''^';^^i: ,V': M ^\^^^ »v v-^Ai r-î -«.««;> ^-^■■■;->^ . .X .,rv:>: ; *V ^ 1 A^; LIBRARY OF IS85_I©56 l-^^JL^y^^' REVUE D'ENTOMOLOGIE PUBLIÉE PAR LA SOCIETE FRANÇAISE D'ENTOMOLOGIE REVUE D'ENTOMOLOGIE l'UllLIEl': PAU LX ^ t\^V\]r\ ÎD RÉDACTEuiv: ALBERT FAUVE L TOME IX.— 1890 GAEN IiMPRIiMEKlE HENRI DELESQUES RUE FROIDE, 2 ET 4 1890 ÉTUDE SUR LES PSÉLAPHIDES Par A. RAFFRA.Y. Depuis la publication, en 1868, du Catalogue de Munich, qui mentionnait 450 espèces décrites de Psélaphides (comprises celles de Motschulsky , qu'on peut ne considérer que comme des noms in litteris), l'intéressante famille des Psélaphides, grâce aux re- cherches des entomologistes et des voyageurs, dans toutes les parties du globe, s'est accrue dans des proportions considérables, et aujourd'hui le chilfre des espèces connues dépasse certaine- ment 1800. L'heure est venue de coordonner et de synthétiser tous les tra- vaux auxquels tant de découvertes ont donné lieu. Plusieurs essais ont été tentés, depuis quelques années, avec plus ou moins de bonheur ; j'en reparlerai en détail, à propos de la classification ; mais les meilleurs avaient tous au moins le défaut d'être édifiés à l'aide de matériaux insuffisants. Le travail que j'entreprends aujourd'hui n'est point, à propre- ment parler, une monographie, mais simplement une révision des Psélaphides de ma collection qui renferme, il est vrai, la grande majorité des genres et des espèces. En effet, sur 271 genres énu- mérés dans le travail qui va suivre, y compris ceux de Motschulsky, ma collection en renferme 247. Kn dehors de ces genres de Mots- chulsky, qui ne sont que des noms in litteris, il n'y en a donc que 24 que je n'ai pas vus et étudiés directement. Cette collection comprend : 1" Le résultat de mes propres chasses en Corse, en Espagne, dans le midi de la France, en Algérie, en Abyssinie, à Zanzibar, à Java, dans les Moluques, la Nouvelle-Guinée et à Singapore. 2° Les collections entières de Chevrolat, Reitter et Schaufuss. 3« Les exotiques des collections de Mniszech et de Saulcy ; je dois une reconnaissance toute spéciale à ce dernier collègue qui a bien voulu m'en faire don. Revue d'Entomologie- — Janvier 1890. 1 — 2 — 4° Un dédoublement des chassies envoyées à M. R. Obertliur, par MM. de Malhaii et Germain. 5° M. Peringuey, anqui;! l'entomologie de l'Afrique australe sera redevable de nombreuses découvertes et d'importants travaux, a bien voulu m'enrichir d'un grand nombre d'espèces du Cap et du Transvaal. G" Mon ami le D' Sharp et M. Lewis m'ont généreusement donné des types intéressants de la région australienne et du Japon. Enlin, j'ai h remercier aussi beaucoup de nos collègues, et spécia- lement MM. Fauvel, Fairmaire, Bedel, Salle, Sédillot, H. DeyroUe, Monlandon, auxquels je dois des espèces fort intéressantes, et mon cousin et ami le K. P. Belon qui, par les traductions qu'il a bien voulu faire pour moi, m'a singulièrement facilité ce travail. Dans ces conditions, une révision de ma collection sera presqueune monographie, d'autant que je mentionnerai les espèces que je n'aurai pas vues, en reproduisant les diagnoses des auteurs et, autant qu'il me sera possible de jui^er d'après des descriptions et des ligures, je m'efforcerai d'introduire les genres et espèces qui me seront restés inconnus dans l'ordre systématique que j'ai adopté. Je fais appel à l'indulgence de mes collègues, surtout en ce qui concerne la bibliographie ; je n'ai pas, comme la plupart d'entre eux, la bonne fortune de vivre dans un centre scienlifique, au milieu des collections et des bibliothèques, et surtout à proximité de recevoir des conseils et des renseignements qui me seraient pré- cieux. Ce travail comprendra d'abord urte introduction et un tableau provisoire de la classification de la famille ; je dis provisoire, car il est fort probable qu'en étudiant successivement les différents genres, espèce par espèce, je serai amené à faire quelques modifications, tout au moins de détail, dans ce tableau, qui sera reproduit si cela est nécessaire, à la fin du travail, avec toutes les modifications et augmentations qui m'auront été suggérées. Cette introduction sera suivie d'une série de monographies détachées des différents groupes, sans que je m'astreigne à traiter d'abord le premier groupe jusqu'au dernier, en suivant l'ordre naturel indiqué dans le tableau. J'illustrerai ce texte d'autant de [tlanches qu'il me sera possible, estimant qu'une bonne figure est le complément indispensable d'une description, si parfaite qu'on la suppose. Je dois enfin prévenir mes collègues, que je me suis constamment servi d'un microscope i)our étudier ces petits insectes ; ils ne devront donc pas s'étonner, s'ils ne peuvent apercevoir à la loupe certains détails que je signale même comme essentiels. Dans les planches, les dessins de détails ont été plus ou moins grossis et à des échelles variables suivant les différents organes. Il n'en est pas de même pour les tigures d'insectes entiers. La taille des Psélaphides n'étant variabli^ que dans des limites très res- treintes, j'ai pu adopter une échelle fixe et uniforme pour repré- senter les plus gros aussi bien que les plus petits ; on peut ainsi juger à première vue de leurs proportions relatives. Tous ces dessins étant faits au micromètre, les dimensions en sont rigoureusement exactes, et à une échelle invariable de 1 millimètre pour 8/100 de mill., c'est-à-dire que si la figure a 25 mill., l'insecte a 2 mill. ; si la figure a 10 mill., l'insecte a 4/5 de mill. Ce qui n'empêchera pas que la dimension de l'insecte soit, comme d'usage, représentée à côté de lui. Il pourra arriver que pour certains groupes composés d'espèces très petites, et lorsqu'il s'agira d'indiquer les caractères distinctifs de chacune d'elles.je sois obligé d'employer une autre échelle ; mais alors je l'indiquerai. Enfin, j'ai sacrifié, sans aucun remords, dans les planches, la symétrie et le coup d'œil, pour y faire entrer le plus de matériaux possible, tenant beaucoup à figurer la grande majorité des espèces, ou au moins les caractères principaux qui les distinguent les unes des autres. Singapore, janvier 1890. INTRODUCTION. Bien des classifications ont été proposées pour les Psélaphides, depuis le remarquable travail d'Aubé, en 1844. Les principales sont les suivantes : 1° Celle d'Aubé, basée sur le nombre des articles des antennes et les ongles des tarses, adoptée par Lacordaire dans son Gênera et par M. de Saulcy, dans le travail remarquable qu'il a publié sur les insectes de cette famille appartenant à la faune paléarctique ; 2° Celle de Le Conte, basée sur l'insertion des antennes ; 3° Celle de Jacquelin Duval, dans son Gênera, établie sur la forme des banches postérieures ; 4° Celle de M. Scbaufuss, dans le Nunquam Otiosus, appuyée sur le nombre des articles des antennes ; 5" Enfin la dernière et la meilleure, celle de M. Reitter, dans les Verh. d. naturf. Yer. Brîlnn, XX, ayant pour base la dimension du premier segment inférieur de l'abdomen. La classification d'Aubé, qui suffisait à cette époque pour ranger systématiquement les 16 genres connus de cet entomologiste et qui peut encore se pliera peu près aux exigences d'une faune restreinte, n'est plus admissible quand il faut distribuer, dans une suite aussi naturelle que possible, les 270 genres actuellement connus. Du reste, elle repose sur un caractère très superficiel ; car j'ai constaté qu'il est variable chez des genres si voisins qu'on se demande s'ils doivent être séparés ou réunis. C'est ainsi que les Machœrites (certains au moins) ont deux ongles très inégaux, tandis que les Bythinus n'ont qu'un seul ongle. 11 faut donc de toute nécessité abandonner comme base primor- diale le système des monodactyli et didactyli. La classification de Le Conte était fort ingénieuse, et certainement le mode d'insertion des antennes a une grande importance, chez les Psélaphides. Cependant, il présente un inconvénient majeur, c'est de subir des modifications insensibles narfois dans des genres très voisins, et même parmi les espèces d'un même genre. Son iusta- bililé doit le faire abandonner. Je ne citerai que pour mémoire la méthode de Jacquelin Duval, basée sur la forme et l'écartement des hanches postérieures. I.ii forme des hanches postérieur.'s a une giande valeur et je l'utilise pour distinguer des groupes bien tranchés ; mais leur éloi- gnèrent ou leur rapprochement n'est bon que pour distinguer des genres. Elle a le défaut de toutes celles que je viens de citer, c'est de ne s'appliquer qu'à une faune restreinte. Elle est absolument insuffisante pour une étude générale. Celle de M. Schaufuss est basée exclusivement sur le nombre des articles des antennes, et, quand on réfléchit que le nombre de ces articles varie d'un sexe à l'autre, dans une même espèce, on com- prend tout de suite la fragilité de ce système. Bien autre est la méthode adoptée tout récemment par M. Reitter et basée sur la dimension du premier segment ventral de l'abdomen. Ce travail a été un progrès considérable sur celui de ses devanciers, et l'entomologiste viennois a réussi ainsi à grouper 121 genres. Malheureusement, je suis obligé de faire à ce système le reproche de rompre bien des affinités naturelles. C'est ainsi qu'il éloigne les Pselaphus des Cteaistes pour les réunir au i^roTipe des Bythinus^ auxquels il ajoute les Hijljocephalus et genres voisins qui ne res- semblent ni aux Bytliinus ni aux Pselaphus ; il éloigne au con- traire les Bythimis des Bryaxis. Je crois donc qu'il faut abandonner cette méthode, comme ne permettant pas d'arriver à un groupement systématique naturel. J'ai été ainsi amené à chercher s'il n'y aurait pas un autre organe qui présentât, dans ses variations de forme, des caractères constants, au moyen desquels ou put arriver à une série naturelle. Ce caractère, je pense l'avoir trouvé dans les trochauters des pattes intermédiaires, qui sont tantôt grands, tantôt petits, ce qui entraîne, pour la cuisse, deux modes d'insertion : l'insertion terminale et l'in- sertion latérale. J'établis ainsi deux grandes divisions : Les Psélaphlcles macroscélides, avec les trochanters grands et l'insertion des cuisses terminale. Les Psélaphicles hrachyscélides, avec les trochanters courts et l'insertion des cuisses latérale. Dans le premier cas, la cuisse est insérée fort loin de la hanche, et dans le second cas, elle est au contraire contiguë ou tout au moins très rapprochée de la hanche. Cette conformation n'est d'ailleurs constante que pour les pieds intermédiaires, c'est-à-dire qu'il peut arriver que les trochanters intermédiaires étant longs (macroscélides), ceux des pieds antérieurs — 7 — ou postérieurs pourront être courts ou longs, suivant les genres ; mais il n'arrive jamais que les trochanters intermédiaires étant courts, les antérieurs ou les postérieurs soient longs. En d'autres termes, quand les trochanters intermédiaires sont longs, les autres pieds peuvent être ou ne pas être semblables. Quand les trochanters intermédiaires sont courts, les autres pieds sont toujours semblables. Fort peu d'entomologistes ont songé à signaler la forme les tro- chanters dans leurs descriptions. M. de Saulcy l'a fait scrupuleu- sement pour tous les genres dans son remarquable Species, mal- heureusement inachevé. Le professeur Westwood et le D"" D. Sharp, surtout dans ses récents travaux, ont mentionné cet organe ; mais, à part cela, il est presque toujours resté inaperçu, et ou comprend tout de suite à quelles difficultés je me suis heurté, ce caractère primaire de classification étant presque toujours passé sous sdence. J'ai vu heureusement presque tous les genres; pour presque tous les autres, les affinités indiquées par les auteurs ne laissaient pas de doute. Enfin, pour quelques uns exceptionnellement, j'ai dû les supposer. Ces deux grandes divisions se subdivisent en tribus, pour la carac- téristique desquelles j'emploie tour à tour les articles des tarses, leurs ongles, la forme des hanches intermédiaires et postérieures, le premier segment ventral de l'abdomen, la forme de l'épistome, et enfin la vestiture du corps, qui est une pubescence simple ou écailleuse. Le mode d'insertion des antennes est si variable qu'il ne peut-être utilisé que d'un genre à l'autre. La forme du corps, quoique plus importante, ne peut non plus être considérée comme un caractère de premier ordre. La pubescence est un caractère en apparence d'ordre bien secon- daire, mais chez les Psélaphides, son invariabilité dans certains groupes lui donne une valeur spéciale. M. Reitter avait déjà, du reste, signalé cette particularité, facile à apprécier avec une simple loupe, bien que la forme et le dessin des écailles ne puissent être distingués qu'au microscope et même avec un fort grossissement. Quant à l'opinion émise par notre savant collègue, M. de Saulcy, (pie les Clavigérides forment une famille distincte des Psélaphides, je ne saurais la partager. Il a groupé du reste les Paussides, Clavi- gérides, Psélaphides et Scydmai'.nides, en ne les isolant, les uns des autres, que par des caractères peu importants. J'ai déjà démontré, dans un travail sur les Paussides {Matériaux pour servir à Vétucle des Paussides, in Archives du Mu- — 8 — séum)^ que cette famille se rapprochait, par des liens assez étroits, des Carabiques. Dans les pages qui vont suivre, je chercherai à prouver les affinités des Psélaphides avec les Staphylinides,et enfin j'estime que les Scydmœnides sont plus voisins de? Silphides que des Pséla- phides. Quant aux Clavigérides, je ne les considère que comme une sous- famille ; j'aurai ainsi la sous-famille des Clavigeridœ et celle des Pselapliidœ genuinœ. Quant aux Pselaphini spurii de M. le D"" Schaufuss, ce sont de purs Staphylinides, dont quelques-uns même appartiennent à des genres de cette famille antérieurement connus et décrits : tels que les Tetratarsus Schfs., qui ne sont autres que les Edaphus. Malgré une grande variété de forme et des types très tranchés, qui obligent à la création de nombreuses tribus et de 270 genres pour 2,000 espèces environ, les Psélaphides présentent une grande ho- mogénéité dans leur structure générale et leur faciès. Leur taille est toujours bien au-dessous de la moyenne, variant généralement de 2 à 3 4/2 mill., elle tombe souvent à 1 milL, mais dépasse rarement 3 mill. Le Metopias curculionoides, de Cayenne, qui atteint nu peu plus de 4 n)ill., était autrefois consi- déré comme le géant de la famille ; depuis, d'autres espèces ont été découvertes en Abyssinie, à Zanzibar, au Tonkin, à Singapore, qui l'égalent et même le surpassent en dimension, sans cependant excéder jamais 5 millimètres. MORPHOLOGIE. Corps. — Généralement court, trapu, convexe, parfois allongé, sublinéaire, cylindrique ou déprimé. TÊTE. — Grande, de forme assez variable, jamais engagée dans le prothorax, plus souvent au contraire munie d'un cou. Vertex. — Grand, presque toujours marqué de fossettes ou de sillons. Front. — Très variable, tantôt très court, tronqué carrément ou sinueusement, tantôt, au contraire, prolongé en un tubercule anlennifère plus ou moins large, plus ou moins tronqué, auquel cas il est sillonné, comme composé de deux parties accolées, ou plus — 9 — rarement très étroit, presque comme une corne ; et alors, il repose sur l'épistome par une sorte de lame sur laquelle s'insèrent laté- ralement les antennes. Dans tous les cas, il est toujours excessi- vement abrupt. Dans certains genres, il est orné, surtout chez le cf, de tubercules et de cornes plus ou moins bizarres ou fasci- cules. Épistome. — Assez grand, transversal, convexe, recouvrant tme partie du labre. Il est parfois dilaté en oreillettes sur les côtés ou simplement tuberculeux. Tempes. — Toujours bien marquées et parfois très développées, très rarement mucronées, se joignant souvent aux joues, pour faire à l'œil un orbite enchâssant. Cou. — Peu prononcé généralement, mais ne manquant jamais complètement, il est d'autant plus accentué que les tempes sont plus développées. Pièce prébasilaire. — Toujours bien marquée, transversale, limitant la bouche inférieuremenl et servant d'attache au menton et aux mâchoires ; il arrive qu'elle émet en avant, de chaque côté, une saillie ou un tubercule. Pièce basilaire. — Grande, distincte, portant soit des carènes, soit des fossettes, creusée ou tuméfiée, elle fournit, pour la déter- mination des genres, des caractères précieux. Joues. — Parfois creusées, devant les yeux, d'une fossette, où se loge le second article des palpes maxillaires. Fréquemment, leur face inférieure se dilate simultanément avec la partie antéro-infé- rieure des tempes, pour faire à l'œil un orbite intérieur enchâssant, en forme de tubercule ou même d'épine simple ou bifide. Œil. — Rond ou légèrement ovale, jamais bilobé, souvent légè- rement réniforme, les tempes formant une espèce d'éperon qui entame la circonférence de l'œil à son bord postérieur ; composé d'un nombre restreint de facettes grandes, rondes, convexes, sépa- rées les unes des autres par d'épaisses et larges sutures opaques ; généralement situé vers le milieu de la tête, rarement tout à fait en avant ou en arrière, Dans certains genres, les yeux sont très petits ou viennent même à manquer complètement ; ils sont alors sou- vent remplacés par une épine qui en marque la place. Dans certaines espèces cavernicoles, un œil peut être impropre, et l'autre propre à la vision. Antennes. — Toujours grandes, robustes, cylindriques, mono- liformes, ou grêles, bien raremeut sans massue, celle-ci parfois très grande ; dans certains genres, elles sont coudées comme celles des Curculionides. Tous les articles, mais surtout ceux de la massue, peuvent subir des déformations et aifecter des formes bizarres qui - 10 ~ sont presque toujours l'apanage des o*. Les articles peuvent être transversaux, mais jamais lamelles ni perfoliés. [,e nombre des articles varie de 2 à 11, et n)ême exceptionnellement à 12, mais presque toujours on compte 11 articles. Leur longueur dépasse bien rarement celle du corps, et elle est généralement moindre. Elles sont insérées dans une fossette frontrale au-devant des yeux ; suivant la forme du front, elles peuvent être très distantes à leur insertion, ou, au contraire, rapprochées et même contiguës, les fossettes ovi elles s'insèrent n'étant plus séparées l'une de l'autre que par une lame frontale. Bouche. — Grande, libre, à organes largement développés, excepté chez les Clavigérides , où ils sont au contraire très atrophiés. Labre. — Transversal, presque toujours auriculé sur les côtés, arrondi ou émarginé, ou sinueux ; à sa face inférieure, il y a presque toujours deux petites épines mousses horizontales, qui dépassent peu le labre lui-même. Mandibules. — Grandes, falciformes, élargies à la base ; sans la portion membraneuse, ciliée, qu'on voit chez les Staphylinides; plus ou moins excavées et dilatées parfois sur les côtés, et enveloppant, au repos, les côtés de la bouche, aiguës au sommet avec plusieurs dents très prononcées, mais sans molaires. Quelquefois leur marge externe est dilatée ou dentée. — Chez les Clavigérides, les mandi- bules n'ont pas de dent, 'même apicale, elles sont obtuses et tronquées. Mâchoires. — Grandes, très développées, composées comme toujours du cardo, du stipes, du niando et du palpe. Cardo. ■- Très grand, à sutures bien marquées, un peu proémi- nentes et même anguleuses. Stipes. — Formé d'une petite pièce généralement quadrangu- laire ou triangulaire, souvent un peu en saillie, ce qui permet de plus grandes évolutions au palpe qu'il porte. Mando. — Toujours composé de deux lobes, l'un externe, le plus grand, souvent sécuriforme, arrondi au sommet, l'interne plus petit, jamais allongé, falciforme ; tous les deux sont fortement garnis de spicules pressées, longues, recourbées, les spicules du lobe interne étant généralement plus fortes, un peu comprimées et moins nombreuses; ni l'un ni l'autre de ces lobes n'est muni d'onglet. Chez les Clavigérides, les lobes de la mâchoire sont garnis de longues soies en panache. Palpe maxillaire. — Très variable, de l'a 4 articles ; de 1 ar- ticle chez les Clavigérides. Chez les Psélaphides vrais, il est, dans un seul genre [Arhytodes), d'un seiil article, dans quelques-uns, de 2, 3, — 11 — et presque chez tous de 4, presque toujours très développé ; les différentes formes du palpe maxillaire sont très nombreuses et seront décrites à chaque genre, dans la caractéristique desquels il joue un rôle très important. (Juand il y a 3 articles seulement, le premier est toujours grand ; quand il y en a 4, par contre, il est presque toujours très petit et, de plus, il n'est uni au suivant que par une simple suture sans articulation. Le dernier article des palpes maxillaires est toujours garni au sommet d'un petit appendice semi-corné, comme un très petit article subulé, que, d'un avis général, on ne considère pas comme un article. Cet appendice n'empêche pas, dans certains genres, la présence au même article terminal, et parfois aux autres, d'appendices latéraux simples ou fascicules. Dans l'ordre des Coléoptères, les Psélaphides sont certainement une des familles qui présente les palpes maxillaires les plus déve- loppés et les plus compliqués. Menton. — Généralement trapézoïdal, plus long que large, ou un peu cordiforme, toujours entier, sans échancrure ni dent mé- diane; son extrémité est tronquée ou simplement sinuée. Dans un petit groupe (celui des Juhus), le menton est très large, transversal, recouvrant presque le cardo des mâchoires qu'il refoule sur les côtés; des deux côtes du milieu, il présente une petite entaille, avec une trace de suture ; on pourrait croire que l'élargissement de cet organe est dû à l'accolement latéral d'une plaque supplémentaire. Dans ce cas, la bouche se trouve presqu'entièrement occultée par le menton. Languette. — Petite, peu visible, semi-membraneuse, subqua- drangulaire, élargie et divariquée au sommet pour s'unir aux paraglosses, sinuée plus ou moins profondément au sommet, tou- jours inerme. Paraglosses. — Très grands, se confondant sur les côtés avec la languette, qu'ils dépassent de beaucoup, et présentant un peu l'aspect des mâchoires avec lesquelles, à première vue, on pourrait les confondre. Soudés à la languette, le long de ses bords et repliés contre elle à sa face interne ; sauf de rares exceptions, ils sont forte- ment garnis de spicules et de soies ; encore quand celles-ci sont rares (Euplectides), ne manquent-elles jamais complètement, surtout au sommet. Chez les Clavigérides, la languette est presqu'invisible et con- fondue avec les paraglosses qui sont très grands, très élargis et abondamment garnis de longues soies en panache. Palpes labiaux. — Très petits et de un article seulement chez es Clavigérides ; plus grands, de deux articles chez les Psélaphides — 12 — vrais. Sauf dans le groupe des Faronini, où il est plus grand ou, au moins, à peu près égal au second, le premier article est toujours très petit, le second, au contraire, est grand, plus ou moins cylin- drique, ou très légèrement en massue, droit ou très légèrement sinué, avec l'extrémité plus ou moins tronquée et garnie de une ou plus souvent plusieurs soies, parfois très longues et même acciden- tellement bifurquées. Ces soies peuvent être considérées comme l'équivalent de l'appendice des palpes maxillaires, et sont manifes- tement destinées, comme lui, à augmenter le pouvoir sensitif du palpe. Les supports des palpes labiaux sont grands, soudés ensemble, gé- néralement de forme trapézoïdale, et recouvrant presqu'entièrement la languette qu'ils dissimulent et pour laquelle on pourrait facilement les prendre. Us sont d'ailleurs presqu'entièrement recouverts par le menton, mais non soudés avec lui, sauf à leur base. Le premier article des palpes labiaux semble inséré sur les sup- ports par simple rapprochement et sans articulation ; il n'en est pas de même du second article qui peut décrire, au contraire, de grands mouvements. Souvent même les palpes labiaux sont décombaats. Sauf les palpes maxillaires, les organes buccaux des Psélaphides offrent peu de variations ; c'est pour ce motif et aussi en raison de la difficulté de leur examen, que je suivrai l'exemple de mes prédé- cesseurs et ne les utiliserai pas pour la classification. On ne peut en effet les voir nettement que par des dissections qui nécessitent le sacrifice de l'insecte. Cependant, je les décrirai toutes les fois qu'il m'aura été possible de les disséquer, ce qui sera le cas pour la majorité des genres. Prothorax. — Ce segment est grand chez les Psélaphides et il est presque constamment cordiforme, généralement plus ou moins bombé, parfois au contraire un peu aplati ; les côtés sont le plus souvent mutiques, mais parfois munis d'une dent précédant une échancrure, ce qui la rend plus accentuée ; il est rare qu'il soit complètement privé de fossettes ou de sillons ; le plus souvent il y a 3 fossettes près de la base, dont deux latérales et une médiane, reliées par un sillon transversal. On voit aussi dans quelques genres des sillons longitudinaux, latéraux et médians. Prosternum. — Large, mais asssez court, avec ses épisternes mal définis. Les cavités cotyloïdes sont grandes, réunies et ouvertes postérieurement, ce qui fait que les épimères ont disparu ; le pros- ternum se termine en une pointe courte qui s'arrête au sommet des hanches et ne se continue pas entre elles. — 13 — Mesothorax. — La partie visible du inesotliorax se réduit à uu très petit scutellum, en forme de fer de lance émoussé; il est à peine perceptible, sans variation, et pour ces deux motifs, négligé dans les descriptions. Mesosternu.m. — Assez grand, un peu en saillie, généralement plus long que large, nettement limité par deux carènes qui le séparent de ses épisternes, lesquelles sont grandes, mais non nette- ment ou même incomplète ueiit sépirées, postérieurement, du me- sothorax ; antérieurement, le mesosternum est déclive et présente des impressions bien limitées, où se logent les hanches antérieures au repos. Le mesosternum se termine postérieurement en pointer très courte et rarement tronquée, les cavités cotyloïdes inter- médiaires étant rapprochées mais non contiguës, séparées qu'elles sont d'une part par la pointe du mesoslernum, et d'autre part par celle du metasternum, qui se touchent. Ces cavités cotyloïdes sont grandes, plus uu moins arrondies; la suture qu'elles émettent, pour séparer les épisternes rai'sosternales du metasternum, ne se prolonge pas toujours jusqu'aux épipleures. Les épimères sont invisibles. Metathorax. — Grand, semi-membraneux, entièrement recou- vert par les élytres et les ailes membraneuses. Metasternum. — Grand, assez bombé, parfois déprimé ou même sillonné et excavé, différence qui est générique, spécifique, et surtout sexuelle; orné de tubercules, d'arêtes ou même d'apo- physes, suivant les sexes ; antérieurement terminé par une pointe courte qui rejoint entre les hanches intermédiaires celle du mesos- ternum; postérieurement siuué, avec une pointe ou une troncature entière ou échancrée, suivant que les hanches postérieures sont contiguës ou distantes. Les épisternes sont très étroites et souvent presqu'invisibles; les épimères se réduisent à une petite pièce trian- gulaire presqu'iniperceptible. Elytres. — Toujours courtes et '^recouvrant à peine le premier segment de l'abdomen ; généralement pas beaucoup plus longues que larges, avec les épaules assez marquées, quelquefois relevées en calus ou même épineuses, tronquées à l'extrémité, jamais déhis- centes, parfois avec les angles externes entaillés et fascicules; presque toujours plurifovéolées à la base, avec deux stries, dont l'une sutu- rale est généralement entière et l'autre dorsale très variable. Leurs parapleures sont grandes, mais rarement limilées par une ai'ête tranchante; elles sont parfois sillonnées. Revue d'Entomologie. — Janvier 1890. 2 — 14 — Ailes membraneuses. —Ne manquent jamais, saut' peut-être dans quelques genres liypogés et chez certaines femelles ; elles sont grandes, blanches, opalines, opaques, en raison de pelils poils très courts, très fins et très sm-rés ; les nervures sont nulles et c'est à peine si on en distingue quelques vestiges à la base; leur bord infé- rieur est longuement et finement cilié. Au repos, elles se replient complètement sous les élytres, mais il n'est pas rare que l'insecte surpris au vol et tué rapidement, conserve ses ailes déployées, recou- vrant l'abdomen, sans que les élytres soient écartées. Pattes. — Grandes, robustes, jamais comprimées (sauf un ou deux cas). Hanches. — Antérieures toujours coniques, plus ou moins saillantes; intermédiaires généralement rondes, très rarement (sauf dans le groupe des Faronides) coniques et plus ou moins saillantes ; postérieures transversales et, intérieurement, à l'insertion des fémurs, terminées en bouton rond, ou plus ou moins coniques et saillantes. Trochanters. — Grands, bien développés, et atfectant deux formes très distinctes. Dans le premier cas, il est allongé en massue, pouvant égaler en longueur jusque le tiers ou même la moitié du fémur, tronqué au sommet plus ou moins carrément ou oblique- ment ; le fénuu' s'insérant sur cette troncature par simple rajipro- chement et sans articulation, se trouve ainsi très éloigné de la hanche. Dans le second cas, le Irochanter est ovoïde ou trian- gulaire, court, coupé très obliquement en dessus; c'est le long de ce côté oblique que s'insère le fémur, également par simple rappro- chement, et il se trouve ainsi contigu ou subcontigu à la hanche. Il arrive même, aux pattes postérieures, que le troclianler n'est accolé à la cuisse que tout à fait k la base et près de la hanche ; il n'est cependant jamais complètement libre. Les trochanters portent sou- vent des épines qui sont des caractères sexuels importants. Il est rare de trouver réunis chez un même insecte ces deux formes de trochanters, cependant cela n'est pas sans exemple ; mais ce sont toujours les intermédiaires qui, dans la première forme, présentent le plus grand développement; il n'arrive jamais non plus de voiries trochanters antérieurs et postérieurs longs (de la première forme), avec les intermédiaires courts (de la seconde forme), tandis que le contraire se présente. J'attaclie une grande importance à cette forme des trochanters, puisqu'elle sert de base à la classification que j'ai adoptée ; aussi, c'est seulement sur les trochanters des pattes intermédiaires que je m'appuie, comme étant invariables dans chaque groupe, pour — 15 - diviser les Psélaphides vrais en deux groupes, les macroscélides et les bracliyscélides. Je ferai remarquer encore que les Clavigérides sont macroscélides. Féinurs. — Grands, forts, atténués aux extrémités et toujours plus ou moins renflés au milieu ; sans modifications bien notables, sauf dans quelques genres ou espèces, où il sont dilatés en onglet et excavés. Les antérieurs sont souvent armés d'épines, surtout chez les o*. Tibias. — Longs, liuéaii'es, non comprimés, parfois arqués ou sinueux, armés d'épines ou d'éperon terminal ou subterminal chez les d*. Tarses. — Toujours de trois articles, le premier et le plus sou- vent les deux premiers très petits, le troisième alors seul grand; parfois, au contraire, le second égale le troisième. Simples, sauf dans deux genres: dans l'un [Arhytocles), c'est le deuxième article qui est renflé et bilobé au sommet; dans l'autre [Schis todactylus), c'est le troisième qui est entièrement bilobé et comme composé de deux articles accolés latéralement. Les ongles des tarses sont très variables, il y en a un seul ou deux et encore sont-ils égaux ou inégaux ; dans ce dernier cas, l'un des deux peut être réduit au point de devenir sétiforme, ce qui a induit plusieurs entomologistes en erreur. Sauf une petite dent inférieure, presque nulle, à la base, ces articles sont simples ; cependant, dans des cas très rares, l'un des deux ongles tend à devenir bitide ; dans une espèce de Sagola, ils sont tous les deux très grands et dif- formes, ce qui est peut-être un caractère sexuel. Gomme je l'ai déjà dit, il ne faut pas attacher à la conformation de ces ongles la valeur qu'on leur a accordée jusqu'ici; car j'ai constaté que des genres, manifestement très voisins, pouvaient varier sur ce point. Abdomen. — Toujours de six segments: exceptionnellement dans quelques genres, un des sexes présente sept segments, et ciiez les Clavigérides, les premiers segments supérieurs sont soudés le plus souvent sans trace de suture; mais inférieurement on retrouve les six segments. Dans un genre de Psélaphides vrais (CyatJtifjer), on ne voit que deux segments inférieurs et supérieurs, les premiers étant soudés ensemble et formant un très grand anneau. Cet abdomen est corné en dessus et en dessous, ses anneaux sont immobiles. Généralement, il est court, bombé, déclive assez brusquement en arrière ; cependant il peut, dans certains groupes, être plus ou moins allongé, aplati ou cylindrique. Il est en général largement rebordé sur les côtés ; cette bordure peut disparaître cependant entièrement ou être réduite à une simple carène latérale, en- — 16 — tière ou raccourcie, indiquant la sulure des arceaux supé- rienrs et inférieurs. Le premier segment en dessus est toujours petit, toujours caché par les élytres ; en dessous, il est variable, parfois aussi grand que le suivant, mais plus souvent occulté par les hanches postérieures et se réduisant, comme partie visible, à un petit bouton entre les hanches postérieures. Ses dimensions relatives sont importantes au point de vue de la classification et ont été utilisées, non sans succès, par M. Heilter pour servir de base à la sienne. Le deuxième segment supérieur (premier visible qui, pour plus de commodité, sera appelé dans les descriptions: premier segment) porte souvent des fossettes et surtout deux stries ou carènes, dont les positions relatives sont précieuses pour la dé- termination de certaines espèces. Chez les Ç, les arceaux supé- rieurs et inférieurs sont généralement simples, bien que quel- quefois le cinquième soit prolongé en pointe mousse. Comme règle générale, l'abdomen présente inférieurement un profil convexe chez les Ç, concave chez les cf. Supérieurement chez les cf, les arceaux présentent souvent de nombreuses et profondes moditications : échancrures , tubercules, fossettes, sillons, excavations, sculptures diverses; intérieurement, ils peuvent être sillonnés avec ou sans carène de chaque côlé, tuber- culeux, les derniers surtout, ou excavés, ou fascicules, ou échancrés. Armures génitales. — Très développées dans l'un et l'autre sexe, elles présentent des types assez variés suivant les différents groupes. Leur étude détaillée m'eût entraîné hors du sujet prin- cipal de ce travail ; je me suis donc borné à trois types principaux qui correspondent à trois groupes très tranchés : Faromis, Bryaxis, Claviger. Uu reste, malgré des modilications de détail, certainement impor- tantes, il y a une unité de plan incontestable. Armures femelles. — Ces organes ne remplissent pas toute la largeur de la cavité abdominale, comme cela a lieu généralement; ils semblent au contraire isolés au centre de l'abdomen, n'étant attachés au dernier et à l'avant-dernier segment que par une mem- brane d'ailleurs résistante, mais non cornée. Il y a toujours, et ceci est digne de remarque, un sternite très développé, le plus souvent au détriment des épisternites qui sont nulles ou atrophiées ; le tergite est également grand, formant nor- malement le pendant du sternite, tandis que les épimérites sont presque nulles et pour ainsi dire impossibles à constater, le tergite et le sternite, de même largeur, s'articulanl directement l'un sur l'autre. — 17 — n en résulte que ces âewx pièces, toujours superposées l'une à l'autre, et prédominantes au détriment des autres, constituent prnsqu'à elles seules l'armure, qui présente ainsi une ouverture transversale, plus ou moins siriuée ou arrondie, dont ellfs sont comme Ips lèvres supérieure et inférieure. Cette ouverture forme la vulve ; on y distingue très nettement le vaçjin ou poche copulatrice, auquel j'ai même vu aboutir l'oviducte. Je d(MS prévenir qu'étant donnée la petite taille de ces insectes, je n'ai pu isoler l'armure, sauf pour le Bryaxis; mais, d'autre part, les téguments étant très transparents, et l'armure formée au con- traire de parties chitineuses assez obscures, j'ai pu, par des pro- cédés appropriés, distinguer très nettement ces'organes à travers l'enveloppe des spgments abdominaux. Il était d'autant plus difficile de les isoler qu'ils sont, comme je viens de le dire, tenus, en quelque sorte, en suspension par des membranes invisibles, mais très résistantes, qui amènent une déformation de l'organe lorsqu'on les déchire. J'y ai cependant réussi sur des individus immatures, pour le Bryaxis punctipennis. Faromis nicœensls. — C'est dans cette espèce qu'est le type le plus rudimentaire de l'armure, qui ne se compose, à proprement parler, que d'un sternite et d'un lergite. Le sternite est formé de deux lames transversales, peu intimement soudées l'une à l'autre au milieu, assez large, arqué à son bord externe, plurisinué à son bord interne, et prolongé en dedans, à chaque extrémité, en une sorte d'apophyse triangulaire, qu'on peut considérer comme étant l'épimerite. r^e tergite est composé de deux baguettes un 'peu arquées, arti- culées à chaque extrémité sur le sternite, et très rapprochées l'une de l'autre, mais léellement séparées au milieu. Cette armure est située sur l'avant dernier segment ventral. Bryaxis punctipeyinis. — Son armure est beaucoup plus complète et on y distingue toutes les parties essentielles et normales de cet organe. L« sternite n'est pas très grand, transversal, et sp dilate immé- diatement de chaque côté en deux très grandes épisternites en forme d'oreillettes, arquées en dehors, sinuéps intérieurement et laissant, au centre, un espace vide presque circulaire, qui est limite de chaque côté par elles, et, au milieu, pir le sternite; ces épisternites et le sternite rappellent un fer à cheval. A son bord interne, le ster- nite est arqué, se prolongeant et se relevant un peu de chaque côté pour s'unir au tergite ; on aperçoit de chaque côté une petite apophyse à laquelle correspond une autre apophyse semblable du tergite, et qui constitue l'épimerite. - 18 — \.e tergile est en forme de fer de hache, arqué en avant et en arrière, prolongé de c'iiqne côté en une apophyse recourhée et infléchie q. Mêmes lettres que dans les figures 10 et 11. Fig. 13. Claviger testaceus. Armure génitale o'. Vue de profil. S. Sternite. T. Tergite. E. Episternites. F. Epimerites (plus ou moins soudés et formant le pénis proprement dit). Tr. Ter- gorhabditesou verge. Sr. Sternorhabdites ou forceps. P. Mem- brane préputiale. 0. Ouverture supérieure occultée par une membrane. Fig. 14. Claviger testaceus. Armure génitale a*. Vue de face en dessous. Mêmes lettres indiquant les mômes organes. Fig. 15. Bryaxis punctipennis. Armure génitale o*- Vue de face en dessous. Mêmes lettres indiquant les mêmes organes. Fig. 16. Stigmate du Bryaxis sanguinea. A. i^tigmate. B. Volets. C. Trachée. D. Ampoule trachéenne, Fig. 17. Stigmate du Claviger testaceus (dernier stigmate abdominal). Mêmes lettres que dans la figure 16. Fig. 18. Extrémité du dernier article du palpe ma.Killaire du Pselaphus Heisei, montrant les papilles et l'appendice membraneux. Fig. 19. Soie terminée par un bouton des pénicilles du palpe maxil- laire du Ctenistes palpalis (le diamètre du bouton est de 4/1000 de millimètre). Fig. 20. Écaille des sutures de l'abdomen du Ctenistes palpalis, lon- gueur 4/100 de millim. Fig. 21. Écaille de l'élytre du Ctenistes palpalis; long., 4/100 mill. Fig. 22. Écaille de l'élytre du Chennium tuber cula tum, ■ iong., 4/100 mill. Fig. 23. Écaille de l'élytre de l'Arhytodes vestitus; long., 65/1000 mill. Fig. 24. Écaille de l'extrémité de l'élytre de VArhtj Iodes vestitus ; lon- gueur, 56/1000 mill. Fig. 25. Soie de la pubescence du Claviger testaceus. Fig. 26. Soie de la pubescence du Clavigerodes abyssiniens. Revue d'Entomolo^i& fl890 1 ai HELIOG. D'JJARDJN Vse'laphidcs 1 — 20 - OBSERVATIONS SUR QUELQUES HÉMIPTÈRES Et descriptions d'espèces nouvelles ou peu connues Lopus gothicus var. marginalis Rey, Cette variété, intéressante a la marge latérale des élytres orangée et prolongée jusqu'à la tache du cuneus. — Dauphiné, tout près de I.yon, 1 exemplaire. Gamptobrochis lutescens var. dubia Rey. Aussi répandue que le type, cette variété a les antennes moins grêles et surtout leur 2'' article plus nettement et plus largement rembruni à son extrémité. Elle fait le passage à la punctiilatci) dont elle a souvent la coloration. Mimocoris coarctatus Rey. La forme brachyptère 9 de cette espèce diffère des macroptères par son prothorax étranglé en arrière avant la base et par le 2*^ ar- ticle des antennes à massue plus courte, plus brusque et plus noire. Gorixa atomaria var. conglomerata Rey. Outre les lignes pâles du pronotum, qui sont plus étroites que les lignes noires, cette variété a les linéoles du clavus et des élytres plus ou moins anastomosées de manière à faire taches. — Mont- pellier. 1 exerflplaire. Quanta la Panzeri Fieb., c'est encore là une simple variété à taille un peu moindre, à ligne pâles du pronotum plus larges que les lignes noires, avec la carène médiane du repli des élytres plus accusée et brunâtre (1). — Provence, Languedoc. (1) J'entends par carène médiane une carène longitudinale fine et souvent peu distincte, parcoui-ant, dans son milieu, le large canal du repli des élytres, lequel est limité par deux autres carènes bien tranchées, l'une interne ou supérieure, l'autre externe ou inférieure. Revue d'Entomologie. — Février 1890. 3 30 Corixa infuscata Uey Corps suballongé, subparallèle, presque mat, brunâtre, avec la tête et les pieds testacés, le pronotum et les élytres parés de ligues transversales pâles. Tète inclinée, testacée. Front assez convexe, avec quelques gros points enfoncés entre les bords antérieurs des yeux. Epislouie à rides transversales brunes. Yeux très grands, noirs. Pronotum court, un peu plus long que la tète vue de dessus, à hachures moins fines que celles du clavus ; presque mat, brunâtre, avec au moins 7 lignes transversales pâles, à peine moins larges que les intervalles noirs. Écusson transverse, acuminé, d'un noir de poix. Élytres subparallèles, subdcprimèes, finement ràtissées, presque mates, brunâtres, parées de lignes pâles très étroites, plus ou moins réunies vers le milieu du clavus, avec le sommet des corics à peine testacé ou obscurément strié de noir et le repli latéral d'un testacé obscur et parcouru par une fine carène longitudinale médiane, brune et assez accusée. Membrane coriace, presque lisse, à taches réimies et confuses. Dessous du corps brunâtre, avec l'extrémité du ventre graduel- lement plus claire, et 3 grandes taches pâles sur les côtés de la poi- trine, les deux antérieures conliguës. Pieds testacés, avec les articulations parfois légèrement rembru- nies, et le sommet de la palette des pieds antérieurs noir dans les deux sexes. — Long., 6 1/2 niill. d* Palette des tarses antérieurs simplement arquée en dessus. Le Portugal {Puton). Obs. Cette espèce, bien voisine de transversa par sa couleur, sa forme et sa palette noire au sommet, s'en dislingue nettement par la structure de celle-ci qui, chez le if, est simplement arquée en dessus au lieu d'être dilatée en angle, ainsi que le représentent les deux figures ci-dessous. 'i/il.<;(((^n 31 - Sigara distans Rey. Corps oblong, brillant, presque lisse, pâle, avec tout le disque du pronotum et de grandes Uiches sur les élylres d'un brun de poix. Tète inclinée, pâle, brillante, presque lisse, offrant sur le milieu (lu bord postérieur du verlex un petit tubercule noir, au devant duquel une légère fossette oblongue, légèrement assombrie. Front convi'xe, paie en avant de 2 petites fossettes dis])osées en arc trans- versal, au devant de chacune desquelles un groupe de slrioles obliques, brunâtres et peu tranchées. Épistome à rides transversales noires. Yeux très grands, noirs. Pronotum plus long que la tête, brillant, presque lisse, d'un brun grisâtre, avec tout le pouilour pâle; assez convexe; à côtés très développés au point que les yeux sont notablement distants des épaules, Écusson transverse, triangulaire, pâle. Élyti-es grandes, oblongues, légèrement arquées sur les côtés, subconvexes, brillantes, presque lisses, pâles, avec de grandes taches brunes, assez tranchées : 4 sur le clavus, les postérieures subapi- calesel bien moindres ; 4 irrégulières sur les cories, les antérieures subhumérales et assez grandes, les autres plus grandes, obli(iues, et réunies en leur milieu de manière à former, derrière la pointe du clavus, une bande transversale , fortement sinueuse. Membranes coriaces, lisses, pâles, avec une tache subapicale brune, ainsi que le bord externe. Dessous du corps brunâtre, avec de grandes taches pâles sur les côtés de la poitrine. Pieds grêles, très pales, Ardèche, La Bastide, près Notre-Dame-des-Neiges {Guillebeau). Obs. Distincte de Poweri par sa taille un peu plus forte, par son aspect plus brillant, par la grandeur de son prothorax et par les taches du dessus du corps encore plus tranchées. A propos de cet insecte, je crois utile de donner ici un tableau des espèces du petit genre Sigara. a. l'rolliôiax i^lus coiut que la tèle, à côtés presque annihilés au point que les j'eux louchent presque aux épaules. Élytres bril- lantes, obsolùtement pointillées, d'un teslacé de poix, souvent à taches nébuleuses, Vertex avec 3 traits longitudinaux bru - nàtres entre les yeux, les exlérieuis parfois inlorrominis ou obsolètes (1). • ' F.clioUzi Fieb. '.a. Prothorax de la longueur de la tête, à côtés assez marqu^-s, au point ijue les yeux sont séparés des épaules par uù inter- valle sensible. £i,lytres presque mates, presque imponctuées. b. N'ericx sans Irait brunâtre. Pronotum testacé. Élytres fauves ou à peine tachées miinilissiina !.. bb. Yerlex avec un Irait brunâtre sensible, prolongé jusqu'en avant des yeux. Pronotum rembruni sur son disque. Élytres avec de grandes taches brunes var. l'oweri l)gl. aa. Prothorax plus long que la tète, à cùtés très développés, au point que les yeux sont notablement distants des épaules. Élytres brillantes, presque lisses, parées de grandes taches brunes. Pronoium rembruni sur tout son disque. Taille un pou plus grande. dislans Key. DESCRIPTION DE DEUX COLEOPTERES NOUVEAUX Par F, GUILLEBEA.U. Trimium Raffrayi Guillb. Taille et forme du hrevicorne Reichb. Entièrement d'un ronge ferrugineux. o* Tête aussi large que longue, très finement pointillée, marquée sur sa moitié antérieure d'un sillon serai-circulaire terminé de chaque côté, en airière, ])ar une fovéolc ; yeux petits, noirs, con- vexes, placés au milieu de la longueur latérale de la tète. Ari- lennes atteignant le milieu du corselet, les articles 3 A 8 transverses et plus minces que dans hrevicorne. Corselet un peu plus long que large, ayant sa plus grande largeur au-delà du milieu, convexe, lisse, avec trois fortes fovéoles près de la base, reliées entre elles par un sillon, celle du milieu plus en arrière que les latérales. Élytres avec un pointillé à peine visible, à peine aussi longues que leur largeur totale à 1 extrémité, où elles sont d'un tiers plus larges qu'à la base, la strie dorsale atteignant le milieu de leur longueur. Abdomen sans sillons dorsaux ; métasternum avec une fossette ronde au milieu de sa seconde moitié ; P'' segment ventral plus long que les trois suivants réunis, le 4<^ largement échaucré, très court au milieu, le double plus long sur les côtés ; le segment anal plus long que les trois précédents réunis, ayant dans le milieu une (1) Dans les individus immatures, le corps est prc^sque cniièvement testacé, moins les yeux. — 83 — large impression arrondie ; tibias imtermédiaires anguleusement dilatés dans leur seconde moitié ; les postérieurs aussi, mais moins fortement. Adelsberg (Carinlliie). Trois exemplaires pris en tamisant les feuilles mortes. I. 'absence de sillons dorsaux sur l'abdomen sépare nettement cette espèce de toutes ses congénères. Ses antennes plus minces, sa couleur différente, ses tibias anguleux la séparent particulièrement du hrevicorne. Je me fais un devoir de dédier cette espèce à notre éminent collègue, M. Raffray, dont la collection de Psélapbiens n'a pas d'égale. A propos de Psélapbiens, je saisis la présente occasion pour faire une rectiiication concernant le TycJius olhiensis,(\\\e ï' m. àécv\idi la page 369 de la présente Revue, en 1888. 1° Il n'est pas exact, comme je l'ai dit, que le Tychus Four- nierl ait été recueilli dans une grotte des Pyrénées. Il résulte en effet des renseignements que m'a communiqnés mon excellent ami, Abeille de Perrin, que l'abbé Fournier a recueilli cette espèce, sous des pierres , dans les environs de Draguignan , et en société à''Amauro2JS galUcus, à'Adelops Aubei, et de Scotidipnus Aubei. 2" Mon ami Cl. Key a pris ce Tijchus olhietisis, non à Hyères, mais à Saint-Rapbaël, ce qui se rapproche de la localité où l'abbé Fournier a pris ses exemplaires. Il y a donc lieu de croire que le T. olhiensis doit être une variété du Fournieri et le dernier nom doit seul être conservé et prévaloir. 3° J'ajoute que M. Rey a pris un second exemplaire du Bihlopor^iis Reyi, mais celui-ci est complètement noir, sauf les antennes, les palpes et les jambes testacés. Il est conforme pour le reste à celui décrit, qui était entièrement testacé. Ce devait être un sujet imma- ture. Limnobius stagnalis Guillb. D'un noir ou d'un noir de poix brillant, très finement pubescent, palpes, base des antennes et tibias testacés. — Long., 1,7 à 2 mill. o* 6'-' segment ventral avec une frange de longs poils sur toute sa lirgeur et atteignant l'extrémité de l'abdomen; hanches postérieures garnies de poils longs et serrés; dernier segment de l'abdomen échancré au milieu, les deux côtés de l'échancrure munis d'une petite dent. - 34 — $ Pas de frange de poils au 6'' segment ; lianches'sans touffe de poils ; dernier segment simple. Tète à points extrêmeraenl lins, une line ligne arquée iransverse allant d'un œil à l'autre. Corselet assez convexe, à points extrême- ment fins, arrondi sur les côtés, les angles antérieurs arrondis, les postérieurs obtus, rebordé sur les côtés, le bord postérieur lisse. Élytres finement rebordées en gouttière, largement tronquées à l'extrémité, à points très fins, les intervalles de ceux-ci avec un cha- griné encore plus fin, l'extrémité de la suture avec une courte strie. Métasternum pubescent au milieu , avec deux petites dents au milieu de son bord postérieur. Abdomen et cuisses avec dea points extrêmement fins, ceux des cuisses plus écartés; dernier segment de l'abdomen terminé par deux longues soies. Ce Limnohius diffère de tous ses congénères par les caractères du mâle. Quelques exemplaires pris au bord d'un étang, à Reichenburg, dans la Basse-Styrie. DYSCHIRIUS NOUVEAU DE FRANCE Par Albert F AU V EL. I'bà Aonxié ààns ma Faune gallo-rhênane (I, 151) la descrip- tion d'un Byschirius des salines de la Méditerranée, que M. Hey m'avait envoyé comme le rufipes de Dejean. Depuis cette publica- tion, j'ai reçu le vrai rufipes, (jui est une toute autre espèce, non maritime et très rare en France, d'où je n'en connais que deux exemplaires: l'un trouvé à Rrignac (Corrèze), l'autre sans localité précise; sa véritable patrie est plus orientale (Hongrie! Autriche! Valachie! Hussie). Il convient donc de donner un nom nouveau au rufipes de ma Fauneci](i propose celui de halopliilus. M:\i. Heitteret r.anglbauer, à qui j'ai soumis cet insecte, le considèrent aussi comme inédit et voisin du lulicola Cliaud., d'IUyrie et Hussie méridionale, que je ne connais pas. Quant au vrai rufipes Dej., je le décrirai dans le premier supplé- ment (en préparation) des C^rabi'ies de cette Faune. — 35 — ÉTUDES SUR LES MALACHIDES Par Elz, abeille de PERRIN. MALACHIDES D'EUROPE ET CIRGA. 1. Cyrtosus (Malachius) Schneider! Ab. |-~ a: Taille : 3 ra Violaceus, 3 vel 4 articulis antennanim infra, elytris apice, gpimbus, tibiis anterioribiis, basi excepta, flavis. o* Elytris laciniatis kl i CL 5 C "" - ù: ^ )licatisque. fronte simplice. jq^ { cf Violacé, peu brillant, à pubescence blancbe. Tête subcircn- ^ lairement impressionnée, cette impression enclosant un tubercule f mousse à peine saillant ; sombre ; antennes atteignant le premier quart des élytres, à articles simples, triangulairement obtus, assez courts et épais, 1" à peine renflé, 2" à peine plus court que le 3", les derniers un pe\i allongés ; sombres, sauf les trois ou quatre ff'''* articles jaunes par dessous. Corselet peu allongé, peu rétréci à la base, assez fortement réflexe à cet endroit. Elylres allongées, suliparallèles, froissées, et appendiculées au bout, tout le dernier 5" jaune rougeâtre, la pliciture simple, profonde, transversale, le bord inférieur coupé presque carrément, ra[)pendice sombre et bifide. Palt.^.s métalliques sauf les 4 tibias antérieurs, qui sont jaunâtres sur leurs deux tiers postérieurs et les genoux qui sont clairs. Celte espèce, dont je ne connais qu'un o* en très mauvais état, a été découverte au Caucase par M. Schneider. 2. Cyrtosus (Malachius) Reitteri Ab. Taille: 2,8 mil). Cœruleo-violaceus, 7 primis antennarum articulis infra, genubus, libiis anterioribus, basi excepta, elytrisque apice, flavis. ^f Elytris laciniatis plicatisque, fronte simplice, articulis 3, 4, 5 et 6 antenna- rum magnis. cf D'un bleu violacé, tête et corselet plus sombres, assez brillant, à pubescence blanche et h poils noirs dressés. Front profondément ^ .'^G — déprimé au milieu. Épislome, ])cilpfs, sauf lo somiiift du dernier arlicle, jaune. Antennes atteignant le premier quart des élytres : 1"'' article assez renflé, 2" petit, lenticulaire, 3 à Ji subtriangulaires, très grands, dilatés au milieu, G-^ triangulaire aussi grand que le précédent, les derniers subparallèles; elles sont métalliques, sauf le dessous des 7 premiers articles qui est jaune, mais df- moins en moins. Corselet transversal, très réflexe à la base. Élytres subpa- rallèles, jaunes au bout, plissées et laciniées en cet endroit, la plica- ture simple, profonde, transversale, avec son bord inférieur subaij^u, l'appendice noir et bifide. Pattes sombres, les 2 tiers des 4 tibias antérieurs et les genoux jaunes. $ Antennes simples, les 4 ou .5 premiers articles assez jaunes. Front convexe, biimpressionné, élytres en ampoule, tachées de jaune au bout. Cette espèce a été découverte au Caucase par M. Schneider. M. Reitter a eu la bonté de ui'olfrir un couple et je suis heureux de le remercier en donnant son nom à cette espèce. Très voisin du Schneideri, le d' en diffère nettement par la forme des antennes et le dessoiis de la plicature des élytres. Je ne puis comparer les ^', ne connaissant pas celle du ScJuieldcri. 3 et 4. Malachius cervicornis Ab. et truncaticornis Ab. 11 est un Malachius assez largement répimdu en Orient, que Peyron a appelé ephippiger Redt. Deux formes affines pourraient être confondus avec lui et l'ont déjà été. 11 est donc bon d'msistcr sur leur signalement. Les tableaux suivants feront reconnaître les cf et les $. d' A. 2° article anlérieur bien moins long à l'extrémité de sa dila- tation inférieure que le 3' cp/(ippi(/(r Hcili. A'. 2= article aussi long au bout de sa dilation inférieure (|iic la 3°. B. 3* article aniennaire cari'émcnl non((ui' an dissous. . . irnncalicornis A\i B'. 3« article aigu en dessous cerinco'nis .\\k A. Tache bronzée des élytres fortement dilatée dans le lias. B. 3° article antérieur subégal au 4°. Corselet bronze epliip-piti, r. B'. 3* article antérieur plus court que le 1"^. Corselet \ri-,-lili'ii. rerricurnis. A". Tache élytrale parallèle , tnnicaticornts. Quel est le véritable ephippiger de Redl.Mibachcr ? Comme le — 37 — dit Peyron, la description faile sur une 9 permet de la rapporter soit à son ephippigei\ soit à son monlanus. Remarquons pourtant déjà que la forme de la tache des élytres dilatée à son sommet ne permet pas de lui attribuer le truncaticornis. Deux faits semblent indiquer que Peyron s'est trompé dans son attribution du nom (Vephijypiger : 1" un sujet que j'ai vu, comp^iré sur le type de Redlenbacher , se rapporte au montanus ; 2" l'espèce que l'on prend à Alep, d'où Redlenbacher a décrit sou type, est le mon laniis et non Vephippiger de Peyron, d'après d'assez nombreux échantillons qui m'ont aussi passé sous les yeux. La synonymie de ces trois espèces doit donc s'établir comme suit : 1° Malachius ephippiger Redt. nec Peyr. montanus Peyr. 2° — cervicornis Ab. ephippiger Peyr. nec Redt. 3*^ — truncaticornis Ab. ephippiger Peyr. 'ex part.) .5. Malachius basalis .\b. Taille : 6 mill. Atro-cferuleus, capite antice, anlennarum primis articulis infra, elytrisque, basi et macula scutellari in sutura prolongata exceptis, rufis. lilylris in mare simplicihus et secundo articulo antennarum int'ra prolongato. çf Noir bleu. Tête avec une profonde rigole transversale devant les antennes, rouge à partir de cet endroit jusqu'au sommet, sauf répistome, le bout des mandibules et les palpes. Antennes dépassant peu la base des élytres, noires avec le dessous des 5 premiers articles jaune ; 1°'' article renflé, obconique ; 2"^ court, prolongé en dessous, presque carré; 'i^ plus long que le l'^'", évidé par dessous; 4*' et suivants de longueur subégale au 3", subcylindriques. Corselet et élytres forteaieut velus de (loils noirs dressés ; le 1'^'' très transversal, à côtés très réflexes, d'un noir moins métallique. Élytres larges, courtes, simples au bout, rouge-vif, sauf une tache métallique qui couvre toute la base étroitement, entoure l'écusson et s'étend étroi- tement le long de la suture jusqu'à la moitié des élytres ; on n;- marque souvent quelques points noirs épars çà et là ; parfois la tache basale se dilate crucialement à son sommet inférieur (var. cruciger Keitt.). Pattes et dessous du coi'ps noirs. 5 Pareille au c^, 2'' article aatennaire simple, très court.— Même variété. - 88 — Caucase : Araxesthal. M. Reitter m"a généreusement enrichi des deux sexes et de leur variété. Très voisine du Faustl Ah., celle espèce en diffère par le ^^ ar- ticle antennaire beaucoup moins prolongé eu dessous, les suivants ])lus allongés et beaucoup moins massifs et la tache basale des élytres prolongée le long de la suture. La patrie est différente. G, Malachius dama Ah. Taille : à peine 5 mill. Nigro-cœruleus, capile antice, antennarumque 6 primis articulis infra flivis, thoracis angulis anticis flavo-rufis, elytris lœte coccineis, his vitta tenui circa scutellum et suturaii abbreviata cserulea. ,-i^ An- lennarum arliculo secundo valde producto in laminam tenuem, convexam, ad 3"™ arliculum 'curvatam, hoc dilatato, ad 2"™ con- verso, 40 dilatalo-rotundato ; tibiis anticis tlavis. cf D'un bleu noirâtre, à pubescence blanche obsolète, à poils noirs denses sur l'avant-corps, courts et rares sur les élytres. Front profondément et transversalement déprimé derrière les yeux, avec une petite fossette au milieu; creusé en arriére de Fépislome d'une rigole peu profonde, du milieu de laquelle surgit un tubercule tronqué, paillant et velu; devant de la télé flave jusqu'au milieu des yeux et au point d'insertion anlennaire, la couleur bleue des- cendant entre les antennes, où elle se termine carrément, sauf une pointe qui arrive à couvrir le tubercule médian; une tache sur l'épistome ; sommet des mandibules et palpas noirs. Antennes dé- passant peu la 1/5 des élytres, à 1'^'' article long et conique, peu renflé a\i bout; 2'' très court, fortement prolongé jur dessous en pointe 4 fois longue comme lui, cylindrique, mousse au sommet et recourbée en avant vers le 3° article ; celui-ci 2 fois au moins plus long que le 2", en triangle équilatéral dont l'hypothénuse un ]teu échancrce est tournée du côlé du 2F- ; 4<= fortement renflé par dessous au sommet où il est subavrondi ; les suivants i)lus allongés, de moins en moins déprimés, triangulairement obco- niques ; les 6 premiers articles sont de moins en moins jaunes par dessous. Corselet transversal, assez mat, taché de rouge flave aux angles antérieurs. Élytres très mates , suhparallèles, entières au sommet, d'un rouge éclatant, avec une lâche noir-bleu ne couvrant pas les épaules, entourant étroitement l'écusson, et prolongée étroi- tement et parallèlement jusqu'à la moitié de la suture. Mésépimères concolores. Dessous du corps sombre ; segments bordés de carné. — 39 — Faites bleuâtres, tarses noirs, tibias antérieurs flaves dans It-ui's 2/3 apicaiix. 9 Antennes à 1'^'' article non renflé. 2'- très court, un peu ]ilus long on dessous, 3'^ trangulaire aussi long que large, subarrondi par dessous, 4"^ de même forme, mais moins large et plus long, les s>iivants?llongés. Tibias antérieurs un peu rougeâtres au bout par dessous. M. von Heyden m'a communiqué plusieurs sujets des deux sexes provenant de Kûlek et de Smyrne (Asie Mineure). Cette curieuse espèce, par sa petite taille, la forme de sa tache scutellaire, la couleur vive de ses élytres et surtout la structure originale des antennes du cf, ne pourra se confondre avec aucune de ses voisines. 7. Malachius turcmenicus Reitt. Taille: 4 mill. Viridis, opacus, Iborace nitidiore ; capife antice, tibiis omnibus, thoracisque late lateribus rufis, acelytrorum apice. cf elylris plicatis, antennis sat brevibus, serratis. cf Vert opaque, revêtu d'une très fine pubescence blanche couchée. Tôle large, impressionnée entre les yeux, jaune en avant à partir des antennes, palpes et antennes noirs; celles-ci dépassant peu la bise du corselet ; !"■ méliocie, obconique ; 2*^ très court, les suivants aigi'iement triangulaires et en dents de scie, sauf le dernier. Cor- selet fortement transversal et à angles très arrondis, les postérieurs réflexes, vert avec les côtés rouges de façon à m; laisser au milieu qu'une liiïne longitudinale assez étroite ; plus brillant que les élytres. Celles-ci comtes, mates, ruguleuses, rouges au bout, où elles sont plissées transversalement ; l'intérieur de ce pli est noir au fond, où l'on distingue une lanière de même couleur collée dans toute sa longueur. Pattes longues, cuisses métalliques ainsi que les 4 tarses postérieurs; tibias jaunes; les cuisses postérieures sont for- tement évidées et les tibias très courbes. Ç Inconnue. Un seul G* de celte belle esi)èce m'a été donnée par M. ReiUer ; il provenait de Turcménie. iO - 8. Malachius rubromarginatus Reitt. — Taille : 4 inill. Viridis, elongatus, thorace nilidiore ; capite antice , llioracis late lateribus elytrisqiie apice rufis. cf His apice plicalis. d* Allongé. Vert peu brillant, sauf le corselet ; pubescence blanche, fine e* couchée. Tête peu large, impressionnée entre les antennes, fovéolée sur le front ; devant rouge à partir de l'épistome, sauf le labre ; palpes et antennes noirs. Celles-ci courtes, dépassant peu la base des élytres, épaisses, articles courts, en scie, subtriangulaires à angles de moins en moins émoussés. Corselet très transversal, plus brillant, angles très arrondis, base très réflexe, côtés largement rouges, cette couleur coupée droit intérieurement. Élytres allongées, soyeuses, assez largement rouges au bout, où elles sont plissées trans- versalement et non laciniées ; la partie supérieure de ce pli est seule rouge; le dedans et la partie inférieure sont d'un noir brillant. Pattes concolores. $ Antennes plus minces, à articles obtus. Élytres rouges au bout et entières. M. Reitter m'a donné une $ de cette espèce provenant de Turc- ménie. J'ai vu un cf, appartenant à M. Hauser et originaire des montagnes Kyndyr-Tau, en Turkestan ; c'est à M, von Heyden que je dois cette communication. Les pattes et antennes concolores; la forme allongée du corps et les bords du corselet largement rouges caractérisent celle espèce. 9. Malachius oxys Ab. Taille : 5 1/2 mill. Viridi-cœruleus ; capite ' antice, antennarum G vel 7 priniis arfi- culis infra , thoracis late lateribus , elytrorumque apice rutis. d' Elytris plicalis et laciniatis, antennis longis, articulis valde subtus emarginatis. rf Vert bleuâtre à pubescence blanche et à poils noirs. Tête enfoncée par dessus ; la conteur métallique cesse carrément avant les antennes; palpes jaunes, saiif le dernier article. Antennes lon- gues, atteignant la moitié des élytres, jaunes sous leurs 6 ou 7 pre- miers articles ; le l'^'" très rentlé, carré-long; '2." petit, cupuliforme ; — 41 — 3'^ et suivants de la longueur du l^»', mais de plus en plus minces, très évidés et creusés par dessous, avec l'angle apical aigu et for- tement prolongé en dessous ; le dernier seul filiforme. Corselet largement rouge sur les côtés, cette couleur coupée carrément sur le distjiie. Élylres assez lari;;es, subparallèles, jaunes au bout où elles sont pliées transversalement, avec l'angle supérieur aigu et concolore, et l'inférieur obtus-arrondi et noir tout à fait à S'in sommet ; une lanière noire et décombante au fond du pli. Pattes métalliques, sauf tous les genoux, tous les tarses et la ma- jeure partie des tibias antérieurs qui sont jaunes. ' 5 Antennes plus courtes, leurs articles intermédiaires légèrement évidés par dessous. Elylres entières et jaunes au bout. J'ai reçu en communication de M. von Heyden plusieurs sujets de cette espèce, provenant d'Adalie (Asie-Mineure). L'oxi/s diffère des iridicollis et maculivenlris par la tète non creusée devant les antennes et ces organes tachés de jaune. 10. Malachius illusus Ab. Taille : 4 mill. Cccrideus, fere opacus, capite antice auguste, thoracis angulis posterioribus angustissime, rufis ; cf elytris, apice rutîs plicatis et laciniatis. cf Bleu, presque opaque; apparence identique à celle du den- lifroàs. Tête conves*; un point enfoncé sur le verte.x ; bleu-noir, sauf une bande transv-rse rouge avant l'épistome ; bouche, dernier article des palpes et antennes noirs, sauf le dessous du bout du l*^"" article de celles-ci; cet article obconique , à peine renflé, 2"^ noueux, court; 3'^ triangulaire, obtus, de la longueur du 1^''; i'^ et suivants plus nettement anguleux au sommet; elles sont assez massives. Corselet et élytres à fine pubescence blanche ; celui-là transversal, peu bi'illant, à angles très arrondis, les postérieurs bordés très étroitement de flave ; les élytres peu allongées, subpa- rallèles, rouges au bout, plissées transversalement à cet endroit et laciniées ; le bord supérieur du pli est anguleux, l'inférieur arrondi ; la couleur métalli pie pénètre latéralement dans le fond du pli; l'appendice est "sombre. Pattes sombres. 9 Articles antennaires obconiques, allongés ; élytres • concolores au sommet. Adalie (Asie-Mineure). — 42 — J'ai vu de cette espèce, bien tranchée par sa couleur et sa forme, un couple communiqué par IM. von lleyden. Un aulre individu de Perse que j'ai examiné il y a longtemps m'a paru appartenir à la même espèce. 11. Malachius ibex Ab. Taille: 4 1/2 mil!. Ca-ruleus, capile anlice, 4 tihiis anleriorlbus, tiioracis macula iu anguli-s anterioribus, elytrisque apice ruiis. cf' Elytris plicatis, aniennij longissimis. cf* Bleu-vert, pubescent de blanc et parcimuaieusemenl hérissé de noir. Tête biimpressionnée longitudinalement enlre les antennes, où la couleur foncière s'avance; devant jaune, sauf le bout des mandibules et le dernier article des pal])es noirs. Antennes entière- ment noires, très longues, atteignant les trois quart des élylres, ^''' article allongé, obconique ; 2'" court ; 3"^ et 4*= de la longueur du 1''', subtriangulaire, un peu é|iais, les suivants très longs et de plus en plus minces. Corselet i;n peu brillant, transversal, angles peu arrondis, les postérieurs un peu réflexes, les antérieurs mar- qués d'une grande tache jaune qui va jusqu'au milieu de sa lon- gueur. Élylres ruguleuses, subparallèlfs, plissées et ronges au bout, cette plicature transverse, avec l'angle suturai assez aigu el assez largement noir. Pattes métalliques sauf les 4 tibias antérieurs et les tarses de la l''^' paire qui sont jaunes. $ Inconnue. Un seul (/, provenant de Transcaucasie : montagnes de Talysch, m'a été conmiuniqué par M. Ueitter. 12. Malachius elaphus Ab. Taille : 6 mill. Viridi-cœruleus, capite anlice, U primis anteunarum articulis subtus, angulis thoracis anterioribus, elytrorumque apice rulis. cf Elytris simplicibus, capite antice inœquali, antennis que valde monstrosis. ^ Vert bleuâtre, pubescent de blanc, hérissé de noir. Pareil au vulgaire hipustulatiis, sauf les signes suivants. La têle est plus pointue en avant et, quoique très accidentée en avant, ne présente - 43 - pas la profonde excavation transversale de son congénère. Les antennes sont monstrueuses et des plus remarquables ; elles sont noires avec tous leurs articles tachés de jaune, surtout par dessous du 1'^^' au 9='; les deux derniers seuls sont noirs. 1°'' article très court et très épais, carré ; 'îl" court, prolongé en-dessous où il est arrondi au bout; 3° prolongé aussi et paraissant trapézoïdal vu par dessus ; vu par côté, il est très dilaté exactement en forme de croissant ; 4<' court et très prolongé par côté de façon à venir s'ein- boiter dans la demi-lune du précédent; les autres très allongés, subtrianguhiires. Angles antérieurs du corselet tachés de jaune. Êlytres simples et rouges au bout. Pattes métalliques, sauf la ma- jeure partie des tibias et des tarses de la 1'" paire. Ç Inconnue. Un seul d* de cette espèce, si extraordinaire par la forme de ses antennes, m'a été communiqué par M. Reilter ; il provenait de Grèce : Corfou. 13. Malachius melanorhynchus Ab. Taille : 5 mill. Cœruleo-viridis, clypeo solo, antennarum 5 primis subtus arti- culis, tarsisque anterioribus flavis, elytris late apice ruiis, iu mare simplicibus. cf Vert-bleuâtre, à line pubescence blanche couchée et à longs poils noirs hérissés. Tête convexe avec un assez profond sillon transversal entre les yeux, noire en entier sauf le labre, Palpes noirs ; antennes aussi, sauf les 5 premiers articles par dessous ; 1<^'' de ceux-ci très rentlé, en carré allongé; 2° très court, transverse ; 3'' et 4<^ un peu coniques, plus courts que le 1^'', les suivants paral- lèles, plus allongés ; les premiers articles sont très massifs, les autres de moins en moins; leur ensemble atteint le 1'^'' quart des élytres. Corselet transversal, à angles très arrondis, les postérieurs très réflexes. Elytres plus mates, arrondies séparément et simples au bout, où elles sont rouges sur leur dernier quart. Pattes concolores, sauf les tarses de la 1" paire. Ç Inconnue. Un seul c* de cette espèce caractérisée par ses antennes très simples et massives, sa tète et ses pattes concolores, m'a été commu- niqué par M. Ueillor ; il provenait du Caucase : Araxesthal. — 44 - 14. Axinotarsus violaceus Ab. Taille : 2 mil!. Airo-violaceus, thorace, ore, antennaruru G priniis arliculis, ma- cula elytroriun apicali, quatuorque tibiis anterioribus rutis. d* inconnu. Ç. Noir avec un faible reflet violet; pubescence invisible. Tète noire, rousse en avant à partir des antennes; celles-ci atteignant le quart des élytres, minoes; les quatre premiers rouges, maculés de noir par dessus, les deux ou trois suivants rouges seulement par dessous, les autres noirs, articles allongés, subcylindrico-paralièles. Corselet roux, transversal, à angles arrondis. Élytres noirâtres, avec le sommet jaune, légèrement dilatées en ari'ière. Pattes noires, sauf les 4 tibias antérieurs, les tarses de la l""" paire et les genoux de la dernière, roux. Une 5 de Casablanca (Maroc), communiquée par M. Reitter. On ne peut la comparer qu'aux espèces à corselet rouge. \.e. pallidi- tarsis a tous les tarses flaves, Vinsularis, les antennes massives, lepeninsularis, ces organes presque noirs, les ruficollis èinigri- tarsis, le? tibias antérieurs noirs. 15. Anthocomus pupillatus kh. V Anthocomus miniatus Kolen. est fort différent par la forme des tibias postérieurs (cf) et la couleur générale des pattes de l'es- pèce de Syrie que Peyron a appelée de ce nom ; il devra donc re- prendre ses droits au nom le plus anciennement connu ; il a pour synonyme le sella lus Solsky. Quant à l'espèce syrienne, abondante sur les arbustes dans la vallée de la Bekâ, entre le Liban et l'Antiliban, elle prendra le nom depiipillatus Ah. et a pour synonyme miniatus Peyr. nec Kol. IG. Anthocomus dux Ab. Taille : 3 mill. Nigro-aîneus, ore, antennis, thoracis liinbo circulari, elytrorum magna subliumerali macula, aliaque apicali, tibiis cruribusque par- tim rufescentibus. Antennœ in mare flabellalae, in femina serratai. cf. Noir bronzé, avec l'épistome, le labre, les palpes, moins le der- — 45 — nier article et toutes les aiiteunes, sauf le bout qui est leuibruui, roux. Antennes longues et très flabellées. Corselet brillant, légère- ment transversal, très arrondi à ses angles antérieurs surtout, im- pressionné transversalement près des postérieurs, qui sont réflexes, bronzé, limbe tout autour de carné, cette bordure assez étroite, un peu élargie aux quatre angles, Élytres ruguleuses, brillantes, élar- gies en arrière où elles sont simples ; noir bronzé ; à l'épaule une grande tache jaune, partant de la base s'élargissant et l'arrondissant sous l'épaule, de façon à occuper la moilié de la largeur de l'élylre, se prolongeant linéairement le long du bord latéral jusque près du bout de l'élytre où elle touche presque l'apicale, laquelle est large et plus rouge à l'apex; quelques poils noirs dressés à cet endroit. Pattes sombres; tous les tibias et tarses, plus le dedaus des quatre premières cuisses et la base des dernières, flaves. • 9. 4 mill. Antennes en scie. Plusieurs individus des deux sexes provenant de Kischlak en Afghanistan, communiqués par M. von Heyden. 17. Attalus erinaceus Ab. Taille: 3 mill. Nigro-œneus, pilis erectis numerosis ; clypeo, antennis, limbo thoracis laterali et postico, magnaque fascia commun! transversa in elytris, genubus, tibiisque anterioribus pallidis, macula apicali elytrorum rufa. Antennis tlabellatis elytrisque simplicibus in mare. cf. Tète assez longue, bronzée, saul le labre et les antennes qui sont rotix ; ces dernières fortement flabellées. Corselet bronzé, bordé de pâle par côté et par derrière, cette bordure très étroite, sauf aux angles postérieurs où elle s'étend ; disque lisse, et fortement velu comme du reste tout le corps qui est hérissé de longs poils noirs. Élytres bronzées, s 'élargissant au sommet où elles sont entières et arrondies ; fortement et irrégulièrement ponctuées; ornées de deux taches: la f'' jaunâtre, transversale, commune, fortement et angu- leusement échancrée par dessus, par dessous se prolongeant un peu le long de la suture et du bord externe ; la 2% assez grande, apicale, ronge bordé inférieurement de testacé. Pattes sombres, sauf tous les genoux et tarses et les quatre premiers tibias. $ inconnue. Un mâle d'Astrabad m'a été communiqué par M. von Heyden. Ce d* est très voisin de celui de VcDnœnus Peyr. La couleur de la tête est plus foncée dans notre espèce ; la bande transverse est unique et Revue d'Entomologie. — Février 1890. 4 - 46 — iioii cuiJii)osée de taches sôpuiées; l'exlieniite des élylres est simple; enfin tout le corps est hérissé de longs poils noirs, alors que Peyron a décrit comme presque glahres ses exemplaires pourtant très frais. 18. Attalus lutatus Ab. Omnino testaceus, oculis nigris, maculaque unica nigra postica in singulo elytro. Long.: 2 mill. d*. Inconnu. Ç. Corps court, fortement élargi par derrière ; pubescence double, de la couleuj foncière, qui est d'un jaune tirant un peu sur le rou- geâtre. Tout le corps per dessus et par dessous est de cette couleur; il n'y a de noir que les yeux et une tache subarrondie, un peu trans- verse, à borda vagues, placée sur la déclivité postérieure de chaque élytre. Antennes courtes, dépassant à peine la base du corselet, à articles subtriangulairemenl ovoïdes, assez minces. Corselet très transverse, court, angles très arrondis, à ponctuation invisible ainsi que la tête. Élytres à épaules bien accusées, plus larges que le cor- selet à leur racine, peu retrécies derrière le caJus humerai, dilatées de là au sommet qui est très largement arrondi ; très espacement et superficiellement pointillées. Jambes et dessous du corps concolores. Je n'ai vu qu'une seule femelle de cette espèce si reconnaissable à son corps lisse et absolument unicolore sauf les 2 taches subapi- cales des élylres; elle fait partie de la collection de M. Demaison et j)rovient d'Egypte, sans désignation plus précise. Elle ressemble à un gros Colotes Ogieri. 19. Pelochrus scutellaris Ab. Taille 1 1/2 mill. Flavus, Ihorace vix infuscato, capite, sculello, pedibus posterio- ribus, antennarumque majore parte nigris. Identique aux trois espèces connues; dilfére des pallichis Ab. et brevicollis Ab. parla tête et l'écusson noirs, sauf dans les imma- tures, et du palliclulus Kr., outre ce dernier caractère, par sa tète et son corselet sensiblement plus courts, et ses élytres flaves ainsi que ses pattes antérieures. J'avais déjà vu cette espèce d'Algérie dans diverses collections ; - 47 — mais los sujets étaient si mal préparés que je ne l'avairi considérée que comme une variété de couleur. Peyron en avait fait autant. Mon ami M. Bedel vient de m'en soumettre des exeiuplain-s frais et bien préparés qui ont modilié ma première opinion. D'après lui, le scutellaris se prend en nombre à Biskra sur des ombellifères à fleurs blanclies. Je i)rofite de cette occasion pour affirmer que, contrairement à ce qu'ont dit tous les auteurs qui ont parlé du pallidulus, cette es- pèce, ainsi que ses trois voisines, a le 2'= article tarsal antérieur simple chez le o* , ce qui valide le genre Pelochrus et modilie absolument sa place dans la classification; il doit être séparé et éloigné des Attalus^ pour être rapproché des Hypebœus et Colotes. 20. Ebaeus tripictus Âb. Taille : presque 2 mill. Flavus, thorace rufo, macula magna circa-scutellare, fasciaque transversa irregulari nigris. Elytris in mare rufo-appendiculatis. cf. Jaune, à pubescence blanche couchée. Tète noire. Épistome, base des mandibules et antennes jaunes ; celles-ci allongées, à !<"■ article à peine renflé, le second assez long. Corseld rougeâtre, trans- versal, très convexe, côtés non réfléchis. Élytres peu dilatées dans le bas, à ponctuation irréguliére et lâche; ornées d'une grande tache noire basale circa-scutellaire, mais na touchant pas le bord externe, et d'une autre grande, commune aux deux tiers, ne touchant pas non plus le bord latéral, très arrondie par dessus et un peu moins par dessous sur chaque élytre. Sommet portant une appendice jaune, en carré allongé, relevé et relié à l'élytre par une pièce noire. Jambes jaunes. $. Tache scutellaire liée le long de la suture à la postérieure ; élytres simples au bout. Je n'ai vu de cette espèce qu'un couple en mauvais état apparte- nant à M. Hauser ; il provenait de Kisclilak. Ce groupe des petits Ebœus à taches, paraît presque propre à ces contrées, Pour l'éclaircir sûrement, il faudrait avoir sous les yeux d'autres matériaux et surtout des exemplaires frais. Je ne dotme mon classement que comme provisoire. Quoiqu'il en soit, si l'on écarte le 3-maculatus qui est carac- térisé par son corselet taché, le tripictus diffère à première vue du personatus par sa ponctuation peu visible et irrégulière. Il est bien plus voisin des ocidifer et decorus [tricolor Bâillon), qui ont au — 48 — moins 3 millimètres ; je ne connais que les Ç de ces deux formes el ces femelles n'ont nullement la taciie scutellaire reliée à la posté- rieure. Il faudrait pourtant voir les c* pour être absolument tixé à leur sujet. 21. Ebseus luctuosus Âb. Taille : 2 mill. ^neus, ore vix, anlennarum basi înfra, macula in elytris apicali, genubus omnibus, tibiis 4 anterioribus, flavis; elytris in mare pli- catis nigroque appendiculatis. o*. lïnlièrement bronzé, à très fine pubescence grise. Tête noire, sauf l'extrême sommet qui est rougeâtre. Palpes noirs. Antennes aussi, sauf le dessous des 3 premiers articles ; elles sont peu épaisses, à articles obconico-parallèles et atteignent le premier quart des élytres. (lorselet transversal. Élytres densément et iinement ponc- tuées, assez brillantes, jaunes sur leur dernier quart, où elles sont plissées obliquement et munies d'un appendice bifurqué, relevé, tout noir. Pieds noirs, sauf les 4 tibias antérieurs, les cuisses de la l''' paire par dessous et les genoux de la seconde. Ç. Antennes plus minces. Élytres entières au sommet où elles sont tachées de jaune. Caucase: Araxesthal. Donné par M. Reitter; j'en possédais déjà une $ sans indication autre que Russie méridionale. 22. Ebaeus Senaci Ab. Taille: presque 2 mill. Nigro-cœrulescens. Antennis pedibusque, ultimis cruribus ad ba- sim exceptis, teslaceis. Elytrorum dimidia parte postica flaveola, apice plicato flavoque appendiculato; in femina ad apicem simplice et flavo. cf. Noir un peu bleuâtre, à pubescence grise très fine et assez rare. Tête noire; antennes jaunâtres, fines, à articles obconiques et atteignant le premier quart des élytres. Corselet transversal. Élytres très densément et très finement ponctuées assez brillantes et allon- gées, jaunes sur leur moitié postérieure, cette couleur coupée droit en avant, mais remontant un peu le long du bord latéral; longitu- dinalement impressionnées au bout et munies d'un appendice en — 49 — forme d'oreille, jaune avec un point noir au centre. Pieds jaunes, sauf l'extrême hase des cuisses postérieure qui est noire. 9. Élytres plus larges et convexes, simples au bout où elles sont assez étroitement jaunes. Antennes encore plus minces. T mon u-quie d'Europe. Un couple de cette espèce m'a été donné par i ami M. le D"^ Sénac, à qui je me fais un plaisir de la dédier. 23. Troglops canaliculatus Ab. Taille: 2 mill. Atrocyaneus, thorace, capitis omni parte anteriore, antennarum 3 vel 4 primis articulis, libiis 4 anlerioribus, cruribusque partim primis rutis. Frons in mare excavata, lamella minuta armata, pro- fundeque antice canaliculata. Très voisin de mon Bourr/eoisi; plus grand, corselet tout rouge avec le milieu du bord antérieur et les points extrêmes des cotés un peu enfumés ; front du ^ creusé à peu près de même, mriis plus angulensement échancré en arrière avec le bord de l'écliancrure plus abrupt ; le tubercule médian est aussi en forme de lame, mais moins large et plus arrondi au sommet ; le devant du front a une profonde rigole médiane, qui n'est pas flanquée à son sommet anté- rieur de dents relevées. Ç inconnue. Deux cf, pris en avril à Nemours (Algérie), m'ont été communi- qués par M. Bedel. Peut-être faut-il rap|)orter à cette espèce 2 Ç que j'ai vues dans la même collection et qui proviennent de l'Edougii. Elles sont colo- rées comme le a", sauf ([ue la tête est noire et le corsfdettout rouge, les antennes aussi, sauf les derniers articles qui deviennent foncés. Les élytres sont en ampoule. 