou du mésothorax, qu'on aurait dégagée de son enveloppe abdomi- nale. C'est le postscutellum de la tête, sansépimères ni épisternums distincts, dénué de tout appendice. L'anneau médian est plus démonstratif. Au-dessus du sphénoïde s'élève de chaque côté le temporal et à la suite le pariétal faisant fonction à''épisternuni et d'epïy/^ére. Il semble d'abord que le con- trefort vertébral fait défaut on n'est représenté que par les os ivor- tniens isolés dans la suture sagittale. Mais le véritable tergum de cet anneau c'est le coronal qui a pris en avant l'ampleur à lui refusée en arrière. Les deux branches de la mâchoire inférieure sont les appendices de cet anneau; elles s'articulent avec l'épis- ternum temporal, dans le voisinage du sternum sphenoïdal, comme une paire de pattes. L'ethnioïde est le sternum de la face. Cet anneau a pour com- plément les os propres du nez qui en forment les épisternums, les os du palais qui en sont les épiinères, et le votner, qui est avec la cloison nasale le rudiment du tergum. Chez l'homme la ré- flexion des deux os nasaux vers U ligne médiane pour former le canal nasal a obscurci leur interprétation. Mais elle est bien élucidée par la forme et la position du bourrelet nasal chez les Muscides. — L'appendice de l'anneau ethmoïdal c'est la mâchoire supérieure. Chez l'homme les deux appendices sont soudés sur la ligne médiane, comme les branches de la mâchoire inférieure; de plus ils se sont fixés par leur bord supérieur et leur bord latéral à plusieurs pièces voisines; ce qui les a rendus tout à fait immobiles ou subordonnés au mouvement de l'ensemble. Chez les insectes, les deux pièces de la mâchoire supérieure sont devenues tout à fait indépendantes et n'ont conservé qu'une articulation latérale avec les relations et la mobilité d'une patte. La tète de la mouche supporte bien l'applicatfon de cette théorie. — 272 — Elle montre déplus que Vos iinguis n'est qu'un fragment du pa- riétal disloqué chez l'homme par l'expansion latérale du coronal : que 1*05 de la iOOiJimette est une dépendance du temporal; que toutes les parties alvéolaires des fosses jiasales, du frontal et de l'ethmoïde sont des annexes de l'appareil olfactif. Je dirai, en m'oc- cupant de la houche,ce qu'est devenu le corps ou la partie moyenne de l'ethmoïde chez les Muscides. Bouche. — La bouche des insectes, comme celle de l'homme, n'est que la terminaison antérieure du tube digestif. Elle n'a aucune part à la constitution normale du squelette; il ne faut pas chercher dans ses parties une organisation semblable. Elle ressemble à l'abdomen au point de vue de la protection des organes internes. Mais ici, au lieu des deux arceaux que la nature a donnes comme une double cuirasse aux appareils abdominaux, il ne s'en est formé qu'un ; l'autre était déjà préparé par le crâne et la face. Le tube digestif n'avait qu'à tapisser le plafond et utiliser à son profit les appendices. Pour éclaircir la composition de la bouche chez les Muscides et se rendre un compte exact de ses parties, il faut voir d'abord dans quel état se trouverait la bouche de l'homme si on la réduisait aux con- ditions de la mouche. Supprimons les deux mâchoires ; poussons les deux os du palais jusqu'au frontal ; refoulons le larynx jusqu'à la poitrine ; rabattons le sphénoïde après avoir rompu ses attaches avec l'ethmoïde et le coronal ; pratiquons dans la partie moyenne de l'ethmoïde une large échancrure qui livre passage au tube digestif jusqu'au trou occipital; substituons aux cornets olfactifs, aux sinus frontaux et ethmoïdaux, ces antennes allongées, articulées qui en remplissent les fonctions. Qu'est-ce qu'il nous l'estera ? Une large ouverture buccale dont le péristome sera formé en ar- rière par le sphénoïde rendu extérieur; sur les côtés par les tempes et les pommettes; en avant par le bord antérieur du palais et des ailes du nez rabattues sur le côté. Les pièces buccales de l'intérieur seront à découvert. Nous y verrons la face inférieure de la langue depuis sa base jusqu'à son sommet; à sa base extrême les attaches qu'elle avait avec la mâchoire et avec le larynx reportées sur le sphé- noïde ; en arrière l'os hyoïde et ses liens musculaires avec la langue ; au milieu, le corps de la langue libéré de ses brides maxillaires ; en avant, la pointe de la langue devenue plus mobile. Au-dessus de la langue, à sa base, se dresse l'épiglolte devenu sans emploi ; vers le sommet, ces papilles coniques qui sont le siège du goût. A la voûte, le voile du palais et ses piliers avortent comme dans la plupart des insectes ; ou bien ils se déplissent comme dans nos Muscides, de manière à permettre la projection du pharynx en avant. Le palais se réunit au front et ferme le méat nasal ; l'ethmoïde isolé de toutes — 273 — ses attaches n'a d'autre soutien que la muqueuse buccale qui l'en- traîne au dehors ou le ramène à sa position normale. Antérieurement, lalèvre supérieure dépourvue de son appui sur la mâchoire l'esle unie à la langue par la continuité de leur muqueuse et la suit dans son mouvement en avant. Comparons maintenant cette apparence avec celle de la bouche de notre Sarcophaga carnaria. Au premier abord nous ne distin- guerons qu'une large cavité dans laquelle la trompe paraît rétractée. Prenons un individu frais et tirons la trompe au dehors jusqu'à sa plus grande extension, nous verrons qu'elle se déploie en avant et montre quatre sections et trois charnières sur lesquelles elles étaient coudées. La pre)iiière section, celle de la base, a la figure d'un sac membraneux sans ouverture apparente, de forme conique ou pyra- midale. Son bord le plus large fait suite au périslome dans toute son étendue; son extrémité antérieure est fortement rétrécie. Dans son intérieur, grâce aux parties translucides du sac on distingue une pièce obscure, compacte, qui paraît creusée pour le passage du tube digestif, et terminée en arrière par deux dents dressées en haut. En dessous et en arrière, cette pièce est sous forme d'une plaque tra- pézoïdale qui s'allonge vers l'extrémité du sac. — En dessus, la membrane montre à son centre une plaque obscure tronquée en ar- rière, profondément échancrée en avant avec ses bras prolongés vers l'extrémité antérieure du sac. Sur les côtés on voit plusieurs plis membraneux reliés à la base de la deuxième section, comme autant de tendons propres à la ramener avec le pharynx dans l'intérieur du cadre buccal. Quand on oppose au jour les parties latérales du pha- rynx il semble que la pièce obscure qui garnit l'intérieur est unique et que la plaque de la membrane supérieure fait corps avec elle. Mais à l'aide d'une vive lumière, on perçoit une ligne horizontale qui est transparente et décèle sur les côtés la suture longitudinale de deux pièces superposées. Si Ton ramène le sac à sa première place, il n'est pas difficile de reconnaître dans la première section la partie la plus profonde de la bouche de l'homme. La plaque inférieure est entraînée horizon- talement jusqu'à la pièce basilaire ou sphénoïdale ; et alors sa posi- tion, sa conformation cambrée et ses dents, reproduisent le corps et les cornes de Vos hyoïde. La plaque supérieure est tirée sous l'épis- tome par le ligament musculaire inséré sur son bord postérieur ; elle se rapproche de la position normale de Vethmoïcle. Si Ton admet que le corps de l'ethmoïde dépouilé de ses annexes et de ses attaches primitives n'a plus de soutien que sur la muqueuse buccale, on pourra penser qu'il en a suivi les déplacements. De la sorte il a pu contracter do nouveaux rapports, ceux de la plaque supérieure. Il y — 274 — a donc quelque raison de donner à celle-ci le nom de plaque ethraoïdale. Chez les insectes dont la bouche est formée de pièces resserrées, l'os hyoïde se montre parfois sur la face inférieure sous le nom de pièce préliasi la ire, encliâssé entre la pièce basilaire et le menton. D'autres fois il est dissimulé partiellement ou totalement au dehors sous les pièces suivantes. Duval parait désigner comme hypopha- rynx les cornes de l'os liyuïde, et par epipharynx les pointes de l'ethuioïde. Mais chez les Muscides ces noms ont été attribués à des organes de la 3'^ section de la trompe, bien improprement, puis- qu'elle est étrangère au pharynx. La deuxième section de la trompe est courte et rétrécie. Klle comprend un canal central et de chaque côté la tige des mâchoires en avant, le palpe maxillaire et son sii,pport en arrière. Les lohes de la mâchoire ont dispar'i, ou n'ont que des rudiments à la base de la 3^ section. Quand la bouche est rétractée, la section maxillaire se coude un peu sur la basilaire et vient se placer au ni- veau du point de suture qui réunit le sphénoïde à la joue. Eu cet état la mâchoire des mouches est plus facile à comparer à celle de l'homme que celle des autres insectes. Ici les branches delà mâchoire sont simples, rapprochées au sommet et presque soudées, comme dans le menton de l'homme. Le support des palpes peut être identifié avec Vapophyse coronoïde. Cliez l'homme la nature n'a fait servir cette apophyse que pour l'attache et l'action réflexe du muscle temporal contre la mâchoire; de la sorte cette apophyse a été redressée en arrière par l'effort de ce muscle. Chez l'insecte, des- tinée à un appendice palpeur, elle s'est portée en avant, au point de s'accoler à la branche de la mâchoire. Une modification inverse s'est produite pour le bord alvéolaire de la mâchoire inférieure. Chez l'homme, le Créateur avait fait des deux mâchoires une double meule à broyer. Chez les insectes masticateiirs, il en a fait quatre parts destinées à porter des crocs, des lancettes, des couteaux, des brosses hérissées d'épines, pour saisir, perforer, trancher et déchirer la nourriture. C'est ainsi que le bord alvéolaire de la mâchoire in- férieure s'est détaché de la branche et a reçu des palpes, des lobes, des dents et des épines. La mâchoire s'est trouvée convertie en nn outil composé pour un plus grand nombre de fins. La troisième section, c'est proprement la portion de la bouche comprise entre les lèvres et le voile du palais. Chez la mouche, dans l'état de projection de la trompe, elle ne représente en haut que la lèvre supérieure, en bas, que le corps de la langue, celui qui est lié à la mâchoire par le frein et les muscles ; la pointe fibre fiit partie de la section suivante. La portion la plus apparente de la 3" section a la forme d'une caisse ou d'une barque dont la par- — 275 — tie externe est doublée de chitine et quelquefois aussi l'interne. Quand on fait jouer la charnière de la base, on voit saillir de la ca- vité d'abord une lame chitineuse qui se dresse en haut en forme de lancette, et en dessous une soie grêle en forme de stylet qui paraît également impaire. 11 n'y a plus rien qui ressemble à un couple de mandibules ou de lobes maxillaires ; ceux-ci sont tout à fait nuls ou rudimentaires. La caisse de la barque est épaisse et représente bien le corps de la langue ; c'est dans son épaisseur que se continue le tube digestif jusqu'à l'orifice buccal compris entre les lèvres terminales. Chez la mouche on lui a donné le nom de menton. C'est bien le mentum des autres insectes; mais il n'a aucun rapport avec le menton de l'homme. C'est un nom inacceptable dans le langage scientifique, pai'ce qu'il est l'expression d'une erreur. Le nom qui lui convien- drait le mieux, c'est celui de mesoglosse. Par ses relations, la plaque supérieure en lancette ne peut être rapportée qu'à un organe impair de la partie supérieure de la bouche. Quand la trompe est rétractée, cette pièce prend la place du labre au-dessous de l'épistome. Chez les Muscides elle est remar- quable, outre son éloignement de l'épistome, en ce qu'elle est dou- blée à l'intérieur par une autre lame qui fait corps au milieu et se détache souvent aux extrémités. Cette lame interne a été désignée par Savigny comme epi^ihari/nx. La soie interne a été nommée par opposition hypopharynx^ mais ces deux noms paraissent ici fort impropres. Bêcher lui a donné celui de Stechborste, soie piquante. Savigny, Kirby, Burmeister la prenaient pour la langue. Elle a donné lieu à une foule de conjec- tures; les unes ayant pour base la formation de deux mâchoires supplémentaires qui seraient soudées ; les autres, la création d'un aiguillon canaliculé destiné à porter dans la piqûre un venin, ou simplement de la salive. Cette dernière opinion est devenue probable par l'abouchement d'une glande salivaire avec l'orifice postérieur de cette soie. Ceux qui auront été piqués par un Culex n'auront pas de peine à l'admettre. Mais de quelle partie de la bouche peut venir un aiguillon impair ? Les glandes salivaires de l'homme sont paires et ont chacune un conduit séparé ; aucune n'a d'aiguillon. Il est pos- sible que les glandes salivaires logées dans la poitrine de l'insecte n'aient formé qu'un seul canal au bout avec un seul orifice ; c'est l'habitude des glandes. Ce canal trouvant sur son passage Tépiglotte sans emploi a peut-être converti ce cartilage en aiguillon. Dans la rétraction de la trompe à l'intérieur, le mesoglosse est fortement replié sur la charnière des mâchoires et devient perpen- diculaire. Le labre s'applique sur les palpes et la plaque ethmoïdale; la plaque inférieure devient antérieure ; son extrémité postérieure, — 276 — par suite du recul du pharynx, se range contre le bord antérieur de la plaque sphénoïdale et rentre ainsi dans ses rapports normaux. La quatrième section àe la bouche est consliluée par les lèvres terminales. On appelle ainsi l'épanouissement de la langue à sa pointe, celui qui chez les insectes porte le nom de languette. Cette assertion ne serait contestée par personne si les Diptères avaient en même temps des palpes lahiaux. Mais à part Robineau-Desvoidy, qui a fondé sur l'existence de ces palpes les genres Clytho, Phoro- ph)/lla, Blainvillia, personne n'a vu des palpes labiaux réunis à une languette de Diptère. L'erreur de Robineau a pour fondement une observation superficielle dont je vais rendre compte. Chez beaucoup de Diptères on apperçoit au sommet de la trompe un organe qui a toutes les apparences d'une paire de palpes bi-arti- culés. On voit à la base un support commun de couleur roussâtre, allongé, subcylindrique, couché selon l'axe de la trompe; il paraît constitué par deux ti^es soudées, insérées à l'extrémité antérieure du mesogîosse. Du sommet de ce support, sortent de chaque côté deux articles qui sont insérés l'un sur l'autre, pâles mais consistants et bien saillants au-dessus de la languette. Le premier, grêle à sa base, un peu renflé au sommet, se dirige en dehors perpendiculaire- ment au support. Sur lui s'élève perpendiculairement le deuxième article rentlé vers le sommet, en ovale allongé et ramené en dedans pour faire opposition à son semblable. L'illusion est complèle ; on dirait le palpe labial avec son support couché sortant de la hase de la languette et dressant ses deux articles en avant. Avec un peu plus d'attention on reconnaît d'abord que le support est simplement collé et non pas enchâssé ou articulé. Ce palpe se retrouve en plusieurs familles ditférentes ; Tabanides, Empides, Syr- phides, et reste partout le même que chez les Muscides. Cliez quel- ques sujets on voit au même lieu deux paires de palpes semblable- ment dirigés en avant. Parfois même il y a jusqu'à six paires de palpes insérés sur la même languette. — C'est donc bien un organe étranger au Diptère ; peut-être quelque fleuron de Composée que la mo\iche aura emportée avec ses deux racines glanduleuses, et qui se sera collée à sa languette. Ceux qui ne peuvent croire à l'absence des palpes labiaux ont con- sidéré la languette des Diptères comme la réunion de deux palpes labiaux transformés. Les lèvres terminales sont souvent échancrées en avant, cette échancrure s'étend quelquefois jusqu'à la base et peut réduire les lobes à deux lanières étroites dressées en avant [Chei- losia grossa, Bombylius), mais n'offrant pas trace d'articles. Quand on objecte que les palpes labiaux ne sont pas terminaux, qu'ils prennent leur point d'appui sur les côtés antérieurs du meso- gîosse et sont dépassés par la languette ; on répond que ces palpes — 277 — paraissent terminaux chez Pulex et Panorpa. Mais cette excep- tion s'explique tout aussi bien par l'avortement des palpes labiaux que par l'abrègement delà languette. La disparition de la languette chez les Diptères ne donnerait-elle pas plus d'embarras que celle des palpes labiaux? Ceux-ci n'appartiennent qu'aux Articulés; mais la langue est l'organe du goût chez tous les animaux, elle manque spul.'ment chez un petit nombre. Il semble donc plus rationnel chez les mouches de qualifier les lèvres terminales selon leur apparence naturelle. DéveRppée en avant ou en dessus dans toute sa longueur et sa largeur, la languette se présente sous la forme d'une nappe arron- die plus ou moins convexe ou excavée sur son plan, plus ou moins échancrée à la périphérie. La surface est divisée en deux lèvres laté- rales par une ligne médiane longitudinale. Celle-ci est occupée au milieu par une ouveTlure buccale étroite, aux deux extrémités par une commissure musculaire qui rabat les deux lèvres l'une sur l'autre avec leur ouverture en avant. Chaque lèvre est traversée de la bouche à la périphérie par une (juantité de cannelures et de rides parallèles et alternantes. Les cannelures ressemblent à des anneaux berrés l'un contre l'autre et appliqués sur le fond chitineux ; on huir a donné le nom de pseudo-trachées ; ce sont assurément des tuyaux élastiques. Bien que la face antérieure de la languette repro- duise la face supérieure de la langue humaine et qu'à C(> titre elle puisse être considéi'ée comme le siège principal du gofit, on ne voit pas autre chose ([ui représente les papilles coniques. Quoiqu'il en soit dp leur faculté gustative, il est manifeste que ces cannelures élas- tiques peuvent rendre phis efficace la ventouse produite par l'appli- cation et l'aspiration des lèvres qui précède la succion. La face inférieure et postérieure de la languette est chitineuse et plus (ju moins hérissée de soies fines et molles; c'est l'image de la lèvre inférieure de l'homme chitinisée et fondue avec la pointe de la langue. Bien que dans les collections la face supérieure se montre souvent à découvert et même avec ses lèvres rabattues en ai'rière, l'état de repos de la languette est tout autre. D'abord les lèvres sont ramenées en avant l'une contre l'autre en mettant la face antérieure à couvert. Llles restent ainsi tendues en avant dans un certain nombre d'espèces. Mais bien plus souvent un second mouvement fait jouer la charnière du mesoglosse en bas, et alors la languette se trouve ramenée sous la partie inférieure et chitineuse de celui- ci, son ouverture tournée en bas. Dans son ensemble, la trompe des Muscides, dépouillée de ses mandibules et de ses mâchoires, n'est qu'un instrument de 5i(Ccion. .Mais l'action qu'elle exerce sur les liquides diffère selon la section. Il n'y a que les espèces du genre Stomoxys qui puissent être consi- — 278 — dérées comme suceuses de sang rouge ; im petit nombre de Mus- cides pique des moucherons; celles-là ont au préalable à percer la peau. Leur instrument est la soie piquante contenue dans le me- soglosse. Celle-ci est si faible qu'elle ne peut agir d'une manière effi- cace qu'autant qu'elle est soutenue dans son trajet par la pression du labre contre le mesoglosse. Elle est aidée aussi probablement par la lancette du labre qui peut agrandir la piqûre. Quoiqu'il en soit, les Stomoxys percent très bien le cuir du bœuf et du cheval, et ces animaux en sont parfois bien incommodés. Qu'il s'agisse du sang, de la sueur ou des sucs végétaus*et ani- maux, le procédé de succion est le même. La ventouse des lèvres terminales ayant attiré la liqueur jusque dans l'intérieur du meso- glosse, celui-ci la pousse au-delà par la contraction des fibres mus- culaires qui enveloppent le tube digestif et la pression du labre. Amenée à l'orifice antérieur du cône pharyngien la liqueur est sou- mise à l'aspiration du pharynx. Le vide se produit chez celui-ci artificiellement par la dilatation volontaire de sa poche musculaire. Celle-ci peut s'agrandir aisément en refoulant au dehors l'air de la cavité supérieure de la tète. Une contraction alterne pousse les sucs dans l'œsophage. IL — Variations particulières. Après cet examen général de la tête des mouches qui a porté sui" le dénombrement et les rapports de ses diverses parties et sur leurs analogies avec les similaires de la tête de l'homme, il y a encore in- térêt à étudier de plus près les variations de forme et de structure que chacune de ces pièces montre en particulier dans l'étendue de la famille des Muscides. C'est là que nous trouverons les caractères propres à l'espèce, au genre, aux tribus, et en même temps le moyen de formuler avec précision un diagnostic qui convienne à chacune de ces divisions. Plus nous aurons de ressources de cette nature, plus il nous sera facile de combiner les caractères de façon à ras- sembler sous la même diagnose les espèces qui ont la même appa- rence générale. Dans son ensemble la tête des Muscides parait courte. Cela vient de ce que la face est presque toujours rabattue en bas et la portion occipitale tronquée en arrière ; l'interoculaire supérieur est seul ho- rizontal ou peu incliné. Cependant le Genre Micrope:.a fait excep- tion: sa tête vue de dessus parait étroite, cela est dû en partie au prolongement rectangulaire des tempes derrière les yeux. Généra- lement la tête à la largeur du thorax. Dans certains genres {Mesem- brina, Onesia, Cœlopa, Borborus) elle est un peu plus étroite. Dans un plus grand nombre elle est notablement plus lai'ge [Gym- - 279 — nosotna, Phasia, etc.). Ce sont les yeux qui ont le plus de saillie à l'extérieur ; quelquefois l'angle postérieur des tempes en a autant ou à peu près. Crâne. — En arrière le crâne est le plus fréquemment tronqué droit. Dans ce cas la séparation des deux faces se fait à vive arête, tant sur les tempes que sur l'occipital. Cette arête est souvent rendue plus apparente par une légère excavation de la face postérieure. Il n'est pas rare que le pli soit émoussé ou arrondi et alors cette face est pleine ou légèrement convexe et l'application de la tète au thorax est moins exacte. — Dans d'autres circonstances {Sepsicles, Scio- tnyzicles, Scatophagides) l'adaption des deux segments est res- treinte à l'anneau du trou occipital, parceque la face postérieure de la tête est coupée obliquement et progressivement atténuée. — Les tempes occupent toujours la plus large partie de cette face et l'occi- put est restreint à un bandeau médian. L' interoculaire supérieur a une étendue très variable selon le développement des yeux. Chez les Calyptérées il arrive très souvent chez les c? qu'il est réduit à la plaque ocellaire et à un petit triangle derrière la lunule frontale. Néanmoins les yeux ne sont jamais tout à fait réunis au milieu, ils sont séparés par une ligne orbitaire ; celle-ci est parfois peu apparente. Cliez les 9 l'intervalle des yeux est élargi: par une singulière exception les Phasines Ç ont les yeux presque contigus et même un peu plus rapprochés que les d*. Chez les Acalyptérées, l'interoculaire reste large et les différences sexuelles sont peu frappantes. Le bord antérieur de l'interoculaire est habituellement échancré pour emboîter la lunule frontale. Dans ce cas il paraît moins avancé que l'œil souvent, quand on observe celui-ci par côté [Platysloiaa, Notiphila, Teichomyza, Phyto- myza, Limosina). D'autres fois l'un et l'autre sont au même ni- veau et l'interoculaire parait tronqué {Heloniyza, Leria, Scio- myza, Sapromyza). Mais bien plus souvent il devance les yeux. Parfois il est tellement saillant que la face est rendue fortement oblique en arrière [Dorycera, Eurliina). A l'opposite se montrent les espèces ou le plan de la face se confond avec le plan de l'inter- oculaire supérieur en une courbe faible ou insensible [Haliclaya, Plalysto)na, Mosillus, Disconiyza). La. plaque ocellaire est un peu en relief et porte toujours trois ocelles rapprochés sur un triangle à peu près èquilatéral, dont la pointe est en avant. Celle petite plaque a bien des soies dressées, mais pas de duvet rasé. Elle se relie en arrière à l'occipital et aux temiioraux. En avant son angle antérieur est embrassé par une en- taille de la bande interorbitaire. Chez beaucoup d'espèces cet angle est continué en avant en un fer de lance brillant ou gris qui peut — 280 — atteindre le bord antérieur de l'interoculaire iVlidia, Chloria, Chlorops, Oscinis, Elachiptera). Quelquefois la surface entière de l'interoculaire a un éclat brillant {Mosillus, Dlscomyza, Ephy- grohia). Mais presque toujours elle est partagée en trois bandes; l'une médiane, interorbitaire, d'un brun plus ou moins nuancé ou converti en roux ; les deux autres latérales, orbitaires, grises en en- tier ou un peu dénudées. Les rapports de largeur entre les orbites et l'interorbite sont différents et doivent parfois être pris en consi- dération. Quelquefois les orbites et l'interorbite sont revêtues du même rasé gris et ne sont distingués que par la rangée de soies dressées qui les limite normalement. Dans leur état normal, les yeuœ s'étendent sur les côtés de la tête depuis le bord postérieur jusqu'aux joues, ne laissant en ar- rière qu'un étroit liseré temporal. En avant ils peuvent dépasser le péristome médian ; en dessus ils arrivent à se toucher presque au milieu ; en arrière, chez quelques mâles ils atteignent l'extrême bord, mais ils ne se dilatent pas ainsi en dessous et la face les sépare tou- jours largement. La réduction des yeux a lieu surtout sur le bord interne de leur face supérieure, spécialement chez la Ç. Elle s'opère aussi progressivement à leur extrémité inférieure au profit de la joue; ici elle est indépendante du sexe. Grands, les yeux ont une forme oblongue plus ou moins ovalaire, descendant obliquement vers le péristome. Raccourcis ils deviennent orbiculaires et horizon- taux. Dans un état intermédiaii^e ils sont un peu anguleux, tantôt sur un côté, tantôt sur un autre. Chez Telanops et Ceroxys au lieu de s'allonger d'arrière en avant, les yeux tombent exceptionnel- lement dans une direction verticale. Les yeux ont quelquefois des facettes un peu plus grosses en de- dans et en haut; c'est le privilège des d". Leur couleur la plus habituelle est celle d'un marron plus ou moins clair ou rembruni, avec im léger reflet métallique. Un bon nombre d'espèces a les yeux verts d'un ton plus ou moins éclairci et passant au doré ; sur ce fond se produisent des bandes irisées ou d'un violet pourpre. Après la dessiccation, ces nuances tournent au brun ou au rowssâtre uniforme, elles ne reprennent leur éclat primitif qu'avec le ramollissement produit par l'humidité. Les images transmises à la rétine par de semblables cornées doivent être pareilles à celles que nous recevons nous-mêmes à travers un verre coloré; c'est-à-dire sensiblement différentes de l'éclat naturel de l'objet. Les yeux des mouches sont souvent pochés ; cela vient de la faible consistance des cornées et aussi du peu de soutien qu'elles trouvent dans la couche d'air sous- jacente. La sous-orbite n'est jamais séparée de l'orbite supérieure par une suture bien marquée, o\i par l'interposition du front, comme chez - 281 - les Tabanides; mais il y a souvent une différence de relief ou deves titure. Elle est aplanie ou un peu en bourrelet du côté de la fissure faciale. Quand elle atteint le médian, elle est le plus souvent obli- quement rétrécie vers le sommet de l'œil et réduite à un liseré par suite d'une plus forte dépression du médian. Le médian n'est bien distingué des parties voisines que par son état glabre et déprimé. Quand la dépression est bien accusée, il se montre sous la forme d'un triangle dont les angles se prolongent étroitement en haut et en bas le long de la plaque nasale, en dehors sous l'œil. Mais il arrive souvent que la dépression du médian est si faible que la démarcation est incertaine. Lajowe n'est réellement qu'un lobe du temporal, de même que la sous-orbite n'est qu'une section du pariétal ; leurs sutures sont également incertaines. L'angle extérieur du médian prolongé sous l'œil donne à la joue l'apparence de l'os de la pommette; mais sur les côtés de la tempe il n'y a aucune limite. La joue se distingue mieux en dedans par la dépression du médian ; elle a un relief con- vexe qui s'étend jusqu'au péristome entre l'aile du nez et la plaque basilaire. Elle reste tout à fait latérale, ou bien elle se plie pour passer au plan inférieur. Souvent le médian s'étend jusqu'au pli; celui-ci prend alors la forme d'une arête, et c'est tout ce qui parait de la joue en dessus, La joue a d'ailleurs une étendue 1res variable, inverse de celle de l'œil qui la réduit dans bien des cas à une étroite lisière cornée, et d'autres fois lui abandonne une large place. Chez les Calyptérées, la joue forme d'une manière apparente les côtés du péristome ; les ailes du nez et l'épistome n'ont que des pro- longements membraneux qui ne se distinguent pas de l'enveloppe du phaiynx. Chez les Œstrides, quelques Anthomydes et un grand nombre d'AcalypIérées, on voit mieux la constitution du cadre buccal. L'épistome prolonge ses côtés vers la pièce basilaire par une lame cornée qui rejette en dehors la lame du nez et le bord antérieur des joues, de manière à les séparer du péristome. Vu de dessus, le péristome paraît alors comme forme de trois cerceaux ; le plus anté- rieur constitué par le faux labre elhmoïdal; le suivant par l'épis- tome et un troisième latéral représenté par l'aile du nez et la joue soudées. Face. — La hande nasale fait bien partie de la face par ses re- lations principales, mais vers le péristome elle est solidement soudée à la joue ; néanmoins elle s'en distingue bien le plus souvent par une ligne suturale et par ses aiguillons. La fissure qui sépare le nez de l'orbite descend de la lunule frontale et ne s'arrête qu'au médian sous la forme habituelle d'une boutonnière. Elle est bien distincte et flexible chez les Calyptérées ; mais chez la majeure partie des Aca- — 282 — lyptérées, elle se consolide et ne paraît qu'une raie, parfois peu dis- dincte. La larae nasale tire direclement son origine de la lunule frontale, comme l'épistorae. Elle se distingue de celui-ci par une strie ou un sillon qui commence au-dessous de la fossette antennaire et se ter- mine au péristome. Étroite au début, elle s'élargit un peu vers le sommet et s'intercale entre la joue et l'épistome. Cliez les Calypté- rées elle a l'apparence d'une arête plus ou moins hérissée de soies ; chez les Œstrides c'est une plaque déprimée, plus élargie. Cette forme se reproduit souvent chez les Acaiyptérées. I>a direction des deux lames nasales est habituellement divergente à partir de l'ori- gine. Vers le quart inférieur souvent on les voit s'arrondir un peu l'une vers l'autre ; là un angle un peu saillant en dessus est la base d'une macrochète plus forte et plus allongée. En ce point le rétrécisse- ment de l'épistorae est quelquefois porté jusqu'à un étranglement notable, comme on le voit chez Œstrus, Microphthalma, Milto- gramma, Eurhina, Ochthera. La lunule frontale, cette plaque en demi-cercle ou ogivale qui sépare les fossettes antennaires de l'interoculaire supérieur est sou- vent peu apparente. Elle a fixé l'attention des Diptéristes parce qu'elle a souvent un éclat d'un blanc satiné qui tranche sur l'obscu- rité de la bande inter-orbitaire ; mais c'est l'éclat de l'épistome au- quel la lunule fait suite. C'est d'ailleurs une ressource qui fait défaut parce que cette lunule s'affaisse souvent, ou se dissimule sous le laord antérieur de l'interorbile. Chez les Acaiyptérées elle devient parfois plus remarquable quand elle s'agrandit et se soude plus soli- dement à l'interoculaire. (Lonchea, Aciura, Myodina, Borhorus^ Limosina.) La face est principalement constituée par l'épistome étendu de- puis les fossettes antennaires jusqu'au cadre buccal. Elle est parfois reliée au plan de l'interoculaire supérieur par une courbe insen- sible [Halidaya, Platystoma^ Mosillus, Biscomyza, ParJtydra, Phortica). Généralement elle est verticale au devant des fossettes antennaires. Lorsque la protubérance de l'interoculaire en avant est bien accusée, la partie supérieure de l'épistome se montre oblique en arrière. Chez quelques Acaiyptérées (Pelidnoptera, Micropeza, Eurhina, Camarota) la face est en entier fortement ramenée en arrière. Assez souvent l'épistome se réfléchit un peu au-dessus de la bouche, parfois même assez fortement [Besseria, Myohia, Raraphina, Drymela, Cœlopa). Quelquefois la face est raccourcie notablement en regard de la portion supérieure de la ièie {Halidaya, Cœlopa, Borhorus). Le plus souvent l'épistome a une surface aplanie, mais son ni- veau peut être altéré de plusieurs façons. D'habitude il est encadré — 283 — par la bande nasale dont l'arête est plus élevée. I.a bande qui borde le péristome se réfléchit en haut plus ou moins et excave d'autant la partie qui précède. La ligne longitudinale médiane se bombe ou se carène, d'abord entre les fossettes antennaires, puis au-delà jus- qu'au péristome ; il en résulte de chaque côté une gouttière ou l'antenne peut se loger. Enfin la surface entière se voûte en cylindre (Sepedon), ou en coupole [Orellla, Parhydra, Teichomyza, Prosopomya). Le bord antérieur de l'épistome est le plus souvent tronqué ou légèrement échancré ; chez quelques espèces il est forte- ment et largement entailléiPlatystoina, Euphranta, Oxyphora) . L'épistome est rétréci en entier chez Gastrophilus, Eurhina, Ochthera. L'épistome est toujours gris ou terne ; chez quelques espèces seulement il est entièrement brillant [Mosillus^ Disco- niyza, Ephygrohia). Les antennes paraissent toujours insérées sur la marge anté- rieure du front. Le plus souvent elles sont côte à côte, ou à peine séparées. Elles sont visiblement écartées chez Chloria, Ulidia, Ca- lobata, Llpara, Phortica, Borhorus. Chez les Calyptérées elles sont couchées sur l'épistome on à peine relevées ; chez beaucoup d'Acalyptérées on les voit dressées en avant. Elles sont toujours for- mées de trois articles épais, le dernier surmonté d'un style menu. Varticle dasilaire est chez les espèces à antennes couchées à demi enchâssé dans le front et obliquement ouvert sur sa face anté- rieure pour recevoir le deuxième et faciliter son jeu en avant ; de la sorte il paraît plus long et plus large en dessous qu'en dessus. Chez les autres il est tout à fait saillant et normalement conformé. 11 est toujours court, tout au plus aussi long que le deuxième. Le deuxième article est parfois aussi long que le troisième ; chez quelques espèces seulement {Sepedon, Oregocera) bien plus long; généralement il est plus court. Il est souvent coupé oblique- ment au sommet; mais alors c'est son bord supérieur qui se projeté sur le troisième article. Cela est très notable chez Platycephala ; chez Trypeta- cornuta cf c'est une longue corne hérissée de soies épineuses qui dépasse beaucoup le 3^ article. D'habitude il est moins comprimé que celui-ci, mais chez les Sciomyzides il l'est souvent autant. Le troisième article est de forme plus ou moins raccourcie chez les espèces à courtes antennes ; alors il peut devenir globuleux ou reniforme [Borhorus). Quand i] s'allonge il a les deux faces la- térales comprimées, comme dans la grande majorité des Calyptérées, ou il est grêle et cylindrique comme en Loxocera. Platystola. Dans le premier cas il est rectangulaire avec les angles émoussés au bout ; ou bien l'angle antérieur est aigu et même un peu saillant (Angulocera, Ceratomyza). Chez les A calyptérées on voit assez — 284 — souvent le 3"= article coniquement atténué aux dépens de son bord antérieur {Sepedon, Elgiva^ Limnia, Dorycera, Chyliza). Cet article est à peu près rasé, ou n'a qu'une villosité très courte et très serrée ; chez Diasiata elle est un peu plus longue. Le style est proprement la continuation de l'antenne au-delà du 3" article. Chez les Muscides il ne prolonge pas son axe longitudinal; il est inséré tout près de sa base ou tout au plus au milieu ; c'est tout à fait par exception qu'il se rapproche du sommet et seulement chez les espèces à 3"^ article très raccourci, comme Gampsocera, Borhorus. Le style est normalement formé de trois pièces. La pre- mière est enfoncée dans son alvéole ou n'est que peu saillante en dehors ; cependant on la voit allongée et même plus longue que la deuxième chez Thryptocera hicolor et setipennis. La deuxième est le plus souvent bien visible et de forme cylindrique ; elle est ra- rement aussi allongée que la suivante, c'est seulement quand la soie de celle-ci est raccourcie. Généralement elle esl beaucoup plus courte et souvent nodiforme. La troisième pièce du style est épaissie à sa base, sétiforme au- delà. La base peut être courtement renflée en toupie ou bien le ren- flement se prolonge en fuseau ou en cylindre grêle {Goaia, Cama- rota, Elachiptera). La soie est simple et progressivement effilée de la base au sommet, fort rarement elle est comprimée et un peu élargie au milieu [Phylloteles, Platystola). Cliez Baurnhaueria goniœformis, le style est en forme de cylindre grêle, aiguisé cour- tement au sommet. Bouche. — Dans l'état normal, la bouche comprend quatre sec- tions : la pharyngiemie et la maxillaire à la base ; le méso- glosse et la languette au sommet. Chez Hypoderma la bouche est réduite à une petite cavité fermée où l'on ne distingue sous l'épis- tome qu'un tubercule qui semble dans la position de la plaque ethmoïdale. Chez Œstrus, outre ce tubercule, on voit de chaque côté une boule à la place du palpe. Chez Gastrophilus le tuber- cule manque ou il est remplacé par un point saillant un peu plus bas, comme le rudiment d'un mésoglosse. La bouche des Trixa semble lier les (Estrides aux Tachinaires. Elle ne ressemble à celle des premiers que par la brièveté du cadre buccal, mais quoique rac- courcie la trompe est complète et mobile. Chez les autres Muscides les pièces ne ditïèrent que dans leurs proportions, le cadre buccal est largement ouvert et un pharynx musculeux donne les moyens de les [)rojeter en avant ou de les mettre à l'abri dans son intérinur. La capacité du cadre buccal est proportionnée à l'allongement et à l'épaisseur des parties de la trompe. La membrane du pharynx est le support de plusieurs muscles destinés au jeu de ces parties. — 285 - Le supérieur et l'inférieur s'appliquent au bord postérieur de l'eth- moïde et de l'hj'oïde réunis ; les latéraux se montrent sur la face extérieure de ces deux pièces comme des tendons blanchâtres qui se fixent sur la section maxillaire de la trompe. Quelquefois la couleur et la consistance des pièces osseuses se confondent avec celles de la membrane qui les porte ; mais d'habitude leur apparence n'est pas équivoque. L'ethmoïde fixe davantage l'attention par sa position à la partie supérieure du pharynx. Quand la trompe est bien développée en avant, il se montre sur la membrane comme une plaque carrée, échancrée en avant et prolongée en deux bras aigus vers la section maxillaire, ce qui donne la ligure d'une dent molaire à deux ra- cines. Le corps est toujours séparé de 1 epistonie par une membrane flexible doublée d'un muscle qui peut la ramener dans le cadre buccal. Chez quelques espèces pourtant elle devient chitineuse et immobile {Platystoma)\ chez beaucoup d'autres Acalyptérées elle n'a qu'un jeu très court. Ochthera montre le corps de l'ethmoïde fixé au bord de l'épistorae, courtement ogival et saillant au devant comme un faux labre soyeux. La plupart des Muscides ont les deux bras de l'ethmoïde séparés par une échancrure longue assez étroite et plus ou moins en entaille à sa base. Parmi les Acalyptérées un grand nombre n'a qu'une échancrure courte, large et arrondie, alors le corps de l'ethmoïde se développe avec ses bras comme un demi-cerceau qui déborde en avant le péristome supérieur et latéral et se montre soyeux comme lui, L'anatomie extérieure de Vhyoicle échappe à l'observation directe à cause de son enveloppe pharyngienne. Le sphénoïde est masqué dans l'attitude de la tète. Les maclwires n'ont pas assez de déve- loppement. Ces pièces ne fournissent aucun document pour distin- guer les espèces avec clarté. Les palpes ne sont jamais formés que d'un support et d'un ar- ticle saillant, presque toujours hérissé de soies vers le sommet. Chez Hi/podeniia, Ocijplera, les palpes sont nuls ou tout à fait rudimentaires ; ils sont fortement raccourcis chez Micropalpus, Prosena ; ailleurs ils sont bien saillants. On les voit parfois tout à fait filiformes dans Stomoxys calcitrans, Phorocera filipalpis. Plus souvent ils sont renflés en massue vers le sommet, même forte- ment chez quelques 9. D'autres fois ils sont bien comprimés et comme foliacés; alors s'ils sont élargis au bout ils ressemblent à une spatule {Lispa). D'habitude ils sont dressés en haut et ramenés vers le pharynx ; ils peuvent aussi se porter en avant, et même un peu sur les côtés. Le mesoglosse est très variable dans ses dimensions. Tantôt il est fortement raccourci {Microplithalma, Thelaira, Halidaya, Revue d'Entomologie, — Septembre 1888-. 