te (RIRES NS ; { ? . h 5 : sth? i È in ERO 4 my yy A ’ 4 i À Ue 4 Pa À dal ; Li Soa AVRAI aS ; i ROHR EN vu RUE Pa WE nd Manch , : tid i) FR n y 5 i Rainer CHERE è. Her LS KT Meinen ex à et CARNET she Bis Psat nike Rte BP Rey Trailerhits iM ea id) NENNE ra as 4 RATE er SK ew a ren ind ar VEILLE SEE © ane F una de cda OE A Dr 98, RAI È abit tario LES EA Uae rae ie asini ae Wars pr n ‘a pe SR rano wi pa È CH a SETE Yy L —i \ Tome 95 Fascicule 3 1988 yo 4 REVUE SUISSE ZOOLOGIE ANNALES DELA SOCIÉTÉ SUISSE DE ZOOLOGIE | 274 bel DB! MUSEUM D'HISTOIRE NATURELLE DE GENÈVE —11_-«_meznn ug ì i ut If i. ZEN MSU ZR Pd = ‘ x / \ JUN U8 1993 | SIDRAIUDLY GENEVE IMPRIMERIE SRO-KUNDIG SEPTEMBRE 1988 ISSN 0035-418X REVUE SUISSE DE ZOOLOGIE TOME 95 — FASCICULE 3 Publication subventionnée par la Société helvétique des Sciences naturelles et la Société suisse de Zoologie Redaction VILLY AELLEN Directeur du Museum d’Histoire naturelle de Genève FRANCOIS BAUD Conservateur au Museum d’Histoire naturelle de Genève VOLKER MAHNERT Conservateur au Muséum d’Histoire naturelle de Genève Comité de lecture Le président de la SSZ: Claude MERMOD — Ethologie et écologie des vertébrés — Université de Neuchatel Le directeur du Museum de Genève: Villy AELLEN — Systématique des vertebres — Muséum de Genève Claude BESUCHET — Systématique des Insectes — Muséum de Genève Patrick GUERIN — Physiologie et éthologie des arthropodes — Institut de Zoologie, Neuchatel Willy MATTHEY — Ecologie, entomologie — Institut de Zoologie, Neuchatel Olivier RIEPPEL — Morphologie, Paléontologie — Paläontologisches Institut, Zürich Paul SCHMID-HEMPEL — Ecoéthologie, biologie des populations — Institut f. Zoologie, Basel Steve STEARNS — Biologie de l’évolution — Institut f. Zoologie, Basel Beat TSCHANZ — Ethologie des Vertébrés — Ethologische Station Hasli, Bern Claude VAUCHER — Systématique des Invertébrés — Muséum de Genève La préférence sera donnée aux travaux concernant les domaines suivants: Biogéographie, systématique, écologie, éthologie, morphologie et anatomie comparée, physiologie. Administration MUSEUM D’HISTOIRE NATURELLE 1211 GENÈVE 6 PRIX DE L’ABONNEMENT DES 1972: SUISSE Fr. 225.— UNION POSTALE Fr. 230.— (en francs suisses) Les demandes d’abonnement doivent étre adressées à la rédaction de la Revue suisse de Zoologie, Museum d’Histoire naturelle, Genève Tome 95 Fascicule 3 1988 ei SUISSE ZOOLOGIE ANNALES DELA SOCIETE SUISSE DE ZOOLOGIE ET DU MUSEUM D’HISTOIRE NATURELLE DE GENEVE GENÈVE IMPRIMERIE SRO-KUNDIG SEPTEMBRE 1988 REVUE SUISSE DE ZOOLOGIE TOME 95 — FASCICULE 3 Publication subventionnée par la Société helvetique des Sciences naturelles et la Société suisse de Zoologie Redaction VILLY AELLEN Directeur du Museum d’Histoire naturelle de Genève FRANCOIS BAUD Conservateur au Museum d’Histoire naturelle de Geneve VOLKER MAHNERT Conservateur au Museum d’Histoire naturelle de Genève Comité de lecture Le président de la SSZ: Claude MERMOD — Ethologie et écologie des vertébrés — Université de Neuchatel Le directeur du Muséum de Genève: Villy AELLEN — Systématique des vertébrés — Muséum de Genève Claude BESUCHET — Systématique des Insectes — Muséum de Genève Patrick GUERIN — Physiologie et éthologie des arthropodes — Institut de Zoologie, Neuchâtel Willy MATTHEY — Ecologie, entomologie — Institut de Zoologie, Neuchâtel Olivier RIEPPEL — Morphologie, Paléontologie — Paläontologisches Institut, Zürich Paul SCHMID-HEMPEL — Ecoéthologie, biologie des populations — Institut f. Zoologie, Basel Steve STEARNS — Biologie de l’évolution — Institut f. Zoologie, Basel Beat TSCHANZ — Ethologie des Vertébrés — Ethologische Station Hasli, Bern Claude VAUCHER — Systématique des Invertébrés — Muséum de Genève La préférence sera donnée aux travaux concernant les domaines suivants: Biogéographie, systématique, écologie, éthologie, morphologie et anatomie comparée, physiologie. Administration MUSEUM D'HISTOIRE NATURELLE 1211 GENEVE 6 PRIX DE L’ABONNEMENT DES 1972: SUISSE Er. 225 UNION POSTALE Fr. 230.— (en francs suisses) Les demandes d’abonnement doivent étre adressées à la rédaction de la Revue suisse de Zoologie, Muséum d’Histoire naturelle, Genève REVUWDEFSUISSE- DE"ZOOLOGIE Tome 95, fasc. 3, Septembre 1988 COMMUNICATIONS FAITES A L’ASSEMBLEE GENERALE DE LA SOCIETE SUISSE DE ZOOLOGIE TENUE À LUCERNE LES 8 ET 9 OCTOBRE 1987 MITGETEILT AND DER JAHRESVERSAMMLUNG DER SCHWEIZERISCHEN ZOOLOGISCHEN GESELLSCHAFT IN LUZERN, 8. UND 9. OKTOBER 1987 Communications publiees plus tard ou ailleurs: Werden später oder an anderem Orte veröffentlicht: F. Bosshard & H. Hausser (Lausanne). Differentiation entre populations de la musa- raigne carrelet dans les Alpes (Sorex araneus, Insectivora: Soricidae). C. Breitenmoser-Würsten & C. Marti (Gstaad/Sempach). Wasseramsel und Bergstelze im Saanenland — ein ökologischer Vergleich. D. Cantoni & P. Vogel (Lausanne). Variations saisonnières du comportement social de Crocidura russula (Mammalia, Soricidae). H. Fahrer, M. J. Sauvain, S. van den Linden, L. Gern, E. Zhioua & A. Aeschlimann (Bern/Neuchätel). Lyme Borreliosis: an epidemiological study in a Swiss risk population. M. Genoud (Lausanne). Variations saisonnieres du métabolisme basal chez les mam- miferes: le cas des Chiroptères Lasiurus et Nycticeius en region subtropicale. M. Genoud & P. Vogel (Lausanne). Besoins énergétiques lors de la reproduction et effort reproductif chez les Soricides (Mammalia). L. Gern, E. Frossard, A. Walter & A. Aeschlimann (Neuchätel/ Aarberg). Presence of antibodies against Borrelia burgdorferi in ahuman population of the Swiss Plateau. J. Haffer (Oslo). Speziation im Zusammenhang mit Klimaschwankungen. E. Hauschteck-Jungen, P. Biro & H. Jungen (Zürich). Intraspecific male sterility in Drosophila subobscura. Ph. Heiniger (Bern). Bebrütung in den extremen Umweltsbedingungen des Hoch- gebirges beim Schneefink (Montifringilla nivalis). A. Hildbrand, M. Vuffray & M. Sartori (Lausanne). Biological study of a catchment area: Relationships between several indexes for water quality assessment and population dynamics of macroinvertebrates, with special reference to mayflies (Ephemeroptera). J. A. Koker, F. Liechti & G. Bruderer (Sempach). Directions and speeds of night migrating birds observed by tracking radar at an Alpine pass compared to a lowland site. P. Marchesi (Neuchâtel). Biologie et adaptations de la Martre (Martes martes L.) aux conditions hivernales. A. Nadig (Chur). Speziation unter dem Einfluss der Eiszeiten bei Saltatoria (Orthoptera). C. Neet (Lausanne). Analyse de la niche écologique de deux espèces récemment séparées: Sorex araneus et S. coronatus (Mammalia: Insectivora). L. L. Nsembo (Kinshasa). Situation actuelle des Mollusques Gastéropodes, vecteur de la schistosomiase à Kinshasa (Zaire). D. Pfluger & P. Ingold (Bern). Zur Empfindlichkeit der Blässhühner und Hauben- taucher gegenüber Störungen vom Wasser und vom Land. F. Rampazzi (Ascona/Sempach). Zeitliche und räumliche Nutzung eines Feucht- gebietes durch seine Avizönose (Passeres). B. Renevey (Estavayer-le-Lac/Berne). Ecologie de la population nicheuse de Grebe huppé (Pidiceps cristatus) sur la rive sud-est du lac de Neuchâtel. Jelle W. F. Reumer (Hilversum). Speciation and evolution in the Soricidae (Mamma- lia: Insectivora). A. Schläpfer (Basel/Bern). Einfluss der Witterung auf die Brutbiologie der Feldlerche. H. Schmid, T. Steuri & G. Bruderer (Sempach). Radardaten zum Flugverhalten ziehender Greifvögel am Alpenrand. A. Sparti & P. Vogel (Lausanne). Métabolisme basal et métabolisme maximal chez des Soricidés des zones tempérées et tropicales. P. E. Zingg & R. Arlettaz (Bern/Fribourg). Occurrence of Pipistrellus savii (Bona- parte, 1837) in Switzerland. SYMPOSIUM: Anpassung an kalte Klimate/Adaptation aux climats froids U. N. Glutz von Blotzheim (Bern/Sempach). Anpassung an alpine Verhaltnisse. S. Haftorn (Trondheim). Adaptations to arctic conditions. G. Heldmaier (Marburg). Grundsatzreferat zu Fragen der Kalteadaptation, der Thermoregulation und des Energiehaushaltes. J. Zettel (Bern). Kalteanpassungen von Insekten. Revue suisse Zool. Tome 95 Fasc. 3 p. 621-629 Genève, septembre 1988 Differenciation enzymatique pendant le developpement chez Solea vulgaris (Quensel) ' par F. BASAGLIA *, P. FERIOLI *, A. SANTULLI **, V. DDAMELIO *** et G. SALVATORELLI * Avec 6 figures et 1 tableau ABSTRACT Differentiation of some enzymatic patterns during development in So/ea vu/garis. — A study was made of the evolution of enzymatic patterns of ADH, a-GPDH, LDH, MDH, G-6-PD and GPI during development in Solea vulgaris. The biochemical characterization was done with the electrophoretic method on starch gel, and the isozymes were revealed with specific histochemical staining. The spatial and temporal ontogenetic variations have been related to genetic factors of repression, regulation and expression, as well as metabolic, morphological and environmental factors. INTRODUCTION Pendant la différenciation cellulaire on peut remarquer une progressive activation des gènes qui règlent la synthèse, la distribution dans les différents tissus, l’activité et la dégra- dation des divers enzymes (SHAKLEE ef al. 1974; PHILIPP ef al. 1979, 1983; GRACY 1982; SCANDALIOS 1983; WHITT 1984; PASDAR ef al. 1984; FRANKEL 1985; COPPES 1986). ! Poster présenté à l’Assemblee annuelle de la SSZ a Lucerne, les 8 et 9 octobre 1987. * Istituto di Anatomia Comparata, Universitä di Ferrara, V. Luigi Borsari 46, 44100 Ferrara, Italia. ** Istituto di Biologia Marina, Libera Universitä di Trapani, Piazza Scarlatti, 91100 Trapani, Italia. *** Istituto di Istologia ed Embriologia, Università di Palermo, V. Archirafi 18, 90123 Palermo, Italia. 622 F. BASAGLIA, P. FERIOLI, A. SANTULLI, V. D’AMELIO ET G. SALVATORELLI Afin d’essayer de mieux connaître ces phénomènes pendant le développement des poissons, nous nous sommes proposés d’étudier chez Solea vulgaris (Quensel) la variabilité ontogénétique des différents enzymes en utilisant les techniques de l’électrophorèse sur gel d’amidon. Nous avons pris en examen six systèmes enzymatiques correspondant à onze loci genici dans neuf différents stades du développement embryonnaire et larvaire de la sole. TABLEAU 1. Methodes utilisees pour la separation et la detection des protéines. Coloration histochimique: LDH: WHITT 1970; les autres enzymes selon PHILIPP et al. 1979. MÉTHODES ELECTROPHORETIQUES COLORATIONS HISTOCHIMIQUES TRIS-CITRATE (TC) (SYNER et GOODMAN 1966) Les gels sont composés par 12% d’amidon (p/v) en 0.12 M Tris/0.0037 M citrate, pH 7. Dans les cuves le tampon est compose par 750 ml de 0.378 M Tris/0.141 M citrate, pH 6. L’électropho- rese a été pratiquée a 20 volts/cm pendant 21het 30 242 €. ADH 50 ml 0.2 M Tris-HCl, pH 8.0, 1.5 ml 95% éthanol, 7.5 me NADY 3:5 me NBT, 325) me PMS: LDH 50 ml 0.2 M Tris-HCl, pH 8.0, 12 ml 1.0 M lithium lactate, pH 7.0, 7.5 mg NAD, 3.5 mg NBT, 3.5 mg PMS. TRIS-CITRATE (TC) Les gels sont composés par 14% d’amidon (p/v) en 0.075 M Tris/0.025 M citrate, pH 6.9. Dans les cuves le tampon est compose” par 750 ml de 0:15: -M Tris/0.005 M citrate, pH 6.9. L’électro- phorèse a été pratiquée a 20 volts/cm pen- dant 5 h et 30’ a 4° C. MDH 50 ml 0.2 M Tris-HCl, pH 9.0, 5.0 ml 10 M sodium malate, pH 7.0, 7.5 mg NAD, 3.5 mg NBT, 3.5 mg PMS. TRIS-CITRATE/NaOH-BORATE (POULIK 1957; CALLEGARINI 1966) Les gels sont composés par 13% d’amidon (p/v) en 0.076 M Tris/0.05 M citrate, pH 8.6. Dans les cuves le tampon est COMPOSÉ par 750) ml! de 0:5... Mi NaOH/0.3 M borate, pH 8.6. L’électro- phorèse a été pratiquée à 25 volts/cm pen- dant 2 h et 30’ à 4° C. a-GPDH 50 ml 0.2 M Tris-HCl, pH 8.0, 25 ml DL-a glycérophosphate, 7.5 mg NAD, 3.5 mg NBT, 3.5 mg PMS. G-6-PD 50 ml 0.2 M Tris-HCI, pH 8.0, 20 mg glucose-6-phosphate, 5 mg NADP, 3.5 mg NBT, 3.5 mg PMS. GPI 50 ml 0.2 M Tris-HCI, pH 8.0, 40 mg fructose-6-phosphate, 40 mg (MgCl), 15 unités de glucose-6-phosphate déshy- drogénase, 10 mg NADP, 3.5 mg NBT, 3.5 mg PMS. DIFFERENCIATION ENZYMATIQUE CHEZ SOLEA VULGARIS 623 MATERIEL ET METHODES Les embryons, les larves et les exemplaires adultes provenaient de l’élevage «Ittica Stagnone» de Marsala (Sicile). La temperature de l’eau de mer du vivier était maintenue à 15°. Un nombre variable d’exemplaires (entre six et vingt) selon les différents stades examinés ont été homogénéisés dans 0.05 ml de tampon 0.1 M Tris-HC1 à pH 7 et les échantillons étaient conservés à — 20° jusqu’au moment de leur utilisation. Pour la préparation des organes et des tissus de l’adulte, pris comme témoin, nous avons appliqué la technique mise au point par CALLEGARINI & RICCI (1973). Par la suite, les échantillons ont été dégelés et centrifuges à 6000x g pendant 30 min à 4° C. La détermination de l’activité enzymatique totale et les études des isoenzymes, à partir du liquide surnageant, ont été faites par électrophorèse sur gel d’amidon suivie par des colorations histochimiques spécifiques pour les différents systèmes enzymatiques con- sidérés (tableau 1). RESULTATS 1) Alcool deshydrogenase (ADH, EC 1.1.1.1) Cet enzyme codifié par un seul locus genicus (PHILIPP et al. 1979; STAN TSAI et al. 1987) n’a pas été mis en Evidence ni pendant le développement embryonnaire ni dans le tissu hépatique chez l’adulte où normalement il exprime son activité maximale. 2) Glycerol-3-phosphate déshydrogénase (a-GPDH, EC 1.1.1.8) Cet enzyme codifié par deux loci genici, a-Gpdh-A et a-Gpdh-B (PHILIPP et al. 1979) et dont l’isoenzyme a-GPDH-A est actif dans le muscle squelettique et l’isoenzyme a- GPDH-B dans le foie dans la plupart des téléostéens n’est décelable ni pendant le dévelop- pement ni dans les tissus chez l’adulte. 3) Lactate deshydrogenase (LDH, EC 1.1.1.27) Il s’agit d’un tétramère codifié chez la plupart des téléostéens par trois loci genici, Ldh-A, Ldh-B, Ldh-C (PHILIPP ef al. 1979, 1983; WHITT 1984). Chez Solea vulgaris sont actifs seulement les deux loci genici Ldh-A et Ldh-B. Au dix-septieme jour, l’hétérotétramère A,B, est déjà décelable et au vingt- cinquième jour, l’hétérotétramère AB; et ces deux isoenzymes expliquent leur activité la plus intense au quarante-cinquieme jour. Mais ce n’est que chez l’adulte que les homoté- tramères A, et By deviennent actifs (figs 1 et 2). 4) Malate déshydrogénase (MDH, EC 1.1.1.37) Cet enzyme est un dimère codifié par trois loci genici, Mdh-M, Mdh-A, Mdh-B (PHI- LIPP et al. 1979, 1983). Dans l’œuf vierge on peut mettre en évidence tous les trois isoenzymes MDH-Mt, MDH-A,, MDH-B,. Un jour après la fécondation est actif seulement le MDH-A, et au dix-septième jour le MDH-B.. Chez les larves plus ägees, tous les trois isoenzymes sont à nouveau actifs. Il faut aussi remarquer que dans tous les tissus chez l’adulte, l’isoenzyme B, est dominant tandis que l’isoenzyme A, d’origine maternelle, n’est plus decelable dans les tissus (figs 3 et 4). 17 25 37 45 O Loue après fécondation . 15° EIG: 1: Zymogrammes des isoenzymes de la lactate déshydrogénase chez S. vulgaris sur gel d’amidon. O: œil. S: lieu d’insertion des échantillons. LDH AB, un ae O C. MB MR ( pattern adulte ) EIG. 2. Zymogrammes des isoenzymes de la lactate déshydrogénase chez S. vu/garis sur gel d’amidon. O: eil; C: coeur; MB: muscle blanc; MR: muscle rouge. S: lieu d’insertion des échantillons. DIFFÉRENCIATION ENZYMATIQUE CHEZ SOLEA VULGARIS 625 MDH o.v. 4 10 17 25 37 45 oO MB F | jours après fécondation - 15° } ( pattern adutte } EIG: 3: Zymogrammes des isoenzymes de la malate déshydrogénase chez S. vulgaris sur gel d’amidon. o.v.: œuf vierge; O: œil; MB: muscle blanc; F: foie. S: lieu d’insertion des échantillons. MDH O C MB MR E F M ( pattern adulte ) FIG. 4. Zymogrammes des isoenzymes de la malate déshydrogénase chez S. vu/garis sur gel d’amidon. O: ceil; C: coeur; MB: muscle blanc; MR: muscle rouge; E: encéphale; F: foie; M: mésonéphros. S: lieu d’insertion des échantillons. 626 F. BASAGLIA, P. FERIOLI, A. SANTULLI, V. D’AMELIO ET G. SALVATORELLI GPI ON 1 10 ı 25 37 45 € MB mx ( jours après fécondation _ 15° | pattern adulte ) FIG: 3. Zymogrammes des isoenzymes de la glucose-phosphate-isomérase chez S. vulgaris sur gel d’amidon. o.v.: œuf vierge; C: cœur; MB: muscle blanc; MR: muscle rouge. S: lieu d’insertion des échantillons. GPI O C MB MR E F M | pattern adulte ) FIG. 6. Zymogrammes des isoenzymes de la glucose-phosphate-isomérase chez S. vulgaris sur gel d’amidon. O: œil; C: cœur; MB: muscle blanc; MR: muscle rouge; E: encéphale; F: foie; M: mésonéphros. S: lieu d’insertion des échantillons. DIFFERENCIATION ENZYMATIQUE CHEZ SOLEA VULGARIS 627 5) Glucose-6-phosphate deshydrogenase (G-6-PD, EC 1.1.1.49) Codifié par un seul locus genicus, 6-Pgdh-A (PHILIPP et al. 1979), il est actif seule- ment dans quelques tissus chez l’adulte, où il montre une seule bande anodique rapide dans l’oeil et dans l’encéphale et une bande anodique à migration lente dans le foie et dans le mésonéphros. 6) Glucose-phosphate-isomérase (GPI, EC 5.3.1.9) Cet enzyme est codifié par deux loci genici, Gpi-A, Gpi-B (DANDO 1974; PHILIPP ef al. 1979, 1983; COPPES 1986). Dans l’œuf vierge et jusqu’au dix-septieme jour, seul l’isoenzyme A, est actif. Au vingt-cinquième jour, sont déjà décelables les trois isoenzymes A>, B; et AB. Il faut aussi remarquer que dans les tissus de l’adulte, la vitesse de migration de ces isoenzymes est dif- férente de celle des formes larvaires (figs 5 et 6). DISCUSSION Chaque phase du cycle vital des différents organismes est sous l’influence d’une série de facteurs en stricte corrélation entre eux, telle l’adaptation au milieu et les modifications métaboliques souvent responsables des principaux caractères morphologiques et biochimiques liés aux espèces. Pendant le développement, dans les six systèmes enzymatiques étudiés, il a été possible de démontrer l’existence d’une expression génique différenciée, à cause des différentes formes isoenzymatiques originées par l’activité combinée de plusieurs loci genici, seule- ment dans la LDH, la MDH et la GPI. Le locus Ldh-C qui prend son origine d’une mutation du locus Ldh-B (WHITT 1984) et qui est présent dans le 65% des téléostéens étudiés n’est jamais actif chez la sole. Les exemplaires les plus jeunes présentent uniquement des formes hétérotétramériques. A partir du dix-septième jour et pendant l’entière période du développement, on peut remarquer l’activation de l’isoenzyme A>B> puis en correspondance de la migration dor- sale des yeux et latérale de la bouche, de l’isoenzyme A;B.. La distribution des isoenzymes formés par les deux subunités A et B dans les diffé- rents tissus de cette espèce n’est jamais binômiale et dans les stades plus âgés on peut observer une instabilité du premier hétérotétramère décelable pendant le développement (AB) qui disparaît complètement chez l’adulte. Ce phénomène est probablement en rapport avec quelques mécanismes génétiques qui contrôlent la synthèse de ces isoenzymes aux différents stades du développement embryon- naire et post-embryonnaire. Quand la différenciation et le fonctionnement rétinien et de l’articulation maxillo- mandibulaire est complète et le jeune alevin est, du point de vue morphologique, complè- tement comparable à l’adulte, ces deux isoenzymes montrent leur activité la plus intense. Le tétramère A, qui est prédominant dans les tissus peu oxygénés et By qui, au contraire, est prédominant dans les tissus mieux vascularisés et plus oxygénés, ne sont décelables que chez l’adulte. Le pattern isoenzymatique de la MDH chez la sole adulte semble être atypique par rapport aux autres espèces de téléostéens étudiés dans lesquelles les isoenzymes A, et B; sont respectivement prédominants l’un dans le foie et l’autre dans le muscle blanc (WHEAT ef al. 1973; PHILIPP et al. 1979, 1983; PASDAR ef al. 1984). Chez Solea vulgaris en effet, nous avons remarqué que seul l’isoenzyme B,; est actif dans tous les tissus, tan- 628 F. BASAGLIA, P. FERIOLI, A. SANTULLI, V. D’AMELIO ET G. SALVATORELLI dis que l’isoenzyme A, d’origine maternelle n’est plus métaboliquement actif même dans le-Toie: Pendant le développement larvaire, les isoenzymes A, et Mt augmentent progressive- ment leur activité jusqu’au quarante-cinquieme jour. Par la suite A; n’est plus décelable tandis que l’activité de l’isoenzyme Mt reste à peu près au méme niveau. Ce parallélisme d’expression pourrait étre en rapport avec une régulation coordonnée de ces deux isoenzymes. L’isoenzyme B; ne fait son apparition qu’au dix-septieme jour. Néanmoins, il va rester le seul enzyme actif dans les tissus de l’adulte. En ce qui concerne enfin l’enzyme GPI, les deux isoenzymes étudiés A, et B, sont respectivement prédominants, comme dans la plupart des téléostéens, dans le foie, l’encé- phale, le mésonéphros et dans le muscle blanc (PASDAR et al. 1984). L’isoenzyme B, est décelable seulement a partir du vingt-cinquième jour en corres- pondance à la maturité fonctionnelle du tissu musculaire. Cela aussi montre l’importance du röle joué par l’enzyme GPI pendant le développement. La différence de migration chez l’adulte des isoenzymes de la GPI peut étre expliqué, soit par un fonctionnement different des isoenzymes alléliques, soit par un contröle génique différent des niveaux d’activité tissu-spécifique de l’espèce étudiée ici. REMERCIEMENTS Nous désirons remercier Mme E. Zironi pour sa collaboration dans la réalisation de ce manuscrit. RESUME Nous avons étudié l’évolution du pattern des enzymes ADH, a-GPDH, LDH, MDH, G-6-PD et GPI pendant le développement chez Solea vulgaris par moyen d’électrophorèse sur gel d’amidon. Les differents enzymes ont été mis en Evidence avec des colorations histochimiques spécifiques. Les variations ontogénétiques des différents enzymes dans les tissus sont ici mis en corrélation avec le stade du développement et avec l’activité de régulation, expression et répression génique. RIASSUNTO E stata analizzata l’evoluzione dei patterns enzimatici di ADH, a-GPDH, LDH, MDH, G-6-PD e GPI durante le sviluppo in Solea vulgaris. La caratterizzazione biochimica é stata fatta con il metodo elettroforetico sul gel d’amido e gli enzimi sono stati evidenziati con colorazioni istochimiche specifiche. Le variazioni ontogenetiche, spaziali e temporali, evidenziate sono state correlate con fattori morfologici, metabolici e genetici di regolazione, espressione e repressione. DIFFERENCIATION ENZYMATIQUE CHEZ SOLEA VULGARIS 629 BIBLIOGRAPHIE CALLEGARINI, C. 1966. Le emoglobine di alcuni Teleostei nostrani di acqua dolce. Ric. sci. 36: 59-64. CALLEGARINI, C. & D. Rıccı. 1973. Lactate dehydrogenase (LDH) isozymes in some species of fresh water, euryhaline and salt water Teleosts from the Po plain and its sea-coast. Boll. Zool. 40: 25-30. CopPES, Z. 1986. Isozymes of glucosephosphate isomerase (PGI) in fishes of see subclass Actinop- terygii. Comp. Biochem. Physiol. 84B: 575-588. 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Evolution of Patterns of Differential Gene Expression: A Comparison of the Temporal and Spatial Patterns of Isozyme Locus Expression in Two Closely Related Fish Species (Northern Largemouth Bass, Micropterus salmoides salmoides, and Smallmouth Bass, Micropterus dolomieui). J. exp. Zool. 210: 473-488. PHILIPP, D. P., H. R. PARKER and G. S. WHITT. 1983. Evolution of Gene Regulation: Isozymic Analysis of Patterns of Gene Expression During Hybrid Fish Development. Isozymes 10: 193-237. PouLik, M. D. 1957. Starch Gel Electrophoresis in a Discontinuous System of Buffer. Nature 180: 1477-1479. SCANDALIOS, J. S. 1983. Molecular Varieties of Isozymes and Their Role in Studies of Gene Regula- tion and Expression During Eukaryote Development. /sozymes 9: 1-31. SHAKLEE, J. B., M. J. CHAMPION and G. S. WHITT. 1974. Developmental Genetics of Teleosts: A Biochemical Analysis of Lake Chubsuker Ontogeny. Dev/. Biol. 38: 356-382. STAN TSAI, C., L. S. AL-KASSIM, K. P. MITTON, L. E. THOMPSON, C. 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Beitrag zur Kenntnis der Steninen von Volker PUTHZ * Mit 1 Tabelle und 45 Textfiguren ABSTRACT The Steninae of Borneo II (Coleoptera, Staphylinidae). New and old species, primarily from the findings of the Geneva Natural History Museum. 218th Contribution to the Knowledge of Steninae. — A synopsis of the Steninae of Borneo is given. 54 species in 24 (monophyletic) groups/complexes are recorded, 8 from Kalimantan, the Indonesian part of Borneo, 23 from Sarawak/Brunei, and 32 from Sabah, 42 (78%) of which are endemic to Borneo. Half of the non-endemic species are also known from Malacca. Borneo shares 18 of its species groups/compiexes with the Philippines, 15 with the Sunda- islands, 14 with the Malacca-peninsula, and 7 with Celebes — as far as is known. Descrip- tions of the following new species are given: Dianous amicus sp. n., D. boops sp. n., D. burckhardti sp. n., D. concretus sp. n., D. dajak sp. n., D. loeblianus sp. n., D. naicus sp. n., D. rougemonti sp. n., D. smetanai sp. n., Stenus (Parastenus) calamitosus sp. n., S. (P.) dusius sp. n., S. (P.) finitimus sp. n., S. (P.) implicitus sp. n., S. (P.) kalimantanus sp. n., S. (P.) pigafettai sp. n., S. (P.) sordidipes sp. n., S. (Hypostenus) vitabundus Sp. n., 1 species is synonymized: S. (Hypostenus) flavicollis Bernhauer 1926 syn. n. = S. pictus Motschulsky 1857, 3 further species are recorded for the first time from Borneo. Two * Limnologische Flußstation d. Max-Planck-Instituts f. Limnologie, Postfach 260, D-6407 Schlitz, BRD. 632 VOLKER PUTHZ findings are remarkable from a morphological aspect: the first (and smallest) Dianous species with completely fused elytra and the discovery of a special type of paramere-setae in the group of Stenus palawanensis Wend. In dieser Arbeit behandele ich die Steninen Borneos zum zweiten Male synoptisch. Anlaß dazu sind die jüngsten Ausbeuten der Kollegen D. Burckhardt & I. L6bl (vom Naturhistorischen Museum Genf) in Sabah, außerdem die von A. Smetana (Ottawa) daselbst eingetragenen Tiere und alle Funde, die mir in der Zwischenzeit (seit 1973 und den folgenden Publikationen) von dieser großen Insel des malayischen Archipels bekannt geworden sind. Den oben genannten Kollegen gebührt besonderer Dank dafür, daß sie aufgrund ihrer sprichwörtlich intensiven Siebetechnik eine ganze Reihe humikoler Spezies — fast alle neu! — mitgebracht haben, die unser Bild von der Diversität der borneensi- schen Steninenfauna wesentlich erweitern. Überdies haben sie durch sorgfältiges Inspizieren der Dianous-Biotope eine ganze Reihe neuer Arten dieser Gattung festgestellt, darunter die erste Spezies mit zusammenge- wachsenen Elytren. Bei meiner ersten Revision (1973) konnte ich aus Borneo 21 Arten mitteilen, von denen ich damals meinte, daß es sich dabei um höchstens ein Fünftel der wohl tatsächlich dort lebenden Spezies handeln dürfte. Wenn meine Vermutung ungefähr die natürlichen Verhältnisse getroffen haben sollte, so kann ich in dieser zweiten Revision immerhin schon sagen: die Hälfte der borneensischen Steninen sind jetzt bekannt. Denn heute liegen 54 Arten vor, von denen hier allen 17 erstmalig beschrieben werden. Ergab die phylogenetisch- zoogeographische Analyse seinerzeit 13 Gruppen/Kom- plexe, so können wir heute 24 Gruppen/Komplexe differenzieren, zu erwarten sind noch mindestens 6 weitere: javanus-Gruppe, puberulus- Gruppe, melanarius-Gruppe (PUTHZ 1980), monstrosicollis- Komplex (PUTHZ 1983, 1984), flavovittatus- Komplex, abdominalis- Gruppe. Borneo ist eine riesige Insel; das wird einem so recht deutlich, wenn man die von A. R. WALLACE in seinem berühmten Buch ,, The Malay Archipelago...‘‘ gleich anfangs publizierte Abbildung beschaut, die zeigt, was der Autor mit seinen Worten so ausdrückt: „In... Borneo the whole of the British Isles might be set down, and would be surrounded by a sea of forests‘‘. Aber nicht nur die Größe der Insel, auch ihr Relief läßt verständlich werden, daß wir hier ein Eldorado orientalischer Steninen zu erwarten haben. Ouod erat demonstrandum — wie die 0.g. Gruppendiversität beweist. Wenn wir uns nun die bisher vorliegenden Daten besehen, so fällt sofort auf, daß fast alle Funde aus den nördlichen bzw. nordwestlichen Teilen Sabah und Sarawak/Brunei stammen, weniger als 7% der Taxa liegen aus dem indonesischen Teil Borneos (den ich hier vereinfachend Kalimantan nenne) vor. In Prozentzahlen ausgedrückt: Kalimantan (72: 7), Sarawak/Brunei (17: 43), Sabah (11: 59), wobei die erste Zahl die Gebietsgröße, die zweite die festgestellte Artenzahl angibt. Man darf also besonders wünschen, daß end- lich einmal in Zentralborneo, in Kalimantan gesammelt wird. Und das nicht nur der bloßen Zahlen wegen, sondern vor allem auch wegen der Quali- tät der in den jeweiligen Teilarealen Borneos bisher erbeuteten Spezies. So liegt aus Kali- mantan weder ein Dianous noch ein humikoler Stenus vor, und aus Sarawak kennen wir bisher nur 3 humikole Arten. Wenn von den in tropischer Vegetation oberhalb der Boden- schicht jagenden Stenen auch aus Sabah im Vergleich zu Sarawak relativ wenige zu melden sind, so läßt sich daran nur ablesen, mit welchen Sammelmethoden man bisher in den genannten Gebieten gearbeitet hat, weiter nichts. Bleibt also überall noch viel zu tun! STENINEN VON BORNEO 633 Von den jetzt 54 borneensischen Steninen sind bisher nur 12 (10?) auch außerhalb Borneos festgestellt worden, 7 davon allein auf der Halbinsel Malakka, eine Faunenahn- lichkeit wie sie z. B. auch für Schmetterlinge nachgewiesen wurde (vgl. FRANZ, 1970). Die faunistische Einheitlichkeit der malayischen Subregion zeigt sich übrigens auch bei den Steninen, wenn man die Verbreitung der 24 Artengruppen/-komplexe untersucht (vgl. Tabelle). 15 davon auch auf den Sunda-Inseln, 14 auch auf der Malakka-Halbinsel, 18 auch auf den Philippinen, 7 auch auf Celebes — man berücksichtige bei diesen Angaben aber bitte unseren höchst lückenhaften Kenntnisstand, besonders was die Celebes-Fauna angeht. Dies sind nun die Artengruppen/-komplexe, die ich gegenwärtig bei borneensischen Steninen unterscheide (vgl. Tabelle): 1. 4. Der Dianous concretus- Komplex: Arten der Gruppe I (PUTHZ 1981), brachypter, Borstenpinsel des 9. Sternums vergleichsweise schwach entwickelt (andere Lebens- weise als die übrigen Dianous?). Gestaltlich ähnlich eine Art von den Philippinen: D. davaomontium (Puthz), von dem das Männchen nicht bekannt ist. Ob ein enges Verwandtschaftsverhältnis besteht, bleibt unklar. Auffällig ist der Fundort dieser Art: ım Gesiebe. Sollte es sich — ähnlich wie bei D. saxicola (Puthz)-nicht um einen bryomadicolen Dianous handeln? Der Dianous araeocerus- Komplex (1973 als nigrovirens-Gruppe bezeichnet): Arten der Gruppe I (PUTHZ 1981) mit Übergängen zur Gruppe Il: Tarsen ungelappt, 9. Sternum apikal+schwach bis undeutlich gesägt mit langen Borstenpinseln. Innensack des Aedoeagus mit haken-/zottenbesetzten Membranen und stärker sklerotisierten, im Prinzip tubenähnlichen Ausstülpelementen. Nächste Verwandte der borneensi- schen Arten in den umliegenden Gebieten der malayischen Subregion. Mehrere der borneensischen Arten stehen sich außerordentlich nahe, was dafür spricht, daß der Artspaltungsprozeß noch nicht sehr lange zurückliegt. In diesem Zusammenhang verdient die Tatsache Aufmerksamkeit, daß — wie schon aus anderen Gegenden gemeldet — mehrere Arten derselben Gattung auf einem Stein zusammen jagend angetroffen wurden. Dies scheint auch in Borneo der Fall, wenn man die Fundortsangaben so interpretiert: dann sind zusammen erbeutet worden D. puthzi und D. naicus, also 2 Spezies; an zwei anderen Plätzen wurden sogar jeweils 4 Spezies zusammen gefunden, einmal diese: D. boops, D. naicus, D. puthzi und D. smetanai, im zweiten Falle D. burckhardti, D. dajak, D. loeblianus und D. puthzi. Wünschenswert sind detail- lierte Beobachtungen über die Autökologie der genannten Arten, denn man muß doch wohl als sicher annehmen, daß das Artkriterium ‚‚ökologische Einheit‘‘ auch auf Dia- nous zutrifft. Gerade die Arten der zuletzt genannten Vierergruppe, und hier die letz- ten drei, sind sich äußerlich derart ähnlich, daß sie für Räuber kaum zu unterscheiden sein dürften, wenn sie nicht verschiedene Verhaltensweisen zeigen oder, sagen wir, zu unterschiedlichen Zeiten jagen. Die Stenus flagellifer-Gruppe: Stenus s. str. mit ungekielten Tergiten, apikolateral spitzem 9. Sternum und Aedoeagus mit Innensackflagellum sowie Ausstülphaken. Von Burma über Thailand, Malaysia, Java bis zu den Philippinen verbreitet (vgl. PUTHZ 1980). Die Stenus clavicornis- Gruppe: Stenus s. str. mit dreikieligem Abdomen und apiko- lateral spitzem 9. Sternum. Eine holarktische Gruppe, die in der Orientalis nur bis Burma- Thailand- Vietnam- Taiwan vorkommt, in Borneo also ihren bisher südlich- sten Punkt in der Orientalis findet (vergleiche aber Nachtrag!). REV. SUISSE DE ZOOL., T. 95, 1988 42 634 10. 11. 12. 13. 14. 15. VOLKER PUTHZ . Die Stenus rugicollis- Gruppe: Stenus s. str. mit apikolateral spitzem 9. Sternum, dreikieligem Abdomen und auffälligem Borstenfleck am 10. Tergit. Eine über die ganze Orientalis, bis Timor, verbreitete Gruppe. Nahe Verwandte (wenn nicht Ange- hörige derselben Art) des S. megacephalus Cam. auf Sumba (S. sumbaensis Scheerp.) und auf den Philippinen (S. duplopunctatus Bernh.). . Die Stenus cursorius- Gruppe: (Hypostenus) mit apikal gesägtem 9. Sternum und besonderen Auszeichnungen am 10. Tergit, sehr eng, auBerordentlich matt punktiert, silbrig/golden beborstet. Euryöke, über die gesamte Orientalis (und auch Athiopis) verbreitete Gruppe (vgl. Karte 1, PUTHZ 1972). . Die Stenus simulans- Gruppe: (Hypostenus) mit apikal gesägtem 9. Sternum und api- kolateral zugespitztem 10. Tergit, Punktierung ,,normal‘‘, Beborstung unauffällig. In der gesamten malayischen Subregion verbreitet. . Der Stenus’leptopus- Komplex: (Hypostenus) Arten mit apikolateral gesägtem 9. Ster- num, ohne Auszeichnungen am 10. Tergit. Unscharf abgegrenzter Komplex. Bisher nur von Borneo und von den Philippinen bekannt. . Die Stenus pulcher- Gruppe: (Hypostenus) Arten mit apikolateral gesägtem 9. Ster- num, oft mit besonderen Sexualcharakteren an den Beinen der Männchen, oft mit Elytrenmakeln, grob punktiert, Medianlobus vorn mit Spezialmerkmalen und Bor- stenfeldern, Innensack mit ausstülpbarer Tube. Mit zahlreichen Arten in der Indi- schen, der Ceylonesischen, der Indo-chinesischen und der Malayischen Subregion verbreitet. Die Stenus cylindricollis- Gruppe: (Hypostenus) Arten mit spinnen-dünnen Beinen und außerordentlich langen Fühlern, 9. Sternum apikal gesägt. Aedoeagus mit spezi- fischer Ausstülpspange, Innensack häufig mit Flagellum. Weit in der Orientalis ver- breitet (vgl. Karte 1, PUTHZ 1972), Verwandte in der Athiopis/Lemuris. Der Stenus hirtus- Komplex: (Hypostenus) Arten mit nur apikolateral gesägtem 9. Sternum und auffälligem Borstenfleck am 8. Tergit; Beborstung im übrigen auffäl- lig lang und dicht. Nur aus der malayischen Subregion bekannt (S. cyanescens Bernh., S. brevitarsis L. Bck., S. hirtus Bernh.). Die Stenus flavidulus- Gruppe: (Hypostenus) bunte, zweifarbige Arten, stark bebor- stet, 9. Sternum am gesamten Hinterrand gesägt, apikolateral spitz vorgezogen. In der gesamten Orientalis westlich der WEBER- Linie. Die Stenus piliferus- Gruppe: (Hypostenus) Arten mit stark zugespitztem Abdomen, 9. Sternum apikolateral spitz, Kopf mit Spiegelflecken. Über die gesamte orientalische Region bis nach Australien verbreitet (vgl. Karte 2, PUTHZ 1972). Die Stenus bispinus- Gruppe: (Hypostenus) Arten mit goldglänzendem Borstenfleck am 8. Tergit, 9. Sternum apikolateral mit langem, leicht einwärts gekrummtem Dorn (vgl. PUTHZ 1985). In der gesamten Orientalis bis zur WALLACE- Linie (vgl. Karte bei PUTHZ; J.C)’. Der Stenus sulcipennis- Komplex: eine Art mit unklarer Verwandtschaft. Abdomen ungerandet, Tarsen gelappt, 9. Sternum apikolateral spitz, Beine beim Männchen ohne Auszeichnung, Aedoeagus mit Flagellum. Die Art erinnert äußerlich an solche der guttalis- Gruppe, hat aber mit diesen nichts näher zu tun. Sie könnte dem S. azu- rescens L. Benick von den Philippinen nahe stehen, es ist jedoch zu wenig Material vorhanden, um diese Frage entscheiden zu können. Die Kombination der Aedoeagus- 16. 17. 18. 19. 20. 21. 22. 23. 24. STENINEN VON BORNEO 635 merkmale: Flagellum und ‚‚Korn‘‘ im Basalteil bei gleichzeitig fehlender stark sklero- tisierter Ausstülpspange ist mir sonst unbekannt. Die Stenus guttalis- Gruppe: (Hypo- und Parastenus) Arten mit spezifischer Ausstülp- spange im Aedoeagus und apikolateral spitzem 9. Sternum. In der Orientalis weit ver- breitet bis zur WEBER- Linie. Die Stenus gestroi- Gruppe: /Parastenus) Arten mit langem schmalem Aedoeagus, dieser mit spezifischer Innenstrutur, Parameren auffällig ausgedehnt beborstet. In der Orientalis überall verbreitet bis zur LYDEKKER- Linie. Der Stenus stigmaticus- Komplex: (Parastenus) Arten mit apikolateral gesägtem 9. Sternum und breiten Paratergiten. Vielleicht gehört dieser Komplex in die abdominalis- Gruppe? In der malayischen Subregion bisher nur von Borneo und von den Philippinen (S. confusorius Puthz, S. contrusus L. Bck.) bekannt. Die Stenus palawanensis- Gruppe: (Parastenus) Arten mit apikal gesägtem 9. Ster- num, breitem Kopf und kleinen Elytren. Spezialmerkmal der Gruppe: sehr lange, basale Paramerenborsten mit spiraliger Oberflächenskulptur (bisher ist eine ähnliche, wohl konvergente, Bildung nur von Stenus lorifer Puthz bekannt, der aber in eine ganz andere Verwandtschaftsgruppe gehört). Außer der namengebenden Art nur noch eine weitere Art von den Philippinen und die Spezies von Borneo bekannt, wobei ich über S. kalimantanus sp. n. und S. muluensis Roug. wegen noch fehlenden Männchens nur die Vermutung äußern kann, daß beide in die palawanensis- Gruppe gehören. Der Stenus dusun- Komplex: (Parastenus) Arten mit apikal gesägtem 9. Sternum. Aedoeagus ohne Ausstülpspange, aber mit stark sklerotisiertem Haken-/ Spangenapparat im Basalteil, der vollständig ausgestülpt werden kann (vgl. Abb. 24-29). Bisher nur aus Borneo bekannt. Der Stenus glaber- Komplex: (Parastenus) Arten mit apikal gesägtem 9. Sternum, und fehlender Ausstülpspange im Aedoeagus. Medianlobus in seiner vorderen Hälfte mit Sondergestalten, innen ohne bemerkenswerte Haken/Spangen. Außer S. glaber und S. calamitosus rechne ich noch S. peninsularis Cam. zu diesem Komplex, der somit nur aus der engeren malayischen Subregion bekannt ist. Der Stenus tenuimarginalis- Komplex: (Parastenus) Arten mit außerordentlich schmal gerandetem Abdomen und apikal gesägtem 9. Sternum. Aedoeagus ohne Ausstülpha- ken. Vermutlich eine ,, Verlegenheitsgruppe‘‘. In der orientalischen Region bis zur WEBER- Linie verbreitet. Die Stenus feae- Gruppe: (Parastenus) Arten mit normal breiten Paratergiten, apikal gesägtem 9. Sternum, starken Unebenheiten am Pronotum und Sonderbildungen an der Stirn. Aedoeagus mit Ausstülphaken. In der malayischen Subregion sonst nur von den Sunda-Inseln bekannt, die namengebende Spezies in Burma und Thailand. Die Stenus perplexus- Gruppe: (,, Tesnus‘‘) Arten mit apikal gesägtem 9. Sternum, Beinauszeichnungen im männlichen Geschlecht und spezifischer Ausstülpspange im Aedoeagus. Ein enger Verwandter dieser eigentümlichen borneensischen Art lebt in Thailand: S. articulipenis Roug. Die verwwandtschaftlichen Beziehungen dieser Gruppe deuten nach Neuguinea (Komplex um S. magnificus L. Bck.), bleiben aber weiterhin unklar. VOLKER PUTHZ 636 addn19-517770914pu1]42 oddni9-12y9/nd xoardwoy-sndorda) sdAnıy-sunnuns | sddAnıy-snLios.ınd | addnin-sijJoo1s nt Sddn.IN-SIU1091A0]9 oddn10-40/1)1280]f i X9[dWOY-5719909D1D X9[dWOM-SH1913U09 aweuusddnıy oddnis "u ‘ds snpunqp]ia ZYINA SISUAYODMDADS “YOR S/70914purJd9 "3noy snwooud ‘NO SısuaıpdnjZup]pg ‘NOM 18uasunq ‘QUI. 170010109 “Jd ‘AU snipynisnd “HO "I snjsauoy HO ‘TT snıvasun zyind DILASIU addnipn addnip uouiddiiyd ujasu] -epuns Sele) FO) UPJUEUITE NH +++ ++ +++ + yeqes = zynd snıppnpo1uop “og 1 snyjou weg snpydoopsouı | -3noy snup12y004q IUNIY /JEMEICS addnig zying ofılosoyf 3 SNNALS "u ‘ds ımupjaws ZYINT SISU22ULOQG "u ‘ds snoipu "u ‘ds sdooq "u ‘ds npAapyySang (zyind) sısuouıyuol |, "u ‘ds snomup "u ‘ds UO0W28n041 "u ‘ds snup1]g90] "u ‘ds yo/pp us13punT izyjnd (499 (7) SNA19909D.1D rr I EE[{E_yqyBE‘E‘EaEaELOCCS ET u jasuiq|eH -ENNPIEIN "u ‘ds S7179419UOI SNONVIG WELUJIV BUNJIAAGIAA ALY] pun UAddNAD- pun U9IIV-UAUIU9IS UaJUUDYIq 02U10g UOA AIP 4AGN 1491549Q/) 2y>9S14D]]J2qDL 637 STENINEN VON BORNEO r7 (81) 7 (SI) 9 GET 8 TE ET (PI) L ps sous oddn19-snxa/diod + + zynd snxajdiad °° pddnup-anaf | odanın a + | “SnOy SU die | Ha a5 + 7 u ‘ds yjafo3id + zung yolop Xd[AWIO Y-S1/DUIBADUIINUA] oddn.ın oddnao + + oddnao O9 ‘TT Modow | xeldwoy-42998 | | oddmo : + oddnıy u ds snsomummwd ON er “BET ul | a FS suds snuapuif > + "u ds snyponydun Se ‘u ‘ds snisnp xo[duro y-unsnp 4 “snoy unsnp = ; . + 7 a ir D = NON sisuanjnut— + (;) "u ‘ds snupjupun]Dy oddni9-sisuounmppd addnig + "u ‘ds sadipipsos xopdwoy-snonpwäns | oddnıy È + Sq sve Bars zyind IDDUI pes des i : n È De HF | j zung 0yda> 1 oddn19-1011598 oddnin Hi oddnao + + "NO |] SASO]199D] 1011598 7 = È n E ; La i E = | ‘3noy snaoaaosid + “YUlog SISUOUDYDPUDS addnio-sijpjjne addnig oddnın + Es "yoq ‘7 snnbiui nat xa]dwoy-s1uu2di9 ns | si va = + “HO ‘TT stuuodıaıns oddni9-snu1dsiq oddni9 oddnis + ah ar “JO ‘TT snsojas oddn19-s$n12/f1714 oddnis oddnao addnig + + Ar oddnin HO ‘TT snjnuod sn1a/11d | + (i) "yISIOoW SNJIId oddn1r-sn/npiran]f oddnio + + + oddnin ‘dure snuliopand SN}APIADIf XO]AWIO Y-S7/.411/ addniy oddnao + + ‘UUIOY suo9soundd 638 VOLKER PUTHZ Außer den schon eingangs genannten Sammlern und Institutionen möchte ich an dieser Stelle auch noch besonders meinem Freund G. de Rougemont (London) und Dr. Samuelson (Bishop Museum, Honolulu) danken, die mich liebenswürdig mit ihrem Material unterstützt haben. Das von P. Hammond vor zehn Jahren erbeutete Dianous Material (vgl. a. PUTHZ 1981), auf dessen Bearbeitung ich lange Jahre vergeblich gewartet habe, wurde nicht berücksichtigt und ist mir auch nicht vollständig bekannt. Dianous concretus sp. n. Diese neue Art ist der kleinste bisher bekannte Gattungsvertreter; überdies zeigt sie an der Naht verwachsene Elytren (Name!), womit sie bisher ebenfalls als einzigartig dasteht. Sie gehört in die Gruppe I (PUTHZ 1981), und ihre Schwesterart könnte der phi- lippinische D. davaomontium (Puthz) sein. Brachypter, Elytren an der Naht verwachsen. Schwarz, glänzend, äußerst grob und dicht, kaum rugos punktiert, Beborstung wenig auffällig. Fühler bräunlichgelb, die einzel- nen Glieder zur Spitze leicht verdunkelt, Keule verdunkelt. Taster und Beine gelblich bis bräunlichgelb, Schenkel an den Knien (kurz) und Schienen an der Basis (gut ein Drittel der Gesamtlänge) verdunkelt. Clypeus und Oberlippe schwarzbraun, schütter beborstet. Länge: 2,8-3,4 mm. © — Holotypus und 40 0,29 9 — Paratypen: Sabah, Mt. Kinabalu National Park, Summit Trail, Pondok Lowii, 2300-2400 m, 28.1V.1987, A. Smetana; 10 — Paratypus: Mt. Kinabalu, a pro- ximité de Layang Layang, 2620 m, forêt ouverte de Podocarpus- Leptospermum, tamisage de feuilles mortes et de mousses assez sèches, 2.V.1987, Burckhardt & Löbl; 10° — Paratypus: ibidem, 2610 m, 2.V.1987, A. Smetana. Kopf deutlich breiter als die Elytren (33: 27,5), Augen sehr groß, keine Schläfen, Stirn mäßig breit (mittlerer Augenabstand: 16,5), tief ausgehöhlt, sehr grob und dicht punktiert, mittlerer Punktdurchmesser so groß wie der größte Querschnitt des 2. Fühler- gliedes, Punktabstände meist gratartig-scharf. Fühler schlank, zurückgelegt den Hinterrand des Pronotums erreichend, vor- letzte Glieder etwa eineinhalb mal so lang wie breit. Pronotum erheblich länger als breit (29: 25), in der Vorderhälfte am breitesten, daselbst seitlich flachkonvex, in der Hinterhälfte deutlich konkav verengt. Punktierung gleichmäßig, äußerst grob und äußerst dicht, manchmal fast rugos, der mittlere Punkt- durchmesser entspricht gut dem größten Querschnitt des 2. Fühlergliedes. Elytren klein, etwa trapezoid, viel schmäler als der Kopf (27,5: 33), kürzer als breit (25: 27,5), Schultern völlig abgeschrägt, Seiten leicht, gerade, erweitert, ganz hinten kurz eingezogen, Hinterrand tiefrund ausgebuchtet (Nahtlänge: 20). Die Elytren sind mit- einander völlig verwachsen; dort, wo man eine Naht erwartete, zeigen sie eine gerade, schmale, firstartig erhobene Linie. Eindrücke fehlen. Die Punktierung ist noch gröber als am Pronotum, aber nicht ganz so dicht; besonders am vorderen Deckenabfall werden noch geglättete Partien auffällig, die aber immer kleiner als die Punkte bleiben; auf der Scheibe können die Punktabstände selten partienweise so groß wie die Punktradien sein. Abdomen zur Spitze deutlich verschmälert, Paratergite schmal, in der Horizon- talen liegend, etwa so breit wie das 3. Fühlerglied, also schmäler als das 1. Glied der Hin- tertarsen, mit höchsten 1-2 Punkten, also überwiegend glatt; basale Querfurchen der ersten Tergite sehr tief, 7. Tergit am Hinterrand nur mit Resten eines apikalen Hautsaums. Punktierung grob und ziemlich dicht, der mittlere Punktdurchmesser liegt etwas über dem STENINEN VON BORNEO 639 größten Querschnitt des 3. Fühlergliedes; die Abdomenspitze ist feiner punktiert, das 7. Tergit vorn noch ziemlich grob, hinten mäßig fein punktiert; 8. Tergit wenig fein und weit- läufig punktiert, 10. Tergit unpunktiert. An den schlanken Beinen sind die ungelappten Hintertarsen zwei Drittel schie- nenlang, das 1. Glied ist etwa so lang wie die drei folgenden zusammen, deutlich kürzer als das Klauenglied. Vorderschienen in beiden Geschlechtern in der Apikalhälfte deutlich erweitert, dort doppelt so breit wie an der Basis. Oberseite überwiegend glatt, das Abdomen vorn mit schwachen Netzungsspu- ren, erst die Abdomenspitze (manchmal nur wenig) deutlicher genetzt. MANNCHEN: Metasternum vorn wenig aufgewölbt, hinten etwas eingedrückt, grob und wenig dicht auf glattem Grund punktiert. Hinterhüftumrandung innen mit mehreren feinen Punkten wie auch die genetzten Hinterhüften. Sternite mäßig grob und mäßig dicht auf glattem Grund punktiert. 7. Sternit in der hinteren Mitte fein und sehr dicht punktiert und goldfarben beborstet, Hinterrand flach ausgerandet. 8. Sternit mit deutlichem, brei- tem Apikalausschnitt etwa im hinteren Elftel. 9. Sterait (Abb. 11), in der Mitte des Hinter- randes mit trichomähnlichen Strukturen. 10. Tergit abgerundet. Aedoeagus (Abb. 10). WEIBCHEN: 8. Sternit abgerundet. Valvifer apikal gezähnt wie das 9. Sternum des Männchens. 10. Tergit abgerundet. Dianous concretus sp. n. unterscheidet sich durch die eingangs genannten Charaktere leicht von allen Verwandten, von D. davaomontium Puthz überdies durch insgesamt kon- kave Stirn, meist deutlich getrennte Punktierung des Vorderkörpers, durch viel gröbere Abdominalpunktierung und durch vorn auffällig verbreiterte Vorderschienen. In meiner Bestimmungstabelle der Dianous-Arten (1981) muß die neue Art bei Leitziffer 11 einge- fügt werden. Holotypus in coll. Smetana, Ottawa, Paratypen ibidem, im Museum d’histoire natu- relle, Genf, in coll. de Rougemont und in meiner Sammlung. Dianous puthzi Lundgren Dianous puthzi Lundgren, 1984, Coleopts Bull. 38: 180. Stenus borneensis Puthz, 1973, J. Ent. (B) 42: 75 f. fig. Stenus kinabalumontis Puthz, 1973, J. Ent. (B) 42: 77. Dianous kinabalumontis; PUTHZ 1981, Ent. Abh. st. Mus. Tierk. Dresden 44: 99. 700,59 Q : Sabah: Poring Hot Springs, Langanan Falls, 900-950 m, forêt de montagne à Dip- terocarpaceae, sur les mousses couvrant les roches dans le ruisseau, 12.V.1987, Burckhardt & Lôbl; llo o, 119 9: Poring Hot Springs area below Langanan Fall, 850 m, 12.V.1987, A. Smetana; 130 0,229 2: ibidem, sous les mousses couvrant les roches dans le ruisseau, 14.V.1987, Burckhardt & Löbl; 860 ©, 1019 9: Mt. Kinabalu, 1450-1550 m, Liwagu river, dans les mousses sur les roches, dans la rivière, 23.V.1987, Burckhardt & Löbl; 650 ©, 759 9: ibidem 1495 m, 21./22.V.1987, A. Smetana; 19: ibidem, 1550 m, 27.1V.1987, A. Smetana. Diese häufige Art ist für den Anfänger leicht mit verschiedenen anderen blau-violett- metallischen Arten von Borneo zu verwechseln, z. B. mit D. /oeblianus sp. n. Im männlichen Geschlecht hilft da die Aedoeagusuntersuchung; aber was tun bei den Weibchen? Man lege das 10. Tergit frei: Bei D. puthzi zeigt es eine insgesamt spatenförmige Gestalt, ist also nach hinten zugespitzt (Abb. 38), der Apikalrand trägt eine dichte Reihe von Borsten. Nicht so bei den ähnlichen anderen Arten (vgl. Abb. 39). 640 VOLKER PUTHZ Diese Art erweist sich übrigens, was die Körperfärbung angeht, als außerordentlich variabel. Die große mir jetzt vorliegende Serie bestätigt, was ich schon 1981 (nach Ham- monds Angaben) publiziert habe: außer den verschiedenen metallischen Farbtönen findet man immer wieder schwärzliche Exemplare, die — hält man sie neben ein z. B. kräftig violett schimmerndes Stück — den Eindruck erwecken, als gehörten sie zu einer anderen Spezies. Dianous dajak sp. n. Diese und die folgende, ihr sehr ähnliche Art (D. loeblianus) gehören beide in die Gruppe I der Gattung, sie sehen beide dem D. naicus sp. n. und D. benicki Puthz ähnlich. Ich beschreibe nur die erste der beiden Arten ausführlich, bei der zweiten beschränke ich mich vor allem auf den Vergleich. Dunkel-blaumetallisch, auch mit kupfrigem, selten mit grünlichem Schimmer, mäßig glänzend, Kopf mäßig grob und dicht, Pronotum und Elytren grob und sehr dicht, meist querrugos punktiert, Abdomen mäßig fein und sehr dicht punktiert; Beborstung nur am Abdomen dicht und deutlich. Fühler dunkel-metallisch, die einzelnen Glieder an ihrer Basis ganz schmal aufgehellt, die drei Keulenglieder bräunlich bis bräunlichgelb. 1. Taster- glied und 2. an der Basis bräunlich, der Rest schwarzbraun. Beine dunkel (fast schwärzlich-metallisch), Trochanteren nur am Hüftgelenk heller, Tarsen zur Spitze manchmal etwas heller, meist dunkelbraun. Clypeus und Oberlippe dunkel-metallisch, lang, aber nur wenig dicht beborstet. Länge: 4,6-5,7 mm. o — Holotypus und 600, 89 Q- Paratypen: Sabah: Mt. Kinabalu, 1450-1550 m, Liwagu river, dans les mousses sur les roches, dans la rivière, 23.V.1987, Burckhardt & Löbl; 400, 79 9- Paratypen: ibidem 1495 m, 22.V.1987, A. Smetana; 260 ©, 349 © - Paratypen: Kinabalu National Park, 25.VII.1982, de Rougemont. Der Kopf ist (meist) etwas schmäler als die Elytren (Holotypus: 44: 46), nur aus- nahmsweise so breit wie diese oder sogar noch wenig breiter (Kopfbreite: Elytrenbreite zwischen 0,94 und 1,03, durchschnittlich 0,98, vgl. Abb. 12), Augen groß, Schläfen aber vorhanden, etwa so lang wie das 7. Fühlerglied. Die breite Stirn (mittlerer Augenabstand: 25) ist neben den Augen schmal, wenig eingesenkt, dann mehr oder weniger deutlich erhoben (= leicht gewölbte Seitenteile), in der Mitte dann vorn tief eingesenkt, hinten wenig oder kaum eingesenkt, manchmal leicht erhoben, der eingesenkte Mittelteil ist deutlich breiter als jedes der Seitenstücke. Betrachtet man den Kopf schräg von oben, so könnte man auch sagen: hinter den Fühlerwurzeln besitzt die Stirn einen breiten und tiefen Mitteleindruck, der in Höhe des hinteren Augendrittels verflacht. Punktierung wenig fein bis mäßig grob und dicht, der mittlere Punktdurchmesser ist etwa so groß wie der basale Querschnitt des 8. Fühlergliedes, die Punktabstände sind in der Stirnmitte meist deutlich kleiner als die Punktradien (vgl. u.), seitlich etwas größer, hier mehrfach so groß wie die Punkte und, besonders neben dem hinteren Augeninnenrand, auch (erheblich) größer. Die Fühler sind lang und überragen, zurückgelegt, etwa mit ihren letzten drei Gliedern den Pronotumhinterrand, ihre vorletzten Glieder sind fast doppelt so lang wie breit. Das Pronotum ist wenig länger als breit (33,5: 32), in den vorderen zwei Drit- teln seitlich stark konvex, im hinteren Drittel stark eingeschnürt, seitlich daselbst fast parallel. Hinter dem Vorderrand befindet sich eine Quereinschnürung, hinter der Mitte wird ein Schrägeindruck deutlich, der sich im hinteren Drittel, jederseits der Mitte, flach Fics 1-11. Dianous rougemonti sp. n. (HT): Ventralansicht des Aedoeagus ohne Innenkörper (1). — D. amicus sp. n. (PT): 9. Sternit und Ventralansicht des leicht ausgestülpten Aedoeagus (2, 3). — Stenus (Para- stenus) kalimantanus sp. n. (PT): Valvifer (4). — D. burckhardti sp. n. (HT): 9. Sternit und Dorsal- ansicht des voll ausgestülpten Aedoeagus (5, 6). — Stenus (Hypostenus) sarawakensis Puthz: Ventralansicht des (immaturen) Medianlobus (7). — D. smetanai sp. n. (PT): Ventralansicht des Aedoeagus und 9. Sternit (8, 9). — D. concretus sp. n. (PT): Ventralansicht des Aedoeagus und 9. Sternit (10, 11). — Beborstung z. T. weggelassen. — Maßstab = 0,1 mm (1 = 2, 3, 5, 6, 8-11; a4) 642 VOLKER PUTHZ rückwärts fortzusetzen scheint und, mit dem Schrägeindruck zusammen, eine hintere, seit- liche Beule umgibt. Die Punktierung ist grob und sehr dicht, mindestens vorn und hinten querrugos (s.u.), der mittlere Punktdurchmesser ist so groß wie der basale Querschnitt des 3. Fühlergliedes, die Punktabstände sind nahezu überall deutlich kleiner als die Punktra- dien, nur direkt in der Mitte hin und wieder so groß wie diese (vgl. u.). Die großen, viereckigen Elytren sind meist wenig breiter als der Kopf (vgl. 0; s. Abb. 12), deutlich etwas länger als breit (49: 46), Schultern eckig, Seiten lang-gerade, im hinteren Fünftel etwas eingezogen, der Hinterrand ist doppelt S-förmig ziemlich tief ausgerandet (Nahtlänge: 43). Der meist deutliche Nahteindruck erlischt zur Elytrenmitte, ein Schultereindruck ist kaum zu sehen, aber im hinteren Außenviertel bemerkt man einen mehr oder weniger tiefen, sich bis zum Elytrenhinterrand ersteckenden schmalen Längs- eindruck. Die Punktierung ist deutlich gröber als am Pronotum, eng und durchgehend (meist nur kurz-) quer-zusammenfließend (Gesamteindruck der Skulptur aber: regel- mäßig, ordentlicher als am Pronotum), der mittlere Punktdurchmesser liegt aber etwas unter dem größten Querschnitt des 3. Fühlergliedes, die Punktabstände sind kleiner als die Punktradien, ausnahmsweise (und dann im Nahtdrittel) so groß wie diese. Das breite Abdomen ist hinten deutlich verschmälert, die Paratergite sind breit, etwas aufgebogen, die des 4. Segments so breit wie die Hinterschienen, sie sind fein und durchaus dicht, aber nicht extrem gedrängt punktiert (vgl. u.), bei sauberen Stücken zeigen sie deutlichen Glanz. Die basalen Querfurchen der ersten Tergite sind sehr tief, das 7. Tergit trägt einen deutlichen apikalen Hautsaum (= makroptere Art). Die Punktierung ist vom 3. bis 7. Tergit mäßig fein bis ziemlich fein und sehr dicht, der mittlere Punkt- durchmesser kann fast die Größe einer hinteren Augenfacette erreichen; das 8. Tergit ist dann deutlich gröber und etwas weniger dicht punktiert, das 10. Tergit wenig fein und weitläufig. An den schlanken Beinen sind die ungelappten Hintertarsen gut vier Fünftel schienenlang, ihr 1. Glied ist etwas länger als die drei folgenden zusammen, nicht ganz doppelt so lang wie das Klauenglied. Stirn und Pronotum sind (meist) netzungsfrei; die Elytren zeigen auf den Querwülsten zwischen den Punkten feine, querrissige Grundskulptur, und auch das vordere Abdomen ist zwischen den Punkten nicht glatt, sondern äußerst flach mikroskulptiert; bei ganz sau- beren Stücken mag diese Grundskulptur kaum erkennbar sein; das 10. Tergit ist netzungs- frei oder fast netzungsfrei. MÄNNCHEN: Metasternum median breit abgeflacht, in der hinteren Mitte leicht vertieft, mäßig grob und weitläufig auf glattem Grund punktiert, die hintere Mitte glatt, Hinterhüftumrandung innen mit mehreren feinen Punkten, Coxen außen dicht und fein punktiert. Sternite mäßig fein und median erheblich weitläufiger als an den Seiten punk- tiert. 7. Sternit median nur wenig weitläufiger als an den Seiten punktiert, am Hinterrand breit und flach ausgerandet. 8. Sternit mit rundem Apikalausschnitt etwa im hinteren Viertel. 9. Sternit (Abb. 15). 10. Tergit breit abgerundet. Der Aedoeagus (Abb. 13) besitzt einen vorn wie eine Pfeilspitze gestalteten Medianlobus, der Innenköiper zeigt, aus- gestülpt, die in Abb. 14 wiedergegebene Gestalt, enthält also ein stark sklerotisiertes, dolchähnliches Sklerit. WEIBCHEN: Ventralseite ähnlich wie beim Männchen, Metasternum median aber feiner punktiert, 7. Sternit apikal flacher ausgerandet. 8. Sternit in der Mitte des Hinter- randes etwas rundlich vorgezogen, die Seiten davor schwach konkav. Valvifer fast abge- rundet. 10. Tergit abgerundet. STENINEN VON BORNEO 643 Variabilität: Selten kann die Punktierung in der Stirnmitte leicht längsrissig sein oder auch etwas weitläufiger als oben angegeben; ausnahmsweise kann das gesamte Pronotum kurz quer-furchig punktiert sein. Stirn und Pronotum zeigen manchmal Netzungsspuren. Dianous dajak sp. n. — ich nenne ihn so nach den malayischen Bewohnern von Borneo — unterscheidet sich von D. naicus sp. n. durch etwas schmäleren Kopf, auch im Nahtdrittel querrugos punktierte Elytren, die rissige Grundskulptur derselben, durch überwiegend dunkle Trochanteren, insgesamt bedeutendere Größe und durch matteren Metallschimmer, von D. benicki Puthz durch breiteren Kopf, längere Elytren und etwas grôbere Abdominalpunktierung, von seiner Schwesterart D. loeblianus sp. n. durch brei- teren Kopf (vgl. Abb. 12), etwas gröbere Abdominalpunktierung, weniger gedrängte Punktierung der Paratergite und die Sexualcharaktere. Während auf den Paratergiten des 4. Abdominalsegments bei D. dajak etwa drei Punkte nebeneinander stehen, also deutliche, wenn auch sehr kleine, glänzende Zwischen- räume zu erkennen sind, stehen auf dem gleichen Raum bei D. /oeblianus vier Punkte nebeneinander, und die Punktzwischenräume gehen in der Punktur unter; oder anders gesagt: bei D. dajak glänzt das 4. Paratergit, bei D. /oeblianus ist es matter, schimmert nur. Ich bezeichne diesen intrikaten Unterschied so genau, weil er es mir, abgesehen von einer Messung der Körperproportionen, erlaubt, beide Arten auch im weiblichen Geschlecht sicher zu unterscheiden. 0,90 0,95 1,00 Kbr : Elbr EIG. 12: Variationsbreite des Quotienten Kopfbreite: Elytrenbreite bei den Schwesterarten Dianous loeblianus sp. n. (Kreise, N = 33) und D. dajak sp. n. (schwarze Quadrate, N = 81). 644 VOLKER PUTHZ Von allen, auch anderen ahnlichen Spezies unterscheidet sich die neue Art durch ihren Aedoeagus. In meiner Dianous- Tabelle muß D. dajak bei Leitziffer 66 eingeordnet werden; Stücke mit besonders breitem Kopf auch bei Leitziffer 7. Holotypus und Paratypen im Museum d’histoire naturelle, Genf, Paratypen auch in coll. de Rougemont, coll. Smetana und coll. m. Dianous loeblianus sp. n. Diese neue Art ist die Schwesterart des D. dajak sp. n. und ihm zum Verwechseln ähnlich. Ich gebe eine kurze Beschreibung und einer ausführlicheren Vergleich. Dunkel-blau-metallisch, auch mit kupfrigem, selten olivgrünem Einschlag, mäßig glänzend, Kopf mäßig grob und dicht, Pronotum und Elytren grob und sehr dicht, hier und da leicht querrugos punktiert, Abdomen fein und sehr dicht punktiert; Beborstung nur am Abdomen dicht und deutlich. Fühler dunkel-metallisch, die einzelner Glieder an ihrer Basis ganz schmal aufgehellt, die drei Keulenglieder braun. Taster dunkel- bis schwarzbraun. Beine schwärzlich mit blaumetallischem Schimmer, Trochanteren an ihrer Basis heller, Tarsen dunkel, braun. Clypeus und Oberlippe dunkel-metallisch, spärlich beborstet. Länge: 4,2-5,2 mm. © — Holotypus und 1200,99 © : Sabah: Mt. Kinabalu, 1450-1550 m, Liwagu river, dans les mousses sur les roches, dans la rivière, 23.V.1987, Burckhardt & Löbl; 40 0°, 29 © - Paratypen: ibi- dem, 1495 m, 22.V.1987, A. Smetana; 40 o, 89 9- Paratypen: Kinabalu National Park, 25.V11.1982, de Rougemont. Proportionsmaße des Holotypus: Kopfbreite: 40,8; mittlerer Augenabstand: 24; Pro- notumbreite: 29,5; Pronotumbreite: 31; größte Elytrenbreite: 45; größte Elytrenlänge: 48; Nahtlänge: 40,5. MÄNNCHEN: Metasternum ähnlich wie bei D. dajak, die Punktierung in der Mitte aber feiner und weitläufiger und auf flach genetztem Grund. Sternitpunktierung ebenfalls feiner als bei der verglichenen Art, in der Anordnung aber ähnlich, 7. Sternit in der hinteren Mitte abgeflacht, dichter als an den Seiten punktiert und beborstet. 8. Sternit mit rundem Apikalausschnitt im hinteren Sechstel. 9. Sternit prinzipiell wie bei D. dajak. 10. Tergit breit abgerundet. Der Aedoeagus (Abb. 16) besitzt einen vorn etwa spitzwinklig verengten Medianlobus, das ausstülpbare Innensklerit zeigt eine deutlich andere Gestalt als bei D. dajak (Abb. 17). WEIBCHEN: Metasternum ebenfalls viel weitläufiger und auch feiner als bei D. dajak punktiert, der Grund mit Netzungsspuren. 8. Sternit am Hinterrand ebenfalls etwas vorge- zogen, der Mittellappen aber meist weniger ausgeprägt, manchmal seitlich gar nicht abge- setzt. Valvifer apikal abgerundet. 10. Tergit schmal abgerundet (Abb. 39). Kopf deutlich schmäler als die Elytren, nur selten so breit wie bei manchen D. dajak (s. Abb. 12). Die Punktierungdes Pronotums ist in der Nähe des Vorder- randes meist leicht querrugos, sonst überwiegend getrennt, in der dorsalen Mitte sind die Punktabstände oft so groß wie die Punktradien, selten auch punktgroß. Auch die Elytren punktierung ist deutlich weniger querrugos als bei D. dajak, es fließen zwar hin und wieder einmal zwei Punkte quer (eher schräg) zusammen, überwiegend bleibt die Punktierung aber getrennt. Die Abdomen punktierung ist feiner und dichter als bei D. dajak, die Punkte der vorderen Tergite sind deutlich kleiner als eine hintere Augen- facette. Bei der neuen Art sind die Paratergite eine Idee breiter als bei D. dajak, auch auf- STENINEN VON BORNEO 645 gebogen, ihre feine Punktierung steht gedrängt-dicht, weshalb — im Vergleich zu D. dajak — die Paratergite nur matt schimmern und nicht so glänzen (vgl. o.). Die Netzung ist schon auf der Stirn (meist) erkennbar, die Abdomenspitze ist deutlich genetzt. Variabilität: Die Netzung, besonders auf den Elytren, ist bei wenigen Stücken tief und eng ausgeprägt, wodurch diese Stücke matter als Durchschnittsexemplare erscheinen. Dianous loeblianus sp. n. — ich ehre mit ihm seinen verdienten Sammler, meinen Freund, Dr. Ivan Löbl, Genf — unterscheidet sich von D. benicki Puthz durch überwie- gend getrennte Abdomenpunktur und breitere Paratergite, von D. naicus sp. n. durch schmäleren Kopf und die Netzung der Elytren, von D. puthzi Lundgren, welcher kleinen Stücken der neuen Art zum Verwechseln ähnlich sein kann, durch bedeutendere Größe, im männlichen Geschlecht durch den Aedoeagus, im weiblichen Geschlecht durch abge- rundetes (stark zugespitztes) 10. Tergit (Vgl. Abb. 38, 39). In meiner Dianous- Tabelle muß D. loeblianus bei Leitziffer 49 eingeordnet werden. Holotypus und Paratypen im Museum d’histoire naturelle, Genf, Paratypen auch in coll. de Rougemont, coll. Smetana und in meiner Sammlung. Dianous rougemonti sp. n. Diese neue Art gehört in die Gruppe I der Gattung (PUTHZ 1981) und sieht hier vielen Arten ähnlich, z. B. den Spezies D. striatellus (L. Benick) und D. araeocerus (L. Benick), ganz besonders aber D. amicus sp. n. Sie ist dem D. cupreoaeneus (Champ.) näher verwandt. Blaugrün- oder blaulila-metallisch, ziemlich glänzend, Vorderkörper grob und dicht, kaum rugos punktiert, Abdomen fein und dicht punktiert; Beborstung am Abdomen dicht und deutlich. Fühler schmutzig bräunlich, die einzelnen Glieder an der Basis sehr schmal gelblich, die Keule heller bräunlich. Taster bräunlichgelb, das 3. Glied gebräunt. Schenkel in der Basalhälfte hell, gelblich, in der Spitzenhälfte zunehmend verdunkelt, an den Knien schwärzlich, Schienen kastanienbraun, zur Spitze heller, Tarsen bräunlich. Clypeus und Oberlippe dunkel-metallisch, schütter beborstet. Länge: 3,9-4,8 mm. © — Holotypus und 29 9- Paratypen: Sabah: Kinabalu National Park, 25.VII.1982, G. de Rougemont. Kopf wenig breiter als die Elytren (36,3: 34) — bei bloßem Hinsehen ohne Mes- sung mag der Kopf sogar schmäler als die Elytren erscheinen —, Augen sehr groß, keine Schläfen, Stirn breit (mittlerer Augenabstand: 20), von den Augeninnenrandern an konti- nuierlich eingesenkt, ziemlich grob, dicht punktiert, mittlerer Punktdurchmesser etwas größer als der basale Querschnitt des 3. Fühlergliedes, Punktabstände (fast) überall deut- lich kleiner als die Punktradien, in der hinteren Stirnmitte auf sehr kleiner Partie etwas srößer, beim Holotypus auch neben dem hinteren Augeninnenrand auf gut punktgroßer Fläche (geglättet) größer. Fühler schlank, zurückgelegt überragt gut das 11. Glied den Hinterrand des Pro- notums, vorletzte Glieder gut doppelt so lang wie breit. Pronotum deutlich länger als breit (30,5: 27), seitlich ziemlich konvex, in der Vorderhälfte ziemlich gerade (ganz vorn leicht konkav) verengt, in der Hinterhälfte deutlich konkav eingeschnürt; knapp hinter der Mitte wird ein seitlicher Schrägeindruck deutlich. Die Punktierung ist grob und sehr dicht, in der vorderen Mitte manchmal etwas quer-zusammenfließend, der mittlere Punktdurchmesser entspricht etwa dem mittleren 646 VOLKER PUTHZ Querschnitt des 3. Fühlergliedes, die Punktabstände sind meist deutlich kleiner als die Punktradien, in der hinteren Mitte bisweilen etwas größer. Elytren etwas schmäler als der Kopf (34: 36,3), länger als breit (37,5: 34), Gesamtumriß lang-rechteckig, Seiten ziemlich gerade, im hinteren Drittel eingezogen, Hinterrand mäßig tief, doppelt S-förmig ausgerandet(Nahtlänge: 31,5). Naht- und Schul- tereindruck flach. Punktierung sehr grob und dicht, mittlerer Punktdurchmesser etwa so groß wie der mittlere Querschnitt des 2. Fühlergliedes, Punktabstände seitlich schmäler als im Nahtdrittel und als am hinteren Deckenabfall, wo sie so groß wie die Punktradien (sel- ten größer) sein Können. Abdomen gewölbt, hinten verengt, Paratergite in der Horizontalen liegend, ziemlich schmal, so breit wie das 1. Glied der Hintertarsen, fein und ziemlich dicht (nicht sehr dicht) punktiert. Querfurchen der vorderen Tergite sehr tief, 7. Tergit mit deut- lichem apikalem Hautsaum (makroptere Art). Punktierung fein und sehr dicht, vorn gröber als hinten, die Punkte des 3. Tergits sind gut so groß wie eine Augenfacette, die des 7. Tergits deutlich feiner, das 8. Tergit wieder deutlich gröber punktiert, 10. Tergit fein und weitläufig punktiert. An den sehr schlanken Beinen sind die einfachen Hintertarsen etwa vier Fünftel schienenlang, ihr 1. Glied ist viel länger als die drei folgenden zusammen, doppelt so lang wie das Klauenglied. Die ganze Oberseite, auch die Abdomenspitze, ist ohne Netzung. MANNCHEN: Metasternum vorn mit Quereindruck, median mit einer deutlichen, aber kurzen Längsbeule, dahinter auf spitzwinkligem Feld eingedrückt und daselbst glänzend glatt, im übrigen wenig fein und ziemlich dicht punktiert und lang beborstet, um die Mit- telbeule herum mit wenigen gröberen Punkten. Hinterhüftumrandung innen mit mehreren sehr feinen Punkten, Hinterhüften ziemlich fein und dicht punktiert. Sternite ziemlich fein und mäßig dicht auf glattem Grund punktiert. 7. Sternit in der hinteren Mitte feiner und dichter als an den Seiten punktiert, am Hinterrand breit und flach ausgerandet. 8. Sternit median erheblich gröber und auch dichter als das 7. punktiert, Hinterrand mit breit- dreieckigem Ausschnitt etwa im hinteren Sechstel. 9. Sternit wie bei D. amicus (s. Abb. 2), der apikolaterale Borstenpinsel fast einhalb so lang wie das Sternit. 10. Tergit am Hin- terrand sehr breit abgerundet. Der Aedoeagus (Abb. 1) ist prinzipiell wie der des D. amicus sp. n. gebaut (vgl. Abb. 3), auch was die Innenstrukturen (beim Holotypus aus- gestülpt) angeht; die Proportionen sind aber anders, die Parameren stärker beborstet. WEIBCHEN: Metasternalhöcker kaum deutlich, hintere Mitte tief eingedrückt. 8. Sternit apikal abgerundet, zur Mitte nur leicht dreieckig vorgezogen. Valvifer am Hin- terrand rund-gesägt. 10. Tergit abgerundet. Dianous rougemonti sp. n., den ich herzlich meinem Freund und Kollegen, dem aus- gezeichneten Dianous- Kenner und Sammler dieser Art widme, unterscheidet sich von D. araeocerus (L. Benick) durch schmälere Elytren, deren Punktierung getrennt ist, von D. striatellus (L. Benick) durch hellere Beine, breiteren Kopf und kaum rugos skulptiertes Pronotum, von D. amicus sp. n. durch erheblich dichtere Stirnpunktierung, in der Hori- zontalebene liegende Paratergite mit dichterer Punktierung und durch den kleineren Aedoeagus, schließlich von D. boops sp. n. durch dunklere Beine und fehlende Netzung des Abdomens. In meiner Dianous- Tabelle (1981) muß die neue Art bei Leitziffer 36 ein- geordnet werden; von D. cupreoaeneus (Champ.) trennt man sie leicht durch andere Färbung, gröbere Elytrenpunktierung und kaum auffällige Beborstung des Vorderkörpers. STENINEN VON BORNEO 647 Holotypus und ein Paratypus in coll. de Rougemont (London), ein Paratypus in meiner Sammlung. Dianous amicus sp. n. Diese neue Art ist die Schwesterart des D. rougemonti und sieht ihm auch außeror- dentlich ähnlich. Anstelle einer ausführlichen Beschreibung fasse ich mich deshalb kurz und gehe vor allem auf die Differentialmerkmale ein. Preußischblau- metallisch, manchmal auch mit Violettanflug, glänzend, Kopf mäßig grob und wenig dicht, Pronotum und Elytren grob und unterschiedlich dicht punktiert, Abdomen fein und dicht punktiert; Beborstung am Abdomen dicht und deutlich. Fühler schmutzig bräunlich, die einzelnen Glieder an der Basis sehr schmal gelblich, die Keule heller bräunlich. Taster gelblich, das 3. Glied gebräunt. An den Beinen mehr als die Basal- hälfte der Schenkel hellgelblich, die Spitzenhälfte zunehmend verdunkelt, an den Knien schwärzlich, Schienen an der Basis kastanienbraun, im übrigen heller bräunlich wie die Tarsen. Clypeus und Oberlippe dunkel, metallisch, spärlich beborstet. Länge: 3,8-5,0 mm. | © — Holotypus und 80 ©, 129 Q- Paratypen: Sarawak: r. Undop, 17./18.IV.1981, G. de Rougemont; 130 ©, 49 Q- Paratypen: Sarawak: r. Skrang, 17./18.1V.1981, G. de Rougemont. Proportionsmaße des Holotypus: Kopfbreite: 34,5; mittlerer Augenabstand: 18; Pro- notumbreite: 23,5; Pronotumlänge: 27; größte Elytrenbreite: 30,5; größte Elytrenlange: 33,5; Nahtlänge: 29. MÄNNCHEN: Metasternum in der vorderen Mitte mit angedeuteter kleiner Längs- beule, dahinter auf spitzwinkligem Feld etwas eingedrückt und glänzend-glatt, im übrigen wenig fein und ziemlich dicht punktiert und lang beborstet, in der Nahe der Mittelbeule mit einigen gröberen Punkten. Hinterhüftumrandung innen mit wenigen sehr feinen Punkten, Hinterhüften ziemlich fein und dicht punktiert. Sternite wie bei D. rougemonti, 8. Sternit mit breit-dreieckigem Ausschnitt etwa im hinteren Siebtel. 9. Sternit (Abb. 2), der apikale Borstenpinsel fast einhalb so lang wie das Sternit. Der Aedoeagus (Abb. 3) besitzt einen nach vorn spitzwinklig verengten Medianlobus, im Innern ein brei- tes, stark sklerotisiertes Rohr, das sich in einem mit verschiedenen gestalteten Haken- /Zottenelementen ausgestatteten Sack befindet. Die Parameren tragen unterschiedlich viele, starke Borsten. WEIBCHEN: Keine Metasternalbeule, hintere Mitte des Metasternums breit einge- drückt. 8. Sternit apikal deutlich dreieckig vorgezogen, in der Hinterrandmitte abgerun- det. Valvifer am Hinterrand gesägt. 10. Tergit abgerundet. Bei etwa gleicher Körperlänge wirkt die neue Art schlanker als D. rougemonti. Wie bei diesem ist auch bei D. amicus der K o p f (deutlich meßbar) breiter als die Elytren; bei gleichem Bau ist jedoch die Punktierung der Stirn deutlich weitläufiger und feiner, der mittlere Punktdurchmesser ist nur so groß wie der basale Querschnitt des 3. Fühlergliedes, und zumindest neben dem hinteren Augeninnenrand und in der hinteren Stirnmitte werden Glättungen deutlich, hier sind die Punktabstände so groß oder größer als die Punkte. Das Pronotum ist kleiner als bei D. rougemonti, die Punktierung kann (vorn) sowohl deutlich querfurchig angeordnet sein (selten) als auch völlig getrennt sein, sie ist nicht so regelmäßig wie bei der verglichenen Art, auch fallen die mindestens ebenso tiefen Eindrücke bei dem relativ kleineren Pronotum stärker auf. DieElytren sind ebenfalls sehr grob, aber etwas weniger dicht punktiert: in der Innenhälfte sind die 648 VOLKER PUTHZ 19 21 Fics 13-23. Dianous dajak sp. n. (PT): Ventralansicht des Aedoeagus, ausgestülptes Innensklerit des Medianlo- bus von lateral, 9. Sternit (13, 14, 15). — D. loeblianus sp. n. (PT): Ventralansicht des Aedoeagus und Lateralansicht des ausgestülpten Innensklerits desselben (16, 17). — Stenus (Parastenus) tecti- frons Roug.: 9. Sternit des Männchens (18). — D. naicus sp. n. (PT): Ventralansicht des Aedoeagus und 9. Sternit (19, 20). — Stenus (Parastenus) sordidipes sp. n. (PT): Ventralansicht des Aedoeagus und 9. Sternit (21, 22). — S. (P.) meyeri L. Benick: Ventralansicht des Aedoeagus (23). — Bebor- stung z. T. weggelassen. — Maßstab = 0,1 mm. STENINEN VON BORNEO 649 Punktzwischenräume (meist) fast überall größer als die Punktradien, wiederholt so groß wie die Punkte. Das Abdomen ist noch etwas gewölbter als bei D. rougemonti, die Paratergite erscheinen leicht ventrad geneigt, sie sind in ihrer Vorderhälfte fein und dicht, in ihrer Hinterhälfte eher weitläufig-spärlich punktiert. Tergitpunktierung sonst ähnlich wie bei D. rougemonti. Variabilität: Die Elytrenpunktierung ist bei mehreren Stücken dichter als oben ange- geben. Von den sonst ähnlichen Spezies unterscheidet man die neue Art wie oben bei D. rou- gemonti angegeben. In meiner Dianous-Tabelle muß die Art bei Leitziffer 38 eingeordnet werden. Holotypus und Paratypen in coll. de Rougemont, London, Paratypen auch im Museum d’histoire naturelle, Genf und in meiner Sammlung. Dianous burckhardti sp. n. Diese neue Art gehört in die Gruppe I der Gattung und ähnelt hier, allerdings nur oberflächlich, dem D. semicoeruleus (Cam.). Schwarz, mit dunkelblauem oder olivgrünem, metallischem Grundton, selten auch mit kupfrigem Einschlag, Kopf ziemlich grob und dicht, Pronotum grob und sehr dicht bis leicht rugos punktiert, Elytren sehr grob und sehr dicht, leicht rugos punktiert, Abdo- men fein und dicht punktiert; Beborstung nur am Abdomen deutlich. Fühler schwarz- braun, die einzelnen Glieder an ihrer Basis schmal aufgehellt, Keule etwas heller braun. 1., 2. und Basis des 3. Tastergliedes gelblich, Rest dunkelbraun. An den im Gesamtein- druck (überwiegend) dunklen Beinen gut die Basalhälfte der Schenkel, und auch die Tro- chanteren, gelblichbraun, der Rest dunkelbraun, die Tarsen etwas heller braun. Clypeus und Oberlippe dunkel-metallisch, schütter beborstet. Länge: 3,5-4,0 mm. © — Holotypus und 10,29 9- Paratypen: Sabah: Mt. Kinabalu, 1450-1550 m, Liwagu river, dans les mousses sur les roches, dans la rivière, 23.V.1987, Burckhardt & Löbl; 10, 29 © - Paraty- pen: Sabah: Crocker Range, face est, 1350 m, km 60 route Kota Kinabalu-Tambounan, ravin avec ruisseau, forêt de Lithocarpus-Castanopsis, sur les roches dans le ruisseau, 17.V.1987, Burckhardt & Löbl. Der Kopf ist deutlich schmäler als die Elytren (33: 35,5), die Augen sind groß und nehmen die gesamten Kopfseiten ein, die breite Stirn (mittlerer Augenabstand: 18) zeigt leicht erhobene Seitenteile und einen vorn deutlich vertieften Mittelteil, der nach hinten verflacht. Die Punktierung ist ziemlich grob und dicht, der mittlere Punktdurchmesser gut so groß wie der basale Querschnitt des 3. Fühlergliedes, die Punktabstände sind meist klei- ner als die Punktradien, neben dem hinteren Augeninnenrand, aber auch in der hintersten und vordersten Mitte manchmal größer. Die schlanken Fühler überragen, zurückgelegt, etwa mit ihren beiden letzten Gliedern den Pronotumhinterrand, ihre vorletzten Glieder sind gut eineinhalb mal so lang wie breit. DasPronotum ist ein wenig länger als breit (26: 24,5), seitlich konvex, nach vorn flachkonvex verengt, hinten stark eingeschnürt. Hinter dem Vorderrand befindet sich eine deutliche Quereinschnürung; die etwa in der Mitte liegenden seitlichen Schrägein- drücke sind mäßig tief, in der hinteren Mitte kann eine kurze mittlere Längsfurche ange- deutet sein. Die Punktierung ist grob und sehr dicht, leicht rugos, ohne deutliche Furchen auszuprägen, der mittlere Punktdurchmesser ist fast so groß wie der größte Querschnitt des 3. Fühlergliedes, die Punktabstände sind überall kleiner als die Punktradien. REV. SUISSE DE ZOOL., T. 95, 1988 43 650 VOLKER PUTHZ Die etwa quadratischen El y tren sind etwas breiter als der Kopf (35,5: 33), wenig länger als breit (37: 35,5), Schultern eckig, Seiten sehr flach konvex, Hinterrand ziemlich tief doppelt S-förmig ausgerandet (Nahtlänge: 32,5). Der Nahteinruck ist kurz, ein Schul- tereindruck und ein hinterer Außeneindruck sind wenig deutlich. Die Punktierung ist sehr grob und äußerst dicht, fast rugos, ohne Furchen zu bilden, der mittlere Punktdurchmes- ser erreicht gut den größten Querschnitt des 2. Fühlergliedes, die Punktzwischenräume sind viel kleiner als die Punktradien. Das flache Abdomen ist nach hinten deutlich verschmälert die leicht aufgeboge- nen Paratergite sind mäßig breit, dasjenige des 4. Segments etwa so breit wie die Hinter- schienen an ihrer Basis, ihre Punktierung ist wenig fein und ziemlich weitläufig (etwa eine Reihe von Punkten), die basalen Querfurchen der ersten Tergite sind sehr tief, das 7. Ter- git trägt einen deutlichen apikalen Hautsaum (= makroptere Art). Die Punktierung der Tergite ist deutlich feiner als die der Paratergite, fein und dicht, die Punkte sind kaum so groß wie eine hintere Augenfacette, ihre Abstände, bis auf die Tergitmitten, kleiner als die Punkte; das 8. Tergit ist etwas gröber, aber dicht punktiert. 10. Tergit nur mit wenigen Punkten. An den schlanken Beinen sind die ungelappten Hintertarsen gut vier Fünftel schienenlang, ihr 1. Glied ist so lang wie die drei folgenden zusammen, viel länger als das Klauenglied. Am Vorderkörper zeigen allenfalls die Elytren Spuren einer Grundskulptur, das Abdomen ist vorn zwischen den Punkten nicht ganz glatt, hinten mit schwacher Mikro- skulptur versehen. MÄNNCHEN: Metasternum median abgeflacht, hinten leicht eingedrückt, wenig fein und ziemlich weitläufig auf glänzendem Grund punktiert, kurz beborstet. Vordersternite ohne Auszeichnungen, 7. Sternit in der hinteren Mitte dichter als an den Seiten punktiert und beborstet, Hinterrand sehr flach ausgerandet. 8. Sternit mit breitem Ausschnitt etwa im hinteren Zehntel. 9. Sternit (Abb. 5) 10. Tergit breit abgerundet. Aedoeagus (Abb. 6) mit langem, schmalem Medianlobus, dieser vorn lanzettlich, Innenkörper häutig- chitinzottig und mit langer, dünner, stark sklerotisierter Tube. WEIBCHEN: Ventralseite ähnlich wie beim Männchen. 8. Sternit insgesamt abgerun- det, zur Hinterrandmitte leicht vorgezogen. Valvifer abgerundet. 10. Tergit breit abgerun- det. Dianous burckhardti sp. n. — ich dediziere diese schöne neue Art ihrem verdienstvol- len Sammler, Dr. D. Burckhardt, Genf — unterscheidet sich von D. semicoeruleus (Cam.) durch schmäleren Kopf mit feinerer Stirnpunktierung, dunklere Beine und durch breitere, aufgebogene Paratergite. In meiner Dianous- Tabelle käme man zu Leitziffer 49 (von D. puthzi Lundgren läßt sich die neue Art leicht durch ihre Paratergitpunktierung tren- nen) oder zu Leitziffer 82 (von D. bracteatus (Champ.) trennt man die neue Art leicht durch ihre Färbung, von D. viridicupreus Roug. sofort durch ihre geringere Größe). Holotypus im Museum d’histoire naturelle, Genf, Paratypen ibidem und in meiner Sammlung. Dianous boops sp. n. Diese neue Art gehört in die Gruppe I der Gattung; sie sieht hier oberflächlich den vezies D. philippinus Puthz und D. nagamontium Puthz ähnlich. Blau-grün-metallisch, ziemlich glänzend, Vorderkörper unterschiedlich grob, dicht punktiert, Abdomen sehr dicht und sehr fein punktiert; die Beborstung nur am Abdomen STENINEN VON BORNEO 651 deutlich. Fühler bräunlich, die Keule etwas heller. Taster gelblichbraun, 2. und 3. Glied zur Spitze etwas dunkler. Beine hell gelblichbraun, Schenkelspitze nur kurz und wenig dunkler, basales Drittel der Schienen dunkelbraun, zur Spitze allmählich aufgehellt. Cly- peus und Oberlippe dunkel, spärlich beborstet. Länge: 3,1-3,6 mm. @ — Holotypus: Sabah: Poring Hot Springs, Langanan River, 850 m, sur les mousses couvrant les roches dans le ruisseau, 14.V.1987, Burckhardt & Löbl; 19- Paratypus: ibidem, 12.V.1987, A. Smetana. Der Kopf ist deutlich breiter als die Elytren (35,5: 32), Augen sehr groß, keine Schläfen (Name!), die breite Stirn (mittlerer Augenabstand: 19) ist insgesamt konkav eingesenkt, auch hinten neben den Augen nicht beulig wie bei den 0.g. Arten, die Punktie- rung ist mäßig grob, regelmäßig und sehr dicht, bis auf die Stirnmitte, der mittlere Punkt- durchmesser entspricht dem basalen Querschnitt des 3. Fühlergliedes, die Punktabstände sind seitlich viel kleiner als die Punktradien, in der Mitte etwas größer als die Punktdurch- messer, hier wird also eine gut einpunktbreite (aber nicht ganz durchgehende) Glättung deutlich. Die schlanken Fühler überragen, zurückgelegt, höchstens mit ihrem 11. Glied den Hinterrand des Pronotums, ihre vorletzten Glieder sind nicht ganz doppelt so lang wie breit. Das gewolbte Pronotum ist etwas länger als breit (26: 24), in der Vorderhälfte seitlich konvex, hinten deutlich konkav-eingeschnürt; ein Schrägeindruck, nicht sehr tief, jederseits hinter der Mitte. Die Punktierung ist ziemlich grob und sehr dicht, regelmäßig, insgesamt getrennt, obwohl hin und wieder zwei Punkte quer zusammenzufließen scheinen, der mittlere Punktdurchmesser erreicht den mittleren Querschnitt des 3. Fühlergliedes (ist also etwas größer als der der Stirnpunkte), die Punktzwischenräume sind überall viel kleiner als die Punktradien. Die etwa quadratischen Elytren sind etwas schmäler als der Kopf (32: 35,5), kaum länger als breit (33: 32), Schultern eckig, Seiten gerade, hinten schwach eingezogen, Hinterrand mäßig tief, doppelt S-förmig ausgerandet (Nahtlänge: 28); Naht- und Schulter- eindruck kaum deutlich. Punktierung grob und dicht, leicht quer, der mittlere Punkt- durchmesser ist etwa bis gut so groß wie der apikale Querschnitt des 2. Fühlergliedes, die Punktabstände sind außen deutlich kleiner als die Punktradien, im Nahtdrittel wenig größer, aber auch hier höchstens ausnahmsweise so groß wie die Punktradien. Abdomen mäßig gewölbt, zur Spitze deutlich verschmälert, Paratergite leicht aufgebogen, mäßig schmal, gut so breit wie das 1. Hintertarsenglied, fein und sehr dicht punktiert. Basale Querfurchen der Tergite tief, 7. Tergit mit deutlichem apikalem Haut- saum (= makroptere Art). Die Punktierung ist von vorn bis hinten sehr fein und sehr dicht, erst das 8. Tergit ist gröber, doppelt so grob wie das 7. Tergit und auch weniger dicht punktiert; das 10. Tergit trägt so gut wie keine Punkte. An den schlanken Beinen sind die ungelappten Hintertarsen etwa drei Viertel schienenlang, das 1. Glied ist kaum länger als die drei folgenden zusammen, deutlich länger als das Klauenglied. Der Kopf zeigt feine Netzungsspuren, Pronotum und Elytren ohne Netzung, Abdo- men überall, vorn flach, hinten deutlicher genetzt. MÄNNCHEN: unbekannt. WEIBCHEN: 7. Sternit in der hinteren Mitte feiner und dichter als an den Seiten punk- tiert und beborstet. 8. Sternit in der Hinterrandmitte deutlich dreieckig vorgezogen, seit- 652 VOLKER PUTHZ lich vor dem Mittelvorsprung leicht konkav. Valvifer kaum erkennbar fein gezähnt, apikaler Borstenpinsel fast so lang wie der gesamte Valvifer. 10. Tergit abgerundet. Dianous boops sp. n. unterscheidet sich von D. philippinus Puthz sofort durch getrennte Elytrenpunktierung und das sehr fein und sehr dicht punktierte Abdomen, von D. nagamontium Puthz durch getrennte Elytrenpunktierung und hellere Beine, von beiden durch die auch neben dem hinteren Augeninnenrand nicht erhobene Stirn. In meiner Dianous-Tabelle kann man die neue Art bei Leitziffer 39 einordnen. Holotypus im Muséum d’histoire naturelle, Genf, Paratypus in coll. A. Smetana, Ottawa. Dianous naicus sp. n. Diese neue Art gehört in die Gruppe I der Gattung und sieht hier oberflächlich den Spezies D. benicki Puthz und D. striatellus (L. Benick) ähnlich. Unter den borneensischen Arten erinnert sie an D. puthzi Lundgren. Intensiv blau-metallisch mit mehr oder weniger ausgeprägtem Kupferglanzeinschlag, glänzend, Kopf wenig fein und dicht, Pronotum und Elytren ziemlich grob und dicht, kaum rugos punktiert, Abdomen fein und sehr dicht auf genetztem Grund punktiert; Beborstung dunkel, nur am Abdomen deutlich. Fühler überwiegend dunkelbraun, die Glieder an ihrer Basis sehr schmal heller, Fühlerkeule heller, bräunlich. 1. Tasterglied und Basis des 2. Gliedes bräunlichgelb, Rest dunkler braun. An den Beinen nur die Trochanteren und, weniger deutlich, die Tarsen heller, bräunlich, der Rest braunschwarz/dunkel- blaumetallisch, die Schenkel an der Basis etwas bräunlich. Clypeus und Oberlippe dunkel- metallisch, schütter beborstet. Länge: 4,0-4,8 mm. O — Holotypus und 1100,89 9 — Paratypen: Sabah: Mt. Kinabalu National Park, Poring Hot Springs area below Langanan Fall, 850 m, 12.V.1987, A. Smetana; 200,49 9 — Paratypen: ibidem, sur les mousses couvrant les roches dans le ruisseau, 14.V.1987, Burckhardt & Löbl; 39 9 - Paratypen: ibidem, Langanan Falls 900-950 m, 12.V.1987, Burckhardt & Löbl. Der Kopf ist wenig breiter als die Elytren (Holotypus: 40: 38), was sich erst bei genauer Messung herausstellt, Augen sehr groß, keine Schläfen, die breite Stirn (mittlerer Augenabstand: 22) neben den Augen leicht erhoben, in der vorderen Mitte dann breit ein- gesenkt, in der hinteren Mitte jederseits leicht gefurcht, der Mittelteil dann wieder schwach gewölbt-erhoben. Die Punktierung ist wenig fein, in der Mitte sehr dicht, auf den Seiten- teilen etwas weniger dicht, der mittlere Punktdurchmesser ist gut so groß wie eine vordere Augenfacette, erreicht nicht ganz den basalen Querschnitt des 3. Fühlergliedes, die Punkt- abstände sind in der Mitte viel kleiner als die Punktradien, seitlich oft so groß wie die Punktradien, neben dem hinteren Augeninnenrand auch punktgroß. Die schlanken Fühler überragen, zurückgelegt, mindestens mit ihrem letzten Glied den Hinterrand des Pronotums, die vorletzten Glieder sind nicht ganz doppelt so lang wie breit. Das Pronotum ist wenig länger als breit (28,5: 27), etwa in der Mitte am breite- sten, nach vorn leicht konvex, nach hinten deutlich eingeschnürt verengt. Eine Querein- schnürung hinter dem Vorderrand und seitliche Schrägeindrücke knapp hinter der Mitte sind deutlich, fallen aber in der überwiegend regelmäßigen Punktierung nicht besonders stark auf. Die Punktierung ist grob und sehr dicht, in der Nähe des Vorderrandes und auch im hinteren Drittel mehr oder weniger querrugos, es fließen aber immer nur wenige Punkte zusammen; der mittlere Punktdurchmesser erreicht gut den mittleren Querschnitt STENINEN VON BORNEO 653 des 3. Fühlergliedes, liegt aber unter dem apikalen Querschnitt des genannten Gliedes, die Punktabstände sind viel kleiner als die Punktradien, in der Mitte ausnahmsweise auf win- ziger Fläche größer; keinesfalls entsteht hier eine deutliche Glättung. Die etwa quadratischen Elytren sind ein wenig länger als breit (41: 38), schmäler als der Kopf (auch beim Weibchen höchstens in Ausnahmefällen so breit wie der Kopf), Schultern deutlich, Seiten flachkonvex, Hinterrand mäßig tief, doppelt S-förmig ausge- randet (Nahtlänge: 35); Nahteindruck kurz, mehr oder weniger deutlich, Schultereindruck deutlich. Die Punktierung ist gut so grob wie am Pronotum, seitlich etwa ebenso dicht und auch leicht quergerichtet (fließt aber nur manchmal zu kurzen Furchen zusammen), im Nahtdrittel erheblich weitläufiger: hier erreichen die Punktabstände, vor allem neben der Naht, Punktgröße und übertreffen diese auch. Das breite Abdomen ist hinten deutlich verschmälert, die Paratergite sind breit und dorsad aufgebogen, diejenigen des 4. Segments so breit wie die Hinterschienen, sie sind ziemlich fein und sehr eng punktiert (über ihre Breite stehen etwa 4 Punkte nebenein- ander), die basalen Querfurchen der ersten Tergite sind sehr tief, das 7. Tergit trägt einen deutlichen apikalen Hautsaum (= makroptere Art). Die Punktierung ist vom 3. bis zum 7. Tergit fein und sehr dicht, der mittlere Punktdurchmesser kleiner als eine mittlere Augenfacette, das 8. Tergit ist dann fast so grob wie neben den Augen und weitläufiger punktiert, die Punktabstände sind hier meist so groß wie die Punkte. 10. Tergit feiner und erheblich weitläufiger punktiert. An den schlanken Beinen sind die ungelappten Hintertarsen gut drei Viertel schienenlang, ihr 1. Glied ist gut so lang wie die drei folgenden zusammen, nicht ganz dop- pelt so lang wie das Klauenglied. Nur das Abdomen ist dicht und fein genetzt. MANNCHEN: Metasternum median breit abgeflacht, ziemlich grob und weitläufig auf feinrissigem, aber glänzendem Grund punktiert, schütter und nur kurz beborstet, Hinter- hüftumrandung innen mit einigen feinen Punkten. Sternite zur Mitte erheblich weitläufi- ger als an den Seiten, fein punktiert, 7. Sternit in der hinteren Mitte abgeflacht, feiner als an den Seiten und dichter als die Vordersternite punktiert und beborstet, Hinterrand flach und breit ausgerandet. 8. Sternit mit rundem Ausschnitt etwa im hinteren Fünftel bis Sech- stel. 9. Sternit (Abb. 20). 10. Tergit abgerundet. Der Aedoeagus (Abb. 19) besitzt einen vorn kurz zugespitzten Medianlobus, der an seiner Apikalpartie mehrere sehr lange Borsten trägt, die Parameren sind länger als der Medianlobus und relativ schwach bebor- stet. WEIBCHEN: Ventralseite ähnlich wie beim Männchen, Metasternum eher breit einge- drückt. 7. Sternit vor dem Hinterrand median kaum anders als an den Seiten punktiert und beborstet, Hinterrand sehr flach ausgerandet. 8. Sternit mit kurz vorgezogenem Mit- tellappen, seitlich davor leicht konkav. Valvifer fast abgerundet. 10. Tergit abgerundet. Variabilität: Die Elytrenpunktierung ist bei manchen Stücken deutlich gröber als die Punktierung des Pronotums, die Punkte können dann sogar den größten Querschnitt des 3. Fühlergliedes knapp übertreffen. Das Nahtdrittel kann auch enger als oben beschrieben punktiert sein. Dianous naicus sp. n. — ich nenne ihn so wegen seiner herrlich blauen Färbung — unterscheidet sich von D. benicki Puthz durch breiteren Kopf, auch vorn schon genetztes Abdomen und getrennte, weitläufigere Punktierung der Elytren im Nahtdrittel; von D. striatellus (L. Benick) trennt man die neue Art ebenfalls durch breiteren Kopf, feinere Stirnpunktierung, breitere Paratergite und weniger furchig skulptierten Vorderkörper, 654 VOLKER PUTHZ von D. puthzi Lundgren durch breiteren Kopf und die Sexualcharaktere. In meiner Dianous-Tabelle (1981) ist die neue Art bei Leitziffer 4 einzuordnen. Holotypus und Paratypen in coll. A. Smetana, Ottawa. Dianous smetanai sp. n. Diese neue Art gehòrt in die Gruppe II der Gattung und ist die Schwesterart des D. borneensis Puthz, dem sie auch sehr ähnlich sieht. Dunkel blau/violett-metallisch glänzend, Stirn wenig fein und sehr dicht, Pronotum grob und oben wenig dicht, Elytren grob bis sehr grob, innen wenig dicht bis weitläufig, außen sehr dicht-rugos punktiert, Abdomen sehr fein und sehr dicht punktiert; nur das Abdomen dicht und kurz beborstet. Fühler braunschwarz-metallisch, die einzelnen Glieder an der Basis sehr schmal aufgehellt, Fühlerkeule dunkelbraun. 1. Tasterglied und die Basen des 2. und 3. Gliedes rötlichgelb, der Rest dunkelbraun. Beine schwarz/blaumetal- lisch, die Trochanteren rötlich. Clypeus und Oberlippe metallisch, grob punktiert, schütter beborstet. Länge: 4,5-5,5 mm. © — Holotypus und 50 0,49 © - Paratypen: Sabah: Mt. Kinabalu National Park, Poring Hot Springs area below Langanan Fall, 850 m, 12.V.1987, A. Smetana; 10°, 1 9 - Paratypen: ibidem, sur les mousses couvrant les roches dans le ruisseau, 14.V.1987, Burckhardt & Löbl. Der Kopf ist etwas schmäler als die Elytren (49: 51), Augen mäßig grob, Schlafen gut so lang wie das 4. Fühlerglied, Stirn sehr breit (mittlerer Augenabstand: 30), neben den Augeninnenrändern etwas vertieft, die Seitenteile deutlich etwas gewölbt, Mittelteil vorn breit eingesenkt, hinten verflacht oder nur leicht erhoben, von den Seitenteilen durch flache Längsfurchen abgesetzt. Die Punktierung ist wenig fein und sehr dicht, der mittlere Punktdurchmesser ist so groß wie eine vordere Augenfacette, also deutlich kleiner als der basale Querschnitt des 3. Fühlergliedes, die Punktabstände sind überwiegend viel kleiner als die Punktradien, seitlich, besonders neben dem hinteren Augeninnenrand, etwas, aber nur wenig größer. Die kräftigen Fühler überragen, zurückgelegt, etwa mit ihrem letzten Glied den Hinterrand des Pronotums, die vorletzten Glieder sind etwas länger als breit. Das Pronotum ist so lang wie breit (36), in den vorderen zwei Dritteln seitlich stark konvex, im hinteren Drittel stark eingeschnürt. Die Oberseite ist recht uneben: hinter dem Vorderrand eine Quereinschnürung, Knapp hinter der Mitte ein tiefer seitlicher Schrä- geindruck, vor der Basis eine breite Mitteldepression, an der Basis seitlich ein weiterer Ein- druck; alle diese Eindrücke bewirken zusammen das Hervortreten beulig erhobener Par- tien; in der Vorderhälfte kann es dazu noch seitlich zu weiteren kleinen Erhabenheiten kommen. Die Punktierung ist grob, der mittlere Punktdurchmesser entspricht etwa dem basalen Querschnitt des 3. Fühlergliedes, am Vorder- und am Hinterrand fließen die Punkte quer zusammen, an den Seiten stehen sie gedrängt dicht, in der Mitte, auf großer Fläche, erheblich weitläufiger: hier erreichen die Punktabstände meist die Größe der Punktradien und übertreffen sogar öfter die Größe der Punkte, dies aber nur in der hin- teren Mitte. Die großen Elytren sind breiter als der Kopf (51: 49), wenig länger als breit (53,5: 51), Schultern eckig, Seiten flachkonvex, im hinteren Drittel eingezogen, der Hin- terrand ziemlich tief, doppelt S-förmig ausgerandet (Nahtlänge: 46). Der deutliche Naht- eindruck erlischt zur Elytrenmitte, der Schultereindruck ist kurz und ziemlich tief, hinter der Mitte erkennt man manchmal seitlich einen flachen Eindruck, im Bereich der hinteren STENINEN VON BORNEO 655 Außenecken befindet sich ein kurzer, tiefer Längseindruck. Die Punktierung ist grob bis sehr grob und im Nahtdrittel anders als außen, der mittlere Punktdurchmesser ist innen wenig größer als der der Pronotumpunkte, außen kann er die apikale Querschnittsgröße des 3. Fühlergliedes erreichen, die Punktabstände sind im Nahtdrittel (abgesehen vom Nahteindruck) mindestens so groß wie die Punktradien, oft auch erheblich größer als die Punkte, es entstehen dann neben der Naht geglättete Partien; in den zwei Aufendritteln der Elytren wird die Punktierung gröber und immer dichter und fließt bei den meisten Stücken überwiegend lang-quer-zusammen, dies besonders in Höhe der Mitte. Das breite Abdomen ist hinten deutlich verschmälert, die aufgebogenen Para- tergite sind etwa so breit wie die Hinterschienen, fein und äußerst dicht punktiert, die basalen Querfurchen der ersten Tergite sind tief, das 7. Tergit trägt einen deutlichen apika- len Hautsaum (= makroptere Art). Die Punktierung ist vorn sehr fein und sehr dicht, auf dem 8. Tergit fast so grob wie neben den Augen und ziemlich weitläufig, also viel gröber als auf den vorhergehenden Tergiten; das 10. Tergit ist überwiegend punktfrei. An den kräftigen Beinen sind die ungelappten Hintertarsen fast vier Fünftel schienenlang, ihr 1. Glied ist deutlich länger als die drei folgenden Glieder zusammen, viel länger als das Klauenglied. Die ganze Oberseite zeigt eine sehr feine Grundskulptur, der Vorderkörper ist zwischen den Punkten meist glatt (vgl. u.). MÄNNCHEN: Metasternum in der hinteren Mitte breit gewölbt, breit-dreieckig geglät- tet und nur mit wenigen mäßig feinen Punkten versehen, glänzend, die Seiten sind nach außen hin zunehmend dichter, fein punktiert und dicht beborstet. Hinterhüftumrandung ganz glatt. Vordersternite in der hinteren Mitte auf breiter Partie mäßig fein und sehr weit- läufig auf glänzendem Grund punktiert. 7. Sternit in der hinteren Mitte leicht abgeflacht, vor dem flach ausgerandeten Hinterrand fein und sehr dicht punktiert und konvergent bürstenartig beborstet, die Bürstenborsten überragen auffällig den Sternithinterrand. 8. Sternit mit stumpfwinkligem Apikalausschnitt im hinteren Fünftel bis Sechstel. 9. Sternit (Abb. 9), die Hinterrandmitte mit trichomähnlichen Strukturen. 10. Tergit breit abgerundet. Der Aedoeagus (Abb. 8) ist relativ klein und ohne auffällige Strukturen, die kurze Apikalpartie des Medianlobus spitzwinklig verengt. WEIBCHEN: Ventralseite ähnlich wie beim Männchen, auch das 7. Sternit. 8. Sternit breit abgerundet, in der Hinterrandmitte kaum vorgezogen. Valvifer apikal abgerundet. 10. Tergit abgerundet. Variabilität: Die Stirn und die Elytren, in der Umgebung der Schultern, können Spuren von Grundskulptur zeigen. Die mittlere Stirnpunktierung kann leicht längs- zusammenfließen. Dianous smetanai sp. n. — mit dessen Namen ich seinen verdienstvollen Sammler, meinen lieben Freund Dr. A. Smetana, Ottawa, ehre — unterscheidet sich von D. bor- neensis Puthz durch erheblich dichtere und außen querrugose Elytrenpunktierung und durch den Aedoeagus. In meiner Dianous- Tabelle muß er bei Leitziffer 134 eingeordnet werden. - Holotypus und Paratypen in coll. A. Smetana, Ottawa, Paratypen auch im Muséum d’histoire naturelle, Genf, in coll. de Rougemont und in meiner Sammlung. Stenus (s. str.) megacephalus Cameron Stenus megacephalus Cameron, 1929, J. fed. Malay St. Mus. 14: 448. Stenus siamensis Rougemont, 1981, Annali Mus. civ. Stor. nat. Giacomo Doria 83: 363 f. figs. 656 VOLKER PUTHZ Stenus megacephalus; ROUGEMONT 1983, Nat. Hist. Bull. Siam Soc. 31: 22. Stenus megacephalus; PUTHZ 1983, Reichenbachia 21: 1. 19: Sabah: Kolapis Lungmanis, 27.1X.1982, R. Yoshii; 1 © : Sabah: Poring Hot Springs, 500 m env., forêt à Dipterocarpaceae relativement sèche, tamisage de bois pourri avec champignons à la lisière de la forêt, et des feuilles mortes au pied des arbres dans la forêt, 6.V.1987, Burckhardt & Löbl; 19 : ibidem 550-600 m, tamisage de bois pourri et de feuilles mortes, surtout de bambous, 9.V.1987, Burckhardt & Löbl; 1 9 : Kibongol Valley, à 7 km au nord de Tambunan, 700 m, au pied de Crocker Range, tamisage dans un ravin boisé à proximité des cultures, 20.V.1987, Burckhardt & Löbl. Aus Hinterindien und der malayiischen Halbinsel gut bekannt, neu für B’Or7r.n eo: Stenus (Hypostenus) nothus L. Benick Stenus nothus L. Benick, 1929, Dt. ent. Z.: 264 f. Stenus nothus; PUTHZ 1971, Entomologist’s mon. Mag. 107: 15. Stenus nothus: ROUGEMONT 1986, Sarawak Mus. J. 36: 285. Stenus wallacei Puthz, 1968, Dt. ent. Z. (N.F.) 15: 456. 1o: Kalimantan: Pengaron, Doherty; 1 9 : Kalimantan: Martapur, S.E. Borneo, Doherty, beide im British Museum Natural History. In meinen bisherigen Arbeiten hatte ich diese Belege noch nicht konkret angegeben, was hier nachgeholt sei. Stenus (Hypostenus denticaudatus Puthz Stenus denticaudatus Puthz, 1970, Bull. Inst. r. Sci. nat. Belg. 46 (18): 1-3. Stenus denticaudatus; ROUGEMONT 1986, Sarawak Mus. J. 36: 285. 20 © : Sabah: Poring Hot Springs, 500 m, env., forêt a Dipterocarpaceae relativement sèche, 6.V.1987, Burckhardt & Löbl; 10, 19 : ibidem, 10.V.1987, A. Smetana; 1 © : Kibongol Valley, 7 km nord de Tambunan, 700 m, au pied de Crocker Range, tamisage dans un ravin boisé à proximité de cultures, 20.V.1987, Burckhardt & Löbl; 19: Kibongol Valley, tamisage sous de bambous, 20.V.1987, Burckhardt & Löbl; 10, 19: Kinabalu National Park, headquarter at Liwagu river, 1495 m, 22.V.1987, A. Smetana. Außerdem sah ich inzwischen noch: Sabah: 19: Paginatan, 18.VIII.1983; 70 0,692 © : 5 km N Sandakan, 16.VIII.1983; 19 : Kuala Penyu, 10.VIII.1983; lo: 1 km S Kundasang, 1530 m, 11.IX.1983; 10: Kinabalu N.P., Poring, 570 m, 18.IX.1983, alle Hevel & Steiner (USNM und coll. m.); 10°: Ranan, 28.V11.1985, K. Maruyama (DEI). Eine offenbar in Borneo häufige und auch kulturfolgende Art. Stenus (Hypostenus) cylindricollis Boheman Stenus cylindricollis Boheman, 1858, Eugen. Resa: 34. Stenus cylindricollis; PuTHZ 1967, Ark. Zool. (2) 19: 293 ff. fig. Stenus montalbanensis Bernhauer, 1912, Philipp. J. Sci. 7: 249. Stenus aequalipunctus L. Benick, 1929, Dt. ent. Z.: 247 f. 19 : Barat: Senangak, 12.1.1979, Brignoli (Museum Verona); 19 (cf. det.): Sabah: Tenompok, 1460 m, 48 km E Jesselton, 10.-19.11.1959, T. C. Maa (Bishop Museum); 1 9 : 66 km W Sandakan, 17.VIII.1983, Hevel & Steiner (USNM); 1 © : 1 km S Kundasang, 1530 m, 24.VIII.1983, Hevel & Steiner . (USNM); 19 : Sandakan, 3.V.1982, Burckhardt (Muséum d’histoire naturelle, Genf). Diese Art ist bisher nur von Borneo und von den Philippinen bekannt. STENINEN VON BORNEO 657 Stenus (Hypostenus) vitabundus sp. n. Diese neue Art gehört in die Gruppe des S. cylindricollis Boh. und erinnert in ihrer Gestalt etwa an S. subsimilis L. Benick oder an S. thanonensis Roug. Ich habe sie anfangs mit S. corporaali Bernh. verwechselt, weil sie einen ähnlichen Aedoeagus zeigt. Schwarz, glänzend, mäßig grob und unterschiedlich dicht punktiert, deutlich, aber nicht auffällig und am Abdomen anliegend beborstet. Fühler, Taster und Beine gelblich bis rötlichgelb, apikales Viertel der Schenkel, vor allem der Hinterschenkel, gebräunt, Tarsengliedspitzen verdunkelt. Oberlippe rôtlichbraun. Clypeus dicht scheitelbartig. Länge: 4,5-5,1 mm. © — Holotypus: North Borneo (Sabah): Tawan District, Kalabakan, Primary Forest, 8.-15.XI.1958, T. C. Maa. Der Kopf ist deutlich schmäler als die Elytren (35,5: 39), Stirn wenig breit (mittlerer Augenabstand: 16), insgesamt deutlich eingesenkt, Längsfurchen allenfalls undeutlich ausgeprägt, Mittelteil nicht ganz so breit wie jedes der Seitenstücke, nur hinten ganz wenig erhoben, überwiegend flach. Die Punktierung ist wenig grob und unterschiedlich dicht, der mittlere Punktdurchmesser entspricht etwa dem mittleren Querschnitt des 3. Fühler- gliedes, auf den Seitenteilen der Stirn sind die Punktabstände meist kleiner als die Punkt- radien, neben dem hinteren Augeninnenrand auch deutlich größer, die Stirnmitte (und die Antennalhöcker plus Umgebung) ist mindestens zweipunktebreit geglättet. Die schlanken Fühler überragen, zurückgelegt, mindestens mit ihrem letzten Glied den Hinterrand des Pronotums, ihre vorletzten Glieder sind gut doppelt so lang wie breit. Das Pronotum ist erheblich länger als breit (33: 25), deutlich hinter der Mitte am breitesten, von dort nach vorn fast gerade-konisch verengt, nach hinten deutlich einge- schnürt; in der Hinterhälfte wird seitlich ein breiter Quereindruck erkennbar. Die regelmä- Bige, sehr dichte Punktierung ist grob, der mittlere Punktdurchmesser erreicht den apika- len Querschnitt des 8. Fühlergliedes, die Punktabstände sind fast überall deutlich kleiner als die Punktradien, es werden aber jederseits der Mitte in der Vorder- und in der Hinter- hälfte kleine, etwa punktgroße Glättungen deutlich. Die großen, rechteckigen Elytren sind deutlich breiter als der Kopf (39: 35,5), deutlich länger als breit (43,5: 39), Schultern eckig, Seiten lang-gerundet, etwas erweitert, im hinteren Viertel kräftig eingezogen, der Hinterrrand ist tiefrund ausgerandet (Naht- länge: 35). Der recht flache Nahteindruck erlischt vor der Elytrenmitte, der Schulterein- druck ist sehr flach. Die Punktierung ist ähnlich grob wie am Pronotum, aber etwas weniger dicht, im Nahtdrittel sind die Punktabstände meist gut so groß wie die Punktradien, außen kleiner, aber nicht so scharf und eng wie am Pronotum. Das zylindrische Abdomen ist erst ganz hinten verschmälert, die basalen Quereinschnürungen der ersten Segmente sind sehr tief, das 7. Tergit trägt einen deutlichen apikalen Hautsaum (= makroptere Art). Vorn ist die Punktierung gut so grob wie neben den Augen, und dicht, nach hinten wird sie deutlich feiner und weitläufiger, auf dem 5. Tergit sind die Punkte noch so groß wie der basale Querschnitt des 3. Fühlergliedes, ihre Abstände meist schon so groß wie die Punkte, auf dem 7. Tergit sind die Punkte deut- lich kleiner, kleiner als eine hintere Augenfacette, ihre Abstände sind meist doppelt so groß wie die Punkte. Das 8. Tergit ist noch feiner und weitläufiger punktiert, das 10. Tergit fast punktfrei. An den sehr langen Beinen sind die breit gelappten Hintertarsen gut einhalb schienenlang, ihr 1. Glied ist etwas kürzer als die drei folgenden zusammen, deutlich länger als das Klauenglied; schon das 2. Glied ist gelappt. 658 VOLKER PUTHZ STENINEN VON BORNEO 659 Nur die Abdomenspitze (ab Tergit 7) ist flach genetzt. MANNCHEN: Beine ohne besondere Auszeichnungen. 3.-5. Sternit in der hinteren Mitte auf kleiner Fläche unpunktiert-glatt. 6. Sternit in der hinteren Mitte abgeflacht und daselbst etwas feiner und weitläufiger als an den Seiten punktiert und beborstet. 7. Sternit in der hinteren Mitte leicht eingedrückt, der Eindruck in der Sternitmitte wenig tiefer als zum Hinterrand (keinesfalls wie bei S. corporaali schüsselförmig vertieft), im Eindruck fein und sehr dicht auf genetztem Grund punktiert und ziemlich lang beborstet (die Bor- sten etwa so lang wie die übrigen Sternitborsten), Hinterrand flach stumpfwinklig ausge- randet. 8. Sternit (Abb. 40). 9. Sternit apikal fein gesägt. 10. Tergit abgerundet. Der Aedoeagus (Abb. 32) erinnert an den des S. corporaali, die Apikalpartie des Medianlobus ist jedoch kürzer und, was die Ventralfalten angeht, anders gestaltet. Stenus vitabundus sp. n. — ich nenne ihn so, weil ich lange gebraucht habe, in ihm eine neue Art zu erkennen — unterscheidet sich von vielen habituell ähnlichen Arten seiner Gruppe durch anliegende, also nicht auffällig abstehende Abdominalbeborstung, von S. subsimilis L. Benick dazu durch weitläufigere und, vor allem hinten, erheblich feinere Abdominalpunktierung, von S. thanonensis Roug. überdies durch weniger dichte innere Elytrenpunktierung und genetzte Abdomenspitze, von S. corporaali Bernh. und den diesem nahestehenden Arten durch flache Stirnmitte und längeres Pronotum, von allen durch die Sexualcharaktere. Holotypus im B. P. Bishop Museum, Honolulu. Stenus (Hypostenus) sarawakensis Puthz Stenus sarawakensis Puthz 1973, J. Ent. (B) 42: 79 ff. fig. Von dieser Art war bisher nur der @- Holotypus bekannt; aus dem B. P. Bishop Museum lag mir nun aber auch ein, wenn auch immatures, Männchen vor: Sarawak: Nanga Pelagus nr. Kapit, 180-585 m, 7.-14.VIII.1958, T. C. Maa. MANNCHEN: 4. und 5. Sternit vor dem Hinterrand etwas weitläufiger als an den Seiten punktiert. 6. Sternit im hinteren Drittel median mit hufeisenförmigem Eindruck, darin nahezu unpunktiert. 7. Sternit mit langem, schmalem Mitteleindruck, dieser fein und dicht punktiert und beborstet, der Hinterrand flach und breit ausgerandet. 8. Sternit mit tiefem, rundem Ausschnitt etwa in den hinteren drei Achteln. 9. Sternit apikal gesägt. 10. Tergit abgerundet. Aedoeagus (Abb. 7) vergleichsweise außerordentlich groß, Innenkörper mit Tube, weitere Strukturen beim immaturen Stück nicht deutlich unter- scheidbar. Parameren nur kurz beborstet. FIGS 24-37. Stenus (Parastenus) dusun Roug. (HT): Ventralansicht des Aedoeagus (24). — S. (P.) finitimus sp. n. (PT): Ventralansicht des Aedoeagus (25). — S. (P.) dusius sp. n. (HT und PT): Ventralansicht des Aedoeagus, ausgestülptes Innensklerit desselben, 9. Sternit und Spermatheka des Weibchens (26, 27, 30, 31). — S. (P.) implicitus sp. n. (HT): Ventralansicht des Aedoeagus ohne Innenkörper und ausgestülptes Innensklerit desselben (28, 29). — S. (Hypostenus) vitabundus sp. n. (HT): Ventralan- sicht des Aedoeagus (32). — S. (,, Tesnus‘‘) perplexus Puthz: Ventralansicht des Aedoeagus (33). — S. (P.) pigafettai sp. n. (HT): Ventralansicht des Aedoeagus und 9. Sternit (34, 35). — S. (P.) calami- tosus sp. n. (HT): Ventralansicht des Aedoeagus und 9. Sternit (36, 37). — Beborstung und Parame- ren z. T. weggelassen. — Maßstab = 0,1 mm (24 = 25, 26, 28, 30, 32, 36, 37; 27 = 29, 31, 33-35). 660 VOLKER PUTHZ Stenus (Hypostenus) pictus Motschulsky Stenus pictus Motschulsky, 1857, Bull. Soc. Imp. Nat. Moscou 30: 515 f. Stenus pictus; CAMERON 1930, Fauna Brit. India, Col. Staph. I: 352. Stenus pictus; CAMERON 1940, Proc. r. ent. Soc. Lond. (B) 9: 87. Stenus pictus; PUTHZ 1968, Notul. ent. 48: 202 f. figs. Stenus pictus; PUTHZ 1983, Reichenbachia 21: 7. Stenus fascipennis L. Benick, 1942, Ark. Zool. 33 A 17: 12 ff. Stenus oedichiroides Rougemont, 1981, Annali Mus. civ. Stor. nat. Giacomo Doria 83: 334 ff. figs. Stenus flavicollis Bernhauer, 1926, Ent. Mitt. 15: 124 syn. n. Ich habe diese Art bereits 1983 unter diesem Namen aus Borneo gemeldet (Tumbang Hiang, Sept. 1881, Grabowsky: Naturhist. Museum Wien, coll. Eppelsheim, und coll. m.), nun aber auch festgestellt, daß es sich dabei um Stücke derjenigen Serie handelt, aus der Bernhauer seinerzeit — nach einem Weibchen! — seinen S. flavicollis beschrieben hat, der somit eingezogen wird. Stenus pictus Motsch. ist eine farblich außerordentlich variable Art, und deshalb ist es nicht verwunderlich, daß er mehrfach beschrieben wurde, zumal man bisher nur wenige Stücke kannte. Stenus (Hypostenus) piliferus conulus L. Benick Stenus conulus L. Benick, 1933, Wien. ent. Ztg. 50: 103 ff. Stenus piliferus conulus; PUTHZ 1973, J. Ent. (B) 42: 72 figs. 19: Sabah: Tanjung Aru Beach, 21.VIII.1983, Hevel & Steiner (USNM). Eine Art der Ebene, die durch Kätschern und Einzelfang zu erbeuten ist, in Gesieben aber fehlt. Stenus (Hypostenus) setosus L. Benick Stenus setosus L. Benick, 1928, Sarawak Mus. J. 3: 456 f. Stenus setosus; PUTHZ 1985, Dt. ent. Z. (N.F.) 32: 94. 