24. Golotes Uhagoni Ab. Long.: un peu plus d'un millimètre. Totus flavus, vertice et ventre nigris, antennis longis, elytris pa- rum dense et leviter puncfatis. Entièrement flave, excepté le vertex et le ventre qui sont noirs; corps couvert d'une villosité blonde peu dense et assez longue. Tête de la largeur du corselet, front sillonné au milieu du vertex, bisil- — 50 - lonné en avant; p;ilpes jaune sombre, a dernier article presque aigu au sommet. Antennes atteignant les deux tiers du corps, à l"" ar- ticle de la longueur des deux suivants, renflé de la base au sommet, "2^ très court, les suivants obconiques, à angles émoussés, de plus en plus longs ; concolores, rembrunies dans leur seconde moitié. Cor- selet transversal, peu brillant, à angles arrondis, avec une impres- sion obsolète au milieu près de la base. Élytres s'élargissant de la base au sommet où elles sont très arrondies, brillantes, à ponctua- tion très line et espacée, obsolète. L'unique sujet que j'ai vu provient de Badajoz (Espagne) et m'a été communiqué par M. de Uhagon. Je présume que c'est une 5. Il ressemble énormément à VOgieri^ dont il a la ponctuation et la couleur foncière ; il en diffère uniquement par les élytres absolu- ment unicolores, la tête à vertex noir et la taille plus petite. Je n'ai pu, sans les disséquer, examiner complètement les caractères buc- caux. 25. Apalochrus flavicornis (Stev. inécl.) Ab. Taille: 4 mill. Elongatus, niger, elytris cœrulescentibus, angulis thoracis pos- ticis rectis. J'ai vu dans la collection de Mnizsech, appartenant à M. Oberthùr, un seul sujet de cette espèce en déplorable état, sans pattes, ni an- tennes. Pourtant, malgré les catalogues qui la donnent comme synonyme du femoralis, elle en diffère par les points que voici : les élytres sont un peu moins rugueuses, les yeux plus saillants, enfin le corselet est plus cordiforme et les côtés de ce segment, bien que les angles postérieurs soient émoussés, retombent perpendicu- lairement sur la base, au lieu d'èlre coupés obliquement à cet en- droit. Patrie : IJtskamenogorsk. MALAGHIDES D'ABYSSINIE. J'ai donné naguère le nom de Mixis à un groupe d'Ebceus du Turkestan, caractérisé par une terminaison d'élytres très singulière chez les d* qui les ont laciniées et épineuses au sommet, un peu à la façon des Charopus. Les espèces connues de moi à ce moment étaient - 51 - toutes représentées par des sujets uniques el en piteux état. M. An- cey vient de me communiquer des formes analogues à celles-là, mais de plus grande dimension et très fraiciies ; elles proviennent d'Abys- sinie, ressemblant parfiiileriient comme proportions, comme colora- tions et comme appendices masculins à celles du Turkestan; mais elles présentent ce caractère différentiel, d'avoir les téguments revêtus de poils droits et serrés. C'est là une spécialité des Attalides, dont la plupart sont ainsi organisés et comme les palpes, qu'il m'a entin été donné d'examiner, sont bien ceux de ce dernier genre et nullement ceux des Ebœus, mon sous-genre Mixis devra se rattacher au genre polymorphe Al talus. Je connais en tout huit espèces composant cette coupe originale. Elles sont à si haut point voisines les unes des autres que je crois bon de les distinguer tout de suite au moyen du tableau synoptique sui- vant: 1. Élytres avec des appendices et une plicature apieale (cT). 2. Plicature apicalé noire hystrix Ab. 2'. Plicature concolore 3. Élytres noires avec 5 grandes taches jaunes Argus Ab. 3'. Élytres jaunes avec 2 bandes noires, la 2« interrompue. . Eros Ab. r. Élytres entières au sommet (9)< 4. Une bande longitudinale sinueuse sur chaque élyjre. . . Adonis Ab, 4'. 2 bandes transversales entières ou interrompues, com- munes. 5. Bande basale noire contournant par dessous les épaules qui sont largement rouges hislrio Ab. 5'. Cette bande couvrant les épaules ou réduite à la région circascutellaire. 6. Tache apieale de chaque élytre coapée presque droit par dessous y'arcissus Ab. 6'. Cette tache très échancrée par dessous et longuement prolongée vers l'apex le long du bord externe 7. Articles antennaires à peu près aussi longs que larges. Cuvklo Ab. 7'. Ces articles baaucoup plus longs que larges Apollo Ah. N.-B. Je n'ai guère vu qu'un seul sujet de chaque espèce, de sorte qu'il m'est impossible d'apparier les sexes, d'autant plus que pas un des 3cf que je connais ne reproduit exactement les couleurs ou la ponctuation des cinq femelles qui suivent. J'ai donc préféré séparer toutes ces formes jusqu'à nouvel ordre. Voici le signalement des sept espèces abyssiniennes dont je viens de parler, auxquelles j'ajoute celui de quatre autres Malachides de la même région. Tous mes types appartiennent à la collection Ancey. 1. Attalus (Mixis) Argus Ab. ■f. 4 1/2 mill. — Niger, longis pilis erectis nigris indutus. Caput — 52 — in inedio impressiim, autice usque ad medios oc.iilos flavo-rufum, hoc colore postice triangulariter inciso. Antennse brèves, articulis dentatis, nifœ, ullimis articulis apice ni^ris. Thorax rufns, trans- versns, angulis rolundatis, sicut caput fera leevis, micans. Elytra convexa, a radice usque ad apicem iiiflata, punclis deusis, eequalibus, sat profundis cribrata, ad apicem laciniata et plicata, ubi plicatura duobus angulis instructa, tolo apice flavo ; nigra, 5 maculis flavis ornata; 1" oblongo-ovata, communi, suturali, gub scutello posita ; 2a et 3» lateralibus, a basi usque ad médium prolongalis, paulo ad médium inflatis; cœteris duabus apicalibus, subtriangularibus. Pedes rufi. 2. Attalus (Mixis) Eros Ab. cf. 2 !/•?. mil!. — Flavo-rufus, pilis erectis nigris indutus. Caput antice usque ad medios oculos flavo-rufum, hoc colore postice trun- cato, postea nigrum. Antennse subelongatœ, articulis subdentatis, rufœ. Thorax rufus, transversus, angulis rotundatis, sicut caput lœvis, micans. Elytra breviora, convexa, ad apicem paulo inflata, ubi laciniata et plicata, plicatura duobus angulis instructa; punclis me- diocribus. parum densis cribrata ; tribus maculis nigris ornata : !■' basali, communi, compléta, sub scutellum euîarginata, cœteris duabus singulo elytro sub medio positis, sat latis, subtus truucatis, supra rotundatis suturam non attingenlibus, usque in lalere ipso prolongatis. Pedes rnfi. 3. Attalus (Mixis) Adonis Ab. Ç. 3 mil). — Niger, longis pilis erectis nigris indutus. Caput antice, usque ad medios oculos flavo-rufum, hoc colore postice trun- cato. Anlennœ brèves, articulis dentatis, rufœ. Thorax rufus, trans- versus, angulis rotundatis, sicut caput lœvis, micans. Elytra con- vexa, a radice usque ad apicem inflata, apice rotundala, punclis mediocribus, sat densis, cribrata ; nigra, duabus maculis ornata : i" communi, oblongo-ovata, subscutellari, inde usque ad apicem lineari, ubi lata, flava ; altéra laterali, ab humeris usque post média elytra prolougata, sub humeris dilalata, maculam apicalem haud attirigente. Pedes rufi. 4. Attalus (Mixis) histrio Ab. 9. 21/2 mill. — Flavo-rufus, pilis erectis nigris parce indutus. — 53 — Caputheve, rufum, temporibaset verticenigris. Aiitennfe brèves, ar- licnlis subdentatis, rufae. Thorax rufus, transversus, angiilis rotun- datis, lœvis, micàns. Elytra modice convexa, parum inflata, ad api- cem rotnndata, punctis mediocribus, sat densis, cribrala ; flavo- rubra, 3 macnlis nigris ornala : U quasi W littera constructa, circa-scutellari, hinc angiilum in singiilo elytro projiciente, doin paulum ad latus sub humeros ascendante, humeris liberis rubris; altéra rotundato-transversali, post médium posita, a latere usque ad suturam, qiiam atlingit, conducta. Pedes nigri. 5. Attalus (Mixis) Narcissus Ab. Ç. 3 raill. (forte Eros 2 ?) .4. £'ro,s simillimus, vertice minus late nigro, colore rubro antico, postice subtridentato. Antennai magis elongalaB, articulis minus triangularibiis . El3'tra simplicia, haud submicantia, sed valde opaca, similiter picta. sed maculis posticis fere communibus, suturam attingentibus. 6. Attalus (Mixis) Cupido Ab. $. Ferè 3 mill. — Flavo-riifus, pilis erectis, nigris, sat brevibiis indutus. Caput leeve, antice flavum, postice rubrura, hoc colore an- tice bidentato. Antennœ brèves, articulis subdentatis, rufse. Thorax rufus, transversus, angulis rotundatis, laevis, micans. Elytra con- vexa, brevia, inflata, irregulariter et obsolète punctata, tribus ma- culis nigris ornata : 1* commiini, basali, omnem basim occupante, sub scutello vix emarginata, haud lata, cœteris pone mediiim sitis,à sutura ipsa usque ad ipsum latus conductis, tenuibus, singuia lii- nata, supra rotutidat;!, infra valde emarginata et ad apicem externe prolongata. Pedes rufi. 7. Attalus (Mixis) Apollo Ab. Ç». 4 mill. — Flavo-rufus, pilis erectis, nigris, indutus. Caput tenue punctatum, in medio depressum; antice flavum, postice nigrum, hoc colore medios usque ad oculos bidentato. Antennse brèves, rufa;, articulis vix dentatis, subelongatis. Thorax rufus, transversus, an gulis rotundatis, lœvis, micans. Elytra convexa, minus inflata, re- gulariter punctis mediocribus, densis, cribrata ; tribus maculis ni- gris ornala : l" bita, b.isali, communi, omnera basini (occupante at — 04t — non lalusatlingente,subsciitelliini Iriangularitei' emargiruita; cteleris pone niediiun sitis, a sutiu'a (ciirina suturali ipsa excepta) usque ad latus (lalerili linea ipsa excepta) condiictis, tenuibus, singula lu- nata, supra rotundata, infra valde einarginata et ad apicem externe prolongata. Pedesruti. 8. Attalus (Attalus verus) grandis Ab. Ferè 5 mill. — Viridi-metallicus, orc, thorace, primis antennarum articiilis infra et ventre rufis. Caput latum, in medio quasi Cl litteram depressam simulans, vix pnnctulatum. Antennœ elongalœ, articiilis triaugularibus elongalis, 6 primis subtils rutis. Thorax pilis nigris densis et longis, erectis, indiitus, fere lœvis. Elytra puhe teniii alba inicantia, et pilis magnis erectis nigris ; coriacea, punctulata, ad apicem inflata et rotundata. Pedes virides, pilosi. Venter rufus. Cette espèce ressemble à un gigantesque erythrodems. 9. Colotes Anceyi Ab. cf. 2 mill. — Lœte cseruleus, capite antice, antennis pedibusque partira, thoracis limbo laterali, maciilaque in elytrorum lateri- bus, rutis. Valde elongatus. Caput latins, antice flavum, vertice nigro usque ad medios oculos; palpis flavis, duobus articulis ultimis monstrosis, ingenlihiis ; antennis dimidiam corporis partem attin- gentibiis, articiilis valde elongatis, 1°, 2'^ et 4" totis flavis, 3" et 5" nigris, caiteris fiiscis. Thorax opacus, transversus, angulis rotun- datis, flavus, magna vitta média longitudinal! nigra, apicem, non basim attingente. Elytra lœte cyanea, pube cinerea subtili vestita, laterali macula a basi usque pone médium flava, in medio dilatata ; densis punctis minutis transversim cribrata. Pedes flavi, posticis plus minusve fuscis. 10. Colotes Simius Ab. d*. 2 mill. — Lgete cœruleus, capite antice, antennis pedibusque partira, thorace toto, maculaque in elytrorum lateribus, rufis. Valde elongatus. Caput latins, antice flavum, vertice nigro usque ad summos oculos; palpis flavis, duobus articulis ultimis nigris, monstrosis, ingentibus ; antennis diraidiara corporis partem attin- — 55 — gentibus, arliculis valde elongatis, nigi'is, tribus primis siibtus nifis. Thorax opacus, rufus, transversus, ad basiin constrictus. Elytra Icete cyanea, piibe cinerea sublili vestita ; laterali macula a hasi usqiie pone médium flava, in medio dilata ta ; regulariter piinctis mediocribus, non valde densis, nec transversis cribrata. Pedes flavi, posticis plus minusve fuscis. Espèce extrêmement voisine de la précédente, dont elle diffère pourtant réellement par sa ponctuation plus forte et régulière, son corselet unicolore et ses palpes noirs. Ces organes sont aussi bâtis sur un patron tout diflerent; mais je n'ai osé les détacber, non plus que pour \'A)iceyi, de peur d'endommager ces deux types uniques, en sorte que je n'ai pu les décrire. 11. (?) Laïus aurantiacus Ab. cf. 2 mill. — Niger, elytris ocellatis, aurantiacis, trimaculatis, pedibus antennisque partim dilutioribus. Caput tolum nigrum, opacura, dense coriaceo punctiilatum, linea longitudinali média ; oculis prominulis; antennis elongalis, dimidiam partem corporis attingentibus, articulo 1'^ ad basim tenui, paululum usque ad api- cem valde incrassalo, 2° ingenti, monstroso, reflexo, turbinato, cseteris elongatis, siibmoniliformibus ; nigris, articulis 1 et 2 par- tim rufîs. Thorax opacus, niger, nigro hirtus, coriaceus, valde iuéP- qualis, ad ba^im constrictus et prolongatus. Seutellum nigrum. Elytra cinereo pubescentia, pariim convexa, leviter dilatala et ad apicem rotundata, maximis punctis ocellatis rugose cribrata, au- rantiaca, tribus maculis nigris ornata : l» scutellari, minuta, qua- drata, ceeleri? latis, transversis, pone médium sitis, latus ipsum, baud suturam attingentibus. Venter pedesque fusci. Je n'ai pu mallieureusement voir ni les palpes, ni les tarses an- térieurs de cette espèce si curieuse par son 2' article antennaire el par la ponctuation énorme de ses élytres, rappelant celle de cer- taines Cassides. Je ne suis donc point certain qu'elle appartienne à ce genre. Mais le signalement qui précède la fera aisément recon- naître. 56 DEUX REDUVIIDES NOUVEAUX PALEARCTIQUES Par le D' E. BERGROTH. Harpactor rubricoxa n. sp. Elongato-ovalis, subnitidus, erecte cinereo-pilosus. Caput, gula riibra et macula parva transversa fiilva mox pone lineam inter ocel- les fictam exceptis, nigriim, mox pone oculos transversim profunde impressam, parte anteocuiari et postociilari longitudine subrequa- libus, hac basin versus s'^nsim angustata ; anteiinanim articuli duo primi nigri, ultimi fusci, articulo primo capite lons^iore, secundo primo plus quam duplo breviore, tertio secundo paullo breviore ; rostrum glabrum, nitidum, nigrum, articulo primo parle anteocu- iari capitis longiore, articulo secundo primo longiorc. Pronotuin la?.viuscuiuni, nigrum, margine poslico leviler piceo-rufescenle, an- guiis lateralibus obtuse rotundatis, haud prominulis, angulis pos- ticis late el breviter lobatis, lobo antico iboracis postico multo bre- viore, postice tuberculis duobus obtusis instructo. Scutellum nigrum. Hemelytra abdomine angusliora, corio obscure rufescente, mem- brana fusca. Abdomen ovatum, nigrum, subtus nitidum, segmentis connexivi apicem eorum versus obsolète ruCescentibus, spiraculis fere in niedio segmentorura sitis. IVdes nigri, coxis anticis totis cum basi trocbanterum, coxis mediis basi excepta cum limbis tro- chanlerum et coxis posticis apice cum limbis trocbanterum rubris, trochanteribus ceteroquin piceis ; tibiis omnibus subtus apicem ver- sus dense et breviter pallido-setulosis, libiis posticis levissime cur- valis; unguiculis ferrugineis. — Long., $, 16 mill. Patria : Persia borealis ; ad Scbabkuh detexit H. Cbrisloph. H. trochanterico Reut. colore subsimilis, sed statura breviore multo minus elongata et minus parallela mox distinctus. Oncocephalus Jakowleffi n. sp. Gaput fusco-nigrum, apice, gula, vitta longitudinal! intra-oculari basin capitis attingeute granulisque nonnulis minimis lateralibus pone oculos sitis pallide îlaventibus ; pars anteocularis parte posto- culari cum oculis distincte longior; spatium gulare interoculare la- — 57 — titudini mediœ articuli secundi rostii eeque latura ; oculi totam la- titiidinem capitis occupantes, reniformes ; antennse longius erecte pilosœ, fiiscoteslaceee, articiilo primo nigro, basin versus et apice testaceo, capiti (sine collo) longitudine aequali, dimidio apicali non- niiiil incrassato, articule secundo primo duplo longiore ; rostrum pallide tlavens, articulo secundo apice et tertio toto fuscopiceis, ar- ticulo primo secundo vix lougiore, marginera anticum oculorum vix attingente, articulo secundo apicem colli vix attingente. Prono- notum pallide flavido-canesceiis, angulis anticis extus dentato-pro- minulis, margine externo lobi anlici granulato, tubercule mai-ginali modice elevalo, angulis poslicis acutis, ultra marginem hemelylro- rum parum prominulis; lobo antico vittis tribus longitudinalibus nigris signato, vitta média latiore, lobo postico vittis sex longitudi- nalibus fuscis iiotato, vittis duabus mediis e tine poslica vittœ mé- dise lobi antici communiter exeuntibus, ceteris vittis dilutioribus et minus distinctis. Scuteliuni breviter adpresse sat dense albo-pubes- cens, nigrum, vitta média pallida a basi ad apicem levissime recur- vum percurrente. Pectus pallidum, iateribus partim iofuscatum, spinis prosternalibus porrectis, margine interne prosterni spinam versus tuberculis aliquot minimis setuiigeris instmcto. Hemelylra apicem abdorainis superanlia, pallide fusco et cinereo-irrorata, ma- cula anguste elongato-triangulari in area média corii, macula magna cellulœ discoidalis, macula parva triangulari in parte iraa basali cellulaî externai membranœ strigaque lineari in eadem cel- lula fusconigris, hac striga cellula quintuple angustiore, sat longe ante angulum apicalem corii incipiente et nonnibil ultra apicem cellulœ internœ membranœ preducta, chivo signatura obscura des- lituto. Abdomen pallidum, segmentis connexivi lineola marginal! antemediana pallide fusca et macula parva apicali nigra signatis, ventre glauco-canescente, secundum marginem pesticum segmen- torum minute fusco-maculalo et latera versus vage irregulariter fusco-variegalo; segmente maris genitali secundo primo duplo et dimidio longiore, apice inedie leviter angustius sinuato, Pedes pal- lide flaventes, femoribus apice, tibiis basi anguste et annule obsolète antemediano nigris, apice tibiarum cum tarsis brunnescente, femo- ribus anticis prœlerea fusco-conspersis et margine infère vittula antemediana nigra netate, hoc margine série spinularum 11 vel 12 et inler bas spinulas tuberculis minoribus setuliferis instructo, lati- ludine feraorum anticorum longitudinem partis anteecularis capitis subeequante, tibiis pesticis femoribus posticis lengieribus. — Long., 0*, 15, 5 mill., cum bemelytr., 16, 5 mill. Patria : Armenia ; ad Ordubat (altit., 1000 m.) invenit H. Gliris- toph. — 58 — Ab 0. 2ilu)nicorni Germ. dilffrt articulo primo antennaruni miilto longiore et obscutiore, oculis majoribus, liemelytris abdo- niine longioribus, segmento genitali secundo maris longiore, femo- ribns omnibus apice nip;ris, posticis haud fuscoconspersis. Ktiam 0. acutangulo Heut. affinis, sed colore rostri, antennarum articulo secundo pauUo longiore, signatura henielytrorum, clavo haud ni- grostrigato, segmento genitali maris secundo multo breviore dis- tinctus. MŒURS ET METAMORPHOSES D'INSECTES Par le capitaine XAMBEU. Cartallum ebulinum Linné. Larve: longueur, 16 millimètres ; largeur, 2 à 5 millimètres. Corps apode, linéaire, cylindrique, atténué en avant, tronqué à l'extrémité, en entier d'un blanc mat, à pubescence rousse dorée. Tête rousse, ovale, fortement convexe, à pubescence dorée, tra- versée dans son milieu par un léger trait peu enfoncé, du tiers in- férieur du trait partent deux lignes à couleur plus pâle que le fond, et venant en forme d'accent circonflexe renversé, se terminer en ar- rière de la base des mandibules ; une petite saillie triangulaire, noire, paraissant cornée, déborde la partie supérieure au-dessus des mandibules ; épistome rectangulaire, orné de deux petites pointes cornées noires faisant saillie de chaque côté et à hauteur de la nais- sance du labre, lequel est cordiforme avec le rebord fortement garni de nombreux poils roux dorés ; mandibules triangulaires cornées, ferrugineuses à bord noirâtre, bidentées â leur milieu, la dent su- périeure venant par une légère courbe en forme de croissant se réunir à la pointe de la mandibule; mâchoires épaisses, formées d'un seul lobe à extrémité pubescente de roux ; palpes maxillaires de 5 articles, portés par un pédoncule à base cylindrique constituant le premier article; deuxième moins gros, même forme, un peu renflé à sa partie supérieure, troisième à cinquième de forme iden- tique mais diminuant de volume jusqu'au dernier qui se termine en pointe mousse; le premier article est pubescent, les autres portent quelques poils à leur face latérale, un plus long poil émerge du bord antérieur des deuxième et troisième articles ; menton carré. — 59 — renllé ; languelle peu saillante; palfres labiaux de deux articles, naissant d'un renflement boursouflé, premier nii-sphérique, deuxième plus petit, moniliforme; le tour du dessous des pièces buc- cales est ceint d'un trait brun-noir fortement accusé, formant ju- gulaire; antennes très peu apjtarentes, à base cylindrique, de quatre articles, bruns, surmontées d'un long cil ; un point ocellaire noir, en arrière du milieu de la base antennaire. Segments thoraciques convexes en dessus, le premier segment constitué par une large plaque ovale, deuxième fortement ridé, moitié moins large que le précédent, troisième de même largeur que le deuxième, surmonté dans son milieu d'une double rangée de granulations transverses allant d'un rebord latéral à l'autre, mais interrompues dans leur milieu par un léger espace vide, chaque granulation surmontée d'un petit cil ; le dessous des segments tho- raciques est fortement boursoufflé en forme d'ampoules dont la partie la plus proéminente correspond au milieu du deuxième seg- ment, lequel se termine par une forte brosse de poils roux dorés ; les deux anneaux qui le circonscrivent portent aussi des faisceaux de poils, mais bien moins accentués. Segments abdominaux : les sept premiers cylindriques, égaux en forme et. en dmiension, séparés l'un de l'autre par un léger étran- glement formant un demi-ovale entre les bords qui l'entourent, cha- cun d'eux surmonté d'une double rangée de granulations terminées par un cil, interrompues à leur milieu par un vide creux en forme de gouttière, qui pénètre dans l'étranglement mi-ovale; le dessous et le rebord latéral de ces sept segments est boursouflé et armé de poils très épais réunis en forme de brosse à la partie la plus élevée de la boursouftlure ; huitième segment sans granulations ni am- poules, mais avec quelques faisceaux de poils peu fournis ; neuvième segment tronqué, couronné à l'extrémité de sa troncature et en particulier au-dessous d'une série de faisceaux de petits poils roux formant rosette, ceux du rebord supérieur plus longs et plus déliés, ceux de la partie inférieure reposant sur une masse granuleuse, le milieu de la troncature fait légèrement saillie et est divisé par deux lignes en croix du milieu de l'espace desquelles émergent quatre lé- gers tubercules au centre desquels est l'anus. Pattes : elles sont remplacées par les granulations du dessus des anneaux, parles boursoufflures et les faisceaux de poils du dessous; granulations, boursoufflures et poils constituent de puissants leviers, dont la larve se sert pour cheminer le long du tube qui lui sert de demeure; pendant la progression, qui est rapide, que la larve re- monte ou descende le canal, les poils sont maintenus à l'état le plus rigide. Stigmates roux, à péritrème corné et de couleur plus claire, la pre- — 60 — inière paire au milieu du dcuxièiue anneciu Ihoracique et un peu au-dessus du rebord latéral. Comme forme, celte larve a de la ressemblance avec celles d'A^a- panthia, et de plus, elle a beaucoup de rapports avec celles qui constituent ce genre. C'est dans la tige du Raphanus raphanistrum Linné (Radis ravenelle), que se passe son évolution complète ; c'est en iin juin ou au commencement de juillet que la femelle dépose ses œufs, un à chaque tige et au tiers supérieur de la plante nourricière ; la larve descend en rongeant la partie médullaire jusqu'à ce qu'elle arrive au collet de la racine ; à ce moment la tige est sèche, elle ne donne- rait plus au vermisseau la fraîcheur ijui lui est nécessaire pour passer la saison hivernale; de plus, ce frêle berceau serait exposé à tous les ballotements produits par les divers frimas ; tout près de la racine, la larve se trouvera à l'abri et dans un milieu plus conve- nable; c'est là qu'après avoir agrandi la loge où s'opérera la nym- phose, elle passera les mauvais jours ; il m'est arrivé de trouver des larves dans le creux de la racine même, mais je crois que c'est là une exception. La larve se retourne après avoir façonné le berceau de la future nymphe, et vienne mars, à ses premiers rayons vivifiants, aura lieu la nymphose. Nymphe. Longueur, 9 millimètres ; largeur, 2 à 5 millimètres. Oblongue, obovale, glabre, d'un blanc mat; partie supérieure tronquée, partie inférieure atténuée; présente l'image de l'adulte; les antennes, après s'être dégagées de la première paire de pattes, se redressent vers la tête dont elles couvrent le dessus par leur extré- mité disposée en forme de corne de bélier; granulations et bour- soufflures de la larve apparaissent sur la nymphe ; les faisceaux de poils qui terminaient la troncature du dernier anneau abdominal sont représentés sur la nymphe par de petites aspérités à bas.e ferru- gineuse, à pointe noire, suivies de petites touffes de poils bruns rou- geâtres, implantés au bout de l'extrémité anale. C'est de mars à mai que s'accomplit la deuxième phase; la vie de la nymphe dun; donc un peu plus de deux mois, au bout desquels apparaît l'adulte. Insecte parfait. Aux environs de Ria, c'est dans les anthères de la fleur de la plante nourricière, le Rh. raphanistrum, que se plaît l'insecte pendant le jour; c'est sur les fleurs mêmes qu'a lieu l'ac- couplement; la nuit, on le trouve le long de la tige ou à l'aisselle des feuilles. Mulsant, dans ses Longicornes, 1863, page 208, en a donné une bonne descvipVwn; \a Revue d'Entomologie, 1884, page lUd, en donne une aussi bonne, quoique bien plus x'éduite. 61 Ammœcius elevatus Oliv. Larve; longueur, 18 millimètres; largeur, 3 à 4 millimètres. Corps recourbé, hexapode, subcylindiique. Tête d'un jaune d'ocre, convexe, traversée par deux lignes obii- ques partant de l'inserlion anfennaire et venant en forme de V se réunir à la partie postérieure de l'occiput ; front fortement impres- sionné avec quelques petits cils; épistome trapézoïdal, noir-brun, marqué de deux points enfoncés ; labre roux-testacé, cordiforme, fortement cilié à ses bords ; mandibules fortes à leur base, arquées, ferrugineuses, à pointe noire, une seule dent à la mandibule droite, deux, mais moins prononcées, à la mandibule gauche ; mâchoires légèrement arquées, à extrémité noire; palpes maxillaires de quatre articles subferrugiiieux, annelés de testacé à l'extrémité, excepté le quatrième qui est terminé en pointe; palpes labiaux de deux ar- ticles assis sur un petit tubercule, le premier mi-sphérique, le deuxième terminé en pointe recourbée en dedans ; antennes de cinq articles d'uti gris livide : le premier court, sphérique, les trois suivants à extrémité testacée, le cinquième terminé en pointe avec nn léger bourrelet à la base ; le pourtour de l'insertion antennaire est fortement cilié. Segments: les anneaux, au nombre de douze, sont semi-cylin- driques, à fond blanc mat ; les segments thoraciquesne diffèrent des segments abdominaux qu'en ce qu'ils paraissent plus profondément ridés et que les bourrelets latéraux sont plus boursoufflés; le rebord de chaque repli est garni de cils courts, raides, ferrugineux à pointe noire, plus accentués et plus nombreux à l'extrémité du dernier segment abdominal ; chaque anneau porte de deux à trois rides transverses. Stigmates à périlrême roux ; la première paire très apparente est située sur le rebord latéral du premier segment thoracique, les autres paires moins marquées se trouvent sur le rebord des huit premiers anneaux abdominaux. Pattes, trois paires fortement ciliées, formées de cinq pièces cha- cune, terminées par un onglet brun fortement cilié. La teinte des jeunes larves participe de la couleur du fond des matières absorbées ; elle est d'abord d'un gris ardoisé qui perd de son intensité avec l'âge, pour venir ensuite d'un jaune d'ocre, puis d'un blanc de lait à la veille de la nymphose ; on trouve les larves d' Ammœcius toute l'année, elles sont cependant plus nom- breuses au printemps et en automne, d'où Ton peut déduire que Revue d' Entomologie. — Mars 1890. 5 - 62 — l'insecte a deux générations par an, la première aux premiers jours de mars, la deuxième vers la lin de Tété. Après l'accouplement des deux sexes, la femelle préoccupée d'as- surer la régénération de l'espèce, cherche un lieu propice pour y déposer sa ponte ; elle place quelquefois ses œufs dans des trous qu'elle creuse sous des amas isolés de crottins de chèvre ou de bre- bis et dont le fond est pourvu de la subsistance nécessaire à la fu- ture larve ; mais elle recherche de préférence les coins des bergeries frais et bien exposés où s'est amassée par le passage des troupeaux une qiianlité de débris de paille mêlée à des masses de crottins; c'est dans ce milieu qu'elle creuse un trou de deux centimèlres de profondeur où elle dépose ses œufs ; les petites larves se disper- sent aux alentours en naissant, se construisent de petites cellules dans le compost même qui leur sert de nourriture et d'abri ; au fur et à mesure de leur développement, elles agrandissent leur berceau, et lorsqu'arrive le moment de la deuxième morphose, elles entrent un peu plus profondément en terre, jusqu'au sol ferme, se façon- nent une petite loge ovoïde, lisse, où s'accomplira le travail d'élabo- ration devant servir de transition à l'âge adulte. Nymphe. — F.ongueur, 5 millimètres; largeur, 3 millimètres. Fond blanc mat en entier ; tête déclive, fortement penchée, bouche, antennes, pattes et ailes rassemblées contre les segments thoraciques, les stries des élytres sont apparentes, la place des yeux est marquée par un fond roux ; le premier segment thoracique, en forme débou- cher, est grand et développé, les deux suivants, cordiformes, sont moins grands; les segments abdominaux, traversés longitudinale- ment par une ligne brune, sont rebordés par un léger bourrelet on- dulé, le dernier segment s'achève en une pointe bifide à extrémité ténue et noirâtre ; ces segments vont en décroissant de la base à l'extrémité. Les nymphes issues d« la génération d'automne passent l'hiver; la durée de celles de la génération suivante est bien moins longue ; au reste, à toute époque, on trouve sous la couche du terreau des bergeries, l'insecte à l'état de larve et à l'état adulte. Les larves et les nymphes d'Amrjiœcius sont recherchées par la larve du Xantholinus punctulatus PaykuU, qui en fait une grande consommation ; nous décrirons sous peu les mœurs de ce Slaphylin. Insecte parfait. On ne trouve l'insecte adulte que sur les coteaux situés entre 600 et 1000 mètres, en particulier aux alentours des bergeries, désignées sous le nom de cortals dans les Pyrénées- Orientales ; quoiqu'on puisse le rencontrer dans le cours de toute la — 63 — journée, c'est le soir, au soleil couchant, qu'il entre dans sa plus grande activité. Sa description a été faite par Olivier {Entomologie, t. III, p. 89- 97); Mulsant, dans sa deuxième édition des Lamellicornes de France, 1871, p. 357, lui consacre de longs détails descriptifs. TABLEAUX ANALYTIQUE ET SYSTÉMATIQUE DU GENRE TENTHREDOPSIS COSTA Par Fr. W. KONOW. Gen. Tenthredopsis Costa. (Thomsonia Knw., Perineura Thoms., André ex. p.) TABLEAU ANALYTIQUE. 1. Glypeus apice truncatus vel late et leniter eniarginatiis. 2. — Clypeus apice medio excisus 39. 2. Mesopleuree nitidee, indistincte punctulatœ vel leeves ; maris segmentum ultimum dorsale medio triangulariter aut semicircula- riter impressum et submembranaceum 3. — Mesopleurae evidenter et distincte punctulatee aut rugoese, magis minusve opacse; maris segmentum ultimum dorsale sine impressione merabranacea 33. 3. Maris segmentum ultimum ventrale apice rotundatum vel le- niter emarginatu m ; ff minée hypopygium parvum, apice non aut vix emarginatum 4. — Corpus procerum ; anteniise abdomine multo longiores ; tibia- ruin posticaruui calcaria duuidio metatarsi longiora. Mas rufescens, capite et mesonoto magis minusve albo- et fusco-raaculatis ; segmento ultimo ventrali late et semi-circulariter emarginalo; feminae hypo- pygium maximum, apice profunde excisum. — Long., 11-18 mill. 1. T. Thomsoni Knw. 4. Tegulse rufaj vel luteœ vel albfe 5. — Tegulse nigrte velpicece,pronolimargine sallem obscuriores. 21. 5. Corpus rufescens vel nigrum ; maris segmentum ultimum ven- trale apice emarginatum 6. — 64 — — Abdomen magis minusve albidum vei ehiteo albescens ; maris scgmentum ultimum ventrale baiid emarginatum 17 6. Feminœ scutellum saltem et postscutellum, sœpius etiani ca- pitis et tboracis maculœ alba 7 — $ Tota-clypeo et labro albis exceptis-rufa. — Long., 11 mili. 2. T. rufa n. sp. $. 7. Feminœ — (mares nondum noti) — venter utrobique vitta ni- gra ornatus 19. — $ sine vittis nigiis ventralibus aut genus masculinurn. 8. 8. d' pectus luteum, iramaculatum 9. — (f pectus nigrum vel nigro-maculatum, aut genus femini- nnra 10. 9. cf. Glypeus subplanus, apice laie evidenter emarginalus, utro- bique subangulatus ; segmentum ultimum ventrale apice late ro- tunditumel leniler emarginatum; segmentum ultimum dorsale medio acute triangulariter impressura (T, pavida). ... Î27. — 0*. Glypeus convexus, apice vix emarginalus, angulis latera- libus valde rotundatis; segmentum ultimum ventrale apicem versus angiistatum et apice subtriangulariter excisum ; segmentum ulti- mum dorsale semicirculariter impressum ; $ ferruginea, mesonoto et abdominis dorso magis minusve denigratis. — Long., 10-13 mill. 3. T. nassata L. 10. Pectus totum aut mesopleurarum saltem raaxiraa pars dilula, rufa autalbpscentia ; feniinte interdum pectus et abdomen nigra. 11. — Pectus nigrum; mesopleurse maris interdum parva macula alba ornalœ ; feminœ abdomen nigrum et medio rufum. . 13. 11. Feminaî vertex longiludine sua haud sesquilatior, sulco œquali dimidiatus, sine puncto evidenter impresso ; corpus ferru- gineum. — Long., 10-1 'â miil {T. nassata). d. — Vertex longitudine sua sesqui vel duplo latior, pone marginem anticum puncto evidenter impresso ornatus ; corpus magis minusve rufum, thorace interdura nigro 12. 12. Corpus brevius, 8 10 mill. longura ; verticis puncto impresso minore et minus profundo ; maris pectus nigrum, aut si alboma- culatum, abdominis dorsura fere lœve, usque a segraento 3° subti- lissime et indistincte punctulatum; feminœ mesopleura^ albescentes aut albovittatop. 14. — Corpus majus, ferainte 10, 5-12raill. longura; verticis puncto impresso majore et profundo; mesopleurae maris fere semper late, feminœ fere nunquam albidse ; caput pone oculos maris paululura, feraincfi non coarctatuni ; raesonoti lobus raedius ante apicem fere semper bifenestratus ; abdomen basi apiceque et vitta dorsaU nigri- care solet ; pedes ruti, interdum femoribus posticis basi obscuratis; femina prccseriim rufa, sed valde colorera variât ; nervo secundo — 65 ^ tfansverso récurrente iaterslitiali vel subinterstitiali. — Long., O-l^ mill 4, r. Raddatzi Knw 13. Vertex longitU(line sua maris plus quam duplo. feminse duplo latior; caput ponn oculos maris vix, feminse hand co^.rctatiim. 14 — Vertex longitudine sua maris duplo, feminee sesqnilatior ; ca put pone oculos maris valde, feminœ minus vel non coarctalum cf niger, abdomine medio magis rainusve rufescente ; pectore et mesonoto fere semper imniaculatis ; segmento ultimo ventrali apice lenissime emarginato ; Ç rufo-testacea. mesopleuris albidis ; abdo mine vitta nigra sublanceolala dorsali ornalo ; nervo secundo tr. re currente non interstitiali. — Long., 9-10, 5 mill. 5. T. clor salis Lep 14. Ç. Antennœ sine annulo albo, aut genus masculinura. 15 — Antennarum articiili 6 et 7 albi ; tarsis posticis apice et duabus segmenti primi abdominalis maculis concoloribus. — Long., 0 mill 6. T. ? alhopunctata Tisclib. Ç 15. Corpus raaj us, 11-12 mill. longum ; vertex sulco profuudo diraidiatus 46. — Corpus brevius, 8-9 mil!. lonf;um, nigrum, abdoininis lateri- biis medio magis minusve rufis ; mesopleurœ albo-plagiatse; vertex vix sulcatus; clypeus apice vix emarginatus ; pedes ruti, femoribus |)()sticis ssepius obscuratis ; cf niger, segmento ultimo venlrali apice emarginato ; abdominis dorso sublsevi. , . 7. T. parvula n. 'è\i 16. d' . Mesonoti lobo medio ante apicem bifcnestrato ; clypeo apice vix emarginato [T. Korlevici) 24. — Corpus nigrum, mesonoto concolore ; abdomen mardis lateribus obsolète rufescens, feminse medio laie riifura, segmento primo dor- sali apice late albescente ; pedes rufi, femoribus tarsisque posticis nigris ; d* abdominis dorsum confertissiine punctulatum ; segmen- tum nltimum ventrale apice rotundatum. — Long., 11-12 mill. 8. T. austriaca n. sp. 17. Pectus nigrum, mesopleuris albo-villatis 18. — d*. Niger, mesopleuris et abdominis lateribus luteo albis ; seg- mento ultimo ventrali subtriangulariter producto, apice interdum subtruncato ; Ç ex albo lutea; abdomine vitta dorsali nigra apicem v(M-sus angustata et duabus vittis ventralibus nigris ornato.— Long., 10-11 mill 9. T. sordidaKXg. 18. Feminee tempora et vertex immarginata. — Long,, 9 mill. (mas nondum notus). ...... 10. T. a^pin« Thoms. Ç. — Tempora et vertes — interdum indistincte — marginata ; c? niger, (tarcius albo-variegatus ; mesonoto, scutello, postscutello ssepius ai- gris ; abdominis segmeutis dorsalibus basi late nigris ; apice albidis, seu abdomine albo et villa nigra dorsali notato ; segmento ultimo ventrali apice late tnincalo-rotundato; 9 abunde albo-variegala, vprtice et mesonoto albo-maciilalis ; abdoraine albido, vitta leniii dorsali nigricante basi subdilàtata ornato. — Long., 7, 8-10 mil!. 11. T. nivosa Klg. 19. Thorax niger. albopictus; stigma basi album, apice fiiscum. 20. — Femina testacea ; stigmate albo; fovea interantennnli profiin- dissima. — Loug., 10 mill. . . 12. T. auriculata Thoms. $. 20. Mf-sopieuiae altioviltatœ ; fronte, vertice, mesonoto albomacu- latis ; abdomen vitta tenui dorsali nigra interriipta ornatum; ner- vus tr. radialis anle lertiiim nervum tr. cubitalem sitiis. — Long., 8, 5 mil] 13. r. ornatrix xï. sp. 9. — Pectus, frons, vertex, mesonotiim nigra, imrnaculata ; abdo- men vitta lenui dorsali nigra continua ornatum ; nervus tr. radialis interstitialis. — Long., 10 mill. . . . 14. T. f es tiva n. st^. ^ 21. Nervus tr. radialis anle tertium nervum tr. cubitalem situs 22 — Nervus tr. radialis interstitialis ;Ç nigra, ;ibdomine rufo, sep mentis 2 basalibus et ultimo nigiis; feinoribus posticis concolori bus; vertice maximo, longitudine sua paru m latiore ; capite — la bro et duabus clypei maculis exceptis — nigro, porie ociilos fnre dila tato. — Long., 11 mill. . . . • . 15. T. opulentn Knvf. '^ 22. Caput pone oc\ilos haud dilalatum ; corpus sœnissime ni' grum et rufum 23 — $. Caput maximum, pone oculos dilatatum ; corpus nigrum, labro, clypeo, scutello, postscutello albis ; pedes rnti, coxis trochan- teribusque nigris. — l.ons., 11 mill. 16. T. arrogcins n. sp. 9 23. Caput pone oculos non vel vix coarctatum 24 — B » » evidenter angustatum 29 24. Mesonoti lobns médius immacnlalus 25 — > » » ante apicem bifenestratus ; femora postica nigra ; tarsi postici ante apicem albi ; cf niger, tegulis rufis abdouiinis lateribus niedio et ventre subfusci>, tibiis posticis obscu- ratis; feminœ segmenta 3 et 4 abdominalia niagis minusve rufa. — Long., 11-12 mill 17. T. KorleviciV^nvi . 25. Tempora, oculorum orbitse, pronoti margo non vel tenuiter albo-notata 26. — Tempora, orbilee, pronoti margo late albida, femora tarsique postica magis minusve obscurata; abdominis segmenta média maris latf'ribus; feminae tota rufa ; maris mesonotum medio dilute fenes- tratum. — Long., 10-11 mill 18. T. duhia n. i^. 26. Tibiae posticae rufae 27. — Pedes postici fera toti nigri 32. 37. Tarsi postici nigri 28. — 67 — — Tarsi poslicialbi; c? luteo-riifescens, corporis dorso magis mi nusve nigro et albo-picto; 9 nigra, abdominis tribus segmenlis in- termediis rufis ; femoribus posticis nigris. — ^ong., 10-12 mill. 19. T. pavida F. 28. Pedes rufi. scutellum fere planum ; o* nîger, abdominis late- ribus vix nifatis ; 2 nigra, abdominis tribus vel quattuor segmentis intermediis rufis. — Long., 10-11 mil!, . 20. T. elegans Knvf. — Femora postica maris basi, feminae fere semper tota iiigra, tar- sis [loslicis coacoloribus ; abdominis segm;ulis intermediis 3% 4», 5°, inlerdum etiam 6" ruiis ; scutello subgiblioso-elevatum. — Long., 11-12 mill 21. T. gibberosa Knw. 29. Nerviis transversus 2 recurrens longias a nervo tr. cubitali 2" remotus • . . 30. — Nervus tr, 2 recurrens interstitialis; mesonotum nigrum ; cf nigerrimus, abdomine nigro vel lateribus vix rufalis ; orbita iiite- riore margineque pronoti leniler, temporum macula parva, scutellis albidis; segmenio ultimo venlrali apice snblruncato-emarginato ; Ç nigra, labro clypeo, scutellis albis; abdominis tribus segmentis in- termediis utrobique magis min::bve rufis ; femoribus tarsisque pos- ticis nigris. — Long., 10-11 mill. . . . 22. T. obscura Knw. 30. Mesonotum iramaculatum 31. — Mesonoti lobus médius ante apicem bifenestratus ; vertex sulco. profundo dimidiatus; d' niger, abdominis segmentis interme- diis magis rainusve, ruti'?, segmento ultimo venlrali apice Iruncato- rolundato vel subemarginato ; femina nigra ; abdominis 3-4 seg- mentis intermediis rufis; femoribus posticis nigris, interdura. — {T. Josephi m. ol. ex p.) — magis minusve rufatis. — Long., 9-11 mil! 23. r. fenestrata n. sp. 31. Vertex longitudine sua sesqui latior, antice sulco brevi, ma- ris iiiterdum loiigiore divisus ; corpus ut esse solet albopictus; d* segmento ultimo ventrali apice rotundato, rarissime subemargi- nato; Ç abdominis tribus vel quatuor segmentis intermediis rufis; femoribus posticis nigris, interdum — (7\ /05ep/ti m. ol. ex p.) — magis minusve rufatis. — Long., 9-10 mill. 24. T. scutellaris Pz. -- Vertex longitudine sua duplo latior. sulco profundo dimidiatus; cf nigerrimus, labro, clypei apice, mandibularum basi albidis, scu- tellis nigris; abdominis lateribus vix rufatis; pedibus atiticis rufis, tarsis obscuratis; pedibus posticis nigris; Ç nigra, ore et scutellis albidis; pedibus rufis; femoribus posticis basi obscuratis; abdomi- nis tribus segmentis intermediis rufatis, in dorso et utrobique se- cundum ventrem lituris latis obscuratis. — Long., 10-11 mill. 25. T. Franki n. sp 32. Mesonotum evidenter et densius punctulatum ; o* niger, ab- — 68 - dominis lateribus siibrufis ; pedibiis poslicis nis^ris, anterioribns rufis, larsis nigricantibns ; sc^grnento ultimo venlrali apice vix emar- ginato; alis inferioribus postice nervo marginali circumdatis; Ç' ni- gra, abdominis 3 vel 4 segraentis intermediis rufis. — I-ong., H xnill. 26. T. puncticollis n. sp. — Mesonotum vix punctulatnm ; o* niger, abdoraitie basi excepta nifo, dorso vix, iuterdum evideiiter — {T. Frlesei m. ol.) — punc- tiilato ; segmento ullimo ventrali apice emarginilo ; alis inferioribus postice hau.i occlusis; femina nigra, abdominis 4-5 segmentis in- termediis rutis. — Long., 10-H milî. . 27. T. Coqueberti Klg. 33. Mesopleurse evidenter punctulatœ, lenissirae rugulosse, sub- nilidae. . , 34. — Mesopleurae valde rugosse, opacse 37. 34. Clypeusalbus 35. — Clypeus niger, prioium segm< ntum dorsale 2 maculis albis or- nalura ; nervus transversus radialis interstitialis ; d* alis inferioribus postice liaud occlusis. — Long., 8, 5 — H mill 28. T. Beuthini Rudow. 35. Feminse nntenntc albo-aniiulalœ, aut genusmasculinum. 36. — Ç. — Mas nondiim notus — aiitennae nitirse, subtus fuscœ ; caput tborace parum angustius; vertex sulco profundo dimidialus; abdomen nigrum, segmentis 3°, 4° quintique basi rufis, vitta dorsali nigra et secundum ventrem ulrobique lituris latis ornatis; femoribus larsisque posticis nigris, — Long., 12 mill. 29. T. laticeps Knw. Ç. 36. Mesopleurse sequaliter punctulatse, postice rugosa^ et opac*. ; vertex vix sulcntus ; nervus tr. radialis ante tertium nervura tr. cu- bitalem situs ; antennarum annulus brevis, sextum articulum obti- nens ant interdum in mare obsoletus ; abdominis 5-6 segmentis inter- mediis rufis, vitta dorsali nigra in secundo segmento dilalata ornatis ; 9 segmento primo dorsali 2 maculis albis notato. —Long., 9-11 milL 30. T. Putoni Knw. — Mesopleurse punctulatse et punctis majoribus sparsis obsitae ; vertex sulco profundo dimidiatus; antennarum annulus et maris et feminae latus, articulos6"'"-8"™ obtinens ; nervus tr. radialis intersti- tialis; segnientum primum dorsale nigrum. — Long., 9-10 mill. 31. T. Tischbeini Mocs. 37. Antennse nigrae 38. — Antennse articulis 6°-S° alboannulatse, maris annulo interdnm obsolescente ; ore et pedibus, maris interdum scutello nigris ; pedibiis anterioribus dilutioribus. — Long.. 10-11 mill. 32. T. gynandromorpha Rudow. 38. Clypeus raagis minusve albus, punctatus, haiid rugosus ; tarsi postici ante apicem alhidi ; tegulse oli^îcuratse ; nervus tr. radialis longins ante lertiuin nervum tr. cubitalfin situs ; d* niger, scutellis concoloriltus; abdominis lalrribus iuterdiim rufatis ; femoribus pos- ticis nigris; alis inferioribus postice occliisis; 9 ligra, abilominis 4 segmenlis intermeiiiis nifis, vitta dorsali nigra, interdum obsoleta et s(^cundiitii ventrem utrobique vitta lata nigra ornatis. — Long., 10-11, 5 mill 33. T. tarsata F. — Clypeus niger, rngosopunclatus ; pronoti margo. legula?, scu- telhim, poslscutelliim, segmenti primi abdominis 5 maculœalba; pedibiis nigris, anticorum femoribus maxima parte et tibiis rufis ; d* alis inferioribus postice non occlusis. — Long., 9 mill. 34. T. alhnnotata Brull. 39. Clypeus et labrura nigra 40. — Labrum album, clypeus concolor aut albo-maoulatiis. . 41. 40. Scutellum album ; nervus tr. radialis longius ante tertium nervum tr. cubitalem situs ; f? segmente nltimo ventrali apice ro- tundatd. — Long., 10-11 mill 3.5. T. neglecta Lej). — Scutellum nigrum ; nervus tr. radialis interstitialis vel sub- iaterstitialis; (f segmento ultime ventrali apice emarginato. — Long., 9-10 mill 36. T. corcxjrensis '^oa. 4i. Abdomen m.'dio rufnm ; stigmabasi album 42. — » lateribus nlbidum aut lutescens 4.5. 42. Tibiee. posticœrnfa?, maris interdum apice vix obscuralae. 43. — Tibiai posticee a[>ice nigrae, femoriiin posticorum apice tarsis- que concoloribiis ; coxis posterioribus albo-strigatis ; abdominis medio rufo. — Long., 8, 5-9 mill. . 37. T. semirufa Krieclib. 43. Corpus brevius ; vertes longitudine sua non vel sesqui latior; atitennae tenues, ab'iomen longitudine soquantes vel superantes, ni- grae, subtus dilutiores 44. — Corpus majus, prœsertim latins; vertex longitudine sua duplo htior ; antennse crassiusculœ, abdomine breviores, allùdo-lutese, supra nigro-linealae. — Long., 10-11 mill. . . 38. T. stigma F. 44. Caput pone oculos subcoarctatum ; vertex longitudine sua sesqui latior ; clypeus longituiline sua duplo latior, ad apicem ver- sus parum angustatus, apice latius excisus ; scutellum allium. — Long., 9-10 mill 39. T. excisa Thoms. — $ Caput pone oculos non coarctatum ; vertex longitudine sua vix latior; clypeus longitudine sua plus quam duplo latior, subse- uiicircularis, apice auguste excisus; [scutellum nigrum. — Long., 9 mill. - (o* nonduin notus). . . 40. T. cliscre'pans n. sp. 9- 45. Abdomen testaceum vel albescens, in dorso nigrovittatum. 46. — 9 Abdomen basi apiceque nigrum, 3 segmentis intermediis rutis, utrobique luteo-limbatis; stigma nigrum. — Long., 10 mill. (Mas nondum notus) — [Ex André]. 41. T. fulvitarsis André 9- 46. Nervus transv. radialis longius ante tertium nervum tr. cubi- talem situs 47. — 70 — — Nerv.is Ir. radialis interstilialii ; sli°tna fere totuin nigrum , snmma basi siibalbens; antennse crassiuscnlae, abdomen longitiidine vix œqui)ntes ; mesopleurfe litura alba notatse ; abdomen vitta lata dorsali et secimdum ventrem Ititeiim utrobique vitta minns lata ni- gris ornatiim. Mas feminam colore a?quat, — Long., 9,5-10, 5 mill. 42. T. moscovita André. 47. Vertex seii longitudine sna dnplo latior sen sulco evideiiter dimidiatus; abdomen nignim et album 48. — Vertex longitudine sua sesqui latior, non evidenter sulcatus : stigma basi late album ; mesopleuraj nigrœ vel vix albolituratœ ; maris abdomen e rufescente album, vitta lata et laciniosa dorsali ni- gra notatum ; femiuse abdomen albido-rufura, vitta dorsali nigra postice angustata ornatum. — Long., 8-10 mill. 43. T. tessellata KIg. 48. Vertex vix sulcatus : stigma basi album; d* alis inferioribus postice occlijsis ; Ç nigra, mesonoti maculis, scutellis, litura meso- pleurali albidis^ abdominis iateribus lacinioso-albidis. — Long., 9-10 mill 44. T. hungarica Klg. — Vertex evidenter sulcatus ; stigma totum albescens; d' alis in- ferioribus postice non occlusis; Ç mesopleurisnigris, raro albo-litu- ratis; abdominis Iateribus sublurido-albidis. — Long., 9-10 mill. 45. T. lactiflua Klg. OBSERVATIONS SUR LES ESPECES ET DESCRIPTIONS DES ESPECES NOUVELLES. Ad 1. T. TJiomsoni Knw. C'est une espèce provenant de toute 'Europe boréale et moyenne et dont la femelle est extrêmement va- 'iable quant à la couleur. Voici les variétés les plus importantes : Feminae varietates : 1. Abdomen nigrum, medio rufum. a.) Pedibus rufis T. Thomsoni'Krm. \y^. h.) Pedibus posticis magis minusve nigris : 1. Ç var. nigripes nov. var. 2. Abdomen basi nigrum apice rufum. a.) pedibus ruiis 2. Ç var. cordata Fourc. &.) Pedibus posticis magis minusve rutis. 3. 9 var. femoralis Cam, 3. Abdomen nigrum. a.) Pedibus rufis 4. 9 var. microcephala Lep. &.) Pedibus posticis nigris. . . 5. 9 var. caliginosa Cam. 4. Tota rufescens 6. 2 ^fii'- concolor Knw. — 71 - Ad 2. T. rufa n. sp. ç Tota rtifa ; clypeo et labro albis ; capite pone oculos non coarctato ; verticelongitudine sua vix latiore et non siilcato ; clypeo apice laie subemarginato ; ''antennis nitis, abdomen longitudine parum superantibus ; mesonoto et scutello sparsim piinctalis ; alarum costa rufa, stigmate basi albo, apice fusco. — Long., il raili. — Patria : Caucasus. Ad 3. T. nassata \.. Espèce qui semble provenir aussi de toute l'Europe boréale et moyenne, mais qui doit être très constante. Je n'ai vu qu'une seule variété remarquable : Femiiise varietas: tota ferruginea, maculis albis, ut consuetudo fert, variegata ; pectoris suturis nigris. . 9 var. rufata n. var. Ad 4. T. Racldatzl Knw. Cette espèce n'est pas moins variable, quant à la couleur de la femelle, que la T. Thomsoni ; mais elle semble être moins répandue que celle-ci. J'ai vu des exemplaires provenant de France, d'Alleraagnf , de Hongrie et de Grèce. Maris varietas : pectus et mesonoti lobus médius nigra, lobis lale- ralibns interdum fusco-plagiatis. . . . d* var. indociUs n. var. Feminse varietates : a.) Tota rufa; abdomen vitta tenui dorsali nigra ornatum. 1. 9 var. dorsata n. var. h.) Subtestacea; abdomen vitta lata, mediodilatata nigra ornatum. 2. 9 var. vittata n. var. c.) Subferruginea ; abdominis dorso nigro. 3. 2 var. sagmarla n. var. d.) Nigra, maculis albis ut esse solet variegata; femoribus posti- cis fere semper basi obscuratis. ... 4. 9 var. tnaura n. var. e.) Nigra, abdominis medio rufo. . 5. 9 var. indociUs n. var. f.) Rufo-testacea, maculis albis variegata. 6. $ var. inornata n. var. Les variétés n°^ 1 et 2 ressemblent beaucoup à la femelle de la T. dorsalis Lep.; mais elles sont plus grandes, surtout plus larges et la seconde nervure récurrente est interstitiale. La variété du mâle ci-dessus indiquée répond à la cinquième va- riété delà femelle que j'ai nommée: var. indociUs, et peut-être ces deux sexes font-ils une espèce particulière. Mais n'ayant trouvé aucun caractère distinctif tiré de la structure, je les ai rangés parmi les variétés de T. Raddatzi. Ad 5. T. dorsalislLep. J'avais confondu longtemps les mâles de cotte espèce avec ceux de l'espèce précédente. Mais ayant reconnu l'extrême variabilité de la femelle de T. Raddatzi, je suis aussi ar- rivé à distinguer les mâles de ces deux espèces. Ceux-ci ne sont ja- - 72 — mais sujets à une aussi grande variation que les femelles. Mais les mâles ont ordinairement la couleur primitive du corps très foncée, et abstraction faite de la couleur des mesopleures, les mâles de ces deux espèces se ressemblent beaucoup. Cependant il y a aussi la fe- nêtralion du lobe médian du mesonotum qui sépare presque tou- jours le mâle de T. Raddatzi de l'autre espèce. Mais il faut ajouter que je connais une série de mâles qui ont les mesopleures noires et le mesonotum bimaculé. Maris varietas : mesonoti lobus médius bifenestratus, cf. var. biguttata n. var. Feminœ varietas : rufotestacea, sine vitta dorsali nigra. $ var. diluta n. var. Ad 6. T. aibopunctata Tischb. Il n'est pas tout-à-fait sûr que l'espèce ci-dessus décrite soit la vraie T. aibopunctata Tischbein ; car M. André dit que cette espèce a les écailjettes brunes. Mes exem- plaires proviennent de Grèce et de Smyrne. Ad 7. T. parvula n. sp. Nigra, abdominis lateribus magis mi- nusve rufis, feminae. interdum ventre concolore ; ore, oculorum orbitis late, litura temporal! cuin orbitis contluente, pronoto magis uiihusve, tegulis, sculello cum appendice, postscutello albido-lutes- centiuus; mesopleuris albo-liluratis; mesonoto subfenestrato; pe- dibiis rutis, posticis sœpius obscuratis; clypeo apice vix emarginato; capite pone oculos maris vix, feminœ haud coarctato ; vertice lon- gitudine sua maris plus quam duplo, feminœ fere duplo latiore, hnea siibtiliter impressa dimidiato. Mas segmento ultimo ventrali apice emarginato, abdominis dorso sublccvi. Feminai interdum mesonoto et pectore imraaculatis. — Long., 8-9 mill. Patria: Germania. Ad 8. T. austriaca n. sp. Nigra, abdomine medio magis mi- nusve rufo ; ore, orbita interiore oculorum et lata plaga temporal!, pronoti margine, tegulis, scutellis, segmenti primi abdominalis fas- cia apicali e luteo albescentibus ; pedibus rutis; coxis trocbante- ribus, femoribus posticis nigris ; tarsis posticis obscuratis, ante apicem dilulioribus; clypeo apice laie subemarginato ; capite pone oculos maris vix, feminœ non coarctato; vertice longitudine sua maris plus quam duplo, feminœ duplo latiore, sulco profunio di- midiato; mesonoto punclulato. Mas niger, segmentis 2° — 6° utrobique e luteo fuscis; abdominis dorso confertissime punctulato ; segmento ultimo ventrali apice ro- lundato. — Long., 11-12 mill. Patria: Austria (Moravia etCroatia). - 73 — Ferninœ varietas; abdominis dorsum valde obscuratum, segmentis intermediis apice magis minusve rufis. 9 var. ohscurata n. var. Ad 9. T. sorclida KJg. Cette espèce se trouve dans l'Europe moyenne et peut-être en Ecosse, si la description que M. Cameron donne de T. sordida se rapporte véritablement à l'espèce de Kliig. Ad 10. T. alpina Thoms. Espèce qui n'a été ré^'oltée qu'en La- ponie et peut-être ne diffère-elle pas de l'espèce suivante. Ad H . T. nivosa KIg. L'espèce provient de Suisse et de Hongrie. Ad 12. T. auriculata Thoms. Espèce ne provenant jusqu'ici que de Suède. Ad 13. T. ornatyHx n. sp. Ç. Nigra, albopicta ; abdomine testa- ceo ; ore, macula interantennali, orbita oculoruni interiore lata, temporum fascia, fronlis sex maculis parvis, verticis linea média, pronoti magna parte, tegulis, mesonoti maculis in lobis lateralibus sitis, scutellis,vitla mesopleurali, coxarum trochanterumqiie maxima parte albis; pedibus testaceis, postice magis minusve denigratis; abdomine vit*a teniii dorsali et.secundum ventrem utrobique vitta lata nigra ornato ; primo segmento nigro, duabus plagis albis no- tato ; segmento nono albido ; capite pone oculos coarctato ; vertice non sulcato, longitudine sua sesqui latiore ; anlennis 1enuibus,sub- filiformibus, abdomine sublongioribiisi alarum nervo tr. radiali ante tertium nervum tr. cubitalem sito. — Long., 8, 5 mill. Patria : Caucasus, ubi Hans Leder hanc speciem et insequentem ad Araxem fluvium legit. Ad 14. T. festiva n. sp. Ç. Nigra, abdomine rufo ; ore, maculis interantennali, orbitali, temporali, pronoti angulis, tegulis, scutello — appendice excepta — macula metapleurali albis ; pedibus rufis, posticis postice nigro-lituratis ; coxis trochanteribusque nigro- et albo-variegatis ; abdomine vitta tenui dorsali continua et secundum ventrem utrobique vitta lata nigra ornato ; segmento primo et oc- tavo nigris, hoc 2 liluris luteo-albidis notato ; segmento nono albo ; capite pone oculos subangustato ; vertice longitudine sua duplo la- tiore ; antennis tenuibus, subfiliforraibus, abdomen longitudine aequantibus ; alarum nervo tr. radiali interstitiali. — Long., 10 mill. Patria : Caucasus. Ad 15. T. opulenta Knw. Ç. Espèce décrite dans la Wiener Entomol. Zeitung, VI, 1, 1887, p. 23, et provenant de la Carin- thie. — 74 - Ad 16. T. arrogans n. sp. $. Nigi-a, ore, scutellis, stigmatis sumina basi albis ; pedibus riitis, coxis, troclianteribus, tarsoruni posticoi'um apice nigris ; capUe maxiuio, poiie ociilos dilatato ; ver- tice lotigitiidine sua vix latiore, non sulcato ; anlennis nigris, sub- setaceis; abdomen longiludine superaiitibus. — Long., 11 mill. Patria : Hungaria (Buda-Pesl). Ad 17. T, Korlevici Knw. J'ai décrit cette espèce dans la Wiener Entomol. Zeitung, VI, 1, p. 22. Elle se trouve en Croatie. Ad 18. T. duhia n. sp. Nigra, ore, oculorum orbitis, temporibus latins, pronoti angulis, scntellis albis ; tegulis fuscis ; pedibus rufîs, femoribus tarsisque posticis magis minusve obscuralis ; abdominis segmenlis 4 intermediis maris utrobiqiie feminae totis rufis ; capite pone oculos maris paululum feminae noncoarctato ; vertice longilu- dine sua fere duplo latiore, subsulcato et pone marginem anticum puncto impresso ornato. Mas mesonoto mterdum dilate fenestrato ; coïis trochanteribusque nigris. Ç coxis troclianteribusque nigro et albo-variegatis. — Long., 10-11 mill. Patria: Germania et Moravia. Peut-être cette espèce est-elle la T. picticeps Cam. 11 n'est pas tout-à-fait sûr que les deux sexes ci-dessus décrits aillent ensemble; mais il paraît être impossible d'attribuer le mâle à une autre espèce connue. Cependant il n'est pas impossible que ses deux sexes soient une variété remarquable de T. Raddatzl Knw. Ad 19. T. pavida F. Voyez \Yiener Entomol. Zeitung, VI, 1, 1887, p. 20. Habite l'Europe moyenne. Vraisemblablement la T. fulvicexts Cam. appartiendra à celte espèce. Ad 20. T. elegans Knw. L'espèce est décrite dans la Deutsche EntO)nol. Zeitschrift, 1884, II, p. 335. Elle provient de France, d'Allemagne, de Suisse et d'Autriche. Pemina3 varietas : segmentis abdominis intermediis rutis, vitta dor- sali nigra interrupla ornatis. $ var. nlgronotata n. var. (? Cam.). Ad 21. T. gihherosa Knvvr. La description de cette espèce se trouve dans la Wiener Entomol. Zeitung, VI, 1, 1887, p. 21. J'ai vu des exemplaires de Finance, de Suisse, d'Autriche et d'Alle- magne. Ad 22. T. oJjscura Knw. J'ai décrit celle espèce dans la Deutsche — 75 — Entomol. Zeitschrift^ 1884, il, p. 333, Je n'en ai vu que des exemplaires d'Allemagne. Ad 23. T. fenestrata n. sp. Nigra, abdominis segmentis tribus vel quattuor intermediis maris iitrobique magis minusve, feminaî tolis rulis ; mesonoli lobo medio ante apicem bifenestralo ; ore, oculorum orbilis interioribus, temporum litura, pronoti limbo, scu- tellis albis ; pedibus rufis, coxis et femoribus tarsisque posticis ni- gris;iilis interdum magis minusve rufatis; trocbanteribus sordide aibidis vel obscuralis ; capite pone oculos coarctato ; vertice longilu- dine sua plus quam sesqui latiore, sulco profundo dimidiato; an- tennis abdomine longioribus. Mas abdominis segmente ultimo ventrali apice truncato-rotun- dato vel subemarginato. — Long., 9-11 niill. Patria: Gallia, Germania, Austria. Femina>, varietas : abdominis segmentis intermediis rufis vilta dorsali nigra notatis. Ad 24. T. scutellaris Pz. Vraisemblablement provenance de toute l'Europe. Feminœ varietas : abdominis segmentis intermediis vitta dorsali nigra notatis. Ad 25. T. Frank i n. sp. Nigra, abdominis lateribus medio maris vix feniinœ. latius rufatis ; ore magis minusve et femina; scutellis albis ; pedibus ruiis, coxis et maris pedibus posticis niiiris; capite pone oculos coarctato ; vertice longitudine sua duplo latiore, sulco profundo dimidiato ; anlennis abdomen longitudine maris superan- tibus feminae vix œquantibus. Mas nigerriraus, clypei basi et mandibularum apice concoloribus femina elongata ; abdomine tribus segmentis intermediis rufato, in dorso et utrobique secundum ventrem lituris latis nigricanlibus no- tato ; femoribus posticis basi obscuratis. — Long., 10-11 mill. Patria : Tburingia. Je nomme l'espèce en l'bonneur de M. Ad. Frank, kônigl. Eisenbahn-Betriebs-Secretair, qui a eu la cbance de la découvrir près de Erfurt. Ad 26. T. puncticollis n. sp. Nigra, abdomine maris lateribus vix rufato, feminae tribus vel quattuor segmentis intermediis rufo ; labro, clypeo, scutello, postscutello, maris etiam orbita interiore tenui aibidis; ca[)ite pone oculos non coarctato; vertice longitudine sua fere duplo latiore, sulco profundo dimidiato ; anteiinis abdomen longitudine maris superantibus, feminse œquantibus ; raesonoto evi- denter et densius puuctulato. — 76 - Mas niger, pedibus anleiioribus rufis, tarsis nigricantibus, coxis troclianleribusque et pedibus posticis nigris; segmento ultimo ven- trali apice vix emarginato. — Long., 11 mill. Patria : Gallia meridionalis. Ad 27. T. Coqueherti Klg. Cette espèce est très répandue dans l'Europe moyenne. Mais on a été longtemps avant de recon- naître la connexion des deux sexes. M. Cameron joint le mâle à la T. Thomsoni Knw. {corclata Gara.). Les femelles de T. ignohilis Cam. et de T. nigricollis Cam. appartiennent probablement à notre espèce ; et peut-être le mâle de T. nigricollis Cam. est-il T. tarsata F, Ad 28, T. Beuthini Rudow. De la Dalmatie et de la Grèce, Ad 29. T. laticeps Knw. $. J'ai décrit cette espèce dans la Deutsche Entomol. Zeitschrift, 1884, II, p. 334. Mais le mâle q>ie j'avais donné à la femelle n'appartient pas à celte espèce. Je n'ai vu que des exemplaires de Mecklembourg,. Ad 30. T. Putoni Knw. La femelle est décrite dans la Wiener Entomol. Zeitung, V, 3, 1886, p. 108. Celui qui a fait la trouvaille de cette espèce intéressante, M, le D"' A. Piiton, de Hemiremont, a eu le bonheur de prendre aussi le mâle près de Bérisal. Ce mâle convient tout-à-fait à la femelle. Ad 31. T. Tischbeini Mocs. M. Mocsary n'a décrit que la femelle, à laquelle le mâle correspond parfaitement. L'espèce provient d'Alle- magne, de France, d'Autriche, de la Carinthie, de la Croatie et de Hongrie. Ad 32. T. gynandromorpha Rudow. Je ne connais de cette espèce que des exemplaires trouvés en Croatie. Ad 33. T. tarsata F. J'ai reçu cette espèce du Harz, montagne d'Allemagne, de la Bohême et de la Moravie. Ad 34. T. albonotata Brull. Le mâle que je dois à M. E. de CErtzen a les ailes postérieures ouvertes par derrière. La patrie de cette espèce est la Grèce et la Syrie. Ad 35. T. neglecta Lep. C'est l'espèce que M. André a décrite sous le nom de T. histrio. Mais la T. hislrio Klg. est la T. stigma F. Je ne connais de cette espèce que des exemplaires trouvés en Hon- grie. — 77 — Ad 36. T. corcyrensis Mocs. Ne se trouve jusqu'ici que dans l'île de Corfou. Ad 37. T. semirufa Krieciib. M. le D'- Kreiechbaumer a décrit cette espèce, que je n'ai pas vue, dans le Regenshurger Corresp.- Blatt, 1884. Elle provient d'Espagne Ad 38. T. stigma F. C'est déjà Klug lui-même qui, dans son travail Lie Blattwespen der Fabricius'schen Sammlung (1819), aflirme l'identité de T. stigma F. avec sa T. histrio, et, dans la description que Fabriciusa donnée do T. stigma, rien n'est contraire à cette assertion. C'est pourquoi le nom T. stigma F. doit rester à notre espèce, qui se trouve sur les fleurs à'EuphorUa cyparissias L. en France, en Allemagne, en Suisse, en Autriche, en Hongrie, en Italie et en Espagne. Feminse varietas : femoribus posticis postice ad apicem nigro-ma culalis. 9 var. genualis n. var. Ad 39. T. excisa Thoms. Cette espèce est répandue sur l'Europe moyenne et boréale, mais souvent elle a été ignorée ou confondue avec l'espèce précédente. Feminae varietas : abdominis segmentum priuium dorsale 2 ma- culis albis ornatum. $. var. hlnotata Knw. Al 40. T. discrepans n. sp. $ Nigra, abdominis segmentis2° — 6» rufis, villa tenui dorsali et secundum ventrem utrobique vitta latiore nigra ornatis; segmento secundo basi nigro ; labro, clypei duabus maculis, oculorum orbita interiore tenui, temporum litura parva, pronoti angulis, tegulis luteo-albidis ; scutellis nigris; pedibus rufis, coxis, trochanteribus, femorum posticorum summa basi apice- que nigris, tarsis posticis apice nigricantibus; capite pone oculos non coarctato; vertice longitudine sua paruni latiore; clypeo subsemi- circulari, apice anguste et profunde exciso; antennis abdomen lon- gitudine superantibus. — f-ong., 9 mill. Patria : Gaucasus, Derbent. Ad 41. T. fulvltars is[ A.ndvé Q.'U. André a décrit sous ce nom une femelle provenant de la France méridionale. Il faut dire que j'ai entendu émettre l'opinion (|ue ce serait VAUantus (sive Tenthredo) palustris Klg. = traheatus Klg. Cependant cette espèce-ci n'a ni les tarses postérieurs testacés ni les écaillettes jaune clair. De même VAllnatus palustris a une longueur de 12-13 mill. Revue d'EiUomolotjie. — Mars 1890. 6 - 78' - Ad 42. T. moscovila Andié. M. André n'a décrit que la femelle. Je dois le mâle à M. Hans Leder qui l'a trouvé au Caucase, près de Derbent. Ad 43. T. tessellata KIg. Probablement la T. lividiventris Cam. appartient à cette espèce, dont j'ai vu des exemplaires de France, de Suisse, d'Allemagne, d'Autricbe et de Hongrie. Feminaî varietas ; mesonotura duabus vel quatuor plagis albis notatura. Ç. var. alhoplagiata n. var. Ad 44. T. hungarica KIg. Provenance de Hongrie. Feminae varietas; mesopleurarum litura déficit. Ad 48. T. lactiflua KIg. Se trouve au mois de mai, en Mecklem- bourg et en Prusse, sur des collines sablonneuses. J'ai aussi un exemplaire Ç provenant de Hongrie, qui a le raesonotum et le scu- tellura noirs. H ya encore un petit nombre d'espèces qui me sont restées in- connues et que je n'ai pu intercaler ci-dessus, parce que les carac- tères tirés de la couleur seule ne suffisent pas pour assigner à une telle description la place qu'elle doit occuper dans le tableau systé- matique. Les voici: T. halcana Mocs., picticornis Mocs., trisiis Cam., nigriceps Çid.m. et Saundersi Cam. La T, amingua KIg. n'est pas une espèce h part. J'ai examiné les exemplaires originaux qui se trouvent au Muséum Klug, a Berlin. Ce sont plusieurs femelles appartenant à diverses espèces. C'est pourquoi le nom de T. ambigua Klug doit être supprimé. Le nom T. floricola Costa n'a pas sa raison d'être, parcequ'il a été donné à un individu anormal. La r. quadriguttata Costa est peut-être une espèce réelle; mais il est permis d'en douter. Enfin la Perineura lusitanica André doit probablement être une Rhogogastera. Le genre Tenthredopsis est un de ceux qui présentent le plus de difficultés parmi les Tenthrédinides. Il se rencontre très peu de caractères tirés de la structure, et les individus de plusieurs espèces offrent souvent entre eux une telle variation, sous le rapport de la coloration, qu'il est extrêmement difficile de fixer nettement les li- mites de chaque espèce. C'est pourquoi j'ai examiné les appareils génitaux mâles, organes extrêmement importants pour savoir les caractères qui constituent une espèce. Mais comme il est très difticile, soit poiir l'auteur de décrire ces organes cachés el de fort petites di- — 79 — mensions, soit pour le lecleiu- d'eu recouriaitre les diiîérences signa- lées, j'ai préféré, pour construire les tableaux analytiques, choisir des caractères exlérieurenient visibles. Mais ces caractères quelque- fois variables exigeront une attention toiite spéciale pour qu'on ne se trompe pas en se servant de ces tableaux. TABLEAU SYSTEMATIQUE. Genus TENTHREDOPSIS Costa [Thomsonia Knw. — Perineura Thoms., André ex p.) Thomsoni Knw. nassata Thoms. (f nassata Cam. 9 V. nigripes Knw. V V. cordata Fourcr. 9 V. femoralis Ca;ii. 9 V. microcephala Lep 9 V. caliginosa Cam. 9 V. concolor Knw. , rufa Knw. 9- E.md.b. Ca. E.md.b. 3. nassata L. 9 V. rufata Knw. 4. Raddatzi Knw. G.Ga.Hu.Gr. cf sordida Thms. Ç ? nassata Cam. ex p. 9 ? flavomaculata Cam. 9 ? albomaculata Cam. ç ? dorsiviltala Cam. 9 V. dorsata Knw. 9 V. vittata Knw. 9 V. sagmaria Knw. 9 V. maura Knw. V. indocilis Knw. 9 V. inornata Knw. 5. dorsalis Lep. E.md.b. albipleuris Knw. 9 sordida 'i'hms. 9 V inornata Cam. o^ V. biguttata Knw. 9 V. dilata Knw. 6. albopunctata? Tischb. 9 Gr.Siyr. 7. parvula Knw. G. 8. austriaca l{.nw. A. 9 V. obscurata Knw. 9. sordida Klg. E.md. 10. alpina Thoms. 9- 11. nivosa Klg. 12. auriculata Thoms. (, 13. ornatrix Knw. 9 • 14. festiva Knw. 9. 15. opulenta Knw. 9. 16. arrogans Knw. 17. Korlevici Knw. 18. dubia Knw. 1 picticeps Cam. 19. pavida F. 9 ? fulviceps Cam. 20. elegansKnw. L. H.Hu. '. Su. Ca. Ca. Cr. Hu. Cro. G.Morau. E.md. E.md. 9 V. nigronotata Knw. (? Cam.) 21. gibberosa Knw. E.md. 22. obscura Knw. G. 23. fenestrata Knw. Ga.G.A. 24. scutellaris Pz. E. 25. Franki Knw. G. 26. puncticoUis Knw. Ga.mer. 'II. Coqueberti lîlg. E.med. cf cordiita Cam. 9 ? ignobilis Cam. 9 ? nigricollis Cam. cf ? conjungens Kriechb. 9 ? limbilabris Kriechb. 28. Beuthini Rudow. 29. laticeps Knw. 9 . 30. Putoni Knw. 31. Tischbeini Mocs. D. Gr. Mecklemb. H. Ga.G.A.Cr. Cro.Hu. 32. gynandromorpha Rudow. Cro. 33. tarsata F. G.Bohem.Morav. Hilleckei Knw. o" ? nigricollis Cam. - 80 ~ 34. albonotata Bmll. 35. neglecta Lep. histrio André. 36. corcyrensis Mocs. 37. seiairufa Kriechb. 38. stigma F. dorsalis Spin. dorsata Lep. ornata Lep. histrio Klg. 9 V. genualis Knw. 39. excisa Thoms. ornata Cam. 9 V. binotata Knw. 40. discrepans Knw. 9. Gr. Ha. Corfii. Hi. E.md.ni. E.md.b. Ca. 41. fulvitarsis André ^ . Ga.mer. 42. moscovita André. R.mer.Ca. 43. tessellata Klg. E.md. ? lividiventris Cam. 9 V. alboplagiata Knw. 44. hungarica Klg. Hu. 45. lactiflua Klg. G. Incertae sedis : 46. balcana Mocs. 9 ■ 47. picticornis Mocs. 48. tristis Cam. 49. nigriceps Cam. ( ? 2 ) 50. Saundersi Cam. ( ? Ç Bulcjar. Dohrut. Br. Br. . ? Br. DEUXIEME NOTE SUR LES BEHOSUS SPimSUS ET GUTTALIS Par Albebt FAUVEL. Depuis la récente publication de ma note sur les Berosus spi- nûsus Steven eiguttalis Rey (Revue (V Entomologie, 1889, 335), j'ai reçu de MM. Leprieur, Lethierry et G.-C. Champion qvieique.s communications intéressant ces deux espèces. D'abord, en ce qui concerne les diiférences sexuelles, j'ai reconnu que le spinosus olFre parfois des 9 im peu brillantes, quoique tou- jours aiutacées, et que chez le guttaUs, ce même sexe est parfois un peu mat et alutacé. Quant à l'habitat, il y a lieu de faire les additions et rectificalions suivantes : 1. spinosus Stev, Sud de l'Angleterre (île de Sheppey) ! Turquie, Salonique {Chainpion). 2. guttalis Rey. Dunes de Calais [Cussac). Dubrudja ! Le spinosus du Catalogue de Norguet est le guttalis, et non le vrai spinosus comme ma première note (Z. c.) l'a indiqué à tort, sur la foi de l'auteur. J'ai pu vérifier récemment celte synonymie d'après l'exemplaire unique de Cussac que possède M. Lethierry et qu'il a eu l'obligeance de me communiquer. ETUDE SUR LES PSÉLAPtlIDES Par A. RAFFRA-Y. (Suite). V. TABLEAUX SYNOPTIQUES. — NOTES ET SYNONYMIE. TABLEAUX DES SOUS-FAMILLES, GROUPES ET TRIBUS. I. Mâchoires el [)araj,flosses munis di^ spicuies on au moins forte- ment ciliés. Palpes maxillaires généralement de 4 articles, parfois de 3 et très exceptionnellement de 1 ou 2. Antennes de 5 à 11 ar- ticles, le dernier ne présentant jamais une troncature au sommet. Abdomen de 2 à 6 segments en dessus et en dessous. Ni plis, ni fas-cicules à la base de l'alidomen et à l'extrémité des élytres. 1'''= Sons-Famille. Pselaphid^ genuin.e. I[. Mâciioires et paragiosses avec de louas poils en panache. Palpes maxillaires d'un seul article. Antennes de 2 à 6 articles, avec le [)remier toujours très petit et plus ou moins caché, le dernier tronqué ; cette troncature un peu excavée et garnie de soies. Si, exceptionnellement, cette troncature lait défaut, le sommet de l'ar- ticle présente un espace rugueux garni de soies. Abdomen de 6 segments en dessous et de 3 au jtlus en dessus. Base de l'abdomen de chaque côté toujours et extrémité des élytres souvent plissées et fasciculées 2° Sous- Famille. CLAViGERiDiE. 1'° Sous-Famille. - PSELAPIIID/E GENUINE. 1. Trochanters intermédiaires courts; insertion des cuisses sur le trochanter latérale ; la base de la cuisse étant contiguo ou trè? — 82 - rapprochée de la hanche ; même conformation à tous les pieds. 1®"" Groupe. — Psei-aphid.e brachyscelid.s. 2. Trochanters intermédiiires longs, plus ou moins en massue ; insertion de la cuisse sur le trochnnter plus ou moins oblique, mais terminale; la bise de la cuisse étant 1res éloignée de la hanche. Généralement, même conformation aux autres pieds, mais moins constante et moins accentuée. 2° Groupe. — Pselaphid^e macroscelid/e. 1" Groupe. — PSELAPHID^ BRACHYSCELID^. A. 2. Hanches postérieures plus ou moins saillantes et coniques, non globuleuses. Corps plus ou moins allongé, déprimé ou sub- cylindrique. B. 2. Hanches intermédiaires plus ou moins saillantes et coniques, non globuleuses. Corps allongé, déprimé. Tarses à deux crochets égaux ou subégaux l"''^ Tribu. Faronini. B. 1. Hanches intermédiaires non saillantes, globuleuses ou sub- globuleuses. C. 2. Tarses à un seul ongle. Corps allonc^é, généralement dé- primé ou subcylindrique 2" '[r'xhn. Eupleciini. C. d. Tarses à deux crochets très inégaux. Gorps assez allongé, généralement moins déprimé. ... S'' Tribu. Trichonyni. A. 1. Hanches postérieur.s ni saillantes, ni coniques, toujours courtes, généralement globuleuses, parfois un peu triangulaires. Hanches intermédiaires également globuleuses. Cor[>s très variable, mais jamais aussi allongé et déprimé, souvent très coavexe, parfois globuleux. B. 2. Abdomen de 6 segments en dessus et en dessous, mais le premier segment supérieur est toujours caché par les élytres et n'est visible qu'accidentellement (1). C. 2. Premier segment ventral très court, plus ou moins caché sous les hanches postérieures, et, quand celles-ci sont distantes, n'apparaissant, entre elles, que comme un bouton ou un bour- relet. D. 2. Deux crochets très inégaux aux tarses. 1'^'' segment ventral un peu apparent. Hancht^s postérieures un peu triangulaires et aplaties. Dessous de la tête variable, mais ne présentant pas une (1) Ce premier segment, supérieur de l'abdomen étant invisible, je le passerai sous silence, et j'appellerai S"' segment, lo premier visible, bien qu'en réalité il ne soit que le socond. J'appellerai aussi abdominnuv, les segments supérieurs de l'abdomen, et ventraux, les segments inférieurs. - 83 - carène médiane. Tète très variable, tantôt avec un tubercule antt-n- naire très long, très étroit, et les antennes contiguës, tantôt sans tubercule antennaire, avec les antennes écartées ; celles-ci droites ou géniculées. Corps très variable, tantôt^assez allongé et déprimé, le plus souvent cylîndro-convexe, parfois globuleux. 4e Tribu. Batrisini. \). 2. Un seul ongle aux tarses. Corps généralement court, con- vexe, parfois globuleux. Dessous de la^tête variable, mais présentant toujours une carène médiane ou (rarement) une grande fossette oblongue, à rebords carénés. Front tronqué; antennes distantes à leur base. Hanches postérieures globuleuses. 1"^'" segment ventral généralement invisible entre les hanches, toujours très petit. 5*^ Tribu. Bryaxini. C. 1. l^"" segment ventral plus 'grand, dépassant toujours les hanches postérieures. D. 2. Antennes droites, de 10 à 11 articles. Tarses avec un seul ongle ou, très rarement, avec deux ongles très inégaux. Tête ayant le plus souvent deux tubercules antennilères rapprochés et les antennes rapprochées, mais, parfois aussi, les antennes sont très distantes G*' Tribu. Bythinini. D. 1. Antennes géniculées, à l^'' article très grand, de 5 à 11 ar- ticles. Têle avec un fort tubercule frontal plus ou moins sillonné ; joues et épiotome déprimés, ce dernier un peu dilaté en avant. Yeux situés en avant 7" Tribu. Goniacerini. B. 1. Abdomen de deux segments visibles en dessus et en dessous. Antennes droites, de 7 articles, le dernier très gros, cyathi- forme, ou transversal ou trapézoïdal, suivant les sexes. Tète avec un tubercule frontal, large, court, sillonné. Un seul ongle aux tarses 8^ Tribu. Cyathigerini. 2« Groupe. — PSELAPHID.E MACROSCELIDiE. A. 2. Tarses simples, à articles[non bilobés. B, 2. l"^"" segment ventral grand, dépassant les hanches posté- rieures, G. 2. Tarses avec deux ongles le plus souvent inégaux, parfois égaux. 2*^ segment ventral subégal au 1". Corps plus ou moins convexe ou même globuleux, l'ubescence squameuse. Palpes maxillaires relativement très petits . 9" Tribu. Hyhocephalini. G. 1. Tarses avec un seul ongle. 2*' segment ventral beaucoup plus grand que le 1'^'". Corps allongé, assez aplati. Palpes maxil- laires très grands ou au moins de moyenne grandeur. Pubescencc généralement rare et simple sur les téguments, et squameuse ou même spongieuse aux sutures, surtout en dessous. 10'^ Tribu. Pselapliini. B. 1. !<='■ segment ventral très petit, ne dépassant pas les hanches postérieures et visible seulement entre elles. C. 2. Côtés de l'épistome presque toujours plus ou moins dilatés latéralement. Épistome toujours très grand et bombé entre la base du tubercule antennaire et le labre. Pubescence toujours squa- meuse. Deux ongles égaux aux tarses. . 11° Tribu. Ctenistini. C. 1. Épistome non dilaté sur les côtés, moins grand entre le labre et le tubercule autennaire, en forme de bourrelet transversal. Pubescence généralement longue, parfois très courte, mais toujours simple, jamais squameuse. Tarses presque toujours avec deux crochets égaux, rarement avec deux inégaux. 12^^ Tribu. Tyrini. A. 1. Tarses à articles plus ou moins bilobés. B. 2. S'' article des tarses entièrement bilobé, ou plutôt formé de deux lames verticales placées l'une près de l'antre. Tête sans tubercule anlennifère. Antennes très écartées, f^alpes maxillaires très grands, de 4 articles, pluripénicillés. Corps lisse. 13<^ Tribu. Schistoclactylini. B. 1. 2*^ article des tarses bilobé (comme chez les Curculionides), o'^ cylindrique, s'insérant entre les deux lobes du 2". Tête avec un tubercule portant les antennes assez rapprochées. Palpes maxil- laires atrophiés, d'un seul article. Pubescence écailleuse 14'= Tribu. Arhytodini. TABLEAUX DES GENRES. \'^ Tribu. — Faronini, A. 2. 1^'' article des palpes labiaux plus grand que le second. Tête avec les tempes grandes, bien marquées. Antennes monili- formes. B. 2. l»' article des palpes labiaux bien plus grand que le second. Tubercule antennifère grand, large, tronqué, sillouné. Deux ongles égaux aux tarses Sagnla. 1. B. 1. le- article des palpes labiaux proportionnellement moins grand, mais encore plus grand et plus gros que le second. C. 2. Tête avec les tempes arrondies, ni anguleuses, ni mucronées. Sonotn-a. 2. — 85 — C. 1. Tête aveo les tempes anguleuses, mncronées. Tubercule antennifère moins marqué, divisé en deux. Antennes distantes. Faronus. 3. A. 1. !<"■ article des palpes labiaux moins grand que le second. Menton très large, occultant la bouche et recouvrant une partie des mâchoires, dont le cardo a son côté externe prolongé obliquement en avant, en pointe obtuse. B. 2. Massue antennaire le plus souvent indistincte ou, au plus, de 5 articles, de proportions normales, et bien distincts les uns des autres. r,. 2. Face inférieure de la tête avec deux carènes obliques, bien accentuées, tranchantes. D. 2. Tête subitement étranglée avant l'extrémité, puis dilatée en museau carré. Face inférieure de la tête avec les deux carènes courtes, se rejoignant vers le milieu et formant un Y qui circonscrit, entre ses deux branches, un espace bien délimité, concave. E. 2. Prothorax avec deux sillons longitudinaux bien accentués. Forme allongée. Antennes allongées, à articles plus longs que larges. Pselaphoiiiorphus. 4. E. 1. Prothorax avec deux simples dépressions longitudinales. Forme bien plus courte. Antennes plus courtes, compactes, à arti- cles en carré transversal Macla. 5. D. 1. Tête allongée, mais non étranglée, sans museau. E. 2. Face inférieure de la tête à rebord tranchant sur les côtés, une fine carène médiane bifurquée en avant. Prothorax campanu- liforme, sans sillons longitudinaux, un sillon transversal, avant la base, qui est subitement atténuée. Élytres grandes. Arclophi/sis. 6. E. I. Face inférieure de la tête plus ou moins convexe, à rebord arrondi et non tranchant sur les côtés; deux carènes obliques, par- tant des côtés de la bouche, pour se réunir plus ou moins près du cou. Antennes variables, à massue distincte, de 4 à 5 articles, ou indistincte, à articles allongés ou transversaux . . . Jubus. 1. G. 1. Face inférieure de la tête plus ou moins bossuée, mais sans carènes distinctes et tranchantes. I). 3. Face inférieure de la tête avec trois sillons et deux éléva- tions longitudinales, obtuses. Antennes à massue indistincte, gra- duellement épaissies. Prothorax avec un sillon médian bien marqué, et deux fossettes oblongues, latérales Balega. 8. D. 2. Face inférieure de la tête avec une fossette sur la pièce prébasilaire. Antennes à articles régulièrement carrés, s'épais- sissant graduellement vers le sommet. Prothorax cordifurme, échancré postérieurement, plus long que large, avec deux sillons longitudinaux et un transversal. Élytres à peine aussi longues que — 86 - le prothorax. Entièrement couvert d'un duvet fin, long et serré. Ph a mis us. 9. D. 1. Face inférieure de la tête avec un sillon peu marqué, près du cou. Antennes à articles 6 à 10 fortement transversaux. Pro- thorax plus large que long , campanuliforme , très fortement échancré et rétréci à la base, lobé sur les côlés. Élytres pins longues que le prothorax. Pubescence assez fournie, mais non duve- teuse Stratus. 10. B. 1. Massue des antennes distincte, très grande, très compacte, de 6 à 7 articles peu distincts entre eux. . . Eadytocera. 1 1 . NOTES ET SYNONYMIE. La tribu des Faronini est caractérisée par les hanches posté- rieures et intermédiaires saillantes et un aspect général tout à fait staphylinoïde. Les antennes sont généralement peu en massue. La face inférieure de la tête présente des modifications importantes et génériques. Les ongles des tarses, au nombre de deux, sont géné- ralement égaux, parfois cependant inégaux. Les insectes qui, composent cette tribu, sont répandus dans le monde entier, sauf en Asie. Un seul genre les représente en Europe, et ils semblent très rares partout, sauf, peut-être, dans la Nouvelle- Zélande, qui en possède beaucoup d'espèces 1. Sarjola Sharp, Trans. Ent. Soc. Lond., 1874, IV, p. .506. Par sa forme, ce genre fait tout- à-fait le passage des Staphyii- nides [Physognathus) aux Pséla|ihides. Sa véritable patrie est la Nouvelle-Zélande, où il est richement représenté, tant en espèces qu'en individus ; mais il se retrouve aussi au Chili et au Cap de Bonne-Kspérance. 2. Sonoinn Casey, Bull. Calif. Acad. Scienc, II, 8, 1887, p. 480. Créé pour les esjièces américaines de Faronus, je le crois réel- lement distinct de ce dernier genre, aussi bien que de Sagola. 3. Faronus Aube, Ann. Soc. Ent. Fr., 1844, p. 157. Ainsi caractérisé, ce genre ne renferme plus que des espèces de la faune paléarctique. 4. Pselaplioinorphus Motschulsky, Elud. Ent., 1855, p. 15. J'ai trouvé dans la collection de M. Reitter deux espèces inédiles et rapportées par lui au genre Pselaphom orphus Mots. M. Reitter avait-il vu les types de Motschulsky? Je l'ignore. En tout cas, l'as- similation est exacte. Je ne vois pas cependant que ces insectes aient, comme le dit l'auteur russe. « le corselet régu'.iérpment hexagone. » En réalité, la têle est allongée, étrmglée et incisée en avant et - 87 — forme un museau carré, avec un fort sillon médian. Les antennes sont longues, grêles, graduellement et faiblement épaissies, sans massue distincte. Le prothorax est grand, allongé, rétréci en avant, arrondi et presque lobé sur les côtés, avec deux forts sillons laté- raux qui séparent les lobes latéraux du lobe médian ou discoïdal ; avant la base, un fort sillon transversal, correspondant à une pro- fonde entaille latérale dont le côté inférieur est prolongé en pointe aiguë. Les élytres sont grandes, plus ou moins carapanuliformes, un peu échancrées aux épaules, qui ont une épine aiguë. Abdomen grand, à premier segment supérieur plus grand que les deux sui- vants réunis. En outre de l'espèce de Motschulsky : sciilpuluratus, de Pa- nama, deux autres du Brésil : longiceps Raffr., et gamWides Reitt. i. l. 5. Macla Raffray, nov. gen. J'ai créé ce genre pour une espèce qui ressemble à la fois aux Pselaxihontorpluis par le museau de la tête, et aux Juhits par sa forme moins allongée ; mais elle est très distincte des deux. Une seule espèce : constricta Raffr., du Brésil. 