22 - 286 - Calohata); au mémo élargi en cuvette {Parhydm, ]3orl>orus). fins généralement il est subcylimirique et de la longueur du pha- rynx avec la section maxillaire, Rarement il est en fer de lance et tubulé étroitement en avant {Stomoxys, Aiihrla. Parfois il est longuement filiforme et recourbé au bout {Prosena, Hamphina). La plaque clntineuse de la face inférieure se replie en haut vers le milieu surtout et peut se contracter en e(! point de manière à fermer l'anneau sur la partie supérieure, lille est taillée en onglet vers le sommet et laisse à découvert en dessus la portion musculaire de la cUarnièfe, Chez Stomoxys, Aphria, Prosena et Panqyhina elle embrasse étroitement toute la face supérieure. Cela se produit encore progressivement à mesure que le mesoglosse s'allonge ou se rétrécit, he labre, en fer de lance, est toujours enchâssé dans le canal su- périeur du mesoglosse, et se montre bien rarement dressé en haut sur sa charnière postérienre. Jja languette n'est jamais nulle ; mais parfois elle est réduite à tino courte éponge comme dans Stoiy^QOci/s, ou bien elle devient étroite et courte^ se ])rolonge sans coude et reste dans l'axe du mer spglosse coDirne dans Prosena, Ramphina. Chez Siphona elle est éti'pile aussi, mais elle se coude sous le mesoglosse, s'allonge et le dépasse en ari'ière. Généralement les deu:^ lèvres s'étale ut large- ment en mantr^nt leurs rides, leurs pseudotrachées transversales et la fente buccale ^u milieu : parfois les pseudo-lrachées soat affaissées, Che? quelques (espèces pnapperçoit autour de l'orifice buccal une ou deux rangées d'épines médiocrement saillantes qui semblent propres ^ fouiller ou diviser les matières sucG\ilentes {Curtoneiira, Lu- cilia, LlinnQphora, J^asiops, AnthQuiya, Corclylurçi). La fape inférieui'e çu postérievu-e de la languette est le plus souvent çhili^ nisée et longuement villeuse, Comme les poils sont une production de la peau, cela ne laisse pas de doute que la lèvre intérieure ne forme la doublure externe de la languette, THORAX L — Organisation générale. J'ai déjà exposé {Tahanides, p. 12-176), non seulement les ana- logies du thorax des insectes avec celui de l'bomme. mais plus spé- çialeniont les diverses pièces du lliora^^ des Tahanides et la manière de les coordonner pour fixer leur place et leur fonction dans le plan général de la charpente. Si le lecteur veut suivre l'application 4e e§ système à l'Intelligence des Muscides, il verra aisénient que - g87 - leur thorax, à part quelques légères modifications dans l'apparence des parties, ressemble tout à fait à celui de Tahanus. S'il veut con- tinuer la comparaison avec une Volucella et une Tipula, il s'assu- rera que l'organisation des Mouches s'écarte à peine de celle des autres Di[)lères. Dans cet objet, prenons un gros exemplaire de ces quatre groupes, par exem[ile une Sarcophaga carnaria, un Ta- hanus bovlnus^nne. Volucella zonaria, une Tipula pabuli)ia. Abattons avec précaution la tète et l'abdomen de manière à conserver leurs ligaments d'union; retranchons d'un côté l'aile et les pattes; supprimons avec une brosse rude les poils qui gêneraient l'observa- tion. Collier. — En avant le premier anneau apparent du thorax, c'est le collier ou hausse-col. Kn dessus il est réduit au ligament qui réunit la tête et le thorax. En dessous on distingue des pièces cor- nées interposées entre le trou occipital et les piliers des premières pattes; sur la ligne longitudinale médiane un sternum étroit, en- foncé, adossé en arrière à celui du prothorax ; de chaque côté deux larges plaques appuj-ées en arrière sur les condyles des premiers piliers, un peu excavées en avant^ et prolongées en dedans par une apophyse aigûe. On dirait le dessous d'un anneau réduit à son ster- num et à ses parapleures. Tel est le collier d'une Sarcophaga. Celui de Yolucella est pa- reil; l'élargissement du prosternum a seulement rejeté ses plaques un peu en dehors. Le collier de Tahanus et celui de Tipula ont les mêmes pièces autrement conformées. Leur sternum est divisé en deux demi-anneaux courts, plus larges; leurs plaques latérales ont leurs apophyses soutenues en avant par une seconde pièce étroite et bien distmcte. Chez Tipula, la base de la plaque est déprimée; chez Tahamcs, elle est renflée en mamelon. Chez Vhomme le collier est représenté par le larynx. Prothorax. — Le prothorax, si développé chez beaucoup d'in- sectes, est ici fort réduit. En dessus le pronotum ne montre qu'un rebord étroit au milieu, un peu élargi en plaque sur les côtés. En arrière de ceux-ci se développe une grande écaille appliquée sur les angles antérieurs du mesonotum, faisant en dessus un relief arrondi, limité à l'intérieur par un léger sillon en demi-cercle, mais parais- sant faire corps avec le mesonotum. En réalité, c'est une dépendance du pronotum ; cela est bien démontré chez les Tenthredines où cette écaille est \m peu décollée. Cette pièce porte le nom de calus humerai. En dessous, notre Sarcophaga laisse voir entre les piliers anté- rieurs une bande sternale étroite et canaliculée, étendue depuis le — 288 — collier jusqu'au mesosternum; entre la base des piliers et le calus humerai, une plaque un peu cylindrée représentant le jiro-epister- nura ; en dehors des piliers, une plaque déprimée qui les contourne en arrière et qui n'a qu'une suture indécise avec le mesosternum; c'est la ■pr(j-épi)aère. L'anneau du prothorax est complété par les pattes antérieures et par un large stigmate à bords frangés, étendu verticalement entre le calus humerai et l'épimère, derrière l'épister- num, sur la limite des flancs du prothorax et du mesothorax. Le prothorax de Volucella est le même, sauf au prosternum qui se déploie ici comme une large plaque transversale demi-excavée au milieu, échancrée en arrière. Chez Tahanus il est pareil en dessus; en dessous on voit une plaque sternale au devant des piliers, élargie comme chez Volucella, mais convexe et divisée en deux écussons par un profond sillon médian. De chaque côté de ces écussons, la capsule articulaire du pilier antérieur se relie à un noyau transver- salement renflé qui représente la te te ou le condyle du fémur. Chez Sarcophaga et Volucella ce condyle est réduit à sa face an- térieure. En dehors du noyau,repisternum se renfle, non en cylindre, plutôt en écusson triangulaire. Chez Tipula le pronotum a un autre aspect; ses parties sont di- visées en trois cerceaux, et on voit mieux comment elles se ratta- chent au mesonotuni et aux parapleures. Ce rebord étroit, qui formait la partie médiane, s'élargit verticalement en demi-anneau au milieu et se prolonge sur les côtés en s'atténuant jusqu'à l'epis- ternum. La gorge qui sépare ce rebord du mesonotum est occupée sur les côtés par un pli fortement anguleux. La lame postérieure de ce pli va rejoindre le calus protergal ; la lame antérieure s'étend jusqu'à l'épimère, embrassant par deux lèvres nues l'ouverture du stigmate prothoracique. Le calus humerai semble tout à fait détaché du pronotum et ne se montre que comme un rebord épaissi à la partie antérieure du protergum. Les pièces du dessous sont pareilles à celles de Sarcophaga. Chez Vhomme, le prothorax est décomposé ; le pronotutn est seul resté en place ; il est figuré par les sept vertèbres du cou. Les pièces sternales ont été refoulées en bas. Le sternum a été fendu en deux clavicules rejetéesen travers de chaque côté; Vomoplate reproduit les parapleures ; les bras sont les appendices à\x pro- thorax. Mesothorax. — Le Mesothorax n'a qu'un seul Sternum large, orlement convexe en arrière, déclive et déprimé en avant ; mais les Flancs et le Noturn se rapportent à trois anneaux distincts ; le Proterguin, le Meditergum et YÉcusson ou Scutellum du mesothorax. Le protergur/i est séparé du calus humerai et du raedUeryuui seulement par des dépressions sulciformes qui sont chez les Mus- cides plus superficielles au milieu du disque. Sarcophaga n'a pas de calus latéral ; on voit à sa place une profonde dépression mar- ginale. Vepisternmn est ample, insensiblement déclive en avant jusqu'au stigmate. L'epunère est indistincte ou réduite à une marge rétrécie depuis la suture protergale jusqu'au raesosternum ; elle semble une marge postérieure de l'epislernum ; elle aboutit à la portion antérieure du mesosternum commun. L'anneau protergal n'a pas d'appendices, ni de stigmates manifestes. Chez Tabanus, Yolucella, Tipula, le prntergum est pourvu d'un calus ou d'une saillie latérale. Chez Tabanus la suture avec le meditergum est pareille à celle de Sarcophaga. Chez Yolucella elle est effacée tout à fait au milieu. Chez Tipula elle est profon- dément sillonnée dans toute son étendue, L'epislernum est très ample chez tous et pareil. Chez Yolucella seulement il est divisé profondément en travers sur son tiers antérieur, et comme coupé en deux pièces ; la postérieure très convexe, l'antérieure en rectangle aplani et transverse entre la proépimère, le calus humerai et le stigmate. L'epinière est plus distincte chez Tabanus, mais elle ne se sépare de celle de Sarcophaga que par sa portion supérieure qui est notablement élargie. Chez Tipula cette portion est bien visible sous forme d'un triangle en relief et bien détaché ; le reste est oblitéré. Le meditergum chez Sarcophaga n'a pas de calus saillant au- dessus de la gouttière latérale. L'episternura est ample et forme, avec Vepimère qui en est indistincte, une plaque trapézoïdale con- vexe d'avant en arriére ; elle s'applique sur la portion moyenne du sternum. Entre cet episternum et le meditergum, au devant du calus de l'écusson sont établies les substructions de l'aile, sem- blables à un échafaudage compliqué d'osselets et de tendons, élevé sur les cavernes aérées de l'intérieur. L'aile est le véritable appen- dice ilu meditergum. Cet anneau n'a pas de stigmate bien carac- térisé, nmis l'aile est longée par des enfoncements caverneux, surtout en arrière; ils communiquent peut-être avec l'intérieur. Le calus du meditergum n'est pas apparent chez Yolucella ; il est bien visible chez Tabanus et Tipula sur les côtés de la partie antérieure, en dedans du calus protergal. L'episternum chez Ta- banus est un peu distingué de l'épimère par une ligne sulurale oblique qui tombe sur l'angle postérieur du mesosternum; cette sé- paration est oblitérée chez Yolucella et Tipula. L'anneau de Vécusson se compose pour l'arceau supérieur ; au milieu du scutellum du mésothorax, qui est séparé du meditergum par un profond sillon transversal ; sur les côtés de deux bras qui — 290 — s'étendent obliquement en avant jusqu'à la racine de l'aile. Ces bras sont creusés au milieu d'une profonde gouttière sur laquelle l'aile se rabat au repos. Le bord supérieur montre \in relief arrondi qui représente le calus scutellaire, séparé du meditergum par une dépression sulciforme. Le bord inférieur est en arête aigûo et donne attache au bord interne du cuilleron inférieur. En dessous l'arceau inférieur ne fait pas suite au supérieur. Leur communication est rompue par le calus du scutum métathoracique, lequel s'avance jusqu'à l'épimère du meditergum. Au-dessous de cette é])imère on voit une pièce appliquée à l'angle postérieur du mesosternum; c'est celle-là qui tient la place de Vepislernum et de Vépimère de Técusson : mais les lignes de séparation sont obsolètes. Cet anneau s'appuie sur la partie postérieure du mesosternum commun; il a pour appendices \çs pattes intermédiaires, il n'a pas de stigmate apparent. Le troisième anneau du mesothorax ne montre aucune difTérence notable chez Yolucella, Tàbanus et Tipula ; l'écusson est forte- ment projeté en arrière au-dessus du metalhorax ; chez Tipula le metathorax est tout à fait à découvert. Le mesothorax pourvu chez les insectes d'un appendice pédestre et d'un appendice ailé est représenté chez l'homme par la poitrine qui n*a pas de membres. Dans son intérieur, quand on a déchiré l'enveloppe abdominale du metalhorax, le mesothorax montre une pièce plus ou moins grande, en forme de coupe ou d'écaillé mince, dirigée de haut en bas et oblique en arrière. Elle paraît d'abord faire suite au scutellum du metathorax et constituer le postsculellum de ce segment. Mais en réalité elle se relie par sa base aux pièces intérieures de l'écusson et donne en avant insertion à des muscles puissants qui correspondent avec les racines de l'aile ; c:!e?,ih\(in]o. postcutellum du mesothorax. En arrière celte écaille est nue, couverte par le premier arceau ab- dominal qui s'attache à elle ]iar de fines cloisons longitudinales et ti'ansversales, séparant plusieurs loges aériennes, Metathorax. — Le nietatJixjrax des Muscidesse compose norma- lement de trois anneaux lesquels n'ont qu'un metasternum com- mun très rétréci entre les piliers, un peu élargi on dehors. En dessus et sur les flancs on l'econnaît deux anneaux qui répondent an scutum ou meditergum du mesothorax et à son scutellum \ on ne voit pns de protergum. Le troisième anneau est le post- scutelluiii toujours masqué sous le premier arceau de l'abdomen ; il est plus ou moins rudimentaire, ou le plus souvent nul. Le scutum du metathorax est étroit chez les Muscides et couvert par l'écusson. Il est masqué chez Tahanns et ne se montre bien à - 291 — découvert que chez TÏpiila. Chez celle-ci ôil voit au milieu une plaqiie gràiide et carrée, sur les côlés utl ptolottgetileilt oblique en avârit pareil à cëtiii de rècUsson, qui s'ètcntl soils Ce det-Hiër jus- qu'aux cueillerons, l^a paKie inférietire est Ibrlemetii l'enflée; sdll extrémité antérieure se joint à l'èpimère du meditergiitti de Uiànièrd à rompre l'anneau de l'éciisson. Derrière la pattie riiédiane du C'dtils se dresse le haldnciér \ sous soti angle infélielir s'oilVré le stii^- mateAix scutum. lin avant du stigmate se reconnaît litl ôpistermlm éii dedans l'èpimère ; l'un et l'autre pt*esque ihdislincls de la moitié antérieure du metasteruum. Le scutum est doilc lin anîiëau Complet auquel il mailque des ailes chez les Diplères ; mais on les fetrouve chez lés autres ordl-es, insérées à l'extréiiiité ântétiéure dés bras dU scutum. Le scutêllum ft'est découvert qu'en aVatlt; en afHère il donné iUserlioti au bord antérietlr du preUiiei* àfceati abddfUiùaî. Qiiaud ori déchiré celui-ci on voit au devant un étroit lisel'é qUl se fol'tile eh cerceau au UiilieU ; il se prolonge sur les côtés éU Un htAt Uti peu plus dilaté, dans les plis duquel s'ertraCine lé hatdnciêr. A Id suite wnepisternuni peu distinct qui s'adosse à l'aUgle postérieur du metasternUm, et uUe èpi)nèrè qui corttotlfue le pilier posiè- r leur m arrière. t.e baîanciêr est constahl datts sa forme qui est celle d'Un pélit cliam[)ignon à tige, surmonté d'un bouton plus ou iiloiHs exCavé, entre ouvert ou foliacé. S:l base correspond dVeC Utl l-enflenlent semblable cala slilface iutei'ne, et quelquefois ftiêrne OU la Voit suivie aussi d'une tige ou d'un càual couché sUr le foUd. Si l'on tient le balancier pour une forrtie de stigmate, à raison de ses rapports, quoiqu'il ne paraisse qu'Utl instrument d"équilibi*e substitué à celtli des ailes postérieUi*es, le sCutellUnl metathoracique des t)iptères est un anneau complet, dortt les ladites postérieure^ soht les appen- dices. Certains entomologistes ont vu daUs les balanciers l'aVortëlhent des ailes postérieures ; mais l*insertioU n'est pas là nlêfile. t/aile pos- térieure des Hyménoptères est portée sut- l'extfémité des bras dU scutum, ou plutôt elle prend racine dans l'intervalle suturai des pièces voisines; le balancier sort des plis latéraux du scuteilhim. est d'ailleurs à remarquer que son bouton n'est jamais aliforme. (Voyez ci-après, l'aile postérieure des Syrphides.) Le. postscuteltum du melalborax n'cl laissé ailcUtt vest-ige Chez Tahamis et Yoîucella ; on he distingiie dans l'intérieur dli pre- mier arceau abdominal qu'urt postscutellum qui est celui du nieso- thorax. Sarcophaga montre un p>osiscutellu)ji grand, pareil de forme au pi écédent, mais terne, finement rtigueUî, comme recou- vert d'une lihe membrane veirtée laquelle se fixe à tirié lisière blàil- — 292 — che en avant ; celle-ci borde transversalement le sciitellum derrière l'inserlioii abdominale. Quand on écaille cet enduit, ou met au jour la surface brillante du postsciitellum mesothoracique. — Tipula est plus explicite. Son postscutellum petit et bilobé en arrière se compose de chaque côté de deux écailles superposées. Les supé- rieures sont blanches et se relient au scutellum du metathorax ; les inférieures sont brunes, débordent les premières et paraissent iden- tiques au postscutellum du mesothorax. Les écailles supérieures taillées sur le même patron que les inférieures, semblent l'image du postscutellum métathoracique. Le metathorax montre d'ailleurs peu de différences entre les quatre diptères que j'ai pris pour termes de comparaison. La prin- cipale est ceW^Axiscutiim. Dissimulé sous l'écusson dans Tahanus, il apparaît chez Volucella et Sarcophaga comme la gorge d'une poulie. Le calas latéral renflé en une ou deux bosses chez Tahanus^ Volucella, Sarcophaga, se prolonge en traversin vertical chez Tipula. Le stigmate est longitudinal chez Tahanus., transversal chez Yolucella et Tipula, ovalaire chez les Miiscides. Le scutellum est très étroit chez tous les Diptères. Il est un peu dédoublé chez Tipula. Sa métépimère, réduite habituellement à un triangle marginal entre le pilier et le balancier, se dilate beaucoup chez Tahanus et s'étale sur le premier arceau abdominal en dehors et en arrière. Le metathorax est représenté chez Vhom^ne par le sacrum, les os du hassin, la symphyse du pubis et les jambes. Le thorax comme les autres segments du corps est occupé par de vastes poches aériennes. Il est facile de juger que l'oxygénation du sang n'a pas besoin d'aussi grands réservoirs. La chaleur développée par les insectes est si faible, et la matière brûlée si peu de chose, qu'on est amené à chercher un autre emploi. La destination de ces ])oches est d'alléger le poids du corps en rendant sa densité inverse de son volume. Ce sont autant de ballons que les membranes mus- culaires peuvent dilater ou comprimer de manière à changer le centre de gravité et favoriser le vol dans sa direction, l'arrêt ou la chute. IL — Variations particulières. Chez les Muscides, les variations particulières du thorax se rédui- sent à peu de chose. Elles peuvent s'expliquer par les sutures et les dépressions qui sont ou moins profondes, ou moins étendues. La principale atfecte la ligne sutuvale du 'protergum et du rnedi- tergu)n. Toujours visible derrière le calus piotergal, elle s'étend plus superticieliement vers le milieu ; elle peut même y disparaître — 293 — tout à fait, comme cela se produit chez la plupart des Acalyptérées. Presque toujours elle rend le protergum plus court que le mediter- gum, au moins cliez les Calyptérées ; cependant il faut en excepter Eypoclerraa, Gastrophilus, Ocyptera qui ont le protergum aussi long que le meditergum, ou uu peu plus long. Ce cas est plus fré- quent chez les Acalyptérées, notamment chez Calohata, Micropeza et chez celles où la suture est réduite à sa partie latérale, comme les Ghloropides. Le calus prolergal n'est pas toujours affaissé comme chez Sar- coxjhaga chez un bon nombre d'espèces il se relève et même se forme en lobe isolé du disque par une dépression sulciforme. L'oblitération de la gouttière latérale du meditergum à côté de l'aile est fort rare, ou bien elle est restreinte à une déclivité. Le calus scutellaire est souvent peu saillant ; mais l'interruption la- térale de la suture de l'écusson avec le meditergum marque bien son origine. Vepisternum du protergum est toujours la plus grande pièce des flancs du thorax. Parfois sa partie antérieure est plus déprimée ; il semble même coupé en deux pièces par un sillon transversal comme chez Yolucella. Cela est surtout sensible chez Mesem- hrina; mvh il n'y a pas de suture réelle; l'épiinère du protergum n'est véritablement représentée que par l'élroite lisière qui suit le bord postérieur de cette pièce. Parfois cette épimère paraît plus di- latée en haut du côté du calus, en arrière et au milieu, du côté de l'aile. Les autres pièces du ilanc n'(int entre elles que des sutures fort obsolètes; elles sont accusées seulement par les dépressions qui les mettent en relief. Le stigmate du prothorax est toujours verticalement transversal. Parfois ses lèvres n'ont qu'une ouverture arrondie {Lq^ara) ou courtement triangulaire (Eurhina). Le stigmate du metathorax est court et un peu arrondi en arrière. Quand il se dilate {Aricia) il s'aiguise en avant jusqu'à l'épimère scutellaire et paraît largement ovalaire. III. ^ Hyménoptères. Le thorax des Hyménoptères offre à la première apparence tant d'analogie avec celui des Diptères, qu'il y a intérêt à rechercher quelles similitudes et quelles dilféreuces on peut relever dans leur comparaison. Peut-être y trouverons-nous l'explication de ce qui est resté obscur chez les Dijitères. D'un autre côté l'organisation des Diptères nous donnera l'intelligence de leur structure. Prenons — 294 — d'abord comme sujet d'examen une grosse Ves^m crahro réduite aux mêmes préparations que notre Sm'cophar/a. i" Il y a un collier reconnaissable à son ligament supérieur bien séparé du pronotum par une large lacune. Sur la face inférieure ii y a utie grande plaque un peu excavée, finement divisée au mi- lieu par une suture longitudinale. Cette double plaque est anguleu- sement et largement réflécbie en dedans sur ses côtés, sans adhé- rence au pronotum, si ce n'est par la doublure membraneuse interne. Klle est appuyée en arrière contre les piliers antérieurs; atténuée a ses angles antérieurs en apophyses qui embrassent pres- que l'oritice antérieur de la poitrine. Le sternum est tout à fait masqué ou soudé à la face interne de la plaque sous la forme d'une forte pointe aiguisée en avant. — C'est la charpente du collier chez les Diptères. 2° Le prothora.v montre en dessus un pronoium composé de trois parties complètement soudées en cerceau fermé aux trois quarts, et prolongé en pointe jusqu'aiix piliers antérieurs. Le cer- ceau antérieur est légèrement en gorge ; il s'étend vers Tépisternum et représente bien le pronotum habituel aux Diptères. Le cerceau médian est en carène vive sur les côtés, affaissée au milieu ; il re- produit ce pli anguleux que j'ai signalé chez Tipula. Comme lui, il circonscrit en avant le stigmate prothoracique dans une courte échan- crure, et s'étend ensuite vers l'épimère. Le cerceau postérieur très étroit au milieu et aux extrémités, se dilate dans l'intervalle en un lobe triangulaire qui atteint l'écailletle de Taile antérieure. Il est bien facile d'y reconnaître le calus humerai du pronotum. (in dessous, le prothorax ne découvre rien qui appartienne à son sterniDU. Ce n'est qu'en abattant les piliers antérieurs que l'on décèle entre eux un sternum corné assez large et excavé comme celui de Barcophaga^ entièrement dissimulé. Ce sternum est de même lié à celui du collier et à ses parapleures par une soudure, aux piliers seulement par une capsule articulaire. Ni par reflet, ni par transparence, on ne reconnaît dans les arceaux supérieurs une suture qui rende manifeste un episternura où une éj)imère. La fossette translucide qui échancre la carène médiane, témoigne seule la place d'un stigmate; mais il est fermé. 11 fait néanmoins présumer la position des pièces qui le circonscrivent norm:jlement. Cette disparition des propleures à leur place ordi- naire est probablement ce qui a porté Duval {Gênera des Coléopi- lères^ I, Introduction, 79) à les indiquer au devant des piliers ; il a pris i>our elles les plaques du collier. De son côté, André {SpecièS des Hyinénoptcres, t. i, pi. III, ".'.) ligure ces plaques sous le nom de prosternum. Ces deux opinions ne peuvent être soutenues, parce que les plaques du collier ne sont liées au pronotum que par Une doublure interne qui leur permet de jouer sur lui comme un seg- ment distinct. 11 suffit d'ailleurs de faire sauter la tète d'un Diptère pour voir qu'en dehors de plaques semblables, il y a en même temps un épislernum et une épimère bien délinis à leur place normale. 3" Le mesothorax de Vespa est aussi le segment le phis ample du thorax. Le mesonoluin étroitement embrassé par le calus hu- merai sur la moitié antérieure de ses côtés n'offre entre l'écusson et le pronotum aucune suture qui limite le protergiim. Néanmoins une pièce des parapleures du prolergum est quelquefois distinguée du mesosternum par un sillon [Euvienes, Octynerus). Le meditergicm a un episternum bien marqué au-dessous des ailes antérieures ; mais on ne distingue pas Vèpimëre, ni le stiÇ' ynate. L'écusson des Yespa est conformé comme celui des Diptères. Il est pourvu d'un calus et d*im Iras latéral profondément excavé jusqu'à l'aile, avec deux bords en arête; le supérieur étendu jusqu'à récaillette de l'aile antérieure; l'inférieur jusqu'à la racine de cette aile, sans cueilleron, mais avec un rebord qui protège la base de l'aile \so?.\év\e.me.h' épislernum et Yépimère sont violemment sé- parés de l'arceau scutellaire supérieur par l'interposition des flancs du niéditergum et du scutum metathoracique. L'épisternum n'a qu'un rebord qu'on dirait appartenir à l'épisternum du metanotum. On ne reconnaît la trace de l'épimère qu'à une dépression étroite qui longe le bord postérieur du mesonotum, et va rejoindre son pi- lier au devant du metasternum. 4» Le melathorax qui paraissait chez les Diptères à moitié em^ prisonné par l'abdomen, est ici tout à fait découvert et l'abdomen parait commencer bien au-delà. Le scutum se montre après l'écus- son, comme une pièce triangulaire étendant ses 'bras jusqu'à l'épis- ternum du meditergum et portant à leur extrémité, ou dans l'espace suturai, les racines de l'aile postérieure interposées à cet episternum. Sous cette aile un étroit aplatissement du calus, et sous cette plaqué un épislernum largement carré qui s'abouche avec l'angle anté- rieur du metasternum. L'épimère nulle ou réduite à une trace déprimée. De sligmate ])oint, ou à la place une fossette incertaine. Le scutum de Vespa a donc gagné une aile et a perdu un stigmate. Cette rupture de Panneau scutellaire du mesothorax par l'inter- position des flancs du scutum metathoracique qni paraissait bizarre chez les Diptères, trouve son explication ici. Étant donnée l'alter- nance préétablie des anneaux pédestres et des anneaux ailés, pour équilibrer les efforts et les mouvements, il fallait s'attendre que dans le vol il se produirait de chaque côté une lacune entre les ailes an- térieures et les postérieures. L'air fouetté devait passer entre elles et former un double courant alternatif de bas en haut et de haut en - 296 — bas, qui était bien de nature à troubler leur concert et neutraliser nne partie de leur action. I.es vibrations devaient aussi diminuer de fréquence puisque la résistance de l'air met toujours un intervalle entre l'efTort et l'efFet. En courbant en avant le cerceau du scutum jusqu'au point de rompre l'anneau scutellaire du mesothorax, l'aile postérieure s'est trouvée portée sous l'aile antérieure. Ces deux ailes ont pu se déployer bord à bord ; de la sorte l'air a été battu par une large membrane à travers laquelle il n'a pu passer. Pareille cbose s'est produite cbez les Diptères par la jonction des cueillerons avec le lobe interne de l'aile. La pièce qui suit le scutum cbez Vespa a été considérée par les auteurs sous deux points de vue différents. Les uns se conformant à l'apparence n'y ont vu que le second anneau du métatborax, lequel aurait pris le développement que l'on remarque dans le protborax de beaucoup d'insectes. D'autres frappés de l'existence d'un stig- mate latéral pareil à celui des segments abdominaux suivants, tandis qu'on n'en voit pas sur les autres parties du thorax, ont suivi l'opi- nion de Latreille qui le rapportait à l'abdomen ; ils l'ont nommé le segment médiaire. Cette dernière théorie succombe à l'examen ; car elle se place entre deux contradictions. Parmi les Hexapodes on ne peut admettre qu'un anneau abdominal soit appendice d'une paire de pattes. Si l'on rat- tache les pattes postérieures au scutum du métathoi'ax, il faut con- venir qu'un seul anneau peut porter à la fois un ap[)endice pédestre et un appendice ailé de chaque côté, ce qui est en opposition avec le plan du thorax. — Si l'on tient le segment médiaire pour un déve- loppement du scutellum analogue à celui du prothorax ; il faut accepter que le thorax, qui est dépourvu de stigmates normaux partout ailleurs peut en montrer un à son dernier anneau. Quand on cherche la solution de celte difficulté dans l'organisa- tion des Diptères, on voit d'une manière très claire chez ceux-ci qu'il y a sur la place du .'^egment médiaire un segment mixte : 1" un an- neau métathoracique qui porte les pattes postérieures et un balan- cier, c'est-à-dire une sorte de stigmate qui répond aux stigmates du protborax et du scutum métathoracique ; 2'' un arceau abdominal s'appuyant sur une plaque ventrale, soudé au scutellum métathora- cique en avant ; d'ailleurs semblable aux arceaux abdominaux sui- vants et comme eux dépourvu de stigmate apparent. Si nous faisons à Ycspa crahro l'application de ce système pour interpréter le seg- ment médiaire, nous épouverons plusieurs difficultés. La première est l'absence de plaque ventrale qui fasse opposition à l'arceau ab- dominal supérieur; la seconde, c'est que le segment médiaire n'a qu'une seule suture transversale, celle qui le sépare du scutum. Cette pièce paraît unique, ou seulement divisée par une suture — 297 — longitudinale médiane ; elle est en rapport avec les piliers par son extrémité postérieure; elle n'a d'analogie avec l'arceau abdominal suivant que par l'existence d'un stigmate, lequel est de forme diffé- rente. Il y a donc plus de présomptions pour accepter le segment médiaire comme un scutellum développé ou le stigmate occuperait la place du balancier. Mais s'il faut exclure l'abdomen de la composition du segment médiaire ; il est possible qu'il y soit remplacé par un autre élément. Quand on déchire la plaque supérieure du segment médiaire et qu'on déplace le scutum sans le faire tomber, on apperçoit à l'inté- rieur une grande plaque lisse, plus mince, plus élastique, dont la forme semble moulée sur la face interne du scutum et du segment médiaire réunis. Il est impossible de méconnaître le postscutellum du mesotliorax. Si l'on admet que le postscutellum du raétathorax s'est développé chez les Hyménoptères en même temps que les ailes postérieures pour donner attache aux muscles de ces ailes, il aura pris la forme du postscutellum du mesothorax et représentera celle de la Yespa crabro à l'extérieur du segment médiaire; celle de deux reliefs latéraux séparés par une dépression longitudinale sulciforme. Dans cet état, malgré que la fusion des deux pièces soit complète, il sera possible de concilier les apparences avec la théorie; le postscutellum sera représenté par la portion médiane et posté- rieure, celle qui donne attache aux muscles alaircs; la portion an- térieure et latérale, avec le stigmate, reproduira le scutellum des Diptères avec les pattes postérieures et le balancier. Ainsi on peut expliquer rationellement les différences du thorax entre les Diptères et les Hyménoptères ; après la suppression des ailes postérieures chez les Diptères, le postscutellum qui leur donnait le mouvement s'atrophie et le premier arceau abdominal s'appuie sur le scutellum; avec le développement des ailes postérieures le postscutellum s'am- pUfie et rejeté eu arrière le premier arceau de l'abdomen. Si l'on excepte les Tenthredines, la grande majorité des Hymé- noptères se rattache sans beaucoup de difficultés à cette manière de voir. Leur segment médiaire est même chargé souvent d'arêtes lon- gitudinales et transversales circonscrivant des aréoles. On dirait la trace survivante et le reste de ces cloisons aériennes que supporte le postscutellum des Mouches, emprisonné par le premier arceau ab- dominal. Tenthredines. — Le collier d'une Tenthreclo offre les mêmes apparences que celui de Vespa. Le pronotum a aussi la même structure; un calus huuiéral étendu jusqu'à l'écaillette de l'aile antérieure couvrant l'episternum du protergum ; une épimère et un epislernuni indistincts; pas de stigmate. Le iiiesothorax a un - 298 - proteryum très distinct par une suture anguleuse, profonde rap- pelant celle de Tipula. Le medilergura est fortement biloLé en ayant. L'écusson étend ses bras jusiiu'à la racine de l'aile anté- rieure; leur bord inférieur est on arête depuis l'angle inférieur de l'écusson'jusqu'â l'épinière du médilergum. VepisterniDii du nie- ditergum est en rapport avec la partie médiane du mesosternum. L'episternum et l'épimère de l'écusson viennent à la suite et sont ap- puyés sur l'angle postérieur du mesosternum ; l'épimère atteint le pilier intermédiaire et passe derrière lui. Ces parapleures sont sé- parés de l'écusson par l'aile postérieure et son calus, ou bien ne communiquent avec l'arête inférieure du bras de l'écusson que par un point restreint; pas de stigmate. Le mesosternum est forte- ment renflé en traversin oblique. Le mctathora.x de Tenthredo mérite une attention particu- lière; car ses arceaux peuvent être confondu^ aisément avec ceux de Tabdomen. Prenons pour sujet Perineura viriclis où la colo- ration des pièces montre plus clairement leurs sutures. Derrière l'écusson pentagonal du mesothorax on voit, au même niveau, un autre écusson triangulaire qui eu est séparé par une line strie transversale; c'est le scutuin du metathorax. il est limité en arrière par une gorge étroite qui se continue sur les côtés où elle est bornée en avant par la carène inférieure de la gorge de l'écusson. Ln arrière, cette gorge est bordée au milieu par un relief linéaire et transversal ; celui-ci se bifurque sur les côtés en deux branches séparées par une profonde excavation, dont l'angle anté- rieur est séparé de l'episternum par les racines de l'aile postérieure. Presque à l'origine de la branche antérieure se voit une iJCtite plaque blanchâtre, comme collée sur sa face antérieure et qui a une apparence stigmatique ; c'est ce qu'on désigne sous le îiom de granula cenchri. Cette plaque est bien loin de représenter le stigmate normal du scutum : celui-ci devrait être placé sous l'aile postérieure et derrière l'episternum. Les parapleures du scutum sont formés d'un épis ter nura, quelquefois recouvert par la dilata- tion de l'épimère de l'écusson et d'une épiuière q\\.ï s'étend plus ou moins sur le bord externe du melasternum. Il n'y a pas apparence de stigmate. Le segment niécUaire se présente ici sous une forme bien propre à le faire prendre pour le premier segment abdominal. Chez les Gimbicides du genre Abia il a tout à fait la coupe et le stigmate de l'arceau qui suit : mais la plaque ventrale fait défaut et le repli latéral est diiférent. Le repli porte au devant du stigmate un ourlet aplati qui s'étend jusqu'à l'angle postérieur du métasternum, à la rencontre du pilier où il est tronqué ; c'est bien la place et la re- présentation des parapleures du scutellum. La lame postérieure - ^99 - doit être rapportée au postscntellum dans sa partie médiane qui est tronquée ; au repli elle est aiguisée vers le pilier comuie une épi- mère, tandis que le repli des arceaux abdominaux est arrondi aux angles. — Chez beaucoup de ïenthredines cet arceau est distingué des suivants par ses profondes excavations basilaires et par la ligne médiane qui est longitudinalement carénée ou en dos dâne, souvent même profondément entaillée en arrière et membraneuse dans l'in- tervalle. IV. Coléoptères. Les Coléoptères sont si éloignés des mouches par leur structure générale qu'il semble inutile de les comparer ; mais on verra que les pièces restent les mêmes au fond et que celles qui sont modifiées se ramènent sans difficulté au plan général du thorax. Les plus grandes modifications se sont produites en avant. Le collier a disparu ; on n'en voit pas trace chez Curabus, Blaps, même à lintérteur rien de corné. Il existe pourtant. On en voit un rudiment à Textérieur chez Arouda, Oci/pus. Quand on sépare la tête du thorax, le prothorax montre à l'articulation chez Ocypus^ Cetonia, deux plaques parapleurales obliques bien développées. Le prothorax est complèlement distinct du mesothorax et ne lui est réuni que par un ligament flexible. Les plaques du calus hiiraéral se sont dilatées en arrière l'une vers l'autre et se sont soudées entre elles et avec la bande antérieure du pronotum, de manière à former un large et long tergurn qui garde souvent les traces de la soudure. Comme dans ce segment il n'y a pas d'appen- dice ailé, il n'y a pas sujet d'invoquer l'intervention d'un postscn- tellum.— En dessous, Vépimère et Vépisternum sont plus ou moins reconnaissables à leurs sutures, et plus ou moins étendus. Le sUgraate a disparu ; chez Ocypus et autres Staphylinides, on dé- cèle sous le pilier antérieur une large ouverture stigmatique au devant de l'épimère. Le mesothorax est fort réduit, c'est la conséquence du peu d'ac- tivité des ailes antérieures. Les Coléoptères sont des Diptères qui volent avec les ailes postérieures. Eri dessus, les arceaux resserrés l'un contre l'autre, se montrent encore distincts sous forme de bandes transverses, étroites au devant de l'écusson et l'on peut y re- connaître les trois divisions du tergurn {Ocypus, Carabus); ©u bien le protergum et le meditergum sont confondus {Aroniia); d'autres fois, les trois parties paraissent fondues dans l'écusson (Cetonia, Blaps), Le protergum et le meditergum n'ont que des parapleures très étroites qui paraissent avoir avec l'élytre et le — 300 — mésosternum les mêmes rapports que chez les Diptères. L'anneau scutellaire au contraire a un éplsternuui ample avec une ép'uaère bien distincte en arrière. Le ■)nesosternuin et les pattes inter- uiédiaires semblent faits pour lui. Le métathorax suit pour son développement celui des ailes pos- térieures. Il est remarquable chez les Longicornes. Le sculion chez Aroiiia forme au milieu une longue et large plaque comme chez Tipida. LUe est coupée en deux par une bande longitudinale. On dirait un scutuin étroit et allongé entre deux bras énormes suppor- tant en avant une aile longue et puissante. L'analogie est continuée par une excavation externe pour recevoir l'aile au repos, et par un grand stigmate sous le rebord externe de l'excavation. Cet anneau se complète en dessous par un long épisternum qui borde tout le côté du métasternum et par une épimère qui fait la marge du bord externe. Le scuteltum conserve sa forme étroite ; il ressemble assez à celui des Tenthredines; mais la bande basilaire est distincte de la marge postérieure. On n'y voit pas de stigmate bien défini. L'epi- sternuiH et l'ep/^iér^^ sont refoulés en arrière; l'épisternum est masqué, l'épimère est appliquée sur la face externe du pilier posté- rieur. Le rnétasternura est très ample et comme accaparé pour le service de l'aile. APPENDICES DU THORAX L Ailes des Muscides. Les Muscides n'ont que les ailes antérieures, de même que les autres Diptères ; les postérieures ont été supprimées entièrement. L'aile est en général ample et allongée, par suite propre à un vol puissant et so\ilenu. Cependant, parmi les espèces d'un groupe aussi considérable, il se rencontre un certain nombre d'exceptions qui tranchent sur la masse et méritent d'être signalées. Quelques espèces à' Elacliiptera n'ont que des moignons d'aile. Chez cer- taines Alophora la longueur des ailes est à peine plus grande que leur largeur, tandis que les ailes sont tout à fait étroites chez Geo- myza^ Micropeza. Généralement quand elles sont complètes elles dépassent l'abdomen; néanmoins chez quelques $ (Uropliora, Loooocera) l'extrémité de l'abdomen les surpasse d'une quantité — 301 — bien notable. L'élargissement de l'aile se produit principalement sut la marge postérieure et notamment s\ir les lobes axillaire et interne ; on le reconnaît aisément sur les ailes étroites. Chez Calobata, As- teia, le lobe interne est annulé ou réduit à une étroite marge ; il est bien apparent chez presque toutes les autres Muscides et séparé du lobe axillaire par une entaille. Au repos, ce lobe est souvent dissi- mulé parce qu'il est replié en dedans et sur un plan vertical. Membrane. — La membrane de l'aile paraît' comme une mince pellicule vitreuse formée de deux feuillets collés intimement l'un à l'autre et emprisonnant les nervures. On la croirait d'abord nue ; mais bien qu'on ne remarque pas chez les Muscides les longs poils de cei'taines Tipulaires, ni les écailles des Psychoda, il est bien assuré que cette membrane est très courtement hérissée. Cela est plus apparent quand la base des poils est ombrée, ou quand une mouillure les a collés sur la surface. La marge postérieure est tou- jours molle et frangée d'une série de poils courts, fins et serrés ; la marge antérieure est solidement bordée par la côte. Celle-ci a des soies plus fortes surtout vers la base, habituellement courtes et cou- chées ; parfois surgissent des aiguillons plus robustes ; le plus fort et le plus fréquent a sa place au-dessus, ou plutôt un peu au devant de l'anastomose de la nervure auxiliaire longitudinale. Des soies plus petites se développent assez fréquemment sur la troisième ner- vure longitudinale surtout à sa base, plus rarement sur la première et quelquefois sur la cinquième. Ces soies sont particulières à la face supérieure, mais parfois on les voit aussi sur l'inférieure. L'aile des Muscides a généralement une surface plane et une membrane bien tendue. Néanmoins elle montre assez souvent des plis et des rainures longitudinales qui simulent de fausses nervures translucides. D'autres fois la première nervure longitudinale fait saillie au-dessus des autres, en forme de côte séparant deux plans inclinés. La couleur de la membrane est le phis souvent vitreuse eu entier, ou bien elle est colorée à sa base de jaune ou de brun clair. Parfois le rembrunissement s'étend à la marge antérieure ou envahit une plus large étendue. D'autres fois le coloris brun ou jaune forme un dessin arrêté sous forme de bandes transversales, de taches isolées ou en réseau. Souvent une membrane vitrée est simplement om- brée de brun sur les nervures transverses, quelquefois elle est va- guement irisée. Nervures. — Le développement des nervures dans l'aile des Mus- cides se produit avec une simplicité qui indique mieux qu'ailleurs le plan primitif de la charpente. Quand on prend pour type YAricia Revue d'Entomologie. — Septembre 1888. 23 — 302 — lardaria dont les nervures sont à peu près droites, on voit plus ai- sément comment il faut interpréter les sinus, les inflexions et les bifurcations de ces nervures dans les ailes compliquées; et dans les ailes pauvres, les nervures (jui manquent et celles qui restent, — 11 y a dans l'aile trois ordres de nervures à examiner : 1° la côte ; 2" les nervures longitudinales; 3° les nervures iransverses. \° Côte. — C'est la pièce principale de la c'narpenle. C'est elle qui supporte dans le mouvement en avant toute la résistance de l'air ; les autres nervures ne semblent destinées qu'à tendre la voile. Les osselets de la base, ceux qui précèdent la côte, sont assurément la représentation des pièces qui précèdent le carpe et les phalanges dans l'organisation d'un membre locomoteur ; mais ici leur peti- tesse, leurs ailiculations compliquées s'opposent à ce que l'on retire quelque profil de leur examen pour la distinction des espèces. La côte épaisse et triangulairement élargie à sa base parait la continua- tion des osselets basilaires ; elle n'est bien articulée qu'à sa racine ; mais c'est d'une manière très étroite et la flexion en ce point doit être fort limitée ; au-delà, on la voit entière. Dans certains cas, ce- pendant, elle montre une solution de continuité au-dessus de l'anas- tomose de la nervure auxiliaire; elle est étroite il est vrai, mais sa transparence ne laisse aucune incertitude. Cette articulation dissi- mulée doit favoriser chez les Muscides la disposition qu'ont beaucoup d'espèces à rabattre leurs ailes sur le flanc. A la suite, les nervures longitudinales s'anastomosent si étroitement à la côte que celle-ci en parait la véritable continuation. 