19 : Sabah: Poring Hot Springs, 500 m env., forêt a Dipterocarpaceae relativement humide, bat- tage, 7.V.1987, Burckhardt & Löbl. Zur Frage der Konspezifitàt mit S. singaporensis Bernh. habe ich mich I. c. geäußert; leider kann dies Problem jetzt immer noch nicht gelöst werden. Stenus (Hypostenus) iniquus L. Benick Stenus iniquus L. Benick, 1931, Wien. ent. Ztg. 48: 138 ff. Stenus iniquus; PUTHZ 1970, Bull. Inst. r. Sci. nat. Belg. 46 (18): 12. Stenus iniquus; ROUGEMONT 1983, Nat. Hist. Bull. Siam Soc. 31: 35 figs. Stenus iniquus; ROUGEMONT 1987, Revue suisse Zool. 94: 710. lo: Sarawak: Semengok(li) Forest Reserve 11 mi. S.W. Kuching, R. W. Taylor, 1.-4.VI.1968 (Museum d’histoire naturelle, Genf). Neu für Borneo. Dieses Stück unterscheidet sich genitaliter nicht vom typischen S. iniquus (Penang), aber äußerlich: der Kopf ist deutlich breiter als die Elytren _ (diese sind also kleiner), seine Punktierung ist weniger gedrängt. Bisher nur von Penang und von Thailand bekannt. STENINEN VON BORNEO 661 Stenus (Parastenus) sandakanensis Bernhauer Stenus sandakanensis Bernhauer, 1926, Ent. Mitt. 15: 131. Stenus sandakanensis; PUTHZ 1973, J. Ent. (B) 42: 73 fig. Stenus sandakanensis; ROUGEMONT 1986, Sarawak Mus. J. 36: 282. 40 0,19: Sabah: Poring Hot Springs, Langanan Falls, 900-950 m, forêt de montagne à Dipte- rocarpaceae, tamisage de débris végétaux à proximité du ruisseau, 12.V.1987, Burckhardt & Löbl; 29 9: Kibongol Valley, a7 km au nord de Tambunan, 700 m, au pied de Crocker Range, tamisage dans un ravin boisé a proximité de cultures, 20.V.1987, Burckhardt & Löbl. Außerdem sah ich noch 19: ,,Borneo‘‘, 1926, Mjöberg (MCZH). Offenbar eine auf Borneo endemische Art der guttalis- Gruppe. Stenus (Parastenus) cephalo Puthz Stenus cephalo Puthz, 1984, Ent. BI. Biol. Syst. Käfer 80: 173 f. fig. lo: Sabah: Poring Hot Springs, 500 m env., forêt à Dipterocarpaceae relativement humide, tamisage dans la forêt, 7.V.1987, Burckhardt & Löbl; 19 : ibidem, tamisage d’écorces et bois mort avec champignons à la lisière de la forêt, 8.V.1987, Burckhardt & Löbl; 1 © : ibidem, forêt de Diptero- carpaceae, 12.V.1987, Burckhardt & Löbl. Von dieser Art war bisher nur der Holotypus aus Selangor bekannt: neu für Borneo! Stenus (Parastenus) sordidipes sp. n. Diese neue Art ist die Schwesterart des S. palawanensis Wend., dem sie auch ober- flächlich ähnlich sieht; sie erinnert auch an S. cyanellus L. Benick und an S. approximatus L. Benick. Auffällig an an ihr sind die schrägen Schläfen und die etwas verdunkelten Tar- sen (Name!). Sie bildet mit wenigen anderen Arten zusammen eine Gruppe, die ich hier erstmalig differenziere; kennzeichnendes Merkmal ist, neben der Kopfgestalt, das Auftre- ten besonderer Paramerenborsten (s.u.). Brachypter, ziemlich matt (wegen dichter und tiefer Netzung nur etwas schimmernd), Stirn grob und mäßig dicht, Pronotum und Elytren grob bis sehr grob und sehr dicht punktiert, Abdomen vorn wenig fein, hinten sehr fein, überall weitläufig punktiert. Beborstung nur am Abdomen auffällig. Fühlerbasis gelblich, die Spitze verdunkelt. Taster und Beine gelblich bis bräunlichgelb, Schenkelspitzen und Schienenbasis etwas dunkler, bräunlich, Tarsen insgesamt angedunkelt (= ,,schmutzige Füße‘‘). Oberlippe dunkel- braun, heller gesäumt. Clypeus und Oberlippe dünn beborstet. Länge: 4,5-5,5 mm. © — Holotypus und 1 9 - Paratypus: Sabah: Kinabalu National Park, Layang Layang, 2610 m, 2.V.1987, A. Smetana; 10, 19 - Paratypen: Kinabalu N.P., Summit Trail, Pondok Lowii 2300-2400 m, 28.1V.1987, A. Smetana; 200, 19- Paratypen: Mt. Kinabalu à proximité de Layang Layang, 2600 m, for&t brumeuse, tamisage de mousses et de feuilles mortes tres humides, 2.V.1987, Burck- hardt & Löbl. Der Kopf ist deutlich breiter als die Elytren (40: 36), seine hintere Seitenkontur vom Hals nach vorn schräg (etwa im Winkel von 20°), die Augen also nicht, wie bei den meisten Sfenus- Arten, hinten stark konvex, sondern eher abgeflacht. Die Stirn ist breit (mittlerer Augenabstand: 22) und flach, sie zeigt zwei deutliche, breite Längsfurchen, ihr Mittelteil ist etwas breiter als jedes der Seitenstücke, sehr breit und flach erhoben, erreicht 662 VOLKER PUTHZ nicht ganz das Augeninnenrandniveau. Die ziemlich flache Punktierung ist grob bis sehr grob und mäßig dicht, die größten Punkte erreichen mindestens den apikalen Querschnitt des 2. Fühlergliedes, die kleinsten, direkt am Augeninnenrand, sind so groß wie der mittlere Querschnitt des 3. Fühlergliedes, die Punktabstände sind zwar überwiegend etwas kleiner als die Punktradien, mehrfach aber auch größer, besonders in der Stirnmitte und neben dem hinteren Augeninnenrand. Die schlanken Fühler erreichen, zurückgelegt, etwa den Hinterrand des Prono- tums, ihre vorletzten Glieder sind eineinhalb mal so lang wie breit. Das Pronotum ist deutlich länger als breit (35: 29), ziemlich zylindrisch, seit- lich also wenig gewölbt, in den vorderen zwei Dritteln flach konkvex, im hinteren Drittel sehr flach konkav. Knapp hinter der Mitte wird ein flacher Schräg- bis Quereindruck deut- lich. Die Punktierung ist grob und sehr dicht, regelmäßig, der mittlere Punktdurchmesser ist fast so groß wie der größte Querschnitt des 2. Fühlergliedes, die Punktzwischenräume sind viel kleiner als die Punktradien. Die lang-trapezoiden Elytren sind schmäler als der Kopf (36: 40), so lang wie breit, die Schultern sind völlig abgeschrägt, die Seiten ziemlich stark gerade divergent, im hinteren Viertel deutlich eingezogen, der Hinterrand ist tief ausgerandet (Nahtlänge: 27). Neben der Naht können die Elytren etwas niedergedrückt sein, an den Seiten zeigt sich ein weiterer Eindruck, etwa in Höhe der Längsmitte. Die Punktierung ist sehr grob, also gröber als am Pronotum, sehr dicht. Das Abdomen ist breit-ellipsoid, die leicht ventrad geneigten, unpunktierten Paratergite schmal, diejenigen des 4. Tergits so breit wie das 3. Fühlerglied, die basalen Querfurchen der ersten Tergite sind sehr tief, das 7. Tergit besitzt einen rudimentären api- kalen Hautsaum. Die Punktierung ist vorn wenig fein und weitläufig, auf dem 3. Tergit sind die Punkte etwa so groß wie der mittlere Querschnitt des 3. Fühlergliedes, ihre Abstände sind meist so groß bis wenig größer als die Punkte. Nach hinten wird die Punk- tierung feiner, auf dem 7. Tergit sind die Punkte deutlich feiner als der basale Querschnitt des 3. Fühlergliedes, ihre Abstände gut doppelt so groß wie die Punkte. 8. und 10. Tergit ähnlich wie das 7. punktiert. An den schlanken Beinen sind die gelappten Hintertarsen fast drei Viertel schie- nenlang, ihr 1. Glied ist gut so lang wie die drei folgenden zusammen, fast doppelt so lang wie das Klauenglied, das 4. Glied ist lang und schmal zweigelappt. Die ganze Oberseite ist sehr dicht und tief, etwa isodiametrisch genetzt. MANNCHEN: Beine ohne Auszeichnungen. Metasternum in der hinteren Mitte mäßig eingedrückt, wenig fein und ziemlich dicht auf flach genetztem Grund punktiert. Vorder- sternite ohne Auszeichnungen. 7. Sternit median fein und viel dichter als an den Seiten punktiert und beborstet, vor dem Hinterrand etwas abgeflacht, Hinterrand kaum erkenn- bar flach ausgerandet. 8. Sternit mit breitrundem Ausschnitt etwa im hinteren Fünfzehn- tel. 9. Sternit - (Abb. 22). 10. Tergit breit: abgerundet bis Jerchtsekonkay. Der Aedoeagus (Abb. 21) ähnelt prinzipiell dem der verglichenen Arten, der Medianlo- bus ist aber vorn spitzwinklig verengt und fast so lang wie die Parameren; neben anderen besitzen diese proximal einige sehr lange Borsten, die eine feine, schraubige Oberflächen- skulptur zeigen. WEIBCHEN: Metasternum wie beim Männchen, ebenso das 7. Sternit. 8. Sternit breit abgerundet, median nicht vorgezogen. Valvifer apikal gesägt. 10. Tergit breit abgerundet. Spermatheka nicht auffällig. Stenus sordidipes sp. n. unterscheidet sich von seinen unmittelbaren Verwandten | S. palawanensis Wend. und S. cyanellus L. Benick sofort durch anderen Kopfumriß und STENINEN VON BORNEO 663 feinere Abdominalpunktierung, dadurch auch von S. approximatus L. Benick. In Borneo ist ihre Schwesterart S. muluensis Roug., von dem ich nach Abfassung dieser Diagnose den Holotypus aus dem British Museum Natural History studieren konnte. Stenus sordidipes läßt sich von S. muluensis so trennen: Größer (S. muluensis mißt, ausgezogen, nur 4,3 mm), Kopf mit schrägen Schläfen, Stirnpunktierung etwas feiner, Fühler kürzer (bei S. muluensis überragt mindestens das 11. Glied den Pronotumhinterrand), Punktierung des Pronotums etwas gröber. Vor allem aber ist es die Skulptur des Abdomens, die es erlaubt, beide Arten sicher zu trennen: Bei S. muluensis ist die Punktierung vorn deutlich rund eingestochen, grob und, mindestens in der Hinterhälfte der Tergite, sehr weitläufig, auf dem 3. Tergit sind die Punktabstände hier doppelt und mehr so groß wie die Punkte, nach hinten wird die Punktierung erheblich feiner, auf dem 6. und 7. Tergit erscheint sie auf den ersten Blick wie erloschen; dazu kommt der größere Glanz des Abdomens: die enge Grundskulptur ist weniger eng und flacher eingeritzt, in ihr bleibt die Punktierung i. a. deutlich, bei S. sordidipes hingegen (Punktierung vgl. 0.) ist die Grundskulptur sehr eng und tief eingeritzt, die Punktierung dadurch weniger deutlich abgesetzt, auch erschei- nen die Punkte leicht längs-ausgezogen. Beim Weibchen ist das 8. Sternit bei S. muluensis zur Hinterrandmitte deutlich spitz vorgezogen, die Seiten davor sind flach konkav aus gerandet, nicht so bei S. sordidipes. Einen an die neue Art erinnernden Kopfumriß besitzen in der Orientalis noch die Spezies um S. fenuimargo Cam. und S. habropus Puthz und auch S. pseudopictus Cam, alle diese Arten haben aber apikolateral lang-einspitzige 9. Sterna. Holotypus in coll. A. Smetana, Ottawa, Paratypen ibidem, im Muséum d’histoire naturelle, Genf und in meiner Sammlung. Stenus (Parastenus) kalimantanus sp. n. Diese neue Art gehört in eine Gruppe habituell sehr einförmiger, montaner Paraste- nen, sie erinnert gestaltlich an S. palawanensis Wend. und auch an S. muluensis Roug., ihre Gruppenzugehörigkeit kann ich wegen fehlenden Mannchens nicht sicher angeben. Auffällig ist die neue Art wegen ihrer vorn sehr groben und hinten sehr feinen Abdominal- punktierung. Brachypter, schwarz mit schwach bräunlichem Anflug, schwach glänzend, außer an der Abdomenspitze überall sehr grob und sehr dicht punktiert, kaum erkennbar beborstet. Fühler bräunlichgelb, die Keule etwas dunkler. Taster gelblich. Beine bräunlichgelb, die Schenkelspitzen und die Tarsengliedspitzen dunkler. Oberlippe dunkelbraun, hell gesäumt. Clypeus und Oberlippe schütter beborstet. Länge: 4,2-4,7 mm. © - Holotypus und 29 9- Paratypen: Sabah: Crocker Range, 1550-1650 m, à proximité du col (route Kota Kinabalu-Tambunan), forêt de Lithocarpus-Castanopsis, tamisage de bois pourri, feuilles mortes et mousses, 16.V.1987, Burckhardt & Löbl; 19 - Paratypus: Poring Hot Springs, Langanan riber, 850 m, tamisage de feuilles mortes et mousses à proximité du ruisseau, 14.V.1987, Burckhardt & Löbl. Der Kopf ist breiter als die Elytren (40: 36), die mäßig breite Stirn (mittlerer Augenabstand: 19) insgesamt eingesenkt, mit zwei flachen Längsfurchen, der Mittelteil ist wenig deutlich abgesetzt, etwa so breit wie die Seitenstücke und kaum erhoben (aber eben nicht ganz flach). Die Punktierung der Stirn ist sehr grob und durchgehend sehr dicht, der mittlere Punktdurchmesser erreicht fast den größten Querschnitt des 2. Fühlergliedes, die Punktzwischenräume sind viel kleiner als die Punktradien. 664 VOLKER PUTHZ Die schlanken Fühler erreichen, zurückgelegt, höchstens den Pronotumhinter- rand, ihre vorletzten Glieder sind etwa eineinhalb mal so lang wie breit. Das Pronotum ist deutlich etwas länger als breit (33: 29), vorn seitlich mäßig konvex, hinten deutlich, aber nicht stark eingeschnürt; kurz hinter der Mitte wird ein Quereindruck erkennbar. Die Punktierung ist sehr grob und überall äußerst dicht bis leicht rugos, so grob wie in der Stirnmitte. Dietrapezoiden Elytren sind schmäler als der Kopf (36: 40), breiter als lang (36: 34), ihre Schultern stark abgeschrägt, die Seiten gerade nach hinten divergent, im hinteren Viertel mäßig stark eingezogen, der Hinterrand ist ziemlich tief ausgerandet (Nahtlänge: 24,5). Neben der erhobenen Nahtkante sind sie leicht niedergedrückt. Die Punktierung ist noch gröber als am Pronotum, eine Idee flacher, sehr dicht, die Punktabstände sind eine Idee größer (flacher) als auf dem Pronotum. Abdomen ellipsoid, Paratergite schmal und unpunktiert, die des 4. Tergits höchstens so breit wie das 3. Fühlerglied, die basalen Querfurchen der ersten Tergite sind mäßig tief, das 7. Tergit trägt einen schmalen apikalen Hautsaum (die Art ist aber mikropter). Vorn ist das Abdomen auffallend grob und dicht punktiert, erst die Tergite 7-10 zeigen abrupt feine und weitläufige Punktierung; das 3. Tergit ist fast so grob wie die Stirn punktiert, wenn auch die Punktabstände weniger scharf, in der hinteren Mitte sogar halb- punktgroß sind; noch das 6. Tergit trägt grobe Punkte, die so groß sind wie der apikale Querschnitt des 2. Fühlergliedes, ihre Abstände sind kleiner als die Punktradien, das hin- tere Sternitdrittel ist allerdings sehr weitläufig punktiert bis punktfrei. Das 7. Tergit zeigt basal noch etwa eine Doppelreihe grober Punkte, besitzt im übrigen aber nur noch sehr C= wi Gh FIGS 38-45. 10. Tergit der Weibchen von Dianous puthzi Lundgren (38) und D. /oeblianus sp. n. (39). — 8. Ster- nit der Männchen von Stenus vitabundus sp. n. (40), S. calamitosus sp. n. (41), S. dusun Roug. (HT) (42), S. finitimus sp. n. (43), S. implicitus sp. n. (44) und S. dusius sp. n. (45). Jeweils gleicher MaB- stab bei den Abb. 41-45. STENINEN VON BORNEO 665 feine Punkte (feiner als der basale Querschnitt des 3. Fühlergliedes), die sehr weitläufig angeordnet sind, ebenso das 8. Tergit. 10. Tergit nur mit Punktspuren. AndendünnenBeinen sind die gelappten Hintertarsen fast zwei Drittel schienen- lang, ihr 1. Glied ist fast so lang wie die drei folgenden zusammen, erheblich länger als das Klauenglied; 4. Glied lang und schmal zweilappig. Die ganze Oberseite ist dicht, aber ziemlich flach genetzt. MANNCHEN: unbekannt. WEIBCHEN: Metasternum median abgeflacht, grob und dicht auf genetztem Grund punktiert. Sternite in der hinteren Mitte feiner als an den Seiten punktiert. 7. Sternit median auf schmaler Fläche sehr fein und dicht punktiert und beborstet, Hinterrand nicht ausgerandet. 8. Sternit apikal dreieckig vorgezogen, in der Mitte abgerundet. Valvifer api- kal gesägt (Abb. 4). 10. Tergit schmal abgerundet. Spermatheka schwach sklerotisiert, kaum auffällig. Stenus kalimantanus sp. n. unterscheidet sich von S. palawanensis Wend. durch dichtere Stirnpunktierung und vorn erheblich gröbere Abdominalpunktierung; darin kommt sie dem erheblich kleineren S. despectus L. Benick (von den Philippinen) nahe, unterscheidet sich von diesem jedoch durch deutliche Paratergite. Von S. muluensis Roug. trennt man ihn sofort durch seine gröbere und dichtere vordere Abdominalpunktierung. — Solange das Männchen nicht bekannt ist, muß die genaue Stellung dieser Art offen bleiben. Ich vermute sie aber in der palawanensis- Gruppe. Holotypus im Museum d’histoire naturelle, Genf, Paratypen ibidem und in coll. m. Stenus (Parastenus) dusun Rougemont Stenus dusun Rougemont, 1986, Nouv. Revue Ent. (N.S.) 3: 267 f. figs. 20 o : Sabah: Mt. Kinabalu, 1550 m, à proximité des ,, Headquarters‘‘, 23.1V.1987, Burckhardt & Lobl; So ©, 49 © : ibidem, 1550-1650 m, Silau-Silau Trail, forêt de Lithocarpus-Castanopsis, tamisage de bois pourri et de feuilles mortes dans un ravin humide, 24.1V.1987, Burckhardt & Löbl; 300, 49 ©: ibidem 1560 m, tamisage de feuilles mortes et mousses, 28.1V.1987, Burckhardt & Lobl; 300,29 © : Mt. Kinabalu, 1540 m, Liwagu Trail, tamisage de débris végétaux dans un petit ravin et au pied de vieux arbres, 29.VI.1987, Burckhardt & Löbl; 20 ©, 19 : Mt. Kinabalu, 1500 m, Liwagu Trail, Section 2, tamisage a proximité de la riviere, 30.1V.1987, Burckhardt & Löbl; 10,19: Liwagu River Trail, 1500-1550 m, 27.1V.1987, A. Smetana; 10, 29 © : Headquarters at Liwagu River, 1500 m, 25.IV.1987, A. Smetana; 19: ibidem, 1495 m, 21.V.1987, A. Smetana; 39 9: Liwagu Trail, 1500 m, Section 2, forêt de Lithocarpus-Podocarpus, tamisage de débris végétaux sur une pente partiellement débroussaillée, 21.V.1987, Burckhardt & Löbl; 10: 1430 m, près de Liwagu river, tamisage de feuilles mortes au pied de roches, 22.V.1987, Burckhardt & Löbl; 19 : Summit Trail, Pondok Ubah, 2050 m, 26.IV.1987, A. Smetana; 20 © : Crocker Range, face ouest, 1600 m env., km 51-52 — route de Kota Kinabalu-Tambunan, forêt humide a Lithocarpus, Castanopsis et fougeres arborescentes, 18.V.1987, Burckhardt & Löbl; 19: Headquarters, 1560-1660 m, 24.1V.1987, A. Smetana; 29 2: ibidem 1560 m, 23.IV.1987, A. Smetana. Stenus dusun scheint also in Sabah nicht gerade selten zu sein. Er bildet, zusammen mit mehreren neuen Arten, einen in Borneo wohl endemischen Komplex (die als mögliche enge Verwandte infrage kommenden wenigen Arten, auf Java und auf den Philippinen, sind ungenügend bekannt, weshalb hier keine genauen Angaben gemacht werden können) mehrerer Arten. Um diese unterscheiden zu können, beschreibe ich hier noch einmal die Sexualcharaktere und gebe Maße an, die alle mit Hilfe desselben Gerätes festgestellt sind. REV. SUISSE DE ZOOL., T. 95, 1988 44 666 VOLKER PUTHZ Proportionsmaße des o°- Holotypus: Kopfbreite: 45,5; mittlerer Augenabstand: 23; Pronotumbreite: 33,5; Pronotumlange: 37,5; größte Elytrenbreite: 49; größte Elytren- länge: 48; Nahtlänge: 37,5. Gesamtlänge: 5,0-6,0 mm. MANNCHEN: Metasternum median auf einer großen, etwa ein gleichseitiges Dreieck bildenden Fläche, die abgesetzt erscheint, breit abgeflacht bis leicht eingedrückt und daselbst flach, wenig fein und dicht, ziemlich gleichmäßig, auf eng-genetztem, aber metal- lisch schimmerndem Grund punktiert und kurz beborstet (bei schrägem Lichteinfall erscheint diese Fläche leicht matt, Punktabstände fast überall kleiner als die Punkte. Ven- tralseite des Abdomens (vgl. Abb. 6, ROUGEMONT 1986): 3. Sternit in der hinteren Mitte auf spitzwinkliger Fläche abgeflacht, äußerst fein und sehr dicht punktiert und wollig beborstet. Sternite 4-7 median unterschiedlich breit und unterschiedlich tief eingedrückt, im Eindruck jeweils extrem fein und extrem dicht punktiert/genetzt und dicht wollig beborstet, im hinteren Drittel des 7. Sternits grob und sehr dicht skulptiert und steif bebor- stet; Eindruck des 4. Sternits mit nach hinten gerade divergierenden Seiten, am Hinterrand doppelt so breit wie vorn, der Hinterrand breit ausgerandet; Eindruck des 5. Sternits sehr breit und sehr tief, stark nach hinten divergierend, hinten etwa zwei Drittel so breit wie das 5. Segment, die Eindruckseiten nach hinten ziemlich stark ansteigend, leicht über den Sternithinterrand vorgezogen, Hinterrand in der Mitte sehr breit und tief ausgerandet; 6. Sternit mit etwas schmälerem, aber sehr tiefem, etwa gleichbreitem Eindruck, der Ein- druck nicht ganz halb so breit wie das 6. Segment, die Eindruckseiten stark zahnförmig erhoben (die Seitenkontur der Eindruckkante ist deutlich konvex-gerundet), über den Ster- nithinterrand vorspringend, Hinterrand breit und tief ausgerandet; 7. Sternit vorn mit breitem, tiefem, im hinteren Drittel mit schmälerem, wenig tiefem Eindruck, die Ein- druckseiten von vorn nach hinten innen gerundet, konvergent, die erhobene Seitenkante viel weniger erhoben als an den vorhergehenden Sterniten und im hinteren Drittel des 7. Sternits verflacht, Hinterrandmitte nur flach ausgerandet. 8. Sternit (Abb. 42). 9. Ster- nit am Hinterrand gerundet-gesägt. 10. Tergit breit und flach abgerundet. Aedoeagus (Abb. 24) sehr lang und schmal, Innenkörper mit stark sklerotisiertem, angelhakenartigem Sklerit. WEIBCHEN: Metasternum wie beim Männchen skulptiert, bei schrägem Lichteinfall irisierend. Sternite median dichter und feiner als an den Seiten punktiert und beborstet. 7. Sternit längs der Mitte schmal abgeflacht und sehr fein und sehr dicht punktiert und beborstet, Hinterrand flach, aber deutlich ausgerandet. 8. Sternit am Hinterrand sehr breit und flach abgerundet, fast leicht ausgerandet. Valvifer am Hinterrand gesägt. 10. Tergit am Hinterrand breit abgerundet. Spermatheka ähnlich wie bei S. dusius sp. n. (vgl. Abb. 31). Stenus (Parastenus) implicitus sp. n. Diese neue Art ist eng mit S. dusun Roug. verwandt und bisher mit ihm verwechselt worden. Sie sieht ihm auch sehr ähnlich. Schwarz mit bräunlichem Anflug, leicht metallisch schimmernd, Vorderkörper sehr grob und sehr dicht punktiert, Abdomen mäßig grob bis fein und weitläufig punktiert; Beborstung kurz, wenig auffällig. Fühler bräunlichgelb, die Keule dunkler. Taster und Beine bräunlichgelb, die Knie und Tarsengliedspitzen gebräunt. Oberlippe dunkelbraun, in der Vorderhälfte aufgehellt. Clypeus und Oberlippe mäßig dicht beborstet. Länge: 4,7-5,3 mm. STENINEN VON BORNEO 667 © — Holotypus: Sabah: Kinabalu National Park, Headquarters Area, 1560 m, 12.IX.1983, W. E. Steiner & A. Harman. K o pf etwas schmaler als die Elytren (43,5: 46), Stirn breit (mittlerer Augenab- stand: 22), insgesamt tief eingesenkt, mit zwei deutlichen Seitenfurchen und einem nur flach erhobenen Mittelteil, dieser etwa so breit wie jedes der Seitenstücke; Punktierung sehr grob, auf den Seitenstücken sehr dicht, in der Stirnmitte erheblich weniger dicht, mittlerer Punktdurchmesser deutlich größer als der größte Querschnitt des 3. Fühler- gliedes, gut so groß wie der basale Querschnitt des 2. Fühlergliedes, Punktabstände seitlich viel kleiner als die Punktradien, am Mittelteil wiederholt so groß wie die Punkte. Die schlanken Fühler überragen, zurückgelegt, mit ihren letzten beiden Gliedern den Pronotumhinterrand, die letzten Glieder sind doppelt so lang wie breit. Das Pronotum ist deutlich länger als breit (35: 31,5), in den vorderen zwei Dritteln seitlich mäßig konvex, im hinteren Drittel deutlich eingeschnürt. Knapp hinter der Mitte wird ein breiter seitlicher Quereindruck deutlich. Die Punktierung ist sehr grob und äußerst dicht, leicht rugos, ziemlich regelmäßig, die Punkte sind kaum größer als neben den Augen, die Punktabstände viel kleiner als die Punktradien und genetzt. Die Elytren sind deutlich breiter als der Kopf (46: 43,5), kaum breiter als lang (46: 45), Schultern eckig, Seiten lang-konvex erweitert, im hinteren Viertel deutlich einge- zogen, der Hinterrand ist breit und ziemlich tief ausgerandet (Nahtlänge: 34,5). Der Nahteindruck ist deutlich, weniger der Schultereindruck. Die Punktierung ist noch etwas gröber, aber etwas flacher als am Pronotum, auf der Scheibe sehr dicht, am seitlichen Deckenabfall etwas feiner und extrem dicht rugos-matt; auf der Scheibe erreichen die genetzten, aber trotzdem fast glänzenden Punktzwischenräume etwa ein Drittel des Punkt- durchmessers. Das stark gewôlbte Abdomen besitzt nur sehr schmale, ventrad geneigte Para- tergite, diejenigen des 4. Segmentes sind nur so breit wie das 3. Fühlerglied, in ihnen ste- hen nur ganz wenige, einzelne Punkte, die basalen Querfurchen der ersten Tergite sind tief, das 7. Tergit trägt einen deutlichen apikalen Hautsaum (= makroptere Art). Vorn ist die Punktierung mäßig grob und mäßig dicht, nimmt dann sehr an Stärke und Dichte ab, auf dem 7. Tergit sind die Punkte viel feiner als der basale Querschnitt des 3. Fühler- gliedes, ihre Abstände mindestens doppelt so groß wie die Punkte. Das 8. Tergit ist wenig gröber, kaum dichter punktiert, das 10. Tergit trägt mehrere ziemlich feine Punkte. An den kräftigen Beinen sind die gelappten Hintertarsen zwei Drittel schienen- lang, das 1. Glied ist so lang wie die drei folgenden zusammen, erheblich länger als das Klauenglied; das 4. Glied ist lang und dünn gelappt. Die ganze Oberseite ist mehr oder weniger flach genetzt, zeigt deshalb auch keinen echten Glanz, sondern mehr oder weniger kräftigen Schimmer. MÄNNCHEN: 1. Tarsenglied leicht, aber erkennbar verbreitert. Metasternum auf einer großen, dreieckigen (oder auch halbkreisförmigen) Fläche, deren hinterer Abschluß breiter ist als die beiden schrägen Dreieckseiten und die insgesamt deutlich abgesetzt erscheint, breit eingedrückt und daselbst mäßig grob und dicht, ziemlich gleichmäßig auf sehr eng genetztem, aber metallisch schimmerndem Grund punktiert und kurz beborstet (bei schrägem Lichteinfall erscheint diese Fläche irisierend-matt), die Punktabstände über- all etwas kleiner als die Punkte, zur vorderen Mitte werden die Punkte deutlich feiner und weitläufiger. 3. Sternit in der hinteren Mitte leicht abgeflacht, sehr fein und dicht punk- tiert und beborstet. Sternite 4-7 median etwa ähnlich breit und ähnlich tief eingedrückt, im Eindruck jeweils extrem fein und extrem dicht punktiert/genetzt und dicht wollig beborstet, 7. Sternit in der hinteren Mitte ziemlich fein und sehr dicht skulptiert und steif 668 VOLKER PUTHZ beborstet; Eindruck des 4. Sternits mit nach hinten gerade divergierenden Seiten, am Hin- terrand doppelt so breit wie vorn, Hinterrand sehr flach, sehr breit ausgerandet; 5. Sternit etwa ebenso breit wie das 4. Sternit und keinesfalls tiefer, eher weniger tief eingedrückt, der Eindruck etwas nach hinten divergierend, an seiner breitesten Stelle nicht ganz so breit wie die Hälfte des 5. Sternits, die Eindruckseiten nach hinten nur schwach ansteigend, der Hinterrand flach und breit ausgerandet; 6. Sternit mit lang-hufeisenförmigem Ein- druck, die mäßig erhobenen Eindruckseiten im hinteren Viertel verflacht (bei Seiten- ansicht in flachkonvexem Bogen), Hinterrand flach und mäßig breit ausgerandet. 8. Sternit (Abb. 44), die Seiten des Ausschnittes häutig gesäumt. 9. Sternit ähnlich Abb. 30. 10. Tergit am Hinterrand sehr breit abgerundet, median flach ausgerandet. Der Aedoeagus (Abb. 28) entspricht prinzipiell dem des S. dusun, ist jedoch erheblich kürzer und besitzt einen ganz anders gestalteten, sklerotisierten Haken-Spangen-Apparat (Abb. 29). WEIBCHEN: unbekannt. Stenus implicitus sp. n. — nomen sit omen — unterscheidet sich von seinen Verwand- ten durch seine Sexualcharaktere, von S. dusun Roug. und S. finitimus sp. n. am besten nur dadurch, von S. dusius sp. n. überdies durch schmäleren Kopf und vorn weniger grobe und weniger dichte Abdominalpunktierung, von S. calamitosus sp. n. ebenfalls durch schmäleren Kopf, kürzeres Pronotum und beim Männchen verbreitertes 1. Hinter- tarsenglied. Holotypus im US National Museum, Washington. Stenus (Parastenus) finitimus sp. n. Diese neue Art ist nah mit S. dusun Roug. verwandt und sieht ihm und dem S. impli- citus sp. n. sehr ähnlich. Eine ausführliche Beschreibung hatte weitgehend nur wiederho- lenden Charakter. Ich fasse mich daher kurz und gebe dann einen Vergleich. Schwarz mit leicht bräunlichem Anflug, stark (leicht metallisch) schimmernd (oder: fettglänzend), Vorderkörper sehr grob und dicht punktiert, Abdomen mäßig grob bis fein, weitläufig punktiert; Beborstung kurz, kaum auffällig. Fühler bräunlichgelb, die Keule dunkler braun. Taster und Beine bräunlichgelb, Knie und Tarsengliedspitzen gebräunt. Oberlippe schwarzbraun, vorn breit heller gesäumt. Clypeus und Oberlippe wenig dicht beborstet. Länge: 5,3-6,3 mm. © — Holotypus und 30 ©, 29 9- Paratypen: Sabah: Mt. Kinabalu National Park, Summit Trail, 1890 m, V.1987, A. Smetana; 10, 29 Q- Paratypen: Mt. Kinabalu N-Pk., Headquarter, Liwagu River Trail, 1500-1550 m, 27.1V.1987, A. Smetana; 10° - Paratypus: Liwagu Trail, tamisages d’écorces, bois pourri et débris végétaux le long d’un tronc et au pied de souches, 27.1V.1987, Burck- hardt & Löbl; 40° ©, 39 © - Paratypen: ibidem 1580 m, 27.1V.1987, Burckhardt & Löbl; 1 0 - Para- typus: Crocker Range, 1550-1650 m, à proximité du col (route Kota Kinabalu-Tambunan), forêt de Lithocarpus-Castanopsis, tamisage de bois pourri, feuilles mortes et mousses, 16.V.1987, Burckhardt & Löbl; 5 9 © - Paratypen: ibidem, face ouest, 1600 m, km 51-52 route de Kota Kinabalu-Tambunan, tamisage de débris végétaux dans un ravin humide et à la lisière de la forêt, 18.V.1987, Burckhardt & Löbl. Proportionsmaße des Holotypus: Kopfbreite: 48,5; mittlerer Augenabstand: 24; Pro- notumbreite: 36; Pronotumlänge: 40; größte Elytrenbreite: 50; größte Elytrenlänge: 51; Nahtlänge: 46. STENINEN VON BORNEO 669 MANNCHEN: 1. Tarsenglied auffällig verbreitert, bis ein Drittel breiter als das 2. Glied. Metasternum median auf einer großen, etwa ein gleichseitiges Dreieck bildenden Fläche, die wenig abgesetzt erscheint, abgeflacht, insgesamt aber noch leicht erhoben, in der hinteren Mitte eingedrückt und daselbst fein und weitläufig, ziemlich gleichmäßig auf mäßig eng genetztem, stark metallisch schimmerndem Grund punktiert und sehr kurz beborstet (bei schrägem Lichteinfall erscheint diese Fläche leicht glänzend, nicht iri- sierend), Punktabstände überall größer als die Punkte. 3. Sternit in der hinteren Mitte auf der Fläche eines gleichseitigen Dreiecks breit eingedrückt und daselbst extrem fein und extrem dicht punktiert und wollig beborstet, Sternite 4-7 median unterschiedlich breit und unterschiedlich tief eingedrückt, im Eindruck jeweils extrem fein und extrem dicht punk- tiert/skulptiert und dicht wollig beborstet, 7. Sternit im hinteren Drittel mäßig grob, sehr dicht punktiert-skulptiert und steif beborstet; 4. Sternit mit trapezoidem Eindruck, die Seiten gerade nach hinten divergierend, der Eindruck an seiner breitesten Stelle nicht ganz einhalb so breit wie das 4. Segment, deutlich mehr als doppelt so breit als vorn am Beginn des Eindrucks, der Hinterrand breit ausgerandet; 5. Sternit breiter und tiefer ausgerandet, die kantig erhobenen Seiten stark nach hinten divergierend, etwas über den Sternithinter- rand vorgezogen, der Eindruck an seiner breitesten Stelle nicht ganz drei Fünftel so breit wie das zugehörige Segment, der Hinterrand sehr breit und tief ausgerandet; 6. Sternit mit etwa ebenso breitem und ebenso tiefem Eindruck wie der des 5. Sternits, die erhobenen Eindruckseiten hinten aber fast parallel, nicht divergent, der Eindruck insgesamt breit halbkreisförmig, die Eindruckseiten zahnförmig über den Sternithinterrand vorspringend, der Hinterrand sehr breit und ziemlich tief ausgerandet (die Seitenkontur der Eindruck- kante ist äußerst flach-konvex, fast gerade); 7. Sternit vorn mit breitem, tiefem, im hin- teren Drittel mit schmälerem, wenig tiefem Eindruck, die Eindruckseiten von vorn nach hinten innen gerundet, konvergent, die erhobene Seitenkante viel weniger erhoben als am vorhergehenden Sternit und im hinteren Drittel ganz verflacht, Hinterrandmitte nur flach ausgerandet. 8. Sternit (Abb. 43). 9. Sternit am Hinterrand gerundet-gesägt. 10. Tergit breit und flach abgerundet, in der Mitte leicht konkav. Der Aedoeagus (Abb. 25) ähnelt äußerlich stark dem des S. dusun, sein Innenbau ist aber ganz anders: bei Stücken mit teilweise ausgestülptem Aedoeagus (z. B. dem Holotypus) ragen die rundlichen, lap- penförmigen Innensklerite wie eine flache Pinzette hervor. WEIBCHEN: Metasternum ähnlich wie beim Männchen skulptiert, stark glänzend, bei schrägem Lichteinfall aber irisierend. Sternite median deutlich feiner, aber kaum dichter als an den Seiten punktiert und beborstet. 7. Sternit längs der Mitte sehr fein und dicht punktiert und beborstet, Hinterrand flach, aber deutlich ausgerandet. 8. Sternit am Hin- terrand abgerundet, ganz leicht stumpfwinklig vorgezogen. Valvifer am Hinterrand gesägt. 10. Tergit breit abgerundet. Spermatheka ähnlich wie bei S. dusius. Stenus finitimus sp. n. ist unter den Nahverwandten die insgesamt am auffälligsten schimmernde (glänzende) Art. Das wird besonders an den Elytren deutlich: die Skulptur der Innenhälfte ist hier sehr grob, flach, rugos, die überwiegende Menge der Punkte ist nicht deutlich gegen die benachbarten Punkte abgegrenzt, die Punktierung wirkt dadurch unordentlich (im Gegensatz zu den Nahverwandten). Die Abdominalpunktierung ist vorn etwas weniger dicht als bei S. dusun. Die Netzung, die man auf der ganzen Oberseite der neuen Art feststellt, ist eine Idee weniger dicht, unregelmäßiger-rissig, sie verleiht ihr einen brillianteren Schimmer’ als ihn die anderen Arten aufweisen. — Wer jedoch kein Ver- gleichsmaterial besitzt, sollte eine Determination nur nach Untersuchung der Sexual- charaktere vornehmen. Von S. dusius sp. n. und S. calamitosus sp. n. unterscheidet sich die neue Art durch ihre bedeutendere Größe, schmäleren Kopf und die Sexualcharaktere. 670 VOLKER PUTHZ Holotypus und Paratypen in coll. A. Smetana, Ottawa, Paratypen auch im Muséum d’histoire naturelle, Genf, in coll. de Rougemont und in meiner Sammlung. Stenus (Parastenus) dusius sp. n. Auch diese neue Art gehört in die nahe Verwandtschaft zu S. dusun Roug. Schwarz, nur mit schwachem Schimmer, ziemlich matt, Vorderkörper grob und sehr dicht, Abdomen vorn grob, hinten fein, vorn dicht, hinten weitläufig punktiert; Bebor- stung kurz, kaum auffällig. Fühler bräunlichgelb, die Keule dunkler. Taster und Beine bräunlichgelb, die Schenkelspitzen und die Tarsengliedspitzen verdunkelt. Oberlippe schwarzbraun, hell gesàumt. Clypeus und Oberlippe dünn beborstet. Lange: 4,5-5,2 mm. © — Holotypus und 10, 39 © - Paratypen: Sabah: Crocker Range, face est, 1200 m, km 63 — route Kota Kinabalu-Tambunan, forét secondaire de Lithocarpus-Castanopsis, tamisage de débris végétaux dans un ravin humide, 19.V.1987, Burckhardt & Löbl; 19 - Paratypus: ibidem 1270 km, km 60 route Kota Kinabalu-Tambunan, forêt secondaire avec des grands arbres d’ Agathis, tamisage de débris végétaux au pied de vieux arbres et le long d’un grand tronc d’arbre tombé, lisiere d’une forêt à proximité d’une aire brulée, 17.V.1987, Burckhardt & Löbl. Proportionsmaße des Holotypus: Kopfbreite: 44,5; mittlerer Augenabstand: 24,5; Pronotumbreite: 31; Pronotumlänge: 35; größte Elytrenbreite: 41,5; größte Elytrenlänge: 41; Nahtlänge: 31. Der Kopf ist, auch beim Weibchen, breiter als die Elytren, die Stirn ist ebenfalls sehr grob und dicht punktiert, die größten Punkte erreichen den apikalen Querschnitt des 1. Fühlergliedes, die Punktabstände sind seitlich viel kleiner als die Punktradien, median selten so groß wie diese, auch ausnahmsweise einmal so groß wie ein Punkt, trotzdem kann man von einer deutlich weitläufiger punktierten Stirnmitte nicht sprechen (wie bei 5. implicitus möglich). Die Fühler sind kürzer als bei S. implicitus, sie erreichen, zuruck- gelegt, nur den Pronotumhinterrand. Pronotum wie bei S. implicitus, auch äußerst dicht, regelmäßig punktiert. Elytren noch gleichmäßiger, sehr dicht, punktiert als bei S. impli- citus, diesem aber sehr ähnlich. Die Abdominalpunktierung aber deutlich anders: auf dem 3. Tergit ist die Punktierung grob (nur etwas feiner als neben den Augen) und dicht, auf dem 6. Tergit sind die Punkte noch so groß wie eine vordere Augenfacette (bei S. impli- citus deutlich kleiner), ihre Abstände etwas größer als die Punkte (bei S. implicitus etwa doppelt so groß). Die ganze Oberseite ist ebenfalls fein und ziemlich flach genetzt. MÄNNCHEN: 1. Glied der Tarsen nur eine Idee breiter als die folgenden. Metaster- num median auf einer großen, kaum abgesetzten Fläche abgeflacht, hinten leicht einge- drückt, hinten grob und sehr dicht, nach vorne feiner und weitläufiger punktiert, kurz beborstet, die Punktabstände hinten viel kleiner als die Punkte, vorn deutlich größer als die Punkte, der Grund dicht genetzt, aber metallisch schimmernd (bei schrägem Lichtein- fall wirkt diese Fläche matt). 3. Sternit in der hinteren Mitte feiner, aber nicht dichter als an den Seiten punktiert, ohne besondere Beborstung; 4. Sternit in der hinteren Mitte nur leicht abgeflacht, viel feiner und dichter als an den Seiten punktiert und beborstet, Punkt- abstände aber deutlich glänzend; 5. Sternit mit wenig breitem und nur flachem Median- eindruck, Punktierung darin extrem fein und extrem dicht, ebenso die Beborstung, Hin- terrand flach und breit ausgerandet; 6. Sternit mit lang-hufeisenförmigem Eindruck, darin wie die Mitte des 5. Sternits punktiert und beborstet, Hinterrand breit und flach ausgeran- det; 7. Sternit mit tiefem, etwa elliptischem Längseindruck, dieser an seiner breitesten Stelle nicht ganz, aber fast einhalb so breit wie das 7. Segment, Punktierung und Bebor- stung im Eindruck wie in der Mitte der vorhergehenden Sternite, eher noch dichter- wollig, STENINEN VON BORNEO 671 Hinterrand mafig breit ausgerandet; bei Seitenansicht sind die kantig erhobenen Ein- druckseiten im hinteren Viertel plötzlich in konkavem Bogen erniedrigt, sie springen aber bei Ventralansicht deutlich nach hinten vor. 8. Sternit (Abb. 45), Apikalausschnitt häutig gesäumt. 9. Sternit (Abb. 30). 10. Tergit breit und flach abgerundet. Der Aedoeagus (Abb. 26) ist erheblich kleiner als der des S. dusun, die Apikalpartie des Medianlobus vorn gesäumt; der Innenkörper zeigt einen stark sklerotisierten Haken- Spangenapparat, dessen ausgestülpte Gestalt Abb. 27 wiedergibt. WEIBCHEN: Metasternum wie beim Männchen skulptiert. Sternite median feiner und dichter als an den Seiten punxtiert und beborstet, 7. Sternit median sehr dicht und fein punktiert, Hinterrand flach, aber deutlich ausgerandet. 8. Sternit abgerundet, der Hinter- rand stumpfwinklig-abgerundet vorgezogen. Valvifer am Hinterrand gesägt. 10. Tergit breit abgerundet. Spermatheka schwach sklerotisiert (Abb. 31). Stenus dusius sp. n. — für mich stellt diese Art das dar, was ihr Name sagt — unter- scheidet sich von S. dusun Roug. und S. finitimus sp. a. durch geringere Größe, breiteren Kopf und vorn gröbere und dichtere Abdominalpu.ktierung, von S. calamitosus sp. n. durch kürzeres Pronotum mit konvexer Seitenkontur in seinen vorderen zwei Dritteln, durch dichter punktierte Stirnmitte und gröber und dichter punktiertes Abdomen, von allen durch die Sexualcharaktere. Holotypus im Museum d’histoire naturelle, Genf, Paratypen ibidem und in meiner Sammlung. Stenus (Parastenus) calamitosus sp. n. Diese neue Art sieht äußerlich den vorhergehenden ähnlich; als ihre Schwesterart ver- mute ich S. glaber L. Benick. Schwarz, Vorderkörper überwiegend matt, Abdomen etwas glänzend, Vorderkörper sehr grob und sehr dicht punktiert, Abdomen wenig grob bis fein und ziemlich weitläufig punktiert; Beborstung kurz, wenig auffällig. Fühler bräunlichgelb, die Keule etwas dunkler. Taster und Beine bräunlichgelb, Knie etwas gebräunt. Oberlippe dunkelbraun, heller gesäumt. Clypeus und Oberlippe spärlich beborstet. Länge: 4,5-5,2 mm. © - Holotypus und 29 © - Paratypen: Sabah: Crocker Range, face est, 1200 m, km 63 — route Kota Kinabalu-Tambunan, forêt secondaire de Lithocarpus-Castanopsis, tamisage de débris végé- taux dans un ravin humide, 19.V.1987, Burckhardt & Löbl. Der Kopf ist deutlich breiter als die Elytren (45: 42,5), seine breite Stirn (mittlerer Augenabstand: 24) ist insgesamt tief eingesenkt, die Längsfurchen sind flach, aber deut- lich, der Mittelteil ist so breit wie jedes der Seitenstücke, kaum bis sehr flach erhoben; die Punktierung ist grob und seitlich sehr dicht, median weitläufiger, der mittlere Punkt- durchmesser entspricht etwa dem apikalen Querschnitt des 2. Fühlergliedes, seitlich sind die Punktabstände deutlich kleiner als die die Punktradien, median so groß wie diese oder auch etwas größer. Die dünnen Fühler sind ziemlich kurz, zurückgelegt erreichen sie nicht den Hinterrand des Pronotums, ihre vorletzten Glieder sind gut eineinhalb mal so lang wie breit. Das Pronotum ist deutlich länger als breit (38: 31,5) und besitzt eine ver- gleichsweise bemerkenswerte Seitenkontur: diese ist nämlich insgesamt flachkonvex (allen- falls hinten ganz leicht konkav), also nicht herzförmig wie bei den meisten Verwandten, und auch die Tatsache, daß keine deutlichen Eindrücke sichtbar werden, darf als unge- wöhnlich gelten. Die Skulptur ist sehr regelmäßig, sehr grob und äußerst dicht, kurz- 672 VOLKER PUTHZ rugos, d. h. die einzelnen Punkte sind nicht sauber von ihren Nachbarpunkten abgesetzt, sondern fließen teilweise mit ihnen zusammen. Der mittlere Punktdurchmesser erreicht den größten Querschnitt des 2. Fühlergliedes, die Punktzwischenräume sind überall klei- ner als die Punktradien. Wie auch auf den Elytren sind die Punkte innen matt genetzt. Die Elytren sind schmäler als der Kopf (42,5: 45), etwa so breit wie lang (42,5: 43), Schultern mäßig eckig, Seiten wenig nach hinten erweitert, im hinteren Viertel einge- zogen, der Hinterrand tiefrund ausgerandet (Nahtlänge: 34). Nahteindruck deutlich, Schultereindruck flach. Die Skulptur ist der auf dem Pronotum sehr ähnlich, fast noch eine Idee gröber, die Punktabstände sind aber deutlicher ausgeprägt, wenn auch immer noch deutlich kleiner als die Punktradien (bei einem Paratypus manchmal so groß wie die Punktradien). Das stark gewolbte Abdomen ist nach hinten deutlich verschmälert, die Para- tergite sind sehr schmal und ventrad geneigt, die des 4. Tergits fast noch schmäler als das 3. Fühlerglied, in ihnen stellt man kaum Punkte fest, die basalen Querfurchen der ersten Tergite sind tief, das 7. Tergit trägt einen deutlichen apikalen Hautsaum (= makroptere Art). Die Punktierung ist vorn wenig grob und wenig dicht, nach hinten feiner und weit- läufiger, auf dem 3. Tergit sind die Punkte etwa so groß wie der basale Querschnitt des 3. Fühlergliedes, ihre Abstände durchschnittlich so groß wie die Punkte, auf dem 7. Tergit fast doppelt so fein, ihre Abstände sind hier eineinhalbmal bis doppelt so groß wie die Punkte. Das 8. Tergit ist kaum anders punktiert, das 10. Tergit trägt mehrere sehr feine Punkte. An den schlanken Beinen sind die gelappten Hintertarsen etwa zwei Drittel schienenlang, ihr 1. Glied ist so lang wie die drei folgenden zusammen, erheblich länger als das Klauenglied; das 4. Glied ist lang und schmal gelappt. Die ganze Oberseite ist eng genetzt, das Abdomen etwas flacher als der Vor- derkörper. MANNCHEN: Beine ohne Auszeichnungen. Metasternum median, auf langer, ein spitz- winkliges Dreieck bildender Fläche, die wenig abgesetzt erscheint, abgeflacht, hinten deut- lich vertieft, fein und dicht, gleichmäßig, auf eng genetztem, aber ziemlich glänzendem Grund punktiert und ziemlich dicht beborstet (bei schrägem Lichteinfall zeigt diese Fläche Spuren leichten Irisierens), die Punktabstände sind überwiegend kleiner als die Punkte. Sternite seitlich abnehmend grob punktiert, 3. Sternit sehr grob, 7. fein, median feiner und dichter (Sternite 3-5), etwas feiner und viel dichter (Sternite 6-7) als an den Seiten punk- tiert. 6. Sternit median abgeflacht, am Hinterrand breit und flach ausgerandet, 7. Sternit in der hinteren Mitte breit-hufeisenförmig eingedrückt, die Eindruckseiten nach hinten erhoben, hinten innen glatt-unpunktiert, die Eindruckkante hinten eng mit starken, kur- zen, dunklen Borsten versehen, im Eindruck selbst seitlich äußerst fein und dicht punktiert und fein beborstet, hinten punktfrei, Hinterrand breit und mäßig tief ausgerandet. 8. Ster- nit (Abb. 41) in der vorderen Mitte, vor dem Ausschnitt mit leicht erhobener Mittellinie. 9. Sternit (Abb. 37). 10. Tergit breit und flach abgerundet-abgestutzt. Der Aedoeagus (Abb. 36) besitzt einen vorn langen, schmalen, leicht dorsad gebogenen Medianlobus (mich erinnert seine Gesamtgestalt an die eines fliegenden Kranichs), ohne auffällige Innenstrukturen, eine Gestalt, für die ich keine ähnliche angeben kann. WEIBCHEN: Metasternum wie beim Männchen skulptiert. 7. Sternit median viel feiner und viel dichter als an den Seiten punktiert und beborstet, Hinterrand nicht ausge- randet. 8. Sternit abgerundet, in der Hinterrandmitte etwas stumpfwinklig vorgezogen. Valvifer am Hinterrand durchgehend gesägt. 10. Tergit breit abgerundet-abgestutzt. Sper- matheka sehr schwach sklerotisiert, klein, aus einem wenig gedrehten Schlauch bestehend. STENINEN VON BORNEO 673 Stenus calamitosus sp. n. — ich nenne ihn so, weil er mich mit seinem matten Habitus betrüblich stimmt — unterscheidet sich von den ihm ähnlichen Arten durch den bemer- kenswerten Umriß seines Pronotums, durch breiten Kopf, sehr grobe Vorderkörperskulp- tur und durch seine Sexualcharaktere, von S. glaber L. Benick durch gröbere Vorderkör- perskulptur und flachere Stirnmitte und durch den Aedoeagus. Holotypus im Muséum d’histoire naturelle, Genf, Paratypen ebendort und in meiner Sammlung. Stenus (Parastenus) meyeri L. Benick Stenus meyeri L. Benick, 1928, Sarawak Mus. J. 3: 458 f. Stenus meyeri; L. BENICK 1931, Wien. ent. Zig. 48: 138. Stenus meyeri; ROUGEMONT 1984, Reichenbachia 22: 237. 10,29 9: Sabah: Crocker Range, face est, 1270 m, km 60 — route Kota Kinabalu-Tambunan, forêt secondaire avec de grands arbres d’A gathis, tamisage de débris végétaux au pied de vieux arbres et le long d’un grand tronc d’arbre tombé, lisière d’une forêt à proximité d’une aire brulée, 17.V.1987, Burckhardt & Löbl; 10°: Crocker Range, face est, 1200 m, km 63 route Kota Kinabalu- Tambunan forêt secondaire de Lithocarpus-Castanopsis, tamisage de débris végétaux dans un ravin humide, 19.V.1987, Burckhardt & Löbl; 19 (cf. det.): Poring Hot Springs, 500 m env., forêt à Dipte- rocarpaceae relativement sèche, tamisage de bois pourri avec champignons à la lisière de la forêt, et de feuilles mortes au pied des arbres dans la forêt, 6.V.1987, Burckhardt & Löbl (dieses Stück hat einen etwas schmäleren Kopf und eine etwas feinere Abdominalpunktierung, gehört aber nicht — wie ich mich durch wiederholten Typenvergleich überzeugen konnte — zu S. dajak Puthz; vielleicht repräsentiert es eine neue Art, die aber nur mit Hilfe des zugehörigen Männchens beschrieben werden sollte). Das bisher unbekannte Männchen dieser Art kann nun endlich beschrieben werden: Beine ohne Auszeichnungen. Metasternum hinten kaum vertieft, grob und dicht auf flach genetztem Grund punktiert. 4. und 5. Sternit in der hinteren Mitte viel feiner auf genetz- tem Grund punktiert und beborstet. 6. Sternit median leicht abgeflacht, fein und dicht punktiert und beborstet. 7. Sternit median mit lang-hufeisenförmigem Eindruck, darin äußerst fein und dicht punktiert und beborstet, Hinterrand flach ausgerandet. 8. Sternit mit rundem Ausschnitt im hinteren Fünftel. 9. Sternit apikal deutlich gesägt (ROUGE- MONT hat mit seiner oben genannten Bemerkungen vollkommen recht). 10. Tergit breit abgerundet. Der Aedoeagus (Abb. 23) zeigt einen Medianlobus mit nur kurzer Apikalpartie, diese ist leicht knopfförmig abgesetzt. Stenus meyeri L. Benick ist dem S. vulcanus Roug. von Java außerordentlich ähnlich, unterscheidet sich äußerlich aber von diesem durch stärker gewölbtes Abdomen: während bei S. vulcanus das 5. Abdominalsegment beim Weibchen so breit ist wie das Pronotum, ist es bei S. meyeri schmäler. Stenus (Parastenus) pigafettai sp. n. Diese neue Art erinnert an mehrere kleine orientalische Spezies, z. B. an S. nepalensis Puthz oder an S. despectus L. Benick. Brachypter, schwarz mit bräunlichem Einschlag, mäßig glänzend, fast die ganze Oberseite sehr grob und dicht punktiert, Abdomen zur Spitze erheblich feiner und weitläu- figer punktiert; Beborstung kaum auffällig. Fühlerbasis bräunlichgelb, der Rest zuneh- mend verdunkelt. Taster hellbraun. Beine gelblichbraun, das apikale Schenkeldrittel und 674 VOLKER PUTHZ die Tarsengliedspitzen deutlich verdunkelt. Oberlippe schwarzbraun, heller gesäumt. Cly- peus und Oberlippe nur sehr spärlich beborstet. Lange: 3,4-4,0 mm. o — Holotypus und 10©- Paratypus: Sabah: Mt. Kinabalu National Park, below Layang Layang, 2595 m, 2.V.1987, A. Smetana. Der K o p f ist deutlich breiter als die Elytren (35: 31), die wenig breite Stirn (mittlerer Augenabstand: 17) insgesamt stark eingesenkt, mit zwei deutlichen, breiten Langsfurchen, der Mittelteil ist etwa halb so breit wie jedes der Seitenstücke, deutlich längskielig erhoben, liegt aber immer noch weit unterhalb des Augeninnenrandniveaus. Die Punktierung ist grob und seitlich sehr dicht, der mittlere Punktdurchmesser entspricht etwa dem apikalen Querschnitt des 2. Fühlergliedes, die Punktabstände sind seitlich erheblich kleiner als die Punktradien, der gesamte erhobene Stirnmittelteil ist gut punktbreit glatt, auch die Anten- nalhöcker und ihre weitere hintere Umgebung sind glatt, die Punktierung in den Längsfur- chen steht ziemlich weitläufig. Da am Kopf keine Mikroskulptur festzustellen ist, glänzt er ziemlich stark. Die schlanken Fühler überragen, zurückgelegt, deutlich etwas den Hinterrand des Pronotums, ihre vorletzten Glieder sind gut eineinhalbmal so lang wie breit. Das robuste Pronotum ist etwas länger als breit (27,5: 25), in seinen vorderen zwei Dritteln seitlich konvex, im hinteren Drittel deutlich, aber nicht stark eingeschnürt, die Oberseite ist ziemlich eben, ein seitlicher Schrägeindruck nur angedeutet. Die Punktie- rung ist sehr grob und sehr dicht, manchmal fast rugos, der mittlere Punktdurchmesser entspricht dem mittleren Querschnitt des 2. Fühlergliedes, die Punktabstände sind überall deutlich bis viel kleiner als die Punktradien. Die leicht trapezoiden Elytren sind deutlich schmäler als der Kopf (31: 35), deutlich breiter als lang (31: 26,5), die Schultern ziemlich (aber nicht ganz) abgeschrägt, die Seiten lang-gerade etwas erweitert, ganz hinten schwach eingezogen, der Hinterrand ist ziemlich tief ausgerandet (Nahtlänge: 19,5). Die Nahtkanten sind deutlich erhoben, direkt daneben erscheinen die Elytren leicht niedergedrückt. Die Punktierung ist noch etwas gröber als am Pronotum, aber etwas flacher eingestochen, sie ist überall sehr dicht, die genetzten Punktabstände sind aber wenig größer als diejenigen des Pronotums. Das ziemlich gewölbte Abdomen ist nach hinten deutlich verschmälert, die leicht ventrad geneigten Paratergite sind sehr schmal, die des 4. Tergits nur so breit wie das 3. Fühlerglied, unpunktiert, die basalen Querfurchen der ersten Tergite ziemlich tief, das 7. Tergit trägt einen rudimentären apikalen Hautsaum. Die Punktierung ist vorn fast so grob wie am Pronotum, aber nicht ganz so dicht, sie wird nach hinten erheblich feiner und weitläufiger, auf dem 5. Tergit sind die durchschnittlichen Punkte noch so groß wie der mittlere Querschnitt des 3. Fühlergliedes, ihre Abstände schon häufig so groß wie die Punkte, auf dem 7. Tergit stehen nur feine bis sehr feine Punkte, die höchstens so groß wie der basale Querschnitt des 3. Fühlergliedes sind, ihre Abstände sind wiederholt dop- pelt so groß wie die Punkte. Das 8. Tergit ist ähnlich wie das 7. punktiert, das 10. Tergit trägt nur wenige, sehr feine Punkte. An den schlanken Beinen sind die gelappten Hintertarsen deutlich etwas kürzer als zwei Drittel der Schienenlänge, ihr 1. Glied ist deutlich kürzer als die drei folgenden zusammen, deutlich länger als das Klauenglied; das 4. Glied ist lang und schmal zweilap- ig. ie Abgesehen vom Kopf ist die ganze Oberseite deutlich genetzt. MANNCHEN: Beine ohne besondere Merkmale. Metasternum in der hinteren Mitte etwas eingedrtickt, grob und dicht punktiert. 3. Sternit zur hinteren Mitte etwas feiner als an den Seiten punktiert. 4. Sternit in der hinteren Mitte deutlich feiner und weniger dicht STENINEN VON BORNEO 675 als an den Seiten punktiert. 5. Sternit median leicht abgeflacht, fein und mäßig dicht punktiert, Hinterrand flach und breit ausgerandet. 6. Sternit median abgeplattet bis flach eingedrückt, fein und ziemlich dicht auf flach-quermaschig genetztem Grund punktiert, Hinterrand breit stumpfwinklig ausgerandet. 7. Sternit mit breitem Medianeindruck, die Eindruckseiten sehr fein und sehr dicht punktiert und beborstet, Eindruckmitte ähnlich wie die Mitte des 6. Sternits punktiert, Hinterrand sehr flach und breit ausgerandet. 8. Sternit mit breitrundem Apikalausschnitt etwa im hinteren Zwölftel. 9. Sternit (Abb. 35). 10. Tergit breit abgerundet. Der Aedoeagus (Abb. 34) erinnert in seinem Umriß an ähnliche Gestalten anderer Arten. WEIBCHEN: unbekannt. Stenus pigafettai sp. n. — ich ehre mit seinem Namen den italienischen Reisenden Antonio PIGAFETTA, der 1521 zusammen mit MAGALHAES Nordborneo besucht und dar- über erste Mitteilungen nach Europa gemacht hat — unterscheidet sich von den ihm etwa ähnlichen orientalischen Arten so: von S. despectus L. Benick, S. nepalensis Puthz, S. pilicornis Fauv. und S. voraginosus L. Benick durch deutlich ausgeprägte Paratergite, von den letzten drei darüber hinaus auch durch anderes 9. Sternum (nicht nur lang- einspitzig), von S. approximatus L. Benick durch erhobene, geglättete Stirnmitte sowie grôber und dichter punktiertes Abdomen, von S. cyanellus L. Benick durch seine Fär- bung, kürzeres Pronotum und kürzere Elytren, von S. meyeri L. Benick durch geglättete, erhobene Stirnmitte, gröber und vorn weniger dicht punktiertes Abdomen, schließlich von S. palawanensis Wend. durch kürzere, breitere Elytren und gröber punktiertes Abdomen, von allen — soweit bekannt — durch die männlichen Sexualcharaktere. Holotypus in coll. A. Smetana, Ottawa, Paratypus in meiner Sammlung. Stenus (Parastenus) tectifrons Rougemont Stenus tectifrons Rougemont, 1986, Sarawak Mus. J. 36: 280 ff. fig. 10: Sabah: Poring Hot Springs, 500 m env., forêt à Dipterocarpaceae relativement sèche, tami- sage de bois pourri avec champignons a la lisiere de la forét, et de feuilles mortes au pied des arbres dans la forêt, 6.V.1987, Burckhardt & Löbl; 19 : above Poring Hot Springs, ca. 520 m, 9.V.1987, A. Smetana; 29 9 : ibidem, 500 m env., tamisage dans la forêt, 7.V.1987, Burckhardt & Löbl; 19: ibidem, Mamut River a proximité des ,,Headquarters‘‘, tamisage de débris végétaux, 11.V.1987, Burckhardt & Löbl; 19 : Kibongol Valley, à 7 km nord de Tambunan, 700 m, au pied de Crocker Range, tamisage dans un ravin boisé à proximité des cultures, 20.V.1987, Burckhardt & Löbl; 19: à l’ouest du Mt. Kinabalu, 1150 m, route Ranau-Kota Kinabalu, tamisage de bois pourri avec cham- pignons et débris végétaux, à proximité d’une plantation et dans un ravin boisé, 24.V.1987, Burckhardt & Löbl. Diese wegen ihrer Stirnbildung auffällige Art ist nicht näher mit S. perplexus Puthz verwandt, wie ROUGEMONT 1986 vermutet hat, sie gehört vielmehr in die Nähe des S. feae Fauvel und steht in der Gruppe dieser genannten Art den Spezies S. ulcerosus L. Benick (Philippinen) und S. valens L. Benick (Java), auch äußerlich, nahe. Weil für diese Arten- gruppe das 9. Sternit (neben anderem) kennzeichnend ist, bilde ich es hier vollständig ab (Abb.18). Stenus (,,Tesnus‘‘) perplexus Puthz Stenus perplexus Puthz, 1973, J. Ent. (B) 42: 73 f. figs. lo: Sabah: Mt. Kinabalu National Park, above Poring Hot Springs, Langanan Fall, 910 m, 11.V.1987, A. Smetana. 676 VOLKER PUTHZ Dies ist das zweite Stück dieser auffälligen, die Untergattungsgrenzen sprengenden Art. Ich habe es mit dem Holotypus verglichen und dabei festgestellt, daß meine seinerzeit gegebene Aedoeaguszeichnung im Detail Unrichtigkeiten aufweist, die ich hier durch eine neue, genauere Abbildung berichtige und ergänze. Das Genitalpräparat des Holotypus, nun über 17 Jahre eingebettet, hat in dieser Zeit an Transparenz gewonnen und erlaubt es jetzt auch, die Strukturen festzustellen, die das frische Exemplar deutlich erkennen läßt. Die asymmetrische Faltenbildung der Apikalpartie des Medianlobus beim Holotypus ist vorhanden, ich möchte sie aber als Monstrosität werten. Aedoeagus (Abb. 33). ZUSAMMENFASSUNG Die Steninen von Borneo werden synoptisch behandelt. Mitgeteilt werden 54 Arten aus 24 (monophyletischen) Gruppen/Komplexen, 8 aus Kalimantan, dem indonesischen Teil Borneos, 23 aus Sarawak/Brunei und 32 von Sabah; 42 Arten (= 78%) sind für Borneo endemisch. Die Hälfte der über Borneo hinaus verbreiteten Arten ist auch von der Malakka-Halbinsel bekannt. Was die Artengruppen/-komplexe angeht, so hat Borneo 18 mit den Philippinen gemeinsam, 15 mit den Sundainseln, 14 mit der Malakka-Halbinsel und 7 mit Celebes — so der gegenwärtige Kenntnisstand. 17 neue Arten werden beschrie- ben: Dianous amicus sp. n., D. boops sp. n., D. burckhardti sp. n., D. concretus sp. n., D. dajak sp. n., D. loeblianus sp. n., D. naicus sp. n., D. rougemonti sp. n., D. smeta- nai sp. n., Stenus (Parastenus) calamitosus sp. n., S. (P.) dusius sp. n., S. (P.) finitimus sp. n., S. (P.) implicitus sp. n., S. (P.) kalimantanus sp. n., S. (P.) pigafettai sp. n., S. (P.) sordidipes sp. n., S. (Hypostenus) vitabundus sp. n., und eine eingezogen: S. (Hypostenus) flavicollis Bernhauer 1926 syn. n. = S. pictus Motschulsky 1857, 3 andere Arten werden erstmalig für Borneo nachgewiesen. Zwei Untersuchungsergeb- nisse sind morphologisch bemerkenswert: der erste (und kleinste) Dianous mit vollständig zusammengewachsenen Elytren und die Entdeckung eines besonderen Typs von Parame- renborsten in der Gruppe des Stenus palawanensis Wend. LITERATUR BENICK, L. 1928. The Subfamily Steninae, as represented in N. Sarawak (With one Plate). Sarawak Mus. J. 3: 453-460. — 1929. Die Stenus- Arten der Philippinen (Col. Staphyl.). Dr. ent. Z. 1929: 33-64, 81-112, 241-277. — 1931. Uber alte und neue ostasiatische Steninen. Wien. ent. Ztg 48: 137-146. — 1938. F. C. Dreschers Steninen-Sammlungen von Java und Bali (Col. Staph.). Stettin. ent. Ztg 99: 1-49. BERNHAUER, M. 1926. Zur indo-malayischen Staphylinidenfauna (Col.). (19. Beitrag). Ent. Mitt. 15:2 122-136. CAMERON, M. 1928. New Staphylinidae from the Malay Peninsula. J. fed. Malay St. Mus. 14: 436-452. — 1940. Descriptions of some of Motschoulsky’s types of oriental Staphylinidae (Col.). Proc. R. | ent. Soc. Lond. (B) 9: 85-89. FRANZ, H. 1970. Die geographische Verbreitung der Insekten. Handb. Zool. Berlin 4 (2)1/6: 1-111. STENINEN VON BORNEO 677 ILLIES, J. 1970. Tiergeographie. In: AARIO, L. & J. ILLIES: Biogeographie, 4. verb. Auflage: 89-179. Braunschweig. LUNDGREN, R. W. 1984. A New Name for Dianous borneensis Puthz, 1976 (Coleoptera: Staphylini- dae). Coleopts Bull. 38: 180. MOTSCHULSKY, V. de, 1857. Enumération des nouvelles espèces de coléoptères IV. Staphylinides. Bull. Soc. Imp. Nat. Moscou 30: 419-517. PuTHz, V. 1967. Über Bohemansche Stenus-Typen, nebst synonymischen Bemerkungen Coleoptera, Staphylinidae 24. Beitrag zur Kenntnis der Steninen. Ark. Zool. 19, 13: 291-296. 1968. Die Stenus- und Megalopinus-Arten Motschulskys und Bemerkungen über das Subgenus Tesnus Rey, mit einer Tabelle der paläarktischen Vertreter (Coleoptera, Staphylini- dae) (54. Beitrag zur Kenntnis der Steninen). Norul. ent. 48: 197-219. 1969. Revision der Fauvelschen Sfenus- Arten, exklusive madagassische Arten 55. Beitrag zur Kenntnis der Steninen. Bull. Inst. r. Sci. nat. Belg. 45 (9): 1-47. 1970. Alte und neue orientalische Steninen aus der Fauvel-Sammlung (Coleoptera, Staphylini- dae) 75. Beitrag zur Kenntnis der Steninen. Bull. Inst. r. Sci. nat. Belg. 46 (18): 1-23. 1971. New synonyms and new taxonomic positions in the genus Sfenus Latr. (Col., Staphylini- dae) 79th Contribution to the knowledge of Steninae. Entomologist’s mon. Mag. 107: 13-17. 1972. Revision of the Sfenus-species of New Guinea, Part II (Coleoptera: Staphylinidae). Pacif. Insects 14: 475-527. 1973. The Stenus of Borneo (Coleoptera: Staphylinidae). J. Ent. (B) 42: 71-84. 1974. Beiträge zur Kenntnis der Steninen CXLVII Über einige Steninen von den Philippinen (Staphylinidae, Coleoptera). Philippia 2: 154-171. 1976. More Steninae from Borneo (Coleoptera, Staphylinidae). Annotnes zool. bot. Bratis- lava ANd? 1-7. 1980. Die Stenus- Arten (Stenus s. str. und Nestus REY) der Orientalis: Bestimmungstabelle und Neubeschreibungen (Coleoptera, Staphylinidae) 178. Beitrag zur Kenntnis der Steninen. Reichenbachia 18: 23-41. 1981a. Die gemakelten Stenus (Parastenus)- Arten der Orientalis: Bestimmungstabelle und Neubeschreibungen (Coleoptera, Staphylinidae) 173. Beitrag zur Kenntnis der Steni- nen. Ent. BI. Biol. Syst. Käfer 76 (1980): 141-162. 19815. Was ist Dianous LEACH, 1819, was ist Stenus LATREILLE, 1796? Oder: Die Aporie des Stenologen und ihre taxonomischen Konsequenzen (Coleoptera, Staphylinidae) 180. Beitrag zur Kenntnis der Steninen. Ent. Abh. st. Mus. Tierk. Dresden 44 (1980): 87-132. 1981c. Steninen aus Jünnan (China) und Vietnam (Coleoptera, Staphylinidae) 182. Beitrag zur Kenntnis der Steninen. Reichenbachia 19: 1-21. 1982. Neue und alte Sfenus- Arten aus Neuguinea (Coleoptera, Staphylinidae) 186. Beitrag zur Kenntnis der Steninen. Reichenbachia 20: 119-143. 1983. Alte und neue Steninen aus Hinterindien und China (Coleoptera, Staphylinidae) 194. Beitrag zur Kenntnis der Steninen. Reichenbachia 21: 1-13. 1984a. Weitere Steninen von Taiwan (Coleoptera, Staphylinidae) 201. Beitrag zur Kenntnis der Steninen. Reichenbachia 22: 101-112. 1984b. Die Steninen der indischen Halbinsel (Coleoptera, Staphylinidae) 202. Beitrag zur Kenntnis der Steninen. Revue suisse Zool. 91: 563-588. 678 VOLKER PUTHZ — 1984c. Neue orientalische Stenus- Arten nebst synonymischen Bemerkungen (Coleoptera, Sta- phylinidae) 200. Beitrag zur Kenntnis der Steninen. Ent. Bl. Biol. Syst. Käfer 80: 169-179. — 1985. Revision der Gruppe des Stenus (Hypostenus) bispinus Motschulsky (Col. Staphylini- dae). Di. zent 7 INVES 32 2755100: ROUGEMONT, G. M. de, 1981a. New and little known Steninae from Burma (Coleoptera Staphylini- dae) Annali Mus. civ. Stor. nat. Giacomo Doria 83: 325-348. — 1981b. The Stenine beetles of Thailand (Coleoptera Staphylinidae). Annali Mus. civ. Stor. nat. Giacomo Doria 83: 349-386. — 1983. More Stenine beetles from Thailand (Coleoptera, Staphylinidae). Nat. Hist. Bull. Siam Soc. 31: 9-54. — 1984. Steninae Collected by the Author in Indonesia 1975-1982 (Coleoptera, Staphylinidae) 10th Contribution to the Knowledge of Steninae. Reichenbachia 22: 227-242. — 1986a. Nouvelles données sur les Steninae d’Orient (Coleoptera, Staphylinidae). Nouv. Revue Ent. (N. S.) 3: 263-269. — 19865. Steninae from Borneo, with special reference to Gunong Mulu National Park, Sarawak (Coleoptera, Staphylinidae) 7th contribution to the knowledge of Steninae. Sarawak Mus. J. 36: 279-289, 2 pl. — 1987. The Steninae obtained by the 1985 Geneva Museum Expedition to Thailand (Coleoptera, Staphylinidae) 25th contribution to the knowledge of Staphylinidae. Revue suisse Zool. 94: 703-715. WALLACE, A. R. 1869. The Malay Archipelago The Land of the Orang-Utan and the Bird of Paradise A Narrative of Travel with Studies of Man and Nature. London: Macmil- lan & Co. NACHTRAG Nach Abfassung des Manuskripts konnte ich noch den Holotypus einer mir vorher nur aus der Literatur bekannten Spezies untersuchen, woraus sich folgender Zusatz und einige kleine Veränderungen ergeben, die ich hier anfüge: Einzufügen vor Sfenus (s. str.) megace- phalus Cam.: Stenus (s. str.) brookeianus Rougemont Stenus brookeianus Rougemont, 1986, Sarawak Mus. J. 36: 279 f. Dieser Stenus gehört nicht in die clavicornis-Gruppe, wie der Autor angibt, sondern in die rugicollis-Gruppe! Ich konnte den Holotypus aus dem BM untersuchen und habe dabei u.a. festgestellt, daß das 10. Tergit den gruppenspezifischen Borstenfleck besitzt, der der clavicornis- Gruppe fehlt. Auch zeigt das Abdomen einen breiten, kurzen Mittelkiel an der Basis der Ter- gite, aber keine Seitenkielchen wie Spezies der c/avicornis-Gruppe. Sie steht auch deshalb in der rugicollis-Gruppe dem S. megacephalus Cam. nahe. Von den orientalischen Vertretern der clavicornis-Gruppe, denen S. brookeianus — | besonders auch seiner Größe wegen, die allerdings in eingezogenem Zustand nur um 4,5 mm liegen dürfte — auf den ersten Blick durchaus ähnelt, läßt er sich überdies durch STENINEN VON BORNEO 679 seine breiten Paratergite, die leicht dorsad aufgebogen erscheinen, sofort trennen; diejeni- gen des 4. Tergits sind so breit wie das 4. Fühlerglied lang und ziemlich dicht nebeneinander (bis drei-reihig) punktiert. In meiner Tabelle der orientalischen Sfenus s. str. (1980) muß die Art bei Leitziffer 89(88) eingefügt werden, von S. rugicollis timoricus Puthz unterscheidet sich S. broo- keianus Roug. sofort durch seine bedeutendere Größe (4,2-5,6 mm). Wegen der nötig gewordenen Umstellung dieser Art entfällt für Borneo die clavicornis- Gruppe, sowohl in der Einleitung (Gruppe 4) als auch in der Übersichtstabelle. Die Gesamt- zahl der nachgewiesenen Artengruppen reduziert sich auf 23! St = (ice ga Care Revue suisse Zool. Tome 95 Fasc. 3 p. 681-697 Genève, septembre 1988 La faune des Scorpions de l’Equateur. I. Les Buthidae. Systématique et biogéographie. Wilson R. LOURENCO * Avec 29 figures ABSTRACT The scorpion fauna of Ecuador. I. Buthidae. Systematics and biogeography. — The scorpion fauna of Ecuador is one of the richest in diversity among those of the neotropical region. With this paper the study of the scorpions from the north of Ecuador has started. This paper concerns only the Buthidae family; eight species belonging to three genera: Anan- teris, Centruroides and Tityus are treated: Ananteris festae Borelli, 1899; Centruroides mar- garitatus (Gervais, 1841); Tityus bastosi Lourenco, 1984; Tityus forcipula (Gervais, 1844); Tityus gasci Lourenco, 1981. A new species is described: Tityus jussarae sp. n. One species isredescribed: Tityus pugilator Pocock, 1898 and thetaxonomic and biogeographic position of Tityus asthenes Pocock, 1893 is clarified. INTRODUCTION Biogéographiquement, l’Equateur apparaît comme une zone de transition dans un cou- loir trans-andin qui comporte la distribution et le chevauchement de differentes faunes de Scorpions: une venant du nord avec des elements migrants en Amérique du sud (genre Cen- truroides); une deuxième venant du sud (éléments de la famille Bothriuridae); et finalement une faune à caractère tropical-amazonien (en particulier les éléments des familles Chactidae et Buthidae). Tous ces facteurs contribuent à la présence d’une faune très riche en diversité sur une région relativement petite en superficie. * Laboratoire de Zoologie (Arthropodes), Muséum National d’Histoire naturelle, 61, rue de Buf- fon, 75005 Paris, France. REV. SUISSE DE ZOOL., T. 95, 1988 45 682 WILSON R. LOURENCO Des le xıx® siècle, des contributions telles celles de POCOCK (1898) et de BORELLI (1899), ont dépassé les simples descriptions isolées d’espèces nouvelles. La monographie de MELLO- LEITAO (1945) apporte un synopsis de cette faune, mais il faut attendre les années 1980 pour voir apparaître de nouvelles contributions à la connaissance de cette faune (LOURENCO 19800, b; 1981; 1982; 19834; 1984a-b; LOURENCO & MAURY1985; MAURY & LOURENCO 1987). La présente étude traite en particulier de la faune du nord de l’Equateur, encore peu connue et qui a de larges affinités avec celle de Colombie. Elle est fondée en grande partie sur du matériel qui a été récolté inlassablement par le D' Giuseppe Onoré et ses collaborateurs de l’Université catholique de Quito. Le matériel discuté est déposé dans les collections de l'Université catholique de l’ Ecuador, du Muséum d’Histoire naturelle, Genève, du Museum National d’Histoire naturelle, Paris, et de l’Elon College (Etats-Unis). Ce travail concerne la famille des Buthidae; il sera suivi d’autres qui traiteront en particulier des Chactidae. FAMILLE DES BUTHIDAE Dans le matériel étudié, huit espèces ont été décelées dont une nouvelle pour la science. A. Ananteris festae Borelli, 1899 (figs 1 et 2) Les Scorpions du genre Ananteris peuvent être classés parmi les micro-Scorpions. Les espèces du genre sont en général rares. Pour l’Equateur, deux espèces sont connues: Ananteris festae Borelli, 1899, endémique du nord du pays et Ananteris ashmolei Lourenco, 1981, trouvée d’abord au sud du pays puis en Colombie à Panama et au Costa Rica (LOURENÇO 1982). Ananteris festae est certainement l’espèce la plus petite par la taille à l’intérieur du genre et sûrement la plus rare; seuls trois exemplaires ont été étudiés à ce jour: le type (femelle) et un mâle et une femelle non types (LOURENCO 1982). A présent sont analysés 7 exemplaires d’ Ananteris festae dont 3 mâles et 4 femelles; ces différents exemplaires concordent avec la diagnose donnée par LOURENÇO (1982); ils pré- sentent la variabilité suivante pour le nombre de dents des peignes: 12-13 (2); 13-13 (1); 14-14 (3); 15-14 (1). MATÉRIEL ÉTUDIÉ: Equateur: Los Rios; CCRP; 20°, 19, 1.1.1981 (S. Sandovai); 19, III.1981 (S. Sandoval); 10, 19, 26.XII.1980 (S. Sandoval). B. Centruroides margaritatus (Gervais, 1841) Cette espèce, décrite originellement de l’île de Puna en Equateur, appartient en réalité à un genre d’origine nord-américaine dont le centre de dispersion est mexicain. Centruroides margaritatus est également une espèce à caractère polymorphe dont la distribution s’étend denuis les Etats-Unis jusqu’en Argentine. Cette espèce a été redécrite et pleinement carac- térisée tout récemment par SISSOM & LOURENCO (1987). l MATÉRIEL ETUDIE: Ecuador, Guayac; Cerro Azul, 10, IX-1986 (R. Good). SCORPIONS DE L’EQUATEUR I 683 C. Tityus asthenes Pocock, 1893 (figs 5 à 10) Cette espèce est la plus anciennement décrite parmi celles d’un groupe représenté par des Scorpions de grande taille (8 à 10 cm) qui présentent des appendices longs et minces; de coloration foncée, noirätre. Plusieurs espèces ont été décrites et associées à ce groupe: — Tityus asthenes Pocock, 1893 de Poruru au Pérou. — Tityus cambridgei Pocock, 1897 du Para au Bresil. — Tityus championi Pocock, 1898 de Bugaba au Panama. — Tityus timendus Pocock, 1898 de Cachavi en Equateur. — Tityus rosenbergi Pocock, 1898 de Cachavi en Equateur. — Tityus nematochirus Mello-Leitao, 1940 de Villavicencio en Colombie. Une analyse de la répartition des différentes espèces permet le constat de deux groupe- ments géographiques ou populations: celle de Tityus cambridgei dont la répartition est bien définie en Amazonie orientale, de la Guyane française à l’Etat du Para au Brésil, et une autre occidentale, groupant les espèces restantes. Peu après leur description, le statut des diverses espèces de ce groupe a été considéré comme douteux par différents auteurs; ainsi KRAEPELIN (1899) place Tityus asthenes en synonymie de Tityus cambridgei, décision réfutée par POCOCK (1902). Par ailleurs, deux anciennes espèces, Scorpio americanus Linné, 1754 et Scorpio obscurus Gervais, 1844, ont, souvent été associées aux espèces du groupe mais doivent être définitivement écartées, chacune d’elles étant nomennudum. MELLO-LEITAO (1931) rouvre la question et considère 7ityus cambridgei, Tityus championi et Tityus rosenbergi comme des sous-espèces de Tityus asthenes, position qu’il maintient en 1939; dans sa monographie de 1945, néanmoins, il revient sur sa décision et considère de nouveau les trois taxa comme de véritables espèces. Des études récentes réalisées par LOURENCO (19860, b) sur les modèles de différen- ciation et sur la biogéographie des Scorpions amazoniens complétées par l’étude actuelle qui se fonde sur un matériel important, autorise les conclusions suivantes: — Tityus cambridgei doit être considérée comme une espèce valable, avec une popu- lation bien caractérisée (LOURENCO 19860), allopatrique de celle de Tityus asthenes. — Tityus asthenes est une espèce valable dont la distribution va du Pérou et de l’ouest du Brésil jusqu’à Panama (Equateur, Colombie). Diverses espèces du groupe: Tityus timendus, Tityus rosenbergi et Tityus championi sont considérées comme syno- nymes de Tityus asthenes; leur caractérisation comme de vraies espèces a été fondée sur de petites différences surtout morphométriques. Tityus nematochirus présente une population isolée beaucoup plus à l’est, dans les montagnes de la cordillère orientale (Villavicencio, Tunga) en Colombie et est également très différente morphologiquement des autres espèces du groupe. Les études sur la faune de Colombie devront caractériser définitivement le statut de cette espèce ! La répartition de 7ityus asthenes se situe dans une zone où d’autres espèces présentent des caractéristiques polymorphes qui pourraient également être attribuées à cette espèce. ' Objectivement, il serait peut-être préférable de réunir dans un seul groupe, les espèces du groupe 7ityus magnimanus Pocock et celles du groupe Tityus asthenes Pocock; une telle décision devra néanmoins attendre une étude plus approfondie de certaines espèces encore peu caractérisées, Tityus evandroi Mello-Leitao par exemple. 684 WILSON R. LOURENCO Ainsi, de toute évidence les deux populations, celle de Tityus cambridgei et celle de Tityus asthenes, représentent deux Elements issus d’une souche commune; la population ancestrale a dù se fragmenter selon le modele vicariant au cours des épisodes paléo- climatiques qui se sont déroulés en Amérique du Sud au cours du tertiaire supérieur et du quaternaire. Il est cependant très difficile de dater une telle fragmentation de la population ancestrale. Cette espèce étant très voisine de Tityus cambridgei et la morphologie des deux espèces assez bien caractérisée (Lourenco, 19835), une redescription ne s’avere pas nécessaire. MATÉRIEL ETUDIE. Equateur: Napo; Candona-Cocha, 19, 16.XII.1984 (A. Sancho); Coca, 10°, 19, V.1985 (G. Onore); 10°, IX.1986 (G. Onore); 10, V.1985 (G. Onore); 10”, III.1982 (G. Onore); lo, III.1983 (G. Onore); 10° (Cepe-Texaco oilwell-Cononaco), 12.V.1984 (R. Norton); 10°, 29, III.1982 (G. Onore); 60, 29, III.1982 (G. Onore); 10°, 19 (Cepe oil field-Cononaco), VII.1984 (J. Boos); 20°, 39, VI.1982 (G. Onore; Crucheno, 10°, 9.VIII.1985 (C. Rodriguez); Cuyabeno; 10° (in Jessenia batava: Arecaceae), XII.1985 (M. Garcia); 10°, 22.IX.1983 (E. Asanza); 10°, 29, 6 immatures, X.1984 (E. Asanza); Pichincha- Sto. Domingo, 10", 4.XI.1983 (M. C. Gongotena); San Lorenzo; Tarapoa; 19 (oil well Alama), 10.IX.1982 (J. Boos); 10°, 11.1982 (G. Onore). D. Tityus bastosi Lourenco, 1984 Cette espèce décrite de Los Tayos en Equateur appartient au groupe de Tifyus clathratus Koch, 1845. C’est une espèce de petite taille, de coloration claire, abondamment tachetée. Ayant fait l’objet d’études bien détaillées, elle est correctement décrite et illustrée (LOU- RENÇO 1981, 1984a), ce qui exclut toute nécessité d’analyse complémentaire. MATÉRIEL ÉTUDIÉ. Equateur: Napo; Coca, 10°, 24.X1.1984 (C. Norvaez); 19, V.1985 (G. Onore); 19, 18.V.1986 (G. Onore); 19, V.1982 (G. Onore). E. Tityus forcipula (Gervais, 1844) (figs 11 et 12) Cette ancienne espèce de Gervais a été décrite sans précision de localité typique, avec comme seule indication: Amérique. Par la suite, le m&me auteur indique la Colombie comme station de collecte de quelques exemplaires étudiés. La position systématique de cette espèce est restée incertaine jusqu’à ce que LOU- RENCO (19845) analyse ce qui est alors défini comme le complexe Tifyus forcipula, groupe comportant Tityus forcipula, Tityus fuhrmanni Kraepelin, 1914, Tityus metuendus Pocock, 1897, Tityus pachyurus Pocock, 1897, Tityus macrochirus Pocock, 1897 et Tityus festae Borelli, 1899. Tityus forcipula restait néanmoins une espece connue d’après peu d’exemplaires. L’étude présente, fondée sur un nombre important d’exemplaires permet une appréciation de la variabilité des caractères tels que le nombre de dents des peignes ‘tableau I). DIAGNOSE de Tityus forcipula Scorpions de taille moyenne ou grande, longueur toujours supérieure à 50 mm. Adultes d’une coloration sombre, cependant, les immatures souvent de couleur claire jau- nàtre avec de nombreuses taches foncées (LOURENCO 1983c). Lame basilaire intermédiaire SCORPIONS DE L’EQUATEUR I 685 des peignes des femelles toujours dilatée. Anneaux du Metasoma s’elargissant vers l’arrière en particulier chez les mâles et présentant deux carènes ventrales parallèles. Carènes dorsales très spiniformes. Pinces des pédipalpes des mâles souvent bien plus trapues que celles des femelles; doigts mobiles des mâles avec un lobe basilaire important. MATÉRIEL ETUDIE. Equateur: Cotopaxi; Las Pampas; 10, 19, X.1986 (G. Onore); 10°, 1.1986 (G. Onore); 19, III.1986 (G. Onore); 29 , VI.1986 (G. Onore); 10°, III.1985 (G. Onore); Pichincha; Alluriquin, 10°, 19.1V.1983 (L. Coloma); Chiriboga, 19, X.1984 (L. Coloma); 19, X.1984 (L. Coloma); Sto.-Domingo de los Colorados, 29, XII.1982 (G. Onore); 39, VI.1982 (G. Onore); 19, III-1982 (G. Onore); 19, III.1982 (G. Onore); 10° (SDDC-800 mts), 3.X1.1986 (J. Ulida); Zan- dapi, 19, V.1985 (G. Onore). TABLEAU I. Variabilité du nombre de dents des peignes chez certaines espèces de Tityus d’Equateur. Formule globale Tityus asthenes- © Tityus asthenes-Q Tityus forcipula-o Tityus forcipula- Q Tityus pugilator-© Tityus pugilator- Q 13-13 14-13 14-14 15-14 15-15 15-16 16-15 16-16 16-17 17-16 17-17 17-18 18-17 18-18 18-19 19-18 19-19 19-20 20-19 20-20 20-21 22-22 14-16 15-17 17-15 17-19 19-17 Ree WN Ww UA Un D BN — WwRNAN DW © © A NN COM A WN = 686 WILSON R. LOURENCO F. Tityus gasci Lourenco, 1981 Cette espèce décrite de la Guyane francaise a été décelée par la suite dans diverses sta- tions de l’Amazonie brésilienne et péruvienne. Tityus gasci présente des caractéristiques d’espèce polymorphe (LOURENCO 19865). Le seul exemplaire étudié à présent correspond à un male adulte, le premier rencontré en Equateur. Ses caractéristiques morphologiques sont assez voisines de celles de la forme retrouvée en Amazonie péruvienne avec néanmoins une pigmentation plus intense. Cette forme pourrait être définie à l’aide d’un échantillon plus important comme une forme propre à l’Equateur. MATÉRIEL ÉTUDIÉ. Equateur: Napo; Cuyabeno, 10°, IV.1983 (E. Asanza). G. Tityus jussarae n. sp. (figs 3 et 4; 13 à 15) Données sur le type. — Holotype (mâle), collecté dans la «Cueva del Alto Lagarto», Napo-Archidona, V.1986 (S. Gilbert). Etymologie. — Le nom spécifique est proposé en hommage à Jussara Lourenco. Description. — Fondée sur l’holotype; mensurations dans le tableau II. Coloration. La coloration de base est jaunätre. Prosoma: plaque proso- mienne jaunätre avec des nuances de brunätre; présence d’une tache triangulaire en avant. Tubercule oculaire et yeux latéraux noirs. Mesosoma: tergites jaunätres; présence sur les tergites I à VI de bandes brunätres longitudinales; sur le VII® tergite, une esquisse de tache brunâtre. Metasoma: tous les anneaux jaunätres avec des taches brunätres latéro- ventrales; la vésicule jaunätre avec des taches latérales; aiguillon à base jaunätre et extré- mité rougeätre. Sternites jaunâtres avec des nuances brunätres. Peignes, opercule-genital, sternum, hanches et processus maxillaires ocre-jaune. Pattes jaunes avec des tons bru- nätres. Pédipalpes: fémur et pinces jaunätres; les doigts des pinces sont noiràtres. Chélicères jaunätres avec une trame noiràtre; doigts noirs. Morphologie. Prosoma: front de la plaque prosomienne avec une concavité importante; tubercule oculaire antérieur par rapport au centre de la plaque prosomienne; yeux médians séparés par plus d’un diamètre oculaire; trois yeux latéraux. Carènes du Prosoma fortement marquées; la plaque prosomienne est très granulée, pourvue de granules épais. Mesosoma: tergites très granulés, d’une granulation épaisse. Carène axiale et deux carènes médianes bien marquées. Tergite VII avec 5 carènes bien marquées: une axiale, deux médianes et deux latérales un peu incurvées. Metasoma: l’anneau I à 10 carènes; anneaux II à IV à 8 carènes; anneau V à 5 carènes; sur tous les anneaux, les carènes sont bien marquées; espaces intercarénaux peu granulés; VE anneau arrondi. Carènes dorsales des anneaux II à IV avec un granule plus fort, légère- ment spiniforme. Vésicule avec une carène medio-ventrale légèrement granulée. Aiguillon presque aussi long que la vésicule, pourvu d’une épine ventrale bien développée, avec deux granules dorsaux. Sternites à stigmates aplatis, presque linéaires; granulation très importante sur les plaques sternales. Peignes avec 19-19 dents. Pédipalpes: fémur à 5 carènes complètes; tibia à 7 carènes complètes et une carène interne-dorsale à granules mieux différenciés, le plus proximal étant plus gros et spini- forme; 9 carènes sur la pince. Tranchant des doigts mobiles avec 14-14 séries de granules. SCORPIONS DE L’EQUATEUR I Mensurations (en mm) de Tityus jussarae n. sp. TABLEAU II. 687 © -holotype 9 -allotype Longueur totale 38,1 47,4 Prosoma — longueur 4,1 5,4 Prosoma — largeur antérieure Syl 4,2 Prosoma — largeur postérieure 4,7 6,3 Mesosoma — longueur totale 9,5 14,7 Metasoma — longueur totale 24,5 30,3 Anneau caudal I — longueur 3.1 3,9 Anneau caudal I — largeur 2:4 2,9 Anneau caudal II — longueur 335 4,3 Anneau caudal II — largeur 2,3 2:7 Anneau caudal III — longueur 3:7 4,7 Anneau caudal III — largeur 23 2,8 Anneau caudal IV — longueur 471 5,0 Anneau caudal IV — largeur 2,4 2,9 Anneau caudal V — longueur 4,9 6,3 Anneau caudal V — largeur 249 Sa Anneau caudal V — hauteur 2,3 2,1 Telson — longueur 5.2 6,5 Vésicule — longueur 3,4 345 Vesicule — largeur 2.0 2,3 Vésicule — hauteur 1,9 233 Aiguillon — longueur 234 255 Pédipalpe — iongueur totale 18,9 24,9 Fémur — longueur 4,7 6,2 Fémur — largeur 3 17 Tibia — longueur 5:3 6,8 Tibia — largeur 1:7 252 Pince — longueur 8,9 11,9 Pince — largeur 1,9 2%] Pince — hauteur 1,8 1,9 Doigt mobile — longueur SH 8,1 Cheliceres avec la dentition caractéristique des Buthidae: deux dents basales au doigt mobile. Trichobothriotaxie: A-Alpha. Allotype (femelle), collecté dans la Cueva del Lagarto, Napo-Archidona, 2.V.1986 (F. Rodriguez). Les differences par rapport au mäle sont: pinces plus longues et fines; carenes et gra- nulations plus marquées; peignes à 18-18 dents avec la lame basilaire intermédiaire très dilatée. Une femelle paratype avec 18-18 dents aux peignes. MATERIEL ETUDIE. Equateur: Napo-Archidona; Cueva del Alto Lagarto, mäle-holotype, V.1986 (S. Gilbert); Cueva del Lagarto, femelle-allotype, 2.V.1986 (F. Rodriguez); Cueva de Sn. Bernardo 688 WILSON R. LOURENCO (Bajo piedras a 20 mts), femelle-paratype, V.1986 (S. Gilbert & L. Duque). Holotype depose au Museum d’Histoire naturelle, Genève, un paratype au Museum national d’Histoire naturelle, Paris, et à la Pontificia Universidad catolica del Ecuador, Departamento de Ciencias Biologicas, Quito. Position systématique de Tityus jussarae, nouvelle espèce par rapport aux espèces voi- sınes. Tityus jussarae est une espèce voisine de celles du groupe 7ityus bolivianus Kraepelin, et plus particulierement de Tityus demangei Lourenco, 1981, espèce décrite également de l’Equateur mais de la région de Los Tayos au sud du pays. Les deux espèces ont été trouvées dans des grottes sans avoir pour autant aucun degré d’adaptation à la vie souter- raine, situation qui semble être une constante pour les espèces de la famille des Buthidae (LOURENCO & FRANCKE 1985). Tityus jussarae présente une granulation bien plus importante que celle de Tityus demangei, sur l’ensemble du corps; les pédipalpes sont plus allongés. H. Tityus pugilator Pocock, 1898 Cette espèce a été correctement révisée et identifiée lors d’une étude récente sur le groupe Tityus bolivianus Kraepelin, 1895, auquel elle appartient (LOURENCO & MAURY 1985). Cependant, étant donnée l’importance du matériel disponible pour la présente étude, une redescription est proposée ainsi qu’une analyse de la variabilité du nombre de dents des peignes. Tityus pugilator Pocock, 1898: 413; KRAEPELIN 1899: 79; MELLO-LEITAO 1931: 136; 1939: 60, 65, 75; 1945: 430; LOURENCO & MAURY 1985: 112. Tityus kraepelini Borelli, 1899: 4; MELLO-LEITAO 1931: 126; 1939: 50, 64, 69; 1945: 362; CAMPOS 1931: 121; LOURENCO 1980: 61. DESCRIPTION Coloration générale: jaune rougeätre avec des taches chätain foncé. Prosoma: présence de plusieurs taches diffuses sur l’ensemble de la plaque prosomienne, plus marquées autour du tubercule oculaire et sur les bords latéraux et postérieur; tubercule oculaire et zones autour des yeux latéraux noiràtres. Mesosoma: tergites I à VII avec trois bandes longitudinales chätain foncé; a la base de chaque tergite, les bandes latérales sont fusionnées à la bande médiane, donnant une configuration confluente; sur chaque tergite, la bande médiane a la forme d’un triangle dont l’apex est aplati et le centre clair. Sternites I à V jaunätres avec des taches chätain clair diffuses; sternite III avec un triangle posté- rieur aplati presque sur toute la largeur du sternite, de couleur jaunätre brillant. Meta- soma: anneaux caudaux I à III jaunätres; IV et V rougeätres; presence de taches diffuses sur la face ventrale de chaque anneau; telson de méme couleur que le dernier anneau, fai- blement tacheté; aiguillon chätain rougeätre. Peignes, opercule génital, sternum, hanches et processus maxillaires ocre-jaune. Pattes et pédipalpes jaunätres, avec des tons rou- geätres sur les carènes; doigts des pinces chätain rougeätre. Chélicères jaunâtres avec un reticule brunätre; les doigts sont chätain jaunätre. SCORPIONS DE L’EQUATEUR I 689 Morphologie. Prosoma: front de ia plaque prosomienne portant une échan- crure frontale moyennement importante. Tubercule oculaire antérieur par rapport au centre de la plaque prosomienne; yeux médians séparés par un peu plus qu’un diametre oculaire; trois paires d’yeux latéraux. Plaque prosomienne fortement granulée dans les régions antérieure et centrale, peu granulée sur les bords latéraux; carènes médianes oculaires allant du bord antérieur jusqu’en arriere du tubercule oculaire; carènes médianes postérieures délimitant un carré dans la région postéro-médiane. Mesosoma: tergites I à VI moyennement granulés; carène axiale bien marquée; tergite VII avec 5 carènes, une axiale, deux médianes et deux latérales. Sternites finement gra- nulés; stigmates lin&aires. Peignes (voir tableau II pour la variabilité des dents). Metasoma: anneaux I et II à 10 carènes; anneaux III et IV à 8 carènes; anneau V avec 5 carènes; espaces intercarénaux pourvus de granules moyens; carène intermédiaire du II° anneau incomplète; vésicule moyennement granulée; épine sous-aiguillonnaire petite aigué, avec deux granules ventraux. Pédipalpes: fémur à 5 carènes, tibia à 7 carènes, la carène interne-dorsale à granules spiniformes; pince large; les carènes sont presque imperceptibles; doigt fixe avec une concavité au bord interne; doigt mobile avec un lobe basilaire; les doigts fermés ne sont pas en contact sur toute leur longueur, laissant basalement un espace en forme de S moyennement ouvert. Tranchant des doigts mobiles avec le plus souvent 14-14 séries de granulations. Chélicères avec la dentition caracteristique des Buthidae. Trichobothriotaxie A-Alpha. Les femelles different des mäles par la présence de carènes plus marquées, par les pinces et les anneaux postérieurs du Metasoma moins trapus, et par la dilatation des lames basilaires intermédiaires dilatées. La variabilité du nombre de dents des peignes est pré- sentée dans le tableau I. MATERIEL ETUDIE. Equateur: Imbabura; Chachimbira, 19, IX.1984 (P. Ponce); 10°, X1.1984 (R. Noboa); 19, 18.XI.1984 (J. Regolade); 10, XII.1984 (J. Yepez); 19, 17.XI.1984 (R. Fiallo); 10, 18.XI.1984 (J. Woolfson); 19, 19.XI.1984 (L. Coloma); 19, 18.XI.1984 (J. Woolfson); 10°, 17.11.1984 (V. Zak); 19, 1 immature, 17.11.1984 (V. Zak); 19, 18.XI.1984 (J. Woolfson); 19, 1X.1984 (P. Ponce); 19, 18.XI.1984 (J. Woolfson); 19, 18.XI.1984 (S. Abedrabbo); 19, X1.1984 (R. Wobsoon); 10, 18.XI.1984 (L. Santa Maria); 10, XII.1984 (J. Yepez); 19, 17.X1.1984 (A. Noya); 20, 18.XI.1984 (M. A. Calderon); 19, IX.1984 (P. Ponce); 10°, 17.11.1984 (V. Zak); lo, 1.1985 (P. Moret); 19, 18.XI.1984 (J. Woolfson); 19, 17.11.1984 (V. Zak); 10°, 18.X1.1984 (E. Fiallo); 10, 18.XI.1984 (J. Woolfson); 19, 18.X1.1984 (J. Woolfson); 10°, 18.XI.1984 (J. Woolfson); 19, 18.XI.1984 (L. Santa Maria); 10°, 18.XI.1984 (S. Fiallo); 10°, 18.XI.1984 (L. Santa Maria); 19, 18.X1.1984 (E. Fiallo); 19, XII.1984 (J. Yepez); 19, IX.1984 (P. Ponce); RO 17.XT.1984 (Es Fiallo); Lo, 18.XI.1984 (E. Fiallo); 19, 17.11.1984 (V: Zak); lo, IX.1984 (P. Ponce); 31 immatures, 10.XI.1984 (N. Fiallo); 23 immatures, 17.11.1984 (V. Zak); lo, 18.XI.1984 (J. Woolfson); 19, XI.1984 (R. Noboa); 19, 17.XI.1984 (V. Cevallos); lo, 18.XI.1984 (J. Regalodo); 19, 17.XI.1984 (E. Fiallo); 10°, 17.X1.1984 (V. Cevallos); 19, XII-1984 (J. Yepez); 19, 17.11.1984 (V. Zak); 10° (2500 mts), X1.1984 (A. Selozor); 19, 18.XI.1984 (J. Woolfson); 19, 16.XI.1984 (M. A. Calderon); 10, XII.1984 (J. Yepez); lo, 18.XI.1984 (E. Fialle); 10°, 17.11.1984 (V. Zak); 2 immatures, 18.XI.1984 (L. Santa Maria); 10°, 18.XI.1984 (E. Fiallo); 10°, 18.X1.1984 (J. Woolfson); 19, 17.11.1984 (V. Zak); 5 immatures, 18.XI.1984 (L. Santa Maria); 19, XI.1984 (R. Noboa); 10, 18.XI.1984 (E. Fiallo); Chachimoiro, 19, X1.1984 (R. Noboa); 10, 19.XI.1984 (L. Coloma); 10, XI.1984 (R. Noboa); Ibarra, 10, 19, VIII-1984 (G. Onore); 20°, 29, VIII.1984 (G. Onore); 19, 1.1985 (J. Yepez); 19, 2.XI.1984 (P. Davila); 19, 14 immatures, I.1985 (J. Yepez); Oe T1985 (I. Yepez); 19, 1.1985 (J. Yepez); 10°; VIII.1986 (G. Onore); 19, 1.1985 (J. Yepez): 19, 1.1985 (J. Yepez); 10, 1.1985 (J. Yepez); Pichincha; Quito, 19 (2800 mts), 14.XI.1984 (L. Duque); 39, 9.11.1985 (J. Fauve); 10 (2800 mts), 14.X1.1984 (L. Duque). 690 WILSON R. LOURENCO 3 4 Fics 1-2. Ananteris festae: individu male de Los Rios, Equateur; vues dorsale et ventrale. Fics 3-4. Tityus jussarae: femelle paratype; vues dorsale et ventrale. SCORPIONS DE L’EQUATEUR I 691 Fiss 5 à 8. Tityus asthenes: individus de Coca, Equateur. 5-6. Mâle adulte. 7-8. Femelle adulte. 692 WILSON R. LOURENCO Fics 9-12. 9-10. Tityus asthenes, immature (©) de Coca; remarquer les differences dans la coloration. 11-12. Tityus forcipula: individu femelle de Las Pampas, Equateur; vues dorsale et ventrale. SCORPIONS DE L’EQUATEUR I 693 ee, È by e e e e Da À ¢ 3 | e N 4 Le Pa ; | ¢ 3 4 € è : e è ‘ e > 3 é ° ) 3 et pl » 1} o + 4 e 3 if e 3 ; c > bi e bd ‘ c 5) 4 3 4 5 sj i ° ? i 5 J 4 10 ed i ee do 395777 . " we pe mann nn nnn OR Renae ne onan « + 3 ~ \ ee ARI FIGs:13*a 15. Tityus jussarae: femelle paratype. 13. V® anneau et vésicule, vue laterale. 14. Peigne. 15. Pédipalpe droit. 694 WILSON R. LOURENCO Fics 16 à 19. Tityus pugilator: individu d’Imbabura, Equateur. 16-17. Mäle adulte. 18-19. Femelle adulte; vues dorsale et ventrale. SCORPIONS DE L’EQUATEUR I 695 25 26 rent o ms ice Sage CCR Is eS as « Carene e te Ss - eens rs es en Sa Pina salata (e) << - LEONE Sura 29 27 Fics 20429. Tityus pugilator. 20 à 24. Trichobothriotaxie (©). 20-21. Pince, vues externe et ventrale. 22-23. Tibia, vues dorsale et externe. 24. Fémur, vues dorsale et interne (detail). V° anneau et vésicule, vue latérale.-27 (©). 28 (9). 29. Peigne (©). 696 WILSON R. LOURENCO CONCLUSIONS Bien que la présente étude ne concerne qu’une partie des éléments de la famille des Buthidae d’Equateur, étant donné le partage du pays en nord-sud par la «zone de transi- tion ou de rupture» (LOURENCO 19860), on peut considérer que les éléments étudiés cor- respondent à une faune particulière aux régions NAPO et CHOCO, en continuité avec la Colombie. Au plan purement taxonomique, cette étude permet de mieux caractériser et de clari- fier définitivement le statut d’espèces telles qu’ Ananteris festae Borelli, Tityus forcipula (Gervais) et Tityus pugilator Pocock; en outre, la clarification des statuts de Tityus asthenes Pocock et de Tityus cambridgei Pocock permet d’abord la resolution d’un pro- bleme systématique épineux qui démontre l’attribution du statut d’espèce a plusieurs formes de 7. asthenes. Deuxièmement, au plan biogéographique et phylogénétique, il est alors possible d’associer 7. asthenes et T. cambridgei à une population ancestrale com- mune qui a dû se rompre en raison d’un événement vicariant (LOURENCO 19865) lié aux épisodes paléoclimatiques du Pléistocène (LOURENCO 19865). A petits pas, ces résultats apportent des pièces contribuant à reconstituer le puzzle que représentent les modeles de diversification et la biogéographie des Scorpions amazoniens. L’étude suivante concernant les Chactidae devra apporter davantage dans cette direction. REMERCIEMENTS Je remercie très vivement V. Mahnert (Genève), D. Sissom (Elon College-USA) qui m’ont facilité l’étude du matériel d’Equateur. MM. Gaillard et J. Rebière pour la réalisa- tion des dessins et des photos. REFERENCES CITEES BORELLI, A. 1899. Viaggio del Dr. Enrico Festa nell’Ecuador e regioni vicine. XVIII: Scorpioni. Boll. Mus. Zool. Anat. comp. Univ. Torino 14 (345): 1-18. KRAEPELIN, K. 1899. Scorpiones und Pedipalpi. /n: Das Tierreich 8: 1-265. LOURENCO, W. R. 1980a. Contribution a la connaissance systématique des Scorpions appartenant au «complexe» Tityus trivittatus Kraepelin, 1898 (Buthidae). Bull. Mus. natn. Hist. nat., Paris, 4° ser., 2, sect. A (3): 793-843. — 19805. Compléments à la description de Tityus kraepelini Borelli, 1899 (Scorniones, Buthidae). Boll. Mus. Zool. Univ. Torino 6: 61-68. — 1981. Scorpions cavernicoles de l’Equateur: Tityus demangei n. sp. et Ananteris ashmolei n. sp. (Buthidae); Troglotayosicus vachoni n. gen., n. sp. (Chactidae), Scorpion troglobie. Bull. Mus. natn. Hist. nat. Paris, 4° sér., 3, sect. A (2): 635-662. — 1982. Révision du genre Ananteris Thorell, 1891 (Scorpiones, Buthidae) et descriptions de six espèces nouvelles. Bull. Mus. natn. Hist. nat., Paris, 4° SET., 4, sect. A (1-2): 119-151. SCORPIONS DE L’EQUATEUR I 697 — 1983a. Resultados faunisticos de diversas campanas realisadas en America latina. IV. Estudo de uma pequena colecao de escorpioes do Peru e Equador, com a redescricao de Tityus ecuadorensis Kraepelin, 1896. Speleon 26: 11-15. — 19835. La faune des Scorpions de Guyane française. Bull. Mus. natn. Hist. nat., Paris, 4° ser., 5, sect. A (3): 771-808. — 1983c. Importance de la pigmentation dans l’étude taxonomique des Buthidae néotropicaux (Arachnida, Scorpiones). Bull. Mus. natn. Hist. nat., Paris, 4° ser., 5, sect. A (2): 611-618. — 1984a. Analyse taxonomique des Scorpions du groupe Tityus clathratus Koch, 1845 (Scorpiones, Buthidae). Bull. Mus. natn. Hist. nat., Paris, 4° ser., 6, sect. A (2): 349-360. — 19845. Etude systématique de quelques espèces appartenant au complexe Tityus forcipula (Gervais, 1844) (Scorpiones, Buthidae). Bull. Mus. natn. Hist. nat., Paris, 4° sér., 6, sect. A (3): 729-739. — 1986a. Les modèles de distribution géographique de quelques groupes de Scorpions néo- tropicaux. C. r. somm. Séanc. Soc. Biogéogr. 62 (2): 61-83. — 19865. Diversité de la faune scorpionique de la faune scorpionique de la région amazonienne; centres d’endémisme; nouvel appui à la théorie des refuges forestiers du Pléistocène. Amazoniana 9 (4): 559-580. LOURENCO, W. R., O. F. FRANCKE. 1985. Revision des connaissances sur les Scorpions cavernicoles (troglobies) (Arachnida, Scorpiones). Mém. Biospéol. 12: 3-7. LOURENÇO, W. R., E. A. MAURY. 1985. Contribution à la connaissance systématique des Scorpions appartenant au «complexe» Tityus bolivianus Kraepelin, 1895 (Scorpiones, Buthidae). Revue arachnol. 6 (3): 107-126. MAURY, E. A., W. R. LOURENCO. 1987. Tityus roigi, nouvelle espèce de Scorpion de l’Equateur (Scorpiones, Buthidae). Revue arachnol. 7 (1): 79-84. MELLO-LEITAO, C. 1931. Divisao e distribuicao do género Tityus Koch. Anais Acad. bras. Ciénc. 3 (3): 119-150. — 1939. Revisao do género Tityus. Physis 17: 57-76. — 1945. Escorpioes sul-americanos. Arg. Mus. nac., Rio de Janeiro, 40: 1-468. Pocock, R. I. 1898. 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The species called by modern authors L. maculatus should take the name Leporinus megalepis Günther. A lectotype is selected for L. megalepis. A key to the so-called maculatus-group and close species from the Guianas is given. INTRODUCTION Depuis quelques années (cf. GERY & PLANQUETTE 1983 a, b), le Laboratoire d’Hydrobiologie de ’INRA à Kourou, Guyane, a entrepris l’inventaire de la faune pis- ciaire guyanaise en vue de l’exploitation, à des fins d’élevage, des stocks de populations naturelles. Parmi les espèces retenues comme étant particulierement prometteuses, figure un Poisson characoide Anostomidé, Leporinus friderici. Cette espèce est une des plus * F-24220 Saint-Cyprien, France. ** INRA, Laboratoire d’Hydrobiologie, BP 709, 97387 Kourou Cedex, Guyane. *** INRA, Laboratoire de Physiologie des Poissons, avenue Général-Leclerc, F-35042 Rennes Cedex, France. Travail de ’ATP «Aquaculture tropicale», INRA Guyane, avec le concours du Muséum d’histoire naturelle; Genève. 700 J. GERY, P. PLANQUETTE ET P.Y. LE BAIL nciennement décrites (BLOCH 1794), mais il est apparu très vite que sa systématique était ncore imparfaitement connue, et qu’une série d’espèces, difficiles à distinguer de L. fri- derici, en tous cas à certains stades, venaient altérer un schéma à priori simple. Au cours de l’etude de ces formes, dont l’une a été décrite naguère (GERY & PLAN- QUETTE 19835), la nécessité de poursuivre l’étude commencée des 1970 par l’un de nous (J.G.), mais non publiée, s’est imposée. La détermination rigoureuse de certaines espèces est devenue urgente, et particulièrement la révision de la nomenclature des espèces tache- tées appelées jusqu'alors, et faute de mieux, «groupe maculatus», espèces auxquelles nous avions fait allusion dans les notes citées ci-dessus. Une nomenclature solide est d’autant plus nécessaire qu’un important travail de génétique évolutive (J.-F. Renno) est actuelle- ment en cours sur ces espèces. En dehors des spécimens types, les exemplaires de Leporinus étudiés appartiennent au Département d’ichtyologie du Muséum d’histoire naturelle de Genève (Suisse) (MHNG), ainsi qu’aux Museums de Paris, Leiden et Amsterdam, dont nous remercions vivement les conservateurs. Notre gratitude va tout particulièrement à Volker Mahnert, Conservateur des Poissons, Amphibiens et Reptiles au MHNG, qui collabore à ’ATP Guyane, et au service photographique du MHNG, pour l’aide qu’ils nous ont apportée dans l’iconographie de cette note. Enfin, Rosemary Lowe-McConnell (B.M., London), et Michel Jégu (ORSTOM), nous ont été d’un précieux concours en ce qui concerne la révi- sion de certains types de Leporinus. A. Identification de l’espèce improprement appelée Leporinus maculatus par les auteurs récents Leporinus maculatus, récolté par Richard Schomburgk en Guyane (Rupununi et «Awaricuru»), a été décrit par MULLER & TROSCHEL en 1844, de facon succinte et sans figure. D’après STEINDACHNER (1878), la coloration de l’espèce est trop mal décrite pour etre reconnaissable («maculis nigris magnis in lateribus»). Toutefois, la comparaison faite, lors de la première description, avec Leporinus fasciatus (« Leporinus novemfascia- tus»), permet de penser que les taches, alors visibles, étaient allongées verticalement («An varietas L. novemfasciati quocum dimensionibus convenit»). VALENCIENNES (in CUVIER & VALENCIENNES 1849) décrit sous le même nom de L. maculatus, un poisson rapporté par Robert Schomburgk des mêmes régions. Cette espèce a manifestement les taches arrondies («outre les trois taches... des espèces précé- dentes» — (i.e. L. friderici etc. — «... les flancs sont parsemés au-dessus et au-dessous de la ligne latérale de grosses taches noires...». Cette description pourrait correspondre à la livrée juvénile de L. friderici, aussi bien qu’aux espèces a présent appelées L. «macula- tus» et granti, et c’est certainement à ce travail qu’il faut faire remonter l’origine de la confusion actuelle. Par ailleurs, VALENCIENNES signale «une deuxième variété rapportée par de Castelnau de l’Amazone» (plus précisément de Rio Crixas). CASTELNAU (1855) donnera une excellente figure de cet exemplaire de Golaz, qui a trois bandes verticales noi- res, entre chacune desquelles on distingue une tache plus courte, la dernière, près de la cau- dale, arrondie. Cette livrée s’ applique aux espèces appelées maintenant pellegrini, alternus et paralternus (fig. 1). En 1912, EIGENMANN decrit et figure sous le nom de L. maculatus Müller & Troschel, et en synonymisant cette espèce avec L. megalepis Günther (partim) et marcgra- vii Lütken, un poisson à la bouche infere, armée seulement de 3 dents (de chaque côté et à chaque machoire), au patron de coloration fait de taches arrondies répandues sur tout GROUPE LEPORINUS MACULATUS 701 le corps, et n’ayant que 32-34 écailles en ligne latérale. En même temps, EIGENMANN décrit et figure, sous le nom de L. granti, une nouvelle espèce d’aspect très voisin de ce «maculatus», mais qui en diffère par la position de la bouche (terminale), le nombre de dents (4/4), et la forme des taches. L’attribution à L. maculatus M. & Tr. de l’espèce à bouche infère pourrait avoir causé à EIGENMANN (1912) quelques difficultés, puisqu'il dit à propos de l’espèce à bou- che infère (traduction libre): «J’ai examiné les types de maculatus au Museum de Berlin. Ils sont mal préservés mais appartiennent sans aucun doute à cette espèce (i.e. «maculatus» sensu Eigenmann) ou à la suivante (i.e. granti Eigenmann)...». Cette opinion est infirmée par l’examen du type restant faite par l’un de nous (J.G.) il y a quelques années, examen résumé plus loin. Plus loin, FIGENMANN commet un lapsus en comparant, par deux fois, L. granti à L. megalepis (qu’il venait de mettre en synonymie avec maculatus): «Ces spécimens (i.e. granti) diffèrent de L. megrlepis par la forme de la bouche et des taches, ... 4 dents de chaque côté aux deux mâchoires, des lèvres bien plus épaisses que celles de megalepis; pas d’autres différences avec cette espèce.» Cette incertitude quant à la détermination exacte de l’espèce à bouche infère se retrouve dans la liste des espèces d’Amatuk, à propos des groupements écologiques (p. 91), où seul L. megalepis est cité, tandis que ce même megalepis est mis en synonymie avec maculatus dans la liste des espèces de Guyana. Il est d’ailleurs compréhensible que Eigenmann ait pu changer d’avis au cours de la rédaction de sa monographie, un ouvrage de plus de 550 pages. L’étude de l’énorme collection rapportée de Guyana et la description des espèces, le tout en moins de trois ans, rendent inévitables un certain nombre de lapsus ou de nomina nuda, et expliquent ces contradictions. La plupart des auteurs modernes semblent avoir suivi VALENCIENNES et EIGENMANN, en distinguant: a) une forme petite, rare, à la bouche infère garnie de 3 dents de chaque côté aux deux mâchoires, appelée «L. maculatus» et b) une forme de taille moyenne, commune dans les Guyanes, à la bouche terminale garnie de 4 dents de chaque côté aux deux mâchoires, appelée L. granti. Cependant, BOESEMAN, après avoir admis l’existence de ces deux formes en 1952, pense en 1954 qu’il s’agit d’une seule espèce variable, comme l’avait suggéré STEINDACH- NER dès 1915. Il n’est pas prouvé que les deux auteurs aient eu en main un exemplaire de L. maculatus (au sens de EIGENMANN). Il s’agit plus vraisemblablement de L. granti, car l’examen comparatif des deux formes ne laisse aucun doute quant à leur distinction spéci- fique. Devant ces incertitudes et ces contradictions, il était devenu indispensable de revoir tous les types des espèces en cause. Le type restant de Leporinus maculatus Müller & Troschel (EIGENMANN, en 1912, dit avoir examiné des types, probablement 2) est un spécimen de 139 mm de longueur stan- dard, décoloré et très ramolli, mais dans un état suffisant pour pouvoir pratiquer sur lui les principales mensurations et compter un certain nombre de caractères méristiques. Hau- teur env. 3,95 et tête 4,30 dans la L. S.; diamètre oculaire vertical 4,05, museau (en obli- que) 2,50 et portion postorbitaire 2,60 dans la longueur de la tête, distance prédorsale 1,3 dans la distance postdorsale (45% de la L. S.), pédicule caudal environ 1,35 fois plus long que haut. Dorsale ii,11 (ou 10 i?), anale ii, 8 (le dernier rayon double), 38 écailles en ligne laté- rale, 5/4'/ en série transversale, probablement 16 autour du pédicule caudal et 12 ou 13 702 J. GÉRY, P. PLANQUETTE ET P.Y. LE BAIL FIGuali Patron de coloration de Leporinus pellegrini Std. (lectotype NMW 68 174: 2) (en haut), de L. paralternus Fowler (au milieu) et de L. granti Eigenmann (en bas) (photos G. Dajoz et J. Géry). GROUPE LEPORINUS MACULATUS 703 en série predorsale. Bouche (fig. 4, A) terminale, dents au nombre de 4 de chaque côté aux deux mächoires, décalées l’une sur l’autre d’avant en arrière à la mâchoire supérieure (disposition dite «en marches d’escalier») (figs. 3 et 5). Patron de coloration invisible. La position de la bouche, le nombre de dents, la forme allongée du corps, ainsi que le nombre d’écailles en ligne latérale, font que la forme appelée L. maculatus par EIGEN- MANN ne peut pas être l’espèce de MÜLLER & TROSCHEL (rappelons que «maculatus» au sens de EIGENMANN a la bouche infere, 3/3 dents — les supérieures non décalées —, une hauteur généralement inférieure à 3,85 fois dans la L. S., et 33-35 écailles en ligne latérale). Il ne s’agit pas non plus de ce que FIGENMANN a nommé L. granti, espèce qui, si elle a bien la bouche terminale avec le plus souvent 4/4 dents (les supérieures décalées), n’a que 34-36 écailles en ligne latérale, et est également moins allongée (hauteur généralement 8:2-3,6:dansıla L: S.). FIG: 2: Leporinus maculatus (pellegrini auct) de l’Amazonie supérieure (photo par courtoisie du docteur H. Axelrod). Par élimination, et compte tenu du patron de coloration signalé à l’époque, L. macu- latus Müller & Troschel doit être assimilé à l’espèce que les auteurs modernes ont appelée jusqu’à présent L. pellegrini ou L. alternus. L. pellegrini a été décrit par STEINDACHNER en 1910 du Surinam, puis retrouvée par lui dans le bassin du Rio Branco (STEINDACHNER 1915). 704 J. GÉRY, P. PLANQUETTE ET P.Y. LE BAIL Les trois syntypes de Leporinus pellegrini Steindachner, que notre collegue V. Mahnert a bien voulu examiner à notre demande, sont petits (60,1-73,4 mm de longueur standard), mais en parfait état. Le plus grand exemplaire, 73,4 mm de LS, Muséum de Vienne n° NMW 68 174: 2, coll. Heller 1910, «Oberer Surinam», est ici désigné comme lectotype de l’espèce (fig. 1 en haut). Description: hauteur 3,65-4,05 et tête 3,65-3,90 dans la LS; diamètre oculaire vertical 3,30-3,60 (spécimens juvéniles), museau (en oblique) 2,40-2,50 dans la longueur de la tête, distance prédorsale 48% de la LS, pédicule caudal à peu pres aussi haut que long. Dorsale ii, 10, anale ii, 8 (le dernier rayon double), 39-40 écailles en ligne latérale, 5/4", en série transversale, 16 autour du pédicule caudal. Bouche terminale, dents au nombre de 4 de chaque côté aux deux mâchoires, décalées l’une sur l’autre d’avant en arrière à la mâchoire supérieure; patron de coloration: 4 bandes larges et 3 bandes étroites entre les bandes principales. Outre les taches allongées verticalement (décrites et figurées dès 1855 par CASTELNAU, voir plus haut), L. pellegrini a les mêmes caractères que ceux relevés sur le type de L. maculatus: la bouche terminale avec 4/4 dents, la hauteur 3,9 fois et plus dans la LS (seul le plus petit individu de 60,1 mm n’a que LS/H = 3,65), et plus de 38 écailles en ligne latérale. La tête semble plus courte et le pédicule caudal un peu plus haut, mais ces différences peuvent s’expliquer par l’état de conservation du type de L. maculatus et/ou la petite taille des types de L. pellegrini (allométries probables, comme pour le diamètre oculaire). Aucun des autres Leporinus des Guyanes (fasciatus, friderici, lebaili, steyermarki auct., granti, aff. granti, melanostictus, arcus et despaxi), dont plus de 400 exemplaires ont été examinés par nous, ne satisfait à cette définition. L’espèce appelée successivement L. pellegrini, alternus et paralternus doit donc s’appeler L. maculatus, avec la synonymie suivante: Leporinus maculatus Müller & Troschel, Arch. Naturgesch. 10 (1): 87, 1844 (Rupununi et Awaricuru) Leporinus pellegrini Steindachner, Anz. k. Akad. Wiss. Wien 47: 268-269, 1910 (Surinam) Leporinus alternus Eigenmann, Mem. Carnegie Mus. 5: 307, pl. 43 fig. 1, 1912 (Essequibo, Potaro) Leporinus alternans (sic), Fowler, Proc. Acad. nat. Sci. Philad. 91: 262, 1940 (dans la diagnose de L. wolfei) ‘ Leporinus paralternus Fowler, Proc. Acad. nat. Sci. Philad. 