6. Arctophysis Reitter, Verh. Nalurf. Yer. Brûnn, XX, p. 200. Je ne connais pas ce genre en nature. Une seule espèce : gi- gantea Reitt,, de Colombie. 7. Jubus Schaufuss, Nuaq. Oliosus, 11, p. 454. Gamba Scbfs.. Luciola Reitt.. Gasola Reitt. L'examen des types de Jubus, Gamba, Duciola et Gasola, et de nombreuses espèces inédites, prouve que tous ces genres sont identiques. En tout cas, Jubus=Duciola et Gamba— Gasola ; mais, entre ces deux types, dont les premiers ont la massue distincte, et les seconds la massue indistincte, il y a toutes les transitions, et ces quatre genres n'en font qu'un. J'avais pensé aussi que le genre Arctophysis Reitt. était encore identique ; mais M. Reitter a pro- testé contre cette réunion. J'accepte son opinion, en lui en laissant la responsabilité, son insecte m'étant inconnu. Les espèces assez nombreuses (j'en connais plus de 30), qui com- posent ce genre, semblent toutes très rares. On les trouve du Mexique au Brésil. 8. Balega Reitter, Yerh. Naturf. Ver. Briinn, XX, p. 200. Ce genre, quoique ressemblant beaucoup aux Jubus, en est très distinct. Une seule espèce : elegans Reitt., de St-Thomas. 9. Phamisus Aube, Ann. Soc. Ent. Fr., 1844, p. 94 {nou Schaufuss). Je n'ai pu voir le type d'Aubé et j'ignore dans quelle collection il. se trouve ; mais les descriptions d'AubJ, malgré leur sobriété et — 88 — peut-être même à cause de cela, sont d'une parfaite lucidité et d'une rigoureuse exactitude. Le D-- Schaufuss a décrit (Tijdschr. Ent., XXIX, p. 267 et suiv.) deux insectes du Brésil, qu'il nomme Phamisus horroris et hellus. En examinant les types de ces deux espèces, qui font main- tennnt partie de ma collection, j'ai tout de suite été frappé des diffé- rences profondes qui existent er\h'e'\esrPhami.nis de Schaufuss et la description qu'Aube donne de ce genre, et, en les étudiant avec soin, j'ai été finalement convaincu qu'il était impossible qu'ils appar- tinssent au genre PhctiJ/isus Aube. L'idée que je me faisais du genre Phamisus Aube était, en effet, toute différente. Aube nous dit en note que . Je n'avais que l'embarras du choix; car, assurément, beaucoup de formes, qui nous paraissent aujourd'hui tout à fait' normales, eussent étonné l'entomologiste parisien. J'ai cherché, parmi ces dernières, celles qui pouvaient, plus ou moins, se rap^ porter à la description d'Aubé. et, depuis longtemps déjà, je pen- sais au groupe des Juhus \ car les genres anciens deviennent groupes, et les espèces de nos pères sont des genres pour nous. Après d.^ patientes recherches, j'ai trouvé, dans ma collection, un insecte (jne j'ai décrit autrefois, sous le nom de Juhus Reitteri et qui répond exactement aux descriptions générique et spécifique du Phamisus Reichenhachi A. avec cependant de légères différences spécifiques qui me font supposer que le Reitteri reste distinct spéci- fiquempnt du Reichenhachi. Pour mieux faire saisir ces analogies, je vais mettre en regard les points principaux génériques et spécifiques de la description du Phamisus Reichenhachi et du Jubus Reitteri. Phamisus Reichenbachi A. Jubus Reitteri R, (D'après la desciiption). (D'après le type) . Corps allongé , sensiblement Corps allongé, déprimé, déprimé. Tête ayant le front légèrement Tête assez allongée, ayant, en prolongé en avant en un petit avant, un tubercule autennifère tubercule, sur lequel sont insé- assez court, plus de moitié plus rées les antennes qui sont moni- étroit qu'elle, sur lequel sont hformes et un peu renflées à insérées les antennes; celles-ci leur extrémité; le dernier article , très légèrement épaissies vers le — so- dé la longueur des deux précé- dents, est pyramidal. Palpes maxillaires de 4 articles, le !'=■■ très petit, le 2= allongé et en massue, le 3^ très petit et triangulaire, le 4'= de médiocre longueur, sécuriforme et ter- miné par un petit appendice membraneux à peine visible. Corselet cordiforme. Élytres très déprimées et très courtes. Abdomen déprimé et large- ment rebordé. Pattes assez longues, cuisses très légèrement renflées. Tarses de 3 articles, l*'' très petit, 2^ très long, 3" plus court de moitié que le précédent et terminé par deux crochets égaux. Tète un peu rétrécie en avant avec une fossette assez large entre les yeux ; celle fossette se prolonge en avant en un petit sillon qui divise le tubercule an- tennifère. Coi'^selet cordiforme; les angles antérieurs très arrondis, les pos- térieurs éciiancrés, le bord laté- ral terminé, en arrière, par une petite dent épineuse et relevée ; le disque marqué d'un sillon en fer à cheval qui occupe la base et les deux côtés. Élytres très déprimées, cour- tes, tronquées un peu oblique- sommet, à articles quadrangu- laires, pas plus longs que larges; dernier article aussi long que les deux précédents, pyramidal. Palpes identiquement sembla- bles à la description, ci-contre. Prothorax cordiforme. Élytres très (léprimées et très courtes. Abdomen déprimé surtout à la base, très largement rebordé, plus de deux fois plus long que les élytres. Pieds assez longs, grêles ; ti- bias presque filiformes; cuisses plus épaisses. Tarses de 3 articles, longs, grêles, ler très petit, 2° très long, 3*^ un peu plus long que la moi- tié du précédent ; deux crochets égaux. Tête un peu rélrécie en avant avec une fossette transversale entre les yeux, qui se prolonge par deux sillons très rapprochés et convergents, se réunissant en un seul qui divise le tubercule antennifère. Prothorax cordiforme, très at- ténué en avant où les angles sont nuls ; rétréci avant la base, à la hauteur du sillon transversal, et les côtés, au-dessus de cet étran- glement, terminés par une pe- tite dent épineuse et relevée ; un sillon en fer à cheval qui occupe la base et les deux côtés. Élytres très déprimées, cour- tes, tronquées presque droit ; — 90 -- ment ; on n'observe d'autre strie rien qu'une strie suturale; une que celle qui existe tout le long petite carène, obtuse, transver- de la suture. sale, tout à-fait à la base. Abdomen déprimé et très lar- Idenlique. gement rebordé. D'un châtain clair et entière- Roux, entièrement recouvert ment recouvert d'un duvet tin et d'un duvet fin, serré, hérissé sur serré (pube lestacea). la tète et le prothorax, plus cou- ché sur les élytres et l'abdomen, doré. Pattes un peu plus pâles. Tibias plus pâles. Long., 3 mill. Long., 3 mill. Comme on le voit, les différences sont bien légères; car le double sillon de la tête est plutôt en réalité une grande fossette triangu- laire, l'espace qu'ils circonscrivent étant déprimé. La réelle ditfé- rence existe dans les antennes. Aube dit dans la diaguose géné- rique : « Antennae moniliformes, apice clavatte. » Ce n'est pas le cas du Reilteri, qui a les antennes très légèrement et graduellement épaissies vers le sommet. Mais maintenant qu'on connaît beaucoup d'insectes de ce groupe, on sait que la présence ou l'absence de massue n'est qu'une dilférence spécifique, puisqu'il faut réunir les genres Juhus et Gainha, qui n'avaient d'autre différence que la présence ou l'absence de massue antennaire. Aube n'a pas, il est vrai, parlé des hanches intermédiaires et {>os- térieures ; mais il ne dit rien non plus de celles du G. Farotius qui sont identiques. Il a toujours gardé le silence sur la partie infé- rieure du corps. 11 n'avait pas besoin d'y avoir recours pour ditfé- i"encier les 16 genres et les 82 espèces qu'il connaissait. C'était l'âge d'or de l'entomologie. Cette discussion pourra paraître longue ; mais je l'ai crue né- cessaire pour légitimer la divergence de vues qui me sépare de MM. Reitter et Schaufuss, dont l'opinion a, pour moi, beaucoup de poids. J'aurai du reste à revenir sur ce sujet, en traitant de la tribu des Tyrini. Ici, j'ai cherché à prouver ce que n'est pas le genre Pha- misus Schfs.; j'aurai alors à démontrer ce qu'il est, et je serai obligé de lui donner un nouveau nom. 10. Stratus Schaufuss, Nunq. Otios., II, p. 246 et 452. Can- thoderus Mots. ??. M. Reitter et, d'après lui, le D'' Sharp, rapportent le genre Stratus Schfs. au genre Canthoderus Mots.; c'est possible. Canthoderus Mots. ap[iartient certaineuient à ce groupe; mais ce pourrait tout aussi bien être mon genre Macia, ou même Phamisus Aube. - 91 - Motschulsky qui, du reste et bien que descripteur fantaisiste, avait un flair entoraologique très subtil, s'est demandé si son Canthoderus ne serait pas le genre Phamisus A. El en cela il était bien plus prè5 de la vérité que M. Schaufuss. Mais il est impossible de savoir exacleraenlce qu'est Canthoderus Mots; tandis que Stratus ursinus S. est un genre décrit et une espèce connue. Je n'iiésite donc pas à adopter le nom du D'' Schau- fuss et si, un jour, un type de Motschulsky venait prouver que ces deux insectes sont identiques, je donnerais la préférence à Stratus, considérant, comme le véritable auteur d'un genre, celui qui l'a réellement décrit, et Canthoderus M. tomberait en synonymie, comme un nomen in litteris. Une seule espèce : ursinus Schfs., du Mi'xique. M. Endytocera Sharp, Biol. Cenlr. Amer. Zool. Col., Il, I, 1887, p. 45. Je ne connais pas ce genre en nature ; mais ses antennes, dont la massue est très grande, compacte, à articles peu distincts, ne per- mettent de le confondre avec aucun autre. Deux espèces : cogaata et vestita Shrp., de Panama. ' 2- Tribu. — Euplegtini. A. 3. Antennes rapprochées, mais insérées sous un rebord du front, sans tubercule autennifère. Hanches postérieures distantes. 1'^'' et 2'' segments ventraux très grands. Pas d'yeux. Mlrus. 12. A. 2. Tête plus ou moins munie d'un tubercule antennifère, par- fois très prolongé, avec les antennes contiguës, parfois large, tron- qué, plus ou moins bilobé, avec les antennes peu distantes. B. 2. Tubercule antennaire très prononcé, étroit, à peine sillonné, sans impression. Antennes contiguës. Tète plus ou moins transver- sale ; cou prononcé. Élytres et métasternum de proportions ordi- naires. Hanches postérieures contiguës. C. 2. Tubercule antennaire très long, mince, acuminé ; tempes grandes, carrées. Articles des palpes simples; pas de fossette palpaire. lihijnosceptis. 13. C. 1. Tubercule antennaire plus court, plus large; tête très transversale ; tempes nulles. Une très grande fossette palpaire. Dernier article des palpes maxillaires très irrégulier. D. 2. Antennes de onze articles. E. 2. Massue des antennes formée de trois articles ; 9 et 10 très gros, II très petit, implanté sur le sommet du 10'^. Côtés des joues prolongés en lame et circonscrivant extérieurement la fossette — 92 — palpaire. Derniei- article des palpes campanuliforme, très gros et semblant bilobé Pyxidicerus . i4. E. I. Massue des antennes formée d'un seul article. Fossette palpaire ouverte du côté externe, les joues n'étant pas prolongées pour la fermer de ce côté. Dernier article des palpes irrégulièrement fusiforme et inséré, par le côté et transversalement, sur le troisième. Zethopsus . 15. D. 1. Antennes de neuf articles . . . Bylhinoplectus . 16. B. 1. Tubercule antennaire grand, mais large, plus ou moins tronqué, divisé ou impressionné. Antennes plus ou moins distantes. Èlytres grandes, longues. Métasternum grand, convexe. Hanches postérieures rapprochées ou distantes. Tête non transversale. C. 2. Hanches intermédiaires et postérieures peu distantes, mais non contiguës. Grande fossette palpaire. El} très grandes, avec une marge latérale tranchante. Métasternum grand, bicaréné. D. 2. Tempes grandes. Yeux de dimension normale. Antennes rapprochées, à massue biarticulée. Abdomen acuminé, très rebordé; P"" segment ventral très grand. Hanches intermédiaires et posté- rieures à peine distantes, mais non contiguës. Tête et prothorax sculptés en dessus Pygoxyon. 17. D. 1. Tempes indistinctes. Yeux très gros. Antennes distantes. Abdomen plus lamassé, moins reboidé ; l''' segment ventral moins grand. Hanches intermédiaires et postérieures légèrement, mais réellement distantes. E. 2. Antennes de onze articles ; massue triarticulée. F. 2. Massue antennaire' forte, très tranchée, mais bien moins longue que la moitié de l'antenne, à articles 9-10 tiansversaux. Prothorax incisé et denté sur les côtés. G. 2. Forme courte, large. Élytres plus longues que l'abdomen. Prothorax et élytres couverts d'une ponctuation grosse et serrée, qui les rend opaques. Hanches intermédiaires et surtout postérieures plus distantes Mechanicus. 18. G. 1. Forme plus allongée, linéaire. Élytres moius longues, ou à peine plus longues que l'abdomen. Hanches postérieures moins distantes que les intermédiaires . . . Phihariornicrus . 19. F. 1. Massue antennaire très grande, aussi longue au moins que la moitié de l'antenne. Prothoiax simplement sinué à la base sur les côtés. Corps tout entier couvert d'une ponctuation serrée. Intehipiis. 20. E. 1. Antennes de dix articles ; massue biarticulée. Neodeulerus. 21, G. 1. Hanches postérieures contiguës. Pas de fossette palpaire. Métasternum non caréné. D. 2. Tempes indistinctes, Antennes légèrement distantes. Élytres assez grandes. Métasternum assnz grand. — 93 — E. 3. Antennes à massue quadriarliculée. Gorge fovéolée près de la base. Prosternum non caréné. Métasternum simple, bombé. Acotreha. 22. E. 2. Antennes à massue biarticulée. F. 2. Yeux petits. Prothorax avec deux sillons latéraux. Une strie susépipleurale aux élytres. Dixième article des antermes carré. Apofhi/tus. 23. F. 1. Yeux gros. Prothorax sans sillons latéraux. Prosternum et mésosternum carénés. Dixième article des antennes plus long et plus Lrros que d'usage Thesiuni . 24. E. 1. Antennes à massue Inarticulée. Gorge renflée. Prosternum légèrement caréné. Métasternum convexe, sillonné faiblement. Panapliantus. 25. D. 1. Tempes grandes, simples. Yeux variables suivant les sexes. Antennes subcontigues, presque sans massue, tordues, avec le 8'- article plus gros, le dernier turbiné' gros. Métasternum subtrans- versal, l*''" segment ventral assez grand ; 2*^ ventral et l'"' abdominal très grands AiUoj^lectus . 26, A. 1. Pas de tubercule antennaire. B. 4. Tête subtriangulaite, allongée en avant, convexe, petite. Antennes pas très écartées. G. 2. Tête plus petite que le prothorax, très triangulaire, sans fossettes. Forme générale plus élargie postérieurement, plus aplatie. Dernier article des tarses égalant plus de la moitié de la longueur du précédent Zthus. 27. C. 1. Tête plus grosse que le prothorax, moins triangulaire, avec trois fossettes. Forme générale plus allongée, plus cylindrique. Der- nier article des tarses égalant à peine, en longueur, le tiers du précédent Triniiornorphus. 28. B. 3. Tête peu allongée, assez brusquement tronquée et déclive en avant, l'é[nstome étant très découvert, grand et prolongé. Antennes insérées sur le devant du front. Forme générale allongée, cylindrique. Dernier article des antennes gros. Hanches postérieures un peu écartées. C. 2. Vertex et front élevés, aplatis ; front tronqué abruptement en avant. Antennes rapprochées à leur base. Prothorax avec des fossettes et un sillon tranversal. Élytres avec une strie suturale entière et une dorsale raccourcie. P'" segment ventral assez grand, 2*^ près de trois fois aussi grand ; P'' segment abdominal très grand, mais moins long que les élytres Aphiliops . 29. C. 1 . Vertex et front moins élevés, mais plus convexes. Antennes peu distantes. Prothorax et élytres sans fossettes ni stries, l*^"" seg- ment abdominal très grand ; 2<^ segment ventral plus de quatre fois aussi grand que le l*' Aphilia. 30. Revue d'Entomologie. — kyviX 1890. 7 — 94 — B. 2. Tête presque carrée ; front large et tronqué ; épistome non saillant. Antennes écartées, insérées de chaque côté du iront. Forme plus ou moins cylindrique, plus épaisse, non aplatie. G. 2. Antennes de onze articles. Hanches postérieures contiguës. D. 2. Dernier article des antennes très gros, abrupte ; articles 9-10 lenticulaires. E. 2, Forme cylindrique, allongée. 1'-''' segment abdominal et 2^^ ventral plus grands que les autres .... Trimiurn. 31. E. 1. Forme moins allongée. Premiers segments de l'abdomen sensiblement égaux. F. 2. Deux fossettes seulement à la base des élytres, avec une strie dorsale plus ou moins obsolète, faisant parfois défaut. Trimiopsis. 32. F. 1. Trois fossettes à la base des élytres, avec une strie dorsale bien marquée . Acliu/Ji. 33. 1). 1, Dernier article des antennes raoms gros, moins abrupte ; articles 8-10 moins lenticulaires. Forme plus courte. Élytres avec trois fossettes basales et une strie dorsale . . Periplectus. 34. G. 1. Antennes de dix articles ; ^ siibsphérique, 3-8 raoniliformes, compactes, 9 transversal, lamelliforme, prolongé au cùlé interne en une lame triangulaire, acuminée (cf ?). Hanches postérieures distantes. Forme des Triniiurn, mais un peu plus courte. Pro- thorax sans fossettes, avec un très lin sillon transversal, arqué, non sinué avant la base. Élytres à strie suturale entière et sillon dorsal n'atteignant pas le milieu. Abdomen bien plus finement marginé ; l^r segment abdominal bien plus grand que les autres. Prophilus. 3u, B. 4. Tête grande, large, carrée ou tiansversale, tronquée ; antennes très distantes, insérées de chaque côté du front. Forme aplatie, plus ou moins subparallèle. G. 2. Hanches postérieures contiguës. D. 2. Prosternum et mésosternuni simples. E. 2. l'"^ segment abdominal très grand, 2*^ ventral bien plus grand que tous les autres ensemble. Prothorax très cordiforme, avec deux sillons assez fins, un discoïdal et un basai, se coupant en forme de croix. Abdomen finement marginé. Aclrof/ai^ler . 36. E. 4. 1"' segment abdominal et 'i'^ ventral subégaux aux suivants, ou à peine plus longs. F. 2. Prothorax entier sur les côtés ou simplement sinué près de la fossette latérale. G. 2. Des yeux Euplectics. 37. a. 2. Fossettes du prothorax indépendantes, sans sillon trans- versal ; trois fossettes basales et une discoïdale. S. -G. Bibloporus. 38. - 95 - a. 1. Trois fossettes basales au prothorax, reliées par un sillon transversal. b. ^2. Pas de fossette disc.oïdale au prothorax, c. 2. Pas de strie dorsale aux élytres. S. -G. Bihloplectiis . 39. c. 1. Une strie dorsale aux élytres. S. -G. Pseudoplectiis. 40. b. 1. Une fossette discoïdale libre au prothorax. Une strie dorsale aux élylres S. -G. Euplectus i. sp, 41 G. 1. Pas d'yeux. H. "2. Élytres de longueur normale, plus longues que le prothorax. Eutyphlus. 42. H. 1. Élytres plus courtes que le prothorax. Scotojilectus. 43. F. 1. Prothorax biincisé sur les côtés avant la base. Forme très allongée^ parallèle Octomicrus . 44. D. 1. Prosternum caréné. Mésosternum simple. E. 2. Yeux bien développés. F. 3. Trois sillons longitudinaux et trois fossettes basales réunies par un sillon transversal ; le sillon médian parfois réduit à une longue fovéole. G. 3. Piothorax assez arrondi, plus large que la tête. Quatre fossettes basales aux élytres, stries suturale et dorsale entières. Dernier article des palpes ovoïde. Sillon médian du prothorax parfois réduit à une longue fovéole .... Euplectops . 45. G. 2. Prothorax corditorme, allongé, plus large que la tète, qui est petite, allongée. Sillons du prothorax très superficiels. Strie dorsale des élylres presque nulle. Dernier article des palpes fusiforme. Antennes assez grêles Euplectopsis . 46. G. 1. Prothorax très cordiforme, plus grand que la tête, sillons assez forts. Tête plus large que longue. Strie dorsale des élytres forte, mais raccourcie au milieu. Antennes bien plus épaisses, plus courtes. Dernier article des palpes ovoïde, subsécuriforme. Dahlia. 47, F. "2. Deux sillons longitudinaux au prolhorax, ni fossette laté- rale, ni fossette transversale à la base. Prosternum très court. Faliscus . 48. F. 1. Pas de sillons longitudinaux au prothorax ; une très large fossette latérale réunie par un sillon à une fossette médiane ; deux grandes dépressions tout près de la base. Élytres avec quatre fos- settes basales ; strie discoïdale raccourcie, une marge tranchante aux élytres très accentuée. Prosternum assez long. Pteracmes. 49. E. 1. Yeux petits chez le -f et très grossièrement granulés, rudimentaires chez la J. Prothorax avec deux fossettes latérales et une excavation transversale. Massue des antennes robuste. Pros- ternum très long Nicothœus. 50. G, 1. Hanches postérieures distantes. — 96 - J). 2. Trois fossettes libres au prothorax, qui n'a pas de sillon transversal . E. 2. Une sti'ie discoïdale aux élytres. Gorge fortement carénée. Antennes assez allongées, grêles. F. 2. 1'^'" segment abdominal et 2*^ ventral plus grands que les autres ; \^' abdominal fortement bicaréné. 3'= article des palpes obconique, dernier allongé, subcylindrique, légèrement acuminé. Fossettes prothoraciques inégales, la médiane bien plus petite. Tète très transversale ; front proéminent, élargi sur les côtés, trisinué en avant. 3*^ article des antennes plus grand que les deux précédents. Pcdinopsis. 51. V. I. !*"■ segment abdominal pas plus grand que les suivants, sans carènes. Trois grandes fossettes prothoraciques subégales. 3^ article des palpes globuleux, dernier fusiforme. o" article des antennes égal aux suivants , Physoplecias . 52. E. 1. Pas de strie discoïdale aux élytres. Gorge non carénée. Tête plus allongée. Antennes épaisses, courtes, moniliformes , avec le dernier article très gros, abruptement en massue. Prothorax arrondi, avec trois fossettes égales. Segments abdominaux égaux. Palpes maxillaires petits, 3" article globuleux, dernier ovoïde. Apoplecius. 53. D. 1. Trois fossettes au prothorax, reliées par un sillon trans- versal. Prothorax très cordiforme, sinué sur les côtés, resserré avant la base. Tête grande, presque carrée. 1'^'' segment abdominal et 2= ventral plus grands que les autres. . . Dalmoplectus . 54. NOTES ET SYNONYMIE. Les insectes de cette tribu, nombreux en espèces et répandus par tout le globe, sont généralement de petite taille, et c'est parmi eux que l'on trouve les plus petits Psélaphiens. Leur forme est toujours assez allongée, à côtés parallèles, cylindrique ou déprimée. Les hanches postérieures sont coniques, grandes, mais les intermédiaires sont globuleuses. Le 1^'" segment ventral est toujours bien visible, parfois assez grand. Cette tribu peut se diviser en plusieurs groupes. Chez quelques-uns, les antennes sont insérées sur un tubercule frontal et contiguës ou 1res rapprochées; chez d'autres, il n'y a plus de tubercule frontal proprement dit, mais la tête est encore triangulaire et les antennes très peu distantes à leur base ; enfin, la têle est grande, carrée, transversale, déprimée, avec les antennes insérées sous un rebord du front et très distantes. Les hanches postérieures et intermédiaires peuvent êtie rapprochées ou distantes. Les dimensions du métasternum sont aussi fort variables. Malgré ces variations, c'est une des tribus les plus homogènes. — 97 — 12. Mi7^us Saulcy, Petit. Nouv. Ent., 1877, p. 169. Un très joli et curieux petit insecte aveugle de Corse : permirus Saulcy. 13. Rhiinosceptis Le Conte, Proc. Ara. Phil. Soc, 1878, p. 322. Je ne connais pas le type, bistriatus Lee, sur lequel a été établi ce genre ; m&ïs les Panaphantus niilitaris et gracilis Schfs., me paraissent en èlre congénères. Si cette hypothèse n'était pas exacte, ils formeraient un genre nouveau. U. Py-cicUceriAS Motschulsky, ^«Z/. ilfo^c, 1863, II, p. 422 ; Schaufuss, Tijdschr. Ent., XXX, 1887, p. 99. M. Schaufuss a créé, pour ce genre et le suivant, une grande confusion. Par exception, et grâce à la description des antennes, ce genre est reconnaissable. Quand l'auteur russe parle de cinq tubercules sur II partie antérieure de la tête, il a déciit ce qui lui a semblé être ; en effet, le front forme un tubercule médian, les joues prolongées deux tubercules latéraux, et les deux tubercules inter- médiaires sont représentés par le dernier article des palpes, au repos et repliés dans la fossette palpaire. De toutes les espèces décrites et citées par Schaufuss, deux ren- trent réellement dans le genre Pi/xidicsrus ; ce sont: castaneus Mots., que je ne connais pas et rajah Schfs., de Sumatra; les autres (du moins celles qu(; j'ai vues) : venustus, Tythiis, tri- ophthalmus., amœnus, cordiger Schfs., de Sumatra, rentrent dans le genre Zethopsus. Je n'ai pu voir d'une façon bien satisfaisante le palpe maxillaire, ne possédant que des uniques de ces insectes qui semblent rares. Le dernier article m'a paru très gros, campanuliforme, comme bilobé et inséré par un de ses lobes et un peu latéralement sur le précé- dent. La forme particulière du dernier article des antennes et la fossette palpaire distinguent très nettement ce genre du suivant. 15. Zethopsus Heitter, Ent. Mon. Berl., 4880, p. 85. Zethus Schfs. ? E uplectornorphus Mots. La synonymie entre Zethojjsus et Zethus n'est pas douteuse, puisque le iiremier nom n'a été proposé par Reitter, que pour rem- f)lacer le second préoccupé. 11 n'en est pas de même pour .È'MjjZec- tO)itorphus Mots. D'après la description de Motscliulsky, le caractère essentiel serait la massue antennaire formée d'un seul article, presque aussi grand que le reste de l'antenne. Des deux insectes que Schaufuss a décrits comme étant des Euplectomorphus .,Vnn, testis Schfs., de Geylan, répond assez bien à ce caractère; l'autre, elegans Schfs., de Su- matra, nullement. Ces deux insectes étant uniques et do très petite taille, je n'ai pu parvenir à fiire sortir les palpes repliés dans la fossette palpaire; sion pouvait examiner ces orgiiucs, ils fourniraient peut-être un caractère différentiel ; cependant, d'après ce que je puis en apercevoir, ils me semblent pareils à ceux de Zethopsvs et, comme d'autre part, la dimension du dernier article des antennes ne me paraît pas telle qu'elle puisse justifier un genre, je considère, jusqu'à preuve contraire, qu'Eupleciomorphus Mots, et Zelhop- sus R. sont identiques. Le pygy/ueus Mots., tj'pe du genre, est peut-être différent; mais je ne le connais pas, et la description trop sommaire ne donne aucun l'enseignement précis. Le genre Zelhopsus, ainsi composé, est assez nombreux en es- pèces, dont le centre paraît être la région indo-malaise, de Ceylan à Bornéo par la Birmanie, Siam, Singapore, Sumatra et Java ; mais il s'étend jusque sur la côte orientale d'Afrique, à Zanzibar. 16. Bythinoplectus Reitt., Yerh. Naiur. Ter. Brilnn, XX, p. 195. ' C'est un Zethopsus américain, à antennes de 9 articles seulement. Une seule espèce: foveatus Reitt., de Si-Thomas. 17. Pygoxyon Reitter, Yerh. zool. liot. Ges. AVien, 1880, p. 508, Le créateur de ce genre l'avait rangé dans sa tribu des Psela- phini. non loin des Bythinus et des Tijchus ; puis il avait créé aussi le genre 7nfe;/?pi<5 et l'avait placé dans ses Euplect in i, ce qui est correct ; mais je ne puis me décider à éloigner ces deux genres qui présentent entre eux des analogies profondes. D'autres genres plus récents, Neodeuterus, Mechanicus el Phthartomi- crus, viennent, du reste, corroborer celte opinion, en formant avec Pygoxyon et Intenipiis, un jielit groupe très homogène, dont la place ne peut être que dans les Eaplectini, à cause des hanches postérieures très nettement coniques. La dimension du metas- ternum et du premier segment abdominal, aussi bien que leur faciès particulier, les isole, il est vrai, de tous les autres Psélaphiens ; mais je n'ai pas cru devoir créer une tribu spéciale pour eux, et je préfère les laisser dans les Euplectlni où d'autres formes leur mé- nagent une transition. Quatre espèces de la faune paléarctique : iychiiforrne Reitt., de Ligurie, lathricliiforrne R., de Dalmatie, scydrnœniforme R. et hythini forme R., du Caucase. 18. Mechanicus Schaufuss, Tijds. Fnt., 1887, XXX, p. 158. Genre très curieux, présentant de grandes analogies avec le pré- cédent, et rappelant, par sa forme carrée, les Staphylins du genre Mio^opephis. Il est très voisin des g«^nres suivants. Une seule espèce : chlamy- — 99 — dophorus Schfs., de Sumatra, a été trouvée par M. Grouvelle, dans les tabacs provenant des plantations de Dell. 19. Phthartomicrus Schsinhiss, TiJds.Ent. XXX, p. 156. F. a collection Scliaufnss ne possédait pas le type de l'auteur ; mais j'y ai trouvé, sous le nom inédit de Eupleclus cordicollis Schfs., un insecte qui répond exactement à la caractéristique de ce genre. La forme générale est assez linéaire, les antennes courtes à articles intermédiaires moniliformes, à massue très forte, triarticulée, dont les deux premiers articles sont transversaux. J'ai pris, à Singapore, un exemplaire unique d'un insecte que javais déjà n^'V^lé piihescens et qui est identique au cordicollis , de Sumatra; je lui conserve le nom à*i piihesceas Ralfr., ce qui, avec Vexternus Schfs., aussi de Sumatra, fera deux espèces pour ce genre. 20. Intempus Reilter, Verh. Nalurf. Ver. Brûna, W, p. 195, Ce genre est très distinct des précédents par la grande massue de ses antennes et les côtés du prothorax simplement sinués. Une seule espèce,, de Manille : punctatissimus Reitt. 21. Neodeuierus Schaufuss, Tijds. Eut., XX.\, p. 151. Ce genre ne diffère réellement du précédent que par ses antennes qui n'ont que 10 articles avec une massue biarticulée. Deux espèces: admircvidus et aUer Schfs., de Sumatra. 22. Acotreba Reilter, Yerh. Naturf. Ver. B?nlnn,XX, p. 195. Offre des analogies avec les genres précédents et leur sert de tran- sition. Ses hanches intermédiaires et postérieures sont contiguës. Une seule espèce: Simoiii Reitt., du Chili. 23. Apothinus Sharp., Biol. Ceatr.-Amer. Zool. Col., Il, I, p. 35. Je ne connais pas ce genre en nature ; mais la forme de sa tête, qui, d'après la description et la figure, possède réellement un tuber- cule frontal, me fait penser qu'il doit se })lacer ici. Deux espèces : iiîipressifrons et ohscurus Shrp., du Guatemala. 24. Thesium Casey, Contr. descr. Sijst. Col. N. Amer., 1], 1884, p, 94. Je ne connais pas non plus en nature les deux espèces : cavi- frons Lee. et laticolle Cas., qui rentrent dans ce genre. M. Casey l'a placé au milieu des vrais Eupleclus ; mais mon ami le D'' Sharp m'écrit qu'il possède un type du laticolle Cas. et que c'est un in- secte extrêmement voisin de son Apothinus. On devine en effet, d'après la description et la figure de Casey, que la tête a encore un tubercule anlennifère. Il faudrait voir et examiner ces deux genres pour être bien certain qu'ils sont à leur place ici. 25. Panaphantus Kiesenwetler, Berl. Ent. Zeits., 1858, p. 48. Ne renferme qu'une très petite espèce de l'Europe méridionale et orientale : atonius Kiesw, — 100 — 26. Autoplectus Kaffray, Rev. cVEnt., 1S83, p. ^248. Ce genre est voisin, mais très distinct du précédent. Deux espèces : torticornis et inlegricoUis Raffr., do Madagascar. 27. Zihus Saulcy, Spec, \, p. 40 bis. Ce genre forme la transition des précédents aux suivants ; il n'y a plus de tubercule antennaire proprement dit, mais la tête est en- core atténuée et rétuse en avant, avec les antennes peu distantes. Quatre espèces de l'Iiurope méridionale et orientale. 28. Trimiomorphus Haffr., nov. gen. Ce genre est voisin, mais bien distinct des Zihus. Une seule es- pèce: elongatus Ralfr., de Singapore. 29. Aphiliops Reitter, Ent. Zeit., 111, p. 208. Philus Saulcy, Spec, 1, p. 40 bis. Genre très valable, créé au détriment des Tri)iiiiira. Une es- pèce : Auhei Reitt,, de Corse. 30. Aphilia Reitter, Yerh. Nalurf. Ver. Briinn, XX, p. 496. Un petit insecte de Java : femordta Reitt., voisin, mais distinct des Trimiian. 31. Trimium Aube, Mag. Zool., 1833, p. 44. Genre bien connu, renfermant un bon nombre d'espèces. La plu- part des espèces américaines, mais pas toutes, à mon avis, rentrent dans le genre suivant. 32. Trimiopsis Reitter, Deut. Eut. Zeils., 1882, p. 149. Diffère très peu des Trimlura etest exclusivement américain. 33. Actiioii Cas(^j, Bull. Calif. Ac. Scienc, 1887, p. 201. Je ne connais pas les espèces américaines: palUdum, politum, robiistuluin, testaceum Casey, pour lesquelles M. Casey a créé ce nouveau genre ; mais, d'après la description, je ne vois pas de diffé- rence bien sensible avec le suivant. 34. Periplectus Rafïray, Rev. d'Ent., 1887, p. 85. J'ai déjà soigneusement décrit et tiguré l'unique espèce de ce genre: nigripennis Raffr., de Zanzibar. 35. Prophilus Rafïray, nov. gen. Ce genre a évidemment les plus grandes analogies avec Triniiura et Trimiopsis ; mais il en est bien distinct par ses antennes de iO articles, le premier segment alxlominal et la marge de cette par- tie du corps qui est carénée. Une très petite es[)èce : rainulus Ralfr., de Singapore. 36. Adrogaster Raffray, nov. gen. Avec ce genre bien caractérisé par la dimension de son premier segment abdominal, nous nous approchons des vrais Eupleclas, Une seule espèce: longipenais Ralfr., qui doit me venir de M. tirouvcUe; car elle avait poiu- cliquelle : « Rio-Grande ; tal)ac. » — 101 — 37. Euplectus Leacli, Zool. MlscelL, IH, 1817, p. 80. Genre 1res nombreux, d'une étude difficile, répandu dans le monde entier, assez variable et qu'on a cherché à diviser en plusieurs coupes, que je ne puis considérer, pour l'instant, que comme des sous-genres. Leur étude spécifique modifiera ou confirmera cette opinion. 38. S.-G. BiUoporics Thomson, Skand. Col., 111, 1861, p. 225. Peu d'espèces ; type: &icoZor Denny. 39. S.-G. Blhloplectus Reitt., Yerh. Zool. Bot. Ges. Wien, 1881, p. 529. Peu nombreux : minutisshnv.s Aube, anibiguus Reichb. et quelques autres, d'Europe; puniilio Reitt. Java ; clavatus RafTr., Abyssinie ; Solsliyi Scbfs., Siam; hiformis Reitt., Côte-d'Or (Afrique); discicollis Raffr., Gip de Bonne-Espérance. 40. S.-G. Pseudoplectus Vi&iiX., Verh. Zool. Bot. Ges. Wien, 1881, p. 531. Très peu nombreux: perpleojus Duval, d'Europe; trimilfor- mis Fleitt. , Chili ; fuscipennis Reitt., Bornéo; cordicoUis RafTr., Zanzibar. 41. S.-G. Euplectus in sp. Sous-genre très nombreux et ré{»andu partout. 42. Eutxjphlus Le Conte, Trans.'Am. Eut. Soc, RI, 1880, p. 185. Je ne connais pas ce genre en nature ; il pourrait être identique au suivant. Une seule espèce: similis Lee, de l'Amérique boréale. 4.3. Scotoplectus Reitt., Verh. Zool. Bol. Ges. Wien, 1879, p. 44. Genre bien valable, créé pour un petit insecte aveugle des grottes de Carniole: Capellœ Reitt. 44. Octomicrus Schaufuss, Psel. Siam, 1877, p. 14. Remarquable par sa forme très allongée et les incisions latérales du prothorax. Plusieurs espèces de Sumatra, Gélèbes, Siam, Zan- zibar, et renfermant aussi V Euplectus slryx Reitt., de laCôte-d'Ûr. 45. Euplectops Reitter, Verh. Nat. Ver. Bric un, XX, p. 197. Très bon genre qui renferme V Euplectus Odeioani King et plu- sieurs autres espèces de la région australienne: Trichon.yx longi- collis, rolundicollis et hrevicollis Reitt.; mais Trichonyx microcephalus Reitt., que cet auteur range aussi dans ses Euplec- tops., est différent et rentre dans le genre suivant. 46. Euplectopsis RafTr., nov. gen. Gréé pour le Trichonyx {Euplectops) microcephalus Reitt., de Nouvelle-Zélande. I! me semble tiès probable que cet insecte est le même que Dahna tuherculata Broun, autant du moins que j'en puisjiiger par la description de cet auteur. Celte dernière espèce ne peut rentrer ilu n'ste ni dans le? Euftlectops , ni dans les Bal ma. — 102 — 47. Dalma Sharp, Irans. Enl. Soc. LoncL, 1874, IV, p. 504. D'après l'inspection des types des deux auteurs, le Trichonyx sordidus Schfs. n'est autre que la $ du Dalma puhescens Shrp. Le premier nom devra donc tomber en synonymie. 48. raZwcM5 Casey, Conlr. descrpt.Col. N. Amer., Il, 1884, p. 94. Type: hicanalis Casey, de New-York. Je ne connais pas cet in- secte. 49. Bteracmes Raffray, nov. gen: Créé pour une espèce nouvelle du CUili : Schaîcfussi Raffr. 50. Nicothœiis Casey, Conlr. descripl. Col. N. Amer., II, 1884, p. 94. Je ne connais que la Ç du Nicothœiis tihialis Casey, seule es- pèce de ce genre, qui est très distinct des Scotoplectus. 51. Pedinopsis Raffray, nov. gen. A pour type V Euplec lus major Raffr., de Nouvelle-Guinée. Il est devenu indispensable de créer un genre pour cette espè.ce, que j'avais toujours considérée comme faisant tache parmi les Eu- plec lus . 52. Physopleclus Reitter, Verh. Naturf. Yer. Brllnn, XX, p. 197. Bon genre créé \\o\\v VEifjilectus armipes Raffr. ^ de Nouvelle- Guinée. 53. Apopleclus Raffray, nov. gen. Genre bien distinct, qui ne comprend qu'une, espèce: Eupleclus crassipes Raffr., de Nouvelle-Guinée. 54. Dalmopleclus Raffray, nov. gen. Renferme le Dalmodes ryhaxoides Reilt., du Mexique. Cette espèce a les hanches postérieures coniques, tandis que les autres es- pèces de Dalmodes les ont globuleuses ; en sorte que les espèces qui composaient Je genre Dalmodes, tel que l'avait établi Reitter, doivent être distribuées dans deux genres, qui sont eux-mêmes ré- partis dans deux tribus, les Dalmodes appartenant aux Bylhinini, comme je le montrerai à propos de celte tribu. 3" Tribu. — Trichonyni. A. 2. Pièce prébasilaire émettant, de chaque côté, une grande apophyse qui recouvre la base des màclioires. Clur lorhopaliis S^ib. A. 1. Pièce prébasilaire simple. B. 2. Hanches postérieures distantes. 1^"' segment ventral grand. . , Trichonyx. 56, C. 2. Premiers segments ventraux éga ux, -~ 108 — G. 1. Premiers segments ventraux inégaux, le second plus grand. Amauronijx. 57. B. ] . Hanches postérieures contiguës ou au moins très rapprochées. G. 2. Premier segment ventral moins grand, mais très visible, entre h-s hanches postérieures Trogasler. 58. C. 1. Premier segment ventral caché, réduit à un bouton, entre les hanches postérieures. E. 3. Prolhorax bilohé. Antennes géniculées. . Rhexlus. 59. E. 2. Prothorax plus ou moins atténué, parfois presque étranglé eu avant, mais non biIol)é. F. 2. Antennes à premier article long, plus ou moins géniculées. G. 2. Tête très transversale, au moins aussi large que le prothorax. Antennes légèrement géniculées. H. 2. Second segment ventral un peu plus grand que le suivant; premier abdominal subégal au suivant. . . . Eurhexhis. 60. H. \. Second segment ventral et premier abdominal plus grands que tous les autres ensemble. ....... Rhexinia. &\. G. 1. Tête transversale, mais beaucoup moins large que le pro- thorax. Antennes non géniculées, mais à premier article plus long. H. 2. Forme allongée, presque aplatie. Prothorax presque ovoïde. Premier segment ventral plus long que la moitié de tout l'ab- domen MesoplaLus. 62. H. 1. Forme plus courte, assez bombée. Prothorax très cordi- forme, bien qu'atténué en avant. Deuxième segment ventral à peine aussi long que les trois suivants réunis. . . Anaryaodius. 63. F. 1. Antennes à premier article à peine plus long que le sui- vant. G. 2. Second segment ventral aussi grand que les trois suivants réunis. H. 2. Prothorax rautique sur les côtés. Tète plus transversale. Rhexidius. 64. H. 1. Prothorax avec une dent latérale, près de la fossette. Tète moins transversale Oropus. 65. G. 4. Second segment ventral à peine plus grand que le suivant. Prorhexhis. 66. E. 1. Prolhorax simplement cordiforme. F. 2. Antennes à articles intermédiaires pluridentés. Raffraya. 67. F. \. Antennes à articles intermédiaires mutiques. G, 2. Antennes sans massue, 9"^ article plus petit que le précédent d* et Ç ; les 4-5 réunis en nœud et beaucoup plus gros c^. Daliiiuia. 68. G. 1. Antennes avec une massue. H. 2. Tête normale, front ne recouvrant pas l'épistome. — 104 — I. !2. Tête grande, assez allongée, formant une esjièce de tuber- cule frontal, large, tronqué. Gorge largement excavée près du cou. Antenu'es à l^"" article très robuste, deux fois aussi long que le se- cond. Prothorax cordiforme Adalnncs. 69. I. \. Tête des Eupleclus \ gorge non excuvée. Deux premiers articles des antennes subégaux. Prothorax assez allongé, presque ovoïde. K. 2. Articles 9-10 des antennes globuleux ou en carré transversal. Deuxième segment abdominal plus grand que le premier. Prothorax avec des sillons longitudinaux Reilleronymus. 70. K. 1. Articles 8-10 des antennes lenticulaires. Deux premiers seg- ments abdominaux égaux. Prothorax sans sillons longitudinaux. ProplecUis. 71. II. 1. Tête très grande, plus ou moins ogivale; front recou- vrant l'épistome. Antennes insérées sous le front, à articles inter- médiaires transversaux. Dernier article des palpes maxillaires brièvement ovoïde, très acuminé. I. 2. Forme robuste, assez large. Yeux situés très en arrière, visi- bles en dessus. Élytres pas plus longues que larges, très fortement échancrées à l'angle apical externe, dans laquelle échancrure [appa- raît, comme un nœud, la marge du premier segment abdominal vrai, qui est d'ailleurs, comme toujours, cache sous les élytres. Deux ongles presque égaux aux tarses Phtegnomus. 1^. i. 1. Forme très allongée, parallèle, un peu cylindrique. Yeux placés tout-à-fait en avant, près de la bouche, à la face inférieure de la tête, invisibles en dessus. Elytres presque deux fois aussi longues que larges. Abdomen assez étroitement marginé et seulement jusqu'à la moitié du 3" segment, qui est plus grand que les autres. Deux ongles très inégaux Mitracephala. 73. NOTES ET SYNONYMIE. Cette tribu est caraclérisée par deux ongles presque toujours très inégaux. La forme générale est encore très déprimée, à côtés plus ou moins parallèles, mais moins allongée et moins déprimée générale- ment que dans la tribu précédente. Les hanches postérieures sont toujours coniques. Sauf le premier genre qui est un peu anormal et ressemble aux rri>/?;î^/«, l'ensemble en est assez homogène. Elle est pauvrement l'eprésentée en Europe et sa véritable pairie est l'Amé- rique ; il y en a aussi quelques espèces en Afrique et dans la région australienne, mais à peine deux ou trois en Asie. 55. Chœlorhopalus Kaffray, Rev. d'Ent.^ 1887, p. 49. .l'ni nréé ce genre pour un très pptit inspcti- de Znnzibir, xnt- — 105 — color Raffr. Je me suis assuré, par des préparations inicroscoi»iquos, qu'il possédait deux ongles inégaux aux tarses, mais j'avoue que, sans ce procédé et même avec l'examen microscopique à sec, il est presque impossible de distinguer le petit ongle. La conformation si particulière, et unique dans toute la famille, du dessous de la tète, le fera reconnaître de suite et en dehors de tous les autres carac- tères. Par son aspect général, il rappelle les Trhnium. Depuis, j'ai trouvé dans la collection tchaufuss, son type de Bythinus atoinus, de Java. C'est un insecte en mauvais état qui n'a pas d'antennes, et auquid il reste seulement deux tarses. A pre- mière vue cet animalcule (3/5 de millimètre) ne présente aucune analogie avec \>fs, Bythinus ; les hanches postérieures sont conti- guës et fortement coniques et la dimension restreinte du premier segment ventral l'éloigné même de cette tribu. Il a l'air d'un Trlmium, et présente, à la partie inférieure de la tèle, la confor- mation bizarre qui est spéciale aux Cliœlorhopalus : ces deux dents longues et obtuses qui s'avancent, de chaque côté, au-dessus de la bouche. A en juger par la description de l'auteur (car plus heureux que moi, M. Schaufuss a vu les antennes, paraît-il), il y a très peu de dill'érence entre son espèce et la mienne. C''est même à se demaniier si ce n'est pas le même insecte. Quant aux tarse.'^, c'est autre chose. Le type d'atorjiiis n'en pos- sède que deux, et encore sont-ils intacts? Cet accident n'est pas très rare et les ongles sont assez facilement caduques chez les l'séla- pliides. Quoiqu'il eu soit, en les examinant, soit à sec, soit dans l'alcool, avec un grossissement de plus de 300 fois, il m'a semblé (ju'un tarse n'avait plus d'ongle, et que l'autre n'en avait qu'un très petit rudimentaire ; il est possible que le grand ongle manque et qji'il ne reste plus que le petit. Malgré l'obscurité de ce point important et à cause de l'analogie parfaite de tous les autres caractères avec Chœtorhopalns, je le maintiens dans ce genre. Que cette opinion soit fausse ou vraie, atoimis Schfs. ne pourra jamais faire partie des Bythiniis. 56. TrichonyxC\\m\Ao'\v, Bull. Mosc, 1845, 111, p. 164. Ainsi caractérisé, ce genre ne contient que quelques e.«pèces de la faune paléarctique : sidcicollis'Kçichh . ^ lalyschensis Reitt.,&?'et7i- pennis Saulcy (1). 57. Arnaicronyx ï{e\\.tev, Vcrh. Zool.-BoL Ges. Wion, 1881, p. 519. Est bien réellement distinct de Tr icho>i y x et comprem] Mœrkcll (1) Le genre ^amunia Reilt., que cet auteur range auprès des Trichonyx, doitrenU-er dans la tribu des Batrisirii. Les hanches postérieures ne sont en effet nullement coniques. — 106 - Aube, Ephratœ SIcy., lapidicola }Aaiï\\,Kraatci Slcy. et Barne- villei Slcy. 58. Trognster Sharp, Ent. Montld. Mag., XI, 1874, p. 79. Heteronyx Saulcy. Deux espèces bien caraclériséos : aherrans Slcy., et li.eterocerus Slcy., de Corse. 59. Rhexius Leconte, Clans. N. Amer. Col., 1861, p. 57. Ne renferme que très peu d'espèces, caractérisées par le prolho- rax bilol:)éet les antennes franchement géniculées: insciilptus l.ec, Amer, boréale, hrasiliensis Schfs., Brésil, optatus Shrp., Panama. 60. Eurhexius Sharp, Bled. Centr.-Atner. Zool. Col., H, I, 1887, p. 41. Le D"" Sharp a eu parfaitement raison de créer ce genre, pour toutes les espèces de Rhexius dont le prothorax est simplement atténué, et non bilobé, en avant; ce qu'il dit des antennes non géniculées est moins absolu : certaines espèces présentent d^s antennes très droites, d'autres des antennes qu'on pourrait, sans grande exagération, dire géniculées et, entre les deux formes extrêmes, il y a toutes les tran- sitions. J'en connais environ 17 espèces de l'Amérique centrale et surtout du Brésil. Toiit^'s les espèces de Reiîter rentrent dans ce genre. 61. i^/ie^in ici RafTray, nov. gen. J'ai dû créer ce genre pour le Rhexius angulaius Keitt., i. 1., de Nouvelle Grenade. La dimension du premier segment de l'ab- domen ne permet pas de le laisser dans les Rhexius; il en diffère encore par son prothurax mutique, sans sillons, et ses élytres sans stries, même suturale. Les antennes sont ])resque géniculées. 62. Mesoplalus Raffray, nov. gen. Ce genre renferme le Batrisus barhalus King. = Trichonyx barhatus Schf. et quelques autres espèces inédites d'Australie. C'est une coupe bien tranchée. 63. Anannodiîis [{aîTray, nov. gen. Gréé pour le Trichonyx gihhus Schfs., des Amazones. C'est l'abdomen surtout qui est bombé dans son milieu, étant déprimé à sa base et défléchi en arrière. 64. Rhexidius Casey, Bull. Calif. Acad. .S'eiewc, II, S, 1887, p. 478. Une espèce : granulosus Cas., de Californie. Je ne connais pas cet insecte en nature. 65. Oroxyus Casey, Bull. Calif. Acad. Scienc.,{\, 1887, p. 196. J'en connais une espèce ^ convexus Cas., de Californie, et c'est un très bon genre. Il en renferme plusieurs autres du même pays et aussi, d'après M. Casey, le Trichonyx strialus Lee, de Van- couver. - 107 - 66. Prorheœius Raffray, nov. gen. J'ai créé ce genre pour un insecte unique, en très mauvais état, provenant de la collection Schaufuss, où il était étiqueté: « Eupse- nius sylvaiicus Mots., i. l., Amer. Lor. » Il se rapporte, par bien des points, à la description du genre Rhexidius Casey, et la com- paraison des types pourrait seule donner la certitude qu'il est diffé- lent. 67. Raffraxja Roitler, Yerh. Nalurf. Ver. Brûnn, XX, p. 198. Ce genre a été bien caractérisé et les espèces décrites sont anten- nata Ralïr., d'Abyssinie [Trichonyx), major ina, paUidula, rugos'ula, caviceps, pilosella, longula RafTr., de l'Afrique ausirale. 68. Dalmina Raffray, liev. d'Eniorii.,^l, 1887, p. 46. Ce genre est surtout caractérisé par ses antennes mutiques et sans massue. La $, que j'ai vue depuis que j'ai publié ce genre, n'a pas les articles 4-5 des antennes dilatés et formant ensemble un gros nœud. Une seule espèce: glohulicurnis Raffr., du Cap de Bonne- Espérance. 69. Adalmus Reitter, Yerh. Nalurf. Yer. Brûnn, XX, p. 197. La seule espèce : velutlnus Rttr., de Nouvelle Zélande, ressemble un peu au genre Dalma, mais, eu outre de ses deux ongles iné- gaux, elle a la tète plus allongée. 70. lieilteronyntus RafTray, nov. gen. Ce gem-e est créé pour le Trichonyx longicollis Reitt,, de Nouvelle-Zélande, que cet auteur avait rangé ensuite dans ses Eu- plectops, mais qui ne peut rester ni dans l'un, ni dans l'autre de ces deux genres. 71. Proplectus Raffray, nov. gen. L'unique type qui compose ce genre : decipiens Raffr., res- semble un peu à une petite espèce à' Adalmus ou de Dalma. Il était dans la collection Schaufuss sous le nom de : « Eutrichides ? Californie, Sta-Helena. » Si c'était une erreur pour Eulrichiies Lee, il n'a aucune analogie avec ce dernier genre. 72. Ph,tegnomus Raffray, nov. gen. L'unique espèce qui rentre dans ce genre: Oherthuri Raffr., est un très curieux insecte qui m'a été envoyé par M. R. Obertbur, comme provenant des chasses de M. de Mathan, à St°-Paulo d'Oli- vença (Amazones) et rencontré avec des termites. La description spé- cifique que j'en donnerai plus loin, complétera les caractères géné- riques. 73. Mitracephala Raffray, nov. gen. Sera également décrit en détail. Ressemble un peu k un grand Octomicrus ; mais la forme de la tête est tout-à-fait anormale et curieuse, et bien qu'elle lui donne évidemment un grand air de — 108 — parenlô avec le genre précédent, il en diffère par nombre de jioinls essentiels. Une seixle espèce ; longlpe/itiis Raffr., du Brésil. t*^ Tribu. — Batrisini. A. 2. Tête non j)rolongée en museau. Antennes distantes, droites, non géniculées. B. 2. Corps allongé, plus ou moins déprimé ou cylindrique. C. 2. Hanches postérieures rapprochées. D. 2. Abdomen plus ou moins raarginé. I'',. 3. Abdomen réellement raarginé ; les deux premiers segments abdominaux assez grands, subégaux. Corps allongé, déprimé. Batrlsoschenia. 74. E. 2. Marge de l'abdomen formée par deux carènes ; segments abdominaux, l'"'" plus grand, 2-3 subégaux. Corps moins déprimé. Panaphysis. 75. E. 1. Marge de l'abdomen formée par une seule carène épaisse, trois premiers segments abdominaux assez grands, diminuant de longueur. Corps très déprimé. Tête très grande, transversale, tra- pézoïdale, excavée en dessus; vertex élevé et très abrupteraent tronqué ; cou prononcé Ceroclerma. 7G. D. 1. Abdomen absolument immarginé. E. 2. Corps assez allongé, déjjrimé. Palpis très grands, à dernier article llagelliforme, rentlé vers le sommet. 1*^'' article des antennes court, assez gros, l*^'' segment abdominal plus grand que tous les autres ensemble. Gorge avec deux très fortes carènes sinueuses, limi- tant une fossette palpaire grande, mais peu profonde. Atheropterus. 77. E. 1. Corps très allongé, cylindrique. Palpes maxillaires assez grands, à dernier article fusiforme. Tête allongée ; l'^'" article des antennes long, égalant presque le tiers de l'antenne. j<" segment abdominal assez grand, mais non deux fois autant que le suivant; 2-3 subégaux. Gorge simple Mina. 78. G. 1. Hanches postérieures plus ou moins écartées. D. 2. Hanches postérieures distantes, mais métasternum en pointe arrondie ou entaillée entre celles-ci. E. 3. Abdomen entièrement immarginé, cylindro-conique, avec chaque segment plus ou moins en anneau convexe. F. 2. Cuisses simples. Dernier article des palpes ovoïde, un peu renflé à la base SUcius. 79. F. d. Cuisses, surtout les postérieures, très fortement renflées. — 109 — Dernier article des palpes brièvement, mais fortemeul fusiforme, un peu arqué au sommet Poclus. 80. E. 2. Abdomen ()resque entièrement plus ou moins marginé ; pre- miers segments abdominaux subégaux. F. 2. Palpes de dimension moyenne. G. 2. Élytres avec un calus humerai plus ou moins épineux. Corps brillant, avec de petits tubercules sétifères, clairsemés, Batrisoderna. 81. G. 1. Élylres sans calus humerai. Corps rendu plus ou moins opaque par une ponctuation ocellée et une pubescenoe plus dense, courte, et formée de soies écailleuses. . Trichonomorphus. 82. I'\ 1. Palpes 1res grands, flagelliformes. Corps allongé, cylindrique, iicnminé postérieurement. Ongles des tarses beaucoup moins inégaux. Coanodontus. 83. E. 1. Abdomen presque entièrement immarginé, souvent avec une carène latérale, simple ou double, sur tout ou partie du premier segment. F. 2. Palpes très grands, grêles, fortement et longuement pubes- cenls; l'^'" article assez grand, 2'^ le plus long de tous, grêle, sinué, S*" près de moitié moins long, un peu anguleusement dilaté au côté interne ; 4" presque égal au second, flagellifonne, acuminé au sommet. Forme générale de Batrisus Cratna. 84. V. 1. Palpes de forme normale et de dimensions moyennes. G. 3. Forme assez aplatie. Tête petite, assez étroite, plus longue que large, avec une sorte de tubercule frontal. Antennes peu dis- tantes. H. 2. Premier segment abdominal à peine marginé sur sa pre- mière moitié, à peine plus grand que les deux suivants réunis, qui sont égaux entre eux. Tète un peu triangulaire. Yeux assez petits. Antennes courtes, épaissies. Prothorax échancré sur les côtés, avant la base Amana. 85. H. 4. Premier segment abdominal très grand, un peu relevé et tranchant sur les côtés. Tête petite, étroite. Yeux très gros. Protborax très échancré sur les côtés, après le milieu. Abdomen un peu étran- glé et incisé à la base, où il est plus étroit que les élytres. Cuisses postérieures renflées, avec leurs trochanters prolongés en une épine aussi longue que leurs deux tiers. . . Oxy ornera. 86. G. 2. Forme allongée, cylindrique, à côtés parallèles. Arrière- corps non déclive ; 3 premiers segments abdominaux subégaux. Tête assez étroite, formant une sorte de tubercule frontal, tronqué. Antennes moins distantes Batoctenus 87. G. 1, Forme plus ou moins oblongue, cylindrique, convexe, avec l'arrière-corps déclive; l^' segment abdominal toujours plus grand que les autres. Tète très variable, mais toujours grande, avec les Revue d'Entomologie. — Avril 1890. 8 — 110 — anlennes insérées de chaque cûlé du fiontel toujours très distantes. H. 2. Forme plus allongée, plus grêle, l'reraier segment abdo- minal toujours très grand. Tèle avec une épine latérale. Yeux nuls ou rudimenlaires. 1. 2. Yeux nuls Ajnaurops. 88. I. 1. Yeux rudimentaires Bergrothia.'S^J. H. 1. Forme plus robuste, plus trapue. Tète sans épine latérale. Yeux normaux. Forme de la tête, du prolliorax, des palpes et di- mension du premier segment abdominal très variables. Ba tris us. VO. a. 4. Palpes maxillaires un peu plus grands, surtout le dernier article qui est assez longuement fusiforme et sinué. S. -G. Trah'isus. 91. a. 3. Palpes maxillaires moins grands, dernier article subsécuri- furme, avec la face interne déprimée et carénée longitudinalement. S. -G. Euhatrisus. 92. a. ?. Palpes maxillaires à dernier article ovoïde, assez variable, généralement un peu rentlé, en dedans, à la base, ou, au contraire, un peu renflé vers le sommet, ou rentlé au côté externe et parfois un peu arqué en dedans. b. 2 Pas de sillon au prothorax qui n'est pas échancré, ni denté latéralement, mais seulement une petite épine recourbée s\ir la marge latérale avant le milieu. Tête carrée, assez convexe. Corps avec une ponctuation grosse et lâche. Premier segment abdominal caréné dans toute sa longueur au milieu. Dernier article des palpes maxillaires très légèrement rentlé à la base, un peu arqué au sommet. S. -G. Cliarthrus. 93. 1). 1. Trois sillons longitudinaux et un transversal, au prothorax. S. -G. Batrisus i. sp. 9t. a. 1. Palpes maxillaires à dernier article plus ou moins régulière- ment et brièvement fusiforme, pas arqué, d'ailleurs de dimension variable. b. 5. Un sillon longitudinal médian au prothorax, pas de sillons latéraux S. -G. Prohatrisus. 95. b. 4, Trois sillons longitudinaux au prothorax. S. -G. Batrisodes. 96. b. 3. Deux sillons longitudinaux au prothorax, le médian nul. S.-G. Syrhatus. 97. b. 2. Pas de sillons longitudinaux, mais un sillon basai transversal au prothorax . S.-G. ArUDiiius. 98. b. 1. Pas de sillons, ni longitudinaux, ni transversaux, le plus souvent des dents latérales ou discoïdales au prothorax. S.-G. Oxarthrius. 99. D. 1. Hanches postérieures très distantes. Métasternum largement tronqué entre elles. — 111 — E, 2. Forme allongée, atténuée aux deux extrémités, surtout en arrière, Tabdomen étant conique, fortement rebordé; segments ab- dominaux décroissant régulièrement du premier au dernier. Élytres sans carène basale ni calus humerai. Protborax sans sillons longi- tudinaux Naraullia. 100. E. 1. Forme plus courte, plus trapue, plus parallèle, l'^'' segment abdominal plus grand que tous le autres réunis, très peu margiué. l'rothorax avec trois sillons longitudinaux. Elylres avec une carène transversale, basale et bumérale Borneana. 101. JN.-B. — Çd.rm\.W?> Balrislni déforme allongée vient se placer un genre que je ne connais pas en nature et qu'il m'a été impossible de faire rentrer dans le talileau (Voir les notes). Morana. 102. B. 1. Corps court épais, globuleux. ïête plus ou moins prolongée en avant en un tubercule anlennifère court, large, tronqué, de sorte que les antennes, bien que distantes, sont insérées autrement que chez les vrais Balrisus. (.:. 3, Hanches postérieures contigués. Corps brillant, longuement poilu. Antennes avec de très longues soies disposées symélriiiue- ment sur chaque article; ces articles oblongs ou globuleux, parfois Iransverses à l'extrémité Arnylliuia. 103. C. 2. Hanches postérieures légèrement distantes. Antennes à ;..'ticles oblongs ou globuleux. Corps brillant. D. 2. Base des élytres avec un bourrelet transversal se conti- nuant en calus humerai. Mesosternum non caréné. Euphalespus. 104, D. 1. Base des élytres sans bourrelet ni calus humerai. Mesos- ternum caréné Phalespoïdes. 105, G. 1 . Hanches poslérieurts très largement distantes avec le métas- ternura tronqué entre elles. Corps opaque, densément ponctué, brièvement pubescent. Base des élytres avec un bourrelet se conti- nuant en calus humerai. Antennes épaisses, à articles mlermédiaires transversaux SaUiyles. 106. A. 1. Tête prolongée en un long museau grêle. Antennes con- tigués à leur base, très longues, géniculées, avec le premier article presque aussi long que la moitié de toute l'antenne. B. 2. Prolhorax et épaules des élytres mutiques, sans longues épines Melopias. 107. B. 1. Prolhorax el le plus souvent épaules des élytres munis de longues épines Metopioxys. 108. NOTES ET SYNOiNY-MIE. La tribu des Bairisinl est une de celles dont la (listrii)ution systématique présente le plus de ditûcultés. — 112 — Telle que j'ai été amené à l'établir, elle comprend trois groupes plus ou moins tranchés et dont le dernier surtout, formé des Metopias, semblerait exiger la créiition d'une tribu spéciale ; mais j'estime que ce n'est là qu'une impression superficielle, et je préfère ne pas isoler ceux-ci dans une tribu à part. Les deux autres groupes, à un moindre degré, m;iis encore en apparence fort dii^semblabies, diffèrent au fond très peu. Celui qui renferme le genre Batrisus, et qui est le type de celte tribu, comprend un nombre considérable d'espècHs et présente une immense variété de formes, sans aucun caractère saillant, tranché et facile à saisir. Les genres y ditfèrent entre eux par un ensemble de détails secondaires, maliisés à définir. La tribu toute entière est caractérisée parles hanches postérieures qui ne sont plus coniques, sans être encore absolument globuleuses ; elles sont en triangle très court, équilatéral, et leur face externe est aplatie; par l'exiguilé du i^'^ segment ventral, et enfin par les deux ongles inégaux des tarses. Les insectes de celle tribu sont répandus dans le monde entier, mais peu nombreux en iîurope, tandis qu'ils aboridi-nt dans les régions tropicales, où ils forment la majorité des Psélaphides. 74. Batrisoschema Reitler, Yer/i, Zool.-bot. Ges. Wien, 1883, p. 399. Ce genre comprend deux espèces : lateridentata Reilt. , de Bornéo, et filiformis Riiffr. {Trichonyx), de Java. 75. Panaphysis Reitler, Deut. Ent. Zeits.. 1882, p. 185. Une seule espèce de l'Afrique occidentale (Côte-d'Or): KoppiilieïU. 76. Ceroderrna Raffray, nov. gen. Un très curieux insecte, à tête trapézoïdale, très grande, à pro- thorax fortement lobé sur les côtés, échancré et denté ; le corps est entièrement couvert de tubercules épineux et sélifères. Une seule espèce de Pulo-Pinang : asperata Raffr. 77. Atheropieriis Raffray, liev. d'Ent., 1882, p. 77. Une seule espèce d'Abyssinie : lonc/ipalpis Raffr. 78. Mi>ia Raffray, nov. gen. Les antennes sont grêles, presque géniculées. La forme générale est allongée, cylindrique, encore plus svelte q«e chez les Arnaurups, qu'elle rappelle un peu. Une seule espèce : elegans Raffr., de Singapore. 79. Sticius Raflfray, Rev. d'Ent., 1882, p. 49. J'ai constaté que ce genre elle suivant avaient bien réellement deux ongles très inégaux et devaient, par conséquent, rentrer dans les Balrisini où, par leur forme générale, ils sont d'ailleurs bien mieux à leur place que dans les Bryaxini. Deux espèces : puncta- tissi)nus et denllcollis Raffr., de Nouvelle-Guinée. — 113 — 80. Poclus Raffray, Rev. d'Ent., 1882. p. 52. Ce genre, que j'avais déjà indiqué, doit être détinitivennent séparé des Stictus. Une espèce; femoralis Raffr., de Nouvelle-Guinée. 81. BaLrisodemaKàKvày, nov. gen. Ressemble beaucoup au.x Batrisoscheraa, en diffère par les han- ches postérieiu'es distantes et la forme plus courte. Une seule es- pèce: tuberculata Raffr., de Singapore. 8:2. Trichunomorphus Raffray, nov. gen. A tout à fait l'aspect des Trichonyni, mais ses hanches posté- rieures n'étant pas coniques, il appartient bien aux Batrisini. Une seule espèce : ursinus Raffr., de Pulo-Pinang. 83. Comiodontus Raffray, Fev. d'Ent., 1882, p. 52. Déjà décrit et figuré. Les ongles des tarses sont beaucoup moins inégaux que dans les autres genres, mais non pas égaux, comme je l'avais cru d'abord. Une seule espèce : acuniinatus Raffr., d'Abys- sinie. 84. Cra^na Raffray, nov. gen. Ayant tout à fait l'aspect d'un vrai Batrisiis, dont il diffère par ses grands palpes. Antennes longues, grêles, parfois coudées au milieu cf. Prothorax à trois sillons longitudinaux et un trans- versal. Élylres à calus humerai denté, avec stries suturale et dorsale. Pieds assez longs. Premier segment abdominal très grand, parfois excavé cf. Trois espèces : torlieornis Raffr., de Singapore, fovei- ventris Raffr., de Singapore et Pulo-Pinang, et monllis Raifr., de Pulo-Pinang. 85. Amana Raffray, nov. gen. Ressemble beaucoup au genre Mesoplatus, de la tribu des Trichonyni, mais ses hanclies postérieures ne sont pas coniques, et son prothorax est échancré et denté sur les côtés, [jne seule espèce : crassicornis Raffr., de Singapore. 86. Oxy ornera Raffray, nov. gen. C'est un genre fort curieux, dont la forme, nn peu déprimée, rappelle encore les Trichonyni. Je n'en possède malheureusement qu'un exemplaire, qui me semble d". Je ne puis donc savoir si le caractère, tiré de la dimension étonnante des trochanters posté- rieurs, est générique ou sexuel. Une seule espèce : denticollis Raffr., de Singapore. 87. Batoctenus Sharp, Biol. Centr.-Arner. Zool. Col., II, I, 1887, p. 19. Genre voisin, mais bien distinct des Batrisns. Trois espèces : puncticollis et simplex Shrp., de Panama, et Oberlhicri Raffr., i. l., des Amazones. 88. Amaurops Fairmaire, Ann. Soc. Ent. Fr., 1852, p. 74. Genre bien connu de lEurope méridionale, et qui s'étend jusqu'en — H4 — Syrie et en Algérie. Je possède une espèce, sans doute nouvelle, de ce dernier pays. 80. BercjroUna Reilter , ^^'ien. Eut. Zeit., III, p. 207. Amicrops Saulcy. Le nom àWmicrops était sans doute préoccupé. Ce genre n'est guère valable et diffère si peu des Amaurops que j'hésite beau- coup à le maintenir. Quand j'en viendrai à l'étude spécifique des insectes de ce groupe, je trancherai la question. Quelques espèces de la zone tout à fait orientale de la faune paléactique. 1)0. Balrisus Aube, Mag. ZooL, 4833, p. 35. Ce genre comprend environ 300 espèces et présente de grandes difficultés. Comme l'a fort bien dit U'. D'" Sharp, dans auciin genre les différences sexuelles ne sont, à la fois, plus importantes et filus variées. C'est un mélange de formes e.xtraordinaires qu'on a essayé de grouper dans plusieurs genres, fort utiles d'ailleurs, po\ir en faciliter l'étude ; mais si les types extrêmes et très tranchés répondent bien à l'idée que l'on se fait d'un genre, il y a toujours d'autres espèces chez lesquelles les caractères distinctifs se dégradent, au point de former des transitions insensibles qui leur enlèvent toute valeur générique. Je ne puis donc, jusqu'à nouvel ordre, les considérer que comme des sous-genres. Les Batris us sont i^eu répandus en Europe et abondent surtout dans les régions intertropicales. 91. S.-G. Trabisus Raffray, nov. subgen. Comprend quelques espèces d'Afrique : Dregei Aube, giganteus, Theodoros, hydropicus, œthiopicus^ zanzibaricus et fovei- collis Raffr. 92. S.-G. Eubalrisus Raffray, nov. subgen. Une seule espèce, remarquable par le dernier article des palpes gros et sécuriforme: pM&i/"er Reitt., de Bornéo. 93. S.-G. CUarlhrus Raffray, Rev. Mag. Zool., 1877, p. 290. Fondé d'abord sur un insecte unique et sur les caractères sexuels ilti d", il n'est qu'un sous-genre de Batrisus. Comprend, en outre du hicolor Raffr., le Batrisus spinicolUs Raffr., d'Abyssinie. 94. S.-G. Batrisus i. sp. Ce sous-genre comprend les espèces d'Europe et la plupart de celles de l'Amérique du Nord ; il renferme aussi quelques espèces de Java et de la Nouvelle-Guinée: Achillei SchU., javanicus, an- gusticoUis, loyigipennis, simplex, pubescens ,papuanus l'.affr., Raffrayi Reitt. et aussi presque toutes les espèces d'Australie : hamatus, ElizabethœKlng elursinus Schfs., Vangustus Shrp., du Japon, le conophthalmus Reitt., de Sibérie. Il faut aussi y ajouter les Dorhni Schfs., de Birmanie, et quelques espèces simi- — 115 - laires inédites de Siiigapore, auxquelles le prothorax allongé doune lin faciès particulier. Il y a encore là beaucoup d'éléments hétérogène?, qu'il faudra probablement plus tard séparer par petits groupes. 03. S. -G. Prohalrisus Raffray, nov. subgen. Une seule espèce : sulcalus Raffray, de Zanzibar. 96. S. -G. Batrisodes Reitter, Verh. Naturf. Ver. Brûnn, XX, p. 205. Grand magasin d'espèces très voisines des vrais Batrisus, car le (li-rmer article des palpes est fort variable. Cependant l'aspect général est plus court et plus convexe. Presque toutes les espèces sont do l'Extrême-Orient : Java, Bornéo, Annam, Siam, Moluques, Nouvelle- Guinée; quelques-unes d'Abyssinie et d'Afrique orientale. Le pre- mier segment abdominal est fréquemment plus ou moins entaillé ou denté chez les d*. 97. S.-G. Sijrhalus Reitter, Verh. Xalurf. Yer. Bri'oin, XX, p. 205. i-lspèces également nombreuses, mais plus disséminées: Amérique toute entière, surtout Brésil, Jiva, Célèbes, Siam, deux espèces afri- caines (.9rrtc*7(Cor;2i.s Raffr., deformls Reitt.), et aussi testaceus lÎHfïr., de Nouvelle-Guinée. 98. S.-G. Arthiaius Leconle, Bost. Journ., VI, p. 9J. Snus-genre nombreux, à espèces voisines les unes des autres, f xclusiveinent américain, surtout du Brésil. La tête est souvent remarquable par l'excentricité de ses formes chez les o* 99. S.-G. OxarlhriusV,ç'\\.{ev, Verh. Zool.-bot. Gcs. Wien, i882, p. 378. .Sous-genre peu nombreux et composé d'éléments assez disparates, qu'on pourrait facilement isoler dans plusieurs sous-genres. Quel- ques espèces de l'Amérique centrale et méridionale, de Singapore. et une de Zanzibar, encore inédite et cadrant mal d'ailleurs avec ce groupe. 100. Namunia Reitter, Verh. Naturf. Ver. Brûnn, XX , 1>. 198. Ce genre bien caractérisé, que M. Reitter rangeait dans ses Eujdectini, appartient très certainement à la tribn actuelle par ses hanches, qui ne sont nullement coniques. Sa forme générale n'est pas sans rappeler celle des CoMUOi'io>2;i(5, dont il diffère d'ailleurs ))ar ses palpes. Uae seule espèce : rnyrmecophila Reitter, d'Asie - Mineure. ■101. Borneana Schaufuss, Ann. Soc.Ent.Fr., \S8^, Bnll., p. 180. Très bon genre. Une seule espèce : hi for mis Schfs., de Bornéo. 102. Morana Sharp, Trans. Ent. Soc. Lond., 1874, I, p. 117. — 416 — Je ne connais pas en nature ce genre qui paraît assez anormal. Le D'' Sharp pense qu'il appartient à la tribu des Batrlsini ; c'est probable, niaisje ne puis lui assigner une place, même hypothétique, dans les tableaux. Je le range donc provisoirement ici, avant les genres du troisième groupe, qui renferment tous des insectes plus ou moins globuleux. Voici les points principaux de la description du !)'■ Sharp: Forme courte, large, subdéprimée. Antennes distantes, de onze ai'licles ; 1" singulièrement allongé, cylindrique, dernier très grand, épais, acuminé, égal aux quatre précédents réunis. Palpes niixillaires comme ch'Z Balrlsus. Segments abdominaux mar- ginés, le 1"'' allongé. Thorax beaucoup plus petit que les élytres, transverse. Hanches postérieures distantes. Deux ongles inégaux aux tarses. Une seule espèce : discedens Shrp., du Japon. 103. Arnyllium Reitter, Yerh. Zool.-bot. Ges. Wien, 1883, p. 391. Plusieurs espèces de Bornéo et de Singapore. 104. Euphalespus Reitter, Yerh. Zool.-bot. Ges. Wien, 1884, p. 378. Une douzaine d'espèces de l'Amérique centrale et méridionale. 105. P]iales2J0't'des Rnfïvay, nov. gen. Deux espèces du Brésil, que M. Reitter avait nommées, dans sa collection, Phalespus i^unctatissiinus et lœvissimus Reitl., i. l. Leur forme globuleuse leur donne on effet un air de famille avec les Phalespus ; mais les trochanters et les palpes les en éloignent considérablement: les premiers sont courts, ainsi que les palpes, dont le dernier article est oblong et simplement acuminé. 106. Sathijles Westwood, Trans. Eut. Soc. Lond., 1870, II, p. 128. Ce genre semble très anormal dans cette tribu, mais il en possède en réalité tous les caractères essentiels. J'ai hésité longtemps avant d'y rapporter un insecte que j'ai trouvé à Pulo-Pinang, parce qu'il a deux ongles inégaux aux tarses et que M. Westwood dit que son genre Sathytes n'a qu'un seul ongle ; mais il arrive si souvent que les ongles sont accolés, que le célèbre entomologiste anglais a pu être induit en erreur. Tons les autres caractères, d'ail- leurs bien saillants, et surtout la forme des antennes, sont identiques ; je suis donc convaincu que cette a<-similation est exacte. M. West- wood n'a connu que le d* ; chez la ^, les antennes sont différentes. Deux espèces: piinc/i^erWestw., de Bornéo, et vespertinus'KA^r., de IMilo-Pinang. 107. Metopias Gory, Mag. Zool., 183^2, 11, t. 42. Un des plus beaux genres de la famille et bien connu. Plusieurs espèces (fAruéiique. - 117 - 108. Metopioxys Reilter, Deut. Ent. Zeits., 1885, p. 334. Démembré des Metoplas, dont il ne diffère que par les épines dont le prothorax et les élylres sont armés. Exclusivement amé- ricain et plus riche en espèces. 5° TRIBU. — BRYAXINI. A. 2. Hanches postérieures distantes. B. 2. Hanches postérieures un peu moins distantes, l*""^ segment ventral apparent entre les hanches postérieures, où il est plus ou moins en bouton ou en bourrelet transversal. C. '2. Élytres avec un sillon susépipleural. i"'' segment abdominal plus grand que tous les autres réunis ; une carène latérale sur sa première moitié et deux autres discoïdales sur les deux tiers. Ohricala. 109. G 1. Élytres sans sillon susépipleural. D. 2. 1"'' segment abdominal presque aiissi grand que !ous les antres réunis, plus ou moins caréné latéralement. E. 2. Dernier article des palpes fusiforme, avec un appendice terminal petit. Prothorax brièvement cordiforme. Batraxis. 110. E. 1. Dernier article des palpes maxillaires ovoïde,avec un appen- dice sétiforme aussi long que lui. Prothorax globuleux. Coma lopselaphics. 111. D. 1. 1'''" segment abdominal beaucoup moins grand que tous 1rs antres réunis, complètement iramarginé . . . Avachis. 112. B. 1. Hanches postérieures très distantes, l''"' segment ventral entièrement caché. C. 2. Abdomen bien marginé. D. 2. Palpes grands. Dessous de la tête plus ou moins convexe, avec une carène longitudinale aplatie. E. 2. Forme allongée des Batrisus. Dernier article des palpes très long, subcylindrique, acuminé ai» sommet. . Trihalus. 113. E. 1. Furrne moins allongée, semblable à celle des vrais Bryaxis. 2° article des palpes renflé à la base et au sommet, aminci au milieu, 3^ en triangle allongé, 4"^ longuement fusiforme. Trioinicrus. 114. D. 1. Palpes de dimension moyenne ; 2° article simplement plus ou moins renflé an sommet, 3*= petit, triangulaire, 4^^ ovoïde ou brièvement fusiforme. E. 2. Dessous de la tète avec une grande fossette oblongue. Antennes de dix articles dans les deux sexes . Decarthron. 115. E. 1 . Dessous de la tête avec un carène médiane, longitudinale, aplatie. Antennes de onze articles. ~ 118 — F. 2. Élylres triangulaires, très atténuées à la base. G. 2. Élytros fortement bisinuées au sommet ; pas de strie sutnrale ni dorsale. H. 2. Proihorax avec trois fossettes reliées par un sillon trans- versal Fin/sa. 116. H. \. Protborax avec deux fossettes latérales, pas de fossette médiane ni de sillon transversal .... Gaslrohothrus. 117. G. 1. Élytres non sinuées au sommet, avec une strie suturale entière et une dorsale raccourcie. Prothorax avec deux fossettes laté- rales libres S tartes. 118. F. 1. Élytres subquadrangulaires, non atténuées à la base ou très peu atténuées. G. 2. Un sillon susépipleural aux élytres. Fossettes du prothorax reliées par un sillon transversal Rylxivis. 419. G. \. Pas de sillon stisépiplenral. Fossettes du prolhorax libres. II. 2. Mesosternum caréné. Hanches intermédiaires distantes. I. 2. Mesosternum avec une carène tranchante. 4'''' article des antennes bien plus long que le second, cfÇ. Tête rétuse en avant. Prothorax avec deux fovéoles latérales. Élytres avec stries suturale et dorsale. Forme plus carrée. 1<^'' segment abdominal plus grand que le suivant, avec deux carinules à la base . . Briara. 420. I. 4. Mesosternum avec une large carène aplatie. Articles 4-2 des antennes subégaux, 5^ plus gros c* . Prothorax sans fossettes. Foi'me plus allongée. If"" segment abdominal subégal au suivant, sans carinules Patranus. 421, H. 4. Mesosternum non caréné. 4^'' article des antennes simple. Fossettes de la tête et du prothorax variables, mais ces dernières toujours libres. Toujours une strie suturale entière et une dorsale varialile Bryaxis. 422. a. 2. Dernier airticle des palpes fusiforme. 1). 6. Prothorax avec trois grandes fossettes spongieuses. Tête simple, avec trois fossettes. Forme plus carrée. S. -G. Bryaxis i. sp. 423. b. 5. Prolhorax avec trois fossettes moins grandes, non spon- gieuses. Tête irrégulière, plus ou moins difforme. Forme générale un peu plus allongée, à côtés plus parallèles. S. -G. Byr'axis. 424. b. 4. [>rothorax avec deux fossettes latérales spongieuses, une médiane ponctiforme. Forme générale plus globuleuse. S. -G. Reichendachia. 125. b. 3. Prolhorax avec trois fovéoles petites, égales entre elles. Tète avec trois fovéoles S. -G. Nisa. 126. b. 2. Prothorax avec deux petites fovéoles latérales et un point médian. Tête sans fovéoles S.-(,. Nisaxis. 427. b. 1. Prolhorax sans fovéole médiane. S. -G. Acamaldes. 428. - 119 - a. 1. Dernier article des palpes gibbenx au côté externe. Fossettes de la tête et du prothorax comme dans Bryaxis i. sp. S. -G. Rahyxis. 129, C. ], Abdomen iinement marginé on immarginé. Forme plus ou moins globuleuse. Strie dorsale jamais entière, faisant le plus souvent défaut, D. 2. Dessous de la tête convexe, avec une carène médiane lon- gitudinale, aplatie. Pas de strie dorsale. Abdomen 4rès iinement marginé. E. 2. Palpes réguliers, S^ article subglobuleux. Eupines. 130, \l. 1, Palpes irréguliers, 3" article verticalement lenticulaire, avec la surface externe concave et garnie d'une pubescence spongieuse. Bythinogasier. 131. D, 1, Desso\is de la tête concave, tricaréné ; les carènes latérales sinueuses, suivant le contour de la tête, I-:. 2. Articles 3-4 des palpes simples, réguliers. F. 2. Abdomen très visiblement marginé. Une strie suturale entière, dorsale variable, G. 2. Strie dorsale bien marquée, mais raccourcie. Une fossette à la base de chaqtie strie suturale et dorsale. Dernier article des antennes très grand, irrégulier d*. Forme générale plus carrée. Cryptorhimda. 132. G. 1. Pas de strie dorsale. H. 2, Des fossettes basales aux élytres. Deux ou trois fossettes au prolhorax. I. 2. Quatre fossettes basales à chaque élytre. Une fossette mé- diane porictiforme au prolhorax Xyharis. 133. I. 1. Trois fossettes basales à chaque élytre. Pas de fossette mé- diane an prothorax Cylindre mbulus. 134. H. 1. Pas de fossettes basales [aux élytres. Pas de fdsseltes au prothorax Abryxis. 135. F. 1, Abdomen presque immarginé. Pas de strie discoïdale, strie suturale faisant parfois défaut G. 2. l'^'" segment abdominal plus grand que tous les suivants réunis Scalenarthrus. 136. G. 1. l^"" segment abdominal moins grand que les suivants réunis. M. 2. Mesosternum non caréné, 1, 2. Metasternum aussi lon^ que large. K. 2. Tête assez courte, rétuse en avant. Antennes peu allongées, à massue biarticulée Brahaxys. 137, K. 1. T*éte plus allongée, déclive en avant. Antennes assez longues, grêles, à massue uniarticulée. . . EutricJiites. 138, I, 1. Metasternum transversal , plus large que long. Élytres — 120 — recouvrnnt presque entièrement l'Hbdomen. Antennes assez longues, graduellement épaissies vers la massue, qui est triarticulée, Gloha. 139. H. 1. Mesosternum fortement caréné. Métasternnm grand, plus long que large. Abdomen moins couvert par les élytres. Antennes graduellement épaissies, à massue triarliculée . Pselaptus. 140. E. 1. Articles 3-4 des palpes irrégnliers. F. 2. Abdomen finement margiiié. Prothorax sans fossettes appa- rentes. Forme plus courte, plus convexe. Palpes à 3'' article dilaté extérieurement, 4^' ovoïde, incisé et detité au côté externe, avant le sommet, qui est acuininé Berdura. 141. F. 1. Abdomen bien marginé. Prothorax avec deux grosses fossettes latérales. Forme plus allongée, n)oins convexe. Palpes à 4« article irrégulier, très fortement échancré et sillonné obliquement à sa face supero-iuterne ; 3" petit, irrégulièrement subglobuleux, Berlara. M2. A. 1. Hanches postérieures contiguës. Mesosternum très fortement caréné. Metasternum grand , convexe. Yeux très gros. Tempes presque nulles. Antennes robustes, à massue triarticulée et dernier article très grand. Abdomen marginé. Élytres avec une très Une strie dorsale et deux très grandes impressions à la base. Prolhorax sans fovéoles visibles Eujisennis. 143. NOTES ET SYNONYMIE. A une ou deux exceptions près, celte tribu est, comme forme générale, bien plus homogène que la précédente, et comprend encore un plus grand nombre d'espèces, qui appartiennent aussi pour la plupart à un seul genre divisé en plusieurs sous-genres ; ces der- niers, caractérisés par des différences purement spécifiques, n'ac- quièrent de valeur que par le grand nombre d'espèces auxquelles ces différences sont communes. A l'exception d'un seul genre, Eupsenius, les hanches posté- rieures sont écartées, le plus souvent même très distantes, avec le metasternum large, tronqué carrément entre elles. Le 1""' segment ventral est presque toujours complètement invisible, excepté dans- quelques genres, qui font la transition avec les Batrislni, et chez lesquels il est réduit à un bouton ou à un petit bourrelet. Les hanches postérérieures sont devenues franchement globuleuses. Les palpes maxillaires sont rarement grands. Le dessous de la tète offre une conformation fort utile pour la classification, tantôt convexe avec une seule carène médiane, tantôt concave avec trois carènes. - 121 - Les caractères sexuels sont fort variables, ils aifectent surtout les Irochaiiters et les tibias intermédiaires et antérieurs, les articles des antennes dont ils vont jusqu'à réduire le nombre jiarla coalescence, suivant les sexes, enfin la tète et les segments abdominaux et ventraux. Plusieurs genres, qui avaient été jusqu'à ce jour rangés dans les Bryaxini, doivent en être séparés; ce sont : Stictus et Podus Raffr., qui rentrent dans les Batrisini; Batrihraxis Reitt., Har- titophorus et Bylhinomorpha Sclifs., qui font partie des Bythi- niiii. Quant aux Batrisohryaxis Schfs., ils sont identiques aux Dalmodes Reitt, Danrès l'inspection des types deReitter, son genre Batraxls est identique à mon genre Batris'ornorpha ; ce dernier nom devra donc tomber en synonymie. Malheureusement, un certain nombre d'espèces de Bryaœis, surtout exotiques, me sont inconnues en nature, et il m'a été impossible, d'après les seules descriptions, de déterminer exactement le genre ou le sous-genre auxquels elles doivent appartenir. Sans doute il y a là encore des formes qui exigeront de nouvelles coupes. La dispersion géographique des Bryaxini est plus lai'ge que celle des Batrisini. Ils sont répandus partout. Cependant il n*y a guère, en Europe, que des Bryaxis vrais ; les autres genres sont presque exclusivement exotiques. 109. Ohricala Ralîray, nov. gen. Renferme une seule espèce : Batrisomorpha foveicollis Raffr., de Nouvelle-Guinée, qui ne peut rester dans les Batrisomorpha. 110. Batraxis Reitter, Yerh. Zool.-hot. Ges. W^en, 1881, p. 464, Batriso/nori)ha Rafîray, Bev. cl'Ent., 1882, p. 38. Il n'y a pas le plus léger caractère pour séparer ces deux genres. Le centre de se genre est la région indo-raalaise, où il est assez nombreux; mais le Ha)npei Reitt. vient de Grèce, et VArmitagei King, d'Australie. 111. Comatopselaphus Schaufuss, Ann, Mus. Civ. Goiov.., XVIII, p. 368. Je ne connais pas en nature ce genre, qui doit être bien voisin du précédent, et ne me semble en différer réellement que par ra[»pen- dice terminal des palpes; car la forme globuleuse du prolhorax pré- sente des transitions chez les Batraxis. 112. Arachis Rafîray, nov. gen. J"ai créé ce genre pour le Batrisomorpha crassicornis Raffr., de Nouvelle-Guinée. 113. Trihatus Motschulsky, Bull. Mosc, 1851, IV, p. 484. Abatrisops Reitter. Malgré sa forme, qui rappelle tout à fait celle des Batrisus, c'est — 122 — bien un véritable Bryaxide. Deux espèces : thoracicus Mots., du Caucase, et crelicus Reilt., de Crète. 114. Trioviicrus Sharp, Trans. Ent. Soc. Lond., 1883, p. 325. I.es genres précédents établissent une excellente transition entre la tribu des Batrisinl cl celle des Bryaxinl ; Avec Triomicrns commencent les véritables Bnjaxis, dont il ne dilîère que par la dimension de ses palpes. Deux espèces : prolervt'.s et suaplcx Shrp., du Japon. 115. Decarlhron Hrendel, Proc. Soc. Philacl.., 18GÎJ, p. 30. Ce genre est très distinct des Bryaxis, non seulement par ses antennes de dix articles, mais encore par la grande fossette qui, à la face inférieure de la tète, remplace la carène médiane. Une tren- taine d'espèces, dispersées en Amérique, du Canada au Brésil. 116. Physa Raffray, nov. gen. J'ai créé ce genre pour la Bryaxis infîala SUrp., de Nouvelle- Zélande, qui est très distincte par la forme de ses élytres. hd. Bryaxis Sharpi ïironn, du même pays, devra probablement rentrer dans ce genre. 