11 est à remarquer que l'aiguillon souvent bien développé (jui surgit chez la plupart des Muscides au- dessus de la nervure auxiliaire à sa terminaison, n'est pas une dé- pendance de celle ci, mais bien de la portion costale qui précède; cela est manifeste dans le cas où l'articulation n'est pas équivoque. Cette constatation porte à penser que la portion basilaire de la côte est la seule qui représente les phalanges du pouce et que l'aiguillon terminal en est l'onglet. La côte est toujours bien sensible jusqu'à l'anastomose de la S'' nervure longitudinale. Lorsque la 4^ longitudinale s'étend jusqu'à la marge, la côte se prolonge jusqu'à son extrémité ou même la dé- passe très courtement : mais parfois elle est obsolète ou même obli- térée au devant; jamais elle ne se contmue jusqu'à la 5'= longitudi- nale. De la sorte, il peut arriver qu'elle finit notablement au devant du sommet de l'aile, et alors celui-ci reste flottant, ainsi que la marge postérieure, comme une voile mal attachée ; ou bien elle dé- passe le sommet d'une petite quantité et lui donne la résistance d'une rame ou d'un gouvernail. L'examen des intersections de la côte révèle un très grand nombre de difTèrences dans leur longueur relative. Le caractère le — 303 — plus frappant chez les Miiscides, c'est la prédominance habituelle de la 4" intersection. La i™ intersection, celle qui s'étend de la base de la côte à la Iransverse radicale antérieure, n'est jamais la plus longue ; elle est d'habitude parmi les moyennes. — La 5°, entre la radicale et la ner- vure longitudinale auxiliaire, tient presque toujours le deuxième rang pour la longueur, quand elle ne partage pas le premier avec la 4^. Elle est la plus longue de toutes chez Œstrus, Platystoma, elle est plus longue que la 4« chez Asteia, Camarota. Elle se con- fond avec la 3'= là ou la nervure auxiliaire est oblitérée. — La 3^ intersection, ou la stigmatique, a peu de longueur habituellement ; elle est même parfois indistincte de la 2<^ et de la 4'' ; soit que la 2^ soit oblitérée au sommet ; soit que le rapprochement de la 1'''= longi- tudinale confonde celle-ci avec l'auxiliaire ou avec la côte. Par exception, elle prend plus d'ampleur et occupe le 2' rang chez un petit nombre d'espèces. La 4'^ intersection est le plus fréquemment plus longue qu'au- cune autre; parfois même elle occupe la moitié de la côte. C'est par exception qu'on la voit réduite au 3" rang chez Platystoma, au A^ chez Asteia ; elle est même tout à fait annulée chez Camarota. — La 5'= se range d'habitude parmi les moyennes. Elle n'est au l^"" rang que dans un petit nombre d'espèces ; mais elle est au 2" assez souvent. — La 6° est toujours des plus petites et môme assez sou- vent nulle chez les Calyptérées qui précèdent les Anthomydes. Chez celles-ci et les sections suivantes elle s'élargit notablement et même quelquefois plus que la h^, mais elle ne s'élève jamais au l^"" rang, ni même au 2^. En ce point, la côte est en général moins robuste, et chez certains elle parait indécise ou même oblitérée. 3Iarge postérieure. — Après la 4^ nervure longitudinale, les in- tersections sont purement membraneuses et frangées de cils fins et serrés chez toutes les Muscides. La .5^ nervure longitudinale devient presque obsolète vers le sommet et le plus souvent les 6« et 7*^ sont tout à fait oblitérées avant la marge. Fréquemment une entaille à la terminaison de la S'' nervure sépare la 7^ intersection de la 8«. Une entaille semblable se montre aussi parfois à l'anastomose de la ô'' nervure. L'intersection la plus courte et la moins accusée est la 9^, comprise entre la 6^ et la 7^ nervures longitudinales; elle manque tout à fait, ou se confond avec le lobeaxillaire, quand la 7^ longitu-'" dinale est oblitérée. La 1'^ et la 8« intersections occupent au con- traire presque toute la marge postérieure. Habituellement elles sont à peu près égales, ou bien la 8" est plus grande ; cependant chez quelques espèces, celle-ci est manifestement plus courte. ■^ 304 — 2» Nervures longitudinales. — Je renvoie le lecteur aux Tala- nides (p. 16-180) pour la nomenclature, les origines et la distribu- tion des nervures longitudinales sur la membrane des ailes: je me bornerai ici à ce qui est particulier aux Muscides. Ces nervures sont au nombre de buit, en y comprenant l'auxiliaire; mais celle-ci est parfois supprimée ainsi que la dernière, ou bien il n'en reste que le rudiment. Parmi les autres, les 1"'% 2'= et 3" sont toujours com- plètes; la 4'' est parfois raccourcie, ou bien elle s'anastomose avec la 3" avant d'atteindre la marge. La 5<= est quelque fois fortement amoindrie vers le sommet, ou même oblitérée bors de la transverse postérieure {Limosina). La 6" est dans plusieurs cas annulée en dehors de la cellule anale ; ou réduite à une trace qui s'elface le plus souvent tout à fait au devant de la marge. Ces nervures sont tou- jours simples vers la marge; elles ne montrent que les bifurcations habituelles de leurs racines ; la 4^ seule laisse voir parfois des rudi- ments fugaces de division avant le sommet. Le tronc commun de la 2"^ et de la 3"= longitudinales s'étend au-delà des transverses radicales, mais il ne dépasse pas ou à peine le tiers basilaire de l'aile. La bi- furcation se fait à peu près au niveau de la transverse médiane pos- lérieiire et toujours au devant du sommet de la nervure auxiliaire. Le nœud est le plus souvent épaissi et fréquemment hérissé de soies. Toutes ces nervures aboutissent à la marge antérieure et à la posté- rieure par étages. Les moyennes, soit les 3% 4« et 5% se rapprochent seules du sommet de l'aile et sont par suite les plus longues. Comme d'babitude, les premières sont subparallèles à la côte, rapprochées, et ne se courbent vers elle que dans le voisinage de leur anastomose. Cette disposition fortifie la résistance de la marge antérieure comme autant de contreforts dans le vol. La 4'' nervure et les suivantes sont plus divergentes dès leur base et les anastomoses de la marge posté- rieure sont écartées. La nervure auxiliaire est plus line que la suivante. Sa portion basilaire est souvent dissimulée sous la première longitudinale par suite du relèvement de celle-ci et du plissement de la membrane in- termédiaire. Elle s'anastomose à la côte en se recourbant un peu, quelquefois même en transverse. Dans certains cas, on la voit obli- térée au sommet seulement ; d'autres fois elle disparait complète- ment. La •/■■" nervure longitudinale est la continuation directe du tronc commun qui sort de la première racine. Elle est toujours bien apparente jusqu'au sommet; mais parfois elle se confond avec la côte dans sa portion apicale par suite du rétrécissement de l'inter- valle, ou de la coloration brune de celui-ci. Parfois elle s'unit inti- mement à la 2° longitudinale qui semble manquer {Caraarota). Elle s'anastomose à la côte toujours dans sa portion moyenne, mais — 305 — sur un point variable. Elle n'est pas flexueuse et sa concavité re- garde en avant. Cette nervure présente souvent au niveau du coude de l'auxiliaire un renflement qui a l'apparence du cal osseux succé- dant à une fracture ; il se relie même à l'auxiliaire; mais la trans- verse ainsi formée est peu accusée. La 2' longitudinale est très variable dans son étendue. Chez Caniarota elle se confond tout à fait avec la l'"''. Chez Asteia elle est fort raccourcie et n'atteint pas sur la côte le milieu de l'aile. Klle est au contraire fort rapprochée du sommet chez Scyphella, Opo- inyza, Geoiayza. Sa direction varie avec son étendue. Courte, elle est légèrement courbée vers la côte, avec la concavité en avant ; c'est ainsi chez Meromyza, Asteia. Allongée, tantôt elle est rectiligne, ou simplement coudée à son anastomose ; tantôt elle est légèrement courbée avec sa concavité en arriére, en se redressant en avant près de son anastomose, lin général elle est moins arquée que la S'' lon- gitudinale ; cependant ou voit quelquefois l'inverse, surtout chez les espèces dont la côte est plus convexe que d'habitude. Fort rarement elle paraît un peu flexueuse ; c'est la suite d'une inflexion apicale pins allongée, dans le cas d'une nervure concave en arrière. Parfois la 2* nervure se dissimule à sa base sous la 1'". Lu 3" longitudinale n'est jamais nettement coudée comme la 4^, ni flexueuse comme chez certaines Syrphides ; elle est tout au plus légèrement arquée. Rarement son anastomose a lieu au sommet de l'aile ; jamais elle ne le dépasse d'une manière sensible. Chez lesCa- lyptérées qui précèdent les Anthomydes le plus souvent la 3'^ longi- tudinale s'anastomose avec la côte au devant du sommet et même à une distance très notable. Jamais elle ne se lie directement à la 2" longitudinale. Sa du'ection est fréquemment tout à fait rectiligne, ou tout au plus coudée à l'anastomose, mais il est encore plus fré- quent de la voir déviée vers la côte, après qu'elle a dépassé la trans- verse médiane antérieure. Cette déviation est rectiligne, ou bien elle prend la forme d'une courbure qui n'est jamais bien forte. Sa con- cavité est presque toujours en arrière ; néanmoins chez Meromyza et un petit nombre d'autres elle se montre concave en avant. La 4^ nervure longitudinale est la plus importante à exa- miner chez les Muscides, à cause des modifications nombreuses qu'elle subit dans sa direction et dans ses intersections par les Irans- verses. Quelquefois elle est oblitérée à sa base; de la sorte les deux cel- lules basilaires sont confluentes, et la 4'^ longitudinale semble naître de la transverse médiane postérieure et non de la souche moyenne. Ce cas se produit chez Saltella, Phyllornyza et quelques Cerato- rnyza ei Phylomyza. D'autres fois elle est oblitérée au sommet ; chez Rœselia et Melia^ la 2° branche du coude a disparu ; chez Li- — 306 — mosina elle est plus ou moins effacée après la transverse. Partout ailleurs elle est entière ou anastomosée avec la 3". Sa direction est sujette à de nombreuses variations. Rarement elle est tout à fait rectiligne. Sa première déviation se produit à la ren- contre delà transverse médiane antérieure. En ce point, ou bien il se fait un court sinus, et la 2'' portion reste sur le prolongement de la première ; ou bien la 2" portion se dévie un peu en arrière jus- qu'à la rencontre de la transverse postérieure. Cotte déviation est d'habitude rectiligne ; parfois elle est courbée ou sinuée légèrement. La portion apicale de la 4« longitudinale, celle qui dépasse la transverse postérieure, mérite plus d'attention; car elle a des allures bien différentes. En effet, de la forme rectiligne et du prolongement en divergence de la portion précédente, elle passe quelquefois à ime déviation sensible en arrière et plus fréquemment à une déviation en avant ; celle-ci est fort rarement rectiligne ; elle est plus ou moins courbée avec sa concavité on avant. Le plus souvent il se forme un coude hors de la transverse postérieure ; de sorte que les deux bras sont réunis sous un angle parfois très aigu. Exceptionel- lement {Œstrus. Hypoderrna) le coude se produit sur l'intersec- tion de la transverse postérieure: ainsi le bras antérieur est nul. Cette forme coudée est particulière aux Calyptérées, à l'exception des Antliomydes; elle y éprouve beaucoup de modifications, surtout pour la courbure et la direction du second bras. Le coude peut passer de l'angle aigu à une courbe insensible. La direction du se- cond bras peut être droite ou sinweuse. Celui-ci se dirige oblique- ment sur la marge postérieure et laisse un bialus plus ou moins étroit entre lui et la S** nervure longitudinale ; ou bien il s'anasto- mose avec cette dernière, soit sur la marge même, soit au devant et à une distance plus ou moins notable. Dans ce dernier cis la direc- tion du second bras peut être droite et perpendiculaire aux deux nervures longitudinales 3-4, et simuler une transverse {transverse apicale), comme on le voit chez Alophora, Leucostoma, Sco- 2Jolia. D'autres fois cotte transverse est sinueuse et sa réunion à la 3" longitudinale se fait par un crochet dont la concavité est en avant {Ocyptcra, Helornya). Quand la 4« longitudinale est tout à fait sé- parée de la S"^ par un hiatus, le second bras du coude peut-être également rectiligne ou flexueux, mais il est toujours oblique. Le sinus principal se produit habituellement au milieu avec la concavité en dehors ; parfois il est plus prononcé près du coude [Sarcophaga), parfois près du sommet {ÏJro)aya). Bien que le second bras du coude soit la véritable continuation de la 4"^ longitudinale, comme le démontre son incurvation et son re- dressement progressifs, et non un embranchement, ainsi qu'en d'autres familles; on voit quelquefois le premier bras se prolonger — 307 — directement vers la marge sous la forme d'un appendice corné non équivoque {Nemorea, Ocyptera), mais n'atteignant jamais la marge. Cet appendice est sujet à des oblitérations individuelles. Le plus souvent il est simulé par une rainure ombrée qui suit la direc- tion normale de la nervure et se montre plus ou moins fugace [Sarcophaga, Tach ina) . Cliez les AnthomyJes et les Acalyptérées la 4^ longitudinale est toujours séparée de la S'' et atteint presque toujours distinctement la marge; la portion apicale est atténuée quelquefois, et même ob- solète. Fort rarement on voit cbez certains individus avant le som- met, un rudiment d'appendice dirigé en arrière {Elgiva, Oponnjza). Cependant, chez une Acidia anormale, cet appendice est produit tout à fait jusqu'à la marge ; ce qui donne à la 4= longitudinale une ap- parence bifurquée. La direction de la portion apicale n'est pas en- traînée à d'aussi grands écarts; elle n'est jamais coudée en angle aussi prononcé que chez les Caijptérées de la première division. Néanmoins, cbez un certain nombre d'espèces, on distingue une concavité en avant qui n'est pas équivoque. Chez Chlorla notam- ment la courbure est aussi prononcée que chez beaucoup de Tachi- naires et l'hiatus apical est plus étroit que chez Cyrtoneura. Dans beaucoup de cas la courbure a sa concavité en sens inverse. Le plus fréquemment la portion apicale est rectiligne ou à peu près ; alors elle parait simplement la continuation en droite ligne de la partie qui précède ; ou bien elle se dévie en avant d'une manière plus ou moins sensible à partir de la transverse ; celte déviation n'est ja- mais bien forte et n'a qu'un angle très ouvert. La 4'= longitudinale a des rapports difi'érents avec le sommet de l'aile. Elle ne dépasse jamais le sommet chez aucune des Calyptérées qui ont des aiguillons sur la marge externe et postérieure du me- tasternum ; le plus souvent, chez celles-ci, elle s'anastomose avec la côte au devant du sommet, même à une dislance notable. Chez les Anthomydes au contraire elle s'abouche à la marge au-delà du som- met ; il en est de même chez l.i presque totalité des Acalyptérées. Le cas on la 4« longitudinale atteint juste le sommet de la membrane est de beaucoup le plus rare ; quand le sommet est tronqué, presque toujours l'anastomose se fait après le milieu de la troncature. La 5*^ nervure longitudinale atteint la marge postérieure ou à très peu près. Cependant, en certains cas, la portion apicale, celle en dehors de la transverse postérieure, est fort raccourcie ou même an- nulée tout à fait {Borhorus. Limosina); de sorte qu'il y a une lacune manifeste jusqu'à la marge. L'intervalle de la transverse pos- térieure à la marge, mesuré sur la 5' longitudinale, éprouve beau- coup de variations. Parfois {Myennis) il est si court que la trans- verse semble loucher à la marge ; mais ailleurs elle en est — 308 — notablement écartée et se montre un peu plus longue, égale, ou même beaucoup plus courte que cet intervalle. Quant à sa direction, la 5^' longitudinale est habituellement recliligne ou légèrement courbée, concave en dedans à partir de l'intersection de la transverse postérieure. Elle ne se plie jamais vers la 4^; elle est au contraire for- tement divergente. Entre les intersections de la transverse anale et de la transverse médiane postérieure, la ligne de la .5^ longitudinale a le plus souvent une forme brisée, ce qui donne à la transverse mé- diane postérieure l'apparence d'un accent circonflexe renversé. A l'intersection de la transveîse postérieure la S'' longitudinale forme souvent un véritable coude qui porte la portion apicale en dedans. La 6" nervure longitudinale ou V anale a une origine un peu équivoque. Ici, comme chez les autres Diptères, elle paraît sortir de cette souche moyenne qui a déjà produit les deux rameaux de la 4'^ et de la 5" longitudinale. Chez les Hyménoptères et les Acridiens elle n'a aucun rapport avec cette souche et se relie à la nervure sui- vante sur le renflement qui est leur base. Chez les Diptères, néan- moins, la veine variqueuse, ou la 7" longitudinale qui en sort, se rapproche tellement de l'anale que celle-ci semble liée à elle. On reconnaît même quelquefois une nervure grêle qui les unit; dans ce cas, l'analogie porte à penser que chez les Diptères comme chez les Acridiens l'anale a la même souche que l'axillaire. Celte portion basale de l'anale, qui sort de la souche moyenne au même niveau que la 4^ et la 5° longitudinales, et se dirige obliquement vers la 7'=, pourrait être considérée comme une transverse oblique unissant la souche moyenne à la postérieure ; de même que la transverse mé- diane antérieure réunit la souche moyenne à l'antérieure. Quelque soit la valeur de cette opinion, il est à remarquer que la 6° longitudinale est toujours divergente et qu'elle est rectiligne chez le plus grand nombre. Mais souvent elle est coudée et dirigée plus en dedans au-delà de son intersection par la transverse anale ; ou bien elle se courbe insensiblement avec sa concavité vers le dedans. Le plus souvent sa portion apicale est plus atténuée ou plus obsolète que sa base et s'oblitère complètement à la marge ; plus rarement elle s'efface en entier hors de la cellule anale ; d'autres fuis elle se continue finement jusqu'à la marge {Anthomija). Danî5 certains cas {Loœocera, Spha^rocera) la portion apicale est tellement coudée qu'elle semble la continua.tion de la transverse anale en dedans. Chez d'autres elle est tellement rapprochée du bord interne du lobe axillaire, qu'elle paraît la représentation de la nervure axillaire absente (Drosophila). La 7'^ nervure longitudinale ou Vaxillaire, n'est jamais bien marquée. Presque toujours elle ne se manifeste que par une ligne translucide plus ou moins en relief qu'on distingue difficilement — 309 — des plis et des rainures de la membrane. Dans beaucoup de cas elle est oblitérée totalement et son absence est frappante. Elle est toujours rapprochée de la 0<" et peu divergente, rectiligne ou un peu arquée, d'une longueur variable, mais sans atteindre la marge. 3° Nervures traiisverscs. — L'étude des nervures transverses de l'aile n'offre pas moins d'intérêt. Néanmoins on peut omettre ici celle des radicales qui sont peu apparentes ou n'ont que peu de variations. La transverse médiane antérieure ne manque jamais; c'est une ressource précieuse pour reconnaître la S'' et la 4'' longitudi- nales, dont elle est le trait d'union, et numéroter les autres. Elle est quelquefois très raccourcie par leur rapprochement. Son inter- section avec la 3'^ est toujours notablement au-delà du nœud com- mun à la 2** longitudinale; celle de la 4^" est toujours en arrière de la transverse médiane postérieure. Mais la mesure de sa distance à la transverse postérieure ou à la transverse basilaire prise sur la 4" longitudinale est très variable. De la sorte tantôt elle paraît couper la cellule discoïdale au milieu de son bord antérieur; tantôt elle se rapproche de sa base, ou bien de son sommet. Elle est toujours in- termédiaire aux deux transverses de la cellule discoïdale. Cepen- dant, chez une espèce de Phytomyza la transverse postérieure est tellement rapprochée, que les deux transverses semblent au même niveau. La transverse postérieure manque visiblement chez A^^em et Phyto/Jt ij 'a ; pavioni ailleurs elle est bien marquée et plus déve- loppée que l'antérieure. Au lieu d'être rectiligne elle est souvent flexueuse ; mais celte flexion est sujette à des altérations indivi- duelles. Sa direction coupe les 4" et 5" longitudinales à peu près à angle droit le plus souvent ; parfois, cependant, les angles alternes paraissent plus aigus ou plus ouverts. Chez certaines espèces son obliquité est plus prononcée; dans le Genre Plagia, V'mtevèeciion avec la 5^ longitudinale se rapproche de la base de l'aile ; dans Ano- moea elle dévie fortement en dehors. Ses rapports de distance avec la transverse médiane antérieure et avec le sommet de l'ailp, quand on les mesure sur la 4'' longitudi- nale, sont corrélatifs et eu raison inverse l'un de l'autre. La trans- verse postérieure est toujours écartée du sommet de l'aile; son écart du sommet est le plus fréquemment plus considérable que son écart de lalransverse médiane antérieure ; mais parfois il est un peu moindre. Ce rapport a été souvent employé utilement pour la dis- tinction des espèces; mais il est sujet à des variations individuelles, qui sont quelquefois dépendantes du sexe. Chez les Muscides dont la 4° longitudinale est notablement coudée, il est plus commode de — 310 — prendre pour étalon le bras qui s'étend de la transverse postérieure au coude. Chez Œstrus et Eijpoderma la transverse est à peu près au niveau du coude, partout ailleurs elle le devance. ]1 faut encore prendre en considération l'obliquité ou le parallé- lisme dus deux transverses entre elles dans leur développement idéal en arrière. Le cas de la divergence est des plus rares, ou il se res- treint à très peu de chose ; elle est pourtant fort sensible chez Ano- moeci. I/état de suhparallélisme est assez fréquent, surtout chez les Acalyptérées. Le plus habituellement la transverse médiane con- verge en arrière vers la postérieure ; quelquefois même, c'est au point qu'elle parait dans son prolongement tomber sur l'intersection delà transverse postérieure avec la ^^ longitudinale; ceci est sou- vent particulier au cf. La Iransverse médiane postérieure qui limite en arrière la cellule basilaire postérieure, ne manque jamais chez les Muscides Calyptérées ; elle fait défaut chez un certain nombre d'Acalyptérées. Elle se présente souvent sous la forme d'un accent circonflexe ren- versé ; mais en réalité il n'y a que le trait antérieur qui appartienne à la transverse; le postérieur est une dépendance de la 5^' longitudi- nale qui est brisée ; c'est le trait antérieur seulement qui disparaît chez les Acalyptérées. La transverse anale, celle qui sépare la cellule anale de la der- nière cellule postérieure, n'est jamais tout à fait oblique et prolon- gée jusqu'à la marge postérieure, comme on le voit chez d'autres familles de Diptères. Dans ce ca^, son obliquité et sou indépendance de la G" longitudinale peuvent la faire considérer comme un rameau interne de la 5". Ici elle est courte et transversale ; néanmoins sa direction varie un peu. Le plus souvent elle n'est pas tout à fait transverse et perpendiculaire aux longitudinales; elle est plutôt ar- quée, légèrement concave en dedans; il est bien plus rare de lavoir concave en dehors. C'est par exception, notamment chez une partie des Trypetides, qu'on la voit se couder au milieu et se dévier vers le dehors avant d'atteindre la 6" nervure longitudinale ; mais la dé- viation est courte et n'est qu'un premier pas vers la marge posté- rieure. Chez quelques tribus d'Acalyptérées la transverse anale est tout à fait oblitérée. Cellules. — La forme des cellules alaires dépend de la direction des nervures qui les circonscrivent, mais comme ces éléments sont soumis à des combinaisons indépendantes de la forme particulière de chacun d'eux, il y a utilité à étudier la figure des cellules en elle-même. D'ailleurs l'aile est chez les Diptères l'organe le plus fa- cile à examiner ; il ne faut négliger aucune des ressoui'ces qu'elle jieut fournira la classification. La tendance générale des cellules est — 311 — de s'élargir en arrière et en dehors ; il n'y a que de rares excep- tions; cela vient de ce que les nervures sont disposées en éventail. Les cellules radicales sont courtes chez les Muscides et sujettes à peu de variations. La plus remarquahle est celle de la radicale moyenne qui peut se trouver confondue avec la poslérieure et avec la basilaire antérieure par suite de l'affaiblissement des veines qui les séparent. I>es cellules centrales comprennent les deux hasilaires, la dis- coïdale et même ici la cellule anale, puisqu'elle est toujours éloi- gnée de la marge postérieure. La cellule basilaire antérieure est par exception toujours étroite et allongée. La basilaire posté- rieure est notablement plus courte. Elle est médiocrement élargie en trapèze vers le sommet; souvent elle est un peu sinuée en ar- rière avant son extrémité, par suite do la brisure qui se ]irodiiit sur ia 5" longitudinale, entre l.i transverse médiane postérieure et la transverse anale. En certains cas, chez les Acalyptérées, la 4'' longi- tudinale et la transverse médiane postérieure s'effacent ; alors la cel- lule basilaire postérieure paraît, continente, tantôt avec rantérieure {Saltella, Phytornyza), tantôt avec la discoïdale {Chloropides, Ephydrides). Dans le premier cas, sa véritable limite peut être fixée par le prolongement de la 4^ nervure longitudinale ; dans le second elle ne dépasse pas le niveau du nœud de bifurcation des 2" et 3'' longitudinales qui est son niveau normal. La cellule anale est courte, un peu élargie en arriére dans la forme triangulaire. Considérée dans ses rapports avec la cellule ba- silaire postérieure, on voit qu'elle en est toujours séparée par la 5« nervure longitudinale; que la transverse qui la limite en arrière s'anastomose avec la .5^ longitudinale presque toujours un peu au devant de la transverse médiane postérieure, ou tout au plus à son niveau ; qu'ainsi elle est plus courte qne la basilaire, ou presque tou- jours. Mais du côté de la cellule axillaire l'anale est q\ielquefois un peu plus prolongée ; cela vient de la déviation en arrière de la trans- verse, ou du coude formé de ce côté. Alors l'anale se dévelo[ipe en coin ; mais ce coin est beaucoup pins court que celui qui se produit chez d'autres familles, et sa pointe est bien éloignée de la marge postérieure. Dans quelques groupes d'Acalyptérées la transverse anale est tout à fait oblitérée et les cellules qu'elle sépare sont con- fluentes ; il est facile de la rétablir idéalement à son niveau habi- tuel. La cellule discoïdale est toujours allongée en trapèze qui s'élar- git vers le sommet. Ce trapèze n'est pas bien régulier ; cela provient de ce que la 4^ longitudinale est presque toujours déviée en arrière, ou au moins sinuée à son anastomose avec la transverse médiane antérieure. De la sorte, la cellule n'acquiert pas vers le sommet tout — 312 — le dévf^loppement que promettait sa base. Sa fusion avec la basilaire postérieure a déjà été signalée. Elle se confond aussi avec la 2*= cel' Iule postérieure chez Phytomyza, par suppression de la transverse postérieure. Enfin chez Asteia ses deux transverses disparaissent en même temps. I.es cellules marginales sont de deux sortes. Celles qui aboutis- sent à la marge postérieure sont largement ouvertes de la base au sommet ; cependant l'intervalle des (i*^ et 7^ nervures longitudinales est plus étroit. Mais quoique ces cellules soient bien limitées à leur base, le plus souvent elles sont indécises au sommet, parce que les nervures longitudinales s'affaiblissf^nt ou s'oblitèrent. Chez quelques Acalyptérées leur transverse basilaire s'efface, et les deux cellules successives n'ont plus de séparation. Les cellules qui aboutissent à la cote sont bien mieux limitées. Par suite de l'obliquité de la côte qui les termine, les premières cellules au moins semblent sortir du plan général qui les élargit vers le sommet ; elles paraissent en effet aiguisées vers la pointe, tandis que leurs bras sont écartés. Ces premières cellules sont étroi- tement allongées par suite du parallélisme des nervures longitudi- nales entre elles et avec la côte. Au devant du sommet leur forme subit l'influence du raccourcissement et de l'inflexion des nervures suivant les espèces. La cellule sous-marginale s'évase davantage en se rapprochant du sommet de l'aile : mais elle reste étroite dans sa première por- tion. En arrière, elle n'est jamais ft-rmée au devant de la côte ; rare- ment elle est un peu resserrée au sommet ; son ouverture est habi- tuellement parallèle ou peu évasée. La i'^ cellule postérieure prend une autre forme. Elle s'élargit trapézoïdalement à partir de la transverse médiane antérieure et ne subit dans sa première portion que les faibles déviations des ner- vures longitudinales. Vers le sommet, elle se présente sous des as- pects bien différents selon la direction des nervuies. Elle est en trapèze, quand les 3*^ et 4« longitudinales sont rectilignes jusqu'à la marge ; ou bien lorsque la A" longitudinale se coude perpendiculai- rement s\u' la 3''. Elle paraît ovalaire ou oblongue lorsque les 3'' et 4' longitudinales se courbent insensiblement l'une vers l'autre; ventrue quand la 4" se renfle davantage. Chez les Muscides ou la 4= longitudinale est coudée en arrière, la cellule n'a sur la marge qu'une ouverture étroite qui peut être annulée tout à fait. A mesure que le coud(^ s'arrondit ou s'efface l'intervalle augmente. Néanmoins il peut arriver que la portion apicale de la 4'' longitudinale soit privée de coude et que sa déviation immédiate en avant, à partir de la transverse postérieure, la porte sur la 3^^ ou très près de celle-ci {Œstrus, Hypoderma). — 313 — Chez les Anthomydes el les Acalyptérées il arrive souvent que les 3® et 4* longitudinales sont parallèles vers le sommet ou du moins concentriques ; leur intervalle est par suite de largeur égale. Plus souvent leurs courbures sont inégales et la forme de la cellule en est variée. Dans ces groupes, l'ouverture de la première cellule pos- térieure peut être évasée ou bien resserrée, mais elle n'est jamais fermée. V\ Ailes comparées. d" DIPTÈRES. Il y a intérêt à rechercher comment la charpente de Taile s'est moilitiée, en passant des Muscides aux autres Diptères, et quelles analogies conserve l'aile des mouches avec l'aile antérieure des autres ordres d'insectes. Dans ces termes le sujet est beaucoup trop vaste pour qu'il reçoive ici to)it son développement ; mais on peut limiter cette étude pour les Diptères aux Familles voisines des Mus- cides, et pour les autres oi'dres à quelques espèces prises pour types du plan général, Quand on compare l'aile des Myopaircs à celle des Muscides, on est frappé par deux modifications principales ; la nervure auxiliaire atteint à peu près le milieu de la marge antérieure ; la transverse anale est fortement obliq\ie en arrière, sans coude avant de s'anas- tomoser avec la 6'^ longitudinale. Le premier cas est fort rare chez les Muscides; cependant il se manifeste chez Œstrus, Hypoclerma, chez quelques Alophora ; d'autre part il est en défaut chez une Dalmania. Le deuxième cas ne se réalise pas non plus chez Dal- mania; d'autre part, on en voit le rudiment chez la plupart des Trypetides ; quelques-unes le montrent même assez développé. L'aile des Syrphicles se distingue de celle des Muscides plutôt par des différences habituelles que par des caractères absolus. La modification la plus frappante est l'allongement des cellules ultra radicales; c'est-à-dire de la costale, des basilaires et de l'anale aux dépens des suivantes. La costale s'étend toujours jusqu'au milieu de l'aile ou à peu près ; mais cela se voit aussi chez quelques Muscides {Œstrus, Alophora). La basilaire postérieure n'est pas restreinte à la base et se rapproche beaucoup du milieu de l'aile. L'anale est toujours fortement prolongée eu coin vers la marge. De plus, comme la première cellule postérieure est constamment fermée, il ne peut y avoir de confusion qu'avec les Muscides qui sont dans cet — 314 — état. EnfiQ on a signalé depuis longtemps chez les Syrphides l'exis- tence d'une fausse nervure (l'eucï .spwrirt)- Dans son développement complet elle se rattaclie à k première souche, à proximité de la transverse radicale moyenne, et se dirige obliquement vers le coude de la 4*= longitudinale, en coupant la cellule basilaire anté- rieure, la transverse médiane antérieure el la moitié interne de la première cellule postérieure. Ses extrémités sont presque tou- jours obsolètes et sans anastomose déliuie avec les nervures nor- males. Une pareille veine longe la 5' nervure longitudinale en dedans. Ces veines sont des j)lis de la membrane raccornis, j.arfois sim- plement ombrés ; dans ce dernier état on en voit quelquefois de pareils chez les Muscides {Meseinhriaa). Cljez les Syrphides même ces fausses nervures s'oblitèrent parfois complètement. [.es Phorides ont une aile qui se reconnaît aisément à l'absence de nervures transverses, en dehors des radicales. L'aile des Pipnnculides ressemble à celle de Myopa ; elle se dis- tingue aussi de celle des Muscides par le développement des cellules ultra-radicales. Les Platypeza ont une aile qui ressemble assez à celles des Mus- cides ; mais la A^ nervure longitudinale est appendicée jusqu'à la marge ; la cellule anale est prolongée en arrière. Dailleurs toutes les Platypézides ont le style antennaire terminal. C'est chez les Dolichopides que l'on trouve les ailes les plus ana- logues à celles des Muscides, surtout à celles des Acalyptérées qui ont la trausverse médiane postérieure oblitérée. L'absence du lobe interne qui est constante chez les Dolichopides, tandis que le lobe axillaire est développé, l'étendue considérable de la 4" intersec- tion costale, en même temps que la transverse médiane postérieure est oblitérée, ne permettent pas la confusion d'une Muscide avec une Dolichopide. Mais la distinction principale des Dolichopides re- pose sur l'absence de la transverse médiane antérieure, celle qui sépare la cellule basilaire antéi'ieure de la première cellule posté- rieure. 2° AUTRES INSECTES. L'analyse de l'aile antérieure, quand on compare sa charpente dans les divers ordres d'insectes, amène à reconnaître qu'elle est établie sur un plan bien analogue à celui des Diptères. C'est tou- jours une base étroite, mais solide, se déployant vers le sommet en forme de rame ou d'éventail. Elle est constitnée par une membrane parcheminée ou une mince pellicule dont la faiblesse est consolidée par des rayons longitudinaux et des nervures transverses ou en ré- — 315 — seau. Les variatioas considérables que l'on remarque dans leur noQibre et leurs divisions sont d'autant plus frappantes qu'on se rapproche du sommet. La base montre une complication moindre, et quand on l'examine avec soin, on arrive à démontrer que les ner- vun^s longitudinales ont la même origine et la même répartition que chez les Diptères, et que leurs transverses, ainsi que les cellules circonscrites, sont bien assimilables. Celte démonstration poursuivie chez toutes les espèces ailées exigerait un développement qui me forcerait à négliger mon sujet principal. Je me bornerai ici à expli- quer comment on discerne chez quelques-unes les éléments princi- paux de l'aile d'un Diptère. Hyménoptères. — Si l'on compare l'aile d'une Muscide avec l'aile antérieure d'un Hyménoptère de peu de nervures, ou est tout d'abord bien embarrassé pour assimiler leurs nervures et leurs cel- lules ; mais chez ceux même qui en sont bien pourvus, la chose n'est pas sans difticultés. Cela vient principalement de ce que, chez les Muscides, la zone radicale de la membrane est fort réduite, tandis que chez les Hyménoptères elle est bien déployée. Je vais es- sayer cette assimilation en prenant pour base la figure théorique de l'aile antérieure d'nn Hyménoptère, donnée par André dans son Speciès des Hxjménoptères, pi. IV, iig. 1 ; figure qui se rapproche surtout de l'aile des Terithredines. NERVURES LONGITUDINALES. — La costcile d'André est la côte des Dip- tères, mais en réalité elle ne s'étend pas non plus jusqu'à l'extré- mité de la marge antérieure ; elle s'arrête au stigraa, et sa suture est souvent bien distincte, quoique étroite. Ict, en raison de son allongement, la côte est devenue grêle ; souvent elle s'amincit en- core ou disparaît en laissant la marge sans renflement corné. — La 7iervure intercalaire fourchue n'est pas Lien représentée chez les Diptères; elle s'elface le plus souvent chez les Hyménoptères ; elle est bien manifeste chez Lyda. On pourrait la prendre pour Vauœl- liaire^ si Ton ne faisait attention que celle-ci naît hors de la zone radicale et s'abouche à la marge après la côte pollicale en bordant la cellule médiasline en dedans. La courte bifurcation de l'interca- laire est la figure d'une transverse radicale antérieure en accent circonflexe. Cette transverse est tigurée plus loin par André dans son état normal, telle qu'on la voit chez Neriiatus ; mais elle ne coexiste pas avec la circonflexe. L'une et l'autre sont souvent obli- térées chez les Tenthredines ; il y a lieu de penser que l'intercalaire n'est qu'une fausse nervure. La nerwiire sous-costale représente surtout la portion radicale de la 1'''^ souche ; c'est au dehors de la transverse radicale anté- rieure qu'est le tronc commun de ses quatre branches. La 1"^ qui — 816 — s'en détache est la 5° nervure longitudinale ; c'est celle qui se dirige le plus en arrière et que les Hyménoptéristes appellent cuhi- Uile. Fréquemment l'insertion de la cubitale se fait en crochet et alors elle paraît naître de la 2* transverse radicale qui est au même niveau. En poursuivant son cours la sous-costale enveloppe la cel- lule sligmatique de deux courtes branches qui sont d'habitude peu distinctes de l'intervalle épaissi ; la branche antérieure est mar- ginale est reproduit l'auxiliaire des Diptères; la branche posté- rieure est la véritable continuation de la i'"'^ nervure longitudinale: elle se continuesur la marge au-delà du stigma. — C'est la radiale d'André qui est la 2° longitudinale des Diptères. Cette radiale ne se détache pas du tronc commun au même point que la cubitale, comme chez les Diptères ; son origine est toujours au-delà et dépend plutôt de la portion subséquente de la l'*' longitudinale; mais son insertion se fait tantôt au dedans du stigma, tantôt sur son bord postérieur. La nervure médiane d'André est la-:^*^' longitudinale des Dip- tères; sa moitié antérieure est purement radicale ; sa portion cen- trale est celle qui divise les deux cellules discoïdales antérieure et postérieure. Sa portion subséquente est oblitérée au milieu de la discoïdale extérieure; il n'en reste que la portion apicale coudée, dirigée sur la cubitale; elle est représentée par la 2^ nervure ré- currente d'André. — La 5° longitudinale est la nervure suivante qu'André appelle anale', mais ce n'est pas l'anale des Diptères; c'est aussi sa portion radicale qui prédomine. Hors de la cellule dis- coïdale postérieure elle prend une forme coudée-brisée qui trompe sur sa véritable terminaison. En effet, elle paraît finir au coude et le second bras de celui-ci semble un prolongement de la nervure trans- verso-discoïdale en arrière de la cellule discoïdale externe. Mais en réalité la nervure postérieure d'André n'est que la terminaison apicale de la 5'^ longitudinale qui est brisée, comme chez les Muscides. La nervure accessoire d'André est la 6"*^ longitudinale des Diptères ou leur anale. Elle est souvent oblitérée ou réduite à sa portion marginale. Quand elle est complète, comme chez les ïen- thredines, elle se réunit, non à la marge, mais à la b" longitudinale au devant de son coude. La cellule fermée qui se trouve interposée est alors entière ; ou divisée par une transverse radicale, qui est l'équivalent de la transverse radicale postérieure des Diptères; ou étranglée dans sa portion moyenne ; ou réduite à un pétiole à sa base. — La 7" nervure longitudinale se confond avec la marge postérieure qui n'est ni frangée, ni lobée au-delà. Elle ne se révèle à sa base que par un bord corné, mais le plus souvent elle est tout à fait oblitérée. — 317 — L'assimilation des tî^ansverses dans la portion moyenne de l'aile n'offre aucun embarras. La transverso-hrachiale d'André, c'es'. la radicale antérieure. — \.^ niargino-cliscoïdale {mal ivacée dans la figure d'André), c'est la por^io/i de la radicale moyenne qui limite la cellule basilaire antérieure. — La medio-discoïdale, c'est la portion de la radicale moyenne qui limite la cellule ba- silaire postérieure. — La transverse lancéolée est la radicale postérieure. — La i''<^ nervure récurrente, c'est la transverse médiane antérieure. — La 2^ nervure récurrente équivaut à la transverse apicale des Muscides; c'est la terminaison de la 4^ longitudinale ; mais c'est aussi la transverse postérieure fu- sionnée avec l'apicale. — La transverse discoïdale d'André re- présente la transverse médiane postérieure. Ici, comme chez les Diptères, elle semble déborder la cellule discoïdale extérieure ; mais cette portion extrême n'est qu'une brisure déjiendant de la 5'' nervure longitudinale. — Les transverses des cellules radiale et cubitale ne sont que des cloisonnements qui ne se i-etrouvent pas chez les Diptères; ceux-ci ont des bifurcations obliques qui en sont l'équivalent. Les cellules de la base et de la portion moyenne peuvent être identifiées de la même façon en tenant conqite de leurs rapports avec les nervures. — La cellule brachiale, c'est la celhûe radicale antérieure insqu'à la transverse; et ÏAcellule costale de la trans- verse au stigma. — La cellule costale d'André, c'est la moitié antérieure de la radicale moyenne qui est ici nettement di- visée par la prolongation de la 4" longitudinale jusqu'à sa racine. — La cellule médiane c'est la moitié postérieure de la radicale moyenne. — La cellule discoïdale antérieure (D. 1, André) est la basilaire antérieure. — La cellule discoïdale postérieure (D. 3, André) est la basilaire postérieure. — La portion de la cellule lancéolée qui est en dedans de la iransverse est la radi- cale postérieure ; celle qui est en dehors de la transverse repré- sente la véritable cellule anale des Diptères ; mais fréquemment la transverse postérieure est effacée et les cellules anale et radicale postérieure sont confondues. — La cellule anale d'André est Vaxillaire des Diptères. La portion apicale de l'aile ne se prête pas à une assimilation aussi évidente. Cela vient principalement de ce que la 3'^ nervure longitudinale est fortement déviée en arrière et en dedans du som- met; et de ce que la 4" est lacuneuse entre son coude et la cloison des discoïdales antérieure et postérieure. — La cellule discoïdale extérieure (D. 2, André) c'est la réunion de la l'"" cellule posté- rieure et de la discoïdale des Diptères par suppression de la cloi- son intermédiaire. Il n'y a pas à douter quand on voit les rapports Revue d' Entomologie. — Septembre 1888. 