66: 237-239, fig. 4, 1914 (Rupununi) La forme nominative provient du Rupununi: elle correspond donc, vraisemblable- ment, à la forme appelée paralternus par Fowler (m&me localité) (fig. 1, milieu), tandis qu’une race géographique, ou sous-espèce, pourrait correspondre à la forme appelée pelle- grini (fig. 1, en haut et fig. 2) par Steindachner et alternus par Eigenmann. Les adultes des deux formes, d’après l’examen d’une centaine d’individus de toutes tailles, peuvent se distinguer ainsi: GROUPE LEPORINUS MACULATUS 705 a L. maculatus nomin. L. maculatus ssp. ? Nom SONE (paralternus auct) (pellegrini auct) Locus typicus Rupununi Hte Suriname Riv. Hauteur dans la L.S. 3,90-4,15 4,25-4,45 (lectotype: 3,9) Hauteur du pédicule dans sa hauteur 1,25-1,45 1,45-1,60 Diametre oculaire dans la téte 3,90-4,15 4,10-4,70 Ecailles circumpédiculaires 16 (type de maculatus), 16 (types de pellegrini), 17 (type de paralternus) 16 (type de alternus) Patron de coloration 7 bandes, dont 4 larges et 7 bandes dont 4 larges et 3 étroites intercalées; 3 étroites intercalées; souvent une bande étroite pas de bande supplémentaire supplémentaire (incomplète) après la première bande large FIG: 3: Dents supérieures et inférieures de Leporinus pellegrini (A) et de L. granti (B) (vue apicale). 706 J. GÉRY, P. PLANQUETTE ET P.Y. LE BAIL La forme typique, L. paralternus auct. (L. maculatus maculatus si l’on admet les sous-espèces), a été rencontrée dans le Rupununi et «Awaricuru» (loc. typ.), la Corantijne Rivier et le Maroni. La forme sans bande intermédiaire incomplète après la première bande large, L. pellegrini auct. (L. maculatus pellegrini si l’on admet les sous-espèces) a été récoltée dans le Rio Branco, l’Essequibo, les Tibit, Saramacca et Suriname Riviers (loc. typ.) au Surinam, dans la Mana en Guyane, ainsi qu’en Amazonie péruvienne (fig. 2). Une troisieme forme moins allongée (L. maculatus sensu CASTELNAU?) a été trouvée dans le Rio Tocantins. La distribution en échiquier de ces trois formes géographiques ne permet pas de préjuger de leur niveau taxonomique. FIG. 4. Bouches de Leporinus maculatus Miller & Troschel (A), L. granti Eigenmann (B) et de L. megalepis Günther (C) (Surinam). GROUPE LEPORINUS MACULATUS 707 Il persiste encore quelques incertitudes concernant la forme «pellegrini auct.»: un petit exemplaire de type «pellegrini», récolté dans la Suriname Rivier par M. Boeseman (21.8.1964), est particulierement haut (hauteur 3,4 dans la L. S.), avec un oeil plutöt petit (pres de 4 fois dans la tête) pour un individu de moins de 60 mm L. S.: il s’agit probable- ment d’une forme nouvelle dont la rareté, au moins apparente, interdit la description. D'un autre côté, certaines populations, au patron de coloration identique à celui du type «pellegrini», n’ont que 14 écailles autour du pédicule caudal, alors que les types de L. pel- legrini et L. alternus, de même que celui de L. paralternus (M. Jégu, comm. pers.), ont 16-17 écailles circumpédiculaires comme L. maculatus; les spécimens à 14 écailles pour- raient donc représenter une forme nouvelle, mais, là aussi, le matériel est insuffisant. B) Le nom de L. maculatus une fois correctement attribué, il convient d’identifier l’espèce appelée L. maculatus par Eigenmann et d’autres auteurs, et par conséquent d’exa- miner les types de Z. megalepis Günther, dont la description préliminaire date de 1863 et serait donc prioritaire: «D. 12; T. 12; LL. 33; L. transv 5/5. Body with large blackish spots, arranged in two or three series; fins red». Le nombre d’écailles en ligne latérale et les taches «en 2 ou 3 rangées» excluent le plus grand des 3 exemplaires indiqués comme types l’année suivante (GÜNTHER 1864), et éti- quetés depuis de la même façon (BM(NH) 1864.1.21 43-45, récoltés par M. Ehrard dans l’Essequibo). Cet exemplaire de 295 mm de L. S., au patron de coloration typique de L. friderici a 36 écailles en ligne latérale. Les deux autres spécimens, qui seuls sont en accord avec la description préliminaire de L. megalepis, représentent 2 espèces différentes: a) Le plus grand individu, de 92 mm de L. S., a la coloration de type L. granti Eigen- mann, encore visible lors d’un examen attentif; la bouche est terminale avec 4/4 dents; les caractères suivants ont été relevés: hauteur 3,35 et tête 3,85 dans la L. S.; œil 4,20, espace interorbitaire 2,55 et museau (en oblique) 2,60 dans la longueur de la tête. Squamae 5/35/4, predorsales 9, circumpediculaires 16; nageoire anale concave, ii,8(1), n’atteignant pas, une fois repliée, la nageoire caudale. Le patron de coloration (fig. 7, milieu), la posi- tion de la bouche, les caractères méristiques et les proportions coïncident parfaitement avec ceux du type de L. granti revu assez récemment au Field Museum de Chicago (USA) par M. Jégu (comm. pers.), ainsi qu’avec la centaine d’individus des Guyanes que nous avons pu examiner. b) Le plus petit des syntypes de L. megalepis, de 79 mm de L. S. (fig. 6), a conservé le patron de coloration caractéristique des spécimens appelés «L. maculatus» par Eigen- mann, à savoir les taches de la rangée inférieure arrondies (fig. 7, en haut), au lieu de for- mer une bande plus ou moins interrompue comme chez L. granti (fig. 7, milieu, et GÉRY 1978, fig. p. 166). La bouche est nettement infère, garnie de 3 dents supérieures (de chaque côté), verticales et alignées (c’est-à-dire non «en marches d’escalier», vues du dessous) et de 4 dents inférieures peu développées, la dernière très petite. Les principaux caractères sont les suivants: hauteur 3,65 et tête 4,45 dans la L. S.; œil 3,85, espace interorbitaire et museau (en oblique) 2,55 dans la longueur de la tête; distance prédorsale 1,18 dans la distance postdorsale (47,5% de la L. S.); pédicule caudal 1,15 fois plus long que haut; squamae 5/35 (ou 36?)/4, prédorsales 10, circumpédiculaires 16; nageoire anale au bord concave, ii,8(i), n’atteignant pas, une fois repliée, la nageoire caudale (de très loin). Cette diagnose correspond bien à celle donnée par EIGENMANN (1912) pour la qua- rantaine de spécimens de l’Essequibo et du Potaro qu’il appelle «Z. maculatus», ainsi qu’à 708 J. GERY, P. PLANQUETTE ET P.Y. LE BAIL L.maculatus L.friderici Fic. 5. Dents supérieures et inférieures de Leporinus fasciatus, de L. maculatus, L. granti et de L. friderici (vue interne). GROUPE LEPORINUS MACULATUS 709 celle de 22 individus de la Saramacca Rivier et 34 de la Coppename Rivier, au Surinam, que nous avons pu examiner grâce à l’obligeance de M. Boeseman !. FIG. 6. Leporinus megalepis Ginther, lectotype. La stabilité de la Nomenclature impose que ce soit cette espèce qui représente «L. maculatus» auct. (par exemple sensu EIGENMANN 1912). Dans le cas contraire, si le syntype de 92 mm LS était choisi comme lectotype de l’espèce, L. granti tomberait en synonymie et «L. maculatus» auct. se retrouverait sans dénomination, aucun nom valable posterieur a megalepis n’ayant pu étre decele. Si le plus grand exemplaire (qui n’est peut- être pas un syntype) était choisi, non seulement «maculatus» auct. se trouverait toujours sans nom, mais L. parae pourrait aussi être mis en synonymie (cette espèce est générale- ment considérée comme un synonyme de L. friderici mais, fide M. Jégu — comm. pers. —, ce fait est loin d’étre démontré). Par conséquent, l’exemplaire syntype de 79 mm de LS de Leporinus megalepis Günther, 1863, n° BM(NH) 1864.1.21: 45, est ici désigné comme lectotype (fig. 6). La localité typique de l’espèce est «Essequibo River, Guyana». Cette désignation est en accord avec l’opinion (in litt., 7.4.1971) de E. Trewavas et R. Lowe-McConnell (BM), qui avaient examine il y a plusieurs années les types de L. megalepis a la demande de l’un d’entre nous (J. G.), et qui avaient conclu que seul l’exemplaire de 79 mm devait être désigné. L’espèce fait apparemment partie du sous-genre Hypomasticus Borodin dont la valeur taxonomique et phylogénétique ne peut être discutée ici. ' H. Nijssen (in litt., 2.1971) nous a signalé en avoir récolté ca. 13 ex. dans la Nickerie Rivier, Surinam. 710 J. GERY, P. PLANQUETTE ET P.Y. LE BAIL megalepis FIG. 7. Patron de coloration de Leporinus megalepis, L. granti et de L. aff. stevermarki. = GROUPE LEPORINUS MACULATUS PUL «L. maculatus» auct. = L. megalepis Giinther (le lectotype seul) se distingue ainsi de L. granti Eigenmann: L. megalepis L. granti L.S. maximale Bouche Dents (de chaque cöte) Squamae Hauteur dans la L.S. Téte dans la L.S. Patron de coloration 100 mm (Surinam) 146 mm (Essequibo) subinfere chez les jeunes, devenant infère à partir de 60-70 mm 3, verticales / 3 (rarement 4) 4'/-5/33-35/4 3:3-3,85 4,0-4,45 taches petites, rondes ou ovales, ca 12 sur la region dorsale, ca 5 le long de la ligne médiane et ca 8 sur la region ventrale plus de 150 mm (Surinam) 185 mm (Guyana) légèrement subinfère chez les jeunes, terminale à partir de 60-100 mm L.S. 4, en «marches d’escalier» / 4 4'%-5/34-36/4 3,1-3:55 3,55-4,0 plus grandes, ovales ou rectangulaires, ca 6 sur la région dorsale, ca 4 le long de la ligne médiane; taches de la région ventrale souvent fusionnées en une bande oblique C. Les espèces guyanaises du genre Leporinus traitées dans la présente note, ainsi que les espèces voisines, y compris les formes non encore décrites, peuvent être identifiées au moyen de la clé suivante: Patron de coloration formé de bandes verticales, et non de taches plus ou moins arrondies. [b. 10 bandes régulières chez l’adulte ©: 8) @ € + u we ‘oe! e le Je! ne 16. lue jee ee. we in) le; aile Gm a se eee bb. 7 bandes (4 bandes larges séparées par 3 bandes étroites). c. Souvent une bande dorsale incomplète, après la première bande large (hauteur 3,90-4,15 chez les grands exemplaires se ce ane er ferie) ske) el jee is) te) ss. fe: sale ere ere. cc. Pas de bande supplémentaire (hauteur 4,25-4,45 chez les grands exemplaires). d. Ecailles circumpédiculaires 16 ds 6.0 mie: (els) pc: fe) ei a ‘a. e La ‘è; ere (6 6 ee, 0. 0 © L. fasciatus] L. m. maculatus (Rupununi, Awaricuru, Corantyjne, Maroni) L. m. pellegrini (Rio Branco, Essequibo, Tibit, Saramacca, Suriname, Mana et Amazonie péruvienne) J. GÉRY, P. PLANQUETTE ET P.Y. LE BAIL dd. Eeaillesicireumpédiculaines ld Sr L. sp. n. ou L. maculatus ssp. [ddd.. Hauteur 3,4, ceil pres de 4 fois dans la fete 0 e Ee sp (1 ex*connu)j aa. Patron de coloration formé de taches généralement arrondies, parfois rectangulaires (chez L. granti) e. 30u4tachesen ligne sur les flancs chez l’adulte (a partir de 100 mm LS, les jeunes étant tachetés comme les adultes des autres espèces). f. 3 taches correspondant aux 13-16, 24-25°, et dernières écailles de la ligne latérale. g: "Généralement 37-58 écailles en LR RE e AE a RARI ZIE, L. f. friderici (syn. leschenaulti) (les trois Guyanes, sauf Oyapock) gg. Généralement 38-39 écailles en PR RA E EE etre L. f. acutidens (syn. spilopleura) (Oyapock, Amazone et Parana) ff. 4 taches correspondant aux 4-9, 14-17°, 24-27 et dernières écailles de la ligne latérale ER L. lebaili (Suriname Rivier et Maroni) ee. Nombreuses taches sur les flancs, rappelant la livrée juvénile des formes précédentes. g. Bouche infère, avec 3/3 (4) dents de chaque côté ....... So RS De L. megalepis (maculatus auct.) (Essequibo, Potaro, Saramacca, Nickerie et Coppename Riviers; Maroni ?) gg. Bouche terminale, avec 4/4 dents de chaque còté. h. Squamae 5/35-37/4 (écailles prédorsales 10, circumpe- diculaires 16-17; taches de la rangée inférieure souvent reliées entre elles) ne ea L. granti (syn. L. megalepis part., L. badueli Puyo 1948 ?) (Guyana, Maroni, Comté, Approuague) hh. Squamae 4/34-36 (37 ?)/3!/. i. 12 écailles circumpédiculaires; 10 prédorsales (autrement comme 2. eran) Re N Se N 00 L. sp. n. (aff. granti) (Suriname Rivier et Oyapock) ii. 16 écailles circumpédiculaires; 9 (?) prédorsales (taches rondes, la plus centrale très grande et en forme d’ocelle, à ne pas confondre avec la livrée des jeanes Z. friderici) ..... 22 see N a: L. sp. n. (aff. steyermarki) (Maroni, Acarouani, Kourou, Approuague ?; Oyapock ?) GROUPE LEPORINUS MACULATUS 713 BIBLIOGRAPHIE BLOCH, M. E. 1794. Naturgeschichte der ausländische Fische. Vol. 8: 94-150. Berlin. BOESEMAN, M. 1952. A preliminary list of Surinam fishes not included in Eigenmann’s enumeration of 1912. Zool. Meded. 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Tome 95 Fasc. 3 p. 715-722 Genève, septembre 1988 Neue Andiodrilus-Arten aus Kolumbien (Oligochaeta: Glossoscolecidae) Regenwürmer aus Südamerika 5. von A. ZICSI * Mit 3 Abbildungen ABSTRACT New Andiodrilus species from Columbia (Oligochaeta: Glossoscolecidae) (Earth- worms from South A merica 5). — Three new species of the genus Andiodrilus Michaelsen, 1900 are described and figured: sturmi n. sp., vaucheri n. sp., and paramensis n. sp. EINLEITUNG Durch das freundliche Entgegenkommen von Prof. Dr. H. Sturm, Hochschule Hil- desheim, wurde mir ein von ihm in Kolumbien gesammeltes Regenwurmmaterial zur Bestimmung überlassen. Für die Zusendung des Materials spreche ich ihm auch an dieser Stelle meinen besten Dank aus. Im Rahmen meiner in Südamerika begonnenen Forschungen (,,Regenwürmer aus Südamerika‘‘), die auch vom Naturhistorischen Museum, Genf durch Überlassung von Material aus verschiedenen südamerikanischen Ländern unterstützt wird, wurde mir ein Arbeitsplatz im Museum zur Bearbeitung u. a. auch dieses Materiales geboten, wofür ich der Direktion sowie Herrn Dr. Cl. Vaucher, Leiter der Abteilung Invertebrata, meinen besten Dank zum Ausdruck bringe. Im vorliegenden Material erwiesen sich die der Gattung Andiodrilus Michaelsen, 1900 angehörenden Arten als neu für die Wissenschaft und sollen an dieser Stelle beschrieben werden. Die Vertreter der Gattung Andiodrilus Michaelsen, es sind dies 9 Arten, wurden mit Ausnahme von A. biolleyi Cognetti, 1904, A. orosiensis Michaelsen, 1912 und A. icomi * Department of Systematic Zoology and Ecology of the Eötvös Lorand University, Puskin utca 3, H-1088 Budapest, Hungary. 716 A. ZICSI Righi, 1971, alle aus Kolumbien beschrieben. Die Funde der ersteren beiden Arten aus Costa Rica (ca 8-11° nördliche Breite), liegen nicht zu weit von den in Bucaramanga (7° nördliche Breite) in Kolumbien gesammelter Tiere, wodurch sie das Verbreitungsgebiet etwas nach Westen erweitern. Nach Süden zu liegt nur eine unsichere Angabe von A. orosiensis aus Ekuador vor (CERNOSVITOV 1935), sonst sind bisher keine Arten dieser Gattung aus Ekuador gemeldet worden. Ich selbst fand ebenfalls keine in meinem 1986 und 1987 in Ekuador gesammelten Material vor. Deswegen ist ein Vorkommen dieser Gattung in Brasilien, von wo A. icomi durch RIGHI gemeldet wird, von grösstem Interesse, es scheint, dass die Vertreter dieser Gattung nicht nur auf das Gebiet der Anden beschränkt sind. Gattung Andiodrilus Michaelsen, 1900 Diagnose: Normale Borsten in 8 Längslinien. Männliche Poren intraclitellial. Chylus- taschen 3 Paar, im 7.-9. Segment, gestielte Lamellentaschen. Geschlechtsapparat pro- andrisch und metagyn. Samensäcke (wenn überhaupt vorhanden) sehr kurz, nicht unter Durchbrechung der Dissepimente weit nach hinten reichend. Typus-Art: Andiodrilus schuetti (Michaelsen, 1895). Andiodrilus sturmi sp. n. Von dieser grossen Art liegt nur ein Exemplar in sehr gut erhaltenem Zustand vor, welches vollkommen adult ist. Länge 330 mm, Breite 10 mm, Segmentzahl 237. Kopf eingezogen, Kopflappen rüs- selförmig mit einem knotenförmigen Ende (Abb. 1a). Die ersten beiden Segmente eben- falls eingezogen. Segmente 3-8 ungeringelt, 9-11 mehrfach geringelt, hinter dem Gürtel doppelt geringelt. Borsten in vier Längsreihen regelmässig gepaart, besonders deutlich am Hinterkörper, wo aa: ab: bc: cd: dd = 10: 2: 10: 2: 50. Borsten am Vorderkörper am 6. Segment deutlich zu erkennen, die lateralen Borsten sind nicht deutlich zu sehen, verein- zelte Drüsen mit kleinen Öffnungen lassen auf die Stellung der Borsten schliessen. Borsten ab am Vorderkörper weiter gepaart als am Hinterkörper. Borsten vom 16.-25. Segment von verschieden grossen Drüsenpapillen umgeben, die Borsten sind zu Geschlechtsborsten umgewandelt (Abb. 1b u. cı). Die Lange der Geschlechtsborsten 4 mm, die der einfachen Hakenborsten 1 mm. (Abb. 1 cy). Die Geschlechtsborsten sind mit ungefähr 28 Narben versehen. Nephridialporen liegen am Vorderkörper oberhalb der mutmasslichen Borstenlinie cd, am Hinterkörper zwischen der Borstenlinie c und d. 3 Paar Samentaschenporen liegen auf Intersegmentalfurche 6/7-8/9, in der Mitte zwi- schen der Dorsomedianlinie und der Borstenlinie cd, oberhalb der Nephridialporen. Die Öffnungen haben ein warzenförmiges Aussehen, als ob sie in einer Intersegmentalfurche von mehreren Öffnungen stammen würden. Demgegenüber wurde nur ein Ausgang der Samentaschen erkannt. Gürtel vom 17.-1/2 26. Segment, sattelförmig deutlich begrenzt. Oberhalb der Bor- stenlinie b erstrecken sich die Pubertätswälle vom 21.-23. Segment. | Weibliche Poren im 14? Segment, männliche Poren von aussen nicht erkannt. ANDIODRILUS-ARTEN AUS KOLUMBIEN HT ABB. 1. Andiodrilus sturmi sp. n. a = Kopfform mit vorderen Segmenten, b = Ventralansicht, Pw = Pubertätswälle, Dp = Drüsenpapillen, c; = Geschlechtsborste, c, = Hakenborste, d = Samentaschen des 7., 8. u. 9. Segmentes, Sk = Samenkämmerchen. 718 A. ZICSI Innere Organisation: Verdickte Dissepimente 6/7-9/10 stark verdickt, die darauffol- genden immer schwächer, sind nur zart zu bezeichnen. Muskelmagen im 6. Segment, rund und gross. Drei Paar gestielte lamellenformige Chylustaschen im 7.-9. Segment. Ebenda 3 Paar schlingenförmige Herzen, im 10.-12. Segment grosse Intestinalherzen. Rückenge- fäss segmental angeschwollen. Ein Paar hypoösophageale Testikelblasen im 10. Segment, die durch einen dünnen Schlauch das Dissepiment 10/11 durchbrechend in mächtige lappige Samensäcke über- gehen. Die Samensäcke liegen einwandfrei im 11. Segment. Drei Paar verhältnismässig kleine 1,2 mm grosse Samentaschen sind stark in die Mus- kelwand eingebettet, in der Mitte prall mit gefüllten Samenkämmerchen versehen (Abb. 1d). Die aussen in Drüsenfeldern angeordneten Geschlechtsborsten sind von innen mit ver- schieden grossen Drüsenzellen bzw.-feldern umgeben. Die neue Art steht der Grösse nach dem A. major Michaelsen, 1900 am nächsten, unterscheidet sich von diesem in der Ausdehnung des Gürtels und der Pubertätswälle sowie in den Geschlechtsborsten tragenden Segmenten. Die neue Art wird mit bestem Dank zu Ehren des Sammier dieses Materiales, Herrn Prof. Dr. H. Sturm, benannt. Fundort. Holotypus AF/514 Kolumbien, Alto Belen, an sumpfiger Stelle. 1.X.1986. Leg. H. Sturm. Andiodrilus vaucheri sp. n. Es liegen von dieser Art zwei zu verschiedenen Zeitpunkten an gleichem Ort gesam- melte Tiere vor, denen jedoch das Körperende fehlt. Länge der Tiere Holotypus 60 mm, Paratypus 100 mm, Breite Holotypus 4 mm, Paratypus 3,9 mm, Segmentzahl beim Holotypus 78, beim Paratypus 116. Beim Paratypus hat es den Anschein, dass nur einige Segmente fehlen dürften. Farbe grau. Kopf eingezogen, Kopflappen rüsselförmig gestreckt. Die ersten beiden Segmente ebenfalls eingezogen und verwachsen. Borsten ventral und lateral vom 4. Segment begin- nend bis zum 6. Segment eng gepaart, die Borsten ab des 7.-10. Segmentes sehr weit gepaart, cd hingegen sehr eng. Vom 11. Segment beginnend sind die Borsten ab wieder normal enger gepaart, cd sehr eng gepaart. Hinter dem Gürtel sind die Borsten ab und cd nahezu gleichweit gepaart und laufen in vier Längsreihen gepaart am Körper entlang. Bor- sten vom 19., 21., 23., 24. Segment von grossen Papillen umgeben, Borsten 11-14 von kleinen Papillen eingefasst. Die Borsten der Papillen sind zu Geschlechtsborsten umgewandelt. Die Borsten des Hinterkörpers sind gebogene Hakenborsten. Nephridialporen verlaufen in der Borstenlinie cd. 4 Paar Samentaschenporen liegen auf Intersegmentalfurche 6/7-9/10 in Höhe der Borstenlinie c. Gürtel vom 17.-25. Segment, sattelförmig stark erhaben und an beiden Enden deut- lich begrenzt. Pubertätswälle verlaufen oberhalb der Borstenlinie b vom 20.-1/4 25. Seg- ment. Es sind breite weisse Streifen (Abb. 2a). Weibliche Poren hinten auf Segment 14 in der Borstenlinie b. Männliche Poren auf dem 20. oder 21. Segment, nicht deutlich erkannt. ANDIODRILUS-ARTEN AUS KOLUMBIEN 719 ABB. 2. Andiodrilus vaucheri sp. n. a = Ventralansicht. Pw = Pubertätswälle, Dp = Drüsenpapillen, b = Samentasche des 8. Segmentes. Innere Organisation: Dissepimente 6/7-9/10 stark verdickt, die folgenden nicht ver- dickt. Muskelmagen im 6. Segment, gross und rund. 3 Paar Chylustaschen im 7.-9. Seg- ment, gestielte Lamellentaschen. Drei Paar schlingenförmige Herzen im 7.-9. Segment, 3 Paar Intestinalherzen im 10.-12. Segment. Rückengefäss segmental angeschwollen. Ein Paar periösophageale Testikelblasen im 10. Segment, die gleich in 2 Samensäcke übergehen. Da die Dissepimete 10/11 und 11/12 verwachsen sind, hat es den Anschein, als ob Testikelblasen und Samensäcke in einem Segment wären. In den Testikelblasen sind die Samentrichter und Hoden eingeschlossen, sowie z. T. auch die Samensäcke. 4 Paar kleine gestreckt tropfenförmige, gleich grosse Samentaschen im 7-10. Seg- ment, es sind keine Samenkammerchen erkannt worden, Samenmassen liegen gestreckt in den Samentaschen (Abb. 25). In Höhe des 22. Segmentes konnte am Darm ein paariger Blindsack erkannt werden. Die Drüsenpapillen tragenden Geschlechtsborsten sind innen von Drüsenfeldern bzw. Drüsenzellen umgeben. Die neue Art unterscheidet sich von allen bisher beschriebenen Andiodrilus-Arten durch den Besitz von 4 Samentaschen. Die neue Art wird meinem Freund zu Ehren, nach Herrn Dr. Cl. Vaucher, Natur- historisches Museum Genf, benannt, der mich in meinen Arbeiten vielseitig unterstützt. Fundort. Holotypus AF/515 * Kolumbien. La Rusia Paramo, Bergwald. 3.X.1986 leg. H. Sturm. — Paratypus G/985895 ** 1 Ex. La Rusia, Paramo Bergwald 24.1X.1985. leg. H. Sturm. Andiodrilus paramensis sp. n. Es liegen von einem Fundort von zwei verschiedenen Stellen 3 vollkommen adulte Tiere zur Beschreibung vor. * Beziehen sich auf die Inventarnummern des Tiersystematischen und Okologischen Lehrstuhles der Universitàt, Budapest. ** Beziehen sich auf die Inventarnummern des Naturhistorischen Museums, Genf. A. ZICSI Ei Val È Andiodrilus paramensis sp. n. a = Ventralansicht. Pw = Pubertätswälle, Dp = Drüsenpapillen, b, = Geschlechtsborste, b, = Hakenborste, c = Samentaschen des 7., 8. u. 9 Segmentes, Sk = Samenkämmerchen. ANDIODRILUS-ARTEN AUS KOLUMBIEN Tok Länge des Holotypus 125 mm, Breite 4,8 mm, Segmentzahl 151. Bei den übrigen Tiere Lange 110-130 mm, Breite 5 mm, Segmentzahl 135-167. Farbe weiss, pigmentlos. Kopf rüsselförmig gestreckt, eingezogen. Die ersten beiden Segmente ebenfalls einge- zogen, miteinander verwachsen. Segmente am Vorderkörper und Hinterkörper ungerin- gelt. Ventrale Borsten sind vom 4. Segment, laterale vom 11. Segment deutlich zu erken- nen. Die Borsten ab und cd sind eng gepaart und verlaufen in 4 Längsreihen gepaart ent- lang dem Körper. Am Hinterkörper sind die Borsten cd etwas enger als die Borsten ab gepaart. Borsten des Hinterkörpers stark gebogen (Abb. 35;). Laterale Borsten am Vor- derkörper in Höhe der Samentaschenporen nicht zu erkennen oder nur durch kleine Löcher ersetzt und verstreut. Borsten des 19., 20., 22., 24., und 25. Segmentes von Drü- senfeldern umgeben und zu Geschlechtsborsten umgewandelt. Zahl der Narben ungefähr 23 (Abb. 30). Nephridialporen liegen in Höhe der Borstenlinie cd. Samentaschenporen 3 Paar, am hinteren Rand der Segmente 6/7-8/9 etwas oberhalb der angenommenen Borstenreihe d. Gürtel vom 18.-1/2 26. Segment, am 26. Segment auf der Rückenseite ausgebildet, aber an beiden Enden deutlich begrenzt und stark sattelförmig. Oberhalb der Borstenlinie b verlaufen bandartige, vom 20.-24. Segment sich erstreckende Vertiefungen, die als Pubertätswälle betrachtet werden können. Auf den Segmenten 20, 22 und 24 befinden sich queroval stehende, saugnapfförmige Vertiefungen, in denen die Borsten stehen (Abb. 3a). Weibliche Poren nicht erkannt, männliche Poren auf dem 19. Segment in Höhe der Pubertätswälle, ganz wenig oberhalb der Borste D. Innere Organisation: Dissepimente vom 6/7-10/11 stark verdickt, die folgenden nicht verdickt, sehr zart. Grosser Muskelmagen im 6. Segment. Im 7-9. Segment drei Paar Chylustaschen, Lamellentaschen. 3 Paar schlingenförmige Lateralherzen im 7.-9. Seg- ment, drei Paar dicke Intestinalherzen im 10.-12. Segment. Ein Paar median verschmolzene Testikelblasen liegen im 10. Segment und gehen gleich im selben Segment in je einen grossen Samensack über. 3 Paar nach hinten grösser werdende Samentaschen mit herzförmiger Ampulle im 7.-9. Segment gelegen. Seitlich im Ausführungsgang gefüllte Samenkammerchen vorhanden (Abb. 3c). Bei einem Exemplar konnte im 22. Segment ein unpaarer Blindsack entdeckt werden. Innen sind die Geschlechtsborsten der Samentaschenregion und die der Gürtelregion von Borstendrüsen bzw. von mächtigen polsterförmigen Gebilden umgeben, die so gross sind, dass sie aneinander stossen. Die neue Art steht vor allem A. pachoensis Michaelsen, 1900 und A. affinis Michael- sen, 1900 am nächsten, unterscheidet sich von diesen in erster Linie durch die Ausdehnung des Gürtels und die Form der Samentaschen. Fundort: Holotypus AF. 516. Kolumbien. Paramo de Chisacà, Pajonal. 17.9.1986. leg. H. Sturm - Paratypen AF. 517 1 Ex. G/985896 1 Ex. Paramo de Chisaca, 3720 m 6.9.1985. leg. H. Sturm. Andiodrilus affinis Michaelsen, 1900 Es liegen zwei adulte Exemplare vor, die mit A. affinis in den meisten Merkmalen übereinstimmen. Ein Exemplar scheint eine Anomalie darzustellen, da auf der linken Seite 722 A. ZICSI die Samentaschen des 8. und 9. Segmentes doppelt ausgebildet sind. Sie sind jedoch bedeu- tend kleiner als die normalen Samentaschen. Die normalen Samentaschen verfügen über Samenkämmerchen und sind mit Samenmassen gefüllt, die doppelten hingegen leer. Fundort: AF. 518. 1 Ex. Kolumbien. Paramo de Monserate, 3150-3200 m Gebüsch und Gras- land. 9.10.1985. leg. H. Sturm. AF. 522. 1 Ex. Paramo de Guasca, 3100-3200 m. 19.7.1968. leg. H. Sturm. LITERATUR CERNOSVITOV, L. 1935. Oligochaeten aus dem tropischen Süd-Amerika. Capita zool. 6: 1-37. COGNETTI, DE MARTIIS, L. 1904. Oligocheti die Costa Rica. Boll. Musei Lab. Zool. Anat. comp. R. Univ. Torino 19: 1-10. MICHAELSEN, W. 1895. Zur Kenntnis der Oligochaeten. Abh. Verh. naturw. Ver. Hamburg 13: [358 3, — 1900. Die Terricolen-Fauna Columbiens. Arch. Naturgesch. 66: 231-266. — 1912. Uber einige zentralamerikanische Oligochaeten. Arch. Naturgesch. 78: 112-129. — 1913. Die Oligochaeten Columbias. Mém. Soc. neuchätel. Sci. nat. 5: 202-252. — 1918. Die Lumbriciden, mit besonderer Berücksichtigung der bisher als Familie Glossoscolecidae zusammengefassten Unterfamilien. Zool. Jb. Syst. 41: 1-398. RIGHI, G. 1971. Sobre a familia Glossoscolecidae (Oligochaeta) no Brasil. Arg. Zool., S. Paulo, 20: 1-95. | | | | | | | Fasc. 3 D: 723-750 | Genève, septembre 1988 | | Revue suisse Zool. | Tome 95 Nouveaux Palpigrades de Trieste, de Slovénie, de Malte, du Paraguay, de Thaïlande et de Bornéo par Bruno CONDÉ * Avec 18 figures ABSTRACT New Palpigrads from Triest, Slovenia, Malta, Paraguay, Thailand and Borneo. — Among nine Palpigradida collected in four caves, and fourteen others gathered from endogean biotops, six species of the genus Eukoenenia, three of them being new to science (E. christiani n. sp., E. gasparoi n. sp. and E. thais n. sp., from caves in Malta, Carso Triestino, Slovenia and Thailand), and one species of the genus Koeneniodes, likewise new (K. berndi n. sp., from Borneo, Sabah, East Malaysia), were identified and here described. K. berndi is most interesting by its big eversible ‘‘ventral tube’’ and the discovery of the first male (a juvenile) known in the genus. INTRODUCTION Le très riche matériel étudié dans cette note se compose de 23 spécimens de Palpigrades provenant de trois grottes d’Europe méridionale (Trieste, 5 ind.; Slovénie, 2 ind.; Malte, 1 ind.), d’une grotte de Thailande (1 ind.) et de stations endogées au Paraguay (8 ind.) et à Bornéo (6 ind.). Sept espèces des genres Eukoenenia (6) et Koeneniodes (1) ont été identifiées, parmi lesquelles 4 sont inédites. On notera, en particulier, la mise en évidence d’un volumineux «tube ventral» chez Koeneniodes berndi n. sp., de Bornéo, et la découverte, chez cette espèce, du premier male connu du genre Koeneniodes, représenté jusqu’ici dans les collections par 230 femelles adultes ou juvéniles de 6 espèces différentes. Tous les spécimens sont déposés au Muséum d’Histoire naturelle de Genève, Département des Arthropodes et Insectes II. * Université de Nancy I, Zoologie approfondie, 34, rue Sainte-Catherine, F-54 Nancy, France. 724 BRUNO CONDÉ Eukoenenia florenciae (Rucker, 1903) PARAGUAY: Itapua prov., 10 km sud de Santa Maria, sous des pierres, 25.X.1982 (Mission zoologique du Muséum d’Histoire naturelle de Genève au Paraguay): 3 femelles adultes, 3 femelles juvéniles (immatures A). Les valeurs des rapports = et — , au basitarse IV de femelles adultes de différentes provenances, sont consignées dans le tableau I. TABLEAU I. t er È | È Paraguay 1,79 1:91 Louisiane (Plaquemines) 2,04 2,04 Népal (Siwalik) 1,91 1,91 Basse-Egypte 1,83 2 Serres du Muséum (buxtoni) 1,90 1,87 x 1,89 1,94 Les femelles juveniles ont 7 dents aux mors des chélicères et non 8, comme je l’ai indiqué par erreur pour les spécimens de Basse-Egypte (CONDE 1951: 213). Eukoenenia sp. (fig. 144) PARAGUAY: Itapua prov. Salto Tembey, 4 km en amont des chutes, sous des pierres, 2.XI.1982 (Mis- sion zoologique du Muséum d’Histoire naturelle de Genève au Paraguay): 2 immatures 2). Longueurs. — Corps: 0,74 mm (spécimen n° 1); basitarses IV: 53 et 54 um. Prosoma. — Organe frontal médian banal; un seul élément a chaque organe latéral. Segment libre avec 3 + 3 phanères, les latéraux (#3) environ 2 fois plus courts que les intermédiaires (7) et les médiaux (f;) (25, 54, 50). Trois soies deuto-tritosternales insérées Pol Fetes sur un V renversé ip: Sept dents aux mors des chélicères. Aux pattes IV, la soie raide du basitarse est à peine plus courte que le bord tergal de Particle (110-115 / 123-125, — = 1,06-1,13) et est insérée un peu au-delà du 1/3 proximal de ce bord (42-44 / 123-125, = = 2,88). Deux soies sternales distales (esd). Opisthosoma. — Sternites IV a VI avec 2 paires de poils épais (a@;, a2), les a; légère- ment plus courts que leur écartement (27-30 / 32-39). Discussion. — Ces juveniles sont indéterminables spécifiquement; toutefois, les caractères du basitarse IV, en particulier, permettent d’éliminer E. florenciae, seule espèce NOUVEAUX PALPIGRADES EUROPEENS ET TROPICAUX 125 représentée jusqu’ici dans les matériaux du Paraguay récoltés par les Missions zoologiques du Muséum de Genève, en 1979 et 1982. Les mémes caractères sont conformes à ce que l’on connaît chez E. grassii (Hansen, 1901) de Tacuru Pucù, Alto Paranä, Paraguay, et chez E. cf. grassii Condé, 1974b des provinces de Valparaiso et du Coquimbo, Chili. Eukoenenia spelaea hauseri Condé, 1974 ITALIE: Carso Triestino. Grotta delle Perle, VG 2699, alt. 324 m, com. Monrupino (Trieste), sous une pierre reposant sur l’argile et par lavage de terre, à 60 m environ de l’entrée, 10.IX.83, F. Gasparo leg: 2 males adultes. Longueurs (spécimen n° 1). — Corps: 1,65 mm (en extension); bouclier prosomien: 0,34 mm; basitarse IV: 151,3 um. Ces spécimens ont été comparés aux deux femelles adultes qui sont les seuls représen- tants connus de la ssp. hauseri, l’holotype de la grotte Ostrviéka peéina, en Croatie (Lika) et le spécimen de la grotte Jama treh bratov, en Slovénie. Les caractères du basitarse IV sont résumés dans le tableau II où l’on notera la t constance de la valeur a TABLEAU II. Longueurs (en um) o gle = Holotype 155,7 1,60 2,25 | J. treh bratov 141,7 1,61 2,43 | G. delle Perle 151,3 1,64 2,14 MEX 142,9 1,61 2.547 | Le phanère centro-médian du bouclier prosomien de l’holotype n’est pas présent chez les autres spécimens; en revanche, l’absence des phanères 7, aux tergites III a VI est un caractère constant. Les volets génitaux, très bien vus, ne présentent aucune particularité par rapport à ceux de E. spelaea spelaea (13 + 13 phanères au premier volet). Eukoenenia christiani n. sp. (fig. 1-3) MALTE: Girgenti-Cave, Girgenti-valley, south of Rabat, on clay floor near bat guano, alt. about 170 m, 25.11.84, E. Christian leg.: 1 femelle adulte (holotype). Longueurs. — Corps: 1,20 mm (en extension), sans le flagelle qui manque: bouclier prosomien: 0,29 mm; basitarse IV: 95,8 um. 726 BRUNO CONDE 25 pm RIGA Eukoenenia christiani n. sp., femelle holotype: A. Organe frontal médian. B.Organe latéral gauche. grt 7 è esd grt 100 pm Fic. 2. Eukoenenia christiani n. sp., femelle holotype: A. Basitarse 3 et 4 de la patte locomotrice I. B. Basitarse de la patte locomotrice IV, esd = soie épaisse sternale distale; grt = soie grêle tergale; r = soie raide- NOUVEAUX PALPIGRADES EUROPEENS ET TROPICAUX 727 Prosoma. — Organe frontal médian environ 3 fois aussi long que large (35/11), ses branches légèrement atténuées, mais apparemment dépourvues de pointe apicale. Organes latéraux comprenant chacun 3 éléments fusiformes, un peu plus longs que l’organe médian (42-50/35), 6 à 7 fois aussi longs que larges, et se terminant en une courte pointe. FIG. 3: Eukoenenia christiani n. sp., femelle holotype: A. Tergites opisthosomiens III à V. B. Segments opisthosomiens VII à IX . C. Aire génitale et sternites III à VI. Explication des lettres dans le texte. Bouclier dorsal portant 10 + 10 soies dont la disposition et les dimensions relatives sont identiques à celles de E. juberthiei (CONDÉ 1974a, fig. 1A), une paire de soies latéro- postérieures étant les plus longues et les plus robustes de toutes. Segment libre avec 3 + 3 phanères, les intermédiaires (7,) presque 2 fois aussi longs que les médiaux (#1) (99/52). Cinq soies deuto-tritosternales insérées sur un V ouvert. Cheliceres avec 8 dents à chaque mors. 728 BRUNO CONDE Pédipalpes et pattes locomotrices I et IV. Les longueurs relatives des articles sont les suivantes: pédipalpes: ti = 125, bta 1 = 50, bta 2 = 56) tal = 29; ta 2 aia seo pattes I: ti = 134, btal + 2 = 94, bta 3 = 58, bta 4 = 45, tal = 36) taZ — 37, ta 3 = 126: pattes IV: ti = 131, bta = 93, ta Sa 55 Aux pattes I, la soie raide du basitarse 3 est environ une fois 1/8 aussi longue que le bord tergal de l’article (65/58, È = 0,89) et est insérée vers le 1/5 apical du bord sternal (42/82, = = 1,23), l’apex dépassant le bord distal du basitarse 4. Aux pattes IV, la soie raide du basitarse est environ 1 fois 1/3 plus courte que le bord tergal de l’article (68/93, <. = 1,36), et est insérée environ aux 2/5 proximaux de ce bord (34/93, — = 2,73), l’extrémité apicale du phanère dépassant celle de l’article. Les 3 autres phaneres sont la soie gréle tergale (gr7) et les 2 soies épaisses sternales (esd) dont les lon- gueurs respectives sont 57, 63 et 66. Opisthosoma. — Tergite II avec une rangée transverse de 2 + 2 poils (f;, 13), comprise entre 1 + 1 soies plus gréles (s). Tergites III à VI avec une rangée transverse de 2 + 1 + 2 poils (#;, #3, f), comprise entre 1 + 1 soies plus gréles (s); les f, sont légère- ment plus courts que les #3 (de IT à V, X = 47,75/ 52); les s sont de longueurs intermédiaires (X = 50,75), les f étant de beaucoup les plus courts (X = 28,5). Tergites VII comme les précédents, mais sans s. Segments VIII à XI, avec respectivement 14 (6+1f#+6+ Is), 9 (4+11+4), 8 (4+4) et 9 (44 15+4+4). Le premier volet génital porte 11 + 11 soies, disposées comme chez E. juberthiei hellenica (CONDE 1975, fig. 3, A). A la rangée distale, les a, sont un peu plus épais et plus courts que les a, et a; qui sont subégaux (16, 22, 21), les a4 étant les plus longs (25). Le deuxième volet génital présente, sur chaque lobe, les 3 soies habituelles (x, y, z). Le réceptacle séminal est circulaire en coupe optique (diamètre maximal 10,5 um), sans sclérifications particulières. Sternite III avec 2 paires de soies (st, st;). Sternites IV à VI avec chacun une seule paire de poils épais (a), comprise entre 2 paires de soies plus minces (s,, 52); en IV et V, les a sont environ 2 fois 1/4 plus courts que leur écartement (X = 45,25/103); en VI, l’écartement est égal à 1 fois 1/2 seulement la longueur des phanères (45,5/72). Aucune plage réfringente («orifice présumé glandulaire») n’a pu être décelée au voisinage des phanères a. AFFINITÉS. — E. christiani appartient à la lignée de E. juberthiei Condé, 1974a dont le mâle holotype est du Liban (grotte Sakk?). J’ai rapporté à juberthiei deux spécimens d’Attique (femelle adulte et mâle juvénile) et un spécimen du Peloponnèse (femelle juvénile) qui représentent la ssp. hellenica Condé, 1979a, de même qu’une femelle adulte de Cythère qui est le type de la ssp. cytheriaca Condé, 19794. Le caractère différentiel le plus saillant est la présence, chez E. christiani, d’une seule paire de poils épais (a) aux sternites IV et V, au lieu de deux paires (a;, a2). Cette chétotaxie n’est connue, en Europe, que chez E. remyi Condé, 1974a, d’Herzégovine. L’absence de phanères 7, aux tergites III à VII et la présence, aux mêmes tergites, de phanères médians 7, rappellent la f. typ. de E. juberthiei, et distinguent E. christiani de la NOUVEAUX PALPIGRADES EUROPEENS ET TROPICAUX 729 ssp. hellenica (des t et pas de f) et de la ssp. cytheriaca (ni f,, ni f). Ajoutons que la moyenne globale des rapports des articles de la patte I (CONDE 1979: 171, tableau II) place E. christiani plus près de la f. typ. de E. juberthiei (2,51 et 2,50) que des ssp. hellenica (3,04) ou cytheriaca (3,08). Eukoenenia gasparoi n. sp. (fig. 4-8) ITALIE: Carso Triestino. Grotta delle Perle, VG 2699, alt. 324 m, com Monrupino (Trieste), sous des pierres reposant sur l’argile et par lavage de terre à 60 m environ de l’entrée, 11.VI.83, 3.IX.83 et 18.IX.83, F. Gasparo leg.: 2 femelles adultes, 1 male juvénile (immature C). Longueurs. — Femelle holotype. Corps: 1,85 mm (en extension); bouclier prosomien: 0,47 mm; basitarse IV: 248,5 um. Femelle paratype. Corps: 1,70 mm; bouclier prosomien: 0,45 mm; basitarse IV: 255,5 um; flagelle: 0,88 mm. Male juvénile. Corps: non mesurable (sectionné et froissé); bouclier prosomien: 0,40 mm; basitarse IV: 176,5 um. Femelle holotype. Prosoma. — Organe frontal médian environ 3 fois 1/3 aussi long que large (112/34); ses branches, atténuées vers l’apex qui a l’aspect d’un téton, un peu plus courtes que la base qui est exceptionnellement allongée (52/60). Organes latéraux comprenant chacun 3 éléments, environ 1 fois 1/2 plus courts que l’organe médian (70-80/112), de 3 fois 1/2 à près de 4 fois aussi longs que larges, et arrondis à l’apex. FIG. 4. Eukoenenia gasparoi n. sp., femelle holotype: A. Organe frontal médian. B. Organe latéral droit, en vue ventrale. REV. SUISSE DE ZOOL., T. 95, 1988 48 730 BRUNO CONDE Bouclier dorsal portant 10 + 10 soies minuscules et toutes égales dont une paire est dif- ficile à distinguer, en raison d’imperfections de la préparation. Segment libre avec 1 + 1 longs phanères correspondant aux intermédiaires f, '. Trois soies deuto-tritosternales insé- rées sur un V très ouvert. Chélicères avec 8 dents à chaque mors. Pédipalpes et pattes locomotrices I et IV. Longueurs relatives des articles: tableau III. 100 pm FIG. 5. Eukoenenia gasparoi n. sp., femelle holotype: A. Basitarses 3 et 4 de la patte locomotrice I. B. Basitarse de la patte locomotrice IV, esd = soie épaisse sternale distale; esp = soie épaisse sternale proximale; gla = soie gréle laterale antérieure; grt = soie gréle tergale; r = soie raide. ' t, disparaît le premier, suivi de 7; dans de rares cas; f,, qui est le plus développé, subsiste toujours. NOUVEAUX PALPIGRADES EUROPEENS ET TROPICAUX 731 Ces appendices, longs respectivement de 0,71, 1,07 et 0,76 mm à partir du tibia, sont parmi ceux qui ont subi l’élongation la plus considérable chez un Palpigrade; le basitarse de la patte IV est environ 9 fois 1/2 aussi long que large, depassant ainsi le rapport de 8,2 mesure à l’article correspondant de £. patrizii (Condé, 1956) qui est actuellement l’espèce la plus voisine de E. gasparoi. Aux pattes I, la soie raide du basitarse 3 est égale au bord tergal de l’article (114) et est insérée vers le 1/4 proximal du bord sternal (28/114, — = 4,07), l’apex dépassant un peu la base du basitarse 4. Aux pattes IV, la soie raide du basitarse est un peu moins de 3 fois plus courte que le bord tergal de l’article (99,5/286, — = 2,86) et est insérée un peu au-delà des 2/5 proximaux de ce bord (120/286, = = 2,38), l’extrémité apicale du phanère atteignant le 1/4 distal de l’article. Les 6 autres phanères sont la soie grêle tergale (grt, ca 100); la soie grêle latérale (g/a, 145), insérée au même niveau que gr? à gauche, pius proxi- malement a droite; les 2 paires de soies sternales, les proximales (esp), un peu plus longues que les distales (esd) (X 120/103). Opisthosoma. — Tergites II a VI avec une rangée transverse réduite a une seule paire de poils, correspondant à f3 d’après leur position, comprise entre 1 + 1 soies plus gréles (s). Tergite VII sans s. Segments VIII avec 9 (4+ 15+ 4), IX a XI avec 8 (4+ 4). Le premier volet génital porte 11 + 11 soies; a la rangée distale, les a, et a; sont subégaux (27), un peu plus longs que les a; (23) et un peu plus courts que les a, (33). Le deuxième volet génital présente sur chaque lobe les 3 soies habituelles, les x 2 fois 1/2 à 3 fois plus courtes que y et z. Réceptacle séminal circulaire en coupe optique (diamètre maximal: 13 um), sans sclérifications particulières. Sternite III avec 2 paires de soies (sf, sf3). Sternites IV à VI avec 2 + 2 longs phanères (4,, a,), compris entre 2 + 2 soies un peu plus gréles (s;, s.). L’écartement des a, (132 en IV, 142 en V et VI) est environ le double de la distance a,-a> (67 en IV, 72 en V et VI). Peu de phanères sont rectilignes, et les mesures par conséquent peu rigoureuses; il apparaît néanmoins que les a, sont en moyenne très légèrement plus courts que les a> (X 84/89) et approximativement 1 fois 1/2 plus courts que leur écartement. En V et VI, une paire de plages réfringentes («orifices présumés glandulaires») sont visibles, de part et d’autre du plan sagittal, un peu en arrière d’une droite unissant les embases des a, . Femelle paratype. Prosoma. — Les soies du bouclier dorsal (10+ 10) sont toutes bien visibles. Aux deux basitarses IV, la soie grêle latérale (g/a) est proximale à la soie grêle tergale (grt) et aux soies sternales proximales (esp), comme au basitarse droit de l’holotype, ce qui est donc la situation la plus fréquente. Longueurs relatives des phanères comme chez Vholotype di = 2,80; a A): Opisthosoma. — Deux fragments de flagelle se trouvaient libres dans le tube; l’un, de 5 articles, tous dépourvus de verticille apical d’épines, correspond à l’extremite distale du flagelle; l’autre, de 4 articles, dont les 1, 2 et 4 possèdent un verticille d’épines, pourrait représenter une portion basilaire (en réalité les articles 2 à 5, puisque l’article sans épines correspond au 4°). Longueurs relatives des articles: 40, 42, 39, 35 — 44, 43, 46, 39, 25. 132 BRUNO CONDE Fic. 6. Eukoenenia gasparoi n. sp., femelle holotype: A. Opisthosome, face tergale. B. Opisthosome, face sternale. Explications des lettres dans le texte. Mäle juvénile (C). Prosoma. — Organe frontal médian identique à celui de l’holotype (base et branches subégales). Deux éléments arrondis à l’apex à chaque organe latéral. Bouclier dorsal à chétotaxie illisible. Une seule soie médiane au deuto-tritosternum. Chélicères avec 7 dents à chaque mors. Pédipalpes et pattes locomotrices I et IV. Longueurs relatives des articles: tableau III. Le basitarse de la patte IV est seulement 8 fois aussi long que large (9 fois 1/2 chez l’holotype). Aux pattes I, la soie raide du basitarse 3 est très légèrement plus longue que le bord tergal de l’article (90/88) et est insérée vers le 1/3 proximal du bord sternal (37/90; ea, er NOUVEAUX PALPIGRADES EUROPEENS ET TROPICAUX 733 FIG. 7. Eukoenenia gasparoi n. sp., femelle holotype: A. Premier volet génital. B. Deuxième volet génital et réceptacle séminal. Explication des lettres dans le texte. Aux pattes IV, la soie raide du basitarse est environ 2 fois 1/2 plus courie que le bord tergal de l’article (80/203, 1 = 2,53) et est insérée un peu en deca du 1/3 proximal de ce bord (59/203, a = 3,44). Les 4 autres phanères présents sont la soie grêle tergale (grr), une seule soie sternale proximale (esp) et une paire de soies sternales distales (esd). Opisthosoma. — Volets génitaux conformes à la variante n° 3 (CONDE 1984 b: 387): 8 + 8soies dont 2 + 2 sur l’ébauche du deuxième volet. Sternite IV avec 2 + 2 longs pha- néres (41, 4), entre lesquelles on distingue une paire de plages réfringentes, non vues chez l’holotype. Le reste de l’opisthosome, froissé, est illisible. 734 BRUNO CONDE FIG. 8. Eukoenenia gasparoi n. sp., mâle adulte de la Vilenica Jama: A. Ensemble des volets génitaux. La moitié droite du 2° volet a été omise et la moitié droite du 3° volet a été simplifiée (apex non représenté). B. Portion médiane et distale du 2° volet. Explication des lettres dans le texte. NOUVEAUX PALPIGRADES EUROPEENS ET TROPICAUX 735 MATERIEL COMPLEMENTAIRE YOUGOSLAVIE, Slovénie: Vilenica Jama, pres Divaéa, 28.VII.84, E. Christian leg.: 1 mâle et 1 femelle adultes, flottant sur l’eau d’un gour. Ces spécimens sont conformes aux types en ce qui concerne les longueurs relatives et absolues des articles des appendices (tableau III). Les seules divergences concernent des détails de la chétotaxie des basitarses I, 3 et IV; cette variation nous semble de l’ordre de la population. 1° Au basitarse 3 de la patte I, la soie raide (r) est insérée un peu plus proximalement que chez les types È = 4,59 chez la femelle, 4,44 chez le male, au lieu de 4,07 et 4,04 chez l’holotype et le paratype); en conséquence, son embase est plus voisine de celle de la soie grêle tergale (gr?) et, a la limite, presque en face d’elle. 2° Au basitarse IV, la soie grêle antérieure (2/4) est beaucoup plus courte que la soie grêle tergale (grf), tandis que c’est l’inverse chez les types Sa = 0,68 et 0,69, au lieu de 1,56 et 1,51); sensiblement de m&me longueur que la soie raide, elle est insérée tout près d’elle, au même niveau transversal. Chez le mäle, le sternite IV possede, comme les deux suivants, une paire de plages refringentes, proches du plan sagittal, un peu en arriere des a,. Chez la femelle, les phanères s des sternites sont inconstants: un seul en IV à gauche, un seul en V à droite, un seul bilatéralement en VI. Aire génitale mâle. Elle possède au total 22 + 22 phanères, répartis entre les 3 volets pairs qui en ont respectivement 13 + 13,4 + 4 et 5 + 5. Le premier volet est divisé en 2 lobes subquadrangulaires, environ 1 fois 1/2 aussi larges que hauts; chacun porte 5 soies proximales et 6 phanères subapicaux dont 2 sont des fusules (f,, f>); ces dernières présentent une région basilaire dilatée en une cupule glabre, de laquelle s’élève le phanère pubescent habituel; les canaux évecteurs (c;, C2) qui aboutissent à la base de la portion pubescente, sont de faible calibre (0,5 um), par comparaison avec ceux de E. brignolii, par exemple (CONDÉ 19795: 911, fig. 8). Le deuxième volet, subtriangulaire, se termine en une longue pointe et porte 4 soies, 2 proximales internes (a, d), 2 distales externes (b, c); on remarquera que a, c, b sont aux sommets d’un triangle, comme chez beaucoup d’espèces. Le troisième volet, terminé par deux longues pointes inégales, possède $ soies (a, d) dont les 2 proximales (w,, w2) remplacent l’unique soie (w) habituelle. Tous ces phaneres, a l’exception des w,, sont très développés. AFFINITÉS. — Cette espèce est tout à fait différente de toutes celles connues des grottes d’Europe centrale et orientale (complexe spelaea-austriaca, remyi, pretneri, juberthiei), et dont le basitarse présente une chétotaxie réduite à 4 phanères. Elle ressemble davantage aux représentants de lignées «tyrrhéniennes» qui possèdent, comme elle, 7 phanères basi- tarsaux, soit le maximum connu chez un Palpigrade (draco et sa ssp. zariquieyi, hispanica, patrizii). Elle partage avec patrizii (Sardaigne, grotta del Bue Marino) la réduction de la chétotaxie tergale (/, seul au segment libre du prosoma, #3 et s de II a VI) et l’extrême allongement des appendices, les basitarses IV servant de base de comparaison, d’autant que leurs longueurs absolues sont voisines (248,5-260 et 264 um). Les divergences avec patrizii sont toutefois nombreuses: forme de l’organe frontal médian, composition des organes latéraux (3/8), chétotaxie du deuto-tritosternum (3/12), dents des chélicères (8/9), position 736 BRUNO CONDE de la soie raide des basitarses I, 3 et IV, détails des volets génitaux femelles et chétotaxie sternale III à VI (2/4). Les volets génitaux du mâle ressemblent beaucoup a ceux de mon E. brignolii, d’une grotte des Pouilles (L’Abisso, près Castelmarino), par le renflement basilaire glabre des fusules et c’est un argument de plus pour rapprocher cette espèce du complexe de draco, comme je l’ai déjà suggéré (CONDÉ 1984a: 138), malgré un basitarse IV à chétotaxie simplifiée. La grotta delle Perle est la seule grotte connue qui héberge deux espèces de Palpigrades appartenant à deux lignées différentes; il n’en va pas de même, en effet, pour la grotte de Raudner, près de Graz, où vivent deux espèces du complexe spelaea-austriaca (CONDÉ & NEUHERZ 1977). En ce qui concerne la cohabitation, on peut noter que si les 5 spécimens ont bien été récoltés dans la même région de la grotte, les 2 E. spelaea hauseri ont été prises le même jour (10.XI), l’une sous une pierre, l’autre par lavage de terre, tandis que les 3 E. gasparoi ont été capturées à 3 dates différentes (11.VI, 3 et 18.IX), deux fois sous des pierres et une fois par lavage de terre. TABLEAU III. Longueurs relatives et absolues des articles des appendices de Eukoenenia gasparoi n. sp. ti bta 1 bta 2 bta 3 bta 4 ta 1 ta 2 ta 3 CE Pédipalpes Q holotype 139 54,5 65,5 29,5 3955 45,5 0,71 @ Vilenica 136,5 54 65,5 32 39,5 43 0,71 o Vilenica 141,5 55 6755 32,5 308 43,5 0,72 O juv. 104 31 SAS 24,5 32 42 0,55 Pattes I bta 1 + bta 2 2 holotype 157 13155 60 50 24,5 26 108,5 1,07 Q Vilenica 158 126,5 59 49,5 2558 25 104,5 1,05 o Vilenica 160,2 13835 60 48 26,5 25 105,5 1,08 O juv. 118 90,5 42 38,5 23 22 89,5 0,81 | | i Pattes IV bta Q holotype 162,5 131 44,5 58 0,76 Q Vilenica 161,5 12755 4545 60 0,75 © Vilenica 167,5 132 44,5 59 077 JUV. 120,5 93,5 36 46 0,56 | NOUVEAUX PALPIGRADES EUROPÉENS ET TROPICAUX 137 Eukoenenia thais n. sp. (fig. 9-12) THAÎLANDE: Grotte dite Tham Chieng-Dao, aux environs de la ville de Chieng Mai, 25.XII.80, L. Deharveng et A. Gouze leg.: 1 femelle adulte. Longueurs. — Corps: 1,02 mm (extension médiocre); bouclier prosomien: 0,36 mm; basitarse IV: 223 um; patte IV, a partir du tibia: 0,62 mm. Prosoma. — Organe frontal médian un peu plus de 2 fois 1/2 aussi long que large (95/36), à branches atténuées vers l’apex, mais sans pointe aiguë, environ 2 fois 1/5 aussi longues que la base (65/30). Organes latéraux formés de 13 et 12 (au moins) éléments fusi- formes *, terminés par une courte pointe; ces nombres excèdent ceux de tous les Palpigrades connus (10 chez E. patrizii). 50 pm Fic. 9. Eukoenenia thais n. sp., femelle holotype: A. Organe frontal médian. B. Organe lateral gauche (4 des 13 éléments ne sont représentés que par leur embase). Bouclier dorsal portant 10 + 10 soies minuscules et toutes égales. Segment libre avec 3 + 3 phaneres, l’intermédiaire (f,) environ 1 fois 1/3 aussi long que le latéral (#3), lui- même | fois 1/2 aussi long que le medial (7,) (48, 35, 23). Sept soies deuto-tritosternales sur un V irrégulier. Chélicères avec 9 dents à chaque mors. Deux longs phanères rigides, terminés par une petite palette denticulée, sur l’article basal. > Le comptage est assez difficile, à moins de disséquer le prosome, ce qui n’était pas souhaitable pour cet holotype; la méthode la plus efficace consiste à compter séparément, et à plusieurs reprises, les pointes et les embases. 738 BRUNO CONDE 100 pm (A,C) B . 50pm (8) — Fic. 10. Eukoenenia thais n. sp., femelle holotype: A. Bouclier prosomien. B. Phanères du deuto-tritosternum. C. Opisthosome, face tergale. Pédipalpes et pattes locomotrices I et IV. Les longueurs relatives des articles sont les suivantes: pedipalpes? ti; =°95, bt? 40, bta2 = 467 tal Da pattes I: t1 = 114, bta 1 + 2 = 3, bta3 = 45" bta 46H ta 3 — 95, pattes IV: ti — 116, bta = NW ta 43,132 4% Aux pattes I, la soie raide du basitarse 3 est un peu plus longue que le bord tergal de 29, ta3 = 42; 24, ta2 = 28, l’article (111/104) et est insérée vers le 1/3 distal du bord sternal (61/94, = A ST) NOUVEAUX PALPIGRADES EUROPEENS ET TROPICAUX 739 l’apex dépassant un peu le bord distal du basitarse 4. A la patte IV gauche *, le basitarse est sensiblement de m&me longueur que le tibia (117/116) *, et environ 9 fois aussi long que large; la soie raide (r) est environ 2 fois 1/3 plus courte que le bord tergal de l’article (413257, = = 2,27) et est insérée un peu au-delà du 1/6 proximal de ce bord (46/257, - = 5,58). Les 6 autres phanères sont la soie grêle tergale (grt, 106) qui s’insere un peu plus distalement que r; la soie gréle latérale (g/a, 87); les 2 paires de soies sternales, la seule distale intacte (esd) égale aux 7/8 de la proximale non brisée (esp). | | | \ O Fic. 11. Eukoenenia thais n. sp., femelle holotype: A. Basitarses 3 et 4 de la patte locomotrice I. B. Basitarse de la patte locomotrice IV, face tergale. C. Id., face latérale, esd = soie épaisse sternale distale; esp = soie épaisse sternale proximale; gla = soie grêle latérale antérieure; gr? = soie grêle tergale; r = soie raide. > Les pattes III et IV droites sont brisées. * En règle générale, le tibia est plus long que le basitarse. Les exceptions qui me sont connues concernent des cavernicoles «évolués», chez lesquels les deux articles sont, comme ici, sensiblement égaux: E. draco zariquieyi Condé (78/78), E. orghidani Condé et Juberthie (108/109), E. patrizii Condé (128/126), E. hispanica (fide Hansen, 1926, pl. II, 4). Chez ces espèces, les organes latéraux du prosome sont aussi très volumineux (8 ou 10 elements, nombre exact inconnu chez orghidani). 740 BRUNO CONDE 100 pm (A,C) 50pm (B,D) FIG 12: Eukoenenia thais n. sp., femelle holotype: A. Volets génitaux. B. Détail de la portion médiane du bord postérieur du premier volet. C. Deuxieme volet. D. Détails des sclérifications du deuxiéme volet. Explication des lettres dans le texte. Opisthosoma. — Tergites II à VI avec une rangée transverse de 2 + 2 poils (11, #3), dont beaucoup sont arrachés de l’embase, ceux qui subsistent étant particulierement longs et robustes, comprise entre 1 + 1 soies gréles (s). Tergite VII sans s. Segments VIII avec 9 (4+1s+4), IX à XI avec 8 (4+ 4) phaneres. Le premier volet génital porte 11 + 11 soies; à la rangée distale, les w,, séparés l’un de l’autre par une échancrure arrondie, sont brisés près de la base, les a2 étant un peu plus courts que les a; et a, qui sont subégaux (52,5/68). Deux lobes subtriangulaires, hyalins et glabres, prolongent vers l’arrière la portion centrale de la marge. Le deuxième volet porte sur chaque moitié les 3 soies habituelles, les x étant sensiblement plus courtes que y ou Z (45/66); ses pointes postérieures dépassent largement celles du premier volet. Le réceptacle | séminal et ses abords sont complexes et rappellent, par certains traits, ce que j’ai observé chez E. brignolii (1979b: 910 et fig. 6). Au bord interne de chaque moitié du volet, et vers NOUVEAUX PALPIGRADES EUROPEENS ET TROPICAUX 741 son extremite, une sclérification dessine, avec sa symétrique, un X dont les branches antérieures sont plus épaisses et bifurquées. En devant et au centre, une petite sclérification à trois branches courtes (as de trèfle ou fleur de lis) occupe le milieu d’une sorte de coupe fibreuse; en profondeur, un vaste réceptacle subsphérique. Deux groupes latéraux antérieurs de gros orifices glandulaires (£g,) et une paire d’orifices parasagittaux (g,) plus petits ° sont visibles par transparence. Un sillon longitudinal déforme les sternites IV à VI, de sorte que l’on ne peut mesurer exactement, ni les phanères, ni leur écartement; chacun porte une rangée de 2 + 2 phanères (a, a»), longs et relativement épais (les 4, paraissant plus développés que les a2), comprise entre une seule paire de soies grêles (s). AFFINITÉS. — E. thais appartient'au complexe de draco, sans qu’il soit encore possible de lui assigner une place précise. L’insertion proximale de la soie raide du basitarse IV est, à elle seule, caractéristique, de même que le développement unique des organes latéraux. Koeneniodes berndi n. sp. ° (fig. 13, 14B, C, D, 15-18) SABAH (EAST MALAYSIA): (anc. Bornéo Septentrional). Sab-82/4. Sandakan Residency: 15 milles (24 km) à l’ouest de Sandakan, Sepilok, «Kabili-Sepilok Forest Reserve» (KSFR), forêt (Lowland Dipterocarp Forest) près de l’«Orang-Utan Rehabilitation» (OURS), prélèvement de sol dans les angles formés par les contreforts de grands arbres, 30 m, 23.1V.1982, B. Hauser leg. (extraction par appareil Berlese): 1 femelle adulte (holotype), 1 femelle juvénile (immature B). Sab-82/5. Sandakan Residency: Sepilok, KSFR, forêt près de P’OURS, prélèvement de bois pourri, 30 m, 23.1V.1982, B. Hauser leg. (extraction par appareil Berlese): 1 male juvénile (immature C). Pal-83/8. Sandakan Residency: Sepilok, KSFR, forêt près de ’OURS, prélèvement de sol dans les angles formés par les contreforts de Eusideroxylon zwangeri et Pometia pinnata, 30 m, 12.111.1983, B. Hauser leg. (extraction par appareil Berlese): 1 femelle adulte (paratype), 1 femelle juvénile (immature B). Pal-83/13. Interior Residency: route de Kimanis, à 16 milles de Keningau, héliport, prélèvement de sol en for&t brumeuse, 1380 m, 14.111.1983, B. Hauser leg. (extraction par appareil Berlese): 1 femelle juvénile (immature B), 1 immature A. Longueurs. — Femelle holotype. Corps: 0,94 mm (en extension); bouclier prosomien: 0,26 mm; basitarse IV: 86 um. Femelle paratype. Corps: non mesurable (de profil et contracté); bouclier prosomien: 0,23 mm; basitarse IV: 88 um. Femelles juvéniles. Corps: 0,74, 0,78, 0,79 mm; bouclier prosomien: 0,20, 0,22, 0,22 mm; basitarse IV: 64,5, 66, 76,2 um. Mäle juvenile. Corps: 0,59 mm; bouclier prosomien: 0,19 mm; basitarse IV: 61,8 um; flagelle: 0,33 mm. Immature A. Corps: 0,64 mm; bouclier prosomien: 0,18 mm; basitarse IV: 49,5 um. Femelle holotype. Prosoma. — Organe frontal médian environ 2 fois aussi long que large (48/23); ses branches, à bord externe convexe, terminées en une courte pointe. Un seul élément fusi- forme, presque 4 fois aussi long que large (37/10), de chaque cöte. 5 Ceux-ci appartiennent en fait à la face interne du premier volet. 6 Dédié au D' Bernd Hauser, Conservateur au Muséum d’Histoire naturelle de Genève, qui a récolté les premiers Palpigrades de Bornéo, en amical hommage. 742 BRUNO CONDE N 50 pm (B) {00 pm (A) 25pm (a,b) EIG 132 Koeneniodes berndi n. sp., femelle holotype: A. Bouclier prosomien et détails de l’organe frontal médian (a) et d’un organe latéral (2). B. Chétotaxie du deuto-tritosternum. Bouclier dorsal portant 9 + 9 soies très courtes, les phanères intermédiaires de la 4° rangée faisant défaut (2, 4, 4, 4, 4). Segment libre avec 3 + 3 phanères, les intermédiaires (f,) presque 2 fois 1/3 aussi longs que les médiaux (?,), eux-mêmes légèrement plus courts que les latéraux (#3) (85, 37, 41). Dix soies deuto-tritosternales sur 2 rangées de 5 chacunes, la rangée antérieure formant un V ouvert et la rangée postérieure une ligne brisée. Chélicères avec 8 dents à chaque mors. Pédipalpes et pattes locomotrices I à IV. Les longueurs relatives des articles sont les suivantes: pédipalpes: ti.= 103, :btarlt= 43; bta 2:48 Ma l'AS ER 756; pattes . I: ..ti. =)-?,.-bta dd. +2:=:93, -bta 3 = 44 :btad = 922 2 30, ta 3 = 104:-pattes IV=t1-= 144%bta:—==99ta LE 44 ta 2 57} NOUVEAUX PALPIGRADES EUROPEENS ET TROPICAUX 743 Aux pattes I, la soie raide du basitarse 3 est 1 fois 1/5 aussi longue que le bord tergal de l’article (90/75) et est insérée vers le 1/3 proximal du bord sternal (23/67), l’apex atteignant Juste le bord distal du basitarse 4. Aux pattes IV, la soie raide du basitarse est presque 1 fois 1/2 plus courte que le bord tergal de l’article (115/167, - = 1,45) et est insérée un peu au-delà des 2/5 proximaux de ce bord (74/167, = 2,25), l’extrémité apicale du phanère dépassant celle de l’article. Les 6 autres phaneres sont une longue soie gréle laterale antérieure (g/a), les deux paires de soies sternales (esp, esd) et une courte soie gréle tergale (gr7) insérée près de l’extrémité api- cale de l’article; longueurs relatives, dans l’ordre: 92, 60, 70, 42. Fic. 14. Eukoenenia sp., du Paraguay (Py-82/21 b), immature A: A. Basitarse de la patte locomotrice IV. Koeneniodes berndi n. sp.: B. Basitarse de la patte locomotrice IV de l’immature A. C. /d. de la femelle juvénile Pal-83/13. D. Id. du mäle juvénile. esd = soie épaisse sternale distale; esp = soie épaisse sternale proximale ; gla = soie grêle latérale antérieure; gr? = soie grêle tergale; r = soie raide. . Opisthosoma. — Tergites II à VI avec une rangée transverse de 2 + 2 poils (f,, f3), comprise entre 1 + 1 soies plus grêles (s); les 7, et les s sont légèrement plus courts que les t;. Tergite VII sans phanères s. Segments VIII à XI avec respectivement 16 (7+ /t+7+/s), 9 (4+/s+4), 8 et 8 (4+4). Le premier volet génital porte 7 + 6 soies ordinaires (asymétrie due à l’absence d’un phanère de la paire la plus antérieure) et 8 courts phanères à base renflée (pbr), occupant la région centrale de l’organe. Les soies de la rangée distale sont de longueurs croissantes, 744 BRUNO CONDE des submédianes (41) aux latérales (04): aı = 41, a, = 45, a; = 51, a, = 75; les a; sont à la fois les plus courtes et les plus épaisses; leur écartement est un peu plus grand que la distance 4,-43, les distances 43-44 et surtout 41-40, étant les plus faibles. Une paire d’orifices glandulaires (g) à la face interne du volet, de part et d’autre de la paire la plus postérieure de phanères à base renflée. Le deuxieme volet porte les 3 phanères habituels (x, y, z). Le réceptacle séminal est subspherique et minuscule (3,5 um de diametre). TS nn ==. ER Ai B | CN x Ve as yy Koeneniodes berndi n. sp., femelle holotype: A. Basitarse 3 et 4 de la patte locomotrice I. B. Basitarse de la patte locomotrice IV. esd = soie épaisse sternale distale; esp = soie épaisse sternale proximale: gla = soie gréle latérale antérieure; grt = soie gréle tergale; r= sole raide: SS To a TER er. 50 pm Fic 15. Sternite III avec 2 + 2 phanères ordinaires (st,, st3). Les sternites IV et V, coalisés, supportent un complexe de phanères surmontant deux énormes massifs glandulaires, bien séparés l’un de l’autre sur la ligne médiane; chacun présente un étranglement vers la moitié de sa longueur, la portion antérieure (g/V) paraissant correspondre aux phanères du IV® sternite, la postérieure (gV) à ceux du V* sternite. Au bord antérieur du sternite IV, on discerne, principalement en coupe optique, 12 phanères courts et très épais, sur 3 rangs de 4, qui sont enfoncés dans une dépression dont la paroi exsertile peut former le «dôme» décrit par REMY (1950: 155) chez son Koeneniodes frondiger ou, en extroversion totale, le tube ventral volumineux découvert chez la femelle paratype de K. berndi. Deux paires de soies grêles encadrent cette formation et, d’après leurs points d’insertions, on peut admettre que la paire antérieure appartient au sternite IV et la paire postérieure au sternite V. De part et NOUVEAUX PALPIGRADES EUROPEENS ET TROPICAUX 1459 d’autre de la dépression médiane, une paire de protubérances subcylindriques portant chacune à leur apex un phanère foliace, arrondi à l’apex, et un phanere falciforme frangé. Un peu en arrière, sans doute sur le territoire du sternite V, une paire de protubérances, un peu plus larges que les précédentes, portent chacune à leur apex un phanère foliacé, ressemblant aux précédents en un peu plus arrondi, et un crochet pourvu d’une forte dent accessoire à son bord interne et de 2 minuscules denticules, l’un proximal et interne, long et grêle (plus développé à droite qu’à gauche), l’autre distal et externe, court et large. Sternite VI avec 2 + 2 grosses embases protubérantes (4,, a) dont les phanères man- quent, comprises entre 2 + 2 soies grêles (s,, 52). Sternite VII avec 3 + 3 poils. = IS = 6 si 100 pm Fic. 16. Koeneniodes berndi n. sp., femelle holotype. Aire génitale et sternites III à VI. Le phanère marqué d’un astérisque n’a pas de symétrique. Explication des lettres dans le texte. REV. SUISSE DE ZOOL., T. 95, 1988 49 746 BRUNO CONDE FIG. 17. Koeneniodes berndi n. sp., femelle paratype: A. Segments opisthosomiens III à VI en vue de profil, montrant l’organe tubulaire en erection. B. Detail des phanères épais apicaux. C. Habitus. NOUVEAUX PALPIGRADES EUROPEENS ET TROPICAUX 747 Femelle paratype. Prosoma. — Aux pattes IV, _ = 2,21 à droite et 2,67 à gauche, cette dernière valeur étant exceptionnelle. Opisthosoma. — De la face ventrale du IV® segment fait saillie un volumineux organe tubulaire dont la présence, au repos, n’est décelée que par quelques-uns de ses gros phanères apicaux, vus debout ou en coupe optique. Ceux-ci, au nombre de 16, sont courts, épais, très finement pubescents (claviformes de Remy); l’apex de ces phanères est taillé en biseau sur une de ses faces et la surface ainsi délimitée, dépourvue de pubescence, correspond très vraisemblablement à un orifice mettant en communication la cavité du poil avec l’exterieur; un gros canalicule aboutit à la base de chaque phanère; ajoutons qu’une partie des formations glandulaires décrites chez l’holotype pénètrent dans l’organe tubulaire; une fonction neuro-glandulaire est donc suspectée. Il y a en outre une paire de soies grêles pubescentes ’. Les phaneres épais sont disposés sur 4 rangs de 4; au centre, entre les 2 rangs antérieurs et les 2 rangs postérieurs, se trouve la paire de soies grêles. Un demi-verticille postérieur de 4 poils courts se tient un peu au-delà de la moitié de la longueur du tube. A la base du tube, on retrouve les 2 paires de longues soies gréles insérées respectivement sur la base des protubérances des sternites IV et V; les soies du V sont flanquées chacune d’une soie beaucoup plus courte, non vue chez l’holotype. Les phanères a, et a; du sternite VI, tombés chez l’holotype, sont foliacés. 3 + 3 phanères à base renflée au centre du premier volet génital et 7 + 7 soies ordinaires. Femelles juvéniles (B). Deuto-tritosternum avec = : - ou 7 soies. Huit dents aux mors des chélicères. Basitarse IV avec une seule soie sternale proximale (esp); — = 1,32-1,47; - = 1;92-1,97. Premier volet génital avec les 4 + 4 soies habituelles dont une paire de très courtes au sommet des lobes apicaux; 2, 3 ou 6 phanères à base renflée sur la partie centrale, cette varia- tion étant parallele a celle du deuto-tritosternum. Chétotaxie de l’opisthosome identique à celle représentée par REMY (1952: 71, fig. 2) chez son K. frondiger. Mäle juvénile (C). 2 RAR Deuto-tritosternum avec 293 soies. Cheliceres avec 8 dents aux mors. Basitarse IV s’écartant de celui des femelles juveniles par la position de la soie grêle tergale (gr?) qui est juste au-dessous de l’embase de la soie raide (r), c’est-à-dire vers le milieu du bord tergal de l’article; © = 1,53, + = 2,03. r er Premier volet génital avec 5 + 5 soies ordinaires, dont 3 + 3 plus courtes et plus gréles sur la marge postérieure, et 2 phanères a base renflée. L’ébauche du deuxième volet porte une seule soie courte. Pour le reste, cet individu est semblable aux femelles juvéniles. ? Chez son K. frondiger, P. REMY (1950, fig. 13) a bien figuré ces 18 phanères apicaux (16 épais et 2 gréles). 748 BRUNO CONDE 50pm (AB) 50 pm (CDE) Fic. 18. Koeneniodes berndi n. sp.: A. Volets génitaux du male juvénile. B. Volets génitaux de la femelle juvénile Pal-83/13. C. Marge postérieure du premier volet génital de la femelle holotype. D. Deuxième volet génital et réceptacle séminal de la femelle holotype. E. Phanères en crochets droit (en haut) et gauche de la femelle holotype. Explication des lettres dans le texte. Le flagelle est complet; long de 0,33 mm, il se compose de 11 articles dont les 1°", 2°, 3°, 5° et 7° possèdent un verticille distal de longues épines. Ce mâle est le premier rencontré sur les 236 représentants du genre Koeneniodes dont le sexe a été reconnu. La chétotaxie des volets correspond à la variante n° 2 du genre Eukoe- nenia (CONDÉ 1984 b: 387) et ressemble particulierement à celle des espèces du complexe mirabilis-berlesei (loc. cit.: 385, fig. 10H), les phanères a base renflée en plus. Immature (A). È 1 A ali ß Deuto-tritosternum avec DI soies. Cheliceres avec 7 dents aux mors. Basitarse IV avec la soie raide (r) et 2 soies sternales distales (esd); la = 1,20, — = 2. NOUVEAUX PALPIGRADES EUROPÉENS ET TROPICAUX 749 Chétotaxie de l’opisthosome identique à celle figurée par REMY (1952: 73, fig. 2) chez une larve de son K. frondiger. On notera que les 4 courts phanères portés par le sternite II, à l’emplacement du futur volet génital, ont une base renflée, mais que leurs positions ne correspondent pas à celles de leurs analogues du stade suivant. Le tableau IV récapitule quelques-uns des caractères des 7 spécimens connus. TABLEAU IV. Corps Bouclier bta IV t t Deuto- Soies (mm) (mm) (um) ee er trito. renflées Femelles ad. holotype 0,94 0,26 86 1,45 2.25 = 8 paratype — 0,24 88 1,42 2,67 (8) 23 6 2,21 (d) 4 Femelles juv. 83/8 0,79 0:22 64,5 1,47 1,92 : 2 82/4-II 0,78 0,20 66 1,45 1,93 3 83/13 0,74 0,22 10,2. 1:32 1,97 È 6 Male juv. 0,59 0,19 61,8 1:53 2,03 n 2 Immature A 0,64 0,18 49,5 1,20 > > 0 AFFINITÉS. Koeneniodes regroupe actuellement 6 espèces, assez différentes les unes des autres, et connues d’Afrique occidentale (espèce type), de Madagascar, de La Réunion, de Maurice, de Ceylan, de Thaïlande, de Papouasie et des Philippines. Koeneniodes frondiger est la seule espèce à posséder, chez la femelle adulte, une paire de gros phanères foliacés ou dentelés (crochets), au sommet de tubercules appartenant aux sternites IV et V; ces formations font défaut chez les femelles juvéniles et les mâles sont inconnus. K. berndi partage ces caractères et nous apprend que le mâle juvénile ne se distingue de la femelle correspondante que par le détail des volets génitaux. C’est essentiellement la forme des phanères en crochets qui permet de distinguer immédiatement K. berndi (une seule grosse dent accessoire et deux petites) de K. frondiger (4 grosses dents et une petite). Les autres caractères, tels que la forme des phanères foliacés ou l’insertion un peu différente de la soie raide du basitarse IV, sont d’un intérêt secondaire. Le rapport — (1,92 a 2,25) semble 750 BRUNO CONDÉ néanmoins différencier K. berndi de K. frondiger (3). L’identité de la femelle juvénile de Papouasie (Koeneniodes cf. frondiger Condé, 1981) ne peut être précisée à présent Cw) CL BIBLIOGRAPHIE ConDE, B. 1951. Campodéidés et Palpigrades de Basse-Egypte. Bull. Mus. natn. Hist. nat. Paris, 2° s..23 (2): 211-216. — 1956. Une Koenenia cavernicole de Sardaigne. Notes biospéol. 11: 13-16. — 1974a. Un Palpigrade cavernicole du Liban (Eukoenenia juberthiei n. sp.) Annl. Spéléol. 29: 57-62. — 1974b. Palpigrades du Chili. Revue Ecol. Biol. Sol 11: 449-455. — 1975. Les Palpigrades du Muséum d’Histoire naturelle de Genève. Revue suisse Zool. 82 (3): 507-513. — 1979a. Palpigrades de Grèce, de Guyane et du Kenya. Revue suisse Zool. 86 (1): 167-179. — 1979b. 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MENDES |” Avec 51 figures ABSTRACT On two new cavernicolous Nicoletiidae (Zygentoma) from Greece and Turkey with remarks on the systematics of the family. — Protrinemura mediterranea n. sp. is described from a cave on the island of Iraklia (Cyclades), and Coletinia longissima n. sp. from a cave in Anatolia. The Nicoletiidae, considered as an independent family, are sub- divided in 5 subfamilies: Protrinemurinae n. sfam., Nicoletiinae s. str., Cubacubaninae n. sfam., Coletiniinae n. sfam. and Subnicoletiinae n. sfam., and a key is given for their separation. La faune des Nicoletiidae (Zygentoma) cavernicoles de l’Europe et de |’ Asie-Mineure reste, encore à présent, fort peu connue. Exception faite des Coletinia recueillies à l’inté- rieur des grottes (C. capolongoi de l'Espagne — WYGODZINSKY 1980; C. jeanneli du sud de la France — SILVESTRI 1938; des © 9 indéterminées de l’Espagne méditerranéenne et de l’Italie — WYGODZINSKY 1980) seule l’enigmatique Nicoletia cavicola (JOSEPH 1882) a été enregistrée de la grotte autrichienne de Krain. Grâce à l’obligeance des docteurs Bernd HAUSER, Muséum d’histoire naturelle de Genève, Suisse, et Harald PIEPER, Museum Zoologique de Kiel, Allemagne occidentale, nous avons reçu deux échantillons de Nicoletiidae cavernicoles: l’un provient de l’île de Iraklia, l’autre a été recueilli en Anatolie; chacun est composé d’individus que l’on consi- dère appartenir à une espèce nouvelle; on décrira donc Protrinemura mediterranea n. sp. ' Departamento de Zoologia e Antropologia, Faculdade de Cièncias, R. da Escola Politécnica. P-1200 Lisboa, Portugal, Boursier de ’INIC-PL. ? Centro de Zoologia de l’Instituto de Investigacao Cientifica Tropical. —] In ND LUIS F. MENDES et Coletinia longissima n. sp., la première de Grece, la seconde de Turquie. Les exemplaires types sont déposés au Muséum de Genève (MG) et dans la collection de l’auteur (LM). Nous remercions vivement MM. D' B. Hauser et D' H. Pieper de nous avoir donné l’occasion d’étudier ce matériel intéressant et de nous avoir permis de conserver des spéci- mens pour notre collection. En raison des fortes ressemblances que présentent certains groupes des genres appar- tenant aux Nicoletiidae (famille qu’on envisage comme indépendante des Ateluridae), et par suite de la description des nouvelles espèces, on propose la création de 5 sous-familles: Nicoletiinae s. str., Protrinemurinae n. sfam., Cubacubaninae n. sfam., Coletiniinae n. sfam. et Subnicoletiinae n. sfam.; la dernière représente probablement un assemblage hétérogène et une révision reste à faire. Protrinemura mediterranea n. sp. Matériel examiné: GRÈCE, île de Iraklia (proche de Naxos), grotte Aghios Ioannis, env. 100 m, 11.V.1985, 10 holotype, 19 allotype, 1 juv. (MG); 19 paratype (LM), coll. C. LIENHARD. Longueur du corps: 7,7 mm (©), 9,7 mm (©); longueur du thorax: 1,8 mm (©), 2,6 mm (9); largeur du thorax: 1,3 mm (©), 1,4 mm (9); longueur des antennes: maxi- mum conservé 12,0 mm sur l’allotype; longueur des cerques: 5,4 mm (©), 6,5 mm (9); longueur totale maximale: 18,0 mm sur l’allotype. Corps long et étroit, dépourvu d’écailles et sans pigment hypodermal. Tête (fig. 1) plus longue que large, pourvue de nombreuses soies fines et de quelques macrochètes mar- ginales, le clypéus et le labre munis de soies fines, peu nombreuses, quelques-unes un peu plus robustes. Antennes semblables chez les deux sexes, le pédicelle du © dépourvu d’apophyses ou d’une aire glandulaire (fig. 2); chaîne apicale du flagelle composée d’articles minces et allongés, 2 à 3 fois plus longs que larges, chacun pourvu d’une ou deux cou- ronnes de soies fines aussi longues que la moitié de la longueur de l’article et muni de nom- breux sensilles ovoïdes et allongés (fig. 3). Mandibules très robustes, sclérotisées à l’apex, la région molaire beaucoup moins nette que la région incisive (fig. 4). Maxille comme sur la fig. 5: galea et lacinie presque de la même longueur, la galea terminée par deux conules sensoriels et pourvue de soies abondantes; lacinie terminée par 3 dents, une terminale et une paire antédistale, les processus lamellés, non pectinés (prosthèca absente). Palpe maxillaire (fig. 6) mince et allongé, couvert de soies dont quelques-unes sont raides et plus allongées formant une demi-couronne dans la région antédistale du 2° article; article distal (fig. 7) le plus long, près de 5,5 fois plus long que large avec de nombreux sensilles globu- laires. Labium et palpe labial comme sur les figs 8 et 9; glosses et paraglosses longues et minces munies de quelques soies très robustes, le palpe court, son article distal 1,5 fois plus long que large et avec la chétotaxie typique; tégument labial dépourvu de microtriches. Thorax près de 4 fois plus court que le corps et 2 fois plus long que large, les bords postérieurs des nota nettement concaves. Pro- (fig 10), meso- et metanotum (fig. 11) avec des soies fines et abondantes sur le disque et sur les marges et pourvus de macrochètes marginales plus longues sur les marges latérales et moins nombreuses sur le metanotum. Pattes typiques, celles du P III comme sur les figs 12 et 13; prétarse simple, composé de deux griffes et d’un empodium en griffe presque aussi long et aussi robuste que les griffes latérales. NICOLETIIDAE CAVERNICOLES 753 Fics 1-5. Protrinemura mediterranea n. sp. Fig. 1 — Tête; Fig. 2 — Base de l’antenne du ©; Fig. 3 — Articles distaux de l’antenne; Fig. 4 — Mandibule; Fig. 5 — Région apicale de la maxille. Echelle: 0.1 mm. 754 LUIS F. MENDES Fics 6-11. Protrinemura mediterranea n. sp. Fig. 6 — Palpe maxillaire; Fig. 7 — Ibid., article distal; Fig. 8 — Labium et palpe labial; Fig. 9 — Ibid., détail de la région distale du labium; Fig. 10 — Pronotum; Fig. 11 — Metanotum. Echelle: 0.1 mm. NICOLETIIDAE CAVERNICOLES 755 Fics 12-18. Protrinemura mediterranea n. sp. Fig. 12 — P III; Fig. 13 — Ibid., détail du prétarse; Fig. 14 — Urotergite V; Fig. 15 — Urotergite X du ©; Fig. 16 — Urotergite X de la 9 ; Fig. 17 — Urosternite IV; Fig. 18 — Urosternite VIII, coxites IX et génitalia du ©. Echelle: 0.1 mm. 756 LUIS F. MENDES | 21 Fics 19-21. Protrinemura mediterranea n. sp. Fig. 19 — Bord postérieur de l’urosternite VIII, coxite IX et para- mère; Fig. 20 — Coxites VIII et IX et ovipositeur de la 9 allotype; Fig. 21 — Ibid., dela 9 paratype. Echelle: 0.1 mm. Urotergites I-VIII comme sur la fig. 14, leurs marges postérieures rectilignes ou à peine concaves; latérotergites très peu visibles; macrochètes les plus externes de la marge postérieure aussi longues que la moitié de la longueur du sclérite correspondant. Uroter- gite IX à bord postérieur rectiligne et dépourvu de processus ou expansions postéro- latérales (figs 15 et 16). Urotergite X du © (fig. 15) et de la 9 (fig. 16) beaucoup plus courts que larges à leur base, celui du © avec 1+ 1, celui de la @ avec 2+2 macrochètes postérolatérales; marge postérieure lisse (©) ou à peine concave (9); surface ventrale de l’urotergite X du © dépourvue de chétotaxie modifiée. Urosternites I-VII entiers, leurs bords postérieurs droits, le VIII du © entier égale- ment mais protubérant. Vésicules coxales absentes; styles presents sur les segments II-IX, sur 8 paires, toujours minces et avec 1-2 soies longues et épineuses, antédistales, l’épine terminale denticulée à l’apex. Soies des urosternites abondantes (fig. 17); sur la marge pos- NICOLETIIDAE CAVERNICOLES 154 Fics 22-24. Protrinemura mediterranea n. sp. Fig. 22 — Bord postérieur de l’urosternite VII, coxites VIII et IX et base des gonapophyses; Fig. 23 — Gonapophyses VIII, articles distaux; Fig. 24 — Gonapophyses IX, articles distaux. Echelle: 0.1 mm. térieure 1+ 1 macrochètes infralatérales courtes et 1 + 1 submédianes plus courtes et plus minces. Bord postérieur de l’urosternite VIII du © (fig. 18) pourvu de nombreuses macro- chètes; coxites IX du © avec quelques soies marginales; génitalie très bien développée: paramères (figs 18-19) presque trois fois plus longs que larges, couverts de soies fines et nombreuses et pourvus de pointes sensorielles internes très abondantes; il y a une région basale courte (les '/ proximaux) et une région apicale plus longue très distincte. Uroster- nite VII, coxites VIII et IX et ovipositeur de la © comme sur les figs 20-22. Plaque subgé- nitale absente, le bord postérieur du VII® urosternite droit et avec une chétotaxie pareille à celle des sternites antérieurs. Ovipositeur très mince et long, avec 38 articles sur la 9 la plus jeune et 55 articles sur l’allotype surpassant la limite postérieure des styles IX plus de 4 fois la longueur des styles (paratype) ou presque 6 fois cette longueur (allotype). Gonapophyses VIII et IX avec des soies ordinaires et, sur les articles les plus distaux, éga- 758 LUIS F. MENDES lement des pointes sensorielles fines et aigués; gonapophyses postérieures dépourvues d’une aire interne spinulée, très semblables aux antérieures (figs 23 et 24) mais avec des pointes sensorielles plus abondantes. Spermatolophides ovoides, avec des spermatozoides très minces et nombreux, difficiles a examiner. Cerques et filament terminal sans caracte- ristiques remarquables, dépourvus de chétotaxie modifiée sur le ©. DÉRIVATION DU NOM: La nouvelle espèce est nommée Protrinemura mediterranea n. sp. car elle est la seule espèce du genre connue de la sub-région méditerranéenne. DISCUSSION: Le genre Protrinemura n’était connu jusqu’à présent que par la seule espèce décrite dans le genre, P. orientalis Silvestri provenant de la région sud-orientale de la Chine, le Foukien (SILVESTRI 1942), espèce dont la Q seule est connue; celle-ci a été recueillie dans un habitat sous-lithiaue. La nouvelle espèce, cavernicole, se différencie aisément de l’espèce chinoise en regardant plus particulièrement la longueur des différents articles du palpe maxillaire, l’allongement des griffes latérales et de l’empodium sur toutes les pattes, le nombre de macrochetes postérieures des urotergites (nettement inférieur sur la nouvelle espèce), l’abondance de soies ordinaires sur les urosternites (plus nombreuses sur l’espèce grecque) et, sans doute, la caractéristique la plus remarquable, l’allongement de l’ovipositeur. Les gonapophyses sont composées par des articles beaucoup plus nom- breux sur la nouvelle P. mediterranea, et l’ovipositeur de l’espèce chinoise ne surpasse la limite postérieure des styles IX que par sa propre longueur. Coletinia longissima n. sp. Matériel examiné: TURQUIE: Anatolie, Grotte de Asthma (= Grotte des Désirs = Grotte de Cory- cos), réseau de grottes de Cennet Cehennem, à 20 km NE de Silifke, recueillis sous des pierres, 19.1V.1985, 10° holotype, 19 allotype (LM), coll. H. PIEPER. Longueur du corps: 13,0 mm (©) 12,7 mm (9); longueur du thorax: 4,0 mm (©), 4,2 mm (©); largeur du thorax: 2,0 mm (© et ©); longueur des antennes: maximum conservé de 12,1:mm sur le ©. Corps long et étroit, sans écailles et blanchâtre. Tête (fig. 25) garnie de soies fines et courtes, nombreuses, les macrochètes très peu abondantes: 1 +1 en position oculaire et 3-4+3-4 marginales; clypéus et labre munis de soies plus rares, le clypéus pourvu de 3+3 macrochètes plus courtes que celles de la capsule céphalique, et le labre avec 2+2 soies marginales, raides et robustes. Antennes de la 9 sans caractéristique remar- quable, le scape et le pédicelle avec quelques macrochètes robustes (fig. 26). Pédicelle de l’antenne du © symétrique, pourvu d’une remarquable apophyse très longue, atteignant la limite des articles 7-8 du flagelle (figs 27-29), elle-même prolongée par une mince et longue extension sclérotisée, recourbée brusquement jusqu’au pédicelle, munie d’une dent antédistale et dont l’apex est spatulé et denticulé; articles distaux du flagelle (fig. 30) deux fois plus longs que larges avec une couronne de soies et pourvus apicalement de nom- breuses pointes sensorielles minces, de quelques sensilles ovoides et de rares sensilles raides ou courbés, anté-apicaux. Mandibules robustes, typiques. Maxilles comme sur la fig. 31, la galea, presque aussi longue que la lacinie, munie de deux conules sensoriels et d’un court sensille, tous apicaux; lacinie avec une dent apicale très robuste et sclérotisée, une dent anté-apicale plus petite et deux minces denticulations hyalines qui se dressent à la base de la dent la plus proximale; processus lamellé (prostheca) très visible, aussi long que la dent distale. Palpe maxillaire (fig. 32) très long et robuste, l’article distal mince et aussi long que 10 fois sa propre largeur, l’avant-dernier plus court; sur le deuxième article, quelques NICOLETIIDAE CAVERNICOLES 759 Fics 25-31. Coletinia longissima n. sp. Fig. 25 — Tête; Fig. 26 — Base de l’antenne de la 9 ; Fig. 27 — Base de l’antenne du ©, vue interne; Fig. 28 — Ibid., vue externe; Fig. 29 — Ibid., detail de l’extension recourbée de l’apophyse pédicellaire; Fig. 30 — Article de la chaîne distale de l’antenne; Fig. 31 — Maxille, région apicale. Echelle: 0.1 mm. 760 LUIS F. MENDES FIGS 32-38. Coletinia longissima n. sp. Fig. 32 — Palpe maxillaire; Fig. 33 — Ibid., detail de la region apicale . de l’article distal; Fig. 34 — Palpe labial; Fig. 35 — Pronotum; Fig. 36 — P I de la 9; Fig. 37 — P III du ©, tibia et tarse; Fig. 38 — Ibid., detail de l’apophyse tibiale. Echelle: 0.1 mm. NICOLETIIDAE CAVERNICOLES 761 Fics 39-45. Coletinia longissima n. sp. Fig. 39 — P III, prétarse; Fig. 40 — Latérotergite et aire latérale de l’uro- tergite VI; Fig. 41 — Urotergite X de la 9; Fig. 42 — Urotergite X du ©; Fig. 43 — Ibid., detail de la chétotaxie spécialisée ventrale de l’angle gauche; Fig. 44 — Ibid., detail de la chétotaxie spécia- lisée de l’angle droit; Fig. 45 — Bord postérieur de l’urosternite VII. Echelle: 0.1 mm. REV. SUISSE DE ZooL., T. 95, 1988 50 762 LUIS F. MENDES FIGS 46-48. Coletinia longissima n. sp. Fig. 46 — Urosternite VIII du ©; Fig. 47 — Coxites IX et génitalie du o; Fig. 48 — Bord postérieur de l’urosternite VII de la 9, plaque subgénitale, coxites VIII et IX et ovipositeur. Echelle: 0.1 mm. macrochetes isolées et une couronne distale de macrochetes semblables; sur l’apex du 3° article, 2-3 macrochetes très robustes; region apicale de l’article distal munie de soies — courtes et fines très abondantes et pourvue aussi de quelques sensilles de type varié, comme sur la fig. 33. Labium typique, le palpe labial (fig. 34) mince et allongé; avant- NICOLETIIDAE CAVERNICOLES 763 Fıcs 49-51. Coletinia longissima n. sp. Fig. 49 — Gonapophyses VIII, articles distaux; Fig. 50 — Gonapophyses IX, articles distaux; Fig. 51 — Chétotaxie spécialisée de la marge basale interne du cerque du ©, vue ventrale. Echelle: 0.1 mm. dernier article et les articles précédents très minces, presque filiformes, avec 1-2 macro- chètes minces et longues, celles de l’avant-dernier presque aussi longues que l’article; article distal subtriangulaire, dilaté vers l’intérieur, avec la chétotaxie typique. Thorax allongé atteignant presque le tiers de la longueur totale du corps et aussi long ou à peine plus court que le double de sa propre largeur. Nota à marge postérieure recti- ligne (fig. 35), avec des soies courtes et minces très nombreuses sur le disque et sur les 764 LUIS F. MENDES marges et pourvus de macrochètes marginales très robustes mais pas très longues. Pattes remarquablement longues et minces (figs 36-39), en particulier celles du P III sur les deux sexes. Tibia III près de 9 fois plus long que large, le tarse 1,5 fois plus long que le tibia. Eperon tibial denticulé au tiers distal (fig. 38). Prétarse typique, l’empodium un peu plus court que les griffes, toutes lisses (fig. 39). Urotergites I-VIII comme sur la fig. 40, avec des marges postérieures lisses; deux macrochètes minces sur le latérotergite; sur la marge postérieure du tergite, 3+3 macro- chètes latérales plus robustes. Urotergite IX semblable mais plus court et avec seulement 2+2 macrochètes infralatérales (fig. 41). Urotergite X de la 9 (fig. 41) large et court, avec 1+1 macrochètes robustes postérolatérales, la marge postérieure, entre les macrochètes, large et très légèrement concave; distance, entre les macrochètes, plus grande que la lon- gueur de chaque macrochète. Urotergite X du © (figs 42-44) plus court et plus élargi que celui de la © , dépourvu de la paire de macrochetes et muni de conules brunâtres très nom- breux (23 conules) sur sa face ventrale, les plus proximaux subcylindriques, les plus dis- taux ovoides ou en forme de lampe, entaillés, dans la plupart des cas, par une sorte de petite fente apicale peu profonde. Urosternite I divisé en un sternite médian et 1 + 1 coxites latéraux; urosternites II-VII entiers, abondamment couverts de soies fines et courtes, avec 1+1 macrochètes sub- médianes courtes (fig. 45), leur marge postérieure rectiligne. Vésicules coxales sur les seg- ments II-VI et des pseudovésicules sur le VII. Styles sur les segments II-IX toujours courts (sauf les IX) avec une épine terminale courte chez le ©, longue et denticulée chez la ©. Bord postérieur de l’urosternite VIII du © très convexe (fig. 46) garni de nombreuses soies fines et dépourvu de macrochètes. Coxites et styles IX allongés, les styles pourvus d’une forte épine antédistale. Paramères longs et robustes (fig. 47), 4-5 fois plus longs que larges, couverts de soies fines avec des pointes sensorielles internes très minces, courtes et très denses; pénis petit, ovoide à ouverture étroite et longitudinale. Urosternites VIII et IX et ovipositeur de la 9 comme sur la fig. 48. Plaque subgénitale demi-elliptique, plus de deux fois plus large à sa base que longue et abondamment munie de soies fines et courtes. Ovipositeur court, n’atteignant pas la limite postérieure des styles IX et composé de 12-14 articles, tous plus larges que longs. Articles distaux des gonapophyses VIII et IX comme sur les figs 49 et 50. Filament terminal chez les deux sexes et cerques de la 9 sans caractéristique remar- quable, depourvus de chétotaxie transformée. Cerques du © pourvus, sur la face interne dorsale du 2° article, de 5-6 conules semblables à ceux de l’urotergite X, dont l’avant- dernier est le plus développé (fig. 51). DÉRIVATION DU NOM: La nouvelle espèce est nommée Coletinia longissima n. sp. particulièrement grâce à l’extraordinaire apophyse pédicellaire du © et aussi par l’énorme allongement des palpes et des pattes, spécialement celles du P III. DISCUSSION: Coletinia longissima n. sp. est l’espèce la plus orientale connue du genre; elle est bien individualisée parmi les Coletinia grâce a la morphologie unique du pédicelle de l’antenne du © et par l’allongement des palpes et des pattes; d’autre part, les parameres longs, minces et poilus, l’absence de conules sur le filament terminal du ©, le très grand nombre de conules sur la face ventrale de l’urotergite X du © et leur forme (en lampe comme sur C. capolongoi), sont aussi des caractéristiques remarquables et typiques de la nouvelle espece. Dans les clés dichotomiques proposées pour le genre (WYGODZINSKY 1980), C. lon- gissima n. sp. s’insere dans les ns 5A (©) et 8 (9); il faut les modifier comme suit: SA 8A NICOLETIIDAE CAVERNICOLES 765 POUR LE ©: Mie SRO subterranea Antennes symétriques, les pédicelles gauche et droit identiques; corps unifor- semenblanchatre!oujaunatre.. 2 265 LM NES NS EI Sees > EN eins Bern ee Dee Be Ale in sae te capolongoi Marge distale de l’urotergite X en courbe continue, à peine concave ou forte- ment concave; conules de la surface ventrale de l’urotergite X semblables ou cylindriques; apophyse pédicellaire variable; marge distale centrale de l’uro- Srenmte#VNeneitement! CONVERKE lic Zen. SE AIR DT IN ET, 5A Apophyse pédicellaire très allongée, atteignant le niveau des articles 7-8 du fla- gelle, prolongée par une longue extension filiforme sclérotisée et recourbée; urotergite X à marge postérieure très large et très peu concave, les conules de la face ventrale très nombreux (23) et en forme de lampe; pattes très longues eiaminees, fe’ tibia III #9 fois plus long que large... ....... ila. nen ee ee longissima Apophyses pédicellaires simples ou complexes, toujours beaucoup plus courtes, n’atteignant jamais que le 3-4° article du flagelle et jamais prolongées par une extension filiforme recourbée; urotergite X à marge postérieure beau- coup plus courte, les conules sensoriels beaucoup moins nombreux et cylin- driques; pattes nettement plus robustes et moins allongées, le tibia toujours piusglancesparn rapporta sa longueur «=. ila RE at 6 POUR:LA-:9: Urotergite X a marge postérieure lisse ou à peine concave ................ 8A Wrotersite x È ù s) . Pr jo. Sean A Mina A LU “+ PE LA | | Revue suisse Zool. Tome 95 | Fasc. 3 p. 791-815 | Genève, septembre 1988 | Die Arten der Gattung Dermatohomoeus Hlisnikovsky, 1963, aus Asien und Afrika (Coleoptera, Leiodidae, Pseudoliodini) von Hermann DAFFNER * Mit 47 Abbildungen ABSTRACT The species of the genus Dermatohomoeus Hlisnikovsky, 1963, of Asia and Africa (Coleoptera, Leiodidae, Pseudoliodini). — The present paper is a review of the species of the genus Dermatohomoeus Hlisnikovsky, 1963, from Asia and from Africa. Over 3000 specimens, including the type material of the described species, representing 16 species have been studied. Thirteen species are described as new (D. besuchetianus n. sp., D. brunneus n. sp., D. garous n. sp., D. indicus n. sp., D. khasicus n. sp., D. loeblianus n. sp., D. longicornis n. sp., D. muehlei n. sp., D. obscuratus n. sp., D. punctatus n. sp., D. rufus n. sp., D. striatipennis n. sp., D. strigellus n. sp.). Three species are referred to new generic combinations (D. portevini (Champion, 1923) n. comb., D. insularis (Hlisnikovsky, 1972) n. comb., D. silvaticus (Hlisnikovsky, 1972) n. comb.). One species and one genus is relegated to synonymy (D. borneensis Hlisnikovsky, 1965, n. syn. = D. portevini (Champion, 1923); Acanthodiaprepus Hlisnikovsky, 1972, n. syn. = Dermatohomoeus Hlisnikovsky, 1963). EINLEITUNG Vertreter der Gattung Dermatohomoeus Hlisnikovsky, 1963, waren bisher nur von den melanesischen Inseln und Australien bekannt. Dank der Aufsammlungen von C. Besu- chet und I. Löbl (Genf), liegen nun zahlreiche Arten dieser Gattung aus Südasien vor. Weiteres Material, aus Ostasien und Afrika, stellten die Kollegen O. Merkl (Budapest), * Fuchsbergstr. 19, Günzenhausen, D-8057 Eching, BRD. 792 HERMANN DAFFNER H. Mühle (München) und S. B. Peck (Ottawa) zur Verfügung. So umfaßt das zur Untersuchung vorgelegte Material (einschlieBlich der Typen bereits beschriebener Arten) insgesamt 3165 Exemplare. Diese gehören 16 Arten an, wovon 13 Arten neu für die Wissenschaft sind. Für 3 Arten war eine neue Gattungskombination nötig. Eine Art und eine Gattung wurden als neue Synonyme erkannt. Im Jahre 1972 beschrieb J. HLISNIKOVSKY die Gattung Acanthodiaprepus, der er 5 Arten zuordnete. Bei der Überprüfung des typischen Materials dieser Arten stellte sich heraus, daß sie 3 verschiedenen Gattungen angehören. Die vom Autor festgelegte Typus-Art der Gattung Acanthodiaprepus ,, A. silvaticus Hlisnikovsky, 1972‘, ist ein typischer Vertreter der Gattung Dermatohomoeus. Dies ergibt in der Syno- nymie folgende Neueinteilung: Acanthodiaprepus Hlisnikovsky, 1972, n. syn. = Derma- tohomoeus Hlisnikovsky, 1963. Institute und Kollektionen in denen das besprochene Material aufbewahrt ist, werden im Text durch folgende Abkürzungen bezeichnet: BMNH: British Museum (Natural History), London CHDE: Collection Hermann Daffner, Eching CSPO: Collection Stewart B. Peck, Ottawa MHNG: Muséum d’histoire naturelle, Genève NMP: Nationalmuseum Prag UNMB: Ungarisches Naturwissenschaftliches Museum, Budapest Für das mir zur Untersuchung anvertraute oder überlassene Material danke ich den Kollegen Dr. M. E. Bacchus (London), Dr. Claude Besuchet und Dr. Ivan Löbl (Genf), Dr. Ottö Merkl (Budapest), Herrn Hans Mühle (München) und Dr. Stewart B. Peck (Ottawa). Bestimmungstabelle der in Asien und Afrika festgestellten Arten der Gattung Derma- tohomoeus Hlisnikovsky. 1 Durchschnittlich größere Arten, 1,9-2,6 mm. Oberseite des Körpers schwarz- braun gefärbt. .. un. ipa de e ven ER RER 2 — Durchschnittlich kleinere Arten, 1,35-1,9 mm. Körper einfarbig rotbraun... 7 2 Flügeldecken überall dicht und gleichmäßig punktiert, keine abgesetzten Punktreihen ausgebildet...» 410, 2.2.22. 2200, CORP RE 3 — Flügeldecken mindestens auf der Scheibe mit deutlich abgesetzten, doppelrei- hig. angeordneten. Punktreihen.. : .... 4... u... 8 0. ee a ee 6 3 Flugeldecken fein punktiert, der Punktabstand ist doppelt so groß wie der Punktdurchmesser. Länge 2,1-2,5 mm (Nepal, Nordindien) ...... strigellus n. sp. — Flügeldecken kräftig punktiert, der Punktabstand ist so groß wie der Punktdurehmesser 2.5. citi 4 4 Halsschild kräftig und dicht punktiert, der Punktabstand ist so groß wie der Punktdurchmesser. Länge 2,4-2,6 mm (Thailand)............... punctatus n. sp. — Halsschild fein und locker punktiert, der Punktabstand ist doppelt so groß wie der. Punktdurchmesser. 2... 3.3 une ets ee RENE 5 5 Fühler lang, um ein Drittel länger als der Längsdurchmesser des Halsschildes. Länge 2:1>22,.4. mm. (Nepal). zur ash ee ee eee longicornis n. Sp. — Fühler kürzer, nur wenig länger als der Langsdurchmesser des Halsschildes. Länge 2-2,3 mm (Nordindien) : ».=......2:.. 2.2.2.2... ee obscuratus n. sp. 6 Die Punktreihen der Flügeldecken nur auf der Scheibe deutlich abgesetzt, nach hinten und zu den Seiten sind die Zwischenräume ebenso stark punktiert wie die Hauptreihen. Länge 2-2,2 mm (Südindien) .............. besuchetianus n. SP. 10 14 15 DIE ARTEN DER GATTUNG DERMATOHOMOEUS HLISNIKOVSKY, 1963 793 Die Punktreihen der Flügeldecken sind überall sehr deutlich ausgebildet, Zwi- schenräume überall viel schwächer punktiert als die Hauptreihen. Länge BI DE mEme (Vietnam) Thatland). :.....2..2 22.222. eee ea ees. striatipennis n. sp. Oberseite des Körpers fein aber dicht und deutlich behaart. Länge 1,7-1,8 mm CESR RD ii alu SILE ORO PRAIA ar DATO muehlei n. sp. Oberseite des Körpers nur sehr fein und weitläufig behaart ............... 8 Augen groß, von oben betrachtet um die Hälfte breiter als das zweite Fühler- et, CENT SR U NR NER EEE 9 Augen klein, von oben betrachtet nur so breit wie das zweite Fühlerglied. Unge- Tifa e AVIS LA RA TRE u ER I pa Oe ee a eee RER 14 Mittelgroße Arten, 1,6-1,9 mm. Halsschildbasis vor den Hinterecken beider- selespliochiabersdeutlieh:empebuchfet li. 00,00 ARR 10 Kleinere Arten, 1,35-1,6 mm. Halsschildbasis nur leicht gewellt, nicht CISCO ea enne, i a e RR ta 12 Punktierung auf den Flügeldecken fein, der Punktabstand ist 2 bis 3 mal so groß wie der Punktdurchmesser. Länge 1,7-1,9 mm (Sri Lanka) ........... ge Ee he ee eed Waka RE GRENET silvaticus (Hlisnikovsky, 1972) Punktierung auf den Flügeldecken kräftig, der Punktabstand ist so groß wie cera Urbis GEER CIBIMICSSEF cca 2. a ae SEs oC ne ate Rae a a dee Brei 11 Querrisse auf den Flügeldecken gedrängt angeordnet. Länge 1,6-1,8 mm en ea Fe een rufus n. Sp. Querrisse auf den Flügeldecken locker angeordnet. Länge 1,7-1,85 mm CSG SIEG TEIN): sn io e ER brunneus n. sp. Das 7. Fühlerglied fast doppelt so lang wie breit. Länge 1,4-1,6 mm (fast ganz sten me Indonesien)... il. licia portevini (Champion, 1923) Das 7#kublershed nur um die Hälfte Jänger als breit................7..:. 13 Punktierung der Flügeldecken fein, der Punktabstand ist doppelt so groß wie der Punktdurchmesser. Lange 1,45-1,6 mm (Indien)............... indicus n. sp. Punktierung der Flügeldecken kräftig, der Punktabstand ist so groß wie der Punktdurchmesser. Lange 1,35-1,6 mm (Sri Lanka, Indien)............... Ml EE insularis (Hlisnikovsky, 1972) Flügeldecken kräftig punktiert, der Punktabstand ist so groß wie der Punkt- durchmesser. Länge 1,5-1,7 mm (Nordindien — W. Bengal)..... loeblianus n. sp. Flügeldecken fein punktiert, der Punktabstand ist doppelt so groß wie der Eniatcmre esserti nt a i alte ce euh Ga we 15 Körperform breitoval. Punktierung des Halsschildes sehr fein und weitlaufig, der Punktabstand ist 5 mal so groß wie der Punktdurchmesser. Lange 1,55- PS name (Nordindien — Khast Hills) =... -.. eee ce 22.0200 2%. khasicus n. sp. Körperform oval. Punktierung des Halsschildes deutlicher, der Punktabstand ist 3 bis 4 mal so groß wie der Punktdurchmesser. Länge 1,6-1,75 mm (Nord- Nenn GIONI ROS RR RI eens garous n. Sp. REV. SUISSE DE ZOOL., T. 95, 1988 SZ 794 HERMANN DAFFNER Dermatohomoeus obscuratus n. sp. (Abb. 1-3) Holotypus ©: INDIA — Meghalaya, Khasi Hills, Shillong, 1850-1950 m, 30.X.1978, leg. Besu- chet & Löbl (MHNG). Paratypen: India — Meghalaya, Khasi Hills: Shillong, 1850-1950 m, 30.X.1978, 500 ©, 699 9 (MHNG) 120 ©, 49 9 (CHDE); Mawphlang, 1800 m, 28.X.1978, 60 ©, 129 9 (MHNG) 1o (CHDE); Weiloi, 1700 m, 20 ©, 19 (MHNG) 10 (CHDE); Cherrapunjee, 1200-1700 m, 26.X.1978, 900, 89 9 (MHNG) 10 (CHDE), alle leg. Besuchet & Löbl. Länge 2-2,3 mm. Körper breitoval, schwarzbraun, Ränder des Halsschildes, Fühler und Beine rotbraun; Oberseite des Körpers sehr fein und weitläufig behaart. Fühler gestreckt, nur wenig länger als der Längsdurchmesser des Halsschildes, 7. Fühlerglied zweimal so lang wie breit. Kopf fein und dicht punktiert, der Punktabstand ist so groß wie der Punktdurchmesser, am Grunde glatt, nur die Basis fein quergestrichelt; Augen groß, von oben betrachtet um die Hälfte breiter als das zweite Fühlerglied. Halsschild ABB. 1-3. Dermatohomoeus obscuratus n. sp. 1-2: Aedoeagus und Innensack © ; 3: Spermatheca 9 ; Skala 0,10 mm. DIE ARTEN DER GATTUNG DERMATOHOMOEUS HLISNIKOVSKY, 1963 795 2 mal so breit wie lang, fein und locker punktiert, der Punktabstand ist doppelt so groß wie der Punktdurchmesser, am Grunde seidenmatt glänzend, nicht quergestrichelt; Basis vor den rechtwinkeligen Hinterecken beiderseits in flachen Bogen eingebuchtet. Flügel- decken breitoval, so lang wie breit, überall kräftig und dicht punktiert, der Punktabstand ist so groß wie der Punktdurchmesser, die einzelnen Punkte überall mit feinen und locker angeordneten Querrissen verbunden; Seitenrand kurz aufgebogen; Hautflügel normal ent- wickelt, flugfähig. Männchen: Aedoeagus (Abb. 1 und 2) 0,81-0,95 mm. Weibchen: Spermatheca (Abb. 3) 0,16-0,17 mm. ABB. 4-6. Dermatohomoeus longicornis n. Sp. 4-5: Aedoeagus und Innensack ©; 6: Spermatheca 9 ; Skala 0,10 mm. 796 HERMANN DAFFNER Dermatohomoeus longicornis n. sp. (Abb. 4-6) Holotypus ©: NEPAL — Kosi, Val Induwa Kola, 2200-2600 m, 16.-18.1V.1984, leg. Löbl & Smetana (MHNG). Paratypen: Nepal: Kosi — Daten wie Holotypus, 10, 49 9 (MHNG) Ilo (CHDE); Forêt S. Mangsingma, 2200 m, 11.1V.1984, leg. Löbl & Smetana, 19 (MHNG); Khandbari distr. — Below Sheduwa, 2100-2550 m, 9.1V.1982, leg. A. & Z. Smetana, 10° (MHNG) 19 (CHDE); Forest above Ahale, 2300-2400 m, 25.-26.111.1982, leg. A. & Z. Smetana, 10 (MHNG) 20 © (CHDE). Länge 2,1-2,4 mm. Körper breitoval, schwarzbraun, Ränder des Halsschildes, Fühler und Beine rotbraun; Oberseite des Körpers sehr fein und weitläufig behaart. Fühler gestreckt, um ein Drittel länger als der Längsdurchmesser des Halsschildes, 7. Fühlerglied zweimal so lang wie breit. Kopf fein und dicht punktiert, der Punktabstand ist 1,5 mal so groß wie der Punktdurchmesser, am Grunde glatt, nur die Basis fein quergestrichelt; Augen groß, von oben betrachtet um die Hälfte breiter als das zweite Fühlerglied. Hals- schild mehr als 2 mal so breit wie lang, sehr fein und locker punktiert, der Punktabstand ist doppelt so groß wie der Punktdurchmesser, am Grunde seidenmatt glänzend, nicht quergestrichelt; Basis vor den rechtwinkeligen Hinterecken beiderseits in flachen Bogen eingebuchtet. Flügeldecken breitoval, etwas breiter als lang, überall kräftig und dicht punktiert, der Punktabstand ist so groß wie der Punktdurchmesser, die einzelnen Punkte sind überall mit feinen und locker angeordneten Querrissen verbunden; Seitenrand kurz aufgebogen; Hautflügel normal entwickelt, flugfähig. Männchen: Aedoeagus (Abb. 4 und 5) 0,79-0,83 mm. Weibchen: Spermatheca (Abb. 6) 0,20-0,22 mm. Dermatohomoeus punctatus n. sp. (Abb. 7-8) Holotypus ©: THAILAND, Chiang Mai, Doi Suthep, 1450 m, 4.X1.1985, leg. Burckhardt & Löbl (MHNG). Paratypus: Daten wie Holotypus, 10° (CHDE). Länge 2,4-2,6 mm. Körper oval, schwarzbraun, Ränder des Halsschildes, Fühler und Beine rotbraun; Oberseite des Körpers sehr fein und weitläufig behaart. Fühler gestreckt, länger als der Längsdurchmesser des Halsschildes, 7. Fühlerglied 2 mal so lang wie breit. Kopf fein und dicht punktiert, der Punktabstand ist so groß wie der Punktdurchmesser, am Grunde glatt, nur die Basis fein quergestrichelt; Augen groß, von oben betrachtet um die Hälfte breiter als das zweite Fühlerglied. Halsschild 2 mal so breit wie lang, kräftig und dicht punktiert, der Punktabstand ist so groß wie der Punktdurchmesser, am Grunde seidenmatt glänzend, nicht quergestrichelt; Basis vor den rechtwinkeligen Hinterecken beiderseits in flachen Bogen eingebuchtet. Flügeldecken oval, deutlich länger als breit, überall kräftig und dicht punktiert, der Punktabstand ist so groß wie der Punkt- durchmesser, die einzelnen Punkte überall mit feinen und dicht angeordneten Querrissen verbunden; Seitenrand kurz aufgebogen; Hautflügel normal entwickelt, flugfähig. Männchen: Aedoeagus (Abb. 7 und 8) 0,96-1 mm. Weibchen: Unbekannt. DIE ARTEN DER GATTUNG DERMATOHOMOEUS HLISNIKOVSKY, 1963 7197 1 N ABB. 7-8. Dermatohomoeus punctatus n. sp. 7-8: Aedoeagus und Innensack ©; Skala 0,10 mm. Dermatohomoeus strigellus n. sp. (Abb. 9-11) Holotypus © : NEPAL — Prov. Bagmati, Gokana Forest nr. Kathmandu, 1400 m, 31.111.1981, leg. Lôbl & Smetana (MHNG). Paratypen: Nepal: Prov. Bagmati, Gokana Forest nr. Kathmandu, 1400 m, 31.111.-1.1V.1981, leg. Löbl & Smetana, 30 0,69 © (MHNG) 500,29 9 (CHDE). InDIA: Meghalaya, Khasi Hills, Mawsynram-Balat, 1000 m, 27.X.1978, leg. Besuchet & Löbl, 40 0,49 © (MHNG) 20 © (CHDE). 798 HERMANN DAFFNER Länge 2,1-2,5 mm. Körper breitoval, schwarzbraun, Seiten des Halsschildes, Fühler und Beine gelbbraun; Oberseite des Körpers sehr fein und weitläufig behaart. Fühler gestreckt, etwas länger als der Längsdurchmesser des Halsschildes, 7. Fühlerglied zweimal so lang wie breit. Kopf fein und dicht punktiert, der Punktabstand ist so groß wie der Punktdurchmesser, am Grunde glatt, nur die Basis fein quergestrichelt; Augen groß, von oben betrachtet um die Hälfte breiter als das zweite Fühlerglied. Halsschild 2 mal so breit wie lang, fein und dicht punktiert, der Punktabstand ist so groß wie der Punktdurchmes- ser, am Grunde seidenmatt glänzend, nicht quergestrichelt; Basis vor den rechtwinkeligen Hinterecken beiderseits leicht eingebuchtet. Flügeldecken breitoval, etwas breiter als lang, überall fein punktiert, der Punktabstand ist doppelt so groß wie der Punktdurchmesser, die einzelnen Punkte überall mit feinen und dicht angeordneten Querrissen verbunden; Seitenrand kurz aufgebogen; Hautflügel normal entwickelt, flugfähig. Männchen: Aedoeagus (Abb. 9 und 10) 0,82-0,90 mm. Weibchen: Spermatheca (Abb. 11) 0,16-0,17 mm. 11 ABB. 9-11. Dermatohomoeus strigellus n. sp. 9-10: Aedoeagus und Innensack © ; 11: Spermatheca 9 ; Skala 0,10 mm. DIE ARTEN DER GATTUNG DERMATOHOMOEUS HLISNIKOVSKY, 1963 Dermatohomoeus striatipennis n. sp. (Abb. 12-14) 799 Holotypus © : VIETNAM, Cuc phuong, Ninh binh, 5.-18.V.1966, leg. Exp. Gy. Topal (UNMB). Paratypen: Vietnam: Daten wie Holotypus, 200, 39 9 (UNMB) 20 o, 19 (CHDE). THAILAND: Chiang Mai, Doi Suthep, 1450 m, 4.XI.1985, leg. Burckhardt & Löbl, 10° (MHNG) 19 (CHDE). Lange 1,9-2,1 mm. Körper breitoval, schwarzbraun, Ränder des Halsschildes, Fühler und Beine rotbraun; Oberseite des Körpers sehr fein und weitläufig behaart. Fühler gestreckt, länger als der Längsdurchmesser des Halsschildes, 7. Fühlerglied doppelt so lang wie breit. Kopf fein und locker punktiert, der Punktabstand ist doppelt so groß wie der Punktdurchmesser, am Grunde sehr fein und dicht quergestrichelt; Augen groß, von ABB. 12-14. Dermatohomoeus striatipennis n. Sp. 14 12-13: Aedoeagus und Innensack © ; 14: Spermatheca © ; Skala 0,10 mm. 800 HERMANN DAFFNER oben betrachtet um die Hälfte breiter als das zweite Fühlerglied. Halsschild 2 mal so breit wie lang, äußerst fein und weitläufig punktiert, der Punktabstand ist 5 mal so groß wie der Punktdurchmesser, am Grunde glatt und glänzend, nicht quergestrichelt; Basis vor den rechtwinkeligen Hinterecken beiderseits in flachen Bogen eingebuchtet. Flügeldecken breitoval, etwas breiter als lang, überall kräftige, doppelreihig angeordnete Punktreihen ausgebildet (der Punktabstand ist so groß wie der Punktdurchmesser), Zwischenräume fein und weitläufig punktiert (der Punktabstand ist 3 mal so groß wie der Punktdurchmes- ser), die einzelnen Punkte sind überall mit feinen und locker angeordneten Querrissen verbunden; Seitenrand sehr schmal aufgebogen; Hautflügel normal entwickelt, flugfähig. Männchen: Aedoeagus (Abb. 12 und 13) 0,58-0,64 mm. Weibchen: Spermatheca (Abb. 14) 0,14-0,15 mm. 17 Dermatohomoeus muehlei n. sp. 15-16: Aedoeagus und Innensack © ; 17: Spermatheca 9 ; Skala 0,10 mm. DIE ARTEN DER GATTUNG DERMATOHOMOEUS HLISNIKOVSKY, 1963 801 Dermatohomoeus muehlei n. sp. (Abb. 15-17) Holotypus ©: Afrika, BURUNDI, Bujumbura, 6.VII.1985, leg. H. Mühle (CHDE). Paratypen: Afrika — Burundi: Bujumbura, 6.VII.1985, 19 (CHDE); Rumonge, 2.11.1986, 10 (CHDE). RWANDA: Bugarama, 20.IV.