117. GasLrohothrus Broun. Neio Zcal. Joura. Se, part. 111, 1886, p. 75. Ce genre m'est inconnu en nature. L'espèce, d'abord décrite par Broun sous le nom de Bryaxis abdominalis, est devenue le type de son genre Gastrohothrus. L'auteur nous dit que Gastrohothrus ahdominalis est, comme aspect général, très semblable à son Bryaxis Sharpi, et que celte dernière espèce est si voisine de Bryaxis inflata Shrp. qu'elle pourrait être confondue avec elle. Gastrohothrus doit donc être très voisin de Pli.ysa, et je ne serais même pas surpris qu'ils fussent identiques. En créant son genre Gastrohothrus, M. Uroun semble n'avoir eu en vue que les excavations de l'abdomen ; or c'est là un caractère sexuel et non générique. Al. Broun n'a vu qu'un cf, et la $ doit avoir l'abdomen simple. Cependant comme cet entomologiste connaissait évidemment la Pliysa (Bryaxis) inflata Shrp., il a dû avoir des raisons pour ne pas les réunir en un seul genre, et je maintiens jusqu'à nouvel ordre cetle distinc- tion. 118. Slartes Broun, New Zeal. Journ. Scienc, part. lil, 1886, p. 829. Bien que M. Broun n'en ait pas dit un mot, ce genre, que je ne connais pas en nature, doit être très voisin de Gastrohothrus et de Physa, mais je l'en crois 1res distinct. Une seule espèce : sculpturala Broun, de JNouvelleZélande. — 123 — 119. Rijhaxis Saulcy, Spec, II, 1876, p. 96. Ce genre est bien caraclérisé par le sillon susépipleural des élytres. Il n'offre que quelques espèces d'Iùirope, d'Abyssinie, de l'Amérique du ^'ord, et de la région indo-malaise, mais il est plus nombreux dans la région australienne. 120. Briara Reitler, \erh. Nalurf. Yer. Brûnn, XX, p. OU. Gonatocerus Schaufuss, Nunquam otiosus, p. 506. En dehors du caractère tiré des antennes et qui n'est accentué que dans les cf, le mesosternum est caréné, le prolhorax n'a pas de fossette médiane, la tête est plus carrée et plus rétuse en avant. (;'est un bon genre, comprenant trois espèces distinctes : hasalis King, coinrnunis Schfs., ierlius Schfs., d'AusIralie. M. Reitter affirme que couiiHunis Schfs. = hasalis King, et naturellement M. Schaufuss proteste ; mais je crois que M. Ueilter a raison et que l'espèce que M. Schaufuss avait étiquetée dans sa collection basa- lis King, est différente et nouvelle. 121. Patraaus Ratfi'ay, nov. gen. J'ai du créer ce genre pour le Tychus politus Schfs., d'Aus- tralie, qui n'a de commun avec certains Tychus cf que le 5'-' article des antennes renflé. Le l'^'" segment ventral invisible, les antennes très distantes et les palpes maxillaires l'éloignent absolument des Tychus. Sans ses hanches intermédiaires écartées et son mesos- ternum largement caréné, ce ne serait qu'un sous-genre de Bryaxis. Le renllement d'un des articles intermédiaires des antennes est un caractère sexuel, inconstant chez les Tychus., et qui se retrouve dans bon nombre de Bryaxis. 122. Bryaxis Leach, Zool. Miscell., Ill, 1817, p. 85. Même émondé, ce genre renferme encore plus de 350 espèces. Je ne considère que comme des sous-genres les coupes suivantes, dont une cependant {liaJ/yxis Ratfr.) devra peut-être former plus tard un genre distinct. Du reste, il y aura probablement de nou- velles coupes à établir parmi les espèces (50 environ) qui me sont inconnues. 123. S.-G. Bryaxis i. sp. Les espèces de ce sous-genre appartiennent presque toutes à la faune paléarclique ; quelques-unes cependant sont propres à l'Amérique du Nord et j'en connais deux inédites, l'une du Brésil, et l'autre de Madagascar. 124. S,-G. Byraxis Raffray, nov. subgen. Un certain nombre d'espèces spéciales au Chili : valdiviensis, chilensls, raonstrata, puncticeps Reitt., etc. Leur forme est plus allongée, plus parallèle ; les fossettes prothoraciques sont moins grandes et non spongieuses ; enfin la tête est toujours bizarrement conformée , surtout chez les cf. La Bryaxis excisa Schfs., de Cuba, rentre dans ce sous-genre. — 124 — 125. S. -G. Reichenhacltia l.each. C'est le groupe le plus nombreux. Les espèces exotiijues rem- portent beaucoup en nombre sur les européennes. 126. S. -G. Nisa Casey. Deux espèces américaines : luniger Lee. et cavicortiis Brend. 127. S.-G. Nisaxys Casey. Une seule espèce : tomentosa Aube, de l'Amérique du Nord. 128. S.-G. Acamaldes Reitt. Une seule espèce : hylliinoïdes Reitt., de l'Afrique occidentale. 12'J. S.-G. Rabjjxis Raffray, nov. sub-gen. Une seule espèce : striolata Raffr., de Madadascar. Je crois qu'elle devra former un genre à part, si la forme particulière du 4« article des palpes ne présente pas de transitions dans d'autres espèces. \^0. Eupines King, Trans. Ent. Soc. N. S. Wales, 1866, p. 310. C'est un très bon genre. Tel qu'il a été défini par M. King, et tel que je le comprends, il ne renferme que des espèces de la région australienne : cUspar Slirp., diversicornis Schfs., picla Schfs., poil ta King, etc. Vi\. Bylhiiiogaster Schaufuss , Tijdschr. v. Enl. , XX.\ , p. 112. C'est un genre très valable et facilement reconnaissable à la forme particulière du 3'^ article des palpes. Une espèce : simptlex Schfs., de St-Domingue. \32. Crijptor h inula Schaufuss, Tijdschr. v. Enl., XXX, p. 149. Le type unique de M. Schaufuss, nodifera Schfs., du Brésil, n'a pas d'antennes ; mais j'en possède deux autres espèces du même pays, chez lesquelles les deux derniers articles des antennes sont très grands et bizarres, ce qui est sans doute un caractère sexuel cf. 133. Xyharis Reitter, Deuts. Ent. Zcils., 1882, p. 143. En outre des alomaria, spiniceps et Sahlherfji Reitt., du Brésil, la Bryaxis pusilla Schfs., du Mexique, rentre dans ce genre. 134. Cylindrembolus Schaufuss, Tijdschr. v. Enl., XXX, p. 103. Très voisin des Xyharis, mais distinct, je crois. En dehors des caractères signalés au tableau, le prothorax est moins cordiforrae et nullement déprimé sur le disque : uiarginalis Schfs., des Amazones. 135. Abryxia Raffray, nov. gen. Genre que je crois indispensable de créer pour les Bryaxis den- ticornis, subcarinata et separabilis Schfs., du Yucatan. — 125 — 136. Scalenarthrus Le Conte, Trans. Amer. Ent. 5'oc., 1880, p. 185. Je ne connais pas ce genre en nature : Hoy^ni i.ec, Arizona, 137. Brahaxis HalFiay, nov. gen. Comprend les Bryaxis {Eupines) fonensis, siamensis Schfs., de Siam et de la région indo-malaise. Le dessous de la tête est tricaréné, ce qui les dislingue des Eupines, auxquels ils ressemblent beaucoup. Quant à la question de savoir si les deux espèces préci- tées sont identiques à la sphœrica Mots., et qui a tant fait verser d'encre à MM. Schaufuss et Reilter, je la réserve pour l'étude spécifique de celte tribu. 138. Eutrichiles Le Conte, Trans. Amer.Ent.Soc, 1880, p. 184. Je ne connais pas le type : Zimniermanni Lee. J'y rapporte le Br. crislata Schfs., du Mexique, qui correspond bien aux carac- tères de ce genre. 139. Globa Raffray, liev. cl' Ent., VI, 1882, p. 37. Je crois que ce genre doit rester distinct du suivant, surtout à cause de sa forme générale : longipes Ralfr., de iNouvelle-Gre- nade. 140. Pselaptus Le Conte, Tmns. Amer. Ent. Soc, 1880, p. 184. Je ne connais pas le Belfragei Lee, type de ce genre. J'y fais rentrer le Br. longiclava Schfs., de Cuba, que cet auteur consi- dérait également, mais avec doute, comme un Pselaptus^ et aussi le Xyharis politissima Reitt., /. L, du Brésil. Il y a encore le P. hatrisoïdes Sharp, de Guatemala, que cet entomologiste ne range qu'avec duute dans les Pselaptus, et enfin une espèce inédile {gemma Raffr., i. l.), du Yucatan. Il est incontestable que mon genre Gloha ressemble beaucoup aux Pselaptus ; mais, si les espèces que j'ai citées, à propos de ce dernier genre, sont bien réellement des Pselaptus, il en est distinct. S'il se trouvait que longiclava, politissima Qi gemma \\e fussent pas des Pselaptus, ces trois espèces devraient former ensemble un genre nouveau. 141. Berclura Reilter, Verli. Naturf. Yer. Brilnn, XX, p. 189. La forme insolite des palpes fera reconnaître tout de suite l'unique espèce : excisula Reitt., de Sl-Thumas. 142. Berlara Reilter, Yerh. Naturf. Ver. Brûnn, XX, p. 189. Également très tranché par ses palpes. Une seule espèce : cras- sipalpis Reitt., de Batavia. 143. Eupsenius Le Conte, Bost. Journ.., VI, 1850, p. 90. Très caractérisé et très connu. Plusieurs espèces de 1 Amérique du Nord et des Antilles. Revue d'Entomologie.— Mai 1890. 9 — 126 TRIBU. — BYTHININI. A. 2. Tête avec nn tubercule antennifère. Antennes plus ou moins rapprochées. Abdomen bien marginé. Dernier article des palpes grand, sécuriforme. B. 2. Un seul ongle aux tarses (parfois cependant une forte soie, simulant un second ongle). 3" article des palpes non anguleu- sement dilaté au côté interne. C. 2. Antennes de dix articles Decatocerus. 144. C. 1.* Antennes de onze articles. D. 2. Troisième article des palpes petit, subglobuleux ; 4'^ lon- guement sécuriforme, parfois presque falciforme. Les segments ven- traux I et 2 souvent subégaux, en tout cas le 2" n'égalant jamais trois fois la longueur du l*^'' Bijthlnus. 145. a. 2. Premiers articles des palpes plus ou moins crénelés ou cou- verts d'aspérités irrégulières. Yeux nuls, rudiraentaires ou tout au moins peu développés, variables suivant les sexes. Parfois aux tarses un second ongle extrêmement petit, séliforme. S.-G. Machœrites. 146. a. 1. Premiers articles des palpes simples. Yeux normaux. S.-G. Bythimis i. sp. 147. IJ. 1. Troisième article des palpes plus long, triangulaire ; 4' plus brièvement sécuriforme. 2*2 segment ventral plus grand, égalant presque trois fois le premier. E. 1. Troisième article de palpes plus petit que le 4°. Hanches postérieures très distantes. Métasternum grand, convexe. Forme plus courte, plus élargie Tychus. 148. li. 2. Troisième article des palpes aussi long que le 4*^, celui-ci subsécuriforme, presque ovalaire. Hanches postérieures moins écar- tées. Métasternum bien moins large, fortement déprimé au milieu. Forme plus allongée, plus cylindrique . . Cylindrarcliis. 149, B. 1. Deux ongles vrais, très inégaux, aux tarses. Deuxième article des palpes très grêle et sinueux à la base ; 3' triangulai- rement dilaté et très acuminé au côté interne ; 4^ sécurifoime. Han- ches postérieures moins distantes. 2"^ segment ventral trois fois aussi grand que le 1<='' , . • Atychodea. 150. A. 1. Tête sans tubercule antennifère. Antennes bien distantes. Palpes bien plus petits, dernier article fusiforme, ovoïde ou faible- ment sécuriforme. Abdomen faiblement marginé. B. 3. Hanches postérieures très fortement distantes; la distance entre elles égalant la longueur du métasternum. — 127 - C. 2. Deuxième segment ventral bien plus grand que le l^"". Prothorax sans sillons longitudinaux. . Bythinophanax. 151. C. 1. Pn^mier segment ventral plus grand que le .second. Tris sillons longitudinaux au prolhorax , . . Bythinoderes . 152. R. 2. Hanches postérieures moins écartées, et la distance entre elles moindre que la longueur du raétasternura. Dernier article des palpes subsécuriforme ou ovoïde. G. 2. Corps assez court, large, mais non globuleux. Premier seg- ment ventral à peine égal au 2*^, généralement un peu plus petit, D. 1. Premier segment abdominal plus grand , marginé. Abdo- men plus acurainé postérieurement. Prothorax avec 2 ou 3 fossettes. E. 2. Yeux bien visibles en dessus. Tèle transversal^ plus ou moins rétuse en avant, -avec un fort tubercule au-dessus de l'm- sertion de chaque antenne. Métasternum sillonné, et 1'='" segment ventral avec, une large fossette entre les hanches. Prothorax avec 2 fossettes • . . . Batri/braœis. 153. E. 1. Yeux presque invisibles en dessus. Tête grande, subhepta- gouale. Métnsternum et premier segment ventral simples. Pro- thorax avec 3 fossettes Harmophorus . 154. D. 1. Premier segment abdominal égal au suivant, invisiblemcnt marginé. Abdomen plus court, plus déclive. Tète transversale, ré- gulièrement en bourrelet et rétuse en avant. Prothorax sans fos- settes , avec un simple sillon basai. Métasteinum et 1®' segment ventral simples Bijthino)norpha. 155, C, 1 . Corps assez allongé. Abdomen assez cylindrique ou cylin- droconique. Premier segment ventral très sensiblement plus grand que le second. D. 2, Tête triangulaire ; front se continuant avec l'épistome qui est saillant, relevé ; vertex prolongé de chaque côté en épine au- dessus des yeux. Antennes situées latéralement, au tiers antérieur de la tête, leur premier article très grand, près de quatre fois aussi long que le 2*^ Siinorfa. 156. D. 1 . Tête très tranversale, rétuse en avant. Antennes insérées de chaque côté en avant, leur premier article pins gros, mais à peine plus long que le suivant. Forme assez aplatie, allongée, Dalmodes. 157. B. 1. Hanches postérieures très peu distantes. Métasternum petit et ses épislernes par conséquent très grandes. 4 premiers segments ventraux très étroits, subégaux, 5*= presqu'aussi grand que tous les précédents réunis. Tète [iresque plus longue que large, fortement tuberculée au-dessus de l'insertion des antennes, qui sont bien dis- tantes, robustes, à articles interrné iiaires monilifornies , avec le dernier très gros, ovoïde, formant à lui seul une forte massue. Protliorax subglobuleux, sans fossettes; un sillon transversal tout à — 128 — fait à la base, Élytres avec une seiiln strie siiturale fine , bien plus grandes que l'abdomen qui est finement caréné sur les côtés. Pieds longs. Cuisses renflées an milieu. Forme un peu globuleuse. Taaypleurus. 158. NOTES ET SYNONYMIE. Cette tribu est bien caractérisée et distincte de la précédenet par la dimension du premier segment ventral. La forme générale du corps est très variable. Ceux qui, comme les Dalrnocles, ressem- blent aux Eiq:)leclini ^ ont les hanches postérieures franchement globuleuses. Il y a plus d'espèces et moins de genres en Europe que dans les régions tropicales. 144. Decatocerus Saulcy, Berl. Ent. Zeits., 1870, p. 181. Ce genre n'est qu'un Bythinus à antennes de 10 articles. Deux espèces: Alhconbrce Shrp., d'Andalousie, et hicornis Reitt., des lies Baléares. U5. Bi/thinus Leach, Zool. MiscelL, III, 1817, p. 82. Se subdivise en deux sous-genres : 146, S. G. Machœrites Miller, Yerh. Zool. bol. Ver. Wien, 1855 , p. 509. Bythoxenus Mots. , Facetus Schfs., Linderia Saulcy. Les caractères qui pourraient différencier ce genre des Bylhi- iins i. sp., sont si peu stables qu'il me paraît impossible d'en faire un genre. Il est de même, à plus forte raison , pour Facetus et Linderia ; la présence d'un second ongle très petit, sétiforme, ne semble avoir ici qu'une valeur spécifique ; les crénehires des pre- miers articles des palpes deviennent graduellement des aspérités irrégulières ; suivant les sexes, les yeux sont nuls ou rudimen- taires ; les palpes varient du d* à la 9- Tous les organes se dégra- dent et deviennent impropres à fournir des caractères fixes. Les espèces, une vingtaine au moins, sont toutes européennes , &di\xi alyiricus Raffr., d'Algérie. Plusieurs sont cavernicoles. 147. S. -G. Bythinus Leach, i. sp. Arcopa^'iis Leach. Kunzea Leach. Les noms àWrcopagics et Kunzea indiquent seulement des groupes qui, à l'époque où ils ont été proposés, avaient une valeur qu'ils ont perdue depuis. En entrant dans celte voie, il faudrait aujourd'hui en augmenter considérablement le nombre, ce qui est d'ailleurs inutile. Ce genre, qui comprend plus de 120 espèces d'une étude difficile à cause des variations sexuelles, est presque exclusivement confiné — 129 - en Europe et dans la région caucasique. 11 y a cependant deux espèces dans l'Amérique du Nord, quatre au Japon et une en Algérie. Quant aux Bythi)ius impressifrons et niger King , d'Australie, je ne les connais pas ; mais je présume qu'ils n'appar- tiennent pas à ce genre. J'ai déjà dit que le Bythinus atomus Schfs., de Batavia, rentrait dans le genre Chœtorhopalus,de la trilju des Trichomjiii. 148. Tychus Leach, Zool. Mise, III, 1817, p. 84. Genre nombreux eu Europe, et s'étendant dans la région transcau- casique, en Algérie et dans l'Amérique du Nord, où il est d'ailleurs pauvrement représenté. Il faut en retrancher bien des éléments étrangers qu'on y a fiiit rentrer à tort. Tychus nigricollis King, d'Australie, est un Eupines : ohliquiis King, d'Australie, m'est inconnu, mais doit également être un Eupines : poUtus Schfs. forme le genre Patranus Raffr.; Tasmaniœ Schfs. m'est inconnu, mais pourrait bien être un Eupines. King et Schaufuss ont été trompés par le développement du 5" article des antennes, qui n'est qu'un caractère sexuel. 149. Cylindrarcius Schaufuss, Tijdschr. v. Ent., XXX, p. 91. Très voisin des Tychus, dont il diffère réellement. Une espèce : americanus Schfs., Illinois. 150. A ij/c/iOfZert Reitter, Yerh. Zool. Bot. Ges. Wien, 1883, p. 412. Genre bien curieux et bien distinct par ses palpes et sa forme générale. Quelques espèces de Rornéo : lenticornis ., Raffrayi, Simoniana, singularis Reitt. 151. Bythiyiophanax'ReiWQT, Yerh. Zool. Bot. Ges. Wien, 1883, p. 405. Avec ce genre commence tout un groupe qui a les antennes écar- tées, insérées sous un rebord du front : bicornis, exilis , late- brosus Reitt., de Bornéo. 152. Bythinoderes Reitter, Verh. Zool. Bot. Ges. Wien, 1883, p. 407. Genre voisin, mais bien distinct du précédent. Une espèce : Gra- bowskyi Reitt., de Bornéo. 153. Batrybra.cis Reitter, Deuts. Ent. Zeits., 1882, p. 141. Ce genre, que M. Reitter avait placé parmi ses Bryaxini^ appar- tient incontestablement aux Bythinini par son premier segment ventral presque aussi grand que le second. Plusieurs espèces de l'Amérique méridionale et centrale : curtula, fortis Reitt., du Brésil, inflexa Schfs., du Mexique ; je ne connais pas cette der- nière. 154. Harmophorus Schaufuss, Tijdschr. v. Ent., XXIX, 1886, p. 264 [non Motschulsky). -- 130 - Si imparfaite (jue soit la description de Motschulsky, elle n'a aucun rapport avec l'insecte que le D'' Schaufuss a rapporté à ce ijenre. Il est impossible de savoir ce que l'auteur russe a voulu décrire; mais ce qui aurait le plus de chances d'y ressembler , ce serait peut-être le genre Armjlliuin Reilt., qui a des tarses de Dalrisus et des poils très longs aux antennes. Tenons donc le genre de Motschulsky pour non décrit et celui de Schaufuss pour décrit, mais ne les disons pas identiques, ce qui ne paraît pas ad- missible. La vérité est que Harmophorus Schfs. est si voisin de Batry- hraxis que des découvertes ultérieures , en faisant connaître des formes de transition, obligeront peut-être à réunir ces deux genres. Une très curieuse espèce du Brésil : manticoroïdes Schfs,, dont le type unique a malheureusement les antennes mutilées. 155. Bythiyiornor'pha Schaufuss, Tijdschr. v. Ent. , XXX, p. 109. Kncore un très bon genre, mais dont l'auteur a méconnu toutes les anïilogies; ils ne ressemble en effet nullement aux Batrisn- morpha = Batraxis , dont M. Schaufuss ne le ditîérencie que par ces mots : « abdomine segmento primo longittuJine reliquis seg- ment! fere lequali ; thorax novi generis linea impressa instructus est. » Ce genre est en réalité si voisin de Batrylxraxis qu'à première vue on pourrait croire qu'ils sont identiques : mais il ressemble aux Balrisomorpha comme un Carahus à une Anthia ! Une seule espèce : exsculpta Schfs., de Sumatra. 156. Sunorfa Raffray, Rev. d'Ent., 1882, p. 28. A bien réellement onze articles aux antennes, et non pas dix, comme je l'avais dit par erreur ; mais ces antennes sont sinueuses et le 5'= article recouvre et cache le 4'^. Une seule espèce : capitata Raffr., de Nouvelle-Guinée. 157. Dalmodes Reitter, Yerh. naturf. Ver. Brûnn, XX, p. 19. Batrisohryaxis Scbaufuss. Ce genre, que M. Reitter, et à son exi'mple le D'" Sharp, rangent dans les Euplectini, appartient bien réellement, par ses hanches globuleuses, aux Bythinini, en dépit de sa forme euplectoïde. Le Batrisohryaxis lahialis Schfs., du Brésil , que son auteur compare, avec raison du reste, aux Batrybraxis, rentre dans ce genre, ainsi que les Trichonyx plicatulus , deCayenne, eivenus- tulus, de Teapa. Par contre, le Dalmodes batrisoides Reilt., du Brésil, forme, comme je l'ai déjà dit, le nouveau genre Dalmo- plectus Raffr., dans la tribu des Euplectini. 158. Tanypleurus Raffr., nov. gen. Le premier segment ventral n'est pas très grand, mais égal aux - 131 — suivants, et bien que le genre ait un peu l'aspect de certains Bryaxini {Globa, Pselaptus), il est certainement à sa place parmi les Bytliinini. Par la forme de son abdomen, il fournit du reste une excellente transition à la tribu suivante. Deux ou trois espèces de Singapore et de Penang. 7« Tribu. — Goniacerini. A. 2. Tarses à deux ongles très inégaux, le plus petit sétiforme. Antennes de 11 articles, géniculées ; 1<='' très grand. OgjHocerus. 159. A. 1. Tarses à un seul ongle. B. 2, Antennes géniculéeS; de 8 articles, 2-7 moniliformes, 8 très gros, globuleux. Abdomen aussi grand que les élylres, nullement déclive, fortement rebordé; l'^'" segment abdominal beaucoup plus grand que les autres Si)nus. 160. B. 1. Antennes géniculées, de 5 à 6 articles. Abdomen bien plus court, plus ou moins triangulaire et déclive, avec la marge latérale en forme de carène; segments abdominaux subégaux. Corps assez globuleux. C. 2. Antennes de 6 articles. D. 2. Premier article des antennes avec une lame tranchante denticulée au côté interne, très largement sillonné en dessous ; 2" article transversal; 3^ lenticulaire; 4*^ plus grand que les 2 précé- dents réunis, obconique ; 5"= carré ; 6° ovoïde, presque aussi long que le 4« ; sommet du 4", 5" tout entier et base du 6° fortement excavés ensemble en dessous. Corps brillant. Une seule carène suturale aux élytres. . . ." ListriopJtorus. 161. D. 1. Premier aiiicle des antennes sans lame tranchante, légè- rement sillonné en dessous au sommet; "2'= carré; 3<= transversal; A" cylindrique, aussi long que les deux précédents réunis ; 5" carré ; 6'^ oblong, légèrement plus long que le précédent. Protborax avec des carènes longitudinales plus ou moins anastomosées. Élylres avec deux carènes, une suturale, une dorsale. Corps opaque, plus ou moins fortement alutacé , . Goniacenis. 162. G. 1. Antennes de 5 articles. D. 2, Premier article des antennes simplement et légèrement aplati en dessous; 2' transversal, subtriangulaire, petit; 3" presque aussi long que le premier, très fortement obconique, renflé au milieu, exeavé en dessous; 4° transversal, moins large que le sommet du 3*^ ; S'' ovoïde, acuminé, plus long, mais moins large que le précédent. Prothorax plus bombé, plus large à la base, plus — 132 — atténué en avant. Élytres avec 3 carènes, une suturait', et deux dorsales Adrocerus. 163. D. 1. Premier article des antennes largement sillonné en dessous, avec les marcres tranchantes; 2'' petit, transversal, subtriangulaire ; 3^ subcylindrique, presque aussi long que la moitié du premier; 4" atisolument égal en grosseur au troisième, carré, très légèrement plus long que large ; 5^ aussi gros que le quatrième, légèrement plus long, atténué au sommet. Élytres avec 3 carènes. Goniasies. 164. NOTES ET SYNONYMIE. Cette tribu est caractérisée par les antennes très fortement coudées, à premier article presque aussi long que la moitié de l'antenne La tête est assez allongée, déprimée en avant de chaque côté avec un très fort tubercule anteiinifère ; les yeux sont situés tout-à-fait en avant à l'angle supérieur de la bouche. Les hanches intermédiaires ne sont pas cnntiguës; les postérieures plus ou moins distantes. Le métaslernum est grand, transversal, élevé, parfois subhexagonal, caréné tout autour, et plus ou moins denté sur les côtés. Le premier segment ventral est très visibh; et presque aussi grand que les suivants. Les tarses ont un seul ongle avec, chez les Ogmocerv.s, l'adjonction d'une soie simulant un ongle. Les palpes maxillaires sont petits, assez épais et probablement de 3 articles seulement dans tous les genres, comme cela est certain pour les Oyniocerus. C'est une petite tribu très homogène et très distincte de toutes les autres. En rangeant ces insectes dans ses Bryaœini, M. Reitter ne les connaissait pas, je pense, en nature. Ils sont tous fort rares et n'existent que dans bien peu de collec- tions, ils ne sont représentés qu'en Afrique et en Amérique. 159. Ogmocerus Rafïray, Eev. cVEat., 1882, p. 6. Ce genre a déjà été soigneusement décrit et figuré. Deux espèces de l'Afrique orientale : glganleus et agymsibanus Raffr. 160. Simus Ratrray, i?(?y. d'Ent., 1882, p. 7. Les hanches intermédiaires sont très peu distantes. Une seule espèce : fraclicorais Ratfr., d'Abyssinie. 161. LisLri'yphorus Schaufuss, Nunq. Otiosus, II, p. 289. Aucun doute pource genre bien reconnaissable. Une seule espèce : felix Schfs., du Mexique. 162. Goniacerus Motschulsky, Eiud. Eut., 18o5, p. 17. Meto- pio'ides Schaufuss. Avec ce genre commence une véritable confusion .synonymique. M. Reilter l'a identifié à Goniastes Weslw. et à Meiopioïdes Schfs., ne faisant des trois qu'un seul genre. — 133 — D'abord posons en principe que la description de Motschulsky , accompagnée d'une ligure grossière, est suffisante, et considérons Goniacerus comme décrit. Motschulsky donne 6 articles aux an- tennes de Goniacerus, et WestwoodSaux antennes (\e G on las tes; ce n'est donc pas le même insecte. Metopioïcles Schfs. a aussi 6 ar- ticles, et suivant toute probabilité est identiqu" à Goniacerus Mots.; il tombe donc en synonymie jusqu'à ce qu'il soit prouvé par des types authentiques que Goniacerus Mots, est difTérent, ce qui n'est pas impossible d'ailleurs. Quant à la description spécifique du gilihus Mots., elle est nulle ; c'est un nornen in litteris; les deux seules espèces décrites de ce genre sont setifer Schfs., du Brésil et anophthalnius (Reitt. i.l.) Raffr., du Brésil. 103. Adrocerus Raffray, nov. gen. Ce genre sera facilement reconnaissable. Une seule espèce : ca- vicornis Raffr., du Brésil. 164. Goniastes Weslwood , Trans. Ent. Soc. Lond., 1870, p. 125. Je ne connais malheureusement pas le type, sidcifrons W., du Brésil, et je rapporte à ce genre un insecte du même pays {^Vesl- u'oodi Raffr.), qui répond bien à la description générique de Westwood , sauf sur ce point qu'il a deux carènes dorsales aux élytres, au lieu d'une seule comme sulcifrons W. Cette dernière espèce aurait ai ssi le 4® article des antennes un peu conique à la base, tamlis que Westtcoodi l'a régulièrement cylindrique 8" Tribu. — Cyathigerini. Abdomen de 2 segments. Antennes de 7 articles, dont le dernier très gros, variable, suivant les sexes. Un seul genre Cyathiger. 165. NOTES ET SYNONYMIE. Cette tribu, qui ne comprend'qu'un seul genre, est très tranchée. L'abdomen n'a que deux segments en di^ssous, et deux seulement visibles en dessus; mais en réalité le 1''' existe et est, comme tou- jours, caché sous les élytres. Ues antennes n'ont que 7 articles, ie, en Afrique et a quelques représentants en Améri- que et au Japon. 191. S. -G. Sognorus Reitter, Verh. Naturf. Ver. Brunn, XX, p. 202. Les antennes des ç? et des Ç diffèrent peu , les articles intermé- diaires ne sont plus lenticulaires et ceux de la massue sont simple- ment oblongs ou ovalaires. La forme générale est plus courte, plus trapue. Toutes les espèces de la région australienne que je connais / rentrent dans ce sous-genre, ainsi que presque toutes celles de l'Amérique du Nord, quelques espèces d'Asie, une d'Afrique, Si- ii/onis Heilt. et une d'Europe, Oherthiiri Ferez Arcas, 192. Desimla Keilter, Yerh. Naticrf. Ver.Brihin, XX, p. 202. Tetracis Sharp. Ctenlstes Fairm. 23ro parte. Tmesiphorus Saulcy pro parle. Ce genre est bien caractérisé par la forme du dernier article des palpes. Il comprend un certain nombre d'espèces européennes et surtout africaines; mais les espèces américaines rentrent dans le genre suivant. 193. Cteaisis Raffray, nov. gen. Différent de Besimia par la dimension du 2" segment abdominal, il comprend les Ctenlstes œquinoctialis Aube, Desiniia clispar Sharp et une ou deux autres espèces inédites, telles que nasutus Schfs. i. l. et venustus Schfs. i. l., des Amnzones. 194. Laphidioclerus Ratfr., Rev. d'En t., 1887, p. 20. Déjà longuement décrit et figuré. Une seule espèce : capensis Halfr., du Cap. 195. Enoptostoraus Schaum, ^Yoll. Cat. Col. Can., 1864, p. t)28. Quelques espèces d'Europe, d'Asie, d'Afrique et d'Amérique. Les siarnetisis, opacus, bir/na/ius Schfs. sont des Ctenistes, et le dernier appartient au S. -G. Sognorus ; les 3 derniers articles des palpes sont pénicillés. 11 ne pourrait y avoir de doute que pour siarnensis, dont l'appendice est très petit au 2*= article, mais très réel ; sa forme allongée est d'ailleurs exactement celle des Cte~ nisles. 196. Poroderus Sharp , Trans. En t. Soc. Lond. , 1883 , p. 294. Bien que le catalogue G. Schaufuss considère ce genre comme synonyme de Ctenistes, il n'en est pas moins, à mon avis, très va- lable. Le P. armatus, dont je dois un exemplaire o* à mon ami le — \kk — D'' D. Sharp, présente en outre une forme antennaire intermédiaire entre celle des vrais Cienisles et des Sognorus. Trois espèces du Japon. 197. Epicaris Reitter, Verh.Natnrf. Ver. Brûnn, XX, p. 184. Taphrophorus Schfs. M. Schaufuss a été le premier à reconnaître celle synonymie; car, dans un tirage à part qu'il m'avait envoyé, le nom de Taphro- phorus est remplacé manuscritement par celui à' Epicaris. Trois espèces, dont les Doriœ Schfs. et venlraVis Haffr., toutes les deux de la même localité d'Ahyssinie. Bien que la description du Doriœ Schfs. ne puisse convenir à mon ventralis. j'aimerais à voirie type du Lorid', car il est assez bizarre que, pendant deux années con- sécutives, j'aie pris plusieurs exemplaires du ventralis, sans ren- contrer ce Doriœ qui avait été pris par le D'' Beccari dans la même localité. J'en connais une autre espèce encore inédite , que je nommerai Reitteri, et qui vient de la côte occidenlale d'Afrique. Ces insectes semblent fort rares. 198. Ceophyllus Le Conte, Bosl. Journ., VI, 1850, p. 73. Une seule et belle espèce, bien connue, de l'Amérique du Nord : monilis Lee. 199. Biotus Casey. Bull. Calif. Acacl. Scienc. , 11, 1887 , p. 456. Je ne connais pas en nature ce genre qui, comme le dit M. Casey, pourrait bien n'avoir que trois articles aux palpes ; sa place serait alors près des Chennium. Une seule espèce : formicariiis Casey, de Californie. 200. Narcodes King, Trans. Soc. N. S. Wales, I, 1863, p. 38. Je n'ai pas vu ce curieux genre ; les deux espèces signalées par King sont, parait-il, les deux sexes de la même. Le Catalogue C. Schaufuss indique comme synonyme Eclocranes Reitter. Je ne connais pas l'ouvraj^e dans lequel aurait paru cette description , et M. Reitter ne le cite pas dans sa répartitiou de la famille. 201. Odontalgiis Haffray, Rev. Mag. Zool., 1877, p. 286. Ce genre est bien connu ; il renferme plusieurs espèces de l'Afrique orientale. M. Schaufuss y rapporte une espèce de Sumatra, veslila Schfs., que je ne connais pas et qui m'inspire quelques doutes. Cependant M. Schaufuss connaissait bien mon genre Odoii- f aigus, dont je lui avais envoyé des types. 12'- Tribu. — Tyrini. A. 2, Tarses ayant deux ongles égaux. B. 2. Tête de forme normale, triangulaire ou trapézoïdale. An- — 145 - termes à massue très variable , mais toujours de proportions uoi- raalés. C. 2. Palpes maxillaires de trois articles, le premier grand. D. 2. 2"= article des palpes très petit; 3° grand, ovale, sillonné au (■ôté interne; palpes se logeant dans une fossette palpaire. Tuber- cule antennaire très court, large. Antennes 1res épaisses, à articles transversaux ; massue uniarticulée, grosse , globuleuse. Forme épaisse, convexe, subcylindrique .... Soraatiplo,i. 202. D. 1. Palpes allongés, grêles ; 2'' article allongé, épaissi au som- met; 3" plus petit, pyriforme, très acuminé au sommet ; pas de fossette palpaire. Tubercule antennaire long , mince, élargi au sommet. Antennes lonnues, grêles, tous les articles oblongs, massue de quatre articles Enaatius. 203. C. 1. Palpes maxillaires de ((uatre articles, le premier très petit. D. 2. Palpes maxillaires plus ou moins pénicillés ou appendi- culés, ou ayant, au moins, un ou deux articles dilatés extérieure- ment ou transversaux, ou circulaires. E. 2. Palpes plus ou moins pénicillés ou appendiculés. F. 2. Articles 2, 3, 4 des palpes pénicillés, 4*' article fusiforme. liûphitreus. 204. F. 1. Articles 2, 3 des palpes pénicillés, 4'^^ article plus ou moins échancré au sommet ou au moins dilaté extérieurement. Tmesiphorus . 205. E. 1. Palpes non pénicillés ni appendiculés, ayant seulement un ou plusieurs articles dilatés ou transversaux, ou circulaires. F. 2. 4e article des palpes échancré au sommet ou dilaté exté- rieurement. G. 2. Articles 3-4 des palpes dilatés extérieurement. Abdomen caréné Sintectodes. 206. G. 1. Articles 2, 3, 4 des palpes dilatés extérieurement. Abdomen non caréné. H. 2. 1'"'' segment abdominal à peine plus long que le suivant. Tubercule antennifère court, tronqué carrément. Antennes dis- tantes Pselaphocerus . 207. H. 1. !'-'■ segment abdominal très grand. Tubercule antennifère très long; antennes rapprochées Laliornimus. 208. F. 1. 4e article des palpes entier, mais transversal ou circulaire. G. 2. 3"' article des palpes très transversal, 4" oblong.ouovoide, transversal CecUus. 209. G. 1. 4'' article des palpes aussi grand que la tête, circulaire, ar- rondi; 3'^ très petit ; 2'^ dilaté extérieurement au sommet. Zeatjjrna . 240. D. 1. Palpes maxillaires simples, à articles variables de formes et de dimensions, mais ni pénicillés, ni dilatés, ni transversaux, ni cir- culaires. - 146 — E. 2. Trochanters antérieurs très lontjs, en massue, avec l'inserlion des cuisses bien terminale. Articles 2, 3, 4 des palpes différant peu de longueur entre eux. F. 2. Tête très allongée, triangulaire (avec les yeux), l'^'" article des antennes aussi long au moins que les trois suivants réunis. Palpes petits. G. 2. 2*-" article des palpes très fortement renflé au sommet; 3" globuleux: 4'' globuleux à la base, très fortement et un peu subite- temont acuminé au sommet Pselaphndes . 2H . r;. 1. Palpes assez grêles, articles 2-3 légèrement en massue, 4e fiisiforme Lasinus. 212. F. 1. Tête plus courte, transversale (avec les yeux) Tubercule anlennifère plus court, plus étranglé à la base, et plus fortement blobé. V'' article des antennes moins grand. G. 2. Articles 2, 3, 4 des palpe> globuleux, pédoncules à la base, dernier assez subitement et fortement acuminé . . Tyrvs. 213. G. 1. Palpes plus longs, plus grêles. H. 2. 2'' article des palpes allongé, en massue, arqué ; 3<^ plus court, obcnnique, aussi épais que le second: 4" une fois et demie plus long que le précédent, égal en épaisseur, fusiforme, acuminé au sommet Pytna. 214. H. 1. Articles des palpes 2 et 3 différant moins de longueur, assez allongés, en massue. \. 2. 4e article des palpes un peu plus long et plus épais que le précédent, fusiforme, acuminé. 2*^ article des antennes subégal au suivant. Tubercule antennifère plus étroit, plus étranglé. Prothorax non gibbeux Pseuclotyrus . 215. I. 1. 4*^ article des palpes subégal en longueur et grosseur au précédent et au premier, en massue très acuminée au sommet. 2'- article des antennes plus gros, mais plus court que le suivant. Tu- bercule antennifère plus large. Prothorax gibbeux sur le disque. Subulipalpus . 216. E. 1. Trochanters antérieurs plus courts, triangulaires, de sorte que la cuisse est insérée très obliquement et latéralement, sans cepen- dant tonch"r la hanche. F. 2. Tête avec un tubercule anlennairc étroit, plus ou moins allongé. Antennes rapprochées à leur base. G. 2. Palpes très longs , assez grêles ; 2^ articl»^ fortement en massue; 3'- bien plus court, longuement obcoïiiipie, assez renflé au sommet; 4" un ]ieu varinble d'épaisseur, très long, presque droit et subcylindrique, toujours plus long que le 1'^''. Tète transversale. Tubercule antennifère peu allongé, mais étroit. Antennes rapprochées à leur base Marellus. 217. G. 1. Palpes plus courts, robustes; article 1*^'' très visible, relali- — li? — vement grand; 2*' obcoiiique ; 3*= le plus grand de tous, en triangle allongé, tronqué obliquement au sommet, avec le 4" très petit , pyriforme, très acuminé, inséré à l'angle supérieur interne ; parfois le 3" article est proporlionnellement plus gros, un peu ovalaire , légèrement canaliculé sur le côté interne, et le 4"= inséré près du sommet sur le côté interne. Tête moins transversale ; tubercule an- tennifère moins étroit Centroplithabnits . 218. F, 1. Tête avec un tubercule antennaire large, court, le plus souvent bilobé ou tronqué. Antennes distantes. G. 2. Dernier article d^s palpes assez variable, atténué, obtus ou tronqué au sommet, unis jamais longuement subulé. H. 3. 3" article des palpes très petit, en triangle transversal ou subglobuleux. I. 3. 4« article des palpes ovoïde, gros, obtus au sommet et l'angle apical interne prolongé en un fort tubercule acuminé. Corps assez trapu Acylopselaphus . 219. I. 2. 4'' article des palpes fort, oblong, très légèrement conique , très acuminé, au sommet, non sillonné au côté interne ; appendice Urminal très petit, placé droit au sommet. Corps assez allongé. Protborax obconique. Antennes fortes, moiiiliformes ; articles 8-10 pas plus ou légèrement plus gros que les précédents, dernier très gros, subglobuleux ou ovoïde Taphrostethus . 220. I. 1. 4'' article des palpes grand, de forme variable, toujours plus ou moins sillonné au côté interne, avec Tappendice terminal placé plus ou moins obliquement, près du sommet, an côté interne et dans le sillon. K. 2. Abdomen inimarginé, sauf la base du l'^'" segment abdo- minal qui est très grand. 4' article des palpes ovalaire, sillonnéseu- leraent dans sa dernière moitié Apharus. 221. K. 1. Abdomen entièrement marginé. L. 2. Forme plus allongée. Dernier article des palpes ovoïde, obtus au sommet, sillonné seulement dans sa dernière moitié. An- tennes assez courtes, moniliformes, articles 9-10 transversaux, der- nier énorme, plus grand que le tiers de l'antenne, irrégulièrement en triangle renversé Vpoliina. 222. L. 1. Forme plus trapue. Dernier article des palpes très variable, mais presque entièrement sillonné. Antennes variables, à massue généralement triarticulée , ou graduellement épaissies ; dernier article toujours fort, mais jamais triangulaire, ni aussi gros que dans le genre précédent. M. 2. Tête carrée ou plus ou moins allongée. Prolhorax légère- ment cordiforme, plus long que large. Segments abdominaux 1 à 3 allant en diminuant de longueur ou subégaux. Prothorax avec ou sans sillon basai. — 148 — N. 3. Dernier article des palpes ovaiaire ou ovoïde, plus ou moins légèrement sécuriforme Hamotus. 223. a, 2. Prothorax sans sillon basai, avec trois fossettes libres. S. -G. Hamotus i. sp. 224. a. 1. Prolhorax avec un sillon basai reliant les trois fossettes. S. -G. Hamotoïdes . 225. N. 2. Dernier article des palpes subglobnleux , presque aussi large que long, côté externe et sommet très arrondis. Pseudoharaotus . 226. N. 1. Dernier article des palpes long, presque cylindrique ou seulement très légèrement atténué à la base et au sommet , mon- trant parfois une tendance à être subulé au sommet. Cercocerus . 227. M. 1. Tête plus transversale; tubercule antennifère plusdistinct , pins court, formé en réalité dejdeux sphères accolées l'une à l'autre. Antennes avec une massue triarticnlée, très tranchée, et presque aussi longue que la moitié de l'antenne. Prothorax cordiforme, trans- versal, plus large que long, avec un sillon basai reliant deux fos- settos latérales peu distinctes ; pas de fossette médiane. Élytres carrées. Ablomen un peu plus long que les élytres; segments abdo- minaux 1 à 3 augmentant de longueur, le 3' étant le plus grand. Phamlsulus. 228. H. 2. 3e article des palpes en triangle allongé, mais encore plus petit que le suivant. I. 4. 4"= article des palpes ovaiaire, plus ou moins pédoncule à la base, sillonné au côté interne, avec l'uppendice sétiforme inséré un peu obliquement au sommet, au côté interne. Prothorax plus ou moins sinueux sur les côtés Hamotulus . "229. I. 3. 4« article des palpes ovoïde , régulièrement et également aminci à la base et au sommet, qui est un peu obtus. Prothorax régulièrement cordiforme, avec'trois fossettes libres, grandes. Didimoprora. 230. I. 2. 4*^ article des palpes ovoïde, un peu tronqué obliquement à la base et fortement tronqué obliquement au sommet, du côté ex- terne, ce qui le fait paraître en losange irrégulier ; une petite carène longitudinale à sa face supérieure; troncature du sommet carénée dans son pourtour et cette carène légèrement prolongée , du côté interne, au sommet, en une dent comprimée ; appendice terminal inséré un peu obliquement au centre de la troncature. Prothorax régulièrement cordiforme, un peu plus court, avec trois fossettes un peu dissimulées par la ponctuation qui est grosse et éparse Abascantus. 231. I. 1. 4"= article des palpes ovoïde , beaucoup plus large que les précédents. Prothorax étroit, avec trois fossettes réunies par un — 149 — sillon. 4« segment abdominal plus grand que les précédents. Palimholus. 232. H. 1. S'' article des palpes égal ou subégal au 4"^. I. 2. Palpes plus courts, plus épais ; 3» article plus ou moins dilaté en angle obtus, au côté interne ; 4"^ ovoïde , tronqué obliquement au sommet, au côté externe, et tronqué plus faiblement au côté interne, à la base, ou bien obconique, mais toujours avec la tron- cature du sommet 1 yromorphus . 233. I. 1. Palpes plus allongés, plus grêles, chaque article très mince à la base, presque pédoncule ; dernier article obconique ou fusi- forme, obtus ou légèrement acuminé au sommet , mais jamais subulé. K. 2. Dernier article des palpes obconique, un peu élargi, obtus ou arrondi au sommet avec une troncature très légère, arrondie à la lace supérieure au sommet et l'appendice terminal inséré au milieu de cette troncature, en sorte qu'il est un peu oblique. Yeux insérés près des angles postérieurs de la tête. L. 2. Tête carrée ; tubercule antennaire large, tronqué. Élytres à peine plus longues que le prothorax, subégales ou plus courtes que le l'''' segment abdominal. Yeux situés tout à fait aux angles postérieurs de la tête Diirhos . 234. L. 1. Tête (avec le tubercule antennaire) sublriangulaire; tuber- cule antennaire toujours beaucoup moins large que la tête , trans- versal ou en forme de bouton, toujours très étranglé à la base , parfois complètement isolé du front par une excavation transversale. Yeux placés moins près des angles postérieurs. Élytres bien plus longues que dans le gnnre précédent. Torme générale plus allongée. Schaufussia. 235. K. 1. Dernier article des palpes plus ou moins régulièrement fu- siforme, acuminé ou un peu arrondi et légèrement obtus, mais jamais élargi au sommet, sa plus grande largeur étant vers le milieu ; parfois une trace de troncature , comme dans les genres précédents, mais bien moins forte. Yeux situés vers le milieu de la tête. L. 3. Tous les articles des palpes on massue et fortement pédon- cules à leur base ; le dernier plus ou moins arrondi ou acuminé au sommet avec une légère trace de troncature. Élytres plus courtes, recouvrant moins l'abdomen. Ponctuation nulle ou légère. Aplodea. 236. 1^. 2. Palpes plus courts, à articles moins pédoncules. Tubercule antennifère plus court, plus large. Ponctuation presque nulle. Le reste comme Aplodea Tyropsis. 237. L. 1. Palpes longs, à articles plus ou moins pédoncules, mais dernier plus régulièrement fusiforme. Élytres bien plus longues , — 150 — emboîtant bien davantage l'abdomen. Ponctuation forle, au moins sur les élytres Gerallus. 238. G. 1. Dernier article des palpes renflé avant le milieu, aminci à la base, très longuement actiminé et subulé du milieu au sommet. Rytus. 230. B. ]. Tête en carré transversal, avec un cou 1res marqué. Yeux situés à l'avant de la tête. Antennes avec une massue énorme de quatre articles , les sept premiers étant très petits. Ryxahls. 240. A. 1. Tarses ayant deux ongles inégaux. B. 2. Abdomen fortement mai i^iné. Tête avec un tubercule frontal court, s'élevant au-dessus de l'épistome, dont les côtés sont \m peu élargis et déprimés. Yeux situés en avant, à l'angle supérieur de \a bouche. Palpes maxillaires petits, de quatre articles : 2'^ arqué, en massue; 3'= très petit, triangulaire; 4« subconique, très acumiué vers le sommet. Antennes à articles moniliformes ou transversaux, à massue quadriarticulée et dernier article très gros. D'ailleurs forme des Tyrus Pseudophanias . 241. B. 1. Abdomen très étroitement marginé. Corps assez globuleux. Tubercule frontal grand, mais large , tronqué en avant. Palpes maxillaires très grands ; 2« article triangulairement renflé a\i côté interne près du sommet; 3" petit, obcouique ; 4'= aussi long que le second, très mince à la base, renflé vers le milieu, atténué, filiforme de là jusqu'au sommet qui est un peu obtus, subulé. Élytres grandes. Pieds longs . . . Phalespus . 242. NOTES ET SYNONYMIE. Cette Iribu esl assez difficile à séparer nettement de la précédente, l/épistome ne présente jamais de dilatation latérale; la distance qui sépare le labre de la base du tubercule antennaire est moins grande : à cet endroit, l'épistome n'est pas bossue comme dans les Clenis- iini, mais il présente une petite carène obtuse, transversale et cir- culaire, qui s'évanouit de chaque côté sur les joues. Enfin , la pu- bescence n'est jamais squameuse ni écailleuse , même quand elle est très courte, un peu épaissie et râpeuse. La répartition systéma- tique des genres y est encore plus difficile, à cause des nombreuses formes de transition; c'est ce qui expliijue' la confusion qui règne dans la synonymie et qui n'est nulle part aussi grande. Certains genres étaient des magasins où on avait entassé les éléments les plus disparates. Ou peut les diviser en plusieurs groupes principaux, suivant que — 151 — les tarses ont deux ongles inégaux ou égaux, et les palpes maxil- laires trois ou quatre articles. Ils sont répandus dans le monde entier, mais très pauvrement représentés en Europe. C'est en Amérique et dans la réj^ion austra- lienne qu'ils sont le pins nombreux. C'est une tribu très riche en genres et en espèces et renfermant de très beaux insecti'S, peut-être les plus grands. 202. SomatipioH Scliaufuss, Nunq. Otiosus^ II, p. 457. Je me suis assuré par la dissection que les palpes n'ont réelle- ment que trois aiticles. Une belle et curieuse espèce d'Australie, facilement reconnaissable : (ilobulifer Schfs. 203. Enaallus Schaufuss, Psel. Siam, 1877, p. 18. Très joli genre, ayant un peu l'aspect des Cenlrophthalinus, mais avec des palpes tout iHlférents : punctipennisSchh., Siam, rosiratus Reitt., Bornéo. Je viens de prendre à Singapore plusieurs individus de ce genre qui ne sont [)as encore déterminés, mais qui me semblent devoir former une nouvelle espèce. 204. Raphltr eus ^hnrY>- Trans. Ent. Soc. Loncl., 1883, II, p. 208. C'est un genre très valable. Le dernier article des palpes le dis- tingue nettement de Tmeslphorus. Je ne connais pas Vaspcralus Shrp., du Japon, mais j'en possède une seconde esj.èce, dentl- manus Raffr., de l'Annam. 205. Tinesiphorus Le Conte, Bost. Journ. , VI, 1850, p. 7ij. Sintectes Westwood. Ce genre est assez nombreux et répandu dans le monde entier, .sa\if en Europe. Le D'' Sharp a pensé qu'il y aurait peut-être lieu de créer deux genres, suivant que le mésosternum est ou n'est pas caréné, et sans doute le professeur Westwood avait eu la même pensée «m établissant son genre Sintectes; mais je ne puis partager cette opinion. En elfet, si la carène du mésosternum est très accentuée chez les espèces américaines et manque au contraire absolument chez les espèces australiennes et japonaises {Sintectes W.), elle existe, à l'état de vestige, obsolète ou raccourcie, chez les espèces africaines et asiatiques. La forme des palpes est variable aussi ; parfois le dernier article est réellement écliancré au sommet , parfois il est globuleux avec une dent acuminée au sommet externe {denticornis Raffr.), d'autres fois il est presque fusiforme avec un renflement au milieu {uinhrosus Raffr.). La puhescence est nun moins variable: rare, courte et râpeuse dans la majorité des espèces, elle est fine, dense, courte, couchée dans umbrosus R., longue, plus rare , redressée dans pilosus et pubescens H. La carène médiane de l'abdomen est encore sujette à paraître ou disparaître suivant les espèces. - 152 - 206. Sinlectodes Reitter, Yerh. Naturf. Ver. Brunn , XX, p. 185. Ce genre ne diffère des Tinesiphorus que par l'absence de tout appendice sétiforme aux palpes. Il ne contient qu'une espèce : diversipalpis Reitt., de Geylan. C'est à tort que leCataldgue C. Schaufuss classe dans ce genre les crassicornis et pr inceps Slirp., du Japon, qui .«iont de vrais Tmesiphorus. 207. Pselaphocerus Raffray, Rev. d'Ent., 1887, p. 28-57. Deux beaux inspctes du Cap de Bonne-Espérance : heterocerus et Peringueyi Raffr. 208. Labomimus Sliarp, Trans. Eut. Soc. Lond. ., 1883, III, p. 300. Je ne connais pas le type de ce genre: Reitteri Sharp, du Japon, qui doit être un très bel insecte; mais la description du D'' .Sharp ne laisse aucun doute. 209. Cedius Le Conte, Bas t. Journ., YI, 1850, p. 74. Deux espèces bien connues de 1 Amérique du Nord : Ziegleri et spinosus Lee. '2\0. Zeatyrus Shjrp , Enl. Monthl. ilf«^. , XVIIl , 1881, p. 48. Parmipalpus Wvonn , M an. N. Zeal. Col., 11, 1881, 062. Je ne connais ni l'un ni l'autre de ces deux genres; mais les descriptions sont identiques et la forme si singulière des palpes ne permet pas défaire erreur. Ils ont été publiés simultanément aux deux antipodes. Ignorant lequel des deux ouvrages a paru le premier, je donne la préférence au nom du D'' Sharp , publié dans une revue très répandue (1). Sa description est d'ailleurs meilleure et c'est lui qui a reconnu les véritables aftinités de ce genre. Il est plus que probable que l'espèce de Broun {niontivagus Br.) est iden- tique à celle de Sharp, Laicsoni, de Nouvelle-Zélande. 2H. Pselaphodes Westwood, Trans. Eut. Soc. Lond., 1870, II, p. 129. Atherocolpus Raffray. Lorsque le profess»^ur Weswood a créé ce genre, il n'avait cer tainement sous les yeux qu'une Ç , dont le métasternum est mu- tique. D'autre part, quand j'ai décrit deux espèces {foveolatus ., de Singapore et heterocerus, de Java), je n'avais que des cf à métas- ternum muni d(' deux grandes apophyses tronquées au sommet, et j'avais pensé qu'il y aurait peut-être lieu de créer , pour ces deux espèces, un nouveau genre que je proposais conditionnellement di' nommer Athcrocolpîis. (1) La description de Sharp a paru le 1" juillet 1881 et peut éu'e cepeiK postérieure à celle de Broun, dont la préface est datée du 20 mai 1881. — 153 — 11 a été adopté depuis comme distinct, dans le Catalogue C. Schau- fuss, mais il devra tomber en synonymie, ces apophyses du raétas- ternum n'étant qu'un caractère sexuel, comme je l'ai constaté sur une série d'exemplaires repris à Singapore. 2\2. Ln.ùnKs Sharp, Trans. Eut. Soc. Lond., 1874, f. p. 106. Très voisin, mais distinct des Pselaphodes par ses palpes beau- coup plus grêles : spuiosKs Shrp., du Japon et luandarinna Kallr., du Tonkin; ce dernier est un des plus grands Psélaphiens connus. 213. Tyrus Aube, Mag. ZooL, 1833, III, p. 15. Ce genre a été composé jusqu'à ce jour des éléments les plus disparates. Le type est mucronatus Panz., d'Europe; il comprend encore, à ma connaissance, les Peî/ro»i Saulcy, d'Asie-Mineure, conipar Lee. {huyneralis Lee), de l'Amérique du Nord, enfin sexspino- sus ei calcaratus Schfs., du Brésil, deux espèces et localités qui m'inspirent d'autant plus de doutes que ce sont de très vieux in- sectes, piqués et dans un état déplorable: c'est à se demander si ce ne seraient pas des miia^onatus ou des compar. Je ne connais ^3iS compressicoUis Schfs., du Chili et histrio Schfs., deCeylan, et ne puis rien en dire; mais je doute qu'ils appartiennent à ce genre. Quant aux autres espèces qui doivent en être retirées, je les men- tionnerai au fur et à mesure, en parlant des coupes dans lesquelles elles doivent rentrer. 214. Pyiaa Casey, Bull. Cal. Acad. Sciettc, 1887, p. 457. Je ne connais pas ce genre, qui ne renferme qu'une seule espèce : corticina Cas., de Californie ; mais je crois, comme M. Casey, qu'il est bien à sa place près des Tyrus. 215. Pseudotyrus Raffray, nov. geu. La forme des palpes distingue ce genre des Tyrus , auxquels il ressemble d'ailleurs beaucoup. Une seule espèce: cor^icaZis "Raffr., de Singapore. 216. Sicbulipalpus Schaufuss, Psel. Siam, 1877, p. 23. C'est un très bon genre, mais qui ne peut être comparé aux Cei)- Irophthalmus. Une seule espèce : spinicoxis Schfs., Siam, 217. Marellus Motschulsky, Bull. Mosc, 1881, IV, p. 483. . Ce genre est maintenant bien connu ; il s'étend du sud de l'Al- gérie à Zanzibar, en passant par l'Egypte et l'Abyssinie; il ne compte encore que quatre espèces. 218. Centroj^hthalr/ms Schmidt, Beitr. Mon. Psel.Prag., 1838, p. 7. Camaldus Fairmaire. Ce genre est bien caractérisé par la forme des palpes. Il l'enferme — 154 — des espèces assez nombreuses duns les régions inlertropicales de l'Asie et de l'Afrique, et remonte au nord jusqu'en Algérie. 219. Acylopselaphus Raffray, Rev. d'Eat., 1883, p. 237. La forme du dernier article des palpes le distingue nelternenl du genre précédent, avec lequel il a des analogies. Une seule espèce : Mariée Raffr., Madagascar. 220. Taplirostethus Schàufms, An n. Soc. Fut. Firuice, 1882, Bull., {AA.Epicarls Schaufuss (en'ore). C'est un 1res bon genre ; il contient deux espèces : hcnnoluïclcs Schfs. = Tyrus javanicus Haffr., de Bornéo et Java, et Tyrus clavatus Raffr., de Nouvelle-Guinée. Il y a longtemps que j'avais reconnu que ces deux Tyrus devaient former un genre distinct. //a- moloides Schfs. devra tomber en synonymie, étant identique et postérieur h javanicus Ralfr. 221. Apharus Reitter, Deuts. Ent. Zeits., 1882, p. 139. C'est un HamotHS dont l'abdomen est immarginé. Une espèce , M il lleri Reitt., du Brésil. 222. Upoluna Schaufuss, Tijdschr. v. Eut., XXIX, 188G , p. 283. C'est un genre très voisin de Hamotus, mais bien distinct par la forme singulière et la dimension exagérée du dernier article des antennes ; les palpes maxillaires présentent aussi des dilférences. Une seule espèce : fîavitarsis Schfs., de l'île Upolu (Samoa). 223. Hatitotus Aube, Ann. Soc. Ent. France, 1844, p. 92. Genre exclusivement américain, renfermant une quarantaine d'espèces. Le dernier article des palpes est assez variable et ne pi'é- sente que des différences spécifiqui's. Dans une révision des espèces de sa collection, M. Schaufuss a voulu le diviser en deux genres, suivant que les fossettes du prolhorax sont libres ou reliées par un sillon. Je ne puis considéier ceux-ci que comme des sous-genres. 224. S. -G. Hamotus i. sp. Fossettes du prothorax libres. Cette section comprend le plus grand nombre d'espèces. 225. S.-G. Harnotoïdes Schaufuss , Berl. Ent. Zeits., 1887, XXXI, p. 310. Un sillon basai reliant les fossettes du prothorax. Même distri- bution. 226. Pseudohamotus Raffr., nov. gen. J'ai conservé à ce nouveau genre le nom inédit que M. Reitter lui avait assigné dans sa collection. La forme globuleuse du dernier article des palpes ne permet pas d(! le laisser parmi les Hamotus. Deux espèces que je crois inédites: in/fatipalpis Reitt. et con- junctus Reitt. 227. Cercocerus Le Conte, Class. Col. N. Amer., I, 1861 , p. 57. — 155 — Je ne connais pas le batrisoïdes Lee. type de ce genre. Le D'' Sharp {Biol. Centr. Amer.) dit qu'il ne voit rien dans la des- cription, qui difTérenciece genre d'ifa»iof; mais Reitter, qui semble avoir examiné des types, a saisi avec beaucoup de justesse les carac- tères distinctifs, en comparant les palpes des Cercoceriis à ceux des Marellus ; ils ont en effet à peu près exactement la même forme , avec cette différence cependant que le dernier article est sillonné dans Cercocerw^ et simple dans Marellus. Ven ai plusieurs espèces, non encore suffisamment étudiées, du Brésil. Le Phalespus hir- sulus Schfs., de l'Amazone, rentre dans ce genre. 228. Phamisulus Reilter, Deut. Eut. Zeits., 1888, XXXII, p. 234. Phamisus Scliaufuss, no)i Aube. Neopiiamisus Reitt., loc. cit. En traitant de la tribu des Faronini, j'ai déjà parlé du genre Phamisus Aube, avec lequel Phamisus Schfs. n'a rien de commun. Il y a lieu maintenant de faire ressortir les dissemblances qui existent entre la description d'Aubé et les insectes que Schaufuss rapporte à ce genre, et dont je possède les types. Il y a deux espèces : hellus et horroris , toutes les deux du Brésil. Bellus Schfs. est simplement un Hayaotus sans aucun caractère qui puisse le séparer de ce genre. Je possédais déjà hor- roris Schfs. sous le nom inédit de Hetschhoi Reitt. , venant de la collection Reitler où il portait deux étiquettes, l'une avec Hamotus HeischJioi, l'autre avec Phamisus Hetschhoi R. Cet insecte consti- tue un genre qu'on pourrait appeler de complaisance; car il faut se mettre l'esprit à la torture pour y découvrir quelques différences avec les Hamotus. La tête et le prolhorax sont plus transversaux, ce dernier plus cordiforme et le tubercule autennaire plus accentué; les proportions des trois premiers seguients abdominaux un peu différentes; les élytres proportionnellement plus courtes; TabJornen plus long et tout le corps plus aplati; les palpes et les pattes iden- tiques à ceux à'IIamotus, les antennes semblables à celles de plu- sieurs Hamotus ; car, dans ce dernier genre, cet organe est va- riable. Aube, le créateur du genre Hamotus, n'aurait pu dire que le genre Phamisus « a un faciès tout particulier qui l'éloigné de tous les autres. » Voyons donc au contraire les différences considérables qui existent entre la description du genre Phamisus Aube et le Pha- uiisus horroris Schfs. — 156 — Phamisus Reichenbachi Âubé D'après la description. Anlennae moniliforraes, apice clavatae, in tuherculo frontal i insertpc. Palpi maxillares 4 articulati, articulo ultimo securiformi. Elytris breviusculis. (lorps allongé , sensiblement déprimé. Tête prolongée en avant en un petit tubercule sur lequel sont insérées les antennes, qui sont moniliformes et un peu renflées à leur extrémité ; le dernier ar- ticle, de la longueur des deux précédents, est pyramidal. Palpes maxillaires de 4 arti- cles, le l"' très petit, le 2"^ al- longé, en massue, le 3" très petit, triangulaire, le 4'' de médiocre longueur , sécuriforme et ter- miné par un petit appendice membraneux à peine visible. Corselet cordiforme. Phamisus horroris Schfs. D'après le type. Antennaî crassaî, articulis in- lermediis transversis, apice valde clavatœ , in tuberculo frontali insert?e. Palpi maxillares 4 articulati, articulo ultimo oblongo , apice acuminato, intus sulcalo. Elytris quadratis. Corps ép;iis, très peu allongé, très peu déprimé. Tête transversale ; en avant un tubercule anteimifère très séparé du front, presque aussi large que la tête, court et très transversal, profondément bilobé par un sil- lon qui s'arrête au bord anté- rieur du front. Sur les côtés de ce tubercule sont insérées les an- tennes qtii sont épaisses , avec les articles 3-8 fortement trans- versaux, 9-11 en forte massue occupant la moitié de l'antenne ; le dernier,presque aussi long que les deux précédents ensemble, est ovale, élargi avant le sommet qui est très obtusément acu- miné. Palpes maxillaires de 4 arti- cles : l"'' très petit ; 2"^ allongé, légèrement en massue ; 3"^ très petit, en triangle transversal ; 4" plus long que tous les autres en- semble, oblong, tronqué un peu obliquement mais non élargi à la base, très atténué au sommet, avec un appendice court , mais épais, un peu obtus et très vi- sible, entièrement sillonné lon- gitudinalemenl à sa face interne. Prothorax cordiforme, trans- versal, plus large que long. Élytres très déprimées, 1res courtes. Abdomen déprimé et large- ment rebordé. Pâlies assez longues , cuisses très légèrement renflées. Tarses de trois articles : 1"^'' très pelit ; 2'" très long : 3*-' plus court de moitié que le précédent et terminé par deux ongles égaux. Entièrement recouvert d'un duvet fin et serré. Corselet cordiforme, les angles antérieurs très arrondis, les pos- térieurs échancrés , le bord la- téral terminé en arrière par une petite dent épineuse et relevée ; le disque est marqué d'un sillon en fer à cheval qui occupe la base et les deux côtés, Élytres très déprimées, cour- tes, tronquées un peu oblique- ment en arrière ; on n'observe d'autre strie que celle qui existe tout le long de la suture. 157 — Elytres peu convexes , mais non déprimées , aussi longues que larges. Abdomen non déprimé, très déclive au sommet, moyenne- ment rebordé. Pattes courtes, robustes, cuisses assez épaisses. Tarses de trois articles: l"' très petit ; 2" un peu allongé; 3'^ un tiers plus long que le précédent et terminé par deux ongles égaux, Pubescence fine, courte, cou- chée, assez dense, mais nulle- ment duveteuse, Prolhorax transversal , cordi- forme , angles antérieurs nuls, postérieurs obtus, entiers, bord latéral très arrondi , entier et sans aucune trace de dent ni d'échancrure ; \in sillon basai transversal , unissant deux fos- settes latérales, peu distinctes. Élytres plutôt convexes que déprimées, carrées, aussi larg<;'s que longues, tronquées carré- ment au sommet ; une strie su- turale, un sillon discoïdal s'obli- térant vers le milieu ; épaules un peu élevées. On voit combien sont nombreuses et profondes les différences, M, Schaufuss nous dit, il est vrai, qu'il a vu , quelques années au- paravant, dans la collf ction Vom Bruck, un insecte qui lui parut être autant que possible le véritable Reichenhachi Aube; il en fit un fugitif croquis, qui lui a servi plus tard à identifier /iorror/.s avec le genre PhcDuisus. D'abord, rien ne prouve que l'insecte de la collection Vom Bruck fût un Phamisus, et s'il ressemblait à horroris, ce n'en était cer- tainement pas un. Ensuite, les souvenirs de M. Schaufuss ont \m , à quelques années de distance , manquer de l'exactitude néces- saire. Revue d'Entomolofjie. — Juin 1890. 11 — 158 — Quant à M. ReitltM', j'ignore comment il en était arrivé à utif coii- clusion conforme à celle de M. Scliaufuss. En tous cas , il ne con- naissait pas depuis bien longtemps le genre Phamisus puisque, dans sa distribution systématique des Psélaphides {Yerh. Naturf. Ver. Br/'lnn., XX, 1882), il ne cite pas le genre d'Aubé , même à titre de mémoire. Si on rapproche de celte discussion critique celle j'ai donnée dans la tribu des Faronini, il paraîtra, je l'espère, évident que les genres Phamisus Aube et Phamisus Scliaufuss sont tout à fait différents l'un de l'autre. Le nom de Schaufuss doit donc tomber eu synonymie et être remplacé par celui de Phamisulus , qui deviendra peut-être lui-même synonyme de Hamotvs , si on trouve des formes de transition enlevant toute valeur générique aux dilîérences si légères déjà et si superficielles que j'ai signalées. Une seule espèce du Brésil : horroris Schfs. [Depuis la remise de ce travail à l'impression, je me suis aperçu que M. Reitter avait publié, lui aussi, une note sur les genres Phami- sus Aube et Phamisus Schfs. {Beut. Ent. Zeits., XXXII, 4888, p. 234-235). M. Reitter considère que le genre Phamisus Aube fait partie des Tyrlni, et en cela je ne puis partager son opinion, que je crois erronée, pour les motifs que j'ai déjà longuement exposés. Mais il estime avec raison que le genre Phamisus Schfs. est tout à fait différent, et il crée pour le Phamisus horroris Schfs., le nou- veau g'Mire Neophamisus Heitt. Il est vrai que M. Reitter ne semble pas avoir vu le type de horroris Schfs., car il lui assigne (les caraclères inexacts i)uisés dans la description de M. Schaufuss. Partant de ce principe faux , M. Reitter crée deux nouveaux noms générique et spécifique : Phamisulus Jlelschkoi Reitt., pour un insecte dont il a constaté les véritai)les caraclères et re- conriu les affinités réelles et que, logiquement, il ne pouvait iden- tifier avec Neophamisus Reitt. , bien que l'examen des types prouve d'une façon indiscutable que ce Phamisulus est absolu- ment identique au Plcamisus liorroris Schfs. La responsabilité de cette erreur revient à M. Schaufuss et non à M. Reitter. La synonymie devra donc s'établir comme suit : Phamisulus Reitt., iJeui. Enl. Zeils., XXXII, 1888, 234. Phamisus Schaufuss {noyi Aube), Tijdschr . Ent., XXIX, 1886, 265. Neophamisus Reitt., Deut. Ent. Zeils., XXXII, 1888, 235. Horroris Schaufuss, loc. cit. Hetschkoi Reitter, loc. cit. Quant à la place à assignera Phamisulus Reitt., je suis heureux de constater q':e nou-- sommes, M. Reitter et moi, exactement du — 159 - même avis, à savoi;' qu'il vient se ranger tout auin-ès de Hamohis: ^ dont il diffère très peu.] 22V1. Hainotiilus Schaufuss, Tijdsdt. Eut., XXX, p. 108, Ce genre renferme, à ma coiinaiss;mcp, deux espèces : Tyrus iitutandus Shrp., de Nouvelle-Zélande, et chamœleon Schfs., d'Australie, Primitivement, M. Schaufi.ss avait décrit cette dernière espèce comme Bryaxis ; j'en avais f.dt un Tyrus , et entin M. Schaufuss a eu raison et m'a devancé, en créant un genre spécial dont j'avais reconnu depuis longtemps la nécessité. 230. Didimoprora RatTray, nov. gen. Encore un démembrement du genre Tyrus: une belle espèce d'Australie : Vicloriœ King. Les ongles sont un peu inégaux. 231. Ahascantus Schaufuss, Tijdschr. Eut., XXIX, p. 258. C'est un bon genre comprenant une seule espèce : sanio Schfs., d'Australie. 232. Palimholus Ratïray, nov. gen. Je suis obligé de créer ce genre pour le Tyrus mir^andtis Shrp., d'Australie, dont je ne connais pas mnlheureuseraent le type unique, mais qu'il m'était impossible, en analysant 1 1 description du D'' Sharp, de faire rentrer dans aucun genre connu. Le D'" Sharp nous avait avertis, du reste, que cette espèce devrait former un genre nouveau , ce qui ne paraît pas douteux ; mais je suis moins sûr qu'il soit ici à sa place. 233. Tyromorphus Haffray, Rev. d'Enl., 1883, p. 240. La forme des palpes rendra toujours ce genre facile à recoiuiaîlre. il renferme |)liisieurs espèces d'Australie : nitidus Raffr. , coines Schfs., et certainement aussi Tyrus spinosus Westw., dont je ne connais malheuieusement que la description et la figure. Quant au conslrictltiasus Schfs., il appartient au genre Schaufussia. 234. Durhos Sharp , Trans. Eut. Soc. Lond. , 1874, IV, p. 495. Je ne cormais pas le priseus Shrp., type de ce genre Depuis, Srhaufiiss a décrit plusieurs e.-^pèces de Durhos, dont je [tossède les types, et une seule, interruptus Schfs. , répond à l'idée que , d'après la description de Sharp, je me fais du genre Durhos. D'ailleurs, M. G. Schaufuss, sans nul doute d'après l'avis de son père, range dans ce genre les Tyrus forinosus King et hurne- ralis W. Or, pour nous donner des points de comparaison, le D'' Sharp, en créant le genre Durhos, a bien soin de citer Tyrus formosus comme intermédiaire entre les genre Durhos et Geral- lus: il ne fait donc pas partie du premier. Tyrus formosus K., dont le U'' Sharp m'a donné des exemplaires ty|iiques , rentre dans les Schaufussia. Quant à Tyrus humeralis W., je ne le connais pas; mais — 160 — d'après la figure et surtout celle du palpe , je crois qu'il rentre aussi dans les Schauficssia. Durbos ne comprend donc plus que deux espèces : priscus Shrp. et interruptus Schfs., toutes les deux d'Australie, 235. Schaufussia Ratfray, Rev. d'Eat., 1883, p. 238. Lors de la création de ce genre pour le Bryaxis hrevis Schfs., je ne croyais pas qu'il dût renfermer toutes les espèces qui lui re- viennent maintenant. Quand j'ai décrit et figuré les palpes, j'avais été induit en erreur par la déformation de ces organes dont les téguments très minces se raccornissent facilement, comme je m'en suis aperçu depuis, en constatant des palpes de formes différentes sur un même individu. La large troncature que j'avais figurée pour les Schaufussia hre- vis et angustiur est toute fortuite; je possède maintenant plu- sieurs exemplaires de ces insectes, et pas un n'a de palpes sembla- bles; les deux espèces sont d'ailleurs identiques. Mais il y a dans la forme du tubercule antennifère des caractères suffisants pour isoler et définir le genre. Schaufussia comprend ainsi : hrevis Schfs. = angustior Raff.; Durhos intermedius Schfs., Durhos a/finis Schfs., Tyromor- phiis constrictinasus Schfs., Tyrus formosus King et Tyrus humeralis Westw., tous de la région australienne. 236. Aplodea Reitter , Verh. Naturf. Ver. Brûnn, XX, p. 486. Ce genre, qui renferme un certain nombre d'espèces, est spécial au Chili. Il est bien voisin de Gerallus Shrp. Les palpes varient un peu suivant les espèces. 237. Tyropsis Saulcy, Spec, I, p. 80. Je possède le type unique, qui faisait partie de la collection Che- vrolat. Plus je l'examine, plus je trouve qu'il ressemble aux Aplodea. La patrie de Tyropsis Chevrolati est du reste inconnue. Je connais d'autres exemples de confusions de localités dans les collections où les exotiques et les européens étaient mélangés; aussi ne serais-je nullement surpris que le Tyropsis Chevolati ne fût autre chose qu'une des grandes espèces à' Aplodea. Je ne puis toutefois me prononcer aujourd'hui sur ce point. A la suite de controverses entre M. Reitter et Schaufuss, le genre Aplodea demande à être révisé avec les types de ces deux auteurs. Quand j'entreprendrai ce travail, je déciderai en même temps la question du Tyropsis; mais en attendant, c'est un genre que je ne maintiens que provisoirement et avec les plus grands doutes sur sa validité. 238. Gerallus Sharp , Trans. Eat. Soc. Lond. , 1874 , IV, p. 493. Zozimus Schaufuss. — 161 — Je possède, venant du D' Sharp lui-même, un type de son Gérai- lus nanus et aussi tous les types de Zozimiis de Schaufuss. Je ne rae rends pas compte du motif quia poussé le D'" Schaufuss à créer le genre Zoziraus, qui est absolument identique à Geral- lus. Du reste , Sharp nous dit que Tyrus palpalis King est un Gerallus ^ et Schaufuss en fait un Zozimus ; pourquoi? Le Catalogue C Schaufuss cite Gerallus Shrp. comme syno- nyme de Rijtus King, ce qui est une erreur. Ce genre renferme, à ma connaissance , les espèces suivantes : Gerallus nantis Shrp., Tyrus palpalis King, Zozimus {Ge- rallus olirn Schfs.) punctipennis Schfs., Zozimus suhasper , modestus, globulicornis et longipes Schfs. et enfin Durhos crlbratipennis Schfs. Tous sont de la région australienne. 239. Rytifs King, Trans. Soc. N. S. Wales, 1866, p. 303. Ce genre est bien caractérisé par la forme longuement subulée du dernier article des palpes. Les espèces suivantes, que je connais, rentrent dans ce genre : Rylus suhulatus King, porcellns Schfs., orientalis^ gem- mifer, piorcellus , procurator Schfs. Le Rytus {Gerallus olim Schfs.) perforaius Schfs. est un Eupiaes. Tous sont austra liens. Le professeur Westvood a décrit et figuré {Trans. Ent. Soc. Loncl., 1856, III, p. 273, t. XVI, fig. 6, 7), les deux sexes d'un insecte qu'il nomme Batrisus angulatus W., de Melbourne, parce qu'il a deux ongles inégaux. Je ne connais pas cet insecte, mais ce n'est certainement pas un Batrisus; son abdomen marginé et la forme de ses palpes l'en éloignent. Il m'a tout l'air de devoir appartenir à la tribu des Tyrini, où il formerait un genre nou- veau , dans le voisinage des précédents ; mais il faudrait savoir d'abord quelle est la forme de ses trochanters intermédiaires. 240. Ryamhis Westwood, Trans. Ent. Soc. Loncl., 1870,11, p. 133. Je ne connais pas l'unique espèce : anthicoïcles W., qui est un des plus grands Psélaphides connus. Elle est originaire de Singa- pore, où je la cheixhe en vain depuis deux ans. 241. Pseudophanias Raffray, nov. gen. Ce genre est tout à fait anormal , et il eut été plus logique peut- être de l'isoler dans une tribu à part. La forme de la tête et des palpes, ainsi que la position des yeux , rappellent la tribu des Go- niacerini, dont ses trochantersinterraédiaires longs, en massue, et le l"^'' segment ventral peu apparent, l'éloignent nettement. J'en ai trouvé à Penang deux espèces : nialaïanus Raffr. et cribricollis Raffr. — 162 — 242. Phalespus Weslwood, Trans. Ent. Soc. Lond., 1870, II, p. 131. Ce genre , qui comprend plusieurs espèces de la ré,i,non des Amazones, semblerait plus à s;i place parmi les Batrisini , auprès des Armjllium et des Evphalesp^is, dont il a la forme globuleuse et les ongles inégaux. Cependant il appartient réellement aux Tyrini. Il n'est pas sans analogie, d'ailleurs, avec certains Geral- lus, et ses palpes à derniir article subulé sont semblables à ceux des Rytus. Il contient : subglohosus W., Batesellus W., fliivii- nicola, ampliventris et nanus Schfs., ces deux dernièrea dé- crites primitivement comme des Pselaphus , et enfin plusieurs espèces encore inédites. Mais Phalespus hirsutus Schfs. rentre dans le genre Cercocerics ; ses deux ongles sont égaux et le. dernier article des palpes est sillonné au côté interne. IS'' Tribu. — Schistodagtylini. Troisième article des tarses entièrement bilobé ou, plus exac- tement, formé de deux lames accolées. Palpes de quatre articles, grands et pluriappendiculés. Corps très aplati. Antennes distantes, la tête ne présentant p^s de tubercule antennifère. Schistodactylus . 243. NOTES ET SYNONYMIE, Malgré la répugnance q\ie j'éprouve à créer une tribu pour un seul genre, force est bien de m'y résoudre. Ces types erratiques isolés existent dans toutes les familles et je dirai même dans toute la zoologie. La forme des tarses est unique, non-seulement dans cette famille, mais dans tout l'ordre des Coléoptères. 243. Schistodactylus Raffray, Rev. d'Ent., 1883, p. 243. La seule modification que j"aie à faire à la description déjà donnée de ce genre, c'est que les deux lames formant le 3» article des tarses ont, en réalité, chacune un ongle court, recourbé et très j)eu distinct Une seule espèce : phanlasraa Ralfr., d'Australie. 14'^ Tribu. — Arhytodini. Deuxième article des tarses grand, élargi, cordiforme, bilobé ; troisième simple, subcylindrique , inséré entre les deux lobes du se- — 163 — cond, muni d'un seul ongle. Pal[)es maxillaires d'un seul article. Antennes rapprochées à leur base. Tête présentant un tubercule antennifère Arhytodes. 244. NOTES ET SYNONYMIE. Encore une tribu composée d'un seul genre, que M. Reitter avait placé dans ses Pselaphitii et dans le voisinage du groupe dont j'ai fait la tribu des HjjbocephaUnL II présente certainement des ana- logies avec ces deux tribus ; mais la forme si particulière de ses tarses, qui ressemblent à ceux des Curculionides, l'isole de tout le reste de la famille, ce que corrobore l'unique article de ses palpes maxillaires. 244. Arhytodes Reitter, Yerh. Natiirf. Ver. Bribin , \X , p. 209. Rhytus Westwood. Le nom assigné par Westwood était déjà préoccupé dans la même famille. Le type vestitusW'^'èiw., du Brésil, ne semble pas très rare. Mon ami H. Oberlhur m'en a envoyé une autre espèce prove- nant des chasses de M. de Mathan dans l'Amazone; je me ferai un plaisir de la nommer Oberthuri. Ce sont de très beaux insectes, à pubeseence écailleuse comme les Clenistes , avec de longues antennes variables suivant les sexes. 2" Sous-Famille. — CLAVIGERID^. A. 2. Dernier article des'anlennes obtusément acuminé à l'extré- mité, sans troncature, ayant simplement le sommet plus rugueux et plus pubescent. Antennes de quatre articles ; 2 premiers très petits; 3" obconique, plus long que les deux premiers réunis; 4° aussi long que la moitié de l'antenne , comprimé , sinueux en des- sous, en massue au sommet. Côtés de l'épistome fortement dilatés, l'rothorax très sinueux sur les côtés avec le disque gibbeux et sillonné. Abdomen composé, en dessus, de quatre segments, en dessous, de six ; l^'' très grand, simplement déprimé à la base et unifasciculé en dessus; marge latérale assez fortement carénée. Anaclasiger. 245. A. 1. Dernier article des antennes tronqué au sommet, et cette troncature garnie de soies rigides et courtes. R. 2. Premiers articles des antennes très petits, le dernier seul très grand, beaucoup plus long que tous les autres ensemble. G. 4. Deux articles aux antennes. — 164 — D. 2. Tête en carré transversal. 2" article des antennes moins long que la largeur de la tête. Prothorax campanuliforme, avec les angles postérieurs prolongés. Abdomen très grand, de trois seg- ments en dessus et de six en dessous ; en dessus , à la base , une grande fossette transversale. Élytres carénées transversalement à la base et sur les épaules. Corps court. Pattes très courtes. * Masllger. ^246. D. 1. Tête allongée. 2P article des antennes aussi long que la tête. Corps plus allongé Articerus. 247. C. 3. Trois articles aux antennes. D. 2. 2"= article des antennes plus gros que la base du 3*=, qui est en massue. E. 2. 3" article très fortement en massue, resserré au milieu, avec une carène circulaire simulant la suture d'un 4'^' article. Fossette abdominale très grande, presque carrée. Pseuclofusliçjer . 248. E. 1. 3'' article des antennes simple. Fossette abdominale trans- versale. F. 2. Tête plus courte, en angle obtus au sommet. Fossette abdo- minale fasciculée sur les côtés Fustiger. 249. F. 1. Tête plus longue, élargie et tronquée au sommet. Fossette abdominale à peine fasciculée. . . . Com})iatocerus . 250. D. 1. 2*^^ article des antennes moins gros que la base du suivant, qui est subcylindrique ou atténué au sommet. E. 2. Des yeux Cotumaioceropsis . 251. E. i. Pas d'yeux Adranes. 252. G. 2. Quatre articles aux antennes. D, 2. Dernier article des antennes en massue. E. 2. Abdomen avec une seule fovéole transversale, trisinuée postérieurement Fustigeropsis . 253. E. 1. Abdomen trifovéolé ; les fossettes séparées par de fortes carènes; la médiane la plus grande . . . Articerocles . 254. D. 1. Dernier article des antennes subcylindrique, [tlutôt renflé au milieu et atténué au sommet; les premiers articles moins gros. Fustigerodes. 255. G. 1. Ginq articles aux antennes. Épistome très dilaté sur les côtés. Fossette abdominale transversale, fortement carénée sur les côtés Co)nrnalocerodes . 256. B. 1. Dernier article des antennes pas beaucoup plus grand ou même beaucoup plus petit que tous les précédents réunis. G. 3. (Juatre articles aux antennes ; le 3*^ plus grand que les deux précédents réunis. D. 2. Tête courte; épistome très dilaté. Fossette abdominale simple, transversale Radaina. 257. D. 1. Tête plus allongée ; épistome peu dilaté. Fossette abdomi- — 165 — nale plus large, avec une impression au fond comme chez les Cla- viger Diarliger. 258. C. 2. Cinq articles aux antennes. Fossette abdominale simple- ment transversale Clavigerodes . 259. C. 1. Six arficles aux antennes. !). 2. Des yeux. Fossette abdominale simplement transversale. Clav igerops is . 260 . D. 1. f'as d'yeux. Fossette abdominale transversale à la base, oblongue longitudinalement au milieu. . . . Claviger. 261. NOTES ET SYNONYMIE. C'est par un faciès général différent et par des détails d'ordre .se- condaire, plutôt que par des caractères tranchés, que cette so\is- famille se distingue des Pselaphid.e genuin.e. La forme cylindrique et la troncature du dernier article des antennes, qui fournissait un bon caractère, n'est même plus constante. L'atrophie des organes buccaux et la coalescence des segments supérieurs de l'abdomen et des articles des antennes semblent être en réalité les seules différences stables. Ces insectes, peu nombreux et presque toujours rares , semblent être tous myrmécophiles, bien que plusieurs aient été pris exclusi- vement au coucher du soleil, soit en fauchant dans les prairies, soit en battant des arbres au parapluie. On a l'habitude de compter comme un article, le nœud qui, en réalité, n'est qu'un cotyle, le plus souvent invisible, ratlacliant l'antenne àlitête. Gomme on ne le voit le plus sonv^-nt que par les yeux de la foi, c'est-à-dire qu'on compte les articles visililes , plus un, il en est résulté une confusion fâcheiise à laquelle je re- grette d'avoir contribué, mais que je vais essayer d'éclaircir, aujour- d'hui que je possède tous les types sans lesquels il eût été impossi- ble de rien décider de certain. 245. Anaclasiger Rafîray, nov. gen. Par la forme de ses antennes , dont le dernier article n'est pas tronqué au sommet, mais obtusément acuminé, ce genre fait bien la transition d'une sous-famille à l'autre. Une espèce : sinuali- collis Raffr., deSingapore. 246. Mastiger Motschulsky, Bull. Mosc, 1851, IV, p. 501. Ce genre est très curieux et ses antennes ne sont nullement cassées comme l'avait craint Motschulsky lui-même et le pensait M. Reitter. L'antenne toute entière est moins longue que la tête n'est large. Je ne connais pas l'espèce de Motschulsky , ahruptus, de Calcutta ; mais j'ai pris à Singapore une seconde espèce qui ap- — 166 - paiiienl certainemoiit à ce genre étrange , que la forme seule de ses antennes suffit à caractériser, mais qui diffère en outre par bii-n d'autres points des autres genres voisins. Il y aura donc maintenant deux espèces : ahriiptus Mots, et hrevicornis Raffr. 247. Artlcerus J)a\md,ïi, Yet. Ali. Handl., 1825, p. 398. Ce genre, exclusivement australien, est maintenant bien connu et comprend une vingtaine d'espèces. M, Schaufuss y rattache avec doute son quadriscopulatus Sclifs. {Rev. mens. cVEnl. St-Pétersh., 1883, I, p. 2), de Sumatra ; la colleclion de cet auteur ne contenait comme type de cette espèce qu'un exemplaire sans tête ni prothorax, bien que la tête seule- ment fît défaut chez l'exemplaire décrit par lui. Ce ne doit pas être un Articerus. 248. Pseudofustiger Reitt., Deut. Eut. ZciLs., XVIII, 1884, p. 167. Une seule espèce rentre dans ce genre : Y Articerus slricli- cornis Reitt., des Antilles. 249. Fustiger Brendel, Proc. Ent. Soc. Phil. . VI, 1866. p. 189. Avec ce genre commence une véritable confusion; ramené à ce qu'il doit être réellement, il ne comprend que des espèces améri- caines : Fuchsi Brend., festivus et testudineus Schfs. et les Ar- ticerus amazoniens et brasiliensis Westw. 250. Commatocerus Rafîray, Pev. cVEnl., 1882, p. 1. J'ai créé autrefois ce genre pour une espèce d'Abyssinie. le sépa- rant de Fustiger, parce que ce <]ernier n'aurait que deux articles aux antennes, tandis que Coiiiynatocerus en a trois. Mais Fusti- ger a réellement aussi trois articles, et M. Reitter a , en consé- quence, réuni Fustiger et Commatocerus : première erreur. Je me suis rangé à l'avis de M. Reitter [Rev. d'Eiit,, 1883, p. 229): seconde erreur Rn même temps je faisais rentrer dans le genre Fustiger, Y Ar- ticerus syriaciis Slcy. : troisième erreur. M. Reitter, qui n'a jamais connu le type primitif de mon Com- matocerus elegantulus, acceptant, à ?on toui', la réunion que j'avais faite dans un même genre A' elegantulus et syriacus, et considérant d'autre part avec raison que sjjriacus ne pouvait être un Fustiger, rétablit pour ces deux espèces le genre Commato- cerus, en lui assignant toutefois quatre articles aux antennes, ce qui est exact pour sgriacus, mais faux pour elegantulus : qua- trième erreur. Dans la Rev. d'Enl., 1883, p. 229, je décrivis un nouveau Fus- tiger {madagascariensis), qui ne devait [)as appartenir à ce genre : cinquième erreur. - 167 — M. ReiUor {Deut. Eut. Zeits., X\Vll\ , 1884, p. 168), créait' genre Fustigerodes pour une e?pèce, d'ailleurs inédite et de localité iiconnue. Ce genre est bon et doit être maintenu; raais Rcitter y lit rentrer mon Fustiger inaclagascariensis : sixième erreur, M. Louis Péringuey publiait sur ces entrefaites, sous le nom de CommatoCL'rus capensis, un insecte du Gap qui, en comparant les types, se trouve être cette même espèce d'origine inconnue sur laquelle M. Reitter fondait, sans décrire l'espèce, le genre Fustige- rodes qui, du reste, est valable : seplième erreur. Dans la liev. d'Ent., 1887, p. 19, je décrivis encore une nou- velle espèce du Cap, sotis le nom de Commatocerus Peringuegi, insecte qui a quatre articles aux antennes. Je possède tous les types dont je viens de parler et j'ai pu re- prendre leur étude ah ovo. La vérité est que chacune de ces espèces forme ,uu genre particulier. Commatocerus ne renferme que le type, du genre : elegantulus Raffr., d'Abyssiuie, et a trois articles seulement aux antennes. 251. Commatoceropsls Raifray, nov. gen. Une seule espèce : madagascariensis Ralfr. , de Madagascar, dont j'avais fait un Commatocerus et Reitter un Fustigerodes. 