24 ~ :^18 — avec les deux l.asilaires qui i»ivcè(lcnl: mw pareille fusion s'opère chez les Ichneuiuons entre la 1" cellule cubitale et la discoïdale an- térieure (D. 1, André).— Comme je l'ai déjà expliqué, la 2« nervure récurrente est la portion coudée de la 4" longitudinale (transversc apicale) et la nervure postérieure la continua- tion ffexueuse de la 5\ — I.e stigma souvent dilaté, souvent très étroit, est la figure de la cellule mediastiyie. — Enfin les cel- lules radiales et cubitales représentent les cellules marginale et sous-marginale des Diptères; leurs cloisonnements sont l'équiva- lent des bifurcations, Orthoptères. — Quand on analyse l'élytre, ou l'aile antérieure, d'un Acridium dans tout son développement, on voit d'abord une membrane parcheminée dont la résistance a dispensé la nature de ces nombreux et puissants contreforts que représentent les nervures transverses. Elle y a suppléé encore par une l'éticulation fine et serrée dont les mailles conservent une souplesse élastique. Mais les nervures longitudinales son bien apparentes. Elles sont simples à la base, bifurquées en se rapprochant du sommet, laissant entre elles des intervalles longitudinaux qui sont l'image des cellules nor- males. L'absence de transverses principales, ou leur état obsolète, empê- chent de reconnaître d'une manière précise la limite des trois zones radicale, moyenne et apicale. On voit bien cependant que les ner- vures longitudinales se rattachent à trois nœuds distincts. En suivant la nomenclature de Brunner, on constate que le l'^'' noeud est l'origine de qtiatre veines longitudinales ; la niediastine. les trois veines radiales, antérieure, rnoyoïne et postérieure dé- rivées d'un tronc commun. — La mediastine est la véritable re- présentation de la côte^ bien qu'elle soit précédée d'une frange membraneuse. Elle pourrait, à cause de cette frange, être prise pour une fausse nervure analogne à l'intercalaire des Tenthredines, ou pour l'auxiliaire des Diptères; mais sa liaison robuste avec le nœud antérieur, où son insertion est séparée nettement de la l'adiale, ne permet pas une semblable supposition. — Vauœiliaire se trouve derrière elle avec son origine et son cours normal ; c'est la radiale antérieure de Brunner. — La radiale moyenne plus robuste que ses acolytes est bien l'image delà i""" no^vure longitudinale. — La radiale postérieure représente dans sa première portion le tronc commun de la 2'' et de la 3'' longitudinales; sa pre- mière bifurcation donne naissance à ces deux nervures. La 3" lon- gitudinale est fortement divergente en dedans du sommet vers la marge postérieure. Le 2' nœud ne donne qiielipiefois qu'une seule nervure longitu- — 319 — jdinale ; mais habituellement il y en a deux séparées : l'ulnaire antérieure et Vulnaire postrrieure. La première se dévie forte- ment vers la marge poslérieure au même niveau que la radiale pos- térieure ou o*^ longitudinale. Il n'est pas douteux qu'il faut y voir la 4^^ et la 5"= longitudinales des Diptères. Le 5® nœud donne également deux nervures longitudinales qua- lifiées par Brunner vena âividens et rena plicata. C'est l'équiva- lent de la tf'- et de la 7^ longitudinales. Après avoir reconnu les nervures, il ne sera pas difticile d'identi- fier les cellules. — La bande membraneuse qui borde en avant la nervure médiastine manque aux Musfides ; elle se retrouve dans le repli de l'élytre ciiez les Coléoptères, ici elle est souvent occupée par une ou deux fausses nervures longitudinales: c'est Vnirr medliis- tine de Brunner. — Son aire scapulairc répond à la cellule costale et à la radicale antérieure réunies. — \/aire externo- médiaire, comprise entre la radiale antérieure et la médiane, est la pareille de la médiastine des Diptères. — L'aire inlerno-rné- diaire placée entre la radiale moyenne et la postérieure est la mar- Hinale. \.a. sous-i/iarf/i/ialc des Diplères est représentée par une cellule non qualifiée par Brunner; elle esl comprise entre les deux brandies de la radiale postérieure ; c'est-à-dire, entre la 2'' et la :>'■ longitudinales. [';lle est peu apparente parce que en s'étendant vers la marge, elle se partage en une foule de bandelettes cloisonnées. Il en est ainsi de la i''^ cellule postérieure et de la discoïdale qui sont sans limites précises. — Les cellules de la base sont mieux dé- tinies. L'aire discoïdale de Brunner, par sa position, représente la radicale moyenne et la hasilaire antérieure non séparées. Comme chez les Syrphides elle est souvent parcourue en long par une fausse nervure que Brunner appelle veine intercalaire. — L'intervalle des deux ulnaires est proprement la hasilaire posté- rieure, habituellement bien distincte, mais quelquefois incomplète ou annulée par la réunion partielle ou totale des deux ulnaires. — L'intervalle de l'ulnaire postérieure à la vena dicidens est assuré- ment l'aire ou la cellule anale des Diptères, ici très étroite et sup- portant le pli de l'élytre. — L'aire intermédiaire à la veua dividens cl à la vena plicata qui est tantôt ouverte, tantôt fermée distinc- tement en arrière est la cellule axillaire. Brunner désigne sous le nom à' aire anale la marge postérieure réticulée dans sa portion interne ; ce n'est pas une cellule, c'est l'équivalent du lohe axillaire des Diplères. Xé\ roptères. Hémiptères, Coléoptères. — Il ne serait pas malaisé de continuer cette assimilation sur les Névroplères et sur les Héuiip- tères qui ont les ailes vitrées. Mais les auteurs, qui se sont occupés — 320 — de ces ordres, n'ont pas suffisamment qualifié les nervures on les celhiles pour qu'on puisse les désigner sommairement par un nom, et les rapporter ainsi à leurs similaires chez les Diptères. La solution est plus embarrassante chez les insectes qui ont les élytres opaques ou cornées. Chez eux le développement des nervures est devenu moins nécessaire par suite de la résistance de la membrane. Néan- moins on en voit la trace ; chez les Coléoptères eux mêmes le dessus des élytres montre des arêtes, et le desous des veines longitudinales qui sont l'indice des nervures normales. 3° Homme. — La comparaison qui précède montre combien est arbitraire et indigne de la science une semblable discordance dans l'appréciation et la dénomination des nervures et des cellules qui entrent dans la constitution de l'aile. Il serait donc bien à désirer qu'il s'établit parmi les entomologistes une entente générale pour désigner les choses semblables par le même nom. Celte nomencla- ture commune certifierait leur analogie et donnerait en même temps la connaissance de leur origine. Pour la réalisation de ce progrès, il importe d'établir d'abord que les nervures de l'aile, bien qu'elles aient reçu des auteurs les noms de radiales, de cubitales, d'ulnaires, d'axillaires, de scapulaires, n'ont au fond aucun rapport avec les os du bras ou de l'avant-bras. Cet exemple montre bien le danger d'em- ployer une désignation de fantaisie sans souci des fausses idées qu'elle peut donner. Si l'on envisage la fonction de l'aile, on voit qu'elle remplit dans le fluide aérien le rôle d'une nageoire dans un liquide. Comme il n'est pas douteux que les ailes des oiseaux et les membres à pal- mures employés à la nage, sont dérivés des organes affectés à la locomotion terrestre, et qu'ils ne sont modifiés que pour s'adapter aux conditions d'un autre milieu ; il y a lieu de penser qu'il en est ainsi de l'aile des insectes. On peut donc franchir les intermédiaires et porter la comparaison jusqu'à la main de l'homme qui accouiidit dans la nage un rôle bien analogue à celui du vol. La portion épanouie de l'aile est en effet l'image de la main de l'homme. Les petites pièces articulaires de sa base sont l'équivalent des os de l'épaule, du bras et de l'avant-bras. — Les quatre os du carpe sont assez bien figurés par ces quatre nœuds ou renflements qui sont là racine de la côte et des nervures longitudinales sui- vantes. — Les rayons qui suivent sont à l'origine l'expression des os du métacarpe^ sans doute jusqu'aux transverses radicales, lesquelles font l'office des liga ments interosseiix \ \esphalanges viennent ensuite. Pour les tarses, cet appareil s'est réduit à une ligne ; il n'en fallait pas davantage pour la locomotion terrestre. Pour l'aile qui avait un rôle plus laborieux, les divisions normales — 321 — se sont maintenues à sa base et multipliées à sa périphérie par des bifurcations. C'était une conséquence nécessaire de l'ampliation de la membrane afin d'augmenter la surface de son action; un moyen de soutenir sa faiblesse. 11 a fallu la rendre capable de vibrations pressées, saccadées, longtemps soutenues, et la mettre en état de vaincre la pesanteur du corps et la résistance de l'air. C'est ainsi qu'une mince pellicule s'est conservée toute la durée de l'insecte parfait. A ce point de vue, la côte de l'aile jusqu'à l'anastomose de l'auxi- liaire peut être i^egardée comme l'analogue du pouce. — Les quatre nervures qui se rattachent au jC^' nœud sont les dépendances de Vinclex. Celles qui viennent du nœud médian., soit les 4=* et S'^ longitudinales, sont résumées par le médius. — Entin la 6*^ et la 1^ longitudinales tiennent la place de Y annulaire et de l'auri- culaire. — Si l'on se réunit dans cette opinion que ces nervures fondamentales doivent avoir une nomenclature commune, uni- forme chez tous les insectes, il semble qu'il n'y en a pas de préfé- rable à celle qui sera tirée de la main de l'homme; parce qu'elle n'est ambiguë pour personne et parce que les noms des autres par- ties du corps sont tirés depuis longtemps de l'anatomie humaine. GUILLERONS Les cuillerons {squaniœ., calyptrœ) ne sont qu'une dépen- dance de l'aile antérieure; un lobe postérieur qui s'est fixé sur l'extrémité du scutellum et dont le bord inférieur o\\ interne, adhère à l'arête brachiale inférieure de l'écusson. Dans le vol, le cuilleron obéit à tous les mouvements de l'aile ; au repos, il se re- plie en deux feuillets avec la commissure en dehors et s'applique sur les flancs du thorax. Les divers développements de ce lobe chez les Diptères ont de tout temps attiré l'attention des classificateurs. En réalité il se retrouve en germe chez les autres insectes ailés, toutes les fois que les racines de l'aile antérieure ou de la postérieure débordent le champ suturai interosseux et se greffent sur les pièces voisines. Le cuilleron n'a pas d'autres usages que ceux de l'aile, mais il ne montre jamais de nervure. Cependant le premier montre souvent à sa base une dépression qui produit un simple pli trans- versal. La surface est quelquefois couverte d'un léger duvet peu apparent. Elle est habituellement demi-vitrée ou opaline, mais par- fois elle devient jaune, ou elle se rembrunit plus ou moins. Les cuillerons ont tenu la première place dans la classification des Muscides qu'on a partagées en Galyptérées et Acalyptérées. Il eut — 322 — été i)lus exact de les qualifier Macro-Calyptérées et Micro-Ca- hjplérées, car les cuillerons se reconnaissent plus ou moins chez toutes les espèces. Celles ou ils sont le plus réduits montrent encore visible la commissure extérieure, ouïe pli des deux feuillets, qui est comme leur charnière, avec les poils allongés qui la terminent. C'est le cuilleron antérieur qui est le plus constant. D'abord raccourci et affaissé, il s'étend peu à peu vers l'angle interne de l'excavation alaire qu'il recouvre au repos, sans le dépasser en ar- rière d'une quantité bien notabl'. Sa marge postérieure a souvent son bord épaissi légèrement et frangé de poils serrés. Le cuilleron posiérieur est quelquefois tout à fait nul, c'est-à- dire qu'on ne voit a sa place que le bord obtus de l'arête brachiale du scutellum. Plus sotivent ce hovA est uieuibi^meux, mais il est encore recouvert par le cuilleron antérieur; ce n'est que progressi- vement et en commençant par la portion interne qu"il se déploie au-delà. Au maximum il peut alors dépasser l'antérieur de cinq fois sa longueur {Ocyptera). liien développé, il montre comme le [)récédent son bord postérieur un peu épaissie! frangé de poils d'une longueur variable, ainsi que ses contours. Le cai'actère propre aux Muscides Calyptérées, c'est que le ^2*^ cuilleron se développe au-delà du l"'. Chez les Anthoniydt^s des genres Hylcmya, Eripliia^ CJiortopJiila, on rencontre plusieurs espèces ou le 2« cuilleron est tout à fait recouvert par le l'"'' et même parfois il est sensiblement plus court; cependant il n'est ja- mais réduit à l'état de bord membraneux. Ce cas est au contraire le plus fréquent chez les Micro-Calyptérées; il n'est pas constant non plus. Chez Platystoma le '2^ cuilleron dépasse le l*^' parfois même de une fois et demie sa longueur. Cela se produit aussi chez Aci- dia, Spilographa, Orellia, Trypeta, O.cyphora, Tephritis, Anoiuœa; tandis que les autres Trypetides ont le 2* cuilleron nul ou très réduit. Une pareille exception se retrouve chez certaines Ochthiphila, Agromyza. Le développement des cuillerons ne fournit donc pas un moyen bien solide pour distinguer nettement les deux grandes divisions des Muscides. Mais on y trouve comme ailleurs des ressources pour les coupes secondaires. AILES POSTERIEURES Les Diptères n'ont pas assurément de véritables ailes postérieures. Il est bien démontré que les cuillerons et les balanciei^s représen- tent d'autres organes, à raison de leur insertion différenfe. Dans les — 32;:! — autres ordres d'insectes, les ailes iJOstérieiires prennent racine à l'extrémité des bras du scnluni metathoracique, ou dans l'intervalle suturai qui sépare cette extrémité des autres pièces voisines. On ne voit rien de semblable chez les Muscides. Mais chez presque toutes les Syrphides, on distingue à cette même place un organe qui semble la représentation véritable, bien que rudimentaire, de l'aile posté- rieure. Sous la commissure des deux feuillets du cuilleron, au devant du balancier et du stigmate, se montre une courte lanière frangée de poils tins, ou hérissée en aigrette, qui rappelle la forme de l'aile postérieure chez quelques Hyménoptères Proctotrupiens des Genres Ànaphes, Diapria, etc. Bien qu'il y ait une grande analogie dans la structure des pattes chez les Vertébrés et chez les Insectes (Tabanides, p. 9, 173) la con- formité n'est bien complète qu'autant que l'on dispose toutes les pattes en dehors, étendues perpeudiculnirement à l'axe longitudinal du corps. Elles se trouvent alors dans l'attitude de l'homme accroupi ou marchant à quatre pattes, du lézard qui court sur une muraille et d'une grenouille qui nage; c'est-à-dire avec les genoux ou les coudes angulés en dehors, avec les mains ou les pieds dirigés dans le même sens. Mais il n'en est pas de même des pattes postérieures quand elles sont ramenées dans leur position normale. Chez les In- sectes, les rapports restent les mêmes ; après cette conversion, les genoux font saillie en arrière, ainsi que les pieds, au lieu de se porter en dehors. Chez l'Homme et chez les Vertébrés de la classe des Mammifères et de celle des Oiseaux, il n'en e.st pas ainsi ; les genoux et les pieils font saillie en avant. Cette disposition du pied était nécessaire à l'équilibi-e de l'homme qui marche debout et aux Plantigrades qui se dressent sur leurs patles de derrière. Elleexplique l'angle du genou en avant comme une suite de l'allernance dans la flexion des pièces articulées. Assurément l'attitude est le résultat et non la cause de la structure des parties ; on le voit bien chez les animaux qui se montrent dans l'une et l'autre station. Il est facile de démontrer que ce changement d'attitude vient seulement de la modification apportée à l'articulation coxale et à l'articulation trochanterienne. Chez la mouche au repos, les piliers qui sont la représentation du col du fémur, forment deux cylindres contigus dirigés en bas et en arrière ; leur condyle n'est pas une tête arrondie, la cavité articulaire est transversale et la tète du pi- lier se prolonge en dehors par un appendice coudé. De la sorte, le — 324 - pilier peut bien se porter d'arrière en avant comme le manche d'un verrou, mais il ne peut se porter au dehors que dans la mesure de son élasticité; c'est-à-dire très peu. Quand la cuisse suit le mouve- ment du pilier, le genou est simplement relevé ou abaissé en restant en arrière. Quand la cuisse se porte en dehors, cela ne lui est per- mis qu'avec le secours de l'articulation trochantérienne; mais c'est un faible secours, puisque celle-ci est disposée principalement pour fléchir le genou et le dos de la cuisse sur la face postérieure du pi- lier. La position de la cuisse en trjvers est le maximum de son pro- grès en avant. — Que faudrait-il à la mouche pour porter le genou en avant? Il faudrait donner au pilier un condyle arrondi en suppri- mant l'appendice en verrou; il faudrait que la cavité articulaire ou la capsule qui la complète, fui ouverte ou flexible en dehors; c'est ce qui a été fait pour ses pattes antérieures. Alors, grâce à son arti- culation trochantérienne, la cuisse po\irrait se fléchir sur la face du pilier devenue presque antérieure et dresser son genou et ses pieds en avant. — Mais la mouche n'avait aucun profit à tirer de cette évo- lution. Son corps était suffisamment équilibré en avant par les pattes antérieures et intermédiaires; il lui fallait au contraire un soutien en arrière pour contrebalancer le poids de l'abdomen. Les nécessités de l'équilibre n'étaient pas les mêmes chez l'homme et chez les quadrupèdes, il suffisait que la verticale du centre de gra- vité tombât entre les pattes. Mais il y avait avantage à porter en avant les pieds postérieurs comme les antérieurs, pour saisir le sol de quatre grift'es et appuyer plus solidement la marche ou le saut, [.a cavité coxale s'est ouverte en dehors ; le col du fémur n'a qu'une tète arrondie ; il a naturellement sa direction en travers et même aussi une inflexion légère en avant avec une demi-rotation sur son axe qui lui permet de porter la cuisse et le genou un peu en avant. Mais celte disposition seule aurait dirigé simplement le pied en dehors. Elle a été complétée en cassant l'articulation tro- chantérienne et en soudant les pièces, non bout à bout, mais sur le côté antérieur de la base de la cuisse, de sorte que la face dorsale de celle-ci et son genou sont tournés en avant. Chez l'homme, la conversion a été portée à ce point qu'il peut croiser les genoux en avant et porter le pied en dedans. he% j^attes des Muscides sont chez la plus grande partie de lon- gueur moyenne. Dans certains genres elles deviennent plus longues et très grêles {Sepsis, Calobata, Micropeza); chez d'utres (C«'- lopa) elles sont courtes et larges. Robustes en général, elles se rom- pent facilement à l'articulation de la cuisse et du pilier. Lqs piliers antérieurs n'ont pas de condyle apparent, ou celui- ci est réduit à une lame antérieure qui sert d'attache à la capsule articulaire. Leur corps e.st robuste en avant et se continue en arrière — 325 ^- en deux cylindres convergents, assez allongés et couchés sur le me- sosternum. En se redressant, ils jouent d'arrière en avant, avec un léger écart en dehors. — Les piliers intermédiaires sont un peu triangulaires, couchés en travers entre le mesosternum et le nietas- ternum. Ils sont rapprochés entre eux, du sommet des piliers anté- rieurs et dti la base des postérieurs. Ils jouent en verrou d'arrière en avant. — Les piliers postérieurs sont courtement cylindriques et dirigés obliquement en bas au-dessous de la base du ventre qui leur est réuni par un ligament membraneux. Ils sont rapprochés entre eux, subcontigus ; leur tête est prolongée en dehors par un court appendice enchâssé entre le métasternum et la métépimère. Les pi- liers jouent faiblement entre eux d'avant en arrière et d'arrière en avant, comme un veiTou. Les trochanters sont courts et intimement soudés en un seuL Les cuisses ont le plus souvent la forme d'un fuseau ou d'un cylindre comprimé, atténué à ses extrémités. Chez quelques espèces la partie basilaire est plus renflée, ce qui donne à la cuisse la forme d'une massue. D'autres fois, certaines cuisses sont fortement gon- flées [Platycephala, Meroniyza, Ochlhera) avec leurs tibias ar- qués. Les tibias sont de la forme habituelle, ou ne subissent que des modifications légères dans leur conformation. Les tarses sont toujours de cinq articles. Le prototarse est le plus long, habituellement de beaucoup. Chez Borborus , Sphœrocera, Limosina, il est épaissi et plus court. Les Ç de quelques espèces ont les tarses élargis. Le 5" article est le plus souvent robuste et porte deux ongles simples accompagnés de deux pelottes ou ventouses dis- posées en languettes membraneuses. (Voyez Tabanides, p. 9-173.) L'abdomen des insectes n'a pas des rapports immédiats avec celui des vertébrés, si ce n'est pour la fonction. Chez ces derniers, les or- ganes abdominaux sont contenus entre le mésothorax et le méta- thorax qui leur fournissent une protection imparfaite. Chez les in- sectes, ils sont refoulés au-delà du métathorax et renfermés dans une enveloppe spéciale dont le métathorax est seulement le point d'appui. J'ai déjà donné [Tabanides, p. 8-10 ou 172-174) les rai- sons et les conséquences de ce changement. Je me bornerai ici à ce qui est particulier aux Muscides. Revue d'Entomologie. — Octobre 1888. 25 — 326 — L'abdomen se montre à nous comme une succession de segments réunis entre eux par des ligaments un peu extensibles, ou rétractés à leur base dans l'ouverture du précédent, ce qui leur donne l'appa- rence d'une cuirasse continue avec des intersections et des rebords. Chacun des segments est formé de deux plaques cornées; la supé- rieure convexe, avec ses côtés recourbés en dessous ; l'inférieure aplanie, beaucoup plus petite, réunie à l'arceau supérieur par un ligament membraneux ; celui-ci est très développé chez Stomoxys. La contraction de ce ligament peut amener la dissimulation com- plète de la plaque ventrale par les replis de l'arceau abdominal. Ces deux éléments de l'anneau représentent bien le tergum et le sternum des anneaux thoraciques ; mais on ne distingue ni parapleures, ni appendices. Ce n'est qu'à l'extrémité, parmi les pièces ovigères et copulatrices qu'on retrouve quelque chose de semblable. 11 y a néan- moins des stigmates, mais ils sont rarement visibles, parce qu'ils sont petits et s'ouvrent dans les plis membraneux des ligaments ou sont recouverts à la base des segments par la marge de l'arceau pré- cédent. Le nombre des segments apparents de l'abdomen est très va- riable, selon le sexe principalement. Chez les Muscides, presque toujours, il paraît de 4-5 ; mais le nombre normal est plus considé- rable. Quand on met de côté les pièces purement sexuelles, les autres segments s'élèvent à neuf ; c'est ce que l'on voit clairement chez Tipula. La première illusion vient de ce que le premier arceau abdominal apparent n'est compté que pour un, tandis qu'en réalité il est double. On le reconnaît assez bien dans la plupart des Muscides qui montrent cinq arceaux apparents en dessus. La portion antérieure du premier arceau est séparée de la postérieure, au moins par une ligne trans- versale nue entre deux sections villeuses. Celte ligne est la iigure du ligament membraneux qui réunit les deux arceaux réels, ici entiè- rement déployé. Cette portion antérieure est celle qui se fixe sur le thorax. Mais quelque opinion que l'on adopte pour le segment mé- diaire des Hyménoptères, on ne peut s'empêcher de voir ici le pre- mier arceau de l'abdomen ; car il y a une plaque ventrale bien distincte pour lui faire opposition. Les premiers segments de l'abdomen sont souvent marqués à lenr milieu d'une excavation qui est c(unme l'empreinte de l'écusson. Ce sont des réservoirs aériens divisés en plusieurs loges par de fines cloisons membraneuses qui s'appuient sur le postsculellum. L'autre extrémité donne abri aux organes de la reproduction et à la dernière portion du tube digestif. Si l'on veut se rendre compte des modifica- tions que subissent les segments postérieurs selon le sexe, que l'on — 327 — suive avec moi la description de l'abdomen de Sarcophaga car- naria cfÇ, après le 5<^ segment réel. Prenons d'abord un ç? frais, ou fortement ramolli ; tirons avec précaution, pour ne pas la rompre, l'extrémité de l'abdomen jusqu'à ce que le 5* arceau réel ne paraisse plus réuni au suivant que par un ligamtmt membraneux. Développons tout à fait les pièces api- cales recourbées en dessous, comme un doigt replié, de manière à découvrir les nombreux éléments de l'armure. Nous verrons en dessus, après le ligament du 5» segment, un arceau entièrement corné, portant en avant sur les deux côtés deux reliefs snbcontigus au milieu, cernés chacim par un sillon en arrière. Cbez Theria, ces deux reliefs sont confondus et rebordés en arrière par un seul sillon transversal. C'est un arceau double dont la bande antérieure repré- sente le 7= arceau réel et la postérieure le 8«. Le 9'= arceau est bien séparé du précédent; comme lui il est étroitement demi-cylindrique, mais presque en anneau. Au milieu de sa troncature postérieure s'ouvre l'anus largement membraneux. Le 6" arceau n'est ligure après le 5° que par le ligament postérieur. Cette organisation est bien évidente cbez les Pliasiaires où le 6'' arceau réel est corné et villeux. En dessous, après la 4"^ plaque ventrale, les lobes du 5^ arceau sont séparés par une plaque voûtée, en demi-cornet et profondément bi- lobée en arrière. La base de cette plaque représente la 5'' plaque ventrale; ses lobes figurent la 6' plaque ventrale, plus ou moins incomplètement soudée à la S'^. Les arceaux suivants n'ont en des- sous qu'une membrane molle sur laquelle se replient au repos les pièces supérieures. Ils portent inférieurement plusieurs appendices remarquables destinés à la copulation. Le principal est au centre et représente un pénis formé de trois pièces cornées qui se succèdent : la basilaire charnue courtement cylindrique, la médiane un peu ren- flée avec un appendice latéral, la terminale plus ou moins gonflée, crochue au bout ou hérissée latéralement d'aiguilles, ou d'épines droites ou recourbées au sommet, selon l'espèce. Le conduit qui porte le sperme jusqu'aux œufs est membraneux et caché ; mais chez certaines espèces (Plagia) il reste saillant en forme de ruban parcheminé et enroulé en spirale. De chaque côté de la base du pénis deux forts crochets placés l'un devant l'autre. Immédiatement au- dessous de l'anus on voit dans la région du périnée une plaque per- pendiculaire ou dirigée en avant plus ou moins aiguisée, fourchue ou bidentée au sommet; elle est flanquée de chaque côté de sa base d'une plaque triangulaire, aiguisée en bas, qui joue entre la plaque médiane et le lobe infléchi du 9*^ arceau supérieur, ou qui se rencontre plus ou moins soudée avec les pièces qu'elle disjoint. La plaque mé- diane est la plaque périnéale proprement dite. Les lobes infléchis — 328 — du 9° arceau supérieur sont parfois terminés par des pinces ro- bustes qui opèrent en dessous comme un forceps. Cet ensemble de pièces pour assurer la protection et l'œuvre du pénis ne figure en réalité que les plaques ventrales 5-9. f.a 5« est en- tière et souvent dissimulée sous la précédente ; la 6« est soudée à la 5e le mcsolobe a disparu dans sa profonde échancrure, lespa)'«- lohes sont profondément séparés ; la 7" est constituée par la paire de crochets antérieure, ce sont ses paralobes; la 8'^ par la paire de crochets postérieure, seulement par ses pai^alobes ; la 9^ est tigurée par la plaque périnéale qui est son mesolobe et par les dents laté- rales qui sont ses paralobes. De la sorte le pénis semble sortir de la 8" ])laque ventrale, ou de son articulation avec la 7^ ; tandis que l'anus, ainsi que l'oviducte, émerge de la 9^ ou de son intervalle au 9'= arceau supérieur. Chez la $, en dessus, le 6'= arceau est découvert et un peu saillant au-delà du 5*= réel. Des 7" 8" et 9'' arceaux on ne voit que les bords postérieurs superposés dépassant à peine celui du ô". En dessous, après la 5*= plaque ventrale on voit la 6*= et la 7'^ cornées, la 8'' par- cheminée et la 9« membraneuse affaissée. A la suite se forme l'ovi- ducte, tube membraneux composé de plusieurs tuyaux rétractiles, les derniers dans les premiers, et terminé habituellement par deux styles. Les dispositions sexuelles de l'extrémité abdominale sont fort mo- difiées selon l'espèce et il n'en reste souvent que le plan général. C'est ainsi que l'appareil copulateur des e nombre des macro- chètes varie de une à deux sur chaque pièce; rarement il yen a un plus grand nombre. Ce dernier cas se produit surtout chez les Ta- chinaires. Chez les Acalyptérées, au contraire, le cas le plus fréquent est leur oblitération complète ou leur réduction à une. Fréquem- ment ces macrochètes sont accompagnées ou même remplacées par des soies plus courtes, mais dressées de même. Le mesothorax est formé en dessous de pièces multiples ; mais toutes ne portent pas des macrochètes. 11 faut signaler seulement les suivantes. Vépisternum An protergum porte le plus souvent sur le disque des soies molles hérissées, de force ditlerente, entre lesquelles on discerne de véritables macrochètes. Quand il n'y en a qu'une, elle se trouve placée sur la marge supérieure et rapprochée de l'angle an- térieur; les supplémentaires surgissent en arrière, ou vers le milieu du disque, c'est princiiialemenl chez les Tachinaires et Anthomydes ; on en voit quelquefois une vingtaine chez Gonia ; mais ces macro- chètes manquent tout à fait aussi fréquemment ; chez les Acalyp- térées cela se produit presque toujours. Le bord postérieur ou sa marge est le plus souvent bien remar- quable par une bordure transversale de macrochètes, souvent augmentée d'une autre bordure ou d'un mélange do soies plus fines. Elles sont dirigées en arrière au-dessus de l'insertion de l'aile et lui servent de protection. Le nombre de ces macrochètes est habituelle- raent de 5-8 et dépasse 12 fort rarement. Il ne dépasse pas 5 chez les Acalyptérées et se trouve même presque toujours réduit à 1-2: mais la majorité en est complètement dénuée. Vépisternum du méditergum est le plus souvent dépourvu de macrochètes; alors il est nu, ou bien sa partie médiane au-dessus est hérissée de soies molles et plus ou moins tines. Mais fréquem- ment on voit surgir près du bord supérieur de véritables macro- chètes ; elles sont presque toujours réduites à 1-2. rarement éten- dues à 4. Le mesosternum a presque toujours des soies raides et couchées — 344 — en arrière au devant des piliers intermédiaires. 11 n'a de niacrochètes bien remarquables que sur la marge externe et supérieure et la partie voisine du disque. La partie renflée du mesosternnni a quelquefois sa surface entiè- rement dépouillée de niacrochètes. Cela se produit chez les Œstrides et chez un certain nombre d'Acalypférées. Mais généralement la marge supérieure externe en montre d'évidentes. Chez la plup.irl il y en a deux ; une placée près de l'angle postérieur externe, c'est la plus constante ; l'autre vers le milieu de la marge. Celle-ci est toujours unique, ou peut être considérée comme telle en rattachant les supplémentaires soit à la postérieure, soit aux discales. Bien qu'elle occupe d'habitude la partie la plus saillante de la marge renflée, elle est quelquefois plus rapprochée de la marginale posté- rieure ou de la portion discale. Elle ne manque que chez un petit nombre de Calyptérées ; elle fait défaut au contraire chez une très grande quantité d'Acalypférées. La macrochète marginale postérieure ne manque jamais chez les Calyptérées, en dehors des Œstrides ; mais elle s'oblitère chez les Acalyptérées assez fréquemment. D'autres fois elle est précédée sur la marge externe de macrochètes supplémentaires variant pour le nombre de 1-3. La normale est bien reconnaissable à sa longueur et à sa direction en dehors. Quand elle est seule sur la marge, elle s'écarte de l'angle postérieur et peut être prise pour la marginale médiane, ou pour la discale antérieure. Les niacrochètes discales sont moins constantes. Elles ne se mon- trent pas, pour ainsi dire, chez les Acalyptérées, ni chez les Œs- trides; mais ailleurs leur développement fournil de bons caractères. On en distingue deux qui sont normales ; l'une au milieu de la partie renflée du mesosternura, plus ou moins au niveau ou en ar- rière de la marginale médiane ; l'autre près du bord postérieur et à côté de la marginale postérieure. Ces deux discales sont sujettes à se doubler de supplémentaires ; quelquefois même la pubescence hé- rissée du mesosternum est assez forte pour rendre difficile leur dis- tinction, ou faire croire à un plus grand nombre. D'autres fois elles sont assez rapprochées de la ligne marginale, pour qu'on puisse les confondre avec elle. Ces deux niacrochètes normales ne se trouvent réunies que chez un certain nombre d'Anthomydes. Séparément la discale moyenne affectionne les Dexiaires et les Tachinaires ; la dis- cale postérieure les Anthomydes et quelques Muscines [Graphomya, Cyrtoneura, Myospila). Le metasternum n'a point de macrochètes sur son épisternum ni sur son épimère ; mais sa plaque médiane en porte une rangée subtransversale sur 'sa marge postérieure externe. Leur nombre, habituellement de 5-8, peut tomber à 2 ; mais d'autres fois il s'élève — 345 — à une quinzaine. Chez les Œstrides, au lieu d'aiguillons noirs, on n'aperçoit qu'une bordure épaisse de soies fines et i)âles. Les aiguil- lons sont bien marqués chez les Ocyi)lérées, les Tachinaires, Dexiai- res, Phasiaires et la moitié des Musciues. L'autre moitié en est dé- pourvue ainsi que la totalité des Anthomydes et des Acalyptérées.lly a donc là un moyen précieux pour appuyer de grandes coupes dans la famille desMuscides. Abdomen. — Les divers arceaux de l'abdomen sont armés de ma- crochètes comme les autres parties du corps ; ils varient de même et en sont parfois tout à fait dénués. Dans leur maximum de déve- loppement, on voit les macrochètes dressées verticalement sur le disque et sur une ligne transversale le long delà marge postérieure. Cette rangée se continue sur la partie réfléchie inférieurement, au moins celle des arceaux postérieurs. Les plaques ventrales en ont de semblables; mais généralement elles sont moins apparentes. Le bord antérieur des arceaux n'en a jamais. Par exception, le 2"= arceau en montre quelquefois sur son anglf. externe au milieu de la touffe de soies dont il est pourvu. Le 1^' arceau n'a que les soies ordinaires; fort rarement il est aiguillonné à son angle comme le 2^ C'est aux 4^ et 5*= arceaux que les macrochètes sont les plus robustes et les plus nombreuses. Rlles s'étendent aussi aux segments copulateur.s, surtout le 7*= et le 8^ réels. Robustes, les macrochètes sont allongées et dressées verticalement. Parfois leur arliculation a été forcée ; on les voit alors couchées en arrière. Affaiblies, c'est leur direction normale; on a souvent de la peine à les distinguer «les soies ordinaires par leur position et leur longueur. Cela se produit surtout chez les cf dont la villosité est plus serrée, plus longue et plus hérissée. Les macrochètes marginales, les moins sujettes à l'avorlement, sont celles qui bordent les arceaux en arrière ; principalement celles insérées sur l'angle supérieur du repli. Les médianes manquent ra- rement sur les arceaux 4-5, plus souvent sur le 3'^ : le 2' en est le plus souvent dépourvu ; mais, chez les Tachinaires surtout, on le voit hérissé au milieu d'aiguillons très évidents. Les macrochètes marginales ne manquent tout à fait que chez un très petit nombre de Galyptérées ; mais ce cas est assez fréquent chez les Acalyptérées, notamment chez les Psilides et Chloropides où la villosité paraît uni- forme. Les macrochètes discales ne surgissent pas en l'absence des mar- ginales ; mais en outre elles font souvent défaut à celles-ci. Les mé- dianes sont absentes presque toujours chez les Acalyptérées; les latérales ne sont manifestes que chez un petit nombre. C'est chez les Calyptérées, principalement les Dexiaires et Tachinaires, qu'elles font — 346 — le plus de saillie. Néanmoins, beaucoup d'espèces en sont tout à fait dépourvues ; c'est le 5'' arceau qui les conserve le plus souvent. Cliez celui-ci les aiguillons sont disséminés sans ordre ; chez le 3*= et le 4^ ils sont groupés au milieu par paire quelq\iefois doublée ou triplée au devant [Trixa, Nemorea, Tachina). On n'en voit presque ja- mais sur le milieu du 2^ arceau; cependant il y en a de bien évidents chez Trixa, Melania, Ocyptera. Les macrochètes latérales sont au contraire fréquentes chez les Calyptérées, et ne sont pas bien rares ])armi les Acalyplérées. Il y a un bon nombre de Muscides chez lesquels on ne distingue pas de macrocliètes au dehors de la vestiture ordinaire. Tels sont les Œstrides, les Gymnosomides et la plupart des Psilideset Chlo- ropides. Sur l'abdomen, comme ailleurs, les aiguillons sont sujets à des différences individuelles ou sexuelles qui rendent souvent in- certains les caractères qu'on peut en tirer. C'est ce dont il faut tenir compte notamment pour leur force, leur direction et leur nombre. [>eur développement ou leur suppression paraissent même quelque- fois accidentels. La villosilé ordinaire et la pruinosité formée de poils rasés, offrent les mêmes apparences que sur le thorax, mais le dessin est différent. Un petit nombre d'espèces a la pubescence hérissée des Bomhus; telle est Hypoderma, Mesemhrina inystacea chez les deux sexes. D'autres fois cette surabondance de soies molles dressées est l'ornement du d*, comme chez Scatnphaga stercoraria. Géné- ralement la villosité est plus abondante et pins hérissée en arrière. La priawo.si^e est d'un gris blanchâtre ou légèrement teintée de jaune, parfois dorée. D'autres fois elle est tout à fait nulle, et le fond paraît alors noir ou métallique. Chez les Calyptérées elle est d'habi- tude grise à la base des arceaux, avec une bande noirâtre sur la marine postérieure. Cette bande obscure est plus ou moins festonnée en avant. La ligne longitudinale médiane est souvent noirâtre aussi. Quelquefois le disque des arceaux est orné d'un damier gris et brun {Sarcopharja). Bnlin quelques espèces portent sur le disque des ar- ceaux, soit au milieu, soit sur les côtés, des taches isolées, !)lus ou moins arrondies, qui sont d'un noir velouté. Celles-ci sont généra- lement plus constantes chez les n^. Mais ces dessins sont souvent mal déhnis, changeants selon l'incidence lumineuse, ou même obli- térés par l'envahissement du noir ou du gris. Pattes. — Les pattes ont comme les autres parties du corps la triple vestiture. Ici le rasé gris, qui est plus ou moins dense ou obsolète, ne montre pas de dessin bien marqué, ou bien il est fort rarement ponctué ou fascié de noir. La villosltô molle est plus ou moins dense et allongée ; d'habitude sans ordre, elle forme parfois — 347 — des frans;es ou des houppes plus serrées. La disposition des aiguil- lons est aussi méthodique et aussi constante qu'ailleurs. Elle paraît d'abord former un buisson inextricable, mais on parvient à séparer les grandes soies des petites ; il suffit de bien déterminer la place et l'alignement des grandes. Avant de les signaler il importe de s'entendre sur la valeur des termes descriptifs; car la confusion est facile sur ce terrain. Dans l'état de l'étude, les pattes sont censées uniformément étalées et di- rigées en dehors. C'est à une pareille convention qu'il faut rapporter, pour les pattes, comme pour les ailes, les termes antérieur et postérieur, interne et externe, supérieur et inférieur. Dans ce cas, comme je l'ai déjà montré, les parties foncièrement homo- logues se trouvent orientées de la même façon. Les piliers, habituellement appelés hanches, ne représentent réellement que le col du fémur. Ils sont rarement tout à fait dé- nués d'aiguillons. Cela ne se produit que chez les Œstrides, chez Mesonbrina et Miltogranima parmi les Calyptérées. Les Acalyp- térées pauvres en macrochètes en montrent des exemples plus fré- quents (Mf/odina, Chloria, Ulidia, Psilides, Chloropides) . Les aiguillons les plus constants et les mieux nurqués se trouvent sur les piliers intermédiaires, où ils sont disposés en travers, conti- nuant ceux du mesosternum à son bord postérieur. Les aiguillons des piliers antérieurs sont disposés longitudinalement et sans ordre, de préférence au bout et sur la marge externe, ils manquent rare- ment tout à fait. Ceux des piliers postérieurs ne sont bien sensibles qu'au bout; on en voit aussi sur l'arête externe de la gouttière. Fré- quemment chez les Acalyptérées ils sont indistincts des soies ; ce cas est plus rare chez les Calyptérées. Les cuisses des Muscides doivent être étudiées séparément dans chaque paii'e et considérées, d'abord sur la face antérieure, puis sur la face postérieure, afin de montrer plus nettement la disposition de leur vestiture. Les cuisses antérieures n'ont jamais leur face antérieure tout à fait nue. Elle est revêtue sur son disque de soies courtes plus ou moins couchées vers le genou. Quelquefois elles sont peu api)arentes chez les Acalyptérées. Chez quelques Calyptérées (Cyr- toneura, Masicera, Anthomya) certaines espèces présentent aux 2/5 basilaires, là où d'habitude la villosité est plus dense et moins déprunée, 1-3 aiguillons courts et plus saillants. Le bord supérieur est à peu près glabre. L'inférieur est le plus souvent pourvu de cils plus longs que ceux du disque. Ils se montrent de préférence à la base ou au jarret; parfois on en voit aussi au milieu; mais presque toujours ils sont bien moins saillants que ceux du bord pos- térieur opposé. — 348 — La face postérieure est presque toujours hérissée en arrière. Le plus souvent les soies du disque sont fortes et aussi saillantes que celles de la bordure supérieure. Celles-ci, néanmoins, sont plus évidentes, parce qu'elles sont dressées en dessus régulièrement comme une rangée de cils. Elles ne manquent guère que chez un petit nombre d'Acalyptérées. Les soies du disque, plus habituelle- ment confuses, sont souvent, chez les Galyplérées, disposées en 1-2 lignes longitudinales dans la partie supérieure; elles deviennent alors aussi robustes que celles du bord supérieur. — Les aiguillons les plus remarquables sont ceux de la inarge iriférieure. ils for- ]nent dans toute son étendue une rangée de longs cils dirigés en bas et débordant le tibia quand il est appliqué à la cuisse. Ils sont de beaucoup les plus constants et les plus apparents. Cependant ils font défaut ou à peu près chez un bon nombre d'Acalyptérées, surtout chez \esSepsides, Psilides, Chloropides. Les cuisses intermédiaires sont revêtues sur leurs deux faces de soies plus courtes, plus ou moins couchées vers le genou, des- quelles se distinguent des soies dressées plus fortes ou plus longues, disposées sur le disque ou sur les deux bords inférieurs. — I-a face antérieure chez les Calyptérées, dans le cas le plus fréquent de beaucoup, est armée d'un petit nombre d'aiguillons sur le milieu du disque; quelquefois même ils se prolongent en ligne vers le genou. Néanmoins, dans un bon nombre d'espèces, ils ne se distinguent pas de la villosité. Chez les Acalyptérées, au contraire, c'est le plus petit nombre des espèces qui est aiguillonné.