-12.X.1985, 10, 29 © (CHDE), alle leg. H. Mühle. Lange 1,7-1,8 mm. Körper verkehrt eiförmig, nach hinten zugespitzt, rotbraun, Füh- lergeißel und Tarsen gelb; Oberseite des Körpers fein aber dicht und deutlich behaart. Fühler gedrungen, nur so lang wie der Längsdurchmesser des Halsschildes, 7. Fühlerglied nur ein Drittel länger als breit. Kopf kräftig und dicht punktiert, der Punktabstand ist so groß wie der Punktdurchmesser, am Grunde sehr fein und dicht quergestrichelt; Augen groß, von oben betrachtet um die Hälfte breiter als das zweite Fühlerglied. Halsschild 2 mal so breit wie lang, deutlich und dicht punktiert, der Punktabstand ist doppelt so groß wie der Punktdurchmesser, am Grunde glatt, nicht quergestrichelt; Basis vor den recht- winkeligen Hinterecken beiderseits leicht eingebuchtet. Flügeldecken oval, nach hinten zugespitzt, etwas länger als breit, fein und dicht punktiert, der Punktabstand ist doppelt so groß wie der Punktdurchmesser, auf der Scheibe ist eine Punktreihe angedeutet, die ein- zelnen Punkte überall mit feinen und dichtstehenden Querrissen verbunden; Seitenrand schmal aufgebogen; Hautflügel normal entwickelt, flugfähig. Männchen: Aedoeagus (Abb. 15 und 16) 0,64-0,66 mm. Weibchen: Spermatheca (Abb. 17) 0,11-0,12 mm. Diese neue Art ist nach dem Entdecker, Herrn Hans Mühle (München) benannt. Dermatohomoeus besuchetianus n. sp. (Abb. 18-20) Holotypus © : INDIA — Madras, Anaimalai Hills, 18 km N Valparai, 1250 m, 18.X1.1972, leg. Besuchet, Löbl, Mussard (MHNG). Paratypen: Daten wie Holotypus, 30 ©, 69 9 (MHNG) 200,299 (CHDE). Länge 2-2,2 mm. Körper breitoval, schwarzbraun, Ränder des Halsschildes und der Flügeldecken, Fühler und Beine rotbraun; Oberseite des Körpers sehr fein und weitläufig behaart. Fühler gestreckt, länger als der Längsdurchmesser des Halsschildes, 7. Fühler- glied doppelt so lang wie breit. Kopf fein und locker punktiert, der Punktabstand ist dop- pelt so groß wie der Punktdurchmesser, am Grunde sehr fein und dicht quergestrichelt; Augen klein, von oben betrachtet nur so breit wie das zweite Fühlerglied. Halsschild 2 mal so breit wie lang, sehr fein und locker punktiert, der Punktabstand ist 2 bis 3 mal so groß wie der Punktdurchmesser, am Grunde glänzend, nicht quergestrichelt; Basis vor den spitzwinkeligen Hinterecken beiderseits in flachen Bogen eingebuchtet. Flügeldecken oval, so lang wie breit, auf der Scheibe sind deutliche, doppelreihig angeordnete Punktreihen ausgebildet (der Punktabstand ist so groß wie der Punktdurchmesser), Zwischenräume fein aber deutlich punktiert (der Punktabstand ist 3 mal so groß wie der Punkt- durchmesser), nach hinten und zu den Seiten sind die Zwischenräume ebenso dicht und stark punktiert wie die Hauptreihen, die einzelnen Punkte überall mit feinen und dicht angeordneten Querrissen verbunden; Seitenrand kurz aufgebogen; Hautflügel zurück- gebildet, flugunfähig. Männchen: Aedoeagus (Abb. 18 und 19) 0,83-0,87 mm. Weibchen: Spermatheca (Abb. 20) 0,13-0,14 mm. Diese neue Art ist Herrn Dr. Claude Besuchet (Genf) gewidmet. 802 HERMANN DAFFNER 20 ABB. 18-20. Dermatohomoeus besuchetianus n. sp. 18-19: Aedoeagus und Innensack ©; 20: Spermatheca 9; Skala 0,10 mm. Dermatohomoeus brunneus n. sp. (Abb. 21-23) Holotypus ©: INDIA, Madras, Biligiri Rangan Hills, Dhimbam, 1000 m, 29.X1.1972, leg. Besu- chet, Löbl, Mussard (MHNG). Paratypen: India; Madras — Daten wie Holotypus, 720 ©, 849 9 (MHNG) 70 o, 29 9 (CHDE); Biligiri Rangan Hills, 10 km NE Dhimbam, 1200 m, 29.X1.1972, 80 ©, 159 9 (MHNG) 20 © (CHDE); Palni Hills, 16 km E Kodaikanal, 1400 m, 15.X1.1972, 19 (MHNG) 10 (CHDE); Paini Hills, 29 km E Kodaikanal, 1100 m, 11.X1.1972, 10 (MHNG) 10 (CHDE); Falni Hills, 36 km E Kodaikanal, 850 m, 16.X1.1972, 10,49 9 (MHNG); Suruli Falls, 550 m, 8.XI.1972, 10,29 9 (MHNG) lo (CHDE); Anaimalai Hills, Aliyar Dam, 850-1150 m, 15.-18.X1.1972, 200, 19 (MHNG) 10 (CHDE). Kerala-Anaimalai Hills, pres Maraiyur, 700 m, 24.X1.1972, 10° (MHNG), alle leg. Besuchet, Löbl, Mussard. Länge 1,7-1,85 mm. Körper oval, rotbraun, Tarsen, Fühlergeißel und Endglied der Fühler gelb; Oberseite des Körpers sehr fein und weitläufig behaart. Fühler gestreckt, etwas länger als der Längsdurchmesser des Halsschides, 7. Fühlerglied um die Hälfte län- DIE ARTEN DER GATTUNG DERMATOHOMOEUS HLISNIKOVSKY, 1963 803 ger als breit. Kopf deutlich und dicht punktiert, der Punktabstand ist so groß wie der Punktdurchmesser, am Grunde sehr fein und dicht quergestrichelt; Augen groß, von oben betrachtet um die Hälfte breiter als das zweite Fühlerglied. Halsschild 2 mal so breit wie lang, fein und dicht punktiert, der Punktabstand ist doppelt so groß wie der Punktdurch- messer, am Grunde glatt, nicht quergestrichelt; Basis vor den rechtwinkeligen Hinterecken beiderseits sehr deutlich, in flachen Bogen eingebuchtet. Flügeldecken oval, so lang wie breit, kräftig und dicht punktiert, der Punktabstand ist so groß wie der Punktdurchmes- ser, auf der Scheibe ist eine Punktreihe angedeutet, die einzelnen Punkte überall mit feinen und locker angeordneten Querrissen verbunden; Seitenrand sehr kurz aufgebogen; Haut- flügel normal entwickelt, flugfähig. Männchen: Aedoeagus (Abb. 21 und 22) 0,66-0,71 mm. Weibchen: Spermatheca (Abb. 23) 0,11-0,12 mm. 23 ABB. 21-23. Dermatohomoeus brunneus n. sp. 21-22: Aedoeagus und Innensack © ; 23: Spermatheca © ; Skala 0,10 mm. 804 HERMANN DAFFNER Dermatohomoeus silvaticus (Hlisnikovsky) n. comb. (Abb. 24-26) Acanthodiaprepus silvaticus Hlisnikovsky, 1972: 136-137, fig. 8-11; Holotypus ©: CEYLAN, North Central; Ambagaswewa, 3.11.1970, leg. Besuchet, Löbl, Mussard (MHNG). Untersuchtes Material: CEYLAN — Central: Mululla, 750 m, 27.1.1970, leg. Besuchet, Löbl, Mussard, 1 ex. (CHDE); Kandy, 700 m, 14.11.1970, leg. Besuchet, Löbl, Mussard, 1 ex. (CHDE); Nuwara Eliya, 23.-24.V1.1968, leg. I. Loksa, 1 ex. (UNMB). Verbreitung: Sri Lanka. Länge 1,7-1,9 mm. Körper oval, rotbraun, Tarsen, Fühlergeißel und Endglied der Fühler gelb; Oberseite des Körpers sehr fein und weitläufig behaart. Fühler gestreckt, län- ger als der Längsdurchmesser des Halsschildes, 7. Fühlerglied doppelt so lang wie breit. Kopf deutlich und dicht punktiert, der Punktabstand ist so groß wie der Punktdurchmes- ser, am Grunde sehr fein und dicht quergestrichelt; Augen groß, von oben betrachtet um die Hälfte breiter als das zweite Fühlerglied. Halsschild 2 mal so breit wie lang, fein und dicht punktiert, der Punktabstand ist doppelt so groß wie der Punktdurchmesser, am Grunde glatt, nicht quergestrichelt; Basis vor den rechtwinkeligen Hinterecken beiderseits RX / 25 26 ABB. 24-26. Dermatohomoeus silvaticus (Hlisnikovsky, 1972) 24-25: Aedoeagus und Innensack © ; 26: Spermatheca 9; Skala 0,10 mm. DIE ARTEN DER GATTUNG DERMATOHOMOEUS HLISNIKOVSKY, 1963 805 sehr deutlich, in flachen Bogen eingebuchtet. Flügeldecken oval, so lang wie breit, Punk- tierung fein, auf der Scheibe sind doppelreihig angeordnete Punktreihen ausgebildet (der Punktabstand ist doppelt so groß wie der Punktdurchmesser), Zwischenräume sehr fein und weitläufig punktiert (der Punktabstand ist 3 mal so groß wie der Punktdurchmesser), nach hinten und zu den Seiten sind die Zwischenräume ebenso stark punktiert wie die Hauptreihen, die einzelnen Punkte überall mit feinen und dicht angeordneten Querrissen verbunden; Seitenrand kurz aufgebogen; Hautflügel normal entwickelt, flugfähig. Männchen: Aedoeagus (Abb. 24 und 25) 0,67-0,73 mm. Weibchen: Spermatheca (Abb. 26) 0,11-0,12 mm. Dermatohomoeus rufus n. sp. (Abb. 27-29) Holotypus ©: INDIA, Kerala, Cardamon Hills, Pambanar-Peermade, 950 m, 9.X1.1972, leg. Besuchet, Löbl, Mussard (MHNG). Paratypen: India; Kerala-Cardamon Hills, Pambanar-Peermade, 950 m, 5.-9.X1.1972, 350 ©, 35929 (MHNG) 40 o, 39 Q (CHDE); Cardamon Hills, entre Pambanar et Peermade, 950 m, 9.XI.1972, 19 (MHNG); Cardamon Hills, Thekkady près Periyar, 900 m, 7.X1.1972, 29 9 (MHNG); Cardamon Hills, Valara Fall, 450-500 m, 25.X1.1972, 600, 79 9 (MHNG) lo (CHDE); Nelliampathi Hills, Kaikatty, 900 m, 30.X1.1972, 110 0,149 9 (MHNG) 20 © (CHDE); Nelliampathi Hills, Pothundy Dam, 300 m, 30.X1.1972, 19 (MHNG) 10 (CHDE); Nelliampathi Hills, NO Anaimalai Hills, 900 m, 30.X1.1972, 10 (MHNG). Madras — Anaimalai Hills, Valparai, 1100 m, 20.X1.1972, 20 ©, 12 (MHNG) Io (CHDE); Palni Hills, 23 km E Kodaikanal, 1200 m, 16.XI.1972, 90 ©, 99 © (MHNG) 1 © (CHDE); Nilgiri, 15 km E Coonoor, 900 m, 2900,52 9 9 (MHNG) 9070,49 9 (CHDE), alle leg. Besuchet, Löbl, Mussard. Länge 1,6-1,8 mm. Körper oval, rotbraun, Fühlergeißel und Tarsen gelb; Oberseite des Körpers sehr fein und weitläufig behaart. Fühler gestreckt, etwas länger als der Längs- durchmesser des Halsschildes, 7. Fühlerglied um die Hälfte länger als breit. Kopf deutlich und dicht punktiert, der Punktabstand ist so groß wie der Punktdurchmesser, am Grunde sehr fein und dicht quergestrichelt; Augen groß, von oben betrachtet um die Hälfte breiter als das zweite Fühlerglied. Halsschild 2 mal so breit wie lang, fein und dicht punktiert, der Punktabstand ist doppelt so groß wie der Punktdurchmesser, am Grunde glatt, nicht quergestrichelt; Basis vor den rechtwinkeligen Hinterecken beiderseits sehr deutlich, in flachen Bogen eingebuchtet. Flügeldecken oval, etwas länger als breit, deutlich und dicht punktiert, der Punktabstand ist so groß wie der Punktdurchmesser, auf der Scheibe ist eine Punktreihe angedeutet, die einzelnen Punkte überall mit feinen und dicht angeordneten Querrissen verbunden; Seitenrand kurz aufgebogen; Hautflügel normal entwickelt, flugfähig. Männchen: Aedoeagus (Abb. 27 und 28) 0,52-0,60 mm. Weibchen: Spermatheca (Abb. 29) 0,12-0,14 mm. Dermatohomoeus portevini (Champion) n. comb. (Abb. 30-32) Liocolenis portevini Champion, 1923: 51-52, fig. b; Lectotypus ©: India, Kumaon, Haldwani div., 1921, H. G. C. (BMNH). Dermatohomoeus borneensis Hlisnikovsky, 1965: 178-180, fig. 3; Holotypus ©: Borneo, Mt. Matang, W. Sarawak, 1.11.1914, leg. G. E. Bryant (NMP) n. syn. 806 HERMANN DAFFNER 29 ABB. 27-29. Dermatohomoeus rufus n. sp. 27-28: Aedoeagus und Innensack ©; 29: Spermatheca © ; Skala 0,10 mm. Untersuchtes Material: INDIA: Kerala-Nelliampathi Hills, Pothundy Dam, 300 m, 30.X1.1972, leg. Besuchet, Löbl, Mussard, 7 ex. (MHNG) 1 ex. (CHDE); Nelliampathi Hills, Kaikatty, 900 m, 30.X1.1972, leg. Besuchet, Löbl, Mussard, 1 ex. (MHNG); Cardamon Hills, Valara Fall, 450-500 m, 25.X1.1972, leg. Besuchet, Löbl, Mussard, 1 ex. (MHNG). Madras-Palni Hills, 23 km E Kodaikanal, 1200 m, 16.X1.1972, leg. Besuchet, Löbl, Mussard, 1 ex. (MHNG); Palni Hills, 36 km E Kodaikanal, 850 m, 16.X1.1972, leg. Besuchet, Löbl, Mussard, 1 ex. (MHNG). Orissa-Daitari distr., Jaipur- Keonjahr, 23.XI.1967, leg. Gy. Topal, 68 ex. (UNMB) 20 ex. (CHDE); Daitari, 31.XII.1966, leg. Gy. Topäl, 16 ex. (UNMB). Kumaon (UP) — Rangarh, 200 m, 9.X.1979, leg. I. Löbl, 10 ex. (MHNG); Chaubattia, 1800 m, 12.-13.X.1979, leg. I. Löbl, 1 ex. (MHNG); Bhim Tal, 1450-1800 m, 4.-5.X.1979, leg. I. Löbl, 34 ex. (MHNG) 1 ex. (CHDE); entre Bhim Tal et Sat Tal, 1500 m, 7.X.1979, leg. I. Löbl, 10 ex. (MHNG); Kathgodam près Haldwani, 600 m, 6.X.1979, leg. I. Löbl, 43 ex. (MHNG) 1 ex. (CHDE); Garjia à 10 km de Ramnagar, 450 m, 15.X.1979, leg. I. Löbl, 33 ex. (MHNG). Garhwal (UP) — au-dessous de Bhatwari, 1500 m, 24.X.1979, leg. I. Löbl, 17 ex. (MHNG) 1 ex. (CHDE); 4 km S Bhatwari, 1400 m, 23.X.1979, leg. I. Löbl, 2 ex. (MHNG); route pour Mussoorie, 1200 m, 18.X.1979, leg. I. Löbl, 42 ex. (MHNG); 20 km S Chamba, 1150 m, 20.X.1979, leg. I. Löbl, DIE ARTEN DER GATTUNG DERMATOHOMOEUS HLISNIKOVSKY, 1963 807 32 ABB. 30-32. Dermatohomoeus portevini (Champion, 1923) 30-31: Aedoeagus und Innensack © ; 32: Spermatheca 9 ; Skala 0,10 mm. 18 ex. (MHNG); entre Tehri et Srinagar, 900 m, 25.X.1979, leg. I. Löbl, 6 ex. (MHNG); 16 km de Srinagar, 550 m, 29.X.1979, leg. I. Löbl, 3 ex. (MHNG). W. Bengal, Darjeeling distr. — Teesta- Rangpo: 350m, 12.X.1978, leg. Besuchet & Löbl, 5 ex. (MHNG) 1 ex. (CHDE); Teesta, 250 m, 10.X.1978, leg. Besuchet & Löbl, 16 ex. (MHNG); Singla, 300 m, 17.X.1978, leg. Besuchet & LODI, 15 ex. (MHNG); Sukna, 200 m, 7.X.1978, leg. Besuchet & Löbl, 45 ex. (MHNG); Sevoke, 200 m, 7.X.1978, leg. Besuchet & Löbl, 8 ex. (MHNG) 1 ex. (CHDE). Assam-Manas, 200 m, 21.-23.X.1978, leg. Besuchet & Löbl, 303 ex. (MHNG) 1 ex. (CHDE). Meghalaya-Garo Hills, Tura Peak, 700-900 m, 1.X1.1978, leg. Besuchet & Löbl, 1 ex. (MHNG); Garo Hills, Tura, 700-900 m, 1.X1.1978, leg. Besu- chet & Löbl, 3 ex. (MHNG); Garo Hills, Songsak, 400 m, 2.X1.1978, leg. Besuchet & Löbl, 45 ex. (MHNG) 1 ex. (CHDE); Garo Hills, Rongrengiri, 400 m, 3.XI.1978, leg. Besuchet & LODI, 53 ex. (MHNG); Garo Hills, Darugiri, 400 m, 4.X1.1978, leg. Besuchet & Löbl, 136 ex. (MHNG); Khasi Hills, Mawsynram-Balat, 1000 m, 27.X.1978 leg. Besuchet & Löbl, 2 ex. (MHNG) 1 ex. (CHDE); Khasi Hills, Dawki, 500-800 m, 29.X.1978, leg. Besuchet & Löbl, 3 ex. (MHNG); Khasi Hills, Nong- poh, 5.XI.1978, leg. Besuchet & Löbl, 37 ex. (MHNG) 1 ex. (CHDE). NEPAL: Prov. Bagmati, Tarang Marwang, 1000 m, 27.IV.1981, leg. Löbl & Smetana, 9 ex. (MHNG) 1 ex. (CHDE). 808 HERMANN DAFFNER THAILAND: NE Bangkok, Khao Yai Nat. Park, Khao Khieo, 1150 m, 26.X1.1985, leg. Burckhardt & Löbl, 1 ex. (MHNG). VIETNAM: Cuc phuong, Ninh binh, 5.-18.V.1966, leg. Gy. Topal, 1 ex. (UNMB) 1 ex. (CHDE). JAPAN: Shikoku, Ishizuchi Mt. (NP), Omogo Valley, 700 m, 18.-25:VIIT.4980, leg. .S. Peck, I ex. (CSPOYr Verbreitung: Indien, Nepal, Borneo, Thailand, Vietnam, Japan. Länge 1,4-1,6 mm. Körper oval, rotbraun, Fühlergeißel und Tarsen gelb; Oberseite des Körpers sehr fein und weitläufig behaart. Fühler gestreckt, deutlich länger als der Längsdurchmesser des Halsschildes, 7. Fühlerglied fast doppelt so lang wie breit. Kopf deutlich und dicht punktiert, der Punktabstand ist so groß wie der Punktdurchmesser, am Grunde sehr fein und dicht quergestrichelt; Augen groß, von oben betrachtet um die Hälfte breiter als das zweite Fühlerglied. Halsschild 2 mal so breit wie lang, fein und dicht punktiert, der Punktabstand ist doppelt so groß wie der Punktdurchmesser, am Grunde glatt, nicht quergestrichelt; Basis vor den rechtwinkeligen Hinterecken nur leicht gewellt, nicht eingebuchtet. Flügeldecken oval, so lang wie breit, fein und dicht punktiert, der Punktabstand ist doppelt so groß wie der Punktdurchmesser, auf der Scheibe ist eine Punktreihe angedeutet, die einzelnen Punkte überall mit feinen und dicht angeordneten Querrissen verbunden, außerdem am Grunde noch sehr fein und weitmaschig genetzt; Sei- tenrand sehr schmal abgesetzt; Hautflügel normal entwickelt, flugfähig. Männchen: Aedoeagus (Abb. 30 und 31) 0,42-0,52 mm. Weibchen: Spermatheca (Abb. 32) 0,12-0,15 mm. Dermatohomoeus insularis (Hlisnikovsky) n. comb. (Abb. 33-35) Acanthodiaprepus insularis Hlisnikovsky, 1972: 137-138, fig. 12; Holotypus 9 : CEYLAN, Uva, Diyaluma Falls, 400 m, 23.1.1970, leg. Besuchet, Löbl, Mussard (MHNG). (Bei der Untersuchung des Holotypus stellte sich heraus, daß es sich um ein weibliches Exemplar handelt und nicht um ein Männchen, wie HLISNIKOVSKY 1972: 138, angibt). Untersuchtes Material: SRI LANKA: S. Prov., Oliya Gankale, Akuressa, 3.VII.1968, leg. J. Balogh, i ex. (CHDE). INDIA: Daitari distr., Orissa — Jajpur-Keonjahr, 23.X1.1967, leg. Gy. Topal, 6 ex. (UNMB) 4 ex. (CHDE), Kumaon (UP) — Garjia à 10 km de Ramnagar, 450 m, 15.X.1979, leg. I. Löbl, 60 ex. (MHNG) 6 ex. (CHDE). Garhwal (UP) — Lachiwala, 13 km E Dehra Dun, 680 m, 17.X.1979, leg. I. Löbl, 6 ex. (MHNG) 1 ex. (CHDE). Assam-Manas, 200 m, 21.-22.X.1978, leg. Besuchet & Löbl, 122 ex. (MHNG). Verbreitung: Sri Lanka, Indien. Lange 1,35-1,6 mm. Körper oval, rotbraun, Fühlergeißel und Tarsen gelb; Oberseite des Körpers sehr fein und weitläufig behaart. Fühler gestreckt, etwas länger als der Längs- durchmesser des Halsschildes, 7. Fühlerglied nur um die Hälfte länger als breit. Kopf deutlich und dicht punktiert, der Punktabstand ist so groß wie der Punktdurchmesser; Augen groß, von oben betrachtet um die Hälfte breiter als das zweite Fühlerglied. Hals- schild 2 mal so breit wie lang, fein und dicht punktiert, der Punktabstand ist doppelt so groß wie der Punktdurchmesser, am Grunde glatt, nicht quergestrichelt; Basis vor den rechtwinkeligen Hinterecken nur leicht gewellt, nicht eingebuchtet. Flügeldecken oval, so lang wie breit, kräftig und dicht punktiert, der Punktabstand ist so groß wie der Punkt- durchmesser, auf der Scheibe ist eine Punktreihe angedeutet, die einzelnen Punkte überall DIE ARTEN DER GATTUNG DERMATOHOMOEUS HLISNIKOVSKY, 1963 809 39 ABB. 33-35. Dermatohomoeus insularis (Hlisnikovsky, 1972) 33-34: Aedoeagus und Innensack © ; 35: Spermatheca 9 ; Skala 0,10 mm. mit feinen und dichtstehenden Querrissen verbunden; Seitenrand sehr schmal abgesetzt; Hautflügel normal entwickelt, flugfähig. Männchen: Aedoeagus (Abb. 33 und 34) 0,38-0,42 mm. Weibchen: Spermatheca (Abb. 35) 0,10-0,11 mm. Dermatohomoeus indicus n. sp. (Abb. 36-38) Holotypus ©: INDIA, Kumaon (UP), Garjia à 10 km de Ramnagar, 450 m, 15.X.1979, leg. I. Löbl (MHNG). Paratypen: India: Kumaon (UP) — Daten wie Holotypus, 180 0,439 9 (MHNG) 40 0, 19 (CHDE). Garhwal (UP) — 10 km O Chamba, 2200 m, 20.X.1979, leg. I. Löbl, 10° (MHNG); près de Chamoli à 16 km de Karnaprayag, 900 m, 26.X.1979, leg. I. Löbl, So o, 19 (MHNG) 1© REV. SUISSE DE ZOOL., T. 95, 1988 53 810 HERMANN DAFFNER (CHDE); entre Tehri et Srinagar, 900 m, 25.X.1979, leg. I. Löbl, 10° (MHNG) Lachiwala, 13 km E Dehra Dum, 650 m, 17.X.1979, leg. I. Löbl, 70 ©, 139 9 (MHNG) 10, 19 (CHDE); 22 km N Rishikesh, 450 m, 30.X.1979, leg. I. Löbl, 30 ©, 49 9 (MHNG). W. Bengal, Darjeeling distr. — Singla, 300 m, 17.X.1978, leg. Besuchet & Löbl, 300, 59 9 (MHNG); Teesta, 250 m, 10.X.1978, leg. Besuchet & Löbl, 10° (MHNG); Sevoke, 200 m, 7.X.1978, leg. Besuchet & Löbl, 10 (MHNG); Sukna, 200 m, 7.X.1978, leg. Besuchet & Löbl, io (MHNG). Meghalaya-Garo Hills, Songsak, 400 m, 2.X1.1978, leg. Besuchet & Löbl, 190 ©, 359 9 (MHNG) 40 © (CHDE). Orissa-Daitari, 31.XII.1966, leg. Gy. Topal, 10° (UNMB). Länge 1,45-1,6 mm. Körper oval, rotbraun, Fühlergeißel und Tarsen gelb; Oberseite des Körpers sehr fein und weitläufig behaart. Fühler gestreckt, etwas länger als der Längs- durchmesser des Halsschildes, 7. Fühlerglied nur um die Hälfte länger als breit. Kopf deutlich und dicht punktiert, der Punktabstand ist so groß wie der Punktdurchmesser, am 38 ABB. 36-38. Dermatohomoeus indicus n. Sp. 36-37: Aedoeagus und Innensack ©; 38: Spermatheca © ; Skala 0,10 mm. DIE ARTEN DER GATTUNG DERMATOHOMOEUS HLISNIKOVSKY, 1963 811 Grunde sehr fein und dicht quergestrichelt; Augen groß, von oben betrachtet um die Hälfte breiter als das zweite Fühlerglied. Halsschild 2 mal so breit wie lang, sehr fein und locker punktiert, der Punktabstand ist 3 mal so groß wie der Punktdurchmesser, am Grunde glatt, nicht quergestrichelt; Basis vor den rechtwinkeligen Hinterecken nur leicht gewellt, nicht eingebuchtet. Flügeldecken oval, so lang wie breit, fein und dicht punktiert, der Punktabstand ist doppelt so groß wie der Punktdurchmesser, auf der Scheibe ist eine Punktreihe angedeutet, die einzelnen Punkte überall mit feinen und dicht angeordneten Querrissen verbunden; Seitenrand sehr schmal abgesetzt; Hautflügel normal entwickelt, flugfähig. Männchen: Aedoeagus (Abb. 36 und 37) 0,32-0,39 mm. Weibchen: Spermatheca (Abb. 38) 0,08-0,10 mm. Dermatohomoeus garous n. sp. (Abb. 39-41) Holotypus o: INDIA, Meghalaya, Garo Hills, Rongrengiri, 400 m, 3.X1.1978, leg. Besuchet & Löbl (MHNG). Paratypen: India, Meghalaya, Garo Hills — Rongrengiri, 400 m, 3.XI.1978, 700, 209 9 (MHNG) 300 (CHDE); Darugiri, 400 m, 4.X1.1978, 19 (MHNG) 200 (CHDE); Songsak, 41 ABB. 39-41. Dermatohomoeus garous n. Sp. 39-40: Aedoeagus und Innensack ©; 41: Spermatheca 9; Skala 0,10 mm. 812 HERMANN DAFFNER 400 m, 2.XI.1978, 20 0, 19 (MHNG); Nongpoh, 700 m, 5.XI.1978, 10° (MHNG); Tura, 700-900 m, 1.XI.1978, 10°, 49 © (MHNG) 29 9 (CHDE); Tura Peak, 700-900 m, 1.XI.1978, 29 9 (MHNG) 10, 19 (CHDE), alle leg. Besuchet & Löbl. Lange 1,6-1,75 mm. Körper oval, rotbraun, Fühlergeißel und Tarsen gelb; Oberseite des Körpers sehr fein und weitläufig behaart. Fühler gestreckt, etwas länger als der Längs- durchmesser des Halsschildes, 7. Fühlerglied doppelt so lang wie breit. Kopf sehr fein und locker punktiert, der Punktabstand ist 4 mal so groß wie der Punktdurchmesser, am Grunde glatt, nicht quergestrichelt; Augen klein, von oben betrachtet so breit wie das zweite Fühlerglied. Halsschild 2 mal so breit wie lang, sehr fein und locker punktiert, der Punktabstand ist 3-4 mal so groß wie der Punktdurchmesser, am Grunde glatt, nicht quer- gestrichelt; Basis vor den rechtwinkeligen Hinterecken nur leicht gewellt, nicht eingebuch- tet. Flügeldecken oval, etwas länger als breit, fein und dicht punktiert, der Punktabstand ist doppelt so groß wie der Punktdurchmesser, auf der Scheibe sind zwei Punktreihen ange- deutet, die einzelnen Punkte überall mit feinen und locker angeordneten Querrissen ver- bunden; Seitenrand kurz aufgebogen; Hautflügel zurückgebildet, flugunfähig. Männchen: Aedoeagus (Abb. 39 und 40) 0,43-0,46 mm. Weibchen: Spermatheca (Abb. 41) 0,11-0,12 mm. Dermatohomoeus loeblianus n. sp. (Abb. 42-44) Holotypus ©: INDIA, W. Bengal, Darjeeling distr., Ghoom-Lopchu, 2000 m, 14.X.1978, leg. Besuchet & Löbl (MHNG). Paratypen: India, W. Bengal, Darjeeling distr. — Kurseong, 18.X.1967, leg. Gy. Topäl, 19 (UNMB); Ghum, 2000 m, 12.X.1967, leg. Gy. Topal, 19 (UNMB); Ghoom-Lopchu, 2000 m, 12.-14.X.1978, leg. Besuchet & Löbl, 1770 ©, 1699 © (MHNG) 40 ©, 29 9 (CHDE); Ghoom, 1500 m, 15.X.1978, leg. Besuchet & Löbl, 10, 29 9 (MHNG); 13 km N Ghoom, 1500 m, 15.X.1978, leg. Besuchet & Löbl, 10° (MHNG); Algarah-Labha, 1900 m, 11.X.1978, leg. Besuchet & Löbl, 710 ©, 1469 9 (MHNG) 40 ©, 19 (CHDE); Algarah, 1800 m, 9.X.1978, leg. Besuchet & Löbl, 1240 0, 1849 9 (MHNG) 50 © (CHDE); Kalimpong-Algarah, 1400 m, 8.X.1978, leg. Besuchet & Löbl, 100° 0, 219 9 (MHNG) 10 (CHDE); Kalimpong, 1300 m, 11.X.1978, leg. Besu- chet & Löbl, So o, 69 9 (MHNG) lo (CHDE); Mahanadi, 1200 m, 6.X.1978, leg. Besuchet & Löbl, 580 0, 499 © (MHNG) 20 © (CHDE); Teesta-Rangpo, 350 m, 12.X.1978, leg. Besuchet & Löbl, 10° (MHNG); Teesta, 250 m, 10.X.1978, leg. Besuchet & Löbl, 19 (MHNG). Länge 1,5-1,7 mm. Körper breitoval, rotbraun, Fühlergeißel und Tarsen gelb; Ober- seite des Körpers sehr fein und weitläufig behaart. Fühler gestreckt, deutlich länger als der Längsdurchmesser des Halsschildes, 7. Fühlerglied doppelt so lang wie breit. Kopf fein und weitläufig punktiert, der Punktabstand ist 3 mal so groß wie der Punktdurchmesser, am Grunde glatt, nicht quergestrichelt; Augen klein, von oben betrachtet nur so breit wie das zweite Fuhlerglied. Halsschild 2 mal so breit wie lang, sehr fein und weitläufig punk- tiert, der Punktabstand ist 5 mal so groß wie der Punktdurchmesser, am Grunde glatt, nicht quergestrichelt; Basis vor den rechtwinkeligen Hinterecken nur leicht gewellt, nicht eingebuchtet. Flügeldecken breitoval, so lang wie breit, kräftig und dicht punktiert, der Punktabstand ist so groß wie der Punktdurchmesser, auf der Scheibe ist eine Punktreihe angedeutet, die einzelnen Punkte überrall mit feinen und locker angeordneten Querrissen verbunden; Seitenrand sehr kurz aufgebogen; Hautflügel zurückgebildet, flugunfähig. Männchen: Aedoeagus (Abb. 42 und 43) 0,42-0,48 mm. Weibchen: Spermatheca (Abb. 44) 0,12-0,13 mm. Diese neue Art ist Herrn Dr. Ivan Löbl (Genf) gewidmet. DIE ARTEN DER GATTUNG DERMATOHOMOEUS HLISNIKOVSKY, 1963 813 44 ABB. 42-44, Dermatohomoeus loeblianus n. sp. 42-43: Aedoeagus und Innensack © ; 44: Spermatheca 9 ; Skala 0,10 mm. Dermatohomoeus khasicus n. sp. (Abb. 45-47) Holotypus ©: INDIA, Meghalaya, Khasi Hills, Mawsynram-Balat, 1000 m, 27.X.1978, leg. Besuchet & Löbl (MHNG). Paratypen: India, Meghalaya, Khasi Hills — Mawsynram-Balat, 1000 m, 27.X.1978, lo, 129 9 (MHNG) 20 ©, 39 9 (CHDE); Pynursla, 29.X.1978, 29 9 (MHNG) 10, 19 (CHDE); Cherrapunjee, 1200 m, 26.X.1978, 40 0, 119 © (MHNG) 20 © (CHDE), alle leg. Besuchet & Löbl. Lange 1,55-1,8 mm. Körper breitoval, rotbraun, Fühlergeißel und Tarsen gelb; Ober- seite des Körpers sehr fein und weitläufig behaart. Fühler gestreckt, etwas länger als der Längsdurchmesser des Halsschildes, 7. Fühlerglied doppelt so lang wie breit. Kopf fein und locker punktiert, der Punktabstand ist 3 mal so groß wie der Punktdurchmesser, am Grunde glatt, nicht quergestrichelt; Augen klein, von oben betrachtet nur so breit wie das zweite Fühlerglied. Halsschild 2 mal so breit wie lang, sehr fein und weitläufig punktiert, der Punktabstand ist 5 mal so groß wie der Punktdurchmesser, am Grunde glatt, nicht quergestrichelt; Basis vor den rechtwinkeligen Hinterecken nur leicht gewellt, nicht einge- buchtet. Flügeldecken breitoval, etwas breiter als lang, fein und dicht punktiert, der 814 HERMANN DAFFNER Punktabstand ist doppelt so grof wie der Punktdurchmesser, auf der Scheibe ist eine Punktreihe angedeutet, die einzelnen Punkte iberall mit feinen und dicht angeordneten Querrissen verbunden; Seitenrand sehr kurz aufgebogen; Hautflügel zurückgebildet, flugunfähig. Männchen: Aedoeagus (Abb. 45 und 46) 0,39-0,42 mm. Weibchen: Spermatheca (Abb. 47) 0,12-0,13 mm. 41 ABB. 45-47. Dermatohomoeus khasicus n. sp. 45-46: Aedoeagus und Innensack © ; 47: Spermatheca 9 ; Skala 0,10 mm. DIE ARTEN DER GATTUNG DERMATOHOMOEUS HLISNIKOVSKY, 1963 815 LITERATUR CHAMPION, G. C. 1923. Some Indian Coleoptera (10). Entomologist’s mon. Mag. 59: 43-53. DAFFNER, H. 1986. Die Arten der Gattung Dermatohomoeus HLISNIKOVSKY, 1963, von den melane- sischen Inseln und Australien (Coleoptera, Leiodidae). Entomofauna, Linz, 7 (10): 129-150. HLISNIKOVSKY, J. 1963. Neue Liodidae (Coleoptera) aus Neu-Guinea I. Annls. hist.-nat. Mus. natn. hung., 55: 301-311. — 1965. Neue Arten der Gattung Dermatohomoeus HLISNIKOVSKY, aus Borneo (Coleoptera, Liodidae). Reichenbachia 5 (19): 177-180. — 1972. Beitrag zur Kenntnis der Liodidae (Coleoptera) von Ceylon. Bull. Soc. ent. suisse 45 (1-3): 131-149. i i s n | i my N 1 mie, ia } t en x si | io a Rt o i ni fo i re si | a i N 1 ee NT rara i i ‘ Cat ee” mee ae NES ; | i 2 n a (Eu ni "i | di » # MET i 4 N der È i queen zur i È DER 1 IR of / Par ve À | O af Ÿ PERA { j jee, AL TE ei va M f n o 4 at, i AANRLRE en Kan 4 ì Li LAN + Li _ N) = RA e ie pe T | | | Revue suisse Zool. Tome 95 Fasc. 3 p. 817-888 Genève, septembre 1988 New and interesting mites from the Geneva Museum LXI.* Oribatids from Sabah (East Malaysia) III (Acari: Oribatida) by S. MAHUNKA ** With 133 figures ABSTRACT New and interesting mites from the Geneva Museum LXI. Oribatids from Sabah (East Malaysia) III (Acari: Oribatida). — 74 species of Oribatid mites from Sabah (East Malaysia) are listed and discussed, 39 of them are described as new to science. Redescrip- tions or complementary descriptions of the following 4 species are given: Nanhermannia fenneri Balogh, 1970, Berlesezetes ornatissimus (Berlese, 1913), Allozetes pusillus Berlese, 1913 and Allozetes africanus Balogh, 1958. & new generra are erected: /karotocepheus gen. n., Bulbocepheus gen. n., Archegotocepheus gen. n. (Otocepheidae), Foveolatoppia gen. n. (Oppiidae), Suctobelbiloides gen. n. (Suctobelbidae), Bischeloribates gen. n., Coronibatula gen. n. (Scheloribatidae), Aokibates gen. n. (Haplozetidae). INTRODUCTION The present third contribution is a continuation of my earlier works (MAHUNKA 1987a, 1987b) concerning the Oribatid fauna of Sabah. This part comprises the elabora- tion of some soil samples collected by Dr. B. Hauser on his second trip to Sabah (East Malaysia), in company of Dr. C. Lienhard. * Ftant donné que la majorité des articles parus ces dernières années sont rédigés en anglais, l’auteur a pris l’initiative de traduire le titre général, dès ce numéro. ** Zoological Department, Hungarian Natural History Museum, Baross utca 13, H-1088 Buda- pest, Hungary. 818 S. MAHUNKA Until now seventy-four species could be identified within this very rich material, 39 of them are here described as new for science, eight also representing new genera: Ikarotocepheus, Bulbocepheus, Archegotocepheus (family Otocepheidae), Foveolatoppia (family Oppiidae), Suctobelbiloides (family Suctobelbidae), Bischeloribates, Coronibatula (family Scheloribatidae), Aokibates (family Haplozetidae). The very interesting and little known species Berlesezetes ornatissimus (Berlese, 1913) and Allozetes pusillus Berlese, 1913 are redescribed. The examination of the material from Sabah will be continued before long, therefore, I do not wish to discuss now any zoogeographical or important systematic problem, arising in connection with this material; they will be summarized after the full elaboration. I wish to express my special thanks to Dr. B. Hauser for giving me the opportunity to study this very rich and interesting material and for his continuous help in my work and in the correction of my manuscript. I thank also L. Zombori (Budapest) for the linguistic revision. LIST OF LOCALITIES Pal-83/5: Sabah (Sandakan Residency): Kolapis: a 70 km de Sandakan sur la route en direction de Ranau (entre ‘Checkpoint 30 miles’’ et Telupid), forêt dégradée, 60 m, prélève- ment de sol, leg. B. Hauser; 12.111.1983 (B") Pal-83/8: Sabah (Sandakan Residency): 15 milles (24 km) a l’ouest de Sandakan: Sepilok: ““Kabili-Sepilok Forest Reserve’’ (KSFR), forêt près de l’‘‘Orang-Utan Rehabilitation Station’’ (OURS), 30 m, prélèvement de sol dans les angles formés par les contreforts de Eusideroxylon zwangeri et Pometia pinnata; leg. B. Hauser, 12.111.1983 (B) Pal-83/13: Sabah (Interior Residency): route de Kimanis, à 16 milles de Keningau: heliport, prelevement de sol en for&t brumeuse, 1380 m; leg. B. Hauser, 14.111.1983 (B) Pal-83/36: Sabah (West Coast Residency): Mt Kinabalu: ‘‘Bukit Ular Trail’’ (sentier reliant la ‘‘Power Station’’ a la ‘‘Kambarangan Road’’), prélèvement de sol en forêt de Lithocarpus-Castanopsis, 1780 m; leg. B. Hauser, 20.III.1983 (B) Pal-83/40: Sabah (West Coast Residency): Mt Kinabalu: Poring Hot Springs (43 km a l’est de Park Headquarters): près des cascades ‘‘Kipungit Falls’’, prélèvement de sol, 530 m, leg. B. Hauser; 21.111.1983 (B) Pal-83/43: Sabah (West Coast Residency): Mt Kinabalu: Poring Hot Springs: ‘‘Langanan Trail’’, sentier entre la bifurcation pour les ‘‘Kipungit Falls’’ et les ‘‘Bat Caves’’, prélèvement de sol, 600 m; leg. B. Hauser, 21.111.1983 (B) LIST OF SPECIES Hypochthoniidae Berlese, 1910 Eohypochthonius salicifolius Hammer, 1979 Locality: Pal-83/5: 6 specimens Malacoangelia remigera Berlese, 1913 Localities: Pal-83/5: 2 specimens; Pal-83/8: 2 specimens; Pal-83/43: 1 specimen "B: extraction par appareil BERLESE. ORIBATIDS FROM SABAH (EAST MALAYSIA) III Mesoplophoridae Ewing, 1917 Apoplophora heterotricha Mahunka, 1987 Locality: Pal-83/5: 10 specimens Apoplophora ornatissima sp. n. Locality: Pal-83/8 Apoplophora spinosa Mahunka, 1987 io calit y: Pal-83/5: 3 specimens Lohmanniidae Berlese, 1916 Cryptacarus schauenbergi Mahunka, 1972 Locality: Pal-83/43: 16 specimens Haplacarus rugosus Mahunka, 1987 Localities: Pal-83/5: 3 specimens; Pal-83/8: 4 specimens Javacarus porosus Hammer, 1979 Localities: Pal-83/8: 5 specimens; Pal-83/43: 2 specimens Meristacarus glabrisetus sp. n. Localities: Pal-83/5; Pal-83/8 Millotacarus orientalis sp. n. Localities: Pal-83/5; Pal-83/8 Vepracarus ramosus Balogh, 1961 Locality: Pal-83/43: 1 specimen Epilohmanniidae Oudemans, 1923 Epilohmannia flagellifer Mahunka, 1987 Locality: Pal-83/8: 5 specimens Epilohmannia pallida pacifica Aoki, 1965 Localities: Pal-83/5: 2 specimens; Pal-83/43: 16 specimens Phthiracaridae Perty, 1841 Hoplophorella cucullata (Ewing, 1909) Locality: Pal-83/8: 2 specimens Oribotritiidae Grandjean, 1954 Berndotritia bulbifer Mahunka, 1987 Locality: Pal-83/8: 3 specimens Sabahtritiidae Mahunka, 1987 Sabahtritia hauseri Mahunka, 1987 Locality: Pal-83/8: 3 specimens 819 820 S. MAHUNKA Nanhermanniidae Sellnick, 1928 Nanhermannia pluriseta sp. n. Locality: Pal-83/13 Hermanniidae Sellnick, 1928 Hermannia fungifer sp. n. Localities.: Pal-83/5; Pal-83/8 Hermannia heterotricha sp. n. Locality Pal-83/8 Microzetidae Grandjean, 1936 Berlesezetes ornatissimus (Berlese, 1913) Locality: Pal-83/43: 6 specimens Microzetes fimbriatus sp. n. Lo.eality.: Pal-83/43 Microzetes tuberculatus Mahunka, 1987 Localities: Pal-83/8: 1 specimen; Pal-83/43: 1 specimen Eremobelbidae Balogh, 1961 Eremobelba comteae sp. n. Locality: Pal-83/8 Eremobelba heterotricha Mahunka, 1977 Locality: Pal-83/8: 2 specimens Heterobelbidae Balogh, 1961 Heterobelba galerulata Berlese, 1913 Localities: Pal-83/5: 6 specimens; Pal-83/8: 2 specimens; Pal-83/13: 6 specimens Metrioppiidae Balogh, 1943 Furcoppia horakae Mahunka, 1987 Locality: Pal-83/8: 16 specimens Carabodidae C. L. Koch, 1837 Berndobodes spiculifer Mahunka, 1986 Locality: Pal-83/36 Hardibodes mirabilis Balogh, 1970 Locality: Pal-83/8: 1 specimen Yoshiobodes arcuatus Mahunka, 1987 Locality: Pal-83/8: 2 specimens ORIBATIDS FROM SABAH (EAST MALAYSIA) II Otocepheidae Balogh, 1961 Archegotocepheus singularis gen. n., sp. n. Localities: Pal-83/5; Pal-83/8 Bulbocepheus hauserorum gen. n., sp. n. Locality: Pal-83/13 Dolicheremaeus sabahnus sp. n. Localities: Pal-83/8; Pal-83/13 Ikarotocepheus alatus gen. n., sp. n. rose arkı.t.y.:: Pal-83/13 Leptotocepheus orientalis sp. n. Locality: Pal-83/8 Oppiidae Grandjean, 1954 Arcoppia robusta sp. n. Localities: Pal-83/5; Pal-83/8 Arcoppia sabahensis sp. n. kro cality : Pal-83/8 Foveolatoppia foveolata gen. n., sp. n. Localities: Pal-83/5; Pal-83/8 Interoppia mirabilis Mahunka, 1987 Locality: Pal-83/5: 2 specimens Oppia minutissima Sellnick, 1950 Locality: Pal-83/43: 1 specimen Oppiella nova (Oudemans, 1902) Localities: Pal-83/36: 7 specimens; Pal-83/40: 3 specimens Papillonotus hauseri sp. n. Locality: Pal-83/8 Pulchroppia burckhardti Mahunka, 1987 Locality: Pal-83/8: 2 specimens Pulchroppia elegans sp. n. Localities: Pal-83/8; Pal-83/13 Ramusella pinifera sp. n. Locality: Pal-83/43 Striatoppia modesta sp. n. Kocality : Pal-83/8 Suctobelbidae Grandjean, 1954 Suctobelbella foliosa sp. n. Morgalıiıty : Pal-83/13 Suctobelbella sabahensis sp. n. Localities: Pal-83/8; Pal-83/13 821 822 S. MAHUNKA Suctobelbila baderi sp. n. Locality: Pal-83/13 Suctobelbila scutata Hammer, 1972 Localities: Pal-83/8: 4 specimens; Pal-83/13: 1 specimen Suctobelbiloides armatus gen. n., sp. n. Locality : Bal-83/43 Oxyameridae Aoki, 1965 Oxyamerus hauserorum Mahunka, 1987 Locality: Pal-83/5: 3 specimens Arceremaeidae Balogh, 1972 Tecteremaeus incompletus sp. n. Locality: Pal-83/8 Machadobelbidae Balogh, 1972 Machadobelba descombesi sp. n. Locality: Pal-83/8 Machadobelba similis sp. n. Locality: Pal-83/13 Machadobelba spathulifer Mahunka, 1987 Locality: Pal-83/8: 9 specimens Oribatulidae Thor, 1929 Tuberemaeus nagaïi sp. n. Localities: Pal-83/5; Pal-83/8 Scheloribatidae Bischeloribates heterodactylus gen. n., sp. n. Locality: Pal-83/8 Coronibatula lienhardi gen. n., sp. n. Localities: Pal-83/3;Pal-8378 Scheloribates aelleni sp. n. L'oicia l'ity:Ral-383%8 Haplozetidae Grandjean, 1936 Aokibates yoshii gen. n., sp. n. Localities: Pal-83/5; Pal-83/8 ORIBATIDS FROM SABAH (EAST MALAYSIA) III Magyaria javensis Hammer, 1979 Locality: Pal-83/5: 3 specimens Magyaria triungulata sp. n. orcad it y :. Pal-83/13 Nixozetes (Philippizetes) corpusrarosi Mahunka, 1987 Localities: Pal-83/5: 3 specimens; Pal-83/8: 8 specimens Phalacrozetes similis sp. n. Bocalıtıes: Pal-83/5; Pal-83/8 Xylobates bisculpturatus sp. n. Localities: Pal-83/5; Pal-83/8 Xylobates duoseta Hammer, 1979 Locality: Pal-83/8: 1 specimen Xylobates paracapucinus sp. n. Localities: Pal-83/5; Pal-83/8 Xylobates rodriguezi sp. n. Locality: Pal-83/8 Ceratozetidae Jacot, 1925 Allozetes pusillus (Berlese, 1913) Locality: Pal-83/8: 1 specimen Oribatellidae Jacot, 1925 Lamellobates orientalis Csiszàr, 1961 Localities: Pal-83/5: 3 specimens; Pal-83/8: 2 specimens Oribatella malaya Balogh et Mahunka, 1974 Locality: Pal-83/8: 1 specimen Epactozetidae Grandjean, 1930 Truncozetes tunicatus Berlese, 1913 Locality: Pal-83/43: 2 specimens Galumnidae Jacot, 1925 Allogalumna incompleta sp. n. Locality: Pal-83/8 Pergalumna quadrimaculata sp. n. Locality: Pal-83/8 823 824 S. MAHUNKA DESCRIPTIONS Apoplophora ornatissima sp. n. Measurements: Length of aspis: 327-346 um, length of notogaster: 371- 406 um, height of notogaster: 257-277 um. CREER CAS EOS I Te N er a si IG e eo Fics 1-4. Apoplophora ornatissima sp. n. — 1: body from lateral view, 2: aspis, 3: sensillus, 4: ventral side. ORIBATIDS FROM SABAH (EAST MALAYSIA) III 825 A spis (Fig. 2): Rostrum very wide. Prodorsal surface ornamented by parallel fine ribs, which run longitudinally in the anterior part of prodorsum, some transversal lines in the interbothridial region, and again longitudinal ribs on the basal part of prodorsum. Sensillus (Fig. 3) slightly waved, with 22-25 long, thin cilia. Prodorsal setae strong, setae le longer than setae in. “Notogaster’’ (Fig. 1): Notogastral setae nearly equal in length, their cilia very long — excepting seta c3 — the last cilia longer than the tip of setae. Notogastral surface also ornamented by fine ribs, their lines compose a typical semicircle formation laterally, its centre located near to seta ci. ’ Ventral side (Fig. 4): Surface ornamented also by fine ribs, formation is shown in Fig. 4. Five pairs of ‘‘ventral’’ setae in adanal position, the posteromarginal setae much shorter than the others. One pair of stronger setae between the anal and genital opening, and two pairs of very thin and simple setae in ‘‘aggenital’’ position. Material examined: Holotype: Pal-83/8; 14 paratypes: from the same sample. Holotype and 9 paratypes: MHNG', 5 paratypes (989-PO-84): HNHM?. Remarks: Inthe genus Apoplophora Aoki, 1980 the new species is the single one with ornamented notogastral surface. Meristacarus glabrisetus sp. n. Measurements: Length: 656-705 um, width: 437-462 um. Dorsal side (Fig. 5): Rostrum widely rounded, sometimes slightly convex. All prodorsal setae thin and simple, completely smooth. Great differences among their length, both pairs of exobothridial setae only half as long as setae ro, but exa< exp. Sensillus with 7-8 long branches. All notogastral setae thin and smooth, setae ci, ©, di, do, e, and & short, setae fi and h, nearly three times longer than these. Fossulae vittiformes between setae dj composing a nearly cordiform pattern. Ventral side (Fig. 6): Epimeral setal formula: 3-1-3-4. Setae 7c much longer than Jb, Ic or 2a, and 3b longer than all other setae on the third and fourth epimeres. Setae 3b slightly pilose, all other smooth. Anogenital region similar to the other species of this genus, but all setae completely smooth. Material examined: Holotype: Pal-83/8, 20 paratypes: from the same sample, 1 paratype: Pal-83/5. Holotype and 13 paratypes: MHNG, 8 paratypes (990-PO-84): HNHM. Remarks: The new species is well distinguished from all heretofore known Meristacarus Grandjean, 1934 species by the totally smooth prodorsal and notogastral setae. ' MHNG = deposited in the Muséum d’Histoire naturelle, Geneva. ? HNHM = deposited in the Hungarian Natural History Museum, Budapest, with identifica- tion number of the specimens in the Collection of Arachnida. REV. SUISSE DE ZOOL., T. 95, 1988 54 826 S. MAHUNKA L | li >) ° ig ec ccc o ° (7) 0709 900 2 eo © 9° 0 20 v Fics 5-6. Meristacarus glabrisetus sp. n. — 5: dorsal side, 6: ventral side. ORIBATIDS FROM SABAH (EAST MALAYSIA) III S27 Millotacarus orientalis sp. n. Measurements: Length: 567-607 um, width: 275-300 um. Dorsal side (Fig. 7): Rostrum rounded, convex. Prodorsal surface — except- ing fossulae vittiformes — similar to the notogastral one, covered by secretion granules. Rostral setae slightly pilose, other setae serrated marginally or roughened. Sensillus with 7-8 long branches. Notogastral setae (Fig. 9) phylliform, but of different lengths and shapes. Setae h, and ps, strongly curved inwards, shorter and blunter than the others. Fossulae vittiformes of characteristic shape, S;, S, and S; a continuous transversal band, S, broken in the middle. Ss and S; connected with each other, Sg, So and Sio also con- nected with a longitudinal band. FIGs 7-9. Millotacarus orientalis sp. n. — 7: dorsal side, 8: ventral side, 9: notogastral seta. OO 28 S. MAHUNKA Ventral side (Fig. 8): Covered also with granules. Apodemes well developed, ap. 2 and sternal apodeme connected with each other, ap. 3 and ap. 4 also thick. All epimeral setae thin, only some of them finely barbed. Anogenital configuration typical for the genus, all aggenital setae thin and simple, both pairs of anal setae thin, setae ad, stronger, but not dilated, ad,, ad; and ad, slightly dilated, all roughened. Setae ad, blunter than the others. Material examined: Holotype: Pal-83/8, 1 paratype: from the same sample, 6 paratypes: Pal-83/5. Holotype and 4 paratypes: MHNG, 3 paratypes (991-PO-84): HNHM. Remarks: The genus Millotacarus Balogh, 1960 was described from Madagascar and heretofore only the type species was known. This new species is well ranked in this genus and is distinguished from the type (M. granulatus Balogh, 1960) by the much longer notogastral setae (e.g. fi or marginal setae) and by the shape of fossulae vittiformes. Nanhermannia pluriseta sp. n. Measurements: Length: 530-555 um, width: 242-252 um. Dorsal side (Fig. 10): Central area of prodorsum ill-defined, border hardly observable. Its surface well foveolate, lateral part of prodorsum only with some foveolae giving an irregular sculpture. Rostral setae short but thick, arising on small tubercles. Lamellar setae long, reaching out to rostrum (Fig. 13). Interlamellar setae also very long, much longer than distance between the insertions of setae /e and in. Sensillus very short, its head well dilated, its surface with many spicules. Prodorsal condyles wide, lath like, connected medially but between the two groups of condyles well-discernible hollow pre- sent. Both groups of condyles consisting of 5-6 rounded teeth. All notogastral setae arising one after the other. Surface ornamented by large foveolae, they are round on the anterior part, but with an irregular margin on posterior part of notogaster. Ventral side (Fig. 12): Ventrolateral margin of prodorsum and posterior margin of epimere I with a chitinous plate covering the trochanter of legs I and II. Border between epimeral plates also strongly chitinized, with chitinous tubercles. Epimeral sur- face punctate, without foveolae. Epimeral setal formula: 3-1-3-4. Some of these setae (35, 3c, 4a, 4d) long and distinctly pilose. Ten pairs of strong genital setae, two pairs of aggenital, two pairs of anal and three pairs of adanal setae. All similar to notogastral setae. Legs: Surface of femur of legs I-IV with large spots or foveolae, which compose a polygonal network. Material examined: Holotype: Pal-83/13, 1 paratype: from the same sample. Holotype: MHNG, paratype (992-PO-84): HNHM. Remarks: On the ground of the shape of notogastral condyles the new species belongs to the ‘‘thaiensis-group’’. It stands nearest to N. fenneri Balogh, 1970, however the two species are distinguished from each other by the following characters: ORIBATIDS FROM SABAH (EAST MALAYSIA) III 829 Fics 10-15. Nanhermannia pluriseta sp. n. — 10: dorsal side, 11: sculpture of femur I, 12: ventral side, 13: prodorsum. Nanhermannia fenneri Balogh, 1970 — 14: sculpture of femur I, 15: prodorsum. 830 S. MAHUNKA fenneri Balogh, 1970 pluriseta sp. n. 1. Central part of prodorsum * well-defined 1. Central part ill-defined. by a border. 2. Interlamellar setae not reaching to in- 2. Interlamellar setae very long, reaching sertion of setae /e (Fig. 15). to insertion of seta /e. 3. Epimeral surface well foveolate. 3. Epimeral surface only punctate. 4. Epimeral setal formula: 3-1-4-4. 4. Epimeral setal formula: 3-1-3-4. 5. Nine pairs ** of genital setae present. 5. Ten pairs of genital setae present. 6. Surface of femur of leg I with irregular 6. Surface of femur of leg I with large ribs (Fig. 14). foveolae. Hermannia fungifer sp. n. Measurements: Length: 713-875 um, width: 373-526 um. Dorsal side (Fig. 16): Rostral part of prodorsum nearly triangular. Rostral and lamellar setae equal in length, latter pair arising on tubercles, latter connected by a strong transversal lath. Interlamellar setae phylliform, similar to notogastral ones. Sen- sillus straight, not dilated, its distal end blunt. Between the bothridium a large, triangular area finely and densely punctate, framed laterally and basally by chitinous laths having laterally and medially stronger tubercles. On the anterior part of notogaster a characteristic mushroom-like structure, its frame consists of rugae and foveolae, inner surface punctate. Anterior margin of notogaster with a pair of tubercles laterally. Sixteen pairs of notogastral setae of different length and shape present, mostly dilated basally and thinned proximally (Fig. 18), however, some on the posterior margin stick-shaped, not thinned proximally. All setae finely roughened. Four pairs medially much shorter than laterally, fourth pair originating at the end of the ‘‘peduncle of the mushrooms’’, they arise very near to each other. Ventral side (Fig. 17): Very similar to H. quadrirotunda (Hammer, 1979) from Java. Epimeral setal formula: 3-1-5-7. Genital opening framed by chitinous tubercles and rugae. Adanal setae short, very broad, only setae ad, thinned at the tip. Legs: Femur of leg I (Fig. 19) with 8 setae, of which 4 short; thick setae arising dorsally, in a longitudinal row. Material examined: Holotype: Pal-83/8, 23 paratypes: from the same sample, 7 paratypes: Pal-83/5. Holotype and 20 paratypes: MHNG, 10 paratypes (993-PO-84): HNHM. Remarks: The new species is well characterized by the sculpture of notogaster. On this ground it stands very near to H. quadrirotunda (Hammer, 1979), however, the * BALOGH did not mention or show the sculpture of the ventral side, therefore, the following data and the drawings are given on the basis of the type series. ** Not eight, as given by BALOGH! ORIBATIDS FROM SABAH (EAST MALAYSIA) III 831 latter has much longer notogastral setae medially, the fourth pair of them standing far from each other, its posteromarginal setae are not stick-shaped and the femur of leg I has only three pairs of setae dorsally. 19 Fics 16-19. Hermannia fungifer sp. n. — 16: dorsal side, 17: ventral side, 18: notogastral seta, 19: femur of leg I from dorsal view. 832 S. MAHUNKA Hermannia heterotricha sp. n. Measurements: Length: 632-769 um, width: 324-470 um. (Females larger than males.) Dorsal side (Fig. 20): Rostrum wide, rounded. Rostral and lamellar setae nearly equal in length, curved inwards, both pairs arising on small chitinous thickenings. Interlamellar setae longer than the preceding pairs. Interbothridial region well punctate. Sensillus long, stick-shaped, not dilated, finely barbed. Prodorsum framed by a strong SER 3 Fics 20-22. Hermannia heterotricha sp. n. — 20: dorsal side, 21: ventral side, 22: femur of leg I from dorsal view. ORIBATIDS FROM SABAH (EAST MALAYSIA) III 833 chitinous lath. Anterior part of notogaster with a pair of semilunar chitinous structure. Sixteen pairs of notogastral setae, all dilated basally, but great differences among them. Three pairs in posteromarginal, the fifth pair in median position, much shorter and smaller than the others. Four pairs in lateromarginal position directed towards each other, composing a pair of characteristic group of setae. All setae finely roughened. Ventral side (Fig. 21): Epimeral setal formula: 3-1-5-7. Four pairs of setae of epimere 3 erectile, straight and directed characteristically outwards. Six pairs of the setae of epimere 4 long, curved, one pair very short. Legs: Femur of leg I (Fig. 22) with 7 setae, of which 3 short, thick setae arising dorsally, in a longitudinal row. Material examined: Holotype: Pal-83/8, 16 paratypes: from the same sample. Holotype and 10 paratypes: MHNG, 6 paratypes (994-PO-84): HNHM. Remarks: The new species belongs to the species-group which is characterized by the basally dilated notogastral setae, of which some compose a characteristic group of setae in lateromarginal position. The new species is distinguished from the related taxa [H. kanoi Aoki, 1959, H. similis (Balogh et Mahunka, 1967) and A. javensis (Hammer, 1979)] by the blunt, short and very closely originating fifth pair of notogastral setae in median position. Berlesezetes ornatissimus (Berlese, 1913) The species was described and figured by BERLESE from Java (BERLESE 1913: 89, fig. 58). Since then, in spite of the numerous related new species described from different tropical regions, this species was neither mentioned nor collected any more. The recently collected specimens (Figs 23-24) from Sabah are well corresponding to BERLESE’s figure, and belong in my opinion to ornatissimus. The difference from B. auxiliaris Grandjean, 1936 is very small, thus a revision is necessary. I found the following differences: 1. Longitudinal ribs on the notogastral surface very long, reaching to setae r.. 2. Lamellar setae very thick, its surface roughened, curved inwards in front of the rostrum (as in B. auxiliaris pachyseta Hammer, 1971). Measurements: Length: 174-190 um, width: 140-149 um. Material examined: Pal-83/43: 6 specimens. Microzetes fimbriatus sp. n. Measurements: Length: 240-247 um, width: 194-199 um. Dorsal side (Fig. 25): Rostrum wide, rostral setae arising laterally on large tubercles. Under the lamellae a pair of large lamelliform appendages present, their distal part with numerous fringes (Fig. 27). Lamellae large, touching medially, with long, spiniform outer and rounded inner cuspis. Lamellar setae strong, spiniform, interlamellar setae thin, arising on the dorsal surface of lamellae. Sensillus setiform, reclinate, distinctly spiculate. Notogaster very high anteriorly and steeply bending to its posterior end, its sur- face characteristically waved. Pteromorphae small, with some tubercles. All notogastral setae short and simple. 834 S. MAHUNKA FIGS 23-24. Berlesezetes ornatissimus (Berlese, 1913) — 23: dorsal side, 24: ventral side. Ventral side (Fig. 26): Pedotecta I-II and IV with ribs, partly striated, epimeral surface smooth. Epimeral setae nearly equal in length, all simple, thin, finely barbed. Among the borders only the very thick sejugal and fourth ones observable. Six pairs of genital, one pair of aggenital, two pairs of anal and two (!) pairs of adanal setae present. Material examined: Holotype: Pal-83/43, 4 paratypes: from the same sample. Holotype and 2 paratypes: MHNG, 2 paratypes (995-PO-84): HNHM. ORIBATIDS FROM SABAH (EAST MALAYSIA) III 835 27 FIGs 25-27. Microzetes fimbriatus sp. n. — 25: dorsal side, 26: ventral side, 27: prodorsum from lateral view. 836 S. MAHUNKA Remarks: The new species is well ordered to the genus Microzetes Berlese, 1913. It is well characterized by the tuberculate pteromorphae and the fringes of the lamelliform appendages. On this ground it is well distinguished from all related Microzetid taxa. VO MODS FIGS 28-30. Eremobelba comteae sp. n. — 28: dorsal side, 29: ventral side, 30: notogastral seta. ORIBATIDS FROM SABAH (EAST MALAYSIA) III 837 Eremobelba comteae sp. n. Measurements: Length: 353-374 um, width: 202-227 um. Dorsal side (Fig. 28): Rostral setae slightly shorter than lamellar ones, interlamellar setae much longer and stronger than the preceding ones. Lamellar setae arising on a well- developed costula connected by a similar transversal lath. Interlamellar setae arising also on the cuspis on a pair of separated chitinous laths, both directed forwards. Exobothridial setae much longer than lamellar ones. Sensillus long, directed laterally, with finely ser- rated margin. Notogaster ornamented by granules arranged in a polygonal formation. Granules very large. Median field bordered by granules; closed anteriorly, but open posteriorly. Eleven pairs of notogastral setae, all flagellate (Fig. 30), some very long, but great differences among them. Ventral side (Fig. 29): Typical for the genus. Setae hy, /b, 3b and 3c stellate, all others widened, sword-shaped. Six pairs of thin genital setae, all other setae in aggenital position slightly widened. On the ventral plate fourteen pairs of setae present, among them eight on the posterior part thinner and simple, all others dilated. Ventral plate framed posteriorly by a line of tubercles. Material examined: Holotype: Pal-83/8, 16 paratypes: from the same sample. Holotype and 10 paratypes: MHNG, 6 paratypes (996-PO-84): HNHM. Remarks: The new species is related to Eremobelba capitata Berlese, 1913, however, its granules of the notogaster are much bigger than the latter, and the median field of the latter is open anteriorly and posteriorly. The new species is dedicated to Mrs L. Comte, Dr. Hauser’s assistant. Berndobodes Mahunka, 1986 * Diagnosis: Family Carabodidae. Lamellae well developed, lamellar setae arising on their cuspis. Rostral setae arising on tubercles. Interlamellar setae originating between the lamellae, on separate chitinous ribs. Sensillus very long, with a small, separate head. Fifteen pairs of characteristic notogastral setae, four anterior pairs thinner, peach-leaf- shaped, all others dilated spathuliform but bent like a spoon. No deep hollow between prodorsum and notogaster, but owing to the dorsosejugal suture the anterior margin of notogaster very steep in lateral view. Inner part of notogaster well framed. Epimeral setal formula: 3-1-3-3. Four pairs of genital, one pair of aggenital, two pairs of anal and three pairs of adanal setae present. Adanal setae phylliform, all others simple. Type species: Berndobodes spiculifer Mahunka, 1986. Remarks: The new genus is well characterized by the very long sensillus, the origin of rostral, lamellar and interlamellar setae, the number and shape of the notogastral setae. In the family Carabodidae heretofore only two genera (Archegocepheus Aoki, 1965 and Yoshiobodes Mahunka, 1986) were known which have 15 pairs of notogastral setae. The new genus is distinguished from both by the position of the notogastral setae, by the shape of sensillus and the shape of body. I dedicate the new genus to my friend, Dr. B. Hauser, the collector of this very rich and interesting material. * Only a preliminary description was given (MAHUNKA 1986). 838 un . MAHUNKA 6 Ob >) e Gibe: È D a D ii lie; Fics 31-33. Berndobodes spiculifer Mahunka, 1986 — 31: dorsal side, 32: ventral side, 33: prodorsum from lateral view. ORIBATIDS FROM SABAH (EAST MALAYSIA) III 839 Berndobodes spiculifer Mahunka, 1986 Measurements: Length: 312-376 um, width: 176-238 um. | Dorsal side (Fig. 31): Rostral, lamellar and interlamellar setae peach-leaf- shaped, marginally and dorsally spiculate (Fig. 33). Interlamellar setae slightly greater, | their end bent backwards. Peduncle of sensillus gradually thinned outwards, thinnest just | before the head. Its peduncle finely ciliate. Notogaster round, not typical Carabodes-like. Two pairs of notogastral setae arising on the shoulder and altogether eight pairs arising on the anterior half of notogaster. Seven pairs arising on the posterior end of body. Three pairs of setae thin, all originating anteriorly, or anterolaterally, all others spathulate, their surface spiculate. Ventral side (Fig. 32): Apodemes and bordures weakly developed, sternal apodeme absent, epimeres open in the middle. Mentum with some round foveolae, other part of ventral plate smooth. All epimeral setae simple, short. Beside the genital plates a | pair of semilunar chitinous laths present. Around the anal opening also a well-developed lath present bearing setae ad, and ad». All adanal setae similar to prodorsal ones. Material examined: Holotype: Pal-83/36, 5 paratypes: from the same sample. Holotype and 3 paratypes: MHNG, 2 paratypes (997-PO-84): HNHM. Remarks: The new species is well distinguished from all related taxa by the shape and the spiculate surface of the notogastral setae and by the shape of sensillus. Archegotocepheus gen. n. Diagnosis: Family Ofocepheidae. Lamellae long, lamelliform expansion (spa. /.) curved, reaching to the insertion points of rostral setae, tutorium short, not con- nected with spa. /. Pedotecta 2-3 symmetrical, fish-tail-like. Two pairs of prodorsal, one pair of (lateral) notogastral condyles present, the latter originating far from each other, so the notogaster not elongated anteriorly. Ten pairs of notogastral setae present. Epimeral setal formula: 3-1-3-3. Four pairs of genital, one pair of aggenital, three (!) pairs of anal and three pairs of adanal setae present. Pori iad in apoanal position, pori ips located between setae r; and ps3. Type species: Archegotocepheus singularis sp. n. Remarks: The new taxon belongs to the subfamily Otocepheinae, and stands comparatively near to genus Ofocepheus, however, it is distinguished by the unique number of anal setae and also some other very characteristic features. Archegotocepheus singularis sp. n. Measurements: Length: 850-891 um, width: 405-421 um. Dorsal side (Fig. 34): Rostral and lamellar setae very similar to each other, both pairs distinctly barbed. Interlamellar setae blunt at tip, much stronger and longer than the preceding ones. Beside their insertion points two thin chitinous laths run longitudinally. Prodorsal surface with some foveolae only on the anterior part. Sensillus short, with curved peduncle and clavate head. Median and lateral condyles of notogaster 840 S. MAHUNKA FIGS 34-36. Archegotocepheus singularis gen. n., sp. n. — 34: dorsal side, 35: ventral side, 36: prodorsum from lateral view. | nearly equal in length. Notogastral surface foveolate. Ten pairs well ciliate notogastral setae present (blunt at tip), setae fa the shortest, setae ps, the longest of all. Surface of pedotecta 1 (Fig. 36) foveolate, pedotecta 2-3 with some granules. Ventral side (Fig. 35): Median epimeral setae comparatively long, /a not shorter than /b, but 3a much shorter than 3c, 4b longer than 4c. Epimeral plate darker ORIBATIDS FROM SABAH (EAST MALAYSIA) III 841 than the other parts of ventral plate. Surface of ventral plate medially punctate, laterally ornamented by larger foveolae. All three pairs of anal setae nearly equal in length, pointed at tip. Among the blunt adanal setae ad, the longest, ad; the shortest. Material examined: Holotype: Pal-83/8, 2 paratypes: from the same sample, 6 paratypes: Pal-83/5. Holotype and 5 paratypes: MHNG, 3 paratypes (998-PO-84): HNHM. Remarks: The new species is quite singular within the family Otocepheidae as specified in the generic diagnosis. Fics 37-40. Bulbocepheus hauserorum gen. n., sp. n. — 37: dorsal side, 38: rostral part of prodorsum, 39: ventral side, 40: body from lateral view. REV. SUISSE DE ZOOL., T. 95, 1988 55 842 S. MAHUNKA Bulbocepheus gen. n. Diagnosis: Family Ofocepheidae. Lamellae and laterai lamelliform expan- sions very long, ending in similar cuspis. Rostral setae thin, arising near to lamellar cuspis. Lamellar setae originating on the dorsal surface of lamellae. Anterior part of notogaster (probably the lateral condyles) dilated, like a pair of wings covering the basal part of pro- dorsum. Between them a deep hollow present, from its end a long crista runs to the end of body. Notogastral surface with large foveolae, which form a polygonal reticulation. Apodemes and bordures weakly developed. Epimeral setal formula: 3-1-3-3. Four pairs of genital setae present, colour of the genital plates similar to that of ventral surface. One pair of aggenital, two pairs of anal and three pairs of adanal setae present. Setae ad, and ad, in postanal, ad; in preanal position. Pori iad curved, originating far from anal open- ing, in apoanal position. Type species: Bulbocepheus hauserorum sp. n. Remarks: Inthe family Ofocepheidae Balogh, 1961 a type like this was so far unknown. On the ground of the characters given in the description the new genus stands very far from its relatives. Bulbocepheus hauserorum sp. n. Measurements: Length: 486-591 um, width: 178-243 um. Dorsal side (Fig. 37): Rostral part of prodorsum (Fig. 38) covers well the mouthparts. Dorsal margin of pedotecta I sharp, not divided. Interlamellar setae flagellate, originating under the ‘‘wings’’ of notogaster. Bothridium resembling a cup rising from the surface of prodorsum. Lateral part of prodorsum (Fig. 40), behind pedotecta I, with a field of large granules. Twelve pairs of notogastral setae present. Ventral side (Fig. 39): Epimeral surface ornamented with irregular spots, ventral plate with regular foveolae, like those on notogastral surface. Legs: All legs monodactylous. Material examined: Holotype: Pal-83/13, 5 paratypes: from the same sample. Holotype and 3 paratypes: MHNG, 2 paratypes (999-PO-84): HNHM. ¢ Remarks: The new species may be easily distinguished from all other Otocepheid taxa. I dedicate the new species to Dr. Hauser’s family. Dolicheremaeus sabahnus sp. n. Measurements: Length: 445-518 um, width: 251-292 um. Dorsal side (Fig. 41): Rostrum rounded, lamellae very long, narrow, their cuspis ending not far from rostrum. Lamellar setae originating not immediately near to 'nmellae. Rostral setae arising laterally, both pairs thin and pointed at tip, lamellar setae slightly longer than the others. Interlamellar setae very long and thick, blunt at tip. Sen- sillus directed laterally, its head small, with some spicules. Median prodorsal condyles large, semilunar, well framed. Lateral condyles small, hardly observable. Anterior border ORIBATIDS FROM SABAH (EAST MALAYSIA) III 843 of notogaster straight, median condyles reduced, only a hardly visible chitinous lath pre- sent. Lateral notogastral condyles also small, but separated. Notogastral surface ornamented by large foveolae. All notogastral setae long, strong, blunt at tip, well ciliate. Posteromarginal setae presenting differences in their lengths, ps, and r3 shorter than ps, and ps3. Fics 41-42. Dolicheremaeus sabahnus sp. n. — 41: dorsal side, 42: ventral side. Ventral side (Fig. 42): Epimeral surface without foveolae, only finely punc- tate. Epimeral setal formula: 3-1-3-3. All epimeral setae short, setae Jc, 3b and 3c slightly longer than the others. Four pairs of simple genital setae, one pair of long apicate aggenital, two pairs of blunt anal, and three pairs of adanal setae present. The latter five pairs blunt at tip, all ciliate. Material examined: Holotype: Pal-83/8, 5 paratypes: from the same sample, 16 paratypes: Pal-83/13. Holotype and 13 paratypes: MHNG, 10 paratypes (1000-PO-84): HNHM. Remarks: Onthe ground of the reduced median condyles of the notogaster the new species stands nearest to Dolicheremaeus variolobatus Hammer, 1981 however, the head of the sensillus of the latter is not separated and the lateromarginal setae are equal in length. 844 S. MAHUNKA Ikarotocepheus gen. n. Diagnosis: Family Ofocepheidae. Similar to the genus Eurostocepheus. Lamellae well developed with dilated end. Prodorsal condyles separated from each other. No median notogastral condyles present, anterior part of notogaster wide. Pedotecta II- III characteristically modified, very large, wing-shaped, bent upwards. Type species: /karotocepheus alatus sp. n. Remarks: The new taxon stands near to Eurostocepheus Aoki, 1965, however the modified pedotecta II-III necessiate the establishment of a new genus. Fics 43-45. Ikarotocepheus alatus gen. n., sp. n. — 43: dorsal side, 44: ventral side, 45: prodorsum from lateral view. ORIBATIDS FROM SABAH (EAST MALAYSIA) III 845 Ikarotocepheus alatus sp. n. Measurements: Length: 729-891 um, width: 300-413 um. Dorsal side (Fig. 43): Rostrum rounded, lamellae ending far from its apex. Lateral lamelliform expansion short, sigmoid (Fig. 45), similar to the type of the genus Eurostocepheus. Interlamellar setae shorter than lamellar ones. Sensillus setiform. Pro- dorsal condyles well developed, outer pair larger than inner one. Ten pairs of short, simple notogastral setae present, notogastral surface with small, but well-separated and well visible tubercles. Pedotecta II-III very large, posterior part bending back, over notogaster. Ventral side (Fig. 44): Anterior margin of epimeral region with a pair of well-developed chitinous lath. Surface of epimeral region finely punctate. Ventral plate with polygonal sculpture. Genital plates much darker than any other part of body, with four genital setae. Anal and adanal setae simple, short. Material examined: Holotype: Pal-83/13, 5 paratypes: from the same sample. Holotype and 3 paratypes: MHNG, 2 paratypes (1001-PO-84): HNHM. Remarks: The new species is well characterized by the form of pedotecta II-III. On this ground it may be immediately distinguished from all Otocepheid taxa. Leptotocepheus orientalis sp. n. Measurements: Length: 575-859 um, width: 235-381 um. Dorsal side (Fig. 46): Rostrum rounded. Rostral setae distinctly barbed, originating laterally. Lamellar setae arising very near to narrow lamellae, only thinly ciliate. Both pairs pointed at tip. Interlamellar setae originating very near to each other, blunt at tip. Sensillus turning basally, thin and long, not thicker on its distal end, but bi-, or sometimes trifurcate, displaying great differences among the branches (Fig. 49). Con- dyles of prodorsum very weakly developed, thin; lateral and median one not connected with each other. Lateral part of prodorsum granulated, pedotecta I-II and IV foveolate. Notogaster strongly narrowed anteriorly, two lateral condyles and one unpaired median one (Fig. 47), located very near to each other, all three small. Ten pairs of notogastral setae present, gradually becoming longer towards the end, setae fa the shortest and setae PD, the longest. Ventral side (Fig. 48): Epimeral surface with some foveolae. Epimeral setal formula: 3-1-3-3, a large difference present among the lengths of epimeral setae, Jc, 3b, 3c and 4c much longer than the others, setae 3b the longest. Four pairs of short genital setae, one pair of comparatively long and thin aggenital, three pairs of thicker adanal and two pairs of anal setae present. Pori jad in apoanal position. Legs: Type of the ultimate setae L-S-S-S. Material examined: Holotype: Pal-83/8, 8 paratypes: from the same sample. Holotype and 5 paratypes: MHNG, 3 paratypes (1002-PO-84): HNHM. Remarks: The genus Leptotocepheus Balogh, 1961 was based on the type species from East Africa (L. trimucronatus) which is characterized by the three notogastral condyles and the nine pairs of notogastral setae. The new species may be ranged in this genus, however, it has ten pairs of notogastral setae and a very characteristic sensillus. On this ground it is well distinguishable from all related taxa. 846 S. MAHUNKA Fics 46-49. Leptotocepheus orientalis sp. n. — 46: dorsal side, 47: tubercles of prodorsum and notogaster, 48: ventral side, 49: prodorsum from lateral side. Arcoppia robusta sp. n. Measurements: Length: 386-436 um, width: 188-208 um. Dorsal side (Fig. 50): Rostrum typically tripartite, its median apex slightly longer than the lateral ones. Rostral setae longer than the lamellar, but much shorter than the interlamellar ones (Fig. 52). Costula and their transversal band completely reduced, ORIBATIDS FROM SABAH (EAST MALAYSIA) III 847 only some granules visible in this place. Sensillus without dilated head, very long, with three branches, first one being the longest, third one minute. Lateral part of prodorsum well granulate (Fig. 52). Notogaster with 10 pairs of strong and well-ciliate setae. Surface of its posterior part ornamented with fine scratches. Fics 50-52. Arcoppia robusta sp. n. — 50: dorsal side, 51: ventral side, 52: prodorsum from lateral view. 848 S. MAHUNKA Ventral side (Fig. 51): Sejugal and fourth apodemes and borders strong, all other ones thin, hardly visible. Epimeral surface with large, round spots, no polygonal reticulation observable. All epimeral setae simple. Six pairs of short genital setae present, they arise along a longitudinal row. Aggenital setae short and simple, anal and adanal ones well-ciliate, similar to notogastral setae. Material examined: Holotype: Pal-83/8, 2 paratypes: from the same sample, 2 paratypes: Pal-83(5. Holotype and 2 paratypes: MHNG, 2 paratypes (1003-PO-84): HNHM. Remarks: Resemblingthe recently described Arcoppia Hammer, 1977 species, the new species is well distinguished form all the others by the simple, not dilated sensillus. The absence of the costula, the scratched notogaster and the strong notogastral setae also well characterize this species. Arcoppia sabahensis sp. n. Measurements: Length: 337-361 um, width: 183-198 um. Dorsal side (Fig. 53): Rostrum tripartite, median cuspis much longer than lateral ones (Fig. 56). Costula strongly framed only anteriorly and medially the basal part represented only by granules, ordered into longitudinal lines. Lateral chitinous laths also very strong. Lamellar setae shorter than interlamellar or rostral ones, ro = in. Two pairs of light spots present in the interbothridial, two pairs of chitinous thickenings in the dorso- sejugal region. Lateromarginal part of prodorsum (Fig. 55) well granulate. Sensillus not dilated, but divided into three long branches. Ten pairs of thin notogastral setae present, all finely ciliate, setae {a much shorter than the others. Ventral side (Fig. 54): Sejugal apodemes 4 and borders thick, all others thin, hardly visible. Surface of epimeres ornamented with polygonate sculpture. All epimeral setae simple, 3c longer than the others. Six pairs of genital setae present. All setae in anogenital region similar to those of the other species of this genus. Material examined: Holotype: Pal-83/8, 14 paratypes: from the same sample. Holotype and 8 paratypes: MHNG, 6 paratypes (1004-PO-84): HNHM. Remarks: Thenew species is well ranked to the genus Arcoppia Hammer, 1977. It is distinguished from all heretofore known taxa by its thin, only divided and not dilated sensillus having three branches. Foveolatoppia gen. n. Diagnosis: Family Oppiidae. Rostrum rounded, without incision. Rostral setae arising laterally near to rostrum. A weak costula present, lamellar setae arising nearer to interlamellar than to rostral ones. Interlamellar area ornamented with some rugae. Sensillus pectinate, with 5-6 long branches. Interlamellar setae long. Exobothridial region tuberculate. Notogaster with ten pairs of setae, but setae fa minute. Surface of notogaster ornamented by foveolae and some rugae on the anterior margin. Epimeral setal formula: 3-1-3-3. Apodemes 4 composing a transversal band behind the genital plates. ORIBATIDS FROM SABAH (EAST MALAYSIA) III 849 A RAI ce Lu Porn Gs i CN (Br o-—) ia FILE N37 Fics 53-56. Arcoppia sabahensis sp. n. — 53: dorsal side, 54: ventral side, 55: prodorsum from lateral view, 56: rostrum. Four pairs of genital setae present. Setae ad, in postanal, ad, in paraanal, ad; in preanal position. Pori iad in apoanal position. All legs normal, without any characteristic distinguishing marks. Type species: Foveolatoppia foveolata sp. n. 850 S. MAHUNKA Remarks: The new species is related to the genus Pu/chroppia Hammer, 1979, however, it has well developed fourth apodemes and four pairs of genital setae. Owing to these characters it stands very far from all other heretofore known Oppiid genera. Fics 57-59. Foveolatoppia foveolata gen. n., sp. n. — 57: dorsal side, 58: ventral side, 59: prodorsum from lateral view. ORIBATIDS FROM SABAH (EAST MALAYSIA) II 851 Foveolatoppia foveolata sp. n. Measurements: Length: 688-713 um, width: 324-356 um. Dorsal side (Fig. 57): Rostral and lamellar setae well-ciliate. Lateral part of prodorsum well chitinized, ornamented with tubercles and ribs, exobothridial setae com- paratively long (Fig. 59). Basal part of prodorsum carrying some ribs, directed longitudinally. Setae fa minute, all other notogastral setae strong, not pointed at tip, smooth, gradually becoming longer towards the end. Ventral side (Fig. 58): Epimeral setae different in lengths, median ones much longer than the others in lateral position. Setae /c, 3c and 4c much longer and more ciliate than the median ones. Epimeral surface with irregular spots, surface behind the genital opening foveolate. Adanal setae different in lengths, ad, the longest, ad; the shortest. Material examined: Holotype: Pal-83/8, 1 paratype: from the same sample, 1 paratype: Pal-83/5. Holotype and 1 paratype: MHNG, 1 paratype (1005-PO-84): HNHM. Remarks: The new species is well distinguished from all other Oppiid species by some characters, e.g. the structure of prodorsum, the sculpture of notogaster and the ventral plate and the characteristic shape of apodemes 4 around the genital opening. Papillonotus hauseri sp. n. Measurements: Length: 277-287 um, width: 148-158 um. Dorsal side (Fig. 60): Rostrum conical, rostral setae simple, arising laterally on small tubercles. Prodorsal surface with numerous strong chitinous laths (Fig. 62), costula and a transcostula well distinguishable, costula continued in a precostula. Lamellar and interlamellar setae phylliform, lamellar setae originating on the surface of costulae. Two pairs of large spots and some rugae in the interlamellar area, prodorsal surface covered by large secretion granules of different sizes. Sensillus short, directed laterally and anteriorly. Notogastral surface covered also by secretion granules, they compose a characteristic formation. Eleven (!) pairs of phylliform notogastral setae present, their margin finely ciliate. Ventral side (Fig. 61): Epimeral region strongly chitinized, apodemes and bordures well developed. A hollow in median line present. Epimeral setal formula: 3-1-3-4, all setae strong. Epimeral surface ornamented with rugae, anogenital region with secretion tubercles. Adanal setae short, ad; in preanal position. Material examined: Holotype: Pal-83/8, 4 paratypes: from the same sample. Holotype and 2 paratypes: MHNG, 2 paratypes (1006-PO-84): HNHM. Remarks: The new species is well ranged to the genus Papillonotus Wallwork, 1961, heretofore only known by the type species (P. maculatus Wallwork, 1961). The new species is distinguished from it by the shorter costulae, the position of lamellar setae, the secretion granules of the notogaster and anogenital region and by the shape of the epimeral region. I dedicate the new species to my friend Dr. B. Hauser, the collector of this and other very rich Oribatid material. 852 S. MAHUNKA FIGS 60-62. Papillonotus hauseri sp. n. — 60: dorsal side, 61: ventral side, 62: prodorsum from lateral view. Pulchroppia elegans sp. n. Measurements: Length: 274-297 um, width: 119-134 um. Dorsal side (Fig. 63): Rostral setae longer than lamellar and interlamellar ones. Basal part of prodorsum well chitinized, costulae developed, well visible. Laterally ORIBATIDS FROM SABAH (EAST MALAYSIA) III 853 also some rugae present and a smaller part (Fig. 65) granulate. Three pairs of lighter spots and two tubercles present in the interbothridial region. Sensillus pectinate, with 8-10 long branches. Nine pairs of notogastral setae present, setae fa represented only by their alveoli. All setae short and simple. Ventrai side (Fig. 64): Generally similar to the type of the genus, however, a weak apodeme observable by the posterior end of genital opening. Epimeral surface with spots, this sculpture is visible also on the ventral plate. Five pairs of genital setae present, the position of aggenital and adanal setae, just as that of pori iad similar to those of other species of the genus. FIGS 63-65. Pulchroppia elegans sp. n. — 63: dorsal side, 64: ventral side, 65: prodorsum from lateral view. 854 S. MAHUNKA Material examined: Holotype: Pal-83/8, 2 paratypes: from the same sample, 1 paratype: Pal-83/13. Holotype and 2 paratypes: MHNG, 1 paratype (1007-PO-84): HNHM. Remarks: The heretofore known species of the genus Pu/chroppia Hammer, 1979 was well characterized by the lack of the costula. The new species has a pair of well- developed chitinous laths in this position. It is distinguished from the other species also by the three pairs of spots and two pairs of tubercles in interbothridial position. FIGS 66-68. Ramusella pinifera sp. n. — 66: dorsal side, 67: ventral side, 68: prodorsum from lateral view. ORIBATIDS FROM SABAH (EAST MALAYSIA) III 855 Ramusella pinifera sp. n. Measurements: Length: 181-185 um, width: 53-55 um. Dorsal side (Fig. 66): Rostrum rounded, rostral setae geniculate, arising on dorsal surface of prodorsum, very near to each other. Costula absent, but a sharp line visible in this region. Lamellar, interlamellar and exobothridial setae short, nearly equal in length (Fig. 68), all three pairs with long cilia. Sensillus large, with numerous, long branches, some but fewer branches exist on the inner side of its head, too. In the inter- bothridial region a transversal chitinous lath present. Nine pairs of characteristic notogastral setae present, all piniform, with very long and strong lateral cilia. Setae fa represented only by their alveoli. Ventral side (Fig. 67): Apodemes and bordures weakly developed. Epimeral setae short, some of them ciliate, setae 4c well ciliate, similar to notogastral, anal and adanal ones. Five pairs of genital and one pair of aggenital setae, simple. Material examined: Holotype: Pal-83/43, 1 paratype: from the same sample. Holotype: MHNG, paratype (1008-PO-84): HNHM. Remarks: Onthe ground ofthe characteristic notogastral setae, the new species may be well distinguished from all heretofore known Ramusella Hammer, 1962 species. Striatoppia modesta sp. n. Measurements: Length: 198-221 um, width: 111-116 um. Dorsal side (Fig. 69): Prodorsal sculpture similar to the other species, two pairs of chitinous ridges on the anterior part of prodorsum, medially covered by larger, anteriorly by smaller secretion granules. Lamellar setae clavate, spiculate, originating in the middle of prodorsum. In the interbothridial region two pairs of light spots, interlamellar setae arising on two ridges framing the two pairs of spots. Lateral longitudinal ridges of prodorsum stronger than median ones. Exobothridial surface also granulate. Notogaster only with two or three pairs of longitudinal lines. Ten pairs of notogastral setae present, they are typical for the genus, dilated and spiculate. Ventral side (Fig. 70): Mentum and anterior part of epimeral surface with secretion granules (constant). Epimeral setae belong to different types, /b, 3b and 4a broad, lanceolate and ciliate, all others thin and simple. Setae 7b and 3b rounded, 4a elongated. Epimeral surface ornamented by scattered large spots. Ventral surface without any sculpture (!). Aggenital, the first and second pairs of adanal setae (ad, and ad) simple, setae ad, slightly ciliate. Material examined: Holotype: Pal-83/8, 4 paratypes: from the same sample. Holotype and 2 paratypes: MHNG, 2 paratypes (1009-PO-84): HNHM. Remarks: The new species belongs to the ‘“‘opuntiseta’’-group. It is distinguished from the other heretofore known taxa by the unornamented ventral plate and the few longitudinal lines on the notogaster. 856 S. MAHUNKA Fics 69-70. Striatoppia modesta sp. n. — 69: dorsal side, 70: ventral side. Suctobelbella foliosa sp. n. Measurements: Length: 193-195 um, width: 111-113 um. Dorsal side (Fig. 71): Rostrum convex medially, slightly nasiform. Laterally three large teeth, separated by two deep incisions (Fig. 73). Rostral setae strongly curved inwards, geniculate. Between the narrow fenestrate spots a wide area present, ornamented by large tubercles. Lamellar knob divided in two parts but connected with the interlamellar knobs. Interbothridial region with some light spots. Sensillus with rounded and well-thickened head covered by short spicules arranged in longitudinal rows. Notogastral teeth of anterior margin blunt at tip, median pair broadly rounded. Both pairs are continuing backwards in keels, lateral keels of median teeth longer than the others and reaching beyond the round median spot. Nine pairs of phylliform notogastral setae pre- sent, among them ps; and ps, shorter than the anterior ones. Ventral side (Fig. 72): Apodemes, also the sternal ones well developed, epimeral surface slightly convex medially. On the 2nd and sejugal apodemes a bridge-like interruption present. Five pairs of long genital setae, one pair of aggenital, two pairs of anal and three pairs of adanal setae present. Setae ad, and ad; originating in preanal, ad) in paraanal position. ORIBATIDS FROM SABAH (EAST MALAYSIA) III 857 Fics 71-73. Suctobelbella foliosa sp. n. — 71: dorsal side, 72: ventral side, 73: rostral part of prodorsum from lateral view. Material examined: Holotype: Pal-83/13, 1 paratype: from the same sample. Holotype: MHNG, paratype (1010-PO-84): HNHM. Remarks: On the ground of the phylliform notogastral setae the new species is well distinguished from all related Suctobelbella Jacot, 1937 species. Suctobelbella sabahensis sp. n. Measurements: Length: 192-211 um, width: 110-177 um. Dorsal side (Fig. 74): Rostrum nasiform, rostral setae geniculate. Rostral lobe deep, two strong rostral teeth, partly in opposit position (Fig. 76). Dorsal part of REV. SUISSE DE ZooL., T. 95, 1988 56 858 S. MAHUNKA rostrum with numerous granules, some of them existing also between the fenestrate spots. These latter formations well framed laterally, the frame tuberculate. Lamellar knob sharply pointed anteriorly, connected with interbothridiai ridges, lamellar setae short. Between the fenestrate spots and bothridium a strong transverse lath present. Bothridium with a large tubercle on its posterior margin. Sensillus very long, its head finely spiculate, directed forwards. Anterior margin of notogaster with two pairs of teeth, lateral pair slightly greater than the inner one. They are well separated from each other, but the keels between them are short. Nine pairs of notogastral setae present, all short, simple, hardly curved. FIGS 74-76. Suctobelbella sabahensis sp. n. — 74: dorsal side, 75: ventral side, 76: prodorsum from lateral view. ORIBATIDS FROM SABAH (EAST MALAYSIA) III 859 Ventral side (Fig. 75): Among the epimeral setae /c stronger than the others. Epimeral surface ornamented by scattered spots. Four pairs of genital setae present, anal and adanal setae thin, simple and comparatively long. Material examined: Holotype: Pal-83/8, 3 paratypes: from the same sample, 1 paratype: Pal-83/13. Holotype and 3 paratypes: MHNG, 1 paratype (1011-PO-84): HNHM. Remarks: The new species stands very near to Suctobelbella dispersosetosa Hammer, 1979. It is distinguished from the latter by the following features: dispersosetosa Hammer, 1979 sabahensis sp. n. 1. Lateral frame of fenestrate spots thin 1. Lateral fame of fenestrate spots thick, and smooth. with some tubercles. 2. Sensillus smooth. 2. Sensillus finely spiculate. 3. Lateral teeth of notogaster very long 3. Lateral teeth of notogaster not or scarcely and pointed, much longer than median longer than the median ones. Ones. 4. The border of lateral teeth long, reaching 4. The border of lateral teeth short, ending to setae fa. far from setae fa. Suctobelbila baderi sp. n. Measurements: Length: 161-169 um, width: 96-99 um. Dorsal side (Fig. 77): Lateral side of rostrum with numerous teeth (Fig. 79). Rostral setae smooth, straight, arising laterally. Prodorsal surface with three stronger transversal chitinous laths, some smaller tubercles and also longitudinal laths resembling costulae laterally. Sensillus large, its head hatchet-shaped. Crest running in zig-zag, some minute notogastral setae (fi, r,, r;) originating on it. Anterior margin of notogaster also bearing a pair of small tubercles, its surface granulate. Lamellar and interlamellar setae minute, exobothridial setae longest of all prodorsal setae. Notogastral surface with a pair of longitudinal crests, without a round projection. Ventral side (Fig. 78): First and second epimeres with only a few, third and fourth ones with some irregular rugae. Epimeral region well framed laterally. All epimeral setae minute. Epimere IV with four pairs of setae, among them three pairs originating very near to each other. Five pairs of genital, one pair of aggenital, three pairs of adanal and two pairs of anal setae present. Ventral plate with a polygonate sculpture consisting of mostly short ribs laterally and tubercles medially. Material examined: Holotype: Pal-83/13, 1 paratype: from the same sample. Holotype: MHNG, paratype (1012-PO-84): HNHM. Remarks: Thenew species is well characterized by a pair of longitudinal crests on the notogaster. They are unique within the genus Suctobelbila Jacot, 1937. I dedicate the new species to Dr. C. Bader (Basle), the renowned acarologist. 860 S. MAHUNKA FIGS 77-79. Suctobelbila baderi sp. n. — 77: dorsal side, 78: ventral side, 79: prodorsum from lateral view. Suctobelbiloides gen. n. Diagnosis: Family Suctobelbidae Grandjean, 1954. Rostrum rounded, rostral setae short, simple, arising dorsally. Anterolateral margin of prodorsum without teeth. Surface of prodorsum reticulate, a large transversal rib present, fenestrate spots and lamellar knob absent. Sensillus short, with clavate head. Anterior margin of notogaster with two pairs of large teeth, both pairs continuing backwards in a pair of strong keels. ORIBATIDS FROM SABAH (EAST MALAYSIA) III 861 Cou pese: \ Cc SER = 9 on Fics 80-82. Suctobelbiloides armatus gen. n., sp. n. — 80: dorsal side, 81: ventral side, 82: prodorsum from lateral view. Three pairs of larger protuberances medially and four pairs of small ones laterally present. Four pairs of genital, one pair of aggenital, three pairs of adanal and two pairs of anal setae present. Genital setae very large, sword-shaped, setae ad, in paraanal, ad, and ad; in preanal (!) position. Pori iad situated also in front of the anal opening. 862 S. MAHUNKA Type species: Suctobelbiloides armatus sp. n. Remarks: The new taxon unites in itself some characters of different genera as Suctobelba Paoli, 1908, Suctobelbella Jacot, 1937, Suctobelbila Jacot, 1937 and Fenestrobelba Balogh, 1970. It is distinguished from Suctobelba and Suctobelbella by the prodorsal surface and the absence of rostral incisura and teeth, from Suctobelbila by the two pairs of strong teeth on notogaster, from Fenestrobelba by the seven pairs of notogastral tubercles. Suctobelbiloides armatus sp. n. Measurements: Length: 188-192 um, width: 108-110 um. Dorsal side (Fig. 80): Prodorsal surface excavated medially and with one unpaired and two paired large projections basally. They are well observable in lateral view (Fig. 82). All setae short, hardly discernible. Pedotecta I with some small teeth on its ventral margin. Teeth of notogaster very large, between the inner pair dorsosejugal suture thinned medially. All notogastral setae minute and simple. Ventral side (Fig. 81): Sternal apodeme developed, epimeral surface slightly excavated medially. Apodemes and bordures only partly developed, no transversal band in front of genital opening. Epimeral surface with some ribs, and chitinous laths. Epimeral setae long and strong, some of them dagger-shaped. Among the anal and adanal setae ad; the shortest. Material examined: Holotype: Pal-83/13, 1 paratype: from the same sample. Holotype: MHNG, paratype (1013-PO-84): HNHM. Remarks: On the basis of the differences given in the differential diagnosis after the description of the genus, this species differs from all related taxa. Tecteremaeus incompletus sp. n. Measurements: Length: 341-386 um, width: 193-278 um. Dorsal side (Fig. 83): Rostrum rounded, rostral setae thicker than lamellar or interlamellar ones, both latter pairs thin and simple. Prodorsal surface with small granules, costulae absent, only short lines run forwards from bothridium. Three pairs of light spots present in the interbothridial region. Sensillus typical for the genus, strongly curving forwards. Notogaster with a pair of a long border composed of small granules, directed backwards and reaching to setae r;. Only nine pairs of notogastral setae present, setae fa absent. Four pairs of setae in posteromarginal position, much shorter than the others. Ventral side (Fig. 84): Epimeral surface with a framed, deepening hollow in the middle. Apodemes well developed, composing a dense network. All epimeral setae strong, erect, slightly spiniform. Six pairs of genital, one pair of aggenital, all anal and adanal setae comparatively long and strong. A pair of areae porosae on the anal plates of males present. Legs: Femurof legs I-IV characteristically widened, border serrate (Figs 85-86). ORIBATIDS FROM SABAH (EAST MALAYSIA) III 863 FIGS 83-86. Tecteremaeus incompletus sp. n. — 83: dorsal side, 84: ventral side, 85: femur of leg IV, 86: femur of leg II. Material examined: Holotype: Pal-83/8, 11 paratypes: from the same sample. Holotype and 7 paratypes: MHNG, 4 paratypes: (1014-PO-84): HNHM. Remarks: The new species is characterized by the lack of prodorsal costulae, the nine pairs of notogastral setae and the border of femora I-IV. It stands nearest to Tecteremaeus bogorensis Hammer, 1979, however, the latter species has 10 pairs of notogastral setae and the contour of its femora II and IV differs from the new species. The other Tecteremaeus species from South America have either well-developed costulae or 10 pairs of notogastral setae. 864 S. MAHUNKA Machadobelba descombesi sp. n. Measurements: Length: 411-421 um, width: 208-218 um. Dorsal side (Fig. 91): Rostrum with two small tubercles laterally, rostral setae arising behind them, these and all other prodorsal setae thin, only finely ciliate. Lamellae simple, short, ending far from the insertion points of rostral setae, basally ending in large tubercles, which are opposite to the inner notogastral tubercles. Sensillus simple, typical for the genus. Border of pedotecta I smooth, lateral part of prodorsum with large tubercles. Median notogastral condyles small, with two small teeth, lateral notogastral condyles sharply pointed. Ten pairs of simple, thin, but well-ciliate notogastral setae, five pairs longer than the others. Ventral side (Fig. 92): Typical for the genus. Epimeral surface ornamented by polygonal reticulation. Six pairs of genital setae present, anterior one much longer than the others. Aggenital, anal and adanal setae short, setae ad, and ad; in paraanal position. Material examined: Holotypus: Pal-83/8, 1 paratype: from the same sample. Holotype: MHNG, paratype (1015-PO-84): HNHM. Remarks: The new species belongs to the species-group which may be characterized by the simple notogastral setae. It stands nearest to Machadobelba tuber- culata Csiszar, 1961, however, the lamellae of the latter are much longer, reaching to the insertion points of the rostral setae and setae 7; are nearly as long as /> or r3. I dedicate the new species to Mr R. Descombes, Administrative Director of the Muséum d’Histoire naturelle, Geneva, for his aiding in our work. Machadobelba similis sp. n. Measurements: Length: 416-426 um, width: 218-228 um. Dorsal side (Fig. 87): Rostrum with two small, round tubercles. Rostral setae slightly dilated, smooth, lamellar setae pilose, interlamellar setae strongly dilated, its sur- face spiculate. Lamellae well developed, with longitudinal striation, but without tubercles. Basal tubercles large, also with longitudinal lines (Fig. 89). Pedotecta I with serrate and divided margin. Sensillus typical for the genus. Notogaster with a complicate sculpture on its anterior margin, median pair of tubercles blunt, not clearly separated from the sharply pointed lateral ones. Ten pairs of notogastral setae present, five pairs well dilated, spathulate or phylliform, setae fa and r, simple, much shorter than the others and only finely ciliate. Setae ps}-ps; short. Ventral side (Fig. 88): Well chitinized, but epimeral surface ornamented by only a few spots. Epimeral setae simple. Anogenital region very similar to that of the other species of this genus. Material examined: Holotype: Pal-83/13, 4 paratypes: from the same sample. Holotype and 2 paratypes: MHNG, 2 paratypes (1016-PO-84): HNHM. Remarks: The new species is very similar to Machadobelba spathulifer Mahunka, 1987 from Sabah, however, the latter has very complicated lamellae (Fig. 90), but the basal condyles are never lineated. The most important character: its setae ta also dilated and spiculate, while setae ta of the new species is simple, only finely ciliate. ORIBATIDS FROM SABAH (EAST MALAYSIA) III Fics 87-90. Machadobelba similis sp. n. — 87: dorsal side, 88: ventral side, 89: median part of body from dorsal view. Machadobelba spathulifer Mahunka, 1987 — 90: median part of body from dorsal view. 865 866 S. MAHUNKA Fics 91-92. Machadobelba descombesi sp. n. — 91: dorsal side, 92: ventral side. Tuberemaeus nagaii sp. n. Measurements: Length: 356-382 um, width: 198-223 um. Dorsal side (Fig. 93): Rostrum rounded, lamellae originating comparatively far from the lateral margin of notogaster. Rostral setae thin, lamellar and especially interlamellar setae strong, slightly thickened, and thinned only at the distal end (Fig. 96). Lamellar and interlamellar setae rather ciliate. Rostrum and the basal part of prodorsum without foveolae, in the interlamellar region some large foveolae present. Lateral part of prodorsum (Fig. 95) polygonate, also some foveolae present. Sensillus directed backwards, its head asymmetrically spiculate. The endspine not or only slightly longer than the spicula of its surface. The lateral margin of notogaster slightly undulating. The foveolae large and round anteriorly, on the posterior margin resembling narrow slits. Ten pairs of notogastral setae, thin and simple. Ventral side (Fig. 94): Lateral part of pedotecta I with large foveolae, epimeral surface only scarcely foveolate. Epimeres I bearing 4-5 comparatively large foveolae, epimeres II-IV ornamented only with weak polygonate sculpture, foveolae or ORIBATIDS FROM SABAH (EAST MALAYSIA) III 867 round spots not observable. Epimeral setae simple, /b much longer than /c. Genital, anal and adanal setae also simple, setae ad; arising far in front of anal opening. Surface of genital plate smooth, anal plate with thin and small foveolae, on median part only some smaller, laterally larger and stronger foveolae visible, medially also some fields without foveolae. Fics 93-96. Tuberemaeus nagai sp. n. — 93: dorsal side, 94: ventral side, 95: prodorsum from lateral view, 96: interlamellar seta. 868 S. MAHUNKA Material examined: Holotype: Pal-83/8, 14 paratypes: from the same sample, 23 paratypes: Pal-83/5. Holotype and 23 paratypes: MHNG, 14 paratypes (1017-PO-84): HNHM. Remarks: The new species is related to the ‘‘perforatoides-group’’. This group is well characterized by the foveolae becoming gradually smaller on the posterior part of notogaster. It stands near to Tuberemaeus perforatoides Hammer, 1979, however, the rostrum is well foveolate in the latter and smooth in the new species, and the epimeral sur- face of perforatoides is also foveolate (see HAMMER 1979: 54) while it is polygonate in the new species. I dedicate the new species to Mr S. Nagai, for his continuous help during the collec- tion trips of Dr. B. Hauser. Bischeloribates gen. n. Diagnosis: Family Scheloribatidae. Lamellae long, lamellar setae arising on their cuspis, prelamellae very short, not reaching to the insertion points of rostral setae. Sensillus clavate. Dorsosejugal suture present. Four pairs of sacculi and ten pairs of minute setae or their alveoli observable on the notogaster. Four pairs of genital, one pair of aggenital, two pairs of anal and three pairs of adanal setae visible. Pori iad in adanal, setae ad; in preanal position. All legs bidactylous, strong heterodactylia present. Type species: Bischeloribates heterodactylus sp. n. Remarks: The new taxon belongs to the family Scheloribatidae Grandjean, 1954 and on the ground of its habitus and chaetotaxy it appears very similar to the genus Scheloribates Berlese, 1908. But all the heretofore known species * of this genus are tridactylous, therefore, the establishment of a new genus is inevitable **. Bischeloribates heterodactylus sp. n. Measurements: Length: 282-302 um, width: 188-213 um. Dorsal side (Fig. 97): Rostrum rounded, rostral setae arising marginally on small tubercles. Between the rostral setae a fine, between the lamellar setae a stronger transversal line present. All prodorsal setae strong, long, finely ciliate (Fig. 99). Sensillus with a well developed, rounded head, its surface spiculate, its peduncle arched. Sacculi small, but Sa greater than the other three pairs. Ventral side (Fig. 98): Epimeral surface scarcely ornamented. All epimeral setae fine and simple. Ventral plate smooth, only a characteristic curved line observable laterally on it. All setae in anogenital region very short and fine. Setae ad; stands in front of anal opening. Material examined: Holotype: Pal-83/8, 1 paratype: from the same sample. Holotype: MHNG, paratype (1018-PO-84): HNHM. * Protoribates (Scheloribates) biunguis Berlese, 1920 belongs probably to this genus but I have not seen the type. ** The taxonomical value of the number of claws in the superfamily Oribatuloidea is uncertain. A revision is deemed necessary. ORIBATIDS FROM SABAH (EAST MALAYSIA) III 869 Fics 97-99. Bischeloribates heterodactylus gen. n., sp. n. — 97: dorsal side, 98: ventral side, 99: prodorsum from lateral view. Remarks: Thenew species is distinguished from all closely related Scheloribates species by the number of claws, from Protoribates (Scheloribates) biunguis Berlese, 1920 by the great difference in their measurements: the latter 420 um long and 270 um wide. 870 S. MAHUNKA Coronibatula gen. n. Diagnosis: Family Scheloribatidae Rostrum elongated, sharply pointed. Lamellae and prelamellae well developed, lamellar and rostral setae originating on their cuspis. Interlamellar setae much shorter than both preceding pairs. Sensillus with long Sti a nee STI si WME Of Nr à À Y = ) NA > lai D Fics 100-102. Coronibatula lienhardi gen. n., sp. n. — 100: dorsal side, 101: ventral side, 101: prodorsum from lateral view. ORIBATIDS FROM SABAH (EAST MALAYSIA) III 871 peduncle, its head clavate. Dorsosejugal suture present, pteromorphae immovable. Ten pairs of minute notogastral setae, four pairs of sacculi well observable. Prodorsal surface smooth, on notogaster parallel with the dorsosejugal suture a characteristic sculpture pre- sent, it consists of 10-12 small semilunar formations. Epimeral setal formula: 3-1-2-2 (!). Four pairs of genital, two pairs of anal and three pairs of adanal setae present. Aggenital setae absent. Setae ad; in preanal position, before pori iad. All legs monodatylous. Type species: Coronibatula lienhardi sp. n. Remarks: The new genus is related to the genus Scheloribates Berlese, 1908. It is characterized by the absence of the aggenital setae, by the existence of only one claw on all legs and by the position of setae ad; and of pori iad. Only one genus without aggenital setae is known in this family (Neoscheloribates Hammer, 1973), however, it is distinguished from the new taxon by many other characters. Coronibatula lienhardi sp. n. Measurements: Length: 252-277 um, width: 178-198 um. Dorsal side (Fig. 100): Prodorsal surface smooth. Laterally (Fig. 102), beside the lateral margin, a fine crest with some teeth present. Lamellae and prelamellae running continuously. Head of sensillus scarcely pilose. First pair of sacculi slit-like, much larger than the others. Ventral side (Fig. 101): All epimeral setae short and simple. Epimeral sur- face with some irregular spots. All setae in the anogenital region short and fine. Material examined: Holotype: Pal-83/8, 11 paratypes: from the same sample, 4 paratypes: Pal-83/5. Holotype and 10 paratypes: MHNG, 5 paratypes (1019-PO-84): HNHM. Remarks: The new species stands far from all the other species in this family. I dedicate the new species to Dr. C. Lienhard, Research Officer at the Muséum d’Histoire naturelle, Geneva, for his help in my work. Scheloribates aelleni sp. n. Measurements: Length: 386-445 um, width: 267-322 um. Dorsal side (Fig. 103): Rostrum sharply pointed, rostral setae strongly pilose, arising very near to each other: on the dorsal surface of rostrum. Lamellae well developed, but prelamellae absent. Lamellar setae arising on their cuspis (Fig. 105), scarcely pilose. Interlamellar setae shaped like lamellar ones, but much longer than the latter. Sensillus very long, directed laterally, with a small, pilose head. Pteromorphae considerably large. Ten pairs of minute alveoli and four pairs of round sacculi present. Ventral side (Fig. 104): Similar to the other species of this genus. Epimeral surface only with some irregular spots. Epimeral setae simple. Around the lateral margin of ventral plate some slit-like pori present. Four pairs of genital, one pair of aggenital, two pairs of anal and three pairs of adanal setae present. All very short and simple. Setae ad, and ad, in postanal position. 872 S. MAHUNKA 105 Fics 103-105. Scheloribates aelleni sp. n. — 103: dorsal side, 104: ventral side, 105: prodorsum from lateral view. ORIBATIDS FROM SABAH (EAST MALAYSIA) III 873 Material examined: Holotype: Pal-83/8, 25 paratypes: from the same sample. Holotype and 15 paratypes: MHNG, 10 paratypes (1020-PO-84): HNHM. Remarks: Thenew species is well characterized and distinguished from all other Scheloribates Berlese, 1908 species by the sharply pointed rostrum and by the densely ciliate rostral setae originating very closely to each other. I dedicate the new species to Prof. Dr. V. Aellen, the Director of the Muséum d’Histoire naturelle, Geneva. Aokibates gen. n. Diagnosis: Family Haplozetidae. Prelamella short, a well-developed sub- lamella present, rostral setae arising on their cuspis. Sensillus long, with a small and clavate head. Notogastral surface foveolate. Four pairs of sacculi and fourteen pairs of genital, one pair of aggenital, two pairs of anal and three pairs of adanal setae present. Two or three pairs of areae porosae in marginal position. Legs I-III monodactylous, legs IV bidactylous. Type species: Aokibates yoshii sp. n. Remarks: The new taxon is related to Peloribates Berlese, 1908, however, it is the first genus of the family Haplozetidae which has partly monodactylous, partly bidac- tylous legs. I dedicate the new taxon to Prof. Dr. J. Aoki, the renowned Oribatologist. Aokibates yoshii sp. n. Measurements: Length: 272-297 um, width: 213-238 um. Dorsal side (Fig. 106): Rostrum truncate, its end punctate. Rostral, lamellar and interlamellar setae simple, its ratio: in>/e>ro, all finely ciliate (Fig. 108). Head of sensillus with some cilia. In the interlamellar region some fine transversal ribs present, sur- face smooth. Dorsosejugal suture convex. Pteromorphae well developed, ornamented by small foveolae. Whole surface of notogaster foveolate, but foveolae in the anterior region smaller than in the middle or posterior part of notogaster. All setae very fine, hardly discernible. Ventral side (Fig. 109): Epimeral surface ornamented with irregular spots, but behind sejugal apodemes, the ventral plate — with the exception of lateromarginal surface — foveolate, as is the notogastral surface. Epimeral setae simple and short. Sur- face of genital plates with longitudinal lines. Five pairs of comparatively long genital setae, anal and adanal setae minute. On the posterolateral margin of the ventral plate two or three pairs of small areae porosae present (Fig. 107). Material examined: Holotype: Pal-83/8, 35 paratypes: from the same sample, 7 paratypes: Pal-83/5. Holotype and 25 paratypes: MHNG, 17 paratypes (1021-PO-84): HNHM. Remarks: The new species stands on the ground of some characters very far from the other taxa of the family Haplozetidae. I dedicate the new species to Prof. Dr. R. Yoshii (Kyoto), for £ =x:=»s ve help dur- ing the collecting trips of Dr. B. Hauser. Rev. SUISSE DE ZooL., T. 95, 1988 57 874 S. MAHUNKA CHA 0000 00 II 00 Fics 106-109. Aokibates yoshii gen. n., sp. n. — 106: dorsal side, 107: body from posterior view, 108: prodorsum from lateral view, 109: ventral side. ORIBATIDS FROM SABAH (EAST MALAYSIA) III 875 Magyaria triungulata sp. n. Measurements: Length: 381-396 um, width: 257-287 um. Dorsal side (Fig. 110): Rostrum conical, rostral setae short, simple, finely barbed. Lamellae long, with a sharply pointed, long outer cuspis, lamellar setae arising near to it. A thin prelamella running from the inner side of lamellae anteriorly. Lamellar setae slightly stronger than rostral ones, interiamellar setae minute. Surface reticulate, the polygonal fields are smaller anteriorly and larger posteriorly. Sensillus clavate. Notogaster and pteromorphae as in other Magyaria species. Dorsal surface of notogaster also reticulate, however, a large area smooth medially. The polygonal fields are quadrate anteriorly and rounded posteriorly. All setae represented only by their alveoli. Ventral side (Fig. 111): Apodemes and bordures not strongly chitinized. Epimeral surface also reticulate, but laterally partly smooth, or ornamented by irregular spots. Medially a separated reticulate part present. All epimeral setae short and simple. “(MANA Sr © OWUY 111 Fics 110-111. Magyaria triungulata sp. n. — 110: dorsal side, 111: ventral side. 876 S. MAHUNKA There are five pairs of genital setae present. Ventral plate with polygonate sculpture con- sisting of large foveolae. All setae in anogenital region short and simple. Setae ad; in preanal position. Legs: All legs tridactylous. Material examined: Holotype: Pal-83/13, 8 paratypes: from the same sample. Holotype and 5 paratypes: MHNG, 3 paratypes (1022-PO-84): HNHM. Remarks: The type species of the genus Magyaria Balogh, 1963 has only one claw, and all the other heretofore known Magyaria species — excepting the bidactylous M. javensis Hammer, 1979 — have one claw on their legs. The new species is distinguished from all the others by its tridactylous legs. This example also shows the ambiguous taxonomical value of the number of claws, as seen in the family Scheloribatidae (Bischeloribates gen. n.). Phalacrozetes similis sp. n. Measurements: Length: 257-292 um, width: 188-203 um. Dorsal side (Fig. 112): Rostrum rounded, rostral setae comparatively long, arising far from each other, but on the dorsal surface. Lamellae long, lamellar setae aris- ing on their cuspis. Rostral and lamellar setae equal in length, interlamellar setae minute. Sensillus similar to that of the type species of the genus: long. Notogastral surface punc- tate. Areae porosae very small, A} and À, respectively originating between 73 and r, and r, and r;. All setae very minute, often only the alveoli present. Pteromorphae triangular (Fig. 114). Ventral side (Fig. 113): Epimeral surface ornamented only with fine sculpture. Apodemes and bordures weakly developed. All epimeral setae short and simple. Five pairs of genital setae present, the anterior one much longer than the others. Aggenital, anal and adanal setae very short. Setae ad; originating in front of pori iad. Material examined: Holotype: Pal-83/8, 8 paratypes: from the same sample, 2 paratypes: Pal-83/5. Holotype and 6 paratypes: MHNG, 4 paratypes (1023-PO-84): HNHM. Remarks: The new species is closely related to the type species of this genus from Thailand (Phalacrozetes sinuatus Aoki, 1965). The differences are tabulated below: sinuatus Aoki, 1965 similis sp. n. 1. Rostral setae very short, shorter than 1. Rostral setae long, much longer than distance between them. distance between them. 2. Areae porosae A; originating laterally 2. Areae porosae À; and A, originating very near to pori im (?!). respectively between setae 73 and r, and between /> and rj. 3. Setae ad; originating behind pori iad. 3. Setae ad; originating in front of pori iad. ORIBATIDS FROM SABAH (EAST MALAYSIA) III 877 114 Fics 112-114. Phalacrozetes similis sp. n. — 112: dorsal side, 113: ventral side, 114: prodorsum from lateral view. 878 S. MAHUNKA Se 0 AM o ho °° sa \ Z = D'E c UD SIR 4 \ |< ha Fics 115-117. Xylobates bisculpturatus sp. n. — 115: dorsal side, 116: ventral side, 117: prodorsum from lateral view. ORIBATIDS FROM SABAH (EAST MALAYSIA) III 879 Xylobates bisculpturatus sp. n. Measurements: Length: 448-583 um, width: 332-373 um. Dorsal side (Fig. 115): Rostrum rounded, rostral setae arising laterally. Lamellae well developed, lamellar setae arising on their cuspis (Fig. 117), both pairs thin- ner and shorter than the erectile interlamellar ones. Surface of prodorsum scarcely foveolate. Notogaster very wide. Dorsosejugal suture waved, medially concave. Surface ornamented with larger foveolae than those on prodorsum. Four pairs of areae porosae and ten pairs of minute notogastral setae present. Ventral side (Fig. 116): Apodemes and bordures partly well developed, sejugal and third apodemes connected medially. Epimeral surface partly foveolate, partly ornamented with irregular spots. Foveolae on epimere I smaller and more sparsely than on epimeres II or III. The double ornamentation mostly visible on epimere IV. The ornamentation of the ventral plate similar to that on notogaster. Five, sometimes six pairs of short genital, one pair of minute aggenital, two pairs of short anal and three pairs of different adanal setae present. Setae ad, very long, curved inwards, ad, only half as long as ad,, but slightly curved, ad; minute. Legs: All legs tridactylous. Material examined: Holotype: Pal-83/8, 40 paratypes: from the same sample, 9 paratypes: Pal-83/5. Holotype and 31 paratypes: MHNG, 18 paratypes (1024-PO-84): HNHM. Remarks: The new species is well characterized by the concave dorsosejugal suture and the characteristic sculpture of the dorsal and ventral side. The combination of these characters has been unknown in the heretofore described species. Xylobates paracapucinus sp. n. Measurements: Length: 337-371 um, width: 188-208 um. Dorsal side (Fig. 118): Rostral and lamellar setae short, thin, interlamellar ones much stronger, thicker and longer than the two preceding pairs (Fig. 120). Lamellar setae arising on the dorsal surface of prodorsum, far from lamellae. Sensillus reclinate, with slightly asymmetrically dilated head and 12-13 short bristles on its outer margin. Pteromorphae triangular. Four pairs of small areae porosae and ten pairs of minute notogastral setae present. Ventral side (Fig. 119): Apodemes and bordures weakly developed, epimeral surface with polygonate sculpture. Epimeral setae short and simple, epimeral setal for- mula: 3-1-3-2. Five pairs of short genital, one pair of aggenital, two pairs of anal and three pairs of adanal setae present. Among the adanal setae ad, and ad, much longer than ad;, and both preceding pairs straight. Legs: All legs monodactylous. Material examined: Holotype: Pal-83/8, 2 paratypes: from the same sample, 4 paratypes: Pal-83/5. Holotype and 4 paratypes: MHNG, 2 paratypes (1025-PO-84): HNHM. 880 S. MAHUNKA Fics 118-120. Xylobates paracapucinus sp. n. — 118: dorsal side, 119: ventral side, 120: prodorsum from lateral view. Remarks: The new species stands very near to Xy/obates triangularis Hammer, 1971 and X. capucinus Berlese, 1908, however, the latter has eleven pairs of notogastral setae, the preceding has more than 20 cilia on the sensillus and its areae porosae A; are located between setae pı and p>. The new species has ten pairs of notogastral setae, twelve bristles on its sensillus and its areae porosae A; are located between setae ps; and r, or between the two setae ps). ORIBATIDS FROM SABAH (EAST MALAYSIA) II 881 Xylobates rodriguezi sp. n. Measurements: Length: 287-327 um, width: 99-119 um. Dorsal side (Fig. 121): Rostral setae arising laterally on small tubercles. Lamellae gradually thinned forwards, lamellar setae arising on the dorsal surface of pro- dorsum. Interlamellar setae much longer and stronger than the preceding ones. All setae 122 Fics 121-123. Xylobates rodriguezi sp. n. — 121: dorsal side, 122: ventral side, 123: prodorsum from lateral view. 882 S. MAHUNKA finely ciliate. Sensillus long, directed backwards, its head dilated, hatchet-like, outer border with 6-7 cilia, ending in a stronger spine. Notogaster elongated, pteromorphae nearly triangular (Fig. 123). Ten pairs of short notogastral setae and four pairs of small and round areae porosae observable. Ventral side (Fig. 122): Apodemes weakly developed, sejugal apodemes reaching to the genital opening, ap. 3 directed slightly anteriorly. Epimeral surface, also medially, with some light spots. All epimeral setae fine and short, setae 4c not visible (!). Five pairs of genital setae arranged in a longitudinal line. Aggenital setae sometimes represented only by their alveoli. Anal and adanal setae also minute. Legs: All legs monodactylous. Material examined: Holotype: Pal-83/8, 13 paratypes: from the same sample. Holotype and 8 paratypes: MHNG, 5 paratypes (1026-PO-84): HNHM. Remarks: The new species is well distinguished from all closely related taxa by the form of its sensillus. I dedicate the new species to Mr R. B. Rodriguez, Puerto Princesa (Palawan, Philip- pines), for his help during the collecting trip of Dr. B. Hauser in 1983. Allozetes Berlese, 1913 The type species of the genus was described by BERLESE from Java. Since then the number of species rose due to the works of BALOGH (A. africanus Balogh, 1958) from Angola and HAMMER (A. franslamellatus Hammer, 1973 and A. dispar Hammer, 1973) from Samoa. The specimen from Sabah is identical with BERLESE’s species, and it seems on the ground of the notogastral sculpture to be closely related to Allozetes africanus Balogh, 1958 *, therefore I give hereunder a short redescription with the differential characters between the two species. Allozetes africanus Balogh, 1958 Measurements: Length: 287-297 um, width: 203-208 um. Dorsal side (Fig. 124): Rostrum incised. Rostral setae thinner than in the following species and with fine bristles. Sensillus more strongly dilated at its end and no bristles or ciliae on its basal part. Notogastral sculpture not as strong as in pusillus, the foveolae are smaller and the distance between them is greater than the diameter of one foveola. Setae ms and r; situated very near to each other. Ventral side (Fig. 125): Apodeme 2 and sejugal apodeme running farther from each other, so over a short distance sternal apodemes observable. Polygonal reticula- tion between anal and genital plates weaker than in the following species. Material examined Type series: * Both species described by HAMMER stand much farther from it. A. dispar may belong to an other genus (on the basis of the large areae porosae and the form of lamellae); A. translamellatus has a polygonate notogastral sculpture. ORIBATIDS FROM SABAH (EAST MALAYSIA) III 883 Fics 124-125. Allozetes africanus Balogh, 1958 — 124: dorsal side, 125: ventral side. Allozetes nusillus (Berlese, 1913) Measurements: Length: 238 um, width: 163 um. Dorsal side (Fig. 126): Rostrum with deep, but narrow incision medially. Rostral setae slightly dilated, distinctly barbed. Lamellae well developed, translamella only thinner medially, not interrupted. Sensillus gradually thickened distally and ver- ticillately ciliate also on its basal half. Anterior part of notogaster smooth (see Fig. 126), the foveolae in the middle part are very large (one foveola is larger than the distance between any two). Setae r; and ms stand comparatively far from each other. Median pore present. Ventral side (Fig. 127): Epimeral surface with some irregular spots. Apodemes 2 and sejugal apodemes connected with each other, no sternal apodeme obser- vable between them. Material examined: Pal-83/8: 1 specimen. 