252. A^dranes Le Conte, Bost. Journ., VI, 1850, p. 83. Genre bien connu, qui renferme deux espèces de l'Amérique du Nord : cœcus Lee, qui est fort rare et que je ne connais pas, et Lecontei Brend., qui est assez répandu. 253. Fustigeropsis RalFray, nov. gen. Créé pour le Commatocerus Peritigueyi Haflfr., du (;a|), qui a quatre articles aux antennes. 254. Articerodes Ratfray, nov. gen. I-a seule espèce de ce genre est sgriacus Slcj., d'Asie-Mineure. d'Abyssiuie et de Mésopotamie, qui a été ballottée des Arlicerus aux Fustiger e\^\iyi Commatocerus. Le ponticus Shrp. est, d'après l'inspi'Ction des types de cet entomologiste et de ceux de Satilcy. identique au sgriacus. 255. Fustigerodes Reitter, Deut. Ent. Zeits., 1884, p. 168. Gréé par Reitter poiu' une espèce inédite et de localité inconnue, (|ui est, ]!' l'ai dit, idendiqiie au Com))iatocerus capensis Péring L'insecte typique de Reitter portail po-ir éti(piette : « Boucard , Loud.iii », mais j'ai vu d'autres étiquettes semblables pour des in- sectes du Gap. Il n'y a du teste aucun doute sur l'identité des types de Reitter et de Péringuey, ([ue je possède tous les deux. \\. Périguey a décrit récemment une seconde espèce de Cape- Town , sous le nom de majuscutus {Trans. S. A fric. Phil. Suc, 1888, p. 84), qui appartient peut-être à un autre genre. — 168 — 256. Commalocoderes Péringuey, Tr ans. S. A fric. PJiiï. Soc, 1888, p. 85, pi. I, fig. 3. M. Péringuey a bien voulu me communiquer, avant sa publica- tion, la description manuscrite et le type unique de ce genre : liaffraiji Pér., du Transvaal ; j'en ai pris alors un dessin au trait que je reproduis dans les planches. Cet insecte a bien réellement cinq articles aux antennes. 257. Baclama Raffray, Rev. d'Ent., 1883, p. 230. Deux espèces de Madagascar : inflata et spinipennis Raffr. , qui ont quatre articles aux antennes. 258. Diartirjer Sharp, Trans. Ent. Soc. Lond., 1883, p. 329. C'est tout à fait un Claviger oculé, à antennes de quatre articles. Deux espèces du Japon : fossidatus et spinipes Shrp. 259. Clavigerodes Raffray, Rev. Mag. Zool., 1877, p. 279. Une espèce : abyssiniens Raffr., d'Abyssinie. 260. Clavigeropsis Kaffray, Rev. d'Ent., 1882, p. 3. Une espèce : forniicarius Raffr., d'Abyssinie. 261. Claviger Preyssler, Verz. Bdhm. Ins., 1790, p. 68. Ce genre est connu depuis un siècle. Répandu dans l'Europe mé- ridionale et orientale, il s'étend jusqu'en Transcaucasie et en Algérie. n compte environ vingt-cinq espèces. GENERA INCERT.E SE DIS. Éloigné d'Europe, comme je le suis, je ne puis demander à mes collègues de faire courir à des types uniques et précieux les risques d'un long voyage d'outre-mer. Il reste donc deux genres qui em- barrassent beaucoup leur auteur et que je ne puis, sans les voir, ranger avec une certitude , même relative, dans aucune tribu. Puis il y a aussi un certain nombre de genres de Molschulsky, dont les descriptions trop sommaires font de véritables rébus ; je suis pourtant persuadé que ce sont des genres réellement distincts et très valables. Rien qu'on soit en droit de considérer tous ces genres de l'auteur russe comme des noms in litteris, je les citerai en reproduisant in extenso le texte de Motschulsky , et en les accompagnant de quelques remarques sur les présomptions de leur parenté. 262. Acetalius Sharp, Trans. Ent. Soc. Lond., 1883, p. 322. Voici les points principaux de la description de Sharp : Palpes maxillaires très courts; dernier article court et épais, ovale; pénultième très petit. Antennes de onze articles, avec un article ter- — 169 — minai très grand, acuminé, largement séparées à leur insertion. Tête allongée au-devant des yeux, qui sont placés près des angles posté- rieurs de la tête. Protliorax allongé et étroit. Élylres presque enflées. Arrière-corps avec un segment basai très allongé, les ai;tres extrê- mement courts ; le segment basai à peine ou , tout au moins , excessivement finement marginé. En dessous composé, en appa- rence, seulement de deux segments , un très allongé et l'autre apical, court, ayant l'air de sortir du précédent. Jambes allongées; tarses avec un seul ongle. Mais le D'' Sharp ajoute que c'est un insecte immature, qui peut être par conséquent déformé, et qu'en outre les pattes étant enga- gées dans la gomme, il ne peut pas voir trace d'un ongle. J'ajouterai que le l'"' segment abdominal doit être caché sous les hanches, et que les autres ont dû rentrer accidentellement dans la cavité abdominale par suite de la dessiccation. On ne peut donc se faire une idée exacte de ce genre ; mais je suppose qu'il devra ren- trer dans les Bryaxini. Une seule espèce : duhius Shrp., du Japon. 263. Caccoplectus Sharp, Biol. Cetitr. Amer. Zool. Col., II, 1, 1887, p. 22. Corpus sat elongatum, subdepressum, subparallelum, pube sub- tili depressa vestitura. Antenna; ll-articula1fe , simplices, vix cla- vatœ, ad basin inler se tanlum modice distantes. Os subtus situm. Palpi masillares minuti , articulo ultimo breviter ovali. Gaput valde convexum ; oculis sat magnis. Prothorax brevis , anle basin transversim impressus. Elytra elongala, striis suturalibus et discoï- dalibus geminatis, impressis. Abdomen late marginatum [Ex Sharp, loc. cit.). Le D'' Sharp ajoute que les hanches postérieures sont largement séparées, et le premier segment ventral très court. D'après un ren- seignement personnel qu'il a bien voulu me donner , les trochan- ters intermédiaires sont longs, et l'insertion des cuisses terminale ; c'est donc un Psélaphide raacroscélide et il ne peut par conséquent appartenir aux Bryaxini, parmi lesquels l'auteur l'a rangé. N'eût été l'exiguité du l*^'' segment abdominal, j'eusse rangé, sans hésitation, ce genre parmi les Pselaphini, comme genre aberrant; la position inférieure de la bouche, les stries géminées des élytres , la tète qui a en réalité un tubercule antennifére et des antennes peu distantes à leur base, sont autant de points de contact avec cette tribu. Le D'" Sharp auquel j'ai fait part de ma pensée que Caccoplectus pourrait bien appartenir aux Pselaphini , me ré- pond, qu'en dépit de sa forme euplectoïde, cette opinion se trou- vera probablement correcte. En tous cas, il n'a certainement rien de commun avec les Euplectini , auxquels il ressemble. Une seule espèce : cœlatus ^'hrp., du Guatemala. — 170 - 264. Glyptosoma Motscluilsky , Bull. Mosc. , 1851 , IV , p. 480. Nouveau genre de forme intermédiaire entre Tyrus et Chen- niur/i. Tout le corps complèteraenl mat par une ponctuation serrée. Antennes et palpes voisins de eux des Ctenisles. Deux derniers segments de l'abdomen relevés au milieu en tubercule saillant. Une espèce : Paulinœ Mots., des Indes orientales {Ex VIotschulsky, loc. cit.). Je suppose que ce doit être un genre de la tribu des Hyhocepha- lini: mais lequel? 265. Mecocheila Motschulsky, Bull. Mosc, 1851, IV, p. 481. Nouveau genre de la forme des Cheiinluru et des Euplectus. Antennes, tête, élytres et abdomen comme chez les premiers, cor- selet des seconds. Palpes courts comme chez les Chennium. Pubes- cence, sur le dessus du corps, longue, mais peu serrée. Massue des antennes très forte et large, de deux articles, dont le dernier très grand. Deux espèces: impressa Mots, et shnplex Mots., des Indes orientales {Ex Mots., loc. cit.). M. Reitter a rangé ce genre auprès des Pselaphodes, que d'ail- leurs il ne connaissait probablement pas en nature. C'est possible ; car la description de Motschulsky se prête à toutes les supposi- tions. 266. Callithorax Motschulsky, Bull. Mosc, 1851 , IV, p. 483. Nouveau genre de la forme des Pselaphus, mais à palpes courts, sélacés. Antennes très velues, à trois derniers articles allongés. Une espèce: suhtlUs Mots., du Bengale (Ex Mots., loc cil.). Le catalogue G. Schaufuss en fait un synonyme de Pselaphus ; cela ne peut être exact à cause des palpes. Ce ne peut être non plus Tyraplncs, dont les palpes sont loin d'être sétacés. Ce doit être un genre spécial de la tribu des Pselap)hini. 267. Acmœonolus Motschulsky, Bull. Mosc , 1851 , IV, p. 483. Nouveau genre extrêmement curieux. Forme des Pselaphus avec des palpes de Tyt^us. Milieu du dessus de la tête, du corselet et des segments de l'abdomen élevés longitudinalement en crête saillante. Motscliulskyi Mots., des Indes orientales. Ce doit être un bon genre et très distinct, car je ne connais rien qui lui ressemble ; mais il est impossible de deviner ses affinités, à moins qu'en raison de la « fonne des Pselaphus », on ne pense (ju'il doive appartenir à la même tribu. Il y a déjà dans les Pse- laphini le genre Margaris qui présente des crêtes saillantes sur le prothorax et l'abdonten. 2Q8. Harmophorus Motschulsky, Bull. Mosc, 1851, IV, p. 490. ~ 171 — Noiive.rtii genre qui ressemble aux Balrisus , mais plus bombé; antennes h articles plus moiiiliformes et garnies de poils très longs. La forme du corselet rapproche ce genre des Ce>ilrophthalmus et des Tyrus. Palpes et crochets des tarses comme chez les Batrlsus. Gihhioïdes Mots., des Indes orientales (£'a; Mots., loc. cil.). J'ai déjà montré que le genre Harmophorus Schfs. ne peut avoir rien de commun avec HaDuophorus Mots. , quel que soit d'ailleurs ce dernier. Je ne puis ra'empécher de trouver beaucouj) d'analogie entre cette description et les Arnyllium de Reitter. Ce doit être quelque type voisin de ce dernier genre, sinon lui- même. 269. Metaœis Molschulsky, Bull. Mosc, 1851, IV, p. 490. Nouveau genre de la forme des Bryaxis, plus allongé et à cor- selet comme chez les T^jrus. Pénultième article des palpes plus allongé que chez les premiers Antennes plus courtes, plus fortes, à articles transversaux, le dernier plus de deux fois plus grand que le pénultième. Espèces : lativentris , corptclentus , polilus Mots., des Indes orientales , ei pilicoïlis Mots., de Ceylan {Ex Mots., loc. cit.). 11 ne me paraît pas possible que ce genre puisse être semblable aux Bryaœis. 270. PlagiojJhoriis Motschulsky , Bull. Mosc. , 1851 , IV , p. 496. Nouveau genre d'un aspect de Bythinus {Arcophagus) , mais plus bombé, plus court et couvert partout de petits points enfoncés, ce qui rend tout le corps opaque, comme couvert de petites aspé- rités. Palpes courts, sébacés, à dernier article long et mince. An- tennes fortes, à massue très grande. Corselet plus ou moins arrondi et convexe. Deux espèces: inermis et paradoxus Mots., des Indes orientales (Ex Mots., loc. cit.). M. Reitter pourrait avoir raison en rapprochant ce genre de Sathytes Westw. 271. Trimicerus Motschulsky, Étud. Ent., 1855, p. 16. Faciès plus robuste que \q!> Euplectus. Corselet plus étroit, avec des impressions. Tête très large, saillante. Type : pacificus Mots., de Panimi. Une deuxième espèce plus petite est le Trimicerus rivu- l/iris .Mots. {Ex Mots., loc. cit.). Ne serait-ce point le genre Dalmodes ou quelque type ana- logue? 272. Eiiplenius Motschulsky, Etud. Ent., 1855, p. 16. TyTpe : œquatorialis Mois., de Panama. Corps glabre et lui- sant, d'un jaune roussâtre {E.v Mots., loc. cit.). Cette description est par trop laconique. Ne serait-ce j)as pour- tant une faute d'impression pour Eupsenius î — 172 - 273. Pseudohryaxis Motschulsky, Etud. Ent., 1855, p. 16. Nitida et glabrella Mots, appartiennent à un nouveau genre qui rappelle les Bryaxis, mais qui s'en distingue entre autres par la massue de ses antennes remarquablement dilatée. Panama [Ex Mots., loc. cit.). Le catalogue C. Scliaufuss considère ce genre comme synonyme de Bryaxis. Je n'y vois pas d'inconvénient, quoique rien ne le prouve. 274. Diroptrus Motschulsky, Etnd. Eut., 1858, p. 28. Une espèce : ceylonicus Mots., de Ceylan (Nura EUia). Elongatus, subconvexus, glaber, nitidus,castaneus, oculis nigris, antennarum articule primo dilatato apice extus in dente producto ; capite triangulari fronte bifoveolato ; thorace orbiculato utrinque unifoveolato ; elytris subquadratis postice subdilatatis , linea subsu- tiirali nulla ; abdomine convexe, segmente primo magne. — Long., 2/3 lin.— 1/4 lin. Ce nouveau genre constitue un passage de nos Bythinus, dont il a les antennes et les palpes, aux Batrisus, auxquels il ressemble par son corps ; mais il se distingue des uns et des autres par la longueur du premier segment abdominal qui rappelle les Psela- phus. Les parties de la bouche le rapprochent beaucoup de mon Trihatus thoracicus , décrit et ligure dans les Nouv. Mém. de la Soc. des Naturalistes de Moscou , t. V, p. 415 , lab. XVI, fig. c, mais ce dernier en diffèi'e : par un corps plus aplati, une ligne imprimée longitudinale de chaque côté de la suture des élytres,et le 1^'' article des antennes simple et non élargi; legenreAr^/i- mius de M. Le Conte a également quelque analogie avec mon genre Diroptrus., surtout par la massue des antennes composée de deux articles, dent le dernier est presque trois fois plus long et plus grand que l'avant-dernier qui est transversal, ainsi que les trois pré- cédents; le corps des Diroptrus est plus large, surtout à l'abdo- men où le !''■■ segment est presque aussi long que les élytres et nullement atténué en arrière , le corselet plus erbiculaire et le 1'^'' article des antennes tranversal et élargi en dent extérieure vers l'extrémité. Entin,mon genre Playiophorus se distingue des Diroptrus par son corps plus bombé , plus court , très fortement ponctué et la singulière structure des antennes en marteau chez le mâle (?) (Ex Mots., loc. cit.). — 178 - ENQUÊTE SUR L'HABITAT DES CHRYSOMÈLES Par le D' A. PUTOK. Il est à remaniuor qu'on ne connaît rien encore sur le victus dp certaines espèces de Chrysoinela plus ou moins communes partout; ces espèces, telles que hœmoplera, staphylea, etc. sont-elles po- lyphages? J'en doute. Aussi, je crois utile d'ouvrir dans la Revue une enquête sur l'habitat de nos Clirysomèles; car, parmi nos chas- seurs, il doit y en avoir qui ont constaté le genre de vie de certains insectes, mais ne publient pas leurs observations parce qu'ils les croient connues depuis longtemps ; il est bien entendu qu'il faut laisser de coté les observations d'inbectes pris isolément et par hasard sur une plante quelconque. De telles indications sont sans valeur, les insectes de ce genre paraissant très vagabonds de leur nature. l'our commencer, voici ce que je trouve dans mes notes et dans les ouvrages qui sont à ma disposition. 1° Espèces dont l'habitat paraît certain : Gœrulea Oliv. — Salvia glutinosa. Violacea Goeze et menlhastri Suff. — Mentha. Chloris Luc. — Mentha [Bedel). Banhsi F. et lucUla Oliv. — MentJia {Goherl). Geminata Payk., quaclrigeniuia SufT., didyrnata Scriba, hyperici Forst. et varians SchaW. — Hyper icu m perforatum et autres. Fastuosa Linn.—Galeopsis et quelques autres Labiées. Americana Linn. — Rosmarinus et Lavandula. Graminis Linn. — Tanacetum vulgare. ^Elhiops Oliv. — Id. {Gavoy). Caraifex Fabr. — Arthemisia campestris [Konoio). Asclepladis Villa. — Vincetoxicum officinale. Dilata Gerra. — Plantago coronopus. Pertusa Fairm. — Ombellifère (Ferulal) {Bedel). CtOnfossa Fairm. — Centaurea parvifolia Desf. (Bedel). 2° Espèces dont l'habitat mérite confirmation : Molluginis Suffr, — Hypericum perforatum (Gobert), tvès douteux; peut être mieux Centaicrea nigra. Revue d'fJiUonoloijie — Juin 1S9U. 12 - IT'i - Sa>if/i(i>/ole>i(a Linn. — Divers Liaarin {Lelzuer, Wencker, (ioherl). Ilemisphœrica Germ. —Lunaria recllviva. Gœilingensis Linn. — Hyperlcum {Marseul). Fuliginosa Oliv. — Galium mollugo {Welse). Cerealis Linii, — Commune sui- le genêt à balais; m;iis cet ha- bitat e.4-il celui de la larve ? — sur le buis (Chahon). Polila L\n\\. —Mentha{Goherl), peupliers et saules (Tre>?c7fer); très douteux. Grossa Fabr. — Papilionacées [Gredler) , peuplier {Marseul) ; très douteux. — Menthal Depressa Tairui.— 7-i/mrirt {lii)hii).-Desi\ et Populus). Lepicla Suffr. — Cenlaurea. 3° Espèces dont l'habitat est inconnu: Ho'iuoptera i-iun. - Slaphylea Linu. — Gypsophilœ Kiist. — Marginalis Duft. — Lunbata Fabv. — Analis lÀnn. — Rossia lllig. — Femoralis 01. — VernaUs Brull.— Luricla Linn. — MarginaLa U.nn. — Lu muia Fabr. - linfoœnea Suffr —Bi- color Fabr., etc. HEMIPTERES HETEROPTERES PALEARCTIQUES NOUVEAUX Par A.-L. MONTANDON Emblethis parvus. D'un gris flave plus ou moins obscur, assez densément et fine- ment ponctué de points enfoncés bruns-noirs ; ces points sont le plus souvent assez régulièrement réunis sur les marges très larges du pronotum et des élytres,et forment des taches qui laissent entre elles des espaces lisses fiâles. Tête rembrunie, très deuséraeiit ponc- tuée avec quelques taches plus claires sur le vertex et les joues de chaque côté d:i clypeus. Atilennes f]aves, à premier article ne dépassant pas le sommet de la tète, le deuxième légèrement plus long (jue la largeur de la fête mesurée entre les yeux, de 1/4 plus long que le troisième qui est suliégal au quatrième, ce dernier rembruni. Piouotum subrectangulaire, transversal, sa largeur en arrière — 175 — presque double de sa longueur au milieu, à côlés laléiMux prestjue druilSjtrès légèrement arqués en dedans, siutoul chez le c", s'arron- dissant subitenaent aux angles antérieurs qui sont très proéminents chez le c* ; chez la $, ces angles sont plus arrondis , moins sail- lants. Écnsson en triangle équilatéral finement ponctué comme les cories avec deux taches foncées, formées par la réunion de points , sur le disque, et deux autres taches semblables à chacun des deux angles de la base. Conuexivum pâle avec une petite tache noire sur la partie posté- rieure des segments près de la suture. Pattes flaves , fémurs quelquefois rembrunis ainsi que l'extré- mité des tibias et des tarses ; premier article des tarses postérieurs très long, plus de deux fois 1/2 plus long que h s deux derniers réunis; le tarse tout entier est seulement de 1/3 plus court que le tibia. Abdomen brun plus ou moins noirâtre en dessous, poitrine noire avec les totyles et les bordures des ditforentes pièces pâles ; pro et mélapleures flaves pointillés de noir. Long., 4 1/2 mill. Algérie : Bon", Oran ; Tanger. Collections de M. le D'' Piiton et la mienne. Cet Ernhlelhis, dont la couleur et la ponctuation sont assez va- riables comme chez toutes les espèces du genre , ne saurait êi.ro confondu avec ses voisins; sa taille exiguë l'en distingue à pre- mière vue, l'avancement des angles antérieurs du pronotum et la longueur du tarse postérieur sont en outre deux caractères qui le séparent nettement. Emblethis angustus. Ovale, allongé, grisâtre ou gris tlave , à ponctuation Une, à pet» près semblable à celle des autres Emblethis [verhasci Fabr., grl- seus Wolff, parvus Mont.); il ressemble beaucoup à la première de ces trois espèces, dont il a aussi, à des différences presque inap- préciables, la structure des antennes, des tarses postérieurs à pre- mier article deux fois 1/2 plus long que les deux derniers réunis, et le tarse tout entier un peu plus de moitié plus long que le tibia. Il s'en distingue cependant par ses marges du pronotum et des élytres un peu plus étroites, par sa forme générale plus allongée, moins élargie, par le pronotum plus trapézc;ïdjl ù côtés latéraux presque droits, moins largement anondis en avant. — 170 — L'iibiioinen en dessous est brun avec le milieu plus ou moins noir; cette dernière teinle s'étend même parfois au point d'envahir entièrement le dessous de l'abdomen. Les pièces de la poitrine sont noires, plus ou moins bordées de blanc. La membrane est d'un gris noirâtre avec des taches arrondies blanchâtres et une tache noire à la base, entre les 2" et S'^ nervures. Long., 6-6 1/2 mill. ; larg., 2 1/3-2 1/2 mill. J'ai séparé cette espèce pour des exemplaires provenant d'Algérie (Oraa, Tiemcen); M. le D'" Puton, qui a eu l'obligeance de me sou- mettre les Emhlelhis de sa collection, la possède aussi d'Algérie (Batna, Biskra), de Cor^e, du midi de la Fronce (Avignon). Klle est probablement confondue dans bif-n des collections avec le vrai ver- hasci i\ibr., dont elle est très voisine, mais bien reconnaissable par sa forme plus étroite, plus parallèle, et par le prunotum graduelle- ment diminué en largeur depuis les angles latéraux pustérieurs. Chez verbasci, les côlés latéraux du pronotum, sur les deux tiers postérieurs, sont parallèles ou subparallèles et s'arrondissent ensuite largement jusqu'à l'angle antérieui". On confond aussi bien souvent sous le nom de verbasci Fabr., des exemplaires de grisens Wolff, à marges du pronotum non ciliées; ces cils très caduques manijuent en elTelsur la plupart des exemplaires, mais la longueur du premier article des tarses posté- rieurs, à peine deux fois plus long que les deux suivants réunis, permet toujours de le recoiinaître (consulter à ce sujet l'excellent tableau de M. le D'' Ilorvath sur les espèces de ce genre, publié en 1884, dans les Annales du Musée national Hongrois de Budapest). En outre, chez grise us , le pronotum est aussi gra- duellement rétréci d'arrière en avant depuis les angles latéraux postérieurs, ce qui donne à ce pronotum une forme plus trapézoïdale qu'elle ne l'a chez verbasci^ mais cependant moins accentuée que chez Vangustus. On ne saurait le nier, ces trois espèces sont en elfet très affines, mais cependant assez distinctes pour pouvoir être séparées sur un simple examen à Toeil nu; j'ai pu en étudier une centaine d'exem- plaires, dont les caractères distinctifs principaux m'ont paru cons- tants : A. Premier article des tarses postérieurs environ deux fois et demie plus long que les deux suivants réunis. B. Pronotum à côtés latéraux parallèles sur les deux tiers postérieurs ; forme largement ovale ; premier article des tarses postérieurs à peine deux fois et demie plus long que les deux suivants réunis. . verbasci Fabr. BB. Pronotum franchement trapézoïdal , rétréci d'ar- — 177 — rière en avant depuis les angles latéraux posté- rieurs, à côtés presque droits; forme ovale allongée plus oblongue; premier article des tarses posté- rieurs un peu plus de deux fois et demie plus long que les deux suivants réunis angustus Mont. AA. Premier article des tarses postérieurs à peine deux fois plus long que les deux suivants réunis ; pronotum rétréci d'arrière en avant depuis les angles latéraux postérieurs, à côtés légèrement arqués en dehors; forme ovale rjriseus Wolfî. Je possède aussi d'Oran un exemplaire subhrachyptère de Vai- (justus, dont la membrane sensiblement raccourcie ne recouvre pas l'extrémité de l'abdomen. Dans la forme verhasci, je sépare encore deux variétés distinctes du type , qui a généralement 6 1/4-6 1/2 mill. de longueur sur 3 mill. de largeur. 1° Var. rn/hior Mont., de petite taille, généralement un pou plus foncé que le type , mais présentant bien les mêmes caractères. Long., 5 1/2-5 3/4 mill. ; larg., 2 1/2 mill. Biskra (collection de M. le D'' Puton); Bône ; Hyères (ma collec- tion). "2" Var. major Mont., de taille plus grande : 7 1/2-7 3/4 mill. ; larg., 3 1/3-3 1/2 mill. Mêmes caractères que le type, sauf les antennes qui paraissent proportionnellement un peu plus longues. Maroc; Jérusalem (collection de M. le D'' Puton); Oran (ma col- lection). Gonianotus barbarus. D'un gris fl.ive, couvert sur la tête, le pronotum, l'écusson et les élytres d'une line ponctuation brunâtre, plus forte, noire et moins dense sur les marges du pronotum et des élytres, où les points se trouvent l'éunis et forment de petites taches séparées les unes des autres par des intervalles lisses. Antennes pâles, à dernier article rembruni , premier article dé- passant un peu le sommet de la tète, deuxième article de la lon- gueur de la tête mesurée du vertex à l'extrémité du clypeus, troi- sième article de 1/3 plus court que le deuxième, le quatrième égal au deuxième ; chez marginepunctatus Wolff, le troisième est subégal au quatrième. Rostre brun, pattes flaves, fémurs avec des points noirs enfoncés, premier article des tarses postérierrs un peu plus de deux fois et — 178 - demie plus longquo les deux suivants réunis; chez marginepunc- tatus Wolff, il est à peine deux fois et un quart plus long. Pronofum trapézoïdal à côtés latéraux droits, assez rétréci en avant où il est environ 1/3 plus étroit qu'en arrière ; chez raargi- nepunctalus Wolff, il n'est guère que de 1/4 plus étroit. Membrane enfumée avec quelques taclies blanches plus ou moins arrondies entre les nervures. Poitrine noire à cotyles et marges des dilîcrentes pièces en partie flaves. Abdomen plus ou moins rembruni. Long., 5 mill. Tunisie (Oudref); Algérie (Géryville, Mécheria). Collections de M. le D'' Puton et la mienne. Ce Goniauolus est très voisin de riiarg inepunctatus WoHï, avec lequel il est probablement coiifon lu ; on l'en distingue aisé- ment par sa forme plus atténuée en avant, sa tête plus petite et plus linement pointillée , les yeu.x moins saillants, les antennes l)lus longues et le premier article des tarses postérieurs sensible- ment plus allongé. Hyoidea Horvathi. D'un jaune grisâtre, plus clair sur le devant du pronotum, la tête et le dessous du corps, touruant à l'olivâtre sur la partie posté- rieure du pronotum et des élytres. Partie supérieure de la tète avec des taches offrant â peu près la même disjtosition que celles oiiseivé^s chez notaticeps Reut., c'est-à-dire un point noir de chaque côté sur le vertex près des yeux ; une grande tache de chaque côté sur le front. Ces deux lâches sont formées de cinq ou six linéoles transversales, noii-es, subparallèles, distinctement espacées, la linéole du sommet plus épaisse, mais plus courte que les autres qui vont en augmentant de longueur; chez notai iceps Reut., ces deux taches au front sont à peu piès uniformément foncées, ou. si les linéoles qui les compo- sent s'aperçoivent, ce n'est que très indistinctement ; un jjetit poitit noir sur les joues en avant de chaque côté près du souimet du clypeus ; ce dernier jaunâtre pîde avec uti petit point noir au mi- lieu à S) base et un tin trait noir de côté sur la plus grande partie de sa longueur ; le clypeus est entièrement noir chez nota- ticeps Reut. Antennes noirâtres, tournant quelquefois a\i vert brunâtre sur les premier et second articles. Yeux brunâtres. Gains du pronotum avec des taches noii'es inégales de chaque — 170 - côté, plus 011 niuiiis rapniochées . laissant sur le^paci; raédiiui luu' bande de la couleur foncière jaunâtre. Partie postérieure du pronotum prenant graduellement un»^ teinte olivâtre qui paraît due à une très tine ponctuation noirâtre sur le fond Janine, et plus dense vers le boril postérieur. Écusson olivâtre. comme boursoufflé avec une ligne médiane lon- gitudinale plus pâle ; cette ligne pâle ne s'étend pas en arrière plus loin que le milieu de l'écnsson ; la partie antérieure de l'écusson , habituellement recouverte par le pronotum, est d'un jaune d'ocre, séparée latéralement du disque de l'écusson par un sillon noir interrompu sur le passage de la ligne médiane longitu- dinale pâle. Élytres olivâtres avec les neivures rembrunies, à pubescence tiès courte et rare, à peine visible. Membrane enfumée, nervures noires. Fémurs et tibias jaunâtres avec quelques points ou taches iné- gales brunes sur les fémurs ; tarses rembrunis, surtout sur leur ex- trémité qui est presque noire. Long., 4 1/2-5 mill. Algérie : Oran (L. Moisson). i,a taille plus forte de cet insecte, sa teinte plus claire, l'absence de pubescence argentée, empêcheront facilement de le confondis avec notaticeps Haut. Nasocoris platycranoïdes. D'un vert tendre sur tout le dessous du corps et le devant du pronotum ; dessus de la tête, pieds et élytres [dus jaunâtres ; partie liostéiieure du pronotum et écusson d'un rouge brun ; cette der- nière teinte s'étend quelquefois en dessous de la partie postérieure du pronotum sur les épipleures pro et mésothoraciques. Premier article des antennes renflé, cylindro-conique , tronqué à son extrémité, vert comme le corps ou quelquefois ocracé , cou- vert d'une pubescence brune soyeuse très dense ; les autres articles grêles, le second deux fois et demie plus long que le premier et égal au troisième. Sommet du clypeus et dessous de la tête , surtout près de sa jonction avec le prothorax , recouverts d'une longue pubescence argentée. On voit aussi , sans doute quand les exemplaires exa- minés sont plus frais , quelques-uns de ces longs poils soyeux blancs sur le pronotum et l'écusson ; mais sur les élyttes. le-s poils sont noirs ou d'ua brun foncé, très claii'semés. — 180 — ivlenabrane très légèrement enfumée. Long., 4 1/4-4 1/2 mill. Algérie : Oran (L. Moisson). Cet insecte aurait peut-être mérité la création d'un genre nou- veau. A première vue, surtout si Ton ne jiossède pas de type de l'unique espèce de Nasocoris pour le comparer , on hésite à le rapporter à ce genre; en effet, la tête de notre insecte est évidem- ment moins penchée et la protubérance très forte du clypeus la fait paraître presque plane ; mais le hamus qui existe aux ailes infé- rieures, la longueur du troisième article des tarses postérieurs égal aux deux premiers réunis, la forme du bec dont les deux derniers articles sont renflés à leur jonction, la dilatation du premier article des nnlenues et sa pilosité, cette même pilosité sur le clypeus qui tend encore à faire paraître ce dernier plus saillant, l'absence d'arolia , sont autant de caractères qui l'éloignent des autres genres vers lesquels on serait tenté de lui chercher des rapproche- ments. U diffère du iV. arfn/rotrichus Reut., dont je possède un exem- plaire du Tiirkesîan russe, dû à l'obligeance de notre savant maître, M. le D'' O.-M. Reuter, par sa taille un peu plus forte; son prono- tum plus allongé, moins transveise, à côtés plus tranchants; sa tète moins verticale, à piibescence plus rare, et par ses poils noirâ- tre; sur les élytres ; mais il en a certainement l'aspect et la disposi- tion des couleurs, bien que la teinte rougeâtre paraisse plus accusée chez l'espèce que je décris sur la partie postérieure du pronotum et l'écusson. Il a bien quelques affinités aussi avec Platycramis ineiriorhi/nchus Ren\., dont on ne saurait beaucoup l'éloigner, et il fait ainsi le passage entre cette dernière espèce et le Naso- coris argyrotrichtis Re»jt., comme aussi entre les divisions des Cyllocorarla et Nasocoraria. — 181 - DESCRIPTION DE DEUX LARVES NOUVELLES DE STÂPHYLINIDES Par le capitaine XAMBEU. Ocypus aethiops Waltl. Larve: long., 20 mil).; larg., 2-3 mill. Corps convoxe en dessus, allongé, noir sur U tète et sur les seg- nirnts thoraciques, couleur qui est un peu moins accentuée sur les segments abdominaux ; plat en dessous. Tète noire, lisse, cornée, luisante, en ovale allongé, terminée à sa partie postérieure par un léger renflement circulaire formant bourrelet, légèrement chagrinée et en particulier dans l'espace com- pris entre les antennes: épistorae noir, corné, orné de neuf dents à son bord antérieur, une longue soie se faisant jour entre chaque dent : les deux premières petites 1 1 de couleur ferrugineuse ; les deux suivantes bf-aucoup plus grandes et noires, la cinquième pe- tite, pointue et noire, se trouve au milieu de l'épistome ; les quatre suiv.mtes comme les précédentes et dans l'ordre inverse ; labre in- visible ; mandibules grandes, falciformes, acérée?, se croisant, fer- rugineuses, à bord intérieur noir ; mâchoires et palpes maxillaires jinrlant d'une même tige, longue, grise, brune à base cylindrique noire, cornée, composée de six articles parsemés de cils bruns': !'-'■' court, gros, cylindrique, 2^ cinq fois plus long , subcylindrique , un peu moins large que le premier ; c'est de l'extrémité de cet article que jtart une petite tige pointue, à direction intérieure et qui constitue le bout de la mâchoire; 3'' court, renflé; 4e et 5'^ égaux, subcylin- driques, trois fois plus longs chacun que le S"; 6^ comme le 5*, mais 1res délié et terminé en pointe; menton noir, lisse, pyramidal , di- visé en deux parties superposées, terminées à leur bord extérieur par les palpes labiaux dont le nombre des articles est de deux, bruns, grêles, le deuxième coudé et à pointe dirigée vers l'inté- rieur; entre ces deux palpes paraît une excroissance en forme de tige charnue, cylindrique, à extrémité tesiacée ; l'intérieur de ces dernières pièces est garni en dessus de poils roux doré formant brosse; antennes brunes, garnies de soies de même couleur, de 5 articles : l'''' gros, testacé et court; 2'' de même forme, un peu moins large, noir, testacé à l'extrémité ; 3'^ deux fois aussi long que les deux - 182 — précédents réunis, légèrement renflé à rextrémité ; 4^ giis , pâle, un peu moins long que le 3", légèrement aplati en forme de lame dont le tranchant serait intérieur ; 5^ grêle, de moitié du 4'', de cou- leur claire, ambrée, terminé par uni^ houppe de poils bordée de deux cils très longs; ocelles formant cin | points gris, cornés, au des- sous de la base extérieure des mandibules, disposés en cercle sur un léger renflement corné. Segments thoraciques noirs, luisants, lisses, terminés à leur bord liosiérieur par un lé^er bourrelet semi-circulaire arrondi; le pre- m er un peu atténué en avant, de la laigeur de la tète et aussi long, forlement convexe; deuxième et troisième de même forme , aussi longs que le premier à eux deux réunis. Segments abdominaux d'un noir mat, subcylindrique?, de forme égale mais diminuant de volumes de la base à l'extrémité, laquelle se termine en pointe : les huit premiers traversés par un sillon lon- gitudinal médian de couleur plus claire que le fond, parcourus par de Ibiles rides et par des stries transverses, le neuvième simple- ment chagriné et tron(]ué au bout : de la troncature partent deux longs iilets ciliés, jiarsemés de petits points verruqueux, biarti- culés, à extrémité déliée ; du milieu de ces '!eux fdels jaillit le tube anal qui est gris foncé, cilié et légèrement imbriqué de points noirs et qui fait l'office de pseudopode pendant la progression de la larve; les bords latéraux des anneaux, doublement relevés par un sillon, oflVent une série trituberculée à chaque segment, excepté au neu vième. La tête est lisse et noire en dessous, concave dans son milieu, bombée à ses côtés ; les aimeaux thoraciques sont d'un gris livide ; les segments abdominaux sont parcourus par une double rangée de fortes stries tr.msverses, divisées dans leur milieu par un trait légèrement ridé en travers et d'autant moins accentué qu'il se rapproche du neuvième anneau sur lequel ce tr.iit est presque im- perceptible. Pattes gris livide, de cinq pièces bien détacliées, cuisses et jambes armées de fortes épines noires avec onglet acéré et ferrugineux au bout. Stigmates ovales, gris, à péritréme noir, situés, le premier, un peu au-delà du rebord latéral du deuxième segment thoracique , les huit autres sur les huit [ireiuiers arceaux abdominaux et un peu au-dessus du milieu, sur le rebord latéral de chacun d'eux. On prend cette larve avec l'adulte dans le courant de mars, sous les pierres des forêts di' chênes-liège, aux environs d'Argelès, dans les Pyrénées-Orientales. — 183 — Sipalia laticornis Fauvel. Larve : long., 2 l/2mill.; larg., 1/2 mill. Corps allongé, filiforme , atténué à l'extréniité, pube?cent, avec de longs cils spinosuliformes sur les bords latéraux ; rougeâtre, avec nuance plus acceniuée sur la tête et sur les segments thoraciques. Tête en ovale un peu allongé, tronqué à rextrémité, d'un rouge vif, avec cils roux sur son pourtour, plus longs vers les bords laté- raux ; un peu plus large que les segments thoraciques ; épistorae transverse, de la couleur de la tête; labre peu apparent, à rebord ferrugineux, légèrement dentelé ; mandibules bien développées, de couleur ferrugineuse, avec rebord intérieur noir, et à extrémité lé- gèrement arquée ; mâchoires formées d'un lobe pointu, de couleur testacépàle, avec les palpes maxillaires de même couleur, composés de quatre articles : 1'"' long, subcvlindrique; 2* et 3'' courts, égaux et coniques : le 4'' cous yeux variables. En effet, dans les autres espèces du même genre ou des genres voi- sins, les 9 ont l'abdomen différemment conformé, sans la dépression médiane relevée en dents sur ses bords. Cette esjjèce diffère de selifer Schfs. par les aréoles du protbo- rax plus petites, les carènes des élytres bien plus prononcées, la présence de rides transversales entre ces carènes, et enfin par les yeux plus petits. Les deux exemplaires types que je possède du se- tlfer sont tous les deux $; je ne puis donc comparer les abdomens. Quant au dessous do la tête, il est différent ; dans selifer il présente une petite plaque lisse à cunlours sinueux, un peu élevée, au lieu du grand espace lisse qui existe chez anophthal)mis. C'est le Goniasles aaoxihthahaus Reill. in lilt. Adrocerus cavicornis. PI. II, \\^. 50. Crassus, brevis, convexus, ferrugineus. Caput alutaceo-rugosum, elongalum, postice attenuatum ; genis acute angulatis; tuberculo antennario sulcato. Oculi magiii. Antennce crassa3,5-articulata3, ge- niculatie ; articulis ]*' basi attenuato et leviter sinuato, infra late canaliculato ; 2 transverso, subtriangulari ; 3 magno, obconico ; 4 angustiori, transverso ; 5 prsecedenti duplo longiori, sed fere an- gustiori, subconico; infra 3 valde excavalo, istœ cavœ margine externo dentato. Prothorax obcordatus, antice plus, postice minus attenuatus, grosse alulaceus, cum punctis aliquot dispersis, setas erectas brèves emittentibus ; foveis lateralibus magnis duabus et tertia média obsoleta; basi leviter depressa. Elytra subquadrata, an- tice leviter attenuata, humeris subquadratis, minutissime alutacea, aitida, delicatule tricarinata, islis carinis nonnihil undulatis et sparsim breviter seliferis. Abdomen rotundatum, declinatum, an- guste marginatum, obsolète carinatum. Infra caput coriaceum, ob- solète triimpressum et juxta coUum foveis duabus obliquis, squa- mosis. Metasternuni magnum, transversum, irregulariter subhexa- gonum, lateribus carinatum et valde angulatum ; juxta coxas inter- mediasfovea magna squamosa. Abdomen segmentis subœqualibus; 1" utrinque cava, magna, oblonga, transversa, fundo squamosa; 2-3 medio depressis et utrinque dentalis. Femora infra canaliculata. cf. — Long., 1 7/10 mill. Deux exemplaires du Brésil, que je liens de M, H. Deyrolle. - 209 — Goniastes Westwoodi. PI. II , flg. 51. Minus crassas, minus convexus, ferrugiiiens. Caput postice parum atlnnuatum, coriaceum ; genis acule ansulatis ; taberculo ant<^nna- rio valde sulcato , sulco in vertice alU'nuato. Oculi magiii. Antennae 5-arliculata% geniculatœ, crass* ; articulis 1" basi leviter attenualo, intus leviter sinuato et cristato, ista crista minutissime denticulata, infra toto canaliculalo ; 2 brevissimo, transversim triangulari ; 3 cy- lindrico ; 4 prfecedenli feie dimidio breviori, subquadrato ; 5 paulo longiori, acuminalo. Protborax obconicus, disperse coriaceus, cari- nis sex valde irregularibus, utrinque fovea lalerali valida et basi fovea magaa, transversa, parum profunda, fimdo opaca. Elytra sub- quadrata, nitidiila, obsolète tricarinata, istis carinulis plus minusve interruptis, undulatis et Ir^nsversiiu ramosis, breviter setiferis. Ab- di)men minus brève, sublriangulare, fere immargitiatum, segmente primo carinato. Infra caput coriaceum, irregulare, juxta collum fo- veis duabus minorihus, obliquis, sqnamosis. Metasternum magnum, sublriangulare, carinatum, utrinque valde sed obtuse angulato-den- tatum ; basi, juxta coxas intermedias, fovea magna, squamosa. Ab- domen segmentis aîqualibus ; 1° utrinque cava oblonga, transversa, squamosa ; 2 apice medio tuberculato ; 6 transversirn depresso. $ ? —Long., 1 4/.5 mill. Je suis très embarrassé pour le sexe de cet insecte et les compa- raisons me manquent ; car je n'en possède qu'un exemplaire, venant du Brésil, sans localité précise. Cette espèce diffère certainement du .v^/Jc^/'ron.s■ Westw. par la l'orme du 3'^ article <. versus basin conslricto » , dit Westwood, tanilis qu'il est cylindrique dans notre espèce. Les élytres n'ont que deux carènes dans sulcifrnns et trois dans Westwoodi. Cyathiger impar. PI. II, flg. 46. Globosus, piceus vel castaneo-piceus, opacus, totus confertim ocellalo-punclatus, pube subtili grisea, palpis tarsisque llavis. Caput anlice altenualum, luberculo antennario leviter impresso Antenna- rum aiticulis 1° majuri, subqu.idralo ; 2 transverso ; 3 qiiadralo , 5-6 transversis, leviler decrescentibus ; ullimo maximo. Prothorax — 210 — globoso-cordatus, vix gibbtis. Elylia lnlitudine sim It-viler breviora, basi attenuata, humeris subnodosa, sutura basi depressa, juxta hu- raeros fovea manna parum profunda , lateribas rotundatis. Abdo- men elytris longilndine siiba^quale, subtriangulare, declinatum , medio longitudinaliter obsolète carinatum. Metasternum Iransver- suin, hexagonum, medio depressum, utrinque valde angulato-den- tatum, inter coxas intermedias, fovea magna fasciculata. Abdomen medio totum late excavatum et utrinque carinatum, ista cava fundo transversim minute pluricarinata. — Long., 1 2/5 mill. cf. Caput infra ante menlum medio dente longo , apice obtuso. Antennartmi articule ultimo maxime transverso, ovali , supra con- vexe, apice extus fasciculato, infra toto excavato , juxta articulum sexlum margine inferiori late emarginata et intus obtuse angulala ; cava fundo la>.vi et cu'inula Iransvers;) apice evanescenti. Tibiis om- nibus prœsertim anticis apice minutissime calcaratis. Ç, Caput infra ante mentuia medio tuberculatum. Antenaarum articule ultime magne, valde transverso, latere interne rotundato, margine antico leviter arcuato, posteriori leviter emarginato, juxta insertionera supra depresso, latere externe apice leviter attenuate et fere oblique truncato, et supra fasciculato. Tarsis omnibus iner- mibus. La forme très ovale et très transversale du dernier article des antennes fera facilement reconnaître celte espèce, qui n'est pas très rare à Singapore, en tamisant les feuilles mortes des forêts. Apharinodes squamosa. PI. Il, fîg. 40. Oblongus, crassus, piceus, têtus (elytrorum disco excepte) squa- mis polygonis operlus , foveis , depressionibus et segmentorum suturis omnibus squamis majoribus et pallidioribus, testaceis occul- tatis; antennis castaneis , palpis tarsisque flavis. Caput subtrian- gulare, tubercule antennarie magno, lato, antice truncato, basi medio feveato, in vertice feveis duabus magnis approximatis. Oculi antice siti. Antennte brèves , maxiraœ, crasstc , articulis ['- multo lengieri,obconico ; 210 maxime tranversis, latiludine cres- centibus; ullirao maxime, lerli* parti antennEe œquali, medio leviler inllate et apice valde attonuato, pube spiculata, brevi, transversim et seriatim dispesita. Prothorax ovatus, sulcis quinque, quatuor la- teralibus transversis, uno basali, longitudinali, antice post médium abbreviato. Elytra protherace parum longiora , basi attenuata, pube squamosa dispersa, flava, basi foveis duabus, striissuturaliet discoïdali — 211 — iiitcgris, sutura elevata et squatnosa. Abdomen elytris majus, con- vexum, postice leviter latius, rotundalum et valde declinatum, seg- menlis tribus primis superne leviter decrescentibus, margine sutu- risque segmentorum squamis testaceis occultatis. Pedes brèves , pube spiculata brevi , dispersa ; femoribus canaliculatis. Capiit infra coiicavum et coriaceum. Corpus infra totura squamis testaceis den- sissimis opertum. Metasternum trapézoïdale, transversum, ulrin- que angulatum et postice emarginatiim. Abdomen infra convexum et segraentis subaequalibus. Ç.— Long., 1 4/5 mill. Gel insecte est fort curieux à cause de ses écailles polygonales, disposées comme un pavage, qui le recouvrent [iresque entièrement et remplissent les sillons, fossettes et sutures , au point de les rendre confuses et indécises. Ces écailles sont grisâtres, mais dans les fossettes, sillons et sutures, elles sont testacées ; tout le dessous du corps est également recouvert d'écaillés encore plus épaisses , spongieuses, testacées et moins symétriquement disposées. Un seul exemplaire, de Singapore. Raphitreus dentimanus. PI. III, fig. 3, 3', 3". Oblongus, parum convexus, caslaneus, iiitidus , pube irregulari, suberecta, sat longa, tosfacea ; palpis testaceis, tarsis flavis. Caput parum convexum, grosse punctatum, vertice bifoveatum, tubercule antennario magno, basi constricto, apice truncato, medio valde sulcato ; infra post oculos valde bituberculatum , tuberculis ap- [lendice membranaceo, acuto, pallido prseditis. Autennse validée , crassse ; articulis 1'^ magno, elongalo, subcylindrico ; 2globoso; 3-6 minoribus, moniliformibus ; 7-8 transversis ; clava masima, triarti- culata ; 9 fubquadrato ; 10 Iransverso ; 11 majori, ovato, valde atte- iniato. Prothorax cordatus, capite latior et nmllo longior, lateribus anlice subnodosus, post médium leviter sinuatus, grosse nec con- fliienter punctatus, fovea média ante basin magna. Klylra subqua- druta, antice leviter attennata, basi foveis duabus niagnis, setosis, stria suturali valida, intégra, sulco discoïdali basi valido, post mé- dium evanescenti. Abdomen elytris longius; segniento 2 primo ffre si'squi majori, primo utrinqtie carinato. Pedes subaspero-punctati, tiliiis anticis compressis , média parle basali valde dilatata, cultri- formi. — Long., 1 4/5 mill. cf. Antennarum clava majori ; articnlis 9 apice subtus oblique truncato, 11 majori, subtus basi valde dentato, 10 subttis emargi- nalo.Tibiis posticis et praîsertim intermediis apice iiitus incurvis. 212 — L'alidomon et le metasternum ne semblent pas différer dans les deux sexes ; la dilatation des tibias antérieurs est aussi la même. Quelques exemplaires de l'Annani, bords du Son , rapportés par M. le lieutenant Ferdinand de Benuchène, et que mon ami Fauvel m'a envoyés avec l'espèce suivante. Lasinus mandarinus. PI. III, fig. 46. Rufo-fuscus , pube brevi, depivssa, fiilva vestitus, pedibus et an tennis dilutioribus, palpis flavis. Caput subtriangulnre, elongatum , laleribus bisinuatum , confertim tuberculalum et strigosuiu, medio lotum longiludinaliter sulcalum , foveis tribus fundo s([iiamosis, una frontali, diiabus in vertlce inter oculos post médium sitis. Antennaî elongatœ, basi contigu.ie ; articulis 1° elon^ato, cylindrico; 2-4 longitudine snbsequalibus; 2 sribquadrato ; 3-4 (ibconicis ; 5-8 oblongis ; 5-6 longitudine crescentibus; 7-8 lonsfitudiiie decrescen- tibus; 6 cœteris longiori ; clava ma^na, triartirnlata; 9 pra^.cedenti fere triplo lonaiori, obconico ; 10 pnrcedenti leviter crassiori et, bre- vioti, obconico; H prœcedenti lonp;itudine subcTquali , crassiori, obovato, apice acnminato. Prothorax snbcordatus, canite brevior. la- teribus snbnodosus. disco subsibbosus, medio loneritudinaliter ca- iialiculatns, lateribus utrinque leviter depressns. foveis tribus squa- mosis, minutis, sulco arcuato transverso, parum perspicuo junctis , totus tubercnlosus, basi strigosus. Elytra subquadrata, basi atte- nuata, prothorace latiora, obsolète coriacea , basi foveis diiabus squamosis, striis suturali valida, intégra, discoïdali valida , leviter incurva, nnte apicem abbreviata. Abdomen elytris subœquale, seg- mento primo majori, basi utrinque breviter plicatulo. Pedes elon- gati ; femoribus medio valde incrassatis , trochanteribus anticis et intermediis apice breviler sed acute denlatis, femoribus anticis et intermediis basi infra dente brevi, valide, conipresso munitis. Metasternum ante coxas intermedias clavatum et bituberculatum, medio sulcatum. Abdomen infra convexum. 9- — Long. 3 3/5 raill. Cette espèce, dont je possède qnatre exemplaires, tous identiques et certainement 9. diffère du sjjinosus Sharp, du Japon, i>ar sa taille pins grande, 1 1 tête plus allongée, le {trothorax couvert de tubercnles et moins striduleux , les élytres plus courtes, plus car- rées, l'abdomen plus aplati et le premier segment abdominal moins grand, avec deux carénules à la base. Pris au Tonkin par M. de Beauchêne. Cet insecte est certainement un des plus beaux Psélaphides, 213 — Pseudohamotus inflatipalpus. PI. III, fig. 6 (palpe). Oblongus, paiiim convexiis, rubro-castaneus, elytris disco rubris vpI ferriruineis, antPiinis ppdibusqup fernigineis , palpis tarsisque flavis, parcius sat longe flavo-piibescens. Caput lalitudine sua Ion- gins, foveis tribus miniitis et sqnamosis , tina frontali , rhiabus inter octiIo=; ; tubprcnlo antennario basi constricto. modin profnndi- siilcato et fere divise, angniis posticis valde fasciculitis. Antonncr" sat elongata:' : articnlis 1° majori ; 2 subqnadratn-elongato ; 8 bre- vitpr oblongo ; 4-8 qnadratis ; clava triarficnlata ; 9 quadrato ; 10 leviter transverso ; 11 magno, ovatn, apicp obtnsp altpnnato. Palpi ])reves, maxime crassi, articulis 2 apicp valdp clavato ; 8 miniito, transversim triangnlari ; 4 mnximo, extns et apice rotundalo , intns recto et siiloato. l^iotliorMX cordatns , laleribtis .inte kip- dium fere obtuse angnlatris, foveis tribns sqnamosis snlco trans- verso jnnctis. Elylra prothorace longiora, anlicp levitpr attennata, bnsi fovfis dnabus, stria sntnrali intecrra, sulco discoïlali basi lalo, et multo antp mpdium evanpscPtifi. Abdompn elj^tris majns, seg- menfis dnobns primis suba-qualibus. Femora parum incrassata, tibiis subrn'clis, sabcylindricis. Metastcrnnm convexiim, medio late obsoletequp canalicnlatum. Abdomen convpxum. Ç. — Long., 2 2/5 mill. Blumenau (Brésil). Gercocerus Germaini. PI. Itl, fig. 9, 9'. Oblongus, rnbro-castanens, nitidus, pilis elongalis, erectis, griseis sat dense vpstitns, palpis tarsisqne flavis. Caput subquadratum, fo- veis tribus fascieulatis, una frontali, duabus lateralibus versus oculo- rum anticam partem sitis ; tuberculo antennario lato, basi constricto, medio sulcato. Antennœ sal elongatœ ; articulis 1" majori ; 2 ovato ; 3-8 breviter ovalis, longitudine decrpscentibus; clava triarticulata ; 9 subquadrato ; 10 Iransverso ; 11 maximo, ovali, obcoiiico , apice obtuse attenuato. Palpi elougati, articulis 2 basi gracili, apice cla- vato; 3 minuto , triangnlari ; 4 elongalo. leviter fusiformi , apice obtuso , intus sulcato. Prothorax capite major, antice plus , postice minus attenuatus, foveis tribus, quarum média major, fundo squa- - 214 - mosis, liberi?. Elytra prolhorace majora, lalitudine sua vix longiora, basi leviter altenuata et bifoveata, stria siiturali intégra , sulco dis- coïdali medio evanescenti. Abdomen elytris majiis, postice attenua- tum, convexum, basi segmente primo transversim depresso. TibiîE oniiies intus incurvœ. d*. Metasternum utrinque elevato-carinatum , medio sulcalum. Abdomen infra medio valde depressum. Tibiis omnibus magis iu- curvis, interraediis fere, post médium, angulatis. Ç. Metasternum convexum, medio obsolète longitudinaliter de- pressum. Abdomen infra convexum. -Long., 2 1/5 mill. Deux exemplaires cf Ç, de la province de Matto-Grosso (Brésil), provenant des chasses de M. Germain , et qui m'ont été donnés par M. René Oberthur. J'en possède encore plusieurs espèces inédites de la même source et de la même région. Pseudophanias malaïanus. PI. III, fig. 1, 1'. Oblongus, crassus, leviter convexus, fulvus vel fulvo-castaneus , nitidus, breviter parum dense fulvo-birtus ; capite thoraceque con- fluenter, subaspero-ocellatim valde punctatis. Caput brève, genis epistomateque depressis et sulco valido , dilutiori, circulari im- Itressis, tuberculo antennario valido, sulco usque ad verticem pro longato, diviso , foveolis duabus parum perspicuis. Palpi miuuti,pal- lidiores; articulis 2 elongato, valde incurvo, apice clavato ; 3 brevi, ^ubtriangulari ; i secundo breviori, maxime acuminato. Oculi mé- diocres, antice siti. Antennse valida:;; articulis 1° majori, subcylin- drico ; 2 quadrato ; 3-4 subquadratis ; 5-8 transversis ; 3-8 longitu- dine decrescenlibus ; clava quadriarticulata ; 8 cœleris majori , subquadrato, preecedenti duplo longiori ; 9-10 transversis, subœqua- libus ; 11 majori, suligloboso , apice leviter attenuato. Prothorax rordatus, convexus, disco post médium subgibboso , foveis minutis Iribus. Elylra Ihorace parum longiora sed latiora , leviter convexa , basi attenuata, humeris obliquis, disperse minuteque aspcro-punc- lata, basi foveis duabus , stria suturali intégra, sulco discoïdali ad médium evanescenti. Abdomen elytris paulo longius , convexum , l)asi transversim depressum ; segmento primo majori, basi fovea transversa, utrinque brevissime plicatula et fundo setosa. Pedes ro- busti, femoribus parum incrassatis, aspero-punctatis, tibiis, pra-ser- tim intermediis, leviter incurvis. Caput infra sublaive. Metasternum clevatum, apice triangulatim impressum et decjitiatura. Ç?— Long., 1 4/5-2 1/10 mill. — 215 — J'ai trois exemplaires identiques et qui me semblent être tous Ç, pris à Pulo-Pitiang, eu tamisant les feuilles mortes. Pseudotyrus corticalis. PL III, fig. 18, 18'. Oblongiis, paruin convexus, ferrugineus, subnitidus, pube brevi grisf^a, suberecta vestitus,palpis tarsisque testaceis. Caput oblongum, tuberculato antennario constricto, valde sulcato, vertice subconvexo, inter oculos foveis duabus magnis profundis. Palpi elongali ; arti- culis 2 leviter incurvo , apice clavato ; 3 prcecedenti vix breviori , obconico; 4 longiori, post médium crassiori, valde fusiformi. An- tennee elongatce, validée, clava triarticulata , articulis 1" majori ; 2 quadrato ; sequenlibus iionuihil gracilioribus; 3 subquadrato ; 4 breviter oblongo ; 5 oblongo , cseteris longiuri ; 6 breviori ; 7 fere quadrato; 8 quadrato; 9-10 majoribus, oblongis, leviter obconicis ; 11 prœcedeiiti longiori et crassiori, oblongo, apice attenuato. Pro- thorax capite parum latior, multo longior, vix cordatus , basi sub- obliquus, disco leviter convexus, lateribus foveis duabus, fundo squamosis, sulco arcuatojuuctis, inter basim et sulcum carina brevi, longitudinali. Elytra subquadrata , latitudine sua longitudini vix a?qualia , prothorace multo latiora, basi attenuata, humeris obliqnis, foveis duabus basi, fuiido squamosis; stria su'.urali intégra, valida, discoïdali validi, post médium evanescenti. Abdomen elytris lon- gius et nonnibil latius, segmentis tribus primis longitudine leviter crescentibus, })iirao basi carinula média, brevi, longitudinali pnedito. Metasternum vix deplanatum et obsolète sulcatum. Abdomen levi- ter convexum. Pedes validi, femoribus, prtcsertim anticis, incras- satis, tibiis int^rmediis incurvis ; trochanteribus intermediis apice valde acuteijue bispinosis. $. — Long., 2 raiil. Un seul exemplaire évidemment Q, malgré l'armature de ses trochanters intermédiaires , pris dans la forêt de Seletar (Singa- pore), sous une écorce d'arbre. Cet insecte ressemble beaucoup au Tyrus mucroaatus. En deliors de ses palpes qui obligent à le ran.^er dans un autre genre, ses élylres sont beaucoup plus courtes, ses antennes plus allon- gées, sa couleur plus claire et sa jiubescence moins forte et moins couchée. — 216 — Anaclasiger sinuaticolUis. PI. III, fig. 21, 21'. Oblongus, Inete riifus, elytrortim disco dilutiori , nitidus, laevis (capite p.xcppto), setis disnersis ftilvis, siraplicibiis, brevibris, erectis, iii capite el disco flytrorum squamiilis minutissimis , albidis, bifiir- catis. Gipnt rn^oso piinctaliira, opacum, medio depressum, vertice obsolète bifoveolntnm, tnberculo antennario apicp cnnvexo et ro- tiindato, getiis utrinqne dilatalis et antice aculis. Ocnli magni. An- tennes valida:', 4-articulata^ ; articulis duobus priniis minutis, snb- quadralis ; 3 mnMo longiori, conieo; 4 longo, magno , medio late- ribus sinuato et oompresso, infra pmarginato, ante apicem inflato, apicp attennato, rugoso et valde ciliato. Prothorax valde cordatns, disco antice gibbiis, ntrinqne pnst médium fovea maxima laterali emarginatus et cilialas, basi transversim deplanatus, disco valde depressns et longitndinaliter siilcatns. Elytra prolhorace duplo lon- giora et latiora, basi depressa et attenuata, humeris nnllis, stria su- tiirali intégra, discoïdali inlus obliqua et leviter incurva, post mé- dium attenuata. AbHomen elylris subaîquale, apice snbrotundatum, supra segmentis tribus instructum, primo maximo, late carinato- marginato, basi transversim valie depresso, utrinque fasciculato el iti (lepressione basali luberculis duobns minutis, geminalis et parce ciliatis ; 2 minuto, utrinque basi tuberculo minuto, subtrian- gulari prpndito. Pedes parura crassi, tibiis omnibus apice leviter incrassatis. Metasternum magnum, subgibbosum. Abdomen infra segmentis sex instructum, l^vix perspicuo ; 2-3 magnis, subppqua- iibus ; 4 prcflcedenfe sesqui minori ; 5 medio occultato ; 6 quarto majori.— Long., l 2/.5-1 1/2 mill. r?. Abdomen levissime concavum. Tibiis intermediis post meriium infra dente minuto armatis. J'ai pris quelques exemplaires de ce curieux insecte , en fau- chant le soir dans les terrains vagues et dans les prairies , à Sin- gapore. Les différences entre les sexes sont très légères et difficiles à constater. Mastiger brevicornis. PI. III, fig. 22. Brevis, subdepressus, ferrugineus , subnitidus. Gaput magnum, quadratuni, antice triangulare, deplanatiim, arcuatim obsoletissime sulcalum, vertice bifoveatuni et apice subrugosum, augulis posticis productis, acutis ; epistomate capite majori, subtriangulari. Oculi Jxtu/ue d-Entonwlogie,/ lÔSOJ 8 ^i 5 Psclaphiics . îl . Revue d Entumolot/ù' ^1890/ HELiOG. DUJARDIN Psélaphides — 217 — anie angulos posticos siti. Antennœ brevissirase, biarliculatce, arti- culis 1° sub fronte occullo ; 2 subquadrato, capitis latitiidinis di- midiae parte œquali, apice Iruncato et valde ciliato. Prothorax capite latior, vix longior, campanulifortnis, antice altenuatus, postice elatus, angulis posticis productis, aculis, basi obliqua, subrugose puncta- tus, medio juxta basim obsolète foveolalus, lateribus setis aliquot brevibus, crassis, erectis. Elylra prothorace majora, subquadrata , antice noimihil attenuala, basi et humeris carinata, juxta suturam carinula subtili, intégra, medio basi foveolis duabus , et carinula discoïdali, minuta, ad tertiam partera anticam abbreviata , subti- lissime disperse, rugoso-punctata et brevissime setulosa. Abdomen elytris longius, apice truncatum, supra segmentis tribus , primo maximo, late carinato, marginato et basi utrinque valde fasciculalo, Iransversim vabie depresso. Abdomen infra segmentis sex instruc- lum, primo occultalo ; 2 maximo, basi bicarinato et utrinque valde excavato ; cœteris minutis. Mesosternum magnum, parum con- vexum. Coxa; posleriores valde distantes, intermedise non ap- proxiniatœ. Pedes brèves, validi, tibiis apice incrassatis. — Long., 1 3/10 mill. d*. Pedes intermedii femoribus basi spina maxiraa, compressa, acuta, tibiis apice triangubitim et acute maxime calcaratis. Je n'ai pu prendre qu'un seul exemplaire de ce très curieux in- secte en battant les arbres au parapluie, le soir, dans la forêt de Sirangoun (Singapore). EXPLICATION DES PLANCHES II ET III PLANCHE II. Fig. 1. Paelaplioinorphus longiceps B.aLiïr. 2. Phamisus Reillen Raffr. et palpe. 3. Pijxidicerus rajah Schfs. 4. Pht/iartomicrita pubescens RafTr. 5. Adrogaster longipenms Uaffr. 6. Pedinopsis major Rafïr. 7. Plitegnomus Oberthuri Raffr. d". 8. Miiracephala longipennis Ratlr. 9. Trichonomorphus ursinus Raffr. 10. Cratna torticornis Raffr. o". 11. Batrisodematuberculata Hafîr. 12. Trimiomorphus elongatus Raffr. — 218 — Fig.l3. Aphilia femorata Reitt. 14. Prophilus minutus Raffr. 15. Mina elegans Rafîr. 16. Oxyomera denticoUis Raffr. 17. Mechanicus chiamydopfiorus Scbfs 18. Neodeuterus aller Schfs. 19. Ceroderma asperata Raffr. 20. Podus femoralis Raffr. 21. Stictiis punctatissimus Ralfr. 22. Batraxis variabilis Raffr. 23. Obricala foveicollia Raffr. 24. Borneana biformis Schfs. 25. Pteracmes Schaiifussi Raffr. 26. Apopleclus crasstis Raffr. 27. Dalmoplcctus batrisoïdes Reitt. 28. Amana crassicornis Raffr. 29. Physa inflata Shrp. 30. /Irac/iis crassicornis Raffr. 31. Phalespoîdes punctatissimus Reitt., et palpe. 32. Cryptorhinula longiclava Raffr. cf. 33. Patranus politus Sciifs. c^. 34. Briara tertia Sciifs. o\ 35. Bythinomorpha exsculpta Schfs. 36. Triomicrus protervus Shrp., palpe. 37. Hannophorus manticoroïdes Schfs. et palpe. 38. Sunorfa capitata Raffr. et palpe. 39. Margarit, iinperialis Schfs. 40. Apharinodes squamosa Raffr. 41. Apharina squamiceps Schfs. 42. Metaxoïdes bruchiformis Schfs. 43. Mestogaster nitidicollis Reitt. et palpe. 44. Hybocephalus dentiventris Reitt. 45. Tanypleiirus malaïanus Raffr. 46. Cyathiger impar Raffr. cf. Antenne d" vue en dessous et an- tenne 9 vue en dessus. 47. Atinus monilicornis Brend. — 47'. Palpe. 48. Listriophorus felix Schfs. — 48'. Antenne vue en dessous. 49. Goniacerus anophthalmus RaflV. 50. Adrocerus crassicornis Raffr. et antenne vue en dessous. 51. Goniastes Westwoodi Raffr. 52. Stratus ursinus Schfs. .53. Macla constricla Raffr. — 53'. Tête vue en de.ssous. 219 - PLANCHE III. . 1. Pseudophanias in(laïa)ius RalTr. ^1' . Palpe. 2. Didimoprora Victoriœ Raffr., palpe. 3. Raphilreus dentimaniis RafTr. —3'. Palpe. — 3". Massue anten- naire cf vue en dessous. 4. Phamisuluis horroris Sclifs. — 4'. Palpe. 5. Taphrostethun javioiicus Raffr. — 5'. Palpe. 6. Pseudohamotus inflatipalpis Raffr., palpe. 7. Ceophyllus monilis Lee, palpe. 8. Cercocerus Germaini Raffr. — 8'. Palpe, y. Durbos interruptus Schfs. — 9'. Palpe. 10. RijtHs porcellus Schfs. — 10'. Palpe. 11. Schaufussia constrictinasus Schfs. — 11'. Palpe. 12. Cedius Ziegleri Lee. , palpe. 13. Gerallus subasper Schfs., palpe. 14. Upoluna crassicornis Schfs. — 14'. Palpe. 15. Abascantus sanio Schfs. — 15'. Palpe. 10. Lasiniis mandarinus Raffr. 17. Hamotulus mulandus Shrp. — 17'. Palpe. 18. Pseudotyrus corticalis Raffr. — 18'. Palpe. 19. Fusligerodes capensis Péring. — 19'. Antenne. 20. Articerodes syriacus Slcy. - 20'. Antenne. 21. Anaclasiger sinuaticollis Raffr. — 21'. Antenne vue de côté. 22. Mastiger brevicornis Raffr. 23. Diarhger fossulalus Shrp. — 23'. Antenne. ^ 24. Pseudof ustiger stricticornis Reltt. — li'. Antenne. 25. Fustiger testudineus Schfs. — 25'. Antenne. 26. Comniatocerodes Raffrayi Pér. — 26'. Antenne. 27. Commaloceropsis niadagascariensis Raffr., antenne. 28. Clavigeropsis formicarius Raffr. — 28'. Antenne. 29. Clavigerodes abyssiniens Raffr. — 29'. Antenne. 30. Commatocerus elegantidus Raffr., antenne. 31. Somatipion globulicorne Schfs. 32. Subiilipalpus spinicoxis Schfs. 33. Reitteronymns longicollis Reitt. 34. Mesoplalus Edwavdsi King. 35. Rhexinia angulata Raffr. 30. Anarrnodius gibbus Schfs. 37. Dabna pubescens Shrp. 38. Panaphantus alomus Kiesw. et antenne. 39. Rhynosceptis gracilis Schfs. 40. Dalmina glnbulicornis Raffr. — 220 — NOTE SUR LES S IL VA NUS DU GROUPE DU SURINAMENSIS, Par F, GUILLEBEAU. J'ai constaté que les Silvanus qui ont six dents de ctiaque côté du corselet sont imparfaitement décrits. Les S. surinameasis et hi- cornis, notamment, sont mal séparés; les sexes ne sont indiqués par aucun auteur et, ici comme dans beaucoup d'autres espèces, leurs caractères ont une impurtance qu'il n'est pas permis de passer sous silence. Le .S. otercator, décrit par M. Fauvel dans la lievue d'Entomologie, 1889, p. 132, est encore peu connu. Ces trois espèces sont mélangées dans bien des collections sous le nom de swHnamensis. Je crois donc utile d'appeler l'attention sur les caractères qui les séparent. A. Tempes visibles; dessus du corselel divisé en (^ualre sillons égaux . a. Tempes longues, égalant les 2/3 du diamètre de l'œil. cf. Arête supraanlennaire relevée, anguleuse en arrière, formant parfois deux cornes en avant; fémurs postérieurs dentés ; Irochan- ters grands, terminés en forme d'épine. Ç, Arête supraantennaire peu développée, inerme; fémurs muli- ques ; Irochanters très petits, niutiques. Silvanus surinamensis Linn. Long., 2 1/2 à 3 1/2 mill. Allongé, subdéprimé, d'un fauve plus ou moins leslacé, converl d'une pubescence jaune assez apparente. Tête plus longue que larj^e, sensiblement rélrécie en avant, cou- verte d'une ponctuation distincte sur les deux premiers tiers, et 1res fine dans la région de l'épistome. Antennes assez robustes; le l"^"" article plus long et plus épais que le 2% qui est aussi long que large ; 3^ subconique , plus, long , mais pas plus large que les suivants ; 4 à 6 aussi longs que larges ; 7° et 8^ tranverses, un peu plus forts que les précédents ; les deux premiers articles de la massue subégaux , transverses , le dernier oblusément acuminé au sommet. — 221 — Corselet un quart, quelquefois davantage, plus long que large, avec trois carènes longitudinales qui le divisent en quatre sillons égaux dans touti; sa longueur, les bords antérieurs et postérieurs arrondis , la dent antérieure plus étroite et plus longue que les autres. Écusson petit, presque deux fois aussi lai'ge que long, distincte- ment arrondi en arrière. Élytres ordinairement trois fois aussi longues que larges, quel- quefois davantage, parallèles sur les trois premiers quarts, arrondies en arrière, finement striées-ponr.tuées, les intervalles impairs plus élevés, les poils allant d'un point à l'autre. Dessous du corps plus finement pubescent. Prosternura et méfas- ternum fortement ponctués, ce dernier sillonné au milieu sur les 2/3 postérieurs, l"'" segment ventral plus long que le 2*^, 2 à 4 gra- duellement plus courts, le dernier aussi long que le 2°. Cuisses assez robustes, tarses d'un ferrugineux clair. Cette espèce, qui est cosmopolite, se rencontre dans les denrées coloniales, les greniers à blé, les pâtes alimentaires et les fruits secs. Silvanus bicornis Erichs. Long., 3à 3 1/2 niill. cf et Ç comme dans siirlnainensis. Bien voisin du précédent dont il est ci'pendânt distinct. Il est or- dinairement noirâtre ; la tête est plus large en avant ; l'arêle supra- antennaire est jtlus accusée, les points du corselet, et surtout ceux de la tête, sont évidemment plus forts ; l'écusson est plus court , au moins trois fois aussi large que long, à peine arrondi en arrière; la ponctuation des élytres est plus distincte, la pubescence plus courte, les poils n'allant pas d'un point jusqu'à l'autre. Les 5. surinamensis et bicornis ont été mal décrits précédem- ment. Erichson et Reittei" séparent le hicornis du suri)iainensis surtout par sa corne, qui est un caractère du mâle commun aux deux espèces. Erichson ajoute que son hicornis est noir, ce qui est exact et ne se rencontre pas ordinairement dans le surinamensis. M. le docteur Kraatz a bien voulu confronter £L.on type de S. &i- cornis avec celui d'Rrichson, au Musée de Berlin, et il les a trou- Tés identiques. D'autre part, notre collègue , M. Croissandeau, m'a Revue d'Entomologie,— Août 1890. 15 — 222 — obligeamment communiqué deux exemplaires de .S', bicornis, de Corfou et venant de M. Reittei". Ils sont également bien conformes à ce que j'ai sous ce nom. Quoique l'on rencontre dos individus mar- rons, c'est cependant le noir qui est la couleur dominante de celle espèce, comme le fauve est celle du siirinamensis, cbez lequel on rencontre ^tarfois des individus obscurs. Le -S', hicornis est moins répandu que le si(ri/iawen.iis Lelh., d'Algérie, que je ne trouve pour la distinguer que les caractères suivants : V Viridula. Viridipennia. Tête, pronotum et clavus verts Tête, pronotum et clavus comme les élytres. jaunes. Vertex (sans le cône frontal), Vertex plus court que sa demi- plus long que sa demi-largeur. largeur. — Front jaune pâle un — Front vert pâle, un peu plus peu plus large et à bords moins étroit et abords plus lamellaires. foliacés. — 23i — Nervures des-élytres plus ré- Nervures des élytres conco- gulières, d'un vert plus foncé lores , plus confuses et moins que le fond et plus faciles à visibles, suivre. 8. Dictyophora anatina Put. Très voisine de la -Z), europœa , mais bien distincte pai' la forme de la lête. Vertex beaucoup plus court et plus large, en demi ellipse et non en angle très aigu, presque aussi large près de Textrémité qu'à la base et s'arroniissant assez brusquement au sommet, portion anteoculaire à peine plus longue que la portion juxtaoculaire et très peu plus longue que la largeur basilaire ; sa surface carénée longitudinalement seulement à l'extrême base et le reste avec une large convexité longitudinale plutôt qu'une carène. Tête vue de profil formant un angle beaucoup plus court et plus ouvert. Front plus large, par conséquent à carènes plus écartées, les latérales externes plus lamellairement horizontales près du cly- peus, les latérales internes un peu écourtées avant le clypeus ; ces latérales internes et externes marquées près du sommet de cinq petites taches noires. Sligma avec seulement deux nervures obli- qiies. Corps et élytres d'un jaune paille. Pour le reste , semblable a YeuroxKea. Taille d'un petit exemplaire de cette espèce. Alger; un seul exemplaire, dont M. Abeille de Perrin a généreu- sement enrichi ma collection. 9. Hysteropterum corniculatum Put. D'un flave pâle avec le clavus d'un noir brunâtre , cette couleur s'étendant plus ou moins sur la portion avoisinante de la corie; marge des élytres marquée dans le milieu des cellules d'une tache enfumée, mais seulement chez les exemplaires fortement colorés. Front un peu plus long que large, avec une fine carène médiane, mais sans carènes sublatérales (premier groupe deFieber); son bord supérieur profondément échancré en angle, de sorte que les angles latéraux supérieurs du front, qui sont relevés, forment de chaque côté une pointe triangulaire qui ne s'observe, à ce degré, chez aucune autre espèce et qui est visible surtout de face et latérale- ment ; cette pointe est cependant très visible quand on regarde d'en haut le vertex, qui est excavé au milieu et par conséquent les angles antérieurs sont relevés pour former la pointe triangulaire ; le bord antérieur du vertex paraît par conséquent largement sinué en arc — 232 — si on le regarde obliquement d'arrière en avant, mais droit si on le regarde perpendiculairement d'en haut; le vertex est plus de deux fois plus large que long et ses carènes latérales sont relevées. Elytres à nervures longitudinales et transverses concolores , très fortement saillantes; deux grandes cellules au milieu du clavus for- tement excavéos eu fossettes profondes, noires et lisses. — Long., 3 1/2-4 raill. Rilek en Herzégovine ; découvert par le D"" Hensch. Cette espèce diffère de toutes les autres par la coloration et les fossettes du clavus et surtout par la conformation du bord anté- rieur de la têle qui le rend presque cornu ; cette conformation se rencontre cependant, mais à un degré bien amoindri, dans les suturaleFieh. et angusticeps Leth. Sa place paraît entre les su- turale eviamelus Costa. 10. Conosimus Ochaninei Put. Espèce remarquable par l'absence de carènes sublatérales au front, comme dans le premier groupe des Hysteropiermn , ce qui éta- blit une sorte de parallélisme entre les deux genres. D'un tlave pâle; vertex beaucoup plus long que large, bien plus long que dans le C. cœlaius Mis., fortement angulé en avant; carènes médiane et latérales fortes ; front allongé, étroit, à côtés parallèles. Elytres soit entièrement flaves avec les nervures bordées d'une ligne de points bruns, soit rembrunies, excepté vers le der- nier tiers, avec une grande tache décolorée un peu après la base ; les nervures saillantes , concolores , mais bordées de brunâtre. Pattes finement linées de brun.— Long., 3-4 mill. Turkeslan (Alaï); don de M. Ochanine. 11. Issus ovifrons Put. D'un testacé grisâtre pâle ; front brunâtre ; sa carène médiane entière, prolongée jiisqu'au rebord du vertex; carènes sublalérales entières, tranchantes, avec une série de petites taches noires visi- bles latéralement ; ces carènes ne forment pas en haut, comme dans les autres espèces, une barre transverse, mais s'arrondissent pour rejoindre le sommet de la carène médiane au rebord même du vertex: il en résulte que ces carènes sublatérales détern)inent sur le front un ovale entier et régulier, et que le front n'est — 233 — pas séparé du vertex par une vallécule transverse comme dans les antres espèces. Front anguleux en avant et échancré en angle en arrière, plus court que sa demi largeur, d^un brun pâle avec les bords et la carène médiane blanchâlres. Pronotum avec la ligne médiane blanchâtre, à peine élevée, sans carènes latérales ; méso- notum avec la ligne médiane blanchâtre, légèrement sulcifornie et de chaque côté une carène blanchâtre peu élevée. Elytres à secteurs saillants, concolores, bordés par places d'un pointillé noirâtre; ner- vures transverses plus faibles et plus pâles ; toutes les cellules de la marge marquées d'une tache noirâtre. Fémurs avec un ou deux anneaux bruns incomplets et en outre un peu linéés de brun. — Long., 6 mill. Derbent; reçu de M. Becker. Cette espèce, qui appartient au premier groupe de Fieber. ne ressemblée aucune 'autre par la direction en ovale régulier des carènes sublatéralcs de son front. Obs. V Issus luteus Fieb. me paraît le a* du dilataius Oliv. 12. Issus Jakowleffi Put. Corps très large, ramassé, d'un flave testacé. Front finement ponctué de brnn , un peu plus long que large, à peine élargi sur le milieu des côtés ; deux carènes sublatérales très élevées, subpa- ralléles, non convergentes en avant et continuées jusqu'au rebord tranchant du vertex ; il en résulte que, entre le vertex et le front, il n'y a aucune vallécule transverse comme dans les autres espèces ; carène médiane un peu moins élevée que les sublatérales et écourlée un peu avant le rebord du vertex. Celui-ci très large, beaucoup plus court que sa demi largeur , son bord antérieur lar- gement arqué, ses angles latéraux antérieurs émoussés ; bord pos- térieur relevé en carène et fortement échancré en angle, tandis que 1 ■ bord antérieur du pronotum est arrondi. Pronotum avec une, mésonoluni avec trois carènes longitudinales. Elylrts très larges , arrondies à Texlrémilé qui est écourtée et laisse à découvert les deux derniers srgments de l'abdomen ; secteurs et nervures trans- verses assez forts ; celles-ci assez nombreuses ; quelques petites taches noires le long de la marge. Fémurs très vaguement et fine- ment linéolés de brun. Tibias postérieurs avec un seul éperon vers le tiers apical.— Long., 6.— Larg., 4 1/2 mill. Sharud (Perse) ; don Je M. Jakowleff. — 234 — Cette espèce, anormale dans le genre, a la forme élargie et écour- iée de VIssîis rotuncUcep.sLeih., de Biskra el, comme elle, devrait former un genre à part, caractérisé par l'absence de vallécule entre le front et le vertex; mais le rotuncliceps a le front sans carènes siiblatérales, et la carène médiane entière, le vertex bien moins large, etc. Ce genre nouveau aurait donc, comme les Hysteropte- rum, Issus et Conosimus, deux groupes distincts suivant l'ab- sence ou la présence des carènes sublatérales. SYNONYMIES. 1. Oxycarenus hyalinipennis Costa, 1838. Cymus cincticornis Waik., 1870. 2. Dieuches m^mipes Fabr. Dieuches Rayusœ Put., 75. Quand j'ai décrit cette espèce, je ne connaissais pas les exemplaires trouvés depuis en Algérie et Tunisie, et sous le nom d'armipes , je ne connaissais qu'un exemplaire du Sénégal, donné par Si- gnoret, qui en est distinct par le pronotum beaucoup plus long. 3. Reduvius {Oplisiopus) Chrislophi Jak. Espèce distincte du iahidus Kl. par les fémurs antérieurs dentés. 4. Leptopiis assouanensis Costa, 75. Leptopus niloticus Reut., 81. La description de M. Reuter convient parfaitement à un type de M. Costa, excepté pour la longueur du quatrième article des an- tennes ; mais je présume que cet article très grêle et très fragile n'était pas complet dans l'exemplaire décrit par M. Reuter. 5. Hysteropterum aplerum Fabr. "^ Hysteropterum limbatuin Costa, 64. Ann. Mus. Zool. Napot. \, 6. Pediopsis Afegerlei Vieh. var. hipunctata Letb., 70. 7. Agallia limhala (Fieb.) Kb., 68. \ Agallia dimorpha P. Low, 85, CAPTURES d'hémiptères. 1. Podops tangira Fab. — Boufarik (D"^ Martin). 2. Picromerus conformis H.-S.— Lenkoran (id.). 3. Prionolylus I)revicor)iis M.-R., maa'optère.— Bouiarïk (id.). 4. Enoplops scapha F., var. illyricus Horv.— Tiflis, Monts Kasbeck et Borjom (id.j. — 235 — 5. Slenocephalus lunelanus Horv.— Boghai- (D' Martin). 6. CarcloposLellma annulosus Fieb. — Perregaux (id.j. 7. Dieuches mucronatus Slal.— Suez (M. Simon). — Cet exem- plaire, conservé dans la colleclion MarmoUan, paraît différer du type de Nubie supérieure par les élylres qui, d'après la description, sont pâles, ponctuées de brun, avec une grande tache noire après le milieu et le bord postérieur noir. Dans l'exemplaire de Suez, elles sont brunes avec deux grandes taches pâles externes , l'une de la base au milieu, l'autre subapicale. Je pense qu'il n'y a là qu'une variété ; le caractère du mésosternura avec deux grands tuber- cules épineux, divergents est très remarquable. 8. Ploiariav.niannulata Sig.— Gueaux.(Vienne), en septembre (M. Noualhier). 9. Ischnonyctes harharus Luc. — Alger (D'' Martin). 10. Coranus arenaceus Walk.— Suez (M. Simon). — La descrip- tion de Walker étant très insuffisante, ce n'est qu'avec doute que j'y rapporte des exemplaires de Suez, dont voici un court signale- ment : Aspect de Vangulatus Stâl , mais plus petit , très peu velouté et peu pubescent ; angle humerai un peu moins aigu , reliefs du lobe antérieur du pronotum en côtes longitudinales ébur- nées (et non en tubercules arrondis) ; couleur plus généralement testacée, quelques exemplaires entièrement testacés très pâles , d'autres avec le dessus de la tête très noir (moins les trois lignes pâles de la portion postoculaire) et les sillons du lobe antérieur ;du pronotum noirs ainsi qu'une ligne sur les côtés du ventre; pattes soit entièrement pâles comme les antennes, soit marbrées et linéées de brun. 11. Pi'oslernma œneicolle Slein. — Vallombrosa {D' 0, Schneider). 12. Nabis liiieaUis Dahlb. et sareptanus Dhr.— Aude: Sainte- Lucie (M. Gavoy). 13. Giniex columharius Jen.— Trouvé par M. Railliet, pro- fesseur à l'Ecole d'Alfort, dans des poulaillers de fermes de l'Aisne. Il serait intéressant de savoir si ces poulaillers communi- quent avec les colombiers, et si le parasite vit indistinctement aux dépens des pigeons et des poules. 14. Gryllocoyns angusLicollis Baer.-Tiflis (D"" Martin). 15. Lygus rhamnicola Keut. — Forêt de Raimes (Lethierry); Bohême (Duda). 16. Myioraraa Fieheri Put. — Edough (D'' Martin). 17. Laccolreplies [Nepa) grossus F. — Suez (M. Simon). Dans une excursion récente en Provence, nous avons trouvé, M. Noualhier et moi; da 10 au i25 juin, les espèces suivantes : 18. Anlhocoris visci Dgl., Sthenarus visci Put. et Psylla — 236 — oisci Curt. — Sisleron, sur le gui de l'amandier. (Ces espèces ont été retrouvées aussi dans la Haute-Vienne, par M, Noualhier). 19. Strongylocoris erythroleptus Costa. - Barjols et Char- treuse de Montrieux, sur une campanule à fleurs bleues, petites et en épis. 20. Lahops coracurus Fieb. et Put. — Martigues , La Ciotat, sur un chardon à nervures blanches et à fleurs jaunes. 21. Plagiolylus maculatus Fieb. — Digne, sur un Thesium. ^2. Macrotylus hipunctatîis Rewl. — CASi\s, sur ua Ilelian- themum. 23. Plagiognathus spilotus Fieb. — Hyères, sur une grande Malvacée (Laya^era olbial) 24. Amhlyrhina cognata Lœw. — Chartreuse de Montrieux, sur un Ulex nain. NOUVELLES CAPTURES DE V^POPHILUS. Depuis la publication des trois articles sur V jEpophilus Bon- nairei Sign. {Rev. cVEnt., 1884, 313 ; 1886, 318; 1887, 336), cette curieuse espèce sous-marine a été reprise dans de nouvelles loca- lités de la faune française : 1° Aux environs de Morlaix, par M. Hervé (d'après M. l'abbé Do- minique);— 2" à la baie de St-Clément (Jersey), par M. Sinel ; — 3° à l'ile Lihou près Guernesey (deux exemplaires, en août); — 4° à Belle-Ile-en-Mer (port de Deuborch), à Piriac (Loire-Infé- rieure) et à St-Jean-du-Doigt près Plougasnou (Finistère), par M. Maisonneuve. Ordinairement VuEpophilus se tient dans les caves ou abris hu- mides des rochers découverts à marée basse ou dans les fissures des roches schisteuses ; plus rarement sous les grosses pierres isolées sur le gravier près des éboulis. M. Sinel, qui en a récolté un grand nombre à Jersey, et avec lequel je l'ai chassé en août dernier, m'a déclaré en avoir trouvé parfois sous une même pierre plus d'une douzaine d'exemplaires, au pied du rocher appelé La Motte, à l'en- trée de la baie de Sl-Clément. Fait plus important : c'est aussi dans la même baie qu'il a pris un exemplaire >;;«cro25^ér<3 de l'espèce, actuellement daus la collection de notre collègue, M. Philip B. Mason, de Burlon-on-Trent ; sans doute cet exemplaire est le seul de cette forme qu'on ait encore rencontré. L\Epophilus est très agile; il paraît qu'en été on prend toujours des individus immatures, et que ce n'est qu'en automne qu'on le trouve bien développé. A. Fauvel. 237 — NOTES GEOGRAPHIQUES SUR LES HÉTÉROPTÈRES PALÉARCTIQUES Par le D' O.-M. REUTER. Les localités signalées ci-après ne sont encore indiquées, ni dans le Catalogue des Hémiptères An D'' Puton , ni dans les opuscules hémiptérologiques plus récents (Puton, Horvath , Mon- tandon, etc.). Evrygaster <^JZrt^JcoZZ«5 Dohrn. Asie-Mineure ; Sibérie {Mus. Hungar.). ■ Tarlsa virescens H. -S. Asie-Mineure (Mus. Hung.). Crypsiaus aagustatus Baer. Sardaigne {Mus. Berol.). Graphosoma semipunctatum var. ^Vilsoni White. Kurdis- tan : Mardin [Staudinger). ^Ethus lacconotus Fieb. Grèce : Myconos {Saunders in litt.). Geotonms latiusculus Horv. Turkeslan : Sarafschan {Fedts- chenko). Sciocoris dellocephalus Fieb. Baku {Faust). Apodiphus amygdali Germ. Herzégovine; Bosnie; Dalmalie : Spalato; Italie : Gênes {Mus. Vienn.). — Vit sur les peupliers {Ei'ber in litt.). yEUa virgata Klug. Asie-Mineure : Smyrne {Frlvaldsky, Mus. Hungar.). Perihalus alhipes F. Dalmatie : Livorno {Mus. yienn.)\ Syrie {Ferez, sec. Autran in litt.). Dolycoris varicornis Jak. Sibérie {F. Sahlherg). Mormidella Paulii Horv. Turkestan : Karakasuk {Fedts- chenho). [Espèce nouvelle pour la fauae palêar clique). Chroantha ornatula H. -S. Grèce : Péloponnèse {Krueper) ; Arabie méridionale : Aden [Siuion). Nezara Millier i M. et R. Syrie : Haifa {Simon, sec. Autran in litt.). Eurydema spectabile Horv. Grimée (Retovski). E. rugulosum Dohrn. Grèce : Sporades méridionales {v. Œrtzen), Naxos {Saunders in litt.); Asie-Mineure : Smyrne {Saunders in litt.); Egypte : Massaua {Mus. Vienn.). Reviie d'Entomologie. — Août 1890. IG — 238 — Bagracla stolida H, -S. Grèce : Alliqne (Etuge), Péloponnèse {Krueper), Parnasse, Acarnanie [Saunders in lilt.). B. pœcila Klug {Ahelllei Put.). Asie-Mineure : Taurus {Slcm- dinger). Pinthaeus sanguinipes F. Grèce : Parnasse (Saunders in lilt.); Asie-Mineure : Brusse (sec. Ilorvath). Aspongopus viduatus F. Asie-Mineure : Rrusse; Syrie (Mus. Vienn., sec. Rogenhofer in litl.). Phyllomorpha laciniata Vill. Grèce : Parnasse , Spoi^ades méridionales (v. Œrtzen) ; Herzégovine [Reitter) ; Syrie : Jaffa {Reiiter). Ph. lacerata H.