— Le Ijord supérieur de la cuisse n'a jamais la frange de cils que présentent si souvent les cuisses antérieures ; cependant on observe parfois 1-2 aiguillons près du genou, et la série discale médiane le fait paraître quelquefois aiguillonné quand elle se rapproche de la ligne dorsale. — Le hord inférieur est le plus souvent dépourvu de niacrochètes ; mais alors très fréquemment les soies inférieures forment une rangée de cils un peu plus longs que ceux du disque. Ces cils deviennent plus robustes et comme pectines le long du jarret, plus longs et plus fins près de la base; ils prennent assez souvent la force des vraies ma- crochètes. Le centre de ce bord en est le plus souvent dénué; mais parfois il en a de bien développés qui remplacent même les aiguil- lons des extrémités. La face postérieure a presque toujours des aiguillons discaux chez les Calyptérées; mais ils sont limités à la région voisine du genou. Souvent il n'y a (ju'un seul aiguillon, ou bien 2-4 disposés en travers ; d'autres fois ils sont groupés sans ordre. Fort rarement on les voit se continuer en ligne vers la base. Chez les Acalyptérées ces aiguillons sont rarement bien marqués, et le plus fréquemment ils avortent tout à fait. — Le hord inférieur n'est jamais aussi ré- — 349 - gulièrement et longuement frangé de cils comme celui des cuisses antérieures; les aiguillons sont plus épars et rassemblés principale- ment vers la base. Ils sont assez bien développés chez les Calyptérées où ils ne deviennent pres([ue jamais nuls. Mais ce cas se produit souvent chez les Acalyptérées. — Dans beaucoup d'espèces les cuisses intermédiaires du ç? sont caractérisées par des aiguillons plus abon- dants, plus longs et plus fins ; la villosité molle est aussi plus héris- sée et souvent aussi plus longue et plus condensée. Les cuisses postérieures ont leur face antérieure plus ou moins hérissée. Chez beaucoup de cf il en est de même de la villosité molle ; mais d'habitude celle-ci est couchée dans la direction du genou. Sur le disque les soies les plus longues et les plus fortes sont rangées à côté de la ligne dorsale de la cuisse et dirigées un peu en dehors ou en avant ; elles forment une série plus ou moins serrée bien distincte chez presque toutes les Calyplérées (sauf Gyrnno- soma, Œstrides). Chez les Acalyptérées la série est pauvre en ai- guillons et parfois réduite à un; chez la plupart elle est peu dis- tincte des soies ordinaires et disparait même complètement. Bien que d'habitude elle soit parallèle au bord dorsal, elle devient quel- quefois flexueuse ; alors elle occupe le centre du disque dans les 2/3 basilaires et se rapproche du bord supérieur vers le genou. La por- tion inférieure du disque est garnie de soies sans ordre, mais chez les Calyptérées il arrive très fréquemment que la supérieure montre une seconde série au-dessous de la première, et même une troi- sième plus ou moins complètes. Cette deuxième série est parfois ac- cusée chez les Acalyptérées aussi ; mais le plus souvent elle y est réduite à 1-3 aiguillons dont le plus fort est voisin du genou. Le bord inférieur de la face antérieure est bordé d'aiguillons dirigés en bas, chez la très grande majorité des Calyptérées. Chez les Œstrides ^i quelques genres deMuscines, celte bordure est formée par une rangée de cils fins, seulement un peu plus longs que ceux du disque. Chez les autres, les macrochètes sont clairsemées, souvent nulles au milieu. Au devant du jarret on les voit fréquemment ser- rées en courtes dents de peigne. Parmi les Acalyptérées, un petit nombre de genres montre des aiguillons sur le bord inférieur ; le reste n'a que des cils un peu plus longs, ou n'offre aucune difl'érence avec le disque. Le Ijord supérieur émoussé de la cuisse, ou la ligne dorsale, est souvent nu ou dépourvu d'aiguillons dans les deux grandes divi- sions des Muscides. Ils se montrent d'abord près du genou, où ils sont très souvent réduits à un. Chez les espèces riches en macro- chètes, on en voit de 1-4 érigées sur la 2" moitié de la cuisse. Elles sont droites ou un peu inclinées vers le genou et sur un plan ver- tical; au lieu que les voisines sont dirigées en dehors ou en dedans. — 350 - La face 'postérieure de la cuisse est d'habitude presque nue. En dehors de quelques o* qui ont la villosité hérissée, les soies sont couchées, rares et courtes. Cependant à la base on voit presque tou- jours une touffe de poils fins et dressés, parmi lesquels fort rarement quelques aio;uillons font saillie. Vers le p:enou on aperçoit très sou- vent au contraire un aiguillon qui est placé sur le bord supérieur à côté dn l'aiofuillon dorsal et s'en distinojue par son insertion plus in- terne et sa direction vers l'abdomen. Il manque parfois chez les Ga- jyptérées ; mais il est presque toujours absent ou peu appréciable chez les Acalyptérées. Le hord inférieur est généralement moins sétigère que celui de la face antérieure; il n'a qne des aiguillons isolés vers la base on vers le sommet, parfois même réduits à un seul. Toutefois il est fort rare qu'ils manquent tout à fait chez les Cnlyptérées ; cela an contraire a presque toujours lieu chez les Acalyptérées. Dans ce cas on n'aperçoit que quelques cils un peu plus longs que ceux du disque ou de pareille dimension. Quand on observe la vestiture des cuisses dans le mouvement de progression, on s'aperçoit qu'elle est fortifiée du côté extérieur pour augmenter les ressources de la défense et d\i tact. C'est ainsi qu'elle se montre plus abondante aux cuisses antérieures sur leur face pos- térieure; aux cuisses postérieures sur leur face antérieure. Les cuis- ses intermédiaires ont également leur face antérieure mieux pourvue. Les tilnas. de même que les cuisses, doivent être examinés sur leur face antérieure et leur face postérieure. De plus, leur portion apicale est couronnée par un certain nombre d'aiguillons étendus sur la base du prototarse. Aux tibias antérieurs, la face antérieure n'a que des poils couchés dans la direction du sommet. Son horcl interne montre presque toujours dans sa seconde moitié une vestiture plus serrée et satinée à reflet jaune brun «{ui semble douée d'un tact plus délicat et forme une brosse plus fine. Il est dépourvu d'aiguillons; chez iVo- rellia seulement il porte 3-4 aiguillons forts et allongés. — Le horcl externe est hérissé le long de la ligne médiane dorsale du tibia d'une rangée desoies très courtes et demi-couchées. Chez la plupart des Calyptérées on voit surgir de cette rangée des aiguillons saillants en arrière, soit en forme de peigne continu, ou interrompu au mi- lieu ; soit sous forme d'aiguillons isolés qui sont assez souvent ré- duits à 1-2 médians. Ces aiguillons man(iuent chez la presque tota- lité des Acalyptérées {s'mî Norellia, Cordylura, Scatophaga). La face postérieure est d'habitude mieux armée. Toutefois sou bord eucterne derrière la ligne dorsale est, plus souvent que l'op- |)osé au devant, réduite une série de courtes soies; mais les aiguil- — 351 — Ions, quand ils se développent, suivent le même plan et la même di- rection. Ils manquent complètement chez les Acalyptérées (sauf Norellia, Cordyliira): ils avortent aussi chez le plusp:rand nombre des Calyptérées ; c'est chez les Tachinaires qu'ils sont le plus fré- quents. — Sur le disque on aperçoit le plus fréquemment deux aiguillons robustes, hérissés en arriére et placés l'un au devant de l'autre sur le tiers médian. Quelquefois un 3^ s'ajoute du côté de la base ; mais plus souvent ces aiguillons discaux sont réduits à un. Parfois ils sont insérés plus près du bord interne ou du bord externe; mais la face interne du tibia, celle qui s'applique à la gouttière fé- morale du tibia, n'a jamais d'aiguillons au devant du sommet. [I en est de même de l'arête externe. Les Acalyptérées sont toutes dé- pourvues d'aiguillons discaux (sayii Norellia^ Cordylura^ Scato- phciffa); ils sont de même absents chez un bon nombre de Calyp- térées. La couronne apicale des tibias antériiMirs est formée par \\n nombre pins ou moins considérable d'aiguillons inégaux. Le plus en vue est placé sur le bord dorsal un peu avant le sommet de la ligne médiane. Il ne fait jamais défaut chez les Calyptérées (en dehors des Œstrides et Gi/mnosoDn'des); mais il est plus ou moins développé. 11 manque tout à fait chez un grand nombre d'Acaly[»té- rées. A son côté se montrent fréquemment, mais au bord apical, 1-3 aiguillons souveiit aussi forts. — Le bord interne ne porte que l-'â aiguillons qui sont insérés en arrière. Ils avortent ou s'amoin- drissent plus souvent que ceux du bord externe. Par exception l'un de ces aiguillons sort parfois de la face interne même (Norellia, Cordylura); il arrive même (chez Trixa) que deux autres aiguil- lons se dressent aussi en avant. Les tibias intermédiaires doivent être examinés de la même façon que les tibias antérieurs. Leur face antérieure^ celle qui précède l'arête dorsale ou externe, montre deux rangées longitudi- nales d'aiiïuilbms qui sont bien distinctes. Uexterne borde l'arête dorsale, ou lui tient de très près. Cette rangée comprend plusieurs aiguillons, ou bien elle est réduite à un seul qui est placé sur le tiers médian. Chez un petit nombre d'espèces ces aiguillons sont très longs ; chez d'autres, au contraire, ils sont courts, coucliés et peu apparents. C'est chez les Dexiaires et chez les Tachinaires qu'ils prennent le plus de développement ; ils n'y manquent jamais. Ils sont au contraire avortés chez beaucoup d'Anthomydes, et presque toutes les Acalyptérées en sont dépourvues. — La seconde rangée oc- cupe proprement le bord i)iterne de la face antérieure. Quelque- fois elle parait même sortir du bord interne du tibia. Presque tou- jours elle est réduite à un seul aiguillon bien saillant, dirigé directement en dedans et un peu incliné vers le sommet du tibia ; ~ 352 — parfois il est un peu fléchi en avant ou en arrière. Il (^st un petit nombre de cas oii il se double. Cet aiguillon interne ne se montre pas chez les Acalyptérées, à part quelques rares exceptions {Norellia^ Cordylura, SccUophaga). Il est assez commun chez les Calypté- rées ; mais il manque chez un aussi grand nombre d'espèces. Chez les rf dont le tibia intermédiaire est fortement villeux en dedans, l'aiguillon interne ilisparaît quelquefois, tandis qu'il se maintient chez leur $. La face postérieure est plus fréquemment armée d'aiguillons que l'antérieure ; ces aiguillons, bien qu'ils puissent aussi être ré- duits à un seul, sont plus nombreux habituellement. Ils sont dis- posés longitudinalement sur une rangée discale unique, parfois un peu irrégulière. D'autres fois leur opposition deux à deux montre qu'il y a réellement deux rangées rapprochées sur le dis([ue. Les ai- guillons de la face postérieure ne manquent jamais chez les Calypté- rées, sauf de très rares exceptions {Œsirides, Gyninosomides, Stomoxys, Az-elia). Ils ne se trouvent au contraire que chez quel- ques Acalyptérées(iVoreZZt«, Cordylura^Scatophaga, Dryomyza, Micropeza). La couronne apicale des tibias intermédiaires est constituée, comme celle des tibias antérieurs, d'un certain nombre d'aiguillons inégaux. Celui du bord dorsal est inséré sur son arête même, ou bien entre ses deux branches apicales. Il est fréquemment moins rapproché du sommet que les autres et plus dressé ; de sorte que chez les sujets pauvrns en raacrochètes il est bien apparent. — De chaque côté du dorsal se développe un aiguillon latéral, l'un anté- rieur, l'autre postérieur, plus grands que les voisins et plus ou moins inclinés vers le prototarse. Au bord interne de la couronne deux autres aiguillons, l'un antérieur, l'autre postérieur, s'allongent sous le prototarse en forme d'éperons; leur longueur dépasse assez sou- vent la moitié de celle du prototarse. Ceux-ci ne manquent que chez un très petit nombre d'Acalyptérées [Plalystorna, Myodina, Loachea, Calohata, Loxocera), espèces où les aiguillons des ti- bias intermédiaires font défaut complètement. Les aiguillons externes manquent plus souvent. Mais chez les Calyptérées. à part lesŒstrides et Gymnosomides, les aiguillons normaux de la couronne apicale sont toujours apparents. Les tibias postérieurs dans leur position naturelle sont allongés en arrière et ramenés parallèlement le long de l'abdomen. De là ré- sulte que leur face antérieure devient externe et se trouve mieux pourvue d'aiguillons pour sa défense que la postérieure. La face antérieure du tibia chez les espèces bien armées a deux rangées d'aiguillons; mais chacune peut être parfois réduite à un seul. La plus persistante est subdorsale, disposée longitudinalement le long — 353 — de l'arête médiane. Si l'on excepte les Œstrides et Gymnosomides, où celte rangée est peu caractérisée, toutes les Miiscides Calyptérées en sont munies. On la retrouve encore chez Ips Corclyliirides et les Scatophaga. Chez toutes les autres Acalyptérées elle est annulée ou équivoque avec l'apparence d'une frange villeuse. Cependant chez les Sepsis et les Micropeza on distingue de courts aiguillons. — Chez plusieurs De.xiaires et Tachinaires, cette rangée subdorsale est accompagnée d'une frange de soies fines et allongées, dressées de même, qui sont le développement de la villosité ordinaire. La seconde rangée est à peu près sur le bord interne de la face antérieure; mais elle est hérissée plutôt en avant qu'en dedans. Elle accompagne la subdorsale chez presque toutes les Calyptérées ; elle manque néanmoins chez Alophora, Mesevibrina, Lispa et un petit nombre d'espèces isolées dans quelques autres genres. Les Aca- lyptérées en sont toujours dépourvues, sauf chez Cordylura, Sca- tophaga. La face postérieure n'a qu'une rangée d'aiguillons, la sub- dorsale réduite aussi parfois à un seul. Elle est parallèle à l'anté- rieure et l'accompagne presque toujours. Dans un certain nombre de genres elle disparaît tout à fait tandis que l'antérieure persiste. Cela se remarque chez Graphomya, Storaoxys, Myospila et chez bon nombre d'espèces des genres Spilogaster, Limnop)hora^ Aricia, Cœnosia. Elle manque toujours là où la rangée antérieure est avortée. — Le hord interne de la face postérieure n'a pas de véri- tables aiguillons comme celui de la face antérieure. Mais chez cer- tains c* {Sarcophaga, Chortophila) cette face est hérissée de soies fines que simulent des aiguillons plus ou moins nombreux, et sou- vent aussi d'une villosité molle plus longue. Chez la presque totalité des Acalyptérées, chez les Œstrides et Gymnosomides, les tibias ne portent en avant et en arrière que des soies fines ou des aiguillons équivoques. Les Cordylurides et les Scatophaga font exception. Comme dans les tibias intermédiaires, la couronne apicale est formée dans son état normal d'un aiguillon dorsal flanqué d'un an- térieur et d'un postérieur; et de plus de deux aiguillons internes, l'un antérieur, l'autre postérieur, couchés sur le prototarse. Dans la position que lui impose l'équilibre du corps la face postérieure s'ap- plique à l'abdomen ; il en résulte que les aiguillons internes de la couronne sont plus ou moins atrophiés ou rejetés en dehors. On les voit donc rarement saillants. On les aperçoit bien chez Theria, Mamphina, Rhihophora, Zophomya, Gonia, Cordylura et quelques autres espèces. A leur place le tibia postérieur montre une vestiture presque rase, veloutée de brun ou satinée plus clair, re- montant légèrement le tibia et se continuant sur la face correspon- — 354 — dante des deux premiers articles du tarse. C'est une brosse très fine et très serrée propre à rejeter le moindre grain de poussière. Des aiguillons externes, le dorsal est le plus constant; raais il n'est pas toujours le plus long. Bien qu'il soit dans la plupart des cas associé à l'antérieur, il arrive assez fréquemment qu'il est moins rapproché du sommet et qu'il peut être pris pour un aiguillon de larète tibiale. Dans un certain nombre de genres il est seul ; tels sont Graphoniya, Lispa et principalement les Helomyzides. La cou- ronne apicale devient tout à fait inerme chez les CEstrides, Gymno- somides et un grand nombre d'Acalyptérées. Mais chez celles-ci il arrive assez souvent que la couronne reste armée, tandis que les deux faces du tibia sont dépourvues. Tarses. — Chez les Muscides la vestiture des tarses et leur ar- mure n'ont pas pour objet principal la défense du corps; c'est plutôt l'adhérence au plan de position, soit pour maintenir l'équilibre au repos, soit pour aider à la progression. De plus, l'adaptation d'arti- cles menus et flexibles à lexlrémitè d'un levier allongé, pluriarti- culé, n'en a pas seulement augmenté le ressort ; elle a donné aux tarses la valeur d'une main que la mouche emploie avec un art pa- reil à celui de l'homme. Pour ces divers usages la nature a rais à sa disposition des poils, deux crochets cornés et deux pelottes ou lan- guettes membraneuses. Les p)0 ils, ici comme ailleurs, se montrent sous la forme d'aiguil- lons raides et de soies plus ou moins fines et flexibles. Sur la face dorsale les aiguillons ne sont représentés que par les latéraux de la couronne apicale, un ou deux de chaque côté. Ils sont presque tou- jours peu saillants et souvent même indistincts parmi les Acalypté- rées. — I^a villosité est le plus fréquemment très courte et couchée. Parfois, cependant, elle s'allonge un peu plus et se dresse à demi. Chez un bon nombre de cf on voit à l'extrémité du .5'- article quel- ques longues soies qui dépassent en arrière les pelottes et les cro- chets. D'autres ont une villosité fine et molle plus ou moins longue ou hérissée, pareille à celle des tibias. lia sole des tarses est plus ou moins revêtue; les soies sont molles ou raides; mais sont toujours courtes ou très courtes. Le fond est quelquefois à nu ou ne laisse voir que deux rangées de soies, l'ius souvent celles-ci forment un épais tapis qui est plus ou moins rasé. Cette villosité est un peu allongée en brosse, ou bien elle est consti- tuée en étrille par des aiguillons courts subtronqués. Le prototarse est toujours le mieux pourvu. Très souvent on remarque à la base de l'antérienr et du postérieur une toutfe de poils plus longs avec un véritable aiguillon au mdieu. Le prototarse intermédiaire en est presque toujours dénué. Très fréquemment aussi le côté interne du !'='■, du 2° et plus rarement du 3« article des tarses antérieurs et - 355 — postérieurs est lustré d'une brosse très fine, rasée, à reflets de velours brun ou satinée de gris, qui fait suite à celle du tibia. De l'autre côté les courts aiguillons de la sole, un peu saillants en dehors, pour- voient le prototarse au moins d'une sorte de peigne. Les tarses n'ont pas d'autres ventouses membraneuses que les pelottes terminales du S*' article. Klles sont toujours réduites à deux et parfois peu apparentes. Chez certains d* elles s'allongent beaucoup de même que les crochets ; elles sont en forme de lanières étroites. Elles paraissent propres à se fixer sur les surfaces lisses; mais peut-être aussi jouissent-elles d'un tact plus délicat. Les crochets sont deux griffes toujours simples. Chez beaucoup de d* ils sont plus allongés et plus rectifiés à leur base. Ces ongles cornés en s'accrochant au plan de position sont pour la mouche le moyen principal de l'équilibre et de la progression. Distinction des pattes. — L'analyse chetotaxiquedes pattes nous fournit avec leur conformation un second moyen pour reconnaître la place légitime de celles qui se sont détachées, accident qui se pro- duit fréquemment dans la manipulation des Muscides. On peut dire d'une manière générale que les faces les mieux armées sont celles qui deviennent extérieures dans la progression ; ces faces sont en même temps plus convexes. Inversement les faces internes ne sont munies d'aiguillons que près de l'arête dorsale; mais elles sont le plus fréquemment pourvues de brosses rasées, plus ou moins ve- loutées et satinées, à l'extrémité du tibia et sur ie prototarse. [,es pattes intermédiaires font exception, parce que dans le repos et dans la marche elles sont étendues perpendiculairement à l'axe du corps. Chez les Calyptérées, où les aiguillons prédominent, les pattes intermédiaires se distinguent des autres par leurs cuisses dont les deux faces sont convexes, dont le bord supérieur est dépourvu d'ai- guillons, si ce n'est à l'extrémité de la face postérieure, qui porte le plus souvent une frange transverse caractéristique. En outre, ces Cîiisses sont armées très fréquemment d'aiguillons purement mé- dians sur le disque de leur face antérieure. — Les tibias intermé- diaires n'ont pas de brosse fine à leur extrémité interne; celle-ci est armée d'éperons plus allongés et plus saillants que les similaires des autres pattes. — La sole est dénuée à la base du prototarse d'aiguil- lons et de touffes de poils. — La patte droite sera distinguée de la gauche, si l'on observe les aiguillons médians de la cuisse sur sa face antérieure et la frange transversale qui occupe toujours l'extrémité de sa face postérieure. Les pattes antérieures se distinguent des postérieures pour leurs cuisses, en ce que les antérieures sont aplanies ou concaves et à peu près rases en avant; au lieu que chez les postérieures, c'est la face postérieure qui est dans cet état;— pour leurs tibias, par leur ves- — 356 — liture qui se développe de même en sens inverse. Ces dilFérences permettent aussi de distinguer la patte droite de la patte gauche. iNéanmoins, dans certains cas, surtout chez les Acalyptérées, il n'est pas facile de faire l'application de ces données générales ; on peut prendre aisément la patte antérieure pour la postérieure du côté opposé. Alors la comparaison de la patte détachée aux pattes restantes fournit des moyens complémentaires pour résoudre la diffi- culté. Autres Diptères. — Bien que les niacrochètes ne prennent nulle part autant de développement que chez les Muscides, on les retrouve toutefois, au moins à l'état rudimentaire, dans les autres familles. Il faut mettre au premier rang les Dolichopides qui ont le thorax et les tibias pourvus d'une armure analogue. Celle des tibias se montre aussi chez les Phorides. On retrouve encore les niacro- chètes chez les Empides et Asilides, groupes moins voisins des Muscides. En somme il n'y a qu'un petit nombre de Diptères qui soient tout à fait dénués d'aiguillons. Classifleation. — Quand on embrasse dans son ensemble la vesti- ture des Muscides et ce grand nombre de macrochètes méthodique- ment distribuées sur toutes les parties de leur corps, on est porté naturellement à croire que leur étude doit être d'une grande res- source pour la distinction des espèces, l'établissement des tribus et des genres et la justification d'une classification générale. Cet examen a pris aujourd'hui de l'importance dans les divers ordres d'insectes. Mais les premiers auteurs n'en ont tiré aucun parti et leurs succes- seurs immédiats n'ont fait des aiguillons qu'im emploi fort discret. Meigen se borne à la grande macrochète nasile et aux soies plus petites qui l'accompagnent. Il signale leur présence ou leur absence dans la diagnose de quelques genres. — Macquart et Robineau- Desvoidy utilisent parfois les aiguillons de l'abdomen. — Zelters- tedt, si scrupuleux d'ailleurs, n'a pris en considération que les soies de l'arête nasale. — Rondani appelle l'attention sur les aiguillons de l'écusson, sur ceux des cuisses et des tibias. — Schiner observe les lacunes des séries orbitaires et celles de la ligne latérale du medi- tergum. — Meade, dans ses Sarcophaga, compte les soies de cette dernière. C'est Osten-Sacken [An essay of comparative Chœtotaxy — Mittheil. der Mûnchener Ent. Ver., 1881) qui le premier a cherché l'ordonnance générale de ces macrochètes chez les Muscides sur la tète et le Ihorax, et a fait voir que leur place est régulière. Ses observations ont été faites avec beaucoup de soin et d'exacti- tude. Il s'est principalement occupé de deux tribus d'Acalyptérées — 357 — Ortalidœ, Trypetidœ, pauvres en macrochètes. Klles sont, il est vrai, de nature à faire connaître les aiguillons les plus constants dans le système général ; mais elles sont insuffisantes pour en faire voir tout le développement. Aujourd'hui, quel que soil l'emploi que l'on fera des macrochètes dans le classement général et dans la diagnose spécifique, il y a sujet d'être fort réservé sur le bénétice qu'on en peut tirer. Cela tient à ce que la physionomie générale de l'insecte est à peine modifiée par la saillie ou la disparition de quelques aiguillons ; à ce que la suppression générale de l'armure sur quelques parties est précédée de transitions insensibles. En outre, les espèces voisines offrent par- fois des divergences assez marquées ; et soit avortement, soit cadu- cité, les individus appartenant à la même espèce montrent des lacunes d'un seul côté, parfois même bilatérales, dans le nombre ou la force des soies. DIFFERENCES SEXUELLES Les différences sexuelles extérieures sont très variées entre les diverses espèces et, sont le plus souvent d'un grand secours pour les distinguer. 11 suffit ici de signaler les altérations de la structure qui coïncident le plus fréquemment avec le sexe et permettent de sé- parer un cf et une 5 dans la plupart des cas. Les plus constantes se trouvent à l'extrémité abdominale, siège des armures copulatrices et des oviductes.Chez le cf l'abdomen pa- raît plus étroit et plus allongé ; les derniers arceaux supérieurs sont convexes ou recourbés en dessous, selon l'axe longitudinal du corps, comme un doigt replié, tandis que les dernières plaques ventrales sont échancrées ou excavées pour les recevoir au repos. Chez la Ç les derniers anneaux sont rétractés l'un dans l'autre au repos, ou ne montrent qu'une extrémité béante. Dans quelques cas les plaques ventrales de la J se terminent en croc, eu curette, en stylet, en forceps. D'autres fois leurs derniers segments se prolongent en tubes dégainés, étroits ou déprimés (f/rop/iorfl), ou cyUndriques {Ocyptê- rées). En général la forme du cr* est plus étroite. Chez les Calyptérées principalement, les yeux sont le {>lus souvent plus grands et plus rapprochés à la région supérieure ; leurs facettes sont un peu plus grosses en haut et en dedans ; Tinteroculaire est réduit à une seule rangée d'aiguillons; les ongles et les pelottes des tarses sont plus grêles, plus allongés ; quelquefois les ongles sont tronqués au bout; enfin la pubescence est plus fine, plus longue et plus hérissée. Revue d'Entomologie. — Octobre 1888. 27 358 MŒURS Les Muscides sont également orfiçanisées pour la marche et pour le vol. Elles ont des inclinations pédestres plus prononcées que les autres Diptères. A l'état parfait on les trouve presque toutes sur la tige, les fleurs ou le feuillage des plantes, soit qu'elles y prennent leur nourriture, leurs ébats ou leur repos, soit qu'elles fassent leur toilette en se réchauffant au soleil. Un petit nombre se tient sur la grève humide (Lispa), sur les animaux dont elles sucent le sang {Stomoxys), ou la sueur [Musca, Anthomydes) ; sur les ulcères des arbres, sur les déjections animales, les matières organisées en état de putréfaction pour en absorber les parties liquéfiées. Dans l'air on aperçoit des d* planant à l'affût de leurs $, pourchassant leurs rivaux, ou exécutant en chœur des danses fantastiques. Mais ils ne guettent pas une proie vivante pour leur nourriture ; il faut faire exception pour Scatophaga que l'on surprend parfois avec un moucheron entre les pattes antérieures, et aussi probablement pour Norellia. Ochthera et autres Acalyptérées armées de forts aiguil- lons sur les tibias et les cuisses de devant. Le genre de nourriture est beaucoup plus varié pour les larves. Les CEstrides vivent sous la peau des grands mammifères, dans leur tube digestif ou dans les sinus nasaux et frontaux ; quelques Mus- cines se rencontrent aussi dans ces conditions. La grande famille des Tachinaires vit aux dépens des larves d'autres insectes, se logeant sous leur peau, se nourrissant du tissu adipeux jusqu'au terme fixé pour la métamorphose du parasite, moment où la victime est mise à mort. D'autres s'introduisent hardiment dans les nids d'Apiaires et de Fouisseurs et accaparent à leur profit les provisions de miel, ou d'insectes anesthésiés, qu'une mère prévoyante avait accumulées pour ses petits. Le plus grand nombre des Acalyptérées a des goûts végétaux. Elles s'attaquent aux diverses parties des plantes sur pied, y forment des galles et pompent la sève attirée par l'ulcération. D'autres plus menues s'iusmuent dans le parenchyme des feuilles et décrivent entre les deux membranes des conduits sinueux jusqu'au terme de leur développement larvaire. Mais un très grand nombre se con- tente des détritus animaux et végétaux en fermentation et accom- plit dans le sein de la terre la dernière transformation. — 359 — CONCORDANCE SYNONYMIQUE Dans le tableau qui suit j'ai cherché à résumer d'une manière claire et précise les diverses assimilations que j'ai établies entre les pièces du squelette de la mouche, celles des autres insectes et celles de l'homme. TETE I. Crâne. — Anneau occipital. — 1. Partie tergale = Écaille ou bande occipitale. Postscutellum de la tête. — 2. Partie costale = Protocrâne? — 3. Partie sternaie = Apophyse basilaire. Anneau sphénoïdal. — 1. Partie tergale = Front, lunule fron- tale ; suture sagittale; bande interorbitaire supérieure; os wor- miens, plaque ocellaire. — 2. Partie costale = a. Épimère pa- riétal, orbite interne supérieur; sous-orbite, os unguis, Wangen = &. Episternum, temporal, pommette, joue. — 3. Partie sternaie = Sphénoïde, pièce basilaire. — 4. Appendices = Mâchoires infé- rieures. Anneau ethmoïdal. — 1. Partie tergale = Vomer. — 2. Partie costale z= a. Épimère, os palatins, épistome, chaperon, clypeus = h. Episternum, os nasaux, arête nasale. — 3. Partie sternaie = Ethmoïde, J*reelabrum, Buccula, Oberlippe. — 4. Appendices = Mâchoires supérieures, mandibules. II. Bouche. — 1'^ SECTION = Pharynx, arrière-bouche, gosier. — 1.* Partie inférieure = Os hyoïde, pièce prébasilaire, sous-menton, Schlundgerust. — 2. Partie supérieure = Corps de l'ethmoïde, praelabrum, buccula, Oberlippe, plaque etbmoïdale. 2® Section = Portion maxillaire, mâchoire inférieure, gond des mâchoires, tige des mâchoires, palpes maxillaires, support des palpes. 3^ Section. — 1° Partie inférieure = Corps de la langue, me- soglosse, menton des insectes. — 2» Partie supérieure = Lèvre supérieure, labre, epipharynx. — 3» Partie interne = Langue, hypopharynx, soie piquante, aiguillon salivaire ; lobes des mâ- choires ? 4® Section. — Lèvre inférieure, lèvres terminales, languette, paraglosses, palpes labiaux transformés. m. Sens. — Vision: yeux à facettes, yeux simples, ocelles, stem- mates. — 360 — Odorat'. Cornets olfactifs, sinus frontaux, ethmoïdaux ; antennes. Goût : Languette, pseudo-trachées ? THORAX I. Larynx = Collier, hausse-col. II. Prothorax. — 1. Partie tergale = Vertèbres cervicales, pro- notum (sciitum, scutelluui réunis); calus humerai. — 2. Partie COSTALE = Omoplate, pro episternum, pro-épimère. — 3. Partie STERNALE = Clavicules, prosternum. III. Mesothorax. — 1. Partie tergale = Vertèbres dorsales ; meso- notum. — a. protergura. — h. meditergum. — c. scutellum, bras et calusde l'écusson. — d. postscutelUim. — 2. Partie cos- tale = Côtes et fausses côtes ; mesopleures, episternum^ épimères. — 3. Partie sternale = Mesosternum. IV. Metatliorax. — i. Partie tergale = Sacrum; metanotum. — a. sculum, — h. scutellum, — c. postscutellum ; segment mé- diaire. — 2. Partie costale = Os coxaux, ischion, ilion, méta- pleures, metepimères, raetepisternums. — 3. Partis sternale = Pubis, metasternum, appendice xyphoïde? PATTES 1. Col du fémur = Hanche d'insectes; pilier, condyle. 2. Fémur = Cuisse, trochanters. 3. Tibia = Jambe, tibia et péroné. 4. Pied = Tarses, l^'" article = carpe, tarse, protolarse, métatarse des auteurs. — 2® = métacarpe, métatarse. — S*" = l'"« phalange. — 4» = 2" phalange. — 5'= = 3' phalange. AILES I. Os DU CARPE = Nœuds basilaires de l'aile. II. Os DU MÉTACARPE et des PHALANGES. = Nervures longitudinales. a. PowC(i, jJoZZea; = Marginale, Macquart (partie inlerne); Vor- derrandader, Schiner (id.); côte et costale, André (id.); medias- tine, Brunner. — 361 — b. Index, d""' branche = Auxiliaris, Zett.; Vorderast, Schiner; 1* longitudinalis,Rond.; stigma, bord antérieur, André ; radiale antérieure, Brunner. c. Index, 2® branche = l""® longitudinale, Schiner ; 2® longitu- dinale, Rond.; secundarius Zett.; sous-marginale 1'^, Macquart; sous-costale, bord postérieur du stigma, sommet de la costale, André; radiale moyenne, Brunner. d. Index, 3* branche =2'^ longitudinale, Schiner ; 3* longitudi- nale, Rond.; sous-marginale 2*, Macquart; radiale, André ; ra- diale postérieure, l""^ branche, Brunner. e. Index, 4^ branche =3e longitudinale, Schiner; 4° longitudi- nale. Rond. ; sous-marginale 3°, Macquart; cubitale, André; radiale postérienre, 2*^ branche, Brunner. /. Médius, l""^ brandie = 4° longitudinale, Schiner; 5^ longitu- dinale, Rond.; exterao-médiaire, Macquart; médiane, André; ulnaire antérieure, Brunner. g. Médius, 2" branche = S*' longitudinale, Schiner; 6^ longitu- dinale, Rond.; interno-médiaire, Macquart; anale postérieure, André ; ulnaire postérieure, Brunner. h. Annularis = 6'^ longitudinale, Schiner; 1^ longitudinale, Rond.; anale, Macquart ; accessoire, André ; vena dividens, Brunner. f. Auricularis = l^ longitudinale, Schiner; axillaire, Macquart; vena plicata, Brunner. III. Ligaments interosseux = Nervures transverses. j. Radicale antérieure = Wurzelquerader Schiner ; transverso brachiale, André. k. Radicale moyenne =Margino-discoïdale et medio-discoïdale, André. l. Radicale postérieure = Transversolancéolée, André. tn. Médiane antérieure = Gewœhnlichequerader , Schiner; l'^ récurrente, André. n. Médiane postérieure = Transverso-discoïdale, André. 0. Postérieure = Hinterequerader , Schiner ; 2« récurrente (partie postérieure), André. p. ApimZe = SpitzenqHerader, Schiner; 2*= récurrente (partie antérieure), André. IV. Interstices = Cellules. 1. Radicale antérieure = Vorderrandzelle (portion interne), Schiner ; brachiale, André. 2. Radicale moyenne — Cellules costale et médiane réunies, André. 3. Radicale postérieure= Cellule lancéolée (portion interne), André. — 362 — 4. Costale = WordervanàzeMe (portion externe), Schiner; bra- chiale, André (id.); scapnlaire, Bruiiner. 5. Mecliastine = Vorderrandzelle (portion apicale), Schiner; sligma, André ; externo-raédiaire, Brtinner. 6. Margiiiale = RATiôzelle^ Schiner; radiale, André; ioterno- médiaire, Brunner. 7. Sons-marginale — Unterrandzelle, Schiner ; cubitale André. 8. Basilaire antérieure = Vordere basalzelle, Schiner; dis- coïdale 1, André ; discoïdalp, Brunner. 9. Basilaire postérieure = Hintere basalzelle, Schiner; dis- coïdale 3, André ; interulnaire, Brunner. 10. Anale = Analzelle, Schiner; lancéolée (portion externe), André. 11. Axillaire = Axillarzelle, Schiner ; anale, André. 12. Discoïclale = Discoidalzelle, Schiner ; discoïdale 2 (partie postérieure), André. 13. i'"^ postérieure = Hinlerrandzelle 1, Schiner; discoïdale 2 (partie antérieure), André. DËSCRIPTIOiNS DE SIX ESPECES NOUVELLES D'HEMIPTERES Par le D' A. PUTON. Phimodera bufonia Put. (Ph. galgulina Mis. Rey, Put., Jak., nec H.-S.). E.xti'èmement voisine de la Ph. galgulina, avec laquelle elle est confondue, elle en diffère par sa taille un peu plus petite et surtout plus étroite, la ponctuation plus fine, la ligne médiane lisse de l'écusson plus apparente. La différence la plus essentielle réside dans l'armature des trochanters, caractère qui est commun aux deux sexes. LaP/i. galgulina vraie de Hongrie, localité indiquée par Herrich- Schœfïer dans sa description, a les trochanters intermédiaires et pos- térieurs armés au sommet d'une longue épine, cylindrique, arquée en faucille et à pointe obtuse; cette épine est aussi longue que le trochaiiler lui-même. Trochanters antérieurs armés au sommet d'un simple tubercule pointu. La Ph. bufonia a les trochanters intermédiaires et postérieurs — 363 — prolongés en une épine courte, pointue au sommet et dirigée dans l'axe du trochanter lui-même; cette épine a à peine la longui-ur du 5^ du trochanter. Trochanters antérieurs sans épine ou tubercule. Pour le reste, celte espèce est semblable à la Ph. galgulina et elle est aussi variable en dessin et en couleur. — Long., 5 3/4; larg., 4 .mill. (La galgulina a 6 3/4 de long et 4 3/4 mill. de large.) France mérid.: Cap Breton dans les Landes, sons les touffes de serpolet. Russie mérid.: Astraklian et Sarepta. — M. Jakowleff, en décrivant sa galgulina, signale déjà des différences avec la forme typique. Obs. La description de la Sculellera oblusala Kryn., qui est citée en synonymie de la galgulina, est si courte et si peu précise qu'elle peut s'appliquer à toutes les nombreuses Phimodera de Russie et même à d'autres insectes ; il me paraît donc préférable de donner un nou- veau nom à cette espèce. Peribyssus Put. nov. gen. Corps suborbiculaire, convexe; tête inclinée, assez petite, son bord antérieur sans épines, mais avec quelques soies très longues ; épis- tome non enclos par les joues ; yeux saillants, ocelles petits, mais visibles. Antennes très courtes, les trois derniers articles ovoïdes, subglobuleux. Pronotum peu profondément écbancré en avant et après l'échancrure des traces d'un sillon très léger, parallèle à cette échancrure; côtés droits ; base très large. Une frange de soies molles, très longues et dirigées en arrière tout le long des côtés du prono- tum et des él3'lres comme dans les Byrsinus et Cephalocteus. Écusson très fortement et brusquement sinué sur les côtés au ni- veau du tiers postérieur, il en résulte que son extrémité qui est aplatie et même un peu excavée est en forme de spatule ; disque de l'écusson peu après la base chargé d'une liés forte éminence sail- lante en cône obtus, un peu plus longue que large et qui occupe une grande partie du disque. Clavus bien limité ; exocorie limitée en deddns par une côte qui n'atteint pas rextrémité; bord postérieur de la coiie un peu sinué. Ventre à longs poils couchés. Orifices odo- rifiques auriculés. Tibias robustes et très épineux, les antérieurs en palette allongée avec six longues épines noires au côté externe ; les postérieurs légèrement arqués, très épineux extérieurement. Ce genre de la famille des Cydnides est voisin des Bxjrsinus et des Cyclnus, mais il en diffère par l'absence d'épines au bord anté- rieur delà tète ; il s'éloigne des Geotomus par sa forme plus con- vexe, les côtés du corps sans soies rigides espacées régulièrement, mais avec des poils mous très longs et dirigés en arrière et par l'élé- vation du disque de l'écusson. P. scutellaris Put. Roux, brillant, suborbiculaire, antennes très pâles, épines des ti- bias noires. Tête lisse, imponctuée, les joues avec quelques rides obliques en avant. Pronolum très court et très large, fortement rétréci en avant, sa surface lisse sur le lobe antérieur, qui est séparé du postérieur par une dépression très faible, marquée de chaque côté par trois ou quatre gros points ; lobe postérieur avec quelques points très petits et très clairsemés, les côtés avec trois ou quatre gros points. Écusson avec l'éminence médiane lisse, ainsi que les callosités de chaque côté de la base, qui sont très fortes, le reste de sa partie antérieure avec quelques gros points très espacés, la partie postérieure plus densément ponctuée après les sinuosités. Corie avec de gros points assez uniformément répartis, mais très éloignés les uns des autres. — Long., 4; larg., 3 mill. Trouvé à I-aghouat (Algérie méridionale), par M. le D'^Ch. Martin. Cet insecte a un peu l'aspect du Byrsinus fossor, mais il est beaucoup plus orbiculaire, le pronotum est plus court, la tête plus petite, etc. Calocoris tegularis Put. Allongé, entièrement d'un jaune paille ou nankin, extrêuiement pâle ou blanchâlre, presque translucide, peu brillant, glabre en dessus. Tibias et surtout premier article des antennes avec une pu- bescence noire, très courte et coucbée, mais assez abondante sur le premier article des antennes qui par ce l'ait paraît grisâtre. Tèle lisse, très courte et front assez convexe, comme dans les Mega- cœlum, mais sans sillon longitudinal. Premier article des antennes plus court que la tête et plus court que chez les autres espèces du genre, le deuxième presque aussi épais que le premier et plus épais que le bourrelet antérieur du pronotum, le troisième moins épais qne le deuxième sans cependant être filiforme. Rostre atteignant les hanches intermédiaires. Pronotum fortement atténué en avant, Écusson avec un petit tubercule conique à l'extrême sommet. Écail- lette ou épaulette (tegula) située à l'articulation de Télytre d'un beau noir, ce qui forme un gros point noir bien visible sous l'angle — 365 — postérieur du pronotum. Membrane à peine enfumée, ses nervures jaunâtres. Le dessous des fémurs, surtout des postérieurs, marqué d'un pointillé noir, extrêmement tin, à peine visible. Tibias posté- rieurs avec quelques soies à peine plus visibles et à peine plus lon- gues que la pubescence couchée. — Long., 7 raill. Deux exemplaires trouvés à Ghardaia (oasis du Mzab) et à La- ghouat par le D'' Martin (Collect. Marmottan et Puton). Gel insecte se distingue de tous ses congénères de couleur ana- logue par la tache noire si remarquable de l'écaillette des éiytres et en outre par la tète et le premier article des antennes courts. — Il ressemble aux Megacœlam par la forme de la tète, mais il s'en éloigne par l'absence de sillon frontal et de fortes épines aux tibias postérieurs. — Remarquons en passant, que le Calocoris vanda- licus serait peut-être mieux placé dans les Megacceluni, car il en a le faciès et on aperçoit sous un certain jour des traces du sillon frontal. Lygus viscicola Put. Ovalaire, couvert sur les éiytres d'une pubescence courte, ar- gentée, couchée, assez fugace et assez épaisse, sans poils dressés; corps d'un jaunâtre pâle. Tète lisse, légèrement marginée en arrière, mais sans former de bourrelet ; antennes assez longues et grêles, le premier article un peu plus long que la largeur du vertex ; le deuxième, noir à l'extrémité, un peu plus long que la largeur du pronotum à la base ; les deux derniers noirs, aussi longs réunis que le deuxième. Rostre atteignant les hanches postérieures. Pronotum entièrement jaunâtre, assez fortement ponctué (un peu moins forte- ment que dans le campes tris, mais un peu plus densément), calus et bourrelet antérieurs lisses, disque très convexe, mais brusque- ment déclive tout près du bord postérieur, ce qui le fait presque pa- raître marginé en arrière. Écusson fortement gibbeux, ponctué et légèrement rugueux en travers, brun avec l'extrémité, la ligne mé- diane et la base jaunâtres. Éiytres très finement et densément ponc- tuées ; une bande transverse d'un brun noir occupant la première moitié du clavus.et la base de la corie (excepté l'épaule) et une autre bande de même couleur, oblique, apicale en dedans et subapicale en dehors où elle va en remontant. Bord externe de la corie jaunâtre un peu teinté de rouge au sommet; costa noire ; cuneus jaunâtre avec le sommet et le bord apical rouges ; un point brun à l'extré- mité du clavus. Membrane noirâtre, nervures rouges, ime tache blanche à la base de chaque cellule et deux autres taches blanches Revue d'Entomologie. — Novembre 1888. 