884 S. MAHUNKA ANN J G7 N 1,5 SS, KL N WE SY i 7 Sd uf ~ fr? 4 TS 2 Ph ' \ \ TTI ' eae €60 090 O nf ROR CXC] Ce) | ) 060665 00 & AA AO È o © Fics 126-127. Allozetes pusillus (Berlese, 1913) — 126: dorsal side, 127: ventral side. Allogalumna incompleta sp. n. Measurements: Length: 277-307 um, width: 198-218 um. Dorsal side (Fig. 128): Rostrum normally rounded. Rostral and lamellar setae long, both pairs originating near to rostrum and well visibly ciliate. Interlamellar setae minute, hardly visible. Sensillus very long, directed backwards. Linea L typical of the genus (Fig. 129). Dorsosejugal suture absent. Areae porosae Aa and A; nearly equal in size, or Aa smaller than A. All fields of pori nearly round. An unpaired porus present in the posterior part of notogaster medially. Ten pairs of alveoli visible. Pteromorphae ornamented by fine, radially arranged lineae. Ventral side (Fig. 130): Apodemes weakly developed, a short part of ap. 2, ap. sej. and ap. 3 observable. Epimeral setae comparatively long, 3b longest of all. Six pairs of genital setae present, three pairs originating on anterior margin much longer than the others. All other setae in the anogenital region very short. An unpaired area porosa postanalis present. Material examined: Holotype: Pal-83/8, 8 paratypes: from the same sample. Holotype and 5 paratypes: MHNG, 3 paratypes (1027-PO-84): HNHM. ORIBATIDS FROM SABAH (EAST MALAYSIA) III 885 130 Fics 128-130. Allogalumna incompleta sp. n. — 128: dorsal side, 129: prodorsum from lateral view, 130: ventral side. Remarks: The species is well characterizable by the large sensillus and the shape of areae porosae. On the ground of this combination of characters the new species may be distinguished from all other congeners. 886 S. MAHUNKA Fics 131-133. Pergalumna quadrimaculata sp. n. — 131: dorsal side, 132: prodorsum from lateral view, 133: ventral side. ORIBATIDS FROM SABAH (EAST MALAYSIA) III 887 Pergalumna quadrimaculata sp. n. Measurements: Length: 389-405 um, width: 275-300 um. Dorsal side (Fig. 131): Rostrum very wide, rounded anteriorly. All setae of prodorsum completely reduced, represented only by their alveoli. Sensillus (Fig. 132) hatchet-like with a small hyaline band on its distal end, directed laterally. Dorsosejugal suture interrupted, its median part absent. Pteromorpha with some fine lines bordered by some large irregular fields. Four pairs of oval areae porosae present, Aa very large, twice greater than A). Ventral side (Fig. 133): Apodemes and bordures very weakly developed. In the middle of epimeral region two pairs of large, oval spots present (hence the specific name), laterally some irregular spots also observable. All setae reduced, only a few alveoli visible: 2-0-2-1. Six pairs of genital, one pair of aggenital, two pairs of anal, three pairs of adanal setae present, with the exception of the three anterior genital setae all reduced. Well-developed postanal areae porosae also present. Legs: All legs tridactylous. Material examined: Holotype: Pal-83/8, 2 paratypes: from the same sample. Holotype and 1 paratype: MHNG, 1 paratype (1028-PO-84): HNHM. Remarks: The new species belongs to a group of species characterisable by 1. reduced setae on prodorsum, 2. interrupted dorsosejugal suture, 3. well dilated sensillus, 4. round areae porosae. It is distinguished from all related species by the characteristic hatchet-like sensillus with a hyaline band on its distal end. REFERENCES AOKI, J. 19650. Oribatiden (Acarina) Thailands. I. 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Revue suisse Zool. Tome 95 Fasc. 3 p. 889-899 Genève, septembre 1988 Trichostrongyloidea (Nematoda) parasites de Chiroptères néotropicaux. II. Nouvelles données sur le genre Cheiropteronema Sandground, 1929 par M.-C. DURETTE-DESSET * et C. VAUCHER ** Avec 4 figures ABSTRACT Trichostrongyloidea (Nematoda) parasites of neotropical Chiroptera. II. New data on the genus Cheiropteronema Sandground, 1929. — Cheiropteronema globocephala Sandground, 1929, a parasite of Artibeus spp., is recorded, in a few specimens only, from Central and South America. It is redescribed based on material found in Artibeus planirostris and A. literatus from Ecuador and Peru. The species is quite particular in some anatomical features compared to other Trichostrongyloidea. Occurrence in hosts is quite rare and its infestation rate low. The species is infesting apparently only some species of the genus Artibeus, but its distribution area is more restricted than that of its hosts. These indications suggest strongly that the genus Cheiropteronema could have, in opposition to other Trichostrongyloidea, a heteroxenic biology. The genus is re-defined. * Muséum national d’Histoire naturelle, Laboratoire de Zoologie-Vers associé au CNRS, 61, rue Buffon, F-75231 Paris Cedex 05, France. ** Museum d’Histoire naturelle, case postale 434, CH-1211 Genève 6, Suisse. REV. SUISSE DE ZOOL., T. 95, 1988 58 890 M.-C. DURETTE-DESSET ET C. VAUCHER INTRODUCTION Le genre Cheiropteronema Sandground, 1929 n’est actuellement connu que par une seule espèce, C. globocephala, et sur quelques spécimens: 1 mâle trouvé par Sandground dans le gros intestin d’un Artibeus jamaicensis yucatanicus au Yucatan; 1 mâle et 1 femelle trouvés dans l’intestin du méme höte et dans la méme région par CHITWOOD 1938; 1 male trouvé dans l’estomac d’un Artibeus lituratus par DURETTE-DESSET & TCHÉPRAKOFF (1976) en Guyane. De plus, l’espèce est signal&e par UBELAKER et al. (1977) chez Artibeus jamaicensis au Costa Rica et au Nicaragua; chez A. lituratus au Mexique et au Nicaragua; chez A. phaeotis au Costa Rica et au Mexique; chez A. toltecus au Mexique. Les auteurs ne précisent pas le pourcentage d’hötes parasites ni la charge parasitaire. Seules les têtes des spécimens trouvés chez A. jamaicensis au Costa Rica ont été examinées au microscope à balayage et photographiées '. Grâce à l’abondant matériel récolté par F. Bona et l’un de nous (Cl. V.) dans la Pro- vince de Loreto au Pérou, d’aoüt à novembre 1980, et par J.-M. Touzet en Equateur, d’aoüt 1985 a mars 1986, nous avons pu mettre en évidence les nombreuses particularités de ce genre, par rapport aux autres Trichostrongyloidea, et décrire de facon approfondie la femelle. Les autopsies de 20 Artibeus planirostris et 132 A. lituratus capturés lors des missions du Muséum de Genève au Paraguay de 1979 à 1985 se sont toutes révélées négatives pour ce genre. I. Redescription de Cheiropteronema globocephala Sandground, 1929 MATERIEL DE REDESCRIPTION Pérou (prov. Loreto): 170, 169, récoltés chez: — 1 Artibeus planirostris provenant de la Quebrada Coto (75 km au nord d’Iquitos), 15.X.1980: MNHG 980.598; — 12 Artibeus planirostris provenant de Samiria (200 km au sud-ouest d’Iquitos), 29.X. au 9.XI.1980: MNHN 980.599-607; 980.609-611; — 1 Artibeus lituratus provenant de Puerto Huaman (70 km au nord d’Iquitos), 12.X.1980: MNHG 980.597; — un fragment postérieur chez un Sfurnira lilium, même localité, 5.XI.1985: MNHG 980.608. Equateur (prov. Napo): 230, 279, récoltés chez: — 30 Artibeus planirostris provenant de San Pablo Kantesyia, 10.V.1985-22.III.1986: MNHG 985.880-888, 890.894; 986.684-695 et MNHN Paris 748 MC-751 MC; — 1 Artibeus lituratus provenant de la même localité, 25.XI.1985: MNHG 985.889. Localisation: Estomac et duodénum. Nématodes de taille et d’épaisseur relativement élevées pour un Trichostrongle (plus de 2 cm de long sur 300 a 500 um de large). Corps rectiligne. Tête poriant un capuchon céphalique, en forme de demi-cercle, plus large que haut. Oesophage court par rapport ! L’auteur signale aussi C. globocephala chez Carollia perspicillata au Costa Rica. Cette identi- fication n’etant accompagnée d’aucune description et Carollia n’étant, à notre connaissance (recherches en cours), jamais parasité par C. globocephala, nous préférons actuellement ne pas inclure Carollia dans le spectre d’hötes de C. globocephala. CHEIROPERONEMA SANDGROUND, 1929 891 à la longueur du corps (2 à 2,8% chez la femelle, 2,7 a 3,6% chez le mâle). Partie anté- rieure de l’oesophage élargie; partie postérieure rétrécie. Position de l’anneau nerveux variable, mais généralement proche de la fin de l’œso- phage. Position également variable du pore excréteur et des deirides situés en avant, au niveau ou en arrière de la fin de l’cesophage. Glandes excrétrices très développées, mais courtes. Champs médians individualisés, très développés. Musculature très importante, sa partie non contractile est très développée (fig. 1: B, C). Tete (fig. 1: A): en vue apicale, elle porte 2 grosses amphides, 4 papilles labiales externes, 4 céphaliques. Présence d’une petite dent cesophagienne dorsale. Cheiropteronema globocephala Sandground, 1929. A, ©, tête, vue apicale (980.597). B, ©, coupe transversale au milieu du corps (980.609). C, 9, id. (980.610). D, ©, extrémité antérieure, vue ventrale (980.610). E, id., vue laterale gauche (980.598). F, ©, detail du synlophe au niveau du champ lateral droit (980.610). Ech*+> AvB,C-—-50 im: D,E = 100-um; F’= 30’um. 892 M.-C. DURETTE-DESSET ET C. VAUCHER Synlophe (fig. 1: B, C): chez le © comme chez la 9, le corps est parcouru longitudi- nalement par des crêtes cuticulaires ondulées, qui débutent en arrière du capuchon céphalique et s’étendent jusqu’au niveau de la bourse caudale chez le mâle et jusqu’au niveau de la queue chez la femelle. Les premières crêtes naissent le long des champs latéraux, puis apparaissent le long des champs médians à partir de la moitié de la hauteur de l’oesophage. Entre l’hypoderme et la surface externe de la cuticule, on observe 3 couches distinctes, dont l’externe et l’interne apparaissent optiquement plus denses. La couche externe est régulièrement épaissie au niveau des crêtes, ce qui donne à la coupe l’aspect d’une roue dentée. Le nombre de crêtes augmente régulièrement d’avant en arrière. Chez le mâle, il se stabilise environ à la moitié du corps et varie de 39 à 47. Chez la femelle, il augmente cons- tamment de l’avant jusqu’au niveau de la queue et varie de 46 à 57. Les crêtes sont espacées à peu près régulièrement et de hauteur semblable, excepté les 3 crêtes situées en face des champs latéraux, qui sont plus proches entre elles et dont la médiane est plus petite. Male: chez un mâle long de 20,8 mm et large de 395 um dans sa partie moyenne, le capuchon céphalique est haut de 90 um sur 215 um de large. Anneau nerveux, pore excré- teur et deirides situés à 530 um, 620 um et 650 um de l’apex. Oesophage long de 570 um. Bourse caudale peu développée par rapport à la largeur du corps. Lobe dorsal bien développé. Côtes bursales courtes et épaisses, très groupées. Côte 2 plus courte que la 3, elle-même plus courte que les autres côtes. Côtes 4, 5, 6 de longueur équivalente. Suivant les spécimens, les côtes 4 et 6 peuvent être plus courtes ou plus longues que la 5. Côtes 8 courtes, naissant presque à la racine de la dorsale. Cette dernière, épaisse, est divisée en 5 rameaux à son extrémité, 2 paires de latéraux et un rameau médian, allongé, de forme triangulaire (fig. 2: A, B). Spicules sub-égaux, longs de 450 um. Ils portent 2 ailes bien développées, qui naissent asymetriquement sur le spicule, l’aile interno-dorsale étant la plus longue (fig. 2: D, E, F). Cône génitai très fortement développé et complexe, figuré en 2: C, D, G. A un faible grossissement, il apparaît sous forme triangulaire et mesure 80 um de haut sur 80 um dans sa plus grande largeur. Il porte une papille 0 ovalaire sur sa lèvre antérieure et 2 papilles 7 à extrémité arrondie sur sa lèvre postérieure. Le gubernaculum n’est visible que de profil. Il a la forme d’une mince lame aplatie, légèrement convexe vers l’arrière et mesure 65 um de haut (fig. 2: D, G). Variations dans la taille des spicules: la taille des spicules varie de 360 um a 510 um avec une moyenne de 423 um. Par rapport à la longueur du corps, la variation est de 20 à 28% avec une moyenne de 22%. Femelle: chez une femelle longue de 26,4 mm et large de 500 um dans sa partie moyenne, le capuchon céphalique est haut de 125 um sur 230 um de large. Anneau ner- veux, pore excréteur et deirides situés a 650 um, 765 um et 840 um de l’apex. Oesophage long de 630 um. Femelle didelphe. La vulve s’ouvre environ aux deux tiers du corps, à 9 mm de la queue. Vagina vera perpendiculaire à la paroi du corps, long de 125 um, séparant le vesti- bule en 2 parties de longueur équivalente. Vestibule de forme triangulaire, long de 200 um. Branche génitale antérieure: sphincter 95 um, trompe 360 um, utérus 4200 um, contenant 50 ceufs. Branche génitale postérieure: sphincter 105 um, trompe 310 um, utérus 4850 um, contenant 200 ceufs. Les ceufs mesurent 110 um x 80 um. Leur coque est épaisse. La plu- 893 CHEIROPERONEMA SANDGROUND, 1929 sii IT ZITTA Ses CORDA MT: FIG.-2. Cheiropteronema globocephala Sandground, 1929. Males. A, bourse caudale, vue ventrale (980.611). B, id. (980.609). C, cöne génital et gubernaculum, vue ventrale (980.609). D, id., vue latérale gauche (980.607). E, pointe d’un spicule (980.609). F, spicules (980.609). G, cOne génital et gubernaculum, vue latérale droite (980.609). Ech.: A,B,F = 100 um; C,D,E,G = 30 um. 894 M.-C. DURETTE-DESSET ET C. VAUCHER part des ceufs n’ont pas commencé leur division. Quelques-uns se trouvent au stade de 2 blastomères (jusqu’à 4 blastomères chez quelques femelles) (fig. 3). r, CD SD) or “i NS D HUN MT T ! LI >, LOTTA " | TT La MATTI SELE m AT li AN VU Me ut DIM I TAH  7 D 50 um F sopm G FIG: Cheiropteronema globocephala Sandground, 1929. Femelles. A, ovéjecteur, amphidelphe, vue latérale droite (980.603). B, ovéjecteur opisthodelphe (980.605). C, ovéjecteur prodelphe (980.602). D, E, queue (980.602), vue dorsale. F, G, œufs (980.603). Ech.: A,B,G,E: = 100 um} D,E,G = 50°um: CHEIROPERONEMA SANDGROUND, 1929 895 Queue très courte et épaisse, mesurant 280 um de long sur 200 um de large (chez d’autres spécimens, la queue est aussi un peu plus large que haute). Elle porte 4 petits tubercules terminaux, 2 sub-dorsaux, 1 ventral et 1 médian. Variations de l’appareil génital de la femelle: Ces variations ne portent pas sur la forme, ni sur la longueur des différents éléments composant l’appareil génital, mais sur leur position relative dans le corps. a) Le vagina vera est dirigé perpendiculairement à la paroi du corps et les 2 branches de l’ovéjecteur sont opposées (14 femelles, dont celle décrite ci-dessus). b) Le vagina vera est dirigé obliquement vers l’arrière, et soit les 2 branches de l’ové- jecteur (3 femelles), soit les 2 branches de l’ovéjecteur et les 2 branches utérines sont dirigées vers l’arriere (4 femelles) (fig. 3: B). c) Le vagina vera est dirigé obliquement vers l’avant, ainsi que la totalité des 2 branches génitales (ovéjecteur, utérus, ovaire) (3 femelles) (fig. 3: C). Variations dans le nombre d’oeufs: Chez la plupart des femelles, ce nombre est sensiblement équivalent dans les 2 branches et va d’une trentaine à plus de 200. Chez 4 femelles amphidelphes, le nombre est nettement inférieur dans la branche antérieure, de 4 fois moins a zero. Ceci suggere l’idée que les utérus pourraient se vider separement. Variations de la longueur de la queue: la longueur de la queue varie de 130 um à 280 um avec une moyenne de 190 um. Par rapport à la longueur du corps, la variation est de 0,55 a 1% avec une moyenne de 0,78. Discussion: Les spécimens ci-dessus présentent les mémes caractères que ceux du male décrit par Sandground et ceux de la femelle décrite par Chitwood sous le nom de globocephala. Nous les identifions donc à cette espèce. Cheiropteronema sp. (MHNG n° 980.612) Dans l’Artibeus planirostris PE 414, originaire de Samiria au Pérou, nous avons trouvé un mäle et une femelle, identifiables a Cheiropteronema globocephala et un frag- ment postérieur male. La bourse caudale de ce spécimen (voir fig. 4) diffère de celle de C. globocephala par des lobes latéraux plus développés, des cötes 8 courtes, naissant indé- pendamment de la côte dorsale, des côtes 2 à 6 globuleuses. En l’absence de données plus complètes, il ne nous paraît cependant pas possible d’attribuer un nom spécifique à ce spé- cimen. II. Particularités de Cheiropteronema globocephala a) Caractères anatomiques: — Animaux de grande taille (au-dessus de 2 cm) et épais (entre 300 et 500 um). — Oesophage élargi dans sa partie antérieure, sans différenciation musculaire et glandulaire visibles. 896 M.-C. DURETTE-DESSET ET C. VAUCHER FIG. 4. Cheiropteronema sp. ©, bourse caudale, vue ventrale (980.612). Ech.: 100 um. — Champs médians bien développés, champs latéraux très développés comme chez les larves 4 des Trichostrongles. — Différenciation de la musculature très nette, avec partie non contractile très déve- loppée. — Formation particuliere du synlophe, la cuticule se différenciant en 3 zones, dont l’externe et l’interne sont optiquement plus denses. — Femelles didelphes présentant trois types d’ovéjecteur: amphidelphe, opisthodelphe, prodelphe. Nous avons observé (cf. DURETTE-DESSET ef al. 1985) un phénomène semblable dans le genre Schulzia Travassos, 1937, Molineidae parasite d’Amphibiens. Mais, dans ce cas, les variations n’affectaient que l’ovéjecteur et non les utérus et les ovaires. CHEIROPERONEMA SANDGROUND, 1929 897 b) Localisation dans l’hôte: La localisation habituelle d’un Trichostrongle étant le duodénum, la recherche des Vers se fait généralement en séparant l’estomac de l’intestin grêle. Les Vers provenant du Pérou ont été récoltés de cette facon et nous avons retrouvé des fragments soit antérieurs, soit postérieurs. L’examen ultérieur des estomacs nous a permis, pour un lot, de compléter les morceaux manquants. Les autopsies des Vers provenant de l’Equateur ont été faites sans séparation de l’estomac et de l’intestin et la grande majorité des individus récoltés étaient entiers. Nous en concluons donc que, chez C. globocephala, les individus sont localisés soit dans l’estomac (cas le plus rare), soit dans l’intestin grêle (cas le plus fréquent), ou encore, vu leur grande taille, en partie dans l’estomac, en partie dans le pylore et en partie dans l'intestin grêle. c) Pourcentage d’hôtes parasités Artibeus planirostris (Spix) Equateur: 30/107, 18%; Pérou: 14/52, 27%; Paraguay: 0/20. Artibeus lituratus (Olfers) Equateur: 1/7, 14%; Pérou: 1/4, 25%; Paraguay: 0/132. Artibeus anderseni Osgood Pérou: 0/13. Artibeus fuliginosus Gray Pérou: 0/20. Artibeus watsoni ' Gray Pérou: 0/1. d) Charge parasitaire Elle reste très basse, de 1 à 5 Vers par individu hôte selon la répartition suivante: 21 hôtes parasités par 1 Ver; 13 par 2 Vers; 9 par 3 Vers; 1 par 4 Vers; 2 par 5 Vers. Vingt et un des 46 hôtes sont donc infestés par un seul individu. Mais, sur les 25 hôtes restants, 6 sont parasités par le même sexe, ce qui revient à dire que plus de la moitié des Artibeus sont parasités seulement par l’un des deux sexes. Sur les 27 Artibeus ainsi para- sités, 12 le sont par des mâles et 15 par des femelles. e) Répartition géographique de Cheiropteronema globocephala Cheiropteronema globocephala est connu actuellement de 6 régions: le Mexique, le Nicaragua, le Costa Rica, la Guyane française, l’Equateur et le Pérou et parasite le seul genre Artibeus. Sur les 7 espèces d’Artibeus ayant fait l’objet d’autopsies, C. globoce- phala a été retrouvé chez 4 espèces: À. jamaicensis, A. lituratus, A. phaeotis et A. toltecus. Vingt autopsies d’A. planirostris et 132 d’A. lituratus originaires du Paraguay étaient négatives. Le genre Artibeus est distribué du Mexique au nord de l’ Argentine (28° de latitude sud). D’après nos observations, la distribution de C. g/obocephala ne recouvre donc pas l’aire entiere de distribution de son höte. ' La systématique du complexe «jamaicensis» pose encore de nombreux problèmes aux Mammalogistes. Nous avons suivi l’avis du D' F. Baud, du Muséum de Genève, qui a déterminé les animaux provenant du Pérou et du Paraguay en accord avec la classification de KOOPMAN 1983. 898 M.-C. DURETTE-DESSET ET C. VAUCHER III. Remarques sur la biologie Le pourcentage d’hötes parasités d’une part et le nombre de parasites par höte d’autre part, sont tout à fait différents de ce qui est habituellement constaté dans les infestations par des Trichostrongles. Ces taux, au contraire, sont conformes à ce qui est observé dans les infestations par des Spirurides donc chez des parasites hétéroxènes. Il est presque certain que la biologie de Cheiropteronema est atypique pour un Trichostrongyloidea. La presence d’un höte intermédiaire véritable (c’est-à-dire obligatoire pour le cycle) est suggérée par le fait que la distribution géographique du parasite est plus étroite que celle de ses hötes. Ceci est cependant tellement contraire à ce que l’on sait sur la biologie des Tricho- strongyloidea que la présence dans le cycle d’un hôte intermédiaire paraténique (hôte de réencapsulement au sens de CHABAUD 1955) nous paraît étre l’éventualité la plus vraisem- blable d’autant plus que les Artibeus sont des animaux frugivores mais consommant aussi des Insectes, voire des petits Vertébrés (pour A. lituratus: cf. GARDNER 1977). IV. Definition du genre Molineidae. Animaux de grande taille. Tête avec capuchon céphalique plus large que haut. Oesophage plus élargi dans sa partie antérieure. Male avec bourse caudale atrophiée, mais lobe dorsal bien individualisé. Cône génital très développé. Gubernaculum présent, mais très peu marqué. Spicules avec ailes très développées, divisés en 3 pointes. Femelle didelphe, généralement amphidelphe, plus rarement avec ovéjecteur opisthodelphe ou prodelphe. Queue aussi large que longue, portant 4 petits tubercules. Parasites de Chiroptères frugivores néotropicaux. Espèce monotypique: Cheiropteronema globocephala Sandground, 1929. Les affinités phylétiques du genre Cheiropteronema ainsi que sa position systéma- tique seront traitées dans un article ultérieur, en même temps qu’un genre proche (études en cours) parasite de Carollia. Nous serons probablement amenés à les sortir des Anoplostrongylinae pour les ranger dans les Molineinae. REMERCIEMENTS Les auteurs remercient vivement les collègues qui leur ont procuré du matériel, J.-M. Touzet (Quito) et C. Dlouhy (Asuncion) ainsi que les participants aux missions sur le terrain au Pérou (F. Bona, Turin) et au Paraguay (C. Dlouhy; F. Baud, V. Mahnert, J.-L. Perret, P. Vaucher et C. Weber, Genève). F. Baud et L. Albujas (Quito) ont assuré l’identification des hötes. Les institutions suivantes ont facilité les récoltes sur le terrain: Ministerio de Agricultura, Direcciön general Forestal y Fauna à Lima et Iquitos, Ministe- rio de Agricultura y Ganaderia à Asuncion ainsi que le Ministerio de Agricultura y Gana- deria et le Museo Ecuatoriano de Ciencias naturales à Quito. Enfin, les premières missions du Muséum de Genève au Paraguay ont bénéficié de la collaboration du projet forestier de l’ Aide suisse au développement et aide humanitaire. CHEIROPERONEMA SANDGROUND, 1929 899 BIBLIOGRAPHIE CHABAUD, A. G. 1955. Essai d’interprétation phyletique des cycles évolutifs chez les Nématodes parasites de Vertébrés. Conclusions taxonomiques. Ann/s Paras. hum. comp. 30: 83-126. CHITWOOD, B. G. 1938. Some Nematodes from the caves of Yucatan. Carnegie Inst. Wash. Publ. 491: 51-66. DURETTE-DESSET, M. C. et R. TCHEPRAKOFF. 1977. Compléments morphologiques à l’étude de Chei- ropteronema globocephala Sandground, 1929. Remarques sur la position systé- matique et les affinités phylétiques du genre. Bull. Mus. natn. Hist. nat., Paris, 3° série, n° 405, zool. 282: 1091-1094. GARDNER, A. L. 1977. Feeding habits in Biology of Bats of the New World Family Phyllosto- matidae. Part II. Texas Tech Press, Lubbock, Texas. 364 pp. KooPMAN, K. F. 1977. Zoogeography in Biology of Bats of the New World Family Phyllosto- matidae. Part I. Texas Tech Press, Lubbock, Texas. 218 pp. SANDGROUND, J. H. 1929. Some new parasitic Nematodes from Yucatan (Mexico) including a new genus of Strongle from cattle. Bull. Mus. comp. Zool. Harv. 69: 515-524. UBELAKER, J. E., R. D. SPECIAN and D. W. DuszyNsKI. 1977. Endoparasites in Biology of Bats of the New World Family Phyllostomatidae. Part II. Texas Tech Press, Lubbock, Texas. 364 pp. Revue suisse Zool. Tome 95 Fasc. 3 p. 901-928 Genève, septembre 1988 A review of Axiocerylon Grouvelle (Coleoptera, Cerylonidae) with descriptions of new species Claude BESUCHET * and Stanislaw Adam SLIPINSKI ** With 38 figures ABSTRACT A review of Axiocerylon Grouvelle (Coleoptera, Cerylonidae) with descriptions of new species. — Species of Axiocerylon Grouvelle are reviewed, and an identification key is provided. The following new species are described: baloghi (New Guinea); bournei (New Britain); burckhardti (Borneo); decemcostatum (Sierra Leone); ghanense (Ghana); gomyi (Mascarene Is.); hammondi (Borneo); humerale (Sumatra); /oebli (Ivory Coast); luzonicum (Philippines); minimum (New Britain); myops (Philippines); orousseti (Philip- pines); peckorum (Fiji); roberti (Sumatra); solomonense (Solomon Is.); triste (Bali); variabile (Borneo) and venustum (Congo-Brazzaville). Axiocerylon Grouvelle Axiocerylon Grouvelle, 1918: 41. Type-species: Axiocerylon cavicolle Grouvelle, 1918, by subse- quent designation (SEN GUPTA & CROWSON, 1973. Paraxiocerylon Heinze, 1944: 20. Type-species: Axiocerylon (Paraxiocerylon) degeneratum Heinze, 1944, by monotypy. Decaxiocerylon Dajoz, 1982: 149. Type-species: Axiocerylon (Decaxiocerylon) nigeriense Dajoz, 1982, by original designation (syn. nov.). Diagnosis: Axiocerylon differs from other genera of Lapethini (as defined by SLIPINSKI 1984) by the presence of deep cavities and raised parts on the pronotum, by the * Museum d’histoire naturelle de Genève, CP 434, CH-1211 Genève 6. ** Institute of Zoology, Wilcza 64, 00-679 Warszawa, Poland. 902 CLAUDE BESUCHET AND STANISLAW ADAM SLIPINSKI antennal cavities of prosternum extending to hind-margin of prosternal hypomera, and by more or less sharply costate elytral intervals. Comments: The concepts of Axiocerylon by SLIPINSKI (1984) is slightly altered as the study of a large material suggests the synonymy of Paraxiocerylon with Axiocerylon. Characters such as antennal cavities, number of antennal segments and number of elytral costae are insufficient to separate subgenera as all possible character- combinations were observed. Microscopical examination shows that the antennal club of A. cavicolle is 2-segmented (fig. 13) rather than 1-segmented as previously stated. This is unlike other species where the antennal club is distinctly 1-segmented. In its elongate, piercing mouth parts (figs 2-4) Axiocerylon shows a close ressemblence to Angolon Dajoz, Thyroderus Sharp, Cautomus Sharp and some other genera included by SEN GUPTA and CROWSON (1973) in Aculagnathini (their mouth parts are figured and discussed by BESUCHET, 1972). The genera Lapethus Casey, Pseudolapethus Slipinski, Thyroderus Sharp, Axiocerylon Grouvelle and Angolon Dajoz form a distinct group within the Lapethini, defined by following combination of characters: head with distinct occipital line (probably correlated with adaptation to retract the head into the prothorax); prosternum produced anteriorly into a ‘‘median lobe”’ covering gular region of head (fig. 8); antennal cavities well developed and situated on hypomera rather than on median part of prosternum as in the Cautomus-complex; femoral lines more or less developed (the tarsal grooves in Angolon are originated from deep grooves before femoral lines as in Axiocerylon) (fig. 8); aedeagus without parameres (figs 15, 16). The subdivision of Axiocerylon into natural groups is not clear. Even though the number of antennal segments does not indicate phylogenetic relationship, we use it here for practical reasons. The three Afrotropical species setulosum Heinze (antenna 9-segmented), venustum sp. n. (8-segmented) and ghanense sp. n. (7-segmented) are closely related; they have almost the same pronotal and elytral sculpture, the same long erect squamiform setae on pronotum and elytra and similar dimensions; the first species is widely distributed throughout Africa, whereas the other two are localized. Of the 55 specimens of sefulosum from Banco, Ivory Coast, 50 have both antennae with 9 segments, three have one of the antennae with the segments III and IV fused though still distinct, one has both antennae with similarly fused segments III and IV and the last one has one of the antennae 8-segmented with the complete fusion of the segments III and IV, and the other one 9-segmented, with a fusion of segments III and IV. In venustum from the Niari Valley, Congo-Brazzaville, six specimens have both antennae 8-segmented, three have both antennae with the segments III and IV more or less fused though still distinct, and one has one of the antennae 7-segmented with the complete fusion of segments III and IV, and the other one 8-segmented with partial fusion segments III and IV. It is interesting to note that, apart from venustum and ghanense, Axiocerylon shows a decrease in the number of antennal segments from West to East (West Africa to Fiji). Antennae 10-segmented (Decaxiocerylon): 3 species from West and Central Africa; 9-segmented (Axiocerylon): 5 species from Africa and 1 from the Seychelles; 8-segmented: 3 species from the Mascarenes and Seychelles; 7-segmented: 5 species from the Indo- Malayan region; 6-segmented (Paraxiocerylon): 12 species from Indonesia (1), Sabah (1), from the Philippines (4) and the Australasian region (without Australia) (6). In the last group, 11 species have elytra with strongly prominent humeral angle forming a lobe; but A. beta Dajoz from Luzon lacks this lobe. Among the species with 7-segmented antennae, A REVIEW OF AXIOCERYLON 903 humerale sp. n. from Sumatra and hammondi sp. n. from Borneo have a distinct lobe, whereas the remaining four species do not. The Indo-australasian species have four carinae in alternate intervals on the elytron which are never reduced or interrupted as in Afrotropical (including Mascarenes and Seychelles) members of the genus. Whereas Decaxiocerylon Dajoz is a synonym of Axiocerylon, the situation is less clear for Paraxio- cerylon Heinze. More material from the Oriental region is needed to decide whether the latter name is synonym, or forms a subgenus or a genus. Geographic distribution of the 31 known species: Africa (10) Bali (1) Mascarenes (2) Philippines (4) Seychelles (2) New Guinea (2) Ceylon (1) New Britain (3) Sumatra (2) Solomon Is. (1) Borneo (3) Fiji (1) The African Axiocerylon, more frequent than the Asian species, are not rare in siftings of forest litter, rotten wood and bark. In Ivory Coast * (3-23.III.1977), Dr. I. Löbl has collected 84 specimens of Axiocerylon setulosum (63), decemcostatum (1), loebli (14), monstruosum (3) and cambeforti (3). In one case, the five species were found together in the same sample: an accumulation of dead leaves with broken branches and rotten wood in the Forest of Yapo. Material from the following institutions was examined: ANIC: Australian National Insect Collection, CSIRO, Canberra City, Australia (J. F. Lawrence); BMNH: British Museum (Natural History), London, England (R. D. Pope); FMNH: Field Museum of Natural History, Chicago, III. USA (L. Watrous); CAS: California Academy of Sciences, San Francisco, Cal. USA (D. Kavanaugh); DEI: Institut für Pflanzenschutzforschung, Eberswalde, German Democratic Republic (L. Dieckmann); MRAC: Musée royal de l’Afrique Centrale, Tervuren, Belgium (J. Decelle); MHNG: Muséum d’histoire naturelle, Genève, Switzerland; MNHN: Muséum national d’histoire naturelle, Paris, France (N. Berti); IZPAN: Institute of Zoology, Polish Academy of Sciences, Warsaw, Poland; TMB: Termeszetudomanyi Muzeum, Budapest, Hungary (Z. Kaszab); ZMB: Zoologisches Museuni Berlin, German Democratic Republic (M. Uhlig); ZML: Zoological Museum, Lund University, Lund, Sweden (R. Danielsson). We thank the curators and institutions mentioned above for the loan of material. KEY TO THE SPECIES For practical reasons, the antennal club is considered to be 1-segmented. The length is measured along the mid-line from the anterior margin of head to the apices of elytra. 1. Antenna 6-segmented; elytra usually with strongly prominent humeral angle PORC AMO DE (io EI tens eens ai eR OR eae a 2 * Species found in Ivory Coast were collected with support of the Centre Suisse de Recherches Scientifiques at Adiopodoumé. CLAUDE BESUCHET AND STANISLAW ADAM SLIPINSKI 904 nr ET FIG. 1. Axiocerylon monstruosum (Grouv.), dorsal view. Del. S. Vit. 10. HA. 122 A REVIEW OF AXIOCERYLON 905 Antenna 7 to 10-segmented; elytra usually without strongly prominent humeral anelesierminptatlobel(f1o330) EE Se disease e sl 13 Humeral angle acute but without strongly prominent lobe; anterior raised por- tion of pronotum not divided (according to original description); length: 22m Philippines Isl: Mindoro i... ata S. beta Dajoz Huameralsangle with strongly prominent lobe (fig. 17) .............:....... 3 Anterior raised portion of pronotum not divided, evenly convex (fig. 34); lenetn-#l.4- 1.6: mn: New Guinea. ici rie ea 4. baloghi sp. n. Anterior raised portion of pronotum sculptured, with prominences and depres- SECIS (CHS ALS IA) Soe age ees an ila e ied - Pronotum bearing three lateral lobes on either side (fig. 17) .............. 5 Bzonotumswith two lateral lobes (fig: 18) .::...:..::..................... 7 Anterior portion of pronotum distinctly raised along fore-margin and narrowly interrupted medially (fig. 17); length: 1.4 mm. New Britain ..... 3. bournei sp. n. Fore-margin of anterior portion of pronotum with two medially well separated [SROMMNT CIC ES eli O25 1) ea ia a na 6 Pronotal sides anterior to hind-angle strongly lobed (fig. 10); length: 1.2-1.4 mm. PNVENRT (GRIT ERPS Rist e e i 1. degeneratum Heinze Pronotal sides anterior to hind-angle straight (fig. 11); length: 1.6 mm. Eipimipp inesplislisaiuzom i per near. cn eda des 2. luzonicum sp. n. Eyes reduced to some coarse facets, arranged in one or two irregular rows . 8 Eyes well developed, consisting of numerous fine facets .................. 9 Anterior raised portion of pronotum with median transverse depression which is delimited by two transverse prominences in front and by four rounded pro- minences posteriorly (fig. 18); elytra with four hardly developed carinae each; lenothawless-07 mm. Philippines Isl.: Luzon. ... ............ 6. orousseti sp. n. Anterior raised portion of pronotum without transverse depression, with only four rounded prominences posteriorly (fig. 19); elytra with four weakly developed carinae each; length: 1.15-1.2 mm. Philippines Isl.: Luzon ...... Mln a ali 7. myops Sp. n. Anterior raised portion of pronotum with only two prominences posteriorly (fig. 25); protibia smooth, not denticulate; length 1.25 mm. Fiji Isl. ....... i coscosse 06 no echt Ppa see ARE ER 12. peckorum sp. n. Anterior raised portion of pronotum with four rounded prominences posteriorly; protibia denticulate on external margin ...................... 10 Antennae slightly longer, the segments IV and V as long as wide; elytral punc- tures smaller and numerous with intermediate punctures between the strial Howsgglenethesle3S emme Bat ee ern! 8. triste sp. n. Antennae shorter, the segments IV and V transverse; elytral punctures larger and less numerous without intermediate punctures between the strial rows... Hi Transverse groove of pronotum very deep, impunctate, shiny; anterior portion of pronotum distinctly raised along fore-margin and with four strongly raised prominences posteriorly (fig. 23); length: 1.05 mm. New Britain N SO VIE EBEN 9. minimum sp. n. Transverse groove of pronotum moderately deep, punctate; fore-margin of BiOnOnnInobralsedgg tgs ee ele ai i ae a DI 12 Anterior raised portion of pronotum with four strongly raised prominences; pronotal sides anterior to hind-angle strongly lobed; length: 1.2-1.4 mm. BOGHCOm SA DAs ENS Re ea 10. burckhardti sp. n. Rev. SUISSE DE ZooL., T. 95, 1988 59 906 JE 14. 16. 17. 18. Pike 22. CLAUDE BESUCHET AND STANISLAW ADAM SLIPINSKI Anterior raised portion of pronotum with four weak prominences; pronotal sides anterior to hind-angle straight (fig. 24); length: 1.3 mm Solomon Isl. STAR AM E ER N IRE Sa ae FIS IRR DIA li. solomonense sp. n. Antenna:7-segmented RUOLO LELIZIEENIEE,O 14 Antenna 8:to-10-segmentedì....;. nto. Oe REA 19 Pronotum and elytra with long erect squamiform setae (fig. 22); each elytron with two fine carinae; length: 1.75 mm. Ghana ............. 18. ghanense sp. n. Pronotum and elytra without erect setae; each elytron with four strongly raised carinae? Asia [LOL ORE SR a ER FO RA 15 Pronotum bearing two lateral lobes on either side; anterior raised portion of pronotum not divided, evenly convex (fig. 21); length: 1.4 mm. Sri Lanka Rate PA a es eine à ee de eA. (OVUM SS DIS KI Pronotum bearing three lateral lobes on either side (fig. 20); anterior raised portion of pronotum sculptured’... 25... <<. See 2 16 Median lateral lobe of pronotum large, high, strongly prominent; transverse groove of pronotum deep but broad, impunctate or with some punctures, shiny; larger blackish species... 20:0.) 220.43 Bee 17 Median lateral lobe of pronotum small, weakly prominent; transverse groove of pronotum deep but narrow, punctate; smaller brown species ........... 18 Humeral angle of elytra with strongly prominent lobe; anterior raised portion of pronotum with four rounded equidistant prominences (fig. 20); length: 1.85 mm. “Sumatra... SG eee NE a 13. humerale sp. n. Humeral angle of elytra without strongly prominent lobe; anterior raised por- tion of pronotum usually with two widely separated rounded prominences or, by duplication, with four rounded irregularly sized and spaced prominences; length: 1.7-1:9 mm. Bornéo: Sabah : 257 23) mer 14. variabile sp. n. Humeral angle of elytra with strongly prominent lobe; anterior raised portion of pronotum with median transverse depression which is delimited by a transverse prominence in front and by four rounded prominences posteriorly (fig. 26); length: 1.1 mm. Borneo:-Sarawak <<.) Soa 16. hammondi sp. n. Humeral angle of elytra without strongly prominent lobe; anterior raised por- tion of pronotum with only two weakly but widely separated prominences, without transverse depression anteriorly (fig. 29); length: 1.1 mm. Sumatra RA RR e a 15. roberti sp. n. Antenna 8-segmented 3... u ee oe N 20 Antenna 9 or 10-segmented ».: . ..... 2.2.0... Ge ee 25 Pronotum and elytra with long erect squamiform setae (fig. 30); elytral punctures small; length: 1.55-1.8 mm. Congo-Brazzaville .... 19. venustum sp. n. Pronotum and elytra without erect setae; elytral punctures a lot larger than in other species. Mascarenes and Seychelles Islands... fee 21 Third elytral interval distinctly carinate only posteriorly; elytra nearly as wide as long; length: .1.9-2:1 mm.:Mauritius 2... 22.2 22 re 20. vinsoni Dajoz Third elytral interval distinctly carinate along its entire length; elytra longer than: wide! sal Dakine Re LINE Da in I eee 22 Third antennal segment slightly shorter than 2nd, two times longer than 4th; lensth:71:3-2.0:mm: Reunion... AURA I PRES 21. gomyi sp. n. Third antennal segment about half as long as 2nd, as long as 4th; length: 0.8°mm.: Seychelles eee 22. sculpticolle (Grouvelle) 24. 25. 26. 27. 28. 29. 30. A REVIEW OF AXIOCERYLON 907 PMTCT ae seomentedes> re ee a A nl 24 EMEA MIO sesmentede ar ee ne aa 29 Pronotum and elytra with long erect squamiform setae (fig. 31)........... 25 Pronotum-and elytra without erect: setae (fig: 32)... cei ieee bee 27 Each elytron with two carinae; body rather flattened; pronotal sculpture little prommmentlengtih:-1.753-2.1 mm. Africas 2... ....2....2.7. 23. serulosum Heinze Each elytron with five or three carinae; body convex; pronotal sculpture SHONCNaDEO MINER n aa i 26 Second and fourth elytral intervals distinctly carinate anteriorly; pronotal base with a row of large punctures (fig. 31); length: 3.0-3.1 mm. Sierra Leone, Ivory (CORR o EE ERRORE DAI er 24. decemcostatum sp. n. Second and fourth elytral intervals flat or convex basally, never carinate; pro- notal base with a row of small punctures; length: 2.6-3.0 mm. Ivory Coast NII I le een den 25. loebli sp. n. Anterior transverse groove of pronotum distinctly punetured; three complete rows of punctures between the two interior carinae of elytra; length: 2.0-2.2 mm. Sevcnelles ae a ae 26. cavicolle Grouvelle Anterior transverse groove of pronotum not punctured; two complete rows of punctures between the two interior carinae of elytra, sometimes one, two or ühreezintenmeciaterpuneiures.at DASE... set e eta 28 Anterior transverse groove of pronotum larger; posterior raised portion of pro- notum with four rounded prominences (fig. 32); eyes well developed; length: PAO eo aia OTLiental Africa sr. Saal sera 27. kaszabi Heinze Anterior transverse groove of pronotum narrow and deep; posterior raised portion of pronotum with three prominences; eyes somewhat reduced; length: DAIUSSDIIPESTELLAEBEONEe nen ein ee de 28. grouvellei Dajoz Anterior transverse groove of pronotum narrower than second one; one rounded prominence each near either hind-angle of pronotum (figs 1, 37); pro- tibia strongly widened apically; length: 3.4-3.6 mm. Western Africa ....... n e wae! eut ende einer 29. monstruosum Grouvelle Anterior transverse groove of pronotum wider than second one; two rounded prominences each near either hind-angle of pronotum (fig. 38); protibia not Cee OMAP Calla mnt ee i en ita 30 Elytra with three rows of punctures anteriorly between sutura and first carina; length: 2.8-3.0 mm. Western and Central Africa........... 30. cambeforti Dajoz Elytra with two complete rows of punctures between sutura and first carina; femeth:#2-97-2-8 mm: Nigeria, Cameroon .....:.....2....... 31. nigeriense Dajoz I. SPECIES WITH 6-SEGMENTED ANTENNAE 1. Axiocerylon degeneratum Heinze Axiocerylon (Paraxiocerylon) degeneratum HEINZE, 1944: 20, fig. 3. Holotype: Papua New Guinea: Friedrich-Wilhelm-Hafen (TMB, examined). DAJOZ 1975: 1062, fig. 10. SLIPINSKI 1981: 144. Body short, oval. Colour brown to nearly black. Head with anterior clypeal margin prominent, scarcely sinuate laterally, lateral angles acute; surface coarsely punctured, punctures subcontiguous, intervals forming reticulate pattern. Eyes large, finely facetted. 908 CLAUDE BESUCHET AND STANISLAW ADAM SLIPINSKI Antennal segment II longer than III, club longer than the three preceding segments together. Pronotum (fig. 10) transverse (24: 35); anterior and posterior raised portions separated by a wide and deep groove ending in a large and very deep hole on either side; anterior portion with two rounded prominences anteriorly and four rounded prominences posteriorly, separated by a transverse depression; posterior raised portion with two rounded prominences; surface densely reticulated; pronotum bearing three lateral lobes on either side and hind-angles emarginated. Elytra longer than wide (45: 37); costae on intervals 3, 5, 7 and 9; interval 8 at base shortly carinate; costae comparatively well developed, shortly pubescent; strial punctures dense, deep, separated longitudinally by 0,4 times their diameter. Protibia strongly dentate. Prosternal process somewhat pointed medially. Length 1.2-1.4 mm. Material examined. Papua New Guinea: (NE) between Lae-Bulolo, Markham River, 6.1X.1968 (2, TMB); Wau, Mc. Adam Park, 29.VIII.1968 (1, TMB; 1, MHNG); (SE) Kiunga, 23.VII-2.VIII.1969, all leg. J. Balogh (7, TMB; 1, SAS; 1, MHNG); Friedrich-Wilhelm-Hafen, 1896, Birö (1, TMB). New Britain; Rabaui (Kezarat) 10-12.IX.1969, J. Balogh (1, TMB). 2. Axiocerylon luzonicum sp. n. This species is similar to degeneratum and differs as follows. Anterior portion of pro- notum not divided medially; posterior raised portion much wider and more clearly divided; hind-angles of pronotum straight (fig. 11). Length 1.6 mm. Material examined. Holotype: Philippine Islands: Luzon: Mt. Makiling, Lagunas, V.1968, R. A. Morse (FMNH). 3. Axiocerylon bournei sp. n. Fig. 17. This species, also similar to degeneratum, differs as follows. Anterior portion of pronotum (figs 17 and 33) distinctly raised along fore-margin and narrowly interrupted medially, with a larger median transverse depression posteriorly; pronotal transverse groove ending in a much larger hole on either side. Elytra with the carina more raised. Length 1.4 mm. Material examined. Holotype and one paratype: New Britain: Pomio, 8.VII.1979, J. D. Bourne (MHNG). In rotten wood. 4. Axiocerylon baloghi sp. n. Colour brown to nearly black, weakly shiny. Head with anterior clypeal margin pro- minent, scarcely sinuate laterally, lateral angles acute. Punctuation as in degeneratum. Eyes consisting of some coarse facets. Antenna as in fig. 12. Pronotum (fig. 34) transverse (31: 45), divided by wide and deep, transverse groove in an anterior and a posterior raised portion, the first not divided, evenly convex, the second shallowly divided medially; pro- notum bearing two lateral lobes on either side and hind-angles obtuse. Elytra slightly longer than wide (49: 48); alternate intervals carinate, Ist carina complete, 2nd and 3rd A REVIEW OF AXIOCERYLON 909 con Si en ER FIGS 2-4. Axiocerylon setulosum Heinze — 2: anterior part of body, dorsal view; 3: anterior part of body, laterodorsal view; 4: anterior part of head, with mouth parts, laterodorsal view. 910 CLAUDE BESUCHET AND STANISLAW ADAM SLIPINSKI evanescent posteriorly, 4th complete forming lateral border; strial punctures twice the size of pronotal ones, 0.4-0.5 times their diameters spaced from each other. Ventral side densely and coarsely punctured, femoral lines well developed. Aedeagus as in fig. 9. Pro- tibia strongly dentate as in fig. 14. Length 1.4-1.6 mm. Material examined. Holotype: Papua New Guinea: (NE) Wau, Mt. Kaindi, 19-24.VIII.1969, J. Balogh (TMB). Paratypes: same data as holotype (4, TMB; 1, MHNG); (NE) Wau, Golden Ridge, 3.IX.1968, J. Balogh (2, TMB; 1, MHNG; 1, IZPAN); Kaindi (Wau) 2200 m, 6.XII.1978, L. Deharveng (2, MHNG; 1, IZPAN); Eddy Creek 2050 m, J. Balogh, 30.VII.1968 (1, TMB). 5. Axiocerylon beta Dajoz Axiocerylon (Paraxiocerylon) beta Dajoz, 1981: 63, fig. 2. Holotype: Philippine Isl., Ile Min- doro, Puerto Galera (MNHN, not available for examination). According to Dajoz’s description and figure, the species seems well-characterized by the completely rounded clypeus, the anterior and posterior raised portions of pronotum which are not divided, and by the elytra lacking the usually strongly prominent humeral angle forming a lobe. Length 1.2 mm. 6. Axiocerylon orousseti sp. n. Fig. 18. Colour brown, weakly shiny. Head with anterior clypeal margin rounded medially, surface as in baloghi. Eyes reduced, consisting of 10-13 coarse facets in two irregular rows. Antennal segment III slightly shorter than II (5: 4, 5), club as long as the three preceding segments together. Pronotum (fig. 18) transverse (35: 47); anterior and posterior raised portions separated by a wide and deep, shiny impunctate groove; anterior portion with median transverse depression which is delimited by two transverse pro- minences in front and by four rounded prominences posteriorly; posterior raised portion shallowly divided medially; pronotum bearing two lateral lobes on either side and hind- angles obtuse. Elytra longer than wide (57: 52), with four hardly developed carinae each; carina II much shorter than III; 4th row along carina II with 16 coarse punctures; punc- tures 2.5-3 times larger in diameter than those on pronotum, spaced longitudinally in a distance of 0,5 times their diameter. Protibia widened apically, external margin serrate. Anterior part of ventrite I weakly concave medially; femoral lines well developed. Length 155-127 mm: Material examined. Holotype: Philippine Islands: Luzon: Baguio, 1500 m, 1.1.1980, J. Orousset (MHNG). Paratypes: as above but Sagada, 4.1.1980, J. Orousset (1, MHNG), same data as holotype (1, IZPAN). In leaf litter. 7. Axiocerylon myops sp. n. Fig. 19. Colour brown to nearly black, weakly shiny. Head with anterior clypeal margin prominent and acuminate medially, shallowly emarginate laterally. Eyes com- posed of 3-5 coarse facets; antennal segment II much longer than III (4: 2, 7), club longer A REVIEW OF AXIOCERYLON 911 than the three preceding segments together. Pronotum (fig. 19) transverse (30: 42); anterior and posterior raised portions separated by a wide and deep groove; anterior portion with four rounded prominences posteriorly; posterior raised portion shallowly divided medially; pronotum bearing two lateral lobes on either side and hind-angles obtuse. Elytra longer than wide (52: 45) with four weakly raised carinae each; carina II almost as long as III; 4th row along carina II consists of 17-18 punctures; strial punctures twice as long as those on pronotum, spaced from each other in a distance 0.6-0.7 times their diameter. Protibia widened apically, external margin dentate. Length 1.15-1.2 mm. Material examined. Holotype: Philippine Islands: Luzon: Baguio, 1500 m, 1.1.1980, J. Orousset (MHNG). Paratypes: same data as holotype (1. MHNG; 1, IZPAN). In leaf litter. 8. Axiocerylon triste sp. n. Colour brown. Head with anterior clypeal margin rounded medially, scarcely sinuate laterally. Eyes large, finely facetted. Antennal segment II longer than III (7: 5), IV and V as long as wide; club distinctly longer than the three preceding segments together. Pro- notum transverse (0.43/0.65 mm); anterior and posterior raised portions separated by a wide and deep groove; anterior portion slightly raised along fore-margin and with four rounded, weakly raised prominences posteriorly; posterior raised portion with two rounded prominences; pronotum bearing two lateral lobes on either side, hind-angles obtuse. Elytra longer than wide (0.95/0.70 mm), with four raised intervals sharply carinate; carina II shorter than III; the rows of punctures slightly irregular with additional punctures; nearly three rows between carinae II and III; 4th row along carina II composed of 24-25 punctures slightly larger than those on pronotum. Protibia widened apically, den- ticulate on external margin. Length 1.35 mm. Material examined. Holotype: Indonesia, Bali: Buyan Lake, 25.VIII.1985, J. Robert. In forest litter (MHNG). 9. Axiocerylon minimum sp. n. Colour brown. Head with anterior clypeal margin rounded. Eyes large, finely facetted. Antennal segment II longer than III (5: 3), IV and V transverse; club much longer than the three preceding segments together. Pronotum (fig. 23) transverse (0.37/0.51 mm); anterior and posterior raised portions separated by a very deep, impunctate, shiny groove; anterior portion distinctly raised along fore-margin and with four strongly raised pro- minences posteriorly; posterior raised portion with two rounded prominences; pronotum bearing two lateral lobes on either side and hind-angles weakly emarginated. Elytra longer than wide (0.68/0.55 mm), with four raised intervals sharply carinate; carina II as long as III; 4th row along carina II composed of 20 punctures; strial punctures twice as long as those on pronotum. Protibia widened apically, denticulate on external margin. Length 1.05 mm. Material examined. Holotype: New Britain: Pomio, 9.VII.1979, J. D. Bourne. Under rotten trunk (MHNG). 912 CLAUDE BESUCHET AND STANISLAW ADAM SLIPINSKI FIGS 5-7. Axiocerylon setulosum Heinze — 5: laterodorsal view of body; 6: pronotum, dorsal view; treatment by ultra-sound as removed setosity; 7: sculpture of elytra. Figs 2-7, SEM-pictures, Museum of Geneva. A REVIEW OF AXIOCERYLON 913 10. Axiocerylon burckhardti sp. n. Colour brown to nearly black. Head with anterior clypeal margin rounded medially. Eyes large, finely facetted. Antennal segment II longer than III (7: 5), IV and V transverse; club distinctly longer than the three preceding segments together. Pronotum transverse (0.40/0.59 mm); anterior and posterior raised portions separated by a wide and moderately deep, punctate groove; anterior portion with only four rounded, strongly raised prominences; posterior portion with two rounded, strongly raised prominences; pronotum bearing two lateral lobes on either side; hind-angles emarginate. Elytra longer than wide (0.85/0.65 mm), with four sharply carinate raised intervals; these carinae more raised that those of A. triste, minimum and solomonense; carina II shorter than III; two rows of large punctures between the carinae; 4th row along carina II composed of 20-21 punctures which are distinctly larger than those on pronotum. Metasternum and ventrite I coarsely punctured; femoral lines distinct. Protibia widened apically, denticulate on external margin. Length 1.2-1.4 mm. Material examined. Holotype: East Malaysia, Sabah: Poring Hot Springs, 550-600 m, 9-10.V.1987, D. Burckhardt and I. Löbl (MHNG). Paratypes: same data as holotype (4, MHNG; 1, IZPAN); Sabah: Poring Hot Springs, 500 m, 7.V.1987 (1, MHNG); Poring Hot Springs, Langanan Falls, 900-950 m, 12.V.1987 (1, MHNG); Croker Range between Kota Kinabalu and Tambunan, 1200 m, 19.V.1987 (1, MHNG); leg. D. Burckhardt and I. Löbl. Sifted leaf litter in Dipterocarpaceae forests. 11. Axiocerylon solomonense sp. n. Colour brown, weakly shiny. Head with anterior clypeal margin rounded medially, scarcely sinuate laterally. Eyes large, finely facetted. Antennal segment II slightly longer than III (4: 3) IV and V transverse; club much longer than the three preceding segments together. Pronotum (fig. 24) transverse (26: 38); anterior and posterior raised portions separated by a wide and moderately deep, punctate groove; anterior portion with only four weakly raised prominences; posterior raised portion with two rounded prominences; pronotum bearing two lateral lobes on either side and hind-angles obtuse. Elytra longer than wide (53: 40) with four raised intervals sharply carinate; carina II as long as III; 4th row along carina II composed of 20 punctures; strial punctures twice as long as those on pronotum, intervals between punctures about as long as diameter of punctures. Protibia widened apically, denticulate on external margin. Length 1.3 mm. Material examined. Holotype: Solomon Islands: Shortlands Nika, 22.IX.1965, P. Greenslade, Roy. Soc. Exped. Brit. Mus. 1966-1 (BMNH). Paratypes: data as holotype (1, BMNH; 1, MHNG; 1, IZPAN). 12. Axiocerylon peckorum sp. n. Colour brown. Head as in baloghi, eyes larger and finer faceted. Pronotum (fig. 25) transverse (26: 38); anterior raised portion with two weakly prominences posteriorly; posterior raised portion weakly divided medially; surface densely punctated. Elytra longer 914 CLAUDE BESUCHET AND STANISLAW ADAM SLIPINSKI than wide (47: 41); four carinae weakly developed and shortly pubescent, setae short, adpressed; strial punctures spaced in a distance of 0.5-0.8 times their diameters. Protibia smooth, not denticulate. Length 1.25 mm. Material examined. Holotype: Fiji: Viti Levu, Nandariratu, 1100 m, 16-20 August 1978, S. and J. Peck (ANIC). Fics 8-11. Axiocerylon — 8: A. cavicolle Grouv., ventral view; 9: A. baloghi sp. n., abdomen of male, ventral view; 10: A. degeneratum Heinze, pronotum, dorsal view; 11: A. /uzonicum sp. n., lateral margin of pronotum, dorsal view. Del. S. A. Slipinski. II. SPECIES WITH 7-SEGMENTED ANTENNAE 13. Axiocerylon humerale sp. n. Fig. 20. Colour brown to nearly black. Head with anterior clypeal margin acuminate medially; surface densely and coarsely punctured, dull; punctures subcontiguous, inter- vals forming a reticulate pattern. Eyes moderately large, oval, composed of four to five rows of facets. Antennal segment II twice as long as wide, III slightly longer than wide; A REVIEW OF AXIOCERYLON 915 16 Fics 12-16. Axiocerylon — 12: A. baloghi sp. n., antenna; 13: A. cavicolle Grouv., antenna; 14: A. baloghi sp. n., protibia and tarsus; 15: A. venustum sp. n., aedeagus, dorsal view; 16: A. cambeforti Dajoz, aedeagus, dorsal view. Del. S. A. Slipinski. club longer than the four preceding segments together. Pronotum transverse (36: 57); anterior and posterior raised portions separated by a wide and very deep groove ending in a large and very deep hole on either side; this transverse groove shiny, sparsely punc- tured; anterior portion with only four rounded equidistant prominences; posterior raised portion with two transverse prominences; pronotum bearing three lateral lobes on either side, hind-angles obtuse. Elytra longer than wide (67: 60); humeral angle with strongly prominent lobe; each elytron with sharp carina on ait Sth, 7th and 9th interval; carina I completely developed from base to apex of elytron, carina II shorter than III, both evanescent apically, IV forming lateral largin of elytron; strial punctures large, twice as large as those on pronotum, spaced from each other in a distance of 0.4-0.5 times their diameter; 4th row along carina II with 22-23 punctures. Protibia strongly widened apically, smooth, not denticulate. Ventral side coarsely punctured, ventrite I deeply impressed anteromedially; femoral lines scarcely visible. Length 1.85 mm. Material examined. Holotype: Sumatra: Mount Leuser, Katambe, 10.VII.1984, J. Robert. In rotten wood (MHNG). 916 CLAUDE BESUCHET AND STANISLAW ADAM SLIPINSKI 14. Axiocerylon variabile sp. n. This species is similar to humerale and differs as follows. Transverse groove of pro- notum impunctate or with only a few punctures. Anterior raised portion of pronotum usually with two widely separated rounded prominences; these have often on their inner side a more or less developed adpressed hump, giving four rounded or two transverse pro- minences. Humeral angle of elytra without strongly prominent lobe; but two specimens have a distinct, prominent lobe on each side! Ends of elytral carinae I slightly convergent in humerale, distinctly divergent in variabile; 4th row along carina II with 16-18 punctures. Length 1.7-1.9 mm. Material examined. Holotype: East Malaysia, Sabah: Crocker Range between Kota Kinabalu and Tambunan, 1270 m, 17.V.1987, D. Burckhardt and I. Löbl (MHNG). Paratypes: same data as holotype (16, MHNG; 2, IZPAN; 1, BM); Sabah: Crocker Range, 1200 m, 19.V.1987 (10, MHNG); Poring Hot Springs, Langanan Falls, 850-950 m, 12 and 14.V.1987 (7, MHNG); Poring Hot Springs, 500-600 m, 7, 9, 10 and 11.V.1987 (4, MHNG); leg. D. Burckhardt and I. Löbl. Sifted leaf litter. 15. Axiocerylon roberti sp. n. Fig. 29. Colour brown. Head with anterior clypeal margin acuminate medially; sur- face densely punctured. Eyes large, finely facetted. Antennal segment II nearly twice as long as wide, III small, as long as wide; club longer than the four preceding segments together. Pronotum transverse (27: 40); anterior and posterior raised portions separated by a narrow and deep punctate groove; anterior portion widely and shallowly divided medially; posterior portion with two transverse prominences; pronotum bearing three lateral lobes on either side and hind-angles obtuse. Elytra longer than wide (53: 43) with four sharp carinae; carina II shorter than III, both evanescent apically; strial punctures 1.5 times larger than those on pronotum, spaced in a distance of 0.5-0.7 times their diameter; 4th row along carina II with 21-22 punctures. Protibia strongly widened apically with smooth external margin. Base of ventrite I with shallow groove medially. Length 1.1 mm. Material examined. Holotype and one paratype: Sumatra: Mount Leuser, Katambe, 10.VII.1984, J. Robert. In rotten wood (MHNG). 16. Axiocerylon hammondi sp. n. Colour brown. Head with anterior clypeal margin slightly acuminate medially; sur- face coarsely punctured, punctures subcontiguous, spaces intervals forming a dull and reticulate pattern. Eyes large, finely facetted. Antennal segment II nearly three times as long as III (7: 2,5), club longer than the four preceding segments together. Pronotum (fig. 26) transverse (0.40/0.55 mm); anterior and posterior raised portions separated by a narrow and deep groove which is densely punctured; anterior portion with a shallow transverse depression which is delimited by a slightly and not divided transverse pro- minence in front and by four distinct rounded prominences posteriorly; posterior raised portion with four protuberances; pronotum bearing three lateral lobes on either side and hind-angles obtuse. Elytra longer than wide (0.70/0.60 mm); humeral angle with strongly A REVIEW OF AXIOCERYLON ©) DEDITI 0 yO 0 O O (o) & O o Fıcs 17-22. Axiocerylon — 17: A. bournei sp. n., dorsal view; 18: A. orousseti sp. n., head and pronotum, dorsal view; 19: A. myops sp. n., idem; 20: A. humerale sp. n., anterior part of body, dorsal view; 21: A. brincki Slip., head and pronotum, dorsal view; 22: A. ghanense sp. n., idem. Del. S. A. Slipinski. REV. SUISSE DE ZooL., T. 95, 1988 60 918 CLAUDE BESUCHET AND STANISLAW ADAM SLIPINSKI prominent lobe; each elytron with four sharply carinate costae; carina II shorter than III; strial punctures large, 2.5 times larger than those on pronotum, spaced in a distance of 0.8 times their diameter; 4th row along carina II with 14-15 punctures. Protibia widened apically, external margin denticulate. Length 1.1 mm. Material examined. Holotype: East Malaysia, Sarawak: 4th Division, Gunung Mulu N. P., nr. Base Camp, 50-100 m, V-VIII.1978, P. M. Hammond and J. E. Marshall (BMNH); under bark of cut logs. Fics 23-28. Axiocerylon — 23: A. minimum sp.n., pronotum and base of elytra, dorsal view; 24: A. solomonense sp. n., idem; 25: A. peckorum sp. n., idem; 26: A. hammondi sp. n., idem; 27: A. sculpticolle (Grouv.), pronotum, dorsal view; 28: A. cambeforti Dajoz, idem. Del. S. A. Slipinski. A REVIEW OF AXIOCERYLON 919 17. Axiocerylon brincki Slipinski Axiocerylon brincki Slipinski, 1985: 7, fig. 1. Holotype: Ceylon, Sabaragamuwa Prov., Deerwood, Kuruwita (ZML). Fig. 21. Head convex with anterior clypeal margin acuminate medially; surface densely punctured, punctures subcontiguous, forming a reticulate pattern. Eyes small, coarsely faceted, slightly prominent; antennal club 1-segmented. Pronotum (fig. 21) transverse, 0.53 times as long as wide; anterior raised portion not divided, evenly convex; pronotum bearing two lateral lobes on either side. Elytra as iong as wide, widest at anterior third; each elytron with 9 rows of punctures and four costae; costa I on 3rd inter- val complete, costa II on Sth interval extending from base to close to apex, costa III on 7th interval similar to costa II, costa IV on 9th interval forming lateral margin of elytron; strial punctures much larger than those on pronotum, standing 0.2 times their diameter apart. Prosternal process on ventral side flat, rounded apically; metasternum and ventrites coarsely punctured, femoral lines scarcely visible. Protibia denticulate on external margin. Length 1.4 mm. Material examined. Sri Lanka: Sabaragamuwa Prov.: Deerwood, Kuruwita, leg. Brinck, Ander- son, Cederholm (1, ZML). Malaise trap. 18. Axiocerylon ghanense sp. n. Fig. 22. This species is similar to A. setulosum (cf. p. 924) from which it differs in the 7-segmented antenna (9-segmented in setu/osum) with segment III slightly more than twice as long as wide; in the transverse pronotum (0.60/0.83 mm) which is widest at base, and bears weak prominences on its raised portions (2 on anterior and 4 on posterior por- tion) (fig. 22) compared to evenly convex raised portions in setu/osum (fig. 6); in the elytra (1.20/0.95 mm) which have four rows of punctures between the two external carinae (three in setulosum). Length 1.75 mm. Material examined. Holotype: Ghana: Ashanti region, Kwadaso, 320 m, 11.III.1969, S. Endrödy-Younga. At light (TMB). III. SPECIES WITH 8-SEGMENTED ANTENNAE 19. Axiocerylon venustum sp. n. Fig. 30. This species, also similar to A. setulosum (cf. p. 924), is very closely related to A. ghanense, and differs from the latter in the 8-segmented antenna with subegual segments III and IV, distinctly longer than wide. Aedeagus as in fig. 15. Length 1.55-1.8 mm. Material examined. Holotype: Congo-Brazzaville: Niari Valley, Meya, 14.111.1976, O. Berger (MHNG). Paratypes: same data as holotype (9, MHNG; 1, IZPAN). 920 CLAUDE BESUCHET AND STANISLAW ADAM SLIPINSKI 20. Axiocerylon vinsoni Dajoz Axiocerylon vinsoni DAJOZ, 1975: 1061, fig. 5. Holotype: ‘Ile Maurice, Mont Cocote’’, 8.VII.1956 (J. Vinson) (Muséum, Paris). DAJOZ 1980: 191, fig. 67 A. REMARKS. We were unable to find a specimen labeled as holotype of A. vinsoni in the collections of the Museum of Paris. However, in the Grouvelle collection is a specimen from the locality indicated by DAJOZ (1975), fitting the description, which is likely to be the holotype. Body wide, oval, black and shiny. Pubescence simple, very short, recumbent, not squamiform. Head with anterior clypeal margin rounded medially; surface with rather small punctures. Eyes reduced, composed of two rows of coarse facets. Relative length of antennal segments II-V as 4: 3: 1,5: 1. Pronotum transverse (28: 43), widest at basal third; anterior and posterior raised portions separated by a wide and deep, shiny impunc- tate groove; these raised portions weakly punctated, shiny, each with very shallow median groove. Elytra wider than long (42: 46), widest at basal third; each elytron with two costae (Sth and 7th interval); 3rd interval convex at base, distinctly carinate posteriorly; strial punctures spaced in a distance of 0.2 times their diameter. Ventral side of body punctured; prosternal process narrow, rounded apically; mesosternum scarcely concave; meta- sternum flat, without groove; femoral lines distinct. Length 1.9-2.1 mm. Material examined. Mascarene Islands, Mauritius: Mont Cocote, 8.XII.1956, J. Vinson (1, MNHN, holotype?); Mont Cocote, 600 m, 29.1.1971, Y. Gomy; sifting (2, MHNG; 1, IZPAN); Macabe forest, 600 m, 21.1.1971, Y. Gomy; sifting (3, MHNG); Mont Le Pouce, 700 m, 20.XII.1974, P. Schauenberg (2, MHNG). 21. Axiocerylon gomyi sp. n. Similar to vinsoni but body more elongate oval, vertical punctures larger, eyes larger, composed of 4-5 rows of small facets. Relative length of antennal segments II-IV as 4: 3: 1.5. Pronotum (fig. 35) transverse (27: 40); posterior raised portion widely and shallowly divided medially. Elytra longer than wide (71: 63), widest at basal fourth; each elytron with three costae on 3rd, Sth and 7th interval; costa I complete, II joining costa I near apex, III complete, forming lateral margin of elytron; strial punctures dense, spaced in a distance of 0.2-0.3 times their diameter. Ventral side as in vinsoni but mesosternum deeply concave, metasternum impressed medially and femoral lines scarcely visible. Length 1.2-2.0 mm. Material examined. Holotype: Mascarene Islands, La Réunion: Hauts Sainte Rose, 25.X.1970, Y. Gomy; sifting (MHNG). Paratypes: all from La Réunion and leg. Y. Gomy; same data as holotype (10, MHNG; 3, IZPAN); Philippe, forét de Mare Longue (7, MHNG; 1, IZPAN); riviére Mare Longue, 450 m, 15.11.1971 (4, MHNG); Takamaka, 26.1.1972 (3, MHNG). 22. Axiocerylon sculpticolle (Grouvelle), comb. n. Thyroderus sculpticollis GROUVELLE, 1918: 44, 47 , PI. II, fig. 12. Holotype: Seychelles Islands, Silhouette (BMNH, examined). Remark. This species is known from the holotype only. Due to the poor condition of the specimen (see the note of Hugh Scott in GROUVELLE’s paper on p. 45) it is not oa Fics 29-32. A REVIEW OF AXIOCERYLON 4 O o\f O ool0 0oloof0 0910 OF” 0619 OF 0 of 0 of © sato) 00}0 Cho; O0 oio Pa Op O o°kO OO o° O OÙ o TORI O vo On? lo) or He 00,010 O) 0100 © à 9: Ore ‘Oi,0: 0 0 © O0 ° 0 00 (e) ©) (o) (©) SSR (e) essere à OOO 2206000009 LB 921 Axiocerylon, dorsal view — 29: A. roberti sp. n.; 30: A. venustum sp. n.; 31: A. decemcostatum sp. n.; 32: A. kaszabi Heinze. Del. S. A. Slipinski. x 922 CLAUDE BESUCHET AND STANISLAW ADAM SLIPINSKI possible to give a full description of the species, which is apparently wingless. According the original description, a second specimen is known from Mahé: Morne Blanc; it seems to be lost. Similar to A. vinsoni and gomyi in the 8-segmented antennae and the pronotum (fig. 27). The species differs from vinsoni and gomyi in the antennal segment III which is as long as IV and about half as long as II. Elytra as in gomyi. Length 0.8 mm. This is the smallest Axiocerylon sp. known so far. Material examined. Seychelles Islands, Silhouette: in the forests of Mont Pot-a-eau, at high elevation, 1908 (Percy Sladen Trust Expedition) (BMNH, holotype). IV. SPECIES WITH 9-SEGMENTED ANTENNAE 23. Axiocerylon setulosum Heinze Axiocerylon setulosum HEINZE, 1944: 18, fig. 2. Holotype: Cameroon, Soppo, 800 m (ZMB, examined). DAJOZ 1975: 1062, fig. 9. Body elongate oval, rather flattened. Colour brown to nearly black. Pronotum and elytra with long, yellow, erect, squamiform setae and short, fine, recumbent setae (figs 3, 5, 7). Head with anterior elypeal margin acuminate medially and emarginate at apex (fig. 4); surface densely punctured, punctures slightly smaller than facets of eyes, each with a fine seta. Eyes large, composed of 4-5 rows of small facets. Relative length of antennal segments II-V as 5: 2: 1.5: 1.5, III slightly longer than wide. Pronotum (fig. 6) transverse (27: 34), widest at basal fourth; anterior and posterior raised portions punc- tured, evenly convex, separated by a wide and deep, shiny impunctate groove. Elytra longer than wide (47: 38) with two weakly raised costae on 6th and 9th interval (fig. 5); costa I ending close to apex, II forming lateral margin of elytron; 2nd and 4th interval weakly convex in basal half; three rows of punctures between the two external carinae; strial punctures subequal, separated by one diameter. Ventral side of body punctured, pronotal process narrow, rounded apically; mesosternum scarcely concave; metasternum flat but with fine median groove; femoral lines distinct. Length 1.75-2.1 mm. Material examined. More than 100 specimens (MHNG, MRAC, IZPAN, TMB, ZMB) from Sierra Leone, Ivory Coast, Ghana, Togo, Cameroon, Congo Brazzaville and Zaire. 24. Axiocerylon decemcostatum sp. n. Fig. 31. Body elongate oval, convex, nearly black. Pronotum and elytra with long, yellow, erect squamiform setae and short, recumbent squamiform setae. Head with anterior clypeal margin acuminate medially; surface convex, coarsely and densely punc- tate; punctures spaced in a distance of 0.2 times their diameter, intervals forming reticulate pattern. Eyes large, composed of 5 rows of small facets, smaller than vertical punctures. Relative length of antennal segments II-V as 6: 3: 3: 2,5. Pronotum (fig. 31) transverse (39: 67) with strongly prominent sculpture, widest at basal fourth; anterior raised portion subdivided transversally by a distinct transverse groove connected on each side to the very large and deep, shiny impunctate groove which is separating anterior and A REVIEW OF AXIOCERYLON 923 posterior raised portions; posterior raised portion faintly transversally carinate, without protuberances; tubercle near hind-angles as long as wide; base of pronotum forming a well delimited, depressed ribbon with a row of large punctures parallel to basal margin. Elytra slightly longer than wide (77: 74); each elytron with 5, not sharply carinate costae; costa I and costa II on basal half of 2nd and 4th interval; costa III on 6th interval, carinate apically; costa IV on 8th interval, beginning behind the base and slightly shorter than costa III; costa V on 10th interval, forming lateral margin of elytron; strial punctures subequal, separated by one diameter. Metasternum flat but with fine median groove; femoral lines distinct. Length 3.0-3.1 mm. Material examined. Holotype: Sierra Leone: Guma Mountain, 500 m, 18.1.1979, J. Klapperich (MHNG). Paratypes: same data as holotype (1, MHNG; 1, IZPAN). Ivory Coast, Agboville: Forét de Yapo, near Yapo-Gare, 21-22.111.1977, I. Löbl (1, MHNG). 25. Axiocerylon loebli sp. n. This species is similar to decemcostatum and differs as follows. Body wider; vertical punctures smaller, as large as facets of eyes, each with a short squamiform seta; antennal segment III slightly longer than IV. Pronotum (fig. 36) strongly transverse (37: 63), with the same sculpture as decemcostatum; tubercle near hind-angles longer than wide; base of pronotum with a row of small punctures parallel to basal margin. Elytra longer than wide (71: 68); each elytron with 3 sharp costae; costa I on 6th interval, complete, ending close to apex; costa II beginning behind the base, less raised than costa I; costa III on 10th interval, complete, forming lateral margin of elytron; 2nd and 4th intervals more or less corvex basally, never carinate; strial punctures spaced in a distance of 1-2 times their diameter. Length 2.6-3.0 mm. Material examined. Holotype: Ivory Coast, Abidjan: Parc national du Banco, 5.111.1977, I. Löbl, sifting of barks and ded trees (MHNG). Paratypes: same data as holotype (11, MHNG; 2, IZPAN). Ivory Coast, Agboville: Forêt de Yapo, near Yapo-Gare, 21-22.111.1977, I. Lobl; sifting in forest (1, MHNG). 26. Axiocerylon cavicolle Grouvelle Axiocerylon cavicolle GROUVELLE, 1918: 42, Pl. II, fig. 13. Lectotype (designated by DAJOZ, 1980: 192, figs 67B, C, D): Seychelles Islands: Silhouette (MNHN, examined). HETSCHKO 1930: 98. DAJOZ 1975: 1062, figs 6-8. Body wide, oval, convex, nearly black. Pubescence scarcely distinct, with very short, fine, recumbent setae. Head with anterior clypeal margin rounded; surface densely and coarsely punctured, punctures subcontiguous, intervals forming reticulated pattern. Eyes strongly reduced, composed of 5-7 coarse facets. Antenna (fig. 13) thin, with 2-segmented club, segments only visible in microscopic preparation; relative length of segments II-V as 4: 2: 2: 1.5. Pronotum transverse (28: 43) with sculpture similar to decemcostatum but raised portions transversally carinate, tubercle near hind-angles more slender, longer than wide and base without well delimited, depressed area; anterior transverse groove of pro- notum distinctly punctured; base with a fine row of punctures. Elytra as long as wide (51: 924 CLAUDE BESUCHET AND STANISLAW ADAM SLIPINSKI Fics 33-38. Axiocerylon, pronotum, dorsal view — 33: A. bournei sp. n.; 34: A. baloghi sp. n.; 35: A. gomyi sp. n.; 36: A. loebli sp. n.; 37: A. monstruosum (Grouv.); 38: A. cambeforti Dajoz. Del. Cynthia Lagier. A REVIEW OF AXIOCERYLON 925 50), each elytron with 3 sharp costae; costa I on 3rd interval, complete, wider, rounded and prominent at apex of elytra; costa II on 6th interval, ending before apical margin; costa III on 8th interval forming lateral margin of elytra; three complete rows of punctures between the two interior costae; strial punctures separated by 2-3 diameters. Ventral side as in fig. 8; metasternum flat, without median groove; ventrite I flat; femoral lines distinct. Length 2.0-2.2 mm. Material examined. Seychelles Islands: Silhouette, 1908 (Percy Sladen Trust Expedition) (1, BMNH; 2, MNHN). Mahé, at high elevation in the forests, 1908 (idem) (1, BMNH); Mahé, Congo Rouge, 10.11.1971, J. Beneteau (2, MHNG; 1, IZPAN) and Cassedents, 300 m, 10.11.1971, J. Beneteau (1, MHNG); under barks, in rotten trunk. 27. Axiocerylon kaszabi Heinze Axiocerylon kaszabi HEINZE, 1944: 16, fig. 1. Holotype: Kenya: Lac Djipe (TMB, examined). POPE 1962: 440. Dasoz 1975: 1062, fig. 11. Fig. 32. This species is similar to cavicolle and differs as follow. Body more elongate oval. Eyes large, composed of 4-5 rows of small facets. Antenna thick, with 1-segmented club; relative length of segments II-V as 4: 2.5: 2.5: 2. Pronotum transverse (30: 42); anterior transverse groove not punctured; anterior raised portion not transversally carinate but rounded; posterior raised portion with four rounded prominences; tubercle near hind-angles wider. Elytra with two complete rows of punctures between the two interior costae, sometimes one, two or three intermediate punctures at base. Metasternum with a deep, rounded depression posteriorly; base of ventrite I with a deep, transverse depression; femoral lines scarcely visible. Length 2.0-2.2 mm. Material examined. Kenya: Lac Djipe, 1904, Kittenberg (holotype, TMB); Shimba Hills, Makadara Forest, 400 m, 30.X1.1974, V. Mahnert and J.-L. Perret (1, MHNG); Lamu Distr., forest near Witu, 26.X.1977, same collectors (6, MHNG; 2, IZPAN). Tanzania: Arusha-Chini, 1904, Kit- tenberg (1 paratype, TMB); Uluguru Mts., Bunduki, 1300 m, P. Basilewsky and N. Leleup, humus in rain forest (1, BMNH); Tanga Prov., Mlingano, Geigletz Estate, R. C. H. Sweeney; at light (3, BMNH); Moba, 780 m, XI.1957, H. Bomans; at light (1, MRAC). DAJOZ (1984: 26) recorded the species from Malawi (Mulanje, Lichenya, 1800 m). 28. Axiocerylon grouvellei Dajoz Axiocerylon grouvellei DAJOZ, 1975: 1059, figs 1, 2. Holotype: Sierra Leone: Rhobomp (MNHN, examined). The species is similar to kaszabi from which it differs in the more reduced eyes, in the narrower and deeper anterior transverse groove of the pronotum, in the posterior raised portion with three rounded prominences and in the larger punctures on the base of pronotum. Length 2.15 mm. Material examined. Sierra Leone: Rhobomp, Coll. Grouvelle (holotype, MNHN). 926 CLAUDE BESUCHET AND STANISLAW ADAM SLIPINSKI V. SPECIES WITH 10-SEGMENTED ANTENNAE 29. Axiocerylon monstruosum (Grouvelle) Cautomus monstruosus GROUVELLE, 1905: 109. Holotype: Liberia: Mont Coffée (MNHN, examined). Axiocerylon monstruosum GROUVELLE, 1918: 42. HETSCHKO 1930: 99. HEINZE 1944: 16. Pope 1955: 152. DaJoz 1975: 1062 (monstrosum). Fig. 1. Body elongate oval, convex, nearly black. Pubescence composed of short, yellow, recumbent, squamiform setae. Head with anterior clypeal margin rounded; sur- face densely and coarsely punctured, punctures subcontiguous, intervals forming reticulated pattern. Eyes large, with small facets. Antenna thick; relative length of segments II-VI as 6: 4: 3,5: 3: 3. Pronotum (fig. 37) transverse (40: 75) with strongly pro- minent sculpture; anterior transverse groove narrower than second one: raised portion between these two impunctate grooves with two transverse rounded prominences; posterior raised portion with four rounded prominences; only one elongate, rounded tubercle near each hind-angle; the flat area on the base of pronotum particularly long, with 2-3 irregular rows of punctures. Elytra longer than wide (87: 73); each elytron with 3 sharp costae; costa I on 3rd interval, complete but slightly carinate near the apex, costa II on 6th interval, ending before apical margin; costa III forming lateral margin of elytron; 3 rows of punctures between suture and costa I and between costa II and III respectively; strial punctures separated by 2 diameters. Ventral side of body punctured; prosternal process comparatively short, straight at apical margin; metasternum with median groove; ventrite I concave antero-medially; femoral lines distinct. Protibia strongly widened apically. Length 3.4-3.6 mm. This is the largest Axiocerylon sp. known so far. Material examined. Liberia: Mont Coffée, 1897, O. F. Cook and R. P. Currie (holotype, MNHN; 1, DEI). Sierra Leone: Guma Mountain, 500 m, 18.1.1979, J. Klapperich (2, MHNG). Ivory Coast, Agboville: Forét de Yapo, near Yapo-Gare, 21-22.111.1977, I. Löbl (2, MHNG; 1, IZPAN). Cameroon: Bibundi (1, TMB). | DAJ0Z (1975: 1063) recorded the species from Guinea (N’Zérékoré). 30. Axiocerylon cambeforti Dajoz Axiocerylon cambeforti DAJOZ, 1984: 24, figs 1-3. Holotype: Ivory Coast: Forêt de Tai (MNHN, examined). This species is similar to monstruosum from which it differs as follows. Body wider. Head with anterior clypeal margin acuminate medially and with fine, longitudinal, median carina between antennae and eyes. Pronotum (figs 28, 38) transverse (37: 67); anterior transverse groove wider than second one; raised portion between these impunctate grooves entirely carinate, lacking prominences; two coupled elongate tubercles near each hind- angle; flat area on the base of pronotum narrower, smooth. Elytra (71: 75) wider than long; costae II and III in profil more or less distinctly sinuate. Prosternal process acuminate apically; femoral lines indistinct. Protibia not widened apically. Aedeagus as fig. 16. Length 2.8-3.0 mm. A REVIEW OF AXIOCERYLON 927 Material examined. Ivory Coast, Abidjan: Parc national du Banco, 5.111.1977, I. Löbl (1, MHNG); Agboville: Forêt de Yapo, near Yapo-Gare, 21-22.111.1977, I. Löbl (2, MHNG); Forêt de Tai, VII.1980. Y. Cambefort (holotype, MNHN). Ghana, Volta region: Kpeze, 400 m, 29.VIII.1967 (1, TMB); Ashanti region: Kwadaso, 320 m, 11.111.1969, at light (1, TMB); same region: Bobiri Forest res., 320 m, 27.111.1966 and 1.11.1969 (3 , TMB): same region: Abofour, Opro river, 320 m, 2-7.1V.1966 (1, TMB; 1, MHNG); all specimens from Glana leg. S. Endrödy-Younga. Togo: Palimé, Forêt de Klouto, 20-24.1V.1974, S. Vit (4, MHNG; 1, IZPAN). Cameroon, without data (1, BMNH). Guinea: Mont Nimba, NE, 500-700 m, A. Villiers (1, BMNH). Congo-Brazzaville: Kindamba, Meya, Bangou Forest, 9.XI.1963, S. Endrödy-Younga (1, TMB). Zaire: Haut-Uele, Moto, 1922, L. Burgeon (1, MRAC); Iranyi, Luhoho River, 900 m, 10.IX.1957, E. S. Ross and R. E. Leech (5, CAS). 31. Axiocerylon nigeriense Dajoz Axiocerylon nigeriense DAJOZ, 1982: 147, figs la, b. Holotype: Nigeria: Ebubu (Mus. Helsinki, not examined). DAJOZ 1984: 26. This species is similar to cambeforti and is distinguished by the two rows of strial punctures between sutura and costa I (three rows in monstruosum and cambeforti). Length 2.7-2.8 mm. Material examined: Nigeria, W. State: Ile Ife, IX.1973, J. T. Medler (1, MHNG). Cameroon: Matute, Tiko PI., 1.V.1949, B. Malkin (1, CAS). DAJOZ (1984: 26) recorded the species from the République centrafricaine (Bozo, lac du Sorier). REFERENCES BESUCHET, C. 1972. Les Coléoptères Aculagnathides. Revue suisse Zool. 79: 99-145. Dasoz, R. 1975. Description de Coléoptères nouveaux de la famille des Cerylonidae. Bull. Mus. natn. Hist. nat. Paris, 3° sér., Zool. 162 (1974): 1059-1067. — 1980. Insectes Coléoptères: Colydiidae et Cerylonidae. Faune de Madagascar 54: 256 pp. — 1981. Coléoptères Cerylonidae nouveaux ou peu connus des îles Philippines. Bull. Soc. ent. Fr. 86: 60-67. — 1982. Coléoptères Cerylonidae et Euxestidae de la faune africaine. Bull. Soc. linn. Lyon (5) 51: 147-160. — 1984. 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La faune des Scorpions de l’Equateur. I. Les Buthidae. Systé- Dratiattegel#b:0220LFaplIIeh tina ES GERY, J., P. PLANQUETTE et P. Y. LE Barr. Nomenclature des espèces du groupe Leporinus maculatus et formes affines des Guyanes (Pisces, Characoidei, Anosto- NCA) 4 SE VE OE RE TO Zicsi, A. Neue Andiodrilus-Arten aus Kolumbien (Oligochaeta: Glossoscolecidae). RESENWULDEWAUSISUGAMErIKA 9 22522. esse ee n ee e ni CONDÉ, Bruno. Nouveaux Palpigrades de Trieste, de Slovénie, de Malte, du Paraguay, cieglinalla n dee de: BOFneo: Ser. a ana ee ti n MENDES, Luis F. Sur deux nouvelles Nicoletiidae (Zygentoma) cavernicoles de Grèce et desliurquie:et'remarques sur la systématique de la famille =. 22: 2: 2.2.2... .:. ROUGEMONT, G. M. de. Un Nazeris nouveau de Thaïlande (Coleoptera, Staphylinidae, Paederinae). 28° contribution à la connaissance des Staphylinides ............. VOGEL, P., T. MADDALENA et S. AULAGNIER. Le caryotype de Crocidura bolivari Morales Asacino, 1934 (Mammalia; Soricidae) .. £ 24/0 2. dla BERNASCONI, R. Bythiospeum alpinum n. sp. (Mollusca Gasteropoda Prosobranchia Hydrobiidae) des eaux souterraines du réseau karstique Schrattenfluh-Sieben Eleneste-Fohsani(U7BE, SUlsse):. 2,2. 5.5.00 ne ee ne e STE eten DAFFNER, Hermann. Die Arten der Gattung Dermatohomoeus Hlisnikovsky, 1963, aus Asien und Afrika (Coleoptera, Leiodidae, Pseudoliodini) .................... MAHUNKA, S. New and interesting mites from the Geneva Museum LXI. Oribatids from Sabah as Malaysia): IINAcari:Ornbatida):-.. .. S25 6. ini DURETTE-DESSET, M.-C. et C. VAUCHER. Trichostrongyloidea (Nematoda) parasites de Chiropteres néotropicaux. II. Nouvelles données sur le genre Cheiropteronema SANCZIOUN AREE n no BESUCHET, Claude et Stanislaw Adam SLIPINSKI. A review of Axiocerylon Grouvelle (Coleoptera, Cerylonidae) with descriptions of new species ................... Pages 621-629 631-679 681-697 699-713 715-722 723-750 73-102 773-777 779-783 785-789 791-815 817-888 889-899 901-928 REVUE SUISSE DE ZOOLOGIE Volume 95 — Number 3 BASAGLIA, F., P. FERIOLI, A. SANTULLI, V. D’AMELIO et G. SALVATORELLI. Differentiation of some enzymatic patterns during development in Solea vulgaris. ................ PUTHZ, Volker. The Steninae of Borneo II (Coleoptera, Staphylinidae). New and old species, primarily from the findings of the Geneva Natural History Museum. 28th Contribution to.the Knowledge of Steninae .........2.....:. 0... RI, AO ee ee LOURENCO, Wilson R. The scorpion fauna of Ecuador. I. Buthidae. Systematics and biOgeography ...... a... een nen ne RETE OE GERY, J., P. PLANQUETTE et P. Y. LE BAIL. Nomenclature of the species of the Leporinus maculatus-group and related forms from the Guianas (Pisces, Characoidei, Anosto- Zicsi, A. New Andiodrilus species from Colombia (Oligochaeta: Glossoscolecidae) (Earth- worms from South America 5)... ....... it ROSE ae PRETE CONDE, Bruno. New Palpigrads from Triest, Slovenia, Malta, Paraguay, Thailand and BOrMEeo iii A RT RITTER MENDES, Luis F. On two new cavernicolous Nicoletiidae (Zygentoma) from Greece and Turkey with remarks on the systematics ofithe:family...\.c0.. A Rea ROUGEMONT, G. M. de. Description of Nazeris siamensis n. sp. from Thailand and redescrip- tion of Nazeris coomani Jarrige from N: Vietnam . (LR VOGEL, P., T. MADDALENA et S. AULAGNIER. The karyotype of Crocidura bolivari Morales Agacino, 1934-(Mammalia, Soricidae).. :..=.. 22.2.2. Kern Bee AO BERNASCONI, R. Bythiospeum alpinum n. sp. (Mollusca Hydrobiidae) from subterranean waters of the karstic system Schrattenfluh-Sieben Hengste-Hohgant (Swiss Alps) ... DAFFNER, Hermann. The species of the genus Dermatohomoeus Hlisnikovsky, 1963, of Asia and Africa (Coleoptera, Lelodidae; Pseudoliodini);:::......- dle MAHUNKA, S. New and interesting mites from the Geneva Museum LXI. Oribatids from Sabah (East Malaysia) HI (Acari, Oribatida) 4. 222 = Rena DURETTE-DESSET, M.-C. et C. VAUCHER. Trichostrongyloidea (Nematoda) parasites of neo- tropical Chrioptera. II. New data on the genus Cheiropteronema Sandground, 1929 BesucHET, Claude et Stanislaw Adam SLIPINSKI. A review of Axiocerylon Grouvelle (Coleoptera, Cerylonidae) with-descriptions-of new species ...... Seren Indexed in CURRENT CONTENTS Pages 621 631 681 699 2.15 723 751 773 779 785 791 817 889 901 Instructions pour les auteurs 1. INSTRUCTIONS GENERALES Travaux recus: la Revue suisse de Zoologie publie en principe des travaux de zoologistes. membres de la Société suisse de Zoologie ou des travaux concernant l’activité du Muséum d’Histoire naturelle de Genève. Tous les manuscrits des membres de la Société suisse de Zoologie, y compris ceux des communications présentées lors des assemblées annuelles sont soumis à un comité de lecture. Langue: les travaux proposés à la Revue peuvent étre rédigés en francais, allemand, italien ou anglais. Frais: la Revue assume les frais d’impression et de clichage, mais seulement dans une proportion qui dépend de ses possibilités financières. Tirés a part: les auteurs reçoivent gratuitement 25 tirés à part sans couvertures, les exemplaires commandés en plus ou avec couvertures seront facturés. 2ADESTE Manuscrits: les manuscrits doivent être livrés prêts pour l'impression, en 3 exemplaires, l'original et 2 copies. Ils doivent être dactylographiés et comporter le titre courant et l'emplacement désiré des figures. Nombre de pages: les travaux présentés aux assemblées de la Société suisse de Zoologie ne dépasseront pas 8 pages imprimées (y compris les illustrations). Les autres travaux ne dépasseront pas, en principe, 20 pages, et pour les thèses de doctorat, 30 pages. Abstract: pour tous les travaux, il est demandé le titre et un court «abstract» en anglais qui paraîtront en tête de l’article. Résumé: pour tous les travaux, il est demandé un résumé n’excédant pas, en principe, une demi-page, dans la langue de l’article. Un autre résumé dans une autre langue nationale (français, allemand, italien) est recommandé. Indications typographiques: souligner une fois les textes à mettre en italique (par exemple les mots latins). —— deux fois les textes à mettre en PETITES CAPITALES (par exemple les noms d'auteurs cités). Mots latins: les noms de genres et d’espèces et autres locutions latines doivent être en italique: Glomeris conspersa, in vitro, mais non les désignations telles que: n. gen., n. spec., etc. Les noms de catégories supérieures et les termes anatomiques ne sont pas en italique, par exemple: Picidae, lobus frontalis. Noms d'auteurs: les noms d'auteurs cités doivent être en petites capitales. Cependant, le nom d'auteur suivant un nom de genre ou d'espèce s’écrit en romain et ne doit pas être souligné: FH. hamifer Attems. Bibliographie: les listes bibliographiques doivent être établies selon le plan suivant: (titre en caractères ordinaires; références en italique). PENARD, E. 1888. Recherches sur le Ceratium macroceros. Thèse, Genève, 43 pp. 1889a. Etudes sur quelques Héliozaires d’eau douce. Archs. Biol. Liège 9: 1-61, 419-472. 1889b. Note sur quelques Héliozoaires. Archs. Scl. phys. nat. Genève (3) 22: 524-539. MERTENS, R. und H. WERMUTH. 1960. Die Amphibien und Reptilien Europas. Kramer, Frankfurt am Main, XI+264 pp. On trouvera une liste des abréviations des titres de la plupart des revues zoologiques dans: List of serial publications in the British Museum (Natural History) Library London 1968. 3. ILLUSTRATIONS Généralités: toutes les illustrations doivent être fournies en 3 jeux, c'est-à-dire: 1. les originaux: 2. deux copies des originaux. Ces copies doivent être réduites au moins au format A4. Réduction: les lettres et chiffres dans les figures doivent avoir au moins 1 mm après réduction. La reduction définitive est décidée par les rédacteurs: les auteurs sont priés d'indiquer la réduction qu'ils souhaitent. Il est recommandé de tracer une échelle sur chaque figure. Dimension: les figures ou groupes de figures dans le texte ne peuvent pas dépasser les dimensions de la justification, soit 18,4 cm de haut — 12,2 cm de large, légende comprise. Planches: les photos peuvent être groupées en planches hors texte (avec participation de l’auteur aux frais). Les planches doivent être livrées prêtes à la reproduction, les figures qui les constituent étant très soigneusement coupées et collées à leur place exacte, dans un cadre qui, une fois réduit, aura les dimensions de la justification (18,4 cm X 12,2 cm). Légendes: les légendes des figures doivent être réunies sur une page séparée. 4. CORRESPONDANCE Toute correspondance concernant l'impression d’un travail doit être échangée avec la rédaction de la Revue. Adresse: Rédaction de la Revue suisse de Zoologie — Muséum d'Histoire naturelle Route de Malagnou - Case postale 434 CH-1211 Genève 6 Téléphone (022) 35 91 30 PUBLICATIONS DU MUSEUM D’HISTOIRE NATURELLE DE GENÈVE En vente chez GEORG & Cie, libraires a Genève CATALOGUE DES INVERTEBRES DE LA SUISSE Fasc. 1. SARCODINES par E. PENARD Fie, 12 as 2. PHYLLOPODES par Th. STINGELIN 12.— 3. ARAIGNEES par R. DE LESSERT 42.— 4. ISOPODES par J. CARL 8.— 5. PSEUDOSCORPIONS par R. DE LESSERT 5.50 6. INFUSOIRES par E. ANDRE 18.— 7. OLIGOCHETES par E. PIGUET et K. BRETSCHER 18.— 8. COPEPODES par M. THIEBAUD 18.— 9. OPILIONS par R. DE LESSERT 11.— 10. SCORPIONS par KR. DE LESSERT 3.50 11. ROTATEURS par E.-F. WEBER et G. MONTET 38.— 12. DECAPODES par J. CARL 11.— 13. ACANTHOCEPHALES par E. ANDRÉ 11.— 14. GASTEROTRICHES par G. MONTET 18.— 15. AMPHIPODES par J. CARL 12.— 16. HIRUDINÉES, BRANCHIOBDELLES et POLYCHETES par E. ANDRÉ 17.50 17. CESTODES par O. FUHRMANN 30.— 18. GASTÉROPODES par G. MERMOD 68.— En vente au Muséum d Histoire naturelle de Genève REVUE DE PALEOBIOLOGIE Echange LE RHINOLOPHE par fascicule (Bulletin du centre d’étude des chauves-souris) Fr. 10.— CATALOGUE ILLUSTRE DE LA COLLECTION LAMARCK APPARTENANT AU MUSEUM D’HISTOIRE NATURELLE DE GENEVE 1° partie — Fossiles — 1 vol. 4° avec 117 planches Fr. 300.— COLLEMBOLENFAUNA EUROPAS von H. GISIN 312 Seiten, 554 Abbildungen Fr. 30.— THE EUROPEAN PROTURA THEIR TAXONOMY, ECOLOGY AND DISTRIBUTION WITH KEYS FOR DETERMINATION by J. NOSEK 346 pages, 111 figures in text Fr. 30.— CLASSIFICATION OF THE DIPLOPODA par Richard L. HOFFMAN a 237 pages Fr. 30.— LES OISEAUX NICHEURS DU CANTON DE GENÈVE par P. GEROUDET, C. GUEX et M. MAIRE 351 pages, nombreuses cartes et figures Fr. 45.— CATALOGUE COMMENTE DES TYPES D’ECHINODERMES ACTUELS CONSERVÉS DANS LES COLLECTIONS NATIONALES SUISSES, SUIVI D'UNE NOTICE SUR LA CONTRIBUTION DE LOUIS AGASSIZ A LA CONNAISSANCE DES ECHINODERMES ACTUELS par Michel JANGOUX 67 pages, 11 planches Fr. 15.— IMPRIME EN SUISSE Tome 95 Fascicule 4 1988 REVUE SUISSE ZOOLOGIE ANNALES DELA SOCIETE SUISSE DE ZOOLOGIE EI DU MUSEUM D’HISTOIRE NATURELLE DE GENÈVE GENÈVE IMPRIMERIE SRO-KUNDIG DÉCEMBRE 1988 ISSN 0035-418X A N REVUE SUISSE DE ZOOLOGIE TOME 95 — FASCICULE 4 Publication subventionnée par la Société helvétique des Sciences naturelles et la Société suisse de Zoologie Redaction VILLY AELLEN Direeteur du Museum d’Histoire naturelle de Genève FRANCOIS BAUD Conservateur au Museum d’Histoire naturelle de Genève VOLKER MAHNERT Conservateur au Museum d’Histoire naturelle de Geneve Comite de lecture Le president de la SSZ: Claude MERMOD — Ethologie et écologie des vertébrés — Université de Neuchatel Le directeur du Muséum de Genève: Villy AELLEN — Systématique des vertébrés — Muséum de Genève Claude BESUCHET — Systématique des Insectes — Muséum de Genève Patrick GUÉRIN — Physiologie et éthologie des arthropodes — Institut de Zoologie, Neuchatel Willy MATTHEY — Ecologie, entomologie — Institut de Zoologie, Neuchatel Olivier RIEPPEL — Morphologie, Paléontologie — Paläontologisches Institut, Zürich Paul SCHMID-HEMPEL — Ecoéthologie, biologie des populations — Institut f. Zoologie, Basel Steve STEARNS — Biologie de l’évolution — Institut f. Zoologie, Basel Beat TSCHANZ — Ethologie des Vertébrés — Ethologische Station Hasli, Bern Claude VAUCHER — Systématique des Invertébrés — Muséum de Genève La préférence sera donnée aux travaux concernant les domaines suivants: Biogéographie, systématique, écologie, éthologie, morphologie et anatomie comparée, physiologie. Administration MUSÉUM D’HISTOIRE NATURELLE 1211 GENÈVE 6 PRIX DE L’ABONNEMENT DES 1972: SUISSE Fr. 225.— UNION POSTALE Fr. 230.— (en francs suisses) Les demandes d’abonnement doivent étre adressées a la rédaction de la Revue suisse de Zoologie, Muséum d’Histoire naturelle, Genève Tome 95 Fascicule 4 1988 REVUE SUISSE ZOOLOGIE ANNALES DE LA SOCIETE SUISSE DE ZOOLOGIE | 241 be) D 1 BI MUSEUM D'HISTOIRE NATURELLE DE GENÈVE GENÈVE IMPRIMERIE SRO-KUNDIG DÉCEMBRE 1988 REVUE SUISSE DE ZOOLOGIE TOME 95 — FASCICULE 4 Publication subventionnée par la Société helvétique des Sciences naturelles et la Société suisse de Zoologie Redaction VILLY AELLEN Directeur du Muséum d’Histoire naturelle de Genève FRANCOIS BAUD Conservateur au Museum d’Histoire naturelle de Genève VOLKER MAHNERT Conservateur au Museum d’Histoire naturelle de Genève Comité de lecture Le président de la SSZ: Claude MERMOD — Ethologie et écologie des vertébrés — Université de Neuchâtel Le directeur du Muséum de Genève: Villy AELLEN — Systématique des vertébrés — Muséum de Genève Claude BESUCHET — Systématique des Insectes — Muséum de Genève Patrick GUÉRIN — Physiologie et éthologie des arthropodes — Institut de Zoologie, Neuchâtel Willy MATTHEY — Ecologie, entomologie — Institut de Zoologie, Neuchatel Olivier RIEPPEL — Morphologie, Paléontologie — Paläontologisches Institut, Zürich Paul SCHMID-HEMPEL — Ecoéthologie, biologie des populations — Institut f. Zoologie, Basel Steve STEARNS — Biologie de l’évolution — Institut f. Zoologie, Basel Beat TSCHANZ — Ethologie des Vertébrés — Ethologische Station Hasli, Bern Claude VAUCHER — Systématique des Invertébrés — Muséum de Genève La préférence sera donnée aux travaux concernant les domaines suivants: Biogéographie, systématique, écologie, éthologie, morphologie et anatomie comparée, physiologie. Administration MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE 1211 GENÈVE 6 PRIX DE L’ABONNEMENT DES 1972: SUISSE Fr. 225.— UNION POSTALE Fr. 230.— (en francs suisses) Les demandes d’abonnement doivent étre adressées à la rédaction de la Revue suisse de Zoologie, Muséum d’Histoire naturelle, Genève | | Tome 95 Fasc. 4 | p. 933-952 | Genève, décembre 1988 | | | | | nt Revue suisse Zool. Description of five new lachryphagous and zoophilous Semiothisa moths from SE Asia, with five new synonymies (Lepid., Geometridae) Hans BANZIGER * and D. S. FLETCHER ** With 44 figures ABSTRACT Semiothisa species elephantedestructa n. sp., lannaensis n. sp., suthepensis n. sp. from N Thailand, hollowayi n. sp. and /acriphaga n. sp. from N Thailand and also from Sumatra (Indonesia), are described. New synonymies are made with the species eleonora (Stoll, 1780) [= subalbataria (Swinhoe, 1889)], triangulata (Hampson, 1891) [= apatetica Tams, 1924, psammodes (Bastelberger, 1907)], and diplotata Felder & Rogenhofer, 1874 [=khasiana (Moore, 1888)]. The type series of khasiana sinotibetaria Wehrli, 1932 is mixed, the holotype being identical with diplotata and the paratype belonging to placida (Moore, 1888). All species are illustrated. Male adults suck lachrymal and/or other mam- malian body fluids from Ungulata, Proboscidea, and occasionally man. INTRODUCTION In Semiothisa Hübner, 1818, one of the larger genera of geometrid moths, there are several species in which adult males are known to feed on various mammalian body fluids. S. inaequilinea (Warren, 1911) in S Africa, S. eleonora (Stoll, 1780) (previously recorded as S. fasciata (Fabricius, 1775)), and possibly S. myandaria (Walker, 1863) (needs reiden- tification as it is most likely S. diplotata Felder & Rogenhofer, 1874, S. placida (Moore, * Department of Entomology, Faculty of Agriculture, Chiengmai University, Chiengmai, Thailand. ** Department of Entomology, British Museum (Nat. Hist.), London U.K. 934 HANS BANZIGER ET D. S. FLETCHER 1888), or S. /acriphaga n. sp.) in Thailand were seen feeding on lachrymation at eyes of ungulates (DU TOIT 1958; BUTTIKER 1964). More recently S. nora (Walker, 1861), S. placida (recorded as S. khasiana sinotibetaria Wehrli, 1932, and as Semiothisa sp. 1), S. elvirata (Guenée, 1857), S. eleonora (as S. fasciata and S. nora), S. triangulata (Hamp- son, 1891), S. /acriphaga n. sp. and S. hollowayi n. sp. were found to be lachryphagous and/or zoophilous in Thailand, Malaysia, China, and Indonesia (BANZIGER 1973, 1983, 1988, and in prep.). Some further 20 taxa, presently under systematic analysis, were observed by the senior author during the past decade in SE Asia, especially N Thailand; they mostly sucked perspiration, wound fluids, mosquito-exuded blood-droplets, but sometimes also lachrymation at eyes of Ungulata, Proboscidea, and occasionally man. Some species of Semiothisa are very variable in their habitus and may also be exceedingly similar to related taxa, so that often only genitalic analysis can ensure correct identification. Genitalia of nearly all specimens caught were examined, leading to the discovery of several new species and new synonymies, some of which are treated below. Study of large series collected throughout the year showed that some taxa with iden- tical genitalia have forms with very light coloration and strikingly reduced markings (cf. Figs 1-4, 15-21). Some of these taxa had been given species status in the past but there is convincing evidence that they are only infrasubspecific entities. Namely, (i) the light forms are a seasonal appearance during the dry period of the year (about mid November to about end of April), while the darker ones essentially fly during the rainy season (about May to mid November). (ii) of the more common species, intermediates of all grades between the light and dark forms were found; intermediates tend to fly near the end of the dry hot period. (iii) the fact that light and dark forms recur in several species of Semiothisa. The presence of light forms during the dry season does not necessarily mean that scar- city of rain is the factor behind the appearance of such forms. In fact the dry period in N Thailand consists of a cold season, about late November to mid February, and a hot season, about mid February to April. It could well be that temperature, or a combination of temperature and humidity before, at, or after pupation, or some other factor, cause the different colour forms. Accounts of the Semiothisa fauna of the region (E and SE Asia were given for Borneo and W Malaysia by HOLLOWAY (1976, 1982), for Taiwan by INOUE (1978), and for Japan by INOUE (1971, 1976, 1977) and INOUE ef al. (1982). Type material is deposited in the Dept. of Entomology, Fac. of Agriculture, Chiengmai University, Chiengmai, Thailand (DEFACU), the British Museum (Nat. Hist.), London (BMNH), and the Muséum d’histoire naturelle, Geneva, Switzerland (MHNG). This is the fourth in a series of studies aiming to clarify the taxonomy of zoophilous Lepidoptera, the previous having dealt with some Pyralidae (BANZIGER 1987). DESCRIPTIONS Semiothisa lannaensis n. sp. Figs 5-7, 25, 26, 41 Holotype ©, THAILAND: Chiengmai Prov., Mae Taeng Distr., Pong Düad, 650 m, 6.X.1982, Bän- ziger leg., genitalia slide 1472 (BMNH). NEW SEMIOTHISA FROM S.E. ASIA 935 FIGS: L-7. 1-4. Semiothisa elephantedestructa n. sp., holotype (1); paratype (gen. slide 1554) sucking lachryma- tion below the eye of an elephant shortly before being crushed by the pachiderm’s trunk (2, 3), insert and arrows showing sucking proboscis; paratype (gen. slide 816) (4). 