-S. Albanie : Porte de Besica {Saunders in lilt.). Spathocera lalicornis Schill. Illyrie : Gorice [Hensch). Coreus scapha F. Bulgarie ; Asie-Mineure : Brusse {3Ius. Vienn., sec. Rogenhofer). C. scapha var. curvidens Put. Styrie : Graz {Pipitz , sec. Autran in lilt.). Yerlusia pustullfera Slâl. Kuldscha [Oschanin) ; Syr Daria {Stâl). Pseudophlœus Fallenii Schill. Corfu {Erher, Mus. Vienn.). Bothrostethus elevatus Fieb. Autriche; Macédoine [Kruepe7'); Attique [Saunders in lilt.). Dasycoris scahricornis Panz. Grèce : Montes de Coraix (y. Œrtzen). Megalotomus junceus Scop. Sibérie : Barnaul {Gebîer , Mus. Vienn.) ; Amur, . M. ornaticeps, Stâl. Sibérie orientale. Stenocephalus agilis Scop. Grèce {v. Œrtzen). St. sïbiricus Jak. Turkestan; Allai (Staudinger). St. setulosus Ferr. Aigues-Mortes (Puton). Neides pilipes Put. Grèce : Corfu {Reitter) , Elis {v. Œrtzen). N. setipennis Saund. Grèce : Attique {Krueper) , Eubœa {v. Œrtzen), Naxos {Mus. Vienn.). N. consimilis Horv. Grèce [Krueper). Apoplymus pectoralis Fieb. Albanie : Avlone (y. Œrtzen) ; Grèce: ^àxos {Krueper , Mus. Vienn.) ; Asie-Mineure : Smyrne {Mus. Vienn.) Mégalo mer iuni méridionale Costa. Grèce : Attique, Naxos {Mus. Vienn.); Asie-Mineure : Brusse {Horvath in litl.). Lygœus leucopterus Goeze {familiaris F.). Grèce {Krueper); Asie-Mineure : Brusse {Mus. Vienn. sec. Rogenhofer in litt.j. Eulygœus saxatilis Scop. Grèce {v. Œrtzen). — 239 — E. longulus Dali. Suez {Sluion); Arabie mérid. : [tn'is A'Ien {Shnon). Graptosthethus maculicollis Germ. Grèce : Attique {Krueper)'^ Asie-Mineure : Brusse {Mann, Mus. Vienn. ) ; Syrie [Mus. Yienn.). Gr. servus F. Egypte : d'Alexandrie à Mariout {Schweinfurth, sec. Aulran in litt.); Arabie : Menakka [Sehioeiyifurth). Melanotelus vUlosidus Stâl. Arabie méridionale : Aden (Simon). Lygœosoma eyythropterum Put. Asie-Mineure : Tokat [Au- Iran in litt.). Arocalus Rœselii Schumm. Asie-Mineure : Brusse [Mics. Vienn.). Orsillus maculatus Fieb. Grèce : Rodos, Crète (y. Œrtzen), Attique {Saunders in litt.). Blissus Doriœ Ferr. Asie-Mineure : Tokat [Autran in litt.). lienestaris laticeps Curt. Grèce : Attique {Krueper, Emge). H. halophilus Burm. (geocoriceps Antess.). Grèce : Attique {Emge). Engistus boops Duf. Grèce : Attique {Krueper^ Emge) y Morea {Brenske). Geocoris luriclus Fieb. Caucase (iecîer , Mus. Autran). G. dispar Waga. Sibérie {F. Sahlberg) ; Araur. G. collaris Put, Egypte : Suez {Simon) ; Arabie méridionale : Aden {Si)non). Artheneis alutacea Fieb. Crète {v. Œrtzen). Asie-Mineure : Smyrne {Saunders)] Syrie : Caiffa. Pachygrontha antennata Uhler { nigriventris Reut. ). Amur. Microplax interrupta Fieb. Grèce : Attique [Emge). M. albofasciata Costa. Anatolie {Horvath). Brachyplax palliata Costa. Grèce : Attique {Mann , v. Œrtzen). Metopoplax Origani Kol. Albanie; Grèce : Attique, Rhodes {v. Œrtzen); Anatolie {Horvath). Oxyarenus lujalinipennis Costa. Egypte; environs du Caire et Damiette, octobre et novembfe, en nombre sur Hibiscus es- culentus et cannabinus , et sur Pennisetum typhoïdeum [Schioeinfurth, sec. Aulran in litt.). Bycanistes costalis Letli. Grèce : Morea (y. Œrtzen). Bledionotus systellonotoïdes Reut. Turquie [Sichel). Rhyparochromus colon Fieb. et Put, Corfu (Reillar). Rh. dilalatus H, S. Grèce : Attique {Emge). Proderus Bellevoyei l'ut, Grèce : Corfu, Attique (Reilter). — 240 — Tropixtelhus holoserlceus Schoitz. Autriche, avec Formica rufa (Mus. Vienri.). Iscluiocorispunctulatus Fieb. Grèce, assez commun ; Tanger; Bône (sec. Autran in litt.). AoplosceUs hivirgatus Costa, Grèce : Attiqiie [Emge). PUnihisus niinutissimus Fieb. Dalmalie : Castelnuovo ; Grèce: Moresi (Brenske); forma macroptera: Sicile: Messina (Schioeclte, Mus. Havniense). PI. fasciatus Horv. Albanie ; Grèce : Attique, Angistri, Crète (y. Œrtzen). PI. ptilioïcles Put. Caucase {Leder, sec. Autran in litt.) PL hungaricus Horv. Asie-Mineure : Tokat ; Caucase [Leder, sec. Autran in liti.). Stygnocoris rusticus Fall. for7n. macropt. [incanus Fieb.). Finlande; Livonie; Belgique; Hollande. St. Mayeti Put. Caucase [Leder). Peritrechus pusillus Horv. Grèce : Nauplia [v. Œrtzen). P. ambiguus Horv. Grèce : Nauplia [v. OErlzen). P. meridionalis Put. Albanie [v. Œrtzen) ; Grèce : Atlique Cyclades (y. Œ'r^stîn), Parnasse [Krueper) ; Lenkoran [Lede?') ; Baku (Faust). Trapezonolus dispar var. seductor Horv. ïranscaucase ; Anntolie [Horvath). Tr. Ullrichi Fieb. Grèce : Naxos [Saunders in litt.) , Crète [v. Œrtzen) ; Asie-Mineure : Sniyrne [Krueper). Aphanus validus Horv. Grèce [v. Œrtzen in litt.). A. consors Horv. Crimée (sec. Horvath). A. Reuteri Horv. Grèce : Morea [Brenske). A. inarimensis Costa. Bône [Pulon); Grèce : Atlique [Emge). A. pineti var. confusus Reut. Grèce : Morea [v. Œrtzen); Asie-Mineure : Brusse [Mus. Vienn.). Emhlethis clliatus Horv. Grèce : Atlique , Fubœa , Gyclades , Sporades mérid. [v. Œrtzen). Letliœus picipes H. -S. Caucase : Ordubad [Jakoioleff) \ Kur- distan : Mardin [Staudinger). i. Lethierryi Put. Tunisie (A &fZw^ Kerim); Fgypte : environs du Caire [Schioeinfurth); Arabie mérid. : Aden [Simon). L. nitidus D. et S. Grèce : Gorfu [v. Œrtzen) , Céphalonie {Saunders in litt.). Drymus pillcornis M. el R, Silésie [Hahn). Scolopostethics )/iaderensis Reul , Anal. Hémipt., 1881, in Cat. Put. oraissus ! Taphropeltus hamulatus Thoms. [obscurior Rey). Tyrol [Cajander). — 241 — T. Andrei Put. Pyrénées-Orientales (Xambeu). Thaumaslopus marglnicollis Luc. Crète (y. Œrlzen). Th. taurus Costa. Syrie : Gaiffa {Reitter). Notochilus ferrugineus M. et R. Grèce (Saunders). Camptocera Horvathi Jak. Sicile (Ragusa). Piesma Kochiœ Beck. Grèce : Attique {Krueper, Einge). Diclyonola lugubris Fieb. Grèce {v. Œrlzen), Piréus ( VViaZSer, sec. Saiinder in litt.). Galealhus dehilis Mont. Autriche : environs de Vienne {Reitter). G. seniilucidus Jak. Grèce : Attiqne (Emge). Tingis Pyri F. Italie : San-Remo (Faicst); Grèce : Corfu (Reitter) ; Asie-Mineure : Smyrne {Krueper). Phyllonlochila auyHculata Costa , Grèce : Corfu [Reitter), Naxos {Saunders in litt.) ; Anatolie (Horvath). Ph. parallela Costa. Grèce : Attique {Saunders in litt.). Ph. ragusana Fieb. Grèce : Corfu {Reitter); Perse : Scha- cbrud [Mus. ffolm.). Ph. crispata H. -S. Italie : Vercelli {Mella). Monanthia plalyoma Fieb. Grèce : Corfu [Reitter); Russie méridionale : Astrakan ; Turkestan {Fedtschenho). M. lupuli H.-S. Italie; Vercelli (Jfe^a). Monosteira unicostata M. et R. Maroc : Casablanca [Reitter). Phymata crassipes F. Livonie {Flor) ; Finlande orientale (/. Sahlherg). Aradiis versicolor H.-S. Dalmatie ; Hongrie; Grèce [Mus. Vienn.). A. hetulinus Fall. Sicile [Mus. 'Vienn.). A. crenaticollis F. Sahlb. Italie boréale [Reiber); Russie: Kasan {Faust). A. parvicollis Stâl. Grèce : Parnasse [Krueper). Brachyrryhnchiis basalis Fieb. Grèce : Parnasse {Saunders in litt.). Rhagovelia nigricans Burni. Syrie : Gaiffa {Reitter). Stenoleinus Novalii Horv. Sicile [Ragusa). Costiella sicula Costa. Grèce : Attique {Emge) , Morea {>;. Œrtzen). Centroscelicoris desertus Beck. {spinosus Jak.). Suez [Simon). Stirogasler Fausti Jak. Indes orientales. Reduvius pallipes Klug. Grèce : Attique [v. Œrtzen) ; Tayge- tos [Kruepei'), Chypre [Leder); Kurdistan: Mardin [Staudinger). R, tahidus Klug. Egypte, dans le désert, environ? du Ciirf {Schineinfurth, sec. Auiran iu litt.). R. testacens H, -S. Grèce : Attique; Asie-Mineure : Smyrne (sec. Saunders in litt.). R. Fedtschenhianus Osch. Turkestan (in Cat. Put. faJse Tu- nisia). Pasira hasiptera Stâl. Asie-Mineure : Smyrne (Mus. Vienn. sec. Rogenhofer in litt.). Ectomocoris ululans Rossi. Egypte : Suez [Simon). E. quadrimaculatus Serv. Lenkoran (Leder). Pirates strepitans Ramb. Grèce : Myconos {Krueper, Mus. Vient!.;, Morea (v. Œrtzen). Sphedanolesles pulchellus Kliig. Grèce : Morea , Olympia, Elis Scopelos [v. Œrlzen); Asie-Mineure: Smyrne, Crusse [Mus. Vienn.) Sph. Uvidigaster M. et R. Asie-Mineure : Smyrne {Saunders in litt.). Sph. argenteolineatus Costa. Portugal : Val-Azares {Paulino d'Oliveira); Sicile (Ragusa). Harpactor Kolenatii Reut. Syrie {Mus. Yie7in.). H. Cristophi Jak. l'ontus (spécimen connexivo latius sordide flavo-fasciato) . H. Ueuteri Dist. N'est pas paléarctique ; l'exemplaire indiqué par M. Bergroth a été trouvé à Kasclmiir. Coranus contrarius Reut. Anatolie (sec. Horvalh). Callistodema fasciatum Kol. Grèce : Parnasse {Saunders in litt.); Asie-Mineure : Brasse (sec. Horvath) , Arménie : Erzeroum (Lethierry) . Prosiemma œneicoUe Stein. Ualmatie : Ragusa (Mz'). H. pusillus H. -S. Sibérie [F. Sahlberg). H. macrocephalus Fall. Sar«laigne, Strongylocoris niger H. -S. Tanger {Signoret). Lamprella punctalipennis Reul. Hongrie : Ujhely {Horvath). Pachytomella phœnicea Horv. Jérusalem {Reitler). P. parallela Mey. Grèce : Attique {Emge). Euryopocoris nitidus Mey. Livonie {Flor) ; Russie : Kasan {Faust)\ Grèce : Corfu {Erber, Mus. Vienn., sec, Uogenhofer in litt.). — 245 — Orthocephalus hrsvis Panz. Galabre; Carpathes (Montandon)\ Finlande orientale (/. Sahlberg). 0. tenuicornis M. Pt R. Grèce : ^ttiqne (Krueper). 0. bivittatus Fieb. Hongrie : Pest, Szomotor (Horvath). 0. hilineatus Jak. Hongrie : Buda (Horvath). Scœnocoris flavomarginalus Costa. Carpathes (Montandon). Glohiceps sordldus Reut. Grèce : Attique (Emge). Ortholylus fuscescens Kirschb. Bohème : Ghodau [Stein). 0. vireas Fall. Hon-nc : Méhadia ; Halicie [Mus. Hung). Helerocordylus parvulus Reul. Cagliari (Dodero). Eurijcolpus flaoeolus St.ïl. Hollande [Foliker). A.crotelus Lœwii Reut. Hongrie : Petrovoszelo [Horvath). Pastocoris Putoni Reut. Tunisie. Thermocoris Munieri Put. Asie-Mineure : Bnisse [Horvath). Macrocoleus exsanguis H. -S. Hongrie : Bazcas [Horvath). M. chrijsotrichus Fi-^b. Grèce : Naxos [Saunders)\ Caucase [Signoret). M. Mellœ Reut. Suisse : Valais [Meyer-Dûr, Mus. Holra.). M. longirostris Fitb. Grèce : Naxos (sec. Saunders in litt.). M. Krueperi Reut. Sicile (liagiisa). M. (!) luaula Fieb. Sicile [Ragusa). Amblytylus concolor Jak. Autriche : Vienne (P. Lœw). Macrotylus nigricortiis Fieb. Tunisie. M. Horvathi Reut. Autrichi-: Môdling près Vienne [P. Lœic); Grèce : Attique [Saunders in litt.). Harpocera hellenica Reut. Anatolie [Horvath). Byrsoptera cylindricollis Costa. Dalmatie : Lésina [Horvath); Hongrie : l'est [Mus. Hung.). Brachyarthrurn limitaluni Fieb. Hollande [Fohker). Psallus Kolenatii Flor. Hlyrie : Ternova (Hensch). Ps. mollis M. et R. Sicile [Ragusa). Ps. dirninutus Kirschb. Dalmatie : he&m2i [Horvath). Ps. luridus Reut. Bohême : Chodau [Stein), Neuhaus [Buda); .Autriche : l.unz [P. Lœio). Ps. vitellinus Scholz. Danemark [Schlick) ; lllyrie : Gorice [Hensch). Ps. carduellus Horv. Grèce : Rhodos [v. Œrtzen). Utopnia torquata Put. Anatolie [Horvath). Sthenarus maculipes Reut. Hongrie : Orsova [Mus. Hung.). Sth. ochraceus Scott. Espagne : Barcelone [Cuni). Tragiscocoris Fieberi Mey et Fieb. Portugal : Vai-Azares [Paulino d'Oliveira). Asciodema obsoletum \). et S. Espagne : Grenade [Chicote). — 246 — CAPSIDiE NOViE E ROSSIA MERIDIONALI DESCRIPT.E Ab O.-M. REUTER. 1. Plagiorrhamma concolor n. sp. Elongalus, fernigineiis, opacus, pallido-pubescens, capite, pro- iioto, scutello hemielylrisque longe reinote fusco-pilosis ; apicc scutelli, hemielytris,antennis, rostro pedibusqiie diliitioribus, flavo- testaceis, hemielytris unicoloribus abdomineque leviter nitidulis. — Long, formae brachypt., 3 2/5 mill. Caucasus, Petrovsk, unicum spec, D. Jakowleff. Caput formae brachypterse basi pronoti circiler 1/5 angustius, ver- tice convexiusculo ociilo triplo laliore (Ç). Rostrum coxas posticas pauUulum superans. Antenna) articulo 2", 1° pauUo magis quam triplo longiore. Pronolum (brach.) apice quana basi solum 1/4 an- gustius, lateribus postice levius sinuatis. Hemelytra (bracb.) basin segmenti quarti dorsalis parum superantia, apice divaricatim rotun- dala, meaibrana angustissime lineari. •i. Platyporus nov. gen. Corpus formée brachypterœ laie ovalum, superne deplaiiatura, in- ferne ut etiam pronoto, sculello, hemielytris connexivoque pilis squamiformibus pallidis vestilum. setis destitutum ; capite lato ver- ticali, antico viso quinquangulari, infra oculos longe producto, lati- tudine cum oculis seque longo, a latere viso altitudine multo breviore, vertice subhorizontali, subpiano, margine levissime ar- cuato, disco utrinque puncto kcvi concolore instructo, medio striis longitudinalibus in frontem productis ibique divergentibus, fronte basi late depressa, celero tumido-convexa, clypeo depresso a fronte bene discreto, perpendiculari vel retrorsum nonnihil vergente, ipsa basi sat longe infra lineam inter scrobes antennarum ductam posita, genis altissimis ; oculis brevibus, basi retrorsum veigentibus ; an- tennis sat longis. ailiculo primo interne setis rigidis instructo, oculi — 247 — latitudiiie mnlto longiore, apicem clypei haud superante, secundo liueari, capitis latitudine cura oculis multo longiore ; pronoto f. brach. basi subtruncato ; sciitello f. brach. loto piano, basi obtocta ; hemi- elytris f. brach. totis coriaceis, cuneo haud discreto ; femoribus pos- ticis longis, valde inerassatis, margine antico setula unica iustructis, tibiis omnibus cylindricis, anticis reliquis haud crassiorlbus, rectis; tarsis posticis articulo secundo tertio vix longiore. A gen. Eunjopocoris Reut. (typ. : niticlus Mey.), cui proximus videtur, corpore deplanato, pilis squamiformibus instructo, vertice subborizontali , antennis articulo primo externe femoribusque pos- ticis antice setis rigidis destitutis, tibiis cylindricis , reliquis haud crassioribus, a gen. Anapus Stiil (lyp. : Kirschhauml Stal) ver- tice margine postico arcuato, oculis basi retrorsum vergentibus , articulo antennarum primo externe feraoribusqne posticis antice setis rigidis destitutis , a gen. Orlhocephalus Fieb. Reut. (typ. : tnu- tahllls Fall), fronte tuniido, clypeo a fronte bene discreto, oculis basi retrorsum vergentibus, antennis longius infra oculos insertis , articulo primo interne multisetoso , scutello f. brach. basi obtecta, hemielytris f. brach. cuneo haud discreto, tarsis articulo secundo tertio vix longiore corporeque deplanato haud setoso divergens. PI. dorsalis n. sp. Niger, opaculus, capile nitido, dorso abdorainis kevi subviolaceo- aenescenti, pronolo, scutello, hemielytris, connexivo lato, pectore ventreque pilis squamiformibus albidis facillime divellendis parcius vestitis ; vertice marginibus orbitalibus obscure testaceis ; tibiis fla- votestaceis, nigropubescentibus, breviter nigrospinulosis, basi et apice nigris; hemielytris (Ç brach.) solum segmentum basalem alDdomiuis tegi-nlibus , apicem versus longiludinaliter substrigosis, angulo externo laie rotundatis, margine apicali levissime rotundalo versus commissuram nonnihil obliquatis. — Long,, Ç brach. 3 3/4 mill. Transcaucasia, Kasikoparan, unicum spécimen communicavit D. D'- Horvath. Capul basi pronoli nonniliil angustius, vertice oculo fere triplo latiore. Antennœ articulo 1" latitudine interoculari circiter 1/4 bre- viore ; 2" 1° circiter 2 1/3 longiore. Pronotum basi longitudine paullo magis quara duplo latins, disco planum, subtiliter coriaceum, ante médium utrinque fovcola instructum. Scutelium pronoto 1/3 brevius, subtiliter coriaceum. Hemielytra commissura pronoti lon- gitudine. Acetabularum margines tenuiter albidi. Abdomen valde — 248 — arapliaturu, late ovale, dorso leviler convexiusculo, connexivo late depres«o. 3. Tuponia brevicornis n. sp. Prasina, scutelli basi ochracea, hemielylris albidis, parcius longe nigro-pubescentibus, membrana toqualiter nigricante, veiiis macu- laqiie inter angulum cuiiei et. apicpm aivola? minoris albidis ; ca- pite (d*) basi pronoti solura 1/3 angustiore, vertice oculo fere 2 1/3 latiore ; antennis articule secundo capite cura coulis a supero viso parum longiore, crassiusculo, cylindrico; tibiis albidis, longe nigro spinulosis.— Long., d* 2 2/3 mill. Sarepta, unicura spécimen misit D. D'' Puton. T. tamarlcis Perr. et arcuferœ Reut. affinis, structura capitis et antennarum facile distinguenda. Capul fortiter transversum, a supero visum pronoto bievius, basi pronoti solum 1/3 angustius. Rostruin apicem coxarum intermediarum subattingens. Antennœ articulis duobus ultimis simul secundo parum longioribiis , 4» 3" circiter 2/5, hreviore. Pronoliim apice qu-im basi fere 2/5 angus- tius, basi longitudine fere duplo latins, lateribus i-ectis. Hemielytra abdomen minus longe superantia. Femora virescentia , postica in- ferne atomis paucis minutissiniis nigris. Tarsi sordidi , articulo ultimo apice fusco, postici tibia fere 2/3 breviores, articulo ultirao duobus primis simul sumtis longitudine eequali. ADNOTATIONES HEMIPTEROLOGIC^. SCRIPSIT O.-M. REUTER. Ceratocranurn mihi. Ceratocephala Jnk. 1880, nomen prseoccupatum (Ward, 1838, Crustacea; Malmgren, 1867. Vermes). Lelia Walk., 1867.^ Prionochilus Dali. 1849, nom. praeoccup. (Strick, 1841, Aves). Renardia Jak. 1877, nom. praeoccup. (Motscbulsky , 1865, Coloopt.). — 249 — 3. Trochiscocoris mihi. Trochiscus Jak. 1880, nom. piseoccnp. (v. Heyd. 1826 , Ara- chniJa ; HeM 1837, MoUusca [= Petasia Beck]). 4. Phyllomorpha algirica Luc. species propria, Ph. lacera tœ U.S. magis quam Ph. laciniatœ affinis, ab hoc corpore gra- cilioie, colore in rufescealem vergente , lobis abdominis (prœcipde tertio), multo longioribus, angustioribus et acutiori- bus, fere ut in lacerala constructis, roslroque longiore, coxas posticas superante distincta. 5. Alydus calcaratus L., var. hirsutus Ko!., 1845. Alydus stratus Motsch., 1859. 6. Geocoris alblpennis F., species propria, a G. atro F. cor- pore distincte magis elongato, hemieiytris brevioribus dis- tinctus. 7. Brachyplax palliata Costa. Brachyplax linearis Scott, 1872, =: spécimen nuper exclu- sum; individuum cum descriptione in omnibus congruentem vidi. 8. Bycanistellus mihi. Bycanistes Stâl, nom. prseoccup. (Gab., 1860, Aves, Buce- rotidse). 9. Piezoscelis punctata Luc. {Rhyparochomus), \84d. Piezoscelis Putoni Reut., 1885. 10. Tropistethus holosericeus Sch, var. fasciatus et suhfas- ciatus Ferr., 1874, in Paton , Cat. d. Hém. d'Eur., 1886, omisses. 11. Pionosomus varius'^vtW. Lygaeus himaculalus Zett., synon. in Put. Calai, omissum. 12. Plinthisus humilis Horv., 1886, Syria, in eodem omissus. 13. Lethœus crihratissimus Dohrn.!, nec Stal, ut in eodem legitur. 14. Taphropeltus hamulatus Thoms,, 1870. Taphropeltus obscurior Rey, 1888. 15. Serenthia lœta Fall. S. femoralis var. confusa Put. 1879 = forma macroptera, membrana mijore, bene discreta, evidentius areolata. Bero- lini cum f. hrachyptera [lœla lypica) inveni. 16. 'S', femoralis Thoms., 1871 (Ar/ramma) species propria ; formam raacropteram et bracbypteram possedo; etiam hac ab eadem forma .S', lœtœ femoribus nigris, solum apice ferru- gineis, membranaque magis discreta et evidentius areolata, necnon série marginali elytrorum majore divergit, 17. Galeatus brevispinus Jak. 1880. G. brevipennis Put., Cat., 1886, error typogr. — 250 — 18. Phyllontocheila Fieb., 1844. Platyehilœ Fieb, , 1861 , divisio generis Monanthia, Pla- tychila Put., Cat. 19. Ty^opidochila tenuicornis Jak., 1878!, nec 1881, ut in Cat. Put. 20. Monanthia ! platyoma Fieh. Physatochila iil. Put., Cat. Species generis Monantliiœ Fieb., F^iit. M. nasatœ Put. proxima, ab omnibus autem membrana niarginali pronoti usque ad caiinam mediam re- lies a facile distincta. Obs. Canalis orificialis nullus. Spaliuin latérale hemielylroruni ad apiccm spatii discoïdalis introrsum angulum forraans. 21. Polytoxus Spin. , 1858 (Insecti arlhroïd.), sec. D. D'' Ber- grolh in litt. Acanlhothorax Costa, 1840, nom. prseocc. (Gœde , 1833, Goleoptera , = Mesocerus). 22. Centroscelicoris Put.,genusdivisionis Harpactoraria ! Obs. structura ht-melytrorura ! 23. Mecistocoris Reut., gened prœcedenti proximus, ad eamdem divisionera referendus. 24. Amphiholiis ! leucopter us Rorv. Coraaus ici. Horv. Obs, Mesopleura antice tuberculo desti- tuta, unguicuii simplices. 25. Calllstodema mihi. Callidema Jak., 1876, nom. prcBoccup. (Guérin, 1843, Coleo- tera, Cicindeletœ). 26. Acanthia fennica Reut., 1883. Salda opacula Flor, 1860, nec Zett. Salda costalis ïhoras., 1871, nec Sablb. 27. A. amœna Reut., 1877, Sibiria, species in Cat. Put. omissa. Descriptionem iu opère coleoptiTologico (Mseklinjû^.yy. Finslia Vet.Soc. For/i., 1876, 77; A'. Yet.Ahad.Handl., XVIII, n° 4, p. 47, 34), insertam coiiegis hemipterologicis plerisque igno- tam, hic ofFero : A. 'nielanoscelœ Fieb., pro.xima. Corpus nigrum, ovale, pubescentia in specimine descripto delrita. Caput tolum nigrum , opaculum, fronle coriacea, nutante. Oculi magni, anlroisum minus forliter convergentes, nigro- fusci, ieeves. Ocelli approximati. Antennœ nigrce , summo apice articuli primi apiceque arliculi secundi obsolète obs- cure ferrugineis, articulo secundo primo duplo longiore. Pro- notum sat foftiter transversum, brève, basi tamen capite haud duplo latius, lateribus rotundalis, disco nitido, foveola disci autici impressioneqiie arcuata pone médium sita profundis. Scutellum nitidura, medio impressione lata transversali pro- — 251 — funda, parte postica levius transversini strigosa. Pectus ni- grum. Hemielytra nigra, locis opacis nigerrimis aliisque niti- dioribus variegata, corio mox ante médium vittula sat lata laterali marginem lateralem tamen haud attiagente , ad ve- nam cubitalem desinente, basin versus oblique currenle , gultula minutissima ad apicem hujiis guttulaque parva aute apicem corii albis; membrana paliida, areola interiore sive prima apicem secundœ attingente, venis fuscis , basi macula ad apicem corii aliaque raarginis exlerioris média nigro- fuscis, macula média oblonga areolarura apiceque raembranœ fuscis. Femora nigra, tantum apice angustius flava. Tibiaj flavœ, anleriores basi, aunulo latiore medio (tibiarum anti- coruiii externe interrupto) apiceque nigris, tibise posticse basi et apice marginibusque externo et interne nigris, annulo lato pone médium obsoletius fiiscescente. Tarsi flavi, arti- cule ultimo toto cum unguiculis nigro. — Long., 2 3/4 mill. Krasnojarsk, unicum spécimen (Mus. Holm.). 28. Acanthia saltatoria L. ah A, pallipede F. pronoti raar- gine apicali angustiore, lateribus igitur versus apicem magis angustato, angulis anticis haud truncatis tibiisque externa basi, apice raedioque nigris. Color tibiarum stabilis. Speci- mina gallica « Salda; sallatoriae » a Puton, Syn., p, 200, ci- tata, tibiis ut in pallipede coloratis gaudentia, examinavi. Ha3C specimina autem re vera ad pallipedem ! referenda , cum qua specie eliam structura pronoli congruunt. 29. A. saltatoria L. Salda lapponica J. Sablb., 1881. = cf brach. 30. Acanthia pallipes F. Salda laticollis Reut., 1875. = varietas magna. S. palustris D. et Se, 1874. = varietas. A. pallipes e]\\?,qy\e varietates a saltatoria differt tibiis an- ticis externe vitta intégra a basi ultra médium ducta nigra signatis pronotique margine antico late truncato , capiti Beqtie lato vel hoc fere latiore lateribus igitur versus apicem minus angustatis, angulis anticis sœpe subtruncatulis. 31. A. pilosella Thom?,., 1871, species propria, ab A, pallipede non solum pilositate, sed etiara corpore magis oblongo et magis parallèle, superne suboleo-micante, articuloque quarto antennarura tertio distincte longiore divergens. 32. A. arenicola Schelz, species prepria ab A. pallipede non solnm signatura hemielytrorum, sed etiam corpore superne plerumque dense et breviter ar^en^eo-pubescente nec non lateribus pronoti praecipue apicem versus fortius rotundatis. — 252 - Quatu A. pallipes mnlto longius et niagis vélocité)' saltat. 33. Montandoniella dacica Put., 1889. Ectemnus raagnicorais Jak. 1889. Obs. Descripiio cel. Putoni structurara antennarum satis false indicat. Articulas primus apicera capitis liaud altingens, quartus tertio distincte loiigior (sec. specim. a D. Montandon communicaliim). 34. Slenodema virens L., var. nigrofusca Fol)biisqne ultimis fiiscis, tertio bnsi pullido, his femoribus anterioiibus marginibus apicem versus, posticis annulis duobiis an- teapicabbiis magis minusve coiiipletis , tibiis raargine superiore ultra médium apiceque fnscescenti-sanguineis, tarsis apice fn.-cis ; capite et pronoto fusco-sigiiatis ; scutello fusco , lateribus pallidi> ; heraielytiis macula suhbasali cuneiformi inter venas , apice clavi vittam pallidam includeute fascia obliijua apicali corii bis paliido- interrupta, angulis auteriore et apicali cunei venisque membraus", fuscis, hac basi cum areolis hyalina , diiuidio apicali fiiraata. — Long., cf, 4 II"! mill. J!]gyptus, Jajoum: iinicum marern communicavit D. Prof. Costa (Mus. Neapol.). C. jjilipedi Reut. statura signaturisque sat similis, corpore su- perne multo densius concoloriter punctato , vertice maris latiore , oculis ejus minus fortiter gratiulali^, pronoti lateribus, antennis tibiisque pilis longis e.xsertis destilutis sign.ituraque pedum bene distinctus. Cafiut Iseve, stramineum, macula verlicis inaïquali picea, striis froritis, lineis duabiis clypei inaculisqne genaïuni ochraceis; Vfrtice (r^) oculo latiure. Oculi magni, nigto-fusci. Rostruru coxas inlermedias attingens, a[)ice nigro-fusco. Antenn» (cf) articulo se- cundo lineari , lalitudine basali pronoti paullo breviore, duobus ultimis simul 2" circiter 1/3 brevioribus. Pronotum dense conco- loriter jîunctalum, callis parvuiis, annulo collari stramineo, disco postico fuscescenti-maculato. l'rostcthium epinieris fuscescentibus punctatis, xypbo lœvi, marginato, stramineo. .Mesosternum fuscum. Metastelhium fuscum , area orificiorum straminea. Venter pallide flavens, moUiter cano-pubescens, lateribus infuscatis. Femora in- terne pilis nonnullis longis exsertis instructa. Tibise muticaî. 3. Systellonotus Putoni n. sp. Mas elongatus, cum antennis et pedibus fusco-niger , unicolor ; hemielytrls nigro-fusci?, ima basi corii et clavi cuneoque nitidulis ; corio fasciis duabus niveis, altéra mox ante médium, altéra apicali, illa latiore, interne et antice cum giittula parva clavi ad médium suturœ posita coidlueute, capite pone ociilos brevissimo ; oculis exsertis; antennis articulo secundo versus apicem levissime incras- sato, tertio secundo fere 1/5 breviore; pronoti basi annulo apicali duplo et dimidio latiore. — Long., 4 mdl. Tunisia, Mekalta; unicum raarem misit D. D"" Puton (Gollectio Puton). — 257 — S. thymi Sign. simillimus et valde affinis, iiisi solum ejns va- rietas, anteiinarum articulo secundo fève graciliore et paullo lon- giore fasciaqiie aiiteriore corii in clavum breviter jirolongala dis- tinctus videlur. Caput liasi pronoli circiter 1/4 angiistius, latiludine cum oculis parum loiigius, vertice ociilo circiter 2/5 latiore. An- lennas fere ad tertiam partem apicaleni oculorum interne inserlœ, articulo prinno oculo longitudine œquali. f'ronotum annule apicali basi circiter 3/5 angusliore, disco versus apiceni valde lieclivi. Scu- tellum parte apicali convexiuscula. Hernielytra nigro-fusca , opaca , basi corii et clavi, niaigine laterali, niariiine corii comniissurali an- guloque ejus externe nec non cuneo nitidis ; corio fasciis duabus albis, altéra latiore ante médium, altéra apicali augulura corii inte- riorem haud attingente, illa margine superiore leviter obliqua , in- terne diaiidio superiore in clavum breviter prolongata ; niembrana fusca. Tarsi postici articulo secundo tertio multo longiore. 4. Laemocoris Costae n. sp. Fuscus, superne parcius breviter flavicanti-setulosus , antennis luteo-testaceis, articulo primo albido, dimidio basali margineque apicali sanguineo fuscis; rostro, aiticulo primo excepto, apice coxa- rum, tibiis tarsisque lutescenti-albidis; hemielytris clavo concolore , corio maculis duabus albis, altéra basali triani;ulari postice médium altingente , altéra apicali quadrangulari ; disco pronoti et parte apicali scutelli sat leviter convexis. — Lon., cf, 3 3/4 niill. .'Egyptus , Minieh ; unicum mareni coramunicavit D. Prof. Costa (Mus. Neapolit.). Corpus superne parum nitiduni. Caput subverticale, basi pronoti duplo angustius, ab antico visum latitudini cum oculis ;«que lon- gum, vertice linea longitudinal! impressa instruclo, oculo circiter 2/3 longiore, a latere visum altitudini longitudine œquale , fronle sat fortiter convexo-declivi, clypeo fortiter prominente, perpendi- culari, angulo fasciali recto, gula brevi, sat bene distincta, obliqua. Rostrum articulo primo basiu xyphi prostethii paullo superante. Antennae articulo primo apicem clypei superante, articulis reliquis linearibus, secundo primo circiter quadruple longiore , 3'^ , 2" tere 1/4 breviore. Pronetum latitudine basali vix magis quam 1/6 bre- vius, lateribus sinuatis, basi quam apice paullo magis quam duplo ktius, margine basali latissime sinuato , annule apicali lateribus optime medie autem obseletius discrète, disco versus apicem minus fortiter convexe declivi. Scutellum parte basali fortiter declivi, api- cali leviter convexa. Hernielytra setulis nitidulis semi adpressis — 258 — flavis subseriatis instructa. Heinielytra macula basali totam latitn- dinem, apicali parum magis quani dimidium lalitudinis corii occu- pante; mnmbrana fiisca, ad apicem cunei macula hyalina. Venter pallido-pubescen?. 5. Cyrtorrhinus parviceps n. sp. Niger vel piceo-nigpr, nitidus, anlennis articulo primo ima basi et apice, macula verticis ufrinque, pronoto anlice , marginibiis pcc- loris, ventre medio late pedibusque pallide ocbraceis , tibiis basi fusca vel nigro-picea ; hemielytris sordide flavo albidis, membrana hyalina, venis pallidis; capite basi pronoti 1/4 (cf) vel fere 1/3 ^$) angustiore, oculis parum prominutis, — I.ong., 2 1/2 mill. iEsyptus, Caire m. majolegit D. D'' Schvsreinfurth ; in paludibus prope Aboukir D. Innés ; commnnicavit D. Autran (Coll. Autran , Montandon, Reuler). C. pygmœo Zett. simillimus, capite multo angustiore tibiarnm- que basi nigro-picea vel saltem fuscescente mox distinguendns. Capite angusto ab omnibus C?/ricera distincte rotundatura. Rostrum apicem coxarum posticarum distincte superans. 4.5. Caput pronoto distincte brevius , spiuis marginalibus illis abdominis liaud vel parum longioribus, fsepe distincte brevio- ribus, param sursum vergentibtis, anteoculariiius semper nii- nutis, verlice lineola postica testacea. Antennse articulo secundo tertio breviore vei huic a?que longo. Pronolum spinis margina- libus anterioribus posterioribus haud vel parum longioribus, diametro oculi transversali fere duplo brevioribus ; lateribus an- terioribus sal fortiter sinuatis, posterioribus fortiter antrorsum oblique vergentibus ; disco a basi versus apicem sensim convexo- declivi, usque ad cicatrices apicales sat fortiter rugoso, maculis parvis lœvigatis saepe occelliformibus testaceis adsperso. Scutel- îum pronoto capiteque simul paullo brevius , lateribus pone médium laie sinuatis, disco basi subtriangulariter convexiusculo; punctatura, sat dense [et fortiter îlransversim rugosum, maculis parvis lœvigatis apiceque [indeterminate eburneis. Hemielytra punctala, maculis parvis sat numerosis lœvigatis et ad magnara parlem ocelliformibus testaceis vel eburneis notata ; membrana fiisca, venis hyalino-cinctis. Abdomen spinis marginalibus illis pronoti œqualibus vel subœqualibus. Tibio) posteriores annulo medio ferrugineo. Corpus nigrum , setulis brevissimis cumbenti- bus fulvis sat dense vestitum, sœpe abdoraine limbe basali seg- mentorum connexivi macuiisque lateralibus ventris in seriem longitudinalem positis dense, albido, vpI griseo-tomentosis. — Long. , cf, 21, Ç, 23 1/2-25 mill. Bosnia, Attica; Asia minor, Aintab ; Taurus, Eïbes ; Mesopotamia, Mardin. 2. spinosidal.et. {serrata A. et S. Fieb.). Ji.4. Caput pronolo liaud brevius, spinis marginalibus omnibus — 264 — longis, sat gracilibus, oblique sursuni vergenlibus et illis abdo- minis inulto longioribus ; verlice lineola poslica teslacea. Pruiio- tuia spinis marginalibus aaterioribus multo longioribus, diamè- tre oculi transversali fere longioribus ; lateribus anterioribus leviter sinualis, posterioribus leviter oblique antrorsum vergen- libus; disco atite médium callo raagno alte elevato transversali , antice cicatrices apicaies ferente, instructo , pone hune fortiter sat laie transversim sulcato ; postice Iransversini slrii;os'Um, raedio carina obtusa longiludinali instruclum , vix piinclatura , maculis nonnulis parvis hevigatis ocellaribus ferrugineis. Scutel- lum brave pronoto dimidiuque capiti loni,ntudine cequale, aiite apicem valde constrictum , parcius punctatum , vix rugosum, medio transversim impressum, parte constricta angusta apice fer- rugineo-ti'Stacea. Hernielytra fiisca vel fusco-ferruginea, distincte sat sequaliter punctata, punctis laîvigatis ocellaribus testaceis no- tata ; merabraiia fusca, venis hyalino-cinctis. Abdomen segmentis margine medio sat late testaceis, spinis marginalibus illis ante- rioribns pronoti fere duplo brevioribus. Tibi;.e intermedise medio annulo fusco. Corpus nigrum, setulis brevissirais albidis cnmben- libus sat dense veslitura.— Long., o*, 20mill. Asia miner, Amasia; uniciis mas et unica nympha in collectione mea. 3. longispinis n. sp. . 1 . Abdomen inferne lateribus nigris exceptis rubrum. Caput la- teribus subparallelis. Abdomen spinis marginalibus quamin pra^- cedentibus multo majoribus, magis regularibus {Sec. Dallas ; species mihi igtiota). America, sec. Fubricius ; Syri •, sec. B. B^ Puton. 4. serrata F., Dali. ÉTUDE SUR LES PSÉLAPHIDES Par A. RAFFUAY. NOTES ADDITIONNELLES. Pages 91 , 92. J'ai fait une erreur que je ne m'explique pas, en considérant les Zethopsm comme ayant 11 articles aux antennes, alors qu'ils n'en ont que 10, ainsi que Schaufuss, M. Heitler et moi-même l'avions déjà constaté. De même pour Pyxidicerus : la massue n'a que 2 articles, dont le dernier rst très fortement turbiné, et dont l'extrémité subitement atténuée semble être un article supplémentaire, ce qui avait trompé .Molschul^ky et moi à sa suite. S'il en était ainsi, l'antenne aurait 12 articles, ce qui n'est pas probable ; cependant je ne puis l'af- — 265 — firraer, n'ayant que des exemplaires uniques, dont je n'ai pu désar- ticuler les antennes. Le talileau devra donc être modifié comme suit à partir et au lieu de D2: D 3. Antennes de onze articles. E 2. Massue des antennes formée de 2 articles, 10 et 11 très gros, ce dernier subitement et fortement turbiné. Côtés des joues, elc Py.vidlcerus. 14. E 1. Massue des antennes formée d'un seul article très gros Euplectoitiorphus. 14 Lis. D 2. Antennes de 10 articles. Fossette, etc. (Gomme au paragraphe El) Zethopsus. 15. Page 97. 14 bis. Euplectoïiiorphus Motschulsky, Bull. Mosc, 1863 , p. 124. L'auteur russe assigne 11 articles aux antennes de son pygmœus, de Ceylan, qui m'est inconnu. Si cette indication est exacte, ce genre est bon et distinct du suivant ; mais cela demande confirma- tion, chez ces insectes les articles précédant la massue étant de plus en plus lenticulaires, appliqués les uns contre les autres et extrême- ment difficiles à compter. Les testis et elegans Schfs., dont je ]>os3ède les types, n'ont que dix articles et appartiennent au genre suivant. 15. Zethopsus Reitter. Zethus Schfs. Serait, comme je viens de le dire , distinct à'Euplectomorphus Mots. Page 149. Supprimer le genre Aploclea. Page 160. Genres Aplodea et Tyropsls. Une étude spécifique des Aplodea m'a démontré que le genre Tyropsis est, comme je le supposais, identique à Aplodea; ce dernier nom étant plus récent, doit donc tomber en synonymie. Quant à Tyropsis Clievrolati Slcy., c'est une très bonne espèce du Chili ; j'en possédais déjà deux exemplaires, donnés par M. Fair- maire et provenant sans doute des cliasses de M. Germain. ERRATA Page Ib, ligne 12, au lieu de : le plus souvent, lire : parfois. » 14, — parfois,, — le plus souveut. " 22, I) 8, — segmentaires, — tégumentaires. I' les, i> 1, — Commatncocleres— Commatocerodes. Planche III, Qr. -23 et 31, on ajoutii à tort à l'hélioifravure de très fines lignes longi- tudinales sur lesélytres, qui n'existent pas in nalura. — 266 — MŒURS ET MÉTAMORPHOSES D'INSECTES Par le capitaine XAMBEU. Agabus bipustulatus Linné. Larve. Longueur, 13-15 mill., non compris les filels caudaux; lar- geur 3 uiill. Corps alloui^é, subconvexe, gris pâle, atténué à l'extrémité pos- térieure, lisse et glal^re, avec ligne longitudinale médiane noire et quelques poils bruns très courts, parsemés sur les bords latéraux, un peu moins large que le premier segment thoracique, légèrement marbrée de taches pâles irrégulièrement disposées , légèrement ponctuée sur toute sa surface ; épistome noirâtre, transverse, bi- caréné, légèrement pubescent à son bord antérieur; pas de trace de labre j mandibules subcornées, falciformes, se croisant, subferru- gineuses, à crochet noirâtre, fortes à la base; mâchoires petites, testacées, constituées par un petit lobe bi-articulè à extrémilé ren- trée et en forme de crochet, émergeant d'un gros article basilaire testacé à l'extrémité duquel sont aussi implantés les palpes maxil- laires composés de quatre articles testacés, l**'" court, gros, conique, 2 et 3 égaux, subcylindriques et trois fois plus longs chacun que le pre- mier, 4 un peu moins long que les précédents , à pointe obtuse , tous glabres et lisses ; menton triangulaire, taillé en biseau à ses angles antérieurs ; palpes labiaux testacés, de deux articles très allongés, le dernier à extrémité noirâtre et obtuse ; languette ren- trée ; antennes insérées au-dessus du bord supérieur des mandi- bules, émergeant d'un léger tubercule subhémisphèrique gris pâle, premier article le plus long , à extrémité annelée de testacé , deuxième un peu moins long que le premier, testacé aussi à l'ex- trémité, tous deux subcylindriques, troisième gris, plus foncé à l'extrémité, plus grêle que les deux premiers , quatrième court, grêle, gris clair ; ocelles d'un noir brun, au nombre de six, placés en cercle autour d'une protubérance arrondie. Segments thoraciques : premier fortement convexe , presque aussi large que la tête à son bord postérieur , gris clair forte- ment marbré de taches pâles, un peu étranglé à sa base, luisant, lisse, légèrement ponctué et clairement parsemé de petits cils bruns; deuxième et troisième convexes, pas aussi longs que le premier à eux deux réunis, d'un gris brun, lisses, glabres avec quel- ques points enfoncés ; le rebord latéral de ces trois segments en- châsse le dessous de la partie correspondante. — 267 — Segments abdominaux convexes, diminuant de volume de la base à l'extrémité, les six premiersde forme à peu près égale,d'un gris foncé, le premier large, les autres diminuant un peu vers l'extrémité, les 5" et 6« ponctués avec quelques cils bruns parsemés sur leur sur- face, tous traversés par une ligne longitudinale médiane noire, 7» plus foncé en couleur, plus convexe, presque cylindrique, plus long mais moins large que les précédents, à ponctuation plus forte et à pubescence plus marquée, tronqué à l'extrémité , 8'' en forme de cône tronqué, terminé par une pointe un peu noirâtre, légèrement relevée, à ponctuation bien marquée et à pubescence plus longue et plus serrée ; du bord latéral de ces trois derniers anneaux sortent de longs cils noirs très déliés, et du dessous du dernier arceau font saillie deux lilels caudaux , longs de trois millimètres, d'un gris clair, à extrémité brune avec deux très longues soies noires implantées au quart postérieur des tiges, lesquelles se terminent par un petit article tabulaire et rétractile devant aider à puiser l'air exté- rieur. Dessous d'un gris pâle, un léger renflement fermé par un demi croissant,corné,brun, sépare la tète du premier anneau; les segments de la région thoracique sont de forme plate ainsi que les cinq premiers segments abdominaux; les trois derniers sont convexes , fortement ponctués et ciliés de poils roux émergeant de petits points tuberculeux noirs. Pattes longues, d'un gris clair, pubescentes ; bancbes grosses, à base finement pointillée : trocbanters courts ; cuisses larges, finement pubescentes en dedans; jambes garnies de petites épines brunes; tarses avec de fortes spinules , terminés par un crochet bi-ongui- culé. Stigmates noirs, à péritrême pâle, le premier un peu en arrière du bord latéro-antérieur du deuxième segment Ihoraciqae, les sept suivants un peu en arrière aussi, à peu près au tiers du rebord la- téro-antérieur des sept premiers segments abdominaux ; le neu- vième dans la troncature du huitième segment de la région abdo- minale. Issue en automne d'œufs pondus à Tarrière saison, la larve, essen- tiellement aquatique, hiverne sous les pierres ou sous les débris végé- taux, amas de feuilles, de brindilles, qui à cette saison sont amon- celés au fond des mares ; dés les premiers rayons chauds de janvier elle entre en activité de jour comme de nuit , se nourrissant de vers, mollusques, larves d'autres insectes, alevins de poisson, et quand arrive la mi-mai, arrive aussi pour elle le moment où un chan- gement profond doit se produire ; elle sort de l'eau la nuit, prend pour asile le dessous d'une pierre, d'un corps quelconque , à dé- faut, elle pénètre dans le gazon qui tapisse le bord de la mare où — 268 — elle a vécu, se construit une loge oblongue , profonde , pétrie on terre, et là, à l'ahri de tout danger, elle accomplit la phase transi- toire qui doit la conduire à oa deuxième morphose. Nymphe. Longueur, 8 à 9 raill.; largeur, 5 niill. Corps court, ramassé, ovale, d'un beau blanc de lait, convexe en dessus, concave en dessous. Tète plate eu dessous, ceinte d'une auréole de cils bruns, front un peu excavé à son milieu; yeux rougeàtres ; pièces buccales , antennes, ailes et pattes rassemblées contre Je corps et au-dessous des régions thoraciques et abdominales; tarses de la dernière paire de pattes arrivant presque à toucher l'extrémité anale dont le des- sous est termii*# par quatre filets , deux antérieurs courts, pâles, à pointe obtuse légèrement rembrunie , les deux suivants cinq fois plus lo.igs ; les bords latéraux en forme de lance tranchante, à extrémité subulée. Le dessus du [)remier segment thoracique, en forme d'écusson , déborde les yeux, porte de longs cils bruns, les deuxième et troi- sième segments sont ciliés aussi et un peu plus larges, mais un peu moins longs que le premier; les segments abdominaux, tous légèrement pubescents et au nombre de huit, diminuant de volume vers l'extrémité, sont p ircourus par un léger sillon longitudinal médian ; l'emplacement des stigmates est indiqué par une légère protubérance aux endroits correspondant à eux de la larve. La nymphose dure un muis environ, elle peut être activée ou retardée par l'état de la température ; les téguments restent long- temps à durcir ; tant que les environs de la loge sont humides, l'adulte ne quitte pas son berceau ; mais aux premières pluies de la fin de l'été ou du commencement de l'automne, il prend son essor en se faisant un passage sous son abri et vole à la recherche d'une mare, n'ayant plus dès lors en vue que la reproduction de son espèce. Ce n'est jias à dire qu'à l'état parfait les Dytiscides se pri- vent de nourriture; ils sont au contraire très carnassiers, recher- chant avidement toutes les proies qui leur convenaient à l'état de larve, et n'épargnant à l'occasion ni frai ni alevin. Adulte. La description et le dessin de l'insecte à l'état parfait ont été faits par Aube, dans sou Iconographie des Hydrocanihares , année 1836, p. 181, pi. 22, fig. 4.— Fairmaire et Labaulbène, dans leur Faune Française^ aimée 1854 , p. 192, en ont aussi donné une bonne description. Larve et adulte doivent être compris dans la catégorie des espèces nuisibles. L'Agabus hipustulatus fréquente, aux environs de Ria, les mares — 269 — des coteaux qui restent à sec de fin juin jusqu'en automne; il y est commun. C'est dans ces mares qu'il accomplit son cycle biolo- gique. Agabus chalconotus Panzer. Laive. Longueur, 12 mill., y compris les filets caudaux ; largeur, 3 mill. Corps allongé, subconvexe, gris sale en dessus, blanchâtre en dessous, Isse et glabre, atténué à l'extrémité postérieure, légè- remeut marbré de taches plus pâles que la couleur du fond, avec ligne longitudinale médiane peu marquée. Tête en ovale un peu allongé, rétrécie à sa région postérieure, un peu moins large que le premier segment thoracique , rougeâtre pâle avec une ligne longitudinale médiane peu profonde se bifur- quant au milieu du front, chaque branche s'arrétant ensuite au dessous de l'insertion antennaire, légèrement ridée sur toute sa surface ; épistome étroit, transrerse, avec un rebord de cils roux à sa partie antérieure et une petite saillie charnue en demi-ovale sur chacun des côtés extérieurs ; labre nul ; mandibules subcornées, f.ilciformes , subferrugiaeuses , se croisant un peu ; mâchoires courtes, d'un seul lobe à extrémité pointue, et à direction intérieure émergeant d'une pièce cardinale grosse, cylindrique, à l'extrémité de laquelle sont aussi implantés le.« palpes maxillaires, dont le nom- bre d'articles et la forme sont ceux de VAgabus bipustulatus, décrit dans le présent mémoire ; palpes labiaux et languette comme chez ce dernier; antennes rougeâtres, insérées au-dessus du bord supérieur des mandibules, de quatre articles, premier subcy- lindrique, légèrement renflé à l'extrémité qui est noirâtre ; deuxième de même forme, un peu moins volumineux, noirâtre aussi àl'eitré- milé; troisième un peu plus grêle, à extrémité noire; quatrième court, grêle; ocelles comprenant: en arrière delà base antennaire, une protubérance noire, cornée, englobant quatre taches gris pâle, puis un groupe de cinq ocelles noirs, quatre en demi-ovale, le cinquième au milieu, en arrière encore un groupe de cinq granules noirs, surmontés d'un cil et disposés sur une même ligne ; on observe les taches gris pâle pendant l'état de transition, avec cinq ocelles seulement; en temps normal, c'est-à-dire pendant l'étal d'activité de la larve, les ocelles, au nombre de six, sont noirs, cornés, confluents, rangés sur deux lignes parallèles avec six petites granu- lations au-dessous des joues, noires, surmontées d'un petit cil et disposées en ligne oblique. Segments thoraciques. Môme forme et même couleur que dans YAgabus bipustulatus, les deuxième et troisième segments étant Revue d'Entomologie — Septembre 1890. 18 — 270 — aussi larges que le premier à eux deux réunis, lous trois sans trace de pubescence. Segments abdominaux : les cinq premiers de forme h peu près égale, convexes, diminuant un peu de volume de la base à l'extré- mité, maculés de taches pâles, le premier le plus large, les autres un peu moins, avec quelques petits cils sur la région dorside, les quatre suivants noirâtres, cylindriques, avec im rebord transverse noir et quelques légères macules sur la région dorsale, le dernier en cône tronqué, portant à son exliémilé deux longs filets caudaux de la forme et de la dimension de ceux de son congénère VAgabus hipustulatiis ; entre les deux fdels est l'anus. Dessous rougeâtre sous la tête, qui est subconvexe, pâle sous les segments thoraciques et sous les cinq premiers segments abdo- minaux, noirâtre sous les autres segments, lesquels sont cylin- driques avec points râpeux noirs, surmontés d'un cil brun. Pattes comme dans VAgabus bipusiulalus. Stigmates entièrement noirs, en saillie, et à la place indiquéepour son congénère le bipustulatus. Éclose d'œufs pondus à l'arrière saison, la larve mène une exis- tence complètement aquatique, vivant dans les eaux, dans lesquelles je l'ai observée, à l'altitude de 2,400 mètres ; elle hiverne sous les pierres immergées et recouvertes durant tout l'hiver .d'une épaisse couche de glace ou sous les amas de détritus amoncelés par li*s orages et enfouis dans l'eau. Aux premiers chauds rayons du soleil de mars, et malgré l'épaisse couche de glace qui recouvre encore l'étang, elle entre en pleine activité, se nourrissant de jeunes larves de Nevroptères qui abon- dent autour des eaux, aussi de la chair d'un petit Mollusque bivalve, une espèce nouvelle, qui n'est pas rare ici ; dès que les eaux baissent, vers la mi-juillet, alors que la fonte des neiges est sur le point d'être terminée, et que le dessous des pierres n'est plus inondé, elle sort de l'étang de jour ou de nuit, entre sous une pierre, se construit une loge sphérique en terre, dont la paroi supérieure adbère au roc ; puis elle entre en pleine transition, pour se transformer quatre ou cinq jours après en nymphe, phase qui est accomplie fin juillet ou aux premiers jours d'août. Nymphe. Longueur, 7 mill.; largeur, 3 niill. 1/2. Corps court, ramassé, légèrement recourbé à sa partie posté- lieure, d'un beau blanc, avec légère teinte noire sur la région abdo- minale, pubescent, convexe en dessus, concave en dessous. Toutes les autres parties du corps sont identiques à celles de la nymphe de VAgabus bipustulatus. La nymphose dure de quinze jours à trois semaines, puis a lieu — 271 — réclusion ; quatre ou cinq jours après, les léguments de l'adulte sont assez consistants pour lui permettre de se dégager de sa loge, puis il se fraye un chemin sous la pierre ; dès qu'il paraît au jour, son premier suin est consacré à donner à son corps, affaibli par un rude labeur, un repas pendant lequel il lis^e ses téguments, puis il prend son essor dans la direction des eaux, plonge dans le liquide d'où il ne sortira plus : en quête d'une compagne, il s'accouple, puis il meurt, servant dans la plupart des cas de pâture aux nombreuses larves qui rayonnent autour de l'étang. Adulte. Aube , dans son Iconograpliie des Hydrocanthares (1836), en donne la description et la figure, p. 145, pi. 17; Fair- maire et Laboulbène dans] leur Faune Française, 1854, p. 189, reproduisent la description. Dasytes obscurus Gyll. Larve. Longueur, 7 mill.; largeur, 1 1/2 à 2 mill. Corps subconvexe, rougeàlre, tête et dernier segment abdominal noirâtres. Tète plate à sa partie antérieure, subcornée, noirâtre, lisse, cou- verte de longs poils clairsemés, les deux lobes séparés par un trait qui partant de la base antennaire vient se rejoindre avec son simi- laire au milieu du front pour se continuer ensuite en une seule ligne jusqu'au premier segment thoracique ; épistome trapézoïdal, bru- nâtre ; labre proéminent, transparent, pubescent ; mandibules à base forte, épaisse, ferrugineuses, à extrémité noire, falciforraes, bidentées; mâchoires épaisses, avec palpes maxillaires de quatre articles, petits, courts, cylindriques, testacés, le dernier à extrémité obtuse ; languette grosse, charnue, avec palpes labiaux de trois arti- cles à base testacée, à extrémité noirâtre, le dernier article accuminé ; antennes de cinq articles , premier, blanchâtre , gros, obconique, deuxième court, grisâtre ainsi que les suivants, troisième comme le deuxième, mais aussi long que les deux premiers, portant un petit article extérieur et un autre intérieur trois fois plus long, surmonté d'un cil long et délié ; ocelles indiqués par un point noir et corné autour duquel rayonnent six petites aspérités blanches, trois sur la face antérieure, trois sur le côté opposé. segments thoraciques jaunâtres, marbrés de taches rouges , pre- mier segment un peu plus large à la base qu'au bord antérieur, dans lequel la tête s'enchâsse en partie, hérissé de longs poils plus nombreux sur les côtés, lesquels se terminent, en arriére, en pointe obtuse; deux points noirs bornent une ligne longitudinale médiane qui parcourt le segment sur les trois quarts postérieurs; deuxième — 272 — et troisième segments de la même couleur et avec h même pubes- cence que le premier, un peu plus larges, bordés d'un bourrelet latéral. Segments abdominaux : les huit premiers jaunâtres, marbrés de taclies rouges, ridés, avec bourrelet latéral, moins accentué au huitième, fortement ciliés sur les côtés ; neuvième noir, moitié moins large que les précédents, tfrminé par deux pointes obtuses à base rougeâtre,à extrémité noire recouibée en dedans et surmontée d'un cil ; du tiers du rebord latéral émergent deux petites aspérités noires, surmontées d'un long poil. Dessous du corps jaunâtre, un peu marbré de rouge, légèrement pointillé et pubesceut, le milieu du dernier segment renflé en un léger i)0urrt^let,au centre iluquel. est l'anus à fente transversale. Palte-i longut^s, testacées ; hanclies grosses, cylindriques, cuisses légèrt'menl arquées, le dessus du point de jonction avec la jambe est marqué d'une tache rougeàtre; jambes droites, pubescentes, ter- minées par un ongle court, corné, rougeâlie à extrémité noire et pointue. Siigraales peu apparents, à péritrème ombré de noir; on en aper- çoit la place lorsqu'on idonue la larve dans l'aicool ; leur emplace- ment paraît alors comme un point perlé. On trouve cette larve en novembre, au Canigou, à 2,000 mètres d'allilude, sous des pierres peu enfoncées : elle paraît vivre, mais je ne l'assurerai pas, de résidus végétaux ou animaux agglomérés sous les pierres, formés en particulier de feuilles mortes ou de genêt et de nombreux cadavres d'Orthoptères : elle vit en petites soriélés comftosées de deux à six individus. Aux approches de sa transformation, elle se creuse sous la pierre, entre les débris de végélaux, au milieu desquels elle a vécu, une loge obiongue, dont les parois sont tapissées d'une matière blanchâtre peu consistante ; la transformation en nymphe a lieu fin juin. Nymphe. Longueur, 5 mill.; largeur, 2 mill. Corps ovale-oblong, l'extrémité postérieure un peu atténuée, d'un rose vif marbré de taches plus pâles ; dessous de couleur blanc pâle, fortement pubescent, en particulier au pourtour des segments Ihoraciques ; une ligne longitudinale médiane parcourt les segments abdominaux, dont les bords latéraux sont légèrement relevés eu forme de tubercule ; le dernier anneau abdominal est d'un blanc livide, il se termine par deux petits lilets fLaveset pubes- cents; les antennes se coudent pour passer au-dessus des genoux des deux premières paires de pattes. La nymphe est sensible au moindre attouchement, tournant plu- sir^urs fois sur elle-même lorsqu'on vient â la déranger de sa loge; elle donne l'adulte dans les premiers jours de juillet. — 273 — AiUilte. Mulsanf, dans sa Monographie des Floricoles, p. 352 des Annales de la Société linnéenne de Lyon, année 1867, en donne une très longue description. L'insecte parfait est très commun sur le Canigou en été et en automne, à partir de 2,000 mètres d'altitude ; ce sont les fleurs de Sonchus qui forment son domaine aérien. Apion tubiferum Gyll. Larve. Longueur 2 1/2 mill.; largeur 1 1/2 mill. Corps blanc mat, légèrement recourbé, parcimonieusement revêtu de ]»oils très courts. Tète hémisphérique, brune, lisse, luisante,avec quelques cils bruns parcourue par une tache de couleur pâle en demi ogive partant de la b:ise de chaque mandibule et venant en ligne légèrement ondulée au-dessus du milieu de la tête ; une autre ligne longitudinale médiane divise la tête, la première partie de cette ligne est de cou- leur pâle jusqu'à sa jonction avec la ligne en demi ogive; à partir de ce point et jusqu'à la base de répistome,elle forme un trait brun très accentué ; épislome transvérse, ferrugineux ; labre pâle, en demi ovale; mandibules fortes, cornées, ferrugineuses, tridentées à leur sommet ; mâchoires à un seul lobf,avec palpes labiaux parais- sant ])i-articulés; menton trapézoïdal, ceint de ferrugineux ; languette et palpes labiaux rentrés et presque imperceptibles, même à un fort grossissement; antennes brunes, de deux articles; un point corné noir (ocelle), sis un peu en arrière de la base des mandibules. Segments th!)raciques d'un blanc mat, très légèrement ciliés, for- tement mamelonnés, le premier de la longueur de la tête, mais beaucoup plus large, les deuxième et troisième plus larges encore. Segments abdominaux jaunâtres à leur milieu, plus pâles aux autres parties, légèrement ciliés, diminuant de volume de la base à l'extrémilé, plus fortement mamelonnés quj les précédents, les mamelons latéraux creux dans leur milieu en forme de fossette ; le dernier segment porte un gros empâtement destiné à retenir les dépouilles de la larve, durant le cours de la nymphose. Dessous blanc mat, avec une série de mamelons transverses plus fortement accusés k la région thoracique; un petit cil brun émerge du centre de chaque mamelon ; malgré le nombre de boursouflures et d'empâtements, chaque segment est bien accusé et ne se confond pas avec son voisin. Pattes nulles ; les mamelons aident par un mouvement de contrac- tion à la progression de la larve qui, au reste, a très peu à se déplacer, son existence entière se passant dans la corolle de la plante nourricière. — 274 — Stigmates gris clair, très peu apparents. La larve de VApion tiibiferum apparaît dès les premiers jours de juin; elle vit au détriment des parties florales du Cislus salviœ- folins Linné, petit arbuste très coîiimnii sur les terrains bien ensoleillés des garrigues des environs de Ria ; l'œuf jjondu au centre de la fleur, la larve ronge d'abord la base des étamiues, puis à la veille de sa deuxième morphose, elle dévore le pistil, dans lequel elle se ménage un emplacement légèrement creux où s'accomplira sa phase nymphale ; ensuite, elle réunit l'extrémité des élamines qu'elle n'a pas détruite, se façonne au milieu une loge oblongue, dont elle lisse les parois et, ainsi à couvert, se prépare à subir la tran- sition qui est le prélude de la nymphose. En faisant l'ablation des étamines et du pistil, la larve provoque l'avortemenl des fruits, et c'est ainsi que s'explique la perte du grand nombre de fleurs restées stériles dans ces belles touffes de Ciste qui ornent nos coteaux. La transition de l'état de larve à celui de nymphe ne dure que deux ou trois joirs, au bout desquels apparaît la nymphe, et c'e-.t de mi à fin juin qu'a lieu la deuxième phase. Nymphe. Longueur 2 milL; largeur l/'2 mill. Corps d'un blanc pâle, légèrement jaunâtre au centre, presque cylindrique, légèrement cilié à son pourtour extérieur, atténué à son extrémité postérieure, laquelle est un peu infléchie ainsi que la tête, de sorte que le corps est un peu courbe; le dernier segment abdominal se termine par deux petits filets bruns, à pointe dirigée vers l'extérieur; le rostre, divisé d.insson milieu p;ir une ligne longi- tudinale bien n)arquée, atteint l'extrémilé des élylres chez les femelles, est un peu moins long chez les mâles ; les stries des élytres sont très apparentes, les ailes débordent un peu les élytres; les genoux font saillie sur les flancs latéraux et portent cà leur repli un petit cil brun ; le reste du corps n'offre rien de particulier. La phase nymphale dure une quinzaine de jours, puis l'adulte se dégage de sa loge en se faisant un passage à travers le réseau très peu résistant des étamines. Insecte parfait. Aux environs de Ria, on prend en abondance l'adulte pendant tout l'automne, l'hiver et le printemps, sur la plante nourricière ainsi que sur le genêt épineux, en battant ces arbustes au parapluie. Gallidium glabratum Charp. (castaneum Redt.). Larve. Longueur 7 mill. Largeur, 1 à 2 mill. Corps blanc mat, pubescent, subconvexe , un peu plus large aux premiers segments. — 275 — Tête subrectangulaire, ea partie enchâssée dans le premier seg- ment tlioracique, pubescenfiî de gris à ses côtés, à angles anté- rieurs arrondis ; épistome ferrugineux, transverse , peu apparent , légèrement excavé à son milieu ; labre en demi ovale, gris pâle , forteiiient pubescent à ses bords antérieurs ; mandibules saillantes, noires, cornées, triangulaires, à base et à bord antérieur ferrugi- neux, unidentées ; mâchoires cylindriques , à extrémité légèrement recourbée en forme de crochet, grises et ixubescenles ; palpes maxil- laires cylindruïdes, de 4 articles, 1"'" court et gros, 2'^ fortement renflé, un peu moins large, 3"= même forme et plus petit , 4« plus petit encore, presque noir, à extrémité obtuse, pourvue de quel- ques cils; menton j)resque carré; palpes labiaux gris ferrugi- neux, de de\ix articles, l'"' court, cylindrique, 2^ une fois plus long que le l'^'', à extrémité finement déliée ; languette niille; antennes gris clair à hase testacée, insérées un peu en arrière du milieu de la base des mandibules, de 4 articles rétractiles , les trois pre- miers un peu renflés, le quatrième formé de deux tiges , l'une qui est la continuation de la tige antennaire est très tenue, la deuxième en forme de style, dévie de direction pour se porter en dehors ; quelques légers poils parsemés à l'extrémité des deux tiges; ocelles formés d'un double point corné, noir, sis un j»eu en arrière et touchant presque la base antennaire. Segments thoraciques d'un blanc mat, légèrement pubescents, for- tement convexes en dessus, chagrinés sur to\ite leur surface ; pre- mier grand, deux fois plus large (jue la tête, avec deux plaques jaunâtres, cornées, à son rebord antérieur, lequel est fortement cilié et verruqueu.x, les rebords latéraux simples en forme de bourre- lets; deuxième et troisième de segments demême couleuret mêmepu- bescence que le premier, pas plus longs que lui à eux deux réunis; les bords latéraux se segmentent en deux parties pour former un fort bourrelet qui se continue sur la partie antérieure du segment. Segments abdominaux gris et pubescents , les quatre premiers de forme et de dimensions sensiblement égales aux deux derniers segments thoraciques, quoique moins longs, avec bourrelets laté- raux, les trois suivants bien plus longs, mais moins larges et pres- que cylindriques, avec un fort renflement en forme de bourrelet légèrement excavé, au milieu des anneaux ; une ligne longitudi- nale médiane parcourt le dessus de ces sept anneaux ; huitième beaucoup plus large et moins long, sans bourrelet ; neuvième très court, sans bourrelet aussi, terminé par un appendice caudal ob- conique, au dessous duquel eit l'anus, dont la fente à direction lon- gitudinale, est en partie couverte par un rebord de forme trian- gulaire. — 276 - Dessous pubescent plus fortement qu'en dessus, très renflé au milieu de chaque segment ; les pièces buccales sont teintées de feiTugineux à leur point de division; le premier segment thora- cique, fortement cilié, est couvert de petits points verruqueux, les deux segments suivants sont divisés par une double ride et for- ment ainsi un double bourrelet; les sept premiers segments abdo- minaux sont légèrement excavés de chaque côté de la ligne mé- diane et relèvent ainsi en forme de bourrelet le milieu de chaque segment ; les huitième et neuvième sont fortement renflés sur tout leur pourtour. Pattes nulles, ou à peu près, bourrelets et granulations en te- nant lieu. Stigmates roux, à ombilic plus clair; leur place esl normale , la première paire un peu plus grande que les huit suivantes. La jeune larve pourvoit à son existence , en rongeant le liber et plus particulièrement l'aubier de la jilante nourricière, le Juni- perus communis Linné, ou genévrier commun ; elle est très lente dans ses mouvements. Son passage est accusé par des galeries si- nueuses, à directions irrégulières, plus prononcées dans le liber, galeries qu'elle comble, au fur et à mesure, de ses déjections; isgtie d'œufs pondus en automne, elle progresse lentement jusqu'au com- mencement de l'été, moment où approche la fin de son exis- tence larvaire. Elle entre alors dans le cœur même du bois, s'y construit une longue loge oblongue, à direction un peu oblique , puis elle se retourne de manière que l'adulte puisse utiliser, à sa sortie, le couloir dont la larve s'est servie pour creuser son berceau; l'état de transition du passage de la larve à la nymphe dure une huitaine de jours au bout desquels apparaît un maillot offrant déjà en perspective l'image de l'adulte. Nymphe. Longueur, 7 mill.; largeur, 3 mill. Corps blanc de lait, cylindroïde, entièrement glabre, inerrae ; à leur base, les antennes se coudent un peu eu arrière pour passer au-dessus des deux premières paires de pattes, ]iuis se lecourbenl en remontant la région thoracique; les yeux apparaissent au-desso\is de la base anfennaire en forme de réseau ombré de brun ; l'extré- mité abdoininde se termine en pointe obtuse ; le reste du corps n'offre rien de particulier. Le terme de la phase nymph^le achevé, l'adulte se dégage de ses langes, son corps mou et blanc prend en peu de temps de la consistance, et lorsque ses téguments sont suffisamment solides, il ronge la légère cloison , l'écorce de l'arbuste, qui le sépare du monde extérieur ; vienne une belle journée , il prendra son essor, n'ayant en vue que la reprolunfion de son espèce. — 277 — Adulte. La description existe dans Mulsant , Longiconies de France, 2^ éd., 1862-1863, p. 87 ; aussi dans la Revue d'Entomo- logie, année 1884, p. 205. Mulsant dit l'insecte rare, mais il ne l'est pas ici. Il est veai que la couleur du corps de l'adulte s'identifie si bien avec celle de la plante où il a vécu comme larve, qu'il est très difficile de l'apercevoir ; mais il suffit d'emporter chez soi, en automne, des branches attaquées de genévriers, que l'on asperge de temps en temps de quelques gouttes d'eau ; quand arrive l'épo- que de l'éclosion, on fait ainsi une ample moisson de l'insecte. Belodera Genei Arag. (Foudrasi Muls.). Larve. Longueur 13 mill.; largeur 3 mill. Corps blanc mat, charnu, avec fine pubescence grise, subcylin- drique, verruqueux, m:imelonné, la plus grande largeur au pre- mier segment thoracique. Tête petite, subtranslucide, rétractile, Iransverse ou en carré long, légèrement pubescenle, ombrée de ferrugineux à hauteur et à la base des mandibules ; une fois plus petite que le premier segment thora- cique ; épistorae transverse, fort, pubescent, noir avec une tache flavescente au centre ; labre semi-elliptique, fortement pubescent à son pourtour, flave avec tache noirâtre à la hase ; mandibules cor- nées, triangulaire.-;, ferrugineuses à extrémité noire, unidentées, relevées au milieu de la base extérieure par ime double fossette : creuses intérieurement lorsqu'elles sont vues de profil ; mâchoires réduites à un petit lobe arrondi, fortement cilié ; palpes maxillaires moniliformes, de quatre articles, subferrugineux, se dégageant d'un gros tubercule conique, premier court et gros, aussi long que les trois suivants réunis, deuxième petit, fortement renflé, troisième plus petit, un peu translucide, quatrième court, terminé en pointe obtuse; de longs poils émergent du point d'articulation de chacun d'eux ; menton carré , testacé pâle , rembruni de ferru- gineux à son pourtour ; palpes labiaux de trois articles, iden- tiques qnant à la forme et quant à la couleur aux trois derniers articles des palpes maxillaires ; languette saillante, triangulaire, ciliée en forme de brosse ; antennes sises en arrière du milieu de la base des mandibules, de deux articles rétractiles, et que je n'ai pu voir développés pour les décrire ; le premier article est testacé et court, le deuxième est plus court, encore ; ocelles formés d'un point interne, noir, en arrière des antennes, placé entre deux taches roses internes. Segments thoraciques : le premier est trois fois plus long que la tête, grand, bien développé, à angles antérieurs arrondis, presque — 278 — carré, blanc pâle, avec uae grande^ tache jaunâtre de consistance cornée et fortement pointillée, et une légère ligne longitudinale mé- diane plus pâle que la couleur du fond ; en arrière de la grande tache sont deux fossettes, qui relèvent le bord postérieur en forme de bosse, avec légères rides transversales ; deux autres petites plaques cornées, jaunâtres, en forme de virgule, sont placées sur les côtés de la grande tache et près du rebord bosselé ; deuxième segment étroit, fortement fiubescent, relevé en forme de mamelon, fortement granu- leux; troisième un peu plus large que le deuxième, auquel il res- semble moins l'étranglement. Segments abdominaux d'un blanc raal,aveclongue pubescence, tous fortement relevés en forme de mamelon à leur région dorsale, avec granulations disposées par rangées ; les cinquième, sixième et sep- tième plus larges, plus relevés, avec une double rangée de granula- tions, le huitième lisse, sans granulations ni mamelons, neuvième court, lisse aussi, obconique, avec une forte pubescence dorée et longue ; à l'extrémité de cet anneau est un empâtement formé par trois tubercules relevés, au centre desquels est l'anus à fente longitu- dinale; un peu en avant de la partie anale et sur la région latérale du dernier anneau, il y a de chaqu ecôté un groupe de spinules cornées, ferrugineuses, au nombre de dix à douze, disposées en forme de dents de peigne. Cette sorte d'armature pourrait bien aider la larve, qui travaille dans sa galerie la tête en-dessus, à se maintenir le long de sa loge, ou à progresser. Dessous de la couleur du fond, un peu moins pubescent que k dessus, les différentes parties de la tête et de la bouche sont teintes de ferrugineux ; le dessous du premier segment Iboracique est ridé transversalement et ne porte pas de mamelon, les deuxième et troi- sième ont une double série de rugosiiés : les premier et deuxième segments abdominaux ont aussi une double rangée de points verru- queux, les cinq suivants sont fortement mamelonnés et couronnés au centre de leur mamelon par une auréole de points granuleux, saillants; huitième et neuvième sans rugosités ni mamelons, mais fortement pubescents. Pattes nulles, remplacées parles mamelons et par les aspérités. Stigmates noirs, à péritrême corné et roux, placés, le premier comme toujours le plus gros, sur le deuxième segment et près du rebord latéral antérieur, les Imitautres sur les huit premiers segments abdo- minaux, à la même place et au même plan de position. Nous savons que la larve du Coru'bus bifasciatus, avant sa trans- formation en nymphe, ronge circulairement la branche du Quercus rohur ou du Quercus ilex, dans laquelle elle a accompli sa phase larvaire, à l'effet d'intercepter la sève, afin aussi de donner les moyens à sa nymphe d'accomplir son cycle sans avoir à appréhender un reflux du liquide végétal. — 279 — Ces branches, aussitôt privées du courant nourricier, meurent, et lorsqu'arrive l'époque d'apparition du Belodera Genei, elles sont complèleineul privées de vie ; ce sont les jeunes tiges formant bou- quet à la cime des arbres que le Belodera choisit pour y déposer sa potite ; il est des brindilles dont les jets plus vigoureux oirrent un aliment plus friable, parce qu'intérieurement la moelle y avait pris une plus grande expansion ; ce sont ces brindilles qui de préférence sont choisies pour recevoir les œufs; aussi trouve-t-on dans chacune de ces tiges deux et trois larves, tandis que dans les tiges où la vigueur a été moindre, on n'en trouve jamais qu'une seule. La ponte a lieu fin septembre, elle se prolonge jusqu'à fin octobre ; la larve ronge en remontant la partie médullaire de la branche, passe riiiver et le printemps en cheminant dans la tige, et, quand arrive juillet, parvenue alors au terme de son existence, elle évide la galerie, s'y construit une longue loge oblongue, et se pré|)are aussitôt après au travail transitoire qui doit l'amener à sa deuxième évolution. Ce travail peu actif dure une dizaine de jours, durant lesquels la larve, après s'être contractée, a modifié légèrement la couleur de ses téguments extérieurs, qui sont devenus plus pâles et plus rugueux ; insensiblement la peau se fend sur le dos; puis la larve s'en dégage par des mouvements alternatifs d'avant en arrière, parvient ainsi à chiffonner la vieille peau et la pousse jusqu'au fond de la loge ; alors apparaît l'insecte sous deuxième forme. Nymphe. Longueur, 9 mill.; largeur 3 mill, Corps cylindrique, blanc mat, fortement ptibescent, Ironqné h sa région antérieure, légèrement atténué à l'cxlréraité opposée. Tête avec de longs cils gris, excavée au fi'onl; les antennes passent en dro.te ligne par dessus les genoux des deux premières paires de pattes, contournent les élytres en se redressant ensuite vers la télé, pour venir se terminer à hauteur de la base de la deuxième paire de pattts ; le premier segment tlioracique est longet convexe, avec un léger rebord transverse formant bourrelet à sa partie postérieure, le deuxième segment, moins convexe, est moins long; le troisième, cor- diforme, est traversé par une ligne longitudinal!! raédime légère- ment creuse; les segments abdominaux bien dessinés sont fortement ciliés à leur rebord postérieur, l'extrémité du neuvième est ceinte d'une auréole de cils courts lus petits; la surface des yeux est réticulée'; les antennes passent derrière les deux premières paires de pattes, leur extrémité vient ensuite s'appuyer sur les élytres, dont les stries apparaissent déjà ; deux petites épines, à extrémité ferrugineuse, terminent le dernier segment abdominal en dessous ; derrière les yeux sont deux petits tubercules lisses et ronds, un sillon lungituduial médian par- court le premier anneau thoracique, le deuxième anneau peu accusé porte un petit tubercule à sa région médiane, le troisième est foi-te- ment sillonné au même point ; ce sillon se continue, mais en dimi- nuant, sur les segments abdominaux, le long de la région dorsale et jusqu'au dernier anneau, dont l'extrémité est tronquée; un léger bourrelet parcourt la région latérale de ces mêmes anneaux ; les stigmates ne sont pas visibles. La phase afférente à la deuxième niorphose dure jusqu'à mi juin environ, c'est-à-dire quinze jours à trois semaines, au bout desquels l'adulte se dégage de sa coque, dont il perfore l'extrémité antérieure d'une ouverture ronde, puis il prend son essor. Adulte. C'est un insecte erratique que l'on trouve sur les coteaux bien ensoleillés des environs de Ria; son vol est aussi puissant que rapide, aussi faut-il le prendre dès qu'on l'aperçDit ; on le trouve dès les premiers beaux jours du printemps, le matin sous les pierres - 289 — ou au roilieu de. touffes de plantes, mais toujours disséminé et rare, et jamais deux années de suite dans la même localité. Ou trouve la description de l'insecte parfait dans Lacordaire (Mém. Soc. Se. Liège, 1845, III, p. 396). D'après M. Weise {Naturg. Ins. Dents., 1882, V[, p. 65), ce n'est probablement qu'une variété à pattes noires de la Lema melanopus Linn. La larve de Lema flnff'mannseggi a^ouv parasite un petit llymé- noptère, dont nous avons suivi attentivement le cycle biologique, et dont les détails descriptifs seront donnés en leurs lieu et place. AD COGNITIONEM NABIDARUM SCRIPSIT O.-M. REUTER, I. SuBFAM. PROSTEMMINA mihi (NABINA Stâl.). 1. Prostemma Krueperi Stein. Forma mncr opter a : longe fulvo-pilosum ; capite piceo-nigro , apice pallidiore; rostro i)iceo-testaceo , apicem versus pallidiore; autennis piceo-testaceis, prouoto toto rubro, basi late levius sinuata, longitudini tequelata ; -cutello ipso margine raaculaque ulrinque anguli basalis nigris; hemielytris longe nigro-setosis, abdouiinis longitiidine ($), rlavo rubro, fere tertia apicali parte nigro , corio jiaullo magis quam tertia parte apicali aulem macul maxima su- turam membranae attint^ente et basi externa ad marginem lateralem auguste prolongata, interne aiigulura interiorem haud attingenle, membrana nigra , niaculis duahus roagnis albis, altéra anguli ba- salis exterioris, "subovata, interne apicem maculse corii subaltin- gente, altéra trausversali apicem membranee occupante; pectore toto rubro ; abdomine nigro ; fcmonbus rubris, anticis fortiter in- crassatis, unicolonbus, posterioribus annulo lato ante apicali piceo; tibiis tarsisque flavo-testaceis , illis anticis externe apice oblique piceis. o^.— Long., 6 1/2 mill. Armenia: Erzerum; D. Maliuowsky (Mus. Vienne). l'90 2. Psilistus St;il. En. Hem., 111, p. 107; 109, 1. Obs. Scutellum apice conslriclum , reflexurn, ipso apice inciso, bidentato. Femiiiam Ps. corallini Stàl, 12 1/2 mill. longam, in Bornéo a D" Xanthus inventaai (Mus. Viiidob.) exaininavi. 3. Phorticus Stàl. En. Hem. III, p. 107; 109. (Genus hactenus in regione palceartica haud inventuni). Corpus obloni^nm vol oblungo-ovalum, opacuni , pllosum; capile parvulo, pone oculos hanJ proloiigato ; liis |j;ranulalis , poslcriiis haud siuuatis ; anlfnnis inler aiticulos primiun et secunduni arti- ciilo nulle vel mininio et obsoletissimo inslnicto, arlic\ilu secundo crassiusciilo, versus apicem crassalo ; rostro médium mesosterni attingente, arlieulis duobus primis et duubus ultimis in angsilum positis, secundo pone capnt longiiis extenso el duobus ultimis simul suratis vix vel panllo breviore, articule b'i tio incrassato, basi cons- tricto , apicem versus ntteniiato , quarto brevi, teniii; pronolo ]trope mai'ninem anticum obsolète et obtuse impresso, collari obso- lelo vel obsoletissimo, plerumque, discobue instruclo ; scutello basi biiinpresso ; membrana venis nonnullis posterius evanescentes a ba^i emiltenle; tibiis aiilicis fossa spongiosa insiructis. Phorticus parvulus ii. sp. Nigro-fuscus, venire |)allidiore; dense sat breviler palliJo-pilo- siis, opacus , iuipuuct ilus , >o!um dorso abdorainis nilido, parce omnium sublilissime puiichilato ; apice capili?, anlennis arliculo l)riino secundoque apice excepto, rostro, pedibus parleque apicali postice obusangula pronoli testaceo-flavescentibus ; beraiei} tris (forma?, brachj'plera;) sculello parum lungioribus, paliide tordide flaveatibus, apice infuscalis ; margine apicali leviter obiiq\ie tiun- catis ; femorihus anticis fortius incrassalis, subtus in medio in den- lem amplialis, pone dentem niuticis, sed deiisissime piiosis ; tibiis anlicis subrectis, versus apicem sensim foi tiler incrassatis, margine inferiore denticulatis, ad fossam spongiosam denticiilo acutiore ar- malis.-l.ong., 2 3/5 mill. Unicuaijspftciaien, in Marocco (Casablanca) inventum, niisit cel. D. Reiller. — 291 — Gapul laliludine ciini oculis lotigiiis. Antennae piiosae, articulis tribus ullimis loiigitudine suheequalibus, articnlo secundo latitudini capilis cum oculis fei-e aeque longo. Rostrum articuio secundo api- cem xyplii prosterni attinL;ente , sat crasse , b^sin V(^r3us graciles- centp. l'ronotum formai brachypteree basi longitudine angustius . parte basali vix coustricta, margine basali recto. Abdomen lougius paliido-pubescens. Pedes [lilosuli. PROS TEMMID.E S TEINTA N.E. Prostemma septemguttatum Stein, Berl. Eut. Zeit., 1, 89, 3, species subgeneris Poecilta Stâl, pedibus totis rufis. Pr. Hllgenclorffi Slein, l. c, XXII, 378, 2, etiam species subge- neris Poecilta, cum prapc-^deate pedibus unicoloribus conveiiiens, Pr. ruficoUe Stein, l. c, I, 94, 8, novum subgeiius, Sccloiri- chia raihi. femoribus anticis (Ç) inferne totis muticis, soluni setis nonnullislongis instructis insigne formans. Pr. fuscuni Stein, L c, I, 90, 4, generis PagasaSVàl species, a P. nitida Stâl forsilan baud distiucta. Alloeorrhynchus Gussfeldtil Stein, l. c, XXII, 381, 5. = A. puerilis Stâl. Prostemma ftavum Stein, l. c, 275, 3, novani constituit divi- bionem generis Phorticus Stâl : Corpus crassum, sat robustum, opacum, oblongo-ovale, ubique dense puberiilum, impunctatum; capite parvo, margine basali ver- ticis acutiusculo longe piloso ; oculis postice liaud sinuatis; rostro mesosterni médium subattiugente, articuio secundo basin capitis superante et duobus ultimis simul sumtis breviore, sed tertio lon- giore, hoc tumido, ad basiu subito constricto ; ailiculo anten- narum cum basi secundi connato mininio, hoc crassiusculo ; pro- noto prope marginem anticum haud ve! obsolelissime impresso, cullari destituto; scutello basi obsolète biimpresso ; femoribus anticis crassis, inferne spina magna armatis, pone hanc minute et quam margine inferiore tibiarum haud fortins crenulatis, ante hanc muticis; tibiis anticis versus apicem subcurvatis et sensim sat arapliaiis, inferne apice sub fossa spongiosa angulatis, dente de?ti- tutis; segmentis veutris basi impressis, parte irapressa breviler carinulata, segmente sexto ventrali postice producto aperlnram genitalem in medio ferente, segment is genitalibus magnis, maris hamis genitalibus parvis, tolis detectis, distantibus, feminœ terebra brevi. Ochraceus, opacuS; dense fulvo-pilosellus, capite apice excepto piceo, nilidulo ; pronoli lobo postico scutrlloque nigris, opacis. illo linea loii^itudinali ochracea ; liemi.'lytiis vitta aiiguli sciitellaris clavi, macula m erli.i niaigini-^ exterioris corii, apice corii, macula cura hocsa'pe conjuncta anguli interioris membraiiaque nigris, liac limbo decolori, soriiide flavente; dorso abdominis punctato. — Ad divisionem viclui Siêil et coUaris St;U lucaiidus, difîert libiis aliler couslructis. — Chincboxo. SuBFAM. ARACHNOGORINA mihi. Pronolo apice aunulo collari distinclissimo instruclo , versus apicem valde convexo-declivi , medio liaud constricto , margine postico raedio supra basin scutelli sinualo-emarginato et lateribus rolundalo ; acetabulis anticis ad margiueni atiticum prostetliii valde appropinquatis ; sculello apice acute constiicto ; hemielylris nitidis, clavo a basi ad apicem scutelii reirorsum paullo auipliato, coiniuis- sura sculello fere longioro, coriu margine externe ad médium reclo, dein ampliato ; orificiis metastelhii luberculalis ; rostre apicem metasterni atlingente , ailiculo primo crassitie du[)lo longiore, secundo sat crasso ; ocellis distiuctis ; coxis sat longis, inlermediis a posticis longe remotis, bis inter se laie distanlibus ; femoribus quatuor anierioribus posticis vix crassiorihus , inferne sat dense spinulosis ; tarsis gracilibus, tibiis anticis t'ussa spongiosa destitutis. Spécimen generis Araclnrocoris Scott, £»<. M. Ifagr., XVII, p. 272, verisimiliter A. albomaculati Scott, l. c , p. 273, in museo bunga- rico examinavi. Hoc genus novam inter Proslemmhm (Nabina Stâl) et Nabina (Coriscina Stàl) constitnit subfamiiiam, cura illa acetabulis anticis ad marginem anticum proslelbii valde appropin- quatis lostroque minus gracili, cura hoc hemielylris nitidis clavo a basi versus apicem scutelii retrorsum paiilio ampliato, commissura scutello longiore congruentem ; ab ambobus basi pronoli medio distinctissime sinuato divergit. Arachnocoris Scott. Gapite brevi, fortiter declivi ; antennis ailiculo primo Iota longi- tudine ullra apicem capilis excedente, reliquis gracilliniis, secundo lineari prirao paullo minns quam duplo longiore, quarto terlio cir- ciler 1/4 breviore et secundo longiludine lequaii ; rostro articnlo - ^93 — secundo cipicem coxanim anlkaniiii altingeiite (1), tertio secundo graciliore et paullo limuiorc, quarto primo longitudinc seqnali ; tibiis aaticis versus apiccm levissime curvalis ; larsis posticis arliculo secundo tertio longiore. Obs. Spécimen a me examinatum (e Rio Janeiro) a descriptione Scotti Arachnocorifi alboniaculati, cum qua ceteris bene congruil, divergit margine postico pronoti , medio excepto, anguste albido tibiisque omnibus basi anguste albidis , nec non tibiis interraediis rectis, basi quam apice hand crassioribus. An differentia sexualis ? m. SuBFAM. NABINA mihi (GORISCINA Stâl.). Nabis Latr., Lap. Rostro qudijriarticulato, articnlo secundo tertio haud vel paullo longioi-p ; ocellis distantibus ; oculis subliiiter vel subtilissime gra- nalatls ; «rliculo primo antennarum ad summum capite paullo lon- giore ; pronoto lobo antico carina longitudinali destitiito, postico bas truncato ; coxis anticis longioribus quam crassioribus, pone proste- thium txtensis; feraoribus anterioribus, prtecipue anticis, plerumque distincte incrassalis et apicem v(>rsus si'nsim gracilescentibus, subtus dense pilosis, raro spinis arraatis ; tibiis muficis inferne utrinque spinulosis ; tarsis mediocribus ; unguiculis longiujculis. Hic conspectus subgenerum : A. Scutellum nigrum vel saltem vilta média nigra notalum. B. Corpus totum nigrum nitidum, solum antennis, rostro, con- nexivo pedibusque pallidis. Caput exsertum, pone oculos retror- sum sensim fortius augustatnm \. Nabicula Kïvhy. lîB. Corpus totum vel ad parteni pallidum vel fuscum. Caput pone oculos leviter angustalum vel fera parallelum. G. Venter segmentis utrinque macula parva marginali vel submar- ginali denudata nitida instruclis. D. Mae areola hamo dislincta. Caput pone oculos prolongatum. Oculi fronte angusliores, inodice convexi. (I) Clar. Scott dicit : « 2nd joint al)out oae Ihird longer thaii the Ist. a Uic cha- raeter ia specioaine a me exanainato uon congruit. - 294 — E. Femora antica margiiit- itiferiore spinulis vpI (lentibus in seriem positis arinala. Connexivum pallidum vel pallescens, segmenlis macula angulos anticos occupante fusca vel nigra signatis. 2. lioplisloscelis nov. suhg. EE. Feraora antica mutica. Connexivum sfgmentis macula basali pallida notatis vel totum pallirinm. Venter cum connexivo sensim confluens 3, Aptus Hahn. DD. Alae areola hamo destituta. Caput pone oculos non nisi brevis- sime constrictum. Oculi maximi, vaMe convexi et prominentes, fronts latiores. Venter cum connexivo sensira confluens. 