28 — 366 — non réunies vers le milieu de la membrane. Dessous du corps et pattes d'un flave très pâle, une bande d'un noir foncé sur les flancs de )a poitrine, orifices odorifiques blancbâtres. Moitié apicale des fémurs rougeâtre et dans cette moitié quelques gros points noirs. Tibias postérieurs très grêles avec quelques soies concolores à peine apparentes et sans aucun point noir. — l-ong., 4 raill. Découvert sur le gui par le D'" Marmoltan dans les environs de Paris, à Marly et à Coye. Cet intéressant insecte est un peu intermédiaire entre les Lygus et les Cyphodeiiia; il a la pubescence argentée presque aussi forte que ces derniers, mais il n'en a pas la forme élargie en arrière, ni le cuneus court, déclive et à fracture profonde; il rappelle mieux la forme et l'aspect des Lygus, particulièrement des limhatus Fall. et adustus Jak., mais il est plus petit, sans soies et points noirs aux tibias; pour cette raison il sera mieux placé dans le groupe du cajnpestris, dont il n'a cependant pas la tète fortement marginée. Sthenarus visci Put. Corps en ovale à extrémités presque tronquées ; d'un noir opaque en dessus, imperceptiblement pointillé, couvert d'une pubescence squamiforme argentée et fugace. Tête très large, dépassant les angles antérieurs du pronotum de la moitié du diamètre des yeux ; vertex déprimé, son bord postérieur trancbaut. Antennes grêles et assez longues ; le premier article roussâtre, très court, n'atteignant pas le sommet du clypeus ; le deuxième brun avec le milieu roussâtre et l'extrême base blanche, aussi long que la largeur du bord posté- rieur de la tête avec les yeux ; les deux derniers noirs, éga\ix en- semble au deuxième, l'extrême base du troisième blanche. Pronotum très court et très large, fortement et régulièrement convexe; côtés un peu arrondis et subitement l'étrécis à l'angle antérieur ; disque uni, callosités peu apparentes, pas de bourrelet au bord antérieur. Écusson imperceptiblement ridé en travers, sa base mal recouverte par le pronotum est suivie d'une dépression transverse et sou disque est légèrement gibbeux. Articulation de l'élytre à l'épaule roussâtre, clavus et corie noirs, l'extrême bord postérieur ejfterne de la corie roux; cuneus très déclive, tous ses bords roux, son centre noir. Membrane noire, ses nervures grises. Ailes intérieures d'un bleu foncé irisé avec un fort hamus. Dessous du corps noir, orifices odo- rifiques blancs. Pattes rousses; tibias portant extérieurement des épines noires insérées sur de gros points noirs. — Long., 3 mill. — 367 - Découvert comme le précédent à Marly, sur le gui, par M. le D"" Marmoltan. Cet insecte, intéressant par sou habitat, est voisin desAgalliastes par sa tête très large, mais il en diffère par son vertex déprimé, le corps à poils squamuleux, fugaces et les cuisses non propres au saut. Je crois pour ces raisons devoir le rapporter au genre Sihe- narus, bien qu'il ait la tête encore plus large que ïocularis, chez qui elle est la plus large dans le genre ; il a le corps plus parallèle que cette espèce, plus brusquement rétréci en arriére, les poils squa- muleux plus forts, le cuneus tout autrement coloré. 11 a un peu l'aspect d'un petit Chai^agochilus Gyllenhall par sa vestilure et la couleur du cuneus, mais il appartient à un tout autre groupe. Phantia longiceps Put, Allongée, étroite, comprimée, d'un vert pâle grisâtre, un peu plus enfumée vers l'extrémité des élytres. Tête longuement prolongée en avant des yeux, en cône à sommet arrondi ; vertex deux fois plus long que large entre les yeux, non excavé, mais un peu convexe, sans carène médiane et les carènes latérales très obtuses si ce n'est à la base, où elles se continuent avec les carènes latérales du front. Bord postérieur du vertex éehaiicré en demi-cercle. Front très long, lisse, sans carène médiane, les carènes latérales fortes, relevées en avant autour des yeux, les latérales internes à peine apparentes et très obtuses. Pronotuin court, en demi-cercle, sans carènes, un point enfoncé de chaque côté dû milieu. Mesonotura long, sans carène médiane, les latérales obtuses. Élytres à large troncature postérieure, à nervures bien visibles, parallèles, un peu rembrunies, formant au quart apical deux rangs de longues cellules parallèles et régulières. Clavus garni de granules élevés et arrondis sur toute sa surface et un groupe de granules de même nature au milieu de la base de la corie près de la naissance des secteurs. Côtés de la poitrine bru- nâtres; pattes d'un flavescent verdâtre. —Long., 9 mill. avec les ailes. \]i\ seul exemplaire (collect. Marmottan), découvert à Laghouat par M. le tV" Martin. Cette espèce se distingue de ses congénères par son vertex lon- guement prolongé en avant. 368 — CAPTURES D HEMIPTERES. 1. Geocoris scutellarls Put. — Laghouat (D"" Martin). — Cet exemplaire, le deuxième connu, est un peu plus \yk\e «[ue le type, l'écusson flave n'a qu'un triangle noir au milieu de la base et le pronotum n'a de noir que le fond des points et des cicatrices. 2. Hyalocoris pilicorais Jak. — Oasis de Ghardaia (D' Martin). — Cette espèce n'était connue que du Turkestan et l'exemplaire al- gérien conservé dans la collection Marmottan ne m'a présenté aucune dilTérence avec celui que je possède de l'Asie centrale. 3. Amxjhlholus venator Ivlug. — Laghouat (D'' Martin). 4. Myrmedohia distinguenda Reut, Gérardmer (Vosges), M. Lethierry. 5. Brachynotocoris puncticornis Reut. Limoges (M. Noual- hier). L. 6. Deltocephalus calceolatus Boh. Montlouis (Pyrénées orien- tales). NOTES POUR SERVIR A L'ÉTUDE DES PSELAPHIENS {Suite) Par F. GL'ILLEBEAU. Genre TYGHUS Leach. (») 4. cf Sans épines aux trochanters intermédiaires. 2. (f. Métasternum armé en avant d'une longue lame bifide à rextrémilé. Tête plus large que longue, aussi large que le corselet. 1. T. Fournieri de Saulcy. Je donne la description de M. Reitter comme point de comparaison pour apprécier l'espèce suivante : (t) Comnae j'ai intention de donner toutes les espèces de France que je connais, soit inédites, soit pour compléter leur description, je reproduis toutes les descriptions déjà données pour que la comparaison de l'une à l'autre soit plus facile. D'un rouge jaunâtre, convexe, tête et abdomen un peu plus foncés. Dans le cf seul connu, le niétast^rnum est excavé, avec une faible épine dirigée en arrière de cbaque côté ; bord antérieur, au milieu, prolongé en une lame étroite et longue, divisée en deux d^nls à l'extrémité; le ventre avec une faible dépression longitudinale. Ne m'est pas connu. (Reitter.) ' J'ajoute ici la description de l'unique femelle connue, dont je dois la communication à l'extrême obligeance de M. Abeille de Perrin. Taille 4 mill. — $. Sans lame ni épine au métasternum ; entière- ment d'untestacé un peu ferrugineux ; pubescence assez rare, mêlée de longues soies ; tête transverse, tubercules antennaires arrondis, rugueux, séparés par un large sillon; 1 et "2 articles des antennes plus longs et plus larges que 3 à 8 ; 3 carré, 4 subtransverse, 5 un peu plus long et un peu plus large que 4, 6à 8 plus étroits, trans- verses, égaux, 11 aussi long que les deux précédents réunis. Celle femelle, ainsi que le mâle décrit par M. Reitter. ont été re- cueillis dans une grotte des Pyrénées par feu l'abbé Fournier. 2. T. olbiensis Guillebeau. Long., 1,2 mill. — '-". Métasternum excavé en arrière, prolongé en avant en une longue lame recourbée en dessous, bifide à l'extré- milé, ayant les bords noirâtres; une espèce de tubercule plat, noi- râtre, arrondi, existe de chaque côté du métasternum qui n'a pas d'épine. Ventre longitudinalement subdéprimé au milieu ; 1 et 2 ar- ticles des antennes plus longs et plus larges que 3 à 8, 3 et 4 plus étroits que 5, à peu près carrés et égaux, 5 et 7 à peu près d'égale largeur, subtransverse?, 6 et 8 plus étroits, transverses, 9 et 10 for- tement transverses, 11 aussi long que les deux précédents réunis. Élytres un peu plus courtes q\ie leur largeur totale à l'extrémité. Corps et antennes d'un ferrugineux brillant, palpes et pattes tes- tacés, les articulations de ces dernières rembrunies. Pubescence fine, rare, mêlée de longues soies. Tête transverse, convexe, aussi large ou presque aussi large que le corselet. Tubercules antennaires peu saillants, rugueux, marqués d'un point enfoncé au milieu, séparés par un sillon assez large ; yeux peu développés. Corselet transverse, les côtés arrondis, fovéoles de la base petites, celle du milieu longue, plus forte que les autres. Impression basale et médiane du premier segment dorsal de l'abdomen occupant plus de la moitié de sa lar- geur. Hyères. — 370 — Mon ami Cl. Rey a recueilli trois exemplaires de cette remar- quable espèce, en tamisant des aiguilles -le pin. Il est possible, à en juger par la lame du métasternum, qu'elle constitue une variété du Fournieri. Mais comme elle est plus grande, qu'elle n'a pas d'épine au métasternum et que son habitat est diflférent, il se pour- rait aussi qu'elle fût une autre espèce. Un examen ultérieur avec comparaison des types peut seul décider. 2'. — d* Métasternum inerme. Tète plus étroite que le corselet. 3. — cf. Tête pubescente et armée d'un ou plusieurs tubercules outre les antennaires. 3. T. tuberculatus Aube. Les caractères indiqués pour le d* doivent être complétés comme il suit: Long., 1,3 mill, — Tête transverse, large, excavée en avant ; tu- bercules antennaires petits, distants, séparés par une excavation ; front excavé au-dessus des tubercules antennaires; le bord supé- rieur de l'excavation s'avançant horizontalement en deux tubercules fortement pubescents, séparés par une échancrure du milieu delà- quelle émerge \n\ troisième tubercule vertical plus petit, surmonté de deux soies ou cornes transparentes, se courbant chacune décote, ces cornes dans le genre de celles du Batrisus adnexus. (("es cornes, assez difticiles à distinguer de la pubescence de la tête, sont cependant bien visibles lorsqu'on examine la tête horizontalement et d'aiTJère en avant, quand celle-ci est horizontale ; lorsqu'elle est penchée, il faut regarder de côté). 1" article des antennes plus long et un peu plus large que le 2'^, celui-ci aussi long mais plus large que le 3« qui est plus long que large et aussi large que le 5" ; 4, 6 et 8 à peu près d'égale largeur, le 4" carré, 6et8 transverses. Élytres aussi longues que leur largeur totale. Ç. Tête sans autre tubercule que les antennaires qui sont arrondis et distants, séparés par un large sillon au fond duquel se trouve une très petite carène brillante ; antennes et élytres comme celles du cf. Noir; antennes d'un ferrugineux plus ou moins obscur, ])alpes lestacés, cuisses souvent rembrunies, tibias et tarses testacés; élytres d'un rouge plus ou moins vif, quelquefois rembrunies à la base; pubescence assez longue, mêlée de soies longues et raides. D'après des types de la collection de M. Abeille de Perrin, vus par M. de Saulcy. Cette espèce est rare, mais paraît avoir un habitat étendu, surtout — 371 — méridional. Hyères (Aheille de Perrin, Cl. Rey) ; Pyrénées (Xcfmheu), Port-Vendres (Y. Mayei) ; AWier, Broni-Yevnet, (du Buysson); Gers {Delherm de Lai^cenne); \ar [R.-P. Tholin); je l'ai prise à Sorèze (Tarn), M. Fauvel m'écrit qu'il la possède de Mor- Ihemer près roitiers, de Sos et de Carcassonne. 4. T. Jacquelini Boieldieu. Les cai-actères indiqués pour le a* doivent être complétés comme il suit : Long., 1,3 mill. — Tubercules anlennaires petits, distants, séparés par un tubercule vertical, pubescent, lequel est surmonté à son sommet par deux petites soies ou cornes courbées chacune de côté, comme celles du tuljerculatus. Deux premiers articles des antennes plus larges et plus longs que 3 à 8, 3 et 4 presque égaux, 5 un peu plus grand, 6 et 8 plus transverses que 7 ; élytres plus courtes que leur largeur totale à l'extrémité. (Même observation que pour tu- herculatus.) $. Pas de tubercule sur la tête autres que les antennaires ; ceux- ci brillants, glabres, non divisés par un sillon, mais formant en avant une carène transverse droite; antennes et élytres comme celles duo*. Corps ordinairement noir, quelquefois brun ; antennes et pattes fer- rugineuses, palpes teslacés, élytres d'un rouge vif, parfois d'un rouge sombre ; pubescence longue mêlée de soies longues et dressées, sur- lout sur les côtés et sur l'abdomen. Têle courte, transverse ; fovéoles basales du corselet peu fortes. D'après des types de la collection de M. Abeille de Perrin, vus par M. de Saulcy. Cette espèce est méridionale: Hyères {Cl. Rey, Abeille de Perrin); Montpellier [Y. Mayei); Sicile (Xarnbeu). M. Fauvel m'écrit qu'il la possède de la Gironde et de Cannes. Elle est remar- quable en ce que les élytres du cf sont aussi courtes que celles de la $. Celle-ci ne répondrait-elle point au T. integer de M. Reitler? 3' — d*. Tête avec des tubercules antennaires seulement. 5. T. rufopictus Reitter. Long., 1,3 mill. — d*. Métaslernum fortement excavé en arrière ; segments ventraux subdéprimés, garnis de poils jaunes bien appa- rents à leur bord postérieur ; l*^"" segment ventral avec une impres- sion transverse au milieu ; le 2" aussi, mais l'impression est plus petite ; segment anal fovéolé au milieu. Les cinq premiers articles — 372 — des antennes plus larges que 6 à 8 ; l"^"" plus long et plus large que 2 qui est plus long et plus large que 3, 3 un peu oblong, 3 à 5 d'é- gale largeur, 4 et 5 transverses, 6 à 8 plus étroits que 5, égaux, Ibr- tement transverses ; élytres aussi longues que leur largeur totale. $. l'''" article des antennes plus long et plus large que 2, celui-ci plus large que 3 à 8, le 3*^ oblong, 4 à 8 subégaux, fortement trans- verses. Segments ventraux moins pubescents, sans impressions ni fovéole ; élytres à peine moins longues que leur largeur totale à l'extrémité. Corps noir ; antennes et pattes d'un ferrugineux clair ; palpes tes- tacés ; élytres d'un rouge vif, un peu rembrunies à la base, rare- ment ch.îtaines. Tête sublransverse, yeux saillants ; tubercules an- tennaires séparés par un sillon; fossettes hasales du corselet bien marquées, celle du milieu plus grandes. Lyon (Cl. lier/). Je l'ai prise aussi dans l'Ain. Je ne connais i)as le type de cette espèce de M. Reitter; mais ses descriptions s'accordant avec les individus que j'ai sous les yeux, je ne doute pas de l'identité de l'espèce, malgré la diiTérence d'habitat, M. Reitter indiquant son rufopictus de Corse. Cette espèce ressemble aux T. strioJa, ibericus et corsiciis. Elle en diffère par l'absence d'épine aux trochanters des cT et par la structure de ses antennes qui sont plus minces que celles d'ihericus et de cor siens. 6. T. colchicus de Saulcy. Long., 1,5 mill. — cf. Les deux premiers articles des antennes un peu plus longs que larges, plus larges que 3 à 8 qui sont à peu près d'égale largeur ; 3 oblong, 4 carré, 5 un peu plus long et un peu plus large que 4, 6 et 8 plus petits que 7, plus courts, plus ou moins transverses, 9 et 10 presque d'égale longueur; raétasternum largement sillonné dans toute sa longueur, plus largement en ar- rière ; segments ventraux subdéprimés, avec une tine pubescence jaunâtre, le segment anal fovéolé au milieu. Élytres au moins aussi longues que leur largeur totale à rextrémité. 9. Antennes presque comme celles du c*. plus minces, les arti- cles 3 à 8 un peu plus courts; métasternum excavé seulement en arrière ; segments ventraux convexes, sans fovéole, pubescents. Élytres plus courtes que leur largeur totale à rextrémité. D'un noir brillant, antennes, pattes, région de la bouche ferrugi- neuses, palpes lestacés. Tête aussi large que longue, lisse, yeux sail- lants, antennes brillantes, presque glabres. Corselet transverse, — .S73 — arrondi sur les côtés, fovéoles de la base petites, celle du milieu ronde, plus grande ; ventre rougeâtre à l'extrémité. Deux mâles et deux femelles du Caucase que je dois à l'obligeance de M. Reitter. Ce que j'ai vu de France sous le nom de colchicus était le niger. M. Reitter donne le colchicus comme une variété du niger. Mais la conformation des antennes et du métasternum des d*. l'ab- sence d'épine aux trochanters et la rareté des poils aux antennes l'en séparent incontestablement. I'. d* avec des trochanters intermédiaires épineux, 4. cf. 5" article des antennes fortement dilaté. 7. T. niger PaykuU. Long., 4,2 à 1,5 mill. — d". lo- article et 2* plus longs et plus larges que 3 et 4, qui sont de même largeur, 3 carré, 4 transverse; y grand, dilaté, de forme variable, parfois plus long que large, par- fois plus large que long ou aussi long que large, quelquefois muni d'une très petite dent au sommet de l'angle interne, le plus souvent inerme ; 6 et 8 d'égale largeur, transverses, 7 un peu moins court que 6 et 8, ces trois articles plus larges que 3 et 4 ; métasternum excavé dans sa seconde moitié, segments ventraux finement pubes- cents, subdéprimés, le segment anal fovéolé au milieu ; élytres va- riant un peu de longueur, ordinairement aussi longues que leur largeur totale à l'extrémilé. Ç. [.es deux premiers articles des antennes plus longs que larges, plus larges que 3 et 4, qui sont d'égale largeur, 3 carré, 4 transverse, 5 presque aussi large que 2, carré, 6 à 8 étroits, presque d'égale largeur, transverses, 0 et 8 pins courts que 7, élytres plus courtes que leur largeur totale à l'extrémité. Corps et élytres oriUnairement noirâtres, mais ces dernières va- riables pour la couleur, finement pubescent ; palpes testacés, pattes, antennes et région de la bouche ferrugineuses, les antennes avec une pubescence bien apparente; tête aussi longue que large, quelque- fois avec un sillon longitudinal très lin au milieu, yeux saillants; fovéoles basales du corselet petites, celle du milieu plus forte, oblon- gue ; ventre souvent rougeâtre à l'extrémité. La couleur varie comme il suit : A. Type. Corps et élytres noirâtres. B, Noir, une tache rouge commune sur le dos des élytres, passant graduellement au noir en s'écartant du centre. — 874 — C. Élytres entièrement d'un ronge obscur ou d'un brun rougeâtre, corps noir. D. Corps noir, élytres rouges; quelquefois le corps châtain. E. Entièrement d'un ferrugineux rougeâtre. (Lyon, liey.) Dans le Cahier V des Bestimmungs-Tahellen^ p. 69, et dans le S'' volume de la NaturgescMchte der Insecten Deutschlands^ p. 97, M. Reilter dit que le dichrous diffère du niger par ses an- tennes plus minces et un peu plus longues, dont le 5° article (d*) est légèrement épaissi, avec l'angle apical interne à peine visiblement prolongé, par sa taille plus petite et par ses élytres qui sont l'ouges. J'ai des niger d' noirs, sans dent interne au sommet apical du 5« article ; d'autre part, M. Reitter, à la p. 96 (Nat. Ins. Dent. précitée), dit que le niger cf a quelquefois le 5'' arlicle faiblement épaissi, et à la page 97, que les élytres du dichroiis sont toujours plus ou moins rouges avec la base noirâtre, observations qui ten- dent à rapprocher le niger du dichrous. Je suis porté à croire que le dichrous de Schmidt est probable- ment une variété rouLi;e du niger, dont la taille varie et offt-e des individus conformes au dichrous sous ce rapport. Ci-pendant il n'est pas possible de se prononcer d'une manière absolue sans comparer les types. 4'. — cf. 5- article des antennes non dilaté. d*. Les cinq premiers articles des antennes plus larges que 6 à 8. Segments ventraux subdéprimés, avec une pubescence jaune bien apparente, formant une frange au bord postérieur de chaque seg- ment; le P' avec une impression transverse au milieu; le 2'' avec une plus petite impression transverse aussi au milieu, le segment anal fovéolé au milieu. 8. T. striola Guillebeau. Long., 1,2 à 1,5 mill. — d*. Antennes grêles, allongées, les cinq premiers articles peu épais ; 1 plus long que large, plus large que 2, celui-ci aussi long que large, 3 aussi large que 2, oblong, plus étroit à la base, 4 et 5 sublransverses, plus étroits que 3 et subégaux, 6 à 8 plus étroits et plus courts que 5, plus transverses que 7 qui est plus large. Élytres un peu plus longues que leur largeur totale à l'extré- mité. 9. Les deux premiers articles plus larges que 3 à 8, 3 à 5 d'égale largeur, 6 à 8 un peu plus étroits et plus transverses que 4 et 5, qui sont presque aussi longs que larges. Élytres presque aussi longues — 375 - que leur largeur totale à l'extrémité. Corps noir, antennes, région de la bouche et pattes ferrugineuses, palpes testacés ; élytres d'un rouge vif; tête aussi large que longue, yeux compris, quelquefois avec un léger sillon longitudinal au milieu, yeux saillants; corselet subtransverse, fossettes basales assez marquées, celle du milieu plus grande, oblongue. La couleur des élytres varie du rouge vif au châtain noirâtre ; les individus de cette dernière couleur sont rares. Port-Vendres ; Vosges (V. Mayei)\ Allier [du Buysson): Lyon {Rey, R. P. Tholin); Ain {Guilleheau). 9. T. ibericus Mots. Long., 1,2-1,5 mill. — cf. Antennes épaisses, les cinq premiers articles arrondis sur les côtés, 1 plus long que large, 2 moins large que 1 et aussi large que .3, à peine aiissi long que large, 3 un peu plus long que large, plus étroit à la base, 4 et 5 transverses, sub- égaux, un peu moins larges que 3, 6 à 8 plus étroits que 5, pas serrés, transverses, 7 plus long et plus large que 6 et 8. Élytres sou- vent moins longues que leur largeur totale à l'extrémité, quelque- fois plus longues. Ç. Les deux premiers articles plus larges que 3 à 8 qui sont presque d'égale largeur, 3 aussi long que large, 4, 5, 7 subtrans- verses, 6 et 8 plus étroits et plus courts. Élytres ordinairement moins longues que leur largeur totale à l'exti-émité. Corps noir, antennes, région de la bouche et pattes ferrugi- neuses, palpes testacés ; élytres d'un rouge vif. Tête aussi large que longue, yeux compris, quelquefois avec un léger sillon lon- gitudinal au milieu; yeux saillants. Fossettes basales assez fortes, celle du milieu oblongue, plus grande. La couleur des élytres varie du rouge vif au châtain noirâtre. Les individus de cette dernière couleur sont l'ares. Types de la collection de M. Abeille de Perrin, vus par M. de Saulcy. Assez répandu. Hyères {Abeille de Perrin); Fréjns, Hyères {Cl. Rerj); Hérault {V. Mayet); Gers {Delherm de Larcenne); Allier {du Buysson), Ardèche, Vais [Xaniheu) ; Ain. 10. T. corsicus Reitter. Long., 1,2 mill. — d*. Antennes épaisses, courtes, l'" article plus — 376 — long et plus large que 2 qui est subtransverse, 3 aussi large que 2, plus étroit à la base, à peine plus long que large, 4 et 5 transverses, subégaux, un peu moins larges que 3; 6 à 8 serrés, phis étroits que 5, fortement transverses, 7 h peine moins court que 6 et 8. Élytres plus longues que leur largeur totale à IVxtrémité. 9. l-es deux premiers articles plus larges que 3 à 8, qui sont presque d'égale largeur, serrés et transverses. Élytres plus courtes que leur largeur totale à l'extrémité. Noir, région de la bouche, antennes et pattes ferrugineuses, palpes testacés ; élytres d^m rouge vif, un peu rembrunies à la base. Tête à peine aussi longue que large, yeux compris, avec une légère trace de sillon longitudinal au milieu, yeux saillants ; fossettes de la base du corselet bien marquées, celle du milieu plus grande. D'après des types de la collection de M. Abeille de Perrin, vus par M. de Saulcy. Je n'ai vu que des individus provenant de Corse. I,a femelle ressemble beaucoup à celle du rufopicius. 11. T. monilicornis Reitter. Long., 1-1,5 mill. — d*. Antennes courtes, épaisses, à articles glo- br.leux, fortement rétrécis à leurs deux extrémités, ce qui les rend bien séparés ; l*^"" article plus large qut! le 2", plus long que large; 2 et 3 d'égale largeur et longueur, un peu plus longs que larges, le 3 plus étroit à la base, 4 et 5 Iransverses, presque égaux, un peu moins larges que 3, G à 8 plus étroits que 5, transverses, 7 un peu plus large et un peu plus long que 6 et 8. Élytres à peine aussi longues que leur largeur totale à l'extrémité. $. Antennes plus minces, les deux premiers articles plus larges que 3 à 8, qui sont à peu près d'égale largeur, 3 à 5 transverses, 6 à8 fortement transverses. Élytres plus courtes qiie leur largeur totale à l'extrémité. Corps noir ; région de la bouche, antennes et pattes ferrugineuses, palpes testacés ; élytres variant du brun rougeâlre au châtain noi- râtre. Tête subtransverse, les yeux saillants, fossettes basales fortes, celle du milieu plus grande. Élytres convexes, stries suturale et hu- mérale profondes. Lyon [Cl. Rey)\ Gers [Del/ienn de Larce/ine):Pyrénées {Xarii- l)eu)\ Allier [du Buysson); Ain. Je ne connais pas le type de M. Reitter et je n'ai pu me le pro- curer. Mais je crois cependant que l'espèce décrite ici doit bien être -- 377 — celle qu'il a donnée sous le nom de nionilicornls, sa deocription s'y rapportant suffisamment. Les quatre dernières espèces décrites : striola., ihericus, cor- stcus et laonilicornis peuvent très facilement être confondues et demandent une grande attention pour être séparées. Les caractères spécifiques qui distinguent chacune d'elles résident surtout dans les antennes dont l'examen oifre bien des difficultés. Suivant que l'an- tenne est vue dessus, dessous ou de côté, les articles paraissent de formes et de dimensions différentes. A cette difficulté s'en ajoute une autre qui provient de la grande facilité avec laquelle ces antennes se tordent ; car, alors, suivant que la torsion commence à la base ou à tout autre point de la longueur, il en résulte des variations de forme dans les articles qui induisent inévitablement l'observateur en erreur s'il n'a pas pris garde à celte torsion. Cela dit, voici les prin- cipaux caractères spécifiques qui permettent de séparer les quatre espèces en question. J'ai exaininé les antennes surtout de côté. T. striola se distingue des trois autres par ses antennes plus longues, à articles plus minces, peu serrés, les cinq premiers sont peu épais, le?*' est plus large et plus transverse. T. iherlcits a les antennes épaisses, un peu plus longues que corsicus ; les articles 6 à8 sont moins Iransverses que dans striola et moins serrés que dans corsicus ; les articles 3 à 8 des antennes de la Ç sont moins serrés et moins transverses que ceux de la $ du coi^sicus. T. corsictis est de taille plus petite que les trois autres, il diffère de striola et d'itjericus par les caractères déjà indiqués et ses an- tennes plus courtes; et de i/ionilicornis, par sa couleur et ses an- tennes à articles serrés. T. motiilicorais diffère dos trois antres par sa couleur, ses an- tennes à articles globuleux, ses élytres plus courtes, plus convexes, à stries plus profondes, le 4^ article des palpes qui est plus court, et du slriola ei de libériens aussi par ses antennes plus courtes. Cependant rien n'est aussi difficile que de séparer les femelles des striola et ihericus etleurs variétés noirâtres delà femelle du j/to- nilicornis. La taille de ces trois espèces varie, les T. ihericus sont généra- lement plus grands que la grandeur donnée par M. Reitter, 1-2 mill. (1). (1) Je regrette de ne pouvoir partager l'opinioa de notre savant collègue, M. Guille- beau, touchant la validité de ces espèces, et je me permets de renvoyer le lecteur à ce que j'en ai dit daus un précédent article de la Revue (1887, p. 257.) (.Voetite. plus étroite, ordinairement d'un ferrugineux plus ou moins clair avec le bord postérieur des élytres plus foncé ; le a* a le dernier serment ventral plus allougé et plus acuuiiné que dans ahtbiguus : la 4] a le dernier sei^meut ventral aussi long ou plus long que les deux pré- cédents réunis et il paraît terminé en pointe ; mais cette pointe, qui est quelquefois noire et simule un petit tubercule, émerge comme un septième segment et ne dépasse pas le dernier segment dorsaL Celui-ci est de forme triangulaire et pointu, sans épine ou tuber- cule. Dans Vai'ibiguus $, le 6*^ segment ventral est largement ar- roudi et plus court. — 380 aculeatus Guilleb. Espèce voisine, sous un rapport, du ruimitlssirivas avec lequel je l'avais confondue; mais la vue d'une série d'exemplaires m'oblige à la séparer. Elle est plus grande, plus noirâtre que //linutisslrnuv, le dernier segment dorsal de la Ç est triangulaire et terminé par une forte épine. Dans le minuiissirjius ce segment est fortement arrondi sur les côtés et terminé ordinairement par une très petite épine, quia parfois la forme d'un tubercule. Je ne connais pas le o* de Vaculeatua. Ces deux espèces sont du département du Gers (Gimont). 3. 6. af finis et obtusus. En examinant les nombreux exemplaires de Bihloplectus delà riche collection de M. Croissandeau, j'ai constaté qu'il avait pris en nombre dans les environs d'Oiiéans le Bihloplectus affinis, que je croyais plus méridional. Parmi ses Bihlopleelus de Corse, j'ai eu le plaisir de rencontrer plusieurs exemplaires cf et 5 du Bihloplectus obtusus, ce qui m'a permis de mieux étudier cette espèce. Elle est encore plus petite qyi'affinis et Reitteri, plus étroite et plus dépi'imée, surtout la Ç qui, en dessous, ressemble beaucoup à la 1^' de Yafpnis. Le corselet est plus étroit et plus allongé et marqué sur le disque antérieur d'un sillon qui vient aboutir dans la fovéole médiane de la base ; la pro- fondeur de ce sillon varie beaucoup ; bien accusé dans certains exem- plaires, il est à peine visible dans d'autres ou tout à fait effacé. J'ai pris ici, au Plantay, et j'ai retrouvé parmi les Bihloplectus de M. Croissandeau, des individus Ç de la taille du B. Beitteri, mais dont le métasternum n'est pas sillonné, dont l'abdomen n'a pas d'épine comme le niinutissimus^ dont le dernier segment ven- tral n'est pas acuminé comme dans Belhermi, et dont les segments ventraux sont plus courts, plus larges et non brillants comme dans Vaf finis. Le o* de cette forme doit être bien voisin de celui du mi- uutissiDiiis. — 381 — DESCRIPTION D'UNE ESPÈCE NOUVELLE DAMBLYRHINA ET Tableau synoptique des espèces de ce genre de Psyllides Par le D' Franz LOEW, à Vienne. Mon excellent collègue, M. le D'" Aug. Puton, à Remiremont, à qui nous devons déjà la découverte de plusieurs espèces de Psyllides, a récemment trouvé une espèce nouvelle de ces Hémiptères. Suivant son invitation, j'en donne ici la description et je me fais le plaisir de la lui dédier. Amblyrhina Putonii n. sp. Jaune (d') ou verte (9)- Pronotum, dorsuhim et mesonotum avec deux bandes longitudinales, étroites, brunes, dont celles du meso- notum sont entourées d'une zone plus claire; côtés du métatborax avec une tache oblongue, noire, opaque au-dessus de l'épine. Abdo- men vert, les segments bordés de jaune. Pattes jaunes ou vertes. Élytres brunes, plus claires à la base, et plus foncées vers l'extré- mité ; la cellule basale antérieure presque hyaline. Tête et thorax tiiiement ponctués. Antennes sans les deux articles basilaires à peine plus longues que la tête est large. Cônes frontaux presque semiglobulaires, delà demi-longueur du vertex, dirigés di- rectement en avant. Pronotum et dorsuhun de longueur égale, réunis aussi longs que le vertex. Élytres deux fois et demie aussi longues que leur plus grande largeur, rètrécies fortement vers l'extrémité, parchemineuses, ruguleuses et peu transparentes. cf. Lame génitale sans appendices ou prolongements latéraux, à peine plus longue que le segment génital ; forceps (vu de côté), un peu plus court que la lame génitale, quatre fois environ aussi long que large, droit, à peine atténué vers l'extrémité et sans appen- dices. Ç. Cône génital très épais, et presque aussi long que tous les segments abdominaux précédents réunis; la valve inférieure presque aussi longue que la supérieuie, acuminée au sommet, et assez for- tement arquée en dessus, un tiers moins large à la base que longue, et deux fois aussi large que la supérieure. Revue d'Entomologie. — Novembre 1888. 29 Long, du corps : cf. 2,2 mill.; Ç, 2,5 mill. — Long, avec les élytres : cf et Ç, 3 milL Celle espèce a été trouvée à Rennes-les-Hains (Aude), sur le C*//<- 5i<5 sphiosus Lam. {Calycotome spinosa Link.), TABLEAU SYNOPTIQUE Des quatre espèces paléo^rcliques connues du genre. 1.(4.) Antennes, sans les deux articles basilaires, aussi longues ou seulement très peu plus longues que la tête est large. Élytres tout au plus deux fois et demie aussi longues que leur plus grande largeur, parche- mineuses, ruguleuses et seulement peu transpa- rentes. 2.(3.) Élytres peu rétrécles vers l'extrémité, peu plus longues que leur double largeur, jaunâtres-pâles, quelquefois un peu enfumées à l'extrémité. Côtés du métalhorax sans tache noire torifrons Flor. 3.(2.) Élytres assei forteuient rétrécies vers l'extrémité, deux fois et demie aussi longues que larges, brunes, plus claires à la base, plus foncées vers l'extrémité, la cellule basale antérieure presque hyaline. Côtés du métalhorax avec une tache oblongue, noire, opaque Putouli V. Linv. 4.(1.) Antennes, sans les deux articles basilaires, beau- coup plus longues que la tète est large. Élytres au moins trois fois aussi longues que leur plus grande largeur, membraneuses, non ruguleusesj, hyalines ou du moins diaphanes. 5.(0.) Verte ou jaune, quelquefois avec une bande lon- gitudinale, étroite, brunâtre au milieu du dos. Élytres diaphanes, quelquefois faiblement enfumées à l'extréuiité. Cônes frontaux très courts» pas moitié aiissi longs que le verlex au milieu, dirigés forte- ment en bas. .......... cogaata F. Lùw» 6,(5.) Jaune sale, au-de?sus avec bandes et taches .brunes. Élylres presque hyaliues, avec Irois taches triangulaires, brunes auprès du bord entre les quatre ramilles et une bande longitudiuale brune dans la cellule discoïdale. Cônes frontaux un tiers plus courts que le verlex au milieu, dirigés directement eu avant /naculata F. Lôw. — 383 — DESCRIPTION D'UN LYGÉIDE NOUVEAU DE LA LOIRE-INFÉRIEURE Par l'abbé G. D'ANTESSANTY. Notochilus (Thaumastopus) noviburgensis. Tète étroite, triangulaire en avant, rétiécie derrière les yeux, fur- lement ponctuée, noire, légèrement jaunâtre en avant ; bec jaune ; antennes assez fortes, noires, légèrement pubescenles ; corselet noir, fortement ponctué, profondénient impressionné transversale- ment au milieu, bord externe sintié et jaune paie au niveau de l'impression transversale ; écusson fortement rebordé, couvert de gros points, ayant à la base une élévation triangulaire, qui se relie par une carène à la base ; celle-ci d'un jaune pâle ainsi qu'une grande partie du clavus. Dessous noir luisant, couvert d'une ponc- tuation serrée et de longs poils d'un jaune clair ; cuisses antérieures très renflées, noirâtres, avec une grosse dent au milieu et pltisieurs denticules inégaux; la partie (jtii s'étend depuis la dent médiane jusqu'au genou, comme très iinement dentée en scie; les autres cuisses grêles, jaunes avec l'extrémité brune ; tous les tibias et tarses jaunes. (Jories d'un jaiîne brunâtre, plus claires à la base, couvertes de gros points; nervures plus foncées, la médiane forte et élevée ; membrane jaune, avec les nervures plus foncées. — Long., 4 mili. J'ai pris trois exemplaires de cette espèce à Bourgneuf (Loire-Iu- férieure), en septembre, sous une petite toutfe de chêne vert, près du bois du Collet, mais un seul est adulte; les deux autres sont im- matures ; ils ont exactement la même forme, mais sont entièrement ferrugineux. J'ai soumis cet insecte à MM. Puton et Letliierry, qui tous deux le considèrent comme une espèce nouvelle. C'est du N. lonfjicoUls Fieb., que celte espèce se rapproche le plus, rniiis ce dernier est plus étroit et a le bord postérieur du pro- notum et les pattes postérieures plus pâles. LES DERMESTIDES D'EUROPE ET CIRCA Par Edm. REITTER (1) (traduits de l'allemand ]'AR c.-e. lepuieïïr) TABLEAU X)ES GENRES. 1'. Front sans ocelles, hanches antérieures contiguës. 2'. Dessus à pubescence serrée ; corps convexe. Protborax otlVaat sa plus grande largeur à la base et rétréci en avant. 1. Dermkstes. 2. Dessus presque glabre. Corps déprimé. Prothorax fortement élargi et arrondi latéralement, fortement rétréci à la base, plus for- tement encore en avant, offrant sa plus grande largeur en arrière du milieu 3. Mo.ntandoma. 1, Un ocelle au milieu du front. 3'. Mesosternum plus long que large. Pattes intermédiaires rap- prochées. 4'. Prosternum non élargi vers la bouche. Tôle entièrement libre; tibias finement épineux. 5'. Bord latéral du prothorax non muni de cils dirigés en ar- rière. Pattes grêles ; tarses postérieurs un peu plus coui'ts que les tibias. Épines terminales petites, celles des tibias antérieurs peu courbées. Corps allongé et rétréci 3. Atïagenus. 5. Bord latéral du prothorax garni de longs cils dirigés en ar- rière. Pattes courtes et épaisses, tarses postérieurs aussi longs que les tibias, ceux-ci grossièrement spinuleux. Épines terminales fortes, celles des tibias antérieurs unciformes. Corps court, ovale. 4. Telopes. 4. Prosternum élargi en forme de mentonnière vers la bouche dont il recouvre les parties inférieures. Tibias sans spinules. 6'. Antennes de onze articles 5. Megatoma. 0. Antennes de dix articles (>. Hadrotoma. 3. Mesosternum plus large que long ; pattes intermédiaires plus écartées. 7'. Mesosternum avec un sillon longitudinal. Prosternum élargi en forme de mentonnière vers la bouche dont il recouvre les parties inférieures. (I) Extrait Jes IJesliinmungs-TabeUen der europœischen Ooleoptcrcn. 3"- livraison, • édit., 1S87. — 385 — 8'. Sillons antetiaaires bien accusés. Protliorax sans pli longi- tudinal sur les côtés. Élytres densément ponctuées. 9 . Insectes couverts de poils. 10'. Massue ;inlennaire rarement trinrliculée, ovale, ou graduel- lement épaissie, fusiforme. Prothorax densément ponctué. 7. Trogoderma. 10. Massue antennaire triarticulée dans les deux sexes, faible- ment dentée en scie d'un côté. Prothorax k ponctuation iine et écartée , 8. Tiresias. 0. Insectes couverts de squamuies 9. Anthrenus. 8. Pas de sillons antennaires. Prolhorax ayant sur les côtés un pli longitudinal raccourci en avant. Corps à ponctuation rare, cou- vert de longs poils dressés, fins 10. Trinodes. 7. Mesosternuni sans sillon. Pattes antérieures conligûes, re- couvrant toute la portion antérieure delà poitrine, jusqu'à la bouche. Mesosternum raccourci. Pas de sillons antennaires. Dessus glabre. 11. Orphilus. TABLEAU DES ESPECES. I. Dermestes Linné. •1'. Dessous garni de poils blancs, presque toujours avec des taches noires sur les côtés. Bords postérieurs des segments abdominaux jamais frangés de poils jaunes. 2'. Angle suturai des élytres prolongé en petite pointe. Bord basai du dernier segment abdominal noir au milieu. Long., 8-10 mill. — Tout le globe. . . . \. vulpimis Fàhr. 2. Angle suturai des élytres sans pointe saillante. 3'. Foncé en dessus. Bord latéral du prothorax et souvent aussi une bande Iratisverse, étroite, interrompue au milieu, garnis depoils d'un gris blanchâtre. 4'. Bord basai du dernier segment abdominal blanc au milieu. Long., 7-9,5 miU. — Europe. ... 2. Frischi Kugelann. 4. Dernier segment abdominal noir, deux grandes taches blan- ches longituditiMles au bord basai, milieu noir. Long., 7-10 mil]. — Europe, Asie. ... 3. sihiricus Et\cX\s. 3. Bord latéral du prothorax sans poils blancs. Quelquefois le pro- thorax tout entier est d'un gris blanc uniforme. 5'. Prolhorax, écusson et une large bande transverse à la base des élytres, couverts de poils d'un gris blanchâtre. Dernier segment ab- dominal blanc, ayant de chaque côté, au bord latéral, une tache de — 886 - poils noirs et deux autres de même couleur, au milieu du bord apical. Long., 0-10 mill. — Europe orientale (î eoj^ar clinus Muh.). 4. dimidiatus Stev, 5. Élytrps sans bande transverse d'un gris-blanc à leur base. 6'. Protiiorax avec une bande transverse, larfj;e, dentelée, cou- verte de poils gris-blanc, serrés, n'atteignant pas le liord latéral. Der- nier segment abdominal noir, ayant de cbaque côté, à la base, et assez loin des bords latéraux, une petite tache blanche. Long., 7-8 mill. — Russie méridionale. , 5. coronatus Stev. 6. Pas de large bande transverse, couverte de poils, sur le pro- thorax. 7'. Massue antennaire noire. Segment anal noir, avec trois petites macules blanches à son bord basai. Dessiis noir, couvert de poils noir.s, moucheté de petits poils laineux d'un gris-bleu. Écusson cou- vert de poils jaunes. Long., 7-9 mill. — Europe, Sibérie (1). , 6. r/uirinus Linné. '7. Massue anlennaire rouge ou ronge-brun. 8'. 2", 'À" et 4" (pénultièuie) segments abdominaux offrant dans les franges apicales une petite tache noire de chaque côté du milieu. 9'. Segment anal noir, souvent bordé à la base, de chaque côté, de quelques petits poils blancs. Dessus noir, couvert de poils noirs entre- mêlés de petits poils d'un gris-bleu. Bord postérieur du protLorax et écusson en grande partie couverts de poils jaunes. Long., 7-8 mill. — Europe. 7. laniarins lUig. 9. Segment anal noir ayant de chaque côté au bord basai une très petite tache blanche. Dessus noir, couvert de poils noirs, entremêlés de petitspoils d'un gris-bleu. Sur le milieu du prothorax existent quatre macules de poils jaunâtres, qui se réunissent souvent en une fine bande transverse. Bords de Técusson et deux macules à la base de chaque élylre de môme couleur. Long., 8 mill. — Europe mér., Algérie. . 