5-7. Semiothisa lannaensis n. sp., paratype (gen. slide 996) (5); paratype (gen. slide 1438) (6); holotype (gen. slide 1472) (7). 936 HANS BANZIGER ET D. S. FLETCHER Paratypes. 50", ibid. and 10.IV.1987, genitalia slides 1454 (BMNH), 1435, 1438, 1460, 2415. 30, ibid. but Huay Nam Dang, 1690 m, 5.VIII., 3.1X.1986, genitalia slides 2235, 2245, 2298. 10”, Mae Rim Distr., Nong Hoi, 1050 m, 25.X.1981, genitalia slide 996 (DEFACU). 20, forest place near Chiengmai-Chiengdao road, km 55, 380 m, 23.X.1980, 8.VIII.1982, genitalia slides 640, 1374 (DEFACU). 10°, NW foot of Doi Chiengdao, 450 m, 5.11.1982, genitalia slide 1493. 507”, Doi Chiengdao, near NW Pass, 1150 m, 9.VI.1984, 28.X.1985, 24.VI., 17.VII., 15.X.1986, genitalia slides 1733, 2004, 2195, 2221 (MHNG), 2339. 60°, Fang Distr., Doi Ang Khang area, 1450 m, 25., 26.IX.1986, 31.X.1987, 27.V.1988, genitalia slides 2313, 2318, 2327, 2338, 2623, 2717. 30°, Mae Nai, Doi Suthep-Pui, 1150 m, 9.VIII.1985, 19.X1.1987, genitalia slide 1954, 2658, 2661. 20°, Mae Ra Aa, Om Koi Distr., 1240 m, 15., 16.111.1985, all Bänziger leg., genitalia slides 1843, 1846 (coll. Bänziger unless otherwise stated). Derivation of name. The species is named after the region where it has been found, Lan Na, the well-known old Kingdom in N Thailand. Diagnosis. Closest to Semiothisa triangulata, some S. elvirata, and some S. apataria (Swinhoe, 1893), much less to some S. placida, S. diplotata and S. lacriphaga sp. nov. Differs from all these — but especially from S. triangulata — in the rather rounded inner fore wing margin and tornus. It is also distinct from the first and the latter two in having the inner corner of the triangle-shaped blotch on the costal margin near the apex of the fore wing truncate, thus forming a trapezoid (more or less acutely triangular in the other species). The underside of the wings of S. elvirata and S. apataria have wide areas of deep yellow which are greyish in S. /annaensis. Genitalic differences are clear as shown below. Description. Male (Figs 5-7). Wingspan 25-30 mm, 2=28 mm, n=16. Head, antenna, palpus, thorax and abdomen greyish brown above; underside of these, and the legs, somewhat lighter, often irrorate with tiny dark dots. Proboscis, as in other zoophilous Geometridae, of the generalized type though comparatively short, with little sclerotization and a few elongate, passively movable sensillae on the distal portion. Overall colour of wings upperside greyish brown, patterned as on Figs 5-7. Fore wing: This is nar- row because the inner margin and the tornus are rather rounded. Antemedial and medial fasciae as in S. elvirata and S. apataria but less well defined than in S. placida and S. lacriphaga; unlike these the area basad of the medial fascia is much more darkly irrorate than the band between the medial and the postmedial fasciae; inner corner of the costal triangle-shaped blotch near the apex is truncate, giving rise to a trapezoid, somewhat like that present in S. apataria and S. elvirata, while in the other 3 species it is more or less triangular; discal dots more conspicuous than in the 5 species mentioned. Hind wing: The dark blotch just distal to the postmedial between veins M3 and Cula is quite conspicuous (much more so than in the latter two, comparable to the former two, but less so — and also less well defined — than in S. friangulata); an additional dark blotch is often present distally to this, but again less well developed and defined than in S. triangulata, comparable to that sometimes present in S. e/virata, and missing in the other 3 species; cilia similar to those in S. /acriphaga. Underside of wings much darker than upperside, especially the area distal to the postmedial which is dark brownish grey to nearly black; medial quite broad. The underside is quite similar to that of S. triangulata, quite darker than the more brownish one of S. lacriphaga, S. diplotata, and S. placida, and very different from that of S. e/virata and S. apataria which have extensive yellow areas. Female. Unknown. NEW SEMIOTHISA FROM S.E. ASIA 937 Male genitalia (Figs 25, 26, 41). Dorsal lobe of valve narrow, straight and with roughly parallel margins; ventral lobe recurved and tapering except near the tip where it widens again slightly without any processes. Aedeagus with a patch of denticle-like cornuti. 8th sternite with a pair of short, sclerotized extensions each with (Fig. 41) or without a small flat lobe. Close to S. friangulata but in this the ventral lobe of the valve is narrow and elongate; the 8th sternite is more concave between the two sclerotized exten- sions which are also narrower; the aedeagus is of different shape, shorter and without the finger-like body. The genitalia of S. apataria and S. elvirata are closely related but quite distinct in having more or less conspicuous processes on the ventral lobe of the valve. Holotypes/lectotypes of all the above species were examined. Biology. Immature stages unknown. A male was found sucking lachrymation from the eye of a zebu (Bos faurus indicus (L.)), one sucked perspiration from the author’s trousers, four imbibed a sodden mixture of earth, rainwater, urine and dung, one settled on fresh dung of elephant (Elephas maximus L.) and another flew near this (Bänziger, in prep.). Distribution. N Thailand, at altitudes from 380 to 1700 m. Semiothisa elephantedestructa n. sp. Figs 1-4, 22-24, 44 Holotype ©, THAILAND: Chiengmai Prov., forest place off road Chiengmai-Chiengdao, approx. km 55, 450 m, 6.III.1984, Bänziger leg., genitalia slide 1675 (BMNH). Paratypes. 30, ibid., 370, 420 and 500 m, 8.VIII.1981, 23.IV.1983 and 1.111.1988, Bänziger leg., genitalia slides 816, 1554 and 2678 (coll. Banziger). (Of the second only the genitalia are extant, besides 2 colour photographs (Figs 2, 3, in black and white) of the moth while sucking lachrymal fluid below the eye of an elephant, taken before it was crushed and damaged by the pachiderm’s trunk.) Derivation of name. The species is so named to commemorate the unfortunaı. incident mentioned above. Diagnosis. Close to S. epicharis Wehrli, 1932, S. inchoata (Walker, 1861) and some dry season forms of S. eleonora. However, the triangle on costal margin near the apex of the fore wing is missing in S. elephantedestructa and the postmedial fascia is less acutely angled near the costa. Genitalic differences are clear as noted below. Description. Male (Figs 1-4). Wingspan 31-37 mm. Head, antenna, palpus, proboscis, thorax and abdomen above as in S. /annaensis but somewhat darker and more brownish; underside of these, and the legs, dark yellow to brownish yellow. Overall colour of wings upperside light to dark greyish with whitish, yellowish and brownish markings, patterned as on Figs 1-4. Fore wing: Costal triangular blotch near apex is missing (conspicuous in related species, faint only in some light forms of S. epicharis and S. eleonora); antemedial and medial fasciae indistinct in the light, dry season form (cf. introduction), overshadowed in the dark one; postmedial well defined and, except the very tip near the fore wing margin, more or less straight instead of angled round the proximal side of the triangular blotch as in the related species. In the dark form both wings are grey except for a band between the medial and postmedial, which is whitish grey suffused with darkish spots; in the light form the band extends from base to postmedial; discal spots clear; a dark blotch (and a much less distinct one on vein M2) may or may not be present Just distally to the centre of the wing between veins M3 and Cula. Wings underside with yellow base, white fascia between medial and postmedial — both dusted with black — and area distally of postmedial greyish with some white flecks. 938 HANS BANZIGER ET D. S. FLETCHER Female. Unknown. Male genitalia (Figs 22-24, 44). Not closely related to any of the over twenty SE Asian species known to the senior author. Dorsal lobe of the valve broadened proximally at the middle; ventral lobe of quite unusual shape, short, with the distal portion sclerotized and recurved inwardly. Aedeagus with some tooth-like, sclerotized cornuti and many tiny denticles on vescica. 8th sternite widely and deeply excised distally, the extensions being broad and widened laterally. The genitalia are thus strikingly different from those of the externally similarly looking S. epicharis, in which the ventral lobe of the valve is narrow and long, besides other differences. Also very different from S. eleonora in which the ventral lobe is first broad but then abruptly narrowed into a point, among other dif- ferences. The holotype of S. inchoata is a female; since the habitus is strikingly close to some S. subalbataria (Swinhoe, 1889), S. inchoata may be yet another synonym of S. eleonora (cf. p. 950), or S. nora. The holotypes of all the above mentioned species were examined, though for S. inchoata only the facies were studied, not the genitalia. Biology. Immature stages unknown. Male adults are oligolachryphagous, one specimen was seen sucking lachrymal secretion on an elephant (Figs 2, 3), one took wound exudates from a sore of an elephant and another imbibed perspiration from the senior author’s skin (Banziger, in prep.). Distribution. N Thailand. Comment. The appearance of light and dark forms in several Semiothisa has been mentioned in the introduction. Semiothisa suthepensis n. sp. Figs 10, 11, 27, 28, 40 Holotype ©, THAILAND: Chiengmai Prov., Mae Nai, Doi Suthep-Pui, 1150 m, 9.VIII.1985, Bän- ziger leg., genitalia slide 1953 (BMNH). Paratypes. 10, ibid. but 6.XI.1987, genitalia slide 2642. 20°, forest place off road Chiengmai- Chiengdao, approx. km 55, 380 and 420 m, 2.1.1982 and 29.X.1983, all Bänziger leg., genitalia slides 1633 (DEFACU), 1063 and 2642 (coll. Bänziger). Derivation of name. The species is named after one of the places where it has been found, the famous Mount Suthep. Diagnosis. Similar to no other Semiothisa except the palaearctic defixaria (Walker, 1861). But in S. suthepensis the costal triangle-shaped blotch near the fore wing apex is not evident and there is no whitish area there. The genitalia are very different as shown below. Description. Male (Figs 10, 11). Wingspan 24-29 mm. Head, antenna, palpus, proboscis, thorax, legs, abdomen as in S. /annaensis though somewhat lighter coloured. Overall colour of fore wings upperside very light to medium greyish dusted with minute dark speckles, patterned as in Figs 10, 11. Fore wing: Antemedial strongly undulated, diffuse to well-defined; medial straight, and rather more evident; postmedial diverging at the inner margin near the tornus into a somewhat faint line (barely visible, if at all, in S. defixaria) quite parallel to the medial, and a more obvious, initially double line running towards the anterior margin near the apex; just before reaching this the line turns off in a more or less acute angle (rather rounded in S. defixaria) to rejoin the fainter branch near the fore margin. The costal triangle-shaped blotch near the apex is not evident NEW SEMIOTHISA FROM S.E. ASIA 939 Fics 8-13. 8-9. Semiothisa lacriphaga n. sp., paratypes (gen. slides 1316, 1190) (8, 9). 10, 11. Semiothisa suthepensis n. sp., paratype and holotype (gen. slides 1063, 1953) (10, 11). 12-13. Semiothisa hollowayi n. sp., paratype and holotype (gen. slides 783, 661) (12, 13). 940 HANS BANZIGER ET D. S. FLETCHER (present in S. defixaria) and the area near the apex is coloured as the rest of the wing (whitish in S. defixaria). Discal spot not evident. Hind wing: Antemedial ve , short, medial and postmedial alsc straight, the latter very evident, consisting of two parallel lines. Discal spots and blotch distal to the postmedial between veins M3 and Cula faint to very small. Wings underside much lighter; fore wing area between the two divergent pos Nal branches yellow, dark near the inner margin; hind wing area distal to tl po yellowish dusted with dark spots; otherwise similar to the upperside. Female. Unknown. Male genitalia (Figs 27, 28, 40). Very different from S. defixaria. Dorsal lobe without the conspicuous finger-like extension of S. defixaria, ventral lobe of valve long, slender, ventrally recurved (short, obtuse in S. defixaria), aedeagus similar as in S. /annaensis (patch of denticles and shape different in S. defixaria), 8th sternite shallowly excised distally and little sclerotized (deeper excised and more sclerotized in S. defixaria). The holotype of S. defixaria is without abdomen; the genitalia BM 11977 of a specimen from Shantung, N China, nearest to the type locality, were examined. Biology. Immature stages unknown. One male adult sucked skin secretions, another tried to settle, on an elephant (Banziger, in prep.). Distribution. N Thailand. Semiothisa hollowayi sp. nov. Figs h2, 13, 2930,33 Holotype ©, THAILAND: Chiengmai Prov., forest place near road Chiengmai-Chiengdao, km 55, 380 m, 14.XI.1980. Bänziger leg., genitalia slide 661 (DEFACU). Paratypes. 10, ibid., 4.VII.1981, genitalia slide 783 (BMNH). 10, Doi Saket, 28.VIII.1966, genitalia slide 2032. INDONESIA: 10°, N Sumatra, Aek Nauli, 1150 m, all Banziger leg., 12.1V.1983, genitalia slide 1510 (coll. Bänziger). Derivation of name. The species is named in honour of Dr. J. D. Holloway in acknowledgement of his extensive knowledge about SE Asian Macrolepidoptera and for his help to the authors. Diagnosis. The new species cannot be distinguished from S. emersaria (Walker, 1861) on external characters but the genitalic structures are clearly distinct as described below. Description. Male (Figs 12-13). Wingspan 28-30 mm, © =29, n=3. Head, palpus, thorax, abdomen above greyish white, below lighter; antenna brown, legs greyish irrorate with dark? Proboscis structure as in S. /annaensis. Overall colour of wings upper- side light greyish with brownish areas and few dark markings, patterned as on Figs 12, 13. Fore wing: Antemedial fascia incomplete, medial variably marked, distinct to thoroughly diffuse or absent; postmedial clear to incomplete; discal spot very faint or absent; a small black rhomboidal streak is below the costal triangular to trapezoidal blotch near the apex. Hind wing: Medial fascia well to ill defined; postmedial quite clear, sometimes double; discal spot small but apparent. Underside of wings whitish irrorate with brownish, with an irregular dark medial and the area distal to the postmedial brown except for a whitish area near the apex. Female. Unknown. NEW SEMIOTHISA FROM S.E. ASIA 941 Fics 14-21. 14. Semiothisa diplotata F. & R. feeding on a sodden mixture of earth, rainwater, urine and dung of pig (gen. slide 2295). 15-18. Semiothisa eleonora (Stoll). Specimen (gen. slide 1549) sucking lachrymal fluid from the eye of the senior author who photographed himself. The attack occurred while he was studying elephants in a jungle in N Thailand on the moon-lit night of 23.1V.1983 (insert and arrows showing position of sucking proboscis) (15). Rainy season, dark form (gen. slide 1933) (16); dry season, light form (gen. slide 1142) (17); intermediate form (gen. slide 1842) (18). 19-21. Semiothisa triangulata (Hampson). Rainy season, dark forms (gen. slides 1571, 1139) (19, 20), dry season, light form (gen. slide 1316) (21). 942 HANS BANZIGER ET D. S. FLETCHER Male genitalia (Figs 29, 30, 43). Dorsal lobe of valve gently curved along posterior margin, ventral lobe tapering quite rapidly into a blunt tip. Aedeagus with minute denticles on vescica and a large cornutus with the apex and parts of the wall serrate. Related to S. emersaria but quite distinct. The ventral lobe of the valve of S. emersaria does not taper towards the tip but remains wide, with more or less parallel margins, except near the tip where it widens again slightly before being abruptly truncate. The holotype BMNH geometrid genitalia slide 11741 was studied. Biology. Immatures unknown, but on two occasions a last instar larva of S. emersaria was found suspended from a Delonix regia (Boj.) Rafin. tree. Adult males of S. hollowayi were observed flying around water buffalo (Bubalus bubalis (L.)) and sucked elephant’s secretions and excretions (BÄNZIGER 1988 and in prep.). Distribution. N Thailand, and Sumatra in Indonesia, at altitudes of up to at least 1100 m. Comments. The species is sympatric with S. emersaria in N Thailand. They have been found at the same place, near the same host but at slightly different times. Semiothisa lacriphaga n. sp. Figs 8, 9, 31, 32, 42 Holotype ©, THAILAND: Chiengmai Prov., forest place near road Chiengmai-Chiengdao, km 55, 680 m, 10.V11.1982, Bänziger leg., genitalia slide 1310 (BMNH). Paratypes. 110, ibid. and 380, 400, 500 m, 13.V., 8.VIII, 28.XI.1981, 2.I., 20.III., 10.VII.1982, 6., 20.1V.1984, 16.III.1988, genitalia slides 1200 (BMNH), 1316, 1687 (both DEFACU), 1065 (MHNG), 770, 823, 824, 1012, 1190, 1696, 2688. 10°, Mae Rim Distr., Nong Hoi, 1000 m, 25.X.1982, genitalia slide 988. 10°, Mae Taeng Distr., Pong Düad, 650 m, 15.X1.1983, genitalia slide 1471. 10°, Doi Chiengdao, near NW Pass, 1100 m, 3.III.1983, genitalia slide 1496, all Bänziger leg. (coll. Bänziger). Additional material studied. INDONESIA: 10, N Sumatra, Aek Nauli, 1150 m, 12.IV.1983, Bänziger leg., genitalia slide 1519 (coll. Banziger). Derivation of name. The species is named after one of the moth’s feeding habits, i.e. the imbibing of lachrymal secretion. Diagnosis. Very close to Semiothisa diplotata and S. placida from which it is not possible to safely distinguish on the basis of the facies only though S. diplotata is generally slightly larger. Also near to the S. myandaria complex. However, the genitalic differences are clear as shown below. Description. Male (Figs 8, 9). Wingspan 25-30 mm, © =27 mm, n=13. Head, antenna, palpus, proboscis, thorax and abdomen as in S. /annaensis but head and patagia often somewhat darker. Underside of these, and the legs, more yellowish brown, often irrorate with tiny dark dots. Overall colour of wings upperside greyish brown, patterned as on Figs 8, 9. Fore wing antemedial and medial fasciae usually present as narrow but not too conspicuous lines; postmedial generally dark, often quite well-defined and consisting of two parallel lines, the outer line fading at apex; distally to the postmedial the wing is darker; inner corner of the costal triangle-shaped blotch near the apex usually acute, sometimes blunt but always conspicuous; discal spot inconspicuous; terminal dots very small but sharply defined, lined distally by a yellowish white line; cilia greyish brown. Hind wing: similar to fore wing but antemedial fascia missing; medial, postmedial and NEW SEMIOTHISA FROM S.E. ASIA 943 discal spot are often more evident than in the fore wing; a dark, often conspicuous but sometimes nearly imperceptible or ill-defined spot is present just distally to the postmedial between veins M3 and Cula. Rest as in fore wing. FIGS 22-26. 22-24. Male genitalia of Semiothisa elephantedestructa n. sp., variations of the ventral lobe of the valve (23), aedeagus (24). 25-26. Male genitalia of Semiothisa lannaensis n. sp., aedeagus (26). 944 HANS BANZIGER ET D. S. FLETCHER Wings underside with stronger contrasts, otherwise corresponding to the upperside though the postmedial lines become more of a wide, dark band. A white fleck near the apex and a larger one about in the middle of the fore wing are often well defined and con- spicuous, while there is often only a hint of them on the upperside. Female. Unknown. Male genitalia (Figs 31, 32, 42). Characteristically the ventral margin of the dorsal lobe of the valve is extended into a point in the middle. The aedeagus has both a patch with many denticle-like cornuti as well as a row of 2-15 (@ =8, n= 14) small teeth near the distal edge. Close to S. diplotata and S. placida but the aedeagus of the former lacks the patch of denticle-like cornuti while on the aedeagus of the latter the row of teeth is missing; one large cornutus and a spinulose vescica are in common with all three species though in S. diplotata they are somewhat more robust, and the aedeagus slightly larger. Also quite distinct from the genitalia of S. horridaria (Moore, 1888), S. intermediaria (Leech, 1897), and S. myandaria. The male syntypes of S. pluviata (Fabricius, 1798) are without genitalia; it is a somewhat smaller and differently patterned species which may well be a senior synonym of S. stenotrigonum Wehrli, 1932. The identification of all the above species is based on holotypes unless otherwise stated. Biology. Immature stages unknown. As oligolachryphagous adults, the males occasionally sucked lachrymation from elephant but more frequently imbibed various body fluids from this and from water buffalo; the moths also sucked perspiration on the author’s hand and from the clothes of his assistant (BANZIGER 1988 and in prep.). Distribution. Thailand and Indonesia (Sumatra), from 300 to 1200 m. Comments. S. lacriphaga is sympatric with S. placida and S. diplotata in N Thailand where it has been found with either in the same night on the same host; the latter two have also been caught at mercury vapour lamps at the same spot and night. Cf. also the synonymic notes on the latter two. SYNONYMIC NOTES Semiothisa diplotata Felder & Rogenhofer Figs 14, 34, 35 Semiothisa diplotata Felder & Rogenhofer, 1874, Reise der österreichischen Fregatte Novara. Zool. Theil, Bnd. II, Abt. 2, Tb. 78, Fig. 16. Gonodela khasiana Moore, 1888, Desc. new Ind. lepid. Insects Coll. W. S. Atkinson (3): 262, n. syn. Semiothisa khasiana sinotibetaria Wehrli, 1932, Int. ent. Z. 26: 340, partim; the type series is mixed, the paratype being a S. placida (cf. this), n. syn. Type material studied. Holotype © of S. diplotata: INDIA. Labelled Novara CXXVIII, f 16, Bengal, BMNH geometrid genitalia slide 11350. Holotype © of S. khasiana: INDIA. Labelled Gonodela khasiana type Moore, no location given but seems to be Assam, BMNH geometrid genitalia slide 11303. Holotype © of S. khasiana sinotibetaria: CHINA. Labelled Ta-tsien-Lou, Chasseurs Indigènes du Père Déjean, 1903. There are three lables seemingly handwritten by Wehrli: ‘‘S. sinotibetaria Wehrli Typ”; ‘‘S. khasiana Moore sinotibetaria Wehrli Typ”; and (translated from German by the senior author) ‘‘after Prout ?form of khasiana Moore though underside different’. Genitalia slide ZMFK-Nr. 895 in Museum Alexander Koenig, Bonn. NEW SEMIOTHISA FROM S.E. ASIA 945 FIGS 27-30. 27-28. Male genitalia of Semiothisa suthepensis n. sp., aedeagus (28). 29-30. Male genitalia of Semiothisa hollowayi n. sp., aedeagus (30). 946 HANS BANZIGER ET D. S. FLETCHER Additional material studied. 210°, THAILAND: Chiengmai Prov., Doi Chiengdao, NW Pass, 1100 m, 30.1.1985; 20.11.1986; 3.III.1983; 4.III.1985; 7.111.1984; 2.1V.1986; 21.IV.1984; 14.V.1984; 9.V1.1984; 24. and 25.VI.1986; 17.VII.1986; 31.VII.1985; 21.VIII.1986; 28.X.1985, genitalia slides 1497, 1676, 1700, 1722, 1732, 1821, 1841, 2010, 2057, 2058, 2059, 2060, 2116, 2121, 2123, 2194, 2196, 2199, 2200, 2225, 2295. 50”, ibid. but Fang Distr., Ban Khom, 1450 m, 15.IV.1986; 20. and 21.V.1986; 31.VII.1985, genitalia slides 1934, 2134, 2136, 2152, 2172. 10, ibid. but Chiengdao Distr., Pa Kia, 1550 m, 20.X.1981, genitalia slide 964. 10, ibid. but Mae Taeng Distr., Huay Nam Dang, 1690 m, 5.VIII.1986, genitalia slide 2232. 10°, ibid. but Doi Suthep-Pui Natl. Park, Mae Nai, 1150 m, 30.1X.1981, genitalia slide 951. 10, ibid. but Doi Suthep summit, 1610 m, 16.IX.1981, genitalia slide 924. 10, ibid. but below Mahidol Waterfall, 1090 m, 15.111.1986, genitalia slide 2107; all Bänziger leg., in coll. Bänziger. Diagnosis. Cannot safely be distinguished from S. /acriphaga and S. placida on the basis of external characters alone though they are slightly smaller: S. diplotata, wingspan 27-32.5 mm, © = 30.3 mm, n= 32; S. placida equals S. lacriphaga, cf. descrip- tion. Habitus of S. diplotata (Fig. 14) closely resembling Figs 8, 9; also figured in BARLOW (1982, p. 128, plate 43, Fig. 12). For further details see description of S. lacriphaga. The genitalia differ from those of S. /acriphaga and S. placida in having a less pronounced point-like extension on the ventral margin of the dorsal lobe of the valve (Fig. 35), in the somewhat larger aedeagus and more robust cornutus and more spinulous vescica, and above all differs from the first in lacking the patch of denticle-like cornuti and from the second in having the row of small teeth along the edge of the aedeagus (Fig. 34). The 8th sternite is as in S. /acriphaga (Fig. 42). Biology. Like that of S. lacriphaga. Semiothisa placida (Moore) Fig. 33 Gonodela placida Moore, 1888, Descr. new Indian lepid. Insects Coll. W. S. Atkinson (3): 262. Semiothisa sp. 1, BANZIGER 1973, Revue suisse Zool. 79: 1400, Fig. 24, genitalia slide 196. Type material studied. Syntype © ©, of S. placida: INDIA. No holotype cited. Data published as: Calcutta, Bombay. Specimens in BMNH and Zool. Museum Berlin. Specimen in BMNH, herewith designated as lectotype, labelled Bombay: Moore Coll. 94-106: Gonodela placida Moore type (in Moore’s handwriting), BMNH geometrid genitalia slide 11351. Additional material studied. THAILAND: 80, Chiengmai Prov., forest place near road Chiengmai- Chiengdao, km 55, 380, 400, 500, 680 m, 16.1., 6.II., 20.III.1982; 20.1V.1984; 10. VII.1982; 8.VIII.1981; 24.1X.1983; 14.X.1981, genitalia slides 825, 977, 1094, 1152, 1203, 1312, 1606, 1695. 20, Chiengmai Town, 315 m, 7. VII.1982 and 23.1X.1981, genitalia slides 945, 1303. 10, Doi Suthep-Pui Natl. Park, Mae Nai, 1150 m, 9. VIII.1985, genitalia slide 1943. 10, Chiengdao Distr., Pa Kia, 1550 m, 2.X.1981, genitalia slide 965. 10°, Doi Saket Distr., Ban Pang Hai, 910 m, 16.VII.1981, genitalia slide 798. 10°, Mae Hongson Prov., near Mae Hongson Town, 12.1.1967, genitalia slide 1131. 10°, Khun Yuom Distr., Ban Hua Pon, 900 m, 25.VII.1983, genitalia slide 1574. 10, Saraburi Prov., Muag Lek, 11.1966, genitalia slide 196. CHINA: 10, Yiinnan Prov., Hsi Shuang Banna Auton. Distr., Hsiao Meng Lun, 560 m, 16.VI.1981, genitalia slide 850, all Bänziger leg., in coll. Bänziger. The paratype of S. khasiana sinotibetaria Wehrli also belongs to S. placida while the holotype of this mixed series sinks to S. diplotata (cf. there). Paratype © of S. khasiana sinotibetaria labelled: CHINA, Chasseurs indigenes des Missionnaires de Ta-tsien-Lou, 1906: Brit. Mus. 1962-360 (ex Wehrli coll.), genitalia slide 11664, in BMNH. The species NEW SEMIOTHISA FROM S.E. ASIA 947 Fics 31-38. 31-32. Male genitalia of Semiothisa lacriphaga n. sp., aedeagus (32). 33. Aedeagus of Semiothisa placida (Moore). 34-35. Aedeagus (34) and dorsal lobe of valve (35) of Semiothisa diplotata F. & R. 36-38. Male genitalia of Semiothisa triangulata (Hampson), variation of the ventral lobe of valve (37) and aedeagus (38). REV. SUISSE DE ZooL., T. 95, 1988 62 948 HANS BANZIGER ET D. S. FLETCHER mentioned as S. khasiana sinotibetaria in BANZIGER 1983, Mitt. schweiz. ent. Ges. 56: 79, was identified on the basis of the BMNH paratype and therefore also represents S. placida. Diagnosis. Cannot be distinguished from S. /acriphaga and S. diplotata on the basis of external characters alone though the latter is somewhat larger. Habitus as in Figs 8, 9. For further details see description of S. /acriphaga and S. diplotata. The genitalia differ from S. /acriphaga in lacking the row of teeth along the distal edge, and from S. diplotata in possessing the patch of denticle-like cornuti, of the aedeagus (Fig. 33). The ventral margin of the dorsal lobe of the valve, and the 8th sternite are as in S. lacriphaga (Figs 31, 42). Biology. As in S. lacriphaga. Semiothisa triangulata (Hampson) Figs 19-21, 36-39 Gonodela triangulata Hampson, 1891, Illustr. typical specimens Lepid. Heterocera Coll. Br. Mus. 8: 112, pl. 151, Figs 4, 10. Gonodela psammodes Bastelberger, 1907, Jb. nassau. Ver. Naturk. 60: 88, n. syn. Semiothisa apatetica Tams, 1924, J. Nat. Hist. Siam Soc. 6: 271, pl. 17, Fig. 6, n. syn. Type material studied. Syntype © of S. triangulata: INDIA, labelled Nilgiris, Hampson Coll. 89-129, Gonodela triangulata Hampson Type © (in Hampson’s handwriting), herewith designated as lectotype, geometrid genitalia slide 1950-197. Syntype ©, similarly labelled but ‘Type 9’; genitalia not dissected; both in BMNH. Holotype © of S. psammodes: INDIA, labelled Darjeeling, Lep. 2706, psammodes, coll. Bastelberger, genitalia slide 4.2706 in Senckenberg Museum, Frankfurt. Holotype © of S. apatetica: THAILAND, labelled Phrae Province, Mae Sai Song, IV.1918, BMNH geometrid genitalia slide 11307. Additional material studied. THAILAND: 10°, Mae Hongson Prov., Khun Yuom Distr., Ban Hua Pon, 900 m, 25.VII.1983, genitalia slide 1571. 20°, Chiengmai Prov., forest place near road Chiengmai-Chiengdao, km 55, 400 m, 6.11.1982, genitalia slide 1139, 1148. 10, ibid. but Doi Saket Distr., above Ban Pang Hai, 950 m, 21.IX.1986, genitalia slide 2320. 10, Thoen Prov., Ban Rin (some 50 km S of Thoen Town), 160 m, 11.X1.1965, genitalia slide 316. 10°, Saraburi Prov., Sam Lann Nature Reserve, 21.IX.1975, genitalia slide 572, all Bänziger leg., in Bänziger coll. Diagnosis. Close to S. /annaensis n. sp. from which it differs as mentioned in the description. The similar S. apataria and S. elvirata are larger (29-35 and 29-34 mm, © =32 and 31 mm, n=9 and 19, respectively; S. triangulata 27-29 mm, © =27.5 mm, n=5) and have a characteristic dark yellow hind wing underside (dark and light greyish bands and dots in S. friangulata), and their genitalia are distinct in having more or less conspicuous processess on the ventral lobe of the valve. The genitalia are also close to, but certainly not the same as, those of S. compsogramma Wehrli, 1932; also, the facies of this is quite different and the wingspan larger (31-34 mm, © =32 mm, n=3) (type material of Museum Alexander Koenig, Bonn, and BMNH was studied). Biology. S. triangulata is zoophilous (BANZIGER 1973, and in prep.). Comment. Like S. eleonora and S. elephantedestructa, S. triangulata has a very light dry season form (Fig. 21). NEW SEMIOTHISA FROM S.E. ASIA 949 Fics 39-44. 8th sternite of male genitalia of Semiothisa triangulata (Hampson) (39), Semiothisa suthepensis n. sp. (40), Semiothisa lannaensis n. sp. (41), Semiothisa lacriphaga n. sp. (42), Semiothisa hollowayi n. sp. (43), Semiothisa elephantedestructa n. sp. (44). 950 HANS BANZIGER ET D. S. FLETCHER Semiothisa eleonora (Stoll) Figs 15-18 Phalaena eleonora Stoll, 1780, in Cramer, Uitlandsche Kapellen 3: 172, pl. 288, Figs E, F, G. Phalaena fasciata Fabricius, 1775, Ent. Syst. Suppl.: 629. Preoccupied (HoLLOWAY 1982, in: BARLOW, An introduction to the moths of South East Asia, 249, as Semiothisa). BUTTIKER 1964, Verhdlg. naturf. Ges. Basel 75: 233, Fig. 9 (as Semiothisa). BANZIGER 1973, Revue suisse Zool. 79: 1400 (as S. fasciata and S. nora (Walker)). Gubaria victorinata Guenée, 1858, Spec. Gen. 10: 9. Gubaria subalbataria Swinhoe, 1889, Proc. zool. Soc. Lond. 1889: 428, n. syn. Type material studied. The syntypes of S. eleonora: INDIA, Côte de Coromandel, seem to be lost. The identity is based on S. /Gubaria] victorinata which is generally accepted as a synonym of S. eleonora: INDIA, labelled ‘‘ Victorinata Gn. type Ind. bor.’’, BMNH geometrid genitalia slide 11276. Holotype © of S. subalbataria: INDIA, labelled ‘‘Gubaria subalbataria Swinhoe type ©’ and ‘22120, Nilgiris, Hampson’’, BMNH geometrid genitalia slide 11301. Additional material studied. Typical dark grey form. THAILAND: 10°, Mae Hongson Prov., Sop Poong, 650 m, 24.VII.1983, genitalia slide 1575. 10°, Saraburi Prov., Sam Lann Nature Reserve, 12.1X.1979, genitalia slide 2376. 20, Chiengmai Prov., foot of Doi Suthep, 330 m, 19., 20.V.1973, genitalia slide 2373. 10, Chiengmai Town, 315 m, 24.V.1982, genitalia slide 2372. 10, Doi Suthep-Pui Natl. Park, Doi Khun Chang Khian, 1340 m, 27.X.1980, genitalia slide 2374.10, Doi Chiengdao, NW Pass, 1150 m, 25.VI.1986, genitalia slide 2201. 10, Fang Distr., Ban Khom, 1470 m, 30.V11.1985, genitalia slide 1953. 50, forest place near road Chiengmai- Chiengdao, km 55, 400, 450, 500 m, 20., 29.1V.1984, 8.VIII.1981, 23.X.1980, genitalia slides 817, 1693; 1718; 1721, 2375: Intermediate form. 90, ibid., 360-400 m, 20.IV.1984, 23.1V.1983, genitalia slides 1546, 1694, 1701, 1541-1543, 1545, 1549, 1698. 10, Om Koi Distr., Sop Lan, 620 m, 14.111.1985, genitalia slide 1842. 10, Doi Suthep-Pui Natl. Park, below Mahidol Waterfall, 1090 m, 15.III.1986, genitalia slide 2102. Light grey form (hitherto S. subalbataria). 80, forest place near road Chiengmai-Chiengdao, 360-400 m, 16.1., 6.II., 20.III.1982, 6.1V.1984, genitalia slides 1092, 1093, 1097, 1141, 1142, 1193, 1685, 1688. 10, Cholburi Prov., Khao Khio Nature Reserve, 200 m, 5.1.1975, genitalia slide 555, all Bänziger leg., in Bänziger coll. Diagnosis. See Figs 15-18. The male genitalia have been figured in HOLLOWAY (1982, p. 267, Fig. 59). The habitus is very similar to S. nora (Walker) and S. fumipennis (Hampson, 1895). However, both are somewhat larger (33-38 and 37-40 mm, © =35 and 38 mm, n= 19 and 5, respectively; S. eleonora 30-36 mm, © = 32.6 mm, n = 34) and have mostly a somewhat darker appearance. In the genitalia of S. nora the ventral lobe of the valve is more elongate than in S. eleonora and has a process, in S. fumipennis it is widened and bifurcate. In S. eleonora the cornutus has a blunt tip with or without one to several smaller teeth, the presence or absence of which is not correlated to light and dark forms. Comment. Reasons for considering S. subalbataria an infrasubsnecific entity of S. eleonora were given in the introduction. Moreover, both forms have been found at the very same study site and on the same host species, the elephant, but at different times: the lightest forms about February-March, the dark ones in May-October, and intermediate forms during the intervening periods. In the most extreme light grey form only tiny, discal spots remain of the black markings, if at all; the white fasciae and white cilia become light grey as the remainder of the wings upperside. The wings underside is not much differentiated from the dark form. Other species with light and dark forms are NEW SEMIOTHISA FROM S.E. ASIA 951 S. elephantedestructa and S. triangulata, 2 further species at present under investigation and, apparently to a lesser extent, S. nora. Biology. Males have frequently been seen feeding upon various body fluids, including tears (BUTTIKER 1964; BANZIGER 1973, 1988, and in preparation) from mammals, and occasionally from man (Fig. 17). ACKNOWLEDGEMENTS Sincerest thanks are due first of all to Dr. J. D. Holloway, Commonwealth Institute of Entomology, for making a number of important type dissections, to Mr. A. Watson and Dr. M. Scoble, Department of Entomology, British Museum (Nat. Hist.), London, for assistance in various ways. Dr. D. Stüning, Museum Alexander Koenig, Bonn, and Dr. O. Karsholt, Zoological Museum, Copenhagen, permitted to study many crucial types. Mr. W. Nässig, J. W. Goethe University, Frankfurt, made some type preparations. The senior author is grateful to Dr. E. Diehl and Drs. T. and J. Whitten for their help during his study in Indonesia, and to his colleagues at the Department of Entomology, especially Mr. P. Sukumalanan, Dr. S. Budharugsa, Mr. U. Aritajat, for their continuous support and interest. REFERENCES BANZIGER, H. 1973 (1972). Biologie der lacriphagen Lepidopteren in Thailand und Malaya. Revue suisse Zool. 79: 1381-1469. — 1983. Lachryphagous Lepidoptera recorded for the first time in Laos and China. Mitt. schweiz. ent. Ges. 56: 73-82. — 1987. 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ZICSI * Mit 2 Abbildungen ABSTRACT Contribution to the knowledge of some Martiodrilus species from Ecuador (Oligo- chaeta: Glossoscolecidae). — Two species of the genus Martiodrilus Michaelsen, 1936 are discussed. A complementary description is given for M. heterostichon (Schmarda, 1861), the new species M. devriesi n. sp. is described. EINLEITUNG Die bisher aus Ekuador bekanntgewordenen grosskörperigen Regenwurm-Arten sind ausschliesslich der von MICHAELSEN (1936) als Martiodrilus benannten Gattung zugeord- net worden. Obwohl in der erwähnten Arbeit von MICHAELSEN bereits versucht wurde, die damalige Sammelgattung Thamnodrilus Beddard aufzuspalten, sind noch immer äus- serst verschiedene Arten, nur aufgrund der Struktur der Chylustaschen (Kompositenschlauch-bzw. -wabentaschen) in der neu benannten Gattung Martiodrilus zusammengefasst worden. Wie bereits aus dem tabellarisch zusammengestellten Arten- schlüssel der damaligen Gattung Thamnodrilus hervorgeht (MICHAELSEN 1918), zerfällt die Gattung in erster Linie in Arten mit stark verdickten Dissepimenten hinter dem Muskelmagen und in solche, bei denen diese Dissepimente sehr dünn sind oder gänzlich fehlen. Der ersten Gruppe gehören zum grössten Teil grosskörprige bzw. Riesenformen, * Department of Systematic Zoology and Ecology, Eötvös Lorand University, Puskin utca 3, H-1088 Budapest, Ungarn. 954 A. ZICSI der letzteren meistens mittelgrosse oder kleine Arten an. Eine Verdickung der vorderen Dissepimente kann auch in anderen Oligochaeten - Familien, u. a. auch in der Familie Lumbricidae bei tiefgrabenden Formen nachgewiesen werden. Soweit bei den Aufsamm- lungen in Ekuador beobachtet werden konnte, handelte es sich hier ebenfalls um Arten, die tief in den Boden eindrangen. Aber auch innerhalb dieser Arten liess sich mit Sicher- heit feststellen, dass in der Lebensweise dieser tiefgrabenden Formen wesentliche Unter- schiede bestehen. Während die pigmentierten, grossen Arten fortlaufend haufenbildende, mächtige Exktemente auf die Bodenoberfläche ablegen, konnte dies bei den unpigmentier- ten, weissen Formen nie beobachtet werden, es liessen sich immer nur flache, mehr oder weniger dem Boden angeschmiegte Exkremente beobachten. Aber auch der Bau der Gänge bzw. der Verlauf dieser ist verschieden, da die pigmentierten Formen mit der Formol- Methode erbeutet werden konnten, d. h. sozusagen nur mit dieser erfasst werden können, die unpigmentierten grossen Arten hingegen nur mit dem Spaten. Die bisherigen Beobachtungen sowie die Zahl der beschriebenen Arten, die bisher aus dieser Gattung eingesehen werden konnten, ermöglichen noch nicht eine umfassende Revi- sion dieser Gattung, die jedoch im späteren erfolgen wird. Im vorliegenden Aufsatz soll vorerst, anhand eines reichen Vergleichmateriales die als Typus-Art der Gattung bezeichnete Martiodrilus heterostichon (Schmarda) näher bespro- chen werden, die zu den unpigmentierten tiefgrabenden Arten dieser Gruppe gehört. Anschliessend wird die Beschreibung einer der Typus-Art nahe stehende, für die Wissen- schaft neue Art gegeben. Gattung Martiodrilus Michaelsen, 1936 Diagnose. Normale Borsten in 8 Längslinien. Männliche Poren intraclitellial. Chylustaschen 7-8 im Bereich des 7.-14. Segmentes, Kompositenschlauchtaschen bzw. Wabentaschen. Geschlechtsapparat holoandrisch und metagyn. Samensäcke nicht unter Durchbrechung der Dissepimente weit nach hinten reichend. Martiodrilus heterostichon (Schmarda, 1861) Hauptsächlich aus der Provinz Pichincha und innerhalb dieser aus der Hochebene von Quito (Locus typicus) liegen zahlreiche Exemplare dieser Art in allen Entwicklungs- stadien vor. Dieser, jetzt als Typus-Art der Gattung bezeichnete Spezies, verursachte eben wegen schlechter Erhaltung des Originalmateriales, den verschiedenen Autoren (BED- DARD 1892; MICHAELSEN 1900, 1910, 1918; COGNETTI 1904, 1906) bei einer genauen Wie- dergabe der Bestimmungsmerkmale besondere Schwierigkeiten. Dieser Umstand führte u. a. dazu, dass COGNETTI (1906) bei der ausführlichen Beschreibung seiner von Festa in Ekuador gesammelten Regenwürmer, die früher von ihm als Thamnodrilus heterostichon bezeichneten Tiere (COGNETTI 1904), als neue Art Rhinodrilus (Thamnodrilus) colpo- chaeta beschrieb. Dies hauptsächlich deswegen, da BEDDARD (1892) irrtümlicherweise keine Samentaschen erkennen konnte. Nachdem MICHAELSEN (1918) nach einer wieder- holten Durchsicht des Typenmateriales (5 Exemplare aus Wien. I. Zool. Inst.) diese Organe erkennen konnte und auch einen genauen Vergleich mit der Beschreibung von COGNETTI’s Art colpochaeta durchführte (Untersuchung originaler Chylustaschen von colpochaeta), vereinte er letztere mit der Schmarda’schen Art, ohne jedoch gut erhaltene Exemplare dieser Art je gesehen zu haben. MARTIODRILUS-ARTEN AUS EKUADOR 955 Die Durchsicht meines sehr reichen Materials lässt mich eine in der Provinz Pichincha weitverbreitete, in allen wesentlichen Bestimmungsmerkmalen sehr einheitliche Art erken- nen, die vor allem mit der Beschreibung von COGNETTI’s colpochaeta übereinstimmt. Ich selbst habe ein Exemplar aus Wien mit der Beschriftung ,,Coll. Musei Vindobo- nensis Inv. Nr. 4799 Thamnodrilus heterostichon (Schm.) Cotype. Fundort: Ecuador: Cordilleren. Coll. Schm. 1 Ex.‘‘ einsehen können. Es lässt sich nicht feststellen, welches Exemplar dies aus der Sammlung von Schmarda darstellt, da es nicht mehr die von Michaelsen angegebene Beschriftung führt. Leider ist dies geöffnete Tier, wie schon MICHAELSEN (1910, 1918) darauf hingewiesen hat, sehr erweicht und nicht entwickelt, man kann keinen Gürtel und keine Pubertätswälle erkennen. Die Samentaschen hingegen sind im 7., 8. und 9. Segment deutlich zu erkennen und stimmen in der Form mit denen meiner juvenilen Tiere überein. Übrigens ist der ganze Habitus, wenn auch erweicht, die Borstenanordnung, insbesondere die kennzeichnende Anordnug am Schwanz, die gestreckten vorderen Segmente vollkommen mit dem jetzigen Material übereinstimmend, so dass ich mich der Meinung von MICHAELSEN anschliesse und die Art R. (Th.) colpo- chaeta Cognetti als Synonyme von heterostichon Schmarda betrachte. ABB. 1. Martiodrilus heterostichon (Schmarda, 1861) a= Ventralansicht. Pw = Pubertätswälle, Dp = Drüsenpapillen b, =Samentasche des 7. Segmentes b,=Samentasche des 9. Segmentes 956 AD ZICSI Bei meinen Tieren, die abgetötet weiss, aber auch im Leben unpigmentiert sind, konnte eine Lange von 150-250 mm, eine Breite von 7-12 mm und eine Segmentzahl von 190-270 festgestellt werden. Kopf eingezogen. Borsten vom 6. Segment beginnend lateral und ventral eng gepaart, nur am Körperende gehen die Borstenreihen ab und cd auseinan- der und verlaufen gewissermassen auch etwas unregelmässig, d. h. einige Borsten stehen unregelmässig. Borsten ab vom 6.-10. Segment und vom 15.-24. Segment von Drüsenpa- pillen umgeben, die z. T. zu Geschlechtsborsten umgewandelt sind. Segmente 4-10 in der Mitte wallförmig erhoben, von der Konservierungsweise abhängend stark hervortretend, aber sehr charakteristisch für die Erkennung der Art im abgetöteten Zustand (Abb. 1 a). Nephridialporen verlaufen zwischen der Borstenlinie cd. Gürtel hebt sich gut von den übrigen Segmenten ab und erstreckt sich vom 15.-25. Seg- ment, bei einigen Exemplaren geht er, aber nur auf der Dorsalseite, auch ‘= auf das 26. Segment über. Pubertätswälle, breite weisse Streifen, erstrecken sich vom 20.-24. Seg- ment, breiten etwas die benachbarten Segmente aus. Weibliche Poren, kleine Querschlitze am hinteren Rand des 14. Segmentes in Höhe der Borsten b. Männliche Poren auf Intersegmentelfurche 20/21 in Höhe der Pubertäts- wälle. Samentaschenporen von aussen nicht erkannt. Da die innere Organisation mit der Beschreibung von COGNETTI und MICHAELSEN vollkommen übereinstimmt, gebe ich nur die Form der Sametaschen an, die entweder ein- fach bandförmig gestreckt oder etwas gewunden, am Ende etwas angeschwollen sein kön- nen (Abb. 1 b; b2). Auf eine weitere Beschreibung der inneren Organe kann an dieser Stelle verzichtet werden. Fundorte: Prov. Pichincha. AF. 303.5, AF. 327 8+ 12 juv. Ex. Nationalpark Pasochoa 2800-2880 m. Wiese und Wald, 6.11.1986. Ebenda AF. 452 11+15 Ex, G/987218° 3+ 5 Ex. 15.1V.1987. Leg. Zicsi + Loksa + Benavides. — AF. 445-447. 10+17 juv. Ex, G/987216 1 +2 Ex. zwischen Pifo und Papallacta am Ufer des Paluquillo Baches und auf Wiese. 9.IV.1987. Leg. Zicsi+ Loksa + Ponce. Ebenda AF. 454, 455 2 Ex. 18.11.1986. Leg. Zicsi+ Löksa. — Quito AF. 448, 449. 1 +3 Ex. G/986741 1 +6 Ex. Garten. Leg. Onore 2.111.1986. — AF. 451 5+7 Ex., G/987217 2+3 Ex. Hinter San José de Minas, Wiese am Bachrand. 21.IV.1987. Leg. Zicsi + Loksa + Benavides. AF. 453. 5+1 Ex. Antisanilla, Wiese. 16.1V.1987. Leg. Zicsi + Loksa. AF. 456. 2+2 Ex. Wiese neben der Autostrada General Ruminahui vor Quito. 1.IV.1987. Leg. Zicsi+ Loksa. — AF. 457. 5 Ex. LaMerced, Finca Cypresses 26.11.1986. Leg. Zicsi + Loksa + Benavides. Martiodrilus devriesi n. sp. Es liegen zahlreiche Exemplare dieser neuen Art in verschiedenen Entwicklungssta- dien vor. Länge des Holotypus 200 mm, Breite am Vorderkörper 10 mm, am Gürtel 15 mm, am Hinterende 8 mm. Segmentzahl 229. Bei den übrigen Tieren Länge 180-220 mm, Breite 12-16 mm Segmentzahl 122-210. Farbe im Lebend weiss, unpigmentiert. Kopf eingezogen, erstes und zweites Segment verwachsen. Die Segmente 7-11 sind wallförmig angeschwollen, etwas nach vorne gerichtet, so dass auch die robusten Borsten ! Bezienen sich auf die Inventarnummern des Tiersystematischen und Ökologischen Lehrstuhles der Universität Budapest. ? Beziehen sich auf die Inventarnummern des Naturhistorischen Museums, Genf. MARTIODRILUS-ARTEN AUS EKUADOR 957 des Vorderkörpers eine Richtung nach vorne bekommen und so, im abgetöteten Zustand, den Tieren ein sehr kennzeichnendes Aussehen verleihen (Abb. 2 a u. b;). Borsten vom 5. Segment beginnend am Vorderkörper weniger eng, hinter dem Gürtel sehr eng gepaart, am Ende des Körpers gehen die Reihen stark auseinander, sie sind weit gepaart, am Schwanz stehen sie auch unregelmässig, etwas gebogen (Abb. 2b;). Borstendistanz am Vorderkörper aa: ab: bc: cd: dd=6: 2: 5: 2: 16. Borsten ab des 7.-10. Segmentes stehen auf kleinen Erhebungen, Borsten ab des 17.-23. Segmentes sind auf Drüsenpapillen ange- ordnet, besonders gross sind die der Segmente 20-23 (Abb. 2 a). Die Borsten der Gürtel- region sind zu Geschlechtsborsten (1,2 mm) umgewandelt (Abb. 2 b,). Nephridialporen vom 5. Segment deutlich erkennbar und verlaufen in der Borstenlinie cd. Samentaschenporen 2 Paar auf Intersegmentalfurche 7/8 und 8/9 in der Borstenlinie E Gi 25 ABB. 2. Martiodrilus devriesi sp. n. a= Ventralansicht, Pw = Pubertätswälle, Dp = Driisenpapillen b,=Hakenborste am Vorderkörper, b, = Geschlechtsborste aus der Gürtelregion, b; = Hakenborste am Hinterkörper, c=Samentasche des 9. Segmentes. 958 ASZIESI cd, vor den Nephridialporen. Es sind zwei deutlich, bei allen Tieren zu erkennende, kugel- formige Erhebungen. Weibliche Poren am hinteren Rand des 14. Segmentes, deutliche Schlitze zwischen der Borstenlinie ab. Männliche Poren auf Intersegmental 20/21, näher dem oberen Rand der Pubertätswällen. Gürtel vom 15.-25. Segment, sattelförmig, bei vollkommen adulten Tieren weiss, von Intersegmentalfurchen unterbrochen. Ovale Pubertätsstreifen vom 20.-'/ 23., 23. Segment. Innere Organisation: Dissepimente 6/7-9/10 verdickt, trichterförmig ineinanderge- legt. Dissepimente 10/11-14/15 zart, kaum etwas verdickt. Schlund durch kräftige Quer- binden im 6/7. und 7/8. Segment befestigt. Ein grosser Muskelmagen im 6. Segment. 8 Paar Chylustaschen im 7.-14. Segment, Wabentaschen deren oberer Teil abgeschnürt ist, der Körper nierenförmig gebogen, der abgeschnürte Anhang braun gefärbt ist. Lateralherzen im 7.-9. Segment, Intestinalherzen im 10. und 11. Segment, mässig gross. Rückengefäss vom 14. Segment beginnend etwas angeschwollen, die Anschwellun- gen verlieren sich nach hinten zu. Männliche Geschlechtsorgane. 2 Paar hypoösophageale Testikelblasen im 10. u. 11. Segment, schliessen Hoden und Samentrichter ein. 2 Paar grosse, die Segmente ausfüllende Samensäcke im 11. und 12. Segment. 2 Paar Samentaschen im 8. u. 9. Segment, bandförmige, 11-14 mm lange Gebilde, die im oberen 2/3 Teil kleine warzenförmige Kämmerchen enthalten, z. Teil stehen diese auch hervor, waren jedoch nicht mit Samenmassen gefüllt. (Abb. 2 c) Die Kokons der Tiere erreichen eine Grösse von 20 mm und eine Breite von 15 mm. Die neue Art unterscheidet sich von M. heterostichon durch die Zahl der Samenta- schen und deren warzenförmigen Gebilde, durch die Ausdehnung der Pubertätswälle und durch die Zahl der Drüsenpölster. Die beiden Arten sind sich im Habitus, in der wallför- migen Verdickung der vorderen Segmente und in der Anordnung der Borsten am Schwanz sehr ähnlich. Von den Arten mit zwei Paar Samentaschen, M. jordani (Rosa, 1895) und der aberranten Art M. matapi (Righi, 1969) unterscheidet sie sich durch die bandförmigen Samentaschen, die bei den zwei Arten rund sind und einen kurzen Stiel besitzen. Ferner unterscheidet sich die neue Art noch durch die Ausdehnung der Pubertätsstreifen und durch die Anordnung der Borsten von den beiden erwähnten Arten. Ausserdem soll M. jordani nach ROSA nur 7 Paar Chylustaschen besitzen. Bemerkung. M. jordani (Rosa, 1895) wird von MICHAELSEN (1918, p. 125) aus , Ecuador Rio Napo (nach Rosa)‘‘ angeführt. Dies muss auf einem Irrtum beruhen, da RosA (1895) diese Art aus Paraguay beschrieben hat, nirgends in der Literatur ist ein Hinweis vermerkt, der auf ein Vorkommen in Ekuador hindeutet. Die neue Art wird zu Ehren von Herrn Prof. Dr. T. de Vries, Katholische Universität Quito benannt, der unsere Sammeltätigkeit in Ekuador weitgehend unterstützte. Fundorte: Holotypus. AF. 471. Prov. Pichincha, Tandajapa, Wiese am Bachrand. 7.1V.1987. Leg. Loksa-Zicsi. Paratypen AF. 472. 7+10 Ex., G/987343. 4+1 Ex. Fundort wie beim Holotypus. — Zwischen Nono und Tandajapa 2250 m. AF. 473. 16+ 13 Ex., G/987342. 4+ 3 Ex. 7.IV.1987. Leg. Loksa+ Zicsi. — Hinter Nono, Bachrand. AF. 469. 27 praeadulte bzw. juv. Exemplare. 4.11.1986. Leg. Zicsi-Loksa-Benavides. Für einen Arbeitsplatz im Naturhistorischen Museum, Genf, wo die Bearbeitungen meiner Serie ,, Regenwirmer aus Südamerika‘‘ vielseitig unterstützt werden, spreche ich der Direktion sowie Herrn Dr. Cl. Vaucher, Leiter der Abteilung Invertebrata, auch an dieser Stelle meinen besten Dank aus. MARTIODRILUS-ARTEN AUS EKUADOR 959 LITERATUR BEDDARD, F. E. 1892. The earthworms of the Vienna Museum. Ann. Mag. nat. Hist. 9: 113-114. COGNETTI, de Martiis, L. 1904. Oligocheti dell’Ecuador. Boll. Musei Zool. Anat. comp. R. Univ. Torino 19: 1-18. — 1906. Gli oligochaeti della regione Neotropicale, II. Memorie Accad. Sci. Torino 56: 147-262. 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STEBNICKA * With 10 figures ABSTRACT Two new species of Aphodius Illig. and one new species of Ataenius Har. are described and illustrated, the species Aphodius (Mendidaphodius) makolskii Roub. is con- sidered synonymous with A. (Orodaliscus) rotundangulus Reitt. The subgenus Orodaliscus Reitt. is redefined, key to the species and notes on distribution and habitat are included. INTRODUCTION In 1987 I had the chance to continue my studies on the large collections of Aphodiinae in the Muséum d’ Histoire naturelle in Genève. The examination of unidentified material coming from Iran, Thailand and Sumatra revealed the presence of three new species described herein. The statement of one specimen of Aphodius rotundangulus Reitt. in Petrovitz’ collection enables to determine the synonymies and to extend the distribution area of the mentioned species occurring in Poland. The specimens examined are deposited in the collection of the Museum d’Histoire naturelle in Genève (MHNG) and secondly, in the collection of the Institute of Systematic and Experimental Zoology (ISEZ), Polish Academy of Sciences in Krakow. I wish to thank Dr. Ivan Löbl and Dr. Cl. Besuchet for making this material available to study. * Institute of Systematic and Experimental Zoology, Polish Academy of Sciences, Slawkowska 17, 31-016 Kraköw, Poland. 962 Z. STEBNICKA Aphodius (Melinopterus) imamae n. sp. (Figs 1-3) Type material. Holotype male: IRAN, Elburs-Demarand, Imam Sadeh (2300 m), 1.1V.1962, J. Klap- perich (MHNG); Paratypes, 29, the same data as holotype (MHNG, ISEZ). Length 3.7-5.0 mm, greatest width 1.5-2.0 mm. Body oblong oval, moderately convex, shining; basic colour of the head and pronotum black, anterior of head, sides of pronotum, elytra and legs reddish brown, each elytron with darker spot situated at side behind the middle; apex of elytra more or less distinctly piliferous. Head rather wide with longitudinal convexity at middle, clypeal margin finely reflexed, broadly rounded each side of shallow median emargination, slightly emarginate before small, right-angled genae; surface punctures not close, shallow, mixed very fine and fine, separated by their diameters or more. Pronotum rectangular, sides visible from directly above, base Fics 1-5. 1-3. Aphodius (Melinopterus) imamae n. sp.: 1. aedeagus laterally; 2. paramerae dorsally; 3. epipharynx. 4-5. A. (Plagiogonus) khaoensis n. sp.: 4. epipharynx; 5. aedeagus laterally. SOME APHIODIINAE 963 margined, anterior angles rounded, sides arcuate toward obtusely rounded posterior angles; the punctures on the disc very fine to fine, scattered, closer and larger toward the sides, much more coarse and large along lateral margins. Scutellum triangular with a few punctures at base. Elytra widest just behind the middle, moderately convex; striae narrow, the shallow punctures weakly crenating inner margins of the intervals; intervals feebly convex, shining, finely punctate. Abdominal sterna shagreened, finely punctate with a row of yellow setae. Hind femora moderately wide, minutely punctate; lateral teeth of fore tibia sharply pointed, terminal spur slender, acute; middle and hind tibiae setaceous with distinct transverse ridges, apical setae unequal in length, apical spurs thin; first segment of posterior tarsus subequal to the upper tibial spur and longer than the following two segments combined. Male. Pronotum as wide as elytra, surface punctures less close and finer than in female. Lateral and apical part of elytra distinctly piliferous. Metasternum flat, midline strongly impressed, surface punctures bearing short, yellow setae. Female. Pronotum narrower than elytra, surface punctures more coarse and closer than in male. Apical part of elytra inconspicuously piliferous. Metasternum feebly con- cave, midline weakly impressed, surface nude with fine punctures. Epipharynx. The bristles of chaetoparia moderately long and moderately thick; numerous bristles of chaetopedium somewhat shorter and thicker than those of chaetopedium; the remaining setae of pedium and paria thin, moderately long. Variation. Occasionally the disc of pronotum do not show the punctures and the elytral intervals appear impunctate. Colour varies slightly and the series is relatively uniform. Affinity. In superficial appearance, the species resembling A. imamae n. sp. is A. edithae Reitt. known from Caucasia, but A. edithae has the sides of pronotum and base of elytra yellow, basic colour of elytra dark brown or black, elytral intervals strongly convex and first segment of posterior tarsus a trifle longer than the next three segments combined. Aphodius (Plagiogonus) khaoensis n. sp. (Figs 4-5) Type material. Holotype male: THAILAND, NE Bangkok, Khao Yai Nat. Park, 750-850 m, 26.XI-3.XII.1985, Burckhardt et Löbl (MHNG); Paratypes, 3, the same data as holotype (MHNG, ISEZ). Length 2.8-3.0 mm, greatest width 1.0-1.1 mm. Oblong oval, moderately convex, shining; fore body, legs and elytral suture brown, elytra lighter, yellowish brown. Head convex, clypeal margin reflexed, obtusely rounded each side of moderate median emargination, sides nearly straight to very small, slightly protrudent setaceous genae; sur- face with a row of fine setaceous punctures along anterior margin, median convexity minutely punctate, frontal suture distinctly impressed. Pronotum rectangular, sides nar- rowly margined, slightly arcuate to obtusely rounded and margined posterior angles, base feebly arcuate without marginal line; surface punctures mixed fine to moderate, separated by two or three their diameters, the punctures near lateral margins of pronotum very fine. Scutellum triangular, alutaceous, minutely punctate. Elytra widest behind the middle, humeri without trace of denticles, apex inconspicuously emarginate at suture; striae of median and basal area fine with close fine punctures faintly crenating inner margins of REV. SUISSE DE ZOOL., T. 95, 1988 63 964 Z. STEBNICKA the intervals, striae of apical and lateral areas deeper with moderate, distant punctures; intervals very minutely alutaceous, impunctate, moderately convex in basal three-fourths, much more convex in apical declivity; the carina of 7th and 9th intervals united as convex as the neighbouring intervals. Metasternum convex, shining, minutely punctate, midline distinctly impressed. Abdominal sterna minutely alutaceous, setaceous and finely punc- tate. Middle and hind femora strongly shining, smooth; anterior tibia with three well separated lateral teeth and thin, sharply pointed terminal spur; middle and hind tibiae slender, setaceous, apical setae rather long, nearly equal in length, apical spurs thin; first posterior tarsal segment as long as the upper tibial spur and a trifle shorter than the next three segments combined. Female. The punctures of pronotum more closely distributed than in male. Epipharynx. The bristles of chaetoparia long and thin; 7-8 bristles of chaetopedium the same size as those of chaetoparia; paria nude, the scarce setae of pedium thin. Affinity. The new species is very closely allied to A. burgaltaicus Csiki known from Mongolia, but is distinguishable by its coloration and by fine to moderate strial punctures faintly crenating inner margins of the impunctate intervals. Subgenus: Orodaliscus Reitter, 1900 Diagnosis. Body convex, moderate in size, upper side nude, colour black, reddish black or reddish brown. Head moderately convex without tubercles, anterior edge of clypeus denticulate or right-angled each side of median emargination, genae small. Pro- notum as wide as elytra, sides and base distinctly margined, posterior angles broadly rounded, in males quite arcuate from sides to base, in females sometimes slightly truncate. Scutellum parallel-sided at base. Elytra elongated, striae distinctly impressed, intervals convex or flat. Transverse ridges of middle and hind tibiae well developed, apical setae unequal in length, longest at external angle of tibia; apical spurs slender. Tarsi long. Ter- minal spur of anterior tibia in male robust, bent inward, sometimes anterior tibia of male otherwise shaped than in female. Distribution. Central Asia, East Europe and eastern part of Middle Europe. Type species: Aphodius (Orodaliscus) rotundangulus Reitt. REMARKS. Some morphological characters are useful in recognizing Orodaliscus- species, the most important being the shape of pronotum, slender tarsi and overall appearance, however, the presence of long apical setae at external side of tibiae suggests their affiliation to the group Mendidaphodius Reitt. Apart from A. rotundangulus Reitt. (see remarks under that species) the subgenus includes presently A. angulatulus A. Schm. and A. ghilarovi Medv. (1968), not available for study in connection with the present report. Both species were recorded from Uzbekistan, vicinity of Samarkand and, when examining the collections in Leningrad and Moscow, I found a single specimen of A. angulatulus labelled ‘‘vinicity of Bukhara’’. The individuals of A. ghilarovi were taken from the nest of mouse but nothing is known about the habitat of angulatulus. The scarcity of specimens in the collections may indicate a restricted habitat and quite likely A. angulatulus also occurs in some rodent nest. Many of the rare species of Aphodius were found in the burrows of rodents and were seldom, if ever, taken outside of their particular niche. SOME APHIODIINAE 965 Ù . ‘ . , O è » ‘ ° . ~ "> 00.0: 2... I MICI ym ae v > FIG. 6. Aphodius (Orodaliscus) rotundangulus Reitt., habitus of female. Aphodius (Orodaliscus) rotundangulus Reitt. (Figs 6-7) Aphodius (Orodaliscus) rotundangulus Reitter, 1900, D. ent. Z.: 84; SEMENOV 1905, Revue russe Ent., 5: 133; A. SCHMIDT 1922, Aphodiinae, in: Tierreich 45: 245; BALTHASAR 1964, Monographie 3: 321-322; NIKOLAJEV 1980, Trans. Inst. Zool., 39: 65. Locus typicus: South Ukraine, vicinity of Kharkov. Aphodius (Orodalus) fortimargo Reitter, 1907, D. ent. Z.: 409; A. ScHMIDT 1922, Aphodiinae, in: Tierreich 45: 258, 261; BALTHASAR 1964, Monographie, 3: 193; NIKOLAJEV 1980, Trans. Inst. Zool. 39: 65. Locus typicus: Kazakh SSR, vicinity of Uralsk. 966 Z. STEBNICKA Aphodius (Mendidaphodius) batesoni Semenov et Medvedev, 1928, Revue russe Ent. 22: 101 (female); BALTHASAR 1964, Monographie 3: 104; NIKOLAJEv 1974, Trans. Inst. Zool., 35: 85; NIKOLAJEV 1980, Trans. Inst. Zool., 39: 65. Locus typicus: Kazakh SSR, Kazalinsk- Karkaralinsk. Aphodius (Mendidaphodius) makolskii Roubal, 1936, Ent. Blätter, 32: 99; BALTHASAR 1964, Monographie 3: 104-105; STEBNICKA & SZYMCZAKOWSKI 1972, Acta Rer. Natur. Mus. nat. Slov., 18 (1): 131-134, figs 1-6, syn. nov. Locus typicus: West Ukraine, Podole, Zaleshchyki. Additional stands: Kazakh SSR — Aktyubinsk, Pavlodar; Bashkir SSR — Sterlitamak; SE Poland- Grodek, 6 km SE Hrubieshow; Gliniska near Grabowiec, Reserve of Citellus suslicus Gueld. BIGHT: Distribution of Aphodius (Orodaliscus) rotundangulus Reitt. REMARKS. The names A. batesoni Sem. et Medv. and A. fortimargo Reitt. were synonimized by NIKOLAJEV (1980) who wrote in Russian: ‘‘comparison od the type- specimens of the mentioned forms with previously described A. rotundangulus Reitt. revealed the identity of all these forms’’. After studying some available material and original descriptions I can propose the new synonymy. The material examined includes one specimen from South Ukraine designated as ‘‘cotype’’ of A. rotundangulus kept in SOME APHIODIINAE 967 the Zoological Museum in Moscow and the specimen from Geneva Museum bearing the labels combined with Latin and Cyrillic: ‘‘Paratypus (?), A. rotundangulus, Sem. et Medv. det.; Askanya Nova (South Ukraine), 18.IV.1928, Madvedev, in burrow of souslik’’. Both specimens quite correspond with the original descriptions as well as with original material of A. makolski Roub. (SZYMCZAKOWSKI & STEBNICKA 1972). The species was found in Poland exclusively in the burrows of Citellus suslicus Gueld. (Spotted Souslik), the distribution of which is limited to the eastern parts of Europe and to the Central Asia. The specimens were all collected in the spring within the burrow entrance where they appear occasionally. A possible explanation of seeming rarity of A. rotun- dangulus may stem from the fact that it resides in the central chambers of the rodent nests situated deeply in the dusty soil. Movement of beetles from one burrow to another probably occurs late in the afternoon or on a cloudy morning, but none was ever observed on the wing. Key to the species of the subgenus Orodaliscus Reitt. 1. Anterior edge of clypeus faintly emarginate, distinctly denticulate each side of median emargination. Elytra parallel-sided, strial punctures large, distinctly crenating inner margins of the intervals. First segment of posterior tarsus shorter than the upper tibial'spur..................... A. angulatulus A. Schm. — Anterior edge of clypeus greatly emarginate, denticulate or right-angled each side of median emargination. Elytra widened toward apex, strial punctures fine, not crenating inner margins of the intervals. First segment of posterior tarsusslongerzthan the upper tibial:spur: .»...22:.:. 22a. inne 2 2. Fore body and elytra brownish red. Anterior edge of clypeus distinctly den- ticulate each side of median emargination. First segment of posterior tarsus as longsas-the next three segments combined................... A. ghilarovi Medv. — Fore body and elytra black or elytra brownish red. Anterior edge of clypeus right-angled each side of median emargination. First segment of posterior tarsus subequal to the next two segments combined...... A. rotundangulus Reitt. Ataenius ambaritae n. sp. (Figs 8-9) Type material. Holotype male: SUMATRA, Lac Toba, Ile de Samosir, Ambarita, IV.1977, T. Jaccoud (MHNG); Paratypes, 18, the same data as holotype (MHNG, ISEZ). Length 3.0-3.2 mm, greatest width 1.0-1.2 mm. Oblong-ovate, weakly shining, black or reddish black, anterior of head and legs reddish brown. Head convex, strongly declivitous anteriorly, clypeal margin distinctly reflexed, triangularly dentate each side of wide, moderately deep median emargination, sides slightly arcuate to rounded genae; sur- face along anterior margin with triangular, strongly shining and smooth area bordered above by fine carina, clypeus over greatest convexity and above with close lengthwise elongated, very moderate punctures, above frontal suture the punctures slightly larger, simple and less densely spaced. Pronotum convex, about two times as wide as long, slightly wider anteriorly, anterior angles broadly rounded and reflexed, sides short, nearly straight to obtusely rounded posterior angles, base noticeably arcuate, sides and base nar- rowly margined, minutely crenate-fimbriate, the extremely short setae barely visible; sur- face with small diagonal depressions on each side, the punctures close, mixed fine and moderate over central posterior disc, laterally more uniform in size but larger and closer, 968 Z. STEBNICKA Fics 8-9. Ataenius ambaritae n. sp.: 8. epipharynx; 9. aedeagus laterally. the punctures along anterior margin very fine. Elytra widest just behind the middle, humeri doubly dentate with strong epipleural denticle and more or less developed, small denticle at 6th interval of each elytron; striae deep, strial punctures longitudinal, slightly crenating inner margins of the intervals; intervals nearly as wide as striae, cariniform, alutaceous with a median row of minutely setigerous punctures. Metasternum shining with long, deep midline terminating in deeper pores at each end, disc coarsely, not closely punc- tate. Abdominal sterna shining, closely punctate from side to side, finely crenate along anterior margin, crenations of terminal sternum longer and much deeper, terminal ster- num closely and finely punctate. Middle and hind femora shining, narrow, with scattered, finely setigerous punctures generally separated by two to three times their diameters; middle femur with strong complete posterior femoral line; hind femur with fine incomplete line; apical fringe of posterior tibia of 6-8 setae, accessory spine absent; first posterior tarsal segment about one-third longer than the upper tibial spur and equal to the remaining segments combined. Female. Last abdominal segment slightly longer than that of male. Epipharynx. The bristles of chaetoparia very long and thick; 10-11 bristles of chaetopedium noticeably shorter, the same thickness as those of chaetoparia. A ffinity. Most closely resembles Afaenius vethianus A. Schm. known from Sumatra, but it is distinct. In A. vethianus the elytral striae are fine and shallow, intervals are flat and the first posterior tarsal segment is shorter than the remaining segments com- bined. 969 SOME APHIODIINAE IRINA OP DENE i Fic. 10. ÉCHECS we e Palnia loebli Stebn., habitus. (Revue suisse Zool., 1985, 93 (3) 650, fig. 1 emended) 970 Z. STEBNICKA REFERENCES MEDVEDEV, S. I. 1968. A new species of the genus Aphodius Ill. (Col., Scarabaeidae) from Uzbekistan. Zoo/. ZA. 47 (10): 1145-1591. NIKOLAJEV, G. V. 1980. Novye svedeniya o faune, sinonimii i rasprostranenii plastinchatousykh (Coleoptera, Scarabaeidae) Kazakhstana. Trudy Inst. Zool. Alma-Ata 39: 64-66. SZYMCZAKOWSKI, W. and STEBNICKA Z. 1972. Neuentdeckung von Aphodius (Mendidaphodius) makolskii Roub. (Coleoptera, Scarabaeidae). Acad. Rer. Natur. Mus. natn. Slov. 18 (1): 131-134. Revue suisse Zool. Tome 95 Fasc. 4 p. 971-977 Genève, décembre 1988 New Carventine species from Borneo (Heteroptera: Aradidae) by Tamäs VASARHELYI * With 19 figures ABSTRACT Description of one new genus and three new species of the Aradid subfamily Carven- tinae (Sandakaptera hauseri n. gen. et sp., Froeschnerissa mahunkai n. sp. and Drakeida lobata n. sp.) is given. Larval morphology of the Sandakaptera and Drakeida species is also discussed. INTRODUCTION Through the kindness of Dr. B. Hauser I have the opportunity to study an Aradid material collected by him in NE Borneo (Sabah). The material treated here is, for further reasons, valuable. It contains the first larvae of a closely related group of apterous genera as well as of the genus Drakeida, and a species in the genus Froeschnerissa and Drakeida is for the first time described on the basis of both sexes, respectively. All the drawings were made of dry specimens, with drawing apparatus. Larvae of Drakeida lobata were cleared in diluted KOH and investigated in transmission light too. Abbreviations of measurements are as follows: tlb=total length of body, lh=length of head, wh = width of head, la=length of antenna, Ipn = length of pronotum, wpn = width of pronotum, Isc = length of scutellum, wsc = width of scutellum, mwb = maximum width of body, lt=length of thorax + first two tergites, ledp=length of central dorsal plate, wcdp = width of central dorsal plate. One paratype of each apterous species and three of Drakeida lobata is deposited in the Hungarian Natural History Museum, Budapest, all other material is deposited in the Geneva Natural History Museum. * Hungarian Natural History Museum, Zoological Department, 1088 Budapest, Baross u. 13., Hungary. 972 TAMAS VASARHELYI Sandakaptera n. gen. (Figs 1-7) Apterous, closely related to Zoroaptera and Froeschnerissa. Body flattened, brown, covered by thin, on some body parts and in furrows thick incrustation. Dorsal surface elevated at tip of abdomen only. Head slightly longer than wide, moderately widening anteriorly. Rostrum arising from a not too narrow, slit-like atrium, short, length of the free part about 1/3 of total length of head. Pro- meso- and metanotum and first two abdominal tergites fused, medially continuous. Posterior border of pronotum on lateral parts distinct. Meso- and metanotum and first two tergites lateromedially fused into a smooth, shiny flattened plate. Lateral parts of meso- and metanotum distinct. Abdomen with pentangular tergal plate consisting of terga 3-6. Apodemal impressions large, depressed, smooth, only marginally finely punctured. Posterolateral edge of laterotergites with narrow, triangular tubercles increasingly developed on segments 3-7, laterotergites 2 and 3 fused. All spiracles lateral. Pro- meso- and metasternum + first two visible sternites completely fused. Type species: Sandakaptera hauseri n. sp. Sandakaptera is closely allied to Froeschnerissa and Zoroaptera. The median part of the thorax bears a single longitudinal carina in the first genus, two subparallel carinae MS OICIO) XO) DJ). CA © = O @ DEE FIGS 1-3. Sandakaptera hauseri n. gen. et sp., 1: male, dorsal view; 2: same, lateral view; 3: elder larva. NEW CARVENTINE SPECIES FROM BORNEO 973 (with a furrow between them) in the second and a narrow furrow in the third. San- dakaptera is unique in having a continuous midlateral, smooth ridge from mesonotum to tergite 2, in the position of spiracles all being lateral and in the more flattened body. Sandakaptera hauseri n. sp. (Figs 1-7) Adults: Head moderately long and widening anteriorly. Eyes small. Genae slightly surpassing clypeus, divaricating. Anterior process of head reaching about 1/4 of antennal joint 1. Antenna long, slender, relative length of antennal joints 1 to 4 as 32: 15: 33: 20 (the left antenna of the holotype male is teratological, joints 3 and 4 are fused). Joints 1-3 with tubercles bearing short, curled hairs. Rostrum short, reaching about 2/3 of head, not reaching hind margin of shallow, wide rostral groove. Thorax widening posteriorly, lateral border of promeso- and metanotum straight, with insinuation between them. Pronotum with widely sinuate anterior border, anterolateral edge acute-angled, reaching anterior border of neck. Surface medially with longitudinal depression on posterior 2/3, two small tubercles with a fine groove between them on anterior 1/3, laterally with 4 (2+2) elevated tubercles, the mediolateral ones smooth. Meso- and metanotum consisting of the depressed median part, the smooth mediolateral part and the rugose lateral part. Median part bearing a longitudinal carina reaching from middle of pronotum to central dorsal plate. Continuous mediolateral ridges irregularly sculptured on the area of tergites 1 and 2. Legs long, femur and tibia with tubercles bearing short, curled hairs. Pulvillus present, long, curled, tip near to tip of claws (observed with light microscope only). Pro- meso- and metasternum with lateral tooth posterolaterally. Central dorsal plate with median longitudinal furrow anteriorly. Median ridge slightly elevated, position of larval scent gland openings recognizable. Apodemal impressions large, slightly depressed, smooth, double pattern of midlateral apodemal impressions not recognizable. Laterotergites with clearly delimited apodemal impressions and with increas- ingly large, triangular tubercle on segments 3-7. All spiracles lateral, clearly visible from above, situated anteriorly to triangular tubercles. Tip of abdomen of the different sexes see on figs 1-2, 6-7. On ventral side 2: 2: 1 pattern of apodemal impressions clear. Hind margin of each sternites elevated, that of segment 6 deeply sinuate medially. Larva: The description is made on the basis of an elder larva, probably fifth instar (fig. 3). Head much wider than on the adult. Genae and antenniferous tubercles developed. Antenna four-jointed, relative length of antennal joints 1 to 4 as 27: 16: 32: 25. Pro- meso- metanotum and only first abdominal tergite continuous medially along the fine suture of the ecdysal line, hind border of tergite 1 delimited by depression. Apodemal impressions recognizable also on the thorax, the lateral, rugose part of the adult cor- responding to the lateral and/or midlateral impressions, the mediolateral, smooth ridge of the adult to the median impressions. There is a “transition zone’’ on tergites 1 and 2 each with 4 (2+2) apodemal impressions. Dorsolaterotergites not delimited on tergites thus central dorsal plate recognizable on the basis of the pattern of apodemal impressions and of the median lack of border between tergites 3-6. Lateral parts (i.e. laterotergites) of tergites 1 and 2 clearly separated. Measurements (in mm). Male: tlb 3.21, Ih 0.53, wh 0.53, la 1.31, It 0.98, Icdp 0.98, wcdp 0.84, mwb 1.34. Female: tlb 3.66, Ih 0.59, wh 0.57, la 1.38, It 0.95, Icdp 1.43, wcdp 0.96, mwb 1.64. Elder larva: tlb 2.46, Ih 0.45, wh 0.52, la 1.12, It 0.70. Holotype (male) and paratypes (1 female, 1 elder larva, 1 younger larva): Borneo, Sabah, San- dakan, 23.1V.1982, Sab-82/7, leg. B. Hauser. The material was collected in the Kabili-Sepilok Forest Reserve, by sifting litter and decaying wood and using the Winkler apparatus. 974 TAMAS VASARHELYI Fics 4-10. 4-7: Sandakaptera hauseri n. gen. et sp., 8-10: Froeschnerissa mahunkai n. sp.; 4, 8: antenna; 5, 9: pattern of fused thoracal and abdominal tergites; 6, 10: tip of abdomen of female, dorsal view; 9: same, lateral view. The new species is, gratefully, dedicated to Dr. Bernd Hauser (Geneva Natural History Museum). Froeschnerissa mahunkai n. sp. (Figs 8-12) Head longer than wide. Antenniferous tubercles pointed. Antennae slender, joints 1-3 with tubercles bearing short, curled hairs. Relative length of antennal joints 1 to 4 as 32: 16: 32: 20. Genae slightly surpassing tip of clypeus, anterior process of head surpassing '/; of antennal joint 1. Eyes small, lateral border of head with distinct, narrow postocular tubercle. Rostrum short, surpassing hind border of wide, shallow rostral groove. Pro- meso- and metanotum and abdominal tergites 1-2 medially fused into two longitudinal carinae with a furrow between them. Pronotum with continuous neck region, lateral lobe surpassing neck anteriorly. Mediolateral parts of thoracal tergites elevated, smooth, hind borders distinct, depressed, but meso- and metanotum submedially continuous. Lateral parts elevated, with carinae and tubercles. Hind border of metanotum marked by a row of punctures (male) or by almost continuous depression (female). Abdomen with central dorsal plate strongly elevated anteriorly, plate on female distinctly longer than on male. NEW CARVENTINE SPECIES FROM BORNEO 975 Apodemal impressions large, depressed, punctuate, centres positioned somewhat lateral, smooth. Median portion of median apodemal impression of tergite 3 extensively punc- tuate, elevated, anteriorly with short, longitudinal furrow. Laterotergites 2 and 3 fused. Lateral borders with flat, triangular tubercles increasingly protruding posteriorly. Lateral border of tergite 7 sinuate behind tubercle (on male tip of triangular tubercle surpassing hind border posteriorly). Tip of abdomen of both sexes see on figs 10-12. Spiracle 2 ventral on flat tubercle, not far from lateral border (on female visible from above), distinctly larger than the others, spiracles 3-8 lateral, anteriorly to tip of triangular tubercles. Pretarsus with slender, curled, lobe-like pulvillus. The new species differs from the only species of the genus (heveli Kormilev, 1986) in e.g. genae surpassing clypeus, in the shape of pronotum, and in the strikingly differing shape of tip of abdomen. FiGs.11-13. 11-12: Froeschnerissa mahunkai n. sp.; 13: Drakeida lobata n. sp.; 11-13: male, dorsal view; 12: same, lateral view. Measurements (in mm). Male: tlb 3.43, lh 0.66, wh 0.61, la 1.38, It 0.96, Icdp 0.98, wcdp 0.93, mwb 1.61. Female: tlb 3.61, Ih 0.70, wh 0.64, la 1.43, It 0.96, Icdp 1.30, wcdp 1.11, mwb 1.79. 976 TAMAS VASARHELYI Holotype (male) and paratype (female): Borneo, Sabah, Keningan, 1380 m, 12.V.1982. Sab-82/43c, leg. B. Hauser. The new species is, with pleasure, dedicated to Dr. Sandor Mahunka (Hungarian Natural History Museum, Budapest), collector of many soil-inhabiting heteropterans. Drakeida lobata n. sp. (Figs 13-19) Adults: Elongate, brown, with yellow, striate lobes of long, erect or curled hairs attached to each other by incrustation, the lobes determining the contours of the body. Head somewhat shorter than wide. Anterior process reaching about '/ of antennal joint 1, genae surpassing tip of clypeus, lobes of genae much surpassing tip of clypeus. Antennae long, relative length of antennal joints 1 to 4 as 22: 16: 38: 24. Vertex with ver- tical lobes in two rows on each side. Antenniferous tubercles and postocular tubercles with lobes, latter much surpassing eyes laterally. Pronotum with straight anterior margin. Lateral margins with 3 askew lobes, straight hind margin with one small lobe laterally. Disc with vertical lobes and low ‘‘tubercles’’ of incrustation, posterior, sloping part smooth, shiny. Scutellum triangular, lateral border of lateral lobes sinuate, tip rounded. Wings transversally wrinkled. Abdomen dorsally with 4 (2+2) rows of lobes (fused anteriorly), the inner row subvertical, the outer row askew anteriorly, horizontal posteriorly. Tip of abdomen of both sexes see on figs 16-19. Spiracles 2 and 3 situated on tip of long, narrow tubercles, virtually spiracles lateral on lobes of corresponding ventrolaterotergites, 4-7 ventral near the margin of the lobes, 8 apical. Ventral side with extended incrustations. Larvae: Inthe material examined there are L,, L; and Ly (or Ls) larvae, allow- ing and necessitating description of some of their morphological characters. L, larvae have eyes with 2 ommatidia, fused clypeus and labrum, and apparently 4 jointed antenna. Relative length of antennal joints 1 to 4 about as 20: 20: 20: 40. Rostrum is 3 jointed. Femur and trochanter are distinct on each leg. Bacilliform setae (MAHUNKA & ZOMBORI 1985) are extremely rare, most of chetae are hairs, and those on lateral border of body are flagelliform, extremely long, longer than diameter of hind femur, their apex very fine, irregularly curled. Dorsal abdominal scent gland openings present as transversal slit sur- rounded by rugose cuticule on segments 3 and 4 only, distinct, large on hind border of tergite 3, distinct, smaller on hind border of tergite 4. Third opening represented by stronger sclerotization on hind border of tergite 5. Pretarsus with lobe-like pulvillus. L; larvae have 3 jointed antenna, last joint tapering in the middle. Relative length of antennal joints 1 to 3 as 23: 16: 61. Genae distinctly surpassing clypeus as conical tubercles. Antenna and body already with several bacilliform or clavate setae, those on lateral margin of body shorter than on L., blunt, lanceolate or clavate. Third scent gland Opening represented by rounded sclerotization, the first two about equally developed. Each abdominal segment with a large tubercle laterally, segment 9 developed into a furca, much surpassing 10. Lateral apodemal impressions indistinct on both sides. Trochanter and femur fused on each leg. Wing pads absent. L, (or Ls?) larvae have 3 jointed antenna, last joint tapering in the middle (marking future border of joints 3 and 4). Relative length of antennal joints 1 to 3 as 32: 18: 60. Rostrum 3 jointed. Wing pads developed, metathoracic one somewhat longer than mesothoracic one, fundament of scutellum absent. Body and extremities with setiform, bacilliform and clavate (lanceolate) setae. Ventral opaque areas sculptured somewhat similarly to those of Aradus krueperi NEW CARVENTINE SPECIES FROM BORNEO 977 (VASARHELYI 1982, fig. 25) but the teeth or scales are mostly two- or three-pointed. Third scent gland opening small, rounded, open. The new species is longer than either incrustata Kormilev, 1958, or setifera Vasarhelyi, 1979, and is unique in the genus with antennal joint 3 being much longer than joint 4 (subequal in the other two). 14 Fics 14-19. Drakeida lobata n. sp.; 14: antenna; 15: head and pronotum, lateral view; 16, 18: tip of abdomen of female; 17, 19: tip of abdomen of male; 16, 19: dorsal view; 17, 18: lateral view. Measurements (in mm). Male: tlb 3.89, Ih 0.50, wh 0.57, la 1.18, lpn 0.86, wpn 1.32, Isc 0.38, wsc 0.64, mwb 1.50. Female: tlb 4.30, Ih 0.59, wh 0.61, la 1.27, Ipn 0.89, wpn 1.45, Isc 0.46, wsc 0.68, mwb 1.64. Holotype (male) and paratypes (1 male, 3 females and 6 larvae): Borneo, Sabah, Sandakan, 2.V.1982. Sab-82/35, leg. B. Hauser. The material was collected in the Mile 4 Forest. REFERENCES KORMILEV, N. A. 1958. Notes on Aradidae from the Eastern Hemisphere, XV. (Hemiptera). J. N. Y. ent. Soc. 66: 87-97. — 1986. Two new genera and seven new species of Aradidae (Heteroptera). J. N. Y. ent. Soc. 94 (2): 249-261. MAHUNKA, S. and L. ZoMBorı. 1985. The variability of some morphological features in Oribatid mites. Folia ent. hung. 46 (1): 115-128. VASARHELYI, T. 1979. Three new Carventine species from New Guinea (Heteroptera, Aradidae). Annls hist.-nat. Mus. natn. hung. 71: 101-105. — 1982. On the larval development of Aradus krueperi Reuter (Heteroptera: Aradidae). Folia ent. hung. 43 (1): 229-233. ie | Revue suisse Zool. Tome 95 Fasc. 4 p. 979-985 Genève, décembre 1988 Sphuridaethes loebli, nuovo genere e nuova specie di Aleocharinae termitofila del Borneo (Coleoptera, Staphylinidae) (XCIX Contributo alla conoscenza delle Aleocharinae) di Roberto PACE * Con 12 figure ABSTRACT Sphuridaethes loebli, a new genus and new species of Termitophilous Aleocharinae from Borneo (Coleoptera, Staphylinidae) (XCIX Contribution to the knowledge of Aleocharinae). — The purpose of this paper is to describe Sphuridaethes loebli, a new genus and species of Termitophilous Staphylinidae from Sabah (Borneo), collected by Dr. D. Burckhardt and Dr. I. Löbl of Museum of Natural History of Geneva. This is a unusual Staphylinid and belongs to the tribe Corotocini because of its 4-4-4 tarsal formula, its mouthparts and its 11-segmented antennae. Sphuridaethes loebli is placed in the Sphuridaethina, a new subtribe of the Corotocini. The host is unknown. The major diagnostic characters are illustrated. INTRODUZIONE La spedizione zoologica del 1987 nel Sabah (Borneo), effettuata dal Dr. D. Burckhardt e dal Dr. I. Löbl del Museo di Storia Naturale di Ginevra, ha riportato, tra l’altro, la note- vole nuova specie appartenente a un nuovo genere, che qui viene descritta e illustrata. * Museo Civico di Storia Naturale, Lungadige P. Vittoria, 9; 37129 Verona (Italia). Rev. SUISSE DE ZooL., T. 95, 1988 64 980 ROBERTO PACE Nonostante che essa, un maschio, non sia stata rinvenuta all’ingresso o all’interno di nidi di Termiti e nonostante che non sia fisogastrica, si colloca nell’ambito della tribù Corotocini, Fenyes, 1921. Il fenomeno della stenogastria nel maschio, che indurrebbe a escludere l’apparte- nenza a generi termitofili, si osserva anche in alcuni generi di questa tribù, ad esempio nel genere Affinoptochus Kemner, 1926, di Giava e nel genere Termitozophilus Silvestri, 1901, del Sudamerica, per cui la stenogastria non costituisce un ostacolo per includere il nuovo reperto nell’ambito delle Aleocharinae termitofile. Uno dei caratteri della tribù Corotocini è la presenza di fusione del mento con il submento. Nei due generi citati essa si riscontra, ma non nel nuovo reperto. Tuttavia nella tribù sono inclusi da Seevers (1957) generi che non presentano tale fusione, ma mento e submento separati, come nei generi Termitogaster Casey, 1889, del Centro-Sudamerica e Termitomorpha Wasmann, 1898, del Sudamerica. Pertanto, in base alle attuali conoscenze, l’attribuzione del nuovo reperto alla tribù Corotocini rimane abbastanza sicura. Tuttavia, a motivo della presenza di alcuni caratteri distintivi unici (elencati oltre), il nuovo taxon va collocato in una nuova sotto- tribù. La presenza del capo fortemente ristretto all’indietro, delle antenne assai lunghe, ma con scapo corto, e del pronoto ben ristretto all’indietro, il nuovo reperto ricorda più da vicino il genere sudamericano Termitozophilus Silvestri, 1901, che il genere Affinoptochus Kemner, 1926, di Giava o i generi recentemente descritti della Nuova Guinea da Pasteels & Jacobson (1984), quali Neoguinella e Termitophilus. Tuttavia Termitozophilus presenta formula tarsale 5-5-5, mentre questi generi e Affinoptochus formula tarsale 4-4-4 come per il nuovo reperto. L’holotypus è conservato nel Museo di Storia Naturale di Ginevra (MHNG). Tribù COROTOCINI Sottotribù SPHURIDAETHINA n. subtrib. Genere Sphuridaethes n. gen. Genotypus: Sphuridaethes loebli n. sp. Descrizione: Habitus come da figg. 1 e 2; occhi sviluppati, tempie molto sfuggenti, più lunghe degli occhi visti da sopra; collo assai stretto, meno di 1/3 della larghezza del capo; fronte ampiamente concava (è possibile che questa concavità si sia pro- dotta «post mortem» per collasso dei tegumenti); clipeo senza carene; tempie non margi- nate; antenne di 11 articoli; scapo appena più lungo del secondo articolo, questo lungo quanto il terzo, ultimo articolo appena più lungo dei due articoli precedenti considerati insieme; mento (fig. 7) separato dal submento, di forma trapezoidale; palpi mascellari di 4 articoli (fig. 5); maxille con lacinia non molto larga, provvista di una fila di 10 lunghe spine marginali; galea lunga quanto la lacinia, all’apice con lunghissime e rade setole; palpi labiali di tre articoli (fig. 6); ligula composta di due corti lembi paralleli e largamente separati tra loro; paraglosse ben sviluppate e non prominenti in avanti; pronoto forte- mente convesso, lungo quanto largo, in avanti fortemente ristretto e ricurvo al fine di abbracciare la parte superiore del collo, tanto da formare una semicapsula (figg. 2 e 12); le epipleure non sono visibili di lato; gli angoli anteriori del pronoto si espandono lieve- mente all’infuori a forma di larga lamina; prosterno senza carena mediana; mesosterno con una breve carena basale mediana e con processo mesosternale appuntito (fig. 11); cavità delle mesocoxe non distinte; pro-mesocoxe assai lunghe; femori anteriori appiattiti e all’estremità distale dilatati (fig. 10); metacoxe più lunghe che larghe e lievemente SPHURIDAETHES LOEBLI 981 =. = = Ss 7 Sphuridaethes loebli gen. n., sp. n. del Borneo: 1. Habitus in visione dorsale. — 2. Habitus in visione laterale. 982 ROBERTO PACE E Ÿ | = (Sf LCR N I 5 01 mm 005 mm Sphuridaethes loebli gen. n., sp. n. del Borneo: 3 e 4. Edeago in visione laterale e ventrale. — 5. Maxilla con palpo mascellare. — 6. Labio con palpo labiale. — 7. Mento. — 8. Piastra apicale di paramero. — 9. Paramero destro, faccia interna. 10. Zampa anteriore destra del maschio in visione ventrale. SPHURIDAETHES LOEBLI 983 Sphuridaethes loebli gen. n., sp. n. del Borneo: 11. Meso-metasterno con meso-metacoxe. — 12. Capo e pronoto in visione latero-anteriore. scostate tra loro (fig. 11); formula tarsale 4-4-4; primo articolo dei tarsi posteriori lungo quanto i tre seguenti considerati insieme. Elitre a lati divergenti all’indietro; Addome for- temente ristretto all’indietro, non fisogastrico nel maschio e non ricurvo sopra la parte anteriore del corpo in posizione normale. Edeago trilobato (figg. 3 e 4); lobo mediano a forma di tubo stretto; parameri con piastra apicale stretta (figg. 8 e 9). Derivatio nominis: Il nome del genere (maschile) significa «Immagine insolita con addome cuneiforme». 984 ROBERTO PACE Sphuridaethes loebli n. sp. (figg. 1-12) SERIE TIPICA. — Holotypus: o, Sabah: Kibongol V. 7 Km N Tambunan, 700 m, 20.V.1987, leg. D. Burckhardt & I. Löbl (MHNG). Descrizione.- Lungh. 1,25 mm. Corpo lucido te giallo1osseeie: elitte € addome (tranne l’estremità distale) bruno-rossicci; antenne rossicce scure con i tre articoli basali gialli e gli articoli 4 a 7 e l’apice dell’undicesimo giallo-rossicci; zampe rossicce. Il capo è privo di microscultura reticolare e di pubescenza e presenta punteggiatura fine assai poco distinta. La pubescenza del pronoto è cortissima e distinta solo ai lati. Punteggiatura e microscultura reticolare sono assenti sul pronoto che mostra a ciascun lato della zona mediana lievemente sporgente, due bozze divise da un’ampia depressione. I contorni late- rali del pronoto davanti agli angoli posteriori sono asimmetrici: quello a destra è sinuato verso l’interno, quello sinistro verso l’esterno. Le elitre sono molto convesse e presentano una punteggiatura fine poco evidente e pubescenza corta. L’addome è coperto di tuber- coletti poco salienti che sono assenti presso il margine posteriore di ciascun urotergo. Derivatio nominis. La specie è dedicata a uno dei suoi scopritori, il Dr. Ivan Löbl, specialista di Scaphiidae e Pselaphidae del Museo di Storia Naturale di Ginevra. DISCUSSIONE. — Come ho anticipato nell’introduzione, il nuovo genere si discosta talmente non solo dai generi noti, ma anche per molti caratteri sottotribali stabiliti, tanto che non può essere inserito nelle sottotribù note. Esso va collocato nella nuova sottotribù Sphuridaethina, che si caratterizza come segue: 1 — Addome non ripiegato sopra le parti anteriori del corpo ................. 2 — Addome ripiegato sopra le parti anteriori del corpo, in posizione normale .. 3 2 — Formula tarsale 5-5-5; mento fuso con il submento; mesocoxe largamente separate. Sudamericana toes a Re Timepartenina Seevers — Formula tarsale 4-4-4; mento distinto dal submento; mesocoxe contigue. Borneo: Sire se er N TE Sphuridaethina subtribus n. 3 — Metacoxe liberamente articolate al metasterno; processo metasternale presso l’articolazione delle metacoxe, prolungato, sicche le metacoxe stesse non SONO CONTI QUE: 6.544 2 RN E rive Corotocina Fenyes —*Metacoxe: normal... van. RE Termitogastrina Seevers Termitocharina Seevers Applicando senza senso critico i caratteri esposti nelle tavole dicotomiche proposte da SEEVERS (1957), il nuovo genere verrebbe a collocarsi nella tribù Termitonannini Fenyes, accanto a un gruppo di generi comprendenti specie a «facies» limuloide. L’imper- fezione delle tavole dicotomiche proposte da Seevers risulta evidente. RINGRAZIAMENTI Ringrazio vivamente il Dr. Claude Besuchet e il Dr. Ivan Löbl per avermi affidato in studio il raro reperto sopra descritto. Per l’invio di materiale di confronto, ringrazio molto il Dr. L. Baert dell’Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique di Bruxelles. SPHURIDAETHES LOEBLI 985 BIBLIOGRAFIA CAMERON, M. 1939. The Fauna of British India, including Ceylon and Burma. Coleoptera, Staphyli- nidae 4: 691 pp., London. CASEY, T. L. 1889. Coleopterological Notices, I: With an appendix of the Termitophilous Staphyli- nidae of Panama. Ann. N. Y. Acad. Sci. 5: 39-198. FENYES, A. 1921. Coleoptera: Fam. Staphylinidae, subfam. Aleocharinae. Genera Insectorum 173: 453 pp., La Haye. KEMNER, N. V. A. 1926. Uber die Zucht von einer «Larva eutermina» aus Java und das Ausschliip- fen aus derselben der physogastren Aleocharide Affinoptochus exclusus n. g., n. sp. Ark. Zool. 18A: 1-24. KISTNER, D. H. 1977. New Species and Records of the Termitophilous Genus Schizelythron from Malaya with a Brief Note on their Behavior. Sociobiology 2: 297-304. — 1982. Termitophilous Aleocharinae Associated with Nasutitermes matangensis in Java, Repu- blic of Indonesia. Sociobiology 7: 213-244. MANN, W. M. 1921. A new genus of termite guest from Fiji. Psyche 28: 54-56. PASTEELS, J. M. & H. R. JACOBSON. 1984. The Termitophilous Corotocina from Papua New Guinea (Coleoptera, Staphylinidae, Aleocharinae, Corotocini). /ndo-Malayan Zoology 2: 195-208. — 1985. A new termitophilous species of Termitoptocinus Silvestri from New Guinea and a redescription of the genus. (Coleoptera, Staphylinidae, Aleocharinae, Corotocini). /ndo- Malayan Zoology 2: 319-323. SEEVERS, C. H. 1957. A monograph on the Termitophilous Staphylinidae (Coleoptera). Fieldiana: Zool. 40: 334 pp. Chicago. SILVESTRI, F. 1901. Descrizione di nuovi Termitofili e relazioni di essi con gli ospiti: III, IV, V, VI. Boll. Musei Zool. Anat. comp. R. Univ. Torino 16: 1-24. WASMANN, E. 1894. Kritisches Verzeichniss der Myrmekophilen und Termitiphilen Arthropoden. 231 pp., Berlin. Revue suisse Zool. Tome 95 Fasc. 4 p. 987-995 Genève, décembre 1988 Catops cavazzutii n. sp. della Turchia (Coleoptera, Catopidae) e considerazioni filogenetiche e zoogeografiche sul Catops del «gruppo alpinus» (sensu JEANNEL 1936 e SZYMCZAKOWSKI 1964, 1976) di Pier Mauro GIACHINO * Con 10 figure ABSTRACT Catops cavazzutii n. sp. from Turkey (Coleoptera, Catopidae), with phylogenetic and zoogeographical considerations on the Catops «alpinus-group» (sensu JEANNEL 1936 and SZYMCZAKOWSKI 1964, 1976). — The new species Catops cavazzutii is described from Northern Turkey. It differs from the related Catops subfuscus Kellner in some external characters and in the shape of the aedeagus. A division of the alpinus-group sensu JEAN- NEL (1936) and SZYMCZAKOWSKI (1964, 1976) into the alpinus-group sensu novo and subfuscus-group is proposed. Zoogeographical data and the phylogenetic relationships between those groups are discussed. L’amico e collega Pier Franco Cavazzuti al ritorno da una campagna di raccolta svol- tasi in Anatolia nel luglio 1986, con la consueta generosità mi affidò in studio alcuni Coleotteri Catopidi da lui raccolti in una piccola grotta delle Alpi Pontiche. Ad un esame approfondito alcuni di questi esemplari si sono rivelati appartenenti ad una specie inedita ascrivibile al gen. Catops Paykull. L’esame di ulteriore materiale indeterminato, apparte- nente alla stessa entità, proveniente sia da una ulteriore campagna di raccolta svolta da * Museo Regionale di Scienze Naturali, Via Maria Vittoria 18, I-10123 Torino, Italia. PIER MAURO GIACHINO 988 @ tee Nt Fic. 1. Catops cavazzutii n. sp.: habitus (paratypo). CATOPS DEL GRUPPO ALPINUS 989 P. F. Cavazzuti nel luglio 1987, sia conservato nelle collezioni del Muséum d’Histoire Naturelle de Genève, ha permesso di confermare la diagnosi e di giungere alla descrizione della nuova specie. Catops cavazzutii n. sp. (Figg. 1-8) Loc. typicus: TURCHIA, Ordu, Grotta nei dintorni di Kulak m 100. Serie tipica: Holotypus ©, Turchia, Ordu, grotta nei dintorni di Kulak m 100, 13.VII.1986, P. F. Cavazzuti leg. (Coll. Autore). Paratypi: 19, 10° (resti), idem, (Coll. Autore; Coll. Museo Regionale di Scienze Naturali, Torino); 20° o, 69 9, Turquie, Rize, vallée de la Firtina m 1000-1300, VII.1976, S. Vit leg. (Coll. Muséum de Genève; Coll. Casale, Torino; Coll. Zoia, Genova; Coll. Vailati, Brescia; Coll. Autore); 20 0, 79 9, idem, VIII.1976, S. Vit leg. (Coll. Muséum de Genève); 19, Turchia, Mesudiye m 1500, 18.VII.1987, P. F. Cavazzuti leg. (Coll. Autore); 40° 0, 179 9, Turchia, Amasya, Destek m 1200, 19.VII.1987, P. F. Cavazzuti leg. (Coll. Casale, Torino; Coll. Monguzzi, Milano; Coll. Comas, Barcellona; Coll. Museo Regio- nale di Scienze Naturali, Torino; Coll. Muséum de Genève; Coll. Autore). Diagnosi: Un Catopsdi mm 3.5-3.8, con capo e protorace neri ed elitre netta- mente bicolori, nere con due grandi macchie omerali bruno-ferruginee, estese fino alla metà anteriore del disco elitrale. Affine a C. subfuscus Kellner, 1846, del quale presenta l’habitus generale del corpo, con elitre ovalari allungate e lati del pronoto non sinuati avanti agli angoli posteriori, la struttura delle antenne, delle tibie anteriori, sinuate al lato interno nei © ©, e la profonda fossetta sul 5° sternite addominale visibile nelle 9 © ; ma da quest’ultimo nettamente distinto per le elitre bicolori, per le protibie ed i protarsi più dilatati nei © ©, e per la forma dell’edeago, ben più dilatato nel tratto mediano e con apice meno bruscamente attenuato, tale da assumere una forma nettamente romboidale, con carena dorsale decisamente più accentuata. Descrizione: Lunghezza totale, a capo estroflesso mm 3.5-3.8; pronoto nero, elitre bicolori, con due grandi macchie omerali bruno-ferruginee estese alla metà basale del disco elitrale; zampe bruno-ferruginee; antennomeri 1-2, metà prossimale del 3° ed apice dell’11° fulvo-testacei. Tegumenti punteggiati, finemente rugosi, più fitta- mente scabrosi sul pronoto, cosparsi di pubescenza dorata, lunga, eretta, privi di riflessi ardesia. Capo trasverso, retrattile, con occhi ben sviluppati e sporgenti, cosparso di grossi punti impressi, molto più evidenti che sul pronoto, coperto di pubescenza dorata, eretta. Antenne pubescenti, fulvo-testacee alla base ed alla metà dell’11° antennomero, brunite a partire della metà apicale del 3° antennomero, moderatamente lunghe, superanti appena, distese all’indietro, la base del pronoto; clava antennale nettamente evidente a partire dal 6° antennomero, con articoli 7° e 9° asimmetrici. Primo antennomero con massima larghezza appena oltre la metà; articoli 2-10 nettamente dilatati all’apice; 2° antennomero appena più breve del 1°; 3° lungo quanto il 2°; 4° subquadrato, lungo la metà del 2°; 5° trasverso, appena più breve del 4°; 6° trasverso, appena più largo e più breve del 5°; 7° subquadrato, lungo due volte il 6°; 8° estremamente trasverso, quattro volte più largo che lungo ed a sua volta lungo quanto 1/4 del 7°, di forma trapezoidale nel ©, subtriangolare nella 9 ; 9° e 10° subeguali, lunghi quanto il 7° ma lievemente meno trasversi; 11° lungo due volte il 10°, bruscamente e regolarmente affusolato all’apice. Pronoto molto trasverso (rapporto larghezza max/lunghezza max = 1.6-1.7), con pubescenza discale eretta. Lati regolarmente arcuati, non sinuati avanti agli angoli poste- 990 PIER MAURO GIACHINO FIGG. 2-5. Edeago in visione laterale e dorsale di Catops spp.: (2, 4) C. cavazzutii n. sp. (Holotypus); (3, 5) C. subfuscus Kellner, del Piemonte (La Mandria, Torino). CATOPS DEL GRUPPO ALPINUS 991 0,25:mm \ E sa | BÈ 6 / FIGG. 6-8. Genitali femminili in Catops cavazzutii n. sp. (paratypo): (6) stilo sinistro in visione dorsale; | (7) spermateca; (8) tergite genitale in visione dorsale. | riori, che sono ottusi ed arrotondati. Base subsinuata e ribordata al centro, appena più stretta della base delle elitre. Elitre ovalari allungate, poco convesse, separatamente arrotondate all’apice; rap- porto larghezza max/lunghezza max = 0.7, con massima larghezza circa a metà lunghezza, | uniformemente coperte di pubescenza dorata, eretta. Disco elitrale nettamente bicolore, | nero, con due grandi macchie omerali bruno-ferruginee raggiungenti posteriormente la metà del disco ed internamente la stria suturale, che è presente e ben marcata; strie elitrali assenti. 992 PIER MAURO GIACHINO Ali metatoraciche sviluppate, funzionali. Zampe di normale lunghezza, robuste; tibie anteriori lievemente clavate all’apice e sinuate al lato interno nei © ©, impercettibilmente dilatate all’apice e non sinuate al lato interno nelle 9 9, coperte in ambo i sessi di pubescenza fitta, ma più forte, quasi spinosa sul lato esterno nelle 9 © ; mesotibie robuste, spinose sul lato esterno, nettamente arcuate nei due sessi; metatibie spinose sul lato esterno, diritte nei due sessi. Pro- meso- e metatibie con sperone interno ben sviluppato, prive di «corbeille» apicale. Tarsi coperti di pube- scenza fitta, strigosa. Tarsomeri 1-3 dei protarsi lievemente dilatati nel © ; mesotarsi con primo articolo dilatato nel ©. Edeago (Figg. 2, 4) grande gracile, regolarmente arcuato, subromboidale e munito di una forte carena dorsale sul tratto centro-distale, con apice appiattito, acuto ma regolar- mente attenuato. Endofallo costituito da una serie di corte spine ricurve verso la base e da due grossi fasci di fanere distali di aspetto setoloso. Parameri gracili, corti, non rag- giungenti l’apice del lobo mediano dell’edeago, muniti di due setole assiali, una apicale ed una subapicale. Genitali femminili come da figg. 6-8, con spermateca tubolare non sclerificata, lieve- mente spiralata. Derivatio nominis: Dedico con piacere questa specie all’amico Pier Franco Cavazzuti, fortunato ed esperto indagatore dell’entomofauna anatolica. Distribuzione ed ecologia: Le uniche localitayconosciute: al momento per C. cavazzutii n. sp., tutte situate nelle Alpi Pontiche, non consentono di azzardare ipotesi sull’effettivo areale di distribuzione occupato da questa specie. C. cavazzutii è stato raccolto sia in grotta sia all’esterno, in boschi misti di Carpino, Nocciolo e Frassino, mediante trappole innescate con varie sostanze. Osservazioni: Catops cavazzutii n. sp. è affine a C. subfuscus Kellner, 1846, dal quale si distingue agevolmente per i caratteri evidenziati nella diagnosi, e rappre- senta, da un punto di vista zoogeografico, il vicariante orientale, anatolico di quest’ultimo. L’analisi dei caratteri di C. cavazzutii n. sp., unita a quella dei caratteri presentati dalle specie appartenenti al «gruppo alpinus» sensu Jeannel (1936), al «gruppo alpinus» sensu Szymezakowski (1964) ed alle «specie affini a C. subfuscus» sensu Szymezakowski (1976), ha permesso di evidenziare che il «gruppo alpinus» sensu Szymczakowski (1964) non rappresenta in realtà una unità omogenea, ma che è possibile distinguere al suo interno due linee filetiche ben distinte: una «linea di C. a/pinus» ed una «linea di C. sub- fuscus». Entrambe queste linee presentano una serie di caratteri simplesiomorfi quali: le elitre a punteggiatura forte e non infossata, non zigrinate, prive di riflessi ardesia ed i femori — anteriori del © privi di tubercolo mediano sul lato ventrale; ed una serie di caratteri sina- _ pomorfi quali: le antenne a clava molto ingrossata, con antennomeri 7 e 9 dissimmetrici, | il 5° sternite addominale della 9 con una fossetta mediana più o meno evidente ed a bordo posteriore infossato nel mezzo. La presenza delle suddette simplesiomorfie denoterebbe l’origine delle due linee da un comune progenitore, forse centro-asiatico o «angariano». Le due linee di C. alpinus e C. subfuscus sono nettamente distinte dalla forma dell’apice dell’edeago, bruscamente arrotondato nel «gruppo a/pinus», decisamente lan- ceolato e dolcemente attenuato nel «gruppo subfuscus». Allo stato attuale delle nostre conoscenze, ai due gruppi di specie considerati appar- . tengono almeno le seguenti specie: CATOPS DEL GRUPPO ALPINUS 993 «gruppo alpinus» «gruppo subfuscus» C. alpinus Gyllenhal, 1827 . subfuscus Kellner, 1846 C. egenus Horn, 1880 . basilaris Say, 1823 . cavazzutii n. sp. . lanceatus Szymezakowski, 1970 . carinatus Jeannel, 1936 . sparcepuntatus Jeannel, 1936 . lydiae Khnzorian, 1970 Rimane dubbia l’appartenenza al gruppo subfuscus di C. torigai Nakane, 1956 del Giap- pone, e di C. mathersi Hathc, 1957, dell’ America settentrionale, che non conosco in natura. Gli areali complessivi di distribuzione del gruppo alpinus e del gruppo subfuscus, come sopra definiti, sono riportati schematicamente nelle figure 9 e 10 !. PORRO LORO Fic. 9. Cartina di distribuzione delle specie del gen. Catops appartenenti al «gruppo subfuscus»: (1) C. basilaris Say; (2) C. cavazzutii n. sp.; (3) C. subfuscus Kellner; (4) C. lanceatus Szymcz.; (5) C. carinatus Jeannel; (6) C. lydiae Khnz.; (7) C. sparcepunctatus Jeannel. Da un punto di vista zoogeografico, si può supporre che da un progenitore asiatico, angariano, forse eocenico, siano derivate le due linee di cui sopra caratterizzate delle sina- ' Sono da segnalare i reperti di C. basilaris nell’Isola di Vancouver e nelle Olympic Mountains (A. Casale leg.) i quali confermano la presenza di questa specie sulla costa pacifica del Nord-A merica, presenza messa precedentemente in dubbio da JEANNEL (1936). 994 PIER MAURO GIACHINO pomorfie precedentemente riportate. Questo taxon primitivo avrebbe colonizzato, forse durante l’Eocene superiore, vasti territori, rispettivamente a Ovest e a Est del suo areale originario. La linea spintasi verso Ovest, oggi caratterizzata da sinapomorfie quali la sinuosità delle protibie nei © ©, sarebbe giunta a colonizzare il paleocontinente europeo e l’area irano-anatolica. Nel settore egeico si sarebbe evoluto indipendentemente l’attuale C. cavazzutii, mentre la definitiva separazione (eo-oligocenica) del Nord America dall’Europa (PIELOU, 1979) sarebbe l’evento cladogenetico alla base della separazione specifica di C. basilaris del Nord-America da C. subfuscus dell’ Europa. Situazioni analoghe sono note in altri gruppi di Coleotteri (cf. ad es. ZUNINO, 1984). Contempora- neamente la barriera costituita dal Mare Uralico (JEANNEL, 1942) avrebbe provocato la separazione, per tutto l’Eocene fino alla fine dell’Oligocene, di queste tre specie dal taxon primitivo, angariano, del gruppo, che si sarebbe ulteriormente articolato in loco, sotto la pressione di fattori climatici e geografici diversi (orofilia, desertificazione di vasti territori asiatici, ecc.), nelle attuali specie del gruppo subfuscus, in cui si riscontrano ancora carat- teri primitivi quali le tibie anteriori non arcuate nei © ©. Fic. 10. Cartina di distribuzione delle specie del gen. Catops appartenenti al «gruppo alpinus» sensu novo: (1) C. alpinus sitkanus Jeannel; (2) C. egenus Horn; C. alpinus Gyll. Per contro ulteriori popolamenti avrebbero interessato ad Est la regione Neartica Nord-Occidentale in fasi successive «via Behringia»; tali popolamenti si sarebbero artico- lati in due o tre fasi successive (GOULET, 1974); la prima e più antica nel Miocene (circa 12 milioni di anni fa), la seconda nel tardo Miocene (10-3.5 milioni di anni), la terza plei- CATOPS DEL GRUPPO ALPINUS 995 stocenica. L’esito di uno dei popolamenti più antichi sarebbe rappresentato dall’attuale C. egenus. Il progenitore dell’attuale gruppo di C. alpinus, rimasto in loco, avrebbe origi- nato in Asia il vero C. alpinus, il quale avrebbe successivamente colonizzato, durante il quaternario, la fascia boreale euro-asiatica, spingendosi, via Behring, fino all’ Alaska. La ssp. sitkanus Jeannel, 1936 di C. alpinus dell’ Alaska (Fig. 10) meriterebbe d’altra parte un attento riesame al fine della valutazione del suo reale valore sistematico. I caratteri evi- denziati da JEANNEL (1936) per la sua distinzione pongono infatti non pochi dubbi sulla sua validità. RINGRAZIAMENTI Desidero ringraziare vivamente l’amico P. F. Cavazzuti ed il Dr. C. Besuchet del Muséum d’histoire naturelle de Genève per il materiale concessomi in studio, ed il Dr. A. Casale, del Museo Regionale di Scienze Naturali di Torino, per la revisione critica del manoscritto. RIASSUNTO Viene descritto C. cavazzutii n. sp. del Nord della Turchia (Alpi Pontiche), stretta- mente affine a C. subfuscus Kellner, ma ben distinto da esso per alcuni caratteri esterni e per la forma del lobo mediano dell’edeago. Viene proposto lo smembramento del «gruppo del C. alpinus» sensu JEANNEL (1936) e SZYMCZAKOWSKI (1964, 1976) in due gruppi, definiti rispettivamente come «gruppo alpinus» sensu novo, e «gruppo subfuscus». Vengono inoltre discusse ed interpretate in chiave di zoogeografia storica le relazioni filetiche fra le specie appartenenti ai due gruppi. BIBLIOGRAFIA GOULET, H. 1974. Biology and relationship of Prerostichus adstrictus Eschscholtz and Prerostichus pennsylvanicus Leconte (Coleoptera, Carabidae). Quaest. ent. 10: 3-34. JEANNEL, R. 1936. Monographie des Catopidae. Mem. Mus. natn. Hist. nat. Paris, N.S., 1, 1-433. — 1942. La génése des faunes terrestres. Elements de biogéographie. — Presses Univ. France, Paris, 514 pp. PIELOU, E. C. 1979. Biogeography. Wiley & Sons, N.Y. SZYMCZAKOWSKI, W. 1964. Analyse systématique et zoogéographique des Catopidae (Coleoptera) de la région orientale, Acta zool. cracov. 