4. Stâlia Reut. ce. Venter segmentis utrinque macula parva denudata nitida des- litnlis. Connexivum a ventre impressione bene discretum r. Antinnae articulo secundo solum annulo ant.eapicali fnsco. Tibiae annulis plurimis ohscurioribus destilutae, ad summum annulo subbasali apiceque fuscis, raro punclis fuscis adspersis. G. Feniora anteriora inferne spiuis gracilibus remotis nigris e punctis fuscis nascentibus armata. 7. Acanthonabis nov. subg, GG. Femora omnia mutica. H. Alae areola hamo destituta. Corpus elongatum. Pedes graciles sat longe pilosi. Femora ante apicem aunulo fusco. 6. Lasioments nov. subg. HH. Alae areola hamo instructa. J. Alae areola hamo a vena sustensa emisso. Corpus robustum, oblorigo-ovatum. Femora macùlis fuscis confluenlibus , postica apice fusca vel fusco anuulata. . . 5. Halonahis nov. subg. JJ. Alae areola hamo a vena conneclente emisso. Corpus minus robustum , plerumque oblongum vel elongatum. Femora nec apice fusca nec prope apicem fusco annulata. U. Nabis sensu strict. FF. AntenuaH articulo secundo tibiaeque aimulis plunbus obscuris notatae. Corpus auguste elongatum. Alae areola hamo a vena sustensa emisso 8. Stenonabis nov. subg. AA. Scutelluui palliduui, villa nigra destilutum. Clypeus carinato- compressus. Alae areola hamo destituta. 10. Aspilaspis Slal. (1). (1) Mihi ignoti restant: yabis alpiniis Fieb. (Ilelvetia), Cristop/ii T>ohru (Russia tnerid ), siViCdS Wali<, (Aegyptus), aiigui'fMS Brullé (Frisulœ Caiiariae), fl«{;i/sn/.s Spiii. (Bombay), geniculalus Ev. (Tasmaiiia), nig riventris Stà\ {Mcùco), ranadensU Proy. (faiiada), argeniinus Mey. (Kuenns-Ayres), elongalus Mey. (ibid ), elegaiis W'alk. (Petiopolis , frico/Dr Walk. (.(Jelebe>). viaoricus Wa\k. el Saundcrsi B. Wliite (Ncw- Zeeland), Blackbxfiti, innolalus, subrufiis et lasciosm B. Whiie (Iles llawaï), brevi- liiitatiis Scott (Japoaia;, assiJni7îS Uhler (ICtats-Uiiis). 295 — SUUGEN. 1. INrABIGUL Kii'by. Coipiis elongalo-ovatiim , nignini, nilidiim, antennis, rostro, peJibus conriexivo(|ue pallidis, flavenlibus, hoc saepe rufescente ; caitite longius exserto, parte posloculaii oculo fere œiiuo loiigo, lale- ribiis retrorsiim sat fijttiler anguslata ; rostro articulo lertio secundo pauUo longiore; ventre nilido, pube sericante destitulo ; fomoribus anterioribus, praecipue anficis, versus basiii sensim incrassatis, in- ferne dense pilosulis, niuticis. Typus : A^ subcoleoptralus Kirby. SUBGKN. 2. HOPLISTOSGELIS Ulihi. Corpus pleriimque opacutn vel opaculiim ; capite exserto, pone oculos parallelo vel obsoletissime relrorsiim annustato ; scnlello nigio, utrinque tesfaceo : alarum arcola hamo a vena sustensa vel ex origine veiise decurrcrilis eniisso instrncla ; segmenlis ventralibus utrinque macula parva laterali denudata nitida nigra vel fusca ; connexivo pallido, macula rare déficiente angulos anticos vel basin seumentoruni occupante nigra vel fusca ; segmenlis ventris utrinque macula parva denudata nitida instriictis ; femoribus anticis margine tnfero spinulis vel dentibus in seriem positis armalis, omnibus fusco-conspersis et raaculalis, ante apicem annulis 1-2 fuscis ti- gnatis ; tibiis omnibus annulis fuscis ; tarsis poslicis articulosecundo tertio parum vel pauUo breviore. Species aniericanœ. Hic conspectus specierum : a. Ventre piceo vel fusco, b. Antennis articulo primo capite aute oculos a latere viso distincte breviore. c. Antennis articulo primo c.ipile ante ocelles a latere viso circi- ter 2/5 breviore ; femoribus anticis altitudine basali circiter qua- druple lorigioribus 1. sencans Reuf. ce. Antennis articulo primo capite ante ocelles a latere viso circi- ler l/;3 breviore ; femoribus anticis (+') altitudine basali sohun triple longioribus 2. crassipes Reut. — 296 — bb. Anttînnis articiilo primo cnpitiante ocellos a lalere viso lonsi- ludiiie fcqiiali ; ventre iiiti-iile, me.lio late ^l'ibro. 3. roripes Slal. lia. Vt^ntre pallide fl^vente, lateribiis villa iatiore discoque vitta angusta fuscis, vittis interdum magis minusve obseletis vel ia macu- las dissolutis. d. Antennis articiilo primo capite ante ocellos fere breviore ; pronoto vilta fiisca iinlli vel ()b.M)lct,i. . . 4. pallescens Reut. dd. Antenrice articiilo primo tutins cupiUs longitudine ; pronoto vitta fusca distincta 5. sordidus Reut. 1. Nabis sericans Reut. Oblongo-ovatus, castaneus vel ferrugineo-fuscus, abdomine dense cincreo-sericanfe ; antennis, pedibus marginibusque acelabulorum flivo-testaceis, articulo secundo anteniiarum ante apicem fiisco, femoribus fusco-conspersis, tibiis omnibus fusco-annulatis ; capite pronoto breviore ; antennarum articulo primo capite ante ocellos fere 2/5 breviore ; femoribus anlicis altitudine basali circiter quadruplo longioribiis. Reut., Œfo. Vet. Ak. Forh., 1871, p. 83, 6, t. VIII, f. 3. Forma macroptera. Cipite vitta média fusca ; pronoto basi apici fere œquilato, summo margine basali pallido, di-.co antico vitta média Iatiore cicatriculisque fuscis, poslico linea tenui média, angu- lis posticis lituraque utrinque pu;tiC'' r;iroa!a fuscis; bemielytris abdomine pariira longioribus, obscure castaneis, densissime fusco- irrorati-, vena cubitali ad furcationera puncto pallidiore destituta ; membrana corio fere a?,que longa, soriiide hyalina, venis permiiltis crassis fuscis, discoidaiibus ramulos versus raargines exteriores arearum emittentibns, area inlermedia angusta, lineari, venulis in discum emisi^is destiluta, venis versus mirgines mMiibrance radian- tibiis simplicibiis apic(^ subdilatatis ; alis arcola bamo ex origine vense decurrenlis émisse instrucla, fumatis, versus apicem hyi^ilmes- centibus. Long., d" 6 3/4, Ç 7 mill. Forma brac/n/ptera. Capite et pronoto vilta média fusca, hoc basi longitudine paiillo angustiure, disco hurizontaii ; bemielytris scutello circiter duplo longiore, castaneis, apice cuai mmibrana angustissime lineari pallidiore œqiialiter seinicirculariter rotundatis ; dorso ablo- minis dense cinereo-sericante, medio maculis in serieiii posilis gla- bris, iiigris, nitidis. Long., $ 6 3/4 mill. Texas, D. B^lfrage (Mus. Holiu.). Mexico, Oriz-ilja m. junio, ïaku- baya, m. augusto, D. Bilimek (Mus. Vindob,). — 297 — 2. Nabis crassipes Reut. Brunneiis, ovalus, abdomine feminse lateribus valde ampliato- rotundalo ; capite inferne, coxis anticis, meso et metastethiis, mar- ginibus aoetabuloriirn exceptis, pronoto vitta longiludinali média dorsoque ahdominis infuscatis, connexivo testaceo, angulis basali- biis segmeiitorum externe macula majore nigro-fusca, unde soliira angulis posticis testaceis ; articulo antennarum secundo niox ante apicem aiinulo angusto fusco , femoribus dense fusco-maculosis, maculis in annulos confluentibus, basi femorum anticorum (an sem- per ?) lola fusca, libiis fusco-annulatis, anlicis annulis quatuor; capite i)ronoto breviore ; articulo primo antennarum capite ante oculos a latere viso circiter 1/3 breviore ; femoribus crassis, anticis altitudine tanlum circiter triplo longioribus , prouolo cum collo nitido vix longioribus. Reut., l. c, p. 83, 5. Forma macroplera (hactenus ignota). Pronoto postice valde am- pliafo, basi longitudini fere oequelato, margine truncato , lobo basali linea média et utrinque vitta obliqua apice fnscata nigro-fusca ; he- miel}tris abdominis longitudine, margine exleriore sat late arcuato, fuscis, opacis, nigro-fusco-punctatis et irroratis ; membraua corio œque .onga, crassissime el densissime fusco-vpnosa, areolis prima et (ertia veuiilis apice dilatatis tt ad partem furcatis repletis, areola intermedia angustissima, parallela, venulis in discuni emissis des- tituta; alis apicem versus latisslme obscure funiatis , areola hamo a vena conneclente fere ex origine venœ decurrentis emisso. Ç. — Long., 6 1/2 mill. Forma hrachijptera. Pronoto postice éviter ampliato et basi longitudine pauUo aiigustiore ; bernielytris dimidium abdominis pauUo superantiljus, margine exteriore apicem versus sat fortiter rotundalis, testaceo-bruiineis, densius obsoletius fusco-punctatis ; membrana parva, fuscescenti;, euervi, longitudine suturae plus duplo breviore. Ç.— Long., 6 1/2 raill. iVexico, D, Salle (Mus. Holm.). 3. Nabis roripes Stâl. Oblongo-ovatus, ventre piceo , nitente, solum lateribus parcius cinereosericante, connexivo lato, pallide flavente, macula vel fascia - 298 - bisali nigra ; rostro, anlennis pedibusque pallide testaceis vcl fcn; slramineis, articulo primo antennai'um annulo basali et apiculi nec non raedio ohsoleto fuscis , secundo aiite apicein atinulo angusio fiisco ; femoribus fusco coaspersis, saltcm poslerioribus anle api- cem fuscescentibus, libiis omnibus fusco-annulatis ; capite cum collo pronoto nonnihil breviore ; antennis articulo primo capili ante ocellos a lalere viso longitudine sef|uali; femoribus anlicis allitudine basali fere quinluplo longioribus; segmento penultimo connexivi margine interiore margine basali distincte longiore. Stâl, Rio-Jan. Hém., p. 70, 2. — Reut., l. c, 84, 7. Forma macroptera (hactenus ignola). Capite et pronoto fere straniineis, iilo vilta média fuso , hoc lobo antico villa média sat lala in vittani meiliain angustiorem lobi postici conlinuata , hoc lobo adhuc iitrinque vittis duabus intcr se parallelis sed a vilta média retrorsum divergentibus, angulis poslicis nec non limbo basali ante ipsum marginem anguste fuscis, pronoli basi longitu- dine œque lato ; hemielytris fuscescenti-testaceis, fusco-punctatis , venis fnsco-cinctis , limbo laterali basi pallido; membrana corio œque longa, sordide hyalina, venis crassis, griseo-fnscis , areolis ir- regularibiis, a venulis aulem radù.ntibus haud repletis , venulis versus raargines membranfe emissis simplicibus ; alis fumalis, apice hyalinescentibus , areola hamo a vena snslensa emiso, ab origine venœ decurrenlis nonnihil remoto , dorso ahdoniinis fusco, linea média nigra, ulrinque niacnlis obsolelis luridis; proslerno pallido, vitta laterali fuscu ; meso et nietaslernis fuscis , maculis ad coxas pallide flaventibus.— Long., ^\ 7 1/4 miil. Forma brachyptera. Fnsco-testacea, vitta média capitis et pro- noli nigricante, dorso abdominis picescenle , pectore , marginibus acetabulorum testaceis exceptis, fusccscente ; prolhorace sub-conico, basi pronoli longitudine circiter 1/5 angustiore, disco [)Ostico depla- nato, antico convexo, moi pone médium callis dnobus parvis dilu- tioribus ; hemielytris scutello tantum 2/3 longioribus, apice scutel- lum versus oblique truncatis, angulo exteriore rotundatis, fusces- centibus, costis testaceis, membrana nuUa. Ç.— Long., 7 1/4 mil!. Brasilia, D. Beske (Mus. Vindob,), Rio-Janeiro, D. F. Sahlberg (Mus. Holm.). 4. Nabis pallescens Reut. Sordide pallido-testaceus, fusco-variegalus ; abdomine feminse la- teribus medio valde ampliatorotundalo ; dorso abdominis pallido, — 290 — inagis niinusve liihco-variegato, veiiUe [tallido, pub^sceiiUci cinerea longiore sericante, villa latiore utrinque mediaqiie aijgusta nigro- fuscis , connexivo basi segiuentorurn fascia vel macula externa fusca; antennis articulo primo capili ante ocellos a3que longo, se- cundo annulo angusto fiisco ante apicem ; femoribus fusco cons- persis, annulis 1-2 anteapicem fiiscis, anlicis allitiidine basali paruni magis qiiam quadriiplo vel 4 ,1/2 longioribns, capite pronoto simiil sumtis pauUo brevioribus; capite cum collo pronoto parum bre- viore, segmenlo connexivi antepenullimo margine iriteriore basali fera brevior(\ Ri'ut., l. c, p. 85, 9. Forma macroptera (hactenus ignota). Capite cum oculis basi fironoli cii'citer 2 2/3 angiistiore, vilta nit^dia sub-fuscescenle; pro- noto basi longitudini lalitudiiie a^iuali, cicalriculis lobi antici levi- ter fuscescentibiis, lobo postico limbo basali ante marginem testa- ci'um inœquuliler latins fusco, viltis discoïdalibus pleruraque panim distinclis; scutcl'o fusco-nigro, utrinque puucto flavo calloso ; lie- niiejytris abdomen sal superanlibus, sordide teslaceis, dense fusco- jiunctatis et lituralis, venis fusco-cinctis, corio versus apicem sœpe leviter rubricante, basi clavi coriique ad unum sat late oblique pallida, solum puncto medio fusco, nodo venœ brachialis ad ejus furcationem anteapicalem pallido , vix lamen albo ; raembrana hyalina, venis fusco-griseis crassis, areolis a venulis repletis, venis versus margines membraïuc radiantibus simplicibus , apice in- crassdUs, limbo externo basi macula magna hyalina innotata; alis areola hamo a vena connecteute fere ex origine venae deciirrentis emisso. $. — Long. 7 mill. Forma hrachyptera. Capite et pronoto vix signatis vel linea angusla longilurtmali fuscescente ; capite cum oculis basi pronoti circiter tautum 1/4 angiistiore; pronoto basi longituline fere 1/4 arigustiore, disco postico piano; hemielytris scutello duplo longio- ribns, apice divaricatis, praecipue versus angulum externum for- tins rotundatis, inler venas magis rainusve infuscatis, raembrana brevissima. $.— Long. 6 2/3 mill. Pemisylvania, Texas, New-Jersey, D. Belfrage; Wisconsin, D. Kumli^n (Mus. Holm.), 5. Nabis sordidus Reut. Sordule pallide testaceus, fusco-variegatus, abdomine feminse laleribis valie amplialo-rotundato ; capite i>ronotoqne vitta média — 300 — disliricla fuscoscente, capite inferne pecloreque, raarginibustestaceis acetabulorura exceptis, iiifuscalis; dorso abdominis infuscato, vittis duabus discoïlalibus viltaque laterali u trinque, so-pissime in ma- culas dissolutis, testaceis; connexivo latissimo, testaceo, segmonlis basi stria tratisversali fusca magis miausve distincta ; antennis pedi- busque pallido-testaceis , arliculo antcnnarum secundo mox ante apicem fusco, femoribus fusco-maculosis, versus apicem fiisco-nnnu- latis, libiis anaulis fuscis ; capite pronolo pauUo breviore ; antennis articule primo capiti tolo aequelongo ; femoribus anticis capiti et pronolo siraul sumtis longitudine subœqualibus, allitudine basali 4 1/2 vel fere quinluplo longioribus ; conneiivi segmente penultimo margine inleriore m irgine basali lougiore. Reut., l. c, p. 85, 8. Forma macroplcra (hactenus ignota). Formse macropteraî iV. pai- lescentis simillim^, femoribus anticis paullo magis elongalis, capite pronolique lobo antico vitta distincta longitudinali fusca signatis, lobo poslico pronoti obscurius fusco-signato , hemielytris , basi oblique poUida excepta, fere dilule caslaneis, nodo vente brachialis ad origiiiem furcationis anteapicalis eburneo a'.bo, elevalo, mem- brana macula basali pallidalimbi exlerioris nulla vel obsoleta, ventre densius sed brevius série mte, vitta média nigricante et utrinque raaculis sa;pe villas diias formantibus, fuscescentibus, pube lectis, connexivo j.e paullo minus lato distincta. — Long., cf , 7, 9 fere 8 mill. Forma brachyptera . Prothorace fere conico, versus bisin sensim leviter ampliato, disco pronoti posterins deplanato, basi longitudine paullo angustiore , hemielytris scutello duplo longioribus , apice divaricatim rotuiidatis , fusco et testaccovariegalis, mcrabrana nulla. — Long., $, 7 mill. Mexico, Vera-Cruz, D. Salle (Mus, Holm.), San Marcos, Orizaba, m. majo, D. Bilimek (Mus, Vindob.). SuBGEN. 3. APTUs Halin. Corpus oblongo-ovalum, opacura ; capite exserto, pone oculos subparallelo vel retrorsum anguslato ; scutello nigro, utrinque tes- taceo ; alarum areola hamo insliucta ; ventre cum connexivo sensim confluente, segraentis ventralibus utrinque macula parva laterali denudala nitida nigra vel fusca ; connexivo superne late reflexo, macula angulos anticos segmentorum occupante, interdum longe — 301 — relrorsnm extensa, pallid.i, raro immaculato; tVtnoribus anticis inferne niulicis, dease pilusis, omnibus l'iisco-maculatis vel saltein posticis apice fuscis, his apicem versus sat incrassatis. Hic coaspectus specierum raundi anfiqui: a. Connexivnm fuscum, macula angu'os arilicos occupante sappe lon^e relrorsum extensa pallida. Tarsi postici articulo secundo tertio paullo breviore. b. Anteiitiae articulo primo capitis longitndine, tertio secunilo lon- gitiidiiie tequa'.i. Feinora sat longa. . . 1. apterus F., Coq bb. Antennae articulo primo spatio iuter oci'llum et nodulum an tenniftTum longitudiue tequali vel hoc breviore. Femora bre- viuscula. c. Antennae articulo tertio secundo dislincle paullo breviore et capite haud vel parura longiore. d. Antennae articule tertio secundo usque ad apicem annuli ejus antea[iicalis teque lungo. Heniielylra formée bracliypteraî lateribus subparallela, corii margiiie apicali solum ad apicem Inviter rolun dato, merabrana coramissura clavi sat mullo, scepe duplo longiore, saltem segmentum Jorsalem quartum altingenle. 2, lativentris Boh dd. A ntennae articulo tertio secundo solum ad basin annuli eju aute ajiicdis œque longo. Hcmielytra formœ brachypteraî fortiu abbreviata, corii margine lat^rali a medio vel pone médium versus apicem fultiter rotundatocurvato, memhrana parvula vel minutis- siraa. e. Hemiidylra formae brachypterse fere médium segmenti dorsalis secuuili attingeutia, corio clavo longiore, margine apicali obIiqu(! triincato, membrana parvula, commissura clavi breviore, clavo typice cunsLruclo, versus apicem acumiuato. 3. maracandicus n. sp. ee. Heraieljtra formœ brachyptera3 basin segmenti primi dorsalis parum superantia, corio clavi longiludine, magine apicali recte iruncato, membrana brevissima, transversim semiovali, clavo ante médium conslricto, dein versus apicem interne angulato-ampliato. 4, curvipenella n. sp. ce. Antennae articulo tertio secundo aeque longo et capite distincte paullo longiore 5. hottenlotta n. sp. aa. Connexivum testaceum, uuicolor. Femora antica vitta supe- riore, poslica apice late picea. Aieola alarum bamo a vena sustensa emisso , ad originem venas decurrentis valde appropinquato. Tarsi postici articulo secundo tertio vix breviore. 6. major Coild^- Revue d'Enlomologie. — Octobre 1890. 20 — 302 SPECIKS NOV/E. Nabis maracandicus. Oblongo-ovalus, testaceo-ferrugineus, opacus, cinereo-pubescens, solura abdoraine nitidulo, densius cinereo-sericanle, capite iiiferne, pectore , limbo apicali prostetbii iiiarginibusque acetabulorum exceptis, pronolo laU'ribus aiiticp et viltis diuibus angiistis discoïda- libus lobi aiitici addomineque fuscis Vi 1 uigro-fuscis , coniiexivi seginentis macula anguli exterioris basalis subtriarigulari testacea nolalis ; sciitello nigfo, utriiKjue collo testnceo ; antennis articule secundo rnox ante apicern aimulo aiiguslo fasco, arliculo primo spatio capitis intcr ocellum et nodum anteuniferum «que longe, secundo pronoto a basi ad annubim apicaleni vix bi'eviore, tertio parti securidi pone annulum aateapicalem posilcb nec non capiti longitudini îequali ; fenioribus breviubculis , fusco-trianaulatis, anticis pronolo capilique usque ad marginein anticum oculorum aeque longis, altUudine basali circiler 3 1/2 longioribus, tibiis ante- rioribus annule angusto subbasali, inedio Itliore apiceque fuscis, poslicis sobini annulo siibl)asali apiceque fusci?, tarsis apicibus articulorum fuscis ; maris hamis cepulatoriis Jicapo interne fortiter angulate, externe arcuato-slnuato, apice utriuque producto, mar- gine euperiere arcuato (fig. 4). Fonna macroptera. Pronoto b isi loagitudini teque longe, disco postice convexe ; bemielylris abdomine paullo longioribus, sordide testaceis, fusco-irroratis, menibraua magis rainusve fusco-irrerata, areis tribus longitudinalibus venas complures radiantes ad margines emittentibus ; arenla alarum himo a vena conneclenie émisse, vena^ decurrenli appropinquato. Long., Ç 8 mill. Forma hrachyptera. Prouote basi lengitudine distincte angus- tiere, disco postice subhorlzontali, antice hoc cenvexiore ; herai- elytris (tig. 1) fere médium se'gmenti dersalis secundi attingenlibus, corio clavo longiore, margiae laterali a medio apicern versus forti- ter rotundato, margine apicali oblique truncate, membrana parva, commissura clavi breviore. Long., ilis iiitidis flavicanlibus densius seri- ceis; capile inferiie vitlaque utrinque pone oculum, pronoto late- ribus antice viltisque duahus atigiistis discoMalibus lobi antici sœpe ohsoletis, pectore , limbo apicali proslhethii marginibusque acetabulornm exceptis fuscis ; sculello iiigro, utrinque callo laterali testaceo ; abdomine apiceni versus paullo obscuriore , segmenlis connexivi lati pallidis, limbo apicali late iufuscatis ; anlennis arti- culo secundo mox ante apicom annulo anguslo fusco, articulo primo spatio c-ipitis inter ocellura et nodiim antenniferum aeque longo, secundo pronoto pone annulum apicalem longitudine aequali, tertio parti articuli secundi pone annulum apicalem positfe ut etiam capiti a^qiie longo; feinoribus breviusciilis , fiisco-triannula- tis, aiiticis pronoto et capiti usi]ue ad marginem oculorum anli- ciim longitudine œqualibus, altitiidine basali pauUo magis quam quadruplo longioribus ; tibiis anterioribus angulo angusto sub- basali, medio latiore et pallidiore apiceque fuscis , posticis solum animlo angasto sub-basali apiceque nigro-fuscis, tarsis articulo primo, apice secundi tertioqiie toto nigro-fuscis. Forma brachyptera. Pronoto basi parti pone annulum apicalem positœ longitudine a'quali, disco antico postico convexiore ; hemi- elytris (fig. 2) basin segmenti primi dorsalis parum superantibus , corio clavi longitudine, margine laterali pone médium fortiter ro- tundato-curvato, margine apicali recte truncato, membrana bre- vissima, transversira semi-ovali, clavo ante médium constricto , dein versus apicem interne angulalo-ampliato, — Long. , 9- 8 mill. Turkestan : Schagiraardan, D. Fedtschenko. A N. maracandico corpore multo pallidiore, tarsis autem obs- curioribus, structuraque h^mielytrorum valde abbreviatorum formaî bracbypterœ mox distinguendus. Nabis hottentotta Oblongo-ovatus, testaceus, capite pronotoque vitta média percur- rerlte, lobi postici pronoli angustiore, capite vitfa lata laterali , gula pronotoque lateralibus antice, scutello, lateribus exceptis, pectore vitta laterali supra coxas diicta, mesosteraoque nigricantibus ; pro- noti lobe postico liluris variegatis viltaque inlramarginali utrin- que fuscis ; ventris disco latius fuscescente , connexivo fusco, seg- — 304 — inenlis macula anguli exterioris Ivisalis subtriangulaii palliJe fia- vente notatis; antennis articulo prifno spitio cipitis intPi" ocellmn et noduin antenniferinu panllo breviort% socunilo pronoti parti poue annuliim apicalem sitit; tequc loiigo, luox aille apicem aniiulo ftisco notato, tertio secundo lougiludine a^quali et capiti distincte longiore ; femoribus breviusculis, anterioribus postice transversim fusco-strialis , posticis apice late fuscis, anticis altitudine basali cir- citer quadruple longioribus , libiis aniiulo basali apieeque fusci?, tarsis apice articulo tertio fusco. Forma macvoptera. Pronoto basi longitudini fere aeque lato, lobo poslico convexo-declivi; hemiclylris abdomen vix superantibus, venis anguste fusco-marginatis, interstiiiis fuscu-irroratis , venis fuscis , areolis discoïdalibus basi confluentibiis , venis evanescen- tibus , venis ad margines emissis sim[)licibus. — Long. , Ç. 8 1/2 mill. Caffraria. A prœcedentibus capite pronotoque obsciirius nigricantivittatis , pectore teslaceo, solum utrinqne vilta sit angusta supra coxas ducta mesosternoque nigris, femoribus vix fusco-annulatis, posticis apice late fuscis, tibiis antciioribns annulo inedio obsoletissinio vel nuUo, capite longius producto antenuisque longioribus, articule ter- tio secundo œque longo distinctus. SUBGEN. 4. STALIA Reut. Corpus oblongum vel oblongo-ovatum, galnilidum; capite pone oculos non nisi brevissime constriclo, oculis maximis, convexis, valde prominentibus, fronte interjacente latiorihus; antennis bre- viusculis; scutello lateribus testaceo; areola alaruni bini) destiluta; ventre cuni connexivo sensim confluente, segmentis utrinque ma- cula i)arva denudata nitida instructis ; connexivo late reflexo ; femo- ribus sat brevibus et crassis, ad magnara partem nigris Vfl nigro- piceis, anticis inferne den^e nigro-piceis, anticis inferne dense breviter pilosulis, muticis; tarsis posticis articulo secundo tertio pauUo breviore. Typus : iV. hoops Schioedte. SuBGEN. 5. HALONABis mihi. Corpus ovalnm vel oblongo-ovatum, sat robustum, opacum ; ca- pite exserto, pone oculos leviter retrorsum angustato vel subparal- lelo ; oculis fronte angustioribus ; antennis articulo primo capit* — 305 — breviore; sciilello medio nigro ; areola alariimhamo a vena sustensa emisso; ventre a connexivo impressione longitudinali optime dis- creto, segmenlis ventralihus macula latprali denudata destituas ; coQTiexivi segmentis macula angulum anticum exteriorem occu- pante nigra vel fusca notatis; pedibus breviusculis, femoribusfusco- maculatis et annnbitis. nuticis inferne dense pilosis, muticis; tarsis posticis articulo secundo tertio paulhilum breviore. Typus : A'^. sareptamis Dohrn. SuBGEN. 6. Lasiomerus mibi. Corpus elongatum; capite pone oculos producto , ïaleribus parftl- Itlo ; coulis mediocribus, fronte anyustioribus ; antennis sat longis, articulo primo capite longiore ; pronoto disco poslico punctato ; scuti-rio solum medio fusco ; areola alarum bamo destituta ; ventre a connexivo bene discreto , segmenlis macula laterali denudata destilutis ; connexivo immaculalo; pedibus longis, sat longe pilosis, feinoribus apice fuscis vel annulo fusco notatis, prœterea impictis, inermibus, gracilihus, longis, anticis leviter, intermediis \ix incras- satis; tarsis posticis articulo secundo tertio paullo breviore. Typus : N. annulatus Reut. , Œfv. Vet. Ak. Forh., XXIX, 6, p. 86, 11. SUBGEN. 7. ACANTHONABIS milli. Corpus anguste elongatum, capite pone oculos producto, paral- lèle; oculis mediocribus, fronte angustioribus; antennis longis; pro- noto disco postico punctato; scutello solum vitta média nigra ; ventre a connexivo discrelo, segmentis macula laterali denudata destitutis ; conni'xivo immiculato ; femoribus elongatis, raox anle apicera annule fusco notatis, quatuor anterioribiis asque crassis, in- ferue breviter dense pilosulis et spitiis longis gracilibus remotis e punctis fuscis nascentibus armatis; tarsis posticis articulo secundo tertio eeque longo. Nabis spinicrus n. sp. Anguste elongatus, pallide flavens, opacus, capite , pectore epi- pleurisque hemielytrorum longius albido-pilosis , abdomine pallide sericeo-pubescente, bemiclytris breviter pilosulis; capite superne lineis duabns arcuatis viltaque ntrinque laterali per oculos ducta, pronoto lobo antico lineis tribus mediis approximatis cicatriculis- que, lobo postico vittis quinque, marginibus venarum corii ad par- — 306 — tem, venis tnenibransn annuloque anifapicali femorum anteriorum dilate fuscescentibus, vitta média scutelli, puncto apicali corii, vilta pec'oris utrinque supra coxas, viHis duabiis anguslis mediis appro- pinqiialis dorsi abdominis, annulo mox atite apiceiii articuli se- cundi antennarum aiticulisque eaïuni ulliniis, puaclis 4-5 remolis niarginis inferioris femoruin anterioiuin , apice femorum poslico- rum, annulo subbasali apicrque tibiarum, iiec non apice articuli ullirai tarsorum cum unguiciilis obscurins fuscis ; cajute pronoto formai brachypterae f^re a^que longo; antennis articulo primo ca- pitis longiludine, gracili, secundo pronoto partique postoculari capitis simul longiludine subtcqaali, tertio secundo paullu longiore, quarto tertio breviore; femoribus anticis pronoto capiteciue simul snmtis fere œquelongis , intermediis his pauUo brevioribus , qua'uor anticis margine inferiore spinis quitique nigris re- motis e puuctis fuscis nascentibus armalis , apice latins muticis , anticis superne apicem versus salis nonnuUis longis tenuibus dis- tantibus ; tibiis anticis'reclis, inferne breviter spinosulis, posterio- ribus sat longe remote rigido-setosis ; maris hamis copulatoriis scapo lougo, subangulato, lamina apicali utrinque productis, fere serailunaii, margine tupero arcuato, parte interiore in acumen producla (lig. 5). Forma macroptcra ignola. Forma brachijptera. Pronoto basi longiludine fere 1/4 angus- liore, disco postico subpiano; hemiel3'lris apicem segmenli quarti abdominis atlingentibus, simul versus apicem sensim angustatis et apice abdomine multo augustioribus, membrana corio feque lata, apicem corii lerlia parte longiludinis superanie, apice acuminata. — Long., cf, 7 mill. Brasilia : Blumenau ; comm. D. Reitter. SUBGEN. 8. Stenonabis Dlilli. Corpus valde elongatum ($); capite parle posloculari margine inleriori oculi fequelonga, lateribus lotundata ; oculis mediocribus; antennis arliciilo primo leviler iucrassato, capitis longiludine , se- cundo pronoto longiludine œqaali ; pronoto (f. macr.j basi longi- ludine, annulo coUari excepto , œque lato, subborizonlali, pone médium vix conslriclo, lobo postico dense subtililer punclato ; he- mielytris lateribus parallelis; alis areola hamo a vena sublensa exeunte instructa ; dorso abdominis flavenle, linea média et utrin- que laterali fuscis ; femoiibus fusco-conspersis , muticis , anticis leviter incrassatis, valde elongaiis. quatuor anterioribus poslice slrigis transversis brevibus fuscis; anlennarum articulo secundo — SOT — tibiisque annulis plurimis obscurioribus ; tarsis posticis gracilibus, longis. Typus : A^. annulicornis Reut. (Coriscus id., Finska Vet. Soc. For h., XXV). SuBGEN, 9, Nabis in sp. mihi. Corpus oblongum vol elongalimi, rarius 'oblongo-ovatutn, opa- cum vel nitidulum ; capite pone oculos lateribus subparallelo; oculis mediocribiis, fronte angustioribus ; anlennis articule secundo ad summum annulo aiileapicali fusco; pronoto disco postico sub- lœvi Tel omnium subtilissiaie sat obsolète punctulato; scutello late- ribus tcstaceo ; arrola alaru..i bamo longo a vena connectente emisso instructa; ventre a connexivo beue discreto, segmentis utrin- que macula denudata nitida destitutis ; connexivo rarissime macu- lato, in boc casu maculis fuscis angulos basales segmentorum occu- paatibus ; femoribus nec apice fuscis , nec prope apiceni fusco- annulatis, muticis, anticis quam interniediis fottius incrassatis , sa?pe fusco-punclatis el postice trausversim strigosis ; iibiis annulis fuscis destitutis, plerumque soluni ipso apice fusco, raro punctis fuscis aJspersis. Typus : N. férus Linn. Ad hoc subgenus sunl referendae species palaearcticœ sequenles : ffavomarginat Ks Sch., lineatus Dabib., limbatns Dahlb., nigro- vittatiis J. Salilh.. capsiformis Germ., persimilis n. sp. , férus Linn., rugosus Linn., ericetorum Sch., brevis Scb. , Reuterianûs Put., boreellus Heut. et Reuteri Jak. , nec non species perphires exoticae subgenerum Stâli Reduviolus et Coriscus. Subgenus Reduviolus solum nolis formse brachytera? a Corisco distinclum, formae macropterse speciernm Reduvioli (ex. rugosi, ericetorum et brevis) a Coriscis {h. e. Nabibus) veris non nisi tenis meinbranse paullo simplicioribus divergunt. Nabis persimilis n. sp. N. fero Linn. similis. Flavicanti-canescens, opacus, parcius subti- litor et breviter flavicanti-pubescens, vitta média percurrente capitis, pronoti etscutelli nigricanie, capite utiinque vitta postoculari laterali loboque anlico pronoti vilta laterali nigricanfibus, hujus lobo postico utrinque vittulis duabus lateralibus obliquis angulisque basalibus fuscescentibus ; pectore vitta laterali nigricanie; abdomine (femina^ obiongo) dorso fuscescente , marginibus apicalibus segmentorum pallide flaventibus; ventre pallido, lateribus sat anguste fuscescen- - 308 — tihus, vittis duabns f3isc(iïd;ilil)iis in apifite pronoloque simul sumiis brevioribus. Long. Ç 8 niiU. Biskra; communicavit D. D"^ Putou. N. férus Linn. a N. persimili diffi-rt dorso abdoniinis nigerrirao, nitido, antennis pedibusque distincte brevioribus, articulo illarum primo spatio capitis inter marginem posliîum oculi et apicem clypei a latere viso distincte breviore secundoquo pronoto, annulo apicali excepte, haud longiore. Nabis pnqnnquas Rent., Œfv. Vol. AJi. Fœrh. XXIN, 1872, p. 87, 13 (î). Syn.: .V. vicarius Reut., l. c, p. 87, 45, » » N. maracandici Fient. .5. . n e N. spinicruris Reut, 310 NECROLOGIE E.-T. ATKINSON M. J. Waterhouse, de Cilciitta, vient de m'appreudre la triste nouvelle delà mort prématurée de noire collègue, E.-T. Atkinson, le président bien connu de la Société Asiatique du Bengale. Depuis peu d'années seulement, M. Atkinson s'était voué 5 l'étude des in- sectes de l'Inde, mais dans ce laps de temps, il a pub'ié un grand nombre de travaux, spécialement sur les Hémiptères. Son premier opuscule comprend les Catalogues descriptifs des Homoptères et Pentatoniides de l'Inde, et bien qu'il ne renferme (jue des copies de descriptious^d'auteurs et peu d'espèces nouvelle?, il sera d'un grand secours pour l'étude des Hémiptères indiens. Récemment il avait fiit paraître des notices sur des ''occides nouveaux de l'Inde et quatre premiers fascicules d'un Catalogue des Coléoptères de la région orientale comprenant H faniill s, des Cicindélides aux Psé- laphides, avec synonymie complète et références bibliograp'iiques. Son dernier ouvrage, le Catalogue des Capsides du globe, est une preuve de son infatigable activité et de s'> connaissance approfondie de la littérature, en même temps qu'il forme le complément néces- saire d" V E numeratio de Stal, savant dont les œuvres avaient trouvé dans Atkinson un admiratisr enlhousiaste. Toutes ces publications, parues dans l'espace de quatre ou cinq années, justifient assez cette opinion de M. Waterbouse : « C'était un travailleur plein d'énergie et infatigable et il laisse un grand vide parmi nous. » La perle de M. Atkinson sera vivement ressentie par ses amis et correspondants, auxquels il se plaisait à prêter le concours de son savoir et de ses collections. li. BlRGROTH. - 311 — MATÉRIAUX POUR SERVIR A LA FAUNE MYRxMÉCOLOGIQUE DE SIERRA-LEONE (Afrique occidentale) (1) Par Ermest ANDRÉ. Camponotus bituberculatus André. {Revue d'Ent., VIII, 1889, p. 217). J'ai décrit cette espèce d'uprès un type unique, provenant de Dakar (Sénégal), el qui devait être une ouvrière iitedia, à en juger par la forme de sa tête non rétrécie en arrière. SaTis connaître l'ouvrière ?nfyo?% je rattachais cette espèce au groupe du Camp, forami- nosus Ford, el cette hypothèse est aujourd'hui contirmée par la découverte de la femelle, que j'ai reçue de Sierra-Leone et dont l'idenùfication avec l'ouvrière ne me paraît laisser prise à aucun doute. En voici la description : Femelle. En tout semblable à l'ouvrière pour la couleur d'un noir mat, la sculpture et les autres caractères, sauf les différences suivantes : Indépendamment de la sculpture foncière, la tête offre les gros points-fossettes caractéristiques des espèces du groupe. Ces fossettes sont plus grandes et plus profondes sur les joues, plus faibles sur l'épistome, le front et le verlex, et disparaissent sur Toc ciput. Le sca{Se des antennes est bien moins dilaté que chez l'ou- vrière. Lemetanotum est creusé en arrière, à la jonction de ses faces basale et déclive, d'un large sillon longitudinal qui produit, de chaque côlé, deux saillies tuberculeuses rappelant la conformation de cette partie chez l'ouvrière ; la sculpture du thorax est un peu plus fine que chez cette dernière et la pubescence blanche de l'ab- domen est plus distincte, quoique très éparse. Ailes fortement enfumées sur leur moitié basale ; stigma d'un brun foncé, nervures d'un brun clair. — Long., 12-13 mil!. (I) Toutes les fourrait décrites dana celte notice provieunent des (.-liasses de M. Al- bert Mocquerys à Sierra-Leone. 312 Camponotus compressiscapus André. (Revue d'Ent., t. VIII, 1889, p. 218). J'ai également décrit celte espèce d'après une seule ouvrière média. Depuis, j'ai reçu de Sierra-!. pone plusieurs autres individus, mais seulement des ouvrières média et rninor, sans aucune ouvrière major. L'ouvrière winor, qui est de même taille que la média, se distingue de cette dernière par sa tête plus ou moins rélrécie en arrière, avecle bord postérieur arrondi et les angles non saillants. La longueur du corps, chez les divers exemplaires que j'ai sous les yeux, est peu variable et oscille entre 7 et 8 mill. Polyrhachis curta nov. sp. Oiivriëre. Tête courte, seulement un peu plus longue qu'elle est large en arrière, un peu rélrécie en avant. Épistome très indistinc- tement caréné. Arêtes frontales rapprochées l'une de l'autre, assez élevées; aire frontale indistinctement limitée. Yeux situés en arrière du milieu de la tête. Antennes grêles, les articles du funicule très allongés. Thorax très court; pronotum deux fois plus large que long, à bords latéraux carénés, el armé en avant de deux dents triangulaires spiniformes, aiguës et un peu plus longues que la lar- geur de leur base ; côtés du prosternum terminés en bas par deux fortes dents triangulaires, émoussées. Mesonotum un peu plus court et un peu moins large que le pronotum, dout il est séparé par une suture droite, fine, mais bien marquée ; ses bords latéraux sont carénés et séparés par une échauciuie .le ceux du pronotum. Meta- nolum tout à fait inerme, infère, ne faisant pas partie du dos du thorax, c'est-à-dire que sa face basale et sa face déclive réunies forment un plan, d'abord trèsoblique, puis vertical, dont la longueur égale au moins celle du pronotum et du mesonotum pris ensemble. Suture méso-métanotale indistincle. Vus de côté les deux derniers segments du thorax réunis présentent un profil forlrmenl convexe. Écaille grande, très épaisse à la base, fortement amincie au sommet, très convexe en avant, plane en arrière, seulement un peu moins haute et un peu moins large que la partie tronquée de l'abdomen contre laquelle elle s'appliqtie. L'écaillé est armée en dessus, de chaque côté de son bord supérieur, de deux fortes épines recourbées en crochet à leur extrémité, avec la courbure dirigée en dehors et un peu eu arrière. Abdomen largemtjnt tronqué en avant. Pattes assez allongées. — 313 — Entièrement noiro, peu luisante ; pattes et antennes d'un brun noir, tibias un pon roiigeâlres. Mandibules luisantes, superficielle- ment striées, avec des points Uns et épars. Tout le corps deusément et finement réticulé-ponctuô, recouvert partout d'une pubescence grise, très fine et un peu chatoyante. Pilosité tout à fait nulle, même sur les antennes et les pattes. — Long., 6 mil!. Un seul exemplaire. Cette espèce appartient au groupe du F. relucens et se distingue de toutes les autres par la forme jiarticulière de son thorax. Œûophylla brevinodis nov. sp. Ouvrière. Taille très petite (4 1/2-5 mill.). Tout le corps plus trapu et moins allongé que chez \'Œ. smaragdlna Fab. ; le scape dépasse l'occiput de moins de moitié de sa longueur, les articles du funicule sont beaucoup moins allongés et les quatre avant-derniers sont seulement un peu plus longs que larges. Le thorax est moins grêle, le mesonotum moins fortement étranglé. Le pétiole est remar- quablement court, moins de deux fois aussi long que haut et forte- jnent épaissi en arrière en forme de nœud. Ce nœud est largement sillonné en- dessus et échancré en arrière de façon à former deux lobes arrondis, analogues à ceux que présente le second article du pétiole de certains Crcmaslogaster. Tout le corps est ferrugineux avec l'abdomen rembruni. Les autres caractères sont ceux de VŒ. srnaragdina. J'ai reçu quelques exemplaires de cette fourmi en même temps qu'un grand nombre à'Œ. smaragclina. Malgré les variations que piéseule celle dernière e>pèce, la brevinodis s'en éloigne par des caractères lelleraeiil frappants que je suis obligé de l'en séparer, avec d'autant plus de raison que tous les individus que j'ai sous les yeux sont identiques et que je n'ai pas rencontré un seul exemplaire de transition entre les deux formes. Psalldomyrmex nov. gen. Ouvrière. Tête un peu plus longue que large, un peu rétrécie en avant, ses bords latéraux légèrement arqués, son bord postérieur faiblement échancré. Mandibules en triangle très allongé, étroites, falcifortnes, se croisant à leur extrémité qui est arquée et se ter- mine en pointe aiguë; leur bord interne oblusément denticulé sur sa première moitié, inerme sur sa moitié apicale. Épistorae très — 314 — court, transversal , pres'(iie linéaire. Arêtes frontales rontignês, s'avançinl jusqu'au bord antérieur de la tête et élargies latéralement on un lobe supraiirlicul lirc arrondi en dehors. Sillon frontal couit, formant la ligne séparative des arêtes frontales ; aire frontale indis- tincte. Yeux petits, situés à peu près au quart antérieur dns bords latéraux de la tête ; pas d'ocelles. Antennes de 12 articles; scape robuste, arqué à sa base, élargi à son extrémité et n'atteignant pas en arrière le bord postérieur d..^ la tête ; premier et deuxième articles du funicule presque égaux, un peu plus longs que larges, les sui- vants aussi larges ou un peu plus largf's que longs, le dernier à peu près aussi long que les trois précédents réunis. )*rolil dorsal du thorax rectiligne ou très légèrement arqué, sans étranglement. Pro- notura rétréci en avant, à épaules arrondies, séparé du mesonotura par une suture arquée, bien distincte. S''ture méso-métanotale oblitérée; metanotum inerme, tronqué en arrière. Pétiole nodiforme, plan en arriére, arrondi sur ses autres faces, rétréci en avant et s'articulanl à la partie inférieure du premier segment abdominal. 11 est muni, en dessous et en avant, d'une forte dent émoussée et dirigée un peu en arrière ; une autre dent semblable, mais un peu plus petite et dirigée en sens inverse, se voit en dessous de la partie articulaire du premier segment abdominal. Abdomen subcylindrique, un peu rétréci en avant, fortement étranglé entre le premier et le deuxième segments qui forment à eux seuls la presque totalité de sa longueur. Pattes ordinaires; tous les éperons pectines; ongles des tarses simples. Par la forme de ses mandibules ce genre paraît se rapprocher des Btàlonopella Mayr. Psalidomyrmex foveolatus nov. sp. Ouvrière. Entièrement d'un rouge marron peu foncé; funicule des antennes et tarses rembrunis. Mandibules nettement et longitu- dinalement striées, avec (joelques petits points peu distincts. Tète, tliorax, scapes, tibias et les deux premiers segments de l'abdomen couverts de stries longitudinales nettes et serrées, interrompues par de grosses et nombreuses fossettes ombiliquées ; les interstries lisses et luisants; épistome seulement strié, sans fossettes; lobes des arêtes frontales lisses et luisants. Partie tronquée du metanotum finement réticulée, sans fossettes ; un étroit sillon longitudinal peu profond et transversalement ridé traverse la face basale du metano- tum et se prolonge même un peu sur sa face déclive. Pétiole fine- ment rugueux, réticulé par places, avec de nombreuses fossettes sauf à la face postérieure où elles font défaut ; le devant de l'ab- - 315 - domen opposé à l'écaillé est aussi finemenl ridé-réticulé et parsemé de quelques gros points; les derniers segments abdominaux sont flneMient rugueux. Pubesceace nulle, sauf sur le funicule qui est revêtu d'im duvet fin et serré. Des soies jaunâtres, courtes, sortent de chacune des fossettes. Pilosité plus longue, plus abondante et plus oblique sur les tibias et les tarses, plus courte et plus rare sur les scapes. — Long., 9-10 mil!. Platythyrea occidentalis nov. sp. Femelle. Mandibules paraissant inermes ou très indistinctement denticulées à leur bord terminal. Épistome convexe, non caréné, se confondant en arrière avec les arêtes frontales; sillon frontal obsolète. Yeux situés un peu en avant du milieu de la tête; ocelles indistincts. Second article du funioile des antennes une fois et demie aussi long que le premier et deux fois plus long que le troisième ; le der- nier article acuminé à son extrémité et un peu moins long que les deux précédents réunis. Pronotum à peu près aussi large que long; metanotum pbis court, fortement excavé en arrière, les bords de IVxcavation formant une arête anguleuse qui simule de chaque côté une large dent. Pétiole profondément bisinué en arrière, ce quj produit trois fortes dents triangulaires dont la médiane est un peu plus courte que les latérales. Le pétiole porte, en dessous de son articulation avec le thorax, un appendice lamellaire, et est muni d'une dent dans le voisinage de son articulation postérieure. Abdomen légèrement étranglé entre ses deux premiers segments. Ailes absentes. Entièrement d'un rouge brun passant au noirâtre sur les sutures du thorax, la partie postérieure du pétiole et des segments abdomi- naux ; funicule des antennes et pattes plus clairs. Tout le corps mat, dinsément et très finement ridé-réticulé, avec de gros points irré- guiiers plus PÎiacés sur la tête, pliis apparents sur le thorax, le jîétiole et les d.-ux piemiers segments de l'abdomen. Une pubes- C'uce grise, extrèmemMit tine ei, serrée, est répandue partout comme une pruinosité cenlrée. Pilosité nulle, sauf quelques cils au bord antérieur de lépistorae. — Long., 7 mill. Un seul iu.lividu. Cette espèce paraît se rapprocher beaucoup de la P. slnuata Roger, dont la patrie est américaine et qui ne m'est pas connue en nature. Bothroponera talpa nov. sp. Ouvrière. Épistora? très court, non caréné, ni avancé ni acuminé à son bord antérieur. Mandibules nettement et longitudinalement striées, parsemées de gros points et armées d'environ sept dents dont les trois antérieures seules sont bien accentuées. Yeux bien plus petits que chez les autres espèces du genre et situés à peine en arrière du niveau de l'articulation des antennes ; leur diamètre égale environ la largeur de la base duscape. Antennes très robustes; scape n'atteignant pas en arrière le bord postérieur de la tête ; i'unicule épais, tous ses articles fortement transversaux, sauf le pre- mier qui est à peu près aussi long que large et le dernier qui est aussi long que les trois précédents réunis. Thorax de conformation normale, suture mésu-rnétanotale indistincte, niefanolum inerme et peu nettement tronqué en arrière. Nœud du pétiole un peu j)lus large que long, un peu rétréci en avant, plan en arrière, légère- ment arrondi en avant et en-dessus, tout à fait inerme. Abdomen nettement étranglé entre le premier et le second segtnents. Tète et thorax fiaement et densément ridés-réticulés, celte sculp- ture, plus superficielle sur le pétiole et l'abdomen, fait place, sur la moitié antérieure des segments abdominaux à une simple ponctua- lion peu serrée. Face déclive du melatiutum fortement réticulée- ponctuée. Tout le corps est en outre parsemé de gros pomts pili- gères, plus profonds et plus serrés sur le thorax, le pétiole et les deux premiers segments de l'abdomen. Une pubescence jaunâtre est répandue partout et est plus abondante sur la tête, les antennes et les pattes. Pilosité éparse, d'un fauve brunâtre, rare sur les tibias, nulle sur les scapes. Couleur d'un brun noir, passant au brun rou- geâtre sur la tête, les antennes et l'extrémité des segments abdomi- naux. Pattes d'un rouge brun. - Long. 9 mill. Un seul exemplaire. Espèce voisine de la B. Wasrnannii Forel, dont elle reproduit la forme aberrante de l'épistome, mais facile à distinguer par ses yeux beaucoup plus peiits et situés plus en avant, par ses antennes plus épaisses et par la sculpture de la face déclive du metanotuui. Pachycondyla ambigua nov. sp. Femelle. — Tête presque rectangulaire, plus longue que large, avec les angles postérieurs fortement arrondis ; joues sans carène. Epistome caréné longitudinalement, prolongé en pointe aiguë entre -4 — 317 — les arêtes frontales. Aire frontale étroite et allongée, se distinguant à peine du sillon frontal qui est superficiel et prolongé jusqu'à l'ocelle antérieur. Mandibules longues, arquées sur le plat et confor- mées d'ailleurs comme chez les autres espèces de Pachycondyla; leur bord terminal est muni de 11 à 12 denticules, non compris la pointe apicale qui esl aiguë et recourbée. Yeux assez grands, situés en avant des côtés de la tête, à une distance de l'articulation des mandibules à peu près égale à leur grand diamètre. Premier article du funicule des antennes plus long que le second, les quatre sui- vants un peu plus longs qic larges, les autres à peu prés aussi larges que longs, sauf le dernier qui esl presque aussi long que les trois précédents réunis. Pronotura non bordé ni caréné latéra- lement. Ecaille mince, semblable à celle d'une Pojzera, aussi haute que le premier segment abdominal, faiblement convexe en avant, h "—4 plane en arrière, avec le bord supérieur Ifgèremeut courbé vers Q <^ l'avant. Abdomen tronqué en devant, à peine étranglé entre le pre- - - niier et le second segments. Mandibules presque lisses et luisantes, très superficiellement ru- «v h"^ guleuses, avec quelques points piligères et une rangée de points plus ]jj llJÊ gros parallèle au bord terminal. Tête assez luisante, très densément q/ '^ et très finement ruguleuse et couverte d'une pubescence jaunâtre, Q •-'*-• fine, serrée et un peu chatoyante. Pronotum, mesonotum et scutel- û:f -« • liim très superflciellemenl ridés, peu luisants et moins pubescenls û. L.1,^ que la tête ; metanotiim presque lisse et très luisant, sa face déclive obliquement tronquée et même un peu concave ; écaille et abdomen KJÉ revêtus d'une pubescence Une et serrée qui rend ces parties peu luisantes. Pilosité éparse sur tout le corps, plus abondante, plus longue et plus obliijue sur l'abdomen , pattes et antennes sans poils dressés. hlntièrement d'un brun noir foncé ; pronotum, scutellum et meta- notum plusrougeâtres ; mandibules, devant de l'épistome, antennes, soiumet de l'abdomen, arliculilious des pattes, tibias et tarses ferru- gineux ; cuisses d'un rouge brun. Ailes hyalines avec le stigma et les nervures d'un jaune pâle. Deuxième cellule cubitale rectangulaire, deux fois plus longue que large. — Long. 5 mill. Par sa petite taille et le peu d'épaisseur de son écaille qui est à peu près de même forme et à peine aussi épaisse que celle de Panera sennaarensis Mayr, cette espèce, dont je ne connais qu'un seul exemplaire, ressemble beaucoup à une Ponera, mais la longueur et la forme de ses mandibules, ainsi que ses palpes de quatre articles, la font rentrer dans le genre Pachycondyla. Revue d Enlomoloyie. — Novembre — 318 — Ponera guineensis nov. sp. Ouvrière. — Tête (sans les mandibules) plus longue que large, à bords latéraux très faiblement arqués, presque rectilignes ; son bord postérieur est écliancré avec les angles arrondis. Mandibules grandes, dépourvues au côté externe de. leur base du sillon oblique qui se remarque chez les P. sulcata Mayr et tesserinoda Em. ; elles sont armées de 8 à 9 dents, dont les postérieures sont petites et obtuses. Epistome caréné en son milieu, la carène disti)ictement sillonnée sur sa moitié antérieure. Yeux assez petits, ovales, à peine plus longs que l'intervalle qui'les sépare des mandibules. Antennes assez robustes ; scape atteignant le derrière de la tête; premiers articles du funicule un peu plus longs que larges, les derniers pres- que carrés ou un peu plus larges que longs, sauf l'article apical qui égale piesqueen longueur les trois précédents réunis. Thorax avec les sutures distinctes en dessus, mais sans étranglement entre le mesonotum et le metanotum. Mesonotum bien plus court que cha- cun des deux autres segments; raetanotum nettement et oblique- ment tronqué en arrière. Ecaille aussi haute mais moins large que la base du premier segment abdominal; elle est relativement peu épaisse, plane en arrière, légèrement convexe en (avant, avec les bords latéraux et supérieur arrondis et non amincis. Abdomen tronqué en avant, légèrement étranglé entre le premier et le second segments. Mandibules presque lisses, superficiellement et indistinctement ruguleuses avec quelques rides irrégulières plus accentuées à la base ; elles sont en outre parsemées de quelques points dont une rangée plus grosse se voit près du bord terminal. Tout le corps mat ou peu luisant, très densément et finement ridé-réticulé ; cette sculpture, plus forte sur la tête et le thorax, s'efïace sur les derniers segments de l'abdomen qui sont presque lisses et luisants. Une pubescence jaunâtre, extrêmement fine et assez serrée, est répandue partout ; ci et Ik quelques poils dressés, un peu moins rares sur l'abdomen, nuls sur les antennes et les pattes. Couleur générale noire ou d'un brun noir; mandibules, antennes et [larfois le devant de l'épistome et les lobes des arêtes frontales d'un rouge brun; jtattes et extrémité de l'abdomen d'un ferrugineux plus ou moins brunâtre. — Long. 6 1/2-8 mill. Par sa taille, la forme de son thorax et son aspect général, cette espèce rappelle la tesserinoda Em., mais elle en est bien distincte par — 319 — son écaille beaucoup moins épaisse, ses yeux beaucoup plus petits, sa sculpture plus fine, non mélangée de gros points superficiels, et par l'absence de sillon oblique à la base des mandibules. La forme de son écaille semble aussi la] rapproclier de la P. caffraria Sm., mais la description de cette espèce faite sur une femelle est beaucoup trop incomplète pour qu'il soit possible d'asseoir une opinion sérieuse sur son identification. Sima Mocquerysi nov. sp. Ouvrière : Tête rectangulaire, plus longue que large, à côtés parallèles ; yeux assez grands, situés un peu plus près du bord pos- térieur de la tête que de son extrémité antérieure; ocelles très dis- tincts, sauf l'antérieur qui est plus ou moins obsolète. Mandibules finement et longitudtnalement striées, munies de 4 à 5 dents dont l'antérieure est assez longue et pointue. Epistorae non avancé et très finement crénelé au milieu de son bord antérieur. Thorax presque plan en dessus: son profil dorsal a peu près rectiligne, vu de côté. Pronotum nettement bordé et caréné latéralement ; metanotum assez distinctement bordé mais non caréné. Pronotum un peu pins long que large, rétréci en arrière ; mesonolum très court, en forme de croissant ou de bourrelet transversal, saillant et séparé des deux seg- mi^ils voisins par des sutures profondes et nettement marquées. Face déclive du metanotum oblique, peu convexe, rejoignant la face basale par une surface largement arquée. Premier nœud du pétiole obtusément triquètre, élargi en arrière, courtement pédicule, haut et très convexe dans le sens longitudinal quand il est examiné de côté; second nœud pyriforme, plus grand que le premier, mais plus bas et moins convexe. Tête densément réticulée-ponctuée et peu luisante ainsi que le thorax qui est plus irrégulièrement réticulé ; pétiole et abdomen superficiellement réticulés, presque lisses et luisants. Tout le corps revêtu d'une pubescence jiunâtre, fine, courte et peu serrée, plus longue et plus abondante sur l'abdomen. Pilosité rare, nulle sur les antennes et les pattes ; bord antérieur de l'épistorae cilié de longs poils. Entièrement noire ou d'un brun noir très foncé, bord antérieur de la tête rougeâtre, mandibules (sauf l'extrémité des dents), an- tennes, articulations des pattes, tibias et tarses d'un jaune un peu rougeâtre, cuisses brunâtres, tibias postéi-ieurs parfois en partie assombris. — Long. 6 mill. Paraît voisine de S. Sahlbergii Forel, mais bien distincte par la — 320 — présence des ocelles, par son pronolum latéralement caréné, son metanotum non gibbeux, sa taille plus grande et ses antennes entièrement d'un jaune rougeâtre. Myrmicaria exigua nov. sp. Ouvrière : Tête plus longue que large, fortement rétrécie en avant et en arrière. Mandibules assez étroites, luisantes, superficiel- lement et longitudinaleraent striées, avec qut^lques gros points ; leur bord terminal armé de quatre dents. Tête luisante; épistome con- vexe, non caréné, superficiellement ridé sur les côtés, presque lisse s'.ir son disque ; le reste de la tête très superficiellement et irrégu- lièrement ridé, presque lisse, avec quelques autres rides beaucoup plus fortes, élevées, à peu près longitudinales sur les joues et le front, s'entrecroisant sur le vertex où elles forment un réseau de grosses inailles irré.gulières Yeux assez grands, situés un peu en arrière du milieu de la tête. Antennes longues et grêles; scape dépassant beaucoup l'occiput, les articles du funicule allongés. Tiiorax luisant; pronotum parcouru comme le vertex par des rides élevées et entrecroisées qui forment de grosses mailles sur son disque ; il est bordé latéralement par une arête formée d'une ride sinueuse, à peine plus saillante que les autres et rejoignant en arrière une autre arête transverse, droite et plus élevée, qui traverse le mesonotura. I.e metanotum est aussi bordé latéralement et est séparé du mesonotum par un fort étranglement. Sa face basale est à peu près plane, non sillonnée longitudinaleraent et munie en arrière de deux fortes épines dirigées un peu en haut, presque parallèles et légèrement arquées en dedans. Les côtés du metanotum sont assez grossière- ment ridés, sa face basale offre quelques rides transversales ou obliques, et l'intervalle des épines est lisse et très luisant. Pétiole luisant, presque lisse ou superficiellement ridé ; premier article muni d'une tige articulaire plus longue que sa partie nodiforme qui est arrondie ; second article nodiforme et à peu près de même lar- geur que le nœud du premier article. Abdomen lisse et très lui- sant. Entièrement ferrugineux ou d'un rouge plus ou moins jaunâtre ou brunâtre, avec la moitié postérieure de l'abdomen brune; très souvent l'abdomen presque entier ainsi que la tête passent au brun noir. Les rides qui forment la g''Osse réticulalion de la tête et du thorax, ainsi que la bordure latérale de ce dernier, sont ordinaire- ment noirâtres. Une pilosité jaunâtre, longue et abondante, est répan- due surtout le corps ainsi que sur les antennes et les pattes. — Long. 3 1/2-4 1/2 mill. — 321 - L'ouvrière de cette espèce se distingue facilement de ses congénères par sa petite laille, son raetanotum plan en dessus, ses arêtes laté- rales peu saillantes, etc. Mâle: Tête (abstraction faite des yeux) étroite et visiblement plus longue que large : yeux très grands et très convexes, occupant presque toute l'étendue des côtés de la tête; ocelles gros et saillants. Metanotum faiblement bituberculé en arrière. Nœuds du pétiole bas. Abdomen peu distinctement tronqué en avant. D'un testacé plus ou moins rougeâtre on brunâtre, avec les yeux noirs et l'abdomen d'un brun foncé. Corps luisant ; tête superficiellement rugueuse ; prono- tum transversalement ridé, mesonotum à peu près lisse entre les lignes convergentes, avec quelques rides longitudinales en arrière et sur les côtés; sculellum convexe, superficiellement ridé; face basale du metanotum avec quelques rides transversales; pétiole et abdomen lisses et luisants. Une pilosité jaunâtre, assez longue, est répandue sur tout le corps et les pattes; elle est rare sur le scape des antennes et à ])eu près nulle sur le funicule,oùelle est remplacée par une pubescence un peu rf levée el nssez serrée. Ailes un pt'U enfu- mées, nervures et stigma bruns. — Loilg. 5-6 mdl. Solenopsis orbuloïdes nov. sp. Ouvrière : Tout à fait semblable au S. orbula Km., avec les dif- férences suivantes : la tête est un peu moins allongée, les yeux sont plus appiirents, moins ponctiformes, la massue des antennes est un peu plus courte et plus épaisse, le thorax est plus distinctement étranglé entre le mesonotum vi le metanotum, le pétiole est sensi- blement plus étroit, la pilosité est be lucoup plus rare et la taille est généralement plus petite, dépassant rarement 1 mill. Pheidole occipitalis nov. sp. Soldat : Tête un peu plus longue que large, avec les côtés faible- ment arqués ; elle est creusée en arrière d'une profonde échancrure angulnnse qui la divise en deux lobes arrondis. Sillon frontal s'élen- dant jusqu'à l'occiput et se confondant en arrière avec l'échancrure postérieure. Une impression latérale oblique et superficielle s'étend des yeux au niveau de l'extrémité du scape. Epistome caréné longi- tudinalement et échancré en arc au milieu de son bord antérieur. Mandibules convexes, longitudinalement et fortement striées au côté externe, surtout à la base, presque lisses et luisantes en dessus et en avant, avec de gros points épars ; elles sont armées antérieurement — 322 — de deux dénis plus ou moins émoussées et sont inermes sui- le reste de leur hord terminal. Epistome longitudinalement ridé ; aire fron- tale lisse et luisante avec parfois des traces d'une faible carène mé- diane. Joues et front avec de fortes rides longitudinales peu serrées, entre lesquelles la surface est finement ruguleuse ; les impressions latérales et l'échancrure séparative des lobes occipitaux sont fine- ment rugueuses; tout le reste de la tête, et notamment le vertex et les lobes postérieurs, sont lisses et très luisants, marqués seulement de gros points épars. Pronotum convexe, un peu tuberculeusement élargi de chaque côté; scutelhim distinct; mesonotum séparé du metanotura par un profond sillon ; le metanotura est armé de deux épines presque verticales, assez divergentes et moins longues que Tm^e'-valle de leur base. Pronotum transversalement ridé sur les côtés, ruguleux en dessus ainsi que le mesonotum; face hasale du melanolum fortement et transversalement, ridée, face déclive fine- ment granuleuse et assez luisante entre les épines. Pétiole transver- salement ridé-granulé; son |)remier article cunéiforme (vu décote), s'élevant en arrière en un lobesquamifornie à côtés parallèles, tron- qué en dessus el parfois largement mais très faiblement échancréà son bord postérieur ; second article en ovale transverse, à peu près trois fois aussi large que le précédent et dilaté, de chaque côté, en une proéminence conique qui se termine en pointe mousse. Abdo- men très finement ridé réticulé à la base, moins distinctement réti- culé au bord libre ..de chacun de ses segments, lisse et luisant sur le reste de sa surface qui est parsemée de points piligères très épars. Tête et thorax d'un rouge plus ou moins brunâtre; antennes et pattes généralement plus pâles ; bord de' l'épistome, extrémité des joues, base et sommet des mandibules plus ou moins largement d'un noir brun; pétiole d'un brun rougeâlre ; abdomen d'un brun noir, souvent rougeâtre à la base. Pubescence nulle ; pilosité éparse, un peu plus abondante sur le pétiole, l'abdomen et les pattes, plus rare sur lesscapes. — Long., 7 1/2-8 mill. Ouvrière : Variant du brun rougeâlre clair au brun -marron foncé ; abdomen toujours brun ; mandibules, antennes et pattes d'im rougeâtre plus clair. Tête ovale, rétrécie en avant et plus fortement encore en arrière; mandibules luisantes, faiblement et longitudina- lement striées, presquelisses près du bord terminal qui est long, un peu concave, armé au sommet de deux dents aiguës et finement denticulé sur le resie de son étendue. Epistome finement caréné, lisse et luisant ainsi que toute la tête, à l'exception des joues qui sont longitudinalement ridées. Thorax assez luisant, finement ruguleux, disque du pronotum presque lisse. Le thorax est — 323 — légèrement impressionné entre le pronotum et le mesonotiim et pro- fondément sillonné entre le mesonotiimet le raetanotum. Ce dernier est armé de deux petites épines verticales, aiguës et faiblement divergentes. Pétiole et abdomen à peu près lisses et luisants ; le pre- mier article du pétiole est conformé comme celui du soldat, mais un peu plus étroit et moins squamiforme; le second nœnd est très grand, très rétréci en avant, très large en arrière, un peu plus long que large et au moins quatre fois plus large que le premier article. Tout le corps, ainsi que les antennes et les nattes, hérissé d'une pilosité longue et peu serrée, — Long., 3-4 mill. Cette espèce est extrêmement voisine dii. P. speculifera Em.; le soldat s'en distingue par sa tête plus longue et moins globuleuse, avec les lobes occipitaux lisses ; l'ouvrière se reconnaît facilement à sa tête presque entièrement lisse et luisante. Cremastogaster platygnatha Roger {Formica platygnatha Rog., Berl. Ent. Ze(ï., 1863, p. 168.— Cr.jnan- dibularis André, Revue cl' Ent., 1889, p. 229) Malgré le soin que j'apporte à ne publier aucune espèce nouvelle sans m'être assuré, par l'étude attentive des descriptions antérieures, qu'elle n'a pas été comme de mes devanciers, j'ai décrit dans cette Revue., sous le nom de Crem. mandihularis., une femelle remar- quable parla conformation singulière de ses mandibules, mais qui n'est autre que la Formica platygnatha Rog. C'est en lisant, par hasard, la description de Roger, que j'ai reconnu l'identité des deux espèces; car — et c'est là mon excuse — personne n'eût été chercher et insecte dans le genre Formica où Roger l'a placé. La description de l'auteur berlinois avait été faite d'après un exemplaire privé de pétiole et d'abdomen, et cette circonstance n'avait pas permis à cet excellent myrmécologiste d'assigner à son insecte sa véritable place dans la série des genres et même des grandes divisions de la famille. Je m'empressedoncde restituer à Roger la paternité de cette fourrai, en me contentant de la satisfaction d'avoir enrichi le genre Cremas- togaster d'un de ses plus curieux représentants. Cremastogaster brunneipennis nov. sp. Ouvrière : Tête presque carrée, à peu près aussi longue que large, ses bords latéraux très légèrement arqués, ses angles posté- rieurs fortement arrondis. Antennes de 11 articles avec la massue de — 324 — 3 Hrticles; scape atteignant mais ne dépassant pas le liord postérieur delà tête. Yeux situés à peu près an milieu des côtés de la tête. MandilMiles longituilinalement striées avec quelques points épars. Epistome, aire frontale et joues très tinement et longitudinalem^nt striés, le reste de la tête lisse et luisant avec quelques points fins et épars. Pronotum et mesonolum assez convexes, non bordés latéra- lement ; suture pro-mésonotale indistincte; mesonotum avec une très faible carène médiane peu apparente et terminée en avant par un léger tubercule ; un profond sillon transverse sépare le mesono- tum du metanotum; C' dernier est armé en arrière de deux épines aiguës, divergentes, environ trois fois plus courtes que l'intervalle qui sépare leur base. Thorax assez luisant, presque lisse, très super- ficiellement rnguleux; côtés des mesonotum et metanotum ainsi que la face basale de ce dernier, plus distinctement et longitudinale- ment ridés. Premier article du pétiole courtement pyriforrae, à peu près aussi long que large ou un peu plus large que long, très arrondi en avant, rétréci en arrière; second article en ovale transverse , distinctement quoique superficiellement sillonné en long et échancré en arrière; les deux nœuds sont presque lisses et luisants. Abdomen lisse et luisant. Piihesnence fine, courte et très éparse, un peu plus abondante sur l'abdomen. Pilosité rare, scape des antennes avec quelques poils obliques. Tou! le cor[is d'un jaune plus ou moins rongeâtre ou brunâtre, passant parfois au rou- geâtre sale, abdomen d'un iTun noir, souvent rougeâtre à la base. — Long., 2-4 mill. Femelle : Tête plus large que longue, scape n'atteignant pas tout à fait l'occiput. Tliorax relativement court; meianolum muni en arrière de deux tubercules denliformes. Premier article du pétiole trapézoïdal, tronifué en avant avec les angles antérieurs arrondis : second article déprimé en dessus, sans sillon médian et à peine échancré en arrière. Sculpture de la tête comme chez l'ouvrière, mais les stries sont plus apparentes et couvrent toute sa moitié anté- rieure; mesonotum et scntellum lisses et luisants avec quelques pe- tits points epars ; métathorax ridé en divers sens et peu luisant. Ailes très enfumées de brun, surtout à la base, avec un faible reflet vioia(;é ; stigma et nervures brims ; li nervure transverse s'unit au rameau cubital externe à une certaine distance de son origine. Entièrement d'un jaune rougeâtre ou d'un rougeâtre sale, dents des mandibules noires, thorax ordinairement plus jaunâtre, marqué souvent de trois bandes longitudinales brunâtres, abdomen d'un brun rougeâtre, plus clair à la base. — Long., 7-8 mill. Par sa couleur et son aspect général, celte espèce avoisine le - 325 - C. gambiensis André, mais l'ouvrière s'en dislingue par sa taille moyenne généralen)ent moindre, par sa tête plus carrée avec le scape moins court, par le premier article de son pétiole plus court, pyriforme, et par le second article marqué en dessus d'un sillon distinct. La femelle est remarquable par ses ailes très fortement enfumées. Cataulacus pygmaeus nov. sp. Ouvrière : Tête à peu près aussi longue que large, rétrécie en avant, avec le bord postérieur presque recliligne et denticulé près de ses angles ainsi que la moitié postérieure des bords latéraux. Epislomesans limites distinctes, très faiblement échancré au milieu df^ son bord antérieur, muni d'une petite dent relevée à chacun de ses angles antérieurs qui prolongent les arêtes frontales; ces der- nières portent elles-mêmes un petit denticulé en avant des yeux. Yeux grands, situés derrière le uiilieu de la tête. Scape des antennes arqué, très dilaté sur sa seconde moitié ; fuiiicule avec une massue épaisse de trois articles. Thorax plus long que lar£?e, sans sutures entre ses divers segments, irrégulièrement trapézoïdal et plus large en avant qu'en arrière; son profil dorsal est légèrement convexe el non sensiblement sinué entre le mesonotum et le metanotum ; ses bords latéraux sont denticulés et il est muni en arrière de deux appendices spiiiiforiîies, divergents, tionqués à l'extrémité et un peu moins longs que la largeur du metanotum. Les deux articles du pétiole trapéziformes, plus larges en avant qu'en arrière ; le premier à peu près aussi long que large, le second un peu plus large que long et mimi en dessous d'une épine mousse. Abdomen ovale, avec le bord antérieur fortement échancré en arc. l'ntiérement noire, avec l'extrémité des mandibules, le funicule des antennes et les articulations des pattes d'un rouii^e plus ou moins Itrun ; scapes, tibias et tarses d'un jaune rougeâtre. Tête avec d^-s rides longitudinales qui se réunissent, surtout en arrière, à de petites l'ides transversales pour former un réseau de m lilles irrégulières dont le fond est lui-même plus finement réti- culé. Thorax avec des rides longitudinales plus fortes, réticulé dans les intervalles et parsemé d'élévations granuleuses. Pétiole très for- tement et longitudinalement ridé-sillouné, le second article parsemé d'élévations en forme de denticulés. Abdomen densément et tine- meut réticulé-ponctué, avec de petites élévations granuleuses très éparses. Tout le corps, y compris les antennes et les pattes, parsemé de soies jaunâtres, courtes, obtuses à l'extrémité et peu abondantes. Long., un peu plus de 2 mill. Un seul individu. — 326 - Cette espèce se rapproche, pour l'aspect général, du C. guineensis Sm., mais elle en est bien distincte par son thorax dépourvu d'épines latérales, par les épines de son melanotum moins longues et plus obtuses, par son abdomen non ridé longitudinaleraent et par sa taille extrêmement petite. Cataulacus Huberi nov. sp. Ouvrière : Tête un peu plus large que longue, fortement rétrécie en avant, largement écliancrée en arc en arriére, avec les angles postérieurs bien marqués ; ses bords latéraux sont crénelés sur leur moitié postérieure. Mandibules inermes à leur bord terminal. Epis- tome grand, triangulaire, arrondi en arrière, séparé du reste de la tête par une suture très superficielle et presque indistincte ; il est un peu déprimé aa milieu de son bord antérieur et muni d'une petite dent à chacun de ses angles antérieurs. Aire frontale triangulaire, presque iudistincte ; sillon frontal nul. Arêtes frontales munies d'un appendice dentiforme en avant des yeux. Lt tête porte en dessous, de chaque côté et à quelque distance du trou occipital, une forte dent émoussée, dirigée en bas et un peu en avant. Scape des antennes ar- qué, très dilaté sur sa seconde moitié ; funicule fortement et graduel- lement épaissi de la base à l'extrémité. Thorax court, à peine moins large aux épaules que long sur sa ligne médiane ; ses divers seg- ments séparés par des sutures superticielles et souvent in fovulum Steph. syn. punctatum Er. 55 2 Ad Medon Steph. syn. Sunius Steph. » 3 » nigritulus Er. v. macropeplus Kr. Si. » » Med. brachypennis {nomen irreg.) Pétri Tr. pr. ochra- ceus. 56 \ Ad Astenus collaris Fauv. syn. latus Fairrn. 57 » Ad Stenus asphaltinus Er. syn. socius Rey. » Il Sten. denticulatus Epp. Ca. pr. nanus. » 2 Ad Sten. clavicornis Scop. v.? simplex Rey Pe. » » y, V. Rogeri Kr. syn. subrugosus Rey. » » D ater Mann. syn. adjectus Rey. » » » atratulus Er. syn. longipennis Rey. tennis Rey. propinquus Rey. » a » melanarius Steph. syn. foveifrons Rey. rugulosus Rey. » 3 Sten. albipilis Rey Ga. m. pr. subdepressus. » D Ad Sten. buphthalmus Gr. syn. notatus Rey. » » » melanopus Marsli. syn. discretus Rey. » » )i piscator Saule, syn. externus Rey. » » » sulcifrons Epp. syn. ignotus Epp. » » B formicetorum Mann. syn. intermedius Rey. 58 1 « Leprieuri Cuss. syn. sculptas Rey. » 2 D cribratus Kiesw. syn. hespericus Rey. D » » suramensis Epp. V. confrater Epp. Ca. D )) » montivagus Heer syn. coarcticoUis Epp. » n Leptotyphlus cribratus Fauv. Alp. mar. pr.subkevis. » » » Grouvellei Fauv. Alp. mar. pr. Revelierei. 59 1 Ad Bledius fracticornis Payk. syn. ketior Rey. » 2 » Baudii Fauv. syn. neuter Rey. D » » arenarius Payk. syn. minor Rey. » I) Ad Platystethus cornutum Gyll. syn. degener Rey. 60 1 Ad Oxytelus nitidulus Gr. syn. asper Rey. » I) Ad Trogophiœus arcuatus Steph. syn.nigricornisRey » y> Trog. pilosellus Epp. Ca. pr. arcuatus. .) 2 Ad. Trog. halophilus Kiesw. syn. curtipennis Rey. » -. » exiguus Er. syn. minimus Kr. 61 » Ad Anthophagus bicornis Block syn. nivalis Rey. niarginicollis Epp. I, )) n fallax Kiesw. syn. carinthiacus Rey. » 3 Geodromicus constricticolUs Epp. Ca. pr. latiusculus. „ „ ,) antennatus Reitt. Ca.pr.constricticollis. » B Ad Lesteva pubescens Mann. s>n. subaptera Rey. 62 1 Ad Lathrimœum atrocephalum Gyll. syn.cicatrix Rey B 2 Ad Philorinum sordidum Steph. syn. tloricola WoU. — 332 — je 62 col. 3 Ad Homalium foraminosum Meekl. syn. clavicorne Ilochh. 63 1 B csesum Grav. syn. minus Rey. V. tricolor Rey. B » 0 vile Er. syn. obsoletum Rey. » 3 Anthobium Starcki Reitt. Ca. pr. niinutum. 64 1 Ad Anlhob. Marshami Fauv. syn. punctulatum Rey. « 2 Ad Megarthrus sinuaticoUis Lac.v nigrinus J.Sahlb.I. 66 1 Ad Machaîrites Miller syn. Facetus Schfs. » 2 Bythinus Ravouxi Grilat Ga. m. pr. latebrosus. 67 )) Trimium Raffrayi Guillb. 6V. pr. brevicorne. » 0 » ampiiventre Baudi Pe. pr. Raffrayi. » 3 Euplectus Guillebeaui Xamb. P. or. pr. sulciventris. 68 2 Ad Eutheia Schaumi Kiesw. syn.abbrevialella Thoms. » » Euth. parallela Fairm. I. b. pr. formicetorum. 69 )) Neuraphes planifrons Blatch Br. pr. Sparshalli. Il » Ad Scydmœnus coUaris Miill. syn. minutas Sahlb. 70 1 Euconnus pyrenœus Xamb. P. or. pr. intrusus. n 2 Eudesis Adela Saule. P. or. 72 1 Ad Gatops fuscus Panz. syn. sericeus Payk. » Cat. lapponicus J. Sahlb. L. pr. morio. )' » » laticollis J. Sahlb. F. pr. lapponicus. » 2 Ad Colon viennensis Hrbst. v.? nigriceps J. Sahlb. F. « » B appendiculatus Sahlb. v.subinerraisJ. SahIbF. ? armipes ïhoms. 73 1 Ad Necrophorus investigator Zett. syn. vestigator Sahlb. » 2 Ad Hydnobius spinipes Gyll. syn. edentatus Sahlb. » 0 B V. intermedius Th. syn, strigosus Th (t'erii'im.) » 3 Ad Anisotoma dubia Kug. syn. consobrina Sahlb. B » Anis. insularis J. Sahlb. F. pr. rectaiigula. » » Ad Anis. punctulata Gyll. syn. multistriata Sahlb. 74 2 Ad Agathidium badiura Er. v. bicolor J. Sahlb. » » » discoideum Er. syn. plagiatum Sahlb. 75 )) Ad Ptilium myrmecophilum AUib. syn.hsemorrhoidale Boh. Mots. 76 » Sacium parvum Matth. /. pr. densatum. )) 3 Rhypobius Fiorianus Matth. I. pr. rufîcollis. 77 1 Ad Scaphosoma subalpinum Reitt. syn. agaricinum Seidl. (verisim.). u n » boleti Panz. syn. assimile Thoms. B )) .\d Phalacrus substriatus Gyll. syn. millefolii Sahlb. 89 3 Ad Choluocera formicaria Mots.syn.subterranea Mots. 81 1) Ad Corticaria Marsh, syn. Parascheva Gozis. 84 1 Ad Epurcea rufomarginata Steph. syn. limbata Sahlb. >) B Epur. opalisans J. Sahlb. F. pr. boreella. » » palustris J. Sahlb. F. pr. opalisans. » B » rugulosa J. Sahlb. F. L. pr. palustris. « » B abietina J. Sahlb. F. pr. pusilla. — 333 — 85 » Ad Meligethes ovatus Stm. syn. maurus Th. (teerisim.) » » » viduatus Stm. syn. pedicularius Sahlb. » 3 Ad Pityophagus Shuck. syn. Ipogiton Gozis. » » » 4-pustulatus L. v. niger J. Sahlb. F. 89 » Ad Trogoderma ?glabrum Hrbst. syn. subfasciatum Sahlb. 90 » Byrrhus ruflcornis J. Sahlb. L. Norv. pr. pilula. 91 1 Simplocarialjugicola'Baudi Pe. pr. acuminata. 97 » Ad Geotrupes pyrenaîus Charp. syn. vernalis Sleph. » 2 Geotr. Brancsiki Apfb. Bosn. pr. caucasicus. 98 » Triodonta lateristria Reitt. Hu. pr. alni. » » » Sieversi Reitt. Ca. pr. nitidula. » 3 Ad Lasiopsis Er. syn. Ascheptonycha Kr. 99 1 Ad Rhizotrogus assimilis Herbst v. fulvicoUis Er. » 2 Ilolochelus Reitt, (n. g.) subseriatus Reitt. R. m. pr. Trematodes. 107 1 Ad Elater cinnabarinus Eschs. syn. semiruber Steph. 108 2 Ad Melanotus punctolineatus Pel. syn. aterrimus Steph. 109 1 Athous propinquus Buyss. T. pr. tomentosus. » » M Senaci Buyss. T. pr. olbiensis. i> 2 » hsemus Buyss. Balk. pr. mandibularis. » 3 B dasycerus Buyss. T. pr. humeralis. 110 1 Ad Ludius bipustulatus L. v. tenebricans Buyss. Ga. m i> 3 Ad Agriotes sobrinus Kiesw. syn. acuminatus Steph. 113 2 Ad Cantharis.abdominalis F. syn. tricolor Steph. » 3 » nigricans MûU. v. discoidea Steph, 114 2 Rhagonycha ochropus^Steph. E. pr. testacea. testacea Th. floridaSchicedt. 115 3 Malthodes eviguus Weise SU. pr. debilis. 116 1 Ad Malacogaster Passerinii Bassi syn. 9 mauritani- cus Lucas (Drilus). » » Hapalochrus flavicornis Ab. R. m. pr. femoralis. » 2 Malachius (Cyrt.) Schneideri Ab. Ca. pr. dispar. » » » B Reitteri Ab. Ca. pr. Schneideri. » 3 D elaphus Ab. Corfu pr. bipustulatus. » » Ad Mal. abdominalis F. (typ. afric) syn. marginicoUis Luc. it » Mal. ibex Ab. Ca. pr. debilis. 1) » B melanorhynchus Ab. Ca. pr. ibex. 117 » Ebseus luctuosus Ab. C'a. pr. mediterraneus. » » » Senaci Ab. T. pr. luctuosus. 118 1 Troglops furcatus Ab. Hi. pr. silo. » » Golotes Uhagoni Ab. Hi. pr. Hampei. 119 D Dasytes Letzneri Weise G. pr. hirsutulus. 121 » Ad Necrobia geniculata Klug syn. pexicollis Fairin. 122 3 Episernus granulatus Weise SU. pr. hispanus. 124 1 Cathorama Guérin (n. g.) tabaci Guér. X Dun. pr. Lasioderma. Revue d'Entomologie. — Novembre 1890. 22 - 334 — 125 1 Ad Rhizopertha pusilla F. syn. rufa Hope (verisim.) 133 2 Phaleria insulana Rey G. pr. acuminata. 134 » Ad Phthora crenata Germ. syn. Levaillanti Luc. « D Ad Clamoris crenata Muls. syn. insurgens Gozis. » 3 Ad Tenebrio picipes Ilrbst. syn. loripes Stm. 135 1 Ad Sitophagus Muls. syn. Ulosonia Lac. 136 3 Hedyphanes cribripennis Luc. Cret. pr, mori. 137 2 Ad Sarandonyx granatensis Rosh. syn. luteus Muls. 138 » Ad Orchesia picea Hrbst. syn. micans Muls. 139 » Ad Euglenes amabilis Sahlb. syn. scapularis Mars. 140 1 Mecynotarsus Fausti Seidl. ? )> 2 Anthicus talaris Schiœdt. E. b. pr. humilis. humilis Th. 142 » Ad Pentaria badia Rosh. E. m. » 3 Ad Silaria varians Muls. syn. micans Redt. 143 2 Ad Meloescabriusculus Brdt. syn.? pygmaeus Baudi. » » Ad Cerocoma Schsefferi L. v. viridula Reitt. Dahli Redt. 144 » Epicauta(s.-g.IsopentraMuls.)megacephalaGebl.iî.m. )) » Ad Hapalus bimaculatus L. syn. necydaleus Kûst. 147 « Ad Brachyrrhinus argenteus Stierl. syn. argentatus Stierl. 148 « » aurosparsus Germ. syn.? livonicus Seidl.iî.6. » 3 Brach. corallipes Stierl. Bosn. pr. patruelis. B I, B luganensis Stierl. /. b. pr. Carmagnolse. 150 1 » latifrons Stierl. T. pr. granulatopunctatus. 153 « Ad Polydrosus tibialis Gyll. v. robustus Desbr. R.m. Mariœ Faust. )i « Conocetus Baudii Faust. E. m. or. pr. bardus. bardus Stierl. » 2 Ad Scythropus Schœnh. syn. Arhinus Fairm. 155 1 Mesagrœcus graecus Stierl. Gr. pr. occipitalis. » 3 Trachyplœus Stierlini Stierl. Valesia. pr. spinimanus. 156 1 » (Gathorm.) spalatensis Ulanows. D. pr. vestitus. » 3 Ad Leptolepyrus meridionalis Duv.syn.Olivieri Desbr. 158 » Gronops(Rhyt.) Dybowskii Ulanows. D. pr.modestus. 161 « Mecaspis labrobricus Lopez /. md. pr. nomas. 165 n Ad Philernusbilunulatus Desbr. syn. artemisiseBecker (Erirrh.). 166 2 Hydronomus Leprieuri Guillb. Ga. or. pr. argillaceus 174 3 Ad Aniaurorrhinus Fairm. syn. Mesoxenus WoU. 177 2 Ad Apion htematodes Kirby syn. occultum Faust. » » Ap. distincticolle De,sbr. Hi. pr. cruentatum. 178 1 Rhynchites Emgei Stierl. Gr. pr. giganteus. ,) » » longiceps Th. Su. pr. tomentosus. 179 2 Ad Bruchus (Myl.) 4-plagiatus Mots. v. luteipennis Baudi. B 3 Bruch. 4-maculatus F. Ga. m. pr. chinensis. — 33o — 179 3 Bruch. varicolor Boh. iSi. pr. 4-maculatus. 180 1 A.d Bruch. pauper Boh. v. corsicus Baudi C. )> 3 Bruch. caliginosus Baudi X G. b. ])r. incarnatus. 183 2 Ad /Egosoma scabricorne Scop. syn. ferrugineum Fourc. » » Ad Rhagium sycophanta Schrk. syn. inquisitor Fourc, 184 1 Ad Acmseops coUaris L. syn. silvestris Fourc. » D Pidonia grisescens Pic Ural. pr. lurida. » » Ad Cortodera femorata F. v. suturifera Reitt. V. flavipennis Reitt. » » Cortod. colchica Reitt. Ca. pr. flavimana. » » » circassica Reitt. Ca. pr. colchica. » 2 Ad Grammoptera variegata Germ. syn. abdominalis Steph. » 3 Ad Leptura niaculata Poda syn. rubea Fourc. 185 1 » revestita L. syn. rubra Fourc. » y> Ad Necydalis major L. syn. Duponti Muls. fig. » 2 Ad Caliimus Muls. syn. Pilema Leconte. » 3 Ad Gracilia minuta F. syn. fusca Hald. 186 2 Ad Caliidium v. fennicum L syn. crassipes Gœze. femoratum Fourc. " B Ad Caliidium s. str. syn. Méridien Gozis. » B Ad Rhopalopus femoratus L. syn. ruficrus Schrk. » » » clavipes F. syn. viduus Fourc. » 3 Ad Senianotus Laurasi Luc. syn. Verneti Pellet. » )) » » V. corsicus Croiss. U. » » Ad Ilylotrypes bajulus L. syn. 4-punctatus Fourc. » » Ad Clytus rusticus L. syn. variegalus Fourc. signatus Eourc. 8-notatus Gmel. 187 1 » arvicola 01. syn. arietis F. » >> » Herbsti Brahm syn. verbasci F. » » » trifasciatus F. syn. portugallus Gmel. » » » sartor Mùll. syn. rusticus Fourc. leucozonias Gmel. 188 l Ad Cerambyx Scopolii Fiissl. syn. paludivagus Luc. » » Ad Acanthocinus œJilis L. syn, marmoratus Villers. » » Ad Liopus Serv. syn. Sternidius Leconte. » B » nebulosus L. syn. monilis Fourc. » » Ad Exocentrus punctipeunis Muls. syn. Clarae Gozis 1) » » adspersus Muls. syn.? nebulosus Fourc. I' » E.\oc. Stierlini Ganglb. G. A. pr. lusitanus. 190 » Ad Haplocnemia nebulosa F. syn. brevis Villers. n » Ad Ansesthetis testacea F. syn.? fusca Fourc. » 2 Ad Agapanthia villosoviridescens Deg. syn. cardui Steph. » » Ad Saperda populnea L. syn. betulina Fourc. » » >■' punctata L. syn. 12-punctata Villers. — 336 - 190 3 Ad Oberea linearis L. syn. regularis Poda (Lept.). I) D Ad Phytœcia affinis Harrer v. subaurata Pic P. or. 191 1 » virgula Charp. syn. punctata Gebler. » » » caerulescens Scop, syn. subcœrulea Fourc. » D Ad Opsilia Muls. syn. Hoplotoma Per. Arcas. p 2 Mallosia Angelicœ Reitt. Ca. pr. Scovitzi. n a » mirabilis Fald. Ca. pr. tristis. 192 n Ad Plateumaris sericea L. syn. Proteus Steph. 193 » Ad Macrolenes v. ruficollis F. syn. dentipes 01. 199 » Chrysomela Reuleauxi Brenske I. m. pr. geminata. 200 » Orina distinctissima Ulanows. A. pr. frigida. » 3 Ad Melasoma collare L. v. geniculatum Duft. 201 1 Ad Pliyllobrotica elegans Kr. syn. 3-maculata Ballion. 202 » Ad Galeruca v. œlandica Boh. syn. rustica Steph. 203 2 Ad Psylliodes cyanoptera ILl. syn. tripndians Steph. 204 1 Haltica Hampei Ail. Crim. Ca. pr. pusilla. 209 » Ad Exochomus nigromaculatus Goeze syn. testudina- ris Fourc. CORRIGENDA. 2 1 Cychrus Dufouri Chaud. = spinicoUis Duf. var 3 2 Carabus dalmatinus dele Dej. lege Duft. 4 3 » Ullrichi lege Ulrichi. 8 » Bembidion brunnicorne lege brunneicorne. » » » femoratum Stm. = Andrese F. var, B » » Bualei dele Fairm. lege Duval. 9 1 » adusticauda Costa. = combustum Mén. {Bergrothy. » 3 Perigona dele WoU. lege Laporte. 16 » Acinopus elongatus Luc.= 9 magacephalus Rossi. » » D cylindraceus Fairm. Si. sp. pr. elongatus Brûl. 25 2 Clibanarius dorsalis dele Pontopp. lege Briinnich. 