8. sardous Kiister. 8. 2'' et 3« segments abdominaux sans taches noires au bord apical. 10'. Segment anal noir, offrant souvent de chaque côté une fine ligne longitudinale de poils blanchâtres peu marquée. Écusson avec des poils d'iHi jaune blanchâtre. Dessus couvert de poils, moucheté de poils jaunâtres. 4*^ segment abdominal ayant de chaque côté du bord apical une petite tache noire. Long., 7 mill. —Europe, Sibérie; rare. 9. mnsfelinus Erichs. (I) Uuanil l'insecte est très frais, le devant dii prolliorax offre quelques poils jaunes (i»or et on voit aussi sur son disque deux macules de m6ine couleur aussi éloignées l'une de l'autre que des bords latéraux, (Vo(e du Trad.) . — 387 — 10. Segment anal noir, avec des taches blanches très marquées. Prothorax densément couvert de poils d'un jaune-ferrugineux entre- mêlés de poils noirs disposes en ondulations ou en mouchetures. II'. Premier segment abdominal entièrement couvert sur les côlés de poils noirs, ou tout au plus mélangés de quelques poils blancs. 12'. Segment anal ayant de chaque côté à la base une petite tache blanche et au milieu une ligne longitudinale blanche, tine, raccour- cie, souvent indistincte. Prothorax et bord basai des élytres ondulés de jaune ferrugineux et de noir. Écusson entièrement jaune. Long., 5,5 mill. — Europe, {variegatus BruUé). 10. undulatus Brahm. 12. Segment anal ayant deux lignes longitudinales blanches, qui ordinairement paraissent un peu arquées à l'extrémité et sont en ce point frangées de petits poils jaunâtres. Prothorax foncé sur le disque et largement moucheté de jaune ferrugineux et de noir sur tous les côtés. Écusson blanc jaunâtre. Long., 5-6 mill. — Europe [icssellatus Gyll.). M. atoraarius Erichs. 11. Premier segment abdominal avec deux taches noires sur les côtés, l'externe grande touchant le bord, l'inlerno plus petite, ar- rondie, parfois confluente avec la base foncée. Segment anal ayant de chaque côté à la base une grande tache blanche triangulaire dont la pointe atteint presque le bord apical. Prothorax moucheté de noir et de jaune ferrugineux. Écusson noir avec les bords densément couverts de poils d'un jaune ferrugineux. Long., 8 mill. — Eur. mér., Afrique sept. 12. parclalis Billberg. 1. De.ssous garni de poils jaunâtres ou noirs. 13'. Dessus noir, élytres noires. Tète et prothorax couverts de poils d'un jaune d'or uniforme, longs et très serrés ; écusson noir bordé de poils clairs. Dessous couvert de poils blancs, mélangés de poils noirs sur les segments abdominaux ; bords apicaux des quatre derniers segments et deux macules au milieu du bord apical du premier munis de poils d'un jaune d'or. Segment anal ayant de chaque côté une tache de poils gris-blancs et au milieu une autre de poils jaunes. Long., 8 mill. — Eur. mér., Sardaigne, Bône ; rare {Ihoracicus Gêné) 13. hirticoUs Fabr. 13. Dessus unicolore, couvert de poils noirs, bruns ou gris, avec le prothorax ondulé ou moucheté de jaune et de noir. 14'. Dessous à poils jiunàtres, jaune grisâtres ou brunâtres. 15'. Segments abdominaux avec des taches foncées sur les côlés. 16'. 2P, 3^ et i" segments abdominaux avec des taches foncées sur les côtés, mais pas au milieu. — 3î^8 — ■17. Tète et prulhorax couverts de poils jaune-ferrugineux et noirs, ondulés et disposés en mouchetures. Élytres à poils noirs entre- mêlés de poils gris jaunâtres formant des mouchetures. Tous les segments abdominaux ofl'rant sur les côtés une tache noire. Segment anal ayant ordinairement une petite macule brune, auprès de Textré- mité ou à l'extrémité elle-même. Long. ,6mill. — ■ Europe ; rare. . . 14. tess elia tus F ahr. [i). 17. Dessus uniformément couvert de poils rudes, jaunes, gris et noirs disposés en mouchetures. Premier segment abdominal sans taches noires sur les côtés. Segment anal ayant souvent deux es- paces plus foncés au bord basai. Long., 6-7 mill. — Europe mér. {holoserlceus Tourn.). 15. aurichalceus Kûster. Dans les nids de la chenille processionnaire du pin. Commun. 16. En plus des taches latérales, il existe sur les 2'\ 3'' et 4'-' seg- ments abdominaux, de chaque côté du milieu, une tache foncée. Insecte étroit, allongé, noir en dessus, couvert de poils. d'un bruu foncé. (Type cadaverinus Fabr., noxius Mulsant), ou entière- ment brun ferrugineux à poils d'un gris jaunâtre (var. donies- ticus Germ., Gebl., Favarcqi Godart). Long., 7-9 mill. — Tout le globe. . . \Ç). cadaverinus Y&hv. 15. Dessous sans taches foncées sur les côtés. Pubescence uni- colore. 18'. Élytres unicolores sans large bande d'un brun ferrugineux à la base. 19'. Dessous densément couvert de poils d'un jaune doré. Élytres sans sillons. Insecte étroit et allongé. Long., 8-10 mill. — Tout le globe. (hœmorrhoidaUs Kùst., giilo Mulsant) 17. periiv'anus Laporte, 19, Dessous à poils très courts et éi)ars, inégalement répaiHis. Élytres plus ou moins distinctement sillonnées. Long., 7-8 mill. — Europe. 18. &icoZor Fabr. 18. Dessus couvert de poils noirs lins et serrés. A la base des élytres une large bande couverte de poils brun jaunâtres, sur un fond bruu ferrugineux ; écusson, trois points sur le milieu de la bande claire de chaque élytre et le milieu du calus humerai noirs. Ordinairement sur le protliorax un cercle de petites taches jau- nâtres. Plus rarement la bande des élytres est couverte de poils cou- leur de chair ; c'est là la variété vorax Motsch., qui est propre à la Sibérie orientale. Long., 7-8 mill. — Europe. . . . 19. lardan'us- Linné (2). (1) Mulsaut a diScrit sous ce nom, daiH la monographie de cette famille, non pas cette espèce, mais un autre insecte que je possède du Mexique et de l'Amérique du Nord, (2) Le D. elegans Solsky, Gebler, de l'Altaï et du Turkestan, est très voisin de cette — 3î^n — 14. Dessous à poils noirs. (Voy. aussi lardarius). Dessus noir, à pubescence noire. 20'. Massue anlennaire ferrugineuse. Bord apical des derniers segments abdominaux garni de poils grossiers, d'un rouge fauve. I.ong., G-7,5 niill. — liurope. . ., 20. ater OViv. 20. Massue antennaire noire. Segmeuts abdominaux uniformé- ment noirs, rarement bordés de poils d'un rouge fauve. Long., T.Gmill. — Autriche, Italie, France. var. fnUfjinosus Kossi. 2. Montandonia Jacquet, L'Echange, w" 19, juillet 1886. (Insectes courts et larges, passablement déprimés en dessus et à pubescpnce à peine sensible. An'ennes d'un brun-ferrugineux). 1', Élytres une fois et demie plus longues qu'elles ne sont larges réunies. Prothorax à ponctuation plus espacée et plus obsolète sur le milieu du disque. Dessous couvert de poils jaunes d'or, serrés, plus serrés et plus longs au bord apical des segments abdominaux. Long,', 7,5 mil). — Transsylvanie, Valachie. [catopoïdes Jacq.). latissi)naY^'\(i\7. [Dermesles). 1. Élytres deux fois aussi longues qu'elles sont larges réunies. Prothorax à ponctuation serrée, uniformément répartie. Dessous foncé, bord apical des segments abdominaux seul à pubescence plus claire. Long., 8,5 mill. — Altaï depressa Ç,c\i\. 3. Attagenus Latr. (Megatoma tierbst ex parte). 1'. iNoir ou brun, la plus grande portion du dessus et particulière- ment les élytres, couverts de poils noirs. Ces derniers offrant tout au plus 1-3 petites taches i)onctiformes de poils blancs. Dernier ar- ticle delà massue antennaire chez les ceusOï. On peut séparer ainsi les variétés de cette espèce : a. Noir, labre brun. Type. a'. ^o\r, hihre rouge {sli/r/ialis Muls.). vav. dalmatinusKïist. a". Brun noirâtre. Élylres rouge-brun, labre rouge' {brunneus Fald., fulvipes Muls.) var. sordidus Heer. 3. Brun ou brun noirâtre, rarement noir profond, densément ponctué, peu brillant, à pubescence jaune en dessous, noire en . dessus. Pourtour du prothorax et hase des élylres à pubescence jau- nâtre. Antennes conformées comme dans le plceus. plus émous- sées à l'extrémilé, paraissant rarement tout à fait trompiées. Long , 3,5-4,5 mill. — Allem. (Silésie), Eur. mér., Caucase. 3. raarglnicollis Kïist. 2. Noir, à puils noirs. Trois taches à la base du prothorax et une autre poncUforme au milieu des éljtres, près de la suture, formées de poils blancs. Ordinairement aussi (chez les exemplaires très frais) deux petites mouchetures blanches un peu en arrière du calus hu- merai. Les deux taches latérales du prolhorax près des angles pos- térieurs quelquefois d'un jaune d'or, ainsi qu'une petite tache au bord externe de l'élytre en arrière de l'épaule. Long., .3-4,5 mill. — Europe 4. pellio Linné. \. Élylres avec des taches et des fascies, ou de couleur claire, uniforme, avec une pubescence claire. Dernier article des antenn.'^s moins de deux fois aussi long que les deux précédents réunis. (S. -G. Lanorus Muls."), 5'. Élylres noires à pubescence noire, avec 9 ou 10 taches poncli- formes de poils blancs, disposées assez régulièrement en deux bandes longitudinales. Prothorax noir avec deux taches plus grandes à la bas»' et plusieurs mouchetures sur le disque, toutes de poils blancs. Long., 4-5 mill. — Europe sept. . . 5, vigiaLlgutlalus Eabr. 5. Élytres avec des fascies plus ou moins nettement dessinées, ou couvertes de pube.-cence gris jaunâtre sur un fond clair uniforme. G'. Élylres. portant des dessins. 7". Ëlylres chargées de quatre fascies, formées pir le rapproche- ment de macules de poils blancs: marquées en outre de (juehjues taches semlil.ihles à \\ base et d'une fascie étroite à l'extrémité. In- secte noir. Prothorax blanc sur les côtés, moucheté sur le disque ue poils bruns ou fauves ; quatre petites mouchetures de poils blancs — 391 — placées transversalement sur le milieu du disque. La première fnscie arquée de l'élytre est entremêlée de poils rougeatres en arrière du calus humerai. Long., 4,5-5,5 mill. -- Europe centrale ; nr(\ 6. panlheinnus Ahr. 7'. Élytres avec trois fascies claires et couvertes de poils clairs, sur un fond obscur. Dessus brun noirâtre, avec trois fascies siauées, couvertes de poils ferrugineux, blanchâtres ou d'un gris j uine, sur les élytres, une tache près de l'écnsson et une autre de même cou- leur à rextréinilé. Long,, 3-4 mill. — Eur. mér., Afr. sept, {verhasci Duv.). 7. trifasciatus Fabr. 7. Elytres avec deux fascies claires, sur fond plus obscur. 8'. Outre les fascies, i.l existe une tache juxtascutellaire, claire. 9 . Outre les deux fascies et la tache juxtascutellaire, une tache suhapicale de poils clairs. Dessus brun, prolhorrix plusfoncé; élytres avec des poils, noirâtres sur le fond brun, d'un gris jatmâtre ou blanc jaunâtre sur le fond clair. Insecte allongé, ovale; en général les deux bnndes ne sont pns interrompues à la suture. Long., 4 mill. — Eur. mér. [hifasciatus Rossi). S. rnfipennis Muls. 9. Pas de tache suhapicale. Insecte court, ovale. Au moins la f.iscie postérieure interrompue au milieu. Long., 3,3-4 mill. — Italie, Grèce, Algérie. Deux formes : a". Noir, élytres brun-noir. Bandes à poils blancs ou d'un blanc jaunâtre. Eascie antérieure également interrompue à la suture. 0. ffiUax Gêné. h. Eascie antérieure non interrompue, mais s'unissant à la suture derrière l'écusson var. distinctus ^\\.\\?,. Entièrement brun ; élytres à poils bruns mélangés de poils gris. Fascies et tache scutellaire ci poils d'un gris blanchâtre. Fascie anté- rieure non interrompue à la suture. . . 10, calahr icu s ViQûiQw Très voisin du fallax Gêné, mais de forme plus large et plus ar- rondie latéralement, d'un brun uniforme; massue des antennes seule noirâtre ; à poils gris courts et serrés en dessous, brun en des- sus saupoudré partout «le petits poils d'un gris blanc. Les poils gris dominent sur la tête et le prothorax ; les bruus y dessinent de nom- breuses taches vaaues et obsolètes. Les deux fascies conformées comme dans le fallax, mais plus droites et plus larges, sont cou- vertes de poils gris serrés. Le fond de la couleur des élytres, à la place des fascies, est d'un brun un peu clair. La tache scutellaire claire est beaucoup plus grande que dans le fallax. La massue antennaire de la Ç est petite, ovale, les deux premiers — 392 — articles transverses, presque égaux, le dernier arrondi à rexlrémilé est à peu près aussi long que les deux [)récédents réunis. Chez le d* la massue est presque de la mèuie forme, mais une fois et demie plus gramie. 8. Élytressans tache juxtascutellaire claire. '.)'. Outre les deux fascies claires, il existe une tache apicale claire. Noir, à pubescence noire, celle du prothorax généralement jau- nâtre avec des taches noires. Les deux fascies larges, lobées, d'un jaune brunâtre et la macule apicale des élytres sont couvertes de poils ferrugineux. — Long. , 0-5 mill. — Syrie. (Verh. Nat. Yer. Briinn, .\IX, p. 8.) 11. Sinioni Reitter. 9. Elytres sans taches juxtasculeilaires ni apicales claires. 10'. Fascie antérieure fortement lobée, composée sur chaque élytre de deux taches liées entre elles, dont l'interne est beaucoup plus bas, remonte le long de la suture et vers l'écusson. Fascie postérieure rétrécie en dehors. Noir ou brun noirâtre à poils noirs. Prothorax bariolé comme d'habitude de taches claires couvertes de poils gris. Fascies claires des élylres couvertes de poils d'un jaune blanchâtre. — Long., 3,3-4,5 mill. — Eur. mérid. et orient.; Afr. sept., Asie occid, [tigrinus Vàhr., pœcilus Germ.) tlfasciatus Oliv. Variétés : a'. Les deux fascies largement interrompues à la suture. Forme extrême. — Perse, Grèce var. per^ict^,? Reitter. a. Fascie postérieure seule interrompue. &'. Fascies claires assez étroites, à poils d'un rouge jaunâtre. — Caucase var. pulcher Falderm. h. Fascies claires à peu près de la largeur des intervalles foncés. Celte forme se trouve communément dans les collections sous le nom de hifascialus. — Afr. sept. . . var. ^yachanrui Muls. e. Comme la forme précédente, fascie postérieure décomposée en deux taches arrondies. — Attique [Krûper). Enfin, les fascies claires deviennent si larges que la couleur claire l'emporte et que du fond obscur il ne reste plus qu'une tache de chaque côté de la base, l'extrémité et trois taches longitudinales plus ou moins conflueiites, souvent complètement séparées. Il per- siste en outre quelques ta-hes, l'une au bord latéral ou tout près et sur la suture, et une autre commune qui se réunit [)resque toujours à l'apicale. — Grèce. — Forme typique. 10. Fascie antérieure non lobée, large, faiblement arquée, pas ($), presque toujours (d*) interrompue à la suture, ne remontant pas le long de celle-ci vers l'écusson. Fascie postérieure constituée presque toujours par une tache arrondie, assez grande. Noir, élytres à poils noirs. Fascies d'un roux ferrugineux à poils d'un jaune rougeâtre — 393 — (c") ou gris blanchâtre (Ç). Prothorax comme dans les espèces pré- cédentes. — Long., 3-4 mill. — Grèce. (9 Uvitlatus Muis.). \'i. 4-iiiaculatus Kraalz. 7. Elylres avec une seule fascie claire, couverte de poils j:mnâties et situés en avant du milieu sur un fond obscur. Ovale, assez large, d'un roux ferrugineux, couvert de poils d'un gris noirâtre; pro- thorax moucheté de poils gris. Long., 4 mill. — Algérie, Abyssinie, Antilles. — Dispersion re- marquable (unifasciatus V&\m., suhfascialus Chevr.). 14. cimamomcus Holh. 6. Élytres d'un jaune-ferrugineux uniforme, couvertes de poils lins gris, ou d'un gris blanchâtre. 11. Noirâtre, base des antennes et tarses rouge-ferrugineux ; cou- vert de poils gris, soyeux, très lins en dessous, beaucoup |)lus longs, très serrés d'un gris jaunâtre en dessus. Élytres à fond clair, jaune brun ou brun ferrugineux. Souvent les pattes et les antennes entiè- rement ferrugineuses. Prothorax légèrement prolongé au-dessus de l'écusson en lobe à pointe obtusément arrondie. Long., 4; larg., 1.8 mill. — Italie, Sicile. 15. shaplex Reitter. Très voisin du lobaius, mais bicolore. Pubescence plus longue et plus grise ; le lobe antéscutellaire est de forme ordinaire. La Q a sou- vent les antennes et les pattes d'un jaune rougeâtre. 11 est rare que le prothorax et les élytres soient d'un brun jaunâtre clair. 11 y a souvent sur le protborax quelques mouchetures de poils plus foncés. 11. Entièrement d'un jaune ferrugineux uniforme, couvert par- tout d'une pubescence extrêmement line et serrée, jaunâtre, presque pulvérulente. Protborax fortement prolongé en lobe antéscutellaire saillant, tronqué à l'extrémité. Espagne, Grèce, Egypte. [Iconogr, Règne animal^ p. 65). (lohatus Rosenh.) 16. sericeics Guérin. 4. Telopes liedlenbacher. 1'. Dessus à pubescence line et couchée. Dernier article des an- tennes (d*) pas aussi long que les autres réunis.— Petites espèces ova- laires, ornées ordinairement sur les élytres de nombreuses fascies ondulées. 2'. D'une couleur uniforme ou au moins sans taches ou fascies sur les élytres. 3'. Couleur du dessus et du dessous d'un noir uniforme. Insectes ovales plus rétrécis en arrière qu'en avant. Pubescence couchée. 4'. Dessus et dessous très densément couverts de poils gris, pas très tins, mais couchés. La couleur du fond, particulièrement en — 394 — dessous, n'est pas complètement recouverte par la pubescence. In- secte court, ovale. Long., 3,3 mill. — Sardaigne 1. maritimus Gêné. 4. Dessus et dessous très densénieut couverts de poils couchés très lins, d'un blanc grisâtre. Par suite, la couleur du fond est en- tièrement recouverte par la pubescence épaisse. Insecte étroit, al- longé, ovalaire. — Long., 3,2-3,8 mill. — Mer Caspienne, Derbent, Perse 2. seniculus Sojsky. 3. Dessous, tète et prothorax noirs ou d'un brun noirâtre. Élylres claires, d'un brun-rouge, ferruoineuses ou d'un jaune brunâtre. In- sectes courts et obtus, peu rétrécis en arrière, davantage en avant surtout chez la femelle. 5'. Insecte grand; dessus à pubescence très line, serrée, d'un gris blanchâtre. Élytres d'un rouge ferrugineux ou brun jaune uniforme. Long., 4,5 mill. — Algérie, Sicile (1). , 3. unifor mis V-divm. 5. Plus petit, noir-brun, élytres ferrugineuses, rembrunies à la base et souvent aussi sur les côtés, densément couvertes partout d'une pubescence tine, grise et couchée. Long., 3 mill. — Algérie 4. seminigcr Fairm. 2. Élytres ornées de taches nombreust^s ou de fascies ondulées. 6'. Fond des élytres noir. Dessuus noir à pubescence fine et grise. Tète et prolhorax noirs, couverts de poils tins, gris, rouge-brun et noirâtres. Élytres à poils bruns et gris; ces derniers formant des fascies et des taches nébuleuses, confuses, mal limitées, obsolètes. Cette espèce se distingue par sa pubescence brune et grise, peu claire des élytres sur le fond noir. Long., 2,3-3 mill. — Caucase, Syrie, Mésopotamie. 5. ùvientalisY'yt.niiQr. 6. Fond des élytres ferrugineux ou rouge-brun, orné de fascies bien distincl(.'s, ondulées, ou se dissolvant en taches disposées trans- versalement. 7', Base du prothorax presque droite, prolongée pourtant vers l'écnssou eu lobe large arrondi, couvert de poils plus longs. 8'. Fascies des élytres étroites, presque irrégulières et fortement denticulées. 9'. Élytres noires ou brunes, poils des fascies blancs ou d'un gris blanchâtre. Celles-ci ordinairement non interr'ompues à la suture. Quelquefois les taches antérieures se réunissent avec la première fascie, de sorte que presque toute la base paraît couverte de poils d'un gris-blanc. Les deux fascies postérieures sont toujours cependant bien limitées. — Long., 3-4,u mill. — Algérie, Egypte, Andiilousie. 6. posticalis Fairm. (1) Tous les iusectes qui m'ont été communiqués sous ce nom étaient VÂU. sUnplex. — 395 — 9. Insecte noir, à pubescence couchée, dense et d'un gris jaunâtre. Élylres brunes à poils bruns ; k's fascics postérieures plus larges,' plus droites et mieux liuiilées, ordinairement interrompues à la su- ture, densément couvertes de poils d'un gris jaunâtre. Ordinairement lesfasciesel leurs intervalles sont de la même largeur, mais quelque- fois les fascies jaunâtres sont tellement développées, qu'il ne reste plus dans les intervalles que de petites macules plus foncées, La seconde fascie envoie presque toujours en avant, à peu près au mi- lieu de chaque élytre, un rameau vertical. Long., 2,5-3 niill, — Russie mér., Arménie, Syrie, {sareptanus Reitt.,/"«6'cio?«/;i- '^ s un insecte provenant des chasses de M. Bellier de La Chaviguerie, en Sicile, et l'avait rapporté au genre Attagenus en lui donnant le nom spécifique de siculus. J'avais déjà reconnu en examinant cet insecte, dont l'auteur avait eu la gracieuseté de m'ofTrir un exemplaire, que par ses antennes de 10 articles, il devait rentrer dans le genre Hadroloma; mais en l'étudiant de plus près pour l'introduire dans cette traduc- tion, je suis arrivé à cette conviction que l'insecte décrit par notre collègue doit être rapporté à V Hadroloma variegaia, dont il ne diffère que par la taille un peu plus forte. — Reitter indique comme habitat du variegata les iles de la Méditerranée et je l'ai reçu de Corsa, Il n'y a donc rien d'étonnant à ce qu'il ait été rencontré en Sicile. A titre de renseignement, je donne ici la description de M. Allard: Attagenus siculus. 0 Long., 3,5 mill. Obloug, convexe, également arrond ou deux extrémités, ayant « le pronotum noir et les élytres d'un brun foncé. La têle est rugueusement ponctuée — 401 — _ 12. Pubesceace fine et noirâtre en dessous, noire en dessus. Elytres avec trois fascies peu sinuées (première immédiatement en avant du milieu, deuxième en arrière, troisième assez loin de l'extré- mité) D'une forme plus allongée et plus étroite que le verbasci [tr'ifascialus); la ponctua- tion des éiytres est beaucoup plus écartée, les bandes sont plus maigres. Il n'y a pas de poils blancs à leur base. (Vo/e du Tracl.] . - 402 — 3'. Dessous couvert de poils gris ou noirâtres; fascieset taches de k face supérieure à poils plutôt jaunes que blancs. Long., 2,5-5 mill. — Espèce très variable au point de vue de la taille, des dessins et de la couleur de la pubescence. Type. Europe sept, (elongatulum Duft.; exemplaires pâles: CostœUnh.). .* 1. versicolor Gvewizer. 3. Dessous couvert de poils jaunâtres. Fascies et taches de la face supérieure à poils plutôt blancs que jaunes, ou même tout à fait blancs. Long., 2,5-5 mill. — Eur. mér.; Suède. {Tr. testaceicorne Perr.; hieroglyphicum Ab.; flexuosum Thoms.). var. méridionale Kraatz. 2. Élylres avec des fascies ou des taches sur fond noir unicolore ou seulement l'extrémité plus claire. 4'. Prothorax largement pubescent de blanc sur les côtés, qui ren- ferment dans leur milieu une tache arrondie, de poils foncés, c? pa- rallèle^, très semblable à un Megaiorna., à massue antennaire de sept articles épais, faiblement dentés en scie. 9 ovalaire, à massue antennaire nettement séparée, de quatre articles un peu allongés. Noir, ponctuation partout fine et serrée. Pubescence du dessous très fine, foncée ou grise ; celle. du dessus un peu dressée et formant des mouchetures noires, blanches et brunes. Trois fascies sinuées et l'extrémité des élytres, coiivertes de poils fins et blancs; la l'"^ f'ascie en avant du milieu, dont elle est très rapprochée, la 2'' très peu après, la 3'^ presque droite en avant de l'extrémité. Les deux pre- mières s'écartent l'une de. l'autre, vers la suture et les côtés et se rapprochent vers leur milieu. Souvent l'intervalle des deux fascies est couvert de poils blancs, à l'exception d'une tache latéi'ale et d'une autre commune à la suture qui sont brunes. Le prothorax est orné en avant de l'écusson d'une petite tache de poils blancs, sur fond noir. 3'' et 4* articles des antennes (cf), 3" à 7* (9) ferrugineux. — Long., 2,8-4 mill. Depuis plusieurs années, M. Reilter trouve quelques exemplaires de cet insecte, vivant en parasite dans une boîte de coléoptères. 11 pourrait bien être originaire du Mexique. 2. megatomoïdes Reitt. 4. Prothorax n'offrant pas sur les côtés une tache noire arrondie au milieu d'une étendue de poils blancs. 5'". Pubescence fine et noire; trois fascies mal limitées, une tache scutellaire et une apicale, de poils gris et bruns sur les élytres. Corselet moucheté de noir et de gris, ou de noir et de jaunâtre. Souvent les fascies sont formées par des poils gris et d'un brun jau- nâtre, ou bien se décomposent en taches grises indistinctes. Long., 2-4 mill. ~ Kur. centrale. — {Tr. elongatulum Fabr., nigrurn Herbst, Asidora fusicornis Muls.) 3. glabrum Herbst. — 403 — 5". Semblable au précédent, plu? court, pins brillant; à ponctua- tion plus éparse, à pubescence noire très tine. Élytivs ornées de trois fascies blanches décomposées en petites taches. Long., 2,5 mill. — Egypte {Verh. Nat. Yer. Brûnn, XIX, 16). 4. irroratum Reilter. 5'. Ovale, noir à poils noirs fins. Prothorax moucheté de blanc sur les côtés, Élytres avec cinq fascies sinuées, de poils blancs. Long., 3,5 mill. — Trouvé au Muséum de Paris; vraisemblable- ment exotique. Inconnu à M. Reitter. 5. quinquefasciatum Duval. 5. Ovale, noir, à poils fins noirs ou foncés. Prothorax avec 10 ou 12, élytrps brunes avec 15 à 19 macules de poils blancs. Long., 3,3 mill. — Pyrénées. Inconnu à M. Reitter. 6. albonotatum Muls. 1. Massue antennaire de trois articles dans les deux sexes. Pro- thorax toujours rétréci de la base à l'extrémité. 6'. Corps à pubescence assez fine et presque couchée, jamais noir unicolore. Antennes et pattes toujours jaun(js. 7'. .Noir, pubescence jaunâtre en dessous, noire en dessus; une petite tache en avant del'écusson, toujours sur les élytres une autre de chaque côté de ce dernier, enfin 2 à 3 fascies presqtie droites, généralement décomposées en taches, les dernières sur fond ferru- gineux, et ordinairement une tache basale et une apicale, toutes de poils blancs. Elytres devenant insensiblement plus claires vers l'extré- mité. Ponctuation très fine et écartée sur le prothorax, plus forte et plus serrée sur les élytres. Dessous, principalement les segments de l'abdomen, finement et très densément ponctué, — Long., 2,2-3,2 mill. — Chypre, Syrie et Attique 7. nobile Reitt. 7. D'un noir-brun; élytres d'un brun jaunâtre clair; couvert en entier de poils jaunes fins, finement et éparsement ponctué. Élytres faiblement rembrunies k la base, ornées de deux fascies nettes de poils blancs. — Long., 2 mill. — Trouvé dans la Haute Egypte (Ouady Halfa et Assiout) par M, Letourneux ; communiqué par M. C.-E. Leprieur 8, cercyonoïdes Reitter, 6. Corps noir sans taches, à pubescence' longue et écartée. An- tennes et pattes foncées. — Long., 2,5-3 mill, — Europe centrale. 8, villosulura Duft, 8, Tiresias Stephens. Ovale, ayant sa plus grande largeur en arrière du milieu, couvert partout de poils noirs ou bruns très fins, courts et épars. Ponctua- tion du prolhorax extrêmement fine et écartée, celle des élytres plus — 404 — serrée et plus forte. Un sillon court et obsolète près de l'écnsson. $ offrant à l'extrémité le long de la suture une impression profonde et assez souvent l'extrémité elle-mêaie ayant un faible rebord sulci- forme. Antennes et pattes ferrugineuses. Fémurs plus foncés. Long., 4-5 mill, — Europe 1. serra Fahr. Semblable aux espèces noires du G. Attagemcs et s'en distinguant immédiatement par la ponctuation très faible et écartée du pro- thorax. 9. Anthrenus Latr. SYNOPSIS DES SOUS-GENRES. !'='■ Groupe. — Antennes de onze articles, à massue triarticulée, ovale, nettement séparée, le dernier article arrondi à l'extrémité. Articles 3-8 fortement transverses, Espèces courtes et arrondies. S. -G. Anthrenus Muls. 2° Groupe. — Antennes de neuf articles, à massue de trois. Les derniers articles s'élargissant insensiblement, la massue est faible- ment marquée et son dernier article est très obtus, presque tronqué au bout, allongé et presque aussi long q\ie les deux précédents réunis. Articles 4-6 allongés, nullement transverses. Sillons anten- naires creusés dans l'arête latérale du prothorax. Insectes petits, allongés S. -G. Anthrenops Reitter. 3"= Groupe. — Antennes de huit articles, à massue de deux sillons antennaires creusés dans l'arête latérale du prothorax. Insectes al- longés, ovales S.-G. Florilinus Muls. 4« Groupe. — Antennes de cinq articles, le dernier long, clavi- forme. Sillons antennaires creusés dans l'arête latérale du prothorax. Insectes allongés, en ovale renversé. . . S,-G. Helocerus Muls. 1" Groupe, (anthrekvs Muls.). 1'. Élytres ayant en avant du milieu une large fascie de squa- mules blanches et chacune avant l'extrémité une macule arrondie de même couleur. (Squamules en ovale renversé, environ deux fois aussi longues que larges.) 2'. Élytres ornées à la base près de l'écnsson d'une tache blanche, ronde, densénient squamuleuse, ordinairement bordée dans tout son pourtour de squamules jaunes. Tout le dessus couvert de squamules d'un jaune d'ocre ; de chaque côté du prolhorax une tache blanche presque circulaire, enclosant un point jaune. En plus de la tache — 405 — juxtascutellaire, les élytres présentent encore une large fascie en avant du milieu, deux macules à la partie postérieure, des côtés externes et deux autres le long de la suture, l'une de ces dernières presque au inilioii de la longueur, l'antre avant l'extréraité, toutes couvertes de squamules d'un blanc éclatant. Quelquefois il existe des squamules foncées ou brunes et dans ce cas la suture ainsi que toutes les fascies ou taches sont bordées de squamules jaunes. Tous les segments abdominaux ont sur les côtés une petite tache jaune, quelquefois d'un brun noirâtre. — Long., 3 mill. Espagne, Grèce, Algérie, Mésopotamie, Indes orientales, {isahel- linus^ Kùster.) 1. fasciatus Herbst. 2. Elytres sans tache blanche arrondie près de l'écusson, offrant tout au plus en ce point quelques squamules claires disposées en mouchetures (à cette forme se rapportent de nombreuses variétés d'une même espèce). 3'. Tous les segments abdominaux, y compris le 1^'", avec une tache sqiiamuleuse foncée ou noire sur fond blanc éclatant. 4'. Prothorax noir, moucheté de jaune, de rougeâtre et de blanc, avec un point noir toujours distinct au milieu près des bords laté- raux. Élytres à fond d(> squamules noires. 5'. La fascie dorsale blanche, toujours plus ou moins réunie en arrière à deux petites taches de même couleur, l'une près de la su- ture, l'autre du bord latéral. Disque des élytres à squamules noires en arrière de la large fascie, rarement entremêlé de quelques squa- mules jaunâtres ou rongeâtres isolées.— Long. , 3-3,3 mill.— Europe. 2. pimpinellce Fabr. 5. La fascie dorsale blanche est séparée des petites taches à la su- ture et au bord latéral. Disqtie des élytres orné en arrière de la fascie de taches plus ou moins nombreuses, souvent allongées, formées par des squamules rougeâtres ou jaunes. — Dans cette variété la fascie blanche est i-areuient assez étroite. — Long., 3-3,3 mill. — Europe méridionale ; commun var. delicatus K\esw. 4. L'insecte tout entier est densément couvert en dessus de squa- mules d'un rouge jaunâtre ou ferrugineuses, sans espaces noirs. De nombreuses taches sur le prothorax, sur les élytres une large fascie en avant du milieu, un grand nombre de très petites taches trans- verses et longitudinales à la base, deux macules ponctiformes au bord latéral et deux le long de la suture (une au milieu, l'autre avant l'extrémité), sont couvertes de squamules d'un blanc éclatant. La disposition des dessins blancs du protliorax est analogue à celle du type. Long., 3,3 mill. — Afrique, Asie mineure ; recueilli par Kriiper. {Verh. Zool.-Bot. Ges. Wien, 1877, p. 507). var. cimiamomeics Gredl. - 406 - 3. Premier segment abdominal sans taches latérales foncées ou noires sur fond blanc et marquées rarement d'un petit point foncé à la base, assez loin du bord latéral. Squamulation analogue à celle du type (pirnpinellœ), mais le fond noir en arrière de la fascie est sa\ipoudré de nombreuses taches indéterminées, de squamules jaunes rougeâtres qui recouvrent également la partie postérieure de la su- ture. Espèce très variable de taille. — (Petits exemplaires Isahellinœ Mais.). — Long., 3-4,5 mill var. Goliath Muls. La fascie blanche s'étend vers l'extrémité au point de n'en laisser libre qu'une petite partie. Cet espace es); couvert de squamules d'un jaune d'ocre sur lesquelles repose la tache blanche. Long., 3 mill. — Marseille var. wn'gt^.s Reitter. 1. Élytres avec trois fascies assez égales, ou avec diverses taches, ou même unicolores. 6'. Squamules très courtes, longitudinalement sillonnées au mi- lieu. Insectes presque orbiculaires. 7'. Dessus couvert de squamules d'un brun jaunâtre [taie et sale. Elytres avec deux fascies étroites, le plus souvent interrompues, une macule transverse en avant de l'extrémité et la moitié antérieure de la suture, chargées de squamules blanches. Long., '2 mill. — Biskra 3. A'-5ir/ /*-«;/;. Reitter. 7. Dessus couvert de squamules noires. Bords latéraux du pro- thorax largement (munis dans le milieu d'un point oculaire foncé), et sur les élytres trois fascies étroites souvent décomposées en ma- cules, couvertes de squamules blanches. Au milieu des fascies blanches se trouvent souvent mélangées des squamules d'un rouge- brun, de telle sorte que les blanches dessinent des taches à la suture et aux bords latéraux. Long., 2,4-2,8 mill. —Syrie, Tunis, Egypte. (Yer/t. Nat. Yer. Briinn, XIX, p. 33) 4. Simoni Reitter. 6, Squamules sans sillon longitudinal médian. 8. Squamules courtes, ni piliformes, ni liliformes, tout au plus deux fois aussi longues que larges. 9'. i,es bords latéraux du prolhorax largement couverts de squa- mules blanches, enclosent une tache ponctiforme noire ou noirâtre. Élytres à squamules noires, trois fascies étroites, formées à peu près par des taches ponctiformes, irrégulières et éparses, de squamules blanches entre lesquelles se trouvent des macules jaunes. La suture est généralement couverte de squamules d'un brun jaunâtre. Sou- vent il n'existe que trois points sur les côtés, un à la base près de l'écusson et trois sur le disque le long de la suture, tous blancs ; entre eux de petites taches confuses, ainsi que la suture, à squamulesjau- nâtres. — 407 - 10'. Insecte presque arrondi. Postpectiis couvert de chaque côté de taches brunes. Segments abdominaux ornés latéralement de taches noires et segment anal noir au milieu. Long., 2-2,5 mill. — Europe mér. (funestus Muls., museoruiii Oliv.) 5. festiviis Rosenh. 10. Insecte un peu allongé, à squamules plus claires. Postpectus sans taches. Segments abdominaux ornés latéralement de taches brunâtres bien marquées, l'anal uniformément couvert de squa- mules d'un blanc jaunâtre. Long., 2 mill. — Syrie. [Yerh. Nat. Ver. Brûnn, XIX, p. 33.) 6. cretaceus Reitter. 9. Les bords latéraux du prothorax largement couverts de squa- mules blanches sans macule ponctiforrae enclose. 11'. Côtés des segments abdominaux, à l'exeption du premier, ornés d'une petite tache foncée sur fond clair. 12'. Corps presque circulaire. Suture couverte de squamules d'un rouge vermillon. — Long., 2,5 mill. — Algérie (Teniet el Had). 7. mi niop ictus Redel, 12. Corps largement ovale. Sutures couvertes de squamules rouge vermillon, jaunâtres ou d'une autre couleur. 13'. Élytres à squamules noires, les fascies blanches étroites, n'étant pas reliées entre elles par des taches longitudinales blanches ou jaunes. La coloration blanche n'est jamais prédominante. Dessus à squamules noires; trois fascies étroites, plus ou moins interrompues; à la base, près de l'écusson, une petite tache qui, presque toujours, rejoint la première fascie, et les côtés du prothorax largement couverts de squamules blanches. La suture, le bord la- téral étroitement, puis ordinairement les bords des taches blanches, et sur le prothorax une fine ligue longitudinale qui manque sou- vent, sont coiiverts de squamules rouges ou d'un jaune ochracé. Long., 2,8-3,8 mill. — Europe, Caucase, [histrio Fabr., verbasci Herbst.) 8. scrnphulariœ Linn. 13. Les fascies blanches des élytres souvent interrompues par de nombreuses taches longitudinales vagues, jaunes, ou reliées irrégu- lièrement et sans ordre par des taches longitudinales blanches. La coloration blanche est parfois prédominante el souvent l'insecte est entièrement blanc ou gris-blanc sauf quelques squamules jaunes éparses. Long., 2,5-3,8 mill. — Hongrie, Autriche (rare), Dalmatie, Grèce, Europe orientale. A celte forme se rattachent les variétés suivantes : a. Élytres noires, avec trois fascies sinuées et une tache juxla- suturale blanches ; suture d'un jaune d'ocre, ainsi que de nom- — 408 — brenses taches longitudinales vagues interrompant lesfascies. var. Proteus Kraatz. &. Élytres noires, avec trois fascies sinuées plus ou moins larges, ainsi qu'une tache à la base près de l'écussou et de nombreuses ta- ches longitudinales vagues, qui se confondent irrégulièrement avec les fascies, toutes blanches ou d'un gris-blanc, var. gravidus Kraatz. c. Tout le dessus jaune d'ocre. Trois fascies blanches sur les élytres, une tache blanche à la base près de l'écusson. Tantôt les fas- cies sont irrégulièrement réunies par des taches longitudinales, tantôt elles se décomposent en taches par des squamules jaunes. var. albidus BruUé. d. Tout le dessus blanc grisâtre, une tache longitudinale triangu- laire sur le prothorax, et sur les élytres trois fascies vagues, sinuées, formées de taches, toutes couvertes de squamules brun-jaune. Dans cette variété les squamules claires prédominent elles parties foncées éparses se groupent sur les élytres en forme de fascies. var, signatus Er. e. L'Insecte est couvert entièrement de squamules gris-blanc, moucheté seulement de squamules jaune d'ocre très éparses. Cette variété se distingue du molitor Aube, par des taches d'un jaime pâle sur fond clair aux côtés des segments abdominaux, par la forme du corps plus obtuse, les squamules plus claires, d'un blanc plus gris et moins longues, {ochraceris Muls.). var. senex Kraatz. 11. Tout le dessous blanc, dessus pâle uniforme, à squamules d'un brun jaunâtre. Corps presque arrondi. Antennes et pattes noires. Long., 2,8-3 mil). — Environs de Fiurae. . 9, incanus Friv. 8. Squamules allongées filiformes, minces et fines, deux fois et demie â quatre fois aussi longues que larges. 44'. Dessus et dessous à squamules unicolores. Insecte ovale, de petite taille. Long., 2-2,5 mill. — Europe septentrionale. Ci albidus Lap.). 10. molitor Aube. 14. Dessus moucheté. Élytres ayant ordinairement trois fascies plus claires. 15'. Dessous uniformément blanc. Dessus à squamules noires. Fîord du prothorax à squamules d'un gris-blanc, plus ou moins in- terrompues. Trois fascies sinuées de même couleur sur les élytres. La première remonte de chaque côté en demi-cercle vers l'écusson, la seconde si.> trouve en arrière du milieu, et la troisième recouvre en entier l'extrémité. Le prothorax n'offre pas de macule claire au rai- lieu en avant de l'écusson, mais il existe en ce point et de chaque côté deux taches blanches qui laissent le milieu couvert de squa- mules noires. Long., 3 mill. — Dalmatie, Monténégro. 11. apicalis Kùster. — 409 — 15, Dessous, ou au moins les côtés des segments abdominaux, mouchetés par de petites taches de squamules foncées. La troisième fascie claire ne recouvre pas en entier l'extréaiité de l'élytre. 16'. Prothorax orné au milieu de la base en avant de l'écusson d'une tache blanche (ou claire) formée par des squamules; à ponc- tuation excessivement serrée. Elytres avec trois fascies blanches ou pâles, dont la troisième est tout contre l'extrémité. Dessous blanc ou blanc jaunâtre, quelquefois gris-jaune, dessus brun jaunâtre, les côtés du prothorax, une tache basale en avant de l'écusson et trois fascies sinueuses sur les élytres sont couverts de squamules blanches ou jaunâtres. Dans ce dernier cas les squamules foncières sont d'un brun noirâtre, plus rarement brunes ou noires. La première fascie se recourbe de chaque côté en demi-cercle vers l'écusson. Quelque- fois le dessus est noirâtre ou brun jaunâtre avec les squamules des taches ou des fascies plus claires. Le bord externe des quatre der- niers segments abdominaux offre une tache noirâtre, qui chez les très petits exemplaires est d'un jaune foncé. La forme noire, dont les fascies sont blanches, constitue la var. niticlulus Kûster. Les petits individus à squamules foncières jaunâtres, à fascies blanches, se rapportent à la \av.nebulosus Reitt.; ceux dont les squamules sont presque unicolores, avec très peu détaches plus foncées, constituent la var. confusus Reitt. (1). — Long,, 2-3 mill, [varius Fabr., tricolor Herbst.) 12. verbasci Linn. 16. Prothorax orné au milieu de la base de deux taches en avant de l'écusson, ou n'en offrant aucune trace. Ponctuation écartée. 17'. Prothorax orné au milieu de la base de deux taches de squa- mules claires, (ou bien d'une seule, séparée en deux par une ligne longitudinale étroite de squamules noires). 18'. Très semblable au verbasci L., mais plus court, plus arrondi, les squamules foncées sont brunes ou noires, les pâles, blanches ou jaunâtres, souvent entremêlées de blanc et de jaunâtre. Il existe ordinairement aux élytres une tache apicale claire. Long., 2-2,3 mill. — Biskra ; El Kantara. 13. bishrensis Reitter. 18. Noir, dessous blanc, dessus à squamules noires. Côtés du pro- Ihorax largement, deux taches à la base et de une à trois macules sur le disque, entin sur les élytres trois fascies décomposées en ma- cules, et une taclie apicale, le tout formé de squamules blanches. Les taches latérales des segments abdominaux sont noirâtres, le dernier est orné d'une grande tache noire triangulaire. Long., 2-2,5 mill. — Algérie 14. exilis Muls. (1) h'Anthrenus mimius Ec, de Crimée, Sardaigne, Portugal, eSc.,^ qu'Erichson raage dans le genre Jlelocerus, ne s'y rapporte pas. Ni Mulsant ni moi n'avons vu une seconde espèce de ce sous-genre. Tout ce que j'ai reçu en corarounicalioii comme mi- nutus Er. (et les exemplaires de Sardaigne se rapportaient très exactement à sa courte description) n'était qu'une petite forme bariolée de lerbasci. — 410 - 17. Protliorax étroitement bordé de blanc à la base, sans tache juxtascutellaire. Noir ou noirâtre ; élytres ferrugineuses. Dessous à squaraules blanches, peu serrées, dessus brun ferrugineux. Prothorax lar- gement blanc sur les côtés, étroitement à la base. Élytres avec trois fascies ordinairement interrompues, dont la dernière décomposée en macules, en avant de l'extrémité. Les taches latérales des segments abdominaux sont d'un brun jaunâtre foncé. Sur le disque du pro- thorax se trouvent des poils blancs clairsemés, et au milieu du bord blanchâtre, une tache oculaire foncée, peu distincte. — Petite es- pèce de l'Attique. Long., 1,5-2,3 mill 15. versicolor Reitter. 