9 (2): 55-289. — 1976. Remarques sur la taxonomie et la distribution des Catopidae (Coleoptera) paléarctiques. Acta zool. cracov. 21 (4): 45-71. ZUNINO, M. 1984. Sistematica generica dei Geotrupinae (Coleoptera, Scarabaeoidea: Geotrupidae), filogenesi della sottofamiglia e considerazioni biogeografiche. Boll. Mus. reg. Sci. nat. Torino 2 (1): 9-162. REV. SUISSE DE ZooL., T. 95, 1988 65 | hi sano sari, siasi (dti on } SES: a e saa 4 rame oy en nae! pe. Revue suisse Zool. Tome 95 Fasc. 4 p. 997-1004 Genève, décembre 1988 Zwei neue Zwerg-Kugelspinnen aus Osterreich (Arachnida: Aranei, Theridiidae) von Konrad THALER und Karl-Heinz STEINBERGER * Mit 22 Abbildungen ABSTRACT Two new species of minute Theridiidae from Austria (Arachnida, Aranei). — From Warmbad Villach (Carinthia) and from Innsbruck (North Tirol) resp., two new species of Theridiidae have been described, both less than 1.5 mm in total length: Carniella brignolii n. gen., n. sp. (©), Theonoe (?) sola n. sp. (©). Their affinities being ambiguous, so further discoveries of minute spiders may add substantially to present knowledge. EINLEITUNG Nachfolgend können von Xerotherm-Standorten Österreichs zwei neue Kugelspinnen vorgestellt werden, die eine sehr bemerkenswerte Erweiterung unserer Kenntnisse über die Theridiidae Zentraleuropas bedeuten. Beide scheinen isoliert zu stehen, ihre taxonomi- schen Beziehungen sind zumindest unsicher. Die Zuordnung der einen Form zur Gattung Theonoe erfolgt mit Vorbehalten, für die andere wird eine neue Gattung errichtet. Doch ist die alleinige Beschreibung von © ohne Kenntnis des @ bedenklich. Auch ließen sich bei der Interpretation gewisse Unschärfen nicht vermeiden: mit Vorbehalten verwendete morphologische Begriffe stehen daher zwischen Anführungszeichen. Jedenfalls spricht die Zufälligkeit des Auffindens solcher Kleinspinnen dagegen, mit der Mitteilung dieser Besonderheiten länger zuzuwarten. — Beide Arten wurden im Bereich des Warmbades Villach gesammelt, auf dessen faunistisch-tiergeographische Bedeutung besonders STROUHAL (1935, 1936, 1940) hingewiesen hat. Zumindest 7h. (?) sola n. sp. sollte aber auch weiter nördlich auftreten, wie ihr Vorkommen bei Innsbruck belegt. Deponierung: MHNG Museum d’Histoire naturelle, Genève; NMW Naturhistori- sches Museum Wien; CSt, CTh, Arbeitssammlungen Steinberger, Thaler. * Institut für Zoologie der Universität, Technikerstraße 25, A-6020 Innsbruck, Österreich. 998 KONRAD THALER UND KARL-HEINZ STEINBERGER Abkürzungen (Figs 1-22): C Cymbium Sa Subtegulum E Embolus a Tegulum Pe Paracymbium TA «Terminalapophyse» A, Hl, H2, V: siehe den Text. Dank: Für Vergleichs-Exemplare von Theonoe minutissima (O. P. Cambridge) und von 7h. stridula Crosby danken wir den Herren Prof. Dr. H. W. Levi und Dr. A. F. Millidge. Mit Unterstützung durch den Fonds zur Förderung der wissenschaftlichen For- schung in Osterreich, Projekt P 5910 B. Carniella n. gen. Diagnose: Folgende ungewöhnliche Merkmale zeichnen Carniella n. gen. gegenüber den übrigen Theridiidae aus: Stirnkegel (Figs 2, 3), ,,Paracymbium‘‘ proximal (Fig. 15), Fortsatz V der basalen Hämatodocha. Typusart: Carniella brignolii n. sp. Geschlecht des Gattungsnamens: feminin. Carniella brignolii n. sp. (Figs 1-4, 9-15) Fundort und Material: Österreich, Kärnten, Warmbad Villach, 550 m (10 Holo- typus MHNG, 10.V11.1987, leg. Steinberger). Diagnose: Zusätzlich zu den in der Gattungsdiagnose erwähnten Merkmalen sind für die Art charakteristisch das distal gespaltene Cymbium (Fig. 12) und der Endap- parat (Fig. 12). Etymologie: Zum Gedenken an Herrn Frof. Dr. P. M. Brignoli (1942-1986; Vita: OsELLA 1987) benannt, dem vorzüglichen und gedankenreichen Kenner auch der „kleinen Argiopiformia‘‘. O : Gesamtlänge 1.0, Länge des Ceph. 0.48, seine größte Breite 0.41 mm. Ceph. bern- steinfarben, Abdomen schwärzlich, membranös. Ceph. Figs 1-3, vorn/median mit niede- rem, mit Haarwärzchen besetztem Stirnkegel, oberhalb des Petiolus stärker skulpturiert (Stridulation?). Sternum Fig. 4, hinten zugespitzt, Länge 0.26, größte Breite 0.27 mm. Cheliceren Fig. 2, genaue Anzahl und Position der Falzrand-Zähnchen ohne Zergliede- rung nicht feststellbar. Buchlungen nicht untersucht, Spinnwarzen Fig. 10, Colulus mit 2 Börstchen, seine Länge? Beine: IV/I/II/III. Metatarsen I, II mit je 1 Becherhaar (0.35, 0.38), Tarsalorgan I-IV circa 0.28, Tarsen > Metatarsen, Tarsus I (III) circa 1.4 (1.8) des jeweiligen Metatarsus. Sägeborsten des IV. Tarsus: Fig. 9. — Dimensionen: Fe Pat Ti Mt Ta Ges.-L. I 0.28 0.12 0.22 OS 0.21 0.98 110225 0.10 0.18 0.12 0.21 0.86 112022 0.09 0.15 0.10 0.18 0.74 IV 20.30 0.11 0.25 0.14 0.22 1.02 ZWEI NEUE ZWERG-KUGELSPINNEN 999 Fics 1-8. Carniella brignolii n. gen., n. sp. (1-4), Theonoe (?) sola n. sp. (5-7), Th. minutissima (O. P. Cambridge) (8). o -Prosoma von dorsal (1), von vorn (2) und von lateral (3, 5); Augenstellung (6), Sternum (4, 7, 8). — Maßstäbe: 0.10 mm. o -Taster: Figs 11-15. Ungewöhnlich ist schon die Orientierung des Tarsus, Fig. 14, liegt doch das Cymbium ventral, das ,, Paracymbium‘‘ dementsprechend prolateral. Mög- licherweise befindet sich der Tarsus nicht in Ruheposition. Doch ist der linke Taster in gleicher Weise ausgerichtet und auch kein Anzeichen fiir eine Lockerung des Bulbus vor- handen. Patella circa 2 mal länger als distal hoch, Tibia retrolateral spangenförmig vor- springend, dem Cymbium eng anliegend. Cymbium löffelförmig, distal eingeschnitten, in einen spitzen und einen schuppenförmigen Lobus geteilt, sein ,,AuSenrand‘‘ proximal stufenförmig, als ,,Paracymbium‘‘ entwickelt (Fig. 15). Markant der proximal abstehende Vorsprung V des Bulbus, der wegen seiner Streifung der basalen Hämatodocha zugeord- net wird. Subtegulum ohne Besonderheit, mit deutlichem Reservoir. Tegulum schmal, mit spitzem ‚‚Außenfortsatz‘‘ A. Endapparat kompliziert, ,,Terminalapophyse‘‘ lamellös, Embolus in zwei Schraubenwindungen verlaufend. Verbreitung, Habitat: Einzelfund in Kärnten 550 m, an einer „xerothermen‘‘ Ruhschutt-Blockhalde mit spärlichem Bewuchs am Südfuß des Dobratsch. Handfang anfangs VII, doch dürfte es sich, den abgenutzten Tarsalklauen zufolge, um ein altes © handeln. — Begleitfauna: STEINBERGER (1988). Diskussion: Sehr bemerkenswerte, rätselhafte Kleinspinne. Die Familienzu- ordnung wurde nach dem Apodem der Cheliceren (Fig. 2, Pfeil) und den gesägten Borsten 1000 KONRAD THALER UND KARL-HEINZ STEINBERGER Fics 9-15. Carniella brignolii n. gen., n. sp. Sägeborsten von Tarsus IV (9), Spinnwarzen (10), 0° -Taster von retrolateral (14), von prolateral (15), von ventral (13) und von dorsal (11), Bulbus-Ende von dorsal (12). — Maßstäbe: 0.10, für Fig. 9 0.05 mm. ZWEI NEUE ZWERG-KUGELSPINNEN 1001 des IV. Tarsus (Fig. 9) getroffen, doch findet sich in der Familie keine dem Fortsatz V der basalen Hämatodocha vergleichbare Struktur (LEVI & LEVI 1962). Auch fehlt den Theridiidae ein proximales ‚‚Paracymbium‘‘ (Fig. 15)! Gegen Beziehungen zu den Mys- menidae sprechen das einfach-löffelförmige Cymbium und das Fehlen der Beinmerkmale (BRIGNOLI 1970, 1980, WUNDERLICH 1980). Innerhalb der Theridiidae ist uns keine weitere Zuordnung möglich. Zwar sind in dieser Familie Kopffortsätze — offensichtlich wie bei den Erigonidae Sitz eines Drüsenorgans (LEGENDRE & LOPEZ 1974, LOPEZ & EME- RIT 1979) — wenig verbreitet. Doch finden wir keine Übereinstimmung im Detail; weder mit Proboscidula loricata Miller aus Angola (MILLER 1970, von LEVI 1972 anerkannt), noch mit den aus Brasilien und Haiti beschriebenen Arten von Craspedisia (LEVI 1963), auch nicht mit Thymoites (LEVI 1964). Die Spinnenfauna Zentraleuropas ist verhältnis- mäßig gut erforscht, eine Form mit vergleichbaren Merkmalen ist uns auch aus den Nach- barfaunen nicht bekannt. Ein Verständnis der Zusammenhänge wird allerdings erst bei einer vertieften Kenntnis der ,,Kleinspinnen‘‘ zu erreichen sein. Theonoe (?) sola n. sp. (Figs 5-7, 16-20) Fundorte und Material: Österreich, Nordtirol, Innsbruck, Kranebitter Klamm 1250 m (10 Holotypus MHNG, Barberfalle 19.V.-19.VII.1963, leg. Thaler). Kärnten, Warmbad Vil- lach 550 m (60° Barberfallen 1985/86, leg. Steinberger: 10 26.XII.-30.III., 40° 30.III.-6.V., lo 3.VII.-24.VIII. Deponierung der Paratypen: MHNG, NMW, CSt, CTh). Diagnose: Von den weiteren Klein-Theridiidae Zentraleuropas durch den Bau des ©-Tasters zu unterscheiden; Vergleich mit 7h. minutissima (O. P. Cambridge): Fig. 18 vs. 22. Etymologie: lat. solus 3, auf das alleinige Vorliegen von © anspielend. © : Gesamtlänge 0.9, Lange des Ceph. 0.46 (0.44-0.48, n= 7), seine größte Breite 0.38 (0.36-0.39, n=7) mm. Ceph. gelb-bräunlich, Beine gelblich, Abdomen weißlich, Ceph. ohne Besonderheiten, Profil Fig. 5, Augenstellung Fig. 6, warzige Skulpturierung ober- halb des Petiolus (Stridulation?). Sternum Fig. 7, hinten zugespitzt, Länge 0.34, größte Breite 0.29 mm. Cheliceren Fig. 20, vorderer (hinterer) Falzrand mit 3 (2) Zähnchen. — Colulus konisch, mit 2 Hauptborsten. Beine: IV-I/II/III. Metatarsen I, II mit je 1 Becherhaar (0.34, 0.38), Tarsalorgan I (0.28)-IV (0.21), Tarsen >Metatarsen, Tarsen I, IV (III) circa 1.3 (1.6) des jeweiligen Metatarsus. — Dimensionen: Fe Pat iM Mt Ta Ges.-L. 20235 0.15 0.23 0.19 0.24 1.16 1120.80 0.14 0.21 0.16 0.22 1.03 117450.25 0.13 0.17 0.13 0.21 0.89 IV. .0.35 0.14 0.27 0.18 0.23 1:17 o-Taster: Figs 16-19. Patella 2.8 mal (Fig. 16), Tibia 1.4 mal länger als hoch, distad erweitert und die Basis des Cymbiums eng umgreifend, dieses löffelförmig, distal gerundet und eingedellt (Figs 17, 19). Paracymbium subterminal, verborgen, gegen den Alveolus gerichtet (Fig. 18). Bulbus Fig. 18, mit hakenförmigem Embolus und zwei ,,Hauptapo- physen‘‘ H 1 (am Tegulum entspringend), H 2. 1002 KONRAD THALER UND KARL-HEINZ STEINBERGER FIGS 16-22. Theonoe (?) sola n. sp. (16-20), Th. minutissima (O. P. Cambridge) (21, 22). Patella (16) bzw. Tibia und Tarsus des o -Tasters von lateral (17, 21), von dorsal (19) und von ventral (18, 22), o -Chelicere (20). — Maßstäbe: 0.10 mm. ZWEI NEUE ZWERG-KUGELSPINNEN 1003 Verbreitung, Habitat: Bisher zwei Nachweise in Nordtirol (1250 m) | und in Kärnten (550 m), jeweils an einer Süd-exponierten, ,,xerothermen‘‘ Ruhschutt- Blockhalde mit wenig Bewuchs. Möglicherweise diplochron, Aktivitätsspitze in IV. Begleitfauna: STEINBERGER (1988), THALER (1984, Standorte G, H). Diskussion: Gattungszuordnung vorläufig; die Schlüssel von LEVI & LEVI (1962) und LEVI & RANDOLPH (1975) führen zu Theonoe bzw. Robertus. Von der Typus- art Th. minutissima unterscheidet sich so/a n. sp. auffällig durch das hinten zugespitzte Sternum (Figs 7 vs. 8) und die Form des Cymbiums (Figs 18 vs. 22). Die nearktische Th. stridula Crosby stimmt in diesen Merkmalen mit minutissima überein, beide Formen sind sicher kongenerisch (LEVI 1955). Umgekehrt ist die Zugehörigkeit weiterer 5 weltweit (Afrika, Indonesien, BRIGNOLI 1979) überwiegend nach 9 beschriebener Taxa nicht ohne Zweifel, die Gattung also nicht ganz eng gefaßt. Unsere konservative Kombination erlaubt jedenfalls die sichere Bestimmung im Rahmen der Fauna Zentraleuropas. SCHRIFTEN BRIGNOLI, P. M. 1970. Contribution à la connaissance des Symphytognathidae paléarctiques (Arach- nida, Araneae). Bull. Mus. natn. Hist. nat. Paris (2) 41: 1403-1420. — 1979. Une nouvelle Theonoe de Sumatra (Araneae, Theridiidae). Bull. Mus. natn. Hist. nat. Paris (4) 1 (A): 1075-1078. — 1980. On few Mysmenidae from the Oriental and Australian regions (Araneae). Revue suisse Zool. 87: 727-738. LEGENDRE, R. et A. LOPEZ. 1974. Etude histologique de quelques formations glandulaires chez les Araignees du genre Argyrodes (Theridiidae) et description d’un nouveau type de glande: la glande clypéale des males. Bull. Soc. zool. Fr. 99: 453-460. Levi, H. W. 1955. The spider genera Coressa and Achaearanea in America north of Mexico (Araneae, Theridiidae). Am. Mus. Novit. 1718: 1-33. — 1963. The spider genera Cerocida, Hetschkia, Wirada and Craspedisia (Araneae: Theridii- dae). Psyche 70: 170-179. — 1964. The spider genus Thymoites in America (Araneae: Theridiidae). Bull. Mus. comp. Zool. 130: 445-471, Figs 1-76. — 1972. Taxonomic-nomenclatural notes on misplaced Theridiid spiders (Araneae: Theridiidae), with observations on Anelosimus. Trans. Am. microsc. Soc. 91: 533-538. Levi, H. W. and L. R. Levi. 1962. The genera of the spider family Theridiidae. Bull. Mus. comp. Zool. 127: 1-71, Figs 1-334. Levi, H. W. and D. E. RANDOLPH. 1975. A key and checklist of American spiders of the family Theridiidae north of Mexico (Araneae). J. Arachnol. 3: 31-51. LoPEZ, A. et M. EMERIT. 1979. Données complémentaires sur la glande clypéale des Argyrodes (Araneae, Theridiidae). Utilisation du microscope électronique à balayage. Revue arachnol. 2: 143-153. MILLER, F. 1970. Spinnenarten der Unterfamilie Micryphantinae und der Familie Theridiidae aus Angola. Publçoes cult. Co. Diam. Angola 82: 75-166. OSELLA, G. 1987. Professor Dr. Paolo Marcello Brignoli, 1942-1986. Bull. Br. arachnol. Soc. 7: 186. 1004 KONRAD THALER UND KARL-HEINZ STEINBERGER STEINBERGER, K. H. 1988. Epigäische Spinnen an ,,xerothermen‘‘ Standorten in Kärnten (Arach- nida: Aranei). Carinthia II 178/98: in Druck. STROUHAL, H. 1935. Zur Fauna der Dobratscher Höhlen. Zool. Anz. 110: 49-61. — 1936. Die Entotrophi (Ins. Apteryg.) von Warmbad Villach. Festschr. E. Strand (Riga) 1: 519-529. — 1940. Die Tierwelt der Höhlen von Warmbad Villach in Kärnten. Ein Beitrag zu Öko! dI Makrokavernen. Arch. Naturgesch., N.F. 9: 372-434. THALER, K. 1984. Fragmenta Faunistica Tirolensia-VI (Arachnida, Carabidae). Ber. naturw.-med. Ver. Innsbruck 71: 97-118. WUNDERLICH, J. 1980. Über europäische Symphytognathidae (Arach.: Araneae). Verh. naturwiss. Ver. Hamb., NF, 23: 259-273. — 1986. Spinnenfauna gestern und heute. Fossile Spinnen in Bernstein und ihre heute lebenden Verwandten. E. Bauer, Wiesbaden, 283 S. ADDENDUM Frau Dr. Bauchhenss (Schweinfurt) verdanken wir die Kenntnis eines weiteren Fundes von Theonoe (?) sola n. sp., der die ausgedehntere Verbreitung der Art in Zentraleuropa bestätigt: | Bayern, Unterfranken, Gössenheim nördl. Karlstadt/Main, Xerothermstandort (Muschelkalkplateau) auf der Homburg, 20 in Barberfallen, 19. März bis 16. April 1986, leg. Bauchhenss, in Coll. Bauchhenss. Revue suisse Zool. Tome 95 Fasc. 4 p. 1005-1018 Genève, décembre 1988 _ Les Cholevidae himalayiens du Muséum d’histoire naturelle de Genève (Coleoptera) par Michel PERREAU * Avec 39 figures ABSTRACT The Himalayan Cholevidae of the Museum of Natural History Geneva (Coleoptera). — In this paper are described the following new Cholevidae species: Promaphagus nepalensis n. sp., Ptomaphaginus palpaloides n. sp., Ptomaphaginus smetanai n. sp., Ptomaphaginus kosiensis n. sp., Ptomaphaginus truncatus n. sp., Ptomaphaginus minimus n. sp., Nemadus nepalensis n. sp., Nemadus arunensis n. sp., Nargus besucheti n. sp., Catops loebli n. sp., and details are given about the geographic distribution of the following species: Ptomaphaginus palpalis Szymczakowski, Ptomaphaginus bucculentus Szymezakowski, Ptomaphaginus oribates Szymezakowski, Micronemadus pusillimus Kraatz, Choleva henroti Szymezakowski. Messieurs I. Löbl et A. Smétana ont eu l’amabilité de me confier l’étude du très inté- ressant matériel de Cholevidae qu’ils ont récolté au cours de différentes expéditions au Népal de 1981 à 1984. Je les en remercie vivement et présente les résultats de cette étude dans ce qui suit. Subfam. Ptomaphaginae Hatch, 1928 Trib. Ptomaphagini Hatch, 1928 Ptomaphagus nepalensis n. sp. Holotype © : Népal, district de Lalitpur, Phulcoki, 2600 m, le 20.1V.1982 (collection du Muséum d’histoire naturelle de Genève). * 45, rue de Monceau, F-75008 Paris, France. 1006 MICHEL PERREAU N CIS 7 Fics 1-8. l et 2: Pfomaphagus nepalensis n. sp. — 1: édéage. — 2: spermathèque. — 3 a 5: Pfomaphaginus oribates Szymezakowski. — 3: édéage face dorsale. — 4: édéage face latérale. — 5: spermathèque. — 6 à 8: Ptomaphaginus smetanai n. sp. — 6: édéage face dorsale. — 7: édéage face latérale. — 8: spermathèque. I CHOLEVIDAE HIMALAYIENS 1007 Paratypes: 15 exemplaires © et 9 de la localité typique, les captures s’échelonnant entre 1600 et 2700 m (collections: Muséum d’histoire naturelle de Genève et M. Perreau). Localité: figure 38, ner 1: Description: Longueur: 3,1 mm. Le corps allongé, parallèle, brun-noir, recouvert d’une fine pubescence couchée sur tout le dessus, les pattes brunes rougeätres, les 5 premiers articles antennaires et les pièces buccales jaunâtres, le dernier article anten- naire assombri. Tête microréticulée. Pronotum couvert de strioles, ses côtés parallèles dans les */; basals, arqués dans le /; antérieur, sa plus grande largeur au niveau de la base. Pronotum parallèle dans la moitié postérieure, 1,5 fois plus large que long, striolé. Elytres parallèles, 1,4 fois plus longs que larges ensemble, couverts de strioles à peine plus espacées que celles du pronotum, les angles apicaux arrondis. Tarses antérieurs des mâles aussi larges que l’apex du tibia. Edéage très long et très effilé, paramères libres, non accolés au lobe médian sur les 7, de leur longueur (figure 1). Femelle semblable au mâle à l’exception de la dilatation des tarses antérieurs. Sper- mathèque représentée sur la figure 2. Cette espèce se distingue du Pr. kuntzeni Sokolowski de Birmanie par la coloration du dernier article antennaire: clair chez le précédent, sombre chez Pr. nepalensis n. sp. Mais le caractère le plus original que présente le Pr. nepalensis n. sp. et qui l’isole de toutes les autres espèces du genre porte sur les paramères qui ne sont pas soudés sur la totalité de leur longueur au lobe médian. Trib. Ptomaphaginini Szymczakowski, 1964 Ptomaphaginus palpalis Szymczakowski, 1974 Cette espèce fut décrite par SZYMCZAKOWSKI des environs de Darjeeling, et signalée par le même auteur du Daulaghiri en 1976. Le matériel étudié en contient de très nombreux exemplaires des localités suivantes: District de Lalitpur: Phulcoki, à des altitudes s’échelonnant de 2300 à 2700 m; 2 km au sud de Godavari, 1700 m. District de Sindaupaltok: Malemchi, 2800-2900 m; Gul Banjyang, 2600 m; au- dessus de Shermatang, 2900 m; Dobate Ridge et Pokhare, au nord-est de Barahbise, 2700-3000 m. District de Parbat: col de Ghoropani, 2700-2850 m. District de Manang: foréts à l’ouest de Bagarchap, 2200 m; Latha Manang, à l’ouest de Bagarchap, 2400 m; 4 km au sud de Pisang, 3050 m. District de Mustang: Lete, 2550 m (collections: Museum d’histoire naturelle de Genève, Museum national d’Histoire naturelle, Paris et M. Perreau). L’aire de répartition du Pt. palpalis s’étend sur toute la région de collines qui borde le versant sud de l’Himalaya depuis le massif du Dhaulagiri au Népal à l’ouest jusqu’à la région de Darjeeling au Bengal occidental à l’est, à l’exception de quelques lacunes qui ne sont probablement dues qu’à notre ignorance (figure 38, n° 2). Il faut noter que les populations situées dans les districts de Manang, Mustang, Parbat (massif de l’ Anna- purna) se distinguent des autres par une coloration souvent plus foncée et, chez les mäles, par une dilatation des tarses antérieurs assez nettement plus faible. 1008 MICHEL PERREAU Ptomaphaginus bucculentus Szymczakowski, 1974 Decrite comme le Pr. palpalis des environs de Darjeeling, cette espèce se rencontre également au Népal: 40 et 29 ont été récoltés par Löbl et Smetana près de Num et de Ahale dans la vallée de l’ Arun. (Collections: Muséum d’histoire naturelle de Genève et M. Perreau). Les localités actuellement connues sont indiquées figure 37, n° 3. Ptomaphaginus palpaloides n. sp. Holotype o : Népal oriental: Kosi, forêt de Mangsingma, 2200 m, le 11.IV.1984 (collection du Muséum d’histoire naturelle de Genève). Paratypes: 480° et 69 de la localité typique et de la localité suivante: Népal, district de Khand- bari: Khandbari. Autres exemplaires: 169 de la localité typique non désignées comme paratypes car non disséquées (collections: Muséum d’histoire naturelle de Genève, Muséum national d’histoire naturelle, Paris et M. Perreau). Localités: figure 37, n° 4. Description: Longueur: 2,55 mm. Brachyptere. Morphologie externe sem- blable en tout point à celle des 2 espèces précédentes dont elle ne se distingue que par une plus ample dilatation des tarses antérieurs chez le male. C’est la raison pour laquelle seul les males et quelques femelles dont la spermathèque a été examinée ont été désignés comme paratypes. Edéage et spermathèque sont représentés figures 17, 18 et 19. Les 3 espèces précédentes forment un groupe très homogene, le seul caractère externe stable qui les distingue est la dilatation des tarses antérieurs mäles: moins larges que l’apex des tibias chez le Pr. bucculentus (figure 16), ces derniers sont aussi larges que l’apex des tibias chez Pr. palpalis (figure 12), et ils sont dilatés en palette, nettement plus larges que l’apex des tibias chez Pt. palpaloides (figure 20). Le Pt. bucculentus est ailé, le Pt. palpa- loides et les exemplaires de Pf. palpalis que j’ai pu observer n’ont d’ailes qu’à l’état de vestiges, cependant, ce caractère peut varier au sein d’une méme espèce. Les femelles sont pratiquement indiscernables, et même Szymczakowski, auteur dans le même article des 2 premières espèces, a désigné comme paratype du Pf. bucculentus un exemplaire femelle de Pr. palpalis. Par contre, l’examen de l’édéage chez le mâle et de la spermathèque (figures 11, 15 et 19) chez la femelle lève toute ambiguite. L’édéage du Pf. bucculentus présente un léger rétrécissement au milieu et le stylet interne est grèle (figures 13 et 14), celui du Pt. palpalis présente un stylet épais et est peu arqué (figures 9 et 10), celui du Pr. palpaloides présente un stylet long et très épais et est très arqué (figures 17 et 18). Si l’on en juge par les exemplaires connus, l’aire de répartition des 2 dernières espèces est plus réduite que celle du Pf. palpalis: la région de Darjeeling au Bengal occidental et la vallée de l’Arun au Népal séparées par le massif de la Kanchenjunga pour le Pf. buccu- lentus, et la seule vallée de l’Arun pour le Pr. palpaloides. Sans doute des chasses dans les régions voisines étendront ces aires de répartition. Ptomaphaginus oribates Szymczakowski, 1965 29 et 10: District de Sindaupaltok: Jargdang Ridge, au nord-est de Barahbise, 3250 m; 10: District de Singaupaltok: Malemchi, 2800 m; 10°: District de Manang: Latha Manang, à l’ouest de Bagarchap, 2350 m (collections: Muséum d’histoire naturelle de Genève et M. Perreau). L’unique exemplaire jusqu’à présent connu de cette espèce, provenant du massif de l’Everest présente un certain nombre de malformations rendant toute comparaison déli- CHOLEVIDAE HIMALAYIENS 1009 Fics 9-20. 9 a 12: Ptomaphaginus palpalis Szymezakowski. — 9: édéage face dorsale. — 10: édéage face latérale. — 11: spermathèque. — 12: tibia et tarse antérieurs droits du ©. — 13 à 16: Ptomaphaginus bucculentus Szymezakowski. — 13: édéage face dorsale. — 14: édéage face latérale. — 15: spermathèque. — 16: tibia et tarse antérieurs droits du ©. — 17 à 20: Ptomaphaginus palpaloides n. sp. — 17: édéage face dorsale. — 18: édéage face latérale. — 19: spermathèque. — 20: tibia et tarse antérieurs droits du ©. 1010 MICHEL PERREAU cate: les strioles des % postérieurs des élytres sont orientées d’avant en arrière entre la suture et le bord lateral alors qu’elles sont orientées d’arriere en avant chez toutes les autres especes de Ptomaphaginae. Cette particularité pourrait passer pour un important caractère spécifique s’il ne s’accompagnait d’une conformation aberrante des épipleures qui prolongent le champ latéral de l’élytre sans discontinuité au lieu de se replier sous le corps; le tout s’accompagne d’une torsion des élytres qui empêche ces derniers d’être join- tifs le long de la suture. Fort heureusement l’édéage est intact et exactement identique a celui des 2 mâles récoltés par Löbl et Smetana. L’édéage est représenté sur les figures 3 et 4 et la spermathèque sur la figure 5. Les localités actuellement connues sont indiquées figure 38, n° 5. Ptomaphaginus smetanai n. sp. Holotype © : Népal, district de Lalitpur, Phulcoki, 2500 m, le 30.1V.1984 (collection du Muséum d’histoire naturelle de Genève). Paratypes 10 et 39: Népal, Kosi, vallée de l’Arun au sud de Num (collections: Muséum d’his- toire naturelle de Genève et M. Perreau). Localités: figure 38, n° 6. Description: Longueur: 3,3 mm, ailé, corps brun, les tarses antérieurs, les pièces buccales et les 2 premiers articles antennaires jaunätres. Tête microréticulée. Pronotum à côtés régulièrement arqués, les angles postérieurs non saillants. Elytres à strioles plus espacées que celles du pronotum, les angles postérieurs arrondis. Tarses antérieurs des mâles dilatés, un peu moins larges que l’apex des tibias. Edéage ayant une structure du sac interne complexe (figures 6 et 7), le stylet très long, sa partie externe presque aussi longue que l’édéage. Femelle semblable au mâle à l’exception de la dilatation des tarses antérieurs. Sper- mathèque représentée sur la figure 8. Ptomaphaginus kosiensis n. sp. Holotype © : Népal oriental, Kosi, vallée de l’Induwa Khola, 2000 m, 18.IV.1984 (collection du Muséum d’histoire naturelle de Genève). Paratypes: 12 exemplaires © et 9 de la localité typique et des localités suivantes: Népal, district de Khandbari, forêt au nord-est de Kuwapani, 2450-2500 m; Népal oriental, Kosi, forêt au sud de Mangsingma, 2200 m (coilections: Muséum d’histoire naturelle de Genève et M. Perreau). Localités: figure 38, n° 7. Description: Longueur: 2,6 mm. Ailé, le corps brun noir, les élytres un peu plus clairs que le pronotum et la tête, les pièces buccales également plus claires, les 5 pre- miers articles antennaires jaunâtres. Antennes déliées comme chez le Pt. oribates: les 7 premiers articles plus longs que larges. Pronotum 1,7 fois plus large que long, rétréci en avant, la plus grande largeur à la base qui est 1,5 fois plus large que le bord antérieur. Elytres 1,2 fois plus longs que larges ensemble, les angles apicaux arrondis. CHOLEVIDAE HIMALAYIENS 1011 Tarses antérieurs peu dilatés, nettement moins larges que l’apex des tibias (figure 24). Tibias postérieurs 1,1 fois plus longs que les tarses qui leur font suite. Apex de l’édéage bilobé (figures 21 et 22). Spermathèque semblable a celle du Pr. palpalis, le spermiducte moins contourné (figure 29). Ptomaphaginus truncatus n. sp. Holotype ©: Népal, district de Lalitpur: Phulcoki, 1700 m, 10.V.1981 (collection du Muséum d’histoire naturelle de Genève). Paratypes: 20° de même provenance, entre 1700 m et 2500 m (collections: Muséum d’histoire naturelle de Genève et M. Perreau). Localités: figure 38, n° 8. Description: Longueur: 2,4 mm. Cette espèce présente une forme générale et une coloration semblable a celle du Pf. kosiensis dont elle se distingue par une taille moins grande, les antennes plus compactes (l’article 6 transverse), la massue antennaire plus foncée, l’arrière des élytres tronqué, non pas arrondi et, chez le mâle, par les tarses antérieurs bien dilatés, aussi larges que l’apex des tibias (figure 31). Edéage ressemblant quelque peu à celui du Pr. oribates, mais moins robuste (figures 29 et 30). Malgré la ressemblance de l’édéage, cette espèce se distingue facilement du Pt. oribates par sa forme moins large et moins convexe (surtout le pronotum), sa colora- tion plus claire (surtout les élytres) et sa taille plus réduite. Ptomaphaginus minimus n. sp. Holotype ©: Népal, district de Khandbari: vallée de l’Arun à Num, 1500-1600 m, 10.1V.1982 (collection du Muséum d’histoire naturelle de Genève). Paratypes: 10° et 19 de méme provenance; 1 9 : district de Kandbari: for&t au-dessus d’Ahale, 2400 m. 10°: district de Lalitpur: 2 km au sud de Godavari, 1700 m (collections: Muséum d’histoire naturelle de Genève et M. Perreau). Localités: figure 38, n° 9. Description: Longueur: 1,9 mm. Corps brun, couvert d’une très fine pubes- cence couchée; les pièces buccales, les 6 premiers articles antennaires et les tarses jaunätres. Ailes membraneuses présentes mais réduites. Tête microréticulée. Pronotum à côtés parallèles dans le '4 basal, régulièrement rétréci vers l’avant, la plus grande largeur à la base. Elytres paralleles sur la moitie de leur longueur, les angles posterieurs largement arrondis. Les strioles espacées entre elles de la méme distance que celles du pronotum. Tibias et tarses postérieurs d’égales longueurs. Tarses antérieurs du male dilates, un peu moins larges que l’apex des tibias (figure 28). Edéage présentant un style épais évaginé ou non (figures 25 et 26). Femelle semblable à l’exception de la dilatation des tarses antérieurs. Spermathèque représentée sur la figure 27. Cette espèce est bien reconnaissable parmi les espèces népalaises par sa taille réduite et les caractères sexuels. REV. SUISSE DE ZooL., T. 95, 1988 66 1012 MICHEL PERREAU ü x 22 23 ( 5 : 26 sf 21 31 30 p 29 29 0,5 mm Fics 21-31. 21 à 24: Ptomaphaginus kosiensis n. sp. — 21: édéage face dorsale. — 22: édéage face latérale. — 23: spermathèque. — 24: tibia et tarse antérieurs droits du ©. — 25 à 28: Ptomaphaginus minimus n. sp. — 25: édéage face dorsale. — 26: édéage face latérale. — 27: spermathèque. — 28: tibia et tarse antérieurs droits du ©. — 29 à 31: Ptomaphaginus truncatus n. sp. — 29: édéage face dorsale. — 30: édéage face laterale. — 31: tibia et tarse antérieurs droits du ©. CHOLEVIDAE HIMALAYIENS 1013 Subfam. Nemadinae Jeannel, 1936 Trib. Nemadini Jeannel, 1936 Micronemadus pusillimus Kraatz, 1877 10: Népal oriental, Kosi, vallée de l’Arun au sud de Num, 1050 m, le 21.1V.1984 (collection du Museum d’histoire naturelle de Genève). Espèce largement répandue dans toute l’Asie orientale: l’Inde, la Chine, le Japon, l’Indonésie, déjà citée du Népal par SZYMCZAKOWSKI en 1976. Nemadus nepalensis n. sp. Holotype ©: Népal, Kosi, 2 km à l’est de Mangsingma, 1900 m, 19.1V.1984. Paratype: 10°: même provenance (holotype et paratype dans la collection du Muséum d’histoire naturelle de Genève). Localités: figure 39, n° 10. Description: Longueur: 2,5 mm, ailé, corps brun clair, couvert d’une longue pubescence grise. Tête microréticulée, suture clypéofrontale distincte, mais très effacée, les antennes rembrunies dès le troisième article, l’apex du dernier article très clair. Pronotum parallèle dans le '/; basal, régulièrement rétréci vers l’avant, ponctué sur toute la surface, transverse (rapport largeur/longueur: 1,7). Elytres allongés (rapport longueur/largeur: 1,4 ensemble), régulièrement arqués sur toute leur longueur, la plus grande largeur au '/; antérieur, striolés sur toute la surface. Tarses antérieurs plus larges que l’apex des tibias, tarses intermédiaires à premier article dilaté. Edéage à lobe médian régulièrement atténué, présentant un petit bouton apical, les styles très dilatés sur la seconde moitié de leur longueur (figure 33). Femelle inconnue. Espèce différente du Nemadus longipilis Szymczakowski, du Cashmire par le prono- tum moins fortement rétréci en avant, et par la présence d’ailes (le N. /ongipilis est aptère). Nemadus arunensis n. sp. Holotype © : Népal oriental, Kosi, col au nord-est de Mangmaya, 2300 m, 6.1V.1984 (collection du Muséum d’histoire naturelle de Genève). Paratype: 19: Kosi, 2 km à l’est de Mansingma, 1900 m. 1 9 : Kosi, forêt au nord-est de Kuwa- pani, 2250 m (collections: Muséum d’histoire naturelle de Genève et M. Perreau). Éocalités: figure 39, n° 11. Description: Longueur: 3,4 mm, ailé, corps brun foncé, une longue pubes- cence grise sur tout le dessus. Téte ponctuée, le fond microréticulé, la suture clypéofrontale bien distincte. Pronotum assez transverse (rapport largeur/longueur: 1,7), ponctué sur toute la sur- face, les cötes regulierement arqués de la base à l’apex. Elytres très allongés (rapport longueur/largeur: 1,5 ensemble), paralleles dans la moi- tié antérieure, striolés. 1014 MICHEL PERREAU 34 33 32 85 36 0,5 mm FIGS 32-36. 32: Nemadus arunensis n. sp.: édéage face dorsale. — 33: Nemadus nepalensis n. sp.: édéage face dorsale. — 34: Nargus besucheti n. sp.: édéage face dorsale. — 35 et 36: Catops loebli n. sp. — 35: édéage face dorsale. — 36: édéage face latérale. Tarses antérieurs très nettement plus larges que l’apex des tibias, tarses intermédiaires à premier article dilaté. Edéage régulièrement rétréci, terminé par un léger élargissement, les styles très dilatés dans la deuxieme moitié de leur longueur comme chez l’espèce précédente (figure 32). Femelle semblable au mâle à l’exception de la dilatation des tarses. Espèce nettement plus grande et les élytres plus allongés que le N. /ongipilis et que l’espèce précédente. CHOLEVIDAE HIMALAYIENS 1015 37 2 VEREST an EVERES Makal a che FIG. 37. Aires de répartition actuellement connues de: 1: Pfomaphagus nepalensis n. sp. — 2: Ptomaphaginus palpalis Szymczakowski. — 3: Ptomaphaginus bucculentus Szymczakowski. — 4: Ptomaphaginus palpaloides n. sp. Subfam. Cholevinae Kirby, 1837 Trib. Cholevini Kirby, 1837 Nargus besucheti n. sp. Holotype ©: Népal oriental, Kosi, vallée de l’Induwa Khola, 2000 m (collection du Muséum d’histoire naturelle de Genève). Paratypes: 40 et 19, même provenance (collections: Muséum d’histoire naturelle de Genève et M. Perreau). Localités: figure 39, n° 12. Description: Longueur: 2,6 mm. Ailé, coloration générale brune, les tarses et les 2 premiers articles antennaires plus päles, pubescence générale courte et couchée. Tête finement alutacée. Pronotum très finement ponctué et alutacé entre les points, l’aspect mat; les côtés arqués dans les °/ antérieurs, presque parallèles dans le '/; basal, la plus grande largeur près de la base. Angles postérieurs largement arrondis, la base à côtés obliques, le '/; médian légèrement saillant. Elytres à côtés arqués sur toute leur longueur, séparément arrondis à l’apex, finement striolés transversalement, leur plus grande largeur au '/; antérieur. Tarses antérieurs des mâles légèrement plus larges que l’apex des tibias antérieurs, la troncature de ces derniers présentant une frange de petites épines. Trochanters postérieurs allongés en pointe saillante à l’extrémité. Edéage à lobe médian terminé en pointe dissymétrique tournée vers le côté gauche, les paramères plus longs que le lobe médian, les deux soies apicales écartées l’une de l’autre (figure 34). Femelle semblable à l’exception de la dilatation des tarses et des trochanters posté- rieurs simples. La longueur des paramères de l’édéage, la position des soies sur ces paramères et la présence d’une rangée d’épines sur le bord de la troncature apicale des tibias antérieurs 1016 MICHEL PERREAU permettent de classer cette espèce dans le groupe «velox» du sous-genre Nargus s. str. Le N. besucheti n. sp. se distingue du N. beatus Szym., seule autre espèce de ce groupe connue de la région indienne, par sa taille nettement plus grande (3,2 mm contre 2,6 mm), par la forme des trochanters postérieurs mäles simplement arrondis en arrière chez N. bea- tus et par la forme de l’édéage terminé en pointe symétrique chez ce dernier. 29° 3 8 E DO & (5) Those x wz Okhaldunga FIG. 38. Aires de répartition actuellement connues de: 5: Ptomaphaginus oribates Szymczakowski. — 6: Ptomaphaginus smetanai n. sp. — 7: Ptomaphaginus Kosiensis n. sp. — 8: Ptomaphaginus truncatus n. sp. — 9: Ptomaphaginus minimus n. sp. Choleva (Cholevopsis) henroti Szymezakowski, 1961 19: Népal oriental, Kosi, vallée de l’Induwa Khola, 2000 m, le 14.1V.1984 (collection du Museum d’histoire naturelle de Genève). Seul un couple de cette espèce provenant de l’ Assam était signalé jusqu’à présent dans la littérature. Trib. Catopini Chaudoir, 1845 Catops loebli n. sp. Holotype © : Népal oriental, Kosi, vallée de l’Induwa Khola, 2000 m, le 14.1V.1984 (collection du Museum d’histoire naturelle de Genève). Paratypes: 53 exemplaires © et @ des localités suivantes: District de Khandbari: forêt au-dessus de Ahale, 2300 m; nord-est de Kuwapani, 2400-2500 m. Kosi: vallée de l’Induwa Khola, 2000 m; col au nord-est de Mangmaya, 2300 m; Chichila, au sud de Ahale, 2200 m (collections: Muséum d’his- toire naturelle de Genève, Muséum national d’histoire naturelle, Paris et M. Perreau). Localités: figure 39, n° 13. Description: Longueur: 4 mm, ailé, le corps brun foncé, les pièces buccales et les 5 premiers articles antennaires jaunätres, pubescence courte et dressée sur tout le corps. | CHOLEVIDAE HIMALAYIENS 1017 Tête ponctuée de gros points enfoncés, distants d’une longueur égale à leur diamètre, le fond réticulé. Pronotum à disque convexe, les côtés très rétrécis en avant, la plus grande largeur très près de la base qui est 1,7 fois plus large que le bord antérieur, les angles postérieurs sail- lants en arrière, ponctuation rugueuse. Elytres convexes, sans trace de stries excepté la suturale, les côtés arqués dans la moi- tié antérieure, rétrécis presque en ligne droite dans la moitié postérieure, les angles posté- rieurs arrondis. d/ Tr c\ | 29 3 9 Api are stan B ate E T ; vel » NN Dandeïdni O, [ 29 {Tapiejung Th N Ro eeun9 ENG Igkh ER ur ee Fic. 39. Aires de répartition actuellement connues de: 10: Nemadus nepalensis n. sp. — 11: Nemadus arunensis n. Sp. — 12: Nargus besucheti n. sp. — 13: Catops loebli n. sp. Tibias antérieurs des mâles avec un léger angle sur la face interne au '/; basal. Tarses antérieurs des mâles largement dilatés, aussi larges que l’apex des tibias. Edéage à paramères plus courts que le lobe médian, ce dernier épais à sa base, aplati en une longue lame apicale rectangulaire (figures 35 et 36). Femelle semblable à l’exception de la dilatation des tarses. Les caractères de l’édéage permettent de classer cette espèce dans le groupe «fuscus» (JEANNEL 1936). C. loebli est le premier représentant de ce groupe dans cette partie de l Asie, l’espèce la plus orientale connue étant le C. persicus Henrot, 1972 de l’Iran. Mis a part les caracteres tirés de l’édéage C. persicus se distingue des autres espèces du groupe par l’absence totale de stries sur les élytres et par les angles postérieurs du pronotum parti- culierement saillants. Je tiens a remercier Mlle N. Berti du Museum national d’histoire naturelle, Paris, M. I. Löbl du Museum d’histoire naturelle de Genève et M. P. M. Hammond du British Museum de Londres pour l’aimable accueil qu’ils me réservent lors de mes visites. 1018 MICHEL PERREAU RÉFÉRENCES HENROT, H. 1972. Une espèce nouvelle de Catopidae de l’Iran. Nouv. Revue Ent. 2: 229-231. JEANNEL, R. 1936. Monographie des Catopidés. Mem. Mus. natn. Hist. Nat. (N.S.) 1 (1), Paris, 433 p. SZYMCZAKOWSKI, W. 1961. Eléments paléarctiques dans la faune orientale des Catopidae (Coleop- tera). Acta zool. cracov. 6 (6): 123-136. — 1964. Analyse systématique et zoogéographique des Catopidae (Coleoptera) de la région orien- tale. Acta zool. cracov. 9 (2): 55-287. — 1965a. Zur Systematik und Verbreitung einiger Catopidae (Coleoptera) der paläarktischen und orientalischen Region. Polskie Pismo ent. 35 (16): 521-533. — 19655. Catopidae. Ergbn. Forsch. Unternehmens Nepal Himalaya, Lief. 2: 94-97. — 1974. Nouvelles remarques sur les Catopidae (Coleoptera) de la région orientale. Acta zool. cracov. 19 (10): 197-216. SZYMCZAKOWSKI, W. & D. PLATH. 1976. Catopidae aus dem Nepal Himalaya. Senkenberg. biol. 58: 35-48. Revue suisse Zool. Tome 95 Fasc. 4 p. 1019-1026 Genève, décembre 1988 Une nouvelle espece d’Oncinocampa Condé de grottes des Montes Cantabricos de Santander, Espagne (Insecta, Diplura) par A. SENDRA * et B. CONDÉ ** Avec 4 figures ABSTRACT A new species of Oncinocampa Condé from caves in Montes Cantabricos of San- tander, Spain (Insecta, Diplura). — A description of Oncinocampa asonensis n. sp., from five caves in Cantabrian Mountains (Santander, Spain) is given. Its inclusion in the genus Oncinocampa and relations to Litocampa paclti Condé, from a cave in Sardinia, are discussed. Oncinocampa is redefined. Les Campodéidés étudiés dans ce travail proviennent de 5 grottes situées près d’Ason, entre les vallées de Miera et Soba. Ils appartiennent à une espèce inédite que nous rappor- tons au genre monotypique Oncinocampa Condé. Cette espèce s’ajoute aux trois autres Campodéidés troglobies déjà connus des grottes des Montes Cantäbricos: Podocampa simonini Condé, Litocampa espanoli (Condé) et Oncinocampa falcifer Condé. Nous remercions M. O. Escolà, du Musée de Zoologie de Barcelona, qui nous a com- muniqué la plupart de ces matériaux. Oncinocampa asonensis n. sp. Santander. Cueva de los Trillos, Sierra de Hornijo (alt. 900 m), term. munc. San Pedro de Soba: lo (holotype), 13.VII.1979 (O. Escola leg.). Cueva del Morterön n° 2, Hoyo Salzoso, term. munc. San Pedro de Soba: 19, 20.V.1979 (O. Escolà leg.). Cueva Cafiuela (alt. 300 m) term. * Departamento de Zoologia, Facultad de Ciencias Biologicas, Universidad de Valencia. C/Dr. Moliner s/n. Burjasot, Valencia (Espana). ** Université de Nancy I, Zoologie approfondie, 34, rue Sainte-Catherine. F-54000 Nancy (France). 1020 A. SENDRA ET B. CONDÉ munc. Arredondo: 19, 23.VIII.1979 (O. Escola leg.). Sumidero de Cellagua (alt. 960 m), term. munc. San Pedro de Soba: 19, 14.VIII.1983 (O. Escola leg.). Cueva de los Moros, Calseca (alt. 760 m), term. munc. Ruesga: 10, 19.VIII.1982; 19, 21.VII.1984 (A. Sendra leg.). HoLoTyPE. Mâle de 5,1 mm de la cueva de los Trillos, monté dans le médium II de Marc André (Muséum d’Histoire naturelle de Genève, Département des Arthropodes et Insectes II). PARATYPES. Femelle de la cueva del Morteròn n° 2 (Muséum d’Histoire naturelle de Genève, Dépar- tement des Arthropodes et Insectes II). Un mäle, trois femelles (Departamento de Zoologia, Uni- versidad de Valencia). 200pm FIGURE 1. Oncinocampa asonensis n. sp., 9 du Sumidero de Cellagua (A, B, C) et 9 de la Cueva de los Moros. A. Sensille du III° article de l’antenne droite. B. Sensille du palpe maxillaire droit. C. Sensille du palpe labial droit. D. Chétotaxie de la région frontale. UNE NOUVELLE ESPÈCE D’ONCINOCAMPA 1021 Longueurs. Corps: 5 à 5,1 mm (mâles), 5,1 à 7,4 mm (femelles); cerques: 16,85 à 17,86 mm. Teguments. Epicuticule sans ornementation. Soies de revêtement longues et glabres. Téte. Dix antennes de 53 a 64 articles: 61/60 (holotype), 57/63 (9 de Cv. Cafiuela), 53/57 (9 de Cv. del Morteròn n° 2), 64/63 (9 du Sumidero de Cellagua) et de 60/55 (9 de Cv. de los Moros). L’article apical est 3 à 4 fois aussi long que large (3,3 et 3,9, holotype) et l’organe cupuliforme qui occupe environ 1/7 de la longueur de l’article (6,9 et 7,2, holotype) renferme 9 ou 10 sensilles de forme complexe, avec 2 ou 3 collerettes. III° article aussi long que large, avec un sensille postéro-sternal (entre d et e), long et pro- gressivement atténué. Sensilles en gouge (décrits chez Paratachycampa hispanica Bth. et Cdé.) présents à partir du III° article (un seul sensille) et disposés en verticilles, compre- nant jusqu’a 10 elements, sur les articles distaux. Sensille du palpe maxillaire conique, plus court que celui de l’article III (22/31). Palpes labiaux subovalaires; le sensille latéro- externe ressemble à celui du palpe maxillaire en un peu plus long (25/22) et les deux poils de garde en sont proches; jusqu’a 10 phanères banaux sur la portion antérieure, la posté- rieure étant couverte de phanères sensoriels (gustatifs), dont le nombre peut atteindre la centaine. Processus frontal portant 3 macrochetes glabres (avec une barbule distale parfois), l’antérieur plus long que les postérieurs. Macrochètes bordant la ligne d’insertion des antennes et phanères x, de longueurs semblables (a= 58, 1= 60, p= 58, x= 54); seuls les macrochètes / et p portent quelques bar- bules sur leur '/ distal. 100pm FIGURE 2. Oncinocampa asonensis n. sp., © holotype. Télotarse de la patte III gauche, face postérieure. 1022 L’occiput porte 3+3 macrochetes bien différenciés, les postérieurs sont homologues aux /p de WYGODZINSKY (1944: 393). Thorax. Répartition des macrochetes: A. SENDRA ET B. CONDÉ = = = ma II = ma la Ip ma/la X Ip/ma X Ip/£p/N X X ma III Th. I 1+1 1+1 1+1 |1,06-1,2 | 1,11 1,3-1,48 | 1,36 |1,67-1,89| 1,80 — i Th. II 1+1 1+1 0 0,93-1,3 | 0,98 = — — — 1,05-1,15 | 1,09 Then 1+1 0 0 _ — — — — — — _ Les macrochètes notaux sont bien différenciés et barbelés sur leur '/2 ou leurs 7/3 dis- taux. Soies marginales longues et grêles, portant des barbules sur leur '/2 distale. Pattes très gréles et allongées, les métathoraciques pouvant dépasser l’extrémité pos- terieure de l’abdomen depuis le '/ distal du tibia. Femur sans macrochète tergal; tibia sans macrochète. Les soies des deux rangées sternales du tarse sont glabres. Griffes un peu iné- gales, l’antérieure /ıo plus longue que la postérieure (aux pattes III du mâle holotype, du male et de la femelle de Cueva de los Moros, et de la femelle du Sumidero Ceilagua), ou subégales (chez les autres exemplaires); elles sont pourvues de courtes crétes latérales, sans ornementation, mais le corps de la griffe est finement strié transversalement. Processus télotarsaux sétiformes. Abdomen. Répartition des macrochetes: la Ip mp Ab. V-VII 1+1 1+1 0 Ab. VIII 0 3+3 1+1 Ab. IX 0 3 +3 1+1 (total, sternum inclus, 6 + 6) La longueur des macrochètes postérieurs augmente légèrement de V à VII. Valvule supra-anale avec 5 soies chez l’holotype. Le sternite I porte 10+1+10 macrochetes (11+1+11 chez la femelle du Sumidero Cellagua et 7+1+7 chez le mäle de la Cueva de los Moros). Les sternites suivants pré- sentent en general 6+6 macrochetes, mais ce nombre s’élève à 7+7 chez la femelle du Sumidero Cellagua et des asymétries sont présentées par les sternites II (6+ 9) et III (6+ 8) de l’holotype. Sternite VIII avec 1+ 1 macrochetes. Soie apicale des styles avec deux dents ì UNE NOUVELLE ESPECE D’ONCINOCAMPA 1023 NN. | | ji AS HIT N \ 400 um FIGURE 3. Oncinocampa asonensis n. sp., Q de la Cueva de los Moros. Urotergites V a VIII. basilaires, la plus basale étant la plus courte; soie subapicale avec quelques fines barbules; soie moyenne sternale bifurquée, avec 0 à 2 barbules. - Mâle. La marge postérieure du sternite I se prolonge un peu vers l’extérieur; elle est pourvue de plus de 280 phanères glandulaires (g;) disposés sur 4 ou 5 rangs. Les appendices, très petits et légèrement élargis vers l’apex (piriformes), portent 5 phanères a, et jusqu’à 9 phanères a». Femelle. Appendices du sternite I subcylindriques, leur apex porte jusqu’à 6 phanères a,, précédés de 9 phanères a, au plus. 1024 A. SENDRA ET B. CONDÉ >} Wy In NN me CH N > Wh FY 7) ATI , l UMFRAGE ÜBER ILTISVORKOMMEN ECO DL ÄuCHEEN. DER = N — | N — = ( Da NI ) My Af 4 j if ah WILDHUTER NACH AUFSICHTSGEBIETEN ILTISSE eB REGELMASSIG @ SELTEN we = FEHLEND ) Fa \ > —_—- RE] 2 nn a ARTS eni Se) ES EY SEIT id CET LA — — ED ES STS | Le PAZZIA a TIVI | ELA Cae ES LI SE — 7.) aN fa an ur ff =e / Ve Te ee, Dre En een x | | a A” 13 SA Y DEN Ree (CHE en end i" ld \ Een A | li” =} SEZ Ag sana a (li Perna | 7 2 me „or wa 2) e» a N a) ea en Va, ==; my Y 21 Ces \ i) 7 Cd I AI / hO / —- Soffro ; A / GS) N ABB. 2. 1043 Angaben kantonaler Wildhüter über Iltisvorkommen 1983/1984. Nicht auf der Karte ist der Kanton Genf, von wo Iltisse als selten vorkommend gemeldet wurden. REV. SUISSE DE ZooL., T. 95, 1988 68 1044 DARIUS WEBER 3.2. Angaben der Wildhüter: Ergebnisse der Umfrage bei den Wildhütern sind in Abb. 2 zusammengefasst. Auffal- lend ist das Fehlen des Iltisses in verschiedenen Alpentälern. Als ,,haufig‘‘ wurde die Art nirgends bezeichnet. 7 Wildhüter melden seit 1970 eine Zunahme der Bestände, 24 eine Abnahme. Die Bestandesmeldungen aus den 41 eidgenössischen Banngebieten (Abb. 3) weisen auf einen starken Rückgang im Alpenraum hin; 1981 und 1982 wurden Iltisse nur noch aus den Grauen Hörnern (SG), dem Fanel (BE) und dem Noirmont (VD) gemeldet. Es ist zu beachten, dass die Waadtländer Gebiete, die Grauen Hörner und Piz Beverin zwar Vor- kommen, aber keine Bestandesschätzungen meldeten. Letzte Meldungen aus dem Kiental (BE) stammen von 1970, Urirotstock (UR) 1969, Mythen (SZ) 1971, und Kärpf (GL) 1975. 40 30 20 10 O 10 7 VV RP Min o) 2 UA 1960 65 1970 75 1980 ABB. 3. Entwicklung der Iltisbestände in den eidgenössischen Banngebieten (ohne Fanel) von 1960 bis 1982 nach den Jahresberichten der Wildhüter. Oben die total geschätzten Iltisbestànde, unten die Zahl der Banngebiete mit Iltisvorkommen. Die schraffierte Fläche bezeichnet Angaben aus Banngebieten, die unter 1000 m hinunterreichen. 3.3. Revier-Umfrage: Die Frage ,,Gibt es derzeit Iltisse in Ihrem Revier?‘‘ wurde von 290 Jagdgesellschaf- ten mit ,,nein‘‘, von 130 mit ,,ja‘‘ und von 63 mit ,,wahrscheinlich‘‘ beantwortet. Die Verteilung dieser Antworten über das Gebiet ist in Abb. 4 dargestellt. In 6 Revieren wird seit 1970 eine Zunahme, in 19 eine Abnahme des Iltisses vermutet. Mit Sicherheit kommen in vielen Revieren, aus denen keine Vorkommen gemeldet wurden, dennoch Iltisse vor. Dies zeigt beispielsweise ein Vergleich der Nachweise mit der VERBREITUNG DES ILTISSES 1045 Revier-Umfrage. Iltisse sind sehr unauffällige Tiere (WEBER 1987), deren Spuren leicht mit denjenigen von Mardern verwechselt werden kònnen. Ihr Vorkommen wird oft nur dadurch bekannt, dass sie in Fallen geraten oder überfahren werden. Die Tatsache, dass ein Vorkommen einer Jagdgesellschaft unbekannt ist, weist aber darauf hin, dass die Art im betreffenden Revier nicht sehr häufig ist. Der Anteil positiver Antworten in einem bestimmten Gebiet wird daher als relatives Mass für die Häufigkeit des Iltisses genommen. TABELLE 1. Zusammenhang zwischen einigen Landschaftsmerkmalen und den Umfrage-Ergebnissen. Gebiete mit signifikant unterschiedlichen Anteilen positiver Antworten (Chi?-Test) sind kursiv gesetzt. Merkmal Ausprägung N Antworten davon positiv (Yo) p Naturraum * Jura | 11 28.6 > 0.05 Mittelland | 335 35.3 > 0.05 Alpen 58 46.0 | >0.05 Waldanteil <35.0% der prod. Fläche | 161 313 >0.05 35.0-43.5% 1, | 42.3 >0.05 >43.5% 145 32.9 >0.05 Ackerland <7.2% der prod. Fläche 125 | 41.3 | >.0:05 7.2-21.0% 165 | 36.4 | > 0.05 >21.0% 193 31:2 | >0.05 Grünland <32% der prod. Fläche 174 | 32:6 | >0.05 32-55% 171 | 3538 | >0.05 >55% 138 39.9 >0.05 Streveitorfland | <0.08% der prod. Fläche 156 | 30.3 | >0.05 0.08-0.35% 201 32.8 | >0.05 >0.35% 126 | 46.6 <0.05 Uferdichte <1.45 (Index) 170 30.5 | >0.05 1.45-2.00 174 34.3 >0.05 >2.00 139 43.3 >0.05 Besiedlung nur geschlossene Dörfer 293 259 <0.001 Dörfer und Einzelhöfe 119 56.1 <0.001 nur Einzelhöfe 53 47.2 > 0.05 Höhe * <450 mü.M. 221 34.8 >0.05 450-550 m 130 36.4 >0.05 >550 m 109 38.5 >0.05 Total 483 35.6 * Nicht eindeutig einzuordnende Bezirke bzw. sehr grosse Reviere nicht berücksichtigt. 1046 DARIUS WEBER Zur Berechnung deses Anteils musste der Information ‚‚wahrscheinlich=w‘‘ ein Wert zwischen ,,ja=j‘‘ und ,,nein=n‘‘ zugeordnet werden. Aufgrund von Überlegungen, welche in Anhang dargelegt werden, wurde der Anteil positiver Antworten (p%) aus einem Gebiet als p% = 100 (n,+0.33n,)/(n;+n, + n,) berechnet. Eine grobe Analyse der Umfrage-Ergebnisse nach einigen landschaftlichen Charakte- ristika ist in Tab. 1 zusammengestellt. Die Höhenangaben entsprechen der tiefstgelegenen Siedlung im entsprechenden Jagdrevier. Alle übrigen Angaben gelten für den entsprechen- den Amtsbezirk. Die grossen Bezirke im Kanton Luzern wurden für diese Analyse unter- teilt. Dabei umfassen: Entlebuch ,,Alpen‘‘ die Gemeinden Marbach und Flühli; Hochdorf „‚Süd‘‘ Ballwil, Emmen, Eschenbach, Inwil, Rain, Rothenburg; Sursee ,,Stid‘‘ Buttisholz, Grosswangen, Neuenkirch, Nottwil, Oberkirch, Ruswil, Wolhusen; Willisau ,,Stid‘‘ Lut- hern, Menznau, Hergiswil, Ufhusen, Willisau-Land. UMFRAGE ÜBER ILTISVORKOMMEN: ANGABEN DER JAGDGESELLSCHAF- TEN NACH REVIEREN ILTISVORKOMMEN: se: SWANRSCH = È ABB. 4. Ergebnis der Umfrage über Iltisvorkommen bei den Jagdgesellschaften der schweizerischen Revier- kantone 1983. AG nach Rohdaten von GAUTSCHI (1983), TG nach KRAMER (brieflich). Antworten auf die Frage ,,Gibt es derzeit Iltisse in Ihrem Revier?‘‘. Angaben von GAUTSCHI aus dem Bezirk Kulm (AG) nicht berücksichtigt. Waldfläche und landwirtschaftliche Nutzfläche (ohne Sömmerungsweiden), Acker- landfläche, Grünlandfläche (Kunstwiesen, Naturwiesen und Weiden) und die Flächen von Streue-/Torfland wurden vom BUNDESAMT FÜR STATISTIK (1972, 1981) publiziert. Als produktive Fläche bezeichne ich die Summe aus Waldfläche und landwirtschaftlicher Nutzfläche. Ein Uferdichte-Index wurde anhand der Landeskarte 1: 100000 für jeden Bezirk wie folgt bestimmt: Sämtliche Kreuzungspunkte des Kilometernetzes mit Gewäs- VERBREITUNG DES ILTISSES 1047 sern wurden gezählt und diese Zahl durch die produktive Fläche in km? dividiert. Jeder Bezirk wurde einem der Naturräume Jura, Mittelland oder Alpen (GUTERSOHN 1973) und die vorherrschende Besiedlungsstruktur einer von 3 Kategorien zugeordnet (GROSJEAN 1973). Die Bildung von 3 Kategorien für jede Landschaftseigenschaft erfolgte so, dass jeweils drei möglichst flächengleiche (produktive Fläche) Gebiete entstehen. Ausnahmen bilden Naturraum und Siedlungsstruktur. Ein hochsignifikanter Zusammenhang des Anteiles positiver Meldungen ergibt sich nur für die Besiedlung. Der höhere Anteil positiver Meldungen in Bezirken mit viel Streue- land ist weniger deutlich und ergibt sich aus einem Zusammenhang dieses Merkmals mit der Siedlungsstruktur: In Gebieten ohne Einzelhöfe beträgt der Anteil positiver Antworten bei hohem Streuelandanteil 30% gegenüber 26% bei mittlerem und geringem Anteil. In Gebieten mit Streusiedlung wurden sogar weniger Iltisse aus den Gebieten mit hohem Streuelandanteil gemeldet (48% positiv gegenüber 66% bei mittlerem und geringem Streue- landanteil, p<0.001). Wird die in Tab. 1 dargestellte Analyse für Gebiete mit und ohne Einzelhöfe getrennt durchgeführt, so ergeben sich zwei weitere signifikante Aussagen: In Bezirken mit vorwie- gend geschlossenen Dörfern ist der Anteil positiver Meldungen bei mittlerem Waldanteil besonders hoch (p<0.01) und bei hohem Grünlandanteil besonders niedrig (p<0.01). 3.4. Abschusszahlen: Um Anhaltspunkte über die Häufigkeit des Iltisses aus den Alpen und Voralpen zu bekommen, die durch die Revier-Umfrage nur wenig erfasst wurden, muss auf die Abschusszahlen als einzige verfügbare Datenbasis zurückgegriffen werden. Da die Iltis- jagd in den meisten Kantonen im Laufe der Siebzigerjahre aufgegeben wurde, müssen relativ alte Abschusszahlen verwendet werden. Um abzuschätzen, ob Iltisabschüsse eine vertretbare Datenbasis darstellen, wurde nach Korrelationen zwischen Abschusszahlen und Umfrage-Ergebnissen auf der Basis ein- zelner Amtsbezirke gesucht (Tab. 2). Werden nur Bezirke mit mehr als 5 Antworten auf die Revier-Umfrage und mit mindestens 20 Marder-Abschüssen berücksichtigt, ergibt sich eine enge Korrelation: Wo zwischen 1965 und 1974 im Verhältnis zu den Mardern viele Iltisse erlegt wurden, war in der Umfrage der Anteil positiver Antworten auch besonders hoch. TABELLE 2. Korrelationsanalysen nach Spearman zwischen Iltis-Abschusszahlen von 1965 bis 1974 und Anteil positiver Antworten über Iltisvorkommen in einzelnen Amtsbezirken in den Kantonen AG, BL, LU, SO, SH, TG, ZH. Es wurden jeweils nur Abschusszahlen aus Jahren verwendet, in denen der Iltis jagdbar war. Iltis-Abschüsse verden auf Marder-Abschüsse (Martes martes+ M. foina) und auf die produktive Fläche bezogen Stichprobe N Iltisse/Marder Iltisse/Jahr/1000 ha Alle Bezirke 50 r=0:170;p=>0.05 | f.— 05142; p>0:05 uber 5 Umfrage-Antworten 39 Fe 08397 Leap 0205 T:—0:260:--p=>0-05 über 5 Umfrage-Antworten und mindestens 20 Marder-Abschüsse 36 r,=0.421; p>0.01 i: —0:263;;:p >0.05 1048 DARIUS WEBER Im Gebiet der Umfrage wurden zwischen 1965 und 1974 durchschnittlich 0.04 Iltisse pro Marder erlegt. Die Kantone NW (0.47) SZ, AR (je 0.13), und ZG (0.07), liegen deut- lich über diesem Durchschnitt. In NW soll es allerdings aufgrund einer Umfrage bei den Wildhütern im Jahr 1982 (P. NIEDERBERGER, mündl. 1983) keine Iltisse mehr geben. AI (0.03) lag im mittleren, GL (0.01) und UR (kein Iltisabschuss) im unteren Bereich, vergli- chen mit dem Gebiet der Revierumfrage. 3.5. Zählungen: Die Spurenzählungen (Abb. 5) ergaben minimale Dichte von 4.4 Individuen auf 1000 ha in Schönenberg (waldarmes Milchwirtschaftsgebiet mit ausgeprägter Streusied- lung, ca. 700 m ü.M.), von 1.1 Ind./1000 ha im mittleren Leimental (waldarmes, modernes Ackerbaugebiet mit wenigen Aussiedlerhöfen, um 350 m ü.M.) und von 7 Ind./1000 ha im hinteren Leimental (relativ waldreiches Mischwirtschaftsgebiet, teilweise traditionelle Kulturlandschaft, wenige Aussiedlerhöfe, ca. 350-400 m ü.M.). In Schònenberg soll der Iltis regelmässig, aber nicht häufig vorkommen. Auffallende Veränderungen der Bestände wurden in den letzten zehn Jahren nicht bemerkt (W. MARTY, mündl. 1983). 1983 wurden 3 Iltisse Opfer des Verkehrs, 1984 und 85 kei- ner. Im Leimental war das Vorkommen des Iltisses den Jägern unbekannt; die Art gilt im allgemeinen als seit Jahrzehnten ausgestorben (siehe auch Revier-Umfrage). In Therwil wurde 1981 und 1983 je ein Jungiltis überfahren (ausserhalb der nach Spuren abgesuchten Fläche). Innerhalb bzw. direkt angrenzend an die um Rodersdorf abgesuchte Fläche wurde 1983 und 1984 je ein Jungiltis überfahren. ll I ut! iI! wil 1 ABB. 5. Nach Iltissen abgesuchte Flächen und ihre Lage im hinteren Leimental (A), im mittleren Leimental (B) und bei Schönenberg (C). Eingetragen sind grössere Gebäude und Siedlungsgebiet (schwarz), Bachläufe ausserhalb des Waldes (Linien) und Wald (helles Raster), sowie Iltis-Fundorte (Sterne). Koordinaten gemäss eidg. Landestopographie. Dicke Linien umgrenzen das abgesuchte Gebiet. Unsichere Nachweise (B und C) und Unklarheit darüber, ob zwei verschiedene Individuen gespürt wurden (A) mit Fragezeichen. VERBREITUNG DES ILTISSES 1049 4. Diskussion 4.1. Aussagekraft der Ergebnisse: Der Vorteil von Nachweisen wie Totfunden, Fängen oder Sichtbeobachtungen liegt in der Sicherheit. Die zeitliche und örtliche Verteilung von Nachweisen spiegelt die Vertei- lung von potentiellen Beobachtern, die Verkehrsdichte und die Seltenheit der Art (ein seltenes Tier wird eher an ein Museum geliefert oder in einem Feldbuch vermerkt als ein häufiges). Aus diesen Gründen kann aus der Verteilung der Nachweise weder auf auf die Dichte in verschiedenen Gebieten, noch auf das Fehlen der Art in bestimmten Gebieten direkt geschlossen werden. Die Befragung der Wildhüter ergibt einigermassen flächendeckende Aussagen über das Vorkommen der Art von vergleichsweise guten Kennern der Tierwelt. Besonders gut sollte durch diese Umfrage das Fehlen des Iltisses in bestimmten Gebieten dokumentiert werden können, weil seltene oder fehlende Arten vermutlich besonders aufmerksam gesucht werden. Da Iltisse aber relativ verborgen leben, ist es gut möglich, dass ihr Vor- kommen in Gebieten, wo sie sehr selten sind, unentdeckt bleibt. Dies belegt beispielsweise eine Sichtbeobachtung des Autors im Laufental (BE), wo das Iltisvorkommen dem kanto- nalen Wildhüter nicht bekannt war. Von Wildhütern, die während längerer Zeit im gleichen Gebiet tätig sind, sollten auffällige Bestandesveränderungen bemerkt werden. Die Bestandesangaben aus dem Banngebieten geben daher vermutlich den Trend richtig wieder, auch wenn eine gewisse zeitliche Verzögerung zu erwarten ist. Bei der Umfrage bei den Jagdgesellschaften muss davon ausgegangen werden, dass die einzelne konkrete Antwort in vielen Fallen das Vorkommen des Iltisses in einem Jag- drevier nicht korrekt wiedergibt. Der Wert dieser Umfrage liegt in der grossen Zahl von Stichproben, die relativ gleichmässig über das Gebiet verteilt sind. Unter der Annahme, dass die Kenntnisse der Jagdgesellschaften nicht landschaftsspezifisch variieren, kann daher aus dieser Umfrage auf die relative Häufigkeit der Art geschlossen werden: Wo das Vorkommen des Iltisses besonders vielen Jagdgesellschaften bekannt ist, dürfte er besonders häufig sein. Der Vorteil von Abschusszahlen besteht darin, dass sie mit vergleichsweise geringem Aufwand zugänglich sind und oftmals die einzige Informationsquelle aus der Vergangen- heit darstellen. Abschusszahlen von Iltissen werden von der Motivation zur Raubtierjagd beeinflusst, sind abhängig von den gewählten bzw. erlaubten Jagdmethoden, vom Geschick einzelner Jäger und Hunde, von der Intensität, mit der Fallwild gesucht wird, von der Artenkenntnis der Jäger und von ihrer Gewissenhaftigkeit beim Ausfüllen der Statistik. Durch den Vergleich der Iltis- Abschusszahlen mit den Marderabschüssen wird unterschiedlichen Jagdpraktiken teilweise Rechnung getragen. Unter der Voraussetzung, dass Marderdichten regional weniger variieren als Iltisdichten, solite das Verhaltnis von Iltis- zu Marderabschüssen zumindest extreme regionale Unterschiede der Iltisdichte erkennen lassen. Die enge Korrelation dieses Verhältnisses mit den Anteilen positiver Meldungen der Jagdgesellschaften weist in diese Richtung. 4.2. Verbreitung des Iltis in der Schweiz zu Beginn der Achzigerjahre: Aktuelle Iltisnachweise fehlen hauptsächlich aus dem Alpenraum (Abb. 6a). Abschusszahlen aus den Sechzigerjahren im Kanton Tessin weisen den Iltis in den Bezir- ken Locarno, Lugano und Mendrisio aus (ANONYMUS 1963-1968). Es ist möglich, dass auch ausserhalb der Alpen ‚‚Verbreitungslöcher‘‘ bestehen: so fehlen neuere Nachweise 1050 DARIUS WEBER | È LN OE | la den da ern ale je RAA PTT wa AR OT via as MIT TA AA Ha | TIA 713 ala LE TAI TT a em ee BER A 48 4a 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 P__ | | | | ‘4 bth Baie ' 1 i | à ' Î i i | ' I i a8: a9 SO 51 52°53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 Ga 654 66.67 68 69) -70° 71 72° 73% 74 715: 76077 78979) 180) 81: (82.83: 84 VERBREITUNG DES ILTISSES 1051 beispielsweise aus dem Tafeljura, aus Teilen der Kantone Thurgau und Schaffhausen, aus dem Freiamt und dem Seeland. Die alpinen Täler sind nach Angaben der Wildhüter nur teilweise von Iltissen besie- delt. In diesem Raum hat der Iltis in diesem Jahrhundert mit Sicherheit Areale verloren: In Uri wurden Iltisse letzmals 1960, in Obwalden 1963, in Nidwalden 1965 in der Abschusßtatistik geführt; in mehreren eidgenössischen Banngebieten ist der Iltis im Ver- lauf der letzten 25 Jahre verschwunden. Alle Nachweise aus den vergangenen 10 Jahren stammen aus ganzjährig bewohnten Gebieten. Der hochstgelegene neuere Nachweis aus den Alpen liegt auf ca. 1300 m am Lac de l’Hongrin (MERMOD et al., 1983; P. MARCHESI, mündlich). HAINARD (1948) zitiert einen Wildhüter, der im val de Bagnes auf 1500 m mehrere Iltisse gefangen hatte. HAI- NARD (1948), BAUMANN (1949), GOLDI (1914), und FATIO (1869) schreiben übereinstim- mend, dass der Iltis in der Schweiz bis 2000 m vorkomme. Diese Feststellung geht vermut- lich auf TSCHUDI (1858) zurück und findet sich auch in zahlreichen Handbuchbeiträgen ausländischer Autoren. Aufgrund der Verteilung der Nachweise, der Beobachtungen von Wildhütern, insbesondere in den eidgenössischen Banngebieten, aber auch wegen ihrer engen Bindung an bewohnte Gebäude im Winter (WEBER 1987 und in Vorb.), halte ich ein regelmässiges Vorkommen des Iltisses in den Alpen im Bereich der Waldgrenze heute für unwahrscheinlich, auch wenn einzelne Individuen sich im Sommer kurzfristig hier auf- halten könnten. Die nördliche Arealgrenze in Skandinavien und der Sowjetunion liegt interessanterweise weit südlich der Waldgrenze und verschob sich in diesem Jahrhundert parallel mit der Ausbreitung menschlicher Siedlungen nach Norden (HEPTNER 1964; KALELA 1940). 4.3. Verteilung innerhalb des Areals: Aussagen über günstige und weniger günstige Iltisgebiete innerhalb des gegenwärtig besetzten Areals in der Schweiz lassen sich aufgrund der hier vorgelegten Daten nur mit grosser Zurückhaltung vertreten. Eine multivariate Analyse der Nachweise bzw. der Anga- ben der Jagdgesellschaften nach Landschaftsmerkmalen, die solche Zusammenhänge ver- deutlichen könnte, wurde aus drei Gründen nicht vorgenommen: (1) Die Angaben aus den Jagdrevieren lassen nur eine sehr grobe Zuordnung zu Landschaftsmerkmalen zu, da innerhalb eines Revieres in der Regel sehr unterschiedliche Habitate vorhanden sind. (2) Die Nachweise, von welchen teilweise sehr genaue Ortsangaben vorliegen, sind nicht zufallsverteilt; die Nachweisdichte korreliert vermutlich nur schwach mit der Iltisdichte. (3) Im Rahmen des Säugetieratlasses der Schweiz (SCHWEIZERISCHE GESELLSCHAFT FÜR WILDFORSCHUNG, in Vorb.), werden alle verfügbaren Nachweise einer multivariaten Analyse unterzogen werden. ABB. 6. Sichere (a) und vermutliche (b) Verbreitung des Iltisses in der Schweiz 1978-1987. Die Rasterkarte (a) enthält alle Nachweise (Grosse Dreiecke). Kleine Dreiecke bezeichnen Raster- quadrate, aus denen keine konkreten Nachweise vorliegen, aber bei der Umfrage Iltisvorkommen gemeldet wurden. Nachweise von MERMOD et al. (1983 und mündlich) sind durch auf der Spitze stehende Dreiecke gekennzeichnet. 100 km?-Raster gemäss Koordinatennetz der schweizerischen Landestopographie. Die Flächenkarte (b) gibt das vermutliche Verbreitungsgebiet durch waagrechte Schraffur wieder. Gebiete, in denen Iltisse vermutlich nicht sehr selten sind (Streusiedlungsgebiete des Mittellandes und des Alpennordfusses) sind schwarz ausgemalt. 1052 DARIUS WEBER Aufgrund der groben Analyse der Revier-Umfrage mittels Chi?-Test lassen sich immerhin zwei Zusammenhänge statistisch sichern: (1) Der Anteil positiver Antworten und damit vermutlich die Iltisdichte ist in Gebieten mit Streusiedlung signifikant höher als in Gebieten mit ausschliesslich geschlossenen Dörfern. Dieser Zusammenhang lässt sich übrigens auch für die Verteilung der Nachweise sichern (Chi?=9.51; p<0.005). (2) In Gebieten ohne Einzelhöfe sind Gegenden mit mittlerem Waldanteil und geringem bis mitt- lerem Grünlandanteil besonders günstig. Das gegenwärtige Vorkommen des Iltisses in der Schweiz wird daher ungefähr Abb. 6b entsprechen. Schweizerische Iltisse ernähren sich hauptsächlich von Anuren (Rana temporaria und Bufo bufo), die sie überwiegend im Wald, fast ausschliesslich aber innerhalb von deckungsreicher Vegetation erbeuten. Im Winter wählen sie Ruheplätze innerhalb von Gebäuden, die sie bei ausreichendem Nahrungsangebot während längerer Zeit nicht ver- lassen (WEBER 1987 und in Vorb.). Es ist möglich, dass die Gebiete mit Streusiedlung bzw. Einzelhöfen wegen des hohen und relativ gleichmässig verteilten Angebotes an Win- terhabitaten günstige Iltisgebiete sind und aus diesem Grund auch sehr waldreiche Gebiete eher gemieden werden. Andererseits sind sehr waldarme Gebiete, falls nicht andere anuren- und deckungsreiche Flächen zur Verfügung stehen, vermutlich besonders als Som- merlebensraum ungünstig. 4.4. Iltisdichten in der Schweiz und anderen Ländern: Wo Iltisse in der Schweiz vorkommen, gelten sie meist als selten. Da sie ein diskretes Leben führen, kann ihre Existenz allerdings leicht unbemerkt bleiben, so dass das Umfrage-Ergebnis von 2/3 der Jagdreviere ohne Iltisvorkommen die gegenwärtige Situa- tion wohl zu ungünstig zeigt. Ich rechne entsprechend meiner Zählungen mit Winterdich- ten von ein bis zwei Individuen auf 1000 ha in den ,,schlechten ‘‘ Iltisgebieten der Schweiz, was mit der Einschätzung von MERMOD ef al. (1983) für den Kanton NE übereinstimmt. BAUMGART (1977) gibt für den Sundgau eine Schätzung von über 9 Individuen auf 1000 ha an. Solche Iltisdichten werden vermutlich nur in den besten Gebieten des schweizer Mittellandes und der Voralpen erreicht. Die Iltisdichte dürfte damit in der Schweiz deutlich unter D deniers Werten liegen, die in anderen Teilen des Verbreitungsgebietes erreicht werden: In den besten Gegenden der DDR werden jahrlich 15 Iltisse auf 1000 ha erlegt (SCHREIBER 1977). Vermutlich bieten die Voralpen und die hochgelegenen Teile des Juras und des Mittellandes im euro- päischen Vergleich eher ungünstige Habitate für den Iltis, der als ein Tier des Tieflandes gilt (BAUMGART 1977; EIBERLE 1969; LIBOIS 1984; SANTOS REIS 1983; WALTON 1977). DANILOY & RUSAKOV (1969) zeigen anhand von Spuren-Indices und Abschusszahlen, dass die Iltisdichten in der Sowjetunion nach Norden stark abnehmen. 4.5. Bestandesentwicklung: Zu Beginn dieses Jahrhunderts galt der Iltis in der Schweiz als ,,... allenthalben zuhause und häufiger als die Marder...‘° (GOLDI 1914). FATIO (1869) nannte den Iltis „abondant‘‘, TSCHUDI (1858) den ,,vielleicht bekanntesten Marderartigen in der Schweiz‘. ROHRDORF (1835) gelang es im Frühling mit guten Hunden, in dorfnahen Gräben in einer Nacht ,,oft mehrere zu fangen‘‘, was heute wohl nirgends in der Schweiz mehr möglich ist. Zweifellos besetzen die Iltisse in der Schweiz derzeit ein kleineres Areal und sind — besonders in Teilen des Mittellandes und des Tafeljuras — bedeutend seltener als früher. Das Ausmass dieses Rückganges ist aber anhand der verfügbaren Daten kaum zu ermitteln. VERBREITUNG DES ILTISSES 1053 EIBERLE (1969) und MERMOD e? al. (1983) weisen anhand der Entwicklung von Abschusszahlen auf einen Rückgang des Iltisses in der Schweiz hin, der bereits zu Beginn dieses Jahrhunderts eingesetzt haben dürfte. Die Entwicklung der Bestände in den eidge- nössischen Banngebieten und die persönlichen Beurteilungen der von mir befragten Wildhüter und Jagdgesellschaften belegen einen weiterhin abnehmenden Trend in den Siebzigerjahren. Verschiedene Hinweise deuten aber an, dass sich die Situation zumindest in Teilen des Verbreitungsgebietes stabilisiert hat: Mehrere Wildhüter und Jagdgesellschaften vermuten eine aktuelle Zunahme des Iltisses. Die Behörden des Kantons Glarus erwogen 1979 die Wiederansiedlung des dort ausgestorbenen Iltisses (H. BLANKENHORN, mündlich 1983); mittlerweile ist dieser Kanton (wieder?) Iltisgebiet. Im oberen Prättigau, das als iltisfrei galt (P. RATTI, brieflich 1983) wurde 1986 ein Jungiltis gefunden. Ein Tierpräparator aus dem Kanton Zürich vermittelte mir 1983 einen Iltiskern als ,,den ersten seit langem‘‘; im Verlauf der folgenden zwei Jahre konnte er mir noch 7 weitere zusenden. 5. Zusammenfassung Das gegenwärtige Vorkommen des Iltisses (Mustela putorius L.) in der Schweiz wird anhand von 304 Nachweisen und den Ergebnissen von Umfragen bei den Jagdgesellschaf- ten der Revierkantone und den staatlichen Wildhütern dargestellt. Dabei stammen die meisten Daten aus der deutschsprachigen Schweiz. Ergänzende Informationen wurden Abschußstatistiken und Bestandsmeldungen aus den eidgenössischen Banngebieten ent- nommen. Mindest-Iltisbestände wurden auf drei Probeflächen von 9 bzw. 10 km? im Winter gezählt. Iltisse kommen gegenwärtig im Mittelland, im Jura und in einigen Alpentälern vor. Die höchstgelegenen aktuellen Nachweise stammen aus ungefähr 1300 m. Es ist möglich, dass kleinere Gebiete im Mittelland und im Tafeljura derzeit nicht vom Iltis besiedelt sind. Der Iltis hat im Verlauf dieses Jahrhunderts mit Sicherheit in den Alpen Areale verloren, wobei sich ein Rückgang auch während der Siebzigerjahre nachweisen lässt. Vergleichsweise gute Iltisbestände halten sich in den Streusiedlungsgebieten des Mit- tellandes und der nördlichen Voralpen. Ein Zusammenhang zwischen Nachweisdichte bzw. Umfrage-Ergebnissen und der traditionellen Siedlungsstruktur ist hochsignifikant. In den schlechteren Gebieten kann mit Winter-Bestandsdichten von mindestens einem Iltis auf 1000 ha, in den besten Gebieten von 5 bis 10 Tieren pro 1000 ha gerechnet werden. Es gibt Anzeichen dafür, dass der Bestandsrückgang gegenwärtig zum Stillstand kommt und sich gebietsweise die Bestände sogar etwas erholen. 6. Resume La répartition actuelle du putois (Mustela putorius L.) en Suisse est décrite à partir d’enquêtes auprès des chasseurs et des gardes-chasse et de 304 observations d’individus différents (115 putois trouvés morts; 72 observations directes, 28 individus capturés; 19 provenant de traces sur la neige; 14 animaux tirés et 56 données provenant des statistiques de chasse des cantons AG, LU, SO et ZH). La plupart de ces données proviennent de Suisse alémanique. Des informations complémentaires ont été extraites des statistiques de chasse et des rapports annuels des réserves de chasse fédérales. Des suivis de traces systé- 1054 DARIUS WEBER matiques dans la neige ont permis de compter des effectifs minimaux de putois sur 3 ter- rains différents de 9 à 10 km’. Le putois occupe actuellement le Plateau, le Jura et quelques vallées des Alpes. En montagne, sa présence est en général liée aux zones d’habitat humain permanent. Aucune observation n’a été réalisée au-dessus de 1300 m environ. Il semble possible que l’espèce manque localement dans certaines parties du Jura et du Plateau. Le putois est absent de la plus grande partie des Alpes; là il a sûrement perdu du terrain pendant les dernières décennies. Les habitats les plus favorables pour le putois se trouvent actuellement le long des Préalpes du nord et dans les régions montagnardes du Plateau. Parmi les paramètres étu- diés (altitude, pourcentage de forêts, de terrains cultivés, de prés et pâturages, de marais et cariçaies, densité de cours d’eau et structure de l’habitat rural), seul le dernier est en corrélation avec les indices de densité du putois: le pourcentage de réponses positives à l’enquête auprès des chasseurs sur la présence du putois et la fréquence d’observations de putois sont significativement plus élevés dans des régions à habitat dispersé que dans des regions à habitat aggloméré (p <0.001 resp. p<0.005). Les densités hivernales sont d’environ un individu sur 1000 ha dans les régions peu favorables et de 5 à 10 individus dans les meilleurs habitats. Plusieurs indices montrent une stabilisation des effectifs de putois au niveau des densités actuelles ou même des aug- mentations locales. 7. Dank Die vorliegende Arbeit konnte nur dank der Hilfe von Hunderten von Jagern, Wild- hütern, Präparatoren und anderen Personen durchgeführt werden, die Iltisbeobachtungen und -funde meldeten, mir Iltiskadaver zusandten und die Umfragen beantworteten. Die für Jagd zuständigen Behörden des Bundes und der Kantone halfen mir in sehr zuvorkom- mender Weise. Es ist hier nicht Platz, alle Namen zu nennen. Ganz besonderen Dank schulde ich ANDREAS GAUTSCHI, der mir die Rohdaten seiner Umfrage überliess und RENE GÜTTINGER, der zahlreiche Iltisse bei Tierpräparatoren aufspürte. JOSETTE und JEAN FERNEX verbesserten das Resume. 8. Anhang 8.1. Nachweise: Eine Liste von 289 der in dieser Arbeit verwendeten Iltisnachweise findet sich in WEBER (1987). Davon ist zu korrigieren: Nachweis Nr. 114 (Fundort irrtümlich als Au (SG) angegeben) stammt aus RORSCHACH (SG), Koordinaten 756.2/260.4 Zusätzliche Nachweise: (1) Totfunde/Fänge: AMDEN (SG), 729.1/223.3, 1981; BALZERS (FL), Ort nicht genau bekannt, 1984; BONADUZ (GR), 750.3/187.2, 1984; STEIN (AR), 744.7/247.4, 1984; TAMINS (GR), 750.3/189.3, ca. 1984; ROTHENBRUNNEN (GR), 751.3/181.4, 1986; MAIENFELD (GR), Hauptstrasse nach Landquart, 1986; COURROUX (JU), 597.2/248.5, 1987; RUSSIKON (ZH), 700.3/249.6, 1987. (2) Direktbeobachtungen: WILDHAUS (SG), 742.8/229.8, 1985; GOMMISWALD (SG), 724.15/234.05, 1986; STEG (ZH), 713./245, 1987. (3) Spurfunde: WEISSLINGEN (ZH), 701.4/254.8, 1985; DONNELOYE (VD), 544.7/178.6, 1987; CHESEAUX-NOREAZ (VD), 542.8/182.8, 1987. a rr e rn VERBREITUNG DES ILTISSES 1055 8.2. Berechnung des Anteils positiver Umfrage-Antworten: ,, Wahrscheinlich‘‘ = w muss einem Wert zwischen ,,ja‘‘ =; und ‚‚nein‘‘=n zugeord- net werden. Für jeden Amtsbezirk wurde der Anteil positiver Meldungen als x=n;/(n;+n,) und als y=(n;+n,„)/(n;+n„+n„) berechnet, y bewertet w als j, x berücksichtigt w nicht. x und y korrelieren eng (r=0.8735<, 21: seta in, 22: seta d>, 23: aspis, 24: anogenital region. ORIBATIDS FROM MASCARENES AND SEYCHELLES 1093 Remarks: The relegation of the new species in this genus is not unequivocal, since no other representative of Hoplophorella Berlese, 1923 exhibits such reduced set of adanal setae. On the other hand, on the basis of one single specimen the erection of a new genus is unjustified. Hoplophthiracarus atypicus n. sp. Measurements: Length of aspis: 252-267 um, length of notogaster: 495- 544 um, height of notogaster: 317-322 um. A spis (Fig. 23): Among setae of aspis that of erectilis lamellaris comparatively short and enclosing an acute angle with surface. Both rostral and interlamellar setae well developed, no significant length differences existing. Sensillus (Fig. 19) with very long petiole, bent like an S, capitulum clavate. Notogaster (Fig. 18): 15 pairs of rigid, straight notogastral setae present, c3 and cp much shorter and thinner than others. Their distal end ciliate, sometimes somewhat dilated, may bear long cilia. Sculpture of notogaster (Fig. 20) comprising large foveolae, encircled by tiny punctures, including some granules. Anogenital region: Adanal setae of various types, ad; similar to notogastral ones, ciliate, ad, bent basally and very long, though smooth. Anal setae significantly shorter than ad). Material examined: Holotype: Mau-75/5, 1 paratype collected together with holotype, 1 paratype: Mau-75/58. Holotype and 1 paratype: MHNG, 1 paratype (616-PO-81): HNHM. Remarks: Therelegation of the new species presented some problems, since the development of lamellar seta and its position, normally characteristic for the genus, display intermediate states much resembling the similar setae of some species of the genus Hoplophorella Berlese, 1923. However, the position of setae on the anoadanal plate, the shape of sensillus and the general sculpture rather indicate a closer alliance with Hoplophthiracarus. The new species can readily be separated from the species of both genera by its setae c3 and cp. Hoplophthiracarus magnus n. sp. Measurements: Length of aspis: 307-337 um, length of notogaster: 604- 678 um, height of notogaster: 376-435 um. A spis (Fig. 26): Surface with heavy sculpture comprising foveolae, though a triangular area in front of bothridium near the margin smooth. Rostral setae strikingly long, arcuate and crossing each other. Lamellar setae erect, as characteristic for genus, and very long, on the other hand, interlamellar ones entirely reduced, only insertion points recognizable. Sensillus gradually dilated towards distal end, narrow spatulate. Notogaster (Fig. 25): Heavily chitinized, dark species. Sculpture also strong, comprising large foveolae. 14 pairs of rigid, long and straight notogastral setae present, very similar to lamellar setae, all finely ciliate in whorls. End of setae needle-like, no significant length-differences existing. 1094 S. MAHUNKA Fics 25-27. Hoplophthiracarus magnus n. sp. — 25: lateral side, 26: aspis, 27: anogenital region. Anogenital region (Fig. 27): Anal setae shorter than any of adanal ones, ad, the longest, ad; the shortest. Surface bare. Material examined: Holotype: Mau-75/6, 9 paratypes: collected together with holotype, 13 paratypes: Mau-75/57. Holotype and 14 paratypes: MHNG, 8 paratypes (617-PO-81): HNHM. Remarks: The new species is readily separable from all other known Hoplophthiracarus by its extremely long rostral, wholly reduced interlamellar setae as well as by the shape of sensillus. ORIBATIDS FROM MASCARENES AND SEYCHELLES 1095 Fics 28-31. Hoplophthiracarus trichosus n. sp. — 28: lateral side, 29: sensillus, 30: aspis, 31: anogenital region. 1096 S. MAHUNKA Hoplophthiracarus trichosus n. sp. Measurements: Length of aspis: 292-406 um, length of notogaster: 535- 767 um, height of notogaster: 332-544 um. Aspis (Fig. 30): Erect lamellar setae, characteristic for genus, enormous, interlamellar ones recognizable only by tiny insertion points, setae wholly reduced. Rostral seta normal. Sensillus (Fig. 29) long, thin and thickened only on distal end. Thickened sur- face finely aciculated. Surface densely packed with well-discernible foveolae. Notogaster (Fig. 28): Sculpture comprising foveolae somewhat weaker than that of aspis. 14 pairs of large and rigid setae present, all finely ciliate over entire length. Anogenital region (Fig. 31): Anogenital setae of different lengths: an, The presence or absence of aggenital setae (see AOKI & OHKuBo 1974: p. 143) has been | studied on the type specimen of the generotype. I may unequivocally say that one pair of aggenital | setae are present. ORIBATIDS FROM MASCARENES AND SEYCHELLES 1111 Legs: Both available specimens are much damaged, most of the legs are missing, only two legs bear one claw each. Material examined: Holotype: Mau-75/40, 1 paratype: collected with the holotype. Holotype: MHNG, paratype: HNHM. Remarks: The genus Brachyoripoda Balogh, 1970 is known on the basis of its type-species only. This single type-specimen is quite similar to the new species, but it is bigger (332 x 202 um) and its rostrum has laterally an incision on either side, furthermore, its ventral sculpture is wholly different. Consequently, the two species can easily be separated from each other. Protoripoda lineata n. sp. Measurements: Length of female: 445-475 um, that of male: 366-396 um, breadth of female: 223-267 um, that of male: 193-218 um. Fics 72-75. Protoripoda lineata n. sp. — 72: dorsal side, 73: ventral side, 74: sensillus, 75: genital region. 1112 S. MAHUNKA Dorsal side (Fig. 72): Rostrum like a nose. Lamellae robust, well separated marginally, only rudiments of translamella perceptible. Setae of prodorsum strong, much thicker and robuster than those of notogaster, among them lamellar ones the longest. Sen- sillus (Fig. 74) clavate, surface coarsely aciculate. Dorsosejugal suture weakly concave. Notogastral surface similarly to that of prodorsum with scattered small foveolae. Ten pairs of thin notogastral setae present. Ventral side (Fig. 73): Sculpture variable, mentum with fine foveolae, central part of epimeral region with irregular areae, while in the centre and behind of anogenital region with foveolae, though beside genital opening foveolae forming longitudinal furrows accompained with creases which sculpture extending over lateral parts of epimeres too. Epimeral setal formula: 3-1-2-3, all setae thin and short. Four pairs of small genital (Fig. 75), 1 pair of tiny aggenital, 2 pairs of anal and 3 pairs of adanal setae present. Anal and adanal setae thick, needle-like and finely aciculate. Legs: Tarsi with three claws of equal length. Material examined: Holotype: Mau-75/40, 3 paratypes: collected with the holotype. Holotype and 2 paratypes: MHNG, 1 paratype (629-PO-81): HNHM. Remarks: For differential diagnosis compare the remarks to the following Pro- toripoda species. Protoripoda tuberculata n. sp. Measurements: Length of female: 396-431 um, that of male: 292 um, breadth of female: 203-243 um, that of male: 173 um. Dorsal side (Fig. 76): Body integument foveolate and covered with polygonal sculpture of secretion. Rostrum rounded and convex (Fig. 78). Lamellae arranged marginally, well separated, cuspis broad. Among prodorsal setae, rostral and lamellar pairs setiform, verticillately ciliate. Interlamellar seta (Fig. 77) phylliformly broadened towards distal apex, ciliae arranged in longitudinal rows. Anterior margin of notogaster undulately concave. Sensillus almost entirely covered, rounded, surface roughened. 10 pairs of robust and long notogastral setae present, setae p;-p3 significantly shorter than rest. Ventral side (Fig. 79): Entire surface including mentum as well as genital and anal plates foveolate. Epimeral setal formula: 3-1-2-2. Epimeral setae displaying significant length differences, some (Jb, 3b) flagelliform. Four pairs (occasionally on one side only 3!) of short genital, 1 pair of aggenital, 2 pairs of anal and 3 pairs of adanal setae present. Anal and adanal setae long and robust, though not flagelliform. Ventral setae mostly well perceptibly ciliate. Legs: All tarsi with three claws, medial claws scarcely stronger than lateral ones, latter on inner margin with a subapical incision, medial one smooth throughout. All tibiae with extremely long solenidium @;, leg I ending filiformly, others ending scapularly. Besides the differences in measurements the two sexes are very similar, only the course of apodemes varies slightly! Material examined: Holotype: Mau-75/40, 3 paratypes: collected with the holotype. Holotype and 2 paratypes: MHNG, 1 paratype (630-PO-81): HNHM. ORIBATIDS FROM MASCARENES AND SEYCHELLES 1113 Fics 76-79. Protoripoda tuberculata n. sp. — 76: dorsal side, 77: seta in, 78: rostrum, 79: ventral side. Remarks. The species belonging in the genus Protoripoda Balogh, 1970 may be separated by the following key. 1 (2)Interlamellar setae strongly broadened. Surface of notogaster covered by a polygonal’ ‘pattern of secretion granules:...:..!......2.:...2.... tuberculata n. sp. 2 (1)Interlamellar setae simple, setiform. Surface of notogaster without a polygonal pattern 3 (4)Lamellae broad running along margin of prodorsum. Epimeral region with lonsltudinalscereasese sr jasc hs ren EN a lineata n. sp. 4 (3) Lamellae narrow, prodorsal margin free. Epimeral region without longitudinal creases. 5 (6)Body surface smooth. Rostrum narrow, protruding like a nose from anterior margin of prodorsum. Anoadanal region with very long and arcuate setae a PT TE LE insularis Balogh, 1970 6 (5)Body surface with large foveolae. Rostrum broadly rounded. Anoadanal Plon With short and straight Setae i... ns oo hei woolleyi Balogh, 1970 1114 S. MAHUNKA REFERENCES AOKI, J. 1965. Oribatiden (Acarina) Thailands. I. 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À x it \ fe > ¢ { 2 x = ) x =. ZN au à (> , ~ > } 2 ERENTO J ee en a dé multi > ae LI + REN À ] | | | | Revue suisse Zool. Tome 95 Fasc. 4 p. 1117-1131 | Genève, décembre 1988 Les macroinvertébrés benthiques du Rhône genevois II. Aspects faunistiques par Michel DETHIER * Avec 1 figure ABSTRACT Benthic macroinvertebrates of the RhOne River in Geneva. II. Faunistical aspects. — From 1983 to 1986, a sifted study of the benthic macroinvertebrates has been carried out in 10 stations of the Rhöne river (canton of Geneva, Switzerland), mainly with artificial substrates but also with light traps. Numerous groups collected were determined as far as species. The following list of species and other taxonomic categories presents our results and the actuel fauna of the river. Some comparisons are made with the upper part and the French part (between Geneva and Lyon) of the Rhöne and also with rivers of about the same importance: Rhin, Aar and Meuse (Belgian part). In regard to these rivers, the biological quality of the Rhöne is still satisfactory. 1. INTRODUCTION De 1983 à 1986, le Service d’Hydrobiologie du canton de Genève a mené, à la demande de diverses autorités cantonales, une étude approfondie du Rhöne genevois (REVACLIER & DETHIER, 1986). Ce travail a porté autant sur des paramètres physico- chimiques et bactériologiques que biologiques (macroinvertebres). Dans ce dernier cas, les prélèvements ont été effectués en 10 stations à l’aide de substrats artificiels et accessoire- ment de pièges lumineux. Les substrats artificiels consistaient en paniers en treillis métalli- que de 20 cm de côté et remplis de cailloux immergés dans le fleuve pour un mois environ. Quatre campagnes au moins (une par saison) ont été réalisées dans chaque station. REVACLIER & DETHIER (1986) et Dethier (sous presse) décrivent en détail les protocoles de prélèvements et d’analyses, les paramètres mesurés ainsi que les stations étudiées. Nous * Service d’Hydrobiologie, Institut d'Hygiène I, case postale 109, CH-1211, Genève 4. 1118 MICHEL DETHIER nous bornerons donc ici à resituer ces dernières (fig. 1) afin de rendre compréhensibles les signatures (AB; ..., 15 2, o) utiliseeszdanszlertableau Tr: Le matériel récolté a été déterminé à l’aide des ouvrages marqués d’une * dans la bibliographie. Le tri préliminaire a été effectué à l’aide de TACHET ef al. (1980) et BERTRAND (1954). Nous avions d’abord commencé à séparer les familles d’Oligochetes et les sous- familles de Diptères Chironomidae, mais l’énorme abondance de ces organismes, les diffi- cultés de détermination (même à ces niveaux taxonomiques élevés!) et la faible quantité d’informations supplémentaires obtenue (à ces niveaux taxonomiques, les organismes en question sont présents, en proportions variables, dans pratiquement toutes les stations), nous ont fait renoncer à ce projet. Enfin, dans le but d’assurer l’exactitude de nos détermi- nations, nous avons eu recours à l’aide et aux conseils de divers spécialistes (v. Remercie- ments). Nous avons trouvé quantité d’informations sur la répartition géographique et la biologie de nombreuses espèces dans ILLIES (1978) mais aussi dans d’autres travaux (v. plus loin: Remarques). Il ne sera fait ici que de brèves allusions aux travaux antérieurs sur les macroinvertébrés benthiques du Rhône genevois: PONGRATZ (1962) et surtout LACHAVANNE ef al. (1981) et PERRET (1977) n’ont pas aussi souvent que nous poussé leurs déterminations jusqu’à l’espèce et des comparaisons trop étroites seraient dange- reuses. En outre, les techniques de récolte sont différentes. 2. RÉSULTATS Le tableau 1 regroupe toutes les espèces et autres entités taxonomiques rencontrées dans le Rhône au cours de cette étude et expose leur répartition entre les dix stations exploitées. Les signes dans les colonnes indiquent des abondances moyennes entre diffé- rents substrats et campagnes successives dans une même station selon le code suivant: () : présence douteuse ou accidentelle (individus en mauvais état ou tout à fait isolés) = rare, 1 ou 2 individus present, quelques individus (jusqu’a une dizaine) abondant, jusqu’à 30 individus environ très abondant, jusqu’à une centaine d’individus extrêmement abondant, plusieurs centaines, voire plusieurs milliers d’individus adultes seuls, capturés au piège lumineux ou sur la végétation riveraine (Trichoptères). x F6 O x Dans la dernière colonne, les chiffres renvoient aux remarques. Remarques: 1: PONGRATZ (1961) signale Hydra vulgaris PALLAS var. grisea. 2: Pour mémoire; l’etude approfondie de ce groupe exigerait d’autres techniques. 3: La reconnaissance des espèces nécessiterait un matériel en bon état et fixé au formol (nous avons utilisé l’alcool). ; 4: Voir introduction. Trois familles sont principalement représentées: Naididae (A à D: dérive), Tubificidae (surtout 3 à 5) et Lumbriculidae (en diverses stations). 5: Aussi dans l’Arve, en amont de la Jonction. Parasite externe des Poissons; surtout lacustre. 7: Aussi dans le lac (CROZET et al. 1980) et d’autres cours d’eau (Dethier, non publié). Cette espèce semble à présent bien établie dans la région. 8: Semble confinée, en Suisse, à l’extrémité S-O du pays (MERMOD 1930). ON 22: DIE 24: 25: 26: DIE 28: 29: 30: 3la: MACROINVERTEBRES BENTHIQUES DU RHÖNE 1119 Espèce occidentale, présente en Suisse surtout dans les régions de Bale et Genève (MERMOD 1930) mais récemment signalée du lac de Lugano (GIROD et al. 1977). Le cycle de L. peregra a été étudié en détail par WALTER (1977) dans le lac de Zurich. Les individus trouvés en C proviennent sans doute du lac. Derive? Le Rhöne ne convient guère à cette espèce qui ne supporte pas les crues soudaines et de fréquents bouleversements du lit. MERMOD (1930) pense que G. albus est beaucoup plus fréquente en Suisse que G. /aevis. Toutes deux sont des espèces lacustres. Une petite coquille vide en mauvais état! Première récolte à Genève? REGIS ef al. (1980) la signalent dans la Saöne pres de Lyon. Les très nombreux individus trouvés en C et D constituent vraisemblablement, m&me s’ils sont en bon état, des thanatocénoses. Pour mémoire; technique peu propice à leur récolte. Provient de la Seymaz, via l’Arve (DETHIER & HENRY 1985). La séparation des espèces du groupe pulex pose encore bien des problemes; malgré la «résurrec- tion» de G. fossarum par GOEDMAKERS (1972) et la description de G. wautieri (Roux 1967), d’autres auteurs ne voient, parmi les populations europeennes du complexe G. pulex que deux ou trois sous-espèces (PINKSTER 1972). Ce genre est hypogé ou vit au fond des grands lacs alpins (STRINATI 1966). Il est accidentel dans les eaux superficielles. Espèce d’eau stagnante ou de facies lentique (SARTORI & DETHIER 1985). Ce sont là normalement deux espèces de rivières à courant rapide et bien oxygénées (Versoix, Allondon...; SARTORI & DETHIER 1985). Le B. alpinus est une exuvie larvaire. Quelques très petites larves de Baetidae, indéterminables, ont encore été trouvées en B. C’est l’espèce d’Ephemeropteres la plus abondante et la plus eurytope de la region genevoise (SARTORI & DETHIER 1985). Surtout abondante dans le bassin de l’ Allondon (SARTORI & DETHIER 1985). L’exemplaire de Peney (station 5) était en fort mauvais état et son attribution à cette espèce est douteuse. C’est l’espece la plus potamophile du genre. Pourrait provenir du bassin de l’Allondon où elle est très abondante (SARTORI & DETHIER 1985). Heptageniidae potamophiles les plus abondants dans le Rhöne, autant dans les substrats artifi- ciels que dans les pieges lumineux. A ce jour, ils n’ont pas encore été récoltés ailleurs a Genève que dans le fleuve (SARTORI & DETHIER 1985). Avec B. rhodani, c’est ’Eph&meroptere le plus fréquent à Genève (SARTORI & DETHIER 1985). C’est aussi le plus abondant dans le Rhöne où sa présence est quasiment certaine dans toutes les stations étudiées (sauf peut-être en 5). Espèce potamophile qui, dans le Rhöne, remplace C. horaria L., abondante dans le lac et beau- coup plus strictement liée aux eaux stagnantes (CROZET 1984; SARTORI & DETHIER 1985; DETHIER, non publié). Leptophlebiidae le plus abondant dans la region genevoise (SARTORI & DETHIER 1985). Le Rhöne genevois est relativement pauvre en Plécoptères PONGRATZ 1962; PERRET 1977 et communication personnelle; LACHAVANNE et al. 1981; ce travail). Dans la mesure où les com- paraisons sont permises (longueur du parcours, limites des déterminations), la situation à cet égard n’est pas fondamentalement différente en amont du Léman (PERRET 1977 et comm. pers.) ni entre Chancy et Lyon (VAILLANT & DEGRANGE 1974; PERRIN & Roux 1978; FONTAINE 1982). Les espèces rencontrées à Genève sont soit des espèces eurytopes et largement répandues (A. sulcicollis, N. cinerea,...), soit potamophiles (8. trifasciata, P. bipunctata) (AUBERT 1946, 1959). On les trouve surtout dans les stations 2 (amont Aire) et 6 (La Plaine). En Suisse, cette espèce a été trouvée essentiellement dans le Rhin et la Limmat (KRAPP 1975), dans le Rhône, à la sortie du lac (coll. Simonet, 1947-54) ainsi que dans le lac de Neuchâtel (KRAPP 1975; DETHIER & MATTHEY 1977) et dans la rade de Genève (CROZET 1984). L’individu 1120 32: 33: 34: 39% 36: 37: 38: 39: 40: 41: 42: 43: 44: 45: Etat MICHEL DETHIER que nous avons trouvé en A était une jeune larve tandis qu’en D, nous n’avons récolté qu’un fragment (tête) néanmoins tout à fait identifiable. : Un mâle de Sigara lateralis (LEACH) a été capturé à La Plaine au piège lumineux (27-28.1V.1984). Il est pratiquement impossible qu’il provienne du Rhône à cet endroit. Les deux espèces de Calopteryx vivant en Suisse se développent surtout dans les rivières. Ce sont d’ailleurs les deux seules Libellules typiquement de rivière encore connues aujourd’hui dans notre pays (DUFOUR 1978; MAIBACH & MEYER 1987). Ces trois espèces sont répandues dans presque toute l’Europe (sauf dans le Nord pour les deux premières). L. volckmari et R. subviolaceus vivent aussi dans le bassin de l’Allondon, d’où elles pourraient provenir (DETHIER ef al. 1985). Il s’agit de minuscules larves, indéterminables plus précisément, dérivant sans doute depuis le lac. A l’état adulte, cet insecte a été observé sur la végétation riveraine en d’autres stations (2, 3 et 4 en particulier). Contrairement à S. /utaria (L.), peu de choses sont encore connues sur cette espèce qui préfère cependant les eaux courantes (HOLLAND 1972; DETHIER & HAENNI 1986). Une larve en assez mauvais état (dérive?). Une étude détaillée des Simuliidae de la région genevoise sera bientôt publiée (GLATTHAAR & DETHIER, en préparation). Dans le Rhône, les Simulies sont surtout présentes dans les sta- tions 2 (apports de l’Arve) et 6. Wilhelmia equina (L.), signalée à maintes reprises dans le Rhône à la sortie du lac et dans l’Arve jusqu’au début des années 40 (GLATTHAAR 1978) n’a pas été retrouvée. Les Chironomidae sont les seuls Diptères abondamment représentés dans toutes les stations (les autres familles se rencontrent presque exclusivement dans les cinq dernières stations). Les Tany- podinae, Orthocladiinae et Diamesinae sont surtout abondants dans les stations A, B, C, D, 1, 2 et 6 tandis que les Chironominae tendent à dominer dans les stations 3, 4 et 5. La détermination spécifique des larves de Trichoptères est généralement malaisée, souvent: impossible ou du moins aléatoire, et cela en dépit des travaux récents en ce sens (LEPNEVA 1964; VERNEAUX & FAESSEL 19765; Boon 1977; BOURNAUD ef al. 1982). Pour les /arves, récoltées dans les substrats artificiels, nous nous sommes le plus souvent arrêté au genre (Rhya- cophila, Hydroptila et Hydropsyche en particulier). Les adultes, recueillis au filet fauchoir ou au piège lumineux, ont presque toujours pu être déterminés jusqu’à l’espèce. Les récoltes d’imagos ne sont cependant pas encore assez nombreuses et fréquentes pour permettre de préciser davantage que dans le tableau 1 la répartition des espèces entre les stations étudiées. L’étude des adultes se poursuit et nous espérons donner dans un proche avenir une liste complétée des Trichoptères du Rhône. Syn. H. femoralis EATON. Syn. ©. costalis EATON. Larves seules (cf. 39). Adultes seuls (cf. 39). Fourreau vide dans un substrat artificiel, quelques adultes au piège lumineux. Espèce limnophile dont la chenille vit dans les herbiers de Potamots,... Les quelques chenilles trouvées dans les substrats artificiels dérivaient probablement du lac. 3. DISCUSSION actuel et antérieur Sur la base des études physico-chimiques, biologiques et bactériologiques, REVA- CLIER & DETHIER (1986) ont reconnu cing secteurs dans le Rhône genevois. Les commu- nautés benthiques caractérisent plus ou moins bien, selon les cas, ces différents secteurs. | | Secteur 0: Secteur |: Secteur 2: Secteur 3: Secteur 4: MACROINVERTEBRES BENTHIQUES DU RHONE 1121 la Rade (station A). On est en presence de communautes essentiellement lacustres composées d’organismes limnophiles: Lymnaea stagnalis, Gyraulus albus (et, dans une moindre mesure, G. laevis), Centroptilum luteolum, Aphelocheirus aestivalis (?), Acentropus niveus, certains Hydroptilidae,... en sont les éléments. du Rhöne émissaire a la Jonction (stations B, C, D, 1). Les communautés benthiques sont constituées par des organismes rhéophiles et pétricoles d’eau propre tels Dugesia spp., certains Trichoptères Hydroptilidae et Psychomyidae,... Cependant, la grande proximité du lac se fait encore nettement sentir et les organismes dérivants sont extrêmement nombreux (divers Trichopteres, Dreissena polymorpha,...). De plus, les conditions du milieu ne sont pas très favorables à l’établissement de communautés bien structurées, surtout dans la station B (grande vitesse du courant et fluctuations brutales, rives recti- fiées, parcours bref). Ce n’est que dans la station 1 que s’ébauche vraiment une communauté benthique un peu plus complexe, dont les représentants ne sont pas des éléments de la dérive (Ancylus, quelques Plécoptères et Ephémé- roptères, certains Trichoptères). de la Jonction à Aire (station 2). Le phénomène amorcé dans la station 1 s’amplifie et on assiste à l’établissement d’une communauté potamophile, rhéophile et pétricole d’eau assez propre: Ecdyonurus lateralis, Habrophlebia lauta, Amphinemura sulcicollis, Nemoura cinerea, Rhyacophila spp., certaines espèces de Diptères Simuliidae,... On trouve encore des organismes dérivants mais ils proviennent ici essentiellement de l’Arve (Proasellus coxalis, Prosi- mulium rufipes,...). d’Aire à Verbois (stations 3, 4, 5). Les influences conjuguées de l’Arve (turbi- dité, matières minérales), des rejets d’Aïre (matières organiques et de la retenue de Verbois (ralentissement du courant et dépôt des matières en suspension) contribuent au remplacement progressif de la communauté précé- dente par une communauté plus limnophile et limicole: Trichoptères Limne- philini, Caenis luctuosa, diverses Sangsues (Glossiphonia, Trocheta), Physa, Potamopyrgus, Gammarus pulex,... En outre, la pollution organique entraîne une augmentation considérable des populations d’Oligochetes (Tubi- ficidae) et de Diptères Chironomidae (genre Chironomus en particulier). de Verbois à Chancy (station 6). Si la pollution organique subsiste (et même, pour certains paramètres, s’accentue: REVACLIER & DETHIER, 1986), les con- ditions de courant et de substrat redeviennent semblables à ce qu’elles étaient en amont d’Aire (station 2) et les communautés benthiques sont de nouveau dominées par des organismes potamo-rhéophiles et pétricoles: Rhithrogena, Heptagenia, Ecdyonurus, Brachyptera, Leuctra, Perla, Rhyacophila, Hydropsyche, Simuliidae, etc. La macrofaune benthique du Rhône genevois n’est donc pas homogène et on peut dis- tinguer, le long du parcours, plusieurs communautés qui se succèdent. Cette situation doit étre attribuée à trois événements importants prenant place sur ce bref trajet: sortie du lac, apports minéraux et organiques (Arve et Aire) et barrage de Verbois. La caractérisation plus précise de ces diverses communautés n’est guère possible car elles se succèdent rapide- ment et parfois se recouvrent sur une certaine distance; elles n’ont souvent pas le temps de s’individualiser pleinement (stations 1 et 2 par exemple) que déjà un nouvel événement se produit et modifie les conditions de milieu. En outre, des éléments d’autres ensembles 1122 MICHEL DETHIER STATIONS DE PRELEVEMENTS PARTICULARITES SECTEURS (o) Lac (rade) A B,C 19 D I C) ve a 4 Jonction I STEP Aire 2 (rejets) 4 en 5 =, Verbois barrage EST = N e e III, xtx FRANCE passage) (RES EE Kin “pr FIGURE 1. Stations de prélèvements biologiques (substrats artificiels), secteurs et principales particularités du Rhône genevois. A: Rade, environ 100 m en amont des vannes du Pont de la Machine. B: Bras droit, environ 100 m en aval du pont de la Coulouvrenière. C: Bras gauche, entre la passerelle de l’Ile et le pont de la Coulouvrenière. D: Environ 200 m en amont du pont Sous-Terre. 1: Environ 200 m en amont de la Jonction avec l’Arve. 2: Environ 400 m en amont des rejets de la station d’épuration d’Aïre. 3: Environ 400 m en aval de ces mêmes rejets. 4: Environ 100 m en amont de la passerelle de Chèvres. 5: Environ 50 m en aval du pont de Peney. 6: Environ 100 m en amont du pont de la Plaine. Les noms soulignés sont ceux habituellement attribués aux stations dans le texte. MACROINVERTEBRES BENTHIQUES DU RHÖNE 1123 fonctionnels que ceux de l’eupotamon viennent encore interférer avec le schéma exposé ci-dessus (AMOROS ef al. 1982). PERRET (1977) n’a relevé dans le Rhône genevois qu’environ la moitié des taxons que nous avons nous-mêmes recensés. Mais son étude n’a porté que sur deux stations (Vernier et Chancy) et une seule campagne par station. PONGRATZ (1962) et LACHAVANNE ef al. (1981) ont par contre relevé à peu près le même nombre de taxons (unités taxonomiques utilisées pour la determination des indices de qualité biologique globale) que nous et les listes faunistiques obtenues sont assez comparables, compte tenu des différences de déter- mination. On peut donc conclure que, depuis une vingtaine d’années, la faune globale des macroinvertébrés benthiques du Rhöne genevois n’a pas subi d’évolution spectaculaire. Il faut cependant noter qu’en 1962, la station d’épuration d’ Aire n’existait pas encore et que Genève rejetait ses eaux usées à Saint-Jean. Les communautés benthiques observées par Pongratz (1962) n’avaient donc pas exactement la méme répartition et la m&me extension que de nos jours. Comparaisons * L’étude de PERRET (1977) montre que l’état du Rhône en amont du Léman est fort bon jusqu’à Termen (Haut Valais) mais que depuis Visp, et surtout Chalais, la qualité des eaux se dégrade et qu’elle se rapproche de celle observée à Genève dans les stations 1, 2 et 6. De Seyssel (aval) à Jons (amont), le haut Rhône français parcourt librement quelque 125 km sans rencontrer aucun barrage. PERRIN & ROUX (1978) ont montré que la qualité physico-chimique de l’eau était assez bonne et homogène sur l’ensemble du parcours. De même, les communautés benthiques étudiées en 12 stations à l’aide de substrats artificiels montraient une remarquable homogénéité et présentaient peu de différences avec celles rencontrées dans le Rhône genevois, dans la station 6 (La Plaine) en particulier. * Dans le cadre du projet «Mapos» (PERRET 1977), des prélèvements quantitatifs de benthos ont été effectués en deux stations sur l’Aar (près de Beznau) et en deux stations sur le Rhin (près de Kaiseraugst) à l’aide de la technique décrite par ZIMMERMANN & AMBÜHL (1970) et selon un protocole donné par BLOESCH (1977, 1980). Il ressort des listes faunistiques fournies par cet auteur (BLOESCH 1977) que les communautés benthiques de l’Aar sont assez semblables à celles du Rhône genevois, autant au point de vue qualita- tif que quantitatif (surtout la station 6 du Rhône). Les communautés du Rhin sont par contre nettement moins diversifiées: elles ne renferment aucun Plécoptère et ne comptent qu’un nombre très restreint d’Ephemeropteres et de Trichopteres. Le nombre d’individus au m? est en outre beaucoup plus faible dans le Rhin. Dans ces deux cours d’eau, tout comme dans le Rhône, les groupes dominants sont cependant les mêmes: Oligochètes, Chironomidae, Crustacés (Gammares surtout) et Hydropsyche. * Depuis 1976, la Meuse belge entre Ben Ahin et Ampsin (province de Liège) fait l’objet d’études intensives afin de déterminer l’impact des rejets des centrales nucléaires (en particulier celle de Tihange, de type PWR) sur l’écosystème (KIRCHMANN et al. 1985). Les macroinvertébrés benthiques ont été recueillis à l’aide de substrats artificiels semblables aux nôtres. Les résultats montrent qu’en amont de la centrale les communautés benthiques de la Meuse sont déjà moins diversifiées que celles du Rhône à Genève (très peu de Plécop- teres, nettement moins d’Ephéméropteres et de Trichoptères,...). En aval de la centrale, la diversité diminue encore, bien que de manière peu sensible (UNECED 1980). Ici aussi, les groupes dominants sont les Oligochètes, les Chironomidae et les Crustacés, mais aussi Dreissena polymorpha et Dugesia spp. (organismes peu abondants dans l’Arve et le Rhin, assez bien représentés en certaines stations du Rhône). REV. SUISSE DE ZOOL., T. 95, 1988 74 1124 MICHEL DETHIER En résumé, on peut dire que, par rapport aux fleuves considérés dans cette brève revue, la faune benthique du Rhöne genevois se situe encore à un bon niveau de diversite. En raison des événements évoqués plus haut et prenant place sur le parcours genevois, les differences entre stations sont plus accusées ici que dans le Haut Rhöne francais. RESUME De 1983 a 1986, une étude approfondie des macroinvertebres benthiques a été menée en 10 stations du Rhöne genevois, principalement à l’aide de substrats artificiels et, acces- soirement, de pieges lumineux. De nombreux groupes ainsi récoltés ont fait l’objet de déterminations spécifiques. La liste des espèces et leur répartition entre les 10 stations étu- diées est présentée ici, accompagnée de quelques remarques et d’une brève discussion. REMERCIEMENTS Nous tenons à exprimer notre reconnaissance aux personnes suivantes: — M. J. MOURON, chef du Service lacs et cours d’eau du Departement des travaux publics de Genève (mise à disposition d’un bateau). — MM. M. HURNI (Hydrobiologie) et B. BERGER (Travaux publics) (assistance sur le ter- rain). — Mme C. SIEGENTHALER (Lausanne), MM. C. VAUCHER (Muséum de Genève), Y. FINET (Muséum de Genève), R. GLATTHAAR (Zürich) et M. SARTORI (Lausanne) (vérification et/ou détermination du matériel récolté. BIBLIOGRAPHIE * AGUESSE, P. 1968. 