26 » Cymindis vaporariorum L. (part.) = mollis Stroem. » » miliaris F. = variolosa F. (recte). 30 » Hydroporus v. nigriceps Schaum.=v. confusus Lucas Lucasi Reiche. perplexus Schaum. 33 » Hydrcena Reyi Kuw. = nigrita v. subirapressa Rey. » 3 Helophorus fulgidicoUis Mots. Hi. b. sp. pr. j) » » asturiensis Kuw. :=fulgidicollis Mots. (uiieî/d.) 34 2 Philydrus Sahlbergi Fvl. = 4-punctatus Hrbst. var. » 3 Laccobius thermarius Tourn. = gracilis Mots. 35 1 P V. viridiceps Rott. et syn, = id. » r. n Selke^Sharp. = id. var. — 337 — 37 2 Bolitochara pubesce ns Kol .=Ischnoglossa prolixa Gr . » 3 Sipalia venusta Hochh. Ca. sp. pr. » n B proxima Reitt. = venusta Hochh. 38 1 » Ganglbaueri Epp. = flava Kr. (Ganglb.). D » B laevigata Bris. pr. ruficoUis transf. 39 » Aleochara convexiuscula Kol. = crassiuscula Sahlb. 40 3 Calodera flavipes Mots. =:Ilyobates forticornisLac. 41 1 Tachyusa impressa Epp. = agilis Baudi. B 2 Horaalota auct. (non Mann.). = Atheta Thoms. 42 1 Homalota curtipennis Sharp. = gemina Er. var. » 3 D diversa Sharp. = ? trinotata Kr. 44 1 » flava Kr. = Sipalia. » 3 Atheta carbonaria Heer. nrzosterse Th. (verisim.). 45 1 Epipeda Rey. — Homalota Mann. » 3 Oxypoda humidula Kr. et syn. = vicina Kr. 46 B » flavipes dele Mots, lege Hochh. 47 » Leucoparyphus Kr. = Cilea Duval. » » Coproporus Kr. = Id. 48 2 Tachyporus pulchellus Mann. = macropterus Steph. var.? 1) » n nigriceps Mann. = hypnorum F. (immat.). 50 1 Quedius v. variabilis Rey. := v. nigrocœruleus Fauv. Rey iverisim.). B 3 » picipennis Scrib. (non Heer), = affmis Fauv. 52 1 Actobius'semipunctatus Fairni.=procerulus Gr.var.? B 2 Philonthus tanaïcus Hochh .=;diraidiatus Sahlb. » B n ceneus Rossi. = politus L. M » « cyanipennis lege cyaneipennis. » » B varipennis lege variipennis. » 3 • rulicornis dele Mots, lege Hochh. » B » interpunctatus dele Mots, lege Hochh. 53 1 u brunnicoUis lege brunneicoUis. B » D bipustulalus WoU. (non Panz.) = fenestratus Fauv. » 2 Othius brevipennis Kr.:=myrmecûphilus Kiesw. var. 54 1 Xantholinùs hebraïcus Reiche.r= flavocinctus Hochh. » » » ochraceus Gyll. (non Gr.)=:v.angustitus Steph. 54 3 Lathrobium xanthomerum|Kr. =elegantulum Kr. var. » » » suturale Wenck. =:fihforme Grav. (ma- cropt.). » » B Zetterstedti Bye. = punctatum Zett. 55 3 Medon brunniceps lege brunneiceps. 56 1 Sunius Er. (non Steph.) lege Astenus Steph. » 2 Astenus fasciatus dele Mots, lege Hochh. » 3 Psederus dele Grav. lege Fabr. » B Pœderus sanguinicoUis Steph. = ruficollis F. var. 58 2 Stenus politus Aube. = cribratus Kiesw. 61 1 Coprophilus lateralis Fauv. et syn. — V sellula (Kr.) Solsky. » » » piceus Solsk. = sellula Solsk. var. ? — 338 — 66 1 Decatocerus Saule, gen. pr. B B Bytliinus v. spissipes Crolss. = n* Ravouxi Grilat. » » » Grilati Reitt. Go. md. m. sp. pr. 67 » Tychus olbiensis Guillb. = Fournieri Saule. » 2 Triinium Schmidti M8erk.= Aphiliops (recte). » I) Pseudopleetus Reitt. = Euplectus Leach (sectio). » » Bibloporus'iThoms. = Id. (id.). 68 1 Amauronyx brevipennis Saule. =Triehonyx. s » Trogaster aberrans dele Sharp lege Saule. » 2 Eulhia elavicornis Reitt. = Merkli Simon (Crolss.). » 3 Cepheenium maritimiim Reitt. sp. pr. » 0 » cœeum Saule. :=minutissimumAub.(6Voiss.). » » » minimum Reitt. =; Id. (Id). 61) 1 Neuraphes eonifer Fvl. = coronatus Sahlb. » 3 Eueonnus clavieornis Thoms lege claviger Th. 70 2 Mastigus pilifer Kr. sp. pr. (recte). 71 3 Catopomorphus Aube. = Catops Payk. (sectio). 72 1 Catops rugulosus Thoms. = Watsoni Spene. var. » » » sericeus dele Fabr. lege Panz. D I) » tenuicornis Rosh. == sericatus Chaud. 73 2 llydnobius spinula Zett. sp. pr. B 0 0 septentrionalis Thoms = spinula Zett. » B )) intermedius Thoms. = spinipes Gyll. var. ï n Anisotoma simplex Thoms. = fracta Seidl. {verisim.) 74 1 Colenis dentipes Gyll. sp. pr. i> » » immunda Stm. =? dentipes Gyll. 75 » Ptenidium pusillum Er. lege Er. Thoms. 9 2 Ptilium hœmorrhoidale Mots.— myrmecophilumÂllib. 76 3 Moronillus Duv. et syn. = Rhypobius Lee. 80 » Choluocera formiceticola Rosh. Hi. sp. pr. » » '■■ attfe Kr. Gr. sp. pr. 89 2 Dermestes v. vorax Mots, dele R. m. lege L. B 3 Trogoderma fuscieorne lege fusieorne. 90 1 Syncalypta dele Dillwyn lege Stephens. » 2 Byrrhus signatus Panz. A. Arv. P. 91 » Hister striola Sahlb. sp. pr. » » » suecicola Thoms. = striola Sahlb. 92 3 Saprinus eribellaticollis Duv. r= puncticoUis Kiïst. 93 2 Doreus Truquii Muls. dele Alp. mar. lege Apenn. 94 i Gymnopleurus obtusus Muls. = Sturmi M. Leay. 96 2 Ataenius AUeoni Fairm. = hortieola Harold. » )i Rhyssemus Godarti Muls. r= plicatus Germ. ') » Psammobius aeeentifer Muls. = plicicoUis Er. B » B scutellaris Muls. = id. 98 B Triodonta Raymondi Perds. = alni Blanch. 99 1 Rhizotrogus pilicoUis^Gyll. et syn. = assimilis Hrbst. var. » » » Burmeisteri Brenske et syn. = id. var. 101 3 Trichius abdominalis Mén. dele Ga. A. lege Ca. » B » gallicus Heer E. sp. pr. - 339 - 105 3 Aphanisticus siculus Muls. = pygm8eus Luc. 107 l Elater Pomonae Steph. — sanguinolentus Schrk. var. n 3 Betarmon 4-maculatus F. = ferrugineus Scop. 108 1 Cardiophorus ulcerosus Gêné. = argiolus Gêné var. (Croiss.). » 3 Athous delphinas Reiche. — circumductus Mén. » » » murinus Reiche. cf = vittalus F. (ç r= longi- coUis 01.). » » » Lavergnei Reiche d* = circumductus Mén. (9 = difformis Lac). 109 1 0 brevicornis Desbr. = corsicus Reiche. » 2 D austriacus Desbr = circumductus Mén. » » » Peragalloi Reiche. = castanescens Muls. 110 » Harminius Fairm. = Athous Eschs. » 3 Agriotes castaneus Fairm. ~ id. » » Athous spininiger Cand. = castaneus Fairm. 112 1 Gyphon palhdulus Boh. = ochraceus Steph. 113 3 Cantharis assimilis Payk. = 4-punctata MûUer. 114 2 Rhagonyclia fuscicornis OL = lutea MûUer. D » 1) Hmbata Thoms. = testacea L. » » » palHpes F. = hgnosa Millier. 115 1 Malthinas flaveolus Payk. E. sp. pr. 118 » Colotes Kiesenwetteri Ab. = flavocinctusMars. » 3 Dasytes serosus Kiesw. = aeratus Steph. 115 1 Dinoderus elongatus Payk.=Stephanopachys Waterh. B D » substriatus Payk. = id. 127 3 Stenosis villosa Bris. sp. pr. 128 » Blaps gages (deleL. lege F.) = gigas L. 131 1 Crypticus nebulosus Fairm. = Seriscius. » » » pruinosus Duf. et syn. = id. » « » helvolus Kiist. = id. u Seriscius Mots. = Crypticus Latr. (sectio). » 2 Pedinus Olivier! Muls. ^- puuctulatus Muls. » 3 » sulcatus Mén. — Colpotus. » D B inflatus Reiche = 9 helopioïdes Ahr. B » Colpotus sulcatus Muls. — sulcatus Mén. » » Heliopathes subvariolaris.lege subvariolosus. 132 1 Melambius sardous Baudi. = Phylax. » 2 Pseudolamus Fairm. =: Pachypterus Lucas. » » B pusillus Baudi. = seriatiporis Fairm. » » Cnemeplatia rufa Tourn = Atropos Costa. 133 1 Heterophilus Muls. (non Klug). = Dissonomus Duv. » 2 Ammophthorus Lac. = Ammobius Guérin. I) » Phaleria nigriceps (dele Muls. lege Baudi). = cadave- rina F . » » » V. bimaculala dele Hrbst. lege Latr. » » » Revelierei Muls. = dorsigera F. var. » » Heledona agricola lege agaricicola. » 3 Amarantha azurea Waltl et syn. ad gen Metaclisa Duv. réf. - 340 - 133 3 Platydema dytiscoïdes Rossi. = violaceum F. 134 1 Corticeus Piller. = Hypophlœus Fabr. » » Melasia Muls. =^ Uloma Redt. 1) 1) » gagatina Muls. signo X notand. (? exot.). D 3 Centorus procerus Muls. = Irogosita Stev. Mots. {v. Heyd.). 135 1 Calcar sulcatum Fisch. = Centorus. » » » crassipes Fisch. = id. )) » Sitophagus Solieri Muls. = hololeptoïdes Lap. (Salle). castaneus Reitt. » » » turcicus Reitt. ad n. gen. Adelina Lee. (Doliema ? planus F. [Pascoe. — Schedarosus Reitt.) réf. » 3 Helops tentyroides lege tentyrioïdes . » » Nalassus caraboïdes Panz G. sp. pr. 136 1 Stenomax v. affinis Gêné lege v. incurvus Kûst. » » » latiusculus Kr. r= Nalassus. » » » monilicornis Baudi. = id. v. zabroïdes Kïist. » 3 GerandryusRott. gen. pr. » » AUecula Beckeri Kiesw. ^orientalis Faust, ad nov. gen. Mycetocharina Seidl. refer. » )' Cistela>lleculoïdes Faust. = Mycetocharina. 137 1 » setnensis Rott. = Gerandryus [recte). » B )i sardiniensis AU. = Nephodes. » D » melanophthalma Luc. = Isomira. D » » Costessii Bert. = Id. » » » spadix Ksw. ad n.subg.Copistethus Seidl. réf. u » » subal pina Mén. = Omophlus (yerisim.). » 2 Mycetochares Latr. = Mycetochara Berth. 13S > Orchesia acicularis Reitt. = picea Hrbst. » » • micansPanz. sp. pr. A. picea Reitt. » 3 Lederia asturiensis Reitt. = Orchesia. «I » » anatolica Friv. = Id. 1) » » Ehlersi Heyd. — Id. (verisim.). » » Serropalpus lege Serripalpus. 139 1 Melandrya flavicornis Duft. =• rufibarbis Schall. » 2 Phytobaînus Sahlb. =: Euglenes Westvv. (sectio). » 3 Euglenes serricornis Reitt. = pygmeeus Deg. » » » nitidifrons Thoms. =: id. 0 » » boleti Marsh. = populneus Panz. » » Notoxus lege Notoxys. 140 1 Amblyderus lege Amblyderes. 141 3 Mordella v. villosa Muls. = v. Mulsanti Seidl. 142 1 Mordellistena variegata F. = humeralis L. var. » I) » lateralis 01. = v. variegata F. )■> 2 Anaspis thoracica L. sp. pr. » » » confusa Em. et syn. = thoracica L. » 3 Rhipidius blattarum Sund. sp, pr.? (? exot.). - 341 - 144 1 M^-labris 12-punctata dele 01. lege Petagna. » 2 Lytta Bassii Lap. = segetum F, (verisim.). » 3 Zonitis fulvipennis F. = 4-punctata F. var. 145 1 Ctenopus Sturmi Kûst. := Sitaris. » 2 Œdichira Mots. = Pachychirus Redt. 146 » Cyclops Muls. = Cyclopidius Seidl. 150 » Brachyrrhinus muscorum Bris. ■= desertus Rosh. 151 3 Phyllobius Gyllenhali Tourn. =urtica3 Deg. w » » anomastus Tourn. = id. 152 1 » Marias Faust. = Polydrosus v. robustus Desbr. » 2 » taygetanus Reitt = Apollinis Mill. » » Polydrosus v. tibiellus Desbr. = v. armipes BruU. 153 » Sciaphilus siculus Boh. — meridionalis Boh. » 3 B ninguidus Germ. =rubi Gyll. » n Foucartia liturata dele Reitt. ^legeJStierl. 154 1 Barypitiies Heydeni dele Tourn. lege Stierl. » 2 Omias Gattereri dele Brancs. lege Stierl. 155 » Mesagrœcus superciliatus Stierl. = Xylinophorus scobinatus Kol. 156 3 Tretinus Bellieri Bris, dele P. lege? Hi. Lu. t » Philopedon globatum Hrbst. = Tropiphorus. 157 1 D albinum;Boh. = Atactogenus. » 2 Cycloderes Bedel (non Sahlb.).= Thylacites. » » Chlorophanus dele Sahlb. lege Germar. B 3 Esamus Chevr. = Asemus Schœnh. 158 2 Tropiphorus cfesius dele Stierl. lege Friv. {recle). 161 » Mecaspis Momus Scop. = pedestris Poda. 163 1 Larinus volgensis Becker.= serratul8e Cap. 164 '» Liosoma troglodytes Rye. = pyrenaeum Bris. » B Acrisius Desbr. {nom. prœocc.) r= Hyperoiriorphus Perris. 167 D Magdalis frontalis Gyll. et syn. sp. pr. (recte) . 174 3 Amaurorrhinus Bonnairei Fairm.=Bewickianus WoU. 175 » Apion^stolidum Germ. = confluens Kirb. var.? » B » procopus Epp. {crr. typ.) lege phaeopus. 178 B Arrhenodes Reichei Fairm. = Eupsalis Lacord. 179 » Mylabrisjubiginosa Desbr. Hi. m. sp. pr, chinensis. B » » lamellicornis Baudi. =rubiginosa Desbr. cf. 181 1 Polygraphus polygraphus lege pubescens F. » 2 Hylosinus Wachtli Reitt. = fraxini Panz. var » » Scolytus Geoffroyi lege niger Fourc. y» B destructor Ratz lege Redt. 184 »■ Cortodera Starcki Reitt. Ca. sp. pr. 185 1 Leptura attenuata L. ad subg. Typocerus Lee. réf. M 2 Obrium dele Latr. lege Curtis. 186 » Callidium brevicoUe dele Schœnh. lege Daim. » » » barbipes dele Villa lege Kûst. » 3 Hylotrupes lege Hylotrypes. — 342 — 187 1 Clytus Daponti dele Stierl. lege Muls. ù 3 Purpuricenus v. Servillei Serv. =:v. ruber Fourc. 188 1 Acanthocinus costatus F. = reticulatus Razoum. » » Exocentrus balteatus dele F. lege Gyll. » 2 Pogonochœrus hispidus dele Laich. lege F. " » » hispidus L. = dentatus Fourc. (forte). » » » dentatus Fourc. sp. pr. » i> Belodera Thoms. = Deroplia Rosh. » » » Genei dele Arrag. lege Arag. 189 1 Dorcadion dimidiatum Mots. Ca. [recte). » 3 Monochammus lege Monohamnius. 190 2 Agapanthla lineaticoUis dele F. lege Gyll. » » Saperda tremulae lege tremula. » » Tetrops Starcki^Chevr.= praeusta L. var. » 3 » gilvipes Fald. = id. var. » 0 » V. nigra Kr. = v. gilvipes Fald. 191 1 Phytœcia punctum dele Muls. lege Mén. » » » molybdaena lege molybdina. 192 3 Labidostomis Reitteri Weise ante Guerini transf. 193 1 Ad Labid. Guerini Bassi v. trifoveolata Desbr Si. » » Macrolenes bimaculata Rossi sp. pr. » » B ruficoUis F. 1792 (non 1775).=bimaculata Rossi var. » » » floralis 01. 1791 (non 1808) = ? Ç v. ruficoUis F. » 3 Gynandrophthalma MenetriesiMén.=:unipunctata01. 196 2 Pachnephorus impressus Rosh. =; bistriatus Muls. (Lefèvre). 198 » Chrysomela femoraUs 01. = aftinis F. var. » i> D confusa Sufïr. — id.var. » » » Tagenii H.-Sch. — ? v. confusa Suffr » 3 » peregrina H.-Sch nom. pr. » » » erythroraera Luc. = peregrina H.-Sch. var. 199 2 » elevata Suffr. (dele fir.).= aurichalcea Mann. 203 3 Haltica coryli AU. sp. pr. » » » saliceli Weise. ^= coryli AU. [verisiin.). 204 1 » longicollis AU. P. or. sp. pr. 205 2 Longitarsus Poweri AU. = gracilis Kuts. 206 1 Leptispa Baly. = Leptomorpha Germar. 208 3 Rhizobius Steph. (nom. prœocc). = Nundina Redt. DELENDA. 20 1 Cheporus Latr. (nom. ined.). 38 2 Platyola clavicornis Baudi (id.). » 3 Microglossa rubripennis Fauv. (ex Afric. bor.). 44 1 HomalotaamplicoUis Baudi (nom. ined.). 49 » Megacronus Hardyi Crotch (id). - 343 - 54 -2 Dolicaon densiventris Fauv. (ex Afric. bor.). » 3 Lathrobium atripalpe J. Sahlb. (nom. fais.). 65 1 Tyropsis Chevrolati Saule, (sp. amer, e Chile). 71 3 Choleva conjungens Saule, sp. pr. (e Syria). 96 2 Atasnius lepidulus Harold (nom. ined.). 98 0 Triodonta unguicularis Er. (ex Afriea occ). 101 » Cetoniav. sibirica Gebl. (ex Asia occ. ). Godeti Gory. 115 1 Malthinus punctatusFourc. (sp. incert.). 120 3 Thanateroclerus Buqueti Lefebv. (sp. americ). » 1) Clerus maculatus Fourc. (= Zonabris sp. dub.). 132 1 Heliopathes barbarus Luc et syn. (e Barbaria). » » Melambius Muls. (gen. afric). » 2 Litororus Miedel (nom. ined.). » 3 Opatrum hispidum BruUé (ex ^gypto). 133 1 Scleropatrum Miedel (= Gonocephalum Muls.) (nom. ined.). » I» Lichenum mucronatum Kûst. (e Mesopotamia). )) 2 Anémia rotundicollis Desbr. (e Syria). » » Phaleriabimaculata Herbst(eCap.Bon.Sp.— sp.pr.?). » y) » nigriceps Muls. (ex Asla min.). » I) insulana Desbr. (nom. ined.). 136 1 Stenomax v. affmis Gêné (nom. ined.). 137 » Cistela funesta Reilt. (id.). 152 » Phyllobius pineti Stierl. (nom. fais.). )) 2 Poiydrosr.s astutus Gyll. (V. p. 152, col. 3). 154 1 Omias metallicus Desbr. (nom. ined). 163 2 Bangasternus V. smyrnensisCap. (ex Asiamin.). 177 D Apion distinctirostre Desbr. (nom. ined.). 178 3 Arrhenodes Schoenh. (gen. exot.). 188 1 Acanthoderes modestus Gyll. (sp. exot.). 191 2 Mallosia imperatrix Ab (e Syria). ADDENDA. 35 2 Ad Cercyon melanocephalus L. syn. nanus Mels. B D )) hEemorrhoïdalis F. syn. nigricollisSay. )i u D lateralis Marsh, syn. limbatus Mann. » 3 ') pygmasus 111. syn. apicalis Say. 1) n » grenarius Er. syn. minusculus Mels. n B Ad Cryptopleurum minutum F. syn. vagans Lee. 40 » Ischnopoda rugipennis J. Sahlb. F. pr. rubicunda 43 2 Atheta cribripennis J. Sahlb. F. pr. atramentaria. 57 1 Stenus ampliventris J. Sahlb. F. pr. mendicus. 59 )) Bledius areticus J. Sahlb. F. pr. denticoUis. 71 3 Ad Catops marginicollis Lucas syn. nigricans Fairm. (except. var. P.) 344 CORRIGENDA. 45 1 Ophonus méridien alis Dej. = subquadratus Dej. var. (nom. prius). 175 » Hexarthrum capitulum WoU. = cunilare Germ. I) » Rhyncolus crassirostris WoU. = strangulatus Perr. (verisim.). » 2 Apion obtusum Desbr. =: cC amethystinum Mill. (Desbr.). 182 1 Pityophthorus ramulorum Perr. = pubescens Marsh. Une nouvelle édition du Catalogus Coleopterorum Europœ et Caucasi devant paraître au commencement de Tannée prochaine, il convient de clore ici la série des Rectifications à la 3*^ édition de 1883. Pour uu Catalogue de 209 pages, j'en ai donné 184 à' Ad- denda, Corrigenda et Delenda. au total, plus de 7000 articles, dus soit à mes recherches personnelles, soit aux cominniiications de quelques entomologistes , surtout au concours de mon si consciencieux ami, Louis Bedel. Que ceux qui ont bien voulu m'ai- der dans ce travail ingrat de recherches bibliographiques et syno- nymiques, reçoivent mes sincères remerciements. La nouvelle édi- tion sous presse du Catalogus s'annonce comme beaucoup plus soignée et plus complète que la précédente, à en juger par les feuilles déjà imprimées dont nous avons eu communication; si ce progrès est dû pour une faible part à nos recherches, ce sera notre meilleure récompense. Nous nous proposons d'ailleurs, dès que celte édition aui'a paru, de l'examiner en détail, comme nous l'avons fait pour celle de 1883. Voici pour mémoire l'indication des années et des pages de la Revue où ont paru les Rectifications : 1884, pages 70 à 84 ; 240 à 245 ; 293 à 309. 1885, — 174 à 187 ; 285 à 810. 1886, — 114 à 119. 1887, — 75 à 96 ; 255 à 276. 1888, — 229 à 251. 1889, — 175 à 203. 1890, - 330 à 344. 345 - BIBLIOGRAPHIE Tableaux analytiques des Coléoptères d'Europe. Nécro- phages. Traduits des Bestimmungs-Tahellen de M. Edm. Reitter {Revue scientifique du Bourbonnais, supplément, Moulins, 1890). Nous avons rendu conapte, dans la Revue d' Entomologie (1885, ]\ , Z\'i), A("è Bestimmungs-Tabellen àe M. Reitter concernant les Nécrophages d'Europe. M. Ernest Olivier vient de. publier une traduction de cet ouvrage « due à un savant aussi distingué que modeste, qui désire garder l'anonyme ». Nous ne pouvons trop re- mercier notre dévoué collègue et le traducteur « Ignotus » de cet essai de vulgarisation. Lors de notre premier compte-rendu, nous avions signalé di- verses erreurs qui s'étaient glissées dans le travail de M. Rei- tter. Presque toutes ont été corrigées dans la traduction. 11 n'en subsiste pas moins un certain nombre, sur lesquelles nous croyons devoir appeler l'attention, quelques-unes provenant de l'édition originale, mais la plupart à relever dans l'œuvre du traducteur, qui n'a pas toujours tenu compte des travaux récents. Nous allons les passer en revue suivant l'ordre des pages; ce sera comme Ver ratum de cet opuscule. Platypsillus doit s'écrire Platypsyllus; — Oriotus, Oryotus. Leptoderus troglodytes Schiœdt. a pour synonyme omis Deschmanni Joseph, et il faut ajouter aux deux espèces du genre les cylindricolUs, pygmœus et Hoermanni Apfelb., de Bosnie. Antrocaris a pour synonyme Trocharanis Reitt. et n'est qu'un sous-genre de Pholeuon, de même que Cytodro)nus^ Apropeus, Spelœodromus., Oryotus e\. Diaprysius. Pholeuon a lui-même pour synonymes Hexaurus Reitt. et Pa- rapholeuon Gaing\.,cii dernier omis. Le Pholeuon Hazayi Friv., de Hongrie, est à ajouter, ainsi que \&%nudumei Reitteri k^ïoïh., de Bosnie. Perrinia et Aphaobius sont des sous-genres de Bathyscia, qui a pour synonymes Quœstus et Quœsticulus Schauf. DàiM \q ?,o\xs-s,env& Sophrocha&ta, le Reitteri Friv., de Hon- grie, est omis. La Bathyscia Tarissani, outre les grottes citées, se trouve — 346 — dans celles des Ferlières ou Ferrières, de Peyrus (Drôme) et de la Porte d'Urles (plateau de Lantes); — Yà galloprovincialis dans celle de la Sainte-Baume (et non Baume); — la suhalpina vient de la forêt de Devez près Gap (colleclion Fairmaire); — X'opaca, du Vigan, n'a pas été décrite dans celle Revue par M. Abeille, mais bien par M. Reitler dans ses Necrophaga ; — VEhlersi se trouve encore dans les grottes d'Aubert et de Lestélas (Ariège); — Y Hécate doit s'appeler fl"ecaie.s; — Vinferna est de la grotte de l.estélas (et non Estelles); — la vasconica a pour auteur de La Brûlerie, et non Abeille. Choleva intermedia KT.=oblonga LdLir,; — \'angustataRe'iit. (non Fabr.) = Sturmi Bris. — yiorioegica doit s'écrire norve- gica; — pour le groupe de Vagilis 111., il n'a pas été tenu compte d'une note de M. Seidlitz [Deut. Ent. Zeits., 1889, p. 150-152); - dorsigera est de Syrie el de Grèce; — notaticollis est de Chypre, Grèce et Andalousie, tandis que la conjungens Saulcy, de Syrie, que M. Reilter doime comme synonyme, esl, suivant M. de Uhagon {An. Nat. Hlst. Madrid, 1890, 79), une espèce différente, dont le rf a les trochanlers postérieurs prolongés en une longue épine, ca- caclère que M. Reilter attribue par erreur au notaticollis. Catopsimorphus (lire Catopomorphus] Marqueti appartient au genre Attiscurra Gozis. Les caractères distinctifs donnés par M. Reitler pour les Catopo- morphus hrevicollis Kr. et Eougeti Saule, sont variables ou in- suffisants ; nous proposons de les remplacer par ceux-ci : Antennes longues ; corselet arrondi régulièrement de la base au sommet, à angles postérieurs obtus, mais marqués; élytres plus for- tement, moins denséinent ponctuées hrevicollis. Antennes courtes ; corselet atlénué-rétréci de la base au sommet, à angles postérieurs très arron- dis, rentrants; élytres finement et densément ponc- tuées Roiigeti. Le Catopomorph. géorgiens Wit'ise {Verh. Nat. Ver. Brûnn, 1872. 142), du Caucase, omis par M. Ruitter, se place probablement près de Varenarius. — Enfin le lucidus Kr. appartient au genre Attumhra Gozis (Cf. Reitler, Deut. Ent. Zeits., 1888, 421). Ptomaphagus Illig. = Catops Paykull. Ptoruaphagus fornicatus 111. {affinis Steph. — nigritaEr.) n'est pas la première espèce du genre énumérée par Illiger, comme l'indique M. Reitler, mais la troisième (Cf. Seidlitz, Deut. Ent. Zeits., 1887,87). Le Ptom. marginicoUis Lucas a pour synonyme omis sabur- ratus Gozis {Rech. esp. typ.., 1886, 17), dont j'ai vu le type, et il — 347 — convient de corriger andalusiacus et andalusiciis. Quant aux autres synonyrae^i donnés par M. Heiller, ils ont été contestés par M. SeidVitz (Fn. Balt. éd. 'i, 319), qui en détache longipennis Chaud, (flaviùornis Th., nigricans var. Kr.) comme espèce sep- tentrionale (Suède, Russie, Allemagne). Je n'ai pas vu de types de ces trois derniers auteurs, et M. de Uhagon (Ah. Nat. Hist. Ma- drid, 1890, 54) considère le longipennis comme une var. de grande taille du nigricans Spence ; mais j'ai comparé des margi- nicollis d'Algérie au type du nieridionalis Aube, et je les ai trou- vés identiques aux exemplaires de Normandie et des environs de Paris, ce qui permet de cr.)ire, jusqu'à preuve contraire, que la syno- nymie de M. Reitter est exacte et celle de M. Seidlitz incorrecte; car s'il existait deux espèces, comme le pense ce dernier auteur, nos exemplaires de la faune parisienne devraient se rapporter à la forme septeutrionale longipennis, et non pas, j'imagine, au type méri- dional et algérien marginicollis. Ajoutons que le nigricans type de M. Fairmaire {Fn. Fr., I, 303), d'après les exemplaires pa- risiens cités de la collection Aube, est encore le marginicollis, tandisque sa var. B, de taille plus petite, se rapporte seule au vrai nigrr^can.v Spence. Une autre synonymie certainement fausse concerne le Ptom. Bugnioii Touvniev [ei non Brugnoni), du canton de Vaud, que M. Reitter assimile avec quelques doutes au quadraticollis Aube. D'après un type donné par M. le D"" Bugnion à M. Bedel, ce très rare Bugnioai est une des espèces du genre les plus remarquables et les plus distinctes et n'a aucun rapport avec l'insecte d'Aubé. M. Tour- niern'a pas décrit si souvent d'espèces valables qu'il faille lui enle- ver le mérite exceptionnel de celle-ci. Ptom. s ubstriatus Rein, sevaii, d'après M. Seidlitz, une variété de V a f finis. Dans le genre Catops, varicornis est à changer en variicornis; — sericeus Fabr. en sericeus Pauz., — tenuicornis Reitt. (non Rosh.) en Rosenhaueri Uhagon, tandisque sericatus Chaud, {te- nuicornis Rosh.) est une autre espèce de toute rEurope (Cf. Uha- gon, An. Nat. Hist. Madrid, 1890, 43)] — clavalis se retrouve aux Baléares. Colon confusion a été décrit par Fairmaire (et non par Brisont); — curvipes doit être changé en subcurvipes (Cf. Wien. Ent. Zeit. 1885, 276) ; — ôicfentoiww s'étend jusque dans l'Amérique du Nord. Je laisse à mon ami Bourgeois, expert en Malacodermes, le soin de décider si les ^«ieij>ii appartiennent à cette famille, ou plutôt à celle des Nécrophages. comme le veut M. Reitter, si tant est qu'ils soient à leur place dans l'une ou dans l'autre, Bendroxena Mots. 1860. = Xylodrepa Thoms. 1859. — 348 - Pseudopelta Voet est un nom à rejeter (Cf. Seidlitz, Beut. Eut. Zeits., 1887, 83). — Thnnalophilus lapponicus s'étend jusqu'au Mexique; —le mutilatus Lap. {capensis Bob.), décrit du Cap de Bonnt'-Espéraace et qui se retrouve dans TEurope moyenne et méri- dionale (Calvados!), est à ajouter auprès de sinualus. Necrophorus fossor Er. = interruptus Steph.; — funeror est à changer en funerator \ — mortuorum se retrouve en Amé- rique septentrionale. Hydnohius 7uuUistriatus, attribué à Thomson, est de Gyllea- hal ; — andalusiacus^ lire andalusicus ; — spinula est une espèce propre, qui a po\ir synonyme seplentrionalis ; — spinipes a pour ?,ynonym& edentalus Sahlb.; — enfin le strigosus Thoms. (non Schmdt.) se rapporte prot)ablement à Vintermedius, d'après M. J. Sahlberg. (Cf. J. Sahlb., Act. Soc. Fn. FI. Fenn., 1889, VI, 27 et sqq.). Anisotoma UturataStaiih. est à changer en litura. Cyrtusa subtestacea est spécial au nord de l'Europe; — suhfer- ruginea se retrouve en Allemagne. Agathidium arcticum a été pris récemment en Suisse (Ber- nina). Clambus punctulum est de Beck et non de Gyllenhal. Cybocephalics flaviceps s'étend en Algérie et en Sardaigne. Ëntin, dans l'appendice, il convient de noter : Isereus Reitt. qui n'est qu'un sous-genre de Pholeuon ; — Dri- meotus et Fer^ceMs.pour lesquels M. Reitter a indiqué denouveaux caractères distinctifs {^ylen. Ent. Zeit., 1887, 106) . 11 convient aussi de consulter le dernier et in)portant travail de cet auteur sur les Silphides cavernicoles,où sont décrits de nouveaux genres et espèces (Z>eMf. Etit. Zeits., 1889, 289-301). Quoi qu'il en soit de ces remarques, la traduction des Nécro- phages est un opuscule de grande utilité, et nous espérons qu'elle ne tardera pas à être suivie de plusieurs autres, non moins indis- pensables aux lecteurs ignorants de la langue allemande. Toutefois nous engageons fort pour l'avenir le traducteur anonyme à mettre son œuvre à jour, et surtout à joindre en note ou en supplément, les notices additionnelles ou rectificatives que l'auteur ou des savants faisant autorité, auraient publiées postérieurement au travail ori- ginal. C'était le cas cette fois pour MM. Reitter et Seidlitz entre autres; faute de pourvoira ce desideratum, la traduction n'est déjà plus au courant de la science au moment où elle paraît, et nous ne pouvons que le regretter. A. Fauvel. — 349 — SUPPLÉMENT A L'ENQUÊTE SUR L'HABITAT DES CHR\SOMÈLES Par le D' A. PUTON. L'enquête que nous avons ouverte daus cette Revue (1890,p.l73), sur l'habitat de nos Ghrysomèles, nous a valu des communications intéressantes de plusieurs de nos collègues, qui ont répondu à notre appel: MM, Abeille de Perrin, Fauvel, Bedel, Zurcher, Ghobaut, Lethierry, Bossavy, nous ont transmis des renseignements précis ; ce dernier nous a fourni des notes provenant du regretté P. Tholin ; ces notes sont d'autant plus précieuses que notre collègue avait des connaissances botaniques que ne possèdent pas toujours les ento- mologistes. Je résume en attendant, ces communications, pour les lecteurs de la Revue : BanksiiFàbr. — Sur Ballota fœtida {Tholin et Alieille). Ne se trouverait pas sur les menthes. Grossa Fabr. — Sur Calamintha nepeta\{Tholi7i et Abeille) et non les légumineuses, les peupliers el les menthes, indiqués par erreur. Lucida Oliv. — Sur 3Ientha rotunclifolia {Tholin). P oli ta Lmn. — Mentha rotundifolla {Tholin); Mentha sp. {Lethierry) ; Mentha aquatica {Catal. Fabre, qui indique aussi, mais à tort, les peupliers et saules). Rosenhauer a élevé la larve avec Mentha sylvestris; il signale l'insecte parfait sur des Senecio et Polygonum. JEthiops^ Oliv. — Ar ternis ia gallica, à Hyères {Tholin). Menthastri Suffr. — Mentha rotund if olia {Tholin et Abeille). Ce dernier l'indique aussi sur Calamintha nepeta,e\. deux fois sur Euphorbia sagittalis, à l'état de larve et d'insecte parfait. Graminis Linn. — M. Lethierry a trouvé cette espèce une fois en nombre immense sur un Hypericum, à l'état des larves, nym- phes et adultes, dans le marais d'Enimerin près Lille ; les feuilles de cet Hypericum étaient réduites à l'état de dentelle — Peut- être cette espèce vil aussi sur d'autres plantes, puisque déjà on indique d'une manière certaine le Tanacetutn vulgare. Hœmoptera Linn. — Medicago saliva, à Épiual {Zurcher); Plantago lanceolata, à Avignon (G«faZ. Fabre). Rosenhauer a élevé les larves avec cette dernière plante. Revue d'Entomologie. — Décembre 1890. 23 — 350 — Affinis Fabr., en Algérie, et sa var. femoralis 01., en Provence, — Sur un Thymus (Bedel). Fuliginosa Oliv. — M. Noualhier et moi l'avons trouvée cet été en nombre à La Ciotat et à Barjols, sur une centaurée très rude au toucher {Gentaurea aspera ?) M. Weise indique le Gallura mollugo ; mais je crois que c'est par erreur et que la fuliginosa et sa variété bleue (niolluginis) vivent sur les centaurées. Limhata Fahr. —RosenhaLuev a élevé la larve avec le Plantago lanceolata. Asclepiadis Villa. — Cynanchum vincetoxicum {Rosenhauer). Cerealis Linn. — Kosenliauer a élevé la larve avec la Mentha sylvestris. Fastuosa Linn. — Cynanchum vincetoxicum et Galeopsis tetrahit {Rosenhauer). Goeltingensis Linn. — Rosenhauer a élevé les larves de cette es- pèce avec la Mentha sylvestris. Rossia m. — Sur Yeronica triphyllos {Rosenhauer). Staphylea Linn. — Rosenhauer a élevé les larves avec Mentha crispa, sylvestris et Ranunculus acris. Sanguinolenta Linn. — Letzner a décrit la larve, qui vit sur des Linaria. Marginalis Duft. — Sur Linaria vulgaris, à Épinal {Zurcher). — Buddeberg en a décrit la .larve comme vivant sur la même plante. Gypsophilœ Kùst. — Linaria spuria, à Avignon {(Uwbaut) ; Linaria slt'iata, à Hyères {Abeille). Il paraît donc bien établi que les Chrysomèles bordées de rouge (sanguinolenta, marginalis, gypsophilœ et probablement depressa) vivent sur des linaires. — 351 — DIAGNOSES D'HOMOPTÈRES NOUVEAUX Par G. FA.LLOU. Monecphora limbata. Tête noire, yeux rouges. Prothoras légèrement chagriné, entouré d'une bande rouge, sauf le côté de la tète. Élytres d'un brun noir luisant, complètement entourées par une bande rouge. Écusson noir. Ailes enfumées. Abdomen rouge, — Long., 0,015 raill. Mexique. M. marginata. Entièrement d'un rouge ferrugineux, sauf les yeux, les tarses et le rostre, qui sont noirs. Les élytres sont de la couleur indiquée ci- dessus et entourées extérieurement d'une bande noire partant delà base et s'arrétant à la suture. — Long., 0,014 mill, Madagascar. M. ruficollis. ,-f o Tête. noire. Prothorax noir à la partie postérieure, avec un larg«i collier rouge près delà tête. Ce collier est marqué en face des yeuij de deux points ovales, noirs, très enfoncés. Écusson gris à la base, rose à la pointe. Élytres brunes, légèrement ponctuées et brillantes, avec une large fascie grise, irrégulière, h la base; en plus, vers le milieu, deux taches de même couleur, dont une sur le bord extérieur et l'autre à la suture. Abdomen rouge, maculé de noir. Pattes noires. — Long., 0,012 mill. Equateur. M. rufomaculata. Tète noire. Prothorax assez fortement relevé sur les côtés, rouge lâle. Écusson noir à la base, rouge à la pointe. Élytres d'un brun pâle, — 352 — transparentes ; ornées à la base de deux grandes macules rouge pâle, entourant le prothorax et descendant jusqu'au quart de Télytre, puis une fascie transversale du même rouge placée à environ trois millimètres de l'extrémité. Abdomen brun. Pattes noires. — Long,, 0,012 mill. Equateur. M. rugosa. Entièrement rouge, sauf les pattes antérieures et les tarses des pattes postérieures qui sont noirs. Élytres rouges et couvertes de nodosités qui donnent à cette espèce l'aspect d'un insecte mal dé- veloppé. — Long., 0,009 mill. Cette espèce se rapproche du Rhinaulax callosipennis Signoret, mais en diffère par la coloration qui est rouge dans notre espèce et brune chez le tjpe qui figure dans la collection Signoret, et surtout par la taille qui est de 0,009 mill. dans la M. rugosa et de 0,005 mill. dans le Rh. callosipennis. Madagascar. Sphenorhina Sipolisi. ' Noire. Tête noire en dessus, jaune en dessous. Prothorax et écus- son noirs. Élytres noires avec une bande longitudinale jaune par- tant du prothorax et s'arrêtant à deux millimètres de l'extrémité; cette ligne longe le bord extérieur, mais en est éloignée d'un demi- millimètre. Ailes enfumées, avec les nervures noires. Abdomen et pattes jaunes, genoux et tarses noirs. — Long., 0,011 mill. ' Minas Geraes (Brésil). S. bicolor. Tête, prothorax, écusson et la première moitié des élytres jaune d'ocre; l'autre moitié des élytres noire ; cette partie noire forme un demi-cercle dont la partie supérieure rentre dans le jaune. Le front est noir ainsi que les ocelles. Adomen et pattes jaune d'ocre. Ailes enfumées. — Long., 0,011. Nouvelle-Bretagne. — 353 s. humeralis. Entièrement noire, sauf une grande tache huraérale jaune d'ocre couvrant le premier tiers des élytres. Cette tache tranche absolument sur le noir du reste de l'insecte et est arrêtée sur le noir des élytres, par une ligne horizontale brisée. — Long., 0,009 mill. Madagascar. Oxygouia fasciata. Gris brun avec des fascies blanchâtres, carène dorsale de la cou- leur générale, légèrement relevée au milieu ; cette petite protubé- rance noire, pointe noire. De chaque côté de la carène dorsale trois carènes lisses; le reste très fortement ponctué. — Long., 0,010 mill. Equateur. Ennya ruf omaculata . Noire. Prothorax caréné et très fortement ponctué entre les ner- vures très élevées dont il est couvert. La carène du prothorax suit une ligne presque horizontale jusque vers les deux tiers de sa lon- gueur, puis descend brusquement pour se terminer en une pointe qui arrive presque à l'extrémité des élytres ; ces dernières sont en- fumées avec une tache plus claire vers l'extrémité. Ile chaque côté et vers le milieu du prothorax se trof ve une tache rouge. La partie postérieure de la carène est aussi légèrement rouge. Pattes et abdo- men bruns. — Long., 0,009 mill. Equateur. Hyphinoe m^irginalis. Brun violacé. Cuisses de même couleur avec les pattes et les tar- ses jaunes. Prothorax très renflé, formant un énorme bourrelet à la partie supérieure et terminé par une épine aiguë, noire, n'attei- gnant pas l'extrémité des élytres. Une bande jaune clair part de chaque côté du bourrelet du prothorax et longe la suture jusqu'à la tache noire de la pointe. Ces bandes jaunes sont elle-mêmes bor- - 354 - dées d'un trait noir. Élytres de même couleur que le prothorax. — Long., 0,017 mill. Guatemala. Heliria Gounellei. Gris-brun. Cornes du prothorax plus foncées vers l'extrémité; lobe dorsal arrondi presque régulièrement, avec un point blanc en avant et un autre plus allongé en arrière et se prolongeant vers l'extrémité de la pointe qui est noire. Élytres de même couleur que le protborax, avec un gros point noir près du bord extérieur et au- dessus du lobe dorsal. Pattes jaunes. — Long., 0,007 mill. Province de Bahia (Brésil). Rapportée par M. Gounelle. Sphongophorus brunneus. Entièrement d'un brun foncé, sauf l'extrémité des élytres, qui est transparente et légèrement enfumée. Prolhorax horizontal, sauf l'extrémité qui est terminée en pointe et un peu relevée. La partie antérieure de ce dernier occupant la moitié de la longueur totale de l'insecte, très ponctuée et présentant trois carènes, dont une cen- trale et les deux autres latérales, La partie postérieure du protho- rax très ponctuée aussi, atteignant presque l'extrémité des élytres et un peu renflée vers le milieu. — Long., 0,012 mill. Brésil. Gargara Davidi. Noire. Partie antérieure du prothorax noire, entourée de rouge vif; cette bande rouge, qui forme un anneau, va rejoindre la pointe du prothorax dont les deux tiers sont entièrement rouges. — Long., 0,006 mill. Pékin. Cette jolie espèce, qui ne peut se confondre avec aucune autre, a été capturée par notre savant naturaliste. M, l'abbé David. — 355 — NOUVELLE ESPÈCE PALÈARCTIQUE DU GENRE COPTOSOMA LAP. Par E, BERGROTIT. Coptosoma tripolitanum. Nitidiusculum, supra luride testaceum, nigro-punctatum, infra nigriim , antennis pedibusque pallide testaceis. — Long., cf2,5; lai., 2,3 mill. Africa borealis (Tripolis, G. Rohlfs). — Mus. Berol. A ceteris speciebns palœarcticis longe distans, C. nigropunctato Stâl gethiopico affine, sed minus, pictura capitis et ventris, scalello callis nigris destituto et spatio basali pallido nec nigro benedistinc- tum. Caput longitudine latius, inapunctatum, testaceum, anteoculos angustatum, apice obtusum, basi macula média fusca ocelles et ba- sin tyli tangente linea longitudinali teslacea dimidiata notatiim, lylo percurrenle, apice paullo angustato, jugis intus auguste nigro- marginatis, apice distantibus, rostro médium segmenti secundi ventralis attingente, obscure testaceo. Pronotum lateribus ante si- num paullo ampliatum, parte ampliata oblique subrotundato-trun- cata, disco ante médium linea transversa impressa nigropunctata latera non attingente prœdilo, ante hanc lineam Isevi, lineola trans- versa subsigmoidea fusca utrinque notato et lineola obliqua nigro- punctata intra marginem antico-lateralem instructo, margine api- cali inter oculos anguste nigro, spatio disci pone lineam transversam sita remote sed latera versus densius nigropunctato ; pectusopacum. Scutellum pone basin linea transversa subrecta impressa nigra ins- tructura, apice in mare arcualo-sinuatum, spatio basali Isevi, disco scutelli irregulariter letcra versus acervatim nigropunctato. Corium testaceum. Abdomen subtus medio subtiliter latera versus sat pro- funde transversaliter subseriatim punctatum, margine laterali ma- culaque oblonga subobliqiia intramarginali segmentoruni flavis, laevibus, his maculis secundum marginem posticum segmentorum nonnibil continuatis, segmente ventrali sexto maris antice angulura obtusum formante, medio isevi, segmento genitali maris truncato, testaceo, intus nigro, cauda rectali (1) in medio aperturee paullo prominente, flavida. Pedes testacei, coxis et trochanteribus piceis, tibiis teretibus. (1) L'explication du terme cauda recUdis se trouve dans l'important travail du D' Sharp sur les caractères sexuels des Peutatomides (Trans. Eut. Soc. ionrf., 1890, p. 399-427, pi. XU-ïIV). — 356 - DEUX LEPTOTYPHLVS NOUVEAUX DE NICE Par Albert FAUVEL. Leptotyphlus cribratus. D'un tiers plus grand et beaucoup plus large , plus robuste et plus convexe que le sublœvis, moins brillant, subsétosellé à l'avant- corps; plus foncé, d'un testacé rougeâtre ; antennes bien plus ro- bustes, pileuses; tête carrée, couverte de gros points varioleux assez nombrpux, également distants les uns des autres; intervalles de ces points alutacés, quoique assez brillants ; cou lisse, séparé de la tête par un sillon transverse très profond ; corselet déforme analogue, mais à sillons bien plus larges et très profonds, subalu- tacés, bordés en dehors chacun par une large carène qui atteint en s'atténuant le tiers antérieur; toute la surface, sauf l'espace basilaire entre les sillons et leurs caiènes externes, est marqué de points assez serrés, moins gros que ceux de la tête, mais très nets ; élytres subcylindriques , convexes , d'un tiers plus courtes que le corselet, fortement élargies et subarquées de la base au sommet où elles sont carrément tronquées, à ponctuation assez serrée , très fine; abdo- men finement alutacé-subréticulé , avec quelques points très fins, plus visibles sur les derniers segments, — Long., 1 1/3 mill. Nice {A. Grouvelle). Trouvé avec le suivant, de février à mai, en tamisant la terre entre les racines des vieux oliviers. L. Grouvellei. "Voisin du sublœvis ; un peu plus petit et bien plus étroit , sur- tout aux élytres, qui ont une toute autre forme ; lête plus longue, lisse, sauf les deux points du disque en arrière du milieu; cor- selet bien plus long et plus étroit, trapézoïdal, fortement rétréci du sommet à la base avec les côtés à peine arqués et tous les angles obtus, lisse, non sillonné, mais offrant une petite élévation cari- nulée, médiane, s'avançant de la base un peu au-delà du milieu ; élytres très petites, plus convexes, d'un tiers plus étroites que chez sublœvis, lisses, non transverses comme chez ce dernier, mais d'un tiers^plus longues que larges, en trapèze allongé, très étroites à la base, graduellement et faiblement élargies de celle-ci au sommet — 357 — qui est tronqué carrément ; abdomen très lisse, plus convexe, bril- lant et non à sculpture très finement alutacée-subimbriqaée comme chez sublœvis. — Long., à peine 1 mill. Cette espèce doit être voisine du Revelierei Sanicy, de Corse , mais distincte par sa taille bif^n plus petite, sa tête imponctuée, son corselet non cordiforme (?), carinulé au milieu, ses élytres plus lon- gues, lisses ainsi que l'abdomen. Je ne parle de la forme de la tête rectangulaire chez crihratùs, sublœvis et Grouvellei^ comme je l'ai décrite, et comme M. Rey (Brév., 1878, 328, 330) l'indique également chez la seconde de ces deux espèces, que pour faire remarquer l'erreur de M. de Saulcy {Bull. Soc. Eist. Nat. Metz, 1878, 119-122), qui la dit ovale chez sublœvis, Revelierei et exilis, en même temps qu'il attribue à ces trois derniers un corselet corfZ//'or;;?e.- ce qui est absolument inexact, pour le premier et le dernier, cette partie étant plus ou moins trapézoïdale, comme M. Rey cl moi l'avons décrite. Enfin, M. de Saulcy commet une autre erreur en protestant contre la réunion de V exilis Rey au sublœvis, que j'ai proposée après l'étude la plus attentive des types. M. Rey a admis lui-même celte réunion (l. c), et les caractères invoqués par M. de Saulcy sont inexacts ou de nulle valeur, par exemple celui tiré de la forme de la marge abdominale que j'ai vue, quoi qu'il en dise, aussi large et aussi saillante chez Vexilis que chez le sublœvis. RECTIFICATION RELATIVE A V^POPHILUS Je regrette qu'un exemplaire soi-disant macroptère deV^Epophi- lus Boyinairei ait été indiqué dans cette Revue comme existant dans ma collection. M. Sinel m'a en effet envoyé jadis un spécimen d'yEpophilus capturé par lui à Jersey ; mais malheureusement M. Sinel, excellent chercheur, n'est pas entomologiste, et bien que je ne retrouve pas son insecte dans ma collection, je suis convaincu qu'il n'était pas du tout la forme macroptère dont il a parlé à M. Fauvel, et dont en tous cas je n'ai aucun souvenir. Philip-B. Mason. — 358 - JOYEUSETÉS TYPOGRAPHIQUES Par Albert FAUVEL. Préface conchyliotypique (extrait). Le Nestor des entomologistes allemands, le savant D"" Dohrn, a maintes fois exercé sa verve gauloise, dtns la Stettiner entonio- loglsche Zeituug , sur les singularitez typographiques qu'il relevait avec un malin plaisir dans les publications d'entomologie. Et il faut reconnaître que la plupart méritaient cet excès d'honneur. Sans dater d'aussi loin que le struggle for life, la lutte pour la correction remonte sans dotite au jour des premières épreuves de Gûtenberg, et ses descendants typographes n'ont jamais cessé de mettre à mal les auteurs dont ils tenaieat charge de copie. De leurs coquilles de tout genre et de toute espèce, je n'entends pas faire une monographie, mais retenir seulement deux spécimens nouveaux et dignes d'une postérité reculée-; et encore je m'en se- rais àïvevii in petto, si leur interprétation n'intéressait deux Co- léoptères de la faune française. L'espèce qui n'en est pas une. M. Groissandeau est aujourd'hui le bouc émissaire de ces facéties typographiques, d'autant plus fâcheuses qu'elles frappent un auteur à son début ; et le recueil qui nous les offre est une petite feuille d'éclosion récente, Le Coléoxytériste, de M. Ghéron jeune. Donc, à la page 54 de ce recueil, dans un article intitulé : Les- cription de six nouvelles espèces de Cephennium, la descrip- tion n° 3 {Cephennium Grouvellei, de Nice) se termine par le nota suivant : « Cette espèce ne doit être considérée que comme une va- riété du C. Lesinœ. » Annoncer une espèce nouvelle, indiquer au long ses caractères, et tinir en déclarant que cette espèce n'en est pas une , mais une variété de sa voisine, constitue, si je ne m'abuse, une joyeusetô dont le lecteur ne trouvera pas un second exemple dans nos milliers de mémoires de zoologie anciens ou modernes. Pour cultiver la coquille à ce degré supérieur, il faut être malacologiste plus encore — 359 — que typographe ; car l'auteur avait certaineaient écrit : « Cette espèce ne doit pas être considérée comme une variété du Lesinœ », et, suivant la formule stéréotypée, le lecteur a déjà fait lui-même la rectification. Dans une pièce populaire, M. Joseph Prudhomrae s'écrie : « Ce sabre est le plus beau jour de ma vie ! » et sa phrase fait la joie des générations successives. En vain le vaudevilliste, à qui un typo- graphe coquillard l'a imputée, répète qu'il a écrit : « Ce sabre est le plus beau que j'aie vu de ma vie » ; la tradition l'emporte sur la vérité. Est-ce que l'histoire , avant et depuis Garobronne , n'est pas remplie de ces mots légendaires que ne sortirent jamais de la bouche ou de la plume de leurs prétendus auteurs ? Que M. Crois- sandeaii se console ; s'il est une nouvelle victime de l'imprimerie, il a eu des ancêtres et des plus illustres, et Byron, entre autres, les plaint en de jolis vers. Alas^ poor Yoricli ! Hodie tibi, cras niihi... Qu'il se console même de la seconde coquille, non moins typique que la première: Le fatsutn colfwn*. Après avoir décrit (même page 54) le nouveau Cephennium Argodi, M. Croissandeau lui donne pour patrie : col du Rhône (Koziorowicz), ajoutant que deux exemplaires en ont été trouvés en Savoie par M. Koziorowicz. J'ai parcouru, pendant six voyages, la plus grande partie de la Savoie; j'ai usé de ses guides imprimés ou indigènes, et je n'ai jamais vu ni entendu citer le col du Rhône. Était-ce par hasard le col introuvable où Annibal franchit les Alpes pour envahir l'Italie? Je me mis à compulser les géographies les plus complètes et les cartes les plus exactes ; je consultai des membres du Club alpin et de la Société do géographie : peine perdue ! Gomment croire à une nouvelle coquille ? Je voulus au moins m'adresser encore au célèbre alpiniste Tartarin , de Tarascon ; voici sa réponse : « Il n'est pas « de cols que je ne connaisse ; or celui de M. Croissandeau, m'étant « inconnu, ne peut être qu'un falsum collum, selon Strabon « (Édit. Laporte, t. IV). » L'argument était "décisif et la géographie hors de cause. Ilfdlait chercher ailleurs, et c'est en cherchant tou- jours que j'ai retrouvé mon enfant terrible de la typographie. Mais la filiation de sa coquille est compliquée et subdarwinienne. Il existe en Savoie, en face de Conflans , faubourg d'Albertville, sur la rive gauche de l'Isère, une colline plutôt qu'une montagne, appelée Hhonnes ou Rhones , où j'ai souvent chassé avec mon ami de Manuel. Cette localité, M. Koziorowicz l'a explorée aussi et je me souviens qu'il y a une dizaine d'années, nous y retrouvions en- — 360 — semble les traces des criblures de mousses , tamisées par lui, où vivent les Cephennium. Or, comme l'auteur place le col du Rhône en Savoie, j'imagine que le même typographe en récidive a mal lu son manuscrit algébrique [coll. d. Ehones), et que le Cephen- nium Argocli vient réellement de la colline de Rhones, Si ce n'est pas une illusion d'optique, comme on en a dans les montagnes, il y a loin, en vérité, de ce Rhones-là au col de M. Crois- sandeau. Compensations. Au moins, pauvres auteurs, si nous ne pouvons amener ceux qui nous impriment à composition correcte, sommes-nous vengés de temps en temps, — par un juste retour des choses d'ici bas, — quand l'imprimeur-auteur opère pour lui-même. Un des spécimens curieux en ce genre fait l'ornement des « Co- leopterorum Novitates, publié i^ar René Oderthur, à Rennes », tome I, n° 1, page 7, où se trouve la diagnose que voici d'un nou- veau Scaphidium : « Dilatatum, 7^ufu%, cum prothorace medio ohscuriore, singulkque elytVK macula prœdith. » Ne possédant ni le recueil ni l'insecte, j'ignore ce qu'est cette haute nouveauté de R. Ob.; mais, à coup sur, le texte justilie am- plement le titre: Novitates, et le D"" Kraatz lui-même, à qui j'em- prunte la citation {Deutsche entomologische Zeitschrift., 1883, p. 399), n'a pu tenir son sérieux germanique en face du latinum cuisinœ de l'auteur-imprimeur. Que dis-je ? Il proteste indigné que cette plaquette de 32 pages soit cotée quatre francs, quand on a pour ce prix en Allemagne tout un volume ! Goethe ou Hum- boldt, Erichson ou Schaum peut-être, correctement édités, mais non pas des Novitates avec leurs coquilles : bon marchand ne les donne jamais. Voilà un exemple dont M. Croissandeau peut user pour « river son clou » à qui lui imputerait les joyeusetés de ses articles. Et comme il convient de tirer de toute chose sa moralité, je me permets de lui dédier cet Aphorisme : Avec les typographes, l'écriture a été donnée à l'homme pour déguiser sa pensée. — Quod erat démons trandum. — 361 - CORRESPONDANCE Le Secrétaire communique la lettre suivante , qui sera certaine- ment lue avec intérêt : Ak-tchi (Monts Célestes), Kachgarie chinoise. 22 novembre 1890. Mon cher collègue, Ma situation géographique en Asie centrale, où je continue mon voyage scientifique, ne me permet avec la poste que des rapports extrêmement indirects; mais en attendant mon retour en France, qui aura lieu, je pense, au printemps, je suis heureux de vous donner de mes nouvelles. Au point de vue entoraologique, mon voyage sera loin de donner des résultats comparables à ceux qu'ont fournis mes précédentes explorations en Afrique, d'où j'ai rapporté de très abondantes récol- tes de Coléoptères, qui ne sont encore qu'en partie préparés, mais qui fourniront sans doute matière à plusieurs notes et descriptions. Ici la saison est peu propice, et les moyens de transport surtout sont déplorables pour les collections. Les voitures non suspendues, en usage sur les roules postales de la Russie d'Asie, réduisent en poudre insectes et matériel entomologique. D'autre parties distances sont tellement grandes qu'on ne peut faire voyager constamment les bagages à dos de cheval ou de chameau , procédé qui les détérioie moins. 11 faut, à certains moments, recourir au relais et aux trans- ports rapides, et alors les collections risquent d'être perdues. Cependant j'ai réussi à sauver quelques échantiYlons de la faune des contrées déjà très diverses que j'ai parcourues depuis le com- mencement de mon voyage. J'ai traversé trop rapidement la Russie pour y faire des chasses dignes d'intérêt. Le Caucase, que j'ai visité ensuite, l'été dernier, m'a donné quelques bonnes récoltes dans des localités restreintes et éloignées les unes des autres, la faune générale, dans l'ensemble du pays, étant très pauvre. LaProvince Transcaspienne, où j'ai trouvé une température esti- vale tout à fait comparable â celle des déserts d'Afrique, était encore riche en insectes dans la saison où je l'ai traversée. Mais les espèces de Coléoptères de cette contrée ont presque toutes été recueillies — 362 — par le général Koraaroff, qui, comme gouverneur de la province, avait toutes les facilités n4cessaires pour entretenir une véritable troupe de chasseurs. Il a été dernièrement relevé de ses fonctions et doit être actuellement à St-Pétersbourg; il a emporté avec lui ses collections. Je ne sais ce qu'il en a fait, mais je suppose qu il doit y avoir dans ses récoltes beaucoup d'espèces nouvelles; car j'ai pu constater par moi-même que les listes données par Fedtschenko, dans son magnitique ouvrage sur la faune du Turkestan et de la Province Transcaspienne, ne contiennent qu'une partie des espèces réellement existantes. Le Turkestan proprement dit, que j'ai parcouru ensuite avec un plus grand détail que les pays précédents, est, du moins à la fin de l'été, très pauvre en insectes. J'attribue ce fait à l'extrême abon- dance des oiseaux et à la monotonie de la flore, ainsi qu'à la séche- resse de l'été, qui fait mourir de bonne heure toutes les plantes an- nuelles. Il paraît qu'au printemps la steppe est très peuplée de Co- léoptères et qu'il y a des éclosions abondantes. Du moins c'est ce que m'ont dit deux entomologistes connaissant très bien le pays, MM. Wilkins et Oehanine, qui tous deux habitent Tachkent, et dont le dernier est un des hémiptérologues les plus compétents de ce temps-ci. Néanmoins, en toute saison, le Turkestan proprement dit doit être relativement pauvre en insectes ; car le Fergana, que j'ai vi- sité ensuite, m'a déjà donné des récoltes bien meilleures, et le massif montagneux de l'Alaï et du Pamir, que j'ai traversé plus tard encore pour pénétrer en Kachgarie, cest-à-dire pour passer du ter- ritoire russe sur le territoire chinois, est encore infiniment mieux peuplé. Malheureusement, la rigueur de la température en cette saison,avait déjà tué presque tous les insectes. Vous pouvez juger de ce qui peut survivre, dans des montagnes hautes de 23,000 pieds et couvertes de neige à la fin d'octobre ou au commencement de novembre'. J'ai trouvé surtout des débris d'insectes. Pourtant, sous les pierres, en mebornantaux individus hivernants, j'ai encore fait des récoltes abondantes, surtout en Carabiques, Chrysomélides, Hétéromères et Staphy) inides. Ces derniers surtout sont étonnam- ment nombreux; il y en a une extrême variété avec beaucoup de belles espèces, appartenant à presque tous les groupes. L'Alaï et le Pamir sont des contrées à recommander d'une façon spéciale à tous les entomologistes, et il y a là probablement un grand centre de disper- sion pour les espèces du groupe des Brachélytres eu particulier. La plaine de Kachgar, ses environs et tout ce que j'ai vu du bas- sin du Lob-Nor, en dehors des montagnes', m'ont fourni un champ d'études entomologiques peu fructueux , pendant les quinze jours que je viens d'y passer. Mais les monts Tian-Ghan (Monts Célestes), où je viens d'entrer pour les traverser et pour passer en Sibérie, me présentent de nou- veau une faune très riche. J'y trouve à 12,000 pieiis d'altitude, sous tine latitude égale à celle du Midi de la France, des Adesmia nom- breuses, se rapprochant beaucoup de certaines formes égyptiennes, et beaucoup d'autres espèces d'un type très méridional. Presque tous les individus sont morts; mais par ce qui en reste, je peux juger de la richesse de la faune. Je vais passer, dans huit ou dix jours, dans le bassin du lac issyk- Koiil, également très intéressant par sa faune et sa flore; puis je des- cendrai en ."-ibérie, où la plaine sera couverte de neige et où se termi- neront mes recherches ; c'est eu été qu'il faut en visiter les forêts. Là, une fois que j'aurai rejoint une des grandes routes postales, je licencierai ma caravane et je prendrai les tiaîneaux ou les telegas comme mode de locomotion; sans douie mes collée ious soutïrironl. Mais je ne peux entreprendre de leur faire franchir à petites jour- nées, sur le dos de mes chevaux qui les pOiient en ce moment , les 3,500 kilomètres qu'il me faudra faire av'ant d'atteindre l'Oural. J'y mettrais six mois, tandis que je compie n'en mettre guère plus de deux, en employant l'autre mode de transport. D'ailleurs je ne compte pas encore rentrer directement en biurope et je vais faire un nouveau circuit vers le sud. Je rapporterai donc peu de choses, en fait d'échantillons entomologlques, après ce voyage trop rapide ; mais j'aurai du mois un aperçu t ces net des diverses régions de l'Asie Centrale et de leur faune. Mes connaissances à cet égard seront entièrement au service de nos confrères qui s'occupent de monogra- phies spéciales. L'expédition scientifique du capitaine Groumbtchevsky, qui vient de rentrer dans le Turkestan russe, après une exfiloration qui a duré dix-huit mois au Thibet,en Kachgarie, au Pamir et dans les contrées voisines, a rapporté de riches collections d'histoire naturelle et no- tamment beaucoup d'insectes. J'ai rencontré celte expédition, au-devant de laquelle j'avais mar- ché, il y a six semaines, à Och (Fergana), au moment où elle des- cendait des montagnes de l'Alaï où j'allais moi-même m'engager. Ses collections formaient la charge de 38 chevaux et comprenaient notamment 42,000 insectes, principalement Coléoptères. Ces insectes ont été recueillis par le compagnon de voyage et préparateur de M. Groumbtchevsky, un entomologiste allemand. M, Léopold Konrad, dn Kônigsberg. Cet entomologiste est déjà connu pour avoir pris part, antérieurement, à une autre exploration en Asie centrale, celle de M. Groum-Grshimaïlo, qui a rapporté une si énorme quantité de Lépidoptères. Je n'ai pas eu le temps d'examiner ses récoltes entomologiques de - 364 — cette année ; mais elles sont riches en petites espèces, c'est-à-dire probablement en espèces nouvelles. Il semble en outre résulter des chasses de cette expédition, comme des miennes, que l'Asie cen- trale, partagée en régions distinctes par de 1res hautes chaînes de montagnes, est très inégalement riche en insectes dans ses diverses parties ; tandis que les plaines et les plateaux sont en somme assez pauvres, les montagnes ont au contraire une faune très variée. Je suis forcé de terminer ici ma lettre, et je ne puis entrer, vous le comprenez, dans aucun détail de nomenclature spécitique. Je tâcherai, après mon retour en France, dès que j'aurai le loisir de m'occuper de mes insectes, de vous envoyer quelques travaux à leur sujet. Veuillez agréer, mon'cher collègue, l'assurance de mes senti- ments dévoués. Edouard Blanc. ERRATA AU DERNIER MÉMOIRE DE M. XAMBEU. Page 266, ligne 3. Après : gris pâle, ajouter : ardoisé. Page 266, ligne 4. Après : lisse et glabre, ajouter : légèrement marbré de taches plus pâles que la couleur du fond , traversé par une ligne longitudinale noirâtre. Tête en ovale un peu allongé, gris clair, lisse, transparente, glabre. Page 267, ligne 25. Au lieu de : cuisses larges, lire : cuisses longues Page 269, ligne 33. Après : au milieu, ajouter : du demi-ovale. Page 271, ligne 5. Au lieu de : un repas, lire : un repos. Page 27.5, ligne 28. Suppritner : de, entre troisième et segments. Page 284, ligne 27. Supprimer : de, qui est entre blanc et huit. Page 285, lignes 28 et 29. Au lieu de: qu'une pluie chaude, lire • qu'un rayon chaud de soleil. Page 285, dernière phrase à reconstituer ainsi : il est pondu par groupes de deux ou de trois sur le milieu de la feuille de la plante nourricière, une graininée , plante sur laquelle ils restent adhérents. Page 289, Lema Hoffmannseggi , que M. Weise considère à tort comme une variété probable de melanopa, est une espéco distincte. Cette opinion est fondée sur les caractères de l'insecte parfait et sur la connaissance de son cycle biologique. COMPTE DES RECETTES ET DEPENSES POUR 1889 T. RECETTES. 1. Colisations de 1889 et cotisations arriérées. . . 2.340fr. » 2. Vente de la Revue et annonces (remise déduite). 70 60 3. Vente du Catalogue Puton 3 » 2.413 fr. 60 II. DÉFENSES. 1 . Impression des 400 exemplaires de la Revue, des tirages à part, etc. (mémoire de l'imprimeur) . . . 1.769fr. 80 2. Suscription des bandes, alTranchissemerit de la Revue, des tirages à part, etc 232 75 3. l>oyer du local pour le dépôt de la Revue. . . 40 » 4. Dépenses du secrétaire, du trésorier et du biblio- thécaire 90 » 2. 132 fr. 55 BALANCE. Recettes 2.413 fr.60 Dépenses • ... 2.132 55 Excédent de recettes 281 fr. 05 Reliquat de 1888 1.364 35 Reste en caisse au 31 décembre 1889. 1.645fr. 40 Le Trésorier, A. Osmont. Vu et approuvé le compte ci-dessus, dont il est donné décharge au trésorier. Les délégués régionaux, désignés par le bureau de la Société : Charles Brisout de Barneville, Louis Pandellé, Auguste PuToN, E. Abeille de Perrin. Revue d'Entomologie.— - DéCQinhve 1890. 24 LISTE DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE d'eNTOMOLOGIE 1890 Abeille de Perrin (Elzéar), avocat, place des Palmiers, 11, à Ilyères (Var). — Coléoplères et Hyménoptères cVEurope. AcHON (H. d'), rue St-Euverle . 33, à Orléans. — Coléoptères de France. AizE II, ])rofesseur libre, rue Giponière, 18, à Caen. — Entomo- logie générale. Allard (l^.rnesl), chef de bureau au chemin de fer d'Orléans, rue Paradis-Poissonnière, 2, à Piwis. —Coléoptères d'Europe. Alluaud (Charles), rue Turgot, 16, à Linaog^•s. — Coléoptères et Hémiptères d'Afrique., stirtout occidentale. Amblard (D'' Louis), rue l'aulin, 14 bis, h Ageu.— Hyménoptères. Ancëy (Th.) Il, avocat, administrateur civil, à Berrouaghia (Alger). — Coléoptères. André (Ed.), ingénieur, boulevard Brelonnière, 21, à Beaune (Côle- d' Or). —Hyménoptères. André (Ernest), notaire, rue des IVomenades , 17, à Gray (Haule- Saône). — Coléoptères d'Europe; Hémiptères de France; Formicides . Antessanty (l'abbé Gabriel d"), aumônier du lycée, à Troyes.— Co- léoplères et Hémiptères de France. Argod (André-Alberl), à Cresl {\)roi\\^).— 'coléoptères. ASTin (Auguste), place Jacquard, 13, à Si-Etienne. — Coléoptères de France AuBERT (Maurice), ancien médecin de k Marine, agent comptable des hôpitaux maritimes, cours Lafayette , 78, à Toulon. — Coléop- tères. Autran (Eugène), chalet des Charmilles près Genève (Suisse). — Hémiptères. Auvert (Georges), à St-Denis-en-Val , par Orléans.— Coléoptères de France. — 367 - Barthe (K.), professour au collèsp, boulevard Marre-Desmarais , h Moutéliniar. — Coléoptères de France. nEAur.HÈNH (Ferdiiiaml de), lieutenant au il5'- de ligne, bo\ilevdrd Voltaire, 161, à Paris. — Coléoptères de France. Baudi de Selve (chevalier Flaniinio) , via Baretti, 18, à Turin. — Coléoptères d'Europe et circa. Beckers (fi.), professeur au séminaire, de Hheydt (Prusse rhénane). — Coléoptères. Bedel (Louis), rue de l'Odéon, 20, à Paris. — Coléoptères d'Eu- rope et circa. Béguin-Billegogq (Louis), attaché au Ministère des affaires étran- gères, vue de Boulainvilliers,43,à Paris. — Coléoptères de France. Belon (Paul-Marie-Joseph), profe.sseur de théologie, rue du Plat, 25, à \.yon. — Coléoptères d'Europe et circa ; Lathridlens et Ceranihycides exotiques. Bérard (Charles) ^, capitaine en retraite, percepteur, à St-Fort-sur- Gironde (Charente-Inférieure), — Coléoptères d'Europe. BERfi (D'' Carlos), direceur du Mu.'-ée d'histoire naturelle, à Monte- video {\]\:v.'^\ii\y). — Entomologie générale, surtout Lépidop- tères. Bergroïh (li.), à Forssa [V'nï\Aw\i'''[\.wiûe).— Coléoptères, Hémip- tères. BERrAux (Jules), rue des Halles, 7, à \^àn?,. — Coléoptères de France. Bertholey, notaire, à Mornuit {Whoiw).— Coléoptères d'Europe. BÉTUUME (A.), notaire, à Tours-sur-Marne (Alarne). — Coléoptères de France. Blanc (Edouard) \||' >î<, inspecteur-adjoint ^, rédacteur au Ministère de l'Agriculture, rue des Moines, 50, aux BalignoUes, Paris. — Coléoptères d'Europe. — 369 — Champenois (Arnèclpe), insiiocteur des forêts, à Atitun (Saône-et- Loire). —Entomologie générale et appliquée, surtout Coléoptères d'Europe. Chanriox (l'abbé), rue du Vernay, 36, à Saint-Étienne. — Coléop- tères de France. Chardon (Gabriel), commis principal des postes et télégraphes, à Bône. — Coléoptères de France et d'Algérie. CnÉRON (Georges), rue Durât, 30, à Paris. — Coléoptères d'Europe. Chobaut (D''), rue Dorée, 4, à Avignon. — Coléoptères de France. Cosso (r.yprien), rue de Constantine, 28, à Alger. — Coléoptères. Costa (Achille), directeur du Museo zoologico, via Sanla-Antonia alla Vicaria, 5, à Naples. — Etitomologie générale. Croissandeau (Jules), négociant, rue du Bourdon-Blanc, 15, à Or- léans. — Coléoptères de France. DAxNIEl (Charles), Dachauerstrasse, 4, à Munich. — Coléoptères d'Europe. Daude (Pierre), trésorier de la Caisse d'épargne, place du Palais, à Saint-Flour. — Coléoptères de France. David (Guerry) Ç^, avocat, rue de l'Arsenal, 58, à Angoulêrae. — Coléoptères de France. Decoene-Racouchot (Alfred), aux Antoines, par Luzy (Nièvre). — Coléoptères d'Europe ; Entomologie appliquée. Degors (Alfred), receveur de l'enregislremenl, au Blanc (Indre).— Coléoptères de France. Delaby (Edmond), rue de l'Aiiiiral-Courbet, 10, à Amiens. — Co- léoptères de la Somme. Delamare (Aristide), hôtel du Lion-J'Ur, rue d'Alençon, à Bernay, (Eure). — Coléoptères de France. Délugix (A.), l'hiver, rue du Pont-St-Nicolas, 7, à Périgueux ; l'été, an château de Marouatle, par Montagrier (Dordogne). — Coléop- tères de France. Desbordes (Henry), rue de Rennes, l'^l, à Paris. — Coléoptères de France. Desbroghers des Loges (Jules), rue de Boisdénier, 23, à Tours. — Coléoptères d'Europe et circa. Deseilligny (Jules), au château de Mont-d'Arnaud, par Autun (Saône-et-Loire). — Coléoptères d'Europe. Desmé (E.), clerc de notaire, à St-Lou[»-sur-Thouet (Deux-Sèvres). — Coléoptères de France. Devaulx de Chambord (Ernest), boulevard Richard, 33, à Millau (Aveyron). — Coléoptères de France. Devaulx de Chambord (René), ibid. — Coléoptères de France. Dodero de Giustinû (Agosliuo), à Gênes (Italie). — Coléoptères d'Eiirop>e). — 370 - DoLLÉ (Maurice), ancien officier d'infanterie, photographe, rue des Chenizelh s, 2, à Lion. — Coléoptères. Dominique (abiié J.), rue St-l)onalien, 8, à Nantes, — Ilémiplèrea et Coléoptères de France. DoNGÉ (E.), attaché à la Buuiue de France, avenue de Ciiâlillon , 24, à Paris. — Coléoptères f/allo-rhé/ians. Driancoukt (Victor), distilliileur, rue de, Paris, MO, à St-Denis (Seine). — Coléoptères. Dubois (Albert), rue Richiul, 14, à Versailles. — Coléoptères d'Europe. DuBOURGAis (A.), directeur de l'école primaire supérieure, rue Guilbi'rt, 15, à Caen. — Coléoptères de France. DuvEHGEH (Joseph-Alexandre), à Dax (Landes).. — Coléoptères, sur tout Lamellicornes et Longicornes, Lihellulides, Ortho ptères, Hémiptères et Lépidoptères d'Europe. Eppelsheim (D"" Eduard), à Gerraersheim, Pfalz (lîavière-Hhénane), — Coléoptères d'Europe ; S taphylinides exotiques. EsMiOL, chez M. Prulière, naturaliste, rue Coutellerie, 4, à Mar- seille. — Coléoptères de France. EvERTS fD'' Eduard), professeur à l'Ecole moyenne, Stationsweg, 70, à l,a Haye. — Coléoptères d'Europe. Fabry (Joseph de), nie Tournefort, 2, à Nantes. — Coléoptères de France. Fairmaire (Léon), rue du Dragon, 21, h l'aris. — Coléoptères, Hémiptères, Hxjménoptères. Eai-lou (fi.), quai de Marne, 25, à Thorigny-I.at,niy (Seine-et-Marne). — Hémiptères. Fauconnet (Mary-Louis), rue C-arion, à Autun (Saôae-et-Loire). — Coléoptères d'Europe. Fauvel (Charles-Albert) ^p Ç|> avocat, rue d'Auge, 16, à Caen. — Coléoptères gallo-rhénans; Lépidoptères de Normandie ; Staphylinides exotic/ues ; Coléoptères de la Nouvelle-Calé- donie. Favarcq (L.), rue du Vernet, 4, à Sl-Élienne. — Coléoptères de France. Ferdinand, prince de Bulgarie (Son Altesse Royale), à Sofia. — En- tomologie générale, surtout Lépidoptères. FiNOT (Adrien), ej^, capitaine d'état-major, en retraite, rue St-Ho- noré, 27, à Fontainebleau (Seine-et-Marne). — Entomologie générale, surtout Orthoptères. Flach (Cari), à AschafTenburg (Bavière). — Coléoptères d'Europe; Trichoptérygides . Phlacrides. Flacourt (Henri-Martin de) , sous-chef au Crédit agricole et com- mercial, à St-lJenis (La Réunion). — Coléoptères de France et de la Réunion. — 371 — Fleutiaux (Edmond), rue MmIiis, 1, à Paris. — Coléoptères de France. FoKKER (!>■ A. J.-F.), avocat, à Zierikzee (Pays-Bas).— /fémip^ère^. Fougère (l'abbé G.), rue Mazarin, 12, à Bordeaux. — Coléoptères de France. Fradin (Paul), avoué au tribunal civil, ruf d(^, la Poste, à Parthenay (Deux-Sèvres),— ÇoZéop^ère^ de France. Fresnil (F.), à St-Pierre-sur-Dives (Calvados). — Coléoptères de France. Gadeau de Kerville (Henri), rue Dupont, 7, à Rouen. —Entomo- logie générale. Gallois (Joseph), inspecteur du service des enfants assistés, rue du Canal, 16, à Angers . — Coléaj) ter es . Gannat (Claude), capitaine au 15" bataillon d'artillerie de forteresse, à Sl-Servan (Ille-et-Vilaine).— C'oZrVjp^èr^^.s de France. Gavoy (Louis), rue de la Préfecture, 5 bis, à Carcassonne.. — Co- léoptères d'Europe. Gazagnaire (J.), rue de la Clef, 39, à Wwh. — Anatomie et histo- logie ; Myriapodes. GoBERT (D"" Emile), ►î^ 0^, rue Victor Htigo, 53, à Mont-de- Marsan. — Diptères. Gozrs (Maurice des) «J* , avocat , place de l'Hôt^l-de-Ville, à Monl- luçon (Allier). — Entomologie générale française, surtout Coléoptères, Hémiptères et Hyniénoptères. Grouvelle (Antoine) ^, directeur des tabacs, rue de Charenton, 319, à Reuilly-Paris. — Coléoptères de France; Guctijides. Grouvelle (Jules), ingénieur civil, rue dt^s Ecoles, 26, à Paris. — Coléoptères d'Europe. GuÈDE (J.-P.), 0 ^, directeur des constructions navales, en retraite, boulevard de Port-Royal, 85, ù V.\r\s.— Coléoptères de France. GuÉDEL (D' V.), cours Berriat, 68, à Grenoble. — Coléoptères de France. GuERPEL (Henry de), au château de Carville, par Le Bény-Bocage. — Coléoptères de France. GuiLLEBEAU (Francisque), au Plantay, par MarlieuK (Ain). — Coléop- tères d'Europe. GuYON (Henri), rue des Bourdonnais, 20, à Paris. — Entomologie générale. Henry, inspecteur-a.— Coléoptères d'Eu- rope et du nord de l'Afrique; Trogositides ; Hémiptères. Levoiturier (J.-A.), à Orival, par Klbeuf (Seine-Inférieure). — Coléoptères d'Europe. Loboï de La Barre, inspecteur de la ligne P.-L.-M., à Chanibérj. — Coléoptères de France. Lyngh-Arribalzaga (Félix), Galle Andes , 1452 , à Buenos-Aires {ï\épiih\ique-A.vgenVme). — Coléoptères, Hémiptères, Hyménop- tères de l'Amérique du Sud. Mac-Laghlan (Bobert), Westview, Clarendon Road, Lewisham, à Londres. — Névroptères. Madon (E.), ancien président de chambre, boulevard de Strasl)0urg, 70, à Toulon. — Coléoptères de France. Manuel de LocATEL (comte Alfred de), au château de Conflans, à Albertville (Savoie). — Coléoptères d'Europe. Marchi (Léopold de), capitaine d'infanterie, en retraite, via délie Rosine, 13, à Turin. — Coléoptères d'Europe. Marmottan (D""), rue Desbordes- Valmore, 31, à Paris-Passy. — Co- léoptères d'Europe. Martin (René), avocat, au Blanc (Indre). — Névroptères d'Europe, surtout Odonates ; Coléoptères de France. Martinez y Saez (Francisco), professeur au Musée d'histoire natu- relle, plaza Minislerios, 5, 3" étage, à Madrid. — Coléoptères. Mason (Philip B.), membre de la Société Linnéenne de Londres, à Burton-on-Trent (Angleterre). — Coléoptères. Mauppin (Alfred), boulevard St-Germain, .155. à Paris. — Coléop- tères d'Europe. Mayet (Valéry), professeur à l'École d'agriculture, rue de Boutonnet, 4, à Montpellier. — Coléoptères d'Europe et circa ; Mœurs des Insectes; Entomologie appliquée. Mayr (Rev. .\latthews), professeur au Gymnase, à Hall (Tyrol). — Hémiptères ; Cicadines. Mège (J.), curé de Villeneuve, près Blaye (Gironde). — Coléoptères et Lépidoptères de France. Mesmin (l-ouis), chez M. Cabillaud, à St-Rarbant. par Bussière Poi- tevine (Haute-Vienne;. — Coléoptères d'Europe et Lépidop- tères du centre de la Frat^ce. — 374 — MiNSMER (J.-J.), capitaine au 142'' régiment d'infanterie, à Mende. — Coléoptères de France. Moisson (Louis), avocat, rue de \\ Préfecture, à Ord^n.— Coléoptères cV Europe et d'Algérie. MoxxOT (Edouard), sous-économe au lycée, rue Tliiers, 56, à Troyes. — Coléoptères d'Europe. MûNTANDON (Arnold \..), dir.'cteur de la fahriipie Mandrea, strada Viiior Filarete, à Bucarest (Boumanie). — Entomologie géné- rale, surtout Hémiptères hétéroptères. Neervoort van de Pool (J. H. H,), Heerengracht, 476, à Amsterdam (Hollande). — Entomologie générale, surtout Coléoptères. Nicolas (André), ancien magistral, rue Jean-Kéveil, 36, à Pau Basses-Pyrénées. — Carabides et Longicornes d'Europe; Ca- rabus et Dorcadion du globe. NouALHiER (Maurice), h Puymaud, près Nieul (Haute-Vienne). — Hémiptères d'Europe Oliveira (Manopl Paulino de), professeur à l'Université, à Goimbra (Portugal). — Entomologie générale, surtout Coléoptères. Olivier (Kniest), cours de la Préfecture, 10, à Moulins. — Coléop- tères d'Europe et circa ; Hémiptères et Hyménoptères d'Europe. OsMONT (Auguste), contrôleur des douanes, rue de l'Oratoire, 26, à Caen. — Lépidoptères ; groupe des Carabides. Pacton (l'abbé P.j, rue de Vaugirard, 74, à Pans. — Coléoptères de France. Pandellé (Louis), rue du Pradcau, 2, à Tarbes. — Coléoptères, Hémiptères et I/yménoplères d'Europe. i\\ULi (H'sgo), Stefanspialz, 8, à Wien Autriche. — Coléoptères et Hémiptères d'Europe. l'AUX (D"" P. D.), place de la Nouvelle-Aventure, 34, à Lille. — Lé- pidoptères, surtout Micros. Pavesi (Pietro), professeur à l'Université royale, à Pavie (Italie). — Entomologie générale. Péringuey (Louis), sous-directeur du Muséum, k Cape-Town (colo- nie du Cap. — Coléoptères '" Afrique. Pic (Maurice), à Digoin (Saône-et-Loir.). — Coléoptères de France. PiERsoN (Henri), rue de la Poterie, 6, à Paris. — Orthoptères et Névroplères. Planet (Victor), notaire, à KnlreDeuxGuiers, |)ar les Echelles Sa- voie. — Coléoptères de France. PoLLE DE ViERMES (Léon), rue du Taubourg-Sl-Honoré, 225, à Paris. — Coléoptères de France. Portier (Paul), à Bar-sur-Seine (Aube). — Lépidoptères de France. PouzET, à Parthenay Deux-Sèvres. — Coléoptères d'Europe. PuTON (D"" Auguste), à Bemiremont {\'osge,^). - Coléoptères, Hé- miptères et Hyménoptères. — 375 — PYOT(Viclor), ancien contrôleur des contributions directes, à Gien (Loiret). — Coléoptères de France. Raffray (Achille) *, consul de France, à Siugapore. — Coléoptères cV Afrique ; Psélapliides exotiques. Ragusa (Enrico), via Slabile, «9, à Palerme (Sicile). — Coléoptères d'Europe. Ravoux. (Aifrcil), pharmacien, à Nyons (Drôine). — Coléoptères et Lépidoptères de France. RÉGiMBART (D"" Maurice), me de la Petite-Cité, 4, à Kvrenx. — Co- léoptères d'Europe. Dijtiscicles, Gyruiides et Ihjclrophi- licles du globe. Reiber (Ferdinand), faubourg de Siverne, 8, à Strasbourg. — Colcojilères et Hémiptères cVEurojje. KniTTER (Edmond), Ungargasse, 12, à Mœdling i)rès Wien. — Co- léoptères. I^ENAUD (J.-B.) , cours d'Herbouville , 21, à [.yoii. — Coléoptères d'Europe. Reuter (\y 0. M.), à Helsingfois (Finland^'-Russie). — Hémiptères- Hétéroplères paléarciiques ; Podurides. Rey (Ciaudius), Q, naturaliste, place Saint-Jean, 4, à Lyon; l'été, chemin «lu But, à Saint-Ceais-I,avaUR!iôiie). — Coléoptères et Hémiptères d'Europe. RoRLOFS (Paul J.), rue Vanslraelen, 90, à Anvers (Belgique). — Co- léoptères cr Europe. RoGG (Alfred), boulevard du Musée, 23, à Marseille. — Coléoptères de France. RoMANOFF (Son Altesse Iinpciiale le grand-duc Nicolas Michaïlo- witch, à Saint-Pétersbourg). — Entomologie générale, surtout Lépidoptères. RouAST (Georges), l'iie du Plat, 32, à I.yon. — Lépidoptères d'Eu- rope, surtout Psgc/iides. RouLLET (Ausone), rue de TÉvêché, 14, à Angoulèiiie. — Coléop- tères de France. Sabran (comte Edmond de), au château de Magnanne, par Château- Gontier (Mayenne). — Coléoptères de France. Sahlbf.rg (John), professeur d'Entomologie à l'Université, Alberls- gatan, 32, à Helsiiigfors (Finlande-Russie). — Coléoptères et Hé- miptères. SAiNTE-CLAUiE-DEViLLi': (J.), av-nue de Villiers, 85, à Paris. — Co- léoptères de France. Salle (Auguste), naturaliste, rue Guy-df-la-Brosse, 13, à Paris. — Coléoptères d'Amérique . Séoillot (Maurice), iji, avocat, rue de l'Od^on, 2'^. » P'ri=. — Co- léoptères. — 376 — Seidlitz (D'' Georg), assistant à l'Lnstittit anatomique de l'Université, Hintertragheim, 4, à Kônigsberg (Prusse). — Coléoptères. SÉNAC (D'' Hippolyte), rue de Verneuil, 11, à Paris; Tété, .'i Usse], par Cliantelle (Allier). — Coléoptères. Sharp (David), Wilmington, à Dartfurd (Kent-Angleterre). — Co- léoptères. SiCARD (D'' A.), médecin aide-major de 1'"'' classe au HS"^ de ligne, à Albi.— Coléoptères de France. Simonot-Revol, à Semur (Côle-d'Or). —Coléoptères de France. Société d'Histoire naturelle de Melz (Lorraine), rue de l'Évèclié, 25. Stkck (Tliéodore), assistant au Muséum zoologique, à Berne (Suisse). — Entomologie générale. Tesiout (Gh.), greffier à la Cour d"appel, cours Herriat, 112, à Grenoble. — Coléoptères et Lépidoptères de France. Vachal (Joseph), à Argentat (Corrèze), et à Paris, boulevard Mont- parnasse, 163. — Hgménoptères et Diptères (Syrphides) gallo- rhénans. Vauloger de Beaupré (Marcel), lieutenant au 144e j^ ligne, rue Jean-Burguet, 34, à Bordeaux. — Coléoptères de France. Warnier (Adolphe), rue de Gernay, 3, à Reims (Marne). — Coléop- tères de France. Wasmann (Erich), S. J., à Exaeten, près Roermond (Limbourg- Hollande). — Coléoptères, surtout nujrmécophiles. Xamheu (Vincent), capitaine adjudant-major, eu retraite, à Ria, par Prades (Pyrénées-Orientales). — Entomologie générale, surtout Insectes de France. YvER (P.), à Briare (l-oiret). — Coléoptères de France. Zurcher (Charles), chimiste, maison Boeringer, Zurcher et C^, rue Thiers, 9, à Épinal. — Coléoptères de France. COMPOSITION DU BUREAU DE LA SOCIÉTÉ POUR 1890-1891 Président: M. Claudiiis Rey, place Saint-Jean, 4, à Lyon. Secrétaire: M. Albert Fauvel, avocat, rue d'Auge, 16, à Caen. Trésorier et Bibliothécaire : M. Auguste Osmont, rue de l'Oratoire, 26, à Caen. DÉLÉGUÉS RÉGIOr'JAUX MM. Charles Brisout de Rarneville, rue de Poissy, 75, à Saint- Germain- en-Laye. D"" Auguste PuTON, à Remiremont. Louis Pandellé, rue du Pradeau, 1, àTarhes. Elzéar Abeille de Perrin, place des Palmiers, 11, à Hyères. - 377 — TABLE ALPHABETIQUE DES ESPECES NOUVELLES. COLÉOPTÈRES, Adrocerus clavicornis Rafï. 208. Amana crassicornis Raff. 203. Anaclasiger sinuaticollis Rafî.2ir). Androgaster longipennis Ralï.'195. Anthocomus dux Ab. 44. » pupillatus kh. 44. Apalochrus flavicornis Ab. 50. Aphariiiodessquamosa Rafï. 210. Attalus Adonis Ab. 52. » ApolIoAb.53. » Argus Ab. 51. » Cupido Ab. 53. » erinaceus Ab. 45. B Eros Ab. 51. D grandis Ab. 54. » histrio Ab. 52. » lutatus Ab. 46. D Narcissus Ab. 53. Axinotarsus violaceus Ab. 44. Batrisodema tuberculata Raff. 200. Bryaxis striolala Raff. 205. Cercocerus Germaini Raff. 213. Ceroderma asperata Raff. 199. Colotes Anceyi Ab. 54. » simius Ab. 54. » Uhagoni Ab. 49. Cralna torticornis Rafl". 202. Cryptorhinula longiclavaRaff.205. Cyalhiger impar Raff. 209. Cyrtosus Sclineideri Ab. 35. » Reitteri Ab. 35. Dyschirius balophilus Fvl. 34. Ebceus luctuosus Ab. 48. D Senaci Ab. 48. » tripictus Ab. 47. Goniacerus anophthalmus Raff. 207. Goniasles \Yestwoodi Raff. 209. Laïus aurantiacus Ab. 55. Lasinns mandarinus Raff. 212. Leptotyphlus cribratus Fvl. 356. » Grouvellei Fvl. ibid. Limnobius stagnalis Guillb. 33. Macta constricta Raff. 193. Malachius basalis Ab. 37. D dama Ab . 38 . Il cervicornis Ab. 36. » elaphus Ab. 42. » ibex Ab. 42. » illusus Ab. 41. » melanorhynchus Ab. 43. » oxys Ab. 40. )) rubromarginatus Ab. 40. D truncaticornis Ab. 36. D turcmenicus Ab. 39. Mastiger brevicornis Raff. 216. Mina elegans Raff. 200. Mitracephala longipennis Raff.198 Oxyomera denticollis Raff'. 203. Pelochrus scutellaris Ab. 46. Phaleria insulana Rey 329. Phthartomicrus pubescens Raff. 194. Phtegnomus Oberthuri Raff. 198. Prophilus minutus Raff. 195. Proplectus decipiens Raff'. 197. Prorhexius sylvaticus Raff. 197. Pselaphomorphus longiceps Raff. 193. Pseudohamotus inflatipalpus Raff. 213. Pseudophanias malaïanus Raff. 214. Pseudotyrus corticalis Raff. 215. Pteracmes Schaufussi Raff. 196. Raphitreus dentimanus Raff.211. Rheximia angulata Raff. 196. Sathytes vespertinus Raff. 204. Sipalia laticornis Fvl. 184. Silvanus Abeille! Guillb. 222. — 378 ïanypleurus malaïanus Hafl' '206. Trichonomorphus ursinus RafT. 2Ul. Trimioniorphiis elongatus Hall'. 194. Trimium Ralîrayi Guillb. 32. Troglops canaliculatus Ab. 49. HÉMIPTÈRES. Camptobrochis var. dubiaRey 29. pallidus Reut. 250. Campylognathus (n. g.) nigrige- nis Rt. 259. Conosinus Ochanini Put. 232. Coptosoma tripolitanum Bergr. 355. Corixa atomaria var. conglome- rata Rey 29. « inl'uscata Rey 30. » algirica Put. 230. Cyrtorhiuus parviceps Rt. 258. Dictyophora anatina Put. 231. Emblethis angustus Mont. 175. ■' par vus Mont, 174. lùinya rufomaculata Fall. 353. Esuridea (n. g.) maculata Rt. 201 . Gargara Davidi Fall. 354. Gerris îegyptiaca Put. 228. Gonianotus barbarus Mont. 177. Harpactor rubiicoxa Bergr. 50. Heliria Gouneilei Fall. 354. Heterogaster var. rubricatus Put. 228. Hyoidea Ilorvathi Mont. 178. Hyphinoe marginalis Fall. 353. Hysteropterum corniculatum Put. 231. Issus Jakowleffi Put. 233. » ovifrons Put. 232. Laemocoris Costae Rt. 257. Lopus var. marginalis Rey 29. Lygus fuscus Rt. 255. Microphysa Abeillei Put. 229. Monantbia var. maderensis Rt 262. Monecphora limbata Fall, 351. » marginata Fall. ibUi, » ruficoUis Fall. tbid. I\ionecpliora rufomaculata Fall. 351 . » rugosa Fall. 3.52. Mustlia longispinis Rt. 20'k Nabis crassipes Rt. 297. » curvipenella Rt. 303. « hottentota Rt. 303. maracandicus Rt. 302. persimilis Rt. 307. " roseipennis Rt. 308. » sericans Rt. 296. » spinicrus Rt. 305. Nagusta Simonis Put. 228. Nasocoris platycranoides Mont. 179. Nysius atlantidum Ilorv. 190. » Stalianus Horv. 189. Oncocephalus Jakowleffi Bergr. 56. O.Kygonia fasciata Fall. 353. Paresuris (n. g.) Ilelmsi Rt. 192. Phantia viridula Put. 230. Phorticus parvulus Rt. 290. Piezodorus Martini Put. 227. Plagiorrhamma concolor Rt. 246. Platyporus (n. g.) dorsalis Rt.246. Sigara distans Rey 31. Sphenorbina bicolor Fall. 352. .; bumeralis Fall. 353. r Sipolisi Fall. 352. Sphongopborus brunneus Fall. 354. Systellonolns Putoni Rt. 256. Tuponia brevicornis Pvt. 2i8. H YMÉNOPTÈRE S . Bothroponera talpa Ândr. 316. Cataulacus H.uberi And. 326. 1) pygmseus And. 325. Crematogaster brunneipennis And. 323. Myrmicaria exigua And. 320. Œcophylla brevinodis And. 313. Pacbycondyla ambigua And. 316. Plieidole occipitalis And. 321. Platythyrea occidentalis And. 3 15. Polyrhachis curta And. 312. Poiiera guineensis And. 318. — 379 - Psalidoinyrmex (n. g.) foveolatus And. 314. Sima Mocquerysi And. 319. Solenopsis orbuloides And. 321. Teiithredopsis arrogans Knw. 74. » auslriaca Knw. 72. 11 discrepans Knw. 77. » dubia Knw. 74. Tentiiredopsis fenestrata Knw. 75. u fesliva Knw. 73. 0 Franki Knw. 75. » ornalrix Kiiw. 73. Il parvula Knw. 72. D puncticollis Knw. 75. » rufaKnw.71. TABLE ALPHABETIQUE PAR NOMS D'AUTEURS. Abeille de Perrin. Étude sur les Malachides. 35. V André. Bergroth, BL.\NG(Ed.). Fallou (G.). Fauvel (Alb.; Glillebeau. HORVATH. KONOW. Mason. Matériaux pour servir à la faune myrmécologique de Sierra-Leone. 311. Deux Réduvides nouveaux paléarctiques. 56. Nécrologie : Atkinson. 310. Nouvelle espèce paléactique du genre Coptosoma. 355. Lettre de Kachgarie. 361. Diagnoses d'Hémiptères nouveaux. 351. Faune gallo-rhénane (Carabides). Pagination spé- ciale. 213-220. Dijschirius nouveau de France. 34. Deuxième note sur les Berosus spinosus et gùtlalis. 80. Sipalia laticornis nov. sp. 184. Nouvelles captures de WEpophilus. 236. Rectifications au Catalogua Coleopterorum Enro- pœ et Caucasi. 330. Biblio graphie : Traduction des Necrophaga de • Beitter. 346. Deux Leptotijphlus nouveaux de Nice. 356. Joyeusetés typographiques. 358. Description de deux Coléoptères nouveaux. 32. Élude sur les Silvanus du groupe du surinamen- sis. 220. Observations sur les Liodes humeraliset axdlaris. 224. Synopsis des Nysius paléarctiques. 185. Tableaux analytique et systématique du genre Tenthredopsis. 63. Rectification relative à V/Epophilus. 357. — 380 — MONTANDON. PUTON. Raffray. Reuter. Rey, Xambeu. Hémiptères hétéroptères paléarctiques nouveaux, 174. Enquête sur l'habitat des Chrysomèles. 173. — Supplément. 34-9. Une douzaine d'Hémiptères nouveaux et notes di- verses. 227. Étude sur les Psélaphides. 1, 81, 193, 264. Description d'un Lygéide nouveau de la division Lelhœaria. 197. Notes géographiques sur les Hémiptères paléarc- tiques. 237. Capsidae novœ e Rossia mendionali. 246. Adnotationes hemîpterologicœ. 248. Capsidae novae ex Africa boreali. 255. Notes sur quelques Hémiptères de Madère. 260. Conspecliia specierum generis Mustha. 262. Ad cognilionem Nabidarum. 289. Observations sur quelques Hémiptères et descrip- tions d'espèces nouvelles ou peu connues. 29. Note sur le genre Phaleria. 327. Mœurs et métamorphoses d'insectes. 58. 266. — Errata. 364. Descriptions de deux larves nouvelles de Staphy- linides. 181. Compte du Trésorier pour 1889. 365. Liste des Membres de la Société (1890). 366. Tables alphabétiques. 377. Caen. — Imp. II. Delesqiies. ^^^^ \ V. ^^-v. >< . ■