2« Groupe, {anturenops Reitter.) (Squamules ovales, tronquées postérieurement, ponctuées en avant, une fois et demie ou deux fois aussi longues que largesj. 19'. Segments abdominaux marqués latéralement de taches fon- cées. 20'. Sillons antennaires atteignant le milieu du prothorax ou même le dépassant un peu. Dessous blanc ou brun noirâtre, plus foncé sur le prothorax. Front, côtés du prothorax largement, une macule basale en avant de l'écussou, suture étroitement et trois fas- cies droites 'nulle part interrompues, à squamules d'un blanc écla- tant. La première fascie se trouve à la base de l'élytre, très en avant, la deuxième au milieu, la troisième contre l'extrémité. Entre la pre- mière et la seconde on observe souvent une tache blanche. Seg- ments abdominaux avec une taclie latérale noire ou brun jaunâtre. Segment anal olfrant dans son milieu une ligne longitudinale brune. Long., 1,8-2 mill. — Attique, Turcomanie. 16. coloratus Reitter. 20. Sillons antennaires n'atteignant pas le milieu du prothorax. Dessous, tête et corselet à squamules blanches, serrées. Une tache transverse jaune tout à fait au vertex, et sur le milieu du j)rothorax une large bande longitudinale, jaune également, qui laisse libre une tache blanche au milieu et une autre de même couleur en avant de l'écusson. Élytres d'un jaune d'ocre clair, avec trois fascies presques droites, disposées comme dans l'espèce précédente, une macula; api- cale manquant quelquefois, et enfin deux taches latérales entre la première et la deuxième fascie, de squamules d'un blanc éclatant. Tous les segments abdominaux sur les côtés, une tache longitudi- nale au segment anal et une macule à la base de l'avant-dernier, cou- verts de squamules jaunes. Long., 2,2-2,5 mill. — Grèce, Egypte, 17. albidoflavus Reitter. — 411 - 19. Dessous à squamules blanches uniformes, les segments abdo- minaux sans macules latérales. Dessus blanc avec quelques taches foncées sur le disque du prothorax, ainsi qu'une tache indéterminée eu forme de fascie sur les él)ires. — Long., ^mill. — Aden. {Yerh. Nat. Ver. Brûnn, Xl.X, p. 33.). . . . 18. subclaoiger Reitt. 3» Groupe, {florilinvs Muls.) 21'. Sillons antennaires (Ç) n'atteignant pas tout à fait le milieu du prothorax. Dessous à squamules blanches, dessus noir ou brun. Tête, côtés du prothorax étroitement, de chaque côté de la base une tache transverse, touchant le bord latéral, une tache basale au de- vant de l'écusson, formées par des squamules blanches; puis de nombreuses macules, une ligne longitudinale raccourcie, sur le mi- lieu du disque au devant de la base, les bords des taches blanches latérales, et entin, sur le front, une bande transverse élargie au mi- lieu, formés de squamules jaunes. Élytres avec trois fascies ondu- leuses de squamules jaunes et blanches, la première en avant du milieu se recourbant en dedans en demi-cercle à la suture, près de l'écusson; la deu.xième immédiatement en arrière du milieu, réunie en demi-cercle, le long de la suture, à la troisième placée en avant de l'extrémité. Suture jaune depuis la troisième fascie jusqu'à l'extrémité, où se trouve une macule blanche formant comme une quatrième fascie. Les squamules foncières des fascies sont jaunes ; on trouve trois taches blanches dans la première (deux au dehors, \me près de la suture) quatre dans la deuxième également réparties, et deux dans la troisième (une en dehors, une prés de la suture), en outre plusieurs linéoles longitudinales, confuses, jaunes, entre les fascies. Les quatre derniers segments abdominaux ont une tache foncée de chaque côté. Les squamules sont comme dans VAnth. caucasicus. Long., 2,7-3 mill. - Le Vernet ; communiqué par M. René Ober- thùr quatre exemplaires que je crois tous des j- 19. Oherthûri Reitter (1). Distinct du museorum par les fascies et les taches très arrêtées, les squamules du dessus plus longues, moins nettement triangu- laires, le corps plus arrondi et les sillons antennaires beaucoup plus courts. Très analogue aussi au verbasci, mais s'en distinguant par la structure des antennes et la squamulation. (1) Mon collègue, M. Desbordes, m'a comrauuiqué un certain nombre d'exemplaires de cette espèce qui ont été recueillis en 1888, à Prades, localité peu distante du Vernet. [Noie du Trad.). — 412 — 21. Sillons antennaires dépassant un peu le milieu dfs côtés du prothorax (Ç) ou en atteignant les trois quarts (d*). 22'. Squaraules très petites, triangulaires, avec la pointe en avant, tout au plus deux fois aussi longues que larges. Dernier article des antennes de la couleur claire du reste et deux fois plus long (Ç) ou plus foncé et cinq fois plus long (d*) que l'article précédent. Couvert de squamuies noires, prothorax ayante la base, de chaque côté, au bord latéral une tache assez grande, une plus petite en avant de récusson, plusieurs macules sur le disque, blanches. Les élytres avec trois fascies étroites, vagues et le plus souvent incom- plètes, de squamuies blanches, dont la première arquée en dedans vers l'écusson ; il existe en outre entre les fascies des squamuies éparses d'un gris jaune ou brunes. Segments abdominaux d'un gris blanchâtre, les quatre derniers avec une tache foncée sur les côtés. Facile à distinguer du fuscus Latr. par la tache blanche antescutellaire [la conformation des antennes, et la taille ordinaire- ment un peu plus grande]. Long., i2-3 mill. — Europe. ... 20, museorum Linné (1). 22. Squamuies un peu allongées, distinctement plus grandes que chez l'espèce précédente, parallèles, tronquées à l'extrémité posté- rieure, et brusquement en pointe en avant. Dernier article de la massue des antennes deux à deux fois et demie (Ç) ou six à huit fois(cf) plus long que le précédent, foncé (ri') ou de la même teinte que le reste de l'antenne (Ç). Noir, à squamuies blanches en dessous, d'un noir brunâtre en dessus et noires sur le prothorax. Une grande tache sur les côtés du prothorax, une macule basale en avant de l'écusson et trois fascies peu arquées, assez larges, sur les élylres, blanches. La première fascie immédiatement en avant du milieu, légèrement recourbée en re- montant vers la suture; la deuxième en arrière du milieu, et la troi- sième en avant de l'extrémité. 11 existe une lâche juxtascutellaire et quelques squaraules jaunes sur les bords des fascies. Qneliuefois aussi de fines linéoles vagues, blanches ou jaunâtres, sur le distjue des élytres, interrompent souvent le dessin blanc des fascies et les décomposent en inacules blanches transversalement disposées. L'extrémité des élytres est le plus ordinairement blanche. Les côtés des segments abdominaux ont seulement de petites taches jaunâtres peu foncées. Long., 2 mill. — Parties montagneuses du Caucase. 21. caucasiens Reitter. (1) Malgré le nom de cette espèce, c'est raoius elle que VA. verbasci, qu'on rencontre ordiaaireraeut dans les collections françaises, (Vote du Trad.]. — 413 — 4« Groupe. (UELociuti s Mulsanli. Sillons anlennaires atteignant le milieu des côtés du prolhorax(+) ou le dépassant (d*). Squamules triangulaires comme dans le )mi- seoruhi, mais un peu plus grandes. Squamules gris-blanc en des- sous, noires ou d'un brun noir en dessus. Une large tache gris-blanc, de chaque côlé à la base du prothorax; plusieurs macules sur les côtés i4 au boril antérieur, des squamules isolées sur le disque d'un jaune grisâtre. Sur les élytres trois fascies arquées mal limitées, quelquefois indistinctes, et une tache à l'extrémité, de même cou- leur. La première fascieest eu avant du milieu, droite dans les deux tiers externes, et se dirige ensuite obliquement vers l'écusson ; la deuxième en arrière du milieu, |)resque droite, souvent élargie à la suture; la troisième près de l'extrémité, est constituée ordinaire- ment par deux ou trois taches, qui ordinairement n'atteignent pus la sature et vont souvent se confondre avec la tache apicale. La base du prothorax sans tache pâle antesculellaire, n'offre en ce point qu'une bordure formée par une simple rangée de squamules, carac- tère qui différencie cette espèce, si semblable du reste au museorum. Les fascies des élytres sont rarement complètes, mais le plus sou- vent interrompues par les squamules foncières d'un noir brunâtre et par suite à peine indiquées. Taclies latérales des quatre derniers segments abdominaux très petites et ordinairement d'un brun jau- nâtre foncé. Long., 2-2,5 mill. — Kurope (cîavirjcr Er.). 2*2. f usons Latr. J'ai pris en nombre cette espèce en battant des yèbles fleuris à Bazonville (Meurthe-et-Moselle), en juillet 1884 {Leprieur). 10. Trinodes Latr. Ovale, noir ou brun, brillant, a ponctuation très tine et éparse, couvert de poils longs, peu serrés. Antennes et pattes jaunes. Cor- selet offrant à sa moitié postérieure, tout contre les côtés, une cari- nule. — Long., 1,8-2,2 mill. — Europe hirtus Fabr. 11. Orphilus Erichs. Forme du corps des Anthrenus allongés, noir, brillant, fortement ponctué, plus linement sur le prothorax. Élytres ayant près de la suture une impression longitudinale n'atteignant pas l'écusson et à peine l'extrémité ; ce dernier lisse. Antennes et tarses d'an roux ferrugineux. — Long., 3-4 mill. — Europe centrale et septen- trionale ; Asie mineure glahratus Fabr. Revue d' Entomologie. — Décembre 1888. COMPTE DES RECETTES ET DÉPENSES POUR 1887. I. RECETTES. 1. Cotisations de 1887 et cotisations arriérées, . . 2.543 fr. 15 2. Vente de la Revue et annonces (remise déduite). 52 20 2.595 fr. 35 II. DÉPENSES. 1 . Impression des 400 exemplaires de la Hevue, des tirages à part gratuits, circulaires, etc. (mémoire de l'imprimeur) 2.092 fr. 45 2. Gravure et tirage des planches (mémoires des graveurs) « 250 60 3. Suscription des bandes, affranchissement de la Revue, des circulaires, tirages à part, etc 245 60 4. Transport et installation de la bibliothèque, achat d'un casier pour celle-ci et le fonds de réserve de la Revue 97 15 5. Dépenses du secrétaire, du trésorier et du biblio- thécaire 90 ■» 6. Loyer du local pour le dépôt de la i?eu?^e. . . 40 r 2.815 fr. 80 BA,LA.NCE. Recettes 2. 595 fr. 35 Dépenses 2.815 80 Excédant de dépenses 220 fr. 45 Reliquat de 1886. 1.481 45 Reste en caisse au 31 décembre 1887. 1 .261 fr. »>* Reste à recouvrer sur les cotisations 132 fr. Le Ti'ésorier, A. Osmont. Vu et approuvé le compte ci-dessus, dont il est donné décharge au trésorier. Les Délégués régionaux, désignes par le bureau de la Société: Charles Brisouï dk Baunevillk, Louis Pandellk, Auguste PuTONj E. Abeille jje Pkrkin. LISTE DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE d'eNTOMOLOGIE 1888 AuiiiLLK DE Perkin (Elzéar), avocat, place des Palmiers, M, à llyères (Var). — Coléoptères et Ili/ménoptères cVEurope. AcHON (H. d'), rue St-Euverte . 33, à Orléans. — Coléoptères de France. AizE II, professeur libre, rue Caponière, 18, à Caeii. — Entorno- lofjie générale. Allard (l^lrnest), clief de bureau au cbemin de fer d'Orléans , rue l'aradis-Poissonnière, 2, à ^avis. — Coléoptères d'Europe. AixuAUD (Charles), rue deCommailles, 2, à Paris. — Coléoptères et Hérniplères d'Afrique, surtout occidentale. Amblard (Dr Louis), rue Paulin, 14 bis, à Agen. — Hyménoptères. Ancey (Félix), négociant, rue Montée de Lodi, 34, à Marseille. — Coléoptères en général; Hgménoptères d'Europe. Ancey (Th.) CI; avocat, administrateur civil, à Berrouaghia (Alger). — Coléoptères. André (Ed.), ingénieur, boulevard Bretonnière, ':21, à Beaune (Côte- d'Or).— Hyménoptères. André (Ernest), notaire, rue des Promenades, 17, à Gray (Haute- Saône). — CoZe'qp^érei' d'Europe; Hémiptères de France; Formicides. Antessanty (l'abbé Gabriel d'), aumônier du lycée, à Troyes. — Co- léoptères et Hémiptères de France. Argod (André-Albert), à Crest {\)ïome).— Coléoptères. Argod (Louis), à Crest. — ire/>ap«èrei-. Orthoptères et Névrop- tères. Atkinson (E-.T.) , comptable général, ïhe Treasury, à Calcutta (Inde ^nidiinmina) .—Hé miptèr es . AuBERï (Maurice), ancien médecin de la Marine, agent comptable des hôpitaux maritimes, cours Lafayette , 56, à ïow\oi\.—Coléop tères. AuBERT (Th.), rue Tourgayranne , 4 , à Orange (Vaucluse). — Co- léoptères de France. — 416 — AuTRAN (Eugène), chalet des Charmilles ])iès Genève (Suisse). — Hémiptères. Auïran-Merman (M™<'), cours du Jardin-Puhlic, 53, à Bordeaux. — Entomologie générale. AuvERT (Georges), à St-Denis-en-Val , près Orléans. — Coléoptères de France. Barthe (E.), professeur au collège, boulevard Marre-Desmarais , à ^lowiftYnxxar.—Coléoplcres de Fraace. Beaughène (Ferdinand de), lieutenant au 115'' de ligne, rue Natio- nale, 65, à Mamers. — Colcoplères de France. Baudi de Selve (chevalier Flaminio) , via Baretti, 18, à Turin. — Coléoptères d'Europe et circa. Beckehs (G.), professeur au séminaire de Rheydt (Prusse rhénane). — Coléoptères. Bedel (Louis), rue de l'Odéon, 20, à Paris. — Coléoptères d'Eu- rope et circa. Belon (Paul-Marie-Joseph), professeur de théologie, rue du Plat, 25, à Lyon. — Coléoptères d'Europe et circa; Lathridiens et Ceramhycides exotiques. Benoit (Georges), étudiant eu médecine, rue de la Charité, 50, à Lyon.— Coléoptères, Hémiptères . Bérard (Cliarles) '^, capitaine en retraite, percepteur, à St-Fort-sur- Gironde (Charente-Inférieure). —Coléoptères d'Europe. Berg (D'' Carlos), professeur de zoologie à l'Université, Casilla 16U, à Buenos-Ayres (République Argentine). — Entomologie générale, surtout Lépidoptères. Bergroth (F.), à Forssa (Finlande-Russie). — Coléoptères, Hémip- tères. Bertaux (Jules), rue des Halles, 7, à Paris. — Coléoptères de France. Bertholey, notaire, à Mornant (Khône). — Coléoptères d'Europe. BÉTHUNE (A.), notaire, à Tours-sur-Marne (Marne). — Coléoptères de France. BiAL DE Bellerade (Ch.), place Henri IV, 1, à Bordeaux. — Co^c'Op- lères de France ; Phytophages cVEurope ; Chrysomélides exotiques. Blanc (Edouard) x||' ►î^, inspecteur-adjoint des forêts, rue de Bour- gogne, 52, à Paris.— Entomologie générale, surtout Coléop- tères d'Europe et d'Afrique. Blanchard (Frederick), Fight slreet, 21, à Fowell, Mass. (États-Unis). — Coléoptères de l'Aniéric/ue du Nord. Blanchard (Louis), rue St-Basile, 19, à Màvs,n\li' .—Coléoptères de France. Blaïch (William-Gabriel), Green Fane, 214, Smallheath, à Birmin- gham (Angleitivre).— Coléoptères d Europe. — il7 — Bleusk (Léon), quai du Mail-dOngés , ["25 , à Hennés. — Colrop- tcres d'Europe. Br.ONDEL (K.), notaire, rue de l'École-de- Droit , 2 , à Dijon. — Cn- IcojJtères de France. BoBEUP (Henry), notaire, à Marie (Aisne).— CoZ(^qp/ère5 d'Europe. BoissiMOx (D"" de) , à Langeais (Indre-et-Loire). — Coléoptères de France. BoLTVAR (Ignacio), professeur d'entomologie à rUniversité, Museo de Historia natural, et rue d'Aleala, M, à Madrid.— Col('oplère-\\\i?,i^).— Coléoptères d'Europe; Anatoraie et nururs des Insectes. BusCH (G.), rue Beaurepaire. 62, à Boulogne-sur-Mer. - Coléop- tères et Lépidoptères européens et exotiques. BuYssoN (comte Robert du), au château du Vernet, par Brout-Vernet {AWier) —Hyménoptères, surtout Chrysides. BuYssoN (marquis Henry du), au château du Vernet, par Broul- Vernet (Allier); l'biver, rue de Hémusat, 38, à Toulouse.— Co?t'Oi> tères d'Europe. Caillou (Henri), avocat, rue Papère, 8, à )\s.xime.~ Coléoptères de France. — 418 — Carret (l'abbé A.), aumônier à l'institution des Chartreux, à Lyon. — Coléoptères d'Europe. Cartier (Félix), à Huxy (Saône-et-Loire). — Colcoptcres d'Eu- rope. Carvalho Moxteiro (Antonio-Auguste de), docteur en droit et es sciences naturelles, rua do Alecrim, 72, à Lisbonne. — Lépidop- tères du globe. Casey (Thomas L.), lieutenant du génie, Army Puilding, à New- York (États-Unis). — Coléoptères de l'Aïuérique du Nord. Castillox (Gérard de), au château de Parron, par Mézin (Lol-et- Garonne). — Coléoptères de France. Caolle (Pierre), percepteur, rue Berchet, 3, à Sedan (Ardennes).— Coléoptères de France. Cayoi, (Marins) >î<, rédacteur au Ministère de l'Agriculture, rue des Moines, 50, aux Batignolles, Paris. — Coléoptères d'Europe. Champenois (Amédée), inspecteur des forêts, à Autun (Saône-et- Loire ) — Entomologie générale et appliquée , surtout Coléoptères d'Europe. Chaxbiox (l'abbé), rue du Vernay, 36, à S lint- Etienne. — Coléop- tères de France. Chardon (Gabriel), commis principal des postes et télégraphes, à Bône. — Coléoptères de France et d'Algérie. Gosso (Cyprien), rue de Minerville, 6, à Alger-Mustapha. — 'Co- léoptères. Costa (Achille), directeur du Museo zoologico, via Sanla-Antonia alla Vicaria, 5, à Naples. — Entomologie générale. Croissaxdeau (Jules), négociant, rue du Bourdon-Blanc, 15, à Or- léans. — Coléoptères de France. Cl'xy-Gaudier, négociant, à Gérardraer (Vosges). — Coléoptères de France. Daude (Pierre), trésorier de la Caisse d'épargne, place du Palais, à Saint-Flour. — Coléoptères de France. David (Guerry) >^, avocat, rue de l'Arsenal, 58, à Angoulème. — Coléoptères de France. Debsrxard (Gustave), place d'Aisne, 7, à Limoges. — Coléoptères de France. Degors (Alfred), receveur de l'enregistrement, au Blanc (Indre). — Coléoptères de France. Dei.aby (Edmond), rue de l'Amiral-Courbet, 10, à Amiens. — Co- léoptères de la Somme. Delagraxge (Gh.), imprimeur, rue Bersot, .57, à Besancon. — Coléoptères et Lépidoptères de France. Delahaye (Jules), chef de bureau retraité de la caisse des dépôts et - 419 — consigoations, à Lardy (Seine-el-Oise). — Lépidoptères d'Eu rope ; Chenilles préparées . Delamare (ArUliile), hôtel du Lioa-d'Or, rue d'Alençon, à Bernay, (Kure). — Coléoptères de France. DÉLUGix(A.), l'hiver, rue du Pont-St-Nicolas, 7, à Périgueux ; l'été, au château de Marouatte, par Monlagrier (Dordogne). — Coléop- tères de France. Dksbordes (Henry), rue de Rennes, 121, à Paris. — Coléoptères'de France. Desbrochers des Loges (Jules), rue de Boisdénier, 23, à Tours. — Coléoptères d'Europe et circa. Deseii.ligny (Jules), au château de Mont-d'Arnaud, par Aulun (Saône-et-Loire). — Coléoptères d'Europe. Desmé (E.), clerc de notaire, à Saint-Loup-sur-Thouet (Deux-Sèvres). — Coléoptères de France. Devaclx de Chambord (Ernest), avenue de Paris, 30, à Millau (Aveyron). — Coléoptères de France. Deval'lx de Chambord (René), ibid. — Coléoptères de France. DoDERO DE GiusTixo (Agostino). à Gênes (Italie). — Coléoptères d'Europe. DoLLÉ (Maurice), ancien ofticier d'infanterie, photographe, rue des Chenizelles, % à Laon. — Coléoptères. Driaxcourt (Victor), distillateur, rue de Paris, 119, à Saint-Denis (Seine). — Coléoptères. Dubois (Albert), rue Richaud, 14, à Versailles. — Coléoptères d'Europe. DiBOURGAis (A.), directeur de l'école primaire supérieure, rue Guil- bert, 15, à Caen. — Coléoptères de France. DucHALAis (J.), inspecteur des forêts, aux Montils (Loir-et-Cher). — Coléoptères d'Europe. Dl'da (Ladislas), professeur au gymnase technique, Brenntegasse, 24, à Prague (Bohême). — Insectes de Bohème ; Hémiptères d'Europe et exotiques. DuvERGER (Joseph-Ale.'çandre), à Dax (I-andes). — Coléoptères., surtout Lamellicornes et Longicornes, Lihellulides, Orthop- tères.. Hémiptères et Lépidfjptères d'Europe. Ebrard (Sylvain), employé aux aciéries, à Unieux (Loire). —Lépi- doptères d''Europe. Eppelsheim (D'Eduard), à Germersheim, Pfalz (Ravière-Rhénane). — Coléoptères d'Europe; Staphylinides exotiques. EvERTS (D' Eduard), professeur à l'École moyenne, Stationsweg, 79, à La Haye. — Coléoptères d'Europe. Fabry (Joseph de), rue Tournefort, 2, à Nantes. — Coléoptères de France. — 420 — FairiMAire (Léon), rue du Dragon, lli, à Vans. — Colroplères, Hémiptères, Hyménoptères. FALLOtf (G.), quai de Marne, 25, à Tliorigny-Lagny (Seine-et-Marne). — Hémiptères- Fauconnet (Mary-Louis) , à La Frette , Autun (Saône-et-Loire). — Coléoptères d'Europe. Fauvel (Charles-Albert) >^ Q, avocat, rue d'Auge, 16 , à Gaen. — Coléoptères gallo-rhénans; Lépidoptères de Normandie ; Staphylinides exotiques. Favarcq (L.), rue du Vernet, 48, à St Etienne. — Coléoptères de France. Ferdinand, prince de Bulgarie (Son Altesse Royale), à Sofia. — En- to)nologie générale, surtout Lépidoptères. FiNOT (Adrien), ^, capitaine d'état-major, en retraite, rue St-llo- noré, 27, à Fontainebleau (Seine-et-Marne). — Entomologie générale, surtout Orthoptères. Flagourt (Henri-M. de), au Canal, près Sl-Pierre (La Réunion). — Coléoptères de France et de la Réunion. Fleutiaux (Edmond), rue Malus, 1 , à Paris. — Coléoptères de France. FoKKER (D'' A. J.-F.), avocat, à Zierikzee {?a,y?,-^As).—Hériiiptères. FowLER (Rév. W. W.), The Scbool house, à Lincoln (Angleterre). — Coléoptères d'Europe. Fradin (Paul), avoué au tribunal civil, rue St-François, à Partlienay (Deux-Sèvres), — CoZc'opiè/'(^5 de France. Gadeau de Kerville (Henri), rue Dupont, 7, à Rouen. — Entomo- logie générale, sitrtout Myriopodes. Gagnaire, professeur à l'École d'agriculture de Rouïba (Alger). — Coléoptères de France et d'Algérie. Gallois (Joseph), inspecteur du service des enfants assistés, rue du Canal, 16, à kn^^v?,.— Coléoptères. Gannat (Claude), capitaine d'artillerie , attaché à la direction , à Toulouse. —CoZéop/ércs' de France. Gavoy (Louis), rue de la Préfecture, 5 bis , à Carcassonne. — Co- léoptères d''Eiirope. Géhin (J.-B.), au château d\i Point-du-Jour, à Remiremont (Vosges). — Coléoptères, Carabides. GoBERT (C Emile), >î« 0^, rue Victor Htigo, 53, à Mont-de- Marsan. — Diptères. GouRGUECHON (Paul), route de Toulouse, 186, à Bordeaux. — Co- léoptères de France. Gozis (Manrice des) *J< , avocat , place de rnôt^l-de-Ville, à Mont- luçon (Allier). — Entomologie générale française, surtout Coléoptères, Hémiptères et Hyménoptères. — 421 — Grenirr (D>' A.), à Baguères-tle-Bigorre (Hautes-Pyrénées), et rue de Vaupjirard, 55, à Paris. — Coléoptères cV Europe. Grilat (René), rue Rivet, 10. à Lyon. — Coléoptères d'Europe et circa. Grouvelle (Antoine) i^, directeur de la manufacture des tabacs, à Chàteauroux. — Coléoptères de France ; Cucujides. Grouvelle (Jules), ingénieur civil, rue des Écoles, ^6, à Paris. — Coléoptères d'Europe. GuÈDE (J.-P.), 0 ^, direcieur des constructions navales, en retraite, boulevard de Port Royal, 85, à Paris. — Coléoptères de France. Guéûel (!)'■ V.), cours Berriat, (>S, à drenoble. — Coléoptères de France. Guillebeau (Francisque), au Plantay, par Marlieux (Ain). — Coléop- tères d'Europe. Guyox (Henri), rue Chapon, 54, à Paris. — Entomologie générale: Henry, inspecleur-adjoint des forêts, quai Glaude-le-Lorrain, 8 bis, à Nancy. — Coléoptères de France; Entomologie appliquée. Hervé (Ernest), ancien notaire, rampe Saint-Mélaine, à Morlaix (Finistère). — Coléoptères et Hémiptères d'Europe. Heyden (I)"" Lucas von), ^, major en retraite, Schlossstrasse, 54, à Bockenheira, près Francfort-sur-Mein (Allemagne). — Entomo- logie générale, surtout Coléoptères. HûLMBERCi (D'" Eduardo L.), Galle (Jerrilo, 416, .'i Buenos-Aires (Ré- publique Argentine). — Entomologie générale. HoRN (D' George^Henry), North-Fourlh street, 874, à Philadelphie (Pensylvanie, États-Unis). — Coléoptères, surtout des Etats- Unis. HoRVATH (D"" G. deI, Délibab-utcza, 15, à Buda-Pest (Hongrie).— Hé)niptères. Jakowleff (W.), réviseur en chef du contrôle de l'Étal, à Irkoutsk (Sibérie-Russie). — Coléoptères et Hémiptères. Jalouzv (Léon), pharmacie Peyrusson, place Dauphine, 10, à Li- moges. — Coléoptères de France. JoLTROHEUiLLE (Camille), juge au tribunal civil, à Troyes. -Lépi- doptères d'Europe., surtout Micros. Juu.iex-Crosnier (AL), rue d'illiers, 54 bis, à Orléans. — Coléojj- tères de France. IÙI.LIAS (D'' Eduard), àChur (Grisons-Suisse).— Coléoptères d'Eu- rope. Kraaïz (DMuistax), Linksfrasse, 38, à Berlin. — Coléoptères. Kuxr.KEL-DHERcrLAis (Jules), 0 11, aide-naturaliste d'entomologie au Muséum, avenue du Rois de Boulogne, 56, villa SaïJ, ^20, à Paris. — Entomologie générale-, Anatomie. — 422 — La-toye (Abel), courtier, nie Riiinart-de-Brimont, 0,à Reims (Marne). Coléoptères d'Europe. Lamey (Adolphe) , conservateur des forêts, en retraite , cité des Fleurs, 22, aux Batignolles-Paris. — Coléoptères cVEurope el circa. Laplanciie (Maurice dr), au château de Laplanche,parLuzy (Nièvre). — Coléoptères de France. I.APOUGE (G. Vacher de), ancien magistrat, rue Magnol, 7, Mont- pellier.—A nato;nie des Insectes. Larclause (R. Savin dr), au château de Montlouis, par St-.TuIien- l'Ars ['^yeimv').— Coléoptères de France. Lassère (Ernest) ^, lieuteaant de vaisseau , rue de Chabannes , 4, à Tou\on.~Coléoptéres. La Touche (Roumain de), officier d'adminis'ration, rue d'Antrain, ■], à Rennes. — Coléoptères et. Lépidoptères. Laverdet (L.), rue de la Paix, 32, à Troyes. — Coléoptères de France. Le Danois (Edmond), ancien référendaire, rue de Maiibeuge, 14, à F'aris. — Entomologie générale. Leesberg (A. F. A.), avocat-notaire, Jau Hendrik straat, 9, à La Haye. — Coléoptères d'Europe. Lekèvre (Edouard), rédacteur au ministère des Travaux publics, rue du Bac, 112, à Paris. — Coléoptères d'Europe ; Clythrides et Eumolpldes exotiques. Lef.ong (l'abbé), aumônier militaire, rue David, 44, à Reims (Marne). Coléoptères d'Europe. Le Pileur (D'" Louis), rue de l'Arcade, 15, à Paris. — Entomologie générale. Leprieur (C.-E.) 0 ^, pharmacien principal de l"" classe de l'ar- mée, en retraite, rue des Écoles, 38, à Paris. — Coléoptères d'Europe, d'Algérie et d'Egypte. Leséleuc (D'" a. de), rue Voltaire, 40, à Brest. — Coléoptères. Lethierry (Lucien), rue Blanche, 46, à St-Maurice-lès-Lille. — Co- léoptères, Hémiptères. Levoitutier (J.-A.), à Orival, par Elbeuf (Seine-Inférieure). — Coléoptères d'Europe. LonoT DE La Barre, inspecteur de la ligne P.-L. -M., à Chambéry. — Coléoptères de France. Lur.AXTE (Ange)), à Courrensan, par Gondria (Gers). —Coléoptères d'Europe, Arachnides. Lyncii-Arribai,7,aga (Féli.x), à Chacabuco (prov, de Biienos-Aires, — 423 - Ré])uhV\qne-krgenVme).—Ciiîéo2-)tères, Hém iptères, Hi/rûrnop- tères de l'Amérique du Sud. Mac-Lachlax (Robert), Weslview, Clarcndon lîoaci, I.ewisliam, à Londres. — Névroplères. Madox(E.), ancien président de chambre, boulevard de Strasbourg, 70, à Toulon. — Coléoptères de France. Manuel de [.ocatel (comte Alfred de), au château de Conflans, à Albertville (Savoie). — Coléoptères d'Europe. Marchi (I^éopold de), capitaine d'infanterie, en retraite, via délie Rosine, 13, à Turin. — Coléoptères d'Europe. Marmottax (D'), rue Desbordes-Valmore, 31, à Paris-Passy. — Co- léoptères d'Europe. Marseul (l'abbé S. -A. de), boulevard Pereire, 271, aux Ternes- Paris. — Coléoptères d'Europ)e et circa : Eislérides et Hété- romères exotiques. Martin (René), avocat, au Blanc (Indre). — Névroptères d'Europe, surtout Odonates ; Coléoptères de France. Martinez y Saez (Francisco), professeur au Musée d'histoire natu- relle, plaza Minisierios, 5, 3" étage, à Madrid. — Coléoptères. Masox (Philip R.), membre de la Société Linnéenne de Londres, à Burton-on-Trent (Angleterre). — Coléoptères. Mathieu (A.), 0 ^, conservateur des forêts, en retraite, faubourg St-Jean, 21, à ÎNaiicy. — Coléoptères de Fraitce; Eatoiuolorjie appliquée. Mauppix (Alfred), boulevard St-Germain, 155, à Paris. — Coléop- tères d'Europe. Mayet (Valéry), professeur à l'École d'agriculture, rue Urbain V, 3, à Montpellier. — Coléoptères d'Europe et circa ; Mœurs des Insectes \ Entomologie appliquée. Mayr (Rev. Matthews), professeur au Gymiiase, à Hall (Tyrol). — Hémiptères ; Cicadines. ' Mège iJ.), curé de Villeneuve, près Blaye (Gironde). — Coléoptères et Lépidoptères de France. Mesmin ([.ouis), chez M. Cabillaud, à St-Barbant (Haute-Vienne). — Coléoptères d'Europe et Lépidoptères du centre de la France. Minsmer (J.-J.), capitaine au 142'= régiment d'infanterie, à Lodève (Hérault). — Coléoptères de France. MoNNOT (Edouard), commis d'économat au lycée, rue Thiers, 50, à Troyes. — Coléoptères d'Europe. Montandon (Arnold-L.), directeur de la fabrique Mandrea, à Kila- rete-Bucarest (Roumanie). — Entomologie générale, surtout Hémiptères hétéroptères. Nicolas (André), ancien magistrat, rue Jean-Réveil, 36, à Pau — 424 — (Basses-Pyrénées). — Carabides et Longicoraea rV Europe; Ca- rahus cl Dorcadion du globe. N1C01.AS (Hector-Ulysse), conducteiir des ponts et chaussées, rue Velouterie, 9, à Avignon. — Caléoplères et Hémiplères de France. Nou.^iLHiER (Maurice), à Piiymaud, près Nieul (Haute-Vienne). — Hémiplères d'Europe. Oi.iVEiRA (Manofl Paiilino de), professeur à i'Univfi-silé, à Coimbra (Portugal). — Entomologie générale, surtout Caléoplères. OuviRR (Krnesl), cours de la Préfecture, 10, à Moulins. — Coléop- lères d'Europe et circa ; Hémiptères et Hyménoptères d'Europe. OsMONT (Aug»!ste), contrôleur des douanes, rue de l'Oratoire, 26, à Caen. — Lépidoptères ; groupe des Carabides. Pacton (l'abbé P.), à Surgy par Clamecy (Nièvre). — Coléoptères de France. Pandellé (Louis), rue du Pradeau, l,à Tarbes. — Coléoptères, Hémiptères et Hyménoptères d'Europe. Pauij (Hugo), Stefansplatz, S, à NA'ien (Autriche). — Coléoptères et Hémiptères d'Europe. Pavesi (Pietro), professeur à TUniversité royale^ à Pavie (Italie). — Entomologie générale. Peccadeau de LisLE, inspecteur principal du chemin de fer d'Or- léans, Grande-Rue Nazareth, 37, à Toulouse. — Coléoptères de France. PÉRiNGUEY (Louis), sous-direcleur du Muséum, à Cape-Town (colo- nie du Cap). — Coléoptères d'Afrique. Pic (Maurice), à Digoin (Saône-et-Loire). — Coléoptères de France. PiERSON (H.), rue de la Poterie, G, h Paris. — Orthoptères et Né- vroptères. Pi.ANET (Victor), notaire, à Entre-Deux-Guiers, par les Kchelles (Sa- voie). — Coléoptères de France. PoLLE DE ViERMËS (Léon), rue du Faubourg-St-Honoré, 225, à Paris. — Coléoptères de France. PoRTUCR (Paul), à Bar-sur-Seine (Aube).— Lépidoptères de France. PouzKT, à Parthouay (Deux-Sèvres). — Coléoptères d'Europe. PuTON (I)'' Auguste), à Remiremont (Vo.sgp.s). - Coléoptères, Hé- miptères et Hyménoptères. PvoT (Victor), ancien contrôleur des contributions directes, à Gien (Loiret). — Coléoptères de France. Raffrav (Achille) fif, consul de Krance, à Singapore. — Coléoptères d'Afrique ; Psélaphides exotiques. Raousa (Enrico), via .Stabili , S'.), à Palerme (Sicile). — Coléoptères d'Europe. Ravou.v (Alfred), pharmacien, à Nyons (Drôme), — Coléoptères et Lépidoptères de France. — 425 — Reiber (Ferdinand), faubourg de Saverne, 8, à Strasbourg. — Coléoptères et Hémiptères iV Europe. Reuter (D'' 0. M.), Briinnsparken, Baduset. à llelsingfors (Finland.?- Russie). — Hèmiplères-Hétéroplères paléarciiqties ; Podii rides. Rey (Claudius), -0, naturaliste, place Saint-Jeaa, 4, à 1-yon; l'été, chenain du But, à Sainl-Genis-Laval (Rhôtie). — Coléoptères et Hémiptères d'Europe. RoKLOFs (Paul J.), rue Uelin, 56, à Anvers (Belgique). — Coléoptè- res d'Europe. RoGG (Alfred), boulevard du Musée, 23, à Marseille. — Coléoptères de France. RoMANuFF (Son Altesse Impériale le grand-duc Nicolas Michaïlo- witcU), à Saint-l'étersbourg. — Entomologie générale, surtout Lépidoptères. RouAST (Georges), rue du Plat, 'i% à I.yon. — Lépidoptères d'Eu- rope, surtout Psychides. RouLLET (Ausone), rue de rÉvêché, 14, à Angoulème. — Coléop- tères de France. Sabran (comte Edmond dk), au château de Magnanne, par Châleau- Gontier (Mayenne). — Coléoptères de France. Sahlrero (John), professeur d'Entomologie à l'Université, Alberts- gatan, 32, à Helsingfors (Finlande-Russie). — Coléoptères et Hé- miptères. Sainte-Clauîe-Deville (J.), avenue de Villiers, S.5, à i^aris. — Co- léoptères de France. Salle (Auguste), naturaliste, nu; Guy-de-la-Brosse, 13, à Paris. — Coléoptères d'Amérique. Séuu-lot (Maurice), Q, avocat, rue de l'Odéon, 20, à Paris. — Co- léoptères. Seidlitz (D'" Georg), assistante l'Institut anatomique de l'Université, Hintertragheim, 4, à Kônigsberg (Prusse). — Coléoptères. Sénac (D'" Hippolyte), rue de Verneuil, II, à Paris; Pété, ù Ussel, par Chantelle (Allier). — Coléoptères. Sharp (David), Wilmington, à Dartford (Kent-Angleterre). — Co- léoptères. Sicart (D'' a.), médecin aide-major au 143« de ligne, à Albi.— C'o- léopjtères de France. Slmonot-Revol, à Semur (Gôle-d'Orj. —Coléoptères de France. Société d'Histoire naturelle (U Metz (Lorraine), rue de PÉvèché, 25. Stauuinger (D'' Otto), villa Diana, 3, Blasewitz, Dresden (Saxe). — Lépidoptères. SïECK (Théodore), assistant au Muséum zoologique, à Berne (Suisse). — Entomologie générale. TEs-youT (Ch.), greffier à la Cour d'appel, cours Berriat. ll-i, à Grenoble, — Coléoptères et Lépidoptères de France. — 420 — TiiOLiN (l'abbé), professeur au collège Sainte-Marie, à Saiut-Cba- mond (Loire). — Coléoptères de France. Tl'rquin (Georges-Hippolyte), rempart du Nord, à Laon. — Coléop- tères, surtout Lonyicornes ; Lépidoptères d'Europe. Vachal (Joseph), à Argentat (Gorrèze), et à Paris, rue Leverrier, 13. — Ilgménoplères et Diptères (Syrphides) gallo-rhénans. Vaulogek dk Beaupré (Marcel), sous-lieutenant au 144« de ligne, rue Jean-Bur^uet, 34, à Bordeaux. — Coléoptères de France. VivRriet-Litaruière (D'' Charles), à Mazières-en-Gatine (Deux-Sè- vres). — Coléoptères de France. Warnieu (Adolphe), rue de Gernay, 3, à Reims (Marne). — Coléop- tères de France. Wasmann (E.), s. J., à Exaeten, près Roeraiond (Limbourg-Hol- lande). — Coléoptères, surtout myrmécophiles. WouiLT (F. de), boulevard Malesherbes, 162, à Paris. — Coléoptères de France. Xambeu (Vincent), capitaine adjudant-majoi', en retraite, à Ria, par Prades (Pyrénées-Orientales). — Entomolof/ie générale, surtout Insectes de France. YvER (P.), à Briare (Loiret). — Coléoptères de France. Zur('.iu:r (Charles), chimiste, maison Boeringer, Zurchcr et C'', rue Thiers, V, à Épinal. — Coléoptères de France. 235 COMPOSITION DU BUREAU DE LA SOCIÉTÉ POUR 1888-1889 Président:. M. Claudius Rey, place Saint-Jean, 4, à Lyon. Secrétaire: M. Albert Fauvel, avocat, rue d'Auge, 16, à Cacn. Trésorier et Bibliothécaire: .M. Auguste Osjiom', rue de l'Oratoire, 20, à Cacu. DELEGUES REGIOr-JAUX MM. Charles Brisout de Bar.neyille, rue de Poissy, 75, à Saint- Oermain-en-Laye. D"' Auguste PuTON, à Remiremont. Louis Pandellé, rue du Pradeau, 1, à Tarbcs. Klzéar Aheu.le de Periux, place des Palmiers, 11, à Hyères. — 427 — TABLE ALPHABETIQUE DES ESPECES NOUVELLES. COLÉOPTÈRES. Agrilus obscuripennis Fainn. 120. » planipennis Fairm. [21. » ventricosus Fairm. 120. Aldrisma (n. g.) externecostata Fairm. 156. Amara lantoscana Fvl. 222. Amai-ysius (n. g.)dilatatus Fairm. 141. Anatolica externecostata Fairm. 125. Bembidion rufotibiellum Fairm. 112. Biblioplectus aculeatus Guillb. 380 * aflinis Guillb. 212. 380. ), Delhermi Glb. 379. ), obtusus Glb. 213. 380. » Reitteri Glb. 212. Bibloporus Abeillei Glb. 207. » Chamboveti Glb. 208. 378. » Mayeti Glb. 207. 0 pvreiKcus Glb 206. » Reyi Glb. 209. Bythinus Abeillei Glb. 204. » Xambeui Glb. 203. Gallidium Henschi Put. 23. Carabus Provosti Fairm. 111. Cassida nigrostrigata Fairm. 157. Clerus communiraacula Fairm. 124. Clytus artemisiaî Fairm. 143. D fuliginosus Fairm. 145. D polyzonus Fairm. 143. )) tenuicornis Fairm. 142. » tsitoensis Fairm. 144. Corœbus tequalipemiis Fairm. 121 Cryptocephalus dichrous Fairm. 151. » discoideus Fairm. 151. » muscifer Fairm. 1.52. » nigroscriptus Fairm. 152. j Dicbillus sanguinipes Fairm. 126. 1 Dorcus tenuecostatus Fairm. 110. I Euplectus Abeillei Guillb. 216. [ » corsicus Glb. 215. >■ Fairmairei Glb. 218. » Fauveli Glb. 219. » laticeps Glb. 219. .) Revelieri Glb. 217. » Reyi Glb. 214. D sulciventris Glb. 215. » TholiniGlb. 218. Eulinopus pallidosparsus Fairm. 135. Galerucellavageplicata Fairm. 154 Gonioctena dichroa Fairm. 1.53. Gynandrophthalma semiauran- tiaca Fairm. 150. Helichus sinensis Fairm. 115. Helops pekinensis Fairm. 130. Hopatrum strangulatum Fairm. 128. » hadroide Fairm. 129. Hypsosoma rotundicolle Fairm. 125. Lemadilutipes Fairm. 149. Licinus planicollis Fvl. 221. Malaxioides (n. g.) grandicornis Fairm. 155. Nebria pictiventris Fvl. 220. Oberea scutellaris Fairm. 147. Œdemera analis Fairm. 131. Olenecamptus obsoletus Fairm. 145. Opatroides cribellatus Fairm. 127. Orychodes sinensis Fairm. 131. Piazomias parumstriatus F'airm. 132. » breviusculus Fairm. 131. Platynotus pekinensis Fairm. 127. Podabrus exoi)hthalmus Fainn. 122. Pogonus approximaus Fairm.112. 428 Popilia difficilis Fairm. 119. Pseudocalamobius filiformis Fairm. 146. Purpuricenus globiger Fairm. 139. a petasifer Fairm. 140. » sideriger Fairm. 139. Rhynchites foveipenuis Fairm. 13(5. Serica piceorufa Fairm. 118. » verticalis Fairm. 118. Silpha bituberosa Fairm. 114. Sparedrus Davidis Fairm. 131. Stenotarsus maculosus Fairm. 158. Telephorus stigmaticus Fairm. Trechus cantalicus Fvl. 2ël. Tropiphorus cucuUatus Fvl. 163. » obesus Fvl. 16'2. Tychus olbiensis Guillb. 369. » striola Glb. 374. HÉMIPTÈRES. Acalypta hellenica Reut. 224. Acanlhia (Salda) hirsuta Reut. 60. » var. pallidipennis Rt. (me- lanoscela) 226. » var. connectens Hrv. (va- riabilis; 179. Aconura sibirica Leth. 2.52. yElia notata Rey. 92. Allœonotus v. separandus Horv. 179. Amblyrhina Putonii Lœw. 381. Aphanus v. intermedius Put. (pini!l04. Aphrophora similis Leth. 252. Apodiphus integriceps Horv. 172. Aradus notatus Rey. 192. )) serbicus Horv. 177. Athysanus Jakowleffi Leth. 253. Rlissus var. obscurus Rt. (Doriœ) 223. Bothrostethus v. subinermis Put. 257. Byrsoplera pontica Horv. 182. Culocoris Putoni Horv. 180. » tegularis Put. 364. Campylomma Œrtzeni Reut. 228. Coranus rugosicoUis Put. 105. Corizus subtomentosus Rey. 08. )> var. anticus Rey. 97. » var. maculicollis Rey. 97. » var. umbriiius Rey. 98. Crjptostemma médium Rey. 195. Deltocephalus acarifer Leth. 253. Dereeocoris var. cunealis Reut. 227. Derephysia brevicornis Rt. 225. Dicyphus Montandoni Rt..62. Emblethis v. anodon Horv. 176. Euderon (n. g.) Martini Put. 107. Eurycera intermedia Rey. 191. » magnicornis Rey. 191. Eurydema var. compléta Rey. 97. » V. simplex Rey. 96. » v. simplicissima Rey. 90. » v. œnei venter Rey. 96. Eurygaster v. nigrescens Rey. 91. Excentricus oophorus Horv. 184. B singularis Horv. 184. Eysarcoris Helferi Fieb. Rey. 95. Galeatus multiseriatus Rt. 225. Geocoris chloroticus Put. 103. Halticus Henschi Rt. 58. Harpactor v. albiventer Rey. 194. Henschiella (n. g.)pellucidaHorv. 170. Liabaris (n. g.) Reuteri Horv. 75. Lopus Grœseri Rt. 201. Lygaeus var. sinensis Rt. 68. Lygus rutilans Horv. 181. 0 viscicola Put. 365. Macropterna v. conica Rey. 99. Megalotomus castaneus Rt. 66. Menida var. sinensis Rt. 64. Mictis Falloui Rt. 65. Monanthia cucuUifera Put. 105. Monosteira lobulifera Rt. 225. Montandoniella (n. g.) dacicaPut. 256. Myrmedobia var. pupalis Rey. 197. » var. subtruncata Rey. 197. Nezara amurensis Rt. 200. Notochilus noviburgensis Antess. 383. )» obscurior Bey. 102. Oncocephalus simillimns Rt. 201. Orgerius albofasciatus Put. 108. 429 Orgerius conspersus l'ut. 107. Ortliotylus paluslris Rt. 59. Peribalus var. suboblongus Rey. 95. Peribyssus (n. g.) scutellaris Put. 363. l'eritrechus anibiguus Horv. 175. Pliantia longiceps Put. 367. Phiniodera bufonia Put. 362. Piesiua v. rotuncUcoUis Rey. 189. » V. brevicornis Rey. 189. » silènes Horv. 173. Pilophorus angustulus Rt. 227. Plinthisus bicolor Rey. 101. Psallus Henschii Rt. 59. » carduellus Horv. 183. Pygolampis v. obscuripes Rey. 194. Pyrrliocoris niger Reut. 223. Rhopalus angularis Reut. 67. Rbyparochronius v. incertus Rey 101. Risibia (n. g.) xanthochila Horv. 169. Sehirus v. Delagrangei Put. 256. Stenocephalus femoralisReut. 66. » Horvathi Rt. 67. Stenolemus Novaki Ilorv. 178. Sthenarus carbonarius Horv. 185. D nigripilis Reut. 228. B visci Put. 366. Stygnocoris faustus Horv. 174. Temnostethus tibialis Rt. 226. Tettigometra v. menda.K Horv. 186. Triphleps brevicollis Rey. 196. Tropistethus gentilis Horv. 173. » V. albidipennis Horv. 173. Urochela Falloui Reut. 65. Urolabidina sinensis Rt. 64. Urostylis virescens Rt. 200. Zosmeiius silènes Horv. 176. HYMÉNOPTÈRES. Chrysis Anceyi R. du B. 6. )' chloroprasis R. du B. 5. D fulminatrix R. du B. 4. Hedychridium monochroum R. duB. 3. Hedychrum Phœnix R. du B. 2. » sculptiventre R. du B. 2.. Pbiloctetes omaloides R. du B. 1. Revue d'Entomologie. — Décembre 32 TABLE ALPHABÉTIQUE PAR .NOMS D'AUTEURS. f Abeille de Peurin. Tableau synoptique des Bruchides et Urodonides français, d'après M. Baudi de Selve. 77. dAntessanty. Description d'un Lygeide nouveau de la Loire-In- férieure. 383. Baudi de Selve. Voir Abeille de Perrin. Belon (R. p.). Note sur le Pedius siculus Levrat. 7!. Bergroth. Deux mots d'explication. 70. Bourgeois. Faune gallo-rbénane : Malacodermes {siiite)\ pagi- nation spéciale, 157 à 172. BuvssoN (Henri du). Note sur les larves d'Elaterides. 14. Buvsson (Robert du). Descriptions de Chrysidides nouvelles. 1. Fairmaire. Fallou(G.) Fauvel (Alb.). GUILLEBEAU. Horvath. Leprieur Lethierry. Lœ\v(D' Fr.) Mac-Lachlan. Martin (René). Pandellé. PUTON. Notes sur les Coléoptères des environs de Pékin. 111. Liste d'Hémiptères de Pékin. 110. (Cette note a été attribuée par erreur à M. J. Fallou.) Los Eslaftlwos de Buenos-Aires. Notes sur l'ou- vrage de M. Lynch Arribalzaga (suite). 24. Sur les caractères sexuels des Throscus. 69. Bibliographie. 76. Révision du geni"e Tropiphorus. 161. Catalogue des Coléoptères gallo-rhénans. Pagina- tion spéciale l à 16. Description de Carabiques nouveaux de France. 220. Rectifications au Calalogus Coleopterorum Europœ et Caucasi {Suite). 229. Notes pour servir à l'étude des Psélaphiens. 203 et 368. Un genre nouveau d'Hémiptères du Brésil. 75. Matériaux pour servir à l'étude des Hémiptères de la faune paléarctique (avec 1 planche). 168. Voir Reitter. Description de quatre Homoptères nouveaux d'Ii'- koutsk. 252. Description d'une nouvelle espèce fï Ajnblyrhina et tableau synoptique des espèces de ce genre de Psyllides. 381. Rhijacophila munda M.-L. en France. 56. Les Lépidoptères du Département de l'Indre. 26. Étude sur les Muscides de France. 258 à 362. Bibliographie. 17. Réponse aux critiques de M. le D' Bergroth et — i31 — aperçu sur la classilication des Hémiptères de Schiœdte. 18. PuTON. Description d'un Longicorne nouveau. 23. — Hémiptères nouveaux ou peu connus et notes di- verses. 103. — Un genre nouveau d'Hémiptères et notes diverses. 255. — Descriptions de six espèces nouvelles d'Hémip- tères. 362. Reitteu. Les Dermeslides d'Europe et circa (trad. par Le- prieur). 384. Rel'TER. Notes additionnelles sur les Hémiptères des envi- rons de Gorice. 57. — Description d'une espèce nouvelle du genre Dicxj- phus et notes sur quelques Capsides de la 4 Dobroudja. Gl. — Hemiptera sinensia enumeravit ac novas species descripsit. 63. Reuter et AuTRAN. Hemiptera amurensia enumerant E. Autran et O.-M. Reuter, novas species descripsit O.-M. Reuter. 199. — Heteroplera nova in Grœcia a D» E. v. Œrtzen lecta. 223. Rey (Cl.). Notes sur quelques Hémiptères et descriptions d'espèces nouvelles ou peu connues. 91 et 189. Compte du Trésorier pour l'année 1887. 414. Liste des Membres de la Société (1888). 415. Tables alphabétiques. 427. — Imp. Henri DeleSQUES, rue Froide, 2 et 4, Il J O UJ CL N ^\ i-'^ - vr.j* =» 3t'i^i^i^ ,r -^ •^'G?<^ >#>!■' ,4 '^^' "■' '>-lr»^ y\4