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MICHEL DETHIER 1128 Ul = x a, 2 nn cre 6 = ® X = x ANVNAVAVACT DINID DSAYd 28PISAU4 E 3 a = CD DID] N20]U] DIUAYNET Jepruäyg 8 — AHMAGVIVd Sopıodnd pyjoumyJdg JepıpjpuryJig L = HLINS isuryual Sn31Kdouwpjog JepIIgo.1pAH — (MATIANY) S120U19S1d DIDA]DA JepneAafeA epodonseo sanbsnjjoW 9 x = (CT) 2419093 DJONISIT dePI[OSIOSI ¢ x (x) DAOUAAD NYSMOYAG DIOYIJOAL o e) ® e) & x (7) P10]n90190 pjJopgod47 sepippgodig = — = (AITTanN) DIDUITADUI SISdajIIWAH] X X X o) = (TT) S/DUSD]S pJJoPgoOJ2H X X X (7) pIDUD]dur0d piuoydissojH oepiuoydIsso]n) BOUIPNITH r o) Ei = © o) e) BJ9PUIOSITO SoPrTouuy = = x x (JATTANYN) Winajov] wn]20904PuadT JEPIPOIO1PUIA € X X = O ® © SINUA] — DABIU “IB S11994]0d 9epmieueld € = © ® sıugnan] — vosyodjod ‘183 pisasnqg @ @ (GUVUID) DU1481] DISA8BNG oeplisosnqd EpIipejoLII soyjJurumoyJeld Ge Ce) x SOUJUTUTTOYIBUWION I a x e) © e) SVTIVd S19031]0 *J9 DAPAH JEPLIPAH E0ZO.IpPAH SOHPPIUT) SHON| 9 S p | € a ©) soWwsIueTIO "(91X91 9] SUBP SOUBIS SAP SUOTICII[AXd) (9861-E861) SIOAOU9S BUOY 9] SULP SIFION99I SIIIILIIAUTOIIEN "I OVATAV TL 1129 MACROINVERTEBRES BENTHIQUES DU RHÖNE z CE qui € Of 67 87 LC 97 97 ST 124 EG CC IT LE 07 61 81 81 LI 9I SI x o © EB ®@ x (—) (= (>) (=) xx O X © X (=) (—) (=) (SIHUVH) Suapuajds xA19}d0]DI (dV) SIjpanson snslayrojaydp LAL dg PIvpsundig vjJad (jsmuaoun ‘18) "ds pajonaT (SNIZLAY) VAIIUII *JO DANOUWAN (SNAHdALS) S77/019/NS DANwaulydup (141914) 2/019SD/14] DAAIAAYIDAG NOLVH 2/ND] D1qa]yÿd01QDH (WAN) PSONJON] SUINI (vaod) 271U31 pjoesswoyd7 (aaTTanWw) Paınydıns viuasvjday (CHdALS) epnesisuoy erusgeIdad (SQIOINAV A) SNSOUIA SNANUOA PIT (SILAND) S7/0491D] SnAnuod PIT (ILVNAIOM) DUIPIA DUAaBOsY IY Y (141914) uppoys song (141914) snuidjp Song (CT) snivosnf sijavg (MATIANIA) wnjoajn] unj1jdoajuaD “AINA 1/240f ‘59 SNSA1DYdIN "1 xajnd snıipwwpdn HOOY WNADssof SnıDwwpn (SNATIOA) S1]/DXOI SN]]OSPOAT (CT) snoypnbp snjjasy SVTIVd DYdiowdjod Duassiaiq "JT winausod ‘Jo wnidanyds ‘dds wnipisig ITTOVI]N MONNDM DISSISAIH AITIINW SyoOIAnpf Shjdouy (aaTTanW) Snqgjv SHINDIAD — <= SC 9BPI84193d0[89 JEPLITIYIOPUAYV SepIIOd JepL.1ON9T JepLınowaN JepısA19jdoruse L seprrgapydo1d3T Jepıusey Jepıp.ousydg JepmusseIdsH oepnoeg 9EPLIEWUIEN) epIIpsV 2BPIUSSI9I(] Jepıııaeyds 2UPITASUY —— cn eJeuopO 191d019J9H t191d099]q4 e19JdoRusydq epodiydury epodos] euriedeIpAH sopodoiu}1y erjerydueigipppue TABLEAU 1. Macroinvertébrés recueillis dans le Rhöne genevois (1983-1986) (explications des signes dans le texte). Organismes A c D 1 2 3 4 5 6 | Notes Cnidaires Hydrozoa Hydridae Hydra cf. oligactis PALLAS e (o) e n x ° x n 1 Nemathelminthes x (CO) 2 Plathelminthes Tricladida Dugesiidae Dugesia tigrina (GIRARD) e e e x Dugesia gr. polychroa — lugubris e e e o - 3 Planariidae Polycelis gr. nigra — tenuis o e e o (o) _ x x 3 Dendrocoelidae Dendrocoelum lacteum (MUELLER) x x - _ - Annélides Oligochaeta x o | o | o | e | eo mio 4 Hirudinea Glossiphoniidae Glossiphonia complanata (L.) x = x x Helobdella stagnalis (L.) x - ° ° x x x Hemiclepsis marginata (MUELLER) = = = = Erpobdellidae Erpobdella octoculata (L.) o x e x o e o e Trocheta bykowskii GEDROYC (x) x 5 Piscicolidae Piscicola geometra (L.) - x x 6 Mollusques | Gastropoda Valvatidae Valvata piscinalis (MUELLER) - Hydrobiidae Potamopyrgus jenkinsi SMITH = al Bythinellidae Bythinella pupoides PALADILHE - - Bithyniidae Bithynia tentaculata (L.) o - EL = 2 9 Physidae Physa acuta DRAPARNAUD x x = _ e - 9 Lymnaeidae Lymnaea peregra (MUELLER) e e fo} o x _ ° e 10 Lymnaea stagnalis (L.) x x 11 Planorbidae Planorbis contortus (L.) x 7 = = 12 Gyraulus laevis (ALDER) o 3x x _ x 13 Gyraulus albus (MUELLER) o = = 13 Ancylidae Ancylus fluviatilis MUELLER x _ = _ x Ferrissia wautieri MIROLLI =) 14 Lamellibranchiata Sphaeriidae Pisidium spp. e = x e = o, e Sphaerium cf. corneum L. x e x = x x Dreissenidae Dreissena polymorpha PALLAS e n e x = - _ x 15 Arthropodes Hydracarina o x = (i x | 16 Isopoda Asellidae Asellus aquaticus (L.) o ° x o (o) x x = | Proasellus coxalis (DOLLFUS) x x = = 17 | Amphipoda Gammaridae Gammarus fossarum KOCH e x o o e = _ x e 18 | Gammarus pulex L. e o ° x x e (o) o x 18 Niphargus cf. foreli HUMB. (=)| 19 Ephemeroptera Baetidae Centroptilum luteolum (MUELLER) _ 20 Baetis fuscatus (L.) = 21 Baetis alpinus (PICTET) (=) 21 Baetis rhodani (PICTET) e | 22 Heptageniidae Rhithrogena iridina (KOLENATI) (-)| x | 23 Ecdyonurus lateralis (CURTIS) - x 24 Ecdyonurus venosus (FABRICIUS) x 25 Heptagenia longicauda (STEPH.) o | 26 Heptagenia sulphurea (MUELLER) — (=) | (=) (=) o | 26 Ephemerellidae Ephemerella ignita (PODA) BE x x x x x o = = | 27 Caenidae Caenis luctuosa (BURM.) = — x ° — | 28 Leptophlebiidae Habrophlebia lauta EATON = _ 29 Plecoptera Taeniopterygidae Brachyptera trifasciata (PICTET) (-) x 30 Nemouridae Amphinemura sulciollis (STEPHENS) x = = = Nemoura cf. cinerea (RETZIUS) x = Leuctridae Leuctra sp. (gr. inermis!) - _ _ x Perlidae Perla bipunctata PICTET = Heteroptera Aphelocheiridae Aphelocheirus aestivalis (FAB.) - (-) 3lab Odonata Calopterygidae Calopteryx splendens (HARRIS) - 32 szıl UAIHLAG TAHSIN ANOHA NA SINDIHINAE SIIFALUTANIONOVIN 6CII MICHEL DETHIER 1130 x = AS Di w ad vunıssıprenvm vjıyavavıyy — |(-) RX X — | ® SILINI 2/Djoundnu DA]XD18 y Ot PX ER O NVINTV( Sapioaul) 0]1}A04PAH x X X X X SILINI DSA4DAS D} d04PAH — X e) o) X © ‘dds Dj11401p{H Jepılydo.ıpAH (x) NVIHOVTIIN 19095pd "79 ppıydospkyy do * SILUND SHYOSLOP pIydosAyy 6£ o) = X ‘dds pjiydoovdyy SepıpıydoseAyuy e19JdoysLıL = = JEPITAÄUIOUJUV > JepıuegeL 3 ‘4 SIQ1 XUoyJy S9EPIDLIOUIV = x | sepipidurg = dePIAUIONLIIS = = x x 29PpIuU080d02197 gg | ee 2 me 0e el cle JePIWOUOAYY — - (NOOTAA 2 AdOC]) unsounds uninus — 1) TIOALS WNIVIASOIJUABAD WMNIJNUIS | x x (NI9IaW) wnID3aLına wnmnung | oe.) > (NAOIAIN) WnIDU4o UNI]NUNS x (ISANNT) a840111SN8UD unijmunsng = (MOZENY) aUuLofLindas unijnunsng LE = (NADIA) sodıfnı UNI]NUMISOAT Jeprıpnuns 9E | (=) 9BPPIMI X X X = 2UPIPOU94Sq X JepImuoumT = oepindi], e19]diG SE = 141914 PSOU181]Nf SIDIS JepIfeis e19)dofesaW VE = = x ‘ds ‘uay JEPIISNAA SEN] = (AAZNV dq) MDULYIIOA sniuwmT A: ATMAALV] 1H98NDU "JO SIU]T CE X (AITTaNW) SNIIDIOIAGNS SN]OIN Jeprumg e19)d09]09 (ons) sapodoayl Ivy F ate SION | 9 S v € T I a D a V sQwIsIUeSIO 1131 MACROINVERTEBRES BENTHIQUES DU RHONE erh x * O x: * + (+) "ATTO SNIAIU SNdO1JU99Y "IOIS 2U4091Q]D UNAIIOJUOPE (;) “J sninunmu Sapoavnsiag ‘ds DWOJSOILOS "I S14DI]19 DIGOPNON SILINI 2990144920 "JO 51129900) ‘ds S2pPI2DISAIN “HdALS S/JIUISSID DAJIDIID "HdALS SUAODI]NUUD DAJIDIID SILUND SNasaUuld "JO SaposdiuyIp ‘dss ‘uay avy WAY "Jo DUOJSOP1d9T ‘ds ‘uas 1umejAydousIs ‘ds ‘vas 1urpıydouum] (I) MOuoDMm sopoul] ‘avy oyisnd DIAUOY3I(Sqd LAL g SH/D]/NIDULOAD] Sndo1j1u994104 SILAND DSLIASUOI DIUIAUIOA IA ‘TT vypjpnovpulg SISd1]291NN SILINI Pynpion/jod ay24Sd01P{H SVAVN 2159pou ayddsdospaH SILAND $1/1QDISU1 ayoadsdoipay OIAONNIINVIA DOLDUID aYyIASdospaAH NVTHOV'T9IN S7/Du49qQnju02 ayrdsdoipaAH ‘dds 2Y9ASd04PAH JepieaAd JEPLIIIOJUOPO 2DP19D129 IVPNLWOISOILIIS 9PPI19901d9T JepmewoIsopıd3T 9epıpiydouwmT JEPIAUIOYIASA 9Epipodo1]u99A[0d oepiyoAsdo1pAH BI} dOpido] Organismes A c D 1 2 3 4 5 6 | Notes Arthropodes (suite) Coleoptera Elmidae Riolus subviolaceus (MUELLER) x | 33 Elmis cf. maugetii LATREILLE — | 33 Limnius volckmari (PANZER) = 33 Dytiscidae Gen. sp. x = = 34 Megaloptera Sialidae Sialis fuliginosa PICTET = 35 Diptera Tipulidae = Limoniidae x Psychodidae = x x x Culicidae (-)| 36 Simuliidae Prosimulium rufipes (MEIGEN) È 37 Eusimulium securiforme (RUBZOW) = Eusimulium angustitarse (LUNDST.) x Simulium ornatum (MEIGEN) - |(-)| e Simulium variegatum (MEIGEN) x x Simulium argenteostriatum STROBL (-)| = Simulium spinosum (DoBY & DEBLOCK) = = Chironomidae e e e ° e n e @ | 38 Ceratopogonidae x x = = Stratiomyidae = Empididae x = = Athericidae Atherix ibis F. = Tabanidae at: Anthomyiidae _ = Trichoptera Rhyacophilidae Rhyacophila spp. x _ o | 39 Rhycophila dorsalis CURTIS f She Rhyacophila cf. pascoei McLACHLAN (*) Hydroptilidae Hydroptila spp. e (o) (o) x _ Hydroptila sparsa CURTIS x x x x —* Hydroptila tineoides DALMAN o* Dei 40 Agraylea multipunctata CURTIS o* è = = ls Microptila minutissima Ris e* u | x Oxyethira flavicornis PICTET —* - us 41 Hydropsychidae Hydropsyche spp. e o e ° e ° e x = 42 Hydropsyche contubernalis McLACHLAN | * Ki = = ae Soa *** | 43 Hydropsyche dinarica MARINKOVIC (18) = = || 46) Hydropsyche instabilis CURTIS x = 1 ©) u = || 28) Hydropsyche modesta NAVAS (*) £ * | 43 Hydropsyche pellucidula CURTIS È se 43 Polycentropodidae Neureclipsis bimaculata L. Dai = È = N Plectrocnemia conspersa CURTIS e (o) (e) x o ° x x o Polycentropus flavomaculatus PICTET e e e (o) e e o SI a Psychomyidae Psychomyia pusilla FAB. (=) à Tinodes waeneri (L.) F7) la di * Limnephilidae Limnephilini gen. sp. la) Stenophylacini gen. sp. = x x X = Lepidostomatidae Lepidostoma cf. hirtum FAB x Leptoceridae Gen. ssp. e (o) ° x - _ x x Athripsodes cf. cinereus CURTIS =" = = = x x Ceraclea annulicornis STEPH. SE © = =| =] ogg Ceraclea dissimilis STEPH. 6 = x Mystacides sp. = Oecetis cf. ochracea CURTIS x = = Sericostomatidae Notidobia ciliaris L. = x ° _ = o Sericostoma sp. = = Beraeidae Beraeodes minutus L. (?) x - _ Odontoceridae Odontocerum albicorne Scop. (IENA Lepidoptera Pyralidae Acentropus niveus OLIV. x _ 45 OETI AIIHLIA TAHOIN ANOHY NA SINÒIHINAA SINIALHTANIOHO VIN TEIT fa at AS e Maso rai th nn pl tok: ini RCA Revue suisse Zool. Tome 95 Fasc. 4 p. 1133-1136 Genève, décembre 1988 Scaphisoma sakati n. sp., un Scaphidiidae (Coleoptera) nouveau de l’archipel de Ryukyu par Ivan LÖBL * Avec 2 figures ABSTRACT Scaphisoma sakaii n.sp., a new Scaphidiidae (Coleoptera) from the Ryukyu archipelago. — Scaphisoma sakaii from Okinawa is described and its aedeagus is figured. The relations of the new species are discussed. Les Scaphidiidae de l’archipel de Ryukyu ne sont qu’incomplètement répertoriés. A ce jour, 13 espèces, appartenant aux genres Scaphidium Olivier, Baeocera Erichson et Sca- phisoma Leach, ont été signalées de ces îles, dont Scaphidium morimotoi Löbl, Baeocera caliginosa Löbl, Baeocera takizawai Löbl, Scaphisoma iriomotense Löbl, Scaphisoma conforme okinawense Löbl et Scaphisoma insulanum Löbl apparemment endémiques. A ce nombre, il faut ajouter encore Scaphisoma sakaii sp. n. et Scaphobaeocera sp. (non identifié faute de mâle) qui m’ont été aimablement soumis pour l’étude, avec d’autres Sca- phidiidae, par le D' M. Sakai de Matsuyama. Remarque: Les mensurations ont été effectuées comme dans LOBL 1982. Scaphisoma sakaii n. sp. Holotype © et paratypes 30, 1 9: Ryukyu: Okinawa, Hiji-Hiji Fall, Kunigami-son, 22.X.1987, leg. M. Sakai. Holotype dans la collection du National Science Museum, Tokyo. Paratypes dans les collections M. Sakai, Matsuyama et du Muséum d’Histoire naturelle, Genève. Longueur 1,0-1,1 mm, largeur 0,70-0,75 mm. Téguments du corps d’un brun rou- geätre à noiràtres. Abdomen, le premier ventrite excepté, pattes et antennes clairs, d’un brun rougeätre ou jaunätres. Antennes courtes, rapport des longueurs des articles: III 3, * Muséum d’Histoire naturelle, case postale 434, CH-1211 Genève 6, Suisse. 1134 IVAN LÖBL IV 4, V 7, VI 11, VII 16, VIII 8, IX 14, X 13, XI 22 (holotype); article IV un peu plus long que large; V légèrement plus large que IV, presque 2 fois plus long que large; VI un peu plus large que V, un peu plus que 2 fois plus long que large; VII nettement plus large que VI, à peu près 2,5 fois plus long que large; VIII un peu plus large que VI, à peu près 1,5 fois plus long que large; XI plus large que VII, 3 fois plus long que large. Pronotum legerement rétréci apicalement; bords latéraux a peine arrondis; carènes latérales non visibles en vue dorsale; ponctuation assez éparse et très fine, formée de points extrême- ment petits mais bien délimités et distincts au grossissement x25. Pointe du scutellum découverte. Elytre nettement rétrécis à la base, fortement rétrécis apicalement; bord laté- ral arrondi, carène latérale visible, en vue dorsale, sur toute sa longueur; bord apical arrondi, angle apical interne situé derrière le niveau de l’angle externe; bord sutural non relevé; stries suturales fines, divergeantes de l’apex au milieu, parallèles ensuite, à peine courbées à la base, non prolongées le long du bord basal; espace juxtasutural plat, avec une rangée de points très fins; ponctuation discale très fine sur le tiers basal ou sur la moitié basale, semblable à celle du pronotum, plus marquée (toujours très fine) plus en arrière. Pygidium orné d’une microsculpture formée de points à peine visibles; sa ponctua- tion très fine. Hopomere lisse. Mésépimère plus long que la distance entre son sommet et la hanche II. Métasternum dépourvu de microsculpture; ponctuation partout très fine et éparse; pas de dépressions médio-apicales; partie médiane nettement convexe. Aire méso- coxale longue de 0,04 mm, arrondie, à très fins points marginaux. Métépisternum plat, large de 0,06-0,07 mm rétréci en avant, sa suture intérieure oblique, à l’angle apical arrondi. Premier ventrite dépourvu de microsculpture, sa ponctuation aussi fine que celle du métasternum; aire postcoxale longue de 0,05-0,06 mm, nettement plus courte que la distance qui la sépare du bord apical du segment, arrondie, à très fins points marginaux. Ventrites suivants ornés de microsculpture formée de points. Tibias I gréles, droits II et III très légèrement courbés, les postérieurs longs de 0,28-0,32 mm. Caracteres sexuels du mäle. Articles 1 a 3 des tarses antérieurs a peine élargis. Edéage (figs 1 et 2) long de 0,29-0,33 mm. Plusieurs Scaphisoma de petite taille ont en commun l’article antennaire IV très court, la strie suturale non prolongée le long du bord basal de l’élytre, la microsculpture abdominale constituée de points, l’édéage symétrique et très gréles, la capsule basale allongée et petite, procès articulé bien développé mais non hypertrophié et sac interne simple. S. sakaii se rapproche particulierement de S. perbrincki Löbl du Sri Lanka et de S. mauri- tiense Vinson de l’île Maurice par la partie distale du lobe médian de l’édéage inclinée et par les paramères légèrement élargis apicalement, sans trace de rétrécissement subapical, d’un pli ou d’une apophyse apicale hyaline. La nouvelle espèce peut être facilement séparée de perbrincki par la ponctuation du premier ventrite uniformément très fine et par l’aire postcoxale plus petite (chez perbrincki le ventrite est nettement plus fortement ponctué, sur la partie médiane, que sur le côté et l’aire postcoxale est longue de 0,10- 0,11 mm, nettement plus longue que la distance qui la sépare du bord apical du segment). S. mauritiense diffère de sakaii par les élytres à bord sutural relevé et ponctués à peu près aussi finement sur leur partie distale que sur leur base. Scaphobaeocera sp. Matériel étudié: 19, Okinawa, Hiji-Hiji Fall, Kunigami-son, 22.X.1987, leg. M. Sakai. Espèce de taille moyenne (1,2 mm), noirâtre, caractérisée par |’ hypomère à sillon longitudinal bien développé, la partie médiane du métasternum dépourvue d’une fossette SCAPHISOMA SAKAII SP. N. 1135 Fics 1 et 2. Scaphisoma sakaii sp. n., édéage. Echelle=0,1 mm. ou d’un sillon, l’article antennaire XI grand, a peu pres 3 fois plus long que large et 2 fois plus long que l’article X, le métépisternum assez large (0,06 mm) non rétréci en avant et le métasternum dépourvu de microsculpture. Diffère des autres Scaphobaeocera a hypo- mere sillonné, abnormalis Löbl du Japon excepté, par l’article distal de l’antenne très long par rapport à l’article pénultième, se sépare d’abnormalis par la taille plus petite, le côté métasternal non microsculpté et la partie médiane du métasternum dépourvue d’une fos- sette. 1136 IVAN LÖBL BIBLIOGRAPHIE LosL, I. 1982. Über Scaphidiidae (Coleoptera) der japanischen Ryukyu-Inseln. Mitt. schweiz. ent. Ges. 55: 101-105. Revue suisse Zool. Tome 95 Fasc. 4 p. 1137-1161 Genève, décembre 1988 Helminthes parasites du Paraguay XIV Cestodes parasites de Turdidae et description d’ Anomotaenia korochirei n. sp. par Isabelle VOSER et Claude VAUCHER * Avec 13 figures ABSTRACT Parasitic Helminths of Paraguay XIV. Tapeworms from Turdidae and description of Anomataenia korochirei n. sp. — A new species of the genus Anomotaenia colonizing the intestine of Turdus amaurochalinus and T. rufiventris is described; some anatomical dif- ferences between the parasites of the two hosts are emphasized. Two already known Hymenolepis species are recorded from those hosts: Hymenolepis fernandensis and H. crenata. Turdus leucomelas has been found a new host of H. fernandensis. Specimens of H. crenata from Paraguayan Turdus are compared with specimens found in European Turdus and Corvidae. INTRODUCTION Au cours des expéditions du Muséum d’histoire naturelle de Genève au Paraguay de 1979 a 1985, de nombreux merles ont été capturés et autopsiés pour la recherche des hel- minthes intestinaux. Il s’agit de 29 Turdus amaurochalinus, 18 T. rufiventris, 6 T. leuco- melas et 1 T. albicollis; de plus, un T. rufiventris provenant du Brésil a été examiné. Les especes les plus fréquentes et également les plus représentées parmi les captures sont T. amaurochalinus et T. rufiventris qui ont livré de nombreux cestodes. Nous traitons dans cette première note de deux espèces du genre Hymenolepis et décrivons une nouvelle espece du genre Anomotaenia. * Muséum d’histoire naturelle, case postale 434, CH-1211 Genève 6. 1138 Santa-Maria: Est. Apendice: Tembey: Tagatija-guazu: ISABELLE VOSER ET CLAUDE VAUCHER LISTE DES LOCALITES ET DATES DE CAPTURE PARAGUAY Aguaray: arroyo Aguaray, vers le pont de la route de San Ignacio, prov. Misiones. 15-16.X.1982. Apa Mi: 10 km au sud de Bella Vista, arroyo Apa-mi, prov. Amambay. 11-13.X.1979. Belen: rio Ipane à Belen, près de Concepcion, prov. Concepcion. 11.X.1985. Bella Vista: 12 km au sud de Bella Vista, sur la route vers Pedro Juan Caballero, prov. Amambay. 24.X.1979. Carapa: rio Carapa, pres de l’embouchure dans le rio Alto, Parana, prov. Canendiyu. 2.XI.1979. Carapegua: 3 km au nord de Carapegua, prov. Paraguari. 9-10.X.1982. Cerrito: 15 km à l’est de Cerrito, prov. Paraguari. 13.X.1982. Estrellas: estancia Estrellas au bord du rio Apa, prov. Concepcion. 16.X.1979. Güyraugua: rio Güyraugua, 3 km à l’est de Ltr Juan M Frutos, prov. Caaguazu. 14.1V.1985. Jejui: rio Jejui-Guazu, pres du pont sur la route vers Lima, prov. San Pedro. 7.X.1985. Moroti: arroyo Moroti, 15 km au sud-est de Tavai, prov. Caazapa. 1-2-3.X1.1983. Oviedo: 10 km au nord de Coronel Oviedo, prov. Caaguazu. 10.X.1979. Pilar: 5 km nord-ouest de Pilar, prov. Neembucu. 19.X.1982. Piribebuy: rio Piribebuy, 5 km au nord de Emboscada Nueva, prov. Cordillera. 7.IV.1985. Pira-pyta: arroyo Pira-pyta, 25 km au nord de Pto Pte Stroessner, prov. Alto Parana. 7.VI.1984. San Benito: San Benito (Pastoreo), prov. Itapua. 30.X.1982. 10 km au sud de Santa Maria, prov. Itapua. 26-27.X.1982. route Trans-Chaco, km 293, estancia Apendice, prov. Presidente Hayes. 5.V11.1985. Salto Tembey, 4 km en amont des chutes, prov. Itapua. 1.XI.1982. arroyo Tagatija-guazu, 4 km au sud de l’estancia Santa Maria, prov. Concep- cion. 20.X.1985. Yuquyry: arroyo Yuquyry, près de Capiata, prov. Central. 10.1V.1985. BRESIL Bonito: Rio Bonito, Gavioes, 77 km E-NE de Rio de Janeiro, prov. Rio de Janeiro. 10.1X.1985. Anomotaenia korochirei n. sp. (figs 1-7) 1. hôte: Turdus amaurochalinus Cabanis, 1851 Les vers sont de petite taille et la plupart ont un strobila très court composé de seg- ments immatures. On trouve des segments mürs ovigeres chez quelques individus seule- ment. Le scolex est muni de 4 ventouses, dont l’intérieur est tapissé d’écailles disposées en rangées concentriques. Celles-ci débordent fréquemment sur le bord des ventouses et méme sur la surface du scolex, aux abords des ventouses, dans la partie antérieure surtout. Elles ont une forme de cône aplati, avec la pointe arrondie et une base oblique déprimée. Elles sont implantées régulièrement et semblent peu caduques, car elles sont présentes chez || tous les individus. Le rostre est armé de 20 à 22 crochets placés sur 2 rangées. La taille | | CESTODES PARASITES DE TURDIDAE 1139 et la morphologie des crochets varient d’une rangée à l’autre: la rangée antérieure est cons- tituée de crochets plus longs, avec la courbure entre la garde et la lame moins accentuée que celle des crochets de la rangée postérieure. Ces derniers ont par conséquent un aspect plus trapu que ceux de la rangée antérieure. We v IS 09,°0% 3995~ 30 {l ' o vv Ri rà v SUL 9, 6% NEE Co CAT NS \(| co 100 um | FIG: le Anomotaenia korochirei n. sp. chez T. rufiventris, scolex (n° MHNG 979.789). Les testicules, au nombre de 14 à 17, se situent dans la moitié postérieure du proglot- tis, en arrière de l’ovaire, qu’ils chevauchent souvent sur les cötes. L’ensemble des organes ne dépasse pas les anses latérales des canaux excréteurs ventraux, sauf la poche du cirre et le vagin. Dans les anneaux très étirés, ces derniers sont en position oblique et encore plus excentriques; ils passent entre le canal excréteur ventral et le canal dorsal. Les pores génitaux alternent irregulierement tout le long du strobila et sont situés au tiers antérieur du proglottis. La poche du cirre a une forme allongée et le cirre est armé de petites épines, REV. SUISSE DE ZooL., T. 95, 1988 75 1140 ISABELLE VOSER ET CLAUDE VAUCHER bien visibles sur des coupes examinées à fort grossissement. Le canal déférent est très contourné dans sa portion précédant la poche du cirre. Le rapport largeur/longueur de la poche du cirre varie entre 18,4 et 33% (x=26,1%; n=20; dans 6 hôtes). Le vagin est en moyenne 1,43 fois plus long que la poche du cirre (104-203% ; n= 31) et aboutit au réceptacle seminal, volumineux, de forme ovale, mesurant en moyenne 94% de la poche du cirre (60-134% ; n= 32). L’ovaire est lobé et occupe la moitié antérieure du proglottis. La glande vitellogène, centrale, est également lobée et réniforme. L’utérus apparaît soudainement dans la plupart des cas et occupe d’emblée tout l’espace entre les canaux excréteurs longitudinaux et transversaux. Il ne se résorbe pas en capsules. La maturation des proglottis semble donc se faire par groupe de plusieurs segments. Nous avons observé une fois l’utérus en début de formation sous la forme de 5 a 6 lobes allongés dans le sens antéro-postérieur; cette structure fondamentale digitée est conservée jusque dans les anneaux plus mürs, où l’utérus se développe en un sac irrégulier et dépasse largement les canaux excréteurs. Les digitations s’orientent le long des faisceaux musculaires longitudinaux. Sur des coupes transversales, on observe 2 couches de faisceaux musculaires longitudinaux concentriques avec 56 à 61 faisceaux pour la couche externe, 35 faisceaux pour la couche interne (n= 2). Les œufs possèdent 3 enve- loppes, l’enveloppe externe mince et lisse, l’embryophore et l’onchosphère de forme ovalaire. Dimensions ': longueur: 12 mm largeur max: 631 scolex: 293-410 © x 200-261 rostre: 64-112 © x 148-228,6 nombre de crochets: 20 a 22 rangée antérieure: 44,3-55,8 (x = 49,6; n=77) ? rangée postérieure: 36,9-49,2 (x=43,2; n =85) ? ventouses: © 82-166,3 (x= 119,5) écailles: 3,3-4,1 poche du cirre: 76-114 (longueur) * testicules: 14 à 17, max 46-70 œufs mûrs: 35,3-41,8 (x=38,6; n=33) x 41,8-50 (x=45,1; n = 33) oncosphere: 22,1-27,9 (x=25,7; n—32) X20,5-254 (x=23,5km_32) crochets de l’oncosphère: 11,5-12,3 faisceaux musculaires (nombre): couche externe 56-61 (n= 2) couche interne 35 (n=2) ' Exprimées en um, sauf mention contraire; x= moyenne; n= nombre de mesures. ? Crochets appartenant à 12 individus, répartis chez 6 hôtes différents. > Les mesures et les dessins de proglottis ont toujours été faits au même stade de maturation, dans la région du strobila où la glande vitellogène est bien développée. CESTODES PARASITES DE TURDIDAE 1141 FIG. 2% Anomotaenia korochirei n. sp.: A — scolex, detail d’une ventouse: B — agrandissement de A, écailles de la ventouse. Echelle: A — 20 um, B— 5 um. 1142 ISABELLE VOSER ET CLAUDE VAUCHER 2. höte: Turdus rufiventris Vieillot, 1818 Ces vers ressemblent beaucoup aux spécimens décrits chez 7. amaurochalinus. Nous ne mettons en évidence ici que les caractères qui different de la description précédente en donnant toutes les mesures et les moyennes pour les spécimens trouvés chez 7. rufiventris (voir «dimensions»). Les crochets du rostre sont de plus grande taille que chez 7. amaurochalinus et montrent une petite différence de forme difficilement quantifiable; ils semblent plus élancés et la courbure entre la lame et la garde est moins accentuée. Les différences de taille et de forme d’une rangée à l’autre sont maintenues en proportion. (UU 10008 ACCO Mlle FIG. 3. Anomotaenia korochirei n. sp. chez T. amaurochalinus: A — crochets de la couronne antérieure; B — crochets de la couronne postérieure. A. korochirei n. sp. chez T. rufiventris: C — crochets de la couronne antérieure; D — crochets de la couronne postérieure. La poche du cirre est plus trapue et le rapport largeur/longueur est nettement plus élevé: 24,0-56,7% (x=40,6; n=18; dans 4 hötes) ‘. Elle est également plus petite en valeur absolue que dans la description précédente. Cela pourrait être dû à la taille moyenne plus petite des proglottis; mais les proportions du vagin et du réceptacle séminal par rapport à la poche du cirre confirment la petite taille relative de la poche du cirre. En effet, le vagin est en moyenne 1,71 fois plus long que la poche du cirre (97-212%; n= 14); le réceptacle séminal est 1,16 fois plus long en moyenne que la poche du cirre (58-179%; n = 18). * Les mesures de la poche du cirre ont été faites sur des proglottis avec le cirre complètement invaginé. CESTODES PARASITES DE TURDIDAE 1143 FIG. 4. A la méme échelle, crochets de: A et B — Anomotaenia korochirei n. sp. chez T. amaurochalinus; C et D— A. korochirei n. sp., chez 7. rufiventris. Echelle: 10 um. 1144 ISABELLE VOSER ET CLAUDE VAUCHER Les crochets de l’onchosphère présentent aussi une petite difference de forme par rapport aux crochets observés chez T. amaurochalinus; la lame est plus allongée et la lon- gueur totale du crochet est légèrement plus élevée. Dimensions: longueur: 30 mm largeur max: 402 scolex: 305,9-426,4 © x 235,1-257,6 rostre: 86-114 © x 193,2-219 crochets: 20-23 (nombre) rangée antérieure: 53,3-66,4 (x= 58,4; n=81) ° rangée postérieure: 45,9-58,2 (x= 51,9; n = 83) ° ventouses: © 98-167,4 (x = 129,2) écailles: 3,3-4,1 poche du cirre: 48-98 (longueur) testicules: 14 à 19, max 42-60 œufs mürs: 36,1-45,1 (x=39,9; n=36) x 41,8-50 (x=45; n = 36) oncosphère: 18,9-25,4 (x= 22,6; n=31) x 24,6-28,7 (x= 26,6; n=31) crochets de l’oncosphère: 12,3-13,1 faisceaux musculaires (nombre): couche externe: 64-71 (n=3) couche interne: 32-38 (n=3) MATERIEL ETUDIE: 1) Paraguay Nombreux individus récoltés chez: a) Turdus amaurochalinus Cabanis, 1851 15 hötes positifs sur 29 dans les localités suivantes: Carapa (1); Aguaray (3); Santa Maria (2); Moroti (3); Est. Appendice (1); Güyraugua (1); Tagatija-guazu (2); Bella Vista (1); Yuguyry (1). MHNG 979.790, 791; 982.1771, 1773, 1776, 1778; 983.1031-1034; 985.653-655, 659. Holotype et 5 paratypes MHNG 982.1772 (Aguaray, 16.X.1982). b) Turdus rufiventris Vieillot, 1818 8 hôtes positifs sur 18: Estrellas (1); Carapegua (2); Pilar (2); Santa Maria (1); Rio Piribebuy (1); Tagatija-guazu (1). MHNG n° 979.789; 982.1768, 1770, 1774, 1775, 1777; 985.652, 658. c) Turdus leucomelas Vieillot, 1818 1 höte positif sur 6: Jejui. MHNG n° 985.657. 2) Brésil Turdus rufiventris 1 seul höte examiné, positif: Bonito. MHNG n° 985.656. DISCUSSION La présence d’une double couronne de crochets sur le rostre et la forme de l’utérus, fortement lobée et digitée, qui ne se résout pas en capsules utérines, nous ont amenés à attribuer nos spécimens au genre Anomotaenia Cohn, 1900. Rappelons que LOPEZ- NEYRA (1951-1952) au contraire admettait la présence de capsules uniovulaires chez Ano- ° Crochets appartenant à 11 individus répartis chez 5 hötes différents. CESTODES PARASITES DE TURDIDAE 1145 FIG. 5. Anomotaenia korochirei n. sp., proglottis mature: A — chez T. amaurochalinus (n° MHNG 982.1772); B — chez 7. rufiventris (MHNG 982.1777); C — chez 7. rufiventris, coupe au niveau de la poche du cirre. motaenia, de même que MATHEVOSSIAN (1963), qui crée le genre Pseudanomotaenia pour les 25 espèces qu’il a révisées, ne possédant pas de capsules ovifères et avec un utérus sacci- forme des le début de son développement. Le même auteur met l’accent sur le développe- ment en réticule de l’utérus jeune de Anomotaenia. Les travaux de BONA (1955-56, 1957) sur la formation des enveloppes embryonnaires et la morphologie de l’utérus chez Paricte- rotaenia porosa ont confirmé l’absence de capsules utérines chez Anomotaenia. Plusieurs auteurs (SPASSKI 1969; SHUMILO & SPASSKAYA 1975; SPASSKAYA & SPASSKI 1977; GAL- 1146 ISABELLE VOSER ET CLAUDE VAUCHER + ee FIG. 6. Anomotaenia korochirei n. sp.: A — chez T. rufiventris, proglottis très étiré, apparition de l’utérus (n° MHNG 979.789); B — chez 7. amaurochalinus, proglottis prégravide avec utérus développé (n° MHNG 985.659). KIN 1979) transfèrent des espèces des genres Choanotaenia, Icterotaenia, Monopylidium et Anomotaenia dans le genre Sobolevitaenia Spasskaya et Makarenko 1965 qui est décrit avec des ventouses armées et un utérus subdivisé en nombreuses capsules uniovulaires. Dans la série d’espèces transférées se trouvent des espèces à utérus persistant et des espèces à utérus se résolvant en capsules uniovulaires ou en capsules parenchymateuses. Dans plu- sieurs nouvelles combinaisons, le critère de l’utérus n’est même pas mentionné. D’une manière générale, une grande confusion règne dans la définition de plusieurs genres, en CESTODES PARASITES DE TURDIDAE 1147 raison principalement des imprécisions dans la description du mode de développement de l’utérus. En ce qui nous concerne, nous affirmons ne pas avoir observé la formation de capsules ovifères chez nos spécimens, après avoir effectué des coupes de proglottis matures et gra- vides. Notre collegue F. Bona, consulté à ce sujet, a confirmé nos observations. Nous placons notre matériel, au moins provisoirement, dans le genre Anomotaenia, puisque l’utérus montre plus de ressemblance au début de son développement avec une structure réticulée qu’avec une formation sacciforme. La taille et la forme des crochets, le nombre de testicules et la forme de la poche du cirre sont les principaux caracteres qui distinguent nos specimens paraguayens des espèces proches possédant des ventouses armées de crochets comparables et un nombre de testicules voisin. Sont discutés ci-dessous les caractères de ces espèces qui different de ceux de nos spécimens: Chez A. verulamii (de Turdus ericetorum), METTRICK (1958) décrit des crochets de taille et de forme proches de nos spécimens, mais trouve 20-24 testicules par proglottis. C’est l’espèce qui se rapproche le plus de notre description. A. borealis (Krabbe, 1869) (cf. JOYEUX & BAER 1936) se distingue de notre matériel par des crochets du rostre petits, un nombre un peu plus faible de testicules (12-16) de plus grande taille (75-80), une poche du cirre relativement plus longue et des œufs plus gros. A. caenodex (Mettrick, 1962), parasite de 7. viscivorus, présente des crochets plus petits et un nombre de testicules plus élevé (20-24). Cependant, selon la description de l’auteur, les ventouses ne sont pas armées. 10pm EIG. 7. Anomotaenia korochirei n. sp.: A — chez T. amaurochalinus, oeuf mür (échelle: 20 um); B — crochets de l’oncosphere, chez T. rufiventris; C — idem, chez T. amaurochalinus. 1148 ISABELLE VOSER ET CLAUDE VAUCHER Les espèces appartenant au genre Choanotaenia mais qui, pour les autres critères sont semblables à nos parasites ont aussi été étudiées. Relevons que C. spinosocapite (Joyeux et Baer, 1955) porte des écailles sur tout le scolex. JOYEUX & BAER (1955) précisent qu’elles sont très caduques et GALKIN (1979) écrit qu’elles n’existent qu’à l’intérieur des ventouses. Les testicules au nombre de 20 à 23 sont plus petits; les œufs sont plus grands et l’utérus se résout en capsules uniovulaires. En conclusion, nous sommes en présence d’une nouvelle espèce pour laquelle nous proposons le nom de Anomotaenia korochirei n. sp. ° VARIABILITE MORPHOLOGIQUE ET HÖTES DEFINITIFS La figure 8 met en Evidence les variations de la taille des crochets du rostre des para- sites de 7. amaurochalinus et T. rufiventris. On constate que les crochets des couronnes homologues sont en moyennes plus petits chez 7. amaurochalinus que chez T. rufiventris. Nous avons mis en évidence les mesures pour 2 individus trouvés dans un même hôte de l’espece 7. amaurochalinus, mais portant des crochets du type 7. rufiventris (taille et forme). On voit nettement que ces mesures correspondent en majorité aux valeurs moyennes pour T. rufiventris. Il pourrait s’agir d’une exception montrant que les parasites du type T. rufiventris peuvent aussi se développer chez T. amaurochalinus. La difference de forme des 2 types de crochets, visible sur les photos de la figure 4 est difficilement quantifiable. Dans la figure 9, nous avons tenté de séparer les 2 formes selon le rapport entre la longueur totale et la diagonale lame-garde (a/d); le résultat est malheureusement très linéaire et ne permet pas de tirer d’autres conclusions que pour le tableau 8. D’autres rapports de mesures, a/c et c/d, n’ont pas donné de résultats plus démonstratifs. Par contre, nous avons remarqué que le rapport entre la largeur et la lon- gueur totale des crochets (b/a) n’était pas la même: chez 7. amaurochalinus, x = 28%, n=32; chez 7. rufiventris, x—24%0. n—38- Les crochets de l’onchosphère présentent le même type de différences que les crochets du rostre, concernant la taille et la forme, mais d’une manière moins évidente (fig. 7). La différence de forme de la poche du cirre (cirre invaginé) est le seul critère qui per- mette de différencier les 2 groupes quand on ne possède que les strobilas. Sur les figures SA et B, qui correspondent à un segment caractéristique de chaque type, cette différence est immédiatement visible. ° Korochiré: nom vernaculaire guarani des merles. ? Les 2 individus atypiques trouvés chez Turdus amaurochalinus n’ont pas été pris en considéra- tion. CESTODES PARASITES DE TURDIDAE 1149 Dans le même genre, une variabilité liée a l’hôte — «variation (...) according to the host» — a déjà été observée par METTRICK (1958) chez A. constricta; il mentionne une légère variation de taille des crochets du rostre selon l’hôte. Cependant, il s’agit pour la plupart d’hötes de genres et de familles différents, alors que nous sommes en présence de 2 hôtes du même genre, avec une biologie et une distribution géographique semblables. METTRICK observe également une variation de taille et de forme de la poche du cirre en relation avec les variations de taille des crochets, d’un hôte à l’autre. En conclusion, il affirme que ces variations ne sont pas suffisantes pour séparer les groupes de parasites trouvés dans différents hôtes en différents taxa. Fic. 8. Histogramme des longueurs de crochets d’ Anomotaenia korochirei n. sp.: A — chez T. amaurochalinus, couronne postérieure; B — couronne antérieure; C — chez T. rufiventris, couronne postérieure; D — couronne antérieure. Unité: 0,8 um. En gris, les mesures faites sur 2 individus trouvés dans un 7. amaurochalinus mais portant des crochets du type 7. rufiventris (taille et forme). Nous rejoignons METTRICK sur ce point et nous renoncons à séparer les 2 groupes de spécimens présents dans notre matériel. Nous nous bornons à souligner les différences observées et suggérons que l’espèce est probablement en voie de sub-spéciation. L’étude du contenu intestinal d’un individu d’une troisieme espèce de Merle para- guayen, 7. leucomelas, nous a révélé la présence de nombreux exemplaires d’ Anomotae- nia korochirei n. sp. dans une espèce höte supplémentaire. La longueur totale des crochets du rostre, mesurée sur 4 scolex est caractéristique des parasites de 7. amaurochalinus récoltés au Paraguay: rangée antérieure de 43,5 à 56 (x=48,6; n= 24) — rangée posté- rieure de 36 à 47,2 (x=41,8; n=23) ainsi que leur forme et que le rapport largeur/lon- gueur qui est de 27% en moyenne (n= 25). La taille et la forme de la poche du cirre sont encore ceux des parasites de 7. amaurochalinus: 1150 ISABELLE VOSER ET CLAUDE VAUCHER — rapport largeur/longueur = 27,8% en moyenne (22,7-31,7; n=8) — rapport longueur poche du cirre/longueur vagin: 119% en moyenne (103-141; n=8) — rapport longueur réceptacle seminal/longueur poche du cirre: 107% en moyenne (69-140; n=8). div. 80 o, © © 75 o o) o) O 8 o) 8 8 O O TO OOO e OV LE O e vo o) no 8 O o, o, 5 © > ane re x g ® x 918 eo 10 A © 8 A R $ A 60 D ee DEES A © A e ® © . + È $ 2 A x A 2 e > N a A A A À XA A e à 2 A A x À 4 A A a A 50 È : 4 A A aa A A A A A A A 45 À A A CESTODES PARASITES DE TURDIDAE 1151 Les parasites trouvés chez 7. leucomelas sont donc identiques à ceux de 7. amauro- chalinus. L’examen des dimensions et de l’anatomie chez cette troisième espèce hôte est intéressant puisqu'il renforce l’idée que la variabilité observée chez Anomotaenia korochi- rei, qui se superpose généralement à l’identité des hôtes, est déjà fixée génétiquement. Il serait intéressant de trouver notre parasite dans d’autres espèces de merles sud- américains, par exemple 7urdus albicollis, T. serranus, T. nigriceps, T. chiguanco, T. fuscater, T. reevei, T. olivater, T. maranonicus, T. fulviventris, T. ignobilis, T. law- rencii, T. fumigatus, T. hauxwelli, T. haplochreus, T. grayi, T. nudigenis, dont les aires de répartition recouvrent ou touchent celles des 3 espèces hôtes de A. korochirei n. sp. Hymenolepis fernandensis Nybelin, 1929 (figs 10 et 11) Cestode muni d’un petit scolex avec un rostre armé de 10 crochets trapus, avec une garde massive et une lame courte, recourbée. Le manche est court et grêle. Les pores génitaux, unilatéraux, sont situés un peu en avant du milieu de chaque seg- ment et suivis d’un atrium bien marqué. Un strobila présente une alternance occasionnelle des pores génitaux. Les trois testicules sont grands et généralement placés en triangle, 1 poral et 2 aporaux, parfois en ligne. La poche du cirre, allongée, atteint dans la plupart des cas, les anses les plus internes des canaux excréteurs longitudinaux. Elle est pourvue d’une paroi relativement épaisse et d’un cirre armé de petites épines, pas toujours obser- vables et probablement facilement caduques sur le cirre évaginé. La vésicule séminale interne, de forme et de taille variables, se prolonge par une vésicule séminale externe, géné- ralement massive et allongée, atteignant le milieu du proglottis. L’ovaire est fortement lobé, central et légèrement décalé du côté poral. La glande vitellogène, lobée, occupe une position centrale dans le proglottis. Le vagin, postérieur à la poche du cirre, se prolonge par le réceptacle séminal de forme allongée, généralement moins volumineux que la vésicule séminale externe. Les conduits génitaux ont une position dorsale par rapport aux canaux excréteurs. Dans les segments plus âgés, l’utérus lobé se développe en formant deux ailes latérales, puis en remplissant tout l’espace compris entre les canaux excreteurs. Les œufs mûrs sont munis d’une enveloppe externe lisse et mince et d’une enveloppe intermédiaire épaisse. L’onchosphère porte des filaments polaires enchevêtrés au niveau de l’enveloppe intermédiaire. Fic. 9. Anomotaenia korochirei n. sp. chez T. amaurochalinus et T. rufiventris; rapport entre la longueur totale et la diagonale lame-garde (a/d) des crochets des couronnes antérieures (ant.) et postérieures (post.): Unite cf. fig; 8. post. chez 7. amaurochalinus ant. chez 7. amaurochalinus post. chez T. rufiventris ant. chez T. rufiventris post. chez T. amaurochalinus non typique * ant. chez 7. amaurochalinus non typique * (* mesures figurées en gris sur la fig. 8; voir texte) | x o @ D 1152 ISABELLE VOSER ET CLAUDE VAUCHER 100um Fic. 10. Hymenolepis fernandensis Nybelin, 1929: A — scolex) n° MHNG 983.1035); B — crochets du rostre; C — œuf; D — crochets embryonnaires. CESTODES PARASITES DE TURDIDAE 1.153 Dimensions: longueur: 50 mm largeur max.: 0,99 mm sceolex4 175-234 (x=210,5; n=17) ventouses: © 71-106 (x = 84,5; n=34) rostre: © 39-49 (x=44,2; n=9) x 41-82 (x=65,1; n= 13) poche du rostre: 118-182 (x=153,3; n= 13) crochets: 15,2-20,0 (x= 17,3; n=92, chez 16 individus parasites de 7 hötes) testicules: © 94-211 (x= 146,4; n=26) poches du cirre: © 39-57 (x=45,4; n=24) x 104-214 (x= 165,8; n=24) vésicule séminale int.: 73-163 (x=117,4; n=25) cirre: armé sur 37-50 œufs murs:197-86/(xX = 68,9; n=31) x 45-69 (x=58,5; n=31) onchosphére: 29-37 (x= 32,2; n=31) x 22-29 (x=26,0; n=31) crochets de l’onchosphère: 13,6-16,8. Le rapport entre la longueur de la vésicule séminale interne et le diametre de la poche du cirre est de 26-53% (x=40,1%; n=24). MATERIEL ETUDIE: 1) Paraguay Nombreux individus récoltés chez: a) Turdus amaurochalinus 25 hötes positifs pour H. fernandensis sur 29, dans les localités suivantes: Oviedo (1); Apa mi (1); Carapa (1); Cerrito (1); Aguaray (3); Santa Maria (3); San Benito (1); Moroti (6); Pira pyta (4); Güyraugua (1); Est. Apendice (1); Tagatija-guazu (1); Yuquyry (1). MHNG n° 979.792-794; 982.1781, 1783, 1784, 1786-1790; 983.1036-1041; 984.671-674; 985.661-663, 667. b) Turdus rufiventris 7 hötes positifs sur 18: Carapegua (1); Aguaray (2); Pilar (1); Tembey (1); Piribebuy (1); Belen (1). MHNG n° 982.1780, 1782, 1785, 1791, 1792; 985.660, 666. c) Turdus leucomelas 1 höte positif sur 6; Jejui. MHNG n° 985.665. 2) Brésil: Nombreux individus récoltés chez Turdus rufiventris, Rio Bonito (1). MHNG n° 985.664. DISCUSSION Nos spécimens appartiennent à l’espèce Hymenolepis fernandensis Nybelin, 1929. Nous n’avons malheureusement pas pu obtenir le matériel type de NYBELIN pour compa- raison, mais la description originale est très complète et les caractères anatomiques corres- pondent bien à nos observations. Toutefois, nous relevons quelques différences dans les dimensions des organes: les valeurs de NYBELIN pour la iongueur de la poche du cirre (60-70) et la longueur de la vésicule séminale interne (110-120) sont nettement en-dessous de nos moyennes mais correspondent à nos valeurs inférieures. Le rapport entre la longueur de la vésicule séminale interne et le diamètre de la poche du cirre est d’environ 60%, alors qu’il est de 40% pour les spécimens du Paraguay. NYBE- LIN décrit un cirre non armé, alors que nous avons nettement observé une armature chez la majorité de nos spécimens. Certains individus paraguayens ne semblent pas porter 1154 ISABELLE VOSER ET CLAUDE VAUCHER d’armature, surtout lorsque les cirres sont évaginés, ce qui expliquerait l’affirmation de NYBELIN et indiquerait que les épines sont caduques. Enfin, le diametre maximal de l’onchosphere dans la description originale (26) correspond au plus petit diamètre des oncosphères de nos cestodes et la dimension des crochets de l’onchosphère (13) est infe- rieure à notre plus petite valeur pour les crochets. / 200 um FIG: LE. Hymenolepis fernandensis Nybelin, 1929: A — poche du cirre avec cirre invaginé; B — idem avec cirre évaginé; C — proglottis mature (n° MHNG 982.1790). Hymenolepis fernandensis a été trouvé par NYBELIN dans Turdus magellanicus en 1916-1917 dans l’île de Juan Fernandez, au large du Chili et n’a plus jamais été signalé depuis. Le nombre de localités où ont été trouvés des hôtes positifs pour cette espèce montre à quel point cette dernière est répandue au Paraguay et vraisemblablement dans les pays voisins, puisque nous l’avons identifiée au Brésil chez son höte le plus courant, T. amaurochalinus. On observe une infestation quasi systématique chez cet höte; presque tous les individus capturés sont positifs pour H. fernandensis, les deux spécimens négatifs ne contenant aucun parasite. CESTODES PARASITES DE TURDIDAE 1155 Hymenolepis crenata (Goeze, 1782) (figs 12-13) Le scolex de nos spécimens porte 10 crochets (11 chez 1 individu), dont la lame est courte, la garde massive et le manche allongé. Les pores génitaux unilatéraux ont une position légèrement antérieure au milieu de chaque segment et sont suivis d’un atrium bien marqué. Les segments contiennent 3 testi- cules de grande taille, placés en triangle, 1 poral et 2 aporaux, rarement en ligne. La poche du cirre est plutôt trapue, ainsi que la vésicule séminale interne, et atteint, dans la plupart des cas, les anses les plus internes des canaux excréteurs longitudinaux. Sa paroi est relati- vement épaisse. Le cirre est court et armé d’épines très fines sur une longueur de 14 à 33 um, rarement visibles sur les préparations totales. La vésicule externe est ovalaire et atteint généralement le milieu du segment. Sa longueur est sensiblement égale à celle de la poche du cirre. L’ovaire est lobé, central, ainsi que la glande vitellogène. Le vagin, superposé ventra- lement à la poche du cirre, débouche dans un réceptacle séminal volumineux et arrondi, plus grand ou égal à la vésicule séminale externe. Les conduits génitaux ont une position dorsale par rapport aux canaux excréteurs, la poche du cirre étant l’organe le plus dorsal. L’utérus lobé se développe en formant deux ailes latérales, puis il occupe tout l’espace compris entre les canaux excréteurs. Les œufs mûrs n’ont pas pu être observés dans de bonnes conditions, mais on remarque tout de même une enveloppe externe mince et lisse, une enveloppe intermédiaire épaisse, au niveau de laquelle s’enchevêtrent les filaments polaires de l’embryophore. Les crochets embryonnaires sont relativement grands. MATÉRIEL ÉTUDIÉ: I. Hymenolepis crenata (Goeze, 1782) 1) Paraguay Nombreux individus récoltés chez: a) Turdus amaurochalinus 3 hötes positifs sur 2 dans les localités suivantes: Carapa (1); Santa Maria (1); Moroti (1), MHNG n° 979.795; 982.1793; 983.1042. b) Turdus rufiventris 1 höte positif sur 18: Aguaray, MHNG n° 982.1794. c) Turdus leucomelas 1 höte positif sur 6: Jejui, MHNG n° 985.668. 2) Suisse Parasites récoltés chez: a) Turdulus merula L. St.-Blaise (NE), 19.1.1966, 2 ind. (MHNG 966.113). b) Corvus corone L. Neuchâtel, novembre 1923, 1 ind. (n° 37/14). c) Garrulus glandarius (L.) Cressier (NE), 15.VI.1972, 3 ind. (MHNG 972.136). II. Weinlandia planestici (Mahyew, 1925) (syntypes) récoltés chez Turdus migratorius (L.)/(= Planesticus migratorius) Urbana, Illinois (USA), avril 1973, 2 ind. USNM, HELM, Coll. n° 51282. REV. SUISSE DE ZOOL., T. 95, 1988 76 1156 ISABELLE VOSER ET CLAUDE VAUCHER DIMENSIONS Paraguay Suisse Suisse Turdus Turdus Corvus, Garrulus Longueur 30 mm 33 mm >35 mm Largeur maximale 1,44 mm 0,95 mm 2,4 mm al Diametre du scolex 196-259 um (%=218,8 n= 5) Diamètre des ventouses 71-112 um (x=87,2;n=16) Longueur du rostre 57-76 um Q=61332n-7) Diametre du rostre 31-41 um : (x = 34,4; n=8) Longueur de la poche 108-165 um du rostre (x 218373507) Longueur des crochets 19,2-21,6 um 22,4-23,2 um 25,6-26,4 um | (7=20,5; n=30) (n=3) (n=6) Diamètre des testicules 98-147 um 122-137 um 163-192 um &=123.1:n- 1") (n =3) (n=6) | Longueur de la poche du cirre 135-169 um 139-151 um 170-237 um (x=148,8;n=17) (n=3) (n=6) Diametre de la poche du cirre 43-55 um 51-61 um 71-94 um (x=49:4:n 47) (n=3) (n=6) Vésicule séminale interne 61-114 um 82-102 um 154-227 um = 93,.2:n-17) (n=3) (n=6) Œufs 71-82 x 57-73 um | (n=5) | Oncospheres 45-55 x 35-44 um | (x = 49,9 x 38,9; n= 14) Crochets de l’oncosphère 20,8-22,4 um Rapport long. vés. sém. int./ 47-69 56-65 31-49 um diam. poche du cirre (%) (x=54,4::n=17) (n=3) (n=6) Rapport long. ves. sem. int./ 13-20 12-15 19-21 um largeur proglottis (%) (x= 16,4; n=17) (n=3) (n= 6) CESTODES PARASITES DE TURDIDAE 1157 DISCUSSION Nous avons attribué les spécimens du Paraguay à Hymenolepis crenata (Goeze,1782), bien que nous ayons observé beaucoup de variations dans notre matériel et dans le matériel européen de référence. Les variations remarquées dans le matériel paraguayen concernent les dimensions des crochets, de la vésicule séminale externe et du réceptacle séminal. La vésicule séminale interne est par contre très constante dans sa forme et sa taille. Dépassant la variabilité du matériel paraguayen, celle relevée dans 3 lots récoltés en Suisse est à signaler: chez Turdus merula, le réceptacle seminal est gigantesque et repousse les autres organes à la périphérie du segment (fig. 13). Les spécimens observés chez Garrulus glandarius présentent une ana- tomie remarquable par la taille de la vésicule séminale interne, ne correspondant pas à l’anatomie des parasites d’autres hôtes. Chez Corvus corone, malgré le mauvais état des strobilas à disposition, la vésicule séminale interne semble également très grande. La comparaison des mesures chez les différents hôtes (dimensions) n’est pas très signi- ficative en valeur absolue car la majorité des spécimens de 7. merula et de corvidés à dis- position sont beaucoup plus grands que les spécimens paraguayens et la taille des organes est proportionnelle. Les crochets, généralement plus constants quelles que soient les dimensions du strobila, présentent ici des différences de taille importantes (fig. 12), qui ne peuvent malheureusement pas être interprétées, le nombre de scolex à disposition étant trop restreint. On peut remarquer sur la figure 12 qu’il y a autant de variations entre les crochets des 2 spécimens paraguayens présentés qu’entre les crochets des parasites de T. merula et de C. corone suisses. Des rapports de mesures ont été établis pour déterminer la relation entre la longueur de la vésicule séminale interne et la largeur du segment ainsi que la relation entre la lon- gueur de la vésicule séminale interne et le diamètre de la poche du cirre (dimensions). Les résultats montrent que ces rapports sont relativement semblables chez les Turdus para- guayens et suisses, mais qu’ils sont sensiblement différents chez les corvidés, ce qui confirme les observations ci-dessus. La longueur de la vésicule séminale interne pourrait étre un critère discriminatoire. En étudiant cette espèce, nous avons eu le sentiment d’être confrontés à un groupe non homogène, peut-être composite et constitué en réalité de plusieurs espèces confon- dues. Une étude plus approfondie avec un matériel plus abondant devrait être menée afin de clarifier la situation. En effet, il conviendrait de redéfinir clairement la variabilité de H. crenata, d’autant plus que ce parasite a été signalé sur tous les continents et que la répartition des 11 espèces de 7urdus dans lesquels il a été retrouvé couvre toutes les régions zoogéographiques du monde, excepté la Nouvelle Guinée et les îles du Pacifique austral. JONES (1945), dans une étude cytologique des cestodes des familles Hymenolepididae et Dilepididae, analyse les chromosomes des spécimens d’H. crenata (= H. serpentulus) trouvés dans Sturnus vulgaris et Turdus migratorius en Virginie (USA). Il trouve des diffé- rences importantes dans la morphologie des chromosomes selon l’hôte, corrélées avec des particularités somatiques: chez Sturnus, crochets plus longs (de 8-10%), malgré une forme semblable et un scolex plus grand. Il crée 2 sous-espèces: H. serpentulus sturni et H. serpentulus turdi, en précisant que les différences observées ne suffisent pas pour reconnaître 2 espèces distinctes. Il souligne encore que cytologiquement, les Hymenolepididae sont relativement homogènes, ce qui expliquerait en partie les difficultés rencontrées dans la systématique de cette famille. 1158 ISABELLE VOSER ET CLAUDE VAUCHER nti Su EIS 12% Hymenolepis crenata (Goeze, 1782) crochets du rostre: A — chez 7. rufiventris; B — chez 7. leucomelas; C — chez T. merula; D — chez Corvus corone; E — chez Garrulus glandarius; F — Weinlandia planestici (Mahiew, 1925) chez 7. migratorius; G — proglottis mature chez T. amaurochalinus, detail de la poche du cirre avec cirre partiellement évaginé; H — crochets embryonnaires chez 7. leucomelas. CESTODES PARASITES DE TURDIDAE 1159 100pm LORIA O EE” TI a ee Fia; 13: Hymenolepis crenata (Goeze, 1782) proglottis mature: A — chez 7. amaurochalinus, Paraguay (n° MHNG 979.795); B — chez T. merula, St-Blaise, Suisse; C — chez Garrulus glandarius, Cressier, Suisse. Echelles: A, B, 100 um — C, 200 um. 1160 ISABELLE VOSER ET CLAUDE VAUCHER Ceci vient donc confirmer nos soupcons quant à l’existence de plusieurs taxa au sein de l’espèce A. crenata. Par ailleurs, on peut relever que JONES (1945) a trouvé 7. crenata dans Turdus migratorius alors que nous avons remarqué une grande similitude entre les crochets de nos spécimens d’H. crenata et les crochets de Weinlandia planestici (Mayhew, 1925), égale- ment trouvés dans 7. migratorius (fig. 12). On peut donc se demander dans quelle mesure W. planestici doit être séparé des autres constituants du groupe H. crenata. H. crenata avait déjà été signalé au Paraguay par MASI PALLARES & BENITEZ USHER (1972) chez Turdus amaurochalinus. Malheureusement, la description succincte ne se préte pas à une comparaison détaillée, mais il s’agit de la seule mention de l’espece en Amérique du Sud. Nous confirmons sa présence sur ce continent et signalons deux hötes nouveaux: Turdus rufiventris et Turdus leucomelas. REMERCIEMENTS Les recherches sur le terrain ont bénéficié de l’appui de la Coopération technique suisse (COSUDE) ainsi que du Ministère de |’ Agriculture et des Elevages du Paraguay, ins- titutions que nous remercions ici de leur efficace collaboration, de m&me que les partici- pants aux expéditions. Nous remercions également M. Claude Weber pour la détermina- tion des hötes, le D' Yvan Löbl pour la traduction des textes en langue russe et le D' Jean Wiiest pour les photographies prises au moyen du microscope électronique à balayage du Muséum de Genève. RÉSUMÉ Une nouvelle espèce du genre Anomotaenia a été trouvée dans l’intestin de 2 espèces de Merles, Turdus amaurochalinus et Turdus rufiventris; quelques différences anato- miques sont mises en évidence entre les parasites des 2 hôtes. Cette variabilité est discutée. Deux Hymenolepis déjà connus sont observés: H. fernandensis et H. crenata. Un nouvel hôte est signalé pour H. fernandensis. Des spécimens de H. crenata provenant de Turdus paraguayens sont comparés avec des spécimens trouvés dans des Turdus et des cor- vidés européens. BIBLIOGRAPHIE Bona, F. V. 1955-1965. Istologia delle capsule uterine di Choanotaenia marchali (Mola, 1907) e con- | siderazioni sul genere Monopylidium Fuhrmann, 1899 (Cestoda, Dilepididae) Boll. Ist. Mus. zool. Univ. Torino 5: 1-31. — 1957. La Formazione dei gusci embrionali e la morfologia dell’utero in Paricterotaenia porosa (Rud., 1810) quali elementi di giudizio per la validità del gen. Paricterotaenia Fuhr- mann, 1932. (Cestoda, Dilepididae). Riv. Parassit. 18: 155-184. CESTODES PARASITES DE TURDIDAE 1161 GALKIN, A. K. 1979. [Cestodes of Sturnus vulgaris from the Kurish Spit]. Parazitologiya 13: 134-143. JONES, A. W. 1945. Studies in cestode cytology. J. Parasit., Urbana, 31: 213-235. JOYEUX, Ch. & J.-G. BAER. 1936. Faune de France, Cestodes. Lechevalier, Paris: 613 pp. — 1955. Cestodes d’oiseaux récoltés dans le centre de la France. 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Kartya Moldo- venyaska, Kishinev, 3-30. i bi \ 2 Li i va fs cn di i \ Le DI Na ~ } ty Ca NY y 12 h i iMac ' à MT... I WR i x ° | LI ti £ i + A AR SAN ONE Len ì à CRU UL Tan RK M RES - es Fand d ; Ar VII as > +.» AVE CT we 3 SER Fat: ar F + | URRA nes i DONE 7 si ‘ he Do = Revue suisse Zool. Tome 95 Fasc. 4 p. 1163-1170 Genève, décembre 1988 Crepidobothrium garzonii n. sp. (Cestoda: Proteocephalidae) parasite de Bothrops alternatus Dum. Bibr.& Dum., 1854 (Serpentes: Viperidae) au Paraguay par Alain de CHAMBRIER * Avec 3 figures ABSTRACT Crepidobothrium garzonii n. sp. (Cestoda: Proteocephalidae), a new parasite of Bothrops alternatus Dum. Bibr. & Dum., 1854 (Serpentes: Viperidae) from Paraguay. — A new tapeworm found in Bothrops alternatus Dum. Bibr. & Dum. (Concepcion Pro- vince, Paraguay) is described and compared with five other Proteocephalid Cestodes parasites of neotropical snakes. INTRODUCTION Lors d’une mission du Muséum d’Histoire naturelle de Genève au Paraguay, en octobre et novembre 1983, nos collègues Cl. Weber (Genève) et C. Dlouhy (Ascuncion) ont récolté un cestode chez un Bothrops alternatus Dum. Bibr. & Dum. provenant de la «Laguna Negra» près de Loreto (province de Concepcion). L’intestin de ce serpent conte- nait deux cestodes appartenant à une espèce nouvelle que nous décrivons dans ce travail. * Muséum d’histoire naturelle de Genève, case postale 434, 1211 Genève 6, Suisse, et Ecole pra- tique des hautes études, Laboratoire de protozoologie et de parasitologie comparée, 61, rue de Buffon — 75231 Paris Cedex 05, France. 1164 ALAIN DE CHAMBRIER MATERIEL ET METHODE L’höte a été autopsie sur le terrain selon notre methode habituelle: le tube digestif dis- séqué de l’estomac à l’anus, fendu dans toute sa longueur, a été fixé en entier dans une solution de formaldéhyde à 4% bouillante. Le tri de son contenu a été effectué à Genève au laboratoire. Le matériel, en excellent état de conservation, a été coloré au carmin chlorhydrique de Mayer, suivi d’une différentiation à l’alcool éthylique acide. Les vers ont été ensuite déshydratés puis éclaircis à l’Eugénol et montés au baume du Canada. Les figures ont été dessinées au moyen d’une chambre à dessin. Crepidobothrium garzonii n. sp. Matériel examiné: 12 préparations (8 préparations totales et 4 coupes), 2 exemplaires, n° terrain Py 3283, holotype n° MHNG 983/1028 A-G. Autre exemplaire n° MHNG 983/1045. Hôte: Bothrops alternatus Dum. Bibr. & Dum. n° MHNG 2160.74. Localité: Hacienda Laguna Negra, près de la lagune, Département Concepcion, Paraguay, 18.X.1983, Leg. Weber-Dlouhy. Localisation: Intestin. Sauf indication contraire, toutes les mesures sont exprimées en microns. Abréviations utilisées: X=moyenne, n=nombre de mesures ou d’observations, x- =moyenne et erreur standard de la moyenne. DESCRIPTION: Strobila acraspédote long d’environ 260 mm (le deuxieme exemplaire immature n’a pas été pris en considération dans les mesures) avec environ 160 proglottis numérables, environ 125 proglottis jusqu’a l’apparition de spermatozoides dans les testi- cules et environ 140 jusqu’à l’apparition des premiers œufs dans l’utérus; strobila à évolu- tion relativement lente. Proglottis immatures longs de 1100-1450 et larges de 975-1930 (x=1270x1380, n=11). Rapport longueur/largeur 1: 0,66-1,18. Proglottis matures longs de 2130-3730 et larges de 1350-1840 (x=2810x1560, n=10). Rapport lon- gueur/largeur 1: 1,32-2,41. Proglottis gravides longs de 3820-4715 et larges de 1220-1455 (x = 4280 x 1370, n= 12). Rapport longueur/largeur 1: 2,1-3,9. Scolex à peine plus large que le cou, d’un © de 745 et long de 695, pourvu d’un organe apical d’un © d’environ 40. Quatre ventouses, dirigées antérieurement, proéminentes, à ouverture cordiforme, d’un © de 345-410 x 220-295 (x = 370 x 270, n= 4). Musculature longitudinale interne fai- blement développée (env. 25-30 groupes de faisceaux parallèles dorsaux parfois légèrement anastomosés, et autant de ventraux). On dénombre 197-296 (x =240, n = 37) testicules ronds à ovoides disposés en deux champs latéraux bien distincts (on ne constate pas de convergence antérieure, même dans les anneaux immatures). On compte un groupe de 31-72 (x= 53, n=37) testicules préporaux, 41-82 (x=60, n=37) testicules postporaux, 104-157 (x= 126, n= 37) testicules antiporaux. Ils ont un © de 40-65 (x = 55, n= 39) dans les anneaux matures et 55-95 (x= 70, n=45) dans les anneaux gravides. Poche du cirre ovoide à piriforme, longue de 325-400 (x=360, n=40) et large de 170-270 (x=230, n= 28), dont la paroi est épaissie dans sa partie distale. Rapport longueur de la poche du cirre/largeur du proglottis 20-29%, n= 40), (20-26% dans les anneaux matures et 23-29% || dans les anneaux gravides). Cirre invaginé long de 130-195 (x=155, n=28) et large de 110-165 (x=135, n=28). Canal éjaculateur long, contourné, à paroi épaisse dans sa partie distale, d’un © de 60-85 et à paroi mince dans sa partie proximale, d’un © de 25-30. Canal déférent pelotoné, d’un © de 30-100, occupant un champ de 420 x 500 environ, | compris entre la partie proximale de la poche du cirre et la partie médiane de l’utérus. | CREPIDOBOTHRIUM GARZONII N. SP. 1165 © A Oo o) Q ES) © ees Qo 070° PORT © 9e 88 629 © 000 Og o © Cri O 98 0950 O BIO ern pes O Ne nd Waren II TESTER Oo - = TI DEDE: LAC 9 oy ee se CRE oe SI AI ro | > I I ta LER PESA ELCH TOI PRES ETS = (2 cr 23 I FIGURE 1. Crepidobothrium garzonii n. sp. Proglottis mature, vue dorsale. Echelle: 500 um. Atrium génital présent, bien marqué, d’un © d’environ 45 et profond d’environ 70. Pores génitaux alternant irrégulièrement, situés entre les 38-53% (X=45% +0,83, n=24) de la longueur du proglottis. Ovaire composé de deux lobes bien différenciés, avec un isthme toujours antérieur. Il est large de 870-1130 et long de 240-450 dans les individus matures et large de 810-910 et long de 475-745 dans les individus gravides. Rapport largeur ovaire/largeur proglottis mature 60-69% (x=64%, n=8) et gravide 66-71% (x=68%, n=8). Vagin postérieur ou antérieur (50%-50%, n= 60) au cirre, avec une zone distale dif- férenciée longue de 110-160 et large de 50-105 (x= 130 x 75, n= 28), entourant un sphincter vaginal difficilement observable d’environ 35-40 de © et situé antérieurement. Canal 1166 ALAIN DE CHAMBRIER FIGURE 2. Crepidobothrium garzonii n. sp. Proglottis gravide, vue dorsale. Echelle: 500 um. CREPIDOBOTHRIUM GARZONII N. SP. 1167 FIGURE 3. Crepidobothrium garzonii n. sp. A. Scolex; B. Poche du cirre et vagin; C. Région de l’ootype; D, E. Proglottis gravides, coupes transversales. Echelles: A, D, E= 500 um, B, C=100 um. 1168 ALAIN DE CHAMBRIER vaginal ne croisant pas le cirre, dirigé postérieurement, situé dorsalement par rapport à l’utérus, presque rectiligne jusqu’au réceptacle séminal. Celui-ci, d’un © de 35-45 et long de 70-85, a une forme de pilon, avec une paroi épaissie dans sa partie terminale. Ductus seminalis d’un © d’environ 15, et long d’environ 250. Oviducte situé ventralement, large de 30. Oocapte rond, d’un © d’environ 35. Glande de Mehlis, située dorsalement, d’un © moyen de 75-145 (X= 105, n =24). L’utéroducte rejoint dorsalement l’utérus, non pas à son extrémité postérieure, mais un peu en avant de celle-ci (figs 1 et 3c). Utérus préformé dans les anneaux immatures. Dans les anneaux matures, il a encore un contour lisse ou irrégulièrement bosselé. Il se creuse dans les anneaux post-matures et la paroi encore non diverticulée est formée d’une couche épaisse de cellules chromophiles. Puis l’utérus se gonfle légèrement, d’abord postérieurement. Les œufs apparaissent à ce moment, peu avant et au moment de la formation des diverticules. L’utérus se remplit d’œufs, occupant ainsi 27-44% de la largeur du proglottis. On constate une ouverture ventrale longitudinale tardive, irrégulière, de l’utérus. A ces endroits, l’utérus contient beaucoup moins d’oeufs et occupe un moins gros volume (env. 20% de la largeur du proglottis. Dans les anneaux gravides, il se forme, de part et d’autre, 34-43 (x=38, n=15) diverticules utérins laté- raux. Oncosphère d’un © de 13,5-15,5 (x=14, n=19), embryophore d’un © de 16,5-20,5 (x= 18, n =21), enveloppe externe d’un © d’environ 30. Les vitellogènes sont médullaires, composés de petits follicules arrondis d’un © de 20-50, et disposés en deux bandes latérales le long du proglottis avec une tendance à s’épaissir dans sa partie posté- rieure; de plus, il y a une interruption au niveau de la poche du cirre. Rapport longueur vitellogènes/longueur proglottis préporal: 30-39% (x=33%, n=9), postporal: 48-53% (X=50%, n=9), antiporal 89-96% (x=93%, n=9). Vitelloductes avec anastomoses, d’un © de 5-6. Systeme excréteur ventral avec anastomoses, d’un © de 15-20, et dorsal sans anastomoses observées, d’un © de 3-5. DISCUSSION En raison de la structure cordiforme des ventouses, ce cestode fait incontestablement partie du genre Crepidobothrium Monticelli, 1900. Notre matériel réunit les caractéres suivants: ventouses cordiformes, nombre moyen de testicules associé a une disposition en deux champs latéraux non convergents, canal éja- culateur trés long et contourné, nombre élevé de diverticules utérins et musculature longi- tudinale interne très faiblement développée. Il differe de Crepidobothrium gerrardii (Baird, 1860) par un nombre de testicules plus faible (240 en moyenne au lieu de 281-319 comme nous l’avons observé dans une révision du genre Crepidobothrium (DE CHAMBRIER, sous presse)). D’autre part, notre matériel possede un nombre de diverticules utérins plus élevé, une musculature longitudinale interne plus faiblement développée et un canal éjaculateur beaucoup plus long. Il diffère de C. lachesidis (MacCallum, 1921) et de C. dollfusi Freze, 1965 par la dis- position des testicules en deux champs séparés non convergents. Nous avons encore à com- parer notre matériel avec C. viperis (Beddard, 1913) (= Ophiotaenia viperis) parasitant aussi Bothrops alternatus. Cette espèce placée initialement dans le genre Solenotaenia puis considérées successivement comme un Ophiotaenia, puis comme un Proteocephalus et de nouveau comme un Ophiotaenia (RUDIN 1917; WOODLAND 1925; YAMAGUTI 1959; FREZE 1965; SCHMIDT 1986) appartient en réalité au genre Crepidobothrium (DE CHAM- BRIER, loc. cit.). Notre matériel diffère de C. viperis par un nombre de testicules beau- CREPIDOBOTHRIUM GARZONII N. SP. 1169 coup plus faible (240 en moyenne au lieu de 346-380), par un canal éjaculateur plus long et plus contourné et par une musculature longitudinale interne nettement plus faiblement développée. D’autre part, la bibliographie fait mention d’une autre espèce de Proteocephalidae parasitant la même espèce hôte Borhrops alternatus: Ophiotaenia jarara Fuhrmann, 1927. Une comparaison avec cette espèce ne se justifie pas, car il s’agit bien d’un Ophiotaenia comme nous l’a montré l’examen du type déposé au Muséum d'histoire naturelle de Genève. En conclusion, nous proposons de créer une nouvelle espèce pour notre matériel et de la nommer Crepidobothrium garzonii n. sp. en hommage à Jean Garzoni, directeur du Vivarium de Lausanne, avec qui nous avons effectué de fructueuses et passionnantes expé- ditions. REMERCIEMENTS Nous remercions le Dt Cl. Vaucher pour son appui lors de la réalisation de ce travail, Cl. Weber et C. Dlouhy, qui ont récolté le matériel, le Ministère de I’ Agriculture et des Elevages du Paraguay pour sa coopération lors des missions du Muséum de Genève et G. Roth pour la mise au propre des dessins. RESUMEN Se describe un platelminto Proteocephalidea Crepidobothrium garzonii n. sp. (Ces- toda: Proteocephalidae) parasito intestinal de Bothrops alternatus Dum. Bibr. et Dum. 1854, serpiente de la provincia de Concepcion, Paraguay. El autor compara este nuevo Cestodes con cinco Proteocefalidos parasito de serpiente neotropical. BIBLIOGRAPHIE BAIRD, W. 1860. Description of some new species of intestinal Worms (Entozoa) in the Collection of the British Museum. Proc. zool. Soc. Lond. 28: 446-448. BEDDARD, F. E. 1913. Contributions to the Anatomy and Systematic Arrangement of the Cestoidea. IX. On a new genus of Ichthyotaeniids. Proc. zool. Soc. Lond. (1913): 243-261. CHAMBRIER, A. de, sous presse. Révision du genre Crepidobothrium Monticelli, 1900 (Cestoda: Pro- teocephalidae) parasite d’ophidiens néotropicaux. I. C. gerrardii (Baird, 1860) et C. viperis (Beddard, 1913). Revue suisse Zool. FREZE, V. I. 1965. Essentials of Cestodology. Vol. V. Proteocephalata in Fish, Amphibians and Reptiles. [zdatel’stvo «Nauka», Moskva (Israel Program for Scientific Transla- tions, Jerusalem, 1969). V+ 597 pp. 1170 ALAIN DE CHAMBRIER FUHRMANN, O. 1927. Brasilianische Cestoden aus Reptilien und Vögeln. Abh. senkenb. naturforsch. Ges. 40: 389-401. MACCALLUM, G. A. 1921. Studies in Helminthology. Zoopathologica. 1 (6): 137-284. MONTICELLI, F. S. 1900. Sul Tetrabothrium gerrardii Baird. Atti Soc. Nat. Mat. 4 (1), anno 32: 9-26. RUDIN, E. 1917. Die Ichthyotaenien der Reptilien. Revue suisse Zool. 25: 179-381. SCHMIDT, G. D. 1986. Hankbook of Tapeworm identification. CRC Press Inc., Boca Raton, Flo- rida, 675 pp. WOODLAND, W. N. F. 1925. On Proteocephalus marenzelleri, P. naiae and P. viperis. Ann. trop. Med. Parasit. 19 (3): 265-279. YAMAGUTI, S. 1959. Systema Helminthum. Vol. II. The Cestodes of Vertebrates. Intersciences, New | York and London, 860 pp. \ Revue suisse Zool. Tome 95 Fasc. 4 p. 1171-1178 Genève, décembre 1988 Zur Empfindlichkeit von Blässhühnern und Haubentauchern gegenüber Störungen vom Wasser und vom Land von D. PFLUGER und P. INGOLD * Mit 5 Abbildungen ABSTRACT Responses of Coots (Fulica atra) and Great Crested Grebes (Podiceps cristatus) to human disturbances originating from land and waterside respectively. — The aim of this study was to determine the sensitivity of two waterfowl, Coots (Fulica atra) and Great Crested Grebes (Podiceps cristatus), to human leisure activities. This is of considerable interest as these two species breed under similar conditions. For this purpose two questions were examined: 1) What are the flight distances of the breeding birds leaving the nest in front of disturbing objects originating from land and waterside respectively? 2) For what period of time are the birds absent from the nest after human disturbance? The observations and recording were taken under experimental conditions on a small lake (Burgäschisee, Kanton of Bern). This lake area is heavily used for leisure activities. The following results were noted: When confronted with a person approaching from the landside Coots where leaving the nest for significantly shorter distances than the Grebes. When confronted with approaching row boats Coots were leaving for slightly longer distances than the Grebes. After disturbances from the landside the two species did not differ in the time of absence from the nest. However, the Coots remained absent from the nest for a longer period of time after disturbances originating from the waterside. We concluded that Great Crested Grebes were more sensitive to disturbances from landside. Coots were more sensitive to disturbances originating from the waterside. The reasons for this difference are briefly discussed. * Ethologische Station Hasli, Zoologisches Institut der Universität Bern, Wohlenstrasse 50a, 3032 Hinterkappelen/Bern, Schweiz. Poster vorgelegt an der Jahresversammlung der SZG in Luzern, 8.-9. Oktober 1987. Rev. SUISSE DE ZooL., T. 95, 1988 va) 1172 D. PFLUGER UND P. INGOLD EINLEITUNG Wasservogel sind heute an unseren Gewässern einem zunehmend stärker werdenden Freizeitbetrieb ausgesetzt, wobei die verschiedenen Arten unterschiedlich stark betroffen sein können. Dies ist zur Brutzeit u. a. abhängig davon, wie exponiert ihre Nester sind und wie empfindlich sie auf den Freizeitbetrieb reagieren. In beider Hinsicht scheinen die in ausgesprochen hoher Bestandesdichte vorkommenden Blässhühner gegenüber den eben- falls noch gut vertretenen Haubentauchern bevorteilt zu sein: Die Blässhühner legen das Nest relativ versteckt an; sie gelten als sehr ,,zutraulich‘‘ und erfolgreich beim Brüten, von den relativ offen brütenden Haubentauchern ist bekannt, dass sie sich in einer Weise stören lassen, dass sie auf stark belasteten Gewässern einen verminderten Fortpflanzung- serfolg haben (FUCHS 1982, INGOLD ef al. 1983). Dabei sind es gerade die Blässhühner, welche von der Störungsanfälligkeit der Haubentaucher profitieren, indem sie ihre Eier rauben, wenn diese frei daliegen (KELLER, 1988). Ob Blässhühner tatsächlich weniger empfindlich reagieren als Haubentaucher oder ob sie nicht v. a. deshalb erfolgreicher brüten könnten, weil sie ihre Nester versteckter anlegen, prüften wir am Burgäschisee, einem stark belasteten Kleinsee des Bernischen Mittellandes. Konkret wurden die beiden folgenden Fragen untersucht: 1. Auf welche Distanz flüchten brütende Vögel der beiden Arten vor ‚‚Störobjek- ten‘‘, die sich vom Land und vom Wasser her nähern? 2. Wie lange dauert die Nestabwesenheit nach einem störungsbedingten Nestverlassen? METHODE Untersuchungen zeigten (PFLUGER 1988) dass sich Blässhuhnnester etwas weiter vom offenen Wasser entfernt befinden als Haubentauchernester. Erste sind damit vor Booten besser geschützt, dafür den Spaziergängern etwas stärker ausgesetzt. Da die Bedingungen für die Vertreter der beiden Arten somit nicht identisch sind, kann über die Empfindlich- keit nur etwas ausgesagt werden, wenn ‚‚Störungen‘‘ vom Wasser und vom Land her kon- trolliert erzeugt werden. Dazu wurde wiefolgt vorgegangen: Eine Versuchsperson näherte sich vom Land her dem Nest. Sobald der brütende Vogel das Nest verliess, wurde innegehalten und die Stelle markiert. Später wurde die Strecke zwischen dem Nest und der markierten Stelle gemessen. Manchmal war es gelände- bedingt nicht möglich, sich dem Nest so weit zu nähern, dass der Vogel zum Verlassen des Nestes veranlasst wurde. In solchen Fällen hielten wir die Distanz der maximal möglichen Annäherung fest. Vom Wasser her näherten wir uns mit einem Boot in schräger Richtung (ca. 45° zur Uferlinie) dem Nest. Wenn der brütende Vogel das Nest verliess, wurde innegehalten und die Distanz zwischen dem Boot und dem Nest geschätzt. Blieb ein Vogel auch bei maximaler Annäherung von 0 m auf dem Nest sitzen, wurde ,,nicht weg‘‘ protokolliert. Flucht- distanzen bei Annäherung mit dem Boot konnten auf 1 m genau geschätzt werden, da sie sich im Bereich von wenigen Metern bewegten. In etlichen Fällen blieb der Vogel auch bei Annäherung bis dicht ans Nest sitzen bevor er flüchtete. Dies wurde als 0 m protokolliert. Nach dem Versuch entfernte man sich jeweils wieder rasch vom Nest und bestimmte aus angemessener Distanz, wie lange es dauerte, bis der Vogel das Nest wieder bestieg. Die Versuchszahl war nicht bei allen Paaren genau dieselbe. Da keine Hinweise für kurzfristige Änderung der Empfindlichkeit aufgrund von Erfahrung vorliegen (KELLER 1988), sollte dies jedoch keinen Einfluss auf die Ergebnisse gehabt haben. Im übrigen wur- den die Daten für beide Arten in vergleichbarer Brutphase erhoben. STORUNGSEMPFINDLICHKEIT VON FULICA UND PODICEPS 1173 RESULTATE 1. Fluchtdistanzen a) Bei Annäherung vom Land her. Abb. 1 zeigt, dass die Blässhühner kleinere Fluchtdistanzen aufwiesen als die Haubentaucher (W-Test, p<0.05). Dies bestätigt sich, wenn die bei der statistischen Bearbeitung nicht beriicksichtigten Falle miteinbezogen werden, wo brütende Blässhühner bei einer Annäherung auf 1 bis 2 m nicht vom Nest gingen. Blässhuhn-Paare Haubentaucher-Paare ABB. 1. Fluchtdistanzen in Metern bei Störungen vom Land her. Angegeben sind Median und Bereich (Extremwerte) von 13 Blässhuhn- (N = 43) und 9 Haubentaucherpaaren (N = 54). o= Der Vogel blieb sitzen, nachdem sich die Versuchsperson soweit wie möglich dem Nest genähert hatte. b) Bei Annäherung vom Wasser her. Aus den Abb. 2 und 3 geht hervor, dass die Fluchtdistanzen bei beiden Arten in derselben Grössenordnung (0 bis einige m) lagen. Auf- fallend ist jedoch, dass in wesentlich mehr Fällen (Chi-Quadrat-Vierfeldertest, p<0.01) brütende Haubentaucher nicht vom Nest gingen als Blässhühner. 1174 D. PFLUGER UND P. INGOLD > N oO pul fo) nw. Blasshuhn-Paare ABB. 2. Fluchtdistanzen in Metern bei Störungen vom Wasser her. Angegeben sind Median und Bereich (Extremwerte) von 18 Blasshuhnpaaren (N= 112). n. w.=Tier geht auch bei Annäherung auf 0 m nicht weg. Haubentaucher-Paare ABB. 3. Fluchtdistanzen in Metern bei Störungen vom Wasser her. Angegeben sind Median und Bereich von 19 Haubentaucherpaaren (N = 160). n. w.= Tier geht auch bei Annäherung auf 0 m nicht weg. STORUNGSEMPFINDLICHKEIT VON FULICA UND PODICEPS 1175 2. Dauer der Nestabwesenheit a) Nach Annäherung vom Land her (Abb. 4). Die Nestabwesenheit dauerte bei beiden Arten nicht unterschiedlich lange. Der Median der Zeiten für die Blässhühner beträgt 3’45’”’, jener für die Haubentaucher 3’27’’. Anzahl (N) 8 BE Blässhuhn (N=30) EA Haubentaucher (N=32) 6 7 -% 7 / 4 z g 7 AM 7 7 7 5 owe owe ni W à EE Aw AY 2 AATIAITIAIATIA : 7m i ZA 70 70 0709 0 0078, <0.5 >0.5-1>1-1.5>1.5-2>2-2.5>2.5-3>3-3.5>3.5-4>4-4.5>4.5->- 5-6 >6-7 >7-8 > Minuten ABB. 4. Dauer der Nestabwesenheit bei Störungen vom Land her. Blässhühner: 11 Paare (N= 30); Haubentaucher: 11 Paare (N= 32). b) Nach Annäherung vom Wasser her (Abb. 5). Bei den Haubentaucern dauerte die Nestabwesenheit kürzer als bei den Blässhühnern (W-Test, p<0.01). Der Median für die Zeiten der Blässhühner beträgt 2’23’’, jener für die Haubentaucher 52’. Anzahl (N) 30 MH Blässhuhn ( EA Haubentaucher ( <0.5 >0.5-1>1-1.5>1.5-2>2-2.5>2.5-3>3-3.5>3.5-4>4-4 5>4 5->5-6 >6-7 >7-8 > Minuten ABB. 5. Dauer der Nestabwesenheit bei Störungen vom Wasser her. Blässhühner: 24 Paare (N= 57); Haubentaucher: 23 Paare (N= 73). 1176 D. PFLUGER UND P. INGOLD DISKUSSION Aus dem Vergleich der Fluchtdistanzen geht hervor, dass die Haubentaucher bei Annäherung vom Land her empfindlicher reagieren als die Blässhühner. Hingegen trifft bei Annäherung vom Wasser her das Umgekehrte zu: In dieser Situation erwiesen sich die Blässhühner als empfindlicher. Dies lässt sich sowohl aus dem Vergleich der Fluchtdistanzen als auch von der Dauer der Nestabwesenheit her schliessen. Überraschend ist, dass die Blässhühner überhaupt in einer Situation empfindlicher reagierten als die Haubentaucher. Dass dies gerade bei der Annäherung vom Wasser her der Fall ist, könnte dadurch erklärt werden, dass das Nest mancher Haubentaucher näher beim Freizeitgeschehen auf dem Wasser liegt, sie sich stärker damit auseinandersetzen müssen und damit möglicherweise eine stärkere Gewöhnung an ihn stattgefunden hat als bei den Blässhühnern. Das Umgekehrte könnte in Bezug auf das Geschehen an Land der Fall sein. Da Blässhuhnnester etwas näher am Land sich befinden als Haubentaucherne- ster, sind sie auch stärker dem Betrieb hier (durch Wanderer etc.) ausgesetzt. Möglicher- weise haben sich deshalb die Blässhühner etwas stärker an ihn gewöhnt als die Haubentaucher. Dass generell bei beiden Arten ein Anpassungsvorgang stattgefunden hat, dafür spricht bei Blässhühnern die Feststellung, wonach sie z. B. in der Camargue nach einer Störung wesentlich länger nicht aufs Nest zurückkehren (Grössenordnung 1/2 Std.; SALATHE, mündl. Mitt.) als am Burgäschisee. Bei den Haubentauchern spricht für einen Anpassungsvorgang die Tatsache, dass die Fluchtdistanzen auf dem unbelasteten Gerzen- see erheblich grösser sind als auf dem Burgäschisee (KELLER 1988). Die Untersuchung am Burgäschisee ergab ferner, dass die Haubentaucher relativ höhere Eiverluste aufwiesen als die Blässhühner. Dies könnte v. a. zwei Gründe haben: Zum einen werden die Blässhühner wegen der geringeren Exponiertheit ihrer Nester — trotz ihrer an sich etwas grösseren Empfindlichkeit — durch den sehr starken Betrieb auf dem Wasser (Ruder- und Gummiboote etc.) wohl etwas weniger stark beeinflusst als die Haubentaucher. Zum andern sind die Haubentauchergelege besser sichtbar als jene der Blässhühner, wenn der brütende Vogel das Nest verlassen hat, so dass die Haubentauche- reier einem höheren Risiko ausgesetzt sind, geraubt zu werden. Schliesslich haben die Haubentaucher einen wichtigen Eiräuber mehr als die Blässhühner, nämlich, wie bereits erwähnt, die Blässhühner selbst. ZUSAMMENFASSUNG Das Ziel dieser Arbeit war, festzustellen, wie empfindlich zwei unter vergleichbaren Bedingungen brütende Arten, die Blässhühner (Fulica atra) und die Haubentaucher (Podi- ceps cristatus), auf Freizeitbetrieb reagieren. Dazu wurden zwei Fragen untersucht: 1. Auf welche Distanz flüchten brütende Vögel der beiden Arten vor ‚‚Störobjekten‘‘, die sich vom Wasser und vom Land her nähern? 2. Wie lange dauert die Nestabwesenheit nach einem störungsbedingten Nestverlassen? Die experimentelle Prüfung der Fragen an einem stark durch Freizeitbetrieb belasteten Kleinsee des Bernischen Mittellandes ergab folgende Resultate: Bei Annäherung vom Land her durch eine Versuchsperson verliessen die Bläss- hühner das Nest auf geringere Distanz als die Haubentaucher, bei Annäherung vom Was- ser her mit einem Boot verliessen die Blässhühner das Nest eher als die Haubentaucher (1). Nach Annäherung vom Land verliessen die beiden Arten das Nest nicht unterschiedlich STORUNGSEMPFINDLICHKEIT VON FULICA UND PODICEPS 117% lang. Hingegen blieben die Blässhühner nach einer Annäherung vom Wasser länger weg als die Haubentaucher (2). Daraus wird geschlossen, dass bei einer Annäherung vom Land die Haubentaucher, bei einer Annäherung vom Wasser die Blässhühner empfindlicher rea- gieren. Wie der Unterschied erklärt werden könnte, wird kurz diskutiert. LITERATUR Fucus, E. 1982. Bestand, Zugverhalten, Bruterfolg und Mortalität des Haubentauchers, Podiceps cristatus, auf dem Sempachersee. Orn. Beob. 79: 255-264. INGOLD, P., S. KAPPELER und B. LEHNER. 1983. Zum Problem der Gefährdung der Vogelbestände an unseren Gewässern durch Erholung suchende Menschen. Mitt. naturf. Ges. Bern, NF 40: 57-61. PFLUGER, D. 1988. Auswirkungen des Freizeitbetriebes auf das Fortpflanzungsgeschehen von Bläss- huhn (Fulica atra) und Haubentaucher (Podiceps cristatus). Lizentiatsarbeit, Univ. Bern. KELLER, V. 1988. Zur Frage der Anpassung brütender Haubentaucher (Podiceps cristatus) an Bedin- gungen ihres vom Menschen als Erholungsgebiet genutzten Bruthabitats. Disserta- tion, Univ. Bern. Animaux nouveaux decrits dans le tome 95 de la Revue suisse de Zoologie Helminthes Anomotaenia korochirei n. sp. Voser & Vaucher, p. 1138 Apatemon (Australapatemon) magnacetabulum n. sp. Dubois, p. 526 Crepidobothrium garzonii n. sp. de Chambrier, p. 1164 Posthodiplostomum giganteum n. sp. Dubois, p. 527 Pseudochoanotaenia eburnea n. sp. Mariaux & Vaucher, p. 250 Strigea arcuata n. sp. Dubois, p. 522 S. magniova n. sp. Dubois, p. 524 Uvulifer elongatus n. sp. Dubois, p. 530 Oligochaeta Andiodrilus paramensis n. sp. Zicsi, p. 719 A. vaucheri n. sp. Zicsi, p. 718 A. sturmi n. sp. Zicsi, p. 716 Martiodrilus devriesi n. sp. Zicsi, p. 956 Crustacea Burmoniscus anderssoni n. sp. Taiti & Manicastri, p. 60 . bartolozzii n. sp. Taiti & Manicastri, p. 64 . beroni n. sp. Taiti & Manicastri . besucheti n. sp. Taiti & Manicastri, p. 66 . calcaratus n. sp. Taiti & Manicastri, p. 73 . cederholmi n. sp. Taiti & Manicastri, p. 68 . clarus n. sp. Taiti & Manicastri, p. 76 B.(?) davisi n. sp. Taiti & Manicastri, p. 79 B. gibbosus n. sp. Taiti & Manicastri, p. 52 B. loebli n. sp. Taiti & Manicastri, p. 70 B. longicaudatus n. sp. Taiti & Manicastri, p. 62 B. micropunctatus n. sp. Taiti & Manicastri, p. 60 B. parviocellatus n. sp. Taiti & Manicastri, p. 76 B.(?) rowei n. sp. Taiti & Manicastri, p. 82 B. setiger n. sp. Taiti & Manicastri, p. 73 B. stilifer n. sp. Taiti & Manicastri, p. 57 B. xanthocephalus n. sp. Taiti & Manicastri, p. 70 œ & © & & REV. SUISSE DE ZOOL., T. 95, 1988 78 1179 1180 Diplopoda Kashmireuma nepalensis n. sp. Mauriès, p. 18 Metopidiothrix tamborana n. sp. Mauriès, p. 25 Nepalella birmanica n. sp. Mauriès, p. 41 N. deharvengi n. sp. Mauriès, p. 33 N. gairiensis n. sp. Mauriès, p. 37 N. jaljalae n. sp. Mauriès, p. 30 N. pallida n. sp. Mauries, p. 37 N. phulcokia n. sp. Mauriès, p. 28 N. ringmoensis n. sp. Mauriès, p. 35 N. taiensis n. sp. Mauriès, p. 43 N. taiensis inthanonae n. ssp. Mauriès, p. 45 N. tragsindola n. sp. Mauriès, p. 31 Tianella jaljalensis n. sp. Mauriès, p. 14 T. katmandua n. sp. Mauriès, p. 10 T. mangsingma n. sp. Mauriès, p. 12 T. smetanai n. sp. Mauriès, p. 16 Acari Aellenobates sculpturatus n. sp. Mahunka, p. 1104 Allogalumna incompleta n. sp. Mahunka, p. 884 Allopygmephorus orientalis n. sp. Mahunka & Mahunka-Papp, p. 582 Aokibates n. gen. Mahunka, p. 873 Aokibates yoshii n. sp. Mahunka, p. 873 Apoplophora ornatissima n. sp. Mahunka, p. 824 Archegotocepheus n. gen. Mahunka, p. 839 Archegotocepheus singularis n. sp. Mahunka, p. 839 Archiphthiracarus foveolatus n. sp. Mahunka, p. 1086 A. hauseri n. sp. Mahunka, p. 1089 A. schauenbergi n. sp. Mahunka, p. 1089 Arcoppia robusta n. sp. Mahunka, p. 846 A. sabahensis n. sp. Mahunka, p. 848 Arthrovertex xena n. sp. Mahunka, p. 1102 Berndia n. gen. Mahunka, p. 1105 Berndia setosa n. sp. Mahunka, p. 1105 Bischeloribates n. gen. Mahunka, p. 868 Bischeloribates heterodactylus n. sp. Mahunka, p. 868 Brachyoripoda minima n. sp. Mahunka, p. 1110 Bulbocepheus n. gen. Mahunka, p. 842 Bulbocepheus hauserorum n. sp. Mahunka, p. 842 Coronibatula n. gen. Mahunka, p. 870 Coronibatula lienhardi n. sp. Mahunka, p. 871 Coronipes hauseri n. sp. Mahunka & Mahunka-Papp, p. 584 Dolicheremaeus sabahnus n. sp. Mahunka, p. 842 D. plurisetus n. sp. Mahunka, p. 1100 1181 Eremobelba comteae n. sp. Mahunka, p. 837 Euscheloribates clavisetus n. sp. Mahunka, p. 1107 Foveolatoppia n. gen. Mahunka, p. 848 Foveolatoppia foveolata n. sp. Mahunka, p. 851 Hauseripes n. gen. Mahunka & Mahunka-Papp, p. 591 Hauseripes hungarorum n. sp. Mahunka & Mahunka-Papp, p. 591 Hermannia fungifer n. sp. Mahunka, p. 830 H. heterotricha n. sp. Mahunka, p. 832 Hoplophorella reducta n. sp. Mahunka, p. 1090 Hoplophthiracarus atypicus n. sp. Mahunka, p. 1093 H. magnus n. sp. Mahunka, p. 1093 H. trichosus n. sp. Mahunka, p. 1096 Ikarotocepheus n. gen. Mahunka, p. 844 Ikarotocepheus alatus n. sp. Mahunka, p. 845 Imparipes (I.) burckhardti n. sp. Mahunka & Mahunka-Papp, p. 586 I. (I.) freudigerae n. sp. Mahunka & Mahunka-Papp, p. 589 I. (I.) horakae n. sp. Mahunka & Mahunka-Papp, p. 589 I. (I.) mystax n. sp. Mahunka & Mahunka-Papp, p. 591 Leptotocepheus orientalis n. sp. Mahunka, p. 845 Machadobelba descombesi n. sp. Mahunka, p. 864 M. similis n. sp. Mahunka, p. 864 Magyaria triungulata n. sp. Mahunka, p. 875 Meristacarus glabrisetus n. sp. Mahunka, p. 825 Mesoplophora gibba n. sp. Mahunka, p. 1085 Microtritia ethiopica n. sp. Mahunka, p. 1100 Microzetes fimbriatus n. sp. Mahunka, p. 833 Millotacarus orientalis n. sp. Mahunka, p. 827 Nanhermannia pluriseta n. sp. Mahunka, p. 828 Papillonotus hauseri n. sp. Mahunka, p. 851 Pergalumna quadrimaculata n. sp. Mahunka, p. 887 Phalacrozetes similis n. sp. Mahunka, p. 876 Philotritia n. gen. Mahunka, p. 1098 Philotritia spinosa n. sp. Mahunka, p. 1098 Phthiracarus clavifer n. sp. Mahunka, p. 1096 Protoripoda lineata n. sp. Mahunka, p. 1111 P. tuberculata n. sp. Mahunka, p. 1112 Pulchroppia elegans n. sp. Mahunka, p. 852 Ramusella pinifera n. sp. Mahunka, p. 855 Scheloribates aelleni n. sp. Mahunka, p. 871 S. schauenbergi n. sp. Mahunka, p. 1108 Striatoppia modesta n. sp. Mahunka, p. 855 Suctobelbella foliosa n. sp. Mahunka, p. 856 S. sabahensis n. sp. Mahunka, p. 857 Suctobelbila baderi n. sp. Mahunka, p. 859 Suctobelbiloides n. gen. Mahunka, p. 860 Suctobelbiloides armatus n. sp. Mahunka, p. 862 Tecteremaeus incompletus n. sp. Mahunka, p. 862 Torrenticola (Monatractides) sepasi n. sp. Bader, p. 94 T. (Rusetria) ramini n. sp. Bader, p. 94 1182 T. (Rusetriella) wiljae n. sp. Bader, p. 97 T (T.) jasminae n. sp. Bader, p. 93 Tuberemaeus nagali n. sp. Mahunka, p. 866 Xylobates bisculpturatus n. sp. Mahunka, p. 879 X. paracapucinus n. sp. Mahunka, p. 879 X. rodriguezi n. sp. Mahunka, p. 881 Palpigradi Eukoenenia christiani n. sp. Condé, p. 725 E. gasparoi n. sp. Condé, p. 729 E. thais n. sp. Condé, p. 737 Koeneniodes berndi n. sp. Condé, p. 741 Araneae Carniella n. gen. Thaler & Steinberger, p. 998 Carniella brignolii n. sp. Thaler & Steinberger, p. 998 Lepthyphantes agnellus n. sp. Maurer & Thaler, p. 338 Neonella antillana n. sp. Galiano, p. 444 N. lubrica n. sp. Galiano, p. 441 N. nana n. sp. Galiano, p. 443 N. montana n. sp. Galiano, p. 447 Theonoe (?) sola n. sp. Thaler & Steinberger, p. 1001 Scorpiones Tityus jussarae n. sp. Lourenco, p. 686 Diplura Oncinocampa asonensis n. sp. Condé, p. 1019 Collembola Pseudosinella ashmoleorum n. sp. da Gama, p. 609 P. azorica n. sp. da Gama, p. 608 P. bessoni n. sp. Deharveng, p. 203 Trogolaphysa aelleni n. sp. Yoshii, p. 453 T. guacharo n. sp. Yoshii, p. 455 T. hauseri n. sp. Yoshii, p. 457 T. strinatii n. sp. Yoshii, p. 452 Zygentoma Coletinia longissima n. sp. Mendès, p. 758 Coletiniinae n. sfam. Mendes, p. 768 Cubacubaninae n. sfam. Mendès, p. 767 Nicoletiinae n. sfam. Mendès, p. 767 Protrinemura mediterranea n. sp. Mendes, p. 752 Protrinemurinae n. sfam. Mendès, p. 766 Subnicoletiinae n. sfam. Mendès, p. 769 Orthoptera Ischnoptera peckorum n. sp. Roth, p. 307 Lobopterella princisi n. sp. Roth, p. 312 Neostylopyga jambusanensis n. sp. Roth, p. 314 Nocticola australiensis n. sp. Roth, p. 302 N. babindaensis n. sp. Roth, p. 304 Symploce strinatii n. sp. Roth, p. 309 Hemiptera Drakeida lobata n. sp. Vasarhelyi, p. 976 Froeschnerissa mahunkai n. sp. Vasarhelyi, p. 974 Sandakaptera n. gen. Vasarhelyi, p. 972 Sandakaptera hauseri n. sp. Vasarhelyi, p. 973 Psocoptera Cyrtopsocus gibbosus n. sp. Lienhard, p. 361 Mesopsocus carthaginensis n. sp. Lienhard, p. 368 M. yemenitus n. sp. Lienhard, p. 368 Metapsocus brevilobus n. sp. Lienhard, p. 373 M. wittmeri n. sp. Lienhard, p. 372 Rhinopsocus badonneli n. sp. Lienhard, p. 354 R. cincinnatus n. sp. Lienhard, p. 357 R. gibber n. sp. Lienhard, p. 356 Coleoptera Agathidium (Neoceble) galilaeum n. sp. Angelini & De Marzo, p. 281 Acrotrichis (s. str.) fulva n. sp. Johnson, p. 270 A. (s. str.) fusca n. sp. Johnson, p. 270 A. (s. str.) nigella n. sp. Johnson, p. 270 Acrotrichis (s. str.) setosa n. sp. Johnson, p. 269 1183 1184 Aphodius (Melinopterus) imamae n. sp. Stebnicka, p. 962 A. (Plagiogonus) khaoensis n. sp. Stebnicka, p. 963 Ataenius ambaritae n. sp. Stebnicka, p. 967 Axiocerylon baloghi n. sp. Besuchet & Slipinski, p. 908 . bournei n. sp. Besuchet & Slipinski, p. 908 . burckhardti n. sp. Besuchet & Slipinski, p. 913 . decemcostatum n. sp. Besuchet & Slipinski, p. 922 . hammondi n. sp. Besuchet & Slipinski, p. 916 . humerale n. sp. Besuchet & Slipinski, p. 914 . ghanense n. sp. Besuchet & Slipinski, p. 919 . gomyi n. sp. Besuchet & Slipinski, p. 920 . loebli n. sp. Besuchet & Slipinski, p. 923 . luzonicum n. sp. Besuchet & Slipinski, p. 908 . minimum n. sp. Besuchet & Slipinski, p. 911 . myops n. sp. Besuchet & Slipinski, p. 910 . orousseti n. sp. Besuchet & Slipinski, p. 910 . peckorum n. sp. Besuchet & Slipinski, p. 913 . roberti n. sp. Besuchet & Slipinski, p. 916 . solomonense n. sp. Besuchet & Slipinski, p. 913 . triste n. sp. Besuchet & Slipinski, p. 911 . variabile n. sp. Besuchet & Slipinski, p. 916 . venustum n. sp. Besuchet & Slipinski, p. 919 Batrisodes bifossulatus n. sp. Besuchet, p. 436 B. unisexualis n. sp. Besuchet, p. 433 Catops cavazzutii n. sp. Giachino, p. 989 C. loebli n. sp. Perreau, p. 1016 Cerylon hazara n. sp. Slipinski, p. 481 Cerylonopsis abnormis n. sp. Slipinski, p. 482 Cyathiger bellendeni n. sp. Burckhardt, p. 386 Dermatohomoeus besuchetianus n. sp. Daffner, p. 801 . brunneus n. sp. Daffner, p. 802 . garous n. sp. Daffner, p. 811 . indicus n. sp. Daffner, p. 809 khasicus n. sp. Daffner, p. 813 loeblianus n. sp. Daffner, p. 812 longicornis n. sp. Daffner, p. 796 muehlei n. sp. Daffner, p. 801 obscuratus n. sp. Daffner, p. 794 . punctatus n. sp. Daffner, p. 796 rufus n. sp. Daffner, p. 805 . striatipennis n. sp. Daffner, p. 799 . strigellus n. sp. Daffner, p. 797 Dianous amicus n. sp. Puthz, p. 647 . boops n. sp. Puthz, p. 650 burckhardti n. sp. Puthz, p. 649 . concretus n. sp. Puthz, p. 638 . dajak n. sp. Puthz, p. 640 . loeblianus n. sp. Puthz, p. 644 . naicus n. sp. Puthz, p. 652 > À D D D D D D D D i id dd D à SSSSusyyyyyy SESESESHSES D. rougemonti n. sp. Puthz, p. 645 D. smetanai n. sp. Puthz, p. 654 Haplidia besucheti n. sp. Baraud, p. 571 H. ciliciensis n. sp. Baraud, p. 565 H. claudii n. sp. Baraud, p. 575 H. endroedii n. sp. Baraud, p. 576 H. janczyki n. sp. Baraud, p. 561 H. joannis n. sp. Baraud, p. 571 H. lodosi n. sp. Baraud, p. 573 H. migliaccidi n. sp. Baraud, p. 558 H. pamphyliensis n. sp. Baraud, p. 573 H. petrovitzi n. sp. Baraud, p. 572 HA. pilicollis temperei n. ssp. Baraud, p. 571 Helophorus brevipalpis levantinus n. ssp. Angus, p. 226 H. difficilis n. sp. Angus, p. 230 H. ponticus n. sp. Angus, p. 234 H. wrootae n. sp. Angus, p. 237 H. yammounensis n. sp. Angus, p. 232 H. zagrosicus n. sp. Angus, p. 236 Holoparamecus aelleni n. sp. Rücker, p. 1027 Lampyroidea antennalis n. sp. Geisthardt, p. 471 Nargus besucheti n. sp. Perreau, p. 1015 Nazeris siamensis n. sp. de Rougemont, p. 773 Nemadus arunensis n. sp. Perreau, p. 1013 N. nepalensis n. sp. Perreau, p. 1013 Nephanes tristis n. sp. Johnson, p. 259 Nyctophila caucasica insignis n. ssp. Geisthardt, p. 474 Philothermus micrus n. sp. Slipinski, p. 480 P. myops n. sp. Slipinski, p. 479 P. japonicus n. sp. Slipinski, p. 147 P. pakistanicus n. sp. Slipinski, p. 481 Pseudcolenis aciculata n. sp. Daffner, p. 175 P. besucheti n. sp. Daffner, p. 174 P. flavicollis n. sp. Daffner, p. 165 P. forticornis n. sp. Daffner, p. 178 P. klapperichi n. sp. Daffner, p. 173 P. loebli n. sp. Daffner, p. 167 P. rotundata n. sp. Daffner, p. 174 P. sedlaceki n. sp. Daffner, p. 161 P. (Pseudcolenisia) n. subgen. Daffner, p. 155 Ptomaphaginus kosiensis n. sp. Perreau, p. 1010 P. minimus n. sp. Perreau, p. 1011 P. palpaloides n. sp. Perreau, p. 1008 P. smetanai n. sp. Perreau, p. 1010 P. truncatus n. sp. Perreau, p. 1011 Scaphisoma sakaii n. sp. Löbl, p. 1133 Sphuridaethes n. gen. Pace, p. 980 Sphuridaethes loebli n. sp. Pace, p. 984 Spinocerylon n. gen. Slipinski, p. 483 1185 1186 Spinocerylon apterum n. sp. Slipinski, p. 484 Stenus (Hypostenus) vitabundus n. sp. Puthz, p. 657 Stenus (Parastenus) calamitosus n. sp. Puthz, p. 671 (Pi): dusius n..sp. Puthz, p. 670 . (P.) finitimus n. sp. Puthz, p. 668 . (P.) implicitus n. sp. Puthz, p. 666 (P.) kalimantanus n. sp. Puthz, p. 663 . (P.) pigafettai n. sp. Puthz, p. 673 (P.) sordidipes n. sp. Puthz, p. 661 (s. str.) agipes n. sp. Puthz, p. 1036 (s. str.) agitabilis n. sp. Puthz, p. 1037 (s. str.) clunidens n. sp. Puthz, p. 1031 (s. str.) ognatei n. sp. Puthz, p. 1033 . (s. str.) staturosus n. sp. Puthz, p. 1038 Silio: prolongatus khalash n. ssp. de Rougemont, p. 515 S. rufipes tauricus n. ssp. de Rougemont, p. 518 Storicricha n. gen. Johnson, p. 262 Storicricha furiosa n. sp. Johnson, p. 265 S. primitiva n. sp. Johnson, p. 263 Xylodes (Xylodes) binodulus sinuosus n. ssp. Bellés, p. 407 ILA CA CECA CA CE CE CACACE? Lepidoptera Semiothisa elephantedestructa n. sp. Bänziger & Fletcher, p. 937 S. hollowayi n. sp. Bänziger & Fletcher, p. 940 S. lacriphaga n. sp. Bänziger & Fletcher, p. 942 S. lannaensis n. sp. Bänziger & Fletcher, p. 934 S. suthepensis n. sp. Bänziger & Fletcher, p. 938 Siphonaptera Ctenoparia propinqua n. sp. Beaucournu & Gallardo, p. 105 Metastivalius novaehiberniae n. sp. Beaucournu & Mahnert, p. 533 Plocopsylla lewisi n. sp. Beaucournu & Gallardo, p. 99 Diptera Copromyza norrbomi n. sp. Papp, p. 467 Sphaerocera pseudomonilis asiatica n. ssp. Papp, p. 462 Mollusca Bythiospeum alpinum n. sp. Bernasconi, p. 786 Palacanthilhiopsis n. gen. Bernasconi, p. 290 Palacanthilhiopsis vervierii n. sp. Bernasconi, p. 290 1187 Pisces Balitora annamitica n. sp. Kottelat, p. 498 B. meridionalis n. sp. Kottelat, p. 498 Jinshaia n. gen. Kottelat & Chu, p. 191 Listrura n. gen. de Pinna, p. 114 Listrura nematopteryx n. sp. de Pinna, p. 115 Mammalia Eptesicus bottae taftanimontis n. ssp. de Roguin, p. 598 Microtus kermanensis n. sp. de Roguin, p. 601 {E i ES NUE 1 Ù, | rs SR AF. pe ns Me AES tga pgs i. + LME u i « a) Ni po 4 à ù ; i N rte) Pry Î i: R ni Pr 28 { QE Ls Dx Wee RE on Co ANT | 3 e el b a c fu a LE pa $ Se | sÈ REVUE SUISSE DE ZOOLOGIE Tome 95 — Fascicule 4 BANZIGER, Hans & D. S. FLETCHER. Description of five new lachryphagous and zoophilous Semiothisa moths from SE Asia, with five new synonymies (Lepid., Greomemida o) re ee en Zicsi, A. Beiträge zur Kenntnis einiger Martiodrilus-Arten aus Ekuador (Oligochaeta: Glossescolecidae). Regenwürmer aus Südamerika 6 ......................... STEBNICKA, Z. On some Aphodiinae (Coleoptera: Scarabaeidae) from the Museum auhistoiresnaturelle.in. Geneve dos sari e LOL i VASARHELYI, Tamas. New Carventine species from Borneo (Heteroptera: Aradidae) . PACE, Roberto. Sphuridaethes loebli, nuovo genere e nuova specie di Aleocharinae termitofila del Borneo (Coleoptera Staphylinidae) (XCIX Contributo alla conoscenzasdelleAleocharinae):. (ul il er oe ss GIACHINO, Pier Mauro. Catops cavazzutii n. sp. della Turchia (Coleoptera, Catopidae) e considerazioni filogenetiche e zoogeografiche sui Catops del «gruppo alpinus» (sensu JEANNEL 1936 e SZYMCZAKOWSKI 1964, 1976) ........................ THALER, Konrad & Karl-Heinz STEINBERGER. Zwei neue Zwerg-Kugelspinnen aus Österreich (Arachnida: Aranei; Theridiidae) ............................... PERREAU, Michel. Les Cholevidae himalayiens du Muséum d’histoire naturelle de Genre (OCÉANS Al ER i i SENDRA, A. & B. CONDÉ. Une nouvelle espèce d’Oncinocampa Condé de grottes des Montes Cantäbricos de Santander, Espagne (Insecta, Diplura) ............... RUCKER, H. Wolfgang. Eine neue Art der Gattung Holoparamecus Curtis aus Curacao, Niederländische Antillen (Coleoptera: Merophysiidae)....................... PuTHz, Volker. Fünf neue Sfenus (s. str.) — Arten aus Südamerika (Coleoptera, Staphylinidae). 216. Beitrag zur Kenntnis der Steninen ...................... WEBER, Daniel. Die aktuelle Vebreitung des Iltisses (Mustela putorius L.) in der SONO Le ER OP rere U URN IE Ra Rial ZINGG, Peter E. Eine auffällige Lautäusserung des Abendseglers, Nyctalus noctula (Schreber) zur Paarungszeit (Mammalia: Chiroptera) ....................... STUDER, Anita & Jacques VIELLIARD. Premières données étho-écologiques sur l’Ictéridé brésilien Curaeus forbesi (Sclater, 1886) (Aves, Passeriformes) ............... MAHUNKA, S. Neue und interessante Milben aus dem Genfer Museum LII. Oribatids from Mauritius, Réunion and the Seychelles III (Acari: Oribatida) ........... DETHIER, Michel. Les macroinvertébrés benthiques du Rhöne genevois II. Aspects LAOS E ANA A O GEN 1189 933-952 953-959 961-970 971-977 979-985 987-995 997-1004 1005-1018 1019-1026 1027-1029 1031-1039 1041-1056 1057-1062 1063-1077 1079-1115 1117-1131 1190 LÔBL, Ivan. Scaphisoma sakaii n. sp., un Scaphidiidae (Coleoptera) nouveau de Parchipel:de’ Ryukyu: en/na noe e IT VOSER, Isabelle & Claude VAUCHER. Helminthes parasites du Paraguay XIV. Cestodes parasites de Turdidae et description d’Anomotaenia korochirei n. sp.......... CHAMBRIER, Alain de. Crepidobothrium garzonii n. sp. (Cestoda: Proteocephalidae) parasite de Bothrops alternatus Dum., Bibr. & Dum., 1854 (Serpentes: Viperidae) au Paraguay. iiss iii ale eh ovate Oe Bib oo a, ote es ee PFLUGER, D. & P. INGOLD. Zur Empfindlichkeit von Blässhühnern und Haubentauchern gegenüber Störungen vom Wasser und vom Land... 2 mer ANIMAUX nouveaux décrits dans le tome 9 ::.........2@, gu a A 1133-1136 1137-1161 1163-1170 1171-1178 1179-1187 REVUE SUISSE DE ZOOLOGIE Volume 95 — Number 4 BANZIGER, H. & D. S. FLETCHER. Description of five new lachryphagous and zoophilous Semiothisa moths from SE Asia, with five new synonymies (Lepid., Geometra IRA Ea Zicsi, A. Contribution to the knowledge of some Martiodrilus species from Ecuador (@hivochaeta: Glossoscolecidae): x. aisi palatina STEBNICKA, Z. On some Aphodiinae (Coleoptera: Scarabaeidae) from the Muséum Genistoinesmaturelle in GENEVE 2.0.66 ccc cei ei n e die ee VASARHELYI, T. New Carventine species from Borneo (Heteroptera: Aradidae) ..... PACE, R. Sphuridaethes loebli, a new genus and new species of termitophilous Aleocharinae from Borneo (Coleoptera, Staphylinidae) (XCIX Contribution to thesknowledsesof Aleocharinae) .. 2.2... car. ca iii GIACHINO, P. M. Catops cavazzutii n. sp. from Turkey (Coleoptera, Catopidae) with phylogenetic and zoogeographical considerations on the Catops «alpinus- group» (sensu JEANNEL 1936 and SZYMCZAKOWSKI 1964, 1976) ...................... THALER, K. & K.-H. STEINBERGER. Two new species of minute Theridiidae from Austras(Arachnida: Aranei) , .... 42.2... dia nenne hen PERREAU, M. The Himalayan Cholevidae of the Museum of Natural History Geneva (CORO): Ae MO RE gt SENDRA, A. & B. CONDÉ. A new species of Oncinocampa Condé from caves in Montes Cantäbricos of Santander, Spain (Insecta, Diplura) ......................... RÜCKER, H. W. A new species of the genus Ho/oparamecus Curtis (Coleoptera: Merophysudae) from. Curacao … 6.6.5.2 een ie nn PUTHZ, V: Five new Stenus (s. str.) species from South America .................. WEBER, D. Distribution of polecats (Mustela putorius L.) in Switzerland........... ZINGG, P. E. A conspicuous cry of the noctule bat Nyctalus noctula (Schreber) (Mammalia: Chiroptera) in the mating season .....:........:........1.. STUDER, A. & J. VIELLIARD. First etho-ecological data on the Brazilian Icterid Curaeus forbesi (Sclater, 1886) (Aves, Passeriformes).......:........................ MAHUNKA, S. New and interesting mites from the Geneva Museum LII. Oribatids from Mauritius, Réunion and the Seychelles III (Acari, Oribatida) ................ DETHIER, M. Benthic macroinvertebrates of the Rhöne River in Geneva. II. Faunistical ASISUR & 3 rote IS EE PE RO DIRO nigh agua RAI I 1191 933 953 961 971 979 987 297 1005 1019 1027 1031 1041 1057 1063 1079 1117 1192 LÔBL, I. Scaphisoma sakaii n. sp., a new Scaphidiidae (Coleoptera) from the Ryukyu archipelago: 4 yi Hisense Re OO ni VOSER, I. & Cl. VAUCHER. Parasitic Helminths of Paraguay XIV. Tapeworms from Turdidae and description of Anomotaenia korochirei n. SP. ................. CHAMBRIER, A. de. Crepidobothrium garzonii n. sp. (Cestoda: Proteocephalidae), a new parasite of Bothrops alternatus Dum., Bibr. & Dum., 1854 (Serpentes: Viperidae) from Paraguay oii valina i NOTE PFLUGER, D. & P. INGOLD. Responses of Coots (Fulica atra) and Great Crested Grebes (Podiceps cristatus) to human disturbances originating from land and waterside Tespectively....:0 ek rn ee ea iaia ii ine RETE Indexed in CURRENT CONTENTS 1133 1137 1163 LIZA Instructions pour les auteurs 1. INSTRUCTIONS GENERALES Travaux recus: la Revue suisse de Zoologie publie en principe des travaux de zoologistes, membres de la Société suisse de Zoologie ou des travaux concernant l’activité du Muséum d’Histoire naturelle de Genève. Tous les manuscrits des membres de la Société suisse de Zoologie, y compris ceux des communications présentées lors des assemblées annuelles sont soumis à un comité de lecture. Langue: les travaux proposés à la Revue peuvent être rédigés en français, allemand, italien ou anglais. Frais: la Revue assume les frais d'impression et de clichage, mais seulement dans une proportion qui dépend de ses possibilités financières. Tirés à part: les auteurs reçoivent gratuitement 25 tirés à part sans couvertures, les exemplaires commandés en plus ou avec couvertures seront facturés. PTE Xe Manuscrits: les manuscrits doivent être livrés prêts pour l'impression, en 3 exemplaires, l'original et 2 copies. Ils doivent être dactylographiés et comporter le titre courant et l'emplacement désiré des figures. Nombre de pages: les travaux présentés aux assemblées de la Société suisse de Zoologie ne dépasseront pas 8 pages imprimées (y compris les illustrations). Les autres travaux ne dépasseront pas, en principe, 20 pages, et pour les thèses de doctorat, 30 pages. Abstract: pour tous les travaux, il est demandé le titre et un court «abstract» en anglais qui paraîtront en tête de l’article. Résumé: pour tous les travaux, il est demandé un résumé n’excédant pas, en principe, une demi-page, dans la langue de l’article. Un autre résumé dans une autre langue nationale (français, allemand, italien) est recommandé. Indications typographiques: souligner une fois les textes à mettre en italique (par exemple les mots latins). —— deux fois les textes à mettre en PETITES CAPITALES (par exemple les noms d’auteurs cités). Mots latins: les noms de genres et d’espèces et autres locutions latines doivent être en italique: Glomeris conspersa, in vitro, mais non les désignations telles que: n. gen., n. spec., etc. Les noms de catégories supérieures et les termes anatomiques ne sont pas en italique, par exemple: Picidae, lobus frontalis. Noms d'auteurs: les noms d’auteurs cités doivent être en petites capitales. Cependant, le nom d’auteur suivant un nom de genre ou d’espèce s'écrit en romain et ne doit pas être souligné: H. hamifer Attems. Bibliographie: les listes bibliographiques doivent être établies selon le plan suivant: (titre en caractères ordinaires; références en italique). PENARD, E. 1888. Recherches sur le Ceratium macroceros. Thèse, Genève, 43 pp. 1889a. Etudes sur quelques Héliozaires d’eau douce. Archs. Biol. Liege 9: 1-61, 419-472. 1889b. Note sur quelques Héliozoaires. Archs. Scl. phys. nat. Genève (3) 22: 524-539. MERTENS, R. und H. WERMUTH. 1960. Die Amphibien und Reptilien Europas. Kramer, Frankfurt am Main, XI+264 pp. On trouvera une liste des abréviations des titres de la plupart des revues zoologiques dans: List of serial publications in the British Museum (Natural History) Library London 1968. 3. ILLUSTRATIONS Généralités: toutes les illustrations doivent être fournies en 3 jeux, c’est-à-dire: 1. les originaux; 2. deux copies des originaux. Ces copies doivent étre réduites au moins au format A4. Réduction: les lettres et chiffres dans les figures doivent avoir au moins 1 mm après réduction. La reduction definitive est décidée par les rédacteurs; les auteurs sont priés d’indiquer la reduction qu’ils souhaitent. Il est recommande de tracer une échelle sur chaque figure. Dimension: les figures ou groupes de figures dans le texte ne peuvent pas dépasser les dimensions de la justification, soit 18,4 cm de haut — 12,2 cm de large, légende comprise. Planches: les photos peuvent être groupées en planches hors texte (avec participation de l’auteur aux frais). Les planches doivent étre livrées prétes à la reproduction, les figures qui les constituent étant très soigneusement coupées et collées à leur place exacte, dans un cadre qui, une fois réduit, aura les dimensions de la justification (18,4 cm X 12,2 cm). Légendes: les légendes des figures doivent être réunies sur une page séparée. 4. CORRESPONDANCE Toute correspondance concernant l'impression d’un travail doit être échangée avec la rédaction de la Revue. Adresse: Rédaction de la Revue suisse de Zoologie — Muséum d'Histoire naturelle Route de Malagnou Case postale 434 CH-1211 Genève 6 Téléphone (022) 35 91 30 PUBLICATIONS DU MUSEUM D’HISTOIRE NATURELLE DE GENÈVE En vente chez GEORG & Cie, libraires a Genève CATALOGUE DES INVERTÉBRÉS DE LA SUISSE Fasc. 1. SARCODINES par E. PENARD lve, ie 2. PHYELOPODES par Th. STINGELIN 12.— 3. ARAIGNEES par R. DE LESSERT 42.— 4. ISOPODES par J. CARL 8.— 5. PSEUDOSCORPIONS par R. DE LESSERT 5.50 6. INFUSOIRES par E. ANDRE 18.— 7. OLIGOCHETES par E. PIGUET et K. BRETSCHER 18.— 8. COPEPODES par M. THIÉBAUD 18.— 9. OPILIONS par R. DE LESSERT 11.— 10. SCORPIONS par R. DE LESSERT 3.50 il. ROTATEURS par E.-F. WEBER et G. MONTET 38.— 12. DECAPODES par J. CARL 11.— 13. ACANTHOCEPHALES par E. ANDRE 1.— 14. GASTÉROTRICHES par G. MONTET 18.— 15. AMPHIPODES par J. CARL 12.— 16. HIRUDINEES, BRANCHIOBDELLES et POLYCHETES par E. ANDRE 17.50 17. CESTODES par O. FUHRMANN 30.— 18. GASTÉROPODES par G. MERMOD 68.— En vente au Museum d'Histoire naturelle de Genève REVUE DE PALEOBIOLOGIE Echange LE RHINOLOPHE par fascicule (Bulletin du centre d’étude des chauves-souris) Fr. 10.— CATALOGUE ILLUSTRE DE LA COLLECTION LAMARCK APPARTENANT AU MUSEUM D’HISTOIRE NATURELLE DE GENEVE 1" partie — Fossiles — 1 vol. 4° avec 117 planches Fr. 300.— COLLEMBOLENFAUNA EUROPAS von H. GISIN 312 Seiten, 554 Abbildungen Fr. 30.— THE EUROPEAN PROTURA THEIR TAXONOMY, ECOLOGY AND DISTRIBUTION WITH KEYS FOR DETERMINATION by J. NOSEK 346 pages, 111 figures in text Fr. 30.— CLASSIFICATION OF THE DIPLOPODA par Richard L. HOFFMAN 237 pages Fr. 30.— LES OISEAUX NICHEURS DU CANTON DE GENÈVE par P. GEROUDET, C. GUEX et M. MAIRE 351 pages, nombreuses cartes et figures Fr. 45.— CATALOGUE COMMENTE DES TYPES D’ECHINODERMES ACTUELS CONSERVES DANS LES COLLECTIONS NATIONALES SUISSES, SUIVI D'UNE NOTICE SUR LA CONTRIBUTION DE LOUIS AGASSIZ À LA CONNAISSANCE DES ECHINODERMES ACTUELS par Michel JANGOUX 67 pages, 11 planches Fr. 15.— IMPRIMÉ EN SUISSE sal x Ri SMITHSON AN INSTITUTION LIB (TI sua in NAME ia AA MAD { RACE HAN PARSE RR NEA HR du Li gia a ANNEE ato, Bo, AN À AO 4 HAHN, he (e l'A AA AC XA INR Lp fin vi f O i 4 iyi! ¥ oa att Hee ft NAL it N; if i ern 7 ; EHER Hy ROLO hi { i El, FE urn i y ie vi Vanni AR iR nn tif i } 7 PHP jit i UNE AUDI ve i d'au Mat pt hs | ay by i) VAN is vi PAPE wt sitet | AU BA sur RR RUN tae A i AMET IM DRAN in at ee ARCAICI fe ‘a WAL MM TT AL Ck aa eye ate agin iit ae 1 IN An [RN hr, 4 AMP MA A Sor MAN ‘ » Ve ni Vene Eh aw r eur 01260 1795 fy RAGIN ; A Ka ya d pu GERI a = dellla REDE it DAI ili i [hi nik, "4 LI Wood h ‘ te My , ue di. 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